Zeffix 100 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Zeffix 100 mg comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 100 mg de lamivudine.
Pour la liste complète des excipients voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé (comprimé)
Comprimés pelliculés de couleur caramel, oblongs, biconvexes, de dimension d’environ 11mm x 5mm
et gravés « GX CG5 » sur l’une des faces.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Zeffix est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints d'hépatite B chronique présentant :
Une maladie hépatique compensée avec l’évidence d’une réplication virale active, une élévation
persistante des taux sériques d’alanine aminotransférase (ALAT) et une inflammation hépatique
active et/ou une fibrose histologiquement prouvées. La mise sous traitement par lamivudine doit
être envisagée seulement lorsqu'aucun autre antiviral ayant une barrière génétique plus élevée
n’est disponible ou approprié (voir rubrique 5.1).
Une maladie hépatique décompensée, en association à un deuxième antiviral exempt de
résistance croisée à la lamivudine (voir rubrique 4.2).
Posologie et mode d’administration
4.2
Le traitement par Zeffix doit être instauré par un médecin expérimenté dans la prise en charge de
l’hépatite B chronique.
Posologie
Adultes
La posologie recommandée de Zeffix est de 100 mg une fois par jour.
Chez les patients présentant une atteinte hépatique décompensée, la lamivudine doit systématiquement
être utilisée en association à un deuxième antiviral, exempt de résistance croisée à la lamivudine, afin
de réduire le risque de résistance et d'obtenir rapidement l’inhibition du virus.
Durée du traitement
La durée optimale de traitement n'est pas connue.
Chez les patients atteints d’hépatite B chronique Ag HBe positifs, sans cirrhose, le traitement
doit être administré pendant au moins 6-12 mois après confirmation de la séroconversion Ag
HBe (détection des Ac anti-HBe avec disparition de l’Ag HBe et indétectabilité de l'ADN du
VHB) afin de limiter le risque de rechute virologique, ou jusqu’à la séroconversion Ag HBs ou
en cas de perte d'efficacité (voir rubrique 4.4). Les taux d'ALAT et d'ADN du VHB devront être
2
régulièrement contrôlés après l'arrêt du traitement afin de détecter une éventuelle rechute
virologique tardive.
Chez les patients atteints d’hépatite B chronique Ag HBe négatifs ("pré-core" mutants), sans
cirrhose, le traitement doit être administré au moins jusqu'à la séroconversion Ag HBs, ou
jusqu'à la mise en évidence d'une perte d'efficacité. En cas de traitement prolongé, il est
recommandé de procéder à une réévaluation régulière afin de confirmer que la poursuite du
traitement choisi reste la meilleure option pour le patient.
Chez les patients présentant une atteinte hépatique décompensée ou une cirrhose et les patients
ayant bénéficié d’une transplantation hépatique, l'arrêt du traitement n'est pas recommandé (voir
rubrique 5.1).
Si le traitement par lamivudine est interrompu, les patients doivent faire l’objet d’une surveillance
régulière afin de dépister d’éventuels signes de rechute de l’hépatite (voir rubrique 4.4).
Résistance clinique
Chez les patients atteints d’hépatite B chronique, soit Ag HBe positifs, soit Ag HBe négatifs, le
développement de mutants YMDD (tyrosine-méthionine-aspartate-aspartate) peut entraîner une
diminution de la réponse thérapeutique à la lamivudine se traduisant par une augmentation des taux
d’ADN du VHB et d'ALAT comparativement à ceux mesurés précédemment durant le traitement.
Afin de réduire le risque de résistance chez les patients traités par lamivudine en monothérapie, un
autre médicament exempt de résistance croisée à la lamivudine doit être envisagé en remplacement ou
en association à la lamivudine, selon les recommandations thérapeutiques en vigueur, lorsque leurs
taux d’ADN du VHB sont toujours détectables à, ou au delà de 24 semaines de traitement (voir
rubrique 5.1).
Chez les patients co-infectés par le VIH et recevant déjà ou envisageant de recevoir un traitement par
lamivudine ou l’association lamivudine-zidovudine, la dose de lamivudine prescrite pour l’infection
par le VIH doit être maintenue (en général 150mg deux fois par jour en association avec d’autres
antirétroviraux).
Populations spéciales
Insuffisance rénale
Les concentrations sériques (ASC) de la lamivudine sont augmentées chez les patients ayant une
insuffisance rénale modérée à sévère, en raison d’une diminution de la clairance rénale. Chez les
patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min, la posologie doit donc être
réduite. Si des doses inférieures à 100 mg sont nécessaires, la solution buvable devra être utilisée (voir
Tableau 1 ci-dessous).
Tableau 1 : Posologie de Zeffix chez les patients ayant une diminution de la clairance de la créatinine.
Clairance de la créatinine
ml/min
30
Cl
<
50
15
Cl
<
30
5
Cl
<
15
Dose initiale
solution buvable *
20 ml (100 mg)
20 ml (100 mg)
7 ml (35 mg)
Dose d’entretien
en une prise journalière
10 ml (50 mg)
5 ml (25 mg)
3 ml (15 mg)
7 ml (35 mg)
2 ml (10 mg)
Cl
<
5
* Zeffix solution buvable contient de la lamivudine à la concentration de 5 mg/ml.
Les données recueillies chez des patients traités par hémodialyse intermittente (séances de dialyse de
durée inférieure ou égale à 4 heures, 2 ou 3 fois par semaine) montrent que l’adaptation initiale de la
posologie de la lamivudine en fonction de la clairance de la créatinine ne nécessite pas d’autres
ajustements posologiques au cours de la dialyse.
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Insuffisance hépatique
Les données obtenues chez des patients présentant une insuffisance hépatique, y compris ceux au stade
terminal en attente d’une transplantation hépatique, montrent que la présence d’une atteinte hépatique
n’a pas de retentissement significatif sur la pharmacocinétique de la lamivudine. Ainsi, aucun
ajustement posologique n’est nécessaire chez ces patients, excepté si l’insuffisance hépatique est
associée à une insuffisance rénale.
Personnes âgées
Chez les patients âgés, une diminution de la fonction rénale liée à l’âge n’a pas montré d’effets
cliniquement significatifs sur l’exposition à la lamivudine, excepté chez les patients ayant une
clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min.
Population pédiatrique
L’efficacité et le profil de sécurité d’emploi de Zeffix n’ont pas été établis chez les enfants et les
adolescents de moins de 18 ans. Les données actuellement disponibles sont présentées dans les
rubriques 4.4 et 5.1, mais aucune recommandation posologique ne peut être émise.
Mode d’administration
Voie orale.
Zeffix peut être pris au cours ou en dehors des repas.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Exacerbations de l’hépatite
Exacerbations de l'hépatite au cours du traitement
Les exacerbations spontanées de l’hépatite B chronique sont relativement fréquentes et se caractérisent
par une élévation transitoire des taux sériques d’ALAT. Après initiation du traitement antiviral, les
taux sériques d’ALAT peuvent augmenter chez certains patients, alors que les taux sériques d'ADN du
VHB diminuent. Chez les patients atteints d’une maladie hépatique compensée, ces élévations des
taux sériques d’ALAT ne s’accompagnent généralement pas d’une augmentation des concentrations
sériques de bilirubine ou de signes révélateurs d’une décompensation hépatique.
Des sous-populations virales du VHB, présentant une diminution de la sensibilité à la lamivudine
(mutant YMDD) ont été identifiées lors de traitements prolongés. Chez certains patients, le
développement du mutant YMDD peut entraîner une exacerbation de l’hépatite, principalement mise
en évidence par une élévation des taux sériques d’ALAT et une ré-émergence de l’ADN du VHB (voir
rubrique 4.2). Chez les patients avec mutant YMDD, un autre médicament exempt de résistance
croisée à la lamivudine doit être envisagé en remplacement ou en association à la lamivudine, selon les
recommandations thérapeutiques en vigueur (voir rubrique 5.1).
Exacerbation de l’hépatite après l’arrêt du traitement
Des exacerbations aiguës de l’hépatite ont été rapportées chez des patients ayant arrêté leur traitement
contre l’hépatite B, généralement détectées par des élévations des taux sériques d'ALAT et une re-
émergence de l'ADN du VHB. Dans les études contrôlées de Phase III sans traitement actif pendant la
phase de suivi, l’incidence des élévations des taux d’ALAT (plus de 3 fois le taux à l’inclusion) après
l’arrêt du traitement s’est révélée supérieure dans le bras lamivudine (21 %) par rapport au bras
placebo (8 %). Toutefois, une élévation des taux sériques d’ALAT, associée à une augmentation des
taux de bilirubine, a été observée chez un faible pourcentage de patients et s’est révélée similaire dans
les deux bras de traitement (voir le tableau 3 de la rubrique 5.1). Chez les patients traités par
lamivudine, la majorité des élévations des taux d’ALAT post-traitement se sont produites entre 8 et 12
semaines après l'arrêt du traitement. La plupart de ces événements se sont résolus spontanément bien
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que quelques cas d'issue fatale aient été observés. Les patients pour lesquels le traitement par Zeffix
est arrêté doivent faire l’objet d’une surveillance clinique régulière, ainsi que d’un suivi des marqueurs
sériques de la fonction hépatique (taux d’ALAT et de bilirubine) pendant au moins quatre mois, puis
en fonction de l’évolution des signes cliniques.
Exacerbation de l'hépatite chez les patients atteints d’une cirrhose décompensée
Le risque de réplication virale est plus grand chez les patients transplantés et chez les patients atteints
de cirrhose décompensée. En raison de l’altération de la fonction hépatique chez ces patients, une
réactivation de l’hépatite à l’arrêt du traitement ou une perte d’efficacité pendant le traitement par la
lamivudine peut conduire à une décompensation sévère, voire fatale. Pendant le traitement, ces
patients doivent faire l’objet (au moins une fois par mois) d’un suivi des paramètres cliniques,
virologiques et sérologiques associés à l’hépatite B, des fonctions rénale et hépatique, et de la réponse
antivirale. En cas d’arrêt du traitement (quelle qu’en soit la raison), ces patients doivent faire l’objet
d’un même suivi pendant une période d’au moins 6 mois après l’arrêt du traitement. Le suivi des
paramètres biologiques sanguins doit inclure au minimum : ALAT, bilirubine, albumine, urée,
créatinine, ainsi que le statut virologique du patient : antigène - anticorps VHB et concentrations
sériques en ADN du VHB, si possible. Les patients ayant des signes d’insuffisance hépatique pendant
ou après traitement doivent être surveillés plus fréquemment et autant que nécessaire.
En cas de réactivation de l’hépatite après arrêt du traitement, les données disponibles ne sont pas
suffisantes pour permettre d’apprécier l’intérêt d’une reprise du traitement par la lamivudine.
Dysfonctionnement mitochondrial
Il a été démontré que les analogues nucléosidiques et nucléotidiques entraînent,
in vitro
et
in vivo,
des
atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été
rapportés chez des nourrissons exposés
in utero
et/ou en période post-natale à des analogues
nucléosidiques. Les principaux effets indésirables rapportés ont été des affections hématologiques
(anémie, neutropénie), des troubles du métabolisme (hyperlipasémie). Des troubles neurologiques
d'apparition tardive ont été rapportés (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Les
troubles neurologiques peuvent être transitoires ou permanents. Tout enfant exposé
in utero
à des
analogues nucléosidiques ou nucléotidiques devra faire l'objet d'un suivi clinique et biologique et d'un
bilan approfondi à la recherche d'un éventuel dysfonctionnement mitochondrial devant tout signe ou
symptôme évocateur.
Population pédiatrique
La lamivudine a été administrée à des enfants âgés de 2 ans et plus et à des adolescents atteints
d’hépatite B chronique non décompensée. Les données actuelles étant limitées, l’administration de
lamivudine ne peut toutefois pas être recommandée chez ce groupe de patients (voir rubrique 5.1).
Hépatite Delta ou hépatite C
L’efficacité de la lamivudine chez les patients co-infectés par le virus de l’hépatite Delta (D) ou de
l’hépatite C n’a pas été établie et la prudence est recommandée.
Traitements immunosuppresseurs
De même, les données actuelles sont limitées quant à l’utilisation de la lamivudine chez les patients
Ag HBe négatifs ("pré-core" mutants) et chez ceux recevant un traitement immunosuppresseur
concomitant, y compris une chimiothérapie anticancéreuse. La lamivudine doit être utilisée avec
prudence chez ces patients.
Surveillance
5
Au cours du traitement par Zeffix, les patients doivent être régulièrement suivis. Les taux sériques
d’ALAT et d’ADN du VHB doivent être évalués tous les trois mois et, chez les patients Ag HBe
positifs, les taux d’Ag HBe doivent être évalués tous les six mois.
Co-infection par le VIH
Chez les patients co-infectés par le VIH et actuellement traités ou susceptibles d’être traités par la
lamivudine ou par l’association lamivudine-zidovudine, la dose de lamivudine prescrite pour
l’infection par le VIH (habituellement 150 mg deux fois par jour en association à d’autres
antirétroviraux) doit être maintenue. Chez les patients co-infectés par le VIH et ne nécessitant pas de
traitement antirétroviral, il existe un risque de mutation du VIH lors de l’utilisation de la lamivudine
seule pour le traitement de l’hépatite B chronique.
Transmission de l’hépatite B
L’information disponible sur la transmission materno-fœtale du virus de l’hépatite B chez les femmes
enceintes recevant un traitement par la lamivudine est limitée. Il convient donc de suivre les schémas
thérapeutiques classiquement recommandés pour immuniser les nourrissons contre le virus de
l’hépatite B.
Les patients doivent être informés qu’il n’a pas été prouvé que le traitement par la lamivudine réduise
le risque de transmission du virus de l'hépatite B à d’autres personnes. Les précautions appropriées
doivent donc être maintenues.
Interactions avec d’autres médicaments
Zeffix ne doit pas être pris avec un autre médicament contenant de la lamivudine ou un médicament
contenant de l'emtricitabine (voir rubrique 4.5).
L'association de la lamivudine et de la cladribine n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction
Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.
La probabilité d’interactions métaboliques est faible en raison du métabolisme réduit, d’une faible
liaison aux protéines plasmatiques et de l’élimination essentiellement rénale sous forme inchangée de
la lamivudine.
La lamivudine est essentiellement éliminée au niveau rénal par sécrétion tubulaire active via le
système de transport cationique organique. Les interactions potentielles avec des médicaments co-
administrés doivent donc être envisagées, notamment s’il s’agit de produits dont la principale voie
d’élimination est une sécrétion rénale active via le système de transport cationique organique (ex. :
triméthoprime). D’autres médicaments (ex. : ranitidine ou cimétidine) éliminés partiellement par ce
mécanisme n’ont pas montré d’interaction avec la lamivudine.
Il ne devrait pas exister d’interactions cliniquement significatives entre la lamivudine et les produits
éliminés en forte proportion par sécrétion anionique organique active ou par filtration glomérulaire.
L’administration concomitante de triméthoprime et de sulfaméthoxazole (à la dose de 160 mg et
800 mg) entraîne une augmentation d’environ 40 % de l’exposition à la lamivudine. La lamivudine n’a
pas d’effet sur la pharmacocinétique du triméthoprime ni sur celle du sulfaméthoxazole. Si ces deux
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traitements sont prescrits de manière concomitante, il n’est donc pas nécessaire d’ajuster la posologie
de la lamivudine, sauf en cas d’insuffisance rénale.
Une augmentation modérée de la C
max
(28 %) de la zidovudine a été observée lors de la co-
administration de lamivudine. Cependant, l’imprégnation totale (ASC) à la zidovudine n’est pas
modifiée de façon significative. La zidovudine n’a pas d’effet sur la pharmacocinétique de la
lamivudine (voir rubrique 5.2).
Aucune interaction pharmacocinétique n’a été observée entre la lamivudine et l’interféron alpha
lorsque ces deux médicaments sont co-administrés. Aucun signe d’interaction cliniquement
significative n’a été décelé chez des patients traités simultanément par la lamivudine et des
médicaments immunosuppresseurs d’usage courant (ex. : cyclosporine A). Néanmoins, aucune étude
d’interaction spécifique n’a été réalisée.
Emtricitabine
Zeffix ne doit pas être administré de façon concomitante avec d'autres analogues de la cytidine, telle
que l'emtricitabine, en raison de leurs similarités. Par ailleurs, Zeffix ne doit pas être pris avec d’autres
médicaments contenant de la lamivudine (voir rubrique 4.4).
Cladribine
In vitro,
la lamivudine inhibe la phosphorylation intracellulaire de la cladribine, entraînant un risque
potentiel de perte d’efficacité de la cladribine en cas d’association de ces deux molécules en pratique
clinique. Des données cliniques sont également en faveur d’une possible interaction entre la
lamivudine et la cladribine. Par conséquent, l'utilisation concomitante de lamivudine et de cladribine
n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
Sorbitol
La co-administration de solution de sorbitol (3,2 g, 10,2 g, 13,4 g) et d’une dose unique de 300 mg
(dose journalière chez l’adulte dans le traitement du VIH) de solution buvable de lamivudine a
entrainé des diminutions dose-dépendantes de l’exposition à la lamivudine (ASC
) de 14%, 32% et
36% ainsi que de la C
max
de la lamivudine de 28 %, 52 % et 55 % chez l’adulte. La co-administration
chronique de Zeffix avec des médicaments contenant du sorbitol ou d’autres polyols à action
osmotique ou alcools monosaccharidiques (ex : xylitol, mannitol, lactitol, maltitol) doit, dans la
mesure du possible, être évitée. Si elle ne peut être évitée, des contrôles plus fréquents de la charge
virale du VHB doivent être envisagés.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études réalisées chez l'animal avec la lamivudine ont montré une augmentation de la mortalité
embryonnaire précoce chez le lapin mais pas chez le rat (voir rubrique 5.3). Le passage
transplacentaire de la lamivudine a été démontré dans l'espèce humaine.
Chez la femme enceinte, les données du Registre des grossesses sous traitement antirétroviral issues
de plus de 1000 grossesses exposées pendant le premier trimestre et de plus de 1000 grossesses
exposées pendant les deuxième et troisième trimestres n'ont mis en évidence aucun effet malformatif
ni toxique de la lamivudine sur le fœtus ou le nouveau-né. Moins de 1 % de ces femmes étaient
traitées pour le VHB, alors que la majorité d'entre elles étaient traitées contre le VIH avec des doses
plus élevées de lamivudine et en association avec d'autres traitements. Zeffix peut être utilisé pendant
la grossesse si le traitement est justifié d'un point de vue clinique.
Dans le cas d'une grossesse survenant chez une patiente en cours de traitement par lamivudine, la
possibilité d'une récidive de l'hépatite à l'arrêt du traitement devra être prise en considération.
7
Allaitement
Sur la base des données issues de plus de 200 paires mère-enfant traitées pour leur infection par le
VIH, les concentrations sériques de lamivudine chez les nourrissons allaitant de mères traitées pour
leur infection par le VIH sont très faibles (moins de 4 % des concentrations sériques chez la mère), et
diminuent progressivement jusqu'à être indétectables lorsque les nourrissons allaités atteignent l'âge de
24 semaines. La quantité totale de lamivudine ingérée par un nourrisson allaité est très faible et par
conséquent susceptible d’entraîner une imprégnation produisant un effet antiviral sub-optimal.
L'infection de la mère par le virus de l'hépatite B ne constitue pas une contre-indication à l'allaitement
à condition que le nouveau-né bénéficie à la naissance de mesures efficaces de prévention contre
l’infection par le VHB ; par ailleurs, aucun lien entre une faible concentration de lamivudine présente
dans le lait maternel et la survenue de réactions indésirables chez le nourrisson allaité n’a été mis en
évidence. L'allaitement peut donc être envisagé chez les mères traitées par la lamivudine dans le cadre
de leur infection par le VHB, tout en tenant compte du bénéfice attendu de l'allaitement pour l’enfant
et de celui du traitement pour la mère. Dans le cas d'une transmission du VHB de la mère à l'enfant
malgré une prophylaxie adéquate, l'arrêt de l'allaitement devra être envisagé en vue de réduire le
risque d’apparition de mutants résistants à la lamivudine chez l’enfant.
Fertilité
Les études sur la reproduction réalisées chez l’animal n'ont pas montré d’effet sur la fertilité des mâles
ou des femelles (voir rubrique 5.3).
Dysfonctionnement mitochondrial
Il a été démontré que les analogues nucléosidiques et nucléotidiques entraînent,
in vitro
et
in vivo,
des
atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été
rapportés chez des nourrissons exposés
in utero
et/ou en période post-natale à des analogues
nucléosidiques (voir rubrique 4.4).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients doivent être informés que des cas de malaise et fatigue ont été rapportés pendant le
traitement par lamivudine. L’état clinique du patient et le profil d’effets indésirables de la lamivudine
doivent être pris en compte lors de l'évaluation de l'aptitude du patient à conduire un véhicule ou à
utiliser des machines.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
L'incidence des effets indésirables et des anomalies biologiques (à l'exception d'une élévation des
ALAT et des CPK, voir ci-dessous) a été similaire chez les patients sous placebo et ceux traités par la
lamivudine. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été: malaise et fatigue,
infections des voies respiratoires, gêne au niveau de la gorge et des amygdales, céphalées, douleur ou
gêne abdominale, nausées, vomissements et diarrhée.
Tableau des effets indésirables
Les réactions indésirables sont listées ci-dessous par classe de systèmes d’organes et selon leur
fréquence. La fréquence est précisée seulement pour les réactions considérées comme au moins
possiblement liées à la lamivudine. Les fréquences sont définies selon les catégories suivantes : très
fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à
1/1000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles).
8
L’attribution des catégories de fréquence aux effets indésirables est principalement basée sur
l’expérience acquise au cours des essais cliniques, incluant 1 171 patients atteints d’hépatite B
chronique et ayant reçu 100 mg de lamivudine.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Fréquence non connue :
Thrombocytopénie
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Très rare :
Acidose lactique
Affections du système immunitaire :
Rare :
Angioedème
Affections hépatobiliaires :
Très fréquent :
Elévations des ALAT (voir rubrique 4.4).
Des exacerbations de l’hépatite, mises en évidence principalement par des élévations des taux
sériques d’ALAT ont été rapportées pendant le traitement et après l’arrêt de la lamivudine. La
plupart de ces effets ont disparu spontanément, cependant quelques décès ont été très rarement
observés (voir rubrique 4.4).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquent :
Eruption cutanée, prurit
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Fréquent :
Elévations des CPK.
Fréquent :
Troubles musculaires incluant myalgies et
crampes*
Fréquence indéterminée :
Rhabdomyolyses
* Dans les essais de Phase III, la fréquence de ces effets indésirables observée dans le groupe
lamivudine n’était pas supérieure à celle observée dans le groupe placebo.
Population pédiatrique
Les données disponibles chez les enfants âgés de 2 à 17 ans sont limitées ; aucun nouveau signal de
sécurité d'emploi n'a été identifié par rapport à la population adulte.
Autres populations spécifiques
Des cas de pancréatite et de neuropathie périphérique (ou paresthésies) ont été rapportés chez des
patients infectés par le VIH. L’incidence de ces troubles chez les patients traités pour une hépatite B
chronique, était similaire dans les groupes lamivudine et placebo.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Aucun signe ou symptôme spécifique n’a été identifié à la suite de surdosages aigus de lamivudine, en
dehors de ceux mentionnés dans la section des effets indésirables.
En cas de surdosage, une surveillance médicale avec un éventuel traitement symptomatique est
néanmoins nécessaire. La lamivudine étant dialysable, une hémodialyse continue peut être réalisée en
cas de surdosage, bien que cela n’ait pas été étudié.
9
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique – Antiviraux pour usage systémique, inhibiteurs nucléosidiques et
nucléotidiques de la transcriptase inverse. Code ATC : J05AF05.
Mécanisme d’action
La lamivudine est un agent antiviral très actif contre le virus de l’hépatite B dans toutes les lignées
cellulaires testées et chez des animaux infectés expérimentalement.
Dans les cellules infectées ou saines, la lamivudine est transformée en un métabolite triphosphate
(TP), qui constitue la forme active de la molécule mère.
In vitro,
la demi-vie intracellulaire du dérivé
tri-phosphaté au sein des hépatocytes varie entre 17 et 19 heures. La lamivudine triphosphate se
comporte comme substrat de la polymérase du virus de l’hépatite B (VHB). L’incorporation de
lamivudine-TP dans le génome du VHB bloque la formation de l’ADN et sa réplication ultérieure.
La lamivudine-TP n’interfère pas avec le métabolisme cellulaire normal des désoxynucléotides et
n’inhibe que faiblement les polymérases alpha et bêta de l’ADN des cellules de mammifères. En outre,
la lamivudine-TP agit peu sur le contenu en ADN des cellules de mammifères.
Lors de tests visant à évaluer les effets potentiels de la lamivudine sur la structure, le contenu en ADN
et la fonction des mitochondries, la lamivudine n’a pas induit de signes toxiques notables. La
lamivudine a un très faible potentiel de réduction du contenu en ADN mitochondrial. Elle n’est pas
incorporée de façon permanente dans l’ADN des mitochondries et n’agit pas comme un antagoniste de
la polymérase gamma de l’ADN mitochondrial.
Efficacité clinique et tolérance
Expérience chez les patients Ag HBe positifs ayant une hépatite B chronique compensée
Au cours d’études contrôlées, un traitement d’une année par la lamivudine a :
- supprimé de manière significative la réplication de l’ADN du VHB (34 – 57 % des patients
avaient un taux inférieur aux limites de détection) (Méthode d’hybridation Abbott Genostics -
limite inférieure de détection < 1,6 pg/ml),
- normalisé le taux des ALAT (40 – 72 % des patients),
- induit une séroconversion de l’Ag HBe (disparition de l’Ag HBe et détection des anticorps anti-
HBe avec disparition de l’ADN du VHB [déterminé par des méthodes standards], 16 – 18 % des
patients),
- amélioré l’histologie (38 – 52 % des patients ont eu une diminution de 2 points ou plus de leur
score d’activité nécro-inflammatoire de Knodell [HAI]),
- réduit la progression de la fibrose (3– 17 % des patients) et celle de la cirrhose.
La poursuite du traitement pendant deux années supplémentaires chez des patients n'ayant pas
développé de séroconversion Ag HBe a permis de continuer à améliorer la fibrose septale, comme
démontré dans des études contrôlées après un an de traitement initial. Les patients 41/82 (50 %) avec
mutant YMDD et les patients 40/56 (71 %) sans mutant YMDD ont eu une amélioration de
l'inflammation hépatique. Les patients 19/30 (63 %) sans mutant YMDD et les patients 22/44 (50 %)
avec mutant ont eu une amélioration de la fibrose septale. Cinq pour cent (3/56) des patients sans
mutant YMDD et 13 % (11/82) des patients avec mutant YMDD ont montré une aggravation de leur
inflammation hépatique par rapport à la période avant traitement. L'évolution vers la cirrhose s'est
produite chez 4/68 (6 %) des patients avec mutant YMDD et chez aucun patient sans mutant YMDD.
Dans une étude avec prolongation du traitement réalisée chez des patients asiatiques (NUCB3018), le
taux de séroconversion Ag HBe et la normalisation du taux d'ALAT au terme de la 5
ème
année de
traitement étaient respectivement de 48 % (26/58) et 47 % (15/32). Chez les patients avec un taux
élevé d'ALAT, la séroconversion Ag HBe était augmentée ; 77 % (20/26) des patients ayant un taux
10
d’ALAT à l’inclusion
>
2 x LSN ont eu une séroconversion. Au terme des 5 années, tous les patients
avaient un taux d'ADN du VHB indétectable ou en dessous de celui avant traitement.
Les résultats complémentaires issus de cette étude, présentés en fonction de la présence ou non de la
mutation YMDD, sont résumés dans le tableau 2.
Tableau 2 : Résultats d'efficacité à 5 ans en fonction du statut YMDD (étude asiatique) –
NUCB3018
Patients, % (nombre)
Présence ou non du mutant YMDD
Séroconversion Ag HBe
Ensemble des patients
Patients avec taux d’ALAT à l’inclusion
1 x LSN
2
Patients avec taux d’ALAT à l’inclusion
>
2 x LSN
Taux d'ADN du VHB indétectable
A l'inclusion
3
A la semaine 260
4
Négatif
Positif et < à l'inclusion
Positif et > à l'inclusion
Retour à la normale du taux d'ALAT
A l'inclusion
Normal
Supérieur à la normale
A la semaine 260
Normal
Supérieur à la normale et < à l'inclusion
Supérieur à la normale et > à l'inclusion
1
28
73
46
21
32
(11/40)
(29/40)
(13/28)
(6/28)
(9/28)
33
67
50
0
50
(6/18)
(12/18)
(2/4)
(2/4)
5
8
92
0
(2/40)
(2/25)
(23/25)
6
0
100
0
(1/18)
38
9
60
(15/40)
(1/11)
(9/15)
72
33
100
(13/18)
(2/6)
(11/11)
Présence
YMDD
1
Absence YMDD
1
(4/4)
2
3
4
Sont considérés comme patients mutant YMDD ceux avec plus de 5 % de mutant YMDD,
quelle que soit la date du contrôle annuel au cours des 5 années de traitement - sont
comptabilisés comme non mutant YMDD les patients avec plus de 95 % de VHB du type
sauvage, à tous les contrôles annuels, durant les 5 années de traitement
Limite supérieure de la normale
Méthode d’hybridation Abbott Genostics (limite inférieure de détection < 1,6 pg/ml)
Méthode Chiron Quantiplex (limite inférieure de détection 0,7 Meq/ml)
Des données comparatives d'histologie étaient également disponibles en fonction de la présence ou
non de mutant YMDD, mais elles étaient limitées à trois ans. Parmi les patients avec mutant YMDD,
18/39 (46 %) ont présenté une amélioration de l'activité nécro-inflammatoire et 9/39 (23 %) une
aggravation. Chez les patients sans mutant, 20/27 (74 %) ont présenté une amélioration et 2/27 (7 %)
une aggravation de l'activité nécro-inflammatoire.
11
Après séroconversion Ag HBe, la réponse sérologique et la rémission clinique sont généralement
durables après arrêt du traitement par la lamivudine. Toutefois, une rechute peut survenir après une
séroconversion. Dans une étude de suivi à long terme de patients ayant préalablement présenté une
séroconversion et arrêté leur traitement par lamivudine, une rechute virologique tardive est survenue
chez 39 % des patients. Par conséquent, après séroconversion Ag HBe, les patients doivent être
périodiquement suivis afin de s'assurer que les réponses sérologique et clinique soient bien
maintenues. Chez les patients pour lesquels la réponse sérologique n'est pas durablement maintenue, la
reprise du traitement par lamivudine ou par un autre agent antiviral devra être envisagée afin de
contrôler de nouveau l'infection à VHB.
Après un an de traitement, chez des patients suivis pendant 16 semaines après l’arrêt du traitement, les
élévations des taux d’ALAT mesurées à l’arrêt du traitement se sont révélées plus fréquentes dans le
groupe lamivudine que dans le groupe placebo. Le tableau 3 présente une comparaison après
traitement des élévations des taux d’ALAT, de la 52
ème
à la 68
ème
semaine, entre les patients ayant
arrêté leur traitement par lamivudine à la 52
ème
semaine et ceux, au sein des mêmes études, ayant reçu
un placebo pendant toute la durée du traitement. Le pourcentage de patients avec une élévation des
taux d'ALAT après traitement, associée à une augmentation des taux de bilirubine, était faible et
similaire chez les patients des groupes "lamivudine" et "placebo".
Tableau 3 : Elévations des taux d’ALAT après arrêt du traitement dans 2 études contre placebo
chez des adultes
Valeurs anormales
ALAT
2 x la valeur à
l’inclusion
ALAT
3 x la valeur à
l’inclusion**
ALAT
2 x la valeur à
l’inclusion et
>
500 UI/l en
valeur absolue du taux d’ALAT
ALAT
2 x la valeur à
l’inclusion et taux de bilirubine
>
2 x LSN et taux de bilirubine
2 x la valeur à l’inclusion
Nombre de patients avec élévation du taux d’ALAT/
Nombre de patients suivis*
Lamivudine
Placebo
37/137 (27 %)
22/116 (19 %)
29/137 (21 %)
21/137 (15 %)
9/116 (8 %)
8/116 (7 %)
1/137 (0,7 %)
1/116 (0,9 %)
* Chaque patient peut figurer dans une ou plusieurs catégories.
** Comparable à une toxicité de grade 3 d’après les critères modifiés de l’OMS.
LSN = Limite Supérieure de la Normale.
Expérience chez les patients atteints d’hépatite B chronique Ag HBe négatifs
Les données initiales montrent que l'efficacité de la lamivudine, après un an de traitement, est similaire
chez des patients Ag HBe négatifs et Ag HBe positifs, avec :
71 % des patients ayant un taux d'ADN du VHB en dessous de la limite de détection,
67 % des patients ayant une normalisation des ALAT et
38 % des patients présentant une amélioration du score de Knodell.
A l'arrêt du traitement par la lamivudine, la majorité des patients (70 %) ont eu de nouveau une
réplication virale. Les données sont issues d'une étude prolongée chez des patients Ag HBe négatifs
(NUCAB3017) traités par la lamivudine. Après 2 années de traitement dans cette étude, les taux
d'ALAT sont revenus à la normale et les taux d'ADN du VHB indétectables chez respectivement
30/69 (43 %) et 32/68 (47 %) des patients et une amélioration du score nécro-inflammatoire a pu être
observée chez 18/49 (37 %) des patients. Chez les patients sans mutant YMDD, 14/22 (64 %) ont
montré une amélioration de leur score nécro-inflammatoire et 1/22 (5 %) ont vu une dégradation par
comparaison avant traitement. Chez les patients avec mutant, 4/26 (15 %) ont montré une amélioration
12
de leur score nécro-inflammatoire et 8/26 (31 %) ont vu une dégradation par comparaison avant
traitement. Aucun patient n'a développé de cirrhose, quel que soit le groupe.
Fréquence de l'émergence du mutant YMDD du VHB et impact sur la réponse au traitement
La lamivudine en monothérapie a entraîné la sélection du mutant YMDD chez approximativement 24
% des patients après un an de traitement, pouvant aller jusqu'à 69 % après 5 ans de traitement. Le
développement du mutant YMDD est associé à une diminution de la réponse au traitement chez
certains patients, comme mis en évidence par l'augmentation des taux d'ADN du VHB et d’ALAT,
comparativement aux taux précédents sous traitement, par la progression de signes et symptômes de
l'hépatite et/ou l'aggravation des résultats nécro-inflammatoires. Etant donné le risque de mutant
YMDD du VHB, le maintien d’une monothérapie par lamivudine n’est pas approprié chez les patients
dont les taux sériques d’ADN du VHB sont détectables à, ou au-delà de 24 semaines de traitement
(voir rubrique 4.4).
Dans une étude en double aveugle chez les patients atteints d'hépatite B chronique compensée avec
mutant YMDD (NUC20904), présentant une diminution de la réponse virologique et biochimique à la
lamivudine (n = 95), l'ajout de 10 mg d'adéfovir dipivoxil par jour au traitement en cours (100 mg de
lamivudine), pendant 52 semaines, a résulté en une diminution médiane du taux d'ADN du VHB de
4,6 log
10
copies/ml, comparativement à une augmentation médiane de 0,3 log
10
copies/ml chez les
patients recevant la lamivudine en monothérapie. Les taux d'ALAT sont revenus à la normale chez
31 % (14/45) des patients traités par l'association vs 6 % (3/47) des patients recevant uniquement la
lamivudine. La suppression virale a été maintenue (étude de suivi NUC20917) au cours de la
deuxième année de traitement (jusqu'à la semaine 104) chez les patients traités par l’association, avec
une amélioration persistante de la réponse virologique et biochimique.
Dans une étude rétrospective visant à déterminer les facteurs associés au rebond virologique,
159 patients asiatiques, Ag HBe positifs et traités par lamivudine, ont été suivis sur une période
médiane de presque 30 mois. Le risque de développer une mutation YMDD était de 60 % chez les
patients dont les taux d'ADN du VHB étaient supérieurs à 200 copies/ml après 6 mois (24 semaines)
de traitement par lamivudine, comparé à 8 % pour les patients avec un taux d'ADN du VHB inférieur à
200 copies/ml. Au taux limite de 1 000 copies/ml, le risque de développer une mutation YMDD était
de 63 % versus 13 % (études NUCB3009 et NUCB3018).
Expérience chez les patients atteints d’hépatite décompensée
La réalisation d’études contrôlées versus placebo n’a pas été jugée appropriée chez les patients ayant
une atteinte hépatique décompensée. Dans les études non contrôlées où la lamivudine a été
administrée avant et pendant une transplantation, une suppression de l’ADN du VHB et une
normalisation du taux d’ALAT ont été démontrées. La poursuite du traitement par la lamivudine après
la transplantation a permis une diminution de la réinfection du greffon par le VHB, une augmentation
de la perte de l’Ag HBs, et un taux de survie à 1 an de 76 à 100 %.
En raison de l’immunosuppression associée, le taux d’émergence du mutant YMDD après
52 semaines de traitement a été, comme attendu, plus important (36 % - 64 %) chez les patients
transplantés hépatiques que chez les patients immunocompétents avec hépatite B chronique (14 % -
32 %).
Quarante patients (Ag HBe négatif ou positif) avec, soit une maladie hépatique décompensée, soit un
virus à VHB récurrent suite à une transplantation hépatique et un mutant YMDD, ont été inclus dans
un bras en ouvert de l'étude NUC20904. L'ajout de 10 mg d'adéfovir dipivoxil par jour au traitement
par la lamivudine (100 mg), pendant 52 semaines, a résulté en une diminution médiane du taux d'ADN
du VHB de 4,6 log
10
copies/ml. Une amélioration de la fonction hépatique a également été observée
après une année de traitement. Ce niveau de suppression virale a été maintenu (étude de suivi
NUC20917) chez les patients traités par l'association au cours de la deuxième année de traitement
(jusqu'à la semaine 104) et la plupart des patients ont présenté une amélioration des marqueurs de la
fonction hépatique et ont continué à retirer un bénéfice clinique.
13
Expérience chez les patients atteints d'hépatite B chronique avec fibrose avancée et cirrhose
Dans une étude contrôlée par placebo chez 651 patients avec une hépatite B chronique cliniquement
compensée et avec une fibrose ou une cirrhose histologiquement confirmée, le traitement par la
lamivudine (durée médiane : 32 mois) a significativement diminué le taux global de progression de la
maladie (34/436, 7,8 % pour la lamivudine vs 38/215, 17,7 % pour le placebo, p = 0,001) ; ceci a été
mis en évidence par une réduction significative de la proportion de patients avec augmentation du
score Child-Pugh (15/436, 3,4 % vs 19/215, 8,8 %, p = 0,023) et des patients ayant développé un
carcinome hépatocellulaire (17/436, 3,9 % vs 16/215, 7,4 %, p = 0,047). Le taux de progression
globale de la pathologie dans le groupe lamivudine était plus élevé pour les patients dont l'ADN virale
du mutant YMDD était détectable (23/209, 11 %) comparé aux patients sans mutant YMDD.
Cependant, la progression de la maladie chez les patients YMDD dans le groupe lamivudine était
inférieure à celle du groupe placebo (respectivement 23/209, 11 % vs 38/214, 18 %). Au cours de cette
étude, une séroconversion Ag HBe a été confirmée chez 47 % (118/252) des patients traités par
lamivudine et 93 % (320/345) des patients traités par lamivudine avaient un ADN du VHB
indétectable (VERSANT [version 1], méthode bDNA, limite inférieure de détection < 0,7 MEq/ml).
Expérience chez les enfants et les adolescents
La lamivudine a été administrée à des enfants et des adolescents atteints d’hépatite B chronique non
décompensée au cours d’une étude contrôlée versus placebo portant sur 286 patients âgés de 2 à 17
ans. Les enfants inclus dans cette étude présentaient pour la plupart une hépatite B minime. Les
enfants âgés de 2 à 11 ans ont reçu une dose de 3 mg/kg en une prise par jour (sans dépasser 100 mg
par jour) et les adolescents de 12 ans et plus, une dose de 100 mg en une prise par jour. Cette
posologie nécessite encore d’être validée. Les taux de séroconversion Ag HBe (détection des anticorps
anti-HBe avec disparition de l’Ag HBe et de l’ADN du VHB) ne se sont pas révélés significativement
différents entre le placebo et la lamivudine dans cette population (taux respectifs à un an : 13 %
(12/95) dans le groupe placebo vs 22 % (42/191) dans le groupe lamivudine ; p = 0,057). L’incidence
de la mutation YMDD était similaire à celle observée chez les adultes, et allait de 19 % à 52 semaines
et jusqu’à 45 % chez les patients recevant de la lamivudine pendant 24 mois sans interruption.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La lamivudine est bien absorbée au niveau gastro-intestinal et la biodisponibilité de la lamivudine
administrée par voie orale se situe normalement entre 80 et 85 % chez l’adulte. Après administration
orale, le temps moyen (t
max
) d’obtention de la concentration sérique maximale (C
max
) est d’environ une
heure. A la dose thérapeutique (100 mg une fois par jour), la valeur de la C
max
est de l’ordre de 1,1 à
1,5 µg/ml et celle de la concentration résiduelle de 0,015 à 0,020 µg/ml.
L’administration de lamivudine au cours d’un repas entraîne un allongement de la valeur du t
max
et une
diminution de la valeur de la C
max
(jusqu'à 47 %). Cependant, la quantité de lamivudine absorbée
(ASC) demeure inchangée, de sorte que la lamivudine peut être administrée indifféremment pendant
ou en dehors des repas.
Distribution
Après administration intraveineuse, le volume moyen de distribution est de 1,3 l/kg. La lamivudine
présente une pharmacocinétique linéaire dans l’intervalle des doses thérapeutiques et sa liaison aux
protéines plasmatiques, en particulier l’albumine, est faible.
Un petit nombre d’observations indique que la lamivudine pénètre dans le système nerveux central et
passe dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Le rapport moyen entre les concentrations de
lamivudine observées dans le LCR et le sérum 2 à 4 heures après la prise orale du médicament était
d’environ 0,12.
14
Biotransformation
La lamivudine est essentiellement éliminée par excrétion rénale sous forme inchangée. La possibilité
d’interactions métaboliques médicamenteuses avec la lamivudine est faible en raison d’un
métabolisme hépatique limité (5 à 10 %) et d’une faible liaison aux protéines plasmatiques.
Elimination
La clairance systémique moyenne de la lamivudine est approximativement de 0,3 l/h/kg. Sa demi-vie
d’élimination observée varie entre 18 et 19 heures. La majeure partie de la lamivudine est éliminée
sous forme inchangée dans les urines, après filtration glomérulaire et sécrétion active (système de
transport cationique organique). La clairance rénale représente environ 70 % de l’élimination de la
lamivudine.
Populations spécifiques
Chez les patients ayant une insuffisance rénale, l’élimination de la lamivudine est altérée. Il est donc
nécessaire de réduire la posologie chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à
50 ml/min (voir rubrique 4.2).
Chez les patients ayant une insuffisance hépatique, la pharmacocinétique de la lamivudine est
inchangée. Chez les patients ayant bénéficié d’une transplantation hépatique, les données sont
limitées ; chez ces patients, une altération de la fonction hépatique n’a pas de retentissement
significatif sur la pharmacocinétique de la lamivudine, sauf si l’atteinte hépatique est associée à une
atteinte rénale.
Chez les patients âgés, le profil pharmacocinétique de la lamivudine suggère que la diminution de la
fonction rénale associée à l’âge n’a pas d’influence cliniquement significative sur l’exposition à la
lamivudine, sauf si la clairance de la créatinine est inférieure à 50 ml/min (voir rubrique 4.2).
5.3
Données de sécurité précliniques
Dans les études de toxicologie animale, l’administration de fortes doses de lamivudine n’a pas entraîné
de toxicité majeure d’organe. Aux doses les plus élevées, des effets mineurs sur certains marqueurs
des fonctions hépatique et rénale ont été observés, avec une diminution occasionnelle du poids du foie.
Les seuls effets cliniquement pertinents étaient une diminution du nombre de globules rouges et une
neutropénie. Cependant, ces troubles biologiques ont rarement été observés au cours des essais
cliniques.
La lamivudine ne s’est pas avérée mutagène dans les tests bactériologiques. Cependant, comme avec
de nombreux autres analogues nucléosidiques, une activité mutagène a été observée dans un test de
cytogénicité
in vitro
ainsi que dans le test du lymphome de souris. La lamivudine n’est pas
génotoxique
in vivo
aux posologies permettant d’obtenir des concentrations plasmatiques environ 60 à
70 fois supérieures à celles qui peuvent être atteintes chez l’homme. L’activité mutagène
in vitro
de la
lamivudine n’ayant pas été confirmée par les tests
in vivo,
la lamivudine ne devrait pas entraîner de
risque génotoxique chez les patients sous traitement.
Les études de reproduction réalisées chez l’animal ont montré que le traitement par la lamivudine n’a
pas eu d’effet tératogène ni d’effet sur la fertilité des animaux mâles ou femelles. La lamivudine induit
une létalité embryonnaire précoce chez la lapine gravide exposée à des concentrations de lamivudine
comparables à celles obtenues chez l’être humain. Ceci n’a pas été observé chez le rat femelle, même
après une exposition systémique très élevée.
Les résultats des études de carcinogénicité à long terme réalisées chez le rat et la souris avec la
lamivudine n’ont pas montré de potentiel carcinogène pertinent pour l’homme.
15
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Noyau du comprimé
- Cellulose microcristalline
- Carboxyméthylamidon sodique
- Stéarate de magnésium
Pelliculage du comprimé
Hypromellose
Dioxyde de titane
Macrogol 400
Polysorbate 80
Oxyde de fer synthétique jaune et rouge
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
3 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Boîtes contenant 28 ou 84 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées constituées de feuilles
d’Aluminium laminé avec chlorure de polyvinyle (PVC).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/99/114/001
EU/1/99/114/002
16
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 29 juillet 1999
Date de dernier renouvellement : 23 Juin 2014
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
17
1.
DÉNOMINATION DU MEDICAMENT
Zeffix 5 mg/ml solution buvable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
1 ml de solution buvable contient 5 mg de lamivudine.
Excipients à effet notoire :
Chaque dose de 20 ml contient :
4 g de saccharose
30 mg de parahydroxybenzoate de méthyle (E218)
3,6 mg de parahydroxybenzoate de propyle (E216)
400 mg de propylène glycol (E1520)
58,8 mg de sodium
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution buvable
Solution limpide, incolore à jaune pâle.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Zeffix est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints d'hépatite B chronique présentant :
Une maladie hépatique compensée avec l’évidence d’une réplication virale active, une élévation
persistante des taux sériques d’alanine aminotransférase (ALAT) et une inflammation hépatique
active et/ou une fibrose histologiquement prouvées. La mise sous traitement par lamivudine doit
être envisagée seulement lorsqu'aucun autre antiviral ayant une barrière génétique plus élevée
n’est disponible ou approprié (voir rubrique 5.1).
Une maladie hépatique décompensée, en association à un deuxième antiviral exempt de
résistance croisée à la lamivudine (voir rubrique 4.2).
Posologie et mode d’administration
4.2
Le traitement par Zeffix doit être instauré par un médecin expérimenté dans la prise en charge de
l’hépatite B chronique.
Posologie
Adultes
La posologie recommandée de Zeffix est de 100 mg une fois par jour.
Chez les patients présentant une atteinte hépatique décompensée, la lamivudine doit systématiquement
être utilisée en association à un deuxième antiviral, exempt de résistance croisée à la lamivudine, afin
de réduire le risque de résistance et d'obtenir rapidement l’inhibition du virus.
18
Durée du traitement
La durée optimale de traitement n'est pas connue.
Chez les patients atteints d’hépatite B chronique Ag HBe positifs, sans cirrhose, le traitement
doit être administré pendant au moins 6-12 mois après confirmation de la séroconversion Ag
HBe (détection des Ac anti-HBe avec disparition de l’Ag HBe et indétectabilité de l'ADN du
VHB) afin de limiter le risque de rechute virologique, ou jusqu’à la séroconversion Ag HBs ou
en cas de perte d'efficacité (voir rubrique 4.4). Les taux d'ALAT et d'ADN du VHB devront être
régulièrement contrôlés après l'arrêt du traitement afin de détecter une éventuelle rechute
virologique tardive.
Chez les patients atteints d’hépatite B chronique Ag HBe négatifs ("pré-core" mutants), sans
cirrhose, le traitement doit être administré au moins jusqu'à la séroconversion Ag HBs, ou
jusqu'à la mise en évidence d'une perte d'efficacité. En cas de traitement prolongé, il est
recommandé de procéder à une réévaluation régulière afin de confirmer que la poursuite du
traitement choisi reste la meilleure option pour le patient.
Chez les patients présentant une atteinte hépatique décompensée ou une cirrhose et les patients
ayant bénéficié d’une transplantation hépatique, l'arrêt du traitement n'est pas recommandé (voir
rubrique 5.1).
Si le traitement par lamivudine est interrompu, les patients doivent faire l’objet d’une surveillance
régulière afin de dépister d’éventuels signes de rechute de l’hépatite (voir rubrique 4.4).
Résistance clinique
Chez les patients atteints d’hépatite B chronique soit Ag HBe positifs soit Ag HBe négatifs le
développement de mutants YMDD (tyrosine-méthionine-aspartate-aspartate) peut entraîner une
diminution de la réponse thérapeutique à la lamivudine se traduisant par une augmentation des taux
d’ADN du VHB et d'ALAT comparativement à ceux mesurés précédemment durant le traitement.
Afin de réduire le risque de résistance chez les patients traités par lamivudine en monothérapie, un
autre médicament exempt de résistance croisée à la lamivudine doit être envisagé en remplacement ou
en association à la lamivudine, selon les recommandations thérapeutiques en vigueur, lorsque leurs
taux d’ADN du VHB sont toujours détectables à, ou au delà de 24 semaines de traitement (voir
rubrique 5.1).
Chez les patients co-infectés par le VIH et recevant déjà ou envisageant de recevoir un traitement par
lamivudine ou l’association lamivudine-zidovudine, la dose de lamivudine prescrite pour l’infection
par le VIH doit être maintenue (en général 150mg deux fois par jour en association avec d’autres
antirétroviraux).
Populations spéciales
Insuffisance rénale
Les concentrations sériques (ASC) de la lamivudine sont augmentées chez les patients ayant une
insuffisance rénale modérée à sévère, en raison d’une diminution de la clairance rénale. Chez les
patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min, la posologie doit donc être
réduite. Si des doses inférieures à 100 mg sont nécessaires, la solution buvable devra être utilisée (voir
Tableau 1 ci-dessous).
19
Tableau 1 : Posologie de Zeffix chez les patients ayant une diminution de la clairance de la créatinine.
Clairance de la créatinine
ml/min
30
Cl
<
50
15
Cl
<
30
5
Cl
<
15
Cl
<
5
Dose initiale
solution buvable
20 ml (100 mg)
20 ml (100 mg)
7 ml (35 mg)
7 ml (35 mg)
Dose d’entretien
en une prise journalière
10 ml (50 mg)
5 ml (25 mg)
3 ml (15 mg)
2 ml (10 mg)
Les données recueillies chez des patients traités par hémodialyse intermittente (séances de dialyse de
durée inférieure ou égale à 4 heures, 2 ou 3 fois par semaine), montrent que l’adaptation initiale de la
posologie de la lamivudine en fonction de la clairance de la créatinine ne nécessite pas d’autres
ajustements posologiques au cours de la dialyse.
Insuffisance hépatique
Les données obtenues chez des patients présentant une insuffisance hépatique, y compris ceux au stade
terminal en attente d’une transplantation hépatique, montrent que la présence d’une atteinte hépatique
n’a pas de retentissement significatif sur la pharmacocinétique de la lamivudine. Ainsi, aucun
ajustement posologique n’est nécessaire chez ces patients, excepté si l’insuffisance hépatique est
associée à une insuffisance rénale.
Personnes âgées
Chez les patients âgés, une diminution de la fonction rénale liée à l’âge n’a pas montré d’effets
cliniquement significatifs sur l’exposition à la lamivudine, excepté chez les patients ayant une
clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min.
Population pédiatrique
L’efficacité et le profil de sécurité d’emploi de Zeffix n’ont pas été établis chez les enfants et les
adolescents de moins de 18 ans. Les données actuellement disponibles sont présentées dans les
rubriques 4.4 et 5.1, mais aucune recommandation posologique ne peut être émise.
Mode d’administration
Voie orale.
Zeffix peut être pris au cours ou en dehors des repas.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Exacerbations de l’hépatite
Exacerbations de l'hépatite au cours du traitement
Les exacerbations spontanées de l’hépatite B chronique sont relativement fréquentes et se caractérisent
par une élévation transitoire des taux sériques d’ALAT. Après initiation du traitement antiviral, les
taux sériques d’ALAT peuvent augmenter chez certains patients, alors que les taux sériques d'ADN du
VHB diminuent. Chez les patients atteints d’une maladie hépatique compensée, ces élévations des
taux sériques d’ALAT ne s’accompagnent généralement pas d’une augmentation des concentrations
sériques de bilirubine ou de signes révélateurs d’une décompensation hépatique.
Des sous-populations virales du VHB, présentant une diminution de la sensibilité à la lamivudine
(mutant YMDD) ont été identifiées lors de traitements prolongés. Chez certains patients, le
développement du mutant YMDD peut entraîner une exacerbation de l’hépatite, principalement mise
en évidence par une élévation des taux sériques d’ALAT et une ré-émergence de l’ADN du VHB (voir
20
rubrique 4.2). Chez les patients avec mutant YMDD, un autre médicament exempt de résistance
croisée à la lamivudine doit être envisagé en remplacement ou en association à la lamivudine, selon les
recommandations thérapeutiques en vigueur (voir rubrique 5.1).
Exacerbation de l’hépatite après l’arrêt du traitement
Des exacerbations aiguës de l’hépatite ont été rapportées chez des patients ayant arrêté leur traitement
contre l’hépatite B, généralement détectées par des élévations des taux sériques d'ALAT et une re-
émergence de l'ADN du VHB. Dans les études contrôlées de Phase III sans traitement actif pendant la
phase de suivi, l’incidence des élévations des taux d’ALAT (plus de 3 fois le taux à l’inclusion) après
l’arrêt du traitement s’est révélée supérieure dans le bras lamivudine (21 %) par rapport au bras
placebo (8 %). Toutefois, une élévation des taux sériques d’ALAT, associée à une augmentation des
taux de bilirubine, a été observée chez un faible pourcentage de patients et s’est révélée similaire dans
les deux bras de traitement (voir le tableau 3 de la rubrique 5.1). Chez les patients traités par
lamivudine, la majorité des élévations des taux d’ALAT post-traitement se sont produites entre 8 et 12
semaines après l'arrêt du traitement. La plupart de ces événements se sont résolus spontanément bien
que quelques cas d'issue fatale aient été observés. Les patients pour lesquels le traitement par Zeffix
est arrêté doivent faire l’objet d’une surveillance clinique régulière, ainsi que d’un suivi des marqueurs
sériques de la fonction hépatique (taux d’ALAT et de bilirubine) pendant au moins quatre mois, puis
en fonction de l’évolution des signes cliniques.
Exacerbation de l'hépatite chez les patients atteints d’une cirrhose décompensée
Le risque de réplication virale est plus grand chez les patients transplantés et chez les patients atteints
de cirrhose décompensée. En raison de l’altération de la fonction hépatique chez ces patients, une
réactivation de l’hépatite à l’arrêt du traitement ou une perte d’efficacité pendant le traitement par la
lamivudine peut conduire à une décompensation sévère, voire fatale. Pendant le traitement, ces
patients doivent faire l’objet (au moins une fois par mois) d’un suivi des paramètres cliniques,
virologiques et sérologiques associés à l’hépatite B, des fonctions rénale et hépatique, et de la réponse
antivirale. En cas d’arrêt du traitement (quelle qu’en soit la raison), ces patients doivent faire l’objet
d’un même suivi pendant une période d’au moins 6 mois après l’arrêt du traitement. Le suivi des
paramètres biologiques sanguins doit inclure au minimum : ALAT, bilirubine, albumine, urée,
créatinine, ainsi que le statut virologique du patient : antigène - anticorps VHB et concentrations
sériques en ADN du VHB, si possible. Les patients ayant des signes d’insuffisance hépatique pendant
ou après traitement doivent être surveillés plus fréquemment et autant que nécessaire.
En cas de réactivation de l’hépatite après arrêt du traitement, les données disponibles ne sont pas
suffisantes pour permettre d’apprécier l’intérêt d’une reprise du traitement par la lamivudine.
Dysfonctionnement mitochondrial
Il a été démontré que les analogues nucléosidiques et nucléotidiques entraînent,
in vitro
et
in vivo,
des
atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été
rapportés chez des nourrissons exposés
in utero
et/ou en période post-natale à des analogues
nucléosidiques. Les principaux effets indésirables rapportés ont été des affections hématologiques
(anémie, neutropénie), des troubles du métabolisme (hyperlipasémie). Des troubles neurologiques
d'apparition tardive ont été rapportés (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Les
troubles neurologiques peuvent être transitoires ou permanents. Tout enfant exposé
in utero
à des
analogues nucléosidiques ou nucléotidiques devra faire l'objet d'un suivi clinique et biologique et d'un
bilan approfondi à la recherche d'un éventuel dysfonctionnement mitochondrial devant tout signe ou
symptôme évocateur.
Population pédiatrique
La lamivudine a été administrée à des enfants âgés de 2 ans et plus et à des adolescents atteints
d’hépatite B chronique non décompensée. Les données actuelles étant limitées, l’administration de
lamivudine ne peut toutefois pas être recommandée chez ce groupe de patients (voir rubrique 5.1).
21
Hépatite Delta ou hépatite C
L’efficacité de la lamivudine chez les patients co-infectés par le virus de l’hépatite Delta (D) ou de
l’hépatite C n’a pas été établie et la prudence est recommandée.
Traitements immunosuppresseurs
De même, les données actuelles sont limitées quant à l’utilisation de la lamivudine chez les patients
Ag HBe négatifs ("pré-core" mutants) et chez ceux recevant un traitement immunosuppresseur
concomitant, y compris une chimiothérapie anticancéreuse. La lamivudine doit être utilisée avec
prudence chez ces patients.
Surveillance
Au cours du traitement par Zeffix, les patients doivent être régulièrement suivis. Les taux sériques
d’ALAT et d’ADN du VHB doivent être évalués tous les trois mois et, chez les patients Ag HBe
positifs, les taux d’Ag HBe doivent être évalués tous les six mois.
Co-infection par le VIH
Chez les patients co-infectés par le VIH et actuellement traités ou susceptibles d’être traités par la
lamivudine ou par l’association lamivudine-zidovudine, la dose de lamivudine prescrite pour
l’infection par le VIH (habituellement 150 mg deux fois par jour en association à d’autres
antirétroviraux) doit être maintenue. Chez les patients co-infectés par le VIH et ne nécessitant pas de
traitement antirétroviral, il existe un risque de mutation du VIH lors de l’utilisation de la lamivudine
seule pour le traitement de l’hépatite B chronique.
Transmission de l’hépatite B
L’information disponible sur la transmission materno-fœtale du virus de l’hépatite B chez les femmes
enceintes recevant un traitement par la lamivudine est limitée. Il convient donc de suivre les schémas
thérapeutiques classiquement recommandés pour immuniser les nourrissons contre le virus de
l’hépatite B.
Les patients doivent être informés qu’il n’a pas été prouvé que le traitement par la lamivudine réduise
le risque de transmission du virus de l'hépatite B à d’autres personnes. Les précautions appropriées
doivent donc être maintenues.
Interactions avec d’autres médicaments
Zeffix ne doit pas être pris avec un autre médicament contenant de la lamivudine ou un médicament
contenant de l'emtricitabine (voir rubrique 4.5).
L'association de la lamivudine et de la cladribine n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Excipients
Saccharose
Les patients ayant un problème héréditaire rare d'intolérance au fructose, un syndrome de
malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en saccharase-isomaltase ne doivent pas
prendre ce médicament.
Les patients diabétiques doivent être informés que chaque dose de solution buvable (100 mg = 20 ml)
contient 4 g de saccharose.
Parahydroxybenzoate de propyle et parahydroxybenzoate de méthyle
La solution buvable contient du parahydroxybenzoate de propyle et du parahydroxybenzoate de
méthyle. Ces substances peuvent provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
22
Sodium
Ce médicament contient contient 58,8 mg (2,6 mmol) de sodium par dose de 20 mL, ce qui équivaut à
2,9 % de l’apport quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium pour un adulte.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction
Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.
La probabilité d’interactions métaboliques est faible en raison du métabolisme réduit, d’une faible
liaison aux protéines plasmatiques et de l’élimination essentiellement rénale sous forme inchangée de
la lamivudine.
La lamivudine est essentiellement éliminée au niveau rénal par sécrétion tubulaire active via le
système de transport cationique organique. Les interactions potentielles avec des médicaments co-
administrés doivent donc être envisagées, notamment s’il s’agit de produits dont la principale voie
d’élimination est une sécrétion rénale active via le système de transport cationique organique (ex. :
triméthoprime). D’autres médicaments (ex. : ranitidine ou cimétidine) éliminés partiellement par ce
mécanisme n’ont pas montré d’interaction avec la lamivudine.
Il ne devrait pas exister d’interactions cliniquement significatives entre la lamivudine et les produits
éliminés en forte proportion par sécrétion anionique organique active ou par filtration glomérulaire.
L’administration concomitante de triméthoprime et de sulfaméthoxazole (à la dose de 160 mg et
800 mg) entraîne une augmentation d’environ 40 % de l’exposition à la lamivudine. La lamivudine n’a
pas d’effet sur la pharmacocinétique du triméthoprime ni sur celle du sulfaméthoxazole. Si ces deux
traitements sont prescrits de manière concomitante, il n’est donc pas nécessaire d’ajuster la posologie
de la lamivudine, sauf en cas d’insuffisance rénale.
Une augmentation modérée de la C
max
(28 %) de la zidovudine a été observée lors de la co-
administration de lamivudine. Cependant, l’imprégnation totale (ASC) à la zidovudine n’est pas
modifiée de façon significative. La zidovudine n’a pas d’effet sur la pharmacocinétique de la
lamivudine (voir rubrique 5.2).
Aucune interaction pharmacocinétique n’a été observée entre la lamivudine et l’interféron alpha
lorsque ces deux médicaments sont co-administrés. Aucun signe d’interaction cliniquement
significative n’a été décelé chez des patients traités simultanément par la lamivudine et des
médicaments immunosuppresseurs d’usage courant (ex. : cyclosporine A). Néanmoins, aucune étude
d’interaction spécifique n’a été réalisée.
Emtricitabine
Zeffix ne doit pas être administré de façon concomitante avec d'autres analogues de la cytidine, telle
que l'emtricitabine, en raison de leurs similarités. Par ailleurs, Zeffix ne doit pas être pris avec d’autres
médicaments contenant de la lamivudine (voir rubrique 4.4).
Cladribine
In vitro,
la lamivudine inhibe la phosphorylation intracellulaire de la cladribine, entraînant un risque
potentiel de perte d’efficacité de la cladribine en cas d’association de ces deux molécules en pratique
clinique. Des données cliniques sont également en faveur d’une possible interaction entre la
lamivudine et la cladribine. Par conséquent, l'utilisation concomitante de lamivudine et de cladribine
n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
Sorbitol
La co-administration de solution de sorbitol (3,2 g, 10,2 g, 13,4 g) et d’une dose unique de 300 mg
(dose journalière chez l’adulte dans le traitement du VIH) de solution buvable de lamivudine a
entrainé des diminutions dose-dépendantes de l’exposition à la lamivudine (ASC
) de 14%, 32% et
36% ainsi que de la C
max
de la lamivudine de 28 %, 52 % et 55 % chez l’adulte. La co-administration
chronique de Zeffix avec des médicaments contenant du sorbitol ou d’autres polyols à action
23
osmotique ou alcools monosaccharidiques (ex : xylitol, mannitol, lactitol, maltitol) doit, dans la
mesure du possible, être évitée. Si elle ne peut être évitée, des contrôles plus fréquents de la charge
virale du VHB doivent être envisagés.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études réalisées chez l'animal avec la lamivudine ont montré une augmentation de la mortalité
embryonnaire précoce chez le lapin mais pas chez le rat (voir rubrique 5.3). Le passage
transplacentaire de la lamivudine a été démontré dans l'espèce humaine.
Chez la femme enceinte, les données du Registre des grossesses sous traitement antirétroviral issues
de plus de 1000 grossesses exposées pendant le premier trimestre et de plus de 1000 grossesses
exposées pendant les deuxième et troisième trimestres n'ont mis en évidence aucun effet malformatif
ni toxique de la lamivudine sur le fœtus ou le nouveau-né. Moins de 1 % de ces femmes étaient
traitées pour le VHB, alors que la majorité d'entre elles étaient traitées contre le VIH avec des doses
plus élevées de lamivudine et en association avec d'autres traitements. Zeffix peut être utilisé pendant
la grossesse si le traitement est justifié d'un point de vue clinique.
Dans le cas d'une grossesse survenant chez une patiente en cours de traitement par lamivudine, la
possibilité d'une récidive de l'hépatite à l'arrêt du traitement devra être prise en considération.
Allaitement
Sur la base des données issues de plus de200 paires mère-enfant traitées pour leur infection par le
VIH, les concentrations sériques de lamivudine chez les nourrissons allaitant de mères traitées pour
leur infection par le VIH sont très faibles (moins de 4 % des concentrations sériques chez la mère), et
diminuent progressivement jusqu'à être indétectables lorsque les nourrissons allaités atteignent l'âge de
24 semaines. La quantité totale de lamivudine ingérée par un nourrisson allaité est très faible et par
conséquent susceptible d’entraîner une imprégnation produisant un effet antiviral sub-optimal.
L'infection de la mère par le virus de l'hépatite B ne constitue pas une contre-indication à l'allaitement
à condition que le nouveau-né bénéficie à la naissance de mesures efficaces de prévention contre
l’infection par le VHB ; par ailleurs, aucun lien entre une faible concentration de lamivudine présente
dans le lait maternel et la survenue de réactions indésirables chez le nourrisson allaité n’a été mis en
évidence. L'allaitement peut donc être envisagé chez les mères traitées par la lamivudine dans le cadre
de leur infection par le VHB, tout en tenant compte du bénéfice attendu de l'allaitement pour l’enfant
et de celui du traitement pour la mère. Dans le cas d'une transmission du VHB de la mère à l'enfant
malgré une prophylaxie adéquate, l'arrêt de l'allaitement devra être envisagé en vue de réduire le
risque d’apparition de mutants résistants à la lamivudine chez l’enfant.
Fertilité
Les études sur la reproduction réalisées chez l’animal n'ont pas montré d’effet sur la fertilité des mâles
ou des femelles (voir rubrique 5.3).
Dysfonctionnement mitochondrial
Il a été démontré que les analogues nucléosidiques et nucléotidiques entraînent,
in vitro
et
in vivo,
des
atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été
rapportés chez des nourrissons exposés
in utero
et/ou en période post-natale à des analogues
nucléosidiques (voir rubrique 4.4).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients doivent être informés que des cas de malaise et fatigue ont été rapportés pendant le
traitement par lamivudine. L’état clinique du patient et le profil d’effets indésirables de la lamivudine
24
doivent être pris en compte lors de l'évaluation de l'aptitude du patient à conduire un véhicule ou à
utiliser des machines.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
L'incidence des effets indésirables et des anomalies biologiques (à l'exception d'une élévation des
ALAT et des CPK, voir ci-dessous) a été similaire chez les patients sous placebo et ceux traités par la
lamivudine. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été: malaise et fatigue,
infections des voies respiratoires, gêne au niveau de la gorge et des amygdales, céphalées, douleur ou
gêne abdominale, nausées, vomissements et diarrhée.
Tableau des effets indésirables
Les réactions indésirables sont listées ci-dessous par classe de systèmes d’organes et selon leur
fréquence. La fréquence est précisée seulement pour les réactions considérées comme au moins
possiblement liées à la lamivudine. Les fréquences sont définies selon les catégories suivantes : très
fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à
1/1000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles).
L’attribution des catégories de fréquence aux effets indésirables est principalement basée sur
l’expérience acquise au cours des essais cliniques, incluant 1 171 patients atteints d’hépatite B
chronique et ayant reçu 100 mg de lamivudine.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Fréquence non connue :
Thrombocytopénie
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Très rare :
Acidose lactique
Affections du système immunitaire :
Rare :
Angioedème
Affections hépatobiliaires :
Très fréquent :
Elévations des ALAT (voir rubrique 4.4).
Des exacerbations de l’hépatite, mises en évidence principalement par des élévations des taux
sériques d’ALAT ont été rapportées pendant le traitement et après l’arrêt de la lamivudine. La
plupart de ces effets ont disparu spontanément, cependant quelques décès ont été très rarement
observés (voir rubrique 4.4).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquent :
Eruption cutanée, prurit
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Fréquent :
Elévations des CPK.
Fréquent :
Troubles musculaires incluant myalgies et
crampes*
Fréquence indéterminée :
Rhabdomyolyses
* Dans les essais de Phase III, la fréquence de ces effets indésirables observée dans le groupe
lamivudine n’était pas supérieure à celle observée dans le groupe placebo.
Population pédiatrique
Les données disponibles chez les enfants âgés de 2 à 17 ans sont limitées ; aucun nouveau signal de
sécurité d'emploi n'a été identifié par rapport à la population adulte.
Autres populations spécifiques
25
Des cas de pancréatite et de neuropathie périphérique (ou paresthésies) ont été rapportés chez des
patients infectés par le VIH. L’incidence de ces troubles chez les patients traités pour une hépatite B
chronique, était similaire dans les groupes lamivudine et placebo.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Aucun signe ou symptôme spécifique n’a été identifié à la suite de surdosages aigus de lamivudine, en
dehors de ceux mentionnés dans la section des effets indésirables.
En cas de surdosage, une surveillance médicale avec un éventuel traitement symptomatique est
néanmoins nécessaire. La lamivudine étant dialysable, une hémodialyse continue peut être réalisée en
cas de surdosage, bien que cela n’ait pas été étudié.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique – Antiviraux pour usage systémique, inhibiteurs nucléosidiques et
nucléotidiques de la transcriptase inverse. Code ATC : J05AF05.
Mécanisme d’action
La lamivudine est un agent antiviral très actif contre le virus de l’hépatite B dans toutes les lignées
cellulaires testées et chez des animaux infectés expérimentalement.
Dans les cellules infectées ou saines, la lamivudine est transformée en un métabolite triphosphate
(TP), qui constitue la forme active de la molécule mère.
In vitro,
la demi-vie intracellulaire du dérivé
tri-phosphaté au sein des hépatocytes varie entre 17 et 19 heures. La lamivudine triphosphate se
comporte comme substrat de la polymérase du virus de l’hépatite B (VHB). L’incorporation de
lamivudine-TP dans le génome du VHB bloque la formation de l’ADN et sa réplication ultérieure.
La lamivudine-TP n’interfère pas avec le métabolisme cellulaire normal des désoxynucléotides et
n’inhibe que faiblement les polymérases alpha et bêta de l’ADN des cellules de mammifères. En outre,
la lamivudine-TP agit peu sur le contenu en ADN des cellules de mammifères.
Lors de tests visant à évaluer les effets potentiels de la lamivudine sur la structure, le contenu en ADN
et la fonction des mitochondries, la lamivudine n’a pas induit de signes toxiques notables. La
lamivudine a un très faible potentiel de réduction du contenu en ADN mitochondrial. Elle n’est pas
incorporée de façon permanente dans l’ADN des mitochondries et n’agit pas comme un antagoniste de
la polymérase gamma de l’ADN mitochondrial.
Efficacité clinique et tolérance
Expérience chez les patients Ag HBe positifs ayant une hépatite B chronique compensée
Au cours d’études contrôlées, un traitement d’une année par la lamivudine a :
-
supprimé de manière significative la réplication de l’ADN du VHB (34 - 57 % des patients
avaient un taux inférieur aux limites de détection) (Méthode d'hybridation Abbott Genostics –
limite inférieure de détection < 1,6 pg/ml),
-
normalisé le taux des ALAT (40 – 72 % des patients),
26
-
-
-
induit une séroconversion de l’Ag HBe (disparition de l’Ag HBe et détection des anticorps anti-
HBe avec disparition de l’ADN du VHB [déterminé par des méthodes standards], 16 – 18 % des
patients),
amélioré l’histologie (38 – 52 % des patients ont eu une diminution de 2 points ou plus de leur
score d’activité nécro-inflammatoire de Knodell [HAI]),
réduit la progression de la fibrose (3 – 17 % des patients) et celle de la cirrhose.
La poursuite du traitement pendant deux années supplémentaires chez des patients n'ayant pas
développé de séroconversion Ag HBe a permis de continuer à améliorer la fibrose septale, comme
démontré dans des études contrôlées après un an de traitement initial. Les patients 41/82 (50 %) avec
mutant YMDD et les patients 40/56 (71 %) sans mutant YMDD ont eu une amélioration de
l'inflammation hépatique. Les patients 19/30 (63 %) sans mutant YMDD et les patients 22/44 (50 %)
avec mutant ont eu une amélioration de la fibrose septale. Cinq pour cent (3/56) des patients sans
mutant YMDD et 13 % (11/82) des patients avec mutant YMDD ont montré une aggravation de leur
inflammation hépatique par rapport à la période avant traitement. L'évolution vers la cirrhose s'est
produite chez 4/68 (6 %) des patients avec mutant YMDD et chez aucun patient sans mutant YMDD.
Dans une étude avec prolongation du traitement réalisée chez des patients asiatiques (NUCB3018), le
taux de séroconversion Ag HBe et la normalisation du taux d'ALAT au terme de la 5
ème
année de
traitement étaient respectivement de 48 % (26/58) et 47 % (15/32). Chez les patients avec un taux
élevé d'ALAT, la séroconversion Ag HBe était augmentée ; 77 % (20/26) des patients ayant un taux
d’ALAT à l’inclusion
>
2 x LSN ont eu une séroconversion. Au terme des 5 années, tous les patients
avaient un taux d'ADN du VHB indétectable ou en dessous de celui avant traitement.
Les résultats complémentaires issus de cette étude, présentés en fonction de la présence ou non de la
mutation YMDD, sont résumés dans le tableau 2.
27
Tableau 2 : Résultats d'efficacité à 5 ans en fonction du statut YMDD (étude asiatique) –
NUCB3018
Patients, % (nombre)
Présence ou non du mutant YMDD
Séroconversion Ag HBe
Ensemble des patients
Patients avec taux d’ALAT à l’inclusion
1 x LSN
2
Patients avec taux d’ALAT à l’inclusion
>
2 x LSN
Taux d'ADN du VHB indétectable
A l'inclusion
3
A la semaine 260
4
Négatif
Positif et < à l'inclusion
Positif et > à l'inclusion
Retour à la normale du taux d'ALAT
A l'inclusion
Normal
Supérieur à la normale
A la semaine 260
Normal
Supérieur à la normale et < à l'inclusion
Supérieur à la normale et > à l'inclusion
1
28
73
46
21
32
(11/40)
(29/40)
(13/28)
(6/28)
(9/28)
33
67
50
0
50
(6/18)
(12/18)
(2/4)
(2/4)
5
8
92
0
(2/40)
(2/25)
(23/25)
6
0
100
0
(1/18)
38
9
60
(15/40)
(1/11)
(9/15)
72
33
100
(13/18)
(2/6)
(11/11)
Présence
YMDD
1
Absence YMDD
1
(4/4)
2
3
4
Sont considérés comme patients mutant YMDD ceux avec plus de 5 % de mutant YMDD du
VHB, quelle que soit la date du contrôle annuel au cours des 5 années de traitement - sont
comptabilisés comme non mutant YMDD les patients avec plus de 95 % de VHB du type
sauvage, à tous les contrôles annuels, durant les 5 années de traitement
Limite supérieure de la normale
Méthode d’hybridation Abbott Genostics (limite inférieure de détection < 1,6 pg/ml)
Méthode Chiron Quantiplex (limite inférieure de détection 0,7 Meq/ml)
Des données comparatives d'histologie étaient également disponibles en fonction de la présence ou
non de mutant YMDD, mais elles étaient limitées à trois ans. Parmi les patients avec mutant YMDD
du VHB, 18/39 (46 %) ont présenté une amélioration de l'activité nécro-inflammatoire et 9/39 (23 %)
une aggravation. Chez les patients sans mutant, 20/27 (74 %) ont présenté une amélioration et 2/27
(7 %) une aggravation de l'activité nécro-inflammatoire.
Après séroconversion Ag HBe, la réponse sérologique et la rémission clinique sont généralement
durables après arrêt du traitement par la lamivudine. Toutefois, une rechute peut survenir après une
séroconversion. Dans une étude de suivi à long terme de patients ayant préalablement présenté une
séroconversion et arrêté leur traitement par lamivudine, une rechute virologique tardive est survenue
chez 39 % des patients. Par conséquent, après séroconversion Ag HBe, les patients doivent être
périodiquement suivis afin de s'assurer que les réponses sérologique et clinique soient bien
28
maintenues. Chez les patients pour lesquels la réponse sérologique n'est pas durablement maintenue, la
reprise du traitement par lamivudine ou par un autre agent antiviral devra être envisagée afin de
contrôler de nouveau l'infection à VHB.
Après un an de traitement, chez des patients suivis pendant 16 semaines après l’arrêt du traitement, les
élévations des taux d’ALAT mesurées à l’arrêt du traitement se sont révélées plus fréquentes dans le
groupe lamivudine que dans le groupe placebo. Le tableau 3 présente une comparaison après
traitement des élévations des taux d’ALAT, de la 52
ème
à la 68
ème
semaine, entre les patients ayant
arrêté leur traitement par lamivudine à la 52
ème
semaine et ceux, au sein des mêmes études, ayant reçu
un placebo pendant toute la durée du traitement. Le pourcentage de patients avec une élévation des
taux d'ALAT après traitement, associée à une augmentation des taux de bilirubine, était faible et
similaire chez les patients des groupes "lamivudine" et "placebo".
Tableau 3 : Elévations des taux d’ALAT après arrêt du traitement dans 2 études contre placebo
chez des adultes
Valeurs anormales
ALAT
2 x la valeur à
l’inclusion
ALAT
3 x la valeur à
l’inclusion**
ALAT
2 x la valeur à
l’inclusion et
>
500 UI/l en
valeur absolue du taux d’ALAT
ALAT
2 x la valeur à
l’inclusion et taux de bilirubine
>
2 x LSN et taux de bilirubine
2 x la valeur à l’inclusion
Nombre de patients avec élévation du taux d’ALAT/
Nombre de patients suivis*
Lamivudine
Placebo
37/137 (27 %)
22/116 (19 %)
29/137 (21 %)
21/137 (15 %)
9/116 (8 %)
8/116 (7 %)
1/137 (0,7 %)
1/116 (0,9 %)
* Chaque patient peut figurer dans une ou plusieurs catégories.
** Comparable à une toxicité de grade 3 d’après les critères modifiés de l’OMS.
LSN = Limite Supérieure de la Normale.
Expérience chez les patients atteints d’hépatite B chronique Ag HBe négatifs
Les
données initiales montrent que l'efficacité de la lamivudine, après un an de traitement, est similaire
chez des patients Ag HBe négatifs et Ag HBe positifs, avec :
71 % des patients ayant un taux d'ADN du VHB en dessous de la limite de détection,
67 % des patients ayant une normalisation des ALAT et
38 % des patients présentant une amélioration du score de Knodell.
A l'arrêt du traitement par la lamivudine, la majorité des patients (70 %) ont eu de nouveau une
réplication virale. Les données sont issues d'une étude prolongée chez des patients Ag HBe négatifs
(NUCAB3017) traités par la lamivudine. Après 2 années de traitement dans cette étude, les taux
d'ALAT sont revenus à la normale et les taux d'ADN du VHB indétectables chez respectivement
30/69 (43 %) et 32/68 (47 %) des patients et une amélioration du score nécro-inflammatoire a pu être
observée chez 18/49 (37 %) des patients. Chez les patients sans mutant YMDD, 14/22 (64 %) ont
montré une amélioration de leur score nécro-inflammatoire et 1/22 (5 %) ont vu une dégradation par
comparaison avant traitement. Chez les patients avec mutant, 4/26 (15 %) ont montré une amélioration
de leur score nécro-inflammatoire et 8/26 (31 %) ont vu une dégradation par comparaison avant
traitement. Aucun patient n'a développé de cirrhose, quel que soit le groupe.
Fréquence de l'émergence du mutant YMDD du VHB et impact sur la réponse au traitement
La lamivudine en monothérapie a entraîné la sélection du mutant YMDD chez approximativement 24
% des patients après un an de traitement, pouvant aller jusqu'à 69 % après 5 ans de traitement. Le
développement du mutant YMDD est associé à une diminution de la réponse au traitement chez
29
certains patients, comme mis en évidence par l'augmentation des taux d'ADN du VHB et d’ALAT,
comparativement aux taux précédents sous traitement, par la progression de signes et symptômes de
l'hépatite et/ou l'aggravation des résultats nécro-inflammatoires. Etant donné le risque de mutant
YMDD du VHB, le maintien d’une monothérapie par lamivudine n’est pas approprié chez les patients
dont les taux sériques d’ADN du VHB sont détectables à, ou au-delà de 24 semaines de traitement
(voir rubrique 4.4).
Dans une étude en double aveugle chez les patients atteints d'hépatite B chronique compensée avec
mutant YMDD (NUC20904), présentant une diminution de la réponse virologique et biochimique à la
lamivudine (n = 95), l'ajout de 10 mg d'adéfovir dipivoxil par jour au traitement en cours (100 mg de
lamivudine), pendant 52 semaines, a résulté en une diminution médiane du taux d'ADN du VHB de
4,6 log
10
copies/ml, comparativement à une augmentation médiane de 0,3 log
10
copies/ml chez les
patients recevant la lamivudine en monothérapie. Les taux d'ALAT sont revenus à la normale chez
31 % (14/45) des patients traités par l'association vs 6 % (3/47) des patients recevant uniquement la
lamivudine. La suppression virale a été maintenue (étude de suivi NUC20917) au cours de la
deuxième année de traitement (jusqu'à la semaine 104) chez les patients traités par l’association, avec
une amélioration persistante de la réponse virologique et biochimique.
Dans une étude rétrospective visant à déterminer les facteurs associés au rebond virologique,
159 patients asiatiques, Ag HBe positifs et traités par lamivudine, ont été suivis sur une période
médiane de presque 30 mois. Le risque de développer une mutation YMDD était de 60 % chez les
patients dont les taux d'ADN du VHB étaient supérieurs à 200 copies/ml après 6 mois (24 semaines)
de traitement par lamivudine, comparé à 8 % pour les patients avec un taux d'ADN du VHB inférieur à
200 copies/ml. Au taux limite de 1 000 copies/ml, le risque de développer une mutation YMDD était
de 63 % versus 13 % (études NUCB3009 et NUCB3018).
Expérience chez les patients atteints d’hépatite décompensée
La réalisation d’études contrôlées versus placebo n’a pas été jugée appropriée chez les patients ayant
une atteinte hépatique décompensée. Dans les études non contrôlées où la lamivudine a été
administrée avant et pendant une transplantation, une suppression de l’ADN du VHB et une
normalisation du taux d’ALAT ont été démontrées. La poursuite du traitement par la lamivudine après
la transplantation a permis une diminution de la réinfection du greffon par le VHB, une augmentation
de la perte de l’Ag HBs, et un taux de survie à 1 an de 76 à 100 %.
En raison de l’immunosuppression associée, le taux d’émergence du mutant YMDD après 52
semaines de traitement a été, comme attendu, plus important (36 % - 64 %) chez les patients
transplantés hépatiques que chez les patients immunocompétents avec hépatite B chronique (14 % -
32 %).
Quarante patients (Ag HBe négatif ou positif) avec, soit une maladie hépatique décompensée, soit un
virus à VHB récurrent suite à une transplantation hépatique et un mutant YMDD, ont été inclus dans
un bras en ouvert de l'étude NUC20904. L'ajout de 10 mg d'adéfovir dipivoxil par jour au traitement
par la lamivudine (100 mg), pendant 52 semaines, a résulté en une diminution médiane du taux d'ADN
du VHB de 4,6 log
10
copies/ml. Une amélioration de la fonction hépatique a également été observée
après une année de traitement. Ce niveau de suppression virale a été maintenu (étude de suivi
NUC20917) chez les patients traités par l'association au cours de la deuxième année de traitement
(jusqu'à la semaine 104) et la plupart des patients ont présenté une amélioration des marqueurs de la
fonction hépatique et ont continué à retirer un bénéfice clinique.
Expérience chez les patients atteints d'hépatite B chronique avec fibrose avancée et cirrhose
Dans une étude contrôlée par placebo chez 651 patients avec une hépatite B chronique cliniquement
compensée et avec une fibrose ou une cirrhose histologiquement confirmée, le traitement par la
lamivudine (durée médiane : 32 mois) a significativement diminué le taux global de progression de la
maladie (34/436, 7,8 % pour la lamivudine vs 38/215, 17,7 % pour le placebo, p = 0,001) ; ceci a été
mis en évidence par une réduction significative de la proportion de patients avec augmentation du
score Child-Pugh (15/436, 3,4 % vs 19/215, 8,8 %, p = 0,023) et des patients ayant développé un
carcinome hépatocellulaire (17/436, 3,9 % vs 16/215, 7,4 %, p = 0,047). Le taux de progression
30
globale de la pathologie dans le groupe lamivudine était plus élevé pour les patients dont l'ADN virale
du mutant YMDD était détectable (23/209, 11 %) comparé aux patients sans mutant YMDD.
Cependant, la progression de la maladie chez les patients YMDD dans le groupe lamivudine était
inférieure à celle du groupe placebo (respectivement 23/209, 11 % vs 38/214, 18 %). Au cours de cette
étude, une séroconversion Ag HBe a été confirmée chez 47 % (118/252) des patients traités par
lamivudine et 93 % (320/345) des patients traités par lamivudine avaient un ADN du VHB
indétectable (VERSANT [version 1], méthode bDNA, limite inférieure de détection < 0,7 MEq/ml).
Expérience chez les enfants et les adolescents
La lamivudine a été administrée à des enfants et des adolescents atteints d’hépatite B chronique non
décompensée au cours d’une étude contrôlée versus placebo portant sur 286 patients âgés de 2 à 17
ans. Les enfants inclus dans cette étude présentaient pour la plupart une hépatite B minime. Les
enfants âgés de 2 à 11 ans ont reçu une dose de 3 mg/kg en une prise par jour (sans dépasser 100 mg
par jour) et les adolescents de 12 ans et plus, une dose de 100 mg en une prise par jour. Cette
posologie nécessite encore d’être validée. Les taux de séroconversion Ag HBe (détection des anticorps
anti-HBe avec disparition de l’Ag HBe et de l’ADN du VHB) ne se sont pas révélés significativement
différents entre le placebo et la lamivudine dans cette population (taux respectifs à un an : 13 %
(12/95) dans le groupe placebo vs 22 % (42/191) dans le groupe lamivudine ; p = 0,057). L’incidence
de la mutation YMDD était similaire à celle observée chez les adultes, et allait de 19 % à 52 semaines
jusqu’à 45 % chez les patients recevant de la lamivudine pendant 24 mois sans interruption.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La lamivudine est bien absorbée au niveau gastro-intestinal et la biodisponibilité de la lamivudine
administrée par voie orale se situe normalement entre 80 et 85 % chez l’adulte. Après administration
orale, le temps moyen (t
max
) d’obtention de la concentration sérique maximale (C
max
) est d’environ une
heure. A la dose thérapeutique (100 mg une fois par jour), la valeur de la C
max
est de l’ordre de 1,1 à
1,5 µg/ml et celle de la concentration résiduelle de 0,015 à 0,020 µg/ml.
L’administration de lamivudine au cours d’un repas entraîne un allongement de la valeur du t
max
et une
diminution de la valeur de la C
max
(jusqu'à 47 %). Cependant, la quantité de lamivudine absorbée
(ASC) demeure inchangée, de sorte que la lamivudine peut être administrée indifféremment pendant
ou en dehors des repas.
Distribution
Après administration intraveineuse, le volume moyen de distribution est de 1,3 l/kg. La lamivudine
présente une pharmacocinétique linéaire dans l’intervalle des doses thérapeutiques et sa liaison aux
protéines plasmatiques, en particulier l’albumine, est faible.
Un petit nombre d’observations indique que la lamivudine pénètre dans le système nerveux central et
passe dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Le rapport moyen entre les concentrations de
lamivudine observées dans le LCR et le sérum 2 à 4 heures après la prise orale du médicament était
d’environ 0,12.
Biotransformation
La lamivudine est essentiellement éliminée par excrétion rénale sous forme inchangée. La possibilité
d’interactions métaboliques médicamenteuses avec la lamivudine est faible en raison d’un
métabolisme hépatique limité (5 à 10 %) et d’une faible liaison aux protéines plasmatiques.
Elimination
La clairance systémique moyenne de la lamivudine est approximativement de 0,3 l/h/kg. Sa demi-vie
d’élimination observée varie entre 18 et 19 heures. La majeure partie de la lamivudine est éliminée
31
sous forme inchangée dans les urines, après filtration glomérulaire et sécrétion active (système de
transport cationique organique). La clairance rénale représente environ 70 % de l’élimination de la
lamivudine.
Populations spécifiques
Chez les patients ayant une insuffisance rénale, l’élimination de la lamivudine est altérée. Il est donc
nécessaire de réduire la posologie chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à
50 ml/min (voir rubrique 4.2).
Chez les patients ayant une insuffisance hépatique, la pharmacocinétique de la lamivudine est
inchangée. Chez les patients ayant bénéficié d’une transplantation hépatique, les données sont
limitées ; chez ces patients, une altération de la fonction hépatique n’a pas de retentissement
significatif sur la pharmacocinétique de la lamivudine, sauf si l’atteinte hépatique est associée à une
atteinte rénale.
Chez les patients âgés, le profil pharmacocinétique de la lamivudine suggère que la diminution de la
fonction rénale associée à l’âge n’a pas d’influence cliniquement significative sur l’exposition à la
lamivudine, sauf si la clairance de la créatinine est inférieure à 50 ml/min (voir rubrique 4.2).
5.3
Données de sécurité précliniques
Dans les études de toxicologie animale, l’administration de fortes doses de lamivudine n’a pas entraîné
de toxicité majeure d’organe. Aux doses les plus élevées, des effets mineurs sur certains marqueurs
des fonctions hépatique et rénale ont été observés, avec une diminution occasionnelle du poids du foie.
Les seuls effets cliniquement pertinents étaient une diminution du nombre de globules rouges et une
neutropénie. Cependant, ces troubles biologiques ont rarement été observés au cours des essais
cliniques.
La lamivudine ne s’est pas avérée mutagène dans les tests bactériologiques. Cependant, comme avec
de nombreux autres analogues nucléosidiques, une activité mutagène a été observée dans un test de
cytogénicité
in vitro
ainsi que dans le test du lymphome de souris. La lamivudine n’est pas
génotoxique
in vivo
aux posologies permettant d’obtenir des concentrations plasmatiques environ 60 à
70 fois supérieures à celles qui peuvent être atteintes chez l’homme. L’activité mutagène
in vitro
de la
lamivudine n’ayant pas été confirmée par les tests
in vivo,
la lamivudine ne devrait pas entraîner de
risque génotoxique chez les patients sous traitement.
Les études de reproduction réalisées chez l’animal ont montré que le traitement par la lamivudine n’a
pas eu d’effet tératogène ni d’effet sur la fertilité des animaux mâles ou femelles. La lamivudine induit
une létalité embryonnaire précoce chez la lapine gravide exposée à des concentrations de lamivudine
comparables à celles obtenues chez l’être humain. Ceci n’a pas été observé chez le rat femelle, même
après une exposition systémique très élevé.
Les résultats des études de carcinogénicité à long terme réalisées chez le rat et la souris avec la
lamivudine n’ont pas montré de potentiel carcinogène pertinent pour l’homme.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
- Saccharose (20 % m/v),
- Parahydroxybenzoate de méthyle (E218),
- Parahydroxybenzoate de propyle (E216),
- Acide citrique (anhydre),
- Propylène glycol (E1520),
- Citrate de sodium,
32
- Arôme artificiel fraise,
- Arôme artificiel banane,
- Eau purifiée.
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
2 ans.
Après la première ouverture : 1 mois.
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Boîte contenant un flacon de 240 ml de solution buvable de lamivudine. Ce flacon est composé de
polyéthylène de haute densité (HDPE) blanc, opaque avec fermeture de sécurité enfant. La boîte
contient également un adaptateur en polyéthylène pour le dispositif d’administration à positionner sur
le flacon et un dispositif d’administration de la solution buvable de 10 ml, composée d’un cylindre en
polypropylène (gradué en ml) et d’un piston en polyéthylène.
Le dispositif d’administration de la solution buvable permet une mesure précise de la dose prescrite.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/99/114/003
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 29 juillet 1999
Date de dernier renouvellement : 23 Juin 2014
33
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
34
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SURE ET EFFICACE DU MEDICAMENT
35
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Comprimé pelliculé :
Delpharm Poznań Spółka Akcyjna
ul. Grunwaldzka 189
60-322 Poznan
Pologne
Solution buvable :
GlaxoSmithKline Trading Services Limited
12 Riverwalk,
Citywest Business Campus
Dublin 24,
Irlande
Le nom et l’adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : résumé des caractéristiques du
produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SURE ET
EFFICACE DU MEDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Sans objet.
36
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
37
A. ÉTIQUETAGE
38
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
CARTON EXTÉRIEUR POUR LES COMPRIMÉS : boîte de 28 comprimés, boîte de
84 comprimés
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Zeffix 100 mg comprimés pelliculés
lamivudine
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 100 mg de lamivudine.
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 comprimés pelliculés
84 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S) , SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver à une température ne dépassant pas +30°C.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
39
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
12.
NUMERO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/99/114/001 : 28 comprimés
EU/1/99/114/002 : 84 comprimés
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DE LOT
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS
EN BRAILLE
zeffix 100 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC :
SN :
NN :
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
40
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
Boîte de 28 comprimés, boîte de 84 comprimés
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Zeffix 100 mg comprimés
lamivudine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DE LOT
DATE DE PÉREMPTION
41
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
CARTON EXTÉRIEUR POUR LE FLACON DE SOLUTION BUVABLE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Zeffix 5 mg/ml solution buvable
lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
1 ml de solution buvable contient 5 mg de lamivudine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Ce produit contient entre autres excipients :
du sucre (saccharose), du sodium, du propylène glycol (E1520), des conservateurs :
parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et parahydroxybenzoate de propyle (E216)
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Chaque flacon contient 240 ml de solution buvable.
La boîte contient un dispositif d’administration.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
Ne pas conserver plus d’un mois après la première ouverture du flacon.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
42
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/99/114/003
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DE LOT
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS
EN BRAILLE
zeffix 5 mg/mL
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC :
SN :
NN :
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
43
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ÉTIQUETTE DU FLACON DE SOLUTION BUVABLE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Zeffix 5 mg/ml solution buvable
lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
1 ml de solution buvable contient 5 mg de lamivudine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Ce produit contient entre autres excipients :
du sucre (saccharose), du sodium, du propylène glycol (E1520), des conservateurs :
parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et parahydroxybenzoate de propyle (E216)
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Chaque flacon contient 240 ml de solution buvable.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
Ne pas conserver plus d’un mois après la première ouverture du flacon.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
44
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/99/114/003
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DE LOT
15.
16.
17.
18.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS
EN BRAILLE
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
45
B. NOTICE
46
Notice : Information du patient
Zeffix 100 mg - comprimés pelliculés
Lamivudine
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice :
1.
Qu’est-ce que Zeffix et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Zeffix
3.
Comment prendre Zeffix
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Zeffix
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que Zeffix et dans quels cas est-il utilisé
La substance active de Zeffix est la lamivudine.
Zeffix est indiqué dans le traitement de l’infection à long terme (chronique) par le virus de
l’hépatite B chez l’adulte.
Zeffix est un médicament antiviral qui empêche la multiplication du virus de l’hépatite B et appartient
à une classe de médicaments appelés
analogues nucléosidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse
(INTI).
Le virus de l'hépatite B infecte le foie et provoque une infection à long terme (chronique), ce qui peut
conduire à une détérioration de cet organe. Zeffix peut être utilisé chez les personnes dont le foie est
endommagé, mais fonctionne toujours normalement (maladie hépatique compensée), et en association
avec d’autres médicaments chez celles dont le foie est endommagé et ne fonctionne plus normalement
(maladie hépatique décompensée).
Zeffix agit en réduisant la quantité de virus de l’hépatite B dans votre organisme. Il permet ainsi de
réduire les lésions du foie et d’améliorer son fonctionnement. Tout le monde ne répond pas au
traitement par Zeffix de manière identique. Votre médecin s'assurera régulièrement de l'efficacité de
votre traitement par des analyses sanguines régulières.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Zeffix
Ne prenez jamais Zeffix
si vous êtes
allergique
à la lamivudine (substance active) ou à l’un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés
dans la rubrique 6).
Si vous pensez être dans ce cas,
parlez-en à votre médecin.
47
Avertissements et précautions
Certaines personnes traitées par Zeffix ou par d'autres médicaments similaires sont plus à risque de
développer des effets indésirables graves. Vous devez être conscient de ces risques supplémentaires :
si vous avez déjà eu d’autres types de
maladies du foie,
telles qu’une hépatite C,
si vous souffrez d'un important
surpoids
(particulièrement si vous êtes une femme).
Si vous vous trouvez dans l'un de ces cas, parlez-en à votre médecin.
Vous pourriez être
amené à subir des examens supplémentaires, y compris des analyses de sang, pendant votre
traitement par Zeffix. Pour plus d'information concernant les risques,
reportez-vous à la
rubrique 4.
Vous ne devez pas interrompre votre traitement par Zeffix
sans l’avis de votre médecin, car il
existe un risque d’aggravation de votre hépatite B après l’arrêt des prises. A ce titre, votre médecin
vous surveillera au moins pendant quatre mois après l’arrêt de votre traitement pour détecter tout
problème éventuel. Cette surveillance comportera quelques prises de sang destinées à déceler toute
augmentation des taux d’enzymes hépatiques, pouvant indiquer une atteinte au niveau du foie.
Pour
plus d’informations concernant l’utilisation de Zeffix, reportez-vous à la rubrique 3.
Protégez les autres
L'infection par le virus de l’hépatite B se transmet par relation sexuelle avec une personne infectée, ou
par contact avec du sang contaminé (par exemple, en cas de partage d'aiguilles pour injection). Zeffix
ne prévient pas la transmission du virus à d'autres personnes. Afin d'éviter à d'autres personnes d'être
contaminées par le virus de l’hépatite B :
Utilisez un préservatif
lors de vos relations sexuelles (orales ou par pénétration).
Ne prenez aucun risque de contamination par le sang
- par exemple, ne partagez pas vos
aiguilles.
Autres médicaments et Zeffix
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez pris récemment ou prévoyez de
prendre tout autre médicament, y compris des médicaments à base de plantes ou d'autres médicaments
obtenus sans ordonnance.
N'oubliez pas de prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous commencez à prendre un
nouveau médicament pendant votre traitement par Zeffix.
Ne prenez pas les médicaments suivants avec Zeffix
:
les médicaments (généralement sous forme liquide) contenant du sorbitol et autres polyols (tels que
xylitol, mannitol, lactitol ou maltitol), s’ils sont utilisés régulièrement
d’autres médicaments contenant de la lamivudine, utilisés dans le traitement de l'infection
par le
VIH
(parfois appelé virus du SIDA)
l'emtricitabine, utilisée pour traiter l'infection
par le VIH
ou l'infection
par le virus de
l'hépatite B
la cladribine, utilisée pour traiter la
leucémie à tricholeucocytes.
Prévenez votre médecin
si vous prenez l'un de ces médicaments.
Grossesse
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou si vous envisagez de concevoir un enfant :
Discutez avec votre médecin
des risques encourus et des bénéfices attendus d'un traitement par
Zeffix pendant votre grossesse.
N’arrêtez pas le traitement par Zeffix sans l’avis de votre médecin.
Allaitement
Zeffix peut passer dans le lait maternel. Si vous allaitez ou envisagez d’allaiter :
Parlez-en à votre médecin
avant de prendre Zeffix.
48
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Lors du traitement par Zeffix, il est possible que vous ressentiez de la fatigue, ce qui pourrait modifier
votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
Ne conduisez pas et n’utilisez pas de machines, à moins que vous ne soyez certain de ne
pas être affecté.
Zeffix contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Zeffix
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre
médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Consultez régulièrement votre médecin
Zeffix vous aide à contrôler votre hépatite B. Vous devez continuer à prendre ce médicament chaque
jour afin de contrôler votre infection et de stopper l'aggravation de votre maladie.
Restez en contact avec votre médecin, et n'arrêtez pas votre traitement par Zeffix
sans son
avis.
Quelle quantité de Zeffix aurez-vous besoin de prendre
La dose recommandée est d’un comprimé
(soit 100 mg de lamivudine)
de Zeffix une fois par jour.
Votre médecin pourra vous prescrire une dose plus faible si vous avez des problèmes au niveau des
reins. Une solution buvable de Zeffix est disponible pour le traitement des patients nécessitant une
réduction de la dose habituelle ou qui sont dans l’incapacité d’avaler des comprimés.
Prévenez votre médecin
si vous pensez que vous êtes dans ce cas.
Si vous prenez déjà un autre médicament qui contient de la lamivudine pour une infection par le VIH,
votre médecin continuera de vous traiter à la dose la plus forte (généralement de 150 mg deux fois par
jour), car la dose de lamivudine que contient Zeffix (100 mg) n’est pas suffisante pour traiter une
infection par le VIH. Si vous envisagez de changer votre traitement contre le VIH, parlez-en tout
d’abord à votre médecin.
Avalez les comprimés entiers, avec de l’eau. Zeffix peut être pris au cours ou en dehors des repas.
Si vous avez pris plus de Zeffix que vous n’auriez dû
Si vous avez pris plus de Zeffix que vous n’auriez dû, contactez votre médecin ou votre pharmacien,
ou bien le service d’urgence de l’hôpital le plus proche, pour avis. Si possible, montrez-leur la boîte de
Zeffix.
Si vous oubliez de prendre Zeffix
Si vous avez oublié de prendre une dose de votre médicament, prenez la dose oubliée dès que possible,
puis poursuivez votre traitement normalement. Ne prenez pas de double dose pour compenser la dose
que vous avez oublié de prendre.
N’arrêtez pas de prendre Zeffix
Vous ne devez jamais arrêter Zeffix sans avoir consulté votre médecin, au risque que votre hépatite ne
s’aggrave
(voir rubrique 2).
Si vous arrêtez de prendre Zeffix, votre médecin surveillera votre état de
santé pendant au moins quatre mois afin de vérifier qu’il n’y ait pas de problème. Cette surveillance
comportera des prises de sang destinées à déceler toute augmentation des taux d’enzymes hépatiques,
pouvant indiquer une atteinte au niveau du foie.
49
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets secondaires fréquemment rapportés au cours des études cliniques réalisées avec Zeffix
étaient : fatigue, infections des voies respiratoires, gêne au niveau de la gorge, maux de tête, douleur
d’estomac ou gêne gastrique, nausées, vomissements et diarrhée, augmentation des enzymes du foie et
des enzymes produites par les muscles (voir
ci-dessous).
Réactions allergiques
Elles sont rares (elles peuvent concerner
jusqu'à une personne sur 1000).
Les signes incluent :
gonflement des paupières, du visage ou des lèvres
difficultés pour avaler ou pour respirer.
Contactez immédiatement un médecin
si vous observez l’un de ces symptômes.
Arrêtez de
prendre Zeffix.
Effets indésirables éventuellement liés à la prise de Zeffix
Effet indésirable très fréquent
(qui peut concerner
plus d’une personne sur 10)
pouvant être
identifié par une analyse de sang :
augmentation du taux de certaines enzymes produites par le foie
(appelées transaminases),
pouvant être un signe d’inflammation ou de lésions du foie.
Effet indésirable fréquent
(qui peut concerner
jusqu’à une personne sur 10)
:
crampes et douleurs musculaires,
éruption cutanée ou urticaire, sur n'importe quelle partie du corps.
Effet indésirable fréquent
pouvant être identifié par une analyse de sang :
augmentation du taux d’une enzyme produite dans les muscles
(appelée créatine
phosphokinase)
pouvant être un signe d'endommagement des tissus corporels.
Effet indésirable très rare
(qui peut concerner
jusqu’à une personne sur 10 000)
:
acidose lactique (excès d’acide lactique dans le sang).
Autres effets indésirables
D'autres effets indésirables sont survenus chez un très faible nombre de sujets, mais leur fréquence
exacte n'est pas connue :
destruction du tissu musculaire,
aggravation de l’hépatite après l’arrêt de Zeffix ou pendant le traitement si le virus de
l’hépatite B devient résistant à Zeffix. Comme pour toute atteinte grave du foie celle-ci peut
être fatale chez certaines personnes,
Effet indésirable pouvant être identifié par une analyse de sang :
diminution du nombre de cellules sanguines importantes pour la coagulation
(thrombocytopénie).
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable
Parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet
indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
50
décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Zeffix
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Ne prenez pas ce médicament après la date de péremption mentionnée sur la boîte et la plaquette.
A conserver à une température ne dépassant pas +30°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Zeffix
La substance active est la lamivudine. Chaque comprimé pelliculé contient 100 mg de lamivudine.
Les autres composants sont : cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique, stéarate de
magnésium, hypromellose, dioxyde de titane, macrogol 400, polysorbate 80, oxyde de fer synthétique
jaune, oxyde de fer synthétique rouge.
Comment se présente Zeffix et contenu de l’emballage extérieur
Les comprimés de Zeffix sont conditionnés dans des plaquettes. Ils sont présentés dans des boîtes
contenant 28 ou 84 comprimés, avec étiquette d’inviolabilité. Les comprimés sont de couleur caramel,
de forme oblongue, biconvexes et gravés « GX CG5 » sur l’une des faces.
Toutes les présentations peuvent ne pas être disponibles dans votre pays.
Fabricant
Delpharm Poznań Spółka Akcyjna
ul. Grunwaldzka 189
60-322 Poznan
Pologne
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a./n.v.
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 52 00
България
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Teл.: + 359 80018205
Lietuva
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 370 80000334
Luxembourg/Luxemburg
GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a./n.v.
Belgique/Belgien
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 52 00
51
Česká republika
GlaxoSmithKline s.r.o.
Tel: + 420 222 001 111
cz.info@gsk.com
Danmark
GlaxoSmithKline Pharma A/S
Tlf: + 45 36 35 91 00
dk-info@gsk.com
Deutschland
GlaxoSmithKline GmbH & Co. KG
Tel.: + 49 (0)89 36044 8701
produkt.info@gsk.com
Eesti
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 372 8002640
Ελλάδα
GlaxoSmithKline
Μο½οπρόσωπη
A.E.B.E.
Τηλ:
+ 30 210 68 82 100
España
GlaxoSmithKline, S.A.
Tel: + 34 900 202 700
es-ci@gsk.com
France
Laboratoire GlaxoSmithKline
Tél.: + 33 (0)1 39 17 84 44
diam@gsk.com
Hrvatska
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 385 800787089
Ireland
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 353 (0)1 4955000
Ísland
Vistor hf.
Sími: + 354 535 7000
Italia
GlaxoSmithKline S.p.A.
Tel: + 39 (0)45 7741 111
Κύπρος
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Τηλ:
+ 357 80070017
Magyarország
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel.: + 36 80088309
Malta
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 356 80065004
Nederland
GlaxoSmithKline BV
Tel: + 31 (0)33 2081100
Norge
GlaxoSmithKline AS
Tlf: + 47 22 70 20 00
Österreich
GlaxoSmithKline Pharma GmbH
Tel: + 43 (0)1 97075 0
at.info@gsk.com
Polska
GSK Services Sp. z o.o.
Tel.: + 48 (0)22 576 9000
Portugal
Glaxo Wellcome Farmacêutica, Lda.
Tel: + 351 21 412 95 00
FI.PT@gsk.com
România
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 40 800672524
Slovenija
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 386 80688869
Slovenská republika
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 421 800500589
Suomi/Finland
GlaxoSmithKline Oy
Puh/Tel: + 358 (0)10 30 30 30
Sverige
GlaxoSmithKline AB
Tel: + 46 (0)8 638 93 00
info.produkt@gsk.com
United Kingdom (Northern Ireland)
52
Latvija
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 371 80205045
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 44 (0)800 221441
customercontactuk@gsk.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments :
http://www.ema.europa.eu/.
53
Notice : Information du patient
Zeffix 5 mg/ml - solution buvable
Lamivudine
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice :
1.
Qu’est-ce que Zeffix et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Zeffix
3.
Comment prendre Zeffix
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Zeffix
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que Zeffix et dans quels cas est-il utilisé
La substance active de Zeffix est la lamivudine.
Zeffix est indiqué dans le traitement de l’infection à long terme (chronique) par le virus de
l’hépatite B chez l’adulte.
Zeffix est un médicament antiviral qui empêche la multiplication du virus de l’hépatite B et appartient
à une classe de médicaments appelés
analogues nucléosidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse
(INTI).
Le virus de l'hépatite B infecte le foie et provoque une infection à long terme (chronique), ce qui peut
conduire à une détérioration de cet organe. Zeffix peut être utilisé chez les personnes dont le foie est
endommagé mais fonctionne toujours normalement (maladie
hépatique compensée),
et en association
avec d’autres médicaments chez celles dont le foie est endommagé et ne fonctionne plus normalement
(maladie
hépatique décompensée).
Zeffix agit en réduisant la quantité de virus de l’hépatite B dans votre organisme. Il permet ainsi de
réduire les lésions du foie et d’améliorer son fonctionnement. Tout le monde ne répond pas au
traitement par Zeffix de manière identique. Votre médecin s'assurera régulièrement de l'efficacité de
votre traitement par des analyses sanguines régulières.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Zeffix
Ne prenez jamais Zeffix
si vous êtes
allergique
à la lamivudine (substance active) ou à l’un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés
dans la rubrique 6).
Si vous pensez être dans ce cas,
parlez-en à votre médecin.
54
Avertissements et précautions
Certaines personnes traitées par Zeffix ou par d'autres médicaments similaires sont plus à risque de
développer des effets indésirables graves. Vous devez être conscient de ces risques supplémentaires :
si vous avez déjà eu d’autres types de
maladies du foie,
telles qu’une hépatite C,
si vous souffrez d'un important
surpoids
(particulièrement si vous êtes une femme).
Si vous vous trouvez dans l'un de ces cas, parlez-en à votre médecin.
Vous pourriez être
amené à subir des examens supplémentaires, y compris des analyses de sang, pendant votre
traitement par Zeffix.
Pour plus d'information concernant les risques, reportez-vous à la
rubrique 4.
Vous ne devez pas interrompre votre traitement par Zeffix
sans l’avis de votre médecin, car il
existe un risque d’aggravation de votre hépatite B après l’arrêt des prises. A ce titre, votre médecin
vous surveillera pendant au moins quatre mois après l’arrêt de votre traitement pour détecter tout
problème éventuel. Cette surveillance comportera quelques prises de sang destinées à déceler toute
augmentation des taux d’enzymes hépatiques, pouvant indiquer une atteinte au niveau du foie.
Pour
plus d’informations concernant l’utilisation de Zeffix, reportez-vous à la rubrique 3.
Protégez les autres
L'infection par le virus de l’hépatite B se transmet par relation sexuelle avec une personne infectée, ou
par contact avec du sang contaminé (par exemple, en cas de partage d'aiguilles pour injection). Zeffix
ne prévient pas la transmission du virus à d'autres personnes. Afin d'éviter à d'autres personnes d'être
contaminées par le virus de l’hépatite B :
Utilisez un préservatif
lors de vos relations sexuelles (orales ou par pénétration).
Ne prenez aucun risque de contamination par le sang
- par exemple, ne partagez pas vos
aiguilles.
Autres médicaments et Zeffix
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez pris récemment ou prévoyez de
prendre tout autre médicament, y compris des médicaments à base de plantes ou d'autres médicaments
obtenus sans ordonnance.
N'oubliez pas de prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous commencez à prendre un
nouveau médicament pendant votre traitement par Zeffix.
Ne prenez pas les médicaments suivants avec Zeffix
:
les médicaments (généralement sous forme liquide) contenant du sorbitol et autres polyols (tels que
xylitol, mannitol, lactitol ou maltitol), s’ils sont utilisés régulièrement
d’autres médicaments contenant de la lamivudine, utilisés dans le traitement de l'infection
par le
VIH
(parfois appelé virus du SIDA)
l'emtricitabine, utilisée pour traiter l'infection
par le VIH
ou l'infection
par le virus de
l'hépatite B
la cladribine, utilisée pour traiter la
leucémie à tricholeucocytes.
Prévenez votre médecin
si vous prenez l'un de ces médicaments.
Grossesse
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou si vous envisagez de concevoir un enfant :
Discutez avec votre médecin
des risques encourus et des bénéfices attendus d'un traitement par
Zeffix pendant votre grossesse.
N’arrêtez pas le traitement par Zeffix sans l’avis de votre médecin.
Allaitement
Zeffix peut passer dans le lait maternel. Si vous allaitez ou envisagez d’allaiter :
Parlez-en à votre médecin
avant de prendre Zeffix.
55
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Lors du traitement par Zeffix, il est possible que vous ressentiez de la fatigue, ce qui pourrait modifier
votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
Ne conduisez pas et n’utilisez pas de machines, à moins que vous ne soyez certain de ne
pas être affecté.
Zeffix contient du sucre, des conservateurs, du propylène glycol et du sodium
Si vous êtes diabétique, veuillez noter que chaque dose de Zeffix (100 mg = 20 ml) contient 4 g de
saccharose.
Zeffix contient du saccharose. Si votre médecin vous a mis en garde au sujet d’une intolérance à
certains sucres, veuillez le contacter avant la prise de ce médicament. Le saccharose peut être nocif
pour les dents.
Zeffix contient des conservateurs (parahydroxybenzoates) et peut provoquer des réactions allergiques
(éventuellement retardées).
Ce médicament contient 400 mg de propylène glycol par dose de 20 ml.
Ce médicament contient 58,8 mg de sodium (principal composant du sel de cuisine ou de table) par
dose de 20 ml. Cela équivaut à 2,9 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé de
sodium pour un adulte.
3.
Comment prendre Zeffix
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre
médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Consultez régulièrement votre médecin
Zeffix vous aide à contrôler votre hépatite B. Vous devez continuer à prendre ce médicament chaque
jour afin de contrôler votre infection et de stopper l'aggravation de votre maladie.
Restez en contact avec votre médecin, et n'arrêtez pas votre traitement par Zeffix
sans son
avis.
Quelle quantité de Zeffix aurez-vous besoin de prendre
La dose recommandée est de 20 ml
(soit 100 mg de lamivudine)
de Zeffix une fois par jour.
Votre médecin pourra vous prescrire une dose plus faible si vous avez des problèmes au niveau des
reins.
Prévenez votre médecin
si vous pensez que vous êtes dans ce cas.
Si vous prenez déjà un autre médicament qui contient de la lamivudine pour une infection par le VIH,
votre médecin continuera de vous traiter à la dose la plus forte (généralement de 150 mg deux fois par
jour), car la dose de lamivudine que contient Zeffix (100 mg) n’est pas suffisante pour traiter une
infection par le VIH. Si vous envisagez de changer votre traitement contre le VIH, parlez-en tout
d’abord à votre médecin.
Zeffix peut être pris au cours ou en dehors des repas.
Reportez-vous au schéma et aux instructions de mesure et de prise d’une dose du médicament
figurant après la rubrique 6 de cette notice.
Si vous avez pris plus de Zeffix que vous n’auriez dû
Si vous avez pris plus de Zeffix que vous n’auriez dû, contactez votre médecin ou votre pharmacien,
ou bien le service d’urgence de l’hôpital le plus proche, pour avis. Si possible, montrez-leur la boîte de
Zeffix.
56
Si vous oubliez de prendre Zeffix
Si vous avez oublié de prendre une dose de votre médicament, prenez la dose oubliée dès que possible,
puis poursuivez votre traitement normalement. Ne prenez pas de double dose pour compenser la dose
que vous avez oublié de prendre.
N’arrêtez pas de prendre Zeffix
Vous ne devez jamais arrêter Zeffix sans avoir consulté votre médecin, au risque que votre hépatite ne
s’aggrave
(voir rubrique 2).
Si vous arrêtez de prendre Zeffix, votre médecin surveillera votre état de
santé pendant au moins quatre mois afin de vérifier qu’il n’y ait pas de problème. Cette surveillance
comportera des prises de sang destinées à déceler toute augmentation des taux d’enzymes hépatiques,
pouvant indiquer une atteinte au niveau du foie.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets secondaires fréquemment rapportés au cours des études cliniques réalisées avec Zeffix
étaient : fatigue, infections des voies respiratoires, gêne au niveau de la gorge, maux de tête, douleur
d’estomac ou gêne gastrique, nausées, vomissements et diarrhée, augmentation des enzymes du foie et
des enzymes produites par les muscles
(voir ci-dessous).
Réactions allergiques
Elles sont rares (elles peuvent concerner
jusqu'à une personne sur 1000).
Les signes incluent :
gonflement des paupières, du visage ou des lèvres,
difficultés pour avaler ou pour respirer.
Contactez immédiatement un médecin
si vous observez l’un de ces symptômes.
Arrêtez de
prendre Zeffix.
Effets indésirables éventuellement liés à la prise de Zeffix
Effet indésirable très fréquent
(qui peut concerner
plus d’une personne sur 10)
pouvant être
identifié par une analyse de sang :
augmentation du taux de certaines enzymes produites par le foie
(appelées transaminases),
pouvant être un signe d’inflammation ou de lésions du foie.
Effet indésirable fréquent
(qui peut concerner
jusqu’à une personne sur 10)
:
crampes et douleurs musculaires,
éruption cutanée ou urticaire, sur n'importe quelle partie du corps.
Effet indésirable fréquent
pouvant être identifié par une analyse de sang :
augmentation du taux d’une enzyme produite dans les muscles (appelée créatine
phosphokinase) pouvant être un signe d'endommagement des tissus corporels.
Effet indésirable très rare
(qui peut concerner
jusqu’à une personne sur 1000)
:
acidose lactique (excès d’acide lactique dans le sang).
Autres effets indésirables
D'autres effets indésirables sont survenus chez un très faible nombre de sujets, mais leur fréquence
exacte n'est pas connue :
destruction du tissu musculaire,
aggravation de l’hépatite après l’arrêt de Zeffix ou pendant le traitement si le virus de
l’hépatite B devient résistant à Zeffix. Comme pour toute atteinte grave du foie celle-ci peut
être fatale chez certaines personnes,
57
Effet indésirable pouvant être identifié par une analyse de sang :
diminution du nombre de cellules sanguines importantes pour la coagulation
(thrombocytopénie).
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable
Parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet
indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Zeffix
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Ne prenez pas ce médicament après la date de péremption mentionnée sur le flacon et la boîte.
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
Ne pas conserver plus d’un mois après la première ouverture du flacon.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Zeffix
La substance active est la lamivudine. La solution buvable contient 5 mg de lamivudine par ml.
Les autres composants sont : saccharose, parahydroxybenzoate de méthyle (E218),
parahydroxybenzoate de propyle (E216), acide citrique, propylène glycol (E1520), citrate de sodium,
arôme artificiel fraise, arôme artificiel banane, eau purifiée.
Comment se présente Zeffix et contenu de l’emballage extérieur
La solution buvable de Zeffix est conditionnée dans une boîte en carton, contenant un flacon en
polyéthylène blanc avec fermeture de sécurité enfant. La solution est limpide, incolore à jaune pâle,
aromatisée fraise-banane. Le flacon contient 240 ml de solution buvable de lamivudine à 5 mg/ml. Un
dispositif d’administration pour usage oral avec des graduations en ml, ainsi qu’un adaptateur pour le
dispositif d’administration, qui doit être fixé sur le flacon à la première utilisation, sont inclus dans la
boîte.
58
Fabricant
GlaxoSmithKline Trading Services Limited
12 Riverwalk,
Citywest Business Campus
Dublin 24,
Irlande
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché
GlaxoSmithKline (Ireland)
Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
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59
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La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments :
http://www.ema.europa.eu/.
60
Comment mesurer la dose et prendre le médicament
Utilisez le dispositif d’administration contenu dans la boîte afin de mesurer avec précision la
dose prescrite (voir
aussi la rubrique 3).
Lorsqu’il est rempli, le dispositif d’administration contient
10 ml de solution.
1.
 Retirez
le film plastique
de l’applicateur/adaptateur.
2. Retirez l’adaptateur
de l’applicateur.
3. Retirez le bouchon avec fermeture de sécurité pour enfants (A) du flacon
et
conservez-le précieusement.
4.
 Enfoncez
fermement l’adaptateur (B) le plus profondément possible dans le goulot
du flacon,
tout en tenant le flacon.
5.
 Introduisez
fermement le dispositif d’administration
(C) dans l’adaptateur.
6.
 Retournez
le flacon.
7.
 Tirez
le piston du dispositif d’administration
(D) jusqu’au volume correspondant à la
première fraction de votre dose totale.
8.
 Remettez
le flacon à l'endroit.
Retirez le dispositif d’administration de l’adaptateur.
9.
 Placez
le dispositif d’administration dans votre bouche
en plaçant l’extrémité du
dispositif d’administration contre l’intérieur de la joue.
Poussez lentement le piston,
de
façon à vous laisser le temps d’avaler le liquide.
N’appuyez pas trop fort
et évitez de
projeter un jet de liquide au fond de la gorge, afin de ne pas vous étouffer.
61
10. Répétez les étapes 5 à 9
de la même façon jusqu’à ce que vous ayez pris la totalité de
votre dose. Par exemple, si la dose qui vous a été prescrite est de 20 ml, vous devrez
prendre deux dispositifs d’administration pleins de solution.
11. Le dispositif d’administration étant retiré du flacon, rincez-le
soigneusement à l’eau
claire. Laissez-le sécher complètement avant de le réutiliser. Laissez l’adaptateur sur le
flacon.
12. Refermez soigneusement le flacon
avec le bouchon.
Ne conservez pas la solution buvable plus d’un mois après la première ouverture du flacon.
62

ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Zeffix 100 mg comprimés pelliculés

2.

COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 100 mg de lamivudine.
Pour la liste complète des excipients voir rubrique 6.1.

3.

FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé (comprimé)
Comprimés pelliculés de couleur caramel, oblongs, biconvexes, de dimension d'environ 11mm x 5mm
et gravés « GX CG5 » sur l'une des faces.


4.

INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques

Zeffix est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints d'hépatite B chronique présentant :
·
Une maladie hépatique compensée avec l'évidence d'une réplication virale active, une élévation
persistante des taux sériques d'alanine aminotransférase (ALAT) et une inflammation hépatique
active et/ou une fibrose histologiquement prouvées. La mise sous traitement par lamivudine doit
être envisagée seulement lorsqu'aucun autre antiviral ayant une barrière génétique plus élevée
n'est disponible ou approprié (voir rubrique 5.1).
·
Une maladie hépatique décompensée, en association à un deuxième antiviral exempt de
résistance croisée à la lamivudine (voir rubrique 4.2).

4.2 Posologie et mode d'administration
Le traitement par Zeffix doit être instauré par un médecin expérimenté dans la prise en charge de
l'hépatite B chronique.
Posologie
Adultes
La posologie recommandée de Zeffix est de 100 mg une fois par jour.
Chez les patients présentant une atteinte hépatique décompensée, la lamivudine doit systématiquement
être utilisée en association à un deuxième antiviral, exempt de résistance croisée à la lamivudine, afin
de réduire le risque de résistance et d'obtenir rapidement l'inhibition du virus.
Durée du traitement
La durée optimale de traitement n'est pas connue.
·
Chez les patients atteints d'hépatite B chronique Ag HBe positifs, sans cirrhose, le traitement
doit être administré pendant au moins 6-12 mois après confirmation de la séroconversion Ag
HBe (détection des Ac anti-HBe avec disparition de l'Ag HBe et indétectabilité de l'ADN du
VHB) afin de limiter le risque de rechute virologique, ou jusqu'à la séroconversion Ag HBs ou
en cas de perte d'efficacité (voir rubrique 4.4). Les taux d'ALAT et d'ADN du VHB devront être
virologique tardive.
·
Chez les patients atteints d'hépatite B chronique Ag HBe négatifs ("pré-core" mutants), sans
cirrhose, le traitement doit être administré au moins jusqu'à la séroconversion Ag HBs, ou
jusqu'à la mise en évidence d'une perte d'efficacité. En cas de traitement prolongé, il est
recommandé de procéder à une réévaluation régulière afin de confirmer que la poursuite du
traitement choisi reste la meilleure option pour le patient.
·
Chez les patients présentant une atteinte hépatique décompensée ou une cirrhose et les patients
ayant bénéficié d'une transplantation hépatique, l'arrêt du traitement n'est pas recommandé (voir
rubrique 5.1).
Si le traitement par lamivudine est interrompu, les patients doivent faire l'objet d'une surveillance
régulière afin de dépister d'éventuels signes de rechute de l'hépatite (voir rubrique 4.4).
Résistance clinique
Chez les patients atteints d'hépatite B chronique, soit Ag HBe positifs, soit Ag HBe négatifs, le
développement de mutants YMDD (tyrosine-méthionine-aspartate-aspartate) peut entraîner une
diminution de la réponse thérapeutique à la lamivudine se traduisant par une augmentation des taux
d'ADN du VHB et d'ALAT comparativement à ceux mesurés précédemment durant le traitement.
Afin de réduire le risque de résistance chez les patients traités par lamivudine en monothérapie, un
autre médicament exempt de résistance croisée à la lamivudine doit être envisagé en remplacement ou
en association à la lamivudine, selon les recommandations thérapeutiques en vigueur, lorsque leurs
taux d'ADN du VHB sont toujours détectables à, ou au delà de 24 semaines de traitement (voir
rubrique 5.1).
Chez les patients co-infectés par le VIH et recevant déjà ou envisageant de recevoir un traitement par
lamivudine ou l'association lamivudine-zidovudine, la dose de lamivudine prescrite pour l'infection
par le VIH doit être maintenue (en général 150mg deux fois par jour en association avec d'autres
antirétroviraux).
Populations spéciales

Insuffisance rénale
Les concentrations sériques (ASC) de la lamivudine sont augmentées chez les patients ayant une
insuffisance rénale modérée à sévère, en raison d'une diminution de la clairance rénale. Chez les
patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min, la posologie doit donc être
réduite. Si des doses inférieures à 100 mg sont nécessaires, la solution buvable devra être utilisée (voir
Tableau 1 ci-dessous).
Tableau 1 : Posologie de Zeffix chez les patients ayant une diminution de la clairance de la créatinine.
Clairance de la créatinine
Dose initiale
Dose d'entretien
ml/min
solution buvable *
en une prise journalière
30
Cl <
50
20 ml (100 mg)
10 ml (50 mg)
15
Cl <
30
20 ml (100 mg)
5 ml (25 mg)
5
Cl <
15
7 ml (35 mg)
3 ml (15 mg)
Cl <
5
7 ml (35 mg)
2 ml (10 mg)
* Zeffix solution buvable contient de la lamivudine à la concentration de 5 mg/ml.
Les données recueillies chez des patients traités par hémodialyse intermittente (séances de dialyse de
durée inférieure ou égale à 4 heures, 2 ou 3 fois par semaine) montrent que l'adaptation initiale de la
posologie de la lamivudine en fonction de la clairance de la créatinine ne nécessite pas d'autres
ajustements posologiques au cours de la dialyse.

Les données obtenues chez des patients présentant une insuffisance hépatique, y compris ceux au stade
terminal en attente d'une transplantation hépatique, montrent que la présence d'une atteinte hépatique
n'a pas de retentissement significatif sur la pharmacocinétique de la lamivudine. Ainsi, aucun
ajustement posologique n'est nécessaire chez ces patients, excepté si l'insuffisance hépatique est
associée à une insuffisance rénale.
Personnes âgées
Chez les patients âgés, une diminution de la fonction rénale liée à l'âge n'a pas montré d'effets
cliniquement significatifs sur l'exposition à la lamivudine, excepté chez les patients ayant une
clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min.
Population pédiatrique
L'efficacité et le profil de sécurité d'emploi de Zeffix n'ont pas été établis chez les enfants et les
adolescents de moins de 18 ans. Les données actuellement disponibles sont présentées dans les
rubriques 4.4 et 5.1, mais aucune recommandation posologique ne peut être émise.

Mode d'administration
Voie orale.
Zeffix peut être pris au cours ou en dehors des repas.

4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi


Exacerbations de l'hépatite


Exacerbations de l'hépatite au cours du traitement

Les exacerbations spontanées de l'hépatite B chronique sont relativement fréquentes et se caractérisent
par une élévation transitoire des taux sériques d'ALAT. Après initiation du traitement antiviral, les
taux sériques d'ALAT peuvent augmenter chez certains patients, alors que les taux sériques d'ADN du
VHB diminuent. Chez les patients atteints d'une maladie hépatique compensée, ces élévations des
taux sériques d'ALAT ne s'accompagnent généralement pas d'une augmentation des concentrations
sériques de bilirubine ou de signes révélateurs d'une décompensation hépatique.
Des sous-populations virales du VHB, présentant une diminution de la sensibilité à la lamivudine
(mutant YMDD) ont été identifiées lors de traitements prolongés. Chez certains patients, le
développement du mutant YMDD peut entraîner une exacerbation de l'hépatite, principalement mise
en évidence par une élévation des taux sériques d'ALAT et une ré-émergence de l'ADN du VHB (voir
rubrique 4.2). Chez les patients avec mutant YMDD, un autre médicament exempt de résistance
croisée à la lamivudine doit être envisagé en remplacement ou en association à la lamivudine, selon les
recommandations thérapeutiques en vigueur (voir rubrique 5.1).
Exacerbation de l'hépatite après l'arrêt du traitement
Des exacerbations aiguës de l'hépatite ont été rapportées chez des patients ayant arrêté leur traitement
contre l'hépatite B, généralement détectées par des élévations des taux sériques d'ALAT et une re-
émergence de l'ADN du VHB. Dans les études contrôlées de Phase III sans traitement actif pendant la
phase de suivi, l'incidence des élévations des taux d'ALAT (plus de 3 fois le taux à l'inclusion) après
l'arrêt du traitement s'est révélée supérieure dans le bras lamivudine (21 %) par rapport au bras
placebo (8 %). Toutefois, une élévation des taux sériques d'ALAT, associée à une augmentation des
taux de bilirubine, a été observée chez un faible pourcentage de patients et s'est révélée similaire dans
les deux bras de traitement (voir le tableau 3 de la rubrique 5.1). Chez les patients traités par
lamivudine, la majorité des élévations des taux d'ALAT post-traitement se sont produites entre 8 et 12
semaines après l'arrêt du traitement. La plupart de ces événements se sont résolus spontanément bien
est arrêté doivent faire l'objet d'une surveillance clinique régulière, ainsi que d'un suivi des marqueurs
sériques de la fonction hépatique (taux d'ALAT et de bilirubine) pendant au moins quatre mois, puis
en fonction de l'évolution des signes cliniques.
Exacerbation de l'hépatite chez les patients atteints d'une cirrhose décompensée
Le risque de réplication virale est plus grand chez les patients transplantés et chez les patients atteints
de cirrhose décompensée. En raison de l'altération de la fonction hépatique chez ces patients, une
réactivation de l'hépatite à l'arrêt du traitement ou une perte d'efficacité pendant le traitement par la
lamivudine peut conduire à une décompensation sévère, voire fatale. Pendant le traitement, ces
patients doivent faire l'objet (au moins une fois par mois) d'un suivi des paramètres cliniques,
virologiques et sérologiques associés à l'hépatite B, des fonctions rénale et hépatique, et de la réponse
antivirale. En cas d'arrêt du traitement (quelle qu'en soit la raison), ces patients doivent faire l'objet
d'un même suivi pendant une période d'au moins 6 mois après l'arrêt du traitement. Le suivi des
paramètres biologiques sanguins doit inclure au minimum : ALAT, bilirubine, albumine, urée,
créatinine, ainsi que le statut virologique du patient : antigène - anticorps VHB et concentrations
sériques en ADN du VHB, si possible. Les patients ayant des signes d'insuffisance hépatique pendant
ou après traitement doivent être surveillés plus fréquemment et autant que nécessaire.
En cas de réactivation de l'hépatite après arrêt du traitement, les données disponibles ne sont pas
suffisantes pour permettre d'apprécier l'intérêt d'une reprise du traitement par la lamivudine.
Dysfonctionnement mitochondrial
Il a été démontré que les analogues nucléosidiques et nucléotidiques entraînent, in vitro et in vivo, des
atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été
rapportés chez des nourrissons exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues
nucléosidiques. Les principaux effets indésirables rapportés ont été des affections hématologiques
(anémie, neutropénie), des troubles du métabolisme (hyperlipasémie). Des troubles neurologiques
d'apparition tardive ont été rapportés (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Les
troubles neurologiques peuvent être transitoires ou permanents. Tout enfant exposé in utero à des
analogues nucléosidiques ou nucléotidiques devra faire l'objet d'un suivi clinique et biologique et d'un
bilan approfondi à la recherche d'un éventuel dysfonctionnement mitochondrial devant tout signe ou
symptôme évocateur.
Population pédiatrique
La lamivudine a été administrée à des enfants âgés de 2 ans et plus et à des adolescents atteints
d'hépatite B chronique non décompensée. Les données actuelles étant limitées, l'administration de
lamivudine ne peut toutefois pas être recommandée chez ce groupe de patients (voir rubrique 5.1).
Hépatite Delta ou hépatite C
L'efficacité de la lamivudine chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite Delta (D) ou de
l'hépatite C n'a pas été établie et la prudence est recommandée.
Traitements immunosuppresseurs
De même, les données actuelles sont limitées quant à l'utilisation de la lamivudine chez les patients
Ag HBe négatifs ("pré-core" mutants) et chez ceux recevant un traitement immunosuppresseur
concomitant, y compris une chimiothérapie anticancéreuse. La lamivudine doit être utilisée avec
prudence chez ces patients.
Surveillance
d'ALAT et d'ADN du VHB doivent être évalués tous les trois mois et, chez les patients Ag HBe
positifs, les taux d'Ag HBe doivent être évalués tous les six mois.
Co-infection par le VIH
Chez les patients co-infectés par le VIH et actuellement traités ou susceptibles d'être traités par la
lamivudine ou par l'association lamivudine-zidovudine, la dose de lamivudine prescrite pour
l'infection par le VIH (habituellement 150 mg deux fois par jour en association à d'autres
antirétroviraux) doit être maintenue. Chez les patients co-infectés par le VIH et ne nécessitant pas de
traitement antirétroviral, il existe un risque de mutation du VIH lors de l'utilisation de la lamivudine
seule pour le traitement de l'hépatite B chronique.
Transmission de l'hépatite B


L'information disponible sur la transmission materno-foetale du virus de l'hépatite B chez les femmes
enceintes recevant un traitement par la lamivudine est limitée. Il convient donc de suivre les schémas
thérapeutiques classiquement recommandés pour immuniser les nourrissons contre le virus de
l'hépatite B.
Les patients doivent être informés qu'il n'a pas été prouvé que le traitement par la lamivudine réduise
le risque de transmission du virus de l'hépatite B à d'autres personnes. Les précautions appropriées
doivent donc être maintenues.


Interactions avec d'autres médicaments
Zeffix ne doit pas être pris avec un autre médicament contenant de la lamivudine ou un médicament
contenant de l'emtricitabine (voir rubrique 4.5).
L'association de la lamivudine et de la cladribine n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interaction

Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
La probabilité d'interactions métaboliques est faible en raison du métabolisme réduit, d'une faible
liaison aux protéines plasmatiques et de l'élimination essentiellement rénale sous forme inchangée de
la lamivudine.
La lamivudine est essentiellement éliminée au niveau rénal par sécrétion tubulaire active via le
système de transport cationique organique. Les interactions potentielles avec des médicaments co-
administrés doivent donc être envisagées, notamment s'il s'agit de produits dont la principale voie
d'élimination est une sécrétion rénale active via le système de transport cationique organique (ex. :
triméthoprime). D'autres médicaments (ex. : ranitidine ou cimétidine) éliminés partiellement par ce
mécanisme n'ont pas montré d'interaction avec la lamivudine.
Il ne devrait pas exister d'interactions cliniquement significatives entre la lamivudine et les produits
éliminés en forte proportion par sécrétion anionique organique active ou par filtration glomérulaire.
L'administration concomitante de triméthoprime et de sulfaméthoxazole (à la dose de 160 mg et
800 mg) entraîne une augmentation d'environ 40 % de l'exposition à la lamivudine. La lamivudine n'a
pas d'effet sur la pharmacocinétique du triméthoprime ni sur celle du sulfaméthoxazole. Si ces deux
de la lamivudine, sauf en cas d'insuffisance rénale.
Une augmentation modérée de la Cmax (28 %) de la zidovudine a été observée lors de la co-
administration de lamivudine. Cependant, l'imprégnation totale (ASC) à la zidovudine n'est pas
modifiée de façon significative. La zidovudine n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de la
lamivudine (voir rubrique 5.2).
Aucune interaction pharmacocinétique n'a été observée entre la lamivudine et l'interféron alpha
lorsque ces deux médicaments sont co-administrés. Aucun signe d'interaction cliniquement
significative n'a été décelé chez des patients traités simultanément par la lamivudine et des
médicaments immunosuppresseurs d'usage courant (ex. : cyclosporine A). Néanmoins, aucune étude
d'interaction spécifique n'a été réalisée.
Emtricitabine
Zeffix ne doit pas être administré de façon concomitante avec d'autres analogues de la cytidine, telle
que l'emtricitabine, en raison de leurs similarités. Par ailleurs, Zeffix ne doit pas être pris avec d'autres
médicaments contenant de la lamivudine (voir rubrique 4.4).
Cladribine
In vitro, la lamivudine inhibe la phosphorylation intracellulaire de la cladribine, entraînant un risque
potentiel de perte d'efficacité de la cladribine en cas d'association de ces deux molécules en pratique
clinique. Des données cliniques sont également en faveur d'une possible interaction entre la
lamivudine et la cladribine. Par conséquent, l'utilisation concomitante de lamivudine et de cladribine
n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
Sorbitol
La co-administration de solution de sorbitol (3,2 g, 10,2 g, 13,4 g) et d'une dose unique de 300 mg
(dose journalière chez l'adulte dans le traitement du VIH) de solution buvable de lamivudine a
entrainé des diminutions dose-dépendantes de l'exposition à la lamivudine (ASC) de 14%, 32% et
36% ainsi que de la Cmax de la lamivudine de 28 %, 52 % et 55 % chez l'adulte. La co-administration
chronique de Zeffix avec des médicaments contenant du sorbitol ou d'autres polyols à action
osmotique ou alcools monosaccharidiques (ex : xylitol, mannitol, lactitol, maltitol) doit, dans la
mesure du possible, être évitée. Si elle ne peut être évitée, des contrôles plus fréquents de la charge
virale du VHB doivent être envisagés.

4.6 Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse
Les études réalisées chez l'animal avec la lamivudine ont montré une augmentation de la mortalité
embryonnaire précoce chez le lapin mais pas chez le rat (voir rubrique 5.3). Le passage
transplacentaire de la lamivudine a été démontré dans l'espèce humaine.
Chez la femme enceinte, les données du Registre des grossesses sous traitement antirétroviral issues
de plus de 1000 grossesses exposées pendant le premier trimestre et de plus de 1000 grossesses
exposées pendant les deuxième et troisième trimestres n'ont mis en évidence aucun effet malformatif
ni toxique de la lamivudine sur le foetus ou le nouveau-né. Moins de 1 % de ces femmes étaient
traitées pour le VHB, alors que la majorité d'entre elles étaient traitées contre le VIH avec des doses
plus élevées de lamivudine et en association avec d'autres traitements. Zeffix peut être utilisé pendant
la grossesse si le traitement est justifié d'un point de vue clinique.
Dans le cas d'une grossesse survenant chez une patiente en cours de traitement par lamivudine, la
possibilité d'une récidive de l'hépatite à l'arrêt du traitement devra être prise en considération.
Sur la base des données issues de plus de 200 paires mère-enfant traitées pour leur infection par le
VIH, les concentrations sériques de lamivudine chez les nourrissons allaitant de mères traitées pour
leur infection par le VIH sont très faibles (moins de 4 % des concentrations sériques chez la mère), et
diminuent progressivement jusqu'à être indétectables lorsque les nourrissons allaités atteignent l'âge de
24 semaines. La quantité totale de lamivudine ingérée par un nourrisson allaité est très faible et par
conséquent susceptible d'entraîner une imprégnation produisant un effet antiviral sub-optimal.
L'infection de la mère par le virus de l'hépatite B ne constitue pas une contre-indication à l'allaitement
à condition que le nouveau-né bénéficie à la naissance de mesures efficaces de prévention contre
l'infection par le VHB ; par ailleurs, aucun lien entre une faible concentration de lamivudine présente
dans le lait maternel et la survenue de réactions indésirables chez le nourrisson allaité n'a été mis en
évidence. L'allaitement peut donc être envisagé chez les mères traitées par la lamivudine dans le cadre
de leur infection par le VHB, tout en tenant compte du bénéfice attendu de l'allaitement pour l'enfant
et de celui du traitement pour la mère. Dans le cas d'une transmission du VHB de la mère à l'enfant
malgré une prophylaxie adéquate, l'arrêt de l'allaitement devra être envisagé en vue de réduire le
risque d'apparition de mutants résistants à la lamivudine chez l'enfant.
Fertilité
Les études sur la reproduction réalisées chez l'animal n'ont pas montré d'effet sur la fertilité des mâles
ou des femelles (voir rubrique 5.3).
Dysfonctionnement mitochondrial
Il a été démontré que les analogues nucléosidiques et nucléotidiques entraînent, in vitro et in vivo, des
atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été
rapportés chez des nourrissons exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues
nucléosidiques (voir rubrique 4.4).

4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients doivent être informés que des cas de malaise et fatigue ont été rapportés pendant le
traitement par lamivudine. L'état clinique du patient et le profil d'effets indésirables de la lamivudine
doivent être pris en compte lors de l'évaluation de l'aptitude du patient à conduire un véhicule ou à
utiliser des machines.

4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
L'incidence des effets indésirables et des anomalies biologiques (à l'exception d'une élévation des
ALAT et des CPK, voir ci-dessous) a été similaire chez les patients sous placebo et ceux traités par la
lamivudine. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été: malaise et fatigue,
infections des voies respiratoires, gêne au niveau de la gorge et des amygdales, céphalées, douleur ou
gêne abdominale, nausées, vomissements et diarrhée.
Tableau des effets indésirables
Les réactions indésirables sont listées ci-dessous par classe de systèmes d'organes et selon leur
fréquence. La fréquence est précisée seulement pour les réactions considérées comme au moins
possiblement liées à la lamivudine. Les fréquences sont définies selon les catégories suivantes : très
fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100 à < 1/10), peu fréquent ( 1/1000 à < 1/100), rare ( 1/10 000 à
1/1000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles).
l'expérience acquise au cours des essais cliniques, incluant 1 171 patients atteints d'hépatite B
chronique et ayant reçu 100 mg de lamivudine.

Affections hématologiques et du système lymphatique :
Fréquence non connue :
Thrombocytopénie
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Très rare :
Acidose lactique
Affections du système immunitaire :
Rare :
Angioedème

Affections hépatobiliaires :
Très fréquent :
Elévations des ALAT (voir rubrique 4.4).
Des exacerbations de l'hépatite, mises en évidence principalement par des élévations des taux
sériques d'ALAT ont été rapportées pendant le traitement et après l'arrêt de la lamivudine. La
plupart de ces effets ont disparu spontanément, cependant quelques décès ont été très rarement
observés (voir rubrique 4.4).

Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquent :
Eruption cutanée, prurit
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Fréquent :
Elévations des CPK.
Fréquent :
Troubles musculaires incluant myalgies et
crampes*
Fréquence indéterminée :
Rhabdomyolyses
* Dans les essais de Phase III, la fréquence de ces effets indésirables observée dans le groupe
lamivudine n'était pas supérieure à celle observée dans le groupe placebo.
Population pédiatrique
Les données disponibles chez les enfants âgés de 2 à 17 ans sont limitées ; aucun nouveau signal de
sécurité d'emploi n'a été identifié par rapport à la population adulte.
Autres populations spécifiques
Des cas de pancréatite et de neuropathie périphérique (ou paresthésies) ont été rapportés chez des
patients infectés par le VIH. L'incidence de ces troubles chez les patients traités pour une hépatite B
chronique, était similaire dans les groupes lamivudine et placebo.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.

4.9 Surdosage
Aucun signe ou symptôme spécifique n'a été identifié à la suite de surdosages aigus de lamivudine, en
dehors de ceux mentionnés dans la section des effets indésirables.
En cas de surdosage, une surveillance médicale avec un éventuel traitement symptomatique est
néanmoins nécessaire. La lamivudine étant dialysable, une hémodialyse continue peut être réalisée en
cas de surdosage, bien que cela n'ait pas été étudié.


PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique ­ Antiviraux pour usage systémique, inhibiteurs nucléosidiques et
nucléotidiques de la transcriptase inverse. Code ATC : J05AF05.
Mécanisme d'action
La lamivudine est un agent antiviral très actif contre le virus de l'hépatite B dans toutes les lignées
cellulaires testées et chez des animaux infectés expérimentalement.
Dans les cellules infectées ou saines, la lamivudine est transformée en un métabolite triphosphate
(TP), qui constitue la forme active de la molécule mère. In vitro, la demi-vie intracellulaire du dérivé
tri-phosphaté au sein des hépatocytes varie entre 17 et 19 heures. La lamivudine triphosphate se
comporte comme substrat de la polymérase du virus de l'hépatite B (VHB). L'incorporation de
lamivudine-TP dans le génome du VHB bloque la formation de l'ADN et sa réplication ultérieure.
La lamivudine-TP n'interfère pas avec le métabolisme cellulaire normal des désoxynucléotides et
n'inhibe que faiblement les polymérases alpha et bêta de l'ADN des cellules de mammifères. En outre,
la lamivudine-TP agit peu sur le contenu en ADN des cellules de mammifères.
Lors de tests visant à évaluer les effets potentiels de la lamivudine sur la structure, le contenu en ADN
et la fonction des mitochondries, la lamivudine n'a pas induit de signes toxiques notables. La
lamivudine a un très faible potentiel de réduction du contenu en ADN mitochondrial. Elle n'est pas
incorporée de façon permanente dans l'ADN des mitochondries et n'agit pas comme un antagoniste de
la polymérase gamma de l'ADN mitochondrial.

Efficacité clinique et tolérance

Expérience chez les patients Ag HBe positifs ayant une hépatite B chronique compensée
Au cours d'études contrôlées, un traitement d'une année par la lamivudine a :
- supprimé de manière significative la réplication de l'ADN du VHB (34 ­ 57 % des patients
avaient un taux inférieur aux limites de détection) (Méthode d'hybridation Abbott Genostics -
limite inférieure de détection < 1,6 pg/ml),
- normalisé le taux des ALAT (40 ­ 72 % des patients),
- induit une séroconversion de l'Ag HBe (disparition de l'Ag HBe et détection des anticorps anti-
HBe avec disparition de l'ADN du VHB [déterminé par des méthodes standards], 16 ­ 18 % des
patients),
- amélioré l'histologie (38 ­ 52 % des patients ont eu une diminution de 2 points ou plus de leur
score d'activité nécro-inflammatoire de Knodell [HAI]),
- réduit la progression de la fibrose (3­ 17 % des patients) et celle de la cirrhose.
La poursuite du traitement pendant deux années supplémentaires chez des patients n'ayant pas
développé de séroconversion Ag HBe a permis de continuer à améliorer la fibrose septale, comme
démontré dans des études contrôlées après un an de traitement initial. Les patients 41/82 (50 %) avec
mutant YMDD et les patients 40/56 (71 %) sans mutant YMDD ont eu une amélioration de
l'inflammation hépatique. Les patients 19/30 (63 %) sans mutant YMDD et les patients 22/44 (50 %)
avec mutant ont eu une amélioration de la fibrose septale. Cinq pour cent (3/56) des patients sans
mutant YMDD et 13 % (11/82) des patients avec mutant YMDD ont montré une aggravation de leur
inflammation hépatique par rapport à la période avant traitement. L'évolution vers la cirrhose s'est
produite chez 4/68 (6 %) des patients avec mutant YMDD et chez aucun patient sans mutant YMDD.
Dans une étude avec prolongation du traitement réalisée chez des patients asiatiques (NUCB3018), le
taux de séroconversion Ag HBe et la normalisation du taux d'ALAT au terme de la 5ème année de
traitement étaient respectivement de 48 % (26/58) et 47 % (15/32). Chez les patients avec un taux
élevé d'ALAT, la séroconversion Ag HBe était augmentée ; 77 % (20/26) des patients ayant un taux
avaient un taux d'ADN du VHB indétectable ou en dessous de celui avant traitement.
Les résultats complémentaires issus de cette étude, présentés en fonction de la présence ou non de la
mutation YMDD, sont résumés dans le tableau 2.

Tableau 2 : Résultats d'efficacité à 5 ans en fonction du statut YMDD (étude asiatique) ­
NUCB3018


Patients, % (nombre)
Présence
Absence YMDD1

Présence ou non du mutant YMDD

YMDD1



Séroconversion Ag HBe


Ensemble des patients
38 (15/40)
72 (13/18)

Patients avec taux d'ALAT à l'inclusion 1 x LSN2
9 (1/11)
33 (2/6)

Patients avec taux d'ALAT à l'inclusion > 2 x LSN
60 (9/15)
100 (11/11)


Taux d'ADN du VHB indétectable


A l'inclusion3
5 (2/40)
6 (1/18)

A la semaine 2604

Négatif
8 (2/25)
0
Positif et < à l'inclusion
92 (23/25)
100 (4/4)
Positif et > à l'inclusion
0
0


Retour à la normale du taux d'ALAT


A l'inclusion
28 (11/40)
33 (6/18)
Normal
73 (29/40)
67 (12/18)
Supérieur à la normale


A la semaine 260
46 (13/28)
50 (2/4)
Normal
21 (6/28)
0
Supérieur à la normale et < à l'inclusion
32 (9/28)
50 (2/4)
Supérieur à la normale et > à l'inclusion

1 Sont considérés comme patients mutant YMDD ceux avec plus de 5 % de mutant YMDD,
quelle que soit la date du contrôle annuel au cours des 5 années de traitement - sont
comptabilisés comme non mutant YMDD les patients avec plus de 95 % de VHB du type
sauvage, à tous les contrôles annuels, durant les 5 années de traitement
2
Limite supérieure de la normale
3
Méthode d'hybridation Abbott Genostics (limite inférieure de détection < 1,6 pg/ml)
4
Méthode Chiron Quantiplex (limite inférieure de détection 0,7 Meq/ml)
Des données comparatives d'histologie étaient également disponibles en fonction de la présence ou
non de mutant YMDD, mais elles étaient limitées à trois ans. Parmi les patients avec mutant YMDD,
18/39 (46 %) ont présenté une amélioration de l'activité nécro-inflammatoire et 9/39 (23 %) une
aggravation. Chez les patients sans mutant, 20/27 (74 %) ont présenté une amélioration et 2/27 (7 %)
une aggravation de l'activité nécro-inflammatoire.
durables après arrêt du traitement par la lamivudine. Toutefois, une rechute peut survenir après une
séroconversion. Dans une étude de suivi à long terme de patients ayant préalablement présenté une
séroconversion et arrêté leur traitement par lamivudine, une rechute virologique tardive est survenue
chez 39 % des patients. Par conséquent, après séroconversion Ag HBe, les patients doivent être
périodiquement suivis afin de s'assurer que les réponses sérologique et clinique soient bien
maintenues. Chez les patients pour lesquels la réponse sérologique n'est pas durablement maintenue, la
reprise du traitement par lamivudine ou par un autre agent antiviral devra être envisagée afin de
contrôler de nouveau l'infection à VHB.
Après un an de traitement, chez des patients suivis pendant 16 semaines après l'arrêt du traitement, les
élévations des taux d'ALAT mesurées à l'arrêt du traitement se sont révélées plus fréquentes dans le
groupe lamivudine que dans le groupe placebo. Le tableau 3 présente une comparaison après
traitement des élévations des taux d'ALAT, de la 52ème à la 68ème semaine, entre les patients ayant
arrêté leur traitement par lamivudine à la 52ème semaine et ceux, au sein des mêmes études, ayant reçu
un placebo pendant toute la durée du traitement. Le pourcentage de patients avec une élévation des
taux d'ALAT après traitement, associée à une augmentation des taux de bilirubine, était faible et
similaire chez les patients des groupes "lamivudine" et "placebo".

Tableau 3 : Elévations des taux d'ALAT après arrêt du traitement dans 2 études contre placebo
chez des adultes


Nombre de patients avec élévation du taux d'ALAT/
Valeurs anormales
Nombre de patients suivis*
Lamivudine
Placebo
ALAT 2 x la valeur à
37/137 (27 %)
22/116 (19 %)
l'inclusion
ALAT 3 x la valeur à
29/137 (21 %)
9/116 (8 %)
l'inclusion**
ALAT 2 x la valeur à
21/137 (15 %)
8/116 (7 %)
l'inclusion et > 500 UI/l en
valeur absolue du taux d'ALAT
ALAT 2 x la valeur à

l'inclusion et taux de bilirubine
1/137 (0,7 %)
1/116 (0,9 %)
> 2 x LSN et taux de bilirubine
2 x la valeur à l'inclusion
* Chaque patient peut figurer dans une ou plusieurs catégories.
** Comparable à une toxicité de grade 3 d'après les critères modifiés de l'OMS.
LSN = Limite Supérieure de la Normale.
Expérience chez les patients atteints d'hépatite B chronique Ag HBe négatifs
Les données initiales montrent que l'efficacité de la lamivudine, après un an de traitement, est similaire
chez des patients Ag HBe négatifs et Ag HBe positifs, avec :
- 71 % des patients ayant un taux d'ADN du VHB en dessous de la limite de détection,
- 67 % des patients ayant une normalisation des ALAT et
- 38 % des patients présentant une amélioration du score de Knodell.
A l'arrêt du traitement par la lamivudine, la majorité des patients (70 %) ont eu de nouveau une
réplication virale. Les données sont issues d'une étude prolongée chez des patients Ag HBe négatifs
(NUCAB3017) traités par la lamivudine. Après 2 années de traitement dans cette étude, les taux
d'ALAT sont revenus à la normale et les taux d'ADN du VHB indétectables chez respectivement
30/69 (43 %) et 32/68 (47 %) des patients et une amélioration du score nécro-inflammatoire a pu être
observée chez 18/49 (37 %) des patients. Chez les patients sans mutant YMDD, 14/22 (64 %) ont
montré une amélioration de leur score nécro-inflammatoire et 1/22 (5 %) ont vu une dégradation par
comparaison avant traitement. Chez les patients avec mutant, 4/26 (15 %) ont montré une amélioration
traitement. Aucun patient n'a développé de cirrhose, quel que soit le groupe.
Fréquence de l'émergence du mutant YMDD du VHB et impact sur la réponse au traitement
La lamivudine en monothérapie a entraîné la sélection du mutant YMDD chez approximativement 24
% des patients après un an de traitement, pouvant aller jusqu'à 69 % après 5 ans de traitement. Le
développement du mutant YMDD est associé à une diminution de la réponse au traitement chez
certains patients, comme mis en évidence par l'augmentation des taux d'ADN du VHB et d'ALAT,
comparativement aux taux précédents sous traitement, par la progression de signes et symptômes de
l'hépatite et/ou l'aggravation des résultats nécro-inflammatoires. Etant donné le risque de mutant
YMDD du VHB, le maintien d'une monothérapie par lamivudine n'est pas approprié chez les patients
dont les taux sériques d'ADN du VHB sont détectables à, ou au-delà de 24 semaines de traitement
(voir rubrique 4.4).
Dans une étude en double aveugle chez les patients atteints d'hépatite B chronique compensée avec
mutant YMDD (NUC20904), présentant une diminution de la réponse virologique et biochimique à la
lamivudine (n = 95), l'ajout de 10 mg d'adéfovir dipivoxil par jour au traitement en cours (100 mg de
lamivudine), pendant 52 semaines, a résulté en une diminution médiane du taux d'ADN du VHB de
4,6 log10 copies/ml, comparativement à une augmentation médiane de 0,3 log10 copies/ml chez les
patients recevant la lamivudine en monothérapie. Les taux d'ALAT sont revenus à la normale chez
31 % (14/45) des patients traités par l'association vs 6 % (3/47) des patients recevant uniquement la
lamivudine. La suppression virale a été maintenue (étude de suivi NUC20917) au cours de la
deuxième année de traitement (jusqu'à la semaine 104) chez les patients traités par l'association, avec
une amélioration persistante de la réponse virologique et biochimique.
Dans une étude rétrospective visant à déterminer les facteurs associés au rebond virologique,
159 patients asiatiques, Ag HBe positifs et traités par lamivudine, ont été suivis sur une période
médiane de presque 30 mois. Le risque de développer une mutation YMDD était de 60 % chez les
patients dont les taux d'ADN du VHB étaient supérieurs à 200 copies/ml après 6 mois (24 semaines)
de traitement par lamivudine, comparé à 8 % pour les patients avec un taux d'ADN du VHB inférieur à
200 copies/ml. Au taux limite de 1 000 copies/ml, le risque de développer une mutation YMDD était
de 63 % versus 13 % (études NUCB3009 et NUCB3018).
Expérience chez les patients atteints d'hépatite décompensée
La réalisation d'études contrôlées versus placebo n'a pas été jugée appropriée chez les patients ayant
une atteinte hépatique décompensée. Dans les études non contrôlées où la lamivudine a été
administrée avant et pendant une transplantation, une suppression de l'ADN du VHB et une
normalisation du taux d'ALAT ont été démontrées. La poursuite du traitement par la lamivudine après
la transplantation a permis une diminution de la réinfection du greffon par le VHB, une augmentation
de la perte de l'Ag HBs, et un taux de survie à 1 an de 76 à 100 %.
En raison de l'immunosuppression associée, le taux d'émergence du mutant YMDD après
52 semaines de traitement a été, comme attendu, plus important (36 % - 64 %) chez les patients
transplantés hépatiques que chez les patients immunocompétents avec hépatite B chronique (14 % -
32 %).
Quarante patients (Ag HBe négatif ou positif) avec, soit une maladie hépatique décompensée, soit un
virus à VHB récurrent suite à une transplantation hépatique et un mutant YMDD, ont été inclus dans
un bras en ouvert de l'étude NUC20904. L'ajout de 10 mg d'adéfovir dipivoxil par jour au traitement
par la lamivudine (100 mg), pendant 52 semaines, a résulté en une diminution médiane du taux d'ADN
du VHB de 4,6 log10 copies/ml. Une amélioration de la fonction hépatique a également été observée
après une année de traitement. Ce niveau de suppression virale a été maintenu (étude de suivi
NUC20917) chez les patients traités par l'association au cours de la deuxième année de traitement
(jusqu'à la semaine 104) et la plupart des patients ont présenté une amélioration des marqueurs de la
fonction hépatique et ont continué à retirer un bénéfice clinique.
Dans une étude contrôlée par placebo chez 651 patients avec une hépatite B chronique cliniquement
compensée et avec une fibrose ou une cirrhose histologiquement confirmée, le traitement par la
lamivudine (durée médiane : 32 mois) a significativement diminué le taux global de progression de la
maladie (34/436, 7,8 % pour la lamivudine vs 38/215, 17,7 % pour le placebo, p = 0,001) ; ceci a été
mis en évidence par une réduction significative de la proportion de patients avec augmentation du
score Child-Pugh (15/436, 3,4 % vs 19/215, 8,8 %, p = 0,023) et des patients ayant développé un
carcinome hépatocellulaire (17/436, 3,9 % vs 16/215, 7,4 %, p = 0,047). Le taux de progression
globale de la pathologie dans le groupe lamivudine était plus élevé pour les patients dont l'ADN virale
du mutant YMDD était détectable (23/209, 11 %) comparé aux patients sans mutant YMDD.
Cependant, la progression de la maladie chez les patients YMDD dans le groupe lamivudine était
inférieure à celle du groupe placebo (respectivement 23/209, 11 % vs 38/214, 18 %). Au cours de cette
étude, une séroconversion Ag HBe a été confirmée chez 47 % (118/252) des patients traités par
lamivudine et 93 % (320/345) des patients traités par lamivudine avaient un ADN du VHB
indétectable (VERSANT [version 1], méthode bDNA, limite inférieure de détection < 0,7 MEq/ml).
Expérience chez les enfants et les adolescents
La lamivudine a été administrée à des enfants et des adolescents atteints d'hépatite B chronique non
décompensée au cours d'une étude contrôlée versus placebo portant sur 286 patients âgés de 2 à 17
ans. Les enfants inclus dans cette étude présentaient pour la plupart une hépatite B minime. Les
enfants âgés de 2 à 11 ans ont reçu une dose de 3 mg/kg en une prise par jour (sans dépasser 100 mg
par jour) et les adolescents de 12 ans et plus, une dose de 100 mg en une prise par jour. Cette
posologie nécessite encore d'être validée. Les taux de séroconversion Ag HBe (détection des anticorps
anti-HBe avec disparition de l'Ag HBe et de l'ADN du VHB) ne se sont pas révélés significativement
différents entre le placebo et la lamivudine dans cette population (taux respectifs à un an : 13 %
(12/95) dans le groupe placebo vs 22 % (42/191) dans le groupe lamivudine ; p = 0,057). L'incidence
de la mutation YMDD était similaire à celle observée chez les adultes, et allait de 19 % à 52 semaines
et jusqu'à 45 % chez les patients recevant de la lamivudine pendant 24 mois sans interruption.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques

Absorption


La lamivudine est bien absorbée au niveau gastro-intestinal et la biodisponibilité de la lamivudine
administrée par voie orale se situe normalement entre 80 et 85 % chez l'adulte. Après administration
orale, le temps moyen (tmax) d'obtention de la concentration sérique maximale (Cmax) est d'environ une
heure. A la dose thérapeutique (100 mg une fois par jour), la valeur de la Cmax est de l'ordre de 1,1 à
1,5 µg/ml et celle de la concentration résiduelle de 0,015 à 0,020 µg/ml.
L'administration de lamivudine au cours d'un repas entraîne un allongement de la valeur du tmax et une
diminution de la valeur de la Cmax (jusqu'à 47 %). Cependant, la quantité de lamivudine absorbée
(ASC) demeure inchangée, de sorte que la lamivudine peut être administrée indifféremment pendant
ou en dehors des repas.

Distribution


Après administration intraveineuse, le volume moyen de distribution est de 1,3 l/kg. La lamivudine
présente une pharmacocinétique linéaire dans l'intervalle des doses thérapeutiques et sa liaison aux
protéines plasmatiques, en particulier l'albumine, est faible.
Un petit nombre d'observations indique que la lamivudine pénètre dans le système nerveux central et
passe dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Le rapport moyen entre les concentrations de
lamivudine observées dans le LCR et le sérum 2 à 4 heures après la prise orale du médicament était
d'environ 0,12.


La lamivudine est essentiellement éliminée par excrétion rénale sous forme inchangée. La possibilité
d'interactions métaboliques médicamenteuses avec la lamivudine est faible en raison d'un
métabolisme hépatique limité (5 à 10 %) et d'une faible liaison aux protéines plasmatiques.
Elimination


La clairance systémique moyenne de la lamivudine est approximativement de 0,3 l/h/kg. Sa demi-vie
d'élimination observée varie entre 18 et 19 heures. La majeure partie de la lamivudine est éliminée
sous forme inchangée dans les urines, après filtration glomérulaire et sécrétion active (système de
transport cationique organique). La clairance rénale représente environ 70 % de l'élimination de la
lamivudine.

Populations spécifiques

Chez les patients ayant une insuffisance rénale, l'élimination de la lamivudine est altérée. Il est donc
nécessaire de réduire la posologie chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à
50 ml/min (voir rubrique 4.2).
Chez les patients ayant une insuffisance hépatique, la pharmacocinétique de la lamivudine est
inchangée. Chez les patients ayant bénéficié d'une transplantation hépatique, les données sont
limitées ; chez ces patients, une altération de la fonction hépatique n'a pas de retentissement
significatif sur la pharmacocinétique de la lamivudine, sauf si l'atteinte hépatique est associée à une
atteinte rénale.
Chez les patients âgés, le profil pharmacocinétique de la lamivudine suggère que la diminution de la
fonction rénale associée à l'âge n'a pas d'influence cliniquement significative sur l'exposition à la
lamivudine, sauf si la clairance de la créatinine est inférieure à 50 ml/min (voir rubrique 4.2).

5.3 Données de sécurité précliniques
Dans les études de toxicologie animale, l'administration de fortes doses de lamivudine n'a pas entraîné
de toxicité majeure d'organe. Aux doses les plus élevées, des effets mineurs sur certains marqueurs
des fonctions hépatique et rénale ont été observés, avec une diminution occasionnelle du poids du foie.
Les seuls effets cliniquement pertinents étaient une diminution du nombre de globules rouges et une
neutropénie. Cependant, ces troubles biologiques ont rarement été observés au cours des essais
cliniques.
La lamivudine ne s'est pas avérée mutagène dans les tests bactériologiques. Cependant, comme avec
de nombreux autres analogues nucléosidiques, une activité mutagène a été observée dans un test de
cytogénicité in vitro ainsi que dans le test du lymphome de souris. La lamivudine n'est pas
génotoxique in vivo aux posologies permettant d'obtenir des concentrations plasmatiques environ 60 à
70 fois supérieures à celles qui peuvent être atteintes chez l'homme. L'activité mutagène in vitro de la
lamivudine n'ayant pas été confirmée par les tests in vivo, la lamivudine ne devrait pas entraîner de
risque génotoxique chez les patients sous traitement.
Les études de reproduction réalisées chez l'animal ont montré que le traitement par la lamivudine n'a
pas eu d'effet tératogène ni d'effet sur la fertilité des animaux mâles ou femelles. La lamivudine induit
une létalité embryonnaire précoce chez la lapine gravide exposée à des concentrations de lamivudine
comparables à celles obtenues chez l'être humain. Ceci n'a pas été observé chez le rat femelle, même
après une exposition systémique très élevée.

Les résultats des études de carcinogénicité à long terme réalisées chez le rat et la souris avec la
lamivudine n'ont pas montré de potentiel carcinogène pertinent pour l'homme.


DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Noyau du comprimé
- Cellulose microcristalline
- Carboxyméthylamidon sodique
- Stéarate de magnésium
Pelliculage du comprimé
Hypromellose
Dioxyde de titane
Macrogol 400
Polysorbate 80
Oxyde de fer synthétique jaune et rouge


6.2 Incompatibilités
Sans objet.

6.3 Durée de conservation

3 ans.

6.4 Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5

Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîtes contenant 28 ou 84 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées constituées de feuilles
d'Aluminium laminé avec chlorure de polyvinyle (PVC).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6

Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7.

TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande

8.

NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/99/114/001
EU/1/99/114/002


DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 29 juillet 1999
Date de dernier renouvellement : 23 Juin 2014

10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE


Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.

DÉNOMINATION DU MEDICAMENT
Zeffix 5 mg/ml solution buvable

2.

COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
1 ml de solution buvable contient 5 mg de lamivudine.
Excipients à effet notoire :
Chaque dose de 20 ml contient :
- 4 g de saccharose
- 30 mg de parahydroxybenzoate de méthyle (E218)
- 3,6 mg de parahydroxybenzoate de propyle (E216)
- 400 mg de propylène glycol (E1520)
- 58,8 mg de sodium
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.

FORME PHARMACEUTIQUE
Solution buvable
Solution limpide, incolore à jaune pâle.


4.

INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques


Zeffix est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints d'hépatite B chronique présentant :
·
Une maladie hépatique compensée avec l'évidence d'une réplication virale active, une élévation
persistante des taux sériques d'alanine aminotransférase (ALAT) et une inflammation hépatique
active et/ou une fibrose histologiquement prouvées. La mise sous traitement par lamivudine doit
être envisagée seulement lorsqu'aucun autre antiviral ayant une barrière génétique plus élevée
n'est disponible ou approprié (voir rubrique 5.1).
·
Une maladie hépatique décompensée, en association à un deuxième antiviral exempt de
résistance croisée à la lamivudine (voir rubrique 4.2).

4.2 Posologie et mode d'administration

Le traitement par Zeffix doit être instauré par un médecin expérimenté dans la prise en charge de
l'hépatite B chronique.
Posologie
Adultes
La posologie recommandée de Zeffix est de 100 mg une fois par jour.
Chez les patients présentant une atteinte hépatique décompensée, la lamivudine doit systématiquement
être utilisée en association à un deuxième antiviral, exempt de résistance croisée à la lamivudine, afin
de réduire le risque de résistance et d'obtenir rapidement l'inhibition du virus.
La durée optimale de traitement n'est pas connue.
·
Chez les patients atteints d'hépatite B chronique Ag HBe positifs, sans cirrhose, le traitement
doit être administré pendant au moins 6-12 mois après confirmation de la séroconversion Ag
HBe (détection des Ac anti-HBe avec disparition de l'Ag HBe et indétectabilité de l'ADN du
VHB) afin de limiter le risque de rechute virologique, ou jusqu'à la séroconversion Ag HBs ou
en cas de perte d'efficacité (voir rubrique 4.4). Les taux d'ALAT et d'ADN du VHB devront être
régulièrement contrôlés après l'arrêt du traitement afin de détecter une éventuelle rechute
virologique tardive.
·
Chez les patients atteints d'hépatite B chronique Ag HBe négatifs ("pré-core" mutants), sans
cirrhose, le traitement doit être administré au moins jusqu'à la séroconversion Ag HBs, ou
jusqu'à la mise en évidence d'une perte d'efficacité. En cas de traitement prolongé, il est
recommandé de procéder à une réévaluation régulière afin de confirmer que la poursuite du
traitement choisi reste la meilleure option pour le patient.
·
Chez les patients présentant une atteinte hépatique décompensée ou une cirrhose et les patients
ayant bénéficié d'une transplantation hépatique, l'arrêt du traitement n'est pas recommandé (voir
rubrique 5.1).
Si le traitement par lamivudine est interrompu, les patients doivent faire l'objet d'une surveillance
régulière afin de dépister d'éventuels signes de rechute de l'hépatite (voir rubrique 4.4).
Résistance clinique
Chez les patients atteints d'hépatite B chronique soit Ag HBe positifs soit Ag HBe négatifs le
développement de mutants YMDD (tyrosine-méthionine-aspartate-aspartate) peut entraîner une
diminution de la réponse thérapeutique à la lamivudine se traduisant par une augmentation des taux
d'ADN du VHB et d'ALAT comparativement à ceux mesurés précédemment durant le traitement.
Afin de réduire le risque de résistance chez les patients traités par lamivudine en monothérapie, un
autre médicament exempt de résistance croisée à la lamivudine doit être envisagé en remplacement ou
en association à la lamivudine, selon les recommandations thérapeutiques en vigueur, lorsque leurs
taux d'ADN du VHB sont toujours détectables à, ou au delà de 24 semaines de traitement (voir
rubrique 5.1).
Chez les patients co-infectés par le VIH et recevant déjà ou envisageant de recevoir un traitement par
lamivudine ou l'association lamivudine-zidovudine, la dose de lamivudine prescrite pour l'infection
par le VIH doit être maintenue (en général 150mg deux fois par jour en association avec d'autres
antirétroviraux).
Populations spéciales

Insuffisance rénale
Les concentrations sériques (ASC) de la lamivudine sont augmentées chez les patients ayant une
insuffisance rénale modérée à sévère, en raison d'une diminution de la clairance rénale. Chez les
patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min, la posologie doit donc être
réduite. Si des doses inférieures à 100 mg sont nécessaires, la solution buvable devra être utilisée (voir
Tableau 1 ci-dessous).

Clairance de la créatinine
Dose initiale
Dose d'entretien
ml/min
solution buvable
en une prise journalière
30
Cl <
50
20 ml (100 mg)
10 ml (50 mg)
15
Cl <
30
20 ml (100 mg)
5 ml (25 mg)
5
Cl <
15
7 ml (35 mg)
3 ml (15 mg)
Cl <
5
7 ml (35 mg)
2 ml (10 mg)
Les données recueillies chez des patients traités par hémodialyse intermittente (séances de dialyse de
durée inférieure ou égale à 4 heures, 2 ou 3 fois par semaine), montrent que l'adaptation initiale de la
posologie de la lamivudine en fonction de la clairance de la créatinine ne nécessite pas d'autres
ajustements posologiques au cours de la dialyse.

Insuffisance hépatique
Les données obtenues chez des patients présentant une insuffisance hépatique, y compris ceux au stade
terminal en attente d'une transplantation hépatique, montrent que la présence d'une atteinte hépatique
n'a pas de retentissement significatif sur la pharmacocinétique de la lamivudine. Ainsi, aucun
ajustement posologique n'est nécessaire chez ces patients, excepté si l'insuffisance hépatique est
associée à une insuffisance rénale.
Personnes âgées
Chez les patients âgés, une diminution de la fonction rénale liée à l'âge n'a pas montré d'effets
cliniquement significatifs sur l'exposition à la lamivudine, excepté chez les patients ayant une
clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min.
Population pédiatrique
L'efficacité et le profil de sécurité d'emploi de Zeffix n'ont pas été établis chez les enfants et les
adolescents de moins de 18 ans. Les données actuellement disponibles sont présentées dans les
rubriques 4.4 et 5.1, mais aucune recommandation posologique ne peut être émise.
Mode d'administration
Voie orale.
Zeffix peut être pris au cours ou en dehors des repas.

4.3 Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi


Exacerbations de l'hépatite


Exacerbations de l'hépatite au cours du traitement

Les exacerbations spontanées de l'hépatite B chronique sont relativement fréquentes et se caractérisent
par une élévation transitoire des taux sériques d'ALAT. Après initiation du traitement antiviral, les
taux sériques d'ALAT peuvent augmenter chez certains patients, alors que les taux sériques d'ADN du
VHB diminuent. Chez les patients atteints d'une maladie hépatique compensée, ces élévations des
taux sériques d'ALAT ne s'accompagnent généralement pas d'une augmentation des concentrations
sériques de bilirubine ou de signes révélateurs d'une décompensation hépatique.
Des sous-populations virales du VHB, présentant une diminution de la sensibilité à la lamivudine
(mutant YMDD) ont été identifiées lors de traitements prolongés. Chez certains patients, le
développement du mutant YMDD peut entraîner une exacerbation de l'hépatite, principalement mise
en évidence par une élévation des taux sériques d'ALAT et une ré-émergence de l'ADN du VHB (voir
croisée à la lamivudine doit être envisagé en remplacement ou en association à la lamivudine, selon les
recommandations thérapeutiques en vigueur (voir rubrique 5.1).
Exacerbation de l'hépatite après l'arrêt du traitement
Des exacerbations aiguës de l'hépatite ont été rapportées chez des patients ayant arrêté leur traitement
contre l'hépatite B, généralement détectées par des élévations des taux sériques d'ALAT et une re-
émergence de l'ADN du VHB. Dans les études contrôlées de Phase III sans traitement actif pendant la
phase de suivi, l'incidence des élévations des taux d'ALAT (plus de 3 fois le taux à l'inclusion) après
l'arrêt du traitement s'est révélée supérieure dans le bras lamivudine (21 %) par rapport au bras
placebo (8 %). Toutefois, une élévation des taux sériques d'ALAT, associée à une augmentation des
taux de bilirubine, a été observée chez un faible pourcentage de patients et s'est révélée similaire dans
les deux bras de traitement (voir le tableau 3 de la rubrique 5.1). Chez les patients traités par
lamivudine, la majorité des élévations des taux d'ALAT post-traitement se sont produites entre 8 et 12
semaines après l'arrêt du traitement. La plupart de ces événements se sont résolus spontanément bien
que quelques cas d'issue fatale aient été observés. Les patients pour lesquels le traitement par Zeffix
est arrêté doivent faire l'objet d'une surveillance clinique régulière, ainsi que d'un suivi des marqueurs
sériques de la fonction hépatique (taux d'ALAT et de bilirubine) pendant au moins quatre mois, puis
en fonction de l'évolution des signes cliniques.
Exacerbation de l'hépatite chez les patients atteints d'une cirrhose décompensée
Le risque de réplication virale est plus grand chez les patients transplantés et chez les patients atteints
de cirrhose décompensée. En raison de l'altération de la fonction hépatique chez ces patients, une
réactivation de l'hépatite à l'arrêt du traitement ou une perte d'efficacité pendant le traitement par la
lamivudine peut conduire à une décompensation sévère, voire fatale. Pendant le traitement, ces
patients doivent faire l'objet (au moins une fois par mois) d'un suivi des paramètres cliniques,
virologiques et sérologiques associés à l'hépatite B, des fonctions rénale et hépatique, et de la réponse
antivirale. En cas d'arrêt du traitement (quelle qu'en soit la raison), ces patients doivent faire l'objet
d'un même suivi pendant une période d'au moins 6 mois après l'arrêt du traitement. Le suivi des
paramètres biologiques sanguins doit inclure au minimum : ALAT, bilirubine, albumine, urée,
créatinine, ainsi que le statut virologique du patient : antigène - anticorps VHB et concentrations
sériques en ADN du VHB, si possible. Les patients ayant des signes d'insuffisance hépatique pendant
ou après traitement doivent être surveillés plus fréquemment et autant que nécessaire.
En cas de réactivation de l'hépatite après arrêt du traitement, les données disponibles ne sont pas
suffisantes pour permettre d'apprécier l'intérêt d'une reprise du traitement par la lamivudine.
Dysfonctionnement mitochondrial
Il a été démontré que les analogues nucléosidiques et nucléotidiques entraînent, in vitro et in vivo, des
atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été
rapportés chez des nourrissons exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues
nucléosidiques. Les principaux effets indésirables rapportés ont été des affections hématologiques
(anémie, neutropénie), des troubles du métabolisme (hyperlipasémie). Des troubles neurologiques
d'apparition tardive ont été rapportés (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Les
troubles neurologiques peuvent être transitoires ou permanents. Tout enfant exposé in utero à des
analogues nucléosidiques ou nucléotidiques devra faire l'objet d'un suivi clinique et biologique et d'un
bilan approfondi à la recherche d'un éventuel dysfonctionnement mitochondrial devant tout signe ou
symptôme évocateur.
Population pédiatrique
La lamivudine a été administrée à des enfants âgés de 2 ans et plus et à des adolescents atteints
d'hépatite B chronique non décompensée. Les données actuelles étant limitées, l'administration de
lamivudine ne peut toutefois pas être recommandée chez ce groupe de patients (voir rubrique 5.1).
L'efficacité de la lamivudine chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite Delta (D) ou de
l'hépatite C n'a pas été établie et la prudence est recommandée.
Traitements immunosuppresseurs
De même, les données actuelles sont limitées quant à l'utilisation de la lamivudine chez les patients
Ag HBe négatifs ("pré-core" mutants) et chez ceux recevant un traitement immunosuppresseur
concomitant, y compris une chimiothérapie anticancéreuse. La lamivudine doit être utilisée avec
prudence chez ces patients.
Surveillance
Au cours du traitement par Zeffix, les patients doivent être régulièrement suivis. Les taux sériques
d'ALAT et d'ADN du VHB doivent être évalués tous les trois mois et, chez les patients Ag HBe
positifs, les taux d'Ag HBe doivent être évalués tous les six mois.
Co-infection par le VIH
Chez les patients co-infectés par le VIH et actuellement traités ou susceptibles d'être traités par la
lamivudine ou par l'association lamivudine-zidovudine, la dose de lamivudine prescrite pour
l'infection par le VIH (habituellement 150 mg deux fois par jour en association à d'autres
antirétroviraux) doit être maintenue. Chez les patients co-infectés par le VIH et ne nécessitant pas de
traitement antirétroviral, il existe un risque de mutation du VIH lors de l'utilisation de la lamivudine
seule pour le traitement de l'hépatite B chronique.
Transmission de l'hépatite B
L'information disponible sur la transmission materno-foetale du virus de l'hépatite B chez les femmes
enceintes recevant un traitement par la lamivudine est limitée. Il convient donc de suivre les schémas
thérapeutiques classiquement recommandés pour immuniser les nourrissons contre le virus de
l'hépatite B.
Les patients doivent être informés qu'il n'a pas été prouvé que le traitement par la lamivudine réduise
le risque de transmission du virus de l'hépatite B à d'autres personnes. Les précautions appropriées
doivent donc être maintenues.
Interactions avec d'autres médicaments
Zeffix ne doit pas être pris avec un autre médicament contenant de la lamivudine ou un médicament
contenant de l'emtricitabine (voir rubrique 4.5).
L'association de la lamivudine et de la cladribine n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Excipients
Saccharose
Les patients ayant un problème héréditaire rare d'intolérance au fructose, un syndrome de
malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en saccharase-isomaltase ne doivent pas
prendre ce médicament.
Les patients diabétiques doivent être informés que chaque dose de solution buvable (100 mg = 20 ml)
contient 4 g de saccharose.
Parahydroxybenzoate de propyle et parahydroxybenzoate de méthyle
La solution buvable contient du parahydroxybenzoate de propyle et du parahydroxybenzoate de
méthyle. Ces substances peuvent provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
Ce médicament contient contient 58,8 mg (2,6 mmol) de sodium par dose de 20 mL, ce qui équivaut à
2,9 % de l'apport quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium pour un adulte.


4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interaction

Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
La probabilité d'interactions métaboliques est faible en raison du métabolisme réduit, d'une faible
liaison aux protéines plasmatiques et de l'élimination essentiellement rénale sous forme inchangée de
la lamivudine.
La lamivudine est essentiellement éliminée au niveau rénal par sécrétion tubulaire active via le
système de transport cationique organique. Les interactions potentielles avec des médicaments co-
administrés doivent donc être envisagées, notamment s'il s'agit de produits dont la principale voie
d'élimination est une sécrétion rénale active via le système de transport cationique organique (ex. :
triméthoprime). D'autres médicaments (ex. : ranitidine ou cimétidine) éliminés partiellement par ce
mécanisme n'ont pas montré d'interaction avec la lamivudine.
Il ne devrait pas exister d'interactions cliniquement significatives entre la lamivudine et les produits
éliminés en forte proportion par sécrétion anionique organique active ou par filtration glomérulaire.
L'administration concomitante de triméthoprime et de sulfaméthoxazole (à la dose de 160 mg et
800 mg) entraîne une augmentation d'environ 40 % de l'exposition à la lamivudine. La lamivudine n'a
pas d'effet sur la pharmacocinétique du triméthoprime ni sur celle du sulfaméthoxazole. Si ces deux
traitements sont prescrits de manière concomitante, il n'est donc pas nécessaire d'ajuster la posologie
de la lamivudine, sauf en cas d'insuffisance rénale.
Une augmentation modérée de la Cmax (28 %) de la zidovudine a été observée lors de la co-
administration de lamivudine. Cependant, l'imprégnation totale (ASC) à la zidovudine n'est pas
modifiée de façon significative. La zidovudine n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de la
lamivudine (voir rubrique 5.2).
Aucune interaction pharmacocinétique n'a été observée entre la lamivudine et l'interféron alpha
lorsque ces deux médicaments sont co-administrés. Aucun signe d'interaction cliniquement
significative n'a été décelé chez des patients traités simultanément par la lamivudine et des
médicaments immunosuppresseurs d'usage courant (ex. : cyclosporine A). Néanmoins, aucune étude
d'interaction spécifique n'a été réalisée.
Emtricitabine
Zeffix ne doit pas être administré de façon concomitante avec d'autres analogues de la cytidine, telle
que l'emtricitabine, en raison de leurs similarités. Par ailleurs, Zeffix ne doit pas être pris avec d'autres
médicaments contenant de la lamivudine (voir rubrique 4.4).
Cladribine
In vitro, la lamivudine inhibe la phosphorylation intracellulaire de la cladribine, entraînant un risque
potentiel de perte d'efficacité de la cladribine en cas d'association de ces deux molécules en pratique
clinique. Des données cliniques sont également en faveur d'une possible interaction entre la
lamivudine et la cladribine. Par conséquent, l'utilisation concomitante de lamivudine et de cladribine
n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
Sorbitol
La co-administration de solution de sorbitol (3,2 g, 10,2 g, 13,4 g) et d'une dose unique de 300 mg
(dose journalière chez l'adulte dans le traitement du VIH) de solution buvable de lamivudine a
entrainé des diminutions dose-dépendantes de l'exposition à la lamivudine (ASC) de 14%, 32% et
36% ainsi que de la Cmax de la lamivudine de 28 %, 52 % et 55 % chez l'adulte. La co-administration
chronique de Zeffix avec des médicaments contenant du sorbitol ou d'autres polyols à action
mesure du possible, être évitée. Si elle ne peut être évitée, des contrôles plus fréquents de la charge
virale du VHB doivent être envisagés.

4.6 Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse
Les études réalisées chez l'animal avec la lamivudine ont montré une augmentation de la mortalité
embryonnaire précoce chez le lapin mais pas chez le rat (voir rubrique 5.3). Le passage
transplacentaire de la lamivudine a été démontré dans l'espèce humaine.
Chez la femme enceinte, les données du Registre des grossesses sous traitement antirétroviral issues
de plus de 1000 grossesses exposées pendant le premier trimestre et de plus de 1000 grossesses
exposées pendant les deuxième et troisième trimestres n'ont mis en évidence aucun effet malformatif
ni toxique de la lamivudine sur le foetus ou le nouveau-né. Moins de 1 % de ces femmes étaient
traitées pour le VHB, alors que la majorité d'entre elles étaient traitées contre le VIH avec des doses
plus élevées de lamivudine et en association avec d'autres traitements. Zeffix peut être utilisé pendant
la grossesse si le traitement est justifié d'un point de vue clinique.
Dans le cas d'une grossesse survenant chez une patiente en cours de traitement par lamivudine, la
possibilité d'une récidive de l'hépatite à l'arrêt du traitement devra être prise en considération.
Allaitement
Sur la base des données issues de plus de200 paires mère-enfant traitées pour leur infection par le
VIH, les concentrations sériques de lamivudine chez les nourrissons allaitant de mères traitées pour
leur infection par le VIH sont très faibles (moins de 4 % des concentrations sériques chez la mère), et
diminuent progressivement jusqu'à être indétectables lorsque les nourrissons allaités atteignent l'âge de
24 semaines. La quantité totale de lamivudine ingérée par un nourrisson allaité est très faible et par
conséquent susceptible d'entraîner une imprégnation produisant un effet antiviral sub-optimal.
L'infection de la mère par le virus de l'hépatite B ne constitue pas une contre-indication à l'allaitement
à condition que le nouveau-né bénéficie à la naissance de mesures efficaces de prévention contre
l'infection par le VHB ; par ailleurs, aucun lien entre une faible concentration de lamivudine présente
dans le lait maternel et la survenue de réactions indésirables chez le nourrisson allaité n'a été mis en
évidence. L'allaitement peut donc être envisagé chez les mères traitées par la lamivudine dans le cadre
de leur infection par le VHB, tout en tenant compte du bénéfice attendu de l'allaitement pour l'enfant
et de celui du traitement pour la mère. Dans le cas d'une transmission du VHB de la mère à l'enfant
malgré une prophylaxie adéquate, l'arrêt de l'allaitement devra être envisagé en vue de réduire le
risque d'apparition de mutants résistants à la lamivudine chez l'enfant.
Fertilité
Les études sur la reproduction réalisées chez l'animal n'ont pas montré d'effet sur la fertilité des mâles
ou des femelles (voir rubrique 5.3).
Dysfonctionnement mitochondrial
Il a été démontré que les analogues nucléosidiques et nucléotidiques entraînent, in vitro et in vivo, des
atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été
rapportés chez des nourrissons exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues
nucléosidiques (voir rubrique 4.4).

4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients doivent être informés que des cas de malaise et fatigue ont été rapportés pendant le
traitement par lamivudine. L'état clinique du patient et le profil d'effets indésirables de la lamivudine
utiliser des machines.

4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
L'incidence des effets indésirables et des anomalies biologiques (à l'exception d'une élévation des
ALAT et des CPK, voir ci-dessous) a été similaire chez les patients sous placebo et ceux traités par la
lamivudine. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été: malaise et fatigue,
infections des voies respiratoires, gêne au niveau de la gorge et des amygdales, céphalées, douleur ou
gêne abdominale, nausées, vomissements et diarrhée.
Tableau des effets indésirables
Les réactions indésirables sont listées ci-dessous par classe de systèmes d'organes et selon leur
fréquence. La fréquence est précisée seulement pour les réactions considérées comme au moins
possiblement liées à la lamivudine. Les fréquences sont définies selon les catégories suivantes : très
fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100 à < 1/10), peu fréquent ( 1/1000 à < 1/100), rare ( 1/10 000 à
1/1000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles).
L'attribution des catégories de fréquence aux effets indésirables est principalement basée sur
l'expérience acquise au cours des essais cliniques, incluant 1 171 patients atteints d'hépatite B
chronique et ayant reçu 100 mg de lamivudine.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Fréquence non connue :
Thrombocytopénie
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Très rare :
Acidose lactique
Affections du système immunitaire :
Rare :
Angioedème

Affections hépatobiliaires :
Très fréquent :
Elévations des ALAT (voir rubrique 4.4).
Des exacerbations de l'hépatite, mises en évidence principalement par des élévations des taux
sériques d'ALAT ont été rapportées pendant le traitement et après l'arrêt de la lamivudine. La
plupart de ces effets ont disparu spontanément, cependant quelques décès ont été très rarement
observés (voir rubrique 4.4).

Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquent :
Eruption cutanée, prurit
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Fréquent :
Elévations des CPK.
Fréquent :
Troubles musculaires incluant myalgies et
crampes*
Fréquence indéterminée :
Rhabdomyolyses
* Dans les essais de Phase III, la fréquence de ces effets indésirables observée dans le groupe
lamivudine n'était pas supérieure à celle observée dans le groupe placebo.
Population pédiatrique
Les données disponibles chez les enfants âgés de 2 à 17 ans sont limitées ; aucun nouveau signal de
sécurité d'emploi n'a été identifié par rapport à la population adulte.
Autres populations spécifiques
patients infectés par le VIH. L'incidence de ces troubles chez les patients traités pour une hépatite B
chronique, était similaire dans les groupes lamivudine et placebo.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.

4.9 Surdosage
Aucun signe ou symptôme spécifique n'a été identifié à la suite de surdosages aigus de lamivudine, en
dehors de ceux mentionnés dans la section des effets indésirables.
En cas de surdosage, une surveillance médicale avec un éventuel traitement symptomatique est
néanmoins nécessaire. La lamivudine étant dialysable, une hémodialyse continue peut être réalisée en
cas de surdosage, bien que cela n'ait pas été étudié.


5.

PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique ­ Antiviraux pour usage systémique, inhibiteurs nucléosidiques et
nucléotidiques de la transcriptase inverse. Code ATC : J05AF05.
Mécanisme d'action
La lamivudine est un agent antiviral très actif contre le virus de l'hépatite B dans toutes les lignées
cellulaires testées et chez des animaux infectés expérimentalement.
Dans les cellules infectées ou saines, la lamivudine est transformée en un métabolite triphosphate
(TP), qui constitue la forme active de la molécule mère. In vitro, la demi-vie intracellulaire du dérivé
tri-phosphaté au sein des hépatocytes varie entre 17 et 19 heures. La lamivudine triphosphate se
comporte comme substrat de la polymérase du virus de l'hépatite B (VHB). L'incorporation de
lamivudine-TP dans le génome du VHB bloque la formation de l'ADN et sa réplication ultérieure.
La lamivudine-TP n'interfère pas avec le métabolisme cellulaire normal des désoxynucléotides et
n'inhibe que faiblement les polymérases alpha et bêta de l'ADN des cellules de mammifères. En outre,
la lamivudine-TP agit peu sur le contenu en ADN des cellules de mammifères.
Lors de tests visant à évaluer les effets potentiels de la lamivudine sur la structure, le contenu en ADN
et la fonction des mitochondries, la lamivudine n'a pas induit de signes toxiques notables. La
lamivudine a un très faible potentiel de réduction du contenu en ADN mitochondrial. Elle n'est pas
incorporée de façon permanente dans l'ADN des mitochondries et n'agit pas comme un antagoniste de
la polymérase gamma de l'ADN mitochondrial.

Efficacité clinique et tolérance
Expérience chez les patients Ag HBe positifs ayant une hépatite B chronique compensée
Au cours d'études contrôlées, un traitement d'une année par la lamivudine a :
-
supprimé de manière significative la réplication de l'ADN du VHB (34 - 57 % des patients
avaient un taux inférieur aux limites de détection) (Méthode d'hybridation Abbott Genostics ­
limite inférieure de détection < 1,6 pg/ml),
-
normalisé le taux des ALAT (40 ­ 72 % des patients),
induit une séroconversion de l'Ag HBe (disparition de l'Ag HBe et détection des anticorps anti-
HBe avec disparition de l'ADN du VHB [déterminé par des méthodes standards], 16 ­ 18 % des
patients),
-
amélioré l'histologie (38 ­ 52 % des patients ont eu une diminution de 2 points ou plus de leur
score d'activité nécro-inflammatoire de Knodell [HAI]),
-
réduit la progression de la fibrose (3 ­ 17 % des patients) et celle de la cirrhose.
La poursuite du traitement pendant deux années supplémentaires chez des patients n'ayant pas
développé de séroconversion Ag HBe a permis de continuer à améliorer la fibrose septale, comme
démontré dans des études contrôlées après un an de traitement initial. Les patients 41/82 (50 %) avec
mutant YMDD et les patients 40/56 (71 %) sans mutant YMDD ont eu une amélioration de
l'inflammation hépatique. Les patients 19/30 (63 %) sans mutant YMDD et les patients 22/44 (50 %)
avec mutant ont eu une amélioration de la fibrose septale. Cinq pour cent (3/56) des patients sans
mutant YMDD et 13 % (11/82) des patients avec mutant YMDD ont montré une aggravation de leur
inflammation hépatique par rapport à la période avant traitement. L'évolution vers la cirrhose s'est
produite chez 4/68 (6 %) des patients avec mutant YMDD et chez aucun patient sans mutant YMDD.
Dans une étude avec prolongation du traitement réalisée chez des patients asiatiques (NUCB3018), le
taux de séroconversion Ag HBe et la normalisation du taux d'ALAT au terme de la 5ème année de
traitement étaient respectivement de 48 % (26/58) et 47 % (15/32). Chez les patients avec un taux
élevé d'ALAT, la séroconversion Ag HBe était augmentée ; 77 % (20/26) des patients ayant un taux
d'ALAT à l'inclusion > 2 x LSN ont eu une séroconversion. Au terme des 5 années, tous les patients
avaient un taux d'ADN du VHB indétectable ou en dessous de celui avant traitement.
Les résultats complémentaires issus de cette étude, présentés en fonction de la présence ou non de la
mutation YMDD, sont résumés dans le tableau 2.

NUCB3018


Patients, % (nombre)
Présence
Absence YMDD1

Présence ou non du mutant YMDD

YMDD1



Séroconversion Ag HBe


Ensemble des patients
38 (15/40)
72 (13/18)

Patients avec taux d'ALAT à l'inclusion 1 x LSN2
9
(1/11)
33 (2/6)

Patients avec taux d'ALAT à l'inclusion > 2 x LSN
60 (9/15)
100 (11/11)


Taux d'ADN du VHB indétectable


A l'inclusion3
5
(2/40)
6
(1/18)

A la semaine 2604

Négatif
8
(2/25)
0
Positif et < à l'inclusion
92 (23/25)
100 (4/4)
Positif et > à l'inclusion
0

0


Retour à la normale du taux d'ALAT


A l'inclusion
28 (11/40)
33 (6/18)
Normal
73 (29/40)
67 (12/18)
Supérieur à la normale


A la semaine 260
46 (13/28)
50 (2/4)
Normal
21 (6/28)
0
Supérieur à la normale et < à l'inclusion
32 (9/28)
50 (2/4)
Supérieur à la normale et > à l'inclusion

1 Sont considérés comme patients mutant YMDD ceux avec plus de 5 % de mutant YMDD du
VHB, quelle que soit la date du contrôle annuel au cours des 5 années de traitement - sont
comptabilisés comme non mutant YMDD les patients avec plus de 95 % de VHB du type
sauvage, à tous les contrôles annuels, durant les 5 années de traitement
2 Limite supérieure de la normale
3 Méthode d'hybridation Abbott Genostics (limite inférieure de détection < 1,6 pg/ml)
4 Méthode Chiron Quantiplex (limite inférieure de détection 0,7 Meq/ml)
Des données comparatives d'histologie étaient également disponibles en fonction de la présence ou
non de mutant YMDD, mais elles étaient limitées à trois ans. Parmi les patients avec mutant YMDD
du VHB, 18/39 (46 %) ont présenté une amélioration de l'activité nécro-inflammatoire et 9/39 (23 %)
une aggravation. Chez les patients sans mutant, 20/27 (74 %) ont présenté une amélioration et 2/27
(7 %) une aggravation de l'activité nécro-inflammatoire.
Après séroconversion Ag HBe, la réponse sérologique et la rémission clinique sont généralement
durables après arrêt du traitement par la lamivudine. Toutefois, une rechute peut survenir après une
séroconversion. Dans une étude de suivi à long terme de patients ayant préalablement présenté une
séroconversion et arrêté leur traitement par lamivudine, une rechute virologique tardive est survenue
chez 39 % des patients. Par conséquent, après séroconversion Ag HBe, les patients doivent être
périodiquement suivis afin de s'assurer que les réponses sérologique et clinique soient bien
reprise du traitement par lamivudine ou par un autre agent antiviral devra être envisagée afin de
contrôler de nouveau l'infection à VHB.
Après un an de traitement, chez des patients suivis pendant 16 semaines après l'arrêt du traitement, les
élévations des taux d'ALAT mesurées à l'arrêt du traitement se sont révélées plus fréquentes dans le
groupe lamivudine que dans le groupe placebo. Le tableau 3 présente une comparaison après
traitement des élévations des taux d'ALAT, de la 52ème à la 68ème semaine, entre les patients ayant
arrêté leur traitement par lamivudine à la 52ème semaine et ceux, au sein des mêmes études, ayant reçu
un placebo pendant toute la durée du traitement. Le pourcentage de patients avec une élévation des
taux d'ALAT après traitement, associée à une augmentation des taux de bilirubine, était faible et
similaire chez les patients des groupes "lamivudine" et "placebo".

Tableau 3 : Elévations des taux d'ALAT après arrêt du traitement dans 2 études contre placebo
chez des adultes


Nombre de patients avec élévation du taux d'ALAT/
Valeurs anormales
Nombre de patients suivis*
Lamivudine
Placebo
ALAT 2 x la valeur à
37/137 (27 %)
22/116 (19 %)
l'inclusion
ALAT 3 x la valeur à
29/137 (21 %)
9/116 (8 %)
l'inclusion**
ALAT 2 x la valeur à
21/137 (15 %)
8/116 (7 %)
l'inclusion et > 500 UI/l en
valeur absolue du taux d'ALAT
ALAT 2 x la valeur à

l'inclusion et taux de bilirubine
1/137 (0,7 %)
1/116 (0,9 %)
> 2 x LSN et taux de bilirubine
2 x la valeur à l'inclusion
* Chaque patient peut figurer dans une ou plusieurs catégories.
** Comparable à une toxicité de grade 3 d'après les critères modifiés de l'OMS.
LSN = Limite Supérieure de la Normale.
Expérience chez les patients atteints d'hépatite B chronique Ag HBe négatifs
Les données initiales montrent que l'efficacité de la lamivudine, après un an de traitement, est similaire
chez des patients Ag HBe négatifs et Ag HBe positifs, avec :
- 71 % des patients ayant un taux d'ADN du VHB en dessous de la limite de détection,
- 67 % des patients ayant une normalisation des ALAT et
- 38 % des patients présentant une amélioration du score de Knodell.
A l'arrêt du traitement par la lamivudine, la majorité des patients (70 %) ont eu de nouveau une
réplication virale. Les données sont issues d'une étude prolongée chez des patients Ag HBe négatifs
(NUCAB3017) traités par la lamivudine. Après 2 années de traitement dans cette étude, les taux
d'ALAT sont revenus à la normale et les taux d'ADN du VHB indétectables chez respectivement
30/69 (43 %) et 32/68 (47 %) des patients et une amélioration du score nécro-inflammatoire a pu être
observée chez 18/49 (37 %) des patients. Chez les patients sans mutant YMDD, 14/22 (64 %) ont
montré une amélioration de leur score nécro-inflammatoire et 1/22 (5 %) ont vu une dégradation par
comparaison avant traitement. Chez les patients avec mutant, 4/26 (15 %) ont montré une amélioration
de leur score nécro-inflammatoire et 8/26 (31 %) ont vu une dégradation par comparaison avant
traitement. Aucun patient n'a développé de cirrhose, quel que soit le groupe.
Fréquence de l'émergence du mutant YMDD du VHB et impact sur la réponse au traitement
La lamivudine en monothérapie a entraîné la sélection du mutant YMDD chez approximativement 24
% des patients après un an de traitement, pouvant aller jusqu'à 69 % après 5 ans de traitement. Le
développement du mutant YMDD est associé à une diminution de la réponse au traitement chez
comparativement aux taux précédents sous traitement, par la progression de signes et symptômes de
l'hépatite et/ou l'aggravation des résultats nécro-inflammatoires. Etant donné le risque de mutant
YMDD du VHB, le maintien d'une monothérapie par lamivudine n'est pas approprié chez les patients
dont les taux sériques d'ADN du VHB sont détectables à, ou au-delà de 24 semaines de traitement
(voir rubrique 4.4).
Dans une étude en double aveugle chez les patients atteints d'hépatite B chronique compensée avec
mutant YMDD (NUC20904), présentant une diminution de la réponse virologique et biochimique à la
lamivudine (n = 95), l'ajout de 10 mg d'adéfovir dipivoxil par jour au traitement en cours (100 mg de
lamivudine), pendant 52 semaines, a résulté en une diminution médiane du taux d'ADN du VHB de
4,6 log10 copies/ml, comparativement à une augmentation médiane de 0,3 log10 copies/ml chez les
patients recevant la lamivudine en monothérapie. Les taux d'ALAT sont revenus à la normale chez
31 % (14/45) des patients traités par l'association vs 6 % (3/47) des patients recevant uniquement la
lamivudine. La suppression virale a été maintenue (étude de suivi NUC20917) au cours de la
deuxième année de traitement (jusqu'à la semaine 104) chez les patients traités par l'association, avec
une amélioration persistante de la réponse virologique et biochimique.
Dans une étude rétrospective visant à déterminer les facteurs associés au rebond virologique,
159 patients asiatiques, Ag HBe positifs et traités par lamivudine, ont été suivis sur une période
médiane de presque 30 mois. Le risque de développer une mutation YMDD était de 60 % chez les
patients dont les taux d'ADN du VHB étaient supérieurs à 200 copies/ml après 6 mois (24 semaines)
de traitement par lamivudine, comparé à 8 % pour les patients avec un taux d'ADN du VHB inférieur à
200 copies/ml. Au taux limite de 1 000 copies/ml, le risque de développer une mutation YMDD était
de 63 % versus 13 % (études NUCB3009 et NUCB3018).
Expérience chez les patients atteints d'hépatite décompensée
La réalisation d'études contrôlées versus placebo n'a pas été jugée appropriée chez les patients ayant
une atteinte hépatique décompensée. Dans les études non contrôlées où la lamivudine a été
administrée avant et pendant une transplantation, une suppression de l'ADN du VHB et une
normalisation du taux d'ALAT ont été démontrées. La poursuite du traitement par la lamivudine après
la transplantation a permis une diminution de la réinfection du greffon par le VHB, une augmentation
de la perte de l'Ag HBs, et un taux de survie à 1 an de 76 à 100 %.
En raison de l'immunosuppression associée, le taux d'émergence du mutant YMDD après 52
semaines de traitement a été, comme attendu, plus important (36 % - 64 %) chez les patients
transplantés hépatiques que chez les patients immunocompétents avec hépatite B chronique (14 % -
32 %).
Quarante patients (Ag HBe négatif ou positif) avec, soit une maladie hépatique décompensée, soit un
virus à VHB récurrent suite à une transplantation hépatique et un mutant YMDD, ont été inclus dans
un bras en ouvert de l'étude NUC20904. L'ajout de 10 mg d'adéfovir dipivoxil par jour au traitement
par la lamivudine (100 mg), pendant 52 semaines, a résulté en une diminution médiane du taux d'ADN
du VHB de 4,6 log10 copies/ml. Une amélioration de la fonction hépatique a également été observée
après une année de traitement. Ce niveau de suppression virale a été maintenu (étude de suivi
NUC20917) chez les patients traités par l'association au cours de la deuxième année de traitement
(jusqu'à la semaine 104) et la plupart des patients ont présenté une amélioration des marqueurs de la
fonction hépatique et ont continué à retirer un bénéfice clinique.
Expérience chez les patients atteints d'hépatite B chronique avec fibrose avancée et cirrhose
Dans une étude contrôlée par placebo chez 651 patients avec une hépatite B chronique cliniquement
compensée et avec une fibrose ou une cirrhose histologiquement confirmée, le traitement par la
lamivudine (durée médiane : 32 mois) a significativement diminué le taux global de progression de la
maladie (34/436, 7,8 % pour la lamivudine vs 38/215, 17,7 % pour le placebo, p = 0,001) ; ceci a été
mis en évidence par une réduction significative de la proportion de patients avec augmentation du
score Child-Pugh (15/436, 3,4 % vs 19/215, 8,8 %, p = 0,023) et des patients ayant développé un
carcinome hépatocellulaire (17/436, 3,9 % vs 16/215, 7,4 %, p = 0,047). Le taux de progression
du mutant YMDD était détectable (23/209, 11 %) comparé aux patients sans mutant YMDD.
Cependant, la progression de la maladie chez les patients YMDD dans le groupe lamivudine était
inférieure à celle du groupe placebo (respectivement 23/209, 11 % vs 38/214, 18 %). Au cours de cette
étude, une séroconversion Ag HBe a été confirmée chez 47 % (118/252) des patients traités par
lamivudine et 93 % (320/345) des patients traités par lamivudine avaient un ADN du VHB
indétectable (VERSANT [version 1], méthode bDNA, limite inférieure de détection < 0,7 MEq/ml).
Expérience chez les enfants et les adolescents
La lamivudine a été administrée à des enfants et des adolescents atteints d'hépatite B chronique non
décompensée au cours d'une étude contrôlée versus placebo portant sur 286 patients âgés de 2 à 17
ans. Les enfants inclus dans cette étude présentaient pour la plupart une hépatite B minime. Les
enfants âgés de 2 à 11 ans ont reçu une dose de 3 mg/kg en une prise par jour (sans dépasser 100 mg
par jour) et les adolescents de 12 ans et plus, une dose de 100 mg en une prise par jour. Cette
posologie nécessite encore d'être validée. Les taux de séroconversion Ag HBe (détection des anticorps
anti-HBe avec disparition de l'Ag HBe et de l'ADN du VHB) ne se sont pas révélés significativement
différents entre le placebo et la lamivudine dans cette population (taux respectifs à un an : 13 %
(12/95) dans le groupe placebo vs 22 % (42/191) dans le groupe lamivudine ; p = 0,057). L'incidence
de la mutation YMDD était similaire à celle observée chez les adultes, et allait de 19 % à 52 semaines
jusqu'à 45 % chez les patients recevant de la lamivudine pendant 24 mois sans interruption.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques


Absorption


La lamivudine est bien absorbée au niveau gastro-intestinal et la biodisponibilité de la lamivudine
administrée par voie orale se situe normalement entre 80 et 85 % chez l'adulte. Après administration
orale, le temps moyen (tmax) d'obtention de la concentration sérique maximale (Cmax) est d'environ une
heure. A la dose thérapeutique (100 mg une fois par jour), la valeur de la Cmax est de l'ordre de 1,1 à
1,5 µg/ml et celle de la concentration résiduelle de 0,015 à 0,020 µg/ml.
L'administration de lamivudine au cours d'un repas entraîne un allongement de la valeur du tmax et une
diminution de la valeur de la Cmax (jusqu'à 47 %). Cependant, la quantité de lamivudine absorbée
(ASC) demeure inchangée, de sorte que la lamivudine peut être administrée indifféremment pendant
ou en dehors des repas.

Distribution


Après administration intraveineuse, le volume moyen de distribution est de 1,3 l/kg. La lamivudine
présente une pharmacocinétique linéaire dans l'intervalle des doses thérapeutiques et sa liaison aux
protéines plasmatiques, en particulier l'albumine, est faible.
Un petit nombre d'observations indique que la lamivudine pénètre dans le système nerveux central et
passe dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Le rapport moyen entre les concentrations de
lamivudine observées dans le LCR et le sérum 2 à 4 heures après la prise orale du médicament était
d'environ 0,12.
Biotransformation


La lamivudine est essentiellement éliminée par excrétion rénale sous forme inchangée. La possibilité
d'interactions métaboliques médicamenteuses avec la lamivudine est faible en raison d'un
métabolisme hépatique limité (5 à 10 %) et d'une faible liaison aux protéines plasmatiques.
Elimination


La clairance systémique moyenne de la lamivudine est approximativement de 0,3 l/h/kg. Sa demi-vie
d'élimination observée varie entre 18 et 19 heures. La majeure partie de la lamivudine est éliminée
transport cationique organique). La clairance rénale représente environ 70 % de l'élimination de la
lamivudine.

Populations spécifiques

Chez les patients ayant une insuffisance rénale, l'élimination de la lamivudine est altérée. Il est donc
nécessaire de réduire la posologie chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à
50 ml/min (voir rubrique 4.2).
Chez les patients ayant une insuffisance hépatique, la pharmacocinétique de la lamivudine est
inchangée. Chez les patients ayant bénéficié d'une transplantation hépatique, les données sont
limitées ; chez ces patients, une altération de la fonction hépatique n'a pas de retentissement
significatif sur la pharmacocinétique de la lamivudine, sauf si l'atteinte hépatique est associée à une
atteinte rénale.
Chez les patients âgés, le profil pharmacocinétique de la lamivudine suggère que la diminution de la
fonction rénale associée à l'âge n'a pas d'influence cliniquement significative sur l'exposition à la
lamivudine, sauf si la clairance de la créatinine est inférieure à 50 ml/min (voir rubrique 4.2).

5.3 Données de sécurité précliniques
Dans les études de toxicologie animale, l'administration de fortes doses de lamivudine n'a pas entraîné
de toxicité majeure d'organe. Aux doses les plus élevées, des effets mineurs sur certains marqueurs
des fonctions hépatique et rénale ont été observés, avec une diminution occasionnelle du poids du foie.
Les seuls effets cliniquement pertinents étaient une diminution du nombre de globules rouges et une
neutropénie. Cependant, ces troubles biologiques ont rarement été observés au cours des essais
cliniques.
La lamivudine ne s'est pas avérée mutagène dans les tests bactériologiques. Cependant, comme avec
de nombreux autres analogues nucléosidiques, une activité mutagène a été observée dans un test de
cytogénicité in vitro ainsi que dans le test du lymphome de souris. La lamivudine n'est pas
génotoxique in vivo aux posologies permettant d'obtenir des concentrations plasmatiques environ 60 à
70 fois supérieures à celles qui peuvent être atteintes chez l'homme. L'activité mutagène in vitro de la
lamivudine n'ayant pas été confirmée par les tests in vivo, la lamivudine ne devrait pas entraîner de
risque génotoxique chez les patients sous traitement.
Les études de reproduction réalisées chez l'animal ont montré que le traitement par la lamivudine n'a
pas eu d'effet tératogène ni d'effet sur la fertilité des animaux mâles ou femelles. La lamivudine induit
une létalité embryonnaire précoce chez la lapine gravide exposée à des concentrations de lamivudine
comparables à celles obtenues chez l'être humain. Ceci n'a pas été observé chez le rat femelle, même
après une exposition systémique très élevé.

Les résultats des études de carcinogénicité à long terme réalisées chez le rat et la souris avec la
lamivudine n'ont pas montré de potentiel carcinogène pertinent pour l'homme.

6.

DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

- Saccharose (20 % m/v),
- Parahydroxybenzoate de méthyle (E218),
- Parahydroxybenzoate de propyle (E216),
- Acide citrique (anhydre),
- Propylène glycol (E1520),
- Citrate de sodium,
- Arôme artificiel banane,
- Eau purifiée.

6.2 Incompatibilités
Sans objet.

6.3 Durée de conservation

2 ans.
Après la première ouverture : 1 mois.

6.4 Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte contenant un flacon de 240 ml de solution buvable de lamivudine. Ce flacon est composé de
polyéthylène de haute densité (HDPE) blanc, opaque avec fermeture de sécurité enfant. La boîte
contient également un adaptateur en polyéthylène pour le dispositif d'administration à positionner sur
le flacon et un dispositif d'administration de la solution buvable de 10 ml, composée d'un cylindre en
polypropylène (gradué en ml) et d'un piston en polyéthylène.

Le dispositif d'administration de la solution buvable permet une mesure précise de la dose prescrite.

6.6 Précautions particulières d'élimination

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


7.

TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande

8.

NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/99/114/003

9.

DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 29 juillet 1999
Date de dernier renouvellement : 23 Juin 2014



Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.

ANNEXE II

A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS

B.

CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE

L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE

UTILISATION SURE ET EFFICACE DU MEDICAMENT

Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Comprimé pelliculé :

Delpharm Pozna Spólka Akcyjna
ul. Grunwaldzka 189
60-322 Poznan
Pologne
Solution buvable :
GlaxoSmithKline Trading Services Limited
12 Riverwalk,
Citywest Business Campus
Dublin 24,
Irlande
Le nom et l'adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION

Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : résumé des caractéristiques du
produit, rubrique 4.2).

C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.

D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SURE ET
EFFICACE DU MEDICAMENT

·
Plan de gestion des risques (PGR)

Sans objet.

ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE

A. ÉTIQUETAGE

CARTON EXTÉRIEUR POUR LES COMPRIMÉS : boîte de 28 comprimés, boîte de
84 comprimés

1.

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Zeffix 100 mg comprimés pelliculés
lamivudine
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 100 mg de lamivudine.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 comprimés pelliculés
84 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale

6.

MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S) , SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas +30°C.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
12. NUMERO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/99/114/001 : 28 comprimés
EU/1/99/114/002 : 84 comprimés
13. NUMÉRO DE LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

zeffix 100 mg

17. IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC :
SN :
NN :
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS

Boîte de 28 comprimés, boîte de 84 comprimés

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Zeffix 100 mg comprimés
lamivudine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DE LOT
Lot
5.
AUTRE


CARTON EXTÉRIEUR POUR LE FLACON DE SOLUTION BUVABLE

1.

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Zeffix 5 mg/ml solution buvable
lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
1 ml de solution buvable contient 5 mg de lamivudine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Ce produit contient entre autres excipients :
du sucre (saccharose), du sodium, du propylène glycol (E1520), des conservateurs :
parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et parahydroxybenzoate de propyle (E216)
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Chaque flacon contient 240 ml de solution buvable.
La boîte contient un dispositif d'administration.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Ne pas conserver plus d'un mois après la première ouverture du flacon.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
12. NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/99/114/003
13. NUMÉRO DE LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE


zeffix 5 mg/mL

17. IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC :
SN :
NN :

ÉTIQUETTE DU FLACON DE SOLUTION BUVABLE


1.

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Zeffix 5 mg/ml solution buvable
lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
1 ml de solution buvable contient 5 mg de lamivudine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Ce produit contient entre autres excipients :
du sucre (saccharose), du sodium, du propylène glycol (E1520), des conservateurs :
parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et parahydroxybenzoate de propyle (E216)
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Chaque flacon contient 240 ml de solution buvable.

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Ne pas conserver plus d'un mois après la première ouverture du flacon.

PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
12 Riverwalk
Citywest Business Campus
Dublin 24
Irlande
12. NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/99/114/003
13. NUMÉRO DE LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION


16. INFORMATIONS EN BRAILLE

17. IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

B. NOTICE

Zeffix 100 mg - comprimés pelliculés

Lamivudine


Veuil ez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice.
Voir rubrique 4.

Que contient cette notice :
1.
Qu'est-ce que Zeffix et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Zeffix
3.
Comment prendre Zeffix
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Zeffix
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1. Qu'est-ce que Zeffix et dans quels cas est-il utilisé
La substance active de Zeffix est la lamivudine.

Zeffix est indiqué dans le traitement de l'infection à long terme (chronique) par le virus de
l'hépatite B chez l'adulte.
Zeffix est un médicament antiviral qui empêche la multiplication du virus de l'hépatite B et appartient
à une classe de médicaments appelés analogues nucléosidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse
(INTI).
Le virus de l'hépatite B infecte le foie et provoque une infection à long terme (chronique), ce qui peut
conduire à une détérioration de cet organe. Zeffix peut être utilisé chez les personnes dont le foie est
endommagé, mais fonctionne toujours normalement (maladie hépatique compensée), et en association
avec d'autres médicaments chez celles dont le foie est endommagé et ne fonctionne plus normalement
(maladie hépatique décompensée).
Zeffix agit en réduisant la quantité de virus de l'hépatite B dans votre organisme. Il permet ainsi de
réduire les lésions du foie et d'améliorer son fonctionnement. Tout le monde ne répond pas au
traitement par Zeffix de manière identique. Votre médecin s'assurera régulièrement de l'efficacité de
votre traitement par des analyses sanguines régulières.

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Zeffix


Ne prenez jamais Zeffix
· si vous êtes
al ergique à la lamivudine (substance active) ou à l'un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous pensez être dans ce cas,
parlez-en à
votre médecin.



Certaines personnes traitées par Zeffix ou par d'autres médicaments similaires sont plus à risque de
développer des effets indésirables graves. Vous devez être conscient de ces risques supplémentaires :
· si vous avez déjà eu d'autres types de
maladies du foie, telles qu'une hépatite C,
· si vous souffrez d'un important
surpoids (particulièrement si vous êtes une femme).
Si vous vous trouvez dans l'un de ces cas, parlez-en à votre médecin. Vous pourriez être
amené à subir des examens supplémentaires, y compris des analyses de sang, pendant votre
traitement par Zeffix. Pour plus d'information concernant les risques,
reportez-vous à la
rubrique 4.

Vous ne devez pas interrompre votre traitement par Zeffix sans l'avis de votre médecin, car il
existe un risque d'aggravation de votre hépatite B après l'arrêt des prises. A ce titre, votre médecin
vous surveillera au moins pendant quatre mois après l'arrêt de votre traitement pour détecter tout
problème éventuel. Cette surveillance comportera quelques prises de sang destinées à déceler toute
augmentation des taux d'enzymes hépatiques, pouvant indiquer une atteinte au niveau du foie.
Pour
plus d'informations concernant l'utilisation de Zeffix,
reportez-vous à la rubrique 3.


Protégez les autres
L'infection par le virus de l'hépatite B se transmet par relation sexuelle avec une personne infectée, ou
par contact avec du sang contaminé (par exemple, en cas de partage d'aiguilles pour injection). Zeffix
ne prévient pas la transmission du virus à d'autres personnes. Afin d'éviter à d'autres personnes d'être
contaminées par le virus de l'hépatite B :
Utilisez un préservatif lors de vos relations sexuelles (orales ou par pénétration).
Ne prenez aucun risque de contamination par le sang - par exemple, ne partagez pas vos
aiguilles.
Autres médicaments et Zeffix
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez pris récemment ou prévoyez de
prendre tout autre médicament, y compris des médicaments à base de plantes ou d'autres médicaments
obtenus sans ordonnance.
N'oubliez pas de prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous commencez à prendre un
nouveau médicament pendant votre traitement par Zeffix.

Ne prenez pas les médicaments suivants avec Zeffix :
· les médicaments (généralement sous forme liquide) contenant du sorbitol et autres polyols (tels que
xylitol, mannitol, lactitol ou maltitol), s'ils sont utilisés régulièrement
· d'autres médicaments contenant de la lamivudine, utilisés dans le traitement de l'
infection par le
VIH (parfois appelé virus du SIDA)
· l'emtricitabine, utilisée pour traiter l'
infection par le VIH ou l'
infection par le virus de
l'hépatite B
· la cladribine, utilisée pour traiter la
leucémie à tricholeucocytes.
Prévenez votre médecin si vous prenez l'un de ces médicaments.

Grossesse
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou si vous envisagez de concevoir un enfant :
Discutez avec votre médecin des risques encourus et des bénéfices attendus d'un traitement par
Zeffix pendant votre grossesse.
N'arrêtez pas le traitement par Zeffix sans l'avis de votre médecin.

Allaitement
Zeffix peut passer dans le lait maternel. Si vous allaitez ou envisagez d'allaiter :

Parlez-en à votre médecin avant de prendre Zeffix.
Lors du traitement par Zeffix, il est possible que vous ressentiez de la fatigue, ce qui pourrait modifier
votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
Ne conduisez pas et n'utilisez pas de machines, à moins que vous ne soyez certain de ne
pas être affecté.

Zeffix contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».

3.

Comment prendre Zeffix

Veil ez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre
médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

Consultez régulièrement votre médecin
Zeffix vous aide à contrôler votre hépatite B. Vous devez continuer à prendre ce médicament chaque
jour afin de contrôler votre infection et de stopper l'aggravation de votre maladie.
Restez en contact avec votre médecin, et n'arrêtez pas votre traitement par Zeffix sans son
avis.

Quelle quantité de Zeffix aurez-vous besoin de prendre
La dose recommandée est d'un comprimé (soit 100 mg de lamivudine)
de Zeffix une fois par jour.
Votre médecin pourra vous prescrire une dose plus faible si vous avez des problèmes au niveau des
reins. Une solution buvable de Zeffix est disponible pour le traitement des patients nécessitant une
réduction de la dose habituelle ou qui sont dans l'incapacité d'avaler des comprimés.
Prévenez votre médecin si vous pensez que vous êtes dans ce cas.

Si vous prenez déjà un autre médicament qui contient de la lamivudine pour une infection par le VIH,
votre médecin continuera de vous traiter à la dose la plus forte (généralement de 150 mg deux fois par
jour), car la dose de lamivudine que contient Zeffix (100 mg) n'est pas suffisante pour traiter une
infection par le VIH. Si vous envisagez de changer votre traitement contre le VIH, parlez-en tout
d'abord à votre médecin.
Avalez les comprimés entiers, avec de l'eau. Zeffix peut être pris au cours ou en dehors des repas.

Si vous avez pris plus de Zeffix que vous n'auriez dû

Si vous avez pris plus de Zeffix que vous n'auriez dû, contactez votre médecin ou votre pharmacien,
ou bien le service d'urgence de l'hôpital le plus proche, pour avis. Si possible, montrez-leur la boîte de
Zeffix.


Si vous oubliez de prendre Zeffix

Si vous avez oublié de prendre une dose de votre médicament, prenez la dose oubliée dès que possible,
puis poursuivez votre traitement normalement. Ne prenez pas de double dose pour compenser la dose
que vous avez oublié de prendre.

N'arrêtez pas de prendre Zeffix
Vous ne devez jamais arrêter Zeffix sans avoir consulté votre médecin, au risque que votre hépatite ne
s'aggrave (voir rubrique 2). Si vous arrêtez de prendre Zeffix, votre médecin surveillera votre état de
santé pendant au moins quatre mois afin de vérifier qu'il n'y ait pas de problème. Cette surveillance
comportera des prises de sang destinées à déceler toute augmentation des taux d'enzymes hépatiques,
pouvant indiquer une atteinte au niveau du foie.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets secondaires fréquemment rapportés au cours des études cliniques réalisées avec Zeffix
étaient : fatigue, infections des voies respiratoires, gêne au niveau de la gorge, maux de tête, douleur
d'estomac ou gêne gastrique, nausées, vomissements et diarrhée, augmentation des enzymes du foie et
des enzymes produites par les muscles (voir ci-dessous).

Réactions allergiques
Elles sont rares (elles peuvent concerner
jusqu'à une personne sur 1000). Les signes incluent :
· gonflement des paupières, du visage ou des lèvres
· difficultés pour avaler ou pour respirer.
Contactez immédiatement un médecin si vous observez l'un de ces symptômes.
Arrêtez de
prendre Zeffix.

Effets indésirables éventuellement liés à la prise de Zeffix

Effet indésirable très fréquent (qui peut concerner
plus d'une personne sur 10) pouvant être
identifié par une analyse de sang :
· augmentation du taux de certaines enzymes produites par le foie (appelées transaminases),
pouvant être un signe d'inflammation ou de lésions du foie.

Effet indésirable fréquent (qui peut concerner
jusqu'à une personne sur 10) :
· crampes et douleurs musculaires,
· éruption cutanée ou urticaire, sur n'importe quelle partie du corps.

Effet indésirable fréquent
pouvant être identifié par une analyse de sang :
· augmentation du taux d'une enzyme produite dans les muscles (appelée créatine
phosphokinase) pouvant être un signe d'endommagement des tissus corporels.

Effet indésirable très rare (qui peut concerner
jusqu'à une personne sur 10 000) :
· acidose lactique (excès d'acide lactique dans le sang).

Autres effets indésirables
D'autres effets indésirables sont survenus chez un très faible nombre de sujets, mais leur fréquence
exacte n'est pas connue :
· destruction du tissu musculaire,
· aggravation de l'hépatite après l'arrêt de Zeffix ou pendant le traitement si le virus de
l'hépatite B devient résistant à Zeffix. Comme pour toute atteinte grave du foie celle-ci peut
être fatale chez certaines personnes,
Effet indésirable pouvant être identifié par une analyse de sang :
· diminution du nombre de cellules sanguines importantes pour la coagulation
(thrombocytopénie).

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable
Parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet
indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
d'informations sur la sécurité du médicament.

5.

Comment conserver Zeffix
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Ne prenez pas ce médicament après la date de péremption mentionnée sur la boîte et la plaquette.
A conserver à une température ne dépassant pas +30°C.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.


6.

Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Zeffix


La substance active est la lamivudine. Chaque comprimé pelliculé contient 100 mg de lamivudine.
Les autres composants sont : cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique, stéarate de
magnésium, hypromellose, dioxyde de titane, macrogol 400, polysorbate 80, oxyde de fer synthétique
jaune, oxyde de fer synthétique rouge.

Comment se présente Zeffix et contenu de l'emballage extérieur
Les comprimés de Zeffix sont conditionnés dans des plaquettes. Ils sont présentés dans des boîtes
contenant 28 ou 84 comprimés, avec étiquette d'inviolabilité. Les comprimés sont de couleur caramel,
de forme oblongue, biconvexes et gravés « GX CG5 » sur l'une des faces.
Toutes les présentations peuvent ne pas être disponibles dans votre pays.
Fabricant
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
Delpharm Pozna Spólka Akcyjna
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
ul. Grunwaldzka 189
12 Riverwalk
60-322 Poznan

Citywest Business Campus
Pologne

Dublin 24
Irlande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a./n.v.
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 52 00
Tel: + 370 80000334


Luxembourg/Luxemburg
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a./n.v.
Te.: + 359 80018205
Belgique/Belgien
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 52 00


Magyarország
GlaxoSmithKline s.r.o.
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 420 222 001 111
Tel.: + 36 80088309
cz.info@gsk.com

Danmark
Malta
GlaxoSmithKline Pharma A/S
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tlf: + 45 36 35 91 00
Tel: + 356 80065004
dk-info@gsk.com

Deutschland

Nederland
GlaxoSmithKline GmbH & Co. KG
GlaxoSmithKline BV
Tel.: + 49 (0)89 36044 8701
Tel: + 31 (0)33 2081100
produkt.info@gsk.com


Eesti

Norge
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
GlaxoSmithKline AS
Tel: + 372 8002640
Tlf: + 47 22 70 20 00


Österreich
GlaxoSmithKline A.E.B.E.
GlaxoSmithKline Pharma GmbH
: + 30 210 68 82 100
Tel: + 43 (0)1 97075 0
at.info@gsk.com

España
Polska
GlaxoSmithKline, S.A.
GSK Services Sp. z o.o.
Tel: + 34 900 202 700
Tel.: + 48 (0)22 576 9000
es-ci@gsk.com

France

Portugal
Laboratoire GlaxoSmithKline
Glaxo Wellcome Farmacêutica, Lda.
Tél.: + 33 (0)1 39 17 84 44
Tel: + 351 21 412 95 00
diam@gsk.com
FI.PT@gsk.com

Hrvatska
România
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 385 800787089
Tel: + 40 800672524

Ireland
Slovenija
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 353 (0)1 4955000
Tel: + 386 80688869

Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Sími: + 354 535 7000
Tel: + 421 800500589

Italia
Suomi/Finland
GlaxoSmithKline S.p.A.
GlaxoSmithKline Oy
Tel: + 39 (0)45 7741 111
Puh/Tel: + 358 (0)10 30 30 30


Sverige
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
GlaxoSmithKline AB
: + 357 80070017
Tel: + 46 (0)8 638 93 00
info.produkt@gsk.com


Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 371 80205045
Tel: + 44 (0)800 221441
customercontactuk@gsk.com



La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments : http://www.ema.europa.eu/.


Zeffix 5 mg/ml - solution buvable

Lamivudine


Veuil ez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice.
Voir rubrique 4.

Que contient cette notice :
1.
Qu'est-ce que Zeffix et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Zeffix
3.
Comment prendre Zeffix
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Zeffix
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Zeffix et dans quels cas est-il utilisé
La substance active de Zeffix est la lamivudine.

Zeffix est indiqué dans le traitement de l'infection à long terme (chronique) par le virus de
l'hépatite B chez l'adulte.
Zeffix est un médicament antiviral qui empêche la multiplication du virus de l'hépatite B et appartient
à une classe de médicaments appelés analogues nucléosidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse
(INTI).
Le virus de l'hépatite B infecte le foie et provoque une infection à long terme (chronique), ce qui peut
conduire à une détérioration de cet organe. Zeffix peut être utilisé chez les personnes dont le foie est
endommagé mais fonctionne toujours normalement (maladie hépatique compensée), et en association
avec d'autres médicaments chez celles dont le foie est endommagé et ne fonctionne plus normalement
(maladie hépatique décompensée).
Zeffix agit en réduisant la quantité de virus de l'hépatite B dans votre organisme. Il permet ainsi de
réduire les lésions du foie et d'améliorer son fonctionnement. Tout le monde ne répond pas au
traitement par Zeffix de manière identique. Votre médecin s'assurera régulièrement de l'efficacité de
votre traitement par des analyses sanguines régulières.


2.

Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Zeffix

Ne prenez jamais Zeffix
·
si vous êtes
al ergique à la lamivudine (substance active) ou à l'un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous pensez être dans ce cas,
parlez-en à
votre médecin.



Certaines personnes traitées par Zeffix ou par d'autres médicaments similaires sont plus à risque de
développer des effets indésirables graves. Vous devez être conscient de ces risques supplémentaires :
·
si vous avez déjà eu d'autres types de
maladies du foie, telles qu'une hépatite C,
·
si vous souffrez
d'un important
surpoids (particulièrement si vous êtes une femme).
Si vous vous trouvez dans l'un de ces cas, parlez-en à votre médecin. Vous pourriez être
amené à subir des examens supplémentaires, y compris des analyses de sang, pendant votre
traitement par Zeffix.
Pour plus d'information concernant les risques, reportez-vous à la
rubrique 4.

Vous ne devez pas interrompre votre traitement par Zeffix sans l'avis de votre médecin, car il
existe un risque d'aggravation de votre hépatite B après l'arrêt des prises. A ce titre, votre médecin
vous surveillera pendant au moins quatre mois après l'arrêt de votre traitement pour détecter tout
problème éventuel. Cette surveillance comportera quelques prises de sang destinées à déceler toute
augmentation des taux d'enzymes hépatiques, pouvant indiquer une atteinte au niveau du foie.
Pour
plus d'informations concernant l'utilisation de Zeffix,
reportez-vous à la rubrique 3.


Protégez les autres
L'infection par le virus de l'hépatite B se transmet par relation sexuelle avec une personne infectée, ou
par contact avec du sang contaminé (par exemple, en cas de partage d'aiguilles pour injection). Zeffix
ne prévient pas la transmission du virus à d'autres personnes. Afin d'éviter à d'autres personnes d'être
contaminées par le virus de l'hépatite B :
Utilisez un préservatif lors de vos relations sexuelles (orales ou par pénétration).
Ne prenez aucun risque de contamination par le sang - par exemple, ne partagez pas vos
aiguilles.

Autres médicaments et Zeffix

Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez pris récemment ou prévoyez de
prendre tout autre médicament, y compris des médicaments à base de plantes ou d'autres médicaments
obtenus sans ordonnance.
N'oubliez pas de prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous commencez à prendre un
nouveau médicament pendant votre traitement par Zeffix.

Ne prenez pas les médicaments suivants avec Zeffix :
· les médicaments (généralement sous forme liquide) contenant du sorbitol et autres polyols (tels que
xylitol, mannitol, lactitol ou maltitol), s'ils sont utilisés régulièrement
· d'autres médicaments contenant de la lamivudine, utilisés dans le traitement de l'
infection par le
VIH (parfois appelé virus du SIDA)
· l'emtricitabine, utilisée pour traiter l'
infection par le VIH ou l'
infection par le virus de
l'hépatite B
· la cladribine, utilisée pour traiter la
leucémie à tricholeucocytes.
Prévenez votre médecin si vous prenez l'un de ces médicaments.

Grossesse
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou si vous envisagez de concevoir un enfant :
Discutez avec votre médecin des risques encourus et des bénéfices attendus d'un traitement par
Zeffix pendant votre grossesse.
N'arrêtez pas le traitement par Zeffix sans l'avis de votre médecin.

Allaitement

Zeffix peut passer dans le lait maternel. Si vous allaitez ou envisagez d'allaiter :
Parlez-en à votre médecin avant de prendre Zeffix.
Lors du traitement par Zeffix, il est possible que vous ressentiez de la fatigue, ce qui pourrait modifier
votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
Ne conduisez pas et n'utilisez pas de machines, à moins que vous ne soyez certain de ne
pas être affecté.

Zeffix contient du sucre, des conservateurs, du propylène glycol et du sodium

Si vous êtes diabétique, veuillez noter que chaque dose de Zeffix (100 mg = 20 ml) contient 4 g de
saccharose.
Zeffix contient du saccharose. Si votre médecin vous a mis en garde au sujet d'une intolérance à
certains sucres, veuillez le contacter avant la prise de ce médicament. Le saccharose peut être nocif
pour les dents.
Zeffix contient des conservateurs (parahydroxybenzoates) et peut provoquer des réactions allergiques
(éventuellement retardées).
Ce médicament contient 400 mg de propylène glycol par dose de 20 ml.
Ce médicament contient 58,8 mg de sodium (principal composant du sel de cuisine ou de table) par
dose de 20 ml. Cela équivaut à 2,9 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé de
sodium pour un adulte.

3.

Comment prendre Zeffix

Veil ez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre
médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

Consultez régulièrement votre médecin
Zeffix vous aide à contrôler votre hépatite B. Vous devez continuer à prendre ce médicament chaque
jour afin de contrôler votre infection et de stopper l'aggravation de votre maladie.
Restez en contact avec votre médecin, et n'arrêtez pas votre traitement par Zeffix sans son
avis.

Quelle quantité de Zeffix aurez-vous besoin de prendre
La dose recommandée est de 20 ml (soit 100 mg de lamivudine)
de Zeffix une fois par jour.
Votre médecin pourra vous prescrire une dose plus faible si vous avez des problèmes au niveau des
reins.
Prévenez votre médecin si vous pensez que vous êtes dans ce cas.


Si vous prenez déjà un autre médicament qui contient de la lamivudine pour une infection par le VIH,
votre médecin continuera de vous traiter à la dose la plus forte (généralement de 150 mg deux fois par
jour), car la dose de lamivudine que contient Zeffix (100 mg) n'est pas suffisante pour traiter une
infection par le VIH. Si vous envisagez de changer votre traitement contre le VIH, parlez-en tout
d'abord à votre médecin.
Zeffix peut être pris au cours ou en dehors des repas.

Reportez-vous au schéma et aux instructions de mesure et de prise d'une dose du médicament
figurant après la rubrique 6 de cette notice.

Si vous avez pris plus de Zeffix que vous n'auriez dû
Si vous avez pris plus de Zeffix que vous n'auriez dû, contactez votre médecin ou votre pharmacien,
ou bien le service d'urgence de l'hôpital le plus proche, pour avis. Si possible, montrez-leur la boîte de
Zeffix.

Si vous avez oublié de prendre une dose de votre médicament, prenez la dose oubliée dès que possible,
puis poursuivez votre traitement normalement. Ne prenez pas de double dose pour compenser la dose
que vous avez oublié de prendre.

N'arrêtez pas de prendre Zeffix

Vous ne devez jamais arrêter Zeffix sans avoir consulté votre médecin, au risque que votre hépatite ne
s'aggrave (voir rubrique 2). Si vous arrêtez de prendre Zeffix, votre médecin surveillera votre état de
santé pendant au moins quatre mois afin de vérifier qu'il n'y ait pas de problème. Cette surveillance
comportera des prises de sang destinées à déceler toute augmentation des taux d'enzymes hépatiques,
pouvant indiquer une atteinte au niveau du foie.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets secondaires fréquemment rapportés au cours des études cliniques réalisées avec Zeffix
étaient : fatigue, infections des voies respiratoires, gêne au niveau de la gorge, maux de tête, douleur
d'estomac ou gêne gastrique, nausées, vomissements et diarrhée, augmentation des enzymes du foie et
des enzymes produites par les muscles (voir ci-dessous).

Réactions allergiques
Elles sont rares (elles peuvent concerner
jusqu'à une personne sur 1000). Les signes incluent :
· gonflement des paupières, du visage ou des lèvres,
· difficultés pour avaler ou pour respirer.
Contactez immédiatement un médecin si vous observez l'un de ces symptômes.
Arrêtez de
prendre Zeffix.

Effets indésirables éventuellement liés à la prise de Zeffix

Effet indésirable très fréquent (qui peut concerner
plus d'une personne sur 10) pouvant être
identifié par une analyse de sang :
· augmentation du taux de certaines enzymes produites par le foie (appelées transaminases),
pouvant être un signe d'inflammation ou de lésions du foie.

Effet indésirable fréquent (qui peut concerner
jusqu'à une personne sur 10) :
· crampes et douleurs musculaires,
· éruption cutanée ou urticaire, sur n'importe quelle partie du corps.

Effet indésirable fréquent
pouvant être identifié par une analyse de sang :
· augmentation du taux d'une enzyme produite dans les muscles (appelée créatine
phosphokinase) pouvant être un signe d'endommagement des tissus corporels.

Effet indésirable très rare (qui peut concerner
jusqu'à une personne sur 1000) :
· acidose lactique (excès d'acide lactique dans le sang).

Autres effets indésirables

D'autres effets indésirables sont survenus chez un très faible nombre de sujets, mais leur fréquence
exacte n'est pas connue :
· destruction du tissu musculaire,
· aggravation de l'hépatite après l'arrêt de Zeffix ou pendant le traitement si le virus de
l'hépatite B devient résistant à Zeffix. Comme pour toute atteinte grave du foie celle-ci peut
être fatale chez certaines personnes,
· diminution du nombre de cellules sanguines importantes pour la coagulation
(thrombocytopénie).

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable
Parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet
indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.

5.

Comment conserver Zeffix
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Ne prenez pas ce médicament après la date de péremption mentionnée sur le flacon et la boîte.
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
Ne pas conserver plus d'un mois après la première ouverture du flacon.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Zeffix


La substance active est la lamivudine. La solution buvable contient 5 mg de lamivudine par ml.
Les autres composants sont : saccharose, parahydroxybenzoate de méthyle (E218),
parahydroxybenzoate de propyle (E216), acide citrique, propylène glycol (E1520), citrate de sodium,
arôme artificiel fraise, arôme artificiel banane, eau purifiée.

Comment se présente Zeffix et contenu de l'emballage extérieur


La solution buvable de Zeffix est conditionnée dans une boîte en carton, contenant un flacon en
polyéthylène blanc avec fermeture de sécurité enfant. La solution est limpide, incolore à jaune pâle,
aromatisée fraise-banane. Le flacon contient 240 ml de solution buvable de lamivudine à 5 mg/ml. Un
dispositif d'administration pour usage oral avec des graduations en ml, ainsi qu'un adaptateur pour le
dispositif d'administration, qui doit être fixé sur le flacon à la première utilisation, sont inclus dans la
boîte.



Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché

GlaxoSmithKline Trading Services Limited GlaxoSmithKline (Ireland)
12 Riverwalk,
Limited
Citywest Business Campus
12 Riverwalk
Dublin 24,
Citywest Business Campus
Irlande
Dublin 24
Irlande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a./n.v.
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 52 00
Tel: + 370 80000334
info.lt@gsk.com


Luxembourg/Luxemburg
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a./n.v.
Te.: + 359 80018205
Belgique/Belgien
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 52 00

Ceská republika
Magyarország
GlaxoSmithKline s.r.o.
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 420 222 001 111
Tel.: + 36 80088309
cz.info@gsk.com

Danmark
Malta
GlaxoSmithKline Pharma A/S
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tlf: + 45 36 35 91 00
Tel: + 356 80065004
dk-info@gsk.com

Deutschland

Nederland
GlaxoSmithKline GmbH & Co. KG
GlaxoSmithKline BV
Tel.: + 49 (0)89 36044 8701
Tel: + 31 (0)33 2081100
produkt.info@gsk.com


Eesti

Norge
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
GlaxoSmithKline AS
Tel: + 372 8002640
Tlf: + 47 22 70 20 00


Österreich
GlaxoSmithKline A.E.B.E.
GlaxoSmithKline Pharma GmbH
: + 30 210 68 82 100
Tel: + 43 (0)1 97075 0
at.info@gsk.com

España
Polska
GlaxoSmithKline, S.A.
GSK Services Sp. z o.o.
Tel: + 34 900 202 700
Tel.: + 48 (0)22 576 9000
es-ci@gsk.com

France

Portugal
Laboratoire GlaxoSmithKline
Glaxo Wellcome Farmacêutica, Lda.
Tél.: + 33 (0)1 39 17 84 44
Tel: + 351 21 412 95 00
diam@gsk.com
FI.PT@gsk.com

România
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 385 800787089
Tel: + 40 800672524

Ireland
Slovenija
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 353 (0)1 4955000
Tel: + 386 80688869

Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Sími: + 354 535 7000
Tel: + 421 800500589

Italia
Suomi/Finland
GlaxoSmithKline S.p.A.
GlaxoSmithKline Oy
Tel: + 39 (0)45 7741 111
Puh/Tel: + 358 (0)10 30 30 30


Sverige
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
GlaxoSmithKline AB
: + 357 80070017
Tel: + 46 (0)8 638 93 00
info.produkt@gsk.com

Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 371 80205045
Tel: + 44 (0)800 221441
customercontactuk@gsk.com



La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments : http://www.ema.europa.eu/.



Utilisez le dispositif d'administration contenu dans la boîte afin de mesurer avec précision la
dose prescrite (voir aussi la rubrique 3).
Lorsqu'il est rempli, le dispositif d'administration contient
10 ml de solution.
1. Retirez le film plastique de l'applicateur/adaptateur.
2. Retirez l'adaptateur de l'applicateur.
3. Retirez le bouchon avec fermeture de sécurité pour enfants (A) du flacon et
conservez-le précieusement.
4. Enfoncez fermement l'adaptateur (B) le plus profondément possible dans le goulot
du flacon, tout en tenant le flacon.
5. Introduisez fermement le dispositif d'administration (
C) dans l'adaptateur.
6. Retournez le flacon.
7. Tirez le piston du dispositif d'administration (
D) jusqu'au volume correspondant à la
première fraction de votre dose totale.
8. Remettez le flacon à l'endroit.
Retirez le dispositif d'administration de l'adaptateur.
9. Placez le dispositif d'administration dans votre bouche en plaçant l'extrémité du
dispositif d'administration contre l'intérieur de la joue.
Poussez lentement le piston, de
façon à vous laisser le temps d'avaler le liquide.
N'appuyez pas trop fort et évitez de
projeter un jet de liquide au fond de la gorge, afin de ne pas vous étouffer.
votre dose. Par exemple, si la dose qui vous a été prescrite est de 20 ml, vous devrez
prendre deux dispositifs d'administration pleins de solution.
11. Le dispositif d'administration étant retiré du flacon,
rincez-le soigneusement à l'eau
claire. Laissez-le sécher complètement avant de le réutiliser. Laissez l'adaptateur sur le
flacon.
12. Refermez soigneusement le flacon avec le bouchon.
Ne conservez pas la solution buvable plus d'un mois après la première ouverture du flacon.


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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS