Sutent 50 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 12,5 mg gélules
Sutent 25 mg gélules
Sutent37,5 mg gélules
Sutent 50 mg gélules
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Gélules 12,5 mg
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 12,5 mg de sunitinib.
Gélules 25 mg
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 25 mg de sunitinib.
Gélules 37,5 mg
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 37,5 mg de sunitinib.
Gélules 50 mg
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 50 mg de sunitinib.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule.
Sutent 12,5 mg gélules
Gélule en gélatine constituée d’une coiffe orange sur laquelle est imprimé « Pfizer » à l’encre blanche,
d’un corps orange sur lequel est imprimé « STN 12,5 mg » à l’encre blanche, et contenant des granules
de couleur jaune orangé.
Sutent 25 mg gélules
Gélule en gélatine constituée d’une coiffe caramel sur laquelle est imprimé « Pfizer » à l’encre
blanche, d’un corps orange sur lequel est imprimé « STN 25 mg » à l’encre blanche, et contenant des
granules de couleur jaune orangé.
Sutent 37,5 mg gélules
Gélule en gélatine constituée d’une coiffe jaune sur laquelle est imprimé « Pfizer » à l’encre noire,
d’un corps jaune sur lequel est imprimé « STN 37,5 mg » à l’encre noire, et contenant des granules de
couleur jaune orangé.
Sutent 50 mg gélules
Gélule en gélatine constituée d’une coiffe caramel sur laquelle est imprimé « Pfizer » à l’encre
blanche, d’un corps caramel sur lequel est imprimé « STN 50 mg » à l’encre blanche, et contenant des
granules de couleur jaune orangé.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Tumeur stromale gastro-intestinale (GIST)
2
Sutent est indiqué dans le traitement des tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) malignes non
résécables et/ou métastatiques chez l’adulte, après échec d’un traitement par imatinib dû à une
résistance ou à une intolérance.
Cancer du rein métastatique (MRCC)
Sutent est indiqué dans le traitement des cancers du rein avancés / métastatiques (MRCC) chez
l’adulte.
Tumeur neuroendocrine du pancréas (pNET)
Sutent est indiqué dans le traitement des tumeurs neuroendocrines du pancréas (pNET) non résécables
ou métastatiques, bien différenciées, avec progression de la maladie chez l’adulte.
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par Sutent doit être instauré par un médecin ayant l’expérience de l’administration des
agents anticancéreux.
Posologie
Dans les GIST et les MRCC, la dose de Sutent recommandée est de 50 mg, par voie orale, à raison
d’une prise quotidienne pendant 4 semaines consécutives, suivie d’une fenêtre thérapeutique de 2
semaines (Schéma posologique 4/2), correspondant à un cycle complet de 6 semaines.
Dans les pNET, la dose de Sutent recommandée est de 37,5 mg, par voie orale, à raison d’une prise
quotidienne, sans fenêtre thérapeutique préétablie.
Ajustements de doses
Tolérance et innocuité
Dans les GIST et les MRCC, des ajustements de doses par paliers de 12,5 mg pourront être effectués
en fonction de la tolérance individuelle au traitement. La dose journalière ne devra pas excéder 75 mg
ni être inférieure à 25 mg.
Dans les pNET, des ajustements de doses par paliers de 12,5 mg pourront être effectués en fonction de
la tolérance individuelle au traitement. La dose maximale administrée au cours de l’étude de phase 3
pNET était de 50 mg par jour.
Des interruptions de doses pourront être envisagées selon la tolérance individuelle au traitement.
Inhibiteurs / inducteurs du CYP3A4
L’administration concomitante de sunitinib et d’inducteurs puissants du CYP3A4 tels que la
rifampicine devra être évitée (voir rubriques 4.4 et 4.5). Si cela n’est pas possible, la dose de sunitinib
administrée pourra être augmentée par paliers de 12,5 mg (jusqu’à 87,5 mg par jour pour les GIST et
les MRCC ou 62,5 mg par jour pour les pNET) sous étroite surveillance de la tolérance.
L’administration concomitante de sunitinib et d’inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que le
kétoconazole devra être évitée (voir rubriques 4.4 et 4.5). Si cela n’est pas possible, la dose de
sunitinib pourra être diminuée jusqu’à une dose minimale de 37,5 mg par jour pour les GIST et les
MRCC ou 25 mg par jour pour les pNET, sous étroite surveillance de la tolérance.
Le choix d’un médicament alternatif concomitant ayant peu ou pas d’effet sur l’induction ou
l’inhibition du CYP3A4 devra être envisagé.
Populations particulières
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de Sutent chez les patients de moins de 18 ans n’ont pas été établies.
3
Les données actuellement disponibles sont décrites aux rubriques 4.8, 5.1 et 5.2 mais aucune
recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
Personnes âgées
Environ un tiers des patients ayant participé aux études cliniques qui ont reçu le sunitinib étaient âgés
de 65 ans ou plus. Aucune différence significative relative à la tolérance ou à l’efficacité n’a été
observée par rapport à des patients plus jeunes.
Altération de la fonction hépatique
Aucun ajustement de la dose initiale du sunitinib n’est recommandé chez les patients présentant une
insuffisance hépatique légère ou modérée (classe A et B de Child-Pugh). Le sunitinib n’a pas été
étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère de classe C de Child-Pugh (voir
rubrique 5.2) et par conséquent son utilisation chez les patients présentant une insuffisance hépatique
sévère ne peut pas être recommandée.
Altération de la fonction rénale
Aucun ajustement de la dose initiale de sunitinib n’est exigé chez les patients présentant une altération
de la fonction rénale (modérée à sévère) ou présentant une insuffisance rénale terminale (IRT) sous
hémodialyse. De tels ajustements doivent être fonction de la sécurité et de la tolérance individuelle
(voir rubrique 5.2).
Mode d’administration
Sutent est destiné à une administration orale. Sutent peut être pris au cours ou en dehors d’un repas.
Si une dose est oubliée, le patient ne doit pas prendre de dose supplémentaire, mais il doit prendre la
dose habituellement prescrite, le jour suivant.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
L’administration concomitante avec des inducteurs puissants du CYP3A4 doit être évitée, car elle peut
conduire à une diminution des concentrations plasmatiques du sunitinib (voir rubriques 4.2 et 4.5).
L’administration concomitante avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 doit être évitée, car elle peut
conduire à une augmentation des concentrations plasmatiques du sunitinib (voir rubriques 4.2 et 4.5).
Affections de la peau et du tissu
Les patients doivent être avertis qu’une dépigmentation de la peau ou des cheveux peut survenir
pendant le traitement par sunitinib. D’autres effets dermatologiques peuvent se produire, tels qu’une
sécheresse, un épaississement ou un craquellement de la peau, l’apparition de vésicules ou des
éruptions sur la paume des mains ou la plante des pieds.
Les réactions rapportées ci-dessus n’étaient pas cumulatives, elles ont généralement été réversibles et
en général n’ont pas nécessité l’interruption du traitement. Des cas de pyoderma gangrenosum,
généralement réversibles après l’interruption du sunitinib, ont été rapportés. Des cas de réactions
cutanées sévères ont été signalés, notamment des cas d’érythème polymorphe (EP), des cas suggérant
un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et une nécrolyse épidermique toxique (NET), dont certains ont
été d’issue fatale. En présence de signes ou de symptômes de SSJ, de NET ou d’EP (p. ex. rash cutané
évolutif souvent accompagné d’ampoules ou de lésions des muqueuses), le traitement par sunitinib
doit être interrompu. Si le diagnostic de SSJ ou de NET est confirmé, le traitement ne doit pas être
réintroduit. Dans certains cas de suspicion d’EP, la réintroduction du sunitinib à dose plus faible après
la disparition de la réaction a été bien tolérée ; certains de ces patients ont également reçu un
traitement concomitant par corticostéroïdes ou antihistaminiques (voir rubrique 4.8).
4
Hémorragies et saignements tumoraux
Les événements hémorragiques, dont certains ont été d’issue fatale, rapportés lors des études cliniques
sur sunitinib et pendant la surveillance après la commercialisation sont des hémorragies gastro-
intestinales, respiratoires, du tractus urinaire et cérébrale (voir rubrique 4.8).
Les évaluations de routine de ces épisodes hémorragiques doivent comprendre une numération
formule sanguine et un examen physique.
L’épistaxis a été l’effet indésirable hémorragique le plus fréquemment rapporté, celui-ci étant survenu
chez environ la moitié des patients présentant des tumeurs solides et ayant eu des événements
hémorragiques. Certains de ces épistaxis ont été sévères, mais très rarement fatals.
Des cas d’hémorragies tumorales, parfois associés à des nécroses tumorales, ont été rapportés ;
certains de ces événements hémorragiques ont été fatals.
Des hémorragies tumorales sont susceptibles d’apparaître de façon soudaine et, dans les cas de
tumeurs pulmonaires, peuvent se présenter sous forme d’hémoptysies ou d’hémorragies pulmonaires
sévères mettant en jeu le pronostic vital. Des cas d’hémorragie pulmonaire, dont certaines d’issue
fatale, ont été observés au cours des essais cliniques et ont été rapportés après la mise sur le marché
chez des patients traités par sunitinib pour MRCC, GIST et cancer du poumon. L’utilisation de Sutent
n’est pas autorisée chez les patients atteints de cancer du poumon.
Les patients recevant un traitement anticoagulant concomitant (par exemple, warfarine ou
acénocoumarol) pourront être surveillés de façon périodique en procédant à des numérations des
cellules sanguines complètes (plaquettes), des tests de facteurs de coagulation (TP/INR) et des
examens physiques.
Affections gastro-intestinales
Diarrhée, nausée/vomissement, douleur abdominale, dyspepsie et stomatite/douleur buccale ont été les
effets indésirables gastro-intestinaux les plus fréquemment rapportés ; des cas d’oesophagite ont
également été rapportés (voir rubrique 4.8).
La prise en charge symptomatique des effets indésirables gastro-intestinaux peut consister en un
traitement par des médicaments aux propriétés anti-émétiques, anti-diarrhéiques ou anti-acides.
Des complications gastro-intestinales graves parfois mortelles, incluant une perforation gastro-
intestinale, sont survenues chez des patients présentant des tumeurs malignes intra-abdominales et
traités avec sunitinib.
Hypertension
De l’hypertension a été signalée en lien avec le sunitinib y compris l’hypertension sévère
(> 200 mmHg de systolique ou 110 mmHg de diastolique) L’hypertension doit être dépistée et si
nécessaire traitée de façon appropriée. Une interruption temporaire du traitement est recommandée
chez les patients atteints d’hypertension sévère non contrôlée médicalement. Le traitement peut être
repris dès que l’hypertension est correctement contrôlée (voir rubrique 4.8).
Affections hématologiques
Des diminutions du nombre absolu des neutrophiles et des diminutions du nombre de plaquettes ont
été rapportées en lien avec le sunitinib (voir rubrique 4.8). Les événements rapportés ci-dessus
n’étaient pas cumulatifs, et en général ont été réversibles et n’ont pas nécessité l’interruption du
traitement. Aucun de ces événements pendant les études de phases 3 n’a été d’issue fatale, mais de
rares événements hématologiques d’issue fatale, incluant des hémorragies associées à des
thrombocytopénies et des infections neutropéniques, ont été rapportés lors de la surveillance après la
commercialisation.
Des anémies ont été observées aussi bien précocement que tardivement au cours du traitement avec le
sunitinib.
5
Une numération formule sanguine devra être effectuée au début de chaque cycle de traitement par le
sunitinib (voir rubrique 4.8).
Affections cardiaques
Des événements cardiovasculaires, incluant insuffisance cardiaque, cardiomyopathie, diminution de la
fraction d’éjection ventriculaire gauche inférieure à la limite inférieure de la normale, myocardite,
ischémie myocardique et infarctus du myocarde, dont certains ont été d’issue fatale, ont été rapportés
chez les patients traités par sunitinib. Ces données suggèrent une augmentation du risque de
cardiomyopathie avec le sunitinib. A l’exception des effets spécifiques du médicament, aucun facteur
de risque spécifique supplémentaire de survenue des cardiomyopathies induites par le sunitinib n’a été
identifié chez les patients traités. Utiliser sunitinib avec précaution chez les patients à risque ou ayant
des antécédents de ces événements (voir rubrique 4.8).
Les patients ayant présenté des événements cardiaques dans les 12 mois précédant l’administration de
sunitinib, tels qu’infarctus du myocarde (y compris angor sévère ou instable), pontage artériel
coronarien ou périphérique par greffe, insuffisance cardiaque congestive (ICC) symptomatique,
accident vasculaire cérébral ou épisode ischémique transitoire, ou embolie pulmonaire, ont été exclus
de toutes les études cliniques de sunitinib. On ne sait pas si les patients atteints de ces pathologies
concomitantes seraient à plus haut risque de développer une dysfonction ventriculaire gauche liée au
sunitinib.
Il est conseillé aux médecins de bien apprécier ce risque par rapport aux bénéfices escomptés du
traitement. L’apparition de signes cliniques ou symptômes d’ICC chez les patients devra être
soigneusement surveillée au cours du traitement par sunitinib, en particulier chez des patients ayant
des facteurs de risque cardiaques et/ou des antécédents de maladie coronarienne. Des évaluations
initiales et périodiques de la FEVG devront être envisagées chez les patients traités par sunitinib. Chez
les patients sans facteurs de risques cardiaques, une évaluation initiale de la fraction d’éjection devra
être envisagée.
En cas de manifestations cliniques d’ICC, il est recommandé d’interrompre l’administration de
sunitinib. L’administration de sunitinib devra également être interrompue, et/ou les doses réduites,
chez les patients sans signe clinique d’ICC mais dont la fraction d’éjection a diminué de 20 % par
rapport à la valeur initiale et est inférieure à 50 %.
Allongement de l’intervalle QT
Un allongement de l’intervalle QT et des torsades de pointes ont été observés chez les patients exposés
au sunitinib. L’allongement de l’intervalle QT peut entraîner une augmentation du risque d’arythmies
ventriculaires y compris une torsade de pointes.
Le sunitinib devra être utilisé avec précaution chez les patients ayant déjà présenté un allongement de
l’intervalle QT, ainsi que chez ceux qui prennent des antiarythmiques, ou des médicaments
susceptibles d’allonger l’intervalle QT ou présentant une pathologie cardiaque préexistante, une
bradycardie ou des troubles électrolytiques. L’administration concomitante de sunitinib et
d’inhibiteurs puissants du CYP3A4 devra être limitée en raison de la possible augmentation des
concentrations plasmatiques de sunitinib (voir rubriques 4.2, 4.5 et 4.8).
Effets thromboemboliques veineux
Des événements thromboemboliques veineux liés au traitement ont été rapportés chez les patients
ayant reçu du sunitinib, y compris des thromboses veineuses profondes et une embolie pulmonaire
(voir rubrique 4.8). Des cas d’embolie pulmonaire avec une issue fatale ont été observés lors de la
surveillance après la commercialisation.
Evènements thromboemboliques artériels
Des cas d’événements thromboemboliques artériels, parfois fatals, ont été rapportés chez des patients
traités par le sunitinib. Les évènements les plus fréquents comportaient accidents vasculaires
cérébraux, accidents ischémiques transitoires et infarctus cérébraux. Les facteurs de risque associés
6
aux évènements thromboemboliques artériels, en plus de la pathologie maligne sous-jacente et de
l’âge ≥ 65 ans, étaient l’hypertension artérielle, le diabète de type II et des antécédents de maladies
thromboemboliques.
Anévrismes et dissections artérielles
L’utilisation d’inhibiteurs des voies du facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF) chez les
patients souffrants ou non d’hypertension peut favoriser la formation d’anévrismes et/ou de dissections
artérielles. Avant l’initiation de sunitinib, le risque doit être évalué chez les patients ayant des facteurs
risques tel que l’hypertension ou des antécédents d’anévrisme.
Microangiopathie thrombotique (MAT)
Le diagnostic de MAT, y compris le purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT) et le syndrome
hémolytique et urémique (SHU), parfois entrainant une atteinte rénale ou une issue fatale, doit être
considéré en cas de survenue d’une anémie hémolytique, d’une thrombocytopénie, d’une fatigue, de
manifestations neurologiques fluctuantes, d’une insuffisance rénale et d’une fièvre. Le traitement par
sunitinib doit être interrompu chez les patients qui développent une MAT et un traitement doit être
aussitôt instauré. Une régression des effets de la MAT a été observée après l’arrêt du traitement (voir
rubrique 4.8).
Dysfonction thyroïdienne
Une évaluation par tests biologiques de la fonction thyroïdienne préalable au traitement par sunitinib
est recommandée chez tous les patients. Les patients atteints d’hypothyroïdie ou d’hyperthyroïdie
préexistante devront être traités conformément à la pratique médicale standard. Au cours du traitement
par sunitinib, une surveillance de routine de la fonction thyroïdienne devra être effectuée tous les 3
mois. De plus, les signes et symptômes de dysfonction thyroïdienne devront être étroitement surveillés
chez les patients au cours du traitement et les patients développant des signes et/ou des symptômes
évocateurs d’une dysfonction thyroïdienne devront bénéficier de tests biologiques de la fonction
thyroïdienne tel que cliniquement indiqué. Les patients développant une dysfonction thyroïdienne
devront être traités conformément à la pratique médicale standard.
L’hypothyroïdie a été observée aussi bien en début de traitement que tardivement au cours du
traitement par sunitinib (voir rubrique 4.8).
Pancréatite
Des augmentations sériques des lipases et des amylases ont été observées chez des patients présentant
diverses formes de tumeurs solides et ayant reçu du sunitinib. Les augmentations sériques des lipases
ont été transitoires et généralement non associées à des signes ou symptômes de pancréatite chez des
patients présentant diverses formes de tumeurs solides (voir rubrique 4.8).
Des cas graves de pancréatite, dont certains d’issue fatale, ont été rapportés.
En présence de symptômes de pancréatite, le traitement par sunitinib devrait être arrêté et les patients
devront bénéficier d’un suivi médical approprié.
Hépatotoxicité
Une hépatotoxicité a été observée chez des patients traités par le sunitinib. Des cas d’insuffisance
hépatique, dont certains d’issue fatale, ont été observés chez < 1 % des patients présentant une tumeur
solide et traités par le sunitinib. Surveiller les tests de la fonction hépatique (taux d’alanine
aminotransférase (ALAT), d’aspartate aminotransférase (ASAT), de bilirubine) avant l’initiation du
traitement, au cours de chaque cycle de traitement, et en cas de symptômes cliniques.
En présence de signes ou symptômes d’insuffisance hépatique, le traitement par sunitinib doit être
arrêté et un traitement approprié doit être mis en place (voir rubrique 4.8).
Fonction rénale
Des cas d’altération de la fonction rénale, d’insuffisance rénale, et/ou d’insuffisance rénale aigüe, dont
certains d’issue fatale, ont été rapportés (voir rubrique 4.8).
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En plus du RCC sous-jacent, les facteurs de risque associés à l’altération de la fonction
rénale/l’insuffisance rénale chez les patients traités par le sunitinib étaient les suivants : patients plus
âgés, diabète de type II, altération de la fonction rénale sous-jacente, insuffisance cardiaque,
hypertension, sepsis, déshydratation/hypovolémie et rhabdomyolyse.
La sécurité des patients présentant une protéinurie modérée à sévère, poursuivant le traitement par
sunitinib, n’a pas été systématiquement évaluée.
Des cas de protéinuries et de rares cas de syndrome néphrotique ont été rapportés.
Il est recommandé de pratiquer une analyse urinaire avant l’initiation du traitement et de surveiller
l’apparition ou l’aggravation d’une protéinurie. Le traitement par SUTENT doit être arrêté chez les
patients présentant un syndrome néphrotique.
Fistule
Si la formation d’une fistule se produit, le traitement par sunitinib doit être interrompu. Peu
d’informations sont disponibles sur la poursuite de l’utilisation de sunitinib chez des patients
présentant des fistules (voir rubrique 4.8).
Troubles de la cicatrisation des plaies
Des cas de troubles de la cicatrisation des plaies ont été rapportés au cours du traitement par le
sunitinib.
Aucune étude clinique formelle de l’effet du sunitinib sur la cicatrisation des plaies n’a été menée. Par
précaution, une interruption temporaire du traitement est recommandée chez les patients devant subir
une intervention chirurgicale majeure. L’expérience clinique concernant le délai de réintroduction du
traitement après une intervention chirurgicale majeure est limitée. Aussi, la décision de reprendre le
traitement par sunitinib après une intervention chirurgicale majeure doit se baser sur l’appréciation
clinique du rétablissement après la chirurgie.
Ostéonécrose de la mâchoire
Des cas d’ostéonécrose de la mâchoire ont été rapportés chez des patients traités par Sutent. La
majorité de ces cas ont été rapportés chez des patients ayant reçu antérieurement ou de façon
concomitante un traitement par des biphosphonates par voie intraveineuse, pour lesquels
l’ostéonécrose de la mâchoire est un risque identifié. La prudence est donc de rigueur chez les patients
traités par Sutent en cas d’administration antérieure ou concomitante de biphosphonates par voie
intraveineuse.
Les interventions dentaires invasives sont également un facteur de risque identifié. Avant d’instaurer
un traitement par Sutent, un examen dentaire et des soins dentaires préventifs appropriés doivent être
envisagés. Les interventions dentaires invasives doivent être évitées autant que possible chez les
patients qui ont reçu précédemment ou qui reçoivent des biphosphonates par voie intraveineuse (voir
rubrique 4.8).
Hypersensibilité/angio-œdème
Si un angio-œdème dû à de l’hypersensibilité se produit, le traitement par sunitinib doit être
interrompu et le traitement médical standard doit être appliqué (voir rubrique 4.8).
Crises convulsives
Dans les études cliniques et suite à la surveillance après la commercialisation du sunitinib, des crises
convulsives ont été rapportées. Les patients atteints de crises convulsives et présentant des signes /
symptômes suggérant un syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible (RPLS), tels
qu’hypertension, céphalées, baisse de vigilance ou des facultés mentales, perte de la vision, et
notamment cécité corticale, devront être surveillés et traités pour leur hypertension. Il est recommandé
d’interrompre temporairement la prise de sunitinib ; après normalisation de l’état du patient, le
traitement pourra être repris selon l’avis du médecin (voir rubrique 4.8).
8
Syndrome de lyse tumorale (SLT)
Des cas de SLT, certains fatals, ont été rarement observés au cours des essais cliniques et ont été
rapportés après la mise sur le marché chez les patients traités par sunitinib. Les facteurs de risque de
SLT incluent : un volume tumoral élevé, une insuffisance rénale chronique pré-existante, une oligurie,
une déshydratation, une hypotension et des urines acides. Ces patients doivent faire l’objet d’une
surveillance étroite et être traités tel que cliniquement indiqué, et une hydratation en prophylaxie doit
être envisagée.
Infections
Des infections sévères, avec ou sans neutropénie, dont certaines d’issue fatale, ont été rapportées.
Des cas peu fréquents de fasciite nécrosante, y compris du périnée, parfois d’issue fatale, ont été
rapportés (voir rubrique 4.8). Le traitement par sunitinib doit être interrompu chez les patients qui
présentent une fasciite nécrosante et un traitement approprié doit être instauré immédiatement.
Hypoglycémie
Des diminutions de la glycémie, dans certains cas accompagnées de symptômes cliniques et
nécessitant une hospitalisation en raison d’une perte de connaissance, ont été rapportées au cours du
traitement par sunitinib. En cas d’hypoglycémie symptomatique, le traitement par sunitinib doit être
interrompu temporairement. La glycémie des patients diabétiques doit être régulièrement surveillée
afin de déterminer si un ajustement de la posologie du traitement antidiabétique est nécessaire pour
limiter le risque d’hypoglycémie (voir rubrique 4.8).
Excipients
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.
Médicaments pouvant augmenter les concentrations plasmatiques de sunitinib.
Effet des inhibiteurs du CYP3A4
Chez les volontaires sains, l’administration concomitante d’une dose unique de sunitinib et d’un
puissant inhibiteur du CYP3A4, le kétoconazole, a provoqué une élévation de la valeur de la
concentration maximale (C
max
) et de la valeur de l’aire sous la courbe (AUC
0-
) de la combinaison
[sunitinib + métabolite principal] de 49 % et 51 % respectivement.
L’administration concomitante de sunitinib et d’inhibiteurs puissants du CYP3A4 (tels que le
ritonavir, l’itraconazole, l’érythromycine, la clarithromycine, le jus de pamplemousse) peut augmenter
les concentrations de sunitinib.
L’association de SUTENT avec des inhibiteurs du CYP3A4 devra donc être évitée, ou l’utilisation
d’un autre médicament pris de façon concomitante et présentant un potentiel inhibiteur du CYP3A4
minimal ou nul devra être envisagée.
Si cela n’est pas possible, la dose de Sutent pourra être réduite jusqu’à une dose minimale journalière
de 37,5 mg pour les GIST et MRCC ou de 25 mg pour les pNET, sous surveillance étroite de la
tolérance (voir rubrique 4.2).
Effet des inhibiteurs de la protéine de résistance au cancer du sein (BCRP)
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Les données cliniques disponibles concernant l’interaction entre le sunitinib et les inhibiteurs de la
BCRP sont limitées et une possible interaction entre le sunitinib et d’autres inhibiteurs de la BCRP ne
peut être exclue (voir rubrique 5.2).
Médicaments pouvant diminuer des concentrations plasmatiques de sunitinib :
Effet des inducteurs du CYP3A4
Chez les volontaires sains, l’administration concomitante d’une dose unique de sunitinib et d’un
inducteur du CYP3A4, la rifampicine, a provoqué une diminution de la valeur de la C
max
et de la
valeur de l’AUC
0-
de la combinaison [sunitinib + métabolite principal] de 23 % et 46 %
respectivement.
L’administration concomitante de sunitinib et d’inducteurs puissants du CYP3A4 (tels que la
dexaméthasone, la phénytoïne, la carbamazépine, la rifampicine, le phénobarbital ou des préparations
à base de plante contenant de l’Hypericum
perforatum
(millepertuis)) peut diminuer les concentrations
de sunitinib. L’association de sunitinib avec des inducteurs du CYP3A4 devra donc être évitée, ou le
choix d’un autre médicament concomitant ayant un potentiel inducteur sur le CYP3A4 nul ou réduit
devra être envisagé.
Si cela n’est pas possible, la dose de Sutent pourra être augmentée par paliers de 12,5 mg (jusqu’à une
dose maximale journalière de 87,5 mg pour les GIST et les MRCC ou de 62,5 mg par jour pour les
pNET), sous surveillance étroite de la tolérance (voir rubrique 4.2).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Contraception chez les femmes et les hommes
Il est conseillé aux femmes en âge de procréer d’utiliser une méthode efficace de contraception et
d’éviter d’être enceintes au cours du traitement par Sutent.
Grossesse
Pour le sunitinib on ne dispose d’aucune étude chez la femme enceinte. Les études animales ont mis
en évidence une toxicité sur la reproduction, comprenant des malformations fœtales (voir rubrique
5.3). Sutent ne doit pas être utilisé pendant la grossesse ou chez des femmes n’utilisant pas de méthode
de contraception efficace, à moins que les bénéfices escomptés ne justifient le risque potentiel pour le
fœtus. Si Sutent est utilisé pendant la grossesse ou si la patiente devient enceinte en cours de
traitement par Sutent, elle devra être avertie des risques potentiels pour le fœtus.
Allaitement
Le sunitinib et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait du rat femelle. On ne sait pas si le sunitinib
ou son métabolite actif principal est excrété dans le lait maternel de la femme. Dans la mesure où les
substances actives sont généralement excrétées dans le lait maternel et où il existe un risque potentiel
d’événements indésirables graves chez le nouveau-né allaité, les femmes ne doivent pas allaiter
pendant un traitement par Sutent.
Fertilité
Selon des données non cliniques, les fertilités des hommes et des femmes pourraient être affectées par
le traitement par le sunitinib (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Sutent a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les
patients doivent être avertis du risque de sensations vertigineuses au cours du traitement par sunitinib.
10
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus graves associés au sunitinib, dont certains d’issue fatale, sont
l’insuffisance rénale, l’insuffisance cardiaque, l’embolie pulmonaire, la perforation gastrointestinale et
les hémorragies (par exemple, hémorragie des voies respiratoires, gastrointestinale, tumorale, des
voies urinaires ou cérébrale). Les effets indésirables les plus fréquents de tout grade (survenus chez
des patients au cours des essais d’enregistrement RCC, GIST et pNET) ont inclus la diminution de
l’appétit, les troubles du goût, l’hypertension, la fatigue, les affections gastro-intestinales (tels que
diarrhée, nausées, stomatite, dyspepsie et vomissements), la décoloration de la peau et le syndrome
d’érythrodyesthésie palmo-plantaire. Ces symptômes peuvent diminuer avec la poursuite du
traitement. Une hypothyroïdie peut se développer en cours de traitement. Des troubles hématologiques
(tels que neutropénie, thrombocytopénie et anémie) sont parmi les effets indésirables rapportés le plus
fréquemment avec le médicament.
Les événements d’issue fatale autres que ceux qui sont énumérés dans la rubrique 4.4 ci-dessus ou
dans la rubrique 4.8 ci-dessous, considérés comme pouvant être liés au sunitinib, ont été : défaillance
multi-viscérale, coagulation intravasculaire disséminée, hémorragie péritonéale, insuffisance
surrénalienne, pneumothorax, choc et mort subite.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés chez des patients atteints de GIST, MRCC et pNET dans les données
fusionnées de 7115 patients sont listés ci-dessous, classés par organe, par fréquence et par grade de
sévérité (NCI-CTCAE). Les effets indésirables rapportés dans les études cliniques après la
commercialisation sont également inclus.
Pour chaque groupe d’événements, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant
de fréquence.
Les fréquences des événements sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100,
< 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000),
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 1 - Effets indésirables rapportés dans les essais cliniques
Classe de
systèmes
d’organes
Infections et
infestations
Très fréquent
Fréquent
Infections
virales
a
Infections
respiratoires
b,
*
Abcès
c,
*
Infections
fongiques
d
Infections des
voies urinaires
Infections
cutanées
e
Sepsis
f,*
Lymphopénie
Peu fréquent
Fasciite
nécrosante*
Infections
bactériennes
g
Rare
Fréquence
indétermi
née
Affections
hématologiq
ues et du
système
lymphatique
Neutropénie
Thrombocytopé
nie
Anémie
Leucopénie
Pancytopénie
Microangiopa
thie
thrombotique
h,
*
11
Classe de
systèmes
d’organes
Affections du
système
immunitaire
Affections
endocrinienn
es
Troubles du
métabolisme
et de la
nutrition
Affections
psychiatriqu
es
Affections du
système
nerveux
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Hypersensibilité
Rare
Angio-œdème
Thyroïdite
Syndrome de
lyse
tumorale*
Fréquence
indétermi
née
Hypothyroïdie
Diminution de
l’appétit
i
Insomnie
Sensation
vertigineuse
Céphalées
Troubles du
goût
j
Déshydratation
Hypoglycémie
Dépression
Neuropathie
périphérique
Paresthésie
Hypoesthésie
Hyperesthésie
Hyperthyroïdie
Hémorragie
cérébrale
*
Accident
vasculaire
cérébral
*
Accident
ischémique
transitoire
Syndrome
d’encéphalopa
thie
postérieure
réversible
*
Affections
oculaires
Affections
cardiaques
Œdème
périorbitaire
Œdème des
paupières
Augmentation
des sécrétions
lacrymales
Ischémie
myocardique
k,*
Fraction
d’éjection
ventriculaire
diminuée
l
Affections
vasculaires
Hypertension
Thrombose
veineuse
profonde
Bouffée de
chaleur
Bouffée
vasomotrice
Insuffisance
cardiaque
congestive
Infarctus du
myocarde
m,*
Insuffisance
cardiaque
Cardiomyopathie
*
Épanchement
péricardique
Allongement de
l’intervalle QT
sur
l’électrocardiogra
mme
Hémorragie
tumorale
*
Insuffisance
ventriculaire
gauche
*
Torsade de
pointes
Anévrisme
s et
dissections
artérielles
*
12
Classe de
systèmes
d’organes
Affections
respiratoires,
thoraciques
et
médiastinales
Très fréquent
Dyspnée
Epistaxis
Toux
Fréquent
Embolie
pulmonaire
*
Épanchement
pleural
*
Hémoptysie
Dyspnée
d’effort
Douleur oro-
pharyngée
n
Congestion
nasale
Sécheresse
nasale
Reflux gastro-
œsophagien
Dysphagie
Hémorragie
gastro-
intestinale
*
Œsophagite
*
Distension
abdominale
Gêne
abdominale
Hémorragie
rectale
Saignement
gingival
Ulcération
buccale
Proctalgie
Chéilite
Hémorroïdes
Glossodynie
Douleur
buccale
Sécheresse de
la bouche
Flatulence
Gêne buccale
Éructation
Peu fréquent
Hémorragie
pulmonaire
*
Insuffisance
respiratoire
*
Rare
Fréquence
indétermi
née
Affections
gastro-
intestinales
Stomatite
o
Douleur
abdominale
p
Vomissements
Diarrhée
Dyspepsie
Nausée
Constipation
Perforation
gastro-
intestinale
q,*
Pancréatite
Fistule anale
Colite
r
Affections
hépatobiliair
es
Insuffisance
hépatique
*
Cholécystite
s,*
Fonction
hépatique
anormale
Hépatite
13
Classe de
systèmes
d’organes
Affections de
la peau et du
tissu sous-
cutané
Très fréquent
Décoloration de
la peau
t
Syndrome
d’érythrodysest
hésie palmo-
plantaire
Rash
u
Modification de
la couleur des
cheveux
Sécheresse de la
peau
Fréquent
Exfoliation
cutanée
Réaction
cutanée
v
Eczéma
Ampoules
Érythème
Alopécie
Acné
Prurit
Hyperpigmenta
tion de la peau
Lésion cutanée
Hyperkératose
Dermatite
Altération des
ongles
w
Douleur
musculo-
squelettique
Spasmes
musculaires
Myalgie
Faiblesse
musculaire
Insuffisance
rénale
*
Insuffisance
rénale aiguë
*
Chromaturie
Protéinurie
Douleur
thoracique
Douleur
Syndrome
pseudo-grippal
Frissons
Peu fréquent
Rare
Érythème
polymorphe
*
Syndrome de
Stevens-
Johnson
*
Pyoderma
gangrenosum
Nécrolyse
épidermique
toxique
*
Fréquence
indétermi
née
Affections
musculo-
squelettiques
et
systémiques
Douleurs des
extrémités
Arthralgie
Mal de dos
Ostéonécrose de
la mâchoire
Fistule
*
Rhabdomyoly
se
*
Myopathie
Affections du
rein et des
voies
urinaires
Troubles
généraux et
anomalies au
site
d’administra
tion
Inflammation
des muqueuses
Fatigue
x
Œdème
y
Pyrexie
Hémorragie des
voies urinaires
Syndrome
néphrotique
Trouble de la
cicatrisation
14
Classe de
systèmes
d’organes
Investigation
s
Très fréquent
Fréquent
Perte de poids
Diminution des
globules blancs
Élévation de la
lipase
Diminution des
plaquettes
Diminution du
taux
d’hémoglobine
Élévation de
l’amylase
z
Élévation de
l’aspartate
aminotransféra
se
Élévation de
l’alanine
aminotransféra
se
Élévation de la
créatinine
sérique
Augmentation
de la tension
artérielle
Élévation de
l’uricémie
Peu fréquent
Élévation de la
créatinine
phosphokinase
sérique
Augmentation de
la concentration
de thyrotropine
(TSH)
Rare
Fréquence
indétermi
née
*
Dont évènements d’issue fatale
Les termes suivants ont été combinés :
a
Rhinopharyngite et herpès buccal
b
Bronchite, infection des voies respiratoires inférieures, pneumonie et infection des voies
respiratoires
c
Abcès, abcès de membre, abcès anal, abcès gingival, abcès hépatique, abcès pancréatique, abcès
du périnée, abcès périrectal, abcès rectal, abcès sous-cutané et abcès dentaire
d
Candidose œsophagienne et candidose orale
e
Cellulite et infection cutanée
f
Sepsis et choc septique
g
Abcès abdominal, sepsis abdominal, diverticulite et ostéomyélite
h
Microangiopathie thrombotique, purpura thrombotique thrombocytopénique, syndrome
hémolytique urémique
i
Diminution de l’appétit et anorexie
j
Dysgueusie, agueusie et trouble du goût
k
Syndrome coronaire aigu, angine de poitrine, angor instable, occlusion de l’artère coronaire,
ischémie myocardique
l
Fraction d’éjection ventriculaire diminuée/anormale
m
Infarctus du myocarde aigu, infarctus du myocarde, infarctus du myocarde silencieux
n
Douleur oro-pharyngée et pharyngo-laryngée
o
Stomatite et stomatite aphteuse
p
Douleur abdominale, douleur abdominale basse, douleur abdominale haute
q
Perforation gastro-intestinale et perforation intestinale
r
Colite et colite ischémique
s
Cholécystite et cholécystite alithiasique
t
Coloration jaune de la peau, décoloration de la peau et troubles de la pigmentation
15
u
v
w
x
y
z
Dermatite psoriasiforme, rash avec exfoliation, rash, éruption érythémateuse, éruption folliculaire,
rash généralisé, éruption maculeuse, éruption maculopapuleuse, éruption papuleuse et rash
prurigineux
Réaction cutanée et trouble de la peau
Altération des ongles et modification de la couleur des ongles
Fatigue et asthénie
Œdème, œdème périphérique et œdème du visage
Amylase et élévation de l’amylase
Description des effets indésirables sélectionnés :
Infections et infestations
Des cas graves d’infection (avec ou sans neutropénie associée), y compris des cas d’issue fatale, ont
été rapportés. Des cas de fasciite nécrosante, y compris du périnée, parfois d’issue fatale, ont été
rapportés (voir également rubrique 4.4).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Des diminutions du nombre absolu des neutrophiles de grade 3 et 4, respectivement, ont été rapportées
chez 10 % et 1,7 % des patients de l’étude de phase 3 portant sur des patients atteints de GIST, chez
16 % et 1,6 % des patients de l’étude de phase3 portant sur des patients atteints de MRCC et chez
13 % et 2,4 % des patients de l’étude de phase 3 portant sur des patients atteints de pNET. Des
diminutions du nombre de plaquettes de grade 3 et 4, respectivement, ont été rapportées chez 3,7 % et
0,4 % des patients de l’étude de phase 3 portant sur des patients atteints de GIST, chez 8,2 % et 1,1 %
des patients de l’étude de phase 3 portant sur des patients atteints de MRCC et chez 3,7 % et 1,2 % des
patients de l’étude de phase 3 portant sur des patients atteints de pNET (voir rubrique 4.4).
Au cours d’une étude de phase 3 portant sur des patients atteints de GIST, des épisodes hémorragiques
ont été rapportés chez 18 % des patients recevant le sunitinib, comparativement à 17 % des patients
recevant le placebo. Parmi les patients atteints de MRCC non prétraités recevant le sunitinib, 39 % ont
présenté des épisodes hémorragiques, comparativement à 11 % des patients recevant l’interféron-alpha
(IFN-). Dix-sept patients (4,5 %) recevant du sunitinib et 5 (1,7 %) des patients recevant l’IFN- ont
présenté des épisodes hémorragiques de grade supérieur ou égal à 3. Parmi les patients atteints de
MRCC recevant du sunitinib après l’échec d’un traitement à base de cytokine, 26 % ont présenté des
épisodes hémorragiques.
Au cours de l’étude de phase 3 portant sur des patients atteints de pNET, des épisodes hémorragiques
(hors épistaxis), sont survenus chez 21,7 % des patients traités par le sunitinib comparativement à
9,85 % des patients ayant reçu un placebo (voir rubrique 4.4).
Dans les études cliniques, des hémorragies tumorales ont été rapportées chez environ 2 % des patients
atteints de GIST.
Affections du système immunitaire
Des réactions d’hypersensibilité ont été rapportées, incluant des angio-œdèmes (voir rubrique 4.4).
Affections endocriniennes
Une hypothyroïdie a été rapportée comme un effet indésirable chez 7 patients (4 %) traités par
sunitinib inclus dans l’une ou l’autre des deux études portant sur des patients atteints de MRCC après
l’échec d’un traitement à base de cytokine ; chez 61 patients (16 %) recevant le sunitinib et chez
3 patients (< 1 %) recevant l’IFN- dans l’étude portant sur des patients atteints de MRCC non
prétraités.
De plus, une élévation de l’hormone stimulant la thyroïde (TSH) a été rapportée chez 4 patients (2 %)
présentant un MRCC après échec d’un traitement à base de cytokine. Globalement, 7 % des patients
atteints de MRCC ont présenté des signes cliniques ou biologiques d’hypothyroïdie sous traitement.
Une hypothyroïdie acquise a été rapportée chez 6,2 % des patients atteints de GIST sous sunitinib
versus
1 % sous placebo. Dans l’étude de phase 3 portant sur des patients atteints de pNET, une
hypothyroïdie a été rapportée chez 6 patients (7,2 %) traités par sunitinib, et chez un patient (1,2 %)
sous placebo.
16
Une surveillance prospective de la fonction thyroïdienne a été réalisée dans deux études menées chez
des patients atteints d'un cancer du sein. Sutent n’est pas indiqué chez les patients atteints d’un cancer
du sein. Dans l'une des études, une hypothyroïdie a été rapportée chez 15 patients (13,6 %) traités par
sunitinib et chez 3 patients (2,9 %) recevant un traitement médical standard. Une élévation du taux
sanguin de TSH a été rapportée chez 1 patient (0,9 %) traité par sunitinib et chez aucun des patients
recevant un traitement médical standard. Aucun cas d'hyperthyroïdie n'a été observé chez les patients
traités par sunitinib et 1 patient (1,0 %) recevant un traitement médical standard a présenté une
hyperthyroïdie. Dans l'autre étude, une hypothyroïdie a été rapportée chez 31 patients (13 %) traités
par sunitinib et 2 patients (0,8 %) traités par capécitabine. Une élévation du taux sanguin de TSH a été
rapportée chez 12 patients (5,0 %) traités par sunitinib et chez aucun des patients traités par
capécitabine. Une hyperthyroïdie a été rapportée chez 4 patients (1,7 %) traités par sunitinib et chez
aucun des patients traités par capécitabine. Une diminution du taux sanguin de TSH a été rapportée
chez 3 patients (1,3 %) traités par sunitinib et chez aucun des patients traités par capécitabine. Une
augmentation du taux de T4 a été rapportée chez 2 patients (0,8 %) traités par sunitinib et chez
1 patient (0,4 %) traité par capécitabine. Une augmentation du taux de T3 a été rapportée chez
1 patient (0,8 %) traité par sunitinib et chez aucun des patients traités par capécitabine. Tous les
événements relatifs à la fonction thyroïdienne rapportés étaient de grade 1 ou 2 (voir rubrique 4.4).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Une incidence plus élevée des évènements d’hypoglycémie a été rapportée chez les patients atteints de
pNET comparativement aux patients atteints de MRCC et GIST. Néanmoins, la plupart de ces
évènements indésirables, observés dans les études cliniques, n’ont pas été considérés reliés au
traitement expérimental (voir rubrique 4.4).
Affections du système nerveux
Au cours des études cliniques sur le sunitinib et de l’expérience après la commercialisation, de rares
cas (< 1 %), dont certains d’issue fatale, de patients présentant des crises convulsives et des signes
radiologiques de RPLS ont été rapportés. Des crises convulsives ont été observées chez certains
patients, avec ou sans signes radiologiques de métastases cérébrales (voir rubrique 4.4).
Affections cardiaques
Dans les essais cliniques, une diminution de la fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG)
supérieure ou égale à 20 %, et en dessous de la limite inférieure de la normale, est survenue chez
environ 2 % des patients atteints de GIST, chez 4 % des patients atteints de MRCC traités par sunitinib
après échec d’un traitement à base de cytokine, et chez 2 % des patients atteints de GIST recevant un
placebo. Ces diminutions de la FEVG ne semblent pas avoir été évolutives et se sont souvent
améliorées avec la poursuite du traitement. Au cours de l’étude portant sur des patients ayant un
MRCC non prétraité, 27 % des patients recevant le sunitinib et 15 % des patients recevant l’IFN-, ont
présenté une valeur de la FEVG inférieure à la limite inférieure de la normale. Une insuffisance
cardiaque congestive (ICC) a été diagnostiquée chez deux patients (< 1 %) ayant reçu du sunitinib.
Chez les patients atteints de GIST, des cas « d’insuffisance cardiaque », « d’insuffisance cardiaque
congestive » ou « d’insuffisance ventriculaire gauche » ont été rapportés chez 1,2 % des patients
traités par sunitinib et 1 % des patients recevant un placebo. Au cours de l’étude pivot de phase 3chez
des patients atteints de GIST (n = 312), des effets cardiaques d’issue fatale liés au traitement sont
survenus chez 1 % des patients de chaque bras de l’étude (c’est-à-dire bras sunitinib et bras placebo).
Au cours d’une étude de phase II chez des patients atteints de MRCC réfractaire au traitement par
cytokine, un infarctus du myocarde d’issue fatale lié au traitement a été rapporté chez 0,9 % des
patients et, dans l’étude de phase 3chez des patients atteints de MRCC non prétraités, des événements
cardiaques d’issue fatale ont été rapportés chez 0,6 % des patients du bras IFN- et aucun événement
cardiaque d’issue fatale n’a été rapporté chez les patients du bras sunitinib. Dans l’étude de phase 3
portant sur des patients atteints de pNET, un patient (1 %), traité par le sunitinib, a présenté une
insuffisance cardiaque fatale liée au traitement.
17
Affections vasculaires
Hypertension
L’hypertension a été un effet indésirable très fréquemment rapporté lors des essais cliniques. Les doses
de sunitinib ont été réduites ou son administration temporairement suspendue chez environ 2,7 % des
patients qui ont présenté une hypertension. Le sunitinib n’a été définitivement arrêté chez aucun de ces
patients. Une hypertension sévère (pression systolique > 200 mm Hg ou pression diastolique >
110 mm Hg) est survenue chez 4,7 % des patients présentant des tumeurs solides. Une hypertension a
été rapportée chez environ 33,9 % des patients atteints de MRCC non prétraités qui recevaient du
sunitinib et chez 3,6 % de ceux qui recevaient l’IFN-. Une hypertension sévère est survenue chez
12 % des patients non prétraités recevant du sunitinib et chez < 1 % des patients recevant l’IFN-..
Une hypertension a été rapportée chez 26,5 % des patients traités par sunitinib dans l’étude de phase 3
portant sur des patients atteints de pNET, comparativement à 4,9 % des patients ayant reçu le placebo.
Une hypertension sévère est survenue chez 10 % des patients atteints de pNET traités par le sunitinib
et chez 3 % des patients sous placebo.
Événements thromboemboliques veineux
Des événements thromboemboliques veineux liés au traitement ont été rapportés chez environ 1,0 %
des patients présentant une tumeur solide qui ont reçu sunitinib lors des essais cliniques, y compris
GIST et RCC.
Dans une étude de phase 3 portant sur des patients atteints de GIST, des événements
thromboemboliques veineux sont survenus chez sept patients (3 %) recevant le sunitinib ; 5 de ces 7
patients ont eu des thromboses veineuses profondes (TVP) de grade 3, et 2 de ces patients des TVP de
grade 1 ou 2. Quatre de ces 7 patients ont vu leur traitement interrompu après la première observation
de TVP.
Des événements thromboemboliques veineux ont été rapportés chez treize patients (3 %) atteints de
MRCC non prétraités recevant le sunitinib dans une étude de phase 3, et chez 4 patients (2 %) inclus
dans les deux études portant sur les patients atteints de MRCC après échec d’un traitement à base de
cytokine. Neuf de ces patients ont présenté des embolies pulmonaires : 1 de grade 2 et 8 de grade 4.
Huit de ces patients ont présenté une TVP : 1 de grade 1, 2 de grade 2, 4 de grade 3 et 1 de grade 4.
Une embolie pulmonaire observée chez un patient atteint de MRCC dans l’étude sunitinib après échec
d’un traitement à base de cytokine a nécessité une interruption de traitement.
Des événements thromboemboliques veineux sont survenus chez 6 patients (2 %) atteints de MRCC
non prétraités recevant l’IFN- : 1 patient (< 1 %) a présenté une TVP de grade 3 et 5 patients (1 %)
des embolies pulmonaires, toutes de grade 4.
Dans l’étude de phase 3 portant sur des patients atteints de pNET, des événements thromboemboliques
veineux ont été rapportés chez 1 patient (1,2 %) du bras sunitinib et 5 patients (6,1 %) du bras placebo.
Deux de ces patients sous placebo présentaient une TVP, 1 de grade 2 et 1 de grade 3.
Aucun cas d’issue fatale n’a été rapporté dans les études d’enregistrement GIST, MRCC et pNET. Des
cas d’issue fatale ont été observés depuis la mise sur le marché.
Des cas d’embolie pulmonaire ont été observés chez environ 3,1 % des patients atteints de GIST et
chez environ 1,2 % des patients atteints de MRCC ayant reçu sunitinib dans les études de phase 3.
Aucune embolie pulmonaire n’a été rapportée chez les patients atteints de pNET ayant reçu du
sunitinib dans l’étude de phase 3. Des cas rares d’issue fatale ont été observés depuis la mise sur le
marché.
Les patients ayant présenté une embolie pulmonaire au cours des 12 mois précédents ont été exclus
des études cliniques de sunitinib.
Chez les patients qui ont reçu le sunitinib dans les études d’enregistrement de phase 3, des événements
pulmonaires (c.-à-d. dyspnée, épanchement pleural, embolie pulmonaire ou œdème pulmonaire) ont
18
été rapportés chez environ 17,8 % des patients atteints de GIST, chez environ 26,7 % des patients
atteints de MRCC et chez 12 % des patients atteints de pNET.
Environ 22,2 % des patients ayant des tumeurs solides, y compris GIST et MRCC, qui ont reçu du
sunitinib dans les essais cliniques ont présenté des événements pulmonaires.
Affections gastro-intestinales
Les cas de pancréatite ont été peu fréquemment (< 1 %) observés chez les patients atteints de MRCC
ou de GIST traités par sunitinib. Dans l’étude de phase 3 portant sur des patients atteints de pNET,
aucun cas de pancréatite liée au traitement n’a été rapporté (voir rubrique 4.4).
Une hémorragie gastro-intestinale d’issue fatale a été rapportée chez 0,98 % des patients recevant le
placebo au cours de l’étude GIST de phase 3.
Affections hépatobiliaires
des troubles de la fonction hépatique ont été rapportés et peuvent inclure des anomalies des tests de la
fonction hépatique, des hépatites ou des insuffisances hépatiques (voir rubrique 4.4).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Des cas de pyoderma gangrenosum, généralement réversibles après l’interruption du sunitinib, ont été
rapportés (voir également rubrique 4.4).
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Des cas de myopathie et/ou de rhabdomyolyse, certains associés à une insuffisance rénale aiguë, ont
été rapportés. Les patients présentant des signes ou des symptômes de toxicité musculaire devront être
traités conformément à la pratique médicale courante (voir rubrique 4.4).
Des cas de formation de fistule ont été rapportés, parfois associés à une nécrose et une régression
tumorales, et dans certains cas à une issue fatale (voir rubrique 4.4).
Des cas d’ostéonécrose de la mâchoire ont été rapportés chez les patients traités par Sutent, la plupart
étant apparues chez des patients ayant des facteurs de risque identifiés pour l’ostéonécrose de la
mâchoire, en particulier l’exposition aux biphosphonates par voie intraveineuse et/ou un antécédent de
pathologie dentaire nécessitant une intervention dentaire invasive (voir également rubrique 4.4).
Investigations
Les données des études non cliniques (in
vitro
et
in vivo)
menées avec des doses supérieures à la dose
recommandée chez l’homme indiquent que le sunitinib peut inhiber le processus de repolarisation du
potentiel d’action cardiaque (par exemple allongement de l’intervalle QT).
Des allongements de l'intervalle QTc de plus de 500 ms se sont produits chez 0,5 % des 450 patients
présentant une tumeur solide et des modifications de plus de 60 ms par rapport aux valeurs initiales
chez 1,1 % de ces patients. Ces deux paramètres sont considérés comme des modifications
potentiellement significatives. À des concentrations d’environ deux fois les concentrations
thérapeutiques, le sunitinib a montré une prolongation de l’intervalle QTcF (correction de Frederica).
L’allongement de l’intervalle QTc a été étudié dans un essai clinique, chez 24 patients âgés de 20 à
87 ans, présentant des cancers à un stade avancé. Les résultats de cette étude ont montré que le
sunitinib a eu un effet sur l’intervalle QTc (défini comme une modification moyenne, ajustée pour les
valeurs sous placebo, supérieure à 10 ms avec une limite supérieure de l’IC à 90 % supérieure à
15 ms) aux concentrations thérapeutiques (jour 3) en utilisant la méthode de correction des valeurs
initiales en cours de journée, et aux concentrations supérieures aux concentrations thérapeutiques
(jour 9) en utilisant les deux méthodes de correction des valeurs initiales. Aucun patient n’a présenté
de valeur du QTc supérieure à 500 ms. Bien qu’un effet sur l’intervalle QTcF ait été observé 24 heures
après la prise du jour 3 (c’est-à-dire à la concentration plasmatique thérapeutique attendue après
l’administration de la dose initiale recommandée de 50 mg) avec la méthode de correction des valeurs
initiales en cours de journée, la pertinence clinique de cette observation n’est pas claire.
19
Les évaluations d’ECG complètes, répétées, pratiquées lors des expositions thérapeutiques ou lors
d’expositions supérieures ont montré qu’aucun patient des populations évaluable ou en intention de
traiter (ITT) n’avait développé un allongement de l’intervalle QTc considéré comme sévère (c’est-à-
dire supérieur ou égal au grade 3 des Critères de terminologie communs des effets indésirables
[CTCAE] version 3.0).
Aux concentrations plasmatiques thérapeutiques, la modification maximale moyenne de l’intervalle
QTcF (correction de Frederica) par rapport aux valeurs initiales a été de 9 ms (IC à 90 %, 15,1 ms). À
des concentrations d’environ deux fois les concentrations thérapeutiques, la modification maximale de
l’intervalle QTcF par rapport aux valeurs initiales a été de 15,4 ms (IC à 90 % : 22,4 ms). Après
administration de moxifloxacine (400 mg), utilisé comme témoin positif, la modification maximale
moyenne de l’intervalle QTcF par rapport aux valeurs initiales a été de 5,6 ms. Aucun sujet n’a
présenté d’allongement de l’intervalle QTc supérieur au grade 2 (CTCAE version 3.0) (voir
rubrique 4.4).
La sécurité d’emploi à long terme dans le MRCC
La sécurité d’emploi à long terme du sunitinib chez les patients atteints de MRCC a été analysée au
cours de 9 études cliniques terminées, menées dans le traitement de première intention du MRCC
réfractaire au bévacizumab et aux cytokines chez 5 739 patients parmi lesquels 807 (14 %) ont été
traités pendant une période ≥ 2 ans pouvant aller jusqu’à 6 ans. Chez les 807 patients ayant reçu un
traitement par sunitinib à long terme, la majorité des effets indésirables liés au traitement sont apparus
initialement au cours des 6 premiers mois à 1 an puis ont été stables ou leur fréquence a diminué au fil
du temps à l’exception de l’hypothyroïdie qui a progressivement augmenté au fil du temps, de
nouveaux cas survenant pendant toute la période de 6 ans. Un traitement prolongé par sunitinib n’a pas
été associé à de nouveaux types d’effets indésirables liés au traitement.
Population pédiatrique
Le profil de sécurité du sunitinib a été établi à partir d’une étude de phase 1, en escalade de doses,
d’une étude de phase 2 en ouvert, d’une étude de phase 1/2 à bras unique et de publications décrites ci-
dessous.
Une étude de phase 1, en escalade de doses avec du sunitinib par voie orale, a été menée chez
35 patients, dont 30 patients pédiatriques (âgés de 3 à 17 ans) et 5 jeunes adultes (âgés de 18 à 21 ans),
atteints de tumeurs solides réfractaires. La majorité des patients avait un diagnostic principal de
tumeur cérébrale. Tous les patients participant à l’étude ont présenté des effets indésirables au
médicament; la plupart de ces effets étaient sévères (grade de toxicité ≥ 3) et incluaient une
cardiotoxicité. Les effets indésirables les plus fréquents étaient la toxicité gastro-intestinale (GI), la
neutropénie, la fatigue et l’élévation des taux d’ALAT. Le risque d’effets indésirables cardiaques
induits par le médicament semblait supérieur chez les patients pédiatriques ayant été précédemment
exposés à une irradiation cardiaque ou aux anthracyclines, en comparaison aux patients pédiatriques
sans exposition antérieure. Chez ces patients pédiatriques sans exposition antérieure aux
anthracyclines ou à une irradiation cardiaque, la dose maximale tolérée (DMT) a été identifiée (voir
rubrique 5.1).
Une étude de phase 2 en ouvert a été menée chez 29 patients, dont 27 patients pédiatriques (âgés de 3 à
16 ans) et 2 jeunes adultes (âgés de 18 à 19 ans) atteints de gliome ou d’épendymome
récidivant/évolutif/réfractaire de haut grade (HGG). Aucun effet indésirable de grade 5 n’a été
rapporté dans les deux groupes. Les événements indésirables liés au traitement les plus fréquents
(≥ 10 %) ont été une diminution de la numération des neutrophiles (6 patients [20,7 %]) et une
hémorragie intracrânienne (3 patients [10,3 %]).
Une étude de phase 1/2 à bras unique a été menée chez 6 patients pédiatriques (âgés de 13 à 16 ans)
atteints de GIST non résécables avancées. Les effets indésirables les plus fréquents ont été la diarrhée,
les nausées, la diminution de la numération leucocytaire, la neutropénie et les céphalées chacun chez
3 patients (50,0 %) principalement de grade de sévérité 1 ou 2. Quatre patients sur 6 (66,7 %) ont
présenté des événements indésirables liés au traitement de grade 3 ou 4 (hypophosphatémie,
20
neutropénie et thrombocytopénie de grade 3 chacune chez 1 patient et neutropénie de grade 4 chez
1 patient). Aucun effet indésirable grave (EIG) ou effet indésirable de grade 5 n’a été rapporté au
cours de cette étude. Dans l’étude clinique et dans les publications, le profil de sécurité correspondait
au profil de sécurité connu chez les adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration –
voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Dans la mesure où il n’existe pas d’antidote spécifique au surdosage par Sutent, le traitement devra
consister en des mesures habituelles de traitement symptomatique. Si cela s’avère nécessaire, la
substance active non absorbée peut être éliminée par des vomissements provoqués ou par lavage
gastrique. Des cas de surdosage ont été rapportés, certains cas ont été associés à des effets indésirables
cohérents avec le profil de tolérance connu du sunitinib.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Agent antinéoplasique, inhibiteur de protéine kinase, Code ATC :
L01EX01
Mécanisme d’action
Le sunitinib inhibe plusieurs RTK impliqués dans la croissance tumorale, la néoangiogenèse
pathologique et la progression métastatique du cancer. Le sunitinib a été identifié comme un inhibiteur
des récepteurs du facteur de croissance plaquettaire (PDGFRα et PDGFRβ), des récepteurs VEGF
(VEGFR1, VEGFR2 et VEGFR3), du récepteur du facteur de cellule souche (KIT), du récepteur Fms-
like tyrosine kinase-3 (FLT3), du récepteur du facteur stimulant la formation de colonies (CSF-1R) et
du récepteur du facteur neurotrophique de la lignée gliale (RET). Les tests biochimiques et cellulaires
ont montré que le principal métabolite du sunitinib présentait le même pouvoir inhibiteur que le
sunitinib.
Efficacité et sécurité cliniques
La sécurité et l’efficacité clinique du sunitinib ont été étudiées lors du traitement de patients présentant
un GIST résistant à l’imatinib (patients dont la tumeur a progressé pendant ou après le traitement par
l’imatinib) ou n’ayant pas toléré ce médicament (patients ayant présenté une toxicité significative
pendant le traitement par l’imatinib, ayant empêché sa continuation), chez les patients atteints d’un
MRCC et chez les patients atteints de pNET non résécables.
Les données d’efficacité reposent sur le temps jusqu’à progression tumorale (Time to Tumour
Progression TTP) et sur l’allongement de la durée de survie pour les patients atteints de GIST, sur la
survie sans progression (PFS) pour les patients atteints de MRCC non prétraités, sur les taux de
réponse objective (ORR) pour les patients atteints de MRCC après échec d’un traitement à base de
cytokine et sur la PFS pour les patients atteints de pNET.
Tumeurs stromales gastro-intestinales
Une première étude ouverte, en escalade de doses, a été menée chez des patients atteints de GIST
après échec d’un traitement par l’imatinib (dose médiane journalière maximale : 800 mg) dû à une
résistance ou à une intolérance. Quatre-vingt -dix-sept patients ont été inclus pour recevoir différentes
doses et schémas posologiques ; 55 patients ont reçu 50 mg selon le schéma posologique recommandé
de 4 semaines de traitement suivi de 2 semaines sans traitement (« Schéma posologique 4/2 »).
Dans cette étude, le TTP médian était de 34,0 semaines (IC à 95 % : 22,0 – 46,0).
21
Une étude randomisée de phase 3, en double aveugle, contrôlée contre placebo, a été menée chez des
patients atteints de GIST intolérants à un traitement par l’imatinib ou ayant présenté une progression
de la maladie pendant ou après le traitement (dose médiane journalière maximale : 800 mg). Trois cent
douze patients ont été randomisés (selon un ratio de 2:1) pour recevoir soit 50 mg de sunitinib, soit un
placebo, administré par voie orale à raison d’une prise par jour selon un schéma posologique 4/2,
jusqu’à progression de la maladie ou sortie de l’étude pour une autre raison (207 patients ont reçu du
sunitinib et 105 ont reçu un placebo). Le critère d’efficacité principal était le TTP, défini par le temps
écoulé entre la randomisation et la première confirmation d’une progression tumorale.
Au moment de l’analyse intermédiaire pré-définie, le TTP médian sous sunitinib était de 28,9
semaines (IC à 95 % : 21,3 - 34,1) selon l’évaluation de l’Investigateur et de 27,3 semaines (IC à
95 % : 16,0 - 32,1) selon l’évaluation du Comité de revue indépendant, ce qui est statistiquement
significativement plus long que le TTP observé sous placebo : 5,1 semaines (IC à 95 % : 4,4 – 10,1)
selon l’évaluation de l’Investigateur et 6,4 semaines (IC à 95 % : 4,4 - 10,0) selon l’évaluation du
Comité de revue indépendant. La survie globale (Overall Survival, OS) était statistiquement en faveur
du sunitinib [hazard ratio (HR) : 0,491 (IC à 95 % : 0,290 0,831)]. Le risque de mortalité était deux
fois plus grand pour les patients dans le bras placebo comparé à celui des patients dans le bras
sunitinib.
Après l’analyse intermédiaire de l’efficacité et de la sécurité des patients, selon la recommandation du
Comité de surveillance et de suivi (Data Safety Monitoring Board DSMB) indépendant, une levée
d’aveugle a été réalisée et les patients du bras placebo se sont vus offrir le traitement par sunitinib en
ouvert.
Au total, 255 patients ont reçu du sunitinib dans la phase de traitement en ouvert de l’étude, dont 99
patients qui étaient initialement traités par placebo.
L’analyse des critères primaires et secondaires dans la partie en ouvert de l’étude a reconfirmé les
résultats obtenus au moment de l’analyse intermédiaire, tel que montré dans le tableau 2 :
22
Tableau 2 - Résumé des critères d’efficacité GIST (population ITT)
Critère
Traitement en double-aveugle
a
Médiane (IC à 95 %)
Hazard Ratio (HR)
Groupe
initialement
traité par
placebo
b
Sutent
Placebo
(IC à 95 %)
Valeur
de p
Primaire
TTP (en
semaines)
Intermédiaire
27,3 (16,0 ; 32,1) 6,4 (4,4 ; 10,0)
Final
26,6 (16,0 ; 32,1) 6,4 (4,4 ; 10,0)
0,329 (0,233 ;
<0,001
0,466)
0,339 (0,244 ;0,472) <0,001
-
10,4
(4,3 ;22,0)
Secondaire
PFS (en
semaines)
c
Intermédiaire
24,1 (11,1 ; 28,3) 6,0 (4,4 ; 9,9)
Final
22,9 (10,9 ; 28,0) 6,0 (4,4 ; 9,7)
ORR (%)
d
Intermédiaire
Final
6,8 (3,7 ; 11,1)
6,6 (3,8 ; 10,5)
0 (-)
0 (-)
0,333 (0,238 ;0,467) <0,001
0,347 (0,253 ;0,475) <0,001
NA
NA
0,006
0,004
-
-
-
10,1
(5,0 ;17,8)
OS (en
semaines)
e
Intermédiaire
-
-
0,491 (0,290 ;0,831) 0,007
-
Final
72,7 (61,3 ; 83,0) 64,9 (45,7 ; 96,0) 0,876 (0,679 ;1,129) 0,306
-
Abréviations : IC = intervalle de confiance ; ITT = en intention de traiter ; NA = non applicable ; ORR
= taux de réponses objectives ; OS = survie globale ; PFS = survie sans progression ; TTP = temps
jusqu’à progression tumorale
a
b
c
d
e
Les résultats du traitement en double-aveugle sont donnés pour la population ITT et en utilisant les
mesures du radiologue centralisé, si approprié.
Résultats d’efficacité pour les 99 sujets qui ont changé de traitement du placebo vers Sutent après
la levée d’aveugle. L’état initial a été repris au moment du changement de traitement et les analyses
d’efficacité sont basées sur les évaluations des investigateurs.
Les chiffres intermédiaires de PFS ont été mis à jour suite à un recalcul des données d’origine.
Les résultats pour l’ORR sont donnés en pourcentages de sujets ayant montré une réponse
confirmée avec un IC à 95 %.
La médiane n’est pas atteinte car les données ne sont pas encore matures.
La survie globale médiane dans la population ITT était de 72,7 semaines et 64,9 semaines (HR :
0,876 ; IC à 95 % : 0,679 – 1,129 ; p = 0,306), dans les bras sunitinib et placebo, respectivement. Dans
cette analyse, le bras placebo incluait les patients randomisés au placebo qui ont reçu par la suite un
traitement par sunitinib en ouvert.
Cancer du rein métastatique non prétraité
Une étude randomisée de phase 3, multicentrique, internationale évaluant l’efficacité et la tolérance du
sunitinib versus interféron IFN- chez des patients atteints d’un MRCC non prétraités a été menée.
Sept cent cinquante patients ont été randomisés en deux groupes de traitement selon un ratio de 1/1, à
savoir un groupe recevant du sunitinib par cycles consécutifs de 6 semaines consistant en
l’administration de 50 mg par jour de sunitinib par voie orale pendant 4 semaines, suivie de 2
semaines de fenêtre thérapeutique (Schéma 4/2), et un groupe recevant l’IFN- en injection sous-
23
cutanée de 3 millions d’unités (MU) la 1
e
semaine, 6 MU la 2
e
semaine et 9 MU la 3
e
semaine et
ensuite, chaque semaine suivante, 3 injections effectuées à des jours non consécutifs.
La durée médiane de traitement était de 11,1 mois (durée allant de 0,4 à 46,1 mois) pour le traitement
par sunitinib et de 4,1 mois (durée allant de 0,1 à 45,6 mois) pour le traitement par IFN- α. Des
évènements indésirables graves liés au traitement ont été rapportés chez 23,7 % des patients recevant
du sunitinib et chez 6,9 % des patients recevant l’IFN- α. Cependant, les taux d’arrêt du traitement liés
aux évènements indésirables étaient de 20 % pour le sunitinib et de 23 % pour de l’IFN- α. Les
interruptions de traitement ont eu lieu chez 202 patients (54 %) traités par sunitinib et 141 patients
(39 %) traités par IFN-α. Des réductions de doses ont eu lieu chez 194 patients (52 %) traités par
sunitinib et chez 98 patients (27 %) traités par IFN-α. Les patients ont été traités jusqu’à progression
de la maladie ou jusqu’à la sortie de l’étude.
Le critère principal d’efficacité était la PFS. Une analyse intermédiaire prévue dans l’étude a montré
un avantage statistiquement significatif pour le sunitinib comparé à l’IFN-α, dans cette étude, la valeur
médiane de la PFS était de 47,3 semaines dans le groupe traité par sunitinib et de 22,0 semaines dans
le groupe traité par IFN- ; le HR était égal à 0,415 (IC à 95 % : 0,320-0,539 ; valeur de p < 0,001).
Les autres critères étudiés regroupaient l’ORR, l’OS et la tolérance. L’évaluation radiologique
principale a été abandonnée après l’atteinte du critère principal. Lors de l’analyse finale, le taux de
réponse objective tel que déterminé par les investigateurs était de 46 % (IC à 95 % : 41 % - 51 %) pour
le bras sunitinib et de 12,0 % (IC à 95 % : 9 % -16 %) pour le bras IFN- (p < 0,001).
Le traitement par sunitinib a été associé à une durée de survie plus longue comparée à l’IFN-. La
survie globale médiane était de 114,6 semaines pour le bras sunitinib (IC à 95 % : 100,1 – 142,9) et de
94,9 semaines pour le bras IFN-α (IC à 95 % : 77,7 – 117,0) avec un HR de 0,821 (IC à 95 % : 0,673 –
1,001 ; p = 0,0510 par le test du log-rank non stratifié).
La survie sans progression et la survie globale, observées dans la population ITT, et telles que
déterminées par l’évaluation clinique radiologique principale, sont résumées dans le tableau 3 :
Tableau 3 - Résumé des critères d’efficacité mRCC non prétraité (population ITT)
Résumé de la survie sans progression
Sujets qui n’ont pas progressé ou qui ne sont
pas décédés [n (%)]
Sujets identifiés comme ayant progressé ou
étant décédés [n (%)]
PFS (en semaines)
Quartile (IC à 95 % )
25 %
50 %
75 %
Analyse non stratifiée
Hazard ratio (sunitinib versus IFN-)
IC à 95 % pour le hazard ratio
Valeur de p
a
a
à partir du test du log-rank bilatéral.
Sunitinib
(N = 375)
161 (42,9)
214 (57,1)
IFN-
(N = 375)
176 (46,9)
199 (53,1)
22,7 (18,0 ; 34,0)
48,3 (46,4 ; 58,3)
84,3 (72,9 ; 95,1)
10,0 (7,3 ; 10,3)
22,1 (17,1 ; 24,0)
58,1 (45,6 ; 82,1)
0,5268
(0,4316 ; 0,6430)
< 0,0001
24
Résumé de la survie globale
Sujets non identifiés comme décédés [n (%)]
Sujets identifiés décédés [n (%)]
Survie globale (en semaines)
Quartile (IC à 95 %)
25 %
56,6 (48,7 ; 68,4)
41,7 (32,6 ; 51,6)
50 %
114,6 (100,1 ; 142,9)
94,9 (77,7 ; 117,0)
75 %
NA (NA ; NA)
NA (NA ; NA)
Analyse non stratifiée
0,8209
Hazard ratio (sunitinib versus IFN-)
IC à 95 % pour le hazard ratio
(0,6730 ; 1,0013)
a
Valeur de p
0,0510
Abréviations : IC = intervalle de confiance ; INF-α = interféron-alpha ; ITT = en intention de traiter ;
N = nombre de patients ; NA = non applicable ; OS = survie globale ; PFS = survie sans progression
a
à partir du test du log-rank bilatéral.
Cancer du rein métastatique après échec d’un traitement par cytokine
Une étude de phase II a été conduite chez des patients après échec d’un traitement préalable par
cytokine à base d’interleukine-2 ou d’IFN-. Soixante-trois patients ont reçu 50 mg de sunitinib par
voie orale, à raison d’une prise par jour pendant 4 semaines consécutives, suivies d’une fenêtre
thérapeutique de 2 semaines, correspondant à un cycle complet de 6 semaines (schéma posologique
4/2). Le critère d’efficacité principal était l’ORR calculé d’après les critères d’évaluation des réponses
tumorales relatives aux tumeurs solides (RECIST).
Dans cette étude, le taux de réponse objective était de 36,5 % (IC à 95 % : 24,7 – 49,6 %) et le TTP
médian de 37,7 semaines (IC à 95 % : 24,0 – 46,4).
Une étude confirmatoire multicentrique, en ouvert, non contrôlée, évaluant l’efficacité et la tolérance
du sunitinib, a été menée chez des patients présentant un cancer du rein métastatique après échec d’un
précédent traitement par cytokine. Cent 6 patients ont reçu au moins une dose de 50 mg de sunitinib
selon le schéma 4/2.
Le principal critère d’efficacité de cette étude était l’ORR. Les critères d’évaluation secondaires
comprenaient le TTP, la durée de la réponse (DR) et l’OS.
Dans cette étude, le taux ORR était de 35,8 % (IC à 95 % : 26,8 % – 47,5 %) ; les valeurs médianes de
la durée de la réponse et de la survie globale n’avaient pas encore été atteintes.
Tumeurs neuroendocrines du pancréas
Une étude support de phase II, ouverte, multicentrique, a évalué l’efficacité et la tolérance du sunitinib
en monothérapie à une dose journalière de 50 mg selon le schéma 4/2 chez des patients atteints de
pNET non résécables. Dans une cohorte de 66 patients atteints d’une tumeur des îlots de Langerhans,
le taux de réponse, critère principal, était de 17 %.
Une étude pivot de phase 3, multicentrique, internationale, randomisée, en double aveugle, portant sur
le sunitinib en monothérapie, le groupe contrôle étant sous placebo, a été menée chez des patients
atteints de pNET non résécables.
Les patients devaient avoir présenté une progression documentée, sur la base des critères RECIST,
dans les 12 derniers mois et ont été randomisés (1:1) pour recevoir soit une dose journalière de
37,5 mg de sunitinib sans fenêtre thérapeutique préétablie (N = 86) soit le placebo (N = 85).
L’objectif principal était de comparer la PFS des patients recevant le sunitinib
versus
les patients
recevant le placebo. D’autres critères comprenaient l’OS, l’ORR, les PRO et la tolérance.
Sunitinib
(N = 375)
185 (49,3)
190 (50,7)
IFN-
(N = 375)
175 (46,7)
200 (53,3)
25
Les données démographiques étaient comparables entre le groupe sunitinib et le groupe placebo. De
plus, 49 % des patients recevant le sunitinib avaient une tumeur non fonctionnelle comparativement à
52 % des patients recevant le placebo, et 92 % des patients dans les deux bras présentaient des
métastases hépatiques.
L’utilisation d’analogues de la somatostatine a été autorisée dans l’étude.
Un total de 66 % des patients sous sunitinib avaient reçu une thérapie par voie systémique antérieure
comparativement à 72 % des patients sous placebo. De plus, 24 % des patients du groupe sunitinib
avaient reçu des analogues de la somatostatine contre 22 % des patients du groupe placebo.
Un avantage cliniquement significatif pour la PFS évaluée par les investigateurs a été observé avec le
sunitinib par rapport au placebo. La PFS médiane était de 11,4 mois pour le bras sunitinib comparé à
5,5 mois pour le bras placebo [HR : 0,418 (IC à 95 % : 0,263 - 0,662) valeur de p = 0,0001]. Des
résultats similaires ont été observés lorsque l’évaluation de la réponse tumorale basée sur l’application
des critères RECIST pour des mesures tumorales faites par l’investigateur était utilisée pour
déterminer la progression de la maladie, voir tableau 4.
Un hazard ratio en faveur du sunitinib a été observé dans tous les sous-groupes de patients, déterminés
sur leurs caractéristiques à l’entrée dans l’étude, y compris une analyse par nombre de traitements
systémiques antérieurs. Un total de 29 patients dans le bras sunitinib et 24 dans le bras placebo
n’avaient reçu aucun traitement systémique antérieur ; parmi ces patients, le risque relatif pour la PFS
était de 0,365 (IC à 95 % : 0,156 - 0,857), p = 0,0156. De la même manière, parmi les 57 patients dans
le bras sunitinib (dont 28 ayant reçu 1 thérapie systémique antérieure et 29 ayant reçu 2 thérapies
systémiques antérieures ou plus), et parmi les 61 patients dans le bras placebo (dont 25 patients ayant
reçu 1 thérapie systémique antérieure et 36 ayant reçu 2 thérapies systémiques antérieures ou plus), le
risque relatif pour la PFS était de 0,456 (IC à 95 % : 0,264 - 0,787), p = 0,0036.
Une analyse de sensibilité de la PFS a été menée au cours de laquelle la progression était basée sur les
mesures tumorales rapportées par l’investigateur et au cours de laquelle tous les patients censurés pour
toute raison autre que l’arrêt de l’étude, ont été considérés comme ayant présenté un évènement de
PFS. Cette analyse a donné une estimation prudente de l’effet du traitement par le sunitinib et a
conforté l’analyse primaire, en démontrant un risque relatif de 0,507 (IC à 95 % : 0,350 - 0,733),
p = 0,000193. L’étude pivot dans les tumeurs neuroendocrines du pancréas a été terminée
prématurément selon les recommandations du Comité de surveillance (drug monitoring committee)
indépendant, et le critère principal a été basé sur l’évaluation de l’investigateur, ce qui a pu impacter
les estimations de l’effet du traitement.
Afin d’éliminer un biais dans l’évaluation de la PFS par l’investigateur, une BICR des scanners a été
réalisée. Cette revue a confirmé l’évaluation de la PFS par l’investigateur, voir tableau 4.
26
Tableau 4 – Résultats d’efficacité de l’étude de phase 3 pNET
Paramètres d’efficacité
Sutent
(N = 86)
11,4
(7,4 ; 19,8)
Placebo
(N = 85)
5,5
(3,6 ; 7,4)
Hazard Ratio
(IC à 95 %)
0,418
(0,263 ; 0,662)
Valeur de p
Evaluation de la survie sans
0,0001
a
progression [médiane, mois
(IC à 95 %)] par
l’investigateur
Survie sans progression
12,6
5,4
0,401
0,000066
a
[médiane, mois (IC à 95 %)]
(7,4 ; 16,9)
(3,5 ; 6,0)
(0,252 ; 0,640)
par l’évaluation de la
réponse tumorale basée sur
l’application des critères
RECIST à l’évaluation
tumorale par l’investigateur
Survie sans progression
12,6
5,8
0,315
0,000015
a
[médiane, mois (IC à 95 %)]
(11,1 ; 20,6)
(3,8 ; 7,2)
(0,181 ; 0,546)
par la revue en aveugle,
centralisée et indépendante
de l’évaluation de la tumeur
Survie globale [5 ans de
38,6
29,1
0,730
0,0940
a
suivi]
(25,6 ; 56,4)
(16,4 ; 36,8)
(0,504 ; 1,057)
[médiane, mois (IC à 95 %)]
Taux de réponse objective
9,3
0
NA
0,0066
b
[% (IC à 95 %)]
(3,2 ; 15,4)
Abréviations : IC=intervalle de confiance, N= nombre de patients ; NA=non applicable ; pNET =
tumeur neuroendocrine du pancréas ; RECIST = critères d’évaluation de la réponse dans les tumeurs
solides.
a
test du log-rank bilatéral non stratifié
b
test exact de Fisher
Figure 1 – Courbe de la PFS de Kaplan-Meier dans l’étude de phase 3 pNET
Progression Free Survival Probability (%)
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0
SUTENT (N=86)
Median 11.4 months
Placebo (N=85)
Median 5.5 months
Hazard Ratio = 0.42
95% CI (0.26 - 0.66)
p = 0.0001
3
6
34
20
Number of subjects at risk
52
SUTENT
86
42
Placebo
85
Time (Months)
20
9
15
2
9
12
15
4
2
18
2
2
21
Abscisse = Temps (Mois), ordonnée = Probabilité de survie sans progression (%) ; ── SUTENT
(N=86) Médiane 11,4 mois
27
------ Placebo (N=85) Médiane 5,5 mois ; Hazard Ratio = 0,42 95 % IC (0,26 – 0,66) p = 0,0001
Nombre de sujets à risque
Abréviations : IC = intervalle de confiance ; N = nombre de patients ; PFS = survie sans progression ;
pNET = tumeurs neuroendocrines du pancréas.
Les données de survie globale n’étaient pas matures au moment de l’arrêt de l’étude [20,6 mois (IC à
95 % ; 20,6 ; NR) pour le bras sunitinib par rapport au NR (IC à 95 % ; 15,5 ; NR) pour le bras
placebo, HR : 0,409 (IC à 95 % : 0,187 ; 0,894), p = 0,0204]. Il y a eu 9 décès dans le bras sunitinib et
21 décès dans le bras placebo.
En cas de progression de la maladie, une levée d’aveugle était effectuée et les patients sous placebo
avaient la possibilité de prendre du sunitinib dans une étude d’extension séparée, en ouvert. En
conséquence de l’arrêt prématuré de l’étude, une levée d’aveugle a été effectuée pour les patients
restants dans celle-ci et ils ont eu la possibilité de prendre du sunitinib en ouvert dans une étude
d’extension. Un total de 59 patients sur 85 (69,4 %) du bras placebo a eu un cross over par sunitinib en
ouvert à la suite de la progression de la maladie ou de la levée de l’aveugle au moment de l’arrêt de
l’étude. La survie globale, observée après 5 ans de suivi dans l’étude d’extension, a donné un HR de
0,730 (IC à 95 % ; 0,504 ; 1,057).
Les résultats du questionnaire de l’organisation européenne pour la recherche et le traitement du
cancer et de la qualité de vie (EORTC QLQ-C30) ont démontré que la qualité de vie globale liée à la
santé et les 5 domaines fonctionnels (physique, rôle, cognitif, émotionnel et social) ont été maintenus
pour les patients recevant le sunitinib en comparaison avec le placebo avec des effets indésirables
symptomatiques limités.
Une étude de phase IV internationale, multicentrique, en ouvert, à bras unique, évaluant l’efficacité et
la tolérance du sunitinib a été menée chez des patients atteints de pNET non résécables, bien
différenciées, avancées/métastatiques.
Cent-six patients (61 dans la cohorte des patients non prétraités et 45 dans la cohorte de la ligne
suivante) ont reçu un traitement oral par du sunitinib 37,5 mg une fois par jour selon un schéma
d’administration quotidienne en continu.
La PFS médiane évaluée par l’investigateur a été de 13,2 mois dans la population générale (IC à
95 % : 10,9, 16,7) et dans la cohorte des patients non prétraités (IC à 95% : 7,4, 16,8).
Population pédiatrique
L’expérience en matière d’utilisation du sunitinib chez les patients pédiatriques reste limitée (voir
rubrique 4.2).
Une étude de phase 1 en escalade de doses avec du sunitinib par voie orale, a été menée chez
35 patients, dont 30 patients pédiatriques (âgés de 3 à 17 ans) et 5 jeunes adultes (âgé de 18à 21 ans)
atteints de tumeurs solides réfractaires, la plupart d’entre eux ont présenté un diagnostic principal de
tumeur cérébrale. Une cardiotoxicité dose-dépendante a été observée lors de la première partie de
l’étude qui a été modifiée en conséquence afin d’exclure les patients soumis à une exposition
antérieure à des traitements potentiellement cardiotoxiques (y compris les anthracyclines) ou à une
irradiation cardiaque. Lors de la seconde partie de l'étude incluant les patients soumis à un traitement
anticancéreux préalable, mais sans facteurs de risque de cardiotoxicité, le sunitinib était généralement
toléré et cliniquement gérable à la dose de 15 mg/m
2
/par jour (DMT) selon le schéma 4/2. Aucun des
patients n’a obtenu une réponse complète ni partielle. Une stabilisation de la maladie a été observée
chez 6 patients (17 %). Un patient atteint de GIST a été inscrit à un niveau de dose de l5 mg/m
2
, sans
aucune preuve d’efficacité. Les effets indésirables observés ont été globalement similaires à ceux
observés chez les adultes (voir rubrique 4.8).
Une étude de phase 2 en ouvert a été menée chez 29 patients, dont 27 patients pédiatriques (âgés de 3 à
16 ans) et 2 jeunes adultes (âgés de 18 à 19 ans) atteints de HGG ou d’épendymome. L’étude a été
28
clôturée au moment de l’analyse intermédiaire prévue en raison de l’absence de contrôle de la maladie.
La PFS médiane a été de 2,3 mois dans le groupe HGG et de 2,7 mois dans le groupe épendymome.
La OS médiane a été de 5,1 mois dans le groupe HGG et de 12,3 mois dans le groupe épendymome.
Les événements indésirables liés au traitement les plus fréquents (≥ 10 %) rapportés chez les patients
des deux groupes combinés ont été une diminution de la numération des neutrophiles (6 patients
[20,7 %]) et une hémorragie intracrânienne (3 patients [10,3 %]) (voir rubrique 4.8).
Les résultats d’une étude de phase 1/2 portant sur le sunitinib administré par voie orale à 6 patients
pédiatriques atteints de GIST et âgés de 13 à 16 ans ayant reçu du sunitinib selon le schéma 4/2, à des
doses allant de 15 mg/m
2
par jour à 30 mg/m
2
par jour, et les données publiées disponibles (20 patients
pédiatriques ou jeunes adultes atteints de GIST) ont indiqué que le traitement par sunitinib a permis
une stabilisation de la maladie chez 18 des 26 patients (69,2 %), soit après un échec ou une intolérance
à l’imatinib (16 patients présentant une maladie stable sur 21), soit
de novo/après
une intervention
chirurgicale (2 patients présentant une maladie stable sur 5). Au cours de cette étude de phase 1/2, une
maladie stable et une progression de la maladie ont été observées chacune chez 3 patients sur 6
(1 patient a reçu le traitement néo-adjuvant et 1 patient a reçu l’imatinib adjuvant, respectivement). Au
cours de cette même étude, 4 patients sur 6 (66,7 %) ont présenté des événements indésirables liés au
traitement de grade 3-4 (hypophosphatémie, neutropénie et thrombocytopénie de grade 3 chacune chez
1 patient et neutropénie de grade 4 chez 1 patient). De plus, les effets indésirables de grade 3 survenus
chez 5 patients suivants sont rapportés dans les publications : fatigue (2), effets indésirables gastro-
intestinaux (notamment diarrhée) (2), effets indésirables hématologiques (notamment anémie) (2),
cholécystite (1), hyperthyroïdie (1) et mucite (1).
Une analyse de la population de pharmacocinétique (PK) et de
pharmacocinétique/pharmacodynamique (PK/PD) a été menée en vue d’extrapoler la PK et les
principaux paramètres de sécurité et d’efficacité du sunitinib chez les patients pédiatriques atteints de
GIST (âgé de 6 à 17 ans). Cette analyse a été basée sur les données recueillies auprès des adultes
atteints de GIST ou de tumeurs solides, et auprès de patients pédiatriques atteints de tumeurs solides.
Selon les analyses par modélisation, un jeune âge et une petite corpulence ne semblent pas avoir
d’effets négatifs sur la sécurité et l’efficacité des réponses à l’exposition plasmatique au sunitinib. Il ne
semble pas que le jeune âge ou la petite corpulence ait des répercussions négatives sur le rapport
bénéfice/risque du sunitinib qui est dû principalement à son exposition plasmatique.
L'EMA a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec
Sutent dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement du carcinome rénal
ou du bassinet (à l'exclusion du néphroblastome, du néphroblastomatose, du sarcome à cellule claire,
du néphrome mésoblastique, du carcinome médullaire rénal et de la tumeur rhabdoïde du rein) (voir
rubrique 4.2).
L'EMA a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les résultats des études avec Sutent dans
tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement des tumeurs neuroendocrines
gastro-entéro-pancréatiques (à l'exclusion des neuroblastomes, neuroganglioblastomes et
phéochromocytome) (voir rubrique 4.2).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
La PK du sunitinib a été étudiée chez 135 volontaires sains et 266 patients présentant une tumeur
solide. Les données PK étaient similaires dans toutes les populations de patients présentant des
tumeurs solides et chez les volontaires sains.
Dans l’éventail de doses comprises entre 25 et 100 mg, l’aire sous la courbe de concentration
plasmatique en fonction du temps (AUC) et la C
max
augmentent de façon proportionnelle en fonction
de la dose. Sous l’effet répété des doses journalières, le sunitinib s’accumule et sa concentration est
multipliée par 3 à 4, et celle de son principal métabolite actif par 7 à 10. Les concentrations à
l’équilibre du sunitinib et de son principal métabolite actif sont atteintes en 10 à 14 jours. Au 14
e
jour,
les concentrations plasmatiques cumulées du sunitinib et de son métabolite actif sont comprises entre
62,9 et 101 ng/ml et correspondent aux concentrations cibles, anticipées d’après les résultats des
29
études précliniques, qui inhibent
in vitro
la phosphorylation du récepteur et provoquent l’arrêt ou le
ralentissement de la croissance tumorale
in vivo.
Le principal métabolite actif représente 23 à 37 % de
l’exposition au médicament. Aucune modification significative de la PK du sunitinib ou de son
principal métabolite actif n’a été observée lors de l’administration de doses journalières répétées, ni
lors de cycles répétés avec les schémas posologiques testés.
Absorption
Les C
max
de sunitinib sont généralement atteintes entre 6 à 12 heures (temps nécessaire pour atteindre
la concentration maximale T
max
) après l’administration orale de sunitinib.
La biodisponibilité de sunitinib n’est pas affectée par la prise de nourriture.
Distribution
In vitro,
la liaison du sunitinib et de son principal métabolite actif aux protéines plasmatiques
humaines est respectivement de 95 et 90 % et ne semble pas dépendre de la concentration. Le volume
de distribution apparent du sunitinib (V
d
) est important - 2230 l -, ce qui indique une distribution
tissulaire.
Interactions métaboliques
Les valeurs de Ki calculées
in vitro
pour toutes les isoformes du cytochrome P450 (CYP) testées
(CYP1A2, CYP2A6, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP2E1, CYP3A4/5 et
CYP4A9/11) indiquent qu’il est peu probable que le sunitinib et son principal métabolite actif
induisent le métabolisme d’autres substances actives susceptibles d’être métabolisés par ces enzymes,
de manière cliniquement significative.
Biotransformation
Le sunitinib est principalement métabolisé par le CYP3A4, CYP isoforme, qui produit son principal
métabolite actif, le déséthyl de sunitinib, lequel est ensuite de nouveau métabolisé par la même
isoenzyme.
L’administration concomitante de sunitinib et d’inducteurs puissants ou d’inhibiteurs du CYP3A4 doit
être évitée en raison d’une altération possible des niveaux plasmatiques de sunitinib (voir
rubriques 4.4 et 4.5).
Élimination
L’excrétion se fait principalement par les selles (61 %) ; seulement 16 % de la dose de sunitinib
administrée est éliminée par voie rénale sous la forme de substance active inchangée ou de ses
métabolites. Le sunitinib et son principal métabolite actif représentent la plus grande partie des
composés retrouvés dans le plasma, l’urine et les selles, soit respectivement 91,5 %, 86,4 % et 73,8 %
de la radioactivité mesurée sur des échantillons groupés. Des métabolites mineurs ont été identifiés
dans les urines et les selles, mais n’ont généralement pas été retrouvés dans le plasma. Les valeurs de
la clairance orale totale (CL/F) étaient comprises entre 34 et 62 l/h. Après administration orale chez
des volontaires sains, les demi-vies d’élimination du sunitinib et de son principal métabolite actif
déséthylé sont respectivement comprises entre environ 40 et 60, et 80 et 110 heures.
Administration concomitante avec des médicaments inhibiteurs de la BCRP
In vitro,
le sunitinib est un substrat du transporteur d’efflux BCRP. Dans l’étude A6181038,
l’administration concomitante de géfitinib, un inhibiteur de la BCRP, n’a pas eu d’effet cliniquement
significatif sur la C
max
et l’ASC du sunitinib ou du médicament total (sunitinib + métabolite) (voir
rubrique 4.5). Cette étude était multicentrique, en ouvert, de phase I/II visant à évaluer la sécurité
d’emploi/la tolérance, la dose maximale tolérée et l’activité antitumorale du sunitinib en association
avec le géfitinib chez des sujets atteints de MRCC. La pharmacocinétique du géfitinib (250 mg par
jour) et du sunitinib (37,5 mg [cohorte 1, n = 4] ou 50 mg [cohorte 2, n = 7] par jour selon un schéma
posologique de 4 semaines/2 semaines) en cas d’administration concomitante a été évaluée en tant
qu’objectif secondaire de l’étude. Les modifications des paramètres PK du sunitinib n’ont pas été
cliniquement significatives et n’ont indiqué aucune interaction médicamenteuse. Cependant, compte
tenu du nombre relativement faible de sujets (c.-à-d., N = 7 + 4) et de la variabilité inter-patient
30
modérée à élevée au niveau des paramètres PK, la prudence est requise lors de l’interprétation des
résultats d’interaction médicamenteuse pharmacocinétique issus de cette étude.
Populations particulières
Insuffisance hépatique
Le sunitinib et son métabolite primaire sont essentiellement métabolisés par le foie. Chez les patients
atteints d’une insuffisance hépatique légère ou modérée (classes A et B de Child-Pugh) et chez les
patients ayant une fonction hépatique normale les concentrations systémiques étaient similaires, après
l’administration d’une dose unique de sunitinib. Sutent n’a pas été étudié chez les patients atteints
d’une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh).
Les patients dont les taux d’ALAT ou d’ASAT étaient supérieurs à 2,5 x LSN (limite supérieure de la
normale) ou supérieur à 5,0 x LSN en présence de métastases hépatiques, ont été exclus des études
chez les patients atteints d’un cancer.
Insuffisance rénale
Les analyses PK de population ont indiqué que la clairance apparente de sunitinib (CL/F) n’était pas
affectée par la clairance de la créatinine (CLcr) dans les fourchettes de valeurs évaluées (42-347
ml/min). Chez les patients présentant une altération sévère de la fonction rénale (CLcr < 30 ml/min) et
chez les patients ayant une fonction rénale normale (CLcr > 80 ml/min), les concentrations
plasmatiques étaient similaires après l’administration d’une dose unique de sunitinib. Bien que le
sunitinib et son métabolite principal ne soient pas éliminés par hémodialyse chez les patients
présentant une IRT, les concentrations plasmatiques totales étaient inférieures de 47 % pour le
sunitinib et de 31 % pour son métabolite principal par rapport aux patients ayant une fonction rénale
normale.
Poids, indice de performance
Les analyses PK de population de données démographiques indiquent qu’aucun ajustement de la dose
initiale n’est nécessaire en fonction du poids, ou de l’indice de performance Eastern Cooperative
Oncology Group (ECOG).
Genre
Les données disponibles indiquent que les femmes sont susceptibles de présenter une clairance
apparente (CL/F) du sunitinib de 30 % inférieure à celles des hommes : néanmoins cette différence ne
nécessite pas de procéder à des ajustements de la dose initiale.
Population pédiatrique
L’expérience en matière d’utilisation du sunitinib chez les patients pédiatriques reste limitée (voir
rubrique 4.2). Les analyses de population de PK sur un ensemble de données regroupées provenant de
patients adultes atteints de GIST et de tumeurs solides et de patients pédiatriques atteints de tumeurs
solides ont été finalisées. Les analyses de modélisation des co-variables par étapes ont été réalisées
pour évaluer l’effet de l’âge et de la corpulence (poids corporel total ou surface corporelle) ainsi que
d’autres co-variables sur les paramètres pharmacocinétiques importants pour le sunitinib et son
métabolite actif. Parmi les co-variables testées, liées à l’âge et à la corpulence, l’âge était une co-
variable significative sur la clairance apparente du sunitinib (plus le patient pédiatrique était jeune,
plus la clairance apparente était faible). De façon similaire, la surface corporelle était une co-variable
significative pour la clairance apparente du métabolite actif (plus la surface corporelle est faible, plus
la clairance apparente est faible).
De plus, d’après une analyse PK de population intégrée de données groupées provenant de 3 études
pédiatriques (2 études pédiatriques sur les tumeurs solides et 1 étude pédiatrique sur les GIST ; âges :
de 6 à 11 ans et de 12 à 17 ans), la surface corporelle (SC) initiale était une co-variable significative de
la clairance apparente du sunitinib et de son métabolite actif. D’après cette analyse, une dose d’environ
20 mg/m
2
par jour (intervalle de SC : 1,10–1,87 m
2
) chez les patients pédiatriques devrait entraîner une
exposition plasmatique au sunitinib et à son métabolite actif comparable (entre 75 et 125 % de l’ASC)
à celle des adultes atteints de GIST ayant reçu 50 mg de sunitinib par jour selon le schéma 4/2 (ASC
de 1 233 ng.h/ml). Dans les études pédiatriques, la dose initiale de sunitinib était de 15 mg/m
2
(basée
31
sur la DMT déterminée dans l’étude de phase I en escalade de doses, voir rubrique 5.1), laquelle, chez
les patients pédiatriques atteints de GIST, a augmenté à 22,5 mg/m
2
, puis à 30 mg/m
2
(sans dépasser la
dose totale de 50 mg/jour) en fonction de la sécurité et de la tolérance individuelles. En outre, selon la
documentation publiée sur les patients pédiatriques atteints de GIST, la dose initiale calculée variait de
16,6 mg/m
2
à 36 mg/m
2
et pouvait atteindre des doses aussi élevées que 40,4 mg/m
2
(sans dépasser la
dose totale de 50 mg/jour).
5.3
Données de sécurité préclinique
Chez le rat et le singe, des études de toxicité à doses répétées sur une durée maximale de 9 mois, ont
montré que les principaux organes cibles sont le tractus gastro-intestinal (vomissements et diarrhée
chez le singe) ; la glande surrénale (hyperémie du cortex surrénalien et/ou une hémorragie chez le rat
et le singe, associée à une nécrose suivie d’une fibrose chez le rat) ; le système hémato-
lymphopoïétique (moelle hypocellulaire et déplétion lymphoïde du thymus, de la rate et des ganglions
lymphatiques) ; le pancréas exocrine (dégranulation des cellules acineuses associées à une nécrose
cellulaire) ; les glandes salivaires (hypertrophie acineuse) ; les articulations (épaississement du
cartilage de conjugaison) ; l’utérus (atrophie) ; les ovaires (diminution du développement folliculaire).
Tous ces effets ont été observés à des niveaux d’exposition plasmatique de sunitinib cliniquement
pertinents. D’autres effets ont été observés dans d’autres études, et notamment un allongement de
l’intervalle QTc, une réduction de la fraction d’éjection (FEVG), une atrophie tubulaire des testicules,
une augmentation du volume de la matrice mésengiale du rein, des hémorragies du tractus gastro-
intestinal et de la muqueuse buccale et une hypertrophie des cellules de l’hypophyse antérieure. Les
modifications de l’utérus (atrophie de l’endomètre) et des cartilages de conjugaison (épaississement ou
dysplasie des cartilages) sont considérées comme liées à l’action pharmacologique du sunitinib. La
plupart de ces effets ont été réversibles et ont disparu 2 à 6 semaines après l’arrêt du traitement.
Génotoxicité
Le potentiel génotoxique du sunitinib a été évalué
in vitro
et
in vivo.
Le sunitinib n’est pas mutagène
chez des bactéries testées avec activation métabolique en utilisant des cellules hépatiques de rats. Le
sunitinib n’induit pas d’aberrations chromosomiques dans des lymphocytes périphériques humains
in
vitro.
Une polyploïdie (anomalie du nombre de chromosomes) a été observée dans des lymphocytes
périphériques humains
in vitro,
avec ou sans activation métabolique. Le sunitinib n’est pas clastogène
sur la moelle osseuse de rat
in vivo.
Le principal métabolite actif n’a pas fait l’objet d’une évaluation
du potentiel génotoxique.
Carcinogénicité
Au cours d’une étude de recherche de dose menée pendant un mois par gavage oral (0, 10, 25, 75 ou
200 mg/kg/jour) en dosage journalier en continu chez des souris transgéniques rasH2, des carcinomes
et des hyperplasies des glandes de Brunner du duodénum ont été observés à la dose testée la plus
élevée (200 mg/kg/jour).
Une étude de carcinogénicité de 6 mois par gavage oral (0, 8, 25, 75 [réduit à 50] mg/kg/jour), en
dosage journalier a été menée chez les souris transgéniques rasH2. Des carcinomes gastro-duodénaux,
une élévation de l’incidence des hémangiosarcomes sous-jacents, et/ou une hyperplasie de la
muqueuse gastrique ont été rapportés à des doses ≥ 25 mg/kg/jour après une durée de traitement de 1
ou 6 mois (≥ 7,3 fois l’ASC chez les patients ayant reçu la dose recommandée journalière [DRJ]).
Au cours d’une étude de carcinogénicité de 2 ans chez le rat (0 ; 0,33 ; 1 ou 3 mg/kg/jour),
l’administration de sunitinib par cycles de 28 jours suivis d’une fenêtre thérapeutique de 7 jours a
résulté en l’augmentation de l’incidence des phéochromocytomes et des hyperplasies de la
médullosurénale chez les rats mâles ayant reçu 3 mg/kg/jour après > 1 an d’administration (≥ 7,8 fois
l’ASC chez les patients ayant reçu la DRJ). Des carcinomes des glandes de Brunner sont apparus dans
le duodénum à des doses ≥ 1 mg/kg/jour chez les femelles et à 3 mg/kg/jour chez les mâles, et des
hyperplasies des cellules de la muqueuse étaient visibles dans la partie glandulaire de l’estomac à 3
mg/kg/jour chez les mâles, qui sont apparus à ≥ 0,9, 7,8 et 7,8 fois l’ASC chez les patients ayant reçu
la DRJ, respectivement.
32
La pertinence chez l’homme des résultats de néoplasie observés chez la souris (transgénique rasH2) et
des études de carcinogénicité chez le rat après un traitement par sunitinib n’est pas claire.
Toxicité sur la reproduction et sur le développement du fœtus
Aucun effet sur la fertilité mâle ou femelle n’a été observé dans les études de toxicité sur la
reproduction. Cependant, dans des études de toxicité à doses répétées menées chez des rats et des
singes, des effets sur la fertilité femelle ont été observés, avec une atrésie folliculaire, une
dégénérescence du corps jaune, des modifications de l’endomètre et une diminution du poids de
l’utérus et des ovaires, à des expositions systémiques cliniquement pertinentes. Chez le rat, des effets
sur la fertilité mâle ont été observés, avec une atrophie tubulaire des testicules, une réduction du
nombre de spermatozoïdes dans l’épididyme, une déplétion colloïdale dans la prostate et les vésicules
séminales, à des expositions plasmatiques correspondant à 25 fois l’exposition systémique chez
l’homme.
Chez le rat, la mortalité embryo-fœtale a été mise en évidence à travers une réduction significative du
nombre de fœtus vivants, une augmentation du nombre de résorptions fœtales, une augmentation de la
perte post-implantatoire et une perte de toute la portée chez 8 des 28 femelles gravides, à des
expositions plasmatiques correspondant à 5,5 fois l’exposition systémique chez l’homme. Chez le
lapin, les diminutions de poids de l’utérus gravide et du nombre de fœtus vivants étaient dues à
l’augmentation du nombre de résorptions et de l’incidence des pertes post-implantatoires et à la perte
de toute la portée chez 4 des 6 femelles gravides exposées à des doses correspondant à 3 fois
l’exposition systémique chez l’homme.
Le traitement des rates par sunitinib, au cours de la période de l’organogenèse, a provoqué des effets
sur le développement fœtal à
5 mg/kg/jour, consistant en une augmentation de l’incidence des
malformations squelettiques du fœtus, principalement caractérisées par un retard de l’ossification des
vertèbres thoraciques et/ou lombaires, survenus chez le rat à des expositions plasmatiques
correspondant à 5,5 fois l’exposition systémique chez l’homme. Chez le lapin, ces effets consistaient
en une augmentation de l’incidence des fentes labiales à des expositions plasmatiques environ
équivalentes à celles utilisées en pratique clinique, et en une augmentation des fentes labiales et
palatines à des expositions correspondant à 2,7 fois l’exposition systémique chez l’homme.
Le sunitinib (0,3 ; 1,0 ; 3,0 mg/kg/jour) a été évalué dans une étude de développement pré- et post
natal chez des rates gravides. Les gains de poids corporel maternel ont été diminués au cours de la
gestation et de la lactation à des doses > 1 mg/kg/jour mais aucune toxicité de la reproduction
maternelle n’a été observée jusqu’à 3 mg/kg/jour (exposition estimée à > 2,3 fois l’ASC chez les
patients ayant reçu la DRJ). Une diminution du poids corporel de la progéniture a été observée au
cours des périodes pré-sevrage et post-sevrage à la dose de 3 mg/kg/jour. Aucune toxicité du
développement n’a été observée à 1 mg/kg/jour (exposition environ ≥ 0,9 fois l’ASC chez les patients
ayant reçu la DRJ).
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Gélules 12,5 mg
Contenu de la gélule
Mannitol (E421)
Croscarmellose sodique
Povidone (K-25)
Stéarate de magnésium
33
Enveloppe de la gélule
Gélatine
Oxyde de fer rouge (E 172)
Dioxyde de titane (E 171)
Encre d’impression
Gomme laque
Propylène glycol
Hydroxyde de sodium
Povidone
Dioxyde de titane (E171)
Gélules 25 mg
Contenu de la gélule
Mannitol (E421)
Croscarmellose sodique
Povidone (K-25)
Stéarate de magnésium
Enveloppe de la gélule
Gélatine
Oxyde de fer rouge (E172)
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer jaune (E172)
Oxyde de fer noir (E172)
Encre d’impression
Gomme laque
Propylène glycol
Hydroxyde de sodium
Povidone
Dioxyde de titane (E171)
Gélules 37,5 mg
Contenu de la gélule
Mannitol (E421)
Croscarmellose sodique
Povidone (K-25)
Stéarate de magnésium
Enveloppe de la gélule
Gélatine
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer jaune (E172)
Encre d’impression
Gomme laque
Propylène glycol
Hydroxyde de potassium
Oxyde de fer noir (E172)
Gélules 50 mg
Contenu de la gélule
Mannitol (E421)
Croscarmellose sodique
Povidone (K-25)
Stéarate de magnésium
34
Enveloppe de la gélule
Gélatine
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer jaune (E172)
Oxyde de fer rouge (E172)
Oxyde de fer noir (E172)
Encre d’impression
Gomme laque
Propylène glycol
Hydroxyde de sodium
Povidone
Dioxyde de titane (E171)
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
3 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacons en polyéthylène forte densité (HDPE) munis d’un bouchon en polypropylène, contenant 30
gélules.
Plaquette poly (chlorotrifluoroéthylène) / PVC transparente perforée en doses unitaires avec feuille
d’aluminium enduite de laque de thermoscellage contenant 28 x 1 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Sutent 12,5 mg gélules
EU/1/06/347/001
EU/1/06/347/004
35
Sutent 25 mg gélules
EU/1/06/347/002
EU/1/06/347/005
Sutent 37,5 mg gélules
EU/1/06/347/007
EU/1/06/347/008
Sutent 50 mg gélules
EU/1/06/347/003
EU/1/06/347/006
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 19 juillet 2006
Date du dernier renouvellement : 9 novembre 2016
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
36
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
37
A.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Pfizer Italia S.r.l.
Via del Commercio
Zona Industriale
IT-63100 Marino del Tronto (Ascoli Piceno)
Italy
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : résumé des caractéristiques du
produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
38
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
39
A. ÉTIQUETAGE
40
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DU FLACON EN HDPE – GÉLULES À 12,5 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 12,5 mg gélules
sunitinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 12,5 mg de sunitinib.
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 gélules.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
41
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/347/001
13.
Lot
14.
15.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
NUMÉRO DU LOT
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Sutent 12,5 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
42
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
FLACON EN HDPE – GÉLULES À 12,5 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Sutent 12,5 mg gélules
sunitinib
Voie orale
2.
MODE D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
30 gélules
6.
AUTRE
43
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DU FLACON EN HDPE – GÉLULES À 25 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 25 mg gélules
sunitinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 25mg de sunitinib
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
44
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/347/002
13.
Lot
14.
15.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
NUMÉRO DU LOT
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Sutent 25 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
45
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
FLACON EN HDPE – GÉLULES À 25 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Sutent 25 mg gélules
sunitinib
Voie orale
2.
MODE D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
30 gélules
6.
AUTRE
46
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DU FLACON EN HDPE – GÉLULES À 37,5 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 37,5 mg gélules
sunitinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 37,5 mg de sunitinib
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
47
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/347/007
13.
Lot
14.
15.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
NUMÉRO DU LOT
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Sutent 37,5 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
48
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
FLACON EN HDPE – GÉLULES À 37,5 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Sutent 37,5 mg gélules
sunitinib
Voie orale
2.
MODE D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
30 gélules
6.
AUTRE
49
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DU FLACON EN HDPE – GÉLULES À 50 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 50 mg gélules
sunitinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 50 mg de sunitinib.
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 gélules.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
50
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/347/003
13.
Lot
14.
15.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
NUMÉRO DU LOT
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Sutent 50 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
51
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
FLACON EN HDPE – GÉLULES À 50 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Sutent 50 mg gélules
sunitinib
Voie orale
2.
MODE D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
30 gélules
6.
AUTRE
52
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR, PLAQUETTE – GÉLULES À 12,5 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 12,5 mg gélules
sunitinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 12,5 mg de sunitinib.
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 x 1 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
53
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/347/004
13.
Lot
14.
15.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
NUMÉRO DU LOT
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Sutent 12,5 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
54
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTE – GÉLULES À 12,5 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 12,5 mg gélules
sunitinib
2.
Pfizer
3.
EXP
4.
Lot
5.
LUN
MAR
MER
JEU
VEN
SAM
DIM
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
55
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR, PLAQUETTE – GÉLULES À 25 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 25 mg gélules
sunitinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 25mg de sunitinib
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 x 1 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
56
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/347/005
13.
Lot
14.
15.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
NUMÉRO DU LOT
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Sutent 25 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
57
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTE – GÉLULES À 25 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 25 mg gélules
sunitinib
2.
Pfizer
3.
EXP
4.
Lot
5.
LUN
MAR
MER
JEU
VEN
SAM
DIM
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
58
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
EMBALLAGE EXTÉRIEUR, PLAQUETTE – GÉLULES À 37,5 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 37,5 mg gélules
sunitinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 37,5 mg de sunitinib
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 x 1 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
59
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/347/008
13.
Lot
14.
15.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
NUMÉRO DU LOT
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Sutent 37,5 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
60
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTE – GÉLULES À 37,5 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 37,5 mg gélules
sunitinib
2.
Pfizer
3.
EXP
4.
Lot
5.
LUN
MAR
MER
JEU
VEN
SAM
DIM
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
61
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR, PLAQUETTE – GÉLULES À 50 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 50 mg gélules
sunitinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 50mg de sunitinib
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 x 1 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
62
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/347/006
13.
Lot
14.
15.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
NUMÉRO DU LOT
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Sutent 50 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
63
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTE – GÉLULES À 50 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 50 mg gélules
sunitinib
2.
Pfizer
3.
EXP
4.
Lot
5.
LUN
MAR
MER
JEU
VEN
SAM
DIM
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
64
B. NOTICE
65
Notice : Information de l’utilisateur
Sutent 12,5 mg Gélules
Sutent 25 mg Gélules
Sutent 37,5 mg Gélules
Sutent 50 mg Gélules
sunitinib
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
-
-
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique
aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1.
Qu’est-ce que Sutent et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Sutent
Comment prendre Sutent
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver Sutent
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que Sutent et dans quels cas est-il utilisé
Sutent contient la substance active sunitinib, qui est un inhibiteur des protéines kinase. Il est utilisé
dans le traitement des cancers, en diminuant l’activité d’un groupe de protéines spécifiques impliquées
dans la croissance et la dissémination des cellules cancéreuses.
Sutent est utilisé chez les adultes dans le traitement des cancers suivants :
-
Tumeur stromale gastro-intestinale (GIST), un type de cancer de l’estomac et de l’intestin
lorsque l’imatinib (un autre médicament traitant le cancer) ne marche plus ou lorsque vous ne
pouvez plus prendre l’imatinib.
-
Cancer du rein métastatique (MRCC), un type de cancer du rein qui s’est disséminé dans
d’autres parties du corps.
-
Tumeur neuroendocrine du pancréas (pNET) (tumeur des cellules sécrétrices d’hormones du
pancréas) qui a progressé et ne peut être enlevé par chirurgie.
Si vous vous posez des questions sur le mode d’action de Sutent ou voulez savoir pourquoi ce
médicament vous a été prescrit, veuillez consulter votre médecin.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Sutent
Ne prenez jamais Sutent
-
si vous êtes allergique au sunitinib ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
66
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Sutent :
-
Si vous présentez une tension artérielle élevée.
Sutent peut augmenter la tension artérielle.
Votre médecin pourra vérifier votre tension artérielle au cours de votre traitement par Sutent, et
vous pourrez être traité par des médicaments pour abaisser la tension artérielle si nécessaire.
Si vous avez ou avez eu une maladie du sang, des problèmes de saignement ou de bleus.
Le
traitement par Sutent peut conduire à un risque plus élevé de saignement ou à des modifications
dans le nombre de certaines cellules du sang qui pourraient conduire à une anémie ou modifier
la capacité de votre sang à coaguler. Si vous prenez de la warfarine ou de l’acénocoumarole, des
médicaments qui fluidifient le sang pour éviter la formation de caillots sanguins, le risque de
saignement pourrait être plus élevé. Informez votre médecin si vous avez un quelconque
saignement au cours de votre traitement par Sutent.
Si vous avez des problèmes cardiaques.
Sutent peut causer des problèmes au niveau du cœur.
Informez votre médecin si vous vous sentez très fatigué, si vous manquez de souffle, ou si vous
avez des gonflements des pieds et des chevilles.
Si vous présentez des modifications anormales du rythme cardiaque.
Sutent peut causer des
anormalités du rythme cardiaque. Votre médecin peut se procurer des électrocardiogrammes
pour évaluer ces problèmes pendant votre traitement par Sutent. Informez votre médecin si vous
vous sentez étourdi, si vous vous évanouissez, ou avez des battements du cœur anormaux au
cours de votre traitement par Sutent.
Si vous souffrez ou avez souffert d’un anévrisme
(élargissement et affaiblissement de la paroi
d’un vaissea sanguin) ou d’une déchirure dans la paroi d’un vaisseau sanguin.
Si vous avez eu récemment un problème de caillots sanguins dans vos veines et/ou dans vos
artères (types de vaisseaux sanguins), tels qu’un accident vasculaire cérébral, une crise
cardiaque, une embolie ou une thrombose.
Informez votre médecin immédiatement si vous
présentez des symptômes tels qu’une douleur ou une oppression à la poitrine, des douleurs dans
les bras, le dos, le cou ou la mâchoire, un essoufflement, un engourdissement ou une faiblesse
d’un côté du corps, des troubles de la parole, des maux de tête ou des étourdissements au cours
de votre traitement par Sutent.
Si vous souffrez ou avez souffert d’une lésion des plus petits vaisseaux sanguins appelée
microangiopathie thrombotique (MAT).
Informez votre médecin si vous présentez de la
fièvre, une fatigue, des bleus, un saignement, un gonflement, une confusion, une perte de vision
et des crises convulsives.
Si vous avez des problèmes de thyroïde.
Sutent peut causer des problèmes de thyroïde.
Informez votre médecin si vous êtes fatigué plus facilement, si vous avez généralement plus
froid que les autres personnes ou si votre voix devient plus grave alors que vous prenez Sutent.
Votre fonction thyroïdienne devrait être vérifiée avant votre traitement par Sutent et
régulièrement pendant votre traitement. Si votre thyroïde ne produit pas suffisamment
d’hormone, vous pourrez être traité par une hormone thyroïdienne de substitution.
Si vous avez ou avez eu des troubles pancréatiques ou de la vésicule biliaire.
Informez votre
médecin si l’un des signes et symptômes suivants se développe : douleur dans la zone de
l’estomac (haut de l’abdomen), nausée, vomissement et fièvre. Ils pourraient être dus à une
inflammation du pancréas ou de la vésicule biliaire.
Si vous avez ou avez eu des problèmes au foie.
Informez votre médecin si l’un des signes et
symptômes de problème au foie suivants se développe pendant votre traitement par Sutent :
démangeaisons, yeux ou peau jaune, urines foncées, douleur ou inconfort au niveau de la zone
67
-
-
-
-
-
-
-
-
-
supérieure droite de votre estomac. Votre médecin devra faire des tests sanguins pour vérifier
votre fonction hépatique avant et pendant votre traitement avec Sutent, et en cas d’indication
clinique.
-
-
Si vous avez ou avez eu des problèmes aux reins.
Votre médecin surveillera votre fonction
rénale.
Si vous devez subir une opération chirurgicale ou si vous avez eu une opération
récemment.
Sutent pourrait modifier la façon dont vos plaies cicatrisent. En général, vous
arrêterez Sutent si vous devez subir une opération. Votre médecin décidera quand reprendre
Sutent.
On peut vous recommander de faire un bilan dentaire avant de commencer votre
traitement par Sutent.
-
Si vous avez ou avez eu des douleurs au niveau de la bouche, des dents et/ou de la
mâchoire, un gonflement ou une irritation dans la bouche, un engourdissement ou une
sensation de lourdeur dans la mâchoire, ou la perte d’une dent, informez-en votre
médecin et votre dentiste immédiatement.
-
Si vous devez subir un traitement dentaire invasif ou une chirurgie dentaire, informez
votre dentiste que vous êtes traité par Sutent, en particulier si vous recevez également ou
avez reçu des biphosphonates par voie intraveineuse. Les biphosphonates sont des
médicaments utilisés pour prévenir les complications osseuses, qui peuvent vous avoir été
prescrits pour une autre maladie.
Si vous avez ou avez eu des affections de la peau et du tissu sous-cutané.
Un « pyoderma
gangrenosum » (ulcération douloureuse de la peau) ou une « fasciite nécrosante » (infection de
la peau/des tissus mous se propageant rapidement et pouvant être mortelle) peut apparaître
lorsque vous prenez ce médicament. Contactez immédiatement votre médecin si vous présentez
des symptômes d’infection autour d’une plaie cutanée, notamment de la fièvre, une douleur, une
rougeur, un gonflement ou un écoulement de pus ou de sang. Cet effet est généralement
réversible après l’arrêt du sunitinib. Des rashes cutanés sévères (syndrome de Stevens-Johnson,
nécrolyse épidermique toxique, érythème polymorphe) ont été signalés avec l’utilisation du
sunitinib, apparaissant initialement sous la forme de taches rougeâtres en forme de « cibles » ou
de plaques circulaires présentant fréquemment des ampoules centrales sur le tronc. Le rash peut
évoluer en l’apparition d’ampoules sur tout le corps ou en une exfoliation généralisée de la peau
et peut mettre en jeu le pronostic vital. Si vous présentez un rash ou ces symptômes cutanés,
consultez immédiatement un médecin.
Si vous avez ou avez eu des crises convulsives.
Informez votre médecin dès que possible si
avez une élévation de la tension artérielle, des maux de tête ou une perte de la vue.
Si vous avez du diabète.
La glycémie des patients diabétiques doit être régulièrement surveillée
afin de déterminer si un ajustement de la posologie du traitement antidiabétique est nécessaire
pour limiter le risque d’hypoglycémie. Prévenez votre médecin dès que possible si vous
présentez des signes et symptômes d’hypoglycémie (fatigue, palpitations, transpiration, faim et
perte de connaissance).
-
-
-
-
Enfants et adolescents
L’utilisation de Sutent n’est pas recommandée chez les personnes âgées de moins de 18 ans.
Autres médicaments et Sutent
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
68
Certains médicaments peuvent affecter le niveau de Sutent dans votre organisme. Vous devez informer
votre médecin si vous prenez des médicaments contenant les substances actives suivantes :
-
le kétoconazole, l’itraconazole – utilisés pour traiter les infections fongiques
-
l’érythromycine, la clarithromycine, la rifampicine – utilisées pour traiter les infections
-
le ritonavir – utilisé pour traiter le VIH
-
la dexaméthasone – un corticostéroïde utilisé dans diverses maladies (telles que les troubles
allergiques/respiratoires ou les maladies de la peau).
-
la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital – utilisés pour traiter l’épilepsie et d’autres
maladies neurologiques.
-
Des préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum
perforatum)
– utilisées
pour traiter la dépression et l’anxiété.
Sutent avec des aliments et boissons
Vous devez éviter de boire du jus de pamplemousse durant votre traitement par Sutent.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous êtes susceptible d’être enceinte, vous devez utiliser une méthode de contraception fiable
pendant le traitement par Sutent.
Si vous allaitez, signalez-le à votre médecin. Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par
Sutent.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Si vous ressentez des étourdissements ou êtes anormalement fatigué(e), soyez très vigilant(e) en
conduisant ou utilisant des machines.
Sutent contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Sutent
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute.
Votre médecin vous prescrira une dose qui convient à votre cas, selon le type de cancer à traiter. Si
vous êtes traité pour :
- une tumeur maligne stromale gastro-intestinale ou un MRCC, la dose usuelle de traitement est
de 50 mg par jour, pris pendant une période de 28 jours (4 semaines), suivie d’une période de
repos thérapeutique de 14 jours (2 semaines sans traitement), par cycles de traitement de
6 semaines.
- une tumeur neuroendocrine du pancréas, la dose usuelle est de 37,5 mg, une fois par jour, sans
période de repos thérapeutique.
Votre médecin déterminera la dose que vous devez prendre et si vous devez arrêter votre traitement
par Sutent et quand l’arrêter.
Sutent peut être pris accompagné ou non de nourriture.
69
Si vous avez pris plus de Sutent que vous n’auriez dû
Si vous avez accidentellement pris trop de gélules, avertissez-en immédiatement votre médecin. Vous
pourriez avoir besoin de certains soins médicaux.
Si vous oubliez de prendre Sutent
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Vous devez immédiatement contacter votre médecin si vous ressentez l’un des effets indésirables
graves suivants (voir également
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre
Sutent)
:
Problèmes cardiaques.
Informez votre médecin si vous vous sentez très fatigué, si vous manquez de
souffle, ou si vous avez des gonflements des pieds et des chevilles. Ce pourrait être les symptômes de
problèmes cardiaques, notamment une insuffisance cardiaque et des problèmes au muscle du cœur
(cardiomyopathie).
Problèmes aux poumons ou respiratoires.
Informez votre médecin si vous développez de la toux,
des douleurs à la poitrine, un accès soudain d’essoufflement ou une toux sanglante. Ce pourrait être les
symptômes d’une maladie appelée embolie pulmonaire qui apparaît lorsque des caillots sanguins vont
se loger dans vos poumons.
Problèmes aux reins.
Informez votre médecin si vous ressentez un changement dans la fréquence ou
une absence d’émission d’urine qui peuvent être les symptômes d’une insuffisance rénale.
Saignements.
Informez votre médecin si vous avez l’un des symptômes suivants ou des problèmes de
saignement importants au cours du traitement par Sutent : estomac (abdomen) douloureux ou gonflé,
vomissements de sang, selles noires, collantes, présence de sang dans les urines, mal de tête, ou
modification de votre état mental, toux sanglante ou crachat sanglant en provenance des poumons ou
des voies respiratoires.
Destruction tumorale entraînant un trou dans l’intestin.
Informez votre médecin si vous présentez
des douleurs abdominales sévères, de la fièvre, des nausées, des vomissements, du sang dans les selles
ou des changements dans les mouvements habituels de l’intestin.
Les autres effets indésirables avec Sutent peuvent inclure :
Très fréquents (pouvant apparaître chez plus d’une personne sur 10)
-
Diminution du nombre de plaquettes, de globules rouges et/ou de globules blancs (par exemple
neutrophiles) ;
-
Essoufflement ;
-
Élévation de la tension artérielle ;
-
Fatigue extrême, perte de la force ;
-
Gonflement dû à du liquide sous la peau et autour des yeux, rash allergique profond ;
-
Irritation, douleur ou inflammation buccale, sécheresse buccale, altération du goût, maux
d’estomac, nausées, vomissements, diarrhée, constipation, douleur/gonflement abdominal,
perte/diminution de l’appétit ;
-
Baisse de l’activité thyroïdienne (hypothyroïdie) ;
-
Sensations vertigineuses ;
-
Mal de tête ;
70
-
-
-
-
-
-
-
Saignement de nez ;
Douleurs dans le dos, dans les articulations ;
Douleur dans les bras et les jambes ;
Coloration jaune de la peau / modification de la couleur de la peau ou des cheveux,
hyperpigmentation de la peau, éruption cutanée des paumes des mains et plantes des pieds, rash,
sécheresse de la peau ;
Toux ;
Fièvre ;
Difficulté à s’endormir.
Fréquents (pouvant apparaître chez jusqu’à 1 personne sur 10)
-
Caillots sanguins dans les vaisseaux sanguins ;
-
Insuffisance de l’apport de sang au muscle du cœur due à une obstruction ou une constriction
des artères coronaires ;
-
Douleur dans le thorax ;
-
Diminution de la quantité de sang pompée par le cœur ;
-
Rétention de fluides, y compris autour des poumons ;
-
Infections ;
-
Complication d’infection grave (infection présente dans la circulation sanguine) qui peut
entraîner des lésions des tissus, une défaillance des organes et le décès ;
-
Diminution du taux de sucre dans le sang (voir rubrique 2) ;
-
Perte de protéines dans les urines, conduisant parfois à des gonflements ;
-
Syndrome pseudo grippal ;
-
Tests sanguins anormaux, notamment pour les enzymes du pancréas et du foie ;
-
Taux élevé d'acide urique dans le sang ;
-
Hémorroïdes, douleur au rectum, saignement des gencives, difficulté ou incapacité à avaler ;
-
Sensation de brûlure ou de douleur sur la langue, inflammation au niveau du tube digestif, excès
de gaz dans l’estomac ou l’intestin ;
-
Perte de poids ;
-
Douleurs musculo-squelettiques (douleur dans les muscles et les os), faiblesse musculaire,
fatigue musculaire, douleur dans les muscles, spasmes musculaires ;
-
Sècheresse nasale, nez bouché ;
-
Augmentation de la sécrétion lacrymale ;
-
Sensations anormales au niveau de la peau, démangeaison, inflammation et écaillement de la
peau, cloques, acné, décoloration des ongles, perte de cheveux ;
-
Sensations anormales dans les extrémités ;
-
Sensibilité anormalement élevée ou diminuée, en particulier au toucher ;
-
Brûlures d’estomac ;
-
Déshydratation ;
-
Bouffées de chaleur ;
-
Coloration anormale des urines ;
-
Dépression ;
-
Frissons.
Peu fréquents (pouvant apparaître chez jusqu’à 1 personne sur 100)
-
Infection des tissus mous menaçant le pronostic vital, notamment dans la région ano-génitale
(voir rubrique 2) ;
-
Accident vasculaire cérébral ;
-
Crise cardiaque provoquée par une interruption ou une diminution de l’apport de sang au cœur ;
-
Changement dans l’activité électrique du cœur ou rythme anormal du cœur ;
-
Liquide autour du cœur (épanchement péricardique) ;
-
Insuffisance hépatique ;
-
Douleur dans l’estomac (abdomen) en raison d’une inflammation du pancréas ;
-
Destruction tumorale entraînant un trou dans l’intestin (perforation) ;
-
Inflammation (gonflement et rougeur) de la vésicule biliaire associée ou non à des calculs
biliaires ;
71
-
-
-
-
-
-
-
Formation d’une communication anormale (conduit) entre une cavité du corps et une autre
cavité du corps ou bien de la peau ;
Douleur au niveau de la bouche, des dents et/ou de la mâchoire, gonflement ou irritation dans la
bouche, engourdissement ou sensation de lourdeur dans la mâchoire, ou déchaussement d’une
dent. Ce pourrait être les signes et symptômes d’un endommagement de l’os de la mâchoire
(ostéonécrose), voir rubrique 2.
Surproduction d’hormones par la thyroïde, ce qui augmente la consommation d’énergie par le
corps au repos ;
Problème de cicatrisation des plaies après une chirurgie ;
Augmentation du taux sanguin d’une enzyme (la créatinine-phosphokinase) produite par les
muscles ;
Réaction excessive à un allergène incluant rhume des foins, rash cutané, démangeaisons,
urticaire, gonflement de certaines parties du corps et difficulté à respirer.
Inflammation du colon (colite, colite ischémique).
Rares (pouvant apparaître chez jusqu’à 1 personne sur 1000)
-
Réaction sévère de la peau et/ou des muqueuses (syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse
épidermique toxique, érythème polymorphe) ;
-
Syndrome de lyse tumorale (SLT) – Le SLT correspond à un groupe de complications
métaboliques qui peuvent apparaître au cours du traitement contre le cancer. Ces complications
sont dues aux produits de décomposition des cellules cancéreuses détruites et peuvent inclure :
nausées, essoufflement, battements du cœur irréguliers, crampes musculaires, crise convulsive,
urines troubles, et fatigue associés à des résultats de test sanguins anormaux (taux sanguins
élevés de potassium, d’acide urique et de phosphore et taux sanguin diminué de calcium) qui
peuvent entraîner des modifications de la fonction rénale et une insuffisance rénale aiguë ;
-
Dégradation anormale des muscles pouvant entraîner des problèmes rénaux (rhabdomyolyse) ;
-
Modifications anormales au niveau du cerveau, pouvant provoquer un ensemble de symptômes
incluant des maux de tête, une confusion, des convulsions et une perte de la vision (syndrome de
leucoencéphalopathie postérieure réversible) ;
-
Ulcération douloureuse de la peau (pyoderma gangrenosum) ;
-
Inflammation du foie (hépatite) ;
-
Inflammation de la glande thyroïde ;
-
Lésion des plus petits vaisseaux sanguins appelée microangiopathie thrombotique (MAT).
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
-
Élargissement et affaiblissement de la paroi d’un vaisseau sanguin ou déchirure dans la paroi
d’un vaisseau sanguin (anévrismes et dissections artérielles).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer
les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en annexe V. En
signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du
médicament.
5.
-
-
-
-
Comment conserver Sutent
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boite, le flacon et la
plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que la boîte est endommagée ou présente des
signes d’altération.
72
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Sutent
Sutent 12, 5 mg, gélules
La substance active est le sunitinib. Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 12,5
mg de sunitinib.
Les autres composants sont :
-
Contenu de la gélule
: mannitol (E421), croscarmellose sodique, povidone (K-25) et stéarate de
magnésium.
-
Enveloppe de la gélule
: gélatine, oxyde de fer rouge (E 172) et dioxyde de titane (E 171).
-
Encre d’impression
: gomme laque, propylène glycol, hydroxyde de sodium, povidone et
dioxyde de titane (E 171).
Sutent 25 mg, gélules
La substance active est le sunitinib. Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 25 mg
de sunitinib.
Les autres composants sont :
-
Contenu de la gélule
: mannitol, croscarmellose sodique, povidone (K-25) et stéarate de
magnésium.
-
Enveloppe de la gélule
: gélatine, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer jaune (E 172), oxyde
de fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172).
-
Encre d’impression
: gomme laque, propylène glycol, hydroxyde de sodium, povidone et
dioxyde de titane (E171).
Sutent 37,5 mg, gélules
La substance active est le sunitinib. Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 37,5
mg de sunitinib.
Les autres composants sont :
-
Contenu de la gélule
: mannitol, croscarmellose sodique, povidone (K-25) et stéarate de
magnésium.
-
Enveloppe de la gélule
: gélatine, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer jaune (E 172).
-
Encre d’impression
: gomme laque, propylène glycol, hydroxyde de potassium, oxyde de fer
noir (E172).
Sutent 50 mg, gélules
La substance active est le sunitinib. Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 50 mg
de sunitinib.
Les autres composants sont :
-
Contenu de la gélule
: mannitol, croscarmellose sodique, povidone et stéarate de magnésium.
-
Enveloppe de la gélule
: gélatine, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer jaune (E 172), oxyde
de fer rouge (E 172) et oxyde de fer noir (E172).
-
Encre d’impression
: gomme laque, propylène glycol, hydroxyde de sodium, povidone et
dioxyde de titane (E171).
73
Comment se présente Sutent et contenu de l’emballage extérieur
Sutent 12,5 mg est présenté sous forme de gélule en gélatine constituée d’une coiffe orange sur
laquelle est imprimé « Pfizer » à l’encre blanche et d’un corps orange sur lequel est imprimé « STN
12,5 mg » à l’encre blanche, contenant des granules de couleur jaune orangé.
Sutent 25 mg est présenté sous forme de gélule en gélatine constituée d’une coiffe de couleur caramel
sur laquelle est imprimé « Pfizer » à l’encre blanche et d’un corps orange sur lequel est imprimé
« STN 25 mg » à l’encre blanche, contenant des granules de couleur jaune orangé.
Sutent 37,5 mg est présenté sous forme de gélule en gélatine constituée d’une coiffe de couleur jaune
sur laquelle est imprimé « Pfizer » à l’encre noire et d’un corps jaune sur lequel est imprimé « STN
37,5 mg » à l’encre noire, contenant des granules de couleur jaune orangé.
Sutent 50 mg est présenté sous forme de gélule en gélatine constituée d’une coiffe de couleur caramel
sur laquelle est imprimé « Pfizer » à l’encre blanche et d’un corps de couleur caramel sur lequel est
imprimé « STN 50 mg » à l’encre blanche, contenant des granules de couleur jaune orangé.
Le médicament est fourni en flacons en plastique de 30 gélules et en plaquettes perforées en doses
unitaires contenant 28 x 1 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
Fabricant
Pfizer Italia S.r.l.
Via del Commercio – Zona Industriale -
63100 Marino del Tronto (Ascoli Piceno)
Italie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Luxembourg/Luxemburg
Pfizer NV/SA
Tél/Tel: +32 (0)2 554 62 11
България
Пфайзер Люксембург САРЛ, Кло½ България
Тел.: +359 2 970 4333
Česká republika
Pfizer, spol. s r.o.
Tel.: +420 283 004 111
Danmark
Pfizer ApS
Tlf: +45 44 20 11 00
Lietuva
Pfizer Luxembourg SARL filialas Lietuvoje
Tel. + 370 52 51 4000
Magyarország
Pfizer Kft.
Tel.: +36-1-488-37-00
Malta
Vivian Corporation Ltd.
Tel: +356 21344610
Nederland
Pfizer BV
Tel: +31 (0)10 406 43 01
74
Deutschland
PFIZER PHARMA GmbH
Tel: +49 (0)30 550055-51000
Eesti
Pfizer Luxembourg SARL Eesti filiaal
Tel.: +372 666 7500
Ελλάδα
Pfizer Ελλάς A.E.
Τλ: +30 210 6785 800
España
Pfizer, S.L.
Tel: +34 91 490 99 00
France
Pfizer
Tél: +33 (0)1 58 07 34 40
Hrvatska
Pfizer Croatia d.o.o.
Tel: + 385 1 3908 777
Norge
Pfizer AS
Tlf: +47 67 52 61 00
Österreich
Pfizer Corporation Austria Ges.m.b.H.
Tel: +43 (0)1 521 15-0
Polska
Pfizer Polska Sp.z.o.o
Tel.:+48 22 335 61 00
Portugal
Laboratórios Pfizer, Lda.
Tel: +351 21 423 5500
România
Pfizer Romania S.R.L.
Tel: +40 (0) 21 207 28 00
Slovenija
Pfizer Luxembourg SARL
Pfizer, podružnica za svetovanje s področja
farmacevtske dejavnosti, Ljubljana
Tel.: + 386 (0) 1 52 11 400
Slovenská republika
Pfizer Luxembourg SARL, organizačná zložka
Tel.:+ 421 2 3355 5500
Suomi/Finland
Pfizer Oy
Puh./Tel: +358 (0)9 43 00 40
Sverige
Pfizer AB
Tel: +46 (0)8 550 520 00
United Kingdom (Northern Ireland)
Pfizer Limited
Tel: +44 (0)1304 616161
Ireland
Pfizer Healthcare Ireland
Tel: 1800 633 363 (toll free)
+44 (0)1304 616161
Ísland
Icepharma hf.
Sími: +354 540 8000
Italia
Pfizer S.r.l.
Tel: +39 06 33 18 21
Kύπρος
Pfizer Ελλάς A.E. (Cyprus Branch)
Tηλ.:+ 357 22 817690
Latvijă
Pfizer Luxembourg SARL filiale Latvijă
Tel.: + 371 670 35 775
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
75

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 12,5 mg gélules
Sutent 25 mg gélules
Sutent37,5 mg gélules
Sutent 50 mg gélules
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Gélules 12,5 mg
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 12,5 mg de sunitinib.
Gélules 25 mg
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 25 mg de sunitinib.
Gélules 37,5 mg
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 37,5 mg de sunitinib.
Gélules 50 mg
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 50 mg de sunitinib.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule.
Sutent 12,5 mg gélules
Gélule en gélatine constituée d'une coiffe orange sur laquelle est imprimé « Pfizer » à l'encre blanche,
d'un corps orange sur lequel est imprimé « STN 12,5 mg » à l'encre blanche, et contenant des granules
de couleur jaune orangé.
Sutent 25 mg gélules
Gélule en gélatine constituée d'une coiffe caramel sur laquelle est imprimé «Pfizer» à l'encre
blanche, d'un corps orange sur lequel est imprimé «STN 25 mg» à l'encre blanche, et contenant des
granules de couleur jaune orangé.
Sutent 37,5 mg gélules
Gélule en gélatine constituée d'une coiffe jaune sur laquelle est imprimé «Pfizer» à l'encre noire,
d'un corps jaune sur lequel est imprimé «STN 37,5 mg» à l'encre noire, et contenant des granules de
couleur jaune orangé.
Sutent 50 mg gélules
Gélule en gélatine constituée d'une coiffe caramel sur laquelle est imprimé «Pfizer» à l'encre
blanche, d'un corps caramel sur lequel est imprimé «STN 50 mg» à l'encre blanche, et contenant des
granules de couleur jaune orangé.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Tumeur stromale gastro-intestinale (GIST)
Cancer du rein métastatique (MRCC)
Sutent est indiqué dans le traitement des cancers du rein avancés / métastatiques (MRCC) chez
l'adulte.
Tumeur neuroendocrine du pancréas (pNET)
Sutent est indiqué dans le traitement des tumeurs neuroendocrines du pancréas (pNET) non résécables
ou métastatiques, bien différenciées, avec progression de la maladie chez l'adulte.
4.2
Posologie et mode d'administration
Le traitement par Sutent doit être instauré par un médecin ayant l'expérience de l'administration des
agents anticancéreux.
Posologie
Dans les GIST et les MRCC, la dose de Sutent recommandée est de 50 mg, par voie orale, à raison
d'une prise quotidienne pendant 4 semaines consécutives, suivie d'une fenêtre thérapeutique de 2
semaines (Schéma posologique 4/2), correspondant à un cycle complet de 6 semaines.
Dans les pNET, la dose de Sutent recommandée est de 37,5 mg, par voie orale, à raison d'une prise
quotidienne, sans fenêtre thérapeutique préétablie.
Ajustements de doses
Tolérance et innocuité
Dans les GIST et les MRCC, des ajustements de doses par paliers de 12,5 mg pourront être effectués
en fonction de la tolérance individuelle au traitement. La dose journalière ne devra pas excéder 75 mg
ni être inférieure à 25 mg.
Dans les pNET, des ajustements de doses par paliers de 12,5 mg pourront être effectués en fonction de
la tolérance individuelle au traitement. La dose maximale administrée au cours de l'étude de phase 3
pNET était de 50 mg par jour.
Des interruptions de doses pourront être envisagées selon la tolérance individuelle au traitement.
Inhibiteurs / inducteurs du CYP3A4
L'administration concomitante de sunitinib et d'inducteurs puissants du CYP3A4 tels que la
rifampicine devra être évitée (voir rubriques 4.4 et 4.5). Si cela n'est pas possible, la dose de sunitinib
administrée pourra être augmentée par paliers de 12,5 mg (jusqu'à 87,5 mg par jour pour les GIST et
les MRCC ou 62,5 mg par jour pour les pNET) sous étroite surveillance de la tolérance.
L'administration concomitante de sunitinib et d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que le
kétoconazole devra être évitée (voir rubriques 4.4 et 4.5). Si cela n'est pas possible, la dose de
sunitinib pourra être diminuée jusqu'à une dose minimale de 37,5 mg par jour pour les GIST et les
MRCC ou 25 mg par jour pour les pNET, sous étroite surveillance de la tolérance.
Le choix d'un médicament alternatif concomitant ayant peu ou pas d'effet sur l'induction ou
l'inhibition du CYP3A4 devra être envisagé.
Populations particulières
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de Sutent chez les patients de moins de 18 ans n'ont pas été établies.
Personnes âgées
Environ un tiers des patients ayant participé aux études cliniques qui ont reçu le sunitinib étaient âgés
de 65 ans ou plus. Aucune différence significative relative à la tolérance ou à l'efficacité n'a été
observée par rapport à des patients plus jeunes.
Altération de la fonction hépatique
Aucun ajustement de la dose initiale du sunitinib n'est recommandé chez les patients présentant une
insuffisance hépatique légère ou modérée (classe A et B de Child-Pugh). Le sunitinib n'a pas été
étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère de classe C de Child-Pugh (voir
rubrique 5.2) et par conséquent son utilisation chez les patients présentant une insuffisance hépatique
sévère ne peut pas être recommandée.
Altération de la fonction rénale
Aucun ajustement de la dose initiale de sunitinib n'est exigé chez les patients présentant une altération
de la fonction rénale (modérée à sévère) ou présentant une insuffisance rénale terminale (IRT) sous
hémodialyse. De tels ajustements doivent être fonction de la sécurité et de la tolérance individuelle
(voir rubrique 5.2).
Mode d'administration
Sutent est destiné à une administration orale. Sutent peut être pris au cours ou en dehors d'un repas.
Si une dose est oubliée, le patient ne doit pas prendre de dose supplémentaire, mais il doit prendre la
dose habituellement prescrite, le jour suivant.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
L'administration concomitante avec des inducteurs puissants du CYP3A4 doit être évitée, car elle peut
conduire à une diminution des concentrations plasmatiques du sunitinib (voir rubriques 4.2 et 4.5).
L'administration concomitante avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 doit être évitée, car elle peut
conduire à une augmentation des concentrations plasmatiques du sunitinib (voir rubriques 4.2 et 4.5).
Affections de la peau et du tissu
Les patients doivent être avertis qu'une dépigmentation de la peau ou des cheveux peut survenir
pendant le traitement par sunitinib. D'autres effets dermatologiques peuvent se produire, tels qu'une
sécheresse, un épaississement ou un craquellement de la peau, l'apparition de vésicules ou des
éruptions sur la paume des mains ou la plante des pieds.
Les réactions rapportées ci-dessus n'étaient pas cumulatives, elles ont généralement été réversibles et
en général n'ont pas nécessité l'interruption du traitement. Des cas de pyoderma gangrenosum,
généralement réversibles après l'interruption du sunitinib, ont été rapportés. Des cas de réactions
cutanées sévères ont été signalés, notamment des cas d'érythème polymorphe (EP), des cas suggérant
un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et une nécrolyse épidermique toxique (NET), dont certains ont
été d'issue fatale. En présence de signes ou de symptômes de SSJ, de NET ou d'EP (p. ex. rash cutané
évolutif souvent accompagné d'ampoules ou de lésions des muqueuses), le traitement par sunitinib
doit être interrompu. Si le diagnostic de SSJ ou de NET est confirmé, le traitement ne doit pas être
réintroduit. Dans certains cas de suspicion d'EP, la réintroduction du sunitinib à dose plus faible après
la disparition de la réaction a été bien tolérée ; certains de ces patients ont également reçu un
traitement concomitant par corticostéroïdes ou antihistaminiques (voir rubrique 4.8).
Les évaluations de routine de ces épisodes hémorragiques doivent comprendre une numération
formule sanguine et un examen physique.
L'épistaxis a été l'effet indésirable hémorragique le plus fréquemment rapporté, celui-ci étant survenu
chez environ la moitié des patients présentant des tumeurs solides et ayant eu des événements
hémorragiques. Certains de ces épistaxis ont été sévères, mais très rarement fatals.
Des cas d'hémorragies tumorales, parfois associés à des nécroses tumorales, ont été rapportés ;
certains de ces événements hémorragiques ont été fatals.
Des hémorragies tumorales sont susceptibles d'apparaître de façon soudaine et, dans les cas de
tumeurs pulmonaires, peuvent se présenter sous forme d'hémoptysies ou d'hémorragies pulmonaires
sévères mettant en jeu le pronostic vital. Des cas d'hémorragie pulmonaire, dont certaines d'issue
fatale, ont été observés au cours des essais cliniques et ont été rapportés après la mise sur le marché
chez des patients traités par sunitinib pour MRCC, GIST et cancer du poumon. L'utilisation de Sutent
n'est pas autorisée chez les patients atteints de cancer du poumon.
Les patients recevant un traitement anticoagulant concomitant (par exemple, warfarine ou
acénocoumarol) pourront être surveillés de façon périodique en procédant à des numérations des
cellules sanguines complètes (plaquettes), des tests de facteurs de coagulation (TP/INR) et des
examens physiques.
Affections gastro-intestinales
Diarrhée, nausée/vomissement, douleur abdominale, dyspepsie et stomatite/douleur buccale ont été les
effets indésirables gastro-intestinaux les plus fréquemment rapportés ; des cas d'oesophagite ont
également été rapportés (voir rubrique 4.8).
La prise en charge symptomatique des effets indésirables gastro-intestinaux peut consister en un
traitement par des médicaments aux propriétés anti-émétiques, anti-diarrhéiques ou anti-acides.
Des complications gastro-intestinales graves parfois mortelles, incluant une perforation gastro-
intestinale, sont survenues chez des patients présentant des tumeurs malignes intra-abdominales et
traités avec sunitinib.
Hypertension
De l'hypertension a été signalée en lien avec le sunitinib y compris l'hypertension sévère
(> 200 mmHg de systolique ou 110 mmHg de diastolique) L'hypertension doit être dépistée et si
nécessaire traitée de façon appropriée. Une interruption temporaire du traitement est recommandée
chez les patients atteints d'hypertension sévère non contrôlée médicalement. Le traitement peut être
repris dès que l'hypertension est correctement contrôlée (voir rubrique 4.8).
Affections hématologiques
Des diminutions du nombre absolu des neutrophiles et des diminutions du nombre de plaquettes ont
été rapportées en lien avec le sunitinib (voir rubrique 4.8). Les événements rapportés ci-dessus
n'étaient pas cumulatifs, et en général ont été réversibles et n'ont pas nécessité l'interruption du
traitement. Aucun de ces événements pendant les études de phases 3 n'a été d'issue fatale, mais de
rares événements hématologiques d'issue fatale, incluant des hémorragies associées à des
thrombocytopénies et des infections neutropéniques, ont été rapportés lors de la surveillance après la
commercialisation.
Des anémies ont été observées aussi bien précocement que tardivement au cours du traitement avec le
sunitinib.
Affections cardiaques
Des événements cardiovasculaires, incluant insuffisance cardiaque, cardiomyopathie, diminution de la
fraction d'éjection ventriculaire gauche inférieure à la limite inférieure de la normale, myocardite,
ischémie myocardique et infarctus du myocarde, dont certains ont été d'issue fatale, ont été rapportés
chez les patients traités par sunitinib. Ces données suggèrent une augmentation du risque de
cardiomyopathie avec le sunitinib. A l'exception des effets spécifiques du médicament, aucun facteur
de risque spécifique supplémentaire de survenue des cardiomyopathies induites par le sunitinib n'a été
identifié chez les patients traités. Utiliser sunitinib avec précaution chez les patients à risque ou ayant
des antécédents de ces événements (voir rubrique 4.8).
Les patients ayant présenté des événements cardiaques dans les 12 mois précédant l'administration de
sunitinib, tels qu'infarctus du myocarde (y compris angor sévère ou instable), pontage artériel
coronarien ou périphérique par greffe, insuffisance cardiaque congestive (ICC) symptomatique,
accident vasculaire cérébral ou épisode ischémique transitoire, ou embolie pulmonaire, ont été exclus
de toutes les études cliniques de sunitinib. On ne sait pas si les patients atteints de ces pathologies
concomitantes seraient à plus haut risque de développer une dysfonction ventriculaire gauche liée au
sunitinib.
Il est conseillé aux médecins de bien apprécier ce risque par rapport aux bénéfices escomptés du
traitement. L'apparition de signes cliniques ou symptômes d'ICC chez les patients devra être
soigneusement surveillée au cours du traitement par sunitinib, en particulier chez des patients ayant
des facteurs de risque cardiaques et/ou des antécédents de maladie coronarienne. Des évaluations
initiales et périodiques de la FEVG devront être envisagées chez les patients traités par sunitinib. Chez
les patients sans facteurs de risques cardiaques, une évaluation initiale de la fraction d'éjection devra
être envisagée.
En cas de manifestations cliniques d'ICC, il est recommandé d'interrompre l'administration de
sunitinib. L'administration de sunitinib devra également être interrompue, et/ou les doses réduites,
chez les patients sans signe clinique d'ICC mais dont la fraction d'éjection a diminué de 20 % par
rapport à la valeur initiale et est inférieure à 50 %.
Allongement de l'intervalle QT
Un allongement de l'intervalle QT et des torsades de pointes ont été observés chez les patients exposés
au sunitinib. L'allongement de l'intervalle QT peut entraîner une augmentation du risque d'arythmies
ventriculaires y compris une torsade de pointes.
Le sunitinib devra être utilisé avec précaution chez les patients ayant déjà présenté un allongement de
l'intervalle QT, ainsi que chez ceux qui prennent des antiarythmiques, ou des médicaments
susceptibles d'allonger l'intervalle QT ou présentant une pathologie cardiaque préexistante, une
bradycardie ou des troubles électrolytiques. L'administration concomitante de sunitinib et
d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 devra être limitée en raison de la possible augmentation des
concentrations plasmatiques de sunitinib (voir rubriques 4.2, 4.5 et 4.8).
Effets thromboemboliques veineux
Des événements thromboemboliques veineux liés au traitement ont été rapportés chez les patients
ayant reçu du sunitinib, y compris des thromboses veineuses profondes et une embolie pulmonaire
(voir rubrique 4.8). Des cas d'embolie pulmonaire avec une issue fatale ont été observés lors de la
surveillance après la commercialisation.
Evènements thromboemboliques artériels
Des cas d'événements thromboemboliques artériels, parfois fatals, ont été rapportés chez des patients
traités par le sunitinib. Les évènements les plus fréquents comportaient accidents vasculaires
cérébraux, accidents ischémiques transitoires et infarctus cérébraux. Les facteurs de risque associés
Anévrismes et dissections artérielles
L'utilisation d'inhibiteurs des voies du facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF) chez les
patients souffrants ou non d'hypertension peut favoriser la formation d'anévrismes et/ou de dissections
artérielles. Avant l'initiation de sunitinib, le risque doit être évalué chez les patients ayant des facteurs
risques tel que l'hypertension ou des antécédents d'anévrisme.
Microangiopathie thrombotique (MAT)
Le diagnostic de MAT, y compris le purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT) et le syndrome
hémolytique et urémique (SHU), parfois entrainant une atteinte rénale ou une issue fatale, doit être
considéré en cas de survenue d'une anémie hémolytique, d'une thrombocytopénie, d'une fatigue, de
manifestations neurologiques fluctuantes, d'une insuffisance rénale et d'une fièvre. Le traitement par
sunitinib doit être interrompu chez les patients qui développent une MAT et un traitement doit être
aussitôt instauré. Une régression des effets de la MAT a été observée après l'arrêt du traitement (voir
rubrique 4.8).
Dysfonction thyroïdienne
Une évaluation par tests biologiques de la fonction thyroïdienne préalable au traitement par sunitinib
est recommandée chez tous les patients. Les patients atteints d'hypothyroïdie ou d'hyperthyroïdie
préexistante devront être traités conformément à la pratique médicale standard. Au cours du traitement
par sunitinib, une surveillance de routine de la fonction thyroïdienne devra être effectuée tous les 3
mois. De plus, les signes et symptômes de dysfonction thyroïdienne devront être étroitement surveillés
chez les patients au cours du traitement et les patients développant des signes et/ou des symptômes
évocateurs d'une dysfonction thyroïdienne devront bénéficier de tests biologiques de la fonction
thyroïdienne tel que cliniquement indiqué. Les patients développant une dysfonction thyroïdienne
devront être traités conformément à la pratique médicale standard.
L'hypothyroïdie a été observée aussi bien en début de traitement que tardivement au cours du
traitement par sunitinib (voir rubrique 4.8).
Pancréatite
Des augmentations sériques des lipases et des amylases ont été observées chez des patients présentant
diverses formes de tumeurs solides et ayant reçu du sunitinib. Les augmentations sériques des lipases
ont été transitoires et généralement non associées à des signes ou symptômes de pancréatite chez des
patients présentant diverses formes de tumeurs solides (voir rubrique 4.8).
Des cas graves de pancréatite, dont certains d'issue fatale, ont été rapportés.
En présence de symptômes de pancréatite, le traitement par sunitinib devrait être arrêté et les patients
devront bénéficier d'un suivi médical approprié.
Hépatotoxicité
Une hépatotoxicité a été observée chez des patients traités par le sunitinib. Des cas d'insuffisance
hépatique, dont certains d'issue fatale, ont été observés chez < 1 % des patients présentant une tumeur
solide et traités par le sunitinib. Surveiller les tests de la fonction hépatique (taux d'alanine
aminotransférase (ALAT), d'aspartate aminotransférase (ASAT), de bilirubine) avant l'initiation du
traitement, au cours de chaque cycle de traitement, et en cas de symptômes cliniques.
En présence de signes ou symptômes d'insuffisance hépatique, le traitement par sunitinib doit être
arrêté et un traitement approprié doit être mis en place (voir rubrique 4.8).
Fonction rénale
Des cas d'altération de la fonction rénale, d'insuffisance rénale, et/ou d'insuffisance rénale aigüe, dont
certains d'issue fatale, ont été rapportés (voir rubrique 4.8).
La sécurité des patients présentant une protéinurie modérée à sévère, poursuivant le traitement par
sunitinib, n'a pas été systématiquement évaluée.
Des cas de protéinuries et de rares cas de syndrome néphrotique ont été rapportés.
Il est recommandé de pratiquer une analyse urinaire avant l'initiation du traitement et de surveiller
l'apparition ou l'aggravation d'une protéinurie. Le traitement par SUTENT doit être arrêté chez les
patients présentant un syndrome néphrotique.
Fistule
Si la formation d'une fistule se produit, le traitement par sunitinib doit être interrompu. Peu
d'informations sont disponibles sur la poursuite de l'utilisation de sunitinib chez des patients
présentant des fistules (voir rubrique 4.8).
Troubles de la cicatrisation des plaies
Des cas de troubles de la cicatrisation des plaies ont été rapportés au cours du traitement par le
sunitinib.
Aucune étude clinique formelle de l'effet du sunitinib sur la cicatrisation des plaies n'a été menée. Par
précaution, une interruption temporaire du traitement est recommandée chez les patients devant subir
une intervention chirurgicale majeure. L'expérience clinique concernant le délai de réintroduction du
traitement après une intervention chirurgicale majeure est limitée. Aussi, la décision de reprendre le
traitement par sunitinib après une intervention chirurgicale majeure doit se baser sur l'appréciation
clinique du rétablissement après la chirurgie.
Ostéonécrose de la mâchoire
Des cas d'ostéonécrose de la mâchoire ont été rapportés chez des patients traités par Sutent. La
majorité de ces cas ont été rapportés chez des patients ayant reçu antérieurement ou de façon
concomitante un traitement par des biphosphonates par voie intraveineuse, pour lesquels
l'ostéonécrose de la mâchoire est un risque identifié. La prudence est donc de rigueur chez les patients
traités par Sutent en cas d'administration antérieure ou concomitante de biphosphonates par voie
intraveineuse.
Les interventions dentaires invasives sont également un facteur de risque identifié. Avant d'instaurer
un traitement par Sutent, un examen dentaire et des soins dentaires préventifs appropriés doivent être
envisagés. Les interventions dentaires invasives doivent être évitées autant que possible chez les
patients qui ont reçu précédemment ou qui reçoivent des biphosphonates par voie intraveineuse (voir
rubrique 4.8).
Hypersensibilité/angio-oedème
Si un angio-oedème dû à de l'hypersensibilité se produit, le traitement par sunitinib doit être
interrompu et le traitement médical standard doit être appliqué (voir rubrique 4.8).
Crises convulsives
Dans les études cliniques et suite à la surveillance après la commercialisation du sunitinib, des crises
convulsives ont été rapportées. Les patients atteints de crises convulsives et présentant des signes /
symptômes suggérant un syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible (RPLS), tels
qu'hypertension, céphalées, baisse de vigilance ou des facultés mentales, perte de la vision, et
notamment cécité corticale, devront être surveillés et traités pour leur hypertension. Il est recommandé
d'interrompre temporairement la prise de sunitinib ; après normalisation de l'état du patient, le
traitement pourra être repris selon l'avis du médecin (voir rubrique 4.8).
Infections
Des infections sévères, avec ou sans neutropénie, dont certaines d'issue fatale, ont été rapportées.
Des cas peu fréquents de fasciite nécrosante, y compris du périnée, parfois d'issue fatale, ont été
rapportés (voir rubrique 4.8). Le traitement par sunitinib doit être interrompu chez les patients qui
présentent une fasciite nécrosante et un traitement approprié doit être instauré immédiatement.
Hypoglycémie
Des diminutions de la glycémie, dans certains cas accompagnées de symptômes cliniques et
nécessitant une hospitalisation en raison d'une perte de connaissance, ont été rapportées au cours du
traitement par sunitinib. En cas d'hypoglycémie symptomatique, le traitement par sunitinib doit être
interrompu temporairement. La glycémie des patients diabétiques doit être régulièrement surveillée
afin de déterminer si un ajustement de la posologie du traitement antidiabétique est nécessaire pour
limiter le risque d'hypoglycémie (voir rubrique 4.8).
Excipients
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Médicaments pouvant augmenter les concentrations plasmatiques de sunitinib.
Effet des inhibiteurs du CYP3A4
Chez les volontaires sains, l'administration concomitante d'une dose unique de sunitinib et d'un
puissant inhibiteur du CYP3A4, le kétoconazole, a provoqué une élévation de la valeur de la
concentration maximale (Cmax) et de la valeur de l'aire sous la courbe (AUC0-) de la combinaison
[sunitinib + métabolite principal] de 49 % et 51 % respectivement.
L'administration concomitante de sunitinib et d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 (tels que le
ritonavir, l'itraconazole, l'érythromycine, la clarithromycine, le jus de pamplemousse) peut augmenter
les concentrations de sunitinib.
L'association de SUTENT avec des inhibiteurs du CYP3A4 devra donc être évitée, ou l'utilisation
d'un autre médicament pris de façon concomitante et présentant un potentiel inhibiteur du CYP3A4
minimal ou nul devra être envisagée.
Si cela n'est pas possible, la dose de Sutent pourra être réduite jusqu'à une dose minimale journalière
de 37,5 mg pour les GIST et MRCC ou de 25 mg pour les pNET, sous surveillance étroite de la
tolérance (voir rubrique 4.2).
Effet des inhibiteurs de la protéine de résistance au cancer du sein (BCRP)
Médicaments pouvant diminuer des concentrations plasmatiques de sunitinib :
Effet des inducteurs du CYP3A4
Chez les volontaires sains, l'administration concomitante d'une dose unique de sunitinib et d'un
inducteur du CYP3A4, la rifampicine, a provoqué une diminution de la valeur de la Cmax et de la
valeur de l'AUC0- de la combinaison [sunitinib + métabolite principal] de 23 % et 46 %
respectivement.
L'administration concomitante de sunitinib et d'inducteurs puissants du CYP3A4 (tels que la
dexaméthasone, la phénytoïne, la carbamazépine, la rifampicine, le phénobarbital ou des préparations
à base de plante contenant de l'Hypericum perforatum (millepertuis)) peut diminuer les concentrations
de sunitinib. L'association de sunitinib avec des inducteurs du CYP3A4 devra donc être évitée, ou le
choix d'un autre médicament concomitant ayant un potentiel inducteur sur le CYP3A4 nul ou réduit
devra être envisagé.
Si cela n'est pas possible, la dose de Sutent pourra être augmentée par paliers de 12,5 mg (jusqu'à une
dose maximale journalière de 87,5 mg pour les GIST et les MRCC ou de 62,5 mg par jour pour les
pNET), sous surveillance étroite de la tolérance (voir rubrique 4.2).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Contraception chez les femmes et les hommes
Il est conseillé aux femmes en âge de procréer d'utiliser une méthode efficace de contraception et
d'éviter d'être enceintes au cours du traitement par Sutent.
Grossesse
Pour le sunitinib on ne dispose d'aucune étude chez la femme enceinte. Les études animales ont mis
en évidence une toxicité sur la reproduction, comprenant des malformations foetales (voir rubrique
5.3). Sutent ne doit pas être utilisé pendant la grossesse ou chez des femmes n'utilisant pas de méthode
de contraception efficace, à moins que les bénéfices escomptés ne justifient le risque potentiel pour le
foetus. Si Sutent est utilisé pendant la grossesse ou si la patiente devient enceinte en cours de
traitement par Sutent, elle devra être avertie des risques potentiels pour le foetus.
Allaitement
Le sunitinib et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait du rat femelle. On ne sait pas si le sunitinib
ou son métabolite actif principal est excrété dans le lait maternel de la femme. Dans la mesure où les
substances actives sont généralement excrétées dans le lait maternel et où il existe un risque potentiel
d'événements indésirables graves chez le nouveau-né allaité, les femmes ne doivent pas allaiter
pendant un traitement par Sutent.
Fertilité
Selon des données non cliniques, les fertilités des hommes et des femmes pourraient être affectées par
le traitement par le sunitinib (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Sutent a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les
patients doivent être avertis du risque de sensations vertigineuses au cours du traitement par sunitinib.
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus graves associés au sunitinib, dont certains d'issue fatale, sont
l'insuffisance rénale, l'insuffisance cardiaque, l'embolie pulmonaire, la perforation gastrointestinale et
les hémorragies (par exemple, hémorragie des voies respiratoires, gastrointestinale, tumorale, des
voies urinaires ou cérébrale). Les effets indésirables les plus fréquents de tout grade (survenus chez
des patients au cours des essais d'enregistrement RCC, GIST et pNET) ont inclus la diminution de
l'appétit, les troubles du goût, l'hypertension, la fatigue, les affections gastro-intestinales (tels que
diarrhée, nausées, stomatite, dyspepsie et vomissements), la décoloration de la peau et le syndrome
d'érythrodyesthésie palmo-plantaire. Ces symptômes peuvent diminuer avec la poursuite du
traitement. Une hypothyroïdie peut se développer en cours de traitement. Des troubles hématologiques
(tels que neutropénie, thrombocytopénie et anémie) sont parmi les effets indésirables rapportés le plus
fréquemment avec le médicament.
Les événements d'issue fatale autres que ceux qui sont énumérés dans la rubrique 4.4 ci-dessus ou
dans la rubrique 4.8 ci-dessous, considérés comme pouvant être liés au sunitinib, ont été : défaillance
multi-viscérale, coagulation intravasculaire disséminée, hémorragie péritonéale, insuffisance
surrénalienne, pneumothorax, choc et mort subite.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés chez des patients atteints de GIST, MRCC et pNET dans les données
fusionnées de 7115 patients sont listés ci-dessous, classés par organe, par fréquence et par grade de
sévérité (NCI-CTCAE). Les effets indésirables rapportés dans les études cliniques après la
commercialisation sont également inclus.
Pour chaque groupe d'événements, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant
de fréquence.
Les fréquences des événements sont définies comme suit : très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100,
< 1/10), peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100), rare ( 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000),
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 1 - Effets indésirables rapportés dans les essais cliniques
Classe de
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
systèmes
indétermi
d'
organes
née
Infections et
Infections
Fasciite
infestations
viralesa
nécrosante*
Infections
Infections
respiratoiresb,* bactériennesg
Abcèsc,*
Infections
fongiquesd
Infections des
voies urinaires
Infections
cutanéese
Sepsisf,*
Affections
Neutropénie
Lymphopénie
Pancytopénie
Microangiopa
hématologiq
Thrombocytopé
thie
ues et du
nie
thrombotiqueh,
système
Anémie
*
lymphatique
Leucopénie
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
systèmes
indétermi
d'
organes
née
Affections du
Hypersensibilité
Angio-oedème
système
immunitaire
Affections

Hypothyroïdie
Hyperthyroïdie
Thyroïdite
endocrinienn
es
Troubles du

Diminution de
Déshydratation
Syndrome de
métabolisme
l'appétiti
Hypoglycémie
lyse
et de la
tumorale*
nutrition
Affections

Insomnie
Dépression
psychiatriqu
es
Affections du
Sensation
Neuropathie
Hémorragie
Syndrome
système
vertigineuse
périphérique
cérébrale*
d'encéphalopa
nerveux
Céphalées
Paresthésie
Accident
thie
Troubles du
Hypoesthésie
vasculaire
postérieure
goûtj
Hyperesthésie
cérébral*
réversible*
Accident
ischémique
transitoire
Affections
OEdème
oculaires
périorbitaire
OEdème des
paupières
Augmentation
des sécrétions
lacrymales
Affections
Ischémie
Insuffisance
Insuffisance
cardiaques
myocardiquek,*
cardiaque
ventriculaire
Fraction
congestive
gauche*
d'éjection
Infarctus du
Torsade de
ventriculaire
myocardem,*
pointes
diminuéel
Insuffisance
cardiaque
Cardiomyopathie*
Épanchement
péricardique
Allongement de
l'intervalle QT
sur
l'électrocardiogra
mme
Affections
Hypertension
Thrombose
Hémorragie
Anévrisme
vasculaires
veineuse
tumorale*
s et
profonde
dissections
Bouffée de
artérielles*
chaleur
Bouffée
vasomotrice
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
systèmes
indétermi
d'
organes
née
Affections
Dyspnée
Embolie
Hémorragie
respiratoires, Epistaxis
pulmonaire*
pulmonaire*
thoraciques
Toux
Épanchement
Insuffisance
et
pleural*
respiratoire*
médiastinales
Hémoptysie
Dyspnée
d'effort
Douleur oro-
pharyngéen
Congestion
nasale
Sécheresse
nasale
Affections
Stomatiteo
Reflux gastro-
Perforation
gastro-
Douleur
oesophagien
gastro-
intestinales
abdominalep
Dysphagie
intestinaleq,*
Vomissements
Hémorragie
Pancréatite
Diarrhée
gastro-
Fistule anale
Dyspepsie
intestinale*
Coliter
Nausée
OEsophagite*
Constipation
Distension
abdominale
Gêne
abdominale
Hémorragie
rectale
Saignement
gingival
Ulcération
buccale
Proctalgie
Chéilite
Hémorroïdes
Glossodynie
Douleur
buccale
Sécheresse de
la bouche
Flatulence
Gêne buccale
Éructation
Affections
Insuffisance
Hépatite
hépatobiliair
hépatique*
es
Cholécystites,*
Fonction
hépatique
anormale
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
systèmes
indétermi
d'
organes
née
Affections de Décoloration de Exfoliation
Érythème
la peau et du la peaut
cutanée
polymorphe*
tissu sous-
Syndrome
Réaction
Syndrome de
cutané
d'érythrodysest
cutanéev
Stevens-
hésie palmo-
Eczéma
Johnson*
plantaire
Ampoules
Pyoderma
Rashu
Érythème
gangrenosum
Modification de Alopécie
Nécrolyse
la couleur des
Acné
épidermique
cheveux
Prurit
toxique*
Sécheresse de la Hyperpigmenta
peau
tion de la peau
Lésion cutanée
Hyperkératose
Dermatite
Altération des
onglesw
Affections
Douleurs des
Douleur
Ostéonécrose de
Rhabdomyoly
musculo-
extrémités
musculo-
la mâchoire
se*
squelettiques Arthralgie
squelettique
Fistule*
Myopathie
et
Mal de dos
Spasmes
systémiques
musculaires
Myalgie
Faiblesse
musculaire
Affections du
Insuffisance
Hémorragie des
Syndrome
rein et des
rénale*
voies urinaires
néphrotique
voies
Insuffisance
urinaires
rénale aiguë*
Chromaturie
Protéinurie
Troubles
Inflammation
Douleur
Trouble de la
généraux et
des muqueuses
thoracique
cicatrisation
anomalies au Fatiguex
Douleur
site
OEdèmey
Syndrome
d'
administra
Pyrexie
pseudo-grippal
tion
Frissons
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
systèmes
indétermi
d'
organes
née
Investigation
Perte de poids
Élévation de la
s
Diminution des créatinine
globules blancs phosphokinase
Élévation de la sérique
lipase
Augmentation de
Diminution des la concentration
plaquettes
de thyrotropine
Diminution du (TSH)
taux
d'hémoglobine
Élévation de
l'amylasez
Élévation de
l'aspartate
aminotransféra
se
Élévation de
l'alanine
aminotransféra
se
Élévation de la
créatinine
sérique
Augmentation
de la tension
artérielle
Élévation de
l'uricémie
* Dont évènements d'issue fatale
Les termes suivants ont été combinés :
a
Rhinopharyngite et herpès buccal
b
Bronchite, infection des voies respiratoires inférieures, pneumonie et infection des voies
respiratoires
c
Abcès, abcès de membre, abcès anal, abcès gingival, abcès hépatique, abcès pancréatique, abcès
du périnée, abcès périrectal, abcès rectal, abcès sous-cutané et abcès dentaire
d
Candidose oesophagienne et candidose orale
e
Cellulite et infection cutanée
f
Sepsis et choc septique
g
Abcès abdominal, sepsis abdominal, diverticulite et ostéomyélite
h
Microangiopathie thrombotique, purpura thrombotique thrombocytopénique, syndrome
hémolytique urémique
i
Diminution de l'appétit et anorexie
j
Dysgueusie, agueusie et trouble du goût
k
Syndrome coronaire aigu, angine de poitrine, angor instable, occlusion de l'artère coronaire,
ischémie myocardique
l
Fraction d'éjection ventriculaire diminuée/anormale
m
Infarctus du myocarde aigu, infarctus du myocarde, infarctus du myocarde silencieux
n
Douleur oro-pharyngée et pharyngo-laryngée
o
Stomatite et stomatite aphteuse
p
Douleur abdominale, douleur abdominale basse, douleur abdominale haute
q
Perforation gastro-intestinale et perforation intestinale
r
Colite et colite ischémique
s
Cholécystite et cholécystite alithiasique
t
Coloration jaune de la peau, décoloration de la peau et troubles de la pigmentation
Dermatite psoriasiforme, rash avec exfoliation, rash, éruption érythémateuse, éruption folliculaire,
rash généralisé, éruption maculeuse, éruption maculopapuleuse, éruption papuleuse et rash
prurigineux
v
Réaction cutanée et trouble de la peau
w
Altération des ongles et modification de la couleur des ongles
x
Fatigue et asthénie
y
OEdème, oedème périphérique et oedème du visage
z
Amylase et élévation de l'amylase
Description des effets indésirables sélectionnés :
Infections et infestations
Des cas graves d'infection (avec ou sans neutropénie associée), y compris des cas d'issue fatale, ont
été rapportés. Des cas de fasciite nécrosante, y compris du périnée, parfois d'issue fatale, ont été
rapportés (voir également rubrique 4.4).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Des diminutions du nombre absolu des neutrophiles de grade 3 et 4, respectivement, ont été rapportées
chez 10 % et 1,7 % des patients de l'étude de phase 3 portant sur des patients atteints de GIST, chez
16 % et 1,6 % des patients de l'étude de phase3 portant sur des patients atteints de MRCC et chez
13 % et 2,4 % des patients de l'étude de phase 3 portant sur des patients atteints de pNET. Des
diminutions du nombre de plaquettes de grade 3 et 4, respectivement, ont été rapportées chez 3,7 % et
0,4 % des patients de l'étude de phase 3 portant sur des patients atteints de GIST, chez 8,2 % et 1,1 %
des patients de l'étude de phase 3 portant sur des patients atteints de MRCC et chez 3,7 % et 1,2 % des
patients de l'étude de phase 3 portant sur des patients atteints de pNET (voir rubrique 4.4).
Au cours d'une étude de phase 3 portant sur des patients atteints de GIST, des épisodes hémorragiques
ont été rapportés chez 18 % des patients recevant le sunitinib, comparativement à 17 % des patients
recevant le placebo. Parmi les patients atteints de MRCC non prétraités recevant le sunitinib, 39 % ont
présenté des épisodes hémorragiques, comparativement à 11 % des patients recevant l'interféron-alpha
(IFN-). Dix-sept patients (4,5 %) recevant du sunitinib et 5 (1,7 %) des patients recevant l'IFN- ont
présenté des épisodes hémorragiques de grade supérieur ou égal à 3. Parmi les patients atteints de
MRCC recevant du sunitinib après l'échec d'un traitement à base de cytokine, 26 % ont présenté des
épisodes hémorragiques.
Au cours de l'étude de phase 3 portant sur des patients atteints de pNET, des épisodes hémorragiques
(hors épistaxis), sont survenus chez 21,7 % des patients traités par le sunitinib comparativement à
9,85 % des patients ayant reçu un placebo (voir rubrique 4.4).
Dans les études cliniques, des hémorragies tumorales ont été rapportées chez environ 2 % des patients
atteints de GIST.
Affections du système immunitaire
Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées, incluant des angio-oedèmes (voir rubrique 4.4).
Affections endocriniennes
Une hypothyroïdie a été rapportée comme un effet indésirable chez 7 patients (4 %) traités par
sunitinib inclus dans l'une ou l'autre des deux études portant sur des patients atteints de MRCC après
l'échec d'un traitement à base de cytokine ; chez 61 patients (16 %) recevant le sunitinib et chez
3 patients (< 1 %) recevant l'IFN- dans l'étude portant sur des patients atteints de MRCC non
prétraités.
De plus, une élévation de l'hormone stimulant la thyroïde (TSH) a été rapportée chez 4 patients (2 %)
présentant un MRCC après échec d'un traitement à base de cytokine. Globalement, 7 % des patients
atteints de MRCC ont présenté des signes cliniques ou biologiques d'hypothyroïdie sous traitement.
Une hypothyroïdie acquise a été rapportée chez 6,2 % des patients atteints de GIST sous sunitinib
versus 1 % sous placebo. Dans l'étude de phase 3 portant sur des patients atteints de pNET, une
hypothyroïdie a été rapportée chez 6 patients (7,2 %) traités par sunitinib, et chez un patient (1,2 %)
sous placebo.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Une incidence plus élevée des évènements d'hypoglycémie a été rapportée chez les patients atteints de
pNET comparativement aux patients atteints de MRCC et GIST. Néanmoins, la plupart de ces
évènements indésirables, observés dans les études cliniques, n'ont pas été considérés reliés au
traitement expérimental (voir rubrique 4.4).
Affections du système nerveux
Au cours des études cliniques sur le sunitinib et de l'expérience après la commercialisation, de rares
cas (< 1 %), dont certains d'issue fatale, de patients présentant des crises convulsives et des signes
radiologiques de RPLS ont été rapportés. Des crises convulsives ont été observées chez certains
patients, avec ou sans signes radiologiques de métastases cérébrales (voir rubrique 4.4).
Affections cardiaques
Dans les essais cliniques, une diminution de la fraction d'éjection du ventricule gauche (FEVG)
supérieure ou égale à 20 %, et en dessous de la limite inférieure de la normale, est survenue chez
environ 2 % des patients atteints de GIST, chez 4 % des patients atteints de MRCC traités par sunitinib
après échec d'un traitement à base de cytokine, et chez 2 % des patients atteints de GIST recevant un
placebo. Ces diminutions de la FEVG ne semblent pas avoir été évolutives et se sont souvent
améliorées avec la poursuite du traitement. Au cours de l'étude portant sur des patients ayant un
MRCC non prétraité, 27 % des patients recevant le sunitinib et 15 % des patients recevant l'IFN-, ont
présenté une valeur de la FEVG inférieure à la limite inférieure de la normale. Une insuffisance
cardiaque congestive (ICC) a été diagnostiquée chez deux patients (< 1 %) ayant reçu du sunitinib.
Chez les patients atteints de GIST, des cas « d'insuffisance cardiaque », « d'insuffisance cardiaque
congestive » ou « d'insuffisance ventriculaire gauche » ont été rapportés chez 1,2 % des patients
traités par sunitinib et 1 % des patients recevant un placebo. Au cours de l'étude pivot de phase 3chez
des patients atteints de GIST (n = 312), des effets cardiaques d'issue fatale liés au traitement sont
survenus chez 1 % des patients de chaque bras de l'étude (c'est-à-dire bras sunitinib et bras placebo).
Au cours d'une étude de phase II chez des patients atteints de MRCC réfractaire au traitement par
cytokine, un infarctus du myocarde d'issue fatale lié au traitement a été rapporté chez 0,9 % des
patients et, dans l'étude de phase 3chez des patients atteints de MRCC non prétraités, des événements
cardiaques d'issue fatale ont été rapportés chez 0,6 % des patients du bras IFN- et aucun événement
cardiaque d'issue fatale n'a été rapporté chez les patients du bras sunitinib. Dans l'étude de phase 3
portant sur des patients atteints de pNET, un patient (1 %), traité par le sunitinib, a présenté une
insuffisance cardiaque fatale liée au traitement.
Événements thromboemboliques veineux
Des événements thromboemboliques veineux liés au traitement ont été rapportés chez environ 1,0 %
des patients présentant une tumeur solide qui ont reçu sunitinib lors des essais cliniques, y compris
GIST et RCC.
Dans une étude de phase 3 portant sur des patients atteints de GIST, des événements
thromboemboliques veineux sont survenus chez sept patients (3 %) recevant le sunitinib ; 5 de ces 7
patients ont eu des thromboses veineuses profondes (TVP) de grade 3, et 2 de ces patients des TVP de
grade 1 ou 2. Quatre de ces 7 patients ont vu leur traitement interrompu après la première observation
de TVP.
Des événements thromboemboliques veineux ont été rapportés chez treize patients (3 %) atteints de
MRCC non prétraités recevant le sunitinib dans une étude de phase 3, et chez 4 patients (2 %) inclus
dans les deux études portant sur les patients atteints de MRCC après échec d'un traitement à base de
cytokine. Neuf de ces patients ont présenté des embolies pulmonaires : 1 de grade 2 et 8 de grade 4.
Huit de ces patients ont présenté une TVP : 1 de grade 1, 2 de grade 2, 4 de grade 3 et 1 de grade 4.
Une embolie pulmonaire observée chez un patient atteint de MRCC dans l'étude sunitinib après échec
d'un traitement à base de cytokine a nécessité une interruption de traitement.
Des événements thromboemboliques veineux sont survenus chez 6 patients (2 %) atteints de MRCC
non prétraités recevant l'IFN- : 1 patient (< 1 %) a présenté une TVP de grade 3 et 5 patients (1 %)
des embolies pulmonaires, toutes de grade 4.
Dans l'étude de phase 3 portant sur des patients atteints de pNET, des événements thromboemboliques
veineux ont été rapportés chez 1 patient (1,2 %) du bras sunitinib et 5 patients (6,1 %) du bras placebo.
Deux de ces patients sous placebo présentaient une TVP, 1 de grade 2 et 1 de grade 3.
Aucun cas d'issue fatale n'a été rapporté dans les études d'enregistrement GIST, MRCC et pNET. Des
cas d'issue fatale ont été observés depuis la mise sur le marché.
Des cas d'embolie pulmonaire ont été observés chez environ 3,1 % des patients atteints de GIST et
chez environ 1,2 % des patients atteints de MRCC ayant reçu sunitinib dans les études de phase 3.
Aucune embolie pulmonaire n'a été rapportée chez les patients atteints de pNET ayant reçu du
sunitinib dans l'étude de phase 3. Des cas rares d'issue fatale ont été observés depuis la mise sur le
marché.
Les patients ayant présenté une embolie pulmonaire au cours des 12 mois précédents ont été exclus
des études cliniques de sunitinib.
Chez les patients qui ont reçu le sunitinib dans les études d'enregistrement de phase 3, des événements
pulmonaires (c.-à-d. dyspnée, épanchement pleural, embolie pulmonaire ou oedème pulmonaire) ont
Environ 22,2 % des patients ayant des tumeurs solides, y compris GIST et MRCC, qui ont reçu du
sunitinib dans les essais cliniques ont présenté des événements pulmonaires.
Affections gastro-intestinales
Les cas de pancréatite ont été peu fréquemment (< 1 %) observés chez les patients atteints de MRCC
ou de GIST traités par sunitinib. Dans l'étude de phase 3 portant sur des patients atteints de pNET,
aucun cas de pancréatite liée au traitement n'a été rapporté (voir rubrique 4.4).
Une hémorragie gastro-intestinale d'issue fatale a été rapportée chez 0,98 % des patients recevant le
placebo au cours de l'étude GIST de phase 3.
Affections hépatobiliaires
des troubles de la fonction hépatique ont été rapportés et peuvent inclure des anomalies des tests de la
fonction hépatique, des hépatites ou des insuffisances hépatiques (voir rubrique 4.4).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Des cas de pyoderma gangrenosum, généralement réversibles après l'interruption du sunitinib, ont été
rapportés (voir également rubrique 4.4).
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Des cas de myopathie et/ou de rhabdomyolyse, certains associés à une insuffisance rénale aiguë, ont
été rapportés. Les patients présentant des signes ou des symptômes de toxicité musculaire devront être
traités conformément à la pratique médicale courante (voir rubrique 4.4).
Des cas de formation de fistule ont été rapportés, parfois associés à une nécrose et une régression
tumorales, et dans certains cas à une issue fatale (voir rubrique 4.4).
Des cas d'ostéonécrose de la mâchoire ont été rapportés chez les patients traités par Sutent, la plupart
étant apparues chez des patients ayant des facteurs de risque identifiés pour l'ostéonécrose de la
mâchoire, en particulier l'exposition aux biphosphonates par voie intraveineuse et/ou un antécédent de
pathologie dentaire nécessitant une intervention dentaire invasive (voir également rubrique 4.4).
Investigations
Les données des études non cliniques (in vitro et in vivo) menées avec des doses supérieures à la dose
recommandée chez l'homme indiquent que le sunitinib peut inhiber le processus de repolarisation du
potentiel d'action cardiaque (par exemple allongement de l'intervalle QT).
Des allongements de l'intervalle QTc de plus de 500 ms se sont produits chez 0,5 % des 450 patients
présentant une tumeur solide et des modifications de plus de 60 ms par rapport aux valeurs initiales
chez 1,1 % de ces patients. Ces deux paramètres sont considérés comme des modifications
potentiellement significatives. À des concentrations d'environ deux fois les concentrations
thérapeutiques, le sunitinib a montré une prolongation de l'intervalle QTcF (correction de Frederica).
L'allongement de l'intervalle QTc a été étudié dans un essai clinique, chez 24 patients âgés de 20 à
87 ans, présentant des cancers à un stade avancé. Les résultats de cette étude ont montré que le
sunitinib a eu un effet sur l'intervalle QTc (défini comme une modification moyenne, ajustée pour les
valeurs sous placebo, supérieure à 10 ms avec une limite supérieure de l'IC à 90 % supérieure à
15 ms) aux concentrations thérapeutiques (jour 3) en utilisant la méthode de correction des valeurs
initiales en cours de journée, et aux concentrations supérieures aux concentrations thérapeutiques
(jour 9) en utilisant les deux méthodes de correction des valeurs initiales. Aucun patient n'a présenté
de valeur du QTc supérieure à 500 ms. Bien qu'un effet sur l'intervalle QTcF ait été observé 24 heures
après la prise du jour 3 (c'est-à-dire à la concentration plasmatique thérapeutique attendue après
l'administration de la dose initiale recommandée de 50 mg) avec la méthode de correction des valeurs
initiales en cours de journée, la pertinence clinique de cette observation n'est pas claire.
Aux concentrations plasmatiques thérapeutiques, la modification maximale moyenne de l'intervalle
QTcF (correction de Frederica) par rapport aux valeurs initiales a été de 9 ms (IC à 90 %, 15,1 ms). À
des concentrations d'environ deux fois les concentrations thérapeutiques, la modification maximale de
l'intervalle QTcF par rapport aux valeurs initiales a été de 15,4 ms (IC à 90 % : 22,4 ms). Après
administration de moxifloxacine (400 mg), utilisé comme témoin positif, la modification maximale
moyenne de l'intervalle QTcF par rapport aux valeurs initiales a été de 5,6 ms. Aucun sujet n'a
présenté d'allongement de l'intervalle QTc supérieur au grade 2 (CTCAE version 3.0) (voir
rubrique 4.4).
La sécurité d'emploi à long terme dans le MRCC
La sécurité d'emploi à long terme du sunitinib chez les patients atteints de MRCC a été analysée au
cours de 9 études cliniques terminées, menées dans le traitement de première intention du MRCC
réfractaire au bévacizumab et aux cytokines chez 5 739 patients parmi lesquels 807 (14 %) ont été
traités pendant une période 2 ans pouvant aller jusqu'à 6 ans. Chez les 807 patients ayant reçu un
traitement par sunitinib à long terme, la majorité des effets indésirables liés au traitement sont apparus
initialement au cours des 6 premiers mois à 1 an puis ont été stables ou leur fréquence a diminué au fil
du temps à l'exception de l'hypothyroïdie qui a progressivement augmenté au fil du temps, de
nouveaux cas survenant pendant toute la période de 6 ans. Un traitement prolongé par sunitinib n'a pas
été associé à de nouveaux types d'effets indésirables liés au traitement.
Population pédiatrique
Le profil de sécurité du sunitinib a été établi à partir d'une étude de phase 1, en escalade de doses,
d'une étude de phase 2 en ouvert, d'une étude de phase 1/2 à bras unique et de publications décrites ci-
dessous.
Une étude de phase 1, en escalade de doses avec du sunitinib par voie orale, a été menée chez
35 patients, dont 30 patients pédiatriques (âgés de 3 à 17 ans) et 5 jeunes adultes (âgés de 18 à 21 ans),
atteints de tumeurs solides réfractaires. La majorité des patients avait un diagnostic principal de
tumeur cérébrale. Tous les patients participant à l'étude ont présenté des effets indésirables au
médicament; la plupart de ces effets étaient sévères (grade de toxicité 3) et incluaient une
cardiotoxicité. Les effets indésirables les plus fréquents étaient la toxicité gastro-intestinale (GI), la
neutropénie, la fatigue et l'élévation des taux d'ALAT. Le risque d'effets indésirables cardiaques
induits par le médicament semblait supérieur chez les patients pédiatriques ayant été précédemment
exposés à une irradiation cardiaque ou aux anthracyclines, en comparaison aux patients pédiatriques
sans exposition antérieure. Chez ces patients pédiatriques sans exposition antérieure aux
anthracyclines ou à une irradiation cardiaque, la dose maximale tolérée (DMT) a été identifiée (voir
rubrique 5.1).
Une étude de phase 2 en ouvert a été menée chez 29 patients, dont 27 patients pédiatriques (âgés de 3 à
16 ans) et 2 jeunes adultes (âgés de 18 à 19 ans) atteints de gliome ou d'épendymome
récidivant/évolutif/réfractaire de haut grade (HGG). Aucun effet indésirable de grade 5 n'a été
rapporté dans les deux groupes. Les événements indésirables liés au traitement les plus fréquents
( 10 %) ont été une diminution de la numération des neutrophiles (6 patients [20,7 %]) et une
hémorragie intracrânienne (3 patients [10,3 %]).
Une étude de phase 1/2 à bras unique a été menée chez 6 patients pédiatriques (âgés de 13 à 16 ans)
atteints de GIST non résécables avancées. Les effets indésirables les plus fréquents ont été la diarrhée,
les nausées, la diminution de la numération leucocytaire, la neutropénie et les céphalées chacun chez
3 patients (50,0 %) principalement de grade de sévérité 1 ou 2. Quatre patients sur 6 (66,7 %) ont
présenté des événements indésirables liés au traitement de grade 3 ou 4 (hypophosphatémie,
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Dans la mesure où il n'existe pas d'antidote spécifique au surdosage par Sutent, le traitement devra
consister en des mesures habituelles de traitement symptomatique. Si cela s'avère nécessaire, la
substance active non absorbée peut être éliminée par des vomissements provoqués ou par lavage
gastrique. Des cas de surdosage ont été rapportés, certains cas ont été associés à des effets indésirables
cohérents avec le profil de tolérance connu du sunitinib.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Agent antinéoplasique, inhibiteur de protéine kinase, Code ATC :
L01EX01
Mécanisme d'action
Le sunitinib inhibe plusieurs RTK impliqués dans la croissance tumorale, la néoangiogenèse
pathologique et la progression métastatique du cancer. Le sunitinib a été identifié comme un inhibiteur
des récepteurs du facteur de croissance plaquettaire (PDGFR et PDGFR), des récepteurs VEGF
(VEGFR1, VEGFR2 et VEGFR3), du récepteur du facteur de cellule souche (KIT), du récepteur Fms-
like tyrosine kinase-3 (FLT3), du récepteur du facteur stimulant la formation de colonies (CSF-1R) et
du récepteur du facteur neurotrophique de la lignée gliale (RET). Les tests biochimiques et cellulaires
ont montré que le principal métabolite du sunitinib présentait le même pouvoir inhibiteur que le
sunitinib.
Efficacité et sécurité cliniques
La sécurité et l'efficacité clinique du sunitinib ont été étudiées lors du traitement de patients présentant
un GIST résistant à l'imatinib (patients dont la tumeur a progressé pendant ou après le traitement par
l'imatinib) ou n'ayant pas toléré ce médicament (patients ayant présenté une toxicité significative
pendant le traitement par l'imatinib, ayant empêché sa continuation), chez les patients atteints d'un
MRCC et chez les patients atteints de pNET non résécables.
Les données d'efficacité reposent sur le temps jusqu'à progression tumorale (Time to Tumour
Progression TTP) et sur l'allongement de la durée de survie pour les patients atteints de GIST, sur la
survie sans progression (PFS) pour les patients atteints de MRCC non prétraités, sur les taux de
réponse objective (ORR) pour les patients atteints de MRCC après échec d'un traitement à base de
cytokine et sur la PFS pour les patients atteints de pNET.
Tumeurs stromales gastro-intestinales
Une première étude ouverte, en escalade de doses, a été menée chez des patients atteints de GIST
après échec d'un traitement par l'imatinib (dose médiane journalière maximale : 800 mg) dû à une
résistance ou à une intolérance. Quatre-vingt -dix-sept patients ont été inclus pour recevoir différentes
doses et schémas posologiques ; 55 patients ont reçu 50 mg selon le schéma posologique recommandé
de 4 semaines de traitement suivi de 2 semaines sans traitement (« Schéma posologique 4/2 »).
Dans cette étude, le TTP médian était de 34,0 semaines (IC à 95 % : 22,0 ­ 46,0).
Au moment de l'analyse intermédiaire pré-définie, le TTP médian sous sunitinib était de 28,9
semaines (IC à 95 % : 21,3 - 34,1) selon l'évaluation de l'Investigateur et de 27,3 semaines (IC à
95 % : 16,0 - 32,1) selon l'évaluation du Comité de revue indépendant, ce qui est statistiquement
significativement plus long que le TTP observé sous placebo : 5,1 semaines (IC à 95 % : 4,4 ­ 10,1)
selon l'évaluation de l'Investigateur et 6,4 semaines (IC à 95 % : 4,4 - 10,0) selon l'évaluation du
Comité de revue indépendant. La survie globale (Overall Survival, OS) était statistiquement en faveur
du sunitinib [hazard ratio (HR) : 0,491 (IC à 95 % : 0,290 0,831)]. Le risque de mortalité était deux
fois plus grand pour les patients dans le bras placebo comparé à celui des patients dans le bras
sunitinib.
Après l'analyse intermédiaire de l'efficacité et de la sécurité des patients, selon la recommandation du
Comité de surveillance et de suivi (Data Safety Monitoring Board DSMB) indépendant, une levée
d'aveugle a été réalisée et les patients du bras placebo se sont vus offrir le traitement par sunitinib en
ouvert.
Au total, 255 patients ont reçu du sunitinib dans la phase de traitement en ouvert de l'étude, dont 99
patients qui étaient initialement traités par placebo.
L'analyse des critères primaires et secondaires dans la partie en ouvert de l'étude a reconfirmé les
résultats obtenus au moment de l'analyse intermédiaire, tel que montré dans le tableau 2 :
Traitement en double-aveuglea
Critère
Médiane (IC à 95 %)
Hazard Ratio (HR)
Groupe
initialement
traité par
placebob
Sutent
Placebo
(IC à 95 %)
Valeur
de p
Primaire
TTP (en
semaines)

Intermédiaire 27,3 (16,0 ; 32,1) 6,4 (4,4 ; 10,0)
0,329 (0,233 ;
<0,001
- 0,466)
Final
26,6 (16,0 ; 32,1) 6,4 (4,4 ; 10,0)
0,339 (0,244 ;0,472) <0,001
10,4
(4,3 ;22,0)
Secondaire
PFS (en
semaines) c
Intermédiaire 24,1 (11,1 ; 28,3) 6,0 (4,4 ; 9,9)
0,333 (0,238 ;0,467) <0,001
- Final
22,9 (10,9 ; 28,0) 6,0 (4,4 ; 9,7)
0,347 (0,253 ;0,475) <0,001
- ORR (%)d
Intermédiaire
6,8 (3,7 ; 11,1)
0 (-)
NA
0,006
- Final
6,6 (3,8 ; 10,5)
0 (-)
NA
0,004
10,1
(5,0 ;17,8)
OS (en
semaines)e
Intermédiaire
- - 0,491 (0,290 ;0,831) 0,007
- Final
72,7 (61,3 ; 83,0) 64,9 (45,7 ; 96,0) 0,876 (0,679 ;1,129) 0,306
- Abréviations : IC = intervalle de confiance ; ITT = en intention de traiter ; NA = non applicable ; ORR
= taux de réponses objectives ; OS = survie globale ; PFS = survie sans progression ; TTP = temps
jusqu'à progression tumorale
a
Les résultats du traitement en double-aveugle sont donnés pour la population ITT et en utilisant les
mesures du radiologue centralisé, si approprié.
b
Résultats d'efficacité pour les 99 sujets qui ont changé de traitement du placebo vers Sutent après
la levée d'aveugle. L'état initial a été repris au moment du changement de traitement et les analyses
d'efficacité sont basées sur les évaluations des investigateurs.
c
Les chiffres intermédiaires de PFS ont été mis à jour suite à un recalcul des données d'origine.
d
Les résultats pour l'ORR sont donnés en pourcentages de sujets ayant montré une réponse
confirmée avec un IC à 95 %.
e
La médiane n'est pas atteinte car les données ne sont pas encore matures.
La survie globale médiane dans la population ITT était de 72,7 semaines et 64,9 semaines (HR :
0,876 ; IC à 95 % : 0,679 ­ 1,129 ; p = 0,306), dans les bras sunitinib et placebo, respectivement. Dans
cette analyse, le bras placebo incluait les patients randomisés au placebo qui ont reçu par la suite un
traitement par sunitinib en ouvert.
Cancer du rein métastatique non prétraité
Une étude randomisée de phase 3, multicentrique, internationale évaluant l'efficacité et la tolérance du
sunitinib versus interféron IFN- chez des patients atteints d'un MRCC non prétraités a été menée.
Sept cent cinquante patients ont été randomisés en deux groupes de traitement selon un ratio de 1/1, à
savoir un groupe recevant du sunitinib par cycles consécutifs de 6 semaines consistant en
l'administration de 50 mg par jour de sunitinib par voie orale pendant 4 semaines, suivie de 2
semaines de fenêtre thérapeutique (Schéma 4/2), et un groupe recevant l'IFN- en injection sous-
La durée médiane de traitement était de 11,1 mois (durée allant de 0,4 à 46,1 mois) pour le traitement
par sunitinib et de 4,1 mois (durée allant de 0,1 à 45,6 mois) pour le traitement par IFN- . Des
évènements indésirables graves liés au traitement ont été rapportés chez 23,7 % des patients recevant
du sunitinib et chez 6,9 % des patients recevant l'IFN- . Cependant, les taux d'arrêt du traitement liés
aux évènements indésirables étaient de 20 % pour le sunitinib et de 23 % pour de l'IFN- . Les
interruptions de traitement ont eu lieu chez 202 patients (54 %) traités par sunitinib et 141 patients
(39 %) traités par IFN-. Des réductions de doses ont eu lieu chez 194 patients (52 %) traités par
sunitinib et chez 98 patients (27 %) traités par IFN-. Les patients ont été traités jusqu'à progression
de la maladie ou jusqu'à la sortie de l'étude.
Le critère principal d'efficacité était la PFS. Une analyse intermédiaire prévue dans l'étude a montré
un avantage statistiquement significatif pour le sunitinib comparé à l'IFN-, dans cette étude, la valeur
médiane de la PFS était de 47,3 semaines dans le groupe traité par sunitinib et de 22,0 semaines dans
le groupe traité par IFN- ; le HR était égal à 0,415 (IC à 95 % : 0,320-0,539 ; valeur de p < 0,001).
Les autres critères étudiés regroupaient l'ORR, l'OS et la tolérance. L'évaluation radiologique
principale a été abandonnée après l'atteinte du critère principal. Lors de l'analyse finale, le taux de
réponse objective tel que déterminé par les investigateurs était de 46 % (IC à 95 % : 41 % - 51 %) pour
le bras sunitinib et de 12,0 % (IC à 95 % : 9 % -16 %) pour le bras IFN- (p < 0,001).
Le traitement par sunitinib a été associé à une durée de survie plus longue comparée à l'IFN-. La
survie globale médiane était de 114,6 semaines pour le bras sunitinib (IC à 95 % : 100,1 ­ 142,9) et de
94,9 semaines pour le bras IFN- (IC à 95 % : 77,7 ­ 117,0) avec un HR de 0,821 (IC à 95 % : 0,673 ­
1,001 ; p = 0,0510 par le test du log-rank non stratifié).
La survie sans progression et la survie globale, observées dans la population ITT, et telles que
déterminées par l'évaluation clinique radiologique principale, sont résumées dans le tableau 3 :
Tableau 3 - Résumé des critères d'efficacité mRCC non prétraité (population ITT)
Résumé de la survie sans progression
Sunitinib
IFN-
(N = 375)
(N = 375)
Sujets qui n'ont pas progressé ou qui ne sont
161 (42,9)
176 (46,9)
pas décédés [n (%)]
Sujets identifiés comme ayant progressé ou
214 (57,1)
199 (53,1)
étant décédés [n (%)]
PFS (en semaines)
Quartile (IC à 95 % )
25 %
22,7 (18,0 ; 34,0)
10,0 (7,3 ; 10,3)
50 %
48,3 (46,4 ; 58,3)
22,1 (17,1 ; 24,0)
75 %
84,3 (72,9 ; 95,1)
58,1 (45,6 ; 82,1)
Analyse non stratifiée
Hazard ratio (sunitinib versus IFN-)
0,5268
IC à 95 % pour le hazard ratio
(0,4316 ; 0,6430)
Valeur de pa
< 0,0001
a à partir du test du log-rank bilatéral.
Sunitinib
IFN-
(N = 375)
(N = 375)
Sujets non identifiés comme décédés [n (%)]
185 (49,3)
175 (46,7)
Sujets identifiés décédés [n (%)]
190 (50,7)
200 (53,3)
Survie globale (en semaines)
Quartile (IC à 95 %)
25 %
56,6 (48,7 ; 68,4)
41,7 (32,6 ; 51,6)
50 %
114,6 (100,1 ; 142,9)
94,9 (77,7 ; 117,0)
75 %
NA (NA ; NA)
NA (NA ; NA)
Analyse non stratifiée
Hazard ratio (sunitinib versus IFN-)
0,8209
IC à 95 % pour le hazard ratio
(0,6730 ; 1,0013)
Valeur de p a
0,0510
Abréviations : IC = intervalle de confiance ; INF- = interféron-alpha ; ITT = en intention de traiter ;
N = nombre de patients ; NA = non applicable ; OS = survie globale ; PFS = survie sans progression
a à partir du test du log-rank bilatéral.
Cancer du rein métastatique après échec d'un traitement par cytokine
Une étude de phase II a été conduite chez des patients après échec d'un traitement préalable par
cytokine à base d'interleukine-2 ou d'IFN-. Soixante-trois patients ont reçu 50 mg de sunitinib par
voie orale, à raison d'une prise par jour pendant 4 semaines consécutives, suivies d'une fenêtre
thérapeutique de 2 semaines, correspondant à un cycle complet de 6 semaines (schéma posologique
4/2). Le critère d'efficacité principal était l'ORR calculé d'après les critères d'évaluation des réponses
tumorales relatives aux tumeurs solides (RECIST).
Dans cette étude, le taux de réponse objective était de 36,5 % (IC à 95 % : 24,7 ­ 49,6 %) et le TTP
médian de 37,7 semaines (IC à 95 % : 24,0 ­ 46,4).
Une étude confirmatoire multicentrique, en ouvert, non contrôlée, évaluant l'efficacité et la tolérance
du sunitinib, a été menée chez des patients présentant un cancer du rein métastatique après échec d'un
précédent traitement par cytokine. Cent 6 patients ont reçu au moins une dose de 50 mg de sunitinib
selon le schéma 4/2.
Le principal critère d'efficacité de cette étude était l'ORR. Les critères d'évaluation secondaires
comprenaient le TTP, la durée de la réponse (DR) et l'OS.
Dans cette étude, le taux ORR était de 35,8 % (IC à 95 % : 26,8 % ­ 47,5 %) ; les valeurs médianes de
la durée de la réponse et de la survie globale n'avaient pas encore été atteintes.
Tumeurs neuroendocrines du pancréas
Une étude support de phase II, ouverte, multicentrique, a évalué l'efficacité et la tolérance du sunitinib
en monothérapie à une dose journalière de 50 mg selon le schéma 4/2 chez des patients atteints de
pNET non résécables. Dans une cohorte de 66 patients atteints d'une tumeur des îlots de Langerhans,
le taux de réponse, critère principal, était de 17 %.
Une étude pivot de phase 3, multicentrique, internationale, randomisée, en double aveugle, portant sur
le sunitinib en monothérapie, le groupe contrôle étant sous placebo, a été menée chez des patients
atteints de pNET non résécables.
Les patients devaient avoir présenté une progression documentée, sur la base des critères RECIST,
dans les 12 derniers mois et ont été randomisés (1:1) pour recevoir soit une dose journalière de
37,5 mg de sunitinib sans fenêtre thérapeutique préétablie (N = 86) soit le placebo (N = 85).
L'objectif principal était de comparer la PFS des patients recevant le sunitinib versus les patients
recevant le placebo. D'autres critères comprenaient l'OS, l'ORR, les PRO et la tolérance.
L'utilisation d'analogues de la somatostatine a été autorisée dans l'étude.
Un total de 66 % des patients sous sunitinib avaient reçu une thérapie par voie systémique antérieure
comparativement à 72 % des patients sous placebo. De plus, 24 % des patients du groupe sunitinib
avaient reçu des analogues de la somatostatine contre 22 % des patients du groupe placebo.
Un avantage cliniquement significatif pour la PFS évaluée par les investigateurs a été observé avec le
sunitinib par rapport au placebo. La PFS médiane était de 11,4 mois pour le bras sunitinib comparé à
5,5 mois pour le bras placebo [HR : 0,418 (IC à 95 % : 0,263 - 0,662) valeur de p = 0,0001]. Des
résultats similaires ont été observés lorsque l'évaluation de la réponse tumorale basée sur l'application
des critères RECIST pour des mesures tumorales faites par l'investigateur était utilisée pour
déterminer la progression de la maladie, voir tableau 4.
Un hazard ratio en faveur du sunitinib a été observé dans tous les sous-groupes de patients, déterminés
sur leurs caractéristiques à l'entrée dans l'étude, y compris une analyse par nombre de traitements
systémiques antérieurs. Un total de 29 patients dans le bras sunitinib et 24 dans le bras placebo
n'avaient reçu aucun traitement systémique antérieur ; parmi ces patients, le risque relatif pour la PFS
était de 0,365 (IC à 95 % : 0,156 - 0,857), p = 0,0156. De la même manière, parmi les 57 patients dans
le bras sunitinib (dont 28 ayant reçu 1 thérapie systémique antérieure et 29 ayant reçu 2 thérapies
systémiques antérieures ou plus), et parmi les 61 patients dans le bras placebo (dont 25 patients ayant
reçu 1 thérapie systémique antérieure et 36 ayant reçu 2 thérapies systémiques antérieures ou plus), le
risque relatif pour la PFS était de 0,456 (IC à 95 % : 0,264 - 0,787), p = 0,0036.
Une analyse de sensibilité de la PFS a été menée au cours de laquelle la progression était basée sur les
mesures tumorales rapportées par l'investigateur et au cours de laquelle tous les patients censurés pour
toute raison autre que l'arrêt de l'étude, ont été considérés comme ayant présenté un évènement de
PFS. Cette analyse a donné une estimation prudente de l'effet du traitement par le sunitinib et a
conforté l'analyse primaire, en démontrant un risque relatif de 0,507 (IC à 95 % : 0,350 - 0,733),
p = 0,000193. L'étude pivot dans les tumeurs neuroendocrines du pancréas a été terminée
prématurément selon les recommandations du Comité de surveillance (drug monitoring committee)
indépendant, et le critère principal a été basé sur l'évaluation de l'investigateur, ce qui a pu impacter
les estimations de l'effet du traitement.
Afin d'éliminer un biais dans l'évaluation de la PFS par l'investigateur, une BICR des scanners a été
réalisée. Cette revue a confirmé l'évaluation de la PFS par l'investigateur, voir tableau 4.
Paramètres d'efficacité
Sutent
Placebo
Hazard Ratio
Valeur de p
(N = 86)
(N = 85)
(IC à 95 %)
Evaluation de la survie sans
11,4
5,5
0,418
0,0001a
progression [médiane, mois
(7,4 ; 19,8)
(3,6 ; 7,4)
(0,263 ; 0,662)
(IC à 95 %)] par
l'investigateur
Survie sans progression
12,6
5,4
0,401
0,000066 a
[médiane, mois (IC à 95 %)]
(7,4 ; 16,9)
(3,5 ; 6,0)
(0,252 ; 0,640)
par l'évaluation de la
réponse tumorale basée sur
l'application des critères
RECIST à l'évaluation
tumorale par l'investigateur
Survie sans progression
12,6
5,8
0,315
0,000015 a
[médiane, mois (IC à 95 %)]
(11,1 ; 20,6)
(3,8 ; 7,2)
(0,181 ; 0,546)
par la revue en aveugle,
centralisée et indépendante
de l'évaluation de la tumeur
Survie globale [5 ans de
38,6
29,1
0,730
0,0940 a
suivi]
(25,6 ; 56,4)
(16,4 ; 36,8)
(0,504 ; 1,057)
[médiane, mois (IC à 95 %)]
Taux de réponse objective
9,3
0
NA
0,0066b
[% (IC à 95 %)]
(3,2 ; 15,4)
Abréviations : IC=intervalle de confiance, N= nombre de patients ; NA=non applicable ; pNET =
tumeur neuroendocrine du pancréas ; RECIST = critères d'évaluation de la réponse dans les tumeurs
solides.
a test du log-rank bilatéral non stratifié
b test exact de Fisher
Figure 1 ­ Courbe de la PFS de Kaplan-Meier dans l'étude de phase 3 pNET
) 100
SUTENT (N=86)
Median 11.4 months
90
b
i
l
i
t
y
(
%
80
Placebo (N=85)
Median 5.5 months
r
o
b
a
70
60
u
r
v
i
v
a
l
P
50
S 40
r
e
e
30
20
Hazard Ratio = 0.42
10
95% CI (0.26 - 0.66)
r
o
g
r
e
s
s
i
o
n
F
P
p = 0.0001
0
0
3
6
9
12
15
18
21
Time (Months)
Number of subjects at risk
SUTENT 86
52
34
20
15
4
2
Placebo 85
42
20
9
2
2
2
Abscisse = Temps (Mois), ordonnée = Probabilité de survie sans progression (%) ; SUTENT
(N=86) Médiane 11,4 mois
Abréviations : IC = intervalle de confiance ; N = nombre de patients ; PFS = survie sans progression ;
pNET = tumeurs neuroendocrines du pancréas.
Les données de survie globale n'étaient pas matures au moment de l'arrêt de l'étude [20,6 mois (IC à
95 % ; 20,6 ; NR) pour le bras sunitinib par rapport au NR (IC à 95 % ; 15,5 ; NR) pour le bras
placebo, HR : 0,409 (IC à 95 % : 0,187 ; 0,894), p = 0,0204]. Il y a eu 9 décès dans le bras sunitinib et
21 décès dans le bras placebo.
En cas de progression de la maladie, une levée d'aveugle était effectuée et les patients sous placebo
avaient la possibilité de prendre du sunitinib dans une étude d'extension séparée, en ouvert. En
conséquence de l'arrêt prématuré de l'étude, une levée d'aveugle a été effectuée pour les patients
restants dans celle-ci et ils ont eu la possibilité de prendre du sunitinib en ouvert dans une étude
d'extension. Un total de 59 patients sur 85 (69,4 %) du bras placebo a eu un cross over par sunitinib en
ouvert à la suite de la progression de la maladie ou de la levée de l'aveugle au moment de l'arrêt de
l'étude. La survie globale, observée après 5 ans de suivi dans l'étude d'extension, a donné un HR de
0,730 (IC à 95 % ; 0,504 ; 1,057).
Les résultats du questionnaire de l'organisation européenne pour la recherche et le traitement du
cancer et de la qualité de vie (EORTC QLQ-C30) ont démontré que la qualité de vie globale liée à la
santé et les 5 domaines fonctionnels (physique, rôle, cognitif, émotionnel et social) ont été maintenus
pour les patients recevant le sunitinib en comparaison avec le placebo avec des effets indésirables
symptomatiques limités.
Une étude de phase IV internationale, multicentrique, en ouvert, à bras unique, évaluant l'efficacité et
la tolérance du sunitinib a été menée chez des patients atteints de pNET non résécables, bien
différenciées, avancées/métastatiques.
Cent-six patients (61 dans la cohorte des patients non prétraités et 45 dans la cohorte de la ligne
suivante) ont reçu un traitement oral par du sunitinib 37,5 mg une fois par jour selon un schéma
d'administration quotidienne en continu.
La PFS médiane évaluée par l'investigateur a été de 13,2 mois dans la population générale (IC à
95 % : 10,9, 16,7) et dans la cohorte des patients non prétraités (IC à 95% : 7,4, 16,8).
Population pédiatrique
L'expérience en matière d'utilisation du sunitinib chez les patients pédiatriques reste limitée (voir
rubrique 4.2).
Une étude de phase 1 en escalade de doses avec du sunitinib par voie orale, a été menée chez
35 patients, dont 30 patients pédiatriques (âgés de 3 à 17 ans) et 5 jeunes adultes (âgé de 18à 21 ans)
atteints de tumeurs solides réfractaires, la plupart d'entre eux ont présenté un diagnostic principal de
tumeur cérébrale. Une cardiotoxicité dose-dépendante a été observée lors de la première partie de
l'étude qui a été modifiée en conséquence afin d'exclure les patients soumis à une exposition
antérieure à des traitements potentiellement cardiotoxiques (y compris les anthracyclines) ou à une
irradiation cardiaque. Lors de la seconde partie de l'étude incluant les patients soumis à un traitement
anticancéreux préalable, mais sans facteurs de risque de cardiotoxicité, le sunitinib était généralement
toléré et cliniquement gérable à la dose de 15 mg/m2/par jour (DMT) selon le schéma 4/2. Aucun des
patients n'a obtenu une réponse complète ni partielle. Une stabilisation de la maladie a été observée
chez 6 patients (17 %). Un patient atteint de GIST a été inscrit à un niveau de dose de l5 mg/m2, sans
aucune preuve d'efficacité. Les effets indésirables observés ont été globalement similaires à ceux
observés chez les adultes (voir rubrique 4.8).
Une étude de phase 2 en ouvert a été menée chez 29 patients, dont 27 patients pédiatriques (âgés de 3 à
16 ans) et 2 jeunes adultes (âgés de 18 à 19 ans) atteints de HGG ou d'épendymome. L'étude a été
Les résultats d'une étude de phase 1/2 portant sur le sunitinib administré par voie orale à 6 patients
pédiatriques atteints de GIST et âgés de 13 à 16 ans ayant reçu du sunitinib selon le schéma 4/2, à des
doses allant de 15 mg/m2 par jour à 30 mg/m2 par jour, et les données publiées disponibles (20 patients
pédiatriques ou jeunes adultes atteints de GIST) ont indiqué que le traitement par sunitinib a permis
une stabilisation de la maladie chez 18 des 26 patients (69,2 %), soit après un échec ou une intolérance
à l'imatinib (16 patients présentant une maladie stable sur 21), soit de novo/après une intervention
chirurgicale (2 patients présentant une maladie stable sur 5). Au cours de cette étude de phase 1/2, une
maladie stable et une progression de la maladie ont été observées chacune chez 3 patients sur 6
(1 patient a reçu le traitement néo-adjuvant et 1 patient a reçu l'imatinib adjuvant, respectivement). Au
cours de cette même étude, 4 patients sur 6 (66,7 %) ont présenté des événements indésirables liés au
traitement de grade 3-4 (hypophosphatémie, neutropénie et thrombocytopénie de grade 3 chacune chez
1 patient et neutropénie de grade 4 chez 1 patient). De plus, les effets indésirables de grade 3 survenus
chez 5 patients suivants sont rapportés dans les publications : fatigue (2), effets indésirables gastro-
intestinaux (notamment diarrhée) (2), effets indésirables hématologiques (notamment anémie) (2),
cholécystite (1), hyperthyroïdie (1) et mucite (1).
Une analyse de la population de pharmacocinétique (PK) et de
pharmacocinétique/pharmacodynamique (PK/PD) a été menée en vue d'extrapoler la PK et les
principaux paramètres de sécurité et d'efficacité du sunitinib chez les patients pédiatriques atteints de
GIST (âgé de 6 à 17 ans). Cette analyse a été basée sur les données recueillies auprès des adultes
atteints de GIST ou de tumeurs solides, et auprès de patients pédiatriques atteints de tumeurs solides.
Selon les analyses par modélisation, un jeune âge et une petite corpulence ne semblent pas avoir
d'effets négatifs sur la sécurité et l'efficacité des réponses à l'exposition plasmatique au sunitinib. Il ne
semble pas que le jeune âge ou la petite corpulence ait des répercussions négatives sur le rapport
bénéfice/risque du sunitinib qui est dû principalement à son exposition plasmatique.
L'EMA a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec
Sutent dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement du carcinome rénal
ou du bassinet (à l'exclusion du néphroblastome, du néphroblastomatose, du sarcome à cellule claire,
du néphrome mésoblastique, du carcinome médullaire rénal et de la tumeur rhabdoïde du rein) (voir
rubrique 4.2).
L'EMA a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats des études avec Sutent dans
tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement des tumeurs neuroendocrines
gastro-entéro-pancréatiques (à l'exclusion des neuroblastomes, neuroganglioblastomes et
phéochromocytome) (voir rubrique 4.2).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
La PK du sunitinib a été étudiée chez 135 volontaires sains et 266 patients présentant une tumeur
solide. Les données PK étaient similaires dans toutes les populations de patients présentant des
tumeurs solides et chez les volontaires sains.
Dans l'éventail de doses comprises entre 25 et 100 mg, l'aire sous la courbe de concentration
plasmatique en fonction du temps (AUC) et la Cmax augmentent de façon proportionnelle en fonction
de la dose. Sous l'effet répété des doses journalières, le sunitinib s'accumule et sa concentration est
multipliée par 3 à 4, et celle de son principal métabolite actif par 7 à 10. Les concentrations à
l'équilibre du sunitinib et de son principal métabolite actif sont atteintes en 10 à 14 jours. Au 14e jour,
les concentrations plasmatiques cumulées du sunitinib et de son métabolite actif sont comprises entre
62,9 et 101 ng/ml et correspondent aux concentrations cibles, anticipées d'après les résultats des
Absorption
Les Cmax de sunitinib sont généralement atteintes entre 6 à 12 heures (temps nécessaire pour atteindre
la concentration maximale Tmax) après l'administration orale de sunitinib.
La biodisponibilité de sunitinib n'est pas affectée par la prise de nourriture.
Distribution
In vitro, la liaison du sunitinib et de son principal métabolite actif aux protéines plasmatiques
humaines est respectivement de 95 et 90 % et ne semble pas dépendre de la concentration. Le volume
de distribution apparent du sunitinib (Vd) est important - 2230 l -, ce qui indique une distribution
tissulaire.
Interactions métaboliques
Les valeurs de Ki calculées in vitro pour toutes les isoformes du cytochrome P450 (CYP) testées
(CYP1A2, CYP2A6, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP2E1, CYP3A4/5 et
CYP4A9/11) indiquent qu'il est peu probable que le sunitinib et son principal métabolite actif
induisent le métabolisme d'autres substances actives susceptibles d'être métabolisés par ces enzymes,
de manière cliniquement significative.
Biotransformation
Le sunitinib est principalement métabolisé par le CYP3A4, CYP isoforme, qui produit son principal
métabolite actif, le déséthyl de sunitinib, lequel est ensuite de nouveau métabolisé par la même
isoenzyme.
L'administration concomitante de sunitinib et d'inducteurs puissants ou d'inhibiteurs du CYP3A4 doit
être évitée en raison d'une altération possible des niveaux plasmatiques de sunitinib (voir
rubriques 4.4 et 4.5).
Élimination
L'excrétion se fait principalement par les selles (61 %) ; seulement 16 % de la dose de sunitinib
administrée est éliminée par voie rénale sous la forme de substance active inchangée ou de ses
métabolites. Le sunitinib et son principal métabolite actif représentent la plus grande partie des
composés retrouvés dans le plasma, l'urine et les selles, soit respectivement 91,5 %, 86,4 % et 73,8 %
de la radioactivité mesurée sur des échantillons groupés. Des métabolites mineurs ont été identifiés
dans les urines et les selles, mais n'ont généralement pas été retrouvés dans le plasma. Les valeurs de
la clairance orale totale (CL/F) étaient comprises entre 34 et 62 l/h. Après administration orale chez
des volontaires sains, les demi-vies d'élimination du sunitinib et de son principal métabolite actif
déséthylé sont respectivement comprises entre environ 40 et 60, et 80 et 110 heures.
Administration concomitante avec des médicaments inhibiteurs de la BCRP
In vitro, le sunitinib est un substrat du transporteur d'efflux BCRP. Dans l'étude A6181038,
l'administration concomitante de géfitinib, un inhibiteur de la BCRP, n'a pas eu d'effet cliniquement
significatif sur la Cmax et l'ASC du sunitinib ou du médicament total (sunitinib + métabolite) (voir
rubrique 4.5). Cette étude était multicentrique, en ouvert, de phase I/II visant à évaluer la sécurité
d'emploi/la tolérance, la dose maximale tolérée et l'activité antitumorale du sunitinib en association
avec le géfitinib chez des sujets atteints de MRCC. La pharmacocinétique du géfitinib (250 mg par
jour) et du sunitinib (37,5 mg [cohorte 1, n = 4] ou 50 mg [cohorte 2, n = 7] par jour selon un schéma
posologique de 4 semaines/2 semaines) en cas d'administration concomitante a été évaluée en tant
qu'objectif secondaire de l'étude. Les modifications des paramètres PK du sunitinib n'ont pas été
cliniquement significatives et n'ont indiqué aucune interaction médicamenteuse. Cependant, compte
tenu du nombre relativement faible de sujets (c.-à-d., N = 7 + 4) et de la variabilité inter-patient
Populations particulières
Insuffisance hépatique
Le sunitinib et son métabolite primaire sont essentiellement métabolisés par le foie. Chez les patients
atteints d'une insuffisance hépatique légère ou modérée (classes A et B de Child-Pugh) et chez les
patients ayant une fonction hépatique normale les concentrations systémiques étaient similaires, après
l'administration d'une dose unique de sunitinib. Sutent n'a pas été étudié chez les patients atteints
d'une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh).
Les patients dont les taux d'ALAT ou d'ASAT étaient supérieurs à 2,5 x LSN (limite supérieure de la
normale) ou supérieur à 5,0 x LSN en présence de métastases hépatiques, ont été exclus des études
chez les patients atteints d'un cancer.
Insuffisance rénale
Les analyses PK de population ont indiqué que la clairance apparente de sunitinib (CL/F) n'était pas
affectée par la clairance de la créatinine (CLcr) dans les fourchettes de valeurs évaluées (42-347
ml/min). Chez les patients présentant une altération sévère de la fonction rénale (CLcr < 30 ml/min) et
chez les patients ayant une fonction rénale normale (CLcr > 80 ml/min), les concentrations
plasmatiques étaient similaires après l'administration d'une dose unique de sunitinib. Bien que le
sunitinib et son métabolite principal ne soient pas éliminés par hémodialyse chez les patients
présentant une IRT, les concentrations plasmatiques totales étaient inférieures de 47 % pour le
sunitinib et de 31 % pour son métabolite principal par rapport aux patients ayant une fonction rénale
normale.
Poids, indice de performance
Les analyses PK de population de données démographiques indiquent qu'aucun ajustement de la dose
initiale n'est nécessaire en fonction du poids, ou de l'indice de performance Eastern Cooperative
Oncology Group (ECOG).
Genre
Les données disponibles indiquent que les femmes sont susceptibles de présenter une clairance
apparente (CL/F) du sunitinib de 30 % inférieure à celles des hommes : néanmoins cette différence ne
nécessite pas de procéder à des ajustements de la dose initiale.
Population pédiatrique
L'expérience en matière d'utilisation du sunitinib chez les patients pédiatriques reste limitée (voir
rubrique 4.2). Les analyses de population de PK sur un ensemble de données regroupées provenant de
patients adultes atteints de GIST et de tumeurs solides et de patients pédiatriques atteints de tumeurs
solides ont été finalisées. Les analyses de modélisation des co-variables par étapes ont été réalisées
pour évaluer l'effet de l'âge et de la corpulence (poids corporel total ou surface corporelle) ainsi que
d'autres co-variables sur les paramètres pharmacocinétiques importants pour le sunitinib et son
métabolite actif. Parmi les co-variables testées, liées à l'âge et à la corpulence, l'âge était une co-
variable significative sur la clairance apparente du sunitinib (plus le patient pédiatrique était jeune,
plus la clairance apparente était faible). De façon similaire, la surface corporelle était une co-variable
significative pour la clairance apparente du métabolite actif (plus la surface corporelle est faible, plus
la clairance apparente est faible).
De plus, d'après une analyse PK de population intégrée de données groupées provenant de 3 études
pédiatriques (2 études pédiatriques sur les tumeurs solides et 1 étude pédiatrique sur les GIST ; âges :
de 6 à 11 ans et de 12 à 17 ans), la surface corporelle (SC) initiale était une co-variable significative de
la clairance apparente du sunitinib et de son métabolite actif. D'après cette analyse, une dose d'environ
20 mg/m2 par jour (intervalle de SC : 1,10­1,87 m2) chez les patients pédiatriques devrait entraîner une
exposition plasmatique au sunitinib et à son métabolite actif comparable (entre 75 et 125 % de l'ASC)
à celle des adultes atteints de GIST ayant reçu 50 mg de sunitinib par jour selon le schéma 4/2 (ASC
de 1 233 ng.h/ml). Dans les études pédiatriques, la dose initiale de sunitinib était de 15 mg/m2 (basée
5.3
Données de sécurité préclinique
Chez le rat et le singe, des études de toxicité à doses répétées sur une durée maximale de 9 mois, ont
montré que les principaux organes cibles sont le tractus gastro-intestinal (vomissements et diarrhée
chez le singe) ; la glande surrénale (hyperémie du cortex surrénalien et/ou une hémorragie chez le rat
et le singe, associée à une nécrose suivie d'une fibrose chez le rat) ; le système hémato-
lymphopoïétique (moelle hypocellulaire et déplétion lymphoïde du thymus, de la rate et des ganglions
lymphatiques) ; le pancréas exocrine (dégranulation des cellules acineuses associées à une nécrose
cellulaire) ; les glandes salivaires (hypertrophie acineuse) ; les articulations (épaississement du
cartilage de conjugaison) ; l'utérus (atrophie) ; les ovaires (diminution du développement folliculaire).
Tous ces effets ont été observés à des niveaux d'exposition plasmatique de sunitinib cliniquement
pertinents. D'autres effets ont été observés dans d'autres études, et notamment un allongement de
l'intervalle QTc, une réduction de la fraction d'éjection (FEVG), une atrophie tubulaire des testicules,
une augmentation du volume de la matrice mésengiale du rein, des hémorragies du tractus gastro-
intestinal et de la muqueuse buccale et une hypertrophie des cellules de l'hypophyse antérieure. Les
modifications de l'utérus (atrophie de l'endomètre) et des cartilages de conjugaison (épaississement ou
dysplasie des cartilages) sont considérées comme liées à l'action pharmacologique du sunitinib. La
plupart de ces effets ont été réversibles et ont disparu 2 à 6 semaines après l'arrêt du traitement.
Génotoxicité
Le potentiel génotoxique du sunitinib a été évalué in vitro et in vivo. Le sunitinib n'est pas mutagène
chez des bactéries testées avec activation métabolique en utilisant des cellules hépatiques de rats. Le
sunitinib n'induit pas d'aberrations chromosomiques dans des lymphocytes périphériques humains in
vitro.
Une polyploïdie (anomalie du nombre de chromosomes) a été observée dans des lymphocytes
périphériques humains in vitro, avec ou sans activation métabolique. Le sunitinib n'est pas clastogène
sur la moelle osseuse de rat in vivo. Le principal métabolite actif n'a pas fait l'objet d'une évaluation
du potentiel génotoxique.
Carcinogénicité
Au cours d'une étude de recherche de dose menée pendant un mois par gavage oral (0, 10, 25, 75 ou
200 mg/kg/jour) en dosage journalier en continu chez des souris transgéniques rasH2, des carcinomes
et des hyperplasies des glandes de Brunner du duodénum ont été observés à la dose testée la plus
élevée (200 mg/kg/jour).
Une étude de carcinogénicité de 6 mois par gavage oral (0, 8, 25, 75 [réduit à 50] mg/kg/jour), en
dosage journalier a été menée chez les souris transgéniques rasH2. Des carcinomes gastro-duodénaux,
une élévation de l'incidence des hémangiosarcomes sous-jacents, et/ou une hyperplasie de la
muqueuse gastrique ont été rapportés à des doses 25 mg/kg/jour après une durée de traitement de 1
ou 6 mois ( 7,3 fois l'ASC chez les patients ayant reçu la dose recommandée journalière [DRJ]).
Au cours d'une étude de carcinogénicité de 2 ans chez le rat (0 ; 0,33 ; 1 ou 3 mg/kg/jour),
l'administration de sunitinib par cycles de 28 jours suivis d'une fenêtre thérapeutique de 7 jours a
résulté en l'augmentation de l'incidence des phéochromocytomes et des hyperplasies de la
médullosurénale chez les rats mâles ayant reçu 3 mg/kg/jour après > 1 an d'administration ( 7,8 fois
l'ASC chez les patients ayant reçu la DRJ). Des carcinomes des glandes de Brunner sont apparus dans
le duodénum à des doses 1 mg/kg/jour chez les femelles et à 3 mg/kg/jour chez les mâles, et des
hyperplasies des cellules de la muqueuse étaient visibles dans la partie glandulaire de l'estomac à 3
mg/kg/jour chez les mâles, qui sont apparus à 0,9, 7,8 et 7,8 fois l'ASC chez les patients ayant reçu
la DRJ, respectivement.
Toxicité sur la reproduction et sur le développement du foetus
Aucun effet sur la fertilité mâle ou femelle n'a été observé dans les études de toxicité sur la
reproduction. Cependant, dans des études de toxicité à doses répétées menées chez des rats et des
singes, des effets sur la fertilité femelle ont été observés, avec une atrésie folliculaire, une
dégénérescence du corps jaune, des modifications de l'endomètre et une diminution du poids de
l'utérus et des ovaires, à des expositions systémiques cliniquement pertinentes. Chez le rat, des effets
sur la fertilité mâle ont été observés, avec une atrophie tubulaire des testicules, une réduction du
nombre de spermatozoïdes dans l'épididyme, une déplétion colloïdale dans la prostate et les vésicules
séminales, à des expositions plasmatiques correspondant à 25 fois l'exposition systémique chez
l'homme.
Chez le rat, la mortalité embryo-foetale a été mise en évidence à travers une réduction significative du
nombre de foetus vivants, une augmentation du nombre de résorptions foetales, une augmentation de la
perte post-implantatoire et une perte de toute la portée chez 8 des 28 femelles gravides, à des
expositions plasmatiques correspondant à 5,5 fois l'exposition systémique chez l'homme. Chez le
lapin, les diminutions de poids de l'utérus gravide et du nombre de foetus vivants étaient dues à
l'augmentation du nombre de résorptions et de l'incidence des pertes post-implantatoires et à la perte
de toute la portée chez 4 des 6 femelles gravides exposées à des doses correspondant à 3 fois
l'exposition systémique chez l'homme.
Le traitement des rates par sunitinib, au cours de la période de l'organogenèse, a provoqué des effets
sur le développement foetal à 5 mg/kg/jour, consistant en une augmentation de l'incidence des
malformations squelettiques du foetus, principalement caractérisées par un retard de l'ossification des
vertèbres thoraciques et/ou lombaires, survenus chez le rat à des expositions plasmatiques
correspondant à 5,5 fois l'exposition systémique chez l'homme. Chez le lapin, ces effets consistaient
en une augmentation de l'incidence des fentes labiales à des expositions plasmatiques environ
équivalentes à celles utilisées en pratique clinique, et en une augmentation des fentes labiales et
palatines à des expositions correspondant à 2,7 fois l'exposition systémique chez l'homme.
Le sunitinib (0,3 ; 1,0 ; 3,0 mg/kg/jour) a été évalué dans une étude de développement pré- et post
natal chez des rates gravides. Les gains de poids corporel maternel ont été diminués au cours de la
gestation et de la lactation à des doses > 1 mg/kg/jour mais aucune toxicité de la reproduction
maternelle n'a été observée jusqu'à 3 mg/kg/jour (exposition estimée à > 2,3 fois l'ASC chez les
patients ayant reçu la DRJ). Une diminution du poids corporel de la progéniture a été observée au
cours des périodes pré-sevrage et post-sevrage à la dose de 3 mg/kg/jour. Aucune toxicité du
développement n'a été observée à 1 mg/kg/jour (exposition environ 0,9 fois l'ASC chez les patients
ayant reçu la DRJ).
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Gélules 12,5 mg
Contenu de la gélule
Mannitol (E421)
Croscarmellose sodique
Povidone (K-25)
Stéarate de magnésium
Encre d'impression
Gomme laque
Propylène glycol
Hydroxyde de sodium
Povidone
Dioxyde de titane (E171)
Gélules 25 mg
Contenu de la gélule
Mannitol (E421)
Croscarmellose sodique
Povidone (K-25)
Stéarate de magnésium
Enveloppe de la gélule
Gélatine
Oxyde de fer rouge (E172)
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer jaune (E172)
Oxyde de fer noir (E172)
Encre d'impression
Gomme laque
Propylène glycol
Hydroxyde de sodium
Povidone
Dioxyde de titane (E171)
Gélules 37,5 mg
Contenu de la gélule
Mannitol (E421)
Croscarmellose sodique
Povidone (K-25)
Stéarate de magnésium
Enveloppe de la gélule
Gélatine
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer jaune (E172)
Encre d'impression
Gomme laque
Propylène glycol
Hydroxyde de potassium
Oxyde de fer noir (E172)
Gélules 50 mg
Contenu de la gélule
Mannitol (E421)
Croscarmellose sodique
Povidone (K-25)
Stéarate de magnésium
Encre d'impression
Gomme laque
Propylène glycol
Hydroxyde de sodium
Povidone
Dioxyde de titane (E171)
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
3 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacons en polyéthylène forte densité (HDPE) munis d'un bouchon en polypropylène, contenant 30
gélules.
Plaquette poly (chlorotrifluoroéthylène) / PVC transparente perforée en doses unitaires avec feuille
d'aluminium enduite de laque de thermoscellage contenant 28 x 1 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d'élimination
Pas d'exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Sutent 12,5 mg gélules
EU/1/06/347/001
EU/1/06/347/004
Sutent 37,5 mg gélules
EU/1/06/347/007
EU/1/06/347/008
Sutent 50 mg gélules
EU/1/06/347/003
EU/1/06/347/006
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 19 juillet 2006
Date du dernier renouvellement : 9 novembre 2016
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
A.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Pfizer Italia S.r.l.
Via del Commercio
Zona Industriale
IT-63100 Marino del Tronto (Ascoli Piceno)
Italy
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : résumé des caractéristiques du
produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ


Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT


Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DU FLACON EN HDPE ­ GÉLULES À 12,5 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 12,5 mg gélules
sunitinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 12,5 mg de sunitinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 gélules.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/347/001
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Sutent 12,5 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
FLACON EN HDPE ­ GÉLULES À 12,5 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Sutent 12,5 mg gélules
sunitinib
Voie orale
2.
MODE D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
30 gélules
6.
AUTRE
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DU FLACON EN HDPE ­ GÉLULES À 25 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 25 mg gélules
sunitinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 25mg de sunitinib
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/347/002
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Sutent 25 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
FLACON EN HDPE ­ GÉLULES À 25 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Sutent 25 mg gélules
sunitinib
Voie orale
2.
MODE D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
30 gélules
6.
AUTRE
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DU FLACON EN HDPE ­ GÉLULES À 37,5 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 37,5 mg gélules
sunitinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 37,5 mg de sunitinib
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/347/007
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Sutent 37,5 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
FLACON EN HDPE ­ GÉLULES À 37,5 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Sutent 37,5 mg gélules
sunitinib
Voie orale
2.
MODE D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
30 gélules
6.
AUTRE
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DU FLACON EN HDPE ­ GÉLULES À 50 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 50 mg gélules
sunitinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 50 mg de sunitinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 gélules.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/347/003
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Sutent 50 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
FLACON EN HDPE ­ GÉLULES À 50 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Sutent 50 mg gélules
sunitinib
Voie orale
2.
MODE D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
30 gélules
6.
AUTRE
EMBALLAGE EXTÉRIEUR, PLAQUETTE ­ GÉLULES À 12,5 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 12,5 mg gélules
sunitinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 12,5 mg de sunitinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 x 1 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/347/004
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Sutent 12,5 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
PLAQUETTE ­ GÉLULES À 12,5 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 12,5 mg gélules
sunitinib
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Pfizer
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
LUN
MAR
MER
JEU
VEN
SAM
DIM
EMBALLAGE EXTÉRIEUR, PLAQUETTE ­ GÉLULES À 25 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 25 mg gélules
sunitinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 25mg de sunitinib
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 x 1 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/347/005
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Sutent 25 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
PLAQUETTE ­ GÉLULES À 25 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 25 mg gélules
sunitinib
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Pfizer
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
LUN
MAR
MER
JEU
VEN
SAM
DIM
EMBALLAGE EXTÉRIEUR, PLAQUETTE ­ GÉLULES À 37,5 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 37,5 mg gélules
sunitinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 37,5 mg de sunitinib
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 x 1 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/347/008
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Sutent 37,5 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
PLAQUETTE ­ GÉLULES À 37,5 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 37,5 mg gélules
sunitinib
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Pfizer
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
LUN
MAR
MER
JEU
VEN
SAM
DIM
EMBALLAGE EXTÉRIEUR, PLAQUETTE ­ GÉLULES À 50 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 50 mg gélules
sunitinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 50mg de sunitinib
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 x 1 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/347/006
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Sutent 50 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
PLAQUETTE ­ GÉLULES À 50 MG
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Sutent 50 mg gélules
sunitinib
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Pfizer
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
LUN
MAR
MER
JEU
VEN
SAM
DIM
Sutent 12,5 mg Gélules
Sutent 25 mg Gélules
Sutent 37,5 mg Gélules
Sutent 50 mg Gélules
sunitinib
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.

- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s'applique
aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Sutent et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Sutent
3.
Comment prendre Sutent
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Sutent
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Sutent et dans quels cas est-il utilisé
Sutent contient la substance active sunitinib, qui est un inhibiteur des protéines kinase. Il est utilisé
dans le traitement des cancers, en diminuant l'activité d'un groupe de protéines spécifiques impliquées
dans la croissance et la dissémination des cellules cancéreuses.
Sutent est utilisé chez les adultes dans le traitement des cancers suivants :
-
Tumeur stromale gastro-intestinale (GIST), un type de cancer de l'estomac et de l'intestin
lorsque l'imatinib (un autre médicament traitant le cancer) ne marche plus ou lorsque vous ne
pouvez plus prendre l'imatinib.
- Cancer du rein métastatique (MRCC), un type de cancer du rein qui s'est disséminé dans
d'autres parties du corps.
- Tumeur neuroendocrine du pancréas (pNET) (tumeur des cellules sécrétrices d'hormones du
pancréas) qui a progressé et ne peut être enlevé par chirurgie.
Si vous vous posez des questions sur le mode d'action de Sutent ou voulez savoir pourquoi ce
médicament vous a été prescrit, veuillez consulter votre médecin.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Sutent
Ne prenez jamais Sutent
- si vous êtes allergique au sunitinib ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Sutent :
-
Si vous présentez une tension artérielle élevée. Sutent peut augmenter la tension artérielle.
Votre médecin pourra vérifier votre tension artérielle au cours de votre traitement par Sutent, et
vous pourrez être traité par des médicaments pour abaisser la tension artérielle si nécessaire.
-
Si vous avez ou avez eu une maladie du sang, des problèmes de saignement ou de bleus. Le
traitement par Sutent peut conduire à un risque plus élevé de saignement ou à des modifications
dans le nombre de certaines cellules du sang qui pourraient conduire à une anémie ou modifier
la capacité de votre sang à coaguler. Si vous prenez de la warfarine ou de l'acénocoumarole, des
médicaments qui fluidifient le sang pour éviter la formation de caillots sanguins, le risque de
saignement pourrait être plus élevé. Informez votre médecin si vous avez un quelconque
saignement au cours de votre traitement par Sutent.
-
Si vous avez des problèmes cardiaques. Sutent peut causer des problèmes au niveau du coeur.
Informez votre médecin si vous vous sentez très fatigué, si vous manquez de souffle, ou si vous
avez des gonflements des pieds et des chevilles.
-
Si vous présentez des modifications anormales du rythme cardiaque. Sutent peut causer des
anormalités du rythme cardiaque. Votre médecin peut se procurer des électrocardiogrammes
pour évaluer ces problèmes pendant votre traitement par Sutent. Informez votre médecin si vous
vous sentez étourdi, si vous vous évanouissez, ou avez des battements du coeur anormaux au
cours de votre traitement par Sutent.
-
Si vous souffrez ou avez souffert d'un anévrisme (élargissement et affaiblissement de la paroi
d'un vaissea sanguin) ou d'une déchirure dans la paroi d'un vaisseau sanguin.
-
Si vous avez eu récemment un problème de caillots sanguins dans vos veines et/ou dans vos
artères (types de vaisseaux sanguins), tels qu'un accident vasculaire cérébral, une crise
cardiaque, une embolie ou une thrombose.
Informez votre médecin immédiatement si vous
présentez des symptômes tels qu'une douleur ou une oppression à la poitrine, des douleurs dans
les bras, le dos, le cou ou la mâchoire, un essoufflement, un engourdissement ou une faiblesse
d'un côté du corps, des troubles de la parole, des maux de tête ou des étourdissements au cours
de votre traitement par Sutent.
-
Si vous souffrez ou avez souffert d'une lésion des plus petits vaisseaux sanguins appelée
microangiopathie thrombotique (MAT).
Informez votre médecin si vous présentez de la
fièvre, une fatigue, des bleus, un saignement, un gonflement, une confusion, une perte de vision
et des crises convulsives.
-
Si vous avez des problèmes de thyroïde. Sutent peut causer des problèmes de thyroïde.
Informez votre médecin si vous êtes fatigué plus facilement, si vous avez généralement plus
froid que les autres personnes ou si votre voix devient plus grave alors que vous prenez Sutent.
Votre fonction thyroïdienne devrait être vérifiée avant votre traitement par Sutent et
régulièrement pendant votre traitement. Si votre thyroïde ne produit pas suffisamment
d'hormone, vous pourrez être traité par une hormone thyroïdienne de substitution.
-
Si vous avez ou avez eu des troubles pancréatiques ou de la vésicule biliaire. Informez votre
médecin si l'un des signes et symptômes suivants se développe : douleur dans la zone de
l'estomac (haut de l'abdomen), nausée, vomissement et fièvre. Ils pourraient être dus à une
inflammation du pancréas ou de la vésicule biliaire.
-
Si vous avez ou avez eu des problèmes au foie. Informez votre médecin si l'un des signes et
symptômes de problème au foie suivants se développe pendant votre traitement par Sutent :
démangeaisons, yeux ou peau jaune, urines foncées, douleur ou inconfort au niveau de la zone
-
Si vous avez ou avez eu des problèmes aux reins. Votre médecin surveillera votre fonction
rénale.
-
Si vous devez subir une opération chirurgicale ou si vous avez eu une opération
récemment.
Sutent pourrait modifier la façon dont vos plaies cicatrisent. En général, vous
arrêterez Sutent si vous devez subir une opération. Votre médecin décidera quand reprendre
Sutent.
-
On peut vous recommander de faire un bilan dentaire avant de commencer votre
traitement par Sutent.

- Si vous avez ou avez eu des douleurs au niveau de la bouche, des dents et/ou de la
mâchoire, un gonflement ou une irritation dans la bouche, un engourdissement ou une
sensation de lourdeur dans la mâchoire, ou la perte d'une dent, informez-en votre
médecin et votre dentiste immédiatement.
- Si vous devez subir un traitement dentaire invasif ou une chirurgie dentaire, informez
votre dentiste que vous êtes traité par Sutent, en particulier si vous recevez également ou
avez reçu des biphosphonates par voie intraveineuse. Les biphosphonates sont des
médicaments utilisés pour prévenir les complications osseuses, qui peuvent vous avoir été
prescrits pour une autre maladie.
-
Si vous avez ou avez eu des affections de la peau et du tissu sous-cutané. Un « pyoderma
gangrenosum » (ulcération douloureuse de la peau) ou une « fasciite nécrosante » (infection de
la peau/des tissus mous se propageant rapidement et pouvant être mortelle) peut apparaître
lorsque vous prenez ce médicament. Contactez immédiatement votre médecin si vous présentez
des symptômes d'infection autour d'une plaie cutanée, notamment de la fièvre, une douleur, une
rougeur, un gonflement ou un écoulement de pus ou de sang. Cet effet est généralement
réversible après l'arrêt du sunitinib. Des rashes cutanés sévères (syndrome de Stevens-Johnson,
nécrolyse épidermique toxique, érythème polymorphe) ont été signalés avec l'utilisation du
sunitinib, apparaissant initialement sous la forme de taches rougeâtres en forme de « cibles » ou
de plaques circulaires présentant fréquemment des ampoules centrales sur le tronc. Le rash peut
évoluer en l'apparition d'ampoules sur tout le corps ou en une exfoliation généralisée de la peau
et peut mettre en jeu le pronostic vital. Si vous présentez un rash ou ces symptômes cutanés,
consultez immédiatement un médecin.
-
Si vous avez ou avez eu des crises convulsives. Informez votre médecin dès que possible si
avez une élévation de la tension artérielle, des maux de tête ou une perte de la vue.
-
Si vous avez du diabète. La glycémie des patients diabétiques doit être régulièrement surveillée
afin de déterminer si un ajustement de la posologie du traitement antidiabétique est nécessaire
pour limiter le risque d'hypoglycémie. Prévenez votre médecin dès que possible si vous
présentez des signes et symptômes d'hypoglycémie (fatigue, palpitations, transpiration, faim et
perte de connaissance).
Enfants et adolescents
L'utilisation de Sutent n'est pas recommandée chez les personnes âgées de moins de 18 ans.
Autres médicaments et Sutent
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
le kétoconazole, l'itraconazole ­ utilisés pour traiter les infections fongiques
- l'érythromycine, la clarithromycine, la rifampicine ­ utilisées pour traiter les infections
- le ritonavir ­ utilisé pour traiter le VIH
- la dexaméthasone ­ un corticostéroïde utilisé dans diverses maladies (telles que les troubles
allergiques/respiratoires ou les maladies de la peau).
- la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital ­ utilisés pour traiter l'épilepsie et d'autres
maladies neurologiques.
- Des préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) ­ utilisées
pour traiter la dépression et l'anxiété.
Sutent avec des aliments et boissons
Vous devez éviter de boire du jus de pamplemousse durant votre traitement par Sutent.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous êtes susceptible d'être enceinte, vous devez utiliser une méthode de contraception fiable
pendant le traitement par Sutent.
Si vous allaitez, signalez-le à votre médecin. Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par
Sutent.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Si vous ressentez des étourdissements ou êtes anormalement fatigué(e), soyez très vigilant(e) en
conduisant ou utilisant des machines.
Sutent contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Sutent
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute.
Votre médecin vous prescrira une dose qui convient à votre cas, selon le type de cancer à traiter. Si
vous êtes traité pour :
- une tumeur maligne stromale gastro-intestinale ou un MRCC, la dose usuelle de traitement est
de 50 mg par jour, pris pendant une période de 28 jours (4 semaines), suivie d'une période de
repos thérapeutique de 14 jours (2 semaines sans traitement), par cycles de traitement de
6 semaines.
- une tumeur neuroendocrine du pancréas, la dose usuelle est de 37,5 mg, une fois par jour, sans
période de repos thérapeutique.
Votre médecin déterminera la dose que vous devez prendre et si vous devez arrêter votre traitement
par Sutent et quand l'arrêter.
Sutent peut être pris accompagné ou non de nourriture.
Si vous avez accidentellement pris trop de gélules, avertissez-en immédiatement votre médecin. Vous
pourriez avoir besoin de certains soins médicaux.
Si vous oubliez de prendre Sutent
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Vous devez immédiatement contacter votre médecin si vous ressentez l'un des effets indésirables
graves suivants (voir également
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre
Sutent
) :
Problèmes cardiaques. Informez votre médecin si vous vous sentez très fatigué, si vous manquez de
souffle, ou si vous avez des gonflements des pieds et des chevilles. Ce pourrait être les symptômes de
problèmes cardiaques, notamment une insuffisance cardiaque et des problèmes au muscle du coeur
(cardiomyopathie).
Problèmes aux poumons ou respiratoires. Informez votre médecin si vous développez de la toux,
des douleurs à la poitrine, un accès soudain d'essoufflement ou une toux sanglante. Ce pourrait être les
symptômes d'une maladie appelée embolie pulmonaire qui apparaît lorsque des caillots sanguins vont
se loger dans vos poumons.
Problèmes aux reins. Informez votre médecin si vous ressentez un changement dans la fréquence ou
une absence d'émission d'urine qui peuvent être les symptômes d'une insuffisance rénale.
Saignements. Informez votre médecin si vous avez l'un des symptômes suivants ou des problèmes de
saignement importants au cours du traitement par Sutent : estomac (abdomen) douloureux ou gonflé,
vomissements de sang, selles noires, collantes, présence de sang dans les urines, mal de tête, ou
modification de votre état mental, toux sanglante ou crachat sanglant en provenance des poumons ou
des voies respiratoires.
Destruction tumorale entraînant un trou dans l'intestin. Informez votre médecin si vous présentez
des douleurs abdominales sévères, de la fièvre, des nausées, des vomissements, du sang dans les selles
ou des changements dans les mouvements habituels de l'intestin.
Les autres effets indésirables avec Sutent peuvent inclure :
Très fréquents (pouvant apparaître chez plus d'une personne sur 10)
-
Diminution du nombre de plaquettes, de globules rouges et/ou de globules blancs (par exemple
neutrophiles) ;
- Essoufflement ;
- Élévation de la tension artérielle ;
- Fatigue extrême, perte de la force ;
- Gonflement dû à du liquide sous la peau et autour des yeux, rash allergique profond ;
- Irritation, douleur ou inflammation buccale, sécheresse buccale, altération du goût, maux
d'estomac, nausées, vomissements, diarrhée, constipation, douleur/gonflement abdominal,
perte/diminution de l'appétit ;
- Baisse de l'activité thyroïdienne (hypothyroïdie) ;
- Sensations vertigineuses ;
- Mal de tête ;
Saignement de nez ;
- Douleurs dans le dos, dans les articulations ;
- Douleur dans les bras et les jambes ;
- Coloration jaune de la peau / modification de la couleur de la peau ou des cheveux,
hyperpigmentation de la peau, éruption cutanée des paumes des mains et plantes des pieds, rash,
sécheresse de la peau ;
- Toux ;
- Fièvre ;
- Difficulté à s'endormir.
Fréquents (pouvant apparaître chez jusqu'à 1 personne sur 10)
-
Caillots sanguins dans les vaisseaux sanguins ;
- Insuffisance de l'apport de sang au muscle du coeur due à une obstruction ou une constriction
des artères coronaires ;
- Douleur dans le thorax ;
- Diminution de la quantité de sang pompée par le coeur ;
- Rétention de fluides, y compris autour des poumons ;
- Infections ;
- Complication d'infection grave (infection présente dans la circulation sanguine) qui peut
entraîner des lésions des tissus, une défaillance des organes et le décès ;
- Diminution du taux de sucre dans le sang (voir rubrique 2) ;
- Perte de protéines dans les urines, conduisant parfois à des gonflements ;
- Syndrome pseudo grippal ;
- Tests sanguins anormaux, notamment pour les enzymes du pancréas et du foie ;
- Taux élevé d'acide urique dans le sang ;
- Hémorroïdes, douleur au rectum, saignement des gencives, difficulté ou incapacité à avaler ;
- Sensation de brûlure ou de douleur sur la langue, inflammation au niveau du tube digestif, excès
de gaz dans l'estomac ou l'intestin ;
- Perte de poids ;
- Douleurs musculo-squelettiques (douleur dans les muscles et les os), faiblesse musculaire,
fatigue musculaire, douleur dans les muscles, spasmes musculaires ;
- Sècheresse nasale, nez bouché ;
- Augmentation de la sécrétion lacrymale ;
- Sensations anormales au niveau de la peau, démangeaison, inflammation et écaillement de la
peau, cloques, acné, décoloration des ongles, perte de cheveux ;
- Sensations anormales dans les extrémités ;
- Sensibilité anormalement élevée ou diminuée, en particulier au toucher ;
- Brûlures d'estomac ;
- Déshydratation ;
- Bouffées de chaleur ;
- Coloration anormale des urines ;
- Dépression ;
- Frissons.
Peu fréquents (pouvant apparaître chez jusqu'à 1 personne sur 100)
-
Infection des tissus mous menaçant le pronostic vital, notamment dans la région ano-génitale
(voir rubrique 2) ;
- Accident vasculaire cérébral ;
- Crise cardiaque provoquée par une interruption ou une diminution de l'apport de sang au coeur ;
- Changement dans l'activité électrique du coeur ou rythme anormal du coeur ;
- Liquide autour du coeur (épanchement péricardique) ;
- Insuffisance hépatique ;
- Douleur dans l'estomac (abdomen) en raison d'une inflammation du pancréas ;
- Destruction tumorale entraînant un trou dans l'intestin (perforation) ;
- Inflammation (gonflement et rougeur) de la vésicule biliaire associée ou non à des calculs
biliaires ;
Formation d'une communication anormale (conduit) entre une cavité du corps et une autre
cavité du corps ou bien de la peau ;
- Douleur au niveau de la bouche, des dents et/ou de la mâchoire, gonflement ou irritation dans la
bouche, engourdissement ou sensation de lourdeur dans la mâchoire, ou déchaussement d'une
dent. Ce pourrait être les signes et symptômes d'un endommagement de l'os de la mâchoire
(ostéonécrose), voir rubrique 2.
- Surproduction d'hormones par la thyroïde, ce qui augmente la consommation d'énergie par le
corps au repos ;
- Problème de cicatrisation des plaies après une chirurgie ;
- Augmentation du taux sanguin d'une enzyme (la créatinine-phosphokinase) produite par les
muscles ;
- Réaction excessive à un allergène incluant rhume des foins, rash cutané, démangeaisons,
urticaire, gonflement de certaines parties du corps et difficulté à respirer.
- Inflammation du colon (colite, colite ischémique).
Rares (pouvant apparaître chez jusqu'à 1 personne sur 1000)
-
Réaction sévère de la peau et/ou des muqueuses (syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse
épidermique toxique, érythème polymorphe) ;
- Syndrome de lyse tumorale (SLT) ­ Le SLT correspond à un groupe de complications
métaboliques qui peuvent apparaître au cours du traitement contre le cancer. Ces complications
sont dues aux produits de décomposition des cellules cancéreuses détruites et peuvent inclure :
nausées, essoufflement, battements du coeur irréguliers, crampes musculaires, crise convulsive,
urines troubles, et fatigue associés à des résultats de test sanguins anormaux (taux sanguins
élevés de potassium, d'acide urique et de phosphore et taux sanguin diminué de calcium) qui
peuvent entraîner des modifications de la fonction rénale et une insuffisance rénale aiguë ;
- Dégradation anormale des muscles pouvant entraîner des problèmes rénaux (rhabdomyolyse) ;
- Modifications anormales au niveau du cerveau, pouvant provoquer un ensemble de symptômes
incluant des maux de tête, une confusion, des convulsions et une perte de la vision (syndrome de
leucoencéphalopathie postérieure réversible) ;
- Ulcération douloureuse de la peau (pyoderma gangrenosum) ;
- Inflammation du foie (hépatite) ;
- Inflammation de la glande thyroïde ;
- Lésion des plus petits vaisseaux sanguins appelée microangiopathie thrombotique (MAT).
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
-
Élargissement et affaiblissement de la paroi d'un vaisseau sanguin ou déchirure dans la paroi
d'un vaisseau sanguin (anévrismes et dissections artérielles).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s'applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer
les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en annexe V. En
signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité du
médicament.
5.
Comment conserver Sutent
- Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
- N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boite, le flacon et la
plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
- Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
- N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez que la boîte est endommagée ou présente des
signes d'altération.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Sutent
Sutent 12, 5 mg, gélules
La substance active est le sunitinib. Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 12,5
mg de sunitinib.
Les autres composants sont :
-
Contenu de la gélule : mannitol (E421), croscarmellose sodique, povidone (K-25) et stéarate de
magnésium.
- Enveloppe de la gélule : gélatine, oxyde de fer rouge (E 172) et dioxyde de titane (E 171).
- Encre d'impression : gomme laque, propylène glycol, hydroxyde de sodium, povidone et
dioxyde de titane (E 171).
Sutent 25 mg, gélules
La substance active est le sunitinib. Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 25 mg
de sunitinib.
Les autres composants sont :
-
Contenu de la gélule : mannitol, croscarmellose sodique, povidone (K-25) et stéarate de
magnésium.
- Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer jaune (E 172), oxyde
de fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172).
- Encre d'impression : gomme laque, propylène glycol, hydroxyde de sodium, povidone et
dioxyde de titane (E171).
Sutent 37,5 mg, gélules
La substance active est le sunitinib. Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 37,5
mg de sunitinib.
Les autres composants sont :
-
Contenu de la gélule : mannitol, croscarmellose sodique, povidone (K-25) et stéarate de
magnésium.
- Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer jaune (E 172).
- Encre d'impression : gomme laque, propylène glycol, hydroxyde de potassium, oxyde de fer
noir (E172).
Sutent 50 mg, gélules
La substance active est le sunitinib. Chaque gélule contient du malate de sunitinib, équivalant à 50 mg
de sunitinib.
Les autres composants sont :
-
Contenu de la gélule : mannitol, croscarmellose sodique, povidone et stéarate de magnésium.
- Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer jaune (E 172), oxyde
de fer rouge (E 172) et oxyde de fer noir (E172).
- Encre d'impression : gomme laque, propylène glycol, hydroxyde de sodium, povidone et
dioxyde de titane (E171).
Sutent 12,5 mg est présenté sous forme de gélule en gélatine constituée d'une coiffe orange sur
laquelle est imprimé « Pfizer » à l'encre blanche et d'un corps orange sur lequel est imprimé « STN
12,5 mg » à l'encre blanche, contenant des granules de couleur jaune orangé.
Sutent 25 mg est présenté sous forme de gélule en gélatine constituée d'une coiffe de couleur caramel
sur laquelle est imprimé « Pfizer » à l'encre blanche et d'un corps orange sur lequel est imprimé
« STN 25 mg » à l'encre blanche, contenant des granules de couleur jaune orangé.
Sutent 37,5 mg est présenté sous forme de gélule en gélatine constituée d'une coiffe de couleur jaune
sur laquelle est imprimé « Pfizer » à l'encre noire et d'un corps jaune sur lequel est imprimé « STN
37,5 mg » à l'encre noire, contenant des granules de couleur jaune orangé.
Sutent 50 mg est présenté sous forme de gélule en gélatine constituée d'une coiffe de couleur caramel
sur laquelle est imprimé « Pfizer » à l'encre blanche et d'un corps de couleur caramel sur lequel est
imprimé « STN 50 mg » à l'encre blanche, contenant des granules de couleur jaune orangé.
Le médicament est fourni en flacons en plastique de 30 gélules et en plaquettes perforées en doses
unitaires contenant 28 x 1 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
Fabricant
Pfizer Italia S.r.l.
Via del Commercio ­ Zona Industriale -
63100 Marino del Tronto (Ascoli Piceno)
Italie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Luxembourg/Luxemburg
Pfizer Luxembourg SARL filialas Lietuvoje
Pfizer NV/SA
Tel. + 370 52 51 4000
Tél/Tel: +32 (0)2 554 62 11

Magyarország
,
Pfizer Kft.
.: +359 2 970 4333
Tel.: +36-1-488-37-00
Ceská republika
Malta
Pfizer, spol. s r.o.
Vivian Corporation Ltd.
Tel.: +420 283 004 111
Tel: +356 21344610
Danmark
Nederland
Pfizer ApS
Pfizer BV
Tlf: +45 44 20 11 00
Tel: +31 (0)10 406 43 01
Norge
PFIZER PHARMA GmbH
Pfizer AS
Tel: +49 (0)30 550055-51000
Tlf: +47 67 52 61 00
Eesti
Österreich
Pfizer Luxembourg SARL Eesti filiaal
Pfizer Corporation Austria Ges.m.b.H.
Tel.: +372 666 7500
Tel: +43 (0)1 521 15-0

Polska
Pfizer A.E.
Pfizer Polska Sp.z.o.o
: +30 210 6785 800
Tel.:+48 22 335 61 00
España
Portugal
Pfizer, S.L.
Laboratórios Pfizer, Lda.
Tel: +34 91 490 99 00
Tel: +351 21 423 5500
France
România
Pfizer
Pfizer Romania S.R.L.
Tél: +33 (0)1 58 07 34 40
Tel: +40 (0) 21 207 28 00
Hrvatska
Slovenija
Pfizer Croatia d.o.o.
Pfizer Luxembourg SARL
Tel: + 385 1 3908 777
Pfizer, podruznica za svetovanje s podrocja
farmacevtske dejavnosti, Ljubljana
Tel.: + 386 (0) 1 52 11 400
Ireland
Slovenská republika
Pfizer Healthcare Ireland
Pfizer Luxembourg SARL, organizacná zlozka
Tel: 1800 633 363 (toll free)
Tel.:+ 421 2 3355 5500
+44 (0)1304 616161
Ísland
Suomi/Finland
Icepharma hf.
Pfizer Oy
Sími: +354 540 8000
Puh./Tel: +358 (0)9 43 00 40
Italia
Sverige
Pfizer S.r.l.
Pfizer AB
Tel: +39 06 33 18 21
Tel: +46 (0)8 550 520 00
K
United Kingdom (Northern Ireland)
Pfizer A.E. (Cyprus Branch)
Pfizer Limited
T.:+ 357 22 817690
Tel: +44 (0)1304 616161
Latvij
Pfizer Luxembourg SARL filiale Latvij
Tel.: + 371 670 35 775
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS