Suboxone 8 mg - 2 mg subl. film sachet

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone 2 mg/0,5 mg comprimé sublingual
Suboxone 8 mg/2 mg comprimé sublingual
Suboxone 16 mg/4 mg comprimé sublingual
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Suboxone 2 mg/0,5 mg comprimé sublingual
Chaque comprimé sublingual contient 2 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 0,5 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé sublingual contient 42 mg de lactose (sous forme monohydratée).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Suboxone 8 mg/2 mg comprimé sublingual
Chaque comprimé sublingual contient 8 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 2 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé sublingual contient 168 mg de lactose (sous forme monohydratée).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Suboxone 16 mg/4 mg comprimé sublingual
Chaque comprimé sublingual contient 16 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 4 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé sublingual contient 156,64 mg de lactose (sous forme monohydratée).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé sublingual
Suboxone 2 mg/0,5 mg comprimé sublingual
Comprimés hexagonaux biconvexes blancs de 6,5 mm portant la mention « N2 » gravée sur une face.
Suboxone 8 mg/2 mg comprimé sublingual
Comprimés hexagonaux biconvexes blancs de 11 mm portant la mention « N8 » gravée sur une face.
Suboxone 16 mg/4 mg comprimé sublingual
Comprimés ronds biconvexes blancs de 10,5 mm portant la mention « N16 » gravée sur une face.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Traitement substitutif de la pharmacodépendance aux opioïdes dans le cadre d’une prise en charge
médicale, sociale et psychologique. La naloxone est un composant destiné à empêcher le mésusage du
produit par voie intraveineuse. Suboxone est indiqué chez les adultes et les adolescents âgés de plus de
15 ans qui ont accepté d’être traités pour leur dépendance.
2
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement doit se faire sous la surveillance d’un médecin spécialisé dans la prise en charge de la
dépendance/addiction aux opioïdes.
Précautions à prendre avant l’induction
Avant d’instaurer le traitement, le médecin doit prendre en compte le type de dépendance aux opioïdes
(opioïdes à durée d’action longue ou courte), le temps écoulé depuis la dernière prise d’opioïdes et le
niveau de dépendance aux opioïdes. Afin d’éviter de précipiter l’apparition d’un syndrome de sevrage,
l’induction du traitement par buprénorphine/naloxone ou par buprénorphine seule doit être effectuée
dès l’apparition de signes objectifs et évidents de sevrage (démontrés par un score indiquant un
sevrage léger à modéré sur l’échelle clinique validée des symptômes de sevrage des opioïdes
(COWS)).
o
Pour les patients dépendants à l’héroïne ou aux opioïdes à courte durée d’action, la première
dose de buprénorphine/naloxone doit être prise lors de l’apparition des premiers signes de
sevrage, mais doit intervenir au moins 6 heures après la dernière prise d’opioïdes.
o
Pour les patients recevant de la méthadone, la dose de méthadone doit être réduite à une
posologie maximum de 30 mg/jour avant d’instaurer un traitement par
buprénorphine/naloxone. Il convient de prendre en considération la longue demi-vie de la
méthadone au moment d’instaurer le traitement par la buprénorphine/naloxone. La première
dose de buprénorphine/naloxone ne doit être prise que lorsqu’apparaissent les premiers signes
de sevrage, mais doit intervenir au moins 24 heures après la dernière prise de méthadone par le
patient. La buprénorphine peut précipiter l’apparition de symptômes de sevrage chez les
patients dépendants à la méthadone.
Posologie
Instauration du traitement (induction)
La dose initiale recommandée chez les adultes et les adolescents âgés de plus de 15 ans est de deux
comprimés sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg. Cette dose peut être obtenue en utilisant deux
comprimés sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg en une prise, qui peut être répétée jusqu’à deux fois le
premier jour pour minimiser les symptômes de sevrage indésirables et maintenir le patient sous traitement.
Pendant la phase d’instauration du traitement, il est recommandé de contrôler quotidiennement son
administration afin de s’assurer que le comprimé est placé correctement sous la langue et d’observer la
réponse du patient au traitement, ce qui permettra d’adapter efficacement la dose administrée en fonction
de l’effet clinique obtenu chez le patient.
Stabilisation de la posologie et traitement d’entretien
Suite à l’induction du traitement le jour 1, il convient de stabiliser rapidement le patient à une dose
d’entretien adéquate en ajustant la posologie pour atteindre une dose permettant de maintenir le patient
sous traitement et supprimer les effets de sevrage des opioïdes ; l’adaptation de la posologie est
fonction de la réévaluation de l’état clinique et psychologique du patient. La posologie maximale ne
doit pas dépasser 24 mg par jour de buprénorphine.
Pendant le traitement d’entretien, il peut être nécessaire périodiquement de stabiliser à nouveau le
patient à une nouvelle dose d’entretien en réponse à l’évolution de ses besoins.
Administration non quotidienne
Après obtention d’une stabilisation satisfaisante, la fréquence d’administration du traitement par
Suboxone peut être réduite à une administration tous les deux jours en doublant la dose quotidienne du
patient. Par exemple, un patient stabilisé recevant une dose quotidienne de 8 mg/2 mg peut recevoir
16 mg/4 mg un jour sur deux, sans traitement les jours intermédiaires. Chez certains patients, après
l’obtention d’une stabilisation satisfaisante, la fréquence d’administration du traitement par Suboxone
peut être réduite à 3 administrations par semaine (par exemple lundi, mercredi et vendredi). La dose du
lundi et du mercredi doivent être égales à deux fois la dose quotidienne du patient, et la dose du
vendredi doit être égale à trois fois la dose quotidienne du patient, sans traitement les jours
3
intermédiaires. En aucun cas, la dose ne doit dépasser 24 mg par jour. Cette posologie peut ne pas
convenir aux patients nécessitant une dose quotidienne > 8 mg/jour.
Arrêt du traitement
Après l’obtention d’une stabilisation satisfaisante, si le patient l’accepte, la dose peut être réduite
progressivement jusqu’à parvenir à une dose d’entretien plus faible ; dans certains cas favorables, le
traitement peut être arrêté. La disponibilité de comprimés sublinguaux dosés à 2 mg/0,5 mg et
8 mg/2 mg permet une diminution progressive de la dose. Chez les patients nécessitant des doses plus
faibles de buprénorphine, il est possible d’utiliser les comprimés sublinguaux de buprénorphine
0,4 mg. Les patients doivent être surveillés après l’arrêt du traitement en raison du risque de rechute.
Relais entre la buprénorphine et la buprénorphine/naloxone
En cas d’administration par voie sublinguale, la buprénorphine/naloxone et la buprénorphine ont des
effets cliniques comparables et sont interchangeables ; cependant, avant le relais entre la
buprénorphine/naloxone et la buprénorphine, le prescripteur et le patient doivent convenir du
changement et le patient doit être surveillé afin que la dose puisse être réajustée si nécessaire.
Relais entre le comprimé sublingual et le film sublingual (le cas échéant)
En cas de relais entre Suboxone en comprimés sublinguaux et Suboxone en film, le traitement doit être
instauré à la même dose que le médicament précédemment administré. Cependant, des ajustements
posologiques peuvent être nécessaires en cas de relais entre les médicaments. Du fait de la
biodisponibilité relative potentiellement plus élevée de Suboxone en film par rapport à Suboxone en
comprimés sublinguaux, les patients passant des comprimés sublinguaux aux films doivent être
surveillés afin de détecter des signes de surdosage. Les patients passant des films aux comprimés
sublinguaux doivent être surveillés afin de détecter des symptômes de sevrage ou d’autres signes de
sous-dosage. Dans les études cliniques, les paramètres pharmacocinétiques de Suboxone en film
n’étaient pas toujours similaires à ceux de Suboxone en comprimés sublinguaux aux dosages et aux
associations de dosages correspondants (voir rubrique 5.2). En cas de relais entre Suboxone en film et
Suboxone en comprimés sublinguaux, le patient doit être surveillé afin que la dose puisse être
réajustée si nécessaire. Il n’est pas recommandé d’associer les différentes formulations ou d’alterner
entre les formulations en film et en comprimé sublingual.
Populations particulières
Sujets âgés
La sécurité et l’efficacité de la buprénorphine/naloxone chez les patients âgés de plus de 65 ans n’ont
pas été établies. Aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
Insuffisance hépatique
Comme la pharmacocinétique de la buprénorphine/naloxone peut être modifiée chez les patients
présentant une insuffisance hépatique, il est recommandé d’instaurer le traitement à une dose initiale
plus faible et d’adapter la posologie avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance hépatique
légère à modérée. La buprénorphine/naloxone est contre-indiquée chez les patients présentant une
insuffisance hépatique sévère (voir rubriques 4.3 et 5.2).
Insuffisance rénale
Une modification de la posologie de la buprénorphine/naloxone n’est pas nécessaire chez les patients
atteints d’insuffisance rénale. La prudence est recommandée chez les patients présentant une
insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min) (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de la buprénorphine/naloxone chez les enfants âgés de moins de 15 ans n’ont
pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.
4
Mode d’administration
Les médecins doivent avertir les patients que la voie sublinguale est la seule voie d’administration
efficace et sûre de ce médicament (voir rubrique 4.4). Le comprimé doit être placé sous la langue
jusqu’à dissolution complète. Les patients ne doivent pas déglutir ni consommer des aliments ou des
boissons avant la dissolution complète du comprimé.
La
dose peut être composée de plusieurs comprimés de Suboxone de différents dosages, qui peuvent
être pris simultanément ou en deux parts ; la deuxième part doit être prise immédiatement après la
dissolution de la première part.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Insuffisance respiratoire sévère.
Insuffisance hépatique sévère.
Intoxication alcoolique aiguë ou
delirium tremens.
Association avec des antagonistes opioïdes (naltrexone, nalméfène) utilisés pour le traitement de la
dépendance aux opioïdes ou à l’alcool.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Mésusage, abus et usage détourné
Tout comme les autres opioïdes, licites ou illicites, la buprénorphine peut être mal utilisée ou utilisée
de manière abusive. Parmi les risques de mésusage et d’abus figurent le surdosage, la propagation
d’infections virales ou d’infections localisées et systémiques transmises par voie sanguine, la
dépression respiratoire et l’atteinte hépatique. Le mésusage de la buprénorphine par une personne
autre que le patient à qui le produit est destiné risque également de créer une nouvelle catégorie
d’individus primodépendants à cette substance. Ce type d’utilisation peut aussi apparaître lorsque le
médicament est distribué directement par le patient en vue d’un usage illicite ou lorsque le
médicament est volé, n’étant pas conservé en lieu sûr.
Un traitement sous-optimal par la buprénorphine/naloxone peut indiquer un mésusage du médicament
par le patient, ce qui peut entraîner un surdosage ou l’abandon du traitement. En cas de sous-dosage de
buprénorphine/naloxone, un patient peut continuer à gérer les symptômes de sevrage incontrôlés en
utilisant des opioïdes, de l’alcool ou des sédatifs-hypnotiques tels que les benzodiazépines.
Afin de réduire le risque de mésusage, d’abus et d’usage détourné, des précautions appropriées doivent
être prises lors de la prescription et de la délivrance de buprénorphine ; par exemple éviter de donner
des ordonnances pour de multiples renouvellements dès le début du traitement ; d’autre part, effectuer
des visites de suivi du patient tout en mettant en place un contrôle clinique adapté aux besoins du
patient.
L’association de la buprénorphine et de la naloxone dans Suboxone vise à prévenir tout mésusage ou
abus de buprénorphine. Comparé à la buprénorphine seule, Suboxone devrait moins faire l’objet d’un
mésusage par voie intraveineuse ou intranasale, car la présence de naloxone dans ce médicament
précipite l’apparition du syndrome de sevrage chez les individus dépendants à l’héroïne, à la
méthadone ou à tout autre agoniste opioïde.
Troubles respiratoires du sommeil
Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires du sommeil, notamment l’apnée centrale du
sommeil (ACS) et l’hypoxémie du sommeil. Le risque d’ACS augmente en fonction de la dose
d’opioïdes utilisée. Chez les patients présentant une ACS, une diminution de la dose totale d’opioïdes
doit être envisagée.
Dépression respiratoire
Des cas de décès par dépression respiratoire ont été observés, particulièrement lorsque la
buprénorphine avait été utilisée en association avec des benzodiazépines (voir rubrique 4.5) ou lorsque
5
la buprénorphine n’avait pas été utilisée conformément aux informations posologiques. Des décès ont
également été rapportés après la prise concomitante de buprénorphine et d’autres dépresseurs du
système nerveux central, tels que l’alcool ou d’autres opioïdes. L’administration de buprénorphine à
des personnes non dépendantes aux opioïdes, qui ne sont pas tolérantes aux effets des opioïdes, peut
entraîner une dépression respiratoire potentiellement fatale.
Ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients asthmatiques ou présentant une
insuffisance respiratoire (par exemple bronchopneumopathie chronique obstructive, cœur pulmonaire,
diminution de la capacité respiratoire, hypoxie, hypercapnie, dépression respiratoire préexistante ou
cyphoscoliose (déformation de la colonne vertébrale pouvant entraîner une dyspnée)).
L’association buprénorphine/naloxone peut provoquer une dépression respiratoire sévère,
potentiellement fatale, chez les enfants et les personnes non dépendantes en cas d’ingestion
accidentelle ou délibérée. Les patients doivent être avertis qu’ils doivent conserver la plaquette en
toute sécurité, ne jamais ouvrir la plaquette à l’avance, tenir les sachets hors de la portée des enfants et
des autres membres de la famille et ne pas prendre ce médicament devant les enfants. Un service
d’urgence doit être immédiatement contacté en cas d’ingestion accidentelle ou de suspicion
d’ingestion.
Dépression du SNC
L’association buprénorphine/naloxone peut provoquer une somnolence, en particulier lorsqu’il y a une
prise concomitante avec de l’alcool ou avec des dépresseurs du système nerveux central (tels que
benzodiazépines, anxiolytiques, sédatifs ou hypnotiques, voir rubriques 4.5 et 4.7).
Risque en cas d’utilisation concomitante de sédatifs tels que les benzodiazépines et médicaments
apparentés
L’utilisation concomitante de buprénorphine/naloxone et de sédatifs tels que les benzodiazépines ou
des médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et le
décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante de ces médicaments sédatifs doit être
réservée aux patients pour lesquels il n’existe pas d’alternatives thérapeutiques. S’il est décidé de
prescrire la buprénorphine/naloxone avec un médicament sédatif, la dose minimale efficace du sédatif
doit être utilisée et la durée de traitement doit être la plus courte possible. Les patients doivent être
étroitement surveillés afin que des signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation
puissent être détectés. À cet égard, il est fortement recommandé d’informer les patients et leurs
professionnels de santé qu’ils doivent être vigilants à ces symptômes (voir rubrique 4.5).
Syndrome sérotoninergique
L’administration concomitante de Suboxone et d’autres agents sérotoninergiques, tels que les
inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs
de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques, peut
engendrer un syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle (voir
rubrique 4.5).
Si un traitement concomitant avec d’autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il
est conseillé d’observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l’instauration du
traitement et les augmentations de dose.
Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comprendre des modifications de l’état mental,
une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement
devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes.
Dépendance
La buprénorphine est un agoniste partiel agissant sur le récepteur opiacé µ (mu) ; la prise prolongée de
ce produit entraîne une dépendance de type opioïde. Des études chez l’animal, ainsi que des données
cliniques, ont démontré que la buprénorphine peut provoquer une dépendance, celle-ci étant toutefois
moindre que celle provoquée par un agoniste complet, tel que la morphine.
6
L’interruption brutale du traitement n’est pas recommandée, car elle peut entraîner un syndrome de
sevrage dont les premiers signes peuvent apparaître plus tard.
Hépatite et atteintes hépatiques
Des cas d’atteinte hépatique aiguë ont été signalés chez des sujets dépendants aux opioïdes, à la fois
dans les rapports des essais cliniques et dans les rapports sur les effets indésirables survenus après la
commercialisation du produit. Les anomalies observées vont d’une élévation transitoire
asymptomatique des transaminases hépatiques à des cas d’insuffisance hépatique, de nécrose
hépatique, de syndrome hépato-rénal, d’encéphalopathie hépatique et de décès. Dans de nombreux cas,
la présence d’un dysfonctionnement mitochondrial préexistant (maladie génétique, anomalies
enzymatiques hépatiques, infection par le virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C, abus d’alcool,
anorexie, utilisation concomitante d’un autre médicament potentiellement hépatotoxique) et la
persistance d’injections de drogues peuvent être responsables de l’atteinte hépatique ou y contribuer.
Ces facteurs sous-jacents doivent être pris en compte avant la prescription de buprénorphine/naloxone
et au cours du traitement. En cas de suspicion d’atteinte hépatique, un bilan biologique et étiologique
approfondi doit être pratiqué. En fonction des résultats obtenus, le traitement peut être interrompu avec
prudence afin de prévenir l’apparition de symptômes de sevrage et d’éviter le retour à l’utilisation de
drogues illicites. En cas de poursuite du traitement, il faudra étroitement surveiller la fonction
hépatique.
Précipitation d’un syndrome de sevrage aux opioïdes
Lors de l’instauration du traitement par buprénorphine/naloxone, le médecin doit prendre en compte le
profil agoniste partiel de la buprénorphine et être conscient que le traitement peut précipiter
l’apparition d’un syndrome de sevrage chez les patients dépendants aux opioïdes, particulièrement si
le traitement est administré moins de 6 heures après la dernière utilisation d’héroïne ou d’un autre
opioïde à durée d’action courte, ou s’il est administré moins de 24 heures après la dernière prise de
méthadone. Les patients doivent être étroitement surveillés lors du passage de la buprénorphine ou de
la méthadone à la buprénorphine/naloxone, car des symptômes de sevrage ont été signalés. Afin
d’éviter de précipiter l’apparition d’un syndrome de sevrage, l’induction du traitement par
buprénorphine/naloxone doit être effectuée dès l’apparition des signes objectifs de manque (voir
rubrique 4.2).
Les symptômes de sevrage peuvent également être dus à un dosage sous-optimal.
Insuffisance hépatique
Les effets de l’insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de la buprénorphine et de la naloxone
ont été évalués dans une étude réalisée après commercialisation. En raison de la métabolisation
hépatique importante de la buprénorphine et la naloxone, on retrouve des taux plasmatiques de
buprénorphine et de naloxone plus élevés chez les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée à
sévère que chez les volontaires sains. Les patients doivent être surveillés afin d’éviter les signes et
symptômes de précipitation du syndrome de sevrage aux opioïdes, de toxicité ou de surdosage causés
par des taux élevés de naloxone et/ou buprénorphine.
Un bilan de la fonction hépatique initiale et un dépistage des hépatites virales sont recommandés avant
le début du traitement. Le risque d’atteinte hépatique est majoré chez les patients présentant une
hépatite virale, recevant un traitement concomitant (voir rubrique 4.5) et/ou présentant un
dysfonctionnement hépatique. Il est recommandé de contrôler régulièrement la fonction hépatique
(voir rubrique 4.4).
L’association buprénorphine/naloxone doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant
une insuffisance hépatique modérée (voir rubriques 4.3 et 5.2). Chez les patients présentant une
insuffisance hépatique sévère, l’utilisation de l’association buprénorphine/naloxone est
contre-indiquée.
Insuffisance rénale
L’élimination rénale peut être prolongée, car 30 % de la dose administrée est éliminée par voie rénale.
Les métabolites de la buprénorphine s’accumulent chez les patients atteints d’insuffisance rénale. La
7
prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la
créatinine < 30 mL/min) (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Inhibiteurs du CYP3A4
Les médicaments qui inhibent l’enzyme CYP3A4 peuvent contribuer à une augmentation des
concentrations de buprénorphine. Il peut être nécessaire de réduire la dose de buprénorphine/naloxone.
Chez les patients déjà traités par des inhibiteurs du CYP3A4, la posologie de la
buprénorphine/naloxone doit être adaptée avec prudence car une dose moindre peut s’avérer suffisante
chez ces patients (voir rubrique 4.5).
Effets de classe
L’administration d’opioïdes peut déclencher une hypotension orthostatique chez les patients traités en
ambulatoire.
Les opioïdes peuvent augmenter la pression du liquide céphalo-rachidien, ce qui peut être à l’origine
de crises épileptiques. C’est la raison pour laquelle les opioïdes doivent être utilisés avec précaution
chez les patients présentant un traumatisme crânien, des lésions intracrâniennes et dans d’autres
situations pouvant induire une augmentation de la pression du liquide céphalo-rachidien ou chez les
patients ayant des antécédents de crises convulsives.
Les opioïdes doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant une hypotension, une
hypertrophie de la prostate ou une sténose urétrale.
Un myosis induit par des opioïdes, des altérations du niveau de conscience ou de la perception de la
douleur en tant que symptôme de la maladie, peuvent interférer avec l’évaluation du patient,
compliquer le diagnostic ou masquer l’évolution clinique d’une maladie concomitante.
Les opioïdes doivent être utilisés avec précaution chez les patients atteints de myxœdème,
d’hypothyroïdie ou d’insuffisance surrénalienne (par exemple, maladie d’Addison).
Les opioïdes peuvent être responsables d’une augmentation de la pression intra-cholédocienne et
doivent donc être utilisés avec précaution chez les patients présentant un dysfonctionnement des voies
biliaires.
Les opioïdes doivent être administrés avec précaution chez les patients âgés ou affaiblis.
Selon les données disponibles sur la morphine, l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de la
monoamine oxydase (IMAO) peut provoquer une majoration des effets des opioïdes (voir
rubrique 4.5).
Excipients
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit
total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires
rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
Population pédiatrique
Utilisation chez les adolescents (âgés de 15 à moins de 18 ans)
En raison de l’absence de données chez les adolescents (âgés de 15 à moins de 18 ans), les patients
appartenant à cette tranche d’âge doivent être plus étroitement surveillés pendant le traitement.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
La buprénorphine/naloxone ne doit pas être prise en association avec :
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Des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l’alcool, en raison de la majoration
par l’alcool de l’effet sédatif de la buprénorphine (voir rubrique 4.7).
Suboxone doit être utilisé avec prudence en cas d’administration concomitante avec :
Des sédatifs tels que les benzodiazépines et médicaments apparentés.
L’utilisation concomitante d’opioïdes et de sédatifs tels que les benzodiazépines et médicaments
apparentés majore le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en
augmentant l’effet dépresseur du SNC. La dose du sédatif et la durée de son utilisation
concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4). Les patients doivent être informés qu’il
est extrêmement dangereux de s’administrer soi-même des benzodiazépines qui n’ont pas été
prescrites tout en prenant ce produit, et doivent également être avertis qu’ils doivent suivre
scrupuleusement les indications de leur médecin lorsqu’ils prennent des benzodiazépines
simultanément avec ce produit (voir rubrique 4.4).
D’autres dépresseurs du système nerveux central, d’autres dérivés opioïdes (par exemple
méthadone, antalgiques et antitussifs), certains antidépresseurs, des antihistaminiques H1
sédatifs, des barbituriques, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines, des
neuroleptiques, la clonidine et substances apparentées : ces associations majorent la dépression
du système nerveux central. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de
véhicules et l’utilisation de machines.
Par ailleurs, une analgésie adéquate peut être difficile à obtenir lorsque l’on administre un
opioïde agoniste complet chez des patients recevant l’association buprénorphine/naloxone. Par
conséquent, le risque de surdosage avec un agoniste complet existe, en particulier lorsque l’on
essaye de surmonter les effets de l’agoniste partiel buprénorphine ou lorsque les concentrations
plasmatiques de la buprénorphine diminuent.
Des médicaments sérotoninergiques tels que les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs
de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la
noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques, car le risque de syndrome
sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle, est accru (voir rubrique 4.4).
La naltrexone et le nalméfène sont des antagonistes des opioïdes susceptibles de bloquer les
effets pharmacologiques de la buprénorphine. Pour les patients dépendants aux opioïdes
recevant un traitement par buprénorphine/naloxone, la co-administration de naltrexone et de
nalméfène est contre-indiquée, la naltrexone et le nalméfène pouvant précipiter l’apparition
brutale de symptômes de sevrage prolongés et intenses aux opioïdes (voir rubrique 4.3).
Des inhibiteurs du CYP3A4 : une étude d’interaction entre la buprénorphine et le kétoconazole
(un inhibiteur puissant du CYP3A4) a montré une augmentation de la C
max
et de l’ASC (aire
sous la courbe) de la buprénorphine (respectivement de 50 % et 70 % environ) et, dans une
moindre mesure, de la norbuprénorphine. Les patients traités par Suboxone doivent être
étroitement surveillés et une diminution de la posologie peut s’avérer nécessaire en cas
d’association avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple les inhibiteurs de la
protéase, tels que ritonavir, nelfinavir ou indinavir ou les antifongiques azolés, tels que
kétoconazole ou itraconazole, les antibiotiques macrolides).
Des inducteurs du CYP3A4 : l’utilisation concomitante d’inducteurs du CYP3A4 et de
buprénorphine peut réduire les concentrations plasmatiques de buprénorphine et rendre
potentiellement sous-optimal le traitement de la dépendance aux opioïdes par la buprénorphine.
Une surveillance étroite est recommandée chez les patients traités par buprénorphine/naloxone
si des inducteurs (par exemple phénobarbital, carbamazépine, phénytoïne, rifampicine) sont
co-administrés. La posologie de buprénorphine ou de l’inducteur du CYP3A4 doit être ajustée
en conséquence.
Selon les données disponibles concernant la morphine, l’utilisation concomitante d’inhibiteurs
de la monoamine oxydase (IMAO) peut provoquer une majoration des effets des opioïdes.
9
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’existe pas ou peu de données sur l’utilisation de la buprénorphine/naloxone chez la femme
enceinte. Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir
rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l’homme n’est pas connu.
En fin de grossesse, la buprénorphine peut provoquer une dépression respiratoire chez le nouveau-né,
même si la durée d’administration est courte. L’administration à long terme de buprénorphine au cours
des trois derniers mois de la grossesse peut provoquer l’apparition d’un syndrome de sevrage chez le
nouveau-né (par ex., hypertonie, tremblement du nouveau-né, agitation néonatale, myoclonie ou
convulsions). Le syndrome est généralement retardé de plusieurs heures à plusieurs jours après la
naissance.
En raison de la longue demi-vie de la buprénorphine, une surveillance néonatale de plusieurs jours doit
être envisagée à la fin de la grossesse pour éviter le risque de dépression respiratoire ou de syndrome
de sevrage chez le nouveau-né.
Par ailleurs, l’utilisation de l’association buprénorphine/naloxone pendant la grossesse doit être
évaluée par le médecin. L’association buprénorphine/naloxone ne doit être utilisée pendant la
grossesse que si le bénéfice potentiel est supérieur au risque potentiel pour le fœtus.
Allaitement
On ne sait pas si la naloxone est excrétée dans le lait maternel. La buprénorphine et ses métabolites
sont excrétés dans le lait maternel. Chez le rat, il a été démontré que la buprénorphine inhibait la
lactation. L’allaitement doit donc être interrompu au cours du traitement par Suboxone.
Fertilité
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une baisse de la fertilité chez les femelles lors
de la prise de doses élevées (exposition systémique > 2,4 fois l’exposition humaine à la dose maximale
recommandée de 24 mg de buprénorphine, sur la base des ASC). Voir rubrique 5.3.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’association buprénorphine/naloxone a une influence mineure à modérée sur l’aptitude à conduire
des véhicules et à utiliser des machines lorsqu’elle est administrée à des patients dépendants aux
opioïdes. Ce médicament peut provoquer une somnolence, des vertiges ou une confusion mentale, en
particulier pendant l’induction du traitement et l’adaptation de la posologie. Si le produit est pris en
même temps que de l’alcool ou des dépresseurs du système nerveux central, son effet risque d’être
majoré (voir rubriques 4.4 et 4.5)
Les patients doivent être avertis que la prise de buprénorphine/naloxone peut affecter leur capacité à
conduire et utiliser des machines dangereuses.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables liés au traitement les plus fréquemment signalés au cours des études cliniques
pivots étaient la constipation et les symptômes fréquemment associés au syndrome de sevrage (à
savoir insomnie, céphalées, nausées, hyperhidrose et douleurs). Parmi les cas de crise convulsive,
vomissements, diarrhée et résultats élevés des tests de la fonction hépatique qui ont été rapportés,
certains ont été considérés comme graves.
10
Liste tabulée des effets indésirables
Le tableau 1 présente une synthèse des effets indésirables rapportés dans les études cliniques au cours
desquelles 342 patients sur 472 (72,5 %) ont signalé des effets indésirables, ainsi que les effets
indésirables signalés dans le cadre de la pharmacovigilance après commercialisation.
La fréquence des effets indésirables possibles, indiqués ci-dessous est définie selon la convention
suivante :
très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), fréquence
indéterminée (ne peut être estimée sur la base de données disponibles).
Tableau 1 : Effets indésirables liés au traitement signalés dans les essais cliniques et lors de la
surveillance après commercialisation portant sur l’association buprénorphine/naloxone
Classe de
systèmes
d’organes
Infections et
infestations
Très fréquent
Fréquent
Grippe
Infection
Pharyngite
Rhinite
Peu fréquent
Infection des voies
urinaires
Infection vaginale
Anémie
Leucocytose
Leucopénie
Lymphadénopathie
Thrombopénie
Hypersensibilité
Appétit diminué
Hyperglycémie
Hyperlipidémie
Hypoglycémie
Rêves anormaux
Agitation
Apathie
Dépersonnalisation
Pharmacodépen-
dance
Humeur
euphorique
Hostilité
Amnésie
Hyperkinésie
Convulsion
Trouble du langage
Tremblement
Conjonctivite
Myosis
Vertige
Angine de poitrine
Bradycardie
Infarctus du
11
Fréquence
indéterminée
Affections
hématologiques et
du système
lymphatique
Affections du
système
immunitaire
Troubles du
métabolisme et de
la nutrition
Affections
psychiatriques
Insomnie
Anxiété
Dépression
Diminution de la
libido
Nervosité
Pensée anormale
Choc
anaphylactique
Hallucinations
Affections du
système nerveux
Céphalées
Affections
oculaires
Affections de
l’oreille et du
labyrinthe
Affections
cardiaques
Migraine
Sensations
vertigineuses
Hypertonie
Paresthésies
Somnolence
Amblyopie
Trouble lacrymal
Encéphalopathie
hépatique
Syncope
Classe de
systèmes
d’organes
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
myocarde
Palpitations
Tachycardie
Hypotension
Asthme
Dyspnée
Bâillements
Ulcération buccale
Altération de la
couleur de la
langue
Fréquence
indéterminée
Affections
vasculaires
Affections
respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Affections gastro-
intestinales
Hypertension
Vasodilatation
Toux
Hypotension
orthostatique
Bronchospasme
Dépression
respiratoire
Constipation
Nausées
Douleur
abdominale
Diarrhée
Dyspepsie
Flatulences
Vomissements
Affections
hépatobiliaires
Affections de la
peau et du tissu
sous-cutané
Hyperhidrose
Prurit
Rash
Urticaire
Affections
musculo-
squelettiques et
systémiques
Affections du rein
et des voies
urinaires
Dorsalgie
Arthralgies
Spasmes
musculaires
Myalgies
Anormalité de
l’urine
Acné
Alopécie
Dermatite
exfoliatrice
Sécheresse cutanée
Masse cutanée
Arthrite
Hépatite
Hépatite aiguë
Jaunisse
Nécrose
hépatique
Syndrome
hépatorénal
Angiœdème
Affections des
organes de
reproduction et du
sein
Troubles
généraux et
anomalies au site
d’administration
Syndrome de
sevrage
médicamenteux
Dysérection
Asthénie
Douleur
thoracique
Frissons
Fièvre
Malaise
Douleur
Œdème
périphérique
Albuminurie
Dysurie
Hématurie
Néphrolithiase
Rétention urinaire
Aménorrhée
Troubles de
l’éjaculation
Ménorragie
Métrorragie
Hypothermie
Syndrome de
sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
12
Classe de
systèmes
d’organes
Investigations
Très fréquent
Fréquent
Test hépatique
anormal
Poids diminué
Lésion
Peu fréquent
Créatininémie
augmentée
Coup de chaleur
Fréquence
indéterminée
Transaminases
augmentées
Lésions,
intoxications et
complications
liées aux
procédures
Description d’effets indésirables sélectionnés
En cas de mésusage du médicament par voie intraveineuse, certains effets indésirables qui sont
attribués au mésusage plutôt qu’au médicament et qui ont été rapportées sont des réactions locales,
parfois septiques (abcès, cellulite), des hépatites aiguës potentiellement graves et d’autres infections,
telles que des pneumonies ou des endocardites (voir rubrique 4.4).
Chez les patients présentant une pharmacodépendance manifeste, la première administration de
buprénorphine peut provoquer un syndrome de sevrage médicamenteux du même type que celui induit
par la naloxone (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Symptômes
Le principal symptôme nécessitant une intervention médicale en cas de surdosage est la dépression
respiratoire consécutive à une dépression du système nerveux central, car elle peut entraîner un arrêt
respiratoire et le décès. Les signes d’un surdosage peuvent également être : somnolence, amblyopie,
myosis, hypotension, nausées, vomissements et/ou troubles du langage.
Prise en charge
Une prise en charge globale, comprenant une surveillance étroite de l’état respiratoire et cardiaque du
patient, doit être instituée. Un traitement symptomatique de la dépression respiratoire et des mesures
standard de soins intensifs doivent être mis en place. La libération des voies aériennes supérieures
ainsi qu’une ventilation assistée ou contrôlée doivent être assurées. Le patient doit être transféré dans
une unité disposant de tous les moyens de réanimation nécessaires.
Si le patient vomit, des précautions doivent être prises afin d’éviter qu’il inhale son vomi.
L’utilisation d’un antagoniste opioïde (à savoir la naloxone) est recommandée, malgré l’effet modeste
qu’il peut exercer pour inverser les symptômes respiratoires induits par la buprénorphine comparé à
ses effets sur les agonistes opioïdes complets.
En cas d’utilisation de la naloxone, la longue durée d’action de la buprénorphine doit être prise en
compte pour déterminer la durée du traitement et la surveillance médicale nécessaires pour inverser les
effets du surdosage. La naloxone peut être éliminée plus rapidement que la buprénorphine ; par
conséquent les symptômes de surdosage de la buprénorphine, préalablement contrôlés par la naloxone,
peuvent réapparaître. Une perfusion continue peut donc s’avérer nécessaire. Si celle-ci est impossible,
13
une dose répétée de naloxone peut être requise. Les débits de la perfusion intraveineuse continue
doivent être ajustés en fonction de la réponse du patient.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Autres médicaments du système nerveux central, médicaments
utilisés pour traiter les troubles addictifs, code ATC : N07BC51.
Mécanisme d’action
La buprénorphine est un agoniste partiel/antagoniste qui se fixe aux récepteurs opioïdes cérébraux μ
(mu) et κ (kappa). Son activité dans le traitement de substitution aux opioïdes est attribuée à sa liaison
lentement réversible aux récepteurs opioïdes μ qui, sur une période prolongée, peut réduire le besoin
en drogues chez les patients dépendants.
Les effets plafonds des agonistes opioïdes ont été observés au cours d’études de pharmacologie
clinique chez des patients présentant une dépendance aux opioïdes.
La naloxone est un antagoniste des récepteurs opioïdes μ. Lorsque la naloxone est administrée par voie
orale ou sublinguale aux posologies habituelles chez des patients présentant un syndrome de sevrage
des opioïdes, elle n’a que peu ou pas d’effet pharmacologique en raison de son métabolisme presque
complet lors du premier passage. Cependant, en cas d’administration intraveineuse à des personnes
dépendantes aux opioïdes, la naloxone présente dans Suboxone provoque des effets antagonistes
opioïdes marqués ainsi qu’un syndrome de sevrage des opioïdes, dissuadant donc de toute utilisation
abusive du produit par voie intraveineuse.
Efficacité et sécurité cliniques
Les données d’efficacité et de sécurité de l’association buprénorphine/naloxone proviennent
principalement des résultats obtenus dans le cadre d’une étude clinique menée sur un an, comprenant
la comparaison de l’administration randomisée, en double aveugle, de comprimés de
buprénorphine/naloxone, de buprénorphine et de placebo sur une période de 4 semaines, suivie d’une
étude de tolérance à la buprénorphine/naloxone pendant 48 semaines. Dans cette étude, 326 sujets
héroïnomanes ont été randomisés pour recevoir soit 16 mg par jour de buprénorphine/naloxone, soit
16 mg par jour de buprénorphine soit un placebo. Les sujets randomisés pour recevoir l’un des
traitements actifs ont commencé par recevoir 8 mg de buprénorphine le Jour 1, puis 16 mg (deux
comprimés de 8 mg) de buprénorphine le Jour 2. Le Jour 3, les sujets randomisés pour recevoir
l’association buprénorphine/naloxone sont passés au comprimé combiné. Les sujets ont été suivis
chaque jour à la clinique (du lundi au vendredi) pour évaluer la posologie et l’efficacité. Des doses ont
été délivrées aux patients pour qu'ils les prennent chez eux pendant le week-end. L’objectif principal
de l’étude consistait à comparer individuellement l’efficacité de la buprénorphine et de l’association
buprénorphine/naloxone par rapport au placebo. Le pourcentage de prélèvements urinaires, effectués
trois fois par semaine, qui se sont révélés négatifs aux opioïdes non inclus dans l’étude était
statistiquement plus élevé dans le groupe sous buprénorphine/naloxone que dans le groupe sous
placebo (p < 0,0001) et dans le groupe sous buprénorphine que dans le groupe sous placebo
(p < 0,0001).
Dans le cadre d'une étude en double aveugle, double placebo, en groupes parallèles, comparant une
solution éthanolique de buprénorphine à un contrôle actif d'agoniste complet, 162 sujets ont été
randomisés pour recevoir une solution éthanolique de buprénorphine sublinguale à une dose de
8 mg/jour (une dose à peu près comparable à une dose de 12 mg/jour de buprénorphine/naloxone), ou
deux doses relativement faibles du contrôle actif, l'une d'elles étant suffisamment faible pour servir
d'alternative au placebo, pendant une phase d'induction de 3 à 10 jours, une phase d'entretien de
16 semaines et une phase de désintoxication de 7 semaines. La dose d'entretien de la buprénorphine a
été atteinte au Jour 3 ; les doses du contrôle actif ont été adaptées plus progressivement. En se basant
14
sur le maintien sous traitement et sur le pourcentage de prélèvements urinaires, réalisés trois fois par
semaine, négatifs aux opioïdes non inclus dans l'étude, la buprénorphine s'est révélée plus efficace que
la dose faible du groupe contrôle en permettant de maintenir les héroïnomanes sous traitement et en
réduisant leur consommation d'opioïdes pendant le traitement. L'efficacité de la prise de 8 mg par jour
de buprénorphine était similaire à celle de la dose modérée du contrôle actif ; toutefois, l'équivalence
n'a pas été démontrée.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Buprénorphine
Absorption
Après administration par voie orale, la buprénorphine subit l’effet de premier passage avec une
N-désalkylation et une glucuroconjugaison dans l’intestin grêle et dans le foie. L’administration de ce
médicament par voie orale est donc inappropriée.
Après administration par voie sublinguale, la concentration plasmatique maximale est atteinte en
90 minutes. Les concentrations plasmatiques de buprénorphine augmentaient avec les doses
croissantes de buprénorphine/naloxone administrées par voie sublinguale. La C
max
et l’ASC de la
buprénorphine augmentaient avec la dose (dans l’intervalle de 4 à 16 mg), bien que l’augmentation ait
été moins que proportionnelle à la dose.
Tableau 2. Paramètres pharmacocinétiques moyens de la buprénorphine
Paramètre PK
C
max
ng/mL
ASC
0-48
ng.h/mL
Suboxone 4 mg
1,84 (39)
12,52 (35)
Suboxone 8 mg
3,0 (51)
20,22 (43)
Suboxone 16 mg
5,95 (38)
34,89 (33)
15
Tableau 3. Variations des paramètres pharmacocinétiques de Suboxone film administré par voie
sublinguale ou bucco-gingivale par rapport à Suboxone comprimé sublingual
Dosage
2 mg/
0,5 mg
2 mg/
0,5 mg
8 mg/
2 mg
12 mg/
3 mg
8 mg/
2 mg
plus
2 mg/
0,5 mg
Paramètre
Augmentation du paramètre PK de
PK
la buprénorphine
Film
Film
Film bucco-
sublingual bucco-
gingival
versus
gingival
versus
film
comprimé
versus
sublingual
sublingual comprimé
sublingual
22 %
25 %
-
C
max
ASC
0-last
-
19 %
-
C
max
ASC
0-last
C
max
ASC
0-last
C
max
ASC
0-last
C
max
ASC
0-last
-
-
28 %
20 %
37 %
21 %
-
-
21 %
23 %
34 %
25 %
47 %
29 %
27 %
23 %
21 %
16 %
-
-
-
-
13 %
-
Paramètre
Augmentation du paramètre PK
PK
de la naxolone
Film
Film
Film bucco-
sublingual bucco-
gingival
versus
gingival
versus
film
comprimé
versus
sublingual
sublingual comprimé
sublingual
C
max
-
-
-
ASC
0-last
-
-
-
C
max
ASC
0-last
C
max
ASC
0-last
C
max
ASC
0-last
C
max
ASC
0-last
-
-
41 %
30 %
57 %
45 %
17 %
-
17 %
22 %
54 %
43 %
72 %
57 %
38 %
30 %
21 %
24 %
-
-
9%
-
19 %
19 %
Note 1. Le tiret (-) indique l’absence de variation lorsque les intervalles de confiance à 90 % des
rapports des moyennes géométriques des valeurs de la C
max
et de l’ASC
0-last
sont dans la limite de 80 %
à 125 %.
Note 2. Il n’existe pas de données pour le film de 4 mg/1 mg ; sa composition est proportionnelle à
celle du film de 2 mg/0,5 mg et ses dimensions sont identiques à celles de deux films de 2 mg/0,5 mg.
Distribution
L’absorption de la buprénorphine est suivie d’une phase de distribution rapide (demi-vie de
distribution de 2 à 5 heures).
La buprénorphine est très lipophile, ce qui entraîne un passage rapide de la barrière
hémato-encéphalique.
La liaison de la buprénorphine aux protéines, essentiellement aux alpha- et bêta-globulines, est
d’environ 96 %.
Biotransformation
La buprénorphine est métabolisée principalement par N-désalkylation via l’enzyme CYP3A4 du
système microsomal hépatique. La molécule mère et le métabolite primaire désalkylé, la
norbuprénorphine, font ensuite l’objet d’une glucuroconjugaison. La norbuprénorphine se lie aux
récepteurs opioïdes
in vitro
; cependant, on ne sait pas si elle contribue à l’effet global de l’association
buprénorphine/naloxone.
Élimination
L’élimination de la buprénorphine est bi- ou tri-exponentielle et la demi-vie d’élimination moyenne
est de 32 heures.
La buprénorphine est éliminée dans les fèces (environ 70 %) par excrétion biliaire des métabolites
glucuroconjugés, le reste (environ 30 %) étant éliminé dans les urines.
16
Linéarité/non-linéarité
La C
max
et l’ASC de la buprénorphine augmentent de façon linéaire avec la dose (dans l’intervalle de 4
à 16 mg), bien que l’augmentation ne soit pas directement proportionnelle à la dose.
Naloxone
Absorption et distribution
Après administration de buprénorphine/naloxone par voie sublinguale, les concentrations plasmatiques
de naloxone sont faibles et diminuent rapidement. Les concentrations plasmatiques maximales
moyennes de naloxone étaient trop faibles pour permettre d’évaluer la proportionnalité à la dose.
La naloxone ne modifie pas la pharmacocinétique de la buprénorphine ; les concentrations
plasmatiques de buprénorphine délivrées par les comprimés sublinguaux de buprénorphine et par le
film sublingual de buprénorphine/naloxone sont comparables.
Distribution
La liaison de la naloxone aux protéines, essentiellement à l’albumine, est d’environ 45 %.
Biotransformation
La naloxone est métabolisée dans le foie, principalement par glucuroconjugaison, et éliminée dans les
urines.
La naloxone est métabolisée par glucuroconjugaison directe pour former la naloxone 3-glucuronide,
ainsi que par N-désalkylation et réduction du groupe 6-oxo.
Élimination
La naloxone est éliminée dans les urines, avec une demi-vie d’élimination moyenne de 0,9 à
9 heure(s).
Populations particulières
Sujets âgés
Aucune donnée pharmacocinétique n’est disponible chez les personnes âgées.
Insuffisance rénale
L’élimination rénale joue un rôle relativement peu important (environ 30 %) dans la clairance totale de
la buprénorphine/naloxone. Aucune modification de la posologie basée sur la fonction rénale n’est
requise, mais la prudence est recommandée lors de l’administration du produit à des patients
présentant une insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.3).
Insuffisance hépatique
L’effet de l’insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de la buprénorphine et de la naloxone a
été évalué dans une étude réalisée après commercialisation.
Le tableau 4 résume les résultats d’une étude clinique dans laquelle l’exposition à la buprénorphine et
à la naloxone a été déterminée après administration d’un comprimé sublingual de
buprénorphine/naloxone 2 mg/0,5 mg chez des volontaires sains et chez des patients présentant
différents degrés d’insuffisance hépatique.
17
Tableau 4. Effet de l’insuffisance hépatique sur les paramètres pharmacocinétiques de la
buprénorphine et de la naloxone après administration de Suboxone (modification par rapport aux
volontaires sains)
Insuffisance hépatique
Insuffisance hépatique
légère
modérée
(Child-Pugh de Classe A)
(Child-Pugh de Classe B)
(n = 9)
(n = 8)
Buprénorphine
1,2 fois plus
1,1 fois plus
Identique
1,6 fois plus
Identique
0,2 fois moins
Naloxone
2,7 fois plus
3,2 fois plus
Insuffisance hépatique
sévère
(Child-Pugh de Classe C)
(n = 8)
1,7 fois plus
2,8 fois plus
11,3 fois plus
14,0 fois plus
Paramètres PK
C
max
ASC
défini
C
max
ASC
défini
L’exposition plasmatique à la buprénorphine était environ 3 fois plus élevée chez les patients ayant
une insuffisance hépatique sévère, tandis que l’exposition plasmatique à la naloxone était 14 fois plus
élevée chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère.
5.3
Données de sécurité préclinique
L’association de buprénorphine et de naloxone a été étudiée dans le cadre d’études de toxicité aiguë et
répétée chez l’animal (jusqu’à 90 jours chez le rat). Aucun accroissement synergique de la toxicité n'’a
été observé. Les effets indésirables étaient liés à l’activité pharmacologique connue des substances
agonistes et/ou antagonistes opioïdes.
L’association de chlorhydrate de buprénorphine et de chlorhydrate de naloxone (ratio 4:1) ne s’est pas
révélée mutagène dans le test de mutation bactérienne (test d’Ames), ni clastogène dans un test
cytogénétique
in vitro
sur lymphocytes humains ou dans le test des micronoyaux par voie
intraveineuse chez le rat.
Des études de reproduction, au cours desquelles la buprénorphine et la naloxone (ratio 1:1) étaient
administrées par voie orale, ont montré une létalité embryonnaire chez le rat en présence d’une toxicité
maternelle à toutes les doses. La plus faible dose étudiée correspondait à une exposition multipliée
par 1 pour la buprénorphine et par 5 pour la naloxone par rapport à la dose thérapeutique maximale
chez l’homme calculée en mg/m². Chez le lapin, aucune toxicité sur le développement n’a été observée
à des doses maternelles toxiques. De plus, aucune tératogénicité n'a été observée ni chez le rat ni chez
le lapin. Aucune étude péri-postnatale n’a été conduite avec l’association buprénorphine/naloxone ;
cependant, l’administration orale de buprénorphine à doses élevées aux mères pendant la gestation et
la lactation a entraîné une parturition difficile (conséquence possible de l’effet sédatif de la
buprénorphine), une mortalité néonatale élevée et un léger retard de développement de certaines
fonctions neurologiques (réflexe de redressement au contact d’une surface et réaction de sursaut) chez
le rat nouveau-né.
Chez le rat, l’administration de buprénorphine/naloxone dans la nourriture à des doses supérieures ou
égales à 500 ppm a provoqué une baisse de la fertilité, démontrée par des taux de conception plus
faibles chez les femelles. L’ajout d’une dose de 100 ppm à la nourriture (exposition estimée pour la
buprénorphine environ 2,4 fois supérieure par rapport à une dose de 24 mg de buprénorphine/naloxone
chez l’homme sur la base des ASC ; les concentrations plasmatiques de naloxone étaient en dessous de
la limite de détection chez le rat) n’a eu aucun effet indésirable sur la fertilité des femelles.
Une étude de carcinogénicité utilisant de la buprénorphine/naloxone a été menée chez le rat à des
doses de 7 mg/kg/jour, 30 mg/kg/jour et 120 mg/kg/jour, avec des expositions estimées 3 à 75 fois
supérieures à l’exposition chez l’homme à la dose quotidienne de 16 mg par voie sublinguale calculée
en mg/m². Des hausses statistiquement significatives de l’incidence d’adénomes testiculaires bénins à
cellules interstitielles (de Leydig) ont été observées dans tous les groupes quel que soit le dosage.
18
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Lactose monohydraté
Mannitol
Amidon de maïs
Povidone K 30
Acide citrique anhydre
Citrate de sodium
Stéarate de magnésium
Acésulfame potassium
Arômes naturels de citron et de citron vert
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
3 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
7 comprimés en plaquette en papier/aluminium/nylon/aluminium/PVC.
28 comprimés en plaquette en papier/aluminium/nylon/aluminium/PVC
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Suboxone 2 mg/0,5 mg comprimé sublingual
EU/1/06/359/001
EU/1/06/359/002
19
Suboxone 8 mg/2 mg comprimé sublingual
EU/1/06/359/003
EU/1/06/359/004
Suboxone 16 mg/4 mg comprimé sublingual
EU/1/06/359/005
EU/1/06/359/006
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de la première autorisation : 26 septembre 2006
Date du dernier renouvellement : 16 septembre 2011
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/
20
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone 2 mg/0,5 mg film sublingual
Suboxone 4 mg/1 mg film sublingual
Suboxone 8 mg/2 mg film sublingual
Suboxone 12 mg/3 mg film sublingual
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Suboxone 2 mg/0,5 mg film sublingual
Chaque film contient 2 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) et 0,5 mg
de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Excipients à effet notoire :
Chaque film contient 5,87 mg de maltitol liquide et 0,01 mg de jaune orangé S (E110).
Suboxone 4 mg/1 mg film sublingual
Chaque film contient 4 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) et 1 mg
de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Excipients à effet notoire :
Chaque film contient 11,74 mg de maltitol liquide et 0,02 mg de jaune orangé S (E110).
Suboxone 8 mg/2 mg film sublingual
Chaque film contient 8 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) et 2 mg
de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Excipients à effet notoire :
Chaque film contient 6,02 mg de maltitol liquide et 0,02 mg de jaune orangé S (E110).
Suboxone 12 mg/3 mg film sublingual
Chaque film contient 12 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) et 3 mg
de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Excipients à effet notoire :
Chaque film contient 9,03 mg de maltitol liquide et 0,02 mg de jaune orangé S (E110).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Film sublingual
Suboxone 2 mg/0,5 mg film sublingual
Film rectangulaire de couleur orange de 2 mg/0,5 mg, de dimensions nominales de
22,0 mm × 12,8 mm, portant la mention « N2 » imprimée à l’encre blanche.
Suboxone 4 mg/1 mg film sublingual
Film rectangulaire de couleur orange de 4 mg/1 mg, de dimensions nominales de 22,0 mm × 25,6 mm,
portant la mention « N4 » imprimée à l’encre blanche.
Suboxone 8 mg/2 mg film sublingual
Film rectangulaire de couleur orange de 8 mg/2 mg, de dimensions nominales de 22,0 mm × 12,8 mm,
portant la mention « N8 » imprimée à l’encre blanche.
Suboxone 12 mg/3 mg film sublingual
Film rectangulaire de couleur orange de 12 mg/3 mg, de dimensions nominales de
22,0 mm × 19,2 mm, portant la mention « N12 » imprimée à l’encre blanche.
21
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Traitement substitutif de la pharmacodépendance aux opioïdes dans le cadre d’une prise en charge
médicale, sociale et psychologique. La naloxone est un composant destiné à empêcher le mésusage du
produit par voie intraveineuse. Suboxone est indiqué chez les adultes et les adolescents âgés de plus de
15 ans qui ont accepté d’être traités pour leur dépendance.
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement doit se faire sous la surveillance d’un médecin spécialisé dans la prise en charge de la
dépendance/addiction aux opioïdes.
Précautions à prendre avant l’induction
Avant d’instaurer le traitement, le médecin doit prendre en compte le type de dépendance aux opioïdes
(opioïdes à durée d’action longue ou courte), le temps écoulé depuis la dernière prise d’opioïdes et le
niveau de dépendance aux opioïdes. Afin d’éviter de précipiter l’apparition d’un syndrome de sevrage,
l’induction du traitement par buprénorphine/naloxone ou par buprénorphine seule doit être effectuée
dès l’apparition de signes objectifs et évidents de sevrage (démontrés par un score indiquant un
sevrage léger à modéré sur l’échelle clinique validée des symptômes de sevrage des opioïdes
(COWS)).
-
Pour les patients dépendants à l’héroïne ou aux opioïdes à courte durée d’action, la première
dose de buprénorphine/naloxone doit être prise lors de l’apparition des premiers signes de
sevrage, mais doit intervenir au moins 6 heures après la dernière prise d’opioïdes.
-
Pour les patients recevant de la méthadone, la dose de méthadone doit être réduite à une
posologie maximum de 30 mg/jour avant d’instaurer un traitement par buprénorphine/naloxone.
Il convient de prendre en considération la longue demi-vie de la méthadone au moment
d’instaurer le traitement par la buprénorphine/naloxone. La première dose de
buprénorphine/naloxone ne doit être prise que lorsqu’apparaissent les premiers signes de
sevrage, mais doit intervenir au moins 24 heures après la dernière prise de méthadone par le
patient. La buprénorphine peut précipiter l’apparition de symptômes de sevrage chez les patients
dépendants à la méthadone.
Posologie
Instauration du traitement (induction)
La dose initiale recommandée chez les adultes et les adolescents âgés de plus de 15 ans est de deux films
sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg ou d’un film sublingual de Suboxone 4 mg/1 mg. Cette dose peut
être obtenue en utilisant deux films sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg en une prise ou un film
sublingual de Suboxone 4 mg/1 mg, l’administration pouvant être répétée jusqu’à deux fois le premier
jour pour minimiser les symptômes de sevrage indésirables et maintenir le patient sous traitement.
L’exposition à la naloxone étant un peu plus élevée après administration par voie bucco-gingivale que par
voie sublinguale, il est recommandé d’utiliser la voie sublinguale pendant l’induction pour minimiser
l’exposition à la naloxone et réduire le risque de précipitation d’un syndrome de sevrage.
Pendant la phase d’instauration du traitement, il est recommandé de contrôler quotidiennement son
administration afin de s’assurer que le film est placé correctement sous la langue et d’observer la réponse
du patient au traitement, ce qui permettra d’adapter efficacement la dose administrée en fonction de l’effet
clinique obtenu chez le patient.
Stabilisation de la posologie et traitement d’entretien
Suite à l’induction du traitement le jour 1, il convient de stabiliser rapidement le patient à une dose
d’entretien adéquate en ajustant la posologie pour atteindre une dose permettant de maintenir le patient
sous traitement et supprimer les effets de sevrage des opioïdes ; l’adaptation de la posologie est
22
fonction de la réévaluation de l’état clinique et psychologique du patient. La posologie maximale ne
doit pas dépasser 24 mg par jour de buprénorphine.
Pendant le traitement d’entretien, il peut être nécessaire périodiquement de stabiliser à nouveau le
patient à une nouvelle dose d’entretien en réponse à l’évolution de ses besoins.
Administration non quotidienne
Après obtention d’une stabilisation satisfaisante, la fréquence d’administration du traitement par
Suboxone peut être réduite à une administration tous les deux jours en doublant la dose quotidienne du
patient. Par exemple, un patient stabilisé recevant une dose quotidienne de 8 mg/2 mg peut recevoir
16 mg/4 mg un jour sur deux, sans traitement les jours intermédiaires. Chez certains patients, après
l’obtention d’une stabilisation satisfaisante, la fréquence d’administration du traitement par Suboxone
peut être réduite à 3 administrations par semaine (par exemple lundi, mercredi et vendredi). La dose du
lundi et du mercredi doivent être égales à deux fois la dose quotidienne du patient, et la dose du
vendredi doit être égale à trois fois la dose quotidienne du patient, sans traitement les jours
intermédiaires. En aucun cas, la dose ne doit dépasser 24 mg par jour. Cette posologie peut ne pas
convenir aux patients nécessitant une dose quotidienne > 8 mg/jour.
Arrêt du traitement
Après l’obtention d’une stabilisation satisfaisante, si le patient l’accepte, la dose peut être réduite
progressivement jusqu’à parvenir à une dose d’entretien plus faible ; dans certains cas favorables, le
traitement peut être arrêté. La disponibilité de films sublinguaux dosés à 2 mg/0,5 mg, 4 mg/1 mg et
8 mg/2 mg permet une diminution progressive de la dose. Chez les patients nécessitant des doses plus
faibles de buprénorphine, il est possible d’utiliser les comprimés sublinguaux de buprénorphine
0,4 mg. Les patients doivent être surveillés après l’arrêt du traitement en raison du risque de rechute.
Relais entre les voies d’administration sublinguale et bucco-gingivale
L’exposition systémique à la buprénorphine est à peu près similaire après une administration de
Suboxone film par voie bucco-gingivale ou sublinguale (voir rubrique 5.2). Par conséquent, une fois
l’induction terminée, les patients peuvent passer de la voie sublinguale à la voie bucco-gingivale et
inversement sans risque significatif de sous-dosage ou surdosage.
Relais entre la buprénorphine et la buprénorphine/naloxone
En cas d’administration par voie sublinguale, la buprénorphine/naloxone et la buprénorphine ont des
effets cliniques comparables et sont interchangeables ; cependant, avant le relais entre la
buprénorphine/naloxone et la buprénorphine, le prescripteur et le patient doivent convenir du
changement et le patient doit être surveillé afin que la dose puisse être réajustée si nécessaire.
Relais entre le comprimé sublingual et le film sublingual (le cas échéant)
En cas de relais entre Suboxone en comprimés sublinguaux et Suboxone en film, le traitement doit être
instauré à la même dose que le médicament précédemment administré. Cependant, des ajustements
posologiques peuvent être nécessaires en cas de relais entre les médicaments. Du fait de la
biodisponibilité relative potentiellement plus élevée de Suboxone en film par rapport à Suboxone en
comprimés sublinguaux, les patients passant des comprimés sublinguaux aux films doivent être
surveillés afin de détecter des signes de surdosage. Les patients passant des films aux comprimés
sublinguaux doivent être surveillés afin de détecter des symptômes de sevrage ou d’autres signes de
sous-dosage. Dans les études cliniques, les paramètres pharmacocinétiques de Suboxone en film
n’étaient pas toujours similaires à ceux de Suboxone en comprimés sublinguaux aux dosages et aux
associations de dosages correspondants (voir rubrique 5.2). En cas de relais entre Suboxone en film et
Suboxone en comprimés sublinguaux, le patient doit être surveillé afin que la dose puisse être
réajustée si nécessaire. Il n’est pas recommandé d’associer les différentes formulations ou d’alterner
entre les formulations en film et en comprimé sublingual.
23
Populations particulières
Sujets âgés
La sécurité et l’efficacité de la buprénorphine/naloxone chez les patients âgés de plus de 65 ans n’ont
pas été établies. Aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
Insuffisance hépatique
Comme la pharmacocinétique de la buprénorphine/naloxone peut être modifiée chez les patients
présentant une insuffisance hépatique, il est recommandé d’instaurer le traitement à une dose initiale
plus faible et d’adapter la posologie avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance hépatique
légère à modérée. La buprénorphine/naloxone est contre-indiquée chez les patients présentant une
insuffisance hépatique sévère (voir rubriques 4.3 et 5.2).
Insuffisance rénale
Une modification de la posologie de la buprénorphine/naloxone n’est pas nécessaire chez les patients
atteints d’insuffisance rénale. La prudence est recommandée chez les patients présentant une
insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min) (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de la buprénorphine/naloxone chez les enfants âgés de moins de 15 ans n’ont
pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
Voie sublinguale et/ou bucco-gingivale uniquement.
Pour l’induction, la buprénorphine/naloxone doit être administrée par voie sublinguale. Pour le
traitement d’entretien, Suboxone film peut être administré par voie bucco-gingivale et/ou sublinguale.
Le film ne doit pas être avalé. Le film doit être placé sous la langue ou sur la face interne de la joue
jusqu’à dissolution complète. Il est recommandé de s’humidifier la bouche avant l’administration. Les
patients ne doivent pas déglutir ni consommer des aliments ou des boissons avant la dissolution
complète du film. Le film ne doit pas être déplacé après avoir été posé et une méthode
d’administration correcte doit être expliquée au patient.
Pour l’administration bucco-gingivale, placer un film sur la face interne de la joue droite ou gauche. Si
un autre film est nécessaire pour obtenir la dose prescrite, il doit être placé sur le côté opposé. Le film
doit être maintenu sur la face interne de la joue jusqu’à dissolution complète. Si un troisième film est
nécessaire pour obtenir la dose prescrite, il doit être placé sur la face interne de la joue droite ou
gauche après la dissolution des deux premiers films.
Pour l’administration sublinguale, placer un film sous la langue. Si un autre film est nécessaire pour
obtenir la dose prescrite, il doit être placé sous la langue du côté opposé. Le film doit être maintenu
sous la langue jusqu’à dissolution complète. Si un troisième film est nécessaire pour obtenir la dose
prescrite, il doit être placé sous la langue après la dissolution des deux premiers films.
Une dose quotidienne peut être composée de plusieurs films de Suboxone de différents dosages. Ils
peuvent être pris simultanément ou fractionnés en deux parts. La deuxième part doit être prise par voie
sublinguale et/ou bucco-gingivale immédiatement après la dissolution des premiers films.
Au maximum deux films doivent être administrés en même temps. Il faut vérifier que les films ne se
chevauchent pas.
Le film n’est pas destiné à être découpé ou fractionné en doses plus faibles.
24
4.3
4.4
Contre-indications
Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Insuffisance respiratoire sévère.
Insuffisance hépatique sévère.
Intoxication alcoolique aiguë ou
delirium tremens.
Association avec des antagonistes opioïdes (naltrexone, nalméfène) utilisés pour le traitement de
la dépendance aux opioïdes ou à l’alcool.
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Mésusage, abus et usage détourné
Tout comme les autres opioïdes, licites ou illicites, la buprénorphine peut être mal utilisée ou utilisée
de manière abusive. Parmi les risques de mésusage et d’abus figurent le surdosage, la propagation
d'infections virales ou d’infections localisées et systémiques transmises par voie sanguine, la
dépression respiratoire et l’atteinte hépatique. Le mésusage de la buprénorphine par une personne
autre que le patient à qui le produit est destiné risque également de créer une nouvelle catégorie
d'individus primodépendants à cette substance. Ce type d’utilisation peut aussi apparaître lorsque le
médicament est distribué directement par le patient en vue d’un usage illicite ou lorsque le
médicament est volé, n’étant pas conservé en lieu sûr.
Un traitement sous-optimal par la buprénorphine/naloxone peut indiquer un mésusage du médicament
par le patient, ce qui peut entraîner un surdosage ou l’abandon du traitement. En cas de sous-dosage de
buprénorphine/naloxone, un patient peut continuer à gérer les symptômes de sevrage incontrôlés en
utilisant des opioïdes, de l’alcool ou des sédatifs-hypnotiques tels que les benzodiazépines.
Afin de réduire le risque de mésusage, d’abus et d’usage détourné, des précautions appropriées doivent
être prises lors de la prescription et de la délivrance de buprénorphine ; par exemple éviter de donner
des ordonnances pour de multiples renouvellements dès le début du traitement ; d'autre part, effectuer
des visites de suivi du patient tout en mettant en place un contrôle clinique adapté aux besoins du
patient.
L’association de la buprénorphine et de la naloxone dans Suboxone vise à prévenir tout mésusage ou
abus de buprénorphine. Comparé à la buprénorphine seule, Suboxone devrait moins faire l’objet d’un
mésusage par voie intraveineuse ou intranasale, car la présence de naloxone dans ce médicament
précipite l’apparition du syndrome de sevrage chez les individus dépendants à l’héroïne, à la
méthadone ou à tout autre agoniste opioïde.
Troubles respiratoires du sommeil
Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires du sommeil, notamment l’apnée centrale du
sommeil (ACS) et l’hypoxémie du sommeil. Le risque d’ACS augmente en fonction de la dose
d’opioïdes utilisée. Chez les patients présentant une ACS, une diminution de la dose totale d’opioïdes
doit être envisagée.
Dépression respiratoire
Des cas de décès par dépression respiratoire ont été observés, particulièrement lorsque la
buprénorphine avait été utilisée en association avec des benzodiazépines (voir rubrique 4.5) ou lorsque
la buprénorphine n’avait pas été utilisée conformément aux informations posologiques. Des décès ont
également été rapportés après la prise concomitante de buprénorphine et d’autres dépresseurs du
système nerveux central, tels que l’alcool ou d’autres opioïdes. L’administration de buprénorphine à
des personnes non dépendantes aux opioïdes, qui ne sont pas tolérantes aux effets des opioïdes, peut
entraîner une dépression respiratoire potentiellement fatale.
25
Ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients asthmatiques ou présentant une
insuffisance respiratoire (par exemple bronchopneumopathie chronique obstructive, cœur pulmonaire,
diminution de la capacité respiratoire, hypoxie, hypercapnie, dépression respiratoire préexistante ou
cyphoscoliose (déformation de la colonne vertébrale pouvant entraîner une dyspnée)).
L’association buprénorphine/naloxone peut provoquer une dépression respiratoire sévère,
potentiellement fatale, chez les enfants et les personnes non dépendantes en cas d’ingestion
accidentelle ou délibérée. Les patients doivent être avertis qu’ils doivent conserver les sachets en toute
sécurité, ne jamais ouvrir le sachet à l’avance, tenir les sachets hors de la portée des enfants et des
autres membres de la famille et ne pas prendre ce médicament devant les enfants. Un service
d’urgence doit être immédiatement contacté en cas d’ingestion accidentelle ou de suspicion
d’ingestion.
Dépression du SNC
L’association buprénorphine/naloxone peut provoquer une somnolence, en particulier lorsqu’il y a une
prise concomitante avec de l’alcool ou avec des dépresseurs du système nerveux central (tels que
benzodiazépines, anxiolytiques, sédatifs ou hypnotiques ; voir rubriques 4.5 et 4.7).
Risque en cas d’utilisation concomitante de sédatifs tels que les benzodiazépines et médicaments
apparentés
L’utilisation concomitante de buprénorphine/naloxone et de sédatifs tels que les benzodiazépines ou
des médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et le
décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante de ces médicaments sédatifs doit être
réservée aux patients pour lesquels il n’existe pas d’alternatives thérapeutiques. S’il est décidé de
prescrire la buprénorphine/naloxone avec un médicament sédatif, la dose minimale efficace du sédatif
doit être utilisée et la durée de traitement doit être la plus courte possible. Les patients doivent être
étroitement surveillés afin que des signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation
puissent être détectés. À cet égard, il est fortement recommandé d’informer les patients et leurs
professionnels de santé qu’ils doivent être vigilants à ces symptômes (voir rubrique 4.5).
Syndrome sérotoninergique
L’administration concomitante de Suboxone et d’autres agents sérotoninergiques, tels que les
inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs
de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques, peut
engendrer un syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle (voir
rubrique 4.5).
Si un traitement concomitant avec d’autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il
est conseillé d’observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l’instauration du
traitement et les augmentations de dose.
Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comprendre des modifications de l’état mental,
une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement
devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes.
Dépendance
La buprénorphine est un agoniste partiel agissant sur le récepteur opiacé µ (mu) ; la prise prolongée de
ce produit entraîne une dépendance de type opioïde. Des études chez l’animal, ainsi que des données
cliniques, ont démontré que la buprénorphine peut provoquer une dépendance, celle-ci étant toutefois
moindre que celle provoquée par un agoniste complet, tel que la morphine.
L'interruption brutale du traitement n’est pas recommandée, car elle peut entraîner un syndrome de
sevrage dont les premiers signes peuvent apparaître plus tard
26
Hépatite et atteintes hépatiques
Des cas d’atteinte hépatique aiguë ont été signalés chez des sujets dépendants aux opioïdes, à la fois
dans les rapports des essais cliniques et dans les rapports sur les effets indésirables survenus après la
commercialisation du produit. Les anomalies observées vont d’une élévation transitoire
asymptomatique des transaminases hépatiques à des cas d’insuffisance hépatique, de nécrose
hépatique, de syndrome hépato-rénal, d’encéphalopathie hépatique et de décès. Dans de nombreux cas,
la présence d’un dysfonctionnement mitochondrial préexistant (maladie génétique, anomalies
enzymatiques hépatiques, infection par le virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C, abus d’alcool,
anorexie, utilisation concomitante d’autres médicaments potentiellement hépatotoxiques) et la
persistance d'injections de drogues peuvent être responsables de l’atteinte hépatique ou y contribuer.
Ces facteurs sous-jacents doivent être pris en compte avant la prescription de buprénorphine/naloxone
et au cours du traitement. En cas de suspicion d’atteinte hépatique, un bilan biologique et étiologique
approfondi doit être pratiqué. En fonction des résultats obtenus, le traitement peut être interrompu avec
prudence afin de prévenir l’apparition de symptômes de sevrage et d’éviter le retour à l’utilisation de
drogues illicites. En cas de poursuite du traitement, il faudra étroitement surveiller la fonction
hépatique.
Précipitation d’un syndrome de sevrage aux opioïdes
Lors de l’instauration du traitement par buprénorphine/naloxone, le médecin doit prendre en compte le
profil agoniste partiel de la buprénorphine et être conscient que le traitement peut précipiter
l’apparition d’un syndrome de sevrage chez les patients dépendants aux opioïdes, particulièrement si
le traitement est administré moins de 6 heures après la dernière utilisation d’héroïne ou d’un autre
opioïde à durée d’action courte, ou s’il est administré moins de 24 heures après la dernière prise de
méthadone. Les patients doivent être surveillés lors du passage de la buprénorphine ou de la
méthadone à la buprénorphine/naloxone, car des symptômes de sevrage ont été signalés. Afin d’éviter
de précipiter l’apparition d’un syndrome de sevrage, l’induction du traitement par
buprénorphine/naloxone doit être effectuée dès l’apparition des signes objectifs de manque (voir
rubrique 4.2).
Les symptômes de sevrage peuvent également être dus à un dosage sous-optimal.
Insuffisance hépatique
Les effets de l’insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de la buprénorphine et de la naloxone
ont été évalués dans une étude réalisée après commercialisation. En raison de la métabolisation
hépatique importante de la buprénorphine et la naloxone, on retrouve des taux plasmatiques de
buprénorphine et de naloxone plus élevés chez les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée à
sévère que chez les volontaires sains. Les patients doivent être surveillés afin d’éviter les signes et
symptômes de précipitation du syndrome de sevrage aux opioïdes, de toxicité ou de surdosage causés
par des taux élevés de naloxone et/ou buprénorphine.
Un bilan de la fonction hépatique initiale et un dépistage des hépatites virales sont recommandés avant
le début du traitement. Le risque d’atteinte hépatique est majoré chez les patients présentant une
hépatite virale, recevant un traitement concomitant (voir rubrique 4.5) et/ou présentant un
dysfonctionnement hépatique. Il est recommandé de contrôler régulièrement la fonction hépatique
(voir rubrique 4.4).
L’association buprénorphine/naloxone doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant
une insuffisance hépatique modérée (voir rubriques 4.3 et 5.2). Chez les patients présentant une
insuffisance hépatique sévère, l’utilisation de l’association buprénorphine/naloxone est
contre-indiquée.
27
Insuffisance rénale
L’élimination rénale peut être prolongée, car 30 % de la dose administrée est éliminée par voie rénale.
Les métabolites de la buprénorphine s’accumulent chez les patients atteints d’insuffisance rénale. La
prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la
créatinine < 30 mL/min) (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Inhibiteurs du CYP3A4
Les médicaments qui inhibent l’enzyme CYP3A4 peuvent contribuer à une augmentation des
concentrations de buprénorphine. Il peut être nécessaire de réduire la dose de buprénorphine/naloxone.
Chez les patients déjà traités par des inhibiteurs du CYP3A4, la posologie de la
buprénorphine/naloxone doit être adaptée avec prudence car une dose moindre peut s’avérer suffisante
chez ces patients (voir rubrique 4.5).
Effets de classe
L’administration d’opioïdes peut déclencher une hypotension orthostatique chez les patients traités en
ambulatoire.
Les opioïdes peuvent augmenter la pression du liquide céphalo-rachidien, ce qui peut être à l’origine
de crises épileptiques. C’est la raison pour laquelle les opioïdes doivent être utilisés avec précaution
chez les patients présentant un traumatisme crânien, des lésions intracrâniennes et dans d’autres
situations pouvant induire une augmentation de la pression du liquide céphalo-rachidien ou chez les
patients ayant des antécédents de crises convulsives.
Les opioïdes doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant une hypotension, une
hypertrophie de la prostate ou une sténose urétrale.
Un myosis induit par des opioïdes, des altérations du niveau de conscience ou de la perception de la
douleur en tant que symptôme de la maladie, peuvent interférer avec l’évaluation du patient,
compliquer le diagnostic ou masquer l’évolution clinique d’une maladie concomitante.
Les opioïdes doivent être utilisés avec précaution chez les patients atteints de myxœdème,
d’hypothyroïdie ou d’insuffisance surrénalienne (par exemple, maladie d’Addison).
Les opioïdes peuvent être responsables d’une augmentation de la pression intra-cholédocienne et
doivent donc être utilisés avec précaution chez les patients présentant un dysfonctionnement des voies
biliaires.
Les opioïdes doivent être administrés avec précaution chez les patients âgés ou affaiblis.
Selon les données disponibles sur la morphine, l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de la
monoamine oxydase (IMAO) peut provoquer une majoration des effets des opioïdes (voir
rubrique 4.5).
Excipients
Ce médicament contient du maltitol liquide. Les patients présentant des problèmes héréditaires rares
d’intolérance au fructose ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient du jaune orangé S (E110). Le jaune orangé S peut provoquer des réactions
allergiques.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par film, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
28
Population pédiatrique
Utilisation chez les adolescents (âgés de 15 à moins de 18 ans)
En raison de l’absence de données chez les adolescents (âgés de 15 à moins de 18 ans), les patients
appartenant à cette tranche d’âge doivent être plus étroitement surveillés pendant le traitement.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
La buprénorphine/naloxone ne doit pas être prise en association avec :
Des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l’alcool, en raison de la majoration
par l’alcool de l’effet sédatif de la buprénorphine (voir rubrique 4.7).
La buprénorphine/naloxone doit être utilisée avec prudence en cas d’administration concomitante
avec :
Des sédatifs tels que les benzodiazépines et médicaments apparentés.
L’utilisation concomitante d’opioïdes et de sédatifs tels que les benzodiazépines et médicaments
apparentés majore le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en
augmentant l’effet dépresseur du SNC. La dose du sédatif et la durée de son utilisation
concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4). Les patients doivent être informés qu’il
est extrêmement dangereux de s’administrer soi-même des benzodiazépines qui n’ont pas été
prescrites tout en prenant ce produit, et doivent également être avertis qu’ils doivent suivre
scrupuleusement les indications de leur médecin lorsqu’ils prennent des benzodiazépines
simultanément avec ce produit (voir rubrique 4.4).
D’autres dépresseurs du système nerveux central, d’autres dérivés opioïdes (par exemple
méthadone, antalgiques et antitussifs), certains antidépresseurs, des antihistaminiques H1
sédatifs, des barbituriques, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines, des
neuroleptiques, la clonidine et substances apparentées : ces associations majorent la dépression
du système nerveux central. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de
véhicules et l’utilisation de machines.
Par ailleurs, une analgésie adéquate peut être difficile à obtenir lorsque l’on administre un
opioïde agoniste complet chez des patients recevant l’association buprénorphine/naloxone. Par
conséquent, le risque de surdosage avec un agoniste complet existe, en particulier lorsque l’on
essaye de surmonter les effets de l’agoniste partiel buprénorphine ou lorsque les concentrations
plasmatiques de la buprénorphine diminuent.
Des médicaments sérotoninergiques tels que les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs
de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la
noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques, car le risque de syndrome
sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle, est accru (voir rubrique 4.4).
La naltrexone et le nalméfène sont des antagonistes des opioïdes susceptibles de bloquer les
effets pharmacologiques de la buprénorphine. Pour les patients dépendants aux opioïdes
recevant un traitement par buprénorphine/naloxone, la co-administration de naltrexone et de
nalméfène est contre-indiquée, la naltrexone et le nalméfène pouvant précipiter l’apparition
brutale de symptômes de sevrage prolongés et intenses aux opioïdes (voir rubrique 4.3).
Des inhibiteurs du CYP3A4 : une étude d’interaction entre la buprénorphine et le kétoconazole
(un inhibiteur puissant du CYP3A4) a montré une augmentation de la C
max
et de l’ASC (aire
sous la courbe) de la buprénorphine (respectivement de 50 % et 70 % environ) et, dans une
moindre mesure, de la norbuprénorphine. Les patients traités par Suboxone doivent être
étroitement surveillés et une diminution de la posologie peut s’avérer nécessaire en cas
d’association avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple les inhibiteurs de la
protéase, tels que ritonavir, nelfinavir ou indinavir ou les antifongiques azolés, tels que
kétoconazole ou itraconazole, les antibiotiques macrolides).
29
Des inducteurs du CYP3A4 : l’utilisation concomitante d’inducteurs du CYP3A4 et de
buprénorphine peut réduire les concentrations plasmatiques de buprénorphine et rendre
potentiellement sous-optimal le traitement de la dépendance aux opioïdes par la buprénorphine.
Une surveillance étroite est recommandée chez les patients traités par buprénorphine/naloxone
si des inducteurs (par exemple phénobarbital, carbamazépine, phénytoïne, rifampicine) sont
co-administrés. La posologie de buprénorphine ou de l’inducteur du CYP3A4 doit être ajustée
en conséquence.
Selon les données disponibles concernant la morphine, l’utilisation concomitante d’inhibiteurs
de la monoamine oxydase (IMAO) peut provoquer une majoration des effets des opioïdes.
Fertilité, grossesse et allaitement
4.6
Grossesse
Il n’existe pas ou peu de données sur l’utilisation de la buprénorphine/naloxone chez la femme
enceinte. Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir
rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l’homme n’est pas connu.
En fin de grossesse, la buprénorphine peut provoquer une dépression respiratoire chez le nouveau-né,
même si la durée d’administration est courte. L’administration à long terme de buprénorphine au cours
des trois derniers mois de la grossesse peut provoquer l’apparition d’un syndrome de sevrage chez le
nouveau-né (par ex., hypertonie, tremblement du nouveau-né, agitation néonatale, myoclonie ou
convulsions). Le syndrome est généralement retardé de plusieurs heures à plusieurs jours après la
naissance.
En raison de la longue demi-vie de la buprénorphine, une surveillance néonatale de plusieurs jours doit
être envisagée à la fin de la grossesse pour éviter le risque de dépression respiratoire ou de syndrome
de sevrage chez le nouveau-né.
Par ailleurs, l’utilisation de l’association buprénorphine/naloxone pendant la grossesse doit être
évaluée par le médecin. L’association buprénorphine/naloxone ne doit être utilisée pendant la
grossesse que si le bénéfice potentiel est supérieur au risque potentiel pour le fœtus.
Allaitement
On ne sait pas si la naloxone est excrétée dans le lait maternel. La buprénorphine et ses métabolites
sont excrétés dans le lait maternel. Chez le rat, il a été démontré que la buprénorphine inhibait la
lactation. L’allaitement doit donc être interrompu au cours du traitement par Suboxone.
Fertilité
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une baisse de la fertilité chez les femelles lors
de la prise de doses élevées (exposition systémique > 2,4 fois l’exposition humaine à la dose maximale
recommandée de 24 mg de buprénorphine, sur la base des ASC). Voir rubrique 5.3.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’association buprénorphine/naloxone a une influence mineure à modérée sur l’aptitude à conduire
des véhicules et à utiliser des machines lorsqu’elle est administrée à des patients dépendants aux
opioïdes. Ce médicament peut provoquer une somnolence, des vertiges ou une confusion mentale, en
particulier pendant l’induction du traitement et l’adaptation de la posologie. Si le produit est pris en
même temps que de l’alcool ou des dépresseurs du système nerveux central, son effet risque d’être
majoré (voir rubriques 4.4 et 4.5)
30
Les patients doivent être avertis que la prise de buprénorphine/naloxone peut affecter leur capacité à
conduire et utiliser des machines dangereuses.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables liés au traitement les plus fréquemment signalés au cours des études cliniques
pivots étaient la constipation et les symptômes fréquemment associés au syndrome de sevrage (à
savoir insomnie, céphalées, nausées, hyperhidrose et douleurs). Parmi les cas de crise convulsive,
vomissements, diarrhée et résultats élevés des tests de la fonction hépatique qui ont été rapportés,
certains ont été considérés comme graves.
Les effets indésirables liés au traitement les plus fréquemment rapportés lors de l’administration de
buprénorphine/naloxone par voie sublinguale ou bucco-gingivale étaient respectivement une
hypoesthésie buccale et un érythème de la muqueuse buccale. Les autres effets indésirables rapportés
par plus d’un patient étaient : constipation, glossodynie et vomissements.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables signalés dans le cadre de la pharmacovigilance après commercialisation sont
également inclus.
La fréquence des effets indésirables possibles, indiqués ci-dessous est définie selon la convention
suivante :
très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), fréquence
indéterminée (ne peut être estimée sur la base de données disponibles).
Tableau 1 : Effets indésirables liés au traitement signalés dans les essais cliniques et lors de la
surveillance après commercialisation portant sur l’association buprénorphine/naloxone
Classe de
systèmes
d’organes
Infections et
infestations
Très fréquent
Fréquent
Grippe
Infection
Pharyngite
Rhinite
Peu fréquent
Infection des voies
urinaires
Infection vaginale
Anémie
Leucocytose
Leucopénie
Lymphadénopathie
Thrombopénie
Hypersensibilité
Appétit diminué
Hyperglycémie
Hyperlipidémie
Hypoglycémie
Rêves anormaux
Agitation
Apathie
Dépersonnalisation
Pharmacodépen-
dance
Humeur
Fréquence
indéterminée
Affections
hématologiques et
du système
lymphatique
Affections du
système
immunitaire
Troubles du
métabolisme et de
la nutrition
Affections
psychiatriques
Insomnie
Anxiété
Dépression
Diminution de la
libido
Nervosité
Pensée anormale
Choc
anaphylactique
Hallucinations
31
Classe de
systèmes
d’organes
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
euphorique
Hostilité
Amnésie
Perturbation de
l’attention
Hyperkinésie
Convulsion
Trouble du langage
Tremblement
Conjonctivite
Myosis
Vision trouble
Fréquence
indéterminée
Affections du
système nerveux
Céphalées
Migraine
Sensations
vertigineuses
Hypertonie
Paresthésies
Somnolence
Amblyopie
Trouble lacrymal
Encéphalopathie
hépatique
Syncope
Affections
oculaires
Affections de
l’oreille et du
labyrinthe
Affections
cardiaques
Vertige
Angine de poitrine
Bradycardie
Infarctus du
myocarde
Palpitations
Tachycardie
Hypotension
Asthme
Dyspnée
Bâillements
Hypoesthésie
buccale
Glossodynie
Ulcération buccale
Œdème buccal
Douleur buccale
Paresthésie orale
Altération de la
couleur de la
langue
Affections
vasculaires
Affections
respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Affections gastro-
intestinales
Hypertension
Vasodilatation
Toux
Hypotension
orthostatique
Bronchospasme
Dépression
respiratoire
Glossite
Stomatite
Constipation
Nausées
Douleur
abdominale
Diarrhée
Dyspepsie
Flatulences
Érythème de la
muqueuse buccale
Vomissements
Fonction
hépatique
anormale
Affections
hépatobiliaires
Affections de la
peau et du tissu
sous-cutané
Hyperhidrose
Prurit
Rash
Urticaire
Affections
musculo-
squelettiques et
systémiques
Dorsalgie
Arthralgies
Spasmes
musculaires
32
Acné
Alopécie
Dermatite
exfoliatrice
Sécheresse cutanée
Masse cutanée
Arthrite
Hépatite
Hépatite aiguë
Jaunisse
Nécrose
hépatique
Syndrome
hépatorénal
Angiœdème
Classe de
systèmes
d’organes
Affections du rein
et des voies
urinaires
Très fréquent
Fréquent
Myalgies
Anormalité de
l’urine
Peu fréquent
Fréquence
indéterminée
Affections des
organes de
reproduction et du
sein
Troubles
généraux et
anomalies au site
d’administration
Syndrome de
sevrage
médicamenteux
Dysérection
Asthénie
Douleur
thoracique
Frissons
Fièvre
Malaise
Douleur
Œdème
périphérique
Test hépatique
anormal
Poids diminué
Lésion
Albuminurie
Dysurie
Hématurie
Néphrolithiase
Rétention urinaire
Aménorrhée
Troubles de
l’éjaculation
Ménorragie
Métrorragie
Hypothermie
Syndrome de
sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
Investigations
Créatininémie
augmentée
Coup de chaleur
Intoxication
Transaminases
augmentées
Lésions,
intoxications et
complications
liées aux
procédures
Description d’effets indésirables sélectionnés
En cas de mésusage du médicament par voie intraveineuse, certains effets indésirables qui sont
attribués au mésusage plutôt qu’au médicament et qui ont été rapportées sont des réactions locales,
parfois septiques (abcès, cellulite), des hépatites aiguës potentiellement graves et d’autres infections,
telles que des pneumonies ou des endocardites (voir rubrique 4.4).
Chez les patients présentant une pharmacodépendance manifeste, la première administration de
buprénorphine peut provoquer un syndrome de sevrage médicamenteux du même type que celui induit
par la naloxone (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Symptômes
Le principal symptôme nécessitant une intervention médicale en cas de surdosage est la dépression
respiratoire consécutive à une dépression du système nerveux central, car elle peut entraîner un arrêt
33
respiratoire et le décès. Les signes d’un surdosage peuvent également être : somnolence, amblyopie,
myosis, hypotension, nausées, vomissements et/ou troubles du langage.
Prise en charge
Une prise en charge globale, comprenant une surveillance étroite de l’état respiratoire et cardiaque du
patient, doit être instituée. Un traitement symptomatique de la dépression respiratoire et des mesures
standard de soins intensifs doivent être mis en place. La libération des voies aériennes supérieures
ainsi qu’une ventilation assistée ou contrôlée doivent être assurées. Le patient doit être transféré dans
une unité disposant de tous les moyens de réanimation nécessaires.
Si le patient vomit, des précautions doivent être prises afin d’éviter qu’il inhale son vomi.
L’utilisation d’un antagoniste opioïde (à savoir la naloxone) est recommandée, malgré l’effet modeste
qu’il peut exercer pour inverser les symptômes respiratoires induits par la buprénorphine comparé à
ses effets sur les agonistes opioïdes complets.
En cas d’utilisation de la naloxone, la longue durée d’action de la buprénorphine doit être prise en
compte afin de déterminer la durée du traitement et la surveillance médicale nécessaires pour inverser
les effets du surdosage. La naloxone peut être éliminée plus rapidement que la buprénorphine ; par
conséquent les symptômes de surdosage de la buprénorphine, préalablement contrôlés par la naloxone,
peuvent réapparaître. Une perfusion continue peut donc s’avérer nécessaire. Si celle-ci est impossible,
une dose répétée de naloxone peut être requise. Les débits de la perfusion intraveineuse continue
doivent être ajustés en fonction de la réponse du patient.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Autres médicaments du système nerveux central, médicaments
utilisés pour traiter les troubles addictifs, code ATC : N07BC51.
Mécanisme d’action
La buprénorphine est un agoniste partiel/antagoniste qui se fixe aux récepteurs opioïdes cérébraux μ
(mu) et κ (kappa). Son activité dans le traitement de substitution aux opioïdes est attribuée à sa liaison
lentement réversible aux récepteurs opioïdes μ qui, sur une période prolongée, peut réduire le besoin
en drogues chez les patients dépendants.
Les effets plafonds des agonistes opioïdes ont été observés au cours d’études de pharmacologie
clinique chez des patients présentant une dépendance aux opioïdes.
La naloxone est un antagoniste des récepteurs opioïdes μ. Lorsque la naloxone est administrée par voie
orale ou sublinguale aux posologies habituelles chez des patients présentant un syndrome de sevrage
aux des opioïdes, elle n’a que peu ou pas d’effet pharmacologique en raison de son métabolisme
presque complet lors du premier passage. Cependant, en cas d’administration intraveineuse à des
personnes dépendantes aux opioïdes, la naloxone présente dans Suboxone provoque des effets
antagonistes opioïdes marqués ainsi qu’un syndrome de sevrage aux opioïdes, dissuadant donc de
toute utilisation abusive du produit par voie intraveineuse.
Efficacité et sécurité cliniques
Les données d’efficacité et de sécurité de l’association buprénorphine/naloxone proviennent
principalement des résultats obtenus dans le cadre d’une étude clinique menée sur un an, comprenant
la comparaison de l’administration randomisée, en double aveugle, de comprimés de
buprénorphine/naloxone, de buprénorphine et de placebo sur une période de 4 semaines, suivie d’une
34
étude de tolérance à la buprénorphine/naloxone pendant 48 semaines. Dans cette étude, 326 sujets
héroïnomanes ont été randomisés pour recevoir soit 16 mg par jour de buprénorphine/naloxone, soit
16 mg par jour de buprénorphine soit un placebo. Les sujets randomisés pour recevoir l’un des
traitements actifs ont commencé par recevoir 8 mg de buprénorphine le Jour 1, puis 16 mg (deux
comprimés de 8 mg) de buprénorphine le Jour 2. Le Jour 3, les sujets randomisés pour recevoir
l’association buprénorphine/naloxone sont passés au comprimé combiné. Les sujets ont étésuivis
chaque jour à la clinique (du lundi au vendredi) pour évaluer la posologie et l’efficacité. Des doses ont
été délivrées aux patients pour qu'ils les prennent chez eux pendant le week-end. L’objectif principal
de l’étude consistait à comparer individuellement l’efficacité de la buprénorphine et de l’association
buprénorphine/naloxone par rapport au placebo. Le pourcentage de prélèvements urinaires, effectués
trois fois par semaine, qui se sont révélés négatifs aux opioïdes non inclus dans l’étude était
statistiquement plus élevé dans le groupe sous buprénorphine/naloxone que dans le groupe sous
placebo (p < 0,0001) et dans le groupe sous buprénorphine que dans le groupe sous placebo
(p < 0,0001).
Dans le cadre d’une étude en double aveugle, double placebo, en groupes parallèles, comparant une
solution éthanolique de buprénorphine à un contrôle actif d'agoniste complet, 162 sujets ont été
randomisés pour recevoir une solution éthanolique de buprénorphine sublinguale à une dose de 8
mg/jour (une dose à peu près comparable à une dose de 12 mg/jour de buprénorphine/naloxone), ou
deux doses relativement faibles du contrôle actif, l’une d’elles étant suffisamment faible pour servir
d'’alternative au placebo, pendant une phase d’induction de 3 à 10 jours, une phase d'’entretien de
16 semaines et une phase de désintoxication de 7 semaines. La dose d’entretien de la buprénorphine a
été atteinte au Jour 3 ; les doses du contrôle actif ont été adaptées plus progressivement. En se basant
sur le maintien sous traitement et sur le pourcentage de prélèvements urinaires, réalisés trois fois par
semaine, négatifs aux opioïdes non inclus dans l’étude, la buprénorphine s’est révélée plus efficace
que la dose faible du groupe contrôle en permettant de maintenir les héroïnomanes sous traitement et
en réduisant leur consommation d’opioïdes pendant le traitement. L’efficacité de la prise de 8 mg par
jour de buprénorphine était similaire à celle de la dose modérée du contrôle actif ; toutefois,
l’équivalence n’a pas été démontrée.
Dans une étude multicentrique randomisée contrôlée, 92 patients ont reçu Suboxone film ou Suboxone
comprimés sublinguaux après une période de pré-inclusion de 7 jours au cours de laquelle ils
recevaient Suboxone comprimés sublinguaux. Le délai moyen de dissolution visible était de 4 minutes
pour le comprimé sublingual et de 3 minutes pour le film sublingual. En ce qui concerne la possibilité
de retirer les films administrés par voie sublinguale, il a été démontré que 30 secondes après
l’application d’un film unique, aucun des participants ne pouvait retirer le film en totalité ou en partie.
Cependant, lorsque deux films ou plus étaient administrés, les participants étaient plus susceptibles de
pouvoir retirer tout ou partie du film après 30 secondes. Deux films au maximum doivent être
administrés en même temps (voir rubrique 4.2).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Buprénorphine
Absorption
Après administration par voie orale, la buprénorphine subit l’effet de premier passage avec une
N-désalkylation et une glucuroconjugaison dans l’intestin grêle et dans le foie. L’administration de ce
médicament par voie orale est donc inappropriée.
Les concentrations plasmatiques de buprénorphine augmentaient avec les doses croissantes de
buprénorphine/naloxone administrées par voie sublinguale. Il a été observé une variabilité
interindividuelle élevée des concentrations plasmatiques de buprénorphine, mais la variabilité
intra-individuelle était faible.
Tableau 2. Paramètres pharmacocinétiques (moyenne ± SD) de la buprénorphine et de la
naloxone après administration de Suboxone film par voie sublinguale
35
Paramètre PK
Buprénorphine
C
max
(ng/mL)
T
max
(h), médiane (min -
max)
ASC
inf
(ng.h/mL)
t
1/2
(h)
Norbuprénorphine
C
max
(ng/mL)
T
max
(h), médiane (min -
max)
ASC
inf
(ng.h/mL)
t
1/2
(h)
Naloxone
C
max
(ng/mL)
T
max
(h), médiane (min -
max)
ASC
inf
(ng.h/mL)
t
1/2
(h)
Dose de Suboxone film (mg)
2 mg/0,5 mg
0,947 ± 0,374
1,53 (0,75 - 4,0)
8,654 ± 2,854
33,41 ± 13,01
0,312 ± 0,140
1,38 (0,5 - 8,0)
14,52 ± 5,776
56,09 ± 31,14
0,054 ± 0,023
0,75 (0,5 - 2,0)
0,137 ± 0,043
5,00 ± 5,52
4 mg/1 mg*
1,40 ± 0,687
1,50 (0,5 - 3,0)
13,71 ± 5,875
24,30 ± 11,03
0,617 ± 0,311
1,25 (0,5 - 48,0)
23,73 ± 10,60
45,96 ± 40,13
0,0698 ± 0,0378
0,75 (0,5 - 1,5)
0,204 ± 0,108
8 mg/2 mg
3,37 ± 1,80
1,25 (0,75 - 4,0)
30,45 ± 13,03
32,82 ± 9,81
1,40 ± 1,08
1,25
(0,75 - 12,0)
54,91 ± 36,01
41,96 ± 17,92
0,193 ± 0,091
0,75 (0,5 - 1,25)
0,481 ± 0,201
12 mg/3 mg
4,55 ± 2,50
1,50 (0,5 - 3,0)
42,06 ± 14,64
34,66 ± 9,16
2,37 ± 1,87
1,25 (0,75 - 8,0)
71,77 ± 29,38
34,36 ± 7,92
0,238 ± 0,144
0,75 (0,50 -
1,25)
0,653 ± 0,309
3,91 ± 3,37
6,25 ± 3,14
11,91 ± 13,80
* Il n’existe pas de données pour le film de 4 mg/1 mg ; sa composition est proportionnelle à celle du
film de 2 mg/0,5 mg et ses dimensions sont identiques à celles de deux films de 2 mg/0,5 mg.
Tableau 3. Variations des paramètres pharmacocinétiques de Suboxone film administré par voie
sublinguale ou bucco-gingivale par rapport à Suboxone comprimé sublingual
Dosage
Paramètr
e PK
2 mg/
0,5 mg
2 mg/
0,5 mg
8 mg/
2 mg
12 mg/
3 mg
C
max
ASC
0-last
C
max
ASC
0-last
C
max
ASC
0-last
C
max
ASC
0-last
Augmentation du paramètre PK de la
buprénorphine
Film
Film bucco- Film bucco-
sublingu gingival
gingival
al
versus versus
versus
film
comprim comprimé
sublingual
é
sublingual
sublingu
al
22 %
25 %
-
-
19 %
-
-
-
28 %
20 %
37 %
21 %
21 %
23 %
34 %
25 %
47 %
29 %
21 %
16 %
-
-
-
-
Paramètr
e PK
C
max
ASC
0-last
C
max
ASC
0-last
C
max
ASC
0-last
C
max
ASC
0-last
Augmentation du paramètre PK de la
naxolone
Film
Film bucco- Film bucco-
sublingu gingival
gingival
al
versus versus
versus
film
comprim comprimé
sublingual
é
sublingual
sublingu
al
-
-
-
-
-
-
-
-
41 %
30 %
57 %
45 %
17 %
22 %
54 %
43 %
72 %
57 %
21 %
24 %
-
-
9%
-
36
8 mg/
2 mg
plus
2 mg/
0,5 mg
C
max
ASC
0-last
-
-
27 %
23 %
13 %
-
C
max
ASC
0-last
17 %
-
38 %
30 %
19 %
19 %
Note 1. Le tiret (-) indique l’absence de variation lorsque les intervalles de confiance à 90 % des
rapports des moyennes géométriques des valeurs de la C
max
et de l’ASC
0-last
sont dans la limite de 80 %
à 125 %.
Note 2. Il n’existe pas de données pour le film de 4 mg/1 mg ; sa composition est proportionnelle à
celle du film de 2 mg/0,5 mg et ses dimensions sont identiques à celles de deux films de 2 mg/0,5 mg.
Distribution
L’absorption de la buprénorphine est suivie d’une phase de distribution rapide (demi-vie de
distribution de 2 à 5 heures).
La buprénorphine est très lipophile, ce qui entraîne un passage rapide de la barrière
hémato-encéphalique.
La liaison de la buprénorphine aux protéines, essentiellement aux alpha- et bêta-globulines, est
d’environ 96 %.
Biotransformation
La buprénorphine est métabolisée principalement par N-désalkylation via l’enzyme CYP3A4 du
système microsomal hépatique. La molécule mère et le métabolite primaire désalkylé, la
norbuprénorphine, font ensuite l’objet d’une glucuroconjugaison. La norbuprénorphine se lie aux
récepteurs opioïdes
in vitro
; cependant, on ne sait pas si elle contribue à l’effet global de l’association
buprénorphine/naloxone.
Élimination
L’élimination de la buprénorphine est bi- ou tri-exponentielle et la demi-vie d’élimination moyenne
est présentée dans le tableau 2.
La buprénorphine est éliminée dans les fèces (environ 70 %) par excrétion biliaire des métabolites
glucuroconjugés, le reste (environ 30 %) étant éliminé dans les urines.
Linéarité/non-linéarité
La C
max
et l’ASC de la buprénorphine augmentent de façon linéaire avec la dose (dans l’intervalle de 4
à 16 mg), bien que l’augmentation ne soit pas directement proportionnelle à la dose.
Naloxone
Absorption
Les concentrations plasmatiques maximales moyennes de naloxone étaient trop faibles pour permettre
d’évaluer la proportionnalité à la dose, et chez sept des huit sujets qui avaient des concentrations
plasmatiques de naloxone supérieures à la limite de quantification (0,05 ng/mL), la naloxone n’a pas
été détectée au-delà de 2 heures après son administration.
La naloxone ne modifie pas la pharmacocinétique de la buprénorphine ; les concentrations
plasmatiques de buprénorphine délivrées par les comprimés sublinguaux de buprénorphine et par le
film sublingual de buprénorphine/naloxone sont comparables.
Distribution
La liaison de la naloxone aux protéines, essentiellement à l’albumine, est d’environ 45 %.
Biotransformation
La naloxone est métabolisée dans le foie, principalement par glucuroconjugaison, et éliminée dans les
urines.
La naloxone est métabolisée par glucuroconjugaison directe pour former la naloxone 3-glucuronide,
ainsi que par N-désalkylation et réduction du groupe 6-oxo.
37
Élimination
La naloxone est éliminée dans les urines, avec une demi-vie d’élimination moyenne de 2 à 12 heures.
Populations particulières
Sujets âgés
Aucune donnée pharmacocinétique n’est disponible chez les personnes âgées.
Insuffisance rénale
L’élimination rénale joue un rôle relativement peu important (environ 30 %) dans la clairance totale de
la buprénorphine/naloxone. Aucune modification de la posologie basée sur la fonction rénale n’est
requise, mais la prudence est recommandée lors de l’administration du produit à des patients
présentant une insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.3).
Insuffisance hépatique
L’effet de l’insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de la buprénorphine a été évalué dans une
étude réalisée après commercialisation. Le tableau 4 résume les résultats d’une étude clinique dans
laquelle l’exposition à la buprénorphine et à la naloxone a été déterminée après administration d’un
comprimé sublingual de buprénorphine/naloxone 2 mg/0,5 mg chez des volontaires sains et chez des
patients présentant différents degrés d’insuffisance hépatique.
Tableau 4. Effet de l’insuffisance hépatique sur les paramètres pharmacocinétiques de la
buprénorphine et de la naloxone après administration de Suboxone (modification par rapport aux
volontaires sains)
Insuffisance hépatique
Insuffisance hépatique
légère
modérée
(Child-Pugh de Classe A)
(Child-Pugh de Classe B)
(n = 9)
(n = 8)
Buprénorphine
1,2 fois plus
1,1 fois plus
Identique
1,6 fois plus
Identique
0,2 fois moins
Naloxone
2,7 fois plus
3,2 fois plus
Insuffisance hépatique
sévère
(Child-Pugh de Classe C)
(n = 8)
1,7 fois plus
2,8 fois plus
11,3 fois plus
14,0 fois plus
Paramètres PK
C
max
ASC
défini
C
max
ASC
défini
L’exposition plasmatique à la buprénorphine était environ 3 fois plus élevée chez les patients ayant
une insuffisance hépatique sévère, tandis que l’exposition plasmatique à la naloxone était 14 fois plus
élevée chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère.
5.3
Données de sécurité préclinique
L'’association de buprénorphine et de naloxone a été étudiée dans le cadre d’études de toxicité aiguë et
répétée chez l’animal (jusqu’à 90 jours chez le rat). Aucun accroissement synergique de la toxicité n'’a
été observé. Les effets indésirables étaient liés à l'’activité pharmacologique connue des substances
agonistes et/ou antagonistes opioïdes.
L’association de chlorhydrate de buprénorphine et de chlorhydrate de naloxone (ratio 4:1) ne s’est pas
révélée mutagène dans le test de mutation bactérienne (test d’Ames), ni clastogène dans un test
cytogénétique
in vitro
sur lymphocytes humains ou dans le test des micronoyaux par voie
intraveineuse chez le rat.
Des études de reproduction, au cours desquelles la buprénorphine et la naloxone (ratio 1:1) étaient
administrées par voie orale, ont montré une létalité embryonnaire chez le rat en présence d’une toxicité
maternelle à toutes les doses. La plus faible dose étudiée correspondait à une exposition multipliée
par 1 pour la buprénorphine et par 5 pour la naloxone par rapport à la dose thérapeutique maximale
38
chez l’homme calculée en mg/m². Chez le lapin, aucune toxicité sur le développement n’a été observée
à des doses maternelles toxiques. De plus, aucune tératogénicité n'a été observée ni chez le rat ni chez
le lapin. Aucune étude péri-postnatale n’a été conduite avec l’association buprénorphine/naloxone ;
cependant, l’administration orale de buprénorphine à doses élevées aux mères pendant la gestation et
la lactation a entraîné une parturition difficile (conséquence possible de l’effet sédatif de la
buprénorphine), une mortalité néonatale élevée et un léger retard de développement de certaines
fonctions neurologiques (réflexe de redressement au contact d’une surface et réaction de sursaut) chez
le rat nouveau-né.
Chez le rat, l’administration de buprénorphine/naloxone dans la nourriture à des doses supérieures ou
égales à 500 ppm a provoqué une baisse de la fertilité, démontrée par des taux de conception plus
faibles chez les femelles. L’ajout d’une dose de 100 ppm à la nourriture (exposition estimée pour la
buprénorphine environ 2,4 fois supérieure comparée à une dose de 24 mg de buprénorphine/naloxone
chez l’homme en se basant sur l’ASC ; les concentrations plasmatiques de naloxone étaient en dessous
de la limite de détection chez le rat) n’a eu aucun effet indésirable sur la fertilité des femelles.
Une étude de carcinogénicité utilisant de la buprénorphine/naloxone a été menée chez le rat à des
doses de 7 mg/kg/jour, 30 mg/kg/jour et 120 mg/kg/jour, avec des expositions estimées 3 à 75 fois
supérieures à l’exposition chez l’homme à la dose quotidienne de 16 mg par voie sublinguale calculée
en mg/m². Des hausses statistiquement significatives de l’incidence d’adénomes testiculaires bénins à
cellules interstitielles (de Leydig) ont été observées dans tous les groupes quel que soit le dosage.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Macrogol
Maltitol liquide
Arôme naturel de citron vert
Hypromellose
Acide citrique
Acésulfame potassium
Citrate de sodium
Jaune orangé S (E110)
Encre d’impression
Propylène glycol (E1520)
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
2 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Les films sont conditionnés dans des sachets individuels avec fermeture de sécurité enfant composés
de quatre couches composites de polyéthylène téréphtalate (PET), polyéthylène basse densité (PEBD),
feuille d’aluminium et polyéthylène basse densité (PEBD) thermoscellées sur les bords.
39
Présentations : 7
×
1, 14
×
1 et 28
×
1 film sublingual.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.7
Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Suboxone 2 mg/0,5 mg film sublingual
EU/1/06/359/007 7 × 1 film sublingual
EU/1/06/359/008 14 × 1 film sublingual
EU/1/06/359/009 28 × 1 film sublingual
Suboxone 4 mg/1 mg film sublingual
EU/1/06/359/010 7 × 1 film sublingual
EU/1/06/359/011 14 × 1 film sublingual
EU/1/06/359/012 28 × 1 film sublingual
Suboxone 8 mg/2 mg film sublingual
EU/1/06/359/013 7 × 1 film sublingual
EU/1/06/359/014 14 × 1 film sublingual
EU/1/06/359/015 28 × 1 film sublingual
Suboxone 12 mg/3 mg film sublingual
EU/1/06/359/016 7 × 1 film sublingual
EU/1/06/359/017 14 × 1 film sublingual
EU/1/06/359/018 28 × 1 film sublingual
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de la première autorisation : 26 septembre 2006
Date du dernier renouvellement : 16 septembre 2011
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/
40
ANNEXE II
A.
B.
C.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA
LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE
DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE
D’UNE UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU
MÉDICAMENT
D.
41
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale spéciale et restreinte (voir Annexe I : Résumé des
caractéristiques du produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l’autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
42
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
43
A. ÉTIQUETAGE
44
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE DE 7 et 28 COMPRIMÉS DOSÉS À 2 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone
®
2 mg/0,5 mg comprimé sublingual
buprénorphine/naloxone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé sublingual contient 2 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 0,5 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés sublinguaux
28 comprimés sublinguaux
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sublinguale
Ne pas avaler.
Conserver le comprimé sous la langue jusqu’à sa dissolution complète.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
9.
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
45
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
7 comprimés sublinguaux de 2 mg
28 comprimés sublinguaux de 2 mg
EU/1/06/359/001
EU/1/06/359/002
13.
Lot
14.
NUMÉRO DU LOT
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Suboxone 2 mg/0,5 mg comprimé sublingual
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
46
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
BOÎTE DE 7 et 28 COMPRIMÉS DOSÉS À 2 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone
®
2 mg/0,5 mg comprimé sublingual
buprénorphine/naloxone
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Indivior Europe Limited
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
47
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE DE 7 et 28 COMPRIMÉS DOSÉS À 8 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone
®
8 mg/2 mg comprimé sublingual
buprénorphine/naloxone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé sublingual contient 8 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 2 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés sublinguaux
28 comprimés sublinguaux
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sublinguale
Ne pas avaler.
Conserver le comprimé sous la langue jusqu’à sa dissolution complète.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
9.
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
48
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
7 comprimés sublinguaux de 8 mg
28 comprimés sublinguaux de 8 mg
EU/1/06/359/003
EU/1/06/359/004
13.
Lot
14.
NUMÉRO DU LOT
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Suboxone 8 mg/2 mg comprimé sublingual
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
49
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
BOÎTE DE 7 et 28 COMPRIMES DOSÉS À 8 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone
®
8 mg/2 mg comprimé sublingual
Buprénorphine/naloxone
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Indivior Europe Limited
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
50
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L'EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE DE 7 et 28 COMPRIMÉS DOSÉS À 16 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone
®
16 mg/4 mg comprimé sublingual
buprénorphine/naloxone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé sublingual contient 16 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 4 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés sublinguaux
28 comprimés sublinguaux
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sublinguale
Ne pas avaler.
Conserver le comprimé sous la langue jusqu’à sa dissolution complète.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
9.
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
51
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/359/005 7 comprimés sublinguaux de 16 mg
EU/1/06/359/006 28 comprimés sublinguaux de 16 mg
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Suboxone 16 mg/4 mg comprimé sublingual
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
52
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
BOÎTE DE 7 et 28 COMPRIMÉS DOSÉS À 16 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone
®
16 mg/4 mg comprimé sublingual
buprénorphine/naloxone
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Indivior Europe Limited
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
53
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone 2 mg/0,5 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque film contient 2 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) et 0,5 mg
de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du maltitol liquide et du jaune orangé S (E110).
Voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Film sublingual
7 × 1 film sublingual
14 × 1 film sublingual
28 × 1 film sublingual
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sublinguale et/ou voie bucco-gingivale uniquement.
Ne pas avaler ou mâcher.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
54
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/359/007 (7 × 1 film)
EU/1/06/359/008 (14 × 1 film)
EU/1/06/359/009 (28 × 1 film)
13.
Lot
14.
NUMÉRO DU LOT
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Suboxone 2 mg/0,5 mg film sublingual
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
55
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
SACHET
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Suboxone 2 mg/0,5 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone
2.
MODE D’ADMINISTRATION
Voie sublinguale et/ou voie buccogingivale
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
1 film sublingual
6.
AUTRE
Indications d’utilisation
Pour ouvrir, déchirer au niveau de la fente ou découper le long de la flèche.
Lire la notice avant utilisation.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
Indivior Europe Limited
56
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone 4 mg/1 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque film contient 4 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) et 1 mg
de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du maltitol liquide et du jaune orangé S (E110).
Voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Film sublingual
7 × 1 film sublingual
14 × 1 film sublingual
28 × 1 film sublingual
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sublinguale et/ou voie bucco-gingivale uniquement.
Ne pas avaler ou mâcher.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
57
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/359/010 (7 × 1 film)
EU/1/06/359/011 (14 × 1 film)
EU/1/06/359/012 (28 × 1 film)
13.
Lot
14.
NUMÉRO DU LOT
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Suboxone 4 mg/1 mg film sublingual
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
58
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
SACHET
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Suboxone 4 mg/1 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone
2.
MODE D’ADMINISTRATION
Voie sublinguale et/ou voie bucco-gingivale
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
1 film sublingual
6.
AUTRE
Indications d’utilisation
Pour ouvrir, déchirer au niveau de la fente ou découper le long de la flèche.
Lire la notice avant utilisation.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
Indivior Europe Limited
59
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone 8 mg/2 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque film contient 8 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) et 2 mg
de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du maltitol liquide et du jaune orangé S (E110).
Voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Film sublingual
7 × 1 film sublingual
14 × 1 film sublingual
28 × 1 film sublingual
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sublinguale et/ou voie bucco-gingivale uniquement.
Ne pas avaler ou mâcher.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
60
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/359/013 (7 × 1 film)
EU/1/06/359/014 (14 × 1 film)
EU/1/06/359/015 (28 × 1 film)
13.
Lot
14.
NUMÉRO DU LOT
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Suboxone 8 mg/2 mg film sublingual
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
61
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
SACHET
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Suboxone 8 mg/2 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone
2.
MODE D’ADMINISTRATION
Voie sublinguale et/ou bucco-gingivale
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
1 film sublingual
6.
AUTRE
Indications d’utilisation
Pour ouvrir, déchirer au niveau de la fente ou découper le long de la flèche.
Lire la notice avant utilisation.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
Indivior Europe Limited
62
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone 12 mg/3 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque film contient 12 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) et 3 mg
de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du maltitol liquide et du jaune orangé S (E110).
Voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Film sublingual
7 × 1 film sublingual
14 × 1 film sublingual
28 × 1 film sublingual
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sublinguale et/ou voie bucco-gingivale uniquement.
Ne pas avaler ou mâcher.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
63
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/359/016 (7 × 1 film)
EU/1/06/359/017 (14 × 1 film)
EU/1/06/359/018 (28 × 1 film)
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Suboxone 12 mg/3 mg film sublingual
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
64
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
SACHET
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Suboxone 12 mg/3 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone
2.
MODE D’ADMINISTRATION
Voie sublinguale et/ou voie bucco-gingivale
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
1 film sublingual
6.
AUTRE
Indications d’utilisation
Pour ouvrir, déchirer au niveau de la fente ou découper le long de la flèche.
Lire la notice avant utilisation.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
Indivior Europe Limited
65
B. NOTICE
66
Notice : Information de l’utilisateur
Suboxone 2 mg/0,5 mg comprimé sublingual
Suboxone 8 mg/2 mg comprimé sublingual
Suboxone 16 mg/4 mg comprimé sublingual
buprénorphine/naloxone
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce que Suboxone et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Suboxone
3.
Comment prendre Suboxone
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5
Comment conserver Suboxone
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que Suboxone et dans quels cas est-il utilisé ?
Suboxone est utilisé pour traiter la dépendance aux opioïdes (narcotiques), tels que l’héroïne ou la
morphine, chez les patients qui ont accepté d’être traités pour leur dépendance. Suboxone est réservé
aux adultes et adolescents âgés de plus de 15 ans qui bénéficient d’un suivi médical, social et
psychologique.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Suboxone
Ne prenez jamais Suboxone
si vous êtes
allergique
à la
buprénorphine,
à la
naloxone
ou à l’un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6) ;
si vous avez
des problèmes respiratoires graves
;
si vous avez des
problèmes hépatiques graves
;
si vous présentez une intoxication alcoolique ou si vous présentez des tremblements, une
transpiration excessive, une anxiété, une confusion ou des hallucinations causés par l’alcool ;
si vous prenez de la naltrexone ou du nalméfène pour le traitement de la dépendance aux
opioïdes ou à l’alcool.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Suboxone si vous souffrez :
d’asthme ou d’autres problèmes respiratoires ;
d’une affection du foie telle que l’hépatite ;
d’une tension artérielle basse ;
d’un traumatisme crânien récent ou d’une maladie cérébrale ;
67
d’une affection urinaire (en particulier si elle est liée à une hypertrophie de la prostate chez
l’homme) ;
d’une maladie rénale ;
de problèmes thyroïdiens ;
d’une insuffisance surrénalienne (par exemple, maladie d’Addison) ;
d’une dépression ou d’une autre maladie traitée par des antidépresseurs. L’utilisation
concomitante de ces médicaments avec Suboxone peut provoquer un syndrome
sérotoninergique, une maladie potentiellement mortelle (voir « Autres médicaments et
Suboxone »).
Informations importantes à prendre en compte :
Un service d’urgence doit être appelé immédiatement en cas d’ingestion accidentelle ou de
suspicion d’ingestion.
Surveillance supplémentaire
Vous pouvez être étroitement surveillé par votre médecin si vous avez plus de 65 ans.
Mauvais usage et abus
Ce médicament peut être convoité par les individus qui utilisent de manière abusive des
médicaments délivrés sur ordonnance et doit être conservé en lieu sûr afin d’éviter tout vol (voir
rubrique 5).
Ne donnez pas ce médicament à d’autres personnes.
Il peut entraîner leur décès
ou leur être nocif.
Difficultés respiratoires
Certaines personnes sont décédées d’une défaillance respiratoire (difficulté à respirer) lors d’un
mauvais usage de buprénorphine ou lors de la prise concomitante d’autres dépresseurs du
système nerveux central, tels que l’alcool, les benzodiazépines (tranquillisants) ou d’autres
opioïdes.
Ce médicament peut provoquer une dépression respiratoire (capacité réduite à respirer) sévère,
potentiellement fatale, chez les enfants et les personnes non dépendantes qui l’ingèrent
accidentellement ou de manière délibérée.
Troubles respiratoires du sommeil
Suboxone peut provoquer des troubles respiratoires du sommeil, tels que l’apnée du sommeil
(pause respiratoire pendant le sommeil) et l’hypoxémie du sommeil (faible taux d’oxygène dans
le sang). Les symptômes peuvent inclure des pauses respiratoires pendant le sommeil, un réveil
nocturne dû à un essoufflement, des difficultés à maintenir le sommeil ou une somnolence
excessive pendant la journée. Si vous ou une autre personne observe(z) ces symptômes,
contactez votre médecin. Une réduction de dose peut être envisagée par votre médecin.
Dépendance
Ce médicament peut entraîner une dépendance.
Symptômes de sevrage
Ce médicament peut provoquer des symptômes de sevrage des opioïdes si vous le prenez trop
tôt après avoir pris un opioïde. Vous devez attendre au moins 6 heures après la prise d’un
opioïde à courte durée d’action (par exemple morphine, héroïne) ou au moins 24 heures après la
prise d’un opioïde à longue durée d’action tel que la méthadone.
Ce médicament peut également provoquer des symptômes de sevrage si vous arrêtez de le
prendre brutalement. Voir rubrique 3 « Arrêt du traitement ».
Lésion du foie
Des cas de lésions du foie ont été signalés suite à la prise de Suboxone, notamment lors d’un
mauvais usage du médicament. Celles-ci peuvent aussi découler d’infections virales (par
68
exemple hépatite C chronique), d'un abus d’alcool, d'une anorexie ou de la prise d’autres
médicaments présentant un risque pour votre foie (voir rubrique 4).
Votre médecin peut faire
pratiquer des tests sanguins réguliers pour surveiller l’état de votre foie. Prévenez votre
médecin si vous souffrez de problèmes hépatiques avant de commencer un traitement par
Suboxone.
Tension artérielle
Ce médicament peut provoquer une baisse soudaine de la tension artérielle, provoquant une
sensation de vertige lors du passage trop rapide de la position assise ou couchée à la position
debout.
Diagnostic des affections médicales non apparentées
Ce médicament peut masquer les symptômes de douleur susceptibles de contribuer au
diagnostic de certaines maladies. Vous devez signaler à votre médecin que vous prenez ce
médicament.
Enfants et adolescents
Ce médicament
ne doit pas
être utilisé
chez les enfants âgés de moins de 15 ans.
Si vous avez entre
15 et 18 ans, votre médecin pourra vous surveiller plus étroitement pendant le traitement en raison de
l’absence de données dans cette tranche d’âge.
Autres médicaments et Suboxone
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Certains médicaments peuvent intensifier les effets indésirables de Suboxone et parfois provoquer de
très graves réactions. Ne prenez aucun autre médicament pendant que vous prenez Suboxone sans en
avoir parlé au préalable à votre médecin, notamment :
Des benzodiazépines
(utilisées pour traiter l’anxiété ou les troubles du sommeil), telles que le
diazépam, le temazépam et l’alprazolam. L’utilisation concomitante de Suboxone et de
médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines et les médicaments apparentés augmente le
risque de somnolence, de difficultés pour respirer (dépression respiratoire), de coma et peut
engager le pronostic vital. Pour cette raison, l’utilisation concomitante ne doit être envisagée
que lorsqu’il n’existe pas d’alternatives thérapeutiques.
Cependant, si votre médecin prescrit Suboxone avec des sédatifs, la dose et la durée du
traitement concomitant doivent être limitées.
Informez votre médecin de tous les sédatifs que vous prenez et suivez strictement ses
recommandations concernant les doses. Il pourrait être utile d’apprendre à vos amis ou à vos
proches à reconnaître les signes et symptômes mentionnés ci-dessus. Contactez votre médecin si
vous présentez ces symptômes.
D’autres médicaments pouvant provoquer une somnolence qui sont
utilisés pour traiter des
maladies telles que l’anxiété, l’insomnie, les convulsions/crises d’épilepsie, la douleur. Ces
types de médicaments peuvent diminuer votre niveau de vigilance rendant dangereuse la
conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Ils peuvent également entraîner une
dépression du système nerveux central, ce qui constitue un problème grave. Ci-dessous une liste
d’exemples de ces types de médicaments :
-
-
-
les autres médicaments contenant des opioïdes tels que la méthadone, certains
analgésiques et antitussifs ;
les antidépresseurs (utilisés pour traiter la dépression) tels que l’isocarboxazide, la
phénelzine, la sélégiline, la tranylcypromine et le valproate, peuvent augmenter les effets
de ce médicament ;
les antihistaminiques H
1
sédatifs (utilisés pour traiter les réactions allergiques) tels que la
diphénhydramine et la chlorphénamine ;
69
-
-
les barbituriques (utilisés pour provoquer le sommeil ou la sédation) tels que le
phénobarbital et le sécobarbital ;
les tranquillisants (utilisés pour provoquer le sommeil ou la sédation) tels que l’hydrate de
chloral.
Des antidépresseurs
tels que le moclobémide, la tranylcypromine, le citalopram,
l’escitalopram, la fluoxétine, la fluvoxamine, la paroxétine, la sertraline, la duloxétine, la
venlafaxine, l’amitriptyline, la doxépine ou la trimipramine. Ces médicaments peuvent interagir
avec Suboxone et vous pouvez présenter des symptômes tels que des contractions rythmiques
involontaires des muscles, y compris des muscles qui contrôlent les mouvements de l’œil, une
agitation, des hallucinations, un coma, une transpiration excessive, des tremblements, une
exagération des réflexes, une augmentation de la tension musculaire, une température corporelle
supérieure à 38 °C. Contactez votre médecin si vous ressentez ces symptômes.
La clonidine (utilisée pour traiter une tension artérielle élevée) peut prolonger les effets de ce
médicament.
Les antirétroviraux (utilisés pour traiter le VIH) tels que le ritonavir, le nelfinavir et l’indinavir
peuvent augmenter les effets de ce médicament.
Certains médicaments antifongiques (utilisés pour traiter les infections fongiques) tels que le
kétoconazole, l’itraconazole et certains antibiotiques, peuvent prolonger les effets de ce
médicament.
Certains médicaments peuvent diminuer l’effet de Suboxone. Parmi ces produits figurent les
médicaments utilisés pour traiter l’épilepsie (tels que la carbamazépine ou la phénytoïne) et les
médicaments utilisés pour traiter la tuberculose (rifampicine).
La naltrexone et le nalméfène (médicaments utilisés pour traiter les troubles addictifs) peuvent
empêcher les effets thérapeutiques de Suboxone. Ils ne doivent pas être pris en même temps que
Suboxone car vous pouvez ressentir des symptômes de sevrage intenses et prolongés de façon
brutale.
Suboxone avec des aliments, boissons et de l’alcool
Vous ne devez pas consommer d’alcool
pendant le traitement par ce médicament. L’alcool peut
augmenter la somnolence et le risque de défaillance respiratoire s’il est pris avec Suboxone. N’avalez
pas ou ne consommez pas des aliments ou des boissons tant que le comprimé n’est pas complètement
dissous.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. Les risques associés à la prise de
Suboxone chez la femme enceinte ne sont pas connus. Votre médecin déterminera si vous devez
poursuivre votre traitement avec un autre médicament.
En cas de prise en cours de grossesse, en particulier en fin de grossesse, les médicaments tels que
Suboxone peuvent provoquer des symptômes de sevrage incluant des difficultés respiratoires chez le
nouveau-né. Ces symptômes peuvent apparaître plusieurs jours après la naissance.
Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par ce médicament car la buprénorphine passe dans le
lait maternel.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous ne devez pas
conduire, utiliser des outils ou des machines, ou entreprendre des activités
dangereuses
tant que vous ne savez pas de quelle manière ce médicament vous affecte.
Suboxone
peut provoquer une somnolence, des sensations vertigineuses ou des troubles de la pensée. Cela peut
se produire plus fréquemment pendant les premières semaines de traitement lorsque votre dose est
modifiée, mais également si vous consommez de l’alcool ou prenez d’autres sédatifs avec Suboxone.
70
Suboxone contient du lactose et du sodium.
Ce médicament contient du lactose. Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains
sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Suboxone
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Votre traitement est prescrit et suivi par des médecins qui sont spécialisés dans le traitement de la
dépendance.
Votre médecin déterminera la dose qui vous convient le mieux. Pendant votre traitement, le médecin
pourra ajuster la dose en fonction de votre réponse au traitement.
Instauration du traitement
La dose initiale recommandée chez les adultes et les adolescents âgés de plus de 15 ans est
généralement de deux comprimés sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg.
Cette dose peut être répétée jusqu’à deux fois le premier jour, en fonction de vos besoins.
Vous devez présenter des signes manifestes de sevrage avant de prendre votre première dose de
Suboxone. Votre médecin vous dira quand vous devez prendre votre première dose.
Instauration du traitement par Suboxone lors d’une
dépendance à l’héroïne
Si vous êtes dépendant(e) à l’héroïne ou à un opioïde à courte durée d’action, vous devez
prendre votre première dose lors de l’apparition des premiers signes de sevrage,
au moins
6 heures après la dernière prise d’opioïdes.
Instauration du traitement par Suboxone lors d’une
dépendance à la méthadone
Si vous preniez de la méthadone ou un opioïde à longue durée d’action, idéalement la dose de
méthadone doit être réduite à moins de 30 mg/jour avant de commencer le traitement par
Suboxone. La première dose de Suboxone doit être prise lors de l’apparition des premiers signes
de sevrage, mais
au moins 24 heures après la dernière prise de méthadone.
Prise de Suboxone
Prenez la dose une fois par jour en plaçant les comprimés sous la langue.
Conservez les comprimés sous la langue jusqu’à leur
dissolution complète.
Celle-ci peut
prendre 5 à 10 minutes.
Ne mâchez pas et n’avalez pas les comprimés, car le médicament n’agirait pas et vous pourriez
présenter des symptômes de sevrage.
Ne consommez pas d’aliments ou de boissons tant que les comprimés ne sont pas complètement
dissous.
71
Comment sortir le comprimé de la plaquette
1
1 - Ne poussez pas le comprimé à travers l’opercule.
2
2 - Détachez une seule alvéole de la plaquette en suivant la ligne prédécoupée.
3
3 – Pour sortir le comprimé, soulevez l’opercule en partant du bord prévu à cet
effet.
Si la plaquette est endommagée, n’utilisez pas le comprimé.
Ajustement de la posologie et dose d’entretien :
Au cours des jours suivant le début du traitement, votre médecin pourra augmenter la dose de
Suboxone en fonction de vos besoins. Si vous avez l’impression que l’effet de Suboxone est trop fort
ou trop faible, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
La dose quotidienne maximale est de
24 mg de buprénorphine.
Après une période de traitement efficace, vous pourrez vous mettre d’accord avec votre médecin pour
diminuer progressivement la dose jusqu’à une dose d’entretien plus faible.
Arrêt du traitement
Selon votre état de santé, la dose de Suboxone pourra continuer à être diminuée sous étroite
surveillance médicale jusqu’à ce que le traitement puisse finalement être arrêté.
Ne modifiez pas le traitement de quelque façon que ce soit et n’arrêtez pas le traitement sans l’accord
de votre médecin traitant.
Si vous avez pris plus de Suboxone que vous n’auriez dû
Si vous avez pris une dose trop élevée de ce médicament ou si une autre personne a pris le
médicament, vous devez immédiatement appeler un service d’urgence médicale ou vous rendre à
l’hôpital pour recevoir un traitement, car un
surdosage
de Suboxone peut provoquer des difficultés
respiratoires graves engageant le pronostic vital.
Les symptômes de surdosage peuvent se manifester par une somnolence, des problèmes de
coordination avec un ralentissement des réflexes, une vision trouble, et/ou des troubles de la parole. Il
se peut que vous ne soyez pas en mesure de penser clairement et que vous respiriez plus lentement que
d’habitude.
Si vous oubliez de prendre Suboxone
Contactez votre médecin dès que possible si vous avez oublié de prendre une dose.
Si vous arrêtez de prendre Suboxone
Ne modifiez pas le traitement de quelque façon que ce soit et n’arrêtez pas le traitement sans l’accord
de votre médecin traitant.
Un arrêt brutal du traitement peut entraîner l’apparition de symptômes
de sevrage.
72
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Informez immédiatement votre médecin ou appelez un service d’urgence médicale
si vous
présentez des effets indésirables, tels que :
gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge pouvant provoquer des difficultés
pour avaler ou respirer, de l’urticaire ou une éruption cutanée sévère. Ces effets peuvent être des
signes de réaction allergique engageant le pronostic vital ;
sensation de somnolence et problèmes de coordination, vision trouble, troubles de la parole,
incapacité à penser clairement ou respiration beaucoup plus lente que d’habitude.
Informez également immédiatement votre médecin
si vous présentez des effets indésirables tels
que :
fatigue intense ou démangeaisons accompagnées d’un jaunissement de la peau ou des yeux. Il
peut s’agir de symptômes indiquant une atteinte du foie ;
voir ou entendre des choses qui n’existent pas (hallucinations).
Effets indésirables rapportés avec Suboxone
Effets indésirables très fréquents (peuvent affecter plus d’1 patient sur 10) :
Insomnie (difficultés pour dormir), constipation, nausées, transpiration excessive, maux de tête,
syndrome de sevrage.
Effets indésirables fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 10) :
Perte de poids, gonflement des mains et des pieds, somnolence, anxiété, nervosité, sensations
de picotements, dépression, diminution du désir sexuel, augmentation de la tension musculaire,
pensées anormales, augmentation de la sécrétion lacrymale (larmoiements) ou autres affections
du système lacrymal, vision trouble, bouffées congestives, augmentation de la tension
artérielle, migraine, écoulement nasal, mal de gorge et douleur en avalant, augmentation de la
toux, estomac dérangé ou autre trouble gastrique, diarrhée, fonction hépatique anormale,
flatulences, vomissements, éruption cutanée, démangeaisons, urticaire, douleur, douleurs
articulaires, douleurs musculaires, crampes dans les jambes (contractures musculaires),
difficultés pour obtenir ou maintenir une érection, anormalité de l’urine, douleurs abdominales,
douleurs dorsales, faiblesse, infection, frissons, douleur thoracique, fièvre, symptômes
grippaux, sensation d’inconfort général, blessure accidentelle due à une diminution de la
vigilance ou de la coordination, évanouissement, sensations vertigineuses.
Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 100) :
Gonflement des ganglions lymphatiques, agitation, tremblement, rêves anormaux, activité
musculaire excessive, dépersonnalisation (sentiment de ne pas se sentir soi-même), dépendance
médicamenteuse, amnésie (troubles de la mémoire), perte d’intérêt, sensation de bien-être
excessive, convulsions (crises convulsives), troubles de la parole, rétrécissement des pupilles,
miction difficile, inflammation ou infection de l’œil, battements de cœur rapides ou lents,
tension artérielle basse, palpitations, crise cardiaque (infarctus du myocarde), oppression
thoracique, difficulté respiratoire (essoufflement), asthme, bâillements, douleur et aphtes dans la
bouche, altération de la couleur de la langue, acné, nodules cutanés, chute de cheveux, peau
sèche ou desquamation, inflammation des articulations, infection urinaire, tests sanguins
anormaux, présence de sang dans l’urine, éjaculation anormale, troubles menstruels ou
vaginaux, calculs rénaux, présence de protéines dans l’urine, miction douloureuse ou difficile,
sensibilité à la chaleur ou au froid, coup de chaleur, perte d’appétit, sentiments d’hostilité.
73
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
Apparition soudaine du syndrome de sevrage provoquée par la prise trop précoce de Suboxone
après l’utilisation d’opioïdes illicites, syndrome de sevrage médicamenteux chez le nouveau-né,
respiration lente ou difficultés pour respirer, atteinte hépatique avec ou sans ictère
(« jaunisse »), hallucinations, gonflement du visage et de la gorge ou réactions allergiques
engageant le pronostic vital, chute de la tension artérielle en passant de la position assise ou
allongée en position debout.
Une mauvaise utilisation de ce médicament par voie intraveineuse peut provoquer l’apparition de
symptômes de sevrage, des infections, d’autres réactions cutanées et des affections hépatiques
potentiellement graves (voir « Avertissements et précautions »).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Suboxone
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants et des autres membres de la famille.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption
fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation. Cependant, Suboxone
peut être convoité par les individus qui utilisent de manière abusive des médicaments délivrés sur
ordonnance. Conservez ce médicament en un lieu sûr afin d’éviter tout vol.
Conservez la plaquette dans un endroit sûr.
Ne jamais ouvrir la plaquette à l’avance.
Ne prenez pas ce médicament devant des enfants.
Un service d’urgence doit être appelé immédiatement en cas d’ingestion accidentelle ou de suspicion
d’ingestion.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Suboxone
-
Les substances actives sont la buprénorphine et la naloxone.
Chaque comprimé sublingual de 2 mg/0,5 mg contient 2 mg de buprénorphine (sous forme de
chlorhydrate de buprénorphine) et 0,5 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone
dihydraté).
Chaque comprimé sublingual de 8 mg/2 mg contient 8 mg de buprénorphine (sous forme de
chlorhydrate de buprénorphine) et 2 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone
dihydraté).
Chaque comprimé sublingual de 16 mg/4 mg contient 16 mg de buprénorphine (sous forme de
chlorhydrate de buprénorphine) et 4 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone
dihydraté).
74
-
Les autres composants sont : lactose monohydraté, mannitol, amidon de maïs, povidone K 30,
acide citrique anhydre, citrate de sodium, stéarate de magnésium, acésulfame potassium et
arômes naturels de citron et de citron vert.
Comment se présente Suboxone et contenu de l’emballage extérieur
Les comprimés sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg sont des comprimés hexagonaux biconvexes
blancs de 6,5 mm portant la mention « N2 » gravée sur une face.
Les comprimés sublinguaux de Suboxone 8 mg/2 mg sont des comprimés hexagonaux biconvexes
blancs de 11 mm portant la mention « N8 » gravée sur une face.
Les comprimés sublinguaux de Suboxone 16 mg/4 mg sont des comprimés ronds biconvexes blancs de
10,5 mm portant la mention « N16 » gravée sur une face.
Présentations : boîtes de 7 et 28 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché et fabricant
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Indivior Europe Limited 
Tél/Tel: 0800 780 41
e-mail:
PatientSafetyRow@indivior.com
България
Indivior Europe Limited
Teл.: 00800 110 4104
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
Česká republika
Indivior Europe Limited
Tel: 800 143 737
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
Danmark
Indivior Europe Limited
Tlf: 80826653
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
Deutschland
Indivior Europe Limited
Tel: 0 800 181 3799
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
Eesti
Indivior Europe Limited
Tel: 8000041004
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
Lietuva
Indivior Europe Limited
Tel: 88003079
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
Luxembourg/Luxemburg
Indivior Europe Limited
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Magyarország
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Tel.: 6800 19301
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Nederland
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Norge
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75
Ελλάδα
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Τηλ: 80091515
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Österreich
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Tel: 800 296551
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Tel.: 0800 4111237
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Tel: 800 841 042
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România
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Tel: 800 477 029
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Slovenija
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Slovenská republika
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Suomi/Finland
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Sverige
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United Kingdom (Northern Ireland)
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Tel: 0808 234 9243
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
76
Notice : Information de l’utilisateur
Suboxone 2 mg/0,5 mg film sublingual
Suboxone 4 mg/1 mg film sublingual
Suboxone 8 mg/2 mg film sublingual
Suboxone 12 mg/3 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce que Suboxone et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Suboxone
3.
Comment prendre Suboxone
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5
Comment conserver Suboxone
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que Suboxone et dans quels cas est-il utilisé ?
Suboxone est utilisé pour traiter la
dépendance aux opioïdes (narcotiques), tels que l’héroïne ou la
morphine, chez les patients qui
ont accepté d’être traités pour leur dépendance.
Suboxone est réservé aux
adultes et adolescents âgés de plus de 15 ans
qui bénéficient d’un suivi
médical, social et psychologique.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Suboxone
Ne prenez jamais Suboxone
si vous êtes
allergique
à la
buprénorphine,
à la
naloxone
ou à l’un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6) ;
si vous avez
des problèmes respiratoires graves
;
si vous avez des
problèmes hépatiques graves
;
si vous
présentez une intoxication alcoolique
ou si vous présentez des tremblements, une
transpiration excessive, une anxiété, une confusion ou des hallucinations causés par l’alcool ;
si vous
prenez de la naltrexone
ou
du nalméfène
pour le traitement de la dépendance aux
opioïdes ou à l’alcool.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Suboxone si vous souffrez :
d’asthme ou d’autres problèmes respiratoires ;
d’une affection du foie telle que l’hépatite ;
d’une tension artérielle basse ;
d’un traumatisme crânien récent ou d’une maladie cérébrale ;
77
d’une affection urinaire (en particulier si elle est liée à une hypertrophie de la prostate chez
l’homme) ;
d’une maladie rénale ;
de problèmes thyroïdiens ;
d’une insuffisance surrénalienne (par exemple, maladie d’Addison) ;
d’une dépression ou d’une autre maladie traitée par des antidépresseurs. L’utilisation
concomitante de ces médicaments avec Suboxone peut provoquer un syndrome
sérotoninergique, une maladie potentiellement mortelle (voir « Autres médicaments et
Suboxone »).
Informations importantes à prendre en compte :
Un service d’urgence doit être appelé immédiatement en cas d’ingestion accidentelle ou de
suspicion d’ingestion.
Surveillance supplémentaire
Vous pouvez être étroitement surveillé par votre médecin si vous avez plus de 65 ans.
Mauvais usage et abus
Ce médicament peut être convoité par les individus qui utilisent de manière abusive des
médicaments délivrés sur ordonnance et doit être conservé en lieu sûr afin d’éviter tout vol (voir
rubrique 5).
Ne donnez pas ce médicament à d’autres personnes. Il peut entraîner leur
décès ou leur être nocif.
Difficultés respiratoires
Certaines personnes sont décédées d’une défaillance respiratoire (difficulté à à respirer) lors
d’un mauvais usage de buprénorphine ou lors de la prise concomitante d’autres dépresseurs du
système nerveux central, tels que l’alcool, les benzodiazépines (tranquillisants) ou d’autres
opioïdes.
Ce médicament peut provoquer une dépression respiratoire (capacité réduite à respirer) sévère,
potentiellement mortelle, chez les enfants et les personnes non dépendantes qui l’ingèrent
accidentellement ou de manière délibérée.
Troubles respiratoires du sommeil
Suboxone peut provoquer des troubles respiratoires du sommeil, tels que l’apnée du sommeil
(pause respiratoire pendant le sommeil) et l’hypoxémie du sommeil (faible taux d’oxygène dans
le sang). Les symptômes peuvent inclure des pauses respiratoires pendant le sommeil, un réveil
nocturne dû à un essoufflement, des difficultés à maintenir le sommeil ou une somnolence
excessive pendant la journée. Si vous ou une autre personne observe(z) ces symptômes,
contactez votre médecin. Une réduction de dose peut être envisagée par votre médecin.
Dépendance
Ce médicament peut entraîner une dépendance.
Symptômes de sevrage
Ce médicament peut provoquer des symptômes de sevrage des opioïdes si vous le prenez trop
tôt après avoir pris un opioïde. Vous devez attendre au moins 6 heures après la prise d’un
opioïde à courte durée d’action (par exemple morphine, héroïne) ou au moins 24 heures après la
prise d’un opioïde à longue durée d’action tel que la méthadone.
Ce médicament peut également provoquer des symptômes de sevrage si vous arrêtez de le
prendre brutalement. Voir rubrique 3 « Arrêt du traitement ».
Lésion du foie
Des cas de lésions du foie ont été signalés suite à la prise de Suboxone, notamment lors d’un
mauvais usage du médicament. Celles-ci peuvent aussi découler d’infections virales (par
exemple hépatite C chronique), d'un abus d’alcool, d'une anorexie ou de la prise d’autres
78
médicaments présentant un risque pour votre foie (voir rubrique 4).
Votre médecin peut faire
pratiquer des tests sanguins réguliers pour surveiller l’état de votre foie. Prévenez votre
médecin si vous souffrez de problèmes hépatiques avant de commencer un traitement par
Suboxone.
Tension artérielle
Ce médicament peut provoquer une baisse soudaine de la tension artérielle, provoquant une
sensation de vertige lors du passage trop rapide de la position assise ou couchée à la position
debout.
Diagnostic des affections médicales non apparentées
Ce médicament peut masquer les symptômes de douleur susceptibles de contribuer au
diagnostic de certaines maladies. Vous devez signaler à votre médecin que vous prenez ce
médicament.
Enfants et adolescents
Ce médicament
ne doit pas
être utilisé
chez les enfants âgés de moins de 15 ans.
Si vous avez entre
15 et 18 ans, votre médecin pourra vous surveiller plus étroitement pendant le traitement en raison de
l’absence de données dans cette tranche d’âge.
Autres médicaments et Suboxone
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Certains médicaments peuvent intensifier les effets indésirables de Suboxone et parfois provoquer de
très graves réactions. Ne prenez aucun autre médicament pendant que vous prenez Suboxone sans en
avoir parlé au préalable à votre médecin, notamment :
Des benzodiazépines
(utilisées pour traiter l’anxiété ou les troubles du sommeil), telles que le
diazépam, le temazépam et l’alprazolam. L’utilisation concomitante de Suboxone et de
médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines et les médicaments apparentés augmente le
risque de somnolence, de difficultés pour respirer (dépression respiratoire), de coma et peut
engager le pronostic vital. Pour cette raison, l’utilisation concomitante ne doit être envisagée
que lorsqu’il n’existe pas d’alternatives thérapeutiques.
Cependant, si votre médecin prescrit Suboxone avec des sédatifs, la dose et la durée du
traitement concomitant doivent être limitées.
Informez votre médecin de tous les sédatifs que vous prenez et suivez strictement ses
recommandations concernant les doses. Il pourrait être utile d’apprendre à vos amis ou à vos
proches à reconnaître les signes et symptômes mentionnés ci-dessus. Contactez votre médecin si
vous présentez ces symptômes.
D’autres médicaments pouvant provoquer une somnolence qui sont
utilisés pour traiter des
maladies telles que l’anxiété, l’insomnie, les convulsions/crises d’épilepsie, la douleur. Ces
types de médicaments peuvent diminuer votre niveau de vigilance rendant dangereuse la
conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Ils peuvent également entraîner une
dépression du système nerveux central, ce qui constitue un problème grave. Ci-dessous une liste
d’exemples de ces types de médicaments :
-
-
-
-
les autres médicaments contenant des opioïdes tels que la méthadone, certains
analgésiques et antitussifs ;
les antidépresseurs (utilisés pour traiter la dépression) tels que l’isocarboxazide, la
phénelzine, la sélégiline, la tranylcypromine et le valproate, peuvent augmenter les effets
de ce médicament ;
les antihistaminiques H1 sédatifs (utilisés pour traiter les réactions allergiques) tels que la
diphénhydramine et la chlorphénamine ;
les barbituriques (utilisés pour provoquer le sommeil ou la sédation) tels que le
phénobarbital et le sécobarbital ;
79
-
les tranquillisants (utilisés pour provoquer le sommeil ou la sédation) tels que l’hydrate de
chloral.
Des antidépresseurs
tels que le moclobémide, la tranylcypromine, le citalopram,
l’escitalopram, la fluoxétine, la fluvoxamine, la paroxétine, la sertraline, la duloxétine, la
venlafaxine, l’amitriptyline, la doxépine ou la trimipramine. Ces médicaments peuvent interagir
avec Suboxone et vous pouvez présenter des symptômes tels que des contractions rythmiques
involontaires des muscles, y compris des muscles qui contrôlent les mouvements de l’œil, une
agitation, des hallucinations, un coma, une transpiration excessive, des tremblements, une
exagération des réflexes, une augmentation de la tension musculaire, une température corporelle
supérieure à 38 °C. Contactez votre médecin si vous ressentez ces symptômes.
La clonidine (utilisée pour traiter une tension artérielle élevée) peut prolonger les effets de ce
médicament.
Les antirétroviraux (utilisés pour traiter le VIH) tels que le ritonavir, le nelfinavir et l’indinavir
peuvent augmenter les effets de ce médicament.
Certains médicaments antifongiques (utilisés pour traiter les infections fongiques) tels que le
kétoconazole, l’itraconazole et certains antibiotiques, peuvent prolonger les effets de ce
médicament.
Certains médicaments peuvent diminuer l’effet de Suboxone. Parmi ces produits figurent les
médicaments utilisés pour traiter l’épilepsie (tels que la carbamazépine ou la phénytoïne) et les
médicaments utilisés pour traiter la tuberculose (rifampicine).
La naltrexone et le nalméfène (médicaments utilisés pour traiter les troubles addictifs) peuvent
empêcher les effets thérapeutiques de Suboxone. Ils ne doivent pas être pris en même temps que
Suboxone car vous pouvez ressentir des symptômes de sevrage intenses et prolongés de façon
brutale.
Suboxone avec des aliments, boissons et de l’alcool
Vous ne devez pas consommer d’alcool
pendant le traitement par ce médicament. L’alcool peut
augmenter la somnolence et le risque de défaillance respiratoire s’il est pris avec Suboxone. N’avalez
pas ou ne consommez pas des aliments ou des boissons tant que le film n’est pas complètement
dissous.
Grossesse, allaitement et fertilité
Informez votre médecin si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse.
Les risques associés à la prise de Suboxone chez la femme enceinte ne sont pas connus. Votre médecin
déterminera si vous devez poursuivre votre traitement avec un autre médicament.
En cas de prise en cours de grossesse, en particulier en fin de grossesse, les médicaments tels que
Suboxone peuvent provoquer des symptômes de sevrage incluant des difficultés respiratoires chez le
nouveau-né. Ces symptômes peuvent apparaître plusieurs jours après la naissance.
Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par ce médicament car la buprénorphine passe dans le
lait maternel.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous ne devez pas
conduire, utiliser des outils ou des machines, ou entreprendre des activités
dangereuses
tant que vous ne savez pas de quelle manière ce médicament vous affecte.
Suboxone
peut provoquer une somnolence, des sensations vertigineuses ou des troubles de la pensée. Cela peut
se produire plus fréquemment pendant les premières semaines de traitement lorsque votre dose est
modifiée, mais également si vous consommez de l’alcool ou prenez d’autres sédatifs avec Suboxone.
Suboxone contient du maltitol, du jaune orangé S (E110) et du sodium.
Suboxone contient du maltitol liquide. Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains
sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
80
Suboxone contient du jaune orangé S (E110), qui peut provoquer des réactions allergiques.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par film, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Suboxone
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Votre traitement est prescrit et suivi par des médecins qui sont spécialisés dans le traitement de la
dépendance.
Votre médecin déterminera la dose qui vous convient le mieux. Pendant votre traitement, le médecin
pourra ajuster la dose en fonction de votre réponse au traitement.
Instauration du traitement
La dose initiale recommandée chez les adultes et les adolescents âgés de plus de 15 ans est
généralement de deux films sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg ou d’un film sublingual de
Suboxone 4 mg/1 mg.
Cette dose peut être répétée le premier jour, en fonction de vos besoins.
Vous devez présenter des signes manifestes de sevrage avant de prendre votre première dose de
Suboxone. Votre médecin vous dira quand vous devez prendre votre première dose.
Instauration du traitement par Suboxone lors d’une
dépendance à l’héroïne
Si vous êtes dépendant à l’héroïne ou à un opioïde à courte durée d’action, vous devez prendre
votre première dose lors de l’apparition des premiers signes de sevrage,
au moins 6 heures
après la dernière prise d’opioïdes.
Instauration du traitement par Suboxone lors d’une
dépendance à la méthadone
Si vous preniez de la méthadone ou un opioïde à longue durée d’action, idéalement la dose de
méthadone doit être réduite à moins de 30 mg/jour avant de commencer le traitement par
Suboxone. La première dose de Suboxone doit être prise lors de l’apparition des premiers signes
de sevrage, mais
au moins 24 heures après la dernière prise de méthadone.
Ajustement de la posologie et dose d’entretien :
Au cours des jours suivant le début du traitement,
votre médecin pourra augmenter la dose de Suboxone en fonction de vos besoins. Si vous avez
l’impression que l’effet de Suboxone est trop fort ou trop faible, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien.
La dose quotidienne maximale est de 24 mg de buprénorphine.
Après une période de traitement efficace, vous pourrez vous mettre d’accord avec votre médecin pour
diminuer progressivement la dose jusqu’à une dose d’entretien plus faible.
Prise de Suboxone
Prenez la dose une fois par jour, à peu près à la même heure chaque jour.
Il est recommandé de s’humidifier la bouche avant de placer le film.
Placez le film sublingual sous la langue (voie sublinguale) ou sur la face interne de la joue (voie
bucco-gingivale) conformément aux instructions de votre médecin. Assurez-vous que les films
ne se chevauchent pas.
81
Conservez les films sous votre langue ou sur la face interne de vos joues jusqu’à leur
dissolution complète.
Ne mâchez pas et n’avalez pas
les films, car le médicament n’agirait pas et vous pourriez
présenter des symptômes de sevrage.
Ne consommez pas d’aliments ou de boissons tant que les films ne sont pas complètement
dissous.
Le film ne doit pas être découpé ou fractionné en doses plus faibles.
Comment sortir le film du sachet
Chaque film de Suboxone est emballé dans un sachet étanche avec fermeture de sécurité enfant.
N’ouvrez pas le sachet avant d’être prêt(e) à l’utiliser.
Pour ouvrir le sachet, repliez le bord du sachet le long de la ligne pointillée située en haut du sachet
(voir figure 1).
Figure 1.
Cela fait apparaître une fente sur le bord replié du sachet, qui peut alors être utilisée pour
déchirer le sachet dans le sens de la flèche.
Sinon, le sachet peut être découpé avec des ciseaux le long de la flèche (voir figure 2).
Figure 2.
Si le sachet est endommagé, n’utilisez pas le film.
Comment placer un film sous la langue (voie sublinguale) :
Buvez d’abord de l’eau pour humidifier votre bouche. Cela facilitera la dissolution du film. Ensuite, en
tenant un film entre deux doigts par les bords extérieurs, placez le film sous votre langue près de la
base de la langue, du côté gauche ou droit (voir figure 3).
82
Figure 3.
Si votre médecin vous a dit d’utiliser deux films à la fois, placez le second film sous votre langue du
côté opposé. Assurez-vous que les films ne se chevauchent pas.
Si votre médecin vous a dit d’utiliser un troisième film, placez-le sous votre langue d’un côté ou de
l’autre après la dissolution des deux premiers films.
Comment placer un film sur la face interne de la joue (voie bucco-gingivale) :
Buvez de l’eau pour humidifier votre bouche. Tenez le film entre deux doigts par les bords extérieurs
et placez-le sur la face interne de votre joue droite ou gauche (voir figure 4).
Figure 4.
Si votre médecin vous a dit d’utiliser deux films à la fois, placez le second film sur la face interne de la
joue du côté opposé : cela garantira que les films ne se chevauchent pas. Si votre médecin vous a dit
d’utiliser un troisième film, placez-le sur la face interne de votre joue droite ou gauche après la
dissolution des deux premiers films.
Si vous avez pris plus de Suboxone que vous n’auriez dû
Appelez un service d’urgence médicale
si vous avez pris une dose trop élevée de ce médicament ou
si une autre personne a pris le médicament.
Un surdosage de Suboxone peut provoquer des difficultés respiratoires graves engageant le pronostic
vital.
Les symptômes de surdosage peuvent se manifester par une somnolence, des problèmes de
coordination avec un ralentissement des réflexes, une vision trouble, et/ou des troubles de la parole. Il
83
se peut que vous ne soyez pas en mesure de penser clairement et que vous respiriez plus lentement que
d'habitude.
Si vous oubliez de prendre Suboxone
Contactez votre médecin dès que possible si vous avez oublié de prendre une dose.
Si vous arrêtez de prendre Suboxone
Un arrêt brutal du traitement peut entraîner l’apparition de symptômes de sevrage.
Selon votre
état de santé, la dose de Suboxone pourra continuer à être diminuée sous étroite surveillance médicale
jusqu’à ce que le traitement puisse finalement être arrêté. Ne modifiez pas le traitement de quelque
façon que ce soit et n’arrêtez pas le traitement sans l’accord de votre médecin traitant.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Informez immédiatement votre médecin ou appelez un service d’urgence médicale
si vous
présentez des effets indésirables, tels que :
gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge pouvant provoquer des difficultés
pour avaler ou respirer, de l’urticaire ou une éruption cutanée sévère. Ces effets peuvent être des
signes de réaction allergique engageant le pronostic vital ;
sensation de somnolence et problèmes de coordination, vision trouble, troubles de la parole,
incapacité à penser clairement ou respiration beaucoup plus lente que d’habitude ;
fatigue intense ou démangeaisons accompagnées d’un jaunissement de la peau ou des yeux. Il
peut s’agir de symptômes indiquant une atteinte du foie ;
voir ou entendre des choses qui n’existent pas (hallucinations).
Effets indésirables très fréquents (peuvent affecter plus d’1 patient sur 10) :
Insomnie (difficultés pour dormir) ; constipation ; nausées ; transpiration excessive ; maux de tête ;
syndrome de sevrage.
Effets indésirables fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 10) :
Perte de poids ; gonflement des mains et des pieds ; somnolence, anxiété ; nervosité ; sensations de
picotements; dépression ; diminution du désir sexuel ; augmentation de la tension musculaire ;
pensées anormales ; augmentation de la sécrétion lacrymale (larmoiements) ou autres affections du
système lacrymal ; bouffées congestives ; augmentation de la tension artérielle ; migraine ;
écoulement nasal ; mal de gorge et douleur en avalant ; augmentation de la toux ; estomac dérangé
ou autre trouble gastrique ; diarrhée ; rougeur dans la bouche ; fonction hépatique anormale ;
flatulences ; vomissements ; éruption cutanée ; démangeaisons ; urticaire ; douleur ; douleurs
articulaires ; douleurs musculaires ; crampes dans les jambes (contractures musculaires) ; difficultés
pour obtenir ou maintenir une érection ; anormalité de l’urine ; douleurs abdominales ; douleurs
dorsales ; faiblesse ; infection ; frissons ; douleur thoracique ; fièvre ; symptômes grippaux ;
sensation d’inconfort général ; blessure accidentelle due à une diminution de la vigilance ou de la
coordination ; évanouissement ; sensations vertigineuses.
Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 100) :
Gonflement des ganglions lymphatiques ; agitation ; tremblement ; rêves anormaux ; activité
musculaire excessive ; dépersonnalisation (sentiment de ne pas se sentir soi-même) ;
dépendance médicamenteuse ; amnésie (troubles de la mémoire) ; perte d’intérêt ; troubles de
l’attention ; sensation de bien-être excessive ; convulsions (crises convulsives) ; troubles de
la parole ; rétrécissement des pupilles ; difficultés pour uriner ; vision trouble ; inflammation
ou infection de l’œil ; battements de cœur rapides ou lents ; tension artérielle basse ;
palpitations ; crise cardiaque (infarctus du myocarde) ; oppression thoracique ; difficulté
84
respiratoire (essoufflement) ; asthme ; bâillements ; problèmes buccaux (aphtes, vésicules,
sensations d’engourdissement, de picotements, gonflement ou douleur) ; altération de la
couleur de la langue ou langue douloureuse ; acné ; nodules cutanés ; chute de cheveux ; peau
sèche ou desquamation ; inflammation des articulations ; infection urinaire ; tests sanguins
anormaux ; présence de sang dans l’urine ; éjaculation anormale ; troubles menstruels ou
vaginaux ; calculs rénaux ; présence de protéines dans l’urine ; douleur en urinant ou
difficultés pour uriner ; sensibilité à la chaleur ou au froid ; coup de chaleur ; réaction
allergique ; perte d’appétit ; sentiments d’hostilité ; intoxication.
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
Apparition soudaine du syndrome de sevrage provoquée par la prise trop précoce de
Suboxone après l’utilisation d’opioïdes illicites ; syndrome de sevrage médicamenteux chez
le nouveau-né ; respiration lente ou difficultés pour respirer ; atteinte hépatique avec ou sans
ictère (« jaunisse ») ; hallucinations ; gonflement du visage et de la gorge ou réactions
allergiques engageant le pronostic vital ; chute de la tension artérielle en passant de la
position assise ou allongée en position debout entraînant des sensations vertigineuses ;
irritation ou inflammation dans la bouche, y compris sous la langue.
Une mauvaise utilisation de ce médicament par voie intraveineuse peut provoquer l’apparition de
symptômes de sevrage, des infections, d’autres réactions cutanées et des affections hépatiques
potentiellement graves (voir « Avertissements et précautions »).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Suboxone
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants et des autres membres de la famille.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et le sachet. La date de
péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Suboxone peut être convoité par les individus qui utilisent de manière abusive des médicaments
délivrés sur ordonnance. Conservez ce médicament en un lieu sûr afin d’éviter tout vol.
Conservez le sachet dans un endroit sûr.
Ne jamais ouvrir le sachet à l’avance.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Suboxone
-
Les substances actives sont la buprénorphine et la naloxone.
Chaque film de 2 mg/0,5 mg contient 2 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 0,5 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Chaque film de 4 mg/1 mg contient 4 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 1 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Chaque film de 8 mg/2 mg contient 8 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 2 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
85
Chaque film de 12 mg/3 mg contient 12 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 3 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
-
Les autres composants sont : macrogol, maltitol liquide, arôme naturel de citron vert,
hypromellose, acide citrique, acésulfame potassium, citrate de sodium, jaune orangé S (E110) et
encre blanche.
Comment se présente Suboxone et contenu de l’emballage extérieur
Les films sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg sont des films rectangulaires de couleur orange, de
dimensions nominales de 22,0 mm × 12,8 mm, portant la mention « N2 » imprimée à l’encre blanche.
Les films sublinguaux de Suboxone 4 mg/1 mg sont des films rectangulaires de couleur orange, de
dimensions nominales de 22,0 mm × 25,6 mm, portant la mention « N4 » imprimée à l’encre blanche.
Les films sublinguaux de Suboxone 8 mg/2 mg sont des films rectangulaires de couleur orange, de
dimensions nominales de 22,0 mm × 12,8 mm, portant la mention « N8 » imprimée à l’encre blanche.
Les films sublinguaux de Suboxone 12 mg/3 mg sont des films rectangulaires de couleur orange, de
dimensions nominales de 22,0 mm × 19,2 mm, portant la mention « N12 » imprimée à l’encre
blanche.
Les films sont emballés dans des sachets individuels.
Présentations : boîtes contenant 7 × 1, 14 × 1 et 28 × 1 films.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché et fabricant
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
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Tél/Tel: 0800 780 41
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Česká republika
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Danmark
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Lietuva
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Luxembourg/Luxemburg
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e-mail:
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Malta
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Tel: 80062185
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
86
Deutschland
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Tel: 0 800 181 3799
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
Eesti
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Tel: 8000041004
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Ελλάδα
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Tel: 1800554156
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Sími: 8009875
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Italia
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Κύπρος
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Latvija
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Nederland
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Norge
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Tlf: 80016773
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Österreich
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Tel: 800 296551
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Polska
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Tel.: 0800 4111237
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Portugal
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Tel: 800 841 042
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
România
Indivior Europe Limited
Tel: 800 477 029
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
Slovenija
Indivior Europe Limited
Tel: 080080715
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Slovenská republika
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Tel: 800110286
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
Suomi/Finland
Indivior Europe Limited
Puh/Tel: 0800417489
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
Sverige
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Tel: 020791680
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
United Kingdom (Northern Ireland)
Indivior Europe Limited
Tel: 0808 234 9243
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La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
87
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/
88

ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone 2 mg/0,5 mg comprimé sublingual
Suboxone 8 mg/2 mg comprimé sublingual
Suboxone 16 mg/4 mg comprimé sublingual

2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Suboxone 2 mg/0,5 mg comprimé sublingual
Chaque comprimé sublingual contient 2 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 0,5 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé sublingual contient 42 mg de lactose (sous forme monohydratée).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Suboxone 8 mg/2 mg comprimé sublingual
Chaque comprimé sublingual contient 8 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 2 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé sublingual contient 168 mg de lactose (sous forme monohydratée).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Suboxone 16 mg/4 mg comprimé sublingual
Chaque comprimé sublingual contient 16 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 4 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé sublingual contient 156,64 mg de lactose (sous forme monohydratée).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé sublingual
Suboxone 2 mg/0,5 mg comprimé sublingual
Comprimés hexagonaux biconvexes blancs de 6,5 mm portant la mention « N2 » gravée sur une face.
Suboxone 8 mg/2 mg comprimé sublingual
Comprimés hexagonaux biconvexes blancs de 11 mm portant la mention « N8 » gravée sur une face.
Suboxone 16 mg/4 mg comprimé sublingual
Comprimés ronds biconvexes blancs de 10,5 mm portant la mention « N16 » gravée sur une face.

4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques
Traitement substitutif de la pharmacodépendance aux opioïdes dans le cadre d'une prise en charge
médicale, sociale et psychologique. La naloxone est un composant destiné à empêcher le mésusage du
produit par voie intraveineuse. Suboxone est indiqué chez les adultes et les adolescents âgés de plus de
15 ans qui ont accepté d'être traités pour leur dépendance.


o Pour les patients dépendants à l'héroïne ou aux opioïdes à courte durée d'action, la première
dose de buprénorphine/naloxone doit être prise lors de l'apparition des premiers signes de
sevrage, mais doit intervenir au moins 6 heures après la dernière prise d'opioïdes.
o Pour les patients recevant de la méthadone, la dose de méthadone doit être réduite à une
posologie maximum de 30 mg/jour avant d'instaurer un traitement par
buprénorphine/naloxone. Il convient de prendre en considération la longue demi-vie de la
méthadone au moment d'instaurer le traitement par la buprénorphine/naloxone. La première
dose de buprénorphine/naloxone ne doit être prise que lorsqu'apparaissent les premiers signes
de sevrage, mais doit intervenir au moins 24 heures après la dernière prise de méthadone par le
patient. La buprénorphine peut précipiter l'apparition de symptômes de sevrage chez les
patients dépendants à la méthadone.
Posologie


Instauration du traitement (induction)
La dose initiale recommandée chez les adultes et les adolescents âgés de plus de 15 ans est de deux
comprimés sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg. Cette dose peut être obtenue en utilisant deux
comprimés sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg en une prise, qui peut être répétée jusqu'à deux fois le
premier jour pour minimiser les symptômes de sevrage indésirables et maintenir le patient sous traitement.
Pendant la phase d'instauration du traitement, il est recommandé de contrôler quotidiennement son
administration afin de s'assurer que le comprimé est placé correctement sous la langue et d'observer la
réponse du patient au traitement, ce qui permettra d'adapter efficacement la dose administrée en fonction
de l'effet clinique obtenu chez le patient.


Stabilisation de la posologie et traitement d'entretien
Suite à l'induction du traitement le jour 1, il convient de stabiliser rapidement le patient à une dose
d'entretien adéquate en ajustant la posologie pour atteindre une dose permettant de maintenir le patient
sous traitement et supprimer les effets de sevrage des opioïdes ; l'adaptation de la posologie est
fonction de la réévaluation de l'état clinique et psychologique du patient. La posologie maximale ne
doit pas dépasser 24 mg par jour de buprénorphine.
Pendant le traitement d'entretien, il peut être nécessaire périodiquement de stabiliser à nouveau le
patient à une nouvelle dose d'entretien en réponse à l'évolution de ses besoins.
Administration non quotidienne
Après obtention d'une stabilisation satisfaisante, la fréquence d'administration du traitement par
Suboxone peut être réduite à une administration tous les deux jours en doublant la dose quotidienne du
patient. Par exemple, un patient stabilisé recevant une dose quotidienne de 8 mg/2 mg peut recevoir
16 mg/4 mg un jour sur deux, sans traitement les jours intermédiaires. Chez certains patients, après
l'obtention d'une stabilisation satisfaisante, la fréquence d'administration du traitement par Suboxone
peut être réduite à 3 administrations par semaine (par exemple lundi, mercredi et vendredi). La dose du
lundi et du mercredi doivent être égales à deux fois la dose quotidienne du patient, et la dose du
vendredi doit être égale à trois fois la dose quotidienne du patient, sans traitement les jours
Des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool, en raison de la majoration
par l'alcool de l'effet sédatif de la buprénorphine (voir rubrique 4.7).
Suboxone doit être utilisé avec prudence en cas d'administration concomitante avec :

·
Des sédatifs tels que les benzodiazépines et médicaments apparentés.
L'utilisation concomitante d'opioïdes et de sédatifs tels que les benzodiazépines et médicaments
apparentés majore le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en
augmentant l'effet dépresseur du SNC. La dose du sédatif et la durée de son utilisation
concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4). Les patients doivent être informés qu'il
est extrêmement dangereux de s'administrer soi-même des benzodiazépines qui n'ont pas été
prescrites tout en prenant ce produit, et doivent également être avertis qu'ils doivent suivre
scrupuleusement les indications de leur médecin lorsqu'ils prennent des benzodiazépines
simultanément avec ce produit (voir rubrique 4.4).
·
D'autres dépresseurs du système nerveux central, d'autres dérivés opioïdes (par exemple
méthadone, antalgiques et antitussifs), certains antidépresseurs, des antihistaminiques H1
sédatifs, des barbituriques, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines, des
neuroleptiques, la clonidine et substances apparentées : ces associations majorent la dépression
du système nerveux central. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de
véhicules et l'utilisation de machines.
·
Par ailleurs, une analgésie adéquate peut être difficile à obtenir lorsque l'on administre un
opioïde agoniste complet chez des patients recevant l'association buprénorphine/naloxone. Par
conséquent, le risque de surdosage avec un agoniste complet existe, en particulier lorsque l'on
essaye de surmonter les effets de l'agoniste partiel buprénorphine ou lorsque les concentrations
plasmatiques de la buprénorphine diminuent.
·
Des médicaments sérotoninergiques tels que les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs
de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la
noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques, car le risque de syndrome
sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle, est accru (voir rubrique 4.4).
·
La naltrexone et le nalméfène sont des antagonistes des opioïdes susceptibles de bloquer les
effets pharmacologiques de la buprénorphine. Pour les patients dépendants aux opioïdes
recevant un traitement par buprénorphine/naloxone, la co-administration de naltrexone et de
nalméfène est contre-indiquée, la naltrexone et le nalméfène pouvant précipiter l'apparition
brutale de symptômes de sevrage prolongés et intenses aux opioïdes (voir rubrique 4.3).
·
Des inhibiteurs du CYP3A4 : une étude d'interaction entre la buprénorphine et le kétoconazole
(un inhibiteur puissant du CYP3A4) a montré une augmentation de la Cmax et de l'ASC (aire
sous la courbe) de la buprénorphine (respectivement de 50 % et 70 % environ) et, dans une
moindre mesure, de la norbuprénorphine. Les patients traités par Suboxone doivent être
étroitement surveillés et une diminution de la posologie peut s'avérer nécessaire en cas
d'association avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple les inhibiteurs de la
protéase, tels que ritonavir, nelfinavir ou indinavir ou les antifongiques azolés, tels que
kétoconazole ou itraconazole, les antibiotiques macrolides).
·
Des inducteurs du CYP3A4 : l'utilisation concomitante d'inducteurs du CYP3A4 et de
buprénorphine peut réduire les concentrations plasmatiques de buprénorphine et rendre
potentiellement sous-optimal le traitement de la dépendance aux opioïdes par la buprénorphine.
Une surveillance étroite est recommandée chez les patients traités par buprénorphine/naloxone
si des inducteurs (par exemple phénobarbital, carbamazépine, phénytoïne, rifampicine) sont
co-administrés. La posologie de buprénorphine ou de l'inducteur du CYP3A4 doit être ajustée
en conséquence.
·
Selon les données disponibles concernant la morphine, l'utilisation concomitante d'inhibiteurs
de la monoamine oxydase (IMAO) peut provoquer une majoration des effets des opioïdes.
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
systèmes


indéterminée
d'organes
Infections et

Grippe
Infection des voies
infestations

Infection
urinaires
Pharyngite
Infection vaginale
Rhinite
Affections

Anémie
hématologiques et
Leucocytose
du système
Leucopénie
lymphatique

Lymphadénopathie
Thrombopénie
Affections du

Hypersensibilité
Choc
système
anaphylactique
immunitaire

Troubles du


Appétit diminué
métabolisme et de
Hyperglycémie
la nutrition

Hyperlipidémie
Hypoglycémie
Affections
Insomnie
Anxiété
Rêves anormaux
Hallucinations
psychiatriques
Dépression
Agitation
Diminution de la
Apathie
libido
Dépersonnalisation
Nervosité
Pharmacodépen-
Pensée anormale
dance
Humeur
euphorique
Hostilité
Affections du
Céphalées
Migraine
Amnésie
Encéphalopathie
système nerveux
Sensations
Hyperkinésie
hépatique
vertigineuses
Convulsion
Syncope
Hypertonie
Trouble du langage
Paresthésies
Tremblement
Somnolence
Affections

Amblyopie
Conjonctivite
oculaires

Trouble lacrymal
Myosis
Affections de


Vertige
l'oreille et du
labyrinthe

Affections


Angine de poitrine
cardiaques

Bradycardie
Infarctus du
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
systèmes


indéterminée
d'organes
myocarde
Palpitations
Tachycardie
Affections

Hypertension
Hypotension
Hypotension
vasculaires

Vasodilatation
orthostatique
Affections

Toux
Asthme
Bronchospasme
respiratoires,
Dyspnée
Dépression
thoraciques et
Bâillements
respiratoire
médiastinales

Affections gastro-

Constipation
Douleur
Ulcération buccale
intestinales
Nausées
abdominale
Altération de la
Diarrhée
couleur de la
Dyspepsie
langue
Flatulences
Vomissements
Affections


Hépatite
hépatobiliaires

Hépatite aiguë
Jaunisse
Nécrose
hépatique
Syndrome
hépatorénal
Affections de la
Hyperhidrose
Prurit
Acné
Angioedème
peau et du tissu
Rash
Alopécie
sous-cutané
Urticaire
Dermatite
exfoliatrice
Sécheresse cutanée
Masse cutanée
Affections

Dorsalgie
Arthrite
musculo-
Arthralgies
squelettiques et
Spasmes
systémiques

musculaires
Myalgies
Affections du rein
Anormalité de
Albuminurie
et des voies
l'urine
Dysurie
urinaires

Hématurie
Néphrolithiase
Rétention urinaire
Affections des

Dysérection
Aménorrhée
organes de
Troubles de
reproduction et du
l'éjaculation
sein

Ménorragie
Métrorragie
Troubles
Syndrome de
Asthénie
Hypothermie
Syndrome de
généraux et
sevrage
Douleur
sevrage
anomalies au site
médicamenteux
thoracique
médicamenteux
d'administration
Frissons
du nouveau-né
Fièvre
Malaise
Douleur
OEdème
périphérique
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
systèmes


indéterminée
d'organes
Investigations


Test hépatique
Créatininémie
Transaminases
anormal
augmentée
augmentées
Poids diminué
Lésions,

Lésion
Coup de chaleur
intoxications et
complications
liées aux
procédures


Description d'effets indésirables sélectionnés


En cas de mésusage du médicament par voie intraveineuse, certains effets indésirables qui sont
attribués au mésusage plutôt qu'au médicament et qui ont été rapportées sont des réactions locales,
parfois septiques (abcès, cellulite), des hépatites aiguës potentiellement graves et d'autres infections,
telles que des pneumonies ou des endocardites (voir rubrique 4.4).
Chez les patients présentant une pharmacodépendance manifeste, la première administration de
buprénorphine peut provoquer un syndrome de sevrage médicamenteux du même type que celui induit
par la naloxone (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.


4.9 Surdosage

Symptômes
Le principal symptôme nécessitant une intervention médicale en cas de surdosage est la dépression
respiratoire consécutive à une dépression du système nerveux central, car elle peut entraîner un arrêt
respiratoire et le décès. Les signes d'un surdosage peuvent également être : somnolence, amblyopie,
myosis, hypotension, nausées, vomissements et/ou troubles du langage.
Prise en charge
Une prise en charge globale, comprenant une surveillance étroite de l'état respiratoire et cardiaque du
patient, doit être instituée. Un traitement symptomatique de la dépression respiratoire et des mesures
standard de soins intensifs doivent être mis en place. La libération des voies aériennes supérieures
ainsi qu'une ventilation assistée ou contrôlée doivent être assurées. Le patient doit être transféré dans
une unité disposant de tous les moyens de réanimation nécessaires.
Si le patient vomit, des précautions doivent être prises afin d'éviter qu'il inhale son vomi.
L'utilisation d'un antagoniste opioïde (à savoir la naloxone) est recommandée, malgré l'effet modeste
qu'il peut exercer pour inverser les symptômes respiratoires induits par la buprénorphine comparé à
ses effets sur les agonistes opioïdes complets.
En cas d'utilisation de la naloxone, la longue durée d'action de la buprénorphine doit être prise en
compte pour déterminer la durée du traitement et la surveillance médicale nécessaires pour inverser les
effets du surdosage.
La naloxone peut être éliminée plus rapidement que la buprénorphine ; par
conséquent les symptômes de surdosage de la buprénorphine, préalablement contrôlés par la naloxone,
peuvent réapparaître. Une perfusion continue peut donc s'avérer nécessaire. Si celle-ci est impossible,
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Autres médicaments du système nerveux central, médicaments
utilisés pour traiter les troubles addictifs, code ATC : N07BC51.


Mécanisme d'action


La buprénorphine est un agoniste partiel/antagoniste qui se fixe aux récepteurs opioïdes cérébraux
(mu) et (kappa). Son activité dans le traitement de substitution aux opioïdes est attribuée à sa liaison
lentement réversible aux récepteurs opioïdes qui, sur une période prolongée, peut réduire le besoin
en drogues chez les patients dépendants.


Les effets plafonds des agonistes opioïdes ont été observés au cours d'études de pharmacologie
clinique chez des patients présentant une dépendance aux opioïdes.
La naloxone est un antagoniste des récepteurs opioïdes . Lorsque la naloxone est administrée par voie
orale ou sublinguale aux posologies habituelles chez des patients présentant un syndrome de sevrage
des opioïdes, elle n'a que peu ou pas d'effet pharmacologique en raison de son métabolisme presque
complet lors du premier passage. Cependant, en cas d'administration intraveineuse à des personnes
dépendantes aux opioïdes, la naloxone présente dans Suboxone provoque des effets antagonistes
opioïdes marqués ainsi qu'un syndrome de sevrage des opioïdes, dissuadant donc de toute utilisation
abusive du produit par voie intraveineuse.
Efficacité et sécurité cliniques


Les données d'efficacité et de sécurité de l'association buprénorphine/naloxone proviennent
principalement des résultats obtenus dans le cadre d'une étude clinique menée sur un an, comprenant
la comparaison de l'administration randomisée, en double aveugle, de comprimés de
buprénorphine/naloxone, de buprénorphine et de placebo sur une période de 4 semaines, suivie d'une
étude de tolérance à la buprénorphine/naloxone pendant 48 semaines. Dans cette étude, 326 sujets
héroïnomanes ont été randomisés pour recevoir soit 16 mg par jour de buprénorphine/naloxone, soit
16 mg par jour de buprénorphine soit un placebo. Les sujets randomisés pour recevoir l'un des
traitements actifs ont commencé par recevoir 8 mg de buprénorphine le Jour 1, puis 16 mg (deux
comprimés de 8 mg) de buprénorphine le Jour 2. Le Jour 3, les sujets randomisés pour recevoir
l'association buprénorphine/naloxone sont passés au comprimé combiné. Les sujets ont été suivis
chaque jour à la clinique (du lundi au vendredi) pour évaluer la posologie et l'efficacité. Des doses ont
été délivrées aux patients pour qu'ils les prennent chez eux pendant le week-end. L'objectif principal
de l'étude consistait à comparer individuellement l'efficacité de la buprénorphine et de l'association
buprénorphine/naloxone par rapport au placebo. Le pourcentage de prélèvements urinaires, effectués
trois fois par semaine, qui se sont révélés négatifs aux opioïdes non inclus dans l'étude était
statistiquement plus élevé dans le groupe sous buprénorphine/naloxone que dans le groupe sous
placebo (p < 0,0001) et dans le groupe sous buprénorphine que dans le groupe sous placebo
(p < 0,0001).
Dans le cadre d'une étude en double aveugle, double placebo, en groupes parallèles, comparant une
solution éthanolique de buprénorphine à un contrôle actif d'agoniste complet, 162 sujets ont été
randomisés pour recevoir une solution éthanolique de buprénorphine sublinguale à une dose de
8 mg/jour (une dose à peu près comparable à une dose de 12 mg/jour de buprénorphine/naloxone), ou
deux doses relativement faibles du contrôle actif, l'une d'elles étant suffisamment faible pour servir
d'alternative au placebo, pendant une phase d'induction de 3 à 10 jours, une phase d'entretien de
16 semaines et une phase de désintoxication de 7 semaines. La dose d'entretien de la buprénorphine a
été atteinte au Jour 3 ; les doses du contrôle actif ont été adaptées plus progressivement. En se basant
Suboxone 4 mg
Suboxone 8 mg
Suboxone 16 mg

Cmax ng/mL
1,84 (39)
3,0 (51)
5,95 (38)
ASC0-48
12,52 (35)
20,22 (43)
34,89 (33)
ng.h/mL
PK
la buprénorphine
PK
de la naxolone
Film
Film
Film bucco-
Film
Film
Film bucco-
sublingual
bucco-
gingival
sublingual bucco-
gingival
versus
gingival
versus film
versus
gingival
versus film
comprimé
versus
sublingual
comprimé versus
sublingual
sublingual
comprimé
sublingual comprimé
sublingual
sublingual
1 ×
Cmax
22 %
25 %
- Cmax
- -
-
2 mg/
ASC0-last
-
19 %
-
ASC0-last
-
-
-
0,5 mg
2 ×
Cmax
-
21 %
21 %
Cmax
- 17 %
21 %
2 mg/
ASC0-last
-
23 %
16 %
ASC0-last
-
22 %
24 %
0,5 mg
1 ×
Cmax
28 %
34 %
- Cmax
41 %
54 %
-
8 mg/
ASC0-last
20 %
25 %
-
ASC0-last
30 %
43 %
-
2 mg
1 ×
Cmax
37 %
47 %
- Cmax
57 %
72 %
9 %
12 mg/ ASC0-last
21 %
29 %
-
ASC0-last
45 %
57 %
-
3 mg
1 ×
Cmax
-
27 %
13 %
Cmax
17 %
38 %
19 %
8 mg/
ASC0-last
-
23 %
-
ASC0-last
-
30 %
19 %
2 mg
plus
2 ×
2 mg/
0,5 mg
Note 1. Le tiret (-) indique l'absence de variation lorsque les intervalles de confiance à 90 % des
rapports des moyennes géométriques des valeurs de la Cmax et de l'ASC0-last sont dans la limite de 80 %
à 125 %.
Note 2. Il n'existe pas de données pour le film de 4 mg/1 mg ; sa composition est proportionnelle à
celle du film de 2 mg/0,5 mg et ses dimensions sont identiques à celles de deux films de 2 mg/0,5 mg.
Distribution
L'absorption de la buprénorphine est suivie d'une phase de distribution rapide (demi-vie de
distribution de 2 à 5 heures).
La buprénorphine est très lipophile, ce qui entraîne un passage rapide de la barrière
hémato-encéphalique.
La liaison de la buprénorphine aux protéines, essentiellement aux alpha- et bêta-globulines, est
d'environ 96 %.
Biotransformation
La buprénorphine est métabolisée principalement par N-désalkylation via l'enzyme CYP3A4 du
système microsomal hépatique. La molécule mère et le métabolite primaire désalkylé, la
norbuprénorphine, font ensuite l'objet d'une glucuroconjugaison. La norbuprénorphine se lie aux
récepteurs opioïdes in vitro ; cependant, on ne sait pas si elle contribue à l'effet global de l'association
buprénorphine/naloxone.
Élimination
L'élimination de la buprénorphine est bi- ou tri-exponentielle et la demi-vie d'élimination moyenne
est de 32 heures.
La buprénorphine est éliminée dans les fèces (environ 70 %) par excrétion biliaire des métabolites
glucuroconjugés, le reste (environ 30 %) étant éliminé dans les urines.
Insuffisance hépatique
Insuffisance hépatique
Insuffisance hépatique
légère
modérée
sévère
Paramètres PK
(Child-Pugh de Classe A)
(Child-Pugh de Classe B)
(Child-Pugh de Classe C)
(n = 9)
(n = 8)
(n = 8)
Buprénorphine
Cmax
1,2 fois plus
1,1 fois plus
1,7 fois plus
ASCdéfini
Identique
1,6 fois plus
2,8 fois plus

Naloxone
Cmax
Identique
2,7 fois plus
11,3 fois plus
ASCdéfini
0,2 fois moins
3,2 fois plus
14,0 fois plus
L'exposition plasmatique à la buprénorphine était environ 3 fois plus élevée chez les patients ayant
une insuffisance hépatique sévère, tandis que l'exposition plasmatique à la naloxone était 14 fois plus
élevée chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère.
5.3 Données de sécurité préclinique
L'association de buprénorphine et de naloxone a été étudiée dans le cadre d'études de toxicité aiguë et
répétée chez l'animal (jusqu'à 90 jours chez le rat). Aucun accroissement synergique de la toxicité n''a
été observé. Les effets indésirables étaient liés à l'activité pharmacologique connue des substances
agonistes et/ou antagonistes opioïdes.
L'association de chlorhydrate de buprénorphine et de chlorhydrate de naloxone (ratio 4:1) ne s'est pas
révélée mutagène dans le test de mutation bactérienne (test d'Ames), ni clastogène dans un test
cytogénétique in vitro sur lymphocytes humains ou dans le test des micronoyaux par voie
intraveineuse chez le rat.


Des études de reproduction, au cours desquelles la buprénorphine et la naloxone (ratio 1:1) étaient
administrées par voie orale, ont montré une létalité embryonnaire chez le rat en présence d'une toxicité
maternelle à toutes les doses. La plus faible dose étudiée correspondait à une exposition multipliée
par 1 pour la buprénorphine et par 5 pour la naloxone par rapport à la dose thérapeutique maximale
chez l'homme calculée en mg/m². Chez le lapin, aucune toxicité sur le développement n'a été observée
à des doses maternelles toxiques. De plus, aucune tératogénicité n'a été observée ni chez le rat ni chez
le lapin. Aucune étude péri-postnatale n'a été conduite avec l'association buprénorphine/naloxone ;
cependant, l'administration orale de buprénorphine à doses élevées aux mères pendant la gestation et
la lactation a entraîné une parturition difficile (conséquence possible de l'effet sédatif de la
buprénorphine), une mortalité néonatale élevée et un léger retard de développement de certaines
fonctions neurologiques (réflexe de redressement au contact d'une surface et réaction de sursaut) chez
le rat nouveau-né.
Chez le rat, l'administration de buprénorphine/naloxone dans la nourriture à des doses supérieures ou
égales à 500 ppm a provoqué une baisse de la fertilité, démontrée par des taux de conception plus
faibles chez les femelles. L'ajout d'une dose de 100 ppm à la nourriture (exposition estimée pour la
buprénorphine environ 2,4 fois supérieure par rapport à une dose de 24 mg de buprénorphine/naloxone
chez l'homme sur la base des ASC ; les concentrations plasmatiques de naloxone étaient en dessous de
la limite de détection chez le rat) n'a eu aucun effet indésirable sur la fertilité des femelles.
Une étude de carcinogénicité utilisant de la buprénorphine/naloxone a été menée chez le rat à des
doses de 7 mg/kg/jour, 30 mg/kg/jour et 120 mg/kg/jour, avec des expositions estimées 3 à 75 fois
supérieures à l'exposition chez l'homme à la dose quotidienne de 16 mg par voie sublinguale calculée
en mg/m². Des hausses statistiquement significatives de l'incidence d'adénomes testiculaires bénins à
cellules interstitielles (de Leydig) ont été observées dans tous les groupes quel que soit le dosage.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Lactose monohydraté
Mannitol
Amidon de maïs
Povidone K 30
Acide citrique anhydre
Citrate de sodium
Stéarate de magnésium
Acésulfame potassium
Arômes naturels de citron et de citron vert
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
3 ans.
6.4 Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur

7 comprimés en plaquette en papier/aluminium/nylon/aluminium/PVC.

28 comprimés en plaquette en papier/aluminium/nylon/aluminium/PVC


Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.


6.6
Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande

8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

Suboxone 2 mg/0,5 mg comprimé sublingual
EU/1/06/359/001
EU/1/06/359/002
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de la première autorisation : 26 septembre 2006
Date du dernier renouvellement : 16 septembre 2011

10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone 2 mg/0,5 mg film sublingual
Suboxone 4 mg/1 mg film sublingual
Suboxone 8 mg/2 mg film sublingual
Suboxone 12 mg/3 mg film sublingual

2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Suboxone 2 mg/0,5 mg film sublingual
Chaque film contient 2 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) et 0,5 mg
de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Excipients à effet notoire :
Chaque film contient 5,87 mg de maltitol liquide et 0,01 mg de jaune orangé S (E110).
Suboxone 4 mg/1 mg film sublingual
Chaque film contient 4 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) et 1 mg
de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Excipients à effet notoire :
Chaque film contient 11,74 mg de maltitol liquide et 0,02 mg de jaune orangé S (E110).
Suboxone 8 mg/2 mg film sublingual
Chaque film contient 8 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) et 2 mg
de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Excipients à effet notoire :
Chaque film contient 6,02 mg de maltitol liquide et 0,02 mg de jaune orangé S (E110).
Suboxone 12 mg/3 mg film sublingual
Chaque film contient 12 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) et 3 mg
de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Excipients à effet notoire :
Chaque film contient 9,03 mg de maltitol liquide et 0,02 mg de jaune orangé S (E110).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Film sublingual
Suboxone 2 mg/0,5 mg film sublingual
Film rectangulaire de couleur orange de 2 mg/0,5 mg, de dimensions nominales de
22,0 mm × 12,8 mm, portant la mention « N2 » imprimée à l'encre blanche.
Suboxone 4 mg/1 mg film sublingual
Film rectangulaire de couleur orange de 4 mg/1 mg, de dimensions nominales de 22,0 mm × 25,6 mm,
portant la mention « N4 » imprimée à l'encre blanche.
Suboxone 8 mg/2 mg film sublingual
Film rectangulaire de couleur orange de 8 mg/2 mg, de dimensions nominales de 22,0 mm × 12,8 mm,
portant la mention « N8 » imprimée à l'encre blanche.
Suboxone 12 mg/3 mg film sublingual
Film rectangulaire de couleur orange de 12 mg/3 mg, de dimensions nominales de
22,0 mm × 19,2 mm, portant la mention « N12 » imprimée à l'encre blanche.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques
Traitement substitutif de la pharmacodépendance aux opioïdes dans le cadre d'une prise en charge
médicale, sociale et psychologique. La naloxone est un composant destiné à empêcher le mésusage du
produit par voie intraveineuse. Suboxone est indiqué chez les adultes et les adolescents âgés de plus de
15 ans qui ont accepté d'être traités pour leur dépendance.


4.2 Posologie et mode d'administration
Le traitement doit se faire sous la surveillance d'un médecin spécialisé dans la prise en charge de la
dépendance/addiction aux opioïdes.
Précautions à prendre avant l'induction
Avant d'instaurer le traitement, le médecin doit prendre en compte le type de dépendance aux opioïdes
(opioïdes à durée d'action longue ou courte), le temps écoulé depuis la dernière prise d'opioïdes et le
niveau de dépendance aux opioïdes. Afin d'éviter de précipiter l'apparition d'un syndrome de sevrage,
l'induction du traitement par buprénorphine/naloxone ou par buprénorphine seule doit être effectuée
dès l'apparition de signes objectifs et évidents de sevrage (démontrés par un score indiquant un
sevrage léger à modéré sur l'échelle clinique validée des symptômes de sevrage des opioïdes
(COWS)).
-
Pour les patients dépendants à l'héroïne ou aux opioïdes à courte durée d'action, la première
dose de buprénorphine/naloxone doit être prise lors de l'apparition des premiers signes de
sevrage, mais doit intervenir au moins 6 heures après la dernière prise d'opioïdes.
-
Pour les patients recevant de la méthadone, la dose de méthadone doit être réduite à une
posologie maximum de 30 mg/jour avant d'instaurer un traitement par buprénorphine/naloxone.
Il convient de prendre en considération la longue demi-vie de la méthadone au moment
d'instaurer le traitement par la buprénorphine/naloxone. La première dose de
buprénorphine/naloxone ne doit être prise que lorsqu'apparaissent les premiers signes de
sevrage, mais doit intervenir au moins 24 heures après la dernière prise de méthadone par le
patient. La buprénorphine peut précipiter l'apparition de symptômes de sevrage chez les patients
dépendants à la méthadone.
Posologie


Instauration du traitement (induction)
La dose initiale recommandée chez les adultes et les adolescents âgés de plus de 15 ans est de deux films
sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg ou d'un film sublingual de Suboxone 4 mg/1 mg. Cette dose peut
être obtenue en utilisant deux films sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg en une prise ou un film
sublingual de Suboxone 4 mg/1 mg, l'administration pouvant être répétée jusqu'à deux fois le premier
jour pour minimiser les symptômes de sevrage indésirables et maintenir le patient sous traitement.

L'exposition à la naloxone étant un peu plus élevée après administration par voie bucco-gingivale que par
voie sublinguale, il est recommandé d'utiliser la voie sublinguale pendant l'induction pour minimiser
l'exposition à la naloxone et réduire le risque de précipitation d'un syndrome de sevrage.

Pendant la phase d'instauration du traitement, il est recommandé de contrôler quotidiennement son
administration afin de s'assurer que le film est placé correctement sous la langue et d'observer la réponse
du patient au traitement, ce qui permettra d'adapter efficacement la dose administrée en fonction de l'effet
clinique obtenu chez le patient.


Stabilisation de la posologie et traitement d'entretien
Suite à l'induction du traitement le jour 1, il convient de stabiliser rapidement le patient à une dose
d'entretien adéquate en ajustant la posologie pour atteindre une dose permettant de maintenir le patient
sous traitement et supprimer les effets de sevrage des opioïdes ; l'adaptation de la posologie est
Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
·
Insuffisance respiratoire sévère.
·
Insuffisance hépatique sévère.
·
Intoxication alcoolique aiguë ou delirium tremens.
·
Association avec des antagonistes opioïdes (naltrexone, nalméfène) utilisés pour le traitement de
la dépendance aux opioïdes ou à l'alcool.

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mésusage, abus et usage détourné
Tout comme les autres opioïdes, licites ou illicites, la buprénorphine peut être mal utilisée ou utilisée
de manière abusive. Parmi les risques de mésusage et d'abus figurent le surdosage, la propagation
d'infections virales ou d'infections localisées et systémiques transmises par voie sanguine, la
dépression respiratoire et l'atteinte hépatique. Le mésusage de la buprénorphine par une personne
autre que le patient à qui le produit est destiné risque également de créer une nouvelle catégorie
d'individus primodépendants à cette substance. Ce type d'utilisation peut aussi apparaître lorsque le
médicament est distribué directement par le patient en vue d'un usage illicite ou lorsque le
médicament est volé, n'étant pas conservé en lieu sûr.
Un traitement sous-optimal par la buprénorphine/naloxone peut indiquer un mésusage du médicament
par le patient, ce qui peut entraîner un surdosage ou l'abandon du traitement. En cas de sous-dosage de
buprénorphine/naloxone, un patient peut continuer à gérer les symptômes de sevrage incontrôlés en
utilisant des opioïdes, de l'alcool ou des sédatifs-hypnotiques tels que les benzodiazépines.
Afin de réduire le risque de mésusage, d'abus et d'usage détourné, des précautions appropriées doivent
être prises lors de la prescription et de la délivrance de buprénorphine ; par exemple éviter de donner
des ordonnances pour de multiples renouvellements dès le début du traitement ; d'autre part, effectuer
des visites de suivi du patient tout en mettant en place un contrôle clinique adapté aux besoins du
patient.
L'association de la buprénorphine et de la naloxone dans Suboxone vise à prévenir tout mésusage ou
abus de buprénorphine. Comparé à la buprénorphine seule, Suboxone devrait moins faire l'objet d'un
mésusage par voie intraveineuse ou intranasale, car la présence de naloxone dans ce médicament
précipite l'apparition du syndrome de sevrage chez les individus dépendants à l'héroïne, à la
méthadone ou à tout autre agoniste opioïde.
Troubles respiratoires du sommeil
Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires du sommeil, notamment l'apnée centrale du
sommeil (ACS) et l'hypoxémie du sommeil. Le risque d'ACS augmente en fonction de la dose
d'opioïdes utilisée. Chez les patients présentant une ACS, une diminution de la dose totale d'opioïdes
doit être envisagée.
Dépression respiratoire
Des cas de décès par dépression respiratoire ont été observés, particulièrement lorsque la
buprénorphine avait été utilisée en association avec des benzodiazépines (voir rubrique 4.5) ou lorsque
la buprénorphine n'avait pas été utilisée conformément aux informations posologiques. Des décès ont
également été rapportés après la prise concomitante de buprénorphine et d'autres dépresseurs du
système nerveux central, tels que l'alcool ou d'autres opioïdes. L'administration de buprénorphine à
des personnes non dépendantes aux opioïdes, qui ne sont pas tolérantes aux effets des opioïdes, peut
entraîner une dépression respiratoire potentiellement fatale.
Des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool, en raison de la majoration
par l'alcool de l'effet sédatif de la buprénorphine (voir rubrique 4.7).
La buprénorphine/naloxone doit être utilisée avec prudence en cas d'administration concomitante
avec :

·
Des sédatifs tels que les benzodiazépines et médicaments apparentés.
L'utilisation concomitante d'opioïdes et de sédatifs tels que les benzodiazépines et médicaments
apparentés majore le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en
augmentant l'effet dépresseur du SNC. La dose du sédatif et la durée de son utilisation
concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4). Les patients doivent être informés qu'il
est extrêmement dangereux de s'administrer soi-même des benzodiazépines qui n'ont pas été
prescrites tout en prenant ce produit, et doivent également être avertis qu'ils doivent suivre
scrupuleusement les indications de leur médecin lorsqu'ils prennent des benzodiazépines
simultanément avec ce produit (voir rubrique 4.4).
·
D'autres dépresseurs du système nerveux central, d'autres dérivés opioïdes (par exemple
méthadone, antalgiques et antitussifs), certains antidépresseurs, des antihistaminiques H1
sédatifs, des barbituriques, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines, des
neuroleptiques, la clonidine et substances apparentées : ces associations majorent la dépression
du système nerveux central. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de
véhicules et l'utilisation de machines.
·
Par ailleurs, une analgésie adéquate peut être difficile à obtenir lorsque l'on administre un
opioïde agoniste complet chez des patients recevant l'association buprénorphine/naloxone. Par
conséquent, le risque de surdosage avec un agoniste complet existe, en particulier lorsque l'on
essaye de surmonter les effets de l'agoniste partiel buprénorphine ou lorsque les concentrations
plasmatiques de la buprénorphine diminuent.
·
Des médicaments sérotoninergiques tels que les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs
de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la
noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques, car le risque de syndrome
sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle, est accru (voir rubrique 4.4).
·
La naltrexone et le nalméfène sont des antagonistes des opioïdes susceptibles de bloquer les
effets pharmacologiques de la buprénorphine. Pour les patients dépendants aux opioïdes
recevant un traitement par buprénorphine/naloxone, la co-administration de naltrexone et de
nalméfène est contre-indiquée, la naltrexone et le nalméfène pouvant précipiter l'apparition
brutale de symptômes de sevrage prolongés et intenses aux opioïdes (voir rubrique 4.3).
·
Des inhibiteurs du CYP3A4 : une étude d'interaction entre la buprénorphine et le kétoconazole
(un inhibiteur puissant du CYP3A4) a montré une augmentation de la Cmax et de l'ASC (aire
sous la courbe) de la buprénorphine (respectivement de 50 % et 70 % environ) et, dans une
moindre mesure, de la norbuprénorphine. Les patients traités par Suboxone doivent être
étroitement surveillés et une diminution de la posologie peut s'avérer nécessaire en cas
d'association avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple les inhibiteurs de la
protéase, tels que ritonavir, nelfinavir ou indinavir ou les antifongiques azolés, tels que
kétoconazole ou itraconazole, les antibiotiques macrolides).
Des inducteurs du CYP3A4 : l'utilisation concomitante d'inducteurs du CYP3A4 et de
buprénorphine peut réduire les concentrations plasmatiques de buprénorphine et rendre
potentiellement sous-optimal le traitement de la dépendance aux opioïdes par la buprénorphine.
Une surveillance étroite est recommandée chez les patients traités par buprénorphine/naloxone
si des inducteurs (par exemple phénobarbital, carbamazépine, phénytoïne, rifampicine) sont
co-administrés. La posologie de buprénorphine ou de l'inducteur du CYP3A4 doit être ajustée
en conséquence.
·
Selon les données disponibles concernant la morphine, l'utilisation concomitante d'inhibiteurs
de la monoamine oxydase (IMAO) peut provoquer une majoration des effets des opioïdes.

4.6 Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse
Il n'existe pas ou peu de données sur l'utilisation de la buprénorphine/naloxone chez la femme
enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir
rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l'homme n'est pas connu.
En fin de grossesse, la buprénorphine peut provoquer une dépression respiratoire chez le nouveau-né,
même si la durée d'administration est courte. L'administration à long terme de buprénorphine au cours
des trois derniers mois de la grossesse peut provoquer l'apparition d'un syndrome de sevrage chez le
nouveau-né (par ex., hypertonie, tremblement du nouveau-né, agitation néonatale, myoclonie ou
convulsions). Le syndrome est généralement retardé de plusieurs heures à plusieurs jours après la
naissance.
En raison de la longue demi-vie de la buprénorphine, une surveillance néonatale de plusieurs jours doit
être envisagée à la fin de la grossesse pour éviter le risque de dépression respiratoire ou de syndrome
de sevrage chez le nouveau-né.
Par ailleurs, l'utilisation de l'association buprénorphine/naloxone pendant la grossesse doit être
évaluée par le médecin. L'association buprénorphine/naloxone ne doit être utilisée pendant la
grossesse que si le bénéfice potentiel est supérieur au risque potentiel pour le foetus.
Allaitement
On ne sait pas si la naloxone est excrétée dans le lait maternel. La buprénorphine et ses métabolites
sont excrétés dans le lait maternel. Chez le rat, il a été démontré que la buprénorphine inhibait la
lactation. L'allaitement doit donc être interrompu au cours du traitement par Suboxone.
Fertilité
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une baisse de la fertilité chez les femelles lors
de la prise de doses élevées (exposition systémique > 2,4 fois l'exposition humaine à la dose maximale
recommandée de 24 mg de buprénorphine, sur la base des ASC). Voir rubrique 5.3.


4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'association buprénorphine/naloxone a une influence mineure à modérée sur l'aptitude à conduire
des véhicules et à utiliser des machines lorsqu'elle est administrée à des patients dépendants aux
opioïdes. Ce médicament peut provoquer une somnolence, des vertiges ou une confusion mentale, en
particulier pendant l'induction du traitement et l'adaptation de la posologie. Si le produit est pris en
même temps que de l'alcool ou des dépresseurs du système nerveux central, son effet risque d'être
majoré (voir rubriques 4.4 et 4.5)
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
systèmes


indéterminée
d'organes
Infections et

Grippe
Infection des voies
infestations

Infection
urinaires
Pharyngite
Infection vaginale
Rhinite
Affections

Anémie
hématologiques et
Leucocytose
du système
Leucopénie
lymphatique

Lymphadénopathie
Thrombopénie
Affections du

Hypersensibilité
Choc
système
anaphylactique
immunitaire

Troubles du


Appétit diminué
métabolisme et de
Hyperglycémie
la nutrition

Hyperlipidémie
Hypoglycémie
Affections
Insomnie
Anxiété
Rêves anormaux
Hallucinations
psychiatriques
Dépression
Agitation
Diminution de la
Apathie
libido
Dépersonnalisation
Nervosité
Pharmacodépen-
Pensée anormale
dance
Humeur
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
systèmes


indéterminée
d'organes
euphorique
Hostilité
Affections du
Céphalées
Migraine
Amnésie
Encéphalopathie
système nerveux
Sensations
Perturbation de
hépatique
vertigineuses
l'attention
Syncope
Hypertonie
Hyperkinésie
Paresthésies
Convulsion
Somnolence
Trouble du langage
Tremblement
Affections

Amblyopie
Conjonctivite
oculaires

Trouble lacrymal
Myosis
Vision trouble
Affections de


Vertige
l'oreille et du
labyrinthe

Affections


Angine de poitrine
cardiaques

Bradycardie
Infarctus du
myocarde
Palpitations
Tachycardie
Affections

Hypertension
Hypotension
Hypotension
vasculaires

Vasodilatation
orthostatique
Affections

Toux
Asthme
Bronchospasme
respiratoires,
Dyspnée
Dépression
thoraciques et
Bâillements
respiratoire
médiastinales

Affections gastro-

Constipation
Douleur
Hypoesthésie
Glossite
intestinales
Nausées
abdominale
buccale
Stomatite
Diarrhée
Glossodynie
Dyspepsie
Ulcération buccale
Flatulences
OEdème buccal
Érythème de la
Douleur buccale
muqueuse buccale Paresthésie orale
Vomissements
Altération de la
couleur de la
langue
Affections

Fonction
Hépatite
hépatobiliaires

hépatique
Hépatite aiguë
anormale
Jaunisse
Nécrose
hépatique
Syndrome
hépatorénal
Affections de la
Hyperhidrose
Prurit
Acné
Angioedème
peau et du tissu
Rash
Alopécie
sous-cutané
Urticaire
Dermatite
exfoliatrice
Sécheresse cutanée
Masse cutanée
Affections

Dorsalgie
Arthrite
musculo-
Arthralgies
squelettiques et
Spasmes
systémiques

musculaires
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
systèmes


indéterminée
d'organes
Myalgies
Affections du rein
Anormalité de
Albuminurie
et des voies
l'urine
Dysurie
urinaires

Hématurie
Néphrolithiase
Rétention urinaire
Affections des

Dysérection
Aménorrhée
organes de
Troubles de
reproduction et du
l'éjaculation
sein

Ménorragie
Métrorragie
Troubles
Syndrome de
Asthénie
Hypothermie
Syndrome de
généraux et
sevrage
Douleur
sevrage
anomalies au site
médicamenteux
thoracique
médicamenteux
d'administration
Frissons
du nouveau-né
Fièvre
Malaise
Douleur
OEdème
périphérique
Investigations


Test hépatique
Créatininémie
Transaminases
anormal
augmentée
augmentées
Poids diminué
Lésions,

Lésion
Coup de chaleur
intoxications et
Intoxication
complications
liées aux
procédures


Description d'effets indésirables sélectionnés


En cas de mésusage du médicament par voie intraveineuse, certains effets indésirables qui sont
attribués au mésusage plutôt qu'au médicament et qui ont été rapportées sont des réactions locales,
parfois septiques (abcès, cellulite), des hépatites aiguës potentiellement graves et d'autres infections,
telles que des pneumonies ou des endocardites (voir rubrique 4.4).
Chez les patients présentant une pharmacodépendance manifeste, la première administration de
buprénorphine peut provoquer un syndrome de sevrage médicamenteux du même type que celui induit
par la naloxone (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.


4.9 Surdosage

Symptômes
Le principal symptôme nécessitant une intervention médicale en cas de surdosage est la dépression
respiratoire consécutive à une dépression du système nerveux central, car elle peut entraîner un arrêt
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Autres médicaments du système nerveux central, médicaments
utilisés pour traiter les troubles addictifs, code ATC : N07BC51.


Mécanisme d'action


La buprénorphine est un agoniste partiel/antagoniste qui se fixe aux récepteurs opioïdes cérébraux
(mu) et (kappa). Son activité dans le traitement de substitution aux opioïdes est attribuée à sa liaison
lentement réversible aux récepteurs opioïdes qui, sur une période prolongée, peut réduire le besoin
en drogues chez les patients dépendants.


Les effets plafonds des agonistes opioïdes ont été observés au cours d'études de pharmacologie
clinique chez des patients présentant une dépendance aux opioïdes.
La naloxone est un antagoniste des récepteurs opioïdes . Lorsque la naloxone est administrée par voie
orale ou sublinguale aux posologies habituelles chez des patients présentant un syndrome de sevrage
aux des opioïdes, elle n'a que peu ou pas d'effet pharmacologique en raison de son métabolisme
presque complet lors du premier passage. Cependant, en cas d'administration intraveineuse à des
personnes dépendantes aux opioïdes, la naloxone présente dans Suboxone provoque des effets
antagonistes opioïdes marqués ainsi qu'un syndrome de sevrage aux opioïdes, dissuadant donc de
toute utilisation abusive du produit par voie intraveineuse.
Efficacité et sécurité cliniques


Les données d'efficacité et de sécurité de l'association buprénorphine/naloxone proviennent
principalement des résultats obtenus dans le cadre d'une étude clinique menée sur un an, comprenant
la comparaison de l'administration randomisée, en double aveugle, de comprimés de
buprénorphine/naloxone, de buprénorphine et de placebo sur une période de 4 semaines, suivie d'une
Dose de Suboxone film (mg)
2

mg/0,5 mg
4 mg/1 mg*
8 mg/2 mg
12
mg/3 mg
Buprénorphine
Cmax (ng/mL)
0,947 ± 0,374
1,40 ± 0,687
3,37 ± 1,80
4,55 ± 2,50
Tmax (h), médiane (min -
1,53 (0,75 - 4,0)
1,50 (0,5 - 3,0)
1,25 (0,75 - 4,0)
1,50 (0,5 - 3,0)
max)
ASCinf (ng.h/mL)
8,654 ± 2,854
13,71 ± 5,875
30,45 ± 13,03
42,06 ± 14,64
t1/2 (h)
33,41 ± 13,01
24,30 ± 11,03
32,82 ± 9,81
34,66 ± 9,16
Norbuprénorphine
Cmax (ng/mL)
0,312 ± 0,140
0,617 ± 0,311
1,40 ± 1,08
2,37 ± 1,87
Tmax (h), médiane (min -
1,25
1,38 (0,5 - 8,0)
1,25 (0,5 - 48,0)
1,25 (0,75 - 8,0)
max)
(0,75 - 12,0)
ASCinf (ng.h/mL)
14,52 ± 5,776
23,73 ± 10,60
54,91 ± 36,01
71,77 ± 29,38
t1/2 (h)
56,09 ± 31,14
45,96 ± 40,13
41,96 ± 17,92
34,36 ± 7,92
Naloxone
Cmax (ng/mL)
0,054 ± 0,023
0,0698 ± 0,0378 0,193 ± 0,091
0,238 ± 0,144
Tmax (h), médiane (min -
0,75 (0,50 -
0,75 (0,5 - 2,0)
0,75 (0,5 - 1,5)
0,75 (0,5 - 1,25)
max)
1,25)
ASCinf (ng.h/mL)
0,137 ± 0,043
0,204 ± 0,108
0,481 ± 0,201
0,653 ± 0,309
t1/2 (h)
5,00 ± 5,52
3,91 ± 3,37
6,25 ± 3,14
11,91 ± 13,80
* Il n'existe pas de données pour le film de 4 mg/1 mg ; sa composition est proportionnelle à celle du
film de 2 mg/0,5 mg et ses dimensions sont identiques à celles de deux films de 2 mg/0,5 mg.
Tableau 3. Variations des paramètres pharmacocinétiques de Suboxone film administré par voie
sublinguale ou bucco-gingivale par rapport à Suboxone comprimé sublingual


Dosage
Paramètr
Augmentation du paramètre PK de la Paramètr
Augmentation du paramètre PK de la
e PK
buprénorphine
e PK
naxolone
Film
Film bucco-
Film bucco-
Film
Film bucco-
Film bucco-
sublingu
gingival
gingival
sublingu
gingival
gingival
al versus versus
versus film
al versus versus
versus film
comprim
comprimé
sublingual
comprim
comprimé
sublingual
é
sublingual
é
sublingual
sublingu
sublingu
al
al
1 ×
Cmax
22 %
25 %
-
Cmax
-
-
-
2 mg/
ASC0-last -
19 %
-
ASC0-last -
-
-
0,5 mg
2 ×
Cmax
-
21 %
21 %
Cmax
-
17 %
21 %
2 mg/
ASC0-last -
23 %
16 %
ASC0-last -
22 %
24 %
0,5 mg
1 ×
Cmax
28 %
34 %
-
Cmax
41 %
54 %
-
8 mg/
ASC0-last 20 %
25 %
-
ASC0-last 30 %
43 %
-
2 mg
1 ×
Cmax
37 %
47 %
-
Cmax
57 %
72 %
9 %
12 mg/
ASC0-last 21 %
29 %
-
ASC0-last 45 %
57 %
-
3 mg
Cmax
-
27 %
13 %
Cmax
17 %
38 %
19 %
8 mg/
ASC0-last -
23 %
-
ASC0-last -
30 %
19 %
2 mg
plus
2 ×
2 mg/
0,5 mg
Note 1. Le tiret (-) indique l'absence de variation lorsque les intervalles de confiance à 90 % des
rapports des moyennes géométriques des valeurs de la Cmax et de l'ASC0-last sont dans la limite de 80 %
à 125 %.
Note 2. Il n'existe pas de données pour le film de 4 mg/1 mg ; sa composition est proportionnelle à
celle du film de 2 mg/0,5 mg et ses dimensions sont identiques à celles de deux films de 2 mg/0,5 mg.
Distribution
L'absorption de la buprénorphine est suivie d'une phase de distribution rapide (demi-vie de
distribution de 2 à 5 heures).
La buprénorphine est très lipophile, ce qui entraîne un passage rapide de la barrière
hémato-encéphalique.
La liaison de la buprénorphine aux protéines, essentiellement aux alpha- et bêta-globulines, est
d'environ 96 %.
Biotransformation
La buprénorphine est métabolisée principalement par N-désalkylation via l'enzyme CYP3A4 du
système microsomal hépatique. La molécule mère et le métabolite primaire désalkylé, la
norbuprénorphine, font ensuite l'objet d'une glucuroconjugaison. La norbuprénorphine se lie aux
récepteurs opioïdes in vitro ; cependant, on ne sait pas si elle contribue à l'effet global de l'association
buprénorphine/naloxone.
Élimination
L'élimination de la buprénorphine est bi- ou tri-exponentielle et la demi-vie d'élimination moyenne
est présentée dans le tableau 2.
La buprénorphine est éliminée dans les fèces (environ 70 %) par excrétion biliaire des métabolites
glucuroconjugés, le reste (environ 30 %) étant éliminé dans les urines.
Linéarité/non-linéarité
La Cmax et l'ASC de la buprénorphine augmentent de façon linéaire avec la dose (dans l'intervalle de 4
à 16 mg), bien que l'augmentation ne soit pas directement proportionnelle à la dose.
Naloxone
Absorption
Les concentrations plasmatiques maximales moyennes de naloxone étaient trop faibles pour permettre
d'évaluer la proportionnalité à la dose, et chez sept des huit sujets qui avaient des concentrations
plasmatiques de naloxone supérieures à la limite de quantification (0,05 ng/mL), la naloxone n'a pas
été détectée au-delà de 2 heures après son administration.
La naloxone ne modifie pas la pharmacocinétique de la buprénorphine ; les concentrations
plasmatiques de buprénorphine délivrées par les comprimés sublinguaux de buprénorphine et par le
film sublingual de buprénorphine/naloxone sont comparables.


Distribution
La liaison de la naloxone aux protéines, essentiellement à l'albumine, est d'environ 45 %.
Biotransformation
La naloxone est métabolisée dans le foie, principalement par glucuroconjugaison, et éliminée dans les
urines.
La naloxone est métabolisée par glucuroconjugaison directe pour former la naloxone 3-glucuronide,
ainsi que par N-désalkylation et réduction du groupe 6-oxo.
Tableau 4. Effet de l'insuffisance hépatique sur les paramètres pharmacocinétiques de la
buprénorphine et de la naloxone après administration de Suboxone (modification par rapport aux
volontaires sains)

Insuffisance hépatique
Insuffisance hépatique
Insuffisance hépatique
légère
modérée
sévère
Paramètres PK
(Child-Pugh de Classe A)
(Child-Pugh de Classe B)
(Child-Pugh de Classe C)
(n = 9)
(n = 8)
(n = 8)
Buprénorphine
Cmax
1,2 fois plus
1,1 fois plus
1,7 fois plus
ASCdéfini
Identique
1,6 fois plus
2,8 fois plus

Naloxone
Cmax
Identique
2,7 fois plus
11,3 fois plus
ASCdéfini
0,2 fois moins
3,2 fois plus
14,0 fois plus
L'exposition plasmatique à la buprénorphine était environ 3 fois plus élevée chez les patients ayant
une insuffisance hépatique sévère, tandis que l'exposition plasmatique à la naloxone était 14 fois plus
élevée chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère.
5.3 Données de sécurité préclinique
L''association de buprénorphine et de naloxone a été étudiée dans le cadre d'études de toxicité aiguë et
répétée chez l'animal (jusqu'à 90 jours chez le rat). Aucun accroissement synergique de la toxicité n''a
été observé. Les effets indésirables étaient liés à l''activité pharmacologique connue des substances
agonistes et/ou antagonistes opioïdes.
L'association de chlorhydrate de buprénorphine et de chlorhydrate de naloxone (ratio 4:1) ne s'est pas
révélée mutagène dans le test de mutation bactérienne (test d'Ames), ni clastogène dans un test
cytogénétique in vitro sur lymphocytes humains ou dans le test des micronoyaux par voie
intraveineuse chez le rat.


Des études de reproduction, au cours desquelles la buprénorphine et la naloxone (ratio 1:1) étaient
administrées par voie orale, ont montré une létalité embryonnaire chez le rat en présence d'une toxicité
maternelle à toutes les doses. La plus faible dose étudiée correspondait à une exposition multipliée
par 1 pour la buprénorphine et par 5 pour la naloxone par rapport à la dose thérapeutique maximale
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Macrogol
Maltitol liquide
Arôme naturel de citron vert
Hypromellose
Acide citrique
Acésulfame potassium
Citrate de sodium
Jaune orangé S (E110)
Encre d'impression
Propylène glycol (E1520)
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
2 ans
6.4 Précautions particulières de conservation

À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur

Les films sont conditionnés dans des sachets individuels avec fermeture de sécurité enfant composés
de quatre couches composites de polyéthylène téréphtalate (PET), polyéthylène basse densité (PEBD),
feuille d'aluminium et polyéthylène basse densité (PEBD) thermoscellées sur les bords.


Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande

8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

Suboxone 2 mg/0,5 mg film sublingual
EU/1/06/359/007 7 × 1 film sublingual
EU/1/06/359/008 14 × 1 film sublingual
EU/1/06/359/009 28 × 1 film sublingual
Suboxone 4 mg/1 mg film sublingual
EU/1/06/359/010 7 × 1 film sublingual
EU/1/06/359/011 14 × 1 film sublingual
EU/1/06/359/012 28 × 1 film sublingual
Suboxone 8 mg/2 mg film sublingual
EU/1/06/359/013 7 × 1 film sublingual
EU/1/06/359/014 14 × 1 film sublingual
EU/1/06/359/015 28 × 1 film sublingual
Suboxone 12 mg/3 mg film sublingual
EU/1/06/359/016 7 × 1 film sublingual
EU/1/06/359/017 14 × 1 film sublingual
EU/1/06/359/018 28 × 1 film sublingual
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de la première autorisation : 26 septembre 2006
Date du dernier renouvellement : 16 septembre 2011

10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/

ANNEXE II

A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA
LIBÉRATION DES LOTS


B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE
DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION


C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ


D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE
D'UNE UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU
MÉDICAMENT




FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale spéciale et restreinte (voir Annexe I : Résumé des
caractéristiques du produit, rubrique 4.2).

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ



Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l'autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.

ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE












A. ÉTIQUETAGE

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone® 2 mg/0,5 mg comprimé sublingual
buprénorphine/naloxone

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé sublingual contient 2 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 0,5 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés sublinguaux
28 comprimés sublinguaux

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sublinguale
Ne pas avaler.
Conserver le comprimé sous la langue jusqu'à sa dissolution complète.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/06/359/001
7 comprimés sublinguaux de 2 mg
EU/1/06/359/002
28 comprimés sublinguaux de 2 mg
13. NUMÉRO DU LOT

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

Médicament soumis à prescription médicale.

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

Suboxone 2 mg/0,5 mg comprimé sublingual

17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC
SN
NN
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
BOÎTE DE 7 et 28 COMPRIMÉS DOSÉS À 2 mg

1.

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone® 2 mg/0,5 mg comprimé sublingual
buprénorphine/naloxone

2.

NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

Indivior Europe Limited

3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP


4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.
AUTRE
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone® 8 mg/2 mg comprimé sublingual
buprénorphine/naloxone

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé sublingual contient 8 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 2 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés sublinguaux
28 comprimés sublinguaux

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sublinguale
Ne pas avaler.
Conserver le comprimé sous la langue jusqu'à sa dissolution complète.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/06/359/003
7 comprimés sublinguaux de 8 mg
EU/1/06/359/004
28 comprimés sublinguaux de 8 mg
13. NUMÉRO DU LOT

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

Médicament soumis à prescription médicale.

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

Suboxone 8 mg/2 mg comprimé sublingual

17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC
SN
NN
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
BOÎTE DE 7 et 28 COMPRIMES DOSÉS À 8 mg

1.

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone® 8 mg/2 mg comprimé sublingual
Buprénorphine/naloxone

2.

NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

Indivior Europe Limited

3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP


4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.
AUTRE
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone® 16 mg/4 mg comprimé sublingual
buprénorphine/naloxone

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé sublingual contient 16 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 4 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés sublinguaux
28 comprimés sublinguaux

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sublinguale
Ne pas avaler.
Conserver le comprimé sous la langue jusqu'à sa dissolution complète.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/06/359/005 7 comprimés sublinguaux de 16 mg
EU/1/06/359/006 28 comprimés sublinguaux de 16 mg

13. NUMÉRO DU LOT

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

Médicament soumis à prescription médicale.

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

Suboxone 16 mg/4 mg comprimé sublingual

17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC
SN
NN
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
BOÎTE DE 7 et 28 COMPRIMÉS DOSÉS À 16 mg

1.

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone® 16 mg/4 mg comprimé sublingual
buprénorphine/naloxone

2.

NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

Indivior Europe Limited

3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP


4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.
AUTRE

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone 2 mg/0,5 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque film contient 2 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) et 0,5 mg
de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du maltitol liquide et du jaune orangé S (E110).
Voir la notice pour plus d'informations.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Film sublingual
7 × 1 film sublingual
14 × 1 film sublingual
28 × 1 film sublingual

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sublinguale et/ou voie bucco-gingivale uniquement.
Ne pas avaler ou mâcher.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/06/359/007 (7 × 1 film)
EU/1/06/359/008 (14 × 1 film)
EU/1/06/359/009 (28 × 1 film)

13. NUMÉRO DU LOT

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

Suboxone 2 mg/0,5 mg film sublingual

17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Suboxone 2 mg/0,5 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone

2.
MODE D'ADMINISTRATION
Voie sublinguale et/ou voie buccogingivale


3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
1 film sublingual

6.
AUTRE

Indications d'utilisation
Pour ouvrir, déchirer au niveau de la fente ou découper le long de la flèche.
Lire la notice avant utilisation.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
Indivior Europe Limited
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone 4 mg/1 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque film contient 4 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) et 1 mg
de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du maltitol liquide et du jaune orangé S (E110).
Voir la notice pour plus d'informations.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Film sublingual
7 × 1 film sublingual
14 × 1 film sublingual
28 × 1 film sublingual

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sublinguale et/ou voie bucco-gingivale uniquement.
Ne pas avaler ou mâcher.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/06/359/010 (7 × 1 film)
EU/1/06/359/011 (14 × 1 film)
EU/1/06/359/012 (28 × 1 film)

13. NUMÉRO DU LOT

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

Suboxone 4 mg/1 mg film sublingual

17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC
SN
NN
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Suboxone 4 mg/1 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone

2.
MODE D'ADMINISTRATION
Voie sublinguale et/ou voie bucco-gingivale


3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
1 film sublingual

6.
AUTRE

Indications d'utilisation
Pour ouvrir, déchirer au niveau de la fente ou découper le long de la flèche.
Lire la notice avant utilisation.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
Indivior Europe Limited
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone 8 mg/2 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque film contient 8 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) et 2 mg
de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du maltitol liquide et du jaune orangé S (E110).
Voir la notice pour plus d'informations.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Film sublingual
7 × 1 film sublingual
14 × 1 film sublingual
28 × 1 film sublingual

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sublinguale et/ou voie bucco-gingivale uniquement.
Ne pas avaler ou mâcher.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/06/359/013 (7 × 1 film)
EU/1/06/359/014 (14 × 1 film)
EU/1/06/359/015 (28 × 1 film)

13. NUMÉRO DU LOT

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

Suboxone 8 mg/2 mg film sublingual

17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC
SN
NN
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Suboxone 8 mg/2 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone

2.
MODE D'ADMINISTRATION
Voie sublinguale et/ou bucco-gingivale

3.

DATE DE PÉREMPTION
EXP

4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
1 film sublingual

6.
AUTRE

Indications d'utilisation
Pour ouvrir, déchirer au niveau de la fente ou découper le long de la flèche.
Lire la notice avant utilisation.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
Indivior Europe Limited
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Suboxone 12 mg/3 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque film contient 12 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de buprénorphine) et 3 mg
de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du maltitol liquide et du jaune orangé S (E110).
Voir la notice pour plus d'informations.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Film sublingual
7 × 1 film sublingual
14 × 1 film sublingual
28 × 1 film sublingual

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sublinguale et/ou voie bucco-gingivale uniquement.
Ne pas avaler ou mâcher.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/06/359/016 (7 × 1 film)
EU/1/06/359/017 (14 × 1 film)
EU/1/06/359/018 (28 × 1 film)

13. NUMÉRO DU LOT

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

Suboxone 12 mg/3 mg film sublingual

17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC
SN
NN
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Suboxone 12 mg/3 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone

2.
MODE D'ADMINISTRATION
Voie sublinguale et/ou voie bucco-gingivale

3.

DATE DE PÉREMPTION
EXP

4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
1 film sublingual

6.
AUTRE

Indications d'utilisation
Pour ouvrir, déchirer au niveau de la fente ou découper le long de la flèche.
Lire la notice avant utilisation.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
Indivior Europe Limited
B. NOTICE

Suboxone 2 mg/0,5 mg comprimé sublingual
Suboxone 8 mg/2 mg comprimé sublingual
Suboxone 16 mg/4 mg comprimé sublingual

buprénorphine/naloxone
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Suboxone et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Suboxone
3.
Comment prendre Suboxone
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5
Comment conserver Suboxone
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Suboxone et dans quels cas est-il utilisé ?
Suboxone est utilisé pour traiter la dépendance aux opioïdes (narcotiques), tels que l'héroïne ou la
morphine, chez les patients qui ont accepté d'être traités pour leur dépendance. Suboxone est réservé
aux
adultes et adolescents âgés de plus de 15 ans qui bénéficient d'un suivi médical, social et
psychologique.

2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Suboxone

Ne prenez jamais Suboxone
·
si vous êtes
allergique à la
buprénorphine, à la
naloxone ou à l'un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6) ;
·
si vous avez
des problèmes respiratoires graves ;
·
si vous avez des
problèmes hépatiques graves ;
·
si vous présentez une intoxication alcoolique ou si vous présentez des tremblements, une
transpiration excessive, une anxiété, une confusion ou des hallucinations causés par l'alcool ;
·
si vous prenez de la naltrexone ou du nalméfène pour le traitement de la dépendance aux
opioïdes ou à l'alcool.

Avertissements et précautions

Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Suboxone si vous souffrez :

d'asthme ou d'autres problèmes respiratoires ;
d'une affection du foie telle que l'hépatite ;
d'une tension artérielle basse ;
d'un traumatisme crânien récent ou d'une maladie cérébrale ;
d'une affection urinaire (en particulier si elle est liée à une hypertrophie de la prostate chez
l'homme) ;
d'une maladie rénale ;
de problèmes thyroïdiens ;
d'une insuffisance surrénalienne (par exemple, maladie d'Addison) ;
d'une dépression ou d'une autre maladie traitée par des antidépresseurs. L'utilisation
concomitante de ces médicaments avec Suboxone peut provoquer un syndrome
sérotoninergique, une maladie potentiellement mortelle (voir « Autres médicaments et
Suboxone »).

Informations importantes à prendre en compte :
·
Un service d'urgence doit être appelé immédiatement en cas d'ingestion accidentelle ou de
suspicion d'ingestion.

·
Surveillance supplémentaire
Vous pouvez être étroitement surveillé par votre médecin si vous avez plus de 65 ans.

·
Mauvais usage et abus
Ce médicament peut être convoité par les individus qui utilisent de manière abusive des
médicaments délivrés sur ordonnance et doit être conservé en lieu sûr afin d'éviter tout vol (voir
rubrique 5).
Ne donnez pas ce médicament à d'autres personnes. Il peut entraîner leur décès
ou leur être nocif.

·
Difficultés respiratoires
Certaines personnes sont décédées d'une défaillance respiratoire (difficulté à respirer) lors d'un
mauvais usage de buprénorphine ou lors de la prise concomitante d'autres dépresseurs du
système nerveux central, tels que l'alcool, les benzodiazépines (tranquillisants) ou d'autres
opioïdes.
Ce médicament peut provoquer une dépression respiratoire (capacité réduite à respirer) sévère,
potentiellement fatale, chez les enfants et les personnes non dépendantes qui l'ingèrent
accidentellement ou de manière délibérée.
·
Troubles respiratoires du sommeil
Suboxone peut provoquer des troubles respiratoires du sommeil, tels que l'apnée du sommeil
(pause respiratoire pendant le sommeil) et l'hypoxémie du sommeil (faible taux d'oxygène dans
le sang). Les symptômes peuvent inclure des pauses respiratoires pendant le sommeil, un réveil
nocturne dû à un essoufflement, des difficultés à maintenir le sommeil ou une somnolence
excessive pendant la journée. Si vous ou une autre personne observe(z) ces symptômes,
contactez votre médecin. Une réduction de dose peut être envisagée par votre médecin.
·
Dépendance
Ce médicament peut entraîner une dépendance.

·
Symptômes de sevrage
Ce médicament peut provoquer des symptômes de sevrage des opioïdes si vous le prenez trop
tôt après avoir pris un opioïde. Vous devez attendre au moins 6 heures après la prise d'un
opioïde à courte durée d'action (par exemple morphine, héroïne) ou au moins 24 heures après la
prise d'un opioïde à longue durée d'action tel que la méthadone.
Ce médicament peut également provoquer des symptômes de sevrage si vous arrêtez de le
prendre brutalement. Voir rubrique 3 « Arrêt du traitement ».

·
Lésion du foie
Des cas de lésions du foie ont été signalés suite à la prise de Suboxone, notamment lors d'un
mauvais usage du médicament. Celles-ci peuvent aussi découler d'infections virales (par

·
Tension artérielle
Ce médicament peut provoquer une baisse soudaine de la tension artérielle, provoquant une
sensation de vertige lors du passage trop rapide de la position assise ou couchée à la position
debout.

·
Diagnostic des affections médicales non apparentées
Ce médicament peut masquer les symptômes de douleur susceptibles de contribuer au
diagnostic de certaines maladies. Vous devez signaler à votre médecin que vous prenez ce
médicament.

Enfants et adolescents
Ce médicament
ne doit pas être utilisé
chez les enfants âgés de moins de 15 ans. Si vous avez entre
15 et 18 ans, votre médecin pourra vous surveiller plus étroitement pendant le traitement en raison de
l'absence de données dans cette tranche d'âge.
Autres médicaments et Suboxone
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Certains médicaments peuvent intensifier les effets indésirables de Suboxone et parfois provoquer de
très graves réactions. Ne prenez aucun autre médicament pendant que vous prenez Suboxone sans en
avoir parlé au préalable à votre médecin, notamment :
·
Des benzodiazépines (utilisées pour traiter l'anxiété ou les troubles du sommeil), telles que le
diazépam, le temazépam et l'alprazolam. L'utilisation concomitante de Suboxone et de
médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines et les médicaments apparentés augmente le
risque de somnolence, de difficultés pour respirer (dépression respiratoire), de coma et peut
engager le pronostic vital. Pour cette raison, l'utilisation concomitante ne doit être envisagée
que lorsqu'il n'existe pas d'alternatives thérapeutiques.
Cependant, si votre médecin prescrit Suboxone avec des sédatifs, la dose et la durée du
traitement concomitant doivent être limitées.
Informez votre médecin de tous les sédatifs que vous prenez et suivez strictement ses
recommandations concernant les doses. Il pourrait être utile d'apprendre à vos amis ou à vos
proches à reconnaître les signes et symptômes mentionnés ci-dessus. Contactez votre médecin si
vous présentez ces symptômes.

·
D'autres médicaments pouvant provoquer une somnolence qui sont utilisés pour traiter des
maladies telles que l'anxiété, l'insomnie, les convulsions/crises d'épilepsie, la douleur. Ces
types de médicaments peuvent diminuer votre niveau de vigilance rendant dangereuse la
conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Ils peuvent également entraîner une
dépression du système nerveux central, ce qui constitue un problème grave. Ci-dessous une liste
d'exemples de ces types de médicaments :
-
les autres médicaments contenant des opioïdes tels que la méthadone, certains
analgésiques et antitussifs ;
-
les antidépresseurs (utilisés pour traiter la dépression) tels que l'isocarboxazide, la
phénelzine, la sélégiline, la tranylcypromine et le valproate, peuvent augmenter les effets
de ce médicament ;
-
les antihistaminiques H1 sédatifs (utilisés pour traiter les réactions allergiques) tels que la
diphénhydramine et la chlorphénamine ;
les barbituriques (utilisés pour provoquer le sommeil ou la sédation) tels que le
phénobarbital et le sécobarbital ;
-
les tranquillisants (utilisés pour provoquer le sommeil ou la sédation) tels que l'hydrate de
chloral.
·
Des antidépresseurs tels que le moclobémide, la tranylcypromine, le citalopram,
l'escitalopram, la fluoxétine, la fluvoxamine, la paroxétine, la sertraline, la duloxétine, la
venlafaxine, l'amitriptyline, la doxépine ou la trimipramine. Ces médicaments peuvent interagir
avec Suboxone et vous pouvez présenter des symptômes tels que des contractions rythmiques
involontaires des muscles, y compris des muscles qui contrôlent les mouvements de l'oeil, une
agitation, des hallucinations, un coma, une transpiration excessive, des tremblements, une
exagération des réflexes, une augmentation de la tension musculaire, une température corporelle
supérieure à 38 °C. Contactez votre médecin si vous ressentez ces symptômes.
·
La clonidine (utilisée pour traiter une tension artérielle élevée) peut prolonger les effets de ce
médicament.
·
Les antirétroviraux (utilisés pour traiter le VIH) tels que le ritonavir, le nelfinavir et l'indinavir
peuvent augmenter les effets de ce médicament.
·
Certains médicaments antifongiques (utilisés pour traiter les infections fongiques) tels que le
kétoconazole, l'itraconazole et certains antibiotiques, peuvent prolonger les effets de ce
médicament.
·
Certains médicaments peuvent diminuer l'effet de Suboxone. Parmi ces produits figurent les
médicaments utilisés pour traiter l'épilepsie (tels que la carbamazépine ou la phénytoïne) et les
médicaments utilisés pour traiter la tuberculose (rifampicine).
·
La naltrexone et le nalméfène (médicaments utilisés pour traiter les troubles addictifs) peuvent
empêcher les effets thérapeutiques de Suboxone. Ils ne doivent pas être pris en même temps que
Suboxone car vous pouvez ressentir des symptômes de sevrage intenses et prolongés de façon
brutale.

Suboxone avec des aliments, boissons et de l'alcool
Vous ne devez pas consommer d'alcool
pendant le traitement par ce médicament. L'alcool peut
augmenter la somnolence et le risque de défaillance respiratoire s'il est pris avec Suboxone. N'avalez
pas ou ne consommez pas des aliments ou des boissons tant que le comprimé n'est pas complètement
dissous.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. Les risques associés à la prise de
Suboxone chez la femme enceinte ne sont pas connus. Votre médecin déterminera si vous devez
poursuivre votre traitement avec un autre médicament.
En cas de prise en cours de grossesse, en particulier en fin de grossesse, les médicaments tels que
Suboxone peuvent provoquer des symptômes de sevrage incluant des difficultés respiratoires chez le
nouveau-né. Ces symptômes peuvent apparaître plusieurs jours après la naissance.
Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par ce médicament car la buprénorphine passe dans le
lait maternel.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous ne devez pas conduire, utiliser des outils ou des machines, ou entreprendre des activités
dangereuses
tant que vous ne savez pas de quelle manière ce médicament vous affecte. Suboxone
peut provoquer une somnolence, des sensations vertigineuses ou des troubles de la pensée. Cela peut
se produire plus fréquemment pendant les premières semaines de traitement lorsque votre dose est
modifiée, mais également si vous consommez de l'alcool ou prenez d'autres sédatifs avec Suboxone.
Comment prendre Suboxone
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Votre traitement est prescrit et suivi par des médecins qui sont spécialisés dans le traitement de la
dépendance.
Votre médecin déterminera la dose qui vous convient le mieux. Pendant votre traitement, le médecin
pourra ajuster la dose en fonction de votre réponse au traitement.
Instauration du traitement
La dose initiale recommandée chez les adultes et les adolescents âgés de plus de 15 ans est
généralement de deux comprimés sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg.
Cette dose peut être répétée jusqu'à deux fois le premier jour, en fonction de vos besoins.
Vous devez présenter des signes manifestes de sevrage avant de prendre votre première dose de
Suboxone. Votre médecin vous dira quand vous devez prendre votre première dose.
·
Instauration du traitement par Suboxone lors d'une
dépendance à l'héroïne
Si vous êtes dépendant(e) à l'héroïne ou à un opioïde à courte durée d'action, vous devez
prendre votre première dose lors de l'apparition des premiers signes de sevrage,
au moins
6 heures après la dernière prise d'opioïdes
.

·
Instauration du traitement par Suboxone lors d'une
dépendance à la méthadone
Si vous preniez de la méthadone ou un opioïde à longue durée d'action, idéalement la dose de
méthadone doit être réduite à moins de 30 mg/jour avant de commencer le traitement par
Suboxone. La première dose de Suboxone doit être prise lors de l'apparition des premiers signes
de sevrage, mais
au moins 24 heures après la dernière prise de méthadone.

Prise de Suboxone

Prenez la dose une fois par jour en plaçant les comprimés sous la langue.
Conservez les comprimés sous la langue jusqu'à leur
dissolution complète. Celle-ci peut
prendre 5 à 10 minutes.
Ne mâchez pas et n'avalez pas les comprimés, car le médicament n'agirait pas et vous pourriez
présenter des symptômes de sevrage.
Ne consommez pas d'aliments ou de boissons tant que les comprimés ne sont pas complètement
dissous.
1 - Ne poussez pas le comprimé à travers l'opercule.
1



2
2 - Détachez une seule alvéole de la plaquette en suivant la ligne prédécoupée.





3
3 ­ Pour sortir le comprimé, soulevez l'opercule en partant du bord prévu à cet
effet.

Si la plaquette est endommagée, n'utilisez pas le comprimé.
Ajustement de la posologie et dose d'entretien :
Au cours des jours suivant le début du traitement, votre médecin pourra augmenter la dose de
Suboxone en fonction de vos besoins. Si vous avez l'impression que l'effet de Suboxone est trop fort
ou trop faible, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
La dose quotidienne maximale est de
24 mg de buprénorphine.

Après une période de traitement efficace, vous pourrez vous mettre d'accord avec votre médecin pour
diminuer progressivement la dose jusqu'à une dose d'entretien plus faible.
Arrêt du traitement
Selon votre état de santé, la dose de Suboxone pourra continuer à être diminuée sous étroite
surveillance médicale jusqu'à ce que le traitement puisse finalement être arrêté.
Ne modifiez pas le traitement de quelque façon que ce soit et n'arrêtez pas le traitement sans l'accord
de votre médecin traitant.
Si vous avez pris plus de Suboxone que vous n'auriez dû
Si vous avez pris une dose trop élevée de ce médicament ou si une autre personne a pris le
médicament, vous devez immédiatement appeler un service d'urgence médicale ou vous rendre à
l'hôpital pour recevoir un traitement, car un
surdosage de Suboxone peut provoquer des difficultés
respiratoires graves engageant le pronostic vital.
Les symptômes de surdosage peuvent se manifester par une somnolence, des problèmes de
coordination avec un ralentissement des réflexes, une vision trouble, et/ou des troubles de la parole. Il
se peut que vous ne soyez pas en mesure de penser clairement et que vous respiriez plus lentement que
d'habitude.
Si vous oubliez de prendre Suboxone
Contactez votre médecin dès que possible si vous avez oublié de prendre une dose.
Si vous arrêtez de prendre Suboxone
Ne modifiez pas le traitement de quelque façon que ce soit et n'arrêtez pas le traitement sans l'accord
de votre médecin traitant.
Un arrêt brutal du traitement peut entraîner l'apparition de symptômes
de sevrage.

Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Informez immédiatement votre médecin ou appelez un service d'urgence médicale si vous
présentez des effets indésirables, tels que :


·
gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge pouvant provoquer des difficultés
pour avaler ou respirer, de l'urticaire ou une éruption cutanée sévère. Ces effets peuvent être des
signes de réaction allergique engageant le pronostic vital ;
·
sensation de somnolence et problèmes de coordination, vision trouble, troubles de la parole,
incapacité à penser clairement ou respiration beaucoup plus lente que d'habitude.

Informez également immédiatement votre médecin si vous présentez des effets indésirables tels
que :
·
fatigue intense ou démangeaisons accompagnées d'un jaunissement de la peau ou des yeux. Il
peut s'agir de symptômes indiquant une atteinte du foie ;
·
voir ou entendre des choses qui n'existent pas (hallucinations).

Effets indésirables rapportés avec Suboxone
Effets indésirables très fréquents (peuvent affecter plus d'1 patient sur 10) :
Insomnie (difficultés pour dormir), constipation, nausées, transpiration excessive, maux de tête,
syndrome de sevrage.
Effets indésirables fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 patient sur 10) :
Perte de poids, gonflement des mains et des pieds, somnolence, anxiété, nervosité, sensations
de picotements, dépression, diminution du désir sexuel, augmentation de la tension musculaire,
pensées anormales, augmentation de la sécrétion lacrymale (larmoiements) ou autres affections
du système lacrymal, vision trouble, bouffées congestives, augmentation de la tension
artérielle, migraine, écoulement nasal, mal de gorge et douleur en avalant, augmentation de la
toux, estomac dérangé ou autre trouble gastrique, diarrhée, fonction hépatique anormale,
flatulences, vomissements, éruption cutanée, démangeaisons, urticaire, douleur, douleurs
articulaires, douleurs musculaires, crampes dans les jambes (contractures musculaires),
difficultés pour obtenir ou maintenir une érection, anormalité de l'urine, douleurs abdominales,
douleurs dorsales, faiblesse, infection, frissons, douleur thoracique, fièvre, symptômes
grippaux, sensation d'inconfort général, blessure accidentelle due à une diminution de la
vigilance ou de la coordination, évanouissement, sensations vertigineuses.
Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 patient sur 100) :
Gonflement des ganglions lymphatiques, agitation, tremblement, rêves anormaux, activité
musculaire excessive, dépersonnalisation (sentiment de ne pas se sentir soi-même), dépendance
médicamenteuse, amnésie (troubles de la mémoire), perte d'intérêt, sensation de bien-être
excessive, convulsions (crises convulsives), troubles de la parole, rétrécissement des pupilles,
miction difficile, inflammation ou infection de l'oeil, battements de coeur rapides ou lents,
tension artérielle basse, palpitations, crise cardiaque (infarctus du myocarde), oppression
thoracique, difficulté respiratoire (essoufflement), asthme, bâillements, douleur et aphtes dans la
bouche, altération de la couleur de la langue, acné, nodules cutanés, chute de cheveux, peau
sèche ou desquamation, inflammation des articulations, infection urinaire, tests sanguins
anormaux, présence de sang dans l'urine, éjaculation anormale, troubles menstruels ou
vaginaux, calculs rénaux, présence de protéines dans l'urine, miction douloureuse ou difficile,
sensibilité à la chaleur ou au froid, coup de chaleur, perte d'appétit, sentiments d'hostilité.
Apparition soudaine du syndrome de sevrage provoquée par la prise trop précoce de Suboxone
après l'utilisation d'opioïdes illicites, syndrome de sevrage médicamenteux chez le nouveau-né,
respiration lente ou difficultés pour respirer, atteinte hépatique avec ou sans ictère
(« jaunisse »), hallucinations, gonflement du visage et de la gorge ou réactions allergiques
engageant le pronostic vital, chute de la tension artérielle en passant de la position assise ou
allongée en position debout.
Une mauvaise utilisation de ce médicament par voie intraveineuse peut provoquer l'apparition de
symptômes de sevrage, des infections, d'autres réactions cutanées et des affections hépatiques
potentiellement graves (voir « Avertissements et précautions »).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.


5.
Comment conserver Suboxone
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants et des autres membres de la famille.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption
fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation. Cependant, Suboxone
peut être convoité par les individus qui utilisent de manière abusive des médicaments délivrés sur
ordonnance. Conservez ce médicament en un lieu sûr afin d'éviter tout vol.
Conservez la plaquette dans un endroit sûr.
Ne jamais ouvrir la plaquette à l'avance.
Ne prenez pas ce médicament devant des enfants.
Un service d'urgence doit être appelé immédiatement en cas d'ingestion accidentelle ou de suspicion
d'ingestion.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.

6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Suboxone

-
Les substances actives sont la buprénorphine et la naloxone.
Chaque comprimé sublingual de 2 mg/0,5 mg contient 2 mg de buprénorphine (sous forme de
chlorhydrate de buprénorphine) et 0,5 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone
dihydraté).
Chaque comprimé sublingual de 8 mg/2 mg contient 8 mg de buprénorphine (sous forme de
chlorhydrate de buprénorphine) et 2 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone
dihydraté).
Chaque comprimé sublingual de 16 mg/4 mg contient 16 mg de buprénorphine (sous forme de
chlorhydrate de buprénorphine) et 4 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone
dihydraté).
Les autres composants sont : lactose monohydraté, mannitol, amidon de maïs, povidone K 30,
acide citrique anhydre, citrate de sodium, stéarate de magnésium, acésulfame potassium et
arômes naturels de citron et de citron vert.

Comment se présente Suboxone et contenu de l'emballage extérieur

Les comprimés sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg sont des comprimés hexagonaux biconvexes
blancs de 6,5 mm portant la mention « N2 » gravée sur une face.
Les comprimés sublinguaux de Suboxone 8 mg/2 mg sont des comprimés hexagonaux biconvexes
blancs de 11 mm portant la mention « N8 » gravée sur une face.
Les comprimés sublinguaux de Suboxone 16 mg/4 mg sont des comprimés ronds biconvexes blancs de
10,5 mm portant la mention « N16 » gravée sur une face.
Présentations : boîtes de 7 et 28 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché et fabricant
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tél/Tel: 0800 780 41
Tel: 88003079
e-mail: PatientSafetyRow@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com


Luxembourg/Luxemburg
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Te.: 00800 110 4104
Tél/Tel: 800 245 43
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRow@indivior.com

Ceská republika
Magyarország
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tel: 800 143 737
Tel.: 6800 19301
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com

Danmark
Malta
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tlf: 80826653
Tel: 80062185
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com

Deutschland
Nederland
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tel: 0 800 181 3799
Tel: 0800 022 87 83
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRow@indivior.com

Eesti
Norge
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tel: 8000041004
Tlf: 80016773
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com

Österreich
Indivior Europe Limited
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: 800 206 281 901
Tel: 800 296551
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com

España
Polska
Indivior Europe Limited
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Tel: 900 994 121
Tel.: 0800 4111237
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com

France
Portugal
Indivior Europe Limited
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Tél: 0800 909 972
Tel: 800 841 042
e-mail: PatientSafetyFrance@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
Hrvatska
România
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tel: 0800 222 899
Tel: 800 477 029
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com


Ireland
Slovenija
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tel: 1800554156
Tel: 080080715
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com

Ísland
Slovenská republika
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Sími: 8009875
Tel: 800110286
Netfang: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com


Italia
Suomi/Finland
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tel: 800 789 822
Puh/Tel: 0800417489
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com


Sverige
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
: 80091515
Tel: 020791680
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com


Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tel: 800 05612
Tel: 0808 234 9243
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.


Suboxone 2 mg/0,5 mg film sublingual
Suboxone 4 mg/1 mg film sublingual
Suboxone 8 mg/2 mg film sublingual

Suboxone 12 mg/3 mg film sublingual
buprénorphine/naloxone
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Suboxone et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Suboxone
3.
Comment prendre Suboxone
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5
Comment conserver Suboxone
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Suboxone et dans quels cas est-il utilisé ?
Suboxone est utilisé pour traiter la
dépendance aux opioïdes (narcotiques), tels que l'héroïne ou la
morphine, chez les patients qui
ont accepté d'être traités pour leur dépendance.
Suboxone est réservé aux
adultes et adolescents âgés de plus de 15 ans qui bénéficient d'un suivi
médical, social et psychologique.

2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Suboxone

Ne prenez jamais Suboxone
·
si vous êtes
allergique à la
buprénorphine, à la
naloxone ou à l'un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6) ;
·
si vous avez
des problèmes respiratoires graves ;
·
si vous avez des
problèmes hépatiques graves ;
·
si vous
présentez une intoxication alcoolique ou si vous présentez des tremblements, une
transpiration excessive, une anxiété, une confusion ou des hallucinations causés par l'alcool ;
·
si vous
prenez de la naltrexone ou
du nalméfène pour le traitement de la dépendance aux
opioïdes ou à l'alcool.

Avertissements et précautions

Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Suboxone si vous souffrez :

d'asthme ou d'autres problèmes respiratoires ;
d'une affection du foie telle que l'hépatite ;
d'une tension artérielle basse ;
d'un traumatisme crânien récent ou d'une maladie cérébrale ;
d'une affection urinaire (en particulier si elle est liée à une hypertrophie de la prostate chez
l'homme) ;
d'une maladie rénale ;
de problèmes thyroïdiens ;
d'une insuffisance surrénalienne (par exemple, maladie d'Addison) ;
d'une dépression ou d'une autre maladie traitée par des antidépresseurs. L'utilisation
concomitante de ces médicaments avec Suboxone peut provoquer un syndrome
sérotoninergique, une maladie potentiellement mortelle (voir « Autres médicaments et
Suboxone »).

Informations importantes à prendre en compte :
·
Un service d'urgence doit être appelé immédiatement en cas d'ingestion accidentelle ou de
suspicion d'ingestion.

·
Surveillance supplémentaire
Vous pouvez être étroitement surveillé par votre médecin si vous avez plus de 65 ans.

·
Mauvais usage et abus
Ce médicament peut être convoité par les individus qui utilisent de manière abusive des
médicaments délivrés sur ordonnance et doit être conservé en lieu sûr afin d'éviter tout vol (voir
rubrique 5).
Ne donnez pas ce médicament à d'autres personnes.
Il peut entraîner leur
décès ou leur être nocif.


·
Difficultés respiratoires
Certaines personnes sont décédées d'une défaillance respiratoire (difficulté à à respirer) lors
d'un mauvais usage de buprénorphine ou lors de la prise concomitante d'autres dépresseurs du
système nerveux central, tels que l'alcool, les benzodiazépines (tranquillisants) ou d'autres
opioïdes.
Ce médicament peut provoquer une dépression respiratoire (capacité réduite à respirer) sévère,
potentiellement mortelle, chez les enfants et les personnes non dépendantes qui l'ingèrent
accidentellement ou de manière délibérée.
·
Troubles respiratoires du sommeil
Suboxone peut provoquer des troubles respiratoires du sommeil, tels que l'apnée du sommeil
(pause respiratoire pendant le sommeil) et l'hypoxémie du sommeil (faible taux d'oxygène dans
le sang). Les symptômes peuvent inclure des pauses respiratoires pendant le sommeil, un réveil
nocturne dû à un essoufflement, des difficultés à maintenir le sommeil ou une somnolence
excessive pendant la journée. Si vous ou une autre personne observe(z) ces symptômes,
contactez votre médecin. Une réduction de dose peut être envisagée par votre médecin.

·
Dépendance
Ce médicament peut entraîner une dépendance.

·
Symptômes de sevrage
Ce médicament peut provoquer des symptômes de sevrage des opioïdes si vous le prenez trop
tôt après avoir pris un opioïde. Vous devez attendre au moins 6 heures après la prise d'un
opioïde à courte durée d'action (par exemple morphine, héroïne) ou au moins 24 heures après la
prise d'un opioïde à longue durée d'action tel que la méthadone.
Ce médicament peut également provoquer des symptômes de sevrage si vous arrêtez de le
prendre brutalement. Voir rubrique 3 « Arrêt du traitement ».

·
Lésion du foie
Des cas de lésions du foie ont été signalés suite à la prise de Suboxone, notamment lors d'un
mauvais usage du médicament. Celles-ci peuvent aussi découler d'infections virales (par
exemple hépatite C chronique), d'un abus d'alcool, d'une anorexie ou de la prise d'autres

·
Tension artérielle
Ce médicament peut provoquer une baisse soudaine de la tension artérielle, provoquant une
sensation de vertige lors du passage trop rapide de la position assise ou couchée à la position
debout.

·
Diagnostic des affections médicales non apparentées
Ce médicament peut masquer les symptômes de douleur susceptibles de contribuer au
diagnostic de certaines maladies. Vous devez signaler à votre médecin que vous prenez ce
médicament.

Enfants et adolescents
Ce médicament
ne doit pas être utilisé
chez les enfants âgés de moins de 15 ans. Si vous avez entre
15 et 18 ans, votre médecin pourra vous surveiller plus étroitement pendant le traitement en raison de
l'absence de données dans cette tranche d'âge.
Autres médicaments et Suboxone
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Certains médicaments peuvent intensifier les effets indésirables de Suboxone et parfois provoquer de
très graves réactions. Ne prenez aucun autre médicament pendant que vous prenez Suboxone sans en
avoir parlé au préalable à votre médecin, notamment :
·
Des benzodiazépines (utilisées pour traiter l'anxiété ou les troubles du sommeil), telles que le
diazépam, le temazépam et l'alprazolam. L'utilisation concomitante de Suboxone et de
médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines et les médicaments apparentés augmente le
risque de somnolence, de difficultés pour respirer (dépression respiratoire), de coma et peut
engager le pronostic vital. Pour cette raison, l'utilisation concomitante ne doit être envisagée
que lorsqu'il n'existe pas d'alternatives thérapeutiques.
Cependant, si votre médecin prescrit Suboxone avec des sédatifs, la dose et la durée du
traitement concomitant doivent être limitées.
Informez votre médecin de tous les sédatifs que vous prenez et suivez strictement ses
recommandations concernant les doses. Il pourrait être utile d'apprendre à vos amis ou à vos
proches à reconnaître les signes et symptômes mentionnés ci-dessus. Contactez votre médecin si
vous présentez ces symptômes.

·
D'autres médicaments pouvant provoquer une somnolence qui sont utilisés pour traiter des
maladies telles que l'anxiété, l'insomnie, les convulsions/crises d'épilepsie, la douleur. Ces
types de médicaments peuvent diminuer votre niveau de vigilance rendant dangereuse la
conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Ils peuvent également entraîner une
dépression du système nerveux central, ce qui constitue un problème grave. Ci-dessous une liste
d'exemples de ces types de médicaments :
-
les autres médicaments contenant des opioïdes tels que la méthadone, certains
analgésiques et antitussifs ;
-
les antidépresseurs (utilisés pour traiter la dépression) tels que l'isocarboxazide, la
phénelzine, la sélégiline, la tranylcypromine et le valproate, peuvent augmenter les effets
de ce médicament ;
-
les antihistaminiques H1 sédatifs (utilisés pour traiter les réactions allergiques) tels que la
diphénhydramine et la chlorphénamine ;
-
les barbituriques (utilisés pour provoquer le sommeil ou la sédation) tels que le
phénobarbital et le sécobarbital ;
les tranquillisants (utilisés pour provoquer le sommeil ou la sédation) tels que l'hydrate de
chloral.
·
Des antidépresseurs tels que le moclobémide, la tranylcypromine, le citalopram,
l'escitalopram, la fluoxétine, la fluvoxamine, la paroxétine, la sertraline, la duloxétine, la
venlafaxine, l'amitriptyline, la doxépine ou la trimipramine. Ces médicaments peuvent interagir
avec Suboxone et vous pouvez présenter des symptômes tels que des contractions rythmiques
involontaires des muscles, y compris des muscles qui contrôlent les mouvements de l'oeil, une
agitation, des hallucinations, un coma, une transpiration excessive, des tremblements, une
exagération des réflexes, une augmentation de la tension musculaire, une température corporelle
supérieure à 38 °C. Contactez votre médecin si vous ressentez ces symptômes.
·
La clonidine (utilisée pour traiter une tension artérielle élevée) peut prolonger les effets de ce
médicament.
·
Les antirétroviraux (utilisés pour traiter le VIH) tels que le ritonavir, le nelfinavir et l'indinavir
peuvent augmenter les effets de ce médicament.
·
Certains médicaments antifongiques (utilisés pour traiter les infections fongiques) tels que le
kétoconazole, l'itraconazole et certains antibiotiques, peuvent prolonger les effets de ce
médicament.
·
Certains médicaments peuvent diminuer l'effet de Suboxone. Parmi ces produits figurent les
médicaments utilisés pour traiter l'épilepsie (tels que la carbamazépine ou la phénytoïne) et les
médicaments utilisés pour traiter la tuberculose (rifampicine).
·
La naltrexone et le nalméfène (médicaments utilisés pour traiter les troubles addictifs) peuvent
empêcher les effets thérapeutiques de Suboxone. Ils ne doivent pas être pris en même temps que
Suboxone car vous pouvez ressentir des symptômes de sevrage intenses et prolongés de façon
brutale.

Suboxone avec des aliments, boissons et de l'alcool
Vous ne devez pas consommer d'alcool
pendant le traitement par ce médicament. L'alcool peut
augmenter la somnolence et le risque de défaillance respiratoire s'il est pris avec Suboxone. N'avalez
pas ou ne consommez pas des aliments ou des boissons tant que le film n'est pas complètement
dissous.
Grossesse, allaitement et fertilité
Informez votre médecin si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse.
Les risques associés à la prise de Suboxone chez la femme enceinte ne sont pas connus. Votre médecin
déterminera si vous devez poursuivre votre traitement avec un autre médicament.
En cas de prise en cours de grossesse, en particulier en fin de grossesse, les médicaments tels que
Suboxone peuvent provoquer des symptômes de sevrage incluant des difficultés respiratoires chez le
nouveau-né. Ces symptômes peuvent apparaître plusieurs jours après la naissance.
Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par ce médicament car la buprénorphine passe dans le
lait maternel.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous ne devez pas conduire, utiliser des outils ou des machines, ou entreprendre des activités
dangereuses
tant que vous ne savez pas de quelle manière ce médicament vous affecte. Suboxone
peut provoquer une somnolence, des sensations vertigineuses ou des troubles de la pensée. Cela peut
se produire plus fréquemment pendant les premières semaines de traitement lorsque votre dose est
modifiée, mais également si vous consommez de l'alcool ou prenez d'autres sédatifs avec Suboxone.
Suboxone contient du maltitol, du jaune orangé S (E110) et du sodium.
Suboxone contient du maltitol liquide. Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains
sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Comment prendre Suboxone
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Votre traitement est prescrit et suivi par des médecins qui sont spécialisés dans le traitement de la
dépendance.
Votre médecin déterminera la dose qui vous convient le mieux. Pendant votre traitement, le médecin
pourra ajuster la dose en fonction de votre réponse au traitement.


Instauration du traitement
La dose initiale recommandée chez les adultes et les adolescents âgés de plus de 15 ans est
généralement de deux films sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg ou d'un film sublingual de
Suboxone 4 mg/1 mg.
Cette dose peut être répétée le premier jour, en fonction de vos besoins.
Vous devez présenter des signes manifestes de sevrage avant de prendre votre première dose de
Suboxone. Votre médecin vous dira quand vous devez prendre votre première dose.
·
Instauration du traitement par Suboxone lors d'une
dépendance à l'héroïne
Si vous êtes dépendant à l'héroïne ou à un opioïde à courte durée d'action, vous devez prendre
votre première dose lors de l'apparition des premiers signes de sevrage,
au moins 6 heures
après la dernière prise d'opioïdes
.

·
Instauration du traitement par Suboxone lors d'une
dépendance à la méthadone
Si vous preniez de la méthadone ou un opioïde à longue durée d'action, idéalement la dose de
méthadone doit être réduite à moins de 30 mg/jour avant de commencer le traitement par
Suboxone. La première dose de Suboxone doit être prise lors de l'apparition des premiers signes
de sevrage, mais
au moins 24 heures après la dernière prise de méthadone.

Ajustement de la posologie et dose d'entretien : Au cours des jours suivant le début du traitement,
votre médecin pourra augmenter la dose de Suboxone en fonction de vos besoins. Si vous avez
l'impression que l'effet de Suboxone est trop fort ou trop faible, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien.
La dose quotidienne maximale est de 24 mg de buprénorphine.

Après une période de traitement efficace, vous pourrez vous mettre d'accord avec votre médecin pour
diminuer progressivement la dose jusqu'à une dose d'entretien plus faible.
Prise de Suboxone
·

Prenez la dose une fois par jour, à peu près à la même heure chaque jour.
·
Il est recommandé de s'humidifier la bouche avant de placer le film.
·
Placez le film sublingual sous la langue (voie sublinguale) ou sur la face interne de la joue (voie
bucco-gingivale) conformément aux instructions de votre médecin. Assurez-vous que les films
ne se chevauchent pas.

·
Conservez les films sous votre langue ou sur la face interne de vos joues jusqu'à leur
dissolution complète.
·
Ne mâchez pas et n'avalez pas les films, car le médicament n'agirait pas et vous pourriez
présenter des symptômes de sevrage.
·
Ne consommez pas d'aliments ou de boissons tant que les films ne sont pas complètement
dissous.
·
Le film ne doit pas être découpé ou fractionné en doses plus faibles.

Comment sortir le film du sachet

Chaque film de Suboxone est emballé dans un sachet étanche avec fermeture de sécurité enfant.
N'ouvrez pas le sachet avant d'être prêt(e) à l'utiliser.
Pour ouvrir le sachet, repliez le bord du sachet le long de la ligne pointillée située en haut du sachet
(voir figure 1).

Figure 1.

·
Cela fait apparaître une fente sur le bord replié du sachet, qui peut alors être utilisée pour
déchirer le sachet dans le sens de la flèche.
·
Sinon, le sachet peut être découpé avec des ciseaux le long de la flèche (voir figure 2).

Figure 2.

Si le sachet est endommagé, n'utilisez pas le film.
Comment placer un film sous la langue (voie sublinguale) :
Buvez d'abord de l'eau pour humidifier votre bouche. Cela facilitera la dissolution du film. Ensuite, en
tenant un film entre deux doigts par les bords extérieurs, placez le film sous votre langue près de la
base de la langue, du côté gauche ou droit (voir figure 3).

Figure 3.

Si votre médecin vous a dit d'utiliser deux films à la fois, placez le second film sous votre langue du
côté opposé. Assurez-vous que les films ne se chevauchent pas.
Si votre médecin vous a dit d'utiliser un troisième film, placez-le sous votre langue d'un côté ou de
l'autre après la dissolution des deux premiers films.
Comment placer un film sur la face interne de la joue (voie bucco-gingivale) :
Buvez de l'eau pour humidifier votre bouche. Tenez le film entre deux doigts par les bords extérieurs
et placez-le sur la face interne de votre joue droite ou gauche (voir figure 4).



Figure 4.

Si votre médecin vous a dit d'utiliser deux films à la fois, placez le second film sur la face interne de la
joue du côté opposé : cela garantira que les films ne se chevauchent pas. Si votre médecin vous a dit
d'utiliser un troisième film, placez-le sur la face interne de votre joue droite ou gauche après la
dissolution des deux premiers films.
Si vous avez pris plus de Suboxone que vous n'auriez dû
Appelez un service d'urgence médicale si vous avez pris une dose trop élevée de ce médicament ou
si une autre personne a pris le médicament.
Un surdosage de Suboxone peut provoquer des difficultés respiratoires graves engageant le pronostic
vital.
Les symptômes de surdosage peuvent se manifester par une somnolence, des problèmes de
coordination avec un ralentissement des réflexes, une vision trouble, et/ou des troubles de la parole. Il
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Informez immédiatement votre médecin ou appelez un service d'urgence médicale si vous
présentez des effets indésirables, tels que :


·
gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge pouvant provoquer des difficultés
pour avaler ou respirer, de l'urticaire ou une éruption cutanée sévère. Ces effets peuvent être des
signes de réaction allergique engageant le pronostic vital ;
·
sensation de somnolence et problèmes de coordination, vision trouble, troubles de la parole,
incapacité à penser clairement ou respiration beaucoup plus lente que d'habitude ;
·
fatigue intense ou démangeaisons accompagnées d'un jaunissement de la peau ou des yeux. Il
peut s'agir de symptômes indiquant une atteinte du foie ;
·
voir ou entendre des choses qui n'existent pas (hallucinations).

Effets indésirables très fréquents (peuvent affecter plus d'1 patient sur 10) :
Insomnie (difficultés pour dormir) ; constipation ; nausées ; transpiration excessive ; maux de tête ;
syndrome de sevrage.

Effets indésirables fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 patient sur 10) :
Perte de poids ; gonflement des mains et des pieds ; somnolence, anxiété ; nervosité ; sensations de
picotements; dépression ; diminution du désir sexuel ; augmentation de la tension musculaire ;
pensées anormales ; augmentation de la sécrétion lacrymale (larmoiements) ou autres affections du
système lacrymal ; bouffées congestives ; augmentation de la tension artérielle ; migraine ;
écoulement nasal ; mal de gorge et douleur en avalant ; augmentation de la toux ; estomac dérangé
ou autre trouble gastrique ; diarrhée ; rougeur dans la bouche ; fonction hépatique anormale ;
flatulences ; vomissements ; éruption cutanée ; démangeaisons ; urticaire ; douleur ; douleurs
articulaires ; douleurs musculaires ; crampes dans les jambes (contractures musculaires) ; difficultés
pour obtenir ou maintenir une érection ; anormalité de l'urine ; douleurs abdominales ; douleurs
dorsales ; faiblesse ; infection ; frissons ; douleur thoracique ; fièvre ; symptômes grippaux ;
sensation d'inconfort général ; blessure accidentelle due à une diminution de la vigilance ou de la
coordination ; évanouissement ; sensations vertigineuses.
Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 patient sur 100) :
Gonflement des ganglions lymphatiques ; agitation ; tremblement ; rêves anormaux ; activité
musculaire excessive ; dépersonnalisation (sentiment de ne pas se sentir soi-même) ;
dépendance médicamenteuse ; amnésie (troubles de la mémoire) ; perte d'intérêt ; troubles de
l'attention ; sensation de bien-être excessive ; convulsions (crises convulsives) ; troubles de
la parole ; rétrécissement des pupilles ; difficultés pour uriner ; vision trouble ; inflammation
ou infection de l'oeil ; battements de coeur rapides ou lents ; tension artérielle basse ;
palpitations ; crise cardiaque (infarctus du myocarde) ; oppression thoracique ; difficulté
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
Apparition soudaine du syndrome de sevrage provoquée par la prise trop précoce de
Suboxone après l'utilisation d'opioïdes illicites ; syndrome de sevrage médicamenteux chez
le nouveau-né ; respiration lente ou difficultés pour respirer ; atteinte hépatique avec ou sans
ictère (« jaunisse ») ; hallucinations ; gonflement du visage et de la gorge ou réactions
allergiques engageant le pronostic vital ; chute de la tension artérielle en passant de la
position assise ou allongée en position debout entraînant des sensations vertigineuses ;
irritation ou inflammation dans la bouche, y compris sous la langue.
Une mauvaise utilisation de ce médicament par voie intraveineuse peut provoquer l'apparition de
symptômes de sevrage, des infections, d'autres réactions cutanées et des affections hépatiques
potentiellement graves (voir « Avertissements et précautions »).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.


5.
Comment conserver Suboxone
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants et des autres membres de la famille.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et le sachet. La date de
péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Suboxone peut être convoité par les individus qui utilisent de manière abusive des médicaments
délivrés sur ordonnance. Conservez ce médicament en un lieu sûr afin d'éviter tout vol.
Conservez le sachet dans un endroit sûr.
Ne jamais ouvrir le sachet à l'avance.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.

6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Suboxone

-
Les substances actives sont la buprénorphine et la naloxone.
Chaque film de 2 mg/0,5 mg contient 2 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 0,5 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Chaque film de 4 mg/1 mg contient 4 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 1 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
Chaque film de 8 mg/2 mg contient 8 mg de buprénorphine (sous forme de chlorhydrate de
buprénorphine) et 2 mg de naloxone (sous forme de chlorhydrate de naloxone dihydraté).
-
Les autres composants sont : macrogol, maltitol liquide, arôme naturel de citron vert,
hypromellose, acide citrique, acésulfame potassium, citrate de sodium, jaune orangé S (E110) et
encre blanche.

Comment se présente Suboxone et contenu de l'emballage extérieur

Les films sublinguaux de Suboxone 2 mg/0,5 mg sont des films rectangulaires de couleur orange, de
dimensions nominales de 22,0 mm × 12,8 mm, portant la mention « N2 » imprimée à l'encre blanche.
Les films sublinguaux de Suboxone 4 mg/1 mg sont des films rectangulaires de couleur orange, de
dimensions nominales de 22,0 mm × 25,6 mm, portant la mention « N4 » imprimée à l'encre blanche.
Les films sublinguaux de Suboxone 8 mg/2 mg sont des films rectangulaires de couleur orange, de
dimensions nominales de 22,0 mm × 12,8 mm, portant la mention « N8 » imprimée à l'encre blanche.
Les films sublinguaux de Suboxone 12 mg/3 mg sont des films rectangulaires de couleur orange, de
dimensions nominales de 22,0 mm × 19,2 mm, portant la mention « N12 » imprimée à l'encre
blanche.
Les films sont emballés dans des sachets individuels.
Présentations : boîtes contenant 7 × 1, 14 × 1 et 28 × 1 films.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché et fabricant
Indivior Europe Limited
27 Windsor Place
Dublin 2
D02 DK44
Irlande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tél/Tel: 0800 780 41
Tel: 88003079
e-mail: PatientSafetyRow@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com


Luxembourg/Luxemburg
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Te.: 00800 110 4104
Tél/Tel: 800 245 43
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRow@indivior.com

Ceská republika
Magyarország
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tel: 800 143 737
Tel.: 6800 19301
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com

Danmark
Malta
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tlf: 80826653
Tel: 80062185
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com

Nederland
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tel: 0 800 181 3799
Tel: 0800 022 87 83
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRow@indivior.com

Eesti
Norge
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tel: 8000041004
Tlf: 80016773
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com


Österreich
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
: 800 206 281 901
Tel: 800 296551
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com

España
Polska
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tel: 900 994 121
Tel.: 0800 4111237
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com

France
Portugal
Indivior Europe Limited
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Tél: 0800 909 972
Tel: 800 841 042
e-mail: PatientSafetyFrance@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
Hrvatska
România
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tel: 0800 222 899
Tel: 800 477 029
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com


Ireland
Slovenija
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tel: 1800554156
Tel: 080080715
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com

Ísland
Slovenská republika
Indivior Europe Limited
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Sími: 8009875
Tel: 800110286
Netfang: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com


Italia
Suomi/Finland
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tel: 800 789 822
Puh/Tel: 0800417489
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com


Sverige
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
: 80091515
Tel: 020791680
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com


Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
Indivior Europe Limited
Indivior Europe Limited
Tel: 800 05612
Tel: 0808 234 9243
e-mail: PatientSafetyRoW@indivior.com
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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS