Triregol coat.

Triregol comprimés enrobés
lévonorgestrel / éthinylestradiol
Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament car elle
contient des informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il pourrait
leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ? :
1. Qu'est-ce que Triregol et dans quel cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Triregol
3. Comment prendre Triregol
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Triregol
6. Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Triregol et dans quel cas est-il utilisé ?
Triregol est un contraceptif oral combiné faisant partie du groupe de médicaments dénommé "la pilule".
Celle-ci constitue une méthode de contraception réversible efficace. Triregol contient deux types
d'hormones : un estrogène, l'éthinylestradiol, et un progestatif, le lévonorgestrel. Il s'agit d'un contraceptif
triphasique. Cela veut dire que chaque plaquette contient trois différentes doses d'hormones, correspondant
aux changements de quantité au cours du cycle menstruel normal. Ces hormones empêchent l'ovaire de
libérer l'ovocyte chaque mois. Elles épaississent également la glaire produite au niveau du col de l'utérus, ce
qui empêche les spermatozoïdes d'arriver jusqu'à l'ovocyte, et modifient le tissu qui tapisse l'intérieur de
l'utérus pour qu'il soit moins susceptible d'accueillir un ovocyte fertilisé.
Ne l'oubliez pas :
Triregol doit être pris comme indiqué par votre médecin afin d'éviter toute grossesse.
Les pilules contraceptives orales combinées telles que Triregol ne vous protègeront pas contre les
maladies sexuellement transmissibles (telles que le sida). Seuls les préservatifs peuvent le faire.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Triregol ?
Ne prenez jamais Triregol
- Si vous êtes allergique au lévonorgestrel, à l'éthinylestradiol ou à l'un des autres composants contenus
dans ce médicament (mentionnés à la rubrique 6).
- vous avez souffert de troubles de la circulation sanguine connus sous le nom de thrombose (par ex.
formation d'un caillot sanguin au niveau des jambes, des poumons, du coeur, du cerveau, des yeux ou
de toute autre partie du corps) ;
- vous avez eu une crise cardiaque ou une angine de poitrine (douleur thoracique intense) ou un
accident vasculaire cérébral ;
- vous ou un membre de votre proche famille souffrez d'une maladie qui vous rend plus à risque de
formation d'un caillot sanguin (voir aussi la rubrique 'Pilule et thrombose') ;
- vous avez un diabète compliqué de troubles des vaisseaux sanguins ;
- vous avez ou avez eu des troubles des vaisseaux sanguins de l'oeil ;
- vous avez des troubles cardiaques et/ou vasculaires tels que des troubles du rythme cardiaque ou une
maladie des valves cardiaques ;
- vous avez ou avez eu une maladie du foie ;
- vous avez ou avez eu une tumeur du foie ;
- vous avez un cancer du sein ou un autre cancer, par ex. un cancer de l'ovaire, du col de l'utérus ou de
l'utérus ;
- vous avez des saignements vaginaux inhabituels ;
- vous souffrez ou avez souffert de migraine ;
- vous êtes enceinte ou pensez l'être.
N'utilisez pas Triregol si vous souffrez d'une hépatite C et si vous prenez des médicaments contenant de
l'ombitasvir/du paritaprévir/du ritonavir, du dasabuvir, du glécaprévir/pibrentasvir et du
sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (voir aussi la rubrique « Autres médicaments et Triregol»).
Si une quelconque de ces affections survient pendant que vous prenez Triregol, arrêtez de prendre les pilules
et consultez votre médecin immédiatement. Dans l'intervalle, utilisez une autre méthode de contraception
telle qu'un préservatif ou une cape cervicale avec spermicide.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Triregol.
Examens médicaux réguliers
Avant de commencer à prendre Triregol, votre médecin notera vos antécédents médicaux en vous posant des
questions sur vous et sur d'autres membres de votre famille. Il prendra votre tension artérielle et s'assurera
que vous n'êtes pas enceinte. Il examinera également vos seins, votre abdomen et vos organes pelviens. Une
fois que vous aurez commencé à prendre Triregol, votre médecin vous verra pour des examens réguliers qui
auront lieu lorsque vous venez le voir pour renouveler votre prescription de pilules.
Si vous êtes dans l'une des situations suivantes, informez-en votre médecin.
Si le problème apparaît ou s'aggrave pendant l'utilisation de Triregol, vous devez également en informer
votre médecin.
Ne continuez pas à prendre la pilule avant d'avoir consulté votre médecin. Dans l'intervalle,
utilisez une autre méthode de contraception telle qu'un préservatif ou une cape cervicale avec spermicide.
Vous souffrez de migraines pour la première fois ou avez déjà souffert de migraines mais elles
deviennent plus importantes ou plus fréquentes ;
Vous présentez des symptômes de formation d'un caillot de sang. Voir aussi la rubrique 'Pilule et
thrombose'.) Ces symptômes sont :
o
douleur ou gonflement inhabituel des jambes ;
o
douleur aiguë brusque dans la poitrine pouvant irradier dans le bras gauche ;
o
essoufflement ou difficulté respiratoire brusque ;
o
toux brusque sans raison apparente ;
o
tout mal de tête inhabituel, intense ou de longue durée ;
o
tout changement brusque de la vision (perte de vision ou vue trouble) ;
o
empâtement de la parole ou autres difficultés affectant l'élocution ;
o
vertige (sensation de tête qui tourne) ;
o
étourdissements, évanouissement ou convulsions ;
o
faiblesse ou engourdissement brusque d'un côté ou d'une partie du corps ;
o
difficultés à se mouvoir (troubles moteurs) ; ou
o
douleur intense au niveau de l'abdomen (abdomen aigu).
Vous devez subir une intervention chirurgicale ou êtes immobilisée (incapacité à se déplacer comme
d'habitude), qui peut accroître le risque de formation d'un caillot sanguin. Vous devez interrompre la
prise de Triregol au moins quatre semaines avant une intervention chirurgicale majeure prévue
(chirurgie gastrique par ex) ou avant une intervention chirurgicale au niveau des jambes. Il en va de
même en cas d'immobilisation prolongée (par ex. si vous êtes alitée après un accident ou une
opération ou si vous avez une jambe plâtrée). Votre médecin vous dira quand vous pourrez
recommencer à prendre Triregol.
Si vous êtes enceinte ou pensez l'être.
survenue d'une migraine pour la première fois, une migraine plus intense que la normale ou
inhabituellement fréquente ou maux de tête sévères
- toute altération soudaine de la vision (comme un affaiblissement de la vue ou une vue brouillée)
- tout changement soudain de l'ouïe, de l'élocution, de l'odorat, du goût ou du toucher
- douleur ou gonflement dans l'une de vos jambes
- douleur en poignard quand vous respirez
- toux sans raison apparente
- douleur et oppression thoracique
- faiblesse soudaine ou engourdissement dans l'une des parties du corps
- vertiges ou évanouissement.
Signes d'une réaction allergique sévère ou d'aggravation d'une angioedème héréditaire :
-
Si vous développez des symptômes d'angio-oedème, tels qu'un gonflement du visage, de la langue
et/ou de la gorge et/ou des difficultés à avaler ou une urticaire avec éventuellement des difficultés à
respirer , consultez immédiatement votre médecin. Les produits contenant des oestrogènes peuvent
déclencher ou aggraver les symptômes d'un angio-oedème héréditaire ou acquis.
Signes de cancer du sein :
-
capiton cutané
- altérations du mamellon
- toutes grosseurs que vous pouvez voir ou palper.
Signes de cancer du col de l'utérus :
-
pertes vaginales malodorantes et/ou contenant du sang
- saignement vaginal inhabituel
- douleur pelvienne
Signes de troubles hépatiques sévères :
-
douleur sévère dans la partie supérieure de l'abdomen
- coloration jaune de la peau ou des yeux (jaunisse)
- inflammation du foie (hépatite)
- démangeaisons de tout le corps.
Si vous pensez avoir un de ces signes, parlez-en immédiatement à un médecin. Il est possible que vous
deviez arrêter de prendre Triregol.
Informez votre médecin avant de commencer à prendre Triregol si :
Vous savez que vous souffrez d'une des affections suivantes. Informez-en votre médecin car ces affections
peuvent s'aggraver en prenant la pilule. Si une affection s'aggrave ou se manifeste pour la première fois,
informez-en votre médecin aussitôt que possible. Il vous dira peut-être d'arrêter de prendre Triregol et il vous
recommandera une autre méthode de contraception :
Si vous ou un membre de votre famille souffrez d'une affection appelée hypertriglycéridémie
(quantité excessive de graisses dans le sang), car ce trouble peut majorer votre risque de maladie du
pancréas (pancréatite).
Si vous souffrez de :
o
tension artérielle élevée (hypertension) ;
o
coloration jaune de la peau (jaunisse) ;
o
démangeaison de tout le corps (prurit) ;
o
calculs biliaires ;
o
porphyrie (maladie héréditaire) ;
o
lupus érythémateux systémique - LES (maladie inflammatoire pouvant affecter de
nombreuses parties du corps dont la peau, les articulations et les organes internes) ;
o
une affection sanguine appelée syndrome hémolytique et urémique - SHU (insuffisance
rénale causée par des caillots sanguins) ;
o
trouble des mouvements appelé chorée rhumatismale (ou chorée de Sydenham) ;
o
éruption cutanée connue sous le nom de herpes gestationis ;
forme de surdité héréditaire connue sous le nom de déficit auditif ;
o
troubles de la fonction hépatique ;
o
diabète ;
o
dépression ou changements d'humeur ;
o
maladie de Crohn ou colite ulcéreuse (maladie inflammatoire chronique de l'intestin) ;
o
taches brunes sur le visage et le corps (masque de grossesse) que l'on peut réduire en évitant
les expositions au soleil et les lits ou lampes de bronzage.

Les saignements entre les règles doivent être de courte durée
Quelques femmes présentent un léger saignement inattendu ou spottings (petites pertes sanglantes) pendant
la prise de Triregol, en particulier pendant les premiers mois. Normalement, il n'y a pas à s'inquiéter de ce
saignement qui s'arrêtera un ou deux jours plus tard. Continuez à prendre Triregol comme d'habitude. Le
problème devrait disparaître après la prise des premières plaquettes.
Vous pourriez également avoir des saignements si vous ne prenez pas la pilule régulièrement. C'est
pourquoi, vous devez essayer de prendre votre pilule chaque jour à la même heure. De même, d'autres
médicaments peuvent parfois causer des saignements inattendus.
Prenez rendez-vous avec votre médecin si les saignements utérins secondaires ou les spottings
-
continuent au delà des premiers mois
- commencent après que vous ayez pris Triregol pendant un certain temps
- continuent même après avoir arrêté de prendre Triregol.
Pilule et thrombose
Certaines études ont suggéré que le risque d'apparition de troubles circulatoires est légèrement plus élevé
chez les femmes qui prennent la pilule combinée que chez celles qui ne la prennent pas. La prise de la pilule
peut causer une thrombose. La thrombose est la formation d'un caillot de sang susceptible de boucher un
vaisseau. Le caillot peut se former dans une veine (thrombose veineuse) ou une artère (thrombose artérielle).
La plupart des caillots peuvent être traités, sans danger au long terme. Toutefois, une thrombose peut causer
une invalidité permanente grave et peut même tuer, bien que cela soit très rare.
Les caillots de sang se forment parfois dans les veines profondes des jambes (thrombose veineuse profonde).
Si ce caillot migre de la veine où il s'est formé, il peut atteindre et boucher les artères pulmonaires et causer
une 'embolie pulmonaire'.
Très rarement, un caillot peut se former dans un vaisseau du coeur (et causer une crise cardiaque) ou du
cerveau (et causer un accident vasculaire cérébral).
Dans des cas extrêmement rares, des caillots peuvent se former dans d'autres parties telles que le foie,
l'intestin, le rein ou l'oeil.
La formation d'un caillot sanguin est possible, que vous preniez ou non la pilule. Elle peut survenir aussi si
vous débutez une grossesse. Le risque est plus élevé chez les femmes qui prennent la pilule que chez celles
qui ne la prennent pas mais il n'est pas aussi élevé que pendant la grossesse. Une thrombose est plus probable
dans la première année de la prise d'une pilule combinée.
Chez les femmes saines qui ne sont pas enceintes et ne prennent pas la pilule, il y a environ 5 à 10 cas de
thrombose pour 100 000 femmes par an.
Chez les femmes qui prennent la pilule contenant une faible dose d'estrogène, il y a environ 40 cas de
thrombose pour 100 000 femmes par an.
Chez les femmes enceintes, il y a environ 60 cas de thrombose pour 100 000 grossesses par an.
Les symptômes de la formation d'un caillot de sang sont mentionnés sous la rubrique 'Informez votre
médecin immédiatement si'.
Si vous remarquez d'éventuels signes de thrombose, arrêtez de prendre la pilule et contactez votre
médecin immédiatement. Dans l'intervalle, utilisez une autre méthode de contraception telle qu'un
préservatif ou une cape cervicale avec spermicide.
- l'âge (le risque de crise cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral augmente avec l'âge) ;
- le tabagisme (le risque de thrombose augmente avec la consommation de tabac et l'âge).
Arrêtez
de fumer si vous prenez la pilule, en particulier si vous avez plus de 35 ans ;
- un poids très excessif (obésité).
- un trouble des graisses dans le sang (dyslipoprotéinémie) ;
- hypertension ;
- si vous souffrez de migraines ;
- si vous avez une maladie valvulaire ou un type particulier d'irrégularité du rythme cardiaque
(fibrillation auriculaire).
Pilule et cancer
Certaines études ont observé qu'il est possible que vous soyez exposée à un risque de cancer du col de
l'utérus accru si vous utilisez la pilule au long terme. Il se peut que ce risque accru ne soit pas dû à la pilule
elle-même mais à l'influence du comportement sexuel et d'autres facteurs.
Chaque femme est à risque de cancer du sein, qu'elle prenne ou non la pilule. Le cancer du sein est rare chez
la femme de moins de 40 ans. Le cancer du sein s'observe légèrement plus fréquemment chez les femmes qui
prennent la pilule que chez celles qui ne la prennent pas. L'arrêt de la prise de la pilule réduit le risque si bien
que 10 ans après l'arrêt de la pilule, le risque de constater un cancer du sein est le même que chez les femmes
n'ayant jamais pris la pilule. Les cancers du sein diagnostiqués chez les femmes qui prennent la pilule ont
tendance à être moins avancés que ceux chez les femmes qui ne la prennent pas.
Rarement, l'utilisation de la pilule a conduit à des maladies du foie et des tumeurs bénignes du foie. Très
rarement, la pilule a été associée à des formes malignes de tumeur du foie (cancer) chez des utilisatrices au
long terme. Les tumeurs du foie peuvent entraîner un saignement abdominal menaçant le pronostic vital. Par
conséquent, si vous ressentez une douleur dans la partie supérieure de l'abdomen qui ne disparaît pas
rapidement, prévenez votre médecin. Prévenez également votre médecin si votre peau devient jaune, ceci
pouvant être le signe que votre foie ne fonctionne pas normalement.
Troubles psychiatriques
Certaines femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux dont Triregol ont fait état d'une dépression ou
d'un état dépressif. La dépression peut être grave et peut parfois donner lieu à des idées suicidaires. Si vous
présentez des changements d'humeur et des symptômes dépressifs, sollicitez les conseils de votre médecin
dès que possible.
Autres médicaments et Triregol
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
N'utilisez pas Triregol si vous souffrez d'une hépatite C et si vous prenez des médicaments contenant de
l'ombitasvir/du paritaprévir/du ritonavir, du dasabuvir, du glécaprévir/pibrentasvir et du
sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir, car ces produits pourraient entraîner une augmentation des valeurs des
tests sanguins de la fonction hépatique (augmentation des enzymes hépatiques ALAT).
Votre médecin vous prescrira un autre type de contraceptif avant de commencer le traitement avec ces
médicaments.
Triregol peut être repris environ 2 semaines après l'arrêt de ce traitement. Voir rubrique « Ne prenez jamais
Triregol».
Certains médicaments peuvent empêcher Triregol d'agir efficacement.
Si vous prenez un autre médicament pendant que vous prenez Triregol, ne manquez pas d'en parler à votre
médecin (ou dentiste s'il vous a prescrit un antibiotique). Votre médecin (ou dentiste) peut vous dire si vous
devez prendre des mesures contraceptives supplémentaires et pendant combien de temps.
Les médicaments qui peuvent parfois empêcher Triregol d'agir efficacement sont :
les antibiotiques (comme l'ampicilline, la tétracycline et la rifampicine) ;
les médicaments utilisés pour traiter l'épilepsie ou d'autres maladies, comme le primidone, la
carbamazépine, l'oxcarbazépine, le topiramate, les hydantoïnes ou les barbiturates (comme le
phénobarbital) ;
le ritonavir (médicament utilisé pour traiter les infections par le VIH) ;
la griséofulvine (médicament utilisé pour traiter les infections fongiques) ;
certains médicaments utilisés pour traiter la dépression (antidépresseurs tricycliques) ;
la ciclosporine (suppresseur du système immunitaire utilisé par exemple pendant les transplantations
et pour traiter la polyarthrite rhumatoïde) ;
le remède à base de plantes médicinales connu couramment sous le nom de millepertuis (Hypericum
perforatum).
Il est possible que vous deviez utiliser simultanément une autre méthode de contraception, telle qu'un
préservatif, pendant que vous prenez ces médicaments et pendant les 28 jours qui suivent. Il est possible que
votre médecin vous recommande de prendre ces précautions supplémentaires pendant encore plus longtemps.
Si vous prenez des antibiotiques, demandez toujours l'avis de votre médecin concernant les précautions
supplémentaires à prendre. Signalez toujours que vous prenez la pilule combinée lorsqu'on vous prescrit des
médicaments.
La prise de contraceptifs oraux avec de la troléandromycine peut augmenter le risque de survenue de
certaines maladies biliaires. Les contraceptifs oraux peuvent diminuer les concentrations plasmatiques de la
lamotrigine.
Consultez votre médecin si vous prenez d'autres médicaments pendant que vous utilisez Triregol.
Avant des analyses de sang
Dites à votre médecin ou au personnel du laboratoire que vous prenez la pilule car les contraceptifs oraux
peuvent affecter les résultats de certaines analyses.
Triregol avec des aliments et boissons
Il n'existe aucune consigne particulière concernant la prise de Triregol avec des aliments et boissons.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous pensez être enceinte, arrêtez de prendre Triregol et consultez votre médecin immédiatement. En
attendant d'avoir consulté votre médecin, utilisez une autre méthode de contraception telle qu'un préservatif
ou une cape cervicale avec gel spermicide.
Triregol ne doit pas être pris pendant l'allaitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il est peu probable que Triregol affecte l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Triregol contient du lactose, du saccharose et du sodium.
Chaque comprimé contient 31,35 mg de lactose (comme lactose monohydraté) et 22 mg de saccharose. Si
votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce
médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement
« sans sodium ».
3.
Comment prendre Triregol ?
Prenez toujours ce médicament comme indiqué par votre médecin. En cas d'incertitude, consultez votre
médecin ou votre pharmacien.
Comment débuter la première plaquette
Prenez la première pilule le premier jour de vos règles. C'est le jour 1 de votre cycle - le jour où le
saignement commence.
Si vous commencez le jour 2 à 5 de vos règles, vous devez utiliser simultanément une autre méthode de
contraception, telle qu'un préservatif, les sept premiers jours de prise de la pilule, mais uniquement en ce qui
concerne la première plaquette.
Vous pouvez prendre la pilule à tout moment, mais vous devez la prendre chaque jour à la même heure.
Vous trouverez qu'il est peut-être plus pratique de la prendre le soir au coucher ou le matin au lever. Prenez
une pilule chaque jour dans l'ordre indiqué jusqu'à ce que vous ayez pris les 21 pilules de la plaquette.
Lorsque vous avez pris les 21 pilules, arrêtez pendant sept jours. Vous présenterez probablement un
saignement au cours de ces sept jours.
Vous n'avez pas besoin d'utiliser un autre mode de contraception pendant cette interruption de sept jours à
condition d'avoir pris les 21 pilules correctement et de débuter la plaquette suivante en temps opportun.
La plaquette suivante
Après sept jours sans pilule, commencez la plaquette suivante. Faites-le, que le saignement continue ou non.
Vous commencerez toujours une nouvelle plaquette le même jour de la semaine.
Relais d'un autre contraceptif oral combiné (pilule combinée, anneau intravaginal, patch transdermique)
Commencez à prendre Triregol le jour suivant la prise du dernier comprimé actif de la plaquette précédente
(ou le jour suivant l'enlèvement du patch transdermique ou de l'anneau intravaginal). La plaquette suivante
doit être entamée au plus tard le jour suivant l'intervalle habituel sans pilules (ou avec placebo, ou sans patch
ou anneau) observé avec votre contraceptif précédent.
Relais d'une pilule au progestogène seulement
Vous pouvez arrêter de prendre les pilules ne contenant que du progestogène à tout moment, et commencer à
prendre Triregol le jour suivant à la même heure. N'oubliez cependant pas de prendre des précautions
contraceptives supplémentaires (préservatifs ou spermicides) pendant les rapports sexuels les 7 premiers
jours de prise des pilules.
Relais de mesures contraceptives par injection ou par implant
Si vous avez eu une piqûre ou un implant de l'hormone progestogène, vous pouvez commencer à prendre
Triregol le jour où la piqûre suivante doit être faite ou le jour de l'enlèvement de l'implant. Vous devez
cependant utiliser une méthode contraceptive supplémentaire (préservatifs ou spermicides) pendant les
rapports sexuels les 7 premiers jours de prise des pilules.
Comment débuter après un accouchement ou une interruption de grossesse spontanée ou volontaire ?
Après un accouchement ou une interruption de grossesse spontanée ou volontaire, votre médecin vous
conseillera sur la prise de la pilule.
Vous pouvez commencer à prendre Triregol immédiatement après une interruption de grossesse spontanée
ou volontaire survenue au cours du premier trimestre de grossesse. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de
prendre d'autres mesures contraceptives.
Si vous avez accouché ou eu une interruption volontaire de grossesse au cours du deuxième trimestre de
grossesse, vous pouvez commencer à prendre Triregol 21 à 28 jours après l'accouchement ou l'interruption
de grossesse. Si vous commencez plus tard, une autre méthode de contraception (tel un préservatif) doit être
utilisée les 7 premiers jours de prise de la pilule. Si vous avez déjà eu des relations sexuelles sans protection,
ne commencez pas à prendre Triregol avant le début de vos règles ou d'être sûre que vous n'êtes pas enceinte.
Si vous allaitez, la pilule combinée est déconseillée car elle peut diminuer la quantité de lait maternel. Si
vous avez des questions concernant la prise de Triregol après un accouchement ou une interruption de
grossesse, adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien.
Comment avancer ou retarder vos règles ?
Demandez conseil à votre médecin si vous voulez avancer ou retarder vos règles.
Si vous avez pris plus de Triregol que vous n'auriez dû
Il est peu probable que cela soit nocif si vous avez pris plus de Triregol que vous n'auriez dû, mais une
sensation de nausées, des vomissements ou un saignement vaginal sont possibles. Si ces symptômes se
manifestent, parlez-en à votre médecin qui vous dira ce que vous devez faire, le cas échéant.
Si vous avez utilisé ou pris trop de Triregol, prenez immédiatement contact avec votre médecin, votre
pharmacien ou le Centre Anti-poison (070/245.245).
Que faire en cas d'oubli de Triregol ?
Si vous oubliez de prendre une pilule, suivez ces consignes.

Si l'oubli date de moins de 12 heures
L'efficacité contraceptive ne sera pas affectée si vous prenez la pilule oubliée dès que vous y pensez et
continuez en prenant les pilules suivantes à l'heure habituelle. Cela peut signifier prendre deux pilules le
même jour.

Si l'oubli date de plus de 12 heures ou si vous avez oublié plus d'une pilule
Si l'oubli date de plus de 12 heures ou si vous avez oublié plus d'une pilule, l'efficacité contraceptive peut
être compromise ; vous devrez donc utiliser une autre méthode contraceptive. Plus le nombre de pilules
oubliées est élevé, plus le risque d'efficacité contraceptive sera réduit. Dans ce cas, suivez les consignes
pratiques courantes :
Que faire en cas d'oubli de la pilule au cours de la première semaine
Prenez la dernière pilule oubliée dès que vous y pensez, même si cela signifie que vous prendrez 2
comprimés en même temps. Ensuite, continuez en prenant les comprimés à l'heure habituelle. Utilisez une
contraception locale (ex. préservatifs) pendant les 7 jours suivants. Si vous avez eu des rapports sexuels au
cours des 7 jours qui précèdent, la possibilité d'une grossesse doit être envisagée. Plus le nombre de
comprimés oubliés est élevé et l'oubli proche de la période normale sans comprimés, plus le risque de
grossesse sera élevé.
Que faire en cas d'oubli de la pilule au cours de la deuxième semaine
Prenez la dernière pilule oubliée dès que vous y pensez, même si cela signifie que vous prendrez 2
comprimés en même temps. Continuez en prenant les comprimés à l'heure habituelle. Si les comprimés ont
été pris correctement au cours des 7 jours qui précèdent le comprimé oublié, il ne sera pas nécessaire de
prendre des mesures contraceptives supplémentaires. Toutefois, si cela n'est pas le cas, ou si plus d'un
comprimé ont été oubliés, vous devrez utiliser une autre méthode contraceptive pendant 7 jours.
Que faire en cas d'oubli de la pilule au cours de la troisième semaine
Prenez le dernier comprimé oublié dès que vous y pensez, même si cela signifie que vous prendrez 2
comprimés en même temps. Continuez en prenant les comprimés à l'heure habituelle. Vous devrez
commencer la plaquette suivante immédiatement après avoir pris le dernier comprimé de la plaquette en
cours, c'est-à-dire sans intervalle sans comprimés entre les plaquettes. Une hémorragie de privation est peu
probable avant la fin de la deuxième plaquette mais des petites pertes sanglantes ou des hémorragies utérines
secondaires peuvent survenir les jours de prise des comprimés.
Vous pouvez également arrêter de prendre les comprimés de la plaquette en cours. Dans ce cas, observez un
intervalle sans comprimés de 7 jours maximum, y compris les jours où vous avez oublié de prendre vos
comprimés, et passez ensuite à la plaquette suivante.
Si vous avez d'autres questions concernant l'utilisation de ce produit, adressez-vous à votre médecin ou votre
pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament est susceptible d'avoir des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Consultez immédiatement un médecin, si vous développez l'un des symptômes d'angio-oedème tels qu'un
gonflement du visage, de la langue et/ou de la gorge et/ou des difficultés à avaler ou une urticaire avec
éventuellement des difficultés à respirer (voir aussi « Avertissements et précautions »)
Effets indésirables fréquents (survenant chez plus d'1 femme sur 10) : État dépressif, sautes d'humeur,
maux de tête, nausées, douleur abdominale, cholélithiase, acné, chloasma (tâches brun jaune sur la peau),
tension mammaire, douleur mammaire, saignement utérin qui n'est pas causé par les règles, prise de poids.
Effets indésirables peu fréquents (survenant chez 1 à 10 femmes sur 100) : Cancer du sein, rétention
hydrique, perte du désir sexuel, augmentation du désir sexuel, nervosité, migraine, hypertension, diarrhée,
vomissements, éruption cutanée, urticaire, augmentation du volume des seins.
Effets indésirables rares (survenant chez 1 à 10 femmes sur 1000) : présence d'excès de graisses dans le
sang appelé hyperlipidémie, intolérance aux verres de contact, trouble de l'audition (otosclérose), obstruction
d'une veine par un caillot qui s'est formé ailleurs dans le corps, hypersensibilité, nodules rouges ou papules,
inflammation des parois de l'intestin (rectocolite hémorragique), maladie de Crohn, troubles cutanés
(érythème noueux ­ une maladie de la peau associée à des douleurs articulaires, fièvre, hypersensibilité ou
infection, et caractérisée par des petits nodules douloureux allant du rose au bleu sous la peau et sur les tibias
ayant tendance à réapparaître, érythème polymorphe ­ une maladie de la peau caractérisée par des boutons
durs en relief sur la peau ou des lésions vésiculaires remplies de liquide accompagnées d'une rougeur ou
d'une décoloration de la peau souvent en forme de cercles concentriques près de lésions, écoulements
mammaires, écoulements vaginaux, perte de poids.
Effets indésirables très rares (survenant chez 1 à 10 femmes sur 10 000) : Tumeur du foie bénigne ou
maligne, accident vasculaire cérébral, trouble du mouvement appelé chorée de Sydenham, trouble de la vue,
crise cardiaque, inflammation du pancréas, maladie du tissu conjonctif appelée lupus érythémateux
disséminé (LED).
Fréquence indéterminée (ne peut être déterminée sur la base des données disponibles) : taux sanguins de
cholestérol et de triglycérides élevés, irritabilité, trouble cérébrovasculaire, aggravation de l'épilepsie,
vertiges, obstruction d'un vaisseau sanguin par un caillot sanguin qui s'est formé ailleurs dans le corps,
obstruction d'une artère pulmonaire par un caillot sanguin, inflammation d'une veine (généralement de la
jambe), couleur jaunâtre de la peau (jaunisse), séborrhée (une maladie accompagnée d'une peau squameuse
prurigineuse et rouge), quantité anormale de poils sur le corps, sensation de lourdeur, absence ou interruption
de l'écoulement menstruel normal, cycle anovulatoire (cycle au cours duquel la femme n'ovule pas),
affections des seins, règles anormalement peu fréquentes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez
également déclarer les effets indésirables directement via :
Agence fédérale des médicaments et des produits de santé
Division Vigilance
EUROSTATION II
Place Victor Horta, 40/ 40
5.
Comment conserver Triregol ?
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utiliser pas ce médicament après la date de péremption (EXP) indiquée sur l'emballage et les plaquettes.
La date d'expiration fait référence au dernier jour du mois.
Ne jetez aucun médicaments au tout à l'égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien
d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Triregol
Chaque plaquette de comprimés contient les substances actives suivantes :
6 comprimés roses : chaque comprimé contient 50 microgrammes de lévonorgestrel et 30 microgrammes
d'éthinylestradiol
5 comprimés blancs : chaque comprimé contient 75 microgrammes de lévonorgestrel et 40 microgrammes
d'éthinylestradiol
10 comprimés ocre : chaque comprimé contient 125 microgrammes de lévonorgestrel et 30 microgrammes
d'éthinylestradiol
Les autres composants sont :
Comprimés roses :
Noyau : silice colloïdale anhydre ; stéarate de magnésium ; talc ; amidon de maïs ; lactose monohydraté ;
Enrobage : silice colloïdale anhydre ; talc ; carmellose sodique ; povidone K30; macrogol 6000 ; copovidone
K28 ; carbonate de calcium ; saccharose ; oxyde de fer rouge (E172) ; oxyde de titane (E171).
Comprimés blancs :
Noyau : silice colloïdale anhydre ; stéarate de magnésium ; talc ; amidon de maïs ; lactose monohydraté ;
Enrobage : silice colloïdale anhydre ; talc ; carmellose sodique ; povidone K30; macrogol 6000 ; copovidone
K28 ; carbonate de calcium ; saccharose; oxyde de titane (E171).
Comprimés ocre :
Noyau : silice colloïdale anhydre ; stéarate de magnésium ; talc ; amidon de maïs ; lactose monohydraté ;
Enrobage : silice colloïdale anhydre ; talc ; carmellose sodique ; povidone K30; macrogol 6000 ; copovidone
K28 ; carbonate de calcium ; saccharose; oxyde de fer jaune (E172) ; oxyde de titane (E171).
Aspect de Triregol et contenu de l'emballage extérieur
Chaque plaquette contient 21 comprimés : 6 comprimés roses, 5 comprimés blancs et 10 comprimés ocre.
Comprimés roses : comprimés ronds, biconvexes, roses, brillants.
Comprimés blancs : comprimés ronds, biconvexes, blancs, brillants.
Comprimés ocre: comprimés ronds, biconvexes, orangés, brillants.
Emballage :
Plaquette aluminium PVC/PVDC.
Titulaire de l'autorisation de mise sur le marché et fabricant
Gedeon Richter Plc.
Gyömri út 19-21
H-1103 Budapest
Hongrie
Numéro de l'Autorisation de Mise sur le Marché : BE333566
Mode de délivrance : sur prescription médicale
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms
suivants :
Belgique: Triregol comprimés enrobés
Danemark: Triregol, overtrukne tabletter
Irlande: Triregol coated tablets
Royaume-Uni: TriRegol coated tablets
La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est : 05/2020.
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
Gedeon Richter Benelux bv-srl
Noordkustlaan 16A
B-1702 Groot-Bijgaarden (Dilbeek)
Tél/Tel: + 32 2 704 93 30
info.benelux@gedeonrichter.eu