Stilaze 2 mg

NOTICE : INFORMATION DU PATIENT
STILAZE 2 mg comprimés
Lormétazépam
Veuillez   lire   attentivement   cette   notice   avant   de   prendre   ce   médicament   car   elle   contient   des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait
leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice
1. Qu’est-ce que STILAZE 2 mg comprimés et dans quel cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre STILAZE 2 mg comprimés
3. Comment prendre STILAZE 2 mg comprimés
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver STILAZE 2 mg comprimés
6. Contenu de l’emballage et autres informations
1.
QU’EST-CE QUE STILAZE 2 MG COMPRIMÉS ET DANS QUEL CAS EST-IL UTILISE?
STILAZE est un médicament qui est utilisé pour le traitement des troubles du sommeil. Il appartient au
groupe des benzodiazépines.
STILAZE n'est pas indiqué dans les troubles du sommeil liés à une dépression.
2.
QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE STILAZE
2 MG COMPRIMÉS?
Ne prenez jamais STILAZE : 
- Si vous êtes allergique à lormétazépam ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament
mentionnés dans la rubrique 6.
- Si vous êtes allergique à d'autres somnifères ou calmants appartenant au même groupe
(= benzodiazépines).
- Si vous souffrez de problèmes respiratoires graves.
- Si vous souffrez d'apnées du sommeil (arrêts temporaires de la respiration au cours du sommeil).
- Si vous souffrez d'une faiblesse musculaire grave.
- Si vous souffrez de problèmes graves du foie.
- En cas d’intoxication aiguë par de l’alcool, des somnifères, des antidouleurs ou des médicaments qui
agissent sur le système nerveux central (comme les médicaments destinés au traitement de graves
maladies psychiatriques, les antidépresseurs).
- Chez des enfants de moins de 12 ans; l'utilisation de STILAZE chez des enfants de moins de 12 ans est
réservée à des cas rares et spécifiques, sur décision et sous la supervision d'un spécialiste
(neuropédiatre, psychiatre).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre STILAZE.
Si vous souffrez de dépression:
-
Une dépression non encore diagnostiquée peut rester inaperçue à cause de l'utilisation de STILAZE.
-
Une dépression peut aussi devenir manifeste ou s'aggraver suite à l'utilisation de STILAZE.
- STILAZE n'est pas indiqué en traitement principal des troubles psychotiques (un état où le contrôle
du comportement et des actions est perturbé).
- STILAZE ne doit pas être utilisé uniquement (c.-à-d. sans un traitement antidépresseur approprié)
pour le traitement de problèmes de sommeil lié à la dépression.
- STILAZE peut avoir un effet désinhibiteur chez les patients dépressifs et susciter un suicide.
Faites aussi attention :
- Si vous souffrez de glaucome (élévation de la pression à l'intérieur du globe oculaire).
- Si vous souffrez d'épilepsie : si vous arrêtez brusquement votre traitement, cela peut déclencher une
crise.
- Si vous souffrez d'une insuffisance de la fonction hépatique ou rénale. Votre médecin pourra
décider de vous prescrire une dose plus faible, selon votre réaction à STILAZE.
- Si vous souffrez de problèmes hépatiques graves et/ou d'encéphalopathie (affection du cerveau,
caractérisée par exemple par des convulsions et une diminution de la conscience) : STILAZE peut
déclencher ou aggraver une encéphalopathie. N'utilisez pas STILAZE dans ces cas.
- Si vous souffrez d'une insuffisance respiratoire, par exemple en cas d'obstruction prolongée des
voies aériennes ou d'apnée du sommeil (arrêt temporaire de la respiration au cours du sommeil) :
STILAZE peut provoquer une dépression respiratoire potentiellement mortelle. N'utilisez pas
STILAZE dans ces cas.
-
Si vous êtes une personne âgée ou affaiblie : Vous pouvez être plus sensible à l'effet de STILAZE.
Votre médecin pourra décider de vous prescrire une dose plus faible. Si vous êtes une personne
âgée, vous êtes également exposé(e) à un risque accru de chutes en raison des effets indésirables
comme ataxie (démarche hésitante), manque de tonus musculaire, vertiges, somnolence, fatigue.
-
Si vous souffrez d’ataxie spinale et cérébelleuse (caractérisée par une incertitude des mouvements
ou du maintien de la posture en raison de lésions au niveau du cerveau, de la moelle osseuse ou des
voies nerveuses).
- Si une baisse de la tension artérielle peut provoquer chez vous des problèmes cardiaques,
vasculaires ou cérébraux. Une baisse de la tension artérielle se produit toutefois rarement après
l'utilisation de STILAZE.
Enfants: En cas d’insomnie STILAZE ne peut pas être utilisé chez les enfants entre 12 et 18 ans, sans
un examen approfondi du médecin. La durée du traitement sera réduite à un minimum. Chez des
enfants de moins de 12 ans l'utilisation de STILAZE est réservée à des cas rares et spécifiques, sur
décision et sous la supervision d'un spécialiste (neuropédiatre, psychiatre).
Contrôle par le médecin : Si vous devez utiliser STILAZE de manière prolongée, votre médecin
contrôlera régulièrement votre sang et votre fonction hépatique. En effet, chez certains patients traités
par des médicaments comme STILAZE, des troubles de la composition du sang et de la fonction
hépatique ont été observés.
Durée et arrêt : Votre médecin évaluera régulièrement s'il est nécessaire que vous poursuiviez le
traitement par STILAZE (voir aussi à la rubrique 3 sous
« Durée du traitement »).
Généralement la
durée du traitement est courte. De plus, il ne faut jamais arrêter brusquement un traitement de
STILAZE, mais toujours réduire la dose progressivement (voir aussi les rubriques
« Abus   de
médicaments et dépendance »
et
« Si vous arrêtez de prendre STILAZE »).
Problèmes de mémoire : Un traitement par STILAZE peut occasionner des problèmes de mémoire. Il
peut arriver que vous ne vous rappeliez plus ce qui s’est passé au cours de la période qui suit
immédiatement la prise de STILAZE. Tenez compte du fait de devoir pouvoir dormir sans interruption
pendant une période de 7 à 8 heures pour être certain que les effets de STILAZE se sont dissipés.
Réactions paradoxales (contradictoires) et psychiatriques : Des réactions opposées à celles
normalement attendues et réactions comme nervosité, agitation, irritabilité, agressivité, délires, crises
de colère, cauchemars, hallucinations (perception de choses inexistantes), psychoses (maladie mentale
grave dans laquelle le contrôle de ses propres comportements et actions sont perturbés) ,
comportements anormaux ou inappropriés et autres troubles du comportement peuvent se produire
après la prise de somnifères ou calmants (benzodiazépines) comme STILAZE. Si ces symptômes se
produisent, consultez alors votre médecin. Ce sont surtout les personnes âgées et les enfants qui y sont
sensibles.
Si vous prenez déjà d'autres médicaments, veuillez aussi lire la rubrique
« Autres   médicaments  et
STILAZE».
Consultez votre médecin si l'un des avertissements ci-dessus est d'application pour vous, ou l'a été dans le
passé.
Abus de médicaments et dépendance
L’utilisation de STILAZE peut mener à une dépendance physique et psychologique. Le risque est
faible
si
vous
prenez
la
dose
habituelle
pendant
une
courte
période.
Le risque de dépendance augmente cependant quand :
- la dose augmente;
- la durée du traitement est plus longue;
- vous êtes dépendant à l’alcool ou à d'autres médicaments, ou si vous l’avez été dans le passé;
- vous souffrez de troubles de la personnalité.
L’utilisation ininterrompue de STILAZE pendant des périodes prolongées est contre-indiquée.
Il ne faut pas arrêter brusquement le traitement. Si vous arrêtez brusquement, un ou plusieurs
symptômes de sevrage peuvent se manifester (voir aussi la rubrique
« Si   vous  arrêtez  de   prendre
STILAZE »).
Ils peuvent aussi survenir après l’arrêt d’un traitement aux doses recommandées, déjà
après une semaine de traitement. Les symptômes de sevrage, surtout sous leurs formes les plus
sévères, sont plus fréquents chez les patients qui ont été traités pendant une période prolongée avec des
doses normales ou fortes de STILAZE, surtout si le traitement est interrompu brutalement.
Pour réduire le risque de symptômes de sevrage, il faut réduire progressivement la dose avant d'arrêter
le traitement.
À la longue, vous pouvez devenir insensible aux effets calmants de médicaments comme STILAZE.
Autres médicaments et STILAZE
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser
tout autre médicament.
L'effet calmant de STILAZE peut être
renforcé
par :
- d’autres médicaments qui dépriment le système nerveux central (comme les barbituriques),
- les médicaments contre les affections mentales sévères (antipsychotiques),
- les calmants ou les somnifères,
- les anxiolytiques,
- les antidépresseurs,
- les analgésiques sédatifs,
- les narcotiques,
- les antiépileptiques,
- les médicaments contre l'hypersensibilité ou l’allergie (antihistaminiques sédatifs).
Vous devez redoubler de prudence en cas d’utilisation simultanée de médicaments susceptibles de
déprimer la respiration tels que des anesthésiques (antidouleurs anesthésiques, antitussifs), en
particulier si vous êtes une personne âgée.
L’utilisation concomitante de STILAZE et d’opioïdes (antidouleurs puissants, médicaments pour le
traitement de substitution et certains médicaments contre la toux) augmente le risque de
somnolence, de difficultés respiratoires (dépression respiratoire) et de coma, et peut mettre la vie en
danger. Par conséquent, l’utilisation concomitante ne sera prise en considération que lorsque d’autres
options de traitement sont exclues.
Cependant, si votre médecin prescrit quand même STILAZE avec des opioïdes, il devra limiter la
dose et la durée du traitement concomitant.
Informez votre médecin de tous les opioïdes que vous prenez et suivez étroitement la
recommandation de dose de votre médecin. Il pourrait être utile d’informer des amis ou des membres
de la famille d’être conscients des signes et symptômes susmentionnés. Prenez contact avec votre
médecin si vous présentez de pareils symptômes.
L'effet de STILAZE peut être
réduit
par :
- la théophylline et l'aminophylline (des médicaments contre des problèmes respiratoires).
Lors de l’utilisation simultanée de STILAZE et d’acide valproïque (un médicament contre l'épilepsie),
le risque de psychose (une maladie mentale sérieuse où le contrôle du comportement et des actions est
perturbé) peut augmenter.
De plus, STILAZE peut également entrainer des interactions avec :
- certains médicaments administrés en cas d’hypertension, de certaines pathologies cardiaques ou
d’augmentation de la pression intraoculaire (bêtabloquants)
- des médicaments qui stimulent la pompe cardiaque (glycosides cardiaques)
- la pilule contraceptive (« la pilule »)
- des médicaments pour la prévention/lutte contre certaines infections (antibiotiques)
STILAZE avec des aliments, boissons et de l’alcool
L’effet calmant de STILAZE peut être renforcé par la prise simultanée d’alcool.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse :
STILAZE ne peut pas être utilisé pendant la grossesse, surtout au cours des premier et dernier trimestres.
Cela pourrait être néfaste pour l'enfant à naître. Si vous êtes enceinte ou pensez être enceinte, n’utilisez
STILAZE qu’après avoir demandé conseil à votre médecin.
Si, pour des raisons médicales, vous avez malgré tout utilisé STILAZE ou autres somnifères ou calmants
appartenant au même groupe (= benzodiazépines) au cours des derniers mois de la grossesse, votre
nouveau-né peut présenter des symptômes de sevrage (voir aussi la rubrique
« Si vous arrêtez de prendre
STILAZE »).
Si, pour des raisons médicales, vous avez malgré tout utilisé STILAZE à la fin de la grossesse
ou pendant l'accouchement, votre nouveau-né peut présenter des symptômes tels qu'un manque d’activité,
un manque de tonus musculaire, un abaissement de la température corporelle, une dépression respiratoire
ou un arrêt respiratoire, des difficultés à téter et une moins bonne adaptation aux basses températures.
Allaitement :
STILAZE passe dans le lait maternel. C'est pourquoi il est déconseillé d’entamer ou de poursuivre un
traitement par STILAZE pendant la période d’allaitement.
Conduite de véhicule et utilisation de machines 
Si vous prenez STILAZE, vous ne pouvez pas utiliser de machines dangereuses ni conduire un véhicule
avant d’être certain que vous ne présentez pas de somnolence ou d’étourdissements suite à l’utilisation de
STILAZE.
STILAZE contient du lactose
Ce médicament contient du lactose (un sucre). Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à
certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
3.
COMMENT PRENDRE STILAZE 2 MG COMPRIMÉS?
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Suivez strictement les instructions de votre médecin.
La dose recommandée est de :
1 à 2 mg, une demi-heure avant le coucher.
Chez les personnes âgées, les patients affaiblis et les patients qui présentent une diminution de la fonction
hépatique ou rénale, une dose de 1 mg est en général suffisante. En cas d’insuffisance hépatique sévère, le
médecin adaptera la dose selon votre réaction au traitement.
Prenez les comprimés avec un peu d'eau.
Remarques
Lorsque le médecin détermine le dosage et la durée du traitement, le médecin tiendra compte de votre
situation personnelle et de vos besoins. Votre médecin prescrira la dose efficace la plus basse possible,
pendant une période aussi brève que possible.
N'arrêtez jamais le traitement brusquement, car des symptômes de sevrage pourraient alors se produire
(voir aussi la rubrique
« Si   vous   arrêtez   de   prendre   STILAZE »).
Votre médecin réduira la dose
progressivement et il vous surveillera avant de vous autoriser à arrêter STILAZE.
Ce médicament ne doit pas être administré à des enfants de moins de 12 ans.
Durée du traitement
En général, les médicaments tels que STILAZE ne sont nécessaires que pour des besoins occasionnels ou
transitoires, et le traitement sera de courte durée. Parfois, votre situation nécessitera un traitement plus
long. Votre médecin vous dira combien de temps il faudra prendre STILAZE.
La durée du traitement est en général de quelques jours à 2 semaines, avec un maximum de 4 semaines, y
compris la période de réduction progressive de la dose.
Si vous avez pris plus de STILAZE que vous n’auriez dû
Si vous avez utilisé ou pris trop de STILAZE, prenez immédiatement contact avec votre médecin, votre
pharmacien ou le Centre Antipoison (070/245.245).
En cas de surdosage modéré de STILAZE les symptômes suivants peuvent se produire: l'hébétude, la
fatigue, ataxie (démarche hésitante), troubles de la vue.
Un surdosage plus important peut provoquer un sommeil profond allant jusqu'à l'inconscience, dépression
respiratoire, diminution des fonctions cardiovasculaires, baisse de la tension artérielle, coma et décès.
Autres symptômes qui peuvent se manifester si vous avez pris trop de STILAZE sont : vertiges, confusion,
maux de tête, nausées, vomissements, apathie, difficultés d’élocution, perte de mémoire et réactions
contradictoires par rapport à l'action de STILAZE.
En cas d’une trop forte dose de médicaments tels que STILAZE en combinaison avec différents d’autres
médicaments ou avec de l’alcool, ou en présence d’une maladie sous-jacente, une dépression respiratoire,
rarement un coma et très rarement un décès peuvent se produire.
Information pour le médecin :
Chez les patients qui présentent de légers symptômes d’intoxication, on peut attendre la dissipation de ces
effets indésirables sous observation. En cas d’ingestion de grandes quantités, si le patient n’a pas perdu
conscience, on doit susciter un réflexe de vomissement dans l’heure ; sauf s'il existe un risque que le
patient n’inhale les vomissures. Si le patient est inconscient, il faut procéder à un lavage gastrique tout en
protégeant les voies respiratoires. S’il ne s’avère pas bénéfique de pratiquer un lavage gastrique, il faut
administrer du charbon activé afin de réduire l’absorption par l’organisme. Les mesures habituelles de
soutien des fonctions vitales doivent être prises.
Si la fonction rénale est normale, on peut instaurer une diurèse osmotique forcée. Dans les cas très
sévères, on peut envisager une dialyse rénale ou l’administration de flumazénil.
Si vous oubliez de prendre STILAZE 
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.
Si vous arrêtez de prendre STILAZE
-
Il ne faut jamais arrêter le traitement brusquement, mais réduire la dose progressivement (voir aussi
la rubrique
« Avertissements et précautions »).
-
Si vous arrêtez le traitement brusquement, les symptômes de sevrage suivants peuvent se produire :
anxiété extrême, tension, nervosité, confusion, irritabilité, maux de tête, douleurs musculaires,
dépression, réapparition d’insomnies de manière plus prononcée, agitation, sudation, humeur
dépressive, hébétude et réapparition de manière plus prononcée des symptômes qui ont nécessité le
traitement par STILAZE.
-
Dans les
cas   graves,
les symptômes suivants peuvent se produire : perte du sens de la réalité,
dépersonnalisation, hallucinations (perception de choses inexistantes), perte de sensibilité et
fourmillements dans les membres, hypersensibilité à la lumière, au bruit et au contact physique,
troubles auditifs, bourdonnements d’oreille, mouvements involontaires, nausées, vomissements,
diarrhée, perte d’appétit, crampes abdominales, convulsions, tremblements, attaques de panique,
vertiges, augmentation des réflexes, perte de la mémoire à court terme, élévation de la température,
palpitations cardiaques et accélération de la fréquence cardiaque.
-
Les
convulsions
sont plus fréquentes chez les patients qui souffrent d'épilepsie, qui ont déjà eu des
crises ou chez les patients qui prennent des médicaments susceptibles de favoriser des convulsions.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre
médecin ou à votre pharmacien.
4.
QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Au début du traitement les effets indésirables suivants peuvent se produire :
une somnolence pendant la journée, des problèmes émotionnels, une diminution de la conscience,
confusion, fatigue, des maux de tête, des vertiges, une faiblesse musculaire, une ataxie (démarche hésitante)
ou une vision double.
Ils disparaissent généralement avec la poursuite du traitement ou après réduction des doses.
Les effets indésirables les plus fréquents sont : les maux de tête, l’hébétude/la somnolence (sédation) et
l'anxiété.
Les effets indésirables les plus graves sont :
l'angioœdème (ceci est associé à une accumulation soudaine de liquide dans la peau et les
muqueuses (p.ex. la gorge ou la langue), à des difficultés respiratoires et/ou à des démangeaisons
et une éruption cutanée),
le suicide ou la tentative de suicide (lié à une révélation d’une dépression préexistante qui était
précédemment masquée).
Ces effets indésirables sont repris ci-dessous en fonction des classes d’organes et de leur fréquence. Les
catégories de fréquence suivantes sont utilisées : fréquent (survient chez moins d’1 patient traité sur 10),
peu fréquent (survient chez moins d’1 patient traité sur 100), rare (survient chez moins d’1 patient traité
sur 1 000), très rare (survient chez moins d’1 patient traité sur 10 000). Si la fréquence de l’effet
indésirable n’a pas pu être estimée sur base des données disponibles, celui-ci a été classé dans la catégorie
‘Fréquence indéterminée’.
Les effets indésirables suivants sont possibles :
Affections hématologiques et du système lymphatique
-
Fréquence indéterminée
: des anomalies sanguines comme la thrombocytopénie (un manque de
plaquettes), l'agranulocytose (un manque de globules sanguins avec fièvre élevée soudaine, mal de
gorge sévère et aphtes dans la bouche) et la pancytopénie (un manque de tous les globules
sanguins).
Affections du système immunitaire
-
Fréquent
: l'angioœdème (ceci est associé à une accumulation soudaine de liquide dans la peau et
les muqueuses (p.ex. la gorge ou la langue), à des difficultés respiratoires et/ou à des
démangeaisons et une éruption cutanée)
-
Fréquence   indéterminée :
réactions d'hypersensibilité, réaction anaphylactique (une réaction
allergique sévère de tout le corps).
Affections endocriniennes
-
Fréquence indéterminée
: syndrome de production inappropriée de l'hormone antidiurétique (qui
règle l'équilibre de l'eau dans l'organisme).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
-
Fréquence indéterminée
: un faible niveau de sodium dans le sang.
Affections psychiatriques
-
Fréquent
: anxiété, diminution de la libido.
-
Fréquence indéterminée
: suicide ou tendances suicidaires (lié à une révélation d’une dépression
préexistante qui était précédemment masquée), psychose aiguë (maladie mentale grave dans
laquelle le contrôle de ses propres comportements et actions sont perturbés), hallucinations
(perception de choses inexistantes), dépendance, dépression (une révélation d’une dépression
préexistante qui était précédemment masquée), délires, symptôme de sevrage (retour des
insomnies), agitation, agressivité, irritabilité, nervosité, crises de colère, cauchemars,
comportement anormal, problèmes émotionnels, stimulation sexuelle, pertes des inhibitions,
euphorie (jovialité excessive).
Voir aussi rubrique
« Avertissements et précautions» et
rubrique « Si vous arrêtez de prendre STILAZE ». 
Affections du système nerveux
-
Très fréquent :
maux de tête
-
Fréquent :
vertiges, réduction de la vigilance (sédation), somnolence, diminution de la vigilance,
pertes ou problèmes de mémoire (amnésie) (voir aussi rubrique
« Avertissements et précautions»),
troubles visuels, troubles de la parole, altération du goût (dysgueusie), ralentissement des
fonctions mentales (bradyphrénie).
-
Fréquence indéterminée
: confusion, diminution de la conscience, ataxie (démarche hésitante),
tremblements, fatigue, faiblesse musculaire, troubles extrapyramidaux (trouble moteur à la suite
d'un mauvais contrôle des muscles squelettiques), convulsions, coma.
Ces effets dépendent de la dose : plus la dose est élevée, plus les effets secondaires sont importants. De
plus, après utilisation répétée pendant plusieurs semaines, l'action inductrice du sommeil de médicaments
comme STILAZE peut diminuer.
Affections oculaires
-
Fréquence indéterminée
: troubles de la vue, comme vision double ou trouble.
Affections cardiaques
-
Fréquent
: augmentation de la fréquence cardiaque (tachycardie).
Affections vasculaires
-
Fréquence indéterminée
: tension artérielle basse.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
-
Fréquence indéterminée
: dépression respiratoire (dépendant de la dose : plus la dose est élevée,
plus la dépression est importante), apnée (arrêt respiratoire temporaire), aggravation d'une apnée
du sommeil (arrêt respiratoire temporaire au cours du sommeil), aggravation d'une affection
obstructive des voies aériennes.
Affections gastro-intestinales
-
Fréquent
: vomissements, nausées, douleurs abdominales, constipation, sécheresse buccale.
-
Fréquence indéterminée
: modification de l’appétit.
Affections hépatobiliaires
-
Fréquence   indéterminée
: élévation des transaminases et des phosphatases alcalines (enzymes
hépatiques), élévation de la bilirubine (produit de la dégradation hépatique des globules rouges),
cholestase (blocage de l'évacuation de la bile par rétrécissement ou obstruction des canaux
biliaires), jaunisse.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
-
Fréquent
: démangeaisons (prurit).
-
Fréquence   indéterminée
: éruption cutanée avec fortes démangeaisons et formation de petites
bulles (urticaire), éruption cutanée (rash), chute des cheveux.
Affections du rein et des voies urinaires
-
Fréquent
:
difficultés à uriner (troubles de la miction).
Affections des organes de reproduction et du sein
-
Fréquence indéterminée
: impuissance, diminution de l'orgasme, troubles de la menstruation et de
l'ovulation, gynécomastie (développement de la glande mammaire chez l'homme).
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
-
Fréquent :
engourdissement/faiblesse (asthénie), sudation excessive.
-
Fréquence indéterminée
: fatigue, hypothermie, faiblesse musculaire.
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
-
Fréquence indéterminée
: chutes.
Si les effets indésirables ne disparaissent pas spontanément après quelques jours d’utilisation, ou en cas
d’effets indésirables graves, consultez votre médecin.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez
également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration:
Belgique
Agence fédérale des médicaments et des produits de santé
Division Vigilance
Avenue Galilée 5/03
1210 BRUXELLES
Boîte Postale 97
1000 BRUXELLES
Madou
Site internet :
www.notifieruneffetindesirable.be
e-mail :
adr@afmps.be
Luxembourg
Centre Régional de Pharmacovigilance de Nancy
Bâtiment de Biologie Moléculaire et de Biopathologie (BBB)
CHRU de Nancy – Hôpitaux de Brabois
Rue du Morvan
54 511 VANDOEUVRE LES NANCY CEDEX
Tél. : (+33) 3 83 65 60 85 / 87
e-mail :
crpv@chru-nancy.fr
ou
Direction de la Santé
Division de la Pharmacie et des Médicaments
20, rue de Bitbourg
L-1273 Luxembourg-Hamm
Tél. : (+352) 2478 5592
e-mail :
pharmacovigilance@ms.etat.lu
Link pour le formulaire :
https://guichet.public.lu/fr/entreprises/sectoriel/sante/medecins/notification-
effets-indesirables-medicaments.html
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du
médicament.
5.
COMMENT CONSERVER STILAZE 2 MG COMPRIMÉS?
A conserver à température ambiante (15-25°C). A conserver à l’abri de la lumière.
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette thermoformée et la
boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient STILAZE 
- La substance active est le lormétazépam, 2 mg par comprimé.
- Les autres composants sont le lactose monohydrate, l’amidon de maïs (prégélatinisé), le povidone, le
stéarate de magnésium.
Aspect de STILAZE et contenu de l’emballage extérieur 
Comprimés blancs, ronds, sécables.
Emballage de 30 comprimés sous plaquette thermoformée
en
PVC/Aluminium.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Mode de délivrance 
Médicament soumis à prescription médicale.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Orifarm Healthcare A/S
Energivej 15
5260 Odense S
Danemark
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché:
Orifarm Healthcare BV
L. da Vincilaan 7
1930 Zaventem
info-BE@orifarm.com
Fabricant 
Sanico
Veedijk 59
2300 Turnhout
Numéro de l’Autorisation de mise sur le marché
BE147621
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est 11/2021.
La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est 12/2021.

STILAZE 2 mg comprimés
Lormétazépam
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il pourrait
leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice
1. Qu'est-ce que STILAZE 2 mg comprimés et dans quel cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre STILAZE 2 mg comprimés
3. Comment prendre STILAZE 2 mg comprimés
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver STILAZE 2 mg comprimés
6. Contenu de l'emballage et autres informations
1.
QU'EST-CE QUE STILAZE 2 MG COMPRIMÉS ET DANS QUEL CAS EST-IL UTILISE?
STILAZE est un médicament qui est utilisé pour le traitement des troubles du sommeil. Il appartient au
groupe des benzodiazépines.
STILAZE n'est pas indiqué dans les troubles du sommeil liés à une dépression.
2.
QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE STILAZE
2 MG COMPRIMÉS?

Ne prenez jamais STILAZE :
- Si vous êtes allergique à lormétazépam ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament
mentionnés dans la rubrique 6.
- Si vous êtes allergique à d'autres somnifères ou calmants appartenant au même groupe
(= benzodiazépines).
- Si vous souffrez de problèmes respiratoires graves.
- Si vous souffrez d'apnées du sommeil (arrêts temporaires de la respiration au cours du sommeil).
- Si vous souffrez d'une faiblesse musculaire grave.
- Si vous souffrez de problèmes graves du foie.
- En cas d'intoxication aiguë par de l'alcool, des somnifères, des antidouleurs ou des médicaments qui
agissent sur le système nerveux central (comme les médicaments destinés au traitement de graves
maladies psychiatriques, les antidépresseurs).
- Chez des enfants de moins de 12 ans; l'utilisation de STILAZE chez des enfants de moins de 12 ans est
- Une dépression non encore diagnostiquée peut rester inaperçue à cause de l'utilisation de STILAZE.
- Une dépression peut aussi devenir manifeste ou s'aggraver suite à l'utilisation de STILAZE.
- STILAZE n'est pas indiqué en traitement principal des troubles psychotiques (un état où le contrôle
du comportement et des actions est perturbé).
- STILAZE ne doit pas être utilisé uniquement (c.-à-d. sans un traitement antidépresseur approprié)
pour le traitement de problèmes de sommeil lié à la dépression.
- STILAZE peut avoir un effet désinhibiteur chez les patients dépressifs et susciter un suicide.
Faites aussi attention :
- Si vous souffrez de glaucome (élévation de la pression à l'intérieur du globe oculaire).
- Si vous souffrez d'épilepsie : si vous arrêtez brusquement votre traitement, cela peut déclencher une
crise.
- Si vous souffrez d'une insuffisance de la fonction hépatique ou rénale. Votre médecin pourra
décider de vous prescrire une dose plus faible, selon votre réaction à STILAZE.
- Si vous souffrez de problèmes hépatiques graves et/ou d'encéphalopathie (affection du cerveau,
caractérisée par exemple par des convulsions et une diminution de la conscience) : STILAZE peut
déclencher ou aggraver une encéphalopathie. N'utilisez pas STILAZE dans ces cas.
- Si vous souffrez d'une insuffisance respiratoire, par exemple en cas d'obstruction prolongée des
voies aériennes ou d'apnée du sommeil (arrêt temporaire de la respiration au cours du sommeil) :
STILAZE peut provoquer une dépression respiratoire potentiellement mortelle. N'utilisez pas
STILAZE dans ces cas.
- Si vous êtes une personne âgée ou affaiblie : Vous pouvez être plus sensible à l'effet de STILAZE.
Votre médecin pourra décider de vous prescrire une dose plus faible. Si vous êtes une personne
âgée, vous êtes également exposé(e) à un risque accru de chutes en raison des effets indésirables
comme ataxie (démarche hésitante), manque de tonus musculaire, vertiges, somnolence, fatigue.
- Si vous souffrez d'ataxie spinale et cérébelleuse (caractérisée par une incertitude des mouvements
ou du maintien de la posture en raison de lésions au niveau du cerveau, de la moelle osseuse ou des
voies nerveuses).
- Si une baisse de la tension artérielle peut provoquer chez vous des problèmes cardiaques,
vasculaires ou cérébraux. Une baisse de la tension artérielle se produit toutefois rarement après
l'utilisation de STILAZE.
Enfants: En cas d'insomnie STILAZE ne peut pas être utilisé chez les enfants entre 12 et 18 ans, sans
un examen approfondi du médecin. La durée du traitement sera réduite à un minimum. Chez des
enfants de moins de 12 ans l'utilisation de STILAZE est réservée à des cas rares et spécifiques, sur
décision et sous la supervision d'un spécialiste (neuropédiatre, psychiatre).
Contrôle par le médecin : Si vous devez utiliser STILAZE de manière prolongée, votre médecin
contrôlera régulièrement votre sang et votre fonction hépatique. En effet, chez certains patients traités
par des médicaments comme STILAZE, des troubles de la composition du sang et de la fonction
hépatique ont été observés.
Durée et arrêt : Votre médecin évaluera régulièrement s'il est nécessaire que vous poursuiviez le
traitement par STILAZE (voir aussi à la rubrique 3 sous « Durée du traitement »). Généralement la
durée du traitement est courte. De plus, il ne faut jamais arrêter brusquement un traitement de
STILAZE, mais toujours réduire la dose progressivement (voir aussi les rubriques « Abus de
médicaments et dépendance »
et « Si vous arrêtez de prendre STILAZE »).
Problèmes de mémoire : Un traitement par STILAZE peut occasionner des problèmes de mémoire. Il
peut arriver que vous ne vous rappeliez plus ce qui s'est passé au cours de la période qui suit
immédiatement la prise de STILAZE. Tenez compte du fait de devoir pouvoir dormir sans interruption
pendant une période de 7 à 8 heures pour être certain que les effets de STILAZE se sont dissipés.
Réactions paradoxales (contradictoires) et psychiatriques : Des réactions opposées à celles
Si vous prenez déjà d'autres médicaments, veuillez aussi lire la rubrique « Autres médicaments et
STILAZE».
Consultez votre médecin si l'un des avertissements ci-dessus est d'application pour vous, ou l'a été dans le
passé.
Abus de médicaments et dépendance
L'utilisation de STILAZE peut mener à une dépendance physique et psychologique. Le risque est
faible si vous prenez la dose habituelle pendant une courte période.
Le risque de dépendance augmente cependant quand :
- la dose augmente;
- la durée du traitement est plus longue;
- vous êtes dépendant à l'alcool ou à d'autres médicaments, ou si vous l'avez été dans le passé;
- vous souffrez de troubles de la personnalité.
L'utilisation ininterrompue de STILAZE pendant des périodes prolongées est contre-indiquée.
Il ne faut pas arrêter brusquement le traitement. Si vous arrêtez brusquement, un ou plusieurs
symptômes de sevrage peuvent se manifester (voir aussi la rubrique « Si vous arrêtez de prendre
STILAZE
»). Ils peuvent aussi survenir après l'arrêt d'un traitement aux doses recommandées, déjà
après une semaine de traitement. Les symptômes de sevrage, surtout sous leurs formes les plus
sévères, sont plus fréquents chez les patients qui ont été traités pendant une période prolongée avec des
doses normales ou fortes de STILAZE, surtout si le traitement est interrompu brutalement.
Pour réduire le risque de symptômes de sevrage, il faut réduire progressivement la dose avant d'arrêter
le traitement.
À la longue, vous pouvez devenir insensible aux effets calmants de médicaments comme STILAZE.
Autres médicaments et STILAZE
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser
tout autre médicament.
L'effet calmant de STILAZE peut être
renforcé par :
- d'autres médicaments qui dépriment le système nerveux central (comme les barbituriques),
- les médicaments contre les affections mentales sévères (antipsychotiques),
- les calmants ou les somnifères,
- les anxiolytiques,
- les antidépresseurs,
- les analgésiques sédatifs,
- les narcotiques,
- les antiépileptiques,
- les médicaments contre l'hypersensibilité ou l'allergie (antihistaminiques sédatifs).
Vous devez redoubler de prudence en cas d'utilisation simultanée de médicaments susceptibles de
L'effet de STILAZE peut être
réduit par :
- la théophylline et l'aminophylline (des médicaments contre des problèmes respiratoires).
Lors de l'utilisation simultanée de STILAZE et d'acide valproïque (un médicament contre l'épilepsie),
le risque de psychose (une maladie mentale sérieuse où le contrôle du comportement et des actions est
perturbé) peut augmenter.
De plus, STILAZE peut également entrainer des interactions avec :
- certains médicaments administrés en cas d'hypertension, de certaines pathologies cardiaques ou
d'augmentation de la pression intraoculaire (bêtabloquants)
- des médicaments qui stimulent la pompe cardiaque (glycosides cardiaques)
- la pilule contraceptive (« la pilule »)
- des médicaments pour la prévention/lutte contre certaines infections (antibiotiques)
STILAZE avec des aliments, boissons et de l'alcool
L'effet calmant de STILAZE peut être renforcé par la prise simultanée d'alcool.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse :
STILAZE ne peut pas être utilisé pendant la grossesse, surtout au cours des premier et dernier trimestres.
Cela pourrait être néfaste pour l'enfant à naître. Si vous êtes enceinte ou pensez être enceinte, n'utilisez
STILAZE qu'après avoir demandé conseil à votre médecin.
Si, pour des raisons médicales, vous avez malgré tout utilisé STILAZE ou autres somnifères ou calmants
appartenant au même groupe (= benzodiazépines) au cours des derniers mois de la grossesse, votre
nouveau-né peut présenter des symptômes de sevrage (voir aussi la rubrique « Si vous arrêtez de prendre
STILAZE »
). Si, pour des raisons médicales, vous avez malgré tout utilisé STILAZE à la fin de la grossesse
ou pendant l'accouchement, votre nouveau-né peut présenter des symptômes tels qu'un manque d'activité,
un manque de tonus musculaire, un abaissement de la température corporelle, une dépression respiratoire
ou un arrêt respiratoire, des difficultés à téter et une moins bonne adaptation aux basses températures.
Allaitement :
STILAZE passe dans le lait maternel. C'est pourquoi il est déconseillé d'entamer ou de poursuivre un
traitement par STILAZE pendant la période d'allaitement.
Conduite de véhicule et utilisation de machines
Si vous prenez STILAZE, vous ne pouvez pas utiliser de machines dangereuses ni conduire un véhicule
avant d'être certain que vous ne présentez pas de somnolence ou d'étourdissements suite à l'utilisation de
STILAZE.
STILAZE contient du lactose
Ce médicament contient du lactose (un sucre). Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à
certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
3.
Suivez strictement les instructions de votre médecin.
La dose recommandée est de :
1 à 2 mg, une demi-heure avant le coucher.
Chez les personnes âgées, les patients affaiblis et les patients qui présentent une diminution de la fonction
hépatique ou rénale, une dose de 1 mg est en général suffisante. En cas d'insuffisance hépatique sévère, le
médecin adaptera la dose selon votre réaction au traitement.
Prenez les comprimés avec un peu d'eau.
Remarques
Lorsque le médecin détermine le dosage et la durée du traitement, le médecin tiendra compte de votre
situation personnelle et de vos besoins. Votre médecin prescrira la dose efficace la plus basse possible,
pendant une période aussi brève que possible.
N'arrêtez jamais le traitement brusquement, car des symptômes de sevrage pourraient alors se produire
(voir aussi la rubrique « Si vous arrêtez de prendre STILAZE »). Votre médecin réduira la dose
progressivement et il vous surveillera avant de vous autoriser à arrêter STILAZE.
Ce médicament ne doit pas être administré à des enfants de moins de 12 ans.
Durée du traitement
En général, les médicaments tels que STILAZE ne sont nécessaires que pour des besoins occasionnels ou
transitoires, et le traitement sera de courte durée. Parfois, votre situation nécessitera un traitement plus
long. Votre médecin vous dira combien de temps il faudra prendre STILAZE.
La durée du traitement est en général de quelques jours à 2 semaines, avec un maximum de 4 semaines, y
compris la période de réduction progressive de la dose.
Si vous avez pris plus de STILAZE que vous n'auriez dû
Si vous avez utilisé ou pris trop de STILAZE, prenez immédiatement contact avec votre médecin, votre
pharmacien ou le Centre Antipoison (070/245.245).
En cas de surdosage modéré de STILAZE les symptômes suivants peuvent se produire: l'hébétude, la
fatigue, ataxie (démarche hésitante), troubles de la vue.
Un surdosage plus important peut provoquer un sommeil profond allant jusqu'à l'inconscience, dépression
respiratoire, diminution des fonctions cardiovasculaires, baisse de la tension artérielle, coma et décès.
Autres symptômes qui peuvent se manifester si vous avez pris trop de STILAZE sont : vertiges, confusion,
maux de tête, nausées, vomissements, apathie, difficultés d'élocution, perte de mémoire et réactions
contradictoires par rapport à l'action de STILAZE.
En cas d'une trop forte dose de médicaments tels que STILAZE en combinaison avec différents d'autres
médicaments ou avec de l'alcool, ou en présence d'une maladie sous-jacente, une dépression respiratoire,
rarement un coma et très rarement un décès peuvent se produire.
Si vous oubliez de prendre STILAZE
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.
Si vous arrêtez de prendre STILAZE

-
Il ne faut jamais arrêter le traitement brusquement, mais réduire la dose progressivement (voir aussi
la rubrique « Avertissements et précautions »).
- Si vous arrêtez le traitement brusquement, les symptômes de sevrage suivants peuvent se produire :
anxiété extrême, tension, nervosité, confusion, irritabilité, maux de tête, douleurs musculaires,
dépression, réapparition d'insomnies de manière plus prononcée, agitation, sudation, humeur
dépressive, hébétude et réapparition de manière plus prononcée des symptômes qui ont nécessité le
traitement par STILAZE.
- Dans les cas graves, les symptômes suivants peuvent se produire : perte du sens de la réalité,
dépersonnalisation, hallucinations (perception de choses inexistantes), perte de sensibilité et
fourmillements dans les membres, hypersensibilité à la lumière, au bruit et au contact physique,
troubles auditifs, bourdonnements d'oreille, mouvements involontaires, nausées, vomissements,
diarrhée, perte d'appétit, crampes abdominales, convulsions, tremblements, attaques de panique,
vertiges, augmentation des réflexes, perte de la mémoire à court terme, élévation de la température,
palpitations cardiaques et accélération de la fréquence cardiaque.
- Les convulsions sont plus fréquentes chez les patients qui souffrent d'épilepsie, qui ont déjà eu des
crises ou chez les patients qui prennent des médicaments susceptibles de favoriser des convulsions.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre
médecin ou à votre pharmacien.
4.
QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Au début du traitement les effets indésirables suivants peuvent se produire :
une somnolence pendant la journée, des problèmes émotionnels, une diminution de la conscience,
confusion, fatigue, des maux de tête, des vertiges, une faiblesse musculaire, une ataxie (démarche hésitante)
ou une vision double.
Ils disparaissent généralement avec la poursuite du traitement ou après réduction des doses.
Les effets indésirables les plus fréquents sont : les maux de tête, l'hébétude/la somnolence (sédation) et
l'anxiété.
Les effets indésirables les plus graves sont :
l'angiooedème (ceci est associé à une accumulation soudaine de liquide dans la peau et les
muqueuses (p.ex. la gorge ou la langue), à des difficultés respiratoires et/ou à des démangeaisons
et une éruption cutanée),
le suicide ou la tentative de suicide (lié à une révélation d'une dépression préexistante qui était
précédemment masquée).
Les effets indésirables suivants sont possibles :
Affections hématologiques et du système lymphatique
- Fréquence indéterminée : des anomalies sanguines comme la thrombocytopénie (un manque de
plaquettes), l'agranulocytose (un manque de globules sanguins avec fièvre élevée soudaine, mal de
gorge sévère et aphtes dans la bouche) et la pancytopénie (un manque de tous les globules
sanguins).
Affections du système immunitaire
- Fréquent : l'angiooedème (ceci est associé à une accumulation soudaine de liquide dans la peau et
les muqueuses (p.ex. la gorge ou la langue), à des difficultés respiratoires et/ou à des
démangeaisons et une éruption cutanée)
- Fréquence indéterminée : réactions d'hypersensibilité, réaction anaphylactique (une réaction
allergique sévère de tout le corps).
Affections endocriniennes
- Fréquence indéterminée : syndrome de production inappropriée de l'hormone antidiurétique (qui
règle l'équilibre de l'eau dans l'organisme).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
- Fréquence indéterminée : un faible niveau de sodium dans le sang.
Affections psychiatriques
- Fréquent : anxiété, diminution de la libido.
- Fréquence indéterminée : suicide ou tendances suicidaires (lié à une révélation d'une dépression
préexistante qui était précédemment masquée), psychose aiguë (maladie mentale grave dans
laquelle le contrôle de ses propres comportements et actions sont perturbés), hallucinations
(perception de choses inexistantes), dépendance, dépression (une révélation d'une dépression
préexistante qui était précédemment masquée), délires, symptôme de sevrage (retour des
insomnies), agitation, agressivité, irritabilité, nervosité, crises de colère, cauchemars,
comportement anormal, problèmes émotionnels, stimulation sexuelle, pertes des inhibitions,
euphorie (jovialité excessive).
Voir aussi rubrique « Avertissements et précautions» et rubrique « Si vous arrêtez de prendre STILAZE ».
Affections du système nerveux
- Très fréquent : maux de tête
- Fréquent : vertiges, réduction de la vigilance (sédation), somnolence, diminution de la vigilance,
pertes ou problèmes de mémoire (amnésie) (voir aussi rubrique « Avertissements et précautions»),
troubles visuels, troubles de la parole, altération du goût (dysgueusie), ralentissement des
fonctions mentales (bradyphrénie).
- Fréquence indéterminée : confusion, diminution de la conscience, ataxie (démarche hésitante),
tremblements, fatigue, faiblesse musculaire, troubles extrapyramidaux (trouble moteur à la suite
d'un mauvais contrôle des muscles squelettiques), convulsions, coma.
Ces effets dépendent de la dose : plus la dose est élevée, plus les effets secondaires sont importants. De
plus, après utilisation répétée pendant plusieurs semaines, l'action inductrice du sommeil de médicaments
comme STILAZE peut diminuer.
Fréquence indéterminée : troubles de la vue, comme vision double ou trouble.
Affections cardiaques
- Fréquent : augmentation de la fréquence cardiaque (tachycardie).
Affections vasculaires
- Fréquence indéterminée : tension artérielle basse.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
- Fréquence indéterminée : dépression respiratoire (dépendant de la dose : plus la dose est élevée,
plus la dépression est importante), apnée (arrêt respiratoire temporaire), aggravation d'une apnée
du sommeil (arrêt respiratoire temporaire au cours du sommeil), aggravation d'une affection
obstructive des voies aériennes.
Affections gastro-intestinales
- Fréquent : vomissements, nausées, douleurs abdominales, constipation, sécheresse buccale.
- Fréquence indéterminée : modification de l'appétit.
Affections hépatobiliaires
- Fréquence indéterminée : élévation des transaminases et des phosphatases alcalines (enzymes
hépatiques), élévation de la bilirubine (produit de la dégradation hépatique des globules rouges),
cholestase (blocage de l'évacuation de la bile par rétrécissement ou obstruction des canaux
biliaires), jaunisse.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- Fréquent : démangeaisons (prurit).
- Fréquence indéterminée : éruption cutanée avec fortes démangeaisons et formation de petites
bulles (urticaire), éruption cutanée (rash), chute des cheveux.
Affections du rein et des voies urinaires
- Fréquent : difficultés à uriner (troubles de la miction).
Affections des organes de reproduction et du sein
- Fréquence indéterminée : impuissance, diminution de l'orgasme, troubles de la menstruation et de
l'ovulation, gynécomastie (développement de la glande mammaire chez l'homme).
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- Fréquent : engourdissement/faiblesse (asthénie), sudation excessive.
- Fréquence indéterminée : fatigue, hypothermie, faiblesse musculaire.
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
- Fréquence indéterminée : chutes.
Si les effets indésirables ne disparaissent pas spontanément après quelques jours d'utilisation, ou en cas
d'effets indésirables graves, consultez votre médecin.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci
s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez
également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration:
Boîte Postale 97
1210 BRUXELLES
1000 BRUXELLES
Madou
Site internet : www.notifieruneffetindesirable.be
e-mail : adr@afmps.be
Luxembourg
Centre Régional de Pharmacovigilance de Nancy
Bâtiment de Biologie Moléculaire et de Biopathologie (BBB)
CHRU de Nancy ­ Hôpitaux de Brabois
Rue du Morvan
54 511 VANDOEUVRE LES NANCY CEDEX
Tél. : (+33) 3 83 65 60 85 / 87
e-mail : crpv@chru-nancy.fr
ou
Direction de la Santé
Division de la Pharmacie et des Médicaments
20, rue de Bitbourg
L-1273 Luxembourg-Hamm
Tél. : (+352) 2478 5592
e-mail : pharmacovigilance@ms.etat.lu
Link pour le formulaire : https://guichet.public.lu/fr/entreprises/sectoriel/sante/medecins/notification-
effets-indesirables-medicaments.html
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité du
médicament.
5.
COMMENT CONSERVER STILAZE 2 MG COMPRIMÉS?
A conserver à température ambiante (15-25°C). A conserver à l'abri de la lumière.
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette thermoformée et la
boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
CONTENU DE L'EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient STILAZE
- La substance active est le lormétazépam, 2 mg par comprimé.
- Les autres composants sont le lactose monohydrate, l'amidon de maïs (prégélatinisé), le povidone, le
stéarate de magnésium.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Mode de délivrance
Médicament soumis à prescription médicale.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Orifarm Healthcare A/S
Energivej 15
5260 Odense S
Danemark
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché:
Orifarm Healthcare BV
L. da Vincilaan 7
1930 Zaventem
info-BE@orifarm.com
Fabricant
Sanico
Veedijk 59
2300 Turnhout
Numéro de l'Autorisation de mise sur le marché
BE147621

Vous avez utilisé Stilaze 2 mg te vormen.

Votre expérience aide d'autres utilisateurs à se faire une idée de Stilaze 2 mg te vormen.

Soyez le premier a partager votre expérience sur Stilaze 2 mg

Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS