Zyprexa 7,5 mg coat.

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 2,5 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 5 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 7,5 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 10 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 15 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 20 mg comprimés enrobés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
ZYPREXA 2,5 mg comprimés enrobés
Chaque comprimé enrobé contient 2,5 mg d’olanzapine.
Excipient à effet notoire : Chaque comprimé enrobé contient 102 mg de lactose monohydraté.
ZYPREXA 5 mg comprimés enrobés
Chaque comprimé enrobé contient 5 mg d’olanzapine.
Excipient à effet notoire : Chaque comprimé enrobé contient 156 mg de lactose monohydraté.
ZYPREXA 7,5 mg comprimés enrobés
Chaque comprimé enrobé contient 7,5 mg d’olanzapine.
Excipient à effet notoire : Chaque comprimé enrobé contient 234 mg de lactose monohydraté.
ZYPREXA 10 mg comprimés enrobés
Chaque comprimé enrobé contient 10 mg d’olanzapine.
Excipient à effet notoire : Chaque comprimé enrobé contient 312 mg de lactose monohydraté.
ZYPREXA 15 mg comprimés enrobés
Chaque comprimé enrobé contient 15 mg d’olanzapine.
Excipient à effet notoire : Chaque comprimé enrobé contient 178 mg de lactose monohydraté.
ZYPREXA 20 mg comprimés enrobés
Chaque comprimé enrobé contient 20 mg d’olanzapine.
Excipient à effet notoire : Chaque comprimé enrobé contient 238 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés enrobés
ZYPREXA 2,5 mg comprimés enrobés
Comprimés enrobés ronds et blancs, sur lesquels sont imprimés “LILLY” ainsi qu’un code
d’identification numérique “4112”.
ZYPREXA 5 mg comprimés enrobés
Comprimés enrobés ronds et blancs, sur lesquels sont imprimés “LILLY” ainsi qu’un code
d’identification numérique “4115”.
2
ZYPREXA 7,5 mg comprimés enrobés
Comprimés enrobés ronds et blancs, sur lesquels sont imprimés “LILLY” ainsi qu’un code
d’identification numérique “4116”.
ZYPREXA 10 mg comprimés enrobés
Comprimés enrobés ronds et blancs, sur lesquels sont imprimés “LILLY” ainsi qu’un code
d’identification numérique “4117”.
ZYPREXA 15 mg comprimés enrobés
Comprimés enrobés ovales et bleus, sur lesquels sont gravés “LILLY” ainsi qu’un code
d’identification numérique “4415”.
ZYPREXA 20 mg comprimés enrobés
Comprimés enrobés ovales et rose, sur lesquels sont gravés “LILLY” ainsi qu’un code d’identification
numérique “4420”.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Adultes
L’olanzapine est indiquée dans le traitement de la schizophrénie.
Chez les patients ayant initialement répondu au traitement, l’olanzapine a démontré son efficacité à
maintenir cette amélioration clinique au long cours.
L'olanzapine est indiquée dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères.
L’olanzapine est indiquée dans la prévention des récidives chez les patients présentant un trouble
bipolaire, ayant déjà répondu au traitement par l’olanzapine lors d’un épisode maniaque (voir rubrique
5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
Adultes
Schizophrénie : La dose initiale recommandée d’olanzapine est de 10 mg par jour.
Episode maniaque : La dose initiale est de 15 mg par jour en une seule prise en monothérapie ou
10 mg par jour en association (voir rubrique 5.1).
Prévention des récidives dans le cadre d’un trouble bipolaire : La dose initiale recommandée est de
10 mg/jour. Chez les patients traités par l’olanzapine lors d’un épisode maniaque, pour la prévention
des récidives, le traitement sera maintenu à la même dose. Si un nouvel épisode (maniaque, mixte ou
dépressif) survient, le traitement par l’olanzapine doit être poursuivi (à la posologie optimale). Selon
l’expression clinique de l’épisode, un traitement de la symptomatologie thymique sera associé.
Dans toutes les indications, la posologie journalière de l’olanzapine peut être adaptée en fonction de
l’état clinique du patient entre 5 et 20 mg par jour. Une augmentation à des doses plus importantes que
la dose initiale recommandée n'est conseillée qu'après une réévaluation clinique appropriée et ne doit
généralement être envisagée qu'à intervalles de 24 heures minimum. L'olanzapine peut être
administrée pendant ou en dehors des repas, la prise de nourriture n'ayant pas d'incidence sur
l'absorption. Il convient de diminuer progressivement les doses lors de l’arrêt de l’olanzapine.
3
Populations particulières
Personnes âgées
Une dose initiale plus faible (5 mg par jour) n’est pas indiquée de façon systématique mais doit être
envisagée chez les patients âgés de 65 ans et plus lorsque des facteurs cliniques le justifient (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance rénale et/ou hépatique
Une dose initiale plus faible (5 mg par jour) doit être envisagée pour ces patients. En cas
d’insuffisance hépatique modérée (cirrhose, Child-Pugh de classe A ou B), la dose initiale devra être
de 5 mg et sera augmentée avec précaution.
Fumeurs
La dose initiale et l’intervalle de doses ne nécessitent pas d’adaptation chez les non fumeurs par
rapport aux fumeurs. Le métabolisme de l’olanzapine peut être stimulé par le tabagisme. Une
surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la posologie de l’olanzapine peut être
envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.5).
L’existence de plus d’un facteur pouvant ralentir le métabolisme (sexe féminin, sujet âgé, non fumeur)
peut justifier une réduction de la dose initiale. Lorsqu’elle est indiquée, l’augmentation posologique
sera faite avec précaution chez ces patients.
(Voir rubriques 4.5 et 5.2).
Population pédiatrique
L’utilisation de l’olanzapine chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n’est pas
recommandée du fait du manque de données sur la sécurité d’emploi et l’efficacité. Une prise de
poids, des anomalies lipidiques et des taux de prolactine ont été rapportées avec une ampleur plus
élevée dans les études à court terme chez les patients adolescents comparativement aux études chez les
patients adultes (voir rubriques 4.4, 4.8, 5.1 et 5.2).
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Patients présentant un risque connu de glaucome à angle fermé.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Lors d’un traitement antipsychotique, l’amélioration clinique du patient peut nécessiter plusieurs jours
voire plusieurs semaines. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant cette période.
Démence accompagnée de troubles psychotiques et/ou troubles du comportement
L’utilisation de l’olanzapine chez les patients présentant une démence accompagnée de troubles
psychotiques et/ou troubles du comportement est déconseillée du fait d’une augmentation du risque de
mortalité et d’accidents vasculaires cérébraux. Au cours d’essais cliniques contrôlés versus placebo
(durée de 6 à 12 semaines), réalisés chez des patients âgés (âge moyen 78 ans) souffrant de démence
accompagnée de troubles psychotiques et/ou de troubles du comportement, l’incidence des décès dans
le groupe olanzapine a été deux fois plus importante que celle observée dans le groupe placebo (3,5 %
versus 1,5 % respectivement). L’incidence plus élevée de décès n’a pas été corrélée à la dose
d’olanzapine (dose moyenne quotidienne de 4,4 mg) ou à la durée de traitement. Dans cette population
de patients, un âge supérieur à 65 ans, une dysphagie, une sédation, une malnutrition et une
déshydratation, une pathologie pulmonaire (telle qu’une pneumopathie avec ou sans inhalation) ou une
utilisation concomitante de benzodiazépines peuvent être des facteurs prédisposant à une
augmentation du risque de mortalité. Néanmoins, indépendamment de ces facteurs de risque,
l’incidence de mortalité a été supérieure dans le groupe olanzapine (comparativement au placebo).
4
Des événements indésirables vasculaires cérébraux (tels qu’accidents vasculaires cérébraux, accidents
ischémiques transitoires), dont certains à issue fatale, ont été rapportés dans ces mêmes essais
cliniques. Trois fois plus d’événements indésirables vasculaires cérébraux ont été rapportés dans le
groupe de patients traités par olanzapine comparativement au groupe de patients traités par placebo
(1,3 % versus 0,4 % respectivement). Tous les patients traités par olanzapine ou par placebo ayant
présenté un événement vasculaire cérébral, avaient des facteurs de risque préexistants. Un âge
supérieur à 75 ans et une démence de type vasculaire ou mixte ont été identifiés comme des facteurs
de risque d’événements indésirables vasculaires cérébraux dans le groupe olanzapine. L’efficacité de
l’olanzapine n’a pas été démontrée dans ces essais.
Maladie de Parkinson
L’administration de l’olanzapine à des patients parkinsoniens atteints de psychoses médicamenteuses
(agonistes dopaminergiques) est déconseillée. Au cours d’essais cliniques, une aggravation de la
symptomatologie parkinsonienne et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et de façon
plus fréquente qu’avec le placebo (voir rubrique 4.8) ; l’olanzapine n’était pas plus efficace que le
placebo dans le traitement des symptômes psychotiques. Dans ces essais, les patients devaient être
stabilisés en début d’étude avec la posologie minimale efficace du traitement antiparkinsonien
(agoniste dopaminergique) et poursuivre le même traitement antiparkinsonien, au même dosage,
pendant toute l’étude. La posologie initiale de l’olanzapine était de 2,5 mg/jour puis pouvait être
ajustée par l’investigateur jusqu’à un maximum de 15 mg/jour.
Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN)
Le Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN) est un syndrome potentiellement mortel associé aux
traitements antipsychotiques. De rares cas rapportés comme Syndrome Malin des Neuroleptiques
(SMN) ont également été notifiés sous olanzapine. Les signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie,
la rigidité musculaire, l’altération des facultés mentales, et des signes d'instabilité neuro-végétative
(instabilité du pouls et de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme
cardiaque). Peuvent s'ajouter des signes tels qu’élévation des CPK, myoglobinurie (rhabdomyolyse) et
insuffisance rénale aiguë. Si un patient présente des signes ou des symptômes évoquant un SMN, ou
une hyperthermie inexpliquée non accompagnée d’autres signes de SMN, tous les médicaments
antipsychotiques y compris l’olanzapine doivent être arrêtés.
Hyperglycémie et diabète
Des cas d’hyperglycémie et/ou de survenue ou exacerbation d’un diabète, associés parfois à une
acidocétose ou un coma, avec une issue fatale pour certains cas, ont été rapportés de manière peu
fréquente (voir rubrique 4.8). Dans certains cas, une prise de poids antérieure, qui pourrait être un
facteur prédisposant, a été rapportée. Une surveillance clinique appropriée est souhaitable
conformément aux recommandations en vigueur sur les antipsychotiques, par exemple mesurer la
glycémie au début du traitement par olanzapine, 12 semaines après l’instauration du traitement puis
tous les ans. Les patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant ZYPREXA, doivent
être surveillés afin de détecter les signes et symptômes d’une hyperglycémie (tels que polydipsie,
polyurie, polyphagie et faiblesse) et les patients ayant un diabète de type II ou des facteurs de risque
de diabète de type II doivent être suivis régulièrement pour surveiller la détérioration du contrôle de la
glycémie. Le poids doit être surveillé régulièrement, par exemple au début du traitement, 4, 8 et
12 semaines après l’instauration du traitement par olanzapine puis tous les 3 mois.
Anomalies lipidiques
Des anomalies lipidiques ont été observées chez des patients traités par l’olanzapine au cours d’essais
cliniques versus placebo (voir rubrique 4.8). Les modifications lipidiques doivent être prises en charge
de façon appropriée au plan clinique, notamment chez les patients présentant des troubles lipidiques et
chez les patients ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement de troubles
lipidiques. Le bilan lipidique des patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant
ZYPREXA, doit être surveillé régulièrement conformément aux recommandations en vigueur sur les
antipsychotiques, par exemple au début du traitement, 12 semaines après l’instauration du traitement
par olanzapine puis tous les 5 ans.
5
Activité anticholinergique
Bien que l’olanzapine ait montré une activité anticholinergique in vitro, l’incidence des effets liés à
cette activité a été faible au cours des essais cliniques. Cependant, l’expérience clinique de
l’olanzapine étant limitée chez les patients ayant une pathologie associée, la prudence est
recommandée lors de sa prescription chez des patients présentant des symptômes d'hypertrophie
prostatique, d'iléus paralytique ou de tout autre pathologie en rapport avec le système cholinergique.
Fonction hépatique
Des élévations transitoires et asymptomatiques des aminotransférases (ALAT et ASAT) ont été
fréquemment observées notamment en début de traitement. La prudence s'impose chez les patients
présentant une élévation des ALAT et/ou des ASAT, chez les patients présentant des signes et des
symptômes évocateurs d'une atteinte hépatique, chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique
pré-traitement et chez les patients traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques et un
suivi doit être instauré. Dans les cas où une hépatite a été diagnostiquée (comprenant des atteintes
hépatiques cytolytiques, cholestatiques ou mixtes), le traitement par olanzapine doit être arrêté.
Neutropénie
La prudence s'impose chez les patients dont le nombre de leucocytes et/ou de neutrophiles est faible
quelle qu'en soit la cause, chez les patients recevant des médicaments connus pour induire des
neutropénies, chez les patients ayant des antécédents de dépression médullaire ou de myélotoxicité
médicamenteuse, chez les patients atteints de dépression médullaire qu'elle soit en relation avec une
pathologie intercurrente, une radiothérapie ou une chimiothérapie et chez les patients atteints
d'hyperéosinophilie ou de syndromes myéloprolifératifs. Des neutropénies ont été fréquemment
rapportées lors de l’administration concomitante de l'olanzapine et du valproate (voir rubrique 4.8).
Arrêt du traitement
Des symptômes aigus tels que sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées ou vomissements ont
été rarement rapportés (≥ 0,01 %, < 0,1 %) lors de l’arrêt brutal du traitement par olanzapine.
Intervalle QT
Au cours des essais cliniques, un allongement du QTc cliniquement significatif (QT corrigé selon la
formule de Fridericia [QTcF] ≥ 500
millisecondes [msec] à n’importe quel moment après l’inclusion
chez les patients ayant à l’inclusion un QTcF < 500 msec) a été rapporté de manière peu fréquente
(0,1 % à 1 %) chez les patients traités par olanzapine, sans différence significative par rapport au
placebo quant aux évènements cardiaques associés. Cependant, la prudence est recommandée lors de
la co-prescription avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QTc notamment chez le
sujet âgé ou chez des patients présentant un syndrome de QT long congénital, une insuffisance
cardiaque congestive, une hypertrophie cardiaque, une hypokaliémie ou une hypomagnésiémie.
Atteintes thrombo-emboliques
Des atteintes thrombo-emboliques veineuses ont été rapportées de manière peu fréquente avec
l’olanzapine
(≥ 0,1
%, < 1 %). Il n’a pas été établi de lien de causalité entre la survenue de ces
atteintes et le traitement par olanzapine. Cependant les patients schizophrènes présentant souvent des
facteurs de risque thrombo-embolique veineux, tout facteur de risque potentiel d’atteintes thrombo-
emboliques veineuses (telle l’immobilisation prolongée) doit être identifié et des mesures préventives
mises en œuvre.
Activité générale sur le Système Nerveux Central
Compte tenu des principaux effets de l’olanzapine sur le Système Nerveux Central, il faudra être
prudent lors de l’association avec des médicaments à action centrale et avec l’alcool. Du fait de son
activité antagoniste de la dopamine
in vitro,
l’olanzapine peut antagoniser les effets des agonistes
directs et indirects de la dopamine.
Convulsions
L’olanzapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui ont des antécédents de convulsions
ou qui sont placés dans des conditions susceptibles d’abaisser leur seuil convulsif. Des cas de
convulsions ont été rapportés de manière peu fréquente chez les patients traités par olanzapine. Dans
6
la plupart de ces cas, il existait soit des antécédents de convulsions soit des facteurs de risque de
convulsions.
Dyskinésie tardive
Dans les études comparatives de durée inférieure ou égale à un an, la survenue des dyskinésies liées au
traitement a été significativement plus faible dans le groupe olanzapine. Cependant le risque de
survenue de dyskinésie tardive augmentant avec la durée de l’exposition, la réduction posologique
voire l’arrêt du traitement doivent être envisagés dès l’apparition de signes de dyskinésie tardive. Ces
symptômes peuvent provisoirement s’aggraver ou même survenir après l’arrêt du traitement.
Hypotension orthostatique
Une hypotension orthostatique a été rarement observée chez les sujets âgés lors des essais cliniques. Il
est recommandé de mesurer périodiquement la pression artérielle des patients de plus de 65 ans.
Mort subite d’origine cardiaque
Depuis la commercialisation de l’olanzapine, des cas de mort subite d’origine cardiaque ont été
rapportés chez les patients traités avec l’olanzapine. Dans une étude observationnelle rétrospective, le
risque de mort subite présumée d’origine cardiaque chez les patients traités avec l’olanzapine a été
environ le double du risque existant chez les patients ne prenant pas d’antipsychotiques. Dans cette
étude, le risque avec l’olanzapine a été comparable au risque avec des antipsychotiques atypiques
inclus dans une analyse groupée.
Population pédiatrique
L’olanzapine n’est pas indiquée chez les enfants et les adolescents. Des études réalisées chez des
patients âgés de 13 à 17 ans ont montré divers événements indésirables, incluant prise de poids,
modification des paramètres métaboliques et élévations des taux sanguins de prolactine (voir
rubriques 4.8 et 5.1).
Lactose
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de
malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament.
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études d’interaction ont été réalisées uniquement chez l’adulte.
Interactions potentielles ayant un effet sur l'olanzapine
L'olanzapine étant métabolisée par le cytochrome CYP1A2, les produits qui stimulent ou inhibent
spécifiquement cette isoenzyme peuvent modifier les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine.
Induction du CYP1A2
Le métabolisme de l’olanzapine peut être stimulé par le tabagisme et la carbamazépine, ce qui peut
entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de l'olanzapine. Seule une augmentation
légère à modérée de la clairance de l'olanzapine a été observée. Il est probable que les conséquences
cliniques soient limitées, mais une surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la
posologie de l'olanzapine peut être envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.2).
Inhibition du CYP1A2
Il a été montré que la fluvoxamine, inhibiteur spécifique du CYP1A2, inhibe significativement le
métabolisme de l’olanzapine. La fluvoxamine entraîne une augmentation moyenne de la C
max
de
l’olanzapine de 54 % chez les femmes non-fumeuses et de 77 % chez les hommes fumeurs.
L’augmentation moyenne de l’ASC de l’olanzapine était respectivement de 52 % et de 108 %. Une
posologie initiale plus faible de l’olanzapine doit être envisagée chez les patients traités par la
fluvoxamine ou tout autre inhibiteur du CYP1A2 comme par exemple la ciprofloxacine. Une
diminution de la posologie de l’olanzapine doit être envisagée si un traitement par un inhibiteur du
CYP1A2 est instauré.
7
Diminution de la biodisponibilité
Le charbon activé diminue la biodisponibilité de l’olanzapine par voie orale de 50 à 60 % et doit être
pris au moins 2 heures avant ou après l'administration de l'olanzapine.
Avec la fluoxétine (inhibiteur du CYP2D6), des doses uniques d'anti-acides (aluminium, magnésium)
ou la cimétidine il n’a pas été retrouvé d'effet significatif sur les paramètres pharmacocinétiques de
l'olanzapine.
Effets potentiels de l’olanzapine sur les autres médicaments
L'olanzapine peut antagoniser les effets directs et indirects des agonistes dopaminergiques.
L'olanzapine n'inhibe pas les principales isoenzymes du CYP450
in vitro
(c'est-à-dire 1A2, 2D6, 2C9,
2C19, 3A4). Par conséquent, aucune interaction particulière n'est attendue comme cela a pu être
vérifié lors d'études
in vivo
au cours desquelles aucune inhibition du métabolisme des produits actifs
suivants n'a été mise en évidence : antidépresseurs tricycliques (représentant principalement la voie du
CYP2D6), la warfarine (CYP2C9), la théophylline (CYP1A2), ou le diazépam (CYP3A4 et 2C19).
Aucune interaction n'a été mise en évidence lors de la prise concomitante de l'olanzapine et du lithium
ou du bipéridène.
Le suivi des taux plasmatiques du valproate n’a pas montré la nécessité d’adapter la posologie du
valproate après l’instauration d’un traitement par l’olanzapine.
Activité générale sur le Système Nerveux Central
La prudence est recommandée chez les patients qui consomment de l’alcool ou qui sont traités par des
médicaments dépresseurs du système nerveux central.
L’utilisation concomitante de l’olanzapine et de médicaments antiparkinsoniens chez les patients
atteints de la maladie de Parkinson et de démence est déconseillée (voir rubrique 4.4).
Intervalle QTc
La prudence s’impose si l’olanzapine est administrée de manière concomitante avec des médicaments
connus pour allonger l’intervalle QTc (voir rubrique 4.4).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucune étude contrôlée spécifique n’a été réalisée chez la femme enceinte. Les patientes doivent être
averties de la nécessité d’informer leur médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du
traitement par l’olanzapine. Cependant, l’expérience chez la femme étant limitée, l’olanzapine ne doit
être administrée pendant la grossesse que si les bénéfices potentiels justifient les risques fœtaux
potentiels.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont olanzapine) pendant le troisième trimestre de la
grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux
et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après
l’accouchement. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie,
tremblements, somnolence, détresse respiratoire, trouble de l’alimentation. En conséquence, les
nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.
Allaitement
Dans une étude chez des femmes volontaires qui allaitaient, l’olanzapine a été retrouvée dans le lait
maternel. L’exposition moyenne des nouveau-nés à l’état d’équilibre (en mg/kg) a été estimée à
environ 1,8 % de la dose d’olanzapine reçue par la mère (en mg/kg). L’allaitement maternel est donc
déconseillé aux patientes en cours de traitement par olanzapine.
8
Fertilité
Les effets sur la fertilité ne sont pas connus (voir les informations précliniques mentionnées à la
rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. En
raison du risque de somnolence et de vertiges, les patients doivent être avertis de ce risque lors de
l’utilisation de machines, y compris la conduite de véhicules à moteur.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Adultes
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (≥
1 % des patients) au cours
des essais
cliniques ont été : somnolence, prise de poids, éosinophilie, augmentation des taux de prolactine, de
cholestérol, de la glycémie et de la triglycéridémie (voir rubrique 4.4), glucosurie, augmentation de
l'appétit, sensation vertigineuse, akathisie, parkinsonisme, leucopénie, neutropénie (voir rubrique 4.4),
dyskinésie, hypotension orthostatique, effets anticholinergiques, élévations transitoires
asymptomatiques des aminotransférases (voir rubrique 4.4), rash, asthénie, fatigue, fièvre, arthralgie,
phosphatase alcaline sanguine augmentée, gamma-glutamyltransférase augmentée, uricémie
augmentée, créatine phosphokinase sanguine augmentée et œdème.
Liste tabulée des effets indésirables
La liste des effets indésirables présentés dans le tableau suivant a été établie à partir du recueil des
évènements indésirables et des examens de laboratoire issus de la notification spontanée et des essais
cliniques. Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de
gravité décroissante. Les catégories de fréquence sont définies ainsi
: Très fréquent (≥
1/10), fréquent
(≥
1/100, < 1/10),
peu fréquent (≥
1/1 000, < 1/100),
rare (≥
1/10 000, < 1/1 000), très rare
(< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Thrombopénie
11
Fréquence
indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Eosinophilie
Leucopénie
10
Neutropénie
10
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
11
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de poids
1
Augmentation de la
Survenue ou
2,3
cholestérolémie
exacerbation d’un
diabète, associée
Augmentation de la
4
parfois à une
glycémie
acidocétose ou un
Augmentation de la
2,5
coma, avec une
triglycéridémie
issue fatale pour
Glucosurie
certains cas (voir
Augmentation de
l'appétit
rubrique 4.4)
11
Hypothermie
12
9
Affections du système nerveux
Somnolence
Vertiges
Akathisie
6
Parkinsonisme
6
Dyskinésie
6
Affections cardiaques
Convulsions avec,
dans la plupart
des cas, des
antécédents de
convulsions ou
des facteurs de
risque de
convulsions
rapportés
11
Dystonie
(incluant des
crises
oculogyres)
11
Dyskinésie
tardive
11
Amnésie
9
Dysarthrie
Bégaiement
11
Syndrome des
jambes sans
repos
11
Bradycardie
Allongement du
QTc (voir
rubrique 4.4)
Syndrome Malin
des
Neuroleptiques
(voir rubrique
4.4)
12
Symptômes à
l’arrêt du
traitement
7,12
Affections vasculaires
Hypotension
orthostatique
10
Tachycardie/
fibrillation
ventriculaire
Mort subite (voir
rubrique 4.4)
11
Atteinte thrombo-
embolique
(comprenant
embolie
pulmonaire et
thrombose
veineuse
profonde) (voir
rubrique 4.4)
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Epistaxis
9
Affections gastro-intestinales
Effets
Distension
anticholinergiques
abdominale
9
légers et transitoires
Hypersécrétion
tels que constipation et salivaire
11
bouche sèche
Affections hépatobiliaires
Elévations transitoires
et asymptomatiques
des aminotransférases
(ASAT, ALAT),
particulièrement en
début de traitement
(voir rubrique 4.4)
Pancréatite
11
Hépatite
(comprenant des
atteintes
hépatiques
cytolytiques,
cholestatiques ou
mixtes)
11
10
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash
Réaction de
photosensibilité
Alopécie
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie
9
Affections du rein et des voies urinaires
Incontinence
urinaire
Rétention urinaire
Retard à la
miction
11
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Syndrome
d’hypersensibilité
médicamenteuse
avec éosinophilie
et symptômes
systémiques
(DRESS)
Rhabdomyolyse
11
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonction érectile
Aménorrhée
chez les hommes
Tension
mammaire
Diminution de la
Galactorrhée chez
libido chez les
hommes et les femmes les femmes
Gynécomastie/
tension
mammaire chez
les hommes
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie
Fatigue
Oedème
Fièvre
10
Investigations
Augmentation
Phosphatase alcaline
Augmentation de
10
de la
sanguine augmentée
la bilirubine totale
8
prolactinémie
Créatine
phosphokinase
sanguine augmentée
11
Gamma-
glutamyltransférase
augmentée
10
Uricémie augmentée
10
1
Syndrome de
sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
(voir section 4.6)
Priapisme
12
Une prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d’Indice de
Masse Corporelle (IMC) de départ. Après un traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours),
une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été très fréquente
(22,2 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été
fréquente (4,2 %) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial
a été peu fréquente (0,8 %). Une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 %, à 15 % et à 25 %
par rapport au poids initial a été très fréquente (64,4 %, 31,7 % et 12,3 % respectivement) lors d’une
utilisation prolongée (au moins 48 semaines).
11
Les augmentations moyennes des taux lipidiques à jeun (cholestérol total, cholestérol LDL et
triglycérides) ont été plus élevées chez les patients sans signes de trouble des lipides au début du
traitement.
2
3
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,17 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥
6,2 mmol/L). Une augmentation des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur limite
au début du traitement (≥
5,17 - < 6,2 mmol/L)
à des valeurs élevées (≥
6,2 mmol/L) a été très
fréquente.
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,56 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥
7 mmol/L). Une augmentation des taux de glucose à jeun ayant une valeur limite au début du
traitement (≥
5,56 - < 7 mmol/L) à des valeurs élevées
(≥
7 mmol/L) a été très fréquente.
4
5
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,69 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥
2,26 mmol/L). Une augmentation des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥
1,69 - < 2,26 mmol/L) à des valeurs
élevées (≥
2,26 mmol/L) a été très
fréquente.
6
Au cours d'essais cliniques, l'incidence des troubles parkinsoniens et des dystonies dans le groupe
olanzapine était numériquement supérieure à celle du groupe placebo (pas de différence statistique
significative). Les patients traités par l'olanzapine ont présenté une plus faible incidence de troubles
parkinsoniens, d’akathisie et de dystonie que les patients traités par l’halopéridol à des posologies
comparables. En l’absence d’information précise concernant les antécédents de mouvements
anormaux extrapyramidaux de survenue aiguë ou tardive, on ne peut conclure à ce jour que
l’olanzapine entraîne moins de dyskinésies tardives et/ou de syndromes extrapyramidaux tardifs.
Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées et vomissements ont été
rapportés lors de l’arrêt brutal du traitement par olanzapine.
7
8
Dans des études cliniques allant jusqu’à 12 semaines, une prolactinémie dépassant la limite
supérieure de la normale a été observée chez environ 30 % des patients traités avec l’olanzapine et
ayant un taux de prolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients, les
augmentations étaient généralement légères et sont restées inférieures à deux fois la limite supérieure
de la normale.
Effet indésirable identifié à partir de la base de données des essais cliniques intégrant l’olanzapine.
9
10
Telles qu’évaluées grâce aux valeurs mesurées à partir de la base de données des essais cliniques
intégrant l’olanzapine.
11
Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est déterminée en
utilisant la base de données intégrant olanzapine.
12
Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est estimée à la
limite de l’intervalle de confiance à 95% en utilisant la base de données intégrant olanzapine.
Utilisation prolongée (au moins 48 semaines)
La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives du
poids (augmentation), du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au
cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9-12 mois de traitement, le taux d’augmentation
de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 mois environ.
Information complémentaire concernant des populations particulières
Au cours d’essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à
une incidence supérieure de décès et d’événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au
placebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables
12
très fréquemment rapportés avec olanzapine. Des pneumopathies, une augmentation de la température
corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont
été fréquemment observés.
Au cours d’essais cliniques menés chez des patients parkinsoniens souffrant de psychoses
médicamenteuses (agonistes dopaminergiques), une aggravation de la symptomatologie
parkinsonienne et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et ce, de façon plus
fréquente, qu’avec le placebo.
Au cours d'un essai clinique mené chez des patients présentant un épisode maniaque dans le cadre de
troubles bipolaires, lors de la prise concomitante de valproate la fréquence des neutropénies a été de
4,1 % ; un facteur contributif potentiel pourrait être des taux plasmatiques élevés de valproate. Une
augmentation supérieure à 10 % des cas de tremblements, bouche sèche, augmentation de l'appétit et
prise de poids a été observée lors de l'association de l'olanzapine au lithium ou au valproate. Des
troubles de l'élocution ont également été fréquemment rapportés. Lors de l'association de l'olanzapine
au lithium ou au valproate une augmentation supérieure ou égale à 7 % du poids initial est survenue
chez 17,4 % des patients pendant la phase aiguë du traitement (jusqu'à 6 semaines). Lors du traitement
au long cours par l’olanzapine (jusqu’à 12 mois) dans la prévention des récidives chez les patients
présentant un trouble bipolaire, une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au
poids initial a été rapportée chez 39,9 % des patients.
Population pédiatrique
L’olanzapine n’est pas indiquée chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans. Bien
qu’aucune étude clinique comparant les adolescents aux adultes n’ait été réalisée, les données issues
des études réalisées chez l’adolescent ont été comparées à celles issues des essais chez l’adulte.
Le tableau suivant résume les effets indésirables rapportés avec une fréquence plus importante chez
les patients adolescents (âgés de 13 à 17 ans) que chez les patients adultes ou les effets indésirables
uniquement observés lors des essais cliniques de courte durée réalisés chez les patients adolescents.
Une prise de poids cliniquement significative (≥ 7
%) surviendrait plus fréquemment chez les
adolescents comparés à des patients adultes avec une exposition comparable. L’amplitude de la prise
de poids et la proportion des patients adolescents qui ont eu une augmentation du poids cliniquement
significative ont été plus importantes lors d’une exposition prolongée (au moins 24 semaines) que lors
d’une exposition de courte durée.
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité
décroissante.
Les catégories de fréquence sont définies ainsi
: Très fréquent (≥
1/10),
fréquent (≥ 1/100,
< 1/10).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent
: Prise de poids
13
, augmentation de la triglycéridémie
14
, augmentation de l'appétit.
Fréquent
: Augmentation de la cholestérolémie
15
Affections du système nerveux
Très fréquent
: Sédation (dont hypersomnie, léthargie, somnolence)
Affections gastro-intestinales
Fréquent
: Bouche sèche
Affections hépatobiliaires
Très fréquent
: Elévations des aminotransférases (ASAT, ALAT ; voir rubrique 4.4).
Investigations
Très fréquent
: Diminution de la bilirubine totale, augmentation de la Gamma Glutamyl Transférase,
augmentation de la prolactinémie
16
.
13
Après un traitement de courte durée (durée médiane de 22 jours), une augmentation de poids
supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial (kg) a été très fréquente (40,6 %), une
augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été fréquente (7,1 %)
et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a été fréquente
(2,5 %). Lors d’une exposition prolongée (au moins 24 semaines), 89,4 % des patients ont eu une
13
augmentation du poids supérieure ou égale à 7 %, 55,3 % ont eu une augmentation de poids supérieure
ou égale à 15 % et 29,1 % ont eu une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport à
leur poids initial.
14
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,016 mmol/L) qui sont devenus
élevés
(≥
1,467 mmol/L) et des modifications des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite
au début du traitement
(≥
1,016 - < 1,467 mmol/L)
devenant élevée (≥
1,467 mmol/L).
15
Des modifications des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur normale au début du
traitement (< 4,39 mmol/L) devenant élevée
(≥
5,17 mmol/L) a été fréquente. Des modifications des
taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au début du traitement
(≥
4,39 -
< 5,17 mmol/L) devenant élevée
(≥
5,17 mmol/L) ont été très fréquentes.
Augmentation de la prolactinémie rapportée chez 47,4 % des patients adolescents.
16
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Signes et symptômes
En cas de surdosage, les symptômes très fréquemment observés (incidence > 10 %) sont : tachycardie,
agitation/agressivité, dysarthrie, symptômes extrapyramidaux divers et diminution du niveau de
conscience allant de la sédation au coma.
Les autres effets cliniquement significatifs du surdosage sont : délire, convulsions, coma, éventuel
syndrome malin des neuroleptiques, insuffisance respiratoire, fausse route, hypertension ou
hypotension, arythmies cardiaques (moins de 2 % des cas de surdosage) et arrêt cardio-respiratoire.
Des évolutions fatales ont été rapportées pour des surdosages aigus à une dose aussi basse que 450 mg
mais une évolution favorable a également été rapportée à la suite d’un surdosage par environ 2 g
d’olanzapine orale.
Conduite à tenir
Il n’y a pas d’antidote spécifique de l’olanzapine. Il n’est pas recommandé de provoquer des
vomissements. La prise en charge standard d'un surdosage peut être utilisée (lavage gastrique,
administration de charbon activé). L’administration concomitante de charbon activé réduit la
biodisponibilité orale de l’olanzapine de 50 à 60 %.
Un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales doivent être mis en œuvre selon
l’état clinique, y compris un traitement de l’hypotension et du collapsus circulatoire et une assistance
respiratoire. Ne pas utiliser l’adrénaline, la dopamine ou un autre bêta-sympathomimétique car la
stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques peut aggraver l’hypotension. Un monitoring
cardiovasculaire est nécessaire pour déceler d’éventuelles arythmies. Une surveillance médicale étroite
et le monitoring doivent être poursuivis jusqu’à la guérison du patient.
5.
5.1.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : psycholeptiques, diazépines, oxazépines, thiazépines et oxépines,
Code ATC : N05A H03.
14
Effets pharmacodynamiques
L’olanzapine est un agent antipsychotique, un traitement antimaniaque et thymorégulateur avec un
large profil pharmacologique sur un certain nombre de récepteurs.
Dans les études précliniques, l’olanzapine a montré une affinité pour certains récepteurs (Ki
< 100 nM) tels que les récepteurs sérotoninergiques 5-HT
2A/2C
, 5-HT
3
, 5-HT
6
, dopaminergiques D
1
,
D
2
, D
3
, D
4
, D
5
, muscariniques cholinergiques M
1
-M
5
,
α
1
adrénergiques et histaminiques H
1
. Des
études de comportement chez l’animal ont montré un antagonisme des systèmes 5-HT,
dopaminergiques et cholinergiques, ce qui confirme le profil de liaison aux récepteurs. Il a été
démontré dans des études
in vitro
que l’olanzapine avait une plus grande affinité pour les récepteurs
sérotoninergiques 5-HT
2
que pour les récepteurs dopaminergiques D
2
, et une plus grande activité
in
vivo
sur les modèles 5-HT
2
par rapport aux modèles D
2
. Il a été démontré par des études
électrophysiologiques que l’olanzapine réduit de façon sélective la transmission au niveau des
neurones dopaminergiques du système mésolimbique (A10) alors que l’effet observé sur le système
striatal (A9) impliqué dans l’activité motrice est limité. L’olanzapine réduit la réponse d’évitement
conditionné, test qui peut indiquer une activité antipsychotique, à des doses inférieures à celles
responsables d’induction de catalepsie, effet qui peut indiquer la survenue d’effets indésirables
moteurs. Contrairement à d’autres agents antipsychotiques, l’olanzapine augmente la réponse à un test
“d’anxiolyse”.
Dans une étude de tomographie par émission de positron (PET) chez le volontaire sain utilisant une
dose orale unique (10 mg), l’olanzapine a entraîné une occupation des récepteurs 5-HT
2A
supérieure à
celle des récepteurs D
2
. De plus, une étude d’imagerie en tomoscintigraphie d’émission
monophotonique (SPECT) chez des patients schizophrènes a mis en évidence une occupation du
système striatal D
2
plus faible chez les patients répondant à l’olanzapine que chez les patients
répondant à d’autres antipsychotiques et à la rispéridone, et comparable à celle observée chez des
patients répondant à la clozapine.
Efficacité clinique
Dans les deux études versus placebo et dans deux études sur trois réalisées versus produits de
référence chez 2900 patients schizophrènes présentant à la fois une symptomatologie positive et
négative, l’olanzapine a été associée à une amélioration de la symptomatologie positive et négative
statistiquement plus importante que celles observées sous placebo ou sous produits de référence.
Dans un essai international comparatif en double aveugle ayant inclus 1481 patients présentant des
troubles schizophréniques ou schizoaffectifs ou apparentés, associés à des symptômes dépressifs
d’intensités variables (score initial à l’échelle de dépression de Montgomery et Asberg de 16,6), une
analyse prospective dont un critère secondaire de jugement était l’évolution de la symptomatologie
dépressive avant - après traitement a mis en évidence une amélioration statistiquement plus importante
(p = 0,001) dans le groupe de traitement olanzapine (- 6,0) que dans le groupe de traitement
halopéridol (-3,1).
Chez les patients présentant un épisode maniaque ou mixte dans le cadre de troubles bipolaires,
l'olanzapine a montré une efficacité supérieure à celle du placebo et du valproate monosodique sur la
réduction des symptômes maniaques sur 3 semaines. L'olanzapine a également montré des résultats
d'efficacité comparables à l'halopéridol en termes de proportion de patients en rémission des
symptômes maniaques et dépressifs à 6 et 12 semaines. Dans une étude chez des patients traités par le
lithium ou le valproate depuis au moins deux semaines, l'introduction de 10 mg d'olanzapine (en
association avec le lithium ou le valproate), a entraîné après 6 semaines, une réduction des symptômes
maniaques supérieure à celle observée chez les patients traités par le lithium ou le valproate en
monothérapie.
Dans le cadre de l’évaluation de la prévention des récidives dans le trouble bipolaire, une étude
randomisée versus placebo évaluant l’efficacité d’un traitement de 12 mois par olanzapine, a été
menée chez des patients ayant atteint la rémission d’un épisode maniaque après un traitement par
olanzapine. Une différence significative en faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo
a été observée pour le critère principal d’évaluation de la récidive dans le trouble bipolaire. Pour les
15
critères d’évaluation d’une récidive maniaque et d’une récidive dépressive, une différence
significative en faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo a également été observée.
Une deuxième étude randomisée évaluant la non infériorité à 12 mois de l’olanzapine versus le lithium
dans la prévention des récidives, chez des patients ayant atteint la rémission d’un épisode maniaque,
après un traitement associant l’olanzapine avec le lithium, a été menée. L’olanzapine s’est montrée
statistiquement non-inférieure au lithium sur le taux de récidive, critère principal de l’étude
(olanzapine 30,0 %, lithium 38,3 % ; p = 0,055).
Dans une étude comparative à 18 mois chez des patients présentant un épisode maniaque ou mixte
stabilisés après un traitement associant l’olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate), le
groupe associant l’olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate) ne présentait pas une
supériorité statistiquement significative par rapport au groupe traité par un thymorégulateur (lithium
ou valproate) seul dans le délai de survenue d’une récidive syndromique.
Population pédiatrique
Les données comparatives d’efficacité chez les adolescents (âgés de 13 à 17 ans) sont limitées à des
études à court terme dans la schizophrénie (6 semaines) et la manie associée à des troubles bipolaires
de type I (3 semaines), impliquant moins de 200 adolescents. L’olanzapine a été utilisée à une dose
flexible démarrant à 2,5 mg et allant jusqu’à 20 mg par jour. Durant le traitement par l’olanzapine, les
adolescents ont pris de manière significative plus de poids comparativement aux adultes. L’ampleur
des modifications des taux à jeun de cholestérol total, de triglycérides, de cholestérol LDL et de
prolactine (voir rubriques 4.4 et 4.8) était plus importante chez les adolescents que chez les adultes. Il
n’y a pas de données comparatives sur le traitement de maintien ou sur la sécurité à long terme (voir
rubriques 4.4 et 4.8). Les informations sur la sécurité d’emploi à long terme sont principalement
limitées à des données non-contrôlées en ouvert.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L’olanzapine est bien absorbée après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales
étant atteintes dans un délai de 5 à 8 heures. L’absorption n’est pas influencée par la présence
d’aliments. La biodisponibilité orale absolue par rapport à l’administration intraveineuse n’a pas été
déterminée.
Distribution
Le taux de fixation de l’olanzapine aux protéines plasmatiques est d’environ 93 %, pour une
fourchette de concentration allant d’environ 7 à 1000 ng/mL. L’olanzapine se lie essentiellement à
l’albumine et à l’α1-glycoprotéine acide.
Biotransformation
L’olanzapine est métabolisée dans le foie par conjugaison et oxydation. Le principal métabolite
circulant est le 10-N-glucuronide ; il ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique. Les cytochromes
P450-CYP1A2 et P450-CYP2D6 entraînent la formation du métabolite N-desmethyl et du métabolite
2-hydroxymethyl. Ces deux métabolites ont montré une activité pharmacologique
in vivo
significativement plus faible que l’olanzapine dans les études animales. L'activité pharmacologique
principale est due à la molécule mère, l’olanzapine.
Elimination
Après administration orale, la demi-vie moyenne d’élimination terminale de l’olanzapine chez le sujet
sain varie selon l’âge et le sexe.
Chez le sujet sain âgé (65 ans et plus), par rapport au sujet sain jeune, la demi-vie moyenne
d’élimination de l’olanzapine est prolongée (51,8 versus 33,8 heures) et la clairance est réduite (17,5
vs 18,2 L/heure). La variabilité pharmacocinétique chez le sujet âgé est comparable à celle observée
chez le sujet jeune. Chez 44 patients schizophrènes et âgés de plus de 65 ans, des doses de 5 à 20 mg
par jour n’ont pas été associées à un profil d’effets indésirables particulier.
16
Chez la femme, par rapport à l’homme, la demi-vie d’élimination moyenne est légèrement prolongée
(36,7 vs 32,3 heures) et la clairance est réduite (18,9 vs 27,3 L/heure). Cependant l’olanzapine (5-
20 mg) a montré un profil de sécurité comparable chez la femme (n=467) et chez l’homme (n=869).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 10 mL/min), par rapport
aux sujets sains, ni la demi-vie d’élimination moyenne (37,7 vs 32,4 heures), ni la clairance (21,2 vs
25,0 L/heure) ne sont significativement différentes. Toutefois, des études du bilan de masse ont
montré qu’environ 57 % d’une dose d’olanzapine marquée par un isotope radioactif ont été excrétés
dans les urines, principalement sous forme de métabolites.
Insuffisance hépatique
Une petite étude sur l’effet de l’altération de la fonction hépatique chez 6 sujets présentant une
cirrhose cliniquement significative (Child-Pugh de classe A (n = 5) et B (n = 1)) a démontré un léger
effet sur la pharmacocinétique de l’olanzapine administrée par voie orale (dose unique de 2,5 –
7,5 mg). Les sujets présentant une dysfonction hépatique légère à modérée avaient une clairance
systémique légèrement augmentée et une demi-vie d’élimination plus rapide par rapport aux sujets ne
présentant pas de dysfonction hépatique (n = 3). Il y avait plus de fumeurs parmi les sujets présentant
une cirrhose (4/6 ; 67 %) que parmi les sujets ne présentant pas de dysfonction hépatique (0/3 ; 0 %).
Tabagisme
Chez les non fumeurs, par rapport aux fumeurs (hommes et femmes), la demi-vie d’élimination est
prolongée (38,6 vs 30,4 heures) et la clairance est réduite (18,6 vs 27,7 L/heure).
La clairance plasmatique de l’olanzapine est plus faible chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes,
chez les femmes que chez les hommes, et chez les non fumeurs que chez les fumeurs. Toutefois,
l’impact de l’âge, du sexe ou du tabagisme sur la clairance et la demi-vie de l’olanzapine est faible par
rapport à la variabilité globale interindividuelle.
Une étude comprenant des sujets caucasiens, japonais et chinois, n’a montré aucune différence dans
les paramètres pharmacocinétiques entre les trois populations.
Population pédiatrique
Adolescents (âgés de 13 à 17 ans) : les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine sont similaires
entre les adolescents et les adultes. Dans des études cliniques, la moyenne d’exposition à l’olanzapine
était approximativement supérieure de 27 % chez les adolescents. Les différences démographiques
entre les adolescents et les adultes concernent un poids corporel moyen inférieur et un nombre moins
important de fumeurs chez les adolescents. De tels facteurs pourraient contribuer à l’observation de la
moyenne d’exposition plus élevée chez les adolescents.
5.3
Données de sécurité préclinique
Toxicité aiguë (dose unique)
Les signes de toxicité après administration orale chez les rongeurs sont caractéristiques des
neuroleptiques puissants : hypoactivité, coma, tremblements, convulsions cloniques, hypersalivation,
et diminution de la prise de poids. Les doses médianes létales étaient d’environ 210 mg/kg (souris) et
175 mg/kg (rats). Les chiens ont toléré des doses orales uniques allant jusqu’à 100 mg/kg sans
décéder. Les signes cliniques observés ont été les suivants : sédation, ataxie, tremblements et
accélération de la fréquence cardiaque, respiration difficile, myosis et anorexie. Chez le singe, des
doses orales uniques allant jusqu’à 100 mg/kg ont entraîné une prostration, et à des doses supérieures,
un état de semi-inconscience.
Toxicité à doses répétées
Dans des études d’une durée allant jusqu’à 3 mois chez la souris et jusqu’à 1 an chez le rat et le chien,
les effets essentiels ont été une dépression du SNC, des effets anticholinergiques et des troubles
hématologiques périphériques. Une tolérance est apparue pour la dépression du SNC. Les paramètres
17
de croissance ont été diminués aux fortes doses. Les effets réversibles liés à l’augmentation de la
prolactinémie chez la rate comprenaient une diminution du poids des ovaires et de l’utérus, des
modifications morphologiques de l’épithélium vaginal et de la glande mammaire.
Toxicité hématologique
Des effets hématologiques ont été observés dans chacune des espèces, y compris des diminutions
dose-dépendantes du nombre des leucocytes circulants chez la souris et une diminution non spécifique
des leucocytes circulants chez le rat ; cependant, aucun signe de cytotoxicité médullaire n’a été mis en
évidence. Une neutropénie réversible, une thrombopénie périphérique ou une anémie sont survenues
chez quelques chiens traités par 8 ou 10 mg/kg/j (l’exposition totale à l’olanzapine [ASC] étant 12 à
15 fois plus élevée que celle d’un homme ayant reçu une dose de 12 mg). Chez des chiens
cytopéniques, aucun effet indésirable sur les cellules souches ou prolifératives de la moelle osseuse n'a
été observé.
Toxicité de la reproduction
L’olanzapine n’a montré aucun effet tératogène. La sédation a eu un effet sur la capacité
d’accouplement des rats mâles. Les cycles œstraux ont été affectés aux doses de 1,1 mg/kg (soit 3 fois
la posologie maximale chez l'homme) et les paramètres de reproduction ont été influencés chez les rats
ayant reçu des doses de 3 mg/kg (9 fois la posologie maximale chez l'homme). Dans les portées de rats
ayant reçu de l’olanzapine, un retard du développement fœtal et une diminution transitoire du taux
d’activité des petits ont été observés.
Mutagénicité
L’olanzapine n’a montré aucun effet mutagène ni clastogène, lors d’une série complète de tests
standards, tels que tests de mutation bactérienne, et tests
in vitro
et
in vivo
sur mammifères.
Carcinogénicité
D’après les résultats des études chez la souris et le rat, il a été conclu que l’olanzapine n’est pas
carcinogène.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Noyau du comprimé
Lactose monohydraté
Hyprolose
Crospovidone
Cellulose microcristalline
Stéarate de magnésium
Enrobage du comprimé
ZYPREXA 2,5 mg, 5 mg, 7,5 mg et 10 mg comprimés enrobés
Hypromellose
Mélange de couleur blanche (hypromellose, dioxyde de titane E171, macrogol, polysorbate 80)
Cire de carnauba
Encre bleue indélébile (shellac, éthanol anhydre, alcool isopropylique, alcool butylique, propylène
glycol, hydroxyde d’ammonium, indigotine E132)
ZYPREXA 15 mg comprimés enrobés
Hypromellose
Mélange de couleur bleu clair (dioxyde de titane E171, lactose monohydraté, hypromellose, triacétine,
indigotine E132)
Cire de carnauba
18
ZYPREXA 20 mg comprimés enrobés
Hypromellose
Mélange de couleur rose (dioxyde de titane E171, macrogol, lactose monohydraté, hypromellose,
oxyde de fer rouge synthétique)
Cire de carnauba
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
ZYPREXA 2,5 mg comprimés enrobés
2 ans.
ZYPREXA 5 mg, 7,5 mg, 10 mg, 15 mg et 20 mg comprimés enrobés
3 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière et de l’humidité.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Plaquettes thermoformées d'aluminium dans des étuis de 28, 35, 56, 70 ou 98 comprimés par boîte.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Pas d'exigences particulières.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
8.
NUMÉROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/002 - ZYPREXA - 2,5 mg - comprimés enrobés - 28 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/019 - ZYPREXA - 2,5 mg - comprimés enrobés - 56 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/023 - ZYPREXA - 2,5 mg - comprimés enrobés - 35 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/029 - ZYPREXA - 2,5 mg - comprimés enrobés - 70 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/035 - ZYPREXA - 2,5 mg - comprimés enrobés - 98 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/004 - ZYPREXA - 5 mg - comprimés enrobés - 28 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/020 - ZYPREXA - 5 mg - comprimés enrobés - 56 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/024 - ZYPREXA - 5 mg - comprimés enrobés - 35 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/030 - ZYPREXA - 5 mg - comprimés enrobés - 70 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/036 - ZYPREXA - 5 mg - comprimés enrobés - 98 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/011 - ZYPREXA - 7,5 mg - comprimés enrobés - 28 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/006 - ZYPREXA - 7,5 mg - comprimés enrobés - 56 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/025 - ZYPREXA - 7,5 mg - comprimés enrobés - 35 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/031 - ZYPREXA - 7,5 mg - comprimés enrobés - 70 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/037 - ZYPREXA - 7,5 mg - comprimés enrobés - 98 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/009 - ZYPREXA - 10 mg - comprimés enrobés - 28 comprimés par boîte.
19
EU/1/96/022/010 - ZYPREXA - 10 mg - comprimés enrobés - 56 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/026 - ZYPREXA - 10 mg - comprimés enrobés - 35 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/032 - ZYPREXA - 10 mg - comprimés enrobés - 70 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/038 - ZYPREXA - 10 mg - comprimés enrobés - 98 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/012 - ZYPREXA - 15 mg - comprimés enrobés - 28 comprimés par boîte
EU/1/96/022/021 - ZYPREXA - 15 mg - comprimés enrobés - 56 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/027 - ZYPREXA - 15 mg - comprimés enrobés - 35 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/033 - ZYPREXA - 15 mg - comprimés enrobés - 70 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/039 - ZYPREXA - 15 mg - comprimés enrobés - 98 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/014 - ZYPREXA - 20 mg - comprimés enrobés - 28 comprimés par boîte
EU/1/96/022/022 - ZYPREXA - 20 mg - comprimés enrobés - 56 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/028 - ZYPREXA - 20 mg - comprimés enrobés - 35 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/034 - ZYPREXA - 20 mg - comprimés enrobés - 70 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/040 - ZYPREXA - 20 mg - comprimés enrobés - 98 comprimés par boîte.
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 27 septembre 1996
Date du dernier renouvellement : 12 septembre 2006
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
{MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
20
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 10 mg poudre pour solution injectable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque flacon contient 10 mg d'olanzapine. Après reconstitution, chaque mL de la solution obtenue
contient 5 mg d'olanzapine.
Excipient à effet notoire : chaque flacon contient 50 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour solution injectable
Poudre lyophilisée jaune.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Adultes
ZYPREXA poudre pour solution injectable est indiqué pour contrôler rapidement l'agitation et les
troubles du comportement chez les patients schizophrènes ou chez les patients présentant des épisodes
maniaques, lorsque le traitement par voie orale n'est pas adapté. Le traitement par ZYPREXA poudre
pour solution injectable doit être arrêté et remplacé par l'olanzapine orale dès que l’état clinique du
patient le permet.
4.2
Posologie et mode d'administration
Adultes
Utiliser par voie intramusculaire. Ne pas administrer par voie intraveineuse ou sous-cutanée.
ZYPREXA, poudre pour solution injectable est destinée seulement à une utilisation de courte durée,
de 3 jours consécutifs maximum.
La dose maximale journalière d’olanzapine (incluant toutes les formes galéniques d’olanzapine) est de
20 mg.
La dose initiale recommandée d'olanzapine injectable est de 10 mg, administrée en une seule injection
intramusculaire. Une dose plus faible (5 mg ou 7,5 mg) peut être administrée en fonction de l’état
clinique du patient, et des médicaments déjà administrés en traitement d’entretien ou en traitement
aigu (voir rubrique 4.4). Une seconde injection, 5-10 mg, peut être administrée 2 heures après la
première en fonction de l’état clinique du patient.
Il ne faut pas administrer plus de trois injections d’olanzapine par 24 heures. La dose maximale de
20 mg par jour d’olanzapine (incluant toutes les formes galéniques) ne doit pas être dépassée.
ZYPREXA poudre pour solution injectable doit être reconstitué selon les recommandations de la
rubrique 6.6.
Pour plus d’informations sur la poursuite du traitement par olanzapine orale (5 à 20 mg par jour), se
reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de ZYPREXA comprimés enrobés ou de
ZYPREXA VELOTAB comprimés orodispersibles.
21
Populations particulières
Personnes âgées
La dose initiale recommandée chez les patients âgés (> 60 ans) est 2,5–5 mg. En fonction de l'état
clinique du patient (voir rubrique 4.4), une seconde injection, 2,5–5 mg, peut être administrée 2 heures
après la première injection. Pas plus de 3 injections ne doivent être administrées par 24 heures et la
dose maximale de 20 mg par jour d’olanzapine (incluant toutes les formulations) ne doit pas être
dépassée.
Insuffisance rénale et/ou hépatique
Une dose initiale plus faible (5 mg) doit être envisagée pour ces patients. En cas d'insuffisance
hépatique modérée (cirrhose, Child-Pugh de classe A ou B), la dose initiale devra être de 5 mg et sera
augmentée avec précaution.
Fumeurs
La dose et l’intervalle de doses ne nécessitent pas d’adaptation chez les patients non fumeurs par
rapport aux fumeurs. Le métabolisme de l’olanzapine peut être stimulé par le tabagisme. Une
surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la posologie de l’olanzapine peut être
envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.5).
L’existence de plus d’un facteur pouvant ralentir le métabolisme (sexe féminin, sujet âgé, non
fumeur), peut justifier une réduction de la dose initiale. Les injections supplémentaires, lorsqu'elles
sont indiquées, seront faites avec précaution chez ces patients.
(Voir rubriques 4.5 et 5.2).
Population pédiatrique
Il n’y a pas d’expérience chez l’enfant. ZYPREXA poudre pour solution injectable ne doit pas être
utilisé chez l’enfant ou l’adolescent suite à un manque de données concernant la sécurité et
l’efficacité.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Patients présentant un risque connu de glaucome à angle fermé.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
L'efficacité de l'olanzapine IM n'a pas été établie chez les patients agités ou présentant des troubles du
comportement associés à des états autres que la schizophrénie ou les épisodes maniaques.
Pathologies instables
L'olanzapine IM ne doit pas être administrée aux patients atteints de pathologies instables, tels
qu’infarctus aigu du myocarde, angor instable, hypotension sévère et/ou bradycardie, maladie du
sinus, ainsi qu'aux patients ayant subi une chirurgie cardiaque. S'il est impossible de déterminer les
antécédents concernant ces pathologies instables chez le patient, les risques et bénéfices de
l'olanzapine IM doivent être évalués par rapport aux autres traitements alternatifs.
Utilisation simultanée de benzodiazépines et autres produits
Il est nécessaire d'être particulièrement prudent avec les patients qui ont reçu un traitement par d'autres
médicaments ayant des propriétés hémodynamiques similaires à celles de l'olanzapine intramusculaire
incluant d’autres antipsychotiques (oraux et/ou IM) et les benzodiazépines (voir rubrique 4.5). Des cas
d’hypotension, de bradycardie, de dépression respiratoire et de décès ont été très rarement associés
(<0,01 %) au traitement par l’olanzapine IM, notamment chez des patients ayant reçu des
benzodiazépines et/ou d’autres antipsychotiques (voir rubrique 4.8).
22
L'injection simultanée d'olanzapine intramusculaire et de benzodiazépine parentérale est déconseillée
en raison de la survenue potentielle d’une sédation excessive, d’une dépression cardio-respiratoire et
dans de très rares cas, d’un décès (voir rubriques 4.5 et 6.2). Si un traitement par une benzodiazépine
parentérale s’avère nécessaire, celui-ci doit être administré au minimum une heure après l'injection
d'olanzapine IM. Si le patient a reçu une benzodiazépine parentérale, l'administration d'olanzapine IM
ne doit être envisagée qu'après avoir soigneusement évalué son état clinique. Le patient devra être
étroitement surveillé afin de dépister une sédation excessive et une dépression cardio-respiratoire.
Hypotension
Il est extrêmement important que les patients recevant de l'olanzapine intramusculaire fassent l'objet
d'une surveillance étroite, afin de vérifier toute apparition d'hypotension, y compris l'hypotension
orthostatique, de bradyarythmie et/ou d'hypoventilation, notamment dans les 4 premières heures après
l'injection. Une surveillance étroite doit être poursuivie après cette période si l’état clinique le
nécessite. La pression artérielle, le pouls, la fréquence respiratoire et le niveau de conscience doivent
être surveillés régulièrement et un traitement curatif doit être mis en route, si nécessaire. Les patients
doivent rester en décubitus, s'ils ont des vertiges ou sont somnolents après une injection, jusqu'à ce que
l'examen indique qu'ils ne présentent pas d'hypotension, y compris l'hypotension orthostatique, de
bradyarythmie et/ou d'hypoventilation.
La tolérance et l'efficacité de l'olanzapine IM n'ont pas été étudiées chez les patients alcooliques ou
toxicomanes (voir rubrique 4.5).
Démence accompagnée de troubles psychotiques et/ou troubles du comportement
L’utilisation de l’olanzapine chez les patients présentant une démence accompagnée de troubles
psychotiques et/ou troubles du comportement est déconseillée du fait d’une augmentation du risque de
mortalité et d’accidents vasculaires cérébraux. Au cours d’essais cliniques contrôlés versus placebo
(durée de 6 à 12 semaines), réalisés chez des patients âgés (âge moyen 78 ans) souffrant de démence
accompagnée de troubles psychotiques et/ou de troubles du comportement, l’incidence des décès dans
le groupe olanzapine a été deux fois plus importante que celle observée dans le groupe placebo (3,5
versus 1,5 % respectivement). L’incidence plus élevée de décès n’a pas été corrélée à la dose
d’olanzapine (dose moyenne quotidienne de 4,4 mg) ou à la durée de traitement. Dans cette population
de patients, un âge supérieur à 65 ans, une dysphagie, une sédation, une malnutrition et une
déshydratation, une pathologie pulmonaire (telle qu’une pneumopathie avec ou sans inhalation) ou une
utilisation concomitante de benzodiazépines peuvent être des facteurs prédisposant à une
augmentation du risque de mortalité. Néanmoins, indépendamment de ces facteurs de risque,
l’incidence de mortalité a été supérieure dans le groupe olanzapine (comparativement au placebo).
Des événements indésirables vasculaires cérébraux (tels qu’accidents vasculaires cérébraux, accidents
ischémiques transitoires), dont certains à issue fatale, ont été rapportés dans ces mêmes essais
cliniques. Trois fois plus d’événements indésirables vasculaires cérébraux ont été rapportés dans le
groupe de patients traités par olanzapine comparativement au groupe de patients traités par placebo
(1,3 % versus 0,4 % respectivement). Tous les patients traités par olanzapine ou par placebo ayant
présenté un événement vasculaire cérébral, avaient des facteurs de risque préexistants. Un âge
supérieur à 75 ans et une démence de type vasculaire ou mixte ont été identifiés comme des facteurs
de risque d’événements indésirables vasculaires cérébraux dans le groupe olanzapine. L’efficacité de
l’olanzapine n’a pas été démontrée dans ces essais.
Maladie de Parkinson
L’administration de l’olanzapine à des patients parkinsoniens atteints de psychoses médicamenteuses
(agonistes dopaminergiques) est déconseillée. Au cours d’essais cliniques, une aggravation de la
symptomatologie parkinsonienne et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et de façon
plus fréquente qu’avec le placebo (voir rubrique 4.8) ; l’olanzapine n’était pas plus efficace que le
placebo dans le traitement des symptômes psychotiques. Dans ces essais, les patients devaient être
stabilisés en début d’étude avec la posologie minimale efficace du traitement antiparkinsonien
(agoniste dopaminergique) et poursuivre le même traitement antiparkinsonien, au même dosage,
pendant toute l’étude. La posologie initiale de l’olanzapine était de 2,5 mg/jour puis pouvait être
ajustée par l’investigateur jusqu’à un maximum de 15 mg/jour.
23
Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN)
Le Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN) est un syndrome potentiellement mortel associé aux
traitements antipsychotiques. De rares cas rapportés comme Syndrome Malin des Neuroleptiques
(SMN) ont également été notifiés sous olanzapine. Les signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie,
la rigidité musculaire, l’altération des facultés mentales, et des signes d'instabilité neuro-végétative
(instabilité du pouls et de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme
cardiaque). Peuvent s'ajouter des signes tels qu’élévation des CPK, myoglobinurie (rhabdomyolyse) et
insuffisance rénale aiguë. Si un patient présente des signes ou des symptômes évoquant un SMN, ou
une hyperthermie inexpliquée non accompagnée d’autres signes de SMN, tous les médicaments
antipsychotiques y compris l’olanzapine doivent être arrêtés.
Hyperglycémie et diabète
Des cas d’hyperglycémie et/ou de survenue ou exacerbation d’un diabète, associés parfois à une
acidocétose ou un coma, avec une issue fatale pour certains cas, ont été rapportés de manière peu
fréquente (voir rubrique 4.8). Dans certains cas, une prise de poids antérieure, qui pourrait être un
facteur prédisposant a été rapportée. Une surveillance clinique appropriée est souhaitable
conformément aux recommandations en vigueur sur les antipsychotiques, par exemple mesurer la
glycémie au début du traitement par olanzapine, 12 semaines après l’instauration du traitement puis
tous les ans. Les patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant ZYPREXA, doivent
être surveillés afin de détecter les signes et symptômes d’une hyperglycémie (tels que polydipsie,
polyurie, polyphagie et faiblesse) et les patients ayant un diabète de type II ou des facteurs de risque
de diabète de type II doivent être suivis régulièrement pour surveiller la détérioration du contrôle de la
glycémie. Le poids doit être surveillé régulièrement, par exemple au début du traitement, 4, 8 et 12
semaines après l’instauration du traitement par olanzapine puis tous les 3 mois.
Anomalies lipidiques
Des anomalies lipidiques ont été observées chez des patients traités par l’olanzapine au cours d’essais
cliniques versus placebo (voir rubrique 4.8). Les modifications lipidiques doivent être prises en charge
de façon appropriée au plan clinique, notamment chez les patients présentant des troubles lipidiques et
chez les patients ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement de troubles
lipidiques. Le bilan lipidique des patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant
ZYPREXA, doit être surveillé régulièrement conformément aux recommandations en vigueur sur les
antipsychotiques, par exemple au début du traitement, 12 semaines après l’instauration du traitement
par olanzapine puis tous les 5 ans.
Activité anticholinergique
Bien que l'olanzapine ait montré une activité anticholinergique
in vitro,
l’incidence des effets liés à
cette activité a été faible au cours des essais cliniques par voie orale. Cependant, l’expérience clinique
de l’olanzapine étant limitée chez les patients ayant une pathologie associée, la prudence est
recommandée lors de sa prescription chez des patients présentant des symptômes d’hypertrophie
prostatique, d’iléus paralytique ou de tout autre pathologie en rapport avec le système cholinergique.
Fonction hépatique
Des élévations transitoires et asymptomatiques des aminotransférases (ALAT et ASAT) ont été
fréquemment observées, notamment en début de traitement. La prudence s’impose chez les patients
présentant une élévation des ALAT et/ou des ASAT, chez les patients présentant des signes et des
symptômes évocateurs d’une atteinte hépatique, chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique
pré-traitement et chez les patients traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques et un
suivi doit être instauré. Dans les cas où une hépatite a été diagnostiquée (comprenant des atteintes
hépatiques cytolytiques, cholestatiques ou mixtes), le traitement par olanzapine doit être arrêté.
Neutropénie
La prudence s'impose chez les patients dont le nombre de leucocytes et/ou de neutrophiles est faible
quelle qu'en soit la cause, chez les patients recevant des médicaments connus pour induire des
neutropénies, chez les patients ayant des antécédents de dépression médullaire ou de myélotoxicité
médicamenteuse, chez les patients atteints de dépression médullaire qu'elle soit en relation avec une
24
pathologie intercurrente, une radiothérapie ou une chimiothérapie et chez les patients atteints
d'hyperéosinophilie ou de syndromes myéloprolifératifs. Des neutropénies ont été fréquemment
rapportées lors de l’administration concomitante de l'olanzapine et du valproate (voir rubrique 4.8).
Arrêt du traitement
Des symptômes aigus tels que sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées ou vomissements ont
été rarement rapportés (≥ 0,01 %, < 0,1 %) lors de l’arrêt brutal du traitement par olanzapine.
Intervalle QT
Au cours des essais cliniques, un allongement du QTc cliniquement significatif (QT corrigé selon la
formule de Fridericia [QTcF] ≥ 500
millisecondes [msec] à n’importe quel moment après l’inclusion
chez les patients ayant à l’inclusion un QTcF < 500 msec) a été rapporté de manière peu fréquente
(0,1 % à 1 %) chez les patients traités par olanzapine, sans différence significative par rapport au
placebo quant aux évènements cardiaques associés. Dans les études cliniques réalisées avec Zyprexa
Poudre pour Solution Injectable, l'olanzapine n'a pas été associée à un allongement persistant des
intervalles QT absolus ou QTc. Cependant, la prudence est recommandée lors de la co-prescription
avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QTc notamment chez le sujet âgé ou chez des
patients présentant un syndrome de QT long congénital, une insuffisance cardiaque congestive, une
hypertrophie cardiaque, une hypokaliémie ou une hypomagnésiémie.
Atteintes thrombo-emboliques
Des atteintes thrombo-emboliques veineuses ont été rapportées de manière peu fréquente avec
l’olanzapine
(≥ 0,1
%, < 1 %). Il n’a pas été établi de lien de causalité entre la survenue de ces
atteintes et le traitement par olanzapine. Cependant les patients schizophrènes présentant souvent des
facteurs de risque thrombo-embolique veineux, tout facteur de risque potentiel d’atteintes thrombo-
emboliques veineuses (telle l’immobilisation prolongée) doit être identifié et des mesures préventives
mises en œuvre.
Activité générale sur le Système Nerveux Central
Compte tenu des principaux effets de l’olanzapine sur le Système Nerveux Central, il faudra être
prudent lors de l’association avec des médicaments à action centrale et avec l’alcool. Du fait de son
activité antagoniste de la dopamine in vitro, l’olanzapine peut antagoniser les effets des agonistes
directs et indirects de la dopamine.
Convulsions
L’olanzapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui ont des antécédents de convulsions
ou qui sont placés dans des conditions susceptibles d'abaisser leur seuil convulsif. Des cas de
convulsions ont été rapportés de manière peu fréquente chez les patients traités par olanzapine. Dans
la plupart de ces cas, il existait soit des antécédents de convulsions soit des facteurs de risque de
convulsions.
Dyskinésie tardive
Dans les études comparatives avec olanzapine par voie orale de durée inférieure ou égale à un an, la
survenue des dyskinésies liées au traitement a été significativement plus faible dans le groupe
olanzapine. Cependant, le risque de survenue de dyskinésie tardive augmentant avec la durée de
l'exposition, la réduction posologique voire l'arrêt du traitement doivent être envisagés dès l'apparition
de signes de dyskinésie tardive. Ces symptômes peuvent provisoirement s'aggraver ou même survenir
après l'arrêt du traitement.
Hypotension orthostatique
Une hypotension orthostatique a été rarement observée chez les sujets âgés lors des essais cliniques
avec olanzapine par voie orale. Il est recommandé de mesurer périodiquement la pression artérielle des
patients de plus de 65 ans.
Mort subite d’origine cardiaque
Depuis la commercialisation de l’olanzapine, des cas de mort subite d’origine cardiaque ont été
rapportés chez les patients traités avec l’olanzapine. Dans une étude observationnelle rétrospective, le
25
risque de mort subite présumée d’origine cardiaque chez les patients traités avec l’olanzapine a été
environ le double du risque existant chez les patients ne prenant pas d’antipsychotiques. Dans cette
étude, le risque avec l’olanzapine a été comparable au risque avec des antipsychotiques atypiques
inclus dans une analyse groupée.
Lactose
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de
malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Les études d’interaction ont été réalisées uniquement chez l’adulte.
L'olanzapine IM n'a pas été étudiée chez les patients alcooliques ou toxicomanes (voir rubrique 4.4).
Il faut être prudent avec les patients qui consomment de l’alcool ou qui sont traités par des
médicaments susceptibles d'induire une hypotension, une bradycardie, une dépression respiratoire ou
du système nerveux central (voir rubrique 4.4).
Interactions potentielles après injection intramusculaire
Dans une étude à dose unique avec olanzapine 5 mg, administré par voie intramusculaire 1 heure avant
lorazépam 2 mg intramusculaire (métabolisé par glucuronidation), la pharmacocinétique des deux
médicaments était inchangée. Toutefois, la somnolence observée lors de l'association était augmentée
par rapport à celle observée avec chacun des médicaments pris séparément. L'injection simultanée
d'olanzapine et de benzodiazépine parentérale n'est pas recommandée (voir rubriques 4.4 et 6.2).
Interactions potentielles ayant un effet sur l'olanzapine
L'olanzapine étant métabolisée par le cytochrome CYP1A2, les produits qui stimulent ou inhibent
spécifiquement cette isoenzyme peuvent modifier les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine.
Induction du CYP1A2
Le métabolisme de l’olanzapine peut être stimulé par le tabagisme et la carbamazépine, ce qui peut
entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de l'olanzapine. Seule une augmentation
légère à modérée de la clairance de l'olanzapine a été observée. Il est probable que les conséquences
cliniques soient limitées, mais une surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la
posologie de l'olanzapine peut être envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.2).
Inhibition du CYP1A2
Il a été montré que la fluvoxamine, inhibiteur spécifique du CYP1A2, inhibe significativement le
métabolisme de l’olanzapine. La fluvoxamine entraîne une augmentation moyenne de la Cmax de
l’olanzapine de 54 % chez les femmes non-fumeuses et de 77 % chez les hommes fumeurs.
L’augmentation moyenne de l’ASC de l’olanzapine était respectivement de 52 % et de 108 %. Une
posologie initiale plus faible de l’olanzapine doit être envisagée chez les patients traités par la
fluvoxamine ou tout autre inhibiteur du CYP1A2 comme par exemple la ciprofloxacine. Une
diminution de la posologie de l’olanzapine doit être envisagée si un traitement par un inhibiteur du
CYP1A2 est instauré.
Diminution de la biodisponibilité
Le charbon activé diminue la biodisponibilité de l’olanzapine par voie orale de 50 à 60 % et doit être
pris au moins 2 heures avant ou après l'administration de l'olanzapine.
26
Avec la fluoxétine (inhibiteur du CYP2D6), des doses uniques d'anti-acides (aluminium, magnésium)
ou la cimétidine il n’a pas été retrouvé d'effet significatif sur les paramètres pharmacocinétiques de
l'olanzapine.
Effets potentiels de l’olanzapine sur les autres médicaments
L'olanzapine peut antagoniser les effets directs et indirects des agonistes dopaminergiques (voir
rubrique 6.2).
L'olanzapine n'inhibe pas les principales isoenzymes du CYP450 in vitro (c'est-à-dire 1A2, 2D6, 2C9,
2C19, 3A4). Par conséquent, aucune interaction particulière n'est attendue comme cela a pu être
vérifié lors d'études in vivo au cours desquelles aucune inhibition du métabolisme des produits actifs
suivants n'a été mise en évidence : antidépresseurs tricycliques (représentant principalement la voie du
CYP2D6), la warfarine (CYP2C9), la théophylline (CYP1A2), ou le diazépam (CYP3A4 et 2C19).
Aucune interaction n'a été mise en évidence lors de la prise concomitante de l'olanzapine et du lithium
ou du bipéridène.
Le suivi des taux plasmatiques du valproate n’a pas montré la nécessité d’adapter la posologie du
valproate après l’instauration d’un traitement par l’olanzapine.
L’utilisation concomitante de l’olanzapine et de médicaments antiparkinsoniens chez les patients
atteints de la maladie de Parkinson et de démence est déconseillée (voir rubrique 4.4).
Intervalle QTc
La prudence s’impose si l’olanzapine est administrée de manière concomitante avec des médicaments
connus pour allonger l’intervalle QTc (voir rubrique 4.4).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucune étude contrôlée spécifique n’a été réalisée chez la femme enceinte. Les patientes doivent être
averties de la nécessité d’informer leur médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du
traitement par l’olanzapine. Cependant, l’expérience chez la femme étant limitée, l’olanzapine ne doit
être administrée pendant la grossesse que si les bénéfices potentiels justifient les risques fœtaux
potentiels.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont olanzapine) pendant le troisième trimestre de la
grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux
et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après
l’accouchement. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie,
tremblements, somnolence, détresse respiratoire, trouble de l’alimentation. En conséquence, les
nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.
Allaitement
Dans une étude chez des femmes volontaires qui allaitaient, l’olanzapine a été retrouvée dans le lait
maternel. L’exposition moyenne des nouveau-nés à l’état d’équilibre (en mg/kg) a été estimée à
environ 1,8 % de la dose d’olanzapine reçue par la mère (en mg/kg). L’allaitement maternel est donc
déconseillé aux patientes en cours de traitement par olanzapine.
Fertilité
Les effets sur la fertilité ne sont pas connus (voir les informations précliniques mentionnées à la
rubrique 5.3).
27
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. En
raison du risque de somnolence et de vertiges, les patients doivent être avertis de ce risque lors de
l’utilisation de machines, y compris la conduite de véhicules à moteur.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Au cours des essais cliniques, la somnolence a été un effet indésirable fréquemment associé (≥ 1/100,
< 1/10) à l’utilisation de l’olanzapine IM.
Au cours des notifications spontanées recueillies après la commercialisation, des cas de dépression
respiratoire, d’hypotension ou de bradycardie et de décès ont été très rarement associés au traitement
par l’olanzapine IM, le plus souvent chez des patients ayant reçu des benzodiazépines et/ou d’autres
antipsychotiques ou chez des patients traités au-delà des doses journalières recommandées
d’olanzapine (voir rubriques 4.4 et 4.5).
Le tableau suivant a été établi à partir du recueil des évènements indésirables et des examens de
laboratoire réalisés au cours des essais cliniques menés avec ZYPREXA poudre pour solution
injectable.
Affections cardiaques
Fréquent (≥
1/100,
< 1/10)
:
Bradycardie avec ou sans hypotension ou syncope, tachycardie.
Peu fréquent (≥
1/1000,
< 1/100)
:
Arrêt sinusal.
Affections vasculaires
Fréquent (≥
1/100,
< 1/10)
:
Hypotension orthostatique, hypotension.
Affections respiratoires
Peu fréquent (≥
1/1000,
< 1/100)
:
Hypoventilation.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent (≥
1/100,
< 1/10)
:
Gêne au point d'injection.
Les effets indésirables listés ci-dessous ont été observés après administration orale et injection
intramusculaire à libération prolongée d’olanzapine, mais peuvent également survenir lors de
l'administration de ZYPREXA poudre pour solution injectable.
Adultes
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (≥
1 % des patients) au cours des essais
cliniques ont été : somnolence, prise de poids, éosinophilie, augmentation des taux de prolactine, de
cholestérol, de la glycémie et de la triglycéridémie (voir rubrique 4.4), glucosurie, augmentation de
l'appétit, sensation vertigineuse, akathisie, parkinsonisme, leucopénie, neutropénie (voir rubrique 4.4),
dyskinésie, hypotension orthostatique, effets anticholinergiques, élévations transitoires
asymptomatiques des aminotransférases (voir rubrique 4.4), rash, asthénie, fatigue, fièvre, arthralgie,
phosphatase alcaline sanguine augmentée, gamma-glutamyltransférase augmentée, uricémie
augmentée, créatine phosphokinase sanguine augmentée et œdème.
Liste tabulée des effets indésirables
La liste des effets indésirables présentés dans le tableau suivant a été établie à partir du recueil des
évènements indésirables et des examens de laboratoire issus de la notification spontanée et des essais
cliniques. Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de
gravité décroissante. Les catégories de fréquence sont définies ainsi : Très fréquent
(≥
1/10), fréquent
(≥ 1/100,
< 1/10),
peu fréquent (≥ 1/1
000, < 1/100),
rare (≥ 1/10
000, < 1/1 000), très rare
(< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
28
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Thrombopénie
11
Affections hématologiques et du système lymphatique
Eosinophilie
Leucopénie
10
Neutropénie
10
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
11
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de poids
1
Augmentation de la Survenue ou
cholestérolémie
2,3
exacerbation d’un
Augmentation de la diabète, associée
glycémie
4
parfois à une
Augmentation de la acidocétose ou un
coma, avec une
triglycéridémie
2,5
issue fatale pour
Glucosurie
certains cas (voir
Augmentation de
l'appétit
rubrique 4.4)
11
Affections du système nerveux
Somnolence
Vertiges
Convulsions avec,
6
Akathisie
dans la plupart
6
Parkinsonisme
des cas, des
6
Dyskinésie
antécédents de
convulsions ou
des facteurs de
risque de
convulsions
rapportés
11
Dystonie
(incluant des
crises
oculogyres)
11
Dyskinésie
tardive
11
Amnésie
9
Dysarthrie
Bégaiement
11, 13
Syndrome des
jambes sans
repos
11
Affections cardiaques
Bradycardie
Allongement du
QTc (voir
rubrique 4.4)
Affections vasculaires
Hypotension
orthostatique
10
Atteinte thrombo-
embolique
(comprenant
embolie
pulmonaire et
thrombose
veineuse
profonde) (voir
rubrique 4.4)
29
Fréquence
indéterminée
Hypothermie
12
Syndrome Malin
des Neuroleptiques
(voir rubrique
4.4)
12
Symptômes à
l’arrêt du
traitement
7,12
Tachycardie/
fibrillation
ventriculaire
Mort subite (voir
rubrique 4.4)
11
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Epistaxis
9
Affections gastro-intestinales
Effets
Distension
anticholinergiques
abdominale
9
légers et
Hypersécrétion
transitoires tels que salivaire
11
constipation et
bouche sèche
Affections hépatobiliaires
Elévations
transitoires et
asymptomatiques
des
aminotransférases
(ASAT, ALAT),
particulièrement en
début de traitement
(voir rubrique 4.4)
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash
Réaction de
photosensibilité
Alopécie
Pancréatite
11
Hépatite
(comprenant des
atteintes hépatiques
cytolytiques,
cholestatiques ou
mixtes)
11
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie
9
Affections du rein et des voies urinaires
Incontinence
urinaire
Rétention urinaire
Retard à la
miction
11
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Syndrome
d’hypersensibilité
médicamenteuse
avec éosinophilie
et symptômes
systémiques
(DRESS)
Rhabdomyolyse
11
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonction
Aménorrhée
érectile chez les
Tension
hommes
mammaire
Galactorrhée chez
Diminution de la
les femmes
libido chez les
Gynécomastie/
hommes et les
femmes
tension
mammaire chez
les hommes
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie
Fatigue
Oedème
Fièvre
10
30
Syndrome de
sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
(voir section 4.6)
Priapisme
12
Investigations
Augmentation de
la prolactinémie
8
Phosphatase
alcaline sanguine
augmentée
10
Créatine
phosphokinase
sanguine
augmentée
11
Gamma-
glutamyltransférase
augmentée
10
Uricémie
augmentée
10
Augmentation de
la bilirubine totale
Une prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d’Indice de
Masse Corporelle (IMC) de départ. Après un traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours),
une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été très fréquente
(22,2 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été
fréquente (4,2 %) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial
a été peu fréquente (0,8 %). Une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 %, à 15 % et à 25 %
par rapport au poids initial a été très fréquente (64,4 %, 31,7 % et 12,3 % respectivement) lors d’une
utilisation prolongée (au moins 48 semaines).
2
1
Les augmentations moyennes des taux lipidiques à jeun (cholestérol total, cholestérol LDL et
triglycérides) ont été plus élevées chez les patients sans signes de trouble des lipides au début du
traitement.
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,17 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 6,2
mmol/L). Une augmentation des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur limite
au début du traitement (≥ 5,17
- < 6,2 mmol/L)
à des valeurs élevées (≥ 6,2
mmol/L) a été très
fréquente.
3
4
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,56 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 7
mmol/L). Une augmentation des taux de glucose à jeun ayant une valeur limite au début du
traitement (≥ 5,56
- < 7 mmol/L) à des valeurs élevées
(≥ 7
mmol/L) a été très fréquente.
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,69 mmol/L) qui sont devenus
élevés (≥ 2,26
mmol/L). Une augmentation des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement (≥ 1,69
- < 2,26 mmol/L) à des valeurs
élevées (≥ 2,26
mmol/L) a été très
fréquente.
5
6
Au cours d'essais cliniques, l'incidence des troubles parkinsoniens et des dystonies dans le groupe
olanzapine était numériquement supérieure à celle du groupe placebo (pas de différence statistique
significative). Les patients traités par l'olanzapine ont présenté une plus faible incidence de troubles
parkinsoniens, d’akathisie et de dystonie que les patients traités par l’halopéridol à des posologies
comparables. En l’absence d’information précise concernant les antécédents de mouvements
anormaux extrapyramidaux de survenue aiguë ou tardive, on ne peut conclure à ce jour que
l’olanzapine entraîne moins de dyskinésies tardives et/ou de syndromes extrapyramidaux tardifs.
Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées et vomissements ont été
rapportés lors de l’arrêt brutal du traitement par olanzapine.
7
8
Dans des études cliniques allant jusqu’à 12 semaines, une prolactinémie dépassant la limite
supérieure de la normale a été observée chez environ 30 % des patients traités avec l’olanzapine et
ayant un taux de prolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients, les
augmentations étaient généralement légères et sont restées inférieures à deux fois la limite supérieure
de la normale.
31
9
Effet indésirable identifié à partir de la base de données des essais cliniques intégrant l’olanzapine.
10
Telles qu’évaluées grâce aux valeurs mesurées à partir de la base de données des essais cliniques
intégrant l’olanzapine.
Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est déterminée en
utilisant la base de données intégrant olanzapine.
11
Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est estimée à la
limite de l’intervalle de confiance à 95% en utilisant la base de données intégrant olanzapine.
12
13
Effets indésirables listés et observés suite à l’administration d’olanzapine par voie orale et par voie
intramusculaire à longue durée d’action, qui pourraient aussi survenir suite à l’administration
d’olanzapine par voie intramusculaire à action rapide.
Utilisation prolongée (au moins 48 semaines)
La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives du
poids (augmentation), du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au
cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9-12 mois de traitement, le taux d’augmentation
de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 mois environ.
Information complémentaire concernant des populations particulières
Au cours d’essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à
une incidence supérieure de décès et d’événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au
placebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables
très fréquemment rapportés avec olanzapine. Des pneumopathies, une augmentation de la température
corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont
été fréquemment observés.
Au cours d’essais cliniques menés chez des patients parkinsoniens souffrant de psychoses
médicamenteuses (agonistes dopaminergiques), une aggravation de la symptomatologie
parkinsonienne et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et ce, de façon plus
fréquente, qu’avec le placebo.
Au cours d'un essai clinique mené chez des patients présentant un épisode maniaque dans le cadre de
troubles bipolaires, lors de la prise concomitante de valproate la fréquence des neutropénies a été de
4,1 % ; un facteur contributif potentiel pourrait être des taux plasmatiques élevés de valproate. Une
augmentation supérieure à 10 % des cas de tremblements, bouche sèche, augmentation de l'appétit et
prise de poids a été observée lors de l'association de l'olanzapine au lithium ou au valproate. Des
troubles de l'élocution ont également été fréquemment rapportés. Lors de l'association de l'olanzapine
au lithium ou au valproate une augmentation supérieure ou égale à 7 % du poids initial est survenue
chez 17,4 % des patients pendant la phase aiguë du traitement (jusqu'à 6 semaines). Lors du traitement
au long cours par l’olanzapine (jusqu’à 12 mois) dans la prévention des récidives chez les patients
présentant un trouble bipolaire, une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au
poids initial a été rapportée chez 39,9 % des patients.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
32
4.9
Surdosage
Signes et symptômes
En cas de surdosage, les symptômes très fréquemment observés (incidence > 10 %) sont : tachycardie,
agitation/agressivité, dysarthrie, symptômes extrapyramidaux divers et diminution du niveau de
conscience allant de la sédation au coma.
Les autres effets cliniquement significatifs du surdosage sont : délire, convulsions, coma, éventuel
syndrome malin des neuroleptiques, insuffisance respiratoire, fausse route, hypertension ou
hypotension, arythmies cardiaques (moins de 2 % des cas de surdosage) et arrêt cardio-respiratoire.
Des évolutions fatales ont été rapportées pour des surdosages aigus à une dose aussi basse que 450 mg
mais une évolution favorable a également été rapportée à la suite d’un surdosage par environ 2 g
d’olanzapine orale.
Conduite à tenir
Il n’y a pas d’antidote spécifique de l’olanzapine.
Un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales doivent être mis en œuvre selon
l’état clinique, y compris un traitement de l’hypotension et du collapsus circulatoire et une assistance
respiratoire. Ne pas utiliser l’adrénaline, la dopamine ou un autre bêta-sympathomimétique car la
stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques peut aggraver l’hypotension. Un monitoring
cardiovasculaire est nécessaire pour déceler d’éventuelles arythmies. Une surveillance médicale étroite
et le monitoring doivent être poursuivis jusqu’à la guérison du patient.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : psycholeptiques, diazépines, oxazépines, thiazépines et oxépines,
Code ATC : N05A H03.
Effets pharmacodynamiques
L’olanzapine est un agent antipsychotique, un traitement antimaniaque et thymorégulateur avec un
large profil pharmacologique sur un certain nombre de récepteurs.
Dans les études précliniques, l'olanzapine a montré une affinité pour certains récepteurs (Ki < 100 nM)
tels que les récepteurs sérotoninergiques 5-HT
2A/2C
, 5-HT
3
, 5-HT
6
; dopaminergiques D
1
, D
2
, D
3
, D
4
,
D
5
; muscariniques cholinergiques M
1
-M
5
;
α
1
adrénergiques et histaminiques H
1
. Des études de
comportement chez l'animal ont montré un antagonisme des systèmes 5-HT, dopaminergiques et
cholinergiques, ce qui confirme le profil de liaison aux récepteurs. Il a été démontré dans des études
in
vitro
que l'olanzapine avait une plus grande affinité pour les récepteurs sérotoninergiques 5-HT
2
que
pour les récepteurs dopaminergiques D
2
, et une plus grande activité
in vivo
sur les modèles 5-HT
2
, par
rapport aux modèles D
2
. Il a été démontré par des études électrophysiologiques que l'olanzapine réduit
de façon sélective la transmission au niveau des neurones dopaminergiques du système mésolimbique
(A10) alors que l'effet observé sur le système striatal (A9) impliqué dans l'activité motrice est limité.
L'olanzapine réduit la réponse d'évitement conditionné, test qui peut indiquer une activité
antipsychotique, à des doses inférieures à celles responsables d'induction de catalepsie, effet qui peut
indiquer la survenue d'effets indésirables moteurs. Contrairement à d'autres agents antipsychotiques,
l'olanzapine augmente la réponse à un test "d'anxiolyse".
Dans une étude de tomographie par émission de positron (PET) chez le volontaire sain utilisant une
dose orale unique (10 mg), l’olanzapine a entraîné une occupation des récepteurs 5-HT
2A
supérieure à
celle des récepteurs D
2
. De plus, une étude d’imagerie en tomoscintigraphie d’émission
monophotonique (SPECT) chez des patients schizophrènes a mis en évidence une occupation du
système striatal D
2
plus faible chez les patients répondant à l’olanzapine que chez les patients
33
répondant à d’autres antipsychotiques et à la rispéridone, et comparable à celle observée chez des
patients répondant à la clozapine.
Efficacité clinique
Dans les deux études versus placebo et dans deux études sur trois réalisées versus produits de
référence utilisant l’olanzapine par voie orale chez 2 900 patients schizophrènes présentant à la fois
une symptomatologie positive et négative, l'olanzapine a été associée à une amélioration de la
symptomatologie positive et négative statistiquement plus importante que celles observées sous
placebo ou sous produits de référence.
Dans un essai international comparatif en double aveugle ayant inclus 1481 patients présentant des
troubles schizophréniques ou schizoaffectifs ou apparentés, associés à des symptômes dépressifs
d’intensités variables (score initial à l’échelle de dépression de Montgomery et Asberg de 16,6), une
analyse prospective dont un critère secondaire de jugement était l’évolution de la symptomatologie
dépressive avant - après traitement a mis en évidence une amélioration statistiquement plus importante
(p = 0,001) dans le groupe de traitement olanzapine orale (- 6,0) que dans le groupe de traitement
halopéridol (-3,1).
Chez les patients présentant un épisode maniaque ou mixte dans le cadre de troubles bipolaires,
l'olanzapine orale a montré une efficacité supérieure à celle du placebo et du valproate monosodique
sur la réduction des symptômes maniaques sur 3 semaines. L'olanzapine orale a également montré des
résultats d'efficacité comparables à l'halopéridol en termes de proportion de patients en rémission des
symptômes maniaques et dépressifs à 6 et 12 semaines. Dans une étude chez des patients traités par le
lithium ou le valproate depuis au moins deux semaines, l'introduction de 10 mg d'olanzapine orale (en
association avec le lithium ou le valproate), a entraîné après 6 semaines, une réduction des symptômes
maniaques supérieure à celle observée chez les patients traités par le lithium ou le valproate en
monothérapie.
Dans le cadre de l’évaluation de la prévention des récidives dans le trouble bipolaire, une étude
randomisée versus placebo évaluant l’efficacité d’un traitement de 12 mois par olanzapine, a été
menée chez des patients ayant atteint la rémission d’un épisode maniaque après un traitement par
olanzapine. Une différence significative en faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo
a été observée pour le critère principal d’évaluation de la récidive dans le trouble bipolaire. Pour les
critères d’évaluation d’une récidive maniaque et d’une récidive dépressive, une différence
significative en faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo a également été observée.
Une deuxième étude randomisée évaluant la non infériorité à 12 mois de l’olanzapine versus le lithium
dans la prévention des récidives, chez des patients ayant atteint la rémission d’un épisode maniaque,
après un traitement associant l’olanzapine avec le lithium, a été menée. L’olanzapine s’est montrée
statistiquement non-inférieure au lithium sur le taux de récidive, critère principal de l’étude
(olanzapine 30,0 %, lithium 38,3 % ; p=0,055).
Dans une étude comparative à 18 mois chez des patients présentant un épisode maniaque ou mixte
stabilisés après un traitement associant l’olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate), le
groupe associant l’olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate) ne présentait pas une
supériorité statistiquement significative par rapport au groupe traité par un thymorégulateur (lithium
ou valproate) seul dans le délai de survenue d’une récidive syndromique.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Dans une étude pharmacocinétique chez les volontaires sains, une dose de 5 mg de ZYPREXA poudre
pour solution injectable a donné une concentration plasmatique maximale (Cmax) approximativement
5 fois supérieure à celle observée avec la même dose d'olanzapine par voie orale. La Cmax est obtenue
plus rapidement par voie intramusculaire que par voie orale (15 à 45 minutes versus 5 à 8 heures).
Comme par voie orale, la Cmax et l’aire sous la courbe (ASC) après injection intramusculaire sont
directement proportionnelles à la dose administrée. Pour la même dose d'olanzapine administrée par
34
voie intramusculaire et orale, l'ASC, la demi-vie, la clairance et le volume de distribution sont
similaires. Les profils métaboliques après administration orale et intramusculaire sont similaires.
Chez les sujets non fumeurs par rapport aux fumeurs (hommes et femmes) recevant l'olanzapine par
voie intramusculaire, la demi-vie d'élimination est prolongée (38,6 vs 30,4 h) et la clairance est réduite
(18,6 vs 27,7 L/h).
Des données complémentaires après administration orale d’olanzapine sont décrites ci-dessous.
Distribution
Le taux de fixation de l’olanzapine aux protéines plasmatiques est d’environ 93 %, pour une
fourchette de concentration allant d’environ 7 à 1000 ng/mL. L’olanzapine se lie essentiellement à
l’albumine et à l’α1-glycoprotéine acide.
Biotransformation
L’olanzapine est métabolisée dans le foie par conjugaison et oxydation. Le principal métabolite
circulant est le 10-N-glucuronide ; il ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique. Les cytochromes
P450-CYP1A2 et P450-CYP2D6 entraînent la formation du métabolite N-desmethyl et du métabolite
2-hydroxymethyl. Ces deux métabolites ont montré une activité pharmacologique in vivo
significativement plus faible que l’olanzapine dans les études animales.
L'activité pharmacologique principale est due à la molécule mère, l’olanzapine.
Elimination
Après administration orale, la demi-vie moyenne d’élimination terminale de l’olanzapine chez les
sujets sains varie selon l’âge et le sexe.
Chez le sujet sain âgé (65 ans et plus), par rapport au sujet sain jeune recevant l'olanzapine par voie
orale, la demi-vie moyenne d’élimination de l’olanzapine est prolongée (51,8 versus 33,8 heures) et la
clairance est réduite (17,5 vs 18,2 L/heure). La variabilité pharmacocinétique chez le sujet âgé est
comparable à celle observée chez le sujet jeune. Chez 44 patients schizophrènes et âgés de plus de
65 ans, des doses de 5 à 20 mg par jour n’ont pas été associées à un profil d’effets indésirables
particulier.
Chez la femme, par rapport à l'homme recevant l’olanzapine par voie orale, une demi-vie d'élimination
moyenne est légèrement prolongée (36,7 vs 32,3 h) et la clairance est réduite (18,9 vs 27,3 L/h).
Cependant, l'olanzapine (5 - 20 mg) a montré un profil de sécurité comparable chez la femme
(n = 467) et chez l'homme (n = 869).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 10 mL/min), par rapport
aux sujets sains recevant l’olanzapine par voie orale, ni la demi-vie d’élimination moyenne (37,7 vs
32,4 heures), ni la clairance (21,2 vs 25,0 L/heure) ne sont significativement différentes. Toutefois,
des études du bilan de masse ont montré qu’environ 57 % d’une dose d’olanzapine marquée par un
isotope radioactif ont été excrétés dans les urines, principalement sous forme de métabolites.
Insuffisance hépatique
Une petite étude sur l’effet de l’altération de la fonction hépatique chez 6 sujets présentant une
cirrhose cliniquement significative (Child-Pugh de classe A (n = 5) et B (n = 1)) a démontré un léger
effet sur la pharmacocinétique de l’olanzapine administrée par voie orale (dose unique de 2,5 –
7,5 mg). Les sujets présentant une dysfonction hépatique légère à modérée avaient une clairance
systémique légèrement augmentée et une demi-vie d’élimination plus rapide par rapport aux sujets ne
présentant pas de dysfonction hépatique (n = 3). Il y avait plus de fumeurs parmi les sujets présentant
une cirrhose (4/6 ; 67 %) que parmi les sujets ne présentant pas de dysfonction hépatique (0/3 ; 0 %).
Tabagisme
La clairance plasmatique de l'olanzapine est plus faible chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes,
chez les femmes que chez les hommes, et chez les non fumeurs que chez les fumeurs. Toutefois,
35
l'impact de l'âge, du sexe ou du tabagisme sur la clairance et la demi-vie de l'olanzapine est faible par
rapport à la variabilité globale interindividuelle.
Une étude comprenant des sujets caucasiens, japonais et chinois, n’a montré aucune différence dans
les paramètres pharmacocinétiques entre les trois populations.
5.3
Données de sécurité préclinique
Toxicité aiguë (dose unique)
Les signes de toxicité après administration orale chez les rongeurs sont caractéristiques des
neuroleptiques puissants : hypoactivité, coma, tremblements, convulsions cloniques, hypersalivation,
et diminution de la prise de poids. Les doses médianes létales étaient d’environ 210 mg/kg (souris) et
175 mg/kg (rats). Les chiens ont toléré des doses orales uniques allant jusqu’à 100 mg/kg sans
décéder. Les signes cliniques observés ont été les suivants : sédation, ataxie, tremblements et
accélération de la fréquence cardiaque, respiration difficile, myosis et anorexie. Chez le singe, des
doses orales uniques allant jusqu’à 100 mg/kg ont entraîné une prostration, et à des doses supérieures,
un état de semi-inconscience.
Toxicité à doses répétées
Dans des études d'une durée allant jusqu'à 3 mois chez la souris, et jusqu'à 1 an chez le rat et le chien,
les effets essentiels ont été une dépression du SNC, des effets anticholinergiques et des troubles
hématologiques périphériques. Une tolérance est apparue pour la dépression du SNC. Les paramètres
de croissance ont été diminués aux fortes doses. Les effets réversibles liés à l’augmentation de la
prolactinémie chez la rate comprenaient une diminution du poids des ovaires et de l'utérus, des
modifications morphologiques de l'épithélium vaginal et de la glande mammaire.
Toxicité hématologique
Des effets hématologiques ont été observés dans chacune des espèces, y compris des diminutions
dose-dépendantes du nombre des leucocytes circulants chez la souris et une diminution non spécifique
des leucocytes circulants chez le rat ; cependant, aucun signe de cytotoxicité médullaire n’a été mis en
évidence. Une neutropénie réversible, une thrombopénie périphérique ou une anémie sont survenues
chez quelques chiens traités par 8 ou 10 mg/kg/j (l’exposition totale à l’olanzapine [ASC] étant 12 à
15 fois plus élevée que celle d’un homme ayant reçu une dose de 12 mg). Chez des chiens
cytopéniques, aucun effet indésirable sur les cellules souches ou prolifératives de la moelle osseuse n'a
été observé.
Toxicité de reproduction
L’olanzapine n’a montré aucun effet tératogène. La sédation a eu un effet sur la capacité
d’accouplement des rats mâles. Les cycles œstraux ont été affectés aux doses de 1,1 mg/kg (soit 3 fois
la posologie maximale chez l'homme) et les paramètres de reproduction ont été influencés chez les rats
ayant reçu des doses de 3 mg/kg (9 fois la posologie maximale chez l'homme). Dans les portées de rats
ayant reçu de l’olanzapine, un retard du développement fœtal et une diminution transitoire du taux
d’activité des petits ont été observés.
Mutagénicité
L’olanzapine n’a montré aucun effet mutagène ni clastogène, lors d’une série complète de tests
standards, tels que tests de mutation bactérienne, et tests
in vitro
et
in vivo
sur mammifères.
Carcinogénicité
D'après les résultats des études par voie orale chez la souris et le rat, il a été conclu que l'olanzapine
n'est pas carcinogène.
36
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Lactose monohydraté
Acide tartrique, E334
Acide chlorhydrique.
Hydroxyde de sodium.
6.2
Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés
dans la rubrique 6.6.
L’olanzapine injectable ne doit pas être mélangée dans une même seringue avec le diazépam
injectable en raison de l’apparition d’un précipité lorsque ces produits sont mélangés.
Le lorazépam injectable ne doit pas être utilisé pour reconstituer l’olanzapine injectable car cette
association ralentit le temps de reconstitution.
L’olanzapine injectable ne doit pas être mélangée dans une même seringue avec l’halopéridol
injectable en raison d’une diminution du pH qui dégrade l’olanzapine.
6.3
Durée de conservation
Poudre : 3 ans.
Solution (après reconstitution) : 1 heure. Ne pas congeler.
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C. A conserver dans l’emballage extérieur
d’origine à l’abri de la lumière. Pour les conditions de conservation du médicament reconstitué, voir
rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon de 5 mL en verre de Type I.
Une boîte contient 1 ou 10 flacon(s).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Reconstituer ZYPREXA uniquement avec de l’eau pour préparation injectable en utilisant les
techniques aseptiques standards pour la reconstitution des produits à usage parentéral. N’utiliser
aucune autre solution pour la reconstitution (voir rubrique 6.2).
1.
2.
Prélever 2,1 mL d'eau pour préparation injectable grâce à une seringue stérile. Injecter dans un
flacon de ZYPREXA.
Faire tourner le flacon jusqu'à ce que le contenu soit complètement dissous, donnant une
solution de couleur jaune. Le flacon contient 11,0 mg d'olanzapine en solution à 5 mg/mL (1 mg
d'olanzapine est retenu dans le flacon et la seringue, permettant ainsi l'administration de 10 mg
d'olanzapine).
37
3.
Le tableau suivant donne les volumes d'injection pour les différentes doses d'olanzapine :
Dose (mg)
10
7,5
5
2,5
Volume d'injection (mL)
2,0
1,5
1,0
0,5
4.
5.
6.
Administrer la solution par voie intramusculaire. Ne pas administrer par voie intraveineuse ou
sous-cutanée.
Jeter la seringue et la solution inutilisée conformément aux procédures appropriées.
Utiliser immédiatement la solution dans l'heure qui suit sa reconstitution.
Avant d'être administrés, les produits pour usage parentéral doivent faire l'objet d'une inspection
visuelle pour détecter la présence éventuelle de particules.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/016 - ZYPREXA - poudre pour solution injectable – 1 flacon.
EU/1/96/022/017 - ZYPREXA - poudre pour solution injectable – 10 flacons.
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 27 septembre 1996
Date du dernier renouvellement : 12 septembre 2006
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
{MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
38
ANNEXE II
A. FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBÉRATION DES LOTS
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
39
A.
FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Comprimés enrobés :
Lilly S.A., Avda. de la Industria 30, 28108 Alcobendas, Madrid, Espagne.
Poudre pour solution injectable :
Lilly S.A., Avda. de la Industria 30, 28108 Alcobendas, Madrid, Espagne.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l’autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du
PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
40
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
41
A. ÉTIQUETAGE
42
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTUI DES COMPRIMÉS ENROBÉS SOUS PLAQUETTE THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 2,5 mg, comprimés enrobés
olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé enrobé contient 2,5 mg d’olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : lactose monohydraté. Lire la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 comprimés enrobés
35 comprimés enrobés
56 comprimés enrobés
70 comprimés enrobés
98 comprimés enrobés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière et de l’humidité.
43
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/002 28 comprimés enrobés
EU/1/96/022/023 35 comprimés enrobés
EU/1/96/022/019 56 comprimés enrobés
EU/1/96/022/029 70 comprimés enrobés
EU/1/96/022/035 98 comprimés enrobés
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYPREXA 2,5 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
44
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
ZYPREXA 2,5 mg COMPRIMES ENROBÉS : TEXTE DE LA PLAQUETTE
THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 2,5 mg comprimés enrobés
olanzapine
2.
Lilly
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
45
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTUI DES COMPRIMÉS ENROBÉS SOUS PLAQUETTE THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 5 mg, comprimés enrobés
olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé enrobé contient 5 mg d’olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : lactose monohydraté. Lire la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 comprimés enrobés
35 comprimés enrobés
56 comprimés enrobés
70 comprimés enrobés
98 comprimés enrobés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière et de l’humidité.
46
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/004 28 comprimés enrobés
EU/1/96/022/024 35 comprimés enrobés
EU/1/96/022/020 56 comprimés enrobés
EU/1/96/022/030 70 comprimés enrobés
EU/1/96/022/036 98 comprimés enrobés
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYPREXA 5 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
47
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
ZYPREXA 5 mg COMPRIMÉS ENROBÉS : TEXTE DE LA PLAQUETTE
THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 5 mg comprimés enrobés
olanzapine
2.
Lilly
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
48
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTUI DES COMPRIMÉS ENROBÉS SOUS PLAQUETTE THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 7,5 mg, comprimés enrobés
olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé enrobé contient 7,5 mg d’olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : lactose monohydraté. Lire la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 comprimés enrobés
35 comprimés enrobés
56 comprimés enrobés
70 comprimés enrobés
98 comprimés enrobés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière et de l’humidité.
49
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/011 28 comprimés enrobés
EU/1/96/022/025 35 comprimés enrobés
EU/1/96/022/006 56 comprimés enrobés
EU/1/96/022/031 70 comprimés enrobés
EU/1/96/022/037 98 comprimés enrobés
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYPREXA 7,5 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
50
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
ZYPREXA 7,5 mg COMPRIMES ENROBÉS : TEXTE DE LA PLAQUETTE
THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 7,5 mg comprimés enrobés
olanzapine
2.
Lilly
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
51
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTUI DES COMPRIMÉS ENROBÉS SOUS PLAQUETTE THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 10 mg, comprimés enrobés
olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé enrobé contient 10 mg d’olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : lactose monohydraté. Lire la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 comprimés enrobés
35 comprimés enrobés
56 comprimés enrobés
70 comprimés enrobés
98 comprimés enrobés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière et de l’humidité.
52
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/009 28 comprimés enrobés
EU/1/96/022/026 35 comprimés enrobés
EU/1/96/022/010 56 comprimés enrobés
EU/1/96/022/032 70 comprimés enrobés
EU/1/96/022/038 98 comprimés enrobés
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYPREXA 10 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
53
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
ZYPREXA 10 mg COMPRIMÉS ENROBÉS : TEXTE DE LA PLAQUETTE
THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 10 mg comprimés enrobés
olanzapine
2.
Lilly
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
54
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTUI DES COMPRIMÉS ENROBÉS SOUS PLAQUETTE THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 15 mg, comprimés enrobés
olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCES ACTIVES
Chaque comprimé enrobé contient 15 mg d’olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : lactose monohydraté. Lire la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 comprimés enrobés
35 comprimés enrobés
56 comprimés enrobés
70 comprimés enrobés
98 comprimés enrobés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière et de l’humidité.
55
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/012 28 comprimés enrobés
EU/1/96/022/027 35 comprimés enrobés
EU/1/96/022/021 56 comprimés enrobés
EU/1/96/022/033 70 comprimés enrobés
EU/1/96/022/039 98 comprimés enrobés
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
INDICATIONS D'UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYPREXA 15 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
56
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
ZYPREXA 15 mg COMPRIMÉS ENROBÉS : TEXTE DE LA PLAQUETTE
THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 15 mg comprimés enrobés
olanzapine
2.
Lilly
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
57
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTUI DES COMPRIMÉS ENROBÉS SOUS PLAQUETTE THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 20 mg, comprimés enrobés
olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé enrobé contient 20 mg d’olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : lactose monohydraté. Lire la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 comprimés enrobés
35 comprimés enrobés
56 comprimés enrobés
70 comprimés enrobés
98 comprimés enrobés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière et de l’humidité.
58
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/014 28 comprimés enrobés
EU/1/96/022/028 35 comprimés enrobés
EU/1/96/022/022 56 comprimés enrobés
EU/1/96/022/034 70 comprimés enrobés
EU/1/96/022/040 98 comprimés enrobés
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
INDICATIONS D'UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYPREXA 20 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
59
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
ZYPREXA 20 mg COMPRIMÉS ENROBÉS : TEXTE DE LA PLAQUETTE
THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 20 mg comprimés enrobés
olanzapine
2.
Lilly
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
60
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTUI DE FLACON DE POUDRE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 10 mg, poudre pour solution injectable
olanzapine
2.
COMPOSITIONS EN SUBSTANCES ACTIVES
Chaque flacon contient 10 mg d’olanzapine. Après reconstitution, chaque mL de solution obtenue
contient 5 mg d'olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Lactose monohydraté, acide tartrique, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre pour solution injectable. 1 flacon.
Poudre pour solution injectable. 10 flacons.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie intramusculaire. Flacon à usage unique. Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP.
Utiliser la solution dans l'heure.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas +25ºC. A conserver dans l’emballage extérieur
d’origine à l’abri de la lumière.
61
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
Jeter la seringue et la solution non utilisée de façon appropriée.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/016 Poudre pour solution injectable. 1 flacon
EU/1/96/022/017 Poudre pour solution injectable. 10 flacons
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
17.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
62
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
TEXTE DU FLACON DE 10 mg DE POUDRE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
ZYPREXA 10 mg olanzapine poudre pour solution injectable
Voie IM
2.
MODE D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Utiliser la solution dans l'heure
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITE
NUMÉRO DU LOT
10 mg d'olanzapine par flacon
63
B. NOTICE
64
Notice : Information de l’utilisateur
ZYPREXA 2,5 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 5 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 7,5 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 10 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 15 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 20 mg comprimés enrobés
olanzapine
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ? :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1.
Qu’est-ce que ZYPREXA et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZYPREXA
Comment prendre ZYPREXA
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver ZYPREXA
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que ZYPREXA et dans quels cas est-il utilisé
ZYPREXA contient la substance active olanzapine. ZYPREXA appartient à une famille de
médicaments appelés antipsychotiques et est utilisé pour traiter les pathologies suivantes :
La schizophrénie, une maladie qui s’accompagne de symptômes tels qu’entendre, voir et sentir
des choses qui n’existent pas, avoir des croyances erronées, une suspicion inhabituelle, et un
retrait affectif et social. Les personnes qui ont cette maladie peuvent également se sentir
déprimées, anxieuses ou tendues.
Des épisodes maniaques modérés à sévères, caractérisés par un état d’excitation ou d’euphorie.
Il a été démontré que ZYPREXA prévient les récidives de ces symptômes chez les patients présentant
un trouble bipolaire ayant déjà répondu au traitement par l’olanzapine lors d’un épisode maniaque.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZYPREXA
Ne prenez jamais ZYPREXA :
si vous êtes allergique (hypersensible) à l’olanzapine ou à l’un des autres composants contenus
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6). Une réaction allergique peut prendre la
forme d’une éruption, de démangeaisons, de gonflement de la face ou des lèvres, ou de difficulté
à respirer. Si vous avez déjà éprouvé de telles manifestations, vous devez en informer votre
médecin.
si on vous a préalablement diagnostiqué des problèmes oculaires tels que certains types de
glaucome (augmentation de la pression intra-oculaire).
65
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ZYPREXA.
L’utilisation de ZYPREXA chez les patients âgés souffrant de démence, est déconseillée car elle
peut entraîner des effets indésirables graves.
Comme pour tous les médicaments de ce type, ZYPREXA peut provoquer des mouvements
anormaux, principalement de la face ou de la langue. En cas de survenue de tels effets après avoir
reçu ZYPREXA, informez votre médecin.
Très rarement, les médicaments de ce type peuvent entraîner simultanément de la fièvre, une
accélération de la respiration, une sudation, une rigidité musculaire et une somnolence ou une
envie de dormir. Si de tels effets surviennent, consultez immédiatement votre médecin.
Une prise de poids a été observée chez des patients prenant ZYPREXA. Vous et votre médecin
devez vérifier votre poids régulièrement. Envisagez de vous orienter vers un diététicien ou une
aide avec un régime alimentaire si nécessaire.
Des taux élevés de sucre et de graisses (triglycérides et cholestérol) dans le sang ont été
observés chez des patients prenant ZYPREXA. Votre médecin devra réaliser des tests sanguins
afin de vérifier les taux de sucre et de certaines graisses dans votre sang avant que vous ne
commenciez à prendre ZYPREXA et régulièrement pendant le traitement.
Informez le médecin si vous ou quelqu’un d’autre dans votre famille avez des antécédents de
caillots sanguins car les médicaments de cette classe ont été associés à la formation de caillots
sanguins.
Si vous souffrez de l'une des maladies suivantes, veuillez en informer votre médecin le plus tôt
possible :
Accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire (symptômes temporaires
d’accident vasculaire cérébral)
Maladie de Parkinson
Problèmes de prostate
Constipation importante (ileus paralytique)
Maladie du foie ou des reins
Troubles du sang
Maladie cardiaque
Diabète
Convulsions
Si vous pensez avoir une carence en sel résultant de diarrhées et de vomissements sévères et
prolongés ou induite par l’utilisation de traitements diurétiques.
Si vous souffrez de démence et si vous avez déjà eu un accident vasculaire cérébral (« attaque »), vous
ou votre personnel soignant/entourage devez en informer votre médecin.
A titre de précaution, si vous avez plus de 65 ans, votre pression artérielle peut être contrôlée par votre
médecin.
Enfants et adolescents
ZYPREXA n’est pas indiqué chez les patients de moins de 18 ans.
Autres médicaments et ZYPREXA
Pendant le traitement par ZYPREXA, vous ne devez prendre d’autres médicaments que si votre
médecin vous y autorise. La prise de ZYPREXA peut entraîner une somnolence si vous prenez
ZYPREXA avec des antidépresseurs ou des médicaments pour l'anxiété ou l'insomnie (tranquillisants).
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament.
En particulier, informez votre médecin si vous prenez :
un traitement pour la maladie de Parkinson.
66
de la carbamazépine (un anti-épileptique et stabilisateur de l’humeur), de la fluvoxamine (un
antidépresseur) ou de la ciprofloxacine (un antibiotique) - il peut être nécessaire de modifier votre
dose de ZYPREXA.
ZYPREXA avec de l’alcool
Ne buvez pas d'alcool pendant le traitement par ZYPREXA car son association avec l'alcool peut
entraîner une somnolence.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. Ce médicament ne doit pas vous
être prescrit si vous allaitez, car de faibles quantités de ZYPREXA peuvent passer dans le lait maternel.
Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveau-nés dont les mères ont utilisé ZYPREXA
durant le dernier trimestre (les trois derniers mois de leur grossesse) : tremblement, raideur et/ou
faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problème de respiration et difficulté à s’alimenter. Si
votre bébé développe l’un de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Le traitement par ZYPREXA comporte un risque de somnolence. En cas de somnolence, il est
déconseillé de conduire ou d’utiliser certains outils ou machines. Informez votre médecin.
ZYPREXA contient du lactose
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce
médicament.
3.
Comment prendre ZYPREXA
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Votre médecin vous indiquera combien de comprimés de ZYPREXA vous devez prendre et pendant
combien de temps. La dose journalière de ZYPREXA se situe entre 5 mg et 20 mg. Consultez votre
médecin si vos symptômes réapparaissent mais n’arrêtez pas de prendre ZYPREXA sauf nouvelle
indication de votre médecin.
ZYPREXA doit être pris une fois par jour, conformément à la prescription de votre médecin. Efforcez-
vous de prendre le ou les comprimés à la même heure tous les jours, avant, pendant ou après les repas.
Avalez les comprimés de ZYPREXA entiers, avec de l’eau.
Si vous avez pris plus de ZYPREXA que vous n’auriez dû
Les patients ayant pris plus de ZYPREXA qu’ils n’auraient dû ont présenté les symptômes suivants :
accélération du rythme cardiaque, agitation/agressivité, problèmes d’élocution, mouvements anormaux
(particulièrement du visage et de la langue), diminution du niveau de conscience. Les autres symptômes
peuvent être : confusion, convulsions (épilepsie), coma, association de fièvre, d’une accélération de la
respiration, de sueurs, de raideur musculaire, de somnolence ou d’une envie de dormir ; diminution de
la fréquence respiratoire, « fausse route », pression artérielle élevée ou basse, troubles du rythme
cardiaque. Contactez votre médecin ou votre hôpital immédiatement si vous présentez l’un des
symptômes ci-dessus. Montrez-lui votre boîte de comprimés.
Si vous oubliez de prendre ZYPREXA
Prenez vos comprimés dès que vous réalisez votre oubli. Ne prenez pas de dose double pour compenser
la dose que vous avez oublié de prendre.
67
Si vous arrêtez de prendre ZYPREXA
N’arrêtez pas de prendre vos comprimés simplement parce que vous vous sentez mieux. Il est important
que vous preniez ZYPREXA aussi longtemps que votre médecin vous l’aura indiqué.
Si vous arrêtez brutalement de prendre ZYPREXA, des symptômes tels que sueurs, incapacité à dormir,
tremblement, anxiété ou des nausées et des vomissements peuvent survenir. Votre médecin peut donc
vous demander de réduire les doses progressivement avant d’arrêter le traitement.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Informez votre médecin immédiatement si vous avez :
des mouvements anormaux (un effet indésirable fréquent qui peut affecter jusqu’à 1 patient sur
10), particulièrement du visage et de la langue ;
des caillots sanguins dans les veines (un effet indésirable peu fréquent qui peut affecter jusqu’à
1 patient sur 100), en particulier dans les jambes (les symptômes comprennent gonflement,
douleur et rougeur de la jambe) qui peuvent se déplacer à travers les vaisseaux sanguins
jusqu’aux poumons entraînant des douleurs de la poitrine et des difficultés à respirer. Si vous
constatez un de ces symptômes, consultez immédiatement un médecin ;
l’association d’une fièvre, d’une respiration plus rapide, de sueurs, d’une raideur musculaire et
d’une somnolence (la fréquence de cet effet indésirable ne peut être estimée sur la base des
données disponibles).
Les effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d’1 patient sur 10) comprennent prise de
poids ; envie de dormir ; et augmentation des taux de prolactine dans le sang. Au début du traitement,
certaines personnes peuvent éprouver des vertiges ou des sensations de malaise (avec un pouls ralenti),
en particulier au moment de se mettre debout après avoir été allongé ou assis. Ces effets disparaissent
habituellement spontanément, mais dans le cas contraire, veuillez-en informer votre médecin.
Les effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 10) comprennent modifications
des taux de certaines lignées cellulaires sanguines, de lipides circulants et au début du traitement,
augmentation transitoire des enzymes du foie ; augmentation des taux de sucre dans le sang et l’urine ;
augmentation des taux de l’acide urique et de la créatine phosphokinase dans le sang ; augmentation de
la sensation de faim ; vertiges ; impatience (difficultés à rester immobile) ; tremblements ; mouvements
anormaux (dyskinésies) ; constipation ; bouche sèche ; éruption cutanée ; diminution de la force ;
fatigue intense ; rétention d’eau pouvant conduire à un gonflement au niveau des mains, des chevilles
ou des pieds ; fièvre ; douleurs articulaires ; et dysfonctions sexuelles telles que diminution de la libido
chez les hommes et chez les femmes ou dysfonction érectile chez les hommes.
Les effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 100) comprennent réactions
d’hypersensibilité (par exemple gonflement des lèvres et de la gorge, démangeaisons, éruption
cutanée) ; apparition ou aggravation d’un diabète, occasionnellement associé à une acidocétose (corps
cétoniques dans le sang et dans les urines) ou un coma ; convulsions, habituellement associées à des
antécédents de convulsions (épilepsie) ; raideur ou spasmes musculaires (dont des mouvements des
yeux) ; syndrome des jambes sans repos ; problèmes d’élocution ; bégaiement ; ralentissement du
pouls ; hypersensibilité au soleil ; saignement de nez ; distension abdominale ; excès de salive ; perte de
mémoire ou moment d’inattention ; incontinence urinaire ; difficultés à uriner ; perte de cheveux ;
absence ou diminution des règles ; et modification de la poitrine chez les hommes et chez les femmes
telle qu’une production anormale de lait ou une augmentation anormale de son volume.
68
Les effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 1000) comprennent diminution de la
température corporelle ; anomalies du rythme cardiaque ; mort soudaine inexpliquée ; inflammation du
pancréas entraînant d’importantes douleurs à l’estomac, de la fièvre et un état de malaise général ;
maladie du foie se traduisant par un jaunissement de la peau et de la partie blanche du globe oculaire ;
atteinte musculaire pouvant se présenter sous la forme de courbatures ou de douleurs inexpliquées ; et
érection prolongée et/ou douloureuse.
Les effets indésirables très rares incluent des réactions allergiques graves telles qu’un syndrome
d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS). Le
syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse se présente initialement comme des symptômes
évocateurs de la grippe et une éruption sur le visage, puis une éruption étendue, avec élévation de la
température, gonflement des ganglions lymphatiques, augmentation des enzymes du foie observée dans
les examens sanguins et augmentation d’un type de globules blancs (éosinophiles).
Lors de la prise d’olanzapine, les patients âgés souffrant de démence peuvent présenter un accident
vasculaire cérébral (« attaque »), une pneumopathie, une incontinence urinaire, des chutes, une extrême
fatigue, des hallucinations visuelles, une augmentation de la température corporelle, une rougeur de la
peau et des troubles de la marche. Des décès ont été rapportés dans ce groupe spécifique de patients.
Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, ZYPREXA peut aggraver les symptômes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre infirmier/ère.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez
également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur
la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver ZYPREXA
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage.
ZYPREXA doit être conservé dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière et de
l’humidité.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient ZYPREXA
-
La substance active est l’olanzapine. Chaque comprimé enrobé contient soit 2,5 mg, 5 mg,
7,5 mg, 10 mg, 15 mg ou 20 mg de substance active. La quantité exacte est indiquée sur votre
boîte de ZYPREXA.
-
Les autres composants sont :
(noyau du comprimé) lactose monohydraté, hyprolose, crospovidone, cellulose microcristalline,
stéarate de magnésium et
(enrobage du comprimé) hypromellose, dioxyde de titane (E 171) et cire de carnauba.
-
De plus, les comprimés de ZYPREXA contiennent différents composants selon leur dosage:
69
DOSAGE DU COMPRIME
ZYPREXA 2,5 mg, 5 mg, 7,5 mg et 10 mg
AUTRES COMPOSANTS
(enrobage du comprimé) shellac, macrogol,
propylène glycol, polysorbate 80 et indigotine
(E132), éthanol anhydre, alcool isopropylique,
alcool butylique, hydroxyde d’ammonium.
(enrobage du comprimé) triacétine et indigotine
(E132).
(enrobage du comprimé) macrogol et oxyde de
fer rouge synthétique (E172).
ZYPREXA 15 mg
ZYPREXA 20 mg
Comment se présente ZYPREXA et contenu de l’emballage extérieur
Les comprimés enrobés de ZYPREXA 2,5 mg sont blancs, sur lesquels sont imprimés “LILLY” ainsi
qu’un code d’identification numérique “4112”.
Les comprimés enrobés de ZYPREXA 5 mg sont blancs, sur lesquels sont imprimés “LILLY” ainsi
qu’un code d’identification numérique “4115”.
Les comprimés enrobés de ZYPREXA 7,5 mg sont blancs, sur lesquels sont imprimés “LILLY” ainsi
qu’un code d’identification numérique “4116”.
Les comprimés enrobés de ZYPREXA 10 mg sont blancs, sur lesquels sont imprimés “LILLY” ainsi
qu’un code d’identification numérique “4117”.
Les comprimés enrobés de ZYPREXA 15 mg sont bleus.
Les comprimés enrobés de ZYPREXA 20 mg sont rose.
ZYPREXA est disponible en boîtes contenant 28, 35, 56, 70 ou 98 comprimés. Toutes les présentations
peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
Fabricant
Lilly S.A., Avda. de la Industria 30, 28108 Alcobendas, Madrid, Espagne.
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Eli Lilly Benelux S.A./N.V.
Tél/Tel: + 32 (0)2 548 84 84
България
ТП "Ели Лили Недерла½д" Б.В.
-
България
Тел: + 359 2 491 41 40
Česká republika
Eli Lilly ČR, s.r.o.
Tel: + 420 234 664 111
Danmark
Eli Lilly Danmark A/S
Tlf.: + 45 45 26 60 00
Deutschland
Lilly Deutschland GmbH
Tel: + 49 (0) 6172 273 2222
Eesti
Eli Lilly Nederland B.V.
Tel: + 372 6817 280
Lietuva
Eli Lilly Lietuva
Tel: + 370 (5) 2649600
Luxembourg/Luxemburg
Eli Lilly Benelux S.A./N.V.
Tél/Tel: + 32 (0)2 548 84 84
Magyarország
Lilly Hungária Kft.
Tel: + 36 1 328 5100
Malta
Charles de Giorgio Ltd.
Tel: + 356 25600 500
Nederland
Eli Lilly Nederland B.V.
Tel: + 31(0)30 6025800
Norge
Eli Lilly Norge A.S
Tlf: + 47 22 88 18 00
70
Ελλάδa
ΦΑΡΜΑΣΕΡΒ-ΛΙΛΛΥ Α.Ε.Β.Ε.
Τηλ: +
30 210 629 4600
España
Lilly S.A.
Tel: + 34 91 663 50 00
France
Lilly France
Tél: + 33 (0) 1 55 49 34 34
Hrvatska
Eli Lilly Hrvatska d.o.o.
Tel: +385 1 2350 999
Ireland
Eli Lilly and Company (Ireland) Limited
Tel: + 353 (0) 1 661 4377
Ísland
Icepharma hf.
Sími: + 354 540 8000
Italia
Eli Lilly Italia S.p.A.
Tel: + 39 055 42571
Κύπρος
Phadisco Ltd
Τηλ: + 357 22 715000
Latvija
Eli Lilly (Suisse) S.A Pārstāvniecība Latvijā
Tel: + 371 67364000
Österreich
Eli Lilly Ges. m.b.H.
Tel: + 43 (0) 1 711 780
Polska
Eli Lilly Polska Sp. z o.o.
Tel: + 48 22 440 33 00
Portugal
Lilly Portugal Produtos Farmacêuticos, Lda
Tel: + 351 21 412 66 00
România
Eli Lilly România S.R.L.
Tel: + 40 21 4023000
Slovenija
Eli Lilly farmacevtska družba,
d.o.o.
Tel: + 386 (0)1 580 00 10
Slovenská republika
Eli Lilly Slovakia s.r.o.
Tel: + 421 220 663 111
Suomi/Finland
Oy Eli Lilly Finland Ab
Puh/Tel: + 358 (0)9 8545 250
Sverige
Eli Lilly Sweden AB
Tel: + 46 (0)8 7378800
United Kingdom (Northern Ireland)
Eli Lilly and Company (Ireland) Limited
Tel: + 353-(0)16614377
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {mois AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu
71
Notice : Information de l’utilisateur
ZYPREXA 10 mg poudre pour solution injectable
olanzapine
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans
cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ? :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1.
Qu’est-ce que ZYPREXA et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir ZYPREXA
Comment ZYPREXA est administré
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver ZYPREXA
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que ZYPREXA et dans quels cas est-il utilisé
ZYPREXA contient la substance active olanzapine. ZYPREXA injectable appartient à une famille de
médicaments appelés antipsychotiques et est destiné à traiter l'agitation et l’angoisse qui peuvent
survenir dans les pathologies suivantes :
La schizophrénie, une maladie qui s’accompagne de symptômes tels qu’entendre, de voir ou de
sentir des choses qui n'existent pas, avoir des croyances erronées, une suspicion inhabituelle et
un retrait affectif et social. Les personnes qui ont cette maladie peuvent également se sentir
déprimées, anxieuses ou tendues.
La manie, caractérisée par un état d’excitation ou d’euphorie.
ZYPREXA injectable est administré lorsqu’un contrôle rapide de l'agitation et de l’angoisse est
nécessaire et que le traitement par ZYPREXA comprimés n'est pas adapté. Votre médecin vous
prescrira ZYPREXA comprimés dès que cela sera approprié.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir ZYPREXA
N’utilisez jamais ZYPREXA :
si vous êtes allergique (hypersensible) à l'olanzapine ou à l’un des autres composants contenus
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6). Une réaction allergique peut prendre la
forme d'une éruption, de démangeaisons, de gonflements de la face ou des lèvres ou de difficultés
à respirer. Si vous avez déjà éprouvé de telles manifestations, vous devez informer votre
médecin.
si on vous a préalablement diagnostiqué des problèmes oculaires tels que certains types de
glaucome (augmentation de la pression intra-oculaire).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou infirmier/ère avant de recevoir ZYPREXA injectable.
Informez le médecin ou l'infirmier/ère si vous éprouvez des vertiges ou êtes pris d’un malaise
après l’injection. Vous aurez probablement besoin de vous allonger jusqu’à ce que vous vous
sentiez mieux. Le médecin ou l'infirmier/ère peut vouloir également vous prendre votre tension
artérielle et votre pouls.
72
L’utilisation de ZYPREXA chez les patients âgés souffrant de démence (confusion et perte de
mémoire), est déconseillée car elle peut entraîner des effets indésirables graves.
Comme pour tous les médicaments de ce type, ZYPREXA peut provoquer des mouvements
anormaux, principalement de la face ou de la langue. En cas de survenue de tels effets après avoir
reçu ZYPREXA, informez votre médecin.
Très rarement, les médicaments de ce type peuvent entraîner simultanément de la fièvre, une
accélération de la respiration, une sudation, une rigidité musculaire et une somnolence ou une
envie de dormir. Si de tels effets surviennent, consultez immédiatement votre médecin. Aucune
autre injection ne vous sera administrée.
Une prise de poids a été observée chez des patients prenant ZYPREXA. Vous et votre médecin
devez vérifier votre poids régulièrement. Envisagez de vous orienter vers un diététicien ou une
aide avec un régime alimentaire si nécessaire.
Des taux élevés de sucre et de graisses (triglycérides et cholestérol) dans le sang ont été
observés chez des patients prenant ZYPREXA. Votre médecin devra réaliser des tests sanguins
afin de vérifier les taux de sucre et de certaines graisses dans votre sang avant que vous ne
commenciez à prendre ZYPREXA et régulièrement pendant le traitement.
Informez le médecin si vous ou quelqu’un d’autre dans votre famille avez des antécédents de
caillots sanguins car les médicaments de cette classe ont été associés à la formation de caillots
sanguins.
Si vous souffrez de l'une des maladies suivantes, veuillez en informer votre médecin le plus tôt
possible :
Accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire (symptômes temporaires
d’accident vasculaire cérébral)
Maladie de Parkinson
Problèmes de prostate
Constipation importante (ileus paralytique)
Maladie du foie ou des reins
Troubles du sang
Si vous avez eu récemment une crise cardiaque ou si vous souffrez d'une pathologie cardiaque,
incluant un syndrome de dysfonctionnement sinusal, un angor instable ou si vous êtes atteint
d'hypotension
Diabète
Convulsions
Si vous pensez avoir une carence en sel résultant de diarrhées et de vomissements sévères et
prolongés ou induite par l’utilisation de traitements diurétiques.
Si vous souffrez de démence et si vous avez déjà eu un accident vasculaire cérébral (« attaque »), vous
ou votre personnel soignant/entourage devez en informer votre médecin.
A titre de précaution, si vous avez plus de 65 ans, votre pression artérielle peut être contrôlée par votre
médecin.
Enfants et adolescents
ZYPREXA n’est pas indiqué chez les patients de moins de 18 ans.
Autres médicaments et ZYPREXA
La prise de ZYPREXA avec les médicaments suivants peut entraîner une somnolence : traitements de
l'anxiété ou de l'insomnie (tranquillisants y compris les benzodiazépines) et les antidépresseurs. Pendant
le traitement par ZYPREXA, vous ne devez prendre ces médicaments que si votre médecin vous y
autorise.
Si vous recevez une injection de ZYPREXA, une injection simultanée de benzodiazépine n’est pas
recommandée car cela peut entraîner une envie de dormir excessive, des effets sérieux sur votre
rythme cardiaque ou votre respiration et peut, dans de très rares cas, entraîner un décès. Si votre
médecin doit vous injecter une benzodiazépine pour traiter votre état, il doit y avoir au minimum une
73
heure de délai après l’injection de ZYPREXA et vous devrez être étroitement surveillé après
l’injection de benzodiazépine.
Informez votre médecin si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, même s’il s’agit
d’un médicament obtenu sans ordonnance. En particulier, prévenez votre médecin si vous prenez un
traitement pour la maladie de Parkinson.
ZYPREXA avec de l’alcool
Ne pas boire d'alcool pendant le traitement par ZYPREXA car son association avec l'alcool peut
entraîner une somnolence.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de recevoir ce médicament.
Ce médicament ne doit pas vous être prescrit si vous allaitez, car de faibles quantités de ZYPREXA
peuvent passer dans le lait maternel.
Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveau-nés dont les mères ont utilisé
ZYPREXA durant le dernier trimestre (les trois derniers mois de leur grossesse) : tremblement, raideur
et/ou faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problème de respiration et difficulté à
s’alimenter. Si votre bébé développe l’un de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Le traitement par ZYPREXA comporte un risque de somnolence. En cas de somnolence, vous ne
devez pas conduire ou utiliser certains outils ou machines. Informez-en votre médecin.
ZYPREXA contient du lactose
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre
ce médicament.
ZYPREXA contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment ZYPREXA est administré
Les informations concernant la reconstitution et l’administration sont fournies en partie détachable, à la
fin de cette notice.
Votre médecin décidera de la dose dont vous avez besoin et de la durée du traitement par ZYPREXA.
La dose usuelle est de 10 mg à la première injection, mais elle peut être inférieure. Jusqu'à 20 mg par
24 heures peuvent être administrés. La dose pour les patients âgés de plus de 65 ans est de 2,5 mg ou
5 mg.
ZYPREXA se présente sous la forme d’une poudre. Votre médecin ou votre infirmier/ère reconstituera
le produit sous forme d’une solution. ZYPREXA injectable est utilisé par voie intramusculaire. Le
volume exact de la solution vous sera injecté par voie intramusculaire.
Si vous pensez qu’on vous a administré plus de ZYPREXA que nécessaire
Les patients ayant reçu plus de ZYPREXA qu’ils n’auraient dû, ont présenté les symptômes suivants :
accélération du rythme cardiaque, agitation/agressivité, problèmes d’élocution, mouvements anormaux
(particulièrement du visage et de la langue), diminution du niveau de conscience. Les autres symptômes
peuvent comprendre : confusion, convulsions (épilepsie), coma, association de fièvre, d’une
accélération de la respiration, de sueurs, de raideur musculaire, de somnolence ou d’une envie de
dormir ; diminution de la fréquence respiratoire, « fausse route », pression artérielle élevée ou basse,
74
troubles du rythme cardiaque. Veuillez faire part à votre médecin ou votre infirmier/ère de votre
inquiétude.
Seules quelques doses de ZYPREXA Injectable sont nécessaires. Votre médecin jugera si vous avez
besoin d'une dose de ZYPREXA Injectable.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre infirmier/ère.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ZYPREXA injectable peut provoquer des effets indésirables, mais ils
ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Informez votre médecin immédiatement si vous avez :
des mouvements anormaux (un effet indésirable fréquent qui peut affecter jusqu’à 1 patient sur
10), particulièrement du visage et de la langue ;
des caillots sanguins dans les veines (un effet indésirable peu fréquent qui peut affecter jusqu’à
1 patient sur 100), en particulier dans les jambes (les symptômes comprennent gonflement,
douleur et rougeur de la jambe) qui peuvent se déplacer à travers les vaisseaux sanguins
jusqu’aux poumons entraînant des douleurs de la poitrine et des difficultés à respirer. Si vous
constatez un de ces symptômes, consultez immédiatement un médecin ;
l’association d’une fièvre, d’une respiration plus rapide, de sueurs, d’une raideur musculaire et
d’une somnolence (la fréquence de cet effet indésirable ne peut être estimée sur la base des
données disponibles).
Les effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 10) avec ZYPREXA injectable
comprennent ralentissement ou accélération du pouls ; somnolence ; tension artérielle basse ; gêne au
point d'injection.
Certaines personnes peuvent éprouver des vertiges ou perdre connaissance (avec un pouls ralenti)
après l’injection, en particulier au moment de se mettre debout après avoir été allongé ou assis. Ces
effets disparaissent habituellement spontanément, mais dans le cas contraire, veuillez en informer
votre médecin ou une infirmier/ère le plus tôt possible.
Les effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 100) comprennent
ralentissement de la respiration ; et des troubles du rythme cardiaque pouvant être graves.
Par ailleurs, les effets indésirables suivants ont été observés chez des patients prenant ZYPREXA par
voie orale.
Les autres effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d’1 patient sur 10) comprennent
prise de poids et augmentation des taux de prolactine dans le sang. Au début du traitement, certaines
personnes peuvent éprouver des vertiges ou des sensations de malaise (avec un pouls ralenti), en
particulier au moment de se mettre debout après avoir été allongé ou assis. Ces effets disparaissent
habituellement spontanément, mais dans le cas contraire, veuillez-en informer votre médecin.
Les autres effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 10) comprennent
modifications des taux de certaines lignées cellulaires sanguines, de lipides circulants et au début du
traitement, augmentation transitoire des enzymes du foie ; augmentation des taux de sucre dans le sang
et l’urine ; augmentation des taux de l’acide urique et de la créatine phosphokinase dans le sang ;
augmentation de la sensation de faim ; vertiges ; impatience (difficultés à rester immobile) ;
tremblements ; mouvements anormaux (dyskinésies) ; constipation ; bouche sèche ; éruption cutanée ;
diminution de la force ; fatigue intense ; rétention d’eau pouvant conduire à un gonflement au niveau
des mains, des chevilles ou des pieds ; fièvre ; douleurs articulaires ; et dysfonctions sexuelles telles
75
que diminution de la libido chez les hommes et chez les femmes ou dysfonction érectile chez les
hommes.
Les autres effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 100) comprennent
réactions d’hypersensibilité (par exemple gonflement des lèvres et de la gorge, démangeaisons,
éruption cutanée) ; apparition ou aggravation d’un diabète, occasionnellement associé à une
acidocétose (corps cétoniques dans le sang et dans les urines) ou un coma ; convulsions,
habituellement associées à des antécédents de convulsions (épilepsie) ; raideur ou spasmes
musculaires (dont des mouvements des yeux) ; syndrome des jambes sans repos ; problèmes
d’élocution ; bégaiement ; ralentissement du pouls ; hypersensibilité au soleil ; saignement de nez ;
distension abdominale ; excès de salive ; perte de mémoire ou moment d’inattention ; incontinence
urinaire ; difficultés à uriner ; perte de cheveux ; absence ou diminution des règles ; et modification de
la poitrine chez les hommes et chez les femmes telle qu’une production anormale de lait ou une
augmentation anormale de son volume.
Les effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 1000) comprennent diminution de
la température corporelle ; anomalies du rythme cardiaque ; mort soudaine inexpliquée ; inflammation
du pancréas entraînant d’importantes douleurs à l’estomac, de la fièvre et un état de malaise général ;
maladie du foie, se traduisant par un jaunissement de la peau et de la partie blanche du globe oculaire ;
atteinte musculaire pouvant se présenter sous la forme de courbatures ou de douleurs inexpliquées ; et
érection prolongée et/ou douloureuse.
Les effets indésirables très rares incluent des réactions allergiques graves telles qu’un syndrome
d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS). Le
syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse se présente initialement comme des symptômes
évocateurs de la grippe et une éruption sur le visage, puis une éruption étendue, avec élévation de la
température, gonflement des ganglions lymphatiques, augmentation des enzymes du foie observée dans
les examens sanguins et augmentation d’un type de globules blancs (éosinophiles).
Lors de la prise d’olanzapine, les patients âgés souffrant de démence peuvent présenter un accident
vasculaire cérébral (« attaque »), une pneumopathie, une incontinence urinaire, des chutes, une
extrême fatigue, des hallucinations visuelles, une augmentation de la température corporelle, une
rougeur de la peau et des troubles de la marche. Des décès ont été rapportés dans ce groupe spécifique
de patients.
Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, ZYPREXA peut aggraver les symptômes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre infirmier/ère.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez
également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur
la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver ZYPREXA
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage.
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C. A conserver dans l’emballage extérieur
d’origine, à l’abri de la lumière.
Après reconstitution de ZYPREXA Injectable sous forme d’une solution, utiliser dans l'heure qui suit
la reconstitution. Ne pas congeler après reconstitution.
76
Jeter le contenu non utilisé.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient ZYPREXA Injectable
-
La substance active est l’olanzapine. Chaque flacon contient 10 mg de substance active.
-
Les autres composants sont le lactose monohydraté, l'acide tartrique, l'acide chlorhydrique et
l'hydroxyde de sodium.
Comment se présente ZYPREXA Injectable et contenu de l’emballage extérieur
ZYPREXA se présente sous forme d'une poudre jaune en flacon. Un flacon de ZYPREXA contient
10 mg d'olanzapine. Votre médecin ou votre infirmier/ère reconstituera le produit sous forme d’une
solution qui sera administrée par injection.
ZYPREXA Injectable est disponible en boîte de 1 ou de 10 flacons. Toutes les présentations peuvent ne
pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
Fabricant
Lilly S.A., Avda. de la Industria 30, 28108 Alcobendas, Madrid, Espagne.
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Eli Lilly Benelux S.A./N.V.
Tél/Tel: + 32 (0)2 548 84 84
България
ТП "Ели Лили Недерла½д" Б.В.
-
България
Тел
: + 359 2 491 41 40
Česká republika
Eli Lilly
ČR,
s.r.o.
Tel: + 420 234 664 111
Danmark
Eli Lilly Danmark A/S
Tlf: +45 45 26 60 00
Deutschland
Lilly Deutschland GmbH
Tel: + 49 (0) 6172 273 2222
Eesti
Eli Lilly Nederland B.V.
Tel: +372 6817 280
Ελλάδa
ΦΑΡΜΑΣΕΡΒ-ΛΙΛΛΥ Α.Ε.Β.Ε.
Τηλ: +30 210 629 4600
España
Spaly Bioquímica S.A.
Tel: + 34 91 663 50 00
France
Lilly France
Tél: +33 (0) 1 55 49 34 34
Hrvatska
Eli Lilly Hrvatska d.o.o.
Tel: +385 1 2350 999
77
Lietuva
Eli Lilly Lietuva
Tel: +370 (5) 2649600
Luxembourg/Luxemburg
Eli Lilly Benelux S.A./N.V.
Tél/Tel: + 32 (0)2 548 84 84
Magyarország
Lilly Hungária Kft.
Tel: + 36 1 328 5100
Malta
Charles de Giorgio Ltd.
Tel: + 356 25600 500
Nederland
Eli Lilly Nederland B.V.
Tel: + 31(0)30 6025800
Norge
Eli Lilly Norge A.S
Tlf: +47 22 88 18 00
Österreich
Eli Lilly Ges. m.b.H.
Tel: + 43 (0) 1 711 780
Polska
Eli Lilly Polska Sp. z o.o.
Tel: +48 22 440 33 00
Portugal
Lilly Portugal Produtos Farmacêuticos, Lda
Tel: + 351 21 412 66 00
România
Eli Lilly România S.R.L.
Tel: + 40 21 4023000
Ireland
Eli Lilly and Company (Ireland) Limited
Tel: +353 (0) 1 661 4377
Ísland
Icepharma hf.
Sími: + 354 540 8000
Italia
Eli Lilly Italia S.p.A.
Tel: + 39- 055 42571
Κύπρος
Phadisco Ltd
Τηλ: +357 22 715000
Latvija
Eli Lilly (Suisse) S.A Pārstāvniecība Latvijā
Tel: + 371 67364000
Slovenija
Eli Lilly farmacevtska
družba, d.o.o.
Tel: + 386 (0)1 580 00 10
Slovenská republika
Eli Lilly Slovakia s.r.o.
Tel: + 421 220 663 111
Suomi/Finland
Oy Eli Lilly Finland Ab
Puh/Tel: +358 (0)9 8545 250
Sverige
Eli Lilly Sweden AB
Tel: + 46 (0)8 7378800
United Kingdom (Northern Ireland)
Eli Lilly and Company (Ireland) Limited
Tel: +353-(0)16614377
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {mois AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
78
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
(Perforations pour permettre aux professionnels de santé de détacher ces informations)
INSTRUCTIONS POUR LES PROFESSIONNELS DE SANTE
Reconstitution et administration de ZYPREXA
Reconstituer ZYPREXA, Poudre pour Solution Injectable uniquement avec de l’eau pour préparation
injectable.
ZYPREXA, Poudre pour Solution Injectable, ne doit pas être mélangé dans la même seringue avec
quelque produit que ce soit en raison d’incompatibilités. Voir les exemples suivants.
L’olanzapine injectable ne doit pas être mélangée dans une même seringue avec l’halopéridol
injectable en raison d’une diminution du pH qui dégrade l’olanzapine.
L’olanzapine injectable ne doit pas être mélangée dans une même seringue et ne doit pas être utilisée
de manière concomitante avec les benzodiazépines.
Poudre pour solution injectable
Reconstituer ZYPREXA, Poudre pour Solution Injectable en utilisant les techniques aseptiques
standard pour la reconstitution des produits à usage parentéral.
1.
2.
Prélever 2,1 mL d'eau pour préparation injectable dans une seringue stérile. Injecter dans un
flacon de ZYPREXA, Poudre pour Solution Injectable.
Faire tourner le flacon jusqu'à ce que le contenu soit complètement dissout, donnant une
solution de couleur jaune. Le flacon contient 11,0 mg d'olanzapine en solution à 5 mg/mL. Si
2,0 mL de solution sont prélevés, 1 mg d'olanzapine est retenu dans le flacon et la seringue,
permettant ainsi l'administration de 10 mg d'olanzapine.
Le tableau suivant donne les volumes d'injection pour les différentes doses d'olanzapine :
Dose (mg)
10
7,5
5
2,5
4.
5.
6.
Volume d'injection (mL)
2,0
1,5
1,0
0,5
3.
Administrer la solution par voie intramusculaire. Ne pas administrer par voie intraveineuse ou
sous-cutanée.
Jeter la seringue et la solution inutilisée conformément aux procédures appropriées.
Utiliser la solution dans l'heure qui suit sa reconstitution. Ne pas conserver à une température
supérieure à 25°C. Ne pas congeler.
Avant d'être administrés, les médicaments pour usage parentéral doivent faire l'objet d'une inspection
visuelle pour détecter la présence éventuelle de particules.
79

ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

ZYPREXA 2,5 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 5 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 7,5 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 10 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 15 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 20 mg comprimés enrobés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
ZYPREXA 2,5 mg comprimés enrobés
Chaque comprimé enrobé contient 2,5 mg d'olanzapine.
Excipient à effet notoire : Chaque comprimé enrobé contient 102 mg de lactose monohydraté.
ZYPREXA 5 mg comprimés enrobés
Chaque comprimé enrobé contient 5 mg d'olanzapine.
Excipient à effet notoire : Chaque comprimé enrobé contient 156 mg de lactose monohydraté.
ZYPREXA 7,5 mg comprimés enrobés
Chaque comprimé enrobé contient 7,5 mg d'olanzapine.
Excipient à effet notoire : Chaque comprimé enrobé contient 234 mg de lactose monohydraté.
ZYPREXA 10 mg comprimés enrobés
Chaque comprimé enrobé contient 10 mg d'olanzapine.
Excipient à effet notoire : Chaque comprimé enrobé contient 312 mg de lactose monohydraté.
ZYPREXA 15 mg comprimés enrobés
Chaque comprimé enrobé contient 15 mg d'olanzapine.
Excipient à effet notoire : Chaque comprimé enrobé contient 178 mg de lactose monohydraté.
ZYPREXA 20 mg comprimés enrobés
Chaque comprimé enrobé contient 20 mg d'olanzapine.
Excipient à effet notoire : Chaque comprimé enrobé contient 238 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.



3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés enrobés
ZYPREXA 2,5 mg comprimés enrobés
Comprimés enrobés ronds et blancs, sur lesquels sont imprimés 'LILLY' ainsi qu'un code
d'identification numérique '4112'.
ZYPREXA 5 mg comprimés enrobés
Comprimés enrobés ronds et blancs, sur lesquels sont imprimés 'LILLY' ainsi qu'un code
d'identification numérique '4115'.
Comprimés enrobés ronds et blancs, sur lesquels sont imprimés 'LILLY' ainsi qu'un code
d'identification numérique '4116'.
ZYPREXA 10 mg comprimés enrobés
Comprimés enrobés ronds et blancs, sur lesquels sont imprimés 'LILLY' ainsi qu'un code
d'identification numérique '4117'.
ZYPREXA 15 mg comprimés enrobés
Comprimés enrobés ovales et bleus, sur lesquels sont gravés 'LILLY' ainsi qu'un code
d'identification numérique '4415'.
ZYPREXA 20 mg comprimés enrobés
Comprimés enrobés ovales et rose, sur lesquels sont gravés 'LILLY' ainsi qu'un code d'identification
numérique '4420'.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques

Adultes
L'olanzapine est indiquée dans le traitement de la schizophrénie.
Chez les patients ayant initialement répondu au traitement, l'olanzapine a démontré son efficacité à
maintenir cette amélioration clinique au long cours.
L'olanzapine est indiquée dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères.
L'olanzapine est indiquée dans la prévention des récidives chez les patients présentant un trouble
bipolaire, ayant déjà répondu au traitement par l'olanzapine lors d'un épisode maniaque (voir rubrique
5.1).

4.2 Posologie et mode d'administration


Adultes
Schizophrénie : La dose initiale recommandée d'olanzapine est de 10 mg par jour.
Episode maniaque : La dose initiale est de 15 mg par jour en une seule prise en monothérapie ou
10 mg par jour en association (voir rubrique 5.1).
Prévention des récidives dans le cadre d'un trouble bipolaire : La dose initiale recommandée est de
10 mg/jour. Chez les patients traités par l'olanzapine lors d'un épisode maniaque, pour la prévention
des récidives, le traitement sera maintenu à la même dose. Si un nouvel épisode (maniaque, mixte ou
dépressif) survient, le traitement par l'olanzapine doit être poursuivi (à la posologie optimale). Selon
l'expression clinique de l'épisode, un traitement de la symptomatologie thymique sera associé.
Dans toutes les indications, la posologie journalière de l'olanzapine peut être adaptée en fonction de
l'état clinique du patient entre 5 et 20 mg par jour. Une augmentation à des doses plus importantes que
la dose initiale recommandée n'est conseillée qu'après une réévaluation clinique appropriée et ne doit
généralement être envisagée qu'à intervalles de 24 heures minimum. L'olanzapine peut être
administrée pendant ou en dehors des repas, la prise de nourriture n'ayant pas d'incidence sur
l'absorption. Il convient de diminuer progressivement les doses lors de l'arrêt de l'olanzapine.

Personnes âgées
Une dose initiale plus faible (5 mg par jour) n'est pas indiquée de façon systématique mais doit être
envisagée chez les patients âgés de 65 ans et plus lorsque des facteurs cliniques le justifient (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance rénale et/ou hépatique
Une dose initiale plus faible (5 mg par jour) doit être envisagée pour ces patients. En cas
d'insuffisance hépatique modérée (cirrhose, Child-Pugh de classe A ou B), la dose initiale devra être
de 5 mg et sera augmentée avec précaution.
Fumeurs
La dose initiale et l'intervalle de doses ne nécessitent pas d'adaptation chez les non fumeurs par
rapport aux fumeurs. Le métabolisme de l'olanzapine peut être stimulé par le tabagisme. Une
surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la posologie de l'olanzapine peut être
envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.5).
L'existence de plus d'un facteur pouvant ralentir le métabolisme (sexe féminin, sujet âgé, non fumeur)
peut justifier une réduction de la dose initiale. Lorsqu'elle est indiquée, l'augmentation posologique
sera faite avec précaution chez ces patients.
(Voir rubriques 4.5 et 5.2).
Population pédiatrique
L'utilisation de l'olanzapine chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n'est pas
recommandée du fait du manque de données sur la sécurité d'emploi et l'efficacité. Une prise de
poids, des anomalies lipidiques et des taux de prolactine ont été rapportées avec une ampleur plus
élevée dans les études à court terme chez les patients adolescents comparativement aux études chez les
patients adultes (voir rubriques 4.4, 4.8, 5.1 et 5.2).

4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Patients présentant un risque connu de glaucome à angle fermé.

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Lors d'un traitement antipsychotique, l'amélioration clinique du patient peut nécessiter plusieurs jours
voire plusieurs semaines. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant cette période.

Démence accompagnée de troubles psychotiques et/ou troubles du comportement
L'utilisation de l'olanzapine chez les patients présentant une démence accompagnée de troubles
psychotiques et/ou troubles du comportement est déconseillée du fait d'une augmentation du risque de
mortalité et d'accidents vasculaires cérébraux. Au cours d'essais cliniques contrôlés versus placebo
(durée de 6 à 12 semaines), réalisés chez des patients âgés (âge moyen 78 ans) souffrant de démence
accompagnée de troubles psychotiques et/ou de troubles du comportement, l'incidence des décès dans
le groupe olanzapine a été deux fois plus importante que celle observée dans le groupe placebo (3,5 %
versus 1,5 % respectivement). L'incidence plus élevée de décès n'a pas été corrélée à la dose
d'olanzapine (dose moyenne quotidienne de 4,4 mg) ou à la durée de traitement. Dans cette population
de patients, un âge supérieur à 65 ans, une dysphagie, une sédation, une malnutrition et une
déshydratation, une pathologie pulmonaire (telle qu'une pneumopathie avec ou sans inhalation) ou une
utilisation concomitante de benzodiazépines peuvent être des facteurs prédisposant à une
augmentation du risque de mortalité. Néanmoins, indépendamment de ces facteurs de risque,
l'incidence de mortalité a été supérieure dans le groupe olanzapine (comparativement au placebo).
ischémiques transitoires), dont certains à issue fatale, ont été rapportés dans ces mêmes essais
cliniques. Trois fois plus d'événements indésirables vasculaires cérébraux ont été rapportés dans le
groupe de patients traités par olanzapine comparativement au groupe de patients traités par placebo
(1,3 % versus 0,4 % respectivement). Tous les patients traités par olanzapine ou par placebo ayant
présenté un événement vasculaire cérébral, avaient des facteurs de risque préexistants. Un âge
supérieur à 75 ans et une démence de type vasculaire ou mixte ont été identifiés comme des facteurs
de risque d'événements indésirables vasculaires cérébraux dans le groupe olanzapine. L'efficacité de
l'olanzapine n'a pas été démontrée dans ces essais.
Maladie de Parkinson
L'administration de l'olanzapine à des patients parkinsoniens atteints de psychoses médicamenteuses
(agonistes dopaminergiques) est déconseillée. Au cours d'essais cliniques, une aggravation de la
symptomatologie parkinsonienne et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et de façon
plus fréquente qu'avec le placebo (voir rubrique 4.8) ; l'olanzapine n'était pas plus efficace que le
placebo dans le traitement des symptômes psychotiques. Dans ces essais, les patients devaient être
stabilisés en début d'étude avec la posologie minimale efficace du
traitement antiparkinsonien
(agoniste dopaminergique) et poursuivre le même traitement antiparkinsonien, au même dosage,
pendant toute l'étude. La posologie initiale de l'olanzapine était de 2,5 mg/jour puis pouvait être
ajustée par l'investigateur jusqu'à un maximum de 15 mg/jour.

Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN)
Le Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN) est un syndrome potentiellement mortel associé aux
traitements antipsychotiques. De rares cas rapportés comme Syndrome Malin des Neuroleptiques
(SMN) ont également été notifiés sous olanzapine. Les signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie,
la rigidité musculaire, l'altération des facultés mentales, et des signes d'instabilité neuro-végétative
(instabilité du pouls et de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme
cardiaque). Peuvent s'ajouter des signes tels qu'élévation des CPK, myoglobinurie (rhabdomyolyse) et
insuffisance rénale aiguë. Si un patient présente des signes ou des symptômes évoquant un SMN, ou
une hyperthermie inexpliquée non accompagnée d'autres signes de SMN, tous les médicaments
antipsychotiques y compris l'olanzapine doivent être arrêtés.

Hyperglycémie et diabète
Des cas d'hyperglycémie et/ou de survenue ou exacerbation d'un diabète, associés parfois à une
acidocétose ou un coma, avec une issue fatale pour certains cas, ont été rapportés de manière peu
fréquente (voir rubrique 4.8). Dans certains cas, une prise de poids antérieure, qui pourrait être un
facteur prédisposant, a été rapportée. Une surveillance clinique appropriée est souhaitable
conformément aux recommandations en vigueur sur les antipsychotiques, par exemple mesurer la
glycémie au début du traitement par olanzapine, 12 semaines après l'instauration du traitement puis
tous les ans. Les patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant ZYPREXA, doivent
être surveillés afin de détecter les signes et symptômes d'une hyperglycémie (tels que polydipsie,
polyurie, polyphagie et faiblesse) et les patients ayant un diabète de type II ou des facteurs de risque
de diabète de type II doivent être suivis régulièrement pour surveiller la détérioration du contrôle de la
glycémie. Le poids doit être surveillé régulièrement, par exemple au début du traitement, 4, 8 et
12 semaines après l'instauration du traitement par olanzapine puis tous les 3 mois.
Anomalies lipidiques
Des anomalies lipidiques ont été observées chez des patients traités par l'olanzapine au cours d'essais
cliniques versus placebo (voir rubrique 4.8). Les modifications lipidiques doivent être prises en charge
de façon appropriée au plan clinique, notamment chez les patients présentant des troubles lipidiques et
chez les patients ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement de troubles
lipidiques. Le bilan lipidique des patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant
ZYPREXA, doit être surveillé régulièrement conformément aux recommandations en vigueur sur les
antipsychotiques, par exemple au début du traitement, 12 semaines après l'instauration du traitement
par olanzapine puis tous les 5 ans.

Bien que l'olanzapine ait montré une activité anticholinergique in vitro, l'incidence des effets liés à
cette activité a été faible au cours des essais cliniques. Cependant, l'expérience clinique de
l'olanzapine étant limitée chez les patients ayant une pathologie associée, la prudence est
recommandée lors de sa prescription chez des patients présentant des symptômes d'hypertrophie
prostatique, d'iléus paralytique ou de tout autre pathologie en rapport avec le système cholinergique.
Fonction hépatique
Des élévations transitoires et asymptomatiques des aminotransférases (ALAT et ASAT) ont été
fréquemment observées notamment en début de traitement. La prudence s'impose chez les patients
présentant une élévation des ALAT et/ou des ASAT, chez les patients présentant des signes et des
symptômes évocateurs d'une atteinte hépatique, chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique
pré-traitement et chez les patients traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques et un
suivi doit être instauré. Dans les cas où une hépatite a été diagnostiquée (comprenant des atteintes
hépatiques cytolytiques, cholestatiques ou mixtes), le traitement par olanzapine doit être arrêté.
Neutropénie
La prudence s'impose chez les patients dont le nombre de leucocytes et/ou de neutrophiles est faible
quelle qu'en soit la cause, chez les patients recevant des médicaments connus pour induire des
neutropénies, chez les patients ayant des antécédents de dépression médullaire ou de myélotoxicité
médicamenteuse, chez les patients atteints de dépression médullaire qu'elle soit en relation avec une
pathologie intercurrente, une radiothérapie ou une chimiothérapie et chez les patients atteints
d'hyperéosinophilie ou de syndromes myéloprolifératifs. Des neutropénies ont été fréquemment
rapportées lors de l'administration concomitante de l'olanzapine et du valproate (voir rubrique 4.8).

Arrêt du traitement
Des symptômes aigus tels que sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées ou vomissements ont
été rarement rapportés ( 0,01 %, < 0,1 %) lors de l'arrêt brutal du traitement par olanzapine.
Intervalle QT
Au cours des essais cliniques, un allongement du QTc cliniquement significatif (QT corrigé selon la
formule de Fridericia [QTcF] 500 millisecondes [msec] à n'importe quel moment après l'inclusion
chez les patients ayant à l'inclusion un QTcF < 500 msec) a été rapporté de manière peu fréquente
(0,1 % à 1 %) chez les patients traités par olanzapine, sans différence significative par rapport au
placebo quant aux évènements cardiaques associés. Cependant, la prudence est recommandée lors de
la co-prescription avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QTc notamment chez le
sujet âgé ou chez des patients présentant un syndrome de QT long congénital, une insuffisance
cardiaque congestive, une hypertrophie cardiaque, une hypokaliémie ou une hypomagnésiémie.
Atteintes thrombo-emboliques
Des atteintes thrombo-emboliques veineuses ont été rapportées de manière peu fréquente avec
l'olanzapine ( 0,1 %, < 1 %). Il n'a pas été établi de lien de causalité entre la survenue de ces
atteintes et le traitement par olanzapine. Cependant les patients schizophrènes présentant souvent des
facteurs de risque thrombo-embolique veineux, tout facteur de risque potentiel d'atteintes thrombo-
emboliques veineuses (telle l'immobilisation prolongée) doit être identifié et des mesures préventives
mises en oeuvre.

Activité générale sur le Système Nerveux Central
Compte tenu des principaux effets de l'olanzapine sur le Système Nerveux Central, il faudra être
prudent lors de l'association avec des médicaments à action centrale et avec l'alcool. Du fait de son
activité antagoniste de la dopamine in vitro, l'olanzapine peut antagoniser les effets des agonistes
directs et indirects de la dopamine.
Convulsions
L'olanzapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui ont des antécédents de convulsions
ou qui sont placés dans des conditions susceptibles d'abaisser leur seuil convulsif. Des cas de
convulsions ont été rapportés de manière peu fréquente chez les patients traités par olanzapine. Dans
convulsions.
Dyskinésie tardive
Dans les études comparatives de durée inférieure ou égale à un an, la survenue des dyskinésies liées au
traitement a été significativement plus faible dans le groupe olanzapine. Cependant le risque de
survenue de dyskinésie tardive augmentant avec la durée de l'exposition, la réduction posologique
voire l'arrêt du traitement doivent être envisagés dès l'apparition de signes de dyskinésie tardive. Ces
symptômes peuvent provisoirement s'aggraver ou même survenir après l'arrêt du traitement.
Hypotension orthostatique
Une hypotension orthostatique a été rarement observée chez les sujets âgés lors des essais cliniques. Il
est recommandé de mesurer périodiquement la pression artérielle des patients de plus de 65 ans.

Mort subite d'origine cardiaque
Depuis la commercialisation de l'olanzapine, des cas de mort subite d'origine cardiaque ont été
rapportés chez les patients traités avec l'olanzapine. Dans une étude observationnelle rétrospective, le
risque de mort subite présumée d'origine cardiaque chez les patients traités avec l'olanzapine a été
environ le double du risque existant chez les patients ne prenant pas d'antipsychotiques. Dans cette
étude, le risque avec l'olanzapine a été comparable au risque avec des antipsychotiques atypiques
inclus dans une analyse groupée.

Population pédiatrique
L'olanzapine n'est pas indiquée chez les enfants et les adolescents. Des études réalisées chez des
patients âgés de 13 à 17 ans ont montré divers événements indésirables, incluant prise de poids,
modification des paramètres métaboliques et élévations des taux sanguins de prolactine (voir
rubriques 4.8 et 5.1).
Lactose
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de
malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament.

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Les études d'interaction ont été réalisées uniquement chez l'adulte.
Interactions potentielles ayant un effet sur l'olanzapine
L'olanzapine étant métabolisée par le cytochrome CYP1A2, les produits qui stimulent ou inhibent
spécifiquement cette isoenzyme peuvent modifier les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine.
Induction du CYP1A2
Le métabolisme de l'olanzapine peut être stimulé par le tabagisme et la carbamazépine, ce qui peut
entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de l'olanzapine. Seule une augmentation
légère à modérée de la clairance de l'olanzapine a été observée. Il est probable que les conséquences
cliniques soient limitées, mais une surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la
posologie de l'olanzapine peut être envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.2).
Inhibition du CYP1A2
Il a été montré que la fluvoxamine, inhibiteur spécifique du CYP1A2, inhibe significativement le
métabolisme de l'olanzapine. La fluvoxamine entraîne une augmentation moyenne de la Cmax de
l'olanzapine de 54 % chez les femmes non-fumeuses et de 77 % chez les hommes fumeurs.
L'augmentation moyenne de l'ASC de l'olanzapine était respectivement de 52 % et de 108 %. Une
posologie initiale plus faible de l'olanzapine doit être envisagée chez les patients traités par la
fluvoxamine ou tout autre inhibiteur du CYP1A2 comme par exemple la ciprofloxacine. Une
diminution de la posologie de l'olanzapine doit être envisagée si un traitement par un inhibiteur du
CYP1A2 est instauré.
Le charbon activé diminue la biodisponibilité de l'olanzapine par voie orale de 50 à 60 % et doit être
pris au moins 2 heures avant ou après l'administration de l'olanzapine.
Avec la fluoxétine (inhibiteur du CYP2D6), des doses uniques d'anti-acides (aluminium, magnésium)
ou la cimétidine il n'a pas été retrouvé d'effet significatif sur les paramètres pharmacocinétiques de
l'olanzapine.
Effets potentiels de l'olanzapine sur les autres médicaments
L'olanzapine peut antagoniser les effets directs et indirects des agonistes dopaminergiques.
L'olanzapine n'inhibe pas les principales isoenzymes du CYP450 in vitro (c'est-à-dire 1A2, 2D6, 2C9,
2C19, 3A4). Par conséquent, aucune interaction particulière n'est attendue comme cela a pu être
vérifié lors d'études in vivo au cours desquelles aucune inhibition du métabolisme des produits actifs
suivants n'a été mise en évidence : antidépresseurs tricycliques (représentant principalement la voie du
CYP2D6), la warfarine (CYP2C9), la théophylline (CYP1A2), ou le diazépam (CYP3A4 et 2C19).
Aucune interaction n'a été mise en évidence lors de la prise concomitante de l'olanzapine et du lithium
ou du bipéridène.
Le suivi des taux plasmatiques du valproate n'a pas montré la nécessité d'adapter la posologie du
valproate après l'instauration d'un traitement par l'olanzapine.
Activité générale sur le Système Nerveux Central
La prudence est recommandée chez les patients qui consomment de l'alcool ou qui sont traités par des
médicaments dépresseurs du système nerveux central.
L'utilisation concomitante de l'olanzapine et de médicaments antiparkinsoniens chez les patients
atteints de la maladie de Parkinson et de démence est déconseillée (voir rubrique 4.4).
Intervalle QTc
La prudence s'impose si l'olanzapine est administrée de manière concomitante avec des médicaments
connus pour allonger l'intervalle QTc (voir rubrique 4.4).

4.6 Fertilité, grossesse et al aitement
Grossesse
Aucune étude contrôlée spécifique n'a été réalisée chez la femme enceinte. Les patientes doivent être
averties de la nécessité d'informer leur médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du
traitement par l'olanzapine. Cependant, l'expérience chez la femme étant limitée, l'olanzapine ne doit
être administrée pendant la grossesse que si les bénéfices potentiels justifient les risques foetaux
potentiels.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont olanzapine) pendant le troisième trimestre de la
grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux
et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après
l'accouchement. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie,
tremblements, somnolence, détresse respiratoire, trouble de l'alimentation. En conséquence, les
nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.
Allaitement
Dans une étude chez des femmes volontaires qui allaitaient, l'olanzapine a été retrouvée dans le lait
maternel. L'exposition moyenne des nouveau-nés à l'état d'équilibre (en mg/kg) a été estimée à
environ 1,8 % de la dose d'olanzapine reçue par la mère (en mg/kg). L'allaitement maternel est donc
déconseillé aux patientes en cours de traitement par olanzapine.
Les effets sur la fertilité ne sont pas connus (voir les informations précliniques mentionnées à la
rubrique 5.3).

4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. En
raison du risque de somnolence et de vertiges, les patients doivent être avertis de ce risque lors de
l'utilisation de machines, y compris la conduite de véhicules à moteur.

4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Adultes
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ( 1 % des patients) au cours des essais
cliniques ont été : somnolence, prise de poids, éosinophilie, augmentation des taux de prolactine, de
cholestérol, de la glycémie et de la triglycéridémie (voir rubrique 4.4), glucosurie, augmentation de
l'appétit, sensation vertigineuse, akathisie, parkinsonisme, leucopénie, neutropénie (voir rubrique 4.4),
dyskinésie, hypotension orthostatique, effets anticholinergiques, élévations transitoires
asymptomatiques des aminotransférases (voir rubrique 4.4), rash, asthénie, fatigue, fièvre, arthralgie,
phosphatase alcaline sanguine augmentée, gamma-glutamyltransférase augmentée, uricémie
augmentée, créatine phosphokinase sanguine augmentée et oedème.
Liste tabulée des effets indésirables
La liste des effets indésirables présentés dans le tableau suivant a été établie à partir du recueil des
évènements indésirables et des examens de laboratoire issus de la notification spontanée et des essais
cliniques. Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de
gravité décroissante. Les catégories de fréquence sont définies ainsi : Très fréquent ( 1/10), fréquent
( 1/100, < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100), rare ( 1/10 000, < 1/1 000), très rare
(< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique

Eosinophilie
Thrombopénie11
Leucopénie10
Neutropénie10
Affections du système immunitaire

Hypersensibilité11

Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de poids 1 Augmentation de la
Survenue ou
Hypothermie12
cholestérolémie2,3
exacerbation d'un
Augmentation de la
diabète, associée
glycémie 4
parfois à une
Augmentation de la
acidocétose ou un
triglycéridémie 2,5
coma, avec une
Glucosurie
issue fatale pour
Augmentation de
certains cas (voir
l'appétit
rubrique 4.4)11
Somnolence
Vertiges
Convulsions avec, Syndrome Malin
Akathisie6
dans la plupart
des
Parkinsonisme6
des cas, des
Neuroleptiques
Dyskinésie6
antécédents de
(voir rubrique
convulsions ou
4.4)12
des facteurs de
Symptômes à
risque de
l'arrêt du
convulsions
traitement 7,12
rapportés11
Dystonie
(incluant des
crises
oculogyres)11
Dyskinésie
tardive11
Amnésie9
Dysarthrie
Bégaiement11
Syndrome des
jambes sans
repos11
Affections cardiaques


Bradycardie
Tachycardie/

Allongement du
fibrillation
QTc (voir
ventriculaire
rubrique 4.4)
Mort subite
(voir
rubrique 4.4)11

Affections vasculaires
Hypotension

Atteinte thrombo-

orthostatique10
embolique
(comprenant
embolie
pulmonaire et
thrombose
veineuse
profonde) (voir
rubrique 4.4)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales


Epistaxis9

Affections gastro-intestinales

Effets
Distension
Pancréatite11
anticholinergiques
abdominale9
légers et transitoires
Hypersécrétion
tels que constipation et salivaire11
bouche sèche

Affections hépatobiliaires
Elévations transitoires
Hépatite
et asymptomatiques
(comprenant des
des aminotransférases
atteintes
(ASAT, ALAT),
hépatiques
particulièrement en
cytolytiques,
début de traitement
cholestatiques ou
(voir rubrique 4.4)
mixtes)11
Rash
Réaction de
Syndrome
photosensibilité
d'hypersensibilité
Alopécie
médicamenteuse
avec éosinophilie
et symptômes
systémiques
(DRESS)
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie9
Rhabdomyolyse11
Affections du rein et des voies urinaires

Incontinence

urinaire
Rétention urinaire
Retard à la
miction11
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales




Syndrome de
sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
(voir section 4.6)

Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonction érectile
Aménorrhée
Priapisme12
chez les hommes
Tension
Diminution de la
mammaire
libido chez les
Galactorrhée chez
hommes et les femmes les femmes
Gynécomastie/
tension
mammaire chez
les hommes
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie

Fatigue
Oedème
Fièvre10
Investigations
Augmentation
Phosphatase alcaline
Augmentation de
de la
sanguine augmentée10 la bilirubine totale
prolactinémie 8 Créatine
phosphokinase
sanguine augmentée11
Gamma-
glutamyltransférase
augmentée10
Uricémie augmentée10
1Une prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d'Indice de
Masse Corporelle (IMC) de départ. Après un traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours),
une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été très fréquente
(22,2 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été
fréquente (4,2 %) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial
a été peu fréquente (0,8 %). Une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 %, à 15 % et à 25 %
par rapport au poids initial a été très fréquente (64,4 %, 31,7 % et 12,3 % respectivement) lors d'une
utilisation prolongée (au moins 48 semaines).
triglycérides) ont été plus élevées chez les patients sans signes de trouble des lipides au début du
traitement.
3Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,17 mmol/L) qui sont devenus
élevés ( 6,2 mmol/L). Une augmentation des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur limite
au début du traitement ( 5,17 - < 6,2 mmol/L) à des valeurs élevées ( 6,2 mmol/L) a été très
fréquente.
4Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,56 mmol/L) qui sont devenus
élevés ( 7 mmol/L). Une augmentation des taux de glucose à jeun ayant une valeur limite au début du
traitement ( 5,56 - < 7 mmol/L) à des valeurs élevées ( 7 mmol/L) a été très fréquente.
5Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,69 mmol/L) qui sont devenus
élevés ( 2,26 mmol/L). Une augmentation des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement ( 1,69 - < 2,26 mmol/L) à des valeurs élevées ( 2,26 mmol/L) a été très
fréquente.
6Au cours d'essais cliniques, l'incidence des troubles parkinsoniens et des dystonies dans le groupe
olanzapine était numériquement supérieure à celle du groupe placebo (pas de différence statistique
significative). Les patients traités par l'olanzapine ont présenté une plus faible incidence de troubles
parkinsoniens, d'akathisie et de dystonie que les patients traités par l'halopéridol à des posologies
comparables. En l'absence d'information précise concernant les antécédents de mouvements
anormaux extrapyramidaux de survenue aiguë ou tardive, on ne peut conclure à ce jour que
l'olanzapine entraîne moins de dyskinésies tardives et/ou de syndromes extrapyramidaux tardifs.
7Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées et vomissements ont été
rapportés lors de l'arrêt brutal du traitement par olanzapine.
8Dans des études cliniques allant jusqu'à 12 semaines, une prolactinémie dépassant la limite
supérieure de la normale a été observée chez environ 30 % des patients traités avec l'olanzapine et
ayant un taux de prolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients, les
augmentations étaient généralement légères et sont restées inférieures à deux fois la limite supérieure
de la normale.
9Effet indésirable identifié à partir de la base de données des essais cliniques intégrant l'olanzapine.
10Telles qu'évaluées grâce aux valeurs mesurées à partir de la base de données des essais cliniques
intégrant l'olanzapine.
11Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est déterminée en
utilisant la base de données intégrant olanzapine.
12Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est estimée à la
limite de l'intervalle de confiance à 95% en utilisant la base de données intégrant olanzapine.
Utilisation prolongée (au moins 48 semaines)
La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives du
poids (augmentation), du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au
cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9-12 mois de traitement, le taux d'augmentation
de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 mois environ.
Information complémentaire concernant des populations particulières
Au cours d'essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à
une incidence supérieure de décès et d'événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au
placebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables
corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont
été fréquemment observés.
Au cours d'essais cliniques menés chez des patients parkinsoniens souffrant de psychoses
médicamenteuses (agonistes dopaminergiques), une aggravation de la symptomatologie
parkinsonienne et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et ce, de façon plus
fréquente, qu'avec le placebo.
Au cours d'un essai clinique mené chez des patients présentant un épisode maniaque dans le cadre de
troubles bipolaires, lors de la prise concomitante de valproate la fréquence des neutropénies a été de
4,1 % ; un facteur contributif potentiel pourrait être des taux plasmatiques élevés de valproate. Une
augmentation supérieure à 10 % des cas de tremblements, bouche sèche, augmentation de l'appétit et
prise de poids a été observée lors de l'association de l'olanzapine au lithium ou au valproate. Des
troubles de l'élocution ont également été fréquemment rapportés. Lors de l'association de l'olanzapine
au lithium ou au valproate une augmentation supérieure ou égale à 7 % du poids initial est survenue
chez 17,4 % des patients pendant la phase aiguë du traitement (jusqu'à 6 semaines). Lors du traitement
au long cours par l'olanzapine (jusqu'à 12 mois) dans la prévention des récidives chez les patients
présentant un trouble bipolaire, une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au
poids initial a été rapportée chez 39,9 % des patients.

Population pédiatrique
L'olanzapine n'est pas indiquée chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans. Bien
qu'aucune étude clinique comparant les adolescents aux adultes n'ait été réalisée, les données issues
des études réalisées chez l'adolescent ont été comparées à celles issues des essais chez l'adulte.
Le tableau suivant résume les effets indésirables rapportés avec une fréquence plus importante chez
les patients adolescents (âgés de 13 à 17 ans) que chez les patients adultes ou les effets indésirables
uniquement observés lors des essais cliniques de courte durée réalisés chez les patients adolescents.
Une prise de poids cliniquement significative ( 7 %) surviendrait plus fréquemment chez les
adolescents comparés à des patients adultes avec une exposition comparable. L'amplitude de la prise
de poids et la proportion des patients adolescents qui ont eu une augmentation du poids cliniquement
significative ont été plus importantes lors d'une exposition prolongée (au moins 24 semaines) que lors
d'une exposition de courte durée.
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité
décroissante.
Les catégories de fréquence sont définies ainsi : Très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100, < 1/10).

Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent : Prise de poids13, augmentation de la triglycéridémie14, augmentation de l'appétit.
Fréquent : Augmentation de la cholestérolémie15

Affections du système nerveux
Très fréquent : Sédation (dont hypersomnie, léthargie, somnolence)
Affections gastro-intestinales
Fréquent : Bouche sèche
Affections hépatobiliaires
Très fréquent : Elévations des aminotransférases (ASAT, ALAT ; voir rubrique 4.4).
Investigations
Très fréquent : Diminution de la bilirubine totale, augmentation de la Gamma Glutamyl Transférase,
augmentation de la prolactinémie16.
13Après un traitement de courte durée (durée médiane de 22 jours), une augmentation de poids
supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial (kg) a été très fréquente (40,6 %), une
augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été fréquente (7,1 %)
et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a été fréquente
(2,5 %). Lors d'une exposition prolongée (au moins 24 semaines), 89,4 % des patients ont eu une
ou égale à 15 % et 29,1 % ont eu une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport à
leur poids initial.
14Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,016 mmol/L) qui sont devenus
élevés ( 1,467 mmol/L) et des modifications des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite
au début du traitement ( 1,016 - < 1,467 mmol/L) devenant élevée ( 1,467 mmol/L).
15Des modifications des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur normale au début du
traitement (< 4,39 mmol/L) devenant élevée ( 5,17 mmol/L) a été fréquente. Des modifications des
taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au début du traitement ( 4,39 -
< 5,17 mmol/L) devenant élevée ( 5,17 mmol/L) ont été très fréquentes.
16Augmentation de la prolactinémie rapportée chez 47,4 % des patients adolescents.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.

4.9 Surdosage
Signes et symptômes
En cas de surdosage, les symptômes très fréquemment observés (incidence > 10 %) sont : tachycardie,
agitation/agressivité, dysarthrie, symptômes extrapyramidaux divers et diminution du niveau de
conscience allant de la sédation au coma.
Les autres effets cliniquement significatifs du surdosage sont : délire, convulsions, coma, éventuel
syndrome malin des neuroleptiques, insuffisance respiratoire, fausse route, hypertension ou
hypotension, arythmies cardiaques (moins de 2 % des cas de surdosage) et arrêt cardio-respiratoire.
Des évolutions fatales ont été rapportées pour des surdosages aigus à une dose aussi basse que 450 mg
mais une évolution favorable a également été rapportée à la suite d'un surdosage par environ 2 g
d'olanzapine orale.
Conduite à tenir
Il n'y a pas d'antidote spécifique de l'olanzapine. Il n'est pas recommandé de provoquer des
vomissements. La prise en charge standard d'un surdosage peut être utilisée (lavage gastrique,
administration de charbon activé). L'administration concomitante de charbon activé réduit la
biodisponibilité orale de l'olanzapine de 50 à 60 %.
Un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales doivent être mis en oeuvre selon
l'état clinique, y compris un traitement de l'hypotension et du collapsus circulatoire et une assistance
respiratoire. Ne pas utiliser l'adrénaline, la dopamine ou un autre bêta-sympathomimétique car la
stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques peut aggraver l'hypotension. Un monitoring
cardiovasculaire est nécessaire pour déceler d'éventuelles arythmies. Une surveillance médicale étroite
et le monitoring doivent être poursuivis jusqu'à la guérison du patient.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : psycholeptiques, diazépines, oxazépines, thiazépines et oxépines,
Code ATC : N05A H03.
L'olanzapine est un agent antipsychotique, un traitement antimaniaque et thymorégulateur avec un
large profil pharmacologique sur un certain nombre de récepteurs.
Dans les études précliniques, l'olanzapine a montré une affinité pour certains récepteurs (Ki
< 100 nM) tels que les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2A/2C, 5-HT3, 5-HT6, dopaminergiques D1,
D2, D3, D4, D5, muscariniques cholinergiques M1-M5, 1 adrénergiques et histaminiques H1. Des
études de comportement chez l'animal ont montré un antagonisme des systèmes 5-HT,
dopaminergiques et cholinergiques, ce qui confirme le profil de liaison aux récepteurs. Il a été
démontré dans des études in vitro que l'olanzapine avait une plus grande affinité pour les récepteurs
sérotoninergiques 5-HT2 que pour les récepteurs dopaminergiques D2, et une plus grande activité in
vivo sur les modèles 5-HT2 par rapport aux modèles D2. Il a été démontré par des études
électrophysiologiques que l'olanzapine réduit de façon sélective la transmission au niveau des
neurones dopaminergiques du système mésolimbique (A10) alors que l'effet observé sur le système
striatal (A9) impliqué dans l'activité motrice est limité. L'olanzapine réduit la réponse d'évitement
conditionné, test qui peut indiquer une activité antipsychotique, à des doses inférieures à celles
responsables d'induction de catalepsie, effet qui peut indiquer la survenue d'effets indésirables
moteurs. Contrairement à d'autres agents antipsychotiques, l'olanzapine augmente la réponse à un test
'd'anxiolyse'.
Dans une étude de tomographie par émission de positron (PET) chez le volontaire sain utilisant une
dose orale unique (10 mg), l'olanzapine a entraîné une occupation des récepteurs 5-HT2A supérieure à
celle des récepteurs D2. De plus, une étude d'imagerie en tomoscintigraphie d'émission
monophotonique (SPECT) chez des patients schizophrènes a mis en évidence une occupation du
système striatal D2 plus faible chez les patients répondant à l'olanzapine que chez les patients
répondant à d'autres antipsychotiques et à la rispéridone, et comparable à celle observée chez des
patients répondant à la clozapine.
Efficacité clinique
Dans les deux études versus placebo et dans deux études sur trois réalisées versus produits de
référence chez 2900 patients schizophrènes présentant à la fois une symptomatologie positive et
négative, l'olanzapine a été associée à une amélioration de la symptomatologie positive et négative
statistiquement plus importante que celles observées sous placebo ou sous produits de référence.
Dans un essai international comparatif en double aveugle ayant inclus 1481 patients présentant des
troubles schizophréniques ou schizoaffectifs ou apparentés, associés à des symptômes dépressifs
d'intensités variables (score initial à l'échelle de dépression de Montgomery et Asberg de 16,6), une
analyse prospective dont un critère secondaire de jugement était l'évolution de la symptomatologie
dépressive avant - après traitement a mis en évidence une amélioration statistiquement plus importante
(p = 0,001) dans le groupe de traitement olanzapine (- 6,0) que dans le groupe de traitement
halopéridol (-3,1).
Chez les patients présentant un épisode maniaque ou mixte dans le cadre de troubles bipolaires,
l'olanzapine a montré une efficacité supérieure à celle du placebo et du valproate monosodique sur la
réduction des symptômes maniaques sur 3 semaines. L'olanzapine a également montré des résultats
d'efficacité comparables à l'halopéridol en termes de proportion de patients en rémission des
symptômes maniaques et dépressifs à 6 et 12 semaines. Dans une étude chez des patients traités par le
lithium ou le valproate depuis au moins deux semaines, l'introduction de 10 mg d'olanzapine (en
association avec le lithium ou le valproate), a entraîné après 6 semaines, une réduction des symptômes
maniaques supérieure à celle observée chez les patients traités par le lithium ou le valproate en
monothérapie.
Dans le cadre de l'évaluation de la prévention des récidives dans le trouble bipolaire, une étude
randomisée versus placebo évaluant l'efficacité d'un traitement de 12 mois par olanzapine, a été
menée chez des patients ayant atteint la rémission d'un épisode maniaque après un traitement par
olanzapine. Une différence significative en faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo
a été observée pour le critère principal d'évaluation de la récidive dans le trouble bipolaire. Pour les
significative en faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo a également été observée.
Une deuxième étude randomisée évaluant la non infériorité à 12 mois de l'olanzapine versus le lithium
dans la prévention des récidives, chez des patients ayant atteint la rémission d'un épisode maniaque,
après un traitement associant l'olanzapine avec le lithium, a été menée. L'olanzapine s'est montrée
statistiquement non-inférieure au lithium sur le taux de récidive, critère principal de l'étude
(olanzapine 30,0 %, lithium 38,3 % ; p = 0,055).
Dans une étude comparative à 18 mois chez des patients présentant un épisode maniaque ou mixte
stabilisés après un traitement associant l'olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate), le
groupe associant l'olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate) ne présentait pas une
supériorité statistiquement significative par rapport au groupe traité par un thymorégulateur (lithium
ou valproate) seul dans le délai de survenue d'une récidive syndromique.

Population pédiatrique
Les données comparatives d'efficacité chez les adolescents (âgés de 13 à 17 ans) sont limitées à des
études à court terme dans la schizophrénie (6 semaines) et la manie associée à des troubles bipolaires
de type I (3 semaines), impliquant moins de 200 adolescents. L'olanzapine a été utilisée à une dose
flexible démarrant à 2,5 mg et allant jusqu'à 20 mg par jour. Durant le traitement par l'olanzapine, les
adolescents ont pris de manière significative plus de poids comparativement aux adultes. L'ampleur
des modifications des taux à jeun de cholestérol total, de triglycérides, de cholestérol LDL et de
prolactine (voir rubriques 4.4 et 4.8) était plus importante chez les adolescents que chez les adultes. Il
n'y a pas de données comparatives sur le traitement de maintien ou sur la sécurité à long terme (voir
rubriques 4.4 et 4.8). Les informations sur la sécurité d'emploi à long terme sont principalement
limitées à des données non-contrôlées en ouvert.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L'olanzapine est bien absorbée après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales
étant atteintes dans un délai de 5 à 8 heures. L'absorption n'est pas influencée par la présence
d'aliments. La biodisponibilité orale absolue par rapport à l'administration intraveineuse n'a pas été
déterminée.
Distribution
Le taux de fixation de l'olanzapine aux protéines plasmatiques est d'environ 93 %, pour une
fourchette de concentration allant d'environ 7 à 1000 ng/mL. L'olanzapine se lie essentiellement à
l'albumine et à l'1-glycoprotéine acide.

Biotransformation
L'olanzapine est métabolisée dans le foie par conjugaison et oxydation. Le principal métabolite
circulant est le 10-N-glucuronide ; il ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique. Les cytochromes
P450-CYP1A2 et P450-CYP2D6 entraînent la formation du métabolite N-desmethyl et du métabolite
2-hydroxymethyl. Ces deux métabolites ont montré une activité pharmacologique in vivo
significativement plus faible que l'olanzapine dans les études animales. L'activité pharmacologique
principale est due à la molécule mère, l'olanzapine.
Elimination
Après administration orale, la demi-vie moyenne d'élimination terminale de l'olanzapine chez le sujet
sain varie selon l'âge et le sexe.
Chez le sujet sain âgé (65 ans et plus), par rapport au sujet sain jeune, la demi-vie moyenne
d'élimination de l'olanzapine est prolongée (51,8 versus 33,8 heures) et la clairance est réduite (17,5
vs 18,2 L/heure). La variabilité pharmacocinétique chez le sujet âgé est comparable à celle observée
chez le sujet jeune. Chez 44 patients schizophrènes et âgés de plus de 65 ans, des doses de 5 à 20 mg
par jour n'ont pas été associées à un profil d'effets indésirables particulier.
(36,7 vs 32,3 heures) et la clairance est réduite (18,9 vs 27,3 L/heure). Cependant l'olanzapine (5-
20 mg) a montré un profil de sécurité comparable chez la femme (n=467) et chez l'homme (n=869).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 10 mL/min), par rapport
aux sujets sains, ni la demi-vie d'élimination moyenne (37,7 vs 32,4 heures), ni la clairance (21,2 vs
25,0 L/heure) ne sont significativement différentes. Toutefois, des études du bilan de masse ont
montré qu'environ 57 % d'une dose d'olanzapine marquée par un isotope radioactif ont été excrétés
dans les urines, principalement sous forme de métabolites.
Insuffisance hépatique
Une petite étude sur l'effet de l'altération de la fonction hépatique chez 6 sujets présentant une
cirrhose cliniquement significative (Child-Pugh de classe A (n = 5) et B (n = 1)) a démontré un léger
effet sur la pharmacocinétique de l'olanzapine administrée par voie orale (dose unique de 2,5 ­
7,5 mg). Les sujets présentant une dysfonction hépatique légère à modérée avaient une clairance
systémique légèrement augmentée et une demi-vie d'élimination plus rapide par rapport aux sujets ne
présentant pas de dysfonction hépatique (n = 3). Il y avait plus de fumeurs parmi les sujets présentant
une cirrhose (4/6 ; 67 %) que parmi les sujets ne présentant pas de dysfonction hépatique (0/3 ; 0 %).
Tabagisme
Chez les non fumeurs, par rapport aux fumeurs (hommes et femmes), la demi-vie d'élimination est
prolongée (38,6 vs 30,4 heures) et la clairance est réduite (18,6 vs 27,7 L/heure).
La clairance plasmatique de l'olanzapine est plus faible chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes,
chez les femmes que chez les hommes, et chez les non fumeurs que chez les fumeurs. Toutefois,
l'impact de l'âge, du sexe ou du tabagisme sur la clairance et la demi-vie de l'olanzapine est faible par
rapport à la variabilité globale interindividuelle.
Une étude comprenant des sujets caucasiens, japonais et chinois, n'a montré aucune différence dans
les paramètres pharmacocinétiques entre les trois populations.
Population pédiatrique
Adolescents (âgés de 13 à 17 ans) : les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine sont similaires
entre les adolescents et les adultes. Dans des études cliniques, la moyenne d'exposition à l'olanzapine
était approximativement supérieure de 27 % chez les adolescents. Les différences démographiques
entre les adolescents et les adultes concernent un poids corporel moyen inférieur et un nombre moins
important de fumeurs chez les adolescents. De tels facteurs pourraient contribuer à l'observation de la
moyenne d'exposition plus élevée chez les adolescents.

5.3 Données de sécurité préclinique

Toxicité aiguë (dose unique)
Les signes de toxicité après administration orale chez les rongeurs sont caractéristiques des
neuroleptiques puissants : hypoactivité, coma, tremblements, convulsions cloniques, hypersalivation,
et diminution de la prise de poids. Les doses médianes létales étaient d'environ 210 mg/kg (souris) et
175 mg/kg (rats). Les chiens ont toléré des doses orales uniques allant jusqu'à 100 mg/kg sans
décéder. Les signes cliniques observés ont été les suivants : sédation, ataxie, tremblements et
accélération de la fréquence cardiaque, respiration difficile, myosis et anorexie. Chez le singe, des
doses orales uniques allant jusqu'à 100 mg/kg ont entraîné une prostration, et à des doses supérieures,
un état de semi-inconscience.
Toxicité à doses répétées
Dans des études d'une durée allant jusqu'à 3 mois chez la souris et jusqu'à 1 an chez le rat et le chien,
les effets essentiels ont été une dépression du SNC, des effets anticholinergiques et des troubles
hématologiques périphériques. Une tolérance est apparue pour la dépression du SNC. Les paramètres
prolactinémie chez la rate comprenaient une diminution du poids des ovaires et de l'utérus, des
modifications morphologiques de l'épithélium vaginal et de la glande mammaire.
Toxicité hématologique
Des effets hématologiques ont été observés dans chacune des espèces, y compris des diminutions
dose-dépendantes du nombre des leucocytes circulants chez la souris et une diminution non spécifique
des leucocytes circulants chez le rat ; cependant, aucun signe de cytotoxicité médullaire n'a été mis en
évidence. Une neutropénie réversible, une thrombopénie périphérique ou une anémie sont survenues
chez quelques chiens traités par 8 ou 10 mg/kg/j (l'exposition totale à l'olanzapine [ASC] étant 12 à
15 fois plus élevée que celle d'un homme ayant reçu une dose de 12 mg). Chez des chiens
cytopéniques, aucun effet indésirable sur les cellules souches ou prolifératives de la moelle osseuse n'a
été observé.
Toxicité de la reproduction
L'olanzapine n'a montré aucun effet tératogène. La sédation a eu un effet sur la capacité
d'accouplement des rats mâles. Les cycles oestraux ont été affectés aux doses de 1,1 mg/kg (soit 3 fois
la posologie maximale chez l'homme) et les paramètres de reproduction ont été influencés chez les rats
ayant reçu des doses de 3 mg/kg (9 fois la posologie maximale chez l'homme). Dans les portées de rats
ayant reçu de l'olanzapine, un retard du développement foetal et une diminution transitoire du taux
d'activité des petits ont été observés.
Mutagénicité
L'olanzapine n'a montré aucun effet mutagène ni clastogène, lors d'une série complète de tests
standards, tels que tests de mutation bactérienne, et tests in vitro et in vivo sur mammifères.
Carcinogénicité
D'après les résultats des études chez la souris et le rat, il a été conclu que l'olanzapine n'est pas
carcinogène.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients
Noyau du comprimé
Lactose monohydraté
Hyprolose
Crospovidone
Cellulose microcristalline
Stéarate de magnésium
Enrobage du comprimé
ZYPREXA 2,5 mg, 5 mg, 7,5 mg et 10 mg comprimés enrobés
Hypromellose
Mélange de couleur blanche (hypromellose, dioxyde de titane E171, macrogol, polysorbate 80)
Cire de carnauba
Encre bleue indélébile (shellac, éthanol anhydre, alcool isopropylique, alcool butylique, propylène
glycol, hydroxyde d'ammonium, indigotine E132)
ZYPREXA 15 mg comprimés enrobés
Hypromellose
Mélange de couleur bleu clair (dioxyde de titane E171, lactose monohydraté, hypromellose, triacétine,
indigotine E132)
Cire de carnauba
Hypromellose
Mélange de couleur rose (dioxyde de titane E171, macrogol, lactose monohydraté, hypromellose,
oxyde de fer rouge synthétique)
Cire de carnauba

6.2 Incompatibilités
Sans objet.

6.3 Durée de conservation
ZYPREXA 2,5 mg comprimés enrobés
2 ans.
ZYPREXA 5 mg, 7,5 mg, 10 mg, 15 mg et 20 mg comprimés enrobés
3 ans.

6.4 Précautions particulières de conservation

A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière et de l'humidité.

6.5 Nature et contenu de l'embal age extérieur
Plaquettes thermoformées d'aluminium dans des étuis de 28, 35, 56, 70 ou 98 comprimés par boîte.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6 Précautions particulières d'élimination
Pas d'exigences particulières.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
8.
NUMÉROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/002 - ZYPREXA - 2,5 mg - comprimés enrobés - 28 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/019 - ZYPREXA - 2,5 mg - comprimés enrobés - 56 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/023 - ZYPREXA - 2,5 mg - comprimés enrobés - 35 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/029 - ZYPREXA - 2,5 mg - comprimés enrobés - 70 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/035 - ZYPREXA - 2,5 mg - comprimés enrobés - 98 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/004 - ZYPREXA - 5 mg - comprimés enrobés - 28 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/020 - ZYPREXA - 5 mg - comprimés enrobés - 56 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/024 - ZYPREXA - 5 mg - comprimés enrobés - 35 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/030 - ZYPREXA - 5 mg - comprimés enrobés - 70 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/036 - ZYPREXA - 5 mg - comprimés enrobés - 98 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/011 - ZYPREXA - 7,5 mg - comprimés enrobés - 28 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/006 - ZYPREXA - 7,5 mg - comprimés enrobés - 56 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/025 - ZYPREXA - 7,5 mg - comprimés enrobés - 35 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/031 - ZYPREXA - 7,5 mg - comprimés enrobés - 70 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/037 - ZYPREXA - 7,5 mg - comprimés enrobés - 98 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/009 - ZYPREXA - 10 mg - comprimés enrobés - 28 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/026 - ZYPREXA - 10 mg - comprimés enrobés - 35 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/032 - ZYPREXA - 10 mg - comprimés enrobés - 70 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/038 - ZYPREXA - 10 mg - comprimés enrobés - 98 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/012 - ZYPREXA - 15 mg - comprimés enrobés - 28 comprimés par boîte
EU/1/96/022/021 - ZYPREXA - 15 mg - comprimés enrobés - 56 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/027 - ZYPREXA - 15 mg - comprimés enrobés - 35 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/033 - ZYPREXA - 15 mg - comprimés enrobés - 70 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/039 - ZYPREXA - 15 mg - comprimés enrobés - 98 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/014 - ZYPREXA - 20 mg - comprimés enrobés - 28 comprimés par boîte
EU/1/96/022/022 - ZYPREXA - 20 mg - comprimés enrobés - 56 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/028 - ZYPREXA - 20 mg - comprimés enrobés - 35 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/034 - ZYPREXA - 20 mg - comprimés enrobés - 70 comprimés par boîte.
EU/1/96/022/040 - ZYPREXA - 20 mg - comprimés enrobés - 98 comprimés par boîte.
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 27 septembre 1996
Date du dernier renouvellement : 12 septembre 2006
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
{MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 10 mg poudre pour solution injectable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque flacon contient 10 mg d'olanzapine. Après reconstitution, chaque mL de la solution obtenue
contient 5 mg d'olanzapine.
Excipient à effet notoire : chaque flacon contient 50 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour solution injectable
Poudre lyophilisée jaune.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques

Adultes
ZYPREXA poudre pour solution injectable est indiqué pour contrôler rapidement l'agitation et les
troubles du comportement chez les patients schizophrènes ou chez les patients présentant des épisodes
maniaques, lorsque le traitement par voie orale n'est pas adapté. Le traitement par ZYPREXA poudre
pour solution injectable doit être arrêté et remplacé par l'olanzapine orale dès que l'état clinique du
patient le permet.

4.2 Posologie et mode d'administration

Adultes
Utiliser par voie intramusculaire. Ne pas administrer par voie intraveineuse ou sous-cutanée.
ZYPREXA, poudre pour solution injectable est destinée seulement à une utilisation de courte durée,
de 3 jours consécutifs maximum.
La dose maximale journalière d'olanzapine (incluant toutes les formes galéniques d'olanzapine) est de
20 mg.
La dose initiale recommandée d'olanzapine injectable est de 10 mg, administrée en une seule injection
intramusculaire. Une dose plus faible (5 mg ou 7,5 mg) peut être administrée en fonction de l'état
clinique du patient, et des médicaments déjà administrés en traitement d'entretien ou en traitement
aigu (voir rubrique 4.4). Une seconde injection, 5-10 mg, peut être administrée 2 heures après la
première en fonction de l'état clinique du patient.
Il ne faut pas administrer plus de trois injections d'olanzapine par 24 heures. La dose maximale de
20 mg par jour d'olanzapine (incluant toutes les formes galéniques) ne doit pas être dépassée.
ZYPREXA poudre pour solution injectable doit être reconstitué selon les recommandations de la
rubrique 6.6.
Pour plus d'informations sur la poursuite du traitement par olanzapine orale (5 à 20 mg par jour), se
reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de ZYPREXA comprimés enrobés ou de
ZYPREXA VELOTAB comprimés orodispersibles.

Personnes âgées
La dose initiale recommandée chez les patients âgés (> 60 ans) est 2,5­5 mg. En fonction de l'état
clinique du patient (voir rubrique 4.4), une seconde injection, 2,5­5 mg, peut être administrée 2 heures
après la première injection. Pas plus de 3 injections ne doivent être administrées par 24 heures et la
dose maximale de 20 mg par jour d'olanzapine (incluant toutes les formulations) ne doit pas être
dépassée.
Insuffisance rénale et/ou hépatique
Une dose initiale plus faible (5 mg) doit être envisagée pour ces patients. En cas d'insuffisance
hépatique modérée (cirrhose, Child-Pugh de classe A ou B), la dose initiale devra être de 5 mg et sera
augmentée avec précaution.
Fumeurs
La dose et l'intervalle de doses ne nécessitent pas d'adaptation chez les patients non fumeurs par
rapport aux fumeurs. Le métabolisme de l'olanzapine peut être stimulé par le tabagisme. Une
surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la posologie de l'olanzapine peut être
envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.5).
L'existence de plus d'un facteur pouvant ralentir le métabolisme (sexe féminin, sujet âgé, non
fumeur), peut justifier une réduction de la dose initiale. Les injections supplémentaires, lorsqu'elles
sont indiquées, seront faites avec précaution chez ces patients.
(Voir rubriques 4.5 et 5.2).
Population pédiatrique
Il n'y a pas d'expérience chez l'enfant. ZYPREXA poudre pour solution injectable ne doit pas être
utilisé chez l'enfant ou l'adolescent suite à un manque de données concernant la sécurité et
l'efficacité.

4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Patients présentant un risque connu de glaucome à angle fermé.

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
L'efficacité de l'olanzapine IM n'a pas été établie chez les patients agités ou présentant des troubles du
comportement associés à des états autres que la schizophrénie ou les épisodes maniaques.
Pathologies instables
L'olanzapine IM ne doit pas être administrée aux patients atteints de pathologies instables, tels
qu'infarctus aigu du myocarde, angor instable, hypotension sévère et/ou bradycardie, maladie du
sinus, ainsi qu'aux patients ayant subi une chirurgie cardiaque. S'il est impossible de déterminer les
antécédents concernant ces pathologies instables chez le patient, les risques et bénéfices de
l'olanzapine IM doivent être évalués par rapport aux autres traitements alternatifs.

Utilisation simultanée de benzodiazépines et autres produits
Il est nécessaire d'être particulièrement prudent avec les patients qui ont reçu un traitement par d'autres
médicaments ayant des propriétés hémodynamiques similaires à celles de l'olanzapine intramusculaire
incluant d'autres antipsychotiques (oraux et/ou IM) et les benzodiazépines (voir rubrique 4.5). Des cas
d'hypotension, de bradycardie, de dépression respiratoire et de décès ont été très rarement associés
(<0,01 %) au traitement par l'olanzapine IM, notamment chez des patients ayant reçu des
benzodiazépines et/ou d'autres antipsychotiques (voir rubrique 4.8).
en raison de la survenue potentielle d'une sédation excessive, d'une dépression cardio-respiratoire et
dans de très rares cas, d'un décès (voir rubriques 4.5 et 6.2). Si un traitement par une benzodiazépine
parentérale s'avère nécessaire, celui-ci doit être administré au minimum une heure après l'injection
d'olanzapine IM. Si le patient a reçu une benzodiazépine parentérale, l'administration d'olanzapine IM
ne doit être envisagée qu'après avoir soigneusement évalué son état clinique. Le patient devra être
étroitement surveillé afin de dépister une sédation excessive et une dépression cardio-respiratoire.
Hypotension
Il est extrêmement important que
les patients recevant de l'olanzapine intramusculaire fassent l'objet
d'une surveillance étroite, afin de vérifier toute apparition d'hypotension, y compris l'hypotension
orthostatique, de bradyarythmie et/ou d'hypoventilation, notamment dans les 4 premières heures après
l'injection. Une surveillance étroite doit être poursuivie après cette période si l'état clinique le
nécessite. La pression artérielle, le pouls, la fréquence respiratoire et le niveau de conscience doivent
être surveillés régulièrement et un traitement curatif doit être mis en route, si nécessaire. Les patients
doivent rester en décubitus, s'ils ont des vertiges ou sont somnolents après une injection, jusqu'à ce que
l'examen indique qu'ils ne présentent pas d'hypotension, y compris l'hypotension orthostatique, de
bradyarythmie et/ou d'hypoventilation.
La tolérance et l'efficacité de l'olanzapine IM n'ont pas été étudiées chez les patients alcooliques ou
toxicomanes (voir rubrique 4.5).
Démence accompagnée de troubles psychotiques et/ou troubles du comportement
L'utilisation de l'olanzapine chez les patients présentant une démence accompagnée de troubles
psychotiques et/ou troubles du comportement est déconseillée du fait d'une augmentation du risque de
mortalité et d'accidents vasculaires cérébraux. Au cours d'essais cliniques contrôlés versus placebo
(durée de 6 à 12 semaines), réalisés chez des patients âgés (âge moyen 78 ans) souffrant de démence
accompagnée de troubles psychotiques et/ou de troubles du comportement, l'incidence des décès dans
le groupe olanzapine a été deux fois plus importante que celle observée dans le groupe placebo (3,5
versus 1,5 % respectivement). L'incidence plus élevée de décès n'a pas été corrélée à la dose
d'olanzapine (dose moyenne quotidienne de 4,4 mg) ou à la durée de traitement. Dans cette population
de patients, un âge supérieur à 65 ans, une dysphagie, une sédation, une malnutrition et une
déshydratation, une pathologie pulmonaire (telle qu'une pneumopathie avec ou sans inhalation) ou une
utilisation concomitante de benzodiazépines peuvent être des facteurs prédisposant à une
augmentation du risque de mortalité. Néanmoins, indépendamment de ces facteurs de risque,
l'incidence de mortalité a été supérieure dans le groupe olanzapine (comparativement au placebo).
Des événements indésirables vasculaires cérébraux (tels qu'accidents vasculaires cérébraux, accidents
ischémiques transitoires), dont certains à issue fatale, ont été rapportés dans ces mêmes essais
cliniques. Trois fois plus d'événements indésirables vasculaires cérébraux ont été rapportés dans le
groupe de patients traités par olanzapine comparativement au groupe de patients traités par placebo
(1,3 % versus 0,4 % respectivement). Tous les patients traités par olanzapine ou par placebo ayant
présenté un événement vasculaire cérébral, avaient des facteurs de risque préexistants. Un âge
supérieur à 75 ans et une démence de type vasculaire ou mixte ont été identifiés comme des facteurs
de risque d'événements indésirables vasculaires cérébraux dans le groupe olanzapine. L'efficacité de
l'olanzapine n'a pas été démontrée dans ces essais.

Maladie de Parkinson
L'administration de l'olanzapine à des patients parkinsoniens atteints de psychoses médicamenteuses
(agonistes dopaminergiques) est déconseillée. Au cours d'essais cliniques, une aggravation de la
symptomatologie parkinsonienne et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et de façon
plus fréquente qu'avec le placebo (voir rubrique 4.8) ; l'olanzapine n'était pas plus efficace que le
placebo dans le traitement des symptômes psychotiques. Dans ces essais, les patients devaient être
stabilisés en début d'étude avec la posologie minimale efficace du
traitement antiparkinsonien
(agoniste dopaminergique) et poursuivre le même traitement antiparkinsonien, au même dosage,
pendant toute l'étude. La posologie initiale de l'olanzapine était de 2,5 mg/jour puis pouvait être
ajustée par l'investigateur jusqu'à un maximum de 15 mg/jour.
Le Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN) est un syndrome potentiellement mortel associé aux
traitements antipsychotiques. De rares cas rapportés comme Syndrome Malin des Neuroleptiques
(SMN) ont également été notifiés sous olanzapine. Les signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie,
la rigidité musculaire, l'altération des facultés mentales, et des signes d'instabilité neuro-végétative
(instabilité du pouls et de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme
cardiaque). Peuvent s'ajouter des signes tels qu'élévation des CPK, myoglobinurie (rhabdomyolyse) et
insuffisance rénale aiguë. Si un patient présente des signes ou des symptômes évoquant un SMN, ou
une hyperthermie inexpliquée non accompagnée d'autres signes de SMN, tous les médicaments
antipsychotiques y compris l'olanzapine doivent être arrêtés.
Hyperglycémie et diabète
Des cas d'hyperglycémie et/ou de survenue ou exacerbation d'un diabète, associés parfois à une
acidocétose ou un coma, avec une issue fatale pour certains cas, ont été rapportés de manière peu
fréquente (voir rubrique 4.8). Dans certains cas, une prise de poids antérieure, qui pourrait être un
facteur prédisposant a été rapportée. Une surveillance clinique appropriée est souhaitable
conformément aux recommandations en vigueur sur les antipsychotiques, par exemple mesurer la
glycémie au début du traitement par olanzapine, 12 semaines après l'instauration du traitement puis
tous les ans. Les patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant ZYPREXA, doivent
être surveillés afin de détecter les signes et symptômes d'une hyperglycémie (tels que polydipsie,
polyurie, polyphagie et faiblesse) et les patients ayant un diabète de type II ou des facteurs de risque
de diabète de type II doivent être suivis régulièrement pour surveiller la détérioration du contrôle de la
glycémie. Le poids doit être surveillé régulièrement, par exemple au début du traitement, 4, 8 et 12
semaines après l'instauration du traitement par olanzapine puis tous les 3 mois.
Anomalies lipidiques
Des anomalies lipidiques ont été observées chez des patients traités par l'olanzapine au cours d'essais
cliniques versus placebo (voir rubrique 4.8). Les modifications lipidiques doivent être prises en charge
de façon appropriée au plan clinique, notamment chez les patients présentant des troubles lipidiques et
chez les patients ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement de troubles
lipidiques. Le bilan lipidique des patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant
ZYPREXA, doit être surveillé régulièrement conformément aux recommandations en vigueur sur les
antipsychotiques, par exemple au début du traitement, 12 semaines après l'instauration du traitement
par olanzapine puis tous les 5 ans.
Activité anticholinergique
Bien que l'olanzapine ait montré une activité anticholinergique in vitro, l'incidence des effets liés à
cette activité a été faible au cours des essais cliniques par voie orale. Cependant, l'expérience clinique
de l'olanzapine étant limitée chez les patients ayant une pathologie associée, la prudence est
recommandée lors de sa prescription chez des patients présentant des symptômes d'hypertrophie
prostatique, d'iléus paralytique ou de tout autre pathologie en rapport avec le système cholinergique.
Fonction hépatique
Des élévations transitoires et asymptomatiques des aminotransférases (ALAT et ASAT) ont été
fréquemment observées, notamment en début de traitement. La prudence s'impose chez les patients
présentant une élévation des ALAT et/ou des ASAT, chez les patients présentant des signes et des
symptômes évocateurs d'une atteinte hépatique, chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique
pré-traitement et chez les patients traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques et un
suivi doit être instauré. Dans les cas où une hépatite a été diagnostiquée (comprenant des atteintes
hépatiques cytolytiques, cholestatiques ou mixtes), le traitement par olanzapine doit être arrêté.
Neutropénie
La prudence s'impose chez les patients dont le nombre de leucocytes et/ou de neutrophiles est faible
quelle qu'en soit la cause, chez les patients recevant des médicaments connus pour induire des
neutropénies, chez les patients ayant des antécédents de dépression médullaire ou de myélotoxicité
médicamenteuse, chez les patients atteints de dépression médullaire qu'elle soit en relation avec une
d'hyperéosinophilie ou de syndromes myéloprolifératifs. Des neutropénies ont été fréquemment
rapportées lors de l'administration concomitante de l'olanzapine et du valproate (voir rubrique 4.8).

Arrêt du traitement
Des symptômes aigus tels que sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées ou vomissements ont
été rarement rapportés ( 0,01 %, < 0,1 %) lors de l'arrêt brutal du traitement par olanzapine.
Intervalle QT
Au cours des essais cliniques, un allongement du QTc cliniquement significatif (QT corrigé selon la
formule de Fridericia [QTcF] 500 millisecondes [msec] à n'importe quel moment après l'inclusion
chez les patients ayant à l'inclusion un QTcF < 500 msec) a été rapporté de manière peu fréquente
(0,1 % à 1 %) chez les patients traités par olanzapine, sans différence significative par rapport au
placebo quant aux évènements cardiaques associés. Dans les études cliniques réalisées avec Zyprexa
Poudre pour Solution Injectable, l'olanzapine n'a pas été associée à un allongement persistant des
intervalles QT absolus ou QTc. Cependant, la prudence est recommandée lors de la co-prescription
avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QTc notamment chez le sujet âgé ou chez des
patients présentant un syndrome de QT long congénital, une insuffisance cardiaque congestive, une
hypertrophie cardiaque, une hypokaliémie ou une hypomagnésiémie.

Atteintes thrombo-emboliques
Des atteintes thrombo-emboliques veineuses ont été rapportées de manière peu fréquente avec
l'olanzapine ( 0,1 %, < 1 %). Il n'a pas été établi de lien de causalité entre la survenue de ces
atteintes et le traitement par olanzapine. Cependant les patients schizophrènes présentant souvent des
facteurs de risque thrombo-embolique veineux, tout facteur de risque potentiel d'atteintes thrombo-
emboliques veineuses (telle l'immobilisation prolongée) doit être identifié et des mesures préventives
mises en oeuvre.

Activité générale sur le Système Nerveux Central
Compte tenu des principaux effets de l'olanzapine sur le Système Nerveux Central, il faudra être
prudent lors de l'association avec des médicaments à action centrale et avec l'alcool. Du fait de son
activité antagoniste de la dopamine in vitro, l'olanzapine peut antagoniser les effets des agonistes
directs et indirects de la dopamine.
Convulsions
L'olanzapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui ont des antécédents de convulsions
ou qui sont placés dans des conditions susceptibles d'abaisser leur seuil convulsif. Des cas de
convulsions ont été rapportés de manière peu fréquente chez les patients traités par olanzapine. Dans
la plupart de ces cas, il existait soit des antécédents de convulsions soit des facteurs de risque de
convulsions.
Dyskinésie tardive
Dans les études comparatives avec olanzapine par voie orale de durée inférieure ou égale à un an, la
survenue des dyskinésies liées au traitement a été significativement plus faible dans le groupe
olanzapine. Cependant, le risque de survenue de dyskinésie tardive augmentant avec la durée de
l'exposition, la réduction posologique voire l'arrêt du traitement doivent être envisagés dès l'apparition
de signes de dyskinésie tardive. Ces symptômes peuvent provisoirement s'aggraver ou même survenir
après l'arrêt du traitement.

Hypotension orthostatique
Une hypotension orthostatique a été rarement observée chez les sujets âgés lors des essais cliniques
avec olanzapine par voie orale. Il est recommandé de mesurer périodiquement la pression artérielle des
patients de plus de 65 ans.
Mort subite d'origine cardiaque
Depuis la commercialisation de l'olanzapine, des cas de mort subite d'origine cardiaque ont été
rapportés chez les patients traités avec l'olanzapine. Dans une étude observationnelle rétrospective, le
environ le double du risque existant chez les patients ne prenant pas d'antipsychotiques. Dans cette
étude, le risque avec l'olanzapine a été comparable au risque avec des antipsychotiques atypiques
inclus dans une analyse groupée.
Lactose
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de
malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études d'interaction ont été réalisées uniquement chez l'adulte.
L'olanzapine IM n'a pas été étudiée chez les patients alcooliques ou toxicomanes (voir rubrique 4.4).
Il faut être prudent avec les patients qui consomment de l'alcool ou qui sont traités par des
médicaments susceptibles d'induire une hypotension, une bradycardie, une dépression respiratoire ou
du système nerveux central (voir rubrique 4.4).
Interactions potentielles après injection intramusculaire
Dans une étude à dose unique avec olanzapine 5 mg, administré par voie intramusculaire 1 heure avant
lorazépam 2 mg intramusculaire (métabolisé par glucuronidation), la pharmacocinétique des deux
médicaments était inchangée. Toutefois, la somnolence observée lors de l'association était augmentée
par rapport à celle observée avec chacun des médicaments pris séparément. L'injection simultanée
d'olanzapine et de benzodiazépine parentérale n'est pas recommandée (voir rubriques 4.4 et 6.2).
Interactions potentielles ayant un effet sur l'olanzapine
L'olanzapine étant métabolisée par le cytochrome CYP1A2, les produits qui stimulent ou inhibent
spécifiquement cette isoenzyme peuvent modifier les paramètres pharmacocinétiques de l'olanzapine.
Induction du CYP1A2
Le métabolisme de l'olanzapine peut être stimulé par le tabagisme et la carbamazépine, ce qui peut
entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de l'olanzapine. Seule une augmentation
légère à modérée de la clairance de l'olanzapine a été observée. Il est probable que les conséquences
cliniques soient limitées, mais une surveillance clinique est recommandée et une augmentation de la
posologie de l'olanzapine peut être envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.2).
Inhibition du CYP1A2
Il a été montré que la fluvoxamine, inhibiteur spécifique du CYP1A2, inhibe significativement le
métabolisme de l'olanzapine. La fluvoxamine entraîne une augmentation moyenne de la Cmax de
l'olanzapine de 54 % chez les femmes non-fumeuses et de 77 % chez les hommes fumeurs.
L'augmentation moyenne de l'ASC de l'olanzapine était respectivement de 52 % et de 108 %. Une
posologie initiale plus faible de l'olanzapine doit être envisagée chez les patients traités par la
fluvoxamine ou tout autre inhibiteur du CYP1A2 comme par exemple la ciprofloxacine. Une
diminution de la posologie de l'olanzapine doit être envisagée si un traitement par un inhibiteur du
CYP1A2 est instauré.
Diminution de la biodisponibilité
Le charbon activé diminue la biodisponibilité de l'olanzapine par voie orale de 50 à 60 % et doit être
pris au moins 2 heures avant ou après l'administration de l'olanzapine.
ou la cimétidine il n'a pas été retrouvé d'effet significatif sur les paramètres pharmacocinétiques de
l'olanzapine.
Effets potentiels de l'olanzapine sur les autres médicaments
L'olanzapine peut antagoniser les effets directs et indirects des agonistes dopaminergiques (voir
rubrique 6.2).
L'olanzapine n'inhibe pas les principales isoenzymes du CYP450 in vitro (c'est-à-dire 1A2, 2D6, 2C9,
2C19, 3A4). Par conséquent, aucune interaction particulière n'est attendue comme cela a pu être
vérifié lors d'études in vivo au cours desquelles aucune inhibition du métabolisme des produits actifs
suivants n'a été mise en évidence : antidépresseurs tricycliques (représentant principalement la voie du
CYP2D6), la warfarine (CYP2C9), la théophylline (CYP1A2), ou le diazépam (CYP3A4 et 2C19).
Aucune interaction n'a été mise en évidence lors de la prise concomitante de l'olanzapine et du lithium
ou du bipéridène.
Le suivi des taux plasmatiques du valproate n'a pas montré la nécessité d'adapter la posologie du
valproate après l'instauration d'un traitement par l'olanzapine.
L'utilisation concomitante de l'olanzapine et de médicaments antiparkinsoniens chez les patients
atteints de la maladie de Parkinson et de démence est déconseillée (voir rubrique 4.4).
Intervalle QTc
La prudence s'impose si l'olanzapine est administrée de manière concomitante avec des médicaments
connus pour allonger l'intervalle QTc (voir rubrique 4.4).

4.6 Fertilité, grossesse et al aitement

Grossesse
Aucune étude contrôlée spécifique n'a été réalisée chez la femme enceinte. Les patientes doivent être
averties de la nécessité d'informer leur médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du
traitement par l'olanzapine. Cependant, l'expérience chez la femme étant limitée, l'olanzapine ne doit
être administrée pendant la grossesse que si les bénéfices potentiels justifient les risques foetaux
potentiels.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont olanzapine) pendant le troisième trimestre de la
grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux
et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après
l'accouchement. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie,
tremblements, somnolence, détresse respiratoire, trouble de l'alimentation. En conséquence, les
nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.
Allaitement
Dans une étude chez des femmes volontaires qui allaitaient, l'olanzapine a été retrouvée dans le lait
maternel. L'exposition moyenne des nouveau-nés à l'état d'équilibre (en mg/kg) a été estimée à
environ 1,8 % de la dose d'olanzapine reçue par la mère (en mg/kg). L'allaitement maternel est donc
déconseillé aux patientes en cours de traitement par olanzapine.
Fertilité
Les effets sur la fertilité ne sont pas connus (voir les informations précliniques mentionnées à la
rubrique 5.3).

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. En
raison du risque de somnolence et de vertiges, les patients doivent être avertis de ce risque lors de
l'utilisation de machines, y compris la conduite de véhicules à moteur.

4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Au cours des essais cliniques, la somnolence a été un effet indésirable fréquemment associé ( 1/100,
< 1/10) à l'utilisation de l'olanzapine IM.
Au cours des notifications spontanées recueillies après la commercialisation, des cas de dépression
respiratoire, d'hypotension ou de bradycardie et de décès ont été très rarement associés au traitement
par l'olanzapine IM, le plus souvent chez des patients ayant reçu des benzodiazépines et/ou d'autres
antipsychotiques ou chez des patients traités au-delà des doses journalières recommandées
d'olanzapine (voir rubriques 4.4 et 4.5).
Le tableau suivant a été établi à partir du recueil des évènements indésirables et des examens de
laboratoire réalisés au cours des essais cliniques menés avec ZYPREXA poudre pour solution
injectable.

Affections
cardiaques
Fréquent ( 1/100, < 1/10) : Bradycardie avec ou sans hypotension ou syncope, tachycardie.
Peu fréquent ( 1/1000, < 1/100) : Arrêt sinusal.
Affections
vasculaires
Fréquent ( 1/100, < 1/10) : Hypotension orthostatique, hypotension.
Affections
respiratoires
Peu fréquent ( 1/1000, < 1/100) : Hypoventilation.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent ( 1/100, < 1/10) : Gêne au point d'injection.
Les effets indésirables listés ci-dessous ont été observés après administration orale et injection
intramusculaire à libération prolongée d'olanzapine, mais peuvent également survenir lors de
l'administration de ZYPREXA poudre pour solution injectable.
Adultes
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ( 1 % des patients) au cours des essais
cliniques ont été : somnolence, prise de poids, éosinophilie, augmentation des taux de prolactine, de
cholestérol, de la glycémie et de la triglycéridémie (voir rubrique 4.4), glucosurie, augmentation de
l'appétit, sensation vertigineuse, akathisie, parkinsonisme, leucopénie, neutropénie (voir rubrique 4.4),
dyskinésie, hypotension orthostatique, effets anticholinergiques, élévations transitoires
asymptomatiques des aminotransférases (voir rubrique 4.4), rash, asthénie, fatigue, fièvre, arthralgie,
phosphatase alcaline sanguine augmentée, gamma-glutamyltransférase augmentée, uricémie
augmentée, créatine phosphokinase sanguine augmentée et oedème.
Liste tabulée des effets indésirables
La liste des effets indésirables présentés dans le tableau suivant a été établie à partir du recueil des
évènements indésirables et des examens de laboratoire issus de la notification spontanée et des essais
cliniques. Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de
gravité décroissante. Les catégories de fréquence sont définies ainsi : Très fréquent ( 1/10), fréquent
( 1/100, < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100), rare ( 1/10 000, < 1/1 000), très rare
(< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique

Eosinophilie
Thrombopénie11
Leucopénie10
Neutropénie10
Affections du système immunitaire

Hypersensibilité11

Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de poids 1
Augmentation de la Survenue ou
Hypothermie12
cholestérolémie2,3
exacerbation d'un
Augmentation de la diabète, associée
glycémie4
parfois à une
Augmentation de la acidocétose ou un
triglycéridémie2,5
coma, avec une
Glucosurie
issue fatale pour
Augmentation de
certains cas (voir
l'appétit
rubrique 4.4)11
Affections du système nerveux
Somnolence
Vertiges
Convulsions avec, Syndrome Malin
Akathisie6
dans la plupart
des Neuroleptiques
Parkinsonisme6
des cas, des
(voir rubrique
Dyskinésie6
antécédents de
4.4)12
convulsions ou
Symptômes à
des facteurs de
l'arrêt du
risque de
traitement7,12
convulsions
rapportés11
Dystonie
(incluant des
crises
oculogyres)11
Dyskinésie
tardive11
Amnésie9
Dysarthrie
Bégaiement11, 13
Syndrome des
jambes sans
repos11
Affections cardiaques
Bradycardie
Tachycardie/
Allongement du
fibrillation
QTc (voir
ventriculaire
rubrique 4.4)
Mort subite
(voir
rubrique 4.4)11
Affections vasculaires
Hypotension
Atteinte thrombo-
orthostatique10
embolique
(comprenant
embolie
pulmonaire et
thrombose
veineuse
profonde) (voir
rubrique 4.4)


Epistaxis9

Affections gastro-intestinales

Effets
Distension
Pancréatite11
anticholinergiques abdominale9
légers et
Hypersécrétion
transitoires tels que salivaire11
constipation et
bouche sèche

Affections hépatobiliaires
Elévations
Hépatite
transitoires et
(comprenant des
asymptomatiques
atteintes hépatiques
des
cytolytiques,
aminotransférases
cholestatiques ou
(ASAT, ALAT),
mixtes)11
particulièrement en
début de traitement
(voir rubrique 4.4)
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash
Réaction de
Syndrome
photosensibilité
d'hypersensibilité
Alopécie
médicamenteuse
avec éosinophilie
et symptômes
systémiques
(DRESS)
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie9
Rhabdomyolyse11

Affections du rein et des voies urinaires

Incontinence

urinaire
Rétention urinaire
Retard à la
miction11
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales


Syndrome de
sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
(voir section 4.6)
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonction
Aménorrhée
Priapisme12
érectile chez les
Tension
hommes
mammaire
Diminution de la
Galactorrhée chez
libido chez les
les femmes
hommes et les
Gynécomastie/
femmes
tension
mammaire chez
les hommes
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie

Fatigue
Oedème
Fièvre10
Augmentation de Phosphatase
Augmentation de
la prolactinémie 8 alcaline sanguine
la bilirubine totale
augmentée10
Créatine
phosphokinase
sanguine
augmentée11
Gamma-
glutamyltransférase
augmentée10
Uricémie
augmentée10
1Une prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d'Indice de
Masse Corporelle (IMC) de départ. Après un traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours),
une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été très fréquente
(22,2 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été
fréquente (4,2 %) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial
a été peu fréquente (0,8 %). Une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 %, à 15 % et à 25 %
par rapport au poids initial a été très fréquente (64,4 %, 31,7 % et 12,3 % respectivement) lors d'une
utilisation prolongée (au moins 48 semaines).
2Les augmentations moyennes des taux lipidiques à jeun (cholestérol total, cholestérol LDL et
triglycérides) ont été plus élevées chez les patients sans signes de trouble des lipides au début du
traitement.
3Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,17 mmol/L) qui sont devenus
élevés ( 6,2 mmol/L). Une augmentation des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur limite
au début du traitement ( 5,17 - < 6,2 mmol/L) à des valeurs élevées ( 6,2 mmol/L) a été très
fréquente.
4 Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,56 mmol/L) qui sont devenus
élevés ( 7 mmol/L). Une augmentation des taux de glucose à jeun ayant une valeur limite au début du
traitement ( 5,56 - < 7 mmol/L) à des valeurs élevées ( 7 mmol/L) a été très fréquente.
5Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,69 mmol/L) qui sont devenus
élevés ( 2,26 mmol/L). Une augmentation des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au
début du traitement ( 1,69 - < 2,26 mmol/L) à des valeurs élevées ( 2,26 mmol/L) a été très
fréquente.
6Au cours d'essais cliniques, l'incidence des troubles parkinsoniens et des dystonies dans le groupe
olanzapine était numériquement supérieure à celle du groupe placebo (pas de différence statistique
significative). Les patients traités par l'olanzapine ont présenté une plus faible incidence de troubles
parkinsoniens, d'akathisie et de dystonie que les patients traités par l'halopéridol à des posologies
comparables. En l'absence d'information précise concernant les antécédents de mouvements
anormaux extrapyramidaux de survenue aiguë ou tardive, on ne peut conclure à ce jour que
l'olanzapine entraîne moins de dyskinésies tardives et/ou de syndromes extrapyramidaux tardifs.
7Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées et vomissements ont été
rapportés lors de l'arrêt brutal du traitement par olanzapine.
8Dans des études cliniques allant jusqu'à 12 semaines, une prolactinémie dépassant la limite
supérieure de la normale a été observée chez environ 30 % des patients traités avec l'olanzapine et
ayant un taux de prolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients, les
augmentations étaient généralement légères et sont restées inférieures à deux fois la limite supérieure
de la normale.
10Telles qu'évaluées grâce aux valeurs mesurées à partir de la base de données des essais cliniques
intégrant l'olanzapine.
11Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est déterminée en
utilisant la base de données intégrant olanzapine.
12Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est estimée à la
limite de l'intervalle de confiance à 95% en utilisant la base de données intégrant olanzapine.
13Effets indésirables listés et observés suite à l'administration d'olanzapine par voie orale et par voie
intramusculaire à longue durée d'action, qui pourraient aussi survenir suite à l'administration
d'olanzapine par voie intramusculaire à action rapide.
Utilisation prolongée (au moins 48 semaines)
La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives du
poids (augmentation), du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au
cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9-12 mois de traitement, le taux d'augmentation
de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 mois environ.
Information complémentaire concernant des populations particulières
Au cours d'essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à
une incidence supérieure de décès et d'événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au
placebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables
très fréquemment rapportés avec olanzapine. Des pneumopathies, une augmentation de la température
corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont
été fréquemment observés.
Au cours d'essais cliniques menés chez des patients parkinsoniens souffrant de psychoses
médicamenteuses (agonistes dopaminergiques), une aggravation de la symptomatologie
parkinsonienne et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et ce, de façon plus
fréquente, qu'avec le placebo.
Au cours d'un essai clinique mené chez des patients présentant un épisode maniaque dans le cadre de
troubles bipolaires, lors de la prise concomitante de valproate la fréquence des neutropénies a été de
4,1 % ; un facteur contributif potentiel pourrait être des taux plasmatiques élevés de valproate. Une
augmentation supérieure à 10 % des cas de tremblements, bouche sèche, augmentation de l'appétit et
prise de poids a été observée lors de l'association de l'olanzapine au lithium ou au valproate. Des
troubles de l'élocution ont également été fréquemment rapportés. Lors de l'association de l'olanzapine
au lithium ou au valproate une augmentation supérieure ou égale à 7 % du poids initial est survenue
chez 17,4 % des patients pendant la phase aiguë du traitement (jusqu'à 6 semaines). Lors du traitement
au long cours par l'olanzapine (jusqu'à 12 mois) dans la prévention des récidives chez les patients
présentant un trouble bipolaire, une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au
poids initial a été rapportée chez 39,9 % des patients.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.

Signes et symptômes
En cas de surdosage, les symptômes très fréquemment observés (incidence > 10 %) sont : tachycardie,
agitation/agressivité, dysarthrie, symptômes extrapyramidaux divers et diminution du niveau de
conscience allant de la sédation au coma.
Les autres effets cliniquement significatifs du surdosage sont : délire, convulsions, coma, éventuel
syndrome malin des neuroleptiques, insuffisance respiratoire, fausse route, hypertension ou
hypotension, arythmies cardiaques (moins de 2 % des cas de surdosage) et arrêt cardio-respiratoire.
Des évolutions fatales ont été rapportées pour des surdosages aigus à une dose aussi basse que 450 mg
mais une évolution favorable a également été rapportée à la suite d'un surdosage par environ 2 g
d'olanzapine orale.
Conduite à tenir
Il n'y a pas d'antidote spécifique de l'olanzapine.
Un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales doivent être mis en oeuvre selon
l'état clinique, y compris un traitement de l'hypotension et du collapsus circulatoire et une assistance
respiratoire. Ne pas utiliser l'adrénaline, la dopamine ou un autre bêta-sympathomimétique car la
stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques peut aggraver l'hypotension. Un monitoring
cardiovasculaire est nécessaire pour déceler d'éventuelles arythmies. Une surveillance médicale étroite
et le monitoring doivent être poursuivis jusqu'à la guérison du patient.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques


Classe pharmacothérapeutique : psycholeptiques, diazépines, oxazépines, thiazépines et oxépines,
Code ATC : N05A H03.
Effets pharmacodynamiques
L'olanzapine est un agent antipsychotique, un traitement antimaniaque et thymorégulateur avec un
large profil pharmacologique sur un certain nombre de récepteurs.
Dans les études précliniques, l'olanzapine a montré une affinité pour certains récepteurs (Ki < 100 nM)
tels que les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2A/2C, 5-HT3, 5-HT6 ; dopaminergiques D1, D2, D3, D4,
D5 ; muscariniques cholinergiques M1-M5 ; 1 adrénergiques et histaminiques H1. Des études de
comportement chez l'animal ont montré un antagonisme des systèmes 5-HT, dopaminergiques et
cholinergiques, ce qui confirme le profil de liaison aux récepteurs. Il a été démontré dans des études in
vitro que l'olanzapine avait une plus grande affinité pour les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2 que
pour les récepteurs dopaminergiques D2, et une plus grande activité in vivo sur les modèles 5-HT2, par
rapport aux modèles D2. Il a été démontré par des études électrophysiologiques que l'olanzapine réduit
de façon sélective la transmission au niveau des neurones dopaminergiques du système mésolimbique
(A10) alors que l'effet observé sur le système striatal (A9) impliqué dans l'activité motrice est limité.
L'olanzapine réduit la réponse d'évitement conditionné, test qui peut indiquer une activité
antipsychotique, à des doses inférieures à celles responsables d'induction de catalepsie, effet qui peut
indiquer la survenue d'effets indésirables moteurs. Contrairement à d'autres agents antipsychotiques,
l'olanzapine augmente la réponse à un test "d'anxiolyse".
Dans une étude de tomographie par émission de positron (PET) chez le volontaire sain utilisant une
dose orale unique (10 mg), l'olanzapine a entraîné une occupation des récepteurs 5-HT2A supérieure à
celle des récepteurs D2. De plus, une étude d'imagerie en tomoscintigraphie d'émission
monophotonique (SPECT) chez des patients schizophrènes a mis en évidence une occupation du
système striatal D2 plus faible chez les patients répondant à l'olanzapine que chez les patients
patients répondant à la clozapine.
Efficacité clinique
Dans les deux études versus placebo et dans deux études sur trois réalisées versus produits de
référence utilisant l'olanzapine par voie orale chez 2 900 patients schizophrènes présentant à la fois
une symptomatologie positive et négative, l'olanzapine a été associée à une amélioration de la
symptomatologie positive et négative statistiquement plus importante que celles observées sous
placebo ou sous produits de référence.
Dans un essai international comparatif en double aveugle ayant inclus 1481 patients présentant des
troubles schizophréniques ou schizoaffectifs ou apparentés, associés à des symptômes dépressifs
d'intensités variables (score initial à l'échelle de dépression de Montgomery et Asberg de 16,6), une
analyse prospective dont un critère secondaire de jugement était l'évolution de la symptomatologie
dépressive avant - après traitement a mis en évidence une amélioration statistiquement plus importante
(p = 0,001) dans le groupe de traitement olanzapine orale (- 6,0) que dans le groupe de traitement
halopéridol (-3,1).
Chez les patients présentant un épisode maniaque ou mixte dans le cadre de troubles bipolaires,
l'olanzapine orale a montré une efficacité supérieure à celle du placebo et du valproate monosodique
sur la réduction des symptômes maniaques sur 3 semaines. L'olanzapine orale a également montré des
résultats d'efficacité comparables à l'halopéridol en termes de proportion de patients en rémission des
symptômes maniaques et dépressifs à 6 et 12 semaines. Dans une étude chez des patients traités par le
lithium ou le valproate depuis au moins deux semaines, l'introduction de 10 mg d'olanzapine orale (en
association avec le lithium ou le valproate), a entraîné après 6 semaines, une réduction des symptômes
maniaques supérieure à celle observée chez les patients traités par le lithium ou le valproate en
monothérapie.
Dans le cadre de l'évaluation de la prévention des récidives dans le trouble bipolaire, une étude
randomisée versus placebo évaluant l'efficacité d'un traitement de 12 mois par olanzapine, a été
menée chez des patients ayant atteint la rémission d'un épisode maniaque après un traitement par
olanzapine. Une différence significative en faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo
a été observée pour le critère principal d'évaluation de la récidive dans le trouble bipolaire. Pour les
critères d'évaluation d'une récidive maniaque et d'une récidive dépressive, une différence
significative en faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo a également été observée.
Une deuxième étude randomisée évaluant la non infériorité à 12 mois de l'olanzapine versus le lithium
dans la prévention des récidives, chez des patients ayant atteint la rémission d'un épisode maniaque,
après un traitement associant l'olanzapine avec le lithium, a été menée. L'olanzapine s'est montrée
statistiquement non-inférieure au lithium sur le taux de récidive, critère principal de l'étude
(olanzapine 30,0 %, lithium 38,3 % ; p=0,055).
Dans une étude comparative à 18 mois chez des patients présentant un épisode maniaque ou mixte
stabilisés après un traitement associant l'olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate), le
groupe associant l'olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate) ne présentait pas une
supériorité statistiquement significative par rapport au groupe traité par un thymorégulateur (lithium
ou valproate) seul dans le délai de survenue d'une récidive syndromique.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Dans une étude pharmacocinétique chez les volontaires sains, une dose de 5 mg de ZYPREXA poudre
pour solution injectable a donné une concentration plasmatique maximale (Cmax) approximativement
5 fois supérieure à celle observée avec la même dose d'olanzapine par voie orale. La Cmax est obtenue
plus rapidement par voie intramusculaire que par voie orale (15 à 45 minutes versus 5 à 8 heures).
Comme par voie orale, la Cmax et l'aire sous la courbe (ASC) après injection intramusculaire sont
directement proportionnelles à la dose administrée. Pour la même dose d'olanzapine administrée par
similaires. Les profils métaboliques après administration orale et intramusculaire sont similaires.
Chez les sujets non fumeurs par rapport aux fumeurs (hommes et femmes) recevant l'olanzapine par
voie intramusculaire, la demi-vie d'élimination est prolongée (38,6 vs 30,4 h) et la clairance est réduite
(18,6 vs 27,7 L/h).
Des données complémentaires après administration orale d'olanzapine sont décrites ci-dessous.
Distribution
Le taux de fixation de l'olanzapine aux protéines plasmatiques est d'environ 93 %, pour une
fourchette de concentration allant d'environ 7 à 1000 ng/mL. L'olanzapine se lie essentiellement à
l'albumine et à l'1-glycoprotéine acide.
Biotransformation
L'olanzapine est métabolisée dans le foie par conjugaison et oxydation. Le principal métabolite
circulant est le 10-N-glucuronide ; il ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique. Les cytochromes
P450-CYP1A2 et P450-CYP2D6 entraînent la formation du métabolite N-desmethyl et du métabolite
2-hydroxymethyl. Ces deux métabolites ont montré une activité pharmacologique in vivo
significativement plus faible que l'olanzapine dans les études animales.
L'activité pharmacologique principale est due à la molécule mère, l'olanzapine.
Elimination
Après administration orale, la demi-vie moyenne d'élimination terminale de l'olanzapine chez les
sujets sains varie selon l'âge et le sexe.
Chez le sujet sain âgé (65 ans et plus), par rapport au sujet sain jeune recevant l'olanzapine par voie
orale, la demi-vie moyenne d'élimination de l'olanzapine est prolongée (51,8 versus 33,8 heures) et la
clairance est réduite (17,5 vs 18,2 L/heure). La variabilité pharmacocinétique chez le sujet âgé est
comparable à celle observée chez le sujet jeune. Chez 44 patients schizophrènes et âgés de plus de
65 ans, des doses de 5 à 20 mg par jour n'ont pas été associées à un profil d'effets indésirables
particulier.
Chez la femme, par rapport à l'homme recevant l'olanzapine par voie orale, une demi-vie d'élimination
moyenne est légèrement prolongée (36,7 vs 32,3 h) et la clairance est réduite (18,9 vs 27,3 L/h).
Cependant, l'olanzapine (5 - 20 mg) a montré un profil de sécurité comparable chez la femme
(n = 467) et chez l'homme (n = 869).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 10 mL/min), par rapport
aux sujets sains recevant l'olanzapine par voie orale, ni la demi-vie d'élimination moyenne (37,7 vs
32,4 heures), ni la clairance (21,2 vs 25,0 L/heure) ne sont significativement différentes. Toutefois,
des études du bilan de masse ont montré qu'environ 57 % d'une dose d'olanzapine marquée par un
isotope radioactif ont été excrétés dans les urines, principalement sous forme de métabolites.
Insuffisance hépatique
Une petite étude sur l'effet de l'altération de la fonction hépatique chez 6 sujets présentant une
cirrhose cliniquement significative (Child-Pugh de classe A (n = 5) et B (n = 1)) a démontré un léger
effet sur la pharmacocinétique de l'olanzapine administrée par voie orale (dose unique de 2,5 ­
7,5 mg). Les sujets présentant une dysfonction hépatique légère à modérée avaient une clairance
systémique légèrement augmentée et une demi-vie d'élimination plus rapide par rapport aux sujets ne
présentant pas de dysfonction hépatique (n = 3). Il y avait plus de fumeurs parmi les sujets présentant
une cirrhose (4/6 ; 67 %) que parmi les sujets ne présentant pas de dysfonction hépatique (0/3 ; 0 %).
Tabagisme
La clairance plasmatique de l'olanzapine est plus faible chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes,
chez les femmes que chez les hommes, et chez les non fumeurs que chez les fumeurs. Toutefois,
rapport à la variabilité globale interindividuelle.
Une étude comprenant des sujets caucasiens, japonais et chinois, n'a montré aucune différence dans
les paramètres pharmacocinétiques entre les trois populations.

5.3 Données de sécurité préclinique
Toxicité aiguë (dose unique)
Les signes de toxicité après administration orale chez les rongeurs sont caractéristiques des
neuroleptiques puissants : hypoactivité, coma, tremblements, convulsions cloniques, hypersalivation,
et diminution de la prise de poids. Les doses médianes létales étaient d'environ 210 mg/kg (souris) et
175 mg/kg (rats). Les chiens ont toléré des doses orales uniques allant jusqu'à 100 mg/kg sans
décéder. Les signes cliniques observés ont été les suivants : sédation, ataxie, tremblements et
accélération de la fréquence cardiaque, respiration difficile, myosis et anorexie. Chez le singe, des
doses orales uniques allant jusqu'à 100 mg/kg ont entraîné une prostration, et à des doses supérieures,
un état de semi-inconscience.
Toxicité à doses répétées
Dans des études d'une durée allant jusqu'à 3 mois chez la souris, et jusqu'à 1 an chez le rat et le chien,
les effets essentiels ont été une dépression du SNC, des effets anticholinergiques et des troubles
hématologiques périphériques. Une tolérance est apparue pour la dépression du SNC. Les paramètres
de croissance ont été diminués aux fortes doses. Les effets réversibles liés à l'augmentation de la
prolactinémie chez la rate comprenaient une diminution du poids des ovaires et de l'utérus, des
modifications morphologiques de l'épithélium vaginal et de la glande mammaire.
Toxicité hématologique
Des effets hématologiques ont été observés dans chacune des espèces, y compris des diminutions
dose-dépendantes du nombre des leucocytes circulants chez la souris et une diminution non spécifique
des leucocytes circulants chez le rat ; cependant, aucun signe de cytotoxicité médullaire n'a été mis en
évidence. Une neutropénie réversible, une thrombopénie périphérique ou une anémie sont survenues
chez quelques chiens traités par 8 ou 10 mg/kg/j (l'exposition totale à l'olanzapine [ASC] étant 12 à
15 fois plus élevée que celle d'un homme ayant reçu une dose de 12 mg). Chez des chiens
cytopéniques, aucun effet indésirable sur les cellules souches ou prolifératives de la moelle osseuse n'a
été observé.

Toxicité de reproduction
L'olanzapine n'a montré aucun effet tératogène. La sédation a eu un effet sur la capacité
d'accouplement des rats mâles. Les cycles oestraux ont été affectés aux doses de 1,1 mg/kg (soit 3 fois
la posologie maximale chez l'homme) et les paramètres de reproduction ont été influencés chez les rats
ayant reçu des doses de 3 mg/kg (9 fois la posologie maximale chez l'homme). Dans les portées de rats
ayant reçu de l'olanzapine, un retard du développement foetal et une diminution transitoire du taux
d'activité des petits ont été observés.
Mutagénicité
L'olanzapine n'a montré aucun effet mutagène ni clastogène, lors d'une série complète de tests
standards, tels que tests de mutation bactérienne, et tests in vitro et in vivo sur mammifères.
Carcinogénicité
D'après les résultats des études par voie orale chez la souris et le rat, il a été conclu que l'olanzapine
n'est pas carcinogène.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Lactose monohydraté
Acide tartrique, E334
Acide chlorhydrique.
Hydroxyde de sodium.

6.2 Incompatibilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés
dans la rubrique 6.6.
L'olanzapine injectable ne doit pas être mélangée dans une même seringue avec le diazépam
injectable en raison de l'apparition d'un précipité lorsque ces produits sont mélangés.
Le lorazépam injectable ne doit pas être utilisé pour reconstituer l'olanzapine injectable car cette
association ralentit le temps de reconstitution.
L'olanzapine injectable ne doit pas être mélangée dans une même seringue avec l'halopéridol
injectable en raison d'une diminution du pH qui dégrade l'olanzapine.

6.3 Durée de conservation

Poudre : 3 ans.
Solution (après reconstitution) : 1 heure. Ne pas congeler.

6.4 Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas +25°C. A conserver dans l'emballage extérieur
d'origine à l'abri de la lumière. Pour les conditions de conservation du médicament reconstitué, voir
rubrique 6.3.

6.5 Nature et contenu de l'embal age extérieur
Flacon de 5 mL en verre de Type I.
Une boîte contient 1 ou 10 flacon(s).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6 Précautions particulières d'élimination

Reconstituer ZYPREXA uniquement avec de l'eau pour préparation injectable en utilisant les
techniques aseptiques standards pour la reconstitution des produits à usage parentéral. N'utiliser
aucune autre solution pour la reconstitution (voir rubrique 6.2).
1.
Prélever 2,1 mL d'eau pour préparation injectable grâce à une seringue stérile. Injecter dans un
flacon de ZYPREXA.

2.
Faire tourner le flacon jusqu'à ce que le contenu soit complètement dissous, donnant une
solution de couleur jaune. Le flacon contient 11,0 mg d'olanzapine en solution à 5 mg/mL (1 mg
d'olanzapine est retenu dans le flacon et la seringue, permettant ainsi l'administration de 10 mg
d'olanzapine).
Le tableau suivant donne les volumes d'injection pour les différentes doses d'olanzapine :
Dose (mg)
Volume d'injection (mL)
10
2,0
7,5
1,5
5
1,0
2,5
0,5

4.
Administrer la solution par voie intramusculaire. Ne pas administrer par voie intraveineuse ou
sous-cutanée.
5.
Jeter la seringue et la solution inutilisée conformément aux procédures appropriées.
6.
Utiliser immédiatement la solution dans l'heure qui suit sa reconstitution.
Avant d'être administrés, les produits pour usage parentéral doivent faire l'objet d'une inspection
visuelle pour détecter la présence éventuelle de particules.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/016 - ZYPREXA - poudre pour solution injectable ­ 1 flacon.
EU/1/96/022/017 - ZYPREXA - poudre pour solution injectable ­ 10 flacons.
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE

L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 27 septembre 1996
Date du dernier renouvellement : 12 septembre 2006
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

{MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
ANNEXE II

A. FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBÉRATION DES LOTS

B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION

C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ

D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Comprimés enrobés :
Lilly S.A., Avda. de la Industria 30, 28108 Alcobendas, Madrid, Espagne.
Poudre pour solution injectable :
Lilly S.A., Avda. de la Industria 30, 28108 Alcobendas, Madrid, Espagne.
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
·
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l'autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du
PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
· à la demande de l'Agence européenne des médicaments;
· dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE

A. ÉTIQUETAGE

ÉTUI DES COMPRIMÉS ENROBÉS SOUS PLAQUETTE THERMOFORMÉE

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 2,5 mg, comprimés enrobés
olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé enrobé contient 2,5 mg d'olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : lactose monohydraté. Lire la notice pour plus d'informations.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 comprimés enrobés
35 comprimés enrobés
56 comprimés enrobés
70 comprimés enrobés
98 comprimés enrobés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière et de l'humidité.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/002 28 comprimés enrobés
EU/1/96/022/023 35 comprimés enrobés
EU/1/96/022/019 56 comprimés enrobés
EU/1/96/022/029 70 comprimés enrobés
EU/1/96/022/035 98 comprimés enrobés
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYPREXA 2,5 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS

ZYPREXA 2,5 mg COMPRIMES ENROBÉS : TEXTE DE LA PLAQUETTE

THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 2,5 mg comprimés enrobés
olanzapine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Lilly
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE

ÉTUI DES COMPRIMÉS ENROBÉS SOUS PLAQUETTE THERMOFORMÉE

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 5 mg, comprimés enrobés
olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé enrobé contient 5 mg d'olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : lactose monohydraté. Lire la notice pour plus d'informations.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 comprimés enrobés
35 comprimés enrobés
56 comprimés enrobés
70 comprimés enrobés
98 comprimés enrobés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière et de l'humidité.

UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/004 28 comprimés enrobés
EU/1/96/022/024 35 comprimés enrobés
EU/1/96/022/020 56 comprimés enrobés
EU/1/96/022/030 70 comprimés enrobés
EU/1/96/022/036 98 comprimés enrobés
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYPREXA 5 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS

ZYPREXA 5 mg COMPRIMÉS ENROBÉS : TEXTE DE LA PLAQUETTE

THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 5 mg comprimés enrobés
olanzapine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Lilly
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE


ÉTUI DES COMPRIMÉS ENROBÉS SOUS PLAQUETTE THERMOFORMÉE

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 7,5 mg, comprimés enrobés
olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé enrobé contient 7,5 mg d'olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : lactose monohydraté. Lire la notice pour plus d'informations.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 comprimés enrobés
35 comprimés enrobés
56 comprimés enrobés
70 comprimés enrobés
98 comprimés enrobés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière et de l'humidité.

UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/011 28 comprimés enrobés
EU/1/96/022/025 35 comprimés enrobés
EU/1/96/022/006 56 comprimés enrobés
EU/1/96/022/031 70 comprimés enrobés
EU/1/96/022/037 98 comprimés enrobés
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale
15. INDICATIONS D'UTILISATION


16. INFORMATIONS EN BRAILLE

ZYPREXA 7,5 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS

ZYPREXA 7,5 mg COMPRIMES ENROBÉS : TEXTE DE LA PLAQUETTE

THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 7,5 mg comprimés enrobés
olanzapine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Lilly
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE

ÉTUI DES COMPRIMÉS ENROBÉS SOUS PLAQUETTE THERMOFORMÉE



1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 10 mg, comprimés enrobés
olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé enrobé contient 10 mg d'olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : lactose monohydraté. Lire la notice pour plus d'informations.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU

28 comprimés enrobés
35 comprimés enrobés
56 comprimés enrobés
70 comprimés enrobés
98 comprimés enrobés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière et de l'humidité.

UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/009 28 comprimés enrobés
EU/1/96/022/026 35 comprimés enrobés
EU/1/96/022/010 56 comprimés enrobés
EU/1/96/022/032 70 comprimés enrobés
EU/1/96/022/038 98 comprimés enrobés
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale
15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

ZYPREXA 10 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS

ZYPREXA 10 mg COMPRIMÉS ENROBÉS : TEXTE DE LA PLAQUETTE

THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 10 mg comprimés enrobés
olanzapine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Lilly
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.

AUTRE

ÉTUI DES COMPRIMÉS ENROBÉS SOUS PLAQUETTE THERMOFORMÉE

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 15 mg, comprimés enrobés
olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCES ACTIVES
Chaque comprimé enrobé contient 15 mg d'olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : lactose monohydraté. Lire la notice pour plus d'informations.


4.

FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 comprimés enrobés
35 comprimés enrobés
56 comprimés enrobés
70 comprimés enrobés
98 comprimés enrobés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière et de l'humidité.

UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/012 28 comprimés enrobés
EU/1/96/022/027 35 comprimés enrobés
EU/1/96/022/021 56 comprimés enrobés
EU/1/96/022/033 70 comprimés enrobés
EU/1/96/022/039 98 comprimés enrobés
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION


16. INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYPREXA 15 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS

ZYPREXA 15 mg COMPRIMÉS ENROBÉS : TEXTE DE LA PLAQUETTE

THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 15 mg comprimés enrobés
olanzapine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Lilly
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE


ÉTUI DES COMPRIMÉS ENROBÉS SOUS PLAQUETTE THERMOFORMÉE

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 20 mg, comprimés enrobés
olanzapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé enrobé contient 20 mg d'olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient : lactose monohydraté. Lire la notice pour plus d'informations.


4.

FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 comprimés enrobés
35 comprimés enrobés
56 comprimés enrobés
70 comprimés enrobés
98 comprimés enrobés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière et de l'humidité.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/014 28 comprimés enrobés
EU/1/96/022/028 35 comprimés enrobés
EU/1/96/022/022 56 comprimés enrobés
EU/1/96/022/034 70 comprimés enrobés
EU/1/96/022/040 98 comprimés enrobés
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION


16. INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYPREXA 20 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS

ZYPREXA 20 mg COMPRIMÉS ENROBÉS : TEXTE DE LA PLAQUETTE

THERMOFORMÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 20 mg comprimés enrobés
olanzapine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Lilly
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot


5.

AUTRE



ÉTUI DE FLACON DE POUDRE

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYPREXA 10 mg, poudre pour solution injectable
olanzapine
2.
COMPOSITIONS EN SUBSTANCES ACTIVES
Chaque flacon contient 10 mg d'olanzapine. Après reconstitution, chaque mL de solution obtenue
contient 5 mg d'olanzapine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Lactose monohydraté, acide tartrique, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre pour solution injectable. 1 flacon.
Poudre pour solution injectable. 10 flacons.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie intramusculaire. Flacon à usage unique. Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP.
Utiliser la solution dans l'heure.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas +25ºC. A conserver dans l'emballage extérieur
d'origine à l'abri de la lumière.

UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU
Jeter la seringue et la solution non utilisée de façon appropriée.
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/022/016 Poudre pour solution injectable. 1 flacon
EU/1/96/022/017 Poudre pour solution injectable. 10 flacons
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

PRIMAIRES

TEXTE DU FLACON DE 10 mg DE POUDRE

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
ZYPREXA 10 mg olanzapine poudre pour solution injectable
Voie IM
2.
MODE D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Utiliser la solution dans l'heure
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITE
10 mg d'olanzapine par flacon

B. NOTICE

ZYPREXA 2,5 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 5 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 7,5 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 10 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 15 mg comprimés enrobés
ZYPREXA 20 mg comprimés enrobés
olanzapine


Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car el e contient des

informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ? :

1.
Qu'est-ce que ZYPREXA et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZYPREXA
3.
Comment prendre ZYPREXA
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver ZYPREXA
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que ZYPREXA et dans quels cas est-il utilisé
ZYPREXA contient la substance active olanzapine. ZYPREXA appartient à une famille de
médicaments appelés antipsychotiques et est utilisé pour traiter les pathologies suivantes :
·
La schizophrénie, une maladie qui s'accompagne de symptômes tels qu'entendre, voir et sentir
des choses qui n'existent pas, avoir des croyances erronées, une suspicion inhabituelle, et un
retrait affectif et social. Les personnes qui ont cette maladie peuvent également se sentir
déprimées, anxieuses ou tendues.
·
Des épisodes maniaques modérés à sévères, caractérisés par un état d'excitation ou d'euphorie.

Il a été démontré que ZYPREXA prévient les récidives de ces symptômes chez les patients présentant
un trouble bipolaire ayant déjà répondu au traitement par l'olanzapine lors d'un épisode maniaque.


2.

Quel es sont les informations à connaître avant de prendre ZYPREXA


Ne prenez jamais ZYPREXA :
·
si vous êtes allergique (hypersensible) à l'olanzapine ou à l'un des autres composants contenus
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6). Une réaction allergique peut prendre la
forme d'une éruption, de démangeaisons, de gonflement de la face ou des lèvres, ou de difficulté
à respirer. Si vous avez déjà éprouvé de telles manifestations, vous devez en informer votre
médecin.
·
si on vous a préalablement diagnostiqué des problèmes oculaires tels que certains types de
glaucome (augmentation de la pression intra-oculaire).

Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ZYPREXA.
·
L'utilisation de ZYPREXA chez les patients âgés souffrant de démence, est déconseillée car elle
peut entraîner des effets indésirables graves.
·
Comme pour tous les médicaments de ce type, ZYPREXA peut provoquer des mouvements
anormaux, principalement de la face ou de la langue. En cas de survenue de tels effets après avoir
reçu ZYPREXA, informez votre médecin.
·
Très rarement, les médicaments de ce type peuvent entraîner simultanément de la fièvre, une
accélération de la respiration, une sudation, une rigidité musculaire et une somnolence ou une
envie de dormir. Si de tels effets surviennent, consultez immédiatement votre médecin.
·
Une prise de poids a été observée chez des patients prenant ZYPREXA. Vous et votre médecin
devez vérifier votre poids régulièrement. Envisagez de vous orienter vers un diététicien ou une
aide avec un régime alimentaire si nécessaire.
·
Des taux élevés de sucre et de graisses (triglycérides et cholestérol) dans le sang ont été
observés chez des patients prenant ZYPREXA. Votre médecin devra réaliser des tests sanguins
afin de vérifier les taux de sucre et de certaines graisses dans votre sang avant que vous ne
commenciez à prendre ZYPREXA et régulièrement pendant le traitement.
·
Informez le médecin si vous ou quelqu'un d'autre dans votre famille avez des antécédents de
caillots sanguins car les médicaments de cette classe ont été associés à la formation de caillots
sanguins.

Si vous souffrez de l'une des maladies suivantes, veuillez en informer votre médecin le plus tôt
possible :

·
Accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire (symptômes temporaires
d'accident vasculaire cérébral)
·
Maladie de Parkinson
·
Problèmes de prostate
·
Constipation importante (ileus paralytique)
·
Maladie du foie ou des reins
·
Troubles du sang
·
Maladie cardiaque
·
Diabète
·
Convulsions
·
Si vous pensez avoir une carence en sel résultant de diarrhées et de vomissements sévères et
prolongés ou induite par l'utilisation de traitements diurétiques.
Si vous souffrez de démence et si vous avez déjà eu un accident vasculaire cérébral (« attaque »), vous
ou votre personnel soignant/entourage devez en informer votre médecin.
A titre de précaution, si vous avez plus de 65 ans, votre pression artérielle peut être contrôlée par votre
médecin.

Enfants et adolescents
ZYPREXA n'est pas indiqué chez les patients de moins de 18 ans.

Autres médicaments et ZYPREXA
Pendant le traitement par ZYPREXA, vous ne devez prendre d'autres médicaments que si votre
médecin vous y autorise. La prise de ZYPREXA peut entraîner une somnolence si vous prenez
ZYPREXA avec des antidépresseurs ou des médicaments pour l'anxiété ou l'insomnie (tranquillisants).
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament.
En particulier, informez votre médecin si vous prenez :
· un traitement pour la maladie de Parkinson.
antidépresseur) ou de la ciprofloxacine (un antibiotique) - il peut être nécessaire de modifier votre
dose de ZYPREXA.

ZYPREXA avec de l'alcool
Ne buvez pas d'alcool pendant le traitement par ZYPREXA car son association avec l'alcool peut
entraîner une somnolence.

Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. Ce médicament ne doit pas vous
être prescrit si vous allaitez, car de faibles quantités de ZYPREXA peuvent passer dans le lait maternel.
Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveau-nés dont les mères ont utilisé ZYPREXA
durant le dernier trimestre (les trois derniers mois de leur grossesse) : tremblement, raideur et/ou
faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problème de respiration et difficulté à s'alimenter. Si
votre bébé développe l'un de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
Le traitement par ZYPREXA comporte un risque de somnolence. En cas de somnolence, il est
déconseillé de conduire ou d'utiliser certains outils ou machines. Informez votre médecin.

ZYPREXA contient du lactose

Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce
médicament.
3.
Comment prendre ZYPREXA
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Votre médecin vous indiquera combien de comprimés de ZYPREXA vous devez prendre et pendant
combien de temps. La dose journalière de ZYPREXA se situe entre 5 mg et 20 mg. Consultez votre
médecin si vos symptômes réapparaissent mais n'arrêtez pas de prendre ZYPREXA sauf nouvelle
indication de votre médecin.
ZYPREXA doit être pris une fois par jour, conformément à la prescription de votre médecin. Efforcez-
vous de prendre le ou les comprimés à la même heure tous les jours, avant, pendant ou après les repas.
Avalez
les comprimés de ZYPREXA entiers, avec de l'eau.


Si vous avez pris plus de ZYPREXA que vous n'auriez dû

Les patients ayant pris plus de ZYPREXA qu'ils n'auraient dû ont présenté les symptômes suivants :
accélération du rythme cardiaque, agitation/agressivité, problèmes d'élocution, mouvements anormaux
(particulièrement du visage et de la langue), diminution du niveau de conscience. Les autres symptômes
peuvent être : confusion, convulsions (épilepsie), coma, association de fièvre, d'une accélération de la
respiration, de sueurs, de raideur musculaire, de somnolence ou d'une envie de dormir ; diminution de
la fréquence respiratoire, « fausse route », pression artérielle élevée ou basse, troubles du rythme
cardiaque. Contactez votre médecin ou votre hôpital immédiatement si vous présentez l'un des
symptômes ci-dessus. Montrez-lui votre boîte de comprimés.

Si vous oubliez de prendre ZYPREXA

Prenez vos comprimés dès que vous réalisez votre oubli. Ne prenez pas de dose double pour compenser
la dose que vous avez oublié de prendre.
N'arrêtez pas de prendre vos comprimés simplement parce que vous vous sentez mieux. Il est important
que vous preniez ZYPREXA aussi longtemps que votre médecin vous l'aura indiqué.
Si vous arrêtez brutalement de prendre ZYPREXA, des symptômes tels que sueurs, incapacité à dormir,
tremblement, anxiété ou des nausées et des vomissements peuvent survenir. Votre médecin peut donc
vous demander de réduire les doses progressivement avant d'arrêter le traitement
.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Informez votre médecin immédiatement si vous avez :
·
des mouvements anormaux (un effet indésirable fréquent qui peut affecter jusqu'à 1 patient sur
10), particulièrement du visage et de la langue ;
·
des caillots sanguins dans les veines (un effet indésirable peu fréquent qui peut affecter jusqu'à
1 patient sur 100), en particulier dans les jambes (les symptômes comprennent gonflement,
douleur et rougeur de la jambe) qui peuvent se déplacer à travers les vaisseaux sanguins
jusqu'aux poumons entraînant des douleurs de la poitrine et des difficultés à respirer. Si vous
constatez un de ces symptômes, consultez immédiatement un médecin ;
·
l'association d'une fièvre, d'une respiration plus rapide, de sueurs, d'une raideur musculaire et
d'une somnolence (la fréquence de cet effet indésirable ne peut être estimée sur la base des
données disponibles).
Les effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d'1 patient sur 10) comprennent prise de
poids ; envie de dormir ; et augmentation des taux de prolactine dans le sang. Au début du traitement,
certaines personnes peuvent éprouver des vertiges ou des sensations de malaise (avec un pouls ralenti),
en particulier au moment de se mettre debout après avoir été allongé ou assis. Ces effets disparaissent
habituellement spontanément, mais dans le cas contraire, veuillez-en informer votre médecin.
Les effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 10) comprennent modifications
des taux de certaines lignées cellulaires sanguines, de lipides circulants et au début du traitement,
augmentation transitoire des enzymes du foie ; augmentation des taux de sucre dans le sang et l'urine ;
augmentation des taux de l'acide urique et de la créatine phosphokinase dans le sang ; augmentation de
la sensation de faim ; vertiges ; impatience (difficultés à rester immobile) ; tremblements ; mouvements
anormaux (dyskinésies) ; constipation ; bouche sèche ; éruption cutanée ; diminution de la force ;
fatigue intense ; rétention d'eau pouvant conduire à un gonflement au niveau des mains, des chevilles
ou des pieds ; fièvre ; douleurs articulaires ; et dysfonctions sexuelles telles que diminution de la libido
chez les hommes et chez les femmes ou dysfonction érectile chez les hommes.
Les effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 100) comprennent réactions
d'hypersensibilité (par exemple gonflement des lèvres et de la gorge, démangeaisons, éruption
cutanée) ; apparition ou aggravation d'un diabète, occasionnellement associé à une acidocétose (corps
cétoniques dans le sang et dans les urines) ou un coma ; convulsions, habituellement associées à des
antécédents de convulsions (épilepsie) ; raideur ou spasmes musculaires (dont des mouvements des
yeux) ; syndrome des jambes sans repos ; problèmes d'élocution ; bégaiement ; ralentissement du
pouls ; hypersensibilité au soleil ; saignement de nez ; distension abdominale ; excès de salive ; perte de
mémoire ou moment d'inattention ; incontinence urinaire ; difficultés à uriner ; perte de cheveux ;
absence ou diminution des règles ; et modification de la poitrine chez les hommes et chez les femmes
telle qu'une production anormale de lait ou une augmentation anormale de son volume.
température corporelle ; anomalies du rythme cardiaque ; mort soudaine inexpliquée ; inflammation du
pancréas entraînant d'importantes douleurs à l'estomac, de la fièvre et un état de malaise général ;
maladie du foie se traduisant par un jaunissement de la peau et de la partie blanche du globe oculaire ;
atteinte musculaire pouvant se présenter sous la forme de courbatures ou de douleurs inexpliquées ; et
érection prolongée et/ou douloureuse.
Les effets indésirables très rares incluent des réactions allergiques graves telles qu'un syndrome
d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS). Le
syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse se présente initialement comme des symptômes
évocateurs de la grippe et une éruption sur le visage, puis une éruption étendue, avec élévation de la
température, gonflement des ganglions lymphatiques, augmentation des enzymes du foie observée dans
les examens sanguins et augmentation d'un type de globules blancs (éosinophiles).
Lors de la prise d'olanzapine, les patients âgés souffrant de démence peuvent présenter un accident
vasculaire cérébral (« attaque »), une pneumopathie, une incontinence urinaire, des chutes, une extrême
fatigue, des hallucinations visuelles, une augmentation de la température corporelle, une rougeur de la
peau et des troubles de la marche. Des décès ont été rapportés dans ce groupe spécifique de patients.
Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, ZYPREXA peut aggraver les symptômes.

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre infirmier/ère.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez
également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur
la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver ZYPREXA
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage.
ZYPREXA doit être conservé dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière et de
l'humidité.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient ZYPREXA

-
La substance active est l'olanzapine. Chaque comprimé enrobé contient soit 2,5 mg, 5 mg,
7,5 mg, 10 mg, 15 mg ou 20 mg de substance active. La quantité exacte est indiquée sur votre
boîte de ZYPREXA.
-
Les autres composants sont :
(noyau du comprimé) lactose monohydraté, hyprolose, crospovidone, cellulose microcristalline,
stéarate de magnésium et
(enrobage du comprimé) hypromellose, dioxyde de titane (E 171) et cire de carnauba.
-
De plus, les comprimés de ZYPREXA contiennent différents composants selon leur dosage:

AUTRES COMPOSANTS

ZYPREXA 2,5 mg, 5 mg, 7,5 mg et 10 mg
(enrobage du comprimé) shellac, macrogol,
propylène glycol, polysorbate 80 et indigotine
(E132), éthanol anhydre, alcool isopropylique,
alcool butylique, hydroxyde d'ammonium.
ZYPREXA 15 mg
(enrobage du comprimé) triacétine et indigotine
(E132).
ZYPREXA 20 mg
(enrobage du comprimé) macrogol et oxyde de
fer rouge synthétique (E172).

Comment se présente ZYPREXA et contenu de l'embal age extérieur
Les comprimés enrobés de ZYPREXA 2,5 mg sont blancs, sur lesquels sont imprimés 'LILLY' ainsi
qu'un code d'identification numérique '4112'.
Les comprimés enrobés de ZYPREXA 5 mg sont blancs, sur lesquels sont imprimés 'LILLY' ainsi
qu'un code d'identification numérique '4115'.
Les comprimés enrobés de ZYPREXA 7,5 mg sont blancs, sur lesquels sont imprimés 'LILLY' ainsi
qu'un code d'identification numérique '4116'.
Les comprimés enrobés de ZYPREXA 10 mg sont blancs, sur lesquels sont imprimés 'LILLY' ainsi
qu'un code d'identification numérique '4117'.
Les comprimés enrobés de ZYPREXA 15 mg sont bleus.
Les comprimés enrobés de ZYPREXA 20 mg sont rose.
ZYPREXA est disponible en boîtes contenant 28, 35, 56, 70 ou 98 comprimés. Toutes les présentations
peuvent ne pas être commercialisées.

Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.

Fabricant
Lilly S.A., Avda. de la Industria 30, 28108 Alcobendas, Madrid, Espagne.
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Eli Lilly Benelux S.A./N.V.
Eli Lilly Lietuva
Tél/Tel: + 32 (0)2 548 84 84
Tel: + 370 (5) 2649600

Luxembourg/Luxemburg
" " .. -
Eli Lilly Benelux S.A./N.V.
: + 359 2 491 41 40
Tél/Tel: + 32 (0)2 548 84 84
Ceská republika
Magyarország
Eli Lilly CR, s.r.o.
Lilly Hungária Kft.
Tel: + 420 234 664 111
Tel: + 36 1 328 5100
Danmark
Malta
Eli Lilly Danmark A/S
Charles de Giorgio Ltd.
Tlf.: + 45 45 26 60 00
Tel: + 356 25600 500
Deutschland
Nederland
Lilly Deutschland GmbH
Eli Lilly Nederland B.V.
Tel: + 49 (0) 6172 273 2222
Tel: + 31(0)30 6025800
Eesti
Norge
Eli Lilly Nederland B.V.
Eli Lilly Norge A.S
Tel: + 372 6817 280
Tlf: + 47 22 88 18 00
Österreich
- ....
Eli Lilly Ges. m.b.H.
: + 30 210 629 4600
Tel: + 43 (0) 1 711 780
España
Polska
Lilly S.A.
Eli Lilly Polska Sp. z o.o.
Tel: + 34 91 663 50 00
Tel: + 48 22 440 33 00
France
Portugal
Lilly France
Lilly Portugal Produtos Farmacêuticos, Lda
Tél: + 33 (0) 1 55 49 34 34
Tel: + 351 21 412 66 00
Hrvatska
România
Eli Lilly Hrvatska d.o.o.
Eli Lilly România S.R.L.
Tel: +385 1 2350 999
Tel: + 40 21 4023000
Ireland
Slovenija
Eli Lilly and Company (Ireland) Limited
Eli Lilly farmacevtska druzba, d.o.o.
Tel: + 353 (0) 1 661 4377
Tel: + 386 (0)1 580 00 10
Ísland
Slovenská republika
Icepharma hf.
Eli Lilly Slovakia s.r.o.
Sími: + 354 540 8000
Tel: + 421 220 663 111
Italia
Suomi/Finland
Eli Lilly Italia S.p.A.
Oy Eli Lilly Finland Ab
Tel: + 39 055 42571
Puh/Tel: + 358 (0)9 8545 250

Sverige
Phadisco Ltd
Eli Lilly Sweden AB
: + 357 22 715000
Tel: + 46 (0)8 7378800
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
Eli Lilly (Suisse) S.A Prstvniecba Latvij
Eli Lilly and Company (Ireland) Limited
Tel: + 371 67364000
Tel: + 353-(0)16614377


La dernière date à laquel e cette notice a été révisée est {mois AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu

ZYPREXA 10 mg poudre pour solution injectable
olanzapine


Veuil ez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car el e contient des

informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans
cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ? :
1.
Qu'est-ce que ZYPREXA et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir ZYPREXA
3.
Comment ZYPREXA est administré
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver ZYPREXA
6.
Contenu de l'emballage et autres informations


1.
Qu'est-ce que ZYPREXA et dans quels cas est-il utilisé

ZYPREXA contient la substance active olanzapine. ZYPREXA injectable appartient à une famille de
médicaments appelés antipsychotiques et est destiné à traiter l'agitation et l'angoisse qui peuvent
survenir dans les pathologies suivantes :
·
La schizophrénie, une maladie qui s'accompagne de symptômes tels qu'entendre, de voir ou de
sentir des choses qui n'existent pas, avoir des croyances erronées, une suspicion inhabituelle et
un retrait affectif et social. Les personnes qui ont cette maladie peuvent également se sentir
déprimées, anxieuses ou tendues.
·
La manie, caractérisée par un état d'excitation ou d'euphorie.

ZYPREXA injectable est administré lorsqu'un contrôle rapide de l'agitation et de l'angoisse est
nécessaire et que le traitement par ZYPREXA comprimés n'est pas adapté. Votre médecin vous
prescrira ZYPREXA comprimés dès que cela sera approprié.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir ZYPREXA


N'utilisez jamais ZYPREXA :
·
si vous êtes allergique (hypersensible) à l'olanzapine ou à l'un des autres composants contenus
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6). Une réaction allergique peut prendre la
forme d'une éruption, de démangeaisons, de gonflements de la face ou des lèvres ou de difficultés
à respirer. Si vous avez déjà éprouvé de telles manifestations, vous devez informer votre
médecin.
·
si on vous a préalablement diagnostiqué des problèmes oculaires tels que certains types de
glaucome (augmentation de la pression intra-oculaire).

Avertissements et précautions

Adressez-vous à votre médecin ou infirmier/ère avant de recevoir ZYPREXA injectable.
·
Informez le médecin ou l'infirmier/ère si vous éprouvez des vertiges ou êtes pris d'un malaise
après l'injection. Vous aurez probablement besoin de vous allonger jusqu'à ce que vous vous
sentiez mieux. Le médecin ou l'infirmier/ère peut vouloir également vous prendre votre tension
artérielle et votre pouls.
L'utilisation de ZYPREXA chez les patients âgés souffrant de démence (confusion et perte de
mémoire), est déconseillée car elle peut entraîner des effets indésirables graves.
·
Comme pour tous les médicaments de ce type, ZYPREXA peut provoquer des mouvements
anormaux, principalement de la face ou de la langue. En cas de survenue de tels effets après avoir
reçu ZYPREXA, informez votre médecin.
·
Très rarement, les médicaments de ce type peuvent entraîner simultanément de la fièvre, une
accélération de la respiration, une sudation, une rigidité musculaire et une somnolence ou une
envie de dormir. Si de tels effets surviennent, consultez immédiatement votre médecin. Aucune
autre injection ne vous sera administrée.
·
Une prise de poids a été observée chez des patients prenant ZYPREXA. Vous et votre médecin
devez vérifier votre poids régulièrement. Envisagez de vous orienter vers un diététicien ou une
aide avec un régime alimentaire si nécessaire.
·
Des taux élevés de sucre et de graisses (triglycérides et cholestérol) dans le sang ont été
observés chez des patients prenant ZYPREXA. Votre médecin devra réaliser des tests sanguins
afin de vérifier les taux de sucre et de certaines graisses dans votre sang avant que vous ne
commenciez à prendre ZYPREXA et régulièrement pendant le traitement.
·
Informez le médecin si vous ou quelqu'un d'autre dans votre famille avez des antécédents de
caillots sanguins car les médicaments de cette classe ont été associés à la formation de cail ots
sanguins.
Si vous souffrez de l'une des maladies suivantes, veuillez en informer votre médecin le plus tôt
possible :
·
Accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire (symptômes temporaires
d'accident vasculaire cérébral)
·
Maladie de Parkinson
·
Problèmes de prostate
·
Constipation importante (ileus paralytique)
·
Maladie du foie ou des reins
·
Troubles du sang
·
Si vous avez eu récemment une crise cardiaque ou si vous souffrez d'une pathologie cardiaque,
incluant un syndrome de dysfonctionnement sinusal, un angor instable ou si vous êtes atteint
d'hypotension
·
Diabète
·
Convulsions
·
Si vous pensez avoir une carence en sel résultant de diarrhées et de vomissements sévères et
prolongés ou induite par l'utilisation de traitements diurétiques.
Si vous souffrez de démence et si vous avez déjà eu un accident vasculaire cérébral (« attaque »), vous
ou votre personnel soignant/entourage devez en informer votre médecin.

A titre de précaution, si vous avez plus de 65 ans, votre pression artérielle peut être contrôlée par votre
médecin.

Enfants et adolescents
ZYPREXA n'est pas indiqué chez les patients de moins de 18 ans.

Autres médicaments et ZYPREXA

La prise de ZYPREXA avec les médicaments suivants peut entraîner une somnolence : traitements de
l'anxiété ou de l'insomnie (tranquillisants y compris les benzodiazépines) et les antidépresseurs. Pendant
le traitement par ZYPREXA, vous ne devez prendre ces médicaments que si votre médecin vous y
autorise.
Si vous recevez une injection de ZYPREXA, une injection simultanée de benzodiazépine n'est pas
recommandée car cela peut entraîner une envie de dormir excessive, des effets sérieux sur votre
rythme cardiaque ou votre respiration et peut, dans de très rares cas, entraîner un décès. Si votre
médecin doit vous injecter une benzodiazépine pour traiter votre état, il doit y avoir au minimum une
l'injection de benzodiazépine.
Informez votre médecin si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, même s'il s'agit
d'un médicament obtenu sans ordonnance. En particulier, prévenez votre médecin si vous prenez un
traitement pour la maladie de Parkinson.

ZYPREXA avec de l'alcool
Ne pas boire d'alcool pendant le traitement par ZYPREXA car son association avec l'alcool peut
entraîner une somnolence.

Grossesse et al aitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de recevoir ce médicament.
Ce médicament ne doit pas vous être prescrit si vous allaitez, car de faibles quantités de ZYPREXA
peuvent passer dans le lait maternel.
Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveau-nés dont les mères ont utilisé
ZYPREXA durant le dernier trimestre (les trois derniers mois de leur grossesse) : tremblement, raideur
et/ou faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problème de respiration et difficulté à
s'alimenter. Si votre bébé développe l'un de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
Le traitement par ZYPREXA comporte un risque de somnolence. En cas de somnolence, vous ne
devez pas conduire ou utiliser certains outils ou machines. Informez-en votre médecin.

ZYPREXA contient du lactose
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre
ce médicament.

ZYPREXA contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».


3.

Comment ZYPREXA est administré

Les informations concernant la reconstitution et l'administration sont fournies en partie détachable, à la
fin de cette notice.
Votre médecin décidera de la dose dont vous avez besoin et de la durée du traitement par ZYPREXA.
La dose usuelle est de 10 mg à la première injection, mais elle peut être inférieure. Jusqu'à 20 mg par
24 heures peuvent être administrés. La dose pour les patients âgés de plus de 65 ans est de 2,5 mg ou
5 mg.
ZYPREXA se présente sous la forme d'une poudre. Votre médecin ou votre infirmier/ère reconstituera
le produit sous forme d'une solution. ZYPREXA injectable est utilisé par voie intramusculaire. Le
volume exact de la solution vous sera injecté par voie intramusculaire.

Si vous pensez qu'on vous a administré plus de ZYPREXA que nécessaire

Les patients ayant reçu plus de ZYPREXA qu'ils n'auraient dû, ont présenté les symptômes suivants :
accélération du rythme cardiaque, agitation/agressivité, problèmes d'élocution, mouvements anormaux
(particulièrement du visage et de la langue), diminution du niveau de conscience. Les autres symptômes
peuvent comprendre : confusion, convulsions (épilepsie), coma, association de fièvre, d'une
accélération de la respiration, de sueurs, de raideur musculaire, de somnolence ou d'une envie de
dormir ; diminution de la fréquence respiratoire, « fausse route », pression artérielle élevée ou basse,
inquiétude.

Seules quelques doses de ZYPREXA Injectable sont nécessaires. Votre médecin jugera si vous avez
besoin d'une dose de ZYPREXA Injectable.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre infirmier/ère.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ZYPREXA injectable peut provoquer des effets indésirables, mais ils
ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Informez
votre médecin immédiatement si vous avez
:
·
des mouvements anormaux (un effet indésirable fréquent qui peut affecter jusqu'à 1 patient sur
10), particulièrement du visage et de la langue ;
·
des caillots sanguins dans les veines (un effet indésirable peu fréquent qui peut affecter jusqu'à
1 patient sur 100), en particulier dans les jambes (les symptômes comprennent gonflement,
douleur et rougeur de la jambe) qui peuvent se déplacer à travers les vaisseaux sanguins
jusqu'aux poumons entraînant des douleurs de la poitrine et des difficultés à respirer. Si vous
constatez un de ces symptômes, consultez immédiatement un médecin ;
·
l'association d'une fièvre, d'une respiration plus rapide, de sueurs, d'une raideur musculaire et
d'une somnolence (la fréquence de cet effet indésirable ne peut être estimée sur la base des
données disponibles).
Les effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 10) avec ZYPREXA injectable
comprennent ralentissement ou accélération du pouls ; somnolence ; tension artérielle basse ; gêne au
point d'injection.
Certaines personnes peuvent éprouver des vertiges ou perdre connaissance (avec un pouls ralenti)
après l'injection, en particulier au moment de se mettre debout après avoir été allongé ou assis. Ces
effets disparaissent habituellement spontanément, mais dans le cas contraire, veuillez en informer
votre médecin ou une infirmier/ère le plus tôt possible.
Les effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 100) comprennent
ralentissement de la respiration ; et des troubles du rythme cardiaque pouvant être graves.
Par ailleurs, les effets indésirables suivants ont été observés chez des patients prenant ZYPREXA par
voie orale.
Les autres effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d'1 patient sur 10) comprennent
prise de poids et augmentation des taux de prolactine dans le sang. Au début du traitement, certaines
personnes peuvent éprouver des vertiges ou des sensations de malaise (avec un pouls ralenti), en
particulier au moment de se mettre debout après avoir été allongé ou assis. Ces effets disparaissent
habituellement spontanément, mais dans le cas contraire, veuillez-en informer votre médecin.
Les autres effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 10) comprennent
modifications des taux de certaines lignées cellulaires sanguines, de lipides circulants et au début du
traitement, augmentation transitoire des enzymes du foie ; augmentation des taux de sucre dans le sang
et l'urine ; augmentation des taux de l'acide urique et de la créatine phosphokinase dans le sang ;
augmentation de la sensation de faim ; vertiges ; impatience (difficultés à rester immobile) ;
tremblements ; mouvements anormaux (dyskinésies) ; constipation ; bouche sèche ; éruption cutanée ;
diminution de la force ; fatigue intense ; rétention d'eau pouvant conduire à un gonflement au niveau
des mains, des chevilles ou des pieds ; fièvre ; douleurs articulaires ; et dysfonctions sexuelles telles
hommes.
Les autres effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 100) comprennent
réactions d'hypersensibilité (par exemple gonflement des lèvres et de la gorge, démangeaisons,
éruption cutanée) ; apparition ou aggravation d'un diabète, occasionnellement associé à une
acidocétose (corps cétoniques dans le sang et dans les urines) ou un coma ; convulsions,
habituellement associées à des antécédents de convulsions (épilepsie) ; raideur ou spasmes
musculaires (dont des mouvements des yeux) ; syndrome des jambes sans repos ; problèmes
d'élocution ; bégaiement ; ralentissement du pouls ; hypersensibilité au soleil ; saignement de nez ;
distension abdominale ; excès de salive ; perte de mémoire ou moment d'inattention ; incontinence
urinaire ; difficultés à uriner ; perte de cheveux ; absence ou diminution des règles ; et modification de
la poitrine chez les hommes et chez les femmes telle qu'une production anormale de lait ou une
augmentation anormale de son volume.
Les effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 1000) comprennent diminution de
la température corporelle ; anomalies du rythme cardiaque ; mort soudaine inexpliquée ; inflammation
du pancréas entraînant d'importantes douleurs à l'estomac, de la fièvre et un état de malaise général ;
maladie du foie, se traduisant par un jaunissement de la peau et de la partie blanche du globe oculaire ;
atteinte musculaire pouvant se présenter sous la forme de courbatures ou de douleurs inexpliquées ; et
érection prolongée et/ou douloureuse.
Les effets indésirables très rares incluent des réactions allergiques graves telles qu'un syndrome
d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS). Le
syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse se présente initialement comme des symptômes
évocateurs de la grippe et une éruption sur le visage, puis une éruption étendue, avec élévation de la
température, gonflement des ganglions lymphatiques, augmentation des enzymes du foie observée dans
les examens sanguins et augmentation d'un type de globules blancs (éosinophiles).
Lors de la prise d'olanzapine, les patients âgés souffrant de démence peuvent présenter un accident
vasculaire cérébral (« attaque »), une pneumopathie, une incontinence urinaire, des chutes, une
extrême fatigue, des hallucinations visuelles, une augmentation de la température corporelle, une
rougeur de la peau et des troubles de la marche. Des décès ont été rapportés dans ce groupe spécifique
de patients.
Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, ZYPREXA peut aggraver les symptômes.

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre infirmier/ère.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez
également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur
la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver ZYPREXA
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage.
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C. A conserver dans l'emballage extérieur
d'origine, à l'abri de la lumière.
Après reconstitution de ZYPREXA Injectable sous forme d'une solution, utiliser dans l'heure qui suit
la reconstitution. Ne pas congeler après reconstitution.


6.

Contenu de l'embal age et autres informations

Ce que contient ZYPREXA Injectable
-
La substance active est l'olanzapine. Chaque flacon contient 10 mg de substance active.
-
Les autres composants sont le lactose monohydraté, l'acide tartrique, l'acide chlorhydrique et
l'hydroxyde de sodium.

Comment se présente ZYPREXA Injectable et contenu de l'embal age extérieur
ZYPREXA se présente sous forme d'une poudre jaune en flacon. Un flacon de ZYPREXA contient
10 mg d'olanzapine. Votre médecin ou votre infirmier/ère reconstituera le produit sous forme d'une
solution qui sera administrée par injection.
ZYPREXA Injectable est disponible en boîte de 1 ou de 10 flacons. Toutes les présentations peuvent ne
pas être commercialisées.

Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.

Fabricant
Lilly S.A., Avda. de la Industria 30, 28108 Alcobendas, Madrid, Espagne.
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :

België/Belgique/Belgien
Lietuva
Eli Lilly Benelux S.A./N.V.
Eli Lilly Lietuva
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Tel: +370 (5) 2649600

Luxembourg/Luxemburg
" " .. -
Eli Lilly Benelux S.A./N.V.
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Ceská republika
Magyarország
Eli Lilly CR, s.r.o.
Lilly Hungária Kft.
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Danmark
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Tel: + 356 25600 500
Deutschland
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Eesti
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Eli Lilly Nederland B.V.
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Tlf: +47 22 88 18 00
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Österreich
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Hrvatska
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Eli Lilly Hrvatska d.o.o.
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Tel: +385 1 2350 999
Tel: + 40 21 4023000

Slovenija
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Eli Lilly farmacevtska druzba, d.o.o.
Tel: +353 (0) 1 661 4377
Tel: + 386 (0)1 580 00 10
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Sími: + 354 540 8000
Tel: + 421 220 663 111
Italia
Suomi/Finland
Eli Lilly Italia S.p.A.
Oy Eli Lilly Finland Ab
Tel: + 39- 055 42571
Puh/Tel: +358 (0)9 8545 250

Sverige
Phadisco Ltd
Eli Lilly Sweden AB
: +357 22 715000
Tel: + 46 (0)8 7378800
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
Eli Lilly (Suisse) S.A Prstvniecba Latvij
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Tel: + 371 67364000
Tel: +353-(0)16614377

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européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
(Perforations pour permettre aux professionnels de santé de détacher ces informations)

INSTRUCTIONS POUR LES PROFESSIONNELS DE SANTE

Reconstitution et administration de ZYPREXA


Reconstituer ZYPREXA, Poudre pour Solution Injectable uniquement avec de l'eau pour préparation
injectable.
ZYPREXA, Poudre pour Solution Injectable, ne doit pas être mélangé dans la même seringue avec
quelque produit que ce soit en raison d'incompatibilités. Voir les exemples suivants.
L'olanzapine injectable ne doit pas être mélangée dans une même seringue avec l'halopéridol
injectable en raison d'une diminution du pH qui dégrade l'olanzapine.
L'olanzapine injectable ne doit pas être mélangée dans une même seringue et ne doit pas être utilisée
de manière concomitante avec les benzodiazépines.

Poudre pour solution injectable


Reconstituer ZYPREXA, Poudre pour Solution Injectable en utilisant les techniques aseptiques
standard pour la reconstitution des produits à usage parentéral.
1.
Prélever 2,1 mL d'eau pour préparation injectable dans une seringue stérile. Injecter dans un
flacon de ZYPREXA, Poudre pour Solution Injectable.
2.
Faire tourner le flacon jusqu'à ce que le contenu soit complètement dissout, donnant une
solution de couleur jaune. Le flacon contient 11,0 mg d'olanzapine en solution à 5 mg/mL. Si
2,0 mL de solution sont prélevés, 1 mg d'olanzapine est retenu dans le flacon et la seringue,
permettant ainsi l'administration de 10 mg d'olanzapine.
3.
Le tableau suivant donne les volumes d'injection pour les différentes doses d'olanzapine :
Dose (mg)
Volume d'injection (mL)
10
2,0
7,5
1,5
5
1,0
2,5
0,5
4.
Administrer la solution par voie intramusculaire. Ne pas administrer par voie intraveineuse ou
sous-cutanée.
5.
Jeter la seringue et la solution inutilisée conformément aux procédures appropriées.

6.
Utiliser la solution dans l'heure qui suit sa reconstitution. Ne pas conserver à une température
supérieure à 25°C. Ne pas congeler.
Avant d'être administrés, les médicaments pour usage parentéral doivent faire l'objet d'une inspection
visuelle pour détecter la présence éventuelle de particules.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS