Yentreve 20 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
YENTREVE 20 mg, gélule gastro-résistante.
YENTREVE 40 mg, gélule gastro-résistante.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
YENTREVE 20 mg
Chaque gélule contient 20 mg de duloxétine (sous forme de chlorhydrate).
Excipient(s) à effet notoire
Chaque gélule peut contenir jusqu’à 37 mg de saccharose.
YENTREVE 40 mg
Chaque gélule contient 40 mg de duloxétine (sous forme de chlorhydrate).
Excipient(s) à effet notoire
Chaque gélule peut contenir jusqu’à 74 mg de saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule gastro-résistante.
YENTREVE 20 mg
Corps bleu opaque imprimé ’20 mg’, et coiffe bleu opaque imprimée ‘9544’.
YENTREVE 40 mg
Corps orange opaque imprimé ’40 mg’, et coiffe bleu opaque imprimée ‘9545’.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
YENTREVE est indiqué chez la femme dans le traitement de l'incontinence urinaire d’effort modérée
à sévère.
YENTREVE est indiqué chez l’adulte.
Pour plus d’informations, voir rubrique 5.1.
4.2
Posologie et mode d'administration
Posologie
La posologie recommandée de YENTREVE est de 40 mg deux fois par jour, à prendre pendant ou en
dehors des repas. Après 2 à 4 semaines de traitement, les patientes devront être réévaluées pour
déterminer l'efficacité et la tolérance du traitement. Il peut être utile pour certaines patientes de débuter
le traitement à la posologie de 20 mg deux fois par jour pendant deux semaines avant d’atteindre la
posologie recommandée de 40 mg deux fois par jour. Cette augmentation progressive de la posologie
peut diminuer, sans le supprimer, le risque de nausées et de sensations vertigineuses.
Toutefois, peu de données confirment l'efficacité de YENTREVE à cette dose.
2
L'efficacité de YENTREVE n'a pas été évaluée au-delà de 3 mois dans les études
versus
placebo. Le
bénéfice du traitement devra être réévalué à intervalles réguliers.
L'association de YENTREVE à un programme de rééducation périnéo-sphinctérienne peut s'avérer
plus efficace que chacune des deux thérapeutiques seules. Il est recommandé d’envisager l’association
d’une rééducation périnéo-sphinctérienne.
Insuffisance hépatique
YENTREVE ne doit pas être utilisé chez les femmes souffrant d’une maladie du foie entraînant une
insuffisance hépatique (voir rubriques 4.3 et 5.2).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance rénale légère ou modérée
(clairance de la créatinine comprise entre 30 et 80 mL/min). YENTREVE ne doit pas être utilisé chez
les patientes présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min ; voir
rubrique 4.3).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de la duloxétine dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort n'ont
pas fait l'objet d'étude. Aucune donnée n'est disponible.
Populations particulières
Sujets âgés
La prudence s'impose chez le sujet âgé.
Arrêt du traitement
L’arrêt brutal du traitement doit être évité. Lors de l’arrêt du traitement par YENTREVE, la dose doit
être progressivement diminuée sur une durée d’au moins une à deux semaines, afin de limiter le risque
de réactions de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8). Si des symptômes non tolérables apparaissent lors
de la diminution de la dose ou à l’arrêt du traitement, le retour à la dose précédemment prescrite peut
être envisagé. Le médecin pourra ensuite reprendre la diminution de la dose, mais à un rythme plus
progressif.
Mode d’administration
Voie orale.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Maladie du foie entraînant une insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2).
YENTREVE ne doit pas être utilisé en association avec les inhibiteurs de la monoamine oxydase
(IMAO) non sélectifs, irréversibles (voir rubrique 4.5).
YENTREVE ne doit pas être utilisé en association avec les inhibiteurs du CYP1A2, comme la
fluvoxamine, la ciprofloxacine ou l’énoxacine car l’association entraîne une augmentation des
concentrations plasmatiques de la duloxétine (voir rubrique 4.5).
Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min) (voir rubrique 4.4).
L’instauration du traitement par YENTREVE est contre-indiquée chez les patientes présentant une
hypertension artérielle non équilibrée qui pourrait les exposer à un risque potentiel de crise
hypertensive (voir rubriques 4.4 et 4.8).
3
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Episodes maniaques et convulsions
YENTREVE doit être utilisé avec prudence chez les patientes ayant des antécédents d’épisodes
maniaques ou souffrant de troubles bipolaires et/ou de convulsions.
Syndrome sérotoninergique
Comme avec d’autres agents sérotoninergiques, un syndrome sérotoninergique pouvant mettre en jeu
le pronostic vital, peut se produire avec la duloxétine, en particulier lorsqu’elle est associée à d’autres
agents sérotoninergiques (dont les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, les inhibiteurs
de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, les antidépresseurs tricycliques ou les triptans),
ainsi qu’avec des agents qui altèrent le métabolisme de la sérotonine comme les IMAOs, les
antipsychotiques ou d'autres antagonistes dopaminergiques qui peuvent affecter les systèmes de
neurotransmission sérotoninergique (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Les symptômes d’un syndrome sérotoninergique peuvent inclure un changement de l’état mental (par
exemple agitation, hallucinations, coma), des troubles du système nerveux autonome (par exemple
tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des aberrations neuromusculaires (par exemple
hyperréflexie, incoordination) et/ou des symptômes gastro intestinaux (par exemple nausées,
vomissements, diarrhées).
Si un traitement associant la duloxétine à d’autres agents sérotoninergiques pouvant affecter les
systèmes de neurotransmission sérotoninergique et/ou dopaminergique, est cliniquement justifié, une
surveillance attentive du patient est conseillée, particulièrement lors de l'initiation du traitement et lors
de l’augmentation des doses.
Millepertuis
Lors de la prise concomitante de YENTREVE avec des préparations à base de plantes contenant du
millepertuis (Hypericum
perforatum),
les effets indésirables peuvent être plus fréquents.
Mydriase
Des cas de mydriase ayant été rapportés avec la duloxétine, cette dernière doit être prescrite avec
prudence chez des patientes présentant une augmentation de la pression intra-oculaire ou un risque de
glaucome aigu à angle fermé.
Pression artérielle et fréquence cardiaque
La duloxétine a été associée à une augmentation de la pression artérielle et à une hypertension
artérielle cliniquement significative chez certaines patientes. Ceci peut être dû à l’effet
noradrénergique de la duloxétine. Des cas de crise hypertensive ont été rapportés avec la duloxétine,
en particulier chez des patientes présentant une hypertension préexistante. Par conséquent, chez les
patientes présentant une hypertension artérielle et/ou une cardiopathie, une surveillance de la pression
artérielle est recommandée, particulièrement pendant le premier mois de traitement. La duloxétine doit
être utilisée avec prudence chez les patientes dont l’état peut être aggravé par une augmentation de la
fréquence cardiaque ou par une augmentation de la pression artérielle. La prudence est également de
mise lorsque la duloxétine est associée à des médicaments pouvant perturber son métabolisme (voir
rubrique 4.5). Chez les patientes présentant une augmentation persistante de la pression artérielle au
cours de leur traitement par duloxétine, une diminution de la posologie ou un sevrage progressif devra
être envisagé (voir rubrique 4.8). Chez les patientes présentant une hypertension non équilibrée, la
duloxétine ne devra pas être prescrite (voir rubrique 4.3).
Insuffisance rénale
Les concentrations plasmatiques de duloxétine augmentent chez les patientes sous hémodialyse pour
insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min). Pour les patientes présentant une
insuffisance rénale sévère, voir la rubrique 4.3. Voir la rubrique 4.2 pour une information sur les
patientes présentant une insuffisance rénale légère à modérée.
4
Hémorragie
Des cas de saignements anormaux, tels qu’ecchymoses, purpura et hémorragies gastro-intestinales ont
été rapportés avec les Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS) et avec les
Inhibiteurs de la Recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline (IRSNA), dont la duloxétine. La
duloxétine peut augmenter le risque d’hémorragie du post-partum (voir rubrique 4.6). La prudence
s'impose chez les patientes prenant des anticoagulants et/ou des médicaments connus pour modifier la
fonction plaquettaire (exemple les AINS ou l’acide acétylsalicylique), ainsi que chez les patientes
prédisposées aux hémorragies.
Arrêt du traitement
Les symptômes de sevrage à l’arrêt du traitement sont fréquents particulièrement lorsque l’arrêt est
brutal (voir rubrique 4.8). Dans un essai clinique, les effets indésirables observés à l’arrêt brutal du
traitement sont survenus chez environ 44 % des patients traités par YENTREVE et 24 % des patients
traités par placebo.
Le risque de symptômes de sevrage observés sous ISRS et IRSNA peut dépendre de plusieurs facteurs,
dont la durée du traitement, la posologie, ainsi que le rythme de diminution de la posologie. Les
réactions les plus fréquemment rapportées sont listées en rubrique 4.8. Ces symptômes sont
généralement d’intensité légère à modérée, mais peuvent être d’intensité sévère chez certains patients.
Ils apparaissent habituellement dans les tous premiers jours suivant l’arrêt du traitement, mais il y a eu
de très rares cas d’apparition de ces symptômes chez les patients ayant oublié une prise par
inadvertance. Ces symptômes sont généralement spontanément résolutifs et disparaissent
habituellement en 2 semaines, même si chez certains patients, ils peuvent se prolonger (2-3 mois ou
plus). Il est donc conseillé de diminuer la posologie de la duloxétine progressivement sur une durée
d’au moins deux semaines, selon les besoins du patient (voir rubrique 4.2).
Hyponatrémie
Des cas d’hyponatrémie ont été rapportés lors de l’administration de YENTREVE, dont des cas avec
une natrémie inférieure à 110 mmol/L. L’hyponatrémie peut être due à un syndrome de sécrétion
inappropriée de l’hormone anti-diurétique (SIADH). La majorité des cas d’hyponatrémie concernait
des patients âgés, notamment lorsqu’elle était associée à des antécédents récents, ou à un état
prédisposant à un trouble de l’équilibre hydro-électrolytique. La prudence est de mise chez les
patientes ayant un risque augmenté d’hyponatrémie, comme les patientes âgées, cirrhotiques,
déshydratées ou traitées par diurétiques.
Dépression, idées et comportements suicidaires
Bien que YENTREVE ne soit pas indiqué dans le traitement de la dépression, il contient le même
principe actif (duloxétine) qu’un médicament antidépresseur. La dépression est associée à un risque
accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (événements de type suicidaire). Ce risque
persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas
survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patientes devront être surveillées étroitement
jusqu’à obtention de cette amélioration. En pratique clinique courante, le risque suicidaire peut
augmenter en début de traitement. Les patientes ayant des antécédents d’événements de type suicidaire
ou celles présentant des comportements suicidaires avant de débuter le traitement présentent un risque
plus élevé d’idées suicidaires ou de comportements suicidaires, et doivent faire l’objet d’un suivi étroit
pendant le traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques sur des antidépresseurs
versus
placebo dans
les troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement suicidaire avec les
antidépresseurs comparé au placebo chez les patients de moins de 25 ans.
Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par duloxétine
ou peu après son arrêt (voir rubrique 4.8). Les médecins devront inciter les patientes à signaler, à tout
moment, toute pensée ou tout sentiment de détresse ou tout symptôme dépressif. Si, lors du traitement
par YENTREVE, la patiente développe des symptômes d’agitation ou de dépression, l’avis d’un
spécialiste doit être demandé, la dépression étant une pathologie grave. Si la décision de débuter un
traitement par antidépresseur est prise, l’arrêt progressif de YENTREVE est recommandé (voir
rubrique 4.2).
5
Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans
L’utilisation de YENTREVE est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des
comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile
(principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés
au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à
ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le
patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes
suicidaires. De plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez l’enfant et
l’adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.
Médicaments contenant de la duloxétine
La duloxétine est disponible sous des noms de marque différents dans plusieurs indications (traitement
de la douleur neuropathique diabétique, trouble dépressif majeur, trouble anxiété généralisée et
incontinence urinaire d’effort). L’utilisation concomitante de plusieurs de ces médicaments chez une
même patiente doit être évitée.
Hépatite/augmentation des enzymes hépatiques
Des cas d’atteinte hépatique, incluant des augmentations sévères des enzymes hépatiques (> 10 fois la
limite supérieure de la normale), des hépatites et des ictères, ont été rapportés avec la duloxétine (voir
rubrique 4.8). La plupart d’entre eux sont survenus au cours des premiers mois de traitement.
L’atteinte hépatique était principalement de type cytolytique. La duloxétine doit être utilisée avec
prudence chez les patientes traitées par d’autres médicaments associés à des atteintes hépatiques.
Akathisie/agitation psychomotrice
L’utilisation de la duloxétine peut entraîner l’apparition d’une akathisie, caractérisée par une agitation
perçue comme déplaisante ou pénible et par le besoin d’être toujours en mouvement, auquel s’associe
souvent une incapacité à rester assis ou debout immobile. Ces symptômes surviennent plutôt au cours
des premières semaines de traitement. L’augmentation des doses peut être préjudiciable pour les
patientes qui développent ces symptômes.
Dysfonction sexuelle
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/inhibiteurs de la recapture de la
sérotonine et de la noradrénaline (ou norépinéphrine) (IRSN) pourraient causer des symptômes de
dysfonction sexuelle (voir rubrique 4.8). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont
prolongés malgré l’arrêt du traitement par des ISRS/IRSN ont été rapportés.
Saccharose
YENTREVE en gélules gastro-résistantes contient du saccharose. Les patientes atteintes de troubles
héréditaires rares, comme une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose-
galactose ou une insuffisance en saccharose-isomaltase, ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO)
: en raison du risque de syndrome sérotoninergique, la
duloxétine ne doit pas être utilisée en association avec les inhibiteurs de la monoamine oxydase
(IMAO) non sélectifs irréversibles, ou alors un délai d’au moins 14 jours doit être respecté après l'arrêt
du traitement par IMAO. D’après la demi-vie de la duloxétine, un délai d'au moins 5 jours doit être
respecté après l'arrêt du traitement par YENTREVE avant d’initier un traitement par IMAO (voir
rubrique 4.3).
L’association de YENTREVE avec les IMAO sélectifs réversibles, comme le moclobémide n’est pas
recommandée (voir rubrique 4.4). L'antibiotique linézolide est un IMAO réversible non sélectif et ne
doit pas être administré aux patients traités par YENTREVE (voir rubrique 4.4).
6
Inhibiteurs du CYP1A2
: le CYP1A2 étant impliqué dans le métabolisme de la duloxétine, l'utilisation
concomitante de duloxétine avec de puissants inhibiteurs du CYP1A2 peut entraîner une augmentation
des concentrations de la duloxétine. La fluvoxamine (100 mg une fois par jour), puissant inhibiteur du
CYP1A2, a diminué d'environ 77 % la clairance plasmatique apparente de la duloxétine et a multiplié
par 6 l’Aire Sous la Courbe (ASC
0-t
). En conséquence, YENTREVE ne doit pas être administré en
association avec des inhibiteurs puissants du CYP1A2 comme la fluvoxamine (voir rubrique 4.3).
Médicaments du SNC
: la prudence s'impose en cas d’association de YENTREVE avec d'autres
médicaments ou substances d’action centrale, dont l'alcool et les sédatifs (par exemple
benzodiazépines, morphinomimétiques, antipsychotiques, phénobarbital, antihistaminiques sédatifs).
Agents sérotoninergiques
: de rares cas de syndrome sérotoninergique ont été décrits chez des
patientes prenant des ISRS/IRSNA en association avec des agents sérotoninergiques. La prudence
s'impose si YENTREVE est administré en même temps que des agents sérotoninergiques comme les
ISRS, les IRSNA, les antidépresseurs tricycliques tels que la clomipramine ou l'amitriptyline, les
IMAOs tels que le moclobémide ou le linézolide, le millepertuis (Hypericum
perforatum
ou les
triptans, le tramadol, la péthidine et le tryptophane (voir rubrique 4.4).
Effets de la duloxétine sur d'autres médicaments
Médicaments métabolisés par le CYP1A2
: la pharmacocinétique de la théophylline, un substrat du
CYP1A2, n'a pas été significativement modifiée par la co-administration de duloxétine (60 mg deux
fois par jour).
Médicaments métabolisés par le CYP2D6
: la duloxétine est un inhibiteur modéré du CYP2D6. Lors
de la co-administration de la duloxétine, à la dose de 60 mg deux fois par jour avec une dose unique de
désipramine, un substrat du CYP2D6, l’aire sous la courbe (ASC) de la désipramine a été multipliée
par 3. La co-administration de la duloxétine (40 mg deux fois par jour) augmente de 71 % l’Aire Sous
la Courbe (ASC) à l'équilibre de la toltérodine (2 mg deux fois par jour) mais ne modifie pas la
pharmacocinétique de son métabolite actif 5-hydroxy, et aucun ajustement de la posologie n’est
recommandé. La prudence s'impose si YENTREVE est co-administrée avec des médicaments qui sont
principalement métabolisés par le CYP2D6 (rispéridone, antidépresseurs tricycliques tels que la
nortriptyline, l’amitryptyline et l’imipramine), en particulier, s’ils présentent un index thérapeutique
étroit (comme la flécaïne, la propafénone et le métoprolol).
Contraceptifs oraux et autres composés stéroïdiens
: les résultats des études
in vitro
montrent que la
duloxétine n’est pas un inducteur du CYP3A. Il n'a pas été conduit d'études spécifiques d’interactions
médicamenteuses
in vivo.
Anticoagulants et antiagrégants plaquettaires
: la prudence est de mise lors de l’association de la
duloxétine avec des anticoagulants oraux ou des antiagrégants plaquettaires en raison de
l’augmentation potentielle du risque hémorragique liée à une interaction pharmacodynamique. De
plus, des augmentations de l’INR ont été rapportées chez des patients traités par warfarine lors de la
co-administration de duloxétine. Cependant, dans une étude de pharmacologie clinique chez des
volontaires sains, l’administration concomitante de duloxétine et de warfarine n’a pas entraîné, à l’état
d’équilibre, de modification cliniquement significative de l’INR par rapport aux valeurs initiales, ni
des paramètres pharmacocinétiques de la warfarine-R ou -S.
Effets d'autres médicaments sur la duloxétine
Anti-acides et anti-H
2
: la co-administration de YENTREVE avec des anti-acides à base de sels
d'aluminium et de magnésium, ou avec la famotidine, n'a pas eu d'effet significatif sur le taux ou le
délai d'absorption de la duloxétine après administration orale d'une dose de 40 mg.
Inducteurs du CYP1A2
: les analyses pharmacocinétiques de population ont montré que les
concentrations plasmatiques de la duloxétine étaient réduites environ de moitié chez les fumeurs
comparativement à celles des non fumeurs.
7
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Fertilité
Dans les études effectuées chez l’animal, la duloxétine n'a pas d’effet sur la fertilité chez les mâles et
ses effets chez les femelles sont apparus uniquement à des doses ayant entraîné une toxicité
maternelle.
Grossesse
Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction pour des taux d’exposition
systémiques (Aires Sous la Courbe) de duloxétine inférieurs à l’exposition clinique maximale (voir
rubrique 5.3).
Deux larges études observationnelles ne suggèrent pas d’augmentation globale du risque de
malformation congénitale majeure (l’une conduite aux Etats-Unis incluant 2500 femmes exposées à la
duloxétine au cours du premier trimestre de grossesse et l’autre dans l’Union Européenne incluant
1500 femmes exposées à la duloxétine au cours du premier trimestre de grossesse). L’analyse portant
sur des malformations spécifiques telles que des malformations cardiaques ne montre pas de résultats
concluants.
Dans l’étude européenne, l’exposition maternelle à la duloxétine en fin de grossesse (à tout moment
entre la 20
ème
semaine de grossesse et l’accouchement) a été associée à un risque accru
d’accouchement prématuré (moins de 2 fois, correspondant à environ 6 naissances prématurées
supplémentaires pour 100 femmes traitées par duloxétine en fin de grossesse). Les accouchements
prématurés sont survenus en majorité entre la 35
ème
et la 36
ème
semaine de grossesse. Cette association
n’a pas été observée dans l’étude américaine.
Les données issues de l’étude observationnelle américaine ont mis en évidence une augmentation
(moins de 2 fois) du risque d’hémorragie en post-partum faisant suite à une exposition à la duloxétine
dans le mois précédant la naissance.
Des données épidémiologiques ont suggéré que l’utilisation des ISRS au cours de la grossesse, en
particulier en fin de grossesse, pouvait augmenter le risque d’hypertension pulmonaire persistante chez
le nouveau-né (HPPN). Bien qu’aucune étude n’ait exploré l’association entre HPPN et un traitement
par IRSNA, ce risque potentiel ne peut être exclu avec la duloxétine, étant donné le mécanisme
d’action associé (inhibition de la recapture de la sérotonine).
Comme pour d’autres médicaments sérotoninergiques, des symptômes de sevrage peuvent survenir
chez le nouveau-né dont la mère a été traitée par la duloxétine en fin de grossesse. Les symptômes de
sevrage observés avec la duloxétine peuvent inclure hypotonie, tremblements, nervosité, difficulté à
s’alimenter, détresse respiratoire et convulsions. La majorité des cas sont survenus soit à la naissance
soit dans les jours suivant la naissance.
YENTREVE ne doit être administré pendant la grossesse que si les bénéfices potentiels justifient les
risques fœtaux potentiels. Les patientes doivent être averties de la nécessité d’informer leur médecin
en cas de grossesse ou de désir de grossesse au cours du traitement.
Allaitement
Une étude menée chez 6 patientes en période de lactation (et qui n’allaitaient pas leurs enfants), a
montré que la duloxétine était très faiblement excrétée dans le lait humain. La dose quotidienne
estimée pour un nouveau-né exprimée en mg/kg est approximativement égale à 0,14 % de la dose
maternelle (voir rubrique 5.2). Comme la tolérance de la duloxétine n’est pas connue chez le nouveau-
né, YENTREVE est contre-indiqué pendant l’allaitement.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude n’a évalué les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Un effet sédatif ainsi que des sensations vertigineuses peuvent néanmoins être associés à l’utilisation
8
de YENTREVE. Les patientes doivent être informées de la nécessité d’éviter les activités dangereuses
comme la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines en cas de sédation ou de sensations
vertigineuses.
4.8
Effets indésirables
a. Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patientes traitées par YENTREVE lors
des études cliniques réalisées dans l’incontinence urinaire d’effort et dans le cas d’autres troubles du
bas appareil urinaire ont été nausées, sécheresse de la bouche, fatigue et constipation. L'analyse des
données de quatre études cliniques contrôlées
versus
placebo, sur 12 semaines, chez des patientes
atteintes d’incontinence urinaire d’effort, incluant 958 patientes traitées par duloxétine et 955 sous
placebo, a montré que les effets indésirables sont habituellement survenus durant la première semaine
de traitement. Toutefois, la majorité des effets indésirables les plus fréquents ont été d’intensité légère
à modérée et ont disparu dans les 30 jours suivant leur apparition (par ex. nausées).
b. Tableau récapitulatif des effets indésirables
Le tableau 1 présente les effets indésirables observés à partir de la notification spontanée et lors des
études cliniques contrôlées
versus
placebo.
Tableau 1 : Effets indésirables
Estimation de fréquence : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent
(≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000).
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité
décroissante.
Très fréquent
Fréquent
Infections et infestations
Affections du système immunitaire
Affections endocriniennes
Peu fréquent
Laryngite
Manifestations
d’hypersensibilité
Réaction
anaphylactique
Rare
Très rare
Hypothyroïdie
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Baisse de l’appétit Déshydratation
Affections psychiatriques
Insomnie
Agitation
Baisse de la libido
Anxiété
Troubles du
sommeil
Hyperglycémie
(rapportée
particulièrement
chez les patients
diabétiques)
Hyponatrémie
SIADH
6
Comportements
suicidaires
5,6
Idées suicidaires
5,7
Manie
6
Hallucinations
Agressivité et
colère
4,6
Bruxisme
Désorientation
Apathie
Orgasmes
anormaux
Rêves anormaux
9
Très fréquent
Fréquent
Affections du système nerveux
Céphalées
Sensations
vertigineuses
Léthargie
Somnolence
Tremblements
Paresthésie
Peu fréquent
Nervosité
Trouble de
l’attention
Dysgueusie
Sommeil de
mauvaise qualité
Rare
Syndrome
sérotoninergique
6
Convulsions
1,6
Myoclonie
Akathisie
6
Agitation
psychomotrice
6
Symptômes
extrapyramidaux
6
Dyskinésie
Syndrome des
jambes sans repos
Glaucome
Très rare
Affections oculaires
Vision floue
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Vertiges
Affections cardiaques
Mydriase
Troubles visuels
Sécheresse
oculaire
Acouphènes
1
Otalgies
Palpitations
Tachycardie
Affections vasculaires
Hypertension
3,7
Bouffées de
chaleur
Arythmie
supraventriculaire
principalement à
type de fibrillation
auriculaire
6
Crise
hypertensive
3
Hypotension
orthostatique
2
Froideurs des
extrémités
Gêne pharyngée
Epistaxis
Maladie
pulmonaire
interstitielle
10
Pneumopathie à
éosinophiles
6
Syncope
2
Augmentation de
la pression
artérielle
3
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Bâillements
Affections gastro-intestinales
10
Très fréquent
Nausées
Sécheresse de la
bouche
Constipation
Fréquent
Diarrhée
Douleur
abdominale
Vomissements
Dyspepsie
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent
Hémorragie
gastro-intestinale
7
Gastro-entérite
Stomatite
Eructation
Gastrite
Dysphagie
Flatulence
Mauvaise haleine
Rare
Emission de sang
dans les selles
Colite
microscopique
9
Très rare
Hépatite
3
Augmentation des
enzymes
hépatiques
(ALAT, ASAT,
phosphatases
alcalines)
Atteinte hépatique
aiguë
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Eruption cutanée
Hypersudation
Sueurs nocturnes
Urticaire
Dermatite de
contact
Sueurs froides
Augmentation de
la tendance aux
ecchymoses
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Douleurs
musculo-
squelettiques
Tension
musculaire
Spasmes
musculaires
Trismus
Affections du rein et des voies urinaires
Retard mictionnel
Dysurie
Nocturie
Pollakiurie
Odeur anormale
de l’urine
Insuffisance
hépatique
6
Ictère
6
Syndrome de
Stevens-Johnson
6
Œdème de
Quincke
6
Réactions de
photosensibilité
Vascularite
cutanée
Contractions
musculaires
Rétention
urinaire
6
Polyurie
Diminution du
débit urinaire
11
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Affections des organes de reproduction et du sein
Hémorragie
gynécologique
Symptômes
ménopausiques
Rare
Troubles
menstruels
Galactorrhée
Hyperprolacti-
némie
Hémorragie du
post-partum
6
Très rare
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fatigue
Asthénie
Douleur
Démarche
7
Frissons
thoracique
anormale
8
Chutes
Sensation
anormale
Sensation de froid
Soif
Malaise
Sensation de
chaud
Investigations
Perte de poids
Hyperkaliémie
Prise de poids
Hypercholestéro-
lémie
Augmentation de
la créatinine
phosphokinase
sérique (CPK)
1
Des cas de convulsions et d’acouphènes ont également été rapportés après arrêt du traitement
2
Des cas d’hypotension orthostatique et de syncope ont été rapportés en particulier en début de
traitement.
3
Voir rubrique 4.4.
4
Des cas d’agressivité et de colère ont été rapportés en particulier en début de traitement ou après arrêt
du traitement.
5
Des cas d’idées suicidaires et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par
la duloxétine ou juste après son arrêt (voir rubrique 4.4).
6
Fréquence estimée sur la base des effets indésirables rapportés lors de la surveillance après
commercialisation ; non observés dans les essais cliniques contrôlés
versus
placebo.
7
Pas de différence statistiquement significative par rapport au placebo.
8
Les chutes étaient plus fréquentes chez les sujets âgées (≥ 65 ans).
9
Fréquence estimée sur la base des données de tous les essais cliniques.
10
Fréquence estimée d’après les essais cliniques contrôlés contre placebo.
c. Description d’effets indésirables spécifiques
L’arrêt du traitement par duloxétine (particulièrement s’il est brutal) induit fréquemment des
symptômes de sevrage. Les réactions de sevrage les plus fréquemment rapportées sont les suivantes :
sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésie ou sensations de décharge électrique,
en particulier dans la tête), troubles du sommeil (incluant insomnies et rêves agités), fatigue,
somnolence, agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, céphalées, myalgies,
irritabilité, diarrhée, hyperhidrose et vertiges.
Généralement, pour les ISRS et les IRSNA, ces symptômes sont d’intensité légère à modérée et
spontanément résolutifs, bien qu’ils puissent être d’intensité sévère et/ou se prolonger chez certains
patients. Il est donc conseillé de diminuer progressivement les doses lorsque le traitement par
duloxétine n’est plus nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4).
12
L'intervalle QT - corrigé en fonction de la fréquence cardiaque - chez les patients sous duloxétine
n'était pas différent de celui observé chez les patients sous placebo. La mesure des intervalles QT, PR,
QRS ou QTcB n’a montré aucune différence cliniquement significative entre les groupes duloxétine et
placebo.
Lors de la phase aiguë de 12 semaines de trois essais cliniques étudiant la duloxétine chez les patients
souffrant de douleur neuropathique diabétique, des augmentations faibles mais statistiquement
significatives de la glycémie à jeun ont été observées chez les patients sous duloxétine. La valeur de
l’HbA1c est restée stable chez les patients traités par placebo et chez les patients traités par duloxétine.
Dans la phase d’extension de ces essais, qui s’est prolongée jusqu’à 52 semaines, la valeur de l’HbA1c
a augmenté dans les groupes duloxétine et traitement usuel, mais l’augmentation moyenne était de
0,3 % plus importante dans le groupe duloxétine. Il y a eu également une faible augmentation de la
glycémie à jeun et du cholestérol total dans le groupe duloxétine alors que les tests en laboratoire
montrent une légère diminution de ces paramètres dans le groupe traitement usuel.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration –
voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Des cas de surdosage de duloxétine, seule ou en association avec d’autres médicaments, à la dose de
5 400 mg ont été rapportés. Des cas de décès sont survenus, principalement lors de surdosages poly
médicamenteux, mais également avec la duloxétine seule à une dose d’environ 1 000 mg. Les signes et
symptômes d’un surdosage (duloxétine seule ou en association avec d’autres médicaments) incluaient
somnolence, coma, syndrome sérotoninergique, convulsions, vomissements et tachycardie.
On ne connaît pas d'antidote spécifique à la duloxétine, mais en cas d’apparition d’un syndrome
sérotoninergique, un traitement spécifique peut être envisagé (comme la cyproheptadine et/ou le
contrôle de la température). Une libération des voies aériennes supérieures devra être pratiquée. Un
monitoring cardiovasculaire et une surveillance des fonctions vitales sont recommandés en
complément d’un traitement symptomatique approprié. Un lavage gastrique peut être indiqué s'il est
effectué peu de temps après l'ingestion, ou chez les patientes symptomatiques. Le charbon activé peut
être utile pour limiter l'absorption. La duloxétine a un grand volume de distribution et il est peu
probable que la diurèse forcée, l'hémoperfusion et l’exsanguino-transfusion puissent être bénéfiques.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Autres antidépresseurs. Code ATC : N06AX21.
Mécanisme d’action
La duloxétine est un inhibiteur à la fois de la recapture de la sérotonine (5-HT) et de la noradrénaline
(NA). Elle inhibe faiblement la recapture de la dopamine et n’a pas d’affinité significative pour les
récepteurs histaminiques, dopaminergiques, cholinergiques et adrénergiques.
Effets pharmacodynamiques
Les études chez l’animal ont montré que l’augmentation des taux de 5-HT et de NA au niveau de la
moelle épinière sacrée entraîne une augmentation du tonus urétral via la stimulation du nerf honteux
commandant le sphincter strié urétral uniquement pendant la phase de remplissage du cycle
mictionnel. On pense qu'un mécanisme similaire s'exerce chez la femme, provoquant une fermeture
plus forte de l’urètre pendant la phase de remplissage et lors d’un effort physique, ce qui expliquerait
l'efficacité de la duloxétine dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort.
13
Efficacité et sécurité cliniques
L'efficacité de la duloxétine à 40 mg deux fois par jour dans le traitement de l’incontinence urinaire
d’effort a été établie dans quatre études en double aveugle
versus
placebo, dans lesquelles ont été
randomisées 1 913 femmes (âgées de 22 à 83 ans) atteintes d'incontinence urinaire d’effort, dont 958
de ces patientes ont été randomisées dans le groupe duloxétine et 955 dans le groupe placebo. Les
critères d'efficacité principaux étaient la fréquence des épisodes d'incontinence (FEI), d'après les
calendriers mictionnels, et le score obtenu d’après un questionnaire de qualité de vie spécifique de
l'incontinence (I-QOL).
Fréquence des épisodes d'incontinence :
dans les quatre études, une diminution de 50 % ou plus (en
médiane) de la fréquence des épisodes d'incontinence (FEI) a été observée sous duloxétine,
versus
33 % sous placebo. Des différences ont été observées à chaque visite après 4 semaines (duloxétine
54 %et placebo 22 %), 8 semaines (52 % et 29 %) et 12 semaines de traitement (52 % et 33 %).
Dans une étude complémentaire limitée aux patientes atteintes d'incontinence urinaire d’effort sévère,
toutes les réponses avec la duloxétine ont été obtenues dans les 2 semaines.
L'efficacité de YENTREVE n'a pas été évaluée au-delà de 3 mois dans les études
versus
placebo. Le
bénéfice clinique de YENTREVE comparé au placebo n'a pas été démontré chez les femmes atteintes
d'incontinence urinaire d’effort légère, définie dans les études randomisées par une fréquence des
épisodes d'incontinence < 14 par semaine. Chez ces femmes, YENTREVE pourrait n’apporter aucun
bénéfice supplémentaire par rapport aux thérapeutiques habituelles.
Qualité de vie (I-QOL)
: Les scores de qualité de vie obtenus sur l’échelle de qualité de vie spécifique
de l’incontinence (I-QOL) ont été significativement améliorés sous duloxétine,
versus
placebo
(amélioration du score de 9,2
versus
5,9, p < 0,001 respectivement). En utilisant une échelle
d’amélioration globale (PGI-I : Patient Global Impression of Improvement ou Impression globale
d'amélioration ressentie par les patientes), significativement plus de femmes sous duloxétine ont
considéré que leurs symptômes d’incontinence d’effort étaient améliorés avec le traitement,
comparativement à celles du groupe placebo (64,6 %
versus
50,1 %, p <0,001).
YENTREVE et antécédents de traitements chirurgicaux de l’incontinence :
Il existe peu de données
suggérant que les bénéfices de YENTREVE ne sont pas diminués chez les patientes souffrant d’une
incontinence urinaire d’effort et ayant subi au préalable une intervention chirurgicale pour un
problème d’incontinence.
YENTREVE et rééducation périnéo-sphinctérienne
: lors d’une étude randomisée contrôlée, en
aveugle, de 12 semaines, YENTREVE a réduit de façon plus importante la fréquence des épisodes
d'incontinence que le placebo ou la rééducation périnéo-sphinctérienne seule. Le traitement combiné
(association de la duloxétine et d’une rééducation périnéo-sphinctérienne) a montré à la fois une
réduction plus importante du nombre de protections utilisées et une amélioration plus importante des
critères spécifiques de qualité de vie que lorsque YENTREVE ou la rééducation périnéo-
sphinctérienne sont utilisés seuls.
Population pédiatrique
L’Agence Européenne du Médicament a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les
résultats d’études réalisées avec YENTREVE dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique
dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort. Voir rubrique 4.2 pour les informations
concernant l’usage pédiatrique.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
La duloxétine est administrée sous forme d'un énantiomère unique. La duloxétine est entièrement
métabolisée par plusieurs enzymes d'oxydation (CYP1A2 et l'enzyme polymorphe CYP2D6), puis
conjuguée. Les données de cinétique mettent en évidence une importante variabilité inter-individuelle
14
(de l’ordre de 50 % à 60 %), en partie due au sexe, à l'âge, à la consommation tabagique et au statut de
métaboliseur CYP2D6.
Absorption :
La duloxétine est bien absorbée après administration orale, avec une C
max
atteinte
6 heures après l’administration. La biodisponibilité orale absolue de la duloxétine s’échelonne de 32 %
à 80 % (moyenne à 50 %). La prise d’aliments retarde l’apparition du pic de concentration de 6 à 10
heures et réduit marginalement le degré d'absorption (environ 11 %). Ces modifications n’ont aucune
signification clinique.
Distribution :
La duloxétine est liée à 96 % environ aux protéines plasmatiques humaines. La
duloxétine se lie à la fois à l'albumine et à l’α-1 glycoprotéine acide. La liaison aux protéines
plasmatiques n'est pas altérée par l'insuffisance hépatique ou rénale.
Biotransformation :
La duloxétine est largement métabolisée et les métabolites sont éliminés
principalement dans l'urine. Le CYP2D6 et le CYP1A2, tous deux, sont responsables de la formation
des deux principaux métabolites, le glucuroconjugué 4-hydroxyduloxétine et le sulfoconjugué 5-
hydroxy 6-méthoxyduloxétine. D'après les études
in vitro,
les métabolites circulants de la duloxétine
sont considérés comme pharmacologiquement inactifs. La pharmacocinétique de la duloxétine chez les
patients "métaboliseurs lents" par rapport au CYP2D6 n'a pas fait l'objet d'études spécifiques. Des
données limitées laissent supposer que les taux plasmatiques de duloxétine sont plus élevés chez ces
patients.
Elimination :
La demi-vie d'élimination de la duloxétine après administration orale varie de 8 à
17 heures (en moyenne : 12 heures). Après administration intraveineuse, la clairance plasmatique de la
duloxétine est comprise entre 22 L/h à 46 L/h (en moyenne : 36 L/h). Après administration orale, la
clairance plasmatique apparente de la duloxétine s’étend de 33 à 261 L/h (en moyenne : 101 L/h).
Populations particulières
Sexe
: des différences pharmacocinétiques ont été observées entre les hommes et les femmes (la
clairance plasmatique apparente est approximativement 50 % plus faible chez les femmes).
Néanmoins, ces différences pharmacocinétiques ne justifient pas de recommander une posologie plus
faible chez la femme.
Age
: des différences pharmacocinétiques ont été observées entre les femmes jeunes et âgées (≥ 65
ans) (l'aire sous la courbe augmente de 25 % environ et la demi-vie est plus longue chez les sujets âgés
d'environ 25 %), bien que l'ampleur de ces différences ne soit pas suffisante pour justifier des
ajustements de la posologie. Cependant, la prudence s’impose en cas de traitement chez le sujet âgé
(voir rubriques 4.2 et 4.4).
Insuffisance rénale
: les patientes en insuffisance rénale terminale (IRT) sous dialyse avaient des
valeurs de C
max
de duloxétine et d'Aire Sous la Courbe (ASC) deux fois plus élevées que les sujets
sains. Les données pharmacocinétiques sont limitées chez les patientes atteintes d'insuffisance rénale
légère ou modérée.
Insuffisance hépatique
: une atteinte hépatique modérée (Classe B de Child Pugh) a affecté la
pharmacocinétique de la duloxétine. Par rapport aux sujets sains, la clairance plasmatique apparente de
la duloxétine était inférieure de 79 %, la demi-vie terminale était 2,3 fois plus longue et l'aire sous la
courbe était 3,7 fois plus élevée chez les patientes atteintes d'insuffisance hépatique modérée. La
pharmacocinétique de la duloxétine et de ses métabolites n'a pas été étudiée chez les patientes atteintes
d'insuffisance hépatique légère ou sévère.
Femmes qui allaitent :
La distribution de la duloxétine a été étudiée chez 6 femmes en période
d’allaitement et qui avaient accouché depuis au moins 12 semaines.
La duloxétine est retrouvée dans le lait maternel, et les concentrations à l’équilibre dans le lait
maternel sont équivalentes à environ un quart des concentrations plasmatiques. La quantité de
duloxétine passant dans le lait maternel est approximativement de 7 µg/jour pour une posologie de
40 mg deux fois par jour. L’allaitement n’a pas influencé pas la pharmacocinétique de la duloxétine.
15
5.3
Données de sécurité préclinique
Aucun effet génotoxique, ni carcinogénique n’a été observé lors des test standards réalisés avec la
duloxétine chez le rat. Lors de l’étude de carcinogénicité chez le rat, il a été observé des cellules à
plusieurs noyaux au niveau du foie, en l’absence de toute autre anomalie histopathologique. Le
mécanisme associé et le lien en clinique sont inconnus.
Des souris femelles recevant la duloxétine pendant 2 ans ont montré, à forte dose uniquement
(144 mg/kg/jour), une augmentation d'incidence des adénomes et des carcinomes hépatocytaires ; mais
cet effet a été considéré comme secondaire à l'induction des enzymes microsomales hépatiques. On
ignore si ces données chez la souris sont extrapolables à l'espèce humaine. Chez des rates recevant la
duloxétine, avant et pendant l’accouplement et en début de grossesse, ont été mis en évidence une
diminution de la consommation de nourriture et du poids corporel, une perturbation du cycle œstral,
une baisse du taux de naissances vivantes et de survie de la progéniture, et un retard de croissance chez
les jeunes rats à des taux d’exposition systémique (Aire Sous la Courbe – ASC) estimés correspondre,
au plus, à l'exposition maximale en clinique. Dans une étude d’embryotoxicité chez le lapin, une
incidence plus élevée de malformations cardiaques et du squelette a été observée à des taux
d’exposition systémique (ASC) inférieurs à l'exposition maximale en clinique. Dans une autre étude
testant une forte dose d’un sel différent de duloxétine, aucune malformation n’a été observée. Dans les
études de toxicité prénatale/post-natale chez le rat, la duloxétine a induit des effets indésirables
comportementaux chez les jeunes rats à des taux d’exposition systémique inférieurs (ASC) à
l'exposition maximale en clinique.
Des études effectuées sur de jeunes rats ont mis en évidence des effets transitoires sur le
comportement neurologique ainsi qu'une diminution significative du poids corporel et de la
consommation d'aliments ; l'induction d’enzymes hépatiques et la vacuolisation hépatocellulaire à
45 mg/kg/jour. Le profil général de toxicité de la duloxétine chez les jeunes rats était similaire à celui
observé chez les rats d’âge adulte. La concentration sans effet nocif observée a été déterminée comme
étant de 20 mg/kg/jour.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Contenu de la gélule
Hypromellose
Succinate d’acétate d’hypromellose
Saccharose
Sucre en microbilles
Talc
Dioxyde de titane (E171)
Triéthylcitrate
Contenu de la coque de la gélule
YENTREVE 20 mg
Gélatine
Laurylsulfate de sodium
Dioxyde de titane (E171)
Indigotine (E132)
Encre noire comestible
Encre comestible :
Oxyde de fer noir synthétique (E172)
Propylène glycol
16
Shellac
YENTREVE 40 mg
Gélatine
Laurylsulfate de sodium
Dioxyde de titane (E171)
Indigotine (E132)
Oxyde de fer rouge (E172)
Oxyde de fer jaune (E172)
Encre noire comestible
Encre comestible :
Oxyde de fer noir synthétique (E172)
Propylène glycol
Shellac
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
3 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
A conserver dans l'emballage d'origine à l’abri de l’humidité. A conserver à une température ne
dépassant pas 30ºC.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Plaquettes thermoformées en chlorure de polyvinyle (PVC), polyéthylène (PE) et
polychlorotrifluoréthylène (PCTFE), recouvertes d'une feuille d'aluminium.
YENTREVE 20 mg
YENTREVE 20 mg est disponible en boîtes de 28, 56 et 98 gélules gastro-résistantes.
YENTREVE 40 mg
YENTREVE 40 mg est disponible en boîtes de 28, 56, 98 et 140 gélules gastro-résistantes et en
emballage multiple contenant 196 (2 boîtes de 98) gélules gastro-résistantes.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Pas d'exigences particulières.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION(S) DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/04/280/001
EU/1/04/280/002
17
EU/1/04/280/003
EU/1/04/280/004
EU/1/04/280/005
EU/1/04/280/006
EU/1/04/280/007
EU/1/04/280/008
9.
DATE DE LA PREMIÈRE AUTORISATION/DU RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 11 août 2004.
Date du dernier renouvellement : 24 juin 2009
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’Agence
européenne du médicament (EMA) http://www.ema.europa.eu
18
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES
LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
19
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Lilly S.A.
Avda. de la Industria N°30,
28108 Alcobendas
Madrid
Espagne
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
Les exigences relatives à la soumission des rapports périodiques actualisés de sécurité pour ce
médicament sont définies dans la liste des dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à
l’article 107 quater, paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le
portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l’autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l’Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
20
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
21
A. ÉTIQUETAGE
22
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOITES DE GÉLULES GASTRO-RÉSISTANTES DOSÉES À 40 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
YENTREVE 40 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 40 mg de duloxétine (sous forme de chlorhydrate).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du saccharose.
Consulter la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 gélules gastro-résistantes
56 gélules gastro-résistantes
98 gélules gastro-résistantes
140 gélules gastro-résistantes
5.
MODE ET VOIE(S) D‘ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver dans l’emballage extérieur d'origine à l’abri de l’humidité. A conserver à une température
ne dépassant pas 30ºC.
23
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/04/280/002 (28 gélules gastro-résistantes)
EU/1/04/280/003 (56 gélules gastro-résistantes)
EU/1/04/280/004 (98 gélules gastro-résistantes)
EU/1/04/280/005 (140 gélules gastro-résistantes)
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
YENTREVE 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
24
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOITE D’UN EMBALLAGE MULTIPLE DE GÉLULES GASTRO-RÉSISTANTES DOSÉES
À 40 MG (SANS BLUE-BOX)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
YENTREVE 40 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 40 mg de duloxétine (sous forme de chlorhydrate).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du saccharose.
Consulter la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
98 gélules gastro-résistantes. Elément d’un emballage multiple, ne peut être vendu séparément.
5.
MODE ET VOIE(S) D‘ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver dans l’emballage extérieur d'origine à l’abri de l’humidité. A conserver à une température
ne dépassant pas 30ºC.
10.
PRECAUTIONS PARTICULIÈRES D’ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
25
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/04/280/006
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
YENTREVE 40 mg
26
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOITE D’UN EMBALLAGE MULTIPLE DE GÉLULES GASTRO-RÉSISTANTES DOSÉES
À 40 MG (AVEC BLUE-BOX)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
YENTREVE 40 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 40 mg de duloxétine (sous forme de chlorhydrate).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du saccharose.
Consulter la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Emballage multiple : 196 (2 boîtes de 98 gélules gastro-résistantes).
5.
MODE ET VOIE(S) D‘ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver dans l’emballage extérieur d'origine à l’abri de l’humidité. A conserver à une température
ne dépassant pas 30ºC.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
27
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/04/280/006
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
YENTREVE 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
28
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS (40 mg, gélules gastro-résistantes)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
YENTREVE 40 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine
2.
Lilly
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
NOM DU TITULAIRE DE L‘AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
29
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOITES DE GÉLULES GASTRO-RÉSISTANTES DOSÉES À 20 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
YENTREVE 20 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 20 mg de duloxétine (sous forme de chlorhydrate).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du saccharose.
Consulter la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
56 gélules gastro-résistantes.
28 gélules gastro-résistantes.
98 gélules gastro-résistantes.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver dans l’emballage extérieur d'origine à l’abri de l’humidité. A conserver à une température
ne dépassant pas 30ºC.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
30
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/04/280/001 (56 gélules gastro-résistantes)
EU/1/04/280/007 (28 gélules gastro-résistantes)
EU/1/04/280/008 (98 gélules gastro-résistantes)
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
YENTREVE 20 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
31
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS (20 mg, gélules gastro-résistantes)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
YENTREVE 20 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine
2.
Lilly
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
32
B. NOTICE
33
Notice : Information de l’utilisateur
YENTREVE 40 mg, gélule gastro-résistante
YENTREVE 20 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine (sous forme de chlorhydrate)
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ? :
1.
Qu'est-ce que YENTREVE et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre YENTREVE
3.
Comment prendre YENTREVE
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver YENTREVE
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que YENTREVE et dans quels cas est-il utilisé
YENTREVE contient la substance active duloxétine. YENTREVE augmente les taux de sérotonine et
de noradrénaline dans le système nerveux.
YENTREVE est un médicament destiné au traitement de l'incontinence urinaire d’effort chez la
femme, par voie orale.
L'incontinence urinaire d’effort est un trouble médical caractérisé par des fuites ou pertes accidentelles
d'urine survenant lors d'un effort physique ou de certaines activités comme rire, tousser, éternuer,
soulever un poids ou pratiquer un sport.
YENTREVE agirait en augmentant la force du muscle permettant de retenir l’émission d'urine lorsque
vous riez, éternuez ou pratiquez une activité physique.
L’efficacité de YENTREVE est renforcée si il est associé à un programme de rééducation périnéo-
sphinctérienne.
2.
Quelles sont les informations à connaitre avant de prendre YENTREVE
NE prenez JAMAIS YENTREVE si vous :
-
êtes allergique à la duloxétine ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament
(mentionnés dans la rubrique 6)
-
avez une maladie du foie
-
avez une maladie rénale sévère
-
prenez ou avez pris au cours des 14 derniers jours un médicament de la classe des inhibiteurs de
la monoamine oxydase (IMAO) (voir « Autres médicaments et YENTREVE »)
-
prenez de la fluvoxamine habituellement utilisée pour traiter la dépression, de la ciprofloxacine
ou de l’énoxacine utilisées pour traiter certaines infections.
34
Discutez avec votre médecin si vous présentez une pression artérielle élevée ou une maladie du cœur.
Votre médecin vous dira si vous devez prendre YENTREVE.
Avertissements et précautions
YENTREVE peut ne pas vous convenir, pour l'une des raisons suivantes. Indiquez à votre médecin
avant de prendre YENTREVE si vous :
-
prenez d’autres médicaments pour traiter la dépression (voir « Autres médicaments et
YENTREVE »)
-
prenez du millepertuis, un traitement à base de plantes (Hypericum
perforatum)
-
avez une maladie rénale
-
avez déjà eu des convulsions
-
avez eu un ou plusieurs épisodes maniaques
-
souffrez de trouble bipolaire
-
avez des problèmes oculaires, par exemple certains types de glaucome (augmentation de la
pression intra-oculaire)
-
avez des antécédents de troubles hémorragiques (tendance à avoir des ecchymoses, des
« bleus »), en particulier si vous êtes enceinte (voir « Grossesse et allaitement »)
-
présentez un risque de diminution du sodium dans le sang (par exemple si vous prenez des
diurétiques, surtout si vous êtes âgée)
-
êtes actuellement traitées par un autre médicament qui peut endommager le foie
-
prenez d’autres médicaments contenant de la duloxétine (voir « Autres médicaments et
YENTREVE »)
YENTREVE peut provoquer une sensation d’agitation ou une incapacité à rester assis ou debout
immobile. Prévenez votre médecin en cas d’apparition de tels symptômes.
Les médicaments comme YENTREVE (appelés ISRS/IRSN) pourraient causer des symptômes de
dysfonction sexuelle (voir rubrique 4). Dans certains cas, ces symptômes se sont prolongés après
l’arrêt du traitement.
Idées suicidaires et aggravation d’une dépression ou d’un trouble anxieux.
Bien que YENTREVE ne soit pas indiqué dans le traitement de la dépression, sa substance active (la
duloxétine) est utilisée en tant que médicament antidépresseur. Si vous souffrez de dépression et/ou de
troubles anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d’auto-agression (agression envers vous-même)
ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au début d’un traitement par antidépresseur,
car ce type de médicaments n’agit pas tout de suite mais seulement après 2 semaines ou plus de
traitement.
Vous êtes davantage susceptibles de présenter ce type de manifestations si vous :
-
avez déjà eu des idées suicidaires ou d’auto-agression dans le passé,
-
êtes une jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire
était accru chez les adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités
par un antidépresseur.
Si vous avez des idées suicidaires ou d’auto-agression, contactez immédiatement votre médecin
ou rendez-vous directement à l’hôpital.
Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que
vous souffrez d’un trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui demander
de vous signaler s’il pense que votre dépression ou votre anxiété s’aggrave, ou s’il s’inquiète d’un
changement dans votre comportement.
Enfant et adolescent de moins de 18 ans
YENTREVE ne doit pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Il est
également important de savoir que les patients de moins de 18 ans présentent un risque accru d’effets
indésirables, tels que tentative de suicide, pensées suicidaires et comportement hostile (principalement
agressivité, comportement d’opposition et colère) lorsqu’ils sont traités par cette classe de
médicaments. Vous devez également savoir que la sécurité à long terme concernant la croissance, la
maturation et le développement cognitif et comportemental de YENTREVE n’a pas encore été établie
dans cette tranche d’âge.
35
Autres médicaments et YENTREVE
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
Le principal composant de YENTREVE, la duloxétine, est utilisé dans plusieurs médicaments pour
différentes indications :
douleur neuropathique diabétique, dépression, anxiété et incontinence urinaire.
L’utilisation concomitante de plusieurs de ces médicaments chez une même patiente doit être évitée.
Vérifiez avec votre médecin si vous prenez déjà d’autres médicaments contenant de la duloxétine.
C'est à votre médecin de décider si vous pouvez prendre YENTREVE avec d'autres médicaments.
Ne
commencez pas ou n'arrêtez pas de prendre un médicament y compris ceux délivrés sans
ordonnance ou les préparations de phytothérapie (à base de plante) avant d'en parler avec votre
médecin.
Vous devez également dire à votre médecin si vous prenez un des médicaments suivants :
Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO)
: vous ne devez pas prendre YENTREVE si vous
prenez ou avez pris récemment dans les 14 derniers jours un médicament antidépresseur appelé
inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO). Pour exemple, le moclobémide (un antidépresseur) et le
linézolide (un antibiotique) sont des IMAOs. La prise d'un IMAO avec de nombreux médicaments sur
ordonnance, dont YENTREVE, peut provoquer des effets indésirables graves, voire mettre votre vie
en jeu. Vous devez attendre au moins 14 jours après avoir cessé de prendre un IMAO avant de prendre
YENTREVE. Par ailleurs, vous devez également attendre au moins 5 jours après avoir cessé de
prendre YENTREVE avant de prendre un IMAO.
Médicaments pouvant causer une somnolence
: cela inclut des médicaments prescrits par votre
médecin comme les benzodiazépines, des médicaments puissants contre la douleur, les
antipsychotiques, le phénobarbital, et les antihistaminiques sédatifs.
Médicaments qui augmentent le niveau de sérotonine
: les triptans, le tramadol, le tryptophane, les
ISRS (Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine comme la paroxétine et la fluoxétine), les
IRSNA (Inhibiteurs de la Recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline comme la venlafaxine),
les antidépresseurs tricycliques (comme la clomipramine et l'amitriptyline), la péthidine, le
millepertuis et les IMAOs (comme le moclobémide et le linézolide). Ces médicaments augmentent le
risque d’effets indésirables ; si vous présentez des symptômes inhabituels en prenant un de ces
médicaments en même temps que YENTREVE, vous devez consulter votre médecin.
Anticoagulants oraux ou anti-agrégants plaquettaires :
médicaments qui fluidifient le sang ou
préviennent la formation de caillots sanguins. Ces médicaments pourraient augmenter le risque de
saignements.
YENTREVE avec des aliments, boissons et de l’alcool
YENTREVE peut être pris pendant ou en dehors des repas. Vous devez être très prudentes en cas de
prise d'alcool pendant un traitement par YENTREVE.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Parlez-en à votre médecin si vous êtes enceinte ou souhaitez l'être pendant la prise de
YENTREVE. Vous ne devez prendre YENTREVE qu’après avoir discuté avec votre médecin
des bénéfices possibles et de tout risque potentiel pour votre bébé à venir.
Assurez-vous que votre sage-femme et/ou votre médecin sont informés que vous prenez
YENTREVE. Lorsqu’ils sont pris au cours de la grossesse, ce type de médicaments (ISRS) peut
augmenter le risque d’une maladie grave chez les bébés, appelée hypertension pulmonaire
36
persistante du nouveau-né (HPPN) provoquant une respiration plus rapide et un teint bleuâtre
chez le nouveau-né. Ces symptômes apparaissent généralement durant les premières 24 heures
après la naissance du bébé. Si cela survient chez votre bébé, vous devez immédiatement
contacter votre sage-femme et/ou votre médecin.
Si vous prenez YENTREVE en fin de grossesse, votre bébé pourrait avoir quelques symptômes
dès la naissance. Ces symptômes commencent généralement à la naissance ou dans les jours qui
suivent la naissance de votre bébé. Ces symptômes peuvent inclure des muscles flasques, des
tremblements, une nervosité, une difficulté à s’alimenter, une respiration difficile et des
convulsions. Si votre bébé présente un de ces symptômes à la naissance ou si vous êtes
inquièt(e) à propos de la santé de votre bébé, contactez votre médecin ou votre sage-femme qui
vous conseillera.
Si vous prenez YENTREVE en fin de grossesse, il y a un risque accru de saignement vaginal
excessif peu après la naissance, en particulier si vous avez un antécédent de troubles
hémorragiques. Votre médecin ou votre sage-femme doit être informé(e) que vous prenez de la
duloxétine pour qu’il/elle puisse vous conseiller.
Les données disponibles sur l’utilisation de YENTREVE au cours des trois premiers mois de
grossesse n’ont généralement pas mis en évidence d’augmentation du risque global d’anomalies
congénitales chez l’enfant. Si YENTREVE est pris au cours de la 2
ème
moitié de la grossesse, il
pourrait y avoir une augmentation du risque d’accouchement prématuré (6 nouveau-nés
prématurés de plus pour 100 femmes prenant YENTREVE au cours de la 2
ème
moitié de la
grossesse), dont la plupart entre la 35
ème
et la 36
ème
semaine de grossesse.
Dites à votre médecin si vous allaitez. L’utilisation de YENTREVE n’est pas recommandée
pendant l’allaitement. Vous devez demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Une somnolence et des sensations vertigineuses peuvent survenir avec YENTREVE. Il est déconseillé
de conduire des véhicules ou d’utiliser certains outils ou machines avant de savoir quel est l'effet exact
de YENTREVE sur vous.
YENTREVE contient du saccharose
YENTREVE contient du
saccharose.
Si vous êtes intolérante à certains sucres, contactez votre
médecin avant de prendre ce médicament.
YENTREVE contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre YENTREVE
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
YENTREVE doit être pris par voie orale. Vous devez avaler la gélule entière, avec un verre d'eau.
La posologie recommandée de YENTREVE est de 40 mg deux fois par jour (le matin et en fin d'après-
midi ou le soir). Votre médecin peut décider de débuter votre traitement avec 20 mg deux fois par jour
pendant deux semaines avant d’augmenter la posologie à 40 mg deux fois par jour.
Pour ne pas oublier de prendre YENTREVE, il est plus facile de prendre votre traitement aux mêmes
heures tous les jours.
37
Vous ne devez pas arrêter de prendre YENTREVE ou changer la dose sans en parler au préalable avec
votre médecin. Il est important que votre maladie soit traitée correctement pour vous permettre d'aller
mieux. Si elle n'est pas traitée, elle pourra persister, s'aggraver et être plus difficile à traiter.
Si vous avez pris plus de YENTREVE que vous n’auriez dû
Contacter immédiatement votre médecin ou votre pharmacien si vous avez pris une dose de
YENTREVE supérieure à la dose prescrite. Les symptômes de surdosage incluent somnolence, coma,
syndrome sérotoninergique (une réaction rare qui peut se traduire par des sentiments euphoriques, une
somnolence, une maladresse, une agitation, une sensation d’ébriété, une fièvre, des sueurs ou des
contractures musculaires), convulsions, vomissements et accélération des battements du cœur.
Si vous oubliez de prendre YENTREVE
Si vous avez oublié une dose, prenez-la dès que vous vous en rendez compte. Toutefois, s'il est l'heure
de la dose suivante, sautez la dose omise et prenez uniquement la dose normale, comme d'habitude. Ne
prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Ne dépassez pas
la dose quotidienne totale de YENTREVE qui vous a été prescrite.
Si vous arrêtez de prendre YENTREVE
N'arrêtez PAS le traitement sans prendre l'avis de votre médecin, même si vous vous sentez mieux. Si
votre médecin estime que vous n'avez plus besoin de prendre YENTREVE, il ou elle vous demandera
de réduire progressivement la dose, sur une période de 2 semaines.
Certaines patientes, après avoir subitement cessé de prendre YENTREVE après plus d'une semaine de
traitement, ont ressenti des signes tels que :
étourdissements, picotements, fourmillements ou sensation de décharge électrique (en particulier
dans la tête), troubles du sommeil (rêves agités, cauchemars, insomnie), fatigue, somnolence,
agitation, anxiété, envie de vomir (nausées) ou vomissements, tremblements, maux de tête,
douleurs musculaires, irritabilité, diarrhées, transpiration excessive ou vertiges.
Ces symptômes ne sont généralement pas graves et disparaissent en quelques jours, mais si vous avez
des symptômes gênants, vous devez consulter votre médecin.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Ces effets sont normalement légers à modérés
et disparaissent souvent en peu de temps.
Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10)
envie de vomir (nausées), sécheresse de la bouche, constipation
fatigue
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
manque d’appétit
trouble du sommeil, sensation d’agitation, baisse du désir sexuel, anxiété, difficulté à dormir
maux de tête, sensation vertigineuse, sensation de léthargie, somnolence, tremblements,
engourdissements, comprenant engourdissements, piqûres ou picotements sur la peau
vision trouble
sensations de vertige ou « avoir la tête qui tourne » (vertiges)
augmentation de la tension artérielle, bouffées de chaleur
diarrhée, douleurs à l’estomac, vomissements, brûlures d’estomac ou indigestion
transpiration excessive
asthénie, frissons
38
Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
inflammation de la gorge entraînant une voix rauque
réactions allergiques
diminution de l’activité de la glande thyroïde pouvant causer une fatigue ou une prise de poids
déshydratation
grincement ou serrement des dents, sensation de désorientation, manque de motivation,
difficulté ou incapacité à avoir un orgasme, rêves inhabituels
sensation de nervosité, difficultés de concentration, modification du goût, mauvaise qualité du
sommeil
dilatation des pupilles (partie centrale noire de l’œil), troubles de la vision, sensation de
sécheresse oculaire
bourdonnements d’oreille (entendre des sons dans l’oreille alors qu’il n’y a aucun son
extérieur), mal d’oreille
perception des battements du cœur dans la poitrine (palpitations), accélération ou irrégularité
des battements du cœur
évanouissements
tendance au bâillement
vomissement de sang, ou selles noirâtres (fèces), gastro-entérite, inflammation de la bouche,
éructation (rots), difficulté à avaler, flatulence, mauvaise haleine
inflammation du foie pouvant causer des douleurs abdominales et une coloration jaune de la
peau ou du blanc de l’œil
éruptions cutanées (avec démangeaison), sueurs nocturnes, urticaire, sueurs froides,
augmentation de la tendance aux ecchymoses (bleus)
douleurs musculaires, contractions musculaires, spasmes musculaires, contractions des muscles
de la mâchoire
difficultés à commencer à uriner, douleurs au moment d’uriner, besoin d’uriner la nuit, envie
fréquente d'uriner, odeur anormale de l’urine
saignements vaginaux anormaux, symptômes de la ménopause
douleur dans la poitrine, sensation de froid, soif, sensation de chaud
perte de poids, prise de poids
YENTREVE peut causer des effets dont vous pouvez ne pas avoir conscience, tels qu’une
augmentation des enzymes hépatiques ou du niveau sanguin du potassium, de la créatine
phosphokinase, du sucre, ou du cholestérol
Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1000) :
réaction allergique grave entraînant une difficulté à respirer ou des sensations vertigineuses avec
un gonflement de la langue ou des lèvres
diminution du sodium dans le sang (surtout chez les personnes âgées ; les symptômes peuvent
inclure sensations vertigineuses, faiblesse, confusion, somnolence ou grande fatigue, ou des
nausées ou vomissements, les symptômes plus graves sont des évanouissements, des
convulsions, ou des chutes), syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique
(SIADH)
comportements suicidaires, idées suicidaires, épisode maniaque (hyperactivité, accélération des
pensées et diminution du besoin de dormir), hallucinations, agressivité et colère
« Syndrome sérotoninergique » (réaction rare qui peut se traduire par des sentiments
euphoriques, une somnolence, une maladresse, une agitation, une sensation d’ébriété, une
fièvre, des sueurs ou des contractures musculaires), crises convulsives, contractions ou
mouvements brusques involontaires des muscles, sensation d’agitation ou incapacité à rester
assis ou debout tranquillement, difficultés à contrôler les mouvements, par exemple manque de
coordination ou mouvements involontaires des muscles, syndrome des jambes sans repos
augmentation de la pression dans l’oeil (glaucome)
sensations de vertige, étourdissements ou évanouissements lors du passage à la position debout,
doigts et/ou orteils froids
sensation de gorge serrée, saignements de nez
39
toux, respiration sifflante et essoufflement qui peut s’accompagner d’une température élevée
filets de sang rouge dans les selles, inflammation du gros intestin (entraînant une diarrhée)
insuffisance hépatique, coloration jaune de la peau ou du blanc de l’œil (jaunisse)
syndrome de Stevens-Johnson (maladie grave qui se traduit par des cloques sur la peau, la
bouche, les yeux et les parties génitales), réaction allergique grave entraînant un gonflement du
visage ou de la gorge (œdème de Quincke), sensibilité accrue de votre peau à l’exposition
solaire
contractures musculaires
difficultés voire incapacité à uriner, besoin d’uriner plus que d’habitude, diminution de la force
du jet d’urine
règles anormales, incluant des règles abondantes, douloureuses, irrégulières ou prolongées,
règles inhabituellement peu abondantes ou absence de règles, écoulement anormal de lait
saignement vaginal excessif peu après la naissance (hémorragie du post-partum)
chutes (principalement chez les personnes âgées), troubles de la marche
Effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)
inflammation des vaisseaux sanguins de la peau (vascularite cutanée)
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver YENTREVE
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage.
A conserver dans l'emballage d'origine à l’abri de l’humidité. A conserver à une température ne
dépassant pas 30ºC.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient YENTREVE
La substance
active
est la duloxétine.
Chaque gélule contient 20 mg ou 40 mg de duloxétine, sous forme de chlorhydrate.
Les
autres
composants sont :
Gélule
: hypromellose, succinate d’acétate d’hypromellose, saccharose, sucre en microbilles, talc,
dioxyde de titane (E171), triéthyl-citrate.
(Voir la fin de la rubrique 2 pour plus d’informations sur le saccharose).
Coque de la gélule
: gélatine, laurylsulfate de sodium, dioxyde de titane (E171), indigotine (E132),
oxyde de fer rouge et oxyde de fer jaune (E172), encre noire comestible.
Encre comestible :
oxyde de fer noir synthétique (E172), propylène glycol, shellac.
40
Comment se présente YENTREVE et contenu de l’emballage extérieur
YENTREVE est une gélule gastro-résistante. Chaque gélule contient des granules de principe actif
avec un enrobage pour les protéger de l’acidité gastrique.
YENTREVE est disponible en deux dosages : 20 mg et 40 mg.
Les gélules 40 mg sont orange et bleues portant imprimées « 40 mg » et le code « 9545 ».
Les gélules 20 mg sont bleues portant imprimées « 20 mg » et le code « 9544 ».
YENTREVE 40 mg est disponible en boîtes de 28, 56, 98, 140 et 196 (2x98) gélules.
YENTREVE 20 mg est disponible en boîtes de 28, 56 et 98 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
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Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528
BJ Utrecht, Pays-Bas.
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Česká republika
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Lilly Portugal - Produtos Farmacêuticos, Lda
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41
Hrvatska
Eli Lilly Hrvatska d.o.o.
Tel: +385 1 2350 999
Ireland
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Tel: +353-(0) 1 661 4377
Ísland
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Sími + 354 540 8000
Italia
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Κύπρος
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România
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Slovenská republika
Eli Lilly Slovakia s.r.o.
Tel: + 421 220 663 111
Suomi/Finland
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Sverige
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United Kingdom (Northern Ireland)
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Tel: + 353-(0) 1 661 4377
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
42





ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
YENTREVE 20 mg, gélule gastro-résistante.
YENTREVE 40 mg, gélule gastro-résistante.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
YENTREVE 20 mg
Chaque gélule contient 20 mg de duloxétine (sous forme
de chlorhydrate).
Excipient(s) à effet notoire
Chaque gélule peut contenir jusqu'à 37 mg de saccharose.
YENTREVE 40 mg
Chaque gélule contient 40 mg de duloxétine (sous forme
de chlorhydrate).
Excipient(s) à effet notoire
Chaque gélule peut contenir jusqu'à 74 mg de saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule gastro-résistante.
YENTREVE 20 mg
Corps bleu opaque imprimé '20 mg', et coiffe bleu opaque imprimée `9544'.
YENTREVE 40 mg
Corps orange opaque imprimé '40 mg', et coiffe bleu opaque imprimée `9545'.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques
YENTREVE est indiqué chez la femme dans le traitement de l'incontinence urinaire d'effort modérée
à sévère.
YENTREVE est indiqué chez l'adulte.
Pour plus d'informations, voir rubrique 5.1.

4.2 Posologie et mode d'administration
Posologie
La posologie recommandée de YENTREVE est de 40 mg deux fois par jour, à prendre pendant ou en
dehors des repas. Après 2 à 4 semaines de traitement, les patientes devront être réévaluées pour
déterminer l'efficacité et la tolérance du traitement. Il peut être utile pour certaines patientes de débuter
le traitement à la posologie de 20 mg deux fois par jour pendant deux semaines avant d'atteindre la
posologie recommandée de 40 mg deux fois par jour. Cette augmentation progressive de la posologie
peut diminuer, sans le supprimer, le risque de nausées et de sensations vertigineuses.
Toutefois, peu de données confirment l'efficacité de YENTREVE à cette dose.
bénéfice du traitement devra être réévalué à intervalles réguliers.
L'association de YENTREVE à un programme de rééducation périnéo-sphinctérienne peut s'avérer
plus efficace que chacune des deux thérapeutiques seules. Il est recommandé d'envisager l'association
d'une rééducation périnéo-sphinctérienne.
Insuffisance hépatique
YENTREVE ne doit pas être utilisé chez les femmes souffrant d'une maladie du foie entraînant une
insuffisance hépatique (voir rubriques 4.3 et 5.2).

Insuffisance rénale

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance rénale légère ou modérée
(clairance de la créatinine comprise entre 30 et 80 mL/min). YENTREVE ne doit pas être utilisé chez
les patientes présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min ; voir
rubrique 4.3).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de la duloxétine dans le traitement de l'incontinence urinaire d'effort n'ont
pas fait l'objet d'étude. Aucune donnée n'est disponible.
Populations particulières
Sujets âgés
La prudence s'impose chez le sujet âgé.
Arrêt du traitement
L'arrêt brutal du traitement doit être évité. Lors de l'arrêt du traitement par YENTREVE, la dose doit
être progressivement diminuée sur une durée d'au moins une à deux semaines, afin de limiter le risque
de réactions de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8). Si des symptômes non tolérables apparaissent lors
de la diminution de la dose ou à l'arrêt du traitement, le retour à la dose précédemment prescrite peut
être envisagé. Le médecin pourra ensuite reprendre la diminution de la dose, mais à un rythme plus
progressif.
Mode d'administration
Voie orale.

4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Maladie du foie entraînant une insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2).
YENTREVE ne doit pas être utilisé en association avec les inhibiteurs de la monoamine oxydase
(IMAO) non sélectifs, irréversibles (voir rubrique 4.5).
YENTREVE ne doit pas être utilisé en association avec les inhibiteurs du CYP1A2, comme la
fluvoxamine, la ciprofloxacine ou l'énoxacine car l'association entraîne une augmentation des
concentrations plasmatiques de la duloxétine (voir rubrique 4.5).
Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min) (voir rubrique 4.4).

L'instauration du traitement par YENTREVE est contre-indiquée chez les patientes présentant une
hypertension artérielle non équilibrée qui pourrait les exposer à un risque potentiel de crise
hypertensive (voir rubriques 4.4 et 4.8).

Episodes maniaques et convulsions
YENTREVE doit être utilisé avec prudence chez les patientes ayant des antécédents d'épisodes
maniaques ou souffrant de troubles bipolaires et/ou de convulsions.
Syndrome sérotoninergique
Comme avec d'autres agents sérotoninergiques, un syndrome sérotoninergique pouvant mettre en jeu
le pronostic vital, peut se produire avec la duloxétine, en particulier lorsqu'elle est associée à d'autres
agents sérotoninergiques (dont les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, les inhibiteurs
de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, les antidépresseurs tricycliques ou les triptans),
ainsi qu'avec des agents qui altèrent le métabolisme de la sérotonine comme les IMAOs, les
antipsychotiques ou d'autres antagonistes dopaminergiques qui peuvent affecter les systèmes de
neurotransmission sérotoninergique (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Les symptômes d'un syndrome sérotoninergique peuvent inclure un changement de l'état mental (par
exemple agitation, hallucinations, coma), des troubles du système nerveux autonome (par exemple
tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des aberrations neuromusculaires (par exemple
hyperréflexie, incoordination) et/ou des symptômes gastro intestinaux (par exemple nausées,
vomissements, diarrhées).
Si un traitement associant la duloxétine à d'autres agents sérotoninergiques pouvant affecter les
systèmes de neurotransmission sérotoninergique et/ou dopaminergique, est cliniquement justifié, une
surveillance attentive du patient est conseillée, particulièrement lors de l'initiation du traitement et lors
de l'augmentation des doses.
Millepertuis
Lors de la prise concomitante de YENTREVE avec des préparations à base de plantes contenant du
millepertuis (Hypericum perforatum), les effets indésirables peuvent être plus fréquents.
Mydriase
Des cas de mydriase ayant été rapportés avec la duloxétine, cette dernière doit être prescrite avec
prudence chez des patientes présentant une augmentation de la pression intra-oculaire ou un risque de
glaucome aigu à angle fermé.
Pression artérielle et fréquence cardiaque
La duloxétine a été associée à une augmentation de la pression artérielle et à une hypertension
artérielle cliniquement significative chez certaines patientes. Ceci peut être dû à l'effet
noradrénergique de la duloxétine. Des cas de crise hypertensive ont été rapportés avec la duloxétine,
en particulier chez des patientes présentant une hypertension préexistante. Par conséquent, chez les
patientes présentant une hypertension artérielle et/ou une cardiopathie, une surveillance de la pression
artérielle est recommandée, particulièrement pendant le premier mois de traitement. La duloxétine doit
être utilisée avec prudence chez les patientes dont l'état peut être aggravé par une augmentation de la
fréquence cardiaque ou par une augmentation de la pression artérielle. La prudence est également de
mise lorsque la duloxétine est associée à des médicaments pouvant perturber son métabolisme (voir
rubrique 4.5). Chez les patientes présentant une augmentation persistante de la pression artérielle au
cours de leur traitement par duloxétine, une diminution de la posologie ou un sevrage progressif devra
être envisagé (voir rubrique 4.8). Chez les patientes présentant une hypertension non équilibrée, la
duloxétine ne devra pas être prescrite (voir rubrique 4.3).
Insuffisance rénale
Les concentrations plasmatiques de duloxétine augmentent chez les patientes sous hémodialyse pour
insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min). Pour les patientes présentant une
insuffisance rénale sévère, voir la rubrique 4.3. Voir la rubrique 4.2 pour une information sur les
patientes présentant une insuffisance rénale légère à modérée.
Des cas de saignements anormaux, tels qu'ecchymoses, purpura et hémorragies gastro-intestinales ont
été rapportés avec les Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS) et avec les
Inhibiteurs de la Recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline (IRSNA), dont la duloxétine. La
duloxétine peut augmenter le risque d'hémorragie du post-partum (voir rubrique 4.6). La prudence
s'impose chez les patientes prenant des anticoagulants et/ou des médicaments connus pour modifier la
fonction plaquettaire (exemple les AINS ou l'acide acétylsalicylique), ainsi que chez les patientes
prédisposées aux hémorragies.
Arrêt du traitement
Les symptômes de sevrage à l'arrêt du traitement sont fréquents particulièrement lorsque l'arrêt est
brutal (voir rubrique 4.8). Dans un essai clinique, les effets indésirables observés à l'arrêt brutal du
traitement sont survenus chez environ 44 % des patients traités par YENTREVE et 24 % des patients
traités par placebo.
Le risque de symptômes de sevrage observés sous ISRS et IRSNA peut dépendre de plusieurs facteurs,
dont la durée du traitement, la posologie, ainsi que le rythme de diminution de la posologie. Les
réactions les plus fréquemment rapportées sont listées en rubrique 4.8. Ces symptômes sont
généralement d'intensité légère à modérée, mais peuvent être d'intensité sévère chez certains patients.
Ils apparaissent habituellement dans les tous premiers jours suivant l'arrêt du traitement, mais il y a eu
de très rares cas d'apparition de ces symptômes chez les patients ayant oublié une prise par
inadvertance. Ces symptômes sont généralement spontanément résolutifs et disparaissent
habituellement en 2 semaines, même si chez certains patients, ils peuvent se prolonger (2-3 mois ou
plus). Il est donc conseillé de diminuer la posologie de la duloxétine progressivement sur une durée
d'au moins deux semaines, selon les besoins du patient (voir rubrique 4.2).
Hyponatrémie
Des cas d'hyponatrémie ont été rapportés lors de l'administration de YENTREVE, dont des cas avec
une natrémie inférieure à 110 mmol/L. L'hyponatrémie peut être due à un syndrome de sécrétion
inappropriée de l'hormone anti-diurétique (SIADH). La majorité des cas d'hyponatrémie concernait
des patients âgés, notamment lorsqu'elle était associée à des antécédents récents, ou à un état
prédisposant à un trouble de l'équilibre hydro-électrolytique. La prudence est de mise chez les
patientes ayant un risque augmenté d'hyponatrémie, comme les patientes âgées, cirrhotiques,
déshydratées ou traitées par diurétiques.
Dépression, idées et comportements suicidaires
Bien que YENTREVE ne soit pas indiqué dans le traitement de la dépression, il contient le même
principe actif (duloxétine) qu'un médicament antidépresseur. La dépression est associée à un risque
accru d'idées suicidaires, d'auto-agression et de suicide (événements de type suicidaire). Ce risque
persiste jusqu'à obtention d'une rémission significative. L'amélioration clinique pouvant ne pas
survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patientes devront être surveillées étroitement
jusqu'à obtention de cette amélioration. En pratique clinique courante, le risque suicidaire peut
augmenter en début de traitement. Les patientes ayant des antécédents d'événements de type suicidaire
ou celles présentant des comportements suicidaires avant de débuter le traitement présentent un risque
plus élevé d'idées suicidaires ou de comportements suicidaires, et doivent faire l'objet d'un suivi étroit
pendant le traitement. Une méta-analyse d'essais cliniques sur des antidépresseurs versus placebo dans
les troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement suicidaire avec les
antidépresseurs comparé au placebo chez les patients de moins de 25 ans.
Des cas d'idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par duloxétine
ou peu après son arrêt (voir rubrique 4.8). Les médecins devront inciter les patientes à signaler, à tout
moment, toute pensée ou tout sentiment de détresse ou tout symptôme dépressif. Si, lors du traitement
par YENTREVE, la patiente développe des symptômes d'agitation ou de dépression, l'avis d'un
spécialiste doit être demandé, la dépression étant une pathologie grave. Si la décision de débuter un
traitement par antidépresseur est prise, l'arrêt progressif de YENTREVE est recommandé (voir
rubrique 4.2).
L'utilisation de YENTREVE est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des
comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile
(principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) ont été plus fréquemment observés
au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à
ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le
patient devra faire l'objet d'une surveillance attentive pour détecter l'apparition de symptômes
suicidaires. De plus, on ne dispose d'aucune donnée de tolérance à long terme chez l'enfant et
l'adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.
Médicaments contenant de la duloxétine
La duloxétine est disponible sous des noms de marque différents dans plusieurs indications (traitement
de la douleur neuropathique diabétique, trouble dépressif majeur, trouble anxiété généralisée et
incontinence urinaire d'effort). L'utilisation concomitante de plusieurs de ces médicaments chez une
même patiente doit être évitée.
Hépatite/augmentation des enzymes hépatiques
Des cas d'atteinte hépatique, incluant des augmentations sévères des enzymes hépatiques (> 10 fois la
limite supérieure de la normale), des hépatites et des ictères, ont été rapportés avec la duloxétine (voir
rubrique 4.8). La plupart d'entre eux sont survenus au cours des premiers mois de traitement.
L'atteinte hépatique était principalement de type cytolytique. La duloxétine doit être utilisée avec
prudence chez les patientes traitées par d'autres médicaments associés à des atteintes hépatiques.
Akathisie/agitation psychomotrice
L'utilisation de la duloxétine peut entraîner l'apparition d'une akathisie, caractérisée par une agitation
perçue comme déplaisante ou pénible et par le besoin d'être toujours en mouvement, auquel s'associe
souvent une incapacité à rester assis ou debout immobile. Ces symptômes surviennent plutôt au cours
des premières semaines de traitement. L'augmentation des doses peut être préjudiciable pour les
patientes qui développent ces symptômes.
Dysfonction sexuelle
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/inhibiteurs de la recapture de la
sérotonine et de la noradrénaline (ou norépinéphrine) (IRSN) pourraient causer des symptômes de
dysfonction sexuelle (voir rubrique 4.8). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont
prolongés malgré l'arrêt du traitement par des ISRS/IRSN ont été rapportés.
Saccharose
YENTREVE en gélules gastro-résistantes contient du saccharose. Les patientes atteintes de troubles
héréditaires rares, comme une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose-
galactose ou une insuffisance en saccharose-isomaltase, ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) : en raison du risque de syndrome sérotoninergique, la
duloxétine ne doit pas être utilisée en association avec les inhibiteurs de la monoamine oxydase
(IMAO) non sélectifs irréversibles, ou alors un délai d'au moins 14 jours doit être respecté après l'arrêt
du traitement par IMAO. D'après la demi-vie de la duloxétine, un délai d'au moins 5 jours doit être
respecté après l'arrêt du traitement par YENTREVE avant d'initier un traitement par IMAO (voir
rubrique 4.3).
L'association de YENTREVE avec les IMAO sélectifs réversibles, comme le moclobémide n'est pas
recommandée (voir rubrique 4.4). L'antibiotique linézolide est un IMAO réversible non sélectif et ne
doit pas être administré aux patients traités par YENTREVE (voir rubrique 4.4).
concomitante de duloxétine avec de puissants inhibiteurs du CYP1A2 peut entraîner une augmentation
des concentrations de la duloxétine. La fluvoxamine (100 mg une fois par jour), puissant inhibiteur du
CYP1A2, a diminué d'environ 77 % la clairance plasmatique apparente de la duloxétine et a multiplié
par 6 l'Aire Sous la Courbe (ASC0-t). En conséquence, YENTREVE ne doit pas être administré en
association avec des inhibiteurs puissants du CYP1A2 comme la fluvoxamine (voir rubrique 4.3).
Médicaments du SNC : la prudence s'impose en cas d'association de YENTREVE avec d'autres
médicaments ou substances d'action centrale, dont l'alcool et les sédatifs (par exemple
benzodiazépines, morphinomimétiques, antipsychotiques,
phénobarbital, antihistaminiques sédatifs).

Agents sérotoninergiques
: de rares cas de syndrome sérotoninergique ont été décrits chez des
patientes prenant des ISRS/IRSNA en association avec des agents sérotoninergiques. La prudence
s'impose si YENTREVE est administré en même temps que des agents sérotoninergiques comme les
ISRS, les IRSNA, les antidépresseurs tricycliques tels que la clomipramine ou l'amitriptyline, les
IMAOs tels que le moclobémide ou le linézolide, le millepertuis (Hypericum perforatum ou les
triptans, le tramadol, la péthidine et le tryptophane (voir rubrique 4.4).
Effets de la duloxétine sur d'autres médicaments

Médicaments métabolisés par le CYP1A2 : la pharmacocinétique de la théophylline, un substrat du
CYP1A2, n'a pas été significativement modifiée par la co-administration de duloxétine (60 mg deux
fois par jour).
Médicaments métabolisés par le CYP2D6 : la duloxétine est un inhibiteur modéré du CYP2D6. Lors
de la co-administration de la duloxétine, à la dose de 60 mg deux fois par jour avec une dose unique de
désipramine, un substrat du CYP2D6, l'aire sous la courbe (ASC) de la désipramine a été multipliée
par 3. La co-administration de la duloxétine (40 mg deux fois par jour) augmente de 71 % l'Aire Sous
la Courbe (ASC) à l'équilibre de la toltérodine (2 mg deux fois par jour) mais ne modifie pas la
pharmacocinétique de son métabolite actif 5-hydroxy, et aucun ajustement de la posologie n'est
recommandé. La prudence s'impose si YENTREVE est co-administrée avec des médicaments qui sont
principalement métabolisés par le CYP2D6 (rispéridone, antidépresseurs tricycliques tels que la
nortriptyline, l'amitryptyline et l'imipramine), en particulier, s'ils présentent un index thérapeutique
étroit (comme la flécaïne, la propafénone et le métoprolol).
Contraceptifs oraux et autres composés stéroïdiens : les résultats des études in vitro montrent que la
duloxétine n'est pas un inducteur du CYP3A. Il n'a pas été conduit d'études spécifiques d'interactions
médicamenteuses in vivo.
Anticoagulants et antiagrégants plaquettaires : la prudence est de mise lors de l'association de la
duloxétine avec des anticoagulants oraux ou des antiagrégants plaquettaires en raison de
l'augmentation potentielle du risque hémorragique liée à une interaction pharmacodynamique. De
plus, des augmentations de l'INR ont été rapportées chez des patients traités par warfarine lors de la
co-administration de duloxétine. Cependant, dans une étude de pharmacologie clinique chez des
volontaires sains, l'administration concomitante de duloxétine et de warfarine n'a pas entraîné, à l'état
d'équilibre, de modification cliniquement significative de l'INR par rapport aux valeurs initiales, ni
des paramètres pharmacocinétiques de la warfarine-R ou -S.
Effets d'autres médicaments sur la duloxétine
Anti-acides et anti-H2 : la co-administration de YENTREVE avec des anti-acides à base de sels
d'aluminium et de magnésium, ou avec la famotidine, n'a pas eu d'effet significatif sur le taux ou le
délai d'absorption de la duloxétine après administration orale d'une dose de 40 mg.

Inducteurs du CYP1A2
: les analyses pharmacocinétiques de population ont montré que les
concentrations plasmatiques de la duloxétine étaient réduites environ de moitié chez les fumeurs
comparativement à celles des non fumeurs.

Fertilité
Dans les études effectuées chez l'animal, la duloxétine n'a pas d'effet sur la fertilité chez les mâles et
ses effets chez les femelles sont apparus uniquement à des doses ayant entraîné une toxicité
maternelle.
Grossesse
Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction pour des taux d'exposition
systémiques (Aires Sous la Courbe) de duloxétine inférieurs à l'exposition clinique maximale (voir
rubrique 5.3).
Deux larges études observationnelles ne suggèrent pas d'augmentation globale du risque de
malformation congénitale majeure (l'une conduite aux Etats-Unis incluant 2500 femmes exposées à la
duloxétine au cours du premier trimestre de grossesse et l'autre dans l'Union Européenne incluant
1500 femmes exposées à la duloxétine au cours du premier trimestre de grossesse). L'analyse portant
sur des malformations spécifiques telles que des malformations cardiaques ne montre pas de résultats
concluants.
Dans l'étude européenne, l'exposition maternelle à la duloxétine en fin de grossesse (à tout moment
entre la 20ème semaine de grossesse et l'accouchement) a été associée à un risque accru
d'accouchement prématuré (moins de 2 fois, correspondant à environ 6 naissances prématurées
supplémentaires pour 100 femmes traitées par duloxétine en fin de grossesse). Les accouchements
prématurés sont survenus en majorité entre la 35ème et la 36ème semaine de grossesse. Cette association
n'a pas été observée dans l'étude américaine.
Les données issues de l'étude observationnelle américaine ont mis en évidence une augmentation
(moins de 2 fois) du risque d'hémorragie en post-partum faisant suite à une exposition à la duloxétine
dans le mois précédant la naissance.
Des données épidémiologiques ont suggéré que l'utilisation des ISRS au cours de la grossesse, en
particulier en fin de grossesse, pouvait augmenter le risque d'hypertension pulmonaire persistante chez
le nouveau-né (HPPN). Bien qu'aucune étude n'ait exploré l'association entre HPPN et un traitement
par IRSNA, ce risque potentiel ne peut être exclu avec la duloxétine, étant donné le mécanisme
d'action associé (inhibition de la recapture de la sérotonine).
Comme pour d'autres médicaments sérotoninergiques, des symptômes de sevrage peuvent survenir
chez le nouveau-né dont la mère a été traitée par la duloxétine en fin de grossesse. Les symptômes de
sevrage observés avec la duloxétine peuvent inclure hypotonie, tremblements, nervosité, difficulté à
s'alimenter, détresse respiratoire et convulsions. La majorité des cas sont survenus soit à la naissance
soit dans les jours suivant la naissance.
YENTREVE ne doit être administré pendant la grossesse que si les bénéfices potentiels justifient les
risques foetaux potentiels. Les patientes doivent être averties de la nécessité d'informer leur médecin
en cas de grossesse ou de désir de grossesse au cours du traitement.
Allaitement
Une étude menée chez 6 patientes en période de lactation (et qui n'allaitaient pas leurs enfants), a
montré que la duloxétine était très faiblement excrétée dans le lait humain. La dose quotidienne
estimée pour un nouveau-né exprimée en mg/kg est approximativement égale à 0,14 % de la dose
maternelle (voir rubrique 5.2). Comme la tolérance de la duloxétine n'est pas connue chez le nouveau-
né, YENTREVE est contre-indiqué pendant l'allaitement.

4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude n'a évalué les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Un effet sédatif ainsi que des sensations vertigineuses peuvent néanmoins être associés à l'utilisation
comme la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines en cas de sédation ou de sensations
vertigineuses.

4.8 Effets indésirables
a. Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patientes traitées par YENTREVE lors
des études cliniques réalisées dans l'incontinence urinaire d'effort et dans le cas d'autres troubles du
bas appareil urinaire ont été nausées, sécheresse de la bouche, fatigue et constipation. L'analyse des
données de quatre études cliniques contrôlées versus placebo, sur 12 semaines, chez des patientes
atteintes d'incontinence urinaire d'effort, incluant 958 patientes traitées par duloxétine et 955 sous
placebo, a montré que les effets indésirables sont habituellement survenus durant la première semaine
de traitement. Toutefois, la majorité des effets indésirables les plus fréquents ont été d'intensité légère
à modérée et ont disparu dans les 30 jours suivant leur apparition (par ex. nausées).
b. Tableau récapitulatif des effets indésirables
Le tableau 1 présente les effets indésirables observés à partir de la notification spontanée et lors des
études cliniques contrôlées versus placebo.

Tableau 1 : Effets indésirables
Estimation de fréquence : très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100, < 1/10), peu fréquent
( 1/1 000, < 1/100), rare ( 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000).
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité
décroissante.
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Infections et infestations

Laryngite

Affections du système immunitaire

Manifestations
Réaction
d'hypersensibilité anaphylactique
Affections endocriniennes

Hypothyroïdie

Troubles du métabolisme et de la nutrition
Baisse de l'appétit Déshydratation
Hyperglycémie

(rapportée
particulièrement
chez les patients
diabétiques)
Hyponatrémie
SIADH6
Affections psychiatriques
Insomnie
Bruxisme
Comportements
Agitation
Désorientation
suicidaires5,6
Baisse de la libido Apathie
Idées suicidaires5,7
Anxiété
Orgasmes
Manie6
Troubles du
anormaux
Hallucinations
sommeil
Rêves anormaux
Agressivité et

colère4,6
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Affections du système nerveux
Céphalées
Nervosité
Syndrome
Sensations
Trouble de
sérotoninergique6
vertigineuses
l'attention
Convulsions1,6
Léthargie
Dysgueusie
Myoclonie
Somnolence
Sommeil de
Akathisie6
Tremblements
mauvaise qualité
Agitation
Paresthésie
psychomotrice6
Symptômes
extrapyramidaux6
Dyskinésie
Syndrome des
jambes sans repos
Affections oculaires
Vision floue
Mydriase
Glaucome

Troubles visuels
Sécheresse
oculaire
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Vertiges
Acouphènes1

Otalgies
Affections cardiaques

Palpitations
Arythmie
Tachycardie
supraventriculaire
principalement à
type de fibrillation
auriculaire6
Affections vasculaires
Hypertension3,7
Syncope2
Crise
Bouffées de
Augmentation de hypertensive3
chaleur
la pression
Hypotension
artérielle3
orthostatique2
Froideurs des
extrémités
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Bâillements
Gêne pharyngée
Epistaxis
Maladie
pulmonaire
interstitielle10
Pneumopathie à
éosinophiles6
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Nausées
Diarrhée
Hémorragie
Emission de sang
Sécheresse de la
Douleur
gastro-intestinale7 dans les selles
bouche
abdominale
Gastro-entérite
Colite
Constipation
Vomissements
Stomatite
microscopique9
Dyspepsie
Eructation
Gastrite
Dysphagie
Flatulence
Mauvaise haleine
Affections hépatobiliaires

Hépatite3
Insuffisance
Augmentation des hépatique6
enzymes
Ictère6
hépatiques
(ALAT, ASAT,
phosphatases
alcalines)
Atteinte hépatique
aiguë
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Hypersudation
Eruption cutanée
Syndrome de
Vascularite
Sueurs nocturnes Stevens-Johnson6 cutanée
Urticaire
OEdème de
Dermatite de
Quincke6
contact
Réactions de
Sueurs froides
photosensibilité
Augmentation de
la tendance aux
ecchymoses
Affections musculo-squelettiques et systémiques

Douleurs
Contractions
musculo-
musculaires
squelettiques
Tension
musculaire
Spasmes
musculaires
Trismus
Affections du rein et des voies urinaires

Retard mictionnel Rétention
Dysurie
urinaire6
Nocturie
Polyurie
Pollakiurie
Diminution du
Odeur anormale
débit urinaire
de l'urine
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Affections des organes de reproduction et du sein

Hémorragie
Troubles
gynécologique
menstruels
Symptômes
Galactorrhée
ménopausiques
Hyperprolacti-
némie
Hémorragie du
post-partum6
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fatigue
Asthénie
Douleur
Démarche
Frissons
thoracique7
anormale
Chutes8
Sensation
anormale
Sensation de froid
Soif
Malaise
Sensation de
chaud
Investigations

Perte de poids
Hyperkaliémie
Prise de poids
Hypercholestéro-
lémie
Augmentation de
la créatinine
phosphokinase
sérique (CPK)
1 Des cas de convulsions et d'acouphènes ont également été rapportés après arrêt du traitement
2 Des cas d'hypotension orthostatique et de syncope ont été rapportés en particulier en début de
traitement.
3 Voir rubrique 4.4.
4 Des cas d'agressivité et de colère ont été rapportés en particulier en début de traitement ou après arrêt
du traitement.
5 Des cas d'idées suicidaires et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par
la duloxétine ou juste après son arrêt (voir rubrique 4.4).
6 Fréquence estimée sur la base des effets indésirables rapportés lors de la surveillance après
commercialisation ; non observés dans les essais cliniques contrôlés versus placebo.
7 Pas de différence statistiquement significative par rapport au placebo.
8 Les chutes étaient plus fréquentes chez les sujets âgées ( 65 ans).
9 Fréquence estimée sur la base des données de tous les essais cliniques.
10 Fréquence estimée d'après les essais cliniques contrôlés contre placebo.

c. Description d'effets indésirables spécifiques

L'arrêt du traitement par duloxétine (particulièrement s'il est brutal) induit fréquemment des
symptômes de sevrage. Les réactions de sevrage les plus fréquemment rapportées sont les suivantes :
sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésie ou sensations de décharge électrique,
en particulier dans la tête), troubles du sommeil (incluant insomnies et rêves agités), fatigue,
somnolence, agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, céphalées, myalgies,
irritabilité, diarrhée, hyperhidrose et vertiges.
Généralement, pour les ISRS et les IRSNA, ces symptômes sont d'intensité légère à modérée et
spontanément résolutifs, bien qu'ils puissent être d'intensité sévère et/ou se prolonger chez certains
patients. Il est donc conseillé de diminuer progressivement les doses lorsque le traitement par
duloxétine n'est plus nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4).
n'était pas différent de celui observé chez les patients sous placebo. La mesure des intervalles QT, PR,
QRS ou QTcB n'a montré aucune différence cliniquement significative entre les groupes duloxétine et
placebo.
Lors de la phase aiguë de 12 semaines de trois essais cliniques étudiant la duloxétine chez les patients
souffrant de douleur neuropathique diabétique, des augmentations faibles mais statistiquement
significatives de la glycémie à jeun ont été observées chez les patients sous duloxétine. La valeur de
l'HbA1c est restée stable chez les patients traités par placebo et chez les patients traités par duloxétine.
Dans la phase d'extension de ces essais, qui s'est prolongée jusqu'à 52 semaines, la valeur de l'HbA1c
a augmenté dans les groupes duloxétine et traitement usuel, mais l'augmentation moyenne était de
0,3 % plus importante dans le groupe duloxétine. Il y a eu également une faible augmentation de la
glycémie à jeun et du cholestérol total dans le groupe duloxétine alors que les tests en laboratoire
montrent une légère diminution de ces paramètres dans le groupe traitement usuel.

Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.

4.9 Surdosage
Des cas de surdosage de duloxétine, seule ou en association avec d'autres médicaments, à la dose de
5 400 mg ont été rapportés. Des cas de décès sont survenus, principalement lors de surdosages poly
médicamenteux, mais également avec la duloxétine seule à une dose d'environ 1 000 mg. Les signes et
symptômes d'un surdosage (duloxétine seule ou en association avec d'autres médicaments) incluaient
somnolence, coma, syndrome sérotoninergique, convulsions, vomissements et tachycardie.
On ne connaît pas d'antidote spécifique à la duloxétine, mais en cas d'apparition d'un syndrome
sérotoninergique, un traitement spécifique peut être envisagé (comme la cyproheptadine et/ou le
contrôle de la température). Une libération des voies aériennes supérieures devra être pratiquée. Un
monitoring cardiovasculaire et une surveillance des fonctions vitales sont recommandés en
complément d'un traitement symptomatique approprié. Un lavage gastrique peut être indiqué s'il est
effectué peu de temps après l'ingestion, ou chez les patientes symptomatiques. Le charbon activé peut
être utile pour limiter l'absorption. La duloxétine a un grand volume de distribution et il est peu
probable que la diurèse forcée, l'hémoperfusion et l'exsanguino-transfusion puissent être bénéfiques.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Autres antidépresseurs. Code ATC : N06AX21.
Mécanisme d'action
La duloxétine est un inhibiteur à la fois de la recapture de la sérotonine (5-HT) et de la noradrénaline
(NA). Elle inhibe faiblement la recapture de la dopamine et n'a pas d'affinité significative pour les
récepteurs histaminiques, dopaminergiques, cholinergiques et adrénergiques.
Effets pharmacodynamiques
Les études chez l'animal ont montré que l'augmentation des taux de 5-HT et de NA au niveau de la
moelle épinière sacrée entraîne une augmentation du tonus urétral via la stimulation du nerf honteux
commandant le sphincter strié urétral uniquement pendant la phase de remplissage du cycle
mictionnel. On pense qu'un mécanisme similaire s'exerce chez la femme, provoquant une fermeture
plus forte de l'urètre pendant la phase de remplissage et lors d'un effort physique, ce qui expliquerait
l'efficacité de la duloxétine dans le traitement de l'incontinence urinaire d'effort.
L'efficacité de la duloxétine à 40 mg deux fois par jour dans le traitement de l'incontinence urinaire
d'effort a été établie dans quatre études en double aveugle versus placebo, dans lesquelles ont été
randomisées 1 913 femmes (âgées de 22 à 83 ans) atteintes d'incontinence urinaire d'effort, dont 958
de ces patientes ont été randomisées dans le groupe duloxétine et 955 dans le groupe placebo. Les
critères d'efficacité principaux étaient la fréquence des épisodes d'incontinence (FEI), d'après les
calendriers mictionnels, et le score obtenu d'après un questionnaire de qualité de vie spécifique de
l'incontinence (I-QOL).
Fréquence des épisodes d'incontinence : dans les quatre études, une diminution de 50 % ou plus (en
médiane) de la fréquence des épisodes d'incontinence (FEI) a été observée sous duloxétine, versus
33 % sous placebo. Des différences ont été observées à chaque visite après 4 semaines (duloxétine
54 %et placebo 22 %), 8 semaines (52 % et 29 %) et 12 semaines de traitement (52 % et 33 %).
Dans une étude complémentaire limitée aux patientes atteintes d'incontinence urinaire d'effort sévère,
toutes les réponses avec la duloxétine ont été obtenues dans les 2 semaines.
L'efficacité de YENTREVE n'a pas été évaluée au-delà de 3 mois dans les études versus placebo. Le
bénéfice clinique de YENTREVE comparé au placebo n'a pas été démontré chez les femmes atteintes
d'incontinence urinaire d'effort légère, définie dans les études randomisées par une fréquence des
épisodes d'incontinence < 14 par semaine. Chez ces femmes, YENTREVE pourrait n'apporter aucun
bénéfice supplémentaire par rapport aux thérapeutiques habituelles.
Qualité de vie (I-QOL) : Les scores de qualité de vie obtenus sur l'échelle de qualité de vie spécifique
de l'incontinence (I-QOL) ont été significativement améliorés sous duloxétine, versus placebo
(amélioration du score de 9,2 versus 5,9, p < 0,001 respectivement). En utilisant une échelle
d'amélioration globale (PGI-I : Patient Global Impression of Improvement ou Impression globale
d'amélioration ressentie par les patientes), significativement plus de femmes sous duloxétine ont
considéré que leurs symptômes d'incontinence d'effort étaient améliorés avec le traitement,
comparativement à celles du groupe placebo (64,6 % versus 50,1 %, p <0,001).
YENTREVE et antécédents de traitements chirurgicaux de l'incontinence : Il existe peu de données
suggérant que les bénéfices de YENTREVE ne sont pas diminués chez les patientes souffrant d'une
incontinence urinaire d'effort et ayant subi au préalable une intervention chirurgicale pour un
problème d'incontinence.
YENTREVE et rééducation périnéo-sphinctérienne : lors d'une étude randomisée contrôlée, en
aveugle, de 12 semaines, YENTREVE a réduit de façon plus importante la fréquence des épisodes
d'incontinence que le placebo ou la rééducation périnéo-sphinctérienne seule. Le traitement combiné
(association de la duloxétine et d'une rééducation périnéo-sphinctérienne) a montré à la fois une
réduction plus importante du nombre de protections utilisées et une amélioration plus importante des
critères spécifiques de qualité de vie que lorsque YENTREVE ou la rééducation périnéo-
sphinctérienne sont utilisés seuls.
Population pédiatrique
L'Agence Européenne du Médicament a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les
résultats d'études réalisées avec YENTREVE dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique
dans le traitement de l'incontinence urinaire d'effort. Voir rubrique 4.2 pour les informations
concernant l'usage pédiatrique.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques
La duloxétine est administrée sous forme d'un énantiomère unique. La duloxétine est entièrement
métabolisée par plusieurs enzymes d'oxydation (CYP1A2 et l'enzyme polymorphe CYP2D6), puis
conjuguée. Les données de cinétique mettent en évidence une importante variabilité inter-individuelle
métaboliseur CYP2D6.
Absorption : La duloxétine est bien absorbée après administration orale, avec une Cmax atteinte
6 heures après l'administration. La biodisponibilité orale absolue de la duloxétine s'échelonne de 32 %
à 80 % (moyenne à 50 %). La prise d'aliments retarde l'apparition du pic de concentration de 6 à 10
heures et réduit marginalement le degré d'absorption (environ 11 %). Ces modifications n'ont aucune
signification clinique.
Distribution : La duloxétine est liée à 96 % environ aux protéines plasmatiques humaines. La
duloxétine se lie à la fois à l'albumine et à l'-1 glycoprotéine acide. La liaison aux protéines
plasmatiques n'est pas altérée par l'insuffisance hépatique ou rénale.
Biotransformation : La duloxétine est largement métabolisée et les métabolites sont éliminés
principalement dans l'urine. Le CYP2D6 et le CYP1A2, tous deux, sont responsables de la formation
des deux principaux métabolites, le glucuroconjugué 4-hydroxyduloxétine et le sulfoconjugué 5-
hydroxy 6-méthoxyduloxétine. D'après les études in vitro, les métabolites circulants de la duloxétine
sont considérés comme pharmacologiquement inactifs. La pharmacocinétique de la duloxétine chez les
patients "métaboliseurs lents" par rapport au CYP2D6 n'a pas fait l'objet d'études spécifiques. Des
données limitées laissent supposer que les taux plasmatiques de duloxétine sont plus élevés chez ces
patients.
Elimination : La demi-vie d'élimination de la duloxétine après administration orale varie de 8 à
17 heures (en moyenne : 12 heures). Après administration intraveineuse, la clairance plasmatique de la
duloxétine est comprise entre 22 L/h à 46 L/h (en moyenne : 36 L/h). Après administration orale, la
clairance plasmatique apparente de la duloxétine s'étend de 33 à 261 L/h (en moyenne : 101 L/h).
Populations particulières
Sexe : des différences pharmacocinétiques ont été observées entre les hommes et les femmes (la
clairance plasmatique apparente est approximativement 50 % plus faible chez les femmes).
Néanmoins, ces différences pharmacocinétiques ne justifient pas de recommander une posologie plus
faible chez la femme
.

Age : des différences pharmacocinétiques ont été observées entre les femmes jeunes et âgées ( 65
ans) (l'aire sous la courbe augmente de 25 % environ et la demi-vie est plus longue chez les sujets âgés
d'environ 25 %), bien que l'ampleur de ces différences ne soit pas suffisante pour justifier des
ajustements de la posologie. Cependant, la prudence s'impose en cas de traitement chez le sujet âgé
(voir rubriques 4.2 et 4.4).
Insuffisance rénale : les patientes en insuffisance rénale terminale (IRT) sous dialyse avaient des
valeurs de Cmax de duloxétine et d'Aire Sous la Courbe (ASC) deux fois plus élevées que les sujets
sains. Les données pharmacocinétiques sont limitées chez les patientes atteintes d'insuffisance rénale
légère ou modérée.
Insuffisance hépatique : une atteinte hépatique modérée (Classe B de Child Pugh) a affecté la
pharmacocinétique de la duloxétine. Par rapport aux sujets sains, la clairance plasmatique apparente de
la duloxétine était inférieure de 79 %, la demi-vie terminale était 2,3 fois plus longue et l'aire sous la
courbe était 3,7 fois plus élevée chez les patientes atteintes d'insuffisance hépatique modérée. La
pharmacocinétique de la duloxétine et de ses métabolites n'a pas été étudiée chez les patientes atteintes
d'insuffisance hépatique légère ou sévère.
Femmes qui allaitent : La distribution de la duloxétine a été étudiée chez 6 femmes en période
d'allaitement et qui avaient accouché depuis au moins 12 semaines.
La duloxétine est retrouvée dans le lait maternel, et les concentrations à l'équilibre dans le lait
maternel sont équivalentes à environ un quart des concentrations plasmatiques. La quantité de
duloxétine passant dans le lait maternel est approximativement de 7 µg/jour pour une posologie de
40 mg deux fois par jour. L'allaitement n'a pas influencé pas la pharmacocinétique de la duloxétine.
Aucun effet génotoxique, ni carcinogénique n'a été observé lors des test standards réalisés avec la
duloxétine chez le rat. Lors de l'étude de carcinogénicité chez le rat, il a été observé des cellules à
plusieurs noyaux au niveau du foie, en l'absence de toute autre anomalie histopathologique. Le
mécanisme associé et le lien en clinique sont inconnus.
Des souris femelles recevant la duloxétine pendant 2 ans ont montré, à forte dose uniquement
(144 mg/kg/jour), une augmentation d'incidence des adénomes et des carcinomes hépatocytaires ; mais
cet effet a été considéré comme secondaire à l'induction des enzymes microsomales hépatiques. On
ignore si ces données chez la souris sont extrapolables à l'espèce humaine. Chez des rates recevant la
duloxétine, avant et pendant l'accouplement et en début de grossesse, ont été mis en évidence une
diminution de la consommation de nourriture et du poids corporel, une perturbation du cycle oestral,
une baisse du taux de naissances vivantes et de survie de la progéniture, et un retard de croissance chez
les jeunes rats à des taux d'exposition systémique (Aire Sous la Courbe ­ ASC) estimés correspondre,
au plus, à l'exposition maximale en clinique. Dans une étude d'embryotoxicité chez le lapin, une
incidence plus élevée de malformations cardiaques et du squelette a été observée à des taux
d'exposition systémique (ASC) inférieurs à l'exposition maximale en clinique. Dans une autre étude
testant une forte dose d'un sel différent de duloxétine, aucune malformation n'a été observée. Dans les
études de toxicité prénatale/post-natale chez le rat, la duloxétine a induit des effets indésirables
comportementaux chez les jeunes rats à des taux d'exposition systémique inférieurs (ASC) à
l'exposition maximale en clinique.
Des études effectuées sur de jeunes rats ont mis en évidence des effets transitoires sur le
comportement neurologique ainsi qu'une diminution significative du poids corporel et de la
consommation d'aliments ; l'induction d'enzymes hépatiques et la vacuolisation hépatocellulaire à
45 mg/kg/jour. Le profil général de toxicité de la duloxétine chez les jeunes rats était similaire à celui
observé chez les rats d'âge adulte. La concentration sans effet nocif observée a été déterminée comme
étant de 20 mg/kg/jour.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Contenu de la gélule
Hypromellose
Succinate d'acétate d'hypromellose
Saccharose
Sucre en microbilles
Talc
Dioxyde de titane (E171)
Triéthylcitrate
Contenu de la coque de la gélule
YENTREVE 20 mg
Gélatine
Laurylsulfate de sodium
Dioxyde de titane (E171)
Indigotine (E132)
Encre noire comestible
Encre comestible :
Oxyde de fer noir synthétique (E172)
Propylène glycol

YENTREVE 40 mg

Gélatine
Laurylsulfate de sodium
Dioxyde de titane (E171)
Indigotine (E132)
Oxyde de fer rouge (E172)
Oxyde de fer jaune (E172)
Encre noire comestible
Encre comestible :
Oxyde de fer noir synthétique (E172)
Propylène glycol
Shellac

6.2 Incompatibilités
Sans objet.

6.3 Durée de conservation
3 ans.

6.4 Précautions particulières de conservation
A conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de l'humidité. A conserver à une température ne
dépassant pas 30ºC.

6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes thermoformées en chlorure de polyvinyle (PVC), polyéthylène (PE) et
polychlorotrifluoréthylène (PCTFE), recouvertes d'une feuille d'aluminium.
YENTREVE 20 mg
YENTREVE 20 mg est disponible en boîtes de 28, 56 et 98 gélules gastro-résistantes.
YENTREVE 40 mg
YENTREVE 40 mg est disponible en boîtes de 28, 56, 98 et 140 gélules gastro-résistantes et en
emballage multiple contenant 196 (2 boîtes de 98) gélules gastro-résistantes.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6 Précautions particulières d'élimination
Pas d'exigences particulières.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION(S) DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/04/280/001
EU/1/04/280/002
EU/1/04/280/004
EU/1/04/280/005
EU/1/04/280/006
EU/1/04/280/007
EU/1/04/280/008
9.
DATE DE LA PREMIÈRE AUTORISATION/DU RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 11 août 2004.
Date du dernier renouvellement : 24 juin 2009
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne du médicament (EMA) http://www.ema.europa.eu
ANNEXE II

A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES
LOTS

B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET

D'UTILISATION

C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE

UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Lilly S.A.
Avda. de la Industria N°30,
28108 Alcobendas
Madrid
Espagne
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION

Médicament soumis à prescription médicale.
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
Les exigences relatives à la soumission des rapports périodiques actualisés de sécurité pour ce
médicament sont définies dans la liste des dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à
l'article 107 quater, paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le
portail web européen des médicaments.

D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

·
Plan de gestion des risques (PGR)

Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l'autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
· à la demande de l'Agence européenne des médicaments;
· dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.

ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE

A. ÉTIQUETAGE

BOITES DE GÉLULES GASTRO-RÉSISTANTES DOSÉES À 40 MG

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
YENTREVE 40 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 40 mg de duloxétine (sous forme de chlorhydrate).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du saccharose.
Consulter la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 gélules gastro-résistantes
56 gélules gastro-résistantes
98 gélules gastro-résistantes
140 gélules gastro-résistantes
5.
MODE ET VOIE(S) D`ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de l'humidité. A conserver à une température
ne dépassant pas 30ºC.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/04/280/002 (28 gélules gastro-résistantes)
EU/1/04/280/003 (56 gélules gastro-résistantes)
EU/1/04/280/004 (98 gélules gastro-résistantes)
EU/1/04/280/005 (140 gélules gastro-résistantes)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE

YENTREVE 40 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
SN:
NN:


BOITE D'UN EMBALLAGE MULTIPLE DE GÉLULES GASTRO-RÉSISTANTES DOSÉES

À 40 MG (SANS BLUE-BOX)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
YENTREVE 40 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 40 mg de duloxétine (sous forme de chlorhydrate).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du saccharose.
Consulter la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
98 gélules gastro-résistantes. Elément d'un emballage multiple, ne peut être vendu séparément.
5.
MODE ET VOIE(S) D`ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de l'humidité. A conserver à une température
ne dépassant pas 30ºC.
10. PRECAUTIONS PARTICULIÈRES D'ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/04/280/006
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
YENTREVE 40 mg


BOITE D'UN EMBALLAGE MULTIPLE DE GÉLULES GASTRO-RÉSISTANTES DOSÉES

À 40 MG (AVEC BLUE-BOX)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
YENTREVE 40 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 40 mg de duloxétine (sous forme de chlorhydrate).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du saccharose.
Consulter la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Emballage multiple : 196 (2 boîtes de 98 gélules gastro-résistantes).
5.
MODE ET VOIE(S) D`ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de l'humidité. A conserver à une température
ne dépassant pas 30ºC.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A


11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/04/280/006
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
YENTREVE 40 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
SN:
NN:

THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS (40 mg, gélules gastro-résistantes)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
YENTREVE 40 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L`AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Lilly
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot


5.

AUTRE

BOITES DE GÉLULES GASTRO-RÉSISTANTES DOSÉES À 20 MG

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
YENTREVE 20 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 20 mg de duloxétine (sous forme de chlorhydrate).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du saccharose.
Consulter la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
56 gélules gastro-résistantes.
28 gélules gastro-résistantes.
98 gélules gastro-résistantes.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de l'humidité. A conserver à une température
ne dépassant pas 30ºC.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
LIEU


11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528 BJ Utrecht, Pays-Bas.
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/04/280/001 (56 gélules gastro-résistantes)
EU/1/04/280/007 (28 gélules gastro-résistantes)
EU/1/04/280/008 (98 gélules gastro-résistantes)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION


16. INFORMATIONS EN BRAILLE


YENTREVE 20 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
SN:
NN:
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS (20 mg, gélules gastro-résistantes)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
YENTREVE 20 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Lilly
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE

B. NOTICE

YENTREVE 40 mg, gélule gastro-résistante
YENTREVE 20 mg, gélule gastro-résistante
Duloxétine (sous forme de chlorhydrate)

Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.



Que contient cette notice ? :
1.
Qu'est-ce que YENTREVE et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre YENTREVE
3.
Comment prendre YENTREVE
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver YENTREVE
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que YENTREVE et dans quels cas est-il utilisé
YENTREVE contient la substance active duloxétine. YENTREVE augmente les taux de sérotonine et
de noradrénaline dans le système nerveux.
YENTREVE est un médicament destiné au traitement de l'incontinence urinaire d'effort chez la
femme, par voie orale.
L'incontinence urinaire d'effort est un trouble médical caractérisé par des fuites ou pertes accidentelles
d'urine survenant lors d'un effort physique ou de certaines activités comme rire, tousser, éternuer,
soulever un poids ou pratiquer un sport.
YENTREVE agirait en augmentant la force du muscle permettant de retenir l'émission d'urine lorsque
vous riez, éternuez ou pratiquez une activité physique.
L'efficacité de YENTREVE est renforcée si il est associé à un programme de rééducation périnéo-
sphinctérienne.
2.
Quelles sont les informations à connaitre avant de prendre YENTREVE

NE prenez JAMAIS YENTREVE si vous :
-
êtes allergique à la duloxétine ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament
(mentionnés dans la rubrique 6)
-
avez une maladie du foie
-
avez une maladie rénale sévère
-
prenez ou avez pris au cours des 14 derniers jours un médicament de la classe des inhibiteurs de
la monoamine oxydase (IMAO) (voir « Autres médicaments et YENTREVE »)
-
prenez de la fluvoxamine habituellement utilisée pour traiter la dépression, de la ciprofloxacine
ou de l'énoxacine utilisées pour traiter certaines infections.
Votre médecin vous dira si vous devez prendre YENTREVE.

Avertissements et précautions
YENTREVE peut ne pas vous convenir, pour l'une des raisons suivantes. Indiquez à votre médecin
avant de prendre YENTREVE si vous :
-
prenez d'autres médicaments pour traiter la dépression (voir « Autres médicaments et
YENTREVE »)
-
prenez du millepertuis, un traitement à base de plantes (Hypericum perforatum)
-
avez une maladie rénale
-
avez déjà eu des convulsions
-
avez eu un ou plusieurs épisodes maniaques
-
souffrez de trouble bipolaire
-
avez des problèmes oculaires, par exemple certains types de glaucome (augmentation de la
pression intra-oculaire)
-
avez des antécédents de troubles hémorragiques (tendance à avoir des ecchymoses, des
« bleus »), en particulier si vous êtes enceinte (voir « Grossesse et allaitement »)
-
présentez un risque de diminution du sodium dans le sang (par exemple si vous prenez des
diurétiques, surtout si vous êtes âgée)
-
êtes actuellement traitées par un autre médicament qui peut endommager le foie
-
prenez d'autres médicaments contenant de la duloxétine (voir « Autres médicaments et
YENTREVE »)
YENTREVE peut provoquer une sensation d'agitation ou une incapacité à rester assis ou debout
immobile. Prévenez votre médecin en cas d'apparition de tels symptômes.
Les médicaments comme YENTREVE (appelés ISRS/IRSN) pourraient causer des symptômes de
dysfonction sexuelle (voir rubrique 4). Dans certains cas, ces symptômes se sont prolongés après
l'arrêt du traitement.

Idées suicidaires et aggravation d'une dépression ou d'un trouble anxieux.
Bien que YENTREVE ne soit pas indiqué dans le traitement de la dépression, sa substance active (la
duloxétine) est utilisée en tant que médicament antidépresseur. Si vous souffrez de dépression et/ou de
troubles anxieux, vous pouvez
parfois avoir
des idées d'auto-agression (agression envers vous-même)
ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au
début d'un traitement par antidépresseur,
car ce type de médicaments n'agit pas tout de suite mais seulement après 2 semaines ou plus de
traitement.
Vous êtes davantage susceptibles de présenter ce type de manifestations si vous :
-
avez déjà eu des idées suicidaires ou d'auto-agression dans le passé,
-
êtes une jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire
était accru chez les adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités
par un antidépresseur.
Si vous avez des idées suicidaires ou d'auto-agression, contactez immédiatement votre médecin
ou rendez-vous directement à l'hôpital.
Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que
vous souffrez d'un trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui demander
de vous signaler s'il pense que votre dépression ou votre anxiété s'aggrave, ou s'il s'inquiète d'un
changement dans votre comportement.

Enfant et adolescent de moins de 18 ans

YENTREVE ne doit pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Il est
également important de savoir que les patients de moins de 18 ans présentent un risque accru d'effets
indésirables, tels que tentative de suicide, pensées suicidaires et comportement hostile (principalement
agressivité, comportement d'opposition et colère) lorsqu'ils sont traités par cette classe de
médicaments. Vous devez également savoir que la sécurité à long terme concernant la croissance, la
maturation et le développement cognitif et comportemental de YENTREVE n'a pas encore été établie
dans cette tranche d'âge.
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
Le principal composant de YENTREVE, la duloxétine, est utilisé dans plusieurs médicaments pour
différentes indications :
·
douleur neuropathique diabétique, dépression, anxiété et incontinence urinaire.
L'utilisation concomitante de plusieurs de ces médicaments chez une même patiente doit être évitée.
Vérifiez avec votre médecin si vous prenez déjà d'autres médicaments contenant de la duloxétine.
C'est à votre médecin de décider si vous pouvez prendre YENTREVE avec d'autres médicaments.
Ne
commencez pas ou n'arrêtez pas de prendre un médicament y compris ceux délivrés sans
ordonnance ou les préparations de phytothérapie (à base de plante) avant d'en parler avec votre
médecin.
Vous devez également dire à votre médecin si vous prenez un des médicaments suivants :

Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) : vous ne devez pas prendre YENTREVE si vous
prenez ou avez pris récemment dans les 14 derniers jours un médicament antidépresseur appelé
inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO). Pour exemple, le moclobémide (un antidépresseur) et le
linézolide (un antibiotique) sont des IMAOs. La prise d'un IMAO avec de nombreux médicaments sur
ordonnance, dont YENTREVE, peut provoquer des effets indésirables graves, voire mettre votre vie
en jeu. Vous devez attendre au moins 14 jours après avoir cessé de prendre un IMAO avant de prendre
YENTREVE. Par ailleurs, vous devez également attendre au moins 5 jours après avoir cessé de
prendre YENTREVE avant de prendre un IMAO.

Médicaments pouvant causer une somnolence
: cela inclut des médicaments prescrits par votre
médecin comme les benzodiazépines, des médicaments puissants contre la douleur, les
antipsychotiques, le phénobarbital, et les antihistaminiques sédatifs.

Médicaments qui augmentent le niveau de sérotonine : les triptans, le tramadol, le tryptophane, les
ISRS (Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine comme la paroxétine et la fluoxétine), les
IRSNA (Inhibiteurs de la Recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline comme la venlafaxine),
les antidépresseurs tricycliques (comme la clomipramine et l'amitriptyline), la péthidine, le
millepertuis et les IMAOs (comme le moclobémide et le linézolide). Ces médicaments augmentent le
risque d'effets indésirables ; si vous présentez des symptômes inhabituels en prenant un de ces
médicaments en même temps que YENTREVE, vous devez consulter votre médecin.

Anticoagulants oraux ou anti-agrégants plaquettaires : médicaments qui fluidifient le sang ou
préviennent la formation de caillots sanguins. Ces médicaments pourraient augmenter le risque de
saignements.

YENTREVE avec des aliments, boissons et de l'alcool
YENTREVE peut être pris pendant ou en dehors des repas. Vous devez être très prudentes en cas de
prise d'alcool pendant un traitement par YENTREVE.

Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
·
Parlez-en à votre médecin si vous êtes enceinte ou souhaitez l'être pendant la prise de
YENTREVE. Vous ne devez prendre YENTREVE qu'après avoir discuté avec votre médecin
des bénéfices possibles et de tout risque potentiel pour votre bébé à venir.
·
Assurez-vous que votre sage-femme et/ou votre médecin sont informés que vous prenez
YENTREVE. Lorsqu'ils sont pris au cours de la grossesse, ce type de médicaments (ISRS) peut
augmenter le risque d'une maladie grave chez les bébés, appelée hypertension pulmonaire
chez le nouveau-né. Ces symptômes apparaissent généralement durant les premières 24 heures
après la naissance du bébé. Si cela survient chez votre bébé, vous devez immédiatement
contacter votre sage-femme et/ou votre médecin.
·
Si vous prenez YENTREVE en fin de grossesse, votre bébé pourrait avoir quelques symptômes
dès la naissance. Ces symptômes commencent généralement à la naissance ou dans les jours qui
suivent la naissance de votre bébé. Ces symptômes peuvent inclure des muscles flasques, des
tremblements, une nervosité, une difficulté à s'alimenter, une respiration difficile et des
convulsions. Si votre bébé présente un de ces symptômes à la naissance ou si vous êtes
inquièt(e) à propos de la santé de votre bébé, contactez votre médecin ou votre sage-femme qui
vous conseillera.
·
Si vous prenez YENTREVE en fin de grossesse, il y a un risque accru de saignement vaginal
excessif peu après la naissance, en particulier si vous avez un antécédent de troubles
hémorragiques. Votre médecin ou votre sage-femme doit être informé(e) que vous prenez de la
duloxétine pour qu'il/elle puisse vous conseiller.
·
Les données disponibles sur l'utilisation de YENTREVE au cours des trois premiers mois de
grossesse n'ont généralement pas mis en évidence d'augmentation du risque global d'anomalies
congénitales chez l'enfant. Si YENTREVE est pris au cours de la 2ème moitié de la grossesse, il
pourrait y avoir une augmentation du risque d'accouchement prématuré (6 nouveau-nés
prématurés de plus pour 100 femmes prenant YENTREVE au cours de la 2ème moitié de la
grossesse), dont la plupart entre la 35ème et la 36ème semaine de grossesse.
·
Dites à votre médecin si vous allaitez. L'utilisation de YENTREVE n'est pas recommandée
pendant l'allaitement. Vous devez demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Une somnolence et des sensations vertigineuses peuvent survenir avec YENTREVE. Il est déconseillé
de conduire des véhicules ou d'utiliser certains outils ou machines avant de savoir quel est l'effet exact
de YENTREVE sur vous.

YENTREVE contient du saccharose
YENTREVE contient du
saccharose. Si vous êtes intolérante à certains sucres, contactez votre
médecin avant de prendre ce médicament.

YENTREVE contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre YENTREVE

Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
YENTREVE doit être pris par voie orale. Vous devez avaler la gélule entière, avec un verre d'eau.
La posologie recommandée de YENTREVE est de 40 mg deux fois par jour (le matin et en fin d'après-
midi ou le soir). Votre médecin peut décider de débuter votre traitement avec 20 mg deux fois par jour
pendant deux semaines avant d'augmenter la posologie à 40 mg deux fois par jour.
Pour ne pas oublier de prendre YENTREVE, il est plus facile de prendre votre traitement aux mêmes
heures tous les jours.
votre médecin. Il est important que votre maladie soit traitée correctement pour vous permettre d'aller
mieux. Si elle n'est pas traitée, elle pourra persister, s'aggraver et être plus difficile à traiter.

Si vous avez pris plus de YENTREVE que vous n'auriez dû
Contacter immédiatement votre médecin ou votre pharmacien si vous avez pris une dose de
YENTREVE supérieure à la dose prescrite. Les symptômes de surdosage incluent somnolence, coma,
syndrome sérotoninergique (une réaction rare qui peut se traduire par des sentiments euphoriques, une
somnolence, une maladresse, une agitation, une sensation d'ébriété, une fièvre, des sueurs ou des
contractures musculaires), convulsions, vomissements et accélération des battements du coeur.

Si vous oubliez de prendre YENTREVE
Si vous avez oublié une dose, prenez-la dès que vous vous en rendez compte. Toutefois, s'il est l'heure
de la dose suivante, sautez la dose omise et prenez uniquement la dose normale, comme d'habitude. Ne
prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Ne dépassez pas
la dose quotidienne totale de YENTREVE qui vous a été prescrite.

Si vous arrêtez de prendre YENTREVE

N'arrêtez PAS le traitement sans prendre l'avis de votre médecin, même si vous vous sentez mieux. Si
votre médecin estime que vous n'avez plus besoin de prendre YENTREVE, il ou elle vous demandera
de réduire progressivement la dose, sur une période de 2 semaines.
Certaines patientes, après avoir subitement cessé de prendre YENTREVE après plus d'une semaine de
traitement, ont ressenti des signes tels que :
·
étourdissements, picotements, fourmillements ou sensation de décharge électrique (en particulier
dans la tête), troubles du sommeil (rêves agités, cauchemars, insomnie), fatigue, somnolence,
agitation, anxiété, envie de vomir (nausées) ou vomissements, tremblements, maux de tête,
douleurs musculaires, irritabilité, diarrhées, transpiration excessive ou vertiges.
Ces symptômes ne sont généralement pas graves et disparaissent en quelques jours, mais si vous avez
des symptômes gênants, vous devez consulter votre médecin.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Ces effets sont normalement légers à modérés
et disparaissent souvent en peu de temps.

Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10)
·
envie de vomir (nausées), sécheresse de la bouche, constipation
·
fatigue

Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10)

·
manque d'appétit
·
trouble du sommeil, sensation d'agitation, baisse du désir sexuel, anxiété, difficulté à dormir
·
maux de tête, sensation vertigineuse, sensation de léthargie, somnolence, tremblements,
engourdissements, comprenant engourdissements, piqûres ou picotements sur la peau
·
vision trouble
·
sensations de vertige ou « avoir la tête qui tourne » (vertiges)
·
augmentation de la tension artérielle, bouffées de chaleur
·
diarrhée, douleurs à l'estomac, vomissements, brûlures d'estomac ou indigestion
·
transpiration excessive
·
asthénie, frissons
·
inflammation de la gorge entraînant une voix rauque
·
réactions allergiques
·
diminution de l'activité de la glande thyroïde pouvant causer une fatigue ou une prise de poids
·
déshydratation
·
grincement ou serrement des dents, sensation de désorientation, manque de motivation,
difficulté ou incapacité à avoir un orgasme, rêves inhabituels
·
sensation de nervosité, difficultés de concentration, modification du goût, mauvaise qualité du
sommeil
·
dilatation des pupilles (partie centrale noire de l'oeil), troubles de la vision, sensation de
sécheresse oculaire
·
bourdonnements d'oreille (entendre des sons dans l'oreille alors qu'il n'y a aucun son
extérieur), mal d'oreille
·
perception des battements du coeur dans la poitrine (palpitations), accélération ou irrégularité
des battements du coeur
·
évanouissements
·
tendance au bâillement
·
vomissement de sang, ou selles noirâtres (fèces), gastro-entérite, inflammation de la bouche,
éructation (rots), difficulté à avaler, flatulence, mauvaise haleine
·
inflammation du foie pouvant causer des douleurs abdominales et une coloration jaune de la
peau ou du blanc de l'oeil
·
éruptions cutanées (avec démangeaison), sueurs nocturnes, urticaire, sueurs froides,
augmentation de la tendance aux ecchymoses (bleus)
·
douleurs musculaires, contractions musculaires, spasmes musculaires, contractions des muscles
de la mâchoire
·
difficultés à commencer à uriner, douleurs au moment d'uriner, besoin d'uriner la nuit, envie
fréquente d'uriner, odeur anormale de l'urine
·
saignements vaginaux anormaux, symptômes de la ménopause
·
douleur dans la poitrine, sensation de froid, soif, sensation de chaud
·
perte de poids, prise de poids
·
YENTREVE peut causer des effets dont vous pouvez ne pas avoir conscience, tels qu'une
augmentation des enzymes hépatiques ou du niveau sanguin du potassium, de la créatine
phosphokinase, du sucre, ou du cholestérol

Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 1000) :

·
réaction allergique grave entraînant une difficulté à respirer ou des sensations vertigineuses avec
un gonflement de la langue ou des lèvres
·
diminution du sodium dans le sang (surtout chez les personnes âgées ; les symptômes peuvent
inclure sensations vertigineuses, faiblesse, confusion, somnolence ou grande fatigue, ou des
nausées ou vomissements, les symptômes plus graves sont des évanouissements, des
convulsions, ou des chutes), syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique
(SIADH)
·
comportements suicidaires, idées suicidaires, épisode maniaque (hyperactivité, accélération des
pensées et diminution du besoin de dormir), hallucinations, agressivité et colère
·
« Syndrome sérotoninergique » (réaction rare qui peut se traduire par des sentiments
euphoriques, une somnolence, une maladresse, une agitation, une sensation d'ébriété, une
fièvre, des sueurs ou des contractures musculaires), crises convulsives, contractions ou
mouvements brusques involontaires des muscles, sensation d'agitation ou incapacité à rester
assis ou debout tranquillement, difficultés à contrôler les mouvements, par exemple manque de
coordination ou mouvements involontaires des muscles, syndrome des jambes sans repos
·
augmentation de la pression dans l'oeil (glaucome)
·
sensations de vertige, étourdissements ou évanouissements lors du passage à la position debout,
doigts et/ou orteils froids
·
sensation de gorge serrée, saignements de nez
toux, respiration sifflante et essoufflement qui peut s'accompagner d'une température élevée
·
filets de sang rouge dans les selles, inflammation du gros intestin (entraînant une diarrhée)
·
insuffisance hépatique, coloration jaune de la peau ou du blanc de l'oeil (jaunisse)
·
syndrome de Stevens-Johnson (maladie grave qui se traduit par des cloques sur la peau, la
bouche, les yeux et les parties génitales), réaction allergique grave entraînant un gonflement du
visage ou de la gorge (oedème de Quincke), sensibilité accrue de votre peau à l'exposition
solaire
·
contractures musculaires
·
difficultés voire incapacité à uriner, besoin d'uriner plus que d'habitude, diminution de la force
du jet d'urine
·
règles anormales, incluant des règles abondantes, douloureuses, irrégulières ou prolongées,
règles inhabituellement peu abondantes ou absence de règles, écoulement anormal de lait
·
saignement vaginal excessif peu après la naissance (hémorragie du post-partum)
·
chutes (principalement chez les personnes âgées), troubles de la marche

Effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10 000)
·
inflammation des vaisseaux sanguins de la peau (vascularite cutanée)

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.

5.
Comment conserver YENTREVE

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.


N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage.

A conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de l'humidité. A conserver à une température ne
dépassant pas 30ºC.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient YENTREVE
La substance
active est la duloxétine.
Chaque gélule contient 20 mg ou 40 mg de duloxétine, sous forme de chlorhydrate.
Les
autres composants sont :
Gélule : hypromellose, succinate d'acétate d'hypromellose, saccharose, sucre en microbilles, talc,
dioxyde de titane (E171), triéthyl-citrate.
(Voir la fin de la rubrique 2 pour plus d'informations sur le saccharose).
Coque de la gélule : gélatine, laurylsulfate de sodium, dioxyde de titane (E171), indigotine (E132),
oxyde de fer rouge et oxyde de fer jaune (E172), encre noire comestible.
Encre comestible : oxyde de fer noir synthétique (E172), propylène glycol, shellac.
YENTREVE est une gélule gastro-résistante. Chaque gélule contient des granules de principe actif
avec un enrobage pour les protéger de l'acidité gastrique.
YENTREVE est disponible en deux dosages : 20 mg et 40 mg.
Les gélules 40 mg sont orange et bleues portant imprimées « 40 mg » et le code « 9545 ».
Les gélules 20 mg sont bleues portant imprimées « 20 mg » et le code « 9544 ».
YENTREVE 40 mg est disponible en boîtes de 28, 56, 98, 140 et 196 (2x98) gélules.
YENTREVE 20 mg est disponible en boîtes de 28, 56 et 98 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché et fabricant

Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché : Eli Lilly Nederland B.V., Papendorpseweg 83, 3528
BJ Utrecht, Pays-Bas.
Fabricant : Lilly S.A., Avda. de la Industria, 30, 28108 Alcobendas, Madrid, Espagne.
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Eli Lilly Benelux S.A./N.V.
Eli Lilly Lietuva
Tél/Tel: + 32-(0)2 548 84 84
Tel. +370 (5) 2649600


Luxembourg/Luxemburg
" " .. -
Eli Lilly Benelux S.A./N.V.
. + 359 2 491 41 40
Tél/Tel: + 32-(0)2 548 84 84

Ceská republika
Magyarország
Eli Lilly CR, s.r.o.
Lilly Hungária Kft.
Tel: + 420 234 664 111
Tel: + 36 1 328 5100

Danmark
Malta
Eli Lilly Danmark A/S
Charles de Giorgio Ltd.
Tlf: +45 45 26 60 00
Tel: + 356 25600 500

Deutschland
Nederland
Lilly Deutschland GmbH
Eli Lilly Nederland B.V.
Tel. + 49-(0) 6172 273 2222
Tel: + 31-(0) 30 60 25 800

Eesti
Norge
Eli Lilly Nederland B.V.
Eli Lilly Norge A.S
Tel:
+372 6 817 280
Tlf: +47 22 88 18 00


Österreich
- ....
Eli Lilly Ges.m.b.H.
: +30 210 629 4600
Tel: + 43-(0) 1 711 780

España
Polska
Spaly Bioquímica, S.A.
Eli Lilly Polska Sp. z o.o.
Tel: + 34-91 623 17 32
Tel: +48 22 440 33 00

France
Portugal
Lilly France
Lilly Portugal - Produtos Farmacêuticos, Lda
Tél: +33-(0) 1 55 49 34 34
Tel: + 351 21-4126600


România
Eli Lilly Hrvatska d.o.o.
Eli Lilly România S.R.L.
Tel: +385 1 2350 999
Tel: + 40 21 4023000


Ireland

Slovenija
Eli Lilly and Company (Ireland) Limited
Eli Lilly farmacevtska druzba, d.o.o.
Tel: +353-(0) 1 661 4377
Tel: +386 (0)1 580 00 10
Ísland
Slovenská republika
Icepharma hf.
Eli Lilly Slovakia s.r.o.
Sími + 354 540 8000
Tel: + 421 220 663 111


Italia

Suomi/Finland
Eli Lilly Italia S.p.A.
Oy Eli Lilly Finland Ab
Tel: + 39- 055 42571
Puh/Tel: +358-(0) 9 85 45 250



Sverige
Phadisco Ltd
Eli Lilly Sweden AB
: +357 22 715000
Tel: + 46-(0)8 7378800


Latvija

United Kingdom (Northern Ireland)
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Eli Lilly and Company (Ireland) Limited
Tel: + 371 67364000
Tel: + 353-(0) 1 661 4377


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Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.


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