Tukysa 50 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 50 mg de tucatinib.
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 150 mg de tucatinib.
Excipients à effet notoire
Chaque comprimé pelliculé de 150 mg contient 27,64 mg de sodium et 30,29 mg de potassium.
Une dose de 300 mg de TUKYSA contient 55,3 mg de sodium et 60,6 mg de potassium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés
Comprimé pelliculé rond, jaune, portant l’inscription « TUC » marquée en creux sur une face et « 50 »
sur l’autre face. Le comprimé de 50 mg a un diamètre d’environ 8 mm.
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés
Comprimé pelliculé de forme ovale, jaune, portant l’inscription « TUC » marquée en creux sur une
face et « 150 » sur l’autre face. Le comprimé de 150 mg a une longueur de 17 mm et une largeur de
7 mm environ.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
TUKYSA est indiqué, en association avec le trastuzumab et la capécitabine, pour le traitement des
patients adultes atteints de cancer du sein HER2 positif localement avancé ou métastatique ayant reçu
précédemment au moins 2 traitements anti-HER2.
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par TUKYSA doit être instauré et supervisé par un médecin expérimenté en matière
d’administration de médicaments anticancéreux.
2
Posologie
La dose recommandée est de 300 mg de tucatinib (deux comprimés de 150 mg) à prendre en continu,
deux fois par jour, en association avec le trastuzumab et la capécitabine, aux doses indiquées dans le
tableau 1. Pour plus d’informations, voir le Résumé des caractéristiques du produit (RCP) des produits
co-administrés contenant le trastuzumab et la capécitabine. Les différentes composantes du traitement
peuvent être administrées dans n’importe quel ordre.
Tableau 1 : posologies recommandées
Traitement
Tucatinib
Capécitabine
Trastuzumab
Par voie intraveineuse
Dose initiale
Doses suivantes
OU
Par voie sous-cutanée
Dose
300 mg par voie orale
deux fois par jour
1 000 mg/m
2
par voie
orale
deux fois par jour
8 mg/kg par voie
intraveineuse
6 mg/kg par voie
intraveineuse
600 mg par voie sous-
cutanée
Jours de traitement
En continu
Jours 1 à 14 tous les
21 jours
Distance des repas
Au cours ou en
dehors des repas
Dans les 30 minutes
suivant un repas
Jour 1
Tous les 21 jours
Sans objet
Tous les 21 jours
Le traitement par TUKYSA doit être poursuivi jusqu’à progression de la maladie ou apparition d’une
toxicité inacceptable.
Dose oubliée
En cas d’oubli d’une dose, le patient devra se contenter de prendre la dose suivante à l’heure
habituelle.
Modification de la dose
Les modifications de dose recommandées pour le tucatinib en cas d’effets indésirables (voir
rubrique 4.8) sont indiquées dans les tableaux 2 et 3. Voir le RCP du trastuzumab et de la capécitabine
co-administrés pour connaître les modifications de dose recommandées en cas de toxicités suspectées
d’être dues à ces traitements.
Tableau 2 : réductions de la dose de tucatinib recommandées en cas d’effets indésirables
Palier de dose
Dose initiale recommandée
Première réduction de la dose
Deuxième réduction de la dose
Troisième réduction de la dose
1
Dose de tucatinib
300 mg deux fois par jour
250 mg deux fois par jour
200 mg deux fois par jour
150 mg deux fois par jour
1
Le traitement par TUKYSA doit être définitivement arrêté si la dose orale de 150 mg deux fois par jour n’est pas tolérée.
3
Tableau 3 : modifications de la dose de tucatinib recommandées en cas d’effets indésirables
Effet indésirable
Diarrhée
Sévérité
1
Grades 1 et 2
Grade 3 sans traitement anti-
diarrhéique
Modification de la posologie du tucatinib
Aucune modification de la dose n’est
nécessaire.
Instaurer ou intensifier le traitement médical
approprié. Suspendre le tucatinib jusqu’au
retour à un grade
1, puis reprendre le
tucatinib à la même dose.
Instaurer ou intensifier le traitement médical
approprié. Suspendre le tucatinib jusqu’au
retour à un grade
1, puis reprendre le
tucatinib au palier de dose immédiatement
inférieur.
Arrêter définitivement le tucatinib.
Aucune modification de la dose n’est
nécessaire.
Suspendre le tucatinib jusqu’au retour à un
grade
1, puis reprendre le tucatinib au même
palier de dose.
Suspendre le tucatinib jusqu’au retour à un
grade
1, puis reprendre le tucatinib au palier
de dose immédiatement inférieur.
Grade 3 avec traitement anti-
diarrhéique
Grade 4
Élévation des
taux d’ALAT,
d’ASAT ou de
bilirubine
2
Grade 1 pour la bilirubine (> LSN
à 1,5 × LSN)
Grade 2 pour la bilirubine (> 1,5 à
3 × LSN)
Grade 3 pour l’ALAT ou l’ASAT
(> 5 à 20 × LSN)
OU
Grade 3 pour la bilirubine (> 3 à
10 × LSN)
Grade 4 pour l’ALAT ou l’ASAT
(> 20 × LSN)
OU
Grade 4 pour la bilirubine
(> 10 × LSN)
ALAT ou ASAT > 3 × LSN
ET
Bilirubine > 2 × LSN
Autres effets
indésirables
Grades 1 et 2
Grade 3
Arrêter définitivement le tucatinib.
Arrêter définitivement le tucatinib.
Aucune modification de la dose n’est
nécessaire.
Suspendre le tucatinib jusqu’au retour à un
grade
1, puis reprendre le tucatinib au palier
de dose immédiatement inférieur.
Arrêter définitivement le tucatinib.
Grade 4
1. Grades établis sur la base des critères communs de terminologie pour les événements indésirables du National Cancer
Institute (NCI-CTCAE), version 4.03
2. Abréviations : LSN = limite supérieure de la normale ; ALAT = alanine aminotransférase ; ASAT = aspartate
aminotransférase
Administration en concomitance avec des inhibiteurs du CYP2C8
L’utilisation du médicament en concomitance avec de puissants inhibiteurs du CYP2C8 doit être
évitée. Si l’administration concomitante d’un puissant inhibiteur du CYP2C8 ne peut être évitée, la
dose initiale de tucatinib doit être réduite à 100 mg deux fois par jour par voie orale. Après l’arrêt du
puissant inhibiteur du CYP2C8 sur une durée correspondant à 3 demi-vies d’élimination, le tucatinib
devra être repris à la dose utilisée avant l’instauration de l’inhibiteur (voir rubrique 4.4 et
4
rubrique 4.5). La toxicité de TUKYSA devra faire l’objet d’une surveillance accrue en cas d’utilisation
d’inhibiteurs modérés du CYP2C8.
Populations particulières
Personnes âgées
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients âgés de ≥
65 ans (voir rubrique 5.2).
Le tucatinib n’a pas été étudié chez les patients âgés de plus de 80 ans.
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère,
modérée ou sévère (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance hépatique
légère ou modérée (voir rubrique 5.2). Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère
(Child-Pugh C), il est recommandé de réduire la dose initiale à 200 mg deux fois par jour par voie
orale.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de TUKYSA chez les patients pédiatriques n’ont pas été établies. Aucune
donnée n’est disponible.
Mode d’administration
TUKYSA doit être administré par voie orale. Les comprimés doivent être avalés entiers et ne doivent
pas être mâchés, écrasés ou coupés avant d’être avalés (voir rubrique 5.2).
Les doses de TUKYSA doivent être prises à 12 heures d’intervalle environ, à heure fixe chaque jour,
au cours ou en dehors des repas. TUKYSA peut être pris en même temps que la capécitabine.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Examens de laboratoire
Élévation des taux d’ALAT, d’ASAT et de bilirubine
Des élévations des taux d’ALAT, d’ASAT et de bilirubine ont été signalées durant le traitement par le
tucatinib (voir rubrique 4.8). Les taux d’ALAT, d’ASAT et de bilirubine devront être contrôlés toutes
les trois semaines ou si le tableau clinique le justifie. Selon la sévérité de l’effet indésirable, il
conviendra de suspendre le traitement par le tucatinib, puis de réduire la dose ou d’arrêter
définitivement le traitement (voir rubrique 4.2).
Augmentation de la créatinine sans altération de la fonction rénale
Une augmentation de la créatinine sérique (augmentation moyenne de 30 %) a été observée en raison
de l’inhibition du transport tubulaire rénal de la créatinine, sans atteinte de la fonction glomérulaire
(voir rubrique 4.8). L’utilisation de marqueurs alternatifs, tels que l’azote uréique sanguin (BUN), la
cystatine C ou le DFG calculé, qui ne sont pas basés sur la créatinine, pourra être envisagée pour
déterminer si la fonction rénale est altérée.
5
Diarrhée
Des cas de diarrhée, dont certains associés à des événements sévères tels qu’une déshydratation, une
hypotension, des lésions rénales aiguës et le décès, ont été signalés durant le traitement par le tucatinib
(voir rubrique 4.8). Si une diarrhée survient, des anti-diarrhéiques doivent être administrés si le tableau
clinique le justifie. En cas de diarrhée
de grade ≥
3, il conviendra de suspendre le traitement par le
tucatinib, puis de réduire la dose ou d’arrêter définitivement le traitement (voir rubrique 4.2). Des
examens diagnostiques devront être effectués si le tableau clinique le justifie afin d’exclure des causes
infectieuses en cas de diarrhée de grade 3 ou 4 ou de diarrhée de tout grade associée à des
complications (déshydratation, fièvre, neutropénie).
Toxicité embryo-fœtale
Compte tenu des résultats des études effectuées chez l’animal et au vu de son mécanisme d’action, le
tucatinib pourrait provoquer des effets délétères chez le fœtus lorsqu’il est administré pendant la
grossesse. Dans les études sur les fonctions de reproduction chez l’animal, l’administration de
tucatinib chez les lapines gravides durant l’organogenèse a entraîné des anomalies fœtales à des
niveaux d’exposition maternelle similaires à l’exposition clinique à la dose recommandée.
Les femmes enceintes doivent être informées du risque potentiel pour le fœtus. Les femmes en âge de
procréer doivent être informées qu’elles doivent utiliser une contraception efficace durant le traitement
et pendant au moins une semaine après la dernière dose du traitement (voir rubrique 4.6). Les patients
de sexe masculin dont la partenaire est en âge de procréer doivent également être informés qu’ils
doivent utiliser une méthode de contraception efficace durant le traitement et pendant au moins
une semaine après la dernière dose du traitement.
Substrats sensibles du CYP3A
Le tucatinib est un puissant inhibiteur du CYP3A. Par conséquent, le tucatinib est susceptible
d’interagir avec les médicaments métabolisés par le CYP3A, ce qui peut conduire à une augmentation
des concentrations plasmatiques de ces autres produits (voir rubrique 4.5). Lorsque le tucatinib est
administré en concomitance avec d’autres médicaments, le RCP de ces médicaments doit être consulté
afin de connaître les recommandations relatives à la co-administration d’inhibiteurs du CYP3A. Le
traitement concomitant par le tucatinib et des substrats du CYP3A devra être évité lorsque des
modifications minimes de la concentration de ces substrats peuvent entraîner des effets indésirables
graves ou engageant le pronostic vital. Si l’utilisation concomitante ne peut être évitée, la posologie du
substrat du CYP3A devra être réduite conformément aux instructions du RCP du médicament
co-administré.
Substrats de la P-gp
L’utilisation concomitante du tucatinib et d’un substrat de la P-gp a entraîné une augmentation des
concentrations plasmatiques du substrat de la P-gp, ce qui peut augmenter la toxicité associée au
substrat de la P-gp.
Une réduction de la dose des substrats de la P‑gp (y compris les substrats
intestinaux sensibles tels que le dabigatran) devra être envisagée conformément aux instructions du
RCP du médicament utilisé en concomitance. Les
substrats de la P‑gp devront être administrés avec
prudence lorsque des modifications minimes de la concentration de ces substrats peuvent entraîner des
toxicités graves ou engageant le pronostic vital.
Puissants inducteurs du CYP3A/inducteurs modérés du CYP2C8
L’utilisation concomitante du tucatinib et d’un puissant inducteur du CYP3A ou d’un inducteur
modéré du CYP2C8 a entraîné une diminution des concentrations du tucatinib, ce qui peut réduire
l’activité du tucatinib. L’utilisation du tucatinib en concomitance avec un puissant inducteur du
CYP3A ou un inducteur modéré du CYP2C8 doit être évitée.
6
Inhibiteurs puissants/modérés du CYP2C8
L’utilisation concomitante du tucatinib et d’un puissant inhibiteur du CYP2C8 a entraîné une
augmentation des concentrations du tucatinib, ce qui peut augmenter le risque de toxicité du tucatinib.
L’utilisation du tucatinib en concomitance avec de puissants inhibiteurs du CYP2C8 doit être évitée
(voir rubrique 4.2).
On ne dispose d’aucune donnée clinique sur les conséquences de l’utilisation concomitante
d’inhibiteurs modérés du CYPC8 sur les concentrations du tucatinib. La toxicité du tucatinib devra
faire l’objet d’une surveillance accrue en cas d’utilisation avec des inhibiteurs modérés du CYP2C8.
Informations concernant les excipients
Ce médicament contient 55,3 mg de sodium par dose de 300 mg. Cela équivaut à 2,75 % de l’apport
alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.
Ce médicament contient 60,6 mg de potassium par dose de 300 mg. Cela doit être pris en compte chez
les patients présentant une insuffisance rénale ou qui contrôlent leur apport alimentaire en potassium
(régime alimentaire pauvre en potassium).
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Le tucatinib est principalement métabolisé par le CYP2C8. Le tucatinib induit une inactivation du
CYP3A basée sur son métabolisme et inhibe les transporteurs rénaux de la metformine et de la
créatinine. Le tucatinib est un substrat de la P–gp.
Effets des autres médicaments sur le tucatinib
Inducteurs du CYP3A/CYP2C8
Une étude d’interaction médicamenteuse clinique a montré que l’administration d’une dose unique de
300 mg de tucatinib en concomitance avec la rifampicine (un puissant inducteur du CYP3A et un
inducteur modéré du CYP2C8) entraînait une réduction des concentrations du tucatinib (d’un
facteur 0,6 pour la C
max
[IC à 90 % : 0,5 ; 0,8] et d’un facteur 0,5 pour l’ASC [IC à 90 % : 0,4 ; 0,6]).
L’administration du tucatinib en concomitance avec de puissants inducteurs du CYP3A ou des
inducteurs modérés du CYP2C8 tels que la rifampicine, la phénytoïne, le millepertuis ou la
carbamazépine doit être évitée car elle pourrait entraîner une diminution de l’activité du tucatinib (voir
rubrique 4.4).
Inhibiteurs du CYP2C8
Une étude d’interaction médicamenteuse clinique a montré que l’administration d’une dose unique de
300 mg de tucatinib en concomitance avec le gemfibrozil (un puissant inhibiteur du CYP2C8)
entraînait une augmentation des concentrations du tucatinib (d’un facteur 1,6 pour la C
max
[IC à 90 % :
1,5 ; 1,8] et d’un facteur 3,0 pour l’ASC [IC à 90 % : 2,7 ; 3,5]). L’administration du tucatinib en
concomitance avec de puissants inhibiteurs du CYP2C8 tels que le gemfibrozil doit être évitée car elle
pourrait augmenter le risque de toxicité du tucatinib (voir rubrique 4.4).
Inhibiteurs du CYP3A
Une étude d’interaction médicamenteuse clinique a montré que l’administration d’une dose unique de
300 mg de tucatinib en concomitance avec l’itraconazole (un puissant inhibiteur du CYP3A) entraînait
une augmentation des concentrations du tucatinib (d’un facteur 1,3 pour la C
max
[IC à 90 % : 1,2 ; 1,4]
et d’un facteur 1,3 pour l’ASC [IC à 90 % : 1,3 ; 1,4]). Aucun ajustement posologique n’est
nécessaire.
7
Inhibiteurs de la pompe à protons
D’après les études d’interactions médicamenteuses cliniques menées avec le tucatinib, aucune
interaction médicamenteuse n’a été observée lorsque le tucatinib a été associé à l’oméprazole (un
inhibiteur de la pompe à protons). Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Effets du tucatinib sur les autres médicaments
Substrats du CYP3A
Le tucatinib est un puissant inhibiteur du CYP3A. Une étude d’interaction médicamenteuse clinique a
montré que la co-administration de tucatinib et de midazolam (un substrat sensible du CYP3A)
entraînait une augmentation des concentrations du midazolam (d’un facteur 3,0 pour la C
max
[IC à
90 % : 2,6 ; 3,4] et d’un facteur 5,7 pour l’ASC [IC à 90 % : 5,0 ; 6,5]). L’administration du tucatinib
en concomitance avec des substrats sensibles du CYP3A tels que l’alfentanil, l’avanafil, la buspirone,
la darifénacine, le darunavir, l’ébastine, l’évérolimus, l’ibrutinib, le lomitapide, la lovastatine, le
midazolam, le naloxégol, le saquinavir, la simvastatine, le sirolimus, le tacrolimus, le tipranavir, le
triazolam et le vardénafil pourrait augmenter l’exposition systémique à ces substances, ce qui pourrait
augmenter la toxicité associée au substrat du CYP3A. L’utilisation concomitante du tucatinib et de
substrats du CYP3A doit être évitée lorsque des modifications minimes de la concentration de ces
substrats peuvent entraîner des toxicités graves ou engageant le pronostic vital. Si l’utilisation
concomitante ne peut être évitée, la posologie du substrat du CYP3A devra être réduite conformément
aux instructions du RCP du médicament co-administré.
Substrats de la P-gp
Une étude d’interaction médicamenteuse clinique a montré que l’administration concomitante de
tucatinib et de digoxine (un substrat sensible de la P-gp) entraînait une augmentation des
concentrations de la digoxine (d’un facteur 2,4 pour la C
max
[IC à 90 % : 1,9 ; 2,9] et d’un facteur 1,5
pour l’ASC [IC à 90 % : 1,3 ; 1,7]). L’utilisation concomitante du tucatinib et d’un substrat de la P-gp
pourrait augmenter les concentrations plasmatiques du substrat de la P-gp, ce qui peut augmenter la
toxicité associée au substrat de la P-gp.
Une réduction de la dose des substrats de la P‑gp (y compris
les substrats intestinaux sensibles tels que le dabigatran) devra être envisagée conformément aux
instructions du RCP du médicament utilisé en concomitance et les substrats de la P‑gp devront être
administrés avec prudence lorsque des modifications minimes de la concentration de ces substrats
peuvent entraîner des toxicités graves ou engageant le pronostic vital (voir rubrique 4.4).
Substrats du CYP2C8
Une étude d’interaction médicamenteuse clinique a montré que l’administration concomitante de
tucatinib et de répaglinide (un substrat du CYP2C8) entraînait une augmentation des concentrations du
répaglinide (d’un facteur 1,7 pour la C
max
[IC à 90 % : 1,4 ; 2,1] et d’un facteur 1,7 pour l’ASC [IC à
90 % : 1,5 ; 1,9]). Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Substrats de MATE1/2K
Une étude d’interaction médicamenteuse clinique a montré que l’administration concomitante de
tucatinib et de metformine (un substrat de MATE1/2-K) entraînait une augmentation des
concentrations de la metformine (d’un facteur 1,1 pour la C
max
[IC à 90 % : 1,0 ; 1,2] et d’un
facteur 1,4 pour l’ASC [IC à 90 % : 1,2 ; 1,5]). Le tucatinib a réduit la clairance rénale de la
metformine sans affecter le débit de filtration glomérulaire (DFG) tel que mesuré d’après la clairance
de l’iohéxol et la concentration sérique de la cystatine C. Aucun ajustement posologique n’est
nécessaire.
Substrats du CYP2C9
D’après les études d’interactions médicamenteuses cliniques menées avec le tucatinib, aucune
interaction médicamenteuse n’a été observée lorsque le tucatinib a été associé au tolbutamide (un
substrat sensible du CYP2C9). Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
8
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer / contraception chez les hommes et les femmes
Compte tenu des résultats observés chez l’animal, le tucatinib pourrait provoquer des effets
pharmacologiques délétères lorsqu’il est administré aux femmes pendant la grossesse et/ou chez le
fœtus ou le nouveau-né. Les femmes en âge de procréer doivent être informées qu’elles doivent éviter
de devenir enceinte et qu’elles doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et
pendant au moinsune semaine après l’arrêt du traitement. Les patients de sexe masculin dont la
partenaire est en âge de procréer doivent également être informés qu’ils doivent utiliser une
contraception efficace pendant le traitement et pendant au moins une semaine après l’arrêt du
traitement (voir rubrique 4.4).
Voir également la rubrique 4.6 du RCP du trastuzumab et de la capécitabine.
Grossesse
Il n’existe pas de données sur l’utilisation du tucatinib chez la femme enceinte. Les études chez
l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). TUKYSA ne doit pas
être utilisé pendant la grossesse à moins que la situation clinique de la patiente ne justifie le traitement
avec le tucatinib. La présence éventuelle d’une grossesse doit être vérifiée chez les femmes en âge de
procréer avant d’instaurer le traitement par le tucatinib. Si la patiente devient enceinte pendant le
traitement, le risque potentiel pour le fœtus/nouveau-né doit être expliqué à la patiente.
Allaitement
On ne sait pas si le tucatinib ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour les
nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. L’allaitement doit être interrompu au cours du traitement
avec TUKYSA. L’allaitement pourra être repris 1 semaine après l’arrêt du traitement.
Fertilité
Aucune étude n’a été réalisée concernant la fertilité chez les hommes ou les femmes. Compte tenu des
résultats des études chez l’animal, le tucatinib pourrait altérer la fertilité chez les femmes en âge de
procréer (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
TUKYSA n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines. L’état clinique du patient doit être pris en compte au moment d’évaluer son aptitude à
effectuer des tâches faisant appel à des capacités motrices, cognitives ou de jugement.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables de grades 3 et 4 les plus fréquents
(≥
5 %) durant le traitement étaient la
diarrhée (13 %), l’élévation du taux d’ALAT (6 %) et l’élévation du taux d’ASAT (5 %).
Des effets indésirables graves sont survenus chez 29 % des patients traités par le tucatinib et ces effets
incluaient la diarrhée (4 %), les vomissements (3 %) et les nausées (2 %).
Des effets indésirables ayant entraîné l’arrêt de TUKYSA sont survenus chez 6 % des patients ; les
effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné l’arrêt du traitement étaient la diarrhée (1 %) et
l’élévation du taux d’ALAT (1 %). Des effets indésirables ayant conduit à une réduction de la dose de
TUKYSA sont survenus chez 23 % des patients ; les effets indésirables les plus fréquents ayant
conduit à une réduction de la dose étaient la diarrhée (6 %), l’élévation du taux d’ALAT (5 %) et
l’élévation du taux d’ASAT (4 %).
9
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les données résumées dans cette rubrique reflètent l’exposition à TUKYSA chez 431 patients atteints
de cancer du sein HER2 positif métastatique ou localement avancé non résécable ayant reçu TUKYSA
en association avec le trastuzumab et la capécitabine dans deux études, HER2CLIMB et ONT-380-005
(voir rubrique 5.1). La durée médiane d’exposition à TUKYSA dans ces études a été de 7,4 mois
(intervalle : < 0,1 ; 43,6).
Les effets indésirables observés durant le traitement sont présentés dans cette rubrique par catégorie de
fréquence. Les catégories de fréquence sont définies comme suit
: très fréquent (≥
1/10) ; fréquent
(≥
1/100, < 1/10)
; peu fréquent (≥
1/1 000, < 1/100)
; rare (≥
1/10 000, < 1/1 000) ; très rare
(< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 4 : effets indésirables
Classes de systèmes d’organes
Affections respiratoires,
thoraciques et médiastinales
Affections gastro-intestinales
Affections de la peau et du
tissu sous-cutané
Affections musculo-
squelettiques et systémiques
Investigations
Fréquence
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Effets indésirables
Épistaxis
Diarrhée, nausées, vomissements, stomatite
1
Éruption cutanée
2
Arthralgie
Élévation du taux d’ASAT, élévation du taux
d’ALAT, élévation de la bilirubine sanguine
3
,
perte de poids
1.Le terme de « stomatite » inclut : stomatite, douleur oropharyngée, ulcération buccale, douleur buccale,
ulcération labiale, glossodynie, phlyctènes linguales, phlyctènes labiales, dysesthésies buccales,
ulcération linguale, ulcère aphteux
2. Le terme d’« éruption » inclut : éruption cutanée maculo-papuleuse, éruption cutanée, dermatite acnéiforme,
érythème, éruption cutanée maculeuse, éruption cutanée papuleuse, éruption cutanée pustuleuse, éruption cutanée
prurigineuse, éruption cutanée érythémateuse, exfoliation cutanée, urticaire, dermatite allergique, érythème
palmaire, érythème plantaire et toxicité cutanée
3.Les termes « élévation de la bilirubine sanguine » incluent également l’hyperbilirubinémie
Description de certains effets indésirables particuliers
Élévation des taux d’ALAT, d’ASAT ou de bilirubine
Dans l’étude HER2CLIMB, une élévation des taux d’ALAT, d’ASAT ou de bilirubine est survenue
chez 41 % des patients traités par le tucatinib en association avec le trastuzumab et la capécitabine.
Des événements de grade 3 et plus se sont produits chez 9 % des patients. L’élévation des taux
d’ALAT, d’ASAT ou de bilirubine a conduit à une réduction de la dose chez 9 % des patients et à
l’arrêt du traitement chez 1,5 % des patients. Le délai médian d’apparition des élévations du taux
d’ALAT, d’ASAT ou de bilirubine, tous grades confondus, a été de 37 jours ; 84 % des événements se
sont résolus, avec un délai médian de résolution de 22 jours. Une surveillance du patient et une
modification de la dose (y compris un éventuel arrêt du traitement) doivent être envisagées (voir
rubrique 4.2 et 4.4).
Diarrhée
Dans l’étude HER2CLIMB, une diarrhée est survenue chez 82 % des patients traités par le tucatinib en
association avec le trastuzumab et la capécitabine. Une diarrhée de grade 3 ou plus est survenue chez
13 % des patients. Deux patients ayant développé une diarrhée de grade 4 sont ensuite décédés, la
diarrhée ayant contribué au décès. La diarrhée a conduit à une réduction de la dose chez 6 % des
patients et à l’arrêt du traitement chez 1 % des patients. Le délai médian d’apparition de la diarrhée,
tous grades confondus, a été de 12 jours ; 81 % des cas de diarrhée se sont résolus, avec un délai
médian de résolution de 8 jours. L’utilisation prophylactique d’anti-diarrhéiques n’a pas été
nécessaire. Des médicaments anti-diarrhéiques ont été utilisés pendant moins de la moitié des cycles
10
de traitement durant lesquels des cas de diarrhée étaient rapportés. La durée médiane d’utilisation des
anti-diarrhéiques a été de 3 jours par cycle (voir rubrique 4.4).
Augmentation de la créatinine sans altération de la fonction rénale
Une augmentation de la créatinine sérique a été observée chez des patients traités par le tucatinib en
raison de l’inhibition du transport tubulaire rénal de la créatinine, sans que la fonction glomérulaire
n’ait été affectée. Dans les études cliniques, les augmentations de la créatinine sérique (augmentation
moyenne de 30 %) se sont produites durant le premier cycle de traitement par le tucatinib ; les taux
sont ensuite restés élevés mais stables tout au long du traitement et l’augmentation a été réversible à
l’arrêt du traitement.
Populations particulières
Personnes âgées
Dans l’étude HER2CLIMB, 82 patients ayant reçu le tucatinib
étaient âgés de ≥
65 ans, dont 8 étaient
âgés de ≥
75 ans. L’incidence des effets indésirables graves a été de 34 % chez les patients âgés de
65 ans, contre 28 % chez les patients âgés de < 65
ans. Les patients âgés de ≥
75 ans étaient trop peu
nombreux pour que les différences de sécurité puissent être évaluées.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Il n’existe aucun antidote spécifique, et l’intérêt de l’hémodialyse pour le traitement du surdosage du
tucatinib n’est pas connu. En cas de surdosage, le traitement par le tucatinib doit être suspendu et des
soins de support doivent être administrés.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antinéoplasiques, inhibiteurs des protéines kinases ; code ATC :
L01EH03.
Mécanisme d’action
Le tucatinib est un inhibiteur de tyrosine kinase réversible, puissant et sélectif ciblant l’HER2. Dans
les tests de signalisation cellulaire, le tucatinib se montre > 1 000 fois plus sélectif vis-à-vis de
l’HER2, par comparaison avec le récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR).
In vitro,
le
tucatinib inhibe la phosphorylation de l’HER2 et de l’HER3, entraînant en aval une inhibition de la
signalisation cellulaire et de la prolifération cellulaire, et induit la mort des cellules tumorales
stimulées par l’HER2.
In vivo,
le tucatinib inhibe la croissance des tumeurs stimulées par l’HER2 et
l’association de tucatinib et de trastuzumab a montré une activité anti-tumorale plus importante
in vitro
et
in vivo
par comparaison avec chacun des médicaments utilisé seul.
Effets pharmacodynamiques
Électrophysiologie cardiaque
L’administration répétée de 300 mg de tucatinib deux fois par jour n’a pas eu d’effet sur
l’intervalle QTc lors d’une étude TQT (étude approfondie de l’intervalle QT) chez des sujets sains.
11
Efficacité et sécurité cliniques
L’efficacité du tucatinib en association avec le trastuzumab et la capécitabine a été évaluée dans une
étude internationale randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, avec comparateur actif
(HER2CLIMB). Les patients inclus présentaient un cancer du sein HER2 positif localement avancé
non résécable ou métastatique, avec ou sans métastases cérébrales, et avaient reçu précédemment un
traitement par le trastuzumab, le pertuzumab et le trastuzumab emtansine (T-DM1), séparément ou en
association, à titre néoadjuvant, adjuvant ou en situation métastatique. La surexpression ou
l’amplification de l’HER2 a été confirmée par l’analyse du laboratoire central.
Les patients présentant des métastases cérébrales, y compris ceux présentant des lésions non traitées
ou en cours de progression, étaient éligibles dans l’étude sous réserve qu’ils soient neurologiquement
stables et qu’une radiothérapie ou une chirurgie ne soit pas immédiatement nécessaire pour le
traitement des métastases cérébrales. Les patients ayant besoin d’une intervention localisée immédiate
pouvait recevoir le traitement localisé et être ensuite inclus dans l’étude. L’étude a inclus des patients
présentant des métastases cérébrales non traitées et des patients présentant des métastases cérébrales
traitées qui étaient soit stables soit en progression depuis la dernière radiothérapie ou chirurgie
cérébrale. Les patients n’étaient pas autorisés à participer à l’étude s’ils avaient reçu une
corticothérapie systémique
(dose quotidienne totale de dexaméthasone ou équivalent ≥
2 mg) pour le
contrôle des symptômes des métastases du SNC < 28 jours avant la première dose du traitement de
l’étude. En cas d’atteinte leptoméningée, la participation des patients à l’étude était également exclue.
Les patients précédemment traités par des inhibiteurs de tyrosine kinase ciblant l’HER2 n’étaient pas
autorisés à participer, à l’exception des patients
ayant reçu du lapatinib pendant ≤
21 jours et ayant
arrêté pour des raisons autres qu’une progression de la maladie ou une toxicité sévère. Pour les
patients dont la tumeur était positive aux récepteurs hormonaux, l’endocrinothérapie n’était pas
autorisée en tant que traitement concomitant, à l’exception des agonistes de l’hormone de libération
des gonadotrophines utilisés pour inhiber l’activité ovarienne chez les femmes en préménopause.
Au total, 612 patients ont été randomisés selon un ratio de 2/1 en vue de recevoir le tucatinib en
association avec le trastuzumab et la capécitabine (N = 410) ou le placebo en association avec le
trastuzumab et la capécitabine (N = 202). La randomisation a été stratifiée en fonction de la présence
ou des antécédents de métastases cérébrales (oui
vs
non), de l’indice de performance ECOG (Eastern
Cooperative Oncology Group) (0
vs
1) et de la région (États-Unis, Canada ou reste du monde).
Les caractéristiques démographiques des patients étaient équilibrées entre les groupes de traitement.
L’âge médian était de 54 ans (intervalle : 25 à 82) ; 116 patients (19 %) étaient âgés de 65 ans ou plus.
444 patients étaient blancs (73 %) et 607 étaient de sexe féminin (99 %). 314 patients (51 %) avaient
un indice de performance ECOG de 1 et 298 patients (49 %) avaient un indice de performance ECOG
de 0. Chez 60 % des patients, la maladie était positive aux récepteurs des œstrogènes et/ou de la
progestérone. Chez 48 % des patients, il existait une présence ou des antécédents de métastases
cérébrales, dont 23 % présentant des métastases cérébrales non traitées, 40 % des métastases traitées et
stables, et 37 % des métastases cérébrales traitées mais en progression d’après la radiographie. Par
ailleurs, 49 % des patients présentaient des métastases pulmonaires, 35 % des métastases hépatiques et
14 % des métastases cutanées. Les patients avaient reçu précédemment un nombre médian de 4
(intervalle : 2 à 17) lignes de traitement systémique et un nombre médian de 3 (intervalle : 1 à 14)
lignes de traitement systémique en situation métastatique. Tous les patients avaient reçu
précédemment des traitements à base de trastuzumab et du trastuzumab emtansine, tandis que tous les
patients sauf deux avaient reçu précédemment un traitement à base de pertuzumab.
Le tucatinib ou le placebo, à 300 mg deux fois par jour par voie orale, a été administré jusqu’à
progression de la maladie ou apparition d’une toxicité inacceptable. Le trastuzumab a été administré
par voie intraveineuse à une dose de charge de 8 mg/kg le jour 1 du cycle 1, puis à une dose
d’entretien de 6 mg/kg le jour 1 de chaque cycle suivant de 21 jours. Le trastuzumab pouvait
également être administré à la dose fixe de 600 mg par voie sous-cutanée le jour 1 de chaque cycle de
21 jours. La capécitabine, à 1 000 mg/m
2
deux fois par jour par voie orale, a été administrée les
jours 1 à 14 de chaque cycle de 21 jours.
12
Le critère d’évaluation primaire était la survie sans progression (SSP) d’après l’évaluation centralisée,
indépendante, réalisée en aveugle (BICR, Blinded Independent Central Review) chez les 480 premiers
patients randomisés. Au sein de cette population, la durée médiane d’exposition au tucatinib a été de
7,3 mois (intervalle : < 0,1 ; 35,1) chez les patients du groupe tucatinib + trastuzumab + capécitabine
contre 4,4 mois (intervalle : < 0,1 ; 24,0) d’exposition au placebo chez les patients du groupe placebo
+ trastuzumab + capécitabine. Des différences similaires ont été observées pour l’exposition au
trastuzumab et à la capécitabine.
Les critères d’évaluation secondaires ont été évalués chez tous les patients randomisés (N = 612) et
comprenaient la survie globale (SG), la SSP parmi les patients avec antécédents ou présence de
métastases cérébrales (SSP
MC
) et le taux de réponses objectives (TRO) confirmées.
Les résultats relatifs à l’efficacité sont résumés dans le tableau 5 et sur les figures 1 à 3.
Les résultats obtenus pour le critère d’évaluation primaire et les principaux critères secondaires ont été
cohérents dans les différents sous-groupes prédéfinis : statut des récepteurs hormonaux, présence ou
antécédents de métastases cérébrales, indice de performance ECOG et région. La SSP déterminée par
l’investigateur a été cohérente par rapport à la SSP évaluée par le comité indépendant (BICR).
13
Tableau 5 : données d’efficacité issues de l’étude HER2CLIMB
Tucatinib + trastuzumab +
Placebo + trastuzumab +
capécitabine
capécitabine
SSP
1
N = 320
N = 160
Nombre d’événements (%)
178 (56)
97 (61)
Hazard ratio (IC à 95 %)
2
0,54 (0,42 ; 0,71)
Valeur de p
3
< 0,00001
Médiane (mois) (IC à 95 %)
7,8 (7,5 ; 9,6)
5,6 (4,2 ; 7,1)
SG
N = 410
N = 202
Nombre de décès, n (%)
130 (32)
85 (42)
Hazard ratio (IC à 95 %)
2
0,66 (0,50 ; 0,87)
Valeur de p
3
0,00480
SG médiane, mois (IC à 95 %)
21,9 (18,3 ; 31,0)
17,4 (13,6 ; 19,9)
SSP
MC4
N = 198
N = 93
Nombre d’événements (%)
106 (53,5)
51 (54,8)
Hazard ratio (IC à 95 %)
2
0,48 (0,34 ; 0,69)
Valeur de p
3
< 0,00001
Médiane (mois) (IC à 95 %)
7,6 (6,2 ; 9,5)
5,4 (4,1 ; 5,7)
TRO confirmé chez les patients
présentant une maladie
N = 340
N = 171
mesurable
TRO (IC à 95 %)
5
40,6 (35,3 ; 46,0)
22,8 (16,7 ; 29,8)
Valeur de p
6
0,00008
RC (%)
3 (0,9)
2 (1,2)
RP (%)
135 (39,7)
37 (21,6)
DDR
DDR médiane en mois (IC à
8,3 (6,2 ; 9,7)
6,3 (5,8 ; 8,9)
7
95 %)
BICR = Blinded Independent Central Review (évaluation centralisée, indépendante, en aveugle) ; IC = intervalle de
confiance ; SSP = survie sans progression ; SG = survie globale ; TRO = taux de réponses objectives ; RC = réponse
complète ; RP = réponse partielle ; DDR = durée de réponse.
1. L’analyse primaire de la SSP a été réalisée chez les 480 premiers patients randomisés. SSP basée sur les analyses de
Kaplan-Meier.
2. Le hazard ratio et les intervalles de confiance à 95 % sont basés sur le modèle de régression de Cox stratifié à risques
proportionnels avec contrôle des facteurs de stratification (présence ou antécédents de métastases cérébrales, indice de
performance ECOG [Eastern Cooperative Oncology Group] et région du monde)
3. Valeur de p bilatérale basée sur la procédure de re-randomisation avec contrôle des facteurs de stratification
4. L’analyse inclut les patients avec antécédents ou présence de métastases cérébrales parenchymateuses à l’inclusion, y
compris les lésions cibles et non-cibles. Elle n’inclut pas les patients présentant uniquement des lésions durales.
5. Intervalle de confiance exact bilatéral à 95 %, calculé à l’aide de la méthode de Clopper-Pearson
6. Test de Cochran-Mantel-Haenszel pour le contrôle des facteurs de stratification (présence ou antécédents de métastases
cérébrales, indice de performance ECOG [Eastern Cooperative Oncology Group] et région du monde)
7. Calculée à l’aide de la méthode de transformation log-log complémentaire
14
Figure 1 : courbes de Kaplan-Meier pour la survie sans progression (évaluation BICR)
Survie sans progression (%)
TUC+Tras+Capé
Pbo+Tras+Capé
Nombres à risque
TUC+Tras+Capé
Pbo+Tras+Capé
Mois depuis la randomisation
Figure 2 : courbes de Kaplan-Meier pour la survie globale
Survie globale (%)
TUC+Tras+Capé
Pbo+Tras+Capé
Nombres à risque
TUC+Tras+Capé
Pbo+Tras+Capé
Mois depuis la randomisation
15
Figure 3 : courbes de Kaplan-Meier pour la survie sans progression (évaluation BICR) chez les
patients présentant des métastases cérébrales
Survie sans progression (%)
Pbo+Tras+Capé
TUC+Tras+Capé
Nombres à risque
TUC+Tras+Capé
Pbo+Tras+Capé
Mois depuis la randomisation
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les
résultats d’études réalisées avec TUKYSA dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique
dans le cadre des tumeurs mammaires malignes (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant
l’usage pédiatrique).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
L’exposition plasmatique au tucatinib (ASC
inf
et C
max
) a montré des augmentations proportionnelles à
la dose à des doses orales allant de 50 à 300 mg (0,17 à 1 fois la dose recommandée). Le tucatinib a
présenté une accumulation d’un facteur 1,7 s’agissant de l’ASC et d’un facteur 1,5 s’agissant de la
C
max
après administration de 300 mg de tucatinib deux fois par jour pendant 14 jours. Le délai
d’obtention de l’état d’équilibre a été d’environ 4 jours.
Absorption
Après administration d’une dose orale unique de 300 mg de tucatinib, le délai médian d’obtention de
la concentration plasmatique maximale a été d’environ 2,0 heures (intervalle : 1,0 à 4,0 heures).
Effets des aliments
Après administration d’une dose unique de tucatinib chez 11 sujets ayant pris un repas à forte teneur
lipidique (environ 58 % de lipides, 26 % de glucides et 16 % de protéines), l’ASC
inf
moyenne a
augmenté d’un facteur 1,5, le t
max
est passé de 1,5 heure à 4,0 heures et la C
max
est restée inchangée.
Les effets des aliments sur la pharmacocinétique du tucatinib n’ont pas été cliniquement significatifs ;
le tucatinib peut donc être administré indifféremment avec ou sans aliments.
16
Distribution
Le volume de distribution apparent du tucatinib a été d’environ 1 670 L chez les sujets sains après
administration d’une dose unique de 300 mg. Le taux de liaison avec les protéines plasmatiques a été
de 97,1 % aux concentrations cliniquement pertinentes.
Biotransformation
Le tucatinib est métabolisé principalement par le CYP2C8 et, dans une moindre mesure, via le CYP3A
et l’aldéhyde oxydase.
Études d’interactions médicamenteuses in vitro
Le tucatinib est un substrat du CYP2C8 et du CYP3A.
Le tucatinib est un inhibiteur réversible du CYP2C8 et du CYP3A et un inhibiteur du CYP3A
dépendant du temps, aux concentrations cliniquement pertinentes.
Le tucatinib est peu susceptible d’inhiber le CYP1A2, le CYP2B6, le CYP2C9, le CYP2C19, le
CYP2D6 et l’UGT1A1 aux concentrations cliniquement pertinentes.
Le tucatinib est un substrat de la P-gp et de la BCRP. Le tucatinib n’est pas un substrat des
transporteurs OAT1, OAT3, OCT1, OCT2, OATP1B1, OATP1B3, MATE1, MATE2-K et BSEP.
Le tucatinib inhibe le transport de la metformine médié par MATE1/MATE2-K et le transport de la
créatinine médié par OCT2/MATE1. L’augmentation de la créatinine sérique observée dans les études
cliniques menées avec le tucatinib est due à l’inhibition de la sécrétion tubulaire de la créatinine via les
protéines OCT2 et MATE1.
Élimination
Après administration d’une dose orale unique de 300 mg, le tucatinib est éliminé du plasma avec une
demi-vie moyenne géométrique d’environ 8,5 heures et une clairance apparente de 148 L/h chez les
sujets sains.
Excrétion
Le tucatinib est majoritairement éliminé par voie hépatobiliaire et ne fait pas l’objet d’une élimination
rénale appréciable. Après administration d’une dose orale unique de 300 mg de
14
C-tucatinib, environ
85,8 % de la dose radiomarquée totale ont été retrouvés dans les selles (15,9 % de la dose administrée
sous forme de tucatinib inchangé) et 4,1 % dans les urines, avec une récupération totale globale de
89,9 % dans les 312 heures après administration. Dans le plasma, environ 75,6 % de la radioactivité
plasmatique ont été retrouvés sous forme inchangée, 19 % ont été imputés aux métabolites identifiés et
5 % environ n’ont pu être imputés.
Populations particulières
D’après l’analyse pharmacocinétique de population en fonction des caractéristiques démographiques,
l’âge (< 65 ans [N = 211]
; ≥
65 ans [N = 27]), l’albumine (25,0 à 52,0 g/L), la clairance de la
créatinine (ClCr de 60 à 89 mL/min [N = 89] ; ClCr de 30 à 59 mL/min [N = 5]), le poids
(40,7 à 138,0 kg) et l’origine ethnique (blancs [N = 168], noirs [N = 53] ou asiatiques [N = 10]) n’ont
pas eu d’effet cliniquement significatif sur l’exposition au tucatinib. Aucune donnée n’est disponible
concernant les sujets atteints d’insuffisance rénale sévère.
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique du tucatinib n’a pas été évaluée dans le cadre d’une étude dédiée
spécifiquement à l’insuffisance rénale.
Insuffisance hépatique
L’insuffisance hépatique légère (Child–Pugh A) et modérée (Child-Pugh B) n’a eu aucun effet
cliniquement pertinent sur l’exposition au tucatinib. L’ASC
inf
du tucatinib a augmenté d’un facteur 1,6
chez les sujets atteints d’insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C) par comparaison avec les sujets
17
présentant une fonction hépatique normale. Aucune donnée n’est disponible concernant les patients
atteints de cancer du sein et présentant une insuffisance hépatique sévère.
5.3
Données de sécurité préclinique
Aucune étude de cancérogenèse n’a été réalisée avec le tucatinib.
Le tucatinib n’était pas clastogène ou mutagène lors de la batterie standard de tests de génotoxicité.
Lors des études de toxicologie en administration répétée chez le rat, une diminution des corps jaunes/
kystes du corps jaune, une augmentation des cellules interstitielles de l’ovaire, une atrophie de l’utérus
et une mucification du vagin ont été observés à des doses de ≥
6 mg/kg/jour administrées deux fois par
jour, équivalant à 0,09 fois l’exposition humaine sur la base de l’ASC
0-12
à la dose recommandée.
Aucun effet histologique n’a été observé au niveau de l’appareil reproducteur des mâles ou des
femelles chez le singe cynomolgus ni au niveau de l’appareil reproducteur des mâles chez le rat à des
doses conduisant à des niveaux d’exposition allant jusqu’à 8 fois (chez le singe) ou 13 fois (chez le
rat) l’exposition humaine atteinte à la dose recommandée sur la base de l’ASC
0-12
.
Des études sur le développement embryo-fœtal ont été réalisées chez le lapin et le rat. Chez les lapines
gravides, une augmentation des résorptions, une diminution du pourcentage de fœtus vivants et des
malformations squelettiques, viscérales et externes ont été observées chez les fœtus à
90 mg/kg/jour ; à cette dose, l’exposition maternelle est à peu près équivalente à l’exposition
humaine atteinte à la dose recommandée sur la base de l’ASC. Chez les rates gravides, des
diminutions du poids maternel et de la prise de poids ont été observées à des doses
de ≥
90 mg/kg/jour.
Une diminution du poids et un retard d’ossification ont été observés chez le fœtus à ≥
120 mg/kg/jour ;
à cette dose, l’exposition maternelle est environ 6 fois supérieure à l’exposition humaine atteinte à la
dose recommandée sur la base de l’ASC.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Noyau du comprimé
Copovidone (E1208)
Crospovidone (E1202)
Chlorure de sodium
Chlorure de potassium (E508)
Hydrogénocarbonate de sodium (E500)
Silice colloïdale anhydre (E551)
Stéarate de magnésium
Cellulose microcristalline
Pelliculage
Alcool polyvinylique (E1203)
Dioxyde de titane (E171)
Macrogol 4000 (E1521)
Talc (E553b)
Oxyde de fer jaune (E172)
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
18
6.3
2 ans.
6.4
Durée de conservation
Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Plaquette en oPA/alu/PVC soudée sur une feuille d’aluminium.
TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés
Chaque boîte contient 88 comprimés pelliculés (11 plaquettes contenant chacune 8 comprimés).
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés
Chaque boîte contient 84 comprimés pelliculés (21 plaquettes contenant chacune 4 comprimés).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées
6.6
Précautions particulière d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Seagen B.V.
Evert van de Beekstraat 1-104
1118CL Schiphol
Pays-Bas
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés : EU/1/20/1526/001
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés : EU/1/20/1526/002
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
11 février 2021
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
19
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
20
A.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Seagen B.V.
Evert van de Beekstraat 1-104
1118CL Schiphol
Pays-Bas
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I: Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste
des dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de
la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des
médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
Obligation de mise en place de mesures post-autorisation
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché met en œuvre, selon le calendrier indiqué, les
mesures ci-après :
Description
Étude d’efficacité post-autorisation (PAES) :
Afin de mieux déterminer l’efficacité du tucatinib en association avec le
trastuzumab et la capécitabine pour le traitement des patients adultes atteints de
cancer du sein HER2 positif localement avancé ou métastatique ayant reçu
précédemment au moins 2 traitements anti-HER2, le titulaire de l’autorisation de
21
Date
30 juin 2023
mise sur le marché doit soumettre les résultats de l’analyse finale de l’étude
HER2CLIMB concernant la survie globale et la survie sans progression.
22
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
23
A. ÉTIQUETAGE
24
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés
tucatinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE ACTIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 50 mg de tucatinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du sodium et du potassium. Lire la notice avant utilisation.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimés pelliculés
88 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
9.
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
25
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Seagen B.V.
Evert van de Beekstraat 1-104
1118CL Schiphol
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1526/001
13.
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
NUMÉRO DU LOT
TUKYSA 50 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
26
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés
tucatinib
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Seagen B.V.
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
27
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés
tucatinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE ACTIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 150 mg de tucatinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du sodium et du potassium. Lire la notice avant utilisation.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimés pelliculés
84 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
28
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Seagen B.V.
Evert van de Beekstraat 1-104
1118CL Schiphol
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1526/002
13.
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
NUMÉRO DU LOT
TUKYSA 150 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
29
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés
tucatinib
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Seagen B.V.
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
30
B. NOTICE
31
Notice : Information du patient
TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés
tucatinib
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1.
Qu’est-ce que TUKYSA et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre TUKYSA
Comment prendre TUKYSA
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver TUKYSA
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que TUKYSA et dans quels cas est-il utilisé
Qu’est-ce que TUKYSA ?
TUKYSA est un médicament pour le cancer du sein. Il contient une substance active appelée tucatinib
et appartient à un groupe de médicaments appelés inhibiteurs de protéines kinases, lesquels
empêchent le développement de certains types de cellules cancéreuses dans le corps.
Dans quels cas TUKYSA est-il utilisé ?
TUKYSA est utilisé chez les adultes présentant un cancer du sein qui :
-
-
-
présente un récepteur (cible) sur les cellules cancéreuses appelé récepteur 2 du facteur de
croissance épidermique humain (cancer du sein HER2 positif) ;
s’est étendu au-delà de la tumeur d’origine ou s’est propagé à d’autres organes tels que le
cerveau ou qui ne peut pas être retiré chirurgicalement ;
a déjà été traité précédemment à l’aide de certains autres traitements contre le cancer du sein.
TUKYSA doit être pris avec deux autres médicaments contre le cancer appelés
trastuzumab
et
capécitabine.
Des notices distinctes sont disponibles pour ces médicaments.
Demandez à votre
médecin
de vous en parler.
32
Comment TUKYSA agit-il ?
TUKYSA agit en bloquant les récepteurs HER2 sur les cellules cancéreuses. Le récepteur HER2
produit des signaux qui peuvent aider le cancer à se développer et son blocage peut ainsi ralentir ou
interrompre le développement des cellules cancéreuses ou peut les détruire.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre TUKYSA
Ne prenez jamais TUKYSA
si vous êtes allergique au tucatinib ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament
(mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre TUKYSA si vous avez des problèmes de foie.
Durant votre traitement, votre médecin vous prescrira des analyses afin de vérifier que votre foie
fonctionne correctement.
TUKYSA peut provoquer une diarrhée sévère. Contactez immédiatement votre médecin dès le
premier signe de diarrhée.
TUKYSA pourrait être nocif pour l’enfant à naître lorsqu’il est pris par une femme enceinte.
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre TUKYSA si vous pensez être enceinte ou
planifiez une grossesse. Voir la rubrique « Grossesse et allaitement » ci-dessous.
Enfants et adolescents
TUKYSA ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de moins de 18 ans. La sécurité de TUKYSA et
son efficacité n’ont pas été étudiées dans cette classe d’âge.
Autres médicaments et TUKYSA
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre
tout autre médicament.
Certains médicaments pourraient interférer avec l’action de TUKYSA ou, inversement, TUKYSA
pourrait interférer avec leur action. Les médicaments concernés incluent certains médicaments des
groupes suivants :
millepertuis – produit à base de plante utilisé pour traiter la dépression
itraconazole, kétoconazole, voriconazole, posaconazole – utilisés pour traiter des infections
fongiques
rifampicine – utilisée pour traiter des infections bactériennes
darunavir, saquinavir, tipranavir – utilisés pour traiter le VIH
phénytoïne, carbamazépine – utilisées pour traiter l’épilepsie ou une affection douloureuse du
visage appelée névralgie du trijumeau ou pour contrôler un grave trouble de l’humeur lorsque les
autres médicaments ne fonctionnent pas
buspirone – utilisée pour certains problèmes de santé mentale
sirolimus, tacrolimus – utilisés pour contrôler la réponse immunitaire du corps après une greffe
digoxine – utilisée pour traiter des problèmes cardiaques
lomitapide, lovastatine – utilisés pour traiter les taux de cholestérol anormaux
alfentanil – utilisé pour soulager la douleur
avanafil, vardénafil – utilisés pour traiter la dysfonction érectile
darifénacine – utilisé pour traiter l’incontinence urinaire
midazolam, triazolam – utilisés pour traiter les crises d’épilepsie, les troubles anxieux, la panique,
l’agitation et les insomnies
répaglinide – utilisé pour traiter le diabète de type 2
33
é
bastine – un antihistaminique utilisé pour traiter la rhinite et la rhino-conjonctivite
allergique saisonnière et per-annuelle
évérolimus, ibrutinib – utilisés pour traiter certains cancers
naloxégol – utilisé pour traiter la constipation
Grossesse et allaitement
TUKYSA peut avoir des effets nocifs sur l’enfant à naître lorsqu’il est pris par une femme enceinte.
Votre médecin vous demandera de faire un test de grossesse avant de commencer à prendre TUKYSA.
Si vous
êtes enceinte, pensez être enceinte
ou
planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin
avant de prendre ce médicament. Le médecin évaluera les bénéfices potentiels du
traitement pour vous en regard des risques pour l’enfant à naître.
Utilisez une méthode de contraception fiable
afin d’éviter toute grossesse pendant votre
traitement par TUKYSA et pendant au moins une semaine après la dernière dose.
Si vous êtes un homme et que vous avez une partenaire en âge de procréer, utilisez une
méthode de contraception fiable
afin d’éviter toute grossesse pendant votre traitement par
TUKYSA et pendant au moins une semaine après la dernière dose.
Si vous
devenez enceinte
pendant le traitement par TUKYSA,
informez-en votre médecin.
Le
médecin évaluera les bénéfices potentiels de la poursuite du traitement pour vous et les risques
pour l’enfant à naître.
On ne sait pas si TUKYSA passe dans le lait maternel.
Si vous
allaitez
ou
prévoyez d’allaiter, demandez conseil à votre médecin
avant de prendre ce
médicament. Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par TUKYSA et jusqu’à 1 semaine
minimum après la dernière dose. Adressez-vous à votre médecin pour discuter de la meilleure
façon de nourrir votre enfant durant le traitement.
Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien
avant de prendre TUKYSA si vous avez la
moindre question.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
TUKYSA ne devrait pas altérer votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
Cependant, votre responsabilité est de déterminer si vous êtes en capacité de conduire un véhicule
motorisé ou d’effectuer d’autres tâches nécessitant une concentration importante.
TUKYSA contient du sodium et du potassium
Ce médicament contient 55,3 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par dose de
300 mg. Cela équivaut à 2,75 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour
un adulte.
Ce médicament contient 60,6 mg de potassium par dose de 300 mg. À prendre en compte chez les
patients insuffisants rénaux ou chez les patients contrôlant leur apport alimentaire en potassium.
3.
Comment prendre TUKYSA
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Posologie
La dose recommandée est de 300 mg (deux comprimés de 150 mg) deux fois par jour par voie orale.
Votre médecin pourra modifier votre dose de TUKYSA si vous ressentez certains effets indésirables.
Pour que votre dose puisse être réduite, votre médecin pourra vous prescrire des comprimés de 50 mg.
34
Mode d’administration
TUKYSA peut être pris indifféremment au cours ou en dehors des repas.
Avalez les comprimés entiers, l’un après l’autre.
Prenez chaque dose à 12 heures d’intervalle environ, à heure fixe tous les jours.
Ne mâchez pas et n’écrasez pas les comprimés.
Si vous vomissez après avoir pris TUKYSA, ne prenez pas de dose supplémentaire ; contentez-
vous de prendre la dose suivante à l’heure habituelle.
Si vous avez pris plus de TUKYSA que vous n’auriez dû
Informez-en immédiatement un médecin ou un pharmacien. Si possible, montrez-leur l’emballage.
Si vous oubliez de prendre TUKYSA
Ne prenez pas de dose double
pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Contentez-vous
de prendre la dose suivante à l’heure habituelle.
Si vous arrêtez de prendre TUKYSA
TUKYSA est un traitement au long cours et vous devez le prendre en continu.
N’arrêtez pas de
prendre TUKYSA
sans en avoir parlé avec votre médecin.
Pendant le traitement par TUKYSA
Selon les effets indésirables que vous ressentez, votre médecin pourra recommander de diminuer
votre dose ou de suspendre temporairement votre traitement.
Par ailleurs, votre médecin contrôlera le fonctionnement de votre foie pendant le traitement
par TUKYSA.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Les effets indésirables suivants peuvent survenir
avec ce médicament.
Très fréquent
(pouvant toucher plus de 1 personne sur 10) :
diarrhée ;
envie de vomir (nausées) ;
vomissements ;
plaies buccales, inflammation au niveau de la bouche, aphtes ;
problèmes de foie, pouvant entraîner des démangeaisons, une coloration jaune des yeux et de la
peau, des urines sombres et une douleur ou une gêne en haut à droite du ventre ;
éruption cutanée ;
douleurs articulaires ;
perte de poids ;
saignement de nez.
Prévenez votre médecin ou votre pharmacien
si vous remarquez un quelconque effet indésirable.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez
également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la
sécurité du médicament.
35
5.
Comment conserver TUKYSA
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette et l’emballage. La
date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient TUKYSA
La
substance active
est le tucatinib. Chaque comprimé pelliculé contient soit 50 mg, soit 150 mg de
tucatinib.
Les autres composants sont :
Noyau du comprimé : copovidone, crospovidone, chlorure de sodium, chlorure de potassium,
hydrogénocarbonate de sodium, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, cellulose
microcristalline (voir « TUKYSA contient du sodium et du potassium » dans la rubrique 2).
Pelliculage : alcool polyvinylique, dioxyde de titane, macrogol, talc, oxyde de fer jaune.
Comment se présente TUKYSA et contenu de l’emballage extérieur
Les comprimés pelliculés de TUKYSA 50 mg sont ronds, jaunes, et portent l’inscription « TUC »
marquée en creux sur une face et « 50 » sur l’autre face.
Les comprimés pelliculés de TUKYSA 150 mg sont de forme ovale, jaunes, et portent l’inscription
« TUC » marquée en creux sur une face et « 150 » sur l’autre face.
TUKYSA est fourni dans des plaquettes en aluminium. Chaque boîte contient :
TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés
88 comprimés (11 plaquettes contenant chacune 8 comprimés).
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés
84 comprimés (21 plaquettes contenant chacune 4 comprimés).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché et fabricant
Seagen B.V.
Evert van de Beekstraat 1-104
1118CL Schiphol
Pays-Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
36
België/Belgique/Belgien
Seagen B.V. (Nederland/Pays-Bas/Niederlande)
Tél/Tel: +32 7848 27 51
България
Swixx Biopharma EOOD
Teл.: +359 2 4942 480
Česká republika
Swixx Biopharma s.r.o.
Tel: +420 242 434 222
Danmark
Seagen Denmark ApS
Tlf: +45 89 88 83 53
Deutschland
Seagen Germany GmbH
Tel: +49 893 803 6915
Eesti
Swixx Biopharma OÜ
Tel: +372 640 1030
Ελλάδα
ΓΕΝΕΣΙΣ ΦΑΡΜΑ Α.Ε
Τηλ:
+30 210 87 71 500
España
Seagen Spain S.L.U.
Tel: (+34) 919 011 012
France
Seagen France SAS
Tél: +33 184 88 80 69
Hrvatska
Swixx Biopharma d.o.o.
Tel: +385 1 2078 500
Ireland
Seagen B.V. (Netherlands)
Tel: +353 1903 9713
Ísland
Seagen B.V. (Holland)
Sími: +354 539 0641
Italia
Seagen Italy S.r.l.
Tel: (+39) 02 82952389
Lietuva
Swixx Biopharma UAB
Tel: +370 5 236 9140
Luxembourg/Luxemburg
Seagen B.V. (Pays-Bas/Niederlande)
Tél/Tel: +352 27 867 570
Magyarország
Swixx Biopharma Kft.
Tel.: +36 1 9206 550
Malta
Genesis Pharma (Cyprus) Ltd (Ċipru/Cyprus)
Tel: +357 22 765715
Nederland
Seagen B.V.
Tel: +31 202 419041
Norge
Seagen B.V. (Nederland)
Tlf: +45 89 88 83 53
Österreich
Seagen B.V. (Niederlande)
Tel: (+43) 720 778105
Polska
Swixx Biopharma Sp.z o.o.
Tel.: +48 22 460 07 20
Portugal
Seagen B.V. (Países Baixos)
Tel: (+351) 211 451 261
România
Swixx Biopharma S.R.L.
Tel: +40 371 530 850
Slovenija
Swixx Biopharma d.o.o.
Tel: +386 1 2355 100
Slovenská republika
Swixx Biopharma s.r.o.
Tel: +421 2 20833 600
Suomi/Finland
Seagen B.V. (Alankomaat/Nederländerna)
Puh/Tel: +358 753 252 569
37
Κύπρος
Genesis Pharma (Cyprus) Ltd
Τηλ:
+357 22 765715
Latvija
Swixx Biopharma SIA
Tel: +371 6 6164 750
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Sverige
Seagen B.V. (Nederländerna)
Tel: (+46) 108 885 437
United Kingdom (Northern Ireland)
Seagen B.V. (Netherlands)
Tel: +44 330 818 0490
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments :
http://www.ema.europa.eu.
38

ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 50 mg de tucatinib.
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 150 mg de tucatinib.
Excipients à effet notoire
Chaque comprimé pelliculé de 150 mg contient 27,64 mg de sodium et 30,29 mg de potassium.
Une dose de 300 mg de TUKYSA contient 55,3 mg de sodium et 60,6 mg de potassium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés
Comprimé pelliculé rond, jaune, portant l'inscription « TUC » marquée en creux sur une face et « 50 »
sur l'autre face. Le comprimé de 50 mg a un diamètre d'environ 8 mm.
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés
Comprimé pelliculé de forme ovale, jaune, portant l'inscription « TUC » marquée en creux sur une
face et « 150 » sur l'autre face. Le comprimé de 150 mg a une longueur de 17 mm et une largeur de
7 mm environ.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques
TUKYSA est indiqué, en association avec le trastuzumab et la capécitabine, pour le traitement des
patients adultes atteints de cancer du sein HER2 positif localement avancé ou métastatique ayant reçu
précédemment au moins 2 traitements anti-HER2.

4.2 Posologie et mode d'administration
Le traitement par TUKYSA doit être instauré et supervisé par un médecin expérimenté en matière
d'administration de médicaments anticancéreux.

La dose recommandée est de 300 mg de tucatinib (deux comprimés de 150 mg) à prendre en continu,
deux fois par jour, en association avec le trastuzumab et la capécitabine, aux doses indiquées dans le
tableau 1. Pour plus d'informations, voir le Résumé des caractéristiques du produit (RCP) des produits
co-administrés contenant le trastuzumab et la capécitabine. Les différentes composantes du traitement
peuvent être administrées dans n'importe quel ordre.

Tableau
1 : posologies recommandées
Traitement
Dose
Jours de traitement Distance des repas
Tucatinib
300 mg par voie orale
deux fois par jour
En continu
Au cours ou en
dehors des repas
1 000 mg/m2 par voie
Capécitabine
orale
Jours 1 à 14 tous les
deux fois par jour
21 jours
Dans les 30 minutes
suivant un repas
Trastuzumab

Par voie intraveineuse

Dose initiale
8 mg/kg par voie
intraveineuse
Jour 1
Doses suivantes
6 mg/kg par voie
Tous les 21 jours
Sans objet
intraveineuse
OU
Par voie sous-cutanée
600 mg par voie sous-
cutanée
Tous les 21 jours
Le traitement par TUKYSA doit être poursuivi jusqu'à progression de la maladie ou apparition d'une
toxicité inacceptable.
Dose oubliée
En cas d'oubli d'une dose, le patient devra se contenter de prendre la dose suivante à l'heure
habituelle.
Modification de la dose
Les modifications de dose recommandées pour le tucatinib en cas d'effets indésirables (voir
rubrique 4.8) sont indiquées dans les tableaux 2 et 3. Voir le RCP du trastuzumab et de la capécitabine
co-administrés pour connaître les modifications de dose recommandées en cas de toxicités suspectées
d'être dues à ces traitements.

Tableau 2 : réductions de la dose de tucatinib recommandées en cas d'effets indésirables
Palier de dose
Dose de tucatinib
Dose initiale recommandée
300 mg deux fois par jour
Première réduction de la dose
250 mg deux fois par jour
Deuxième réduction de la dose
200 mg deux fois par jour
Troisième réduction de la dose
150 mg deux fois par jour1
1 Le traitement par TUKYSA doit être définitivement arrêté si la dose orale de 150 mg deux fois par jour n'est pas tolérée.

Effet indésirable Sévérité1
Modification de la posologie du tucatinib
Diarrhée
Grades 1 et 2
Aucune modification de la dose n'est
nécessaire.
Grade 3 sans traitement anti-
Instaurer ou intensifier le traitement médical
diarrhéique
approprié. Suspendre le tucatinib jusqu'au
retour à un grade 1, puis reprendre le
tucatinib à la même dose.
Grade 3 avec traitement anti-
Instaurer ou intensifier le traitement médical
diarrhéique
approprié. Suspendre le tucatinib jusqu'au
retour à un grade 1, puis reprendre le
tucatinib au palier de dose immédiatement
inférieur.
Grade 4
Arrêter définitivement le tucatinib.
Élévation des
Grade 1 pour la bilirubine (> LSN Aucune modification de la dose n'est
taux d'ALAT,
à 1,5 × LSN)
nécessaire.
d'ASAT ou de
bilirubine2
Grade 2 pour la bilirubine (> 1,5 à Suspendre le tucatinib jusqu'au retour à un
3 × LSN)
grade 1, puis reprendre le tucatinib au même
palier de dose.
Grade 3 pour l'ALAT ou l'ASAT Suspendre le tucatinib jusqu'au retour à un
(> 5 à 20 × LSN)
grade 1, puis reprendre le tucatinib au palier
OU
de dose immédiatement inférieur.
Grade 3 pour la bilirubine (> 3 à
10 × LSN)
Grade 4 pour l'ALAT ou l'ASAT Arrêter définitivement le tucatinib.
(> 20 × LSN)
OU
Grade 4 pour la bilirubine
(> 10 × LSN)
ALAT ou ASAT > 3 × LSN
Arrêter définitivement le tucatinib.
ET
Bilirubine > 2 × LSN
Autres effets
Grades 1 et 2
Aucune modification de la dose n'est
indésirables
nécessaire.
Grade 3
Suspendre le tucatinib jusqu'au retour à un
grade 1, puis reprendre le tucatinib au palier
de dose immédiatement inférieur.
Grade 4
Arrêter définitivement le tucatinib.
1. Grades établis sur la base des critères communs de terminologie pour les événements indésirables du National Cancer
Institute (NCI-CTCAE), version 4.03
2. Abréviations : LSN = limite supérieure de la normale ; ALAT = alanine aminotransférase ; ASAT = aspartate
aminotransférase
Administration en concomitance avec des inhibiteurs du CYP2C8
L'utilisation du médicament en concomitance avec de puissants inhibiteurs du CYP2C8 doit être
évitée. Si l'administration concomitante d'un puissant inhibiteur du CYP2C8 ne peut être évitée, la
dose initiale de tucatinib doit être réduite à 100 mg deux fois par jour par voie orale. Après l'arrêt du
puissant inhibiteur du CYP2C8 sur une durée correspondant à 3 demi-vies d'élimination, le tucatinib
devra être repris à la dose utilisée avant l'instauration de l'inhibiteur (voir rubrique 4.4 et
d'inhibiteurs modérés du CYP2C8.
Populations particulières
Personnes âgées
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients âgés de 65 ans (voir rubrique 5.2).
Le tucatinib n'a pas été étudié chez les patients âgés de plus de 80 ans.
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère,
modérée ou sévère (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance hépatique
légère ou modérée (voir rubrique 5.2). Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère
(Child-Pugh C), il est recommandé de réduire la dose initiale à 200 mg deux fois par jour par voie
orale.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de TUKYSA chez les patients pédiatriques n'ont pas été établies. Aucune
donnée n'est disponible.
Mode d'administration
TUKYSA doit être administré par voie orale. Les comprimés doivent être avalés entiers et ne doivent
pas être mâchés, écrasés ou coupés avant d'être avalés (voir rubrique 5.2).
Les doses de TUKYSA doivent être prises à 12 heures d'intervalle environ, à heure fixe chaque jour,
au cours ou en dehors des repas. TUKYSA peut être pris en même temps que la capécitabine.

4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Examens de laboratoire
Élévation des taux d'ALAT, d'ASAT et de bilirubine
Des élévations des taux d'ALAT, d'ASAT et de bilirubine ont été signalées durant le traitement par le
tucatinib (voir rubrique 4.8). Les taux d'ALAT, d'ASAT et de bilirubine devront être contrôlés toutes
les trois semaines ou si le tableau clinique le justifie. Selon la sévérité de l'effet indésirable, il
conviendra de suspendre le traitement par le tucatinib, puis de réduire la dose ou d'arrêter
définitivement le traitement (voir rubrique 4.2).
Augmentation de la créatinine sans altération de la fonction rénale
Une augmentation de la créatinine sérique (augmentation moyenne de 30 %) a été observée en raison
de l'inhibition du transport tubulaire rénal de la créatinine, sans atteinte de la fonction glomérulaire
(voir rubrique 4.8). L'utilisation de marqueurs alternatifs, tels que l'azote uréique sanguin (BUN), la
cystatine C ou le DFG calculé, qui ne sont pas basés sur la créatinine, pourra être envisagée pour
déterminer si la fonction rénale est altérée.

Des cas de diarrhée, dont certains associés à des événements sévères tels qu'une déshydratation, une
hypotension, des lésions rénales aiguës et le décès, ont été signalés durant le traitement par le tucatinib
(voir rubrique 4.8). Si une diarrhée survient, des anti-diarrhéiques doivent être administrés si le tableau
clinique le justifie. En cas de diarrhée de grade 3, il conviendra de suspendre le traitement par le
tucatinib, puis de réduire la dose ou d'arrêter définitivement le traitement (voir rubrique 4.2). Des
examens diagnostiques devront être effectués si le tableau clinique le justifie afin d'exclure des causes
infectieuses en cas de diarrhée de grade 3 ou 4 ou de diarrhée de tout grade associée à des
complications (déshydratation, fièvre, neutropénie).
Toxicité embryo-foetale
Compte tenu des résultats des études effectuées chez l'animal et au vu de son mécanisme d'action, le
tucatinib pourrait provoquer des effets délétères chez le foetus lorsqu'il est administré pendant la
grossesse. Dans les études sur les fonctions de reproduction chez l'animal, l'administration de
tucatinib chez les lapines gravides durant l'organogenèse a entraîné des anomalies foetales à des
niveaux d'exposition maternelle similaires à l'exposition clinique à la dose recommandée.
Les femmes enceintes doivent être informées du risque potentiel pour le foetus. Les femmes en âge de
procréer doivent être informées qu'elles doivent utiliser une contraception efficace durant le traitement
et pendant au moins une semaine après la dernière dose du traitement (voir rubrique 4.6). Les patients
de sexe masculin dont la partenaire est en âge de procréer doivent également être informés qu'ils
doivent utiliser une méthode de contraception efficace durant le traitement et pendant au moins
une semaine après la dernière dose du traitement.
Substrats sensibles du CYP3A
Le tucatinib est un puissant inhibiteur du CYP3A. Par conséquent, le tucatinib est susceptible
d'interagir avec les médicaments métabolisés par le CYP3A, ce qui peut conduire à une augmentation
des concentrations plasmatiques de ces autres produits (voir rubrique 4.5). Lorsque le tucatinib est
administré en concomitance avec d'autres médicaments, le RCP de ces médicaments doit être consulté
afin de connaître les recommandations relatives à la co-administration d'inhibiteurs du CYP3A. Le
traitement concomitant par le tucatinib et des substrats du CYP3A devra être évité lorsque des
modifications minimes de la concentration de ces substrats peuvent entraîner des effets indésirables
graves ou engageant le pronostic vital. Si l'utilisation concomitante ne peut être évitée, la posologie du
substrat du CYP3A devra être réduite conformément aux instructions du RCP du médicament
co-administré.
Substrats de la P-gp
L'utilisation concomitante du tucatinib et d'un substrat de la P-gp a entraîné une augmentation des
concentrations plasmatiques du substrat de la P-gp, ce qui peut augmenter la toxicité associée au
substrat de la P-gp. Une réduction de la dose des substrats de la Pgp (y compris les substrats
intestinaux sensibles tels que le dabigatran) devra être envisagée conformément aux instructions du
RCP du médicament utilisé en concomitance. Les substrats de la Pgp devront être administrés avec
prudence lorsque des modifications minimes de la concentration de ces substrats peuvent entraîner des
toxicités graves ou engageant le pronostic vital.
Puissants inducteurs du CYP3A/inducteurs modérés du CYP2C8
L'utilisation concomitante du tucatinib et d'un puissant inducteur du CYP3A ou d'un inducteur
modéré du CYP2C8 a entraîné une diminution des concentrations du tucatinib, ce qui peut réduire
l'activité du tucatinib. L'utilisation du tucatinib en concomitance avec un puissant inducteur du
CYP3A ou un inducteur modéré du CYP2C8 doit être évitée.

L'utilisation concomitante du tucatinib et d'un puissant inhibiteur du CYP2C8 a entraîné une
augmentation des concentrations du tucatinib, ce qui peut augmenter le risque de toxicité du tucatinib.
L'utilisation du tucatinib en concomitance avec de puissants inhibiteurs du CYP2C8 doit être évitée
(voir rubrique 4.2).
On ne dispose d'aucune donnée clinique sur les conséquences de l'utilisation concomitante
d'inhibiteurs modérés du CYPC8 sur les concentrations du tucatinib. La toxicité du tucatinib devra
faire l'objet d'une surveillance accrue en cas d'utilisation avec des inhibiteurs modérés du CYP2C8.
Informations concernant les excipients
Ce médicament contient 55,3 mg de sodium par dose de 300 mg. Cela équivaut à 2,75 % de l'apport
alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.
Ce médicament contient 60,6 mg de potassium par dose de 300 mg. Cela doit être pris en compte chez
les patients présentant une insuffisance rénale ou qui contrôlent leur apport alimentaire en potassium
(régime alimentaire pauvre en potassium).

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Le tucatinib est principalement métabolisé par le CYP2C8. Le tucatinib induit une inactivation du
CYP3A basée sur son métabolisme et inhibe les transporteurs rénaux de la metformine et de la
créatinine. Le tucatinib est un substrat de la P­gp.
Effets des autres médicaments sur le tucatinib
Inducteurs du CYP3A/CYP2C8
Une étude d'interaction médicamenteuse clinique a montré que l'administration d'une dose unique de
300 mg de tucatinib en concomitance avec la rifampicine (un puissant inducteur du CYP3A et un
inducteur modéré du CYP2C8) entraînait une réduction des concentrations du tucatinib (d'un
facteur 0,6 pour la Cmax [IC à 90 % : 0,5 ; 0,8] et d'un facteur 0,5 pour l'ASC [IC à 90 % : 0,4 ; 0,6]).
L'administration du tucatinib en concomitance avec de puissants inducteurs du CYP3A ou des
inducteurs modérés du CYP2C8 tels que la rifampicine, la phénytoïne, le millepertuis ou la
carbamazépine doit être évitée car elle pourrait entraîner une diminution de l'activité du tucatinib (voir
rubrique 4.4).
Inhibiteurs du CYP2C8
Une étude d'interaction médicamenteuse clinique a montré que l'administration d'une dose unique de
300 mg de tucatinib en concomitance avec le gemfibrozil (un puissant inhibiteur du CYP2C8)
entraînait une augmentation des concentrations du tucatinib (d'un facteur 1,6 pour la Cmax [IC à 90 % :
1,5 ; 1,8] et d'un facteur 3,0 pour l'ASC [IC à 90 % : 2,7 ; 3,5]). L'administration du tucatinib en
concomitance avec de puissants inhibiteurs du CYP2C8 tels que le gemfibrozil doit être évitée car elle
pourrait augmenter le risque de toxicité du tucatinib (voir rubrique 4.4).
Inhibiteurs du CYP3A
Une étude d'interaction médicamenteuse clinique a montré que l'administration d'une dose unique de
300 mg de tucatinib en concomitance avec l'itraconazole (un puissant inhibiteur du CYP3A) entraînait
une augmentation des concentrations du tucatinib (d'un facteur 1,3 pour la Cmax [IC à 90 % : 1,2 ; 1,4]
et d'un facteur 1,3 pour l'ASC [IC à 90 % : 1,3 ; 1,4]). Aucun ajustement posologique n'est
nécessaire.
D'après les études d'interactions médicamenteuses cliniques menées avec le tucatinib, aucune
interaction médicamenteuse n'a été observée lorsque le tucatinib a été associé à l'oméprazole (un
inhibiteur de la pompe à protons). Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
Effets du tucatinib sur les autres médicaments

Substrats du CYP3A

Le tucatinib est un puissant inhibiteur du CYP3A. Une étude d'interaction médicamenteuse clinique a
montré que la co-administration de tucatinib et de midazolam (un substrat sensible du CYP3A)
entraînait une augmentation des concentrations du midazolam (d'un facteur 3,0 pour la Cmax [IC à
90 % : 2,6 ; 3,4] et d'un facteur 5,7 pour l'ASC [IC à 90 % : 5,0 ; 6,5]). L'administration du tucatinib
en concomitance avec des substrats sensibles du CYP3A tels que l'alfentanil, l'avanafil, la buspirone,
la darifénacine, le darunavir, l'ébastine, l'évérolimus, l'ibrutinib, le lomitapide, la lovastatine, le
midazolam, le naloxégol, le saquinavir, la simvastatine, le sirolimus, le tacrolimus, le tipranavir, le
triazolam et le vardénafil pourrait augmenter l'exposition systémique à ces substances, ce qui pourrait
augmenter la toxicité associée au substrat du CYP3A. L'utilisation concomitante du tucatinib et de
substrats du CYP3A doit être évitée lorsque des modifications minimes de la concentration de ces
substrats peuvent entraîner des toxicités graves ou engageant le pronostic vital. Si l'utilisation
concomitante ne peut être évitée, la posologie du substrat du CYP3A devra être réduite conformément
aux instructions du RCP du médicament co-administré.

Substrats de la P-gp

Une étude d'interaction médicamenteuse clinique a montré que l'administration concomitante de
tucatinib et de digoxine (un substrat sensible de la P-gp) entraînait une augmentation des
concentrations de la digoxine (d'un facteur 2,4 pour la Cmax [IC à 90 % : 1,9 ; 2,9] et d'un facteur 1,5
pour l'ASC [IC à 90 % : 1,3 ; 1,7]). L'utilisation concomitante du tucatinib et d'un substrat de la P-gp
pourrait augmenter les concentrations plasmatiques du substrat de la P-gp, ce qui peut augmenter la
toxicité associée au substrat de la P-gp. Une réduction de la dose des substrats de la Pgp (y compris
les substrats intestinaux sensibles tels que le dabigatran) devra être envisagée conformément aux
instructions du RCP du médicament utilisé en concomitance et les substrats de la Pgp devront être
administrés avec prudence lorsque des modifications minimes de la concentration de ces substrats
peuvent entraîner des toxicités graves ou engageant le pronostic vital (voir rubrique 4.4).
Substrats du CYP2C8
Une étude d'interaction médicamenteuse clinique a montré que l'administration concomitante de
tucatinib et de répaglinide (un substrat du CYP2C8) entraînait une augmentation des concentrations du
répaglinide (d'un facteur 1,7 pour la Cmax [IC à 90 % : 1,4 ; 2,1] et d'un facteur 1,7 pour l'ASC [IC à
90 % : 1,5 ; 1,9]). Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.

Substrats de MATE1/2K

Une étude d'interaction médicamenteuse clinique a montré que l'administration concomitante de
tucatinib et de metformine (un substrat de MATE1/2-K) entraînait une augmentation des
concentrations de la metformine (d'un facteur 1,1 pour la Cmax [IC à 90 % : 1,0 ; 1,2] et d'un
facteur 1,4 pour l'ASC [IC à 90 % : 1,2 ; 1,5]). Le tucatinib a réduit la clairance rénale de la
metformine sans affecter le débit de filtration glomérulaire (DFG) tel que mesuré d'après la clairance
de l'iohéxol et la concentration sérique de la cystatine C. Aucun ajustement posologique n'est
nécessaire.

Substrats du CYP2C9

D'après les études d'interactions médicamenteuses cliniques menées avec le tucatinib, aucune
interaction médicamenteuse n'a été observée lorsque le tucatinib a été associé au tolbutamide (un
substrat sensible du CYP2C9). Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.

Femmes en âge de procréer / contraception chez les hommes et les femmes
Compte tenu des résultats observés chez l'animal, le tucatinib pourrait provoquer des effets
pharmacologiques délétères lorsqu'il est administré aux femmes pendant la grossesse et/ou chez le
foetus ou le nouveau-né. Les femmes en âge de procréer doivent être informées qu'elles doivent éviter
de devenir enceinte et qu'elles doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et
pendant au moinsune semaine après l'arrêt du traitement. Les patients de sexe masculin dont la
partenaire est en âge de procréer doivent également être informés qu'ils doivent utiliser une
contraception efficace pendant le traitement et pendant au moins une semaine après l'arrêt du
traitement (voir rubrique 4.4).
Voir également la rubrique 4.6 du RCP du trastuzumab et de la capécitabine.
Grossesse
Il n'existe pas de données sur l'utilisation du tucatinib chez la femme enceinte. Les études chez
l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). TUKYSA ne doit pas
être utilisé pendant la grossesse à moins que la situation clinique de la patiente ne justifie le traitement
avec le tucatinib. La présence éventuelle d'une grossesse doit être vérifiée chez les femmes en âge de
procréer avant d'instaurer le traitement par le tucatinib. Si la patiente devient enceinte pendant le
traitement, le risque potentiel pour le foetus/nouveau-né doit être expliqué à la patiente.
Allaitement
On ne sait pas si le tucatinib ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour les
nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. L'allaitement doit être interrompu au cours du traitement
avec TUKYSA. L'allaitement pourra être repris 1 semaine après l'arrêt du traitement.
Fertilité
Aucune étude n'a été réalisée concernant la fertilité chez les hommes ou les femmes. Compte tenu des
résultats des études chez l'animal, le tucatinib pourrait altérer la fertilité chez les femmes en âge de
procréer (voir rubrique 5.3).


4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
TUKYSA n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines. L'état clinique du patient doit être pris en compte au moment d'évaluer son aptitude à
effectuer des tâches faisant appel à des capacités motrices, cognitives ou de jugement.

4.8 Effets indésirables


Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables de grades 3 et 4 les plus fréquents ( 5 %) durant le traitement étaient la
diarrhée (13 %), l'élévation du taux d'ALAT (6 %) et l'élévation du taux d'ASAT (5 %).
Des effets indésirables graves sont survenus chez 29 % des patients traités par le tucatinib et ces effets
incluaient la diarrhée (4 %), les vomissements (3 %) et les nausées (2 %).
Des effets indésirables ayant entraîné l'arrêt de TUKYSA sont survenus chez 6 % des patients ; les
effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné l'arrêt du traitement étaient la diarrhée (1 %) et
l'élévation du taux d'ALAT (1 %). Des effets indésirables ayant conduit à une réduction de la dose de
TUKYSA sont survenus chez 23 % des patients ; les effets indésirables les plus fréquents ayant
conduit à une réduction de la dose étaient la diarrhée (6 %), l'élévation du taux d'ALAT (5 %) et
l'élévation du taux d'ASAT (4 %).

Les données résumées dans cette rubrique reflètent l'exposition à TUKYSA chez 431 patients atteints
de cancer du sein HER2 positif métastatique ou localement avancé non résécable ayant reçu TUKYSA
en association avec le trastuzumab et la capécitabine dans deux études, HER2CLIMB et ONT-380-005
(voir rubrique 5.1). La durée médiane d'exposition à TUKYSA dans ces études a été de 7,4 mois
(intervalle : < 0,1 ; 43,6).
Les effets indésirables observés durant le traitement sont présentés dans cette rubrique par catégorie de
fréquence. Les catégories de fréquence sont définies comme suit : très fréquent ( 1/10) ; fréquent
( 1/100, < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare
(< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Tableau 4 : effets indésirables
Classes de systèmes d'organes Fréquence
Effets indésirables
Affections respiratoires,
Très fréquent
Épistaxis

thoraciques et médiastinales
Affections gastro-intestinales Très fréquent
Diarrhée, nausées, vomissements, stomatite1
Affections de la peau et du
Très fréquent
Éruption cutanée2
tissu sous-cutané
Affections musculo-
Très fréquent
Arthralgie
squelettiques et systémiques
Investigations
Très fréquent
Élévation du taux d'ASAT, élévation du taux
d'ALAT, élévation de la bilirubine sanguine3,
perte de poids
1. Le terme de « stomatite » inclut : stomatite, douleur oropharyngée, ulcération buccale, douleur buccale,
ulcération labiale, glossodynie, phlyctènes linguales, phlyctènes labiales, dysesthésies buccales,
ulcération linguale, ulcère aphteux
2. Le terme d'« éruption » inclut : éruption cutanée maculo-papuleuse, éruption cutanée, dermatite acnéiforme,
érythème, éruption cutanée maculeuse, éruption cutanée papuleuse, éruption cutanée pustuleuse, éruption cutanée
prurigineuse, éruption cutanée érythémateuse, exfoliation cutanée, urticaire, dermatite allergique, érythème
palmaire, érythème plantaire et toxicité cutanée
3. Les termes « élévation de la bilirubine sanguine » incluent également l'hyperbilirubinémie
Description de certains effets indésirables particuliers


Élévation des taux d'ALAT, d'ASAT ou de bilirubine

Dans l'étude HER2CLIMB, une élévation des taux d'ALAT, d'ASAT ou de bilirubine est survenue
chez 41 % des patients traités par le tucatinib en association avec le trastuzumab et la capécitabine.
Des événements de grade 3 et plus se sont produits chez 9 % des patients. L'élévation des taux
d'ALAT, d'ASAT ou de bilirubine a conduit à une réduction de la dose chez 9 % des patients et à
l'arrêt du traitement chez 1,5 % des patients. Le délai médian d'apparition des élévations du taux
d'ALAT, d'ASAT ou de bilirubine, tous grades confondus, a été de 37 jours ; 84 % des événements se
sont résolus, avec un délai médian de résolution de 22 jours. Une surveillance du patient et une
modification de la dose (y compris un éventuel arrêt du traitement) doivent être envisagées (voir
rubrique 4.2 et 4.4).
Diarrhée
Dans l'étude HER2CLIMB, une diarrhée est survenue chez 82 % des patients traités par le tucatinib en
association avec le trastuzumab et la capécitabine. Une diarrhée de grade 3 ou plus est survenue chez
13 % des patients. Deux patients ayant développé une diarrhée de grade 4 sont ensuite décédés, la
diarrhée ayant contribué au décès. La diarrhée a conduit à une réduction de la dose chez 6 % des
patients et à l'arrêt du traitement chez 1 % des patients. Le délai médian d'apparition de la diarrhée,
tous grades confondus, a été de 12 jours ; 81 % des cas de diarrhée se sont résolus, avec un délai
médian de résolution de 8 jours. L'utilisation prophylactique d'anti-diarrhéiques n'a pas été
nécessaire. Des médicaments anti-diarrhéiques ont été utilisés pendant moins de la moitié des cycles
anti-diarrhéiques a été de 3 jours par cycle (voir rubrique 4.4).
Augmentation de la créatinine sans altération de la fonction rénale
Une augmentation de la créatinine sérique a été observée chez des patients traités par le tucatinib en
raison de l'inhibition du transport tubulaire rénal de la créatinine, sans que la fonction glomérulaire
n'ait été affectée. Dans les études cliniques, les augmentations de la créatinine sérique (augmentation
moyenne de 30 %) se sont produites durant le premier cycle de traitement par le tucatinib ; les taux
sont ensuite restés élevés mais stables tout au long du traitement et l'augmentation a été réversible à
l'arrêt du traitement.
Populations particulières
Personnes âgées
Dans l'étude HER2CLIMB, 82 patients ayant reçu le tucatinib étaient âgés de 65 ans, dont 8 étaient
âgés de 75 ans. L'incidence des effets indésirables graves a été de 34 % chez les patients âgés de
65 ans, contre 28 % chez les patients âgés de < 65 ans. Les patients âgés de 75 ans étaient trop peu
nombreux pour que les différences de sécurité puissent être évaluées.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.

4.9 Surdosage
Il n'existe aucun antidote spécifique, et l'intérêt de l'hémodialyse pour le traitement du surdosage du
tucatinib n'est pas connu. En cas de surdosage, le traitement par le tucatinib doit être suspendu et des
soins de support doivent être administrés.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antinéoplasiques, inhibiteurs des protéines kinases ; code ATC :
L01EH03.

Mécanisme d'action
Le tucatinib est un inhibiteur de tyrosine kinase réversible, puissant et sélectif ciblant l'HER2. Dans
les tests de signalisation cellulaire, le tucatinib se montre > 1 000 fois plus sélectif vis-à-vis de
l'HER2, par comparaison avec le récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR). In vitro, le
tucatinib inhibe la phosphorylation de l'HER2 et de l'HER3, entraînant en aval une inhibition de la
signalisation cellulaire et de la prolifération cellulaire, et induit la mort des cellules tumorales
stimulées par l'HER2. In vivo, le tucatinib inhibe la croissance des tumeurs stimulées par l'HER2 et
l'association de tucatinib et de trastuzumab a montré une activité anti-tumorale plus importante
in vitro et in vivo par comparaison avec chacun des médicaments utilisé seul.
Effets pharmacodynamiques

Électrophysiologie cardiaque

L'administration répétée de 300 mg de tucatinib deux fois par jour n'a pas eu d'effet sur
l'intervalle QTc lors d'une étude TQT (étude approfondie de l'intervalle QT) chez des sujets sains.

L'efficacité du tucatinib en association avec le trastuzumab et la capécitabine a été évaluée dans une
étude internationale randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, avec comparateur actif
(HER2CLIMB). Les patients inclus présentaient un cancer du sein HER2 positif localement avancé
non résécable ou métastatique, avec ou sans métastases cérébrales, et avaient reçu précédemment un
traitement par le trastuzumab, le pertuzumab et le trastuzumab emtansine (T-DM1), séparément ou en
association, à titre néoadjuvant, adjuvant ou en situation métastatique. La surexpression ou
l'amplification de l'HER2 a été confirmée par l'analyse du laboratoire central.
Les patients présentant des métastases cérébrales, y compris ceux présentant des lésions non traitées
ou en cours de progression, étaient éligibles dans l'étude sous réserve qu'ils soient neurologiquement
stables et qu'une radiothérapie ou une chirurgie ne soit pas immédiatement nécessaire pour le
traitement des métastases cérébrales. Les patients ayant besoin d'une intervention localisée immédiate
pouvait recevoir le traitement localisé et être ensuite inclus dans l'étude. L'étude a inclus des patients
présentant des métastases cérébrales non traitées et des patients présentant des métastases cérébrales
traitées qui étaient soit stables soit en progression depuis la dernière radiothérapie ou chirurgie
cérébrale. Les patients n'étaient pas autorisés à participer à l'étude s'ils avaient reçu une
corticothérapie systémique (dose quotidienne totale de dexaméthasone ou équivalent 2 mg) pour le
contrôle des symptômes des métastases du SNC < 28 jours avant la première dose du traitement de
l'étude. En cas d'atteinte leptoméningée, la participation des patients à l'étude était également exclue.
Les patients précédemment traités par des inhibiteurs de tyrosine kinase ciblant l'HER2 n'étaient pas
autorisés à participer, à l'exception des patients ayant reçu du lapatinib pendant 21 jours et ayant
arrêté pour des raisons autres qu'une progression de la maladie ou une toxicité sévère. Pour les
patients dont la tumeur était positive aux récepteurs hormonaux, l'endocrinothérapie n'était pas
autorisée en tant que traitement concomitant, à l'exception des agonistes de l'hormone de libération
des gonadotrophines utilisés pour inhiber l'activité ovarienne chez les femmes en préménopause.
Au total, 612 patients ont été randomisés selon un ratio de 2/1 en vue de recevoir le tucatinib en
association avec le trastuzumab et la capécitabine (N = 410) ou le placebo en association avec le
trastuzumab et la capécitabine (N = 202). La randomisation a été stratifiée en fonction de la présence
ou des antécédents de métastases cérébrales (oui vs non), de l'indice de performance ECOG (Eastern
Cooperative Oncology Group) (0 vs 1) et de la région (États-Unis, Canada ou reste du monde).
Les caractéristiques démographiques des patients étaient équilibrées entre les groupes de traitement.
L'âge médian était de 54 ans (intervalle : 25 à 82) ; 116 patients (19 %) étaient âgés de 65 ans ou plus.
444 patients étaient blancs (73 %) et 607 étaient de sexe féminin (99 %). 314 patients (51 %) avaient
un indice de performance ECOG de 1 et 298 patients (49 %) avaient un indice de performance ECOG
de 0. Chez 60 % des patients, la maladie était positive aux récepteurs des oestrogènes et/ou de la
progestérone. Chez 48 % des patients, il existait une présence ou des antécédents de métastases
cérébrales, dont 23 % présentant des métastases cérébrales non traitées, 40 % des métastases traitées et
stables, et 37 % des métastases cérébrales traitées mais en progression d'après la radiographie. Par
ailleurs, 49 % des patients présentaient des métastases pulmonaires, 35 % des métastases hépatiques et
14 % des métastases cutanées. Les patients avaient reçu précédemment un nombre médian de 4
(intervalle : 2 à 17) lignes de traitement systémique et un nombre médian de 3 (intervalle : 1 à 14)
lignes de traitement systémique en situation métastatique. Tous les patients avaient reçu
précédemment des traitements à base de trastuzumab et du trastuzumab emtansine, tandis que tous les
patients sauf deux avaient reçu précédemment un traitement à base de pertuzumab.
Le tucatinib ou le placebo, à 300 mg deux fois par jour par voie orale, a été administré jusqu'à
progression de la maladie ou apparition d'une toxicité inacceptable. Le trastuzumab a été administré
par voie intraveineuse à une dose de charge de 8 mg/kg le jour 1 du cycle 1, puis à une dose
d'entretien de 6 mg/kg le jour 1 de chaque cycle suivant de 21 jours. Le trastuzumab pouvait
également être administré à la dose fixe de 600 mg par voie sous-cutanée le jour 1 de chaque cycle de
21 jours. La capécitabine, à 1 000 mg/m2 deux fois par jour par voie orale, a été administrée les
jours 1 à 14 de chaque cycle de 21 jours.
indépendante, réalisée en aveugle (BICR, Blinded Independent Central Review) chez les 480 premiers
patients randomisés. Au sein de cette population, la durée médiane d'exposition au tucatinib a été de
7,3 mois (intervalle : < 0,1 ; 35,1) chez les patients du groupe tucatinib + trastuzumab + capécitabine
contre 4,4 mois (intervalle : < 0,1 ; 24,0) d'exposition au placebo chez les patients du groupe placebo
+ trastuzumab + capécitabine. Des différences similaires ont été observées pour l'exposition au
trastuzumab et à la capécitabine.
Les critères d'évaluation secondaires ont été évalués chez tous les patients randomisés (N = 612) et
comprenaient la survie globale (SG), la SSP parmi les patients avec antécédents ou présence de
métastases cérébrales (SSPMC) et le taux de réponses objectives (TRO) confirmées.
Les résultats relatifs à l'efficacité sont résumés dans le tableau 5 et sur les figures 1 à 3.
Les résultats obtenus pour le critère d'évaluation primaire et les principaux critères secondaires ont été
cohérents dans les différents sous-groupes prédéfinis : statut des récepteurs hormonaux, présence ou
antécédents de métastases cérébrales, indice de performance ECOG et région. La SSP déterminée par
l'investigateur a été cohérente par rapport à la SSP évaluée par le comité indépendant (BICR).

Tucatinib + trastuzumab +
Placebo + trastuzumab +
capécitabine
capécitabine
SSP1
N = 320
N = 160
Nombre d'événements (%)
178 (56)
97 (61)
Hazard ratio (IC à 95 %)2
0,54 (0,42 ; 0,71)
Valeur de p3
< 0,00001
Médiane (mois) (IC à 95 %)
7,8 (7,5 ; 9,6)
5,6 (4,2 ; 7,1)
SG
N = 410
N = 202
Nombre de décès, n (%)
130 (32)
85 (42)
Hazard ratio (IC à 95 %)2
0,66 (0,50 ; 0,87)
Valeur de p3
0,00480
SG médiane, mois (IC à 95 %)
21,9 (18,3 ; 31,0)
17,4 (13,6 ; 19,9)
SSP 4
MC
N = 198
N = 93
Nombre d'événements (%)
106 (53,5)
51 (54,8)
Hazard ratio (IC à 95 %)2
0,48 (0,34 ; 0,69)
Valeur de p3
< 0,00001
Médiane (mois) (IC à 95 %)
7,6 (6,2 ; 9,5)
5,4 (4,1 ; 5,7)
TRO confirmé chez les patients
présentant une maladie
N = 340
N = 171
mesurable
TRO (IC à 95 %)5
40,6 (35,3 ; 46,0)
22,8 (16,7 ; 29,8)
Valeur de p6
0,00008
RC (%)
3 (0,9)
2 (1,2)
RP (%)
135 (39,7)
37 (21,6)
DDR

DDR médiane en mois (IC à
8,3 (6,2 ; 9,7)
6,3 (5,8 ; 8,9)
95 %)7
BICR = Blinded Independent Central Review (évaluation centralisée, indépendante, en aveugle) ; IC = intervalle de
confiance ; SSP = survie sans progression ; SG = survie globale ; TRO = taux de réponses objectives ; RC = réponse
complète ; RP = réponse partielle ; DDR = durée de réponse.
1. L'analyse primaire de la SSP a été réalisée chez les 480 premiers patients randomisés. SSP basée sur les analyses de
Kaplan-Meier.
2. Le hazard ratio et les intervalles de confiance à 95 % sont basés sur le modèle de régression de Cox stratifié à risques
proportionnels avec contrôle des facteurs de stratification (présence ou antécédents de métastases cérébrales, indice de
performance ECOG [Eastern Cooperative Oncology Group] et région du monde)
3. Valeur de p bilatérale basée sur la procédure de re-randomisation avec contrôle des facteurs de stratification
4. L'analyse inclut les patients avec antécédents ou présence de métastases cérébrales parenchymateuses à l'inclusion, y
compris les lésions cibles et non-cibles. Elle n'inclut pas les patients présentant uniquement des lésions durales.
5. Intervalle de confiance exact bilatéral à 95 %, calculé à l'aide de la méthode de Clopper-Pearson
6. Test de Cochran-Mantel-Haenszel pour le contrôle des facteurs de stratification (présence ou antécédents de métastases
cérébrales, indice de performance ECOG [Eastern Cooperative Oncology Group] et région du monde)
7. Calculée à l'aide de la méthode de transformation log-log complémentaire


)
(
%
e
s
s
i
on
r
ogr
p
TUC+Tras+Capé
e
s
a
ns
vi
S
ur
Pbo+Tras+Capé
Mois depuis la randomisation
Nombres à risque
TUC+Tras+Capé
Pbo+Tras+Capé

Figure 2 : courbes de Kaplan-Meier pour la survie globale

)
l
e
(
%
TUC+Tras+Capé
oba
e
gl
vi
S
ur
Pbo+Tras+Capé
Mois depuis la randomisation
Nombres à risque
TUC+Tras+Capé
Pbo+Tras+Capé

patients présentant des métastases cérébrales
)
(
%
e
s
s
i
on
r
ogr
p
e
s
a
ns
vi
S
ur
TUC+Tras+Capé
Pbo+Tras+Capé
Mois depuis la randomisation
Nombres à risque
TUC+Tras+Capé
Pbo+Tras+Capé

Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les
résultats d'études réalisées avec TUKYSA dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique
dans le cadre des tumeurs mammaires malignes (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant
l'usage pédiatrique).

5.2 Propriétés pharmacocinétiques
L'exposition plasmatique au tucatinib (ASCinf et Cmax) a montré des augmentations proportionnelles à
la dose à des doses orales allant de 50 à 300 mg (0,17 à 1 fois la dose recommandée). Le tucatinib a
présenté une accumulation d'un facteur 1,7 s'agissant de l'ASC et d'un facteur 1,5 s'agissant de la
Cmax après administration de 300 mg de tucatinib deux fois par jour pendant 14 jours. Le délai
d'obtention de l'état d'équilibre a été d'environ 4 jours.
Absorption
Après administration d'une dose orale unique de 300 mg de tucatinib, le délai médian d'obtention de
la concentration plasmatique maximale a été d'environ 2,0 heures (intervalle : 1,0 à 4,0 heures).
Effets des aliments
Après administration d'une dose unique de tucatinib chez 11 sujets ayant pris un repas à forte teneur
lipidique (environ 58 % de lipides, 26 % de glucides et 16 % de protéines), l'ASCinf moyenne a
augmenté d'un facteur 1,5, le tmax est passé de 1,5 heure à 4,0 heures et la Cmax est restée inchangée.
Les effets des aliments sur la pharmacocinétique du tucatinib n'ont pas été cliniquement significatifs ;
le tucatinib peut donc être administré indifféremment avec ou sans aliments.

Le volume de distribution apparent du tucatinib a été d'environ 1 670 L chez les sujets sains après
administration d'une dose unique de 300 mg. Le taux de liaison avec les protéines plasmatiques a été
de 97,1 % aux concentrations cliniquement pertinentes.
Biotransformation
Le tucatinib est métabolisé principalement par le CYP2C8 et, dans une moindre mesure, via le CYP3A
et l'aldéhyde oxydase.
Études d'interactions médicamenteuses in vitro
Le tucatinib est un substrat du CYP2C8 et du CYP3A.
Le tucatinib est un inhibiteur réversible du CYP2C8 et du CYP3A et un inhibiteur du CYP3A
dépendant du temps, aux concentrations cliniquement pertinentes.
Le tucatinib est peu susceptible d'inhiber le CYP1A2, le CYP2B6, le CYP2C9, le CYP2C19, le
CYP2D6 et l'UGT1A1 aux concentrations cliniquement pertinentes.
Le tucatinib est un substrat de la P-gp et de la BCRP. Le tucatinib n'est pas un substrat des
transporteurs OAT1, OAT3, OCT1, OCT2, OATP1B1, OATP1B3, MATE1, MATE2-K et BSEP.
Le tucatinib inhibe le transport de la metformine médié par MATE1/MATE2-K et le transport de la
créatinine médié par OCT2/MATE1. L'augmentation de la créatinine sérique observée dans les études
cliniques menées avec le tucatinib est due à l'inhibition de la sécrétion tubulaire de la créatinine via les
protéines OCT2 et MATE1.
Élimination
Après administration d'une dose orale unique de 300 mg, le tucatinib est éliminé du plasma avec une
demi-vie moyenne géométrique d'environ 8,5 heures et une clairance apparente de 148 L/h chez les
sujets sains.
Excrétion
Le tucatinib est majoritairement éliminé par voie hépatobiliaire et ne fait pas l'objet d'une élimination
rénale appréciable. Après administration d'une dose orale unique de 300 mg de 14C-tucatinib, environ
85,8 % de la dose radiomarquée totale ont été retrouvés dans les selles (15,9 % de la dose administrée
sous forme de tucatinib inchangé) et 4,1 % dans les urines, avec une récupération totale globale de
89,9 % dans les 312 heures après administration. Dans le plasma, environ 75,6 % de la radioactivité
plasmatique ont été retrouvés sous forme inchangée, 19 % ont été imputés aux métabolites identifiés et
5 % environ n'ont pu être imputés.
Populations particulières
D'après l'analyse pharmacocinétique de population en fonction des caractéristiques démographiques,
l'âge (< 65 ans [N = 211] ; 65 ans [N = 27]), l'albumine (25,0 à 52,0 g/L), la clairance de la
créatinine (ClCr de 60 à 89 mL/min [N = 89] ; ClCr de 30 à 59 mL/min [N = 5]), le poids
(40,7 à 138,0 kg) et l'origine ethnique (blancs [N = 168], noirs [N = 53] ou asiatiques [N = 10]) n'ont
pas eu d'effet cliniquement significatif sur l'exposition au tucatinib. Aucune donnée n'est disponible
concernant les sujets atteints d'insuffisance rénale sévère.
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique du tucatinib n'a pas été évaluée dans le cadre d'une étude dédiée
spécifiquement à l'insuffisance rénale.

Insuffisance hépatique
L'insuffisance hépatique légère (Child­Pugh A) et modérée (Child-Pugh B) n'a eu aucun effet
cliniquement pertinent sur l'exposition au tucatinib. L'ASCinf du tucatinib a augmenté d'un facteur 1,6
chez les sujets atteints d'insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C) par comparaison avec les sujets
atteints de cancer du sein et présentant une insuffisance hépatique sévère.

5.3 Données de sécurité préclinique
Aucune étude de cancérogenèse n'a été réalisée avec le tucatinib.
Le tucatinib n'était pas clastogène ou mutagène lors de la batterie standard de tests de génotoxicité.
Lors des études de toxicologie en administration répétée chez le rat, une diminution des corps jaunes/
kystes du corps jaune, une augmentation des cellules interstitielles de l'ovaire, une atrophie de l'utérus
et une mucification du vagin ont été observés à des doses de 6 mg/kg/jour administrées deux fois par
jour, équivalant à 0,09 fois l'exposition humaine sur la base de l'ASC0-12 à la dose recommandée.
Aucun effet histologique n'a été observé au niveau de l'appareil reproducteur des mâles ou des
femelles chez le singe cynomolgus ni au niveau de l'appareil reproducteur des mâles chez le rat à des
doses conduisant à des niveaux d'exposition allant jusqu'à 8 fois (chez le singe) ou 13 fois (chez le
rat) l'exposition humaine atteinte à la dose recommandée sur la base de l'ASC0-12.
Des études sur le développement embryo-foetal ont été réalisées chez le lapin et le rat. Chez les lapines
gravides, une augmentation des résorptions, une diminution du pourcentage de foetus vivants et des
malformations squelettiques, viscérales et externes ont été observées chez les foetus à
90 mg/kg/jour ; à cette dose, l'exposition maternelle est à peu près équivalente à l'exposition
humaine atteinte à la dose recommandée sur la base de l'ASC. Chez les rates gravides, des
diminutions du poids maternel et de la prise de poids ont été observées à des doses de 90 mg/kg/jour.
Une diminution du poids et un retard d'ossification ont été observés chez le foetus à 120 mg/kg/jour ;
à cette dose, l'exposition maternelle est environ 6 fois supérieure à l'exposition humaine atteinte à la
dose recommandée sur la base de l'ASC.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Noyau du comprimé
Copovidone (E1208)
Crospovidone (E1202)
Chlorure de sodium
Chlorure de potassium (E508)
Hydrogénocarbonate de sodium (E500)
Silice colloïdale anhydre (E551)
Stéarate de magnésium
Cellulose microcristalline
Pelliculage
Alcool polyvinylique (E1203)
Dioxyde de titane (E171)
Macrogol 4000 (E1521)
Talc (E553b)
Oxyde de fer jaune (E172)

6.2 Incompatibilités
Sans objet.

2 ans.

6.4 Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquette en oPA/alu/PVC soudée sur une feuille d'aluminium.
TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés
Chaque boîte contient 88 comprimés pelliculés (11 plaquettes contenant chacune 8 comprimés).
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés
Chaque boîte contient 84 comprimés pelliculés (21 plaquettes contenant chacune 4 comprimés).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées

6.6 Précautions particulière d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Seagen B.V.
Evert van de Beekstraat 1-104
1118CL Schiphol
Pays-Bas
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés : EU/1/20/1526/001
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés : EU/1/20/1526/002
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

11 février 2021
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.

A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

Seagen B.V.
Evert van de Beekstraat 1-104
1118CL Schiphol
Pays-Bas
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION

Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I: Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).

C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ

·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste
des dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de
la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des
médicaments.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

·
Plan de gestion des risques (PGR)

Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
· à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
· dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
Obligation de mise en place de mesures post-autorisation
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché met en oeuvre, selon le calendrier indiqué, les
mesures ci-après :
Description
Date
Étude d'efficacité post-autorisation (PAES) :
30 juin 2023
Afin de mieux déterminer l'efficacité du tucatinib en association avec le
trastuzumab et la capécitabine pour le traitement des patients adultes atteints de
cancer du sein HER2 positif localement avancé ou métastatique ayant reçu
précédemment au moins 2 traitements anti-HER2, le titulaire de l'autorisation de
HER2CLIMB concernant la survie globale et la survie sans progression.

ÉTIQUETAGE ET NOTICE

BOÎTE

1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés
tucatinib

2. COMPOSITION EN SUBSTANCE ACTIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 50 mg de tucatinib.

3. LISTE DES EXCIPIENTS

Contient du sodium et du potassium. Lire la notice avant utilisation.

4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU


Comprimés pelliculés
88 comprimés pelliculés.

5. MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.


6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.


7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE

8. DATE DE PÉREMPTION

EXP


9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.


UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Seagen B.V.
Evert van de Beekstraat 1-104
1118CL Schiphol
Pays-Bas
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1526/001

13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE


15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

TUKYSA 50 mg

17. IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOSOUDÉS

PLAQUETTE

1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés
tucatinib

2. NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Seagen B.V.

3. DATE DE PÉREMPTION
EXP

4. NUMÉRO DU LOT
Lot

5. AUTRE


BOÎTE

1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés
tucatinib

2. COMPOSITION EN SUBSTANCE ACTIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 150 mg de tucatinib.

3. LISTE DES EXCIPIENTS

Contient du sodium et du potassium. Lire la notice avant utilisation.

4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU


Comprimés pelliculés
84 comprimés pelliculés.

5. MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.


6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.


7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE

8. DATE DE PÉREMPTION

EXP


9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.


10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
MARCHÉ
Seagen B.V.
Evert van de Beekstraat 1-104
1118CL Schiphol
Pays-Bas
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/20/1526/002

13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE


15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

TUKYSA 150 mg

17. IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOSOUDÉS

PLAQUETTE

1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés
tucatinib

2. NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Seagen B.V.

3. DATE DE PÉREMPTION
EXP

4. NUMÉRO DU LOT
Lot

5. AUTRE


TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés
tucatinib
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.

Veuil ez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que TUKYSA et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre TUKYSA
3.
Comment prendre TUKYSA
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver TUKYSA
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que TUKYSA et dans quels cas est-il utilisé

Qu'est-ce que TUKYSA ?
TUKYSA est un médicament pour le cancer du sein. Il contient une substance active appelée tucatinib
et appartient à un groupe de médicaments appelés inhibiteurs de protéines kinases, lesquels
empêchent le développement de certains types de cellules cancéreuses dans le corps.

Dans quels cas TUKYSA est-il utilisé ?
TUKYSA est utilisé chez les adultes présentant un cancer du sein qui :
- présente un récepteur (cible) sur les cellules cancéreuses appelé récepteur 2 du facteur de
croissance épidermique humain (cancer du sein HER2 positif) ;
- s'est étendu au-delà de la tumeur d'origine ou s'est propagé à d'autres organes tels que le
cerveau ou qui ne peut pas être retiré chirurgicalement ;
- a déjà été traité précédemment à l'aide de certains autres traitements contre le cancer du sein.
TUKYSA doit être pris avec deux autres médicaments contre le cancer appelés
trastuzumab et
capécitabine. Des notices distinctes sont disponibles pour ces médicaments.
Demandez à votre
médecin de vous en parler.
produit des signaux qui peuvent aider le cancer à se développer et son blocage peut ainsi ralentir ou
interrompre le développement des cellules cancéreuses ou peut les détruire.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre TUKYSA

Ne prenez jamais TUKYSA
·
si vous êtes allergique au tucatinib ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament
(mentionnés dans la rubrique 6).

Avertissements et précautions
· Adressez-vous à votre médecin avant de prendre TUKYSA si vous avez des problèmes de foie.
Durant votre traitement, votre médecin vous prescrira des analyses afin de vérifier que votre foie
fonctionne correctement.
· TUKYSA peut provoquer une diarrhée sévère. Contactez immédiatement votre médecin dès le
premier signe de diarrhée.
· TUKYSA pourrait être nocif pour l'enfant à naître lorsqu'il est pris par une femme enceinte.
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre TUKYSA si vous pensez être enceinte ou
planifiez une grossesse. Voir la rubrique « Grossesse et allaitement » ci-dessous.

Enfants et adolescents

TUKYSA ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de moins de 18 ans. La sécurité de TUKYSA et
son efficacité n'ont pas été étudiées dans cette classe d'âge.

Autres médicaments et TUKYSA
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre
tout autre médicament.
Certains médicaments pourraient interférer avec l'action de TUKYSA ou, inversement, TUKYSA
pourrait interférer avec leur action. Les médicaments concernés incluent certains médicaments des
groupes suivants :
· millepertuis ­ produit à base de plante utilisé pour traiter la dépression
· itraconazole, kétoconazole, voriconazole, posaconazole ­ utilisés pour traiter des infections
fongiques
· rifampicine ­ utilisée pour traiter des infections bactériennes
· darunavir, saquinavir, tipranavir ­ utilisés pour traiter le VIH
· phénytoïne, carbamazépine ­ utilisées pour traiter l'épilepsie ou une affection douloureuse du
visage appelée névralgie du trijumeau ou pour contrôler un grave trouble de l'humeur lorsque les
autres médicaments ne fonctionnent pas
· buspirone ­ utilisée pour certains problèmes de santé mentale
· sirolimus, tacrolimus ­ utilisés pour contrôler la réponse immunitaire du corps après une greffe
· digoxine ­ utilisée pour traiter des problèmes cardiaques
· lomitapide, lovastatine ­ utilisés pour traiter les taux de cholestérol anormaux
· alfentanil ­ utilisé pour soulager la douleur
· avanafil, vardénafil ­ utilisés pour traiter la dysfonction érectile
· darifénacine ­ utilisé pour traiter l'incontinence urinaire
· midazolam, triazolam ­ utilisés pour traiter les crises d'épilepsie, les troubles anxieux, la panique,
l'agitation et les insomnies
· répaglinide ­ utilisé pour traiter le diabète de type 2
allergique saisonnière et per-annuelle
· évérolimus, ibrutinib ­ utilisés pour traiter certains cancers
· naloxégol ­ utilisé pour traiter la constipation

Grossesse et allaitement

TUKYSA peut avoir des effets nocifs sur l'enfant à naître lorsqu'il est pris par une femme enceinte.
Votre médecin vous demandera de faire un test de grossesse avant de commencer à prendre TUKYSA.
·
Si vous
êtes enceinte,
pensez être enceinte ou
planifiez une grossesse,
demandez conseil à
votre médecin avant de prendre ce médicament. Le médecin évaluera les bénéfices potentiels du
traitement pour vous en regard des risques pour l'enfant à naître.
·
Utilisez une méthode de contraception fiable afin d'éviter toute grossesse pendant votre
traitement par TUKYSA et pendant au moins une semaine après la dernière dose.
·
Si vous êtes un homme et que vous avez une partenaire en âge de procréer, utilisez une
méthode de contraception fiable afin d'éviter toute grossesse pendant votre traitement par
TUKYSA et pendant au moins une semaine après la dernière dose.
·
Si vous
devenez enceinte pendant le traitement par TUKYSA,
informez-en votre médecin. Le
médecin évaluera les bénéfices potentiels de la poursuite du traitement pour vous et les risques
pour l'enfant à naître.
On ne sait pas si TUKYSA passe dans le lait maternel.
·
Si vous
allaitez ou
prévoyez d'allaiter,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce
médicament. Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par TUKYSA et jusqu'à 1 semaine
minimum après la dernière dose. Adressez-vous à votre médecin pour discuter de la meilleure
façon de nourrir votre enfant durant le traitement.


Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre TUKYSA si vous avez la
moindre question.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

TUKYSA ne devrait pas altérer votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
Cependant, votre responsabilité est de déterminer si vous êtes en capacité de conduire un véhicule
motorisé ou d'effectuer d'autres tâches nécessitant une concentration importante.

TUKYSA contient du sodium et du potassium
Ce médicament contient 55,3 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par dose de
300 mg. Cela équivaut à 2,75 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour
un adulte.
Ce médicament contient 60,6 mg de potassium par dose de 300 mg. À prendre en compte chez les
patients insuffisants rénaux ou chez les patients contrôlant leur apport alimentaire en potassium.
3.
Comment prendre TUKYSA
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

Posologie
La dose recommandée est de 300 mg (deux comprimés de 150 mg) deux fois par jour par voie orale.
Votre médecin pourra modifier votre dose de TUKYSA si vous ressentez certains effets indésirables.
Pour que votre dose puisse être réduite, votre médecin pourra vous prescrire des comprimés de 50 mg.
TUKYSA peut être pris indifféremment au cours ou en dehors des repas.
·
Avalez les comprimés entiers, l'un après l'autre.
·
Prenez chaque dose à 12 heures d'intervalle environ, à heure fixe tous les jours.
·
Ne mâchez pas et n'écrasez pas les comprimés.
·
Si vous vomissez après avoir pris TUKYSA, ne prenez pas de dose supplémentaire ; contentez-
vous de prendre la dose suivante à l'heure habituelle.

Si vous avez pris plus de TUKYSA que vous n'auriez dû
Informez-en immédiatement un médecin ou un pharmacien. Si possible, montrez-leur l'emballage.

Si vous oubliez de prendre TUKYSA
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Contentez-vous
de prendre la dose suivante à l'heure habituelle.

Si vous arrêtez de prendre TUKYSA
TUKYSA est un traitement au long cours et vous devez le prendre en continu.
N'arrêtez pas de
prendre TUKYSA sans en avoir parlé avec votre médecin.

Pendant le traitement par TUKYSA
·
Selon les effets indésirables que vous ressentez, votre médecin pourra recommander de diminuer
votre dose ou de suspendre temporairement votre traitement.
·
Par ailleurs, votre médecin contrôlera le fonctionnement de votre foie pendant le traitement
par TUKYSA.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Les effets indésirables suivants peuvent survenir
avec ce médicament.

Très fréquent (pouvant toucher plus de 1 personne sur 10) :
·
diarrhée ;
·
envie de vomir (nausées) ;
·
vomissements ;
·
plaies buccales, inflammation au niveau de la bouche, aphtes ;
·
problèmes de foie, pouvant entraîner des démangeaisons, une coloration jaune des yeux et de la
peau, des urines sombres et une douleur ou une gêne en haut à droite du ventre ;
·
éruption cutanée ;
·
douleurs articulaires ;
·
perte de poids ;
·
saignement de nez.

Prévenez votre médecin ou votre pharmacien si vous remarquez un quelconque effet indésirable.

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez
également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la
sécurité du médicament.

Comment conserver TUKYSA
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette et l'emballage. La
date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient TUKYSA
La
substance active est le tucatinib. Chaque comprimé pelliculé contient soit 50 mg, soit 150 mg de
tucatinib.
Les autres composants sont :
·
Noyau du comprimé : copovidone, crospovidone, chlorure de sodium, chlorure de potassium,
hydrogénocarbonate de sodium, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, cellulose
microcristalline (voir « TUKYSA contient du sodium et du potassium » dans la rubrique 2).
·
Pelliculage : alcool polyvinylique, dioxyde de titane, macrogol, talc, oxyde de fer jaune.


Comment se présente TUKYSA et contenu de l'emballage extérieur
Les comprimés pelliculés de TUKYSA 50 mg sont ronds, jaunes, et portent l'inscription « TUC »
marquée en creux sur une face et « 50 » sur l'autre face.
Les comprimés pelliculés de TUKYSA 150 mg sont de forme ovale, jaunes, et portent l'inscription
« TUC » marquée en creux sur une face et « 150 » sur l'autre face.
TUKYSA est fourni dans des plaquettes en aluminium. Chaque boîte contient :
TUKYSA 50 mg comprimés pelliculés
·
88 comprimés (11 plaquettes contenant chacune 8 comprimés).
TUKYSA 150 mg comprimés pelliculés
·
84 comprimés (21 plaquettes contenant chacune 4 comprimés).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché et fabricant
Seagen B.V.
Evert van de Beekstraat 1-104
1118CL Schiphol
Pays-Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :

Lietuva
Seagen B.V. (Nederland/Pays-Bas/Niederlande)
Swixx Biopharma UAB
Tél/Tel: +32 7848 27 51
Tel: +370 5 236 9140

Luxembourg/Luxemburg
Swixx Biopharma EOOD
Seagen B.V. (Pays-Bas/Niederlande)
Te.: +359 2 4942 480
Tél/Tel: +352 27 867 570
Ceská republika
Magyarország
Swixx Biopharma s.r.o.
Swixx Biopharma Kft.
Tel: +420 242 434 222
Tel.: +36 1 9206 550
Danmark
Malta
Seagen Denmark ApS
Genesis Pharma (Cyprus) Ltd (ipru/Cyprus)
Tlf: +45 89 88 83 53
Tel: +357 22 765715
Deutschland
Nederland
Seagen Germany GmbH
Seagen B.V.
Tel: +49 893 803 6915
Tel: +31 202 419041
Eesti
Norge
Swixx Biopharma OÜ
Seagen B.V. (Nederland)
Tel: +372 640 1030
Tlf: +45 89 88 83 53

Österreich
.
Seagen B.V. (Niederlande)
: +30 210 87 71 500
Tel: (+43) 720 778105
España
Polska
Seagen Spain S.L.U.
Swixx Biopharma Sp.z o.o.
Tel: (+34) 919 011 012
Tel.: +48 22 460 07 20
France
Portugal
Seagen France SAS
Seagen B.V. (Países Baixos)
Tél: +33 184 88 80 69
Tel: (+351) 211 451 261
Hrvatska
România
Swixx Biopharma d.o.o.
Swixx Biopharma S.R.L.
Tel: +385 1 2078 500
Tel: +40 371 530 850
Ireland
Slovenija
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Swixx Biopharma d.o.o.
Tel: +353 1903 9713
Tel: +386 1 2355 100
Ísland
Slovenská republika
Seagen B.V. (Holland)
Swixx Biopharma s.r.o.
Sími: +354 539 0641
Tel: +421 2 20833 600
Italia
Suomi/Finland
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Seagen B.V. (Alankomaat/Nederländerna)
Tel: (+39) 02 82952389
Puh/Tel: +358 753 252 569
Sverige
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Seagen B.V. (Nederländerna)
: +357 22 765715
Tel: (+46) 108 885 437
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
Swixx Biopharma SIA
Seagen B.V. (Netherlands)
Tel: +371 6 6164 750
Tel: +44 330 818 0490

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments :
http://www.ema.europa.eu.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS