Thorinane 20 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
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Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
1.
Thorinane 2 000 UI (20 mg)/0,2 ml solution injectable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
10 000 UI/ml (100 mg/ml) solution injectable
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
L’énoxaparine sodique est une substance biologique obtenue par dépolymérisation alcaline d’ester
benzylique d’héparine dérivé de la muqueuse intestinale porcine.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Thorinane est indiqué chez l’adulte dans :
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie à risque
modéré et élévé, en particulier en chirurgie orthopédique ou générale, dont la chirurgie
oncologique.
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints
d’une affection médicale aiguë (telle qu‘insuffisance cardiaque aiguë, insuffisance respiratoire,
infections sévères ou maladies rhumatismales) et dont la mobilité est réduite, à risque
thromboembolique veineux augmenté.
Le traitement de la thrombose veineuse profonde (TVP) et de l’embolie pulmonaire (EP), à
l’exclusion de l’EP susceptible de relever d’un traitement thrombolytique ou chirurgical.
La prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours
de l’hémodialyse.
Le syndrome coronaire aigu :
- traitement de l’angor instable et de l’infarctus du myocarde sans élévation du segment ST
(NSTEMI), administré en association avec l’acide acétylsalicylique par voie orale.
- traitement de l’infarctus du myocarde aigu avec élévation du segment ST (STEMI), incluant
les patients éligibles à un traitement médical ou à une intervention coronaire percutanée
(ICP) secondaire.
4.2
Posologie
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Posologie et mode d'administration
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Solution injectable en seringue préremplie.
Solution transparente, incolore à jaune pâle.
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3.
FORME PHARMACEUTIQUE
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Chaque seringue préremplie contient 2 000 UI d’activité anti-Xa (correspondant à 20 mg)
d’énoxaparine sodique dans 0,2 ml d’eau pour préparations injectables.
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Traitement de la TVP et de l’EP
L’énoxaparine sodique peut être administrée par voie SC soit en une injection de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour, soit en une injection de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour.
Le schéma thérapeutique doit être sélectionné par le médecin en fonction d’une évaluation individuelle
incluant l’évaluation du risque thromboembolique et du risque hémorragique. Le schéma posologique
de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) administré une fois par jour doit être utilisé chez les patients sans
complications présentant un faible risque de récidive d’événement thromboembolique. Le schéma
posologique de 100 UI/kg (1 mg/kg) administré deux fois par jour doit être utilisé pour tous les autres
patients, tels que les patients obèses, présentant une EP symptomatique, un cancer, une récidive
d’événement thromboembolique ou une thrombose veineuse proximale (veine iliaque).
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pour une durée moyenne de 10 jours. Un traitement
anticoagulant oral doit être instauré quand cela est approprié (voir « Relais entre l’énoxaparine sodique
et les anticoagulants oraux » à la fin de la rubrique 4.2).
Prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours de
l’hémodialyse.
La dose recommandée est de 100 UI/kg (1 mg/kg) d’énoxaparine sodique.
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Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d’une
affection médicale aiguë
La dose recommandée d’énoxaparine sodique est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour par
injection SC.
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pendant au moins 6 à 14 jours, quel que soit le
degré de rétablissement du patient (par ex : mobilité). Le bénéfice n’est pas établi pour un traitement
au-delà de 14 jours.
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Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie à risque
modéré et élevé
Le risque thromboembolique individuel pour chaque patient peut être estimé à l’aide d’un modèle de
stratification du risque validé.
Chez les patients à risque thromboembolique modéré, la dose recommandée d’énoxaparine
sodique est de 2 000 UI (20 mg) une fois par jour par injection SC. L’administration préopératoire
(2 heures avant l’intervention chirurgicale) de 2 000 UI (20 mg) d’énoxaparine sodique s’est
révélée être efficace et sûre en chirurgie, en chirurgie à risque modéré.
Chez les patients à risque modéré, le traitement par énoxaparine sodique doit être maintenu
pendant une période minimale de 7 à 10 jours, quel que soit le statut de rétablissement du patient
(par ex., mobilité). Le traitement prophylactique doit être poursuivi tant que le patient est en
mobilité significativement réduite.
Chez les patients à risque thromboembolique élevé, la dose recommandée d’énoxaparine sodique
est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour administrée par injection SC.Le traitement doit de
préférence être initié 12 heures avant l’intervention chirurgicale. S’il est nécessaire d’instaurer le
traitement prophylactique préopératoire par énoxaparine sodique plus de 12 heures avant
l’intervention chirurgicale (par ex., patient à risque élevé en attente d’une intervention chirurgicale
orthopédique différée), la dernière injection doit être administrée au plus tard 12 heures avant
l’intervention chirurgicale et le traitement doit être repris 12 heures après l’intervention
chirurgicale.
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Pour les patients faisant l’objet d’une intervention chirurgicale orthopédique
majeure, il est recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique
jusqu’à 5 semaines.
o
Pour les patients à risque thromboembolique veineux élevé (TEV) faisant l’objet
d’une intervention chirurgicale abdominale ou pelvienne pour un cancer, il est
recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique jusqu’à
4 semaines.
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Pour les patients à risque hémorragique élevé, la dose doit être réduite à 50 UI/kg (0,5 mg/kg) pour un
abord vasculaire double ou à 75 UI/kg (0,75 mg/kg) pour un abord vasculaire simple.
Pendant l’hémodialyse, l’énoxaparine sodique doit être introduite dans la ligne artérielle du circuit au
début de la séance de dialyse. L’effet de cette dose est généralement suffisant pour une séance de
4 heures ; cependant, si des anneaux de fibrine sont décelés, par exemple après une séance plus longue
que d’habitude, il est possible d’administrer une dose supplémentaire de 50 UI à 100 UI/kg (0,5 à
1 mg/kg).
Aucune donnée n’est disponible chez les patients utilisant l’énoxaparine sodique pour la prophylaxie
ou le traitement et durant les séances d’hémodialyse.
Syndrome coronaire aigu : traitement de l’angor instable et du NSTEMI, et traitement du STEMI aigu
Pour le traitement de l’angor instable et du NSTEMI, la dose recommandée d’énoxaparine sodique
est de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures par injection SC administrée en association avec
un traitement antiplaquettaire. Le traitement doit être maintenu pendant au moins 2 jours, puis doit
être poursuivi jusqu’à stabilisation clinique. La durée habituelle du traitement est de 2 à 8 jours.
L’acide acétylsalicylique est recommandé pour tous les patients sans contre-indications à une dose
de charge initiale de 150 à 300 mg (chez les patients naïfs d’acide acétylsalicylique) et à une dose
d’entretien de 75 à 325 mg/jour au long cours, quelle que soit la stratégie de traitement.
Population pédiatrique
La sécurité d’emploi et l’efficacité de l’énoxaparine sodique n’ont pas été établies dans la population
pédiatrique.
Patients âgés
Pour toutes les indications, à l’exception du STEMI, aucune diminution de la dose n’est nécessaire
chez les patients âgés, sauf si la fonction rénale est altérée (voir ci-dessous « insuffisance rénale » et la
rubrique 4.4).
Pour le traitement d’un STEMI aigu chez les patients âgés de 75 ans ou plus, ne pas administrer le
bolus IV initial. Il est recommandé de démarrer le traitement avec une dose de 75 UI/kg (0,75 mg/kg)
SC toutes les 12 heures (maximum de 7500 UI [75 mg] pour les deux premières injections SC
uniquement, suivies par l’administration de 75 UI/kg [0,75 mg/kg] SC pour les doses restantes). Pour
une administration chez des patients âgés présentant une insuffisance rénale, voir ci-dessous le
paragraphe « insuffisance rénale » et la rubrique 4.4.
Insuffisance hépatique
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Pour le traitement d’un STEMI aigu, la dose recommandée d’énoxaparine sodique est un bolus
intraveineux (IV) unique de 3 000 UI (30 mg) suivie immédiatement d’une dose SC de 100 UI/kg
(1 mg/kg), puis par une dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) administrée par voie SC toutes les 12 heures
(avec un maximum de 10 000 UI [100 mg] pour chacune des deux premières doses SC). Le
traitement antiplaquettaire approprié, tel que l’acide acétylsalicylique par voie orale (75 mg à
325 mg une fois par jour) doit être administré concomitamment, sauf en cas de contre-indication.
La durée de traitement recommandée est de 8 jours, ou jusqu’à la sortie de l’hôpital, selon la
première occurrence. Lorsqu’elle est administrée conjointement avec un agent thrombolytique
(spécifique de la fibrine ou non spécifique de la fibrine), l’énoxaparine sodique doit être
administrée entre 15 minutes avant et 30 minutes après le début du traitement fibrinolytique.
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Posologie chez les patients âgés de 75 ans ou plus, voir le paragraphe « Patients
âgés ».
o
Pour les patients pris en charge par une ICP, si la dernière dose d’énoxaparine
sodique SC a été administrée moins de 8 heures avant l’inflation du ballonnet, il n’est
pas nécessaire d’administrer une dose supplémentaire. Si la dernière
administration SC a eu lieu plus de 8 heures avant l’inflation du ballonnet, un
bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d’énoxaparine sodique doit être administré.
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Les données disponibles relatives aux patients présentant une insuffisance hépatique sont limitées
(voir rubriques 5.1 et 5.2) et la prudence est recommandée en cas d’utilisation chez ces patients (voir
la rubrique 4.4).
Insuffisance rénale (voir les rubriques 4.4 et 5.2)
Insuffisance rénale sévère
En raison du manque de données dans cette population, l’énoxaparine sodique n’est pas recommandée
chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
mis à part lors de la prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation
extracorporelle au cours de l’hémodialyse.
Tableau de la posologie pour les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la
créatinine [15 à 30] ml/min) :
Indication
Prophylaxie de la maladie
thromboembolique veineuse
Traitement de la TVP et de l’EP
Traitement de l’angor instable et du
NSTEMI
Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
moins de 75 ans)
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
Bolus IV de 1 x 3 000 UI (30 mg) suivi
immédiatement de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC,
puis 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les
24 heures
Pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique faisant suite à une intervention
chirurgicale, le traitement de la TVP et de l’EP, le traitement de l’angor instable et du NSTEMI,
l’énoxaparine sodique doit être administrée par injection SC.
Dans le cas d’un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d’une injection SC.
Pour la prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au
cours de l’hémodialyse, l’énoxaparine est administrée à travers la ligne artérielle du circuit de
dialyse.
La seringue préremplie jetable est prête à l’emploi.
L’utilisation d’une seringue à tuberculine ou équivalente est recommandée lors de l’utilisation
d’ampoules ou de flacons multidoses afin de garantir le prélèvement du volume approprié de
médicament.
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Mode d’administration
Thorinane ne pas être administré par voie intramusculaire.
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Insuffisance rénale modérée et légère
Même si aucun ajustement posologique n’est recommandé chez les patients atteints d’insuffisance
rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de
50 à 80 ml/min), il est conseillé de mettre en place une surveillance clinique étroite.
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Les ajustements posologiques recommandés ne s’appliquent pas à l’indication d’hémodialyse.
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Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
plus de 75 ans)
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Pas de bolus IV initial, 100 UI/kg (1 mg/kg)
SC, puis 100 UI/Kg (1 mg/kg) SC toutes les
24 heures
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Schémas posologique
2 000 UI (20 mg) SC une fois par jour
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Technique d’injection SC :
Il est préférable de pratiquer l’injection lorsque le patient est allongé. L’énoxaparine sodique est
administrée par injection SC profonde.
En cas d’utilisation de seringues préremplies, ne pas expulser la bulle d’air de la seringue avant
l’injection afin d’éviter la perte d’une quantité de médicament. Lorsque la quantité de médicament à
injecter nécessite d’être ajustée en fonction du poids corporel du patient, utiliser les seringues
préremplies graduées permettant d’atteindre le volume requis, en éliminant l’excédent avant
l’injection. Dans certains cas, il n’est pas possible d’atteindre la dose exacte en raison des graduations
sur la seringue ; le volume doit alors être arrondi à la graduation la plus proche.
L’administration doit se faire dans la paroi abdominale antérolatérale ou postérolatérale
alternativement à droite ou à gauche.
L’aiguille doit être introduite verticalement dans un pli cutané pincé entre le pouce et l’index sur toute
sa longueur. Le pli cutané doit être maintenu pendant toute la durée de l’injection. Ne pas frotter le site
d’injection après administration.
Bolus supplémentaire en cas d’ICP, lorsque la dernière administration SC a été pratiquée
plus de 8 heures avant l’inflation du ballonnet.
Pour les patients pris en charge par une ICP, un bolus IV supplémentaire de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) doit
être administré si la dernière administration SC a été pratiquée plus de 8 heures avant l’inflation du
ballonnet.
Afin de garantir l’exactitude du petit volume à injecter, il est recommandé de diluer le médicament
jusqu’à 300 UI/ml (3 mg/ml).
Pour obtenir une solution de 300 UI/ml (3 mg/ml), à l’aide d’une seringue préremplie de 6 000 UI
(60 mg) d’énoxaparine sodique, il est recommandé d’utiliser une poche de perfusion de 50 ml (c’est-à-
dire, en utilisant soit une solution saline normale [0,9 %] soit du glucose à 5 % dans de l’eau) de la
façon suivante :
Prélever 30 ml de la poche de perfusion avec une seringue, puis éliminer le liquide. Injecter
l’intégralité du contenu de la seringue préremplie de 6 000 UI (60 mg) d’énoxaparine sodique dans les
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Bolus initial de 3 000 UI (30 mg)
Pour le bolus initial de 3 000 UI (30 mg), à l’aide d’une seringue préremplie d’énoxaparine sodique
graduée, expulser le volume en excès pour ne conserver que 3 000 UI (30 mg) dans la seringue. La
dose de 3 000 UI (30 mg) peut être directement injectée dans la voie veineuse.
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Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l’indication de STEMI aigu) :
Dans le cas d’un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d’une injection SC.
Pour l’injection IV, il est possible d’utiliser soit le flacon multidose, soit une seringue préremplie.
L’énoxaparine sodique doit être administrée par une voie veineuse. Elle ne doit pas être mélangée ou
administrée concomitamment avec d’autres médicaments. Afin d’éviter l’éventuel mélange de
l’énoxaparine sodique avec d’autres médicaments, l’accès IV choisi doit être rincé avec une quantité
suffisante de solution saline ou de solution de glucose avant et après l’administration du bolus IV
d’énoxaparine sodique, afin de nettoyer le dispositif d’administration du médicament. L’énoxaparine
sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale (0,9 %) ou du glucose
à 5 % dans de l’eau.
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En cas d’auto-administration, il convient de recommander au patient de suivre les instructions fournies
dans la notice d’information destinée au patient incluse dans la boîte de ce médicament.
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Pour les seringues préremplies équipées d’un système de sécurité automatique, le système de sécurité
se déclenche à la fin de l’injection (voir les instructions dans la rubrique 6.6).
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20 ml restant dans la poche. Mélanger délicatement le contenu de la poche. Prélever le volume requis
de solution diluée avec une seringue et administrer dans la voie veineuse.
Lorsque la dilution est terminée, le volume à injecter peut être calculé en utilisant la formule suivante
[Volume de solution diluée (ml) = poids du patient (kg) x 0,1] ou en utilisant le tableau ci-dessous. Il
est recommandé de préparer la dilution immédiatement avant utilisation.
Volume à injecter à travers la ligne IV une fois la dilution terminée à une concentration de 300 UI
(3 mg)/ml.
Poids
Dose requise
30 UI/kg (0,3 mg/kg)
Volume à injecter
après dilution jusqu’à
une concentration
finale de 300 UI
(3 mg)/ml
[ml]
4,5
5
5,5
6
6,5
7
7,5
8
8,5
9
9,5
10
10,5
11
11,5
12
12,5
13
13,5
14
14,5
15
[kg]
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
145
150
UI
1350
1500
1650
1800
1950
2100
2250
2400
2550
2700
2850
3000
3150
3300
3450
3600
3750
3900
4050
4200
4350
4500
[mg]
13,5
15
16,5
18
19,5
21
22,5
24
25,5
27
28,5
30
31,5
33
34,5
36
37,5
39
40,5
42
43,5
45
Injection dans une ligne artérielle :
Pour la prévention de la formation d’un thrombus dans la circulation extracorporelle au cours de
l’hémodialyse, il est administré via la ligne artérielle d’un circuit de dialyse.
Relais entre l’énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux
Relais entre l’énoxaparine sodique les antivitamines K (AVK)
Le suivi clinique et les tests de laboratoire [temps de prothrombine exprimé par le rapport international
normalisé (INR)] doivent être intensifiés pour surveiller l’effet des AVK.
Étant donné qu’il y a un intervalle de temps avant que l’AVK atteigne son effet maximal, le traitement
par énoxaparine sodique doit être poursuivi à une dose constante pendant aussi longtemps que
nécessaire afin de maintenir l’INR au cours de deux tests successifs dans la plage de valeurs
thérapeutiques souhaitées pour l’indication,.
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Pour les patients en cours de traitement par AVK, l’AVK doit être interrompu et la première dose
d’énoxaparine sodique doit être administrée lorsque l’INR est en dessous de la plage de valeurs
thérapeutiques.
Relais entre l’énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux directs (AOD)
Pour les patients en cours de traitement par énoxaparine sodique, arrêter l’énoxaparine sodique et
démarrer l’AOD entre 0 et 2 heures avant le moment auquel l’administration suivante d’énoxaparine
sodique aurait dû avoir lieu, conformément à l’information produit de l’AOD.
Pour les patients en cours de traitement par AOD, la première dose d’énoxaparine sodique doit être
administrée au moment où la dose d’AOD suivante serait prise.
Administration lors d’une rachianesthésie/péridurale ou d’une ponction lombaire
Lors d’une anesthésie/analgésie péridurale ou rachidienne ou d’une ponction lombaire, un suivi
neurologique attentif est recommandé en raison du risque d’hématomes intra-rachidiens (voir
rubrique 4.4).
-
Aux doses utilisées pour la prophylaxie
Aux doses prophylactiques un délai sans injection d’au moins 12 heures doit être respecté
entre la dernière injection d’énoxaparine sodique et la mise en place d’une aiguille ou d’un
cathéter.
Pour les techniques continues, un intervalle similaire d’au moins 12 heures doit être respecté
avant de retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 24 heures le délai entre le moment de l’injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
L’instauration d’un traitement pré-opératoire par énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) 2 heures avant une rachianesthésie n’est pas compatible avec celle-ci.
-
Aux doses utilisées pour le traitement
Aux doses curatives, un délai sans injection d’au moins 24 heures doit être respecté entre la
dernière injection d’énoxaparine sodique et la mise en place d’une aiguille ou d’un cathéter
(voir également la rubrique 4.3).
Pour les techniques continues, un délai similaire de 24 heures doit être respecté avant de
retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 48 heures le délai entre le moment de l’injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
Les patients recevant les doses biquotidiennes (c’est-à-dire, 75 UI/kg [0,75 m/kg] deux fois
par jour ou 100 UI/kg [1 mg/kg] deux fois par jour) ne doivent pas prendre la deuxième dose
d’énoxaparine sodique afin de permettre un délai suffisant avant la mise en place ou le retrait
d’un cathéter.
Les taux d’anti-Xa sont encore décelables à la fin des délais décrits ci-dessus et le fait de retarder ces
injections n’exclut pas la survenue d’un hématome intra-rachidien.
De même, il est préférable de ne pas utiliser l’énoxaparine sodique pendant au moins 4 heures suite à
une ponction rachidienne/péridurale ou après le retrait d’un cathéter. Ce délai doit se baser sur
l’évaluation du rapport bénéfice-risque, en tenant compte à la fois du risque de thrombose et du risque
de saignement dans le contexte de la procédure, ainsi que des facteurs de risque du patient.
4.3
L’énoxaparine sodique est contre-indiquée chez les patients présentant:
une l’hypersensibilité à l’énoxaparine sodique, à l’héparine ou à ses dérivés, y compris à
d’autres héparines de bas poids moléculaire (HBPM), ou à l’un des excipients mentionnés dans
la rubrique 6.1.
un antécédent de thrombopénie induite par héparine (TIH) à médiation immunitaire au cours
des 100 derniers jours ou en présence d’anticorps circulants (voir également la rubrique 4.4).
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Contre-indications
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un saignement actif cliniquement significatif ou une affection associée à un risque élevé
d’hémorragie, telle qu’ un accident vasculaire cérébral hémorragique récent, un ulcère gastro-
intestinal, la présence d’une tumeur maligne à risque élevé de saignement, une intervention
chirurgicale récente du cerveau, du rachis ou ophtalmologique, des varices œsophagiennes
connues ou suspectées, des malformations artérioveineuses, un anévrysme vasculaire ou des
anomalies vasculaires intrarachidiennes ou intracérébrales majeures.
Rachianesthésie ou anesthésie péridurale ou locorégionale lorsque l’énoxaparine sodique est
utilisée pour un traitement curatif dans les 24 heures précédentes (voir rubrique 4.4).
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
4.4
Surveillance de la numération plaquettaire
Le risque de TIH médiée par des anticorps existe également avec les HBPM. En cas de survenue de
thrombopénie, elle se manifeste généralement entre le 5
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et le 21
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jour après le début du traitement par
énoxaparine sodique.
Le risque de TIH est plus élevé chez les patients postopératoires et principalement après une
intervention cardiaque ainsi que chez les patients atteints de cancer.
Il est donc recommandé de réaliser une numération plaquettaire avant l’instauration du traitement par
énoxaparine sodique, puis régulièrement par la suite au cours du traitement.
En cas de symptômes cliniques suggérant une TIH (tout nouvel épisode de thromboembolie artérielle
et/ou veineuse, toute lésion cutanée douloureuse au site d’injection, toute réaction allergique ou
anaphylactoïde sous traitement), une numération plaquettaire doit être réalisée. Les patients doivent
être informés que ces symptômes peuvent survenir et dans ce cas, ils doivent en informer leur médecin
traitant.
En pratique, si une diminution significative confirmée de la numération plaquettaire est observée (30 à
50 % de la valeur initiale), le traitement par énoxaparine sodique doit être immédiatement interrompu
et relayé par un autre traitement anticoagulant non héparinique.
Hémorragie
Comme avec d’autres anticoagulants, des saignements peuvent se produire dans n’importe quel site.
En cas de saignement, l’origine de l’hémorragie doit être recherchée et un traitement approprié doit
être instauré.
L’énoxaparine sodique, comme tout autre anticoagulant, doit être utilisée avec prudence dans les
situations associées à un risque accru de saignement telles que :
- hémostase altérée,
- antécédent d’ulcère gastroduodénal,
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Antécédents de TIH (> 100 jours)
L’utilisation d’énoxaparine sodique chez les patients ayant des antécédents de TIH à médiation
immunitaire au cours des 100 derniers jours ou en présence d’anticorps circulants est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3). Les anticorps circulants peuvent persister plusieurs années.
L’énoxaparine sodique doit être utilisée avec une extrême prudence chez les patients ayant des
antécédents (> 100 jours) de thrombopénie induite par héparine sans anticorps circulants. La décision
d’utiliser de l’énoxaparine sodique dans de tels cas doit être prise uniquement après une évaluation
soigneuse du rapport bénéfice-risque et après avoir envisagé des alternatives thérapeutiques non
hépariniques (par ex., danaparoïde sodique ou lépirudine).
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Généralités
L’énoxaparine sodique n’est pas interchangeable (unité pour unité) avec d’autres HBPM. Ces
médicaments diffèrent par leurs procédés de fabrication, leurs poids moléculaires, leurs activités anti-
Xa et anti-IIa spécifiques, leurs unités, leurs posologies et leur efficacité clinique et sécurité d’emploi.
Cela se traduit par des différences au niveau de leurs propriétés pharmacocinétiques et activités
biologiques associées (par ex., activité antithrombine et interactions avec les plaquettes). Par
conséquent, une attention particulière et un respect des règles de bon usage spécifiques à chaque
médicament sont nécessaires.
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-
accident vasculaire cérébral ischémique récent,
hypertension artérielle sévère,
rétinopathie diabétique récente,
chirurgie neurologique ou ophtalmologique,
utilisation concomitante de médicaments affectant l’hémostase (voir rubrique 4.5).
Si le traitement anticoagulant est administré dans le cadre d’une anesthésie/analgésie péridurale ou
rachidienne ou d’une ponction lombaire, un suivi fréquent doit être mis en place afin de déceler tout
signe et symptôme d’une atteinte neurologique, tel qu’une douleur dorsale au niveau de la colonne
vertébrale, des déficits moteurs et sensoriels (engourdissement ou faiblesse au niveau des membres
inférieurs), un dysfonctionnement des intestins et/ou de la vessie. Les patients doivent être informés
qu’ils doivent signaler immédiatement tout signe ou symptôme décrit ci-dessus. Si des signes ou
symptômes d’hématome rachidien sont suspectés, il est urgent de poser le diagnostic et d’initier un
traitement, notamment envisager une décompression de la moelle épinière, même s’il est possible que
ce traitement ne parvienne pas à prévenir ou à récupérer les séquelles neurologiques.
Nécrose cutanée/Vascularite cutanée
Des cas de nécrose et de vascularite cutanées ont été signalés avec des HBPM et doivent conduire à un
arrêt rapide du traitement.
Procédures de revascularisation coronaire percutanée
Afin de minimiser le risque de saignement suite à une procédure vasculaire pendant la prise en charge
d’un angor instable, d’un NSTEMI et d’un STEMI aigu, les intervalles de temps recommandés entre
les doses d’injection d’énoxaparine sodique doivent être respectés précisément. Il est important
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Il faut tenir compte du profil pharmacocinétique de l’énoxaparine sodique pour réduire le risque
potentiel de saignement associé à l’utilisation d’énoxaparine sodique lors d’une anesthésie/analgésie
péridurale ou rachidienne ou d’une rachicentèse (voir la rubrique 5.2). La pose ou le retrait d’un
cathéter péridural ou une ponction lombaire sont à réaliser de préférence lorsque l’effet anticoagulant
de l’énoxaparine sodique est faible. Toutefois, le délai exact pour atteindre un effet anticoagulant
suffisamment faible chez chaque patient n’est pas connu. Pour les patients présentant une clairance de
la créatinine de [15 à 30 ml/minute], d’autres paramètres doivent être pris en compte, en raison d’une
élimination plus lente de l’énoxaparine sodique (voir la rubrique 4.2).
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Anesthésie rachidienne/péridurale ou ponction lombaire
Les anesthésies rachidiennes/péridurales ou les ponctions lombaires ne doivent pas être pratiquées
dans les 24 heures suivant l’administration d’énoxaparine sodique à des doses curatives (voir
également la rubrique 4.3).
Des cas d’hématomes intrarachidiens ont été signalés lors de l’utilisation d’énoxaparine sodique lors
d’une anesthésie rachidienne/péridurale ou de ponctions lombairesayant entraîné une paralysie
prolongée ou permanente. Ces événements sont rares avec les schémas posologiques d’énoxaparine
sodique de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour ou à une dose inférieure. Le risque de survenue de ces
événements est plus élevé avec l’utilisation postopératoire de cathéters périduraux implantés, avec
l’utilisation concomitante de traitements modifiant l’hémostase, tels que les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS), en cas de procédure péridurale ou de ponction lombaire traumatique ou répétée, ou
chez les patients présentant des antécédents de chirurgie rachidienne ou de malformation rachidienne.
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Tests biologiques
Aux doses utilisées pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse,
l’énoxaparine sodique n’a pas d’influence significative sur le temps de saignement, les tests de
coagulation sanguine globale, l’agrégation plaquettaire et sur la liaison du fibrinogène aux plaquettes.
À des doses plus élevées, des augmentations du temps de céphaline activée (TCA) et du temps de
coagulation activée (ACT) peuvent se produire. Ces augmentations du TCA et de l’ACT ne sont pas
corrélées de façon linéaire avec l’augmentation de l’activité antithrombotique de l’énoxaparine
sodique et, par conséquent ne permettent pas de contrôler l’activité de l’énoxaparine sodique.
d’atteindre l’hémostase au site de ponction après une ICP. Si un dispositif de fermeture est utilisé, la
gaine peut être immédiatement retirée. Si une méthode de compression manuelle est utilisée, la gaine
doit être retirée 6 heures après la dernière injection IV/SC d’énoxaparine sodique. Si le traitement par
énoxaparine sodique doit se poursuivre, la dose suivante programmée doit être administrée au plus tôt
6 à 8 heures après le retrait de la gaine. Le site de la procédure doit être surveillé pour déceler tout
signe de saignement ou de formation d’un hématome.
Endocardite infectieuse aiguë
L’utilisation d’héparine n’est généralement pas recommandée chez les patients atteints d’endocardite
infectieuse aiguë en raison du risque d’hémorragie cérébrale. Si une telle utilisation est considérée
comme étant absolument nécessaire, la décision doit être prise uniquement après une évaluation
prudente du rapport bénéfice-risque.
Prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
Il n’existe pas d’étude spécifique sur l’utilisation d’énoxaparine sodique pour la thromboprophylaxie
chez les patients porteurs de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques. Des cas isolés de thrombose
sur prothèses de valve mécaniques ont été signalés chez des patients ayant reçu de l’énoxaparine
sodique en thromboprophylaxie. Des facteurs confondants, incluant la maladie sous-jacente et des
données cliniques limitées, ne permettent pas d’évaluer correctement ces cas. Dans certains cas, il
s’agissait de femmes enceintes chez lesquelles la thrombose a entraîné le décès de la mère et du fœtus.
Femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
L’utilisation d’énoxaparine sodique en thromboprophylaxie chez les femmes enceintes porteuses de
prothèses valvulaires cardiaques mécaniques n’a pas été étudiée de façon spécifique. Dans le cadre
d’une étude clinique chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques
mécaniques traitées par énoxaparine sodique (100 UI/kg [1 mg/kg], 2 fois par jour) pour réduire le
risque thromboembolique, 2 femmes sur 8 ont développé des caillots résultant en un blocage de la
valve et entraînant le décès de la mère et du fœtus. Des cas isolés de thrombose de valves ont été
rapportés post-commercialisation chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
cardiaques mécaniques traitées par énoxaparine sodique en thromboprophylaxie. Les femmes
enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques peuvent être à haut risque
thromboembolique.
Patients âgés
Aucune tendance d’augmentation des saignements n’est observée chez les patients âgés traités à doses
prophylactiques. Les patients âgés (en particulier les patients âgés de 80 ans et plus) pourraient
présenter un risque accru de complications hémorragiques aux doses thérapeutiques. Une surveillance
clinique étroite est recommandée, et une diminution de la posologie chez les patients âgés de plus de
75 ans traités pour un STEMI pourraient être envisagées (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, l’exposition à l’énoxaparine est augmentée,
associée à une élévation du risque de saignement. Chez ces patients, une surveillance clinique étroite
est recommandée, et une surveillance biologique par la mesure de l’activité anti-Xa pourrait être
envisagée (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
En raison du manque de données dans cette population, l’énoxaparine sodique n’est pas recommandée
chez les patients atteints d’une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
en dehors de la prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle
au cours de l’hémodialyse.
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 30 ml/min), il
est recommandé d’ajuster la posologie pour les traitements curatif et prophylactique (voir
rubrique 4.2), en raison d’une exposition à l’énoxaparine sodique significativement augmentée.
Aucun ajustement posologique n’est recommandé chez les patients atteints d’insuffisance rénale
modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de 50 à
80 ml/min).
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Insuffisance hépatique
L’énoxaparine sodique doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant une insuffisance
hépatique, en raison du risque augmenté de saignements. Une adaptation de la posologie, sur la base
d’une surveillance de l’activité anti-Xa, n’est pas fiable chez les patients avec une cirrhose hépatique
et n’est pas recommandée (voir rubrique 5.2).
Patients de faible poids
Une augmentation de l’exposition à l’énoxaparine sodique avec des doses prophylactiques (non
ajustées en fonction du poids) a été observée chez des femmes et des hommes de faible poids corporel
(< 45 kg et < 57 kg respectivement), ce qui pourrait augmenter le risque hémorragique. Une
surveillance clinique étroite est donc recommandée chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Patients obèses
Les patients obèses ont un risque thromboembolique plus élevé. La sécurité d’emploi et l’efficacité
des doses prophylactiques chez les patients obèses (IMC > 30 kg/m
2
) n’ont pas été entièrement
déterminées et il n’existe aucun consensus sur l’ajustement de la posologie. Ces patients doivent faire
l’objet d’une surveillance étroite pour déceler tout signe ou symptôme de maladie thromboembolique.
Hyperkaliémie
Les héparines peuvent supprimer la sécrétion surrénale d’aldostérone et entraîner une hyperkaliémie
(voir rubrique 4.8), en particulier chez les patients atteints de diabète, présentant une insuffisance
rénale chronique, une acidose métabolique préexistante, prenant des médicaments connus pour
augmenter les taux de potassium (voir rubrique 4.5). Les taux plasmatiques de potassium doivent être
régulièrement surveillés, en particulier chez les patients à risque.
Traçabilité
Les HBPM sont des médicaments biologiques. Afin d’améliorer la traçabilité des HBPM, il est
recommandé aux professionnels de santé de consigner le nom commercial et le numéro de lot du
produit administré dans le dossier médical du patient.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Association déconseillée :
Médicaments modifiant l’hémostase (voir rubrique 4.4)
Il est recommandé d’arrêter certains médicaments qui modifient l’hémostase avant un traitement par
énoxaparine sodique, à moins que cela ne soit strictement indiqué. Si l’association est indiquée,
l’énoxaparine sodique doit être utilisée sous surveillance clinique et biologique étroite, lorsque
nécessaire. Ces médicaments incluent :
- les salicylés systémiques, l’acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires et les
AINS, y compris le kétorolac ;
C
Association faisant l’objet de précautions d’emploi :
Les médicaments suivants peuvent être administrés avec prudence en association avec l’énoxaparine
sodique :
Autres médicaments modifiant l’hémostase, tels que :
-
les inhibiteurs de l’agrégation plaquettaire, y compris l’acide acétylsalicylique utilisé à
une dose antiagrégante (cardioprotection), le clopidogrel, la ticlopidine et les antagonistes
12
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-
m
les thrombolytiques (par ex., altéplase, rétéplase, streptokinase, ténectéplase, urokinase) et
anticoagulants (voir rubrique 4.2).
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-
-
de la glycoprotéine IIb/IIIa indiqués dans le syndrome coronaire aigu, en raison du risque
de saignement ;
le Dextran 40 ;
les glucocorticoïdes systémiques.
Médicaments augmentant le taux de potassium :
Les médicaments augmentant le taux de potassium sérique peuvent être administrés en association
avec l’énoxaparine sodique dans le cadre d’une surveillance clinique et biologique étroite (voir
rubriques 4.4 et 4.8).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Fertilité
Il n’existe aucune donnée clinique sur l’énoxaparine sodique relative à la fertilité. Les études chez
l’animal n’ont montré aucun effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
L’énoxaparine sodique n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines.
4.8
Effets indésirables
C
4.7
e
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
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am
Allaitement
Chez la femme, l’excrétion de l’énoxaparine sous forme inchangée dans le lait n’est pas connue. Chez
les rates allaitantes, le passage de l’énoxaparine ou de ses métabolites dans le lait est très faible.
L’absorption orale d’énoxaparine sodique est peu probable. Thorinane peut être utilisé pendant
l’allaitement.
en
Les femmes enceintes recevant de l’énoxaparine sodique doivent faire l’objet d’une surveillance
étroite pour déceler tout signe de saignement ou d’anticoagulation excessive, et elles doivent être
informées du risque d’hémorragie. Dans l’ensemble, les données suggèrent qu’il n’y a aucune preuve
d’augmentation du risque d’hémorragie, de thrombopénie ou d’ostéoporose par rapport aux femmes
qui ne sont pas enceintes, à l’exception des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
cardiaques (voir rubrique 4.4).
S’il est prévu de procéder à une anesthésie péridurale, il est recommandé d’arrêter le traitement par
héparine avant (voir rubrique 4.4).
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13
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L’énoxaparine sodique ne doit être utilisée pendant la grossesse que si le médecin en a clairement
établi la nécessité.
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Grossesse
Dans l’espèce humaine, aucune donnée ne montre que l’énoxaparine traverse la barrière placentaire
pendant le deuxième et le troisième trimestres de la grossesse. Aucune information n’est disponible en
ce qui concerne le premier trimestre.
Les études chez l’animal n’ont pas en mis en évidence de fœtotoxicité ni de tératogénicité (voir
rubrique 5.3). Les données chez l’animal ont montré que le passage de l’énoxaparine à travers le
placenta est minime.
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Résumé du profil de sécurité
L’énoxaparine sodique a été évaluée chez plus de 15 000 patients dans le cadre d’essais cliniques :
1 776 en prophylaxie de la thrombose veineuse profonde suite à une chirurgie orthopédique ou
abdominale chez des patients à risque de complications thromboemboliques, 1 169 en prophylaxie
médicale de la thrombose veineuse profonde chez des patients atteints d’une affection médicale aiguë
et présentant une mobilité très restreinte, 559 pour le traitement de la TVP avec ou sans EP, 1 578
pour le traitement d’un angor instable et d’un infarctus du myocarde sans onde Q et 10 176 pour le
traitement d’un STEMI aigu.
Le schéma posologique de l’énoxaparine sodique administré pendant ces essais cliniques varie selon
les indications. La dose d’énoxaparine sodique était de 4 000 UI (40 mg) SC une fois par jour en
prophylaxie de la thrombose veineuse profonde suite à une chirurgie ou en prophylaxie chez les
patients atteints d’une affection médicale aiguë présentant une mobilité très restreinte. Dans le
traitement de la TVP avec ou sans EP, les patients recevant de l’énoxaparine sodique étaient traités
soit par une dose SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit par une dose SC de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour. Dans les études cliniques pour le traitement de l’angor instable et de
l’infarctus du myocarde sans onde Q, les doses étaient de 100 UI/kg (1 mg/kg) par voie SC toutes les
12 heures, et dans l’étude clinique pour le traitement d’un STEMI aigu, le schéma posologique de
l’énoxaparine sodique était un bolus IV de 3 000 UI (30 mg) suivi par une dose SC de 100 UI/kg
(1 mg/kg) toutes les 12 heures.
Dans les études cliniques, les hémorragies, la thrombopénie et la thrombocytose étaient les effets les
plus fréquemment rapportés (voir rubrique 4.4 et « Description d’effets indésirables sélectionnés » ci-
dessous).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent : hémorragie, anémie hémorragique*, thrombopénie, thrombocytose
Rare : éosinophilie*
Rare : cas de thrombopénie immuno-allergique avec thrombose ; dans certains cas, la thrombose
s’est compliquée d’un infarctus d’un organe ou d’une ischémie d’un membre (voir rubrique 4.4)
Affections du système immunitaire
Fréquent : réaction allergique
Rare : réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris choc*
Affections du système nerveux
Fréquent : maux de tête*
Affections vasculaires
Rare : hématome intrarachidien*. Ces réactions ont entraîné des lésions neurologiques de gravité
variable, comprenant la paralysie prolongée ou permanente (voir la rubrique 4.4)
Affections hépatobiliaires
14
C
e
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am
Les autres effets indésirables observés dans les études cliniques et rapportés au cours de l’expérience
post-commercialisation (* indique les effets rapportés durant l’expérience post-commercialisation)
sont détaillés ci-dessous.
Les fréquences sont déterminées de la façon suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100,
< 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) et
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque
classe de système d’organes, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de
gravité.
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Liste récapitulative des effets indésirables
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Très fréquent : élévations des enzymes hépatiques (principalement des taux de transaminases
> 3 fois la limite supérieure de la normale)
Peu fréquent : atteintes hépatocellulaires*
Rare : atteinte hépatique cholestatique*
C
Classe de
systèmes
d’organes
m
éd
Description d’effets indésirables sélectionnés
Hémorragies
Des hémorragies majeures ont été rapportées au maximum chez 4,2 % des patients (patients en
chirurgie), dont certaines ont été fatales. Chez les patients en chirurgie, les complications
hémorragiques étaient considérées comme majeures : (1) hémorragie avec conséquence clinique
significative ou (2) hémorragie accompagnée d’une diminution du taux d’hémoglobine ≥ 2 g/dl ou
ayant nécessité la transfusion de 2 ou plus culots globulaires. Les hémorragies rétropéritonéales et
intracrâniennes étaient dans tous les cas considérées comme majeures.
Comme avec les autres anticoagulants, une hémorragie peut survenir en présence de facteurs de
risques associés, tels que des lésions organiques susceptibles de saigner, des procédures invasives ou
l’utilisation concomitante de médicaments ayant un effet sur l’hémostase (voir les rubriques 4.4 et
4.5).
Prophylaxie en
chirurgie
Très fréquent
:
Hémorragie
α
Rare :
Hémorragie
rétropéritonéa
le
ic
am
en
e
Prophylaxie
médicale
Fréquent :
Hémorragi
e
α
tn
'e
s
Investigations
Rare : hyperkaliémie* (voir rubriques 4.4 et 4.5)
Traitement des
TVP, avec ou
sans EP
Très fréquent
Hémorragie
α
tp
Traitement de
l’angor instable
et de l’IDM
sans onde Q
Fréquent :
Hémorragie
α
Rare :
Hémorragie
rétropéritonéa
le
Traitement du
STEMI aigu
Fréquent :
Hémorragie
α
Peu fréquent :
Peu fréquent :
Hémorragie
Hémorragie
intracrânienne
intracrânienne
, hémorragie
, hémorragie
rétropéritonéa
rétropéritonéa
le
le
α
: tel que, hématome, ecchymoses en dehors du site d’injection, hématome au niveau d’une plaie,
hématurie, épistaxis et hémorragie gastro-intestinale.
15
Affections
hématologiqu
es et du
système
lymphatique
lu
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent : hématome au site d’injection, douleur au site d’injection, autre réaction au site
d’injection (telle qu’un œdème, une hémorragie, une hypersensibilité, une inflammation, un
nodule, une douleur ou une réaction)
Peu fréquent : irritation locale ; nécrose cutanée au site d’injection
s
au
to
Affections musculo-squelettiques, systémiques et osseuses
Rare : ostéoporose* lors d’un traitement prolongé (plus de 3 mois)
ris
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : urticaire, prurit, érythème
Peu fréquent : dermatite bulleuse
Rare : alopécie*
Rare : vascularite cutanée*, nécrose cutanée* survenant généralement au site d’injection (ces
réactions ont généralement été précédées d’un purpura ou de placards érythémateux, infiltrés et
douloureux).
Nodules au site d’injection* (nodules inflammatoires qui ne sont pas une formation kystique
d’énoxaparine). Ils se résorbent après quelques jours et ne sont pas un motif d’arrêt du traitement.
Thrombopénie et thrombocytose
Classe de
systèmes
d’organes
Prophylaxie en
chirurgie
Prophylaxie
médicale
Traitement des
TVP, avec ou
sans EP
Très fréquent
:
Thrombocytos
e
β
Fréquent :
Thrombocyto-
pénie
Traitement de
l’angor instable
et de l’IDM
sans onde Q
Traitement du
STEMI aigu
β
4.9
Surdosage
Prise en charge
Les effets anticoagulants peuvent être largement neutralisés par l’injection IV lente de protamine. La
dose de protamine dépend de la dose d’énoxaparine sodique injectée :
1 mg de protamine neutralise l’effet anticoagulant de 100 UI (1 mg) d’énoxaparine sodique, si
cette dernière a été administrée au cours des 8 dernières heures.
Une perfusion de 0,5 mg de protamine pour100 UI (1 mg) d’énoxaparine sodique peut être
administrée si l’énoxaparine sodique a été administrée plus de 8 heures avant l’administration
de protamine, ou s’il a été déterminé qu’une deuxième dose de protamine est requise.
Au-delà de 12 heures après l’injection d’énoxaparine sodique, il n’est pas
nécessaired’administrer la protamine.
Cependant, même à des doses élevées de protamine, l’activité anti-Xa de l’énoxaparine sodique n’est
jamais complètement neutralisée (environ 60 % au maximum). (Voir les informations de prescription
pour les sels de protamine).
5.
5.1
C
e
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
m
éd
ic
am
Signes et symptômes
Le surdosage accidentel après administration IV, extracorporelle ou SC d’énoxaparine sodique
pourrait entraîner des complications hémorragiques. Suite à l’administration par voie orale de doses
même massives, il est peu probable que l’énoxaparine sodique soit absorbée.
en
tn
'e
s
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V.
16
tp
lu
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de l’énoxaparine sodique chez les enfants n’ont pas été établies (voir
rubrique 4.2).
s
au
: Augmentation de la numération plaquettaire > 400 G/l
to
ris
é
Affections
Très fréquent
:
hématologique
Thrombocy-
s et du système
tose
β
lymphatique
Fréquent :
Thrombopéni
e
Peu
fréquent :
Thrombopé
nie
Peu fréquent :
Fréquent :
Thrombopénie Thrombocytos
e
β
Thrombopénie
Très rare :
Thrombopénie
immuno-
allergique
Classe pharmacothérapeutique : agents antithrombotiques, du groupe de l'héparine, code ATC : B01A
B05
Thorinane est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site
internet de l'Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
Effets pharmacodynamiques
L’énoxaparine est une héparine de bas poids moléculaire (HBPM) dont le poids moléculaire moyen est
d’environ 4 500 daltons, au sein de laquelle les activités antithrombotiques et anticoagulantes de
l’héparine standard ont été dissociées. La substance médicamenteuse est le sel de sodium.
Dans le système purifié
in vitro,
l’énoxaparine sodique a une activité anti-Xa élevée (environ
100 UI/mg) et une faible activité anti-IIa ou antithrombine (environ 28 UI/mg) et le rapport entre les
deux est de 3,6. Ces activités anticoagulantes sont médiées par l’antithrombine III (ATIII) résultant en
activités antithrombotiques chez l’homme.
Au-delà de l’activité anti-Xa/IIa, d’autres propriétés antithrombotiques et anti-inflammatoires de
l’énoxaparine ont été identifiées chez des sujets sains et des patients, ainsi que dans des modèles non
cliniques.
Elles comprennent l’inhibition dépendante de l’ATIII d’autres facteurs de coagulation, tels que le
facteur VIIa, l’induction de la libération d’un inhibiteur de la voie du facteur tissulaire (TFPI)
endogène ainsi qu’une libération réduite du facteur de von Willebrand (vWF) de l’endothélium
vasculaire dans la circulation sanguine. Ces facteurs sont connus pour contribuer à l’effet
antithrombotique global de l’énoxaparine sodique.
Lorsqu’elle est utilisée comme traitement prophylactique, l’énoxaparine sodique n’affecte pas
significativement le temps de céphaline activée (TCA). Lorsque l’énoxaparine sodique est utilisée
comme traitement curatif, le TCA peut être prolongé de 1,5 à 2,2 fois au pic d’activité, par rapport au
temps de contrôle.
Efficacité et sécurité clinique
C
e
Prévention de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie
Prophylaxie prolongée de la MTEV en chirurgie orthopédique :
Dans une étude menée en double aveugle portant sur la prophylaxie prolongée des patients ayant
bénéficié d’une chirurgie de remplacement de la hanche, 179 patients ne présentant pas de maladie
thromboembolique veineuse initialement traités, durant leur hospitalisation, par de l’énoxaparine
sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg) SC, ont été randomisés pour recevoir, après la sortie de
l’hôpital, un traitement comprenant soit de l’énoxaparine sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg)
(n = 90) SC une fois par jour, soit un placebo (n = 89) pendant 3 semaines. L’incidence de TVP
pendant la prophylaxie prolongée était significativement plus faible pour l’énoxaparine sodique
comparée au placebo, et aucune EP n’a été rapportée. Aucune hémorragie majeure n’est survenue.
Les données d’efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.
m
éd
ic
am
en
tn
'e
s
Énoxaparine
sodique
4 000 UI (40 mg) SC
une fois par jour
n (%)
tp
lu
Tous les patients ayant reçu une
90 (100)
prophylaxie prolongée
6 (6,6)
Total de TEV
Total de TVP (%)
6 (6,6)*
TVP proximale (%)
5 (5,6)
#
*valeur p par rapport au placebo = 0,008
chiffre de la valeur p par rapport au placebo = 0,537
17
s
au
Placebo
SC une fois par jour
n (%)
89 (100)
18 (20,2)
18 (20,2)
7 (8,8)
to
ris
é
Dans une deuxième étude menée en double aveugle, 262 patients ne présentant pas de MTEV et ayant
bénéficié d’une chirurgie de remplacement de la hanche, initialement traités, pendant leur
hospitalisation, avec de l’énoxaparine sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg) SC, ont été randomisés
pour recevoir après la sortie de l’hôpital un traitement comprenant soit de l’énoxaparine sodique à une
dose de 4 000 UI (40 mg) (n = 131) SC une fois par jour, soit un placebo (n = 131) pendant
3 semaines. Comme dans la première étude, l’incidence de MTEV pendant la prophylaxie prolongée
était significativement plus faible pour l’énoxaparine sodique comparée au placebo pour le total
d’événements thromboemboliques veineux (énoxaparine sodique : 21 [16 %] par rapport au placebo :
45 [34,4 %] ; p = 0,001), de même que pour la TVP proximale (énoxaparine sodique : 8 [6,1 %] par
rapport au placebo : 28 [21,4 %] ; p =< 0,001). Aucune différence au niveau des saignements majeurs
n’a été constatée entre le groupe de l’énoxaparine sodique et le groupe du placebo.
Prophylaxie prolongée de la TVP suite à une chirurgie oncologique
Un essai multicentrique, en double aveugle, a comparé un schéma posologique de quatre semaines et
un schéma posologique d’une semaine de prophylaxie par énoxaparine sodique en termes de sécurité
d’emploi et d’efficacité chez 332 patients bénéficiant d’une intervention programmée pour un cancer
abdominal ou pelvien. Les patients ont reçu de l’énoxaparine sodique (4 000 UI [40 mg] SC) 1 fois par
jour pendant 6 à 10 jours, puis ils ont été randomisés pour recevoir soit de l’énoxaparine sodique, soit
un placebo pendant 21 jours supplémentaires. Une vénographie bilatérale a été réalisée entre le 25è et
le 31è jour, ou plus tôt si des symptômes de thromboembolie veineuse survenaient. Les patients ont été
suivis pendant trois mois. La prophylaxie par énoxaparine sodique pendant quatre semaines après
l’intervention chirurgicale pour un cancer abdominal ou pelvien a réduit significativement l’incidence
des thromboses confirmées par vénographie, comparativement à la prophylaxie par énoxaparine
sodique pendant une semaine. Les taux de thromboembolie veineuse à la fin de la phase en double
aveugle étaient de 12,0 % (n = 20) dans le groupe du placebo et de 4,8 % (n = 8) dans le groupe de
l’énoxaparine sodique ; p = 0,02. Cette différence persistait à trois mois [13,8 % vs 5,5 % (n = 23 vs
9), p = 0,01]. Il n’y a pas eu de différences dans les taux de saignement, ni d’autres complications
durant les périodes en double aveugle ou de suivi.
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d’une
affection médicale aiguë avec mobilité réduite
Dans une étude multicentrique menée en double aveugle, en groupes parallèles, l’énoxaparine sodique
à une dose de 2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) SC une fois par jour a été comparée à un
placebo dans la prophylaxie médicale de la TVP chez des patients présentant une réduction importante
de la mobilité lors d’une affection médicale aiguë (définie par une distance de marche < 10 mètres
pendant ≤ 3 jours). Cette étude a inclus des patients atteints d’insuffisance cardiaque (classe III ou IV
selon la NYHA) ; d’insuffisance respiratoire aiguë ou d’insuffisance respiratoire chronique
compliquée et d’une infection aiguë ou de rhumatisme aigu ; si ces affections étaient associées à au
moins un facteur de risque d’ETEV (âge ≥ 75 ans, cancer, antécédent d’ETEV, obésité, varices,
hormonothérapie et maladie cardiaque ou insuffisance respiratoire chroniques).
Au total, 1 102 patients ont été inclus dans l’étude et 1 073 patients ont été traités. Le traitement a été
poursuivi pendant 6 à 14 jours (durée médiane de 7 jours). Administrée à une dose de 4 000 UI
(40 mg) SC une fois par jour, l’énoxaparine sodique a significativement réduit l’incidence d’ETEV
comparativement au placebo. Les données d’efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.
C
e
m
éd
ic
am
en
Énoxaparine
sodique
2 000 UI (20 mg)
SC une fois par
jour
n (%)
Tous les patients traités
287 (100)
18
tn
'e
s
tp
Énoxaparine
sodique
4 000 UI (40 mg)
SC une fois par
jour
n (%)
291(100)
lu
s
au
to
ris
Placebo
n (%)
288 (100)
é
pendant une affection
médicale aiguë
Total d’ETEV (%)
TVP totales (%)
TVP proximale (%)
43 (15,0)
43 (15,0)
13 (4,5)
16 (5,5)*
16 (5,5)
5 (1,7)
43 (14,9)
40 (13,9)
14 (4,9)
ETEV = événements thromboemboliques veineux incluant la TVP, l’EP et le décès
considéré comme étant d’origine thromboembolique.
*valeur p par rapport au placebo = 0,0002
Environ 3 mois après l’inclusion, l’incidence des ETEV restait significativement plus faible dans le
groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) par rapport au groupe placebo.
La survenue d’hémorragies totales et majeures était respectivement de 8,6 % et de 1,1 % dans le
groupe placebo, de 11,7 % et de 0,3 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) et de 12,6 % et 1,7 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg).
Traitement de la thrombose veineuse profonde avec ou sans embolie pulmonaire
Dans une étude multicentrique, en groupes parallèles, 900 patients présentant une TVP aiguë d’un
membre inférieur, avec ou sans EP, ont été randomisés pour recevoir un traitement dans le cadre d’une
hospitalisation par soit (i) de l’énoxaparine sodique à la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) SC une fois
par jour, soit (ii) de l’énoxaparine sodique à la dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les 12 heures,
soit (iii) un bolus IV d’héparine (5 000 UI) suivi par une perfusion continue (administrée pour
atteindre un TCA de 55 à 85 secondes). Au total, 900 patients ont été randomisés dans l’étude et tous
les patients ont été traités. Tous les patients ont également reçu de la warfarine sodique (dose ajustée
en fonction du temps de prothrombine nécessaire pour atteindre un rapport international normalisé
[INR] de 2,0 à 3,0), en commençant dans les 72 heures de l’instauration du traitement par énoxaparine
sodique ou par héparine standard, et ce traitement s’est poursuivi pendant 90 jours. Le traitement par
énoxaparine sodique ou héparine standard a été administré pendant au moins 5 jours et jusqu’à ce que
l’INR cible pour la warfarine sodique ait été atteint. Les deux schémas posologiques de l’énoxaparine
sodique étaient équivalents au traitement par héparine standard sur la réduction du risque de récidive
de maladie thromboembolique veineuse (TVP et/ou EP). Les données d’efficacité sont fournies dans le
tableau ci-dessous.
C
e
m
éd
ic
am
en
tn
'e
s
19
tp
lu
s
au
to
ris
é
Énoxaparine
sodique
150 UI/kg
(1,5 mg/kg) SC une
fois par jour
n (%)
Tous les patients
traités atteints de
TVP, avec ou sans
EP
ETEV totales (%)
298 (100)
Énoxaparine
sodique
100 UI/kg
(1 mg/kg) SC une
fois par jour
n (%)
312 (100)
Héparine
Traitement IV
ajusté en fonction
du TCA
n (%)
290 (100)
13 (4,4)*
9 (2,9)*
12 (4,1)
Traitement de l’infarctus du myocarde avec élévation du segment ST
Dans une étude multicentrique de grande envergure, 20 479 patients présentant un STEMI et éligibles
à un traitement fibrinolytique ont été randomisés pour recevoir soit de l’énoxaparine sodique sous la
forme d’un bolus IV unique de 3 000 UI (30 mg) et une dose SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) suivie d’une
injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit de l’héparine non fractionnée ajustée en
fonction du TCA par voie IV pendant 48 heures. Tous les patients ont également été traités par de
l’acide acétylsalicylique pendant au moins 30 jours. La posologie de l’énoxaparine sodique était
ajustée pour les patients atteints d’une insuffisance rénale sévère et pour les patients âgés de plus de
75 ans. Les injections SC d’énoxaparine sodique ont été administrées jusqu’à la sortie de l’hôpital ou
pendant huit jours au maximum (selon la première occurrence).
4 716 patients ont bénéficié d’une intervention coronarienne percutanée (ICP) associée à un traitement
antithrombotique en aveugle. Par conséquent, pour les patients sous énoxaparine sodique, l’ICP a été
20
C
e
Traitement de l’angor instable et de l’infarctus du myocarde sans élévation du segment ST
Dans une étude multicentrique de grande envergure, 3 171 patients inclus à phase aiguë d’un angor
instable ou d’un infarctus du myocarde sans onde Q ont été randomisés pour recevoir en association
avec de l’acide acétylsalicylique (100 à 325 mg une fois par jour), soit de l’énoxaparine sodique à
100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit une injection IV d’héparine non fractionnée ajustée en
fonction du TCA. Les patients devaient être traités à l’hôpital pendant au moins 2 jours et au
maximum 8 jours, jusqu’à la stabilisation clinique, procédures de revascularisation ou leur sortie de
l’hôpital. Les patients devaient être suivis jusqu’à 30 jours. En comparaison avec l’héparine,
l’énoxaparine sodique a significativement réduit l’incidence du critère combiné associant angine de
poitrine, infarctus du myocarde et décès, avec une diminution de 19,8 % à 16,6 % (réduction du risque
relatif de 16,2 %) au jour 14. Cette réduction de cette incidence du critère combiné a été maintenue
après 30 jours (de 23,3 à 19,8 % ; réduction du risque relatif de 15 %).
Il n’y a pas eu de différence significative dans les hémorragies majeures, même si des hémorragies au
site de l’injection SC étaient plus fréquentes.
m
éd
ic
am
en
tn
'e
s
Les taux d’hémorragies majeures étaient respectivement de 1,7 % dans le groupe énoxaparine sodique
à la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour, de 1,3 % dans le groupe énoxaparine sodique à la
dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour et de 2,1 % dans le groupe héparine.
tp
lu
11 (3,7)
7 (2,2)
8 (2,8)
TVP seule (%)
TVP proximale
9 (3,0)
6 (1,9)
7 (2,4)
(%)
2 (0,7)
2 (0,6)
4 (1,4)
EP (%)
ETEV = événement thromboembolique veineux (TVP et/ou EP)
*Les intervalles de confiance à 95 % pour les différences entre les traitements pour le total
d’ETEV étaient les suivants :
-
énoxaparine sodique une fois par jour vs héparine (-3,0 à 3,5)
-
énoxaparine sodique toutes les 12 heures vs héparine (-4,2 à 1,7).
s
au
to
ris
é
5.2
Caractéristiques générales
Les paramètres pharmacocinétiques de l’énoxaparine sodique ont principalement été étudiés en termes
de durée de l’activité anti-Xa dans le plasma et également par l’activité anti-IIa, aux doses
recommandées après une administration SC unique et répétée, et après une administration IV unique.
La détermination quantitative des activités pharmacocinétiques anti-Xa et anti-IIa a été effectuée par
des méthodes amidolytiques validées.
Absorption
La biodisponibilité absolue de l’énoxaparine sodique après une injection SC, en fonction de l’activité
anti-Xa, est proche de 100 %.
21
C
e
Insuffisance hépatique
Selon les données de la littérature, l’utilisation de l’énoxaparine sodique à 4000 UI (40 mg) chez les
patients cirrhotiques (classe B-C de Child-Pugh) s’est avérée sûre et efficace en prévention des
thromboses de la veine porte. Ces données comportent toutefois quelques limites. Une attention doit
être portée chez les patients avec une insuffisance hépatique en raison de leur risque augmenté de
saignement (voir rubrique 4.4) et aucune étude pour déterminer une posologie n’a été réalisée chez les
patients cirrhotiques (classe A, B ou C de Child Pugh).
Propriétés pharmacocinétiques
m
éd
ic
am
pratiquée sous énoxaparine sodique (pas de changement de traitement) en utilisant le schéma
posologique établi dans les études précédentes, à savoir, aucune administration supplémentaire si la
dernière administration par voie SC a été effectuée moins de 8 heures avant l’inflation du ballonnet, ou
un bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d’énoxaparine sodique si la dernière administration SC a été
effectuée plus de 8 heures avant l’inflation du ballonnet.
L’énoxaparine sodique comparée à l’héparine non fractionnée a significativement diminué l’incidence
du critère principal d’évaluation, un critère composite du décès toutes causes confondues ou d’une
récidive d’infarctus du myocarde au cours des 30 premiers jours suivant la randomisation [9,9 pour
cent dans le groupe énoxaparine sodique, vs 12,0 pour cent dans le groupe héparine non fractionnée],
avec une réduction du risque relatif de 17 pour cent (p < 0,001).
Les bénéfices du traitement par l’énoxaparine sodique, démontrés sur plusieurs critères d’efficacité,
sont apparus à 48 heures, où il a été observé une réduction du risque relatif de 35 pour cent de récidive
d’infarctus du myocarde, comparativement au traitement par héparine non fractionnée (p < 0,001).
L’effet bénéfique de l’énoxaparine sodique sur le critère principal d’évaluation était homogène dans
les sous-groupes clés, dont l’âge, le sexe, la localisation de l’infarctus, les antécédents de diabète, les
antécédents d’infarctus du myocarde, le type d’agent fibrinolytique administré et le délai écoulé
jusqu’au traitement par le médicament à l’étude.
Un bénéfice thérapeutique significatif a été observé avec l’énoxaparine sodique, comparée à l’héparine
non fractionnée, chez les patients ayant bénéficié d’une intervention coronarienne percutanée dans les
30 jours suivant la randomisation (réduction du risque relatif de 23 pour cent) ou ayant été traités
médicalement (réduction du risque relatif de 15 pour cent, p = 0,27).
Le taux de survenue à 30 jours du critère d’évaluation composite associant décès, récidive d’infarctus
du myocarde ou une hémorragie intracrânienne (une mesure du bénéfice clinique net) était
significativement plus faible (p < 0,0001) dans le groupe énoxaparine sodique (10,1 %)
comparativement au groupe héparine (12,2 %), ce qui correspond à une réduction du risque relatif de
17 % en faveur du traitement par énoxaparine sodique.
L’incidence des saignements majeurs à 30 jours était significativement plus élevée (p < 0,0001) dans
le groupe énoxaparine sodique (2,1 %) par rapport au groupe héparine (1,4 %). L’incidence de
saignements gastro-intestinaux était plus élevée dans le groupe énoxaparine sodique (0,5 %) par
rapport au groupe héparine (0,1 %), tandis que l’incidence d’hémorragies intracrâniennes était
similaire entre les deux groupes (0,8 % avec l’énoxaparine sodique par rapport à 0,7 % avec
l’héparine).
L’effet bénéfique de l’énoxaparine sodique sur le critère principal d’évaluation observé durant les
30 premiers jours s’est maintenu au cours d’une période de suivi de 12 mois.
en
tn
'e
s
tp
lu
s
au
to
ris
é
Différentes doses, formules et schémas posologiques peuvent être utilisés.
Le niveau plasmatique maximal moyen d’activité anti-Xa est observé dans un délai de 3 à 5 heures
après l’injection SC et atteint une activité anti-Xa d’environ 0,2, 0,4, 1,0 et 1,3 UI anti-Xa/ml suite à
l’administration SC unique de doses de 2 000 UI, 4 000 UI, 100 UI/kg et 150 UI/kg (20 mg, 40 mg,
1 mg/kg et 1,5 mg/kg), respectivement.
Un bolus IV de 3 000 UI (30 mg) immédiatement suivi d’une injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg)
toutes les 12 heures a fourni un niveau d’activité anti-Xa maximum initial de 1,16 UI/ml (n = 16) et
une exposition moyenne correspondant à 88 % des taux à l’état d’équilibre. L’état d’équilibre est
atteint le deuxième jour du traitement.
Après une administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour et de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour chez des volontaires sains, l’état d’équilibre est atteint le 2e jour, avec un
rapport d’exposition moyen environ 15 % plus élevé qu’après une dose unique. Après
l’administration SC de doses répétées de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour, l’état d’équilibre est
atteint entre le 3
e
et le 4
e
jour, avec une exposition moyenne environ 65 % plus élevée qu’après une
dose unique et des taux d’activité anti-Xa maximaux et résiduels moyens d’environ 1,2 et 0,52 UI/ml,
respectivement.
Le volume d’injection et la concentration de la dose sur une plage allant de 100 à 200 mg/ml ne
modifient pas les paramètres pharmacocinétiques chez les volontaires sains.
La pharmacocinétique de l’énoxaparine sodique semble être linéaire dans l’intervalle de doses
recommandées.
La variabilité intra et inter-individuelle est faible. Suite à l’administration SC répétée, aucune
accumulation ne se produit.
L’activité plasmatique anti-IIa après l’administration SC est environ dix fois plus faible que l’activité
anti-Xa. Le niveau maximal moyen d’activité anti-IIa est observé environ 3 à 4 heures après une
injection SC et atteint 0,13 UI/ml et 0,19 UI/ml suite à l’administration répétée de la dose de
100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour et de la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour,
respectivement.
Distribution
Le volume de distribution de l’activité anti-Xa de l’énoxaparine sodique est d’environ 4,3 litres et est
proche du volume sanguin.
Biotransformation
L’énoxaparine sodique est principalement métabolisée dans le foie par désulfatation ou
dépolymérisation en composés de poids moléculaire plus bas, ayant un pouvoirbiologique réduit.
Élimination
L’énoxaparine sodique est un médicament à faible clairance, avec une clairance plasmatique anti-Xa
moyenne de 0,74 l/h après une perfusion IV de 150 UI/kg (1.5 mg/kg) pendant 6 heures.
L’élimination est monophasique, avec une demi-vie d’environ 5 heures après une dose SC unique,
jusqu’à environ 7 heures après une administration répétée.
La clairance rénale de fragments actifs représente environ 10 % de la dose administrée et l’excrétion
rénale totale des fragments actifs et non actifs représente 40 % de la dose.
C
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am
en
tn
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s
22
tp
lu
s
au
to
ris
é
Populations particulières
Patients âgés
D’après les résultats d’une analyse pharmacocinétique de la population, le profil cinétique de
l’énoxaparine sodique n’est pas différent chez les sujets âgés comparativement à des sujets plus jeunes
lorsque la fonction rénale est normale.
Cependant, étant donné que la fonction rénale décline avec l’âge, les patients âgés peuvent montrer
une élimination réduite de l’énoxaparine sodique (voir rubrique 4.4).
Insuffisance hépatique
Dans une étude menée chez des patients atteints d’une cirrhose avancée et traités par énoxaparine
sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour, une diminution de l’activité anti-Xa maximale
a été associée à une augmentation de la sévérité de l’insuffisance hépatique (évaluée par les catégories
de Child-Pugh). Cette diminution a été principalement attribuée à une diminution du taux d’ATIII
faisant suite à une diminution de la synthèse d’ATIII chez les patients présentant une insuffisance
hépatique.
Insuffisance rénale
Une relation linéaire entre la clairance plasmatique anti-Xa et la clairance de la créatinine à l’état
d’équilibre a été observée, ce qui indique une diminution de la clairance de l’énoxaparine sodique chez
les patients présentant une fonction rénale diminuée. Une exposition anti-Xa représentée par l’ASC, à
l’état d’équilibre, est marginalement augmentée en cas d’insuffisance rénale légère (clairance de la
créatinine de 50 à 80 ml/min) et modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) après
l’administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour. Chez les patients
présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), l’ASC à l’état
d’équilibre est significativement augmentée de 65 % en moyenne après l’administration SC de doses
répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour (voir les rubriques 4.2 et 4.4).
Hémodialyse
La pharmacocinétique de l’énoxaparine sodique a semblé être similaire à celle de la population témoin
après l’administration d’une dose IV unique de 25 UI, 50 UI ou 100 UI/kg (0,25, 0,50 ou 1,0 mg/kg),
cependant, l’ASC était deux fois plus élevée que celle de la population témoin.
Poids
Après l’administration répétée d’une dose SC de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour, l’ASC
moyenne de l’activité anti-Xa est marginalement plus élevée à l’état d’équilibre chez des volontaires
sains obèses (IMC de 30 à 48 kg/m
2
) comparée à celle des sujets témoins non obèses, tandis que le
niveau d’activité anti-Xa plasmatique n’est pas augmenté. On observe une clairance ajustée en
fonction du poids plus faible chez les sujets obèses recevant des doses SC.
Lorsqu’une dose non ajustée en fonction du poids a été administrée, il a été découvert qu’après
l’administration d’une dose SC unique de 4 000 UI (40 mg), l’exposition anti-Xa est 52 % plus élevée
chez les femmes de faible poids (< 45 kg) et 27 % plus élevée chez les hommes de faible poids
(< 57 kg) comparativement à celle des sujets témoins de poids normal (voir la rubrique 4.4).
Interactions pharmacocinétiques
Aucune interaction pharmacocinétique n’a été observée entre l’énoxaparine sodique et les
thrombolytiques lors d’une administration concomitante.
5.3
Données de sécurité préclinique
En plus de l’effet anticoagulant de l’énoxaparine sodique, il n’a été démontré aucune preuve d’effets
indésirables à la dose de 15 mg/kg/j administrée par voie SC pendant 13 semaines dans les études de
toxicité conduites chez le rat et le chien et à la dose de 10 mg/kg/j SC et IV pendant 26 semaines dans
les études de toxicité conduites chez le rat et le singe.
23
C
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s
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s
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ris
é
Dans les tests
in vitro,
incluant le test d’Ames, le test de mutation directe des lymphomes chez la
souris, l’énoxaparine sodique n’a montré aucune activité mutagène. Dans les tests d’aberration
chromosomique
in vitro
sur des lymphocytes humains et le test d’aberration chromosomique
in vivo
sur de la moelle osseuse de rat, l’énoxaparine sodique n’a montré
aucune activité clastogène.
Aucune preuve d’effet tératogène ou de foetotoxicité n’a été montrée lors des études conduites chez
les rates et les lapines gravides, recevant des doses d’énoxaparine SC jusqu’à 30 mg/kg/j. Il a été
découvert que l’énoxaparine sodique n’avait aucun effet sur la fertilité ou la performance de
reproduction des rats mâles et femelles à des doses SC allant jusqu’à 20 mg/kg/jour.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.
6.1
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
6.3
Durée de conservation
6.4
Précautions particulières de conservation
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Ne pas congeler.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
0,2 ml de solution dans une seringue en verre neutre de type 1 incolore transparent avec aiguille fixée
et gaine d'aiguille fermée par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle, et munie d'un piston en
polypropylène bleu.
Boîtes de 2 et 10 seringues préremplies.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d'élimination et manipulation
INSTRUCTIONS D’UTILISATION : SERINGUE PRÉREMPLIE
C
e
m
éd
ic
am
Médicament dilué avec une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) ou de glucose
à5%
8 heures
en
Seringue préremplie
2 ans
tn
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s
24
tp
Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l’indication STEMI aigu) :
L’énoxaparine sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale
(0,9 %) ou du glucose à 5 % dans de l’eau (voir rubrique 4.2).
lu
s
Injection par voie SC
Ne pas mélanger avec d’autres produits.
au
to
ris
Liste des excipients
é
Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.
Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.
Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)
Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.
2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.
3)
4)
Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
préremplie et prête à l'emploi.
N'essayez
pas
de chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
6)
Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
sur toute sa longueur dans le pli de peau.
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Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.
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7)
Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
8)
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/16/1131/001
EU/1/16/1131/002
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 15/09/2016
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
26
C
8.
e
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
m
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas
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en
Lorsque le conteneur est plein, donnez-le à votre médecin ou à votre infirmier/ère à domicile
pour qu'il/elle puisse l'éliminer. Ne le jetez pas avec les ordures ménagères.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
tn
'e
s
9)
Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.
tp
Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
médicament.
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Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
1.
Thorinane 4 000 UI (40 mg)/0,4 ml solution injectable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
10 000 UI/ml (100 mg/ml) solution injectable
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
L’énoxaparine sodique est une substance biologique obtenue par dépolymérisation alcaline d’ester
benzylique d’héparine dérivé de la muqueuse intestinale porcine.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Thorinane est indiqué chez l’adulte dans :
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie à risque
modéré et élévé, en particulier en chirurgie orthopédique ou générale, dont la chirurgie
oncologique.
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints
d’une affection médicale aiguë (telle qu‘insuffisance cardiaque aiguë, insuffisance respiratoire,
infections sévères ou maladies rhumatismales) et dont la mobilité est réduite, à risque
thromboembolique veineux augmenté.
Le traitement de la thrombose veineuse profonde (TVP) et de l’embolie pulmonaire (EP), à
l’exclusion de l’EP susceptible de relever d’un traitement thrombolytique ou chirurgical.
La prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours
de l’hémodialyse.
Le syndrome coronaire aigu :
- traitement de l’angor instable et de l’infarctus du myocarde sans élévation du segment ST
(NSTEMI), administré en association avec l’acide acétylsalicylique par voie orale.
- traitement de l’infarctus du myocarde aigu avec élévation du segment ST (STEMI), incluant
les patients éligibles à un traitement médical ou à une intervention coronaire percutanée
(ICP) secondaire.
4.2
Posologie
27
C
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Posologie et mode d'administration
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Solution injectable en seringue préremplie.
Solution transparente, incolore à jaune pâle.
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Chaque seringue préremplie contient 4 000 UI d’activité anti-Xa (correspondant à 40 mg)
d’énoxaparine sodique dans 0,4 ml d’eau pour préparations injectables.
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Traitement de la TVP et de l’EP
L’énoxaparine sodique peut être administrée par voie SC soit en une injection de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour, soit en une injection de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour.
Le schéma thérapeutique doit être sélectionné par le médecin en fonction d’une évaluation individuelle
incluant l’évaluation du risque thromboembolique et du risque hémorragique. Le schéma posologique
de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) administré une fois par jour doit être utilisé chez les patients sans
complications présentant un faible risque de récidive d’événement thromboembolique. Le schéma
posologique de 100 UI/kg (1 mg/kg) administré deux fois par jour doit être utilisé pour tous les autres
patients, tels que les patients obèses, présentant une EP symptomatique, un cancer, une récidive
d’événement thromboembolique ou une thrombose veineuse proximale (veine iliaque).
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pour une durée moyenne de 10 jours. Un traitement
anticoagulant oral doit être instauré quand cela est approprié (voir « Relais entre l’énoxaparine sodique
et les anticoagulants oraux » à la fin de la rubrique 4.2).
Prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours de
l’hémodialyse.
La dose recommandée est de 100 UI/kg (1 mg/kg) d’énoxaparine sodique.
C
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am
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d’une
affection médicale aiguë
La dose recommandée d’énoxaparine sodique est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour par
injection SC.
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pendant au moins 6 à 14 jours, quel que soit le
degré de rétablissement du patient (par ex : mobilité). Le bénéfice n’est pas établi pour un traitement
au-delà de 14 jours.
en
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Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie à risque
modéré et élevé
Le risque thromboembolique individuel pour chaque patient peut être estimé à l’aide d’un modèle de
stratification du risque validé.
Chez les patients à risque thromboembolique modéré, la dose recommandée d’énoxaparine
sodique est de 2 000 UI (20 mg) une fois par jour par injection SC. L’administration préopératoire
(2 heures avant l’intervention chirurgicale) de 2 000 UI (20 mg) d’énoxaparine sodique s’est
révélée être efficace et sûre en chirurgie, en chirurgie à risque modéré.
Chez les patients à risque modéré, le traitement par énoxaparine sodique doit être maintenu
pendant une période minimale de 7 à 10 jours, quel que soit le statut de rétablissement du patient
(par ex., mobilité). Le traitement prophylactique doit être poursuivi tant que le patient est en
mobilité significativement réduite.
Chez les patients à risque thromboembolique élevé, la dose recommandée d’énoxaparine sodique
est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour administrée par injection SC.Le traitement doit de
préférence être initié 12 heures avant l’intervention chirurgicale. S’il est nécessaire d’instaurer le
traitement prophylactique préopératoire par énoxaparine sodique plus de 12 heures avant
l’intervention chirurgicale (par ex., patient à risque élevé en attente d’une intervention chirurgicale
orthopédique différée), la dernière injection doit être administrée au plus tard 12 heures avant
l’intervention chirurgicale et le traitement doit être repris 12 heures après l’intervention
chirurgicale.
o
Pour les patients faisant l’objet d’une intervention chirurgicale orthopédique
majeure, il est recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique
jusqu’à 5 semaines.
o
Pour les patients à risque thromboembolique veineux élevé (TEV) faisant l’objet
d’une intervention chirurgicale abdominale ou pelvienne pour un cancer, il est
recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique jusqu’à
4 semaines.
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Pour les patients à risque hémorragique élevé, la dose doit être réduite à 50 UI/kg (0,5 mg/kg) pour un
abord vasculaire double ou à 75 UI/kg (0,75 mg/kg) pour un abord vasculaire simple.
Pendant l’hémodialyse, l’énoxaparine sodique doit être introduite dans la ligne artérielle du circuit au
début de la séance de dialyse. L’effet de cette dose est généralement suffisant pour une séance de
4 heures ; cependant, si des anneaux de fibrine sont décelés, par exemple après une séance plus longue
que d’habitude, il est possible d’administrer une dose supplémentaire de 50 UI à 100 UI/kg (0,5 à
1 mg/kg).
Aucune donnée n’est disponible chez les patients utilisant l’énoxaparine sodique pour la prophylaxie
ou le traitement et durant les séances d’hémodialyse.
Syndrome coronaire aigu : traitement de l’angor instable et du NSTEMI, et traitement du STEMI aigu
Pour le traitement de l’angor instable et du NSTEMI, la dose recommandée d’énoxaparine sodique
est de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures par injection SC administrée en association avec
un traitement antiplaquettaire. Le traitement doit être maintenu pendant au moins 2 jours, puis doit
être poursuivi jusqu’à stabilisation clinique. La durée habituelle du traitement est de 2 à 8 jours.
L’acide acétylsalicylique est recommandé pour tous les patients sans contre-indications à une dose
de charge initiale de 150 à 300 mg (chez les patients naïfs d’acide acétylsalicylique) et à une dose
d’entretien de 75 à 325 mg/jour au long cours, quelle que soit la stratégie de traitement.
Patients âgés
Pour toutes les indications, à l’exception du STEMI, aucune diminution de la dose n’est nécessaire
chez les patients âgés, sauf si la fonction rénale est altérée (voir ci-dessous « insuffisance rénale » et la
rubrique 4.4).
Pour le traitement d’un STEMI aigu chez les patients âgés de 75 ans ou plus, ne pas administrer le
bolus IV initial. Il est recommandé de démarrer le traitement avec une dose de 75 UI/kg (0,75 mg/kg)
SC toutes les 12 heures (maximum de 7500 UI [75 mg] pour les deux premières injections SC
uniquement, suivies par l’administration de 75 UI/kg [0,75 mg/kg] SC pour les doses restantes). Pour
une administration chez des patients âgés présentant une insuffisance rénale, voir ci-dessous le
paragraphe « insuffisance rénale » et la rubrique 4.4.
Insuffisance hépatique
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Population pédiatrique
La sécurité d’emploi et l’efficacité de l’énoxaparine sodique n’ont pas été établies dans la population
pédiatrique.
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Pour le traitement d’un STEMI aigu, la dose recommandée d’énoxaparine sodique est un bolus
intraveineux (IV) unique de 3 000 UI (30 mg) suivie immédiatement d’une dose SC de 100 UI/kg
(1 mg/kg), puis par une dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) administrée par voie SC toutes les 12 heures
(avec un maximum de 10 000 UI [100 mg] pour chacune des deux premières doses SC). Le
traitement antiplaquettaire approprié, tel que l’acide acétylsalicylique par voie orale (75 mg à
325 mg une fois par jour) doit être administré concomitamment, sauf en cas de contre-indication.
La durée de traitement recommandée est de 8 jours, ou jusqu’à la sortie de l’hôpital, selon la
première occurrence. Lorsqu’elle est administrée conjointement avec un agent thrombolytique
(spécifique de la fibrine ou non spécifique de la fibrine), l’énoxaparine sodique doit être
administrée entre 15 minutes avant et 30 minutes après le début du traitement fibrinolytique.
o
Posologie chez les patients âgés de 75 ans ou plus, voir le paragraphe « Patients
âgés ».
o
Pour les patients pris en charge par une ICP, si la dernière dose d’énoxaparine
sodique SC a été administrée moins de 8 heures avant l’inflation du ballonnet, il n’est
pas nécessaire d’administrer une dose supplémentaire. Si la dernière
administration SC a eu lieu plus de 8 heures avant l’inflation du ballonnet, un
bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d’énoxaparine sodique doit être administré.
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Les données disponibles relatives aux patients présentant une insuffisance hépatique sont limitées
(voir rubriques 5.1 et 5.2) et la prudence est recommandée en cas d’utilisation chez ces patients (voir
la rubrique 4.4).
Insuffisance rénale (voir les rubriques 4.4 et 5.2)
Insuffisance rénale sévère
En raison du manque de données dans cette population, l’énoxaparine sodique n’est pas recommandée
chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
mis à part lors de la prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation
extracorporelle au cours de l’hémodialyse.
Tableau de la posologie pour les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la
créatinine [15 à 30] ml/min) :
Indication
Prophylaxie de la maladie
thromboembolique veineuse
Traitement de la TVP et de l’EP
Traitement de l’angor instable et du
NSTEMI
Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
moins de 75 ans)
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
Bolus IV de 1 x 3 000 UI (30 mg) suivi
immédiatement de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC,
puis 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les
24 heures
Pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique faisant suite à une intervention
chirurgicale, le traitement de la TVP et de l’EP, le traitement de l’angor instable et du NSTEMI,
l’énoxaparine sodique doit être administrée par injection SC.
Dans le cas d’un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d’une injection SC.
Pour la prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au
cours de l’hémodialyse, l’énoxaparine est administrée à travers la ligne artérielle du circuit de
dialyse.
La seringue préremplie jetable est prête à l’emploi.
L’utilisation d’une seringue à tuberculine ou équivalente est recommandée lors de l’utilisation
d’ampoules ou de flacons multidoses afin de garantir le prélèvement du volume approprié de
médicament.
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C
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Mode d’administration
Thorinane ne pas être administré par voie intramusculaire.
éd
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Insuffisance rénale modérée et légère
Même si aucun ajustement posologique n’est recommandé chez les patients atteints d’insuffisance
rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de
50 à 80 ml/min), il est conseillé de mettre en place une surveillance clinique étroite.
en
Les ajustements posologiques recommandés ne s’appliquent pas à l’indication d’hémodialyse.
tn
Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
plus de 75 ans)
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Pas de bolus IV initial, 100 UI/kg (1 mg/kg)
SC, puis 100 UI/Kg (1 mg/kg) SC toutes les
24 heures
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Schémas posologique
2 000 UI (20 mg) SC une fois par jour
é
Technique d’injection SC :
Il est préférable de pratiquer l’injection lorsque le patient est allongé. L’énoxaparine sodique est
administrée par injection SC profonde.
En cas d’utilisation de seringues préremplies, ne pas expulser la bulle d’air de la seringue avant
l’injection afin d’éviter la perte d’une quantité de médicament. Lorsque la quantité de médicament à
injecter nécessite d’être ajustée en fonction du poids corporel du patient, utiliser les seringues
préremplies graduées permettant d’atteindre le volume requis, en éliminant l’excédent avant
l’injection. Dans certains cas, il n’est pas possible d’atteindre la dose exacte en raison des graduations
sur la seringue ; le volume doit alors être arrondi à la graduation la plus proche.
L’administration doit se faire dans la paroi abdominale antérolatérale ou postérolatérale
alternativement à droite ou à gauche.
L’aiguille doit être introduite verticalement dans un pli cutané pincé entre le pouce et l’index sur toute
sa longueur. Le pli cutané doit être maintenu pendant toute la durée de l’injection. Ne pas frotter le site
d’injection après administration.
Bolus supplémentaire en cas d’ICP, lorsque la dernière administration SC a été pratiquée
plus de 8 heures avant l’inflation du ballonnet.
Pour les patients pris en charge par une ICP, un bolus IV supplémentaire de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) doit
être administré si la dernière administration SC a été pratiquée plus de 8 heures avant l’inflation du
ballonnet.
Afin de garantir l’exactitude du petit volume à injecter, il est recommandé de diluer le médicament
jusqu’à 300 UI/ml (3 mg/ml).
Pour obtenir une solution de 300 UI/ml (3 mg/ml), à l’aide d’une seringue préremplie de 6 000 UI
(60 mg) d’énoxaparine sodique, il est recommandé d’utiliser une poche de perfusion de 50 ml (c’est-à-
dire, en utilisant soit une solution saline normale [0,9 %] soit du glucose à 5 % dans de l’eau) de la
façon suivante :
Prélever 30 ml de la poche de perfusion avec une seringue, puis éliminer le liquide. Injecter
l’intégralité du contenu de la seringue préremplie de 6 000 UI (60 mg) d’énoxaparine sodique dans les
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Bolus initial de 3 000 UI (30 mg)
Pour le bolus initial de 3 000 UI (30 mg), à l’aide d’une seringue préremplie d’énoxaparine sodique
graduée, expulser le volume en excès pour ne conserver que 3 000 UI (30 mg) dans la seringue. La
dose de 3 000 UI (30 mg) peut être directement injectée dans la voie veineuse.
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Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l’indication de STEMI aigu) :
Dans le cas d’un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d’une injection SC.
Pour l’injection IV, il est possible d’utiliser soit le flacon multidose, soit une seringue préremplie.
L’énoxaparine sodique doit être administrée par une voie veineuse. Elle ne doit pas être mélangée ou
administrée concomitamment avec d’autres médicaments. Afin d’éviter l’éventuel mélange de
l’énoxaparine sodique avec d’autres médicaments, l’accès IV choisi doit être rincé avec une quantité
suffisante de solution saline ou de solution de glucose avant et après l’administration du bolus IV
d’énoxaparine sodique, afin de nettoyer le dispositif d’administration du médicament. L’énoxaparine
sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale (0,9 %) ou du glucose
à 5 % dans de l’eau.
en
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s
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En cas d’auto-administration, il convient de recommander au patient de suivre les instructions fournies
dans la notice d’information destinée au patient incluse dans la boîte de ce médicament.
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Pour les seringues préremplies équipées d’un système de sécurité automatique, le système de sécurité
se déclenche à la fin de l’injection (voir les instructions dans la rubrique 6.6).
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20 ml restant dans la poche. Mélanger délicatement le contenu de la poche. Prélever le volume requis
de solution diluée avec une seringue et administrer dans la voie veineuse.
Lorsque la dilution est terminée, le volume à injecter peut être calculé en utilisant la formule suivante
[Volume de solution diluée (ml) = poids du patient (kg) x 0,1] ou en utilisant le tableau ci-dessous. Il
est recommandé de préparer la dilution immédiatement avant utilisation.
Volume à injecter à travers la ligne IV une fois la dilution terminée à une concentration de 300 UI
(3 mg)/ml.
Poids
Dose requise
30 UI/kg (0,3 mg/kg)
Volume à injecter
après dilution jusqu’à
une concentration
finale de 300 UI
(3 mg)/ml
[ml]
4,5
5
5,5
6
6,5
7
7,5
8
8,5
9
9,5
10
10,5
11
11,5
12
12,5
13
13,5
14
14,5
15
[kg]
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
145
150
UI
1350
1500
1650
1800
1950
2100
2250
2400
2550
2700
2850
3000
3150
3300
3450
3600
3750
3900
4050
4200
4350
4500
[mg]
13,5
15
16,5
18
19,5
21
22,5
24
25,5
27
28,5
30
31,5
33
34,5
36
37,5
39
40,5
42
43,5
45
Injection dans une ligne artérielle :
Pour la prévention de la formation d’un thrombus dans la circulation extracorporelle au cours de
l’hémodialyse, il est administré via la ligne artérielle d’un circuit de dialyse.
Relais entre l’énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux
Relais entre l’énoxaparine sodique les antivitamines K (AVK)
Le suivi clinique et les tests de laboratoire [temps de prothrombine exprimé par le rapport international
normalisé (INR)] doivent être intensifiés pour surveiller l’effet des AVK.
Étant donné qu’il y a un intervalle de temps avant que l’AVK atteigne son effet maximal, le traitement
par énoxaparine sodique doit être poursuivi à une dose constante pendant aussi longtemps que
nécessaire afin de maintenir l’INR au cours de deux tests successifs dans la plage de valeurs
thérapeutiques souhaitées pour l’indication,.
32
C
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Pour les patients en cours de traitement par AVK, l’AVK doit être interrompu et la première dose
d’énoxaparine sodique doit être administrée lorsque l’INR est en dessous de la plage de valeurs
thérapeutiques.
Relais entre l’énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux directs (AOD)
Pour les patients en cours de traitement par énoxaparine sodique, arrêter l’énoxaparine sodique et
démarrer l’AOD entre 0 et 2 heures avant le moment auquel l’administration suivante d’énoxaparine
sodique aurait dû avoir lieu, conformément à l’information produit de l’AOD.
Pour les patients en cours de traitement par AOD, la première dose d’énoxaparine sodique doit être
administrée au moment où la dose d’AOD suivante serait prise.
Administration lors d’une rachianesthésie/péridurale ou d’une ponction lombaire
Lors d’une anesthésie/analgésie péridurale ou rachidienne ou d’une ponction lombaire, un suivi
neurologique attentif est recommandé en raison du risque d’hématomes intra-rachidiens (voir
rubrique 4.4).
-
Aux doses utilisées pour la prophylaxie
Aux doses prophylactiques un délai sans injection d’au moins 12 heures doit être respecté
entre la dernière injection d’énoxaparine sodique et la mise en place d’une aiguille ou d’un
cathéter.
Pour les techniques continues, un intervalle similaire d’au moins 12 heures doit être respecté
avant de retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 24 heures le délai entre le moment de l’injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
L’instauration d’un traitement pré-opératoire par énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) 2 heures avant une rachianesthésie n’est pas compatible avec celle-ci.
-
Aux doses utilisées pour le traitement
Aux doses curatives, un délai sans injection d’au moins 24 heures doit être respecté entre la
dernière injection d’énoxaparine sodique et la mise en place d’une aiguille ou d’un cathéter
(voir également la rubrique 4.3).
Pour les techniques continues, un délai similaire de 24 heures doit être respecté avant de
retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 48 heures le délai entre le moment de l’injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
Les patients recevant les doses biquotidiennes (c’est-à-dire, 75 UI/kg [0,75 m/kg] deux fois
par jour ou 100 UI/kg [1 mg/kg] deux fois par jour) ne doivent pas prendre la deuxième dose
d’énoxaparine sodique afin de permettre un délai suffisant avant la mise en place ou le retrait
d’un cathéter.
Les taux d’anti-Xa sont encore décelables à la fin des délais décrits ci-dessus et le fait de retarder ces
injections n’exclut pas la survenue d’un hématome intra-rachidien.
De même, il est préférable de ne pas utiliser l’énoxaparine sodique pendant au moins 4 heures suite à
une ponction rachidienne/péridurale ou après le retrait d’un cathéter. Ce délai doit se baser sur
l’évaluation du rapport bénéfice-risque, en tenant compte à la fois du risque de thrombose et du risque
de saignement dans le contexte de la procédure, ainsi que des facteurs de risque du patient.
4.3
L’énoxaparine sodique est contre-indiquée chez les patients présentant:
une l’hypersensibilité à l’énoxaparine sodique, à l’héparine ou à ses dérivés, y compris à
d’autres héparines de bas poids moléculaire (HBPM), ou à l’un des excipients mentionnés dans
la rubrique 6.1.
un antécédent de thrombopénie induite par héparine (TIH) à médiation immunitaire au cours
des 100 derniers jours ou en présence d’anticorps circulants (voir également la rubrique 4.4).
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Contre-indications
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un saignement actif cliniquement significatif ou une affection associée à un risque élevé
d’hémorragie, telle qu’ un accident vasculaire cérébral hémorragique récent, un ulcère gastro-
intestinal, la présence d’une tumeur maligne à risque élevé de saignement, une intervention
chirurgicale récente du cerveau, du rachis ou ophtalmologique, des varices œsophagiennes
connues ou suspectées, des malformations artérioveineuses, un anévrysme vasculaire ou des
anomalies vasculaires intrarachidiennes ou intracérébrales majeures.
Rachianesthésie ou anesthésie péridurale ou locorégionale lorsque l’énoxaparine sodique est
utilisée pour un traitement curatif dans les 24 heures précédentes (voir rubrique 4.4).
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
4.4
Surveillance de la numération plaquettaire
Le risque de TIH médiée par des anticorps existe également avec les HBPM. En cas de survenue de
thrombopénie, elle se manifeste généralement entre le 5
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et le 21
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jour après le début du traitement par
énoxaparine sodique.
Le risque de TIH est plus élevé chez les patients postopératoires et principalement après une
intervention cardiaque ainsi que chez les patients atteints de cancer.
Il est donc recommandé de réaliser une numération plaquettaire avant l’instauration du traitement par
énoxaparine sodique, puis régulièrement par la suite au cours du traitement.
En cas de symptômes cliniques suggérant une TIH (tout nouvel épisode de thromboembolie artérielle
et/ou veineuse, toute lésion cutanée douloureuse au site d’injection, toute réaction allergique ou
anaphylactoïde sous traitement), une numération plaquettaire doit être réalisée. Les patients doivent
être informés que ces symptômes peuvent survenir et dans ce cas, ils doivent en informer leur médecin
traitant.
En pratique, si une diminution significative confirmée de la numération plaquettaire est observée (30 à
50 % de la valeur initiale), le traitement par énoxaparine sodique doit être immédiatement interrompu
et relayé par un autre traitement anticoagulant non héparinique.
Hémorragie
Comme avec d’autres anticoagulants, des saignements peuvent se produire dans n’importe quel site.
En cas de saignement, l’origine de l’hémorragie doit être recherchée et un traitement approprié doit
être instauré.
L’énoxaparine sodique, comme tout autre anticoagulant, doit être utilisée avec prudence dans les
situations associées à un risque accru de saignement telles que :
- hémostase altérée,
- antécédent d’ulcère gastroduodénal,
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Antécédents de TIH (> 100 jours)
L’utilisation d’énoxaparine sodique chez les patients ayant des antécédents de TIH à médiation
immunitaire au cours des 100 derniers jours ou en présence d’anticorps circulants est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3). Les anticorps circulants peuvent persister plusieurs années.
L’énoxaparine sodique doit être utilisée avec une extrême prudence chez les patients ayant des
antécédents (> 100 jours) de thrombopénie induite par héparine sans anticorps circulants. La décision
d’utiliser de l’énoxaparine sodique dans de tels cas doit être prise uniquement après une évaluation
soigneuse du rapport bénéfice-risque et après avoir envisagé des alternatives thérapeutiques non
hépariniques (par ex., danaparoïde sodique ou lépirudine).
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Généralités
L’énoxaparine sodique n’est pas interchangeable (unité pour unité) avec d’autres HBPM. Ces
médicaments diffèrent par leurs procédés de fabrication, leurs poids moléculaires, leurs activités anti-
Xa et anti-IIa spécifiques, leurs unités, leurs posologies et leur efficacité clinique et sécurité d’emploi.
Cela se traduit par des différences au niveau de leurs propriétés pharmacocinétiques et activités
biologiques associées (par ex., activité antithrombine et interactions avec les plaquettes). Par
conséquent, une attention particulière et un respect des règles de bon usage spécifiques à chaque
médicament sont nécessaires.
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accident vasculaire cérébral ischémique récent,
hypertension artérielle sévère,
rétinopathie diabétique récente,
chirurgie neurologique ou ophtalmologique,
utilisation concomitante de médicaments affectant l’hémostase (voir rubrique 4.5).
Si le traitement anticoagulant est administré dans le cadre d’une anesthésie/analgésie péridurale ou
rachidienne ou d’une ponction lombaire, un suivi fréquent doit être mis en place afin de déceler tout
signe et symptôme d’une atteinte neurologique, tel qu’une douleur dorsale au niveau de la colonne
vertébrale, des déficits moteurs et sensoriels (engourdissement ou faiblesse au niveau des membres
inférieurs), un dysfonctionnement des intestins et/ou de la vessie. Les patients doivent être informés
qu’ils doivent signaler immédiatement tout signe ou symptôme décrit ci-dessus. Si des signes ou
symptômes d’hématome rachidien sont suspectés, il est urgent de poser le diagnostic et d’initier un
traitement, notamment envisager une décompression de la moelle épinière, même s’il est possible que
ce traitement ne parvienne pas à prévenir ou à récupérer les séquelles neurologiques.
Nécrose cutanée/Vascularite cutanée
Des cas de nécrose et de vascularite cutanées ont été signalés avec des HBPM et doivent conduire à un
arrêt rapide du traitement.
Procédures de revascularisation coronaire percutanée
Afin de minimiser le risque de saignement suite à une procédure vasculaire pendant la prise en charge
d’un angor instable, d’un NSTEMI et d’un STEMI aigu, les intervalles de temps recommandés entre
les doses d’injection d’énoxaparine sodique doivent être respectés précisément. Il est important
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Il faut tenir compte du profil pharmacocinétique de l’énoxaparine sodique pour réduire le risque
potentiel de saignement associé à l’utilisation d’énoxaparine sodique lors d’une anesthésie/analgésie
péridurale ou rachidienne ou d’une rachicentèse (voir la rubrique 5.2). La pose ou le retrait d’un
cathéter péridural ou une ponction lombaire sont à réaliser de préférence lorsque l’effet anticoagulant
de l’énoxaparine sodique est faible. Toutefois, le délai exact pour atteindre un effet anticoagulant
suffisamment faible chez chaque patient n’est pas connu. Pour les patients présentant une clairance de
la créatinine de [15 à 30 ml/minute], d’autres paramètres doivent être pris en compte, en raison d’une
élimination plus lente de l’énoxaparine sodique (voir la rubrique 4.2).
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Anesthésie rachidienne/péridurale ou ponction lombaire
Les anesthésies rachidiennes/péridurales ou les ponctions lombaires ne doivent pas être pratiquées
dans les 24 heures suivant l’administration d’énoxaparine sodique à des doses curatives (voir
également la rubrique 4.3).
Des cas d’hématomes intrarachidiens ont été signalés lors de l’utilisation d’énoxaparine sodique lors
d’une anesthésie rachidienne/péridurale ou de ponctions lombairesayant entraîné une paralysie
prolongée ou permanente. Ces événements sont rares avec les schémas posologiques d’énoxaparine
sodique de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour ou à une dose inférieure. Le risque de survenue de ces
événements est plus élevé avec l’utilisation postopératoire de cathéters périduraux implantés, avec
l’utilisation concomitante de traitements modifiant l’hémostase, tels que les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS), en cas de procédure péridurale ou de ponction lombaire traumatique ou répétée, ou
chez les patients présentant des antécédents de chirurgie rachidienne ou de malformation rachidienne.
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Tests biologiques
Aux doses utilisées pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse,
l’énoxaparine sodique n’a pas d’influence significative sur le temps de saignement, les tests de
coagulation sanguine globale, l’agrégation plaquettaire et sur la liaison du fibrinogène aux plaquettes.
À des doses plus élevées, des augmentations du temps de céphaline activée (TCA) et du temps de
coagulation activée (ACT) peuvent se produire. Ces augmentations du TCA et de l’ACT ne sont pas
corrélées de façon linéaire avec l’augmentation de l’activité antithrombotique de l’énoxaparine
sodique et, par conséquent ne permettent pas de contrôler l’activité de l’énoxaparine sodique.
d’atteindre l’hémostase au site de ponction après une ICP. Si un dispositif de fermeture est utilisé, la
gaine peut être immédiatement retirée. Si une méthode de compression manuelle est utilisée, la gaine
doit être retirée 6 heures après la dernière injection IV/SC d’énoxaparine sodique. Si le traitement par
énoxaparine sodique doit se poursuivre, la dose suivante programmée doit être administrée au plus tôt
6 à 8 heures après le retrait de la gaine. Le site de la procédure doit être surveillé pour déceler tout
signe de saignement ou de formation d’un hématome.
Endocardite infectieuse aiguë
L’utilisation d’héparine n’est généralement pas recommandée chez les patients atteints d’endocardite
infectieuse aiguë en raison du risque d’hémorragie cérébrale. Si une telle utilisation est considérée
comme étant absolument nécessaire, la décision doit être prise uniquement après une évaluation
prudente du rapport bénéfice-risque.
Prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
Il n’existe pas d’étude spécifique sur l’utilisation d’énoxaparine sodique pour la thromboprophylaxie
chez les patients porteurs de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques. Des cas isolés de thrombose
sur prothèses de valve mécaniques ont été signalés chez des patients ayant reçu de l’énoxaparine
sodique en thromboprophylaxie. Des facteurs confondants, incluant la maladie sous-jacente et des
données cliniques limitées, ne permettent pas d’évaluer correctement ces cas. Dans certains cas, il
s’agissait de femmes enceintes chez lesquelles la thrombose a entraîné le décès de la mère et du fœtus.
Femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
L’utilisation d’énoxaparine sodique en thromboprophylaxie chez les femmes enceintes porteuses de
prothèses valvulaires cardiaques mécaniques n’a pas été étudiée de façon spécifique. Dans le cadre
d’une étude clinique chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques
mécaniques traitées par énoxaparine sodique (100 UI/kg [1 mg/kg], 2 fois par jour) pour réduire le
risque thromboembolique, 2 femmes sur 8 ont développé des caillots résultant en un blocage de la
valve et entraînant le décès de la mère et du fœtus. Des cas isolés de thrombose de valves ont été
rapportés post-commercialisation chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
cardiaques mécaniques traitées par énoxaparine sodique en thromboprophylaxie. Les femmes
enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques peuvent être à haut risque
thromboembolique.
Patients âgés
Aucune tendance d’augmentation des saignements n’est observée chez les patients âgés traités à doses
prophylactiques. Les patients âgés (en particulier les patients âgés de 80 ans et plus) pourraient
présenter un risque accru de complications hémorragiques aux doses thérapeutiques. Une surveillance
clinique étroite est recommandée, et une diminution de la posologie chez les patients âgés de plus de
75 ans traités pour un STEMI pourraient être envisagées (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, l’exposition à l’énoxaparine est augmentée,
associée à une élévation du risque de saignement. Chez ces patients, une surveillance clinique étroite
est recommandée, et une surveillance biologique par la mesure de l’activité anti-Xa pourrait être
envisagée (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
En raison du manque de données dans cette population, l’énoxaparine sodique n’est pas recommandée
chez les patients atteints d’une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
en dehors de la prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle
au cours de l’hémodialyse.
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 30 ml/min), il
est recommandé d’ajuster la posologie pour les traitements curatif et prophylactique (voir
rubrique 4.2), en raison d’une exposition à l’énoxaparine sodique significativement augmentée.
Aucun ajustement posologique n’est recommandé chez les patients atteints d’insuffisance rénale
modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de 50 à
80 ml/min).
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Insuffisance hépatique
L’énoxaparine sodique doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant une insuffisance
hépatique, en raison du risque augmenté de saignements. Une adaptation de la posologie, sur la base
d’une surveillance de l’activité anti-Xa, n’est pas fiable chez les patients avec une cirrhose hépatique
et n’est pas recommandée (voir rubrique 5.2).
Patients de faible poids
Une augmentation de l’exposition à l’énoxaparine sodique avec des doses prophylactiques (non
ajustées en fonction du poids) a été observée chez des femmes et des hommes de faible poids corporel
(< 45 kg et < 57 kg respectivement), ce qui pourrait augmenter le risque hémorragique. Une
surveillance clinique étroite est donc recommandée chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Patients obèses
Les patients obèses ont un risque thromboembolique plus élevé. La sécurité d’emploi et l’efficacité
des doses prophylactiques chez les patients obèses (IMC > 30 kg/m
2
) n’ont pas été entièrement
déterminées et il n’existe aucun consensus sur l’ajustement de la posologie. Ces patients doivent faire
l’objet d’une surveillance étroite pour déceler tout signe ou symptôme de maladie thromboembolique.
Hyperkaliémie
Les héparines peuvent supprimer la sécrétion surrénale d’aldostérone et entraîner une hyperkaliémie
(voir rubrique 4.8), en particulier chez les patients atteints de diabète, présentant une insuffisance
rénale chronique, une acidose métabolique préexistante, prenant des médicaments connus pour
augmenter les taux de potassium (voir rubrique 4.5). Les taux plasmatiques de potassium doivent être
régulièrement surveillés, en particulier chez les patients à risque.
Traçabilité
Les HBPM sont des médicaments biologiques. Afin d’améliorer la traçabilité des HBPM, il est
recommandé aux professionnels de santé de consigner le nom commercial et le numéro de lot du
produit administré dans le dossier médical du patient.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Association déconseillée :
Médicaments modifiant l’hémostase (voir rubrique 4.4)
Il est recommandé d’arrêter certains médicaments qui modifient l’hémostase avant un traitement par
énoxaparine sodique, à moins que cela ne soit strictement indiqué. Si l’association est indiquée,
l’énoxaparine sodique doit être utilisée sous surveillance clinique et biologique étroite, lorsque
nécessaire. Ces médicaments incluent :
- les salicylés systémiques, l’acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires et les
AINS, y compris le kétorolac ;
C
Association faisant l’objet de précautions d’emploi :
Les médicaments suivants peuvent être administrés avec prudence en association avec l’énoxaparine
sodique :
Autres médicaments modifiant l’hémostase, tels que :
-
les inhibiteurs de l’agrégation plaquettaire, y compris l’acide acétylsalicylique utilisé à
une dose antiagrégante (cardioprotection), le clopidogrel, la ticlopidine et les antagonistes
37
e
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les thrombolytiques (par ex., altéplase, rétéplase, streptokinase, ténectéplase, urokinase) et
anticoagulants (voir rubrique 4.2).
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de la glycoprotéine IIb/IIIa indiqués dans le syndrome coronaire aigu, en raison du risque
de saignement ;
le Dextran 40 ;
les glucocorticoïdes systémiques.
Médicaments augmentant le taux de potassium :
Les médicaments augmentant le taux de potassium sérique peuvent être administrés en association
avec l’énoxaparine sodique dans le cadre d’une surveillance clinique et biologique étroite (voir
rubriques 4.4 et 4.8).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Fertilité
Il n’existe aucune donnée clinique sur l’énoxaparine sodique relative à la fertilité. Les études chez
l’animal n’ont montré aucun effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
L’énoxaparine sodique n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines.
4.8
Résumé du profil de sécurité
L’énoxaparine sodique a été évaluée chez plus de 15 000 patients dans le cadre d’essais cliniques :
1 776 en prophylaxie de la thrombose veineuse profonde suite à une chirurgie orthopédique ou
abdominale chez des patients à risque de complications thromboemboliques, 1 169 en prophylaxie
médicale de la thrombose veineuse profonde chez des patients atteints d’une affection médicale aiguë
et présentant une mobilité très restreinte, 559 pour le traitement de la TVP avec ou sans EP, 1 578
38
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4.7
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Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Effets indésirables
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Allaitement
Chez la femme, l’excrétion de l’énoxaparine sous forme inchangée dans le lait n’est pas connue. Chez
les rates allaitantes, le passage de l’énoxaparine ou de ses métabolites dans le lait est très faible.
L’absorption orale d’énoxaparine sodique est peu probable. Thorinane peut être utilisé pendant
l’allaitement.
en
Les femmes enceintes recevant de l’énoxaparine sodique doivent faire l’objet d’une surveillance
étroite pour déceler tout signe de saignement ou d’anticoagulation excessive, et elles doivent être
informées du risque d’hémorragie. Dans l’ensemble, les données suggèrent qu’il n’y a aucune preuve
d’augmentation du risque d’hémorragie, de thrombopénie ou d’ostéoporose par rapport aux femmes
qui ne sont pas enceintes, à l’exception des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
cardiaques (voir rubrique 4.4).
S’il est prévu de procéder à une anesthésie péridurale, il est recommandé d’arrêter le traitement par
héparine avant (voir rubrique 4.4).
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L’énoxaparine sodique ne doit être utilisée pendant la grossesse que si le médecin en a clairement
établi la nécessité.
au
Grossesse
Dans l’espèce humaine, aucune donnée ne montre que l’énoxaparine traverse la barrière placentaire
pendant le deuxième et le troisième trimestres de la grossesse. Aucune information n’est disponible en
ce qui concerne le premier trimestre.
Les études chez l’animal n’ont pas en mis en évidence de fœtotoxicité ni de tératogénicité (voir
rubrique 5.3). Les données chez l’animal ont montré que le passage de l’énoxaparine à travers le
placenta est minime.
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pour le traitement d’un angor instable et d’un infarctus du myocarde sans onde Q et 10 176 pour le
traitement d’un STEMI aigu.
Le schéma posologique de l’énoxaparine sodique administré pendant ces essais cliniques varie selon
les indications. La dose d’énoxaparine sodique était de 4 000 UI (40 mg) SC une fois par jour en
prophylaxie de la thrombose veineuse profonde suite à une chirurgie ou en prophylaxie chez les
patients atteints d’une affection médicale aiguë présentant une mobilité très restreinte. Dans le
traitement de la TVP avec ou sans EP, les patients recevant de l’énoxaparine sodique étaient traités
soit par une dose SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit par une dose SC de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour. Dans les études cliniques pour le traitement de l’angor instable et de
l’infarctus du myocarde sans onde Q, les doses étaient de 100 UI/kg (1 mg/kg) par voie SC toutes les
12 heures, et dans l’étude clinique pour le traitement d’un STEMI aigu, le schéma posologique de
l’énoxaparine sodique était un bolus IV de 3 000 UI (30 mg) suivi par une dose SC de 100 UI/kg
(1 mg/kg) toutes les 12 heures.
Dans les études cliniques, les hémorragies, la thrombopénie et la thrombocytose étaient les effets les
plus fréquemment rapportés (voir rubrique 4.4 et « Description d’effets indésirables sélectionnés » ci-
dessous).
Liste récapitulative des effets indésirables
Affections vasculaires
Rare : hématome intrarachidien*. Ces réactions ont entraîné des lésions neurologiques de gravité
variable, comprenant la paralysie prolongée ou permanente (voir la rubrique 4.4)
Affections hépatobiliaires
Très fréquent : élévations des enzymes hépatiques (principalement des taux de transaminases
> 3 fois la limite supérieure de la normale)
Peu fréquent : atteintes hépatocellulaires*
Rare : atteinte hépatique cholestatique*
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : urticaire, prurit, érythème
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Affections du système nerveux
Fréquent : maux de tête*
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Affections du système immunitaire
Fréquent : réaction allergique
Rare : réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris choc*
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Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent : hémorragie, anémie hémorragique*, thrombopénie, thrombocytose
Rare : éosinophilie*
Rare : cas de thrombopénie immuno-allergique avec thrombose ; dans certains cas, la thrombose
s’est compliquée d’un infarctus d’un organe ou d’une ischémie d’un membre (voir rubrique 4.4)
en
tn
Les autres effets indésirables observés dans les études cliniques et rapportés au cours de l’expérience
post-commercialisation (* indique les effets rapportés durant l’expérience post-commercialisation)
sont détaillés ci-dessous.
Les fréquences sont déterminées de la façon suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100,
< 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) et
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque
classe de système d’organes, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de
gravité.
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Peu fréquent : dermatite bulleuse
Rare : alopécie*
Rare : vascularite cutanée*, nécrose cutanée* survenant généralement au site d’injection (ces
réactions ont généralement été précédées d’un purpura ou de placards érythémateux, infiltrés et
douloureux).
Nodules au site d’injection* (nodules inflammatoires qui ne sont pas une formation kystique
d’énoxaparine). Ils se résorbent après quelques jours et ne sont pas un motif d’arrêt du traitement.
Affections musculo-squelettiques, systémiques et osseuses
Rare : ostéoporose* lors d’un traitement prolongé (plus de 3 mois)
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent : hématome au site d’injection, douleur au site d’injection, autre réaction au site
d’injection (telle qu’un œdème, une hémorragie, une hypersensibilité, une inflammation, un
nodule, une douleur ou une réaction)
Peu fréquent : irritation locale ; nécrose cutanée au site d’injection
Investigations
Rare : hyperkaliémie* (voir rubriques 4.4 et 4.5)
Classe de
systèmes
d’organes
Prophylaxie en
chirurgie
ic
am
en
Description d’effets indésirables sélectionnés
Hémorragies
Des hémorragies majeures ont été rapportées au maximum chez 4,2 % des patients (patients en
chirurgie), dont certaines ont été fatales. Chez les patients en chirurgie, les complications
hémorragiques étaient considérées comme majeures : (1) hémorragie avec conséquence clinique
significative ou (2) hémorragie accompagnée d’une diminution du taux d’hémoglobine ≥ 2 g/dl ou
ayant nécessité la transfusion de 2 ou plus culots globulaires. Les hémorragies rétropéritonéales et
intracrâniennes étaient dans tous les cas considérées comme majeures.
Comme avec les autres anticoagulants, une hémorragie peut survenir en présence de facteurs de
risques associés, tels que des lésions organiques susceptibles de saigner, des procédures invasives ou
l’utilisation concomitante de médicaments ayant un effet sur l’hémostase (voir les rubriques 4.4 et
4.5).
Prophylaxie
médicale
Fréquent :
Hémorragi
e
α
tn
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s
Traitement des
TVP, avec ou
sans EP
Très fréquent
Hémorragie
α
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s
Peu fréquent :
Peu fréquent :
Hémorragie
Hémorragie
intracrânienne
intracrânienne
, hémorragie
, hémorragie
rétropéritonéa
rétropéritonéa
le
le
α
: tel que, hématome, ecchymoses en dehors du site d’injection, hématome au niveau d’une plaie,
hématurie, épistaxis et hémorragie gastro-intestinale.
Rare :
Hémorragie
rétropéritonéa
le
Thrombopénie et thrombocytose
C
Affections
hématologiqu
es et du
système
lymphatique
Très fréquent
:
Hémorragie
α
Traitement de
l’angor instable
et de l’IDM
sans onde Q
Fréquent :
Hémorragie
α
Rare :
Hémorragie
rétropéritonéa
le
au
éd
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40
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Traitement du
STEMI aigu
Fréquent :
Hémorragie
α
ris
é
Classe de
systèmes
d’organes
Prophylaxie en
chirurgie
Prophylaxie
médicale
Traitement des
TVP, avec ou
sans EP
Très fréquent
:
Thrombocytos
e
β
Fréquent :
Thrombocyto-
pénie
Traitement de
l’angor instable
et de l’IDM
sans onde Q
Traitement du
STEMI aigu
Affections
Très fréquent
:
hématologique
Thrombocy-
s et du système
tose
β
lymphatique
Fréquent :
Thrombopéni
e
Peu
fréquent :
Thrombopé
nie
Peu fréquent :
Fréquent :
Thrombopénie Thrombocytos
e
β
Thrombopénie
Très rare :
Thrombopénie
immuno-
allergique
Prise en charge
Les effets anticoagulants peuvent être largement neutralisés par l’injection IV lente de protamine. La
dose de protamine dépend de la dose d’énoxaparine sodique injectée :
1 mg de protamine neutralise l’effet anticoagulant de 100 UI (1 mg) d’énoxaparine sodique, si
cette dernière a été administrée au cours des 8 dernières heures.
Une perfusion de 0,5 mg de protamine pour100 UI (1 mg) d’énoxaparine sodique peut être
administrée si l’énoxaparine sodique a été administrée plus de 8 heures avant l’administration
de protamine, ou s’il a été déterminé qu’une deuxième dose de protamine est requise.
Au-delà de 12 heures après l’injection d’énoxaparine sodique, il n’est pas
nécessaired’administrer la protamine.
Cependant, même à des doses élevées de protamine, l’activité anti-Xa de l’énoxaparine sodique n’est
jamais complètement neutralisée (environ 60 % au maximum). (Voir les informations de prescription
pour les sels de protamine).
5.
5.1
Classe pharmacothérapeutique : agents antithrombotiques, du groupe de l'héparine, code ATC : B01A
B05
C
e
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
m
éd
ic
am
en
Signes et symptômes
Le surdosage accidentel après administration IV, extracorporelle ou SC d’énoxaparine sodique
pourrait entraîner des complications hémorragiques. Suite à l’administration par voie orale de doses
même massives, il est peu probable que l’énoxaparine sodique soit absorbée.
tn
'e
s
4.9
Surdosage
41
tp
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V.
lu
s
au
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de l’énoxaparine sodique chez les enfants n’ont pas été établies (voir
rubrique 4.2).
to
ris
β
: Augmentation de la numération plaquettaire > 400 G/l
é
Thorinane est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site
internet de l'Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
Effets pharmacodynamiques
L’énoxaparine est une héparine de bas poids moléculaire (HBPM) dont le poids moléculaire moyen est
d’environ 4 500 daltons, au sein de laquelle les activités antithrombotiques et anticoagulantes de
l’héparine standard ont été dissociées. La substance médicamenteuse est le sel de sodium.
Dans le système purifié
in vitro,
l’énoxaparine sodique a une activité anti-Xa élevée (environ
100 UI/mg) et une faible activité anti-IIa ou antithrombine (environ 28 UI/mg) et le rapport entre les
deux est de 3,6. Ces activités anticoagulantes sont médiées par l’antithrombine III (ATIII) résultant en
activités antithrombotiques chez l’homme.
Au-delà de l’activité anti-Xa/IIa, d’autres propriétés antithrombotiques et anti-inflammatoires de
l’énoxaparine ont été identifiées chez des sujets sains et des patients, ainsi que dans des modèles non
cliniques.
Elles comprennent l’inhibition dépendante de l’ATIII d’autres facteurs de coagulation, tels que le
facteur VIIa, l’induction de la libération d’un inhibiteur de la voie du facteur tissulaire (TFPI)
endogène ainsi qu’une libération réduite du facteur de von Willebrand (vWF) de l’endothélium
vasculaire dans la circulation sanguine. Ces facteurs sont connus pour contribuer à l’effet
antithrombotique global de l’énoxaparine sodique.
Lorsqu’elle est utilisée comme traitement prophylactique, l’énoxaparine sodique n’affecte pas
significativement le temps de céphaline activée (TCA). Lorsque l’énoxaparine sodique est utilisée
comme traitement curatif, le TCA peut être prolongé de 1,5 à 2,2 fois au pic d’activité, par rapport au
temps de contrôle.
Efficacité et sécurité clinique
m
éd
Prévention de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie
Prophylaxie prolongée de la MTEV en chirurgie orthopédique :
Dans une étude menée en double aveugle portant sur la prophylaxie prolongée des patients ayant
bénéficié d’une chirurgie de remplacement de la hanche, 179 patients ne présentant pas de maladie
thromboembolique veineuse initialement traités, durant leur hospitalisation, par de l’énoxaparine
sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg) SC, ont été randomisés pour recevoir, après la sortie de
l’hôpital, un traitement comprenant soit de l’énoxaparine sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg)
(n = 90) SC une fois par jour, soit un placebo (n = 89) pendant 3 semaines. L’incidence de TVP
pendant la prophylaxie prolongée était significativement plus faible pour l’énoxaparine sodique
comparée au placebo, et aucune EP n’a été rapportée. Aucune hémorragie majeure n’est survenue.
Les données d’efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.
ic
am
en
C
e
tn
'e
s
Énoxaparine
sodique
4 000 UI (40 mg) SC
une fois par jour
n (%)
tp
lu
Tous les patients ayant reçu une
90 (100)
prophylaxie prolongée
6 (6,6)
Total de TEV
Total de TVP (%)
6 (6,6)*
TVP proximale (%)
5 (5,6)
#
*valeur p par rapport au placebo = 0,008
chiffre de la valeur p par rapport au placebo = 0,537
s
42
au
Placebo
SC une fois par jour
n (%)
89 (100)
18 (20,2)
18 (20,2)
7 (8,8)
to
ris
é
Dans une deuxième étude menée en double aveugle, 262 patients ne présentant pas de MTEV et ayant
bénéficié d’une chirurgie de remplacement de la hanche, initialement traités, pendant leur
hospitalisation, avec de l’énoxaparine sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg) SC, ont été randomisés
pour recevoir après la sortie de l’hôpital un traitement comprenant soit de l’énoxaparine sodique à une
dose de 4 000 UI (40 mg) (n = 131) SC une fois par jour, soit un placebo (n = 131) pendant
3 semaines. Comme dans la première étude, l’incidence de MTEV pendant la prophylaxie prolongée
était significativement plus faible pour l’énoxaparine sodique comparée au placebo pour le total
d’événements thromboemboliques veineux (énoxaparine sodique : 21 [16 %] par rapport au placebo :
45 [34,4 %] ; p = 0,001), de même que pour la TVP proximale (énoxaparine sodique : 8 [6,1 %] par
rapport au placebo : 28 [21,4 %] ; p =< 0,001). Aucune différence au niveau des saignements majeurs
n’a été constatée entre le groupe de l’énoxaparine sodique et le groupe du placebo.
Prophylaxie prolongée de la TVP suite à une chirurgie oncologique
Un essai multicentrique, en double aveugle, a comparé un schéma posologique de quatre semaines et
un schéma posologique d’une semaine de prophylaxie par énoxaparine sodique en termes de sécurité
d’emploi et d’efficacité chez 332 patients bénéficiant d’une intervention programmée pour un cancer
abdominal ou pelvien. Les patients ont reçu de l’énoxaparine sodique (4 000 UI [40 mg] SC) 1 fois par
jour pendant 6 à 10 jours, puis ils ont été randomisés pour recevoir soit de l’énoxaparine sodique, soit
un placebo pendant 21 jours supplémentaires. Une vénographie bilatérale a été réalisée entre le 25è et
le 31è jour, ou plus tôt si des symptômes de thromboembolie veineuse survenaient. Les patients ont été
suivis pendant trois mois. La prophylaxie par énoxaparine sodique pendant quatre semaines après
l’intervention chirurgicale pour un cancer abdominal ou pelvien a réduit significativement l’incidence
des thromboses confirmées par vénographie, comparativement à la prophylaxie par énoxaparine
sodique pendant une semaine. Les taux de thromboembolie veineuse à la fin de la phase en double
aveugle étaient de 12,0 % (n = 20) dans le groupe du placebo et de 4,8 % (n = 8) dans le groupe de
l’énoxaparine sodique ; p = 0,02. Cette différence persistait à trois mois [13,8 % vs 5,5 % (n = 23 vs
9), p = 0,01]. Il n’y a pas eu de différences dans les taux de saignement, ni d’autres complications
durant les périodes en double aveugle ou de suivi.
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d’une
affection médicale aiguë avec mobilité réduite
Dans une étude multicentrique menée en double aveugle, en groupes parallèles, l’énoxaparine sodique
à une dose de 2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) SC une fois par jour a été comparée à un
placebo dans la prophylaxie médicale de la TVP chez des patients présentant une réduction importante
de la mobilité lors d’une affection médicale aiguë (définie par une distance de marche < 10 mètres
pendant ≤ 3 jours). Cette étude a inclus des patients atteints d’insuffisance cardiaque (classe III ou IV
selon la NYHA) ; d’insuffisance respiratoire aiguë ou d’insuffisance respiratoire chronique
compliquée et d’une infection aiguë ou de rhumatisme aigu ; si ces affections étaient associées à au
moins un facteur de risque d’ETEV (âge ≥ 75 ans, cancer, antécédent d’ETEV, obésité, varices,
hormonothérapie et maladie cardiaque ou insuffisance respiratoire chroniques).
Au total, 1 102 patients ont été inclus dans l’étude et 1 073 patients ont été traités. Le traitement a été
poursuivi pendant 6 à 14 jours (durée médiane de 7 jours). Administrée à une dose de 4 000 UI
(40 mg) SC une fois par jour, l’énoxaparine sodique a significativement réduit l’incidence d’ETEV
comparativement au placebo. Les données d’efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.
C
e
m
éd
ic
am
en
Énoxaparine
sodique
2 000 UI (20 mg)
SC une fois par
jour
n (%)
Tous les patients traités
pendant une affection
médicale aiguë
287 (100)
tn
'e
s
tp
Énoxaparine
sodique
4 000 UI (40 mg)
SC une fois par
jour
n (%)
291(100)
lu
s
au
43
to
ris
Placebo
n (%)
288 (100)
é
Total d’ETEV (%)
TVP totales (%)
TVP proximale (%)
43 (15,0)
43 (15,0)
13 (4,5)
16 (5,5)*
16 (5,5)
5 (1,7)
43 (14,9)
40 (13,9)
14 (4,9)
ETEV = événements thromboemboliques veineux incluant la TVP, l’EP et le décès
considéré comme étant d’origine thromboembolique.
*valeur p par rapport au placebo = 0,0002
Environ 3 mois après l’inclusion, l’incidence des ETEV restait significativement plus faible dans le
groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) par rapport au groupe placebo.
La survenue d’hémorragies totales et majeures était respectivement de 8,6 % et de 1,1 % dans le
groupe placebo, de 11,7 % et de 0,3 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) et de 12,6 % et 1,7 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg).
Traitement de la thrombose veineuse profonde avec ou sans embolie pulmonaire
Dans une étude multicentrique, en groupes parallèles, 900 patients présentant une TVP aiguë d’un
membre inférieur, avec ou sans EP, ont été randomisés pour recevoir un traitement dans le cadre d’une
hospitalisation par soit (i) de l’énoxaparine sodique à la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) SC une fois
par jour, soit (ii) de l’énoxaparine sodique à la dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les 12 heures,
soit (iii) un bolus IV d’héparine (5 000 UI) suivi par une perfusion continue (administrée pour
atteindre un TCA de 55 à 85 secondes). Au total, 900 patients ont été randomisés dans l’étude et tous
les patients ont été traités. Tous les patients ont également reçu de la warfarine sodique (dose ajustée
en fonction du temps de prothrombine nécessaire pour atteindre un rapport international normalisé
[INR] de 2,0 à 3,0), en commençant dans les 72 heures de l’instauration du traitement par énoxaparine
sodique ou par héparine standard, et ce traitement s’est poursuivi pendant 90 jours. Le traitement par
énoxaparine sodique ou héparine standard a été administré pendant au moins 5 jours et jusqu’à ce que
l’INR cible pour la warfarine sodique ait été atteint. Les deux schémas posologiques de l’énoxaparine
sodique étaient équivalents au traitement par héparine standard sur la réduction du risque de récidive
de maladie thromboembolique veineuse (TVP et/ou EP). Les données d’efficacité sont fournies dans le
tableau ci-dessous.
Énoxaparine
Énoxaparine
Héparine
sodique
sodique
Traitement IV
150 UI/kg
100 UI/kg
ajusté en fonction
(1,5 mg/kg) SC une
(1 mg/kg) SC une
du TCA
fois par jour
fois par jour
n (%)
n (%)
n (%)
éd
ic
am
en
Tous les patients
traités atteints de
TVP, avec ou sans
EP
298 (100)
tn
'e
s
tp
9 (2,9)*
312 (100)
lu
s
e
m
C
ETEV totales (%)
13 (4,4)*
11 (3,7)
7 (2,2)
8 (2,8)
TVP seule (%)
TVP proximale
9 (3,0)
6 (1,9)
7 (2,4)
(%)
2 (0,7)
2 (0,6)
4 (1,4)
EP (%)
ETEV = événement thromboembolique veineux (TVP et/ou EP)
*Les intervalles de confiance à 95 % pour les différences entre les traitements pour le total
d’ETEV étaient les suivants :
-
énoxaparine sodique une fois par jour vs héparine (-3,0 à 3,5)
-
énoxaparine sodique toutes les 12 heures vs héparine (-4,2 à 1,7).
44
au
to
ris
290 (100)
12 (4,1)
é
Les taux d’hémorragies majeures étaient respectivement de 1,7 % dans le groupe énoxaparine sodique
à la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour, de 1,3 % dans le groupe énoxaparine sodique à la
dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour et de 2,1 % dans le groupe héparine.
Traitement de l’angor instable et de l’infarctus du myocarde sans élévation du segment ST
Dans une étude multicentrique de grande envergure, 3 171 patients inclus à phase aiguë d’un angor
instable ou d’un infarctus du myocarde sans onde Q ont été randomisés pour recevoir en association
avec de l’acide acétylsalicylique (100 à 325 mg une fois par jour), soit de l’énoxaparine sodique à
100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit une injection IV d’héparine non fractionnée ajustée en
fonction du TCA. Les patients devaient être traités à l’hôpital pendant au moins 2 jours et au
maximum 8 jours, jusqu’à la stabilisation clinique, procédures de revascularisation ou leur sortie de
l’hôpital. Les patients devaient être suivis jusqu’à 30 jours. En comparaison avec l’héparine,
l’énoxaparine sodique a significativement réduit l’incidence du critère combiné associant angine de
poitrine, infarctus du myocarde et décès, avec une diminution de 19,8 % à 16,6 % (réduction du risque
relatif de 16,2 %) au jour 14. Cette réduction de cette incidence du critère combiné a été maintenue
après 30 jours (de 23,3 à 19,8 % ; réduction du risque relatif de 15 %).
Il n’y a pas eu de différence significative dans les hémorragies majeures, même si des hémorragies au
site de l’injection SC étaient plus fréquentes.
Traitement de l’infarctus du myocarde avec élévation du segment ST
Dans une étude multicentrique de grande envergure, 20 479 patients présentant un STEMI et éligibles
à un traitement fibrinolytique ont été randomisés pour recevoir soit de l’énoxaparine sodique sous la
forme d’un bolus IV unique de 3 000 UI (30 mg) et une dose SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) suivie d’une
injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit de l’héparine non fractionnée ajustée en
fonction du TCA par voie IV pendant 48 heures. Tous les patients ont également été traités par de
l’acide acétylsalicylique pendant au moins 30 jours. La posologie de l’énoxaparine sodique était
ajustée pour les patients atteints d’une insuffisance rénale sévère et pour les patients âgés de plus de
75 ans. Les injections SC d’énoxaparine sodique ont été administrées jusqu’à la sortie de l’hôpital ou
pendant huit jours au maximum (selon la première occurrence).
4 716 patients ont bénéficié d’une intervention coronarienne percutanée (ICP) associée à un traitement
antithrombotique en aveugle. Par conséquent, pour les patients sous énoxaparine sodique, l’ICP a été
pratiquée sous énoxaparine sodique (pas de changement de traitement) en utilisant le schéma
posologique établi dans les études précédentes, à savoir, aucune administration supplémentaire si la
dernière administration par voie SC a été effectuée moins de 8 heures avant l’inflation du ballonnet, ou
un bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d’énoxaparine sodique si la dernière administration SC a été
effectuée plus de 8 heures avant l’inflation du ballonnet.
L’énoxaparine sodique comparée à l’héparine non fractionnée a significativement diminué l’incidence
du critère principal d’évaluation, un critère composite du décès toutes causes confondues ou d’une
récidive d’infarctus du myocarde au cours des 30 premiers jours suivant la randomisation [9,9 pour
cent dans le groupe énoxaparine sodique, vs 12,0 pour cent dans le groupe héparine non fractionnée],
avec une réduction du risque relatif de 17 pour cent (p < 0,001).
Les bénéfices du traitement par l’énoxaparine sodique, démontrés sur plusieurs critères d’efficacité,
sont apparus à 48 heures, où il a été observé une réduction du risque relatif de 35 pour cent de récidive
d’infarctus du myocarde, comparativement au traitement par héparine non fractionnée (p < 0,001).
L’effet bénéfique de l’énoxaparine sodique sur le critère principal d’évaluation était homogène dans
les sous-groupes clés, dont l’âge, le sexe, la localisation de l’infarctus, les antécédents de diabète, les
antécédents d’infarctus du myocarde, le type d’agent fibrinolytique administré et le délai écoulé
jusqu’au traitement par le médicament à l’étude.
Un bénéfice thérapeutique significatif a été observé avec l’énoxaparine sodique, comparée à l’héparine
non fractionnée, chez les patients ayant bénéficié d’une intervention coronarienne percutanée dans les
30 jours suivant la randomisation (réduction du risque relatif de 23 pour cent) ou ayant été traités
médicalement (réduction du risque relatif de 15 pour cent, p = 0,27).
Le taux de survenue à 30 jours du critère d’évaluation composite associant décès, récidive d’infarctus
du myocarde ou une hémorragie intracrânienne (une mesure du bénéfice clinique net) était
significativement plus faible (p < 0,0001) dans le groupe énoxaparine sodique (10,1 %)
C
e
m
éd
ic
am
en
tn
'e
s
45
tp
lu
s
au
to
ris
é
comparativement au groupe héparine (12,2 %), ce qui correspond à une réduction du risque relatif de
17 % en faveur du traitement par énoxaparine sodique.
L’incidence des saignements majeurs à 30 jours était significativement plus élevée (p < 0,0001) dans
le groupe énoxaparine sodique (2,1 %) par rapport au groupe héparine (1,4 %). L’incidence de
saignements gastro-intestinaux était plus élevée dans le groupe énoxaparine sodique (0,5 %) par
rapport au groupe héparine (0,1 %), tandis que l’incidence d’hémorragies intracrâniennes était
similaire entre les deux groupes (0,8 % avec l’énoxaparine sodique par rapport à 0,7 % avec
l’héparine).
L’effet bénéfique de l’énoxaparine sodique sur le critère principal d’évaluation observé durant les
30 premiers jours s’est maintenu au cours d’une période de suivi de 12 mois.
Insuffisance hépatique
Selon les données de la littérature, l’utilisation de l’énoxaparine sodique à 4000 UI (40 mg) chez les
patients cirrhotiques (classe B-C de Child-Pugh) s’est avérée sûre et efficace en prévention des
thromboses de la veine porte. Ces données comportent toutefois quelques limites. Une attention doit
être portée chez les patients avec une insuffisance hépatique en raison de leur risque augmenté de
saignement (voir rubrique 4.4) et aucune étude pour déterminer une posologie n’a été réalisée chez les
patients cirrhotiques (classe A, B ou C de Child Pugh).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Après une administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour et de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour chez des volontaires sains, l’état d’équilibre est atteint le 2e jour, avec un
rapport d’exposition moyen environ 15 % plus élevé qu’après une dose unique. Après
l’administration SC de doses répétées de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour, l’état d’équilibre est
atteint entre le 3
e
et le 4
e
jour, avec une exposition moyenne environ 65 % plus élevée qu’après une
dose unique et des taux d’activité anti-Xa maximaux et résiduels moyens d’environ 1,2 et 0,52 UI/ml,
respectivement.
Le volume d’injection et la concentration de la dose sur une plage allant de 100 à 200 mg/ml ne
modifient pas les paramètres pharmacocinétiques chez les volontaires sains.
La pharmacocinétique de l’énoxaparine sodique semble être linéaire dans l’intervalle de doses
recommandées.
46
C
e
Un bolus IV de 3 000 UI (30 mg) immédiatement suivi d’une injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg)
toutes les 12 heures a fourni un niveau d’activité anti-Xa maximum initial de 1,16 UI/ml (n = 16) et
une exposition moyenne correspondant à 88 % des taux à l’état d’équilibre. L’état d’équilibre est
atteint le deuxième jour du traitement.
m
éd
Différentes doses, formules et schémas posologiques peuvent être utilisés.
Le niveau plasmatique maximal moyen d’activité anti-Xa est observé dans un délai de 3 à 5 heures
après l’injection SC et atteint une activité anti-Xa d’environ 0,2, 0,4, 1,0 et 1,3 UI anti-Xa/ml suite à
l’administration SC unique de doses de 2 000 UI, 4 000 UI, 100 UI/kg et 150 UI/kg (20 mg, 40 mg,
1 mg/kg et 1,5 mg/kg), respectivement.
ic
am
en
Absorption
La biodisponibilité absolue de l’énoxaparine sodique après une injection SC, en fonction de l’activité
anti-Xa, est proche de 100 %.
tn
'e
s
Caractéristiques générales
Les paramètres pharmacocinétiques de l’énoxaparine sodique ont principalement été étudiés en termes
de durée de l’activité anti-Xa dans le plasma et également par l’activité anti-IIa, aux doses
recommandées après une administration SC unique et répétée, et après une administration IV unique.
La détermination quantitative des activités pharmacocinétiques anti-Xa et anti-IIa a été effectuée par
des méthodes amidolytiques validées.
tp
lu
s
au
to
ris
é
La variabilité intra et inter-individuelle est faible. Suite à l’administration SC répétée, aucune
accumulation ne se produit.
L’activité plasmatique anti-IIa après l’administration SC est environ dix fois plus faible que l’activité
anti-Xa. Le niveau maximal moyen d’activité anti-IIa est observé environ 3 à 4 heures après une
injection SC et atteint 0,13 UI/ml et 0,19 UI/ml suite à l’administration répétée de la dose de
100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour et de la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour,
respectivement.
Distribution
Le volume de distribution de l’activité anti-Xa de l’énoxaparine sodique est d’environ 4,3 litres et est
proche du volume sanguin.
Biotransformation
L’énoxaparine sodique est principalement métabolisée dans le foie par désulfatation ou
dépolymérisation en composés de poids moléculaire plus bas, ayant un pouvoirbiologique réduit.
Insuffisance rénale
Une relation linéaire entre la clairance plasmatique anti-Xa et la clairance de la créatinine à l’état
d’équilibre a été observée, ce qui indique une diminution de la clairance de l’énoxaparine sodique chez
les patients présentant une fonction rénale diminuée. Une exposition anti-Xa représentée par l’ASC, à
l’état d’équilibre, est marginalement augmentée en cas d’insuffisance rénale légère (clairance de la
créatinine de 50 à 80 ml/min) et modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) après
l’administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour. Chez les patients
présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), l’ASC à l’état
d’équilibre est significativement augmentée de 65 % en moyenne après l’administration SC de doses
répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour (voir les rubriques 4.2 et 4.4).
C
e
m
Insuffisance hépatique
Dans une étude menée chez des patients atteints d’une cirrhose avancée et traités par énoxaparine
sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour, une diminution de l’activité anti-Xa maximale
a été associée à une augmentation de la sévérité de l’insuffisance hépatique (évaluée par les catégories
de Child-Pugh). Cette diminution a été principalement attribuée à une diminution du taux d’ATIII
faisant suite à une diminution de la synthèse d’ATIII chez les patients présentant une insuffisance
hépatique.
éd
ic
am
en
Populations particulières
Patients âgés
D’après les résultats d’une analyse pharmacocinétique de la population, le profil cinétique de
l’énoxaparine sodique n’est pas différent chez les sujets âgés comparativement à des sujets plus jeunes
lorsque la fonction rénale est normale.
Cependant, étant donné que la fonction rénale décline avec l’âge, les patients âgés peuvent montrer
une élimination réduite de l’énoxaparine sodique (voir rubrique 4.4).
tn
'e
s
47
tp
Élimination
L’énoxaparine sodique est un médicament à faible clairance, avec une clairance plasmatique anti-Xa
moyenne de 0,74 l/h après une perfusion IV de 150 UI/kg (1.5 mg/kg) pendant 6 heures.
L’élimination est monophasique, avec une demi-vie d’environ 5 heures après une dose SC unique,
jusqu’à environ 7 heures après une administration répétée.
La clairance rénale de fragments actifs représente environ 10 % de la dose administrée et l’excrétion
rénale totale des fragments actifs et non actifs représente 40 % de la dose.
lu
s
au
to
ris
é
Hémodialyse
La pharmacocinétique de l’énoxaparine sodique a semblé être similaire à celle de la population témoin
après l’administration d’une dose IV unique de 25 UI, 50 UI ou 100 UI/kg (0,25, 0,50 ou 1,0 mg/kg),
cependant, l’ASC était deux fois plus élevée que celle de la population témoin.
Poids
Après l’administration répétée d’une dose SC de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour, l’ASC
moyenne de l’activité anti-Xa est marginalement plus élevée à l’état d’équilibre chez des volontaires
sains obèses (IMC de 30 à 48 kg/m
2
) comparée à celle des sujets témoins non obèses, tandis que le
niveau d’activité anti-Xa plasmatique n’est pas augmenté. On observe une clairance ajustée en
fonction du poids plus faible chez les sujets obèses recevant des doses SC.
Lorsqu’une dose non ajustée en fonction du poids a été administrée, il a été découvert qu’après
l’administration d’une dose SC unique de 4 000 UI (40 mg), l’exposition anti-Xa est 52 % plus élevée
chez les femmes de faible poids (< 45 kg) et 27 % plus élevée chez les hommes de faible poids
(< 57 kg) comparativement à celle des sujets témoins de poids normal (voir la rubrique 4.4).
Interactions pharmacocinétiques
Aucune interaction pharmacocinétique n’a été observée entre l’énoxaparine sodique et les
thrombolytiques lors d’une administration concomitante.
6.1
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
Injection par voie SC
Ne pas mélanger avec d’autres produits.
Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l’indication STEMI aigu) :
L’énoxaparine sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale
(0,9 %) ou du glucose à 5 % dans de l’eau (voir rubrique 4.2).
48
C
e
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
m
éd
Aucune preuve d’effet tératogène ou de foetotoxicité n’a été montrée lors des études conduites chez
les rates et les lapines gravides, recevant des doses d’énoxaparine SC jusqu’à 30 mg/kg/j. Il a été
découvert que l’énoxaparine sodique n’avait aucun effet sur la fertilité ou la performance de
reproduction des rats mâles et femelles à des doses SC allant jusqu’à 20 mg/kg/jour.
ic
am
Dans les tests
in vitro,
incluant le test d’Ames, le test de mutation directe des lymphomes chez la
souris, l’énoxaparine sodique n’a montré aucune activité mutagène. Dans les tests d’aberration
chromosomique
in vitro
sur des lymphocytes humains et le test d’aberration chromosomique
in vivo
sur de la moelle osseuse de rat, l’énoxaparine sodique n’a montré
aucune activité clastogène.
en
tn
En plus de l’effet anticoagulant de l’énoxaparine sodique, il n’a été démontré aucune preuve d’effets
indésirables à la dose de 15 mg/kg/j administrée par voie SC pendant 13 semaines dans les études de
toxicité conduites chez le rat et le chien et à la dose de 10 mg/kg/j SC et IV pendant 26 semaines dans
les études de toxicité conduites chez le rat et le singe.
'e
s
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5.3
Données de sécurité préclinique
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au
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6.3
Durée de conservation
Seringue préremplie
2 ans
Médicament dilué avec une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) ou de glucose
à5%
8 heures
6.4
Précautions particulières de conservation
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Ne pas congeler.
6.5
Boîtes de 2 et 10 seringues préremplies.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.
Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)
Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.
2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.
49
3)
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Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.
tn
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INSTRUCTIONS D’UTILISATION : SERINGUE PRÉREMPLIE
tp
Précautions particulières d'élimination et manipulation
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0,4 ml de solution dans une seringue en verre neutre de type 1 incolore transparent avec aiguille fixée
et gaine d'aiguille fermée par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle et munie d'un piston en
polypropylène jaune.
ris
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Nature et contenu de l'emballage extérieur
Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.
4)
Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
préremplie et prête à l'emploi.
6)
7)
8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
médicament.
9)
Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.
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Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
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Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
sur toute sa longueur dans le pli de peau.
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Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
s
au
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
to
ris
N'essayez
pas
de chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
é
Lorsque le conteneur est plein, donnez-le à votre médecin ou à votre infirmier/ère à domicile
pour qu'il/elle puisse l'éliminer. Ne le jetez pas avec les ordures ménagères.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
7.
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
8.
9.
Date de première autorisation : 15/09/2016
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
C
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Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
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10.
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DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
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EU/1/16/1131/003
EU/1/16/1131/004
ris
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Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
1.
Thorinane 6 000 UI (60 mg)/0,6 ml solution injectable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
4.1
Indications thérapeutiques
Thorinane est indiqué chez l’adulte dans :
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie à risque
modéré et élévé, en particulier en chirurgie orthopédique ou générale, dont la chirurgie
oncologique.
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints
d’une affection médicale aiguë (telle qu‘insuffisance cardiaque aiguë, insuffisance respiratoire,
infections sévères ou maladies rhumatismales) et dont la mobilité est réduite, à risque
thromboembolique veineux augmenté.
Le traitement de la thrombose veineuse profonde (TVP) et de l’embolie pulmonaire (EP), à
l’exclusion de l’EP susceptible de relever d’un traitement thrombolytique ou chirurgical.
La prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours
de l’hémodialyse.
Le syndrome coronaire aigu :
- traitement de l’angor instable et de l’infarctus du myocarde sans élévation du segment ST
(NSTEMI), administré en association avec l’acide acétylsalicylique par voie orale.
- traitement de l’infarctus du myocarde aigu avec élévation du segment ST (STEMI), incluant
les patients éligibles à un traitement médical ou à une intervention coronaire percutanée
(ICP) secondaire.
4.2
Posologie
52
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Posologie et mode d'administration
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4.
INFORMATIONS CLINIQUES
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s
Solution injectable en seringue préremplie.
Solution transparente, incolore à jaune pâle.
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L’énoxaparine sodique est une substance biologique obtenue par dépolymérisation alcaline d’ester
benzylique d’héparine dérivé de la muqueuse intestinale porcine.
au
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
to
Chaque seringue préremplie contient 6 000 UI d’activité anti-Xa (correspondant à 60 mg)
d’énoxaparine sodique dans 0,6 ml d’eau pour préparations injectables.
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10 000 UI/ml (100 mg/ml) solution injectable
Traitement de la TVP et de l’EP
L’énoxaparine sodique peut être administrée par voie SC soit en une injection de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour, soit en une injection de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour.
Le schéma thérapeutique doit être sélectionné par le médecin en fonction d’une évaluation individuelle
incluant l’évaluation du risque thromboembolique et du risque hémorragique. Le schéma posologique
de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) administré une fois par jour doit être utilisé chez les patients sans
complications présentant un faible risque de récidive d’événement thromboembolique. Le schéma
posologique de 100 UI/kg (1 mg/kg) administré deux fois par jour doit être utilisé pour tous les autres
patients, tels que les patients obèses, présentant une EP symptomatique, un cancer, une récidive
d’événement thromboembolique ou une thrombose veineuse proximale (veine iliaque).
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pour une durée moyenne de 10 jours. Un traitement
anticoagulant oral doit être instauré quand cela est approprié (voir « Relais entre l’énoxaparine sodique
et les anticoagulants oraux » à la fin de la rubrique 4.2).
Prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours de
l’hémodialyse.
La dose recommandée est de 100 UI/kg (1 mg/kg) d’énoxaparine sodique.
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Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d’une
affection médicale aiguë
La dose recommandée d’énoxaparine sodique est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour par
injection SC.
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pendant au moins 6 à 14 jours, quel que soit le
degré de rétablissement du patient (par ex : mobilité). Le bénéfice n’est pas établi pour un traitement
au-delà de 14 jours.
en
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s
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie à risque
modéré et élevé
Le risque thromboembolique individuel pour chaque patient peut être estimé à l’aide d’un modèle de
stratification du risque validé.
Chez les patients à risque thromboembolique modéré, la dose recommandée d’énoxaparine
sodique est de 2 000 UI (20 mg) une fois par jour par injection SC. L’administration préopératoire
(2 heures avant l’intervention chirurgicale) de 2 000 UI (20 mg) d’énoxaparine sodique s’est
révélée être efficace et sûre en chirurgie, en chirurgie à risque modéré.
Chez les patients à risque modéré, le traitement par énoxaparine sodique doit être maintenu
pendant une période minimale de 7 à 10 jours, quel que soit le statut de rétablissement du patient
(par ex., mobilité). Le traitement prophylactique doit être poursuivi tant que le patient est en
mobilité significativement réduite.
Chez les patients à risque thromboembolique élevé, la dose recommandée d’énoxaparine sodique
est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour administrée par injection SC.Le traitement doit de
préférence être initié 12 heures avant l’intervention chirurgicale. S’il est nécessaire d’instaurer le
traitement prophylactique préopératoire par énoxaparine sodique plus de 12 heures avant
l’intervention chirurgicale (par ex., patient à risque élevé en attente d’une intervention chirurgicale
orthopédique différée), la dernière injection doit être administrée au plus tard 12 heures avant
l’intervention chirurgicale et le traitement doit être repris 12 heures après l’intervention
chirurgicale.
o
Pour les patients faisant l’objet d’une intervention chirurgicale orthopédique
majeure, il est recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique
jusqu’à 5 semaines.
o
Pour les patients à risque thromboembolique veineux élevé (TEV) faisant l’objet
d’une intervention chirurgicale abdominale ou pelvienne pour un cancer, il est
recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique jusqu’à
4 semaines.
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Pour les patients à risque hémorragique élevé, la dose doit être réduite à 50 UI/kg (0,5 mg/kg) pour un
abord vasculaire double ou à 75 UI/kg (0,75 mg/kg) pour un abord vasculaire simple.
Pendant l’hémodialyse, l’énoxaparine sodique doit être introduite dans la ligne artérielle du circuit au
début de la séance de dialyse. L’effet de cette dose est généralement suffisant pour une séance de
4 heures ; cependant, si des anneaux de fibrine sont décelés, par exemple après une séance plus longue
que d’habitude, il est possible d’administrer une dose supplémentaire de 50 UI à 100 UI/kg (0,5 à
1 mg/kg).
Aucune donnée n’est disponible chez les patients utilisant l’énoxaparine sodique pour la prophylaxie
ou le traitement et durant les séances d’hémodialyse.
Syndrome coronaire aigu : traitement de l’angor instable et du NSTEMI, et traitement du STEMI aigu
Pour le traitement de l’angor instable et du NSTEMI, la dose recommandée d’énoxaparine sodique
est de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures par injection SC administrée en association avec
un traitement antiplaquettaire. Le traitement doit être maintenu pendant au moins 2 jours, puis doit
être poursuivi jusqu’à stabilisation clinique. La durée habituelle du traitement est de 2 à 8 jours.
L’acide acétylsalicylique est recommandé pour tous les patients sans contre-indications à une dose
de charge initiale de 150 à 300 mg (chez les patients naïfs d’acide acétylsalicylique) et à une dose
d’entretien de 75 à 325 mg/jour au long cours, quelle que soit la stratégie de traitement.
Population pédiatrique
La sécurité d’emploi et l’efficacité de l’énoxaparine sodique n’ont pas été établies dans la population
pédiatrique.
Patients âgés
Pour toutes les indications, à l’exception du STEMI, aucune diminution de la dose n’est nécessaire
chez les patients âgés, sauf si la fonction rénale est altérée (voir ci-dessous « insuffisance rénale » et la
rubrique 4.4).
Pour le traitement d’un STEMI aigu chez les patients âgés de 75 ans ou plus, ne pas administrer le
bolus IV initial. Il est recommandé de démarrer le traitement avec une dose de 75 UI/kg (0,75 mg/kg)
SC toutes les 12 heures (maximum de 7500 UI [75 mg] pour les deux premières injections SC
uniquement, suivies par l’administration de 75 UI/kg [0,75 mg/kg] SC pour les doses restantes). Pour
une administration chez des patients âgés présentant une insuffisance rénale, voir ci-dessous le
paragraphe « insuffisance rénale » et la rubrique 4.4.
Insuffisance hépatique
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Pour le traitement d’un STEMI aigu, la dose recommandée d’énoxaparine sodique est un bolus
intraveineux (IV) unique de 3 000 UI (30 mg) suivie immédiatement d’une dose SC de 100 UI/kg
(1 mg/kg), puis par une dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) administrée par voie SC toutes les 12 heures
(avec un maximum de 10 000 UI [100 mg] pour chacune des deux premières doses SC). Le
traitement antiplaquettaire approprié, tel que l’acide acétylsalicylique par voie orale (75 mg à
325 mg une fois par jour) doit être administré concomitamment, sauf en cas de contre-indication.
La durée de traitement recommandée est de 8 jours, ou jusqu’à la sortie de l’hôpital, selon la
première occurrence. Lorsqu’elle est administrée conjointement avec un agent thrombolytique
(spécifique de la fibrine ou non spécifique de la fibrine), l’énoxaparine sodique doit être
administrée entre 15 minutes avant et 30 minutes après le début du traitement fibrinolytique.
o
Posologie chez les patients âgés de 75 ans ou plus, voir le paragraphe « Patients
âgés ».
o
Pour les patients pris en charge par une ICP, si la dernière dose d’énoxaparine
sodique SC a été administrée moins de 8 heures avant l’inflation du ballonnet, il n’est
pas nécessaire d’administrer une dose supplémentaire. Si la dernière
administration SC a eu lieu plus de 8 heures avant l’inflation du ballonnet, un
bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d’énoxaparine sodique doit être administré.
au
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Les données disponibles relatives aux patients présentant une insuffisance hépatique sont limitées
(voir rubriques 5.1 et 5.2) et la prudence est recommandée en cas d’utilisation chez ces patients (voir
la rubrique 4.4).
Insuffisance rénale (voir les rubriques 4.4 et 5.2)
Insuffisance rénale sévère
En raison du manque de données dans cette population, l’énoxaparine sodique n’est pas recommandée
chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
mis à part lors de la prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation
extracorporelle au cours de l’hémodialyse.
Tableau de la posologie pour les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la
créatinine [15 à 30] ml/min) :
Indication
Prophylaxie de la maladie
thromboembolique veineuse
Traitement de la TVP et de l’EP
Traitement de l’angor instable et du
NSTEMI
Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
moins de 75 ans)
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
Bolus IV de 1 x 3 000 UI (30 mg) suivi
immédiatement de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC,
puis 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les
24 heures
Pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique faisant suite à une intervention
chirurgicale, le traitement de la TVP et de l’EP, le traitement de l’angor instable et du NSTEMI,
l’énoxaparine sodique doit être administrée par injection SC.
Dans le cas d’un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d’une injection SC.
Pour la prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au
cours de l’hémodialyse, l’énoxaparine est administrée à travers la ligne artérielle du circuit de
dialyse.
La seringue préremplie jetable est prête à l’emploi.
L’utilisation d’une seringue à tuberculine ou équivalente est recommandée lors de l’utilisation
d’ampoules ou de flacons multidoses afin de garantir le prélèvement du volume approprié de
médicament.
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Mode d’administration
Thorinane ne pas être administré par voie intramusculaire.
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Insuffisance rénale modérée et légère
Même si aucun ajustement posologique n’est recommandé chez les patients atteints d’insuffisance
rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de
50 à 80 ml/min), il est conseillé de mettre en place une surveillance clinique étroite.
en
Les ajustements posologiques recommandés ne s’appliquent pas à l’indication d’hémodialyse.
tn
Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
plus de 75 ans)
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Pas de bolus IV initial, 100 UI/kg (1 mg/kg)
SC, puis 100 UI/Kg (1 mg/kg) SC toutes les
24 heures
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Schémas posologique
2 000 UI (20 mg) SC une fois par jour
é
Technique d’injection SC :
Il est préférable de pratiquer l’injection lorsque le patient est allongé. L’énoxaparine sodique est
administrée par injection SC profonde.
En cas d’utilisation de seringues préremplies, ne pas expulser la bulle d’air de la seringue avant
l’injection afin d’éviter la perte d’une quantité de médicament. Lorsque la quantité de médicament à
injecter nécessite d’être ajustée en fonction du poids corporel du patient, utiliser les seringues
préremplies graduées permettant d’atteindre le volume requis, en éliminant l’excédent avant
l’injection. Dans certains cas, il n’est pas possible d’atteindre la dose exacte en raison des graduations
sur la seringue ; le volume doit alors être arrondi à la graduation la plus proche.
L’administration doit se faire dans la paroi abdominale antérolatérale ou postérolatérale
alternativement à droite ou à gauche.
L’aiguille doit être introduite verticalement dans un pli cutané pincé entre le pouce et l’index sur toute
sa longueur. Le pli cutané doit être maintenu pendant toute la durée de l’injection. Ne pas frotter le site
d’injection après administration.
Bolus supplémentaire en cas d’ICP, lorsque la dernière administration SC a été pratiquée
plus de 8 heures avant l’inflation du ballonnet.
Pour les patients pris en charge par une ICP, un bolus IV supplémentaire de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) doit
être administré si la dernière administration SC a été pratiquée plus de 8 heures avant l’inflation du
ballonnet.
Afin de garantir l’exactitude du petit volume à injecter, il est recommandé de diluer le médicament
jusqu’à 300 UI/ml (3 mg/ml).
Pour obtenir une solution de 300 UI/ml (3 mg/ml), à l’aide d’une seringue préremplie de 6 000 UI
(60 mg) d’énoxaparine sodique, il est recommandé d’utiliser une poche de perfusion de 50 ml (c’est-à-
dire, en utilisant soit une solution saline normale [0,9 %] soit du glucose à 5 % dans de l’eau) de la
façon suivante :
Prélever 30 ml de la poche de perfusion avec une seringue, puis éliminer le liquide. Injecter
l’intégralité du contenu de la seringue préremplie de 6 000 UI (60 mg) d’énoxaparine sodique dans les
56
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Bolus initial de 3 000 UI (30 mg)
Pour le bolus initial de 3 000 UI (30 mg), à l’aide d’une seringue préremplie d’énoxaparine sodique
graduée, expulser le volume en excès pour ne conserver que 3 000 UI (30 mg) dans la seringue. La
dose de 3 000 UI (30 mg) peut être directement injectée dans la voie veineuse.
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Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l’indication de STEMI aigu) :
Dans le cas d’un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d’une injection SC.
Pour l’injection IV, il est possible d’utiliser soit le flacon multidose, soit une seringue préremplie.
L’énoxaparine sodique doit être administrée par une voie veineuse. Elle ne doit pas être mélangée ou
administrée concomitamment avec d’autres médicaments. Afin d’éviter l’éventuel mélange de
l’énoxaparine sodique avec d’autres médicaments, l’accès IV choisi doit être rincé avec une quantité
suffisante de solution saline ou de solution de glucose avant et après l’administration du bolus IV
d’énoxaparine sodique, afin de nettoyer le dispositif d’administration du médicament. L’énoxaparine
sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale (0,9 %) ou du glucose
à 5 % dans de l’eau.
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En cas d’auto-administration, il convient de recommander au patient de suivre les instructions fournies
dans la notice d’information destinée au patient incluse dans la boîte de ce médicament.
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Pour les seringues préremplies équipées d’un système de sécurité automatique, le système de sécurité
se déclenche à la fin de l’injection (voir les instructions dans la rubrique 6.6).
to
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é
20 ml restant dans la poche. Mélanger délicatement le contenu de la poche. Prélever le volume requis
de solution diluée avec une seringue et administrer dans la voie veineuse.
Lorsque la dilution est terminée, le volume à injecter peut être calculé en utilisant la formule suivante
[Volume de solution diluée (ml) = poids du patient (kg) x 0,1] ou en utilisant le tableau ci-dessous. Il
est recommandé de préparer la dilution immédiatement avant utilisation.
Volume à injecter à travers la ligne IV une fois la dilution terminée à une concentration de 300 UI
(3 mg)/ml.
Poids
Dose requise
30 UI/kg (0,3 mg/kg)
Volume à injecter
après dilution jusqu’à
une concentration
finale de 300 UI
(3 mg)/ml
[ml]
4,5
5
5,5
6
6,5
7
7,5
8
8,5
9
9,5
10
10,5
11
11,5
12
12,5
13
13,5
14
14,5
15
[kg]
45
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70
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130
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140
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150
UI
1350
1500
1650
1800
1950
2100
2250
2400
2550
2700
2850
3000
3150
3300
3450
3600
3750
3900
4050
4200
4350
4500
[mg]
13,5
15
16,5
18
19,5
21
22,5
24
25,5
27
28,5
30
31,5
33
34,5
36
37,5
39
40,5
42
43,5
45
Injection dans une ligne artérielle :
Pour la prévention de la formation d’un thrombus dans la circulation extracorporelle au cours de
l’hémodialyse, il est administré via la ligne artérielle d’un circuit de dialyse.
Relais entre l’énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux
Relais entre l’énoxaparine sodique les antivitamines K (AVK)
Le suivi clinique et les tests de laboratoire [temps de prothrombine exprimé par le rapport international
normalisé (INR)] doivent être intensifiés pour surveiller l’effet des AVK.
Étant donné qu’il y a un intervalle de temps avant que l’AVK atteigne son effet maximal, le traitement
par énoxaparine sodique doit être poursuivi à une dose constante pendant aussi longtemps que
nécessaire afin de maintenir l’INR au cours de deux tests successifs dans la plage de valeurs
thérapeutiques souhaitées pour l’indication,.
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Pour les patients en cours de traitement par AVK, l’AVK doit être interrompu et la première dose
d’énoxaparine sodique doit être administrée lorsque l’INR est en dessous de la plage de valeurs
thérapeutiques.
Relais entre l’énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux directs (AOD)
Pour les patients en cours de traitement par énoxaparine sodique, arrêter l’énoxaparine sodique et
démarrer l’AOD entre 0 et 2 heures avant le moment auquel l’administration suivante d’énoxaparine
sodique aurait dû avoir lieu, conformément à l’information produit de l’AOD.
Pour les patients en cours de traitement par AOD, la première dose d’énoxaparine sodique doit être
administrée au moment où la dose d’AOD suivante serait prise.
Administration lors d’une rachianesthésie/péridurale ou d’une ponction lombaire
Lors d’une anesthésie/analgésie péridurale ou rachidienne ou d’une ponction lombaire, un suivi
neurologique attentif est recommandé en raison du risque d’hématomes intra-rachidiens (voir
rubrique 4.4).
-
Aux doses utilisées pour la prophylaxie
Aux doses prophylactiques un délai sans injection d’au moins 12 heures doit être respecté
entre la dernière injection d’énoxaparine sodique et la mise en place d’une aiguille ou d’un
cathéter.
Pour les techniques continues, un intervalle similaire d’au moins 12 heures doit être respecté
avant de retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 24 heures le délai entre le moment de l’injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
L’instauration d’un traitement pré-opératoire par énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) 2 heures avant une rachianesthésie n’est pas compatible avec celle-ci.
-
Aux doses utilisées pour le traitement
Aux doses curatives, un délai sans injection d’au moins 24 heures doit être respecté entre la
dernière injection d’énoxaparine sodique et la mise en place d’une aiguille ou d’un cathéter
(voir également la rubrique 4.3).
Pour les techniques continues, un délai similaire de 24 heures doit être respecté avant de
retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 48 heures le délai entre le moment de l’injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
Les patients recevant les doses biquotidiennes (c’est-à-dire, 75 UI/kg [0,75 m/kg] deux fois
par jour ou 100 UI/kg [1 mg/kg] deux fois par jour) ne doivent pas prendre la deuxième dose
d’énoxaparine sodique afin de permettre un délai suffisant avant la mise en place ou le retrait
d’un cathéter.
Les taux d’anti-Xa sont encore décelables à la fin des délais décrits ci-dessus et le fait de retarder ces
injections n’exclut pas la survenue d’un hématome intra-rachidien.
De même, il est préférable de ne pas utiliser l’énoxaparine sodique pendant au moins 4 heures suite à
une ponction rachidienne/péridurale ou après le retrait d’un cathéter. Ce délai doit se baser sur
l’évaluation du rapport bénéfice-risque, en tenant compte à la fois du risque de thrombose et du risque
de saignement dans le contexte de la procédure, ainsi que des facteurs de risque du patient.
4.3
L’énoxaparine sodique est contre-indiquée chez les patients présentant:
une l’hypersensibilité à l’énoxaparine sodique, à l’héparine ou à ses dérivés, y compris à
d’autres héparines de bas poids moléculaire (HBPM), ou à l’un des excipients mentionnés dans
la rubrique 6.1.
un antécédent de thrombopénie induite par héparine (TIH) à médiation immunitaire au cours
des 100 derniers jours ou en présence d’anticorps circulants (voir également la rubrique 4.4).
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Contre-indications
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un saignement actif cliniquement significatif ou une affection associée à un risque élevé
d’hémorragie, telle qu’ un accident vasculaire cérébral hémorragique récent, un ulcère gastro-
intestinal, la présence d’une tumeur maligne à risque élevé de saignement, une intervention
chirurgicale récente du cerveau, du rachis ou ophtalmologique, des varices œsophagiennes
connues ou suspectées, des malformations artérioveineuses, un anévrysme vasculaire ou des
anomalies vasculaires intrarachidiennes ou intracérébrales majeures.
Rachianesthésie ou anesthésie péridurale ou locorégionale lorsque l’énoxaparine sodique est
utilisée pour un traitement curatif dans les 24 heures précédentes (voir rubrique 4.4).
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
4.4
Surveillance de la numération plaquettaire
Le risque de TIH médiée par des anticorps existe également avec les HBPM. En cas de survenue de
thrombopénie, elle se manifeste généralement entre le 5
e
et le 21
e
jour après le début du traitement par
énoxaparine sodique.
Le risque de TIH est plus élevé chez les patients postopératoires et principalement après une
intervention cardiaque ainsi que chez les patients atteints de cancer.
Il est donc recommandé de réaliser une numération plaquettaire avant l’instauration du traitement par
énoxaparine sodique, puis régulièrement par la suite au cours du traitement.
En cas de symptômes cliniques suggérant une TIH (tout nouvel épisode de thromboembolie artérielle
et/ou veineuse, toute lésion cutanée douloureuse au site d’injection, toute réaction allergique ou
anaphylactoïde sous traitement), une numération plaquettaire doit être réalisée. Les patients doivent
être informés que ces symptômes peuvent survenir et dans ce cas, ils doivent en informer leur médecin
traitant.
En pratique, si une diminution significative confirmée de la numération plaquettaire est observée (30 à
50 % de la valeur initiale), le traitement par énoxaparine sodique doit être immédiatement interrompu
et relayé par un autre traitement anticoagulant non héparinique.
Hémorragie
Comme avec d’autres anticoagulants, des saignements peuvent se produire dans n’importe quel site.
En cas de saignement, l’origine de l’hémorragie doit être recherchée et un traitement approprié doit
être instauré.
L’énoxaparine sodique, comme tout autre anticoagulant, doit être utilisée avec prudence dans les
situations associées à un risque accru de saignement telles que :
- hémostase altérée,
- antécédent d’ulcère gastroduodénal,
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Antécédents de TIH (> 100 jours)
L’utilisation d’énoxaparine sodique chez les patients ayant des antécédents de TIH à médiation
immunitaire au cours des 100 derniers jours ou en présence d’anticorps circulants est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3). Les anticorps circulants peuvent persister plusieurs années.
L’énoxaparine sodique doit être utilisée avec une extrême prudence chez les patients ayant des
antécédents (> 100 jours) de thrombopénie induite par héparine sans anticorps circulants. La décision
d’utiliser de l’énoxaparine sodique dans de tels cas doit être prise uniquement après une évaluation
soigneuse du rapport bénéfice-risque et après avoir envisagé des alternatives thérapeutiques non
hépariniques (par ex., danaparoïde sodique ou lépirudine).
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Généralités
L’énoxaparine sodique n’est pas interchangeable (unité pour unité) avec d’autres HBPM. Ces
médicaments diffèrent par leurs procédés de fabrication, leurs poids moléculaires, leurs activités anti-
Xa et anti-IIa spécifiques, leurs unités, leurs posologies et leur efficacité clinique et sécurité d’emploi.
Cela se traduit par des différences au niveau de leurs propriétés pharmacocinétiques et activités
biologiques associées (par ex., activité antithrombine et interactions avec les plaquettes). Par
conséquent, une attention particulière et un respect des règles de bon usage spécifiques à chaque
médicament sont nécessaires.
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accident vasculaire cérébral ischémique récent,
hypertension artérielle sévère,
rétinopathie diabétique récente,
chirurgie neurologique ou ophtalmologique,
utilisation concomitante de médicaments affectant l’hémostase (voir rubrique 4.5).
Si le traitement anticoagulant est administré dans le cadre d’une anesthésie/analgésie péridurale ou
rachidienne ou d’une ponction lombaire, un suivi fréquent doit être mis en place afin de déceler tout
signe et symptôme d’une atteinte neurologique, tel qu’une douleur dorsale au niveau de la colonne
vertébrale, des déficits moteurs et sensoriels (engourdissement ou faiblesse au niveau des membres
inférieurs), un dysfonctionnement des intestins et/ou de la vessie. Les patients doivent être informés
qu’ils doivent signaler immédiatement tout signe ou symptôme décrit ci-dessus. Si des signes ou
symptômes d’hématome rachidien sont suspectés, il est urgent de poser le diagnostic et d’initier un
traitement, notamment envisager une décompression de la moelle épinière, même s’il est possible que
ce traitement ne parvienne pas à prévenir ou à récupérer les séquelles neurologiques.
Nécrose cutanée/Vascularite cutanée
Des cas de nécrose et de vascularite cutanées ont été signalés avec des HBPM et doivent conduire à un
arrêt rapide du traitement.
Procédures de revascularisation coronaire percutanée
Afin de minimiser le risque de saignement suite à une procédure vasculaire pendant la prise en charge
d’un angor instable, d’un NSTEMI et d’un STEMI aigu, les intervalles de temps recommandés entre
les doses d’injection d’énoxaparine sodique doivent être respectés précisément. Il est important
60
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Il faut tenir compte du profil pharmacocinétique de l’énoxaparine sodique pour réduire le risque
potentiel de saignement associé à l’utilisation d’énoxaparine sodique lors d’une anesthésie/analgésie
péridurale ou rachidienne ou d’une rachicentèse (voir la rubrique 5.2). La pose ou le retrait d’un
cathéter péridural ou une ponction lombaire sont à réaliser de préférence lorsque l’effet anticoagulant
de l’énoxaparine sodique est faible. Toutefois, le délai exact pour atteindre un effet anticoagulant
suffisamment faible chez chaque patient n’est pas connu. Pour les patients présentant une clairance de
la créatinine de [15 à 30 ml/minute], d’autres paramètres doivent être pris en compte, en raison d’une
élimination plus lente de l’énoxaparine sodique (voir la rubrique 4.2).
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Anesthésie rachidienne/péridurale ou ponction lombaire
Les anesthésies rachidiennes/péridurales ou les ponctions lombaires ne doivent pas être pratiquées
dans les 24 heures suivant l’administration d’énoxaparine sodique à des doses curatives (voir
également la rubrique 4.3).
Des cas d’hématomes intrarachidiens ont été signalés lors de l’utilisation d’énoxaparine sodique lors
d’une anesthésie rachidienne/péridurale ou de ponctions lombairesayant entraîné une paralysie
prolongée ou permanente. Ces événements sont rares avec les schémas posologiques d’énoxaparine
sodique de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour ou à une dose inférieure. Le risque de survenue de ces
événements est plus élevé avec l’utilisation postopératoire de cathéters périduraux implantés, avec
l’utilisation concomitante de traitements modifiant l’hémostase, tels que les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS), en cas de procédure péridurale ou de ponction lombaire traumatique ou répétée, ou
chez les patients présentant des antécédents de chirurgie rachidienne ou de malformation rachidienne.
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Tests biologiques
Aux doses utilisées pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse,
l’énoxaparine sodique n’a pas d’influence significative sur le temps de saignement, les tests de
coagulation sanguine globale, l’agrégation plaquettaire et sur la liaison du fibrinogène aux plaquettes.
À des doses plus élevées, des augmentations du temps de céphaline activée (TCA) et du temps de
coagulation activée (ACT) peuvent se produire. Ces augmentations du TCA et de l’ACT ne sont pas
corrélées de façon linéaire avec l’augmentation de l’activité antithrombotique de l’énoxaparine
sodique et, par conséquent ne permettent pas de contrôler l’activité de l’énoxaparine sodique.
d’atteindre l’hémostase au site de ponction après une ICP. Si un dispositif de fermeture est utilisé, la
gaine peut être immédiatement retirée. Si une méthode de compression manuelle est utilisée, la gaine
doit être retirée 6 heures après la dernière injection IV/SC d’énoxaparine sodique. Si le traitement par
énoxaparine sodique doit se poursuivre, la dose suivante programmée doit être administrée au plus tôt
6 à 8 heures après le retrait de la gaine. Le site de la procédure doit être surveillé pour déceler tout
signe de saignement ou de formation d’un hématome.
Endocardite infectieuse aiguë
L’utilisation d’héparine n’est généralement pas recommandée chez les patients atteints d’endocardite
infectieuse aiguë en raison du risque d’hémorragie cérébrale. Si une telle utilisation est considérée
comme étant absolument nécessaire, la décision doit être prise uniquement après une évaluation
prudente du rapport bénéfice-risque.
Prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
Il n’existe pas d’étude spécifique sur l’utilisation d’énoxaparine sodique pour la thromboprophylaxie
chez les patients porteurs de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques. Des cas isolés de thrombose
sur prothèses de valve mécaniques ont été signalés chez des patients ayant reçu de l’énoxaparine
sodique en thromboprophylaxie. Des facteurs confondants, incluant la maladie sous-jacente et des
données cliniques limitées, ne permettent pas d’évaluer correctement ces cas. Dans certains cas, il
s’agissait de femmes enceintes chez lesquelles la thrombose a entraîné le décès de la mère et du fœtus.
Femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
L’utilisation d’énoxaparine sodique en thromboprophylaxie chez les femmes enceintes porteuses de
prothèses valvulaires cardiaques mécaniques n’a pas été étudiée de façon spécifique. Dans le cadre
d’une étude clinique chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques
mécaniques traitées par énoxaparine sodique (100 UI/kg [1 mg/kg], 2 fois par jour) pour réduire le
risque thromboembolique, 2 femmes sur 8 ont développé des caillots résultant en un blocage de la
valve et entraînant le décès de la mère et du fœtus. Des cas isolés de thrombose de valves ont été
rapportés post-commercialisation chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
cardiaques mécaniques traitées par énoxaparine sodique en thromboprophylaxie. Les femmes
enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques peuvent être à haut risque
thromboembolique.
Patients âgés
Aucune tendance d’augmentation des saignements n’est observée chez les patients âgés traités à doses
prophylactiques. Les patients âgés (en particulier les patients âgés de 80 ans et plus) pourraient
présenter un risque accru de complications hémorragiques aux doses thérapeutiques. Une surveillance
clinique étroite est recommandée, et une diminution de la posologie chez les patients âgés de plus de
75 ans traités pour un STEMI pourraient être envisagées (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, l’exposition à l’énoxaparine est augmentée,
associée à une élévation du risque de saignement. Chez ces patients, une surveillance clinique étroite
est recommandée, et une surveillance biologique par la mesure de l’activité anti-Xa pourrait être
envisagée (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
En raison du manque de données dans cette population, l’énoxaparine sodique n’est pas recommandée
chez les patients atteints d’une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
en dehors de la prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle
au cours de l’hémodialyse.
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 30 ml/min), il
est recommandé d’ajuster la posologie pour les traitements curatif et prophylactique (voir
rubrique 4.2), en raison d’une exposition à l’énoxaparine sodique significativement augmentée.
Aucun ajustement posologique n’est recommandé chez les patients atteints d’insuffisance rénale
modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de 50 à
80 ml/min).
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Insuffisance hépatique
L’énoxaparine sodique doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant une insuffisance
hépatique, en raison du risque augmenté de saignements. Une adaptation de la posologie, sur la base
d’une surveillance de l’activité anti-Xa, n’est pas fiable chez les patients avec une cirrhose hépatique
et n’est pas recommandée (voir rubrique 5.2).
Patients de faible poids
Une augmentation de l’exposition à l’énoxaparine sodique avec des doses prophylactiques (non
ajustées en fonction du poids) a été observée chez des femmes et des hommes de faible poids corporel
(< 45 kg et < 57 kg respectivement), ce qui pourrait augmenter le risque hémorragique. Une
surveillance clinique étroite est donc recommandée chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Patients obèses
Les patients obèses ont un risque thromboembolique plus élevé. La sécurité d’emploi et l’efficacité
des doses prophylactiques chez les patients obèses (IMC > 30 kg/m
2
) n’ont pas été entièrement
déterminées et il n’existe aucun consensus sur l’ajustement de la posologie. Ces patients doivent faire
l’objet d’une surveillance étroite pour déceler tout signe ou symptôme de maladie thromboembolique.
Hyperkaliémie
Les héparines peuvent supprimer la sécrétion surrénale d’aldostérone et entraîner une hyperkaliémie
(voir rubrique 4.8), en particulier chez les patients atteints de diabète, présentant une insuffisance
rénale chronique, une acidose métabolique préexistante, prenant des médicaments connus pour
augmenter les taux de potassium (voir rubrique 4.5). Les taux plasmatiques de potassium doivent être
régulièrement surveillés, en particulier chez les patients à risque.
Traçabilité
Les HBPM sont des médicaments biologiques. Afin d’améliorer la traçabilité des HBPM, il est
recommandé aux professionnels de santé de consigner le nom commercial et le numéro de lot du
produit administré dans le dossier médical du patient.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Association déconseillée :
Médicaments modifiant l’hémostase (voir rubrique 4.4)
Il est recommandé d’arrêter certains médicaments qui modifient l’hémostase avant un traitement par
énoxaparine sodique, à moins que cela ne soit strictement indiqué. Si l’association est indiquée,
l’énoxaparine sodique doit être utilisée sous surveillance clinique et biologique étroite, lorsque
nécessaire. Ces médicaments incluent :
- les salicylés systémiques, l’acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires et les
AINS, y compris le kétorolac ;
C
Association faisant l’objet de précautions d’emploi :
Les médicaments suivants peuvent être administrés avec prudence en association avec l’énoxaparine
sodique :
Autres médicaments modifiant l’hémostase, tels que :
-
les inhibiteurs de l’agrégation plaquettaire, y compris l’acide acétylsalicylique utilisé à
une dose antiagrégante (cardioprotection), le clopidogrel, la ticlopidine et les antagonistes
62
e
-
m
les thrombolytiques (par ex., altéplase, rétéplase, streptokinase, ténectéplase, urokinase) et
anticoagulants (voir rubrique 4.2).
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de la glycoprotéine IIb/IIIa indiqués dans le syndrome coronaire aigu, en raison du risque
de saignement ;
le Dextran 40 ;
les glucocorticoïdes systémiques.
Médicaments augmentant le taux de potassium :
Les médicaments augmentant le taux de potassium sérique peuvent être administrés en association
avec l’énoxaparine sodique dans le cadre d’une surveillance clinique et biologique étroite (voir
rubriques 4.4 et 4.8).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Fertilité
Il n’existe aucune donnée clinique sur l’énoxaparine sodique relative à la fertilité. Les études chez
l’animal n’ont montré aucun effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
L’énoxaparine sodique n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
L’énoxaparine sodique a été évaluée chez plus de 15 000 patients dans le cadre d’essais cliniques :
1 776 en prophylaxie de la thrombose veineuse profonde suite à une chirurgie orthopédique ou
abdominale chez des patients à risque de complications thromboemboliques, 1 169 en prophylaxie
médicale de la thrombose veineuse profonde chez des patients atteints d’une affection médicale aiguë
et présentant une mobilité très restreinte, 559 pour le traitement de la TVP avec ou sans EP, 1 578
63
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4.7
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Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
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Allaitement
Chez la femme, l’excrétion de l’énoxaparine sous forme inchangée dans le lait n’est pas connue. Chez
les rates allaitantes, le passage de l’énoxaparine ou de ses métabolites dans le lait est très faible.
L’absorption orale d’énoxaparine sodique est peu probable. Thorinane peut être utilisé pendant
l’allaitement.
en
Les femmes enceintes recevant de l’énoxaparine sodique doivent faire l’objet d’une surveillance
étroite pour déceler tout signe de saignement ou d’anticoagulation excessive, et elles doivent être
informées du risque d’hémorragie. Dans l’ensemble, les données suggèrent qu’il n’y a aucune preuve
d’augmentation du risque d’hémorragie, de thrombopénie ou d’ostéoporose par rapport aux femmes
qui ne sont pas enceintes, à l’exception des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
cardiaques (voir rubrique 4.4).
S’il est prévu de procéder à une anesthésie péridurale, il est recommandé d’arrêter le traitement par
héparine avant (voir rubrique 4.4).
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L’énoxaparine sodique ne doit être utilisée pendant la grossesse que si le médecin en a clairement
établi la nécessité.
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Grossesse
Dans l’espèce humaine, aucune donnée ne montre que l’énoxaparine traverse la barrière placentaire
pendant le deuxième et le troisième trimestres de la grossesse. Aucune information n’est disponible en
ce qui concerne le premier trimestre.
Les études chez l’animal n’ont pas en mis en évidence de fœtotoxicité ni de tératogénicité (voir
rubrique 5.3). Les données chez l’animal ont montré que le passage de l’énoxaparine à travers le
placenta est minime.
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pour le traitement d’un angor instable et d’un infarctus du myocarde sans onde Q et 10 176 pour le
traitement d’un STEMI aigu.
Le schéma posologique de l’énoxaparine sodique administré pendant ces essais cliniques varie selon
les indications. La dose d’énoxaparine sodique était de 4 000 UI (40 mg) SC une fois par jour en
prophylaxie de la thrombose veineuse profonde suite à une chirurgie ou en prophylaxie chez les
patients atteints d’une affection médicale aiguë présentant une mobilité très restreinte. Dans le
traitement de la TVP avec ou sans EP, les patients recevant de l’énoxaparine sodique étaient traités
soit par une dose SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit par une dose SC de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour. Dans les études cliniques pour le traitement de l’angor instable et de
l’infarctus du myocarde sans onde Q, les doses étaient de 100 UI/kg (1 mg/kg) par voie SC toutes les
12 heures, et dans l’étude clinique pour le traitement d’un STEMI aigu, le schéma posologique de
l’énoxaparine sodique était un bolus IV de 3 000 UI (30 mg) suivi par une dose SC de 100 UI/kg
(1 mg/kg) toutes les 12 heures.
Dans les études cliniques, les hémorragies, la thrombopénie et la thrombocytose étaient les effets les
plus fréquemment rapportés (voir rubrique 4.4 et « Description d’effets indésirables sélectionnés » ci-
dessous).
Liste récapitulative des effets indésirables
Affections vasculaires
Rare : hématome intrarachidien*. Ces réactions ont entraîné des lésions neurologiques de gravité
variable, comprenant la paralysie prolongée ou permanente (voir la rubrique 4.4)
Affections hépatobiliaires
Très fréquent : élévations des enzymes hépatiques (principalement des taux de transaminases
> 3 fois la limite supérieure de la normale)
Peu fréquent : atteintes hépatocellulaires*
Rare : atteinte hépatique cholestatique*
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : urticaire, prurit, érythème
64
C
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Affections du système nerveux
Fréquent : maux de tête*
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Affections du système immunitaire
Fréquent : réaction allergique
Rare : réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris choc*
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Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent : hémorragie, anémie hémorragique*, thrombopénie, thrombocytose
Rare : éosinophilie*
Rare : cas de thrombopénie immuno-allergique avec thrombose ; dans certains cas, la thrombose
s’est compliquée d’un infarctus d’un organe ou d’une ischémie d’un membre (voir rubrique 4.4)
en
tn
Les autres effets indésirables observés dans les études cliniques et rapportés au cours de l’expérience
post-commercialisation (* indique les effets rapportés durant l’expérience post-commercialisation)
sont détaillés ci-dessous.
Les fréquences sont déterminées de la façon suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100,
< 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) et
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque
classe de système d’organes, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de
gravité.
'e
s
tp
lu
s
au
to
ris
é
Peu fréquent : dermatite bulleuse
Rare : alopécie*
Rare : vascularite cutanée*, nécrose cutanée* survenant généralement au site d’injection (ces
réactions ont généralement été précédées d’un purpura ou de placards érythémateux, infiltrés et
douloureux).
Nodules au site d’injection* (nodules inflammatoires qui ne sont pas une formation kystique
d’énoxaparine). Ils se résorbent après quelques jours et ne sont pas un motif d’arrêt du traitement.
Affections musculo-squelettiques, systémiques et osseuses
Rare : ostéoporose* lors d’un traitement prolongé (plus de 3 mois)
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent : hématome au site d’injection, douleur au site d’injection, autre réaction au site
d’injection (telle qu’un œdème, une hémorragie, une hypersensibilité, une inflammation, un
nodule, une douleur ou une réaction)
Peu fréquent : irritation locale ; nécrose cutanée au site d’injection
Investigations
Rare : hyperkaliémie* (voir rubriques 4.4 et 4.5)
Classe de
systèmes
d’organes
Prophylaxie en
chirurgie
ic
am
en
Description d’effets indésirables sélectionnés
Hémorragies
Des hémorragies majeures ont été rapportées au maximum chez 4,2 % des patients (patients en
chirurgie), dont certaines ont été fatales. Chez les patients en chirurgie, les complications
hémorragiques étaient considérées comme majeures : (1) hémorragie avec conséquence clinique
significative ou (2) hémorragie accompagnée d’une diminution du taux d’hémoglobine ≥ 2 g/dl ou
ayant nécessité la transfusion de 2 ou plus culots globulaires. Les hémorragies rétropéritonéales et
intracrâniennes étaient dans tous les cas considérées comme majeures.
Comme avec les autres anticoagulants, une hémorragie peut survenir en présence de facteurs de
risques associés, tels que des lésions organiques susceptibles de saigner, des procédures invasives ou
l’utilisation concomitante de médicaments ayant un effet sur l’hémostase (voir les rubriques 4.4 et
4.5).
Prophylaxie
médicale
Fréquent :
Hémorragi
e
α
tn
'e
s
Traitement des
TVP, avec ou
sans EP
Très fréquent
Hémorragie
α
tp
lu
s
Peu fréquent :
Peu fréquent :
Hémorragie
Hémorragie
intracrânienne
intracrânienne
, hémorragie
, hémorragie
rétropéritonéa
rétropéritonéa
le
le
α
: tel que, hématome, ecchymoses en dehors du site d’injection, hématome au niveau d’une plaie,
hématurie, épistaxis et hémorragie gastro-intestinale.
Rare :
Hémorragie
rétropéritonéa
le
Thrombopénie et thrombocytose
C
Affections
hématologiqu
es et du
système
lymphatique
Très fréquent
:
Hémorragie
α
Traitement de
l’angor instable
et de l’IDM
sans onde Q
Fréquent :
Hémorragie
α
Rare :
Hémorragie
rétropéritonéa
le
au
éd
e
m
65
to
Traitement du
STEMI aigu
Fréquent :
Hémorragie
α
ris
é
Classe de
systèmes
d’organes
Prophylaxie en
chirurgie
Prophylaxie
médicale
Traitement des
TVP, avec ou
sans EP
Très fréquent
:
Thrombocytos
e
β
Fréquent :
Thrombocyto-
pénie
Traitement de
l’angor instable
et de l’IDM
sans onde Q
Traitement du
STEMI aigu
Affections
Très fréquent
:
hématologique
Thrombocy-
s et du système
tose
β
lymphatique
Fréquent :
Thrombopéni
e
Peu
fréquent :
Thrombopé
nie
Peu fréquent :
Fréquent :
Thrombopénie Thrombocytos
e
β
Thrombopénie
Très rare :
Thrombopénie
immuno-
allergique
Prise en charge
Les effets anticoagulants peuvent être largement neutralisés par l’injection IV lente de protamine. La
dose de protamine dépend de la dose d’énoxaparine sodique injectée :
1 mg de protamine neutralise l’effet anticoagulant de 100 UI (1 mg) d’énoxaparine sodique, si
cette dernière a été administrée au cours des 8 dernières heures.
Une perfusion de 0,5 mg de protamine pour100 UI (1 mg) d’énoxaparine sodique peut être
administrée si l’énoxaparine sodique a été administrée plus de 8 heures avant l’administration
de protamine, ou s’il a été déterminé qu’une deuxième dose de protamine est requise.
Au-delà de 12 heures après l’injection d’énoxaparine sodique, il n’est pas
nécessaired’administrer la protamine.
Cependant, même à des doses élevées de protamine, l’activité anti-Xa de l’énoxaparine sodique n’est
jamais complètement neutralisée (environ 60 % au maximum). (Voir les informations de prescription
pour les sels de protamine).
5.
5.1
Classe pharmacothérapeutique : agents antithrombotiques, du groupe de l'héparine, code ATC : B01A
B05
C
e
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
m
éd
ic
am
en
Signes et symptômes
Le surdosage accidentel après administration IV, extracorporelle ou SC d’énoxaparine sodique
pourrait entraîner des complications hémorragiques. Suite à l’administration par voie orale de doses
même massives, il est peu probable que l’énoxaparine sodique soit absorbée.
tn
'e
s
4.9
Surdosage
66
tp
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V.
lu
s
au
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de l’énoxaparine sodique chez les enfants n’ont pas été établies (voir
rubrique 4.2).
to
ris
β
: Augmentation de la numération plaquettaire > 400 G/l
é
Thorinane est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site
internet de l'Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
Effets pharmacodynamiques
L’énoxaparine est une héparine de bas poids moléculaire (HBPM) dont le poids moléculaire moyen est
d’environ 4 500 daltons, au sein de laquelle les activités antithrombotiques et anticoagulantes de
l’héparine standard ont été dissociées. La substance médicamenteuse est le sel de sodium.
Dans le système purifié
in vitro,
l’énoxaparine sodique a une activité anti-Xa élevée (environ
100 UI/mg) et une faible activité anti-IIa ou antithrombine (environ 28 UI/mg) et le rapport entre les
deux est de 3,6. Ces activités anticoagulantes sont médiées par l’antithrombine III (ATIII) résultant en
activités antithrombotiques chez l’homme.
Au-delà de l’activité anti-Xa/IIa, d’autres propriétés antithrombotiques et anti-inflammatoires de
l’énoxaparine ont été identifiées chez des sujets sains et des patients, ainsi que dans des modèles non
cliniques.
Elles comprennent l’inhibition dépendante de l’ATIII d’autres facteurs de coagulation, tels que le
facteur VIIa, l’induction de la libération d’un inhibiteur de la voie du facteur tissulaire (TFPI)
endogène ainsi qu’une libération réduite du facteur de von Willebrand (vWF) de l’endothélium
vasculaire dans la circulation sanguine. Ces facteurs sont connus pour contribuer à l’effet
antithrombotique global de l’énoxaparine sodique.
Lorsqu’elle est utilisée comme traitement prophylactique, l’énoxaparine sodique n’affecte pas
significativement le temps de céphaline activée (TCA). Lorsque l’énoxaparine sodique est utilisée
comme traitement curatif, le TCA peut être prolongé de 1,5 à 2,2 fois au pic d’activité, par rapport au
temps de contrôle.
Efficacité et sécurité clinique
m
éd
Prévention de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie
Prophylaxie prolongée de la MTEV en chirurgie orthopédique :
Dans une étude menée en double aveugle portant sur la prophylaxie prolongée des patients ayant
bénéficié d’une chirurgie de remplacement de la hanche, 179 patients ne présentant pas de maladie
thromboembolique veineuse initialement traités, durant leur hospitalisation, par de l’énoxaparine
sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg) SC, ont été randomisés pour recevoir, après la sortie de
l’hôpital, un traitement comprenant soit de l’énoxaparine sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg)
(n = 90) SC une fois par jour, soit un placebo (n = 89) pendant 3 semaines. L’incidence de TVP
pendant la prophylaxie prolongée était significativement plus faible pour l’énoxaparine sodique
comparée au placebo, et aucune EP n’a été rapportée. Aucune hémorragie majeure n’est survenue.
Les données d’efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.
ic
am
en
C
e
tn
'e
s
Énoxaparine
sodique
4 000 UI (40 mg) SC
une fois par jour
n (%)
tp
lu
Tous les patients ayant reçu une
90 (100)
prophylaxie prolongée
6 (6,6)
Total de TEV
Total de TVP (%)
6 (6,6)*
TVP proximale (%)
5 (5,6)
#
*valeur p par rapport au placebo = 0,008
chiffre de la valeur p par rapport au placebo = 0,537
s
67
au
Placebo
SC une fois par jour
n (%)
89 (100)
18 (20,2)
18 (20,2)
7 (8,8)
to
ris
é
Dans une deuxième étude menée en double aveugle, 262 patients ne présentant pas de MTEV et ayant
bénéficié d’une chirurgie de remplacement de la hanche, initialement traités, pendant leur
hospitalisation, avec de l’énoxaparine sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg) SC, ont été randomisés
pour recevoir après la sortie de l’hôpital un traitement comprenant soit de l’énoxaparine sodique à une
dose de 4 000 UI (40 mg) (n = 131) SC une fois par jour, soit un placebo (n = 131) pendant
3 semaines. Comme dans la première étude, l’incidence de MTEV pendant la prophylaxie prolongée
était significativement plus faible pour l’énoxaparine sodique comparée au placebo pour le total
d’événements thromboemboliques veineux (énoxaparine sodique : 21 [16 %] par rapport au placebo :
45 [34,4 %] ; p = 0,001), de même que pour la TVP proximale (énoxaparine sodique : 8 [6,1 %] par
rapport au placebo : 28 [21,4 %] ; p =< 0,001). Aucune différence au niveau des saignements majeurs
n’a été constatée entre le groupe de l’énoxaparine sodique et le groupe du placebo.
Prophylaxie prolongée de la TVP suite à une chirurgie oncologique
Un essai multicentrique, en double aveugle, a comparé un schéma posologique de quatre semaines et
un schéma posologique d’une semaine de prophylaxie par énoxaparine sodique en termes de sécurité
d’emploi et d’efficacité chez 332 patients bénéficiant d’une intervention programmée pour un cancer
abdominal ou pelvien. Les patients ont reçu de l’énoxaparine sodique (4 000 UI [40 mg] SC) 1 fois par
jour pendant 6 à 10 jours, puis ils ont été randomisés pour recevoir soit de l’énoxaparine sodique, soit
un placebo pendant 21 jours supplémentaires. Une vénographie bilatérale a été réalisée entre le 25è et
le 31è jour, ou plus tôt si des symptômes de thromboembolie veineuse survenaient. Les patients ont été
suivis pendant trois mois. La prophylaxie par énoxaparine sodique pendant quatre semaines après
l’intervention chirurgicale pour un cancer abdominal ou pelvien a réduit significativement l’incidence
des thromboses confirmées par vénographie, comparativement à la prophylaxie par énoxaparine
sodique pendant une semaine. Les taux de thromboembolie veineuse à la fin de la phase en double
aveugle étaient de 12,0 % (n = 20) dans le groupe du placebo et de 4,8 % (n = 8) dans le groupe de
l’énoxaparine sodique ; p = 0,02. Cette différence persistait à trois mois [13,8 % vs 5,5 % (n = 23 vs
9), p = 0,01]. Il n’y a pas eu de différences dans les taux de saignement, ni d’autres complications
durant les périodes en double aveugle ou de suivi.
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d’une
affection médicale aiguë avec mobilité réduite
Dans une étude multicentrique menée en double aveugle, en groupes parallèles, l’énoxaparine sodique
à une dose de 2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) SC une fois par jour a été comparée à un
placebo dans la prophylaxie médicale de la TVP chez des patients présentant une réduction importante
de la mobilité lors d’une affection médicale aiguë (définie par une distance de marche < 10 mètres
pendant ≤ 3 jours). Cette étude a inclus des patients atteints d’insuffisance cardiaque (classe III ou IV
selon la NYHA) ; d’insuffisance respiratoire aiguë ou d’insuffisance respiratoire chronique
compliquée et d’une infection aiguë ou de rhumatisme aigu ; si ces affections étaient associées à au
moins un facteur de risque d’ETEV (âge ≥ 75 ans, cancer, antécédent d’ETEV, obésité, varices,
hormonothérapie et maladie cardiaque ou insuffisance respiratoire chroniques).
Au total, 1 102 patients ont été inclus dans l’étude et 1 073 patients ont été traités. Le traitement a été
poursuivi pendant 6 à 14 jours (durée médiane de 7 jours). Administrée à une dose de 4 000 UI
(40 mg) SC une fois par jour, l’énoxaparine sodique a significativement réduit l’incidence d’ETEV
comparativement au placebo. Les données d’efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.
C
e
m
éd
ic
am
en
Énoxaparine
sodique
2 000 UI (20 mg)
SC une fois par
jour
n (%)
Tous les patients traités
pendant une affection
médicale aiguë
287 (100)
tn
'e
s
tp
Énoxaparine
sodique
4 000 UI (40 mg)
SC une fois par
jour
n (%)
291(100)
lu
s
au
68
to
ris
Placebo
n (%)
288 (100)
é
Total d’ETEV (%)
TVP totales (%)
TVP proximale (%)
43 (15,0)
43 (15,0)
13 (4,5)
16 (5,5)*
16 (5,5)
5 (1,7)
43 (14,9)
40 (13,9)
14 (4,9)
ETEV = événements thromboemboliques veineux incluant la TVP, l’EP et le décès
considéré comme étant d’origine thromboembolique.
*valeur p par rapport au placebo = 0,0002
Environ 3 mois après l’inclusion, l’incidence des ETEV restait significativement plus faible dans le
groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) par rapport au groupe placebo.
La survenue d’hémorragies totales et majeures était respectivement de 8,6 % et de 1,1 % dans le
groupe placebo, de 11,7 % et de 0,3 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) et de 12,6 % et 1,7 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg).
Traitement de la thrombose veineuse profonde avec ou sans embolie pulmonaire
Dans une étude multicentrique, en groupes parallèles, 900 patients présentant une TVP aiguë d’un
membre inférieur, avec ou sans EP, ont été randomisés pour recevoir un traitement dans le cadre d’une
hospitalisation par soit (i) de l’énoxaparine sodique à la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) SC une fois
par jour, soit (ii) de l’énoxaparine sodique à la dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les 12 heures,
soit (iii) un bolus IV d’héparine (5 000 UI) suivi par une perfusion continue (administrée pour
atteindre un TCA de 55 à 85 secondes). Au total, 900 patients ont été randomisés dans l’étude et tous
les patients ont été traités. Tous les patients ont également reçu de la warfarine sodique (dose ajustée
en fonction du temps de prothrombine nécessaire pour atteindre un rapport international normalisé
[INR] de 2,0 à 3,0), en commençant dans les 72 heures de l’instauration du traitement par énoxaparine
sodique ou par héparine standard, et ce traitement s’est poursuivi pendant 90 jours. Le traitement par
énoxaparine sodique ou héparine standard a été administré pendant au moins 5 jours et jusqu’à ce que
l’INR cible pour la warfarine sodique ait été atteint. Les deux schémas posologiques de l’énoxaparine
sodique étaient équivalents au traitement par héparine standard sur la réduction du risque de récidive
de maladie thromboembolique veineuse (TVP et/ou EP). Les données d’efficacité sont fournies dans le
tableau ci-dessous.
Énoxaparine
Énoxaparine
Héparine
sodique
sodique
Traitement IV
150 UI/kg
100 UI/kg
ajusté en fonction
(1,5 mg/kg) SC une
(1 mg/kg) SC une
du TCA
fois par jour
fois par jour
n (%)
n (%)
n (%)
éd
ic
am
en
Tous les patients
traités atteints de
TVP, avec ou sans
EP
298 (100)
tn
'e
s
tp
9 (2,9)*
312 (100)
lu
s
e
m
C
ETEV totales (%)
13 (4,4)*
11 (3,7)
7 (2,2)
8 (2,8)
TVP seule (%)
TVP proximale
9 (3,0)
6 (1,9)
7 (2,4)
(%)
2 (0,7)
2 (0,6)
4 (1,4)
EP (%)
ETEV = événement thromboembolique veineux (TVP et/ou EP)
*Les intervalles de confiance à 95 % pour les différences entre les traitements pour le total
d’ETEV étaient les suivants :
-
énoxaparine sodique une fois par jour vs héparine (-3,0 à 3,5)
-
énoxaparine sodique toutes les 12 heures vs héparine (-4,2 à 1,7).
69
au
to
ris
290 (100)
12 (4,1)
é
Les taux d’hémorragies majeures étaient respectivement de 1,7 % dans le groupe énoxaparine sodique
à la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour, de 1,3 % dans le groupe énoxaparine sodique à la
dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour et de 2,1 % dans le groupe héparine.
Traitement de l’angor instable et de l’infarctus du myocarde sans élévation du segment ST
Dans une étude multicentrique de grande envergure, 3 171 patients inclus à phase aiguë d’un angor
instable ou d’un infarctus du myocarde sans onde Q ont été randomisés pour recevoir en association
avec de l’acide acétylsalicylique (100 à 325 mg une fois par jour), soit de l’énoxaparine sodique à
100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit une injection IV d’héparine non fractionnée ajustée en
fonction du TCA. Les patients devaient être traités à l’hôpital pendant au moins 2 jours et au
maximum 8 jours, jusqu’à la stabilisation clinique, procédures de revascularisation ou leur sortie de
l’hôpital. Les patients devaient être suivis jusqu’à 30 jours. En comparaison avec l’héparine,
l’énoxaparine sodique a significativement réduit l’incidence du critère combiné associant angine de
poitrine, infarctus du myocarde et décès, avec une diminution de 19,8 % à 16,6 % (réduction du risque
relatif de 16,2 %) au jour 14. Cette réduction de cette incidence du critère combiné a été maintenue
après 30 jours (de 23,3 à 19,8 % ; réduction du risque relatif de 15 %).
Il n’y a pas eu de différence significative dans les hémorragies majeures, même si des hémorragies au
site de l’injection SC étaient plus fréquentes.
Traitement de l’infarctus du myocarde avec élévation du segment ST
Dans une étude multicentrique de grande envergure, 20 479 patients présentant un STEMI et éligibles
à un traitement fibrinolytique ont été randomisés pour recevoir soit de l’énoxaparine sodique sous la
forme d’un bolus IV unique de 3 000 UI (30 mg) et une dose SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) suivie d’une
injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit de l’héparine non fractionnée ajustée en
fonction du TCA par voie IV pendant 48 heures. Tous les patients ont également été traités par de
l’acide acétylsalicylique pendant au moins 30 jours. La posologie de l’énoxaparine sodique était
ajustée pour les patients atteints d’une insuffisance rénale sévère et pour les patients âgés de plus de
75 ans. Les injections SC d’énoxaparine sodique ont été administrées jusqu’à la sortie de l’hôpital ou
pendant huit jours au maximum (selon la première occurrence).
4 716 patients ont bénéficié d’une intervention coronarienne percutanée (ICP) associée à un traitement
antithrombotique en aveugle. Par conséquent, pour les patients sous énoxaparine sodique, l’ICP a été
pratiquée sous énoxaparine sodique (pas de changement de traitement) en utilisant le schéma
posologique établi dans les études précédentes, à savoir, aucune administration supplémentaire si la
dernière administration par voie SC a été effectuée moins de 8 heures avant l’inflation du ballonnet, ou
un bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d’énoxaparine sodique si la dernière administration SC a été
effectuée plus de 8 heures avant l’inflation du ballonnet.
L’énoxaparine sodique comparée à l’héparine non fractionnée a significativement diminué l’incidence
du critère principal d’évaluation, un critère composite du décès toutes causes confondues ou d’une
récidive d’infarctus du myocarde au cours des 30 premiers jours suivant la randomisation [9,9 pour
cent dans le groupe énoxaparine sodique, vs 12,0 pour cent dans le groupe héparine non fractionnée],
avec une réduction du risque relatif de 17 pour cent (p < 0,001).
Les bénéfices du traitement par l’énoxaparine sodique, démontrés sur plusieurs critères d’efficacité,
sont apparus à 48 heures, où il a été observé une réduction du risque relatif de 35 pour cent de récidive
d’infarctus du myocarde, comparativement au traitement par héparine non fractionnée (p < 0,001).
L’effet bénéfique de l’énoxaparine sodique sur le critère principal d’évaluation était homogène dans
les sous-groupes clés, dont l’âge, le sexe, la localisation de l’infarctus, les antécédents de diabète, les
antécédents d’infarctus du myocarde, le type d’agent fibrinolytique administré et le délai écoulé
jusqu’au traitement par le médicament à l’étude.
Un bénéfice thérapeutique significatif a été observé avec l’énoxaparine sodique, comparée à l’héparine
non fractionnée, chez les patients ayant bénéficié d’une intervention coronarienne percutanée dans les
30 jours suivant la randomisation (réduction du risque relatif de 23 pour cent) ou ayant été traités
médicalement (réduction du risque relatif de 15 pour cent, p = 0,27).
Le taux de survenue à 30 jours du critère d’évaluation composite associant décès, récidive d’infarctus
du myocarde ou une hémorragie intracrânienne (une mesure du bénéfice clinique net) était
significativement plus faible (p < 0,0001) dans le groupe énoxaparine sodique (10,1 %)
C
e
m
éd
ic
am
en
tn
'e
s
70
tp
lu
s
au
to
ris
é
comparativement au groupe héparine (12,2 %), ce qui correspond à une réduction du risque relatif de
17 % en faveur du traitement par énoxaparine sodique.
L’incidence des saignements majeurs à 30 jours était significativement plus élevée (p < 0,0001) dans
le groupe énoxaparine sodique (2,1 %) par rapport au groupe héparine (1,4 %). L’incidence de
saignements gastro-intestinaux était plus élevée dans le groupe énoxaparine sodique (0,5 %) par
rapport au groupe héparine (0,1 %), tandis que l’incidence d’hémorragies intracrâniennes était
similaire entre les deux groupes (0,8 % avec l’énoxaparine sodique par rapport à 0,7 % avec
l’héparine).
L’effet bénéfique de l’énoxaparine sodique sur le critère principal d’évaluation observé durant les
30 premiers jours s’est maintenu au cours d’une période de suivi de 12 mois.
Insuffisance hépatique
Selon les données de la littérature, l’utilisation de l’énoxaparine sodique à 4000 UI (40 mg) chez les
patients cirrhotiques (classe B-C de Child-Pugh) s’est avérée sûre et efficace en prévention des
thromboses de la veine porte. Ces données comportent toutefois quelques limites. Une attention doit
être portée chez les patients avec une insuffisance hépatique en raison de leur risque augmenté de
saignement (voir rubrique 4.4) et aucune étude pour déterminer une posologie n’a été réalisée chez les
patients cirrhotiques (classe A, B ou C de Child Pugh).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Après une administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour et de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour chez des volontaires sains, l’état d’équilibre est atteint le 2e jour, avec un
rapport d’exposition moyen environ 15 % plus élevé qu’après une dose unique. Après
l’administration SC de doses répétées de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour, l’état d’équilibre est
atteint entre le 3
e
et le 4
e
jour, avec une exposition moyenne environ 65 % plus élevée qu’après une
dose unique et des taux d’activité anti-Xa maximaux et résiduels moyens d’environ 1,2 et 0,52 UI/ml,
respectivement.
Le volume d’injection et la concentration de la dose sur une plage allant de 100 à 200 mg/ml ne
modifient pas les paramètres pharmacocinétiques chez les volontaires sains.
La pharmacocinétique de l’énoxaparine sodique semble être linéaire dans l’intervalle de doses
recommandées.
71
C
e
Un bolus IV de 3 000 UI (30 mg) immédiatement suivi d’une injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg)
toutes les 12 heures a fourni un niveau d’activité anti-Xa maximum initial de 1,16 UI/ml (n = 16) et
une exposition moyenne correspondant à 88 % des taux à l’état d’équilibre. L’état d’équilibre est
atteint le deuxième jour du traitement.
m
éd
Différentes doses, formules et schémas posologiques peuvent être utilisés.
Le niveau plasmatique maximal moyen d’activité anti-Xa est observé dans un délai de 3 à 5 heures
après l’injection SC et atteint une activité anti-Xa d’environ 0,2, 0,4, 1,0 et 1,3 UI anti-Xa/ml suite à
l’administration SC unique de doses de 2 000 UI, 4 000 UI, 100 UI/kg et 150 UI/kg (20 mg, 40 mg,
1 mg/kg et 1,5 mg/kg), respectivement.
ic
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en
Absorption
La biodisponibilité absolue de l’énoxaparine sodique après une injection SC, en fonction de l’activité
anti-Xa, est proche de 100 %.
tn
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Caractéristiques générales
Les paramètres pharmacocinétiques de l’énoxaparine sodique ont principalement été étudiés en termes
de durée de l’activité anti-Xa dans le plasma et également par l’activité anti-IIa, aux doses
recommandées après une administration SC unique et répétée, et après une administration IV unique.
La détermination quantitative des activités pharmacocinétiques anti-Xa et anti-IIa a été effectuée par
des méthodes amidolytiques validées.
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La variabilité intra et inter-individuelle est faible. Suite à l’administration SC répétée, aucune
accumulation ne se produit.
L’activité plasmatique anti-IIa après l’administration SC est environ dix fois plus faible que l’activité
anti-Xa. Le niveau maximal moyen d’activité anti-IIa est observé environ 3 à 4 heures après une
injection SC et atteint 0,13 UI/ml et 0,19 UI/ml suite à l’administration répétée de la dose de
100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour et de la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour,
respectivement.
Distribution
Le volume de distribution de l’activité anti-Xa de l’énoxaparine sodique est d’environ 4,3 litres et est
proche du volume sanguin.
Biotransformation
L’énoxaparine sodique est principalement métabolisée dans le foie par désulfatation ou
dépolymérisation en composés de poids moléculaire plus bas, ayant un pouvoirbiologique réduit.
Insuffisance rénale
Une relation linéaire entre la clairance plasmatique anti-Xa et la clairance de la créatinine à l’état
d’équilibre a été observée, ce qui indique une diminution de la clairance de l’énoxaparine sodique chez
les patients présentant une fonction rénale diminuée. Une exposition anti-Xa représentée par l’ASC, à
l’état d’équilibre, est marginalement augmentée en cas d’insuffisance rénale légère (clairance de la
créatinine de 50 à 80 ml/min) et modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) après
l’administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour. Chez les patients
présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), l’ASC à l’état
d’équilibre est significativement augmentée de 65 % en moyenne après l’administration SC de doses
répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour (voir les rubriques 4.2 et 4.4).
C
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m
Insuffisance hépatique
Dans une étude menée chez des patients atteints d’une cirrhose avancée et traités par énoxaparine
sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour, une diminution de l’activité anti-Xa maximale
a été associée à une augmentation de la sévérité de l’insuffisance hépatique (évaluée par les catégories
de Child-Pugh). Cette diminution a été principalement attribuée à une diminution du taux d’ATIII
faisant suite à une diminution de la synthèse d’ATIII chez les patients présentant une insuffisance
hépatique.
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en
Populations particulières
Patients âgés
D’après les résultats d’une analyse pharmacocinétique de la population, le profil cinétique de
l’énoxaparine sodique n’est pas différent chez les sujets âgés comparativement à des sujets plus jeunes
lorsque la fonction rénale est normale.
Cependant, étant donné que la fonction rénale décline avec l’âge, les patients âgés peuvent montrer
une élimination réduite de l’énoxaparine sodique (voir rubrique 4.4).
tn
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s
72
tp
Élimination
L’énoxaparine sodique est un médicament à faible clairance, avec une clairance plasmatique anti-Xa
moyenne de 0,74 l/h après une perfusion IV de 150 UI/kg (1.5 mg/kg) pendant 6 heures.
L’élimination est monophasique, avec une demi-vie d’environ 5 heures après une dose SC unique,
jusqu’à environ 7 heures après une administration répétée.
La clairance rénale de fragments actifs représente environ 10 % de la dose administrée et l’excrétion
rénale totale des fragments actifs et non actifs représente 40 % de la dose.
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Hémodialyse
La pharmacocinétique de l’énoxaparine sodique a semblé être similaire à celle de la population témoin
après l’administration d’une dose IV unique de 25 UI, 50 UI ou 100 UI/kg (0,25, 0,50 ou 1,0 mg/kg),
cependant, l’ASC était deux fois plus élevée que celle de la population témoin.
Poids
Après l’administration répétée d’une dose SC de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour, l’ASC
moyenne de l’activité anti-Xa est marginalement plus élevée à l’état d’équilibre chez des volontaires
sains obèses (IMC de 30 à 48 kg/m
2
) comparée à celle des sujets témoins non obèses, tandis que le
niveau d’activité anti-Xa plasmatique n’est pas augmenté. On observe une clairance ajustée en
fonction du poids plus faible chez les sujets obèses recevant des doses SC.
Lorsqu’une dose non ajustée en fonction du poids a été administrée, il a été découvert qu’après
l’administration d’une dose SC unique de 4 000 UI (40 mg), l’exposition anti-Xa est 52 % plus élevée
chez les femmes de faible poids (< 45 kg) et 27 % plus élevée chez les hommes de faible poids
(< 57 kg) comparativement à celle des sujets témoins de poids normal (voir la rubrique 4.4).
Interactions pharmacocinétiques
Aucune interaction pharmacocinétique n’a été observée entre l’énoxaparine sodique et les
thrombolytiques lors d’une administration concomitante.
6.1
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
Injection par voie SC
Ne pas mélanger avec d’autres produits.
Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l’indication STEMI aigu) :
L’énoxaparine sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale
(0,9 %) ou du glucose à 5 % dans de l’eau (voir rubrique 4.2).
73
C
e
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
m
éd
Aucune preuve d’effet tératogène ou de foetotoxicité n’a été montrée lors des études conduites chez
les rates et les lapines gravides, recevant des doses d’énoxaparine SC jusqu’à 30 mg/kg/j. Il a été
découvert que l’énoxaparine sodique n’avait aucun effet sur la fertilité ou la performance de
reproduction des rats mâles et femelles à des doses SC allant jusqu’à 20 mg/kg/jour.
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Dans les tests
in vitro,
incluant le test d’Ames, le test de mutation directe des lymphomes chez la
souris, l’énoxaparine sodique n’a montré aucune activité mutagène. Dans les tests d’aberration
chromosomique
in vitro
sur des lymphocytes humains et le test d’aberration chromosomique
in vivo
sur de la moelle osseuse de rat, l’énoxaparine sodique n’a montré
aucune activité clastogène.
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tn
En plus de l’effet anticoagulant de l’énoxaparine sodique, il n’a été démontré aucune preuve d’effets
indésirables à la dose de 15 mg/kg/j administrée par voie SC pendant 13 semaines dans les études de
toxicité conduites chez le rat et le chien et à la dose de 10 mg/kg/j SC et IV pendant 26 semaines dans
les études de toxicité conduites chez le rat et le singe.
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5.3
Données de sécurité préclinique
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6.3
Durée de conservation
Seringue préremplie
2 ans
Médicament dilué avec une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) ou de glucose
à5%
8 heures
6.4
Précautions particulières de conservation
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Ne pas congeler.
6.5
Boîtes de 2 et 10 seringues préremplies.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.
Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)
Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.
2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.
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3)
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Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.
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INSTRUCTIONS D’UTILISATION : SERINGUE PRÉREMPLIE
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Précautions particulières d'élimination et manipulation
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0,6 ml de solution dans une seringue graduée en verre neutre de type 1 incolore transparent avec
aiguille fixée et gaine d'aiguille fermée par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle et munie d'un
piston en polypropylène orange.
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Nature et contenu de l'emballage extérieur
Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.
4)
Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
préremplie et prête à l'emploi.
6)
7)
8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
médicament.
9)
Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.
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C
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Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
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Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
sur toute sa longueur dans le pli de peau.
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Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
s
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5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
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ris
N'essayez
pas
de chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
é
Lorsque le conteneur est plein, donnez-le à votre médecin ou à votre infirmier/ère à domicile
pour qu'il/elle puisse l'éliminer. Ne le jetez pas avec les ordures ménagères.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
7.
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
8.
9.
Date de première autorisation : 15/09/2016
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
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10.
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DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
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EU/1/16/1131/005
EU/1/16/1131/006
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Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
1.
Thorinane 8 000 UI (80 mg)/0,8 ml solution injectable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
10 000 UI/ml (100 mg/ml) solution injectable
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
L’énoxaparine sodique est une substance biologique obtenue par dépolymérisation alcaline d’ester
benzylique d’héparine dérivé de la muqueuse intestinale porcine.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Thorinane est indiqué chez l’adulte dans :
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie à risque
modéré et élévé, en particulier en chirurgie orthopédique ou générale, dont la chirurgie
oncologique.
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints
d’une affection médicale aiguë (telle qu‘insuffisance cardiaque aiguë, insuffisance respiratoire,
infections sévères ou maladies rhumatismales) et dont la mobilité est réduite, à risque
thromboembolique veineux augmenté.
Le traitement de la thrombose veineuse profonde (TVP) et de l’embolie pulmonaire (EP), à
l’exclusion de l’EP susceptible de relever d’un traitement thrombolytique ou chirurgical.
La prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours
de l’hémodialyse.
Le syndrome coronaire aigu :
- traitement de l’angor instable et de l’infarctus du myocarde sans élévation du segment ST
(NSTEMI), administré en association avec l’acide acétylsalicylique par voie orale.
- traitement de l’infarctus du myocarde aigu avec élévation du segment ST (STEMI), incluant
les patients éligibles à un traitement médical ou à une intervention coronaire percutanée
(ICP) secondaire.
4.2
Posologie
77
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Posologie et mode d'administration
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Solution injectable en seringue préremplie.
Solution transparente, incolore à jaune pâle.
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3.
FORME PHARMACEUTIQUE
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Chaque seringue préremplie contient 8 000 UI d’activité anti-Xa (correspondant à 80 mg)
d’énoxaparine sodique dans 0,8 ml d’eau pour préparations injectables.
é
Traitement de la TVP et de l’EP
L’énoxaparine sodique peut être administrée par voie SC soit en une injection de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour, soit en une injection de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour.
Le schéma thérapeutique doit être sélectionné par le médecin en fonction d’une évaluation individuelle
incluant l’évaluation du risque thromboembolique et du risque hémorragique. Le schéma posologique
de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) administré une fois par jour doit être utilisé chez les patients sans
complications présentant un faible risque de récidive d’événement thromboembolique. Le schéma
posologique de 100 UI/kg (1 mg/kg) administré deux fois par jour doit être utilisé pour tous les autres
patients, tels que les patients obèses, présentant une EP symptomatique, un cancer, une récidive
d’événement thromboembolique ou une thrombose veineuse proximale (veine iliaque).
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pour une durée moyenne de 10 jours. Un traitement
anticoagulant oral doit être instauré quand cela est approprié (voir « Relais entre l’énoxaparine sodique
et les anticoagulants oraux » à la fin de la rubrique 4.2).
Prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours de
l’hémodialyse.
La dose recommandée est de 100 UI/kg (1 mg/kg) d’énoxaparine sodique.
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Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d’une
affection médicale aiguë
La dose recommandée d’énoxaparine sodique est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour par
injection SC.
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pendant au moins 6 à 14 jours, quel que soit le
degré de rétablissement du patient (par ex : mobilité). Le bénéfice n’est pas établi pour un traitement
au-delà de 14 jours.
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Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie à risque
modéré et élevé
Le risque thromboembolique individuel pour chaque patient peut être estimé à l’aide d’un modèle de
stratification du risque validé.
Chez les patients à risque thromboembolique modéré, la dose recommandée d’énoxaparine
sodique est de 2 000 UI (20 mg) une fois par jour par injection SC. L’administration préopératoire
(2 heures avant l’intervention chirurgicale) de 2 000 UI (20 mg) d’énoxaparine sodique s’est
révélée être efficace et sûre en chirurgie, en chirurgie à risque modéré.
Chez les patients à risque modéré, le traitement par énoxaparine sodique doit être maintenu
pendant une période minimale de 7 à 10 jours, quel que soit le statut de rétablissement du patient
(par ex., mobilité). Le traitement prophylactique doit être poursuivi tant que le patient est en
mobilité significativement réduite.
Chez les patients à risque thromboembolique élevé, la dose recommandée d’énoxaparine sodique
est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour administrée par injection SC.Le traitement doit de
préférence être initié 12 heures avant l’intervention chirurgicale. S’il est nécessaire d’instaurer le
traitement prophylactique préopératoire par énoxaparine sodique plus de 12 heures avant
l’intervention chirurgicale (par ex., patient à risque élevé en attente d’une intervention chirurgicale
orthopédique différée), la dernière injection doit être administrée au plus tard 12 heures avant
l’intervention chirurgicale et le traitement doit être repris 12 heures après l’intervention
chirurgicale.
o
Pour les patients faisant l’objet d’une intervention chirurgicale orthopédique
majeure, il est recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique
jusqu’à 5 semaines.
o
Pour les patients à risque thromboembolique veineux élevé (TEV) faisant l’objet
d’une intervention chirurgicale abdominale ou pelvienne pour un cancer, il est
recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique jusqu’à
4 semaines.
78
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Pour les patients à risque hémorragique élevé, la dose doit être réduite à 50 UI/kg (0,5 mg/kg) pour un
abord vasculaire double ou à 75 UI/kg (0,75 mg/kg) pour un abord vasculaire simple.
Pendant l’hémodialyse, l’énoxaparine sodique doit être introduite dans la ligne artérielle du circuit au
début de la séance de dialyse. L’effet de cette dose est généralement suffisant pour une séance de
4 heures ; cependant, si des anneaux de fibrine sont décelés, par exemple après une séance plus longue
que d’habitude, il est possible d’administrer une dose supplémentaire de 50 UI à 100 UI/kg (0,5 à
1 mg/kg).
Aucune donnée n’est disponible chez les patients utilisant l’énoxaparine sodique pour la prophylaxie
ou le traitement et durant les séances d’hémodialyse.
Syndrome coronaire aigu : traitement de l’angor instable et du NSTEMI, et traitement du STEMI aigu
Pour le traitement de l’angor instable et du NSTEMI, la dose recommandée d’énoxaparine sodique
est de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures par injection SC administrée en association avec
un traitement antiplaquettaire. Le traitement doit être maintenu pendant au moins 2 jours, puis doit
être poursuivi jusqu’à stabilisation clinique. La durée habituelle du traitement est de 2 à 8 jours.
L’acide acétylsalicylique est recommandé pour tous les patients sans contre-indications à une dose
de charge initiale de 150 à 300 mg (chez les patients naïfs d’acide acétylsalicylique) et à une dose
d’entretien de 75 à 325 mg/jour au long cours, quelle que soit la stratégie de traitement.
Patients âgés
Pour toutes les indications, à l’exception du STEMI, aucune diminution de la dose n’est nécessaire
chez les patients âgés, sauf si la fonction rénale est altérée (voir ci-dessous « insuffisance rénale » et la
rubrique 4.4).
Pour le traitement d’un STEMI aigu chez les patients âgés de 75 ans ou plus, ne pas administrer le
bolus IV initial. Il est recommandé de démarrer le traitement avec une dose de 75 UI/kg (0,75 mg/kg)
SC toutes les 12 heures (maximum de 7500 UI [75 mg] pour les deux premières injections SC
uniquement, suivies par l’administration de 75 UI/kg [0,75 mg/kg] SC pour les doses restantes). Pour
une administration chez des patients âgés présentant une insuffisance rénale, voir ci-dessous le
paragraphe « insuffisance rénale » et la rubrique 4.4.
Insuffisance hépatique
79
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Population pédiatrique
La sécurité d’emploi et l’efficacité de l’énoxaparine sodique n’ont pas été établies dans la population
pédiatrique.
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Pour le traitement d’un STEMI aigu, la dose recommandée d’énoxaparine sodique est un bolus
intraveineux (IV) unique de 3 000 UI (30 mg) suivie immédiatement d’une dose SC de 100 UI/kg
(1 mg/kg), puis par une dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) administrée par voie SC toutes les 12 heures
(avec un maximum de 10 000 UI [100 mg] pour chacune des deux premières doses SC). Le
traitement antiplaquettaire approprié, tel que l’acide acétylsalicylique par voie orale (75 mg à
325 mg une fois par jour) doit être administré concomitamment, sauf en cas de contre-indication.
La durée de traitement recommandée est de 8 jours, ou jusqu’à la sortie de l’hôpital, selon la
première occurrence. Lorsqu’elle est administrée conjointement avec un agent thrombolytique
(spécifique de la fibrine ou non spécifique de la fibrine), l’énoxaparine sodique doit être
administrée entre 15 minutes avant et 30 minutes après le début du traitement fibrinolytique.
o
Posologie chez les patients âgés de 75 ans ou plus, voir le paragraphe « Patients
âgés ».
o
Pour les patients pris en charge par une ICP, si la dernière dose d’énoxaparine
sodique SC a été administrée moins de 8 heures avant l’inflation du ballonnet, il n’est
pas nécessaire d’administrer une dose supplémentaire. Si la dernière
administration SC a eu lieu plus de 8 heures avant l’inflation du ballonnet, un
bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d’énoxaparine sodique doit être administré.
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Les données disponibles relatives aux patients présentant une insuffisance hépatique sont limitées
(voir rubriques 5.1 et 5.2) et la prudence est recommandée en cas d’utilisation chez ces patients (voir
la rubrique 4.4).
Insuffisance rénale (voir les rubriques 4.4 et 5.2)
Insuffisance rénale sévère
En raison du manque de données dans cette population, l’énoxaparine sodique n’est pas recommandée
chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
mis à part lors de la prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation
extracorporelle au cours de l’hémodialyse.
Tableau de la posologie pour les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la
créatinine [15 à 30] ml/min) :
Indication
Prophylaxie de la maladie
thromboembolique veineuse
Traitement de la TVP et de l’EP
Traitement de l’angor instable et du
NSTEMI
Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
moins de 75 ans)
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
Bolus IV de 1 x 3 000 UI (30 mg) suivi
immédiatement de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC,
puis 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les
24 heures
Pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique faisant suite à une intervention
chirurgicale, le traitement de la TVP et de l’EP, le traitement de l’angor instable et du NSTEMI,
l’énoxaparine sodique doit être administrée par injection SC.
Dans le cas d’un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d’une injection SC.
Pour la prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au
cours de l’hémodialyse, l’énoxaparine est administrée à travers la ligne artérielle du circuit de
dialyse.
La seringue préremplie jetable est prête à l’emploi.
L’utilisation d’une seringue à tuberculine ou équivalente est recommandée lors de l’utilisation
d’ampoules ou de flacons multidoses afin de garantir le prélèvement du volume approprié de
médicament.
80
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Mode d’administration
Thorinane ne pas être administré par voie intramusculaire.
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Insuffisance rénale modérée et légère
Même si aucun ajustement posologique n’est recommandé chez les patients atteints d’insuffisance
rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de
50 à 80 ml/min), il est conseillé de mettre en place une surveillance clinique étroite.
en
Les ajustements posologiques recommandés ne s’appliquent pas à l’indication d’hémodialyse.
tn
Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
plus de 75 ans)
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Pas de bolus IV initial, 100 UI/kg (1 mg/kg)
SC, puis 100 UI/Kg (1 mg/kg) SC toutes les
24 heures
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Schémas posologique
2 000 UI (20 mg) SC une fois par jour
é
Technique d’injection SC :
Il est préférable de pratiquer l’injection lorsque le patient est allongé. L’énoxaparine sodique est
administrée par injection SC profonde.
En cas d’utilisation de seringues préremplies, ne pas expulser la bulle d’air de la seringue avant
l’injection afin d’éviter la perte d’une quantité de médicament. Lorsque la quantité de médicament à
injecter nécessite d’être ajustée en fonction du poids corporel du patient, utiliser les seringues
préremplies graduées permettant d’atteindre le volume requis, en éliminant l’excédent avant
l’injection. Dans certains cas, il n’est pas possible d’atteindre la dose exacte en raison des graduations
sur la seringue ; le volume doit alors être arrondi à la graduation la plus proche.
L’administration doit se faire dans la paroi abdominale antérolatérale ou postérolatérale
alternativement à droite ou à gauche.
L’aiguille doit être introduite verticalement dans un pli cutané pincé entre le pouce et l’index sur toute
sa longueur. Le pli cutané doit être maintenu pendant toute la durée de l’injection. Ne pas frotter le site
d’injection après administration.
Bolus supplémentaire en cas d’ICP, lorsque la dernière administration SC a été pratiquée
plus de 8 heures avant l’inflation du ballonnet.
Pour les patients pris en charge par une ICP, un bolus IV supplémentaire de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) doit
être administré si la dernière administration SC a été pratiquée plus de 8 heures avant l’inflation du
ballonnet.
Afin de garantir l’exactitude du petit volume à injecter, il est recommandé de diluer le médicament
jusqu’à 300 UI/ml (3 mg/ml).
Pour obtenir une solution de 300 UI/ml (3 mg/ml), à l’aide d’une seringue préremplie de 6 000 UI
(60 mg) d’énoxaparine sodique, il est recommandé d’utiliser une poche de perfusion de 50 ml (c’est-à-
dire, en utilisant soit une solution saline normale [0,9 %] soit du glucose à 5 % dans de l’eau) de la
façon suivante :
Prélever 30 ml de la poche de perfusion avec une seringue, puis éliminer le liquide. Injecter
l’intégralité du contenu de la seringue préremplie de 6 000 UI (60 mg) d’énoxaparine sodique dans les
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Bolus initial de 3 000 UI (30 mg)
Pour le bolus initial de 3 000 UI (30 mg), à l’aide d’une seringue préremplie d’énoxaparine sodique
graduée, expulser le volume en excès pour ne conserver que 3 000 UI (30 mg) dans la seringue. La
dose de 3 000 UI (30 mg) peut être directement injectée dans la voie veineuse.
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Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l’indication de STEMI aigu) :
Dans le cas d’un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d’une injection SC.
Pour l’injection IV, il est possible d’utiliser soit le flacon multidose, soit une seringue préremplie.
L’énoxaparine sodique doit être administrée par une voie veineuse. Elle ne doit pas être mélangée ou
administrée concomitamment avec d’autres médicaments. Afin d’éviter l’éventuel mélange de
l’énoxaparine sodique avec d’autres médicaments, l’accès IV choisi doit être rincé avec une quantité
suffisante de solution saline ou de solution de glucose avant et après l’administration du bolus IV
d’énoxaparine sodique, afin de nettoyer le dispositif d’administration du médicament. L’énoxaparine
sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale (0,9 %) ou du glucose
à 5 % dans de l’eau.
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En cas d’auto-administration, il convient de recommander au patient de suivre les instructions fournies
dans la notice d’information destinée au patient incluse dans la boîte de ce médicament.
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Pour les seringues préremplies équipées d’un système de sécurité automatique, le système de sécurité
se déclenche à la fin de l’injection (voir les instructions dans la rubrique 6.6).
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20 ml restant dans la poche. Mélanger délicatement le contenu de la poche. Prélever le volume requis
de solution diluée avec une seringue et administrer dans la voie veineuse.
Lorsque la dilution est terminée, le volume à injecter peut être calculé en utilisant la formule suivante
[Volume de solution diluée (ml) = poids du patient (kg) x 0,1] ou en utilisant le tableau ci-dessous. Il
est recommandé de préparer la dilution immédiatement avant utilisation.
Volume à injecter à travers la ligne IV une fois la dilution terminée à une concentration de 300 UI
(3 mg)/ml.
Poids
Dose requise
30 UI/kg (0,3 mg/kg)
Volume à injecter
après dilution jusqu’à
une concentration
finale de 300 UI
(3 mg)/ml
[ml]
4,5
5
5,5
6
6,5
7
7,5
8
8,5
9
9,5
10
10,5
11
11,5
12
12,5
13
13,5
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14,5
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[kg]
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50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
145
150
UI
1350
1500
1650
1800
1950
2100
2250
2400
2550
2700
2850
3000
3150
3300
3450
3600
3750
3900
4050
4200
4350
4500
[mg]
13,5
15
16,5
18
19,5
21
22,5
24
25,5
27
28,5
30
31,5
33
34,5
36
37,5
39
40,5
42
43,5
45
Injection dans une ligne artérielle :
Pour la prévention de la formation d’un thrombus dans la circulation extracorporelle au cours de
l’hémodialyse, il est administré via la ligne artérielle d’un circuit de dialyse.
Relais entre l’énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux
Relais entre l’énoxaparine sodique les antivitamines K (AVK)
Le suivi clinique et les tests de laboratoire [temps de prothrombine exprimé par le rapport international
normalisé (INR)] doivent être intensifiés pour surveiller l’effet des AVK.
Étant donné qu’il y a un intervalle de temps avant que l’AVK atteigne son effet maximal, le traitement
par énoxaparine sodique doit être poursuivi à une dose constante pendant aussi longtemps que
nécessaire afin de maintenir l’INR au cours de deux tests successifs dans la plage de valeurs
thérapeutiques souhaitées pour l’indication,.
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Pour les patients en cours de traitement par AVK, l’AVK doit être interrompu et la première dose
d’énoxaparine sodique doit être administrée lorsque l’INR est en dessous de la plage de valeurs
thérapeutiques.
Relais entre l’énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux directs (AOD)
Pour les patients en cours de traitement par énoxaparine sodique, arrêter l’énoxaparine sodique et
démarrer l’AOD entre 0 et 2 heures avant le moment auquel l’administration suivante d’énoxaparine
sodique aurait dû avoir lieu, conformément à l’information produit de l’AOD.
Pour les patients en cours de traitement par AOD, la première dose d’énoxaparine sodique doit être
administrée au moment où la dose d’AOD suivante serait prise.
Administration lors d’une rachianesthésie/péridurale ou d’une ponction lombaire
Lors d’une anesthésie/analgésie péridurale ou rachidienne ou d’une ponction lombaire, un suivi
neurologique attentif est recommandé en raison du risque d’hématomes intra-rachidiens (voir
rubrique 4.4).
-
Aux doses utilisées pour la prophylaxie
Aux doses prophylactiques un délai sans injection d’au moins 12 heures doit être respecté
entre la dernière injection d’énoxaparine sodique et la mise en place d’une aiguille ou d’un
cathéter.
Pour les techniques continues, un intervalle similaire d’au moins 12 heures doit être respecté
avant de retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 24 heures le délai entre le moment de l’injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
L’instauration d’un traitement pré-opératoire par énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) 2 heures avant une rachianesthésie n’est pas compatible avec celle-ci.
-
Aux doses utilisées pour le traitement
Aux doses curatives, un délai sans injection d’au moins 24 heures doit être respecté entre la
dernière injection d’énoxaparine sodique et la mise en place d’une aiguille ou d’un cathéter
(voir également la rubrique 4.3).
Pour les techniques continues, un délai similaire de 24 heures doit être respecté avant de
retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 48 heures le délai entre le moment de l’injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
Les patients recevant les doses biquotidiennes (c’est-à-dire, 75 UI/kg [0,75 m/kg] deux fois
par jour ou 100 UI/kg [1 mg/kg] deux fois par jour) ne doivent pas prendre la deuxième dose
d’énoxaparine sodique afin de permettre un délai suffisant avant la mise en place ou le retrait
d’un cathéter.
Les taux d’anti-Xa sont encore décelables à la fin des délais décrits ci-dessus et le fait de retarder ces
injections n’exclut pas la survenue d’un hématome intra-rachidien.
De même, il est préférable de ne pas utiliser l’énoxaparine sodique pendant au moins 4 heures suite à
une ponction rachidienne/péridurale ou après le retrait d’un cathéter. Ce délai doit se baser sur
l’évaluation du rapport bénéfice-risque, en tenant compte à la fois du risque de thrombose et du risque
de saignement dans le contexte de la procédure, ainsi que des facteurs de risque du patient.
4.3
L’énoxaparine sodique est contre-indiquée chez les patients présentant:
une l’hypersensibilité à l’énoxaparine sodique, à l’héparine ou à ses dérivés, y compris à
d’autres héparines de bas poids moléculaire (HBPM), ou à l’un des excipients mentionnés dans
la rubrique 6.1.
un antécédent de thrombopénie induite par héparine (TIH) à médiation immunitaire au cours
des 100 derniers jours ou en présence d’anticorps circulants (voir également la rubrique 4.4).
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Contre-indications
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un saignement actif cliniquement significatif ou une affection associée à un risque élevé
d’hémorragie, telle qu’ un accident vasculaire cérébral hémorragique récent, un ulcère gastro-
intestinal, la présence d’une tumeur maligne à risque élevé de saignement, une intervention
chirurgicale récente du cerveau, du rachis ou ophtalmologique, des varices œsophagiennes
connues ou suspectées, des malformations artérioveineuses, un anévrysme vasculaire ou des
anomalies vasculaires intrarachidiennes ou intracérébrales majeures.
Rachianesthésie ou anesthésie péridurale ou locorégionale lorsque l’énoxaparine sodique est
utilisée pour un traitement curatif dans les 24 heures précédentes (voir rubrique 4.4).
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
4.4
Surveillance de la numération plaquettaire
Le risque de TIH médiée par des anticorps existe également avec les HBPM. En cas de survenue de
thrombopénie, elle se manifeste généralement entre le 5
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et le 21
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jour après le début du traitement par
énoxaparine sodique.
Le risque de TIH est plus élevé chez les patients postopératoires et principalement après une
intervention cardiaque ainsi que chez les patients atteints de cancer.
Il est donc recommandé de réaliser une numération plaquettaire avant l’instauration du traitement par
énoxaparine sodique, puis régulièrement par la suite au cours du traitement.
En cas de symptômes cliniques suggérant une TIH (tout nouvel épisode de thromboembolie artérielle
et/ou veineuse, toute lésion cutanée douloureuse au site d’injection, toute réaction allergique ou
anaphylactoïde sous traitement), une numération plaquettaire doit être réalisée. Les patients doivent
être informés que ces symptômes peuvent survenir et dans ce cas, ils doivent en informer leur médecin
traitant.
En pratique, si une diminution significative confirmée de la numération plaquettaire est observée (30 à
50 % de la valeur initiale), le traitement par énoxaparine sodique doit être immédiatement interrompu
et relayé par un autre traitement anticoagulant non héparinique.
Hémorragie
Comme avec d’autres anticoagulants, des saignements peuvent se produire dans n’importe quel site.
En cas de saignement, l’origine de l’hémorragie doit être recherchée et un traitement approprié doit
être instauré.
L’énoxaparine sodique, comme tout autre anticoagulant, doit être utilisée avec prudence dans les
situations associées à un risque accru de saignement telles que :
- hémostase altérée,
- antécédent d’ulcère gastroduodénal,
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Antécédents de TIH (> 100 jours)
L’utilisation d’énoxaparine sodique chez les patients ayant des antécédents de TIH à médiation
immunitaire au cours des 100 derniers jours ou en présence d’anticorps circulants est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3). Les anticorps circulants peuvent persister plusieurs années.
L’énoxaparine sodique doit être utilisée avec une extrême prudence chez les patients ayant des
antécédents (> 100 jours) de thrombopénie induite par héparine sans anticorps circulants. La décision
d’utiliser de l’énoxaparine sodique dans de tels cas doit être prise uniquement après une évaluation
soigneuse du rapport bénéfice-risque et après avoir envisagé des alternatives thérapeutiques non
hépariniques (par ex., danaparoïde sodique ou lépirudine).
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Généralités
L’énoxaparine sodique n’est pas interchangeable (unité pour unité) avec d’autres HBPM. Ces
médicaments diffèrent par leurs procédés de fabrication, leurs poids moléculaires, leurs activités anti-
Xa et anti-IIa spécifiques, leurs unités, leurs posologies et leur efficacité clinique et sécurité d’emploi.
Cela se traduit par des différences au niveau de leurs propriétés pharmacocinétiques et activités
biologiques associées (par ex., activité antithrombine et interactions avec les plaquettes). Par
conséquent, une attention particulière et un respect des règles de bon usage spécifiques à chaque
médicament sont nécessaires.
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accident vasculaire cérébral ischémique récent,
hypertension artérielle sévère,
rétinopathie diabétique récente,
chirurgie neurologique ou ophtalmologique,
utilisation concomitante de médicaments affectant l’hémostase (voir rubrique 4.5).
Si le traitement anticoagulant est administré dans le cadre d’une anesthésie/analgésie péridurale ou
rachidienne ou d’une ponction lombaire, un suivi fréquent doit être mis en place afin de déceler tout
signe et symptôme d’une atteinte neurologique, tel qu’une douleur dorsale au niveau de la colonne
vertébrale, des déficits moteurs et sensoriels (engourdissement ou faiblesse au niveau des membres
inférieurs), un dysfonctionnement des intestins et/ou de la vessie. Les patients doivent être informés
qu’ils doivent signaler immédiatement tout signe ou symptôme décrit ci-dessus. Si des signes ou
symptômes d’hématome rachidien sont suspectés, il est urgent de poser le diagnostic et d’initier un
traitement, notamment envisager une décompression de la moelle épinière, même s’il est possible que
ce traitement ne parvienne pas à prévenir ou à récupérer les séquelles neurologiques.
Nécrose cutanée/Vascularite cutanée
Des cas de nécrose et de vascularite cutanées ont été signalés avec des HBPM et doivent conduire à un
arrêt rapide du traitement.
Procédures de revascularisation coronaire percutanée
Afin de minimiser le risque de saignement suite à une procédure vasculaire pendant la prise en charge
d’un angor instable, d’un NSTEMI et d’un STEMI aigu, les intervalles de temps recommandés entre
les doses d’injection d’énoxaparine sodique doivent être respectés précisément. Il est important
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Il faut tenir compte du profil pharmacocinétique de l’énoxaparine sodique pour réduire le risque
potentiel de saignement associé à l’utilisation d’énoxaparine sodique lors d’une anesthésie/analgésie
péridurale ou rachidienne ou d’une rachicentèse (voir la rubrique 5.2). La pose ou le retrait d’un
cathéter péridural ou une ponction lombaire sont à réaliser de préférence lorsque l’effet anticoagulant
de l’énoxaparine sodique est faible. Toutefois, le délai exact pour atteindre un effet anticoagulant
suffisamment faible chez chaque patient n’est pas connu. Pour les patients présentant une clairance de
la créatinine de [15 à 30 ml/minute], d’autres paramètres doivent être pris en compte, en raison d’une
élimination plus lente de l’énoxaparine sodique (voir la rubrique 4.2).
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Anesthésie rachidienne/péridurale ou ponction lombaire
Les anesthésies rachidiennes/péridurales ou les ponctions lombaires ne doivent pas être pratiquées
dans les 24 heures suivant l’administration d’énoxaparine sodique à des doses curatives (voir
également la rubrique 4.3).
Des cas d’hématomes intrarachidiens ont été signalés lors de l’utilisation d’énoxaparine sodique lors
d’une anesthésie rachidienne/péridurale ou de ponctions lombairesayant entraîné une paralysie
prolongée ou permanente. Ces événements sont rares avec les schémas posologiques d’énoxaparine
sodique de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour ou à une dose inférieure. Le risque de survenue de ces
événements est plus élevé avec l’utilisation postopératoire de cathéters périduraux implantés, avec
l’utilisation concomitante de traitements modifiant l’hémostase, tels que les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS), en cas de procédure péridurale ou de ponction lombaire traumatique ou répétée, ou
chez les patients présentant des antécédents de chirurgie rachidienne ou de malformation rachidienne.
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Tests biologiques
Aux doses utilisées pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse,
l’énoxaparine sodique n’a pas d’influence significative sur le temps de saignement, les tests de
coagulation sanguine globale, l’agrégation plaquettaire et sur la liaison du fibrinogène aux plaquettes.
À des doses plus élevées, des augmentations du temps de céphaline activée (TCA) et du temps de
coagulation activée (ACT) peuvent se produire. Ces augmentations du TCA et de l’ACT ne sont pas
corrélées de façon linéaire avec l’augmentation de l’activité antithrombotique de l’énoxaparine
sodique et, par conséquent ne permettent pas de contrôler l’activité de l’énoxaparine sodique.
d’atteindre l’hémostase au site de ponction après une ICP. Si un dispositif de fermeture est utilisé, la
gaine peut être immédiatement retirée. Si une méthode de compression manuelle est utilisée, la gaine
doit être retirée 6 heures après la dernière injection IV/SC d’énoxaparine sodique. Si le traitement par
énoxaparine sodique doit se poursuivre, la dose suivante programmée doit être administrée au plus tôt
6 à 8 heures après le retrait de la gaine. Le site de la procédure doit être surveillé pour déceler tout
signe de saignement ou de formation d’un hématome.
Endocardite infectieuse aiguë
L’utilisation d’héparine n’est généralement pas recommandée chez les patients atteints d’endocardite
infectieuse aiguë en raison du risque d’hémorragie cérébrale. Si une telle utilisation est considérée
comme étant absolument nécessaire, la décision doit être prise uniquement après une évaluation
prudente du rapport bénéfice-risque.
Prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
Il n’existe pas d’étude spécifique sur l’utilisation d’énoxaparine sodique pour la thromboprophylaxie
chez les patients porteurs de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques. Des cas isolés de thrombose
sur prothèses de valve mécaniques ont été signalés chez des patients ayant reçu de l’énoxaparine
sodique en thromboprophylaxie. Des facteurs confondants, incluant la maladie sous-jacente et des
données cliniques limitées, ne permettent pas d’évaluer correctement ces cas. Dans certains cas, il
s’agissait de femmes enceintes chez lesquelles la thrombose a entraîné le décès de la mère et du fœtus.
Femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
L’utilisation d’énoxaparine sodique en thromboprophylaxie chez les femmes enceintes porteuses de
prothèses valvulaires cardiaques mécaniques n’a pas été étudiée de façon spécifique. Dans le cadre
d’une étude clinique chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques
mécaniques traitées par énoxaparine sodique (100 UI/kg [1 mg/kg], 2 fois par jour) pour réduire le
risque thromboembolique, 2 femmes sur 8 ont développé des caillots résultant en un blocage de la
valve et entraînant le décès de la mère et du fœtus. Des cas isolés de thrombose de valves ont été
rapportés post-commercialisation chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
cardiaques mécaniques traitées par énoxaparine sodique en thromboprophylaxie. Les femmes
enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques peuvent être à haut risque
thromboembolique.
Patients âgés
Aucune tendance d’augmentation des saignements n’est observée chez les patients âgés traités à doses
prophylactiques. Les patients âgés (en particulier les patients âgés de 80 ans et plus) pourraient
présenter un risque accru de complications hémorragiques aux doses thérapeutiques. Une surveillance
clinique étroite est recommandée, et une diminution de la posologie chez les patients âgés de plus de
75 ans traités pour un STEMI pourraient être envisagées (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, l’exposition à l’énoxaparine est augmentée,
associée à une élévation du risque de saignement. Chez ces patients, une surveillance clinique étroite
est recommandée, et une surveillance biologique par la mesure de l’activité anti-Xa pourrait être
envisagée (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
En raison du manque de données dans cette population, l’énoxaparine sodique n’est pas recommandée
chez les patients atteints d’une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
en dehors de la prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle
au cours de l’hémodialyse.
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 30 ml/min), il
est recommandé d’ajuster la posologie pour les traitements curatif et prophylactique (voir
rubrique 4.2), en raison d’une exposition à l’énoxaparine sodique significativement augmentée.
Aucun ajustement posologique n’est recommandé chez les patients atteints d’insuffisance rénale
modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de 50 à
80 ml/min).
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Insuffisance hépatique
L’énoxaparine sodique doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant une insuffisance
hépatique, en raison du risque augmenté de saignements. Une adaptation de la posologie, sur la base
d’une surveillance de l’activité anti-Xa, n’est pas fiable chez les patients avec une cirrhose hépatique
et n’est pas recommandée (voir rubrique 5.2).
Patients de faible poids
Une augmentation de l’exposition à l’énoxaparine sodique avec des doses prophylactiques (non
ajustées en fonction du poids) a été observée chez des femmes et des hommes de faible poids corporel
(< 45 kg et < 57 kg respectivement), ce qui pourrait augmenter le risque hémorragique. Une
surveillance clinique étroite est donc recommandée chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Patients obèses
Les patients obèses ont un risque thromboembolique plus élevé. La sécurité d’emploi et l’efficacité
des doses prophylactiques chez les patients obèses (IMC > 30 kg/m
2
) n’ont pas été entièrement
déterminées et il n’existe aucun consensus sur l’ajustement de la posologie. Ces patients doivent faire
l’objet d’une surveillance étroite pour déceler tout signe ou symptôme de maladie thromboembolique.
Hyperkaliémie
Les héparines peuvent supprimer la sécrétion surrénale d’aldostérone et entraîner une hyperkaliémie
(voir rubrique 4.8), en particulier chez les patients atteints de diabète, présentant une insuffisance
rénale chronique, une acidose métabolique préexistante, prenant des médicaments connus pour
augmenter les taux de potassium (voir rubrique 4.5). Les taux plasmatiques de potassium doivent être
régulièrement surveillés, en particulier chez les patients à risque.
Traçabilité
Les HBPM sont des médicaments biologiques. Afin d’améliorer la traçabilité des HBPM, il est
recommandé aux professionnels de santé de consigner le nom commercial et le numéro de lot du
produit administré dans le dossier médical du patient.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Association déconseillée :
Médicaments modifiant l’hémostase (voir rubrique 4.4)
Il est recommandé d’arrêter certains médicaments qui modifient l’hémostase avant un traitement par
énoxaparine sodique, à moins que cela ne soit strictement indiqué. Si l’association est indiquée,
l’énoxaparine sodique doit être utilisée sous surveillance clinique et biologique étroite, lorsque
nécessaire. Ces médicaments incluent :
- les salicylés systémiques, l’acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires et les
AINS, y compris le kétorolac ;
C
Association faisant l’objet de précautions d’emploi :
Les médicaments suivants peuvent être administrés avec prudence en association avec l’énoxaparine
sodique :
Autres médicaments modifiant l’hémostase, tels que :
-
les inhibiteurs de l’agrégation plaquettaire, y compris l’acide acétylsalicylique utilisé à
une dose antiagrégante (cardioprotection), le clopidogrel, la ticlopidine et les antagonistes
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les thrombolytiques (par ex., altéplase, rétéplase, streptokinase, ténectéplase, urokinase) et
anticoagulants (voir rubrique 4.2).
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de la glycoprotéine IIb/IIIa indiqués dans le syndrome coronaire aigu, en raison du risque
de saignement ;
le Dextran 40 ;
les glucocorticoïdes systémiques.
Médicaments augmentant le taux de potassium :
Les médicaments augmentant le taux de potassium sérique peuvent être administrés en association
avec l’énoxaparine sodique dans le cadre d’une surveillance clinique et biologique étroite (voir
rubriques 4.4 et 4.8).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Fertilité
Il n’existe aucune donnée clinique sur l’énoxaparine sodique relative à la fertilité. Les études chez
l’animal n’ont montré aucun effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
L’énoxaparine sodique n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines.
4.8
Effets indésirables
C
4.7
e
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
m
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Allaitement
Chez la femme, l’excrétion de l’énoxaparine sous forme inchangée dans le lait n’est pas connue. Chez
les rates allaitantes, le passage de l’énoxaparine ou de ses métabolites dans le lait est très faible.
L’absorption orale d’énoxaparine sodique est peu probable. Thorinane peut être utilisé pendant
l’allaitement.
en
Les femmes enceintes recevant de l’énoxaparine sodique doivent faire l’objet d’une surveillance
étroite pour déceler tout signe de saignement ou d’anticoagulation excessive, et elles doivent être
informées du risque d’hémorragie. Dans l’ensemble, les données suggèrent qu’il n’y a aucune preuve
d’augmentation du risque d’hémorragie, de thrombopénie ou d’ostéoporose par rapport aux femmes
qui ne sont pas enceintes, à l’exception des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
cardiaques (voir rubrique 4.4).
S’il est prévu de procéder à une anesthésie péridurale, il est recommandé d’arrêter le traitement par
héparine avant (voir rubrique 4.4).
tn
'e
s
88
tp
lu
s
L’énoxaparine sodique ne doit être utilisée pendant la grossesse que si le médecin en a clairement
établi la nécessité.
au
Grossesse
Dans l’espèce humaine, aucune donnée ne montre que l’énoxaparine traverse la barrière placentaire
pendant le deuxième et le troisième trimestres de la grossesse. Aucune information n’est disponible en
ce qui concerne le premier trimestre.
Les études chez l’animal n’ont pas en mis en évidence de fœtotoxicité ni de tératogénicité (voir
rubrique 5.3). Les données chez l’animal ont montré que le passage de l’énoxaparine à travers le
placenta est minime.
to
ris
é
Résumé du profil de sécurité
L’énoxaparine sodique a été évaluée chez plus de 15 000 patients dans le cadre d’essais cliniques :
1 776 en prophylaxie de la thrombose veineuse profonde suite à une chirurgie orthopédique ou
abdominale chez des patients à risque de complications thromboemboliques, 1 169 en prophylaxie
médicale de la thrombose veineuse profonde chez des patients atteints d’une affection médicale aiguë
et présentant une mobilité très restreinte, 559 pour le traitement de la TVP avec ou sans EP, 1 578
pour le traitement d’un angor instable et d’un infarctus du myocarde sans onde Q et 10 176 pour le
traitement d’un STEMI aigu.
Le schéma posologique de l’énoxaparine sodique administré pendant ces essais cliniques varie selon
les indications. La dose d’énoxaparine sodique était de 4 000 UI (40 mg) SC une fois par jour en
prophylaxie de la thrombose veineuse profonde suite à une chirurgie ou en prophylaxie chez les
patients atteints d’une affection médicale aiguë présentant une mobilité très restreinte. Dans le
traitement de la TVP avec ou sans EP, les patients recevant de l’énoxaparine sodique étaient traités
soit par une dose SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit par une dose SC de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour. Dans les études cliniques pour le traitement de l’angor instable et de
l’infarctus du myocarde sans onde Q, les doses étaient de 100 UI/kg (1 mg/kg) par voie SC toutes les
12 heures, et dans l’étude clinique pour le traitement d’un STEMI aigu, le schéma posologique de
l’énoxaparine sodique était un bolus IV de 3 000 UI (30 mg) suivi par une dose SC de 100 UI/kg
(1 mg/kg) toutes les 12 heures.
Dans les études cliniques, les hémorragies, la thrombopénie et la thrombocytose étaient les effets les
plus fréquemment rapportés (voir rubrique 4.4 et « Description d’effets indésirables sélectionnés » ci-
dessous).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent : hémorragie, anémie hémorragique*, thrombopénie, thrombocytose
Rare : éosinophilie*
Rare : cas de thrombopénie immuno-allergique avec thrombose ; dans certains cas, la thrombose
s’est compliquée d’un infarctus d’un organe ou d’une ischémie d’un membre (voir rubrique 4.4)
Affections du système immunitaire
Fréquent : réaction allergique
Rare : réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris choc*
Affections du système nerveux
Fréquent : maux de tête*
Affections vasculaires
Rare : hématome intrarachidien*. Ces réactions ont entraîné des lésions neurologiques de gravité
variable, comprenant la paralysie prolongée ou permanente (voir la rubrique 4.4)
Affections hépatobiliaires
89
C
e
m
éd
ic
am
Les autres effets indésirables observés dans les études cliniques et rapportés au cours de l’expérience
post-commercialisation (* indique les effets rapportés durant l’expérience post-commercialisation)
sont détaillés ci-dessous.
Les fréquences sont déterminées de la façon suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100,
< 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) et
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque
classe de système d’organes, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de
gravité.
en
tn
'e
s
Liste récapitulative des effets indésirables
tp
lu
s
au
to
ris
é
Très fréquent : élévations des enzymes hépatiques (principalement des taux de transaminases
> 3 fois la limite supérieure de la normale)
Peu fréquent : atteintes hépatocellulaires*
Rare : atteinte hépatique cholestatique*
C
Classe de
systèmes
d’organes
m
éd
Description d’effets indésirables sélectionnés
Hémorragies
Des hémorragies majeures ont été rapportées au maximum chez 4,2 % des patients (patients en
chirurgie), dont certaines ont été fatales. Chez les patients en chirurgie, les complications
hémorragiques étaient considérées comme majeures : (1) hémorragie avec conséquence clinique
significative ou (2) hémorragie accompagnée d’une diminution du taux d’hémoglobine ≥ 2 g/dl ou
ayant nécessité la transfusion de 2 ou plus culots globulaires. Les hémorragies rétropéritonéales et
intracrâniennes étaient dans tous les cas considérées comme majeures.
Comme avec les autres anticoagulants, une hémorragie peut survenir en présence de facteurs de
risques associés, tels que des lésions organiques susceptibles de saigner, des procédures invasives ou
l’utilisation concomitante de médicaments ayant un effet sur l’hémostase (voir les rubriques 4.4 et
4.5).
Prophylaxie en
chirurgie
Très fréquent
:
Hémorragie
α
Rare :
Hémorragie
rétropéritonéa
le
ic
am
en
e
Prophylaxie
médicale
Fréquent :
Hémorragi
e
α
tn
'e
s
Investigations
Rare : hyperkaliémie* (voir rubriques 4.4 et 4.5)
Traitement des
TVP, avec ou
sans EP
Très fréquent
Hémorragie
α
tp
Traitement de
l’angor instable
et de l’IDM
sans onde Q
Fréquent :
Hémorragie
α
Rare :
Hémorragie
rétropéritonéa
le
Traitement du
STEMI aigu
Fréquent :
Hémorragie
α
Peu fréquent :
Peu fréquent :
Hémorragie
Hémorragie
intracrânienne
intracrânienne
, hémorragie
, hémorragie
rétropéritonéa
rétropéritonéa
le
le
α
: tel que, hématome, ecchymoses en dehors du site d’injection, hématome au niveau d’une plaie,
hématurie, épistaxis et hémorragie gastro-intestinale.
90
Affections
hématologiqu
es et du
système
lymphatique
lu
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent : hématome au site d’injection, douleur au site d’injection, autre réaction au site
d’injection (telle qu’un œdème, une hémorragie, une hypersensibilité, une inflammation, un
nodule, une douleur ou une réaction)
Peu fréquent : irritation locale ; nécrose cutanée au site d’injection
s
au
to
Affections musculo-squelettiques, systémiques et osseuses
Rare : ostéoporose* lors d’un traitement prolongé (plus de 3 mois)
ris
é
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : urticaire, prurit, érythème
Peu fréquent : dermatite bulleuse
Rare : alopécie*
Rare : vascularite cutanée*, nécrose cutanée* survenant généralement au site d’injection (ces
réactions ont généralement été précédées d’un purpura ou de placards érythémateux, infiltrés et
douloureux).
Nodules au site d’injection* (nodules inflammatoires qui ne sont pas une formation kystique
d’énoxaparine). Ils se résorbent après quelques jours et ne sont pas un motif d’arrêt du traitement.
Thrombopénie et thrombocytose
Classe de
systèmes
d’organes
Prophylaxie en
chirurgie
Prophylaxie
médicale
Traitement des
TVP, avec ou
sans EP
Très fréquent
:
Thrombocytos
e
β
Fréquent :
Thrombocyto-
pénie
Traitement de
l’angor instable
et de l’IDM
sans onde Q
Traitement du
STEMI aigu
β
4.9
Surdosage
Prise en charge
Les effets anticoagulants peuvent être largement neutralisés par l’injection IV lente de protamine. La
dose de protamine dépend de la dose d’énoxaparine sodique injectée :
1 mg de protamine neutralise l’effet anticoagulant de 100 UI (1 mg) d’énoxaparine sodique, si
cette dernière a été administrée au cours des 8 dernières heures.
Une perfusion de 0,5 mg de protamine pour100 UI (1 mg) d’énoxaparine sodique peut être
administrée si l’énoxaparine sodique a été administrée plus de 8 heures avant l’administration
de protamine, ou s’il a été déterminé qu’une deuxième dose de protamine est requise.
Au-delà de 12 heures après l’injection d’énoxaparine sodique, il n’est pas
nécessaired’administrer la protamine.
Cependant, même à des doses élevées de protamine, l’activité anti-Xa de l’énoxaparine sodique n’est
jamais complètement neutralisée (environ 60 % au maximum). (Voir les informations de prescription
pour les sels de protamine).
5.
5.1
C
e
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
m
éd
ic
am
Signes et symptômes
Le surdosage accidentel après administration IV, extracorporelle ou SC d’énoxaparine sodique
pourrait entraîner des complications hémorragiques. Suite à l’administration par voie orale de doses
même massives, il est peu probable que l’énoxaparine sodique soit absorbée.
en
tn
'e
s
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V.
91
tp
lu
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de l’énoxaparine sodique chez les enfants n’ont pas été établies (voir
rubrique 4.2).
s
au
: Augmentation de la numération plaquettaire > 400 G/l
to
ris
é
Affections
Très fréquent
:
hématologique
Thrombocy-
s et du système
tose
β
lymphatique
Fréquent :
Thrombopéni
e
Peu
fréquent :
Thrombopé
nie
Peu fréquent :
Fréquent :
Thrombopénie Thrombocytos
e
β
Thrombopénie
Très rare :
Thrombopénie
immuno-
allergique
Classe pharmacothérapeutique : agents antithrombotiques, du groupe de l'héparine, code ATC : B01A
B05
Thorinane est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site
internet de l'Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
Effets pharmacodynamiques
L’énoxaparine est une héparine de bas poids moléculaire (HBPM) dont le poids moléculaire moyen est
d’environ 4 500 daltons, au sein de laquelle les activités antithrombotiques et anticoagulantes de
l’héparine standard ont été dissociées. La substance médicamenteuse est le sel de sodium.
Dans le système purifié
in vitro,
l’énoxaparine sodique a une activité anti-Xa élevée (environ
100 UI/mg) et une faible activité anti-IIa ou antithrombine (environ 28 UI/mg) et le rapport entre les
deux est de 3,6. Ces activités anticoagulantes sont médiées par l’antithrombine III (ATIII) résultant en
activités antithrombotiques chez l’homme.
Au-delà de l’activité anti-Xa/IIa, d’autres propriétés antithrombotiques et anti-inflammatoires de
l’énoxaparine ont été identifiées chez des sujets sains et des patients, ainsi que dans des modèles non
cliniques.
Elles comprennent l’inhibition dépendante de l’ATIII d’autres facteurs de coagulation, tels que le
facteur VIIa, l’induction de la libération d’un inhibiteur de la voie du facteur tissulaire (TFPI)
endogène ainsi qu’une libération réduite du facteur de von Willebrand (vWF) de l’endothélium
vasculaire dans la circulation sanguine. Ces facteurs sont connus pour contribuer à l’effet
antithrombotique global de l’énoxaparine sodique.
Lorsqu’elle est utilisée comme traitement prophylactique, l’énoxaparine sodique n’affecte pas
significativement le temps de céphaline activée (TCA). Lorsque l’énoxaparine sodique est utilisée
comme traitement curatif, le TCA peut être prolongé de 1,5 à 2,2 fois au pic d’activité, par rapport au
temps de contrôle.
Efficacité et sécurité clinique
C
e
Prévention de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie
Prophylaxie prolongée de la MTEV en chirurgie orthopédique :
Dans une étude menée en double aveugle portant sur la prophylaxie prolongée des patients ayant
bénéficié d’une chirurgie de remplacement de la hanche, 179 patients ne présentant pas de maladie
thromboembolique veineuse initialement traités, durant leur hospitalisation, par de l’énoxaparine
sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg) SC, ont été randomisés pour recevoir, après la sortie de
l’hôpital, un traitement comprenant soit de l’énoxaparine sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg)
(n = 90) SC une fois par jour, soit un placebo (n = 89) pendant 3 semaines. L’incidence de TVP
pendant la prophylaxie prolongée était significativement plus faible pour l’énoxaparine sodique
comparée au placebo, et aucune EP n’a été rapportée. Aucune hémorragie majeure n’est survenue.
Les données d’efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.
m
éd
ic
am
en
tn
'e
s
Énoxaparine
sodique
4 000 UI (40 mg) SC
une fois par jour
n (%)
tp
lu
Tous les patients ayant reçu une
90 (100)
prophylaxie prolongée
6 (6,6)
Total de TEV
Total de TVP (%)
6 (6,6)*
TVP proximale (%)
5 (5,6)
#
*valeur p par rapport au placebo = 0,008
chiffre de la valeur p par rapport au placebo = 0,537
92
s
au
Placebo
SC une fois par jour
n (%)
89 (100)
18 (20,2)
18 (20,2)
7 (8,8)
to
ris
é
Dans une deuxième étude menée en double aveugle, 262 patients ne présentant pas de MTEV et ayant
bénéficié d’une chirurgie de remplacement de la hanche, initialement traités, pendant leur
hospitalisation, avec de l’énoxaparine sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg) SC, ont été randomisés
pour recevoir après la sortie de l’hôpital un traitement comprenant soit de l’énoxaparine sodique à une
dose de 4 000 UI (40 mg) (n = 131) SC une fois par jour, soit un placebo (n = 131) pendant
3 semaines. Comme dans la première étude, l’incidence de MTEV pendant la prophylaxie prolongée
était significativement plus faible pour l’énoxaparine sodique comparée au placebo pour le total
d’événements thromboemboliques veineux (énoxaparine sodique : 21 [16 %] par rapport au placebo :
45 [34,4 %] ; p = 0,001), de même que pour la TVP proximale (énoxaparine sodique : 8 [6,1 %] par
rapport au placebo : 28 [21,4 %] ; p =< 0,001). Aucune différence au niveau des saignements majeurs
n’a été constatée entre le groupe de l’énoxaparine sodique et le groupe du placebo.
Prophylaxie prolongée de la TVP suite à une chirurgie oncologique
Un essai multicentrique, en double aveugle, a comparé un schéma posologique de quatre semaines et
un schéma posologique d’une semaine de prophylaxie par énoxaparine sodique en termes de sécurité
d’emploi et d’efficacité chez 332 patients bénéficiant d’une intervention programmée pour un cancer
abdominal ou pelvien. Les patients ont reçu de l’énoxaparine sodique (4 000 UI [40 mg] SC) 1 fois par
jour pendant 6 à 10 jours, puis ils ont été randomisés pour recevoir soit de l’énoxaparine sodique, soit
un placebo pendant 21 jours supplémentaires. Une vénographie bilatérale a été réalisée entre le 25è et
le 31è jour, ou plus tôt si des symptômes de thromboembolie veineuse survenaient. Les patients ont été
suivis pendant trois mois. La prophylaxie par énoxaparine sodique pendant quatre semaines après
l’intervention chirurgicale pour un cancer abdominal ou pelvien a réduit significativement l’incidence
des thromboses confirmées par vénographie, comparativement à la prophylaxie par énoxaparine
sodique pendant une semaine. Les taux de thromboembolie veineuse à la fin de la phase en double
aveugle étaient de 12,0 % (n = 20) dans le groupe du placebo et de 4,8 % (n = 8) dans le groupe de
l’énoxaparine sodique ; p = 0,02. Cette différence persistait à trois mois [13,8 % vs 5,5 % (n = 23 vs
9), p = 0,01]. Il n’y a pas eu de différences dans les taux de saignement, ni d’autres complications
durant les périodes en double aveugle ou de suivi.
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d’une
affection médicale aiguë avec mobilité réduite
Dans une étude multicentrique menée en double aveugle, en groupes parallèles, l’énoxaparine sodique
à une dose de 2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) SC une fois par jour a été comparée à un
placebo dans la prophylaxie médicale de la TVP chez des patients présentant une réduction importante
de la mobilité lors d’une affection médicale aiguë (définie par une distance de marche < 10 mètres
pendant ≤ 3 jours). Cette étude a inclus des patients atteints d’insuffisance cardiaque (classe III ou IV
selon la NYHA) ; d’insuffisance respiratoire aiguë ou d’insuffisance respiratoire chronique
compliquée et d’une infection aiguë ou de rhumatisme aigu ; si ces affections étaient associées à au
moins un facteur de risque d’ETEV (âge ≥ 75 ans, cancer, antécédent d’ETEV, obésité, varices,
hormonothérapie et maladie cardiaque ou insuffisance respiratoire chroniques).
Au total, 1 102 patients ont été inclus dans l’étude et 1 073 patients ont été traités. Le traitement a été
poursuivi pendant 6 à 14 jours (durée médiane de 7 jours). Administrée à une dose de 4 000 UI
(40 mg) SC une fois par jour, l’énoxaparine sodique a significativement réduit l’incidence d’ETEV
comparativement au placebo. Les données d’efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.
C
e
m
éd
ic
am
en
Énoxaparine
sodique
2 000 UI (20 mg)
SC une fois par
jour
n (%)
Tous les patients traités
287 (100)
93
tn
'e
s
tp
Énoxaparine
sodique
4 000 UI (40 mg)
SC une fois par
jour
n (%)
291(100)
lu
s
au
to
ris
Placebo
n (%)
288 (100)
é
pendant une affection
médicale aiguë
Total d’ETEV (%)
TVP totales (%)
TVP proximale (%)
43 (15,0)
43 (15,0)
13 (4,5)
16 (5,5)*
16 (5,5)
5 (1,7)
43 (14,9)
40 (13,9)
14 (4,9)
ETEV = événements thromboemboliques veineux incluant la TVP, l’EP et le décès
considéré comme étant d’origine thromboembolique.
*valeur p par rapport au placebo = 0,0002
Environ 3 mois après l’inclusion, l’incidence des ETEV restait significativement plus faible dans le
groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) par rapport au groupe placebo.
La survenue d’hémorragies totales et majeures était respectivement de 8,6 % et de 1,1 % dans le
groupe placebo, de 11,7 % et de 0,3 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) et de 12,6 % et 1,7 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg).
Traitement de la thrombose veineuse profonde avec ou sans embolie pulmonaire
Dans une étude multicentrique, en groupes parallèles, 900 patients présentant une TVP aiguë d’un
membre inférieur, avec ou sans EP, ont été randomisés pour recevoir un traitement dans le cadre d’une
hospitalisation par soit (i) de l’énoxaparine sodique à la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) SC une fois
par jour, soit (ii) de l’énoxaparine sodique à la dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les 12 heures,
soit (iii) un bolus IV d’héparine (5 000 UI) suivi par une perfusion continue (administrée pour
atteindre un TCA de 55 à 85 secondes). Au total, 900 patients ont été randomisés dans l’étude et tous
les patients ont été traités. Tous les patients ont également reçu de la warfarine sodique (dose ajustée
en fonction du temps de prothrombine nécessaire pour atteindre un rapport international normalisé
[INR] de 2,0 à 3,0), en commençant dans les 72 heures de l’instauration du traitement par énoxaparine
sodique ou par héparine standard, et ce traitement s’est poursuivi pendant 90 jours. Le traitement par
énoxaparine sodique ou héparine standard a été administré pendant au moins 5 jours et jusqu’à ce que
l’INR cible pour la warfarine sodique ait été atteint. Les deux schémas posologiques de l’énoxaparine
sodique étaient équivalents au traitement par héparine standard sur la réduction du risque de récidive
de maladie thromboembolique veineuse (TVP et/ou EP). Les données d’efficacité sont fournies dans le
tableau ci-dessous.
Énoxaparine
Énoxaparine
Héparine
sodique
sodique
Traitement IV
150 UI/kg
100 UI/kg
ajusté en fonction
(1,5 mg/kg) SC une
(1 mg/kg) SC une
du TCA
fois par jour
fois par jour
n (%)
n (%)
n (%)
m
éd
ic
am
en
C
Tous les patients
traités atteints de
TVP, avec ou sans
EP
298 (100)
tn
'e
s
tp
9 (2,9)*
312 (100)
lu
s
e
ETEV totales (%)
13 (4,4)*
11 (3,7)
7 (2,2)
8 (2,8)
TVP seule (%)
TVP proximale
9 (3,0)
6 (1,9)
7 (2,4)
(%)
2 (0,7)
2 (0,6)
4 (1,4)
EP (%)
ETEV = événement thromboembolique veineux (TVP et/ou EP)
*Les intervalles de confiance à 95 % pour les différences entre les traitements pour le total
d’ETEV étaient les suivants :
-
énoxaparine sodique une fois par jour vs héparine (-3,0 à 3,5)
-
énoxaparine sodique toutes les 12 heures vs héparine (-4,2 à 1,7).
94
au
to
ris
290 (100)
12 (4,1)
é
Les taux d’hémorragies majeures étaient respectivement de 1,7 % dans le groupe énoxaparine sodique
à la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour, de 1,3 % dans le groupe énoxaparine sodique à la
dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour et de 2,1 % dans le groupe héparine.
Traitement de l’angor instable et de l’infarctus du myocarde sans élévation du segment ST
Dans une étude multicentrique de grande envergure, 3 171 patients inclus à phase aiguë d’un angor
instable ou d’un infarctus du myocarde sans onde Q ont été randomisés pour recevoir en association
avec de l’acide acétylsalicylique (100 à 325 mg une fois par jour), soit de l’énoxaparine sodique à
100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit une injection IV d’héparine non fractionnée ajustée en
fonction du TCA. Les patients devaient être traités à l’hôpital pendant au moins 2 jours et au
maximum 8 jours, jusqu’à la stabilisation clinique, procédures de revascularisation ou leur sortie de
l’hôpital. Les patients devaient être suivis jusqu’à 30 jours. En comparaison avec l’héparine,
l’énoxaparine sodique a significativement réduit l’incidence du critère combiné associant angine de
poitrine, infarctus du myocarde et décès, avec une diminution de 19,8 % à 16,6 % (réduction du risque
relatif de 16,2 %) au jour 14. Cette réduction de cette incidence du critère combiné a été maintenue
après 30 jours (de 23,3 à 19,8 % ; réduction du risque relatif de 15 %).
Il n’y a pas eu de différence significative dans les hémorragies majeures, même si des hémorragies au
site de l’injection SC étaient plus fréquentes.
Traitement de l’infarctus du myocarde avec élévation du segment ST
Dans une étude multicentrique de grande envergure, 20 479 patients présentant un STEMI et éligibles
à un traitement fibrinolytique ont été randomisés pour recevoir soit de l’énoxaparine sodique sous la
forme d’un bolus IV unique de 3 000 UI (30 mg) et une dose SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) suivie d’une
injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit de l’héparine non fractionnée ajustée en
fonction du TCA par voie IV pendant 48 heures. Tous les patients ont également été traités par de
l’acide acétylsalicylique pendant au moins 30 jours. La posologie de l’énoxaparine sodique était
ajustée pour les patients atteints d’une insuffisance rénale sévère et pour les patients âgés de plus de
75 ans. Les injections SC d’énoxaparine sodique ont été administrées jusqu’à la sortie de l’hôpital ou
pendant huit jours au maximum (selon la première occurrence).
4 716 patients ont bénéficié d’une intervention coronarienne percutanée (ICP) associée à un traitement
antithrombotique en aveugle. Par conséquent, pour les patients sous énoxaparine sodique, l’ICP a été
pratiquée sous énoxaparine sodique (pas de changement de traitement) en utilisant le schéma
posologique établi dans les études précédentes, à savoir, aucune administration supplémentaire si la
dernière administration par voie SC a été effectuée moins de 8 heures avant l’inflation du ballonnet, ou
un bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d’énoxaparine sodique si la dernière administration SC a été
effectuée plus de 8 heures avant l’inflation du ballonnet.
L’énoxaparine sodique comparée à l’héparine non fractionnée a significativement diminué l’incidence
du critère principal d’évaluation, un critère composite du décès toutes causes confondues ou d’une
récidive d’infarctus du myocarde au cours des 30 premiers jours suivant la randomisation [9,9 pour
cent dans le groupe énoxaparine sodique, vs 12,0 pour cent dans le groupe héparine non fractionnée],
avec une réduction du risque relatif de 17 pour cent (p < 0,001).
Les bénéfices du traitement par l’énoxaparine sodique, démontrés sur plusieurs critères d’efficacité,
sont apparus à 48 heures, où il a été observé une réduction du risque relatif de 35 pour cent de récidive
d’infarctus du myocarde, comparativement au traitement par héparine non fractionnée (p < 0,001).
L’effet bénéfique de l’énoxaparine sodique sur le critère principal d’évaluation était homogène dans
les sous-groupes clés, dont l’âge, le sexe, la localisation de l’infarctus, les antécédents de diabète, les
antécédents d’infarctus du myocarde, le type d’agent fibrinolytique administré et le délai écoulé
jusqu’au traitement par le médicament à l’étude.
Un bénéfice thérapeutique significatif a été observé avec l’énoxaparine sodique, comparée à l’héparine
non fractionnée, chez les patients ayant bénéficié d’une intervention coronarienne percutanée dans les
30 jours suivant la randomisation (réduction du risque relatif de 23 pour cent) ou ayant été traités
médicalement (réduction du risque relatif de 15 pour cent, p = 0,27).
Le taux de survenue à 30 jours du critère d’évaluation composite associant décès, récidive d’infarctus
du myocarde ou une hémorragie intracrânienne (une mesure du bénéfice clinique net) était
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significativement plus faible (p < 0,0001) dans le groupe énoxaparine sodique (10,1 %)
comparativement au groupe héparine (12,2 %), ce qui correspond à une réduction du risque relatif de
17 % en faveur du traitement par énoxaparine sodique.
L’incidence des saignements majeurs à 30 jours était significativement plus élevée (p < 0,0001) dans
le groupe énoxaparine sodique (2,1 %) par rapport au groupe héparine (1,4 %). L’incidence de
saignements gastro-intestinaux était plus élevée dans le groupe énoxaparine sodique (0,5 %) par
rapport au groupe héparine (0,1 %), tandis que l’incidence d’hémorragies intracrâniennes était
similaire entre les deux groupes (0,8 % avec l’énoxaparine sodique par rapport à 0,7 % avec
l’héparine).
L’effet bénéfique de l’énoxaparine sodique sur le critère principal d’évaluation observé durant les
30 premiers jours s’est maintenu au cours d’une période de suivi de 12 mois.
Insuffisance hépatique
Selon les données de la littérature, l’utilisation de l’énoxaparine sodique à 4000 UI (40 mg) chez les
patients cirrhotiques (classe B-C de Child-Pugh) s’est avérée sûre et efficace en prévention des
thromboses de la veine porte. Ces données comportent toutefois quelques limites. Une attention doit
être portée chez les patients avec une insuffisance hépatique en raison de leur risque augmenté de
saignement (voir rubrique 4.4) et aucune étude pour déterminer une posologie n’a été réalisée chez les
patients cirrhotiques (classe A, B ou C de Child Pugh).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Après une administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour et de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour chez des volontaires sains, l’état d’équilibre est atteint le 2e jour, avec un
rapport d’exposition moyen environ 15 % plus élevé qu’après une dose unique. Après
l’administration SC de doses répétées de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour, l’état d’équilibre est
atteint entre le 3
e
et le 4
e
jour, avec une exposition moyenne environ 65 % plus élevée qu’après une
dose unique et des taux d’activité anti-Xa maximaux et résiduels moyens d’environ 1,2 et 0,52 UI/ml,
respectivement.
Le volume d’injection et la concentration de la dose sur une plage allant de 100 à 200 mg/ml ne
modifient pas les paramètres pharmacocinétiques chez les volontaires sains.
96
C
Un bolus IV de 3 000 UI (30 mg) immédiatement suivi d’une injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg)
toutes les 12 heures a fourni un niveau d’activité anti-Xa maximum initial de 1,16 UI/ml (n = 16) et
une exposition moyenne correspondant à 88 % des taux à l’état d’équilibre. L’état d’équilibre est
atteint le deuxième jour du traitement.
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Différentes doses, formules et schémas posologiques peuvent être utilisés.
Le niveau plasmatique maximal moyen d’activité anti-Xa est observé dans un délai de 3 à 5 heures
après l’injection SC et atteint une activité anti-Xa d’environ 0,2, 0,4, 1,0 et 1,3 UI anti-Xa/ml suite à
l’administration SC unique de doses de 2 000 UI, 4 000 UI, 100 UI/kg et 150 UI/kg (20 mg, 40 mg,
1 mg/kg et 1,5 mg/kg), respectivement.
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Absorption
La biodisponibilité absolue de l’énoxaparine sodique après une injection SC, en fonction de l’activité
anti-Xa, est proche de 100 %.
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Caractéristiques générales
Les paramètres pharmacocinétiques de l’énoxaparine sodique ont principalement été étudiés en termes
de durée de l’activité anti-Xa dans le plasma et également par l’activité anti-IIa, aux doses
recommandées après une administration SC unique et répétée, et après une administration IV unique.
La détermination quantitative des activités pharmacocinétiques anti-Xa et anti-IIa a été effectuée par
des méthodes amidolytiques validées.
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La pharmacocinétique de l’énoxaparine sodique semble être linéaire dans l’intervalle de doses
recommandées.
La variabilité intra et inter-individuelle est faible. Suite à l’administration SC répétée, aucune
accumulation ne se produit.
L’activité plasmatique anti-IIa après l’administration SC est environ dix fois plus faible que l’activité
anti-Xa. Le niveau maximal moyen d’activité anti-IIa est observé environ 3 à 4 heures après une
injection SC et atteint 0,13 UI/ml et 0,19 UI/ml suite à l’administration répétée de la dose de
100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour et de la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour,
respectivement.
Distribution
Le volume de distribution de l’activité anti-Xa de l’énoxaparine sodique est d’environ 4,3 litres et est
proche du volume sanguin.
Biotransformation
L’énoxaparine sodique est principalement métabolisée dans le foie par désulfatation ou
dépolymérisation en composés de poids moléculaire plus bas, ayant un pouvoirbiologique réduit.
Élimination
L’énoxaparine sodique est un médicament à faible clairance, avec une clairance plasmatique anti-Xa
moyenne de 0,74 l/h après une perfusion IV de 150 UI/kg (1.5 mg/kg) pendant 6 heures.
L’élimination est monophasique, avec une demi-vie d’environ 5 heures après une dose SC unique,
jusqu’à environ 7 heures après une administration répétée.
La clairance rénale de fragments actifs représente environ 10 % de la dose administrée et l’excrétion
rénale totale des fragments actifs et non actifs représente 40 % de la dose.
Populations particulières
Patients âgés
D’après les résultats d’une analyse pharmacocinétique de la population, le profil cinétique de
l’énoxaparine sodique n’est pas différent chez les sujets âgés comparativement à des sujets plus jeunes
lorsque la fonction rénale est normale.
Cependant, étant donné que la fonction rénale décline avec l’âge, les patients âgés peuvent montrer
une élimination réduite de l’énoxaparine sodique (voir rubrique 4.4).
Insuffisance hépatique
Dans une étude menée chez des patients atteints d’une cirrhose avancée et traités par énoxaparine
sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour, une diminution de l’activité anti-Xa maximale
a été associée à une augmentation de la sévérité de l’insuffisance hépatique (évaluée par les catégories
de Child-Pugh). Cette diminution a été principalement attribuée à une diminution du taux d’ATIII
faisant suite à une diminution de la synthèse d’ATIII chez les patients présentant une insuffisance
hépatique.
Insuffisance rénale
Une relation linéaire entre la clairance plasmatique anti-Xa et la clairance de la créatinine à l’état
d’équilibre a été observée, ce qui indique une diminution de la clairance de l’énoxaparine sodique chez
les patients présentant une fonction rénale diminuée. Une exposition anti-Xa représentée par l’ASC, à
l’état d’équilibre, est marginalement augmentée en cas d’insuffisance rénale légère (clairance de la
créatinine de 50 à 80 ml/min) et modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) après
l’administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour. Chez les patients
présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), l’ASC à l’état
d’équilibre est significativement augmentée de 65 % en moyenne après l’administration SC de doses
répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour (voir les rubriques 4.2 et 4.4).
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Hémodialyse
La pharmacocinétique de l’énoxaparine sodique a semblé être similaire à celle de la population témoin
après l’administration d’une dose IV unique de 25 UI, 50 UI ou 100 UI/kg (0,25, 0,50 ou 1,0 mg/kg),
cependant, l’ASC était deux fois plus élevée que celle de la population témoin.
Poids
Après l’administration répétée d’une dose SC de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour, l’ASC
moyenne de l’activité anti-Xa est marginalement plus élevée à l’état d’équilibre chez des volontaires
sains obèses (IMC de 30 à 48 kg/m
2
) comparée à celle des sujets témoins non obèses, tandis que le
niveau d’activité anti-Xa plasmatique n’est pas augmenté. On observe une clairance ajustée en
fonction du poids plus faible chez les sujets obèses recevant des doses SC.
Lorsqu’une dose non ajustée en fonction du poids a été administrée, il a été découvert qu’après
l’administration d’une dose SC unique de 4 000 UI (40 mg), l’exposition anti-Xa est 52 % plus élevée
chez les femmes de faible poids (< 45 kg) et 27 % plus élevée chez les hommes de faible poids
(< 57 kg) comparativement à celle des sujets témoins de poids normal (voir la rubrique 4.4).
Interactions pharmacocinétiques
Aucune interaction pharmacocinétique n’a été observée entre l’énoxaparine sodique et les
thrombolytiques lors d’une administration concomitante.
6.1
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
Injection par voie SC
Ne pas mélanger avec d’autres produits.
Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l’indication STEMI aigu) :
L’énoxaparine sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale
(0,9 %) ou du glucose à 5 % dans de l’eau (voir rubrique 4.2).
98
C
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6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
m
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Aucune preuve d’effet tératogène ou de foetotoxicité n’a été montrée lors des études conduites chez
les rates et les lapines gravides, recevant des doses d’énoxaparine SC jusqu’à 30 mg/kg/j. Il a été
découvert que l’énoxaparine sodique n’avait aucun effet sur la fertilité ou la performance de
reproduction des rats mâles et femelles à des doses SC allant jusqu’à 20 mg/kg/jour.
ic
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Dans les tests
in vitro,
incluant le test d’Ames, le test de mutation directe des lymphomes chez la
souris, l’énoxaparine sodique n’a montré aucune activité mutagène. Dans les tests d’aberration
chromosomique
in vitro
sur des lymphocytes humains et le test d’aberration chromosomique
in vivo
sur de la moelle osseuse de rat, l’énoxaparine sodique n’a montré
aucune activité clastogène.
en
tn
En plus de l’effet anticoagulant de l’énoxaparine sodique, il n’a été démontré aucune preuve d’effets
indésirables à la dose de 15 mg/kg/j administrée par voie SC pendant 13 semaines dans les études de
toxicité conduites chez le rat et le chien et à la dose de 10 mg/kg/j SC et IV pendant 26 semaines dans
les études de toxicité conduites chez le rat et le singe.
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5.3
Données de sécurité préclinique
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6.3
Durée de conservation
Seringue préremplie
2 ans
Médicament dilué avec une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) ou de glucose
à5%
8 heures
6.4
Précautions particulières de conservation
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Ne pas congeler.
6.5
Boîtes de 2 et 10 seringues préremplies.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.
Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)
Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.
2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.
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3)
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Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.
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INSTRUCTIONS D’UTILISATION : SERINGUE PRÉREMPLIE
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Précautions particulières d'élimination et manipulation
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0,8 ml de solution dans une seringue graduée en verre neutre de type 1 incolore transparent avec
aiguille fixée et gaine d'aiguille fermée par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle et munie d'un
piston en polypropylène rouge.
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Nature et contenu de l'emballage extérieur
Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.
4)
Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
préremplie et prête à l'emploi.
6)
7)
8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
médicament.
9)
Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.
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Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
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Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
sur toute sa longueur dans le pli de peau.
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Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
s
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5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
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ris
N'essayez
pas
de chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
é
Lorsque le conteneur est plein, donnez-le à votre médecin ou à votre infirmier/ère à domicile
pour qu'il/elle puisse l'éliminer. Ne le jetez pas avec les ordures ménagères.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
7.
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
8.
9.
Date de première autorisation : 15/09/2016
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
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DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
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EU/1/16/1131/007
EU/1/16/1131/008
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Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
1.
Thorinane 10 000 UI (100 mg)/1 ml solution injectable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
10 000 UI/ml (100 mg/ml) solution injectable
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1
Indications thérapeutiques
Thorinane est indiqué chez l’adulte dans :
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie à risque
modéré et élévé, en particulier en chirurgie orthopédique ou générale, dont la chirurgie
oncologique.
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints
d’une affection médicale aiguë (telle qu‘insuffisance cardiaque aiguë, insuffisance respiratoire,
infections sévères ou maladies rhumatismales) et dont la mobilité est réduite, à risque
thromboembolique veineux augmenté.
Le traitement de la thrombose veineuse profonde (TVP) et de l’embolie pulmonaire (EP), à
l’exclusion de l’EP susceptible de relever d’un traitement thrombolytique ou chirurgical.
La prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours
de l’hémodialyse.
Le syndrome coronaire aigu :
- traitement de l’angor instable et de l’infarctus du myocarde sans élévation du segment ST
(NSTEMI), administré en association avec l’acide acétylsalicylique par voie orale.
- traitement de l’infarctus du myocarde aigu avec élévation du segment ST (STEMI), incluant
les patients éligibles à un traitement médical ou à une intervention coronaire percutanée
(ICP) secondaire.
4.2
Posologie
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Posologie et mode d'administration
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4.
INFORMATIONS CLINIQUES
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Solution injectable en seringue préremplie.
Solution transparente, incolore à jaune pâle.
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3.
FORME PHARMACEUTIQUE
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L’énoxaparine sodique est une substance biologique obtenue par dépolymérisation alcaline d’ester
benzylique d’héparine dérivé de la muqueuse intestinale porcine.
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Chaque seringue préremplie contient 10 000 UI d’activité anti-Xa (correspondant à 100 mg)
d’énoxaparine sodique dans 1,0 ml d’eau pour préparations injectables.
Traitement de la TVP et de l’EP
L’énoxaparine sodique peut être administrée par voie SC soit en une injection de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour, soit en une injection de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour.
Le schéma thérapeutique doit être sélectionné par le médecin en fonction d’une évaluation individuelle
incluant l’évaluation du risque thromboembolique et du risque hémorragique. Le schéma posologique
de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) administré une fois par jour doit être utilisé chez les patients sans
complications présentant un faible risque de récidive d’événement thromboembolique. Le schéma
posologique de 100 UI/kg (1 mg/kg) administré deux fois par jour doit être utilisé pour tous les autres
patients, tels que les patients obèses, présentant une EP symptomatique, un cancer, une récidive
d’événement thromboembolique ou une thrombose veineuse proximale (veine iliaque).
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pour une durée moyenne de 10 jours. Un traitement
anticoagulant oral doit être instauré quand cela est approprié (voir « Relais entre l’énoxaparine sodique
et les anticoagulants oraux » à la fin de la rubrique 4.2).
Prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours de
l’hémodialyse.
La dose recommandée est de 100 UI/kg (1 mg/kg) d’énoxaparine sodique.
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Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d’une
affection médicale aiguë
La dose recommandée d’énoxaparine sodique est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour par
injection SC.
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pendant au moins 6 à 14 jours, quel que soit le
degré de rétablissement du patient (par ex : mobilité). Le bénéfice n’est pas établi pour un traitement
au-delà de 14 jours.
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Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie à risque
modéré et élevé
Le risque thromboembolique individuel pour chaque patient peut être estimé à l’aide d’un modèle de
stratification du risque validé.
Chez les patients à risque thromboembolique modéré, la dose recommandée d’énoxaparine
sodique est de 2 000 UI (20 mg) une fois par jour par injection SC. L’administration préopératoire
(2 heures avant l’intervention chirurgicale) de 2 000 UI (20 mg) d’énoxaparine sodique s’est
révélée être efficace et sûre en chirurgie, en chirurgie à risque modéré.
Chez les patients à risque modéré, le traitement par énoxaparine sodique doit être maintenu
pendant une période minimale de 7 à 10 jours, quel que soit le statut de rétablissement du patient
(par ex., mobilité). Le traitement prophylactique doit être poursuivi tant que le patient est en
mobilité significativement réduite.
Chez les patients à risque thromboembolique élevé, la dose recommandée d’énoxaparine sodique
est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour administrée par injection SC.Le traitement doit de
préférence être initié 12 heures avant l’intervention chirurgicale. S’il est nécessaire d’instaurer le
traitement prophylactique préopératoire par énoxaparine sodique plus de 12 heures avant
l’intervention chirurgicale (par ex., patient à risque élevé en attente d’une intervention chirurgicale
orthopédique différée), la dernière injection doit être administrée au plus tard 12 heures avant
l’intervention chirurgicale et le traitement doit être repris 12 heures après l’intervention
chirurgicale.
o
Pour les patients faisant l’objet d’une intervention chirurgicale orthopédique
majeure, il est recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique
jusqu’à 5 semaines.
o
Pour les patients à risque thromboembolique veineux élevé (TEV) faisant l’objet
d’une intervention chirurgicale abdominale ou pelvienne pour un cancer, il est
recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique jusqu’à
4 semaines.
103
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Pour les patients à risque hémorragique élevé, la dose doit être réduite à 50 UI/kg (0,5 mg/kg) pour un
abord vasculaire double ou à 75 UI/kg (0,75 mg/kg) pour un abord vasculaire simple.
Pendant l’hémodialyse, l’énoxaparine sodique doit être introduite dans la ligne artérielle du circuit au
début de la séance de dialyse. L’effet de cette dose est généralement suffisant pour une séance de
4 heures ; cependant, si des anneaux de fibrine sont décelés, par exemple après une séance plus longue
que d’habitude, il est possible d’administrer une dose supplémentaire de 50 UI à 100 UI/kg (0,5 à
1 mg/kg).
Aucune donnée n’est disponible chez les patients utilisant l’énoxaparine sodique pour la prophylaxie
ou le traitement et durant les séances d’hémodialyse.
Syndrome coronaire aigu : traitement de l’angor instable et du NSTEMI, et traitement du STEMI aigu
Pour le traitement de l’angor instable et du NSTEMI, la dose recommandée d’énoxaparine sodique
est de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures par injection SC administrée en association avec
un traitement antiplaquettaire. Le traitement doit être maintenu pendant au moins 2 jours, puis doit
être poursuivi jusqu’à stabilisation clinique. La durée habituelle du traitement est de 2 à 8 jours.
L’acide acétylsalicylique est recommandé pour tous les patients sans contre-indications à une dose
de charge initiale de 150 à 300 mg (chez les patients naïfs d’acide acétylsalicylique) et à une dose
d’entretien de 75 à 325 mg/jour au long cours, quelle que soit la stratégie de traitement.
Patients âgés
Pour toutes les indications, à l’exception du STEMI, aucune diminution de la dose n’est nécessaire
chez les patients âgés, sauf si la fonction rénale est altérée (voir ci-dessous « insuffisance rénale » et la
rubrique 4.4).
Pour le traitement d’un STEMI aigu chez les patients âgés de 75 ans ou plus, ne pas administrer le
bolus IV initial. Il est recommandé de démarrer le traitement avec une dose de 75 UI/kg (0,75 mg/kg)
SC toutes les 12 heures (maximum de 7500 UI [75 mg] pour les deux premières injections SC
uniquement, suivies par l’administration de 75 UI/kg [0,75 mg/kg] SC pour les doses restantes). Pour
une administration chez des patients âgés présentant une insuffisance rénale, voir ci-dessous le
paragraphe « insuffisance rénale » et la rubrique 4.4.
Insuffisance hépatique
104
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Population pédiatrique
La sécurité d’emploi et l’efficacité de l’énoxaparine sodique n’ont pas été établies dans la population
pédiatrique.
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s
Pour le traitement d’un STEMI aigu, la dose recommandée d’énoxaparine sodique est un bolus
intraveineux (IV) unique de 3 000 UI (30 mg) suivie immédiatement d’une dose SC de 100 UI/kg
(1 mg/kg), puis par une dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) administrée par voie SC toutes les 12 heures
(avec un maximum de 10 000 UI [100 mg] pour chacune des deux premières doses SC). Le
traitement antiplaquettaire approprié, tel que l’acide acétylsalicylique par voie orale (75 mg à
325 mg une fois par jour) doit être administré concomitamment, sauf en cas de contre-indication.
La durée de traitement recommandée est de 8 jours, ou jusqu’à la sortie de l’hôpital, selon la
première occurrence. Lorsqu’elle est administrée conjointement avec un agent thrombolytique
(spécifique de la fibrine ou non spécifique de la fibrine), l’énoxaparine sodique doit être
administrée entre 15 minutes avant et 30 minutes après le début du traitement fibrinolytique.
o
Posologie chez les patients âgés de 75 ans ou plus, voir le paragraphe « Patients
âgés ».
o
Pour les patients pris en charge par une ICP, si la dernière dose d’énoxaparine
sodique SC a été administrée moins de 8 heures avant l’inflation du ballonnet, il n’est
pas nécessaire d’administrer une dose supplémentaire. Si la dernière
administration SC a eu lieu plus de 8 heures avant l’inflation du ballonnet, un
bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d’énoxaparine sodique doit être administré.
au
to
ris
é
Les données disponibles relatives aux patients présentant une insuffisance hépatique sont limitées
(voir rubriques 5.1 et 5.2) et la prudence est recommandée en cas d’utilisation chez ces patients (voir
la rubrique 4.4).
Insuffisance rénale (voir les rubriques 4.4 et 5.2)
Insuffisance rénale sévère
En raison du manque de données dans cette population, l’énoxaparine sodique n’est pas recommandée
chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
mis à part lors de la prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation
extracorporelle au cours de l’hémodialyse.
Tableau de la posologie pour les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la
créatinine [15 à 30] ml/min) :
Indication
Prophylaxie de la maladie
thromboembolique veineuse
Traitement de la TVP et de l’EP
Traitement de l’angor instable et du
NSTEMI
Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
moins de 75 ans)
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
Bolus IV de 1 x 3 000 UI (30 mg) suivi
immédiatement de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC,
puis 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les
24 heures
Pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique faisant suite à une intervention
chirurgicale, le traitement de la TVP et de l’EP, le traitement de l’angor instable et du NSTEMI,
l’énoxaparine sodique doit être administrée par injection SC.
Dans le cas d’un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d’une injection SC.
Pour la prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au
cours de l’hémodialyse, l’énoxaparine est administrée à travers la ligne artérielle du circuit de
dialyse.
La seringue préremplie jetable est prête à l’emploi.
L’utilisation d’une seringue à tuberculine ou équivalente est recommandée lors de l’utilisation
d’ampoules ou de flacons multidoses afin de garantir le prélèvement du volume approprié de
médicament.
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Mode d’administration
Thorinane ne pas être administré par voie intramusculaire.
éd
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Insuffisance rénale modérée et légère
Même si aucun ajustement posologique n’est recommandé chez les patients atteints d’insuffisance
rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de
50 à 80 ml/min), il est conseillé de mettre en place une surveillance clinique étroite.
en
Les ajustements posologiques recommandés ne s’appliquent pas à l’indication d’hémodialyse.
tn
Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
plus de 75 ans)
'e
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Pas de bolus IV initial, 100 UI/kg (1 mg/kg)
SC, puis 100 UI/Kg (1 mg/kg) SC toutes les
24 heures
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Schémas posologique
2 000 UI (20 mg) SC une fois par jour
é
Technique d’injection SC :
Il est préférable de pratiquer l’injection lorsque le patient est allongé. L’énoxaparine sodique est
administrée par injection SC profonde.
En cas d’utilisation de seringues préremplies, ne pas expulser la bulle d’air de la seringue avant
l’injection afin d’éviter la perte d’une quantité de médicament. Lorsque la quantité de médicament à
injecter nécessite d’être ajustée en fonction du poids corporel du patient, utiliser les seringues
préremplies graduées permettant d’atteindre le volume requis, en éliminant l’excédent avant
l’injection. Dans certains cas, il n’est pas possible d’atteindre la dose exacte en raison des graduations
sur la seringue ; le volume doit alors être arrondi à la graduation la plus proche.
L’administration doit se faire dans la paroi abdominale antérolatérale ou postérolatérale
alternativement à droite ou à gauche.
L’aiguille doit être introduite verticalement dans un pli cutané pincé entre le pouce et l’index sur toute
sa longueur. Le pli cutané doit être maintenu pendant toute la durée de l’injection. Ne pas frotter le site
d’injection après administration.
Bolus supplémentaire en cas d’ICP, lorsque la dernière administration SC a été pratiquée
plus de 8 heures avant l’inflation du ballonnet.
Pour les patients pris en charge par une ICP, un bolus IV supplémentaire de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) doit
être administré si la dernière administration SC a été pratiquée plus de 8 heures avant l’inflation du
ballonnet.
Afin de garantir l’exactitude du petit volume à injecter, il est recommandé de diluer le médicament
jusqu’à 300 UI/ml (3 mg/ml).
Pour obtenir une solution de 300 UI/ml (3 mg/ml), à l’aide d’une seringue préremplie de 6 000 UI
(60 mg) d’énoxaparine sodique, il est recommandé d’utiliser une poche de perfusion de 50 ml (c’est-à-
dire, en utilisant soit une solution saline normale [0,9 %] soit du glucose à 5 % dans de l’eau) de la
façon suivante :
Prélever 30 ml de la poche de perfusion avec une seringue, puis éliminer le liquide. Injecter
l’intégralité du contenu de la seringue préremplie de 6 000 UI (60 mg) d’énoxaparine sodique dans les
106
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Bolus initial de 3 000 UI (30 mg)
Pour le bolus initial de 3 000 UI (30 mg), à l’aide d’une seringue préremplie d’énoxaparine sodique
graduée, expulser le volume en excès pour ne conserver que 3 000 UI (30 mg) dans la seringue. La
dose de 3 000 UI (30 mg) peut être directement injectée dans la voie veineuse.
éd
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Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l’indication de STEMI aigu) :
Dans le cas d’un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d’une injection SC.
Pour l’injection IV, il est possible d’utiliser soit le flacon multidose, soit une seringue préremplie.
L’énoxaparine sodique doit être administrée par une voie veineuse. Elle ne doit pas être mélangée ou
administrée concomitamment avec d’autres médicaments. Afin d’éviter l’éventuel mélange de
l’énoxaparine sodique avec d’autres médicaments, l’accès IV choisi doit être rincé avec une quantité
suffisante de solution saline ou de solution de glucose avant et après l’administration du bolus IV
d’énoxaparine sodique, afin de nettoyer le dispositif d’administration du médicament. L’énoxaparine
sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale (0,9 %) ou du glucose
à 5 % dans de l’eau.
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En cas d’auto-administration, il convient de recommander au patient de suivre les instructions fournies
dans la notice d’information destinée au patient incluse dans la boîte de ce médicament.
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Pour les seringues préremplies équipées d’un système de sécurité automatique, le système de sécurité
se déclenche à la fin de l’injection (voir les instructions dans la rubrique 6.6).
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é
20 ml restant dans la poche. Mélanger délicatement le contenu de la poche. Prélever le volume requis
de solution diluée avec une seringue et administrer dans la voie veineuse.
Lorsque la dilution est terminée, le volume à injecter peut être calculé en utilisant la formule suivante
[Volume de solution diluée (ml) = poids du patient (kg) x 0,1] ou en utilisant le tableau ci-dessous. Il
est recommandé de préparer la dilution immédiatement avant utilisation.
Volume à injecter à travers la ligne IV une fois la dilution terminée à une concentration de 300 UI
(3 mg)/ml.
Poids
Dose requise
30 UI/kg (0,3 mg/kg)
Volume à injecter
après dilution jusqu’à
une concentration
finale de 300 UI
(3 mg)/ml
[ml]
4,5
5
5,5
6
6,5
7
7,5
8
8,5
9
9,5
10
10,5
11
11,5
12
12,5
13
13,5
14
14,5
15
[kg]
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
145
150
UI
1350
1500
1650
1800
1950
2100
2250
2400
2550
2700
2850
3000
3150
3300
3450
3600
3750
3900
4050
4200
4350
4500
[mg]
13,5
15
16,5
18
19,5
21
22,5
24
25,5
27
28,5
30
31,5
33
34,5
36
37,5
39
40,5
42
43,5
45
Injection dans une ligne artérielle :
Pour la prévention de la formation d’un thrombus dans la circulation extracorporelle au cours de
l’hémodialyse, il est administré via la ligne artérielle d’un circuit de dialyse.
Relais entre l’énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux
Relais entre l’énoxaparine sodique les antivitamines K (AVK)
Le suivi clinique et les tests de laboratoire [temps de prothrombine exprimé par le rapport international
normalisé (INR)] doivent être intensifiés pour surveiller l’effet des AVK.
Étant donné qu’il y a un intervalle de temps avant que l’AVK atteigne son effet maximal, le traitement
par énoxaparine sodique doit être poursuivi à une dose constante pendant aussi longtemps que
nécessaire afin de maintenir l’INR au cours de deux tests successifs dans la plage de valeurs
thérapeutiques souhaitées pour l’indication,.
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Pour les patients en cours de traitement par AVK, l’AVK doit être interrompu et la première dose
d’énoxaparine sodique doit être administrée lorsque l’INR est en dessous de la plage de valeurs
thérapeutiques.
Relais entre l’énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux directs (AOD)
Pour les patients en cours de traitement par énoxaparine sodique, arrêter l’énoxaparine sodique et
démarrer l’AOD entre 0 et 2 heures avant le moment auquel l’administration suivante d’énoxaparine
sodique aurait dû avoir lieu, conformément à l’information produit de l’AOD.
Pour les patients en cours de traitement par AOD, la première dose d’énoxaparine sodique doit être
administrée au moment où la dose d’AOD suivante serait prise.
Administration lors d’une rachianesthésie/péridurale ou d’une ponction lombaire
Lors d’une anesthésie/analgésie péridurale ou rachidienne ou d’une ponction lombaire, un suivi
neurologique attentif est recommandé en raison du risque d’hématomes intra-rachidiens (voir
rubrique 4.4).
-
Aux doses utilisées pour la prophylaxie
Aux doses prophylactiques un délai sans injection d’au moins 12 heures doit être respecté
entre la dernière injection d’énoxaparine sodique et la mise en place d’une aiguille ou d’un
cathéter.
Pour les techniques continues, un intervalle similaire d’au moins 12 heures doit être respecté
avant de retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 24 heures le délai entre le moment de l’injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
L’instauration d’un traitement pré-opératoire par énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) 2 heures avant une rachianesthésie n’est pas compatible avec celle-ci.
-
Aux doses utilisées pour le traitement
Aux doses curatives, un délai sans injection d’au moins 24 heures doit être respecté entre la
dernière injection d’énoxaparine sodique et la mise en place d’une aiguille ou d’un cathéter
(voir également la rubrique 4.3).
Pour les techniques continues, un délai similaire de 24 heures doit être respecté avant de
retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 48 heures le délai entre le moment de l’injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
Les patients recevant les doses biquotidiennes (c’est-à-dire, 75 UI/kg [0,75 m/kg] deux fois
par jour ou 100 UI/kg [1 mg/kg] deux fois par jour) ne doivent pas prendre la deuxième dose
d’énoxaparine sodique afin de permettre un délai suffisant avant la mise en place ou le retrait
d’un cathéter.
Les taux d’anti-Xa sont encore décelables à la fin des délais décrits ci-dessus et le fait de retarder ces
injections n’exclut pas la survenue d’un hématome intra-rachidien.
De même, il est préférable de ne pas utiliser l’énoxaparine sodique pendant au moins 4 heures suite à
une ponction rachidienne/péridurale ou après le retrait d’un cathéter. Ce délai doit se baser sur
l’évaluation du rapport bénéfice-risque, en tenant compte à la fois du risque de thrombose et du risque
de saignement dans le contexte de la procédure, ainsi que des facteurs de risque du patient.
4.3
L’énoxaparine sodique est contre-indiquée chez les patients présentant:
une l’hypersensibilité à l’énoxaparine sodique, à l’héparine ou à ses dérivés, y compris à
d’autres héparines de bas poids moléculaire (HBPM), ou à l’un des excipients mentionnés dans
la rubrique 6.1.
un antécédent de thrombopénie induite par héparine (TIH) à médiation immunitaire au cours
des 100 derniers jours ou en présence d’anticorps circulants (voir également la rubrique 4.4).
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Contre-indications
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un saignement actif cliniquement significatif ou une affection associée à un risque élevé
d’hémorragie, telle qu’ un accident vasculaire cérébral hémorragique récent, un ulcère gastro-
intestinal, la présence d’une tumeur maligne à risque élevé de saignement, une intervention
chirurgicale récente du cerveau, du rachis ou ophtalmologique, des varices œsophagiennes
connues ou suspectées, des malformations artérioveineuses, un anévrysme vasculaire ou des
anomalies vasculaires intrarachidiennes ou intracérébrales majeures.
Rachianesthésie ou anesthésie péridurale ou locorégionale lorsque l’énoxaparine sodique est
utilisée pour un traitement curatif dans les 24 heures précédentes (voir rubrique 4.4).
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
4.4
Surveillance de la numération plaquettaire
Le risque de TIH médiée par des anticorps existe également avec les HBPM. En cas de survenue de
thrombopénie, elle se manifeste généralement entre le 5
e
et le 21
e
jour après le début du traitement par
énoxaparine sodique.
Le risque de TIH est plus élevé chez les patients postopératoires et principalement après une
intervention cardiaque ainsi que chez les patients atteints de cancer.
Il est donc recommandé de réaliser une numération plaquettaire avant l’instauration du traitement par
énoxaparine sodique, puis régulièrement par la suite au cours du traitement.
En cas de symptômes cliniques suggérant une TIH (tout nouvel épisode de thromboembolie artérielle
et/ou veineuse, toute lésion cutanée douloureuse au site d’injection, toute réaction allergique ou
anaphylactoïde sous traitement), une numération plaquettaire doit être réalisée. Les patients doivent
être informés que ces symptômes peuvent survenir et dans ce cas, ils doivent en informer leur médecin
traitant.
En pratique, si une diminution significative confirmée de la numération plaquettaire est observée (30 à
50 % de la valeur initiale), le traitement par énoxaparine sodique doit être immédiatement interrompu
et relayé par un autre traitement anticoagulant non héparinique.
Hémorragie
Comme avec d’autres anticoagulants, des saignements peuvent se produire dans n’importe quel site.
En cas de saignement, l’origine de l’hémorragie doit être recherchée et un traitement approprié doit
être instauré.
L’énoxaparine sodique, comme tout autre anticoagulant, doit être utilisée avec prudence dans les
situations associées à un risque accru de saignement telles que :
- hémostase altérée,
- antécédent d’ulcère gastroduodénal,
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Antécédents de TIH (> 100 jours)
L’utilisation d’énoxaparine sodique chez les patients ayant des antécédents de TIH à médiation
immunitaire au cours des 100 derniers jours ou en présence d’anticorps circulants est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3). Les anticorps circulants peuvent persister plusieurs années.
L’énoxaparine sodique doit être utilisée avec une extrême prudence chez les patients ayant des
antécédents (> 100 jours) de thrombopénie induite par héparine sans anticorps circulants. La décision
d’utiliser de l’énoxaparine sodique dans de tels cas doit être prise uniquement après une évaluation
soigneuse du rapport bénéfice-risque et après avoir envisagé des alternatives thérapeutiques non
hépariniques (par ex., danaparoïde sodique ou lépirudine).
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Généralités
L’énoxaparine sodique n’est pas interchangeable (unité pour unité) avec d’autres HBPM. Ces
médicaments diffèrent par leurs procédés de fabrication, leurs poids moléculaires, leurs activités anti-
Xa et anti-IIa spécifiques, leurs unités, leurs posologies et leur efficacité clinique et sécurité d’emploi.
Cela se traduit par des différences au niveau de leurs propriétés pharmacocinétiques et activités
biologiques associées (par ex., activité antithrombine et interactions avec les plaquettes). Par
conséquent, une attention particulière et un respect des règles de bon usage spécifiques à chaque
médicament sont nécessaires.
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-
accident vasculaire cérébral ischémique récent,
hypertension artérielle sévère,
rétinopathie diabétique récente,
chirurgie neurologique ou ophtalmologique,
utilisation concomitante de médicaments affectant l’hémostase (voir rubrique 4.5).
Si le traitement anticoagulant est administré dans le cadre d’une anesthésie/analgésie péridurale ou
rachidienne ou d’une ponction lombaire, un suivi fréquent doit être mis en place afin de déceler tout
signe et symptôme d’une atteinte neurologique, tel qu’une douleur dorsale au niveau de la colonne
vertébrale, des déficits moteurs et sensoriels (engourdissement ou faiblesse au niveau des membres
inférieurs), un dysfonctionnement des intestins et/ou de la vessie. Les patients doivent être informés
qu’ils doivent signaler immédiatement tout signe ou symptôme décrit ci-dessus. Si des signes ou
symptômes d’hématome rachidien sont suspectés, il est urgent de poser le diagnostic et d’initier un
traitement, notamment envisager une décompression de la moelle épinière, même s’il est possible que
ce traitement ne parvienne pas à prévenir ou à récupérer les séquelles neurologiques.
Nécrose cutanée/Vascularite cutanée
Des cas de nécrose et de vascularite cutanées ont été signalés avec des HBPM et doivent conduire à un
arrêt rapide du traitement.
Procédures de revascularisation coronaire percutanée
Afin de minimiser le risque de saignement suite à une procédure vasculaire pendant la prise en charge
d’un angor instable, d’un NSTEMI et d’un STEMI aigu, les intervalles de temps recommandés entre
les doses d’injection d’énoxaparine sodique doivent être respectés précisément. Il est important
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Il faut tenir compte du profil pharmacocinétique de l’énoxaparine sodique pour réduire le risque
potentiel de saignement associé à l’utilisation d’énoxaparine sodique lors d’une anesthésie/analgésie
péridurale ou rachidienne ou d’une rachicentèse (voir la rubrique 5.2). La pose ou le retrait d’un
cathéter péridural ou une ponction lombaire sont à réaliser de préférence lorsque l’effet anticoagulant
de l’énoxaparine sodique est faible. Toutefois, le délai exact pour atteindre un effet anticoagulant
suffisamment faible chez chaque patient n’est pas connu. Pour les patients présentant une clairance de
la créatinine de [15 à 30 ml/minute], d’autres paramètres doivent être pris en compte, en raison d’une
élimination plus lente de l’énoxaparine sodique (voir la rubrique 4.2).
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Anesthésie rachidienne/péridurale ou ponction lombaire
Les anesthésies rachidiennes/péridurales ou les ponctions lombaires ne doivent pas être pratiquées
dans les 24 heures suivant l’administration d’énoxaparine sodique à des doses curatives (voir
également la rubrique 4.3).
Des cas d’hématomes intrarachidiens ont été signalés lors de l’utilisation d’énoxaparine sodique lors
d’une anesthésie rachidienne/péridurale ou de ponctions lombairesayant entraîné une paralysie
prolongée ou permanente. Ces événements sont rares avec les schémas posologiques d’énoxaparine
sodique de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour ou à une dose inférieure. Le risque de survenue de ces
événements est plus élevé avec l’utilisation postopératoire de cathéters périduraux implantés, avec
l’utilisation concomitante de traitements modifiant l’hémostase, tels que les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS), en cas de procédure péridurale ou de ponction lombaire traumatique ou répétée, ou
chez les patients présentant des antécédents de chirurgie rachidienne ou de malformation rachidienne.
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Tests biologiques
Aux doses utilisées pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse,
l’énoxaparine sodique n’a pas d’influence significative sur le temps de saignement, les tests de
coagulation sanguine globale, l’agrégation plaquettaire et sur la liaison du fibrinogène aux plaquettes.
À des doses plus élevées, des augmentations du temps de céphaline activée (TCA) et du temps de
coagulation activée (ACT) peuvent se produire. Ces augmentations du TCA et de l’ACT ne sont pas
corrélées de façon linéaire avec l’augmentation de l’activité antithrombotique de l’énoxaparine
sodique et, par conséquent ne permettent pas de contrôler l’activité de l’énoxaparine sodique.
d’atteindre l’hémostase au site de ponction après une ICP. Si un dispositif de fermeture est utilisé, la
gaine peut être immédiatement retirée. Si une méthode de compression manuelle est utilisée, la gaine
doit être retirée 6 heures après la dernière injection IV/SC d’énoxaparine sodique. Si le traitement par
énoxaparine sodique doit se poursuivre, la dose suivante programmée doit être administrée au plus tôt
6 à 8 heures après le retrait de la gaine. Le site de la procédure doit être surveillé pour déceler tout
signe de saignement ou de formation d’un hématome.
Endocardite infectieuse aiguë
L’utilisation d’héparine n’est généralement pas recommandée chez les patients atteints d’endocardite
infectieuse aiguë en raison du risque d’hémorragie cérébrale. Si une telle utilisation est considérée
comme étant absolument nécessaire, la décision doit être prise uniquement après une évaluation
prudente du rapport bénéfice-risque.
Prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
Il n’existe pas d’étude spécifique sur l’utilisation d’énoxaparine sodique pour la thromboprophylaxie
chez les patients porteurs de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques. Des cas isolés de thrombose
sur prothèses de valve mécaniques ont été signalés chez des patients ayant reçu de l’énoxaparine
sodique en thromboprophylaxie. Des facteurs confondants, incluant la maladie sous-jacente et des
données cliniques limitées, ne permettent pas d’évaluer correctement ces cas. Dans certains cas, il
s’agissait de femmes enceintes chez lesquelles la thrombose a entraîné le décès de la mère et du fœtus.
Femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
L’utilisation d’énoxaparine sodique en thromboprophylaxie chez les femmes enceintes porteuses de
prothèses valvulaires cardiaques mécaniques n’a pas été étudiée de façon spécifique. Dans le cadre
d’une étude clinique chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques
mécaniques traitées par énoxaparine sodique (100 UI/kg [1 mg/kg], 2 fois par jour) pour réduire le
risque thromboembolique, 2 femmes sur 8 ont développé des caillots résultant en un blocage de la
valve et entraînant le décès de la mère et du fœtus. Des cas isolés de thrombose de valves ont été
rapportés post-commercialisation chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
cardiaques mécaniques traitées par énoxaparine sodique en thromboprophylaxie. Les femmes
enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques peuvent être à haut risque
thromboembolique.
Patients âgés
Aucune tendance d’augmentation des saignements n’est observée chez les patients âgés traités à doses
prophylactiques. Les patients âgés (en particulier les patients âgés de 80 ans et plus) pourraient
présenter un risque accru de complications hémorragiques aux doses thérapeutiques. Une surveillance
clinique étroite est recommandée, et une diminution de la posologie chez les patients âgés de plus de
75 ans traités pour un STEMI pourraient être envisagées (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, l’exposition à l’énoxaparine est augmentée,
associée à une élévation du risque de saignement. Chez ces patients, une surveillance clinique étroite
est recommandée, et une surveillance biologique par la mesure de l’activité anti-Xa pourrait être
envisagée (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
En raison du manque de données dans cette population, l’énoxaparine sodique n’est pas recommandée
chez les patients atteints d’une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
en dehors de la prévention de la formation d’un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle
au cours de l’hémodialyse.
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 30 ml/min), il
est recommandé d’ajuster la posologie pour les traitements curatif et prophylactique (voir
rubrique 4.2), en raison d’une exposition à l’énoxaparine sodique significativement augmentée.
Aucun ajustement posologique n’est recommandé chez les patients atteints d’insuffisance rénale
modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de 50 à
80 ml/min).
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en
tn
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s
111
tp
lu
s
au
to
ris
é
Insuffisance hépatique
L’énoxaparine sodique doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant une insuffisance
hépatique, en raison du risque augmenté de saignements. Une adaptation de la posologie, sur la base
d’une surveillance de l’activité anti-Xa, n’est pas fiable chez les patients avec une cirrhose hépatique
et n’est pas recommandée (voir rubrique 5.2).
Patients de faible poids
Une augmentation de l’exposition à l’énoxaparine sodique avec des doses prophylactiques (non
ajustées en fonction du poids) a été observée chez des femmes et des hommes de faible poids corporel
(< 45 kg et < 57 kg respectivement), ce qui pourrait augmenter le risque hémorragique. Une
surveillance clinique étroite est donc recommandée chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Patients obèses
Les patients obèses ont un risque thromboembolique plus élevé. La sécurité d’emploi et l’efficacité
des doses prophylactiques chez les patients obèses (IMC > 30 kg/m
2
) n’ont pas été entièrement
déterminées et il n’existe aucun consensus sur l’ajustement de la posologie. Ces patients doivent faire
l’objet d’une surveillance étroite pour déceler tout signe ou symptôme de maladie thromboembolique.
Hyperkaliémie
Les héparines peuvent supprimer la sécrétion surrénale d’aldostérone et entraîner une hyperkaliémie
(voir rubrique 4.8), en particulier chez les patients atteints de diabète, présentant une insuffisance
rénale chronique, une acidose métabolique préexistante, prenant des médicaments connus pour
augmenter les taux de potassium (voir rubrique 4.5). Les taux plasmatiques de potassium doivent être
régulièrement surveillés, en particulier chez les patients à risque.
Traçabilité
Les HBPM sont des médicaments biologiques. Afin d’améliorer la traçabilité des HBPM, il est
recommandé aux professionnels de santé de consigner le nom commercial et le numéro de lot du
produit administré dans le dossier médical du patient.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Association déconseillée :
Médicaments modifiant l’hémostase (voir rubrique 4.4)
Il est recommandé d’arrêter certains médicaments qui modifient l’hémostase avant un traitement par
énoxaparine sodique, à moins que cela ne soit strictement indiqué. Si l’association est indiquée,
l’énoxaparine sodique doit être utilisée sous surveillance clinique et biologique étroite, lorsque
nécessaire. Ces médicaments incluent :
- les salicylés systémiques, l’acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires et les
AINS, y compris le kétorolac ;
C
Association faisant l’objet de précautions d’emploi :
Les médicaments suivants peuvent être administrés avec prudence en association avec l’énoxaparine
sodique :
Autres médicaments modifiant l’hémostase, tels que :
-
les inhibiteurs de l’agrégation plaquettaire, y compris l’acide acétylsalicylique utilisé à
une dose antiagrégante (cardioprotection), le clopidogrel, la ticlopidine et les antagonistes
112
e
-
m
les thrombolytiques (par ex., altéplase, rétéplase, streptokinase, ténectéplase, urokinase) et
anticoagulants (voir rubrique 4.2).
éd
ic
am
en
tn
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s
tp
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s
au
to
ris
é
-
-
de la glycoprotéine IIb/IIIa indiqués dans le syndrome coronaire aigu, en raison du risque
de saignement ;
le Dextran 40 ;
les glucocorticoïdes systémiques.
Médicaments augmentant le taux de potassium :
Les médicaments augmentant le taux de potassium sérique peuvent être administrés en association
avec l’énoxaparine sodique dans le cadre d’une surveillance clinique et biologique étroite (voir
rubriques 4.4 et 4.8).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Fertilité
Il n’existe aucune donnée clinique sur l’énoxaparine sodique relative à la fertilité. Les études chez
l’animal n’ont montré aucun effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
L’énoxaparine sodique n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
L’énoxaparine sodique a été évaluée chez plus de 15 000 patients dans le cadre d’essais cliniques :
1 776 en prophylaxie de la thrombose veineuse profonde suite à une chirurgie orthopédique ou
abdominale chez des patients à risque de complications thromboemboliques, 1 169 en prophylaxie
médicale de la thrombose veineuse profonde chez des patients atteints d’une affection médicale aiguë
et présentant une mobilité très restreinte, 559 pour le traitement de la TVP avec ou sans EP, 1 578
113
C
4.7
e
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
m
éd
ic
am
Allaitement
Chez la femme, l’excrétion de l’énoxaparine sous forme inchangée dans le lait n’est pas connue. Chez
les rates allaitantes, le passage de l’énoxaparine ou de ses métabolites dans le lait est très faible.
L’absorption orale d’énoxaparine sodique est peu probable. Thorinane peut être utilisé pendant
l’allaitement.
en
Les femmes enceintes recevant de l’énoxaparine sodique doivent faire l’objet d’une surveillance
étroite pour déceler tout signe de saignement ou d’anticoagulation excessive, et elles doivent être
informées du risque d’hémorragie. Dans l’ensemble, les données suggèrent qu’il n’y a aucune preuve
d’augmentation du risque d’hémorragie, de thrombopénie ou d’ostéoporose par rapport aux femmes
qui ne sont pas enceintes, à l’exception des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
cardiaques (voir rubrique 4.4).
S’il est prévu de procéder à une anesthésie péridurale, il est recommandé d’arrêter le traitement par
héparine avant (voir rubrique 4.4).
tn
'e
s
tp
lu
s
L’énoxaparine sodique ne doit être utilisée pendant la grossesse que si le médecin en a clairement
établi la nécessité.
au
Grossesse
Dans l’espèce humaine, aucune donnée ne montre que l’énoxaparine traverse la barrière placentaire
pendant le deuxième et le troisième trimestres de la grossesse. Aucune information n’est disponible en
ce qui concerne le premier trimestre.
Les études chez l’animal n’ont pas en mis en évidence de fœtotoxicité ni de tératogénicité (voir
rubrique 5.3). Les données chez l’animal ont montré que le passage de l’énoxaparine à travers le
placenta est minime.
to
ris
é
pour le traitement d’un angor instable et d’un infarctus du myocarde sans onde Q et 10 176 pour le
traitement d’un STEMI aigu.
Le schéma posologique de l’énoxaparine sodique administré pendant ces essais cliniques varie selon
les indications. La dose d’énoxaparine sodique était de 4 000 UI (40 mg) SC une fois par jour en
prophylaxie de la thrombose veineuse profonde suite à une chirurgie ou en prophylaxie chez les
patients atteints d’une affection médicale aiguë présentant une mobilité très restreinte. Dans le
traitement de la TVP avec ou sans EP, les patients recevant de l’énoxaparine sodique étaient traités
soit par une dose SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit par une dose SC de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour. Dans les études cliniques pour le traitement de l’angor instable et de
l’infarctus du myocarde sans onde Q, les doses étaient de 100 UI/kg (1 mg/kg) par voie SC toutes les
12 heures, et dans l’étude clinique pour le traitement d’un STEMI aigu, le schéma posologique de
l’énoxaparine sodique était un bolus IV de 3 000 UI (30 mg) suivi par une dose SC de 100 UI/kg
(1 mg/kg) toutes les 12 heures.
Dans les études cliniques, les hémorragies, la thrombopénie et la thrombocytose étaient les effets les
plus fréquemment rapportés (voir rubrique 4.4 et « Description d’effets indésirables sélectionnés » ci-
dessous).
Liste récapitulative des effets indésirables
Affections vasculaires
Rare : hématome intrarachidien*. Ces réactions ont entraîné des lésions neurologiques de gravité
variable, comprenant la paralysie prolongée ou permanente (voir la rubrique 4.4)
Affections hépatobiliaires
Très fréquent : élévations des enzymes hépatiques (principalement des taux de transaminases
> 3 fois la limite supérieure de la normale)
Peu fréquent : atteintes hépatocellulaires*
Rare : atteinte hépatique cholestatique*
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : urticaire, prurit, érythème
114
C
e
Affections du système nerveux
Fréquent : maux de tête*
m
éd
Affections du système immunitaire
Fréquent : réaction allergique
Rare : réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris choc*
ic
am
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent : hémorragie, anémie hémorragique*, thrombopénie, thrombocytose
Rare : éosinophilie*
Rare : cas de thrombopénie immuno-allergique avec thrombose ; dans certains cas, la thrombose
s’est compliquée d’un infarctus d’un organe ou d’une ischémie d’un membre (voir rubrique 4.4)
en
tn
Les autres effets indésirables observés dans les études cliniques et rapportés au cours de l’expérience
post-commercialisation (* indique les effets rapportés durant l’expérience post-commercialisation)
sont détaillés ci-dessous.
Les fréquences sont déterminées de la façon suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100,
< 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) et
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque
classe de système d’organes, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de
gravité.
'e
s
tp
lu
s
au
to
ris
é
Peu fréquent : dermatite bulleuse
Rare : alopécie*
Rare : vascularite cutanée*, nécrose cutanée* survenant généralement au site d’injection (ces
réactions ont généralement été précédées d’un purpura ou de placards érythémateux, infiltrés et
douloureux).
Nodules au site d’injection* (nodules inflammatoires qui ne sont pas une formation kystique
d’énoxaparine). Ils se résorbent après quelques jours et ne sont pas un motif d’arrêt du traitement.
Affections musculo-squelettiques, systémiques et osseuses
Rare : ostéoporose* lors d’un traitement prolongé (plus de 3 mois)
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent : hématome au site d’injection, douleur au site d’injection, autre réaction au site
d’injection (telle qu’un œdème, une hémorragie, une hypersensibilité, une inflammation, un
nodule, une douleur ou une réaction)
Peu fréquent : irritation locale ; nécrose cutanée au site d’injection
Investigations
Rare : hyperkaliémie* (voir rubriques 4.4 et 4.5)
Classe de
systèmes
d’organes
Prophylaxie en
chirurgie
ic
am
en
Description d’effets indésirables sélectionnés
Hémorragies
Des hémorragies majeures ont été rapportées au maximum chez 4,2 % des patients (patients en
chirurgie), dont certaines ont été fatales. Chez les patients en chirurgie, les complications
hémorragiques étaient considérées comme majeures : (1) hémorragie avec conséquence clinique
significative ou (2) hémorragie accompagnée d’une diminution du taux d’hémoglobine ≥ 2 g/dl ou
ayant nécessité la transfusion de 2 ou plus culots globulaires. Les hémorragies rétropéritonéales et
intracrâniennes étaient dans tous les cas considérées comme majeures.
Comme avec les autres anticoagulants, une hémorragie peut survenir en présence de facteurs de
risques associés, tels que des lésions organiques susceptibles de saigner, des procédures invasives ou
l’utilisation concomitante de médicaments ayant un effet sur l’hémostase (voir les rubriques 4.4 et
4.5).
Prophylaxie
médicale
Fréquent :
Hémorragi
e
α
tn
'e
s
Traitement des
TVP, avec ou
sans EP
Très fréquent
Hémorragie
α
tp
lu
s
Peu fréquent :
Peu fréquent :
Hémorragie
Hémorragie
intracrânienne
intracrânienne
, hémorragie
, hémorragie
rétropéritonéa
rétropéritonéa
le
le
α
: tel que, hématome, ecchymoses en dehors du site d’injection, hématome au niveau d’une plaie,
hématurie, épistaxis et hémorragie gastro-intestinale.
Rare :
Hémorragie
rétropéritonéa
le
Thrombopénie et thrombocytose
C
Affections
hématologiqu
es et du
système
lymphatique
Très fréquent
:
Hémorragie
α
Traitement de
l’angor instable
et de l’IDM
sans onde Q
Fréquent :
Hémorragie
α
Rare :
Hémorragie
rétropéritonéa
le
au
éd
e
m
115
to
Traitement du
STEMI aigu
Fréquent :
Hémorragie
α
ris
é
Classe de
systèmes
d’organes
Prophylaxie en
chirurgie
Prophylaxie
médicale
Traitement des
TVP, avec ou
sans EP
Très fréquent
:
Thrombocytos
e
β
Fréquent :
Thrombocyto-
pénie
Traitement de
l’angor instable
et de l’IDM
sans onde Q
Traitement du
STEMI aigu
Affections
Très fréquent
:
hématologique
Thrombocy-
s et du système
tose
β
lymphatique
Fréquent :
Thrombopéni
e
Peu
fréquent :
Thrombopé
nie
Peu fréquent :
Fréquent :
Thrombopénie Thrombocytos
e
β
Thrombopénie
Très rare :
Thrombopénie
immuno-
allergique
Prise en charge
Les effets anticoagulants peuvent être largement neutralisés par l’injection IV lente de protamine. La
dose de protamine dépend de la dose d’énoxaparine sodique injectée :
1 mg de protamine neutralise l’effet anticoagulant de 100 UI (1 mg) d’énoxaparine sodique, si
cette dernière a été administrée au cours des 8 dernières heures.
Une perfusion de 0,5 mg de protamine pour100 UI (1 mg) d’énoxaparine sodique peut être
administrée si l’énoxaparine sodique a été administrée plus de 8 heures avant l’administration
de protamine, ou s’il a été déterminé qu’une deuxième dose de protamine est requise.
Au-delà de 12 heures après l’injection d’énoxaparine sodique, il n’est pas
nécessaired’administrer la protamine.
Cependant, même à des doses élevées de protamine, l’activité anti-Xa de l’énoxaparine sodique n’est
jamais complètement neutralisée (environ 60 % au maximum). (Voir les informations de prescription
pour les sels de protamine).
5.
5.1
Classe pharmacothérapeutique : agents antithrombotiques, du groupe de l'héparine, code ATC : B01A
B05
C
e
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
m
éd
ic
am
en
Signes et symptômes
Le surdosage accidentel après administration IV, extracorporelle ou SC d’énoxaparine sodique
pourrait entraîner des complications hémorragiques. Suite à l’administration par voie orale de doses
même massives, il est peu probable que l’énoxaparine sodique soit absorbée.
tn
'e
s
4.9
Surdosage
116
tp
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V.
lu
s
au
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de l’énoxaparine sodique chez les enfants n’ont pas été établies (voir
rubrique 4.2).
to
ris
β
: Augmentation de la numération plaquettaire > 400 G/l
é
Thorinane est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site
internet de l'Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
Effets pharmacodynamiques
L’énoxaparine est une héparine de bas poids moléculaire (HBPM) dont le poids moléculaire moyen est
d’environ 4 500 daltons, au sein de laquelle les activités antithrombotiques et anticoagulantes de
l’héparine standard ont été dissociées. La substance médicamenteuse est le sel de sodium.
Dans le système purifié
in vitro,
l’énoxaparine sodique a une activité anti-Xa élevée (environ
100 UI/mg) et une faible activité anti-IIa ou antithrombine (environ 28 UI/mg) et le rapport entre les
deux est de 3,6. Ces activités anticoagulantes sont médiées par l’antithrombine III (ATIII) résultant en
activités antithrombotiques chez l’homme.
Au-delà de l’activité anti-Xa/IIa, d’autres propriétés antithrombotiques et anti-inflammatoires de
l’énoxaparine ont été identifiées chez des sujets sains et des patients, ainsi que dans des modèles non
cliniques.
Elles comprennent l’inhibition dépendante de l’ATIII d’autres facteurs de coagulation, tels que le
facteur VIIa, l’induction de la libération d’un inhibiteur de la voie du facteur tissulaire (TFPI)
endogène ainsi qu’une libération réduite du facteur de von Willebrand (vWF) de l’endothélium
vasculaire dans la circulation sanguine. Ces facteurs sont connus pour contribuer à l’effet
antithrombotique global de l’énoxaparine sodique.
Lorsqu’elle est utilisée comme traitement prophylactique, l’énoxaparine sodique n’affecte pas
significativement le temps de céphaline activée (TCA). Lorsque l’énoxaparine sodique est utilisée
comme traitement curatif, le TCA peut être prolongé de 1,5 à 2,2 fois au pic d’activité, par rapport au
temps de contrôle.
Efficacité et sécurité clinique
m
éd
Prévention de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie
Prophylaxie prolongée de la MTEV en chirurgie orthopédique :
Dans une étude menée en double aveugle portant sur la prophylaxie prolongée des patients ayant
bénéficié d’une chirurgie de remplacement de la hanche, 179 patients ne présentant pas de maladie
thromboembolique veineuse initialement traités, durant leur hospitalisation, par de l’énoxaparine
sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg) SC, ont été randomisés pour recevoir, après la sortie de
l’hôpital, un traitement comprenant soit de l’énoxaparine sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg)
(n = 90) SC une fois par jour, soit un placebo (n = 89) pendant 3 semaines. L’incidence de TVP
pendant la prophylaxie prolongée était significativement plus faible pour l’énoxaparine sodique
comparée au placebo, et aucune EP n’a été rapportée. Aucune hémorragie majeure n’est survenue.
Les données d’efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.
ic
am
en
C
e
tn
'e
s
Énoxaparine
sodique
4 000 UI (40 mg) SC
une fois par jour
n (%)
tp
lu
Tous les patients ayant reçu une
90 (100)
prophylaxie prolongée
6 (6,6)
Total de TEV
Total de TVP (%)
6 (6,6)*
TVP proximale (%)
5 (5,6)
#
*valeur p par rapport au placebo = 0,008
chiffre de la valeur p par rapport au placebo = 0,537
s
117
au
Placebo
SC une fois par jour
n (%)
89 (100)
18 (20,2)
18 (20,2)
7 (8,8)
to
ris
é
Dans une deuxième étude menée en double aveugle, 262 patients ne présentant pas de MTEV et ayant
bénéficié d’une chirurgie de remplacement de la hanche, initialement traités, pendant leur
hospitalisation, avec de l’énoxaparine sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg) SC, ont été randomisés
pour recevoir après la sortie de l’hôpital un traitement comprenant soit de l’énoxaparine sodique à une
dose de 4 000 UI (40 mg) (n = 131) SC une fois par jour, soit un placebo (n = 131) pendant
3 semaines. Comme dans la première étude, l’incidence de MTEV pendant la prophylaxie prolongée
était significativement plus faible pour l’énoxaparine sodique comparée au placebo pour le total
d’événements thromboemboliques veineux (énoxaparine sodique : 21 [16 %] par rapport au placebo :
45 [34,4 %] ; p = 0,001), de même que pour la TVP proximale (énoxaparine sodique : 8 [6,1 %] par
rapport au placebo : 28 [21,4 %] ; p =< 0,001). Aucune différence au niveau des saignements majeurs
n’a été constatée entre le groupe de l’énoxaparine sodique et le groupe du placebo.
Prophylaxie prolongée de la TVP suite à une chirurgie oncologique
Un essai multicentrique, en double aveugle, a comparé un schéma posologique de quatre semaines et
un schéma posologique d’une semaine de prophylaxie par énoxaparine sodique en termes de sécurité
d’emploi et d’efficacité chez 332 patients bénéficiant d’une intervention programmée pour un cancer
abdominal ou pelvien. Les patients ont reçu de l’énoxaparine sodique (4 000 UI [40 mg] SC) 1 fois par
jour pendant 6 à 10 jours, puis ils ont été randomisés pour recevoir soit de l’énoxaparine sodique, soit
un placebo pendant 21 jours supplémentaires. Une vénographie bilatérale a été réalisée entre le 25è et
le 31è jour, ou plus tôt si des symptômes de thromboembolie veineuse survenaient. Les patients ont été
suivis pendant trois mois. La prophylaxie par énoxaparine sodique pendant quatre semaines après
l’intervention chirurgicale pour un cancer abdominal ou pelvien a réduit significativement l’incidence
des thromboses confirmées par vénographie, comparativement à la prophylaxie par énoxaparine
sodique pendant une semaine. Les taux de thromboembolie veineuse à la fin de la phase en double
aveugle étaient de 12,0 % (n = 20) dans le groupe du placebo et de 4,8 % (n = 8) dans le groupe de
l’énoxaparine sodique ; p = 0,02. Cette différence persistait à trois mois [13,8 % vs 5,5 % (n = 23 vs
9), p = 0,01]. Il n’y a pas eu de différences dans les taux de saignement, ni d’autres complications
durant les périodes en double aveugle ou de suivi.
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d’une
affection médicale aiguë avec mobilité réduite
Dans une étude multicentrique menée en double aveugle, en groupes parallèles, l’énoxaparine sodique
à une dose de 2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) SC une fois par jour a été comparée à un
placebo dans la prophylaxie médicale de la TVP chez des patients présentant une réduction importante
de la mobilité lors d’une affection médicale aiguë (définie par une distance de marche < 10 mètres
pendant ≤ 3 jours). Cette étude a inclus des patients atteints d’insuffisance cardiaque (classe III ou IV
selon la NYHA) ; d’insuffisance respiratoire aiguë ou d’insuffisance respiratoire chronique
compliquée et d’une infection aiguë ou de rhumatisme aigu ; si ces affections étaient associées à au
moins un facteur de risque d’ETEV (âge ≥ 75 ans, cancer, antécédent d’ETEV, obésité, varices,
hormonothérapie et maladie cardiaque ou insuffisance respiratoire chroniques).
Au total, 1 102 patients ont été inclus dans l’étude et 1 073 patients ont été traités. Le traitement a été
poursuivi pendant 6 à 14 jours (durée médiane de 7 jours). Administrée à une dose de 4 000 UI
(40 mg) SC une fois par jour, l’énoxaparine sodique a significativement réduit l’incidence d’ETEV
comparativement au placebo. Les données d’efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.
C
e
m
éd
ic
am
en
Énoxaparine
sodique
2 000 UI (20 mg)
SC une fois par
jour
n (%)
Tous les patients traités
pendant une affection
médicale aiguë
287 (100)
tn
'e
s
tp
Énoxaparine
sodique
4 000 UI (40 mg)
SC une fois par
jour
n (%)
291(100)
lu
s
au
118
to
ris
Placebo
n (%)
288 (100)
é
Total d’ETEV (%)
TVP totales (%)
TVP proximale (%)
43 (15,0)
43 (15,0)
13 (4,5)
16 (5,5)*
16 (5,5)
5 (1,7)
43 (14,9)
40 (13,9)
14 (4,9)
ETEV = événements thromboemboliques veineux incluant la TVP, l’EP et le décès
considéré comme étant d’origine thromboembolique.
*valeur p par rapport au placebo = 0,0002
Environ 3 mois après l’inclusion, l’incidence des ETEV restait significativement plus faible dans le
groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) par rapport au groupe placebo.
La survenue d’hémorragies totales et majeures était respectivement de 8,6 % et de 1,1 % dans le
groupe placebo, de 11,7 % et de 0,3 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) et de 12,6 % et 1,7 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg).
Traitement de la thrombose veineuse profonde avec ou sans embolie pulmonaire
Dans une étude multicentrique, en groupes parallèles, 900 patients présentant une TVP aiguë d’un
membre inférieur, avec ou sans EP, ont été randomisés pour recevoir un traitement dans le cadre d’une
hospitalisation par soit (i) de l’énoxaparine sodique à la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) SC une fois
par jour, soit (ii) de l’énoxaparine sodique à la dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les 12 heures,
soit (iii) un bolus IV d’héparine (5 000 UI) suivi par une perfusion continue (administrée pour
atteindre un TCA de 55 à 85 secondes). Au total, 900 patients ont été randomisés dans l’étude et tous
les patients ont été traités. Tous les patients ont également reçu de la warfarine sodique (dose ajustée
en fonction du temps de prothrombine nécessaire pour atteindre un rapport international normalisé
[INR] de 2,0 à 3,0), en commençant dans les 72 heures de l’instauration du traitement par énoxaparine
sodique ou par héparine standard, et ce traitement s’est poursuivi pendant 90 jours. Le traitement par
énoxaparine sodique ou héparine standard a été administré pendant au moins 5 jours et jusqu’à ce que
l’INR cible pour la warfarine sodique ait été atteint. Les deux schémas posologiques de l’énoxaparine
sodique étaient équivalents au traitement par héparine standard sur la réduction du risque de récidive
de maladie thromboembolique veineuse (TVP et/ou EP). Les données d’efficacité sont fournies dans le
tableau ci-dessous.
Énoxaparine
Énoxaparine
Héparine
sodique
sodique
Traitement IV
150 UI/kg
100 UI/kg
ajusté en fonction
(1,5 mg/kg) SC une
(1 mg/kg) SC une
du TCA
fois par jour
fois par jour
n (%)
n (%)
n (%)
éd
ic
am
en
Tous les patients
traités atteints de
TVP, avec ou sans
EP
298 (100)
tn
'e
s
tp
9 (2,9)*
312 (100)
lu
s
e
m
C
ETEV totales (%)
13 (4,4)*
11 (3,7)
7 (2,2)
8 (2,8)
TVP seule (%)
TVP proximale
9 (3,0)
6 (1,9)
7 (2,4)
(%)
2 (0,7)
2 (0,6)
4 (1,4)
EP (%)
ETEV = événement thromboembolique veineux (TVP et/ou EP)
*Les intervalles de confiance à 95 % pour les différences entre les traitements pour le total
d’ETEV étaient les suivants :
-
énoxaparine sodique une fois par jour vs héparine (-3,0 à 3,5)
-
énoxaparine sodique toutes les 12 heures vs héparine (-4,2 à 1,7).
119
au
to
ris
290 (100)
12 (4,1)
é
Les taux d’hémorragies majeures étaient respectivement de 1,7 % dans le groupe énoxaparine sodique
à la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour, de 1,3 % dans le groupe énoxaparine sodique à la
dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour et de 2,1 % dans le groupe héparine.
Traitement de l’angor instable et de l’infarctus du myocarde sans élévation du segment ST
Dans une étude multicentrique de grande envergure, 3 171 patients inclus à phase aiguë d’un angor
instable ou d’un infarctus du myocarde sans onde Q ont été randomisés pour recevoir en association
avec de l’acide acétylsalicylique (100 à 325 mg une fois par jour), soit de l’énoxaparine sodique à
100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit une injection IV d’héparine non fractionnée ajustée en
fonction du TCA. Les patients devaient être traités à l’hôpital pendant au moins 2 jours et au
maximum 8 jours, jusqu’à la stabilisation clinique, procédures de revascularisation ou leur sortie de
l’hôpital. Les patients devaient être suivis jusqu’à 30 jours. En comparaison avec l’héparine,
l’énoxaparine sodique a significativement réduit l’incidence du critère combiné associant angine de
poitrine, infarctus du myocarde et décès, avec une diminution de 19,8 % à 16,6 % (réduction du risque
relatif de 16,2 %) au jour 14. Cette réduction de cette incidence du critère combiné a été maintenue
après 30 jours (de 23,3 à 19,8 % ; réduction du risque relatif de 15 %).
Il n’y a pas eu de différence significative dans les hémorragies majeures, même si des hémorragies au
site de l’injection SC étaient plus fréquentes.
Traitement de l’infarctus du myocarde avec élévation du segment ST
Dans une étude multicentrique de grande envergure, 20 479 patients présentant un STEMI et éligibles
à un traitement fibrinolytique ont été randomisés pour recevoir soit de l’énoxaparine sodique sous la
forme d’un bolus IV unique de 3 000 UI (30 mg) et une dose SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) suivie d’une
injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit de l’héparine non fractionnée ajustée en
fonction du TCA par voie IV pendant 48 heures. Tous les patients ont également été traités par de
l’acide acétylsalicylique pendant au moins 30 jours. La posologie de l’énoxaparine sodique était
ajustée pour les patients atteints d’une insuffisance rénale sévère et pour les patients âgés de plus de
75 ans. Les injections SC d’énoxaparine sodique ont été administrées jusqu’à la sortie de l’hôpital ou
pendant huit jours au maximum (selon la première occurrence).
4 716 patients ont bénéficié d’une intervention coronarienne percutanée (ICP) associée à un traitement
antithrombotique en aveugle. Par conséquent, pour les patients sous énoxaparine sodique, l’ICP a été
pratiquée sous énoxaparine sodique (pas de changement de traitement) en utilisant le schéma
posologique établi dans les études précédentes, à savoir, aucune administration supplémentaire si la
dernière administration par voie SC a été effectuée moins de 8 heures avant l’inflation du ballonnet, ou
un bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d’énoxaparine sodique si la dernière administration SC a été
effectuée plus de 8 heures avant l’inflation du ballonnet.
L’énoxaparine sodique comparée à l’héparine non fractionnée a significativement diminué l’incidence
du critère principal d’évaluation, un critère composite du décès toutes causes confondues ou d’une
récidive d’infarctus du myocarde au cours des 30 premiers jours suivant la randomisation [9,9 pour
cent dans le groupe énoxaparine sodique, vs 12,0 pour cent dans le groupe héparine non fractionnée],
avec une réduction du risque relatif de 17 pour cent (p < 0,001).
Les bénéfices du traitement par l’énoxaparine sodique, démontrés sur plusieurs critères d’efficacité,
sont apparus à 48 heures, où il a été observé une réduction du risque relatif de 35 pour cent de récidive
d’infarctus du myocarde, comparativement au traitement par héparine non fractionnée (p < 0,001).
L’effet bénéfique de l’énoxaparine sodique sur le critère principal d’évaluation était homogène dans
les sous-groupes clés, dont l’âge, le sexe, la localisation de l’infarctus, les antécédents de diabète, les
antécédents d’infarctus du myocarde, le type d’agent fibrinolytique administré et le délai écoulé
jusqu’au traitement par le médicament à l’étude.
Un bénéfice thérapeutique significatif a été observé avec l’énoxaparine sodique, comparée à l’héparine
non fractionnée, chez les patients ayant bénéficié d’une intervention coronarienne percutanée dans les
30 jours suivant la randomisation (réduction du risque relatif de 23 pour cent) ou ayant été traités
médicalement (réduction du risque relatif de 15 pour cent, p = 0,27).
Le taux de survenue à 30 jours du critère d’évaluation composite associant décès, récidive d’infarctus
du myocarde ou une hémorragie intracrânienne (une mesure du bénéfice clinique net) était
significativement plus faible (p < 0,0001) dans le groupe énoxaparine sodique (10,1 %)
C
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120
tp
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to
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é
comparativement au groupe héparine (12,2 %), ce qui correspond à une réduction du risque relatif de
17 % en faveur du traitement par énoxaparine sodique.
L’incidence des saignements majeurs à 30 jours était significativement plus élevée (p < 0,0001) dans
le groupe énoxaparine sodique (2,1 %) par rapport au groupe héparine (1,4 %). L’incidence de
saignements gastro-intestinaux était plus élevée dans le groupe énoxaparine sodique (0,5 %) par
rapport au groupe héparine (0,1 %), tandis que l’incidence d’hémorragies intracrâniennes était
similaire entre les deux groupes (0,8 % avec l’énoxaparine sodique par rapport à 0,7 % avec
l’héparine).
L’effet bénéfique de l’énoxaparine sodique sur le critère principal d’évaluation observé durant les
30 premiers jours s’est maintenu au cours d’une période de suivi de 12 mois.
Insuffisance hépatique
Selon les données de la littérature, l’utilisation de l’énoxaparine sodique à 4000 UI (40 mg) chez les
patients cirrhotiques (classe B-C de Child-Pugh) s’est avérée sûre et efficace en prévention des
thromboses de la veine porte. Ces données comportent toutefois quelques limites. Une attention doit
être portée chez les patients avec une insuffisance hépatique en raison de leur risque augmenté de
saignement (voir rubrique 4.4) et aucune étude pour déterminer une posologie n’a été réalisée chez les
patients cirrhotiques (classe A, B ou C de Child Pugh).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Après une administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour et de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour chez des volontaires sains, l’état d’équilibre est atteint le 2e jour, avec un
rapport d’exposition moyen environ 15 % plus élevé qu’après une dose unique. Après
l’administration SC de doses répétées de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour, l’état d’équilibre est
atteint entre le 3
e
et le 4
e
jour, avec une exposition moyenne environ 65 % plus élevée qu’après une
dose unique et des taux d’activité anti-Xa maximaux et résiduels moyens d’environ 1,2 et 0,52 UI/ml,
respectivement.
Le volume d’injection et la concentration de la dose sur une plage allant de 100 à 200 mg/ml ne
modifient pas les paramètres pharmacocinétiques chez les volontaires sains.
La pharmacocinétique de l’énoxaparine sodique semble être linéaire dans l’intervalle de doses
recommandées.
121
C
e
Un bolus IV de 3 000 UI (30 mg) immédiatement suivi d’une injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg)
toutes les 12 heures a fourni un niveau d’activité anti-Xa maximum initial de 1,16 UI/ml (n = 16) et
une exposition moyenne correspondant à 88 % des taux à l’état d’équilibre. L’état d’équilibre est
atteint le deuxième jour du traitement.
m
éd
Différentes doses, formules et schémas posologiques peuvent être utilisés.
Le niveau plasmatique maximal moyen d’activité anti-Xa est observé dans un délai de 3 à 5 heures
après l’injection SC et atteint une activité anti-Xa d’environ 0,2, 0,4, 1,0 et 1,3 UI anti-Xa/ml suite à
l’administration SC unique de doses de 2 000 UI, 4 000 UI, 100 UI/kg et 150 UI/kg (20 mg, 40 mg,
1 mg/kg et 1,5 mg/kg), respectivement.
ic
am
en
Absorption
La biodisponibilité absolue de l’énoxaparine sodique après une injection SC, en fonction de l’activité
anti-Xa, est proche de 100 %.
tn
'e
s
Caractéristiques générales
Les paramètres pharmacocinétiques de l’énoxaparine sodique ont principalement été étudiés en termes
de durée de l’activité anti-Xa dans le plasma et également par l’activité anti-IIa, aux doses
recommandées après une administration SC unique et répétée, et après une administration IV unique.
La détermination quantitative des activités pharmacocinétiques anti-Xa et anti-IIa a été effectuée par
des méthodes amidolytiques validées.
tp
lu
s
au
to
ris
é
La variabilité intra et inter-individuelle est faible. Suite à l’administration SC répétée, aucune
accumulation ne se produit.
L’activité plasmatique anti-IIa après l’administration SC est environ dix fois plus faible que l’activité
anti-Xa. Le niveau maximal moyen d’activité anti-IIa est observé environ 3 à 4 heures après une
injection SC et atteint 0,13 UI/ml et 0,19 UI/ml suite à l’administration répétée de la dose de
100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour et de la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour,
respectivement.
Distribution
Le volume de distribution de l’activité anti-Xa de l’énoxaparine sodique est d’environ 4,3 litres et est
proche du volume sanguin.
Biotransformation
L’énoxaparine sodique est principalement métabolisée dans le foie par désulfatation ou
dépolymérisation en composés de poids moléculaire plus bas, ayant un pouvoirbiologique réduit.
Insuffisance rénale
Une relation linéaire entre la clairance plasmatique anti-Xa et la clairance de la créatinine à l’état
d’équilibre a été observée, ce qui indique une diminution de la clairance de l’énoxaparine sodique chez
les patients présentant une fonction rénale diminuée. Une exposition anti-Xa représentée par l’ASC, à
l’état d’équilibre, est marginalement augmentée en cas d’insuffisance rénale légère (clairance de la
créatinine de 50 à 80 ml/min) et modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) après
l’administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour. Chez les patients
présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), l’ASC à l’état
d’équilibre est significativement augmentée de 65 % en moyenne après l’administration SC de doses
répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour (voir les rubriques 4.2 et 4.4).
C
e
m
Insuffisance hépatique
Dans une étude menée chez des patients atteints d’une cirrhose avancée et traités par énoxaparine
sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour, une diminution de l’activité anti-Xa maximale
a été associée à une augmentation de la sévérité de l’insuffisance hépatique (évaluée par les catégories
de Child-Pugh). Cette diminution a été principalement attribuée à une diminution du taux d’ATIII
faisant suite à une diminution de la synthèse d’ATIII chez les patients présentant une insuffisance
hépatique.
éd
ic
am
en
Populations particulières
Patients âgés
D’après les résultats d’une analyse pharmacocinétique de la population, le profil cinétique de
l’énoxaparine sodique n’est pas différent chez les sujets âgés comparativement à des sujets plus jeunes
lorsque la fonction rénale est normale.
Cependant, étant donné que la fonction rénale décline avec l’âge, les patients âgés peuvent montrer
une élimination réduite de l’énoxaparine sodique (voir rubrique 4.4).
tn
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s
122
tp
Élimination
L’énoxaparine sodique est un médicament à faible clairance, avec une clairance plasmatique anti-Xa
moyenne de 0,74 l/h après une perfusion IV de 150 UI/kg (1.5 mg/kg) pendant 6 heures.
L’élimination est monophasique, avec une demi-vie d’environ 5 heures après une dose SC unique,
jusqu’à environ 7 heures après une administration répétée.
La clairance rénale de fragments actifs représente environ 10 % de la dose administrée et l’excrétion
rénale totale des fragments actifs et non actifs représente 40 % de la dose.
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Hémodialyse
La pharmacocinétique de l’énoxaparine sodique a semblé être similaire à celle de la population témoin
après l’administration d’une dose IV unique de 25 UI, 50 UI ou 100 UI/kg (0,25, 0,50 ou 1,0 mg/kg),
cependant, l’ASC était deux fois plus élevée que celle de la population témoin.
Poids
Après l’administration répétée d’une dose SC de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour, l’ASC
moyenne de l’activité anti-Xa est marginalement plus élevée à l’état d’équilibre chez des volontaires
sains obèses (IMC de 30 à 48 kg/m
2
) comparée à celle des sujets témoins non obèses, tandis que le
niveau d’activité anti-Xa plasmatique n’est pas augmenté. On observe une clairance ajustée en
fonction du poids plus faible chez les sujets obèses recevant des doses SC.
Lorsqu’une dose non ajustée en fonction du poids a été administrée, il a été découvert qu’après
l’administration d’une dose SC unique de 4 000 UI (40 mg), l’exposition anti-Xa est 52 % plus élevée
chez les femmes de faible poids (< 45 kg) et 27 % plus élevée chez les hommes de faible poids
(< 57 kg) comparativement à celle des sujets témoins de poids normal (voir la rubrique 4.4).
Interactions pharmacocinétiques
Aucune interaction pharmacocinétique n’a été observée entre l’énoxaparine sodique et les
thrombolytiques lors d’une administration concomitante.
6.1
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
Injection par voie SC
Ne pas mélanger avec d’autres produits.
Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l’indication STEMI aigu) :
L’énoxaparine sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale
(0,9 %) ou du glucose à 5 % dans de l’eau (voir rubrique 4.2).
123
C
e
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
m
éd
Aucune preuve d’effet tératogène ou de foetotoxicité n’a été montrée lors des études conduites chez
les rates et les lapines gravides, recevant des doses d’énoxaparine SC jusqu’à 30 mg/kg/j. Il a été
découvert que l’énoxaparine sodique n’avait aucun effet sur la fertilité ou la performance de
reproduction des rats mâles et femelles à des doses SC allant jusqu’à 20 mg/kg/jour.
ic
am
Dans les tests
in vitro,
incluant le test d’Ames, le test de mutation directe des lymphomes chez la
souris, l’énoxaparine sodique n’a montré aucune activité mutagène. Dans les tests d’aberration
chromosomique
in vitro
sur des lymphocytes humains et le test d’aberration chromosomique
in vivo
sur de la moelle osseuse de rat, l’énoxaparine sodique n’a montré
aucune activité clastogène.
en
tn
En plus de l’effet anticoagulant de l’énoxaparine sodique, il n’a été démontré aucune preuve d’effets
indésirables à la dose de 15 mg/kg/j administrée par voie SC pendant 13 semaines dans les études de
toxicité conduites chez le rat et le chien et à la dose de 10 mg/kg/j SC et IV pendant 26 semaines dans
les études de toxicité conduites chez le rat et le singe.
'e
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5.3
Données de sécurité préclinique
lu
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6.3
Durée de conservation
Seringue préremplie
2 ans
Médicament dilué avec une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) ou de glucose
à5%
8 heures
6.4
Précautions particulières de conservation
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Ne pas congeler.
6.5
Boîtes de 2 et 10 seringues préremplies.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.
Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)
Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.
2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.
124
3)
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Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.
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INSTRUCTIONS D’UTILISATION : SERINGUE PRÉREMPLIE
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Précautions particulières d'élimination et manipulation
lu
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to
1,0 ml de solution dans une seringue graduée en verre neutre de type 1 incolore transparent avec
aiguille fixée et gaine d'aiguille fermée par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle et munie d'un
piston en polypropylène noir.
ris
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Nature et contenu de l'emballage extérieur
Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.
4)
Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
préremplie et prête à l'emploi.
6)
7)
8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
médicament.
9)
Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.
125
C
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Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
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Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
sur toute sa longueur dans le pli de peau.
lu
Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
s
au
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
to
ris
N'essayez
pas
de chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
é
Lorsque le conteneur est plein, donnez-le à votre médecin ou à votre infirmier/ère à domicile
pour qu'il/elle puisse l'éliminer. Ne le jetez pas avec les ordures ménagères.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
7.
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
8.
9.
Date de première autorisation : 15/09/2016
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
C
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10.
126
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s
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
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to
EU/1/16/1131/009
EU/1/16/1131/010
ris
é
ANNEXE II
A.
B.
C.
C
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m
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en
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
tn
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
'e
s
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
127
tp
lu
FABRICANT(S) DE LA/DES SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
D’ORIGINE BIOLOGIQUE ET FABRICANT(S)
RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
s
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A.
FABRICANT(S) DE LA/DES SUBSTANCE(S) ACTIVE(S) D’ORIGINE BIOLOGIQUE
ET FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) de la (des) substance(s) active(s) d’origine biologique
Shenzhen Techdow Pharmaceutical Co., Ltd
No.19, Gaoxinzhongyi Road, Hi-tech Industrial Park
Nanshan District
0000 Shenzhen
CHINE
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l’Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de
réception de nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du
profil bénéfice/risque, ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction
du risque) est franchie.
C
e
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l’autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
m
éd
ic
am
en
Les exigences relatives à la soumission des rapports périodiques actualisés de sécurité pour ce
médicament sont définies dans la liste des dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à
l’article 107 quater, paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le
portail web européen des médicaments.
tn
'e
s
128
tp
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
lu
s
Médicament soumis à prescription médicale.
au
to
ris
NATIONAL AND KAPODISTRIAN UNIVERSITY OF ATHENS, DEPARTMENT OF
CHEMISTRY, SERVICE LABORATORY "CHEMICAL ANALYSIS-QUALITY CONTROL"
Panepistimiopolis Zografou
15771 Athens Attiki
GRÈCE
é
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
C
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129
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A. ÉTIQUETAGE
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MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L'EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE EN CARTON (boîtes de 2 ou 10)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Thorinane 2 000 UI (20 mg)/0,2 ml solution injectable
énoxaparine sodique
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
La solution diluée doit être utilisée dans les 8 heures.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
9.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
131
C
e
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
m
éd
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
ic
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Exclusivement à usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée, intraveineuse.
Voie extracorporelle dans le circuit de dialyse.
en
tn
'e
s
Solution injectable en seringue préremplie
2 seringues
10 seringues
tp
lu
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
s
au
Eau pour préparations injectables.
to
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
ris
é
Une seringue préremplie (0,2 ml) contient 2 000 UI (20 mg) d’énoxaparine sodique
Ne pas congeler.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
10.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
C
17.
e
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
m
Thorinane 2 000 UI (20 mg)/0,2 ml
éd
ic
am
en
Médicament soumis à prescription médicale.
tn
'e
s
Lot
132
tp
13.
NUMÉRO DU LOT
lu
s
EU/1/16/1131/001
EU/1/16/1131/002
au
to
ris
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas
é
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
SERINGUE PRÉREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Thorinane 2 000 UI (20 mg)/0,2 ml solution injectable
énoxaparine sodique
Voie SC, IV et extracorporelle
EXP
Lot
6.
AUTRES
C
e
m
éd
ic
am
en
tn
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
'e
s
133
tp
4.
NUMÉRO DU LOT
lu
s
au
3.
DATE DE PÉREMPTION
to
ris
2.
MODE D'ADMINISTRATION
é
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L'EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE EN CARTON DE (boîtes de 2 ou 10)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Thorinane 4 000 UI (40 mg)/0,4 ml solution injectable
énoxaparine sodique
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
La solution diluée doit être utilisée dans les 8 heures.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
9.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
134
C
e
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
m
éd
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
ic
am
Exclusivement à usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée, intraveineuse.
Voie extracorporelle dans le circuit de dialyse.
en
tn
'e
s
Solution injectable en seringue préremplie
2 seringues
10 seringues
tp
lu
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
s
au
Eau pour préparations injectables.
to
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
ris
é
Une seringue préremplie (0,4 ml) contient 4 000 UI (40 mg) d’énoxaparine sodique
Ne pas congeler.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
10.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
C
17.
e
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
m
Thorinane 4 000 UI (40 mg)/0,4 ml
éd
ic
am
en
Médicament soumis à prescription médicale.
tn
'e
s
Lot
135
tp
13.
NUMÉRO DU LOT
lu
s
EU/1/16/1131/003
EU/1/16/1131/004
au
to
ris
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas
é
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
SERINGUE PRÉREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Thorinane 4 000 UI (40 mg)/0,4 ml solution injectable
énoxaparine sodique
Voie SC, IV et extracorporelle
EXP
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
C
e
m
éd
ic
am
en
6.
AUTRES
tn
'e
s
136
tp
lu
4.
NUMÉRO DU LOT
s
au
to
3.
DATE DE PÉREMPTION
ris
é
2.
MODE D'ADMINISTRATION
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L'EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE EN CARTON DE (boîtes de 2 ou 10)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Thorinane 6 000 UI (60 mg)/0,6 ml solution injectable
énoxaparine sodique
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
La solution diluée doit être utilisée dans les 8 heures.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
137
C
e
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
m
éd
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
ic
am
Exclusivement à usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée, intraveineuse.
Voie extracorporelle dans le circuit de dialyse.
en
tn
'e
s
Solution injectable en seringue préremplie
2 seringues
10 seringues
tp
lu
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
s
au
Eau pour préparations injectables.
to
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
ris
é
Une seringue préremplie (0,6 ml) contient 6 000 UI (60 mg) d’énoxaparine sodique
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
12.
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Thorinane 6 000 UI (60 mg)/0,6 ml
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18.
PC:
SN:
NN:
C
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
e
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
m
éd
ic
am
en
tn
'e
s
138
tp
Lot
lu
13.
NUMÉRO DU LOT
s
au
EU/1/16/1131/005
EU/1/16/1131/006
to
ris
é
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
SERINGUE PRÉREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Thorinane 6 000 UI (60 mg)/0,6 ml solution injectable
énoxaparine sodique
Voie SC, IV et extracorporelle
EXP
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
C
e
m
éd
ic
am
en
6.
AUTRES
tn
'e
s
139
tp
lu
4.
NUMÉRO DU LOT
s
au
to
3.
DATE DE PÉREMPTION
ris
é
2.
MODE D'ADMINISTRATION
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L'EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE EN CARTON DE (boîtes de 2 ou 10)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Thorinane 8 000 UI (80 mg)/0,8 ml solution injectable
énoxaparine sodique
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
La solution diluée doit être utilisée dans les 8 heures.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
9.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
140
C
e
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
m
éd
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
ic
am
Exclusivement à usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée, intraveineuse.
Voie extracorporelle dans le circuit de dialyse.
en
tn
'e
s
Solution injectable en seringue préremplie
2 seringues
10 seringues
tp
lu
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
s
au
Eau pour préparations injectables.
to
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
ris
é
Une seringue préremplie (0,8 ml) contient 8 000 UI (80 mg) d’énoxaparine sodique
Ne pas congeler.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
10.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
C
17.
e
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
m
Thorinane 8 000 UI (80 mg)/0,8 ml
éd
ic
am
en
Médicament soumis à prescription médicale.
tn
'e
s
Lot
141
tp
13.
NUMÉRO DU LOT
lu
s
EU/1/16/1131/007
EU/1/16/1131/008
au
to
ris
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas
é
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
SERINGUE PRÉREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Thorinane 8 000 UI (80 mg)/0,8 ml solution injectable
énoxaparine sodique
Voie SC, IV et extracorporelle
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
6.
AUTRES
C
e
m
éd
ic
am
en
tn
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
'e
s
142
tp
lu
s
au
to
ris
2.
MODE D'ADMINISTRATION
é
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L'EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE EN CARTON DE (boîtes de 2 ou 10)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Thorinane 10 000 UI (100 mg)/1 ml solution injectable
énoxaparine sodique
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
La solution diluée doit être utilisée dans les 8 heures.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
143
C
e
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
m
éd
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
ic
am
Exclusivement à usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée, intraveineuse.
Voie extracorporelle dans le circuit de dialyse.
en
tn
'e
s
Solution injectable en seringue préremplie
2 seringues
10 seringues
tp
lu
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
s
au
Eau pour préparations injectables.
to
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
ris
é
Une seringue préremplie (1 ml) contient 10 000 UI (100 mg) d’énoxaparine sodique
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
12.
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Thorinane 10 000 UI (100 mg)/1 ml
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18.
PC:
SN:
NN:
C
e
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
m
éd
ic
am
en
tn
'e
s
144
tp
Lot
lu
13.
NUMÉRO DU LOT
s
au
EU/1/16/1131/009
EU/1/16/1131/010
to
ris
é
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
SERINGUE PRÉREMPLIE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Thorinane 10 000 UI (100 mg)/1 ml solution injectable
énoxaparine sodique
Voie SC, IV et extracorporelle
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
6.
AUTRES
C
e
m
éd
ic
am
en
tn
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
'e
s
145
tp
lu
s
au
to
ris
2.
MODE D'ADMINISTRATION
é
C
m
éd
ic
am
en
tn
B. NOTICE
e
146
'e
s
tp
lu
s
au
to
ris
é
Notice : information de l'utilisateur
Thorinane 2 000 UI (20 mg)/0,2 ml solution injectable
énoxaparine sodique
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane
3.
Comment utiliser Thorinane
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Thorinane
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé ?
1.
Thorinane peut être utilisé pour :
Traiter les caillots sanguins dans votre sang
Empêcher la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
o
Avant et après une intervention chirurgicale
o
Lorsque vous êtes atteint(e) d’une maladie aiguë et êtes confronté(e) à une mobilité
réduite
o
Lorsque vous présentez un angor instable (une affection qui se manifeste lorsque votre
cœur reçoit une quantité insuffisante de sang)
o
Après uninfarctus du myocarde (crise cardiaque)
Prévenir la formation de caillots sanguins dans les circuits de l’appareil pour dialyse (utilisée
par les personnes atteintes d’insuffisance rénale terminale (maladie rénale grave)
2.
N’utilisez jamais Thorinane
147
C
e
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane ?
m
éd
Thorinane agit de deux façons.
1) En empêchant les caillots sanguins existants de grossir. Cela permet à votre organisme de les
désagréger et de les empêcher de vous nuire.
2) En empêchant la formation de caillots sanguins dans votre sang.
ic
am
en
Thorinane contient une substance active appelée énoxaparine sodique qui est une héparine de bas
poids moléculaire (HBPM).
tn
'e
s
tp
lu
s
au
to
ris
é
Mises en garde et précautions
Thorinane ne doit pas être remplacé par d’autres médicaments appartenant au groupe des HBPM. Cela
est dû au fait que les HBPM ne sont pas exactement identiques et n’ont pas la même activité, ni les
mêmes instructions d’utilisation.
Consultez votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Thorinane si :
vous avez déjà eu une réaction à l’héparine ayant causé une diminution importante du
nombre de plaquettes
vous devez faire l’objet d’une rachianesthésie, d’une anesthésie péridurale ou d’une
ponction lombaire (voir Interventions chirurgicales et anesthésiques) : un délai entre la
prise de Thorinaneet cette procédure doit être respecté
vous portez une valve cardiaque
vous présentez une endocardite (une infection de l’enveloppe interne du cœur)
vous avez des antécédents d’ulcère de l’estomac
vous avez été victime récemment d’un accident vasculaire cérébral
vous êtes atteint(e) d’hypertension
vous êtes atteint(e) de diabète ou présentez des problèmes au niveau des vaisseaux
sanguins dans l’œil causés par le diabète (dénommés rétinopathie diabétique)
vous avez récemment subi une opération des yeux ou du cerveau
vous êtes âgé(e) (plus de 65 ans) et en particulier si vous avez plus de 75 ans
vous avez une insuffisance rénale
vous avez une insuffisance hépatique
vous êtes en sous-poids ou en surpoids
vous présentez un taux élevé de potassium dans votre sang (cela peut être vérifié par une
analyse de sang)
vous utilisez actuellement des médicaments qui majorent le risque hémorragique (voir la
rubrique ci-dessous – Autres médicaments)
Vous devrez peut-être faire l’objet d’une analyse de sang avant de commencer à utiliser ce
médicament et régulièrement durant son utilisation ; cela permettra de vérifier le taux de plaquettes
(cellules de coagulation) et celui du potassium dans votre sang.
Autres médicaments et Thorinane
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Warfarine (utilisée pour fluidifier le sang)
C
e
m
éd
ic
am
en
tn
'e
s
148
tp
lu
s
au
to
ris
si vous êtes allergique à l’énoxaparine sodique ou à l’un des autres composants contenus
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6). Les signes de réaction allergique
comprennent : éruption cutanée, troubles de la déglutition ou de la respiration, gonflement
des lèvres, du visage, de la gorge ou de la langue.
Si vous êtes allergique à l’héparine ou à d’autres héparines de bas poids moléculaire, telles
que la nadroparine, la tinzaparine ou la daltéparine.
Si vous avez eu une réaction à l’héparine ayant entraîné une diminution importante du
nombre de vos plaquettes (cellules de la coagulation) (cette réaction est appelée
thrombopénie induite par héparine) au cours des 100 derniers jours ou si vous présentez
des anticorps dirigés contre l’énoxaparine dans votre sang.
Si vous saignez abondamment ou si vous êtes atteint(e) d’une affection associée à un
risque élevé de saignement (tel qu’un ulcère de l’estomac, une chirurgie récente du
cerveau ou des yeux), y compris un accident vasculaire cérébral hémorragique récent.
Si vous utilisez Thorinane pour traiter des caillots sanguins dans votre sang et devez faire
l’objet d’une rachianesthésie ou d’une anesthésie péridurale, ou d’une ponction lombaire
dans les 24 heures.
é
Aspirine (également appelée acide acétylsalicylique ou AAS), clopidogrel ou d’autres
médicaments utilisés pour prévenir la formation de caillots sanguins (voir également la
rubrique 3, « Changement de médicament anticoagulant »)
Injection de Dextran (utilisé comme substitut de sang)
L’ibuprofène, le dicloflénac, le kétorolac ou d’autres médicaments appelés anti-inflammatoires
non stéroïdiens, qui sont utilisés pour traiter la douleur, le gonflement dans le cadre de
l’arthrite et d’autres affections
La prednisolone, la dexaméthasone ou d’autres médicaments utilisés pour traiter l’asthme, la
polyarthrite rhumatoïde et d’autres affections
Des médicaments qui augmentent le taux de potassium dans votre sang, tels que les sels de
potassium, les diurétiques, certains médicaments pour les problèmes cardiaques
3.
Comment utiliser Thorinane ?
Utiliser ce médicament
Normalement, Thorinane vous sera administré par votre médecin ou votre infirmier/ière. En
effet, il doit être administré par injection.
Lorsque vous rentrerez chez vous, il est possible que vous deviez continuer à utiliser
Thorinane et que vous deviez vous l’administrer vous-même (voir les instructions ci-dessous sur
les modalités d’administration).
Thorinane est généralement administré par injection sous la peau (voie sous-cutanée).
Thorinane peut être administré par une injection dans votre veine (voie intraveineuse) après
certains types d’infarctus du myocarde ou après une intervention.
Thorinane peut être introduite dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance.
N’injectez pas Thorinane dans un muscle.
149
C
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
e
m
éd
Thorinane contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".
ic
am
Il est conseillé de faire enregistrer le nom commercial et le numéro du lot du produit que vous utilisez
par votre professionnel de santé.
en
tn
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Thorinane n’a pas d’effet sur la capacité à conduire et à utiliser des machines.
'e
s
Si vous allaitez ou prévoyez d’allaiter, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant
de prendre ce médicament.
tp
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou si vous prévoyez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous êtes enceinte et portez une valve cardiaque mécanique, vous pourriez présenter un risque plus
important de développer des caillots sanguins. Votre médecin doit vous en parler.
lu
s
au
to
Interventions chirurgicales et anesthésiques
Si vous devez faire l’objet d’une ponction lombaire ou d’une intervention chirurgicale au cours de
laquelle une anesthésie péridurale ou rachidienne est réalisée, informez votre médecin que vous
utilisez Thorinane. Voir la section « Ne jamais utiliser Thorinane ». Informez également votre
médecin de tout problème au niveau de votre colonne vertébrale ou si vous avez déjà subi une
intervention chirurgicale au niveau de la colonne vertébrale.
ris
é
Quelle quantité recevrez-vous
Votre médecin décidera de la quantité de Thorinane à vous administrer. La quantité dépendra
de la raison pour laquelle il est utilisé.
Si vous avez une insuffisance rénale, il est possible que vous receviez une quantité plus faible
de Thorinane.
1. Traitement des caillots sanguins dans votre sang
La dose habituelle est de 150 UI (1,5 mg) pour chaque kilogramme de votre poids une fois par
jour ou de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids deux fois par jour.
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
2. Prévention de la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
Intervention chirurgicale ou périodes de mobilité réduite dues à une maladie
La dose dépendra de votre risque de développer un caillot. Vous recevrez une dose de
2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) de Thorinane une fois par jour.
Si vous devez faire l’objet d’une intervention chirurgicale, votre première injection sera
généralement administrée 2 heures ou 12 heures avant votre intervention.
Si votre mobilité est réduite en raison d’une maladie, vous recevrez normalement une dose de
4 000 UI (40 mg) de Thorinane tous les jours.
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Après un infarctus du myocarde
Thorinane peut être utilisé pour deux types d’infarctus du myocarde différents infarctus du myocarde
avec élévation du segment ST ou infarctus du myocarde sans élévation du segment ST. La quantité de
Thorinane qui vous sera administrée dépendra de votre âge et du type d’infarctus du myocarde que
vous avez eu.
Infarctus du myocarde sans élévation du segment ST :
La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de poids toutes les
12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l’aspirine (acide acétylsalicylique).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de moins de 75 ans :
Une dose initiale de 3 000 UI (30 mg) de Thorinane vous sera injectée dans une veine.
Au même moment, vous recevrez également Thorinane en injection sous la peau (injection
sous-cutanée). La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre
poids, toutes les 12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l’aspirine (acide acétylsalicylique).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de plus de 75 ans :
La dose habituelle est de 75 UI (0,75 mg) pour chaque kilogramme de votre poids toutes les
12 heures.
La quantité maximale de Thorinane administrée lors des deux premières injections est de
7 500 UI (75 mg).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Pour les patients faisant l’objet d’une opération dénommée intervention coronaire percutanée (ICP) :
Selon le moment où vous recevrez votre dernière dose de Thorinane, votre médecin pourra
décider d’administrer une dose supplémentaire de Thorinane avant une ICP. Il s’agit d’une
injection dans votre veine.
3. Prévention de la formation de caillots sanguins dans le circuit de dialyse
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La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids.
Thorinane est introduit dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance. La
quantité est généralement suffisante pour une séance de 4 heures. Cependant, votre médecin
peut vous administrer une dose supplémentaire de 50 UI à 100 UI (0,5 à 1 mg) pour chaque
kilogramme de votre poids, si nécessaire.
Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.
Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.
Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)
Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.
2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.
4)
Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
préremplie et prête à l'emploi.
N'essayez
pas
de chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
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Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.
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3)
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.
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Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
6)
Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
sur toute sa longueur dans le pli de peau.
8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
9)
Lorsque le conteneur est plein, donnez-le à votre médecin ou à votre infirmier/ère à domicile
pour qu'il/elle puisse l'éliminer. Ne le jetez pas avec les ordures ménagères.
Changement de traitement anticoagulant
-
Passage d’un traitement par Thorinane à des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex.,
warfarine)
Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang appelées INR et vous indiquera en
conséquence à quel moment arrêter Thorinane.
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-
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Passage d’un traitement par des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex., warfarine) à
Thorinane
Arrêtez de prendre l’antivitamine K. Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang
appelées INR et vous indiquera en conséquence à quel moment commencer Thorinane.
Passage d’un traitement par Thorinane à un traitement par anticoagulant oral direct
Arrêtez de prendre Thorinane. Commencez à prendre l’anticoagulant oral direct dans les 2 heures
précédant le moment où vous auriez dû recevoir l’injection suivante, puis continuez le traitement
normalement.
Passage d’un traitement par anticoagulant oral direct à Thorinane
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Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.
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Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
médicament.
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7)
Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
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Arrêtez de prendre l’anticoagulant oral direct. Attendez 12 heures après la dernière dose de
l’anticoagulant oral direct avant de commencer le traitement par Thorinane..
Utilisation chez les enfants et les adolescents
La sécurité d’emploi et l’efficacité de Thorinane n’ont pas été évaluées chez les enfants ou les
adolescents.
Si vous avez utilisé plus de Thorinane que vous n’auriez dû
Si vous pensez que vous avez utilisé trop ou trop peu de Thorinane, informez votre médecin, votre
infirmier/ière ou votre pharmacien immédiatement, même si vous ne présentez aucun signe. Si un
enfant s’injecte ou avale accidentellement Thorinane, emmenez-le immédiatement au service
d’urgence d’un hôpital.
Si vous avez oublié d’utiliser Thorinane
Si vous avez oublié de vous administrer une dose, prenez-là dès que vous vous en rendez compte. Ne
vous administrez pas une double dose le même jour pour compenser une dose oubliée. La mention sur
un agenda ou un carnet vous aidera à ne pas manquer une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Thorinane
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, adressez-vous à votre médecin, à
votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Il est important que vous continuiez à recevoir des injections de Thorinane jusqu’à ce que votre
médecin décide de les arrêter. Si vous arrêtez le traitement, vous pourriez développer un caillot
sanguin qui peut être très dangereux.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
4.
Vous devez informer votre médecin immédiatement.
Si vous présentez des signes d’obstruction d’un vaisseau sanguin par un caillot, tels que :
- douleur à type de crampe, rougeur, chaleur ou gonflement au niveau d’une de vos jambes : ce sont
des symptômes de thrombose veineuse profonde
- essoufflement, douleur thoracique, perte de connaissance ou toux sanglante : ce sont des
symptômes d’embolie pulmonaire
Si vous présentez une éruption cutanée douloureuse de boutons de couleur rouge foncé sous la peau,
qui ne disparaissent pas si vous exercez une pression sur eux.
Votre médecin pourra vous demander de faire une analyse de sang pour vérifier votre numération
plaquettaire.
Liste des effets indésirables possibles :
Très fréquent (peut affecter plus d’une personne sur 10)
Saignement.
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Arrêtez d’utiliser Thorinane et informez un médecin ou un(e) infirmier/ière immédiatement si vous
observez le moindre signe de réaction allergique sévère (comme une difficulté à respirer, un
gonflement des lèvres, de la bouche, de la gorge ou des yeux).
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Si vous présentez le moindre événement hémorragique qui ne s’arrête pas de lui-même ou si vous
présentez des signes de saignement excessif (faiblesse exceptionnelle, fatigue, pâleur, étourdissements,
maux de tête ou gonflement inexpliqué), consultez immédiatement votre médecin.
Votre médecin peut décider de vous garder sous surveillance étroite ou changer votre traitement.
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Comme les autres médicaments similaires (médicaments diminuant la coagulation du sang) Thorinane
peut entraîner des saignements susceptibles de mettre la vie en danger. Dans certains cas, les
saignements peuvent ne pas être visibles.
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Augmentation des taux d’enzymes hépatiques.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
Vous avez plus d’ecchymoses que d’habitude. Cela pourrait être dû à un problème sanguin
causé par un faible nombre de plaquettes.
Tâches roses sur la peau. Elles sont plus susceptibles d’apparaître autour de la zone où
Thorinane a été injecté.
Éruption cutanée (urticaire).
Peau rouge qui démange.
Ecchymoses ou douleur au site d’injection.
Diminution du nombre de globules rouges.
Nombre élevé de plaquettes dans le sang.
Maux de tête.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
Mal de tête important d’apparition soudaine. Cela pourrait être un signe de saignement dans le
cerveau.
Sensation de sensibilité et de gonflement au niveau de l’estomac. Vous pourriez saigner au
niveau de l’estomac.
Larges lésions cutanées de forme irrégulière avec ou sans cloques.
Irritation cutanée (irritation locale).
Vous remarquez un jaunissement de la peau ou des yeux et vos urines deviennent plus
foncées. Il pourrait s’agir d’un problème hépatique.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
Réaction allergique sévère. Les signes peuvent être notamment : une éruption cutanée, des
difficultés pour avaler ou respirer, un gonflement des lèvres, du visage, de la gorge ou de la
langue.
Augmentation du taux de potassium dans votre sang. Il est plus probable que cela se produise
chez les personnes ayant des problèmes rénaux ou atteintes de diabète. Votre médecin pourra
le vérifier en effectuant une analyse de sang.
Une augmentation du nombre d’éosinophiles dans votre sang. Votre médecin pourra le vérifier
en effectuant une analyse de sang.
Chute de cheveux.
Ostéoporose (une affection rendant vos os plus susceptibles de se briser) après une utilisation
au long cours.
Des picotements, un engourdissement et une faiblesse musculaire (en particulier dans la partie
inférieure de votre corps) lorsque vous avez fait l’objet d’une ponction lombaire ou d’une
anesthésie au niveau de la colonne vertébrale.
Difficulté à contrôler votre vessie ou vos intestins (vous ne pouvez pas vous contrôler lorsque
vous allez aux toilettes).
Nodule induré ou bosse au site d’injection.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
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Comment conserver Thorinane
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N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette et la boîte en carton.
La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Ne pas congeler.
Après dilution, la solution doit être utilisée dans les 8 heures.
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications visibles de l'aspect de la solution.
Les seringues préremplies de Thorinane sont exclusivement à usage unique. Éliminez tout médicament
non utilisé.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Fourni en boîtes de 2 ou 10 seringues préremplies.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas
National and Kapodistrian University of Athens,
Department of Chemistry, Service Laboratory "Chemical Analysis - Quality Control"
Panepistimiopolis Zografou,
Athens, Attiki 15771
Grèce
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d'information
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
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Fabricant
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Aspect de Thorinane et contenu de l'emballage extérieur
0,2 ml de solution dans une seringue graduée en verre neutre de type 1 incolore transparent avec
aiguille fixée et gaine d'aiguille fermée par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle et munie d'un
piston en polypropylène noir.
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Ce que contient Thorinane
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La substance active est l'énoxaparine sodique.
Chaque ml contient 100 mg d'énoxaparine sodique.
Chaque seringue préremplie de 0,2 ml contient 2 000 UI (20 mg) d'énoxaparine sodique
-
L'autre composant est l'eau pour préparations injectables.
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Notice : information de l'utilisateur
Thorinane 4 000 UI (40 mg)/0,4 ml solution injectable
énoxaparine sodique
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane
3.
Comment utiliser Thorinane
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Thorinane
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé ?
1.
Thorinane peut être utilisé pour :
Traiter les caillots sanguins dans votre sang
Empêcher la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
o
Avant et après une intervention chirurgicale
o
Lorsque vous êtes atteint(e) d’une maladie aiguë et êtes confronté(e) à une mobilité
réduite
o
Lorsque vous présentez un angor instable (une affection qui se manifeste lorsque votre
cœur reçoit une quantité insuffisante de sang)
o
Après uninfarctus du myocarde (crise cardiaque)
Prévenir la formation de caillots sanguins dans les circuits de l’appareil pour dialyse (utilisée
par les personnes atteintes d’insuffisance rénale terminale (maladie rénale grave)
2.
N’utilisez jamais Thorinane
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Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane ?
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Thorinane agit de deux façons.
3) En empêchant les caillots sanguins existants de grossir. Cela permet à votre organisme de les
désagréger et de les empêcher de vous nuire.
4) En empêchant la formation de caillots sanguins dans votre sang.
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Thorinane contient une substance active appelée énoxaparine sodique qui est une héparine de bas
poids moléculaire (HBPM).
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Consultez votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Thorinane si :
vous avez déjà eu une réaction à l’héparine ayant causé une diminution importante du
nombre de plaquettes
vous devez faire l’objet d’une rachianesthésie, d’une anesthésie péridurale ou d’une
ponction lombaire (voir Interventions chirurgicales et anesthésiques) : un délai entre la
prise de Thorinaneet cette procédure doit être respecté
vous portez une valve cardiaque
vous présentez une endocardite (une infection de l’enveloppe interne du cœur)
vous avez des antécédents d’ulcère de l’estomac
vous avez été victime récemment d’un accident vasculaire cérébral
vous êtes atteint(e) d’hypertension
vous êtes atteint(e) de diabète ou présentez des problèmes au niveau des vaisseaux
sanguins dans l’œil causés par le diabète (dénommés rétinopathie diabétique)
vous avez récemment subi une opération des yeux ou du cerveau
vous êtes âgé(e) (plus de 65 ans) et en particulier si vous avez plus de 75 ans
vous avez une insuffisance rénale
vous avez une insuffisance hépatique
vous êtes en sous-poids ou en surpoids
vous présentez un taux élevé de potassium dans votre sang (cela peut être vérifié par une
analyse de sang)
vous utilisez actuellement des médicaments qui majorent le risque hémorragique (voir la
rubrique ci-dessous – Autres médicaments)
Vous devrez peut-être faire l’objet d’une analyse de sang avant de commencer à utiliser ce
médicament et régulièrement durant son utilisation ; cela permettra de vérifier le taux de plaquettes
(cellules de coagulation) et celui du potassium dans votre sang.
Autres médicaments et Thorinane
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Warfarine (utilisée pour fluidifier le sang)
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Mises en garde et précautions
Thorinane ne doit pas être remplacé par d’autres médicaments appartenant au groupe des HBPM. Cela
est dû au fait que les HBPM ne sont pas exactement identiques et n’ont pas la même activité, ni les
mêmes instructions d’utilisation.
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si vous êtes allergique à l’énoxaparine sodique ou à l’un des autres composants contenus
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6). Les signes de réaction allergique
comprennent : éruption cutanée, troubles de la déglutition ou de la respiration, gonflement
des lèvres, du visage, de la gorge ou de la langue.
Si vous êtes allergique à l’héparine ou à d’autres héparines de bas poids moléculaire, telles
que la nadroparine, la tinzaparine ou la daltéparine.
Si vous avez eu une réaction à l’héparine ayant entraîné une diminution importante du
nombre de vos plaquettes (cellules de la coagulation) (cette réaction est appelée
thrombopénie induite par héparine) au cours des 100 derniers jours ou si vous présentez
des anticorps dirigés contre l’énoxaparine dans votre sang.
Si vous saignez abondamment ou si vous êtes atteint(e) d’une affection associée à un
risque élevé de saignement (tel qu’un ulcère de l’estomac, une chirurgie récente du
cerveau ou des yeux), y compris un accident vasculaire cérébral hémorragique récent.
Si vous utilisez Thorinane pour traiter des caillots sanguins dans votre sang et devez faire
l’objet d’une rachianesthésie ou d’une anesthésie péridurale, ou d’une ponction lombaire
dans les 24 heures.
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Aspirine (également appelée acide acétylsalicylique ou AAS), clopidogrel ou d’autres
médicaments utilisés pour prévenir la formation de caillots sanguins (voir également la
rubrique 3, « Changement de médicament anticoagulant »)
Injection de Dextran (utilisé comme substitut de sang)
L’ibuprofène, le dicloflénac, le kétorolac ou d’autres médicaments appelés anti-inflammatoires
non stéroïdiens, qui sont utilisés pour traiter la douleur, le gonflement dans le cadre de
l’arthrite et d’autres affections
La prednisolone, la dexaméthasone ou d’autres médicaments utilisés pour traiter l’asthme, la
polyarthrite rhumatoïde et d’autres affections
Des médicaments qui augmentent le taux de potassium dans votre sang, tels que les sels de
potassium, les diurétiques, certains médicaments pour les problèmes cardiaques
3.
Comment utiliser Thorinane ?
Utiliser ce médicament
Normalement, Thorinane vous sera administré par votre médecin ou votre infirmier/ière. En
effet, il doit être administré par injection.
Lorsque vous rentrerez chez vous, il est possible que vous deviez continuer à utiliser
Thorinane et que vous deviez vous l’administrer vous-même (voir les instructions ci-dessous sur
les modalités d’administration).
Thorinane est généralement administré par injection sous la peau (voie sous-cutanée).
Thorinane peut être administré par une injection dans votre veine (voie intraveineuse) après
certains types d’infarctus du myocarde ou après une intervention.
Thorinane peut être introduite dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance.
N’injectez pas Thorinane dans un muscle.
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Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
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Thorinane contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".
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Il est conseillé de faire enregistrer le nom commercial et le numéro du lot du produit que vous utilisez
par votre professionnel de santé.
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Conduite de véhicules et utilisation de machines
Thorinane n’a pas d’effet sur la capacité à conduire et à utiliser des machines.
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Si vous allaitez ou prévoyez d’allaiter, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant
de prendre ce médicament.
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Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou si vous prévoyez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous êtes enceinte et portez une valve cardiaque mécanique, vous pourriez présenter un risque plus
important de développer des caillots sanguins. Votre médecin doit vous en parler.
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Interventions chirurgicales et anesthésiques
Si vous devez faire l’objet d’une ponction lombaire ou d’une intervention chirurgicale au cours de
laquelle une anesthésie péridurale ou rachidienne est réalisée, informez votre médecin que vous
utilisez Thorinane. Voir la section « Ne jamais utiliser Thorinane ». Informez également votre
médecin de tout problème au niveau de votre colonne vertébrale ou si vous avez déjà subi une
intervention chirurgicale au niveau de la colonne vertébrale.
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Quelle quantité recevrez-vous
Votre médecin décidera de la quantité de Thorinane à vous administrer. La quantité dépendra
de la raison pour laquelle il est utilisé.
Si vous avez une insuffisance rénale, il est possible que vous receviez une quantité plus faible
de Thorinane.
1. Traitement des caillots sanguins dans votre sang
La dose habituelle est de 150 UI (1,5 mg) pour chaque kilogramme de votre poids une fois par
jour ou de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids deux fois par jour.
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
2. Prévention de la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
Intervention chirurgicale ou périodes de mobilité réduite dues à une maladie
La dose dépendra de votre risque de développer un caillot. Vous recevrez une dose de
2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) de Thorinane une fois par jour.
Si vous devez faire l’objet d’une intervention chirurgicale, votre première injection sera
généralement administrée 2 heures ou 12 heures avant votre intervention.
Si votre mobilité est réduite en raison d’une maladie, vous recevrez normalement une dose de
4 000 UI (40 mg) de Thorinane tous les jours.
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Après un infarctus du myocarde
Thorinane peut être utilisé pour deux types d’infarctus du myocarde différents infarctus du myocarde
avec élévation du segment ST ou infarctus du myocarde sans élévation du segment ST. La quantité de
Thorinane qui vous sera administrée dépendra de votre âge et du type d’infarctus du myocarde que
vous avez eu.
Infarctus du myocarde sans élévation du segment ST :
La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de poids toutes les
12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l’aspirine (acide acétylsalicylique).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de moins de 75 ans :
Une dose initiale de 3 000 UI (30 mg) de Thorinane vous sera injectée dans une veine.
Au même moment, vous recevrez également Thorinane en injection sous la peau (injection
sous-cutanée). La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre
poids, toutes les 12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l’aspirine (acide acétylsalicylique).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de plus de 75 ans :
La dose habituelle est de 75 UI (0,75 mg) pour chaque kilogramme de votre poids toutes les
12 heures.
La quantité maximale de Thorinane administrée lors des deux premières injections est de
7 500 UI (75 mg).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Pour les patients faisant l’objet d’une opération dénommée intervention coronaire percutanée (ICP) :
Selon le moment où vous recevrez votre dernière dose de Thorinane, votre médecin pourra
décider d’administrer une dose supplémentaire de Thorinane avant une ICP. Il s’agit d’une
injection dans votre veine.
3. Prévention de la formation de caillots sanguins dans le circuit de dialyse
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La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids.
Thorinane est introduit dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance. La
quantité est généralement suffisante pour une séance de 4 heures. Cependant, votre médecin
peut vous administrer une dose supplémentaire de 50 UI à 100 UI (0,5 à 1 mg) pour chaque
kilogramme de votre poids, si nécessaire.
Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.
Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.
Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)
Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.
2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.
4)
Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
préremplie et prête à l'emploi.
N'essayez
pas
de chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
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Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.
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3)
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.
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Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
6)
Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
sur toute sa longueur dans le pli de peau.
8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
9)
Lorsque le conteneur est plein, donnez-le à votre médecin ou à votre infirmier/ère à domicile
pour qu'il/elle puisse l'éliminer. Ne le jetez pas avec les ordures ménagères.
Changement de traitement anticoagulant
-
Passage d’un traitement par Thorinane à des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex.,
warfarine)
Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang appelées INR et vous indiquera en
conséquence à quel moment arrêter Thorinane.
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-
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Passage d’un traitement par des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex., warfarine) à
Thorinane
Arrêtez de prendre l’antivitamine K. Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang
appelées INR et vous indiquera en conséquence à quel moment commencer Thorinane.
Passage d’un traitement par Thorinane à un traitement par anticoagulant oral direct
Arrêtez de prendre Thorinane. Commencez à prendre l’anticoagulant oral direct dans les 2 heures
précédant le moment où vous auriez dû recevoir l’injection suivante, puis continuez le traitement
normalement.
Passage d’un traitement par anticoagulant oral direct à Thorinane
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Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.
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Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
médicament.
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7)
Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
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Arrêtez de prendre l’anticoagulant oral direct. Attendez 12 heures après la dernière dose de
l’anticoagulant oral direct avant de commencer le traitement par Thorinane..
Utilisation chez les enfants et les adolescents
La sécurité d’emploi et l’efficacité de Thorinane n’ont pas été évaluées chez les enfants ou les
adolescents.
Si vous avez utilisé plus de Thorinane que vous n’auriez dû
Si vous pensez que vous avez utilisé trop ou trop peu de Thorinane, informez votre médecin, votre
infirmier/ière ou votre pharmacien immédiatement, même si vous ne présentez aucun signe. Si un
enfant s’injecte ou avale accidentellement Thorinane, emmenez-le immédiatement au service
d’urgence d’un hôpital.
Si vous avez oublié d’utiliser Thorinane
Si vous avez oublié de vous administrer une dose, prenez-là dès que vous vous en rendez compte. Ne
vous administrez pas une double dose le même jour pour compenser une dose oubliée. La mention sur
un agenda ou un carnet vous aidera à ne pas manquer une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Thorinane
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, adressez-vous à votre médecin, à
votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Il est important que vous continuiez à recevoir des injections de Thorinane jusqu’à ce que votre
médecin décide de les arrêter. Si vous arrêtez le traitement, vous pourriez développer un caillot
sanguin qui peut être très dangereux.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
4.
Vous devez informer votre médecin immédiatement.
Si vous présentez des signes d’obstruction d’un vaisseau sanguin par un caillot, tels que :
- douleur à type de crampe, rougeur, chaleur ou gonflement au niveau d’une de vos jambes : ce sont
des symptômes de thrombose veineuse profonde
- essoufflement, douleur thoracique, perte de connaissance ou toux sanglante : ce sont des
symptômes d’embolie pulmonaire
Si vous présentez une éruption cutanée douloureuse de boutons de couleur rouge foncé sous la peau,
qui ne disparaissent pas si vous exercez une pression sur eux.
Votre médecin pourra vous demander de faire une analyse de sang pour vérifier votre numération
plaquettaire.
Liste des effets indésirables possibles :
Très fréquent (peut affecter plus d’une personne sur 10)
Saignement.
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Arrêtez d’utiliser Thorinane et informez un médecin ou un(e) infirmier/ière immédiatement si vous
observez le moindre signe de réaction allergique sévère (comme une difficulté à respirer, un
gonflement des lèvres, de la bouche, de la gorge ou des yeux).
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Si vous présentez le moindre événement hémorragique qui ne s’arrête pas de lui-même ou si vous
présentez des signes de saignement excessif (faiblesse exceptionnelle, fatigue, pâleur, étourdissements,
maux de tête ou gonflement inexpliqué), consultez immédiatement votre médecin.
Votre médecin peut décider de vous garder sous surveillance étroite ou changer votre traitement.
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Comme les autres médicaments similaires (médicaments diminuant la coagulation du sang) Thorinane
peut entraîner des saignements susceptibles de mettre la vie en danger. Dans certains cas, les
saignements peuvent ne pas être visibles.
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Augmentation des taux d’enzymes hépatiques.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
Vous avez plus d’ecchymoses que d’habitude. Cela pourrait être dû à un problème sanguin
causé par un faible nombre de plaquettes.
Tâches roses sur la peau. Elles sont plus susceptibles d’apparaître autour de la zone où
Thorinane a été injecté.
Éruption cutanée (urticaire).
Peau rouge qui démange.
Ecchymoses ou douleur au site d’injection.
Diminution du nombre de globules rouges.
Nombre élevé de plaquettes dans le sang.
Maux de tête.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
Mal de tête important d’apparition soudaine. Cela pourrait être un signe de saignement dans le
cerveau.
Sensation de sensibilité et de gonflement au niveau de l’estomac. Vous pourriez saigner au
niveau de l’estomac.
Larges lésions cutanées de forme irrégulière avec ou sans cloques.
Irritation cutanée (irritation locale).
Vous remarquez un jaunissement de la peau ou des yeux et vos urines deviennent plus
foncées. Il pourrait s’agir d’un problème hépatique.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
Réaction allergique sévère. Les signes peuvent être notamment : une éruption cutanée, des
difficultés pour avaler ou respirer, un gonflement des lèvres, du visage, de la gorge ou de la
langue.
Augmentation du taux de potassium dans votre sang. Il est plus probable que cela se produise
chez les personnes ayant des problèmes rénaux ou atteintes de diabète. Votre médecin pourra
le vérifier en effectuant une analyse de sang.
Une augmentation du nombre d’éosinophiles dans votre sang. Votre médecin pourra le vérifier
en effectuant une analyse de sang.
Chute de cheveux.
Ostéoporose (une affection rendant vos os plus susceptibles de se briser) après une utilisation
au long cours.
Des picotements, un engourdissement et une faiblesse musculaire (en particulier dans la partie
inférieure de votre corps) lorsque vous avez fait l’objet d’une ponction lombaire ou d’une
anesthésie au niveau de la colonne vertébrale.
Difficulté à contrôler votre vessie ou vos intestins (vous ne pouvez pas vous contrôler lorsque
vous allez aux toilettes).
Nodule induré ou bosse au site d’injection.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
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Comment conserver Thorinane
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N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette et la boîte en carton.
La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Ne pas congeler.
Après dilution, la solution doit être utilisée dans les 8 heures.
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications visibles de l'aspect de la solution.
Les seringues préremplies de Thorinane sont exclusivement à usage unique. Éliminez tout médicament
non utilisé.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Fourni en boîtes de 2 ou 10 seringues préremplies.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas
National and Kapodistrian University of Athens,
Department of Chemistry, Service Laboratory "Chemical Analysis - Quality Control"
Panepistimiopolis Zografou,
Athens, Attiki 15771
Grèce
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d'information
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
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Fabricant
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Aspect de Thorinane et contenu de l'emballage extérieur
0,4 ml de solution dans une seringue graduée en verre neutre de type 1 incolore transparent avec
aiguille fixée et gaine d'aiguille fermée par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle et munie d'un
piston en polypropylène noir.
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Ce que contient Thorinane
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La substance active est l'énoxaparine sodique.
Chaque ml contient 100 mg d'énoxaparine sodique.
Chaque seringue préremplie de 0,4 ml contient 4 000 UI (40 mg) d'énoxaparine sodique
-
L'autre composant est l'eau pour préparations injectables.
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Notice : information de l'utilisateur
Thorinane 6 000 UI (60 mg)/0,6 ml solution injectable
énoxaparine sodique
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane
3.
Comment utiliser Thorinane
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Thorinane
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé ?
1.
Thorinane peut être utilisé pour :
Traiter les caillots sanguins dans votre sang
Empêcher la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
o
Avant et après une intervention chirurgicale
o
Lorsque vous êtes atteint(e) d’une maladie aiguë et êtes confronté(e) à une mobilité
réduite
o
Lorsque vous présentez un angor instable (une affection qui se manifeste lorsque votre
cœur reçoit une quantité insuffisante de sang)
o
Après uninfarctus du myocarde (crise cardiaque)
Prévenir la formation de caillots sanguins dans les circuits de l’appareil pour dialyse (utilisée
par les personnes atteintes d’insuffisance rénale terminale (maladie rénale grave)
2.
N’utilisez jamais Thorinane
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Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane ?
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Thorinane agit de deux façons.
5) En empêchant les caillots sanguins existants de grossir. Cela permet à votre organisme de les
désagréger et de les empêcher de vous nuire.
6) En empêchant la formation de caillots sanguins dans votre sang.
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Thorinane contient une substance active appelée énoxaparine sodique qui est une héparine de bas
poids moléculaire (HBPM).
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Mises en garde et précautions
Thorinane ne doit pas être remplacé par d’autres médicaments appartenant au groupe des HBPM. Cela
est dû au fait que les HBPM ne sont pas exactement identiques et n’ont pas la même activité, ni les
mêmes instructions d’utilisation.
Consultez votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Thorinane si :
vous avez déjà eu une réaction à l’héparine ayant causé une diminution importante du
nombre de plaquettes
vous devez faire l’objet d’une rachianesthésie, d’une anesthésie péridurale ou d’une
ponction lombaire (voir Interventions chirurgicales et anesthésiques) : un délai entre la
prise de Thorinaneet cette procédure doit être respecté
vous portez une valve cardiaque
vous présentez une endocardite (une infection de l’enveloppe interne du cœur)
vous avez des antécédents d’ulcère de l’estomac
vous avez été victime récemment d’un accident vasculaire cérébral
vous êtes atteint(e) d’hypertension
vous êtes atteint(e) de diabète ou présentez des problèmes au niveau des vaisseaux
sanguins dans l’œil causés par le diabète (dénommés rétinopathie diabétique)
vous avez récemment subi une opération des yeux ou du cerveau
vous êtes âgé(e) (plus de 65 ans) et en particulier si vous avez plus de 75 ans
vous avez une insuffisance rénale
vous avez une insuffisance hépatique
vous êtes en sous-poids ou en surpoids
vous présentez un taux élevé de potassium dans votre sang (cela peut être vérifié par une
analyse de sang)
vous utilisez actuellement des médicaments qui majorent le risque hémorragique (voir la
rubrique ci-dessous – Autres médicaments)
Vous devrez peut-être faire l’objet d’une analyse de sang avant de commencer à utiliser ce
médicament et régulièrement durant son utilisation ; cela permettra de vérifier le taux de plaquettes
(cellules de coagulation) et celui du potassium dans votre sang.
Autres médicaments et Thorinane
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Warfarine (utilisée pour fluidifier le sang)
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si vous êtes allergique à l’énoxaparine sodique ou à l’un des autres composants contenus
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6). Les signes de réaction allergique
comprennent : éruption cutanée, troubles de la déglutition ou de la respiration, gonflement
des lèvres, du visage, de la gorge ou de la langue.
Si vous êtes allergique à l’héparine ou à d’autres héparines de bas poids moléculaire, telles
que la nadroparine, la tinzaparine ou la daltéparine.
Si vous avez eu une réaction à l’héparine ayant entraîné une diminution importante du
nombre de vos plaquettes (cellules de la coagulation) (cette réaction est appelée
thrombopénie induite par héparine) au cours des 100 derniers jours ou si vous présentez
des anticorps dirigés contre l’énoxaparine dans votre sang.
Si vous saignez abondamment ou si vous êtes atteint(e) d’une affection associée à un
risque élevé de saignement (tel qu’un ulcère de l’estomac, une chirurgie récente du
cerveau ou des yeux), y compris un accident vasculaire cérébral hémorragique récent.
Si vous utilisez Thorinane pour traiter des caillots sanguins dans votre sang et devez faire
l’objet d’une rachianesthésie ou d’une anesthésie péridurale, ou d’une ponction lombaire
dans les 24 heures.
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Aspirine (également appelée acide acétylsalicylique ou AAS), clopidogrel ou d’autres
médicaments utilisés pour prévenir la formation de caillots sanguins (voir également la
rubrique 3, « Changement de médicament anticoagulant »)
Injection de Dextran (utilisé comme substitut de sang)
L’ibuprofène, le dicloflénac, le kétorolac ou d’autres médicaments appelés anti-inflammatoires
non stéroïdiens, qui sont utilisés pour traiter la douleur, le gonflement dans le cadre de
l’arthrite et d’autres affections
La prednisolone, la dexaméthasone ou d’autres médicaments utilisés pour traiter l’asthme, la
polyarthrite rhumatoïde et d’autres affections
Des médicaments qui augmentent le taux de potassium dans votre sang, tels que les sels de
potassium, les diurétiques, certains médicaments pour les problèmes cardiaques
3.
Comment utiliser Thorinane ?
Utiliser ce médicament
Normalement, Thorinane vous sera administré par votre médecin ou votre infirmier/ière. En
effet, il doit être administré par injection.
Lorsque vous rentrerez chez vous, il est possible que vous deviez continuer à utiliser
Thorinane et que vous deviez vous l’administrer vous-même (voir les instructions ci-dessous sur
les modalités d’administration).
Thorinane est généralement administré par injection sous la peau (voie sous-cutanée).
Thorinane peut être administré par une injection dans votre veine (voie intraveineuse) après
certains types d’infarctus du myocarde ou après une intervention.
Thorinane peut être introduite dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance.
N’injectez pas Thorinane dans un muscle.
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Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
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Thorinane contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".
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Il est conseillé de faire enregistrer le nom commercial et le numéro du lot du produit que vous utilisez
par votre professionnel de santé.
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Conduite de véhicules et utilisation de machines
Thorinane n’a pas d’effet sur la capacité à conduire et à utiliser des machines.
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Si vous allaitez ou prévoyez d’allaiter, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant
de prendre ce médicament.
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Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou si vous prévoyez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous êtes enceinte et portez une valve cardiaque mécanique, vous pourriez présenter un risque plus
important de développer des caillots sanguins. Votre médecin doit vous en parler.
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Interventions chirurgicales et anesthésiques
Si vous devez faire l’objet d’une ponction lombaire ou d’une intervention chirurgicale au cours de
laquelle une anesthésie péridurale ou rachidienne est réalisée, informez votre médecin que vous
utilisez Thorinane. Voir la section « Ne jamais utiliser Thorinane ». Informez également votre
médecin de tout problème au niveau de votre colonne vertébrale ou si vous avez déjà subi une
intervention chirurgicale au niveau de la colonne vertébrale.
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Quelle quantité recevrez-vous
Votre médecin décidera de la quantité de Thorinane à vous administrer. La quantité dépendra
de la raison pour laquelle il est utilisé.
Si vous avez une insuffisance rénale, il est possible que vous receviez une quantité plus faible
de Thorinane.
1. Traitement des caillots sanguins dans votre sang
La dose habituelle est de 150 UI (1,5 mg) pour chaque kilogramme de votre poids une fois par
jour ou de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids deux fois par jour.
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
2. Prévention de la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
Intervention chirurgicale ou périodes de mobilité réduite dues à une maladie
La dose dépendra de votre risque de développer un caillot. Vous recevrez une dose de
2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) de Thorinane une fois par jour.
Si vous devez faire l’objet d’une intervention chirurgicale, votre première injection sera
généralement administrée 2 heures ou 12 heures avant votre intervention.
Si votre mobilité est réduite en raison d’une maladie, vous recevrez normalement une dose de
4 000 UI (40 mg) de Thorinane tous les jours.
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Après un infarctus du myocarde
Thorinane peut être utilisé pour deux types d’infarctus du myocarde différents infarctus du myocarde
avec élévation du segment ST ou infarctus du myocarde sans élévation du segment ST. La quantité de
Thorinane qui vous sera administrée dépendra de votre âge et du type d’infarctus du myocarde que
vous avez eu.
Infarctus du myocarde sans élévation du segment ST :
La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de poids toutes les
12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l’aspirine (acide acétylsalicylique).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de moins de 75 ans :
Une dose initiale de 3 000 UI (30 mg) de Thorinane vous sera injectée dans une veine.
Au même moment, vous recevrez également Thorinane en injection sous la peau (injection
sous-cutanée). La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre
poids, toutes les 12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l’aspirine (acide acétylsalicylique).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de plus de 75 ans :
La dose habituelle est de 75 UI (0,75 mg) pour chaque kilogramme de votre poids toutes les
12 heures.
La quantité maximale de Thorinane administrée lors des deux premières injections est de
7 500 UI (75 mg).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Pour les patients faisant l’objet d’une opération dénommée intervention coronaire percutanée (ICP) :
Selon le moment où vous recevrez votre dernière dose de Thorinane, votre médecin pourra
décider d’administrer une dose supplémentaire de Thorinane avant une ICP. Il s’agit d’une
injection dans votre veine.
3. Prévention de la formation de caillots sanguins dans le circuit de dialyse
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La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids.
Thorinane est introduit dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance. La
quantité est généralement suffisante pour une séance de 4 heures. Cependant, votre médecin
peut vous administrer une dose supplémentaire de 50 UI à 100 UI (0,5 à 1 mg) pour chaque
kilogramme de votre poids, si nécessaire.
Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.
Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
informez votre médecin ou infirmier/ère.
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Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
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La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.
Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)
Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.
2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.
4)
Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
préremplie et prête à l'emploi.
N'essayez
pas
de chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
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Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.
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3)
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.
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Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
6)
Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
sur toute sa longueur dans le pli de peau.
8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
9)
Lorsque le conteneur est plein, donnez-le à votre médecin ou à votre infirmier/ère à domicile
pour qu'il/elle puisse l'éliminer. Ne le jetez pas avec les ordures ménagères.
Changement de traitement anticoagulant
-
Passage d’un traitement par Thorinane à des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex.,
warfarine)
Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang appelées INR et vous indiquera en
conséquence à quel moment arrêter Thorinane.
-
-
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Passage d’un traitement par des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex., warfarine) à
Thorinane
Arrêtez de prendre l’antivitamine K. Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang
appelées INR et vous indiquera en conséquence à quel moment commencer Thorinane.
Passage d’un traitement par Thorinane à un traitement par anticoagulant oral direct
Arrêtez de prendre Thorinane. Commencez à prendre l’anticoagulant oral direct dans les 2 heures
précédant le moment où vous auriez dû recevoir l’injection suivante, puis continuez le traitement
normalement.
Passage d’un traitement par anticoagulant oral direct à Thorinane
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Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.
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Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
médicament.
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7)
Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
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Arrêtez de prendre l’anticoagulant oral direct. Attendez 12 heures après la dernière dose de
l’anticoagulant oral direct avant de commencer le traitement par Thorinane..
Utilisation chez les enfants et les adolescents
La sécurité d’emploi et l’efficacité de Thorinane n’ont pas été évaluées chez les enfants ou les
adolescents.
Si vous avez utilisé plus de Thorinane que vous n’auriez dû
Si vous pensez que vous avez utilisé trop ou trop peu de Thorinane, informez votre médecin, votre
infirmier/ière ou votre pharmacien immédiatement, même si vous ne présentez aucun signe. Si un
enfant s’injecte ou avale accidentellement Thorinane, emmenez-le immédiatement au service
d’urgence d’un hôpital.
Si vous avez oublié d’utiliser Thorinane
Si vous avez oublié de vous administrer une dose, prenez-là dès que vous vous en rendez compte. Ne
vous administrez pas une double dose le même jour pour compenser une dose oubliée. La mention sur
un agenda ou un carnet vous aidera à ne pas manquer une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Thorinane
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, adressez-vous à votre médecin, à
votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Il est important que vous continuiez à recevoir des injections de Thorinane jusqu’à ce que votre
médecin décide de les arrêter. Si vous arrêtez le traitement, vous pourriez développer un caillot
sanguin qui peut être très dangereux.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
4.
Vous devez informer votre médecin immédiatement.
Si vous présentez des signes d’obstruction d’un vaisseau sanguin par un caillot, tels que :
- douleur à type de crampe, rougeur, chaleur ou gonflement au niveau d’une de vos jambes : ce sont
des symptômes de thrombose veineuse profonde
- essoufflement, douleur thoracique, perte de connaissance ou toux sanglante : ce sont des
symptômes d’embolie pulmonaire
Si vous présentez une éruption cutanée douloureuse de boutons de couleur rouge foncé sous la peau,
qui ne disparaissent pas si vous exercez une pression sur eux.
Votre médecin pourra vous demander de faire une analyse de sang pour vérifier votre numération
plaquettaire.
Liste des effets indésirables possibles :
Très fréquent (peut affecter plus d’une personne sur 10)
Saignement.
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Arrêtez d’utiliser Thorinane et informez un médecin ou un(e) infirmier/ière immédiatement si vous
observez le moindre signe de réaction allergique sévère (comme une difficulté à respirer, un
gonflement des lèvres, de la bouche, de la gorge ou des yeux).
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Si vous présentez le moindre événement hémorragique qui ne s’arrête pas de lui-même ou si vous
présentez des signes de saignement excessif (faiblesse exceptionnelle, fatigue, pâleur, étourdissements,
maux de tête ou gonflement inexpliqué), consultez immédiatement votre médecin.
Votre médecin peut décider de vous garder sous surveillance étroite ou changer votre traitement.
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Comme les autres médicaments similaires (médicaments diminuant la coagulation du sang) Thorinane
peut entraîner des saignements susceptibles de mettre la vie en danger. Dans certains cas, les
saignements peuvent ne pas être visibles.
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Augmentation des taux d’enzymes hépatiques.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
Vous avez plus d’ecchymoses que d’habitude. Cela pourrait être dû à un problème sanguin
causé par un faible nombre de plaquettes.
Tâches roses sur la peau. Elles sont plus susceptibles d’apparaître autour de la zone où
Thorinane a été injecté.
Éruption cutanée (urticaire).
Peau rouge qui démange.
Ecchymoses ou douleur au site d’injection.
Diminution du nombre de globules rouges.
Nombre élevé de plaquettes dans le sang.
Maux de tête.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
Mal de tête important d’apparition soudaine. Cela pourrait être un signe de saignement dans le
cerveau.
Sensation de sensibilité et de gonflement au niveau de l’estomac. Vous pourriez saigner au
niveau de l’estomac.
Larges lésions cutanées de forme irrégulière avec ou sans cloques.
Irritation cutanée (irritation locale).
Vous remarquez un jaunissement de la peau ou des yeux et vos urines deviennent plus
foncées. Il pourrait s’agir d’un problème hépatique.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
Réaction allergique sévère. Les signes peuvent être notamment : une éruption cutanée, des
difficultés pour avaler ou respirer, un gonflement des lèvres, du visage, de la gorge ou de la
langue.
Augmentation du taux de potassium dans votre sang. Il est plus probable que cela se produise
chez les personnes ayant des problèmes rénaux ou atteintes de diabète. Votre médecin pourra
le vérifier en effectuant une analyse de sang.
Une augmentation du nombre d’éosinophiles dans votre sang. Votre médecin pourra le vérifier
en effectuant une analyse de sang.
Chute de cheveux.
Ostéoporose (une affection rendant vos os plus susceptibles de se briser) après une utilisation
au long cours.
Des picotements, un engourdissement et une faiblesse musculaire (en particulier dans la partie
inférieure de votre corps) lorsque vous avez fait l’objet d’une ponction lombaire ou d’une
anesthésie au niveau de la colonne vertébrale.
Difficulté à contrôler votre vessie ou vos intestins (vous ne pouvez pas vous contrôler lorsque
vous allez aux toilettes).
Nodule induré ou bosse au site d’injection.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
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Comment conserver Thorinane
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N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette et la boîte en carton.
La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Ne pas congeler.
Après dilution, la solution doit être utilisée dans les 8 heures.
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications visibles de l'aspect de la solution.
Les seringues préremplies de Thorinane sont exclusivement à usage unique. Éliminez tout médicament
non utilisé.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Fourni en boîtes de 2 ou 10 seringues préremplies.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas
National and Kapodistrian University of Athens,
Department of Chemistry, Service Laboratory "Chemical Analysis - Quality Control"
Panepistimiopolis Zografou,
Athens, Attiki 15771
Grèce
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d'information
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
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Fabricant
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Aspect de Thorinane et contenu de l'emballage extérieur
0,6 ml de solution dans une seringue graduée en verre neutre de type 1 incolore transparent avec
aiguille fixée et gaine d'aiguille fermée par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle et munie d'un
piston en polypropylène noir.
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Ce que contient Thorinane
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La substance active est l'énoxaparine sodique.
Chaque ml contient 100 mg d'énoxaparine sodique.
Chaque seringue préremplie de 0,6 ml contient 6 000 UI (60 mg) d'énoxaparine sodique
-
L'autre composant est l'eau pour préparations injectables.
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Notice : information de l'utilisateur
Thorinane 8 000 UI (80 mg)/0,8 ml solution injectable
énoxaparine sodique
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane
3.
Comment utiliser Thorinane
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Thorinane
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé ?
1.
Thorinane peut être utilisé pour :
Traiter les caillots sanguins dans votre sang
Empêcher la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
o
Avant et après une intervention chirurgicale
o
Lorsque vous êtes atteint(e) d’une maladie aiguë et êtes confronté(e) à une mobilité
réduite
o
Lorsque vous présentez un angor instable (une affection qui se manifeste lorsque votre
cœur reçoit une quantité insuffisante de sang)
o
Après uninfarctus du myocarde (crise cardiaque)
Prévenir la formation de caillots sanguins dans les circuits de l’appareil pour dialyse (utilisée
par les personnes atteintes d’insuffisance rénale terminale (maladie rénale grave)
2.
N’utilisez jamais Thorinane
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Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane ?
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Thorinane agit de deux façons.
7) En empêchant les caillots sanguins existants de grossir. Cela permet à votre organisme de les
désagréger et de les empêcher de vous nuire.
8) En empêchant la formation de caillots sanguins dans votre sang.
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Thorinane contient une substance active appelée énoxaparine sodique qui est une héparine de bas
poids moléculaire (HBPM).
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Mises en garde et précautions
Thorinane ne doit pas être remplacé par d’autres médicaments appartenant au groupe des HBPM. Cela
est dû au fait que les HBPM ne sont pas exactement identiques et n’ont pas la même activité, ni les
mêmes instructions d’utilisation.
Consultez votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Thorinane si :
vous avez déjà eu une réaction à l’héparine ayant causé une diminution importante du
nombre de plaquettes
vous devez faire l’objet d’une rachianesthésie, d’une anesthésie péridurale ou d’une
ponction lombaire (voir Interventions chirurgicales et anesthésiques) : un délai entre la
prise de Thorinaneet cette procédure doit être respecté
vous portez une valve cardiaque
vous présentez une endocardite (une infection de l’enveloppe interne du cœur)
vous avez des antécédents d’ulcère de l’estomac
vous avez été victime récemment d’un accident vasculaire cérébral
vous êtes atteint(e) d’hypertension
vous êtes atteint(e) de diabète ou présentez des problèmes au niveau des vaisseaux
sanguins dans l’œil causés par le diabète (dénommés rétinopathie diabétique)
vous avez récemment subi une opération des yeux ou du cerveau
vous êtes âgé(e) (plus de 65 ans) et en particulier si vous avez plus de 75 ans
vous avez une insuffisance rénale
vous avez une insuffisance hépatique
vous êtes en sous-poids ou en surpoids
vous présentez un taux élevé de potassium dans votre sang (cela peut être vérifié par une
analyse de sang)
vous utilisez actuellement des médicaments qui majorent le risque hémorragique (voir la
rubrique ci-dessous – Autres médicaments)
Vous devrez peut-être faire l’objet d’une analyse de sang avant de commencer à utiliser ce
médicament et régulièrement durant son utilisation ; cela permettra de vérifier le taux de plaquettes
(cellules de coagulation) et celui du potassium dans votre sang.
Autres médicaments et Thorinane
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Warfarine (utilisée pour fluidifier le sang)
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si vous êtes allergique à l’énoxaparine sodique ou à l’un des autres composants contenus
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6). Les signes de réaction allergique
comprennent : éruption cutanée, troubles de la déglutition ou de la respiration, gonflement
des lèvres, du visage, de la gorge ou de la langue.
Si vous êtes allergique à l’héparine ou à d’autres héparines de bas poids moléculaire, telles
que la nadroparine, la tinzaparine ou la daltéparine.
Si vous avez eu une réaction à l’héparine ayant entraîné une diminution importante du
nombre de vos plaquettes (cellules de la coagulation) (cette réaction est appelée
thrombopénie induite par héparine) au cours des 100 derniers jours ou si vous présentez
des anticorps dirigés contre l’énoxaparine dans votre sang.
Si vous saignez abondamment ou si vous êtes atteint(e) d’une affection associée à un
risque élevé de saignement (tel qu’un ulcère de l’estomac, une chirurgie récente du
cerveau ou des yeux), y compris un accident vasculaire cérébral hémorragique récent.
Si vous utilisez Thorinane pour traiter des caillots sanguins dans votre sang et devez faire
l’objet d’une rachianesthésie ou d’une anesthésie péridurale, ou d’une ponction lombaire
dans les 24 heures.
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Aspirine (également appelée acide acétylsalicylique ou AAS), clopidogrel ou d’autres
médicaments utilisés pour prévenir la formation de caillots sanguins (voir également la
rubrique 3, « Changement de médicament anticoagulant »)
Injection de Dextran (utilisé comme substitut de sang)
L’ibuprofène, le dicloflénac, le kétorolac ou d’autres médicaments appelés anti-inflammatoires
non stéroïdiens, qui sont utilisés pour traiter la douleur, le gonflement dans le cadre de
l’arthrite et d’autres affections
La prednisolone, la dexaméthasone ou d’autres médicaments utilisés pour traiter l’asthme, la
polyarthrite rhumatoïde et d’autres affections
Des médicaments qui augmentent le taux de potassium dans votre sang, tels que les sels de
potassium, les diurétiques, certains médicaments pour les problèmes cardiaques
3.
Comment utiliser Thorinane ?
Utiliser ce médicament
Normalement, Thorinane vous sera administré par votre médecin ou votre infirmier/ière. En
effet, il doit être administré par injection.
Lorsque vous rentrerez chez vous, il est possible que vous deviez continuer à utiliser
Thorinane et que vous deviez vous l’administrer vous-même (voir les instructions ci-dessous sur
les modalités d’administration).
Thorinane est généralement administré par injection sous la peau (voie sous-cutanée).
Thorinane peut être administré par une injection dans votre veine (voie intraveineuse) après
certains types d’infarctus du myocarde ou après une intervention.
Thorinane peut être introduite dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance.
N’injectez pas Thorinane dans un muscle.
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Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
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Thorinane contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".
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Il est conseillé de faire enregistrer le nom commercial et le numéro du lot du produit que vous utilisez
par votre professionnel de santé.
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Conduite de véhicules et utilisation de machines
Thorinane n’a pas d’effet sur la capacité à conduire et à utiliser des machines.
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Si vous allaitez ou prévoyez d’allaiter, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant
de prendre ce médicament.
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Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou si vous prévoyez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous êtes enceinte et portez une valve cardiaque mécanique, vous pourriez présenter un risque plus
important de développer des caillots sanguins. Votre médecin doit vous en parler.
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Interventions chirurgicales et anesthésiques
Si vous devez faire l’objet d’une ponction lombaire ou d’une intervention chirurgicale au cours de
laquelle une anesthésie péridurale ou rachidienne est réalisée, informez votre médecin que vous
utilisez Thorinane. Voir la section « Ne jamais utiliser Thorinane ». Informez également votre
médecin de tout problème au niveau de votre colonne vertébrale ou si vous avez déjà subi une
intervention chirurgicale au niveau de la colonne vertébrale.
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Quelle quantité recevrez-vous
Votre médecin décidera de la quantité de Thorinane à vous administrer. La quantité dépendra
de la raison pour laquelle il est utilisé.
Si vous avez une insuffisance rénale, il est possible que vous receviez une quantité plus faible
de Thorinane.
1. Traitement des caillots sanguins dans votre sang
La dose habituelle est de 150 UI (1,5 mg) pour chaque kilogramme de votre poids une fois par
jour ou de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids deux fois par jour.
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
2. Prévention de la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
Intervention chirurgicale ou périodes de mobilité réduite dues à une maladie
La dose dépendra de votre risque de développer un caillot. Vous recevrez une dose de
2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) de Thorinane une fois par jour.
Si vous devez faire l’objet d’une intervention chirurgicale, votre première injection sera
généralement administrée 2 heures ou 12 heures avant votre intervention.
Si votre mobilité est réduite en raison d’une maladie, vous recevrez normalement une dose de
4 000 UI (40 mg) de Thorinane tous les jours.
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Après un infarctus du myocarde
Thorinane peut être utilisé pour deux types d’infarctus du myocarde différents infarctus du myocarde
avec élévation du segment ST ou infarctus du myocarde sans élévation du segment ST. La quantité de
Thorinane qui vous sera administrée dépendra de votre âge et du type d’infarctus du myocarde que
vous avez eu.
Infarctus du myocarde sans élévation du segment ST :
La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de poids toutes les
12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l’aspirine (acide acétylsalicylique).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de moins de 75 ans :
Une dose initiale de 3 000 UI (30 mg) de Thorinane vous sera injectée dans une veine.
Au même moment, vous recevrez également Thorinane en injection sous la peau (injection
sous-cutanée). La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre
poids, toutes les 12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l’aspirine (acide acétylsalicylique).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de plus de 75 ans :
La dose habituelle est de 75 UI (0,75 mg) pour chaque kilogramme de votre poids toutes les
12 heures.
La quantité maximale de Thorinane administrée lors des deux premières injections est de
7 500 UI (75 mg).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Pour les patients faisant l’objet d’une opération dénommée intervention coronaire percutanée (ICP) :
Selon le moment où vous recevrez votre dernière dose de Thorinane, votre médecin pourra
décider d’administrer une dose supplémentaire de Thorinane avant une ICP. Il s’agit d’une
injection dans votre veine.
3. Prévention de la formation de caillots sanguins dans le circuit de dialyse
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La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids.
Thorinane est introduit dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance. La quantité est
généralement suffisante pour une séance de 4 heures. Cependant, votre médecin peut vous administrer
une dose supplémentaire de 50 UI à 100 UI (0,5 à 1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids, si
nécessaire.
Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.
Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.
Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)
Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.
2)
3)
4)
N'essayez
pas
de chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
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Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
préremplie et prête à l'emploi.
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Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.
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Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.
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Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.
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Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
6)
Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
sur toute sa longueur dans le pli de peau.
Lorsque le conteneur est plein, donnez-le à votre médecin ou à votre infirmier/ère à domicile
pour qu'il/elle puisse l'éliminer. Ne le jetez pas avec les ordures ménagères.
Changement de traitement anticoagulant
-
Passage d’un traitement par Thorinane à des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex.,
warfarine)
Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang appelées INR et vous indiquera en
conséquence à quel moment arrêter Thorinane.
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Passage d’un traitement par des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex., warfarine) à
Thorinane
Arrêtez de prendre l’antivitamine K. Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang
appelées INR et vous indiquera en conséquence à quel moment commencer Thorinane.
Passage d’un traitement par Thorinane à un traitement par anticoagulant oral direct
Arrêtez de prendre Thorinane. Commencez à prendre l’anticoagulant oral direct dans les 2 heures
précédant le moment où vous auriez dû recevoir l’injection suivante, puis continuez le traitement
normalement.
Passage d’un traitement par anticoagulant oral direct à Thorinane
Arrêtez de prendre l’anticoagulant oral direct. Attendez 12 heures après la dernière dose de
l’anticoagulant oral direct avant de commencer le traitement par Thorinane..
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9)
Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.
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Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
médicament.
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8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
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7)
Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
La sécurité d’emploi et l’efficacité de Thorinane n’ont pas été évaluées chez les enfants ou les
adolescents.
Si vous avez utilisé plus de Thorinane que vous n’auriez dû
Si vous pensez que vous avez utilisé trop ou trop peu de Thorinane, informez votre médecin, votre
infirmier/ière ou votre pharmacien immédiatement, même si vous ne présentez aucun signe. Si un
enfant s’injecte ou avale accidentellement Thorinane, emmenez-le immédiatement au service
d’urgence d’un hôpital.
Si vous avez oublié d’utiliser Thorinane
Si vous avez oublié de vous administrer une dose, prenez-là dès que vous vous en rendez compte. Ne
vous administrez pas une double dose le même jour pour compenser une dose oubliée. La mention sur
un agenda ou un carnet vous aidera à ne pas manquer une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Thorinane
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, adressez-vous à votre médecin, à
votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Il est important que vous continuiez à recevoir des injections de Thorinane jusqu’à ce que votre
médecin décide de les arrêter. Si vous arrêtez le traitement, vous pourriez développer un caillot
sanguin qui peut être très dangereux.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
4.
Vous devez informer votre médecin immédiatement.
Si vous présentez des signes d’obstruction d’un vaisseau sanguin par un caillot, tels que :
- douleur à type de crampe, rougeur, chaleur ou gonflement au niveau d’une de vos jambes : ce sont
des symptômes de thrombose veineuse profonde
- essoufflement, douleur thoracique, perte de connaissance ou toux sanglante : ce sont des
symptômes d’embolie pulmonaire
Si vous présentez une éruption cutanée douloureuse de boutons de couleur rouge foncé sous la peau,
qui ne disparaissent pas si vous exercez une pression sur eux.
Votre médecin pourra vous demander de faire une analyse de sang pour vérifier votre numération
plaquettaire.
Liste des effets indésirables possibles :
Très fréquent (peut affecter plus d’une personne sur 10)
Saignement.
Augmentation des taux d’enzymes hépatiques.
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Arrêtez d’utiliser Thorinane et informez un médecin ou un(e) infirmier/ière immédiatement si vous
observez le moindre signe de réaction allergique sévère (comme une difficulté à respirer, un
gonflement des lèvres, de la bouche, de la gorge ou des yeux).
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Si vous présentez le moindre événement hémorragique qui ne s’arrête pas de lui-même ou si vous
présentez des signes de saignement excessif (faiblesse exceptionnelle, fatigue, pâleur, étourdissements,
maux de tête ou gonflement inexpliqué), consultez immédiatement votre médecin.
Votre médecin peut décider de vous garder sous surveillance étroite ou changer votre traitement.
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Comme les autres médicaments similaires (médicaments diminuant la coagulation du sang) Thorinane
peut entraîner des saignements susceptibles de mettre la vie en danger. Dans certains cas, les
saignements peuvent ne pas être visibles.
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Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
Vous avez plus d’ecchymoses que d’habitude. Cela pourrait être dû à un problème sanguin
causé par un faible nombre de plaquettes.
Tâches roses sur la peau. Elles sont plus susceptibles d’apparaître autour de la zone où
Thorinane a été injecté.
Éruption cutanée (urticaire).
Peau rouge qui démange.
Ecchymoses ou douleur au site d’injection.
Diminution du nombre de globules rouges.
Nombre élevé de plaquettes dans le sang.
Maux de tête.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
Mal de tête important d’apparition soudaine. Cela pourrait être un signe de saignement dans le
cerveau.
Sensation de sensibilité et de gonflement au niveau de l’estomac. Vous pourriez saigner au
niveau de l’estomac.
Larges lésions cutanées de forme irrégulière avec ou sans cloques.
Irritation cutanée (irritation locale).
Vous remarquez un jaunissement de la peau ou des yeux et vos urines deviennent plus
foncées. Il pourrait s’agir d’un problème hépatique.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
Réaction allergique sévère. Les signes peuvent être notamment : une éruption cutanée, des
difficultés pour avaler ou respirer, un gonflement des lèvres, du visage, de la gorge ou de la
langue.
Augmentation du taux de potassium dans votre sang. Il est plus probable que cela se produise
chez les personnes ayant des problèmes rénaux ou atteintes de diabète. Votre médecin pourra
le vérifier en effectuant une analyse de sang.
Une augmentation du nombre d’éosinophiles dans votre sang. Votre médecin pourra le vérifier
en effectuant une analyse de sang.
Chute de cheveux.
Ostéoporose (une affection rendant vos os plus susceptibles de se briser) après une utilisation
au long cours.
Des picotements, un engourdissement et une faiblesse musculaire (en particulier dans la partie
inférieure de votre corps) lorsque vous avez fait l’objet d’une ponction lombaire ou d’une
anesthésie au niveau de la colonne vertébrale.
Difficulté à contrôler votre vessie ou vos intestins (vous ne pouvez pas vous contrôler lorsque
vous allez aux toilettes).
Nodule induré ou bosse au site d’injection.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette et la boîte en carton.
La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
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Comment conserver Thorinane
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À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Ne pas congeler.
Après dilution, la solution doit être utilisée dans les 8 heures.
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications visibles de l'aspect de la solution.
Les seringues préremplies de Thorinane sont exclusivement à usage unique. Éliminez tout médicament
non utilisé.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d'information
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
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National and Kapodistrian University of Athens,
Department of Chemistry, Service Laboratory "Chemical Analysis - Quality Control"
Panepistimiopolis Zografou,
Athens, Attiki 15771
Grèce
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Fabricant
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Fourni en boîtes de 2 ou 10 seringues préremplies.
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Aspect de Thorinane et contenu de l'emballage extérieur
0,8 ml de solution dans une seringue graduée en verre neutre de type 1 incolore transparent avec
aiguille fixée et gaine d'aiguille fermée par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle et munie d'un
piston en polypropylène rouge.
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Ce que contient Thorinane
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La substance active est l'énoxaparine sodique.
Chaque ml contient 100 mg d'énoxaparine sodique.
Chaque seringue préremplie de 0,8 ml contient 8 000 UI (80 mg) d'énoxaparine sodique
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L'autre composant est l'eau pour préparations injectables.
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Notice : information de l'utilisateur
Thorinane 10 000 UI (100 mg)/1 ml solution injectable
énoxaparine sodique
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane
3.
Comment utiliser Thorinane
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Thorinane
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé ?
1.
Thorinane peut être utilisé pour :
Traiter les caillots sanguins dans votre sang
Empêcher la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
o
Avant et après une intervention chirurgicale
o
Lorsque vous êtes atteint(e) d’une maladie aiguë et êtes confronté(e) à une mobilité
réduite
o
Lorsque vous présentez un angor instable (une affection qui se manifeste lorsque votre
cœur reçoit une quantité insuffisante de sang)
o
Après uninfarctus du myocarde (crise cardiaque)
Prévenir la formation de caillots sanguins dans les circuits de l’appareil pour dialyse (utilisée
par les personnes atteintes d’insuffisance rénale terminale (maladie rénale grave)
2.
N’utilisez jamais Thorinane
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Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane ?
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Thorinane agit de deux façons.
9) En empêchant les caillots sanguins existants de grossir. Cela permet à votre organisme de les
désagréger et de les empêcher de vous nuire.
10) En empêchant la formation de caillots sanguins dans votre sang.
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Thorinane contient une substance active appelée énoxaparine sodique qui est une héparine de bas
poids moléculaire (HBPM).
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Mises en garde et précautions
Thorinane ne doit pas être remplacé par d’autres médicaments appartenant au groupe des HBPM. Cela
est dû au fait que les HBPM ne sont pas exactement identiques et n’ont pas la même activité, ni les
mêmes instructions d’utilisation.
Consultez votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Thorinane si :
vous avez déjà eu une réaction à l’héparine ayant causé une diminution importante du
nombre de plaquettes
vous devez faire l’objet d’une rachianesthésie, d’une anesthésie péridurale ou d’une
ponction lombaire (voir Interventions chirurgicales et anesthésiques) : un délai entre la
prise de Thorinaneet cette procédure doit être respecté
vous portez une valve cardiaque
vous présentez une endocardite (une infection de l’enveloppe interne du cœur)
vous avez des antécédents d’ulcère de l’estomac
vous avez été victime récemment d’un accident vasculaire cérébral
vous êtes atteint(e) d’hypertension
vous êtes atteint(e) de diabète ou présentez des problèmes au niveau des vaisseaux
sanguins dans l’œil causés par le diabète (dénommés rétinopathie diabétique)
vous avez récemment subi une opération des yeux ou du cerveau
vous êtes âgé(e) (plus de 65 ans) et en particulier si vous avez plus de 75 ans
vous avez une insuffisance rénale
vous avez une insuffisance hépatique
vous êtes en sous-poids ou en surpoids
vous présentez un taux élevé de potassium dans votre sang (cela peut être vérifié par une
analyse de sang)
vous utilisez actuellement des médicaments qui majorent le risque hémorragique (voir la
rubrique ci-dessous – Autres médicaments)
Vous devrez peut-être faire l’objet d’une analyse de sang avant de commencer à utiliser ce
médicament et régulièrement durant son utilisation ; cela permettra de vérifier le taux de plaquettes
(cellules de coagulation) et celui du potassium dans votre sang.
Autres médicaments et Thorinane
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Warfarine (utilisée pour fluidifier le sang)
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si vous êtes allergique à l’énoxaparine sodique ou à l’un des autres composants contenus
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6). Les signes de réaction allergique
comprennent : éruption cutanée, troubles de la déglutition ou de la respiration, gonflement
des lèvres, du visage, de la gorge ou de la langue.
Si vous êtes allergique à l’héparine ou à d’autres héparines de bas poids moléculaire, telles
que la nadroparine, la tinzaparine ou la daltéparine.
Si vous avez eu une réaction à l’héparine ayant entraîné une diminution importante du
nombre de vos plaquettes (cellules de la coagulation) (cette réaction est appelée
thrombopénie induite par héparine) au cours des 100 derniers jours ou si vous présentez
des anticorps dirigés contre l’énoxaparine dans votre sang.
Si vous saignez abondamment ou si vous êtes atteint(e) d’une affection associée à un
risque élevé de saignement (tel qu’un ulcère de l’estomac, une chirurgie récente du
cerveau ou des yeux), y compris un accident vasculaire cérébral hémorragique récent.
Si vous utilisez Thorinane pour traiter des caillots sanguins dans votre sang et devez faire
l’objet d’une rachianesthésie ou d’une anesthésie péridurale, ou d’une ponction lombaire
dans les 24 heures.
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Aspirine (également appelée acide acétylsalicylique ou AAS), clopidogrel ou d’autres
médicaments utilisés pour prévenir la formation de caillots sanguins (voir également la
rubrique 3, « Changement de médicament anticoagulant »)
Injection de Dextran (utilisé comme substitut de sang)
L’ibuprofène, le dicloflénac, le kétorolac ou d’autres médicaments appelés anti-inflammatoires
non stéroïdiens, qui sont utilisés pour traiter la douleur, le gonflement dans le cadre de
l’arthrite et d’autres affections
La prednisolone, la dexaméthasone ou d’autres médicaments utilisés pour traiter l’asthme, la
polyarthrite rhumatoïde et d’autres affections
Des médicaments qui augmentent le taux de potassium dans votre sang, tels que les sels de
potassium, les diurétiques, certains médicaments pour les problèmes cardiaques
3.
Comment utiliser Thorinane ?
Utiliser ce médicament
Normalement, Thorinane vous sera administré par votre médecin ou votre infirmier/ière. En
effet, il doit être administré par injection.
Lorsque vous rentrerez chez vous, il est possible que vous deviez continuer à utiliser
Thorinane et que vous deviez vous l’administrer vous-même (voir les instructions ci-dessous sur
les modalités d’administration).
Thorinane est généralement administré par injection sous la peau (voie sous-cutanée).
Thorinane peut être administré par une injection dans votre veine (voie intraveineuse) après
certains types d’infarctus du myocarde ou après une intervention.
Thorinane peut être introduite dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance.
N’injectez pas Thorinane dans un muscle.
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Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
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Thorinane contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".
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Il est conseillé de faire enregistrer le nom commercial et le numéro du lot du produit que vous utilisez
par votre professionnel de santé.
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Conduite de véhicules et utilisation de machines
Thorinane n’a pas d’effet sur la capacité à conduire et à utiliser des machines.
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Si vous allaitez ou prévoyez d’allaiter, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant
de prendre ce médicament.
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Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou si vous prévoyez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous êtes enceinte et portez une valve cardiaque mécanique, vous pourriez présenter un risque plus
important de développer des caillots sanguins. Votre médecin doit vous en parler.
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Interventions chirurgicales et anesthésiques
Si vous devez faire l’objet d’une ponction lombaire ou d’une intervention chirurgicale au cours de
laquelle une anesthésie péridurale ou rachidienne est réalisée, informez votre médecin que vous
utilisez Thorinane. Voir la section « Ne jamais utiliser Thorinane ». Informez également votre
médecin de tout problème au niveau de votre colonne vertébrale ou si vous avez déjà subi une
intervention chirurgicale au niveau de la colonne vertébrale.
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Quelle quantité recevrez-vous
Votre médecin décidera de la quantité de Thorinane à vous administrer. La quantité dépendra
de la raison pour laquelle il est utilisé.
Si vous avez une insuffisance rénale, il est possible que vous receviez une quantité plus faible
de Thorinane.
1. Traitement des caillots sanguins dans votre sang
La dose habituelle est de 150 UI (1,5 mg) pour chaque kilogramme de votre poids une fois par
jour ou de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids deux fois par jour.
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
2. Prévention de la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
Intervention chirurgicale ou périodes de mobilité réduite dues à une maladie
La dose dépendra de votre risque de développer un caillot. Vous recevrez une dose de
2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) de Thorinane une fois par jour.
Si vous devez faire l’objet d’une intervention chirurgicale, votre première injection sera
généralement administrée 2 heures ou 12 heures avant votre intervention.
Si votre mobilité est réduite en raison d’une maladie, vous recevrez normalement une dose de
4 000 UI (40 mg) de Thorinane tous les jours.
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Après un infarctus du myocarde
Thorinane peut être utilisé pour deux types d’infarctus du myocarde différents infarctus du myocarde
avec élévation du segment ST ou infarctus du myocarde sans élévation du segment ST. La quantité de
Thorinane qui vous sera administrée dépendra de votre âge et du type d’infarctus du myocarde que
vous avez eu.
Infarctus du myocarde sans élévation du segment ST :
La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de poids toutes les
12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l’aspirine (acide acétylsalicylique).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de moins de 75 ans :
Une dose initiale de 3 000 UI (30 mg) de Thorinane vous sera injectée dans une veine.
Au même moment, vous recevrez également Thorinane en injection sous la peau (injection
sous-cutanée). La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre
poids, toutes les 12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l’aspirine (acide acétylsalicylique).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de plus de 75 ans :
La dose habituelle est de 75 UI (0,75 mg) pour chaque kilogramme de votre poids toutes les
12 heures.
La quantité maximale de Thorinane administrée lors des deux premières injections est de
7 500 UI (75 mg).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Pour les patients faisant l’objet d’une opération dénommée intervention coronaire percutanée (ICP) :
Selon le moment où vous recevrez votre dernière dose de Thorinane, votre médecin pourra
décider d’administrer une dose supplémentaire de Thorinane avant une ICP. Il s’agit d’une
injection dans votre veine.
3. Prévention de la formation de caillots sanguins dans le circuit de dialyse
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La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids.
Thorinane est introduit dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance. La
quantité est généralement suffisante pour une séance de 4 heures. Cependant, votre médecin
peut vous administrer une dose supplémentaire de 50 UI à 100 UI (0,5 à 1 mg) pour chaque
kilogramme de votre poids, si nécessaire.
Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.
Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.
Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)
Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.
2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.
4)
Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
préremplie et prête à l'emploi.
N'essayez
pas
de chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
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Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.
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3)
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.
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Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
6)
Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
sur toute sa longueur dans le pli de peau.
8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
9)
Lorsque le conteneur est plein, donnez-le à votre médecin ou à votre infirmier/ère à domicile
pour qu'il/elle puisse l'éliminer. Ne le jetez pas avec les ordures ménagères.
Changement de traitement anticoagulant
-
Passage d’un traitement par Thorinane à des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex.,
warfarine)
Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang appelées INR et vous indiquera en
conséquence à quel moment arrêter Thorinane.
-
-
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Passage d’un traitement par des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex., warfarine) à
Thorinane
Arrêtez de prendre l’antivitamine K. Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang
appelées INR et vous indiquera en conséquence à quel moment commencer Thorinane.
Passage d’un traitement par Thorinane à un traitement par anticoagulant oral direct
Arrêtez de prendre Thorinane. Commencez à prendre l’anticoagulant oral direct dans les 2 heures
précédant le moment où vous auriez dû recevoir l’injection suivante, puis continuez le traitement
normalement.
Passage d’un traitement par anticoagulant oral direct à Thorinane
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Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.
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Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
médicament.
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7)
Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.
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Arrêtez de prendre l’anticoagulant oral direct. Attendez 12 heures après la dernière dose de
l’anticoagulant oral direct avant de commencer le traitement par Thorinane..
Utilisation chez les enfants et les adolescents
La sécurité d’emploi et l’efficacité de Thorinane n’ont pas été évaluées chez les enfants ou les
adolescents.
Si vous avez utilisé plus de Thorinane que vous n’auriez dû
Si vous pensez que vous avez utilisé trop ou trop peu de Thorinane, informez votre médecin, votre
infirmier/ière ou votre pharmacien immédiatement, même si vous ne présentez aucun signe. Si un
enfant s’injecte ou avale accidentellement Thorinane, emmenez-le immédiatement au service
d’urgence d’un hôpital.
Si vous avez oublié d’utiliser Thorinane
Si vous avez oublié de vous administrer une dose, prenez-là dès que vous vous en rendez compte. Ne
vous administrez pas une double dose le même jour pour compenser une dose oubliée. La mention sur
un agenda ou un carnet vous aidera à ne pas manquer une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Thorinane
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, adressez-vous à votre médecin, à
votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Il est important que vous continuiez à recevoir des injections de Thorinane jusqu’à ce que votre
médecin décide de les arrêter. Si vous arrêtez le traitement, vous pourriez développer un caillot
sanguin qui peut être très dangereux.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
4.
Vous devez informer votre médecin immédiatement.
Si vous présentez des signes d’obstruction d’un vaisseau sanguin par un caillot, tels que :
- douleur à type de crampe, rougeur, chaleur ou gonflement au niveau d’une de vos jambes : ce sont
des symptômes de thrombose veineuse profonde
- essoufflement, douleur thoracique, perte de connaissance ou toux sanglante : ce sont des
symptômes d’embolie pulmonaire
Si vous présentez une éruption cutanée douloureuse de boutons de couleur rouge foncé sous la peau,
qui ne disparaissent pas si vous exercez une pression sur eux.
Votre médecin pourra vous demander de faire une analyse de sang pour vérifier votre numération
plaquettaire.
Liste des effets indésirables possibles :
Très fréquent (peut affecter plus d’une personne sur 10)
Saignement.
189
C
e
m
Arrêtez d’utiliser Thorinane et informez un médecin ou un(e) infirmier/ière immédiatement si vous
observez le moindre signe de réaction allergique sévère (comme une difficulté à respirer, un
gonflement des lèvres, de la bouche, de la gorge ou des yeux).
éd
ic
am
Si vous présentez le moindre événement hémorragique qui ne s’arrête pas de lui-même ou si vous
présentez des signes de saignement excessif (faiblesse exceptionnelle, fatigue, pâleur, étourdissements,
maux de tête ou gonflement inexpliqué), consultez immédiatement votre médecin.
Votre médecin peut décider de vous garder sous surveillance étroite ou changer votre traitement.
en
Comme les autres médicaments similaires (médicaments diminuant la coagulation du sang) Thorinane
peut entraîner des saignements susceptibles de mettre la vie en danger. Dans certains cas, les
saignements peuvent ne pas être visibles.
tn
'e
s
tp
lu
s
au
to
ris
é
Augmentation des taux d’enzymes hépatiques.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
Vous avez plus d’ecchymoses que d’habitude. Cela pourrait être dû à un problème sanguin
causé par un faible nombre de plaquettes.
Tâches roses sur la peau. Elles sont plus susceptibles d’apparaître autour de la zone où
Thorinane a été injecté.
Éruption cutanée (urticaire).
Peau rouge qui démange.
Ecchymoses ou douleur au site d’injection.
Diminution du nombre de globules rouges.
Nombre élevé de plaquettes dans le sang.
Maux de tête.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
Mal de tête important d’apparition soudaine. Cela pourrait être un signe de saignement dans le
cerveau.
Sensation de sensibilité et de gonflement au niveau de l’estomac. Vous pourriez saigner au
niveau de l’estomac.
Larges lésions cutanées de forme irrégulière avec ou sans cloques.
Irritation cutanée (irritation locale).
Vous remarquez un jaunissement de la peau ou des yeux et vos urines deviennent plus
foncées. Il pourrait s’agir d’un problème hépatique.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
Réaction allergique sévère. Les signes peuvent être notamment : une éruption cutanée, des
difficultés pour avaler ou respirer, un gonflement des lèvres, du visage, de la gorge ou de la
langue.
Augmentation du taux de potassium dans votre sang. Il est plus probable que cela se produise
chez les personnes ayant des problèmes rénaux ou atteintes de diabète. Votre médecin pourra
le vérifier en effectuant une analyse de sang.
Une augmentation du nombre d’éosinophiles dans votre sang. Votre médecin pourra le vérifier
en effectuant une analyse de sang.
Chute de cheveux.
Ostéoporose (une affection rendant vos os plus susceptibles de se briser) après une utilisation
au long cours.
Des picotements, un engourdissement et une faiblesse musculaire (en particulier dans la partie
inférieure de votre corps) lorsque vous avez fait l’objet d’une ponction lombaire ou d’une
anesthésie au niveau de la colonne vertébrale.
Difficulté à contrôler votre vessie ou vos intestins (vous ne pouvez pas vous contrôler lorsque
vous allez aux toilettes).
Nodule induré ou bosse au site d’injection.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
190
C
e
Comment conserver Thorinane
m
éd
ic
am
en
tn
'e
s
tp
lu
s
au
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ris
é
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette et la boîte en carton.
La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Ne pas congeler.
Après dilution, la solution doit être utilisée dans les 8 heures.
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications visibles de l'aspect de la solution.
Les seringues préremplies de Thorinane sont exclusivement à usage unique. Éliminez tout médicament
non utilisé.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Fourni en boîtes de 2 ou 10 seringues préremplies.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas
National and Kapodistrian University of Athens,
Department of Chemistry, Service Laboratory "Chemical Analysis - Quality Control"
Panepistimiopolis Zografou,
Athens, Attiki 15771
Grèce
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d'information
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
C
e
m
Fabricant
éd
ic
am
en
tn
'e
s
Aspect de Thorinane et contenu de l'emballage extérieur
1,0 ml de solution dans une seringue graduée en verre neutre de type 1 incolore transparent avec
aiguille fixée et gaine d'aiguille fermée par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle et munie d'un
piston en polypropylène noir.
191
tp
lu
s
Ce que contient Thorinane
-
La substance active est l'énoxaparine sodique.
Chaque ml contient 100 mg d'énoxaparine sodique.
Chaque seringue préremplie de 1,0 ml contient 10 000 UI (100 mg) d'énoxaparine sodique
-
L'autre composant est l'eau pour préparations injectables.
au
to
ris
é
autorisé


ANNEXE I


plus
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
n'est
médicament
Ce
1
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.

1.

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

Thorinane 2 000 UI (20 mg)/0,2 ml solution injectable

2.

COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
10 000 UI/ml (100 mg/ml) solution injectable
Chaque seringue préremplie contient 2 000 UI d'activité anti-Xa (correspondant à 20 mg)
d'énoxaparine sodique dans 0,2 ml d'eau pour préparations injectables.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
L'énoxaparine sodique est une substance biologique obtenue par dépolymérisation alcaline d'ester
autorisé
benzylique d'héparine dérivé de la muqueuse intestinale porcine.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE
plus
Solution injectable en seringue préremplie.
Solution transparente, incolore à jaune pâle.

n'est
4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques
Thorinane est indiqué chez l'adulte dans :
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie à risque
modéré et élévé, en particulier en chirurgie orthopédique ou générale, dont la chirurgie
oncologique.
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints
d'une affection médicale aiguë (telle qu`insuffisance cardiaque aiguë, insuffisance respiratoire,
infections sévères ou maladies rhumatismales) et dont la mobilité est réduite, à risque
thromboembolique veineux augmenté.
médicament
Le traitement de la thrombose veineuse profonde (TVP) et de l'embolie pulmonaire (EP), à
l'exclusion de l'EP susceptible de relever d'un traitement thrombolytique ou chirurgical.
La prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours
Ce
de l'hémodialyse.
Le syndrome coronaire aigu :
- traitement de l'angor instable et de l'infarctus du myocarde sans élévation du segment ST
(NSTEMI), administré en association avec l'acide acétylsalicylique par voie orale.
- traitement de l'infarctus du myocarde aigu avec élévation du segment ST (STEMI), incluant
les patients éligibles à un traitement médical ou à une intervention coronaire percutanée
(ICP) secondaire.

4.2 Posologie et mode d'administration

Posologie
2
Chez les patients à risque thromboembolique modéré, la dose recommandée d'énoxaparine
sodique est de 2 000 UI (20 mg) une fois par jour par injection SC. L'administration préopératoire
(2 heures avant l'intervention chirurgicale) de 2 000 UI (20 mg) d'énoxaparine sodique s'est
révélée être efficace et sûre en chirurgie, en chirurgie à risque modéré.
Chez les patients à risque modéré, le traitement par énoxaparine sodique doit être maintenu
pendant une période minimale de 7 à 10 jours, quel que soit le statut de rétablissement du patient
(par ex., mobilité). Le traitement prophylactique doit être poursuivi tant que le patient est en
mobilité significativement réduite.
Chez les patients à risque thromboembolique élevé, la dose recommandée d'énoxaparine sodique
est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour administrée par injection SC.Le traitement doit de
préférence être initié 12 heures avant l'intervention chirurgicale. S'il est nécessaire d'instaurer le
traitement prophylactique préopératoire par énoxaparine sodique plus de 12 heures avant
l'intervention chirurgicale (par ex., patient à risque élevé en attente d'une intervention chirurgicale
orthopédique différée), la dernière injection doit être administrée au plus tard 12 heures avant
l'intervention chirurgicale et le traitement doit être repris 12 heures après l'intervention
chirurgicale.
autorisé
o Pour les patients faisant l'objet d'une intervention chirurgicale orthopédique
majeure, il est recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique
jusqu'à 5 semaines.
o Pour les patients à risque thromboembolique veineux élevé (TEV) faisant l'objet
plus
d'une intervention chirurgicale abdominale ou pelvienne pour un cancer, il est
recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique jusqu'à
4 semaines.
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d'une
n'est
affection médicale aiguë
La dose recommandée d'énoxaparine sodique est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour par
injection SC.
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pendant au moins 6 à 14 jours, quel que soit le
degré de rétablissement du patient (par ex : mobilité). Le bénéfice n'est pas établi pour un traitement
au-delà de 14 jours.

Traitement de la TVP et de l'EP
L'énoxaparine sodique peut être administrée par voie SC soit en une injection de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour, soit en une injection de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour.
Le schéma thérapeutique doit être sélectionné par le médecin en fonction d'une évaluation individuelle
médicament
incluant l'évaluation du risque thromboembolique et du risque hémorragique. Le schéma posologique
de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) administré une fois par jour doit être utilisé chez les patients sans
complications présentant un faible risque de récidive d'événement thromboembolique. Le schéma
Ce
posologique de 100 UI/kg (1 mg/kg) administré deux fois par jour doit être utilisé pour tous les autres
patients, tels que les patients obèses, présentant une EP symptomatique, un cancer, une récidive
d'événement thromboembolique ou une thrombose veineuse proximale (veine iliaque).
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pour une durée moyenne de 10 jours. Un traitement
anticoagulant oral doit être instauré quand cela est approprié (voir « Relais entre l'énoxaparine sodique
et les anticoagulants oraux » à la fin de la rubrique 4.2).
Prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours de
l'hémodialyse.
La dose recommandée est de 100 UI/kg (1 mg/kg) d'énoxaparine sodique.
3
Pour le traitement de l'angor instable et du NSTEMI, la dose recommandée d'énoxaparine sodique
est de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures par injection SC administrée en association avec
un traitement antiplaquettaire. Le traitement doit être maintenu pendant au moins 2 jours, puis doit
être poursuivi jusqu'à stabilisation clinique. La durée habituelle du traitement est de 2 à 8 jours.

L'acide acétylsalicylique est recommandé pour tous les patients sans contre-indications à une dose
de charge initiale de 150 à 300 mg (chez les patients naïfs d'acide acétylsalicylique) et à une dose
d'entretien de 75 à 325 mg/jour au long cours, quelle que soit la stratégie de traitement.
autorisé
Pour le traitement d'un STEMI aigu, la dose recommandée d'énoxaparine sodique est un bolus
intraveineux (IV) unique de 3 000 UI (30 mg) suivie immédiatement d'une dose SC de 100 UI/kg
(1 mg/kg), puis par une dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) administrée par voie SC toutes les 12 heures
plus
(avec un maximum de 10 000 UI [100 mg] pour chacune des deux premières doses SC). Le
traitement antiplaquettaire approprié, tel que l'acide acétylsalicylique par voie orale (75 mg à
325 mg une fois par jour) doit être administré concomitamment, sauf en cas de contre-indication.
La durée de traitement recommandée est de 8 jours, ou jusqu'à la sortie de l'hôpital, selon la
première occurrence. Lorsqu'elle est administrée conjointement avec un agent thrombolytique
n'est
(spécifique de la fibrine ou non spécifique de la fibrine), l'énoxaparine sodique doit être
administrée entre 15 minutes avant et 30 minutes après le début du traitement fibrinolytique.
o Posologie chez les patients âgés de 75 ans ou plus, voir le paragraphe « Patients
âgés ».
o Pour les patients pris en charge par une ICP, si la dernière dose d'énoxaparine
sodique SC a été administrée moins de 8 heures avant l'inflation du ballonnet, il n'est
pas nécessaire d'administrer une dose supplémentaire. Si la dernière
administration SC a eu lieu plus de 8 heures avant l'inflation du ballonnet, un
bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d'énoxaparine sodique doit être administré.

Population pédiatrique

médicament
La sécurité d'emploi et l'efficacité de l'énoxaparine sodique n'ont pas été établies dans la population
pédiatrique.
Patients âgés
Ce
Pour toutes les indications, à l'exception du STEMI, aucune diminution de la dose n'est nécessaire
chez les patients âgés, sauf si la fonction rénale est altérée (voir ci-dessous « insuffisance rénale » et la
rubrique 4.4).
Pour le traitement d'un STEMI aigu chez les patients âgés de 75 ans ou plus, ne pas administrer le
bolus IV initial. Il est recommandé de démarrer le traitement avec une dose de 75 UI/kg (0,75 mg/kg)
SC toutes les 12 heures (maximum de 7500 UI [75 mg] pour les deux premières injections SC
uniquement, suivies par l'administration de 75 UI/kg [0,75 mg/kg] SC pour les doses restantes). Pour
une administration chez des patients âgés présentant une insuffisance rénale, voir ci-dessous le
paragraphe « insuffisance rénale » et la rubrique 4.4.
Insuffisance hépatique
4
Insuffisance rénale sévère
En raison du manque de données dans cette population, l'énoxaparine sodique n'est pas recommandée
chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
mis à part lors de la prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation
extracorporelle au cours de l'hémodialyse.
Tableau de la posologie pour les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la
créatinine [15 à 30] ml/min) :
Indication
Schémas posologique
Prophylaxie de la maladie
2 000 UI (20 mg) SC une fois par jour
thromboembolique veineuse
Traitement de la TVP et de l'EP
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
Traitement de l'angor instable et du
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
autorisé
NSTEMI
Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
Bolus IV de 1 x 3 000 UI (30 mg) suivi
moins de 75 ans)
immédiatement de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC,
puis 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les
plus
24 heures

Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
Pas de bolus IV initial, 100 UI/kg (1 mg/kg)
plus de 75 ans)
SC, puis 100 UI/Kg (1 mg/kg) SC toutes les
n'est
24 heures
Les ajustements posologiques recommandés ne s'appliquent pas à l'indication d'hémodialyse.
Insuffisance rénale modérée et légère
Même si aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients atteints d'insuffisance
rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de
50 à 80 ml/min), il est conseillé de mettre en place une surveillance clinique étroite.
Mode d'administration
Thorinane ne pas être administré par voie intramusculaire.
médicament
Pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique faisant suite à une intervention
chirurgicale, le traitement de la TVP et de l'EP, le traitement de l'angor instable et du NSTEMI,
l'énoxaparine sodique doit être administrée par injection SC.
Ce
Dans le cas d'un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d'une injection SC.
Pour la prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au
cours de l'hémodialyse, l'énoxaparine est administrée à travers la ligne artérielle du circuit de
dialyse.
La seringue préremplie jetable est prête à l'emploi.
L'utilisation d'une seringue à tuberculine ou équivalente est recommandée lors de l'utilisation
d'ampoules ou de flacons multidoses afin de garantir le prélèvement du volume approprié de
médicament.
5
En cas d'auto-administration, il convient de recommander au patient de suivre les instructions fournies
dans la notice d'information destinée au patient incluse dans la boîte de ce médicament.
plus
Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l'indication de STEMI aigu) :
Dans le cas d'un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d'une injection SC.
Pour l'injection IV, il est possible d'utiliser soit le flacon multidose, soit une seringue préremplie.
L'énoxaparine sodique doit être administrée par une voie veineuse. Elle ne doit pas être mélangée ou
n'est
administrée concomitamment avec d'autres médicaments. Afin d'éviter l'éventuel mélange de
l'énoxaparine sodique avec d'autres médicaments, l'accès IV choisi doit être rincé avec une quantité
suffisante de solution saline ou de solution de glucose avant et après l'administration du bolus IV
d'énoxaparine sodique, afin de nettoyer le dispositif d'administration du médicament. L'énoxaparine
sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale (0,9 %) ou du glucose
à 5 % dans de l'eau.
o Bolus initial de 3 000 UI (30 mg)
Pour le bolus initial de 3 000 UI (30 mg), à l'aide d'une seringue préremplie d'énoxaparine sodique
graduée, expulser le volume en excès pour ne conserver que 3 000 UI (30 mg) dans la seringue. La
dose de 3 000 UI (30 mg) peut être directement injectée dans la voie veineuse.
médicament
o Bolus supplémentaire en cas d'ICP, lorsque la dernière administration SC a été pratiquée
plus de 8 heures avant l'inflation du ballonnet.
Ce
Pour les patients pris en charge par une ICP, un bolus IV supplémentaire de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) doit
être administré si la dernière administration SC a été pratiquée plus de 8 heures avant l'inflation du
ballonnet.
Afin de garantir l'exactitude du petit volume à injecter, il est recommandé de diluer le médicament
jusqu'à 300 UI/ml (3 mg/ml).
Pour obtenir une solution de 300 UI/ml (3 mg/ml), à l'aide d'une seringue préremplie de 6 000 UI
(60 mg) d'énoxaparine sodique, il est recommandé d'utiliser une poche de perfusion de 50 ml (c'est-à-
dire, en utilisant soit une solution saline normale [0,9 %] soit du glucose à 5 % dans de l'eau) de la
façon suivante :
Prélever 30 ml de la poche de perfusion avec une seringue, puis éliminer le liquide. Injecter
l'intégralité du contenu de la seringue préremplie de 6 000 UI (60 mg) d'énoxaparine sodique dans les
6
Poids
Dose requise
Volume à injecter
30 UI/kg (0,3 mg/kg)
après dilution jusqu'à
une concentration
finale de 300 UI
(3 mg)/ml
[kg]
UI
[mg]
[ml]
45
1350
13,5
4,5
50
1500
15
5
55
1650
16,5
5,5
60
1800
18
6
autorisé
65
1950
19,5
6,5
70
2100
21
7
75
2250
22,5
7,5
plus
80
2400
24
8
85
2550
25,5
8,5
90
2700
27
9
95
2850
28,5
9,5
n'est
100
3000
30
10
105
3150
31,5
10,5
110
3300
33
11
115
3450
34,5
11,5
120
3600
36
12
125
3750
37,5
12,5
130
3900
39
13
135
4050
40,5
13,5
140
4200
42
14
145
4350
43,5
14,5
médicament
150
4500
45
15


Ce
Injection dans une ligne artérielle :
Pour la prévention de la formation d'un thrombus dans la circulation extracorporelle au cours de
l'hémodialyse, il est administré via la ligne artérielle d'un circuit de dialyse.
Relais entre l'énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux
Relais entre l'énoxaparine sodique les antivitamines K (AVK)
Le suivi clinique et les tests de laboratoire [temps de prothrombine exprimé par le rapport international
normalisé (INR)] doivent être intensifiés pour surveiller l'effet des AVK.
Étant donné qu'il y a un intervalle de temps avant que l'AVK atteigne son effet maximal, le traitement
par énoxaparine sodique doit être poursuivi à une dose constante pendant aussi longtemps que
nécessaire afin de maintenir l'INR au cours de deux tests successifs dans la plage de valeurs
thérapeutiques souhaitées pour l'indication,.
7
Relais entre l'énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux directs (AOD)
Pour les patients en cours de traitement par énoxaparine sodique, arrêter l'énoxaparine sodique et
démarrer l'AOD entre 0 et 2 heures avant le moment auquel l'administration suivante d'énoxaparine
sodique aurait dû avoir lieu, conformément à l'information produit de l'AOD.
Pour les patients en cours de traitement par AOD, la première dose d'énoxaparine sodique doit être
administrée au moment où la dose d'AOD suivante serait prise.
Administration lors d'une rachianesthésie/péridurale ou d'une ponction lombaire
Lors d'une anesthésie/analgésie péridurale ou rachidienne ou d'une ponction lombaire, un suivi
neurologique attentif est recommandé en raison du risque d'hématomes intra-rachidiens (voir
rubrique 4.4).
- Aux doses utilisées pour la prophylaxie
Aux doses prophylactiques un délai sans injection d'au moins 12 heures doit être respecté
entre la dernière injection d'énoxaparine sodique et la mise en place d'une aiguille ou d'un
cathéter.
Pour les techniques continues, un intervalle similaire d'au moins 12 heures doit être respecté
autorisé
avant de retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 24 heures le délai entre le moment de l'injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
plus
L'instauration d'un traitement pré-opératoire par énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) 2 heures avant une rachianesthésie n'est pas compatible avec celle-ci.
- Aux doses utilisées pour le traitement
Aux doses curatives, un délai sans injection d'au moins 24 heures doit être respecté entre la
dernière injection d'énoxaparine sodique et la mise en place d'une aiguille ou d'un cathéter
n'est
(voir également la rubrique 4.3).
Pour les techniques continues, un délai similaire de 24 heures doit être respecté avant de
retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 48 heures le délai entre le moment de l'injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
Les patients recevant les doses biquotidiennes (c'est-à-dire, 75 UI/kg [0,75 m/kg] deux fois
par jour ou 100 UI/kg [1 mg/kg] deux fois par jour) ne doivent pas prendre la deuxième dose
d'énoxaparine sodique afin de permettre un délai suffisant avant la mise en place ou le retrait
d'un cathéter.
Les taux d'anti-Xa sont encore décelables à la fin des délais décrits ci-dessus et le fait de retarder ces
médicament
injections n'exclut pas la survenue d'un hématome intra-rachidien.
De même, il est préférable de ne pas utiliser l'énoxaparine sodique pendant au moins 4 heures suite à
une ponction rachidienne/péridurale ou après le retrait d'un cathéter. Ce délai doit se baser sur
Ce
l'évaluation du rapport bénéfice-risque, en tenant compte à la fois du risque de thrombose et du risque
de saignement dans le contexte de la procédure, ainsi que des facteurs de risque du patient.
4.3 Contre-indications
L'énoxaparine sodique est contre-indiquée chez les patients présentant:
une l'hypersensibilité à l'énoxaparine sodique, à l'héparine ou à ses dérivés, y compris à
d'autres héparines de bas poids moléculaire (HBPM), ou à l'un des excipients mentionnés dans
la rubrique 6.1.
un antécédent de thrombopénie induite par héparine (TIH) à médiation immunitaire au cours
des 100 derniers jours ou en présence d'anticorps circulants (voir également la rubrique 4.4).
8
d'hémorragie, telle qu' un accident vasculaire cérébral hémorragique récent, un ulcère gastro-
intestinal, la présence d'une tumeur maligne à risque élevé de saignement, une intervention
chirurgicale récente du cerveau, du rachis ou ophtalmologique, des varices oesophagiennes
connues ou suspectées, des malformations artérioveineuses, un anévrysme vasculaire ou des
anomalies vasculaires intrarachidiennes ou intracérébrales majeures.
Rachianesthésie ou anesthésie péridurale ou locorégionale lorsque l'énoxaparine sodique est
utilisée pour un traitement curatif dans les 24 heures précédentes (voir rubrique 4.4).

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Généralités
L'énoxaparine sodique n'est pas interchangeable (unité pour unité) avec d'autres HBPM. Ces
médicaments diffèrent par leurs procédés de fabrication, leurs poids moléculaires, leurs activités anti-
Xa et anti-IIa spécifiques, leurs unités, leurs posologies et leur efficacité clinique et sécurité d'emploi.
Cela se traduit par des différences au niveau de leurs propriétés pharmacocinétiques et activités
biologiques associées (par ex., activité antithrombine et interactions avec les plaquettes). Par
conséquent, une attention particulière et un respect des règles de bon usage spécifiques à chaque
médicament sont nécessaires.
autorisé
Antécédents de TIH (> 100 jours)
L'utilisation d'énoxaparine sodique chez les patients ayant des antécédents de TIH à médiation
immunitaire au cours des 100 derniers jours ou en présence d'anticorps circulants est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3). Les anticorps circulants peuvent persister plusieurs années.
plus
L'énoxaparine sodique doit être utilisée avec une extrême prudence chez les patients ayant des
antécédents (> 100 jours) de thrombopénie induite par héparine sans anticorps circulants. La décision
d'utiliser de l'énoxaparine sodique dans de tels cas doit être prise uniquement après une évaluation
soigneuse du rapport bénéfice-risque et après avoir envisagé des alternatives thérapeutiques non
hépariniques (par ex., danaparoïde sodique ou lépirudine).
n'est
Surveillance de la numération plaquettaire
Le risque de TIH médiée par des anticorps existe également avec les HBPM. En cas de survenue de
thrombopénie, elle se manifeste généralement entre le 5e et le 21e jour après le début du traitement par
énoxaparine sodique.
Le risque de TIH est plus élevé chez les patients postopératoires et principalement après une
intervention cardiaque ainsi que chez les patients atteints de cancer.
Il est donc recommandé de réaliser une numération plaquettaire avant l'instauration du traitement par
énoxaparine sodique, puis régulièrement par la suite au cours du traitement.
En cas de symptômes cliniques suggérant une TIH (tout nouvel épisode de thromboembolie artérielle
et/ou veineuse, toute lésion cutanée douloureuse au site d'injection, toute réaction allergique ou
médicament
anaphylactoïde sous traitement), une numération plaquettaire doit être réalisée. Les patients doivent
être informés que ces symptômes peuvent survenir et dans ce cas, ils doivent en informer leur médecin
traitant. Ce
En pratique, si une diminution significative confirmée de la numération plaquettaire est observée (30 à
50 % de la valeur initiale), le traitement par énoxaparine sodique doit être immédiatement interrompu
et relayé par un autre traitement anticoagulant non héparinique.
Hémorragie
Comme avec d'autres anticoagulants, des saignements peuvent se produire dans n'importe quel site.
En cas de saignement, l'origine de l'hémorragie doit être recherchée et un traitement approprié doit
être instauré.
L'énoxaparine sodique, comme tout autre anticoagulant, doit être utilisée avec prudence dans les
situations associées à un risque accru de saignement telles que :
- hémostase altérée,
- antécédent d'ulcère gastroduodénal,
9
Tests biologiques
Aux doses utilisées pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse,
l'énoxaparine sodique n'a pas d'influence significative sur le temps de saignement, les tests de
coagulation sanguine globale, l'agrégation plaquettaire et sur la liaison du fibrinogène aux plaquettes.
À des doses plus élevées, des augmentations du temps de céphaline activée (TCA) et du temps de
coagulation activée (ACT) peuvent se produire. Ces augmentations du TCA et de l'ACT ne sont pas
corrélées de façon linéaire avec l'augmentation de l'activité antithrombotique de l'énoxaparine
sodique et, par conséquent ne permettent pas de contrôler l'activité de l'énoxaparine sodique.
Anesthésie rachidienne/péridurale ou ponction lombaire
Les anesthésies rachidiennes/péridurales ou les ponctions lombaires ne doivent pas être pratiquées
dans les 24 heures suivant l'administration d'énoxaparine sodique à des doses curatives (voir
également la rubrique 4.3).
Des cas d'hématomes intrarachidiens ont été signalés lors de l'utilisation d'énoxaparine sodique lors
autorisé
d'une anesthésie rachidienne/péridurale ou de ponctions lombairesayant entraîné une paralysie
prolongée ou permanente. Ces événements sont rares avec les schémas posologiques d'énoxaparine
sodique de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour ou à une dose inférieure. Le risque de survenue de ces
événements est plus élevé avec l'utilisation postopératoire de cathéters périduraux implantés, avec
plus
l'utilisation concomitante de traitements modifiant l'hémostase, tels que les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS), en cas de procédure péridurale ou de ponction lombaire traumatique ou répétée, ou
chez les patients présentant des antécédents de chirurgie rachidienne ou de malformation rachidienne.
Il faut tenir compte du profil pharmacocinétique de l'énoxaparine sodique pour réduire le risque
n'est
potentiel de saignement associé à l'utilisation d'énoxaparine sodique lors d'une anesthésie/analgésie
péridurale ou rachidienne ou d'une rachicentèse (voir la rubrique 5.2). La pose ou le retrait d'un
cathéter péridural ou une ponction lombaire sont à réaliser de préférence lorsque l'effet anticoagulant
de l'énoxaparine sodique est faible. Toutefois, le délai exact pour atteindre un effet anticoagulant
suffisamment faible chez chaque patient n'est pas connu. Pour les patients présentant une clairance de
la créatinine de [15 à 30 ml/minute], d'autres paramètres doivent être pris en compte, en raison d'une
élimination plus lente de l'énoxaparine sodique (voir la rubrique 4.2).
Si le traitement anticoagulant est administré dans le cadre d'une anesthésie/analgésie péridurale ou
rachidienne ou d'une ponction lombaire, un suivi fréquent doit être mis en place afin de déceler tout
signe et symptôme d'une atteinte neurologique, tel qu'une douleur dorsale au niveau de la colonne
médicament
vertébrale, des déficits moteurs et sensoriels (engourdissement ou faiblesse au niveau des membres
inférieurs), un dysfonctionnement des intestins et/ou de la vessie. Les patients doivent être informés
qu'ils doivent signaler immédiatement tout signe ou symptôme décrit ci-dessus. Si des signes ou
Ce
symptômes d'hématome rachidien sont suspectés, il est urgent de poser le diagnostic et d'initier un
traitement, notamment envisager une décompression de la moelle épinière, même s'il est possible que
ce traitement ne parvienne pas à prévenir ou à récupérer les séquelles neurologiques.
Nécrose cutanée/Vascularite cutanée
Des cas de nécrose et de vascularite cutanées ont été signalés avec des HBPM et doivent conduire à un
arrêt rapide du traitement.
Procédures de revascularisation coronaire percutanée
Afin de minimiser le risque de saignement suite à une procédure vasculaire pendant la prise en charge
d'un angor instable, d'un NSTEMI et d'un STEMI aigu, les intervalles de temps recommandés entre
les doses d'injection d'énoxaparine sodique doivent être respectés précisément. Il est important
10
Endocardite infectieuse aiguë
L'utilisation d'héparine n'est généralement pas recommandée chez les patients atteints d'endocardite
infectieuse aiguë en raison du risque d'hémorragie cérébrale. Si une telle utilisation est considérée
comme étant absolument nécessaire, la décision doit être prise uniquement après une évaluation
prudente du rapport bénéfice-risque.
Prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
Il n'existe pas d'étude spécifique sur l'utilisation d'énoxaparine sodique pour la thromboprophylaxie
chez les patients porteurs de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques. Des cas isolés de thrombose
sur prothèses de valve mécaniques ont été signalés chez des patients ayant reçu de l'énoxaparine
sodique en thromboprophylaxie. Des facteurs confondants, incluant la maladie sous-jacente et des
données cliniques limitées, ne permettent pas d'évaluer correctement ces cas. Dans certains cas, il
s'agissait de femmes enceintes chez lesquelles la thrombose a entraîné le décès de la mère et du foetus.
autorisé
Femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
L'utilisation d'énoxaparine sodique en thromboprophylaxie chez les femmes enceintes porteuses de
prothèses valvulaires cardiaques mécaniques n'a pas été étudiée de façon spécifique. Dans le cadre
plus
d'une étude clinique chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques
mécaniques traitées par énoxaparine sodique (100 UI/kg [1 mg/kg], 2 fois par jour) pour réduire le
risque thromboembolique, 2 femmes sur 8 ont développé des caillots résultant en un blocage de la
valve et entraînant le décès de la mère et du foetus. Des cas isolés de thrombose de valves ont été
rapportés post-commercialisation chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
n'est
cardiaques mécaniques traitées par énoxaparine sodique en thromboprophylaxie. Les femmes
enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques peuvent être à haut risque
thromboembolique.
Patients âgés
Aucune tendance d'augmentation des saignements n'est observée chez les patients âgés traités à doses
prophylactiques. Les patients âgés (en particulier les patients âgés de 80 ans et plus) pourraient
présenter un risque accru de complications hémorragiques aux doses thérapeutiques. Une surveillance
clinique étroite est recommandée, et une diminution de la posologie chez les patients âgés de plus de
75 ans traités pour un STEMI pourraient être envisagées (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
médicament
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, l'exposition à l'énoxaparine est augmentée,
associée à une élévation du risque de saignement. Chez ces patients, une surveillance clinique étroite
Ce
est recommandée, et une surveillance biologique par la mesure de l'activité anti-Xa pourrait être
envisagée (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
En raison du manque de données dans cette population, l'énoxaparine sodique n'est pas recommandée
chez les patients atteints d'une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
en dehors de la prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle
au cours de l'hémodialyse.
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 30 ml/min), il
est recommandé d'ajuster la posologie pour les traitements curatif et prophylactique (voir
rubrique 4.2), en raison d'une exposition à l'énoxaparine sodique significativement augmentée.
Aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients atteints d'insuffisance rénale
modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de 50 à
80 ml/min).
11
Insuffisance hépatique
L'énoxaparine sodique doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant une insuffisance
hépatique, en raison du risque augmenté de saignements. Une adaptation de la posologie, sur la base
d'une surveillance de l'activité anti-Xa, n'est pas fiable chez les patients avec une cirrhose hépatique
et n'est pas recommandée (voir rubrique 5.2).
Patients de faible poids
Une augmentation de l'exposition à l'énoxaparine sodique avec des doses prophylactiques (non
ajustées en fonction du poids) a été observée chez des femmes et des hommes de faible poids corporel
(< 45 kg et < 57 kg respectivement), ce qui pourrait augmenter le risque hémorragique. Une
surveillance clinique étroite est donc recommandée chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Patients obèses
Les patients obèses ont un risque thromboembolique plus élevé. La sécurité d'emploi et l'efficacité
des doses prophylactiques chez les patients obèses (IMC > 30 kg/m2) n'ont pas été entièrement
déterminées et il n'existe aucun consensus sur l'ajustement de la posologie. Ces patients doivent faire
l'objet d'une surveillance étroite pour déceler tout signe ou symptôme de maladie thromboembolique.
Hyperkaliémie
autorisé
Les héparines peuvent supprimer la sécrétion surrénale d'aldostérone et entraîner une hyperkaliémie
(voir rubrique 4.8), en particulier chez les patients atteints de diabète, présentant une insuffisance
rénale chronique, une acidose métabolique préexistante, prenant des médicaments connus pour
augmenter les taux de potassium (voir rubrique 4.5). Les taux plasmatiques de potassium doivent être
plus
régulièrement surveillés, en particulier chez les patients à risque.

Traçabilité
Les HBPM sont des médicaments biologiques. Afin d'améliorer la traçabilité des HBPM, il est
recommandé aux professionnels de santé de consigner le nom commercial et le numéro de lot du
n'est
produit administré dans le dossier médical du patient.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Association déconseillée :
Médicaments modifiant l'hémostase (voir rubrique 4.4)
Il est recommandé d'arrêter certains médicaments qui modifient l'hémostase avant un traitement par
médicament
énoxaparine sodique, à moins que cela ne soit strictement indiqué. Si l'association est indiquée,
l'énoxaparine sodique doit être utilisée sous surveillance clinique et biologique étroite, lorsque
nécessaire. Ces médicaments incluent :
Ce
- les salicylés systémiques, l'acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires et les
AINS, y compris le kétorolac ;
- les thrombolytiques (par ex., altéplase, rétéplase, streptokinase, ténectéplase, urokinase) et
anticoagulants (voir rubrique 4.2).
Association faisant l'objet de précautions d'emploi :
Les médicaments suivants peuvent être administrés avec prudence en association avec l'énoxaparine
sodique :
Autres médicaments modifiant l'hémostase, tels que :
-
les inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire, y compris l'acide acétylsalicylique utilisé à
une dose antiagrégante (cardioprotection), le clopidogrel, la ticlopidine et les antagonistes
12
- le Dextran 40 ;
-
les glucocorticoïdes systémiques.
Médicaments augmentant le taux de potassium :
Les médicaments augmentant le taux de potassium sérique peuvent être administrés en association
avec l'énoxaparine sodique dans le cadre d'une surveillance clinique et biologique étroite (voir
rubriques 4.4 et 4.8).

4.6 Fertilité, grossesse et allaitement


Grossesse
Dans l'espèce humaine, aucune donnée ne montre que l'énoxaparine traverse la barrière placentaire
pendant le deuxième et le troisième trimestres de la grossesse. Aucune information n'est disponible en
ce qui concerne le premier trimestre.
Les études chez l'animal n'ont pas en mis en évidence de foetotoxicité ni de tératogénicité (voir
rubrique 5.3). Les données chez l'animal ont montré que le passage de l'énoxaparine à travers le
placenta est minime.
autorisé
L'énoxaparine sodique ne doit être utilisée pendant la grossesse que si le médecin en a clairement
établi la nécessité.
Les femmes enceintes recevant de l'énoxaparine sodique doivent faire l'objet d'une surveillance
plus
étroite pour déceler tout signe de saignement ou d'anticoagulation excessive, et elles doivent être
informées du risque d'hémorragie. Dans l'ensemble, les données suggèrent qu'il n'y a aucune preuve
d'augmentation du risque d'hémorragie, de thrombopénie ou d'ostéoporose par rapport aux femmes
qui ne sont pas enceintes, à l'exception des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
cardiaques (voir rubrique 4.4).
n'est
S'il est prévu de procéder à une anesthésie péridurale, il est recommandé d'arrêter le traitement par
héparine avant (voir rubrique 4.4).

Allaitement
Chez la femme, l'excrétion de l'énoxaparine sous forme inchangée dans le lait n'est pas connue. Chez
les rates allaitantes, le passage de l'énoxaparine ou de ses métabolites dans le lait est très faible.
L'absorption orale d'énoxaparine sodique est peu probable. Thorinane peut être utilisé pendant
l'allaitement.
Fertilité
Il n'existe aucune donnée clinique sur l'énoxaparine sodique relative à la fertilité. Les études chez
médicament
l'animal n'ont montré aucun effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).

4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Ce
L'énoxaparine sodique n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines.
4.8 Effets indésirables

13
autorisé
Dans les études cliniques, les hémorragies, la thrombopénie et la thrombocytose étaient les effets les
plus fréquemment rapportés (voir rubrique 4.4 et « Description d'effets indésirables sélectionnés » ci-
dessous).
plus
Liste récapitulative des effets indésirables
Les autres effets indésirables observés dans les études cliniques et rapportés au cours de l'expérience
post-commercialisation (* indique les effets rapportés durant l'expérience post-commercialisation)
n'est
sont détaillés ci-dessous.
Les fréquences sont déterminées de la façon suivante : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100,
< 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) et
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque
classe de système d'organes, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de
gravité.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent : hémorragie, anémie hémorragique*, thrombopénie, thrombocytose
Rare : éosinophilie*
Rare : cas de thrombopénie immuno-allergique avec thrombose ; dans certains cas, la thrombose
médicament
s'est compliquée d'un infarctus d'un organe ou d'une ischémie d'un membre
(voir rubrique 4.4)
Affections du système immunitaire
Ce
Fréquent : réaction allergique
Rare : réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris choc*
Affections du système nerveux
Fréquent : maux de tête*
Affections vasculaires
Rare : hématome intrarachidien*. Ces réactions ont entraîné des lésions neurologiques de gravité
variable, comprenant la paralysie prolongée ou permanente (voir la rubrique 4.4)
Affections hépatobiliaires
14
> 3 fois la limite supérieure de la normale)
Peu fréquent : atteintes hépatocellulaires*
Rare : atteinte hépatique cholestatique*
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : urticaire, prurit, érythème
Peu fréquent : dermatite bulleuse
Rare : alopécie*
Rare : vascularite cutanée*, nécrose cutanée* survenant généralement au site d'injection (ces
réactions ont généralement été précédées d'un purpura ou de placards érythémateux, infiltrés et
douloureux).
Nodules au site d'injection* (nodules inflammatoires qui ne sont pas une formation kystique
d'énoxaparine). Ils se résorbent après quelques jours et ne sont pas un motif d'arrêt du traitement.
Affections musculo-squelettiques, systémiques et osseuses
Rare : ostéoporose* lors d'un traitement prolongé (plus de 3 mois)
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : hématome au site d'injection, douleur au site d'injection, autre réaction au site
autorisé
d'injection (telle qu'un oedème, une hémorragie, une hypersensibilité, une inflammation, un
nodule, une douleur ou une réaction)
Peu fréquent : irritation locale ; nécrose cutanée au site d'injection
plus
Investigations
Rare : hyperkaliémie* (voir rubriques 4.4 et 4.5)
Description d'effets indésirables sélectionnés
Hémorragies
n'est
Des hémorragies majeures ont été rapportées au maximum chez 4,2 % des patients (patients en
chirurgie), dont certaines ont été fatales. Chez les patients en chirurgie, les complications
hémorragiques étaient considérées comme majeures : (1) hémorragie avec conséquence clinique
significative ou (2) hémorragie accompagnée d'une diminution du taux d'hémoglobine 2 g/dl ou
ayant nécessité la transfusion de 2 ou plus culots globulaires. Les hémorragies rétropéritonéales et
intracrâniennes étaient dans tous les cas considérées comme majeures.
Comme avec les autres anticoagulants, une hémorragie peut survenir en présence de facteurs de
risques associés, tels que des lésions organiques susceptibles de saigner, des procédures invasives ou
l'utilisation concomitante de médicaments ayant un effet sur l'hémostase (voir les rubriques 4.4 et
4.5).
médicament
Classe de
Prophylaxie en Prophylaxie Traitement des
Traitement de
Traitement du
systèmes
chirurgie
médicale
TVP, avec ou
l'angor instable STEMI aigu
d'organes
sans EP
et de l'IDM
Ce
sans onde Q

Très fréquent :
Fréquent :

Très fréquent

Fréquent :
Fréquent :

Affections
Hémorragie
Hémorragi
Hémorragie
Hémorragie
Hémorragie
hématologiqu

e

Rare :
es et du
Rare :
Peu fréquent :

Hémorragie
Peu fréquent :
système
Hémorragie
Hémorragie
rétropéritonéa
Hémorragie
lymphatique

rétropéritonéa
intracrânienne le
intracrânienne
le
, hémorragie
, hémorragie
rétropéritonéa
rétropéritonéa
le
le
: tel que, hématome, ecchymoses en dehors du site d'injection, hématome au niveau d'une plaie,
hématurie, épistaxis et hémorragie gastro-intestinale.
15
Thrombopénie et thrombocytose

Classe de
Prophylaxie en Prophylaxie
Traitement des Traitement de
Traitement du
systèmes
chirurgie
médicale
TVP, avec ou
l'angor instable STEMI aigu
d'organes
sans EP
et de l'IDM
sans onde Q
Affections
Très fréquent : Peu
Très fréquent :
Peu fréquent :
Fréquent :
hématologique
Thrombocy-
fréquent :
Thrombocytos Thrombopénie
Thrombocytos
s et du système
tose
Thrombopé
e
e
lymphatique

nie

Thrombopénie
Fréquent :
Fréquent :
Très rare :
Thrombopéni
Thrombocyto-
Thrombopénie
e
pénie
immuno-
allergique

: Augmentation de la numération plaquettaire > 400 G/l
autorisé
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de l'énoxaparine sodique chez les enfants n'ont pas été établies (voir
rubrique 4.2).
Déclaration des effets indésirables suspectés
plus
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
n'est
4.9 Surdosage
Signes et symptômes
Le surdosage accidentel après administration IV, extracorporelle ou SC d'énoxaparine sodique
pourrait entraîner des complications hémorragiques. Suite à l'administration par voie orale de doses
même massives, il est peu probable que l'énoxaparine sodique soit absorbée.
Prise en charge
Les effets anticoagulants peuvent être largement neutralisés par l'injection IV lente de protamine. La
dose de protamine dépend de la dose d'énoxaparine sodique injectée :
1 mg de protamine neutralise l'effet anticoagulant de 100 UI (1 mg) d'énoxaparine sodique, si
cette dernière a été administrée au cours des 8 dernières heures.
médicament
Une perfusion de 0,5 mg de protamine pour100 UI (1 mg) d'énoxaparine sodique peut être
administrée si l'énoxaparine sodique a été administrée plus de 8 heures avant l'administration
de protamine, ou s'il a été déterminé qu'une deuxième dose de protamine est requise.
Ce
Au-delà de 12 heures après l'injection d'énoxaparine sodique, il n'est pas
nécessaired'administrer la protamine.
Cependant, même à des doses élevées de protamine, l'activité anti-Xa de l'énoxaparine sodique n'est
jamais complètement neutralisée (environ 60 % au maximum). (Voir les informations de prescription
pour les sels de protamine).

5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

16
autorisé
facteur VIIa, l'induction de la libération d'un inhibiteur de la voie du facteur tissulaire (TFPI)
endogène ainsi qu'une libération réduite du facteur de von Willebrand (vWF) de l'endothélium
vasculaire dans la circulation sanguine. Ces facteurs sont connus pour contribuer à l'effet
antithrombotique global de l'énoxaparine sodique.
plus
Lorsqu'elle est utilisée comme traitement prophylactique, l'énoxaparine sodique n'affecte pas
significativement le temps de céphaline activée (TCA). Lorsque l'énoxaparine sodique est utilisée
comme traitement curatif, le TCA peut être prolongé de 1,5 à 2,2 fois au pic d'activité, par rapport au
temps de contrôle.
n'est
Efficacité et sécurité clinique
Prévention de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie
Prophylaxie prolongée de la MTEV en chirurgie orthopédique :
Dans une étude menée en double aveugle portant sur la prophylaxie prolongée des patients ayant
bénéficié d'une chirurgie de remplacement de la hanche, 179 patients ne présentant pas de maladie
thromboembolique veineuse initialement traités, durant leur hospitalisation, par de l'énoxaparine
sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg) SC, ont été randomisés pour recevoir, après la sortie de
l'hôpital, un traitement comprenant soit de l'énoxaparine sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg)
(n = 90) SC une fois par jour, soit un placebo (n = 89) pendant 3 semaines. L'incidence de TVP
pendant la prophylaxie prolongée était significativement plus faible pour l'énoxaparine sodique
médicament
comparée au placebo, et aucune EP n'a été rapportée. Aucune hémorragie majeure n'est survenue.
Les données d'efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.
Ce

Énoxaparine
sodique
4 000 UI (40 mg) SC
Placebo
une fois par jour
SC une fois par jour
n (%)
n (%)
Tous les patients ayant reçu une
90 (100)
89 (100)
prophylaxie prolongée
Total de TEV
6 (6,6)
18 (20,2)
Total de TVP (%)
6 (6,6)*
18 (20,2)
TVP proximale (%)
5 (5,6)#
7 (8,8)
*valeur p par rapport au placebo = 0,008
chiffre de la valeur p par rapport au placebo = 0,537
17
autorisé
un placebo pendant 21 jours supplémentaires. Une vénographie bilatérale a été réalisée entre le 25è et
le 31è jour, ou plus tôt si des symptômes de thromboembolie veineuse survenaient. Les patients ont été
suivis pendant trois mois. La prophylaxie par énoxaparine sodique pendant quatre semaines après
l'intervention chirurgicale pour un cancer abdominal ou pelvien a réduit significativement l'incidence
plus
des thromboses confirmées par vénographie, comparativement à la prophylaxie par énoxaparine
sodique pendant une semaine. Les taux de thromboembolie veineuse à la fin de la phase en double
aveugle étaient de 12,0 % (n = 20) dans le groupe du placebo et de 4,8 % (n = 8) dans le groupe de
l'énoxaparine sodique ; p = 0,02. Cette différence persistait à trois mois [13,8 % vs 5,5 % (n = 23 vs
9), p = 0,01]. Il n'y a pas eu de différences dans les taux de saignement, ni d'autres complications
n'est
durant les périodes en double aveugle ou de suivi.
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d'une
affection médicale aiguë avec mobilité réduite
Dans une étude multicentrique menée en double aveugle, en groupes parallèles, l'énoxaparine sodique
à une dose de 2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) SC une fois par jour a été comparée à un
placebo dans la prophylaxie médicale de la TVP chez des patients présentant une réduction importante
de la mobilité lors d'une affection médicale aiguë (définie par une distance de marche < 10 mètres
pendant 3 jours). Cette étude a inclus des patients atteints d'insuffisance cardiaque (classe III ou IV
selon la NYHA) ; d'insuffisance respiratoire aiguë ou d'insuffisance respiratoire chronique
compliquée et d'une infection aiguë ou de rhumatisme aigu ; si ces affections étaient associées à au
médicament
moins un facteur de risque d'ETEV (âge 75 ans, cancer, antécédent d'ETEV, obésité, varices,
hormonothérapie et maladie cardiaque ou insuffisance respiratoire chroniques).
Au total, 1 102 patients ont été inclus dans l'étude et 1 073 patients ont été traités. Le traitement a été
Ce
poursuivi pendant 6 à 14 jours (durée médiane de 7 jours). Administrée à une dose de 4 000 UI
(40 mg) SC une fois par jour, l'énoxaparine sodique a significativement réduit l'incidence d'ETEV
comparativement au placebo. Les données d'efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.

Énoxaparine
Énoxaparine
Placebo
sodique
sodique
n (%)
2 000 UI (20 mg)
4 000 UI (40 mg)
SC une fois par
SC une fois par
jour
jour
n (%)
n (%)
Tous les patients traités
287 (100)
291(100)
288 (100)
18
Total d'ETEV (%)
43 (15,0)
16 (5,5)*
43 (14,9)
TVP totales (%)
43 (15,0)
16 (5,5)
40 (13,9)
TVP proximale (%)
13 (4,5)
5 (1,7)
14 (4,9)
ETEV = événements thromboemboliques veineux incluant la TVP, l'EP et le décès
considéré comme étant d'origine thromboembolique.
*valeur p par rapport au placebo = 0,0002
Environ 3 mois après l'inclusion, l'incidence des ETEV restait significativement plus faible dans le
groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) par rapport au groupe placebo.
La survenue d'hémorragies totales et majeures était respectivement de 8,6 % et de 1,1 % dans le
groupe placebo, de 11,7 % et de 0,3 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) et de 12,6 % et 1,7 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg).

Traitement de la thrombose veineuse profonde avec ou sans embolie pulmonaire
Dans une étude multicentrique, en groupes parallèles, 900 patients présentant une TVP aiguë d'un
membre inférieur, avec ou sans EP, ont été randomisés pour recevoir un traitement dans le cadre d'une
autorisé
hospitalisation par soit (i) de l'énoxaparine sodique à la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) SC une fois
par jour, soit (ii) de l'énoxaparine sodique à la dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les 12 heures,
soit (iii) un bolus IV d'héparine (5 000 UI) suivi par une perfusion continue (administrée pour
atteindre un TCA de 55 à 85 secondes). Au total, 900 patients ont été randomisés dans l'étude et tous
les patients ont été traités. Tous les patients ont également reçu de la warfarine sodique (dose ajustée
plus
en fonction du temps de prothrombine nécessaire pour atteindre un rapport international normalisé
[INR] de 2,0 à 3,0), en commençant dans les 72 heures de l'instauration du traitement par énoxaparine
sodique ou par héparine standard, et ce traitement s'est poursuivi pendant 90 jours. Le traitement par
énoxaparine sodique ou héparine standard a été administré pendant au moins 5 jours et jusqu'à ce que
n'est
l'INR cible pour la warfarine sodique ait été atteint. Les deux schémas posologiques de l'énoxaparine
sodique étaient équivalents au traitement par héparine standard sur la réduction du risque de récidive
de maladie thromboembolique veineuse (TVP et/ou EP). Les données d'efficacité sont fournies dans le
tableau ci-dessous.
médicament
Ce
19
Énoxaparine
Énoxaparine
Héparine
sodique
sodique
Traitement IV
150 UI/kg
100 UI/kg
ajusté en fonction
(1,5 mg/kg) SC une
(1 mg/kg) SC une
du TCA
fois par jour
fois par jour
n (%)
n (%)
n (%)
Tous les patients
298 (100)
312 (100)
290 (100)
traités atteints de
TVP, avec ou sans
EP

ETEV totales (%)
13 (4,4)*
9 (2,9)*
12 (4,1)
TVP seule (%)
11 (3,7)
7 (2,2)
8 (2,8)
TVP proximale
9 (3,0)
6 (1,9)
7 (2,4)
(%)
EP (%)
2 (0,7)
2 (0,6)
4 (1,4)
ETEV = événement thromboembolique veineux (TVP et/ou EP)
*Les intervalles de confiance à 95 % pour les différences entre les traitements pour le total
d'ETEV étaient les suivants :
autorisé
- énoxaparine sodique une fois par jour vs héparine (-3,0 à 3,5)
- énoxaparine sodique toutes les 12 heures vs héparine (-4,2 à 1,7).
Les taux d'hémorragies majeures étaient respectivement de 1,7 % dans le groupe énoxaparine sodique
plus
à la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour, de 1,3 % dans le groupe énoxaparine sodique à la
dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour et de 2,1 % dans le groupe héparine.

Traitement de l'angor instable et de l'infarctus du myocarde sans élévation du segment ST

n'est
Dans une étude multicentrique de grande envergure, 3 171 patients inclus à phase aiguë d'un angor
instable ou d'un infarctus du myocarde sans onde Q ont été randomisés pour recevoir en association
avec de l'acide acétylsalicylique (100 à 325 mg une fois par jour), soit de l'énoxaparine sodique à
100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit une injection IV d'héparine non fractionnée ajustée en
fonction du TCA. Les patients devaient être traités à l'hôpital pendant au moins 2 jours et au
maximum 8 jours, jusqu'à la stabilisation clinique, procédures de revascularisation ou leur sortie de
l'hôpital. Les patients devaient être suivis jusqu'à 30 jours. En comparaison avec l'héparine,
l'énoxaparine sodique a significativement réduit l'incidence du critère combiné associant angine de
poitrine, infarctus du myocarde et décès, avec une diminution de 19,8 % à 16,6 % (réduction du risque
relatif de 16,2 %) au jour 14. Cette réduction de cette incidence du critère combiné a été maintenue
après 30 jours (de 23,3 à 19,8 % ; réduction du risque relatif de 15 %).
médicament
Il n'y a pas eu de différence significative dans les hémorragies majeures, même si des hémorragies au
site de l'injection SC étaient plus fréquentes.
Ce
Traitement de l'infarctus du myocarde avec élévation du segment ST
Dans une étude multicentrique de grande envergure, 20 479 patients présentant un STEMI et éligibles
à un traitement fibrinolytique ont été randomisés pour recevoir soit de l'énoxaparine sodique sous la
forme d'un bolus IV unique de 3 000 UI (30 mg) et une dose SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) suivie d'une
injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit de l'héparine non fractionnée ajustée en
fonction du TCA par voie IV pendant 48 heures. Tous les patients ont également été traités par de
l'acide acétylsalicylique pendant au moins 30 jours. La posologie de l'énoxaparine sodique était
ajustée pour les patients atteints d'une insuffisance rénale sévère et pour les patients âgés de plus de
75 ans. Les injections SC d'énoxaparine sodique ont été administrées jusqu'à la sortie de l'hôpital ou
pendant huit jours au maximum (selon la première occurrence).
4 716 patients ont bénéficié d'une intervention coronarienne percutanée (ICP) associée à un traitement
antithrombotique en aveugle. Par conséquent, pour les patients sous énoxaparine sodique, l'ICP a été
20
autorisé
médicalement (réduction du risque relatif de 15 pour cent, p = 0,27).
Le taux de survenue à 30 jours du critère d'évaluation composite associant décès, récidive d'infarctus
du myocarde ou une hémorragie intracrânienne (une mesure du bénéfice clinique net) était
significativement plus faible (p < 0,0001) dans le groupe énoxaparine sodique (10,1 %)
plus
comparativement au groupe héparine (12,2 %), ce qui correspond à une réduction du risque relatif de
17 % en faveur du traitement par énoxaparine sodique.
L'incidence des saignements majeurs à 30 jours était significativement plus élevée (p < 0,0001) dans
le groupe énoxaparine sodique (2,1 %) par rapport au groupe héparine (1,4 %). L'incidence de
saignements gastro-intestinaux était plus élevée dans le groupe énoxaparine sodique (0,5 %) par
n'est
rapport au groupe héparine (0,1 %), tandis que l'incidence d'hémorragies intracrâniennes était
similaire entre les deux groupes (0,8 % avec l'énoxaparine sodique par rapport à 0,7 % avec
l'héparine).
L'effet bénéfique de l'énoxaparine sodique sur le critère principal d'évaluation observé durant les
30 premiers jours s'est maintenu au cours d'une période de suivi de 12 mois.
Insuffisance hépatique
Selon les données de la littérature, l'utilisation de l'énoxaparine sodique à 4000 UI (40 mg) chez les
patients cirrhotiques (classe B-C de Child-Pugh) s'est avérée sûre et efficace en prévention des
thromboses de la veine porte. Ces données comportent toutefois quelques limites. Une attention doit
être portée chez les patients avec une insuffisance hépatique en raison de leur risque augmenté de
médicament
saignement (voir rubrique 4.4) et aucune étude pour déterminer une posologie n'a été réalisée chez les
patients cirrhotiques (classe A, B ou C de Child Pugh).
Ce
5.2 Propriétés pharmacocinétiques

Caractéristiques générales
Les paramètres pharmacocinétiques de l'énoxaparine sodique ont principalement été étudiés en termes
de durée de l'activité anti-Xa dans le plasma et également par l'activité anti-IIa, aux doses
recommandées après une administration SC unique et répétée, et après une administration IV unique.
La détermination quantitative des activités pharmacocinétiques anti-Xa et anti-IIa a été effectuée par
des méthodes amidolytiques validées.
Absorption
La biodisponibilité absolue de l'énoxaparine sodique après une injection SC, en fonction de l'activité
anti-Xa, est proche de 100 %.
21
autorisé
Le volume d'injection et la concentration de la dose sur une plage allant de 100 à 200 mg/ml ne
modifient pas les paramètres pharmacocinétiques chez les volontaires sains.
La pharmacocinétique de l'énoxaparine sodique semble être linéaire dans l'intervalle de doses
recommandées.
plus
La variabilité intra et inter-individuelle est faible. Suite à l'administration SC répétée, aucune
accumulation ne se produit.
L'activité plasmatique anti-IIa après l'administration SC est environ dix fois plus faible que l'activité
anti-Xa. Le niveau maximal moyen d'activité anti-IIa est observé environ 3 à 4 heures après une
n'est
injection SC et atteint 0,13 UI/ml et 0,19 UI/ml suite à l'administration répétée de la dose de
100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour et de la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour,
respectivement.
Distribution
Le volume de distribution de l'activité anti-Xa de l'énoxaparine sodique est d'environ 4,3 litres et est
proche du volume sanguin.
Biotransformation
L'énoxaparine sodique est principalement métabolisée dans le foie par désulfatation ou
dépolymérisation en composés de poids moléculaire plus bas, ayant un pouvoirbiologique réduit.
médicament
Élimination
L'énoxaparine sodique est un médicament à faible clairance, avec une clairance plasmatique anti-Xa
Ce
moyenne de 0,74 l/h après une perfusion IV de 150 UI/kg (1.5 mg/kg) pendant 6 heures.
L'élimination est monophasique, avec une demi-vie d'environ 5 heures après une dose SC unique,
jusqu'à environ 7 heures après une administration répétée.
La clairance rénale de fragments actifs représente environ 10 % de la dose administrée et l'excrétion
rénale totale des fragments actifs et non actifs représente 40 % de la dose.
22
autorisé
l'état d'équilibre, est marginalement augmentée en cas d'insuffisance rénale légère (clairance de la
créatinine de 50 à 80 ml/min) et modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) après
l'administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour. Chez les patients
présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), l'ASC à l'état
plus
d'équilibre est significativement augmentée de 65 % en moyenne après l'administration SC de doses
répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour (voir les rubriques 4.2 et 4.4).

Hémodialyse
La pharmacocinétique de l'énoxaparine sodique a semblé être similaire à celle de la population témoin
n'est
après l'administration d'une dose IV unique de 25 UI, 50 UI ou 100 UI/kg (0,25, 0,50 ou 1,0 mg/kg),
cependant, l'ASC était deux fois plus élevée que celle de la population témoin.
Poids
Après l'administration répétée d'une dose SC de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) une fois par jour, l'ASC
moyenne de l'activité anti-Xa est marginalement plus élevée à l'état d'équilibre chez des volontaires
sains obèses (IMC de 30 à 48 kg/m2) comparée à celle des sujets témoins non obèses, tandis que le
niveau d'activité anti-Xa plasmatique n'est pas augmenté. On observe une clairance ajustée en
fonction du poids plus faible chez les sujets obèses recevant des doses SC.
Lorsqu'une dose non ajustée en fonction du poids a été administrée, il a été découvert qu'après
médicament
l'administration d'une dose SC unique de 4 000 UI (40 mg), l'exposition anti-Xa est 52 % plus élevée
chez les femmes de faible poids (< 45 kg) et 27 % plus élevée chez les hommes de faible poids
(< 57 kg) comparativement à celle des sujets témoins de poids normal (voir la rubrique 4.4).
Ce
Interactions pharmacocinétiques
Aucune interaction pharmacocinétique n'a été observée entre l'énoxaparine sodique et les
thrombolytiques lors d'une administration concomitante.
5.3 Données de sécurité préclinique
En plus de l'effet anticoagulant de l'énoxaparine sodique, il n'a été démontré aucune preuve d'effets
indésirables à la dose de 15 mg/kg/j administrée par voie SC pendant 13 semaines dans les études de
toxicité conduites chez le rat et le chien et à la dose de 10 mg/kg/j SC et IV pendant 26 semaines dans
les études de toxicité conduites chez le rat et le singe.
23
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Eau pour préparations injectables
6.2 Incompatibilités
autorisé
Injection par voie SC
Ne pas mélanger avec d'autres produits.
Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l'indication STEMI aigu) :
L'énoxaparine sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale
plus
(0,9 %) ou du glucose à 5 % dans de l'eau (voir rubrique 4.2).

6.3 Durée de conservation

n'est
Seringue préremplie
2 ans
Médicament dilué avec une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) ou de glucose
à 5 %
8 heures
6.4 Précautions particulières de conservation

À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Ne pas congeler.
6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
médicament
0,2 ml de solution dans une seringue en verre neutre de type 1 incolore transparent avec aiguille fixée
et gaine d'aiguille fermée par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle, et munie d'un piston en
Ce
polypropylène bleu.
Boîtes de 2 et 10 seringues préremplies.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d'élimination et manipulation
INSTRUCTIONS D'UTILISATION : SERINGUE PRÉREMPLIE
24
Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.

Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.

Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)

Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
autorisé
Séchez vos mains.

2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
plus
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.

3)
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.

n'est
Rappel : Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.

4)

Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
préremplie et prête à l'emploi.
médicament
N'essayez
pas de
chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
Ce
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

6)

Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
sur toute sa longueur dans le pli de peau.
25



7)

Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
autorisé

Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
médicament.

plus

9)
Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.

n'est
Lorsque le conteneur est plein, donnez-le à votre médecin ou à votre infirmier/ère à domicile
pour qu'il/elle puisse l'éliminer. Ne le jetez pas avec les ordures ménagères.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas
médicament


8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

Ce
EU/1/16/1131/001
EU/1/16/1131/002
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION


Date de première autorisation : 15/09/2016
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
26
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.

1.

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

Thorinane 4 000 UI (40 mg)/0,4 ml solution injectable

2.

COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
10 000 UI/ml (100 mg/ml) solution injectable
Chaque seringue préremplie contient 4 000 UI d'activité anti-Xa (correspondant à 40 mg)
d'énoxaparine sodique dans 0,4 ml d'eau pour préparations injectables.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
L'énoxaparine sodique est une substance biologique obtenue par dépolymérisation alcaline d'ester
autorisé
benzylique d'héparine dérivé de la muqueuse intestinale porcine.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE
plus
Solution injectable en seringue préremplie.
Solution transparente, incolore à jaune pâle.

n'est
4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques
Thorinane est indiqué chez l'adulte dans :
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie à risque
modéré et élévé, en particulier en chirurgie orthopédique ou générale, dont la chirurgie
oncologique.
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints
d'une affection médicale aiguë (telle qu`insuffisance cardiaque aiguë, insuffisance respiratoire,
infections sévères ou maladies rhumatismales) et dont la mobilité est réduite, à risque
thromboembolique veineux augmenté.
médicament
Le traitement de la thrombose veineuse profonde (TVP) et de l'embolie pulmonaire (EP), à
l'exclusion de l'EP susceptible de relever d'un traitement thrombolytique ou chirurgical.
La prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours
Ce
de l'hémodialyse.
Le syndrome coronaire aigu :
- traitement de l'angor instable et de l'infarctus du myocarde sans élévation du segment ST
(NSTEMI), administré en association avec l'acide acétylsalicylique par voie orale.
- traitement de l'infarctus du myocarde aigu avec élévation du segment ST (STEMI), incluant
les patients éligibles à un traitement médical ou à une intervention coronaire percutanée
(ICP) secondaire.

4.2 Posologie et mode d'administration

Posologie
27
Chez les patients à risque thromboembolique modéré, la dose recommandée d'énoxaparine
sodique est de 2 000 UI (20 mg) une fois par jour par injection SC. L'administration préopératoire
(2 heures avant l'intervention chirurgicale) de 2 000 UI (20 mg) d'énoxaparine sodique s'est
révélée être efficace et sûre en chirurgie, en chirurgie à risque modéré.
Chez les patients à risque modéré, le traitement par énoxaparine sodique doit être maintenu
pendant une période minimale de 7 à 10 jours, quel que soit le statut de rétablissement du patient
(par ex., mobilité). Le traitement prophylactique doit être poursuivi tant que le patient est en
mobilité significativement réduite.
Chez les patients à risque thromboembolique élevé, la dose recommandée d'énoxaparine sodique
est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour administrée par injection SC.Le traitement doit de
préférence être initié 12 heures avant l'intervention chirurgicale. S'il est nécessaire d'instaurer le
traitement prophylactique préopératoire par énoxaparine sodique plus de 12 heures avant
l'intervention chirurgicale (par ex., patient à risque élevé en attente d'une intervention chirurgicale
orthopédique différée), la dernière injection doit être administrée au plus tard 12 heures avant
l'intervention chirurgicale et le traitement doit être repris 12 heures après l'intervention
chirurgicale.
autorisé
o Pour les patients faisant l'objet d'une intervention chirurgicale orthopédique
majeure, il est recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique
jusqu'à 5 semaines.
o Pour les patients à risque thromboembolique veineux élevé (TEV) faisant l'objet
plus
d'une intervention chirurgicale abdominale ou pelvienne pour un cancer, il est
recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique jusqu'à
4 semaines.
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d'une
n'est
affection médicale aiguë
La dose recommandée d'énoxaparine sodique est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour par
injection SC.
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pendant au moins 6 à 14 jours, quel que soit le
degré de rétablissement du patient (par ex : mobilité). Le bénéfice n'est pas établi pour un traitement
au-delà de 14 jours.

Traitement de la TVP et de l'EP
L'énoxaparine sodique peut être administrée par voie SC soit en une injection de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour, soit en une injection de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour.
Le schéma thérapeutique doit être sélectionné par le médecin en fonction d'une évaluation individuelle
médicament
incluant l'évaluation du risque thromboembolique et du risque hémorragique. Le schéma posologique
de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) administré une fois par jour doit être utilisé chez les patients sans
complications présentant un faible risque de récidive d'événement thromboembolique. Le schéma
Ce
posologique de 100 UI/kg (1 mg/kg) administré deux fois par jour doit être utilisé pour tous les autres
patients, tels que les patients obèses, présentant une EP symptomatique, un cancer, une récidive
d'événement thromboembolique ou une thrombose veineuse proximale (veine iliaque).
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pour une durée moyenne de 10 jours. Un traitement
anticoagulant oral doit être instauré quand cela est approprié (voir « Relais entre l'énoxaparine sodique
et les anticoagulants oraux » à la fin de la rubrique 4.2).
Prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours de
l'hémodialyse.
La dose recommandée est de 100 UI/kg (1 mg/kg) d'énoxaparine sodique.
28
Pour le traitement de l'angor instable et du NSTEMI, la dose recommandée d'énoxaparine sodique
est de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures par injection SC administrée en association avec
un traitement antiplaquettaire. Le traitement doit être maintenu pendant au moins 2 jours, puis doit
être poursuivi jusqu'à stabilisation clinique. La durée habituelle du traitement est de 2 à 8 jours.

L'acide acétylsalicylique est recommandé pour tous les patients sans contre-indications à une dose
de charge initiale de 150 à 300 mg (chez les patients naïfs d'acide acétylsalicylique) et à une dose
d'entretien de 75 à 325 mg/jour au long cours, quelle que soit la stratégie de traitement.
autorisé
Pour le traitement d'un STEMI aigu, la dose recommandée d'énoxaparine sodique est un bolus
intraveineux (IV) unique de 3 000 UI (30 mg) suivie immédiatement d'une dose SC de 100 UI/kg
(1 mg/kg), puis par une dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) administrée par voie SC toutes les 12 heures
plus
(avec un maximum de 10 000 UI [100 mg] pour chacune des deux premières doses SC). Le
traitement antiplaquettaire approprié, tel que l'acide acétylsalicylique par voie orale (75 mg à
325 mg une fois par jour) doit être administré concomitamment, sauf en cas de contre-indication.
La durée de traitement recommandée est de 8 jours, ou jusqu'à la sortie de l'hôpital, selon la
première occurrence. Lorsqu'elle est administrée conjointement avec un agent thrombolytique
n'est
(spécifique de la fibrine ou non spécifique de la fibrine), l'énoxaparine sodique doit être
administrée entre 15 minutes avant et 30 minutes après le début du traitement fibrinolytique.
o Posologie chez les patients âgés de 75 ans ou plus, voir le paragraphe « Patients
âgés ».
o Pour les patients pris en charge par une ICP, si la dernière dose d'énoxaparine
sodique SC a été administrée moins de 8 heures avant l'inflation du ballonnet, il n'est
pas nécessaire d'administrer une dose supplémentaire. Si la dernière
administration SC a eu lieu plus de 8 heures avant l'inflation du ballonnet, un
bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d'énoxaparine sodique doit être administré.

Population pédiatrique

médicament
La sécurité d'emploi et l'efficacité de l'énoxaparine sodique n'ont pas été établies dans la population
pédiatrique.
Ce
Patients âgés
Pour toutes les indications, à l'exception du STEMI, aucune diminution de la dose n'est nécessaire
chez les patients âgés, sauf si la fonction rénale est altérée (voir ci-dessous « insuffisance rénale » et la
rubrique 4.4).
Pour le traitement d'un STEMI aigu chez les patients âgés de 75 ans ou plus, ne pas administrer le
bolus IV initial. Il est recommandé de démarrer le traitement avec une dose de 75 UI/kg (0,75 mg/kg)
SC toutes les 12 heures (maximum de 7500 UI [75 mg] pour les deux premières injections SC
uniquement, suivies par l'administration de 75 UI/kg [0,75 mg/kg] SC pour les doses restantes). Pour
une administration chez des patients âgés présentant une insuffisance rénale, voir ci-dessous le
paragraphe « insuffisance rénale » et la rubrique 4.4.
Insuffisance hépatique
29
Insuffisance rénale sévère
En raison du manque de données dans cette population, l'énoxaparine sodique n'est pas recommandée
chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
mis à part lors de la prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation
extracorporelle au cours de l'hémodialyse.
Tableau de la posologie pour les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la
créatinine [15 à 30] ml/min) :
Indication
Schémas posologique
Prophylaxie de la maladie
2 000 UI (20 mg) SC une fois par jour
thromboembolique veineuse
Traitement de la TVP et de l'EP
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
Traitement de l'angor instable et du
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
autorisé
NSTEMI
Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
Bolus IV de 1 x 3 000 UI (30 mg) suivi
moins de 75 ans)
immédiatement de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC,
puis 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les
plus
24 heures

Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
Pas de bolus IV initial, 100 UI/kg (1 mg/kg)
plus de 75 ans)
SC, puis 100 UI/Kg (1 mg/kg) SC toutes les
n'est
24 heures
Les ajustements posologiques recommandés ne s'appliquent pas à l'indication d'hémodialyse.
Insuffisance rénale modérée et légère
Même si aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients atteints d'insuffisance
rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de
50 à 80 ml/min), il est conseillé de mettre en place une surveillance clinique étroite.
Mode d'administration
Thorinane ne pas être administré par voie intramusculaire.
médicament
Pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique faisant suite à une intervention
chirurgicale, le traitement de la TVP et de l'EP, le traitement de l'angor instable et du NSTEMI,
l'énoxaparine sodique doit être administrée par injection SC.
Ce
Dans le cas d'un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d'une injection SC.
Pour la prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au
cours de l'hémodialyse, l'énoxaparine est administrée à travers la ligne artérielle du circuit de
dialyse.
La seringue préremplie jetable est prête à l'emploi.
L'utilisation d'une seringue à tuberculine ou équivalente est recommandée lors de l'utilisation
d'ampoules ou de flacons multidoses afin de garantir le prélèvement du volume approprié de
médicament.
30
En cas d'auto-administration, il convient de recommander au patient de suivre les instructions fournies
dans la notice d'information destinée au patient incluse dans la boîte de ce médicament.
plus
Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l'indication de STEMI aigu) :
Dans le cas d'un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d'une injection SC.
Pour l'injection IV, il est possible d'utiliser soit le flacon multidose, soit une seringue préremplie.
L'énoxaparine sodique doit être administrée par une voie veineuse. Elle ne doit pas être mélangée ou
n'est
administrée concomitamment avec d'autres médicaments. Afin d'éviter l'éventuel mélange de
l'énoxaparine sodique avec d'autres médicaments, l'accès IV choisi doit être rincé avec une quantité
suffisante de solution saline ou de solution de glucose avant et après l'administration du bolus IV
d'énoxaparine sodique, afin de nettoyer le dispositif d'administration du médicament. L'énoxaparine
sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale (0,9 %) ou du glucose
à 5 % dans de l'eau.
o Bolus initial de 3 000 UI (30 mg)
Pour le bolus initial de 3 000 UI (30 mg), à l'aide d'une seringue préremplie d'énoxaparine sodique
graduée, expulser le volume en excès pour ne conserver que 3 000 UI (30 mg) dans la seringue. La
dose de 3 000 UI (30 mg) peut être directement injectée dans la voie veineuse.
médicament
o Bolus supplémentaire en cas d'ICP, lorsque la dernière administration SC a été pratiquée
plus de 8 heures avant l'inflation du ballonnet.
Ce
Pour les patients pris en charge par une ICP, un bolus IV supplémentaire de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) doit
être administré si la dernière administration SC a été pratiquée plus de 8 heures avant l'inflation du
ballonnet.
Afin de garantir l'exactitude du petit volume à injecter, il est recommandé de diluer le médicament
jusqu'à 300 UI/ml (3 mg/ml).
Pour obtenir une solution de 300 UI/ml (3 mg/ml), à l'aide d'une seringue préremplie de 6 000 UI
(60 mg) d'énoxaparine sodique, il est recommandé d'utiliser une poche de perfusion de 50 ml (c'est-à-
dire, en utilisant soit une solution saline normale [0,9 %] soit du glucose à 5 % dans de l'eau) de la
façon suivante :
Prélever 30 ml de la poche de perfusion avec une seringue, puis éliminer le liquide. Injecter
l'intégralité du contenu de la seringue préremplie de 6 000 UI (60 mg) d'énoxaparine sodique dans les
31
Poids
Dose requise
Volume à injecter
30 UI/kg (0,3 mg/kg)
après dilution jusqu'à
une concentration
finale de 300 UI
(3 mg)/ml
[kg]
UI
[mg]
[ml]
45
1350
13,5
4,5
50
1500
15
5
55
1650
16,5
5,5
60
1800
18
6
autorisé
65
1950
19,5
6,5
70
2100
21
7
75
2250
22,5
7,5
plus
80
2400
24
8
85
2550
25,5
8,5
90
2700
27
9
95
2850
28,5
9,5
n'est
100
3000
30
10
105
3150
31,5
10,5
110
3300
33
11
115
3450
34,5
11,5
120
3600
36
12
125
3750
37,5
12,5
130
3900
39
13
135
4050
40,5
13,5
140
4200
42
14
145
4350
43,5
14,5
médicament
150
4500
45
15


Ce
Injection dans une ligne artérielle :
Pour la prévention de la formation d'un thrombus dans la circulation extracorporelle au cours de
l'hémodialyse, il est administré via la ligne artérielle d'un circuit de dialyse.
Relais entre l'énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux
Relais entre l'énoxaparine sodique les antivitamines K (AVK)
Le suivi clinique et les tests de laboratoire [temps de prothrombine exprimé par le rapport international
normalisé (INR)] doivent être intensifiés pour surveiller l'effet des AVK.
Étant donné qu'il y a un intervalle de temps avant que l'AVK atteigne son effet maximal, le traitement
par énoxaparine sodique doit être poursuivi à une dose constante pendant aussi longtemps que
nécessaire afin de maintenir l'INR au cours de deux tests successifs dans la plage de valeurs
thérapeutiques souhaitées pour l'indication,.
32
Relais entre l'énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux directs (AOD)
Pour les patients en cours de traitement par énoxaparine sodique, arrêter l'énoxaparine sodique et
démarrer l'AOD entre 0 et 2 heures avant le moment auquel l'administration suivante d'énoxaparine
sodique aurait dû avoir lieu, conformément à l'information produit de l'AOD.
Pour les patients en cours de traitement par AOD, la première dose d'énoxaparine sodique doit être
administrée au moment où la dose d'AOD suivante serait prise.
Administration lors d'une rachianesthésie/péridurale ou d'une ponction lombaire
Lors d'une anesthésie/analgésie péridurale ou rachidienne ou d'une ponction lombaire, un suivi
neurologique attentif est recommandé en raison du risque d'hématomes intra-rachidiens (voir
rubrique 4.4).
- Aux doses utilisées pour la prophylaxie
Aux doses prophylactiques un délai sans injection d'au moins 12 heures doit être respecté
entre la dernière injection d'énoxaparine sodique et la mise en place d'une aiguille ou d'un
cathéter.
Pour les techniques continues, un intervalle similaire d'au moins 12 heures doit être respecté
autorisé
avant de retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 24 heures le délai entre le moment de l'injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
plus
L'instauration d'un traitement pré-opératoire par énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) 2 heures avant une rachianesthésie n'est pas compatible avec celle-ci.
- Aux doses utilisées pour le traitement
Aux doses curatives, un délai sans injection d'au moins 24 heures doit être respecté entre la
dernière injection d'énoxaparine sodique et la mise en place d'une aiguille ou d'un cathéter
n'est
(voir également la rubrique 4.3).
Pour les techniques continues, un délai similaire de 24 heures doit être respecté avant de
retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 48 heures le délai entre le moment de l'injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
Les patients recevant les doses biquotidiennes (c'est-à-dire, 75 UI/kg [0,75 m/kg] deux fois
par jour ou 100 UI/kg [1 mg/kg] deux fois par jour) ne doivent pas prendre la deuxième dose
d'énoxaparine sodique afin de permettre un délai suffisant avant la mise en place ou le retrait
d'un cathéter.
Les taux d'anti-Xa sont encore décelables à la fin des délais décrits ci-dessus et le fait de retarder ces
médicament
injections n'exclut pas la survenue d'un hématome intra-rachidien.
De même, il est préférable de ne pas utiliser l'énoxaparine sodique pendant au moins 4 heures suite à
une ponction rachidienne/péridurale ou après le retrait d'un cathéter. Ce délai doit se baser sur
Ce
l'évaluation du rapport bénéfice-risque, en tenant compte à la fois du risque de thrombose et du risque
de saignement dans le contexte de la procédure, ainsi que des facteurs de risque du patient.
4.3 Contre-indications
L'énoxaparine sodique est contre-indiquée chez les patients présentant:
une l'hypersensibilité à l'énoxaparine sodique, à l'héparine ou à ses dérivés, y compris à
d'autres héparines de bas poids moléculaire (HBPM), ou à l'un des excipients mentionnés dans
la rubrique 6.1.
un antécédent de thrombopénie induite par héparine (TIH) à médiation immunitaire au cours
des 100 derniers jours ou en présence d'anticorps circulants (voir également la rubrique 4.4).
33
d'hémorragie, telle qu' un accident vasculaire cérébral hémorragique récent, un ulcère gastro-
intestinal, la présence d'une tumeur maligne à risque élevé de saignement, une intervention
chirurgicale récente du cerveau, du rachis ou ophtalmologique, des varices oesophagiennes
connues ou suspectées, des malformations artérioveineuses, un anévrysme vasculaire ou des
anomalies vasculaires intrarachidiennes ou intracérébrales majeures.
Rachianesthésie ou anesthésie péridurale ou locorégionale lorsque l'énoxaparine sodique est
utilisée pour un traitement curatif dans les 24 heures précédentes (voir rubrique 4.4).

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Généralités
L'énoxaparine sodique n'est pas interchangeable (unité pour unité) avec d'autres HBPM. Ces
médicaments diffèrent par leurs procédés de fabrication, leurs poids moléculaires, leurs activités anti-
Xa et anti-IIa spécifiques, leurs unités, leurs posologies et leur efficacité clinique et sécurité d'emploi.
Cela se traduit par des différences au niveau de leurs propriétés pharmacocinétiques et activités
biologiques associées (par ex., activité antithrombine et interactions avec les plaquettes). Par
conséquent, une attention particulière et un respect des règles de bon usage spécifiques à chaque
médicament sont nécessaires.
autorisé
Antécédents de TIH (> 100 jours)
L'utilisation d'énoxaparine sodique chez les patients ayant des antécédents de TIH à médiation
immunitaire au cours des 100 derniers jours ou en présence d'anticorps circulants est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3). Les anticorps circulants peuvent persister plusieurs années.
plus
L'énoxaparine sodique doit être utilisée avec une extrême prudence chez les patients ayant des
antécédents (> 100 jours) de thrombopénie induite par héparine sans anticorps circulants. La décision
d'utiliser de l'énoxaparine sodique dans de tels cas doit être prise uniquement après une évaluation
soigneuse du rapport bénéfice-risque et après avoir envisagé des alternatives thérapeutiques non
hépariniques (par ex., danaparoïde sodique ou lépirudine).
n'est
Surveillance de la numération plaquettaire
Le risque de TIH médiée par des anticorps existe également avec les HBPM. En cas de survenue de
thrombopénie, elle se manifeste généralement entre le 5e et le 21e jour après le début du traitement par
énoxaparine sodique.
Le risque de TIH est plus élevé chez les patients postopératoires et principalement après une
intervention cardiaque ainsi que chez les patients atteints de cancer.
Il est donc recommandé de réaliser une numération plaquettaire avant l'instauration du traitement par
énoxaparine sodique, puis régulièrement par la suite au cours du traitement.
En cas de symptômes cliniques suggérant une TIH (tout nouvel épisode de thromboembolie artérielle
et/ou veineuse, toute lésion cutanée douloureuse au site d'injection, toute réaction allergique ou
médicament
anaphylactoïde sous traitement), une numération plaquettaire doit être réalisée. Les patients doivent
être informés que ces symptômes peuvent survenir et dans ce cas, ils doivent en informer leur médecin
traitant. Ce
En pratique, si une diminution significative confirmée de la numération plaquettaire est observée (30 à
50 % de la valeur initiale), le traitement par énoxaparine sodique doit être immédiatement interrompu
et relayé par un autre traitement anticoagulant non héparinique.
Hémorragie
Comme avec d'autres anticoagulants, des saignements peuvent se produire dans n'importe quel site.
En cas de saignement, l'origine de l'hémorragie doit être recherchée et un traitement approprié doit
être instauré.
L'énoxaparine sodique, comme tout autre anticoagulant, doit être utilisée avec prudence dans les
situations associées à un risque accru de saignement telles que :
- hémostase altérée,
- antécédent d'ulcère gastroduodénal,
34
Tests biologiques
Aux doses utilisées pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse,
l'énoxaparine sodique n'a pas d'influence significative sur le temps de saignement, les tests de
coagulation sanguine globale, l'agrégation plaquettaire et sur la liaison du fibrinogène aux plaquettes.
À des doses plus élevées, des augmentations du temps de céphaline activée (TCA) et du temps de
coagulation activée (ACT) peuvent se produire. Ces augmentations du TCA et de l'ACT ne sont pas
corrélées de façon linéaire avec l'augmentation de l'activité antithrombotique de l'énoxaparine
sodique et, par conséquent ne permettent pas de contrôler l'activité de l'énoxaparine sodique.
Anesthésie rachidienne/péridurale ou ponction lombaire
Les anesthésies rachidiennes/péridurales ou les ponctions lombaires ne doivent pas être pratiquées
dans les 24 heures suivant l'administration d'énoxaparine sodique à des doses curatives (voir
également la rubrique 4.3).
Des cas d'hématomes intrarachidiens ont été signalés lors de l'utilisation d'énoxaparine sodique lors
autorisé
d'une anesthésie rachidienne/péridurale ou de ponctions lombairesayant entraîné une paralysie
prolongée ou permanente. Ces événements sont rares avec les schémas posologiques d'énoxaparine
sodique de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour ou à une dose inférieure. Le risque de survenue de ces
événements est plus élevé avec l'utilisation postopératoire de cathéters périduraux implantés, avec
plus
l'utilisation concomitante de traitements modifiant l'hémostase, tels que les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS), en cas de procédure péridurale ou de ponction lombaire traumatique ou répétée, ou
chez les patients présentant des antécédents de chirurgie rachidienne ou de malformation rachidienne.
Il faut tenir compte du profil pharmacocinétique de l'énoxaparine sodique pour réduire le risque
n'est
potentiel de saignement associé à l'utilisation d'énoxaparine sodique lors d'une anesthésie/analgésie
péridurale ou rachidienne ou d'une rachicentèse (voir la rubrique 5.2). La pose ou le retrait d'un
cathéter péridural ou une ponction lombaire sont à réaliser de préférence lorsque l'effet anticoagulant
de l'énoxaparine sodique est faible. Toutefois, le délai exact pour atteindre un effet anticoagulant
suffisamment faible chez chaque patient n'est pas connu. Pour les patients présentant une clairance de
la créatinine de [15 à 30 ml/minute], d'autres paramètres doivent être pris en compte, en raison d'une
élimination plus lente de l'énoxaparine sodique (voir la rubrique 4.2).
Si le traitement anticoagulant est administré dans le cadre d'une anesthésie/analgésie péridurale ou
rachidienne ou d'une ponction lombaire, un suivi fréquent doit être mis en place afin de déceler tout
signe et symptôme d'une atteinte neurologique, tel qu'une douleur dorsale au niveau de la colonne
médicament
vertébrale, des déficits moteurs et sensoriels (engourdissement ou faiblesse au niveau des membres
inférieurs), un dysfonctionnement des intestins et/ou de la vessie. Les patients doivent être informés
qu'ils doivent signaler immédiatement tout signe ou symptôme décrit ci-dessus. Si des signes ou
Ce
symptômes d'hématome rachidien sont suspectés, il est urgent de poser le diagnostic et d'initier un
traitement, notamment envisager une décompression de la moelle épinière, même s'il est possible que
ce traitement ne parvienne pas à prévenir ou à récupérer les séquelles neurologiques.
Nécrose cutanée/Vascularite cutanée
Des cas de nécrose et de vascularite cutanées ont été signalés avec des HBPM et doivent conduire à un
arrêt rapide du traitement.
Procédures de revascularisation coronaire percutanée
Afin de minimiser le risque de saignement suite à une procédure vasculaire pendant la prise en charge
d'un angor instable, d'un NSTEMI et d'un STEMI aigu, les intervalles de temps recommandés entre
les doses d'injection d'énoxaparine sodique doivent être respectés précisément. Il est important
35
Endocardite infectieuse aiguë
L'utilisation d'héparine n'est généralement pas recommandée chez les patients atteints d'endocardite
infectieuse aiguë en raison du risque d'hémorragie cérébrale. Si une telle utilisation est considérée
comme étant absolument nécessaire, la décision doit être prise uniquement après une évaluation
prudente du rapport bénéfice-risque.
Prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
Il n'existe pas d'étude spécifique sur l'utilisation d'énoxaparine sodique pour la thromboprophylaxie
chez les patients porteurs de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques. Des cas isolés de thrombose
sur prothèses de valve mécaniques ont été signalés chez des patients ayant reçu de l'énoxaparine
sodique en thromboprophylaxie. Des facteurs confondants, incluant la maladie sous-jacente et des
données cliniques limitées, ne permettent pas d'évaluer correctement ces cas. Dans certains cas, il
s'agissait de femmes enceintes chez lesquelles la thrombose a entraîné le décès de la mère et du foetus.
autorisé
Femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
L'utilisation d'énoxaparine sodique en thromboprophylaxie chez les femmes enceintes porteuses de
prothèses valvulaires cardiaques mécaniques n'a pas été étudiée de façon spécifique. Dans le cadre
plus
d'une étude clinique chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques
mécaniques traitées par énoxaparine sodique (100 UI/kg [1 mg/kg], 2 fois par jour) pour réduire le
risque thromboembolique, 2 femmes sur 8 ont développé des caillots résultant en un blocage de la
valve et entraînant le décès de la mère et du foetus. Des cas isolés de thrombose de valves ont été
rapportés post-commercialisation chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
n'est
cardiaques mécaniques traitées par énoxaparine sodique en thromboprophylaxie. Les femmes
enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques peuvent être à haut risque
thromboembolique.
Patients âgés
Aucune tendance d'augmentation des saignements n'est observée chez les patients âgés traités à doses
prophylactiques. Les patients âgés (en particulier les patients âgés de 80 ans et plus) pourraient
présenter un risque accru de complications hémorragiques aux doses thérapeutiques. Une surveillance
clinique étroite est recommandée, et une diminution de la posologie chez les patients âgés de plus de
75 ans traités pour un STEMI pourraient être envisagées (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
médicament
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, l'exposition à l'énoxaparine est augmentée,
associée à une élévation du risque de saignement. Chez ces patients, une surveillance clinique étroite
Ce
est recommandée, et une surveillance biologique par la mesure de l'activité anti-Xa pourrait être
envisagée (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
En raison du manque de données dans cette population, l'énoxaparine sodique n'est pas recommandée
chez les patients atteints d'une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
en dehors de la prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle
au cours de l'hémodialyse.
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 30 ml/min), il
est recommandé d'ajuster la posologie pour les traitements curatif et prophylactique (voir
rubrique 4.2), en raison d'une exposition à l'énoxaparine sodique significativement augmentée.
Aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients atteints d'insuffisance rénale
modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de 50 à
80 ml/min).
36
Insuffisance hépatique
L'énoxaparine sodique doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant une insuffisance
hépatique, en raison du risque augmenté de saignements. Une adaptation de la posologie, sur la base
d'une surveillance de l'activité anti-Xa, n'est pas fiable chez les patients avec une cirrhose hépatique
et n'est pas recommandée (voir rubrique 5.2).
Patients de faible poids
Une augmentation de l'exposition à l'énoxaparine sodique avec des doses prophylactiques (non
ajustées en fonction du poids) a été observée chez des femmes et des hommes de faible poids corporel
(< 45 kg et < 57 kg respectivement), ce qui pourrait augmenter le risque hémorragique. Une
surveillance clinique étroite est donc recommandée chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Patients obèses
Les patients obèses ont un risque thromboembolique plus élevé. La sécurité d'emploi et l'efficacité
des doses prophylactiques chez les patients obèses (IMC > 30 kg/m2) n'ont pas été entièrement
déterminées et il n'existe aucun consensus sur l'ajustement de la posologie. Ces patients doivent faire
l'objet d'une surveillance étroite pour déceler tout signe ou symptôme de maladie thromboembolique.
Hyperkaliémie
autorisé
Les héparines peuvent supprimer la sécrétion surrénale d'aldostérone et entraîner une hyperkaliémie
(voir rubrique 4.8), en particulier chez les patients atteints de diabète, présentant une insuffisance
rénale chronique, une acidose métabolique préexistante, prenant des médicaments connus pour
augmenter les taux de potassium (voir rubrique 4.5). Les taux plasmatiques de potassium doivent être
plus
régulièrement surveillés, en particulier chez les patients à risque.

Traçabilité
Les HBPM sont des médicaments biologiques. Afin d'améliorer la traçabilité des HBPM, il est
recommandé aux professionnels de santé de consigner le nom commercial et le numéro de lot du
n'est
produit administré dans le dossier médical du patient.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Association déconseillée :
Médicaments modifiant l'hémostase (voir rubrique 4.4)
Il est recommandé d'arrêter certains médicaments qui modifient l'hémostase avant un traitement par
médicament
énoxaparine sodique, à moins que cela ne soit strictement indiqué. Si l'association est indiquée,
l'énoxaparine sodique doit être utilisée sous surveillance clinique et biologique étroite, lorsque
nécessaire. Ces médicaments incluent :
Ce
- les salicylés systémiques, l'acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires et les
AINS, y compris le kétorolac ;
- les thrombolytiques (par ex., altéplase, rétéplase, streptokinase, ténectéplase, urokinase) et
anticoagulants (voir rubrique 4.2).
Association faisant l'objet de précautions d'emploi :
Les médicaments suivants peuvent être administrés avec prudence en association avec l'énoxaparine
sodique :
Autres médicaments modifiant l'hémostase, tels que :
-
les inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire, y compris l'acide acétylsalicylique utilisé à
une dose antiagrégante (cardioprotection), le clopidogrel, la ticlopidine et les antagonistes
37
- le Dextran 40 ;
-
les glucocorticoïdes systémiques.
Médicaments augmentant le taux de potassium :
Les médicaments augmentant le taux de potassium sérique peuvent être administrés en association
avec l'énoxaparine sodique dans le cadre d'une surveillance clinique et biologique étroite (voir
rubriques 4.4 et 4.8).

4.6 Fertilité, grossesse et allaitement


Grossesse
Dans l'espèce humaine, aucune donnée ne montre que l'énoxaparine traverse la barrière placentaire
pendant le deuxième et le troisième trimestres de la grossesse. Aucune information n'est disponible en
ce qui concerne le premier trimestre.
Les études chez l'animal n'ont pas en mis en évidence de foetotoxicité ni de tératogénicité (voir
rubrique 5.3). Les données chez l'animal ont montré que le passage de l'énoxaparine à travers le
placenta est minime.
autorisé
L'énoxaparine sodique ne doit être utilisée pendant la grossesse que si le médecin en a clairement
établi la nécessité.
Les femmes enceintes recevant de l'énoxaparine sodique doivent faire l'objet d'une surveillance
plus
étroite pour déceler tout signe de saignement ou d'anticoagulation excessive, et elles doivent être
informées du risque d'hémorragie. Dans l'ensemble, les données suggèrent qu'il n'y a aucune preuve
d'augmentation du risque d'hémorragie, de thrombopénie ou d'ostéoporose par rapport aux femmes
qui ne sont pas enceintes, à l'exception des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
cardiaques (voir rubrique 4.4).
n'est
S'il est prévu de procéder à une anesthésie péridurale, il est recommandé d'arrêter le traitement par
héparine avant (voir rubrique 4.4).

Allaitement
Chez la femme, l'excrétion de l'énoxaparine sous forme inchangée dans le lait n'est pas connue. Chez
les rates allaitantes, le passage de l'énoxaparine ou de ses métabolites dans le lait est très faible.
L'absorption orale d'énoxaparine sodique est peu probable. Thorinane peut être utilisé pendant
l'allaitement.
Fertilité
Il n'existe aucune donnée clinique sur l'énoxaparine sodique relative à la fertilité. Les études chez
médicament
l'animal n'ont montré aucun effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).

4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Ce
L'énoxaparine sodique n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines.


4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
L'énoxaparine sodique a été évaluée chez plus de 15 000 patients dans le cadre d'essais cliniques :
1 776 en prophylaxie de la thrombose veineuse profonde suite à une chirurgie orthopédique ou
abdominale chez des patients à risque de complications thromboemboliques, 1 169 en prophylaxie
médicale de la thrombose veineuse profonde chez des patients atteints d'une affection médicale aiguë
et présentant une mobilité très restreinte, 559 pour le traitement de la TVP avec ou sans EP, 1 578
38
autorisé
Les autres effets indésirables observés dans les études cliniques et rapportés au cours de l'expérience
post-commercialisation (* indique les effets rapportés durant l'expérience post-commercialisation)
sont détaillés ci-dessous.
plus
Les fréquences sont déterminées de la façon suivante : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100,
< 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) et
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque
classe de système d'organes, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de
gravité.
n'est
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent : hémorragie, anémie hémorragique*, thrombopénie, thrombocytose
Rare : éosinophilie*
Rare : cas de thrombopénie immuno-allergique avec thrombose ; dans certains cas, la thrombose
s'est compliquée d'un infarctus d'un organe ou d'une ischémie d'un membre
(voir rubrique 4.4)
Affections du système immunitaire
Fréquent : réaction allergique
Rare : réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris choc*
médicament
Affections du système nerveux
Fréquent : maux de tête*
Ce
Affections vasculaires
Rare : hématome intrarachidien*. Ces réactions ont entraîné des lésions neurologiques de gravité
variable, comprenant la paralysie prolongée ou permanente (voir la rubrique 4.4)
Affections hépatobiliaires
Très fréquent : élévations des enzymes hépatiques (principalement des taux de transaminases
> 3 fois la limite supérieure de la normale)
Peu fréquent : atteintes hépatocellulaires*
Rare : atteinte hépatique cholestatique*
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : urticaire, prurit, érythème
39
Rare : alopécie*
Rare : vascularite cutanée*, nécrose cutanée* survenant généralement au site d'injection (ces
réactions ont généralement été précédées d'un purpura ou de placards érythémateux, infiltrés et
douloureux).
Nodules au site d'injection* (nodules inflammatoires qui ne sont pas une formation kystique
d'énoxaparine). Ils se résorbent après quelques jours et ne sont pas un motif d'arrêt du traitement.
Affections musculo-squelettiques, systémiques et osseuses
Rare : ostéoporose* lors d'un traitement prolongé (plus de 3 mois)
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : hématome au site d'injection, douleur au site d'injection, autre réaction au site
d'injection (telle qu'un oedème, une hémorragie, une hypersensibilité, une inflammation, un
nodule, une douleur ou une réaction)
Peu fréquent : irritation locale ; nécrose cutanée au site d'injection
Investigations
Rare : hyperkaliémie* (voir rubriques 4.4 et 4.5)
autorisé
Description d'effets indésirables sélectionnés
Hémorragies
Des hémorragies majeures ont été rapportées au maximum chez 4,2 % des patients (patients en
chirurgie), dont certaines ont été fatales. Chez les patients en chirurgie, les complications
plus
hémorragiques étaient considérées comme majeures : (1) hémorragie avec conséquence clinique
significative ou (2) hémorragie accompagnée d'une diminution du taux d'hémoglobine 2 g/dl ou
ayant nécessité la transfusion de 2 ou plus culots globulaires. Les hémorragies rétropéritonéales et
intracrâniennes étaient dans tous les cas considérées comme majeures.
Comme avec les autres anticoagulants, une hémorragie peut survenir en présence de facteurs de
n'est
risques associés, tels que des lésions organiques susceptibles de saigner, des procédures invasives ou
l'utilisation concomitante de médicaments ayant un effet sur l'hémostase (voir les rubriques 4.4 et
4.5).
Classe de
Prophylaxie en Prophylaxie Traitement des
Traitement de
Traitement du
systèmes
chirurgie
médicale
TVP, avec ou
l'angor instable STEMI aigu
d'organes
sans EP
et de l'IDM
sans onde Q

Très fréquent :
Fréquent :

Très fréquent

Fréquent :
Fréquent :

Affections
Hémorragie
Hémorragi
Hémorragie
Hémorragie
Hémorragie
hématologiqu

e

Rare :
médicament
es et du
Rare :
Peu fréquent :

Hémorragie
Peu fréquent :
système
Hémorragie
Hémorragie
rétropéritonéa
Hémorragie
lymphatique

rétropéritonéa
intracrânienne le
intracrânienne
Ce
le
, hémorragie
, hémorragie
rétropéritonéa
rétropéritonéa
le
le
: tel que, hématome, ecchymoses en dehors du site d'injection, hématome au niveau d'une plaie,
hématurie, épistaxis et hémorragie gastro-intestinale.
Thrombopénie et thrombocytose

40
Prophylaxie en Prophylaxie
Traitement des Traitement de
Traitement du
systèmes
chirurgie
médicale
TVP, avec ou
l'angor instable STEMI aigu
d'organes
sans EP
et de l'IDM
sans onde Q
Affections
Très fréquent : Peu
Très fréquent :
Peu fréquent :
Fréquent :
hématologique
Thrombocy-
fréquent :
Thrombocytos Thrombopénie
Thrombocytos
s et du système
tose
Thrombopé
e
e
lymphatique

nie

Thrombopénie
Fréquent :
Fréquent :
Très rare :
Thrombopéni
Thrombocyto-
Thrombopénie
e
pénie
immuno-
allergique

: Augmentation de la numération plaquettaire > 400 G/l
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de l'énoxaparine sodique chez les enfants n'ont pas été établies (voir
rubrique 4.2).
autorisé
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
plus

4.9 Surdosage
Signes et symptômes
n'est
Le surdosage accidentel après administration IV, extracorporelle ou SC d'énoxaparine sodique
pourrait entraîner des complications hémorragiques. Suite à l'administration par voie orale de doses
même massives, il est peu probable que l'énoxaparine sodique soit absorbée.
Prise en charge
Les effets anticoagulants peuvent être largement neutralisés par l'injection IV lente de protamine. La
dose de protamine dépend de la dose d'énoxaparine sodique injectée :
1 mg de protamine neutralise l'effet anticoagulant de 100 UI (1 mg) d'énoxaparine sodique, si
cette dernière a été administrée au cours des 8 dernières heures.
Une perfusion de 0,5 mg de protamine pour100 UI (1 mg) d'énoxaparine sodique peut être
administrée si l'énoxaparine sodique a été administrée plus de 8 heures avant l'administration
de protamine, ou s'il a été déterminé qu'une deuxième dose de protamine est requise.
médicament
Au-delà de 12 heures après l'injection d'énoxaparine sodique, il n'est pas
nécessaired'administrer la protamine.
Cependant, même à des doses élevées de protamine, l'activité anti-Xa de l'énoxaparine sodique n'est
Ce
jamais complètement neutralisée (environ 60 % au maximum). (Voir les informations de prescription
pour les sels de protamine).

5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : agents antithrombotiques, du groupe de l'héparine, code ATC : B01A
B05
41
autorisé
antithrombotique global de l'énoxaparine sodique.
Lorsqu'elle est utilisée comme traitement prophylactique, l'énoxaparine sodique n'affecte pas
significativement le temps de céphaline activée (TCA). Lorsque l'énoxaparine sodique est utilisée
comme traitement curatif, le TCA peut être prolongé de 1,5 à 2,2 fois au pic d'activité, par rapport au
plus
temps de contrôle.
Efficacité et sécurité clinique
Prévention de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie
n'est
Prophylaxie prolongée de la MTEV en chirurgie orthopédique :
Dans une étude menée en double aveugle portant sur la prophylaxie prolongée des patients ayant
bénéficié d'une chirurgie de remplacement de la hanche, 179 patients ne présentant pas de maladie
thromboembolique veineuse initialement traités, durant leur hospitalisation, par de l'énoxaparine
sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg) SC, ont été randomisés pour recevoir, après la sortie de
l'hôpital, un traitement comprenant soit de l'énoxaparine sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg)
(n = 90) SC une fois par jour, soit un placebo (n = 89) pendant 3 semaines. L'incidence de TVP
pendant la prophylaxie prolongée était significativement plus faible pour l'énoxaparine sodique
comparée au placebo, et aucune EP n'a été rapportée. Aucune hémorragie majeure n'est survenue.
Les données d'efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.
médicament

Énoxaparine
sodique
4 000 UI (40 mg) SC
Placebo
Ce
une fois par jour
SC une fois par jour
n (%)
n (%)
Tous les patients ayant reçu une
90 (100)
89 (100)
prophylaxie prolongée
Total de TEV
6 (6,6)
18 (20,2)
Total de TVP (%)
6 (6,6)*
18 (20,2)
TVP proximale (%)
5 (5,6)#
7 (8,8)
*valeur p par rapport au placebo = 0,008
chiffre de la valeur p par rapport au placebo = 0,537
42
autorisé
suivis pendant trois mois. La prophylaxie par énoxaparine sodique pendant quatre semaines après
l'intervention chirurgicale pour un cancer abdominal ou pelvien a réduit significativement l'incidence
des thromboses confirmées par vénographie, comparativement à la prophylaxie par énoxaparine
sodique pendant une semaine. Les taux de thromboembolie veineuse à la fin de la phase en double
plus
aveugle étaient de 12,0 % (n = 20) dans le groupe du placebo et de 4,8 % (n = 8) dans le groupe de
l'énoxaparine sodique ; p = 0,02. Cette différence persistait à trois mois [13,8 % vs 5,5 % (n = 23 vs
9), p = 0,01]. Il n'y a pas eu de différences dans les taux de saignement, ni d'autres complications
durant les périodes en double aveugle ou de suivi.
n'est
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d'une
affection médicale aiguë avec mobilité réduite
Dans une étude multicentrique menée en double aveugle, en groupes parallèles, l'énoxaparine sodique
à une dose de 2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) SC une fois par jour a été comparée à un
placebo dans la prophylaxie médicale de la TVP chez des patients présentant une réduction importante
de la mobilité lors d'une affection médicale aiguë (définie par une distance de marche < 10 mètres
pendant 3 jours). Cette étude a inclus des patients atteints d'insuffisance cardiaque (classe III ou IV
selon la NYHA) ; d'insuffisance respiratoire aiguë ou d'insuffisance respiratoire chronique
compliquée et d'une infection aiguë ou de rhumatisme aigu ; si ces affections étaient associées à au
moins un facteur de risque d'ETEV (âge 75 ans, cancer, antécédent d'ETEV, obésité, varices,
hormonothérapie et maladie cardiaque ou insuffisance respiratoire chroniques).
médicament
Au total, 1 102 patients ont été inclus dans l'étude et 1 073 patients ont été traités. Le traitement a été
poursuivi pendant 6 à 14 jours (durée médiane de 7 jours). Administrée à une dose de 4 000 UI
(40 mg) SC une fois par jour, l'énoxaparine sodique a significativement réduit l'incidence d'ETEV
Ce
comparativement au placebo. Les données d'efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.

Énoxaparine
Énoxaparine
Placebo
sodique
sodique
n (%)
2 000 UI (20 mg)
4 000 UI (40 mg)
SC une fois par
SC une fois par
jour
jour
n (%)
n (%)
Tous les patients traités
287 (100)
291(100)
288 (100)
pendant une affection
médicale aiguë

43
43 (15,0)
16 (5,5)*
43 (14,9)
TVP totales (%)
43 (15,0)
16 (5,5)
40 (13,9)
TVP proximale (%)
13 (4,5)
5 (1,7)
14 (4,9)
ETEV = événements thromboemboliques veineux incluant la TVP, l'EP et le décès
considéré comme étant d'origine thromboembolique.
*valeur p par rapport au placebo = 0,0002
Environ 3 mois après l'inclusion, l'incidence des ETEV restait significativement plus faible dans le
groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) par rapport au groupe placebo.
La survenue d'hémorragies totales et majeures était respectivement de 8,6 % et de 1,1 % dans le
groupe placebo, de 11,7 % et de 0,3 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) et de 12,6 % et 1,7 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg).

Traitement de la thrombose veineuse profonde avec ou sans embolie pulmonaire
Dans une étude multicentrique, en groupes parallèles, 900 patients présentant une TVP aiguë d'un
membre inférieur, avec ou sans EP, ont été randomisés pour recevoir un traitement dans le cadre d'une
hospitalisation par soit (i) de l'énoxaparine sodique à la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) SC une fois
par jour, soit (ii) de l'énoxaparine sodique à la dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les 12 heures,
soit (iii) un bolus IV d'héparine (5 000 UI) suivi par une perfusion continue (administrée pour
autorisé
atteindre un TCA de 55 à 85 secondes). Au total, 900 patients ont été randomisés dans l'étude et tous
les patients ont été traités. Tous les patients ont également reçu de la warfarine sodique (dose ajustée
en fonction du temps de prothrombine nécessaire pour atteindre un rapport international normalisé
[INR] de 2,0 à 3,0), en commençant dans les 72 heures de l'instauration du traitement par énoxaparine
plus
sodique ou par héparine standard, et ce traitement s'est poursuivi pendant 90 jours. Le traitement par
énoxaparine sodique ou héparine standard a été administré pendant au moins 5 jours et jusqu'à ce que
l'INR cible pour la warfarine sodique ait été atteint. Les deux schémas posologiques de l'énoxaparine
sodique étaient équivalents au traitement par héparine standard sur la réduction du risque de récidive
n'est
de maladie thromboembolique veineuse (TVP et/ou EP). Les données d'efficacité sont fournies dans le
tableau ci-dessous.

Énoxaparine
Énoxaparine
Héparine
sodique
sodique
Traitement IV
150 UI/kg
100 UI/kg
ajusté en fonction
(1,5 mg/kg) SC une
(1 mg/kg) SC une
du TCA
fois par jour
fois par jour
n (%)
n (%)
n (%)
Tous les patients
298 (100)
312 (100)
290 (100)
traités atteints de
TVP, avec ou sans

médicament
EP
ETEV totales (%)
13 (4,4)*
9 (2,9)*
12 (4,1)
Ce
TVP seule (%)
11 (3,7)
7 (2,2)
8 (2,8)
TVP proximale
9 (3,0)
6 (1,9)
7 (2,4)
(%)
EP (%)
2 (0,7)
2 (0,6)
4 (1,4)
ETEV = événement thromboembolique veineux (TVP et/ou EP)
*Les intervalles de confiance à 95 % pour les différences entre les traitements pour le total
d'ETEV étaient les suivants :
- énoxaparine sodique une fois par jour vs héparine (-3,0 à 3,5)
- énoxaparine sodique toutes les 12 heures vs héparine (-4,2 à 1,7).
44
autorisé
Dans une étude multicentrique de grande envergure, 20 479 patients présentant un STEMI et éligibles
à un traitement fibrinolytique ont été randomisés pour recevoir soit de l'énoxaparine sodique sous la
forme d'un bolus IV unique de 3 000 UI (30 mg) et une dose SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) suivie d'une
injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit de l'héparine non fractionnée ajustée en
plus
fonction du TCA par voie IV pendant 48 heures. Tous les patients ont également été traités par de
l'acide acétylsalicylique pendant au moins 30 jours. La posologie de l'énoxaparine sodique était
ajustée pour les patients atteints d'une insuffisance rénale sévère et pour les patients âgés de plus de
75 ans. Les injections SC d'énoxaparine sodique ont été administrées jusqu'à la sortie de l'hôpital ou
pendant huit jours au maximum (selon la première occurrence).
n'est
4 716 patients ont bénéficié d'une intervention coronarienne percutanée (ICP) associée à un traitement
antithrombotique en aveugle. Par conséquent, pour les patients sous énoxaparine sodique, l'ICP a été
pratiquée sous énoxaparine sodique (pas de changement de traitement) en utilisant le schéma
posologique établi dans les études précédentes, à savoir, aucune administration supplémentaire si la
dernière administration par voie SC a été effectuée moins de 8 heures avant l'inflation du ballonnet, ou
un bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d'énoxaparine sodique si la dernière administration SC a été
effectuée plus de 8 heures avant l'inflation du ballonnet.
L'énoxaparine sodique comparée à l'héparine non fractionnée a significativement diminué l'incidence
du critère principal d'évaluation, un critère composite du décès toutes causes confondues ou d'une
récidive d'infarctus du myocarde au cours des 30 premiers jours suivant la randomisation [9,9 pour
cent dans le groupe énoxaparine sodique, vs 12,0 pour cent dans le groupe héparine non fractionnée],
médicament
avec une réduction du risque relatif de 17 pour cent (p < 0,001).
Les bénéfices du traitement par l'énoxaparine sodique, démontrés sur plusieurs critères d'efficacité,
sont apparus à 48 heures, où il a été observé une réduction du risque relatif de 35 pour cent de récidive
Ce
d'infarctus du myocarde, comparativement au traitement par héparine non fractionnée (p < 0,001).
L'effet bénéfique de l'énoxaparine sodique sur le critère principal d'évaluation était homogène dans
les sous-groupes clés, dont l'âge, le sexe, la localisation de l'infarctus, les antécédents de diabète, les
antécédents d'infarctus du myocarde, le type d'agent fibrinolytique administré et le délai écoulé
jusqu'au traitement par le médicament à l'étude.
Un bénéfice thérapeutique significatif a été observé avec l'énoxaparine sodique, comparée à l'héparine
non fractionnée, chez les patients ayant bénéficié d'une intervention coronarienne percutanée dans les
30 jours suivant la randomisation (réduction du risque relatif de 23 pour cent) ou ayant été traités
médicalement (réduction du risque relatif de 15 pour cent, p = 0,27).
Le taux de survenue à 30 jours du critère d'évaluation composite associant décès, récidive d'infarctus
du myocarde ou une hémorragie intracrânienne (une mesure du bénéfice clinique net) était
significativement plus faible (p < 0,0001) dans le groupe énoxaparine sodique (10,1 %)
45
autorisé
Caractéristiques générales
Les paramètres pharmacocinétiques de l'énoxaparine sodique ont principalement été étudiés en termes
de durée de l'activité anti-Xa dans le plasma et également par l'activité anti-IIa, aux doses
plus
recommandées après une administration SC unique et répétée, et après une administration IV unique.
La détermination quantitative des activités pharmacocinétiques anti-Xa et anti-IIa a été effectuée par
des méthodes amidolytiques validées.
Absorption
n'est
La biodisponibilité absolue de l'énoxaparine sodique après une injection SC, en fonction de l'activité
anti-Xa, est proche de 100 %.
Différentes doses, formules et schémas posologiques peuvent être utilisés.
Le niveau plasmatique maximal moyen d'activité anti-Xa est observé dans un délai de 3 à 5 heures
après l'injection SC et atteint une activité anti-Xa d'environ 0,2, 0,4, 1,0 et 1,3 UI anti-Xa/ml suite à
l'administration SC unique de doses de 2 000 UI, 4 000 UI, 100 UI/kg et 150 UI/kg (20 mg, 40 mg,
1 mg/kg et 1,5 mg/kg), respectivement.
Un bolus IV de 3 000 UI (30 mg) immédiatement suivi d'une injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg)
toutes les 12 heures a fourni un niveau d'activité anti-Xa maximum initial de 1,16 UI/ml (n = 16) et
médicament
une exposition moyenne correspondant à 88 % des taux à l'état d'équilibre. L'état d'équilibre est
atteint le deuxième jour du traitement.
Ce
Après une administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour et de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour chez des volontaires sains, l'état d'équilibre est atteint le 2e jour, avec un
rapport d'exposition moyen environ 15 % plus élevé qu'après une dose unique. Après
l'administration SC de doses répétées de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour, l'état d'équilibre est
atteint entre le 3e et le 4e jour, avec une exposition moyenne environ 65 % plus élevée qu'après une
dose unique et des taux d'activité anti-Xa maximaux et résiduels moyens d'environ 1,2 et 0,52 UI/ml,
respectivement.
Le volume d'injection et la concentration de la dose sur une plage allant de 100 à 200 mg/ml ne
modifient pas les paramètres pharmacocinétiques chez les volontaires sains.
La pharmacocinétique de l'énoxaparine sodique semble être linéaire dans l'intervalle de doses
recommandées.
46
autorisé
L'élimination est monophasique, avec une demi-vie d'environ 5 heures après une dose SC unique,
jusqu'à environ 7 heures après une administration répétée.
La clairance rénale de fragments actifs représente environ 10 % de la dose administrée et l'excrétion
rénale totale des fragments actifs et non actifs représente 40 % de la dose.
plus
Populations particulières
Patients âgés
D'après les résultats d'une analyse pharmacocinétique de la population, le profil cinétique de
l'énoxaparine sodique n'est pas différent chez les sujets âgés comparativement à des sujets plus jeunes
n'est
lorsque la fonction rénale est normale.
Cependant, étant donné que la fonction rénale décline avec l'âge, les patients âgés peuvent montrer
une élimination réduite de l'énoxaparine sodique (voir rubrique 4.4).

Insuffisance hépatique
Dans une étude menée chez des patients atteints d'une cirrhose avancée et traités par énoxaparine
sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour, une diminution de l'activité anti-Xa maximale
a été associée à une augmentation de la sévérité de l'insuffisance hépatique (évaluée par les catégories
de Child-Pugh). Cette diminution a été principalement attribuée à une diminution du taux d'ATIII
faisant suite à une diminution de la synthèse d'ATIII chez les patients présentant une insuffisance
hépatique.
médicament

Insuffisance rénale
Une relation linéaire entre la clairance plasmatique anti-Xa et la clairance de la créatinine à l'état
Ce
d'équilibre a été observée, ce qui indique une diminution de la clairance de l'énoxaparine sodique chez
les patients présentant une fonction rénale diminuée. Une exposition anti-Xa représentée par l'ASC, à
l'état d'équilibre, est marginalement augmentée en cas d'insuffisance rénale légère (clairance de la
créatinine de 50 à 80 ml/min) et modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) après
l'administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour. Chez les patients
présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), l'ASC à l'état
d'équilibre est significativement augmentée de 65 % en moyenne après l'administration SC de doses
répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour (voir les rubriques 4.2 et 4.4).
47
autorisé
Aucune interaction pharmacocinétique n'a été observée entre l'énoxaparine sodique et les
thrombolytiques lors d'une administration concomitante.
5.3 Données de sécurité préclinique
plus
En plus de l'effet anticoagulant de l'énoxaparine sodique, il n'a été démontré aucune preuve d'effets
indésirables à la dose de 15 mg/kg/j administrée par voie SC pendant 13 semaines dans les études de
toxicité conduites chez le rat et le chien et à la dose de 10 mg/kg/j SC et IV pendant 26 semaines dans
les études de toxicité conduites chez le rat et le singe.
n'est
Dans les tests in vitro, incluant le test d'Ames, le test de mutation directe des lymphomes chez la
souris, l'énoxaparine sodique n'a montré aucune activité mutagène. Dans les tests d'aberration
chromosomique in vitro sur des lymphocytes humains et le test d'aberration chromosomique in vivo
sur de la moelle osseuse de rat, l'énoxaparine sodique n'a montré aucune activité clastogène.
Aucune preuve d'effet tératogène ou de foetotoxicité n'a été montrée lors des études conduites chez
les rates et les lapines gravides, recevant des doses d'énoxaparine SC jusqu'à 30 mg/kg/j. Il a été
découvert que l'énoxaparine sodique n'avait aucun effet sur la fertilité ou la performance de
reproduction des rats mâles et femelles à des doses SC allant jusqu'à 20 mg/kg/jour.


médicament

6.

DONNÉES PHARMACEUTIQUES

Ce
6.1 Liste des excipients

Eau pour préparations injectables
6.2 Incompatibilités
Injection par voie SC
Ne pas mélanger avec d'autres produits.
Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l'indication STEMI aigu) :
L'énoxaparine sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale
(0,9 %) ou du glucose à 5 % dans de l'eau (voir rubrique 4.2).
48
autorisé
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d'élimination et manipulation plus

INSTRUCTIONS D'UTILISATION : SERINGUE PRÉREMPLIE
Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
n'est
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.

Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
médicament
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
Ce
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.

Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)

Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.

2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.

3)
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.
49



Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.

4)

Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
préremplie et prête à l'emploi.
N'essayez
pas de
chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
autorisé
Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

6)

Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
plus
sur toute sa longueur dans le pli de peau.
n'est


7)

Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
médicament
Ce

Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
médicament.

9)
Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.

50
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas


8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/16/1131/003
EU/1/16/1131/004

9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
autorisé
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 15/09/2016
plus

10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
n'est
médicament
Ce
51
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.

1.

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

Thorinane 6 000 UI (60 mg)/0,6 ml solution injectable

2.

COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
10 000 UI/ml (100 mg/ml) solution injectable
Chaque seringue préremplie contient 6 000 UI d'activité anti-Xa (correspondant à 60 mg)
d'énoxaparine sodique dans 0,6 ml d'eau pour préparations injectables.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
autorisé
L'énoxaparine sodique est une substance biologique obtenue par dépolymérisation alcaline d'ester
benzylique d'héparine dérivé de la muqueuse intestinale porcine.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE
plus
Solution injectable en seringue préremplie.
Solution transparente, incolore à jaune pâle.
n'est

4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques
Thorinane est indiqué chez l'adulte dans :
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie à risque
modéré et élévé, en particulier en chirurgie orthopédique ou générale, dont la chirurgie
oncologique.
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints
d'une affection médicale aiguë (telle qu`insuffisance cardiaque aiguë, insuffisance respiratoire,
infections sévères ou maladies rhumatismales) et dont la mobilité est réduite, à risque
médicament
thromboembolique veineux augmenté.
Le traitement de la thrombose veineuse profonde (TVP) et de l'embolie pulmonaire (EP), à
l'exclusion de l'EP susceptible de relever d'un traitement thrombolytique ou chirurgical.
Ce
La prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours
de l'hémodialyse.
Le syndrome coronaire aigu :
- traitement de l'angor instable et de l'infarctus du myocarde sans élévation du segment ST
(NSTEMI), administré en association avec l'acide acétylsalicylique par voie orale.
- traitement de l'infarctus du myocarde aigu avec élévation du segment ST (STEMI), incluant
les patients éligibles à un traitement médical ou à une intervention coronaire percutanée
(ICP) secondaire.

4.2 Posologie et mode d'administration

Posologie
52
Chez les patients à risque thromboembolique modéré, la dose recommandée d'énoxaparine
sodique est de 2 000 UI (20 mg) une fois par jour par injection SC. L'administration préopératoire
(2 heures avant l'intervention chirurgicale) de 2 000 UI (20 mg) d'énoxaparine sodique s'est
révélée être efficace et sûre en chirurgie, en chirurgie à risque modéré.
Chez les patients à risque modéré, le traitement par énoxaparine sodique doit être maintenu
pendant une période minimale de 7 à 10 jours, quel que soit le statut de rétablissement du patient
(par ex., mobilité). Le traitement prophylactique doit être poursuivi tant que le patient est en
mobilité significativement réduite.
Chez les patients à risque thromboembolique élevé, la dose recommandée d'énoxaparine sodique
est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour administrée par injection SC.Le traitement doit de
préférence être initié 12 heures avant l'intervention chirurgicale. S'il est nécessaire d'instaurer le
traitement prophylactique préopératoire par énoxaparine sodique plus de 12 heures avant
l'intervention chirurgicale (par ex., patient à risque élevé en attente d'une intervention chirurgicale
orthopédique différée), la dernière injection doit être administrée au plus tard 12 heures avant
l'intervention chirurgicale et le traitement doit être repris 12 heures après l'intervention
autorisé
chirurgicale.
o Pour les patients faisant l'objet d'une intervention chirurgicale orthopédique
majeure, il est recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique
jusqu'à 5 semaines.
plus
o Pour les patients à risque thromboembolique veineux élevé (TEV) faisant l'objet
d'une intervention chirurgicale abdominale ou pelvienne pour un cancer, il est
recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique jusqu'à
4 semaines.
n'est
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d'une
affection médicale aiguë
La dose recommandée d'énoxaparine sodique est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour par
injection SC.
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pendant au moins 6 à 14 jours, quel que soit le
degré de rétablissement du patient (par ex : mobilité). Le bénéfice n'est pas établi pour un traitement
au-delà de 14 jours.

Traitement de la TVP et de l'EP
L'énoxaparine sodique peut être administrée par voie SC soit en une injection de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour, soit en une injection de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour.
médicament
Le schéma thérapeutique doit être sélectionné par le médecin en fonction d'une évaluation individuelle
incluant l'évaluation du risque thromboembolique et du risque hémorragique. Le schéma posologique
de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) administré une fois par jour doit être utilisé chez les patients sans
Ce
complications présentant un faible risque de récidive d'événement thromboembolique. Le schéma
posologique de 100 UI/kg (1 mg/kg) administré deux fois par jour doit être utilisé pour tous les autres
patients, tels que les patients obèses, présentant une EP symptomatique, un cancer, une récidive
d'événement thromboembolique ou une thrombose veineuse proximale (veine iliaque).
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pour une durée moyenne de 10 jours. Un traitement
anticoagulant oral doit être instauré quand cela est approprié (voir « Relais entre l'énoxaparine sodique
et les anticoagulants oraux » à la fin de la rubrique 4.2).
Prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours de
l'hémodialyse.
La dose recommandée est de 100 UI/kg (1 mg/kg) d'énoxaparine sodique.
53
Pour le traitement de l'angor instable et du NSTEMI, la dose recommandée d'énoxaparine sodique
est de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures par injection SC administrée en association avec
un traitement antiplaquettaire. Le traitement doit être maintenu pendant au moins 2 jours, puis doit
être poursuivi jusqu'à stabilisation clinique. La durée habituelle du traitement est de 2 à 8 jours.

L'acide acétylsalicylique est recommandé pour tous les patients sans contre-indications à une dose
de charge initiale de 150 à 300 mg (chez les patients naïfs d'acide acétylsalicylique) et à une dose
d'entretien de 75 à 325 mg/jour au long cours, quelle que soit la stratégie de traitement.
autorisé
Pour le traitement d'un STEMI aigu, la dose recommandée d'énoxaparine sodique est un bolus
intraveineux (IV) unique de 3 000 UI (30 mg) suivie immédiatement d'une dose SC de 100 UI/kg
(1 mg/kg), puis par une dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) administrée par voie SC toutes les 12 heures
plus
(avec un maximum de 10 000 UI [100 mg] pour chacune des deux premières doses SC). Le
traitement antiplaquettaire approprié, tel que l'acide acétylsalicylique par voie orale (75 mg à
325 mg une fois par jour) doit être administré concomitamment, sauf en cas de contre-indication.
La durée de traitement recommandée est de 8 jours, ou jusqu'à la sortie de l'hôpital, selon la
première occurrence. Lorsqu'elle est administrée conjointement avec un agent thrombolytique
n'est
(spécifique de la fibrine ou non spécifique de la fibrine), l'énoxaparine sodique doit être
administrée entre 15 minutes avant et 30 minutes après le début du traitement fibrinolytique.
o Posologie chez les patients âgés de 75 ans ou plus, voir le paragraphe « Patients
âgés ».
o Pour les patients pris en charge par une ICP, si la dernière dose d'énoxaparine
sodique SC a été administrée moins de 8 heures avant l'inflation du ballonnet, il n'est
pas nécessaire d'administrer une dose supplémentaire. Si la dernière
administration SC a eu lieu plus de 8 heures avant l'inflation du ballonnet, un
bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d'énoxaparine sodique doit être administré.

Population pédiatrique

médicament
La sécurité d'emploi et l'efficacité de l'énoxaparine sodique n'ont pas été établies dans la population
pédiatrique.
Patients âgés
Ce
Pour toutes les indications, à l'exception du STEMI, aucune diminution de la dose n'est nécessaire
chez les patients âgés, sauf si la fonction rénale est altérée (voir ci-dessous « insuffisance rénale » et la
rubrique 4.4).
Pour le traitement d'un STEMI aigu chez les patients âgés de 75 ans ou plus, ne pas administrer le
bolus IV initial. Il est recommandé de démarrer le traitement avec une dose de 75 UI/kg (0,75 mg/kg)
SC toutes les 12 heures (maximum de 7500 UI [75 mg] pour les deux premières injections SC
uniquement, suivies par l'administration de 75 UI/kg [0,75 mg/kg] SC pour les doses restantes). Pour
une administration chez des patients âgés présentant une insuffisance rénale, voir ci-dessous le
paragraphe « insuffisance rénale » et la rubrique 4.4.
Insuffisance hépatique
54
Insuffisance rénale sévère
En raison du manque de données dans cette population, l'énoxaparine sodique n'est pas recommandée
chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
mis à part lors de la prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation
extracorporelle au cours de l'hémodialyse.
Tableau de la posologie pour les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la
créatinine [15 à 30] ml/min) :
Indication
Schémas posologique
Prophylaxie de la maladie
2 000 UI (20 mg) SC une fois par jour
thromboembolique veineuse
Traitement de la TVP et de l'EP
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
Traitement de l'angor instable et du
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
autorisé
NSTEMI
Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
Bolus IV de 1 x 3 000 UI (30 mg) suivi
moins de 75 ans)
immédiatement de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC,
puis 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les
plus
24 heures

Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
Pas de bolus IV initial, 100 UI/kg (1 mg/kg)
plus de 75 ans)
SC, puis 100 UI/Kg (1 mg/kg) SC toutes les
n'est
24 heures
Les ajustements posologiques recommandés ne s'appliquent pas à l'indication d'hémodialyse.
Insuffisance rénale modérée et légère
Même si aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients atteints d'insuffisance
rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de
50 à 80 ml/min), il est conseillé de mettre en place une surveillance clinique étroite.
Mode d'administration
Thorinane ne pas être administré par voie intramusculaire.
médicament
Pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique faisant suite à une intervention
chirurgicale, le traitement de la TVP et de l'EP, le traitement de l'angor instable et du NSTEMI,
l'énoxaparine sodique doit être administrée par injection SC.
Ce
Dans le cas d'un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d'une injection SC.
Pour la prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au
cours de l'hémodialyse, l'énoxaparine est administrée à travers la ligne artérielle du circuit de
dialyse.
La seringue préremplie jetable est prête à l'emploi.
L'utilisation d'une seringue à tuberculine ou équivalente est recommandée lors de l'utilisation
d'ampoules ou de flacons multidoses afin de garantir le prélèvement du volume approprié de
médicament.
55
En cas d'auto-administration, il convient de recommander au patient de suivre les instructions fournies
dans la notice d'information destinée au patient incluse dans la boîte de ce médicament.
plus
Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l'indication de STEMI aigu) :
Dans le cas d'un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d'une injection SC.
Pour l'injection IV, il est possible d'utiliser soit le flacon multidose, soit une seringue préremplie.
L'énoxaparine sodique doit être administrée par une voie veineuse. Elle ne doit pas être mélangée ou
n'est
administrée concomitamment avec d'autres médicaments. Afin d'éviter l'éventuel mélange de
l'énoxaparine sodique avec d'autres médicaments, l'accès IV choisi doit être rincé avec une quantité
suffisante de solution saline ou de solution de glucose avant et après l'administration du bolus IV
d'énoxaparine sodique, afin de nettoyer le dispositif d'administration du médicament. L'énoxaparine
sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale (0,9 %) ou du glucose
à 5 % dans de l'eau.
o Bolus initial de 3 000 UI (30 mg)
Pour le bolus initial de 3 000 UI (30 mg), à l'aide d'une seringue préremplie d'énoxaparine sodique
graduée, expulser le volume en excès pour ne conserver que 3 000 UI (30 mg) dans la seringue. La
dose de 3 000 UI (30 mg) peut être directement injectée dans la voie veineuse.
médicament
o Bolus supplémentaire en cas d'ICP, lorsque la dernière administration SC a été pratiquée
plus de 8 heures avant l'inflation du ballonnet.
Ce
Pour les patients pris en charge par une ICP, un bolus IV supplémentaire de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) doit
être administré si la dernière administration SC a été pratiquée plus de 8 heures avant l'inflation du
ballonnet.
Afin de garantir l'exactitude du petit volume à injecter, il est recommandé de diluer le médicament
jusqu'à 300 UI/ml (3 mg/ml).
Pour obtenir une solution de 300 UI/ml (3 mg/ml), à l'aide d'une seringue préremplie de 6 000 UI
(60 mg) d'énoxaparine sodique, il est recommandé d'utiliser une poche de perfusion de 50 ml (c'est-à-
dire, en utilisant soit une solution saline normale [0,9 %] soit du glucose à 5 % dans de l'eau) de la
façon suivante :
Prélever 30 ml de la poche de perfusion avec une seringue, puis éliminer le liquide. Injecter
l'intégralité du contenu de la seringue préremplie de 6 000 UI (60 mg) d'énoxaparine sodique dans les
56
Poids
Dose requise
Volume à injecter
30 UI/kg (0,3 mg/kg)
après dilution jusqu'à
une concentration
finale de 300 UI
(3 mg)/ml
[kg]
UI
[mg]
[ml]
45
1350
13,5
4,5
50
1500
15
5
55
1650
16,5
5,5
60
1800
18
6
autorisé
65
1950
19,5
6,5
70
2100
21
7
75
2250
22,5
7,5
plus
80
2400
24
8
85
2550
25,5
8,5
90
2700
27
9
95
2850
28,5
9,5
n'est
100
3000
30
10
105
3150
31,5
10,5
110
3300
33
11
115
3450
34,5
11,5
120
3600
36
12
125
3750
37,5
12,5
130
3900
39
13
135
4050
40,5
13,5
140
4200
42
14
145
4350
43,5
14,5
médicament
150
4500
45
15


Ce
Injection dans une ligne artérielle :
Pour la prévention de la formation d'un thrombus dans la circulation extracorporelle au cours de
l'hémodialyse, il est administré via la ligne artérielle d'un circuit de dialyse.
Relais entre l'énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux
Relais entre l'énoxaparine sodique les antivitamines K (AVK)
Le suivi clinique et les tests de laboratoire [temps de prothrombine exprimé par le rapport international
normalisé (INR)] doivent être intensifiés pour surveiller l'effet des AVK.
Étant donné qu'il y a un intervalle de temps avant que l'AVK atteigne son effet maximal, le traitement
par énoxaparine sodique doit être poursuivi à une dose constante pendant aussi longtemps que
nécessaire afin de maintenir l'INR au cours de deux tests successifs dans la plage de valeurs
thérapeutiques souhaitées pour l'indication,.
57
Relais entre l'énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux directs (AOD)
Pour les patients en cours de traitement par énoxaparine sodique, arrêter l'énoxaparine sodique et
démarrer l'AOD entre 0 et 2 heures avant le moment auquel l'administration suivante d'énoxaparine
sodique aurait dû avoir lieu, conformément à l'information produit de l'AOD.
Pour les patients en cours de traitement par AOD, la première dose d'énoxaparine sodique doit être
administrée au moment où la dose d'AOD suivante serait prise.
Administration lors d'une rachianesthésie/péridurale ou d'une ponction lombaire
Lors d'une anesthésie/analgésie péridurale ou rachidienne ou d'une ponction lombaire, un suivi
neurologique attentif est recommandé en raison du risque d'hématomes intra-rachidiens (voir
rubrique 4.4).
- Aux doses utilisées pour la prophylaxie
Aux doses prophylactiques un délai sans injection d'au moins 12 heures doit être respecté
entre la dernière injection d'énoxaparine sodique et la mise en place d'une aiguille ou d'un
cathéter.
Pour les techniques continues, un intervalle similaire d'au moins 12 heures doit être respecté
autorisé
avant de retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 24 heures le délai entre le moment de l'injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
plus
L'instauration d'un traitement pré-opératoire par énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) 2 heures avant une rachianesthésie n'est pas compatible avec celle-ci.
- Aux doses utilisées pour le traitement
Aux doses curatives, un délai sans injection d'au moins 24 heures doit être respecté entre la
dernière injection d'énoxaparine sodique et la mise en place d'une aiguille ou d'un cathéter
n'est
(voir également la rubrique 4.3).
Pour les techniques continues, un délai similaire de 24 heures doit être respecté avant de
retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 48 heures le délai entre le moment de l'injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
Les patients recevant les doses biquotidiennes (c'est-à-dire, 75 UI/kg [0,75 m/kg] deux fois
par jour ou 100 UI/kg [1 mg/kg] deux fois par jour) ne doivent pas prendre la deuxième dose
d'énoxaparine sodique afin de permettre un délai suffisant avant la mise en place ou le retrait
d'un cathéter.
Les taux d'anti-Xa sont encore décelables à la fin des délais décrits ci-dessus et le fait de retarder ces
médicament
injections n'exclut pas la survenue d'un hématome intra-rachidien.
De même, il est préférable de ne pas utiliser l'énoxaparine sodique pendant au moins 4 heures suite à
une ponction rachidienne/péridurale ou après le retrait d'un cathéter. Ce délai doit se baser sur
Ce
l'évaluation du rapport bénéfice-risque, en tenant compte à la fois du risque de thrombose et du risque
de saignement dans le contexte de la procédure, ainsi que des facteurs de risque du patient.
4.3 Contre-indications
L'énoxaparine sodique est contre-indiquée chez les patients présentant:
une l'hypersensibilité à l'énoxaparine sodique, à l'héparine ou à ses dérivés, y compris à
d'autres héparines de bas poids moléculaire (HBPM), ou à l'un des excipients mentionnés dans
la rubrique 6.1.
un antécédent de thrombopénie induite par héparine (TIH) à médiation immunitaire au cours
des 100 derniers jours ou en présence d'anticorps circulants (voir également la rubrique 4.4).
58
d'hémorragie, telle qu' un accident vasculaire cérébral hémorragique récent, un ulcère gastro-
intestinal, la présence d'une tumeur maligne à risque élevé de saignement, une intervention
chirurgicale récente du cerveau, du rachis ou ophtalmologique, des varices oesophagiennes
connues ou suspectées, des malformations artérioveineuses, un anévrysme vasculaire ou des
anomalies vasculaires intrarachidiennes ou intracérébrales majeures.
Rachianesthésie ou anesthésie péridurale ou locorégionale lorsque l'énoxaparine sodique est
utilisée pour un traitement curatif dans les 24 heures précédentes (voir rubrique 4.4).

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Généralités
L'énoxaparine sodique n'est pas interchangeable (unité pour unité) avec d'autres HBPM. Ces
médicaments diffèrent par leurs procédés de fabrication, leurs poids moléculaires, leurs activités anti-
Xa et anti-IIa spécifiques, leurs unités, leurs posologies et leur efficacité clinique et sécurité d'emploi.
Cela se traduit par des différences au niveau de leurs propriétés pharmacocinétiques et activités
biologiques associées (par ex., activité antithrombine et interactions avec les plaquettes). Par
conséquent, une attention particulière et un respect des règles de bon usage spécifiques à chaque
médicament sont nécessaires.
autorisé
Antécédents de TIH (> 100 jours)
L'utilisation d'énoxaparine sodique chez les patients ayant des antécédents de TIH à médiation
immunitaire au cours des 100 derniers jours ou en présence d'anticorps circulants est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3). Les anticorps circulants peuvent persister plusieurs années.
plus
L'énoxaparine sodique doit être utilisée avec une extrême prudence chez les patients ayant des
antécédents (> 100 jours) de thrombopénie induite par héparine sans anticorps circulants. La décision
d'utiliser de l'énoxaparine sodique dans de tels cas doit être prise uniquement après une évaluation
soigneuse du rapport bénéfice-risque et après avoir envisagé des alternatives thérapeutiques non
hépariniques (par ex., danaparoïde sodique ou lépirudine).
n'est
Surveillance de la numération plaquettaire
Le risque de TIH médiée par des anticorps existe également avec les HBPM. En cas de survenue de
thrombopénie, elle se manifeste généralement entre le 5e et le 21e jour après le début du traitement par
énoxaparine sodique.
Le risque de TIH est plus élevé chez les patients postopératoires et principalement après une
intervention cardiaque ainsi que chez les patients atteints de cancer.
Il est donc recommandé de réaliser une numération plaquettaire avant l'instauration du traitement par
énoxaparine sodique, puis régulièrement par la suite au cours du traitement.
En cas de symptômes cliniques suggérant une TIH (tout nouvel épisode de thromboembolie artérielle
et/ou veineuse, toute lésion cutanée douloureuse au site d'injection, toute réaction allergique ou
médicament
anaphylactoïde sous traitement), une numération plaquettaire doit être réalisée. Les patients doivent
être informés que ces symptômes peuvent survenir et dans ce cas, ils doivent en informer leur médecin
traitant. Ce
En pratique, si une diminution significative confirmée de la numération plaquettaire est observée (30 à
50 % de la valeur initiale), le traitement par énoxaparine sodique doit être immédiatement interrompu
et relayé par un autre traitement anticoagulant non héparinique.
Hémorragie
Comme avec d'autres anticoagulants, des saignements peuvent se produire dans n'importe quel site.
En cas de saignement, l'origine de l'hémorragie doit être recherchée et un traitement approprié doit
être instauré.
L'énoxaparine sodique, comme tout autre anticoagulant, doit être utilisée avec prudence dans les
situations associées à un risque accru de saignement telles que :
- hémostase altérée,
- antécédent d'ulcère gastroduodénal,
59
Tests biologiques
Aux doses utilisées pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse,
l'énoxaparine sodique n'a pas d'influence significative sur le temps de saignement, les tests de
coagulation sanguine globale, l'agrégation plaquettaire et sur la liaison du fibrinogène aux plaquettes.
À des doses plus élevées, des augmentations du temps de céphaline activée (TCA) et du temps de
coagulation activée (ACT) peuvent se produire. Ces augmentations du TCA et de l'ACT ne sont pas
corrélées de façon linéaire avec l'augmentation de l'activité antithrombotique de l'énoxaparine
sodique et, par conséquent ne permettent pas de contrôler l'activité de l'énoxaparine sodique.
Anesthésie rachidienne/péridurale ou ponction lombaire
Les anesthésies rachidiennes/péridurales ou les ponctions lombaires ne doivent pas être pratiquées
dans les 24 heures suivant l'administration d'énoxaparine sodique à des doses curatives (voir
également la rubrique 4.3).
Des cas d'hématomes intrarachidiens ont été signalés lors de l'utilisation d'énoxaparine sodique lors
autorisé
d'une anesthésie rachidienne/péridurale ou de ponctions lombairesayant entraîné une paralysie
prolongée ou permanente. Ces événements sont rares avec les schémas posologiques d'énoxaparine
sodique de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour ou à une dose inférieure. Le risque de survenue de ces
événements est plus élevé avec l'utilisation postopératoire de cathéters périduraux implantés, avec
plus
l'utilisation concomitante de traitements modifiant l'hémostase, tels que les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS), en cas de procédure péridurale ou de ponction lombaire traumatique ou répétée, ou
chez les patients présentant des antécédents de chirurgie rachidienne ou de malformation rachidienne.
Il faut tenir compte du profil pharmacocinétique de l'énoxaparine sodique pour réduire le risque
n'est
potentiel de saignement associé à l'utilisation d'énoxaparine sodique lors d'une anesthésie/analgésie
péridurale ou rachidienne ou d'une rachicentèse (voir la rubrique 5.2). La pose ou le retrait d'un
cathéter péridural ou une ponction lombaire sont à réaliser de préférence lorsque l'effet anticoagulant
de l'énoxaparine sodique est faible. Toutefois, le délai exact pour atteindre un effet anticoagulant
suffisamment faible chez chaque patient n'est pas connu. Pour les patients présentant une clairance de
la créatinine de [15 à 30 ml/minute], d'autres paramètres doivent être pris en compte, en raison d'une
élimination plus lente de l'énoxaparine sodique (voir la rubrique 4.2).
Si le traitement anticoagulant est administré dans le cadre d'une anesthésie/analgésie péridurale ou
rachidienne ou d'une ponction lombaire, un suivi fréquent doit être mis en place afin de déceler tout
signe et symptôme d'une atteinte neurologique, tel qu'une douleur dorsale au niveau de la colonne
médicament
vertébrale, des déficits moteurs et sensoriels (engourdissement ou faiblesse au niveau des membres
inférieurs), un dysfonctionnement des intestins et/ou de la vessie. Les patients doivent être informés
qu'ils doivent signaler immédiatement tout signe ou symptôme décrit ci-dessus. Si des signes ou
Ce
symptômes d'hématome rachidien sont suspectés, il est urgent de poser le diagnostic et d'initier un
traitement, notamment envisager une décompression de la moelle épinière, même s'il est possible que
ce traitement ne parvienne pas à prévenir ou à récupérer les séquelles neurologiques.
Nécrose cutanée/Vascularite cutanée
Des cas de nécrose et de vascularite cutanées ont été signalés avec des HBPM et doivent conduire à un
arrêt rapide du traitement.
Procédures de revascularisation coronaire percutanée
Afin de minimiser le risque de saignement suite à une procédure vasculaire pendant la prise en charge
d'un angor instable, d'un NSTEMI et d'un STEMI aigu, les intervalles de temps recommandés entre
les doses d'injection d'énoxaparine sodique doivent être respectés précisément. Il est important
60
Endocardite infectieuse aiguë
L'utilisation d'héparine n'est généralement pas recommandée chez les patients atteints d'endocardite
infectieuse aiguë en raison du risque d'hémorragie cérébrale. Si une telle utilisation est considérée
comme étant absolument nécessaire, la décision doit être prise uniquement après une évaluation
prudente du rapport bénéfice-risque.
Prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
Il n'existe pas d'étude spécifique sur l'utilisation d'énoxaparine sodique pour la thromboprophylaxie
chez les patients porteurs de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques. Des cas isolés de thrombose
sur prothèses de valve mécaniques ont été signalés chez des patients ayant reçu de l'énoxaparine
sodique en thromboprophylaxie. Des facteurs confondants, incluant la maladie sous-jacente et des
données cliniques limitées, ne permettent pas d'évaluer correctement ces cas. Dans certains cas, il
s'agissait de femmes enceintes chez lesquelles la thrombose a entraîné le décès de la mère et du foetus.
autorisé
Femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
L'utilisation d'énoxaparine sodique en thromboprophylaxie chez les femmes enceintes porteuses de
prothèses valvulaires cardiaques mécaniques n'a pas été étudiée de façon spécifique. Dans le cadre
plus
d'une étude clinique chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques
mécaniques traitées par énoxaparine sodique (100 UI/kg [1 mg/kg], 2 fois par jour) pour réduire le
risque thromboembolique, 2 femmes sur 8 ont développé des caillots résultant en un blocage de la
valve et entraînant le décès de la mère et du foetus. Des cas isolés de thrombose de valves ont été
rapportés post-commercialisation chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
n'est
cardiaques mécaniques traitées par énoxaparine sodique en thromboprophylaxie. Les femmes
enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques peuvent être à haut risque
thromboembolique.
Patients âgés
Aucune tendance d'augmentation des saignements n'est observée chez les patients âgés traités à doses
prophylactiques. Les patients âgés (en particulier les patients âgés de 80 ans et plus) pourraient
présenter un risque accru de complications hémorragiques aux doses thérapeutiques. Une surveillance
clinique étroite est recommandée, et une diminution de la posologie chez les patients âgés de plus de
75 ans traités pour un STEMI pourraient être envisagées (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
médicament
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, l'exposition à l'énoxaparine est augmentée,
associée à une élévation du risque de saignement. Chez ces patients, une surveillance clinique étroite
Ce
est recommandée, et une surveillance biologique par la mesure de l'activité anti-Xa pourrait être
envisagée (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
En raison du manque de données dans cette population, l'énoxaparine sodique n'est pas recommandée
chez les patients atteints d'une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
en dehors de la prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle
au cours de l'hémodialyse.
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 30 ml/min), il
est recommandé d'ajuster la posologie pour les traitements curatif et prophylactique (voir
rubrique 4.2), en raison d'une exposition à l'énoxaparine sodique significativement augmentée.
Aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients atteints d'insuffisance rénale
modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de 50 à
80 ml/min).
61
Insuffisance hépatique
L'énoxaparine sodique doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant une insuffisance
hépatique, en raison du risque augmenté de saignements. Une adaptation de la posologie, sur la base
d'une surveillance de l'activité anti-Xa, n'est pas fiable chez les patients avec une cirrhose hépatique
et n'est pas recommandée (voir rubrique 5.2).
Patients de faible poids
Une augmentation de l'exposition à l'énoxaparine sodique avec des doses prophylactiques (non
ajustées en fonction du poids) a été observée chez des femmes et des hommes de faible poids corporel
(< 45 kg et < 57 kg respectivement), ce qui pourrait augmenter le risque hémorragique. Une
surveillance clinique étroite est donc recommandée chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Patients obèses
Les patients obèses ont un risque thromboembolique plus élevé. La sécurité d'emploi et l'efficacité
des doses prophylactiques chez les patients obèses (IMC > 30 kg/m2) n'ont pas été entièrement
déterminées et il n'existe aucun consensus sur l'ajustement de la posologie. Ces patients doivent faire
l'objet d'une surveillance étroite pour déceler tout signe ou symptôme de maladie thromboembolique.
Hyperkaliémie
autorisé
Les héparines peuvent supprimer la sécrétion surrénale d'aldostérone et entraîner une hyperkaliémie
(voir rubrique 4.8), en particulier chez les patients atteints de diabète, présentant une insuffisance
rénale chronique, une acidose métabolique préexistante, prenant des médicaments connus pour
augmenter les taux de potassium (voir rubrique 4.5). Les taux plasmatiques de potassium doivent être
plus
régulièrement surveillés, en particulier chez les patients à risque.

Traçabilité
Les HBPM sont des médicaments biologiques. Afin d'améliorer la traçabilité des HBPM, il est
recommandé aux professionnels de santé de consigner le nom commercial et le numéro de lot du
n'est
produit administré dans le dossier médical du patient.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Association déconseillée :
Médicaments modifiant l'hémostase (voir rubrique 4.4)
Il est recommandé d'arrêter certains médicaments qui modifient l'hémostase avant un traitement par
médicament
énoxaparine sodique, à moins que cela ne soit strictement indiqué. Si l'association est indiquée,
l'énoxaparine sodique doit être utilisée sous surveillance clinique et biologique étroite, lorsque
nécessaire. Ces médicaments incluent :
Ce
- les salicylés systémiques, l'acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires et les
AINS, y compris le kétorolac ;
- les thrombolytiques (par ex., altéplase, rétéplase, streptokinase, ténectéplase, urokinase) et
anticoagulants (voir rubrique 4.2).
Association faisant l'objet de précautions d'emploi :
Les médicaments suivants peuvent être administrés avec prudence en association avec l'énoxaparine
sodique :
Autres médicaments modifiant l'hémostase, tels que :
-
les inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire, y compris l'acide acétylsalicylique utilisé à
une dose antiagrégante (cardioprotection), le clopidogrel, la ticlopidine et les antagonistes
62
- le Dextran 40 ;
-
les glucocorticoïdes systémiques.
Médicaments augmentant le taux de potassium :
Les médicaments augmentant le taux de potassium sérique peuvent être administrés en association
avec l'énoxaparine sodique dans le cadre d'une surveillance clinique et biologique étroite (voir
rubriques 4.4 et 4.8).

4.6 Fertilité, grossesse et allaitement


Grossesse
Dans l'espèce humaine, aucune donnée ne montre que l'énoxaparine traverse la barrière placentaire
pendant le deuxième et le troisième trimestres de la grossesse. Aucune information n'est disponible en
ce qui concerne le premier trimestre.
Les études chez l'animal n'ont pas en mis en évidence de foetotoxicité ni de tératogénicité (voir
rubrique 5.3). Les données chez l'animal ont montré que le passage de l'énoxaparine à travers le
placenta est minime.
autorisé
L'énoxaparine sodique ne doit être utilisée pendant la grossesse que si le médecin en a clairement
établi la nécessité.
Les femmes enceintes recevant de l'énoxaparine sodique doivent faire l'objet d'une surveillance
plus
étroite pour déceler tout signe de saignement ou d'anticoagulation excessive, et elles doivent être
informées du risque d'hémorragie. Dans l'ensemble, les données suggèrent qu'il n'y a aucune preuve
d'augmentation du risque d'hémorragie, de thrombopénie ou d'ostéoporose par rapport aux femmes
qui ne sont pas enceintes, à l'exception des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
cardiaques (voir rubrique 4.4).
n'est
S'il est prévu de procéder à une anesthésie péridurale, il est recommandé d'arrêter le traitement par
héparine avant (voir rubrique 4.4).

Allaitement
Chez la femme, l'excrétion de l'énoxaparine sous forme inchangée dans le lait n'est pas connue. Chez
les rates allaitantes, le passage de l'énoxaparine ou de ses métabolites dans le lait est très faible.
L'absorption orale d'énoxaparine sodique est peu probable. Thorinane peut être utilisé pendant
l'allaitement.
Fertilité
Il n'existe aucune donnée clinique sur l'énoxaparine sodique relative à la fertilité. Les études chez
médicament
l'animal n'ont montré aucun effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Ce

L'énoxaparine sodique n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
L'énoxaparine sodique a été évaluée chez plus de 15 000 patients dans le cadre d'essais cliniques :
1 776 en prophylaxie de la thrombose veineuse profonde suite à une chirurgie orthopédique ou
abdominale chez des patients à risque de complications thromboemboliques, 1 169 en prophylaxie
médicale de la thrombose veineuse profonde chez des patients atteints d'une affection médicale aiguë
et présentant une mobilité très restreinte, 559 pour le traitement de la TVP avec ou sans EP, 1 578
63
autorisé
Les autres effets indésirables observés dans les études cliniques et rapportés au cours de l'expérience
post-commercialisation (* indique les effets rapportés durant l'expérience post-commercialisation)
sont détaillés ci-dessous.
plus
Les fréquences sont déterminées de la façon suivante : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100,
< 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) et
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque
classe de système d'organes, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de
gravité.
n'est
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent : hémorragie, anémie hémorragique*, thrombopénie, thrombocytose
Rare : éosinophilie*
Rare : cas de thrombopénie immuno-allergique avec thrombose ; dans certains cas, la thrombose
s'est compliquée d'un infarctus d'un organe ou d'une ischémie d'un membre
(voir rubrique 4.4)
Affections du système immunitaire
Fréquent : réaction allergique
Rare : réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris choc*
médicament
Affections du système nerveux
Fréquent : maux de tête*
Ce
Affections vasculaires
Rare : hématome intrarachidien*. Ces réactions ont entraîné des lésions neurologiques de gravité
variable, comprenant la paralysie prolongée ou permanente (voir la rubrique 4.4)
Affections hépatobiliaires
Très fréquent : élévations des enzymes hépatiques (principalement des taux de transaminases
> 3 fois la limite supérieure de la normale)
Peu fréquent : atteintes hépatocellulaires*
Rare : atteinte hépatique cholestatique*
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : urticaire, prurit, érythème
64
Rare : alopécie*
Rare : vascularite cutanée*, nécrose cutanée* survenant généralement au site d'injection (ces
réactions ont généralement été précédées d'un purpura ou de placards érythémateux, infiltrés et
douloureux).
Nodules au site d'injection* (nodules inflammatoires qui ne sont pas une formation kystique
d'énoxaparine). Ils se résorbent après quelques jours et ne sont pas un motif d'arrêt du traitement.
Affections musculo-squelettiques, systémiques et osseuses
Rare : ostéoporose* lors d'un traitement prolongé (plus de 3 mois)
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : hématome au site d'injection, douleur au site d'injection, autre réaction au site
d'injection (telle qu'un oedème, une hémorragie, une hypersensibilité, une inflammation, un
nodule, une douleur ou une réaction)
Peu fréquent : irritation locale ; nécrose cutanée au site d'injection
Investigations
Rare : hyperkaliémie* (voir rubriques 4.4 et 4.5)
autorisé
Description d'effets indésirables sélectionnés
Hémorragies
Des hémorragies majeures ont été rapportées au maximum chez 4,2 % des patients (patients en
chirurgie), dont certaines ont été fatales. Chez les patients en chirurgie, les complications
plus
hémorragiques étaient considérées comme majeures : (1) hémorragie avec conséquence clinique
significative ou (2) hémorragie accompagnée d'une diminution du taux d'hémoglobine 2 g/dl ou
ayant nécessité la transfusion de 2 ou plus culots globulaires. Les hémorragies rétropéritonéales et
intracrâniennes étaient dans tous les cas considérées comme majeures.
Comme avec les autres anticoagulants, une hémorragie peut survenir en présence de facteurs de
n'est
risques associés, tels que des lésions organiques susceptibles de saigner, des procédures invasives ou
l'utilisation concomitante de médicaments ayant un effet sur l'hémostase (voir les rubriques 4.4 et
4.5).
Classe de
Prophylaxie en Prophylaxie Traitement des
Traitement de
Traitement du
systèmes
chirurgie
médicale
TVP, avec ou
l'angor instable STEMI aigu
d'organes
sans EP
et de l'IDM
sans onde Q

Très fréquent :
Fréquent :

Très fréquent

Fréquent :
Fréquent :

Affections
Hémorragie
Hémorragi
Hémorragie
Hémorragie
Hémorragie
hématologiqu

e

Rare :
médicament
es et du
Rare :
Peu fréquent :

Hémorragie
Peu fréquent :
système
Hémorragie
Hémorragie
rétropéritonéa
Hémorragie
lymphatique

rétropéritonéa
intracrânienne le
intracrânienne
Ce
le
, hémorragie
, hémorragie
rétropéritonéa
rétropéritonéa
le
le
: tel que, hématome, ecchymoses en dehors du site d'injection, hématome au niveau d'une plaie,
hématurie, épistaxis et hémorragie gastro-intestinale.
Thrombopénie et thrombocytose

65
Prophylaxie en Prophylaxie
Traitement des Traitement de
Traitement du
systèmes
chirurgie
médicale
TVP, avec ou
l'angor instable STEMI aigu
d'organes
sans EP
et de l'IDM
sans onde Q
Affections
Très fréquent : Peu
Très fréquent :
Peu fréquent :
Fréquent :
hématologique
Thrombocy-
fréquent :
Thrombocytos Thrombopénie
Thrombocytos
s et du système
tose
Thrombopé
e
e
lymphatique

nie

Thrombopénie
Fréquent :
Fréquent :
Très rare :
Thrombopéni
Thrombocyto-
Thrombopénie
e
pénie
immuno-
allergique

: Augmentation de la numération plaquettaire > 400 G/l
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de l'énoxaparine sodique chez les enfants n'ont pas été établies (voir
rubrique 4.2).
autorisé
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
plus

4.9 Surdosage
Signes et symptômes
n'est
Le surdosage accidentel après administration IV, extracorporelle ou SC d'énoxaparine sodique
pourrait entraîner des complications hémorragiques. Suite à l'administration par voie orale de doses
même massives, il est peu probable que l'énoxaparine sodique soit absorbée.
Prise en charge
Les effets anticoagulants peuvent être largement neutralisés par l'injection IV lente de protamine. La
dose de protamine dépend de la dose d'énoxaparine sodique injectée :
1 mg de protamine neutralise l'effet anticoagulant de 100 UI (1 mg) d'énoxaparine sodique, si
cette dernière a été administrée au cours des 8 dernières heures.
Une perfusion de 0,5 mg de protamine pour100 UI (1 mg) d'énoxaparine sodique peut être
administrée si l'énoxaparine sodique a été administrée plus de 8 heures avant l'administration
de protamine, ou s'il a été déterminé qu'une deuxième dose de protamine est requise.
médicament
Au-delà de 12 heures après l'injection d'énoxaparine sodique, il n'est pas
nécessaired'administrer la protamine.
Cependant, même à des doses élevées de protamine, l'activité anti-Xa de l'énoxaparine sodique n'est
Ce
jamais complètement neutralisée (environ 60 % au maximum). (Voir les informations de prescription
pour les sels de protamine).

5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : agents antithrombotiques, du groupe de l'héparine, code ATC : B01A
B05
66
autorisé
antithrombotique global de l'énoxaparine sodique.
Lorsqu'elle est utilisée comme traitement prophylactique, l'énoxaparine sodique n'affecte pas
significativement le temps de céphaline activée (TCA). Lorsque l'énoxaparine sodique est utilisée
comme traitement curatif, le TCA peut être prolongé de 1,5 à 2,2 fois au pic d'activité, par rapport au
plus
temps de contrôle.
Efficacité et sécurité clinique
Prévention de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie
n'est
Prophylaxie prolongée de la MTEV en chirurgie orthopédique :
Dans une étude menée en double aveugle portant sur la prophylaxie prolongée des patients ayant
bénéficié d'une chirurgie de remplacement de la hanche, 179 patients ne présentant pas de maladie
thromboembolique veineuse initialement traités, durant leur hospitalisation, par de l'énoxaparine
sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg) SC, ont été randomisés pour recevoir, après la sortie de
l'hôpital, un traitement comprenant soit de l'énoxaparine sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg)
(n = 90) SC une fois par jour, soit un placebo (n = 89) pendant 3 semaines. L'incidence de TVP
pendant la prophylaxie prolongée était significativement plus faible pour l'énoxaparine sodique
comparée au placebo, et aucune EP n'a été rapportée. Aucune hémorragie majeure n'est survenue.
Les données d'efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.
médicament

Énoxaparine
sodique
4 000 UI (40 mg) SC
Placebo
Ce
une fois par jour
SC une fois par jour
n (%)
n (%)
Tous les patients ayant reçu une
90 (100)
89 (100)
prophylaxie prolongée
Total de TEV
6 (6,6)
18 (20,2)
Total de TVP (%)
6 (6,6)*
18 (20,2)
TVP proximale (%)
5 (5,6)#
7 (8,8)
*valeur p par rapport au placebo = 0,008
chiffre de la valeur p par rapport au placebo = 0,537
67
autorisé
suivis pendant trois mois. La prophylaxie par énoxaparine sodique pendant quatre semaines après
l'intervention chirurgicale pour un cancer abdominal ou pelvien a réduit significativement l'incidence
des thromboses confirmées par vénographie, comparativement à la prophylaxie par énoxaparine
sodique pendant une semaine. Les taux de thromboembolie veineuse à la fin de la phase en double
plus
aveugle étaient de 12,0 % (n = 20) dans le groupe du placebo et de 4,8 % (n = 8) dans le groupe de
l'énoxaparine sodique ; p = 0,02. Cette différence persistait à trois mois [13,8 % vs 5,5 % (n = 23 vs
9), p = 0,01]. Il n'y a pas eu de différences dans les taux de saignement, ni d'autres complications
durant les périodes en double aveugle ou de suivi.
n'est
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d'une
affection médicale aiguë avec mobilité réduite
Dans une étude multicentrique menée en double aveugle, en groupes parallèles, l'énoxaparine sodique
à une dose de 2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) SC une fois par jour a été comparée à un
placebo dans la prophylaxie médicale de la TVP chez des patients présentant une réduction importante
de la mobilité lors d'une affection médicale aiguë (définie par une distance de marche < 10 mètres
pendant 3 jours). Cette étude a inclus des patients atteints d'insuffisance cardiaque (classe III ou IV
selon la NYHA) ; d'insuffisance respiratoire aiguë ou d'insuffisance respiratoire chronique
compliquée et d'une infection aiguë ou de rhumatisme aigu ; si ces affections étaient associées à au
moins un facteur de risque d'ETEV (âge 75 ans, cancer, antécédent d'ETEV, obésité, varices,
hormonothérapie et maladie cardiaque ou insuffisance respiratoire chroniques).
médicament
Au total, 1 102 patients ont été inclus dans l'étude et 1 073 patients ont été traités. Le traitement a été
poursuivi pendant 6 à 14 jours (durée médiane de 7 jours). Administrée à une dose de 4 000 UI
(40 mg) SC une fois par jour, l'énoxaparine sodique a significativement réduit l'incidence d'ETEV
Ce
comparativement au placebo. Les données d'efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.

Énoxaparine
Énoxaparine
Placebo
sodique
sodique
n (%)
2 000 UI (20 mg)
4 000 UI (40 mg)
SC une fois par
SC une fois par
jour
jour
n (%)
n (%)
Tous les patients traités
287 (100)
291(100)
288 (100)
pendant une affection
médicale aiguë

68
43 (15,0)
16 (5,5)*
43 (14,9)
TVP totales (%)
43 (15,0)
16 (5,5)
40 (13,9)
TVP proximale (%)
13 (4,5)
5 (1,7)
14 (4,9)
ETEV = événements thromboemboliques veineux incluant la TVP, l'EP et le décès
considéré comme étant d'origine thromboembolique.
*valeur p par rapport au placebo = 0,0002
Environ 3 mois après l'inclusion, l'incidence des ETEV restait significativement plus faible dans le
groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) par rapport au groupe placebo.
La survenue d'hémorragies totales et majeures était respectivement de 8,6 % et de 1,1 % dans le
groupe placebo, de 11,7 % et de 0,3 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) et de 12,6 % et 1,7 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg).

Traitement de la thrombose veineuse profonde avec ou sans embolie pulmonaire
Dans une étude multicentrique, en groupes parallèles, 900 patients présentant une TVP aiguë d'un
membre inférieur, avec ou sans EP, ont été randomisés pour recevoir un traitement dans le cadre d'une
hospitalisation par soit (i) de l'énoxaparine sodique à la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) SC une fois
par jour, soit (ii) de l'énoxaparine sodique à la dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les 12 heures,
soit (iii) un bolus IV d'héparine (5 000 UI) suivi par une perfusion continue (administrée pour
autorisé
atteindre un TCA de 55 à 85 secondes). Au total, 900 patients ont été randomisés dans l'étude et tous
les patients ont été traités. Tous les patients ont également reçu de la warfarine sodique (dose ajustée
en fonction du temps de prothrombine nécessaire pour atteindre un rapport international normalisé
[INR] de 2,0 à 3,0), en commençant dans les 72 heures de l'instauration du traitement par énoxaparine
plus
sodique ou par héparine standard, et ce traitement s'est poursuivi pendant 90 jours. Le traitement par
énoxaparine sodique ou héparine standard a été administré pendant au moins 5 jours et jusqu'à ce que
l'INR cible pour la warfarine sodique ait été atteint. Les deux schémas posologiques de l'énoxaparine
sodique étaient équivalents au traitement par héparine standard sur la réduction du risque de récidive
n'est
de maladie thromboembolique veineuse (TVP et/ou EP). Les données d'efficacité sont fournies dans le
tableau ci-dessous.

Énoxaparine
Énoxaparine
Héparine
sodique
sodique
Traitement IV
150 UI/kg
100 UI/kg
ajusté en fonction
(1,5 mg/kg) SC une
(1 mg/kg) SC une
du TCA
fois par jour
fois par jour
n (%)
n (%)
n (%)
Tous les patients
298 (100)
312 (100)
290 (100)
traités atteints de
TVP, avec ou sans

médicament
EP
ETEV totales (%)
13 (4,4)*
9 (2,9)*
12 (4,1)
Ce
TVP seule (%)
11 (3,7)
7 (2,2)
8 (2,8)
TVP proximale
9 (3,0)
6 (1,9)
7 (2,4)
(%)
EP (%)
2 (0,7)
2 (0,6)
4 (1,4)
ETEV = événement thromboembolique veineux (TVP et/ou EP)
*Les intervalles de confiance à 95 % pour les différences entre les traitements pour le total
d'ETEV étaient les suivants :
- énoxaparine sodique une fois par jour vs héparine (-3,0 à 3,5)
- énoxaparine sodique toutes les 12 heures vs héparine (-4,2 à 1,7).
69
autorisé
Dans une étude multicentrique de grande envergure, 20 479 patients présentant un STEMI et éligibles
à un traitement fibrinolytique ont été randomisés pour recevoir soit de l'énoxaparine sodique sous la
forme d'un bolus IV unique de 3 000 UI (30 mg) et une dose SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) suivie d'une
injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit de l'héparine non fractionnée ajustée en
plus
fonction du TCA par voie IV pendant 48 heures. Tous les patients ont également été traités par de
l'acide acétylsalicylique pendant au moins 30 jours. La posologie de l'énoxaparine sodique était
ajustée pour les patients atteints d'une insuffisance rénale sévère et pour les patients âgés de plus de
75 ans. Les injections SC d'énoxaparine sodique ont été administrées jusqu'à la sortie de l'hôpital ou
pendant huit jours au maximum (selon la première occurrence).
n'est
4 716 patients ont bénéficié d'une intervention coronarienne percutanée (ICP) associée à un traitement
antithrombotique en aveugle. Par conséquent, pour les patients sous énoxaparine sodique, l'ICP a été
pratiquée sous énoxaparine sodique (pas de changement de traitement) en utilisant le schéma
posologique établi dans les études précédentes, à savoir, aucune administration supplémentaire si la
dernière administration par voie SC a été effectuée moins de 8 heures avant l'inflation du ballonnet, ou
un bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d'énoxaparine sodique si la dernière administration SC a été
effectuée plus de 8 heures avant l'inflation du ballonnet.
L'énoxaparine sodique comparée à l'héparine non fractionnée a significativement diminué l'incidence
du critère principal d'évaluation, un critère composite du décès toutes causes confondues ou d'une
récidive d'infarctus du myocarde au cours des 30 premiers jours suivant la randomisation [9,9 pour
cent dans le groupe énoxaparine sodique, vs 12,0 pour cent dans le groupe héparine non fractionnée],
médicament
avec une réduction du risque relatif de 17 pour cent (p < 0,001).
Les bénéfices du traitement par l'énoxaparine sodique, démontrés sur plusieurs critères d'efficacité,
sont apparus à 48 heures, où il a été observé une réduction du risque relatif de 35 pour cent de récidive
Ce
d'infarctus du myocarde, comparativement au traitement par héparine non fractionnée (p < 0,001).
L'effet bénéfique de l'énoxaparine sodique sur le critère principal d'évaluation était homogène dans
les sous-groupes clés, dont l'âge, le sexe, la localisation de l'infarctus, les antécédents de diabète, les
antécédents d'infarctus du myocarde, le type d'agent fibrinolytique administré et le délai écoulé
jusqu'au traitement par le médicament à l'étude.
Un bénéfice thérapeutique significatif a été observé avec l'énoxaparine sodique, comparée à l'héparine
non fractionnée, chez les patients ayant bénéficié d'une intervention coronarienne percutanée dans les
30 jours suivant la randomisation (réduction du risque relatif de 23 pour cent) ou ayant été traités
médicalement (réduction du risque relatif de 15 pour cent, p = 0,27).
Le taux de survenue à 30 jours du critère d'évaluation composite associant décès, récidive d'infarctus
du myocarde ou une hémorragie intracrânienne (une mesure du bénéfice clinique net) était
significativement plus faible (p < 0,0001) dans le groupe énoxaparine sodique (10,1 %)
70
autorisé
Caractéristiques générales
Les paramètres pharmacocinétiques de l'énoxaparine sodique ont principalement été étudiés en termes
de durée de l'activité anti-Xa dans le plasma et également par l'activité anti-IIa, aux doses
plus
recommandées après une administration SC unique et répétée, et après une administration IV unique.
La détermination quantitative des activités pharmacocinétiques anti-Xa et anti-IIa a été effectuée par
des méthodes amidolytiques validées.
Absorption
n'est
La biodisponibilité absolue de l'énoxaparine sodique après une injection SC, en fonction de l'activité
anti-Xa, est proche de 100 %.
Différentes doses, formules et schémas posologiques peuvent être utilisés.
Le niveau plasmatique maximal moyen d'activité anti-Xa est observé dans un délai de 3 à 5 heures
après l'injection SC et atteint une activité anti-Xa d'environ 0,2, 0,4, 1,0 et 1,3 UI anti-Xa/ml suite à
l'administration SC unique de doses de 2 000 UI, 4 000 UI, 100 UI/kg et 150 UI/kg (20 mg, 40 mg,
1 mg/kg et 1,5 mg/kg), respectivement.
Un bolus IV de 3 000 UI (30 mg) immédiatement suivi d'une injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg)
toutes les 12 heures a fourni un niveau d'activité anti-Xa maximum initial de 1,16 UI/ml (n = 16) et
médicament
une exposition moyenne correspondant à 88 % des taux à l'état d'équilibre. L'état d'équilibre est
atteint le deuxième jour du traitement.
Ce
Après une administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour et de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour chez des volontaires sains, l'état d'équilibre est atteint le 2e jour, avec un
rapport d'exposition moyen environ 15 % plus élevé qu'après une dose unique. Après
l'administration SC de doses répétées de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour, l'état d'équilibre est
atteint entre le 3e et le 4e jour, avec une exposition moyenne environ 65 % plus élevée qu'après une
dose unique et des taux d'activité anti-Xa maximaux et résiduels moyens d'environ 1,2 et 0,52 UI/ml,
respectivement.
Le volume d'injection et la concentration de la dose sur une plage allant de 100 à 200 mg/ml ne
modifient pas les paramètres pharmacocinétiques chez les volontaires sains.
La pharmacocinétique de l'énoxaparine sodique semble être linéaire dans l'intervalle de doses
recommandées.
71
autorisé
L'élimination est monophasique, avec une demi-vie d'environ 5 heures après une dose SC unique,
jusqu'à environ 7 heures après une administration répétée.
La clairance rénale de fragments actifs représente environ 10 % de la dose administrée et l'excrétion
rénale totale des fragments actifs et non actifs représente 40 % de la dose.
plus
Populations particulières
Patients âgés
D'après les résultats d'une analyse pharmacocinétique de la population, le profil cinétique de
l'énoxaparine sodique n'est pas différent chez les sujets âgés comparativement à des sujets plus jeunes
n'est
lorsque la fonction rénale est normale.
Cependant, étant donné que la fonction rénale décline avec l'âge, les patients âgés peuvent montrer
une élimination réduite de l'énoxaparine sodique (voir rubrique 4.4).

Insuffisance hépatique
Dans une étude menée chez des patients atteints d'une cirrhose avancée et traités par énoxaparine
sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour, une diminution de l'activité anti-Xa maximale
a été associée à une augmentation de la sévérité de l'insuffisance hépatique (évaluée par les catégories
de Child-Pugh). Cette diminution a été principalement attribuée à une diminution du taux d'ATIII
faisant suite à une diminution de la synthèse d'ATIII chez les patients présentant une insuffisance
hépatique.
médicament

Insuffisance rénale
Une relation linéaire entre la clairance plasmatique anti-Xa et la clairance de la créatinine à l'état
Ce
d'équilibre a été observée, ce qui indique une diminution de la clairance de l'énoxaparine sodique chez
les patients présentant une fonction rénale diminuée. Une exposition anti-Xa représentée par l'ASC, à
l'état d'équilibre, est marginalement augmentée en cas d'insuffisance rénale légère (clairance de la
créatinine de 50 à 80 ml/min) et modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) après
l'administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour. Chez les patients
présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), l'ASC à l'état
d'équilibre est significativement augmentée de 65 % en moyenne après l'administration SC de doses
répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour (voir les rubriques 4.2 et 4.4).
72
autorisé
Aucune interaction pharmacocinétique n'a été observée entre l'énoxaparine sodique et les
thrombolytiques lors d'une administration concomitante.
5.3 Données de sécurité préclinique
plus
En plus de l'effet anticoagulant de l'énoxaparine sodique, il n'a été démontré aucune preuve d'effets
indésirables à la dose de 15 mg/kg/j administrée par voie SC pendant 13 semaines dans les études de
toxicité conduites chez le rat et le chien et à la dose de 10 mg/kg/j SC et IV pendant 26 semaines dans
les études de toxicité conduites chez le rat et le singe.
n'est
Dans les tests in vitro, incluant le test d'Ames, le test de mutation directe des lymphomes chez la
souris, l'énoxaparine sodique n'a montré aucune activité mutagène. Dans les tests d'aberration
chromosomique in vitro sur des lymphocytes humains et le test d'aberration chromosomique in vivo
sur de la moelle osseuse de rat, l'énoxaparine sodique n'a montré aucune activité clastogène.
Aucune preuve d'effet tératogène ou de foetotoxicité n'a été montrée lors des études conduites chez
les rates et les lapines gravides, recevant des doses d'énoxaparine SC jusqu'à 30 mg/kg/j. Il a été
découvert que l'énoxaparine sodique n'avait aucun effet sur la fertilité ou la performance de
reproduction des rats mâles et femelles à des doses SC allant jusqu'à 20 mg/kg/jour.


médicament

6.

DONNÉES PHARMACEUTIQUES

Ce
6.1 Liste des excipients

Eau pour préparations injectables
6.2 Incompatibilités
Injection par voie SC
Ne pas mélanger avec d'autres produits.
Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l'indication STEMI aigu) :
L'énoxaparine sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale
(0,9 %) ou du glucose à 5 % dans de l'eau (voir rubrique 4.2).
73
autorisé
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d'élimination et manipulation plus

INSTRUCTIONS D'UTILISATION : SERINGUE PRÉREMPLIE
Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
n'est
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.

Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
médicament
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
Ce
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.

Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)

Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.

2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.

3)
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.
74



Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.

4)

Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
préremplie et prête à l'emploi.
N'essayez
pas de
chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
autorisé
Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

6)

Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
plus
sur toute sa longueur dans le pli de peau.
n'est


7)

Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
médicament
Ce

Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
médicament.

9)
Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.

75
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas


8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/16/1131/005
EU/1/16/1131/006

9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
autorisé
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 15/09/2016
plus

10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
n'est
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
médicament
Ce
76
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.

1.

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

Thorinane 8 000 UI (80 mg)/0,8 ml solution injectable

2.

COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
10 000 UI/ml (100 mg/ml) solution injectable
Chaque seringue préremplie contient 8 000 UI d'activité anti-Xa (correspondant à 80 mg)
d'énoxaparine sodique dans 0,8 ml d'eau pour préparations injectables.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
L'énoxaparine sodique est une substance biologique obtenue par dépolymérisation alcaline d'ester
autorisé
benzylique d'héparine dérivé de la muqueuse intestinale porcine.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE
plus
Solution injectable en seringue préremplie.
Solution transparente, incolore à jaune pâle.

n'est
4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques
Thorinane est indiqué chez l'adulte dans :
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie à risque
modéré et élévé, en particulier en chirurgie orthopédique ou générale, dont la chirurgie
oncologique.
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints
d'une affection médicale aiguë (telle qu`insuffisance cardiaque aiguë, insuffisance respiratoire,
infections sévères ou maladies rhumatismales) et dont la mobilité est réduite, à risque
thromboembolique veineux augmenté.
médicament
Le traitement de la thrombose veineuse profonde (TVP) et de l'embolie pulmonaire (EP), à
l'exclusion de l'EP susceptible de relever d'un traitement thrombolytique ou chirurgical.
La prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours
Ce
de l'hémodialyse.
Le syndrome coronaire aigu :
- traitement de l'angor instable et de l'infarctus du myocarde sans élévation du segment ST
(NSTEMI), administré en association avec l'acide acétylsalicylique par voie orale.
- traitement de l'infarctus du myocarde aigu avec élévation du segment ST (STEMI), incluant
les patients éligibles à un traitement médical ou à une intervention coronaire percutanée
(ICP) secondaire.

4.2 Posologie et mode d'administration

Posologie
77
Chez les patients à risque thromboembolique modéré, la dose recommandée d'énoxaparine
sodique est de 2 000 UI (20 mg) une fois par jour par injection SC. L'administration préopératoire
(2 heures avant l'intervention chirurgicale) de 2 000 UI (20 mg) d'énoxaparine sodique s'est
révélée être efficace et sûre en chirurgie, en chirurgie à risque modéré.
Chez les patients à risque modéré, le traitement par énoxaparine sodique doit être maintenu
pendant une période minimale de 7 à 10 jours, quel que soit le statut de rétablissement du patient
(par ex., mobilité). Le traitement prophylactique doit être poursuivi tant que le patient est en
mobilité significativement réduite.
Chez les patients à risque thromboembolique élevé, la dose recommandée d'énoxaparine sodique
est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour administrée par injection SC.Le traitement doit de
préférence être initié 12 heures avant l'intervention chirurgicale. S'il est nécessaire d'instaurer le
traitement prophylactique préopératoire par énoxaparine sodique plus de 12 heures avant
l'intervention chirurgicale (par ex., patient à risque élevé en attente d'une intervention chirurgicale
orthopédique différée), la dernière injection doit être administrée au plus tard 12 heures avant
l'intervention chirurgicale et le traitement doit être repris 12 heures après l'intervention
chirurgicale.
autorisé
o Pour les patients faisant l'objet d'une intervention chirurgicale orthopédique
majeure, il est recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique
jusqu'à 5 semaines.
o Pour les patients à risque thromboembolique veineux élevé (TEV) faisant l'objet
plus
d'une intervention chirurgicale abdominale ou pelvienne pour un cancer, il est
recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique jusqu'à
4 semaines.
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d'une
n'est
affection médicale aiguë
La dose recommandée d'énoxaparine sodique est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour par
injection SC.
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pendant au moins 6 à 14 jours, quel que soit le
degré de rétablissement du patient (par ex : mobilité). Le bénéfice n'est pas établi pour un traitement
au-delà de 14 jours.

Traitement de la TVP et de l'EP
L'énoxaparine sodique peut être administrée par voie SC soit en une injection de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour, soit en une injection de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour.
Le schéma thérapeutique doit être sélectionné par le médecin en fonction d'une évaluation individuelle
médicament
incluant l'évaluation du risque thromboembolique et du risque hémorragique. Le schéma posologique
de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) administré une fois par jour doit être utilisé chez les patients sans
complications présentant un faible risque de récidive d'événement thromboembolique. Le schéma
Ce
posologique de 100 UI/kg (1 mg/kg) administré deux fois par jour doit être utilisé pour tous les autres
patients, tels que les patients obèses, présentant une EP symptomatique, un cancer, une récidive
d'événement thromboembolique ou une thrombose veineuse proximale (veine iliaque).
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pour une durée moyenne de 10 jours. Un traitement
anticoagulant oral doit être instauré quand cela est approprié (voir « Relais entre l'énoxaparine sodique
et les anticoagulants oraux » à la fin de la rubrique 4.2).
Prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours de
l'hémodialyse.
La dose recommandée est de 100 UI/kg (1 mg/kg) d'énoxaparine sodique.
78
Pour le traitement de l'angor instable et du NSTEMI, la dose recommandée d'énoxaparine sodique
est de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures par injection SC administrée en association avec
un traitement antiplaquettaire. Le traitement doit être maintenu pendant au moins 2 jours, puis doit
être poursuivi jusqu'à stabilisation clinique. La durée habituelle du traitement est de 2 à 8 jours.

L'acide acétylsalicylique est recommandé pour tous les patients sans contre-indications à une dose
de charge initiale de 150 à 300 mg (chez les patients naïfs d'acide acétylsalicylique) et à une dose
d'entretien de 75 à 325 mg/jour au long cours, quelle que soit la stratégie de traitement.
autorisé
Pour le traitement d'un STEMI aigu, la dose recommandée d'énoxaparine sodique est un bolus
intraveineux (IV) unique de 3 000 UI (30 mg) suivie immédiatement d'une dose SC de 100 UI/kg
(1 mg/kg), puis par une dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) administrée par voie SC toutes les 12 heures
plus
(avec un maximum de 10 000 UI [100 mg] pour chacune des deux premières doses SC). Le
traitement antiplaquettaire approprié, tel que l'acide acétylsalicylique par voie orale (75 mg à
325 mg une fois par jour) doit être administré concomitamment, sauf en cas de contre-indication.
La durée de traitement recommandée est de 8 jours, ou jusqu'à la sortie de l'hôpital, selon la
première occurrence. Lorsqu'elle est administrée conjointement avec un agent thrombolytique
n'est
(spécifique de la fibrine ou non spécifique de la fibrine), l'énoxaparine sodique doit être
administrée entre 15 minutes avant et 30 minutes après le début du traitement fibrinolytique.
o Posologie chez les patients âgés de 75 ans ou plus, voir le paragraphe « Patients
âgés ».
o Pour les patients pris en charge par une ICP, si la dernière dose d'énoxaparine
sodique SC a été administrée moins de 8 heures avant l'inflation du ballonnet, il n'est
pas nécessaire d'administrer une dose supplémentaire. Si la dernière
administration SC a eu lieu plus de 8 heures avant l'inflation du ballonnet, un
bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d'énoxaparine sodique doit être administré.

Population pédiatrique

médicament
La sécurité d'emploi et l'efficacité de l'énoxaparine sodique n'ont pas été établies dans la population
pédiatrique.
Ce
Patients âgés
Pour toutes les indications, à l'exception du STEMI, aucune diminution de la dose n'est nécessaire
chez les patients âgés, sauf si la fonction rénale est altérée (voir ci-dessous « insuffisance rénale » et la
rubrique 4.4).
Pour le traitement d'un STEMI aigu chez les patients âgés de 75 ans ou plus, ne pas administrer le
bolus IV initial. Il est recommandé de démarrer le traitement avec une dose de 75 UI/kg (0,75 mg/kg)
SC toutes les 12 heures (maximum de 7500 UI [75 mg] pour les deux premières injections SC
uniquement, suivies par l'administration de 75 UI/kg [0,75 mg/kg] SC pour les doses restantes). Pour
une administration chez des patients âgés présentant une insuffisance rénale, voir ci-dessous le
paragraphe « insuffisance rénale » et la rubrique 4.4.
Insuffisance hépatique
79
Insuffisance rénale sévère
En raison du manque de données dans cette population, l'énoxaparine sodique n'est pas recommandée
chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
mis à part lors de la prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation
extracorporelle au cours de l'hémodialyse.
Tableau de la posologie pour les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la
créatinine [15 à 30] ml/min) :
Indication
Schémas posologique
Prophylaxie de la maladie
2 000 UI (20 mg) SC une fois par jour
thromboembolique veineuse
Traitement de la TVP et de l'EP
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
Traitement de l'angor instable et du
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
autorisé
NSTEMI
Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
Bolus IV de 1 x 3 000 UI (30 mg) suivi
moins de 75 ans)
immédiatement de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC,
puis 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les
plus
24 heures

Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
Pas de bolus IV initial, 100 UI/kg (1 mg/kg)
plus de 75 ans)
SC, puis 100 UI/Kg (1 mg/kg) SC toutes les
n'est
24 heures
Les ajustements posologiques recommandés ne s'appliquent pas à l'indication d'hémodialyse.
Insuffisance rénale modérée et légère
Même si aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients atteints d'insuffisance
rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de
50 à 80 ml/min), il est conseillé de mettre en place une surveillance clinique étroite.
Mode d'administration
Thorinane ne pas être administré par voie intramusculaire.
médicament
Pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique faisant suite à une intervention
chirurgicale, le traitement de la TVP et de l'EP, le traitement de l'angor instable et du NSTEMI,
l'énoxaparine sodique doit être administrée par injection SC.
Ce
Dans le cas d'un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d'une injection SC.
Pour la prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au
cours de l'hémodialyse, l'énoxaparine est administrée à travers la ligne artérielle du circuit de
dialyse.
La seringue préremplie jetable est prête à l'emploi.
L'utilisation d'une seringue à tuberculine ou équivalente est recommandée lors de l'utilisation
d'ampoules ou de flacons multidoses afin de garantir le prélèvement du volume approprié de
médicament.
80
En cas d'auto-administration, il convient de recommander au patient de suivre les instructions fournies
dans la notice d'information destinée au patient incluse dans la boîte de ce médicament.
plus
Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l'indication de STEMI aigu) :
Dans le cas d'un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d'une injection SC.
Pour l'injection IV, il est possible d'utiliser soit le flacon multidose, soit une seringue préremplie.
L'énoxaparine sodique doit être administrée par une voie veineuse. Elle ne doit pas être mélangée ou
n'est
administrée concomitamment avec d'autres médicaments. Afin d'éviter l'éventuel mélange de
l'énoxaparine sodique avec d'autres médicaments, l'accès IV choisi doit être rincé avec une quantité
suffisante de solution saline ou de solution de glucose avant et après l'administration du bolus IV
d'énoxaparine sodique, afin de nettoyer le dispositif d'administration du médicament. L'énoxaparine
sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale (0,9 %) ou du glucose
à 5 % dans de l'eau.
o Bolus initial de 3 000 UI (30 mg)
Pour le bolus initial de 3 000 UI (30 mg), à l'aide d'une seringue préremplie d'énoxaparine sodique
graduée, expulser le volume en excès pour ne conserver que 3 000 UI (30 mg) dans la seringue. La
dose de 3 000 UI (30 mg) peut être directement injectée dans la voie veineuse.
médicament
o Bolus supplémentaire en cas d'ICP, lorsque la dernière administration SC a été pratiquée
plus de 8 heures avant l'inflation du ballonnet.
Ce
Pour les patients pris en charge par une ICP, un bolus IV supplémentaire de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) doit
être administré si la dernière administration SC a été pratiquée plus de 8 heures avant l'inflation du
ballonnet.
Afin de garantir l'exactitude du petit volume à injecter, il est recommandé de diluer le médicament
jusqu'à 300 UI/ml (3 mg/ml).
Pour obtenir une solution de 300 UI/ml (3 mg/ml), à l'aide d'une seringue préremplie de 6 000 UI
(60 mg) d'énoxaparine sodique, il est recommandé d'utiliser une poche de perfusion de 50 ml (c'est-à-
dire, en utilisant soit une solution saline normale [0,9 %] soit du glucose à 5 % dans de l'eau) de la
façon suivante :
Prélever 30 ml de la poche de perfusion avec une seringue, puis éliminer le liquide. Injecter
l'intégralité du contenu de la seringue préremplie de 6 000 UI (60 mg) d'énoxaparine sodique dans les
81
Poids
Dose requise
Volume à injecter
30 UI/kg (0,3 mg/kg)
après dilution jusqu'à
une concentration
finale de 300 UI
(3 mg)/ml
[kg]
UI
[mg]
[ml]
45
1350
13,5
4,5
50
1500
15
5
55
1650
16,5
5,5
60
1800
18
6
autorisé
65
1950
19,5
6,5
70
2100
21
7
75
2250
22,5
7,5
plus
80
2400
24
8
85
2550
25,5
8,5
90
2700
27
9
95
2850
28,5
9,5
n'est
100
3000
30
10
105
3150
31,5
10,5
110
3300
33
11
115
3450
34,5
11,5
120
3600
36
12
125
3750
37,5
12,5
130
3900
39
13
135
4050
40,5
13,5
140
4200
42
14
145
4350
43,5
14,5
médicament
150
4500
45
15


Ce
Injection dans une ligne artérielle :
Pour la prévention de la formation d'un thrombus dans la circulation extracorporelle au cours de
l'hémodialyse, il est administré via la ligne artérielle d'un circuit de dialyse.
Relais entre l'énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux
Relais entre l'énoxaparine sodique les antivitamines K (AVK)
Le suivi clinique et les tests de laboratoire [temps de prothrombine exprimé par le rapport international
normalisé (INR)] doivent être intensifiés pour surveiller l'effet des AVK.
Étant donné qu'il y a un intervalle de temps avant que l'AVK atteigne son effet maximal, le traitement
par énoxaparine sodique doit être poursuivi à une dose constante pendant aussi longtemps que
nécessaire afin de maintenir l'INR au cours de deux tests successifs dans la plage de valeurs
thérapeutiques souhaitées pour l'indication,.
82
Relais entre l'énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux directs (AOD)
Pour les patients en cours de traitement par énoxaparine sodique, arrêter l'énoxaparine sodique et
démarrer l'AOD entre 0 et 2 heures avant le moment auquel l'administration suivante d'énoxaparine
sodique aurait dû avoir lieu, conformément à l'information produit de l'AOD.
Pour les patients en cours de traitement par AOD, la première dose d'énoxaparine sodique doit être
administrée au moment où la dose d'AOD suivante serait prise.
Administration lors d'une rachianesthésie/péridurale ou d'une ponction lombaire
Lors d'une anesthésie/analgésie péridurale ou rachidienne ou d'une ponction lombaire, un suivi
neurologique attentif est recommandé en raison du risque d'hématomes intra-rachidiens (voir
rubrique 4.4).
- Aux doses utilisées pour la prophylaxie
Aux doses prophylactiques un délai sans injection d'au moins 12 heures doit être respecté
entre la dernière injection d'énoxaparine sodique et la mise en place d'une aiguille ou d'un
cathéter.
Pour les techniques continues, un intervalle similaire d'au moins 12 heures doit être respecté
autorisé
avant de retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 24 heures le délai entre le moment de l'injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
plus
L'instauration d'un traitement pré-opératoire par énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) 2 heures avant une rachianesthésie n'est pas compatible avec celle-ci.
- Aux doses utilisées pour le traitement
Aux doses curatives, un délai sans injection d'au moins 24 heures doit être respecté entre la
dernière injection d'énoxaparine sodique et la mise en place d'une aiguille ou d'un cathéter
n'est
(voir également la rubrique 4.3).
Pour les techniques continues, un délai similaire de 24 heures doit être respecté avant de
retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 48 heures le délai entre le moment de l'injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
Les patients recevant les doses biquotidiennes (c'est-à-dire, 75 UI/kg [0,75 m/kg] deux fois
par jour ou 100 UI/kg [1 mg/kg] deux fois par jour) ne doivent pas prendre la deuxième dose
d'énoxaparine sodique afin de permettre un délai suffisant avant la mise en place ou le retrait
d'un cathéter.
Les taux d'anti-Xa sont encore décelables à la fin des délais décrits ci-dessus et le fait de retarder ces
médicament
injections n'exclut pas la survenue d'un hématome intra-rachidien.
De même, il est préférable de ne pas utiliser l'énoxaparine sodique pendant au moins 4 heures suite à
une ponction rachidienne/péridurale ou après le retrait d'un cathéter. Ce délai doit se baser sur
Ce
l'évaluation du rapport bénéfice-risque, en tenant compte à la fois du risque de thrombose et du risque
de saignement dans le contexte de la procédure, ainsi que des facteurs de risque du patient.
4.3 Contre-indications
L'énoxaparine sodique est contre-indiquée chez les patients présentant:
une l'hypersensibilité à l'énoxaparine sodique, à l'héparine ou à ses dérivés, y compris à
d'autres héparines de bas poids moléculaire (HBPM), ou à l'un des excipients mentionnés dans
la rubrique 6.1.
un antécédent de thrombopénie induite par héparine (TIH) à médiation immunitaire au cours
des 100 derniers jours ou en présence d'anticorps circulants (voir également la rubrique 4.4).
83
d'hémorragie, telle qu' un accident vasculaire cérébral hémorragique récent, un ulcère gastro-
intestinal, la présence d'une tumeur maligne à risque élevé de saignement, une intervention
chirurgicale récente du cerveau, du rachis ou ophtalmologique, des varices oesophagiennes
connues ou suspectées, des malformations artérioveineuses, un anévrysme vasculaire ou des
anomalies vasculaires intrarachidiennes ou intracérébrales majeures.
Rachianesthésie ou anesthésie péridurale ou locorégionale lorsque l'énoxaparine sodique est
utilisée pour un traitement curatif dans les 24 heures précédentes (voir rubrique 4.4).

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Généralités
L'énoxaparine sodique n'est pas interchangeable (unité pour unité) avec d'autres HBPM. Ces
médicaments diffèrent par leurs procédés de fabrication, leurs poids moléculaires, leurs activités anti-
Xa et anti-IIa spécifiques, leurs unités, leurs posologies et leur efficacité clinique et sécurité d'emploi.
Cela se traduit par des différences au niveau de leurs propriétés pharmacocinétiques et activités
biologiques associées (par ex., activité antithrombine et interactions avec les plaquettes). Par
conséquent, une attention particulière et un respect des règles de bon usage spécifiques à chaque
médicament sont nécessaires.
autorisé
Antécédents de TIH (> 100 jours)
L'utilisation d'énoxaparine sodique chez les patients ayant des antécédents de TIH à médiation
immunitaire au cours des 100 derniers jours ou en présence d'anticorps circulants est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3). Les anticorps circulants peuvent persister plusieurs années.
plus
L'énoxaparine sodique doit être utilisée avec une extrême prudence chez les patients ayant des
antécédents (> 100 jours) de thrombopénie induite par héparine sans anticorps circulants. La décision
d'utiliser de l'énoxaparine sodique dans de tels cas doit être prise uniquement après une évaluation
soigneuse du rapport bénéfice-risque et après avoir envisagé des alternatives thérapeutiques non
hépariniques (par ex., danaparoïde sodique ou lépirudine).
n'est
Surveillance de la numération plaquettaire
Le risque de TIH médiée par des anticorps existe également avec les HBPM. En cas de survenue de
thrombopénie, elle se manifeste généralement entre le 5e et le 21e jour après le début du traitement par
énoxaparine sodique.
Le risque de TIH est plus élevé chez les patients postopératoires et principalement après une
intervention cardiaque ainsi que chez les patients atteints de cancer.
Il est donc recommandé de réaliser une numération plaquettaire avant l'instauration du traitement par
énoxaparine sodique, puis régulièrement par la suite au cours du traitement.
En cas de symptômes cliniques suggérant une TIH (tout nouvel épisode de thromboembolie artérielle
et/ou veineuse, toute lésion cutanée douloureuse au site d'injection, toute réaction allergique ou
médicament
anaphylactoïde sous traitement), une numération plaquettaire doit être réalisée. Les patients doivent
être informés que ces symptômes peuvent survenir et dans ce cas, ils doivent en informer leur médecin
traitant. Ce
En pratique, si une diminution significative confirmée de la numération plaquettaire est observée (30 à
50 % de la valeur initiale), le traitement par énoxaparine sodique doit être immédiatement interrompu
et relayé par un autre traitement anticoagulant non héparinique.
Hémorragie
Comme avec d'autres anticoagulants, des saignements peuvent se produire dans n'importe quel site.
En cas de saignement, l'origine de l'hémorragie doit être recherchée et un traitement approprié doit
être instauré.
L'énoxaparine sodique, comme tout autre anticoagulant, doit être utilisée avec prudence dans les
situations associées à un risque accru de saignement telles que :
- hémostase altérée,
- antécédent d'ulcère gastroduodénal,
84
Tests biologiques
Aux doses utilisées pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse,
l'énoxaparine sodique n'a pas d'influence significative sur le temps de saignement, les tests de
coagulation sanguine globale, l'agrégation plaquettaire et sur la liaison du fibrinogène aux plaquettes.
À des doses plus élevées, des augmentations du temps de céphaline activée (TCA) et du temps de
coagulation activée (ACT) peuvent se produire. Ces augmentations du TCA et de l'ACT ne sont pas
corrélées de façon linéaire avec l'augmentation de l'activité antithrombotique de l'énoxaparine
sodique et, par conséquent ne permettent pas de contrôler l'activité de l'énoxaparine sodique.
Anesthésie rachidienne/péridurale ou ponction lombaire
Les anesthésies rachidiennes/péridurales ou les ponctions lombaires ne doivent pas être pratiquées
dans les 24 heures suivant l'administration d'énoxaparine sodique à des doses curatives (voir
également la rubrique 4.3).
Des cas d'hématomes intrarachidiens ont été signalés lors de l'utilisation d'énoxaparine sodique lors
autorisé
d'une anesthésie rachidienne/péridurale ou de ponctions lombairesayant entraîné une paralysie
prolongée ou permanente. Ces événements sont rares avec les schémas posologiques d'énoxaparine
sodique de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour ou à une dose inférieure. Le risque de survenue de ces
événements est plus élevé avec l'utilisation postopératoire de cathéters périduraux implantés, avec
plus
l'utilisation concomitante de traitements modifiant l'hémostase, tels que les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS), en cas de procédure péridurale ou de ponction lombaire traumatique ou répétée, ou
chez les patients présentant des antécédents de chirurgie rachidienne ou de malformation rachidienne.
Il faut tenir compte du profil pharmacocinétique de l'énoxaparine sodique pour réduire le risque
n'est
potentiel de saignement associé à l'utilisation d'énoxaparine sodique lors d'une anesthésie/analgésie
péridurale ou rachidienne ou d'une rachicentèse (voir la rubrique 5.2). La pose ou le retrait d'un
cathéter péridural ou une ponction lombaire sont à réaliser de préférence lorsque l'effet anticoagulant
de l'énoxaparine sodique est faible. Toutefois, le délai exact pour atteindre un effet anticoagulant
suffisamment faible chez chaque patient n'est pas connu. Pour les patients présentant une clairance de
la créatinine de [15 à 30 ml/minute], d'autres paramètres doivent être pris en compte, en raison d'une
élimination plus lente de l'énoxaparine sodique (voir la rubrique 4.2).
Si le traitement anticoagulant est administré dans le cadre d'une anesthésie/analgésie péridurale ou
rachidienne ou d'une ponction lombaire, un suivi fréquent doit être mis en place afin de déceler tout
signe et symptôme d'une atteinte neurologique, tel qu'une douleur dorsale au niveau de la colonne
médicament
vertébrale, des déficits moteurs et sensoriels (engourdissement ou faiblesse au niveau des membres
inférieurs), un dysfonctionnement des intestins et/ou de la vessie. Les patients doivent être informés
qu'ils doivent signaler immédiatement tout signe ou symptôme décrit ci-dessus. Si des signes ou
Ce
symptômes d'hématome rachidien sont suspectés, il est urgent de poser le diagnostic et d'initier un
traitement, notamment envisager une décompression de la moelle épinière, même s'il est possible que
ce traitement ne parvienne pas à prévenir ou à récupérer les séquelles neurologiques.
Nécrose cutanée/Vascularite cutanée
Des cas de nécrose et de vascularite cutanées ont été signalés avec des HBPM et doivent conduire à un
arrêt rapide du traitement.
Procédures de revascularisation coronaire percutanée
Afin de minimiser le risque de saignement suite à une procédure vasculaire pendant la prise en charge
d'un angor instable, d'un NSTEMI et d'un STEMI aigu, les intervalles de temps recommandés entre
les doses d'injection d'énoxaparine sodique doivent être respectés précisément. Il est important
85
Endocardite infectieuse aiguë
L'utilisation d'héparine n'est généralement pas recommandée chez les patients atteints d'endocardite
infectieuse aiguë en raison du risque d'hémorragie cérébrale. Si une telle utilisation est considérée
comme étant absolument nécessaire, la décision doit être prise uniquement après une évaluation
prudente du rapport bénéfice-risque.
Prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
Il n'existe pas d'étude spécifique sur l'utilisation d'énoxaparine sodique pour la thromboprophylaxie
chez les patients porteurs de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques. Des cas isolés de thrombose
sur prothèses de valve mécaniques ont été signalés chez des patients ayant reçu de l'énoxaparine
sodique en thromboprophylaxie. Des facteurs confondants, incluant la maladie sous-jacente et des
données cliniques limitées, ne permettent pas d'évaluer correctement ces cas. Dans certains cas, il
s'agissait de femmes enceintes chez lesquelles la thrombose a entraîné le décès de la mère et du foetus.
autorisé
Femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
L'utilisation d'énoxaparine sodique en thromboprophylaxie chez les femmes enceintes porteuses de
prothèses valvulaires cardiaques mécaniques n'a pas été étudiée de façon spécifique. Dans le cadre
plus
d'une étude clinique chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques
mécaniques traitées par énoxaparine sodique (100 UI/kg [1 mg/kg], 2 fois par jour) pour réduire le
risque thromboembolique, 2 femmes sur 8 ont développé des caillots résultant en un blocage de la
valve et entraînant le décès de la mère et du foetus. Des cas isolés de thrombose de valves ont été
rapportés post-commercialisation chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
n'est
cardiaques mécaniques traitées par énoxaparine sodique en thromboprophylaxie. Les femmes
enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques peuvent être à haut risque
thromboembolique.
Patients âgés
Aucune tendance d'augmentation des saignements n'est observée chez les patients âgés traités à doses
prophylactiques. Les patients âgés (en particulier les patients âgés de 80 ans et plus) pourraient
présenter un risque accru de complications hémorragiques aux doses thérapeutiques. Une surveillance
clinique étroite est recommandée, et une diminution de la posologie chez les patients âgés de plus de
75 ans traités pour un STEMI pourraient être envisagées (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
médicament
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, l'exposition à l'énoxaparine est augmentée,
associée à une élévation du risque de saignement. Chez ces patients, une surveillance clinique étroite
Ce
est recommandée, et une surveillance biologique par la mesure de l'activité anti-Xa pourrait être
envisagée (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
En raison du manque de données dans cette population, l'énoxaparine sodique n'est pas recommandée
chez les patients atteints d'une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
en dehors de la prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle
au cours de l'hémodialyse.
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 30 ml/min), il
est recommandé d'ajuster la posologie pour les traitements curatif et prophylactique (voir
rubrique 4.2), en raison d'une exposition à l'énoxaparine sodique significativement augmentée.
Aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients atteints d'insuffisance rénale
modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de 50 à
80 ml/min).
86
Insuffisance hépatique
L'énoxaparine sodique doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant une insuffisance
hépatique, en raison du risque augmenté de saignements. Une adaptation de la posologie, sur la base
d'une surveillance de l'activité anti-Xa, n'est pas fiable chez les patients avec une cirrhose hépatique
et n'est pas recommandée (voir rubrique 5.2).
Patients de faible poids
Une augmentation de l'exposition à l'énoxaparine sodique avec des doses prophylactiques (non
ajustées en fonction du poids) a été observée chez des femmes et des hommes de faible poids corporel
(< 45 kg et < 57 kg respectivement), ce qui pourrait augmenter le risque hémorragique. Une
surveillance clinique étroite est donc recommandée chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Patients obèses
Les patients obèses ont un risque thromboembolique plus élevé. La sécurité d'emploi et l'efficacité
des doses prophylactiques chez les patients obèses (IMC > 30 kg/m2) n'ont pas été entièrement
déterminées et il n'existe aucun consensus sur l'ajustement de la posologie. Ces patients doivent faire
l'objet d'une surveillance étroite pour déceler tout signe ou symptôme de maladie thromboembolique.
Hyperkaliémie
autorisé
Les héparines peuvent supprimer la sécrétion surrénale d'aldostérone et entraîner une hyperkaliémie
(voir rubrique 4.8), en particulier chez les patients atteints de diabète, présentant une insuffisance
rénale chronique, une acidose métabolique préexistante, prenant des médicaments connus pour
augmenter les taux de potassium (voir rubrique 4.5). Les taux plasmatiques de potassium doivent être
plus
régulièrement surveillés, en particulier chez les patients à risque.

Traçabilité
Les HBPM sont des médicaments biologiques. Afin d'améliorer la traçabilité des HBPM, il est
recommandé aux professionnels de santé de consigner le nom commercial et le numéro de lot du
n'est
produit administré dans le dossier médical du patient.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Association déconseillée :
Médicaments modifiant l'hémostase (voir rubrique 4.4)
Il est recommandé d'arrêter certains médicaments qui modifient l'hémostase avant un traitement par
médicament
énoxaparine sodique, à moins que cela ne soit strictement indiqué. Si l'association est indiquée,
l'énoxaparine sodique doit être utilisée sous surveillance clinique et biologique étroite, lorsque
nécessaire. Ces médicaments incluent :
Ce
- les salicylés systémiques, l'acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires et les
AINS, y compris le kétorolac ;
- les thrombolytiques (par ex., altéplase, rétéplase, streptokinase, ténectéplase, urokinase) et
anticoagulants (voir rubrique 4.2).
Association faisant l'objet de précautions d'emploi :
Les médicaments suivants peuvent être administrés avec prudence en association avec l'énoxaparine
sodique :
Autres médicaments modifiant l'hémostase, tels que :
-
les inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire, y compris l'acide acétylsalicylique utilisé à
une dose antiagrégante (cardioprotection), le clopidogrel, la ticlopidine et les antagonistes
87
- le Dextran 40 ;
-
les glucocorticoïdes systémiques.
Médicaments augmentant le taux de potassium :
Les médicaments augmentant le taux de potassium sérique peuvent être administrés en association
avec l'énoxaparine sodique dans le cadre d'une surveillance clinique et biologique étroite (voir
rubriques 4.4 et 4.8).

4.6 Fertilité, grossesse et allaitement


Grossesse
Dans l'espèce humaine, aucune donnée ne montre que l'énoxaparine traverse la barrière placentaire
pendant le deuxième et le troisième trimestres de la grossesse. Aucune information n'est disponible en
ce qui concerne le premier trimestre.
Les études chez l'animal n'ont pas en mis en évidence de foetotoxicité ni de tératogénicité (voir
rubrique 5.3). Les données chez l'animal ont montré que le passage de l'énoxaparine à travers le
placenta est minime.
autorisé
L'énoxaparine sodique ne doit être utilisée pendant la grossesse que si le médecin en a clairement
établi la nécessité.
Les femmes enceintes recevant de l'énoxaparine sodique doivent faire l'objet d'une surveillance
plus
étroite pour déceler tout signe de saignement ou d'anticoagulation excessive, et elles doivent être
informées du risque d'hémorragie. Dans l'ensemble, les données suggèrent qu'il n'y a aucune preuve
d'augmentation du risque d'hémorragie, de thrombopénie ou d'ostéoporose par rapport aux femmes
qui ne sont pas enceintes, à l'exception des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
cardiaques (voir rubrique 4.4).
n'est
S'il est prévu de procéder à une anesthésie péridurale, il est recommandé d'arrêter le traitement par
héparine avant (voir rubrique 4.4).

Allaitement
Chez la femme, l'excrétion de l'énoxaparine sous forme inchangée dans le lait n'est pas connue. Chez
les rates allaitantes, le passage de l'énoxaparine ou de ses métabolites dans le lait est très faible.
L'absorption orale d'énoxaparine sodique est peu probable. Thorinane peut être utilisé pendant
l'allaitement.
Fertilité
Il n'existe aucune donnée clinique sur l'énoxaparine sodique relative à la fertilité. Les études chez
médicament
l'animal n'ont montré aucun effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).

4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Ce
L'énoxaparine sodique n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines.


4.8 Effets indésirables

88
autorisé
Dans les études cliniques, les hémorragies, la thrombopénie et la thrombocytose étaient les effets les
plus fréquemment rapportés (voir rubrique 4.4 et « Description d'effets indésirables sélectionnés » ci-
dessous).
plus
Liste récapitulative des effets indésirables
Les autres effets indésirables observés dans les études cliniques et rapportés au cours de l'expérience
post-commercialisation (* indique les effets rapportés durant l'expérience post-commercialisation)
n'est
sont détaillés ci-dessous.
Les fréquences sont déterminées de la façon suivante : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100,
< 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) et
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque
classe de système d'organes, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de
gravité.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent : hémorragie, anémie hémorragique*, thrombopénie, thrombocytose
Rare : éosinophilie*
Rare : cas de thrombopénie immuno-allergique avec thrombose ; dans certains cas, la thrombose
médicament
s'est compliquée d'un infarctus d'un organe ou d'une ischémie d'un membre
(voir rubrique 4.4)
Affections du système immunitaire
Ce
Fréquent : réaction allergique
Rare : réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris choc*
Affections du système nerveux
Fréquent : maux de tête*
Affections vasculaires
Rare : hématome intrarachidien*. Ces réactions ont entraîné des lésions neurologiques de gravité
variable, comprenant la paralysie prolongée ou permanente (voir la rubrique 4.4)
Affections hépatobiliaires
89
> 3 fois la limite supérieure de la normale)
Peu fréquent : atteintes hépatocellulaires*
Rare : atteinte hépatique cholestatique*
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : urticaire, prurit, érythème
Peu fréquent : dermatite bulleuse
Rare : alopécie*
Rare : vascularite cutanée*, nécrose cutanée* survenant généralement au site d'injection (ces
réactions ont généralement été précédées d'un purpura ou de placards érythémateux, infiltrés et
douloureux).
Nodules au site d'injection* (nodules inflammatoires qui ne sont pas une formation kystique
d'énoxaparine). Ils se résorbent après quelques jours et ne sont pas un motif d'arrêt du traitement.
Affections musculo-squelettiques, systémiques et osseuses
Rare : ostéoporose* lors d'un traitement prolongé (plus de 3 mois)
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : hématome au site d'injection, douleur au site d'injection, autre réaction au site
autorisé
d'injection (telle qu'un oedème, une hémorragie, une hypersensibilité, une inflammation, un
nodule, une douleur ou une réaction)
Peu fréquent : irritation locale ; nécrose cutanée au site d'injection
plus
Investigations
Rare : hyperkaliémie* (voir rubriques 4.4 et 4.5)
Description d'effets indésirables sélectionnés
Hémorragies
n'est
Des hémorragies majeures ont été rapportées au maximum chez 4,2 % des patients (patients en
chirurgie), dont certaines ont été fatales. Chez les patients en chirurgie, les complications
hémorragiques étaient considérées comme majeures : (1) hémorragie avec conséquence clinique
significative ou (2) hémorragie accompagnée d'une diminution du taux d'hémoglobine 2 g/dl ou
ayant nécessité la transfusion de 2 ou plus culots globulaires. Les hémorragies rétropéritonéales et
intracrâniennes étaient dans tous les cas considérées comme majeures.
Comme avec les autres anticoagulants, une hémorragie peut survenir en présence de facteurs de
risques associés, tels que des lésions organiques susceptibles de saigner, des procédures invasives ou
l'utilisation concomitante de médicaments ayant un effet sur l'hémostase (voir les rubriques 4.4 et
4.5).
médicament
Classe de
Prophylaxie en Prophylaxie Traitement des
Traitement de
Traitement du
systèmes
chirurgie
médicale
TVP, avec ou
l'angor instable STEMI aigu
d'organes
sans EP
et de l'IDM
Ce
sans onde Q

Très fréquent :
Fréquent :

Très fréquent

Fréquent :
Fréquent :

Affections
Hémorragie
Hémorragi
Hémorragie
Hémorragie
Hémorragie
hématologiqu

e

Rare :
es et du
Rare :
Peu fréquent :

Hémorragie
Peu fréquent :
système
Hémorragie
Hémorragie
rétropéritonéa
Hémorragie
lymphatique

rétropéritonéa
intracrânienne le
intracrânienne
le
, hémorragie
, hémorragie
rétropéritonéa
rétropéritonéa
le
le
: tel que, hématome, ecchymoses en dehors du site d'injection, hématome au niveau d'une plaie,
hématurie, épistaxis et hémorragie gastro-intestinale.
90
Thrombopénie et thrombocytose

Classe de
Prophylaxie en Prophylaxie
Traitement des Traitement de
Traitement du
systèmes
chirurgie
médicale
TVP, avec ou
l'angor instable STEMI aigu
d'organes
sans EP
et de l'IDM
sans onde Q
Affections
Très fréquent : Peu
Très fréquent :
Peu fréquent :
Fréquent :
hématologique
Thrombocy-
fréquent :
Thrombocytos Thrombopénie
Thrombocytos
s et du système
tose
Thrombopé
e
e
lymphatique

nie

Thrombopénie
Fréquent :
Fréquent :
Très rare :
Thrombopéni
Thrombocyto-
Thrombopénie
e
pénie
immuno-
allergique

: Augmentation de la numération plaquettaire > 400 G/l
autorisé
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de l'énoxaparine sodique chez les enfants n'ont pas été établies (voir
rubrique 4.2).
Déclaration des effets indésirables suspectés
plus
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
n'est
4.9 Surdosage
Signes et symptômes
Le surdosage accidentel après administration IV, extracorporelle ou SC d'énoxaparine sodique
pourrait entraîner des complications hémorragiques. Suite à l'administration par voie orale de doses
même massives, il est peu probable que l'énoxaparine sodique soit absorbée.
Prise en charge
Les effets anticoagulants peuvent être largement neutralisés par l'injection IV lente de protamine. La
dose de protamine dépend de la dose d'énoxaparine sodique injectée :
1 mg de protamine neutralise l'effet anticoagulant de 100 UI (1 mg) d'énoxaparine sodique, si
cette dernière a été administrée au cours des 8 dernières heures.
médicament
Une perfusion de 0,5 mg de protamine pour100 UI (1 mg) d'énoxaparine sodique peut être
administrée si l'énoxaparine sodique a été administrée plus de 8 heures avant l'administration
de protamine, ou s'il a été déterminé qu'une deuxième dose de protamine est requise.
Ce
Au-delà de 12 heures après l'injection d'énoxaparine sodique, il n'est pas
nécessaired'administrer la protamine.
Cependant, même à des doses élevées de protamine, l'activité anti-Xa de l'énoxaparine sodique n'est
jamais complètement neutralisée (environ 60 % au maximum). (Voir les informations de prescription
pour les sels de protamine).

5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

91
autorisé
facteur VIIa, l'induction de la libération d'un inhibiteur de la voie du facteur tissulaire (TFPI)
endogène ainsi qu'une libération réduite du facteur de von Willebrand (vWF) de l'endothélium
vasculaire dans la circulation sanguine. Ces facteurs sont connus pour contribuer à l'effet
antithrombotique global de l'énoxaparine sodique.
plus
Lorsqu'elle est utilisée comme traitement prophylactique, l'énoxaparine sodique n'affecte pas
significativement le temps de céphaline activée (TCA). Lorsque l'énoxaparine sodique est utilisée
comme traitement curatif, le TCA peut être prolongé de 1,5 à 2,2 fois au pic d'activité, par rapport au
temps de contrôle.
n'est
Efficacité et sécurité clinique
Prévention de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie
Prophylaxie prolongée de la MTEV en chirurgie orthopédique :
Dans une étude menée en double aveugle portant sur la prophylaxie prolongée des patients ayant
bénéficié d'une chirurgie de remplacement de la hanche, 179 patients ne présentant pas de maladie
thromboembolique veineuse initialement traités, durant leur hospitalisation, par de l'énoxaparine
sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg) SC, ont été randomisés pour recevoir, après la sortie de
l'hôpital, un traitement comprenant soit de l'énoxaparine sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg)
(n = 90) SC une fois par jour, soit un placebo (n = 89) pendant 3 semaines. L'incidence de TVP
pendant la prophylaxie prolongée était significativement plus faible pour l'énoxaparine sodique
médicament
comparée au placebo, et aucune EP n'a été rapportée. Aucune hémorragie majeure n'est survenue.
Les données d'efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.
Ce

Énoxaparine
sodique
4 000 UI (40 mg) SC
Placebo
une fois par jour
SC une fois par jour
n (%)
n (%)
Tous les patients ayant reçu une
90 (100)
89 (100)
prophylaxie prolongée
Total de TEV
6 (6,6)
18 (20,2)
Total de TVP (%)
6 (6,6)*
18 (20,2)
TVP proximale (%)
5 (5,6)#
7 (8,8)
*valeur p par rapport au placebo = 0,008
chiffre de la valeur p par rapport au placebo = 0,537
92
autorisé
un placebo pendant 21 jours supplémentaires. Une vénographie bilatérale a été réalisée entre le 25è et
le 31è jour, ou plus tôt si des symptômes de thromboembolie veineuse survenaient. Les patients ont été
suivis pendant trois mois. La prophylaxie par énoxaparine sodique pendant quatre semaines après
l'intervention chirurgicale pour un cancer abdominal ou pelvien a réduit significativement l'incidence
plus
des thromboses confirmées par vénographie, comparativement à la prophylaxie par énoxaparine
sodique pendant une semaine. Les taux de thromboembolie veineuse à la fin de la phase en double
aveugle étaient de 12,0 % (n = 20) dans le groupe du placebo et de 4,8 % (n = 8) dans le groupe de
l'énoxaparine sodique ; p = 0,02. Cette différence persistait à trois mois [13,8 % vs 5,5 % (n = 23 vs
9), p = 0,01]. Il n'y a pas eu de différences dans les taux de saignement, ni d'autres complications
n'est
durant les périodes en double aveugle ou de suivi.
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d'une
affection médicale aiguë avec mobilité réduite
Dans une étude multicentrique menée en double aveugle, en groupes parallèles, l'énoxaparine sodique
à une dose de 2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) SC une fois par jour a été comparée à un
placebo dans la prophylaxie médicale de la TVP chez des patients présentant une réduction importante
de la mobilité lors d'une affection médicale aiguë (définie par une distance de marche < 10 mètres
pendant 3 jours). Cette étude a inclus des patients atteints d'insuffisance cardiaque (classe III ou IV
selon la NYHA) ; d'insuffisance respiratoire aiguë ou d'insuffisance respiratoire chronique
compliquée et d'une infection aiguë ou de rhumatisme aigu ; si ces affections étaient associées à au
médicament
moins un facteur de risque d'ETEV (âge 75 ans, cancer, antécédent d'ETEV, obésité, varices,
hormonothérapie et maladie cardiaque ou insuffisance respiratoire chroniques).
Au total, 1 102 patients ont été inclus dans l'étude et 1 073 patients ont été traités. Le traitement a été
Ce
poursuivi pendant 6 à 14 jours (durée médiane de 7 jours). Administrée à une dose de 4 000 UI
(40 mg) SC une fois par jour, l'énoxaparine sodique a significativement réduit l'incidence d'ETEV
comparativement au placebo. Les données d'efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.

Énoxaparine
Énoxaparine
Placebo
sodique
sodique
n (%)
2 000 UI (20 mg)
4 000 UI (40 mg)
SC une fois par
SC une fois par
jour
jour
n (%)
n (%)
Tous les patients traités
287 (100)
291(100)
288 (100)
93
Total d'ETEV (%)
43 (15,0)
16 (5,5)*
43 (14,9)
TVP totales (%)
43 (15,0)
16 (5,5)
40 (13,9)
TVP proximale (%)
13 (4,5)
5 (1,7)
14 (4,9)
ETEV = événements thromboemboliques veineux incluant la TVP, l'EP et le décès
considéré comme étant d'origine thromboembolique.
*valeur p par rapport au placebo = 0,0002
Environ 3 mois après l'inclusion, l'incidence des ETEV restait significativement plus faible dans le
groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) par rapport au groupe placebo.
La survenue d'hémorragies totales et majeures était respectivement de 8,6 % et de 1,1 % dans le
groupe placebo, de 11,7 % et de 0,3 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) et de 12,6 % et 1,7 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg).

Traitement de la thrombose veineuse profonde avec ou sans embolie pulmonaire
Dans une étude multicentrique, en groupes parallèles, 900 patients présentant une TVP aiguë d'un
membre inférieur, avec ou sans EP, ont été randomisés pour recevoir un traitement dans le cadre d'une
autorisé
hospitalisation par soit (i) de l'énoxaparine sodique à la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) SC une fois
par jour, soit (ii) de l'énoxaparine sodique à la dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les 12 heures,
soit (iii) un bolus IV d'héparine (5 000 UI) suivi par une perfusion continue (administrée pour
atteindre un TCA de 55 à 85 secondes). Au total, 900 patients ont été randomisés dans l'étude et tous
les patients ont été traités. Tous les patients ont également reçu de la warfarine sodique (dose ajustée
plus
en fonction du temps de prothrombine nécessaire pour atteindre un rapport international normalisé
[INR] de 2,0 à 3,0), en commençant dans les 72 heures de l'instauration du traitement par énoxaparine
sodique ou par héparine standard, et ce traitement s'est poursuivi pendant 90 jours. Le traitement par
énoxaparine sodique ou héparine standard a été administré pendant au moins 5 jours et jusqu'à ce que
n'est
l'INR cible pour la warfarine sodique ait été atteint. Les deux schémas posologiques de l'énoxaparine
sodique étaient équivalents au traitement par héparine standard sur la réduction du risque de récidive
de maladie thromboembolique veineuse (TVP et/ou EP). Les données d'efficacité sont fournies dans le
tableau ci-dessous.

Énoxaparine
Énoxaparine
Héparine
sodique
sodique
Traitement IV
150 UI/kg
100 UI/kg
ajusté en fonction
(1,5 mg/kg) SC une
(1 mg/kg) SC une
du TCA
fois par jour
fois par jour
n (%)
n (%)
n (%)
Tous les patients
298 (100)
312 (100)
290 (100)
médicament
traités atteints de
TVP, avec ou sans
EP
Ce
ETEV totales (%)
13 (4,4)*
9 (2,9)*
12 (4,1)
TVP seule (%)
11 (3,7)
7 (2,2)
8 (2,8)
TVP proximale
9 (3,0)
6 (1,9)
7 (2,4)
(%)
EP (%)
2 (0,7)
2 (0,6)
4 (1,4)
ETEV = événement thromboembolique veineux (TVP et/ou EP)
*Les intervalles de confiance à 95 % pour les différences entre les traitements pour le total
d'ETEV étaient les suivants :
- énoxaparine sodique une fois par jour vs héparine (-3,0 à 3,5)
- énoxaparine sodique toutes les 12 heures vs héparine (-4,2 à 1,7).
94
autorisé
Traitement de l'infarctus du myocarde avec élévation du segment ST
Dans une étude multicentrique de grande envergure, 20 479 patients présentant un STEMI et éligibles
à un traitement fibrinolytique ont été randomisés pour recevoir soit de l'énoxaparine sodique sous la
forme d'un bolus IV unique de 3 000 UI (30 mg) et une dose SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) suivie d'une
plus
injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit de l'héparine non fractionnée ajustée en
fonction du TCA par voie IV pendant 48 heures. Tous les patients ont également été traités par de
l'acide acétylsalicylique pendant au moins 30 jours. La posologie de l'énoxaparine sodique était
ajustée pour les patients atteints d'une insuffisance rénale sévère et pour les patients âgés de plus de
75 ans. Les injections SC d'énoxaparine sodique ont été administrées jusqu'à la sortie de l'hôpital ou
n'est
pendant huit jours au maximum (selon la première occurrence).
4 716 patients ont bénéficié d'une intervention coronarienne percutanée (ICP) associée à un traitement
antithrombotique en aveugle. Par conséquent, pour les patients sous énoxaparine sodique, l'ICP a été
pratiquée sous énoxaparine sodique (pas de changement de traitement) en utilisant le schéma
posologique établi dans les études précédentes, à savoir, aucune administration supplémentaire si la
dernière administration par voie SC a été effectuée moins de 8 heures avant l'inflation du ballonnet, ou
un bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d'énoxaparine sodique si la dernière administration SC a été
effectuée plus de 8 heures avant l'inflation du ballonnet.
L'énoxaparine sodique comparée à l'héparine non fractionnée a significativement diminué l'incidence
du critère principal d'évaluation, un critère composite du décès toutes causes confondues ou d'une
récidive d'infarctus du myocarde au cours des 30 premiers jours suivant la randomisation [9,9 pour
médicament
cent dans le groupe énoxaparine sodique, vs 12,0 pour cent dans le groupe héparine non fractionnée],
avec une réduction du risque relatif de 17 pour cent (p < 0,001).
Les bénéfices du traitement par l'énoxaparine sodique, démontrés sur plusieurs critères d'efficacité,
Ce
sont apparus à 48 heures, où il a été observé une réduction du risque relatif de 35 pour cent de récidive
d'infarctus du myocarde, comparativement au traitement par héparine non fractionnée (p < 0,001).
L'effet bénéfique de l'énoxaparine sodique sur le critère principal d'évaluation était homogène dans
les sous-groupes clés, dont l'âge, le sexe, la localisation de l'infarctus, les antécédents de diabète, les
antécédents d'infarctus du myocarde, le type d'agent fibrinolytique administré et le délai écoulé
jusqu'au traitement par le médicament à l'étude.
Un bénéfice thérapeutique significatif a été observé avec l'énoxaparine sodique, comparée à l'héparine
non fractionnée, chez les patients ayant bénéficié d'une intervention coronarienne percutanée dans les
30 jours suivant la randomisation (réduction du risque relatif de 23 pour cent) ou ayant été traités
médicalement (réduction du risque relatif de 15 pour cent, p = 0,27).
Le taux de survenue à 30 jours du critère d'évaluation composite associant décès, récidive d'infarctus
du myocarde ou une hémorragie intracrânienne (une mesure du bénéfice clinique net) était
95
autorisé
5.2 Propriétés pharmacocinétiques

Caractéristiques générales
Les paramètres pharmacocinétiques de l'énoxaparine sodique ont principalement été étudiés en termes
plus
de durée de l'activité anti-Xa dans le plasma et également par l'activité anti-IIa, aux doses
recommandées après une administration SC unique et répétée, et après une administration IV unique.
La détermination quantitative des activités pharmacocinétiques anti-Xa et anti-IIa a été effectuée par
des méthodes amidolytiques validées.
n'est
Absorption
La biodisponibilité absolue de l'énoxaparine sodique après une injection SC, en fonction de l'activité
anti-Xa, est proche de 100 %.
Différentes doses, formules et schémas posologiques peuvent être utilisés.
Le niveau plasmatique maximal moyen d'activité anti-Xa est observé dans un délai de 3 à 5 heures
après l'injection SC et atteint une activité anti-Xa d'environ 0,2, 0,4, 1,0 et 1,3 UI anti-Xa/ml suite à
l'administration SC unique de doses de 2 000 UI, 4 000 UI, 100 UI/kg et 150 UI/kg (20 mg, 40 mg,
1 mg/kg et 1,5 mg/kg), respectivement.
Un bolus IV de 3 000 UI (30 mg) immédiatement suivi d'une injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg)
médicament
toutes les 12 heures a fourni un niveau d'activité anti-Xa maximum initial de 1,16 UI/ml (n = 16) et
une exposition moyenne correspondant à 88 % des taux à l'état d'équilibre. L'état d'équilibre est
atteint le deuxième jour du traitement.
Ce
Après une administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour et de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour chez des volontaires sains, l'état d'équilibre est atteint le 2e jour, avec un
rapport d'exposition moyen environ 15 % plus élevé qu'après une dose unique. Après
l'administration SC de doses répétées de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour, l'état d'équilibre est
atteint entre le 3e et le 4e jour, avec une exposition moyenne environ 65 % plus élevée qu'après une
dose unique et des taux d'activité anti-Xa maximaux et résiduels moyens d'environ 1,2 et 0,52 UI/ml,
respectivement.
Le volume d'injection et la concentration de la dose sur une plage allant de 100 à 200 mg/ml ne
modifient pas les paramètres pharmacocinétiques chez les volontaires sains.
96
autorisé
L'énoxaparine sodique est un médicament à faible clairance, avec une clairance plasmatique anti-Xa
moyenne de 0,74 l/h après une perfusion IV de 150 UI/kg (1.5 mg/kg) pendant 6 heures.
L'élimination est monophasique, avec une demi-vie d'environ 5 heures après une dose SC unique,
jusqu'à environ 7 heures après une administration répétée.
plus
La clairance rénale de fragments actifs représente environ 10 % de la dose administrée et l'excrétion
rénale totale des fragments actifs et non actifs représente 40 % de la dose.
Populations particulières
Patients âgés
n'est
D'après les résultats d'une analyse pharmacocinétique de la population, le profil cinétique de
l'énoxaparine sodique n'est pas différent chez les sujets âgés comparativement à des sujets plus jeunes
lorsque la fonction rénale est normale.
Cependant, étant donné que la fonction rénale décline avec l'âge, les patients âgés peuvent montrer
une élimination réduite de l'énoxaparine sodique (voir rubrique 4.4).

Insuffisance hépatique
Dans une étude menée chez des patients atteints d'une cirrhose avancée et traités par énoxaparine
sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour, une diminution de l'activité anti-Xa maximale
a été associée à une augmentation de la sévérité de l'insuffisance hépatique (évaluée par les catégories
de Child-Pugh). Cette diminution a été principalement attribuée à une diminution du taux d'ATIII
médicament
faisant suite à une diminution de la synthèse d'ATIII chez les patients présentant une insuffisance
hépatique.

Ce
Insuffisance rénale
Une relation linéaire entre la clairance plasmatique anti-Xa et la clairance de la créatinine à l'état
d'équilibre a été observée, ce qui indique une diminution de la clairance de l'énoxaparine sodique chez
les patients présentant une fonction rénale diminuée. Une exposition anti-Xa représentée par l'ASC, à
l'état d'équilibre, est marginalement augmentée en cas d'insuffisance rénale légère (clairance de la
créatinine de 50 à 80 ml/min) et modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) après
l'administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour. Chez les patients
présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), l'ASC à l'état
d'équilibre est significativement augmentée de 65 % en moyenne après l'administration SC de doses
répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour (voir les rubriques 4.2 et 4.4).
97
autorisé
Aucune interaction pharmacocinétique n'a été observée entre l'énoxaparine sodique et les
thrombolytiques lors d'une administration concomitante.
5.3 Données de sécurité préclinique
plus
En plus de l'effet anticoagulant de l'énoxaparine sodique, il n'a été démontré aucune preuve d'effets
indésirables à la dose de 15 mg/kg/j administrée par voie SC pendant 13 semaines dans les études de
toxicité conduites chez le rat et le chien et à la dose de 10 mg/kg/j SC et IV pendant 26 semaines dans
les études de toxicité conduites chez le rat et le singe.
n'est
Dans les tests in vitro, incluant le test d'Ames, le test de mutation directe des lymphomes chez la
souris, l'énoxaparine sodique n'a montré aucune activité mutagène. Dans les tests d'aberration
chromosomique in vitro sur des lymphocytes humains et le test d'aberration chromosomique in vivo
sur de la moelle osseuse de rat, l'énoxaparine sodique n'a montré aucune activité clastogène.
Aucune preuve d'effet tératogène ou de foetotoxicité n'a été montrée lors des études conduites chez
les rates et les lapines gravides, recevant des doses d'énoxaparine SC jusqu'à 30 mg/kg/j. Il a été
découvert que l'énoxaparine sodique n'avait aucun effet sur la fertilité ou la performance de
reproduction des rats mâles et femelles à des doses SC allant jusqu'à 20 mg/kg/jour.


médicament

6.

DONNÉES PHARMACEUTIQUES

Ce
6.1 Liste des excipients

Eau pour préparations injectables
6.2 Incompatibilités
Injection par voie SC
Ne pas mélanger avec d'autres produits.
Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l'indication STEMI aigu) :
L'énoxaparine sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale
(0,9 %) ou du glucose à 5 % dans de l'eau (voir rubrique 4.2).
98
autorisé
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d'élimination et manipulation plus

INSTRUCTIONS D'UTILISATION : SERINGUE PRÉREMPLIE
Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
n'est
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.

Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
médicament
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
Ce
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.

Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)

Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.

2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.

3)
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.
99



Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.

4)

Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
préremplie et prête à l'emploi.
N'essayez
pas de
chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
autorisé
Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

6)

Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
plus
sur toute sa longueur dans le pli de peau.
n'est


7)

Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
médicament
Ce

Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
médicament.

9)
Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.

100
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas


8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/16/1131/007
EU/1/16/1131/008

9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
autorisé
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 15/09/2016
plus

10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
n'est
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
médicament
Ce
101
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.

1.

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

Thorinane 10 000 UI (100 mg)/1 ml solution injectable

2.

COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
10 000 UI/ml (100 mg/ml) solution injectable
Chaque seringue préremplie contient 10 000 UI d'activité anti-Xa (correspondant à 100 mg)
d'énoxaparine sodique dans 1,0 ml d'eau pour préparations injectables.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
L'énoxaparine sodique est une substance biologique obtenue par dépolymérisation alcaline d'ester
benzylique d'héparine dérivé de la muqueuse intestinale porcine.
autorisé

3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable en seringue préremplie.
plus
Solution transparente, incolore à jaune pâle.

4.
INFORMATIONS CLINIQUES
n'est
4.1 Indications thérapeutiques
Thorinane est indiqué chez l'adulte dans :
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie à risque
modéré et élévé, en particulier en chirurgie orthopédique ou générale, dont la chirurgie
oncologique.
Le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints
d'une affection médicale aiguë (telle qu`insuffisance cardiaque aiguë, insuffisance respiratoire,
infections sévères ou maladies rhumatismales) et dont la mobilité est réduite, à risque
thromboembolique veineux augmenté.
Le traitement de la thrombose veineuse profonde (TVP) et de l'embolie pulmonaire (EP), à
médicament
l'exclusion de l'EP susceptible de relever d'un traitement thrombolytique ou chirurgical.
La prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours
de l'hémodialyse.
Ce
Le syndrome coronaire aigu :
- traitement de l'angor instable et de l'infarctus du myocarde sans élévation du segment ST
(NSTEMI), administré en association avec l'acide acétylsalicylique par voie orale.
- traitement de l'infarctus du myocarde aigu avec élévation du segment ST (STEMI), incluant
les patients éligibles à un traitement médical ou à une intervention coronaire percutanée
(ICP) secondaire.

4.2 Posologie et mode d'administration

Posologie
102
Chez les patients à risque thromboembolique modéré, la dose recommandée d'énoxaparine
sodique est de 2 000 UI (20 mg) une fois par jour par injection SC. L'administration préopératoire
(2 heures avant l'intervention chirurgicale) de 2 000 UI (20 mg) d'énoxaparine sodique s'est
révélée être efficace et sûre en chirurgie, en chirurgie à risque modéré.
Chez les patients à risque modéré, le traitement par énoxaparine sodique doit être maintenu
pendant une période minimale de 7 à 10 jours, quel que soit le statut de rétablissement du patient
(par ex., mobilité). Le traitement prophylactique doit être poursuivi tant que le patient est en
mobilité significativement réduite.
Chez les patients à risque thromboembolique élevé, la dose recommandée d'énoxaparine sodique
est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour administrée par injection SC.Le traitement doit de
préférence être initié 12 heures avant l'intervention chirurgicale. S'il est nécessaire d'instaurer le
traitement prophylactique préopératoire par énoxaparine sodique plus de 12 heures avant
l'intervention chirurgicale (par ex., patient à risque élevé en attente d'une intervention chirurgicale
orthopédique différée), la dernière injection doit être administrée au plus tard 12 heures avant
l'intervention chirurgicale et le traitement doit être repris 12 heures après l'intervention
chirurgicale.
autorisé
o Pour les patients faisant l'objet d'une intervention chirurgicale orthopédique
majeure, il est recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique
jusqu'à 5 semaines.
o Pour les patients à risque thromboembolique veineux élevé (TEV) faisant l'objet
plus
d'une intervention chirurgicale abdominale ou pelvienne pour un cancer, il est
recommandé de prolonger le traitement thromboprophylactique jusqu'à
4 semaines.
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d'une
n'est
affection médicale aiguë
La dose recommandée d'énoxaparine sodique est de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour par
injection SC.
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pendant au moins 6 à 14 jours, quel que soit le
degré de rétablissement du patient (par ex : mobilité). Le bénéfice n'est pas établi pour un traitement
au-delà de 14 jours.

Traitement de la TVP et de l'EP
L'énoxaparine sodique peut être administrée par voie SC soit en une injection de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour, soit en une injection de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour.
Le schéma thérapeutique doit être sélectionné par le médecin en fonction d'une évaluation individuelle
médicament
incluant l'évaluation du risque thromboembolique et du risque hémorragique. Le schéma posologique
de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) administré une fois par jour doit être utilisé chez les patients sans
complications présentant un faible risque de récidive d'événement thromboembolique. Le schéma
Ce
posologique de 100 UI/kg (1 mg/kg) administré deux fois par jour doit être utilisé pour tous les autres
patients, tels que les patients obèses, présentant une EP symptomatique, un cancer, une récidive
d'événement thromboembolique ou une thrombose veineuse proximale (veine iliaque).
Le traitement par énoxaparine sodique est prescrit pour une durée moyenne de 10 jours. Un traitement
anticoagulant oral doit être instauré quand cela est approprié (voir « Relais entre l'énoxaparine sodique
et les anticoagulants oraux » à la fin de la rubrique 4.2).
Prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au cours de
l'hémodialyse.
La dose recommandée est de 100 UI/kg (1 mg/kg) d'énoxaparine sodique.
103
Pour le traitement de l'angor instable et du NSTEMI, la dose recommandée d'énoxaparine sodique
est de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures par injection SC administrée en association avec
un traitement antiplaquettaire. Le traitement doit être maintenu pendant au moins 2 jours, puis doit
être poursuivi jusqu'à stabilisation clinique. La durée habituelle du traitement est de 2 à 8 jours.

L'acide acétylsalicylique est recommandé pour tous les patients sans contre-indications à une dose
de charge initiale de 150 à 300 mg (chez les patients naïfs d'acide acétylsalicylique) et à une dose
d'entretien de 75 à 325 mg/jour au long cours, quelle que soit la stratégie de traitement.
autorisé
Pour le traitement d'un STEMI aigu, la dose recommandée d'énoxaparine sodique est un bolus
intraveineux (IV) unique de 3 000 UI (30 mg) suivie immédiatement d'une dose SC de 100 UI/kg
(1 mg/kg), puis par une dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) administrée par voie SC toutes les 12 heures
plus
(avec un maximum de 10 000 UI [100 mg] pour chacune des deux premières doses SC). Le
traitement antiplaquettaire approprié, tel que l'acide acétylsalicylique par voie orale (75 mg à
325 mg une fois par jour) doit être administré concomitamment, sauf en cas de contre-indication.
La durée de traitement recommandée est de 8 jours, ou jusqu'à la sortie de l'hôpital, selon la
première occurrence. Lorsqu'elle est administrée conjointement avec un agent thrombolytique
n'est
(spécifique de la fibrine ou non spécifique de la fibrine), l'énoxaparine sodique doit être
administrée entre 15 minutes avant et 30 minutes après le début du traitement fibrinolytique.
o Posologie chez les patients âgés de 75 ans ou plus, voir le paragraphe « Patients
âgés ».
o Pour les patients pris en charge par une ICP, si la dernière dose d'énoxaparine
sodique SC a été administrée moins de 8 heures avant l'inflation du ballonnet, il n'est
pas nécessaire d'administrer une dose supplémentaire. Si la dernière
administration SC a eu lieu plus de 8 heures avant l'inflation du ballonnet, un
bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d'énoxaparine sodique doit être administré.

Population pédiatrique

médicament
La sécurité d'emploi et l'efficacité de l'énoxaparine sodique n'ont pas été établies dans la population
pédiatrique.
Ce
Patients âgés
Pour toutes les indications, à l'exception du STEMI, aucune diminution de la dose n'est nécessaire
chez les patients âgés, sauf si la fonction rénale est altérée (voir ci-dessous « insuffisance rénale » et la
rubrique 4.4).
Pour le traitement d'un STEMI aigu chez les patients âgés de 75 ans ou plus, ne pas administrer le
bolus IV initial. Il est recommandé de démarrer le traitement avec une dose de 75 UI/kg (0,75 mg/kg)
SC toutes les 12 heures (maximum de 7500 UI [75 mg] pour les deux premières injections SC
uniquement, suivies par l'administration de 75 UI/kg [0,75 mg/kg] SC pour les doses restantes). Pour
une administration chez des patients âgés présentant une insuffisance rénale, voir ci-dessous le
paragraphe « insuffisance rénale » et la rubrique 4.4.
Insuffisance hépatique
104
Insuffisance rénale sévère
En raison du manque de données dans cette population, l'énoxaparine sodique n'est pas recommandée
chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
mis à part lors de la prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation
extracorporelle au cours de l'hémodialyse.
Tableau de la posologie pour les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la
créatinine [15 à 30] ml/min) :
Indication
Schémas posologique
Prophylaxie de la maladie
2 000 UI (20 mg) SC une fois par jour
thromboembolique veineuse
Traitement de la TVP et de l'EP
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
Traitement de l'angor instable et du
100 UI/kg (1 mg/kg) SC une fois par jour
autorisé
NSTEMI
Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
Bolus IV de 1 x 3 000 UI (30 mg) suivi
moins de 75 ans)
immédiatement de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC,
puis 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les
plus
24 heures

Traitement du STEMI aigu (patients âgés de
Pas de bolus IV initial, 100 UI/kg (1 mg/kg)
plus de 75 ans)
SC, puis 100 UI/Kg (1 mg/kg) SC toutes les
n'est
24 heures
Les ajustements posologiques recommandés ne s'appliquent pas à l'indication d'hémodialyse.
Insuffisance rénale modérée et légère
Même si aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients atteints d'insuffisance
rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de
50 à 80 ml/min), il est conseillé de mettre en place une surveillance clinique étroite.
Mode d'administration
Thorinane ne pas être administré par voie intramusculaire.
médicament
Pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique faisant suite à une intervention
chirurgicale, le traitement de la TVP et de l'EP, le traitement de l'angor instable et du NSTEMI,
l'énoxaparine sodique doit être administrée par injection SC.
Ce
Dans le cas d'un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d'une injection SC.
Pour la prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle au
cours de l'hémodialyse, l'énoxaparine est administrée à travers la ligne artérielle du circuit de
dialyse.
La seringue préremplie jetable est prête à l'emploi.
L'utilisation d'une seringue à tuberculine ou équivalente est recommandée lors de l'utilisation
d'ampoules ou de flacons multidoses afin de garantir le prélèvement du volume approprié de
médicament.
105
En cas d'auto-administration, il convient de recommander au patient de suivre les instructions fournies
dans la notice d'information destinée au patient incluse dans la boîte de ce médicament.
plus
Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l'indication de STEMI aigu) :
Dans le cas d'un STEMI aigu, le traitement doit être instauré par une injection bolus IV unique,
immédiatement suivie d'une injection SC.
Pour l'injection IV, il est possible d'utiliser soit le flacon multidose, soit une seringue préremplie.
L'énoxaparine sodique doit être administrée par une voie veineuse. Elle ne doit pas être mélangée ou
n'est
administrée concomitamment avec d'autres médicaments. Afin d'éviter l'éventuel mélange de
l'énoxaparine sodique avec d'autres médicaments, l'accès IV choisi doit être rincé avec une quantité
suffisante de solution saline ou de solution de glucose avant et après l'administration du bolus IV
d'énoxaparine sodique, afin de nettoyer le dispositif d'administration du médicament. L'énoxaparine
sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale (0,9 %) ou du glucose
à 5 % dans de l'eau.
o Bolus initial de 3 000 UI (30 mg)
Pour le bolus initial de 3 000 UI (30 mg), à l'aide d'une seringue préremplie d'énoxaparine sodique
graduée, expulser le volume en excès pour ne conserver que 3 000 UI (30 mg) dans la seringue. La
dose de 3 000 UI (30 mg) peut être directement injectée dans la voie veineuse.
médicament
o Bolus supplémentaire en cas d'ICP, lorsque la dernière administration SC a été pratiquée
plus de 8 heures avant l'inflation du ballonnet.
Ce
Pour les patients pris en charge par une ICP, un bolus IV supplémentaire de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) doit
être administré si la dernière administration SC a été pratiquée plus de 8 heures avant l'inflation du
ballonnet.
Afin de garantir l'exactitude du petit volume à injecter, il est recommandé de diluer le médicament
jusqu'à 300 UI/ml (3 mg/ml).
Pour obtenir une solution de 300 UI/ml (3 mg/ml), à l'aide d'une seringue préremplie de 6 000 UI
(60 mg) d'énoxaparine sodique, il est recommandé d'utiliser une poche de perfusion de 50 ml (c'est-à-
dire, en utilisant soit une solution saline normale [0,9 %] soit du glucose à 5 % dans de l'eau) de la
façon suivante :
Prélever 30 ml de la poche de perfusion avec une seringue, puis éliminer le liquide. Injecter
l'intégralité du contenu de la seringue préremplie de 6 000 UI (60 mg) d'énoxaparine sodique dans les
106
Poids
Dose requise
Volume à injecter
30 UI/kg (0,3 mg/kg)
après dilution jusqu'à
une concentration
finale de 300 UI
(3 mg)/ml
[kg]
UI
[mg]
[ml]
45
1350
13,5
4,5
50
1500
15
5
55
1650
16,5
5,5
60
1800
18
6
autorisé
65
1950
19,5
6,5
70
2100
21
7
75
2250
22,5
7,5
plus
80
2400
24
8
85
2550
25,5
8,5
90
2700
27
9
95
2850
28,5
9,5
n'est
100
3000
30
10
105
3150
31,5
10,5
110
3300
33
11
115
3450
34,5
11,5
120
3600
36
12
125
3750
37,5
12,5
130
3900
39
13
135
4050
40,5
13,5
140
4200
42
14
145
4350
43,5
14,5
médicament
150
4500
45
15


Ce
Injection dans une ligne artérielle :
Pour la prévention de la formation d'un thrombus dans la circulation extracorporelle au cours de
l'hémodialyse, il est administré via la ligne artérielle d'un circuit de dialyse.
Relais entre l'énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux
Relais entre l'énoxaparine sodique les antivitamines K (AVK)
Le suivi clinique et les tests de laboratoire [temps de prothrombine exprimé par le rapport international
normalisé (INR)] doivent être intensifiés pour surveiller l'effet des AVK.
Étant donné qu'il y a un intervalle de temps avant que l'AVK atteigne son effet maximal, le traitement
par énoxaparine sodique doit être poursuivi à une dose constante pendant aussi longtemps que
nécessaire afin de maintenir l'INR au cours de deux tests successifs dans la plage de valeurs
thérapeutiques souhaitées pour l'indication,.
107
Relais entre l'énoxaparine sodique et les anticoagulants oraux directs (AOD)
Pour les patients en cours de traitement par énoxaparine sodique, arrêter l'énoxaparine sodique et
démarrer l'AOD entre 0 et 2 heures avant le moment auquel l'administration suivante d'énoxaparine
sodique aurait dû avoir lieu, conformément à l'information produit de l'AOD.
Pour les patients en cours de traitement par AOD, la première dose d'énoxaparine sodique doit être
administrée au moment où la dose d'AOD suivante serait prise.
Administration lors d'une rachianesthésie/péridurale ou d'une ponction lombaire
Lors d'une anesthésie/analgésie péridurale ou rachidienne ou d'une ponction lombaire, un suivi
neurologique attentif est recommandé en raison du risque d'hématomes intra-rachidiens (voir
rubrique 4.4).
- Aux doses utilisées pour la prophylaxie
Aux doses prophylactiques un délai sans injection d'au moins 12 heures doit être respecté
entre la dernière injection d'énoxaparine sodique et la mise en place d'une aiguille ou d'un
cathéter.
Pour les techniques continues, un intervalle similaire d'au moins 12 heures doit être respecté
autorisé
avant de retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 24 heures le délai entre le moment de l'injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
plus
L'instauration d'un traitement pré-opératoire par énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) 2 heures avant une rachianesthésie n'est pas compatible avec celle-ci.
- Aux doses utilisées pour le traitement
Aux doses curatives, un délai sans injection d'au moins 24 heures doit être respecté entre la
dernière injection d'énoxaparine sodique et la mise en place d'une aiguille ou d'un cathéter
n'est
(voir également la rubrique 4.3).
Pour les techniques continues, un délai similaire de 24 heures doit être respecté avant de
retirer le cathéter.
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est de [15 à 30] ml/min, envisager de
doubler à au moins 48 heures le délai entre le moment de l'injection et la mise en place du
cathéter ou son retrait.
Les patients recevant les doses biquotidiennes (c'est-à-dire, 75 UI/kg [0,75 m/kg] deux fois
par jour ou 100 UI/kg [1 mg/kg] deux fois par jour) ne doivent pas prendre la deuxième dose
d'énoxaparine sodique afin de permettre un délai suffisant avant la mise en place ou le retrait
d'un cathéter.
Les taux d'anti-Xa sont encore décelables à la fin des délais décrits ci-dessus et le fait de retarder ces
médicament
injections n'exclut pas la survenue d'un hématome intra-rachidien.
De même, il est préférable de ne pas utiliser l'énoxaparine sodique pendant au moins 4 heures suite à
une ponction rachidienne/péridurale ou après le retrait d'un cathéter. Ce délai doit se baser sur
Ce
l'évaluation du rapport bénéfice-risque, en tenant compte à la fois du risque de thrombose et du risque
de saignement dans le contexte de la procédure, ainsi que des facteurs de risque du patient.
4.3 Contre-indications
L'énoxaparine sodique est contre-indiquée chez les patients présentant:
une l'hypersensibilité à l'énoxaparine sodique, à l'héparine ou à ses dérivés, y compris à
d'autres héparines de bas poids moléculaire (HBPM), ou à l'un des excipients mentionnés dans
la rubrique 6.1.
un antécédent de thrombopénie induite par héparine (TIH) à médiation immunitaire au cours
des 100 derniers jours ou en présence d'anticorps circulants (voir également la rubrique 4.4).
108
d'hémorragie, telle qu' un accident vasculaire cérébral hémorragique récent, un ulcère gastro-
intestinal, la présence d'une tumeur maligne à risque élevé de saignement, une intervention
chirurgicale récente du cerveau, du rachis ou ophtalmologique, des varices oesophagiennes
connues ou suspectées, des malformations artérioveineuses, un anévrysme vasculaire ou des
anomalies vasculaires intrarachidiennes ou intracérébrales majeures.
Rachianesthésie ou anesthésie péridurale ou locorégionale lorsque l'énoxaparine sodique est
utilisée pour un traitement curatif dans les 24 heures précédentes (voir rubrique 4.4).

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Généralités
L'énoxaparine sodique n'est pas interchangeable (unité pour unité) avec d'autres HBPM. Ces
médicaments diffèrent par leurs procédés de fabrication, leurs poids moléculaires, leurs activités anti-
Xa et anti-IIa spécifiques, leurs unités, leurs posologies et leur efficacité clinique et sécurité d'emploi.
Cela se traduit par des différences au niveau de leurs propriétés pharmacocinétiques et activités
biologiques associées (par ex., activité antithrombine et interactions avec les plaquettes). Par
conséquent, une attention particulière et un respect des règles de bon usage spécifiques à chaque
médicament sont nécessaires.
autorisé
Antécédents de TIH (> 100 jours)
L'utilisation d'énoxaparine sodique chez les patients ayant des antécédents de TIH à médiation
immunitaire au cours des 100 derniers jours ou en présence d'anticorps circulants est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3). Les anticorps circulants peuvent persister plusieurs années.
plus
L'énoxaparine sodique doit être utilisée avec une extrême prudence chez les patients ayant des
antécédents (> 100 jours) de thrombopénie induite par héparine sans anticorps circulants. La décision
d'utiliser de l'énoxaparine sodique dans de tels cas doit être prise uniquement après une évaluation
soigneuse du rapport bénéfice-risque et après avoir envisagé des alternatives thérapeutiques non
hépariniques (par ex., danaparoïde sodique ou lépirudine).
n'est
Surveillance de la numération plaquettaire
Le risque de TIH médiée par des anticorps existe également avec les HBPM. En cas de survenue de
thrombopénie, elle se manifeste généralement entre le 5e et le 21e jour après le début du traitement par
énoxaparine sodique.
Le risque de TIH est plus élevé chez les patients postopératoires et principalement après une
intervention cardiaque ainsi que chez les patients atteints de cancer.
Il est donc recommandé de réaliser une numération plaquettaire avant l'instauration du traitement par
énoxaparine sodique, puis régulièrement par la suite au cours du traitement.
En cas de symptômes cliniques suggérant une TIH (tout nouvel épisode de thromboembolie artérielle
et/ou veineuse, toute lésion cutanée douloureuse au site d'injection, toute réaction allergique ou
médicament
anaphylactoïde sous traitement), une numération plaquettaire doit être réalisée. Les patients doivent
être informés que ces symptômes peuvent survenir et dans ce cas, ils doivent en informer leur médecin
traitant. Ce
En pratique, si une diminution significative confirmée de la numération plaquettaire est observée (30 à
50 % de la valeur initiale), le traitement par énoxaparine sodique doit être immédiatement interrompu
et relayé par un autre traitement anticoagulant non héparinique.
Hémorragie
Comme avec d'autres anticoagulants, des saignements peuvent se produire dans n'importe quel site.
En cas de saignement, l'origine de l'hémorragie doit être recherchée et un traitement approprié doit
être instauré.
L'énoxaparine sodique, comme tout autre anticoagulant, doit être utilisée avec prudence dans les
situations associées à un risque accru de saignement telles que :
- hémostase altérée,
- antécédent d'ulcère gastroduodénal,
109
Tests biologiques
Aux doses utilisées pour le traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse,
l'énoxaparine sodique n'a pas d'influence significative sur le temps de saignement, les tests de
coagulation sanguine globale, l'agrégation plaquettaire et sur la liaison du fibrinogène aux plaquettes.
À des doses plus élevées, des augmentations du temps de céphaline activée (TCA) et du temps de
coagulation activée (ACT) peuvent se produire. Ces augmentations du TCA et de l'ACT ne sont pas
corrélées de façon linéaire avec l'augmentation de l'activité antithrombotique de l'énoxaparine
sodique et, par conséquent ne permettent pas de contrôler l'activité de l'énoxaparine sodique.
Anesthésie rachidienne/péridurale ou ponction lombaire
Les anesthésies rachidiennes/péridurales ou les ponctions lombaires ne doivent pas être pratiquées
dans les 24 heures suivant l'administration d'énoxaparine sodique à des doses curatives (voir
également la rubrique 4.3).
Des cas d'hématomes intrarachidiens ont été signalés lors de l'utilisation d'énoxaparine sodique lors
autorisé
d'une anesthésie rachidienne/péridurale ou de ponctions lombairesayant entraîné une paralysie
prolongée ou permanente. Ces événements sont rares avec les schémas posologiques d'énoxaparine
sodique de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour ou à une dose inférieure. Le risque de survenue de ces
événements est plus élevé avec l'utilisation postopératoire de cathéters périduraux implantés, avec
plus
l'utilisation concomitante de traitements modifiant l'hémostase, tels que les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS), en cas de procédure péridurale ou de ponction lombaire traumatique ou répétée, ou
chez les patients présentant des antécédents de chirurgie rachidienne ou de malformation rachidienne.
Il faut tenir compte du profil pharmacocinétique de l'énoxaparine sodique pour réduire le risque
n'est
potentiel de saignement associé à l'utilisation d'énoxaparine sodique lors d'une anesthésie/analgésie
péridurale ou rachidienne ou d'une rachicentèse (voir la rubrique 5.2). La pose ou le retrait d'un
cathéter péridural ou une ponction lombaire sont à réaliser de préférence lorsque l'effet anticoagulant
de l'énoxaparine sodique est faible. Toutefois, le délai exact pour atteindre un effet anticoagulant
suffisamment faible chez chaque patient n'est pas connu. Pour les patients présentant une clairance de
la créatinine de [15 à 30 ml/minute], d'autres paramètres doivent être pris en compte, en raison d'une
élimination plus lente de l'énoxaparine sodique (voir la rubrique 4.2).
Si le traitement anticoagulant est administré dans le cadre d'une anesthésie/analgésie péridurale ou
rachidienne ou d'une ponction lombaire, un suivi fréquent doit être mis en place afin de déceler tout
signe et symptôme d'une atteinte neurologique, tel qu'une douleur dorsale au niveau de la colonne
médicament
vertébrale, des déficits moteurs et sensoriels (engourdissement ou faiblesse au niveau des membres
inférieurs), un dysfonctionnement des intestins et/ou de la vessie. Les patients doivent être informés
qu'ils doivent signaler immédiatement tout signe ou symptôme décrit ci-dessus. Si des signes ou
Ce
symptômes d'hématome rachidien sont suspectés, il est urgent de poser le diagnostic et d'initier un
traitement, notamment envisager une décompression de la moelle épinière, même s'il est possible que
ce traitement ne parvienne pas à prévenir ou à récupérer les séquelles neurologiques.
Nécrose cutanée/Vascularite cutanée
Des cas de nécrose et de vascularite cutanées ont été signalés avec des HBPM et doivent conduire à un
arrêt rapide du traitement.
Procédures de revascularisation coronaire percutanée
Afin de minimiser le risque de saignement suite à une procédure vasculaire pendant la prise en charge
d'un angor instable, d'un NSTEMI et d'un STEMI aigu, les intervalles de temps recommandés entre
les doses d'injection d'énoxaparine sodique doivent être respectés précisément. Il est important
110
Endocardite infectieuse aiguë
L'utilisation d'héparine n'est généralement pas recommandée chez les patients atteints d'endocardite
infectieuse aiguë en raison du risque d'hémorragie cérébrale. Si une telle utilisation est considérée
comme étant absolument nécessaire, la décision doit être prise uniquement après une évaluation
prudente du rapport bénéfice-risque.
Prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
Il n'existe pas d'étude spécifique sur l'utilisation d'énoxaparine sodique pour la thromboprophylaxie
chez les patients porteurs de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques. Des cas isolés de thrombose
sur prothèses de valve mécaniques ont été signalés chez des patients ayant reçu de l'énoxaparine
sodique en thromboprophylaxie. Des facteurs confondants, incluant la maladie sous-jacente et des
données cliniques limitées, ne permettent pas d'évaluer correctement ces cas. Dans certains cas, il
s'agissait de femmes enceintes chez lesquelles la thrombose a entraîné le décès de la mère et du foetus.
autorisé
Femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques
L'utilisation d'énoxaparine sodique en thromboprophylaxie chez les femmes enceintes porteuses de
prothèses valvulaires cardiaques mécaniques n'a pas été étudiée de façon spécifique. Dans le cadre
plus
d'une étude clinique chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques
mécaniques traitées par énoxaparine sodique (100 UI/kg [1 mg/kg], 2 fois par jour) pour réduire le
risque thromboembolique, 2 femmes sur 8 ont développé des caillots résultant en un blocage de la
valve et entraînant le décès de la mère et du foetus. Des cas isolés de thrombose de valves ont été
rapportés post-commercialisation chez des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
n'est
cardiaques mécaniques traitées par énoxaparine sodique en thromboprophylaxie. Les femmes
enceintes porteuses de prothèses valvulaires cardiaques mécaniques peuvent être à haut risque
thromboembolique.
Patients âgés
Aucune tendance d'augmentation des saignements n'est observée chez les patients âgés traités à doses
prophylactiques. Les patients âgés (en particulier les patients âgés de 80 ans et plus) pourraient
présenter un risque accru de complications hémorragiques aux doses thérapeutiques. Une surveillance
clinique étroite est recommandée, et une diminution de la posologie chez les patients âgés de plus de
75 ans traités pour un STEMI pourraient être envisagées (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
médicament
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, l'exposition à l'énoxaparine est augmentée,
associée à une élévation du risque de saignement. Chez ces patients, une surveillance clinique étroite
Ce
est recommandée, et une surveillance biologique par la mesure de l'activité anti-Xa pourrait être
envisagée (voir les rubriques 4.2 et 5.2).
En raison du manque de données dans cette population, l'énoxaparine sodique n'est pas recommandée
chez les patients atteints d'une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min)
en dehors de la prévention de la formation d'un thrombus dans le circuit de circulation extracorporelle
au cours de l'hémodialyse.
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 30 ml/min), il
est recommandé d'ajuster la posologie pour les traitements curatif et prophylactique (voir
rubrique 4.2), en raison d'une exposition à l'énoxaparine sodique significativement augmentée.
Aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients atteints d'insuffisance rénale
modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) et légère (clairance de la créatinine de 50 à
80 ml/min).
111
Insuffisance hépatique
L'énoxaparine sodique doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant une insuffisance
hépatique, en raison du risque augmenté de saignements. Une adaptation de la posologie, sur la base
d'une surveillance de l'activité anti-Xa, n'est pas fiable chez les patients avec une cirrhose hépatique
et n'est pas recommandée (voir rubrique 5.2).
Patients de faible poids
Une augmentation de l'exposition à l'énoxaparine sodique avec des doses prophylactiques (non
ajustées en fonction du poids) a été observée chez des femmes et des hommes de faible poids corporel
(< 45 kg et < 57 kg respectivement), ce qui pourrait augmenter le risque hémorragique. Une
surveillance clinique étroite est donc recommandée chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Patients obèses
Les patients obèses ont un risque thromboembolique plus élevé. La sécurité d'emploi et l'efficacité
des doses prophylactiques chez les patients obèses (IMC > 30 kg/m2) n'ont pas été entièrement
déterminées et il n'existe aucun consensus sur l'ajustement de la posologie. Ces patients doivent faire
l'objet d'une surveillance étroite pour déceler tout signe ou symptôme de maladie thromboembolique.
Hyperkaliémie
autorisé
Les héparines peuvent supprimer la sécrétion surrénale d'aldostérone et entraîner une hyperkaliémie
(voir rubrique 4.8), en particulier chez les patients atteints de diabète, présentant une insuffisance
rénale chronique, une acidose métabolique préexistante, prenant des médicaments connus pour
augmenter les taux de potassium (voir rubrique 4.5). Les taux plasmatiques de potassium doivent être
plus
régulièrement surveillés, en particulier chez les patients à risque.

Traçabilité
Les HBPM sont des médicaments biologiques. Afin d'améliorer la traçabilité des HBPM, il est
recommandé aux professionnels de santé de consigner le nom commercial et le numéro de lot du
n'est
produit administré dans le dossier médical du patient.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Association déconseillée :
Médicaments modifiant l'hémostase (voir rubrique 4.4)
Il est recommandé d'arrêter certains médicaments qui modifient l'hémostase avant un traitement par
médicament
énoxaparine sodique, à moins que cela ne soit strictement indiqué. Si l'association est indiquée,
l'énoxaparine sodique doit être utilisée sous surveillance clinique et biologique étroite, lorsque
nécessaire. Ces médicaments incluent :
Ce
- les salicylés systémiques, l'acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires et les
AINS, y compris le kétorolac ;
- les thrombolytiques (par ex., altéplase, rétéplase, streptokinase, ténectéplase, urokinase) et
anticoagulants (voir rubrique 4.2).
Association faisant l'objet de précautions d'emploi :
Les médicaments suivants peuvent être administrés avec prudence en association avec l'énoxaparine
sodique :
Autres médicaments modifiant l'hémostase, tels que :
-
les inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire, y compris l'acide acétylsalicylique utilisé à
une dose antiagrégante (cardioprotection), le clopidogrel, la ticlopidine et les antagonistes
112
- le Dextran 40 ;
-
les glucocorticoïdes systémiques.
Médicaments augmentant le taux de potassium :
Les médicaments augmentant le taux de potassium sérique peuvent être administrés en association
avec l'énoxaparine sodique dans le cadre d'une surveillance clinique et biologique étroite (voir
rubriques 4.4 et 4.8).

4.6 Fertilité, grossesse et allaitement


Grossesse
Dans l'espèce humaine, aucune donnée ne montre que l'énoxaparine traverse la barrière placentaire
pendant le deuxième et le troisième trimestres de la grossesse. Aucune information n'est disponible en
ce qui concerne le premier trimestre.
Les études chez l'animal n'ont pas en mis en évidence de foetotoxicité ni de tératogénicité (voir
rubrique 5.3). Les données chez l'animal ont montré que le passage de l'énoxaparine à travers le
placenta est minime.
autorisé
L'énoxaparine sodique ne doit être utilisée pendant la grossesse que si le médecin en a clairement
établi la nécessité.
Les femmes enceintes recevant de l'énoxaparine sodique doivent faire l'objet d'une surveillance
plus
étroite pour déceler tout signe de saignement ou d'anticoagulation excessive, et elles doivent être
informées du risque d'hémorragie. Dans l'ensemble, les données suggèrent qu'il n'y a aucune preuve
d'augmentation du risque d'hémorragie, de thrombopénie ou d'ostéoporose par rapport aux femmes
qui ne sont pas enceintes, à l'exception des femmes enceintes porteuses de prothèses valvulaires
cardiaques (voir rubrique 4.4).
n'est
S'il est prévu de procéder à une anesthésie péridurale, il est recommandé d'arrêter le traitement par
héparine avant (voir rubrique 4.4).

Allaitement
Chez la femme, l'excrétion de l'énoxaparine sous forme inchangée dans le lait n'est pas connue. Chez
les rates allaitantes, le passage de l'énoxaparine ou de ses métabolites dans le lait est très faible.
L'absorption orale d'énoxaparine sodique est peu probable. Thorinane peut être utilisé pendant
l'allaitement.
Fertilité
Il n'existe aucune donnée clinique sur l'énoxaparine sodique relative à la fertilité. Les études chez
médicament
l'animal n'ont montré aucun effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Ce
L'énoxaparine sodique n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines.
4.8 Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité
L'énoxaparine sodique a été évaluée chez plus de 15 000 patients dans le cadre d'essais cliniques :
1 776 en prophylaxie de la thrombose veineuse profonde suite à une chirurgie orthopédique ou
abdominale chez des patients à risque de complications thromboemboliques, 1 169 en prophylaxie
médicale de la thrombose veineuse profonde chez des patients atteints d'une affection médicale aiguë
et présentant une mobilité très restreinte, 559 pour le traitement de la TVP avec ou sans EP, 1 578
113
autorisé
Les autres effets indésirables observés dans les études cliniques et rapportés au cours de l'expérience
post-commercialisation (* indique les effets rapportés durant l'expérience post-commercialisation)
sont détaillés ci-dessous.
plus
Les fréquences sont déterminées de la façon suivante : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100,
< 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) et
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque
classe de système d'organes, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de
gravité.
n'est
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent : hémorragie, anémie hémorragique*, thrombopénie, thrombocytose
Rare : éosinophilie*
Rare : cas de thrombopénie immuno-allergique avec thrombose ; dans certains cas, la thrombose
s'est compliquée d'un infarctus d'un organe ou d'une ischémie d'un membre
(voir rubrique 4.4)
Affections du système immunitaire
Fréquent : réaction allergique
Rare : réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris choc*
médicament
Affections du système nerveux
Fréquent : maux de tête*
Ce
Affections vasculaires
Rare : hématome intrarachidien*. Ces réactions ont entraîné des lésions neurologiques de gravité
variable, comprenant la paralysie prolongée ou permanente (voir la rubrique 4.4)
Affections hépatobiliaires
Très fréquent : élévations des enzymes hépatiques (principalement des taux de transaminases
> 3 fois la limite supérieure de la normale)
Peu fréquent : atteintes hépatocellulaires*
Rare : atteinte hépatique cholestatique*
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : urticaire, prurit, érythème
114
Rare : alopécie*
Rare : vascularite cutanée*, nécrose cutanée* survenant généralement au site d'injection (ces
réactions ont généralement été précédées d'un purpura ou de placards érythémateux, infiltrés et
douloureux).
Nodules au site d'injection* (nodules inflammatoires qui ne sont pas une formation kystique
d'énoxaparine). Ils se résorbent après quelques jours et ne sont pas un motif d'arrêt du traitement.
Affections musculo-squelettiques, systémiques et osseuses
Rare : ostéoporose* lors d'un traitement prolongé (plus de 3 mois)
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : hématome au site d'injection, douleur au site d'injection, autre réaction au site
d'injection (telle qu'un oedème, une hémorragie, une hypersensibilité, une inflammation, un
nodule, une douleur ou une réaction)
Peu fréquent : irritation locale ; nécrose cutanée au site d'injection
Investigations
Rare : hyperkaliémie* (voir rubriques 4.4 et 4.5)
autorisé
Description d'effets indésirables sélectionnés
Hémorragies
Des hémorragies majeures ont été rapportées au maximum chez 4,2 % des patients (patients en
chirurgie), dont certaines ont été fatales. Chez les patients en chirurgie, les complications
plus
hémorragiques étaient considérées comme majeures : (1) hémorragie avec conséquence clinique
significative ou (2) hémorragie accompagnée d'une diminution du taux d'hémoglobine 2 g/dl ou
ayant nécessité la transfusion de 2 ou plus culots globulaires. Les hémorragies rétropéritonéales et
intracrâniennes étaient dans tous les cas considérées comme majeures.
Comme avec les autres anticoagulants, une hémorragie peut survenir en présence de facteurs de
n'est
risques associés, tels que des lésions organiques susceptibles de saigner, des procédures invasives ou
l'utilisation concomitante de médicaments ayant un effet sur l'hémostase (voir les rubriques 4.4 et
4.5).
Classe de
Prophylaxie en Prophylaxie Traitement des
Traitement de
Traitement du
systèmes
chirurgie
médicale
TVP, avec ou
l'angor instable STEMI aigu
d'organes
sans EP
et de l'IDM
sans onde Q

Très fréquent :
Fréquent :

Très fréquent

Fréquent :
Fréquent :

Affections
Hémorragie
Hémorragi
Hémorragie
Hémorragie
Hémorragie
hématologiqu

e

Rare :
médicament
es et du
Rare :
Peu fréquent :

Hémorragie
Peu fréquent :
système
Hémorragie
Hémorragie
rétropéritonéa
Hémorragie
lymphatique

rétropéritonéa
intracrânienne le
intracrânienne
Ce
le
, hémorragie
, hémorragie
rétropéritonéa
rétropéritonéa
le
le
: tel que, hématome, ecchymoses en dehors du site d'injection, hématome au niveau d'une plaie,
hématurie, épistaxis et hémorragie gastro-intestinale.
Thrombopénie et thrombocytose

115
Prophylaxie en Prophylaxie
Traitement des Traitement de
Traitement du
systèmes
chirurgie
médicale
TVP, avec ou
l'angor instable STEMI aigu
d'organes
sans EP
et de l'IDM
sans onde Q
Affections
Très fréquent : Peu
Très fréquent :
Peu fréquent :
Fréquent :
hématologique
Thrombocy-
fréquent :
Thrombocytos Thrombopénie
Thrombocytos
s et du système
tose
Thrombopé
e
e
lymphatique

nie

Thrombopénie
Fréquent :
Fréquent :
Très rare :
Thrombopéni
Thrombocyto-
Thrombopénie
e
pénie
immuno-
allergique

: Augmentation de la numération plaquettaire > 400 G/l
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de l'énoxaparine sodique chez les enfants n'ont pas été établies (voir
rubrique 4.2).
autorisé
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
plus

4.9 Surdosage
Signes et symptômes
n'est
Le surdosage accidentel après administration IV, extracorporelle ou SC d'énoxaparine sodique
pourrait entraîner des complications hémorragiques. Suite à l'administration par voie orale de doses
même massives, il est peu probable que l'énoxaparine sodique soit absorbée.
Prise en charge
Les effets anticoagulants peuvent être largement neutralisés par l'injection IV lente de protamine. La
dose de protamine dépend de la dose d'énoxaparine sodique injectée :
1 mg de protamine neutralise l'effet anticoagulant de 100 UI (1 mg) d'énoxaparine sodique, si
cette dernière a été administrée au cours des 8 dernières heures.
Une perfusion de 0,5 mg de protamine pour100 UI (1 mg) d'énoxaparine sodique peut être
administrée si l'énoxaparine sodique a été administrée plus de 8 heures avant l'administration
de protamine, ou s'il a été déterminé qu'une deuxième dose de protamine est requise.
médicament
Au-delà de 12 heures après l'injection d'énoxaparine sodique, il n'est pas
nécessaired'administrer la protamine.
Cependant, même à des doses élevées de protamine, l'activité anti-Xa de l'énoxaparine sodique n'est
Ce
jamais complètement neutralisée (environ 60 % au maximum). (Voir les informations de prescription
pour les sels de protamine).

5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : agents antithrombotiques, du groupe de l'héparine, code ATC : B01A
B05
116
autorisé
antithrombotique global de l'énoxaparine sodique.
Lorsqu'elle est utilisée comme traitement prophylactique, l'énoxaparine sodique n'affecte pas
significativement le temps de céphaline activée (TCA). Lorsque l'énoxaparine sodique est utilisée
comme traitement curatif, le TCA peut être prolongé de 1,5 à 2,2 fois au pic d'activité, par rapport au
plus
temps de contrôle.
Efficacité et sécurité clinique
Prévention de la maladie thromboembolique veineuse en chirurgie
n'est
Prophylaxie prolongée de la MTEV en chirurgie orthopédique :
Dans une étude menée en double aveugle portant sur la prophylaxie prolongée des patients ayant
bénéficié d'une chirurgie de remplacement de la hanche, 179 patients ne présentant pas de maladie
thromboembolique veineuse initialement traités, durant leur hospitalisation, par de l'énoxaparine
sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg) SC, ont été randomisés pour recevoir, après la sortie de
l'hôpital, un traitement comprenant soit de l'énoxaparine sodique à une dose de 4 000 UI (40 mg)
(n = 90) SC une fois par jour, soit un placebo (n = 89) pendant 3 semaines. L'incidence de TVP
pendant la prophylaxie prolongée était significativement plus faible pour l'énoxaparine sodique
comparée au placebo, et aucune EP n'a été rapportée. Aucune hémorragie majeure n'est survenue.
Les données d'efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.
médicament

Énoxaparine
sodique
4 000 UI (40 mg) SC
Placebo
Ce
une fois par jour
SC une fois par jour
n (%)
n (%)
Tous les patients ayant reçu une
90 (100)
89 (100)
prophylaxie prolongée
Total de TEV
6 (6,6)
18 (20,2)
Total de TVP (%)
6 (6,6)*
18 (20,2)
TVP proximale (%)
5 (5,6)#
7 (8,8)
*valeur p par rapport au placebo = 0,008
chiffre de la valeur p par rapport au placebo = 0,537
117
autorisé
suivis pendant trois mois. La prophylaxie par énoxaparine sodique pendant quatre semaines après
l'intervention chirurgicale pour un cancer abdominal ou pelvien a réduit significativement l'incidence
des thromboses confirmées par vénographie, comparativement à la prophylaxie par énoxaparine
sodique pendant une semaine. Les taux de thromboembolie veineuse à la fin de la phase en double
plus
aveugle étaient de 12,0 % (n = 20) dans le groupe du placebo et de 4,8 % (n = 8) dans le groupe de
l'énoxaparine sodique ; p = 0,02. Cette différence persistait à trois mois [13,8 % vs 5,5 % (n = 23 vs
9), p = 0,01]. Il n'y a pas eu de différences dans les taux de saignement, ni d'autres complications
durant les périodes en double aveugle ou de suivi.
n'est
Traitement prophylactique de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients atteints d'une
affection médicale aiguë avec mobilité réduite
Dans une étude multicentrique menée en double aveugle, en groupes parallèles, l'énoxaparine sodique
à une dose de 2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) SC une fois par jour a été comparée à un
placebo dans la prophylaxie médicale de la TVP chez des patients présentant une réduction importante
de la mobilité lors d'une affection médicale aiguë (définie par une distance de marche < 10 mètres
pendant 3 jours). Cette étude a inclus des patients atteints d'insuffisance cardiaque (classe III ou IV
selon la NYHA) ; d'insuffisance respiratoire aiguë ou d'insuffisance respiratoire chronique
compliquée et d'une infection aiguë ou de rhumatisme aigu ; si ces affections étaient associées à au
moins un facteur de risque d'ETEV (âge 75 ans, cancer, antécédent d'ETEV, obésité, varices,
hormonothérapie et maladie cardiaque ou insuffisance respiratoire chroniques).
médicament
Au total, 1 102 patients ont été inclus dans l'étude et 1 073 patients ont été traités. Le traitement a été
poursuivi pendant 6 à 14 jours (durée médiane de 7 jours). Administrée à une dose de 4 000 UI
(40 mg) SC une fois par jour, l'énoxaparine sodique a significativement réduit l'incidence d'ETEV
Ce
comparativement au placebo. Les données d'efficacité sont fournies dans le tableau ci-dessous.

Énoxaparine
Énoxaparine
Placebo
sodique
sodique
n (%)
2 000 UI (20 mg)
4 000 UI (40 mg)
SC une fois par
SC une fois par
jour
jour
n (%)
n (%)
Tous les patients traités
287 (100)
291(100)
288 (100)
pendant une affection
médicale aiguë

118
43 (15,0)
16 (5,5)*
43 (14,9)
TVP totales (%)
43 (15,0)
16 (5,5)
40 (13,9)
TVP proximale (%)
13 (4,5)
5 (1,7)
14 (4,9)
ETEV = événements thromboemboliques veineux incluant la TVP, l'EP et le décès
considéré comme étant d'origine thromboembolique.
*valeur p par rapport au placebo = 0,0002
Environ 3 mois après l'inclusion, l'incidence des ETEV restait significativement plus faible dans le
groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) par rapport au groupe placebo.
La survenue d'hémorragies totales et majeures était respectivement de 8,6 % et de 1,1 % dans le
groupe placebo, de 11,7 % et de 0,3 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 2 000 UI
(20 mg) et de 12,6 % et 1,7 % dans le groupe énoxaparine sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg).

Traitement de la thrombose veineuse profonde avec ou sans embolie pulmonaire
Dans une étude multicentrique, en groupes parallèles, 900 patients présentant une TVP aiguë d'un
membre inférieur, avec ou sans EP, ont été randomisés pour recevoir un traitement dans le cadre d'une
hospitalisation par soit (i) de l'énoxaparine sodique à la dose de 150 UI/kg (1,5 mg/kg) SC une fois
par jour, soit (ii) de l'énoxaparine sodique à la dose de 100 UI/kg (1 mg/kg) SC toutes les 12 heures,
soit (iii) un bolus IV d'héparine (5 000 UI) suivi par une perfusion continue (administrée pour
autorisé
atteindre un TCA de 55 à 85 secondes). Au total, 900 patients ont été randomisés dans l'étude et tous
les patients ont été traités. Tous les patients ont également reçu de la warfarine sodique (dose ajustée
en fonction du temps de prothrombine nécessaire pour atteindre un rapport international normalisé
[INR] de 2,0 à 3,0), en commençant dans les 72 heures de l'instauration du traitement par énoxaparine
plus
sodique ou par héparine standard, et ce traitement s'est poursuivi pendant 90 jours. Le traitement par
énoxaparine sodique ou héparine standard a été administré pendant au moins 5 jours et jusqu'à ce que
l'INR cible pour la warfarine sodique ait été atteint. Les deux schémas posologiques de l'énoxaparine
sodique étaient équivalents au traitement par héparine standard sur la réduction du risque de récidive
n'est
de maladie thromboembolique veineuse (TVP et/ou EP). Les données d'efficacité sont fournies dans le
tableau ci-dessous.

Énoxaparine
Énoxaparine
Héparine
sodique
sodique
Traitement IV
150 UI/kg
100 UI/kg
ajusté en fonction
(1,5 mg/kg) SC une
(1 mg/kg) SC une
du TCA
fois par jour
fois par jour
n (%)
n (%)
n (%)
Tous les patients
298 (100)
312 (100)
290 (100)
traités atteints de
TVP, avec ou sans

médicament
EP
ETEV totales (%)
13 (4,4)*
9 (2,9)*
12 (4,1)
Ce
TVP seule (%)
11 (3,7)
7 (2,2)
8 (2,8)
TVP proximale
9 (3,0)
6 (1,9)
7 (2,4)
(%)
EP (%)
2 (0,7)
2 (0,6)
4 (1,4)
ETEV = événement thromboembolique veineux (TVP et/ou EP)
*Les intervalles de confiance à 95 % pour les différences entre les traitements pour le total
d'ETEV étaient les suivants :
- énoxaparine sodique une fois par jour vs héparine (-3,0 à 3,5)
- énoxaparine sodique toutes les 12 heures vs héparine (-4,2 à 1,7).
119
autorisé
Dans une étude multicentrique de grande envergure, 20 479 patients présentant un STEMI et éligibles
à un traitement fibrinolytique ont été randomisés pour recevoir soit de l'énoxaparine sodique sous la
forme d'un bolus IV unique de 3 000 UI (30 mg) et une dose SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) suivie d'une
injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg) toutes les 12 heures, soit de l'héparine non fractionnée ajustée en
plus
fonction du TCA par voie IV pendant 48 heures. Tous les patients ont également été traités par de
l'acide acétylsalicylique pendant au moins 30 jours. La posologie de l'énoxaparine sodique était
ajustée pour les patients atteints d'une insuffisance rénale sévère et pour les patients âgés de plus de
75 ans. Les injections SC d'énoxaparine sodique ont été administrées jusqu'à la sortie de l'hôpital ou
pendant huit jours au maximum (selon la première occurrence).
n'est
4 716 patients ont bénéficié d'une intervention coronarienne percutanée (ICP) associée à un traitement
antithrombotique en aveugle. Par conséquent, pour les patients sous énoxaparine sodique, l'ICP a été
pratiquée sous énoxaparine sodique (pas de changement de traitement) en utilisant le schéma
posologique établi dans les études précédentes, à savoir, aucune administration supplémentaire si la
dernière administration par voie SC a été effectuée moins de 8 heures avant l'inflation du ballonnet, ou
un bolus IV de 30 UI/kg (0,3 mg/kg) d'énoxaparine sodique si la dernière administration SC a été
effectuée plus de 8 heures avant l'inflation du ballonnet.
L'énoxaparine sodique comparée à l'héparine non fractionnée a significativement diminué l'incidence
du critère principal d'évaluation, un critère composite du décès toutes causes confondues ou d'une
récidive d'infarctus du myocarde au cours des 30 premiers jours suivant la randomisation [9,9 pour
cent dans le groupe énoxaparine sodique, vs 12,0 pour cent dans le groupe héparine non fractionnée],
médicament
avec une réduction du risque relatif de 17 pour cent (p < 0,001).
Les bénéfices du traitement par l'énoxaparine sodique, démontrés sur plusieurs critères d'efficacité,
sont apparus à 48 heures, où il a été observé une réduction du risque relatif de 35 pour cent de récidive
Ce
d'infarctus du myocarde, comparativement au traitement par héparine non fractionnée (p < 0,001).
L'effet bénéfique de l'énoxaparine sodique sur le critère principal d'évaluation était homogène dans
les sous-groupes clés, dont l'âge, le sexe, la localisation de l'infarctus, les antécédents de diabète, les
antécédents d'infarctus du myocarde, le type d'agent fibrinolytique administré et le délai écoulé
jusqu'au traitement par le médicament à l'étude.
Un bénéfice thérapeutique significatif a été observé avec l'énoxaparine sodique, comparée à l'héparine
non fractionnée, chez les patients ayant bénéficié d'une intervention coronarienne percutanée dans les
30 jours suivant la randomisation (réduction du risque relatif de 23 pour cent) ou ayant été traités
médicalement (réduction du risque relatif de 15 pour cent, p = 0,27).
Le taux de survenue à 30 jours du critère d'évaluation composite associant décès, récidive d'infarctus
du myocarde ou une hémorragie intracrânienne (une mesure du bénéfice clinique net) était
significativement plus faible (p < 0,0001) dans le groupe énoxaparine sodique (10,1 %)
120
autorisé
Caractéristiques générales
Les paramètres pharmacocinétiques de l'énoxaparine sodique ont principalement été étudiés en termes
de durée de l'activité anti-Xa dans le plasma et également par l'activité anti-IIa, aux doses
plus
recommandées après une administration SC unique et répétée, et après une administration IV unique.
La détermination quantitative des activités pharmacocinétiques anti-Xa et anti-IIa a été effectuée par
des méthodes amidolytiques validées.
Absorption
n'est
La biodisponibilité absolue de l'énoxaparine sodique après une injection SC, en fonction de l'activité
anti-Xa, est proche de 100 %.
Différentes doses, formules et schémas posologiques peuvent être utilisés.
Le niveau plasmatique maximal moyen d'activité anti-Xa est observé dans un délai de 3 à 5 heures
après l'injection SC et atteint une activité anti-Xa d'environ 0,2, 0,4, 1,0 et 1,3 UI anti-Xa/ml suite à
l'administration SC unique de doses de 2 000 UI, 4 000 UI, 100 UI/kg et 150 UI/kg (20 mg, 40 mg,
1 mg/kg et 1,5 mg/kg), respectivement.
Un bolus IV de 3 000 UI (30 mg) immédiatement suivi d'une injection SC de 100 UI/kg (1 mg/kg)
toutes les 12 heures a fourni un niveau d'activité anti-Xa maximum initial de 1,16 UI/ml (n = 16) et
médicament
une exposition moyenne correspondant à 88 % des taux à l'état d'équilibre. L'état d'équilibre est
atteint le deuxième jour du traitement.
Ce
Après une administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour et de 150 UI/kg
(1,5 mg/kg) une fois par jour chez des volontaires sains, l'état d'équilibre est atteint le 2e jour, avec un
rapport d'exposition moyen environ 15 % plus élevé qu'après une dose unique. Après
l'administration SC de doses répétées de 100 UI/kg (1 mg/kg) deux fois par jour, l'état d'équilibre est
atteint entre le 3e et le 4e jour, avec une exposition moyenne environ 65 % plus élevée qu'après une
dose unique et des taux d'activité anti-Xa maximaux et résiduels moyens d'environ 1,2 et 0,52 UI/ml,
respectivement.
Le volume d'injection et la concentration de la dose sur une plage allant de 100 à 200 mg/ml ne
modifient pas les paramètres pharmacocinétiques chez les volontaires sains.
La pharmacocinétique de l'énoxaparine sodique semble être linéaire dans l'intervalle de doses
recommandées.
121
autorisé
L'élimination est monophasique, avec une demi-vie d'environ 5 heures après une dose SC unique,
jusqu'à environ 7 heures après une administration répétée.
La clairance rénale de fragments actifs représente environ 10 % de la dose administrée et l'excrétion
rénale totale des fragments actifs et non actifs représente 40 % de la dose.
plus
Populations particulières
Patients âgés
D'après les résultats d'une analyse pharmacocinétique de la population, le profil cinétique de
l'énoxaparine sodique n'est pas différent chez les sujets âgés comparativement à des sujets plus jeunes
n'est
lorsque la fonction rénale est normale.
Cependant, étant donné que la fonction rénale décline avec l'âge, les patients âgés peuvent montrer
une élimination réduite de l'énoxaparine sodique (voir rubrique 4.4).

Insuffisance hépatique
Dans une étude menée chez des patients atteints d'une cirrhose avancée et traités par énoxaparine
sodique à la dose de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour, une diminution de l'activité anti-Xa maximale
a été associée à une augmentation de la sévérité de l'insuffisance hépatique (évaluée par les catégories
de Child-Pugh). Cette diminution a été principalement attribuée à une diminution du taux d'ATIII
faisant suite à une diminution de la synthèse d'ATIII chez les patients présentant une insuffisance
hépatique.
médicament

Insuffisance rénale
Une relation linéaire entre la clairance plasmatique anti-Xa et la clairance de la créatinine à l'état
Ce
d'équilibre a été observée, ce qui indique une diminution de la clairance de l'énoxaparine sodique chez
les patients présentant une fonction rénale diminuée. Une exposition anti-Xa représentée par l'ASC, à
l'état d'équilibre, est marginalement augmentée en cas d'insuffisance rénale légère (clairance de la
créatinine de 50 à 80 ml/min) et modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min) après
l'administration SC de doses répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour. Chez les patients
présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), l'ASC à l'état
d'équilibre est significativement augmentée de 65 % en moyenne après l'administration SC de doses
répétées de 4 000 UI (40 mg) une fois par jour (voir les rubriques 4.2 et 4.4).
122
autorisé
Aucune interaction pharmacocinétique n'a été observée entre l'énoxaparine sodique et les
thrombolytiques lors d'une administration concomitante.
5.3 Données de sécurité préclinique
plus
En plus de l'effet anticoagulant de l'énoxaparine sodique, il n'a été démontré aucune preuve d'effets
indésirables à la dose de 15 mg/kg/j administrée par voie SC pendant 13 semaines dans les études de
toxicité conduites chez le rat et le chien et à la dose de 10 mg/kg/j SC et IV pendant 26 semaines dans
les études de toxicité conduites chez le rat et le singe.
n'est
Dans les tests in vitro, incluant le test d'Ames, le test de mutation directe des lymphomes chez la
souris, l'énoxaparine sodique n'a montré aucune activité mutagène. Dans les tests d'aberration
chromosomique in vitro sur des lymphocytes humains et le test d'aberration chromosomique in vivo
sur de la moelle osseuse de rat, l'énoxaparine sodique n'a montré aucune activité clastogène.
Aucune preuve d'effet tératogène ou de foetotoxicité n'a été montrée lors des études conduites chez
les rates et les lapines gravides, recevant des doses d'énoxaparine SC jusqu'à 30 mg/kg/j. Il a été
découvert que l'énoxaparine sodique n'avait aucun effet sur la fertilité ou la performance de
reproduction des rats mâles et femelles à des doses SC allant jusqu'à 20 mg/kg/jour.


médicament

6.

DONNÉES PHARMACEUTIQUES

Ce
6.1 Liste des excipients

Eau pour préparations injectables
6.2 Incompatibilités
Injection par voie SC
Ne pas mélanger avec d'autres produits.
Injection par voie IV (bolus) (uniquement pour l'indication STEMI aigu) :
L'énoxaparine sodique peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline normale
(0,9 %) ou du glucose à 5 % dans de l'eau (voir rubrique 4.2).
123
autorisé
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d'élimination et manipulation plus

INSTRUCTIONS D'UTILISATION : SERINGUE PRÉREMPLIE
Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
n'est
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.

Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
médicament
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
Ce
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.

Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)

Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.

2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.

3)
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.
124



Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.

4)

Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
préremplie et prête à l'emploi.
N'essayez
pas de
chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
autorisé
Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

6)

Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
plus
sur toute sa longueur dans le pli de peau.
n'est


7)

Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
médicament
Ce

Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
médicament.

9)
Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.

125
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas


8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/16/1131/009
EU/1/16/1131/010

9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
autorisé
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 15/09/2016
plus

10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
n'est
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
médicament
Ce
126
ANNEXE II
autorisé
A.
FABRICANT(S) DE LA/DES SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
D'ORIGINE BIOLOGIQUE ET FABRICANT(S)
RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS

plus
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION


C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

n'est

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

médicament
Ce
127
FABRICANT(S) DE LA/DES SUBSTANCE(S) ACTIVE(S) D'ORIGINE BIOLOGIQUE
ET FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS

Nom et adresse du (des) fabricant(s) de la (des) substance(s) active(s) d'origine biologique
Shenzhen Techdow Pharmaceutical Co., Ltd
No.19, Gaoxinzhongyi Road, Hi-tech Industrial Park
Nanshan District
0000 Shenzhen
CHINE

NATIONAL AND KAPODISTRIAN UNIVERSITY OF ATHENS, DEPARTMENT OF
CHEMISTRY, SERVICE LABORATORY "CHEMICAL ANALYSIS-QUALITY CONTROL"
Panepistimiopolis Zografou
15771 Athens Attiki
GRÈCE

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
autorisé
Médicament soumis à prescription médicale.

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
plus
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
Les exigences relatives à la soumission des rapports périodiques actualisés de sécurité pour ce
n'est
médicament sont définies dans la liste des dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à
l'article 107 quater, paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le
portail web européen des médicaments.

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

Plan de gestion des risques (PGR)

Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
médicament
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l'autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
Ce
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l'Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de
réception de nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du
profil bénéfice/risque, ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction
du risque) est franchie.
128











autorisé


ANNEXE III
plus
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
n'est
médicament
Ce
129
autorisé


A. ÉTIQUETAGE
plus
n'est
médicament
Ce
130
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Thorinane 2 000 UI (20 mg)/0,2 ml solution injectable

énoxaparine sodique

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie (0,2 ml) contient 2 000 UI (20 mg) d'énoxaparine sodique

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Eau pour préparations injectables.
autorisé

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable en seringue préremplie
plus
2 seringues
10 seringues

n'est
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Exclusivement à usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée, intraveineuse.
Voie extracorporelle dans le circuit de dialyse.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
médicament
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
Ce
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
La solution diluée doit être utilisée dans les 8 heures.

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
131
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/16/1131/001
autorisé
EU/1/16/1131/002

13. NUMÉRO DU LOT
plus

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
n'est
Médicament soumis à prescription médicale.

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Thorinane 2 000 UI (20 mg)/0,2 ml
médicament
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Ce
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC:
SN:
NN:
132
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Thorinane 2 000 UI (20 mg)/0,2 ml solution injectable

énoxaparine sodique
Voie SC, IV et extracorporelle


2.
MODE D'ADMINISTRATION


3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
autorisé
4.
NUMÉRO DU LOT
plus
Lot

5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
n'est
6.
AUTRES
médicament
Ce
133
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

Thorinane 4 000 UI (40 mg)/0,4 ml solution injectable

énoxaparine sodique

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie (0,4 ml) contient 4 000 UI (40 mg) d'énoxaparine sodique

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Eau pour préparations injectables.
autorisé

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable en seringue préremplie
plus
2 seringues
10 seringues

n'est
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Exclusivement à usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée, intraveineuse.
Voie extracorporelle dans le circuit de dialyse.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
médicament
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
Ce
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
La solution diluée doit être utilisée dans les 8 heures.

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
134
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/16/1131/003
autorisé
EU/1/16/1131/004

13. NUMÉRO DU LOT
plus

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
n'est
Médicament soumis à prescription médicale.

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Thorinane 4 000 UI (40 mg)/0,4 ml
médicament
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Ce
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC:
SN:
NN:
135
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Thorinane 4 000 UI (40 mg)/0,4 ml solution injectable

énoxaparine sodique
Voie SC, IV et extracorporelle


2.
MODE D'ADMINISTRATION


3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
autorisé
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
plus
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
n'est

6.
AUTRES
médicament
Ce
136
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Thorinane 6 000 UI (60 mg)/0,6 ml solution injectable
énoxaparine sodique

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie (0,6 ml) contient 6 000 UI (60 mg) d'énoxaparine sodique

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Eau pour préparations injectables.
autorisé

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable en seringue préremplie
plus
2 seringues
10 seringues

n'est
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Exclusivement à usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée, intraveineuse.
Voie extracorporelle dans le circuit de dialyse.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
médicament
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
Ce
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
La solution diluée doit être utilisée dans les 8 heures.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
137
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/16/1131/005
EU/1/16/1131/006
autorisé

13. NUMÉRO DU LOT

Lot
plus
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
n'est
Médicament soumis à prescription médicale.

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Thorinane 6 000 UI (60 mg)/0,6 ml

médicament
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
Ce

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC:
SN:
NN:
138
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Thorinane 6 000 UI (60 mg)/0,6 ml solution injectable

énoxaparine sodique
Voie SC, IV et extracorporelle


2.
MODE D'ADMINISTRATION


3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
autorisé
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
plus
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
n'est

6.
AUTRES
médicament
Ce
139
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Thorinane 8 000 UI (80 mg)/0,8 ml solution injectable

énoxaparine sodique

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie (0,8 ml) contient 8 000 UI (80 mg) d'énoxaparine sodique

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Eau pour préparations injectables.
autorisé

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable en seringue préremplie
plus
2 seringues
10 seringues

n'est
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Exclusivement à usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée, intraveineuse.
Voie extracorporelle dans le circuit de dialyse.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
médicament
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
Ce
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
La solution diluée doit être utilisée dans les 8 heures.


9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
140
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/16/1131/007
autorisé
EU/1/16/1131/008

13. NUMÉRO DU LOT
plus

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
n'est
Médicament soumis à prescription médicale.

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Thorinane 8 000 UI (80 mg)/0,8 ml
médicament
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Ce
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.


18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC:
SN:
NN:
141
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Thorinane 8 000 UI (80 mg)/0,8 ml solution injectable

énoxaparine sodique
Voie SC, IV et extracorporelle


2.
MODE D'ADMINISTRATION


3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
autorisé
4.
NUMÉRO DU LOT
plus
Lot

5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
n'est
6.
AUTRES

médicament
Ce
142
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Thorinane 10 000 UI (100 mg)/1 ml solution injectable

énoxaparine sodique

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie (1 ml) contient 10 000 UI (100 mg) d'énoxaparine sodique

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Eau pour préparations injectables.
autorisé

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable en seringue préremplie
plus
2 seringues
10 seringues

n'est
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Exclusivement à usage unique.
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée, intraveineuse.
Voie extracorporelle dans le circuit de dialyse.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
médicament
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
Ce
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
La solution diluée doit être utilisée dans les 8 heures.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
143
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/16/1131/009
EU/1/16/1131/010
autorisé

13. NUMÉRO DU LOT

Lot
plus
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
n'est
Médicament soumis à prescription médicale.

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Thorinane 10 000 UI (100 mg)/1 ml
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
médicament
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
Ce

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC:
SN:
NN:
144
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Thorinane 10 000 UI (100 mg)/1 ml solution injectable

énoxaparine sodique
Voie SC, IV et extracorporelle


2.
MODE D'ADMINISTRATION


3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
autorisé
4.
NUMÉRO DU LOT
plus
Lot

5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
n'est
6.
AUTRES


médicament
Ce
145










autorisé


B. NOTICE

plus
n'est
médicament
Ce
146

Thorinane 2 000 UI (20 mg)/0,2 ml solution injectable
énoxaparine sodique
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
autorisé
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane
3.
Comment utiliser Thorinane
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
plus
5.
Comment conserver Thorinane
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

n'est
1.
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé ?
Thorinane contient une substance active appelée énoxaparine sodique qui est une héparine de bas
poids moléculaire (HBPM).
Thorinane agit de deux façons.
1) En empêchant les caillots sanguins existants de grossir. Cela permet à votre organisme de les
désagréger et de les empêcher de vous nuire.
2) En empêchant la formation de caillots sanguins dans votre sang.
Thorinane peut être utilisé pour :
Traiter les caillots sanguins dans votre sang
médicament
Empêcher la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
o Avant et après une intervention chirurgicale
o Lorsque vous êtes atteint(e) d'une maladie aiguë et êtes confronté(e) à une mobilité
Ce réduite
o Lorsque vous présentez un angor instable (une affection qui se manifeste lorsque votre
coeur reçoit une quantité insuffisante de sang)
o Après uninfarctus du myocarde (crise cardiaque)
Prévenir la formation de caillots sanguins dans les circuits de l'appareil pour dialyse (utilisée
par les personnes atteintes d'insuffisance rénale terminale (maladie rénale grave)
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane ?

N'utilisez jamais Thorinane
147
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6). Les signes de réaction allergique
comprennent : éruption cutanée, troubles de la déglutition ou de la respiration, gonflement
des lèvres, du visage, de la gorge ou de la langue.
Si vous êtes allergique à l'héparine ou à d'autres héparines de bas poids moléculaire, telles
que la nadroparine, la tinzaparine ou la daltéparine.
Si vous avez eu une réaction à l'héparine ayant entraîné une diminution importante du
nombre de vos plaquettes (cellules de la coagulation) (cette réaction est appelée
thrombopénie induite par héparine) au cours des 100 derniers jours ou si vous présentez
des anticorps dirigés contre l'énoxaparine dans votre sang.
Si vous saignez abondamment ou si vous êtes atteint(e) d'une affection associée à un
risque élevé de saignement (tel qu'un ulcère de l'estomac, une chirurgie récente du
cerveau ou des yeux), y compris un accident vasculaire cérébral hémorragique récent.
Si vous utilisez Thorinane pour traiter des caillots sanguins dans votre sang et devez faire
l'objet d'une rachianesthésie ou d'une anesthésie péridurale, ou d'une ponction lombaire
dans les 24 heures.

Mises en garde et précautions
Thorinane ne doit pas être remplacé par d'autres médicaments appartenant au groupe des HBPM. Cela
est dû au fait que les HBPM ne sont pas exactement identiques et n'ont pas la même activité, ni les
autorisé
mêmes instructions d'utilisation.
Consultez votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Thorinane si :
vous avez déjà eu une réaction à l'héparine ayant causé une diminution importante du
plus
nombre de plaquettes
vous devez faire l'objet d'une rachianesthésie, d'une anesthésie péridurale ou d'une
ponction lombaire (voir Interventions chirurgicales et anesthésiques) : un délai entre la
prise de Thorinaneet cette procédure doit être respecté
vous portez une valve cardiaque
n'est
vous présentez une endocardite (une infection de l'enveloppe interne du coeur)
vous avez des antécédents d'ulcère de l'estomac
vous avez été victime récemment d'un accident vasculaire cérébral
vous êtes atteint(e) d'hypertension
vous êtes atteint(e) de diabète ou présentez des problèmes au niveau des vaisseaux
sanguins dans l'oeil causés par le diabète (dénommés rétinopathie diabétique)
vous avez récemment subi une opération des yeux ou du cerveau
vous êtes âgé(e) (plus de 65 ans) et en particulier si vous avez plus de 75 ans
vous avez une insuffisance rénale
vous avez une insuffisance hépatique
vous êtes en sous-poids ou en surpoids
médicament
vous présentez un taux élevé de potassium dans votre sang (cela peut être vérifié par une
analyse de sang)
vous utilisez actuellement des médicaments qui majorent le risque hémorragique (voir la
Ce rubrique ci-dessous ­ Autres médicaments)
Vous devrez peut-être faire l'objet d'une analyse de sang avant de commencer à utiliser ce
médicament et régulièrement durant son utilisation ; cela permettra de vérifier le taux de plaquettes
(cellules de coagulation) et celui du potassium dans votre sang.
Autres médicaments et Thorinane
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Warfarine (utilisée pour fluidifier le sang)
148
médicaments utilisés pour prévenir la formation de caillots sanguins (voir également la
rubrique 3, « Changement de médicament anticoagulant »)
Injection de Dextran (utilisé comme substitut de sang)
L'ibuprofène, le dicloflénac, le kétorolac ou d'autres médicaments appelés anti-inflammatoires
non stéroïdiens, qui sont utilisés pour traiter la douleur, le gonflement dans le cadre de
l'arthrite et d'autres affections
La prednisolone, la dexaméthasone ou d'autres médicaments utilisés pour traiter l'asthme, la
polyarthrite rhumatoïde et d'autres affections
Des médicaments qui augmentent le taux de potassium dans votre sang, tels que les sels de
potassium, les diurétiques, certains médicaments pour les problèmes cardiaques

Interventions chirurgicales et anesthésiques
Si vous devez faire l'objet d'une ponction lombaire ou d'une intervention chirurgicale au cours de
laquelle une anesthésie péridurale ou rachidienne est réalisée, informez votre médecin que vous
utilisez Thorinane. Voir la section « Ne jamais utiliser Thorinane ». Informez également votre
médecin de tout problème au niveau de votre colonne vertébrale ou si vous avez déjà subi une
intervention chirurgicale au niveau de la colonne vertébrale.
Grossesse et allaitement
autorisé
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou si vous prévoyez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous êtes enceinte et portez une valve cardiaque mécanique, vous pourriez présenter un risque plus
important de développer des caillots sanguins. Votre médecin doit vous en parler.
plus
Si vous allaitez ou prévoyez d'allaiter, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant
de prendre ce médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
n'est
Thorinane n'a pas d'effet sur la capacité à conduire et à utiliser des machines.

Il est conseillé de faire enregistrer le nom commercial et le numéro du lot du produit que vous utilisez
par votre professionnel de santé.

Thorinane contient du sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".

3.

Comment utiliser Thorinane ?
médicament
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Ce
Utiliser ce médicament
Normalement, Thorinane vous sera administré par votre médecin ou votre infirmier/ière. En
effet, il doit être administré par injection.
Lorsque vous rentrerez chez vous, il est possible que vous deviez continuer à utiliser
Thorinane et que vous deviez vous l'administrer vous-même (voir les instructions ci-dessous sur
les modalités d'administration).
Thorinane est généralement administré par injection sous la peau (voie sous-cutanée).
Thorinane peut être administré par une injection dans votre veine (voie intraveineuse) après
certains types d'infarctus du myocarde ou après une intervention.
Thorinane peut être introduite dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance.
N'injectez pas Thorinane dans un muscle.
149
Votre médecin décidera de la quantité de Thorinane à vous administrer. La quantité dépendra
de la raison pour laquelle il est utilisé.
Si vous avez une insuffisance rénale, il est possible que vous receviez une quantité plus faible
de Thorinane.
1. Traitement des caillots sanguins dans votre sang
La dose habituelle est de 150 UI (1,5 mg) pour chaque kilogramme de votre poids une fois par
jour ou de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids deux fois par jour.
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
2. Prévention de la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
Intervention chirurgicale ou périodes de mobilité réduite dues à une maladie
La dose dépendra de votre risque de développer un caillot. Vous recevrez une dose de
2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) de Thorinane une fois par jour.
Si vous devez faire l'objet d'une intervention chirurgicale, votre première injection sera
généralement administrée 2 heures ou 12 heures avant votre intervention.
Si votre mobilité est réduite en raison d'une maladie, vous recevrez normalement une dose de
4 000 UI (40 mg) de Thorinane tous les jours.
autorisé
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.

Après un infarctus du myocarde
Thorinane peut être utilisé pour deux types d'infarctus du myocarde différents infarctus du myocarde
plus
avec élévation du segment ST ou infarctus du myocarde sans élévation du segment ST. La quantité de
Thorinane qui vous sera administrée dépendra de votre âge et du type d'infarctus du myocarde que
vous avez eu.
Infarctus du myocarde sans élévation du segment ST :
n'est
La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de poids toutes les
12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l'aspirine (acide acétylsalicylique).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de moins de 75 ans :
Une dose initiale de 3 000 UI (30 mg) de Thorinane vous sera injectée dans une veine.
Au même moment, vous recevrez également Thorinane en injection sous la peau (injection
sous-cutanée). La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre
poids, toutes les 12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l'aspirine (acide acétylsalicylique).
médicament
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de plus de 75 ans :
Ce
La dose habituelle est de 75 UI (0,75 mg) pour chaque kilogramme de votre poids toutes les
12 heures.
La quantité maximale de Thorinane administrée lors des deux premières injections est de
7 500 UI (75 mg).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Pour les patients faisant l'objet d'une opération dénommée intervention coronaire percutanée (ICP) :
Selon le moment où vous recevrez votre dernière dose de Thorinane, votre médecin pourra
décider d'administrer une dose supplémentaire de Thorinane avant une ICP. Il s'agit d'une
injection dans votre veine.

3. Prévention de la formation de caillots sanguins dans le circuit de dialyse
150
La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids.
Thorinane est introduit dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance. La
quantité est généralement suffisante pour une séance de 4 heures. Cependant, votre médecin
peut vous administrer une dose supplémentaire de 50 UI à 100 UI (0,5 à 1 mg) pour chaque
kilogramme de votre poids, si nécessaire.
Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.

Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
autorisé
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.
plus

Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)
Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.

2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
n'est
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.

3)
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.

Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.

4)

Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
médicament
préremplie et prête à l'emploi.
Ce
N'essayez
pas de
chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
151

Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

6)

Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
sur toute sa longueur dans le pli de peau.



7)

Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
autorisé
plus

Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
n'est
médicament.
9)
Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.

Lorsque le conteneur est plein, donnez-le à votre médecin ou à votre infirmier/ère à domicile
pour qu'il/elle puisse l'éliminer. Ne le jetez pas avec les ordures ménagères.


Changement de traitement anticoagulant
- Passage d'un traitement par Thorinane à des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex.,
médicament
warfarine)
Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang appelées INR et vous indiquera en
conséquence à quel moment arrêter Thorinane.
Ce
- Passage d'un traitement par des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex., warfarine) à
Thorinane
Arrêtez de prendre l'antivitamine K. Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang
appelées INR et vous indiquera en conséquence à quel moment commencer Thorinane.

- Passage d'un traitement par Thorinane à un traitement par anticoagulant oral direct
Arrêtez de prendre Thorinane. Commencez à prendre l'anticoagulant oral direct dans les 2 heures
précédant le moment où vous auriez dû recevoir l'injection suivante, puis continuez le traitement
normalement.
- Passage d'un traitement par anticoagulant oral direct à Thorinane
152

Utilisation chez les enfants et les adolescents
La sécurité d'emploi et l'efficacité de Thorinane n'ont pas été évaluées chez les enfants ou les
adolescents.

Si vous avez utilisé plus de Thorinane que vous n'auriez dû
Si vous pensez que vous avez utilisé trop ou trop peu de Thorinane, informez votre médecin, votre
infirmier/ière ou votre pharmacien immédiatement, même si vous ne présentez aucun signe. Si un
enfant s'injecte ou avale accidentellement Thorinane, emmenez-le immédiatement au service
d'urgence d'un hôpital.
Si vous avez oublié d'utiliser Thorinane
Si vous avez oublié de vous administrer une dose, prenez-là dès que vous vous en rendez compte. Ne
vous administrez pas une double dose le même jour pour compenser une dose oubliée. La mention sur
un agenda ou un carnet vous aidera à ne pas manquer une dose.
Si vous arrêtez d'utiliser Thorinane
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, adressez-vous à votre médecin, à
autorisé
votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Il est important que vous continuiez à recevoir des injections de Thorinane jusqu'à ce que votre
médecin décide de les arrêter. Si vous arrêtez le traitement, vous pourriez développer un caillot
sanguin qui peut être très dangereux.
plus
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme les autres médicaments similaires (médicaments diminuant la coagulation du sang) Thorinane
n'est
peut entraîner des saignements susceptibles de mettre la vie en danger. Dans certains cas, les
saignements peuvent ne pas être visibles.
Si vous présentez le moindre événement hémorragique qui ne s'arrête pas de lui-même ou si vous
présentez des signes de saignement excessif (faiblesse exceptionnelle, fatigue, pâleur, étourdissements,
maux de tête ou gonflement inexpliqué), consultez immédiatement votre médecin.
Votre médecin peut décider de vous garder sous surveillance étroite ou changer votre traitement.
Arrêtez d'utiliser Thorinane et informez un médecin ou un(e) infirmier/ière immédiatement si vous
observez le moindre signe de réaction allergique sévère (comme une difficulté à respirer, un
gonflement des lèvres, de la bouche, de la gorge ou des yeux).
médicament
Vous devez informer votre médecin immédiatement.
Si vous présentez des signes d'obstruction d'un vaisseau sanguin par un caillot, tels que :
Ce
- douleur à type de crampe, rougeur, chaleur ou gonflement au niveau d'une de vos jambes : ce sont
des symptômes de thrombose veineuse profonde
- essoufflement, douleur thoracique, perte de connaissance ou toux sanglante : ce sont des
symptômes d'embolie pulmonaire
Si vous présentez une éruption cutanée douloureuse de boutons de couleur rouge foncé sous la peau,
qui ne disparaissent pas si vous exercez une pression sur eux.
Votre médecin pourra vous demander de faire une analyse de sang pour vérifier votre numération
plaquettaire.
Liste des effets indésirables possibles :
Très fréquent (peut affecter plus d'une personne sur 10)
Saignement.
153
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
Vous avez plus d'ecchymoses que d'habitude. Cela pourrait être dû à un problème sanguin
causé par un faible nombre de plaquettes.
Tâches roses sur la peau. Elles sont plus susceptibles d'apparaître autour de la zone où
Thorinane a été injecté.
Éruption cutanée (urticaire).
Peau rouge qui démange.
Ecchymoses ou douleur au site d'injection.
Diminution du nombre de globules rouges.
Nombre élevé de plaquettes dans le sang.
Maux de tête.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
Mal de tête important d'apparition soudaine. Cela pourrait être un signe de saignement dans le
cerveau.
Sensation de sensibilité et de gonflement au niveau de l'estomac. Vous pourriez saigner au
niveau de l'estomac.
Larges lésions cutanées de forme irrégulière avec ou sans cloques. autorisé
Irritation cutanée (irritation locale).
Vous remarquez un jaunissement de la peau ou des yeux et vos urines deviennent plus
foncées. Il pourrait s'agir d'un problème hépatique.
plus
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
Réaction allergique sévère. Les signes peuvent être notamment : une éruption cutanée, des
difficultés pour avaler ou respirer, un gonflement des lèvres, du visage, de la gorge ou de la
langue.
Augmentation du taux de potassium dans votre sang. Il est plus probable que cela se produise
n'est
chez les personnes ayant des problèmes rénaux ou atteintes de diabète. Votre médecin pourra
le vérifier en effectuant une analyse de sang.
Une augmentation du nombre d'éosinophiles dans votre sang. Votre médecin pourra le vérifier
en effectuant une analyse de sang.
Chute de cheveux.
Ostéoporose (une affection rendant vos os plus susceptibles de se briser) après une utilisation
au long cours.
Des picotements, un engourdissement et une faiblesse musculaire (en particulier dans la partie
inférieure de votre corps) lorsque vous avez fait l'objet d'une ponction lombaire ou d'une
anesthésie au niveau de la colonne vertébrale.
Difficulté à contrôler votre vessie ou vos intestins (vous ne pouvez pas vous contrôler lorsque
médicament
vous allez aux toilettes).
Nodule induré ou bosse au site d'injection.

Ce
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.

5.
Comment conserver Thorinane
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
154
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Thorinane
-
La substance active est l'énoxaparine sodique.
Chaque ml contient 100 mg d'énoxaparine sodique.
Chaque seringue préremplie de 0,2 ml contient 2 000 UI (20 mg) d'énoxaparine sodique
autorisé
-
L'autre composant est l'eau pour préparations injectables.

Aspect de Thorinane et contenu de l'emballage extérieur
0,2 ml de solution dans une seringue graduée en verre neutre de type 1 incolore transparent avec
plus
aiguille fixée et gaine d'aiguille fermée par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle et munie d'un
piston en polypropylène noir.
Fourni en boîtes de 2 ou 10 seringues préremplies.
n'est
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché

Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas

Fabricant

médicament
National and Kapodistrian University of Athens,
Department of Chemistry, Service Laboratory "Chemical Analysis - Quality Control"
Panepistimiopolis Zografou,
Ce
Athens, Attiki 15771
Grèce
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d'information

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
155

Thorinane 4 000 UI (40 mg)/0,4 ml solution injectable
énoxaparine sodique
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
autorisé
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane
3.
Comment utiliser Thorinane
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
plus
5.
Comment conserver Thorinane
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

n'est
1.
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé ?
Thorinane contient une substance active appelée énoxaparine sodique qui est une héparine de bas
poids moléculaire (HBPM).
Thorinane agit de deux façons.
3) En empêchant les caillots sanguins existants de grossir. Cela permet à votre organisme de les
désagréger et de les empêcher de vous nuire.
4) En empêchant la formation de caillots sanguins dans votre sang.
Thorinane peut être utilisé pour :
Traiter les caillots sanguins dans votre sang
médicament
Empêcher la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
o Avant et après une intervention chirurgicale
o Lorsque vous êtes atteint(e) d'une maladie aiguë et êtes confronté(e) à une mobilité
Ce réduite
o Lorsque vous présentez un angor instable (une affection qui se manifeste lorsque votre
coeur reçoit une quantité insuffisante de sang)
o Après uninfarctus du myocarde (crise cardiaque)
Prévenir la formation de caillots sanguins dans les circuits de l'appareil pour dialyse (utilisée
par les personnes atteintes d'insuffisance rénale terminale (maladie rénale grave)
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane ?

N'utilisez jamais Thorinane
156
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6). Les signes de réaction allergique
comprennent : éruption cutanée, troubles de la déglutition ou de la respiration, gonflement
des lèvres, du visage, de la gorge ou de la langue.
Si vous êtes allergique à l'héparine ou à d'autres héparines de bas poids moléculaire, telles
que la nadroparine, la tinzaparine ou la daltéparine.
Si vous avez eu une réaction à l'héparine ayant entraîné une diminution importante du
nombre de vos plaquettes (cellules de la coagulation) (cette réaction est appelée
thrombopénie induite par héparine) au cours des 100 derniers jours ou si vous présentez
des anticorps dirigés contre l'énoxaparine dans votre sang.
Si vous saignez abondamment ou si vous êtes atteint(e) d'une affection associée à un
risque élevé de saignement (tel qu'un ulcère de l'estomac, une chirurgie récente du
cerveau ou des yeux), y compris un accident vasculaire cérébral hémorragique récent.
Si vous utilisez Thorinane pour traiter des caillots sanguins dans votre sang et devez faire
l'objet d'une rachianesthésie ou d'une anesthésie péridurale, ou d'une ponction lombaire
dans les 24 heures.


Mises en garde et précautions
Thorinane ne doit pas être remplacé par d'autres médicaments appartenant au groupe des HBPM. Cela
autorisé
est dû au fait que les HBPM ne sont pas exactement identiques et n'ont pas la même activité, ni les
mêmes instructions d'utilisation.
Consultez votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Thorinane si :
plus
vous avez déjà eu une réaction à l'héparine ayant causé une diminution importante du
nombre de plaquettes
vous devez faire l'objet d'une rachianesthésie, d'une anesthésie péridurale ou d'une
ponction lombaire (voir Interventions chirurgicales et anesthésiques) : un délai entre la
prise de Thorinaneet cette procédure doit être respecté
n'est
vous portez une valve cardiaque
vous présentez une endocardite (une infection de l'enveloppe interne du coeur)
vous avez des antécédents d'ulcère de l'estomac
vous avez été victime récemment d'un accident vasculaire cérébral
vous êtes atteint(e) d'hypertension
vous êtes atteint(e) de diabète ou présentez des problèmes au niveau des vaisseaux
sanguins dans l'oeil causés par le diabète (dénommés rétinopathie diabétique)
vous avez récemment subi une opération des yeux ou du cerveau
vous êtes âgé(e) (plus de 65 ans) et en particulier si vous avez plus de 75 ans
vous avez une insuffisance rénale
vous avez une insuffisance hépatique
médicament
vous êtes en sous-poids ou en surpoids
vous présentez un taux élevé de potassium dans votre sang (cela peut être vérifié par une
analyse de sang)
Ce
vous utilisez actuellement des médicaments qui majorent le risque hémorragique (voir la
rubrique ci-dessous ­ Autres médicaments)
Vous devrez peut-être faire l'objet d'une analyse de sang avant de commencer à utiliser ce
médicament et régulièrement durant son utilisation ; cela permettra de vérifier le taux de plaquettes
(cellules de coagulation) et celui du potassium dans votre sang.
Autres médicaments et Thorinane
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Warfarine (utilisée pour fluidifier le sang)
157
médicaments utilisés pour prévenir la formation de caillots sanguins (voir également la
rubrique 3, « Changement de médicament anticoagulant »)
Injection de Dextran (utilisé comme substitut de sang)
L'ibuprofène, le dicloflénac, le kétorolac ou d'autres médicaments appelés anti-inflammatoires
non stéroïdiens, qui sont utilisés pour traiter la douleur, le gonflement dans le cadre de
l'arthrite et d'autres affections
La prednisolone, la dexaméthasone ou d'autres médicaments utilisés pour traiter l'asthme, la
polyarthrite rhumatoïde et d'autres affections
Des médicaments qui augmentent le taux de potassium dans votre sang, tels que les sels de
potassium, les diurétiques, certains médicaments pour les problèmes cardiaques

Interventions chirurgicales et anesthésiques
Si vous devez faire l'objet d'une ponction lombaire ou d'une intervention chirurgicale au cours de
laquelle une anesthésie péridurale ou rachidienne est réalisée, informez votre médecin que vous
utilisez Thorinane. Voir la section « Ne jamais utiliser Thorinane ». Informez également votre
médecin de tout problème au niveau de votre colonne vertébrale ou si vous avez déjà subi une
intervention chirurgicale au niveau de la colonne vertébrale.
Grossesse et allaitement
autorisé
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou si vous prévoyez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous êtes enceinte et portez une valve cardiaque mécanique, vous pourriez présenter un risque plus
important de développer des caillots sanguins. Votre médecin doit vous en parler.
plus
Si vous allaitez ou prévoyez d'allaiter, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant
de prendre ce médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
n'est
Thorinane n'a pas d'effet sur la capacité à conduire et à utiliser des machines.

Il est conseillé de faire enregistrer le nom commercial et le numéro du lot du produit que vous utilisez
par votre professionnel de santé.

Thorinane contient du sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".

3.

Comment utiliser Thorinane ?
médicament
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Ce
Utiliser ce médicament
Normalement, Thorinane vous sera administré par votre médecin ou votre infirmier/ière. En
effet, il doit être administré par injection.
Lorsque vous rentrerez chez vous, il est possible que vous deviez continuer à utiliser
Thorinane et que vous deviez vous l'administrer vous-même (voir les instructions ci-dessous sur
les modalités d'administration).
Thorinane est généralement administré par injection sous la peau (voie sous-cutanée).
Thorinane peut être administré par une injection dans votre veine (voie intraveineuse) après
certains types d'infarctus du myocarde ou après une intervention.
Thorinane peut être introduite dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance.
N'injectez pas Thorinane dans un muscle.
158
Votre médecin décidera de la quantité de Thorinane à vous administrer. La quantité dépendra
de la raison pour laquelle il est utilisé.
Si vous avez une insuffisance rénale, il est possible que vous receviez une quantité plus faible
de Thorinane.
1. Traitement des caillots sanguins dans votre sang
La dose habituelle est de 150 UI (1,5 mg) pour chaque kilogramme de votre poids une fois par
jour ou de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids deux fois par jour.
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
2. Prévention de la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
Intervention chirurgicale ou périodes de mobilité réduite dues à une maladie
La dose dépendra de votre risque de développer un caillot. Vous recevrez une dose de
2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) de Thorinane une fois par jour.
Si vous devez faire l'objet d'une intervention chirurgicale, votre première injection sera
généralement administrée 2 heures ou 12 heures avant votre intervention.
Si votre mobilité est réduite en raison d'une maladie, vous recevrez normalement une dose de
4 000 UI (40 mg) de Thorinane tous les jours.
autorisé
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.

Après un infarctus du myocarde
Thorinane peut être utilisé pour deux types d'infarctus du myocarde différents infarctus du myocarde
plus
avec élévation du segment ST ou infarctus du myocarde sans élévation du segment ST. La quantité de
Thorinane qui vous sera administrée dépendra de votre âge et du type d'infarctus du myocarde que
vous avez eu.
Infarctus du myocarde sans élévation du segment ST :
n'est
La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de poids toutes les
12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l'aspirine (acide acétylsalicylique).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de moins de 75 ans :
Une dose initiale de 3 000 UI (30 mg) de Thorinane vous sera injectée dans une veine.
Au même moment, vous recevrez également Thorinane en injection sous la peau (injection
sous-cutanée). La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre
poids, toutes les 12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l'aspirine (acide acétylsalicylique).
médicament
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de plus de 75 ans :
Ce
La dose habituelle est de 75 UI (0,75 mg) pour chaque kilogramme de votre poids toutes les
12 heures.
La quantité maximale de Thorinane administrée lors des deux premières injections est de
7 500 UI (75 mg).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Pour les patients faisant l'objet d'une opération dénommée intervention coronaire percutanée (ICP) :
Selon le moment où vous recevrez votre dernière dose de Thorinane, votre médecin pourra
décider d'administrer une dose supplémentaire de Thorinane avant une ICP. Il s'agit d'une
injection dans votre veine.

3. Prévention de la formation de caillots sanguins dans le circuit de dialyse
159
La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids.
Thorinane est introduit dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance. La
quantité est généralement suffisante pour une séance de 4 heures. Cependant, votre médecin
peut vous administrer une dose supplémentaire de 50 UI à 100 UI (0,5 à 1 mg) pour chaque
kilogramme de votre poids, si nécessaire.
Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.

Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
autorisé
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.
plus

Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)
Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.

2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
n'est
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.

3)
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.

Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.

4)

Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
médicament
préremplie et prête à l'emploi.
Ce
N'essayez
pas de
chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
160

Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

6)

Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
sur toute sa longueur dans le pli de peau.



7)

Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
autorisé
plus

Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
n'est
médicament.
9)
Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.

Lorsque le conteneur est plein, donnez-le à votre médecin ou à votre infirmier/ère à domicile
pour qu'il/elle puisse l'éliminer. Ne le jetez pas avec les ordures ménagères.


Changement de traitement anticoagulant
- Passage d'un traitement par Thorinane à des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex.,
médicament
warfarine)
Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang appelées INR et vous indiquera en
conséquence à quel moment arrêter Thorinane.
Ce
- Passage d'un traitement par des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex., warfarine) à
Thorinane
Arrêtez de prendre l'antivitamine K. Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang
appelées INR et vous indiquera en conséquence à quel moment commencer Thorinane.

- Passage d'un traitement par Thorinane à un traitement par anticoagulant oral direct
Arrêtez de prendre Thorinane. Commencez à prendre l'anticoagulant oral direct dans les 2 heures
précédant le moment où vous auriez dû recevoir l'injection suivante, puis continuez le traitement
normalement.
- Passage d'un traitement par anticoagulant oral direct à Thorinane
161

Utilisation chez les enfants et les adolescents
La sécurité d'emploi et l'efficacité de Thorinane n'ont pas été évaluées chez les enfants ou les
adolescents.

Si vous avez utilisé plus de Thorinane que vous n'auriez dû
Si vous pensez que vous avez utilisé trop ou trop peu de Thorinane, informez votre médecin, votre
infirmier/ière ou votre pharmacien immédiatement, même si vous ne présentez aucun signe. Si un
enfant s'injecte ou avale accidentellement Thorinane, emmenez-le immédiatement au service
d'urgence d'un hôpital.
Si vous avez oublié d'utiliser Thorinane
Si vous avez oublié de vous administrer une dose, prenez-là dès que vous vous en rendez compte. Ne
vous administrez pas une double dose le même jour pour compenser une dose oubliée. La mention sur
un agenda ou un carnet vous aidera à ne pas manquer une dose.
Si vous arrêtez d'utiliser Thorinane
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, adressez-vous à votre médecin, à
autorisé
votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Il est important que vous continuiez à recevoir des injections de Thorinane jusqu'à ce que votre
médecin décide de les arrêter. Si vous arrêtez le traitement, vous pourriez développer un caillot
sanguin qui peut être très dangereux.
plus
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme les autres médicaments similaires (médicaments diminuant la coagulation du sang) Thorinane
n'est
peut entraîner des saignements susceptibles de mettre la vie en danger. Dans certains cas, les
saignements peuvent ne pas être visibles.
Si vous présentez le moindre événement hémorragique qui ne s'arrête pas de lui-même ou si vous
présentez des signes de saignement excessif (faiblesse exceptionnelle, fatigue, pâleur, étourdissements,
maux de tête ou gonflement inexpliqué), consultez immédiatement votre médecin.
Votre médecin peut décider de vous garder sous surveillance étroite ou changer votre traitement.
Arrêtez d'utiliser Thorinane et informez un médecin ou un(e) infirmier/ière immédiatement si vous
observez le moindre signe de réaction allergique sévère (comme une difficulté à respirer, un
gonflement des lèvres, de la bouche, de la gorge ou des yeux).
médicament
Vous devez informer votre médecin immédiatement.
Si vous présentez des signes d'obstruction d'un vaisseau sanguin par un caillot, tels que :
Ce
- douleur à type de crampe, rougeur, chaleur ou gonflement au niveau d'une de vos jambes : ce sont
des symptômes de thrombose veineuse profonde
- essoufflement, douleur thoracique, perte de connaissance ou toux sanglante : ce sont des
symptômes d'embolie pulmonaire
Si vous présentez une éruption cutanée douloureuse de boutons de couleur rouge foncé sous la peau,
qui ne disparaissent pas si vous exercez une pression sur eux.
Votre médecin pourra vous demander de faire une analyse de sang pour vérifier votre numération
plaquettaire.
Liste des effets indésirables possibles :
Très fréquent (peut affecter plus d'une personne sur 10)
Saignement.
162
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
Vous avez plus d'ecchymoses que d'habitude. Cela pourrait être dû à un problème sanguin
causé par un faible nombre de plaquettes.
Tâches roses sur la peau. Elles sont plus susceptibles d'apparaître autour de la zone où
Thorinane a été injecté.
Éruption cutanée (urticaire).
Peau rouge qui démange.
Ecchymoses ou douleur au site d'injection.
Diminution du nombre de globules rouges.
Nombre élevé de plaquettes dans le sang.
Maux de tête.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
Mal de tête important d'apparition soudaine. Cela pourrait être un signe de saignement dans le
cerveau.
Sensation de sensibilité et de gonflement au niveau de l'estomac. Vous pourriez saigner au
niveau de l'estomac.
Larges lésions cutanées de forme irrégulière avec ou sans cloques. autorisé
Irritation cutanée (irritation locale).
Vous remarquez un jaunissement de la peau ou des yeux et vos urines deviennent plus
foncées. Il pourrait s'agir d'un problème hépatique.
plus
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
Réaction allergique sévère. Les signes peuvent être notamment : une éruption cutanée, des
difficultés pour avaler ou respirer, un gonflement des lèvres, du visage, de la gorge ou de la
langue.
Augmentation du taux de potassium dans votre sang. Il est plus probable que cela se produise
n'est
chez les personnes ayant des problèmes rénaux ou atteintes de diabète. Votre médecin pourra
le vérifier en effectuant une analyse de sang.
Une augmentation du nombre d'éosinophiles dans votre sang. Votre médecin pourra le vérifier
en effectuant une analyse de sang.
Chute de cheveux.
Ostéoporose (une affection rendant vos os plus susceptibles de se briser) après une utilisation
au long cours.
Des picotements, un engourdissement et une faiblesse musculaire (en particulier dans la partie
inférieure de votre corps) lorsque vous avez fait l'objet d'une ponction lombaire ou d'une
anesthésie au niveau de la colonne vertébrale.
Difficulté à contrôler votre vessie ou vos intestins (vous ne pouvez pas vous contrôler lorsque
médicament
vous allez aux toilettes).
Nodule induré ou bosse au site d'injection.

Ce
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.

5.
Comment conserver Thorinane
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
163
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Thorinane
-
La substance active est l'énoxaparine sodique.
Chaque ml contient 100 mg d'énoxaparine sodique.
Chaque seringue préremplie de 0,4 ml contient 4 000 UI (40 mg) d'énoxaparine sodique
autorisé
-
L'autre composant est l'eau pour préparations injectables.

Aspect de Thorinane et contenu de l'emballage extérieur
0,4 ml de solution dans une seringue graduée en verre neutre de type 1 incolore transparent avec
plus
aiguille fixée et gaine d'aiguille fermée par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle et munie d'un
piston en polypropylène noir.
Fourni en boîtes de 2 ou 10 seringues préremplies.
n'est
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché

Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas

Fabricant

médicament
National and Kapodistrian University of Athens,
Department of Chemistry, Service Laboratory "Chemical Analysis - Quality Control"
Panepistimiopolis Zografou,
Ce
Athens, Attiki 15771
Grèce
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d'information

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.

164

Thorinane 6 000 UI (60 mg)/0,6
ml solution injectable
énoxaparine sodique
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
autorisé
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane
3.
Comment utiliser Thorinane
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
plus
5.
Comment conserver Thorinane
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

n'est
1.
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé ?
Thorinane contient une substance active appelée énoxaparine sodique qui est une héparine de bas
poids moléculaire (HBPM).
Thorinane agit de deux façons.
5) En empêchant les caillots sanguins existants de grossir. Cela permet à votre organisme de les
désagréger et de les empêcher de vous nuire.
6) En empêchant la formation de caillots sanguins dans votre sang.
Thorinane peut être utilisé pour :
Traiter les caillots sanguins dans votre sang
médicament
Empêcher la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
o Avant et après une intervention chirurgicale
o Lorsque vous êtes atteint(e) d'une maladie aiguë et êtes confronté(e) à une mobilité
Ce réduite
o Lorsque vous présentez un angor instable (une affection qui se manifeste lorsque votre
coeur reçoit une quantité insuffisante de sang)
o Après uninfarctus du myocarde (crise cardiaque)
Prévenir la formation de caillots sanguins dans les circuits de l'appareil pour dialyse (utilisée
par les personnes atteintes d'insuffisance rénale terminale (maladie rénale grave)
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane ?

N'utilisez jamais Thorinane
165
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6). Les signes de réaction allergique
comprennent : éruption cutanée, troubles de la déglutition ou de la respiration, gonflement
des lèvres, du visage, de la gorge ou de la langue.
Si vous êtes allergique à l'héparine ou à d'autres héparines de bas poids moléculaire, telles
que la nadroparine, la tinzaparine ou la daltéparine.
Si vous avez eu une réaction à l'héparine ayant entraîné une diminution importante du
nombre de vos plaquettes (cellules de la coagulation) (cette réaction est appelée
thrombopénie induite par héparine) au cours des 100 derniers jours ou si vous présentez
des anticorps dirigés contre l'énoxaparine dans votre sang.
Si vous saignez abondamment ou si vous êtes atteint(e) d'une affection associée à un
risque élevé de saignement (tel qu'un ulcère de l'estomac, une chirurgie récente du
cerveau ou des yeux), y compris un accident vasculaire cérébral hémorragique récent.
Si vous utilisez Thorinane pour traiter des caillots sanguins dans votre sang et devez faire
l'objet d'une rachianesthésie ou d'une anesthésie péridurale, ou d'une ponction lombaire
dans les 24 heures.

Mises en garde et précautions
Thorinane ne doit pas être remplacé par d'autres médicaments appartenant au groupe des HBPM. Cela
est dû au fait que les HBPM ne sont pas exactement identiques et n'ont pas la même activité, ni les
autorisé
mêmes instructions d'utilisation.
Consultez votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Thorinane si :
vous avez déjà eu une réaction à l'héparine ayant causé une diminution importante du
plus
nombre de plaquettes
vous devez faire l'objet d'une rachianesthésie, d'une anesthésie péridurale ou d'une
ponction lombaire (voir Interventions chirurgicales et anesthésiques) : un délai entre la
prise de Thorinaneet cette procédure doit être respecté
vous portez une valve cardiaque
n'est
vous présentez une endocardite (une infection de l'enveloppe interne du coeur)
vous avez des antécédents d'ulcère de l'estomac
vous avez été victime récemment d'un accident vasculaire cérébral
vous êtes atteint(e) d'hypertension
vous êtes atteint(e) de diabète ou présentez des problèmes au niveau des vaisseaux
sanguins dans l'oeil causés par le diabète (dénommés rétinopathie diabétique)
vous avez récemment subi une opération des yeux ou du cerveau
vous êtes âgé(e) (plus de 65 ans) et en particulier si vous avez plus de 75 ans
vous avez une insuffisance rénale
vous avez une insuffisance hépatique
vous êtes en sous-poids ou en surpoids
médicament
vous présentez un taux élevé de potassium dans votre sang (cela peut être vérifié par une
analyse de sang)
vous utilisez actuellement des médicaments qui majorent le risque hémorragique (voir la
Ce rubrique ci-dessous ­ Autres médicaments)
Vous devrez peut-être faire l'objet d'une analyse de sang avant de commencer à utiliser ce
médicament et régulièrement durant son utilisation ; cela permettra de vérifier le taux de plaquettes
(cellules de coagulation) et celui du potassium dans votre sang.
Autres médicaments et Thorinane
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Warfarine (utilisée pour fluidifier le sang)
166
médicaments utilisés pour prévenir la formation de caillots sanguins (voir également la
rubrique 3, « Changement de médicament anticoagulant »)
Injection de Dextran (utilisé comme substitut de sang)
L'ibuprofène, le dicloflénac, le kétorolac ou d'autres médicaments appelés anti-inflammatoires
non stéroïdiens, qui sont utilisés pour traiter la douleur, le gonflement dans le cadre de
l'arthrite et d'autres affections
La prednisolone, la dexaméthasone ou d'autres médicaments utilisés pour traiter l'asthme, la
polyarthrite rhumatoïde et d'autres affections
Des médicaments qui augmentent le taux de potassium dans votre sang, tels que les sels de
potassium, les diurétiques, certains médicaments pour les problèmes cardiaques

Interventions chirurgicales et anesthésiques
Si vous devez faire l'objet d'une ponction lombaire ou d'une intervention chirurgicale au cours de
laquelle une anesthésie péridurale ou rachidienne est réalisée, informez votre médecin que vous
utilisez Thorinane. Voir la section « Ne jamais utiliser Thorinane ». Informez également votre
médecin de tout problème au niveau de votre colonne vertébrale ou si vous avez déjà subi une
intervention chirurgicale au niveau de la colonne vertébrale.
Grossesse et allaitement
autorisé
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou si vous prévoyez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous êtes enceinte et portez une valve cardiaque mécanique, vous pourriez présenter un risque plus
important de développer des caillots sanguins. Votre médecin doit vous en parler.
plus
Si vous allaitez ou prévoyez d'allaiter, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant
de prendre ce médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
n'est
Thorinane n'a pas d'effet sur la capacité à conduire et à utiliser des machines.

Il est conseillé de faire enregistrer le nom commercial et le numéro du lot du produit que vous utilisez
par votre professionnel de santé.

Thorinane contient du sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".

3.

Comment utiliser Thorinane ?
médicament
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Ce
Utiliser ce médicament
Normalement, Thorinane vous sera administré par votre médecin ou votre infirmier/ière. En
effet, il doit être administré par injection.
Lorsque vous rentrerez chez vous, il est possible que vous deviez continuer à utiliser
Thorinane et que vous deviez vous l'administrer vous-même (voir les instructions ci-dessous sur
les modalités d'administration).
Thorinane est généralement administré par injection sous la peau (voie sous-cutanée).
Thorinane peut être administré par une injection dans votre veine (voie intraveineuse) après
certains types d'infarctus du myocarde ou après une intervention.
Thorinane peut être introduite dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance.
N'injectez pas Thorinane dans un muscle.
167
Votre médecin décidera de la quantité de Thorinane à vous administrer. La quantité dépendra
de la raison pour laquelle il est utilisé.
Si vous avez une insuffisance rénale, il est possible que vous receviez une quantité plus faible
de Thorinane.
1. Traitement des caillots sanguins dans votre sang
La dose habituelle est de 150 UI (1,5 mg) pour chaque kilogramme de votre poids une fois par
jour ou de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids deux fois par jour.
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
2. Prévention de la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
Intervention chirurgicale ou périodes de mobilité réduite dues à une maladie
La dose dépendra de votre risque de développer un caillot. Vous recevrez une dose de
2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) de Thorinane une fois par jour.
Si vous devez faire l'objet d'une intervention chirurgicale, votre première injection sera
généralement administrée 2 heures ou 12 heures avant votre intervention.
Si votre mobilité est réduite en raison d'une maladie, vous recevrez normalement une dose de
4 000 UI (40 mg) de Thorinane tous les jours.
autorisé
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.

Après un infarctus du myocarde
Thorinane peut être utilisé pour deux types d'infarctus du myocarde différents infarctus du myocarde
plus
avec élévation du segment ST ou infarctus du myocarde sans élévation du segment ST. La quantité de
Thorinane qui vous sera administrée dépendra de votre âge et du type d'infarctus du myocarde que
vous avez eu.
Infarctus du myocarde sans élévation du segment ST :
n'est
La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de poids toutes les
12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l'aspirine (acide acétylsalicylique).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de moins de 75 ans :
Une dose initiale de 3 000 UI (30 mg) de Thorinane vous sera injectée dans une veine.
Au même moment, vous recevrez également Thorinane en injection sous la peau (injection
sous-cutanée). La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre
poids, toutes les 12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l'aspirine (acide acétylsalicylique).
médicament
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de plus de 75 ans :
Ce
La dose habituelle est de 75 UI (0,75 mg) pour chaque kilogramme de votre poids toutes les
12 heures.
La quantité maximale de Thorinane administrée lors des deux premières injections est de
7 500 UI (75 mg).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Pour les patients faisant l'objet d'une opération dénommée intervention coronaire percutanée (ICP) :
Selon le moment où vous recevrez votre dernière dose de Thorinane, votre médecin pourra
décider d'administrer une dose supplémentaire de Thorinane avant une ICP. Il s'agit d'une
injection dans votre veine.

3. Prévention de la formation de caillots sanguins dans le circuit de dialyse
168
La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids.
Thorinane est introduit dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance. La
quantité est généralement suffisante pour une séance de 4 heures. Cependant, votre médecin
peut vous administrer une dose supplémentaire de 50 UI à 100 UI (0,5 à 1 mg) pour chaque
kilogramme de votre poids, si nécessaire.
Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.

Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
autorisé
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.
plus

Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)
Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.

2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
n'est
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.

3)
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.

Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.

4)

Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
médicament
préremplie et prête à l'emploi.
Ce
N'essayez
pas de
chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
169

Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

6)

Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
sur toute sa longueur dans le pli de peau.



7)

Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
autorisé
plus

Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
n'est
médicament.
9)
Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.

Lorsque le conteneur est plein, donnez-le à votre médecin ou à votre infirmier/ère à domicile
pour qu'il/elle puisse l'éliminer. Ne le jetez pas avec les ordures ménagères.


Changement de traitement anticoagulant
- Passage d'un traitement par Thorinane à des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex.,
médicament
warfarine)
Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang appelées INR et vous indiquera en
conséquence à quel moment arrêter Thorinane.
Ce
- Passage d'un traitement par des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex., warfarine) à
Thorinane
Arrêtez de prendre l'antivitamine K. Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang
appelées INR et vous indiquera en conséquence à quel moment commencer Thorinane.

- Passage d'un traitement par Thorinane à un traitement par anticoagulant oral direct
Arrêtez de prendre Thorinane. Commencez à prendre l'anticoagulant oral direct dans les 2 heures
précédant le moment où vous auriez dû recevoir l'injection suivante, puis continuez le traitement
normalement.
- Passage d'un traitement par anticoagulant oral direct à Thorinane
170

Utilisation chez les enfants et les adolescents
La sécurité d'emploi et l'efficacité de Thorinane n'ont pas été évaluées chez les enfants ou les
adolescents.

Si vous avez utilisé plus de Thorinane que vous n'auriez dû
Si vous pensez que vous avez utilisé trop ou trop peu de Thorinane, informez votre médecin, votre
infirmier/ière ou votre pharmacien immédiatement, même si vous ne présentez aucun signe. Si un
enfant s'injecte ou avale accidentellement Thorinane, emmenez-le immédiatement au service
d'urgence d'un hôpital.
Si vous avez oublié d'utiliser Thorinane
Si vous avez oublié de vous administrer une dose, prenez-là dès que vous vous en rendez compte. Ne
vous administrez pas une double dose le même jour pour compenser une dose oubliée. La mention sur
un agenda ou un carnet vous aidera à ne pas manquer une dose.
Si vous arrêtez d'utiliser Thorinane
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, adressez-vous à votre médecin, à
autorisé
votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Il est important que vous continuiez à recevoir des injections de Thorinane jusqu'à ce que votre
médecin décide de les arrêter. Si vous arrêtez le traitement, vous pourriez développer un caillot
sanguin qui peut être très dangereux.
plus
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme les autres médicaments similaires (médicaments diminuant la coagulation du sang) Thorinane
n'est
peut entraîner des saignements susceptibles de mettre la vie en danger. Dans certains cas, les
saignements peuvent ne pas être visibles.
Si vous présentez le moindre événement hémorragique qui ne s'arrête pas de lui-même ou si vous
présentez des signes de saignement excessif (faiblesse exceptionnelle, fatigue, pâleur, étourdissements,
maux de tête ou gonflement inexpliqué), consultez immédiatement votre médecin.
Votre médecin peut décider de vous garder sous surveillance étroite ou changer votre traitement.
Arrêtez d'utiliser Thorinane et informez un médecin ou un(e) infirmier/ière immédiatement si vous
observez le moindre signe de réaction allergique sévère (comme une difficulté à respirer, un
gonflement des lèvres, de la bouche, de la gorge ou des yeux).
médicament
Vous devez informer votre médecin immédiatement.
Si vous présentez des signes d'obstruction d'un vaisseau sanguin par un caillot, tels que :
Ce
- douleur à type de crampe, rougeur, chaleur ou gonflement au niveau d'une de vos jambes : ce sont
des symptômes de thrombose veineuse profonde
- essoufflement, douleur thoracique, perte de connaissance ou toux sanglante : ce sont des
symptômes d'embolie pulmonaire
Si vous présentez une éruption cutanée douloureuse de boutons de couleur rouge foncé sous la peau,
qui ne disparaissent pas si vous exercez une pression sur eux.
Votre médecin pourra vous demander de faire une analyse de sang pour vérifier votre numération
plaquettaire.
Liste des effets indésirables possibles :
Très fréquent (peut affecter plus d'une personne sur 10)
Saignement.
171
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
Vous avez plus d'ecchymoses que d'habitude. Cela pourrait être dû à un problème sanguin
causé par un faible nombre de plaquettes.
Tâches roses sur la peau. Elles sont plus susceptibles d'apparaître autour de la zone où
Thorinane a été injecté.
Éruption cutanée (urticaire).
Peau rouge qui démange.
Ecchymoses ou douleur au site d'injection.
Diminution du nombre de globules rouges.
Nombre élevé de plaquettes dans le sang.
Maux de tête.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
Mal de tête important d'apparition soudaine. Cela pourrait être un signe de saignement dans le
cerveau.
Sensation de sensibilité et de gonflement au niveau de l'estomac. Vous pourriez saigner au
niveau de l'estomac.
Larges lésions cutanées de forme irrégulière avec ou sans cloques. autorisé
Irritation cutanée (irritation locale).
Vous remarquez un jaunissement de la peau ou des yeux et vos urines deviennent plus
foncées. Il pourrait s'agir d'un problème hépatique.
plus
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
Réaction allergique sévère. Les signes peuvent être notamment : une éruption cutanée, des
difficultés pour avaler ou respirer, un gonflement des lèvres, du visage, de la gorge ou de la
langue.
Augmentation du taux de potassium dans votre sang. Il est plus probable que cela se produise
n'est
chez les personnes ayant des problèmes rénaux ou atteintes de diabète. Votre médecin pourra
le vérifier en effectuant une analyse de sang.
Une augmentation du nombre d'éosinophiles dans votre sang. Votre médecin pourra le vérifier
en effectuant une analyse de sang.
Chute de cheveux.
Ostéoporose (une affection rendant vos os plus susceptibles de se briser) après une utilisation
au long cours.
Des picotements, un engourdissement et une faiblesse musculaire (en particulier dans la partie
inférieure de votre corps) lorsque vous avez fait l'objet d'une ponction lombaire ou d'une
anesthésie au niveau de la colonne vertébrale.
Difficulté à contrôler votre vessie ou vos intestins (vous ne pouvez pas vous contrôler lorsque
médicament
vous allez aux toilettes).
Nodule induré ou bosse au site d'injection.

Ce
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.

5.
Comment conserver Thorinane
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
172
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Thorinane
-
La substance active est l'énoxaparine sodique.
Chaque ml contient 100 mg d'énoxaparine sodique.
Chaque seringue préremplie de 0,6 ml contient 6 000 UI (60 mg) d'énoxaparine sodique
autorisé
-
L'autre composant est l'eau pour préparations injectables.

Aspect de Thorinane et contenu de l'emballage extérieur
0,6 ml de solution dans une seringue graduée en verre neutre de type 1 incolore transparent avec
plus
aiguille fixée et gaine d'aiguille fermée par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle et munie d'un
piston en polypropylène noir.
Fourni en boîtes de 2 ou 10 seringues préremplies.
n'est
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché

Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas

Fabricant

médicament
National and Kapodistrian University of Athens,
Department of Chemistry, Service Laboratory "Chemical Analysis - Quality Control"
Panepistimiopolis Zografou,
Ce
Athens, Attiki 15771
Grèce
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d'information

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.

173

Thorinane 8 000 UI (80 mg)/0,8 ml solution injectable
énoxaparine sodique
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
autorisé
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane
3.
Comment utiliser Thorinane
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
plus
5.
Comment conserver Thorinane
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

n'est
1.
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé ?
Thorinane contient une substance active appelée énoxaparine sodique qui est une héparine de bas
poids moléculaire (HBPM).
Thorinane agit de deux façons.
7) En empêchant les caillots sanguins existants de grossir. Cela permet à votre organisme de les
désagréger et de les empêcher de vous nuire.
8) En empêchant la formation de caillots sanguins dans votre sang.
Thorinane peut être utilisé pour :
Traiter les caillots sanguins dans votre sang
médicament
Empêcher la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
o Avant et après une intervention chirurgicale
o Lorsque vous êtes atteint(e) d'une maladie aiguë et êtes confronté(e) à une mobilité
Ce réduite
o Lorsque vous présentez un angor instable (une affection qui se manifeste lorsque votre
coeur reçoit une quantité insuffisante de sang)
o Après uninfarctus du myocarde (crise cardiaque)
Prévenir la formation de caillots sanguins dans les circuits de l'appareil pour dialyse (utilisée
par les personnes atteintes d'insuffisance rénale terminale (maladie rénale grave)
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane ?

N'utilisez jamais Thorinane
174
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6). Les signes de réaction allergique
comprennent : éruption cutanée, troubles de la déglutition ou de la respiration, gonflement
des lèvres, du visage, de la gorge ou de la langue.
Si vous êtes allergique à l'héparine ou à d'autres héparines de bas poids moléculaire, telles
que la nadroparine, la tinzaparine ou la daltéparine.
Si vous avez eu une réaction à l'héparine ayant entraîné une diminution importante du
nombre de vos plaquettes (cellules de la coagulation) (cette réaction est appelée
thrombopénie induite par héparine) au cours des 100 derniers jours ou si vous présentez
des anticorps dirigés contre l'énoxaparine dans votre sang.
Si vous saignez abondamment ou si vous êtes atteint(e) d'une affection associée à un
risque élevé de saignement (tel qu'un ulcère de l'estomac, une chirurgie récente du
cerveau ou des yeux), y compris un accident vasculaire cérébral hémorragique récent.
Si vous utilisez Thorinane pour traiter des caillots sanguins dans votre sang et devez faire
l'objet d'une rachianesthésie ou d'une anesthésie péridurale, ou d'une ponction lombaire
dans les 24 heures.

Mises en garde et précautions
Thorinane ne doit pas être remplacé par d'autres médicaments appartenant au groupe des HBPM. Cela
est dû au fait que les HBPM ne sont pas exactement identiques et n'ont pas la même activité, ni les
autorisé
mêmes instructions d'utilisation.
Consultez votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Thorinane si :
vous avez déjà eu une réaction à l'héparine ayant causé une diminution importante du
plus
nombre de plaquettes
vous devez faire l'objet d'une rachianesthésie, d'une anesthésie péridurale ou d'une
ponction lombaire (voir Interventions chirurgicales et anesthésiques) : un délai entre la
prise de Thorinaneet cette procédure doit être respecté
vous portez une valve cardiaque
n'est
vous présentez une endocardite (une infection de l'enveloppe interne du coeur)
vous avez des antécédents d'ulcère de l'estomac
vous avez été victime récemment d'un accident vasculaire cérébral
vous êtes atteint(e) d'hypertension
vous êtes atteint(e) de diabète ou présentez des problèmes au niveau des vaisseaux
sanguins dans l'oeil causés par le diabète (dénommés rétinopathie diabétique)
vous avez récemment subi une opération des yeux ou du cerveau
vous êtes âgé(e) (plus de 65 ans) et en particulier si vous avez plus de 75 ans
vous avez une insuffisance rénale
vous avez une insuffisance hépatique
vous êtes en sous-poids ou en surpoids
médicament
vous présentez un taux élevé de potassium dans votre sang (cela peut être vérifié par une
analyse de sang)
vous utilisez actuellement des médicaments qui majorent le risque hémorragique (voir la
Ce rubrique ci-dessous ­ Autres médicaments)
Vous devrez peut-être faire l'objet d'une analyse de sang avant de commencer à utiliser ce
médicament et régulièrement durant son utilisation ; cela permettra de vérifier le taux de plaquettes
(cellules de coagulation) et celui du potassium dans votre sang.
Autres médicaments et Thorinane
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Warfarine (utilisée pour fluidifier le sang)
175
médicaments utilisés pour prévenir la formation de caillots sanguins (voir également la
rubrique 3, « Changement de médicament anticoagulant »)
Injection de Dextran (utilisé comme substitut de sang)
L'ibuprofène, le dicloflénac, le kétorolac ou d'autres médicaments appelés anti-inflammatoires
non stéroïdiens, qui sont utilisés pour traiter la douleur, le gonflement dans le cadre de
l'arthrite et d'autres affections
La prednisolone, la dexaméthasone ou d'autres médicaments utilisés pour traiter l'asthme, la
polyarthrite rhumatoïde et d'autres affections
Des médicaments qui augmentent le taux de potassium dans votre sang, tels que les sels de
potassium, les diurétiques, certains médicaments pour les problèmes cardiaques

Interventions chirurgicales et anesthésiques
Si vous devez faire l'objet d'une ponction lombaire ou d'une intervention chirurgicale au cours de
laquelle une anesthésie péridurale ou rachidienne est réalisée, informez votre médecin que vous
utilisez Thorinane. Voir la section « Ne jamais utiliser Thorinane ». Informez également votre
médecin de tout problème au niveau de votre colonne vertébrale ou si vous avez déjà subi une
intervention chirurgicale au niveau de la colonne vertébrale.
Grossesse et allaitement
autorisé
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou si vous prévoyez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous êtes enceinte et portez une valve cardiaque mécanique, vous pourriez présenter un risque plus
important de développer des caillots sanguins. Votre médecin doit vous en parler.
plus
Si vous allaitez ou prévoyez d'allaiter, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant
de prendre ce médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
n'est
Thorinane n'a pas d'effet sur la capacité à conduire et à utiliser des machines.

Il est conseillé de faire enregistrer le nom commercial et le numéro du lot du produit que vous utilisez
par votre professionnel de santé.

Thorinane contient du sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".

3.

Comment utiliser Thorinane ?
médicament
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Ce
Utiliser ce médicament
Normalement, Thorinane vous sera administré par votre médecin ou votre infirmier/ière. En
effet, il doit être administré par injection.
Lorsque vous rentrerez chez vous, il est possible que vous deviez continuer à utiliser
Thorinane et que vous deviez vous l'administrer vous-même (voir les instructions ci-dessous sur
les modalités d'administration).
Thorinane est généralement administré par injection sous la peau (voie sous-cutanée).
Thorinane peut être administré par une injection dans votre veine (voie intraveineuse) après
certains types d'infarctus du myocarde ou après une intervention.
Thorinane peut être introduite dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance.
N'injectez pas Thorinane dans un muscle.
176
Votre médecin décidera de la quantité de Thorinane à vous administrer. La quantité dépendra
de la raison pour laquelle il est utilisé.
Si vous avez une insuffisance rénale, il est possible que vous receviez une quantité plus faible
de Thorinane.
1. Traitement des caillots sanguins dans votre sang
La dose habituelle est de 150 UI (1,5 mg) pour chaque kilogramme de votre poids une fois par
jour ou de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids deux fois par jour.
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
2. Prévention de la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
Intervention chirurgicale ou périodes de mobilité réduite dues à une maladie
La dose dépendra de votre risque de développer un caillot. Vous recevrez une dose de
2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) de Thorinane une fois par jour.
Si vous devez faire l'objet d'une intervention chirurgicale, votre première injection sera
généralement administrée 2 heures ou 12 heures avant votre intervention.
Si votre mobilité est réduite en raison d'une maladie, vous recevrez normalement une dose de
4 000 UI (40 mg) de Thorinane tous les jours.
autorisé
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.

Après un infarctus du myocarde
Thorinane peut être utilisé pour deux types d'infarctus du myocarde différents infarctus du myocarde
plus
avec élévation du segment ST ou infarctus du myocarde sans élévation du segment ST. La quantité de
Thorinane qui vous sera administrée dépendra de votre âge et du type d'infarctus du myocarde que
vous avez eu.
Infarctus du myocarde sans élévation du segment ST :
n'est
La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de poids toutes les
12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l'aspirine (acide acétylsalicylique).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de moins de 75 ans :
Une dose initiale de 3 000 UI (30 mg) de Thorinane vous sera injectée dans une veine.
Au même moment, vous recevrez également Thorinane en injection sous la peau (injection
sous-cutanée). La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre
poids, toutes les 12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l'aspirine (acide acétylsalicylique).
médicament
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de plus de 75 ans :
Ce
La dose habituelle est de 75 UI (0,75 mg) pour chaque kilogramme de votre poids toutes les
12 heures.
La quantité maximale de Thorinane administrée lors des deux premières injections est de
7 500 UI (75 mg).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Pour les patients faisant l'objet d'une opération dénommée intervention coronaire percutanée (ICP) :
Selon le moment où vous recevrez votre dernière dose de Thorinane, votre médecin pourra
décider d'administrer une dose supplémentaire de Thorinane avant une ICP. Il s'agit d'une
injection dans votre veine.

3. Prévention de la formation de caillots sanguins dans le circuit de dialyse
177
La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids.
Thorinane est introduit dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance. La quantité est
généralement suffisante pour une séance de 4 heures. Cependant, votre médecin peut vous administrer
une dose supplémentaire de 50 UI à 100 UI (0,5 à 1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids, si
nécessaire.
Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.

Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
autorisé
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.

Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
plus
1)
Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.

2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
n'est
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.

3)
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.

Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.

4)

Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
préremplie et prête à l'emploi.
médicament
Ce
N'essayez
pas de
chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
178

Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

6)

Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
sur toute sa longueur dans le pli de peau.



7)

Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
autorisé
plus

Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
médicament.

n'est

9)
Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.

Lorsque le conteneur est plein, donnez-le à votre médecin ou à votre infirmier/ère à domicile
pour qu'il/elle puisse l'éliminer. Ne le jetez pas avec les ordures ménagères.


Changement de traitement anticoagulant
- Passage d'un traitement par Thorinane à des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex.,
warfarine)
médicament
Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang appelées INR et vous indiquera en
conséquence à quel moment arrêter Thorinane.
- Passage d'un traitement par des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex., warfarine) à
Ce
Thorinane
Arrêtez de prendre l'antivitamine K. Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang
appelées INR et vous indiquera en conséquence à quel moment commencer Thorinane.

- Passage d'un traitement par Thorinane à un traitement par anticoagulant oral direct
Arrêtez de prendre Thorinane. Commencez à prendre l'anticoagulant oral direct dans les 2 heures
précédant le moment où vous auriez dû recevoir l'injection suivante, puis continuez le traitement
normalement.
- Passage d'un traitement par anticoagulant oral direct à Thorinane
Arrêtez de prendre l'anticoagulant oral direct. Attendez 12 heures après la dernière dose de
l'anticoagulant oral direct avant de commencer le traitement par Thorinane..
179
autorisé
médecin décide de les arrêter. Si vous arrêtez le traitement, vous pourriez développer un caillot
sanguin qui peut être très dangereux.

plus
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme les autres médicaments similaires (médicaments diminuant la coagulation du sang) Thorinane
peut entraîner des saignements susceptibles de mettre la vie en danger. Dans certains cas, les
saignements peuvent ne pas être visibles.
n'est
Si vous présentez le moindre événement hémorragique qui ne s'arrête pas de lui-même ou si vous
présentez des signes de saignement excessif (faiblesse exceptionnelle, fatigue, pâleur, étourdissements,
maux de tête ou gonflement inexpliqué), consultez immédiatement votre médecin.
Votre médecin peut décider de vous garder sous surveillance étroite ou changer votre traitement.
Arrêtez d'utiliser Thorinane et informez un médecin ou un(e) infirmier/ière immédiatement si vous
observez le moindre signe de réaction allergique sévère (comme une difficulté à respirer, un
gonflement des lèvres, de la bouche, de la gorge ou des yeux).
Vous devez informer votre médecin immédiatement.
médicament
Si vous présentez des signes d'obstruction d'un vaisseau sanguin par un caillot, tels que :
- douleur à type de crampe, rougeur, chaleur ou gonflement au niveau d'une de vos jambes : ce sont
des symptômes de thrombose veineuse profonde
Ce
- essoufflement, douleur thoracique, perte de connaissance ou toux sanglante : ce sont des
symptômes d'embolie pulmonaire
Si vous présentez une éruption cutanée douloureuse de boutons de couleur rouge foncé sous la peau,
qui ne disparaissent pas si vous exercez une pression sur eux.
Votre médecin pourra vous demander de faire une analyse de sang pour vérifier votre numération
plaquettaire.
Liste des effets indésirables possibles :
Très fréquent (peut affecter plus d'une personne sur 10)
Saignement.
Augmentation des taux d'enzymes hépatiques.
180
Vous avez plus d'ecchymoses que d'habitude. Cela pourrait être dû à un problème sanguin
causé par un faible nombre de plaquettes.
Tâches roses sur la peau. Elles sont plus susceptibles d'apparaître autour de la zone où
Thorinane a été injecté.
Éruption cutanée (urticaire).
Peau rouge qui démange.
Ecchymoses ou douleur au site d'injection.
Diminution du nombre de globules rouges.
Nombre élevé de plaquettes dans le sang.
Maux de tête.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
Mal de tête important d'apparition soudaine. Cela pourrait être un signe de saignement dans le
cerveau.
Sensation de sensibilité et de gonflement au niveau de l'estomac. Vous pourriez saigner au
niveau de l'estomac.
Larges lésions cutanées de forme irrégulière avec ou sans cloques.
Irritation cutanée (irritation locale).
Vous remarquez un jaunissement de la peau ou des yeux et vos urines deviennent plus
autorisé
foncées. Il pourrait s'agir d'un problème hépatique.
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
Réaction allergique sévère. Les signes peuvent être notamment : une éruption cutanée, des
plus
difficultés pour avaler ou respirer, un gonflement des lèvres, du visage, de la gorge ou de la
langue.
Augmentation du taux de potassium dans votre sang. Il est plus probable que cela se produise
chez les personnes ayant des problèmes rénaux ou atteintes de diabète. Votre médecin pourra
le vérifier en effectuant une analyse de sang.
n'est
Une augmentation du nombre d'éosinophiles dans votre sang. Votre médecin pourra le vérifier
en effectuant une analyse de sang.
Chute de cheveux.
Ostéoporose (une affection rendant vos os plus susceptibles de se briser) après une utilisation
au long cours.
Des picotements, un engourdissement et une faiblesse musculaire (en particulier dans la partie
inférieure de votre corps) lorsque vous avez fait l'objet d'une ponction lombaire ou d'une
anesthésie au niveau de la colonne vertébrale.
Difficulté à contrôler votre vessie ou vos intestins (vous ne pouvez pas vous contrôler lorsque
vous allez aux toilettes).
Nodule induré ou bosse au site d'injection.
médicament

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ce
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.

5.
Comment conserver Thorinane
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette et la boîte en carton.
La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
181
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Thorinane
-
La substance active est l'énoxaparine sodique.
Chaque ml contient 100 mg d'énoxaparine sodique.
Chaque seringue préremplie de 0,8 ml contient 8 000 UI (80 mg) d'énoxaparine sodique
-
L'autre composant est l'eau pour préparations injectables.

autorisé
Aspect de Thorinane et contenu de l'emballage extérieur
0,8 ml de solution dans une seringue graduée en verre neutre de type 1 incolore transparent avec
aiguille fixée et gaine d'aiguille fermée par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle et munie d'un
piston en polypropylène rouge.
plus
Fourni en boîtes de 2 ou 10 seringues préremplies.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
n'est
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché

Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas

Fabricant
National and Kapodistrian University of Athens,
Department of Chemistry, Service Laboratory "Chemical Analysis - Quality Control"
médicament
Panepistimiopolis Zografou,
Athens, Attiki 15771
Grèce Ce

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d'information

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.

182

Thorinane 10 000 UI (100 mg)/1 ml solution injectable
énoxaparine sodique
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
autorisé
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane
3.
Comment utiliser Thorinane
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
plus
5.
Comment conserver Thorinane
6.
Contenu de l'emballage et autres informations


n'est
1.
Qu'est-ce que Thorinane et dans quel cas est-il utilisé ?
Thorinane contient une substance active appelée énoxaparine sodique qui est une héparine de bas
poids moléculaire (HBPM).
Thorinane agit de deux façons.
9) En empêchant les caillots sanguins existants de grossir. Cela permet à votre organisme de les
désagréger et de les empêcher de vous nuire.
10) En empêchant la formation de caillots sanguins dans votre sang.
Thorinane peut être utilisé pour :
Traiter les caillots sanguins dans votre sang
médicament
Empêcher la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
o Avant et après une intervention chirurgicale
o Lorsque vous êtes atteint(e) d'une maladie aiguë et êtes confronté(e) à une mobilité
Ce réduite
o Lorsque vous présentez un angor instable (une affection qui se manifeste lorsque votre
coeur reçoit une quantité insuffisante de sang)
o Après uninfarctus du myocarde (crise cardiaque)
Prévenir la formation de caillots sanguins dans les circuits de l'appareil pour dialyse (utilisée
par les personnes atteintes d'insuffisance rénale terminale (maladie rénale grave)
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Thorinane ?

N'utilisez jamais Thorinane
183
dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6). Les signes de réaction allergique
comprennent : éruption cutanée, troubles de la déglutition ou de la respiration, gonflement
des lèvres, du visage, de la gorge ou de la langue.
Si vous êtes allergique à l'héparine ou à d'autres héparines de bas poids moléculaire, telles
que la nadroparine, la tinzaparine ou la daltéparine.
Si vous avez eu une réaction à l'héparine ayant entraîné une diminution importante du
nombre de vos plaquettes (cellules de la coagulation) (cette réaction est appelée
thrombopénie induite par héparine) au cours des 100 derniers jours ou si vous présentez
des anticorps dirigés contre l'énoxaparine dans votre sang.
Si vous saignez abondamment ou si vous êtes atteint(e) d'une affection associée à un
risque élevé de saignement (tel qu'un ulcère de l'estomac, une chirurgie récente du
cerveau ou des yeux), y compris un accident vasculaire cérébral hémorragique récent.
Si vous utilisez Thorinane pour traiter des caillots sanguins dans votre sang et devez faire
l'objet d'une rachianesthésie ou d'une anesthésie péridurale, ou d'une ponction lombaire
dans les 24 heures.

Mises en garde et précautions
Thorinane ne doit pas être remplacé par d'autres médicaments appartenant au groupe des HBPM. Cela
est dû au fait que les HBPM ne sont pas exactement identiques et n'ont pas la même activité, ni les
autorisé
mêmes instructions d'utilisation.
Consultez votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Thorinane si :
vous avez déjà eu une réaction à l'héparine ayant causé une diminution importante du
plus
nombre de plaquettes
vous devez faire l'objet d'une rachianesthésie, d'une anesthésie péridurale ou d'une
ponction lombaire (voir Interventions chirurgicales et anesthésiques) : un délai entre la
prise de Thorinaneet cette procédure doit être respecté
vous portez une valve cardiaque
n'est
vous présentez une endocardite (une infection de l'enveloppe interne du coeur)
vous avez des antécédents d'ulcère de l'estomac
vous avez été victime récemment d'un accident vasculaire cérébral
vous êtes atteint(e) d'hypertension
vous êtes atteint(e) de diabète ou présentez des problèmes au niveau des vaisseaux
sanguins dans l'oeil causés par le diabète (dénommés rétinopathie diabétique)
vous avez récemment subi une opération des yeux ou du cerveau
vous êtes âgé(e) (plus de 65 ans) et en particulier si vous avez plus de 75 ans
vous avez une insuffisance rénale
vous avez une insuffisance hépatique
vous êtes en sous-poids ou en surpoids
médicament
vous présentez un taux élevé de potassium dans votre sang (cela peut être vérifié par une
analyse de sang)
vous utilisez actuellement des médicaments qui majorent le risque hémorragique (voir la
Ce rubrique ci-dessous ­ Autres médicaments)
Vous devrez peut-être faire l'objet d'une analyse de sang avant de commencer à utiliser ce
médicament et régulièrement durant son utilisation ; cela permettra de vérifier le taux de plaquettes
(cellules de coagulation) et celui du potassium dans votre sang.
Autres médicaments et Thorinane
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Warfarine (utilisée pour fluidifier le sang)
184
médicaments utilisés pour prévenir la formation de caillots sanguins (voir également la
rubrique 3, « Changement de médicament anticoagulant »)
Injection de Dextran (utilisé comme substitut de sang)
L'ibuprofène, le dicloflénac, le kétorolac ou d'autres médicaments appelés anti-inflammatoires
non stéroïdiens, qui sont utilisés pour traiter la douleur, le gonflement dans le cadre de
l'arthrite et d'autres affections
La prednisolone, la dexaméthasone ou d'autres médicaments utilisés pour traiter l'asthme, la
polyarthrite rhumatoïde et d'autres affections
Des médicaments qui augmentent le taux de potassium dans votre sang, tels que les sels de
potassium, les diurétiques, certains médicaments pour les problèmes cardiaques

Interventions chirurgicales et anesthésiques
Si vous devez faire l'objet d'une ponction lombaire ou d'une intervention chirurgicale au cours de
laquelle une anesthésie péridurale ou rachidienne est réalisée, informez votre médecin que vous
utilisez Thorinane. Voir la section « Ne jamais utiliser Thorinane ». Informez également votre
médecin de tout problème au niveau de votre colonne vertébrale ou si vous avez déjà subi une
intervention chirurgicale au niveau de la colonne vertébrale.
Grossesse et allaitement
autorisé
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou si vous prévoyez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous êtes enceinte et portez une valve cardiaque mécanique, vous pourriez présenter un risque plus
important de développer des caillots sanguins. Votre médecin doit vous en parler.
plus
Si vous allaitez ou prévoyez d'allaiter, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant
de prendre ce médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
n'est
Thorinane n'a pas d'effet sur la capacité à conduire et à utiliser des machines.

Il est conseillé de faire enregistrer le nom commercial et le numéro du lot du produit que vous utilisez
par votre professionnel de santé.

Thorinane contient du sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, il est donc pratiquement "sans
sodium".

3.

Comment utiliser Thorinane ?
médicament
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Ce
Utiliser ce médicament
Normalement, Thorinane vous sera administré par votre médecin ou votre infirmier/ière. En
effet, il doit être administré par injection.
Lorsque vous rentrerez chez vous, il est possible que vous deviez continuer à utiliser
Thorinane et que vous deviez vous l'administrer vous-même (voir les instructions ci-dessous sur
les modalités d'administration).
Thorinane est généralement administré par injection sous la peau (voie sous-cutanée).
Thorinane peut être administré par une injection dans votre veine (voie intraveineuse) après
certains types d'infarctus du myocarde ou après une intervention.
Thorinane peut être introduite dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance.
N'injectez pas Thorinane dans un muscle.
185
Votre médecin décidera de la quantité de Thorinane à vous administrer. La quantité dépendra
de la raison pour laquelle il est utilisé.
Si vous avez une insuffisance rénale, il est possible que vous receviez une quantité plus faible
de Thorinane.
1. Traitement des caillots sanguins dans votre sang
La dose habituelle est de 150 UI (1,5 mg) pour chaque kilogramme de votre poids une fois par
jour ou de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids deux fois par jour.
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
2. Prévention de la formation de caillots sanguins dans votre sang dans les cas suivants :
Intervention chirurgicale ou périodes de mobilité réduite dues à une maladie
La dose dépendra de votre risque de développer un caillot. Vous recevrez une dose de
2 000 UI (20 mg) ou de 4 000 UI (40 mg) de Thorinane une fois par jour.
Si vous devez faire l'objet d'une intervention chirurgicale, votre première injection sera
généralement administrée 2 heures ou 12 heures avant votre intervention.
Si votre mobilité est réduite en raison d'une maladie, vous recevrez normalement une dose de
4 000 UI (40 mg) de Thorinane tous les jours.
autorisé
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.

Après un infarctus du myocarde
Thorinane peut être utilisé pour deux types d'infarctus du myocarde différents infarctus du myocarde
plus
avec élévation du segment ST ou infarctus du myocarde sans élévation du segment ST. La quantité de
Thorinane qui vous sera administrée dépendra de votre âge et du type d'infarctus du myocarde que
vous avez eu.
Infarctus du myocarde sans élévation du segment ST :
n'est
La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de poids toutes les
12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l'aspirine (acide acétylsalicylique).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de moins de 75 ans :
Une dose initiale de 3 000 UI (30 mg) de Thorinane vous sera injectée dans une veine.
Au même moment, vous recevrez également Thorinane en injection sous la peau (injection
sous-cutanée). La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre
poids, toutes les 12 heures.
Normalement, votre médecin vous prescrira également de l'aspirine (acide acétylsalicylique).
médicament
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Infarctus du myocarde avec élévation du segment ST si vous êtes âgé(e) de plus de 75 ans :
Ce
La dose habituelle est de 75 UI (0,75 mg) pour chaque kilogramme de votre poids toutes les
12 heures.
La quantité maximale de Thorinane administrée lors des deux premières injections est de
7 500 UI (75 mg).
Votre médecin décidera de la durée pendant laquelle vous devrez recevoir Thorinane.
Pour les patients faisant l'objet d'une opération dénommée intervention coronaire percutanée (ICP) :
Selon le moment où vous recevrez votre dernière dose de Thorinane, votre médecin pourra
décider d'administrer une dose supplémentaire de Thorinane avant une ICP. Il s'agit d'une
injection dans votre veine.

3. Prévention de la formation de caillots sanguins dans le circuit de dialyse
186
La dose habituelle est de 100 UI (1 mg) pour chaque kilogramme de votre poids.
Thorinane est introduit dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, en début de séance. La
quantité est généralement suffisante pour une séance de 4 heures. Cependant, votre médecin
peut vous administrer une dose supplémentaire de 50 UI à 100 UI (0,5 à 1 mg) pour chaque
kilogramme de votre poids, si nécessaire.
Comment vous administrer vous-même une injection de Thorinane
Si vous êtes en mesure de vous auto-administrer ce médicament, votre médecin ou infirmier/ère vous
montrera comment faire. N'essayez pas de vous l'injecter vous-même si on ne vous a pas montré
comment faire. En cas de doute, interrogez immédiatement votre médecin ou infirmier/ère.

Avant de vous auto-injecter Thorinane
-
Vérifiez la date de péremption du médicament. Ne l'utilisez pas si la date est dépassée.
-
Vérifiez que la seringue n'est pas endommagée et que le médicament consiste en une solution
transparente. En cas contraire, utilisez une autre seringue.
-
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez des modifications de l'aspect du produit.
-
Assurez-vous de bien connaître la dose que vous allez injecter.
-
Vérifiez votre abdomen. Si la dernière injection a entraîné une rougeur, un changement de
couleur de la peau, un gonflement, un suintement ou si le site d'injection est encore douloureux,
informez votre médecin ou infirmier/ère.
-
Décidez de l'endroit où vous allez injecter le médicament. Changez d'endroit de chaque
autorisé
injection, tantôt à droite tantôt à gauche du ventre. Ce médicament doit être injecté juste sous la
peau du ventre, mais pas trop près du nombril ou de toute cicatrice (c.-à-d. à au moins 5 cm).
-
La seringue préremplie est exclusivement à usage unique.
plus

Instructions pour vous auto- injecter Thorinane
1)
Lavez-vous les mains, ainsi que la zone où vous allez réaliser l'injection, au savon et à l'eau.
Séchez vos mains.

2)
Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable de façon à vous sentir détendu(e).
n'est
Assurez-vous de bien visualiser la zone où vous allez réaliser l'injection. Idéalement, installez-
vous dans une chaise longue, un fauteuil inclinable ou un lit contre des oreillers.

3)
Choisissez une zone à droite ou à gauche du ventre. Cette zone doit se trouver sur le côté, à au
moins 5 cm de votre nombril.

Rappel :
Ne réalisez pas l'injection à moins de 5 cm de votre nombril ou autour de cicatrices ou de
bleus existants. Changez d'endroit lors de chaque injection, tantôt à gauche tantôt à droite du ventre, en
fonction de la zone de la dernière injection.

4)

Retirez délicatement le capuchon de l'aiguille de la seringue. Jetez le capuchon. La seringue est
médicament
préremplie et prête à l'emploi.
Ce
N'essayez
pas de
chasser les bulles d'air en appuyant sur le piston avant de vous injecter le
médicament. Cela pourrait entraîner une perte de médicament. Une fois le capuchon retiré, veillez à ne
rien toucher avec l'aiguille. En effet, l'aiguille doit rester propre (stérile).
5)
Tenez la seringue avec la main avec laquelle vous écrivez (comme un crayon). Avec l'autre
main, pincez doucement la zone nettoyée de votre abdomen entre l'index et le pouce de façon à
faire un pli de peau.
187

Veillez à
maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

6)

Tenez la seringue avec l'aiguille vers le bas (verticalement à un angle de 90°). Insérez l'aiguille
sur toute sa longueur dans le pli de peau.



7)

Appuyez sur le piston avec votre doigt. Le médicament sera alors injecté dans le tissu graisseux
du ventre. Veillez à maintenir le pli de peau pendant toute l'injection.

8)
Tirez l'aiguille vers le haut pour la retirer.
autorisé
plus

Pour éviter l'apparition d'un bleu, ne frottez pas le site d'injection après l'administration du
n'est
médicament.
9)
Jetez la seringue utilisée avec son manchon de sécurité dans le conteneur pour objets pointus ou
tranchants fourni. Veillez à bien fermer le couvercle du conteneur et placez-le hors de la portée
des enfants.

Lorsque le conteneur est plein, donnez-le à votre médecin ou à votre infirmier/ère à domicile
pour qu'il/elle puisse l'éliminer. Ne le jetez pas avec les ordures ménagères.


Changement de traitement anticoagulant
- Passage d'un traitement par Thorinane à des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex.,
médicament
warfarine)
Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang appelées INR et vous indiquera en
conséquence à quel moment arrêter Thorinane.
Ce
- Passage d'un traitement par des anticoagulants appelés antivitamines K (par ex., warfarine) à
Thorinane
Arrêtez de prendre l'antivitamine K. Votre médecin vous demandera de faire des analyses de sang
appelées INR et vous indiquera en conséquence à quel moment commencer Thorinane.

- Passage d'un traitement par Thorinane à un traitement par anticoagulant oral direct
Arrêtez de prendre Thorinane. Commencez à prendre l'anticoagulant oral direct dans les 2 heures
précédant le moment où vous auriez dû recevoir l'injection suivante, puis continuez le traitement
normalement.
- Passage d'un traitement par anticoagulant oral direct à Thorinane
188

Utilisation chez les enfants et les adolescents
La sécurité d'emploi et l'efficacité de Thorinane n'ont pas été évaluées chez les enfants ou les
adolescents.

Si vous avez utilisé plus de Thorinane que vous n'auriez dû
Si vous pensez que vous avez utilisé trop ou trop peu de Thorinane, informez votre médecin, votre
infirmier/ière ou votre pharmacien immédiatement, même si vous ne présentez aucun signe. Si un
enfant s'injecte ou avale accidentellement Thorinane, emmenez-le immédiatement au service
d'urgence d'un hôpital.
Si vous avez oublié d'utiliser Thorinane
Si vous avez oublié de vous administrer une dose, prenez-là dès que vous vous en rendez compte. Ne
vous administrez pas une double dose le même jour pour compenser une dose oubliée. La mention sur
un agenda ou un carnet vous aidera à ne pas manquer une dose.
Si vous arrêtez d'utiliser Thorinane
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, adressez-vous à votre médecin, à
autorisé
votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Il est important que vous continuiez à recevoir des injections de Thorinane jusqu'à ce que votre
médecin décide de les arrêter. Si vous arrêtez le traitement, vous pourriez développer un caillot
sanguin qui peut être très dangereux.
plus
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme les autres médicaments similaires (médicaments diminuant la coagulation du sang) Thorinane
n'est
peut entraîner des saignements susceptibles de mettre la vie en danger. Dans certains cas, les
saignements peuvent ne pas être visibles.
Si vous présentez le moindre événement hémorragique qui ne s'arrête pas de lui-même ou si vous
présentez des signes de saignement excessif (faiblesse exceptionnelle, fatigue, pâleur, étourdissements,
maux de tête ou gonflement inexpliqué), consultez immédiatement votre médecin.
Votre médecin peut décider de vous garder sous surveillance étroite ou changer votre traitement.
Arrêtez d'utiliser Thorinane et informez un médecin ou un(e) infirmier/ière immédiatement si vous
observez le moindre signe de réaction allergique sévère (comme une difficulté à respirer, un
gonflement des lèvres, de la bouche, de la gorge ou des yeux).
médicament
Vous devez informer votre médecin immédiatement.
Si vous présentez des signes d'obstruction d'un vaisseau sanguin par un caillot, tels que :
Ce
- douleur à type de crampe, rougeur, chaleur ou gonflement au niveau d'une de vos jambes : ce sont
des symptômes de thrombose veineuse profonde
- essoufflement, douleur thoracique, perte de connaissance ou toux sanglante : ce sont des
symptômes d'embolie pulmonaire
Si vous présentez une éruption cutanée douloureuse de boutons de couleur rouge foncé sous la peau,
qui ne disparaissent pas si vous exercez une pression sur eux.
Votre médecin pourra vous demander de faire une analyse de sang pour vérifier votre numération
plaquettaire.
Liste des effets indésirables possibles :
Très fréquent (peut affecter plus d'une personne sur 10)
Saignement.
189
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
Vous avez plus d'ecchymoses que d'habitude. Cela pourrait être dû à un problème sanguin
causé par un faible nombre de plaquettes.
Tâches roses sur la peau. Elles sont plus susceptibles d'apparaître autour de la zone où
Thorinane a été injecté.
Éruption cutanée (urticaire).
Peau rouge qui démange.
Ecchymoses ou douleur au site d'injection.
Diminution du nombre de globules rouges.
Nombre élevé de plaquettes dans le sang.
Maux de tête.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
Mal de tête important d'apparition soudaine. Cela pourrait être un signe de saignement dans le
cerveau.
Sensation de sensibilité et de gonflement au niveau de l'estomac. Vous pourriez saigner au
niveau de l'estomac.
Larges lésions cutanées de forme irrégulière avec ou sans cloques. autorisé
Irritation cutanée (irritation locale).
Vous remarquez un jaunissement de la peau ou des yeux et vos urines deviennent plus
foncées. Il pourrait s'agir d'un problème hépatique.
plus
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
Réaction allergique sévère. Les signes peuvent être notamment : une éruption cutanée, des
difficultés pour avaler ou respirer, un gonflement des lèvres, du visage, de la gorge ou de la
langue.
Augmentation du taux de potassium dans votre sang. Il est plus probable que cela se produise
n'est
chez les personnes ayant des problèmes rénaux ou atteintes de diabète. Votre médecin pourra
le vérifier en effectuant une analyse de sang.
Une augmentation du nombre d'éosinophiles dans votre sang. Votre médecin pourra le vérifier
en effectuant une analyse de sang.
Chute de cheveux.
Ostéoporose (une affection rendant vos os plus susceptibles de se briser) après une utilisation
au long cours.
Des picotements, un engourdissement et une faiblesse musculaire (en particulier dans la partie
inférieure de votre corps) lorsque vous avez fait l'objet d'une ponction lombaire ou d'une
anesthésie au niveau de la colonne vertébrale.
Difficulté à contrôler votre vessie ou vos intestins (vous ne pouvez pas vous contrôler lorsque
médicament
vous allez aux toilettes).
Nodule induré ou bosse au site d'injection.

Ce
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.

5.
Comment conserver Thorinane
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
190
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Thorinane
-
La substance active est l'énoxaparine sodique.
Chaque ml contient 100 mg d'énoxaparine sodique.
Chaque seringue préremplie de 1,0 ml contient 10 000 UI (100 mg) d'énoxaparine sodique
autorisé
-
L'autre composant est l'eau pour préparations injectables.

Aspect de Thorinane et contenu de l'emballage extérieur
1,0 ml de solution dans une seringue graduée en verre neutre de type 1 incolore transparent avec
plus
aiguille fixée et gaine d'aiguille fermée par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle et munie d'un
piston en polypropylène noir.
Fourni en boîtes de 2 ou 10 seringues préremplies.
n'est
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché

Techdow Pharma Netherlands B.V.
Strawinskylaan 1143, Toren C-11
1077XX Amsterdam
Pays-Bas

Fabricant

médicament
National and Kapodistrian University of Athens,
Department of Chemistry, Service Laboratory "Chemical Analysis - Quality Control"
Panepistimiopolis Zografou,
Ce
Athens, Attiki 15771
Grèce
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d'information

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
191

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS