Stelara 130 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
STELARA 130 mg solution à diluer pour perfusion
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque flacon contient 130 mg d’ustekinumab dans 26 mL (5 mg/mL).
L’ustekinumab est un anticorps monoclonal IgG1 anti interleukine (IL)-12/23 entièrement humain
produit par une lignée cellulaire murine de myélome en utilisant une technique d’ADN recombinant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution à diluer pour perfusion.
La solution est limpide, incolore à jaune clair.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Maladie de Crohn
STELARA est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère chez les
patients adultes présentant une réponse insuffisante, une perte de réponse ou une intolérance à un
traitement conventionnel ou par anti-TNFα, ou qui présentent une contre-indication médicale à ces
traitements.
Rectocolite hémorragique
STELARA est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active modérée à sévère chez
les patients adultes présentant une réponse insuffisante, une perte de réponse ou une intolérance à un
traitement conventionnel ou à un agent biologique, ou qui présentent une contre-indication médicale à
ces traitements (voir rubrique 5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
STELARA solution à diluer pour perfusion est destiné à une utilisation sous la responsabilité et la
surveillance de médecins qualifiés en matière de diagnostic et de traitement de la maladie de Crohn ou
de la rectocolite hémorragique. STELARA solution à diluer pour perfusion doit uniquement être
utilisé pour la dose d’induction par voie intraveineuse.
Posologie
Maladie de Crohn et rectocolite hémorragique
Le traitement par STELARA doit être initié par une dose unique par perfusion intraveineuse
déterminée en fonction du poids corporel. La solution pour perfusion doit être constituée en utilisant le
nombre de flacons de STELARA 130 mg indiqué dans le Tableau 1 (voir rubrique 6.6 pour la
préparation).
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Tableau 1 Dose intraveineuse initiale de STELARA
Poids corporel du patient
Dose
Nombre de flacons de
a
au moment de
recommandée
130 mg de STELARA
l’administration
≤ 55 kg
260 mg
2
> 55 kg à ≤ 85 kg
390 mg
3
> 85 kg
520 mg
4
a
Environ 6 mg/kg
La première dose sous-cutanée doit être administrée à la semaine 8 après la dose intraveineuse. Pour le
schéma posologique des injections sous-cutanées suivantes, voir rubrique 4.2 du RCP de STELARA
solution injectable (flacon) et solution injectable en seringue préremplie.
Sujets âgés (≥ 65 ans)
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les sujets âgés (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale et hépatique
STELARA n’a pas été étudié chez ces populations de patients. Aucune recommandation posologique
ne peut être faite.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de STELARA dans le traitement de la maladie de Crohn et de la rectocolite
hémorragique chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas encore été établies. Aucune donnée
n’est disponible.
Mode d’administration
STELARA 130 mg est exclusivement destiné à l’administration par voie intraveineuse. Il doit être
administré sur une période d’au moins une heure.
Pour les instructions sur la dilution du médicament avant administration, voir rubrique 6.6.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Infection active et cliniquement importante (par exemple une tuberculose active ; voir rubrique 4.4).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom de marque et le numéro de lot du
produit administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
L’ustekinumab peut potentiellement augmenter le risque d’infections et réactiver des infections
latentes. Lors des études cliniques, de graves infections bactériennes, fongiques et virales ont été
observées chez des patients recevant STELARA (voir rubrique 4.8).
Des infections opportunistes ont été rapportées chez les patients traités par ustekinumab.
Des précautions doivent être prises lorsque l’utilisation de STELARA est envisagée chez les patients
présentant une infection chronique ou des antécédents d’infections récurrentes (voir rubrique 4.3).
Avant d’initier le traitement par STELARA, les patients doivent être examinés pour dépister une
infection tuberculeuse. STELARA ne doit pas être administré à des patients présentant une tuberculose
active (voir rubrique 4.3). Le traitement d’une tuberculose latente doit être initié avant l’administration
de STELARA. Un traitement anti-tuberculeux doit également être envisagé avant l’initiation de
STELARA chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou active pour lesquels le
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suivi d’un traitement adapté ne peut être confirmé. Les patients recevant STELARA doivent être
étroitement surveillés pour dépister les signes et symptômes de tuberculose active pendant et après le
traitement.
Les patients doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d’une infection. Si un patient développe une infection grave, le
patient devra être étroitement surveillé et STELARA ne devra pas être administré avant la guérison de
l’infection.
Tumeurs malignes
Les immunosuppresseurs comme l’ustekinumab sont susceptibles d’augmenter le risque de tumeurs
malignes. Certains patients ayant reçu STELARA au cours d’études cliniques ont développé des
tumeurs malignes cutanées et non-cutanées (voir rubrique 4.8).
Aucune étude n’a été conduite chez des patients avec antécédents de tumeur maligne ou chez des
patients ayant continué leur traitement alors qu’ils avaient développé une tumeur maligne sous
STELARA. En conséquence, des précautions doivent être prises lorsqu’un traitement par STELARA
est envisagé chez ces patients.
Tous les patients doivent être surveillés pour éviter l’apparition d’un cancer de la peau non-mélanome,
en particulier ceux âgés de plus de 60 ans, ceux avec des antécédents médicaux de traitements
prolongés par immunosuppresseurs ou ceux ayant des antécédents de traitement par puvathérapie (voir
rubrique 4.8).
Réactions d’hypersensibilité systémique et respiratoire
Systémique
Des réactions d’hypersensibilité graves ont été rapportées depuis la mise sur le marché du produit,
dans certains cas plusieurs jours après le traitement. Des anaphylaxies et angioedèmes sont survenus.
En cas de survenue d’une réaction anaphylactique ou d’une autre réaction d’hypersensibilité grave, un
traitement approprié doit être instauré et l’administration de STELARA doit être interrompue (voir
rubrique 4.8).
Réactions liées à la perfusion
Des réactions liées à la perfusion ont été observées dans des études cliniques (voir rubrique 4.8). De
graves réactions liées à la perfusion, notamment des réactions anaphylactiques, ont été rapportées
depuis la mise sur le marché du produit. En cas de survenue d’une réaction grave ou mettant en jeu le
pronostic vital, un traitement approprié doit être instauré et l’administration de l’ustekinumab doit être
interrompue.
Respiratoire
Des cas d’alvéolite allergique, de pneumopathie à éosinophiles, et de pneumopathie organisée non
infectieuse ont été rapportés depuis la mise sur le marché d’ustekinumab. Les symptômes cliniques
comprenaient toux, dyspnée, infiltrats interstitiels après une à trois administrations. Les complications
graves incluaient insuffisance respiratoire et prolongation d’hospitalisation. Une amélioration a été
rapportée après arrêt de l’ustekinumab et aussi dans certains cas après administration de corticoïdes. Si
l’infection a été exclue et le diagnostic confirmé, l’administration de l’ustekinumab doit être
interrompue et un traitement approprié doit être instauré (voir rubrique 4.8).
Vaccinations
Il est recommandé que les vaccins vivants viraux ou bactériens (tel que Bacille de Calmette-Guérin
(BCG)) ne soient pas administrés de manière concomitante à STELARA. Aucune étude spécifique n’a
été conduite chez des patients qui ont reçu récemment un traitement par un vaccin vivant viral ou
bactérien. Aucune donnée n’est disponible sur la transmission secondaire d’infection par vaccins
vivants chez les patients recevant STELARA. Avant toute vaccination par un traitement vivant viral
ou bactérien, le traitement par STELARA doit être arrêté au moins 15 semaines avant et peut être
repris au moins 2 semaines après la vaccination. Les prescripteurs doivent consulter le Résumé des
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Caractéristiques du Produit des vaccins spécifiques pour toute information supplémentaire ou
recommandations sur l’utilisation concomitante d’agents immunosuppresseurs après vaccination.
Les patients recevant STELARA peuvent recevoir de façon concomitante des vaccins inactivés ou non
vivants.
Le traitement au long cours par STELARA ne réprime pas la réponse immunitaire humorale aux
vaccins pneumococcique polysaccharidique et anti-tétanique (voir rubrique 5.1).
Traitement immunosuppresseur concomitant
Dans les études sur le psoriasis, la sécurité et l’efficacité de STELARA en association avec des
immunosuppresseurs, y compris des traitements biologiques, ou de la photothérapie n’ont pas été
évaluées. Dans les études sur le rhumatisme psoriasique, il n’est pas apparu que l’utilisation
concomitante de méthotrexate (MTX) influence la sécurité ou l’efficacité de STELARA. Dans les
études sur la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, l’utilisation concomitante d’agents
immunosuppresseurs ou de corticoïdes n’a pas semblé influencer la sécurité ou l’efficacité de
STELARA. Des précautions doivent être prises avant l’utilisation concomitante d’autres
immunosuppresseurs avec STELARA ou lors du relais après d’autres immunosuppresseurs
biologiques (voir rubrique 4.5).
Immunothérapie
STELARA n’a pas été évalué chez des patients qui ont été désensibilisés pour leur allergie. On ne sait
pas si STELARA peut interférer avec un traitement de désensibilisation pour allergie.
Affections graves de la peau
Chez les patients atteints de psoriasis, une érythrodermie a été rapportée à la suite d’un traitement par
ustekinumab (voir rubrique 4.8). Dans le cadre de l’évolution naturelle de leur maladie, les patients
atteints de psoriasis en plaques peuvent développer un psoriasis érythrodermique avec des symptômes
pouvant être cliniquement indifférenciables d’une érythrodermie. Dans le cadre du suivi des patients
atteints de psoriasis, les médecins doivent être vigilants en cas de symptômes de psoriasis
érythrodermique ou d’érythrodermie. Si ces symptômes apparaissent, un traitement approprié doit être
instauré. STELARA doit être arrêté en cas de suspicion de réaction médicamenteuse.
Populations particulières
Sujets âgés (≥ 65 ans)
Chez les sujets âgés de 65 ans et plus ayant reçu STELARA, aucune différence globale concernant
l’efficacité et la sécurité n’a été observée en comparaison avec les sujets plus jeunes dans le cadre
d’études cliniques dans des indications approuvées, cependant le nombre de patients âgés de 65 ans et
plus n’est pas suffisant pour déterminer s’ils répondent différemment des patients plus jeunes. De
façon générale, en raison d’une incidence plus élevée d’infections dans la population âgée, la prudence
est recommandée pendant le traitement des sujets âgés.
Teneur en sodium
STELARA contient moins d’1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire essentiellement « sans
sodium ». STELARA est cependant dilué avec une solution pour perfusion de chlorure de sodium à
9 mg/mL (0,9 %). Cela doit être pris en compte chez les patients suivant un régime hyposodé (voir
rubrique 6.6).
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Les vaccins vivants ne doivent pas être donnés de manière concomitante avec STELARA (voir
rubrique 4.4).
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée chez l’homme. Dans les analyses pharmacocinétiques de
population des études de phase 3, l’effet des médicaments les plus souvent utilisés de façon
concomitante chez des patients présentant un psoriasis (incluant paracétamol, ibuprofène, acide
acétylsalicylique, metformine, atorvastatine, lévothyroxine) sur la pharmacocinétique de
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l’ustekinumab a été exploré. Il n’y a pas eu d’élément suggérant une interaction avec ces médicaments
co-administrés. Cette analyse est fondée sur l’observation d’au moins 100 patients (> 5% de la
population étudiée) traités concomitamment par ces médicaments pendant au moins 90% de la période
étudiée. La pharmacocinétique de l’ustekinumab n’a pas été modifiée par l’utilisation concomitante de
MTX, d’AINS, de 6-mercaptopurine, d’azathioprine et de corticoïdes oraux chez les patients atteints
de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique, ou par une
exposition préalable à des agents anti-TNFα chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique ou de
la maladie de Crohn, ou par une exposition préalable à des agents biologiques (c’est-à-dire agents anti-
TNFα et/ou vedolizumab) chez les patients atteints de rectocolite hémorragique.
Les résultats d’une étude
in vitro
ne suggèrent pas qu’il soit nécessaire d’ajuster la posologie chez les
patients recevant de manière concomitante des substrats du CYP450 (voir rubrique 5.2).
Dans les études sur le psoriasis, la sécurité et l’efficacité de STELARA en association avec des
immunosuppresseurs, y compris des traitements biologiques, ou la photothérapie n’ont pas été
évaluées. Dans les études sur le rhumatisme psoriasique, l’utilisation concomitante de MTX n’a pas
semblé influencer la sécurité ou l’efficacité de STELARA. Dans les études sur la maladie de Crohn et
la rectocolite hémorragique, l’utilisation concomitante d’agents immunosuppresseurs ou de corticoïdes
n’a pas semblé influencer la sécurité ou l’efficacité de STELARA (voir rubrique 4.4).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode contraceptive efficace pendant le
traitement et au moins pendant les 15 semaines qui suivent l’arrêt du traitement.
Grossesse
Il n’y a pas de donnée adaptée concernant l’utilisation de l’ustekinumab chez les femmes enceintes.
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects
sur la gestation, le développement embryonnaire/fœtal, la parturition ou le développement post-natal
(voir rubrique 5.3). Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de STELARA
pendant la grossesse.
Allaitement
Les données issues de la littérature sont limitées et suggèrent que l’ustekinumab est excrété en très
faible quantité dans le lait maternel humain. On ne sait pas si l’ustekinumab passe dans la circulation
systémique après ingestion. A cause du risque potentiel d’effets indésirables de l’ustekinumab chez les
nourrissons allaités, l’arrêt de l’allaitement pendant le traitement et pendant les 15 semaines qui
suivent l’arrêt du traitement par STELARA doit être évalué, en tenant compte du bénéfice de
l’allaitement pour l’enfant et de celui du traitement par STELARA pour la femme.
Fertilité
L’effet de l’ustekinumab sur la fertilité humaine n’a pas été évalué (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
STELARA n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquents (> 5%) dans les phases contrôlées des études cliniques
conduites avec l’ustekinumab chez les patients adultes atteints de psoriasis, de rhumatisme
psoriasique, de la maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique étaient des rhinopharyngites et des
céphalées. La plupart ont été considérés comme étant légers et n’ont pas nécessité d’interruption du
traitement étudié. Les effets indésirables les plus graves rapportés avec STELARA sont des réactions
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d’hypersensibilité graves incluant l’anaphylaxie (voir rubrique 4.4). Le profil de sécurité global était
similaire pour les patients atteints de psoriasis, de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn et
de rectocolite hémorragique.
Tableau des effets indésirables
Les données de sécurité décrites ci-dessous reflètent l’exposition de sujets adultes à l’ustekinumab
dans 14 études de phase 2 et de phase 3 menées chez 6 709 patients (4 135 atteints de psoriasis et/ou
de rhumatisme psoriasique, 1 749 atteints de maladie de Crohn et 825 atteints de rectocolite
hémorragique). Cela inclut l’exposition à STELARA dans les phases contrôlées et non contrôlées des
études cliniques pendant au moins 6 mois ou 1 an (respectivement 4 577 et 3 253 patients atteints de
psoriasis, de rhumatisme psoriasique, de maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique) et
l’exposition pendant au moins 4 ou 5 ans (respectivement 1 482 et 838 patients atteints de psoriasis).
Le Tableau 2 fournit une liste des effets indésirables observés chez des adultes dans les études
cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite
hémorragique, ainsi que les effets indésirables déclarés depuis la mise sur le marché du produit. Les
effets indésirables sont classés par Classes de Systèmes d’Organes et par fréquence, en utilisant les
catégories suivantes : Très fréquent (≥ 1/10), Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), Peu fréquent (≥ 1/1 000 à
< 1/100), Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), Très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être
estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets
indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 2 Liste des effets indésirables
Classes de Systèmes
Fréquence : Effet indésirable
d’Organes
Infections et infestations
Fréquent : Infection des voies respiratoires supérieures,
rhinopharyngite, sinusite
Peu fréquent : Cellulite, infections dentaires, zona, infection des
voies respiratoires inférieures, infection virale des voies
respiratoires supérieures, infection mycotique vulvovaginale
Affections du système
immunitaire
Affections psychiatriques
Affections du système
nerveux
Affections respiratoires,
thoraciques et médiastinales
Peu fréquent : Réactions d’hypersensibilité (incluant rash, urticaire)
Rare : Réactions d’hypersensibilité graves (incluant anaphylaxie,
angioedème)
Peu fréquent : Dépression
Fréquent : Vertiges, céphalée
Peu fréquent : Paralysie faciale
Fréquent : Douleur oropharyngée
Peu fréquent : Congestion nasale
Rare : Alvéolite allergique, pneumopathie à éosinophiles
Très rare : Pneumopathie organisée*
Fréquent : Diarrhée, nausée, vomissements
Fréquent : Prurit
Peu fréquent : Psoriasis pustuleux, desquamation cutanée, acné
Rare : Erythrodermie, vascularite d’hypersensibilité
Très rare : Pemphigoïde bulleuse
Fréquent : Dorsalgie, myalgie, arthralgie
Affections gastro-intestinales
Affections de la peau et du
tissu sous-cutané
Affections musculo-
squelettiques et systémiques
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Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration
*
Fréquent : Fatigue, érythème au site d’injection, douleur au site
d’injection
Peu fréquent : Réactions au site d’injection (incluant hémorragie,
hématome, induration, gonflement et prurit), asthénie
Voir rubrique 4.4, Réactions d’hypersensibilité systémique et respiratoire.
Description de certains effets indésirables
Infections
Dans les études contrôlées versus placebo chez des patients atteints de psoriasis, de rhumatisme
psoriasique, de la maladie de Crohn et de la rectocolite hémorragique, le taux d’infections ou
infections graves, a été similaire entre le groupe de patients traités par l’ustekinumab et celui recevant
le placebo. Dans les phases contrôlées
versus
placebo de ces études cliniques, le taux d’infections a été
de 1,36 par patient-année dans le groupe de patients traités par ustekinumab et de 1,34 dans le groupe
de patients traités par placebo. La fréquence des infections graves a été de 0,03 par patient-année de
suivi chez les patients traités par ustekinumab (30 infections graves pour 930 patient-années de suivi)
et de 0,03 chez les patients traités par placebo (15 infections graves pour 434 patient-années de suivi)
(voir rubrique 4.4).
Dans les phases contrôlées et non-contrôlées des études cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme
psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, représentant 11 581 patient-années
d’exposition chez 6 709 patients, le suivi médian était de 1,0 année ; 1,1 années pour les études dans le
psoriasis, 0,6 année pour les études dans la maladie de Crohn et 1,0 année pour les études dans la
rectocolite hémorragique. Concernant les patients traités par l’ustekinumab, la fréquence des
infections a été de 0,91 par patient-année de suivi et celle des infections graves de 0,02 par patient-
année (199 infections graves pour 11 581 patient-années de suivi), les infections graves rapportées
incluaient pneumonie, abcès anal, cellulite, diverticulite, gastro-entérite et infections virales.
Dans les études cliniques, les patients atteints d’une tuberculose latente traités simultanément avec de
l’isoniazide n’ont pas développé de tuberculose.
Tumeurs malignes
Dans les phases contrôlées versus placebo des études cliniques dans le psoriasis, le rhumatisme
psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, l’incidence des tumeurs malignes à
l’exception des cancers de la peau non-mélanome a été de 0,11 pour 100 patient-années chez les
patients traités par ustekinumab (1 patient pour 929 patient-années de suivi) comparé à 0, 23 chez les
patients traités par placebo (1 patient pour 434 patient-années de suivi). L’incidence des cancers de la
peau non-mélanome a été de 0,43 pour 100 patient-années de suivi chez les patients traités par
ustekinumab (4 patients pour 929 patient-années de suivi) comparé à 0,46 chez les patients traités par
placebo (2 patients pour 433 patient-années de suivi).
Dans les phases contrôlées et non-contrôlées des études cliniques dans le psoriasis, le rhumatisme
psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, représentant 11 561 patient-années
d’exposition chez 6 709 patients, le suivi médian était de 1,0 année ; 1,1 année pour les études dans les
maladies psoriasiques, 0,6 année pour les études dans la maladie de Crohn et 1,0 année pour les études
dans la rectocolite hémorragique. Des tumeurs malignes, excluant les cancers de la peau non-
mélanome ont été rapportées chez 62 patients pour 11 561 patient-années de suivi (incidence de
0,54 pour 100 patients-année de suivi pour les patients traités par ustekinumab). L’incidence des
tumeurs malignes rapportées chez les patients traités par ustekinumab était comparable à l’incidence
attendue dans la population générale (ratio standardisé d’incidence = 0,93 [intervalle de confiance à
95% : 0,71, 1,20], ajusté à l’âge, au sexe et à l’ethnie). Les tumeurs malignes les plus fréquemment
rapportées, autre que le cancer de la peau non-mélanome, étaient le cancer de la prostate, le cancer
colorectal, le mélanome et le cancer du sein. L’incidence des cancers de la peau non-mélanome était
de 0,49 pour 100 patient-années de suivi chez les patients traités par ustekinumab (56 patients pour
11 545 patient-années de suivi). Le ratio de patients atteints de cancer de la peau basocellulaire versus
spinocellulaire (3:1) est comparable au ratio attendu dans la population générale (voir rubrique 4.4).
8
Hypersensibilité et réactions liées à la perfusion
Dans les études d’induction sur la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, aucun événement
de type anaphylaxie ou autre réaction grave liée à la perfusion n’a été rapporté après l’administration
de la dose unique en intraveineuse. Dans ces études, 2,2% des 785 patients traités par placebo et 1,9%
des 790 patients traités par la dose recommandée d’ustekinumab ont rapporté des événements
indésirables survenus pendant ou dans l’heure suivant la perfusion. De graves réactions liées à la
perfusion, notamment des réactions anaphylactiques, ont été rapportées depuis la mise sur le marché
du produit (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Patients pédiatriques de 6 ans et plus atteints de psoriasis en plaques
La sécurité de l’ustekinumab a été étudiée dans deux études de phase 3 portant sur des patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère. La première étude portait sur
110 patients âgés de 12 à 17 ans traités sur une durée allant jusqu’à 60 semaines et la seconde étude
portait sur 44 patients âgés de 6 à 11 ans traités sur une durée allant jusqu’à 56 semaines. En général,
les évènements indésirables rapportés dans ces deux études avec des données de sécurité allant jusqu’à
1 an étaient similaires à ceux observés dans les précédentes études menées chez des patients adultes
atteints de psoriasis en plaques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Des doses uniques allant jusqu’à 6 mg/kg ont été administrées par voie intraveineuse au cours des
études cliniques sans toxicité dose-limitante. En cas de surdosage, il est recommandé que le patient
soit surveillé afin de détecter tout signe ou symptôme évoquant des effets indésirables et qu’un
traitement symptomatique approprié soit immédiatement instauré.
5.
5.1
PROPRIETÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs d’interleukine, Code ATC :
L04AC05.
Mécanisme d’action
L’ustekinumab est un anticorps monoclonal IgG1 entièrement humain qui se lie spécifiquement à la
sous-unité protéique p40 commune aux cytokines humaines interleukine (IL)-12 et IL-23.
L’ustekinumab inhibe la bioactivité de l’IL-12 et de l’IL-23 humaines en empêchant la p40 de se lier
au récepteur protéique IL-12R1 exprimé à la surface de cellules immunitaires. L’ustekinumab ne
peut pas se lier à l’IL-12 ou à l’IL-23 si elles sont préalablement fixées à leurs récepteurs cellulaires de
surface IL-12R1. Il est donc peu probable que l’ustekinumab contribue à la cytotoxicité médiée par le
complément ou par les anticorps des cellules comportant des récepteurs à l’IL-12 et/ou IL-23. IL-12 et
IL-23 sont des cytokines hétérodimériques sécrétées par des cellules présentatrices d’antigènes
activées telles que les macrophages et les cellules dendritiques. Chacune des cytokines participent aux
fonctions immunitaires ; l’IL-12 stimule les cellules natural killer (NK) et conduit à la différenciation
des lymphocytes T CD4+ vers le phénotype T helper 1 (Th1), l’IL-23 induit la différenciation en
lymphocyte T helper 17 (Th17). Cependant, une anomalie de la régulation des IL-12 et IL-23 a été
associée à des maladies à médiation immunitaire, telles que le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la
maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.
En se fixant à la sous-unité p40 commune aux IL-12 et IL-23, l’ustekinumab peut exercer ses effets
cliniques à la fois sur le psoriasis, sur le rhumatisme psoriasique, sur la maladie de Crohn et sur la
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rectocolite hémorragique par inhibition des voies cytokiniques Th1 et Th17, qui occupent une place
centrale dans la physiopathologie de ces maladies.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, le traitement par ustekinumab a conduit durant la
phase d’induction à une diminution des marqueurs inflammatoires, incluant la protéine C-réactive
(CRP) et la calprotectine fécale, qui s’est maintenue tout au long de la phase d’entretien. La CRP a été
mesurée pendant l’étude d’extension et les diminutions observées pendant l’entretien ont été
généralement maintenues jusqu’à la semaine 252.
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, le traitement par ustekinumab a conduit durant
la phase d’induction à une diminution des marqueurs inflammatoires, incluant la CRP et la
calprotectine fécale, qui s’est maintenue tout au long de la phase d’entretien et de l’étude d’extension
jusqu’à la semaine 92.
Immunisation
Pendant le suivi à long terme de l’étude Psoriasis 2 (PHOENIX 2), les patients adultes traités par
STELARA pendant au moins 3,5 ans ont vu leurs réponses en anticorps vis-à-vis des vaccins
pneumococcique polysaccaridique et anti-tétanique augmenter de façon similaire au groupe contrôle
psoriasis non traité par voie systémique. Une proportion similaire de patients adultes a développé des
taux protecteurs d’anticorps anti-pneumococciques et anti-tétaniques et les titres d’anticorps étaient
similaires chez les patients traités par STELARA et dans le groupe contrôle.
Efficacité clinique
Maladie de Crohn
La sécurité et l’efficacité de l’ustekinumab ont été évaluées dans trois études multicentriques
randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo chez des patients adultes atteints d’une
maladie de Crohn active modérée à sévère (score CDAI [Crohn’s Disease Activity Index] ≥ 220 et
≤ 450). Le programme de développement clinique consistait en deux études d’induction intraveineuse
de 8 semaines (UNITI-1 et UNITI-2) suivies d’une étude d’entretien randomisée, sous-cutanée de
44 semaines (IM-UNITI), ce qui représente 52 semaines de traitement.
Les études d’induction incluaient 1 409 (UNITI-1, n = 769 ; UNITI-2, n = 640) patients. Le critère
primaire d’évaluation des deux études d’induction était la proportion de sujets présentant une réponse
clinique (définie comme une réduction du score CDAI ≥ 100 points) à la semaine 6. Les données
d’efficacité ont été recueillies et analysées jusqu’à la semaine 8 pour les deux études. L’administration
concomitante de corticoïdes oraux, d’immunomodulateurs, d’aminosalicylates et d’antibiotiques était
autorisée et 75% des patients ont continué à recevoir au moins un de ces médicaments. Dans les deux
études, les patients étaient randomisés pour recevoir une administration intraveineuse unique de la
dose recommandée en fonction du poids d’environ 6 mg/kg (voir Tableau 1, rubrique 4.2), d’une dose
fixe de 130 mg d’ustekinumab ou d’un placebo à la semaine 0.
Les patients de l’étude UNITI-1 étaient en échec ou intolérants à un précédent traitement anti-TNFα.
Environ 48% des patients avaient présenté un échec lors d’1 précédent traitement anti-TNF et 52%
avaient échoué à 2 ou 3 précédents traitements anti-TNFα. Dans cette étude, 29,1% des patients
avaient présenté une réponse initiale insuffisante (non-répondeurs primaires), 69,4% avaient répondu
mais étaient en échappement après une réponse initiale (non-répondeurs secondaires) et 36,4% étaient
intolérants aux anti-TNFα.
Les patients de l’étude UNITI-2 étaient en échec à au moins un traitement conventionnel, incluant les
corticoïdes ou immunomodulateurs, et étaient naïfs d’anti-TNFα (68,6%) ou avaient précédemment
reçu un traitement anti-TNFα sans échec (31,4%).
Dans UNITI-1 et UNITI-2, une proportion significativement supérieure de patients présentait une
réponse et une rémission cliniques dans le groupe traité par ustekinumab comparativement au placebo
(Tableau 3). Chez les patients traités par ustekinumab, la réponse et la rémission cliniques étaient
significatives dès la semaine 3 et ont continué à s’améliorer jusqu’à la semaine 8. Dans ces études
10
d’induction, l’efficacité était plus élevée et plus durable dans le groupe recevant une dose déterminée
en fonction du poids comparativement au groupe de dose 130 mg. Un dosage par palier est donc
recommandé pour l’induction intraveineuse.
Tableau 3 : Induction de la réponse et de la rémission cliniques dans les études UNITI-1 et UNITI 2
UNITI-1*
UNITI-2**
Placebo
Dose
Placebo
Dose
N = 247
recommandée
N = 209
recommandée
d’ustekinumab
d’ustekinumab
N = 249
N = 209
a
Rémission clinique, semaine 8
18 (7,3%)
52 (20,9%)
41 (19,6%)
84 (40,2%)
a
Réponse clinique (100 points),
53 (21,5%)
84 (33,7%)
b
60 (28,7%) 116 (55,5%)
a
semaine 6
Réponse clinique (100 points),
50 (20,2%)
94 (37,8%)
a
67 (32,1%) 121 (57,9%)
a
semaine 8
Réponse 70 points, semaine 3
67 (27,1%)
101 (40,6%)
b
66 (31,6%) 106 (50,7%)
a
Réponse 70 points, semaine 6
75 (30,4%)
109 (43,8%)
b
81 (38,8%) 135 (64,6%)
a
La rémission clinique est définie comme un score CDAI < 150 ; La réponse clinique est définie comme une réduction du
score CDAI d’au moins 100 points ou un état de rémission clinique
La réponse 70 points est définie comme une réduction du score CDAI d’au moins 70 points
* Échec des anti-TNFα
** Échec des traitements conventionnels
a
p < 0,001
b
p < 0,01
L’étude d’entretien (IM-UNITI) a évalué 388 patients ayant obtenu une réponse clinique de 100 points
à la semaine 8 après un traitement d’induction par ustekinumab dans les études UNITI-1 et UNITI-2.
Les patients étaient randomisés pour recevoir un traitement d’entretien sous-cutané par 90 mg
d’ustekinumab toutes les 8 semaines, ou 90 mg d’ustekinumab toutes les 12 semaines ou un placebo
pendant 44 semaines (pour la posologie recommandée pour le traitement d’entretien, voir rubrique 4.2
du RCP de STELARA Solution injectable (flacon) et Solution injectable en seringue préremplie).
Une proportion significativement supérieure de patients a maintenu une rémission et une réponse
cliniques dans les groupes traités par ustekinumab comparativement au groupe placebo à la
semaine 44 (voir Tableau 4).
Tableau 4 : Maintien de la réponse et de la rémission cliniques dans l’étude IM-UNITI (semaine 44 ;
52 semaines après l’initiation avec la dose d’induction)
Placebo*
90
mg
90
mg
d’ustekinumab d’ustekinumab
toutes les
toutes les
8 semaines
12 semaines
N = 131
N = 128
N = 129
Rémission clinique
36%
53%
a
49%
b
Réponse clinique
44%
59%
b
58%
b
Rémission clinique sans corticoïdes
30%
47%
a
43%
c
Rémission clinique chez les patients :
en rémission au début du traitement
46% (36/79)
67% (52/78)
a
56% (44/78)
d’entretien
issus de l’étude CRD3002
44% (31/70)
63% (45/72)
c
57% (41/72)
c
naïfs d’anti-TNFα
49% (25/51)
65% (34/52)
57% (30/53)
§
issus de l’étude CRD3001
26% (16/61)
41% (23/56)
39% (22/57)
11
La rémission clinique est définie comme un score CDAI < 150 ; La réponse clinique est définie comme une réduction du
score CDAI d’au moins 100 points ou un état de rémission clinique
* Le groupe placebo était constitué des patients ayant répondu à l’ustekinumab et randomisés pour recevoir le placebo
au début du traitement d’entretien.
† Patients présentant une réponse clinique 100 points à l’ustekinumab au début du traitement d’entretien
Patients ayant présenté un échec sous traitement conventionnel, mais pas sous traitement anti-TNFα
§
Patients réfractaires/intolérants aux anti-TNFα
a
p < 0,01
b
p < 0,05
c
significatif de manière nominale (p < 0,05)
Dans l’étude IM-UNITI, lors d’un traitement toutes les 12 semaines, la réponse à l’ustekinumab n’a
pas été maintenue chez 29 des 129 patients, et une adaptation posologique a été autorisée pour qu’ils
reçoivent l’ustekinumab toutes les 8 semaines. L’échappement après une réponse initiale était défini
par un score CDAI ≥ 220 points et une augmentation du score CDAI ≥ 100 points par rapport à
l’inclusion. Chez ces patients, une rémission clinique a été obtenue chez 41,4% des patients
16 semaines après l’adaptation posologique.
Les patients qui ne présentaient pas de réponse clinique à l’induction par ustekinumab à la semaine 8
des études d’induction UNITI-1 et UNITI-2 (476 patients) sont entrés dans la portion non randomisée
de l’étude d’entretien (IM-UNITI) et ont reçu une injection sous-cutanée de 90 mg d’ustekinumab à ce
moment-là. Huit semaines plus tard, 50,5% des patients avaient obtenu une réponse clinique et
continuaient de recevoir la dose d’entretien toutes les 8 semaines ; parmi ces patients poursuivant le
traitement d’entretien, une majorité a présenté une réponse maintenue (68,1%) et obtenu une rémission
(50,2%) à la semaine 44, à des proportions similaires aux patients ayant initialement répondu à
l’induction par ustekinumab.
Sur 131 patients ayant répondu à l’induction par ustekinumab et randomisés dans le groupe placebo au
début de l’étude d’entretien, 51 ont par la suite présenté une perte de réponse et reçu 90 mg
d’ustekinumab par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines. La majorité des patients ayant présenté
une perte de réponse et repris l’ustekinumab l’ont fait dans les 24 semaines suivant la perfusion
d’induction. Sur ces 51 patients, 70,6% ont obtenu une réponse clinique et 39,2% ont obtenu une
rémission clinique 16 semaines après avoir reçu la première dose sous-cutanée d’ustekinumab.
Dans IM-UNITI, les patients ayant poursuivi l’étude jusqu’à la semaine 44 étaient éligibles à
continuer le traitement dans une étude d’extension. Parmi les 718 patients qui sont entrés et ont été
traités dans l’étude d’extension, la rémission et la réponse cliniques étaient généralement maintenues
jusqu’à la semaine 252, chez les patients en échec aux anti-TNF et chez les patients en échec aux
traitements conventionnels.
Aucun nouveau risque lié à la sécurité n’a été identifié dans cette étude d’extension après 5 ans de
traitement chez les patients atteints de maladie de Crohn.
Endoscopie
Dans une sous-étude, l’aspect endoscopique de la muqueuse a été évalué chez 252 patients présentant
une activité initiale de la maladie à l’endoscopie les rendant éligibles à l’inclusion. Le critère primaire
d’évaluation était le changement par rapport à l’inclusion du score SES-CD (Simplified Endoscopic
Disease Severity Score for Crohn’s Disease), un score composite portant, au niveau de 5 segments
iléo-coliques, sur la présence/taille des ulcères, la proportion de surface muqueuse couverte par des
ulcères, la proportion de surface muqueuse présentant toute autre lésion et la présence/le type de
rétrécissements/sténoses. À la semaine 8, après une dose unique d’induction en intraveineuse, le
changement du score SES-CD était supérieur dans le groupe ustekinumab (n = 155, changement
moyen = -2,8) comparativement au groupe placebo (n = 97, changement moyen = -0,7, p = 0,012).
Réponse sur les fistules
Dans un sous-groupe de patients présentant des fistules avec écoulement à l’inclusion (8,8% ; n = 26),
12/15 (80%) des patients traités par ustekinumab ont obtenu une réponse sur les fistules sous
12
44 semaines (définie comme une réduction du nombre de fistules avec écoulement ≥ 50% par rapport
à l’inclusion dans l’étude d’induction) comparé à 5/11 (45,5%) des patients exposés au placebo.
Qualité de vie liée à la santé
La qualité de vie liée à la santé a été évaluée par les questionnaires sur la maladie inflammatoire
intestinale (IBDQ) et SF-36. À la semaine 8, les patients recevant l’ustekinumab ont montré des
améliorations supérieures, de manière statistiquement significative, et importantes sur le plan clinique,
du score total IBDQ et de la composante mentale du score SF-36 dans les études UNITI-1 et UNITI-2,
et de la composante physique du score SF-36 dans l’étude UNITI-2, comparativement au placebo. Ces
améliorations se sont généralement mieux maintenues chez les patients traités par ustekinumab dans
l’étude IM-UNITI jusqu’à la semaine 44 comparativement au placebo. L’amélioration de la qualité de
vie liée à la santé était généralement maintenue pendant l’étude d’extension jusqu’à la semaine 252.
Rectocolite hémorragique
La sécurité et l’efficacité de l’ustekinumab a été évaluée dans deux études multicentriques
randomisées, en double aveugle, contre placebo, menées chez des patients adultes atteints de
rectocolite hémorragique active modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 ; sous-score
endoscopique ≥ 2). Le programme de développement clinique comprenait une étude d’induction
intraveineuse (appelée UNIFI-I) avec un traitement allant jusqu’à 16 semaines, suivie par une étude
d’entretien randomisée avec administration sous-cutanée de 44 semaines (appelée UNIFI-M),
représentant au moins 52 semaines de traitement.
Les résultats de l’efficacité présentés pour UNIFI-I et UNIFI-M étaient basés sur une relecture
centralisée des endoscopies.
L’étude UNIFI-I a inclus 961 patients. Le critère principal d’évaluation de l’étude d’induction était la
proportion de patients en rémission clinique à la semaine 8. Les patients étaient randomisés pour
recevoir une injection intraveineuse unique, soit de la dose recommandée en fonction du poids
d’environ 6 mg/kg (voir Tableau 1, rubrique 4.2), soit d’une dose fixe de 130 mg d’ustekinumab, soit
d’un placebo à la semaine 0.
Des doses concomitantes de corticoïdes, d’immunomodulateurs et d’aminosalicylates par voie orale
ont été autorisées, et 90% des patients ont continué à recevoir au moins l’un de ces médicaments. Les
patients inclus devaient avoir présenté un échec à un traitement conventionnel (corticoïdes ou
immunomodulateurs) ou à au moins un agent biologique (antagoniste du TNFα et/ou vedolizumab).
49% des patients (dont 94% étaient naïfs de traitement par agent biologique) avaient présenté un échec
au traitement conventionnel, mais pas au traitement par agent biologique. 51% des patients avaient
présenté un échec ou étaient intolérants à un agent biologique. Environ 50% des patients (dont 48%
étaient des non répondeurs primaires) avaient présenté un échec à au moins 1 traitement par anti-
TNF précédent, et 17% des patients avaient présenté un échec à au moins 1 traitement par anti-TNF
et vedolizumab.
Dans l’étude UNIFI-I, une proportion significativement plus importante de patients étaient en
rémission clinique dans le groupe traité par ustekinumab par rapport au placebo à la semaine 8
(Tableau 5). Dès la semaine 2, la visite de l’étude prévue le plus tôt, et lors de chaque visite par la
suite, une proportion plus importante de patients traités par ustekinumab ne présentaient pas de
saignement rectal ou avaient obtenu une fréquence normale des selles, par rapport aux patients ayant
reçu le placebo. Des différences significatives dans le score Mayo partiel et la rémission
symptomatique ont été obtenues entre l’ustekinumab et le placebo dès la semaine 2.
L’efficacité était plus élevée dans le groupe de dose en fonction du poids (6 mg/kg) par rapport au
groupe de dose 130 mg pour des critères d’évaluation sélectionnés, et la dose d’induction en fonction
du poids est donc la dose d’induction intraveineuse recommandée.
13
Tableau 5 : Résumé des principaux critères d’évaluation de l’efficacité dans UNIFI-I (semaine 8)
Placebo
Dose recommandée
N = 319
d’ustekinumab
£
N = 322
Rémission clinique*
5%
16%
a
Chez les patients ayant présenté un échec au
9% (15/158)
19% (29/156)
c
traitement conventionnel, mais pas à un agent
biologique
Chez les patients ayant présenté un échec à un agent
1% (2/161)
13% (21/166)
b
biologique
¥
Chez les patients ayant présenté un échec à la fois à
0% (0/47)
10% (6/58)
c
un anti-TNF et au vedolizumab
Réponse clinique
§
31%
62%
a
Chez les patients ayant présenté un échec au
35% (56/158)
67% (104/156)
b
traitement conventionnel, mais pas à un agent
biologique
Chez les patients ayant présenté un échec à un agent
27% (44/161)
57% (95/166)
b
biologique
¥
Chez les patients ayant présenté un échec à la fois à
28% (13/47)
52% (30/58)
c
un anti-TNF et au vedolizumab
Cicatrisation de la muqueuse
14%
27%
a
Chez les patients ayant présenté un échec au
21% (33/158)
33% (52/156)
c
traitement conventionnel, mais pas à un agent
biologique
Chez les patients ayant présenté un échec à un agent
7% (11/161)
21% (35/166)
b
biologique
Rémission symptomatique
23%
45%
b
Rémission symptomatique et cicatrisation de la
8%
21%
b
muqueuse combinées
£
Dose d’induction de l’ustekinumab déterminée en utilisant le schéma posologique basé sur le poids précisée dans le
Tableau 1.
** La rémission clinique est définie par un score Mayo ≤ 2 points, sans sous-score individuel > 1.
§
La réponse clinique est définie par une diminution du score Mayo de ≥ 30% et ≥ 3 points par rapport aux valeurs de
référence, avec soit une diminution du sous-score d’hémorragie rectale de ≥ 1 par rapport aux valeurs de référence, soit
un sous-score d’hémorragie rectale de 0 ou 1.
¥
Anti-TNFα et/ou vedolizumab.
La cicatrisation de la muqueuse est définie par un sous-score Mayo endoscopique de 0 ou 1.
La rémission symptomatique est définie par un sous-score Mayo de la fréquence des selles de 0 ou 1 et un sous-score
d’hémorragie rectale de 0.
La rémission symptomatique et la cicatrisation de la muqueuse combinées sont définies par un sous-score de fréquence
des selles de 0 ou 1, un sous-score d’hémorragie rectale de 0 et un sous-score endoscopique de 0 ou 1.
a
p < 0,001
b
Nominalement significatif (p < 0,001)
c
Nominalement significatif (p < 0,05)
UNIFI-M a évalué 523 patients ayant obtenu une réponse clinique avec une seule administration IV
d’ustekinumab dans UNIFI-I. Les patients ont été randomisés pour recevoir un schéma d’entretien par
voie sous-cutanée de soit 90 mg d’ustekinumab toutes les 8 semaines, soit 90 mg d’ustekinumab toutes
les 12 semaines ou un placebo pendant 44 semaines (pour les recommandations concernant la
posologie d’entretien, se reporter à la rubrique 4.2 des RCP de STELARA Solution pour injection
(flacon) et Solution pour injection en seringue pré-remplie).
Une proportion plus importante de patients étaient en rémission clinique dans les deux groupes traités
par ustekinumab par rapport au groupe placebo à la semaine 44 (voir Tableau 6).
14
Tableau 6: Résumé des principaux critères d’évaluation de l’efficacité dans UNIFI-M (semaine 44;
52 semaines à compter de l’instauration de la dose d’induction)
Placebo*
90 mg
90 mg
N =
175
d’ustekinumab d’ustekinumab
toutes les
toutes les
8 semaines
12 semaines
N =
176
N =
172
a
Rémission clinique**
24%
44%
38%
b
Chez les patients ayant présenté un échec
31% (27/87)
48% (41/85)
d
49% (50/102)
d
au traitement conventionnel, mais pas à
un agent biologique
Chez les patients ayant présenté un échec
17% (15/88)
40% (36/91)
c
23% (16/70)
d
à un agent biologique
¥
Chez les patients ayant présenté un échec
15% (4/27)
33% (7/21)
e
23% (5/22)
e
à la fois à un anti-TNF et au vedolizumab
Maintien de la réponse clinique jusqu’à la
45%
71%
a
68%
a
semaine 44
§
Chez les patients ayant présenté un échec
51% (44/87)
78% (66/85)
c
77% (78/102)
c
au traitement conventionnel, mais pas à
un agent biologique
Chez les patients ayant présenté un échec
39% (34/88)
65% (59/91)
c
56% (39/70)
d
à un agent biologique
¥
Chez les patients ayant présenté un échec
41% (11/27)
67% (14/21)
e
50% (11/22)
e
à la fois à un anti-TNF et au vedolizumab
Cicatrisation de la muqueuse
29%
51%
a
44%
b
Maintien de la rémission clinique jusqu’à la
38% (17/45)
58% (22/38)
65% (26/40)
c
semaine 44
£
Rémission clinique sans corticoïdes
23%
42%
a
38%
b
Rémission durable
ǁ
35%
57%
c
48%
d
Rémission symptomatique
45%
68%
c
62%
d
Rémission symptomatique et cicatrisation de
28%
48%
c
41%
d
la muqueuse combinées
* Après la réponse à l’ustekinumab IV.
** La rémission clinique est définie par un score Mayo ≤ 2 points, sans sous-score individuel > 1.
§
La réponse clinique est définie par une diminution du score Mayo de ≥ 30% et ≥ 3 points par rapport aux valeurs de
référence, avec soit une diminution du sous-score d’hémorragie rectale de ≥ 1 par rapport aux valeurs de référence,
soit un sous-score de saignement rectal de 0 ou de 1.
¥
Anti-TNFα et/ou vedolizumab.
La cicatrisation de la muqueuse est définie par un sous-score Mayo endoscopique de 0 ou 1.
£
Le maintien de la rémission clinique jusqu’à la semaine 44 est définie comme les patients en rémission clinique
jusqu’à la semaine 44 parmi les patients en rémission clinique au début de la période d’entretien.
La rémission clinique sans corticoïdes est définie comme les patients en rémission clinique et ne recevant pas de
corticoïdes à la semaine 44.
ǁ
La rémission durable est définie par une rémission du score Mayo partiel ≥ 80% pour toutes les visites avant la
semaine 44 et une rémission du score Mayo partiel à la dernière visite (semaine 44).
La rémission symptomatique est définie par un sous-score Mayo de la fréquence des selles de 0 ou 1 et un sous-score
d’hémorragie rectale de 0.
La rémission symptomatique et la cicatrisation de la muqueuse combinées sont définies par un sous-score de
fréquence des selles de 0 ou 1, un sous-score d’hémorragie rectale de 0 et un sous-score endoscopique de 0 ou 1
a
p < 0,001
b
p < 0,05
c
Nominalement significatif (p < 0,001)
d
Nominalement significatif (p < 0,05)
e
Non statistiquement significatif
L’effet bénéfique de l’ustekinumab sur la réponse clinique, la cicatrisation de la muqueuse et la
rémission clinique a été observé pendant la période d’induction et la période d’entretien, à la fois chez
les patients ayant présenté un échec à un traitement conventionnel mais pas à un traitement biologique,
15
et chez les patients ayant présenté un échec à au moins un traitement antérieur par anti-TNFα, y
compris chez les patients ayant présenté une non-réponse primaire au traitement par anti-TNFα. Un
effet bénéfique a également été observé pendant l’induction chez les patients qui présentaient un échec
à au moins un traitement antérieur par anti-TNFα et par vedolizumab, cependant le nombre de patients
dans ce sous-groupe était trop faible pour tirer des conclusions définitives sur l’effet bénéfique dans ce
groupe pendant la phase d’entretien.
Répondeurs à la semaine 16 à l’induction par ustekinumab
Les patients traités par ustekinumab qui ne répondaient pas à la semaine 8 de l’étude UNIFI-I ont reçu
une administration de 90 mg d’ustekinumab par voie SC à la semaine 8 (36% des patients). Parmi ces
patients, 9% des patients qui étaient initialement randomisés à la dose d’induction recommandée ont
obtenu une rémission clinique et 58% ont obtenu une réponse clinique à la semaine 16.
Les patients qui n’obtenaient pas de réponse clinique à l’induction par ustekinumab à la semaine 8 de
l’étude UNIFI-I mais qui présentaient une réponse à la semaine 16 (157 patients) sont entrés dans la
partie non randomisée d’UNIFI-M et ont continué à recevoir une administration d’entretien toutes les
8 semaines ; chez ces patients, une majorité (62%) ont maintenu une réponse clinique et 30% ont
obtenu une rémission clinique à la semaine 44.
Etude d’extension
Dans UNIFI, les patients ayant poursuivi l’étude jusqu’à la semaine 44 étaient éligibles à continuer le
traitement dans une étude d’extension. Parmi les 588 patients qui sont entrés et ont été traités dans
l’étude d’extension, la rémission symptomatique était généralement maintenue jusqu’à la semaine 92,
chez les patients ayant présenté un échec à un traitement conventionnel (mais pas à un traitement
biologique) et chez les patients ayant présenté un échec à un traitement biologique, y compris ceux qui
présentaient un échec à la fois à un traitement par anti-TNF et par vedolizumab.
Aucun nouveau risque lié à la sécurité n’a été identifié dans cette étude d’extension après 2 ans de
traitement chez les patients atteints de rectocolite hémorragique.
Cicatrisation endoscopique
La cicatrisation endoscopique était définie par un sous-score Mayo endoscopique de 0 et a été
observée dès la semaine 8 de l’étude UNIFI-I. À la semaine 44 d’UNIFI-M, elle était atteinte chez
24% et 29% des patients traités par ustekinumab toutes les 12 ou 8 semaines, respectivement, par
rapport à 18% des patients du groupe placebo.
Cicatrisation histologique et cicatrisation histo-endoscopique de la muqueuse
La cicatrisation histologique (définie par une infiltration neutrophile dans < 5% des cryptes, pas de
destruction des cryptes et pas d’érosion, d’ulcérations ou de tissu de granulation) a été évaluée à la
semaine 8 d’UNIFI-I et la semaine 44 d’UNIFI-M. À la semaine 8, après une dose d’induction
intraveineuse unique, une proportion significativement plus importante de patients du groupe recevant
la dose recommandée ont obtenu une cicatrisation histologique (36%) par rapport aux patients du
groupe placebo (22%). À la semaine 44, on a observé un maintien de cet effet chez un nombre
significativement plus élevé de patients en phase de cicatrisation histologique dans les groupes
ustekinumab toutes les 12 semaines (54%) et toutes les 8 semaines (59%) par rapport au groupe
placebo (33%).
Un critère combiné de cicatrisation histo-endoscopique de la muqueuse, défini par les patients
présentant à la fois une cicatrisation de la muqueuse et une cicatrisation histologique, a été évalué à la
semaine 8 d’UNIFI-I et à la semaine 44 d’UNIFI-M. Les patients recevant l’ustekinumab à la dose
recommandée ont présenté une amélioration significative du critère d’évaluation de la cicatrisation
histo-endoscopique de la muqueuse à la semaine 8 dans le groupe ustekinumab (18%) par rapport au
groupe placebo (9%). À la semaine 44, on a observé le maintien de cet effet chez un nombre
significativement plus important de patients en cicatrisation histo-endoscopique de la muqueuse dans
le groupe ustekinumab toutes les 12 semaines (39%) et dans le groupe ustekinumab toutes les
8 semaines (46%) par rapport au groupe placebo (24%).
16
Qualité de vie liée à la santé
La qualité de vie liée à la santé a été évaluée à l'aide des questionnaires IBDQ (Inflammatory Bowel
Disease), SF-36 et EuroQoL-5D (EQ-5D).
À la semaine 8 d’UNIFI-I, les patients traités par ustekinumab ont présenté des améliorations
significativement plus importantes et cliniquement significatives du score total de l’IBDQ, de l’EQ-
5D, de l’EQ-5D VAS, du score de synthèse de la composante mentale du SF-36 et du score de
synthèse de la composante physique du SF-36, par rapport au placebo. Ces améliorations se sont
maintenues chez les patients traités par ustekinumab dans UNIFI-M jusqu’à la semaine 44.
L’amélioration de la qualité de vie liée à la santé, évaluée par l’IBDQ et le SF-36, était généralement
maintenue pendant l’étude d’extension jusqu’à la semaine 92.
Les patients recevant l’ustekinumab ont présenté des améliorations significativement plus importantes
de la productivité au travail, comme l’indiquent les réductions plus importantes de la déficience
globale au travail et de la perte d’activité, évaluées par le questionnaire WPAI-GH, par rapport aux
patients recevant le placebo.
Hospitalisations et chirurgies liées à la rectocolite hémorragique
Jusqu’à la semaine 8 d’UNIFI-I, les proportions d’hospitalisations liées à la rectocolite hémorragique
étaient significativement plus faibles chez les patients du groupe recevant la dose recommandée
d’ustekinumab (1,6%, 5/322) que chez ceux du groupe placebo (4,4%, 14/319). Aucun patient n’a subi
de chirurgie liée à la rectocolite hémorragique parmi les patients recevant l’ustekinumab à la dose
d’induction recommandée, contre 0,6% (2/319) des patients du groupe placebo.
Jusqu’à la semaine 44 d'UNIFI-M, un nombre significativement plus faible d’hospitalisations liées à la
rectocolite hémorragique a été observé chez les patients du groupe combiné ustekinumab (2,0%,
7/348) par rapport aux patients du groupe placebo (5,7%, 10/175). Un nombre moins élevé de patients
du groupe ustekinumab (0,6%, 2/348) ont subi une chirurgie liée à la rectocolite hémorragique par
rapport aux patients du groupe placebo (1,7%, 3/175) jusqu’à la semaine 44.
Immunogénicité
Des anticorps dirigés contre l’ustekinumab peuvent se développer durant le traitement par
ustekinumab, et la plupart sont neutralisants. La formation d’anticorps dirigés contre l’ustekinumab est
associée à une augmentation de la clairance de l’ustekinumab chez les patients atteints de la maladie
de Crohn ou de rectocolite hémorragique. Aucune diminution de l’efficacité n’a été observée. Il n’y a
pas de corrélation apparente entre la présence d’anticorps dirigés contre l’ustekinumab et la survenue
de réactions au site d’injection.
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études
réalisées avec l’ustekinumab dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans la
maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant
l’usage pédiatrique).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Après la dose d’induction intraveineuse recommandée, le pic médian de la concentration sérique
d’ustekinumab, observé 1 heure après la perfusion, était de 126,1 μg/mL chez les patients présentant
une maladie de Crohn et de 127 μg/mL chez les patients présentant une rectocolite hémorragique.
Distribution
Le volume de distribution médian pendant la phase finale (Vz) après administration unique en
intraveineuse à des patients présentant un psoriasis était comprise entre 57 et 83 mL/kg.
Biotransformation
La voie métabolique exacte de l’ustekinumab n’est pas connue.
17
Elimination
La clairance médiane systémique (Cl) après administration unique en intraveineuse à des patients
présentant un psoriasis était comprise entre 1,99 et 2,34 mL/jour/kg. La demi-vie médiane (t
1/2
) de
l’ustekinumab était d’environ 3 semaines chez les patients présentant une rectocolite hémorragique,
une maladie de Crohn, un psoriasis et/ou un rhumatisme psoriasique ; elle était comprise entre 15 et
32 jours sur l’ensemble des études réalisées dans le psoriasis et le rhumatisme psoriasique.
Linéarité de dose
L’exposition systémique à l’ustekinumab (C
max
et ASC) a augmenté de manière quasi-proportionelle à
la dose après administration unique intraveineuse à des posologies comprises entre 0,09 mg/kg et
4,5 mg/kg.
Populations particulières
Aucune donnée pharmacocinétique n’est disponible concernant les patients présentant une insuffisance
rénale ou hépatique.
Aucune étude spécifique n’a été conduite avec l’ustekinumab par voie intraveineuse chez des patients
âgés ou pédiatriques.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique, la variabilité de la
clairance de l’ustekinumab était affectée par le poids corporel, le taux d’albumine sérique, le sexe et le
statut d’anticorps anti-ustekinumab, tandis que le poids corporel était la variable principale affectant le
volume de distribution. De plus, dans la maladie de Crohn, la clairance était affectée par la protéine C
réactive, le statut d’échec des anti-TNF et l’origine ethnique (asiatique versus non asiatique). L’impact
de ces covariables était de ± 20% des valeurs typiques ou de référence du paramètre PK respectif ;
ainsi, l’ajustement posologique n’est pas garanti pour ces covariables. L’utilisation concomitante
d’immunomodulateurs n’a pas eu d’impact significatif sur l’élimination de l’ustekinumab.
Régulation des enzymes du CYP450
Les effets de l’IL-12 ou de l’IL-23 sur la régulation des enzymes du CYP450 ont été évalués dans une
étude
in vitro
sur des hépatocytes humains, qui a montré que l’IL-12 et/ou l’IL-23 à des concentrations
de 10 ng/mL n’altéraient pas les activités enzymatiques du CYP450 humain (CYP1A2, 2B6, 2C9,
2C19, 2D6, ou 3A4 ; voir rubrique 4.5).
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration répétée, de toxicologie
des fonctions de reproduction et de développement, incluant les évaluations de pharmacologie de
sécurité, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme (par exemple, organotoxicité). Dans les
études de toxicologie des fonctions de reproduction et de développement menées chez des singes
cynomolgus, aucun effet indésirable sur les indices de fertilité chez le mâle, ni aucune anomalie
congénitale ou toxicité sur le développement n’ont été observés. Aucun effet délétère sur les indices de
fertilité chez la femelle n’a été observé en utilisant un analogue d’un anticorps anti IL-12/23 chez les
souris.
Les niveaux de doses utilisées dans les études animales étaient jusqu’à approximativement 45 fois
supérieurs à la dose maximale équivalente destinée à être administrée aux patients atteints de psoriasis
et ont conduit à des pics de concentrations sériques chez le singe plus de 100 fois supérieurs à ceux
observés chez l’homme.
Aucune étude de carcinogénicité n’a été effectuée avec l’ustekinumab en raison du manque de
modèles appropriés pour un anticorps sans réactivité croisée avec l’IL-12/23 p40 des rongeurs.
18
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
EDTA sel disodique dihydraté
L-histidine
Monochlorhydrate monohydraté de L-histidine
L-méthionine
Polysorbate 80
Saccharose
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments. STELARA doit être dilué uniquement avec une solution de chlorure de sodium à
9 mg/mL (0,9%). STELARA ne doit pas être administré de manière concomitante avec d’autres
médicaments dans la même ligne de perfusion.
6.3
Durée de conservation
3 ans.
Ne pas congeler.
La stabilité physico-chimique de la solution diluée a été démontrée pendant 8 heures entre 15 et 25°C.
Toutefois, d'un point de vue microbiologique, à moins que la méthode de dilution exclut le risque de
contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non
immédiate, les durées et conditions de conservation après dilution relèvent de la seule responsabilité
de l'utilisateur.
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir la rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
26 mL de solution dans un flacon de 30 mL en verre de type I fermé par un bouchon pelliculé en
caoutchouc-butyle. STELARA est disponible dans une boîte contenant 1 flacon.
6.6
Précautions particulières d’élimination et manipulation
Ne pas agiter la solution contenue dans le flacon STELARA. Avant administration, la solution doit
être inspectée visuellement à la recherche de particules ou d’un changement de coloration. La solution
est limpide, incolore à jaune clair. Le médicament ne doit pas être utilisé si la solution est décolorée ou
laiteuse, ou si des particules étrangères sont présentes.
Dilution
STELARA solution à diluer pour perfusion doit être dilué et préparé par un professionnel de santé en
utilisant une technique aseptique.
1.
Calculer la dose et le nombre de flacons de STELARA nécessaires sur la base du poids du
patient (voir rubrique 4.2, Tableau 1). Chaque flacon de 26 mL de STELARA contient 130 mg
d’ustekinumab. Utiliser uniquement des flacons entiers de STELARA.
19
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Prélever et jeter un volume de solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) de la poche de
perfusion de 250 mL égal au volume de STELARA à ajouter. (jeter 26 mL de chlorure de
sodium pour chaque flacon de STELARA nécessaire, pour 2 flacons - jeter 52 mL, pour
3 flacons - jeter 78 mL, pour 4 flacons - jeter 104 mL).
Prélever 26 mL de STELARA de chaque flacon nécessaire et les ajouter à la poche de perfusion
de 250 mL. Le volume final dans la poche de perfusion doit être de 250 mL. Mélanger
délicatement.
Inspecter visuellement la solution diluée avant administration. Ne pas utiliser si des particules
visibles opaques, un changement de coloration ou des particules étrangères sont observés.
Administrer la solution diluée sur une période d’au moins une heure. Une fois diluée, la
perfusion doit être administrée dans son intégralité dans les huit heures suivant la dilution dans
la poche de perfusion.
Utiliser exclusivement un ensemble de perfusion avec filtre en ligne stérile, non pyrogène, à
faible fixation protéique (taille de pores 0,2 micromètre).
Chaque flacon est à usage unique et tout médicament non utilisé doit être éliminé conformément
à la réglementation en vigueur.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
7.
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/08/494/005
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 16 janvier 2009
Date de dernier renouvellement : 19 septembre 2013
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
20
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
STELARA 45 mg solution injectable
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie.
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
STELARA 45 mg solution injectable
Chaque flacon contient 45 mg d’ustekinumab dans 0,5 mL.
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie.
Chaque seringue préremplie contient 45 mg d’ustekinumab dans 0,5 mL.
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie.
Chaque seringue préremplie contient 90 mg d’ustekinumab dans 1 mL.
L’ustekinumab est un anticorps monoclonal IgG1 anti interleukine (IL)-12/23 entièrement humain
produit par une lignée cellulaire murine de myélome en utilisant une technique d’ADN recombinant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
STELARA 45 mg solution injectable
Solution injectable.
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie.
Solution injectable.
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie.
Solution injectable.
La solution est limpide à légèrement opalescente, incolore à jaune clair.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Psoriasis en plaques
STELARA est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère chez l’adulte qui n’a
pas répondu, ou qui présente une contre-indication, ou qui est intolérant aux autres traitements
systémiques dont la ciclosporine, le méthotrexate (MTX) ou la puvathérapie (psoralène et UVA) (voir
rubrique 5.1).
Psoriasis en plaques de la population pédiatrique
STELARA est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère chez l’enfant et
l’adolescent âgé de 6 ans et plus, en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance aux autres traitements
systémiques ou aux photothérapies (voir rubrique 5.1).
Rhumatisme psoriasique (RP)
STELARA, seul ou en association avec le méthotrexate (MTX), est indiqué dans le traitement du
rhumatisme psoriasique actif chez l’adulte lorsque la réponse à un précédent traitement de fond
antirhumatismal non-biologique (DMARD) a été inadéquate (voir rubrique 5.1).
21
Maladie de Crohn
STELARA est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère chez les
patients adultes présentant une réponse insuffisante, une perte de réponse ou une intolérance à un
traitement conventionnel ou par anti-TNFα, ou qui présentent une contre-indication médicale à ces
traitements.
Rectocolite hémorragique
STELARA est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active modérée à sévère chez
les patients adultes présentant une réponse insuffisante, une perte de réponse ou une intolérance à un
traitement conventionnel ou par un agent biologique, ou qui présentent une contre-indication médicale
à ces traitements (voir rubrique 5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
STELARA est destiné à une utilisation sous la responsabilité et la surveillance de médecins qualifiés
en matière de diagnostic et de traitement des affections pour lesquelles STELARA est indiqué.
Posologie
Psoriasis en plaques
La posologie recommandée de STELARA est d’une dose initiale de 45 mg administrée en sous-
cutanée, suivie d’une dose de 45 mg 4 semaines plus tard, puis ensuite toutes les 12 semaines.
L’arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients ne présentant pas de réponse après
28 semaines de traitement.
Patients de poids > 100 kg
Pour les patients ayant un poids > 100 kg la dose initiale est de 90 mg administrée en sous-cutanée,
suivie d’une dose de 90 mg 4 semaines plus tard, puis ensuite toutes les 12 semaines. Chez ces
patients, l’efficacité de la dose de 45 mg a également été démontrée. Cependant, la dose de 90 mg a
montré une meilleure efficacité (voir rubrique 5.1, Tableau 4).
Rhumatisme psoriasique (RP)
La posologie recommandée de STELARA est d’une dose initiale de 45 mg administrée par voie sous-
cutanée, suivie d’une dose de 45 mg 4 semaines plus tard, puis ensuite toutes les 12 semaines. Il est
possible d’utiliser 90 mg chez les patients ayant un poids > 100 kg.
L’arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients ne présentant pas de réponse après
28 semaines de traitement.
Sujets âgés (≥ 65 ans)
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les sujets âgés (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale et hépatique
STELARA n’a pas été étudié chez ces populations de patients. Aucune recommandation de dose ne
peut être faite.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de STELARA chez les enfants âgés de moins de 6 ans atteints de psoriasis
ou chez les enfants âgés de moins de 18 ans atteints de rhumatisme psoriasique n’ont pas encore été
établies.
Psoriasis en plaques de la population pédiatrique (6 ans et plus)
La posologie recommandée de STELARA en fonction du poids corporel est indiquée ci-dessous
(Tableaux 1 et 2). STELARA doit être administré aux Semaines 0 et 4, puis toutes les 12 semaines.
22
Tableau 1 Dose recommandée de STELARA dans le psoriasis de l’adolescent
Poids au moment de l’administration
Dose recommandée
< 60 kg
0,75 mg/kg
≥ 60-≤ 100 kg
45 mg
> 100 kg
90 mg
Pour calculer le volume d’injection (en ml) chez les patients pesant < 60 kg, appliquer la formule
suivante : poids corporel (kg) x 0,0083 (ml/kg) ou se reporter au Tableau 2. Le volume calculé doit
être arrondi au 0,01 ml le plus proche et administré au moyen d’une seringue graduée de 1 ml. Un
flacon de 45 mg est disponible pour les patients pédiatriques qui doivent recevoir moins que la dose
complète de 45 mg.
Tableau 2 Volumes d’injection de STELARA pour les adolescents atteints de psoriasis pesant
< 60 kg
Poids au moment de
Dose (mg)
Volume d’injection (mL)
l’administration (kg)
15
11,3
0,12
16
12,0
0,13
17
12,8
0,14
18
13,5
0,15
19
14,3
0,16
20
15,0
0,17
21
15,8
0,17
22
16,5
0,18
23
17,3
0,19
24
18,0
0,20
25
18,8
0,21
26
19,5
0,22
27
20,3
0,22
28
21,0
0,23
29
21,8
0,24
30
22,5
0,25
31
23,3
0,26
32
24,0
0,27
33
24,8
0,27
34
25,5
0,28
35
26,3
0,29
36
27,0
0,30
37
27,8
0,31
38
28,5
0,32
39
29,3
0,32
40
30,0
0,33
41
30,8
0,34
42
31,5
0,35
43
32,3
0,36
44
33,0
0,37
45
33,8
0,37
46
34,5
0,38
47
35,3
0,39
48
36,0
0,40
49
36,8
0,41
50
37,5
0,42
51
38,3
0,42
52
39,0
0,43
53
39,8
0,44
23
54
55
56
57
58
59
40,5
41,3
42,0
42,8
43,5
44,3
0,45
0,46
0,46
0,47
0,48
0,49
L’arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients ne présentant pas de réponse après
28 semaines de traitement.
Maladie de Crohn et rectocolite hémorragique
Selon le schéma thérapeutique, la première dose de STELARA est administrée par voie intraveineuse.
Pour la posologie du traitement par voie intraveineuse, voir la rubrique 4.2 du RCP de STELARA
130 mg Solution à diluer pour perfusion.
La première administration par voie sous-cutanée de STELARA 90 mg doit être réalisée à la
semaine 8 après la dose par voie intraveineuse. Après cela, une administration toutes les 12 semaines
est recommandée.
A la semaine 8 après la première administration par voie sous-cutanée, les patients qui présentent une
réponse insuffisante peuvent recevoir une seconde administration par voie sous-cutanée (voir
rubrique 5.1).
Les patients recevant une administration toutes les 12 semaines et qui présentent un échappement
après une réponse initiale peuvent bénéficier d’une augmentation de la fréquence d’administration à
toutes les 8 semaines (voir rubrique 5.1 et rubrique 5.2).
Les patients peuvent ensuite avoir une administration toutes les 8 semaines ou toutes les 12 semaines
selon le jugement clinique (voir rubrique 5.1).
Il y a lieu d’envisager l’arrêt du traitement chez les patients ne montrant aucun signe de bénéfice
thérapeutique 16 semaines après la dose d’induction IV ou 16 semaines après passage à
l’administration d’une dose d’entretien toutes les 8 semaines.
Des immunomodulateurs et/ou des corticoïdes peuvent être poursuivis pendant le traitement par
STELARA. Chez les patients qui ont répondu au traitement par STELARA, les corticoïdes peuvent
être diminués ou arrêtés conformément aux pratiques cliniques.
Dans la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, si le traitement est interrompu, la reprise du
traitement par administration par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines est sûre et efficace.
Sujets âgés (≥ 65 ans)
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez le sujet âgé (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale et hépatique
STELARA n’a pas été étudié dans ces populations de patients. Aucune recommandation de dose ne
peut être émise.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de STELARA dans la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique chez
les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas encore été établies. Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
STELARA 45 mg flacons ou 45 mg et 90 mg seringues préremplies sont exclusivement destinés à
l’injection par voie sous-cutanée. Lorsque cela est possible, les sites où la peau présente du psoriasis
ne doivent pas être utilisés comme sites d’injection.
24
Après une formation appropriée à la technique d’injection sous-cutanée, les patients ou leurs soignants
peuvent s’injecter STELARA si leur médecin l’estime approprié. Cependant, le médecin doit assurer
un suivi approprié des patients. Les patients ou leurs soignants doivent être informés de la nécessité
d’injecter la quantité prescrite de STELARA selon les instructions mentionnées dans la notice. Des
instructions détaillées pour l’administration sont mentionnées dans la notice.
Pour d’autres instructions sur la préparation et les précautions particulières de manipulation, voir
rubrique 6.6.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Infection active et cliniquement importante (par exemple une tuberculose active ; voir rubrique 4.4).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom de marque et le numéro de lot du
produit administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
L’ustekinumab peut potentiellement augmenter le risque d’infections et réactiver des infections
latentes. Lors des études cliniques, de graves infections bactériennes, fongiques et virales ont été
observées chez des patients recevant STELARA (voir rubrique 4.8).
Des infections opportunistes ont été rapportées chez les patients traités par ustekinumab.
Des précautions doivent être prises lorsque l’utilisation de STELARA est envisagée chez les patients
présentant une infection chronique ou ayant des antécédents d’infections récurrentes (voir
rubrique 4.3).
Avant d’initier le traitement par STELARA, les patients doivent être examinés pour dépister une
infection tuberculeuse. STELARA ne doit pas être administré à des patients présentant une tuberculose
active (voir rubrique 4.3). Le traitement d’une tuberculose latente doit être initié avant l’administration
de STELARA. Un traitement anti-tuberculeux doit également être envisagé avant l’initiation de
STELARA chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou active pour lesquels le
suivi d’un traitement adapté ne peut être confirmé. Les patients recevant STELARA doivent être
étroitement surveillés pour dépister les signes et symptômes de tuberculose active pendant et après le
traitement.
Les patients doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d’une infection. Si un patient développe une infection grave, le
patient devra être étroitement surveillé et STELARA ne devra pas être administré avant la guérison de
l’infection.
Tumeurs malignes
Les immunosuppresseurs comme l’ustekinumab sont susceptibles d’augmenter le risque de tumeur
maligne. Certains patients ayant reçu STELARA au cours d’études cliniques ont développé des
tumeurs malignes cutanées et non-cutanées (voir rubrique 4.8).
Aucune étude n’a été conduite chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez des
patients ayant continué leur traitement alors qu’ils avaient développé une tumeur maligne sous
STELARA. En conséquence, des précautions doivent être prises lorsqu’un traitement par STELARA
chez ces patients est envisagé.
25
Tous les patients doivent être surveillés pour éviter l’apparition d’un cancer de la peau non-mélanome,
en particulier ceux âgés de plus de 60 ans, ceux avec des antécédents médicaux de traitements
prolongés par immunosuppresseurs ou ceux ayant des antécédents de traitement par puvathérapie (voir
rubrique 4.8).
Réactions d’hypersensibilité systémique et repiratoire
Systémique
Des réactions d’hypersensibilité graves ont été rapportées depuis la mise sur le marché du produit,
dans certains cas plusieurs jours après le traitement. Des anaphylaxies et angioedèmes sont survenus.
En cas de survenue d’une réaction anaphylactique ou d’une autre réaction d’hypersensibilité grave, un
traitement approprié doit être instauré et l’administration de STELARA doit être interrompue (voir
rubrique 4.8).
Respiratoire
Des cas d’alvéolite allergique, de pneumopathie à éosinophiles et de pneumopathie organisée non
infectieuse ont été rapportés depuis la mise sur le marché d’ustekinumab. Les symptômes cliniques
comprenaient toux, dyspnée, infiltrats interstitiels après une à trois administrations. Les complications
graves incluaient insuffisance respiratoire et prolongation d’hospitalisation. Une amélioration a été
rapportée après arrêt de l’ustekinumab et aussi dans certains cas après administration de corticoïdes. Si
l’infection a été exclue et le diagnostic confirmé, l’administration de l’ustekinumab doit être
interrompue et un traitement approprié doit être instauré (voir rubrique 4.8).
Sensibilité au latex
Le protège aiguille de la seringue de STELARA seringue préremplie est fabriqué à partir de
caoutchouc naturel (un dérivé du latex), pouvant provoquer des réactions allergiques chez les
personnes sensibles au latex.
Vaccinations
Il est recommandé que les vaccins vivants viraux ou bactériens (tel que Bacille de Calmette-Guérin
(BCG)) ne soient pas administrés de manière concomitante à STELARA. Aucune étude spécifique n’a
été conduite chez des patients qui ont reçu récemment un traitement par un vaccin vivant viral ou
bactérien. Aucune donnée n’est disponible sur la transmission secondaire d’infection par vaccins
vivants chez les patients recevant STELARA. Avant toute vaccination par un traitement vivant viral
ou bactérien, le traitement par STELARA doit être arrêté au moins 15 semaines avant et peut être
repris au moins 2 semaines après la vaccination. Les prescripteurs doivent consulter le Résumé des
Caractéristiques du Produit des vaccins spécifiques pour toute information supplémentaire ou
recommandations sur l’utilisation concomitante d’agents immunosuppresseurs après vaccination.
Les patients recevant STELARA peuvent recevoir de façon concomitante des vaccins inactivés ou non
vivants.
Le traitement au long cours par STELARA ne réprime pas la réponse immunitaire humorale aux
vaccins pneumococcique polysaccharidique et anti-tétanique (voir rubrique 5.1).
Traitement immunosuppresseur concomitant
Dans les études sur le psoriasis, la sécurité et l’efficacité de STELARA en association avec des
immunosuppresseurs, y compris des traitements biologiques, ou de la photothérapie n’ont pas été
évaluées. Dans les études sur le rhumatisme psoriasique, il n’est pas apparu que l’utilisation
concomitante de MTX influence la sécurité ou l’efficacité de STELARA. Dans les études sur la
maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, l’utilisation concomitante d’agents
immunosuppresseurs ou de corticoïdes n’a pas semblé influencer la sécurité ou l’efficacité de
STELARA. Des précautions doivent être prises avant l’utilisation concomitante d’autres
immunosuppresseurs avec STELARA ou lors du relais après d’autres immunosuppresseurs
biologiques (voir rubrique 4.5).
26
Immunothérapie
STELARA n’a pas été évalué chez des patients qui ont bénéficié d’une immunothérapie allergénique.
On ne sait pas si STELARA peut interférer avec une immunothérapie allergénique.
Affections graves de la peau
Chez les patients atteints de psoriasis, une érythrodermie a été rapportée à la suite d’un traitement par
ustekinumab (voir rubrique 4.8). Dans le cadre de l’évolution naturelle de leur maladie, les patients
atteints de psoriasis en plaques peuvent développer un psoriasis érythrodermique avec des symptômes
pouvant être cliniquement indifférenciables d’une érythrodermie. Dans le cadre du suivi des patients
atteints de psoriasis, les médecins doivent être vigilants en cas de symptômes de psoriasis
érythrodermique ou d’érythrodermie. Si ces symptômes apparaissent, un traitement approprié doit être
instauré. STELARA doit être arrêté en cas de suspicion de réaction médicamenteuse.
Populations particulières
Sujets âgés (≥ 65 ans)
Chez les sujets âgés de 65 ans et plus ayant reçu STELARA, aucune différence globale concernant
l’efficacité et la sécurité n’a été observée en comparaison avec les sujets plus jeunes dans le cadre
d’études cliniques dans les indications approuvées, cependant le nombre de patients âgés de 65 ans et
plus n’est pas suffisant pour déterminer s’ils répondent différemment des patients plus jeunes. De
façon générale, en raison d’une incidence plus élevée d’infections dans la population âgée, la prudence
est recommandée pendant le traitement des sujets âgés.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Les vaccins vivants ne doivent pas être donnés de manière concomitante avec STELARA (voir
rubrique 4.4).
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée chez l’homme. Dans les analyses pharmacocinétiques de
population des études de phase 3, l’effet des médicaments les plus souvent utilisés de façon
concomittante chez des patients présentant un psoriasis (incluant paracétamol, ibuprofène, acide
acétylsalicylique, metformine, atorvastatine, lévothyroxine) sur la pharmacocinétique de
l’ustekinumab a été exploré. Il n’y a pas eu d’élément suggérant une interaction avec ces médicaments
co-administrés. Cette analyse est fondée sur l’observation d’au moins 100 patients (> 5% de la
population étudiée) traités concomitamment par ces médicaments pendant au moins 90% de la période
étudiée. La pharmacocinétique de l’ustekinumab n’a pas été modifiée par l’utilisation concomitante de
MTX, d’AINS, de 6-mercaptopurine, d’azathioprine et de corticoïdes oraux chez les patients atteints
de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique, ou par une
exposition préalable à des agents anti-TNFα chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique ou de
la maladie de Crohn, ou par une exposition préalable à des agents biologiques (c’est-à-dire des agents
anti-TNFα et/ou le vedolizumab) chez des patients atteints de rectocolite hémorragique.
Les résultats d’une étude
in vitro
ne suggèrent pas qu’il soit nécessaire d’ajuster la posologie chez les
patients recevant de manière concomitante des substrats du CYP450 (voir rubrique 5.2).
Dans les études sur le psoriasis, la sécurité et l’efficacité de STELARA en association avec des
immunosuppresseurs y compris traitements biologiques, ou la photothérapie n’ont pas été évaluées.
Lors des études cliniques conduites chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique, il n’est pas
apparu que l’utilisation concomitante de MTX influence la sécurité ou l’efficacité de STELARA. Dans
les études sur la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, l’utilisation concomitante d’agents
immunosuppresseurs ou de corticoïdes n’a pas semblé influencer la sécurité ou l’efficacité de
STELARA (voir rubrique 4.4).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode contraceptive efficace pendant le
traitement et au moins pendant les 15 semaines qui suivent l’arrêt du traitement.
27
Grossesse
Il n’y a pas de donnée adaptée concernant l’utilisation de l’ustekinumab chez les femmes enceintes.
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects
sur la gestation, le développement embryonnaire/fœtal, la parturition ou le développement post-natal
(voir rubrique 5.3). Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de STELARA
pendant la grossesse.
Allaitement
Les données issues de la littérature sont limitées et suggèrent que l’ustekinumab est excrété en très
faible quantité dans le lait maternel humain. On ne sait pas si l’ustekinumab passe dans la circulation
systémique après ingestion. A cause du risque potentiel d’effets indésirables de l’ustekinumab chez les
nourrissons allaités, l’arrêt de l’allaitement pendant le traitement et pendant les 15 semaines qui
suivent l’arrêt du traitement par STELARA doit être évalué, en tenant compte du bénéfice de
l’allaitement pour l’enfant et de celui du traitement par STELARA pour la femme.
Fertilité
L’effet de l’ustekinumab sur la fertilité humaine n’a pas été évalué (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
STELARA n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquents (> 5%) dans les phases contrôlées des études cliniques sur le
psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique chez l’adulte
avec l’ustekinumab étaient des rhinopharyngites et des céphalées. La plupart ont été considérés
comme étant légers et n’ont pas nécessité d’interruption du traitement étudié. Les effets indésirables
les plus graves rapportés avec STELARA sont des réactions d’hypersensibilité graves incluant
l’anaphylaxie (voir rubrique 4.4). Le profil de sécurité global était similaire pour les patients atteints
de psoriasis, de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique.
Tableau des effets indésirables
Les données de sécurité décrites ci-dessous reflètent l’exposition de sujets adultes à l’ustekinumab
dans 14 études de phase 2 et de phase 3 menées chez 6 709 patients (4 135 atteints de psoriasis et/ou
de rhumatisme psoriasique, 1 749 atteints de la maladie de Crohn et 825 patients atteints de rectocolite
hémorragique). Cela inclut l’exposition à STELARA dans les phases contrôlées et non contrôlées des
études cliniques pendant au moins 6 mois ou 1 an (respectivement 4 577 et 3 253 patients atteints de
psoriasis, de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique) et
l’exposition pendant au moins 4 ou 5 ans (respectivement 1 482 et 838 patients atteints de psoriasis).
Le Tableau 3 fournit une liste des effets indésirables observés chez des adultes dans les études
cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite
hémorragique, ainsi que les effets indésirables déclarés depuis la mise sur le marché du produit. Les
effets indésirables sont classés par Classes de Systèmes d’Organes et par fréquence, en utilisant les
catégories suivantes : Très fréquent (≥ 1/10), Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), Peu fréquent (≥ 1/1 000 à
< 1/100), Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), Très rare (< 1/10 000), Fréquence indéterminée (ne peut être
estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets
indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
28
Tableau 3 Liste des effets indésirables
Classes de Systèmes
Fréquence : Effet indésirable
d’Organes
Infections et infestations
Fréquent : Infection des voies respiratoires supérieures,
rhinopharyngite, sinusite
Peu fréquent : Cellulite, infections dentaires, zona, infection des
voies respiratoires inférieures, infection virale des voies
respiratoires supérieures, infection mycotique vulvovaginale
Affections du système
immunitaire
Affections psychiatriques
Affections du système
nerveux
Affections respiratoires,
thoraciques et médiastinales
Peu fréquent : Réactions d’hypersensibilité (incluant rash, urticaire)
Rare : Réactions d’hypersensibilité graves (incluant anaphylaxie,
angioedème)
Peu fréquent : Dépression
Fréquent : Vertiges, céphalée
Peu fréquent : Paralysie faciale
Fréquent : Douleur oropharyngée
Peu fréquent : Congestion nasale
Rare : Alvéolite allergique, pneumopathie à éosinophiles
Très rare : Pneumopathie organisée*
Fréquent : Diarrhée, nausée, vomissements
Fréquent : Prurit
Peu fréquent : Psoriasis pustuleux, desquamation cutanée, acné
Rare : Erythrodermie, vascularite d’hypersensibilité
Très rare : Pemphigoïde bulleuse
Fréquent : Dorsalgie, myalgie, arthralgie
Fréquent : Fatigue, érythème au site d’injection, douleur au site
d’injection
Peu fréquent : Réactions au site d’injection (incluant hémorragie,
hématome, induration, gonflement et prurit), asthénie
Affections gastro-intestinales
Affections de la peau et du
tissu sous-cutané
Affections musculo-
squelettiques et systémiques
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration
*
Voir rubrique 4.4, Réactions d’hypersensibilité systémique et respiratoire.
Description de certains effets indésirables
Infections
Dans les études contrôlées versus placebo chez des patients atteints de psoriasis, de rhumatisme
psoriasique, de la maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique, le taux d’infections ou infections
graves, a été similaire entre le groupe de patients traités par l’ustekinumab et celui recevant le placebo.
Dans les phases contrôlées
versus
placebo de ces études cliniques, le taux d’infections a été de
1,36 par patient-année dans le groupe de patients traités par ustekinumab et de 1,34 dans le groupe de
patients traités par placebo. Des infections graves sont survenues au taux de 0,03 par patient-année de
suivi chez les patients traités par ustekinumab (30 infections graves pour 930 patient-années de suivi)
et de 0,03 chez les patients traités par placebo (15 infections graves pour 434 patient-années de suivi)
(voir rubrique 4.4).
Dans les phases contrôlées et non-contrôlées des études cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme
psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, représentant 11 581 patient-années
d’exposition chez 6 709 patients, le suivi médian était de 1,0 année ; 1,1 année pour les études sur les
maladies psoriasiques, 0,6 année pour les études sur la maladie de Crohn et 1,0 année pour les études
sur la rectocolite hémorragique. Concernant les patients traités par l’ustekinumab, le taux des
infections a été de 0,91 par patient-année de suivi et le taux des infections graves de 0,02 par patient-
29
année (199 infections graves pour 11 581 patient-années de suivi), les infections graves rapportées
incluaient pneumonie, abcès anal, cellulite, diverticulite, gastro-entérite et infections virales.
Dans les études cliniques, les patients atteints d’une tuberculose latente traités simultanément avec de
l’isoniazide n’ont pas développé de tuberculose.
Tumeurs malignes
Dans les phases contrôlées versus placebo des études cliniques dans le psoriasis, le rhumatisme
psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, l’incidence des tumeurs malignes à
l’exception des cancers de la peau non-mélanome a été de 0,11 pour 100 patient-années chez les
patients traités par ustekinumab (1 patient pour 929 patient-années de suivi) comparé à 0, 23 chez les
patients traités par placebo (1 patient pour 434 patient-années de suivi). L’incidence des cancers de la
peau non-mélanome a été de 0,43 par 100 patient-années de suivi chez les patients traités par
ustekinumab (4 patients pour 929 patient-années de suivi) comparé à 0,46 chez les patients traités par
placebo (2 patients pour 433 patient-années de suivi).
Dans les phases contrôlées et non-contrôlées des études cliniques dans le psoriasis, le rhumatisme
psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, représentant 11 561 patient-années
d’exposition chez 6 709 patients, le suivi médian était de 1,0 année ; 1,1 année pour les études dans les
maladies psoriasiques, 0,6 année pour les études dans la maladie de Crohn et 1,0 année pour les études
dans la rectocolite hémorragique. Des tumeurs malignes, excluant les cancers de la peau non-
mélanome ont été rapportées chez 62 patients sur 11 561 patient-années de suivi (incidence de
0,54 pour 100 patients-année de suivi pour les patients traités par ustekinumab). L’incidence des
tumeurs malignes rapportées chez les patients traités par ustekinumab était comparable à l’incidence
attendue dans la population générale (ratio standardisé d’incidence = 0,93 [intervalle de confiance à
95% : 0,71, 1,20], ajusté à l’âge, au sexe et à l’ethnie). Les tumeurs malignes les plus fréquemment
rapportées, autre que le cancer de la peau non-mélanome, étaient le cancer de la prostate, le cancer
colorectal, le mélanome et le cancer du sein. L’incidence des cancers de la peau non-mélanome était
de 0,49 pour 100 patient-années de suivi chez les patients traités par ustekinumab (56 patients sur
11 545 patient-années de suivi). Le ratio de patients atteints de cancer de la peau basocellulaire versus
spinocellulaire (3:1) est comparable au ratio attendu dans la population générale (voir rubrique 4.4).
Réactions d’hypersensibilité
Au cours des phases contrôlées des études cliniques de l’ustekinumab sur le psoriasis et le rhumatisme
psoriasique, des rashs et des urticaires ont chacun été observés chez < 1% des patients (voir
rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Patients pédiatriques de 6 ans et plus atteints de psoriasis en plaques
La sécurité de l’ustekinumab a été étudiée dans deux études de phase 3 portant sur des patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère. La première étude portait sur
110 patients âgés de 12 à 17 ans traités sur une durée allant jusqu’à 60 semaines et la seconde étude
portait sur 44 patients âgés de 6 à 11 ans traités sur une durée allant jusqu’à 56 semaines. En général,
les évènements indésirables rapportés dans ces deux études avec des données de sécurité allant jusqu’à
1 an étaient similaires à ceux observés dans les précédentes études menées chez des patients adultes
atteints de psoriasis en plaques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Des doses uniques allant jusqu’à 6 mg/kg ont été administrées par voie intraveineuse au cours des
études cliniques sans toxicité dose-limitante. En cas de surdosage, il est recommandé que le patient
30
soit surveillé afin de détecter tout signe ou symptôme évoquant des effets indésirables et qu’un
traitement symptomatique approprié soit immédiatement instauré.
5.
5.1
PROPRIETÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs d’interleukine, Code ATC :
L04AC05.
Mécanisme d’action
L’ustekinumab est un anticorps monoclonal IgG1 entièrement humain qui se lie spécifiquement à la
sous-unité protéique p40 commune aux cytokines humaines interleukine (IL)-12 et IL-23.
L’ustekinumab inhibe la bioactivité de l’IL-12 et de l’IL-23 humaines en empêchant la p40 de se lier
au récepteur protéique IL-12R1 exprimé à la surface de cellules immunitaires. L’ustekinumab ne
peut pas se lier à l’IL-12 ou à l’IL-23 si elles sont préalablement fixées à leurs récepteurs cellulaires de
surface IL-12R1. Il est donc peu probable que l’ustekinumab contribue à la cytotoxicité médiée par le
complément ou par les anticorps des cellules comportant des récepteurs à l’IL-12 et/ou IL-23. IL-12 et
IL-23 sont des cytokines hétérodimériques sécrétées par des cellules présentatrices d’antigènes
activées telles que les macrophages et les cellules dendritiques. Chacune des cytokines participent aux
fonctions immunitaires ; l’IL-12 stimule les cellules natural killer (NK) et conduit à la différenciation
des lymphocytes T CD4+ vers le phénotype T helper 1 (Th1), l’IL-23 induit la différenciation en
lymphocyte T helper 17 (Th17). Cependant, une anomalie de la régulation des IL-12 et IL-23 a été
associée à des maladies à médiation immunitaire, telles que le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la
maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.
En se fixant à la sous-unité p40 commune aux IL-12 et IL-23, l’ustekinumab peut exercer ses effets
cliniques à la fois sur le psoriasis, sur le rhumatisme psoriasique, sur la maladie de Crohn et sur la
rectocolite hémorragique par inhibition des voies cytokiniques Th1 et Th17, qui occupent une place
centrale dans la physiopathologie de ces maladies.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, le traitement par ustekinumab a conduit durant la
phase d’induction à une diminution des marqueurs inflammatoires, incluant la protéine C-réactive
(CRP) et la calprotectine fécale, qui s’est maintenue tout au long de la phase d’entretien. La CRP a été
mesurée pendant l’étude d’extension et les diminutions observées pendant l’entretien ont été
généralement maintenues jusqu’à la semaine 252.
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, le traitement par ustekinumab a conduit durant
la phase d’induction à une diminution des marqueurs inflammatoires, incluant la CRP et la
calprotectine fécale, qui s’est maintenue tout au long de la phase d’entretien et de l’étude d’extension
jusqu’à la semaine 92.
Immunisation
Pendant le suivi à long terme de l’étude Psoriasis 2 (PHOENIX 2), les patients adultes traités par
STELARA pendant au moins 3,5 ans ont vu leurs réponses en anticorps vis-à-vis des vaccins
pneumococcique polysaccaridique et anti-tétanique augmenter de façon similaire au groupe contrôle
psoriasis non traité par voie systémique. Une proportion similaire de patients adultes a développé des
taux protecteurs d’anticorps anti-pneumococciques et anti-tétaniques et les titres d’anticorps étaient
similaires chez les patients traités par STELARA et dans le groupe contrôle.
Efficacité clinique
Psoriasis en plaques (Adultes)
La sécurité et l’efficacité de l’ustekinumab ont été évaluées dans deux études randomisées, en double
aveugle
versus
placebo chez 1 996 patients présentant un psoriasis en plaques modéré à sévère et qui
étaient candidats à la photothérapie ou à un autre traitement systémique. De plus, une étude
31
randomisée, simple aveugle investigateur,
versus
traitement actif a comparé l’ustekinumab et
l’étanercept chez des patients présentant un psoriasis en plaques modéré à sévère, qui n’avaient pas
répondu, ou qui présentaient une contre-indication, ou qui étaient intolérants à la ciclosporine, au
MTX ou à la puvathérapie.
L’étude Psoriasis 1 (PHOENIX 1) a porté sur 766 patients. 53% de ces patients n’ont pas répondu,
étaient intolérants, ou avaient une contre-indication à un autre traitement systémique. Les patients
randomisés dans le groupe ustekinumab ont reçu une dose de 45 mg ou de 90 mg aux semaines 0 et 4
puis la même dose toutes les 12 semaines. Les patients randomisés pour recevoir un placebo aux
semaines 0 et 4 ont ensuite effectué un cross-over et ont reçu l’ustekinumab (45 mg ou 90 mg) aux
semaines 12 et 16 puis toutes les 12 semaines. Les patients randomisés initialement dans le groupe
ustekinumab qui ont présenté une réponse PASI 75 (c’est-à-dire une amélioration par rapport à
l’inclusion d’au moins 75% du score PASI : Psoriasis Area and Severity Index) aux semaines 28 et 40
ont été à nouveau randomisés pour recevoir l’ustekinumab toutes les 12 semaines ou un placebo (c.-à-
d., arrêt du traitement actif). Les patients qui ont été re-randomisés pour recevoir un placebo à la
semaine 40 ont reçu à nouveau le traitement par l’ustekinumab à la posologie d’origine lorsqu’ils
atteignaient une baisse d’au moins 50% de l’amélioration de leur score PASI obtenue à la semaine 40.
Tous les patients ont été suivis jusqu’à plus de 76 semaines après la première administration du
traitement à l’étude.
L’étude Psoriasis 2 (PHOENIX 2) a porté sur 1 230 patients. 61% de ces patients ne répondaient pas,
étaient intolérants, ou avaient une contre-indication à un autre traitement systémique. Les patients
randomisés dans le groupe ustekinumab ont reçu des doses de 45 mg ou 90 mg aux semaines 0 et 4
suivies par une dose supplémentaire à la semaine 16. Les patients randomisés pour recevoir un placebo
aux semaines 0 et 4 ont effectué un cross-over pour recevoir l’ustekinumab (45 mg ou 90 mg) aux
semaines 12 et 16. Tous les patients ont été suivis jusqu’à plus de 52 semaines après la première
administration du traitement à l’étude.
L’étude Psoriasis 3 (ACCEPT) a porté sur 903 patients présentant un psoriasis modéré à sévère, qui
n’avaient pas répondu, ou qui présentaient une contre-indication, ou qui étaient intolérants à un autre
traitement systémique, et a comparé l’efficacité de l’ustekinumab à celle de l’étanercept et a évalué la
sécurité de l’ustekinumab et celle de l’étanercept. Pendant les 12 semaines
versus
traitement actif, les
patients étaient randomisés pour recevoir l’étanercept (50 mg deux fois par semaine), l’ustekinumab
45 mg aux semaines 0 et 4, ou l’ustekinumab 90 mg aux semaines 0 et 4.
Les caractéristiques de la maladie à l’inclusion étaient en général similaires pour tous les groupes
traités dans les études Psoriasis 1 et 2, avec un score PASI médian de 17 à 18 à l’inclusion, une surface
corporelle atteinte (SCA) médiane à l’inclusion ≥ 20 et un score DLQI (Dermatology Life Quality
Index ou indice dermatologique de qualité de vie) médian compris entre 10 et 12. Environ un tiers
(Etude Psoriasis 1) et un quart (Etude Psoriasis 2) des sujets présentaient un rhumatisme psoriasique
(Rhum Pso). Un degré similaire de sévérité de la maladie a également été observé dans l’étude
Psoriasis 3.
Le critère principal de ces études était la proportion de patients qui atteignait une réponse PASI 75 à la
semaine 12 par rapport à l’inclusion (voir Tableaux 4 et 5).
Tableau 4 Résumé des réponses cliniques dans l’étude Psoriasis 1 (PHOENIX 1) et l’étude
Psoriasis 2 (PHOENIX 2)
Semaine 12
Semaine 28
2 doses (semaine 0 et semaine 4)
3 doses (semaine 0,
semaine 4 et semaine 16)
PBO
45 mg
90 mg
45 mg
90 mg
Etude Psoriasis 1
Nombre de patients
255
255
256
250
243
randomisés
26
213 (84%)
a
220 (86%)
a
228 (91%) 234 (96%)
Réponse PASI 50 N (%)
(10%)
32
Réponse PASI 75 N (%)
Réponse PASI 90 N (%)
PGA
b
blanchi ou minimal
N (%)
Nombre de patients ≤ 100 kg
Réponse PASI 75 N (%)
Nombre de patients > 100 kg
Réponse PASI 75 N (%)
Etude Psoriasis 2
Nombre de patients
randomisés
Réponse PASI 50 N (%)
Réponse PASI 75 N (%)
Réponse PASI 90 N (%)
PGA
b
blanchi ou minimal
N (%)
Nombre de patients ≤ 100 kg
Réponse PASI 75 N (%)
Nombre de patients > 100 kg
Réponse PASI 75 N (%)
a
b
8 (3%)
5 (2%)
10 (4%)
166
6 (4%)
89
2 (2%)
171 (67%)
a
106 (42%)
a
151 (59%)
a
168
124 (74%)
87
47 (54%)
170 (66%)
a
94 (37%)
a
156 (61%)
a
164
107 (65%)
92
63 (68%)
178 (71%)
123 (49%)
146 (58%)
164
130 (79%)
86
48 (56%)
191 (79%)
135 (56%)
160 (66%)
153
124 (81%)
90
67 (74%)
410
41
(10%)
15 (4%)
3 (1%)
18 (4%)
290
12 (4%)
120
3 (3%)
409
342 (84%)
a
273 (67%)
a
173 (42%)
a
277 (68%)
a
297
218 (73%)
112
55 (49%)
411
367 (89%)
a
311 (76%)
a
209 (51%)
a
300 (73%)
a
289
225 (78%)
121
86 (71%)
397
369 (93%)
276 (70%)
178 (45%)
241 (61%)
287
217 (76%)
110
59 (54%)
400
380 (95%)
314 (79%)
217 (54%)
279 (70%)
280
226 (81%)
119
88 (74%)
p < 0,001 pour ustekinumab 45 mg ou 90 mg
versus
placebo (PBO).
PGA = Physician Global Assessment
Tableau 5
Résumé des réponses cliniques dans l’étude Psoriasis 3 (ACCEPT) à la semaine 12
Etude Psoriasis 3
Etanercept
Ustekinumab
24 doses
2 doses (semaine 0 et semaine 4)
(50 mg deux fois
45 mg
90 mg
par semaine)
Nombre de patients randomisés
347
209
347
Réponse PASI 50 N (%)
286 (82%)
181 (87%)
320 (92%)
a
Réponse PASI 75 N (%)
197 (57%)
141 (67%)
b
256 (74%)
a
Réponse PASI 90 N (%)
80 (23%)
76 (36%)
a
155 (45%)
a
PGA blanchi ou minimal N (%)
170 (49%)
136 (65%)
a
245 (71%)
a
Nombre de patients ≤ 100 kg
251
151
244
Réponse PASI 75 N (%)
154 (61%)
109 (72%)
189 (77%)
Nombre de patients > 100 kg
96
58
103
Réponse PASI 75 N (%)
43 (45%)
32 (55%)
67 (65%)
a
b
p < 0,001 pour ustekinumab 45 mg ou 90 mg
versus
étanercept.
p = 0,012 pour ustekinumab 45 mg
versus
étanercept
Dans l’étude Psoriasis 1, le maintien du PASI 75 était significativement supérieur dans le groupe traité
en continu comparé au groupe ayant arrêté le traitement actif (p < 0,001). Les résultats étaient
similaires quelle que soit la dose d’ustekinumab. A 1 an (Semaine 52), 89% des patients re-randomisés
en traitement d’entretien étaient répondeurs PASI 75, comparé à 63% des patients du groupe re-
randomisés placebo (arrêt du traitement actif) (p < 0,001). A 18 mois (Semaine 76), 84% des patients
re-randomisés en traitement d’entretien étaient répondeurs PASI 75 comparé à 19% des patients du
groupe re-randomisés placebo (arrêt du traitement actif). A 3 ans (Semaine 148), 82% des patients re-
randomisés en traitement d’entretien étaient répondeurs PASI 75. Après 5 ans (Semaine 244), 80% des
patients re-randomisés en traitement d’entretien étaient répondeurs PASI 75.
Chez les patients re-randomisés placebo, et qui reprenaient leur traitement par l’ustekinumab aux
doses initialement reçues suite à une perte ≥ 50% de l’amélioration de leur score PASI, 85% ont atteint
à nouveau une réponse PASI 75 dans les 12 semaines suivant la reprise du traitement.
33
Dans l’étude Psoriasis 1, à la semaine 2 et à la semaine 12, l’amélioration du DLQI a été
significativement supérieure par rapport à l’inclusion dans chaque groupe de traitement ustekinumab
versus
placebo. L’amélioration a été maintenue à la semaine 28. Des améliorations significatives
comparables ont été observées dans l’étude Psoriasis 2 aux semaines 4 et 12, maintenues jusqu’à la
semaine 24. Dans l’étude Psoriasis 1, une amélioration significative du psoriasis unguéal (selon le Nail
Psoriasis Severity Index), des composantes physiques et mentales du score SF-36 et de l’Echelle
Visuelle Analogique (EVA) Démangeaisons, a été observée dans chaque groupe de traitement par
l’ustekinumab comparé au placebo. Dans l’étude Psoriasis 2, le Hospital Anxiety and Depression
Scale (HADS) et le Work Limitation Questionnaire (WLQ) étaient également significativement
améliorés dans chaque groupe de traitement par l’ustekinumab comparé au placebo.
Rhumatisme psoriasique (RP) (Adultes)
Il a été montré que l’ustekinumab améliore les signes et symptômes, la fonction physique et la qualité
de vie et réduit le taux de progression des atteintes articulaires périphériques des adultes atteints de
rhumatisme psoriasique actif.
La sécurité et l’efficacité de l’ustekinumab ont été évaluées dans deux études cliniques randomisées,
en double aveugle
versus
placebo, chez 927 patients présentant un rhumatisme psoriasique actif
(≥ 5 articulations gonflées et ≥ 5 articulations douloureuses) malgré un traitement par des anti-
inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) ou par un traitement de fond antirhumatismal (DMARD). Les
patients de ces études présentaient un diagnostic de rhumatisme psoriasique depuis au moins 6 mois.
Des patients de chaque sous-type de rhumatisme psoriasique ont été recrutés, incluant la polyarthrite
sans nodules rhumatoïdes (39%), la spondylite avec arthrite périphérique (28%), l’arthrite
périphérique asymétrique (21%), atteinte des interphalangiennes distales (12%) et l’arthrite mutilante
(0,5%). Dans les deux études, plus de 70% et 40% des patients présentaient respectivement une
enthésite et une dactylite à l’inclusion. Les patients ont été randomisés pour recevoir un traitement par
ustekinumab 45 mg, 90 mg, ou le placebo par voie sous-cutanée aux semaines 0 et 4, suivi par une
administration toutes les 12 semaines. Approximativement 50% des patients ont poursuivi le
traitement par MTX à doses stables (≤ 25 mg/semaine).
Dans l’Étude Rhumatisme Psoriasique 1 (PSUMMIT I) et l’Étude Rhumatisme Psoriasique 2
(PSUMMIT II), respectivement 80% et 86% des patients ont été précédemment traités par des
DMARDs. Dans l’Étude 1, un précédent traitement par des médicaments anti-TNF-α n’était pas
autorisé. Dans l’Étude 2, la majorité des patients (58%, n = 180) ont été précédemment traités par un
ou plusieurs anti-TNF-α ; parmi ces patients, plus de 70% avaient arrêté leur traitement anti-TNF-α
pour cause de manque d’efficacité ou d’intolérance à tout moment.
Signes et symptômes
Le traitement par l’ustekinumab a entraîné des améliorations significatives des mesures de l’activité de
la maladie comparé au placebo à la semaine 24. Le critère principal était le pourcentage de patients
ayant obtenu une réponse ACR 20 (score American College of Rheumatology) à la semaine 24. Les
résultats d’efficacité principaux sont montrés dans le Tableau 6 ci-dessous.
Tableau 6
Nombre de patients qui ont obtenu une réponse clinique dans l’Étude Rhumatisme
Psoriasique 1 (PSUMMIT I) et 2 (PSUMMIT II) à la semaine 24
Étude Rhumatisme Psoriasique 1
PBO
45 mg
90 mg
Nombre de
patients
randomisés
Réponse
ACR 20, N (%)
Réponse
ACR 50, N (%)
Réponse
ACR 70, N (%)
206
47 (23%)
18 (9%)
5 (2%)
205
87 (42%)
a
51 (25%)
a
25 (12%)
a
204
101 (50%)
a
57 (28%)
a
29 (14%)
a
Étude Rhumatisme Psoriasique 2
PBO
45 mg
90 mg
104
21 (20%)
7 (7%)
3 (3%)
103
45 (44%)
a
18 (17%)
b
7 (7%)
c
105
46 (44%)
a
24 (23%)
a
9 (9%)
c
34
Nombre de patients
avec SCA≥ 3%
d
Réponse
PASI 75, N (%)
Réponse
PASI 90, N (%)
Réponse
combinée
PASI 75 et
ACR 20, N (%)
146
16 (11%)
4 (3%)
8 (5%)
145
83 (57%)
a
60 (41%)
a
40 (28%)
a
149
93 (62%)
a
65 (44%)
a
62 (42%)
a
80
4 (5%)
3 (4%)
2 (3%)
80
41 (51%)
a
24 (30%)
a
24 (30%)
a
81
45 (56%)
a
36 (44%)
a
31 (38%)
a
Nombre de
154
153
154
74
74
73
patients ≤ 100 kg
Réponse
39 (25%)
67 (44%)
78 (51%)
17 (23%)
32 (43%)
34 (47%)
ACR 20, N (%)
Nombre de patients
105
105
111
54
58
57
avec SCA≥ 3%
d
Réponse
14 (13%)
64 (61%)
73 (66%)
4 (7%)
31 (53%)
32 (56%)
PASI 75, N (%)
Nombre de
52
52
50
30
29
31
patients > 100 kg
Réponse
8 (15%)
20 (38%)
23 (46%)
4 (13%)
13 (45%)
12 (39%)
ACR 20, N (%)
Nombre de patients
41
40
38
26
22
24
avec SCA≥ 3%
d
Réponse
2 (5%)
19 (48%)
20 (53%)
0
10 (45%)
13 (54%)
PASI 75, N (%)
a
p < 0,001
b
p < 0,05
c
p = NS
d
Nombre de patients avec une surface corporelle atteinte (SCA) par le psoriasis ≥ 3% à l’inclusion
Les réponses ACR 20, 50 et 70 ont continué de s’améliorer ou se sont maintenues jusqu’aux
semaines 52 (Études Rhumatisme Psoriasique 1 et 2) et 100 (Étude Rhumatisme Psoriasique 1). Dans
l’Étude Rhumatisme Psoriasique 1, les réponses ACR 20 à la semaine 100 ont été obtenues chez 57%
et 64% des patients, traités respectivement par 45 mg et 90 mg de Stelara. Dans l’Étude Rhumatisme
Psoriasique 2, les réponses ACR 20 à la semaine 52 ont été obtenues chez 47% et 48% des patients
traités respectivement par 45 mg et 90 mg de Stelara.
La proportion de patients obtenant une modification du critère de réponse du rhumatisme
psoriasique (PsARC) était aussi significativement meilleure dans les groupes ustekinumab comparé au
groupe placebo à la semaine 24. Les réponses PsARC se sont maintenues jusqu’aux semaines 52
et 100. Une plus grande proportion de patients traités par l’ustekinumab, qui avaient une spondylite
avec arthrite périphérique en tant que forme principale, ont démontré une amélioration de
50 et 70% des scores BASDAI (Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index) comparé au
placebo à la semaine 24.
Les réponses observées dans les groupes traités par l’ustekinumab étaient similaires chez les patients
recevant et ne recevant pas de MTX de façon concomitante et se sont maintenues jusqu’aux
semaines 52 et 100. Les patients précédemment traités par anti-TNF-α ayant reçu l’ustekinumab, ont
obtenu une meilleure réponse à la semaine 24 que les patients recevant le placebo (réponse ACR 20 à
la semaine 24 pour 45 mg et 90 mg respectivement de 37% et 34%, comparé au placebo 15% ;
p < 0,05) et les réponses se sont maintenues jusqu’à la semaine 52.
Pour les patients présentant une enthésite et/ou une dactylite à l’inclusion, une amélioration
significative du score d’enthésites et de dactylites a été observée dans les groupes ustekinumab
comparé au groupe placebo à la semaine 24 dans l’Étude Rhumatisme Psoriasique 1. Dans l’Étude
Rhumatisme Psoriasique 2, une amélioration significative du score d’enthésites et une amélioration
numérique (non statistiquement significative) du score de dactylites ont été observées dans le groupe
35
de traitement par ustekinumab 90 mg comparé au groupe placebo à la semaine 24. Les améliorations
du score d’enthésites et du score de dactylites se sont maintenues jusqu’aux semaines 52 et 100.
Réponse radiographique
Les atteintes structurales au niveau des mains et des pieds étaient mesurées par la variation du score
total de van der Heijde-Sharp (vdH-S score) modifié pour le rhumatisme psoriasique par l’addition des
articulations interphalangiennes distales de la main, par rapport aux valeurs initiales. Une analyse
intégrée pré-spécifiée combinant les données de 927 patients dans les Etudes Rhumatisme
psoriasique 1 et 2 a été réalisée. L’ustekinumab a démontré une diminution statistiquement
significative du taux de progression des atteintes structurales comparé au placebo à la semaine 24,
mesurée par la variation du score vdH-S total modifié (score moyen ± ET de 0,97 ± 3,85 dans le
groupe placebo comparé à 0,40 ± 2,11 et 0,39 ± 2,40 dans les groupes ustekinumab 45 mg (p < 0,05)
et 90 mg (p < 0,001) respectivement). Ce résultat repose sur l’Etude Rhumatisme Psoriasique 1.
L’effet est considéré démontré, indépendamment de l’utilisation concomitante de méthotrexate et s’est
maintenu jusqu’aux semaines 52 (analyse intégrée) et 100 (Etude Rhumatisme Psoriasique 1).
Fonction physique et qualité de vie
Les patients traités par l’ustekinumab ont montré une amélioration significative de la fonction
physique évaluée par l’indice HAQ-DI (Disability Index of the Health Assessment Questionnaire) à la
semaine 24. La proportion de patients obtenant une amélioration cliniquement significative ≥ 0,3 du
score HAQ-DI par rapport à l’inclusion était également significativement meilleure dans les groupes
ustekinumab en comparaison au placebo. L’amélioration du score HAQ-DI par rapport à l’inclusion
s’est maintenue jusqu’aux semaines 52 et 100.
Une amélioration significative des scores DLQI a été constatée dans les groupes ustekinumab comparé
au placebo à la semaine 24 et s’est maintenue jusqu’aux semaines 52 et 100. Dans l’Étude
Rhumatisme Psoriasique 2, une amélioration significative des scores FACIT-F (Functional
Assessment of Chronic Illness Therapy - Fatigue) a été constatée dans les groupes ustekinumab
comparé au placebo à la semaine 24. La proportion de patients obtenant une amélioration cliniquement
significative de la fatigue (4 points au score FACIT-F) était également significativement plus
importante dans les groupes ustekinumab comparé au placebo. Les améliorations des scores FACIT se
sont maintenues jusqu’à la semaine 52.
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études
réalisées avec l’ustekinumab dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique atteinte
d’arthrite juvénile idiopathique (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage
pédiatrique).
Psoriasis en plaques de la population pédiatrique
Il a été montré que l’ustekinumab améliore les signes et symptômes et la qualité de vie des adolescents
âgés de 6 ans et plus atteints de psoriasis en plaques.
Patients adolescents (12 à 17 ans)
L’efficacité de l’ustekinumab a été étudiée chez 110 adolescents âgés de 12 à 17 ans présentant un
psoriasis en plaques modéré à sévère dans le cadre d’une étude multicentrique de phase 3, randomisée,
en double aveugle
versus
placebo (CADMUS). Les patients ont été randomisés pour recevoir un
placebo (n = 37) ou la dose recommandée d’ustekinumab (voir rubrique 4.2 ; n = 36) ou la demi-dose
recommandée d’ustekinumab (n = 37) par injection sous-cutanée aux semaines 0 et 4, suivi par une
injection toutes les 12 semaines. À la semaine 12, les patients traités par placebo ont changé de
traitement pour recevoir l’ustekinumab.
Les patients ayant un score PASI ≥ 12, un score PGA ≥ 3 et une surface corporelle atteinte (SCA) d’au
moins 10%, et qui étaient candidats à la photothérapie ou à un traitement systémique, étaient éligibles
pour l’étude. Environ 60% des patients avaient déjà été exposés à un traitement systémique
conventionnel ou à la photothérapie. Environ 11% des patients avaient déjà été exposés à des agents
biologiques.
36
Le critère principal était la proportion de patients qui atteignaient un score PGA blanchi (0) ou
minimal (1) à la semaine 12. Les critères secondaires incluaient les réponses PASI 75 et PASI 90, la
variation par rapport à l’inclusion du score CDLQI (Children’s Dermatology Life Quality Index) et la
variation par rapport à l’inclusion du score total PedsQL (Paediatric Quality of Life Inventory), à la
semaine 12. À la semaine 12, les sujets traités par ustekinumab présentaient une amélioration
significativement supérieure de leur psoriasis et de leur qualité de vie comparativement aux sujets
ayant reçu un placebo (Tableau 7).
L’efficacité a été suivie chez tous les patients pendant 52 semaines après la première administration de
l’agent étudié. Considérant la proportion de patients présentant un score PGA blanchi (0) ou minimal
(1) et la proportion de répondeurs PASI 75, il existe une différence entre le groupe traité par
ustekinumab et le placebo lors de la première visite post-inclusion à la semaine 4, atteignant un
maximum à la semaine 12. Les améliorations des scores PGA, PASI, CDLQI et PedsQL se sont
maintenues jusqu’à la semaine 52 (Tableau 7).
Tableau 7
Résumé des critères primaires et secondaires aux semaines 12 et 52
Étude Psoriasis de l’adolescent (CADMUS) (12 à 17 ans)
Semaine 12
Placebo
Nombre de patients randomisés
PGA
PGA blanchi (0) ou minimal (1)
PGA blanchi (0)
PASI
Répondeurs PASI 75
Répondeurs PASI 90
Répondeurs PASI 100
CDLQI
CDLQI de 0 ou 1
b
PedsQL
Variation par rapport à
l’inclusion
d
Moyenne (ET)
a
b
Semaine 52
Dose recommandée
d’ustekinumab
N (%)
35
20 (57,1%)
13 (37,1%)
28 (80,0%)
23 (65,7%)
13 (37,1%)
20 (57,1%)
7,26 (10,92)
N (%)
37
2 (5,4%)
1 (2,7%)
4 (10,8%)
2 (5,4%)
1 (2,7%)
6 (16,2%)
3,35 (10,04)
Dose recommandée
d’ustekinumab
N (%)
36
25 (69,4%)
a
17 (47,2%)
a
29 (80,6%)
a
22 (61,1%)
a
14 (38,9%)
a
18 (50,0%)
c
8,03 (10,44)
e
c
d
e
p < 0,001
CDLQI : le CDLQI est un score utilisé en dermatologie pour évaluer l’impact d’une atteinte cutanée sur la qualité de
vie liée à la santé dans la population pédiatrique. Un score CDLQI de 0 ou 1 indique l’absence d’impact sur la qualité
de vie de l’enfant.
p = 0,002
PedsQL : le PedsQL est une mesure générale de qualité de vie liée à la santé développée pour les populations
d’enfants et d’adolescents. Pour le groupe placebo à la semaine 12, N = 36.
p = 0,028
Durant la phase contrôlée versus placebo jusqu’à la semaine 12, l’efficacité dans les groupes recevant
la dose recommandée et la demi-dose recommandée était généralement comparable sur le critère
primaire (69,4% et 67,6% respectivement) bien qu’il soit mis en évidence un effet-dose pour des
critères d’efficacité plus difficiles à atteindre (par exemple, PGA blanchi (score 0), PASI 90). Au-delà
de la semaine 12, l’efficacité était généralement plus élevée et plus soutenue dans le groupe recevant la
dose recommandée par rapport au groupe recevant la demi- dose recommandée. Dans ce dernier, une
perte d’efficacité modeste a été plus fréquemment observée vers la fin de chacune des périodes
d’administration de 12 semaines. Le profil de sécurité de la dose recommandée et celui de la demi-
dose recommandée étaient comparables.
37
Enfants (6 à 11 ans)
L’efficacité de l’ustekinumab a été étudiée chez 44 patients pédiatriques âgés de 6 à 11 ans présentant
un psoriasis en plaques modéré à sévère dans le cadre d’une étude multicentrique de phase 3, en
ouvert, à bras unique (CADMUS Jr.). Les patients ont été traités à la dose recommandée
d’ustekinumab (voir rubrique 4.2 ; n = 44) par injection sous-cutanée aux semaines 0 et 4, suivi d’une
injection toutes les 12 semaines (Q12S).
Les patients ayant un score PASI ≥ 12, un score PGA ≥ 3 et une surface corporelle atteinte (SCA) d’au
moins 10%, et qui étaient candidats à un traitement systémique ou à la photothérapie, étaient éligibles
pour l’étude. Environ 43 % des patients avaient déjà été exposés à un traitement systémique
conventionnel ou à la photothérapie. Environ 5% des patients avaient déjà été exposés à des agents
biologiques.
Le critère principal était la proportion de patients qui atteignaient un score PGA blanchi (0) ou
minimal (1) à la semaine 12. Les critères secondaires incluaient les réponses PASI 75 et PASI 90, et la
variation par rapport à l’inclusion du score CDLQI (Children’s Dermatology Life Quality Index) à la
semaine 12. À la semaine 12, les patients traités par ustekinumab présentaient une amélioration
significativement supérieure de leur psoriasis et de leur qualité de vie liée à la santé (Tableau 8).
L’efficacité a été suivie chez tous les patients pendant 52 semaines après la première administration de
l’agent étudié. La proportion de patients présentant un score PGA blanchi (0) ou minimal (1) à la
semaine 12 était de 77,3 %. L’efficacité (définie comme PGA 0 ou 1) était observée dès la première
visite post-inclusion à la semaine 4 et la proportion de sujets ayant obtenu un score PGA de 0 ou 1 a
augmenté jusqu’à la semaine 16, puis est restée relativement stable jusqu’à la semaine 52. Les
améliorations des scores PGA, PASI et CDLQI se sont maintenues jusqu’à la semaine 52 (Tableau 8).
Tableau 8
Résumé des critères primaires et secondaires aux semaines 12 et 52
Étude Psoriasis pédiatrique (CADMUS Jr.) (6 à 11 ans)
Semaine 52
Semaine 12
Dose recommandée
d’ustekinumab
N (%)
44
34 (77,3 %)
17 (38,6 %)
37 (84,1 %)
28 (63,6 %)
15 (34,1 %)
(N = 39)
24 (61,5 %)
Dose recommandée
d’ustekinumab
N (%)
41
31 (75,6 %)
23 (56,1 %)
36 (87,8 %)
29 (70,7 %)
22 (53,7 %)
(N = 36)
21 (58,3 %)
Patients inclus
PGA
PGA blanchi (0) ou minimal (1)
PGA blanchi (0)
PASI
Répondeurs PASI 75
Répondeurs PASI 90
Répondeurs PASI 100
CDLQI
a
Patients avec CDLQI > 1 à
l’inclusion
CDLQI de 0 ou 1
a
CDLQI : le CDLQI est un score utilisé en dermatologie pour évaluer l’impact d’une atteinte cutanée sur la qualité de
vie liée à la santé dans la population pédiatrique. Un score CDLQI de 0 ou 1 indique l’absence d’impact sur la qualité
de vie de l’enfant.
Maladie de Crohn
La sécurité et l’efficacité de l’ustekinumab ont été évaluées dans trois études multicentriques
randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo chez des patients adultes atteints d’une
maladie de Crohn active modérée à sévère (score CDAI [Crohn’s Disease Activity Index] ≥ 220 et
≤ 450). Le programme de développement clinique consistait en deux études d’induction intraveineuse
de 8 semaines (UNITI-1 et UNITI-2) suivies d’une étude d’entretien randomisée, sous-cutanée de
44 semaines (IM-UNITI), ce qui représente 52 semaines de traitement.
38
Les études d’induction incluaient 1 409 (UNITI-1, n = 769 ; UNITI-2, n = 640) patients. Le critère
primaire d’évaluation des deux études d’induction était la proportion de sujets présentant une réponse
clinique (définie comme une réduction du score CDAI ≥ 100 points) à la semaine 6. Les données
d’efficacité ont été recueillies et analysées jusqu’à la semaine 8 pour les deux études. L’administration
concomitante de corticoïdes oraux, d’immunomodulateurs, d’aminosalicylates et d’antibiotiques était
autorisée et 75% des patients ont continué à recevoir au moins un de ces médicaments. Dans les deux
études, les patients étaient randomisés pour recevoir une administration intraveineuse unique de la
dose recommandée en fonction du poids d’environ 6 mg/kg (voir Tableau 1, rubrique 4.2), d’une dose
fixe de 130 mg d’ustekinumab ou d’un placebo à la semaine 0.
Les patients de l’étude UNITI-1 étaient en échec ou intolérants à un précédent traitement anti-TNFα.
Environ 48% des patients avaient présenté un échec lors d’1 précédent traitement anti-TNF et 52%
avaient échoué à 2 ou 3 précédents traitements anti-TNFα. Dans cette étude, 29,1% des patients
avaient présenté une réponse initiale insuffisante (non-répondeurs primaires), 69,4% avaient répondu
mais étaient en échappement après une réponse initiale (non-répondeurs secondaires) et 36,4% étaient
intolérants aux anti-TNFα.
Les patients de l’étude UNITI-2 étaient en échec à au moins un traitement conventionnel, incluant les
corticoïdes ou immunomodulateurs, et étaient naïfs d’anti-TNFα (68,6%) ou avaient précédemment
reçu un traitement anti-TNFα sans échec (31,4%).
Dans UNITI-1 et UNITI-2, une proportion significativement supérieure de patients présentait une
réponse et une rémission cliniques dans le groupe traité par ustekinumab comparativement au placebo
(Tableau 9). Chez les patients traités par ustekinumab, la réponse et la rémission cliniques étaient
significatives dès la semaine 3 et ont continué à s’améliorer jusqu’à la semaine 8. Dans ces études
d’induction, l’efficacité était plus élevée et plus durable dans le groupe recevant une dose déterminée
en fonction du poids comparativement au groupe de dose 130 mg. Un dosage par palier est donc
recommandé pour l’induction intraveineuse.
Tableau 9 : Induction de la réponse et de la rémission cliniques dans les études UNITI-1 et UNITI 2
UNITI-1*
UNITI-2**
Placebo
Dose
Placebo
Dose
N = 247
recommandée
N = 209
recommandée
d’ustekinumab
d’ustekinumab
N = 249
N = 209
a
Rémission clinique, semaine 8
18 (7,3%)
52 (20,9%)
41 (19,6%)
84 (40,2%)
a
Réponse clinique (100 points),
53 (21,5%)
84 (33,7%)
b
60 (28,7%) 116 (55,5%)
a
semaine 6
Réponse clinique (100 points),
50 (20,2%)
94 (37,8%)
a
67 (32,1%) 121 (57,9%)
a
semaine 8
Réponse 70 points, semaine 3
67 (27,1%)
101 (40,6%)
b
66 (31,6%) 106 (50,7%)
a
Réponse 70 points, semaine 6
75 (30,4%)
109 (43,8%)
b
81 (38,8%) 135 (64,6%)
a
La rémission clinique est définie comme un score CDAI < 150 ; La réponse clinique est définie comme une réduction du
score CDAI d’au moins 100 points ou un état de rémission clinique
La réponse 70 points est définie comme une réduction du score CDAI d’au moins 70 points
* Échec des anti-TNFα
** Échec des traitements conventionnels
a
p < 0,001
b
p < 0,01
L’étude d’entretien (IM-UNITI) a évalué 388 patients ayant obtenu une réponse clinique de 100 points
à la semaine 8 après un traitement d’induction par ustekinumab dans les études UNITI-1 et UNITI-2.
Les patients étaient randomisés pour recevoir un traitement d’entretien sous-cutané par 90 mg
d’ustekinumab toutes les 8 semaines, ou 90 mg d’ustekinumab toutes les 12 semaines ou un placebo
pendant 44 semaines (pour la posologie recommandée pour le traitement d’entretien, voir rubrique 4.2
du RCP de STELARA Solution injectable (flacon) et Solution injectable en seringue préremplie).
39
Une proportion significativement supérieure de patients a maintenu une rémission et une réponse
cliniques dans les groupes traités par ustekinumab comparativement au groupe placebo à la
semaine 44 (voir Tableau 10).
Tableau 10 :Maintien de la réponse et de la rémission cliniques dans l’étude IM-UNITI (semaine 44 ;
52 semaines après l’initiation avec la dose d’induction)
Placebo*
90
mg
90
mg
d’ustekinumab d’ustekinumab
toutes les
toutes les
8 semaines
12 semaines
N = 131
N = 128
N = 129
Rémission clinique
36%
53%
a
49%
b
Réponse clinique
44%
59%
b
58%
b
Rémission clinique sans corticoïdes
30%
47%
a
43%
c
Rémission clinique chez les patients :
en rémission au début du traitement
46% (36/79)
67% (52/78)
a
56% (44/78)
d’entretien
issus de l’étude CRD3002
44% (31/70)
63% (45/72)
c
57% (41/72)
c
naïfs d’anti-TNFα
49% (25/51)
65% (34/52)
57% (30/53)
§
issus de l’étude CRD3001
26% (16/61)
41% (23/56)
39% (22/57)
La rémission clinique est définie comme un score CDAI < 150 ; La réponse clinique est définie comme une réduction du
score CDAI d’au moins 100 points ou un état de rémission clinique
* Le groupe placebo était constitué des patients ayant répondu à l’ustekinumab et randomisés pour recevoir le placebo
au début du traitement d’entretien.
† Patients présentant une réponse clinique 100 points à l’ustekinumab au début du traitement d’entretien
Patients ayant présenté un échec sous traitement conventionnel, mais pas sous traitement anti-TNFα
§
Patients réfractaires/intolérants aux anti-TNFα
a
p < 0,01
b
p < 0,05
c
significatif de manière nominale (p < 0,05)
Dans l’étude IM-UNITI, lors d’un traitement toutes les 12 semaines la réponse à l’ustekinumab n’a
pas été maintenue chez 29 des 129 patients, et une adaptation posologique a été autorisée pour qu’ils
reçoivent l’ustekinumab toutes les 8 semaines. L’échappement après une réponse initiale était défini
par un score CDAI ≥ 220 points et une augmentation du score CDAI ≥ 100 points par rapport à
l’inclusion. Chez ces patients, une rémission clinique a été obtenue chez 41,4% des patients
16 semaines après l’adaptation posologique.
Les patients qui ne présentaient pas de réponse clinique à l’induction par ustekinumab à la semaine 8
des études d’induction UNITI-1 et UNITI-2 (476 patients) sont entrés dans la portion non randomisée
de l’étude d’entretien (IM-UNITI) et ont reçu une injection sous-cutanée de 90 mg d’ustekinumab à ce
moment-là. Huit semaines plus tard, 50,5% des patients avaient obtenu une réponse clinique et
continuaient de recevoir la dose d’entretien toutes les 8 semaines ; parmi ces patients poursuivant le
traitement d’entretien, une majorité a présenté une réponse maintenue (68,1%) et obtenu une rémission
(50,2%) à la semaine 44, à des proportions similaires aux patients ayant initialement répondu à
l’induction par ustekinumab.
Sur 131 patients ayant répondu à l’induction par ustekinumab et randomisés dans le groupe placebo au
début de l’étude d’entretien, 51 ont par la suite présenté une perte de réponse et reçu 90 mg
d’ustekinumab par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines. La majorité des patients ayant présenté
une perte de réponse et repris l’ustekinumab l’ont fait dans les 24 semaines suivant la perfusion
d’induction. Sur ces 51 patients, 70,6% ont obtenu une réponse clinique et 39,2% ont obtenu une
rémission clinique 16 semaines après avoir reçu la première dose sous-cutanée d’ustekinumab.
Dans IM-UNITI, les patients ayant poursuivi l’étude jusqu’à la semaine 44 étaient éligibles à
continuer le traitement dans une étude d’extension. Parmi les 718 patients qui sont entrés et ont été
traités dans l’étude d’extension, la rémission et la réponse cliniques étaient généralement maintenues
40
jusqu’à la semaine 252, chez les patients en échec aux anti-TNF et chez les patients en échec aux
traitements conventionnels.
Aucun nouveau risque lié à la sécurité n’a été identifié après maximum 5 ans de traitement chez les
patients atteints de maladie de Crohn.
Endoscopie
Dans une sous-étude, l’aspect endoscopique de la muqueuse a été évalué chez 252 patients présentant
une activité initiale de la maladie à l’endoscopie les rendant éligibles à l’inclusion. Le critère primaire
d’évaluation était le changement par rapport à l’inclusion du score SES-CD (Simplified Endoscopic
Disease Severity Score for Crohn’s Disease), un score composite portant, au niveau de 5 segments
iléo-coliques, sur la présence/taille des ulcères, la proportion de surface muqueuse couverte par des
ulcères, la proportion de surface muqueuse présentant toute autre lésion et la présence/le type de
rétrécissements/sténoses. À la semaine 8, après une dose unique d’induction en intraveineuse, le
changement du score SES-CD était supérieur dans le groupe ustekinumab (n = 155, changement
moyen = -2,8) comparativement au groupe placebo (n = 97, changement moyen = -0,7, p = 0,012).
Réponse sur les fistules
Dans un sous-groupe de patients présentant des fistules avec écoulement à l’inclusion (8,8% ; n = 26),
12/15 (80%) des patients traités par ustekinumab ont obtenu une réponse sur les fistules sous
44 semaines (définie comme une réduction du nombre de fistules avec écoulement ≥ 50% par rapport
à l’inclusion dans l’étude d’induction) comparé à 5/11 (45,5%) des patients exposés au placebo.
Qualité de vie liée à la santé
La qualité de vie liée à la santé a été évaluée par les questionnaires sur la maladie inflammatoire
intestinale (IBDQ) et SF-36. À la semaine 8, les patients recevant l’ustekinumab ont montré des
améliorations supérieures, de manière statistiquement significative, et importantes sur le plan clinique,
du score total IBDQ et de la composante mentale du score SF-36 dans les études UNITI-1 et UNITI-2,
et de la composante physique du score SF-36 dans l’étude UNITI-2, comparativement au placebo. Ces
améliorations se sont généralement mieux maintenues chez les patients traités par ustekinumab dans
l’étude IM-UNITI jusqu’à la semaine 44 comparativement au placebo. L’amélioration de la qualité de
vie liée à la santé était généralement maintenue pendant l’étude d’extension jusqu’à la semaine 252.
Rectocolite hémorragique
La sécurité et l’efficacité de l’ustekinumab a été évaluée dans deux études multicentriques
randomisées, en double aveugle, contre placebo, menées chez des patients adultes atteints de
rectocolite hémorragique active modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 ; sous-score endoscopique
≥ 2). Le programme de développement clinique comprenait une étude d’induction intraveineuse
(appelée UNIFI-I) avec un traitement allant jusqu’à 16 semaines, suivie par une étude d’entretien de
sevrage randomisée avec administration sous-cutanée de 44 semaines (appelée UNIFI-M),
représentant au moins 52 semaines de traitement.
Les résultats de l’efficacité présentés pour UNIFI-I et UNIFI-M étaient basés sur un examen central
des endoscopies.
L’étude UNIFI-I a inclus 961 patients. Le critère d’inclusion principal pour l’étude d’induction était la
proportion de patients en rémission clinique à la semaine 8. Les patients ont été randomisés pour
recevoir une injection intraveineuse unique soit de la dose par paliers recommandée d’environ 6 mg/kg
(voir Tableau 1, rubrique 4.2), soit d’une dose fixe de 130 mg d’ustekinumab, soit d’un placebo à la
semaine 0.
Des doses concomitantes de corticoïdes, d’immunomodulateurs et d’aminosalicylates par voie orale
ont été autorisées, et 90% des patients ont continué à recevoir au moins l’un de ces médicaments. Les
patients inclus devaient avoir présenté un échec à un traitement conventionnel (corticoïdes ou
immunomodulateurs) ou à au moins un agent biologique (antagoniste du TNFα et/ou vedolizumab).
49% des patients avaient présenté un échec au traitement conventionnel, mais pas au traitement par un
agent biologique (dont 94% étaient naïfs de traitement par agent biologique). 51% des patients avaient
41
présenté un échec ou étaient intolérants à un agent biologique. Environ 50% des patients (dont 48%
étaient des non répondeurs primaires) avaient présenté un échec à au moins 1 traitement par anti-
TNF précédent, et 17% des patients avaient présenté un échec à au moins 1 traitement par anti-TNF
et vedolizumab.
Dans l’étude UNIFI-I, une proportion significativement plus importante de patients étaient en
rémission clinique dans le groupe traité par ustekinumab par rapport au placebo à la semaine 8
(Tableau 11). Dès la semaine 2, la visite de l’étude prévue le plus tôt, et lors de chaque visite par la
suite, une proportion plus importante de patients traités par ustekinumab ne présentaient pas
d’hémorragie rectale ou avaient obtenu une fréquence normale des selles, par rapport aux patients
ayant reçu le placebo. Des différences significatives dans le score Mayo partiel et la rémission
symptomatique ont été obtenues entre l’ustekinumab et le placebo dès la semaine 2.
L’efficacité était plus élevée dans le groupe de dose par paliers (6 mg/kg) par rapport au groupe de
dose 130 mg pour des critères d’évaluation sélectionnés, et l’administration par paliers est donc la
dose d’induction intraveineuse recommandée.
Tableau 11 :Résumé des principaux critères d’évaluation de l’efficacité dans UNIFI-I (semaine 8)
Placebo
Dose recommandée
N = 319
d’ustekinumab
£
N = 322
Rémission clinique*
5%
16%
a
Chez les patients ayant présenté un échec au
9% (15/158)
19% (29/156)
c
traitement conventionnel, mais pas à un agent
biologique
Chez les patients ayant présenté un échec à un agent
1% (2/161)
13% (21/166)
b
biologique
¥
Chez les patients ayant présenté un échec à la fois à
0% (0/47)
10% (6/58)
c
un TNF et au vedolizumab
Réponse clinique
§
31%
62%
a
Chez les patients ayant présenté un échec au
35% (56/158)
67% (104/156)
b
traitement conventionnel, mais pas à un agent
biologique
Chez les patients ayant présenté un échec à un agent
27% (44/161)
57% (95/166)
b
biologique
¥
Chez les patients ayant présenté un échec à la fois à
28% (13/47)
52% (30/58)
c
un TNF et au vedolizumab
Cicatrisation de la muqueuse
14%
27%
a
Chez les patients ayant présenté un échec au
21% (33/158)
33% (52/156)
c
traitement conventionnel, mais pas à un agent
biologique
Chez les patients ayant présenté un échec à un agent
7% (11/161)
21% (35/166)
b
biologique
Rémission symptomatique
23%
45%
b
Rémission symptomatique et cicatrisation de la
8%
21%
b
muqueuse combinées
42
£
Dose de perfusion de l’ustekinumab calculée en utilisant le schéma posologique basé sur le poids précisé dans le
Tableau 1.
** La rémission clinique est définie par un score Mayo ≤ 2 points, sans sous-score individuel > 1.
§
La réponse clinique est définie par une diminution du score Mayo de ≥ 30% et ≥ 3 points par rapport aux valeurs de
référence, avec soit une diminution du sous-score de saignement rectal de ≥ 1 par rapport aux valeurs de référence, soit
un sous-score de saignement rectal de 0 ou de 1.
¥
Anti-TNFα et/ou vedolizumab.
La cicatrisation de la muqueuse est définie par un sous-score Mayo endoscopique de 0 ou 1.
La rémission symptomatique est définie par un sous-score Mayo de la fréquence des selles de 0 ou 1 et un sous-score de
saignement rectal de 0.
La rémission symptomatique et la cicatrisation de la muqueuse combinées sont définies par un sous-score de fréquence
des selles de 0 ou 1, un sous-score de saignement rectal de 0 et un sous-score endoscopique de 0 ou 1.
a
p < 0,001
b
Nominalement significatif (p < 0,001)
c
Nominalement significatif (p < 0,05)
UNIFI-M a évalué 523 patients ayant obtenu une réponse clinique avec une seule administration IV
d’ustekinumab dans UNIFI-I. Les patients ont été randomisés pour recevoir un schéma d’entretien par
voie sous-cutanée de soit 90 mg d’ustekinumab toutes les 8 semaines, soit 90 mg d’ustekinumab toutes
les 12 semaines ou un placebo pendant 44 semaines (pour les recommandations concernant la
posologie d’entretien, se reporter à la rubrique 4.2 des RCP de STELARA Solution pour injection
(flacon) et Solution pour injection en seringue pré-remplie).
Une proportion plus importante de patients étaient en rémission clinique dans les deux groupes traités
par ustekinumab par rapport au groupe placebo à la semaine 44 (voir Tableau 12).
Tableau 12 :Résumé des principaux critères d’évaluation de l’efficacité dans UNIFI-M (semaine 44;
52 semaines à compter de l’instauration de la dose d’induction)
Placebo*
90 mg
90 mg
N =
175
d’ustekinumab d’ustekinumab
toutes les
toutes les
8 semaines
12 semaines
N =
176
N =
172
a
Rémission clinique**
24%
44%
38%
b
Chez les patients ayant présenté un échec
31% (27/87)
48% (41/85)
d
49% (50/102)
d
au traitement conventionnel, mais pas à
un agent biologique
Chez les patients ayant présenté un échec
17% (15/88)
40% (36/91)
c
23% (16/70)
d
à un agent biologique
¥
Chez les patients ayant présenté un échec
15% (4/27)
33% (7/21)
e
23% (5/22)
e
à la fois à un TNF et au vedolizumab
Maitien de la réponse clinique jusqu’à la
45%
71%
a
68%
a
semaine 44
§
Chez les patients ayant présenté un échec
51% (44/87)
78% (66/85)
c
77% (78/102)
c
au traitement conventionnel, mais pas à
un agent biologique
Chez les patients ayant présenté un échec
39% (34/88)
65% (59/91)
a
56% (39/70)
b
à un agent biologique
¥
Chez les patients ayant présenté un échec
41% (11/27)
67% (14/21)
e
50% (11/22)
e
à la fois à un TNF et au vedolizumab
Cicatrisation de la muqueuse
29%
51%
a
44%
b
Maintien de la réponse clinique jusqu’à la
38% (17/45)
58% (22/38)
65% (26/40)
c
semaine 44
£
Rémission clinique sans corticoïdes
23%
42%
a
38%
b
Rémission durable
ǁ
35%
57%
c
48%
d
Rémission symptomatique
45%
68%
c
62%
d
Rémission symptomatique et cicatrisation de
28%
48%
c
41%
d
la muqueuse combinées
43
* Après la réponse à l’ustekinumab IV.
** La rémission clinique est définie par un score Mayo ≤ 2 points, sans sous-score individuel > 1.
§
La réponse clinique est définie par une diminution du score Mayo de ≥ 30% et ≥ 3 points par rapport aux valeurs de
référence, avec soit une diminution du sous-score de saignement rectal de ≥ 1 par rapport aux valeurs de référence, soit
un sous-score de saignement rectal de 0 ou de 1.
¥
Anti-TNFα et/ou vedolizumab.
La cicatrisation de la muqueuse est définie par un sous-score Mayo endoscopique de 0 ou 1.
£
Le maintien de la rémission clinique jusqu’à la semaine 44 est définie comme les patients en rémission clinique
jusqu’à la semaine 44 parmi les patients en rémission clinique à la visite de référence de l’entretien.
La rémission clinique sans corticoïdes est définie comme les patients en rémission clinique et ne recevant pas de
corticoïdes à la semaine 44.
ǁ
La rémission durable est définie par une rémission de Mayo partielle ≥ 80% pour toutes les visites avant la semaine 44
et une rémission de Mayo partielle à la dernière visite (semaine 44).
La rémission symptomatique est définie par un sous-score Mayo de la fréquence des selles de 0 ou 1 et un sous-score
de saignement rectal de 0.
La rémission symptomatique et la cicatrisation de la muqueuse combinées sont définies par un sous-score de
fréquence des selles de 0 ou 1, un sous-score de saignement rectal de 0 et un sous-score endoscopique de 0 ou 1
a
p < 0,001
b
p < 0,05
c
Nominalement significatif (p < 0,001)
d
Nominalement significatif (p < 0,05)
e
Non statistiquement significatif
L’effet bénéfique de l’ustekinumab sur la réponse clinique, la guérison de la muqueuse et la rémission
clinique a été observé pendant la période d’induction et la période d’entretien, à la fois chez les
patients ayant présenté un échec à un traitement conventionnel mais pas à un traitement biologique, et
chez les patients ayant présenté un échec à au moins un traitement anti-TNFα antérieur, y compris
chez les patients ayant présenté une non-réponse primaire au traitement anti-TNF α. Un effet
bénéfique a également été observé pendant l’induction chez les patients qui présentaient un échec à au
moins un traitement par anti-TNFα antérieur et par vedolizumab, cependant le nombre de patients dans
ce sous-groupe était trop faible pour tirer des conclusions définitives sur l’effet bénéfique dans ce
groupe pendant l’entretien.
Répondeurs à la semaine 16 à l’induction par ustekinumab
Les patients traités par ustekinumab qui ne répondaient pas à la semaine 8 de l’étude UNIFI-I ont reçu
une administration de 90 mg d’ustekinumab par voie SC à la semaine 8 (36% des patients). Parmi ces
patients, 9% des patients qui étaient initialement randomisés à la dose d’induction recommandée ont
obtenu une rémission clinique et 58% ont obtenu une réponse clinique à la semaine 16.
Les patients qui n’obtenaient pas de réponse clinique à l’induction par ustekinumab à la semaine 8 de
l’étude UNIFI-I mais qui présentaient une réponse à la semaine 16 (157 patients) sont entrés dans la
partie non randomisée d’UNIFI-M et ont continué à recevoir une administration d’entretien toutes les
8 semaines ; chez ces patients, une majorité (62%) ont maintenu une réponse et 30% ont obtenu une
rémission à la semaine 44.
Etude d’extension
Dans UNIFI, les patients ayant poursuivi l’étude jusqu’à la semaine 44 étaient éligibles à continuer le
traitement dans une étude d’extension. Parmi les 588 patients qui sont entrés et ont été traités dans
l’étude d’extension, la rémission symptomatique était généralement maintenue jusqu’à la semaine 92,
chez les patients ayant présenté un échec à un traitement conventionnel (mais pas à un traitement
biologique) et chez les patients ayant présenté un échec à un traitement biologique, y compris ceux qui
présentaient un échec à la fois à un traitement par anti-TNF et par vedolizumab.
Aucun nouveau risque lié à la sécurité n’a été identifié dans cette étude d’extension après 2 ans de
traitement chez les patients atteints de rectocolite hémorragique.
Normalisation endoscopique
La normalisation endoscopique était définie par un sous-score Mayo endoscopique de 0 et a été
observée dès la semaine 8 de l’étude UNIFI-I. À la semaine 44 d’UNIFI-M, elle était atteinte chez
44
24% et 29% des patients traités par ustekinumab toutes les 12 ou 8 semaines, respectivement, par
rapport à 18% des patients du groupe placebo.
Guérison histologique et histo-endoscopique de la muqueuse
La guérison histologique (définie par une infiltration neutrophile dans < 5% des cryptes, pas
destruction des cryptes et pas d’érosion, d’ulcérations ou de tissu de granulation) a été évaluée à la
semaine 8 d’UNIFI-I et la semaine 44 d’UNIFI-M. À la semaine 8, après une dose d’induction
intraveineuse unique, une proportion significativement plus importante de patients du groupe recevant
la dose recommandée ont obtenu une guérison histologique (36%) par rapport aux patients du groupe
placebo (22%). À la semaine 44, on a observé un maintien de cet effet chez un nombre
significativement plus grand de patients en phase de guérison histologique dans les groupes
ustekinumab toutes les 12 semaines (54%) et toutes les 8 semaines (59%) par rapport au groupe
placebo (33%).
Un critère combiné de guérison histo-endoscopique de la muqueuse, défini par les patients présentant
à la fois une guérison de la muqueuse et une guérison histologique, a été évalué à la semaine 8
d’UNIFI-I et à la semaine 44 d’UNIFI-M. Les patients recevant l’ustekinumab à la dose recommandée
ont présenté une amélioration significative du critère d’évaluation de la guérison histo-endoscopique
de la muqueuse à la semaine 8 dans le groupe ustekinumab (18%) par rapport au groupe placebo (9%).
À la semaine 44, on a observé le maintien de cet effet chez un nombre significativement plus
important de patients en guérison histo-endoscopique de la muqueuse dans le groupe ustekinumab
toutes les 12 semaines (39%) et dans le groupe ustekinumab toutes les 8 semaines (46%) par rapport
au groupe placebo (24%).
Qualité de vie liée à la santé
La qualité de vie liée à la santé a été évaluée à l'aide des questionnaires IBDQ (Inflammatory Bowel
Disease), SF-36 et EuroQoL-5D (EQ-5D).
À la semaine 8 d’UNIFI-I, les patients traités par ustekinumab ont présenté des améliorations
significativement plus importantes et cliniquement significatives du score total de l’IBDQ, de l’EQ-
5D, de l’EQ-5D VAS, du score de synthèse de la composante mentale du SF-36 et du score de
synthèse de la composante physique du SF-36, par rapport au placebo. Ces améliorations se sont
maintenues chez les patients traités par ustekinumab dans UNIFI-M jusqu’à la semaine 44.
L’amélioration de la qualité de vie liée à la santé, évaluée par l’IBDQ et le SF-36, était généralement
maintenue pendant l’étude d’extension jusqu’à la semaine 92.
Les patients recevant l’ustekinumab ont présenté des améliorations significativement plus importantes
de la productivité au travail, comme l’indiquent les réductions plus importantes de la déficience
globale au travail et de la perte d’activité, évaluées par le questionnaire WPAI-GH, par rapport aux
patients recevant le placebo.
Hospitalisations et chirurgies liées à la rectocolite hémorragique
Jusqu’à la semaine 8 d’UNIFI-I, les proportions d’hospitalisations liées à la rectocolite hémorragique
étaient significativement plus faibles chez les patients du groupe recevant la dose recommandée
d’ustekinumab (1,6%, 5/322) que chez ceux du groupe placebo (4,4%, 14/319). Aucun patient n’a subi
de chirurgie liée à la rectocolite hémorragique parmi les patients recevant l’ustekinumab à la dose
d’induction recommandée, contre 0,6% (2/319) des patients du groupe placebo.
Jusqu’à la semaine 44 d’UNIFI-M, un nombre significativement plus faible d’hospitalisations liées à
la rectocolite hémorragique a été observé chez les patients du groupe combiné ustekinumab (2,0%,
7/348) par rapport aux patients du groupe placebo (5,7%, 10/175). Un nombre moins élevé de patients
du groupe ustekinumab (0,6%, 2/348) ont subi une chirurgie liée à la rectocolite hémorragique par
rapport aux patients du groupe placebo (1,7%, 3/175) jusqu’à la semaine 44.
Immunogénicité
Des anticorps dirigés contre l’ustekinumab peuvent se développer durant le traitement par
ustekinumab, et la plupart sont neutralisants. La formation d’anticorps dirigés contre l’ustekinumab est
45
associée à une augmentation de la clairance de l’ustekinumab et à une diminution de l’efficacité de
l’ustekinumab, sauf chez les patients atteints de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique,
chez qui aucune diminution de l’efficacité n’a été observée. Il n’y a pas de corrélation apparente entre
la présence d’anticorps dirigés contre l’ustekinumab et la survenue de réactions au site d’injection.
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études
réalisées avec l’ustekinumab dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans la
maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant
l’usage pédiatrique).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Le temps médian nécessaire pour atteindre la concentration sérique maximale (t
max
) était de 8,5 jours
après une administration unique de 90 mg en sous-cutanée chez des sujets sains. Après administration
unique de 45 mg ou de 90 mg en sous-cutanée chez des patients présentant un psoriasis, les valeurs
médianes t
max
de l’ustekinumab étaient comparables à celles observées chez des sujets sains.
La biodisponibilité absolue de l’ustekinumab après une administration unique en sous-cutanée était
estimée à 57,2% chez les patients présentant un psoriasis.
Distribution
Le volume de distribution médian pendant la phase finale (Vz) après administration unique en
intraveineuse à des patients présentant un psoriasis était comprise entre 57 et 83 mL/kg.
Biotransformation
La voie métabolique exacte de l’ustekinumab n’est pas connue.
Elimination
La clairance médiane systémique (Cl) après administration unique en intraveineuse à des patients
présentant un psoriasis était comprise entre 1,99 et 2,34 mL/jour/kg. La demi-vie médiane (t
1/2
) de
l’ustekinumab était d’environ 3 semaines chez les patients présentant un psoriasis, un rhumatisme
psoriasique, une maladie de Crohn ou une rectocolite hémorragique, elle était comprise entre 15 et
32 jours sur l’ensemble des études ustekinumab réalisées dans le psoriasis et le rhumatisme
psoriasique. Dans une analyse pharmacocinétique de population, la clairance apparente (Cl/F) et le
volume de distribution apparent (V/F) étaient respectivement de 0,465 L/jour et de 15,7 L chez des
patients présentant un psoriasis. La Cl/F de l’ustekinumab n’était pas influencée par le sexe. L’analyse
pharmacocinétique de population a montré qu’il y avait une tendance vers une plus grande clairance
de l’ustekinumab chez les patients testés positivement aux anticorps anti-ustekinumab.
Linéarité de dose
L’exposition systémique de l’ustekinumab (C
max
et ASC) a augmenté de manière quasi-proportionnelle
à la dose après administration unique intraveineuse à des posologies comprises entre 0,09 mg/kg et
4,5 mg/kg ou après une administration unique sous-cutanée à des posologies comprises entre environ
24 mg et 240 mg chez des patients présentant un psoriasis.
Dose unique versus doses multiples
Les profils sériques de concentration de l’ustekinumab en fonction du temps étaient généralement
prévisibles après administration en sous-cutanée d’une dose unique ou de doses multiples. Chez les
patients atteints de psoriasis, les concentrations sériques à l’équilibre de l’ustekinumab ont été atteintes
à la semaine 28 après des doses initiales en sous-cutanée aux Semaines 0 et 4 suivies d’une dose toutes
les 12 semaines. La concentration médiane à l’équilibre était comprise entre 0,21 μg/mL et
0,26 μg/mL (45 mg) et entre 0,47 μg/mL et 0,49 μg/mL (90 mg) chez les patients atteints de psoriasis.
Il n’y avait pas d’accumulation apparente de la concentration sérique de l’ustekinumab au cours du
temps lors d’administrations sous-cutanées toutes les 12 semaines.
46
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique, après une dose
intraveineuse de ~6 mg/kg, à partir de la semaine 8, une posologie d'entretien de 90 mg d'ustekinumab
par voie sous-cutanée a été administrée toutes les 8 ou 12 semaines. La concentration d’ustekinumab à
l’état d’équilibre a été atteinte au début de la deuxième dose d'entretien. Chez les patients atteints de la
maladie de Crohn, les concentrations minimales médianes à l’état d’équilibre variaient de 1,97 µg/mL
à 2,24 µg/mL et de 0,61 µg/mL à 0,76 µg/mL lors de l’administration de 90 mg d'ustekinumab toutes
les 8 semaines ou toutes les 12 semaines, respectivement. Chez les patients atteints de rectocolite
hémorragique, les concentrations minimales médianes à l’état d’équilibre variaient de 2,69 µg/mL
à 3,09 µg/mL et de 0,92 µg/mL à 1,19 µg/mL lors de l’administration de 90 mg d'ustekinumab toutes
les 8 semaines ou toutes les 12 semaines. Les niveaux minimaux d’ustekinumab à l’état d'équilibre
résultant d’une administration de 90 mg d'ustekinumab toutes les 8 semaines ont été associés à des
taux plus élevés de rémission clinique comparés aux niveaux minimaux d’ustekinumab à l’état
d'équilibre après une administration de 90 mg toutes les 12 semaines.
Impact du poids sur la pharmacocinétique
Dans une analyse pharmacocinétique de population utilisant des données issues de patients atteints de
psoriasis, le poids s’est révélé être la covariable impactant le plus significativement la clairance de
l’ustekinumab. La Cl/F médiane chez les patients de poids > 100 kg était environ 55% plus importante
que chez les patients de poids ≤ 100 kg. Le V/F médian chez des patients de poids > 100 kg était
environ 37% plus important que chez ceux de poids ≤ 100 kg. Les concentrations sériques minimales
médianes résiduelles de l’ustekinumab chez des patients de poids plus élevé (> 100 kg) du groupe
90 mg étaient comparables à celles des patients de poids plus faible (≤ 100 kg) du groupe 45 mg. Des
résultats similaires ont été obtenus dans une analyse pharmacocinétique de population confirmatoire,
utilisant des données issues de patients atteints de rhumatisme psoriasique.
Adaptation de la posologie
Sur la base des données observées et des analyses PK de population, chez les patients atteints de la
maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique, les patients randomisés ayant perdu leur réponse au
traitement présentaient, au fil du temps, des concentrations sériques d’ustekinumab plus faibles par
rapport aux patients ne présentant pas de perte de réponse. Dans la maladie de Crohn, l’adaptation de
la posologie de 90 mg toutes les 12 semaines à 90 mg toutes les 8 semaines était associée à une
augmentation des concentrations plasmatiques minimales d’ustekinumab et à une augmentation
associée de l’efficacité. Dans la rectocolite hémorragique, des simulations basées sur un modèle PK de
population ont montré qu’une adaptation de la posologie de 90 mg toutes les 12 semaines à toutes les
8 semaines entraînerait une multiplication par 3 des concentrations minimales d’ustekinumab à l’état
d’équilibre. En outre, sur la base des données des essais cliniques menés chez des patients atteints de
rectocolite hémorragique, une relation exposition-réponse positive a été établie entre les
concentrations minimales, la rémission clinique et la guérison de la muqueuse.
.
Populations particulières
Aucune donnée pharmacocinétique n’est disponible concernant les patients présentant une insuffisance
rénale ou hépatique. Aucune étude spécifique n’a été conduite chez les patients âgés.
La pharmacocinétique de l’ustekinumab était généralement comparable entre les patients asiatiques et
non-asiatiques présentant un psoriasis ou une rectocolite hémorragique.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique, la variabilité de la
clairance de l’ustekinumab était affectée par le poids corporel, le taux d’albumine sérique, le sexe, et le
statut d’anticorps anti-ustekinumab, tandis que le poids corporel était la variable principale affectant le
volume de distribution. De plus, dans la maladie de Crohn, la clairance était affectée par la protéine C
réactive, le statut d’échec des anti-TNF et l’origine ethnique (asiatique versus non asiatique). L’impact
de ces covariables était de ± 20% des valeurs typiques ou de référence du paramètre PK respectif ;
ainsi, l’ajustement posologique n’est pas garanti pour ces covariables. L’utilisation concomitante
d’immunomodulateurs n’a pas eu d’impact significatif sur l’élimination de l’ustekinumab.
L’analyse pharmacocinétique de population n’a pas montré de signe d’effet du tabac ou de l’alcool sur
la pharmacocinétique de l’ustekinumab.
47
Les concentrations sériques d’ustekinumab chez les adolescents âgés de 6 à 17 ans atteints de
psoriasis, traités par la dose recommandée en fonction du poids, étaient généralement comparables à
celles de la population adulte atteinte de psoriasis traitée par la dose adulte. Les concentrations
sériques d’ustekinumab chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans (CADMUS) atteints de psoriasis
traités par la demi-dose recommandée en fonction du poids étaient généralement inférieures à celles
observées chez les adultes.
Régulation des enzymes du CYP450
Les effets de l’IL-12 ou de l’IL-23 sur la régulation des enzymes du CYP450 ont été évalués dans une
étude
in vitro
sur des hépatocytes humains, qui a montré que l’IL-12 et/ou l’IL-23 à des concentrations
de 10 ng/mL n’altéraient pas les activités enzymatiques du CYP450 humain (CYP1A2, 2B6, 2C9,
2C19, 2D6, ou 3A4; voir rubrique 4.5).
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration répétée, toxicologie des
fonctions de reproduction et de développement incluant des évaluations de pharmacologie de sécurité,
n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme (par exemple, organotoxicité). Dans les études de
toxicologie des fonctions de reproduction et de développement menées chez les singes cynomolgus,
aucun effet indésirable sur les indices de fertilité chez le mâle, ni aucune anomalie congénitale ou
toxicité sur le développement n’ont été observés. Aucun effet délétère sur les indices de fertilité chez
la femelle n’a été observé en utilisant un analogue d’un anticorps anti IL-12/23 chez les souris.
Les niveaux de doses utilisées dans les études animales étaient jusqu’à approximativement 45 fois
supérieurs à la dose maximale équivalente destinée à être administrée aux patients atteints de psoriasis
et ont conduit à des pics de concentrations sériques chez le singe plus de 100 fois supérieurs à ceux
observés chez l’homme.
Aucune étude de carcinogénicité n’a été effectuée avec l’ustekinumab en raison du manque de
modèles appropriés pour un anticorps sans réactivité croisée avec l’IL-12/23 p40 des rongeurs.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
L-histidine
Monochlorhydrate monohydraté de L-histidine
Polysorbate 80
Saccharose
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
6.3
Durée de conservation
STELARA 45 mg solution injectable
2 ans
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie
3 ans
48
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie
3 ans
Les seringues préremplies individuelles peuvent être conservées à température ambiante jusqu'à 30°C
pendant une période unique de 30 jours maximum dans le carton d'origine à l’abri de la lumière. Dans
les espaces prévus à cet effet sur le carton, inscrire la date à laquelle la seringue préremplie est retirée
pour la première fois du réfrigérateur ainsi que la date limite de son utilisation. La date à laquelle la
seringue ne doit plus être utilisée ne doit pas dépasser la date de péremption initiale imprimée sur le
carton. Une fois qu'une seringue a été conservée à température ambiante (jusqu'à 30 °C), elle ne doit
pas être remise au réfrigérateur. Jeter la seringue si elle n'est pas utilisée dans les 30 jours suivant sa
conservation à température ambiante ou à la date de péremption initiale, si celle-ci est antérieure.
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le flacon ou la seringue préremplie dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Si nécessaire, les seringues préremplies individuelles peuvent être conservées à température ambiante
jusqu'à 30°C (voir rubrique 6.3).
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
STELARA 45 mg solution injectable
0,5 mL de solution dans un flacon de 2 mL en verre de type I fermé par un bouchon pelliculé en
caoutchouc-butyle.
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie.
0,5 mL de solution dans une seringue de 1 mL en verre de type I avec une aiguille fixe en acier
inoxydable et un protège aiguille en caoutchouc naturel (un dérivé du latex). La seringue est équipée
d’un dispositif de protection de l’aiguille.
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie.
1 mL de solution dans une seringue de 1 mL en verre de type I avec une aiguille fixe en acier
inoxydable et un protège aiguille en caoutchouc naturel (un dérivé du latex). La seringue est équipée
d’un dispositif de protection de l’aiguille.
STELARA est disponible dans une boîte contenant 1 flacon ou 1 seringue préremplie.
6.6
Précautions particulières d’élimination et manipulation
Ne pas agiter la solution contenue dans le flacon ou la seringue préremplie de STELARA. Avant
administration sous-cutanée, la solution doit être inspectée visuellement pour mettre en évidence la
présence de particules ou un changement de coloration. La solution est limpide à légèrement
opalescente, incolore à jaune clair et peut contenir quelques petites particules protéiques translucides
ou blanches. Cette apparence n’est pas inhabituelle pour des solutions protéiques. Le médicament ne
doit pas être utilisé si la solution est décolorée ou laiteuse, ou si des particules étrangères sont
présentes. Avant administration, il convient de laisser STELARA atteindre la température ambiante
(approximativement une demi-heure). Des instructions détaillées pour l’utilisation sont mentionnées
dans la notice.
STELARA ne contient pas de conservateur ; tout médicament non utilisé restant dans le flacon ou la
seringue ne doit pas être utilisé. STELARA est contenu dans un flacon stérile à usage unique ou dans
une seringue préremplie à usage unique. La seringue, l’aiguille et le flacon ne doivent jamais être
réutilisés. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation
en vigueur.
Avec le flacon à dose unique, une seringue de 1 ml avec une aiguille de 27 gauge, ½ pouce (13 mm)
est recommandée.
49
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
STELARA 45 mg solution injectable
EU/1/08/494/001
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie.
EU/1/08/494/003
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie.
EU/1/08/494/004
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 16 janvier 2009
Date de dernier renouvellement : 19 septembre 2013
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
50
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
FABRICANTS DE LA SUBSTANCE ACTIVE D’ORIGINE BIOLOGIQUE
ET FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE
MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE
ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
51
A.
FABRICANTS DE LA SUBSTANCE ACTIVE D’ORIGINE BIOLOGIQUE ET
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse des fabricants des substances actives d’origine biologique
Janssen Biologics B.V.
Einsteinweg 101
NL-2333 CB Leiden
Pays-Bas
Janssen Sciences Ireland UC
Barnahely
Ringaskiddy
Co. Cork
Irlande
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Janssen Biologics B.V.
Einsteinweg 101
NL-2333 CB Leiden
Pays-Bas
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : Résumé des Caractéristiques
du Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURspour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de Gestion des Risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du risque) est franchie.
52
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
53
A. ÉTIQUETAGE
54
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
CARTON EXTERIEUR (130 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
STELARA 130 mg solution à diluer pour perfusion
ustekinumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 130 mg d’ustekinumab dans 26 mL.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : EDTA sel disodique dihydraté, L-histidine, monochlorhydrate monohydraté de L-
histidine, L-méthionine, polysorbate 80, saccharose, eau pour préparations injectables
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution à diluer pour perfusion
130 mg/26 mL
1 flacon
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Ne pas agiter.
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique seulement.
Voie intraveineuse après dilution.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
55
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/08/494/005
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée.
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC {numéro}
SN {numéro}
NN {numéro}
56
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
TEXTE ETIQUETTE FLACON (130 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
STELARA 130 mg solution à diluer pour perfusion
ustekinumab
2.
MODE D’ADMINISTRATION
Pour administration IV après dilution.
Ne pas agiter.
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
130 mg/26 mL
6.
AUTRE
57
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
TEXTE CARTON FLACON (45 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
STELARA 45 mg solution injectable
ustekinumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 45 mg d’ustekinumab dans 0,5 mL.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : Saccharose, L-histidine, monochlorhydrate monohydraté de L-histidine, polysorbate 80,
eau pour préparations injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
45 mg/0,5 mL
1 flacon
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Ne pas agiter.
Voie sous-cutanée.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
9.
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
58
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/08/494/001
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
STELARA 45 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC {numéro}
SN {numéro}
NN {numéro}
59
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
TEXTE ÉTIQUETTE DU FLACON (45 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
STELARA 45 mg solution injectable
ustekinumab
SC
2.
MODE D’ADMINISTRATION
3.
EXP
4.
Lot
5.
DATE DE PÉREMPTION
NUMÉRO DU LOT
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
45 mg/0,5 mL
6.
AUTRE
60
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
TEXTE CARTON SERINGUE PRÉREMPLIE (45 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie
ustekinumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque seringue préremplie contient 45 mg d’ustekinumab dans 0,5 mL.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : Saccharose, L-histidine, monochlorhydrate monohydraté de L-histidine, polysorbate 80,
eau pour préparations injectables. Le conditionnement de ce médicament contient du latex. Voir la
notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable en seringue préremplie
45 mg/0,5 mL
1 seringue préremplie
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Ne pas agiter.
Voie sous-cutanée.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Date limite d’utilisation dans le cas d’une conservation à température ambiante :
61
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Peut être conservé à température ambiante (jusqu’à 30°C) pendant une période unique allant jusqu’à
30 jours, mais sans dépasser la date de péremption initiale.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ELIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/08/494/003
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
STELARA 45 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
62
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC {numéro}
SN {numéro}
NN {numéro}
63
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
TEXTE ÉTIQUETTE SERINGUE PRÉREMPLIE (45 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
STELARA 45 mg injectable
ustekinumab
SC
2.
MODE D’ADMINISTRATION
3.
EXP
4.
Lot
5.
DATE DE PÉREMPTION
NUMÉRO DU LOT
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
45 mg/0,5 mL
6.
AUTRE
64
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
TEXTE CARTON SERINGUE PRÉREMPLIE (90 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie
ustekinumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque seringue préremplie contient 90 mg d’ustekinumab dans 1 mL.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : Saccharose, L-histidine, monochlorhydrate monohydraté de L-histidine, polysorbate 80,
eau pour préparations injectables. Le conditionnement de ce médicament contient du latex. Voir la
notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable en seringue préremplie
90 mg/1 mL
1 seringue préremplie
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Ne pas agiter.
Voie sous-cutanée.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Date limite d’utilisation dans le cas d’une conservation à température ambiante :
65
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Peut être conservé à température ambiante (jusqu’à 30°C) pendant une période unique allant jusqu’à
30 jours, mais sans dépasser la date de péremption initiale.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/08/494/004
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
STELARA 90 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
66
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC {numéro}
SN {numéro}
NN {numéro}
67
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
TEXTE ÉTIQUETTE SERINGUE PRÉREMPLIE (90 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
STELARA 90 mg injectable
ustekinumab
SC
2.
MODE D’ADMINISTRATION
3.
EXP
4.
Lot
5.
DATE DE PÉREMPTION
NUMÉRO DU LOT
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
90 mg/1 mL
6.
AUTRE
68
B. NOTICE
69
Notice : Information de l’utilisateur
STELARA 130 mg solution à diluer pour perfusion
ustekinumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Cette notice a été écrite pour la personne prenant le médicament.
-
-
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?:
1.
Qu’est-ce que Stelara et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Stelara
3.
Comment sera administré Stelara ?
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Stelara
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que Stelara et dans quel cas est-il utilisé ?
Qu’est-ce que Stelara
Stelara contient une substance active qui s’appelle ustekinumab, un anticorps monoclonal. Les
anticorps monoclonaux sont des protéines qui reconnaissent et se lient spécifiquement à certaines
protéines dans le corps.
Stelara appartient à un groupe de médicaments appelés « immunosuppresseurs ». Ces médicaments
agissent en affaiblissant partiellement le système immunitaire.
Dans quel cas Stelara est-il utilisé
Stelara est utilisé dans le traitement des maladies inflammatoires suivantes :
Maladie de Crohn modérée à sévère chez l’adulte
Rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l’adulte
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint de la maladie de
Crohn, vous recevrez d’abord d’autres médicaments. Si vous ne répondez pas suffisamment bien à ces
médicaments ou que vous y êtes intolérants, Stelara pourra vous être administré afin de réduire les
signes et les symptômes de votre maladie.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint de
rectocolite hémorragique, vous recevrez d’abord d’autres médicaments. Si vous ne répondez pas
suffisamment bien à ces médicaments ou que vous y êtes intolérant, Stelara pourra vous être
administré afin de réduire les signes et les symptômes de votre maladie.
70
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Stelara ?
N’utilisez jamais Stelara
Si vous êtes allergique à l’ustekinumab
ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous avez une infection évolutive
que votre médecin considère importante.
Si vous n’êtes pas sûr que l’une des situations ci-dessus s’applique à vous, parlez-en avec votre
médecin ou pharmacien avant d’utiliser Stelara.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Stelara. Votre médecin va vérifier votre
état de santé avant traitement. Assurez-vous d’informer votre médecin de toutes les maladies dont
vous souffrez avant traitement. Informez également votre médecin si vous avez été récemment à
proximité de quelqu’un qui pourrait avoir la tuberculose. Votre médecin vous examinera et fera un test
pour la tuberculose avant que vous ne preniez Stelara. Si votre médecin pense que vous êtes à risque
pour la tuberculose, vous pourrez recevoir des médicaments pour la traiter.
Faites attention aux effets indésirables graves :
Stelara peut provoquer des effets indésirables graves, incluant des réactions allergiques et des
infections. Vous devez faire attention à certains signes de maladie pendant que vous prenez Stelara.
Consultez le paragraphe « Effets indésirables graves » dans la rubrique 4 pour une liste complète de
ces effets indésirables.
Avant d’utiliser Stelara, informez votre médecin :
Si vous avez déjà eu une réaction allergique à Stelara.
Si vous n’êtes pas sûr, demandez à
votre médecin.
Si vous avez déjà eu un cancer quel qu’en soit le type
– car les immunosuppresseurs comme
Stelara affaiblissent partiellement le système immunitaire. Ceci peut augmenter le risque de
cancer.
Si vous avez ou avez récemment eu une infection ou si vous avez des orifices anormaux au
niveau de la peau (fistules).
Si vous avez de nouvelles lésions ou des lésions qui évoluent
sur les zones de psoriasis ou sur
la peau saine.
Si vous prenez d’autres traitements pour le psoriasis et/ou le rhumatisme psoriasique
– tel
qu’un autre immunosuppresseur ou une photothérapie (quand votre corps est traité avec un type
de lumière ultra-violet (UV)). Ces traitements peuvent également affaiblir partiellement le
système immunitaire. L’utilisation simultanée de ces traitements avec Stelara n’a pas été
étudiée. Cependant, il est possible que cela augmente le risque de maladies liées à un système
immunitaire plus faible.
Si vous recevez ou avez déjà reçu des injections pour traiter les allergies
– on ne sait pas si
Stelara peut les affecter.
Si vous avez 65 ans ou plus
– vous pouvez être plus sujet aux infections.
Si vous n’êtes pas sûr d’être ou non dans l’une des situations ci-dessus, parlez-en à votre médecin ou à
votre pharmacien avant d’utiliser Stelara.
Enfants et adolescents
Stelara n’est pas recommandé chez les enfants âgés de moins de 18 ans atteints d’une maladie de
Crohn ou de rectocolite hémorragique car il n’a pas été étudié dans cette tranche d’âge.
Autres médicaments, vaccins et Stelara
Informez votre médecin ou pharmacien :
Si vous prenez, avez pris récemment ou pourriez prendre tout autre médicament.
Si vous vous êtes récemment fait ou allez vous faire vacciner. Certains types de vaccins (vaccins
vivants) ne doivent pas être administrés pendant l’utilisation de Stelara.
71
Grossesse et allaitement
Il est préférable d’éviter l’utilisation de Stelara en cas de grossesse. Les effets de Stelara chez
les femmes enceintes sont inconnus. Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez
éviter de tomber enceinte et vous devez prendre une contraception adaptée pendant toute
l’utilisation de Stelara et jusqu’à 15 semaines au moins après le dernier traitement par Stelara.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil
à votre médecin.
L’ustekinumab peut passer dans le lait maternel. Si vous allaitez ou pensez allaiter, demandez
conseil à votre médecin. Vous devez décider avec lui si vous devez plutôt allaiter ou utiliser
Stelara. Ne faites pas les deux.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Stelara n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines.
Stelara contient du sodium
Stelara contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire essentiellement « sans
sodium ». Toutefois, avant que Stelara vous soit donné, il est mélangé à une solution contenant du
sodium. Parlez-en à votre médecin si vous suivez un régime à faible teneur en sel.
3.
Comment sera administré Stelara ?
Stelara doit être utilisé sous la responsabilité et la surveillance d’un médecin expérimenté dans le
diagnostic et le traitement de la maladie de Crohn ou de la rectocolite hémorragique.
Stelara 130 mg solution à diluer pour perfusion vous sera administré par votre médecin, à l’aide d’une
perfusion dans la veine de votre bras (perfusion intraveineuse) sur au moins une heure. Parlez avec
votre médecin afin de savoir quand vous recevrez vos injections et quand vous aurez vos rendez-vous
de suivi.
Quelle quantité de Stelara est administrée
Votre médecin déterminera la quantité de Stelara dont vous avez besoin et la durée du traitement.
Adultes âgés de 18 ans et plus
Le médecin déterminera la dose de perfusion intraveineuse recommandée pour vous en fonction
de votre poids corporel.
Votre poids corporel
Dose
≤ 55 kg
260 mg
> 55 kg à ≤ 85 kg
390 mg
> 85 kg
520 mg
Après la dose initiale intraveineuse, vous recevrez la dose suivante de Stelara 90 mg par une
injection sous votre peau (injection sous-cutanée) 8 semaines après, puis ensuite toutes les
12 semaines.
Comment Stelara est administré
La première dose de Stelara pour le traitement de la maladie de Crohn ou de la rectocolite
hémorragique est administrée par un médecin, à l’aide d’une perfusion dans la veine du bras
(perfusion intraveineuse).
Parlez à votre médecin de toute question sur l’administration de Stelara.
Si vous oubliez d’utiliser Stelara
Si vous oubliez ou manquez le rendez-vous pour l’administration de la dose, contactez votre médecin
pour reprogrammer votre rendez-vous.
72
Si vous arrêtez d’utiliser Stelara
Il n’est pas dangereux d’arrêter d’utiliser Stelara. Cependant, si vous arrêtez, vos symptômes peuvent
revenir.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Effets indésirables graves
Certains patients peuvent avoir des effets indésirables graves qui peuvent nécessiter un traitement
urgent.
Réactions allergiques – elles peuvent nécessiter un traitement urgent. Informez votre
médecin ou cherchez immédiatement une aide médicale d’urgence si vous constatez l’un
des signes suivants.
Les réactions allergiques graves (« anaphylaxie ») sont rares chez les personnes prenant
Stelara (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000). Les signes incluent :
o
difficultés à respirer ou à avaler
o
pression sanguine basse, ce qui peut provoquer des vertiges et des légers
étourdissements
o
gonflement de la face, des lèvres, de la bouche ou de la gorge.
Les signes fréquents d’une réaction allergique incluent éruptions cutanées et urticaire (ils
peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100).
Réactions liées à la perfusion – Si vous êtes traités pour la maladie de Crohn ou de la
rectocolite hémorragique, la première dose de Stelara est administrée à l’aide d’une
perfusion dans une veine (perfusion intraveineuse). Certains patients ont présenté de
graves réactions allergiques pendant la perfusion.
Dans de rares cas, des réactions allergiques pulmonaires et une inflammation pulmonaire
ont été signalées chez des patients traités par ustekinumab. Informez immédiatement
votre médecin si vous présentez des symptômes comme la toux, l’essoufflement et la fièvre.
Si vous avez une réaction allergique grave, votre médecin peut décider que vous ne devez plus
utiliser Stelara.
Infections - elles peuvent nécessiter un traitement urgent. Informez votre médecin
immédiatement si vous constatez l’un des signes suivants.
Les infections du nez ou de la gorge et les rhumes sont fréquents (peuvent affecter
jusqu’à 1 personne sur 10)
Les infections thoraciques sont peu fréquentes (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur
100)
L’inflammation des tissus sous la peau (« cellulite ») est peu fréquente (peut affecter
jusqu’à 1 personne sur 100)
Les zona (un type d’éruption cutanée douloureuse avec des cloques) sont peu fréquents
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
Stelara peut altérer votre capacité à lutter contre les infections. Certaines infections peuvent
devenir graves et peuvent comprendre des infections d’origine virale, fongique ou bactérienne, y
compris des infections survenant principalement chez les personnes présentant un système
immunitaire plus faible (infections opportunistes).
73
Vous devez faire attention aux signes d’infection pendant que vous utilisez Stelara. Ceux-ci
incluent :
Fièvre, symptômes pseudo-grippaux, sueurs nocturnes
Sensation de fatigue ou d’essoufflement ; toux qui ne passe pas
Peau chaude, rouge et douloureuse, ou une éruption cutanée douloureuse avec des
cloques
Sensation de brûlure lorsque vous urinez
Diarrhées
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez l’un de ces signes d’infection. Ils
peuvent être des signes d’infections telles que des infections thoraciques, des infections de la
peau, un zona, qui pourraient conduire à des complications graves. Informez votre médecin si
vous avez une infection qui ne passe pas ou qui revient. Votre médecin peut décider que vous ne
devez plus utiliser Stelara jusqu’à ce que l’infection soit partie. Informez également votre
médecin si vous avez des coupures ou des plaies ouvertes car elles pourraient s’infecter.
Desquamation de la peau – l’augmentation de la rougeur et de la desquamation de la peau
sur une surface corporelle plus étendue peuvent être des symptômes de psoriasis
érythrodermique ou d’érythrodermie, qui sont des atteintes graves de la peau. Vous devez
informer immédiatement votre médecin si vous remarquez un de ces signes.
Autres effets indésirables
Effets indésirables fréquents
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
Diarrhées
Nausées
Vomissements
Sensations de fatigue
Vertiges
Mal de tête
Démangeaisons (« prurit »)
Douleurs du dos, des muscles ou des articulations
Mal de gorge
Rougeur et douleur au site d’injection
Infection des sinus
Effets indésirables peu fréquents
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
Infections dentaires
Infection mycotique vaginale
Dépression
Nez bouché ou congestionné
Saignement, ecchymose (bleu), induration, gonflement et démangeaisons au site
d’injection.
Sensation de faiblesse
Paupière tombante et muscles affaissés sur un côté du visage (« paralysie faciale » ou
« paralysie dite de Bell »), ce qui est généralement temporaire
Un changement de l’aspect du psoriasis avec rougeur et apparition de petites vésicules
jaunes ou blanches, parfois accompagnées de fièvre (psoriasis pustuleux).
Peau qui pèle (desquamation de la peau)
Acné
Effets indésirables rares
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
Rougeur et desquamation de la peau sur une surface corporelle plus étendue, qui peut
démanger ou être douloureuse (érythrodermie). Des symptômes semblables se
74
développent parfois dans le cadre de l’évolution naturelle de la maladie (psoriasis
érythrodermique).
Inflammation des petits vaisseaux sanguins, pouvant entraîner une éruption cutanée
accompagnée de petits boutons rouges ou violets, de la fièvre ou des douleurs articulaires
(vascularite).
Effets indésirables très rares
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :
Formation de cloques sur la peau, potentiellement accompagnées d’une rougeur, de
démangeaisons et de douleurs (pemphigoïde bulleuse).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Stelara
Stelara 130 mg solution à diluer pour perfusion est administré dans un hôpital ou une clinique et
les patients ne doivent pas avoir besoin de le stocker ou de le manipuler.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Ne pas agiter les flacons de Stelara. Une agitation prolongée et vigoureuse peut endommager le
médicament.
N’utilisez pas ce médicament
Après la date de péremption indiquée sur l’étiquette et l’emballage après “EXP”. La date de
péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Si vous remarquez que le liquide est décoloré, laiteux ou si vous voyez des particules étrangères
qui flottent (voir rubrique 6 « Comment se présente Stelara et contenu de l’emballage
extérieur »).
Si vous savez ou pensez que le produit a pu être exposé à des températures extrêmes (telle
qu’une congélation ou un réchauffement accidentel).
Si le produit a été vigoureusement agité.
Si le scellage est endommagé.
Stelara est à usage unique. Tout médicament ou solution diluée pour perfusion non utilisé restant dans
le flacon et la seringue doit être jeté conformément à la réglementation en vigueur.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Stelara
La substance active est l’ustekinumab. Chaque flacon contient 130 mg d’ustekinumab dans
26 mL.
Les autres composants sont : EDTA sel disodique dihydraté, L-histidine, monochlorhydrate
monohydraté de L-histidine, L-méthionine, polysorbate 80, saccharose et eau pour préparations
injectables.
Comment se présente Stelara et contenu de l’emballage extérieur
Stelara est une solution à diluer pour perfusion limpide, incolore à jaune clair. Elle est fournie dans un
emballage cartonné contenant un flacon unidose en verre de 30 mL. Chaque flacon contient 130 mg
d’ustekinumab dans 26 mL de solution à diluer pour perfusion.
75
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
Fabricant
Janssen Biologics B.V.
Einsteinweg 101
2333 CB Leiden
Pays Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Janssen-Cilag NV
Tel/Tél: + 32 14 64 94 11
janssen@jacbe.jnj.com
България
„Джо½съ½ & Джо½съ½ България” ЕООД
Тел.: +359 2 489 94 00
jjsafety@its.jnj.com
Česká republika
Janssen-Cilag s.r.o.
Tel: +420 227 012 227
Danmark
Janssen-Cilag A/S
Tlf: +45 4594 8282
jacdk@its.jnj.com
Deutschland
Janssen-Cilag GmbH
Tel: +49 2137 955 955
jancil@its.jnj.com
Eesti
UAB "JOHNSON & JOHNSON" Eesti filiaal
Tel: +372 617 7410
ee@its.jnj.com
Ελλάδα
Janssen-Cilag Φαρμακευτική Α.Ε.Β.Ε.
Tηλ: +30 210 80 90 000
España
Janssen-Cilag, S.A.
Tel: +34 91 722 81 00
contacto@its.jnj.com
Lietuva
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tel: +370 5 278 68 88
lt@its.jnj.com
Luxembourg/Luxemburg
Janssen-Cilag NV
Tél/Tel: +32 14 64 94 11
janssen@jacbe.jnj.com
Magyarország
Janssen-Cilag Kft.
Tel.: +36 1 884 2858
janssenhu@its.jnj.com
Malta
AM MANGION LTD
Tel: +356 2397 6000
Nederland
Janssen-Cilag B.V.
Tel: +31 76 711 1111
janssen@jacnl.jnj.com
Norge
Janssen-Cilag AS
Tlf: + 47 24 12 65 00
jacno@its.jnj.com
Österreich
Janssen-Cilag Pharma GmbH
Tel: +43 1 610 300
Polska
Janssen-Cilag Polska Sp. z o.o.
Tel.: + 48 22 237 60 00
76
France
Janssen-Cilag
Tél: 0 800 25 50 75 / +33 1 55 00 40 03
medisource@its.jnj.com
Hrvatska
Johnson & Johnson S.E. d.o.o.
Tel: +385 1 6610 700
jjsafety@JNJCR.JNJ.com
Ireland
Janssen Sciences Ireland UC
Tel: +353 1 800 709 122
Ísland
Janssen-Cilag AB
c/o Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
janssen@vistor.is
Italia
Janssen-Cilag SpA
Tel: 800.688.777 / +39 02 2510 1
janssenita@its.jnj.com
Κύπρος
Βαρ½άβας Χατζηπα½αγής Λτδ
Tηλ: +357 22 207 700
Latvija
UAB "JOHNSON & JOHNSON" filiāle
Latvijā
Tel: +371 678 93561
lv@its.jnj.com
Portugal
Janssen-Cilag Farmacêutica, Lda.
Tel: +351 214 368 600
România
Johnson & Johnson România SRL
Tel: +40 21 207 1800
Slovenija
Johnson & Johnson d.o.o.
Tel. +386 1 401 18 00
Janssen_safety_slo@its.jnj.com
Slovenská republika
Johnson & Johnson, s.r.o.
Tel: +421 232 408 400
Suomi/Finland
Janssen-Cilag Oy
Puh/Tel: +358 207 531 300
jacfi@its.jnj.com
Sverige
Janssen-Cilag AB
Tfn: +46 8 626 50 00
jacse@its.jnj.com
United Kingdom (Northern Ireland)
Janssen Sciences Ireland UC
Tel: +44 1 494 567 444
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
{MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
77
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé :
Traçabilité:
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom de marque et le numéro de lot du
produit administré doivent être clairement enregistrés.
Instructions pour la dilution :
STELARA solution à diluer pour perfusion doit être dilué, préparé et administré par un professionnel
de santé en utilisant une technique aseptique.
1.
2.
Calculer la dose et le nombre de flacons de STELARA nécessaires en fonction du poids du
patient (voir rubrique 3, Tableau 1). Chaque flacon de 26 mL de STELARA contient 130 mg
d’ustekinumab.
Prélever et jeter un volume de solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) de la poche de
perfusion de 250 mL égal au volume de STELARA à ajouter. (jeter 26 mL de chlorure de
sodium pour chaque flacon de STELARA nécessaire, pour 2 flacons - jeter 52 mL, pour
3 flacons - jeter 78 mL, pour 4 flacons - jeter 104 mL).
Prélever 26 mL de STELARA de chaque flacon nécessaire et les ajouter à la poche de perfusion
de 250 mL. Le volume final dans la poche de perfusion doit être de 250 mL. Mélanger
délicatement.
Inspecter visuellement la solution diluée avant administration. Ne pas utiliser si des particules
visibles opaques, un changement de coloration ou des particules étrangères sont observés.
Administrer la solution diluée sur une période d’au moins une heure. Une fois diluée, la
perfusion doit être administrée dans son intégralité dans les huit heures suivant la dilution dans
la poche de perfusion.
Utiliser exclusivement un ensemble de perfusion avec filtre en ligne stérile, non pyrogène, à
faible fixation protéique (taille de pores 0,2 micromètre).
Chaque flacon est à usage unique et tout médicament non utilisé doit être éliminé conformément
à la réglementation en vigueur.
3.
4.
5.
6.
7.
Conservation
Si nécessaire, la solution diluée pour perfusion peut être conservée à température ambiante. La
perfusion doit être administrée dans son intégralité dans les 8 heures suivant la dilution dans la poche
de perfusion. Ne pas congeler.
78
Notice : Information de l’utilisateur
STELARA 45 mg solution injectable
ustekinumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Cette notice a été écrite pour la personne prenant le médicament. Si vous êtes le parent ou le
soignant qui administrera Stelara à un enfant, veuillez lire attentivement ces informations.
-
-
-
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?:
1.
Qu’est-ce que Stelara et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Stelara
3.
Comment utiliser Stelara
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Stelara
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que Stelara et dans quel cas est-il utilisé ?
Qu’est-ce que Stelara
Stelara contient une substance active qui s’appelle ustekinumab, un anticorps monoclonal. Les
anticorps monoclonaux sont des protéines qui reconnaissent et se lient spécifiquement à certaines
protéines dans le corps.
Stelara appartient à un groupe de médicaments appelés « immunosuppresseurs ». Ces médicaments
agissent en affaiblissant partiellement le système immunitaire.
Dans quel cas Stelara est-il utilisé
Stelara est utilisé pour le traitement des maladies inflammatoires suivantes :
Psoriasis en plaques (chez les adultes et les adolescents âgés de 6 ans et plus)
Rhumatisme psoriasique (chez les adultes)
Maladie de Crohn modérée à sévère (chez les adultes)
Rectocolite hémorragique modérée à sévère (chez les adultes)
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de la peau qui provoque une inflammation affectant la peau et
les ongles. Stelara réduira l’inflammation ainsi que d’autres signes de la maladie.
Stelara est utilisé chez les patients adultes souffrant de psoriasis en plaques modéré à sévère, qui ne
peuvent pas utiliser la ciclosporine, le méthotrexate ou la photothérapie, ou lorsque ces traitements
n’ont pas été efficaces.
Stelara est utilisé chez les enfants et adolescents âgés de 6 ans et plus atteints de psoriasis en plaques
modéré à sévère, chez qui la photothérapie ou d’autres traitements systémiques ne peuvent être
utilisés, ou lorsque ces traitements n’ont pas été efficaces.
79
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une maladie inflammatoire des articulations, habituellement associée à
du psoriasis. Si vous avez un rhumatisme psoriasique actif, vous recevrez d’abord d’autres
médicaments. Si vous ne répondez pas suffisamment bien à ces médicaments, vous pourrez recevoir
Stelara afin de :
Réduire les signes et symptômes de votre maladie.
Améliorer votre état physique.
Ralentir les atteintes de vos articulations.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint de la maladie de
Crohn, vous recevrez d’abord d’autres médicaments. Si vous ne répondez pas suffisamment bien à ces
médicaments ou que vous y êtes intolérants, Stelara pourra vous être administré afin de réduire les
signes et les symptômes de votre maladie.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint de
rectocolite hémorragique, vous recevrez d’abord d’autres médicaments. Si vous ne répondez pas
suffisamment bien à ces médicaments ou que vous y êtes intolérant, Stelara pourra vous être
administré afin de réduire les signes et les symptômes de votre maladie.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Stelara ?
N’utilisez jamais Stelara
Si vous êtes allergique à l’ustekinumab
ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous avez une infection évolutive
que votre médecin considère importante.
Si vous n’êtes pas sûr que l’une des situations ci-dessus s’applique à vous, parlez-en avec votre
médecin ou pharmacien avant d’utiliser Stelara.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Stelara. Votre médecin va vérifier votre
état de santé avant chaque traitement. Assurez-vous d’informer votre médecin de toutes les maladies
dont vous souffrez avant chaque traitement. Informez également votre médecin si vous avez été
récemment à proximité de quelqu’un qui pourrait avoir la tuberculose. Votre médecin vous examinera
et fera un test pour la tuberculose avant que vous preniez Stelara. Si votre médecin pense que vous
êtes à risque pour la tuberculose, vous pourrez recevoir des médicaments pour la traiter.
Faites attention aux effets indésirables graves :
Stelara peut provoquer des effets indésirables graves, incluant des réactions allergiques et des
infections. Vous devez faire attention à certains signes de maladie pendant que vous prenez Stelara.
Consultez le paragraphe « Effets indésirables graves » dans la rubrique 4 pour une liste complète de
ces effets indésirables.
Avant d’utiliser Stelara, informez votre médecin :
Si vous avez déjà eu une réaction allergique à Stelara.
Si vous n’êtes pas sûr, demandez à
votre médecin.
Si vous avez déjà eu un cancer quel qu’en soit le type
– car les immunosuppresseurs comme
Stelara affaiblissent partiellement le système immunitaire. Ceci peut augmenter le risque de
cancer.
Si vous avez ou avez récemment eu une infection
Si vous avez de nouvelles lésions ou des lésions qui évoluent
sur les zones de psoriasis ou sur
la peau saine.
80
Si vous prenez d’autres traitements pour le psoriasis et/ou le rhumatisme psoriasique
– tel
qu’un autre immunosuppresseur ou une photothérapie (quand votre corps est traité avec un type
de lumière ultra-violet (UV)). Ces traitements peuvent également affaiblir partiellement le
système immunitaire. L’utilisation simultanée de ces traitements avec Stelara n’a pas été
étudiée. Cependant, il est possible que cela augmente le risque de maladies liées à un système
immunitaire plus faible.
Si vous recevez ou avez déjà reçu des injections pour traiter les allergies
– on ne sait pas si
Stelara peut les affecter.
Si vous avez 65 ans ou plus
– vous pouvez être plus sujet aux infections.
Si vous n’êtes pas sûr que l’une des situations ci-dessus s’applique à vous, parlez-en avec votre
médecin ou pharmacien avant d’utiliser Stelara.
Enfants et adolescents
Stelara n’est pas recommandé chez les enfants âgés de moins de 6 ans atteints de psoriasis, ou chez les
enfants âgés de moins de 18 ans atteints de rhumatisme psoriasique, d’une maladie de Crohn ou de
rectocolite hémorragique, car il n’a pas été étudié dans cette tranche d’âge.
Autres médicaments, vaccins et Stelara
Informez votre médecin ou pharmacien :
Si vous prenez, avez pris récemment ou pourriez prendre tout autre médicament.
Si vous vous êtes récemment fait ou allez vous faire vacciner. Certains types de vaccins (vaccins
vivants) ne doivent pas être administrés pendant l’utilisation de Stelara.
Grossesse et allaitement
Il est préférable d’éviter l’utilisation de Stelara en cas de grossesse. Les effets de Stelara chez
les femmes enceintes sont inconnus. Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez
éviter de tomber enceinte et vous devez prendre une contraception adaptée pendant toute
l’utilisation de Stelara et jusqu’à 15 semaines au moins après le dernier traitement par Stelara.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil
à votre médecin.
L’ustekinumab peut passer dans le lait maternel. Si vous allaitez ou pensez allaiter, demandez
conseil à votre médecin. Vous devez décider avec lui si vous devez plutôt allaiter ou utiliser
Stelara. Ne faites pas les deux.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Stelara n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines.
3.
Comment utiliser Stelara ?
Stelara doit être utilisé sous la responsabilité et la surveillance d’un médecin expérimenté dans le
diagnostic et le traitement des maladies pour lesquelles STELARA est destiné.
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute. Parlez avec votre médecin afin de savoir quand vous
recevrez vos injections et quand vous aurez vos rendez-vous de suivi.
Quelle quantité de Stelara est administrée ?
Votre médecin déterminera la quantité de Stelara dont vous avez besoin et la durée du traitement.
Adultes âgés de 18 ans et plus
Psoriasis ou Rhumatisme psoriasique
La dose initiale recommandée est 45 mg de Stelara. Pour les patients pesant plus de
100 kilogrammes (kg), la dose initiale est de 90 mg au lieu de 45 mg.
81
Après la dose initiale, vous recevrez la dose suivante 4 semaines après, puis ensuite toutes les
12 semaines. Les doses suivantes sont en général les mêmes que la dose initiale.
Maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique
Pendant le traitement, la première dose d'environ 6 mg/kg de Stelara sera administrée par votre
médecin à l’aide d’une perfusion dans une veine de votre bras (perfusion intraveineuse). Après
la dose initiale, vous recevrez la dose suivante de 90 mg de Stelara par une injection sous la
peau (« sous-cutanée ») après 8 semaines, puis toutes les 12 semaines par la suite.
Chez certains patients, après la première injection sous la peau, Stelara 90 mg peut être
administré toutes les 8 semaines. Votre médecin décidera quand vous devez recevoir votre
prochaine dose.
Enfants et adolescents âgés de 6 ans ou plus
Psoriasis
Votre médecin établira la bonne dose pour vous, y compris la quantité (le volume) de Stelara
devant être injectée pour obtenir la bonne dose qui dépendra de votre poids au moment de
chaque administration.
Si vous pesez moins de 60 kg, la dose recommandée est de 0,75 mg de Stelara par kg de poids
corporel.
Si vous pesez de 60 kg à 100 kg, la dose recommandée est de 45 mg de Stelara.
Si vous pesez plus de 100 kg, la dose recommandée est de 90 mg de Stelara.
La dose suivante sera à administrer 4 semaines après la dose initiale, puis toutes les
12 semaines.
Comment Stelara est administré
Stelara est administré par injection sous la peau (« sous-cutanée »). Au début de votre
traitement, le personnel médical ou infirmier pourra réaliser l’injection de Stelara.
Cependant, vous et votre médecin pouvez décider que vous réaliserez vous-même vos injections
de Stelara. Dans ce cas vous recevrez une formation qui vous apprendra comment vous injecter
Stelara vous-même.
Pour les instructions sur comment injecter Stelara, consultez la rubrique « Instructions pour
l’administration » à la fin de cette notice.
Parlez à votre médecin de toute question sur l’auto-injection de Stelara.
Si vous avez utilisé plus de Stelara que vous n’auriez dû
Si vous avez utilisé plus de Stelara ou si vous en avez trop reçu, parlez-en immédiatement à un
médecin ou un pharmacien. Gardez toujours sur vous l’emballage extérieur, même s’il est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Stelara
Si vous oubliez une dose, contactez votre médecin ou pharmacien. Ne prenez pas de dose double pour
compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez d’utiliser Stelara
Il n’est pas dangereux d’arrêter d’utiliser Stelara. Cependant, si vous arrêtez, vos symptômes peuvent
revenir.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
82
Effets indésirables graves
Certains patients peuvent avoir des effets indésirables graves qui peuvent nécessiter un traitement
urgent.
Réactions allergiques – elles peuvent nécessiter un traitement urgent. Informez votre
médecin ou cherchez immédiatement une aide médicale d’urgence si vous constatez l’un
des signes suivants.
Les réactions allergiques graves (« anaphylaxie ») sont rares chez les personnes prenant
Stelara (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000). Les signes incluent :
o
difficultés à respirer ou à avaler
o
pression sanguine basse, ce qui peut provoquer des vertiges et des légers
étourdissements
o
gonflement de la face, des lèvres, de la bouche ou de la gorge.
Les signes fréquents d’une réaction allergique incluent éruptions cutanées et urticaire (ils
peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100).
Dans de rares cas, des réactions allergiques pulmonaires et une inflammation pulmonaire
ont été signalées chez des patients traités par ustekinumab. Informez immédiatement
votre médecin si vous présentez des symptômes comme la toux, l’essoufflement et la fièvre.
Si vous avez une réaction allergique grave, votre médecin peut décider que vous ne devez plus
utiliser Stelara.
Infections - elles peuvent nécessiter un traitement urgent. Informez votre médecin
immédiatement si vous constatez l’un des signes suivants.
Les infections du nez ou de la gorge et les rhumes sont fréquents (peuvent affecter
jusqu’à 1 personne sur 10)
Les infections thoraciques sont peu fréquentes (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur
100)
L’inflammation des tissus sous la peau (cellulite) est peu fréquente (peut affecter jusqu’à
1 personne sur 100)
Les zona (un type d’éruption cutanée douloureuse avec des cloques) sont peu fréquents
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
Stelara peut altérer votre capacité à lutter contre les infections. Certaines infections peuvent
devenir graves et peuvent comprendre des infections d’origine virale, fongique ou bactérienne, y
compris des infections survenant principalement chez les personnes présentant un système
immunitaire plus faible (infections opportunistes).
Vous devez faire attention aux signes d’infection pendant que vous utilisez Stelara. Ceux-ci
incluent :
Fièvre, symptômes pseudo-grippaux, sueurs nocturnes
Sensation de fatigue ou d’essoufflement ; toux qui ne passe pas
Peau chaude, rouge et douloureuse, ou une éruption cutanée douloureuse avec des
cloques
Sensation de brûlure lorsque vous urinez
Diarrhées
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez l’un de ces signes d’infection. Ils
peuvent être des signes d’infections telles que des infections thoraciques, des infections de la
peau, un zona, qui pourraient conduire à des complications graves. Informez votre médecin si
vous avez une infection qui ne passe pas ou qui revient. Votre médecin peut décider que vous ne
devez plus utiliser Stelara jusqu’à ce que l’infection soit partie. Informez également votre
médecin si vous avez des coupures ou des plaies ouvertes car elles pourraient s’infecter.
Desquamation de la peau – l’augmentation de la rougeur et de la desquamation de la peau
sur une surface corporelle plus étendue peuvent être des symptômes de psoriasis
83
érythrodermique ou d’érythrodermie, qui sont des atteintes graves de la peau. Vous devez
informer immédiatement votre médecin si vous remarquez un de ces signes.
Autres effets indésirables
Effets indésirables fréquents
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
Diarrhées
Nausées
Vomissements
Sensations de fatigue
Vertiges
Mal de tête
Démangeaisons (« prurit »)
Douleurs du dos, des muscles ou des articulations
Mal de gorge
Rougeur et douleur au site d’injection
Infection des sinus
Effets indésirables peu fréquents
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
Infections dentaires
Infection mycotique vaginale
Dépression
Nez bouché ou congestionné
Saignement, ecchymose (bleu), induration, gonflement et démangeaisons au site
d’injection.
Sensations de faiblesse
Paupière tombante et muscles affaissés sur un côté du visage (« paralysie faciale » ou
« paralysie dite de Bell »), ce qui est généralement temporaire
Un changement de l’aspect du psoriasis avec rougeur et apparition de petites vésicules
jaunes ou blanches, parfois accompagnées de fièvre (psoriasis pustuleux).
Peau qui pèle (desquamation de la peau)
Acné
Effets indésirables rares
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
Rougeur et desquamation de la peau sur une surface corporelle plus étendue, qui peut
démanger ou être douloureuse (érythrodermie). Des symptômes semblables se
développent parfois dans le cadre de l’évolution naturelle de la maladie (psoriasis
érythrodermique).
Inflammation des petits vaisseaux sanguins, pouvant entraîner une éruption cutanée
accompagnée de petits boutons rouges ou violets, de la fièvre ou des douleurs articulaires
(vascularite).
Effets indésirables très rares
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :
Formation de cloques sur la peau, potentiellement accompagnées d’une rougeur, de
démangeaisons et de douleurs (pemphigoïde bulleuse).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
84
5.
Comment conserver Stelara
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Ne pas agiter les flacons de Stelara. Une agitation prolongée et vigoureuse peut endommager le
médicament.
N’utilisez pas ce médicament
Après la date de péremption indiquée sur l’étiquette et l’emballage après “EXP”. La date de
péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Si vous remarquez que le liquide est décoloré, laiteux ou si vous voyez des particules étrangères
qui flottent (voir rubrique 6 « Comment se présente Stelara et contenu de l’emballage
extérieur »).
Si vous savez ou pensez que le produit a pu être exposé à des températures extrêmes (telle
qu’une congélation ou un réchauffement accidentel).
Si le produit a été vigoureusement agité.
Si le scellage est endommagé.
Stelara est à usage unique. Tout médicament non utilisé restant dans le flacon et la seringue doit être
jeté. Ne jetez aucun médicament au tout à l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Stelara
La substance active est l’ustekinumab. Chaque flacon contient 45 mg d’ustekinumab dans
0,5 mL.
Les autres composants sont : L-histidine, monochlorhydrate monohydraté de L-histidine,
polysorbate 80, saccharose et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Stelara et contenu de l’emballage extérieur
Stelara est une solution injectable limpide à légèrement opalescente (ayant un aspect nacré), incolore à
jaune clair. La solution peut contenir quelques petites particules protéiques translucides ou blanches.
Elle est fournie dans un emballage cartonné contenant un flacon unidose en verre de 2 mL. Chaque
flacon contient 45 mg d’ustekinumab dans 0,5 mL de solution injectable.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
Fabricant
Janssen Biologics B.V.
Einsteinweg 101
2333 CB Leiden
Pays Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
85
België/Belgique/Belgien
Janssen-Cilag NV
Tel/Tél: + 32 14 64 94 11
janssen@jacbe.jnj.com
България
„Джо½съ½ & Джо½съ½ България” ЕООД
Тел.: +359 2 489 94 00
jjsafety@its.jnj.com
Česká republika
Janssen-Cilag s.r.o.
Tel: +420 227 012 227
Danmark
Janssen-Cilag A/S
Tlf: +45 4594 8282
jacdk@its.jnj.com
Deutschland
Janssen-Cilag GmbH
Tel: +49 2137 955 955
jancil@its.jnj.com
Eesti
UAB "JOHNSON & JOHNSON" Eesti filiaal
Tel: +372 617 7410
ee@its.jnj.com
Ελλάδα
Janssen-Cilag Φαρμακευτική Α.Ε.Β.Ε.
Tηλ: +30 210 80 90 000
España
Janssen-Cilag, S.A.
Tel: +34 91 722 81 00
contacto@its.jnj.com
France
Janssen-Cilag
Tél: 0 800 25 50 75 / +33 1 55 00 40 03
medisource@its.jnj.com
Hrvatska
Johnson & Johnson S.E. d.o.o.
Tel: +385 1 6610 700
jjsafety@JNJCR.JNJ.com
Ireland
Janssen Sciences Ireland UC
Tel: +353 1 800 709 122
Lietuva
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tel: +370 5 278 68 88
lt@its.jnj.com
Luxembourg/Luxemburg
Janssen-Cilag NV
Tél/Tel: +32 14 64 94 11
janssen@jacbe.jnj.com
Magyarország
Janssen-Cilag Kft.
Tel.: +36 1 884 2858
janssenhu@its.jnj.com
Malta
AM MANGION LTD
Tel: +356 2397 6000
Nederland
Janssen-Cilag B.V.
Tel: +31 76 711 1111
janssen@jacnl.jnj.com
Norge
Janssen-Cilag AS
Tlf: + 47 24 12 65 00
jacno@its.jnj.com
Österreich
Janssen-Cilag Pharma GmbH
Tel: +43 1 610 300
Polska
Janssen-Cilag Polska Sp. z o.o.
Tel.: + 48 22 237 60 00
Portugal
Janssen-Cilag Farmacêutica, Lda.
Tel: +351 214 368 600
România
Johnson & Johnson România SRL
Tel: +40 21 207 1800
Slovenija
Johnson & Johnson d.o.o.
Tel. +386 1 401 18 00
Janssen_safety_slo@its.jnj.com
86
Ísland
Janssen-Cilag AB
c/o Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
janssen@vistor.is
Italia
Janssen-Cilag SpA
Tel: 800.688.777 / +39 02 2510 1
janssenita@its.jnj.com
Κύπρος
Βαρ½άβας Χατζηπα½αγής Λτδ
Tηλ: +357 22 207 700
Latvija
UAB "JOHNSON & JOHNSON" filiāle
Latvijā
Tel: +371 678 93561
lv@its.jnj.com
Slovenská republika
Johnson & Johnson, s.r.o.
Tel: +421 232 408 400
Suomi/Finland
Janssen-Cilag Oy
Puh/Tel: +358 207 531 300
jacfi@its.jnj.com
Sverige
Janssen-Cilag AB
Tfn: +46 8 626 50 00
jacse@its.jnj.com
United Kingdom (Northern Ireland)
Janssen Sciences Ireland UC
Tel: +44 1 494 567 444
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
{MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
87
Instructions pour l’administration
Au début du traitement, votre professionnel de santé vous aidera à réaliser la première injection.
Cependant, vous et votre médecin pouvez décider que vous réaliserez vous-même vos injections de
Stelara. Dans ce cas, vous recevrez une formation qui vous apprendra comment vous injecter Stelara
vous-même. Si vous avez des questions sur l’auto-injection de Stelara, parlez-en à votre médecin.
Ne pas mélanger Stelara avec d’autres liquides pour injection.
Ne pas agiter les flacons de Stelara. Une agitation vigoureuse peut endommager le médicament.
Ne pas utiliser le médicament s’il a été fortement agité.
1. Contrôlez le nombre de flacons et préparez le matériel :
Sortez le(s) flacon(s) du réfrigérateur. Laissez reposer le flacon pendant une demi-heure environ. Ceci
permettra au liquide d’atteindre une température confortable pour l’injection (température ambiante).
Vérifiez le(s) flacon(s) pour être sûr :
que le nombre de flacons et le dosage sont corrects
o
Si votre posologie est de 45 mg ou moins vous devez avoir un flacon de Stelara 45 mg
o
Si votre posologie est de 90 mg vous devez avoir deux flacons de Stelara 45 mg et vous
aurez besoin de vous faire deux injections. Choisissez 2 sites distincts pour réaliser ces
injections (par exemple une injection dans la cuisse droite et l’autre injection dans la
cuisse gauche), et réalisez ces injections l’une après l’autre. Utilisez une aiguille ainsi
qu’une seringue neuves pour chaque injection.
qu’il s’agit du bon médicament
que la date de péremption n’est pas dépassée
que le flacon n’est pas endommagé et que le scellage n’est pas cassé
que la solution dans le flacon est limpide à légèrement opalescente (brillant comme une perle) et
incolore à jaune clair.
que la solution n’est pas décolorée ou laiteuse et ne contient aucune particule étrangère
que la solution n’est pas congelée.
Chez les adolescents pesant moins de 60 kg, la dose à administrer est inférieure à 45 mg. Assurez-vous
de connaître la quantité (le volume) nécessaire à prélever dans le flacon et le type de seringue adapté
pour l’administration. Si vous ne connaissez pas la quantité ou le type de seringue appropriés,
demandez conseil à votre professionnel de santé.
Rassemblez tout ce dont vous avez besoin et étalez-le sur une surface propre. Ceci inclut une seringue,
une aiguille, des lingettes antiseptiques, du coton ou de la gaze et un container imperforable (voir la
Figure 1).
Figure 1
2. Choisissez et préparez le site d’injection :
Choisissez un site d’injection (voir la Figure 2)
Stelara doit être administré par injection sous la peau (sous-cutanée)
88
Le haut de la cuisse ou le pourtour du ventre (abdomen) à au moins 5 centimètres du nombril
sont de bons endroits pour l’injection
Si possible, ne pas utiliser les parties de la peau qui ont des lésions de psoriasis
Si quelqu’un vous assiste pour faire l’injection, il pourra aussi choisir le haut des bras comme
site d’injection.
Figure 2
Préparez le site d’injection
Lavez-vous très bien les mains avec du savon et de l’eau chaude
Essuyez l’endroit de la peau où vous allez recevoir l’injection avec une lingette antiseptique
Ne plus toucher cet endroit avant de faire l’injection.
3. Préparez la dose :
Enlevez l’opercule du flacon (voir la Figure 3)
Figure 3
Ne pas enlever le bouchon
Nettoyez le bouchon avec un tampon antiseptique
Posez le flacon sur une surface plane.
Prenez la seringue et retirez le capuchon de l’aiguille
Ne pas toucher l’aiguille ni mettre l’aiguille en contact avec quoi que ce soit
Introduisez l’aiguille à travers le bouchon en caoutchouc
Mettez le flacon et la seringue à l’envers, tête en bas
Tirez le piston de la seringue pour aspirer dans la seringue la quantité de liquide prescrite par
votre médecin
Il est important que l’aiguille reste toujours dans le liquide. Ceci empêche la formation de bulles
d’air dans la seringue (voir la Figure 4)
89
Figure 4
Retirer l’aiguille du flacon
Tenez la seringue avec l’aiguille pointant vers le haut pour voir si elle contient des bulles d’air
S’il y a des bulles d’air, tapotez légèrement sur le côté de la seringue jusqu’à ce que les bulles
d’air remontent vers le haut de la seringue (voir la Figure 5)
Figure 5
Poussez ensuite doucement le piston jusqu’à ce que tout l’air (mais pas de liquide) soit enlevé
Ne pas poser la seringue ni mettre l’aiguille en contact avec quoi que ce soit.
4. Injectez la dose :
Pincez doucement la peau nettoyée entre votre pouce et votre index. Ne pas serrer trop fort
Enfoncez l’aiguille au niveau de la peau pincée
Poussez le piston avec votre pouce aussi loin que possible afin d’injecter tout le liquide.
Appuyez lentement et de manière uniforme, en tenant toujours la peau légèrement pincée
Quand le piston est poussé aussi loin que possible, enlevez l’aiguille et lâchez la peau
5. Après l’injection :
Appliquez une lingette antiseptique sur le site d’injection et appuyez quelques secondes après
l’injection
Il peut y avoir un peu de sang ou de liquide au niveau du site d’injection. Ceci est normal.
Vous pouvez appuyer le coton ou la gaze sur le site d’injection et le maintenir pendant
10 secondes
Ne frottez pas la peau au niveau du site d’injection. Vous pouvez appliquer un petit pansement
sur le site d’injection, si nécessaire.
6. Elimination :
Les seringues et aiguilles usagées doivent être placées dans un container imperforable tel qu’une
boîte à aiguille. Pour votre sécurité et votre santé, ainsi que pour la sécurité des autres, ne
réutilisez jamais aiguilles et seringues. L’élimination des boîtes à aiguilles doit se faire
conformément à la réglementation locale
Les flacons vides, lingettes antiseptiques, et autres fournitures peuvent être jetés dans votre
poubelle.
90
Notice : Information de l’utilisateur
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie
ustekinumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Cette notice a été écrite pour la personne prenant le médicament. Si vous êtes le parent ou le
soignant qui administrera Stelara à un enfant, veuillez lire attentivement ces informations.
-
-
-
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Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?:
1.
Qu’est-ce que Stelara et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Stelara
3.
Comment utiliser Stelara
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Stelara
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que Stelara et dans quel cas est-il utilisé ?
Qu’est-ce que Stelara
Stelara contient une substance active qui s’appelle ustekinumab, un anticorps monoclonal. Les
anticorps monoclonaux sont des protéines qui reconnaissent et se lient spécifiquement à certaines
protéines dans le corps.
Stelara appartient à un groupe de médicaments appelés « immunosuppresseurs ». Ces médicaments
agissent en affaiblissant partiellement le système immunitaire.
Dans quel cas Stelara est-il utilisé
Stelara est utilisé pour le traitement des maladies inflammatoires suivantes :
Psoriasis en plaques (chez les adultes et les adolescents âgés de 6 ans et plus)
Rhumatisme psoriasique (chez les adultes)
Maladie de Crohn modérée à sévère (chez les adultes)
Rectocolite hémorragique modérée à sévère (chez les adultes)
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de la peau qui provoque une inflammation affectant la peau et
les ongles. Stelara réduira l’inflammation ainsi que d’autres signes de la maladie.
Stelara est utilisé chez les patients adultes souffrant de psoriasis en plaques modéré à sévère, qui ne
peuvent pas utiliser la ciclosporine, le méthotrexate ou la photothérapie, ou lorsque ces traitements
n’ont pas été efficaces.
Stelara est utilisé chez les enfants et adolescents âgés de 6 ans et plus atteints de psoriasis en plaques
modéré à sévère, chez qui la photothérapie ou d’autres traitements systémiques ne peuvent être
utilisés, ou lorsque ces traitements n’ont pas été efficaces.
91
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une maladie inflammatoire des articulations, habituellement associée à
du psoriasis. Si vous avez un rhumatisme psoriasique actif, vous recevrez d’abord d’autres
médicaments. Si vous ne répondez pas suffisamment bien à ces médicaments, vous pourrez recevoir
Stelara afin de :
Réduire les signes et symptômes de votre maladie.
Améliorer votre état physique.
Ralentir les atteintes de vos articulations.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint de la maladie de
Crohn, vous recevrez d’abord d’autres médicaments. Si vous ne répondez pas suffisamment bien à ces
médicaments ou que vous y êtes intolérants, Stelara pourra vous être administré afin de réduire les
signes et les symptômes de votre maladie.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint de
rectocolite hémorragique, vous recevrez d’abord d’autres médicaments. Si vous ne répondez pas
suffisamment bien à ces médicaments ou que vous y êtes intolérant, Stelara pourra vous être
administré afin de réduire les signes et les symptômes de votre maladie.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Stelara ?
N’utilisez jamais Stelara
Si vous êtes allergique à l’ustekinumab
ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous avez une infection évolutive
que votre médecin considère importante.
Si vous n’êtes pas sûr que l’une des situations ci-dessus s’applique à vous, parlez-en avec votre
médecin ou pharmacien avant d’utiliser Stelara.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Stelara. Votre médecin va vérifier votre
état de santé avant chaque traitement. Assurez-vous d’informer votre médecin de toutes les maladies
dont vous souffrez avant chaque traitement. Informez également votre médecin si vous avez été
récemment à proximité de quelqu’un qui pourrait avoir la tuberculose. Votre médecin vous examinera
et fera un test pour la tuberculose avant que vous preniez Stelara. Si votre médecin pense que vous
êtes à risque pour la tuberculose, vous pourrez recevoir des médicaments pour la traiter.
Faites attention aux effets indésirables graves :
Stelara peut provoquer des effets indésirables graves, incluant des réactions allergiques et des
infections. Vous devez faire attention à certains signes de maladie pendant que vous prenez Stelara.
Consultez le paragraphe « Effets indésirables graves » dans la rubrique 4 pour une liste complète de
ces effets indésirables.
Avant d’utiliser Stelara, informez votre médecin :
Si vous avez déjà eu une réaction allergique
à Stelara. Si vous n’êtes pas sûr, demandez à
votre médecin.
Si vous avez déjà eu un cancer quel qu’en soit le type
– car les immunosuppresseurs comme
Stelara affaiblissent partiellement le système immunitaire. Ceci peut augmenter le risque de
cancer.
Si vous avez ou avez récemment eu une infection
Si vous avez de nouvelles lésions ou des lésions qui évoluent
sur les zones de psoriasis ou sur
la peau saine.
92
Si vous avez déjà eu une réaction allergique au latex ou à une injection de Stelara
– le
conditionnement de ce médicament contient du latex ce qui peut provoquer des réactions
allergiques sévères chez les personnes qui sont sensibles au latex. Consultez le paragraphe
« Effets indésirables graves » dans la rubrique 4 pour les signes d’une réaction allergique.
Si vous prenez d’autres traitements pour le psoriasis et/ou le rhumatisme psoriasique
– tels
qu’un autre immunosuppresseur ou une photothérapie (quand votre corps est traité avec un type
de lumière ultra-violet (UV)). Ces traitements peuvent également affaiblir partiellement le
système immunitaire. L’utilisation simultanée de ces traitements avec Stelara n’a pas été
étudiée. Cependant, il est possible que cela augmente le risque de maladies liées à un système
immunitaire plus faible.
Si vous recevez ou avez déjà reçu des injections pour traiter les allergies
– on ne sait pas si
Stelara peut les affecter.
Si vous avez 65 ans ou plus
– vous pouvez être plus sujet aux infections.
Si vous n’êtes pas sûr que l’une des situations ci-dessus s’applique à vous, parlez-en avec votre
médecin ou pharmacien avant d’utiliser Stelara.
Enfants et adolescents
Stelara n’est pas recommandé chez les enfants âgés de moins de 6 ans atteints de psoriasis, ou chez les
enfants âgés de moins de 18 ans atteints de rhumatisme psoriasique, d’une maladie de Crohn ou de
rectocolite hémorragique, car il n’a pas été étudié dans cette tranche d’âge.
Autres médicaments, vaccins et Stelara
Informez votre médecin ou pharmacien :
Si vous prenez, avez pris récemment ou pourriez prendre tout autre médicament.
Si vous vous êtes récemment fait ou allez-vous faire vacciner. Certains types de vaccins
(vaccins vivants) ne doivent pas être administrés pendant l’utilisation de Stelara.
Grossesse et allaitement
Il est préférable d’éviter l’utilisation de Stelara en cas de grossesse. Les effets de Stelara chez
les femmes enceintes sont inconnus. Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez
éviter de tomber enceinte et vous devez prendre une contraception adaptée pendant toute
l’utilisation de Stelara et jusqu’à 15 semaines au moins après le dernier traitement par Stelara.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil
à votre médecin.
L’ustekinumab peut passer dans le lait maternel. Si vous allaitez ou pensez allaiter, demandez
conseil à votre médecin. Vous devez décider avec lui si vous devez plutôt allaiter ou utiliser
Stelara. Ne faites pas les deux.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Stelara n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines.
3.
Comment utiliser Stelara ?
Stelara doit être utilisé sous la responsabilité et la surveillance d’un médecin expérimenté dans le
diagnostic et le traitement des maladies pour lesquelles STELARA est destiné.
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute. Parlez avec votre médecin afin de savoir quand vous
recevrez vos injections et quand vous aurez vos rendez-vous de suivi.
Quelle quantité de Stelara est administrée ?
Votre médecin déterminera la quantité de Stelara dont vous avez besoin et la durée du traitement.
93
Adultes âgés de 18 ans et plus
Psoriasis ou Rhumatisme psoriasique
La dose initiale recommandée est 45 mg de Stelara. Pour les patients pesant plus de
100 kilogrammes (kg), la dose initiale est de 90 mg au lieu de 45 mg.
Après la dose initiale, vous recevrez la dose suivante 4 semaines après, puis ensuite toutes les
12 semaines. Les doses suivantes sont en général les mêmes que la dose initiale.
Maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique
Pendant le traitement, la première dose d'environ 6 mg/kg de Stelara sera administrée par votre
médecin à l’aide d’une perfusion dans une veine de votre bras (perfusion intraveineuse). Après
la dose initiale, vous recevrez la dose suivante de 90 mg de Stelara par une injection sous la
peau (« sous-cutanée ») après 8 semaines, puis toutes les 12 semaines par la suite.
Chez certains patients, après la première injection sous la peau, Stelara 90 mg peut être
administré toutes les 8 semaines. Votre médecin décidera quand vous devez recevoir votre
prochaine dose.
Enfants et adolescents âgés de 6 ans ou plus
Psoriasis
Votre médecin établira la bonne dose pour vous, y compris la quantité (le volume) de Stelara
devant être injectée pour obtenir la bonne dose qui dépendra de votre poids au moment de
chaque administration.
Un flacon de 45 mg est disponible pour les enfants qui doivent recevoir moins que la dose
complète de 45 mg.
Si vous pesez moins de 60 kg, la dose recommandée est de 0,75 mg de Stelara par kg de poids
corporel.
Si vous pesez de 60 kg à 100 kg, la dose recommandée est de 45 mg de Stelara.
Si vous pesez plus de 100 kg, la dose recommandée est de 90 mg de Stelara.
La dose suivante sera à administrer 4 semaines après la dose initiale, puis toutes les
12 semaines.
Comment Stelara est administré
Stelara est administré par injection sous la peau (« sous-cutanée »). Au début de votre
traitement, le personnel médical ou une infirmière pourra réaliser l’injection de Stelara.
Cependant, vous et votre médecin pouvez décider que vous réaliserez vous-même vos injections
de Stelara. Dans ce cas vous recevrez une formation qui vous apprendra comment vous injecter
Stelara vous-même.
Pour les instructions sur comment injecter Stelara, consultez la rubrique « Instructions pour
l’administration » à la fin de cette notice.
Parlez à votre médecin de toute question sur l’auto-injection de Stelara.
Si vous avez utilisé plus de Stelara que vous n’auriez dû
Si vous avez utilisé plus de Stelara ou si vous en avez trop reçu, parlez-en immédiatement à un
médecin ou un pharmacien. Gardez toujours sur vous l’emballage extérieur, même s’il est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Stelara
Si vous oubliez une dose, contactez votre médecin ou pharmacien. Ne prenez pas de dose double pour
compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez d’utiliser Stelara
Il n’est pas dangereux d’arrêter d’utiliser Stelara. Cependant, si vous arrêtez, vos symptômes peuvent
revenir.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
94
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Effets indésirables graves
Certains patients peuvent avoir des effets indésirables graves qui peuvent nécessiter un traitement
urgent.
Réactions allergiques – elles peuvent nécessiter un traitement urgent. Informez votre
médecin ou cherchez immédiatement une aide médicale d’urgence si vous constatez l’un
des signes suivants.
Les réactions allergiques graves (anaphylaxie) sont rares chez les personnes prenant
Stelara (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000). Les signes incluent :
o
difficultés à respirer ou à avaler
o
pression sanguine basse, ce qui peut provoquer des vertiges et des légers
étourdissements
o
gonflement de la face, des lèvres, de la bouche ou de la gorge.
Les signes fréquents d’une réaction allergique incluent éruptions cutanées et urticaire (ils
peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100).
Dans de rares cas, des réactions allergiques pulmonaires et une inflammation pulmonaire
ont été signalées chez des patients traités par ustekinumab. Informez immédiatement
votre médecin si vous présentez des symptômes comme la toux, l’essoufflement et la fièvre.
Si vous avez une réaction allergique grave, votre médecin peut décider que vous ne devez plus
utiliser Stelara.
Infections - elles peuvent nécessiter un traitement urgent. Informez votre médecin
immédiatement si vous constatez l’un des signes suivants.
Les infections du nez ou de la gorge et les rhumes sont fréquents (peuvent affecter
jusqu’à 1 personne sur 10)
Les infections thoraciques sont peu fréquentes (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur
100)
L’inflammation des tissus sous la peau (cellulite) est peu fréquente (peut affecter jusqu’à
1 personne sur 100)
Les zona (un type d’éruption cutanée douloureuse avec des cloques) sont peu fréquents
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
Stelara peut altérer votre capacité à lutter contre les infections. Certaines infections peuvent
devenir graves et peuvent comprendre des infections d’origine virale, fongique ou bactérienne, y
compris des infections survenant principalement chez les personnes présentant un système
immunitaire plus faible (infections opportunistes).
Vous devez faire attention aux signes d’infection pendant que vous utilisez Stelara. Ceux-ci
incluent :
Fièvre, symptômes pseudo-grippaux, sueurs nocturnes
Sensation de fatigue ou d’essoufflement ; toux qui ne passe pas
Peau chaude, rouge et douloureuse, ou une éruption cutanée douloureuse avec des
cloques
Sensation de brûlure lorsque vous urinez
Diarrhées
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez l’un de ces signes d’infection. Ils
peuvent être des signes d’infections telles que des infections thoraciques, des infections de la
peau, un zona, qui pourraient conduire à des complications graves. Informez votre médecin si
vous avez une infection qui ne passe pas ou qui revient. Votre médecin peut décider que vous ne
95
devez plus utiliser Stelara jusqu’à ce que l’infection soit partie. Informez également votre
médecin si vous avez des coupures ou des plaies ouvertes car elles pourraient s’infecter.
Desquamation de la peau – l’augmentation de la rougeur et de la desquamation de la peau
sur une surface corporelle plus étendue peuvent être des symptômes de psoriasis
érythrodermique ou d’érythrodermie, qui sont des atteintes graves de la peau. Vous devez
informer immédiatement votre médecin si vous remarquez un de ces signes.
Autres effets indésirables
Effets indésirables fréquents
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10):
Diarrhées
Nausées
Vomissements
Sensations de fatigue
Vertiges
Mal de tête
Démangeaisons (prurit)
Douleurs du dos, des muscles ou des articulations
Mal de gorge
Rougeur et douleur au site d’injection
Infection des sinus
Effets indésirables peu fréquents
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100):
Infections dentaires
Infection mycotique vaginale
Dépression
Nez bouché ou congestionné
Saignement, ecchymose (bleu), induration, gonflement et démangeaisons au site
d’injection
Sensation de faiblesse
Paupière tombante et muscles affaissés sur un côté du visage (« paralysie faciale » ou
« paralysie dite de Bell »), ce qui est généralement temporaire
Un changement de l’aspect du psoriasis avec rougeur et apparition de petites vésicules
jaunes ou blanches, parfois accompagnées de fièvre (psoriasis pustuleux).
Peau qui pèle (desquamation de la peau)
Acné
Effets indésirables rares
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000):
Rougeur et desquamation de la peau sur une surface corporelle plus étendue, qui peut
démanger ou être douloureuse (érythrodermie). Des symptômes semblables se
développent parfois dans le cadre de l’évolution naturelle de la maladie (psoriasis
érythrodermique).
Inflammation des petits vaisseaux sanguins, pouvant entraîner une éruption cutanée
accompagnée de petits boutons rouges ou violets, de la fièvre ou des douleurs articulaires
(vascularite).
Effets indésirables très rares
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :
Formation de cloques sur la peau, potentiellement accompagnées d’une rougeur, de
démangeaisons et de douleurs (pemphigoïde bulleuse).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
96
décrit en annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Stelara
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Si nécessaire, les seringues préremplies individuelles peuvent aussi être conservées à
température ambiante jusqu’à 30°C pendant une période unique de 30 jours maximum dans le
carton d’origine à l’abri de la lumière. Inscrire la date à laquelle la seringue préremplie est
retirée du réfrigérateur pour la première fois et la date à laquelle elle ne doit plus être utilisée
dans les espaces prévus à cet effet sur le carton. La date à laquelle la seringue ne doit plus être
utilisée ne doit pas dépasser la date de péremption initiale imprimée sur le carton. Une fois
qu'une seringue a été conservée à température ambiante (jusqu'à 30°C), elle ne doit pas être
remise au réfrigérateur. Jeter la seringue si elle n'est pas utilisée dans les 30 jours suivant sa
conservation à température ambiante ou à la date de péremption initiale, si celle-ci est
antérieure.
Ne pas agiter les seringues préremplies de Stelara. Une agitation prolongée et vigoureuse peut
endommager le médicament.
N’utilisez pas ce médicament
Après la date de péremption indiquée sur l’emballage après “EXP”. La date de péremption fait
référence au dernier jour de ce mois.
Si vous remarquez que le liquide est décoloré, laiteux ou si vous voyez des particules étrangères
qui flottent (voir rubrique 6 « Comment se présente Stelara et contenu de l’emballage
extérieur »).
Si vous savez ou pensez que le produit a pu être exposé à des températures extrêmes (telles
qu’une congélation ou un réchauffement accidentel).
Si le produit a été vigoureusement agité.
Stelara est à usage unique. Tout produit inutilisé restant dans la seringue doit être jeté. Ne jetez aucun
médicament au tout à l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien
d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Stelara
La substance active est l’ustekinumab. Chaque seringue préremplie contient 45 mg
d’ustekinumab dans 0,5 mL.
Les autres composants sont : L-histidine, monochlorhydrate monohydraté de L-histidine,
polysorbate 80, saccharose et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Stelara et contenu de l’emballage extérieur
Stelara est une solution injectable limpide à légèrement opalescente (ayant un aspect nacré), incolore à
jaune clair. La solution peut contenir quelques petites particules protéiques translucides ou blanches.
Elle est fournie dans un emballage cartonné contenant une seringue préremplie unidose en verre de
1 mL. Chaque seringue préremplie contient 45 mg d’ustekinumab dans 0,5 mL de solution injectable.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
97
Belgique
Fabricant
Janssen Biologics B.V.
Einsteinweg 101
2333 CB Leiden
Pays Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Janssen-Cilag NV
Tel/Tél: + 32 14 64 94 11
janssen@jacbe.jnj.com
България
„Джо½съ½ & Джо½съ½ България” ЕООД
Тел.: +359 2 489 94 00
jjsafety@its.jnj.com
Česká republika
Janssen-Cilag s.r.o.
Tel: +420 227 012 227
Danmark
Janssen-Cilag A/S
Tlf: +45 4594 8282
jacdk@its.jnj.com
Deutschland
Janssen-Cilag GmbH
Tel: +49 2137 955 955
jancil@its.jnj.com
Eesti
UAB "JOHNSON & JOHNSON" Eesti filiaal
Tel: +372 617 7410
ee@its.jnj.com
Ελλάδα
Janssen-Cilag Φαρμακευτική Α.Ε.Β.Ε.
Tηλ: +30 210 80 90 000
España
Janssen-Cilag, S.A.
Tel: +34 91 722 81 00
contacto@its.jnj.com
France
Janssen-Cilag
Tél: 0 800 25 50 75 / +33 1 55 00 40 03
medisource@its.jnj.com
Lietuva
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tel: +370 5 278 68 88
lt@its.jnj.com
Luxembourg/Luxemburg
Janssen-Cilag NV
Tél/Tel: +32 14 64 94 11
janssen@jacbe.jnj.com
Magyarország
Janssen-Cilag Kft.
Tel.: +36 1 884 2858
janssenhu@its.jnj.com
Malta
AM MANGION LTD
Tel: +356 2397 6000
Nederland
Janssen-Cilag B.V.
Tel: +31 76 711 1111
janssen@jacnl.jnj.com
Norge
Janssen-Cilag AS
Tlf: + 47 24 12 65 00
jacno@its.jnj.com
Österreich
Janssen-Cilag Pharma GmbH
Tel: +43 1 610 300
Polska
Janssen-Cilag Polska Sp. z o.o.
Tel.: + 48 22 237 60 00
Portugal
Janssen-Cilag Farmacêutica, Lda.
Tel: +351 214 368 600
98
Hrvatska
Johnson & Johnson S.E. d.o.o.
Tel: +385 1 6610 700
jjsafety@JNJCR.JNJ.com
Ireland
Janssen Sciences Ireland UC
Tel: +353 1 800 709 122
Ísland
Janssen-Cilag AB
c/o Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
janssen@vistor.is
Italia
Janssen-Cilag SpA
Tel: 800.688.777 / +39 02 2510 1
janssenita@its.jnj.com
Κύπρος
Βαρ½άβας Χατζηπα½αγής Λτδ
Tηλ: +357 22 207 700
Latvija
UAB "JOHNSON & JOHNSON" filiāle
Latvijā
Tel: +371 678 93561
lv@its.jnj.com
România
Johnson & Johnson România SRL
Tel: +40 21 207 1800
Slovenija
Johnson & Johnson d.o.o.
Tel. +386 1 401 18 00
Janssen_safety_slo@its.jnj.com
Slovenská republika
Johnson & Johnson, s.r.o.
Tel: +421 232 408 400
Suomi/Finland
Janssen-Cilag Oy
Puh/Tel: +358 207 531 300
jacfi@its.jnj.com
Sverige
Janssen-Cilag AB
Tfn: +46 8 626 50 00
jacse@its.jnj.com
United Kingdom (Northern Ireland)
Janssen Sciences Ireland UC
Tel: +44 1 494 567 444
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
{MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
99
Instructions pour l’administration
Au début du traitement, votre professionnel de santé vous aidera à réaliser la première injection.
Cependant, vous et votre médecin pouvez décider que vous réaliserez vous-même vos injections de
Stelara. Dans ce cas, vous recevrez une formation qui vous apprendra comment vous injecter Stelara
vous-même. Si vous avez des questions sur l’auto-injection de Stelara, parlez-en à votre médecin.
Ne pas mélanger Stelara avec d’autres liquides pour injection.
Ne pas agiter les seringues préremplies de Stelara. Une agitation vigoureuse peut endommager
le médicament. Ne pas utiliser le médicament s’il a été fortement agité.
La Figure 1 montre à quoi ressemble la seringue préremplie.
1. Contrôlez le nombre de seringues préremplies et préparez le matériel :
Préparation pour l’utilisation des seringues préremplies
Sortez la(les) seringue(s) préremplie(s) du réfrigérateur. Laissez reposer la seringue préremplie
en dehors de son emballage pendant une demi-heure environ. Ceci permettra au liquide
d’atteindre une température confortable pour l’injection (température ambiante). Ne retirez pas
le protège aiguille de la seringue pendant le temps nécessaire à l’atteinte de la température
ambiante
Maintenez la seringue préremplie par le corps de la seringue avec l’aiguille protégée vers le haut
Ne tenez pas la seringue par la tête du piston, le piston, les ailettes de protection de l’aiguille ou
le protège aiguille
Ne tirez à aucun moment sur le piston
Ne retirez pas le protège aiguille de la seringue préremplie jusqu’à ce que ce soit le moment de
le faire
Ne touchez pas les clips d’activation de protection de l’aiguille (indiqués par des astérisques *
dans la Figure 1) afin d’éviter de recouvrir prématurément l’aiguille avec le système de
protection de l’aiguille.
Vérifiez la(les) seringue(s) préremplie(s) pour être sûr
que le nombre de seringues préremplies et le dosage sont corrects
o
Si votre posologie est de 45 mg vous allez recevoir une seringue préremplie de Stelara
45 mg
o
Si votre posologie est de 90 mg vous allez recevoir deux seringues préremplies de Stelara
45 mg et vous aurez besoin de vous faire deux injections. Choisissez 2 sites distincts pour
réaliser ces injections (par exemple une injection dans la cuisse droite et l’autre injection
dans la cuisse gauche), et réalisez ces injections l’une après l’autre.
qu’il s’agit du bon médicament
que la date de péremption n’est pas dépassée
que la seringue préremplie n’est pas endommagée
que la solution dans la seringue préremplie est limpide à légèrement opalescente (brillant
comme une perle) et incolore à jaune clair
100
que la solution dans la seringue préremplie n’est pas décolorée ou laiteuse et ne contient aucune
particule étrangère
que la solution dans la seringue préremplie n’est pas congelée.
Rassemblez tout ce dont vous avez besoin et étalez le sur une surface propre. Ceci inclut des
lingettes antiseptiques, du coton ou de la gaze et un container imperforable.
2. Choisissez et préparez le site d’injection :
Choisissez un site d’injection (voir la Figure 2)
Stelara doit être administré par injection sous la peau (sous-cutanée)
Le haut de la cuisse ou le pourtour du ventre (abdomen) à au moins 5 centimètres du nombril
sont de bons endroits pour l’injection
Si possible, ne pas utiliser les parties de la peau qui ont des lésions de psoriasis
Si quelqu’un vous assiste pour faire l’injection, il pourra aussi choisir le haut des bras comme
site d’injection.
Figure 2
Préparez le site d’injection
Lavez-vous très bien les mains avec du savon et de l’eau chaude
Essuyez l’endroit de la peau où vous allez recevoir l’injection avec une lingette antiseptique
Ne plus toucher cet endroit avant de faire l’injection.
3. Retirez le protège aiguille (voir Figure 3) :
Le protège aiguille ne doit
pas
être retiré tant que vous n’êtes pas prêt à injecter la dose
Prenez la seringue préremplie, tenez la par le corps de la seringue avec une main
Retirez le protège aiguille et jetez le. Ne touchez pas le piston pendant que vous faites cela
Figure 3
Vous pouvez apercevoir une bulle d’air dans la seringue préremplie ou une goutte de liquide au
bout de l’aiguille. Cela est normal et ne nécessite pas d’être éliminé
Ne touchez pas l’aiguille ou ne la laissez pas toucher une quelconque surface
N’utilisez pas la seringue préremplie si elle tombe sans le protège aiguille. Si cela arrive,
contactez votre médecin ou votre pharmacien
Injectez la dose immédiatement après avoir retiré le protège aiguille.
101
4. Injection de la dose :
Tenez la seringue préremplie avec une main entre le majeur et l’index et placez le pouce sur le
haut de la tête du piston et utilisez l’autre main pour pincer doucement la peau propre entre le
pouce et l’index. Ne pressez pas trop fort
Ne tirez à aucun moment sur le piston
En un geste unique et rapide, insérez l’aiguille à travers la peau aussi loin qu’elle peut aller (voir
Figure 4)
Figure 4
Injectez tout le médicament en poussant sur le piston jusqu’à ce que la tête du piston soit
complètement entre les ailettes de protection de l’aiguille (voir Figure 5)
Figure 5
Lorsque le piston est poussé aussi loin que possible, continuez de maintenir la pression sur la
tête du piston, retirez l’aiguille et relâchez la peau (voir Figure 6)
Figure 6
Retirez doucement votre pouce de la tête du piston afin de permettre à la seringue vide de
remonter jusqu’à ce que l’aiguille soit entièrement recouverte par le système de protection de
l’aiguille, comme le montre la Figure 7 :
102
Figure 7
5. Après l’injection :
Appliquez une lingette antiseptique sur le site d’injection et appuyez quelques secondes après
l’injection.
Il peut y avoir un peu de sang ou de liquide au niveau du site d’injection. Ceci est normal.
Vous pouvez appuyer le coton ou la gaze sur le site d’injection et le maintenir pendant
10 secondes.
Ne frottez pas la peau au niveau du site d’injection. Vous pouvez appliquer un petit pansement
sur le site d’injection, si nécessaire.
6. Elimination :
Les seringues usagées doivent être placées dans un container imperforable tel qu’une boîte à
aiguilles (voir Figure 8). Pour votre sécurité et votre santé, ainsi que pour la sécurité des autres,
ne réutilisez jamais une seringue. L’élimination des boîtes à aiguilles doit se faire conformément
à la réglementation locale
Les lingettes antiseptiques et autres fournitures peuvent être jetées dans votre poubelle.
Figure 8
103
Notice : Information de l’utilisateur
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie
ustekinumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Cette notice a été écrite pour la personne prenant le médicament. Si vous êtes le parent ou le
soignant qui administrera Stelara à un enfant, veuillez lire attentivement ces informations.
-
-
-
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?:
1.
Qu’est-ce que Stelara et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Stelara
3.
Comment utiliser Stelara
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Stelara
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que Stelara et dans quel cas est-il utilisé ?
Qu’est-ce que Stelara
Stelara contient une substance active qui s’appelle ustekinumab, un anticorps monoclonal. Les
anticorps monoclonaux sont des protéines qui reconnaissent et se lient spécifiquement à certaines
protéines dans le corps.
Stelara appartient à un groupe de médicaments appelés « immunosuppresseurs ». Ces médicaments
agissent en affaiblissant partiellement le système immunitaire.
Dans quel cas Stelara est-il utilisé
Stelara est utilisé pour le traitement des maladies inflammatoires suivantes :
Psoriasis en plaques (chez les adultes et les adolescents âgés de 6 ans et plus)
Rhumatisme psoriasique (chez les adultes)
Maladie de Crohn modérée à sévère (chez les adultes)
Rectocolite hémorragique modérée à sévère (chez les adultes)
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de la peau qui provoque une inflammation affectant la peau et
les ongles. Stelara réduira l’inflammation ainsi que d’autres signes de la maladie.
Stelara est utilisé chez les patients adultes souffrant de psoriasis en plaques modéré à sévère, qui ne
peuvent pas utiliser la ciclosporine, le méthotrexate ou la photothérapie, ou lorsque ces traitements
n’ont pas été efficaces.
Stelara est utilisé chez les enfants et adolescents âgés de 6 ans et plus atteints de psoriasis en plaques
modéré à sévère, chez qui la photothérapie ou d’autres traitements systémiques ne peuvent être
utilisés, ou lorsque ces traitements n’ont pas été efficaces.
104
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une maladie inflammatoire des articulations, habituellement associée à
du psoriasis. Si vous avez un rhumatisme psoriasique actif, vous recevrez d’abord d’autres
médicaments. Si vous ne répondez pas suffisamment bien à ces médicaments, vous pourrez recevoir
Stelara afin de :
Réduire les signes et symptômes de votre maladie.
Améliorer votre état physique.
Ralentir les atteintes de vos articulations.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint de la maladie de
Crohn, vous recevrez d’abord d’autres médicaments. Si vous ne répondez pas suffisamment bien à ces
médicaments ou que vous y êtes intolérants, Stelara pourra vous être administré afin de réduire les
signes et les symptômes de votre maladie.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint de
rectocolite hémorragique, vous recevrez d’abord d’autres médicaments. Si vous ne répondez pas
suffisamment bien à ces médicaments ou que vous y êtes intolérant, Stelara pourra vous être
administré afin de réduire les signes et les symptômes de votre maladie.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Stelara ?
N’utilisez jamais Stelara
Si vous êtes allergique à l’ustekinumab
ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6)
Si vous avez une infection évolutive
que votre médecin considère importante.
Si vous n’êtes pas sûr que l’une des situations ci-dessus s’applique à vous, parlez-en avec votre
médecin ou pharmacien avant d’utiliser Stelara.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Stelara. Votre médecin va vérifier votre
état de santé avant chaque traitement. Assurez-vous d’informer votre médecin de toutes les maladies
dont vous souffrez avant chaque traitement. Informez également votre médecin si vous avez été
récemment à proximité de quelqu’un qui pourrait avoir la tuberculose. Votre médecin vous examinera
et fera un test pour la tuberculose avant que vous preniez Stelara. Si votre médecin pense que vous
êtes à risque pour la tuberculose, vous pourrez recevoir des médicaments pour la traiter.
Faites attention aux effets indésirables graves :
Stelara peut provoquer des effets indésirables graves, incluant des réactions allergiques et des
infections. Vous devez faire attention à certains signes de maladie pendant que vous prenez Stelara.
Consultez le paragraphe « Effets indésirables graves » dans la rubrique 4 pour une liste complète de
ces effets indésirables.
Avant d’utiliser Stelara, informez votre médecin :
Si vous avez déjà eu une réaction allergique
à Stelara. Si vous n’êtes pas sûr, demandez à
votre médecin.
Si vous avez déjà eu un cancer quel qu’en soit le type
– car les immunosuppresseurs comme
Stelara affaiblissent partiellement le système immunitaire. Ceci peut augmenter le risque de
cancer.
Si vous avez ou avez récemment eu une infection
Si vous avez de nouvelles lésions ou des lésions qui évoluent
sur les zones de psoriasis ou sur
la peau saine.
105
Si vous avez déjà eu une réaction allergique au latex ou à une injection de Stelara
– le
conditionnement de ce médicament contient du latex ce qui peut provoquer des réactions
allergiques sévères chez les personnes qui sont sensibles au latex. Consultez le paragraphe
« Effets indésirables graves » dans la rubrique 4 pour les signes d’une réaction allergique.
Si vous prenez d’autres traitements pour le psoriasis et/ou le rhumatisme psoriasique
– tels
qu’un autre immunosuppresseur ou une photothérapie (quand votre corps est traité avec un type
de lumière ultra-violet (UV)). Ces traitements peuvent également affaiblir partiellement le
système immunitaire. L’utilisation simultanée de ces traitements avec Stelara n’a pas été
étudiée. Cependant, il est possible que cela augmente le risque de maladies liées à un système
immunitaire plus faible.
Si vous recevez ou avez déjà reçu des injections pour traiter les allergies
– on ne sait pas si
Stelara peut les affecter.
Si vous avez 65 ans ou plus
– vous pouvez être plus sujet aux infections.
Si vous n’êtes pas sûr que l’une des situations ci-dessus s’applique à vous, parlez-en avec votre
médecin ou pharmacien avant d’utiliser Stelara.
Enfants et adolescents
Stelara n’est pas recommandé chez les enfants âgés de moins de 6 ans atteints de psoriasis, ou chez les
enfants âgés de moins de 18 ans atteints de rhumatisme psoriasique, d’une maladie de Crohn ou de
rectocolite hémorragique, car il n’a pas été étudié dans cette tranche d’âge.
Autres médicaments, vaccins et Stelara
Informez votre médecin ou pharmacien :
Si vous prenez, avez pris récemment ou pourriez prendre tout autre médicament.
Si vous vous êtes récemment fait ou allez vous faire vacciner. Certains types de vaccins (vaccins
vivants) ne doivent pas être administrés pendant l’utilisation de Stelara.
Grossesse et allaitement
Il est préférable d’éviter l’utilisation de Stelara en cas de grossesse. Les effets de Stelara chez
les femmes enceintes sont inconnus. Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez
éviter de tomber enceinte et vous devez prendre une contraception adaptée pendant toute
l’utilisation de Stelara et jusqu’à 15 semaines au moins après le dernier traitement par Stelara.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil
à votre médecin.
L’ustekinumab peut passer dans le lait maternel. Si vous allaitez ou pensez allaiter, demandez
conseil à votre médecin. Vous devez décider avec lui si vous devez plutôt allaiter ou utiliser
Stelara. Ne faites pas les deux.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Stelara n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines.
3.
Comment utiliser Stelara ?
Stelara doit être utilisé sous la responsabilité et la surveillance d’un médecin expérimenté dans le
diagnostic et le traitement des maladies pour lesquelles STELARA est destiné.
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute. Parlez avec votre médecin afin de savoir quand vous
recevrez vos injections et quand vous aurez vos rendez-vous de suivi.
Quelle quantité de Stelara est administrée ?
Votre médecin déterminera la quantité de Stelara dont vous avez besoin et la durée du traitement.
106
Adultes âgés de 18 ans et plus
Psoriasis ou Rhumatisme psoriasique
La dose initiale recommandée est 45 mg de Stelara. Pour les patients pesant plus de
100 kilogrammes (kg), la dose initiale est de 90 mg au lieu de 45 mg.
Après la dose initiale, vous recevrez la dose suivante 4 semaines après, puis ensuite toutes les
12 semaines. Les doses suivantes sont en général les mêmes que la dose initiale.
Maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique
Pendant le traitement, la première dose d'environ 6 mg/kg de Stelara sera administrée par votre
médecin à l’aide d’une perfusion dans une veine de votre bras (perfusion intraveineuse). Après
la dose initiale, vous recevrez la dose suivante de 90 mg de Stelara par une injection sous la
peau (« sous-cutanée ») après 8 semaines, puis toutes les 12 semaines par la suite.
Chez certains patients, après la première injection sous la peau, Stelara 90 mg peut être
administré toutes les 8 semaines. Votre médecin décidera quand vous devez recevoir votre
prochaine dose.
Enfants et adolescents âgés de 6 ans ou plus
Psoriasis
Votre médecin établira la bonne dose pour vous, y compris la quantité (le volume) de Stelara
devant être injectée pour obtenir la bonne dose qui dépendra de votre poids au moment de
chaque administration.
Un flacon de 45 mg est disponible pour les enfants qui doivent recevoir moins que la dose
complète de 45 mg.
Si vous pesez moins de 60 kg, la dose recommandée est de 0,75 mg de Stelara par kg de poids
corporel.
Si vous pesez de 60 kg à 100 kg, la dose recommandée est de 45 mg de Stelara.
Si vous pesez plus de 100 kg, la dose recommandée est de 90 mg de Stelara.
La dose suivante sera à administrer 4 semaines après la dose initiale, puis toutes les
12 semaines.
Comment Stelara est administré
Stelara est administré par injection sous la peau (« sous-cutanée »). Au début de votre
traitement, le personnel médical ou une infirmière pourra réaliser l’injection de Stelara.
Cependant, vous et votre médecin pouvez décider que vous réaliserez vous-même vos injections
de Stelara. Dans ce cas vous recevrez une formation qui vous apprendra comment vous injecter
Stelara vous-même.
Pour les instructions sur comment injecter Stelara, consultez la rubrique « Instructions pour
l’administration » à la fin de cette notice.
Parlez à votre médecin de toute question sur l’auto-injection de Stelara.
Si vous avez utilisé plus de Stelara que vous n’auriez dû
Si vous avez utilisé plus de Stelara ou si vous en avez trop reçu, parlez-en immédiatement à un
médecin ou un pharmacien. Gardez toujours sur vous l’emballage extérieur, même s’il est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Stelara
Si vous oubliez une dose, contactez votre médecin ou pharmacien. Ne prenez pas de dose double pour
compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez d’utiliser Stelara
Il n’est pas dangereux d’arrêter d’utiliser Stelara. Cependant, si vous arrêtez, vos symptômes peuvent
revenir.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
107
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Effets indésirables graves
Certains patients peuvent avoir des effets indésirables graves qui peuvent nécessiter un traitement
urgent.
Réactions allergiques – elles peuvent nécessiter un traitement urgent. Informez votre
médecin ou cherchez immédiatement une aide médicale d’urgence si vous constatez l’un
des signes suivants.
Les réactions allergiques graves (anaphylaxie) sont rares chez les personnes prenant
Stelara (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000). Les signes incluent :
o
difficultés à respirer ou à avaler
o
pression sanguine basse, ce qui peut provoquer des vertiges et des légers
étourdissements
o
gonflement de la face, des lèvres, de la bouche ou de la gorge.
Les signes fréquents d’une réaction allergique incluent éruptions cutanées et urticaire (ils
peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100).
Dans de rares cas, des réactions allergiques pulmonaires et une inflammation pulmonaire
ont été signalées chez des patients traités par ustekinumab. Informez immédiatement
votre médecin si vous présentez des symptômes comme la toux, l’essoufflement et la fièvre.
Si vous avez une réaction allergique grave, votre médecin peut décider que vous ne devez plus
utiliser Stelara.
Infections - elles peuvent nécessiter un traitement urgent. Informez votre médecin
immédiatement si vous constatez l’un des signes suivants.
Les infections du nez ou de la gorge et les rhumes sont fréquents (peuvent affecter
jusqu’à 1 personne sur 10)
Les infections thoraciques sont peu fréquentes (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur
100)
L’inflammation des tissus sous la peau (cellulite) est peu fréquente (peut affecter jusqu’à
1 personne sur 100)
Les zona (un type d’éruption cutanée douloureuse avec des cloques) sont peu fréquents
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
Stelara peut altérer votre capacité à lutter contre les infections. Certaines infections peuvent
devenir graves et peuvent comprendre des infections d’origine virale, fongique ou bactérienne, y
compris des infections survenant principalement chez les personnes présentant un système
immunitaire plus faible (infections opportunistes).
Vous devez faire attention aux signes d’infection pendant que vous utilisez Stelara. Ceux-ci
incluent :
Fièvre, symptômes pseudo-grippaux, sueurs nocturnes
Sensation de fatigue ou d’essoufflement ; toux qui ne passe pas
Peau chaude, rouge et douloureuse, ou une éruption cutanée douloureuse avec des
cloques
Sensation de brûlure lorsque vous urinez
Diarrhées
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez l’un de ces signes d’infection. Ils
peuvent être des signes d’infections telles que des infections thoraciques, des infections de la
peau, un zona, qui pourraient conduire à des complications graves. Informez votre médecin si
vous avez une infection qui ne passe pas ou qui revient. Votre médecin peut décider que vous ne
108
devez plus utiliser Stelara jusqu’à ce que l’infection soit partie. Informez également votre
médecin si vous avez des coupures ou des plaies ouvertes car elles pourraient s’infecter.
Desquamation de la peau – l’augmentation de la rougeur et de la desquamation de la peau
sur une surface corporelle plus étendue peuvent être des symptômes de psoriasis
érythrodermique ou d’érythrodermie, qui sont des atteintes graves de la peau. Vous devez
informer immédiatement votre médecin si vous remarquez un de ces signes.
Autres effets indésirables
Effets indésirables fréquents
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10):
Diarrhées
Nausées
Vomissements
Sensations de fatigue
Vertiges
Mal de tête
Démangeaisons (prurit)
Douleurs du dos, des muscles ou des articulations
Mal de gorge
Rougeur et douleur au site d’injection
Infection des sinus
Effets indésirables peu fréquents
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100):
Infections dentaires
Infection mycotique vaginale
Dépression
Nez bouché ou congestionné
Saignement, ecchymose (bleu), induration, gonflement et démangeaisons au site
d’injection
Sensation de faiblesse
Paupière tombante et muscles affaissés sur un côté du visage (« paralysie faciale » ou
« paralysie dite de Bell »), ce qui est généralement temporaire
Un changement de l’aspect du psoriasis avec rougeur et apparition de petites vésicules
jaunes ou blanches, parfois accompagnées de fièvre (psoriasis pustuleux).
Peau qui pèle (desquamation de la peau)
Acné
Effets indésirables rares
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000):
Rougeur et desquamation de la peau sur une surface corporelle plus étendue, qui peut
démanger ou être douloureuse (érythrodermie). Des symptômes semblables se
développent parfois dans le cadre de l’évolution naturelle de la maladie (psoriasis
érythrodermique).
Inflammation des petits vaisseaux sanguins, pouvant entraîner une éruption cutanée
accompagnée de petits boutons rouges ou violets, de la fièvre ou des douleurs articulaires
(vascularite)
Effets indésirables très rares
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :
Formation de cloques sur la peau, potentiellement accompagnées d’une rougeur, de
démangeaisons et de douleurs (pemphigoïde bulleuse).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
109
décrit en annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Stelara
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Si nécessaire, les seringues préremplies individuelles peuvent aussi être conservées à
température ambiante jusqu’à 30°C pendant une période unique de 30 jours maximum dans le
carton d’origine à l’abri de la lumière. Inscrire la date à laquelle la seringue préremplie est
retirée du réfrigérateur pour la première fois et la date à laquelle elle ne doit plus être utilisée
dans les espaces prévus à cet effet sur le carton. La date à laquelle la seringue ne doit plus être
utilisée ne doit pas dépasser la date de péremption initiale imprimée sur le carton. Une fois
qu'une seringue a été conservée à température ambiante (jusqu'à 30 °C), elle ne doit pas être
remise au réfrigérateur. Jeter la seringue si elle n'est pas utilisée dans les 30 jours suivant sa
conservation à température ambiante ou à la date de péremption initiale, si celle-ci est
antérieure.
Ne pas agiter les seringues préremplies de Stelara. Une agitation prolongée et vigoureuse peut
endommager le médicament.
N’utilisez pas ce médicament
Après la date de péremption indiquée sur l’emballage après “EXP”. La date de péremption fait
référence au dernier jour de ce mois.
Si vous remarquez que le liquide est décoloré, laiteux ou si vous voyez des particules étrangères
qui flottent (voir rubrique 6 « Comment se présente Stelara et contenu de l’emballage
extérieur »).
Si vous savez ou pensez que le produit a pu être exposé à des températures extrêmes (telles
qu’une congélation ou un réchauffement accidentel).
Si le produit a été vigoureusement agité.
Stelara est à usage unique. Tout produit inutilisé restant dans la seringue doit être jeté. Ne jetez aucun
médicament au tout à l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien
d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Stelara
La substance active est l’ustekinumab. Chaque seringue préremplie contient 90 mg
d’ustekinumab dans 1 mL.
Les autres composants sont : L-histidine, monochlorhydrate monohydraté de L-histidine,
polysorbate 80, saccharose et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Stelara et contenu de l’emballage extérieur
Stelara est une solution injectable limpide à légèrement opalescente (ayant un aspect nacré), incolore à
jaune clair. La solution peut contenir quelques petites particules protéiques translucides ou blanches.
Elle est fournie dans un emballage cartonné contenant une seringue préremplie unidose en verre de
1 mL. Chaque seringue préremplie contient 90 mg d’ustekinumab dans 1 mL de solution injectable.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
110
Belgique
Fabricant
Janssen Biologics B.V.
Einsteinweg 101
2333 CB Leiden
Pays Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Janssen-Cilag NV
Tel/Tél: + 32 14 64 94 11
janssen@jacbe.jnj.com
България
„Джо½съ½ & Джо½съ½ България” ЕООД
Тел.: +359 2 489 94 00
jjsafety@its.jnj.com
Česká republika
Janssen-Cilag s.r.o.
Tel: +420 227 012 227
Danmark
Janssen-Cilag A/S
Tlf: +45 4594 8282
jacdk@its.jnj.com
Deutschland
Janssen-Cilag GmbH
Tel: +49 2137 955 955
jancil@its.jnj.com
Eesti
UAB "JOHNSON & JOHNSON" Eesti filiaal
Tel: +372 617 7410
ee@its.jnj.com
Ελλάδα
Janssen-Cilag Φαρμακευτική Α.Ε.Β.Ε.
Tηλ: +30 210 80 90 000
España
Janssen-Cilag, S.A.
Tel: +34 91 722 81 00
contacto@its.jnj.com
France
Janssen-Cilag
Tél: 0 800 25 50 75 / +33 1 55 00 40 03
medisource@its.jnj.com
Lietuva
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tel: +370 5 278 68 88
lt@its.jnj.com
Luxembourg/Luxemburg
Janssen-Cilag NV
Tél/Tel: +32 14 64 94 11
janssen@jacbe.jnj.com
Magyarország
Janssen-Cilag Kft.
Tel.: +36 1 884 2858
janssenhu@its.jnj.com
Malta
AM MANGION LTD
Tel: +356 2397 6000
Nederland
Janssen-Cilag B.V.
Tel: +31 76 711 1111
janssen@jacnl.jnj.com
Norge
Janssen-Cilag AS
Tlf: + 47 24 12 65 00
jacno@its.jnj.com
Österreich
Janssen-Cilag Pharma GmbH
Tel: +43 1 610 300
Polska
Janssen-Cilag Polska Sp. z o.o.
Tel.: + 48 22 237 60 00
Portugal
Janssen-Cilag Farmacêutica, Lda.
Tel: +351 214 368 600
111
Hrvatska
Johnson & Johnson S.E. d.o.o.
Tel: +385 1 6610 700
jjsafety@JNJCR.JNJ.com
Ireland
Janssen Sciences Ireland UC
Tel: +353 1 800 709 122
Ísland
Janssen-Cilag AB
c/o Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
janssen@vistor.is
Italia
Janssen-Cilag SpA
Tel: 800.688.777 / +39 02 2510 1
janssenita@its.jnj.com
Κύπρος
Βαρ½άβας Χατζηπα½αγής Λτδ
Tηλ: +357 22 207 700
Latvija
UAB "JOHNSON & JOHNSON" filiāle
Latvijā
Tel: +371 678 93561
lv@its.jnj.com
România
Johnson & Johnson România SRL
Tel: +40 21 207 1800
Slovenija
Johnson & Johnson d.o.o.
Tel. +386 1 401 18 00
Janssen_safety_slo@its.jnj.com
Slovenská republika
Johnson & Johnson, s.r.o.
Tel: +421 232 408 400
Suomi/Finland
Janssen-Cilag Oy
Puh/Tel: +358 207 531 300
jacfi@its.jnj.com
Sverige
Janssen-Cilag AB
Tfn: +46 8 626 50 00
jacse@its.jnj.com
United Kingdom (Northern Ireland)
Janssen Sciences Ireland UC
Tel: +44 1 494 567 444
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
{MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
112
Instructions pour l’administration
Au début du traitement, votre professionnel de santé vous aidera à réaliser la première injection.
Cependant, vous et votre médecin pouvez décider que vous réaliserez vous-même vos injections de
Stelara. Dans ce cas, vous recevrez une formation qui vous apprendra comment vous injecter Stelara
vous-même. Si vous avez des questions sur l’auto-injection de Stelara, parlez-en à votre médecin.
Ne pas mélanger Stelara avec d’autres liquides pour injection.
Ne pas agiter les seringues préremplies de Stelara. Une agitation vigoureuse peut endommager
le médicament. Ne pas utiliser le médicament s’il a été fortement agité.
La Figure 1 montre à quoi ressemble la seringue préremplie.
1. Contrôlez le nombre de seringues préremplies et préparez le matériel :
Préparation pour l’utilisation des seringues préremplies
Sortez la(les) seringue(s) préremplie(s) du réfrigérateur. Laissez reposer la seringue préremplie
en dehors de son emballage pendant une demi-heure environ. Ceci permettra au liquide
d’atteindre une température confortable pour l’injection (température ambiante). Ne retirez pas
le protège aiguille de la seringue pendant le temps nécessaire à l’atteinte de la température
ambiante
Maintenez la seringue préremplie par le corps de la seringue avec l’aiguille protégée vers le haut
Ne tenez pas la seringue par la tête du piston, le piston, les ailettes de protection de l’aiguille ou
le protège aiguille
Ne tirez à aucun moment sur le piston
Ne retirez pas le protège aiguille de la seringue préremplie jusqu’à ce que ce soit le moment de
le faire
Ne touchez pas les clips d’activation de protection de l’aiguille (indiqués par des astérisques *
dans la Figure 1) afin d’éviter de recouvrir prématurément l’aiguille avec le système de
protection de l’aiguille.
Vérifiez la(les) seringue(s) préremplie(s) pour être sûr
que le nombre de seringues préremplies et le dosage sont corrects
o
Si votre posologie est de 90 mg vous allez recevoir une seringue préremplie de Stelara
90 mg.
qu’il s’agit du bon médicament
que la date de péremption n’est pas dépassée
que la seringue préremplie n’est pas endommagée
que la solution dans la seringue préremplie est limpide à légèrement opalescente (brillant
comme une perle) et incolore à jaune clair
que la solution dans la seringue préremplie n’est pas décolorée ou laiteuse et ne contient aucune
particule étrangère
que la solution dans la seringue préremplie n’est pas congelée.
Rassemblez tout ce dont vous avez besoin et étalez le sur une surface propre. Ceci inclut des
lingettes antiseptiques, du coton ou de la gaze et un container imperforable.
113
2. Choisissez et préparez le site d’injection :
Choisissez un site d’injection (voir la Figure 2)
Stelara doit être administré par injection sous la peau (sous-cutanée)
Le haut de la cuisse ou le pourtour du ventre (abdomen) à au moins 5 centimètres du nombril
sont de bons endroits pour l’injection
Si possible, ne pas utiliser les parties de la peau qui ont des lésions de psoriasis
Si quelqu’un vous assiste pour faire l’injection, il pourra aussi choisir le haut des bras comme
site d’injection.
Figure 2
Préparez le site d’injection
Lavez-vous très bien les mains avec du savon et de l’eau chaude
Essuyez l’endroit de la peau où vous allez recevoir l’injection avec une lingette antiseptique
Ne plus toucher cet endroit avant de faire l’injection.
3. Retirez le protège aiguille (voir Figure 3) :
Le protège aiguille ne doit pas être retiré tant que vous n’êtes pas prêt à injecter la dose
Prenez la seringue préremplie, tenez la par le corps de la seringue avec une main
Retirez le protège aiguille et jetez le. Ne touchez pas le piston pendant que vous faites cela
Figure 3
Vous pouvez apercevoir une bulle d’air dans la seringue préremplie ou une goutte de liquide au
bout de l’aiguille. Cela est normal et ne nécessite pas d’être éliminé
Ne touchez pas l’aiguille ou ne la laissez pas toucher une quelconque surface
N’utilisez pas la seringue préremplie si elle tombe sans le protège aiguille. Si cela arrive,
contactez votre médecin ou votre pharmacien
Injectez la dose immédiatement après avoir retiré le protège aiguille.
4. Injection de la dose :
Tenez la seringue préremplie avec une main entre le majeur et l’index et placez le pouce sur le
haut de la tête du piston et utilisez l’autre main pour pincer doucement la peau propre entre le
pouce et l’index. Ne pressez pas trop fort
Ne tirez à aucun moment sur le piston
114
En un geste unique et rapide, insérez l’aiguille à travers la peau aussi loin qu’elle peut aller (voir
Figure 4)
Figure 4
Injectez tout le médicament en poussant sur le piston jusqu’à ce que la tête du piston soit
complètement entre les ailettes de protection de l’aiguille (voir Figure 5)
Figure 5
Lorsque le piston est poussé aussi loin que possible, continuez de maintenir la pression sur la
tête du piston, retirez l’aiguille et relâchez la peau (voir Figure 6)
Figure 6
Retirez doucement votre pouce de la tête du piston afin de permettre à la seringue vide de
remonter jusqu’à ce que l’aiguille soit entièrement recouverte par le système de protection de
l’aiguille, comme le montre la Figure 7 :
115
Figure 7
5. Après l’injection :
Appliquez une lingette antiseptique sur le site d’injection et appuyez quelques secondes après
l’injection.
Il peut y avoir un peu de sang ou de liquide au niveau du site d’injection. Ceci est normal.
Vous pouvez appuyer le coton ou la gaze sur le site d’injection et le maintenir pendant
10 secondes.
Ne frottez pas la peau au niveau du site d’injection. Vous pouvez appliquer un petit pansement
sur le site d’injection, si nécessaire.
6. Elimination :
Les seringues usagées doivent être placées dans un container imperforable tel qu’une boîte à
aiguilles (voir Figure 8). Pour votre sécurité et votre santé, ainsi que pour la sécurité des autres,
ne réutilisez jamais une seringue. L’élimination des boîtes à aiguilles doit se faire conformément
à la réglementation locale
Les lingettes antiseptiques et autres fournitures peuvent être jetées dans votre poubelle.
Figure 8
116
ANNEXE IV
CONCLUSIONS SCIENTIFIQUES ET MOTIFS DE LA MODIFICATION
DES TERMES DES AUTORISATIONS DE MISE SUR LE MARCHÉ
117
Conclusions scientifiques
Compte tenu du rapport d’évaluation du PRAC sur les PSUR concernant l’ustekinumab, les
conclusions scientifiques du CHMP sont les suivantes :
Compte tenu des données disponibles sur les infections opportunistes issues des études cliniques, de la
littérature, des notifications spontanées incluant dans certains cas une relation temporelle étroite et
compte tenu d'un mécanisme d'action plausible, le rapporteur du PRAC a conclu que l’information des
produits contenant de l'ustekinumab devraient être modifiées en conséquence.
Compte tenu des données disponibles sur la pemphigoïde bulleuse issues de la littérature et des
notifications spontanées, incluant dans certains cas une relation temporelle étroite, une résolution de
l’évènement à l’arrêt du médicament, une récidive de l’évènement à la réintroduction du médicament,
le rapporteur du PRAC considère qu'une association causale entre l'ustekinumab et la pemphigoïde
bulleuse est possible. Le rapporteur du PRAC a conclu que l’information des produits contenant de
l'ustekinumab devaient être modifiées en conséquence.
Compte tenu des données disponibles issues de la littérature sur l'excrétion de l'ustekinumab dans le
lait maternel, le rapporteur du PRAC a conclu que l’information des produits contenant de
l'ustekinumab devaient être modifiées en conséquence.
Compte tenu des données disponibles sur les graves réactions liées à la perfusion issues des
notifications spontanées, le rapporteur du PRAC a conclu que l’information des produits contenant de
l'ustekinumab solution à diluer pour perfusion devaient être modifiées en conséquence.
Le CHMP approuve les conclusions scientifiques formulées par le PRAC.
Motifs de la modification des termes de la/des autorisation(s) de mise sur le marché
Sur la base des conclusions scientifiques relatives à l’ustekinumab, le CHMP estime que le rapport
bénéfice-risque du/des médicament(s) contenant l’ustekinumab demeure inchangé, sous réserve des
modifications proposées des informations sur le produit.
Le CHMP recommande que les termes de la/des autorisation(s) de mise sur le marché soient modifiés.
118

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
STELARA 130 mg solution à diluer pour perfusion
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque flacon contient 130 mg d'ustekinumab dans 26 mL (5 mg/mL).
L'ustekinumab est un anticorps monoclonal IgG1 anti interleukine (IL)-12/23 entièrement humain
produit par une lignée cellulaire murine de myélome en utilisant une technique d'ADN recombinant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution à diluer pour perfusion.
La solution est limpide, incolore à jaune clair.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Maladie de Crohn
STELARA est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère chez les
patients adultes présentant une réponse insuffisante, une perte de réponse ou une intolérance à un
traitement conventionnel ou par anti-TNF, ou qui présentent une contre-indication médicale à ces
traitements.
Rectocolite hémorragique
STELARA est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active modérée à sévère chez
les patients adultes présentant une réponse insuffisante, une perte de réponse ou une intolérance à un
traitement conventionnel ou à un agent biologique, ou qui présentent une contre-indication médicale à
ces traitements (voir rubrique 5.1).
4.2
Posologie et mode d'administration
STELARA solution à diluer pour perfusion est destiné à une utilisation sous la responsabilité et la
surveillance de médecins qualifiés en matière de diagnostic et de traitement de la maladie de Crohn ou
de la rectocolite hémorragique. STELARA solution à diluer pour perfusion doit uniquement être
utilisé pour la dose d'induction par voie intraveineuse.
Posologie
Maladie de Crohn et rectocolite hémorragique
Le traitement par STELARA doit être initié par une dose unique par perfusion intraveineuse
déterminée en fonction du poids corporel. La solution pour perfusion doit être constituée en utilisant le
nombre de flacons de STELARA 130 mg indiqué dans le Tableau 1 (voir rubrique 6.6 pour la
préparation).
Dose intraveineuse initiale de STELARA
Poids corporel du patient
Dose
Nombre de flacons de
au moment de
recommandéea
130 mg de STELARA
l'administration
55 kg
260 mg
2
> 55 kg à 85 kg
390 mg
3
> 85 kg
520 mg
4
a
Environ 6 mg/kg
La première dose sous-cutanée doit être administrée à la semaine 8 après la dose intraveineuse. Pour le
schéma posologique des injections sous-cutanées suivantes, voir rubrique 4.2 du RCP de STELARA
solution injectable (flacon) et solution injectable en seringue préremplie.
Sujets âgés ( 65 ans)
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les sujets âgés (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale et hépatique
STELARA n'a pas été étudié chez ces populations de patients. Aucune recommandation posologique
ne peut être faite.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de STELARA dans le traitement de la maladie de Crohn et de la rectocolite
hémorragique chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas encore été établies. Aucune donnée
n'est disponible.
Mode d'administration
STELARA 130 mg est exclusivement destiné à l'administration par voie intraveineuse. Il doit être
administré sur une période d'au moins une heure.
Pour les instructions sur la dilution du médicament avant administration, voir rubrique 6.6.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Infection active et cliniquement importante (par exemple une tuberculose active ; voir rubrique 4.4).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom de marque et le numéro de lot du
produit administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
L'ustekinumab peut potentiellement augmenter le risque d'infections et réactiver des infections
latentes. Lors des études cliniques, de graves infections bactériennes, fongiques et virales ont été
observées chez des patients recevant STELARA (voir rubrique 4.8).
Des infections opportunistes ont été rapportées chez les patients traités par ustekinumab.
Des précautions doivent être prises lorsque l'utilisation de STELARA est envisagée chez les patients
présentant une infection chronique ou des antécédents d'infections récurrentes (voir rubrique 4.3).
Avant d'initier le traitement par STELARA, les patients doivent être examinés pour dépister une
infection tuberculeuse. STELARA ne doit pas être administré à des patients présentant une tuberculose
active (voir rubrique 4.3). Le traitement d'une tuberculose latente doit être initié avant l'administration
de STELARA. Un traitement anti-tuberculeux doit également être envisagé avant l'initiation de
STELARA chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou active pour lesquels le
Les patients doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d'une infection. Si un patient développe une infection grave, le
patient devra être étroitement surveillé et STELARA ne devra pas être administré avant la guérison de
l'infection.
Tumeurs malignes
Les immunosuppresseurs comme l'ustekinumab sont susceptibles d'augmenter le risque de tumeurs
malignes. Certains patients ayant reçu STELARA au cours d'études cliniques ont développé des
tumeurs malignes cutanées et non-cutanées (voir rubrique 4.8).
Aucune étude n'a été conduite chez des patients avec antécédents de tumeur maligne ou chez des
patients ayant continué leur traitement alors qu'ils avaient développé une tumeur maligne sous
STELARA. En conséquence, des précautions doivent être prises lorsqu'un traitement par STELARA
est envisagé chez ces patients.
Tous les patients doivent être surveillés pour éviter l'apparition d'un cancer de la peau non-mélanome,
en particulier ceux âgés de plus de 60 ans, ceux avec des antécédents médicaux de traitements
prolongés par immunosuppresseurs ou ceux ayant des antécédents de traitement par puvathérapie (voir
rubrique 4.8).
Réactions d'hypersensibilité systémique et respiratoire
Systémique
Des réactions d'hypersensibilité graves ont été rapportées depuis la mise sur le marché du produit,
dans certains cas plusieurs jours après le traitement. Des anaphylaxies et angioedèmes sont survenus.
En cas de survenue d'une réaction anaphylactique ou d'une autre réaction d'hypersensibilité grave, un
traitement approprié doit être instauré et l'administration de STELARA doit être interrompue (voir
rubrique 4.8).
Réactions liées à la perfusion
Des réactions liées à la perfusion ont été observées dans des études cliniques (voir rubrique 4.8). De
graves réactions liées à la perfusion, notamment des réactions anaphylactiques, ont été rapportées
depuis la mise sur le marché du produit. En cas de survenue d'une réaction grave ou mettant en jeu le
pronostic vital, un traitement approprié doit être instauré et l'administration de l'ustekinumab doit être
interrompue.
Respiratoire
Des cas d'alvéolite allergique, de pneumopathie à éosinophiles, et de pneumopathie organisée non
infectieuse ont été rapportés depuis la mise sur le marché d'ustekinumab. Les symptômes cliniques
comprenaient toux, dyspnée, infiltrats interstitiels après une à trois administrations. Les complications
graves incluaient insuffisance respiratoire et prolongation d'hospitalisation. Une amélioration a été
rapportée après arrêt de l'ustekinumab et aussi dans certains cas après administration de corticoïdes. Si
l'infection a été exclue et le diagnostic confirmé, l'administration de l'ustekinumab doit être
interrompue et un traitement approprié doit être instauré (voir rubrique 4.8).
Vaccinations
Il est recommandé que les vaccins vivants viraux ou bactériens (tel que Bacille de Calmette-Guérin
(BCG)) ne soient pas administrés de manière concomitante à STELARA. Aucune étude spécifique n'a
été conduite chez des patients qui ont reçu récemment un traitement par un vaccin vivant viral ou
bactérien. Aucune donnée n'est disponible sur la transmission secondaire d'infection par vaccins
vivants chez les patients recevant STELARA. Avant toute vaccination par un traitement vivant viral
ou bactérien, le traitement par STELARA doit être arrêté au moins 15 semaines avant et peut être
repris au moins 2 semaines après la vaccination. Les prescripteurs doivent consulter le Résumé des
Les patients recevant STELARA peuvent recevoir de façon concomitante des vaccins inactivés ou non
vivants.
Le traitement au long cours par STELARA ne réprime pas la réponse immunitaire humorale aux
vaccins pneumococcique polysaccharidique et anti-tétanique (voir rubrique 5.1).
Traitement immunosuppresseur concomitant
Dans les études sur le psoriasis, la sécurité et l'efficacité de STELARA en association avec des
immunosuppresseurs, y compris des traitements biologiques, ou de la photothérapie n'ont pas été
évaluées. Dans les études sur le rhumatisme psoriasique, il n'est pas apparu que l'utilisation
concomitante de méthotrexate (MTX) influence la sécurité ou l'efficacité de STELARA. Dans les
études sur la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, l'utilisation concomitante d'agents
immunosuppresseurs ou de corticoïdes n'a pas semblé influencer la sécurité ou l'efficacité de
STELARA. Des précautions doivent être prises avant l'utilisation concomitante d'autres
immunosuppresseurs avec STELARA ou lors du relais après d'autres immunosuppresseurs
biologiques (voir rubrique 4.5).
Immunothérapie
STELARA n'a pas été évalué chez des patients qui ont été désensibilisés pour leur allergie. On ne sait
pas si STELARA peut interférer avec un traitement de désensibilisation pour allergie.
Affections graves de la peau
Chez les patients atteints de psoriasis, une érythrodermie a été rapportée à la suite d'un traitement par
ustekinumab (voir rubrique 4.8). Dans le cadre de l'évolution naturelle de leur maladie, les patients
atteints de psoriasis en plaques peuvent développer un psoriasis érythrodermique avec des symptômes
pouvant être cliniquement indifférenciables d'une érythrodermie. Dans le cadre du suivi des patients
atteints de psoriasis, les médecins doivent être vigilants en cas de symptômes de psoriasis
érythrodermique ou d'érythrodermie. Si ces symptômes apparaissent, un traitement approprié doit être
instauré. STELARA doit être arrêté en cas de suspicion de réaction médicamenteuse.
Populations particulières
Sujets âgés ( 65 ans)
Chez les sujets âgés de 65 ans et plus ayant reçu STELARA, aucune différence globale concernant
l'efficacité et la sécurité n'a été observée en comparaison avec les sujets plus jeunes dans le cadre
d'études cliniques dans des indications approuvées, cependant le nombre de patients âgés de 65 ans et
plus n'est pas suffisant pour déterminer s'ils répondent différemment des patients plus jeunes. De
façon générale, en raison d'une incidence plus élevée d'infections dans la population âgée, la prudence
est recommandée pendant le traitement des sujets âgés.
Teneur en sodium
STELARA contient moins d'1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c'est-à-dire essentiellement « sans
sodium ». STELARA est cependant dilué avec une solution pour perfusion de chlorure de sodium à
9 mg/mL (0,9 %). Cela doit être pris en compte chez les patients suivant un régime hyposodé (voir
rubrique 6.6).
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les vaccins vivants ne doivent pas être donnés de manière concomitante avec STELARA (voir
rubrique 4.4).
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée chez l'homme. Dans les analyses pharmacocinétiques de
population des études de phase 3, l'effet des médicaments les plus souvent utilisés de façon
concomitante chez des patients présentant un psoriasis (incluant paracétamol, ibuprofène, acide
acétylsalicylique, metformine, atorvastatine, lévothyroxine) sur la pharmacocinétique de
Les résultats d'une étude in vitro ne suggèrent pas qu'il soit nécessaire d'ajuster la posologie chez les
patients recevant de manière concomitante des substrats du CYP450 (voir rubrique 5.2).
Dans les études sur le psoriasis, la sécurité et l'efficacité de STELARA en association avec des
immunosuppresseurs, y compris des traitements biologiques, ou la photothérapie n'ont pas été
évaluées. Dans les études sur le rhumatisme psoriasique, l'utilisation concomitante de MTX n'a pas
semblé influencer la sécurité ou l'efficacité de STELARA. Dans les études sur la maladie de Crohn et
la rectocolite hémorragique, l'utilisation concomitante d'agents immunosuppresseurs ou de corticoïdes
n'a pas semblé influencer la sécurité ou l'efficacité de STELARA (voir rubrique 4.4).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode contraceptive efficace pendant le
traitement et au moins pendant les 15 semaines qui suivent l'arrêt du traitement.
Grossesse
Il n'y a pas de donnée adaptée concernant l'utilisation de l'ustekinumab chez les femmes enceintes.
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects
sur la gestation, le développement embryonnaire/foetal, la parturition ou le développement post-natal
(voir rubrique 5.3). Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de STELARA
pendant la grossesse.
Allaitement
Les données issues de la littérature sont limitées et suggèrent que l'ustekinumab est excrété en très
faible quantité dans le lait maternel humain. On ne sait pas si l'ustekinumab passe dans la circulation
systémique après ingestion. A cause du risque potentiel d'effets indésirables de l'ustekinumab chez les
nourrissons allaités, l'arrêt de l'allaitement pendant le traitement et pendant les 15 semaines qui
suivent l'arrêt du traitement par STELARA doit être évalué, en tenant compte du bénéfice de
l'allaitement pour l'enfant et de celui du traitement par STELARA pour la femme.
Fertilité
L'effet de l'ustekinumab sur la fertilité humaine n'a pas été évalué (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
STELARA n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquents (> 5%) dans les phases contrôlées des études cliniques
conduites avec l'ustekinumab chez les patients adultes atteints de psoriasis, de rhumatisme
psoriasique, de la maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique étaient des rhinopharyngites et des
céphalées. La plupart ont été considérés comme étant légers et n'ont pas nécessité d'interruption du
traitement étudié. Les effets indésirables les plus graves rapportés avec STELARA sont des réactions
Tableau des effets indésirables
Les données de sécurité décrites ci-dessous reflètent l'exposition de sujets adultes à l'ustekinumab
dans 14 études de phase 2 et de phase 3 menées chez 6 709 patients (4 135 atteints de psoriasis et/ou
de rhumatisme psoriasique, 1 749 atteints de maladie de Crohn et 825 atteints de rectocolite
hémorragique). Cela inclut l'exposition à STELARA dans les phases contrôlées et non contrôlées des
études cliniques pendant au moins 6 mois ou 1 an (respectivement 4 577 et 3 253 patients atteints de
psoriasis, de rhumatisme psoriasique, de maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique) et
l'exposition pendant au moins 4 ou 5 ans (respectivement 1 482 et 838 patients atteints de psoriasis).
Le Tableau 2 fournit une liste des effets indésirables observés chez des adultes dans les études
cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite
hémorragique, ainsi que les effets indésirables déclarés depuis la mise sur le marché du produit. Les
effets indésirables sont classés par Classes de Systèmes d'Organes et par fréquence, en utilisant les
catégories suivantes : Très fréquent ( 1/10), Fréquent ( 1/100 à < 1/10), Peu fréquent ( 1/1 000 à
< 1/100), Rare ( 1/10 000 à < 1/1 000), Très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être
estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets
indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 2
Liste des effets indésirables
Classes de Systèmes
Fréquence : Effet indésirable
d'Organes
Infections et infestations
Fréquent : Infection des voies respiratoires supérieures,
rhinopharyngite, sinusite
Peu fréquent : Cellulite, infections dentaires, zona, infection des
voies respiratoires inférieures, infection virale des voies
respiratoires supérieures, infection mycotique vulvovaginale
Affections du système
Peu fréquent : Réactions d'hypersensibilité (incluant rash, urticaire)
immunitaire
Rare : Réactions d'hypersensibilité graves (incluant anaphylaxie,
angioedème)
Affections psychiatriques
Peu fréquent : Dépression
Affections du système
Fréquent : Vertiges, céphalée
nerveux
Peu fréquent : Paralysie faciale
Affections respiratoires,
Fréquent : Douleur oropharyngée
thoraciques et médiastinales
Peu fréquent : Congestion nasale
Rare : Alvéolite allergique, pneumopathie à éosinophiles
Très rare : Pneumopathie organisée*
Affections gastro-intestinales
Fréquent : Diarrhée, nausée, vomissements
Affections de la peau et du
Fréquent : Prurit
tissu sous-cutané
Peu fréquent : Psoriasis pustuleux, desquamation cutanée, acné
Rare : Erythrodermie, vascularite d'hypersensibilité
Très rare : Pemphigoïde bulleuse
Affections musculo-
Fréquent : Dorsalgie, myalgie, arthralgie
squelettiques et systémiques
Fréquent : Fatigue, érythème au site d'injection, douleur au site
anomalies au site
d'injection
d'administration
Peu fréquent : Réactions au site d'injection (incluant hémorragie,
hématome, induration, gonflement et prurit), asthénie
* Voir rubrique 4.4, Réactions d'hypersensibilité systémique et respiratoire.
Description de certains effets indésirables
Infections
Dans les études contrôlées versus placebo chez des patients atteints de psoriasis, de rhumatisme
psoriasique, de la maladie de Crohn et de la rectocolite hémorragique, le taux d'infections ou
infections graves, a été similaire entre le groupe de patients traités par l'ustekinumab et celui recevant
le placebo. Dans les phases contrôlées versus placebo de ces études cliniques, le taux d'infections a été
de 1,36 par patient-année dans le groupe de patients traités par ustekinumab et de 1,34 dans le groupe
de patients traités par placebo. La fréquence des infections graves a été de 0,03 par patient-année de
suivi chez les patients traités par ustekinumab (30 infections graves pour 930 patient-années de suivi)
et de 0,03 chez les patients traités par placebo (15 infections graves pour 434 patient-années de suivi)
(voir rubrique 4.4).
Dans les phases contrôlées et non-contrôlées des études cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme
psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, représentant 11 581 patient-années
d'exposition chez 6 709 patients, le suivi médian était de 1,0 année ; 1,1 années pour les études dans le
psoriasis, 0,6 année pour les études dans la maladie de Crohn et 1,0 année pour les études dans la
rectocolite hémorragique. Concernant les patients traités par l'ustekinumab, la fréquence des
infections a été de 0,91 par patient-année de suivi et celle des infections graves de 0,02 par patient-
année (199 infections graves pour 11 581 patient-années de suivi), les infections graves rapportées
incluaient pneumonie, abcès anal, cellulite, diverticulite, gastro-entérite et infections virales.
Dans les études cliniques, les patients atteints d'une tuberculose latente traités simultanément avec de
l'isoniazide n'ont pas développé de tuberculose.
Tumeurs malignes
Dans les phases contrôlées versus placebo des études cliniques dans le psoriasis, le rhumatisme
psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, l'incidence des tumeurs malignes à
l'exception des cancers de la peau non-mélanome a été de 0,11 pour 100 patient-années chez les
patients traités par ustekinumab (1 patient pour 929 patient-années de suivi) comparé à 0, 23 chez les
patients traités par placebo (1 patient pour 434 patient-années de suivi). L'incidence des cancers de la
peau non-mélanome a été de 0,43 pour 100 patient-années de suivi chez les patients traités par
ustekinumab (4 patients pour 929 patient-années de suivi) comparé à 0,46 chez les patients traités par
placebo (2 patients pour 433 patient-années de suivi).
Dans les phases contrôlées et non-contrôlées des études cliniques dans le psoriasis, le rhumatisme
psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, représentant 11 561 patient-années
d'exposition chez 6 709 patients, le suivi médian était de 1,0 année ; 1,1 année pour les études dans les
maladies psoriasiques, 0,6 année pour les études dans la maladie de Crohn et 1,0 année pour les études
dans la rectocolite hémorragique. Des tumeurs malignes, excluant les cancers de la peau non-
mélanome ont été rapportées chez 62 patients pour 11 561 patient-années de suivi (incidence de
0,54 pour 100 patients-année de suivi pour les patients traités par ustekinumab). L'incidence des
tumeurs malignes rapportées chez les patients traités par ustekinumab était comparable à l'incidence
attendue dans la population générale (ratio standardisé d'incidence = 0,93 [intervalle de confiance à
95% : 0,71, 1,20], ajusté à l'âge, au sexe et à l'ethnie). Les tumeurs malignes les plus fréquemment
rapportées, autre que le cancer de la peau non-mélanome, étaient le cancer de la prostate, le cancer
colorectal, le mélanome et le cancer du sein. L'incidence des cancers de la peau non-mélanome était
de 0,49 pour 100 patient-années de suivi chez les patients traités par ustekinumab (56 patients pour
11 545 patient-années de suivi). Le ratio de patients atteints de cancer de la peau basocellulaire versus
spinocellulaire (3:1) est comparable au ratio attendu dans la population générale (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Patients pédiatriques de 6 ans et plus atteints de psoriasis en plaques
La sécurité de l'ustekinumab a été étudiée dans deux études de phase 3 portant sur des patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère. La première étude portait sur
110 patients âgés de 12 à 17 ans traités sur une durée allant jusqu'à 60 semaines et la seconde étude
portait sur 44 patients âgés de 6 à 11 ans traités sur une durée allant jusqu'à 56 semaines. En général,
les évènements indésirables rapportés dans ces deux études avec des données de sécurité allant jusqu'à
1 an étaient similaires à ceux observés dans les précédentes études menées chez des patients adultes
atteints de psoriasis en plaques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Des doses uniques allant jusqu'à 6 mg/kg ont été administrées par voie intraveineuse au cours des
études cliniques sans toxicité dose-limitante. En cas de surdosage, il est recommandé que le patient
soit surveillé afin de détecter tout signe ou symptôme évoquant des effets indésirables et qu'un
traitement symptomatique approprié soit immédiatement instauré.
5.
PROPRIETÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs d'interleukine, Code ATC :
L04AC05.
Mécanisme d'action
L'ustekinumab est un anticorps monoclonal IgG1 entièrement humain qui se lie spécifiquement à la
sous-unité protéique p40 commune aux cytokines humaines interleukine (IL)-12 et IL-23.
L'ustekinumab inhibe la bioactivité de l'IL-12 et de l'IL-23 humaines en empêchant la p40 de se lier
au récepteur protéique IL-12R1 exprimé à la surface de cellules immunitaires. L'ustekinumab ne
peut pas se lier à l'IL-12 ou à l'IL-23 si elles sont préalablement fixées à leurs récepteurs cellulaires de
surface IL-12R1. Il est donc peu probable que l'ustekinumab contribue à la cytotoxicité médiée par le
complément ou par les anticorps des cellules comportant des récepteurs à l'IL-12 et/ou IL-23. IL-12 et
IL-23 sont des cytokines hétérodimériques sécrétées par des cellules présentatrices d'antigènes
activées telles que les macrophages et les cellules dendritiques. Chacune des cytokines participent aux
fonctions immunitaires ; l'IL-12 stimule les cellules natural killer (NK) et conduit à la différenciation
des lymphocytes T CD4+ vers le phénotype T helper 1 (Th1), l'IL-23 induit la différenciation en
lymphocyte T helper 17 (Th17). Cependant, une anomalie de la régulation des IL-12 et IL-23 a été
associée à des maladies à médiation immunitaire, telles que le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la
maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.
En se fixant à la sous-unité p40 commune aux IL-12 et IL-23, l'ustekinumab peut exercer ses effets
cliniques à la fois sur le psoriasis, sur le rhumatisme psoriasique, sur la maladie de Crohn et sur la
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, le traitement par ustekinumab a conduit durant la
phase d'induction à une diminution des marqueurs inflammatoires, incluant la protéine C-réactive
(CRP) et la calprotectine fécale, qui s'est maintenue tout au long de la phase d'entretien. La CRP a été
mesurée pendant l'étude d'extension et les diminutions observées pendant l'entretien ont été
généralement maintenues jusqu'à la semaine 252.
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, le traitement par ustekinumab a conduit durant
la phase d'induction à une diminution des marqueurs inflammatoires, incluant la CRP et la
calprotectine fécale, qui s'est maintenue tout au long de la phase d'entretien et de l'étude d'extension
jusqu'à la semaine 92.
Immunisation
Pendant le suivi à long terme de l'étude Psoriasis 2 (PHOENIX 2), les patients adultes traités par
STELARA pendant au moins 3,5 ans ont vu leurs réponses en anticorps vis-à-vis des vaccins
pneumococcique polysaccaridique et anti-tétanique augmenter de façon similaire au groupe contrôle
psoriasis non traité par voie systémique. Une proportion similaire de patients adultes a développé des
taux protecteurs d'anticorps anti-pneumococciques et anti-tétaniques et les titres d'anticorps étaient
similaires chez les patients traités par STELARA et dans le groupe contrôle.
Efficacité clinique
Maladie de Crohn
La sécurité et l'efficacité de l'ustekinumab ont été évaluées dans trois études multicentriques
randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo chez des patients adultes atteints d'une
maladie de Crohn active modérée à sévère (score CDAI [Crohn's Disease Activity Index] 220 et
450). Le programme de développement clinique consistait en deux études d'induction intraveineuse
de 8 semaines (UNITI-1 et UNITI-2) suivies d'une étude d'entretien randomisée, sous-cutanée de
44 semaines (IM-UNITI), ce qui représente 52 semaines de traitement.
Les études d'induction incluaient 1 409 (UNITI-1, n = 769 ; UNITI-2, n = 640) patients. Le critère
primaire d'évaluation des deux études d'induction était la proportion de sujets présentant une réponse
clinique (définie comme une réduction du score CDAI 100 points) à la semaine 6. Les données
d'efficacité ont été recueillies et analysées jusqu'à la semaine 8 pour les deux études. L'administration
concomitante de corticoïdes oraux, d'immunomodulateurs, d'aminosalicylates et d'antibiotiques était
autorisée et 75% des patients ont continué à recevoir au moins un de ces médicaments. Dans les deux
études, les patients étaient randomisés pour recevoir une administration intraveineuse unique de la
dose recommandée en fonction du poids d'environ 6 mg/kg (voir Tableau 1, rubrique 4.2), d'une dose
fixe de 130 mg d'ustekinumab ou d'un placebo à la semaine 0.
Les patients de l'étude UNITI-1 étaient en échec ou intolérants à un précédent traitement anti-TNF.
Environ 48% des patients avaient présenté un échec lors d'1 précédent traitement anti-TNF et 52%
avaient échoué à 2 ou 3 précédents traitements anti-TNF. Dans cette étude, 29,1% des patients
avaient présenté une réponse initiale insuffisante (non-répondeurs primaires), 69,4% avaient répondu
mais étaient en échappement après une réponse initiale (non-répondeurs secondaires) et 36,4% étaient
intolérants aux anti-TNF.
Les patients de l'étude UNITI-2 étaient en échec à au moins un traitement conventionnel, incluant les
corticoïdes ou immunomodulateurs, et étaient naïfs d'anti-TNF (68,6%) ou avaient précédemment
reçu un traitement anti-TNF sans échec (31,4%).
Dans UNITI-1 et UNITI-2, une proportion significativement supérieure de patients présentait une
réponse et une rémission cliniques dans le groupe traité par ustekinumab comparativement au placebo
(Tableau 3). Chez les patients traités par ustekinumab, la réponse et la rémission cliniques étaient
significatives dès la semaine 3 et ont continué à s'améliorer jusqu'à la semaine 8. Dans ces études
Tableau 3 : Induction de la réponse et de la rémission cliniques dans les études UNITI-1 et UNITI 2
UNITI-1*
UNITI-2**
Placebo
Dose
Placebo
Dose
N = 247
recommandée
N = 209
recommandée
d'ustekinumab
d'ustekinumab
N = 249
N = 209
Rémission clinique, semaine 8
18 (7,3%)
52 (20,9%)a
41 (19,6%)
84 (40,2%)a
Réponse clinique (100 points),
53 (21,5%)
84 (33,7%)b
60 (28,7%) 116 (55,5%)a
semaine 6
Réponse clinique (100 points),
50 (20,2%)
94 (37,8%)a
67 (32,1%)
121 (57,9%)a
semaine 8
Réponse 70 points, semaine 3
67 (27,1%)
101 (40,6%)b
66 (31,6%)
106 (50,7%)a
Réponse 70 points, semaine 6
75 (30,4%)
109 (43,8%)b
81 (38,8%) 135 (64,6%)a
La rémission clinique est définie comme un score CDAI < 150 ; La réponse clinique est définie comme une réduction du
score CDAI d'au moins 100 points ou un état de rémission clinique
La réponse 70 points est définie comme une réduction du score CDAI d'au moins 70 points
* Échec des anti-TNF
** Échec des traitements conventionnels
a
p < 0,001
b
p < 0,01
L'étude d'entretien (IM-UNITI) a évalué 388 patients ayant obtenu une réponse clinique de 100 points
à la semaine 8 après un traitement d'induction par ustekinumab dans les études UNITI-1 et UNITI-2.
Les patients étaient randomisés pour recevoir un traitement d'entretien sous-cutané par 90 mg
d'ustekinumab toutes les 8 semaines, ou 90 mg d'ustekinumab toutes les 12 semaines ou un placebo
pendant 44 semaines (pour la posologie recommandée pour le traitement d'entretien, voir rubrique 4.2
du RCP de STELARA Solution injectable (flacon) et Solution injectable en seringue préremplie).
Une proportion significativement supérieure de patients a maintenu une rémission et une réponse
cliniques dans les groupes traités par ustekinumab comparativement au groupe placebo à la
semaine 44 (voir Tableau 4).
Tableau 4 : Maintien de la réponse et de la rémission cliniques dans l'étude IM-UNITI (semaine 44 ;
52 semaines après l'initiation avec la dose d'induction)
Placebo*
90 mg
90 mg
d'ustekinumab d'ustekinumab
toutes les
toutes les
8 semaines
12 semaines
N = 131
N = 128
N = 129
Rémission clinique
36%
53%a
49%b
Réponse clinique
44%
59%b
58%b
Rémission clinique sans corticoïdes
30%
47%a
43%c
Rémission clinique chez les patients :
en rémission au début du traitement
46% (36/79)
67% (52/78)a
56% (44/78)
d'entretien
issus de l'étude CRD3002
44% (31/70)
63% (45/72)c
57% (41/72)
naïfs d'anti-TNF
49% (25/51)
65% (34/52)c
57% (30/53)
issus de l'étude CRD3001§
26% (16/61)
41% (23/56)
39% (22/57)
au début du traitement d'entretien.
Patients présentant une réponse clinique 100 points à l'ustekinumab au début du traitement d'entretien
Patients ayant présenté un échec sous traitement conventionnel, mais pas sous traitement anti-TNF
§
Patients réfractaires/intolérants aux anti-TNF
a
p < 0,01
b
p < 0,05
c
significatif de manière nominale (p < 0,05)
Dans l'étude IM-UNITI, lors d'un traitement toutes les 12 semaines, la réponse à l'ustekinumab n'a
pas été maintenue chez 29 des 129 patients, et une adaptation posologique a été autorisée pour qu'ils
reçoivent l'ustekinumab toutes les 8 semaines. L'échappement après une réponse initiale était défini
par un score CDAI 220 points et une augmentation du score CDAI 100 points par rapport à
l'inclusion. Chez ces patients, une rémission clinique a été obtenue chez 41,4% des patients
16 semaines après l'adaptation posologique.
Les patients qui ne présentaient pas de réponse clinique à l'induction par ustekinumab à la semaine 8
des études d'induction UNITI-1 et UNITI-2 (476 patients) sont entrés dans la portion non randomisée
de l'étude d'entretien (IM-UNITI) et ont reçu une injection sous-cutanée de 90 mg d'ustekinumab à ce
moment-là. Huit semaines plus tard, 50,5% des patients avaient obtenu une réponse clinique et
continuaient de recevoir la dose d'entretien toutes les 8 semaines ; parmi ces patients poursuivant le
traitement d'entretien, une majorité a présenté une réponse maintenue (68,1%) et obtenu une rémission
(50,2%) à la semaine 44, à des proportions similaires aux patients ayant initialement répondu à
l'induction par ustekinumab.
Sur 131 patients ayant répondu à l'induction par ustekinumab et randomisés dans le groupe placebo au
début de l'étude d'entretien, 51 ont par la suite présenté une perte de réponse et reçu 90 mg
d'ustekinumab par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines. La majorité des patients ayant présenté
une perte de réponse et repris l'ustekinumab l'ont fait dans les 24 semaines suivant la perfusion
d'induction. Sur ces 51 patients, 70,6% ont obtenu une réponse clinique et 39,2% ont obtenu une
rémission clinique 16 semaines après avoir reçu la première dose sous-cutanée d'ustekinumab.
Dans IM-UNITI, les patients ayant poursuivi l'étude jusqu'à la semaine 44 étaient éligibles à
continuer le traitement dans une étude d'extension. Parmi les 718 patients qui sont entrés et ont été
traités dans l'étude d'extension, la rémission et la réponse cliniques étaient généralement maintenues
jusqu'à la semaine 252, chez les patients en échec aux anti-TNF et chez les patients en échec aux
traitements conventionnels.
Aucun nouveau risque lié à la sécurité n'a été identifié dans cette étude d'extension après 5 ans de
traitement chez les patients atteints de maladie de Crohn.
Endoscopie
Dans une sous-étude, l'aspect endoscopique de la muqueuse a été évalué chez 252 patients présentant
une activité initiale de la maladie à l'endoscopie les rendant éligibles à l'inclusion. Le critère primaire
d'évaluation était le changement par rapport à l'inclusion du score SES-CD (Simplified Endoscopic
Disease Severity Score for Crohn's Disease), un score composite portant, au niveau de 5 segments
iléo-coliques, sur la présence/taille des ulcères, la proportion de surface muqueuse couverte par des
ulcères, la proportion de surface muqueuse présentant toute autre lésion et la présence/le type de
rétrécissements/sténoses. À la semaine 8, après une dose unique d'induction en intraveineuse, le
changement du score SES-CD était supérieur dans le groupe ustekinumab (n = 155, changement
moyen = -2,8) comparativement au groupe placebo (n = 97, changement moyen = -0,7, p = 0,012).
Réponse sur les fistules
Dans un sous-groupe de patients présentant des fistules avec écoulement à l'inclusion (8,8% ; n = 26),
12/15 (80%) des patients traités par ustekinumab ont obtenu une réponse sur les fistules sous
Qualité de vie liée à la santé
La qualité de vie liée à la santé a été évaluée par les questionnaires sur la maladie inflammatoire
intestinale (IBDQ) et SF-36. À la semaine 8, les patients recevant l'ustekinumab ont montré des
améliorations supérieures, de manière statistiquement significative, et importantes sur le plan clinique,
du score total IBDQ et de la composante mentale du score SF-36 dans les études UNITI-1 et UNITI-2,
et de la composante physique du score SF-36 dans l'étude UNITI-2, comparativement au placebo. Ces
améliorations se sont généralement mieux maintenues chez les patients traités par ustekinumab dans
l'étude IM-UNITI jusqu'à la semaine 44 comparativement au placebo. L'amélioration de la qualité de
vie liée à la santé était généralement maintenue pendant l'étude d'extension jusqu'à la semaine 252.
Rectocolite hémorragique
La sécurité et l'efficacité de l'ustekinumab a été évaluée dans deux études multicentriques
randomisées, en double aveugle, contre placebo, menées chez des patients adultes atteints de
rectocolite hémorragique active modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 ; sous-score
endoscopique 2). Le programme de développement clinique comprenait une étude d'induction
intraveineuse (appelée UNIFI-I) avec un traitement allant jusqu'à 16 semaines, suivie par une étude
d'entretien randomisée avec administration sous-cutanée de 44 semaines (appelée UNIFI-M),
représentant au moins 52 semaines de traitement.
Les résultats de l'efficacité présentés pour UNIFI-I et UNIFI-M étaient basés sur une relecture
centralisée des endoscopies.
L'étude UNIFI-I a inclus 961 patients. Le critère principal d'évaluation de l'étude d'induction était la
proportion de patients en rémission clinique à la semaine 8. Les patients étaient randomisés pour
recevoir une injection intraveineuse unique, soit de la dose recommandée en fonction du poids
d'environ 6 mg/kg (voir Tableau 1, rubrique 4.2), soit d'une dose fixe de 130 mg d'ustekinumab, soit
d'un placebo à la semaine 0.
Des doses concomitantes de corticoïdes, d'immunomodulateurs et d'aminosalicylates par voie orale
ont été autorisées, et 90% des patients ont continué à recevoir au moins l'un de ces médicaments. Les
patients inclus devaient avoir présenté un échec à un traitement conventionnel (corticoïdes ou
immunomodulateurs) ou à au moins un agent biologique (antagoniste du TNF et/ou vedolizumab).
49% des patients (dont 94% étaient naïfs de traitement par agent biologique) avaient présenté un échec
au traitement conventionnel, mais pas au traitement par agent biologique. 51% des patients avaient
présenté un échec ou étaient intolérants à un agent biologique. Environ 50% des patients (dont 48%
étaient des non répondeurs primaires) avaient présenté un échec à au moins 1 traitement par anti-
TNF précédent, et 17% des patients avaient présenté un échec à au moins 1 traitement par anti-TNF
et vedolizumab.
Dans l'étude UNIFI-I, une proportion significativement plus importante de patients étaient en
rémission clinique dans le groupe traité par ustekinumab par rapport au placebo à la semaine 8
(Tableau 5). Dès la semaine 2, la visite de l'étude prévue le plus tôt, et lors de chaque visite par la
suite, une proportion plus importante de patients traités par ustekinumab ne présentaient pas de
saignement rectal ou avaient obtenu une fréquence normale des selles, par rapport aux patients ayant
reçu le placebo. Des différences significatives dans le score Mayo partiel et la rémission
symptomatique ont été obtenues entre l'ustekinumab et le placebo dès la semaine 2.
L'efficacité était plus élevée dans le groupe de dose en fonction du poids (6 mg/kg) par rapport au
groupe de dose 130 mg pour des critères d'évaluation sélectionnés, et la dose d'induction en fonction
du poids est donc la dose d'induction intraveineuse recommandée.
Placebo
Dose recommandée
N = 319
d'ustekinumab£
N = 322
Rémission clinique*
5%
16%a
Chez les patients ayant présenté un échec au
9% (15/158)
19% (29/156)c
traitement conventionnel, mais pas à un agent
biologique
Chez les patients ayant présenté un échec à un agent
1% (2/161)
13% (21/166)b
biologique¥
Chez les patients ayant présenté un échec à la fois à
0% (0/47)
10% (6/58)c
un anti-TNF et au vedolizumab
Réponse clinique§
31%
62%a
Chez les patients ayant présenté un échec au
35% (56/158)
67% (104/156)b
traitement conventionnel, mais pas à un agent
biologique
Chez les patients ayant présenté un échec à un agent
27% (44/161)
57% (95/166)b
biologique¥
Chez les patients ayant présenté un échec à la fois à
28% (13/47)
52% (30/58)c
un anti-TNF et au vedolizumab
Cicatrisation de la muqueuse
14%
27%a
Chez les patients ayant présenté un échec au
21% (33/158)
33% (52/156)c
traitement conventionnel, mais pas à un agent
biologique
Chez les patients ayant présenté un échec à un agent
7% (11/161)
21% (35/166)b
biologique
Rémission symptomatique
23%
45%b
Rémission symptomatique et cicatrisation de la
8%
21%b
muqueuse combinées
£
Dose d'induction de l'ustekinumab déterminée en utilisant le schéma posologique basé sur le poids précisée dans le
Tableau 1.
** La rémission clinique est définie par un score Mayo 2 points, sans sous-score individuel > 1.
§
La réponse clinique est définie par une diminution du score Mayo de 30% et 3 points par rapport aux valeurs de
référence, avec soit une diminution du sous-score d'hémorragie rectale de 1 par rapport aux valeurs de référence, soit
un sous-score d'hémorragie rectale de 0 ou 1.
¥
Anti-TNF et/ou vedolizumab.
La cicatrisation de la muqueuse est définie par un sous-score Mayo endoscopique de 0 ou 1.
La rémission symptomatique est définie par un sous-score Mayo de la fréquence des selles de 0 ou 1 et un sous-score
d'hémorragie rectale de 0.
La rémission symptomatique et la cicatrisation de la muqueuse combinées sont définies par un sous-score de fréquence
des selles de 0 ou 1, un sous-score d'hémorragie rectale de 0 et un sous-score endoscopique de 0 ou 1.
a
p < 0,001
b
Nominalement significatif (p < 0,001)
c
Nominalement significatif (p < 0,05)
UNIFI-M a évalué 523 patients ayant obtenu une réponse clinique avec une seule administration IV
d'ustekinumab dans UNIFI-I. Les patients ont été randomisés pour recevoir un schéma d'entretien par
voie sous-cutanée de soit 90 mg d'ustekinumab toutes les 8 semaines, soit 90 mg d'ustekinumab toutes
les 12 semaines ou un placebo pendant 44 semaines (pour les recommandations concernant la
posologie d'entretien, se reporter à la rubrique 4.2 des RCP de STELARA Solution pour injection
(flacon) et Solution pour injection en seringue pré-remplie).
Une proportion plus importante de patients étaient en rémission clinique dans les deux groupes traités
par ustekinumab par rapport au groupe placebo à la semaine 44 (voir Tableau 6).
52 semaines à compter de l'instauration de la dose d'induction)
Placebo*
90 mg
90 mg
N = 175
d'ustekinumab d'ustekinumab
toutes les
toutes les
8 semaines
12 semaines
N = 176
N = 172
Rémission clinique**
24%
44% a
38% b
Chez les patients ayant présenté un échec
31% (27/87)
48% (41/85)d
49% (50/102) d
au traitement conventionnel, mais pas à
un agent biologique
Chez les patients ayant présenté un échec
17% (15/88)
40% (36/91) c
23% (16/70) d
à un agent biologique¥
Chez les patients ayant présenté un échec
15% (4/27)
33% (7/21)e
23% (5/22)e
à la fois à un anti-TNF et au vedolizumab
Maintien de la réponse clinique jusqu'à la
45%
71% a
68% a
semaine 44§
Chez les patients ayant présenté un échec
51% (44/87)
78% (66/85) c
77% (78/102) c
au traitement conventionnel, mais pas à
un agent biologique
Chez les patients ayant présenté un échec
39% (34/88)
65% (59/91) c
56% (39/70) d
à un agent biologique¥
Chez les patients ayant présenté un échec
41% (11/27)
67% (14/21)e
50% (11/22)e
à la fois à un anti-TNF et au vedolizumab
Cicatrisation de la muqueuse
29%
51% a
44% b
Maintien de la rémission clinique jusqu'à la
38% (17/45)
58% (22/38)
65% (26/40) c
semaine 44£
Rémission clinique sans corticoïdes
23%
42% a
38% b
Rémission durable
35%
57% c
48% d
Rémission symptomatique
45%
68% c
62% d
Rémission symptomatique et cicatrisation de
28%
48% c
41% d
la muqueuse combinées
* Après la réponse à l'ustekinumab IV.
** La rémission clinique est définie par un score Mayo 2 points, sans sous-score individuel > 1.
§
La réponse clinique est définie par une diminution du score Mayo de 30% et 3 points par rapport aux valeurs de
référence, avec soit une diminution du sous-score d'hémorragie rectale de 1 par rapport aux valeurs de référence,
soit un sous-score de saignement rectal de 0 ou de 1.
¥
Anti-TNF et/ou vedolizumab.
La cicatrisation de la muqueuse est définie par un sous-score Mayo endoscopique de 0 ou 1.
£
Le maintien de la rémission clinique jusqu'à la semaine 44 est définie comme les patients en rémission clinique
jusqu'à la semaine 44 parmi les patients en rémission clinique au début de la période d'entretien.
La rémission clinique sans corticoïdes est définie comme les patients en rémission clinique et ne recevant pas de
corticoïdes à la semaine 44.
La rémission durable est définie par une rémission du score Mayo partiel 80% pour toutes les visites avant la
semaine 44 et une rémission du score Mayo partiel à la dernière visite (semaine 44).
La rémission symptomatique est définie par un sous-score Mayo de la fréquence des selles de 0 ou 1 et un sous-score
d'hémorragie rectale de 0.
La rémission symptomatique et la cicatrisation de la muqueuse combinées sont définies par un sous-score de
fréquence des selles de 0 ou 1, un sous-score d'hémorragie rectale de 0 et un sous-score endoscopique de 0 ou 1
a
p < 0,001
b
p < 0,05
c
Nominalement significatif (p < 0,001)
d
Nominalement significatif (p < 0,05)
e
Non statistiquement significatif
L'effet bénéfique de l'ustekinumab sur la réponse clinique, la cicatrisation de la muqueuse et la
rémission clinique a été observé pendant la période d'induction et la période d'entretien, à la fois chez
les patients ayant présenté un échec à un traitement conventionnel mais pas à un traitement biologique,
Répondeurs à la semaine 16 à l'induction par ustekinumab
Les patients traités par ustekinumab qui ne répondaient pas à la semaine 8 de l'étude UNIFI-I ont reçu
une administration de 90 mg d'ustekinumab par voie SC à la semaine 8 (36% des patients). Parmi ces
patients, 9% des patients qui étaient initialement randomisés à la dose d'induction recommandée ont
obtenu une rémission clinique et 58% ont obtenu une réponse clinique à la semaine 16.
Les patients qui n'obtenaient pas de réponse clinique à l'induction par ustekinumab à la semaine 8 de
l'étude UNIFI-I mais qui présentaient une réponse à la semaine 16 (157 patients) sont entrés dans la
partie non randomisée d'UNIFI-M et ont continué à recevoir une administration d'entretien toutes les
8 semaines ; chez ces patients, une majorité (62%) ont maintenu une réponse clinique et 30% ont
obtenu une rémission clinique à la semaine 44.
Etude d'extension
Dans UNIFI, les patients ayant poursuivi l'étude jusqu'à la semaine 44 étaient éligibles à continuer le
traitement dans une étude d'extension. Parmi les 588 patients qui sont entrés et ont été traités dans
l'étude d'extension, la rémission symptomatique était généralement maintenue jusqu'à la semaine 92,
chez les patients ayant présenté un échec à un traitement conventionnel (mais pas à un traitement
biologique) et chez les patients ayant présenté un échec à un traitement biologique, y compris ceux qui
présentaient un échec à la fois à un traitement par anti-TNF et par vedolizumab.
Aucun nouveau risque lié à la sécurité n'a été identifié dans cette étude d'extension après 2 ans de
traitement chez les patients atteints de rectocolite hémorragique.
Cicatrisation endoscopique
La cicatrisation endoscopique était définie par un sous-score Mayo endoscopique de 0 et a été
observée dès la semaine 8 de l'étude UNIFI-I. À la semaine 44 d'UNIFI-M, elle était atteinte chez
24% et 29% des patients traités par ustekinumab toutes les 12 ou 8 semaines, respectivement, par
rapport à 18% des patients du groupe placebo.
Cicatrisation histologique et cicatrisation histo-endoscopique de la muqueuse
La cicatrisation histologique (définie par une infiltration neutrophile dans < 5% des cryptes, pas de
destruction des cryptes et pas d'érosion, d'ulcérations ou de tissu de granulation) a été évaluée à la
semaine 8 d'UNIFI-I et la semaine 44 d'UNIFI-M. À la semaine 8, après une dose d'induction
intraveineuse unique, une proportion significativement plus importante de patients du groupe recevant
la dose recommandée ont obtenu une cicatrisation histologique (36%) par rapport aux patients du
groupe placebo (22%). À la semaine 44, on a observé un maintien de cet effet chez un nombre
significativement plus élevé de patients en phase de cicatrisation histologique dans les groupes
ustekinumab toutes les 12 semaines (54%) et toutes les 8 semaines (59%) par rapport au groupe
placebo (33%).
Un critère combiné de cicatrisation histo-endoscopique de la muqueuse, défini par les patients
présentant à la fois une cicatrisation de la muqueuse et une cicatrisation histologique, a été évalué à la
semaine 8 d'UNIFI-I et à la semaine 44 d'UNIFI-M. Les patients recevant l'ustekinumab à la dose
recommandée ont présenté une amélioration significative du critère d'évaluation de la cicatrisation
histo-endoscopique de la muqueuse à la semaine 8 dans le groupe ustekinumab (18%) par rapport au
groupe placebo (9%). À la semaine 44, on a observé le maintien de cet effet chez un nombre
significativement plus important de patients en cicatrisation histo-endoscopique de la muqueuse dans
le groupe ustekinumab toutes les 12 semaines (39%) et dans le groupe ustekinumab toutes les
8 semaines (46%) par rapport au groupe placebo (24%).
À la semaine 8 d'UNIFI-I, les patients traités par ustekinumab ont présenté des améliorations
significativement plus importantes et cliniquement significatives du score total de l'IBDQ, de l'EQ-
5D, de l'EQ-5D VAS, du score de synthèse de la composante mentale du SF-36 et du score de
synthèse de la composante physique du SF-36, par rapport au placebo. Ces améliorations se sont
maintenues chez les patients traités par ustekinumab dans UNIFI-M jusqu'à la semaine 44.
L'amélioration de la qualité de vie liée à la santé, évaluée par l'IBDQ et le SF-36, était généralement
maintenue pendant l'étude d'extension jusqu'à la semaine 92.
Les patients recevant l'ustekinumab ont présenté des améliorations significativement plus importantes
de la productivité au travail, comme l'indiquent les réductions plus importantes de la déficience
globale au travail et de la perte d'activité, évaluées par le questionnaire WPAI-GH, par rapport aux
patients recevant le placebo.
Hospitalisations et chirurgies liées à la rectocolite hémorragique
Jusqu'à la semaine 8 d'UNIFI-I, les proportions d'hospitalisations liées à la rectocolite hémorragique
étaient significativement plus faibles chez les patients du groupe recevant la dose recommandée
d'ustekinumab (1,6%, 5/322) que chez ceux du groupe placebo (4,4%, 14/319). Aucun patient n'a subi
de chirurgie liée à la rectocolite hémorragique parmi les patients recevant l'ustekinumab à la dose
d'induction recommandée, contre 0,6% (2/319) des patients du groupe placebo.
Jusqu'à la semaine 44 d'UNIFI-M, un nombre significativement plus faible d'hospitalisations liées à la
rectocolite hémorragique a été observé chez les patients du groupe combiné ustekinumab (2,0%,
7/348) par rapport aux patients du groupe placebo (5,7%, 10/175). Un nombre moins élevé de patients
du groupe ustekinumab (0,6%, 2/348) ont subi une chirurgie liée à la rectocolite hémorragique par
rapport aux patients du groupe placebo (1,7%, 3/175) jusqu'à la semaine 44.
Immunogénicité
Des anticorps dirigés contre l'ustekinumab peuvent se développer durant le traitement par
ustekinumab, et la plupart sont neutralisants. La formation d'anticorps dirigés contre l'ustekinumab est
associée à une augmentation de la clairance de l'ustekinumab chez les patients atteints de la maladie
de Crohn ou de rectocolite hémorragique. Aucune diminution de l'efficacité n'a été observée. Il n'y a
pas de corrélation apparente entre la présence d'anticorps dirigés contre l'ustekinumab et la survenue
de réactions au site d'injection.
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études
réalisées avec l'ustekinumab dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans la
maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant
l'usage pédiatrique).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Après la dose d'induction intraveineuse recommandée, le pic médian de la concentration sérique
d'ustekinumab, observé 1 heure après la perfusion, était de 126,1 g/mL chez les patients présentant
une maladie de Crohn et de 127 g/mL chez les patients présentant une rectocolite hémorragique.
Distribution
Le volume de distribution médian pendant la phase finale (Vz) après administration unique en
intraveineuse à des patients présentant un psoriasis était comprise entre 57 et 83 mL/kg.
Biotransformation
La voie métabolique exacte de l'ustekinumab n'est pas connue.
Linéarité de dose
L'exposition systémique à l'ustekinumab (Cmax et ASC) a augmenté de manière quasi-proportionelle à
la dose après administration unique intraveineuse à des posologies comprises entre 0,09 mg/kg et
4,5 mg/kg.
Populations particulières
Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible concernant les patients présentant une insuffisance
rénale ou hépatique.
Aucune étude spécifique n'a été conduite avec l'ustekinumab par voie intraveineuse chez des patients
âgés ou pédiatriques.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique, la variabilité de la
clairance de l'ustekinumab était affectée par le poids corporel, le taux d'albumine sérique, le sexe et le
statut d'anticorps anti-ustekinumab, tandis que le poids corporel était la variable principale affectant le
volume de distribution. De plus, dans la maladie de Crohn, la clairance était affectée par la protéine C
réactive, le statut d'échec des anti-TNF et l'origine ethnique (asiatique versus non asiatique). L'impact
de ces covariables était de ± 20% des valeurs typiques ou de référence du paramètre PK respectif ;
ainsi, l'ajustement posologique n'est pas garanti pour ces covariables. L'utilisation concomitante
d'immunomodulateurs n'a pas eu d'impact significatif sur l'élimination de l'ustekinumab.
Régulation des enzymes du CYP450
Les effets de l'IL-12 ou de l'IL-23 sur la régulation des enzymes du CYP450 ont été évalués dans une
étude in vitro sur des hépatocytes humains, qui a montré que l'IL-12 et/ou l'IL-23 à des concentrations
de 10 ng/mL n'altéraient pas les activités enzymatiques du CYP450 humain (CYP1A2, 2B6, 2C9,
2C19, 2D6, ou 3A4 ; voir rubrique 4.5).
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration répétée, de toxicologie
des fonctions de reproduction et de développement, incluant les évaluations de pharmacologie de
sécurité, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme (par exemple, organotoxicité). Dans les
études de toxicologie des fonctions de reproduction et de développement menées chez des singes
cynomolgus, aucun effet indésirable sur les indices de fertilité chez le mâle, ni aucune anomalie
congénitale ou toxicité sur le développement n'ont été observés. Aucun effet délétère sur les indices de
fertilité chez la femelle n'a été observé en utilisant un analogue d'un anticorps anti IL-12/23 chez les
souris.
Les niveaux de doses utilisées dans les études animales étaient jusqu'à approximativement 45 fois
supérieurs à la dose maximale équivalente destinée à être administrée aux patients atteints de psoriasis
et ont conduit à des pics de concentrations sériques chez le singe plus de 100 fois supérieurs à ceux
observés chez l'homme.
Aucune étude de carcinogénicité n'a été effectuée avec l'ustekinumab en raison du manque de
modèles appropriés pour un anticorps sans réactivité croisée avec l'IL-12/23 p40 des rongeurs.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
EDTA sel disodique dihydraté
L-histidine
Monochlorhydrate monohydraté de L-histidine
L-méthionine
Polysorbate 80
Saccharose
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments. STELARA doit être dilué uniquement avec une solution de chlorure de sodium à
9 mg/mL (0,9%). STELARA ne doit pas être administré de manière concomitante avec d'autres
médicaments dans la même ligne de perfusion.
6.3
Durée de conservation
3 ans.
Ne pas congeler.
La stabilité physico-chimique de la solution diluée a été démontrée pendant 8 heures entre 15 et 25°C.
Toutefois, d'un point de vue microbiologique, à moins que la méthode de dilution exclut le risque de
contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non
immédiate, les durées et conditions de conservation après dilution relèvent de la seule responsabilité
de l'utilisateur.
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir la rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
26 mL de solution dans un flacon de 30 mL en verre de type I fermé par un bouchon pelliculé en
caoutchouc-butyle. STELARA est disponible dans une boîte contenant 1 flacon.
6.6
Précautions particulières d'élimination et manipulation
Ne pas agiter la solution contenue dans le flacon STELARA. Avant administration, la solution doit
être inspectée visuellement à la recherche de particules ou d'un changement de coloration. La solution
est limpide, incolore à jaune clair. Le médicament ne doit pas être utilisé si la solution est décolorée ou
laiteuse, ou si des particules étrangères sont présentes.
Dilution
STELARA solution à diluer pour perfusion doit être dilué et préparé par un professionnel de santé en
utilisant une technique aseptique.
1.
Calculer la dose et le nombre de flacons de STELARA nécessaires sur la base du poids du
patient (voir rubrique 4.2, Tableau 1). Chaque flacon de 26 mL de STELARA contient 130 mg
d'ustekinumab. Utiliser uniquement des flacons entiers de STELARA.
Prélever et jeter un volume de solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) de la poche de
perfusion de 250 mL égal au volume de STELARA à ajouter. (jeter 26 mL de chlorure de
sodium pour chaque flacon de STELARA nécessaire, pour 2 flacons - jeter 52 mL, pour
3 flacons - jeter 78 mL, pour 4 flacons - jeter 104 mL).
3.
Prélever 26 mL de STELARA de chaque flacon nécessaire et les ajouter à la poche de perfusion
de 250 mL. Le volume final dans la poche de perfusion doit être de 250 mL. Mélanger
délicatement.
4.
Inspecter visuellement la solution diluée avant administration. Ne pas utiliser si des particules
visibles opaques, un changement de coloration ou des particules étrangères sont observés.
5.
Administrer la solution diluée sur une période d'au moins une heure. Une fois diluée, la
perfusion doit être administrée dans son intégralité dans les huit heures suivant la dilution dans
la poche de perfusion.
6.
Utiliser exclusivement un ensemble de perfusion avec filtre en ligne stérile, non pyrogène, à
faible fixation protéique (taille de pores 0,2 micromètre).
7.
Chaque flacon est à usage unique et tout médicament non utilisé doit être éliminé conformément
à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/08/494/005
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 16 janvier 2009
Date de dernier renouvellement : 19 septembre 2013
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
STELARA 45 mg solution injectable
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie.
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
STELARA 45 mg solution injectable
Chaque flacon contient 45 mg d'ustekinumab dans 0,5 mL.
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie.
Chaque seringue préremplie contient 45 mg d'ustekinumab dans 0,5 mL.
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie.
Chaque seringue préremplie contient 90 mg d'ustekinumab dans 1 mL.
L'ustekinumab est un anticorps monoclonal IgG1 anti interleukine (IL)-12/23 entièrement humain
produit par une lignée cellulaire murine de myélome en utilisant une technique d'ADN recombinant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
STELARA 45 mg solution injectable
Solution injectable.
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie.
Solution injectable.
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie.
Solution injectable.
La solution est limpide à légèrement opalescente, incolore à jaune clair.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Psoriasis en plaques
STELARA est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère chez l'adulte qui n'a
pas répondu, ou qui présente une contre-indication, ou qui est intolérant aux autres traitements
systémiques dont la ciclosporine, le méthotrexate (MTX) ou la puvathérapie (psoralène et UVA) (voir
rubrique 5.1).
Psoriasis en plaques de la population pédiatrique
STELARA est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère chez l'enfant et
l'adolescent âgé de 6 ans et plus, en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance aux autres traitements
systémiques ou aux photothérapies (voir rubrique 5.1).
Rhumatisme psoriasique (RP)
STELARA, seul ou en association avec le méthotrexate (MTX), est indiqué dans le traitement du
rhumatisme psoriasique actif chez l'adulte lorsque la réponse à un précédent traitement de fond
antirhumatismal non-biologique (DMARD) a été inadéquate (voir rubrique 5.1).
Rectocolite hémorragique
STELARA est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active modérée à sévère chez
les patients adultes présentant une réponse insuffisante, une perte de réponse ou une intolérance à un
traitement conventionnel ou par un agent biologique, ou qui présentent une contre-indication médicale
à ces traitements (voir rubrique 5.1).
4.2
Posologie et mode d'administration
STELARA est destiné à une utilisation sous la responsabilité et la surveillance de médecins qualifiés
en matière de diagnostic et de traitement des affections pour lesquelles STELARA est indiqué.
Posologie
Psoriasis en plaques
La posologie recommandée de STELARA est d'une dose initiale de 45 mg administrée en sous-
cutanée, suivie d'une dose de 45 mg 4 semaines plus tard, puis ensuite toutes les 12 semaines.
L'arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients ne présentant pas de réponse après
28 semaines de traitement.
Patients de poids > 100 kg
Pour les patients ayant un poids > 100 kg la dose initiale est de 90 mg administrée en sous-cutanée,
suivie d'une dose de 90 mg 4 semaines plus tard, puis ensuite toutes les 12 semaines. Chez ces
patients, l'efficacité de la dose de 45 mg a également été démontrée. Cependant, la dose de 90 mg a
montré une meilleure efficacité (voir rubrique 5.1, Tableau 4).
Rhumatisme psoriasique (RP)
La posologie recommandée de STELARA est d'une dose initiale de 45 mg administrée par voie sous-
cutanée, suivie d'une dose de 45 mg 4 semaines plus tard, puis ensuite toutes les 12 semaines. Il est
possible d'utiliser 90 mg chez les patients ayant un poids > 100 kg.
L'arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients ne présentant pas de réponse après
28 semaines de traitement.
Sujets âgés ( 65 ans)
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les sujets âgés (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale et hépatique
STELARA n'a pas été étudié chez ces populations de patients. Aucune recommandation de dose ne
peut être faite.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de STELARA chez les enfants âgés de moins de 6 ans atteints de psoriasis
ou chez les enfants âgés de moins de 18 ans atteints de rhumatisme psoriasique n'ont pas encore été
établies.
Psoriasis en plaques de la population pédiatrique (6 ans et plus)
La posologie recommandée de STELARA en fonction du poids corporel est indiquée ci-dessous
(Tableaux 1 et 2). STELARA doit être administré aux Semaines 0 et 4, puis toutes les 12 semaines.
Dose recommandée de STELARA dans le psoriasis de l'adolescent
Poids au moment de l'administration
Dose recommandée
< 60 kg
0,75 mg/kg
60- 100 kg
45 mg
> 100 kg
90 mg
Pour calculer le volume d'injection (en ml) chez les patients pesant < 60 kg, appliquer la formule
suivante : poids corporel (kg) x 0,0083 (ml/kg) ou se reporter au Tableau 2. Le volume calculé doit
être arrondi au 0,01 ml le plus proche et administré au moyen d'une seringue graduée de 1 ml. Un
flacon de 45 mg est disponible pour les patients pédiatriques qui doivent recevoir moins que la dose
complète de 45 mg.
Tableau 2
Volumes d'injection de STELARA pour les adolescents atteints de psoriasis pesant
< 60 kg
Poids au moment de
Dose (mg)
Volume d'injection (mL)
l'administration (kg)
15
11,3
0,12
16
12,0
0,13
17
12,8
0,14
18
13,5
0,15
19
14,3
0,16
20
15,0
0,17
21
15,8
0,17
22
16,5
0,18
23
17,3
0,19
24
18,0
0,20
25
18,8
0,21
26
19,5
0,22
27
20,3
0,22
28
21,0
0,23
29
21,8
0,24
30
22,5
0,25
31
23,3
0,26
32
24,0
0,27
33
24,8
0,27
34
25,5
0,28
35
26,3
0,29
36
27,0
0,30
37
27,8
0,31
38
28,5
0,32
39
29,3
0,32
40
30,0
0,33
41
30,8
0,34
42
31,5
0,35
43
32,3
0,36
44
33,0
0,37
45
33,8
0,37
46
34,5
0,38
47
35,3
0,39
48
36,0
0,40
49
36,8
0,41
50
37,5
0,42
51
38,3
0,42
52
39,0
0,43
53
39,8
0,44
40,5
0,45
55
41,3
0,46
56
42,0
0,46
57
42,8
0,47
58
43,5
0,48
59
44,3
0,49
L'arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients ne présentant pas de réponse après
28 semaines de traitement.
Maladie de Crohn et rectocolite hémorragique
Selon le schéma thérapeutique, la première dose de STELARA est administrée par voie intraveineuse.
Pour la posologie du traitement par voie intraveineuse, voir la rubrique 4.2 du RCP de STELARA
130 mg Solution à diluer pour perfusion.
La première administration par voie sous-cutanée de STELARA 90 mg doit être réalisée à la
semaine 8 après la dose par voie intraveineuse. Après cela, une administration toutes les 12 semaines
est recommandée.
A la semaine 8 après la première administration par voie sous-cutanée, les patients qui présentent une
réponse insuffisante peuvent recevoir une seconde administration par voie sous-cutanée (voir
rubrique 5.1).
Les patients recevant une administration toutes les 12 semaines et qui présentent un échappement
après une réponse initiale peuvent bénéficier d'une augmentation de la fréquence d'administration à
toutes les 8 semaines (voir rubrique 5.1 et rubrique 5.2).
Les patients peuvent ensuite avoir une administration toutes les 8 semaines ou toutes les 12 semaines
selon le jugement clinique (voir rubrique 5.1).
Il y a lieu d'envisager l'arrêt du traitement chez les patients ne montrant aucun signe de bénéfice
thérapeutique 16 semaines après la dose d'induction IV ou 16 semaines après passage à
l'administration d'une dose d'entretien toutes les 8 semaines.
Des immunomodulateurs et/ou des corticoïdes peuvent être poursuivis pendant le traitement par
STELARA. Chez les patients qui ont répondu au traitement par STELARA, les corticoïdes peuvent
être diminués ou arrêtés conformément aux pratiques cliniques.
Dans la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, si le traitement est interrompu, la reprise du
traitement par administration par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines est sûre et efficace.
Sujets âgés ( 65 ans)
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez le sujet âgé (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale et hépatique
STELARA n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Aucune recommandation de dose ne
peut être émise.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de STELARA dans la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique chez
les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration
STELARA 45 mg flacons ou 45 mg et 90 mg seringues préremplies sont exclusivement destinés à
l'injection par voie sous-cutanée. Lorsque cela est possible, les sites où la peau présente du psoriasis
ne doivent pas être utilisés comme sites d'injection.
Pour d'autres instructions sur la préparation et les précautions particulières de manipulation, voir
rubrique 6.6.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Infection active et cliniquement importante (par exemple une tuberculose active ; voir rubrique 4.4).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom de marque et le numéro de lot du
produit administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
L'ustekinumab peut potentiellement augmenter le risque d'infections et réactiver des infections
latentes. Lors des études cliniques, de graves infections bactériennes, fongiques et virales ont été
observées chez des patients recevant STELARA (voir rubrique 4.8).
Des infections opportunistes ont été rapportées chez les patients traités par ustekinumab.
Des précautions doivent être prises lorsque l'utilisation de STELARA est envisagée chez les patients
présentant une infection chronique ou ayant des antécédents d'infections récurrentes (voir
rubrique 4.3).
Avant d'initier le traitement par STELARA, les patients doivent être examinés pour dépister une
infection tuberculeuse. STELARA ne doit pas être administré à des patients présentant une tuberculose
active (voir rubrique 4.3). Le traitement d'une tuberculose latente doit être initié avant l'administration
de STELARA. Un traitement anti-tuberculeux doit également être envisagé avant l'initiation de
STELARA chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou active pour lesquels le
suivi d'un traitement adapté ne peut être confirmé. Les patients recevant STELARA doivent être
étroitement surveillés pour dépister les signes et symptômes de tuberculose active pendant et après le
traitement.
Les patients doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d'une infection. Si un patient développe une infection grave, le
patient devra être étroitement surveillé et STELARA ne devra pas être administré avant la guérison de
l'infection.
Tumeurs malignes
Les immunosuppresseurs comme l'ustekinumab sont susceptibles d'augmenter le risque de tumeur
maligne. Certains patients ayant reçu STELARA au cours d'études cliniques ont développé des
tumeurs malignes cutanées et non-cutanées (voir rubrique 4.8).
Aucune étude n'a été conduite chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez des
patients ayant continué leur traitement alors qu'ils avaient développé une tumeur maligne sous
STELARA. En conséquence, des précautions doivent être prises lorsqu'un traitement par STELARA
chez ces patients est envisagé.
Réactions d'hypersensibilité systémique et repiratoire
Systémique
Des réactions d'hypersensibilité graves ont été rapportées depuis la mise sur le marché du produit,
dans certains cas plusieurs jours après le traitement. Des anaphylaxies et angioedèmes sont survenus.
En cas de survenue d'une réaction anaphylactique ou d'une autre réaction d'hypersensibilité grave, un
traitement approprié doit être instauré et l'administration de STELARA doit être interrompue (voir
rubrique 4.8).
Respiratoire
Des cas d'alvéolite allergique, de pneumopathie à éosinophiles et de pneumopathie organisée non
infectieuse ont été rapportés depuis la mise sur le marché d'ustekinumab. Les symptômes cliniques
comprenaient toux, dyspnée, infiltrats interstitiels après une à trois administrations. Les complications
graves incluaient insuffisance respiratoire et prolongation d'hospitalisation. Une amélioration a été
rapportée après arrêt de l'ustekinumab et aussi dans certains cas après administration de corticoïdes. Si
l'infection a été exclue et le diagnostic confirmé, l'administration de l'ustekinumab doit être
interrompue et un traitement approprié doit être instauré (voir rubrique 4.8).
Sensibilité au latex
Le protège aiguille de la seringue de STELARA seringue préremplie est fabriqué à partir de
caoutchouc naturel (un dérivé du latex), pouvant provoquer des réactions allergiques chez les
personnes sensibles au latex.
Vaccinations
Il est recommandé que les vaccins vivants viraux ou bactériens (tel que Bacille de Calmette-Guérin
(BCG)) ne soient pas administrés de manière concomitante à STELARA. Aucune étude spécifique n'a
été conduite chez des patients qui ont reçu récemment un traitement par un vaccin vivant viral ou
bactérien. Aucune donnée n'est disponible sur la transmission secondaire d'infection par vaccins
vivants chez les patients recevant STELARA. Avant toute vaccination par un traitement vivant viral
ou bactérien, le traitement par STELARA doit être arrêté au moins 15 semaines avant et peut être
repris au moins 2 semaines après la vaccination. Les prescripteurs doivent consulter le Résumé des
Caractéristiques du Produit des vaccins spécifiques pour toute information supplémentaire ou
recommandations sur l'utilisation concomitante d'agents immunosuppresseurs après vaccination.
Les patients recevant STELARA peuvent recevoir de façon concomitante des vaccins inactivés ou non
vivants.
Le traitement au long cours par STELARA ne réprime pas la réponse immunitaire humorale aux
vaccins pneumococcique polysaccharidique et anti-tétanique (voir rubrique 5.1).
Traitement immunosuppresseur concomitant
Dans les études sur le psoriasis, la sécurité et l'efficacité de STELARA en association avec des
immunosuppresseurs, y compris des traitements biologiques, ou de la photothérapie n'ont pas été
évaluées. Dans les études sur le rhumatisme psoriasique, il n'est pas apparu que l'utilisation
concomitante de MTX influence la sécurité ou l'efficacité de STELARA. Dans les études sur la
maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, l'utilisation concomitante d'agents
immunosuppresseurs ou de corticoïdes n'a pas semblé influencer la sécurité ou l'efficacité de
STELARA. Des précautions doivent être prises avant l'utilisation concomitante d'autres
immunosuppresseurs avec STELARA ou lors du relais après d'autres immunosuppresseurs
biologiques (voir rubrique 4.5).
Affections graves de la peau
Chez les patients atteints de psoriasis, une érythrodermie a été rapportée à la suite d'un traitement par
ustekinumab (voir rubrique 4.8). Dans le cadre de l'évolution naturelle de leur maladie, les patients
atteints de psoriasis en plaques peuvent développer un psoriasis érythrodermique avec des symptômes
pouvant être cliniquement indifférenciables d'une érythrodermie. Dans le cadre du suivi des patients
atteints de psoriasis, les médecins doivent être vigilants en cas de symptômes de psoriasis
érythrodermique ou d'érythrodermie. Si ces symptômes apparaissent, un traitement approprié doit être
instauré. STELARA doit être arrêté en cas de suspicion de réaction médicamenteuse.
Populations particulières
Sujets âgés ( 65 ans)
Chez les sujets âgés de 65 ans et plus ayant reçu STELARA, aucune différence globale concernant
l'efficacité et la sécurité n'a été observée en comparaison avec les sujets plus jeunes dans le cadre
d'études cliniques dans les indications approuvées, cependant le nombre de patients âgés de 65 ans et
plus n'est pas suffisant pour déterminer s'ils répondent différemment des patients plus jeunes. De
façon générale, en raison d'une incidence plus élevée d'infections dans la population âgée, la prudence
est recommandée pendant le traitement des sujets âgés.
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les vaccins vivants ne doivent pas être donnés de manière concomitante avec STELARA (voir
rubrique 4.4).
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée chez l'homme. Dans les analyses pharmacocinétiques de
population des études de phase 3, l'effet des médicaments les plus souvent utilisés de façon
concomittante chez des patients présentant un psoriasis (incluant paracétamol, ibuprofène, acide
acétylsalicylique, metformine, atorvastatine, lévothyroxine) sur la pharmacocinétique de
l'ustekinumab a été exploré. Il n'y a pas eu d'élément suggérant une interaction avec ces médicaments
co-administrés. Cette analyse est fondée sur l'observation d'au moins 100 patients (> 5% de la
population étudiée) traités concomitamment par ces médicaments pendant au moins 90% de la période
étudiée. La pharmacocinétique de l'ustekinumab n'a pas été modifiée par l'utilisation concomitante de
MTX, d'AINS, de 6-mercaptopurine, d'azathioprine et de corticoïdes oraux chez les patients atteints
de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique, ou par une
exposition préalable à des agents anti-TNF chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique ou de
la maladie de Crohn, ou par une exposition préalable à des agents biologiques (c'est-à-dire des agents
anti-TNF et/ou le vedolizumab) chez des patients atteints de rectocolite hémorragique.
Les résultats d'une étude in vitro ne suggèrent pas qu'il soit nécessaire d'ajuster la posologie chez les
patients recevant de manière concomitante des substrats du CYP450 (voir rubrique 5.2).
Dans les études sur le psoriasis, la sécurité et l'efficacité de STELARA en association avec des
immunosuppresseurs y compris traitements biologiques, ou la photothérapie n'ont pas été évaluées.
Lors des études cliniques conduites chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique, il n'est pas
apparu que l'utilisation concomitante de MTX influence la sécurité ou l'efficacité de STELARA. Dans
les études sur la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, l'utilisation concomitante d'agents
immunosuppresseurs ou de corticoïdes n'a pas semblé influencer la sécurité ou l'efficacité de
STELARA (voir rubrique 4.4).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode contraceptive efficace pendant le
traitement et au moins pendant les 15 semaines qui suivent l'arrêt du traitement.
Allaitement
Les données issues de la littérature sont limitées et suggèrent que l'ustekinumab est excrété en très
faible quantité dans le lait maternel humain. On ne sait pas si l'ustekinumab passe dans la circulation
systémique après ingestion. A cause du risque potentiel d'effets indésirables de l'ustekinumab chez les
nourrissons allaités, l'arrêt de l'allaitement pendant le traitement et pendant les 15 semaines qui
suivent l'arrêt du traitement par STELARA doit être évalué, en tenant compte du bénéfice de
l'allaitement pour l'enfant et de celui du traitement par STELARA pour la femme.
Fertilité
L'effet de l'ustekinumab sur la fertilité humaine n'a pas été évalué (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
STELARA n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquents (> 5%) dans les phases contrôlées des études cliniques sur le
psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique chez l'adulte
avec l'ustekinumab étaient des rhinopharyngites et des céphalées. La plupart ont été considérés
comme étant légers et n'ont pas nécessité d'interruption du traitement étudié. Les effets indésirables
les plus graves rapportés avec STELARA sont des réactions d'hypersensibilité graves incluant
l'anaphylaxie (voir rubrique 4.4). Le profil de sécurité global était similaire pour les patients atteints
de psoriasis, de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique.
Tableau des effets indésirables
Les données de sécurité décrites ci-dessous reflètent l'exposition de sujets adultes à l'ustekinumab
dans 14 études de phase 2 et de phase 3 menées chez 6 709 patients (4 135 atteints de psoriasis et/ou
de rhumatisme psoriasique, 1 749 atteints de la maladie de Crohn et 825 patients atteints de rectocolite
hémorragique). Cela inclut l'exposition à STELARA dans les phases contrôlées et non contrôlées des
études cliniques pendant au moins 6 mois ou 1 an (respectivement 4 577 et 3 253 patients atteints de
psoriasis, de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique) et
l'exposition pendant au moins 4 ou 5 ans (respectivement 1 482 et 838 patients atteints de psoriasis).
Le Tableau 3 fournit une liste des effets indésirables observés chez des adultes dans les études
cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite
hémorragique, ainsi que les effets indésirables déclarés depuis la mise sur le marché du produit. Les
effets indésirables sont classés par Classes de Systèmes d'Organes et par fréquence, en utilisant les
catégories suivantes : Très fréquent ( 1/10), Fréquent ( 1/100 à < 1/10), Peu fréquent ( 1/1 000 à
< 1/100), Rare ( 1/10 000 à < 1/1 000), Très rare (< 1/10 000), Fréquence indéterminée (ne peut être
estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets
indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Liste des effets indésirables
Classes de Systèmes
Fréquence : Effet indésirable
d'Organes
Infections et infestations
Fréquent : Infection des voies respiratoires supérieures,
rhinopharyngite, sinusite
Peu fréquent : Cellulite, infections dentaires, zona, infection des
voies respiratoires inférieures, infection virale des voies
respiratoires supérieures, infection mycotique vulvovaginale
Affections du système
Peu fréquent : Réactions d'hypersensibilité (incluant rash, urticaire)
immunitaire
Rare : Réactions d'hypersensibilité graves (incluant anaphylaxie,
angioedème)
Affections psychiatriques
Peu fréquent : Dépression
Affections du système
Fréquent : Vertiges, céphalée
nerveux
Peu fréquent : Paralysie faciale
Affections respiratoires,
Fréquent : Douleur oropharyngée
thoraciques et médiastinales
Peu fréquent : Congestion nasale
Rare : Alvéolite allergique, pneumopathie à éosinophiles
Très rare : Pneumopathie organisée*
Affections gastro-intestinales
Fréquent : Diarrhée, nausée, vomissements
Affections de la peau et du
Fréquent : Prurit
tissu sous-cutané
Peu fréquent : Psoriasis pustuleux, desquamation cutanée, acné
Rare : Erythrodermie, vascularite d'hypersensibilité
Très rare : Pemphigoïde bulleuse
Affections musculo-
Fréquent : Dorsalgie, myalgie, arthralgie
squelettiques et systémiques
Troubles généraux et
Fréquent : Fatigue, érythème au site d'injection, douleur au site
anomalies au site
d'injection
d'administration
Peu fréquent : Réactions au site d'injection (incluant hémorragie,
hématome, induration, gonflement et prurit), asthénie
* Voir rubrique 4.4, Réactions d'hypersensibilité systémique et respiratoire.
Description de certains effets indésirables
Infections
Dans les études contrôlées versus placebo chez des patients atteints de psoriasis, de rhumatisme
psoriasique, de la maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique, le taux d'infections ou infections
graves, a été similaire entre le groupe de patients traités par l'ustekinumab et celui recevant le placebo.
Dans les phases contrôlées versus placebo de ces études cliniques, le taux d'infections a été de
1,36 par patient-année dans le groupe de patients traités par ustekinumab et de 1,34 dans le groupe de
patients traités par placebo. Des infections graves sont survenues au taux de 0,03 par patient-année de
suivi chez les patients traités par ustekinumab (30 infections graves pour 930 patient-années de suivi)
et de 0,03 chez les patients traités par placebo (15 infections graves pour 434 patient-années de suivi)
(voir rubrique 4.4).
Dans les phases contrôlées et non-contrôlées des études cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme
psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, représentant 11 581 patient-années
d'exposition chez 6 709 patients, le suivi médian était de 1,0 année ; 1,1 année pour les études sur les
maladies psoriasiques, 0,6 année pour les études sur la maladie de Crohn et 1,0 année pour les études
sur la rectocolite hémorragique. Concernant les patients traités par l'ustekinumab, le taux des
infections a été de 0,91 par patient-année de suivi et le taux des infections graves de 0,02 par patient-
Dans les études cliniques, les patients atteints d'une tuberculose latente traités simultanément avec de
l'isoniazide n'ont pas développé de tuberculose.
Tumeurs malignes
Dans les phases contrôlées versus placebo des études cliniques dans le psoriasis, le rhumatisme
psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, l'incidence des tumeurs malignes à
l'exception des cancers de la peau non-mélanome a été de 0,11 pour 100 patient-années chez les
patients traités par ustekinumab (1 patient pour 929 patient-années de suivi) comparé à 0, 23 chez les
patients traités par placebo (1 patient pour 434 patient-années de suivi). L'incidence des cancers de la
peau non-mélanome a été de 0,43 par 100 patient-années de suivi chez les patients traités par
ustekinumab (4 patients pour 929 patient-années de suivi) comparé à 0,46 chez les patients traités par
placebo (2 patients pour 433 patient-années de suivi).
Dans les phases contrôlées et non-contrôlées des études cliniques dans le psoriasis, le rhumatisme
psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, représentant 11 561 patient-années
d'exposition chez 6 709 patients, le suivi médian était de 1,0 année ; 1,1 année pour les études dans les
maladies psoriasiques, 0,6 année pour les études dans la maladie de Crohn et 1,0 année pour les études
dans la rectocolite hémorragique. Des tumeurs malignes, excluant les cancers de la peau non-
mélanome ont été rapportées chez 62 patients sur 11 561 patient-années de suivi (incidence de
0,54 pour 100 patients-année de suivi pour les patients traités par ustekinumab). L'incidence des
tumeurs malignes rapportées chez les patients traités par ustekinumab était comparable à l'incidence
attendue dans la population générale (ratio standardisé d'incidence = 0,93 [intervalle de confiance à
95% : 0,71, 1,20], ajusté à l'âge, au sexe et à l'ethnie). Les tumeurs malignes les plus fréquemment
rapportées, autre que le cancer de la peau non-mélanome, étaient le cancer de la prostate, le cancer
colorectal, le mélanome et le cancer du sein. L'incidence des cancers de la peau non-mélanome était
de 0,49 pour 100 patient-années de suivi chez les patients traités par ustekinumab (56 patients sur
11 545 patient-années de suivi). Le ratio de patients atteints de cancer de la peau basocellulaire versus
spinocellulaire (3:1) est comparable au ratio attendu dans la population générale (voir rubrique 4.4).
Réactions d'hypersensibilité
Au cours des phases contrôlées des études cliniques de l'ustekinumab sur le psoriasis et le rhumatisme
psoriasique, des rashs et des urticaires ont chacun été observés chez < 1% des patients (voir
rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Patients pédiatriques de 6 ans et plus atteints de psoriasis en plaques
La sécurité de l'ustekinumab a été étudiée dans deux études de phase 3 portant sur des patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère. La première étude portait sur
110 patients âgés de 12 à 17 ans traités sur une durée allant jusqu'à 60 semaines et la seconde étude
portait sur 44 patients âgés de 6 à 11 ans traités sur une durée allant jusqu'à 56 semaines. En général,
les évènements indésirables rapportés dans ces deux études avec des données de sécurité allant jusqu'à
1 an étaient similaires à ceux observés dans les précédentes études menées chez des patients adultes
atteints de psoriasis en plaques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Des doses uniques allant jusqu'à 6 mg/kg ont été administrées par voie intraveineuse au cours des
études cliniques sans toxicité dose-limitante. En cas de surdosage, il est recommandé que le patient
5.
PROPRIETÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs d'interleukine, Code ATC :
L04AC05.
Mécanisme d'action
L'ustekinumab est un anticorps monoclonal IgG1 entièrement humain qui se lie spécifiquement à la
sous-unité protéique p40 commune aux cytokines humaines interleukine (IL)-12 et IL-23.
L'ustekinumab inhibe la bioactivité de l'IL-12 et de l'IL-23 humaines en empêchant la p40 de se lier
au récepteur protéique IL-12R1 exprimé à la surface de cellules immunitaires. L'ustekinumab ne
peut pas se lier à l'IL-12 ou à l'IL-23 si elles sont préalablement fixées à leurs récepteurs cellulaires de
surface IL-12R1. Il est donc peu probable que l'ustekinumab contribue à la cytotoxicité médiée par le
complément ou par les anticorps des cellules comportant des récepteurs à l'IL-12 et/ou IL-23. IL-12 et
IL-23 sont des cytokines hétérodimériques sécrétées par des cellules présentatrices d'antigènes
activées telles que les macrophages et les cellules dendritiques. Chacune des cytokines participent aux
fonctions immunitaires ; l'IL-12 stimule les cellules natural killer (NK) et conduit à la différenciation
des lymphocytes T CD4+ vers le phénotype T helper 1 (Th1), l'IL-23 induit la différenciation en
lymphocyte T helper 17 (Th17). Cependant, une anomalie de la régulation des IL-12 et IL-23 a été
associée à des maladies à médiation immunitaire, telles que le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la
maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.
En se fixant à la sous-unité p40 commune aux IL-12 et IL-23, l'ustekinumab peut exercer ses effets
cliniques à la fois sur le psoriasis, sur le rhumatisme psoriasique, sur la maladie de Crohn et sur la
rectocolite hémorragique par inhibition des voies cytokiniques Th1 et Th17, qui occupent une place
centrale dans la physiopathologie de ces maladies.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, le traitement par ustekinumab a conduit durant la
phase d'induction à une diminution des marqueurs inflammatoires, incluant la protéine C-réactive
(CRP) et la calprotectine fécale, qui s'est maintenue tout au long de la phase d'entretien. La CRP a été
mesurée pendant l'étude d'extension et les diminutions observées pendant l'entretien ont été
généralement maintenues jusqu'à la semaine 252.
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, le traitement par ustekinumab a conduit durant
la phase d'induction à une diminution des marqueurs inflammatoires, incluant la CRP et la
calprotectine fécale, qui s'est maintenue tout au long de la phase d'entretien et de l'étude d'extension
jusqu'à la semaine 92.
Immunisation
Pendant le suivi à long terme de l'étude Psoriasis 2 (PHOENIX 2), les patients adultes traités par
STELARA pendant au moins 3,5 ans ont vu leurs réponses en anticorps vis-à-vis des vaccins
pneumococcique polysaccaridique et anti-tétanique augmenter de façon similaire au groupe contrôle
psoriasis non traité par voie systémique. Une proportion similaire de patients adultes a développé des
taux protecteurs d'anticorps anti-pneumococciques et anti-tétaniques et les titres d'anticorps étaient
similaires chez les patients traités par STELARA et dans le groupe contrôle.
Efficacité clinique
Psoriasis en plaques (Adultes)
La sécurité et l'efficacité de l'ustekinumab ont été évaluées dans deux études randomisées, en double
aveugle versus placebo chez 1 996 patients présentant un psoriasis en plaques modéré à sévère et qui
étaient candidats à la photothérapie ou à un autre traitement systémique. De plus, une étude
L'étude Psoriasis 1 (PHOENIX 1) a porté sur 766 patients. 53% de ces patients n'ont pas répondu,
étaient intolérants, ou avaient une contre-indication à un autre traitement systémique. Les patients
randomisés dans le groupe ustekinumab ont reçu une dose de 45 mg ou de 90 mg aux semaines 0 et 4
puis la même dose toutes les 12 semaines. Les patients randomisés pour recevoir un placebo aux
semaines 0 et 4 ont ensuite effectué un cross-over et ont reçu l'ustekinumab (45 mg ou 90 mg) aux
semaines 12 et 16 puis toutes les 12 semaines. Les patients randomisés initialement dans le groupe
ustekinumab qui ont présenté une réponse PASI 75 (c'est-à-dire une amélioration par rapport à
l'inclusion d'au moins 75% du score PASI : Psoriasis Area and Severity Index) aux semaines 28 et 40
ont été à nouveau randomisés pour recevoir l'ustekinumab toutes les 12 semaines ou un placebo (c.-à-
d., arrêt du traitement actif). Les patients qui ont été re-randomisés pour recevoir un placebo à la
semaine 40 ont reçu à nouveau le traitement par l'ustekinumab à la posologie d'origine lorsqu'ils
atteignaient une baisse d'au moins 50% de l'amélioration de leur score PASI obtenue à la semaine 40.
Tous les patients ont été suivis jusqu'à plus de 76 semaines après la première administration du
traitement à l'étude.
L'étude Psoriasis 2 (PHOENIX 2) a porté sur 1 230 patients. 61% de ces patients ne répondaient pas,
étaient intolérants, ou avaient une contre-indication à un autre traitement systémique. Les patients
randomisés dans le groupe ustekinumab ont reçu des doses de 45 mg ou 90 mg aux semaines 0 et 4
suivies par une dose supplémentaire à la semaine 16. Les patients randomisés pour recevoir un placebo
aux semaines 0 et 4 ont effectué un cross-over pour recevoir l'ustekinumab (45 mg ou 90 mg) aux
semaines 12 et 16. Tous les patients ont été suivis jusqu'à plus de 52 semaines après la première
administration du traitement à l'étude.
L'étude Psoriasis 3 (ACCEPT) a porté sur 903 patients présentant un psoriasis modéré à sévère, qui
n'avaient pas répondu, ou qui présentaient une contre-indication, ou qui étaient intolérants à un autre
traitement systémique, et a comparé l'efficacité de l'ustekinumab à celle de l'étanercept et a évalué la
sécurité de l'ustekinumab et celle de l'étanercept. Pendant les 12 semaines versus traitement actif, les
patients étaient randomisés pour recevoir l'étanercept (50 mg deux fois par semaine), l'ustekinumab
45 mg aux semaines 0 et 4, ou l'ustekinumab 90 mg aux semaines 0 et 4.
Les caractéristiques de la maladie à l'inclusion étaient en général similaires pour tous les groupes
traités dans les études Psoriasis 1 et 2, avec un score PASI médian de 17 à 18 à l'inclusion, une surface
corporelle atteinte (SCA) médiane à l'inclusion 20 et un score DLQI (Dermatology Life Quality
Index ou indice dermatologique de qualité de vie) médian compris entre 10 et 12. Environ un tiers
(Etude Psoriasis 1) et un quart (Etude Psoriasis 2) des sujets présentaient un rhumatisme psoriasique
(Rhum Pso). Un degré similaire de sévérité de la maladie a également été observé dans l'étude
Psoriasis 3.
Le critère principal de ces études était la proportion de patients qui atteignait une réponse PASI 75 à la
semaine 12 par rapport à l'inclusion (voir Tableaux 4 et 5).
Tableau 4 Résumé des réponses cliniques dans l'étude Psoriasis 1 (PHOENIX 1) et l'étude
Psoriasis 2 (PHOENIX 2)

Semaine 12
Semaine 28
2 doses (semaine 0 et semaine 4)
3 doses (semaine 0,
semaine 4 et semaine 16)
PBO
45 mg
90 mg
45 mg
90 mg
Etude Psoriasis 1
Nombre de patients
255
255
256
250
243
randomisés
26
213 (84%) a
220 (86%) a
228 (91%)
234 (96%)
Réponse PASI 50 N (%)
(10%)
8 (3%)
171 (67%) a
170 (66%) a
178 (71%)
191 (79%)
Réponse PASI 90 N (%)
5 (2%)
106 (42%) a
94 (37%) a
123 (49%)
135 (56%)
PGAb blanchi ou minimal
10 (4%)
151 (59%) a
156 (61%) a
146 (58%)
160 (66%)
N (%)
Nombre de patients 100 kg
166
168
164
164
153
Réponse PASI 75 N (%)
6 (4%)
124 (74%)
107 (65%)
130 (79%)
124 (81%)
Nombre de patients > 100 kg
89
87
92
86
90
Réponse PASI 75 N (%)
2 (2%)
47 (54%)
63 (68%)
48 (56%)
67 (74%)
Etude Psoriasis 2
Nombre de patients
410
409
411
397
400
randomisés
41
Réponse PASI 50 N (%)
342 (84%) a
367 (89%) a
369 (93%)
380 (95%)
(10%)
Réponse PASI 75 N (%)
15 (4%)
273 (67%) a
311 (76%) a
276 (70%)
314 (79%)
Réponse PASI 90 N (%)
3 (1%)
173 (42%) a
209 (51%) a
178 (45%)
217 (54%)
PGAb blanchi ou minimal
18 (4%)
277 (68%) a
300 (73%) a
241 (61%)
279 (70%)
N (%)
Nombre de patients 100 kg
290
297
289
287
280
Réponse PASI 75 N (%)
12 (4%)
218 (73%)
225 (78%)
217 (76%)
226 (81%)
Nombre de patients > 100 kg
120
112
121
110
119
Réponse PASI 75 N (%)
3 (3%)
55 (49%)
86 (71%)
59 (54%)
88 (74%)
a
p < 0,001 pour ustekinumab 45 mg ou 90 mg versus placebo (PBO).
b
PGA = Physician Global Assessment
Tableau 5 Résumé des réponses cliniques dans l'étude Psoriasis 3 (ACCEPT) à la semaine 12
Etude Psoriasis 3
Etanercept
Ustekinumab
24 doses
2 doses (semaine 0 et semaine 4)
(50 mg deux fois
45 mg
90 mg
par semaine)
Nombre de patients randomisés
347
209
347
Réponse PASI 50 N (%)
286 (82%)
181 (87%)
320 (92%) a
Réponse PASI 75 N (%)
197 (57%)
141 (67%) b
256 (74%) a
Réponse PASI 90 N (%)
80 (23%)
76 (36%) a
155 (45%) a
PGA blanchi ou minimal N (%)
170 (49%)
136 (65%) a
245 (71%) a
Nombre de patients 100 kg
251
151
244
Réponse PASI 75 N (%)
154 (61%)
109 (72%)
189 (77%)
Nombre de patients > 100 kg
96
58
103
Réponse PASI 75 N (%)
43 (45%)
32 (55%)
67 (65%)
a
p < 0,001 pour ustekinumab 45 mg ou 90 mg versus étanercept.
b
p = 0,012 pour ustekinumab 45 mg versus étanercept
Dans l'étude Psoriasis 1, le maintien du PASI 75 était significativement supérieur dans le groupe traité
en continu comparé au groupe ayant arrêté le traitement actif (p < 0,001). Les résultats étaient
similaires quelle que soit la dose d'ustekinumab. A 1 an (Semaine 52), 89% des patients re-randomisés
en traitement d'entretien étaient répondeurs PASI 75, comparé à 63% des patients du groupe re-
randomisés placebo (arrêt du traitement actif) (p < 0,001). A 18 mois (Semaine 76), 84% des patients
re-randomisés en traitement d'entretien étaient répondeurs PASI 75 comparé à 19% des patients du
groupe re-randomisés placebo (arrêt du traitement actif). A 3 ans (Semaine 148), 82% des patients re-
randomisés en traitement d'entretien étaient répondeurs PASI 75. Après 5 ans (Semaine 244), 80% des
patients re-randomisés en traitement d'entretien étaient répondeurs PASI 75.
Chez les patients re-randomisés placebo, et qui reprenaient leur traitement par l'ustekinumab aux
doses initialement reçues suite à une perte 50% de l'amélioration de leur score PASI, 85% ont atteint
à nouveau une réponse PASI 75 dans les 12 semaines suivant la reprise du traitement.
Rhumatisme psoriasique (RP) (Adultes)
Il a été montré que l'ustekinumab améliore les signes et symptômes, la fonction physique et la qualité
de vie et réduit le taux de progression des atteintes articulaires périphériques des adultes atteints de
rhumatisme psoriasique actif.
La sécurité et l'efficacité de l'ustekinumab ont été évaluées dans deux études cliniques randomisées,
en double aveugle versus placebo, chez 927 patients présentant un rhumatisme psoriasique actif
( 5 articulations gonflées et 5 articulations douloureuses) malgré un traitement par des anti-
inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) ou par un traitement de fond antirhumatismal (DMARD). Les
patients de ces études présentaient un diagnostic de rhumatisme psoriasique depuis au moins 6 mois.
Des patients de chaque sous-type de rhumatisme psoriasique ont été recrutés, incluant la polyarthrite
sans nodules rhumatoïdes (39%), la spondylite avec arthrite périphérique (28%), l'arthrite
périphérique asymétrique (21%), atteinte des interphalangiennes distales (12%) et l'arthrite mutilante
(0,5%). Dans les deux études, plus de 70% et 40% des patients présentaient respectivement une
enthésite et une dactylite à l'inclusion. Les patients ont été randomisés pour recevoir un traitement par
ustekinumab 45 mg, 90 mg, ou le placebo par voie sous-cutanée aux semaines 0 et 4, suivi par une
administration toutes les 12 semaines. Approximativement 50% des patients ont poursuivi le
traitement par MTX à doses stables ( 25 mg/semaine).
Dans l'Étude Rhumatisme Psoriasique 1 (PSUMMIT I) et l'Étude Rhumatisme Psoriasique 2
(PSUMMIT II), respectivement 80% et 86% des patients ont été précédemment traités par des
DMARDs. Dans l'Étude 1, un précédent traitement par des médicaments anti-TNF- n'était pas
autorisé. Dans l'Étude 2, la majorité des patients (58%, n = 180) ont été précédemment traités par un
ou plusieurs anti-TNF- ; parmi ces patients, plus de 70% avaient arrêté leur traitement anti-TNF-
pour cause de manque d'efficacité ou d'intolérance à tout moment.
Signes et symptômes
Le traitement par l'ustekinumab a entraîné des améliorations significatives des mesures de l'activité de
la maladie comparé au placebo à la semaine 24. Le critère principal était le pourcentage de patients
ayant obtenu une réponse ACR 20 (score American College of Rheumatology) à la semaine 24. Les
résultats d'efficacité principaux sont montrés dans le Tableau 6 ci-dessous.
Tableau 6
Nombre de patients qui ont obtenu une réponse clinique dans l'Étude Rhumatisme
Psoriasique 1 (PSUMMIT I) et 2 (PSUMMIT II) à la semaine 24

Étude Rhumatisme Psoriasique 1
Étude Rhumatisme Psoriasique 2
PBO
45 mg
90 mg
PBO
45 mg
90 mg
Nombre de
patients

206
205
204
104
103
105
randomisés
Réponse
47 (23%)
87 (42%)a
101 (50%)a
21 (20%)
45 (44%)a
46 (44%)a
ACR 20, N (%)
Réponse
18 (9%)
51 (25%)a
57 (28%)a
7 (7%)
18 (17%)b
24 (23%)a
ACR 50, N (%)
Réponse
5 (2%)
25 (12%)a
29 (14%)a
3 (3%)
7 (7%)c
9 (9%)c
ACR 70, N (%)
146
145
149
80
80
81
Réponse
16 (11%)
83 (57%)a
93 (62%)a
4 (5%)
41 (51%)a
45 (56%)a
PASI 75, N (%)
Réponse
PASI 90, N (%)
4 (3%)
60 (41%)a
65 (44%)a
3 (4%)
24 (30%)a
36 (44%)a
Réponse
combinée
8 (5%)
40 (28%)a
62 (42%)a
2 (3%)
24 (30%)a
31 (38%)a
PASI 75 et
ACR 20, N (%)
Nombre de
154
153
154
74
74
73
patients 100 kg
Réponse
39 (25%)
67 (44%)
78 (51%)
17 (23%)
32 (43%)
34 (47%)
ACR 20, N (%)
Nombre de patients
avec SCA 3% d

105
105
111
54
58
57
Réponse
14 (13%)
64 (61%)
73 (66%)
4 (7%)
31 (53%)
32 (56%)
PASI 75, N (%)
Nombre de
52
52
50
30
29
31
patients > 100 kg
Réponse
8 (15%)
20 (38%)
23 (46%)
4 (13%)
13 (45%)
12 (39%)
ACR 20, N (%)
Nombre de patients
avec SCA 3% d

41
40
38
26
22
24
Réponse
2 (5%)
19 (48%)
20 (53%)
0
10 (45%)
13 (54%)
PASI 75, N (%)
a
p < 0,001
b
p < 0,05
c
p = NS
d
Nombre de patients avec une surface corporelle atteinte (SCA) par le psoriasis 3% à l'inclusion
Les réponses ACR 20, 50 et 70 ont continué de s'améliorer ou se sont maintenues jusqu'aux
semaines 52 (Études Rhumatisme Psoriasique 1 et 2) et 100 (Étude Rhumatisme Psoriasique 1). Dans
l'Étude Rhumatisme Psoriasique 1, les réponses ACR 20 à la semaine 100 ont été obtenues chez 57%
et 64% des patients, traités respectivement par 45 mg et 90 mg de Stelara. Dans l'Étude Rhumatisme
Psoriasique 2, les réponses ACR 20 à la semaine 52 ont été obtenues chez 47% et 48% des patients
traités respectivement par 45 mg et 90 mg de Stelara.
La proportion de patients obtenant une modification du critère de réponse du rhumatisme
psoriasique (PsARC) était aussi significativement meilleure dans les groupes ustekinumab comparé au
groupe placebo à la semaine 24. Les réponses PsARC se sont maintenues jusqu'aux semaines 52
et 100. Une plus grande proportion de patients traités par l'ustekinumab, qui avaient une spondylite
avec arthrite périphérique en tant que forme principale, ont démontré une amélioration de
50 et 70% des scores BASDAI (Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index) comparé au
placebo à la semaine 24.
Les réponses observées dans les groupes traités par l'ustekinumab étaient similaires chez les patients
recevant et ne recevant pas de MTX de façon concomitante et se sont maintenues jusqu'aux
semaines 52 et 100. Les patients précédemment traités par anti-TNF- ayant reçu l'ustekinumab, ont
obtenu une meilleure réponse à la semaine 24 que les patients recevant le placebo (réponse ACR 20 à
la semaine 24 pour 45 mg et 90 mg respectivement de 37% et 34%, comparé au placebo 15% ;
p < 0,05) et les réponses se sont maintenues jusqu'à la semaine 52.
Pour les patients présentant une enthésite et/ou une dactylite à l'inclusion, une amélioration
significative du score d'enthésites et de dactylites a été observée dans les groupes ustekinumab
comparé au groupe placebo à la semaine 24 dans l'Étude Rhumatisme Psoriasique 1. Dans l'Étude
Rhumatisme Psoriasique 2, une amélioration significative du score d'enthésites et une amélioration
numérique (non statistiquement significative) du score de dactylites ont été observées dans le groupe
Réponse radiographique
Les atteintes structurales au niveau des mains et des pieds étaient mesurées par la variation du score
total de van der Heijde-Sharp (vdH-S score) modifié pour le rhumatisme psoriasique par l'addition des
articulations interphalangiennes distales de la main, par rapport aux valeurs initiales. Une analyse
intégrée pré-spécifiée combinant les données de 927 patients dans les Etudes Rhumatisme
psoriasique 1 et 2 a été réalisée. L'ustekinumab a démontré une diminution statistiquement
significative du taux de progression des atteintes structurales comparé au placebo à la semaine 24,
mesurée par la variation du score vdH-S total modifié (score moyen ± ET de 0,97 ± 3,85 dans le
groupe placebo comparé à 0,40 ± 2,11 et 0,39 ± 2,40 dans les groupes ustekinumab 45 mg (p < 0,05)
et 90 mg (p < 0,001) respectivement). Ce résultat repose sur l'Etude Rhumatisme Psoriasique 1.
L'effet est considéré démontré, indépendamment de l'utilisation concomitante de méthotrexate et s'est
maintenu jusqu'aux semaines 52 (analyse intégrée) et 100 (Etude Rhumatisme Psoriasique 1).
Fonction physique et qualité de vie
Les patients traités par l'ustekinumab ont montré une amélioration significative de la fonction
physique évaluée par l'indice HAQ-DI (Disability Index of the Health Assessment Questionnaire) à la
semaine 24. La proportion de patients obtenant une amélioration cliniquement significative 0,3 du
score HAQ-DI par rapport à l'inclusion était également significativement meilleure dans les groupes
ustekinumab en comparaison au placebo. L'amélioration du score HAQ-DI par rapport à l'inclusion
s'est maintenue jusqu'aux semaines 52 et 100.
Une amélioration significative des scores DLQI a été constatée dans les groupes ustekinumab comparé
au placebo à la semaine 24 et s'est maintenue jusqu'aux semaines 52 et 100. Dans l'Étude
Rhumatisme Psoriasique 2, une amélioration significative des scores FACIT-F (Functional
Assessment of Chronic Illness Therapy - Fatigue) a été constatée dans les groupes ustekinumab
comparé au placebo à la semaine 24. La proportion de patients obtenant une amélioration cliniquement
significative de la fatigue (4 points au score FACIT-F) était également significativement plus
importante dans les groupes ustekinumab comparé au placebo. Les améliorations des scores FACIT se
sont maintenues jusqu'à la semaine 52.
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études
réalisées avec l'ustekinumab dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique atteinte
d'arthrite juvénile idiopathique (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage
pédiatrique).
Psoriasis en plaques de la population pédiatrique
Il a été montré que l'ustekinumab améliore les signes et symptômes et la qualité de vie des adolescents
âgés de 6 ans et plus atteints de psoriasis en plaques.
Patients adolescents (12 à 17 ans)
L'efficacité de l'ustekinumab a été étudiée chez 110 adolescents âgés de 12 à 17 ans présentant un
psoriasis en plaques modéré à sévère dans le cadre d'une étude multicentrique de phase 3, randomisée,
en double aveugle versus placebo (CADMUS). Les patients ont été randomisés pour recevoir un
placebo (n = 37) ou la dose recommandée d'ustekinumab (voir rubrique 4.2 ; n = 36) ou la demi-dose
recommandée d'ustekinumab (n = 37) par injection sous-cutanée aux semaines 0 et 4, suivi par une
injection toutes les 12 semaines. À la semaine 12, les patients traités par placebo ont changé de
traitement pour recevoir l'ustekinumab.
Les patients ayant un score PASI 12, un score PGA 3 et une surface corporelle atteinte (SCA) d'au
moins 10%, et qui étaient candidats à la photothérapie ou à un traitement systémique, étaient éligibles
pour l'étude. Environ 60% des patients avaient déjà été exposés à un traitement systémique
conventionnel ou à la photothérapie. Environ 11% des patients avaient déjà été exposés à des agents
biologiques.
L'efficacité a été suivie chez tous les patients pendant 52 semaines après la première administration de
l'agent étudié. Considérant la proportion de patients présentant un score PGA blanchi (0) ou minimal
(1) et la proportion de répondeurs PASI 75, il existe une différence entre le groupe traité par
ustekinumab et le placebo lors de la première visite post-inclusion à la semaine 4, atteignant un
maximum à la semaine 12. Les améliorations des scores PGA, PASI, CDLQI et PedsQL se sont
maintenues jusqu'à la semaine 52 (Tableau 7).
Tableau 7
Résumé des critères primaires et secondaires aux semaines 12 et 52
Étude Psoriasis de l'adolescent (CADMUS) (12 à 17 ans)
Semaine 12
Semaine 52
Dose recommandée
Dose recommandée
Placebo
d'ustekinumab
d'ustekinumab
N (%)
N (%)
N (%)
Nombre de patients randomisés
37
36
35
PGA
PGA blanchi (0) ou minimal (1)
2 (5,4%)
25 (69,4%)a
20 (57,1%)
PGA blanchi (0)
1 (2,7%)
17 (47,2%)a
13 (37,1%)
PASI
Répondeurs PASI 75
4 (10,8%)
29 (80,6%)a
28 (80,0%)
Répondeurs PASI 90
2 (5,4%)
22 (61,1%)a
23 (65,7%)
Répondeurs PASI 100
1 (2,7%)
14 (38,9%)a
13 (37,1%)
CDLQI
CDLQI de 0 ou 1b
6 (16,2%)
18 (50,0%) c
20 (57,1%)
PedsQL
Variation par rapport à
l'inclusiond
3,35 (10,04)
8,03 (10,44)e
7,26 (10,92)
Moyenne (ET)
a
p < 0,001
b
CDLQI : le CDLQI est un score utilisé en dermatologie pour évaluer l'impact d'une atteinte cutanée sur la qualité de
vie liée à la santé dans la population pédiatrique. Un score CDLQI de 0 ou 1 indique l'absence d'impact sur la qualité
de vie de l'enfant.
c
p = 0,002
d
PedsQL : le PedsQL est une mesure générale de qualité de vie liée à la santé développée pour les populations
d'enfants et d'adolescents. Pour le groupe placebo à la semaine 12, N = 36.
e
p = 0,028
Durant la phase contrôlée versus placebo jusqu'à la semaine 12, l'efficacité dans les groupes recevant
la dose recommandée et la demi-dose recommandée était généralement comparable sur le critère
primaire (69,4% et 67,6% respectivement) bien qu'il soit mis en évidence un effet-dose pour des
critères d'efficacité plus difficiles à atteindre (par exemple, PGA blanchi (score 0), PASI 90). Au-delà
de la semaine 12, l'efficacité était généralement plus élevée et plus soutenue dans le groupe recevant la
dose recommandée par rapport au groupe recevant la demi- dose recommandée. Dans ce dernier, une
perte d'efficacité modeste a été plus fréquemment observée vers la fin de chacune des périodes
d'administration de 12 semaines. Le profil de sécurité de la dose recommandée et celui de la demi-
dose recommandée étaient comparables.
Les patients ayant un score PASI 12, un score PGA 3 et une surface corporelle atteinte (SCA) d'au
moins 10%, et qui étaient candidats à un traitement systémique ou à la photothérapie, étaient éligibles
pour l'étude. Environ 43 % des patients avaient déjà été exposés à un traitement systémique
conventionnel ou à la photothérapie. Environ 5% des patients avaient déjà été exposés à des agents
biologiques.
Le critère principal était la proportion de patients qui atteignaient un score PGA blanchi (0) ou
minimal (1) à la semaine 12. Les critères secondaires incluaient les réponses PASI 75 et PASI 90, et la
variation par rapport à l'inclusion du score CDLQI (Children's Dermatology Life Quality Index) à la
semaine 12. À la semaine 12, les patients traités par ustekinumab présentaient une amélioration
significativement supérieure de leur psoriasis et de leur qualité de vie liée à la santé (Tableau 8).
L'efficacité a été suivie chez tous les patients pendant 52 semaines après la première administration de
l'agent étudié. La proportion de patients présentant un score PGA blanchi (0) ou minimal (1) à la
semaine 12 était de 77,3 %. L'efficacité (définie comme PGA 0 ou 1) était observée dès la première
visite post-inclusion à la semaine 4 et la proportion de sujets ayant obtenu un score PGA de 0 ou 1 a
augmenté jusqu'à la semaine 16, puis est restée relativement stable jusqu'à la semaine 52. Les
améliorations des scores PGA, PASI et CDLQI se sont maintenues jusqu'à la semaine 52 (Tableau 8).
Tableau 8
Résumé des critères primaires et secondaires aux semaines 12 et 52
Étude Psoriasis pédiatrique (CADMUS Jr.) (6 à 11 ans)
Semaine 12
Semaine 52
Dose recommandée
Dose recommandée
d'ustekinumab
d'ustekinumab
N (%)
N (%)
Patients inclus
44
41
PGA
PGA blanchi (0) ou minimal (1)
34 (77,3 %)
31 (75,6 %)
PGA blanchi (0)
17 (38,6 %)
23 (56,1 %)
PASI
Répondeurs PASI 75
37 (84,1 %)
36 (87,8 %)
Répondeurs PASI 90
28 (63,6 %)
29 (70,7 %)
Répondeurs PASI 100
15 (34,1 %)
22 (53,7 %)
CDLQIa
Patients avec CDLQI > 1 à
(N = 39)
(N = 36)
l'inclusion
CDLQI de 0 ou 1
24 (61,5 %)
21 (58,3 %)
a
CDLQI : le CDLQI est un score utilisé en dermatologie pour évaluer l'impact d'une atteinte cutanée sur la qualité de
vie liée à la santé dans la population pédiatrique. Un score CDLQI de 0 ou 1 indique l'absence d'impact sur la qualité
de vie de l'enfant.
Maladie de Crohn
La sécurité et l'efficacité de l'ustekinumab ont été évaluées dans trois études multicentriques
randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo chez des patients adultes atteints d'une
maladie de Crohn active modérée à sévère (score CDAI [Crohn's Disease Activity Index] 220 et
450). Le programme de développement clinique consistait en deux études d'induction intraveineuse
de 8 semaines (UNITI-1 et UNITI-2) suivies d'une étude d'entretien randomisée, sous-cutanée de
44 semaines (IM-UNITI), ce qui représente 52 semaines de traitement.
Les patients de l'étude UNITI-1 étaient en échec ou intolérants à un précédent traitement anti-TNF.
Environ 48% des patients avaient présenté un échec lors d'1 précédent traitement anti-TNF et 52%
avaient échoué à 2 ou 3 précédents traitements anti-TNF. Dans cette étude, 29,1% des patients
avaient présenté une réponse initiale insuffisante (non-répondeurs primaires), 69,4% avaient répondu
mais étaient en échappement après une réponse initiale (non-répondeurs secondaires) et 36,4% étaient
intolérants aux anti-TNF.
Les patients de l'étude UNITI-2 étaient en échec à au moins un traitement conventionnel, incluant les
corticoïdes ou immunomodulateurs, et étaient naïfs d'anti-TNF (68,6%) ou avaient précédemment
reçu un traitement anti-TNF sans échec (31,4%).
Dans UNITI-1 et UNITI-2, une proportion significativement supérieure de patients présentait une
réponse et une rémission cliniques dans le groupe traité par ustekinumab comparativement au placebo
(Tableau 9). Chez les patients traités par ustekinumab, la réponse et la rémission cliniques étaient
significatives dès la semaine 3 et ont continué à s'améliorer jusqu'à la semaine 8. Dans ces études
d'induction, l'efficacité était plus élevée et plus durable dans le groupe recevant une dose déterminée
en fonction du poids comparativement au groupe de dose 130 mg. Un dosage par palier est donc
recommandé pour l'induction intraveineuse.
Tableau 9 : Induction de la réponse et de la rémission cliniques dans les études UNITI-1 et UNITI 2
UNITI-1*
UNITI-2**
Placebo
Dose
Placebo
Dose
N = 247
recommandée
N = 209
recommandée
d'ustekinumab
d'ustekinumab
N = 249
N = 209
Rémission clinique, semaine 8
18 (7,3%)
52 (20,9%)a
41 (19,6%)
84 (40,2%)a
Réponse clinique (100 points),
53 (21,5%)
84 (33,7%)b
60 (28,7%) 116 (55,5%)a
semaine 6
Réponse clinique (100 points),
50 (20,2%)
94 (37,8%)a
67 (32,1%)
121 (57,9%)a
semaine 8
Réponse 70 points, semaine 3
67 (27,1%)
101 (40,6%)b
66 (31,6%)
106 (50,7%)a
Réponse 70 points, semaine 6
75 (30,4%)
109 (43,8%)b
81 (38,8%) 135 (64,6%)a
La rémission clinique est définie comme un score CDAI < 150 ; La réponse clinique est définie comme une réduction du
score CDAI d'au moins 100 points ou un état de rémission clinique
La réponse 70 points est définie comme une réduction du score CDAI d'au moins 70 points
* Échec des anti-TNF
** Échec des traitements conventionnels
a
p < 0,001
b
p < 0,01
L'étude d'entretien (IM-UNITI) a évalué 388 patients ayant obtenu une réponse clinique de 100 points
à la semaine 8 après un traitement d'induction par ustekinumab dans les études UNITI-1 et UNITI-2.
Les patients étaient randomisés pour recevoir un traitement d'entretien sous-cutané par 90 mg
d'ustekinumab toutes les 8 semaines, ou 90 mg d'ustekinumab toutes les 12 semaines ou un placebo
pendant 44 semaines (pour la posologie recommandée pour le traitement d'entretien, voir rubrique 4.2
du RCP de STELARA Solution injectable (flacon) et Solution injectable en seringue préremplie).
Tableau 10 :Maintien de la réponse et de la rémission cliniques dans l'étude IM-UNITI (semaine 44 ;
52 semaines après l'initiation avec la dose d'induction)
Placebo*
90 mg
90 mg
d'ustekinumab d'ustekinumab
toutes les
toutes les
8 semaines
12 semaines
N = 131
N = 128
N = 129
Rémission clinique
36%
53%a
49%b
Réponse clinique
44%
59%b
58%b
Rémission clinique sans corticoïdes
30%
47%a
43%c
Rémission clinique chez les patients :
en rémission au début du traitement
46% (36/79)
67% (52/78)a
56% (44/78)
d'entretien
issus de l'étude CRD3002
44% (31/70)
63% (45/72)c
57% (41/72)
naïfs d'anti-TNF
49% (25/51)
65% (34/52)c
57% (30/53)
issus de l'étude CRD3001§
26% (16/61)
41% (23/56)
39% (22/57)
La rémission clinique est définie comme un score CDAI < 150 ; La réponse clinique est définie comme une réduction du
score CDAI d'au moins 100 points ou un état de rémission clinique
* Le groupe placebo était constitué des patients ayant répondu à l'ustekinumab et randomisés pour recevoir le placebo
au début du traitement d'entretien.
Patients présentant une réponse clinique 100 points à l'ustekinumab au début du traitement d'entretien
Patients ayant présenté un échec sous traitement conventionnel, mais pas sous traitement anti-TNF
§
Patients réfractaires/intolérants aux anti-TNF
a
p < 0,01
b
p < 0,05
c
significatif de manière nominale (p < 0,05)
Dans l'étude IM-UNITI, lors d'un traitement toutes les 12 semaines la réponse à l'ustekinumab n'a
pas été maintenue chez 29 des 129 patients, et une adaptation posologique a été autorisée pour qu'ils
reçoivent l'ustekinumab toutes les 8 semaines. L'échappement après une réponse initiale était défini
par un score CDAI 220 points et une augmentation du score CDAI 100 points par rapport à
l'inclusion. Chez ces patients, une rémission clinique a été obtenue chez 41,4% des patients
16 semaines après l'adaptation posologique.
Les patients qui ne présentaient pas de réponse clinique à l'induction par ustekinumab à la semaine 8
des études d'induction UNITI-1 et UNITI-2 (476 patients) sont entrés dans la portion non randomisée
de l'étude d'entretien (IM-UNITI) et ont reçu une injection sous-cutanée de 90 mg d'ustekinumab à ce
moment-là. Huit semaines plus tard, 50,5% des patients avaient obtenu une réponse clinique et
continuaient de recevoir la dose d'entretien toutes les 8 semaines ; parmi ces patients poursuivant le
traitement d'entretien, une majorité a présenté une réponse maintenue (68,1%) et obtenu une rémission
(50,2%) à la semaine 44, à des proportions similaires aux patients ayant initialement répondu à
l'induction par ustekinumab.
Sur 131 patients ayant répondu à l'induction par ustekinumab et randomisés dans le groupe placebo au
début de l'étude d'entretien, 51 ont par la suite présenté une perte de réponse et reçu 90 mg
d'ustekinumab par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines. La majorité des patients ayant présenté
une perte de réponse et repris l'ustekinumab l'ont fait dans les 24 semaines suivant la perfusion
d'induction. Sur ces 51 patients, 70,6% ont obtenu une réponse clinique et 39,2% ont obtenu une
rémission clinique 16 semaines après avoir reçu la première dose sous-cutanée d'ustekinumab.
Dans IM-UNITI, les patients ayant poursuivi l'étude jusqu'à la semaine 44 étaient éligibles à
continuer le traitement dans une étude d'extension. Parmi les 718 patients qui sont entrés et ont été
traités dans l'étude d'extension, la rémission et la réponse cliniques étaient généralement maintenues
Aucun nouveau risque lié à la sécurité n'a été identifié après maximum 5 ans de traitement chez les
patients atteints de maladie de Crohn.
Endoscopie
Dans une sous-étude, l'aspect endoscopique de la muqueuse a été évalué chez 252 patients présentant
une activité initiale de la maladie à l'endoscopie les rendant éligibles à l'inclusion. Le critère primaire
d'évaluation était le changement par rapport à l'inclusion du score SES-CD (Simplified Endoscopic
Disease Severity Score for Crohn's Disease), un score composite portant, au niveau de 5 segments
iléo-coliques, sur la présence/taille des ulcères, la proportion de surface muqueuse couverte par des
ulcères, la proportion de surface muqueuse présentant toute autre lésion et la présence/le type de
rétrécissements/sténoses. À la semaine 8, après une dose unique d'induction en intraveineuse, le
changement du score SES-CD était supérieur dans le groupe ustekinumab (n = 155, changement
moyen = -2,8) comparativement au groupe placebo (n = 97, changement moyen = -0,7, p = 0,012).
Réponse sur les fistules
Dans un sous-groupe de patients présentant des fistules avec écoulement à l'inclusion (8,8% ; n = 26),
12/15 (80%) des patients traités par ustekinumab ont obtenu une réponse sur les fistules sous
44 semaines (définie comme une réduction du nombre de fistules avec écoulement 50% par rapport
à l'inclusion dans l'étude d'induction) comparé à 5/11 (45,5%) des patients exposés au placebo.
Qualité de vie liée à la santé
La qualité de vie liée à la santé a été évaluée par les questionnaires sur la maladie inflammatoire
intestinale (IBDQ) et SF-36. À la semaine 8, les patients recevant l'ustekinumab ont montré des
améliorations supérieures, de manière statistiquement significative, et importantes sur le plan clinique,
du score total IBDQ et de la composante mentale du score SF-36 dans les études UNITI-1 et UNITI-2,
et de la composante physique du score SF-36 dans l'étude UNITI-2, comparativement au placebo. Ces
améliorations se sont généralement mieux maintenues chez les patients traités par ustekinumab dans
l'étude IM-UNITI jusqu'à la semaine 44 comparativement au placebo. L'amélioration de la qualité de
vie liée à la santé était généralement maintenue pendant l'étude d'extension jusqu'à la semaine 252.
Rectocolite hémorragique
La sécurité et l'efficacité de l'ustekinumab a été évaluée dans deux études multicentriques
randomisées, en double aveugle, contre placebo, menées chez des patients adultes atteints de
rectocolite hémorragique active modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 ; sous-score endoscopique
2). Le programme de développement clinique comprenait une étude d'induction intraveineuse
(appelée UNIFI-I) avec un traitement allant jusqu'à 16 semaines, suivie par une étude d'entretien de
sevrage randomisée avec administration sous-cutanée de 44 semaines (appelée UNIFI-M),
représentant au moins 52 semaines de traitement.
Les résultats de l'efficacité présentés pour UNIFI-I et UNIFI-M étaient basés sur un examen central
des endoscopies.
L'étude UNIFI-I a inclus 961 patients. Le critère d'inclusion principal pour l'étude d'induction était la
proportion de patients en rémission clinique à la semaine 8. Les patients ont été randomisés pour
recevoir une injection intraveineuse unique soit de la dose par paliers recommandée d'environ 6 mg/kg
(voir Tableau 1, rubrique 4.2), soit d'une dose fixe de 130 mg d'ustekinumab, soit d'un placebo à la
semaine 0.
Des doses concomitantes de corticoïdes, d'immunomodulateurs et d'aminosalicylates par voie orale
ont été autorisées, et 90% des patients ont continué à recevoir au moins l'un de ces médicaments. Les
patients inclus devaient avoir présenté un échec à un traitement conventionnel (corticoïdes ou
immunomodulateurs) ou à au moins un agent biologique (antagoniste du TNF et/ou vedolizumab).
49% des patients avaient présenté un échec au traitement conventionnel, mais pas au traitement par un
agent biologique (dont 94% étaient naïfs de traitement par agent biologique). 51% des patients avaient
Dans l'étude UNIFI-I, une proportion significativement plus importante de patients étaient en
rémission clinique dans le groupe traité par ustekinumab par rapport au placebo à la semaine 8
(Tableau 11). Dès la semaine 2, la visite de l'étude prévue le plus tôt, et lors de chaque visite par la
suite, une proportion plus importante de patients traités par ustekinumab ne présentaient pas
d'hémorragie rectale ou avaient obtenu une fréquence normale des selles, par rapport aux patients
ayant reçu le placebo. Des différences significatives dans le score Mayo partiel et la rémission
symptomatique ont été obtenues entre l'ustekinumab et le placebo dès la semaine 2.
L'efficacité était plus élevée dans le groupe de dose par paliers (6 mg/kg) par rapport au groupe de
dose 130 mg pour des critères d'évaluation sélectionnés, et l'administration par paliers est donc la
dose d'induction intraveineuse recommandée.
Tableau 11 :Résumé des principaux critères d'évaluation de l'efficacité dans UNIFI-I (semaine 8)
Placebo
Dose recommandée
N = 319
d'ustekinumab£
N = 322
Rémission clinique*
5%
16%a
Chez les patients ayant présenté un échec au
9% (15/158)
19% (29/156)c
traitement conventionnel, mais pas à un agent
biologique
Chez les patients ayant présenté un échec à un agent
1% (2/161)
13% (21/166)b
biologique¥
Chez les patients ayant présenté un échec à la fois à
0% (0/47)
10% (6/58)c
un TNF et au vedolizumab
Réponse clinique§
31%
62%a
Chez les patients ayant présenté un échec au
35% (56/158)
67% (104/156)b
traitement conventionnel, mais pas à un agent
biologique
Chez les patients ayant présenté un échec à un agent
27% (44/161)
57% (95/166)b
biologique¥
Chez les patients ayant présenté un échec à la fois à
28% (13/47)
52% (30/58)c
un TNF et au vedolizumab
Cicatrisation de la muqueuse
14%
27%a
Chez les patients ayant présenté un échec au
21% (33/158)
33% (52/156)c
traitement conventionnel, mais pas à un agent
biologique
Chez les patients ayant présenté un échec à un agent
7% (11/161)
21% (35/166)b
biologique
Rémission symptomatique
23%
45%b
Rémission symptomatique et cicatrisation de la
8%
21%b
muqueuse combinées
Dose de perfusion de l'ustekinumab calculée en utilisant le schéma posologique basé sur le poids précisé dans le
Tableau 1.
** La rémission clinique est définie par un score Mayo 2 points, sans sous-score individuel > 1.
§
La réponse clinique est définie par une diminution du score Mayo de 30% et 3 points par rapport aux valeurs de
référence, avec soit une diminution du sous-score de saignement rectal de 1 par rapport aux valeurs de référence, soit
un sous-score de saignement rectal de 0 ou de 1.
¥
Anti-TNF et/ou vedolizumab.
La cicatrisation de la muqueuse est définie par un sous-score Mayo endoscopique de 0 ou 1.
La rémission symptomatique est définie par un sous-score Mayo de la fréquence des selles de 0 ou 1 et un sous-score de
saignement rectal de 0.
La rémission symptomatique et la cicatrisation de la muqueuse combinées sont définies par un sous-score de fréquence
des selles de 0 ou 1, un sous-score de saignement rectal de 0 et un sous-score endoscopique de 0 ou 1.
a
p < 0,001
b
Nominalement significatif (p < 0,001)
c
Nominalement significatif (p < 0,05)
UNIFI-M a évalué 523 patients ayant obtenu une réponse clinique avec une seule administration IV
d'ustekinumab dans UNIFI-I. Les patients ont été randomisés pour recevoir un schéma d'entretien par
voie sous-cutanée de soit 90 mg d'ustekinumab toutes les 8 semaines, soit 90 mg d'ustekinumab toutes
les 12 semaines ou un placebo pendant 44 semaines (pour les recommandations concernant la
posologie d'entretien, se reporter à la rubrique 4.2 des RCP de STELARA Solution pour injection
(flacon) et Solution pour injection en seringue pré-remplie).
Une proportion plus importante de patients étaient en rémission clinique dans les deux groupes traités
par ustekinumab par rapport au groupe placebo à la semaine 44 (voir Tableau 12).
Tableau 12 :Résumé des principaux critères d'évaluation de l'efficacité dans UNIFI-M (semaine 44;
52 semaines à compter de l'instauration de la dose d'induction)
Placebo*
90 mg
90 mg
N = 175
d'ustekinumab d'ustekinumab
toutes les
toutes les
8 semaines
12 semaines
N = 176
N = 172
Rémission clinique**
24%
44% a
38% b
Chez les patients ayant présenté un échec
31% (27/87)
48% (41/85)d
49% (50/102) d
au traitement conventionnel, mais pas à
un agent biologique
Chez les patients ayant présenté un échec
17% (15/88)
40% (36/91) c
23% (16/70) d
à un agent biologique¥
Chez les patients ayant présenté un échec
15% (4/27)
33% (7/21)e
23% (5/22)e
à la fois à un TNF et au vedolizumab
Maitien de la réponse clinique jusqu'à la
45%
71% a
68% a
semaine 44§
Chez les patients ayant présenté un échec
51% (44/87)
78% (66/85) c
77% (78/102) c
au traitement conventionnel, mais pas à
un agent biologique
Chez les patients ayant présenté un échec
39% (34/88)
65% (59/91) a
56% (39/70) b
à un agent biologique¥
Chez les patients ayant présenté un échec
41% (11/27)
67% (14/21)e
50% (11/22)e
à la fois à un TNF et au vedolizumab
Cicatrisation de la muqueuse
29%
51% a
44% b
Maintien de la réponse clinique jusqu'à la
38% (17/45)
58% (22/38)
65% (26/40) c
semaine 44£
Rémission clinique sans corticoïdes
23%
42% a
38% b
Rémission durable
35%
57% c
48% d
Rémission symptomatique
45%
68% c
62% d
Rémission symptomatique et cicatrisation de
28%
48% c
41% d
la muqueuse combinées
La réponse clinique est définie par une diminution du score Mayo de 30% et 3 points par rapport aux valeurs de
référence, avec soit une diminution du sous-score de saignement rectal de 1 par rapport aux valeurs de référence, soit
un sous-score de saignement rectal de 0 ou de 1.
¥
Anti-TNF et/ou vedolizumab.
La cicatrisation de la muqueuse est définie par un sous-score Mayo endoscopique de 0 ou 1.
£
Le maintien de la rémission clinique jusqu'à la semaine 44 est définie comme les patients en rémission clinique
jusqu'à la semaine 44 parmi les patients en rémission clinique à la visite de référence de l'entretien.
La rémission clinique sans corticoïdes est définie comme les patients en rémission clinique et ne recevant pas de
corticoïdes à la semaine 44.
La rémission durable est définie par une rémission de Mayo partielle 80% pour toutes les visites avant la semaine 44
et une rémission de Mayo partielle à la dernière visite (semaine 44).
La rémission symptomatique est définie par un sous-score Mayo de la fréquence des selles de 0 ou 1 et un sous-score
de saignement rectal de 0.
La rémission symptomatique et la cicatrisation de la muqueuse combinées sont définies par un sous-score de
fréquence des selles de 0 ou 1, un sous-score de saignement rectal de 0 et un sous-score endoscopique de 0 ou 1
a
p < 0,001
b
p < 0,05
c
Nominalement significatif (p < 0,001)
d
Nominalement significatif (p < 0,05)
e
Non statistiquement significatif
L'effet bénéfique de l'ustekinumab sur la réponse clinique, la guérison de la muqueuse et la rémission
clinique a été observé pendant la période d'induction et la période d'entretien, à la fois chez les
patients ayant présenté un échec à un traitement conventionnel mais pas à un traitement biologique, et
chez les patients ayant présenté un échec à au moins un traitement anti-TNF antérieur, y compris
chez les patients ayant présenté une non-réponse primaire au traitement anti-TNF . Un effet
bénéfique a également été observé pendant l'induction chez les patients qui présentaient un échec à au
moins un traitement par anti-TNF antérieur et par vedolizumab, cependant le nombre de patients dans
ce sous-groupe était trop faible pour tirer des conclusions définitives sur l'effet bénéfique dans ce
groupe pendant l'entretien.
Répondeurs à la semaine 16 à l'induction par ustekinumab
Les patients traités par ustekinumab qui ne répondaient pas à la semaine 8 de l'étude UNIFI-I ont reçu
une administration de 90 mg d'ustekinumab par voie SC à la semaine 8 (36% des patients). Parmi ces
patients, 9% des patients qui étaient initialement randomisés à la dose d'induction recommandée ont
obtenu une rémission clinique et 58% ont obtenu une réponse clinique à la semaine 16.
Les patients qui n'obtenaient pas de réponse clinique à l'induction par ustekinumab à la semaine 8 de
l'étude UNIFI-I mais qui présentaient une réponse à la semaine 16 (157 patients) sont entrés dans la
partie non randomisée d'UNIFI-M et ont continué à recevoir une administration d'entretien toutes les
8 semaines ; chez ces patients, une majorité (62%) ont maintenu une réponse et 30% ont obtenu une
rémission à la semaine 44.
Etude d'extension
Dans UNIFI, les patients ayant poursuivi l'étude jusqu'à la semaine 44 étaient éligibles à continuer le
traitement dans une étude d'extension. Parmi les 588 patients qui sont entrés et ont été traités dans
l'étude d'extension, la rémission symptomatique était généralement maintenue jusqu'à la semaine 92,
chez les patients ayant présenté un échec à un traitement conventionnel (mais pas à un traitement
biologique) et chez les patients ayant présenté un échec à un traitement biologique, y compris ceux qui
présentaient un échec à la fois à un traitement par anti-TNF et par vedolizumab.
Aucun nouveau risque lié à la sécurité n'a été identifié dans cette étude d'extension après 2 ans de
traitement chez les patients atteints de rectocolite hémorragique.
Normalisation endoscopique
La normalisation endoscopique était définie par un sous-score Mayo endoscopique de 0 et a été
observée dès la semaine 8 de l'étude UNIFI-I. À la semaine 44 d'UNIFI-M, elle était atteinte chez
Guérison histologique et histo-endoscopique de la muqueuse
La guérison histologique (définie par une infiltration neutrophile dans < 5% des cryptes, pas
destruction des cryptes et pas d'érosion, d'ulcérations ou de tissu de granulation) a été évaluée à la
semaine 8 d'UNIFI-I et la semaine 44 d'UNIFI-M. À la semaine 8, après une dose d'induction
intraveineuse unique, une proportion significativement plus importante de patients du groupe recevant
la dose recommandée ont obtenu une guérison histologique (36%) par rapport aux patients du groupe
placebo (22%). À la semaine 44, on a observé un maintien de cet effet chez un nombre
significativement plus grand de patients en phase de guérison histologique dans les groupes
ustekinumab toutes les 12 semaines (54%) et toutes les 8 semaines (59%) par rapport au groupe
placebo (33%).
Un critère combiné de guérison histo-endoscopique de la muqueuse, défini par les patients présentant
à la fois une guérison de la muqueuse et une guérison histologique, a été évalué à la semaine 8
d'UNIFI-I et à la semaine 44 d'UNIFI-M. Les patients recevant l'ustekinumab à la dose recommandée
ont présenté une amélioration significative du critère d'évaluation de la guérison histo-endoscopique
de la muqueuse à la semaine 8 dans le groupe ustekinumab (18%) par rapport au groupe placebo (9%).
À la semaine 44, on a observé le maintien de cet effet chez un nombre significativement plus
important de patients en guérison histo-endoscopique de la muqueuse dans le groupe ustekinumab
toutes les 12 semaines (39%) et dans le groupe ustekinumab toutes les 8 semaines (46%) par rapport
au groupe placebo (24%).
Qualité de vie liée à la santé
La qualité de vie liée à la santé a été évaluée à l'aide des questionnaires IBDQ (Inflammatory Bowel
Disease), SF-36 et EuroQoL-5D (EQ-5D).
À la semaine 8 d'UNIFI-I, les patients traités par ustekinumab ont présenté des améliorations
significativement plus importantes et cliniquement significatives du score total de l'IBDQ, de l'EQ-
5D, de l'EQ-5D VAS, du score de synthèse de la composante mentale du SF-36 et du score de
synthèse de la composante physique du SF-36, par rapport au placebo. Ces améliorations se sont
maintenues chez les patients traités par ustekinumab dans UNIFI-M jusqu'à la semaine 44.
L'amélioration de la qualité de vie liée à la santé, évaluée par l'IBDQ et le SF-36, était généralement
maintenue pendant l'étude d'extension jusqu'à la semaine 92.
Les patients recevant l'ustekinumab ont présenté des améliorations significativement plus importantes
de la productivité au travail, comme l'indiquent les réductions plus importantes de la déficience
globale au travail et de la perte d'activité, évaluées par le questionnaire WPAI-GH, par rapport aux
patients recevant le placebo.
Hospitalisations et chirurgies liées à la rectocolite hémorragique
Jusqu'à la semaine 8 d'UNIFI-I, les proportions d'hospitalisations liées à la rectocolite hémorragique
étaient significativement plus faibles chez les patients du groupe recevant la dose recommandée
d'ustekinumab (1,6%, 5/322) que chez ceux du groupe placebo (4,4%, 14/319). Aucun patient n'a subi
de chirurgie liée à la rectocolite hémorragique parmi les patients recevant l'ustekinumab à la dose
d'induction recommandée, contre 0,6% (2/319) des patients du groupe placebo.
Jusqu'à la semaine 44 d'UNIFI-M, un nombre significativement plus faible d'hospitalisations liées à
la rectocolite hémorragique a été observé chez les patients du groupe combiné ustekinumab (2,0%,
7/348) par rapport aux patients du groupe placebo (5,7%, 10/175). Un nombre moins élevé de patients
du groupe ustekinumab (0,6%, 2/348) ont subi une chirurgie liée à la rectocolite hémorragique par
rapport aux patients du groupe placebo (1,7%, 3/175) jusqu'à la semaine 44.
Immunogénicité
Des anticorps dirigés contre l'ustekinumab peuvent se développer durant le traitement par
ustekinumab, et la plupart sont neutralisants. La formation d'anticorps dirigés contre l'ustekinumab est
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études
réalisées avec l'ustekinumab dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans la
maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant
l'usage pédiatrique).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Le temps médian nécessaire pour atteindre la concentration sérique maximale (tmax) était de 8,5 jours
après une administration unique de 90 mg en sous-cutanée chez des sujets sains. Après administration
unique de 45 mg ou de 90 mg en sous-cutanée chez des patients présentant un psoriasis, les valeurs
médianes tmax de l'ustekinumab étaient comparables à celles observées chez des sujets sains.
La biodisponibilité absolue de l'ustekinumab après une administration unique en sous-cutanée était
estimée à 57,2% chez les patients présentant un psoriasis.
Distribution
Le volume de distribution médian pendant la phase finale (Vz) après administration unique en
intraveineuse à des patients présentant un psoriasis était comprise entre 57 et 83 mL/kg.
Biotransformation
La voie métabolique exacte de l'ustekinumab n'est pas connue.
Elimination
La clairance médiane systémique (Cl) après administration unique en intraveineuse à des patients
présentant un psoriasis était comprise entre 1,99 et 2,34 mL/jour/kg. La demi-vie médiane (t1/2) de
l'ustekinumab était d'environ 3 semaines chez les patients présentant un psoriasis, un rhumatisme
psoriasique, une maladie de Crohn ou une rectocolite hémorragique, elle était comprise entre 15 et
32 jours sur l'ensemble des études ustekinumab réalisées dans le psoriasis et le rhumatisme
psoriasique. Dans une analyse pharmacocinétique de population, la clairance apparente (Cl/F) et le
volume de distribution apparent (V/F) étaient respectivement de 0,465 L/jour et de 15,7 L chez des
patients présentant un psoriasis. La Cl/F de l'ustekinumab n'était pas influencée par le sexe. L'analyse
pharmacocinétique de population a montré qu'il y avait une tendance vers une plus grande clairance
de l'ustekinumab chez les patients testés positivement aux anticorps anti-ustekinumab.
Linéarité de dose
L'exposition systémique de l'ustekinumab (Cmax et ASC) a augmenté de manière quasi-proportionnelle
à la dose après administration unique intraveineuse à des posologies comprises entre 0,09 mg/kg et
4,5 mg/kg ou après une administration unique sous-cutanée à des posologies comprises entre environ
24 mg et 240 mg chez des patients présentant un psoriasis.
Dose unique versus doses multiples
Les profils sériques de concentration de l'ustekinumab en fonction du temps étaient généralement
prévisibles après administration en sous-cutanée d'une dose unique ou de doses multiples. Chez les
patients atteints de psoriasis, les concentrations sériques à l'équilibre de l'ustekinumab ont été atteintes
à la semaine 28 après des doses initiales en sous-cutanée aux Semaines 0 et 4 suivies d'une dose toutes
les 12 semaines. La concentration médiane à l'équilibre était comprise entre 0,21 g/mL et
0,26 g/mL (45 mg) et entre 0,47 g/mL et 0,49 g/mL (90 mg) chez les patients atteints de psoriasis.
Il n'y avait pas d'accumulation apparente de la concentration sérique de l'ustekinumab au cours du
temps lors d'administrations sous-cutanées toutes les 12 semaines.
Impact du poids sur la pharmacocinétique
Dans une analyse pharmacocinétique de population utilisant des données issues de patients atteints de
psoriasis, le poids s'est révélé être la covariable impactant le plus significativement la clairance de
l'ustekinumab. La Cl/F médiane chez les patients de poids > 100 kg était environ 55% plus importante
que chez les patients de poids 100 kg. Le V/F médian chez des patients de poids > 100 kg était
environ 37% plus important que chez ceux de poids 100 kg. Les concentrations sériques minimales
médianes résiduelles de l'ustekinumab chez des patients de poids plus élevé (> 100 kg) du groupe
90 mg étaient comparables à celles des patients de poids plus faible ( 100 kg) du groupe 45 mg. Des
résultats similaires ont été obtenus dans une analyse pharmacocinétique de population confirmatoire,
utilisant des données issues de patients atteints de rhumatisme psoriasique.
Adaptation de la posologie
Sur la base des données observées et des analyses PK de population, chez les patients atteints de la
maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique, les patients randomisés ayant perdu leur réponse au
traitement présentaient, au fil du temps, des concentrations sériques d'ustekinumab plus faibles par
rapport aux patients ne présentant pas de perte de réponse. Dans la maladie de Crohn, l'adaptation de
la posologie de 90 mg toutes les 12 semaines à 90 mg toutes les 8 semaines était associée à une
augmentation des concentrations plasmatiques minimales d'ustekinumab et à une augmentation
associée de l'efficacité. Dans la rectocolite hémorragique, des simulations basées sur un modèle PK de
population ont montré qu'une adaptation de la posologie de 90 mg toutes les 12 semaines à toutes les
8 semaines entraînerait une multiplication par 3 des concentrations minimales d'ustekinumab à l'état
d'équilibre. En outre, sur la base des données des essais cliniques menés chez des patients atteints de
rectocolite hémorragique, une relation exposition-réponse positive a été établie entre les
concentrations minimales, la rémission clinique et la guérison de la muqueuse.
.
Populations particulières
Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible concernant les patients présentant une insuffisance
rénale ou hépatique. Aucune étude spécifique n'a été conduite chez les patients âgés.
La pharmacocinétique de l'ustekinumab était généralement comparable entre les patients asiatiques et
non-asiatiques présentant un psoriasis ou une rectocolite hémorragique.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique, la variabilité de la
clairance de l'ustekinumab était affectée par le poids corporel, le taux d'albumine sérique, le sexe, et le
statut d'anticorps anti-ustekinumab, tandis que le poids corporel était la variable principale affectant le
volume de distribution. De plus, dans la maladie de Crohn, la clairance était affectée par la protéine C
réactive, le statut d'échec des anti-TNF et l'origine ethnique (asiatique versus non asiatique). L'impact
de ces covariables était de ± 20% des valeurs typiques ou de référence du paramètre PK respectif ;
ainsi, l'ajustement posologique n'est pas garanti pour ces covariables. L'utilisation concomitante
d'immunomodulateurs n'a pas eu d'impact significatif sur l'élimination de l'ustekinumab.
L'analyse pharmacocinétique de population n'a pas montré de signe d'effet du tabac ou de l'alcool sur
la pharmacocinétique de l'ustekinumab.
Régulation des enzymes du CYP450
Les effets de l'IL-12 ou de l'IL-23 sur la régulation des enzymes du CYP450 ont été évalués dans une
étude in vitro sur des hépatocytes humains, qui a montré que l'IL-12 et/ou l'IL-23 à des concentrations
de 10 ng/mL n'altéraient pas les activités enzymatiques du CYP450 humain (CYP1A2, 2B6, 2C9,
2C19, 2D6, ou 3A4; voir rubrique 4.5).
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration répétée, toxicologie des
fonctions de reproduction et de développement incluant des évaluations de pharmacologie de sécurité,
n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme (par exemple, organotoxicité). Dans les études de
toxicologie des fonctions de reproduction et de développement menées chez les singes cynomolgus,
aucun effet indésirable sur les indices de fertilité chez le mâle, ni aucune anomalie congénitale ou
toxicité sur le développement n'ont été observés. Aucun effet délétère sur les indices de fertilité chez
la femelle n'a été observé en utilisant un analogue d'un anticorps anti IL-12/23 chez les souris.
Les niveaux de doses utilisées dans les études animales étaient jusqu'à approximativement 45 fois
supérieurs à la dose maximale équivalente destinée à être administrée aux patients atteints de psoriasis
et ont conduit à des pics de concentrations sériques chez le singe plus de 100 fois supérieurs à ceux
observés chez l'homme.
Aucune étude de carcinogénicité n'a été effectuée avec l'ustekinumab en raison du manque de
modèles appropriés pour un anticorps sans réactivité croisée avec l'IL-12/23 p40 des rongeurs.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
L-histidine
Monochlorhydrate monohydraté de L-histidine
Polysorbate 80
Saccharose
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments.
6.3
Durée de conservation
STELARA 45 mg solution injectable
2 ans
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie
3 ans
Les seringues préremplies individuelles peuvent être conservées à température ambiante jusqu'à 30°C
pendant une période unique de 30 jours maximum dans le carton d'origine à l'abri de la lumière. Dans
les espaces prévus à cet effet sur le carton, inscrire la date à laquelle la seringue préremplie est retirée
pour la première fois du réfrigérateur ainsi que la date limite de son utilisation. La date à laquelle la
seringue ne doit plus être utilisée ne doit pas dépasser la date de péremption initiale imprimée sur le
carton. Une fois qu'une seringue a été conservée à température ambiante (jusqu'à 30 °C), elle ne doit
pas être remise au réfrigérateur. Jeter la seringue si elle n'est pas utilisée dans les 30 jours suivant sa
conservation à température ambiante ou à la date de péremption initiale, si celle-ci est antérieure.
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le flacon ou la seringue préremplie dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Si nécessaire, les seringues préremplies individuelles peuvent être conservées à température ambiante
jusqu'à 30°C (voir rubrique 6.3).
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
STELARA 45 mg solution injectable
0,5 mL de solution dans un flacon de 2 mL en verre de type I fermé par un bouchon pelliculé en
caoutchouc-butyle.
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie.
0,5 mL de solution dans une seringue de 1 mL en verre de type I avec une aiguille fixe en acier
inoxydable et un protège aiguille en caoutchouc naturel (un dérivé du latex). La seringue est équipée
d'un dispositif de protection de l'aiguille.
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie.
1 mL de solution dans une seringue de 1 mL en verre de type I avec une aiguille fixe en acier
inoxydable et un protège aiguille en caoutchouc naturel (un dérivé du latex). La seringue est équipée
d'un dispositif de protection de l'aiguille.
STELARA est disponible dans une boîte contenant 1 flacon ou 1 seringue préremplie.
6.6
Précautions particulières d'élimination et manipulation
Ne pas agiter la solution contenue dans le flacon ou la seringue préremplie de STELARA. Avant
administration sous-cutanée, la solution doit être inspectée visuellement pour mettre en évidence la
présence de particules ou un changement de coloration. La solution est limpide à légèrement
opalescente, incolore à jaune clair et peut contenir quelques petites particules protéiques translucides
ou blanches. Cette apparence n'est pas inhabituelle pour des solutions protéiques. Le médicament ne
doit pas être utilisé si la solution est décolorée ou laiteuse, ou si des particules étrangères sont
présentes. Avant administration, il convient de laisser STELARA atteindre la température ambiante
(approximativement une demi-heure). Des instructions détaillées pour l'utilisation sont mentionnées
dans la notice.
STELARA ne contient pas de conservateur ; tout médicament non utilisé restant dans le flacon ou la
seringue ne doit pas être utilisé. STELARA est contenu dans un flacon stérile à usage unique ou dans
une seringue préremplie à usage unique. La seringue, l'aiguille et le flacon ne doivent jamais être
réutilisés. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation
en vigueur.
Avec le flacon à dose unique, une seringue de 1 ml avec une aiguille de 27 gauge, ½ pouce (13 mm)
est recommandée.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
STELARA 45 mg solution injectable
EU/1/08/494/001
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie.
EU/1/08/494/003
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie.
EU/1/08/494/004
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 16 janvier 2009
Date de dernier renouvellement : 19 septembre 2013
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
A.
FABRICANTS DE LA SUBSTANCE ACTIVE D'ORIGINE BIOLOGIQUE
ET FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE
MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE
ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

FABRICANTS DE LA SUBSTANCE ACTIVE D'ORIGINE BIOLOGIQUE ET
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS

Nom et adresse des fabricants des substances actives d'origine biologique
Janssen Biologics B.V.
Einsteinweg 101
NL-2333 CB Leiden
Pays-Bas
Janssen Sciences Ireland UC
Barnahely
Ringaskiddy
Co. Cork
Irlande
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Janssen Biologics B.V.
Einsteinweg 101
NL-2333 CB Leiden
Pays-Bas
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : Résumé des Caractéristiques
du Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ


Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURspour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT


Plan de Gestion des Risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du risque) est franchie.
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
CARTON EXTERIEUR (130 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
STELARA 130 mg solution à diluer pour perfusion
ustekinumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 130 mg d'ustekinumab dans 26 mL.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : EDTA sel disodique dihydraté, L-histidine, monochlorhydrate monohydraté de L-
histidine, L-méthionine, polysorbate 80, saccharose, eau pour préparations injectables
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution à diluer pour perfusion
130 mg/26 mL
1 flacon
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Ne pas agiter.
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique seulement.
Voie intraveineuse après dilution.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/08/494/005
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l'information en Braille acceptée.
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC {numéro}
SN {numéro}
NN {numéro}
TEXTE ETIQUETTE FLACON (130 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
STELARA 130 mg solution à diluer pour perfusion
ustekinumab
2.
MODE D'ADMINISTRATION
Pour administration IV après dilution.
Ne pas agiter.
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
130 mg/26 mL
6.
AUTRE
TEXTE CARTON FLACON (45 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
STELARA 45 mg solution injectable
ustekinumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 45 mg d'ustekinumab dans 0,5 mL.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : Saccharose, L-histidine, monochlorhydrate monohydraté de L-histidine, polysorbate 80,
eau pour préparations injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
45 mg/0,5 mL
1 flacon
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Ne pas agiter.
Voie sous-cutanée.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/08/494/001
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
STELARA 45 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC {numéro}
SN {numéro}
NN {numéro}
TEXTE ÉTIQUETTE DU FLACON (45 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
STELARA 45 mg solution injectable
ustekinumab
SC
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
45 mg/0,5 mL
6.
AUTRE
TEXTE CARTON SERINGUE PRÉREMPLIE (45 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie
ustekinumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque seringue préremplie contient 45 mg d'ustekinumab dans 0,5 mL.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : Saccharose, L-histidine, monochlorhydrate monohydraté de L-histidine, polysorbate 80,
eau pour préparations injectables. Le conditionnement de ce médicament contient du latex. Voir la
notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable en seringue préremplie
45 mg/0,5 mL
1 seringue préremplie
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Ne pas agiter.
Voie sous-cutanée.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Date limite d'utilisation dans le cas d'une conservation à température ambiante :
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Peut être conservé à température ambiante (jusqu'à 30°C) pendant une période unique allant jusqu'à
30 jours, mais sans dépasser la date de péremption initiale.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ELIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/08/494/003
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
STELARA 45 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC {numéro}
SN {numéro}
NN {numéro}
TEXTE ÉTIQUETTE SERINGUE PRÉREMPLIE (45 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
STELARA 45 mg injectable
ustekinumab
SC
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
45 mg/0,5 mL
6.
AUTRE
TEXTE CARTON SERINGUE PRÉREMPLIE (90 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie
ustekinumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque seringue préremplie contient 90 mg d'ustekinumab dans 1 mL.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : Saccharose, L-histidine, monochlorhydrate monohydraté de L-histidine, polysorbate 80,
eau pour préparations injectables. Le conditionnement de ce médicament contient du latex. Voir la
notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable en seringue préremplie
90 mg/1 mL
1 seringue préremplie
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Ne pas agiter.
Voie sous-cutanée.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Date limite d'utilisation dans le cas d'une conservation à température ambiante :
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Peut être conservé à température ambiante (jusqu'à 30°C) pendant une période unique allant jusqu'à
30 jours, mais sans dépasser la date de péremption initiale.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/08/494/004
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
STELARA 90 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC {numéro}
SN {numéro}
NN {numéro}
TEXTE ÉTIQUETTE SERINGUE PRÉREMPLIE (90 mg)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
STELARA 90 mg injectable
ustekinumab
SC
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
90 mg/1 mL
6.
AUTRE
STELARA 130 mg solution à diluer pour perfusion
ustekinumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.

Cette notice a été écrite pour la personne prenant le médicament.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?:
1.
Qu'est-ce que Stelara et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Stelara
3.
Comment sera administré Stelara ?
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Stelara
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Stelara et dans quel cas est-il utilisé ?
Qu'est-ce que Stelara
Stelara contient une substance active qui s'appelle ustekinumab, un anticorps monoclonal. Les
anticorps monoclonaux sont des protéines qui reconnaissent et se lient spécifiquement à certaines
protéines dans le corps.
Stelara appartient à un groupe de médicaments appelés « immunosuppresseurs ». Ces médicaments
agissent en affaiblissant partiellement le système immunitaire.
Dans quel cas Stelara est-il utilisé
Stelara est utilisé dans le traitement des maladies inflammatoires suivantes :
Maladie de Crohn modérée à sévère chez l'adulte
Rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l'adulte
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint de la maladie de
Crohn, vous recevrez d'abord d'autres médicaments. Si vous ne répondez pas suffisamment bien à ces
médicaments ou que vous y êtes intolérants, Stelara pourra vous être administré afin de réduire les
signes et les symptômes de votre maladie.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint de
rectocolite hémorragique, vous recevrez d'abord d'autres médicaments. Si vous ne répondez pas
suffisamment bien à ces médicaments ou que vous y êtes intolérant, Stelara pourra vous être
administré afin de réduire les signes et les symptômes de votre maladie.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Stelara ?
N'utilisez jamais Stelara

Si vous êtes allergique à l'ustekinumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).

Si vous avez une infection évolutive que votre médecin considère importante.
Si vous n'êtes pas sûr que l'une des situations ci-dessus s'applique à vous, parlez-en avec votre
médecin ou pharmacien avant d'utiliser Stelara.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Stelara. Votre médecin va vérifier votre
état de santé avant traitement. Assurez-vous d'informer votre médecin de toutes les maladies dont
vous souffrez avant traitement. Informez également votre médecin si vous avez été récemment à
proximité de quelqu'un qui pourrait avoir la tuberculose. Votre médecin vous examinera et fera un test
pour la tuberculose avant que vous ne preniez Stelara. Si votre médecin pense que vous êtes à risque
pour la tuberculose, vous pourrez recevoir des médicaments pour la traiter.
Faites attention aux effets indésirables graves :
Stelara peut provoquer des effets indésirables graves, incluant des réactions allergiques et des
infections. Vous devez faire attention à certains signes de maladie pendant que vous prenez Stelara.
Consultez le paragraphe « Effets indésirables graves » dans la rubrique 4 pour une liste complète de
ces effets indésirables.
Avant d'utiliser Stelara, informez votre médecin :

Si vous avez déjà eu une réaction allergique à Stelara. Si vous n'êtes pas sûr, demandez à
votre médecin.

Si vous avez déjà eu un cancer quel qu'en soit le type ­ car les immunosuppresseurs comme
Stelara affaiblissent partiellement le système immunitaire. Ceci peut augmenter le risque de
cancer.

Si vous avez ou avez récemment eu une infection ou si vous avez des orifices anormaux au
niveau de la peau (fistules).


Si vous avez de nouvelles lésions ou des lésions qui évoluent sur les zones de psoriasis ou sur
la peau saine.

Si vous prenez d'autres traitements pour le psoriasis et/ou le rhumatisme psoriasique ­ tel
qu'un autre immunosuppresseur ou une photothérapie (quand votre corps est traité avec un type
de lumière ultra-violet (UV)). Ces traitements peuvent également affaiblir partiellement le
système immunitaire. L'utilisation simultanée de ces traitements avec Stelara n'a pas été
étudiée. Cependant, il est possible que cela augmente le risque de maladies liées à un système
immunitaire plus faible.

Si vous recevez ou avez déjà reçu des injections pour traiter les allergies ­ on ne sait pas si
Stelara peut les affecter.

Si vous avez 65 ans ou plus ­ vous pouvez être plus sujet aux infections.
Si vous n'êtes pas sûr d'être ou non dans l'une des situations ci-dessus, parlez-en à votre médecin ou à
votre pharmacien avant d'utiliser Stelara.
Enfants et adolescents
Stelara n'est pas recommandé chez les enfants âgés de moins de 18 ans atteints d'une maladie de
Crohn ou de rectocolite hémorragique car il n'a pas été étudié dans cette tranche d'âge.
Autres médicaments, vaccins et Stelara
Informez votre médecin ou pharmacien :
Si vous prenez, avez pris récemment ou pourriez prendre tout autre médicament.
Si vous vous êtes récemment fait ou allez vous faire vacciner. Certains types de vaccins (vaccins
vivants) ne doivent pas être administrés pendant l'utilisation de Stelara.
Il est préférable d'éviter l'utilisation de Stelara en cas de grossesse. Les effets de Stelara chez
les femmes enceintes sont inconnus. Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez
éviter de tomber enceinte et vous devez prendre une contraception adaptée pendant toute
l'utilisation de Stelara et jusqu'à 15 semaines au moins après le dernier traitement par Stelara.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil
à votre médecin.
L'ustekinumab peut passer dans le lait maternel. Si vous allaitez ou pensez allaiter, demandez
conseil à votre médecin. Vous devez décider avec lui si vous devez plutôt allaiter ou utiliser
Stelara. Ne faites pas les deux.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Stelara n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines.
Stelara contient du sodium
Stelara contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c'est-à-dire essentiellement « sans
sodium ». Toutefois, avant que Stelara vous soit donné, il est mélangé à une solution contenant du
sodium. Parlez-en à votre médecin si vous suivez un régime à faible teneur en sel.
3.
Comment sera administré Stelara ?
Stelara doit être utilisé sous la responsabilité et la surveillance d'un médecin expérimenté dans le
diagnostic et le traitement de la maladie de Crohn ou de la rectocolite hémorragique.
Stelara 130 mg solution à diluer pour perfusion vous sera administré par votre médecin, à l'aide d'une
perfusion dans la veine de votre bras (perfusion intraveineuse) sur au moins une heure. Parlez avec
votre médecin afin de savoir quand vous recevrez vos injections et quand vous aurez vos rendez-vous
de suivi.
Quelle quantité de Stelara est administrée
Votre médecin déterminera la quantité de Stelara dont vous avez besoin et la durée du traitement.
Adultes âgés de 18 ans et plus
Le médecin déterminera la dose de perfusion intraveineuse recommandée pour vous en fonction
de votre poids corporel.
Votre poids corporel
Dose
55 kg
260 mg
> 55 kg à 85 kg
390 mg
> 85 kg
520 mg
Après la dose initiale intraveineuse, vous recevrez la dose suivante de Stelara 90 mg par une
injection sous votre peau (injection sous-cutanée) 8 semaines après, puis ensuite toutes les
12 semaines.
Comment Stelara est administré
La première dose de Stelara pour le traitement de la maladie de Crohn ou de la rectocolite
hémorragique est administrée par un médecin, à l'aide d'une perfusion dans la veine du bras
(perfusion intraveineuse).
Parlez à votre médecin de toute question sur l'administration de Stelara.
Si vous oubliez d'utiliser Stelara
Si vous oubliez ou manquez le rendez-vous pour l'administration de la dose, contactez votre médecin
pour reprogrammer votre rendez-vous.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Effets indésirables graves
Certains patients peuvent avoir des effets indésirables graves qui peuvent nécessiter un traitement
urgent.
Réactions allergiques ­ elles peuvent nécessiter un traitement urgent. Informez votre
médecin ou cherchez immédiatement une aide médicale d'urgence si vous constatez l'un
des signes suivants.

Les réactions allergiques graves (« anaphylaxie ») sont rares chez les personnes prenant
Stelara (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000). Les signes incluent :
o
difficultés à respirer ou à avaler
o
pression sanguine basse, ce qui peut provoquer des vertiges et des légers
étourdissements
o
gonflement de la face, des lèvres, de la bouche ou de la gorge.
Les signes fréquents d'une réaction allergique incluent éruptions cutanées et urticaire (ils
peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 100).
Réactions liées à la perfusion ­ Si vous êtes traités pour la maladie de Crohn ou de la
rectocolite hémorragique, la première dose de Stelara est administrée à l'aide d'une
perfusion dans une veine (perfusion intraveineuse). Certains patients ont présenté de
graves réactions allergiques pendant la perfusion.

Dans de rares cas, des réactions allergiques pulmonaires et une inflammation pulmonaire
ont été signalées chez des patients traités par ustekinumab. Informez immédiatement
votre médecin si vous présentez des symptômes comme la toux, l'essoufflement et la fièvre.

Si vous avez une réaction allergique grave, votre médecin peut décider que vous ne devez plus
utiliser Stelara.
Infections - elles peuvent nécessiter un traitement urgent. Informez votre médecin
immédiatement si vous constatez l'un des signes suivants.

Les infections du nez ou de la gorge et les rhumes sont fréquents (peuvent affecter
jusqu'à 1 personne sur 10)
Les infections thoraciques sont peu fréquentes (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur
100)
L'inflammation des tissus sous la peau (« cellulite ») est peu fréquente (peut affecter
jusqu'à 1 personne sur 100)
Les zona (un type d'éruption cutanée douloureuse avec des cloques) sont peu fréquents
(peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
Stelara peut altérer votre capacité à lutter contre les infections. Certaines infections peuvent
devenir graves et peuvent comprendre des infections d'origine virale, fongique ou bactérienne, y
compris des infections survenant principalement chez les personnes présentant un système
immunitaire plus faible (infections opportunistes).
Fièvre, symptômes pseudo-grippaux, sueurs nocturnes
Sensation de fatigue ou d'essoufflement ; toux qui ne passe pas
Peau chaude, rouge et douloureuse, ou une éruption cutanée douloureuse avec des
cloques
Sensation de brûlure lorsque vous urinez
Diarrhées
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez l'un de ces signes d'infection. Ils
peuvent être des signes d'infections telles que des infections thoraciques, des infections de la
peau, un zona, qui pourraient conduire à des complications graves. Informez votre médecin si
vous avez une infection qui ne passe pas ou qui revient. Votre médecin peut décider que vous ne
devez plus utiliser Stelara jusqu'à ce que l'infection soit partie. Informez également votre
médecin si vous avez des coupures ou des plaies ouvertes car elles pourraient s'infecter.
Desquamation de la peau ­ l'augmentation de la rougeur et de la desquamation de la peau
sur une surface corporelle plus étendue peuvent être des symptômes de psoriasis
érythrodermique ou d'érythrodermie, qui sont des atteintes graves de la peau. Vous devez
informer immédiatement votre médecin si vous remarquez un de ces signes.

Autres effets indésirables
Effets indésirables fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
Diarrhées
Nausées
Vomissements
Sensations de fatigue
Vertiges
Mal de tête
Démangeaisons (« prurit »)
Douleurs du dos, des muscles ou des articulations
Mal de gorge
Rougeur et douleur au site d'injection
Infection des sinus
Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
Infections dentaires
Infection mycotique vaginale
Dépression
Nez bouché ou congestionné
Saignement, ecchymose (bleu), induration, gonflement et démangeaisons au site
d'injection.
Sensation de faiblesse
Paupière tombante et muscles affaissés sur un côté du visage (« paralysie faciale » ou
« paralysie dite de Bell »), ce qui est généralement temporaire
Un changement de l'aspect du psoriasis avec rougeur et apparition de petites vésicules
jaunes ou blanches, parfois accompagnées de fièvre (psoriasis pustuleux).
Peau qui pèle (desquamation de la peau)
Acné
Effets indésirables rares (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000) :
Rougeur et desquamation de la peau sur une surface corporelle plus étendue, qui peut
démanger ou être douloureuse (érythrodermie). Des symptômes semblables se
Inflammation des petits vaisseaux sanguins, pouvant entraîner une éruption cutanée
accompagnée de petits boutons rouges ou violets, de la fièvre ou des douleurs articulaires
(vascularite).
Effets indésirables très rares (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 10 000) :
Formation de cloques sur la peau, potentiellement accompagnées d'une rougeur, de
démangeaisons et de douleurs (pemphigoïde bulleuse).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Stelara
Stelara 130 mg solution à diluer pour perfusion est administré dans un hôpital ou une clinique et
les patients ne doivent pas avoir besoin de le stocker ou de le manipuler.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Ne pas agiter les flacons de Stelara. Une agitation prolongée et vigoureuse peut endommager le
médicament.
N'utilisez pas ce médicament
Après la date de péremption indiquée sur l'étiquette et l'emballage après 'EXP'. La date de
péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Si vous remarquez que le liquide est décoloré, laiteux ou si vous voyez des particules étrangères
qui flottent (voir rubrique 6 « Comment se présente Stelara et contenu de l'emballage
extérieur »).
Si vous savez ou pensez que le produit a pu être exposé à des températures extrêmes (telle
qu'une congélation ou un réchauffement accidentel).
Si le produit a été vigoureusement agité.
Si le scellage est endommagé.
Stelara est à usage unique. Tout médicament ou solution diluée pour perfusion non utilisé restant dans
le flacon et la seringue doit être jeté conformément à la réglementation en vigueur.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Stelara
La substance active est l'ustekinumab. Chaque flacon contient 130 mg d'ustekinumab dans
26 mL.
Les autres composants sont : EDTA sel disodique dihydraté, L-histidine, monochlorhydrate
monohydraté de L-histidine, L-méthionine, polysorbate 80, saccharose et eau pour préparations
injectables.
Comment se présente Stelara et contenu de l'emballage extérieur
Stelara est une solution à diluer pour perfusion limpide, incolore à jaune clair. Elle est fournie dans un
emballage cartonné contenant un flacon unidose en verre de 30 mL. Chaque flacon contient 130 mg
d'ustekinumab dans 26 mL de solution à diluer pour perfusion.
Fabricant
Janssen Biologics B.V.
Einsteinweg 101
2333 CB Leiden
Pays Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Janssen-Cilag NV
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tel/Tél: + 32 14 64 94 11
Tel: +370 5 278 68 88
janssen@jacbe.jnj.com
lt@its.jnj.com

Luxembourg/Luxemburg
,, & '
Janssen-Cilag NV
.: +359 2 489 94 00
Tél/Tel: +32 14 64 94 11
jjsafety@its.jnj.com
janssen@jacbe.jnj.com
Ceská republika
Magyarország
Janssen-Cilag s.r.o.
Janssen-Cilag Kft.
Tel: +420 227 012 227
Tel.: +36 1 884 2858
janssenhu@its.jnj.com
Danmark
Malta
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La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé :
Traçabilité:
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom de marque et le numéro de lot du
produit administré doivent être clairement enregistrés.
Instructions pour la dilution :
STELARA solution à diluer pour perfusion doit être dilué, préparé et administré par un professionnel
de santé en utilisant une technique aseptique.
1.
Calculer la dose et le nombre de flacons de STELARA nécessaires en fonction du poids du
patient (voir rubrique 3, Tableau 1). Chaque flacon de 26 mL de STELARA contient 130 mg
d'ustekinumab.
2.
Prélever et jeter un volume de solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) de la poche de
perfusion de 250 mL égal au volume de STELARA à ajouter. (jeter 26 mL de chlorure de
sodium pour chaque flacon de STELARA nécessaire, pour 2 flacons - jeter 52 mL, pour
3 flacons - jeter 78 mL, pour 4 flacons - jeter 104 mL).
3.
Prélever 26 mL de STELARA de chaque flacon nécessaire et les ajouter à la poche de perfusion
de 250 mL. Le volume final dans la poche de perfusion doit être de 250 mL. Mélanger
délicatement.
4.
Inspecter visuellement la solution diluée avant administration. Ne pas utiliser si des particules
visibles opaques, un changement de coloration ou des particules étrangères sont observés.
5.
Administrer la solution diluée sur une période d'au moins une heure. Une fois diluée, la
perfusion doit être administrée dans son intégralité dans les huit heures suivant la dilution dans
la poche de perfusion.
6.
Utiliser exclusivement un ensemble de perfusion avec filtre en ligne stérile, non pyrogène, à
faible fixation protéique (taille de pores 0,2 micromètre).
7.
Chaque flacon est à usage unique et tout médicament non utilisé doit être éliminé conformément
à la réglementation en vigueur.
Conservation
Si nécessaire, la solution diluée pour perfusion peut être conservée à température ambiante. La
perfusion doit être administrée dans son intégralité dans les 8 heures suivant la dilution dans la poche
de perfusion. Ne pas congeler.
STELARA 45 mg solution injectable
ustekinumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.

Cette notice a été écrite pour la personne prenant le médicament. Si vous êtes le parent ou le
soignant qui administrera Stelara à un enfant, veuillez lire attentivement ces informations.

- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?:
1.
Qu'est-ce que Stelara et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Stelara
3.
Comment utiliser Stelara
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Stelara
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Stelara et dans quel cas est-il utilisé ?
Qu'est-ce que Stelara
Stelara contient une substance active qui s'appelle ustekinumab, un anticorps monoclonal. Les
anticorps monoclonaux sont des protéines qui reconnaissent et se lient spécifiquement à certaines
protéines dans le corps.
Stelara appartient à un groupe de médicaments appelés « immunosuppresseurs ». Ces médicaments
agissent en affaiblissant partiellement le système immunitaire.
Dans quel cas Stelara est-il utilisé
Stelara est utilisé pour le traitement des maladies inflammatoires suivantes :
Psoriasis en plaques (chez les adultes et les adolescents âgés de 6 ans et plus)
Rhumatisme psoriasique (chez les adultes)
Maladie de Crohn modérée à sévère (chez les adultes)
Rectocolite hémorragique modérée à sévère (chez les adultes)
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de la peau qui provoque une inflammation affectant la peau et
les ongles. Stelara réduira l'inflammation ainsi que d'autres signes de la maladie.
Stelara est utilisé chez les patients adultes souffrant de psoriasis en plaques modéré à sévère, qui ne
peuvent pas utiliser la ciclosporine, le méthotrexate ou la photothérapie, ou lorsque ces traitements
n'ont pas été efficaces.
Stelara est utilisé chez les enfants et adolescents âgés de 6 ans et plus atteints de psoriasis en plaques
modéré à sévère, chez qui la photothérapie ou d'autres traitements systémiques ne peuvent être
utilisés, ou lorsque ces traitements n'ont pas été efficaces.
Réduire les signes et symptômes de votre maladie.
Améliorer votre état physique.
Ralentir les atteintes de vos articulations.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint de la maladie de
Crohn, vous recevrez d'abord d'autres médicaments. Si vous ne répondez pas suffisamment bien à ces
médicaments ou que vous y êtes intolérants, Stelara pourra vous être administré afin de réduire les
signes et les symptômes de votre maladie.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint de
rectocolite hémorragique, vous recevrez d'abord d'autres médicaments. Si vous ne répondez pas
suffisamment bien à ces médicaments ou que vous y êtes intolérant, Stelara pourra vous être
administré afin de réduire les signes et les symptômes de votre maladie.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Stelara ?
N'utilisez jamais Stelara

Si vous êtes allergique à l'ustekinumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).

Si vous avez une infection évolutive que votre médecin considère importante.
Si vous n'êtes pas sûr que l'une des situations ci-dessus s'applique à vous, parlez-en avec votre
médecin ou pharmacien avant d'utiliser Stelara.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Stelara. Votre médecin va vérifier votre
état de santé avant chaque traitement. Assurez-vous d'informer votre médecin de toutes les maladies
dont vous souffrez avant chaque traitement. Informez également votre médecin si vous avez été
récemment à proximité de quelqu'un qui pourrait avoir la tuberculose. Votre médecin vous examinera
et fera un test pour la tuberculose avant que vous preniez Stelara. Si votre médecin pense que vous
êtes à risque pour la tuberculose, vous pourrez recevoir des médicaments pour la traiter.
Faites attention aux effets indésirables graves :
Stelara peut provoquer des effets indésirables graves, incluant des réactions allergiques et des
infections. Vous devez faire attention à certains signes de maladie pendant que vous prenez Stelara.
Consultez le paragraphe « Effets indésirables graves » dans la rubrique 4 pour une liste complète de
ces effets indésirables.
Avant d'utiliser Stelara, informez votre médecin :

Si vous avez déjà eu une réaction allergique à Stelara. Si vous n'êtes pas sûr, demandez à
votre médecin.

Si vous avez déjà eu un cancer quel qu'en soit le type ­ car les immunosuppresseurs comme
Stelara affaiblissent partiellement le système immunitaire. Ceci peut augmenter le risque de
cancer.

Si vous avez ou avez récemment eu une infection

Si vous avez de nouvelles lésions ou des lésions qui évoluent sur les zones de psoriasis ou sur
la peau saine.
Si vous prenez d'autres traitements pour le psoriasis et/ou le rhumatisme psoriasique ­ tel
qu'un autre immunosuppresseur ou une photothérapie (quand votre corps est traité avec un type
de lumière ultra-violet (UV)). Ces traitements peuvent également affaiblir partiellement le
système immunitaire. L'utilisation simultanée de ces traitements avec Stelara n'a pas été
étudiée. Cependant, il est possible que cela augmente le risque de maladies liées à un système
immunitaire plus faible.

Si vous recevez ou avez déjà reçu des injections pour traiter les allergies ­ on ne sait pas si
Stelara peut les affecter.

Si vous avez 65 ans ou plus ­ vous pouvez être plus sujet aux infections.
Si vous n'êtes pas sûr que l'une des situations ci-dessus s'applique à vous, parlez-en avec votre
médecin ou pharmacien avant d'utiliser Stelara.
Enfants et adolescents
Stelara n'est pas recommandé chez les enfants âgés de moins de 6 ans atteints de psoriasis, ou chez les
enfants âgés de moins de 18 ans atteints de rhumatisme psoriasique, d'une maladie de Crohn ou de
rectocolite hémorragique, car il n'a pas été étudié dans cette tranche d'âge.
Autres médicaments, vaccins et Stelara
Informez votre médecin ou pharmacien :
Si vous prenez, avez pris récemment ou pourriez prendre tout autre médicament.
Si vous vous êtes récemment fait ou allez vous faire vacciner. Certains types de vaccins (vaccins
vivants) ne doivent pas être administrés pendant l'utilisation de Stelara.
Grossesse et allaitement

Il est préférable d'éviter l'utilisation de Stelara en cas de grossesse. Les effets de Stelara chez
les femmes enceintes sont inconnus. Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez
éviter de tomber enceinte et vous devez prendre une contraception adaptée pendant toute
l'utilisation de Stelara et jusqu'à 15 semaines au moins après le dernier traitement par Stelara.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil
à votre médecin.
L'ustekinumab peut passer dans le lait maternel. Si vous allaitez ou pensez allaiter, demandez
conseil à votre médecin. Vous devez décider avec lui si vous devez plutôt allaiter ou utiliser
Stelara. Ne faites pas les deux.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Stelara n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines.
3.
Comment utiliser Stelara ?
Stelara doit être utilisé sous la responsabilité et la surveillance d'un médecin expérimenté dans le
diagnostic et le traitement des maladies pour lesquelles STELARA est destiné.
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute. Parlez avec votre médecin afin de savoir quand vous
recevrez vos injections et quand vous aurez vos rendez-vous de suivi.
Quelle quantité de Stelara est administrée ?
Votre médecin déterminera la quantité de Stelara dont vous avez besoin et la durée du traitement.
Adultes âgés de 18 ans et plus
Psoriasis ou Rhumatisme psoriasique

La dose initiale recommandée est 45 mg de Stelara. Pour les patients pesant plus de
100 kilogrammes (kg), la dose initiale est de 90 mg au lieu de 45 mg.
Après la dose initiale, vous recevrez la dose suivante 4 semaines après, puis ensuite toutes les
12 semaines. Les doses suivantes sont en général les mêmes que la dose initiale.
Maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique

Pendant le traitement, la première dose d'environ 6 mg/kg de Stelara sera administrée par votre
médecin à l'aide d'une perfusion dans une veine de votre bras (perfusion intraveineuse). Après
la dose initiale, vous recevrez la dose suivante de 90 mg de Stelara par une injection sous la
peau (« sous-cutanée ») après 8 semaines, puis toutes les 12 semaines par la suite.
Chez certains patients, après la première injection sous la peau, Stelara 90 mg peut être
administré toutes les 8 semaines. Votre médecin décidera quand vous devez recevoir votre
prochaine dose.
Enfants et adolescents âgés de 6 ans ou plus
Psoriasis

Votre médecin établira la bonne dose pour vous, y compris la quantité (le volume) de Stelara
devant être injectée pour obtenir la bonne dose qui dépendra de votre poids au moment de
chaque administration.
Si vous pesez moins de 60 kg, la dose recommandée est de 0,75 mg de Stelara par kg de poids
corporel.
Si vous pesez de 60 kg à 100 kg, la dose recommandée est de 45 mg de Stelara.
Si vous pesez plus de 100 kg, la dose recommandée est de 90 mg de Stelara.
La dose suivante sera à administrer 4 semaines après la dose initiale, puis toutes les
12 semaines.
Comment Stelara est administré
Stelara est administré par injection sous la peau (« sous-cutanée »). Au début de votre
traitement, le personnel médical ou infirmier pourra réaliser l'injection de Stelara.
Cependant, vous et votre médecin pouvez décider que vous réaliserez vous-même vos injections
de Stelara. Dans ce cas vous recevrez une formation qui vous apprendra comment vous injecter
Stelara vous-même.
Pour les instructions sur comment injecter Stelara, consultez la rubrique « Instructions pour
l'administration » à la fin de cette notice.
Parlez à votre médecin de toute question sur l'auto-injection de Stelara.
Si vous avez utilisé plus de Stelara que vous n'auriez dû
Si vous avez utilisé plus de Stelara ou si vous en avez trop reçu, parlez-en immédiatement à un
médecin ou un pharmacien. Gardez toujours sur vous l'emballage extérieur, même s'il est vide.
Si vous oubliez d'utiliser Stelara
Si vous oubliez une dose, contactez votre médecin ou pharmacien. Ne prenez pas de dose double pour
compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez d'utiliser Stelara
Il n'est pas dangereux d'arrêter d'utiliser Stelara. Cependant, si vous arrêtez, vos symptômes peuvent
revenir.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Réactions allergiques ­ elles peuvent nécessiter un traitement urgent. Informez votre
médecin ou cherchez immédiatement une aide médicale d'urgence si vous constatez l'un
des signes suivants.

Les réactions allergiques graves (« anaphylaxie ») sont rares chez les personnes prenant
Stelara (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000). Les signes incluent :
o
difficultés à respirer ou à avaler
o
pression sanguine basse, ce qui peut provoquer des vertiges et des légers
étourdissements
o
gonflement de la face, des lèvres, de la bouche ou de la gorge.
Les signes fréquents d'une réaction allergique incluent éruptions cutanées et urticaire (ils
peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 100).
Dans de rares cas, des réactions allergiques pulmonaires et une inflammation pulmonaire
ont été signalées chez des patients traités par ustekinumab. Informez immédiatement
votre médecin si vous présentez des symptômes comme la toux, l'essoufflement et la fièvre.

Si vous avez une réaction allergique grave, votre médecin peut décider que vous ne devez plus
utiliser Stelara.
Infections - elles peuvent nécessiter un traitement urgent. Informez votre médecin
immédiatement si vous constatez l'un des signes suivants.

Les infections du nez ou de la gorge et les rhumes sont fréquents (peuvent affecter
jusqu'à 1 personne sur 10)
Les infections thoraciques sont peu fréquentes (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur
100)
L'inflammation des tissus sous la peau (cellulite) est peu fréquente (peut affecter jusqu'à
1 personne sur 100)
Les zona (un type d'éruption cutanée douloureuse avec des cloques) sont peu fréquents
(peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
Stelara peut altérer votre capacité à lutter contre les infections. Certaines infections peuvent
devenir graves et peuvent comprendre des infections d'origine virale, fongique ou bactérienne, y
compris des infections survenant principalement chez les personnes présentant un système
immunitaire plus faible (infections opportunistes).
Vous devez faire attention aux signes d'infection pendant que vous utilisez Stelara. Ceux-ci
incluent :
Fièvre, symptômes pseudo-grippaux, sueurs nocturnes
Sensation de fatigue ou d'essoufflement ; toux qui ne passe pas
Peau chaude, rouge et douloureuse, ou une éruption cutanée douloureuse avec des
cloques
Sensation de brûlure lorsque vous urinez
Diarrhées
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez l'un de ces signes d'infection. Ils
peuvent être des signes d'infections telles que des infections thoraciques, des infections de la
peau, un zona, qui pourraient conduire à des complications graves. Informez votre médecin si
vous avez une infection qui ne passe pas ou qui revient. Votre médecin peut décider que vous ne
devez plus utiliser Stelara jusqu'à ce que l'infection soit partie. Informez également votre
médecin si vous avez des coupures ou des plaies ouvertes car elles pourraient s'infecter.
Desquamation de la peau ­ l'augmentation de la rougeur et de la desquamation de la peau
sur une surface corporelle plus étendue peuvent être des symptômes de psoriasis

Autres effets indésirables
Effets indésirables fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
Diarrhées
Nausées
Vomissements
Sensations de fatigue
Vertiges
Mal de tête
Démangeaisons (« prurit »)
Douleurs du dos, des muscles ou des articulations
Mal de gorge
Rougeur et douleur au site d'injection
Infection des sinus
Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
Infections dentaires
Infection mycotique vaginale
Dépression
Nez bouché ou congestionné
Saignement, ecchymose (bleu), induration, gonflement et démangeaisons au site
d'injection.
Sensations de faiblesse
Paupière tombante et muscles affaissés sur un côté du visage (« paralysie faciale » ou
« paralysie dite de Bell »), ce qui est généralement temporaire
Un changement de l'aspect du psoriasis avec rougeur et apparition de petites vésicules
jaunes ou blanches, parfois accompagnées de fièvre (psoriasis pustuleux).
Peau qui pèle (desquamation de la peau)
Acné
Effets indésirables rares (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000) :
Rougeur et desquamation de la peau sur une surface corporelle plus étendue, qui peut
démanger ou être douloureuse (érythrodermie). Des symptômes semblables se
développent parfois dans le cadre de l'évolution naturelle de la maladie (psoriasis
érythrodermique).
Inflammation des petits vaisseaux sanguins, pouvant entraîner une éruption cutanée
accompagnée de petits boutons rouges ou violets, de la fièvre ou des douleurs articulaires
(vascularite).
Effets indésirables très rares (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 10 000) :
Formation de cloques sur la peau, potentiellement accompagnées d'une rougeur, de
démangeaisons et de douleurs (pemphigoïde bulleuse).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
Comment conserver Stelara
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Ne pas agiter les flacons de Stelara. Une agitation prolongée et vigoureuse peut endommager le
médicament.
N'utilisez pas ce médicament
Après la date de péremption indiquée sur l'étiquette et l'emballage après 'EXP'. La date de
péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Si vous remarquez que le liquide est décoloré, laiteux ou si vous voyez des particules étrangères
qui flottent (voir rubrique 6 « Comment se présente Stelara et contenu de l'emballage
extérieur »).
Si vous savez ou pensez que le produit a pu être exposé à des températures extrêmes (telle
qu'une congélation ou un réchauffement accidentel).
Si le produit a été vigoureusement agité.
Si le scellage est endommagé.
Stelara est à usage unique. Tout médicament non utilisé restant dans le flacon et la seringue doit être
jeté. Ne jetez aucun médicament au tout à l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Stelara
La substance active est l'ustekinumab. Chaque flacon contient 45 mg d'ustekinumab dans
0,5 mL.
Les autres composants sont : L-histidine, monochlorhydrate monohydraté de L-histidine,
polysorbate 80, saccharose et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Stelara et contenu de l'emballage extérieur
Stelara est une solution injectable limpide à légèrement opalescente (ayant un aspect nacré), incolore à
jaune clair. La solution peut contenir quelques petites particules protéiques translucides ou blanches.
Elle est fournie dans un emballage cartonné contenant un flacon unidose en verre de 2 mL. Chaque
flacon contient 45 mg d'ustekinumab dans 0,5 mL de solution injectable.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
Fabricant
Janssen Biologics B.V.
Einsteinweg 101
2333 CB Leiden
Pays Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
Lietuva
Janssen-Cilag NV
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Tel/Tél: + 32 14 64 94 11
Tel: +370 5 278 68 88
janssen@jacbe.jnj.com
lt@its.jnj.com

Luxembourg/Luxemburg
,, & '
Janssen-Cilag NV
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Tél/Tel: +32 14 64 94 11
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Au début du traitement, votre professionnel de santé vous aidera à réaliser la première injection.
Cependant, vous et votre médecin pouvez décider que vous réaliserez vous-même vos injections de
Stelara. Dans ce cas, vous recevrez une formation qui vous apprendra comment vous injecter Stelara
vous-même. Si vous avez des questions sur l'auto-injection de Stelara, parlez-en à votre médecin.
Ne pas mélanger Stelara avec d'autres liquides pour injection.
Ne pas agiter les flacons de Stelara. Une agitation vigoureuse peut endommager le médicament.
Ne pas utiliser le médicament s'il a été fortement agité.
1. Contrôlez le nombre de flacons et préparez le matériel :
Sortez le(s) flacon(s) du réfrigérateur. Laissez reposer le flacon pendant une demi-heure environ. Ceci
permettra au liquide d'atteindre une température confortable pour l'injection (température ambiante).
Vérifiez le(s) flacon(s) pour être sûr :
que le nombre de flacons et le dosage sont corrects
o
Si votre posologie est de 45 mg ou moins vous devez avoir un flacon de Stelara 45 mg
o
Si votre posologie est de 90 mg vous devez avoir deux flacons de Stelara 45 mg et vous
aurez besoin de vous faire deux injections. Choisissez 2 sites distincts pour réaliser ces
injections (par exemple une injection dans la cuisse droite et l'autre injection dans la
cuisse gauche), et réalisez ces injections l'une après l'autre. Utilisez une aiguille ainsi
qu'une seringue neuves pour chaque injection.
qu'il s'agit du bon médicament
que la date de péremption n'est pas dépassée
que le flacon n'est pas endommagé et que le scellage n'est pas cassé
que la solution dans le flacon est limpide à légèrement opalescente (brillant comme une perle) et
incolore à jaune clair.
que la solution n'est pas décolorée ou laiteuse et ne contient aucune particule étrangère
que la solution n'est pas congelée.
Chez les adolescents pesant moins de 60 kg, la dose à administrer est inférieure à 45 mg. Assurez-vous
de connaître la quantité (le volume) nécessaire à prélever dans le flacon et le type de seringue adapté
pour l'administration. Si vous ne connaissez pas la quantité ou le type de seringue appropriés,
demandez conseil à votre professionnel de santé.
Rassemblez tout ce dont vous avez besoin et étalez-le sur une surface propre. Ceci inclut une seringue,
une aiguille, des lingettes antiseptiques, du coton ou de la gaze et un container imperforable (voir la
Figure 1).
Figure 1
2. Choisissez et préparez le site d'injection :
Choisissez un site d'injection (voir la Figure 2)
Stelara doit être administré par injection sous la peau (sous-cutanée)
Le haut de la cuisse ou le pourtour du ventre (abdomen) à au moins 5 centimètres du nombril
sont de bons endroits pour l'injection
Si possible, ne pas utiliser les parties de la peau qui ont des lésions de psoriasis
Si quelqu'un vous assiste pour faire l'injection, il pourra aussi choisir le haut des bras comme
site d'injection.
Figure 2
Préparez le site d'injection
Lavez-vous très bien les mains avec du savon et de l'eau chaude
Essuyez l'endroit de la peau où vous allez recevoir l'injection avec une lingette antiseptique
Ne plus toucher cet endroit avant de faire l'injection.
3. Préparez la dose :

Enlevez l'opercule du flacon (voir la Figure 3)
Figure 3
Ne pas enlever le bouchon
Nettoyez le bouchon avec un tampon antiseptique
Posez le flacon sur une surface plane.
Prenez la seringue et retirez le capuchon de l'aiguille
Ne pas toucher l'aiguille ni mettre l'aiguille en contact avec quoi que ce soit
Introduisez l'aiguille à travers le bouchon en caoutchouc
Mettez le flacon et la seringue à l'envers, tête en bas
Tirez le piston de la seringue pour aspirer dans la seringue la quantité de liquide prescrite par
votre médecin
Il est important que l'aiguille reste toujours dans le liquide. Ceci empêche la formation de bulles
d'air dans la seringue (voir la Figure 4)
Retirer l'aiguille du flacon
Tenez la seringue avec l'aiguille pointant vers le haut pour voir si elle contient des bulles d'air
S'il y a des bulles d'air, tapotez légèrement sur le côté de la seringue jusqu'à ce que les bulles
d'air remontent vers le haut de la seringue (voir la Figure 5)
Figure 5
Poussez ensuite doucement le piston jusqu'à ce que tout l'air (mais pas de liquide) soit enlevé
Ne pas poser la seringue ni mettre l'aiguille en contact avec quoi que ce soit.
4. Injectez la dose :

Pincez doucement la peau nettoyée entre votre pouce et votre index. Ne pas serrer trop fort
Enfoncez l'aiguille au niveau de la peau pincée
Poussez le piston avec votre pouce aussi loin que possible afin d'injecter tout le liquide.
Appuyez lentement et de manière uniforme, en tenant toujours la peau légèrement pincée
Quand le piston est poussé aussi loin que possible, enlevez l'aiguille et lâchez la peau
5. Après l'injection :
Appliquez une lingette antiseptique sur le site d'injection et appuyez quelques secondes après
l'injection
Il peut y avoir un peu de sang ou de liquide au niveau du site d'injection. Ceci est normal.
Vous pouvez appuyer le coton ou la gaze sur le site d'injection et le maintenir pendant
10 secondes
Ne frottez pas la peau au niveau du site d'injection. Vous pouvez appliquer un petit pansement
sur le site d'injection, si nécessaire.
6. Elimination :
Les seringues et aiguilles usagées doivent être placées dans un container imperforable tel qu'une
boîte à aiguille. Pour votre sécurité et votre santé, ainsi que pour la sécurité des autres, ne
réutilisez jamais aiguilles et seringues. L'élimination des boîtes à aiguilles doit se faire
conformément à la réglementation locale
Les flacons vides, lingettes antiseptiques, et autres fournitures peuvent être jetés dans votre
poubelle.
STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie
ustekinumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.

Cette notice a été écrite pour la personne prenant le médicament. Si vous êtes le parent ou le
soignant qui administrera Stelara à un enfant, veuillez lire attentivement ces informations.

- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?:
1.
Qu'est-ce que Stelara et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Stelara
3.
Comment utiliser Stelara
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Stelara
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Stelara et dans quel cas est-il utilisé ?
Qu'est-ce que Stelara
Stelara contient une substance active qui s'appelle ustekinumab, un anticorps monoclonal. Les
anticorps monoclonaux sont des protéines qui reconnaissent et se lient spécifiquement à certaines
protéines dans le corps.
Stelara appartient à un groupe de médicaments appelés « immunosuppresseurs ». Ces médicaments
agissent en affaiblissant partiellement le système immunitaire.
Dans quel cas Stelara est-il utilisé
Stelara est utilisé pour le traitement des maladies inflammatoires suivantes :
Psoriasis en plaques (chez les adultes et les adolescents âgés de 6 ans et plus)
Rhumatisme psoriasique (chez les adultes)
Maladie de Crohn modérée à sévère (chez les adultes)
Rectocolite hémorragique modérée à sévère (chez les adultes)
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de la peau qui provoque une inflammation affectant la peau et
les ongles. Stelara réduira l'inflammation ainsi que d'autres signes de la maladie.
Stelara est utilisé chez les patients adultes souffrant de psoriasis en plaques modéré à sévère, qui ne
peuvent pas utiliser la ciclosporine, le méthotrexate ou la photothérapie, ou lorsque ces traitements
n'ont pas été efficaces.
Stelara est utilisé chez les enfants et adolescents âgés de 6 ans et plus atteints de psoriasis en plaques
modéré à sévère, chez qui la photothérapie ou d'autres traitements systémiques ne peuvent être
utilisés, ou lorsque ces traitements n'ont pas été efficaces.
Réduire les signes et symptômes de votre maladie.
Améliorer votre état physique.
Ralentir les atteintes de vos articulations.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint de la maladie de
Crohn, vous recevrez d'abord d'autres médicaments. Si vous ne répondez pas suffisamment bien à ces
médicaments ou que vous y êtes intolérants, Stelara pourra vous être administré afin de réduire les
signes et les symptômes de votre maladie.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint de
rectocolite hémorragique, vous recevrez d'abord d'autres médicaments. Si vous ne répondez pas
suffisamment bien à ces médicaments ou que vous y êtes intolérant, Stelara pourra vous être
administré afin de réduire les signes et les symptômes de votre maladie.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Stelara ?
N'utilisez jamais Stelara

Si vous êtes allergique à l'ustekinumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).

Si vous avez une infection évolutive que votre médecin considère importante.
Si vous n'êtes pas sûr que l'une des situations ci-dessus s'applique à vous, parlez-en avec votre
médecin ou pharmacien avant d'utiliser Stelara.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Stelara. Votre médecin va vérifier votre
état de santé avant chaque traitement. Assurez-vous d'informer votre médecin de toutes les maladies
dont vous souffrez avant chaque traitement. Informez également votre médecin si vous avez été
récemment à proximité de quelqu'un qui pourrait avoir la tuberculose. Votre médecin vous examinera
et fera un test pour la tuberculose avant que vous preniez Stelara. Si votre médecin pense que vous
êtes à risque pour la tuberculose, vous pourrez recevoir des médicaments pour la traiter.
Faites attention aux effets indésirables graves :
Stelara peut provoquer des effets indésirables graves, incluant des réactions allergiques et des
infections. Vous devez faire attention à certains signes de maladie pendant que vous prenez Stelara.
Consultez le paragraphe « Effets indésirables graves » dans la rubrique 4 pour une liste complète de
ces effets indésirables.
Avant d'utiliser Stelara, informez votre médecin :

Si vous avez déjà eu une réaction allergique à Stelara. Si vous n'êtes pas sûr, demandez à
votre médecin.

Si vous avez déjà eu un cancer quel qu'en soit le type ­ car les immunosuppresseurs comme
Stelara affaiblissent partiellement le système immunitaire. Ceci peut augmenter le risque de
cancer.

Si vous avez ou avez récemment eu une infection

Si vous avez de nouvelles lésions ou des lésions qui évoluent sur les zones de psoriasis ou sur
la peau saine.
Si vous avez déjà eu une réaction allergique au latex ou à une injection de Stelara ­ le
conditionnement de ce médicament contient du latex ce qui peut provoquer des réactions
allergiques sévères chez les personnes qui sont sensibles au latex. Consultez le paragraphe
« Effets indésirables graves » dans la rubrique 4 pour les signes d'une réaction allergique.

Si vous prenez d'autres traitements pour le psoriasis et/ou le rhumatisme psoriasique ­ tels
qu'un autre immunosuppresseur ou une photothérapie (quand votre corps est traité avec un type
de lumière ultra-violet (UV)). Ces traitements peuvent également affaiblir partiellement le
système immunitaire. L'utilisation simultanée de ces traitements avec Stelara n'a pas été
étudiée. Cependant, il est possible que cela augmente le risque de maladies liées à un système
immunitaire plus faible.

Si vous recevez ou avez déjà reçu des injections pour traiter les allergies ­ on ne sait pas si
Stelara peut les affecter.

Si vous avez 65 ans ou plus ­ vous pouvez être plus sujet aux infections.
Si vous n'êtes pas sûr que l'une des situations ci-dessus s'applique à vous, parlez-en avec votre
médecin ou pharmacien avant d'utiliser Stelara.
Enfants et adolescents
Stelara n'est pas recommandé chez les enfants âgés de moins de 6 ans atteints de psoriasis, ou chez les
enfants âgés de moins de 18 ans atteints de rhumatisme psoriasique, d'une maladie de Crohn ou de
rectocolite hémorragique, car il n'a pas été étudié dans cette tranche d'âge.
Autres médicaments, vaccins et Stelara
Informez votre médecin ou pharmacien :
Si vous prenez, avez pris récemment ou pourriez prendre tout autre médicament.
Si vous vous êtes récemment fait ou allez-vous faire vacciner. Certains types de vaccins
(vaccins vivants) ne doivent pas être administrés pendant l'utilisation de Stelara.
Grossesse et allaitement

Il est préférable d'éviter l'utilisation de Stelara en cas de grossesse. Les effets de Stelara chez
les femmes enceintes sont inconnus. Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez
éviter de tomber enceinte et vous devez prendre une contraception adaptée pendant toute
l'utilisation de Stelara et jusqu'à 15 semaines au moins après le dernier traitement par Stelara.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil
à votre médecin.
L'ustekinumab peut passer dans le lait maternel. Si vous allaitez ou pensez allaiter, demandez
conseil à votre médecin. Vous devez décider avec lui si vous devez plutôt allaiter ou utiliser
Stelara. Ne faites pas les deux.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Stelara n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines.
3.
Comment utiliser Stelara ?
Stelara doit être utilisé sous la responsabilité et la surveillance d'un médecin expérimenté dans le
diagnostic et le traitement des maladies pour lesquelles STELARA est destiné.
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute. Parlez avec votre médecin afin de savoir quand vous
recevrez vos injections et quand vous aurez vos rendez-vous de suivi.
Quelle quantité de Stelara est administrée ?
Votre médecin déterminera la quantité de Stelara dont vous avez besoin et la durée du traitement.
La dose initiale recommandée est 45 mg de Stelara. Pour les patients pesant plus de
100 kilogrammes (kg), la dose initiale est de 90 mg au lieu de 45 mg.
Après la dose initiale, vous recevrez la dose suivante 4 semaines après, puis ensuite toutes les
12 semaines. Les doses suivantes sont en général les mêmes que la dose initiale.
Maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique
Pendant le traitement, la première dose d'environ 6 mg/kg de Stelara sera administrée par votre
médecin à l'aide d'une perfusion dans une veine de votre bras (perfusion intraveineuse). Après
la dose initiale, vous recevrez la dose suivante de 90 mg de Stelara par une injection sous la
peau (« sous-cutanée ») après 8 semaines, puis toutes les 12 semaines par la suite.
Chez certains patients, après la première injection sous la peau, Stelara 90 mg peut être
administré toutes les 8 semaines. Votre médecin décidera quand vous devez recevoir votre
prochaine dose.
Enfants et adolescents âgés de 6 ans ou plus
Psoriasis

Votre médecin établira la bonne dose pour vous, y compris la quantité (le volume) de Stelara
devant être injectée pour obtenir la bonne dose qui dépendra de votre poids au moment de
chaque administration.
Un flacon de 45 mg est disponible pour les enfants qui doivent recevoir moins que la dose
complète de 45 mg.
Si vous pesez moins de 60 kg, la dose recommandée est de 0,75 mg de Stelara par kg de poids
corporel.
Si vous pesez de 60 kg à 100 kg, la dose recommandée est de 45 mg de Stelara.
Si vous pesez plus de 100 kg, la dose recommandée est de 90 mg de Stelara.
La dose suivante sera à administrer 4 semaines après la dose initiale, puis toutes les
12 semaines.
Comment Stelara est administré
Stelara est administré par injection sous la peau (« sous-cutanée »). Au début de votre
traitement, le personnel médical ou une infirmière pourra réaliser l'injection de Stelara.
Cependant, vous et votre médecin pouvez décider que vous réaliserez vous-même vos injections
de Stelara. Dans ce cas vous recevrez une formation qui vous apprendra comment vous injecter
Stelara vous-même.
Pour les instructions sur comment injecter Stelara, consultez la rubrique « Instructions pour
l'administration » à la fin de cette notice.
Parlez à votre médecin de toute question sur l'auto-injection de Stelara.
Si vous avez utilisé plus de Stelara que vous n'auriez dû
Si vous avez utilisé plus de Stelara ou si vous en avez trop reçu, parlez-en immédiatement à un
médecin ou un pharmacien. Gardez toujours sur vous l'emballage extérieur, même s'il est vide.
Si vous oubliez d'utiliser Stelara
Si vous oubliez une dose, contactez votre médecin ou pharmacien. Ne prenez pas de dose double pour
compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez d'utiliser Stelara
Il n'est pas dangereux d'arrêter d'utiliser Stelara. Cependant, si vous arrêtez, vos symptômes peuvent
revenir.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Effets indésirables graves
Certains patients peuvent avoir des effets indésirables graves qui peuvent nécessiter un traitement
urgent.
Réactions allergiques ­ elles peuvent nécessiter un traitement urgent. Informez votre
médecin ou cherchez immédiatement une aide médicale d'urgence si vous constatez l'un
des signes suivants.

Les réactions allergiques graves (anaphylaxie) sont rares chez les personnes prenant
Stelara (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000). Les signes incluent :
o
difficultés à respirer ou à avaler
o
pression sanguine basse, ce qui peut provoquer des vertiges et des légers
étourdissements
o
gonflement de la face, des lèvres, de la bouche ou de la gorge.
Les signes fréquents d'une réaction allergique incluent éruptions cutanées et urticaire (ils
peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 100).
Dans de rares cas, des réactions allergiques pulmonaires et une inflammation pulmonaire
ont été signalées chez des patients traités par ustekinumab. Informez immédiatement
votre médecin si vous présentez des symptômes comme la toux, l'essoufflement et la fièvre.

Si vous avez une réaction allergique grave, votre médecin peut décider que vous ne devez plus
utiliser Stelara.
Infections - elles peuvent nécessiter un traitement urgent. Informez votre médecin
immédiatement si vous constatez l'un des signes suivants.

Les infections du nez ou de la gorge et les rhumes sont fréquents (peuvent affecter
jusqu'à 1 personne sur 10)
Les infections thoraciques sont peu fréquentes (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur
100)
L'inflammation des tissus sous la peau (cellulite) est peu fréquente (peut affecter jusqu'à
1 personne sur 100)
Les zona (un type d'éruption cutanée douloureuse avec des cloques) sont peu fréquents
(peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
Stelara peut altérer votre capacité à lutter contre les infections. Certaines infections peuvent
devenir graves et peuvent comprendre des infections d'origine virale, fongique ou bactérienne, y
compris des infections survenant principalement chez les personnes présentant un système
immunitaire plus faible (infections opportunistes).
Vous devez faire attention aux signes d'infection pendant que vous utilisez Stelara. Ceux-ci
incluent :
Fièvre, symptômes pseudo-grippaux, sueurs nocturnes
Sensation de fatigue ou d'essoufflement ; toux qui ne passe pas
Peau chaude, rouge et douloureuse, ou une éruption cutanée douloureuse avec des
cloques
Sensation de brûlure lorsque vous urinez
Diarrhées
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez l'un de ces signes d'infection. Ils
peuvent être des signes d'infections telles que des infections thoraciques, des infections de la
peau, un zona, qui pourraient conduire à des complications graves. Informez votre médecin si
vous avez une infection qui ne passe pas ou qui revient. Votre médecin peut décider que vous ne
Desquamation de la peau ­ l'augmentation de la rougeur et de la desquamation de la peau
sur une surface corporelle plus étendue peuvent être des symptômes de psoriasis
érythrodermique ou d'érythrodermie, qui sont des atteintes graves de la peau. Vous devez
informer immédiatement votre médecin si vous remarquez un de ces signes.

Autres effets indésirables
Effets indésirables fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 10):
Diarrhées
Nausées
Vomissements
Sensations de fatigue
Vertiges
Mal de tête
Démangeaisons (prurit)
Douleurs du dos, des muscles ou des articulations
Mal de gorge
Rougeur et douleur au site d'injection
Infection des sinus
Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 100):
Infections dentaires
Infection mycotique vaginale
Dépression
Nez bouché ou congestionné
Saignement, ecchymose (bleu), induration, gonflement et démangeaisons au site
d'injection
Sensation de faiblesse
Paupière tombante et muscles affaissés sur un côté du visage (« paralysie faciale » ou
« paralysie dite de Bell »), ce qui est généralement temporaire
Un changement de l'aspect du psoriasis avec rougeur et apparition de petites vésicules
jaunes ou blanches, parfois accompagnées de fièvre (psoriasis pustuleux).
Peau qui pèle (desquamation de la peau)
Acné
Effets indésirables rares (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000):
Rougeur et desquamation de la peau sur une surface corporelle plus étendue, qui peut
démanger ou être douloureuse (érythrodermie). Des symptômes semblables se
développent parfois dans le cadre de l'évolution naturelle de la maladie (psoriasis
érythrodermique).
Inflammation des petits vaisseaux sanguins, pouvant entraîner une éruption cutanée
accompagnée de petits boutons rouges ou violets, de la fièvre ou des douleurs articulaires
(vascularite).
Effets indésirables très rares (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 10 000) :
Formation de cloques sur la peau, potentiellement accompagnées d'une rougeur, de
démangeaisons et de douleurs (pemphigoïde bulleuse).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
5.
Comment conserver Stelara
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Si nécessaire, les seringues préremplies individuelles peuvent aussi être conservées à
température ambiante jusqu'à 30°C pendant une période unique de 30 jours maximum dans le
carton d'origine à l'abri de la lumière. Inscrire la date à laquelle la seringue préremplie est
retirée du réfrigérateur pour la première fois et la date à laquelle elle ne doit plus être utilisée
dans les espaces prévus à cet effet sur le carton. La date à laquelle la seringue ne doit plus être
utilisée ne doit pas dépasser la date de péremption initiale imprimée sur le carton. Une fois
qu'une seringue a été conservée à température ambiante (jusqu'à 30°C), elle ne doit pas être
remise au réfrigérateur. Jeter la seringue si elle n'est pas utilisée dans les 30 jours suivant sa
conservation à température ambiante ou à la date de péremption initiale, si celle-ci est
antérieure.
Ne pas agiter les seringues préremplies de Stelara. Une agitation prolongée et vigoureuse peut
endommager le médicament.
N'utilisez pas ce médicament

Après la date de péremption indiquée sur l'emballage après 'EXP'. La date de péremption fait
référence au dernier jour de ce mois.
Si vous remarquez que le liquide est décoloré, laiteux ou si vous voyez des particules étrangères
qui flottent (voir rubrique 6 « Comment se présente Stelara et contenu de l'emballage
extérieur »).
Si vous savez ou pensez que le produit a pu être exposé à des températures extrêmes (telles
qu'une congélation ou un réchauffement accidentel).
Si le produit a été vigoureusement agité.
Stelara est à usage unique. Tout produit inutilisé restant dans la seringue doit être jeté. Ne jetez aucun
médicament au tout à l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien
d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Stelara
La substance active est l'ustekinumab. Chaque seringue préremplie contient 45 mg
d'ustekinumab dans 0,5 mL.
Les autres composants sont : L-histidine, monochlorhydrate monohydraté de L-histidine,
polysorbate 80, saccharose et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Stelara et contenu de l'emballage extérieur
Stelara est une solution injectable limpide à légèrement opalescente (ayant un aspect nacré), incolore à
jaune clair. La solution peut contenir quelques petites particules protéiques translucides ou blanches.
Elle est fournie dans un emballage cartonné contenant une seringue préremplie unidose en verre de
1 mL. Chaque seringue préremplie contient 45 mg d'ustekinumab dans 0,5 mL de solution injectable.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Fabricant
Janssen Biologics B.V.
Einsteinweg 101
2333 CB Leiden
Pays Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Janssen-Cilag NV
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tel/Tél: + 32 14 64 94 11
Tel: +370 5 278 68 88
janssen@jacbe.jnj.com
lt@its.jnj.com

Luxembourg/Luxemburg
,, & '
Janssen-Cilag NV
.: +359 2 489 94 00
Tél/Tel: +32 14 64 94 11
jjsafety@its.jnj.com
janssen@jacbe.jnj.com
Ceská republika
Magyarország
Janssen-Cilag s.r.o.
Janssen-Cilag Kft.
Tel: +420 227 012 227
Tel.: +36 1 884 2858
janssenhu@its.jnj.com
Danmark
Malta
Janssen-Cilag A/S
AM MANGION LTD
Tlf: +45 4594 8282
Tel: +356 2397 6000
jacdk@its.jnj.com
Deutschland
Nederland
Janssen-Cilag GmbH
Janssen-Cilag B.V.
Tel: +49 2137 955 955
Tel: +31 76 711 1111
jancil@its.jnj.com
janssen@jacnl.jnj.com
Eesti
Norge
UAB "JOHNSON & JOHNSON" Eesti filiaal Janssen-Cilag AS
Tel: +372 617 7410
Tlf: + 47 24 12 65 00
ee@its.jnj.com
jacno@its.jnj.com

Österreich
Janssen-Cilag ....
Janssen-Cilag Pharma GmbH
T: +30 210 80 90 000
Tel: +43 1 610 300
España
Polska
Janssen-Cilag, S.A.
Janssen-Cilag Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 91 722 81 00
Tel.: + 48 22 237 60 00
contacto@its.jnj.com
France
Portugal
Janssen-Cilag
Janssen-Cilag Farmacêutica, Lda.
Tél: 0 800 25 50 75 / +33 1 55 00 40 03
Tel: +351 214 368 600
medisource@its.jnj.com
România
Johnson & Johnson S.E. d.o.o.
Johnson & Johnson România SRL
Tel: +385 1 6610 700
Tel: +40 21 207 1800
jjsafety@JNJCR.JNJ.com
Ireland
Slovenija
Janssen Sciences Ireland UC
Johnson & Johnson d.o.o.
Tel: +353 1 800 709 122
Tel. +386 1 401 18 00
Janssen_safety_slo@its.jnj.com
Ísland
Slovenská republika
Janssen-Cilag AB
Johnson & Johnson, s.r.o.
c/o Vistor hf.
Tel: +421 232 408 400
Sími: +354 535 7000
janssen@vistor.is
Italia
Suomi/Finland
Janssen-Cilag SpA
Janssen-Cilag Oy
Tel: 800.688.777 / +39 02 2510 1
Puh/Tel: +358 207 531 300
janssenita@its.jnj.com
jacfi@its.jnj.com

Sverige
Janssen-Cilag AB
T: +357 22 207 700
Tfn: +46 8 626 50 00
jacse@its.jnj.com
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
UAB "JOHNSON & JOHNSON" filile
Janssen Sciences Ireland UC
Latvij
Tel: +44 1 494 567 444
Tel: +371 678 93561
lv@its.jnj.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
Au début du traitement, votre professionnel de santé vous aidera à réaliser la première injection.
Cependant, vous et votre médecin pouvez décider que vous réaliserez vous-même vos injections de
Stelara. Dans ce cas, vous recevrez une formation qui vous apprendra comment vous injecter Stelara
vous-même. Si vous avez des questions sur l'auto-injection de Stelara, parlez-en à votre médecin.
Ne pas mélanger Stelara avec d'autres liquides pour injection.
Ne pas agiter les seringues préremplies de Stelara. Une agitation vigoureuse peut endommager
le médicament. Ne pas utiliser le médicament s'il a été fortement agité.
La Figure 1 montre à quoi ressemble la seringue préremplie.
1. Contrôlez le nombre de seringues préremplies et préparez le matériel :
Préparation pour l'utilisation des seringues préremplies
Sortez la(les) seringue(s) préremplie(s) du réfrigérateur. Laissez reposer la seringue préremplie
en dehors de son emballage pendant une demi-heure environ. Ceci permettra au liquide
d'atteindre une température confortable pour l'injection (température ambiante). Ne retirez pas
le protège aiguille de la seringue pendant le temps nécessaire à l'atteinte de la température
ambiante
Maintenez la seringue préremplie par le corps de la seringue avec l'aiguille protégée vers le haut
Ne tenez pas la seringue par la tête du piston, le piston, les ailettes de protection de l'aiguille ou
le protège aiguille
Ne tirez à aucun moment sur le piston
Ne retirez pas le protège aiguille de la seringue préremplie jusqu'à ce que ce soit le moment de
le faire
Ne touchez pas les clips d'activation de protection de l'aiguille (indiqués par des astérisques *
dans la Figure 1) afin d'éviter de recouvrir prématurément l'aiguille avec le système de
protection de l'aiguille.
Vérifiez la(les) seringue(s) préremplie(s) pour être sûr
que le nombre de seringues préremplies et le dosage sont corrects
o
Si votre posologie est de 45 mg vous allez recevoir une seringue préremplie de Stelara
45 mg
o
Si votre posologie est de 90 mg vous allez recevoir deux seringues préremplies de Stelara
45 mg et vous aurez besoin de vous faire deux injections. Choisissez 2 sites distincts pour
réaliser ces injections (par exemple une injection dans la cuisse droite et l'autre injection
dans la cuisse gauche), et réalisez ces injections l'une après l'autre.
qu'il s'agit du bon médicament
que la date de péremption n'est pas dépassée
que la seringue préremplie n'est pas endommagée
que la solution dans la seringue préremplie est limpide à légèrement opalescente (brillant
comme une perle) et incolore à jaune clair
que la solution dans la seringue préremplie n'est pas décolorée ou laiteuse et ne contient aucune
particule étrangère
que la solution dans la seringue préremplie n'est pas congelée.
Rassemblez tout ce dont vous avez besoin et étalez le sur une surface propre. Ceci inclut des
lingettes antiseptiques, du coton ou de la gaze et un container imperforable.
2. Choisissez et préparez le site d'injection :
Choisissez un site d'injection (voir la Figure 2)
Stelara doit être administré par injection sous la peau (sous-cutanée)
Le haut de la cuisse ou le pourtour du ventre (abdomen) à au moins 5 centimètres du nombril
sont de bons endroits pour l'injection
Si possible, ne pas utiliser les parties de la peau qui ont des lésions de psoriasis
Si quelqu'un vous assiste pour faire l'injection, il pourra aussi choisir le haut des bras comme
site d'injection.
Figure 2
Préparez le site d'injection
Lavez-vous très bien les mains avec du savon et de l'eau chaude
Essuyez l'endroit de la peau où vous allez recevoir l'injection avec une lingette antiseptique
Ne plus toucher cet endroit avant de faire l'injection.
3. Retirez le protège aiguille (voir Figure 3) :
Le protège aiguille ne doit
pas être retiré tant que vous n'êtes pas prêt à injecter la dose
Prenez la seringue préremplie, tenez la par le corps de la seringue avec une main
Retirez le protège aiguille et jetez le. Ne touchez pas le piston pendant que vous faites cela
Figure 3
Vous pouvez apercevoir une bulle d'air dans la seringue préremplie ou une goutte de liquide au
bout de l'aiguille. Cela est normal et ne nécessite pas d'être éliminé
Ne touchez pas l'aiguille ou ne la laissez pas toucher une quelconque surface
N'utilisez pas la seringue préremplie si elle tombe sans le protège aiguille. Si cela arrive,
contactez votre médecin ou votre pharmacien
Injectez la dose immédiatement après avoir retiré le protège aiguille.
Tenez la seringue préremplie avec une main entre le majeur et l'index et placez le pouce sur le
haut de la tête du piston et utilisez l'autre main pour pincer doucement la peau propre entre le
pouce et l'index. Ne pressez pas trop fort
Ne tirez à aucun moment sur le piston
En un geste unique et rapide, insérez l'aiguille à travers la peau aussi loin qu'elle peut aller (voir
Figure 4)
Figure 4
Injectez tout le médicament en poussant sur le piston jusqu'à ce que la tête du piston soit
complètement entre les ailettes de protection de l'aiguille (voir Figure 5)
Figure 5
Lorsque le piston est poussé aussi loin que possible, continuez de maintenir la pression sur la
tête du piston, retirez l'aiguille et relâchez la peau (voir Figure 6)
Figure 6
Retirez doucement votre pouce de la tête du piston afin de permettre à la seringue vide de
remonter jusqu'à ce que l'aiguille soit entièrement recouverte par le système de protection de
l'aiguille, comme le montre la Figure 7 :
5. Après l'injection :

Appliquez une lingette antiseptique sur le site d'injection et appuyez quelques secondes après
l'injection.
Il peut y avoir un peu de sang ou de liquide au niveau du site d'injection. Ceci est normal.
Vous pouvez appuyer le coton ou la gaze sur le site d'injection et le maintenir pendant
10 secondes.
Ne frottez pas la peau au niveau du site d'injection. Vous pouvez appliquer un petit pansement
sur le site d'injection, si nécessaire.
6. Elimination :

Les seringues usagées doivent être placées dans un container imperforable tel qu'une boîte à
aiguilles (voir Figure 8). Pour votre sécurité et votre santé, ainsi que pour la sécurité des autres,
ne réutilisez jamais une seringue. L'élimination des boîtes à aiguilles doit se faire conformément
à la réglementation locale
Les lingettes antiseptiques et autres fournitures peuvent être jetées dans votre poubelle.
Figure 8
STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie
ustekinumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.

Cette notice a été écrite pour la personne prenant le médicament. Si vous êtes le parent ou le
soignant qui administrera Stelara à un enfant, veuillez lire attentivement ces informations.

- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?:
1.
Qu'est-ce que Stelara et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Stelara
3.
Comment utiliser Stelara
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Stelara
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Stelara et dans quel cas est-il utilisé ?
Qu'est-ce que Stelara
Stelara contient une substance active qui s'appelle ustekinumab, un anticorps monoclonal. Les
anticorps monoclonaux sont des protéines qui reconnaissent et se lient spécifiquement à certaines
protéines dans le corps.
Stelara appartient à un groupe de médicaments appelés « immunosuppresseurs ». Ces médicaments
agissent en affaiblissant partiellement le système immunitaire.
Dans quel cas Stelara est-il utilisé
Stelara est utilisé pour le traitement des maladies inflammatoires suivantes :
Psoriasis en plaques (chez les adultes et les adolescents âgés de 6 ans et plus)
Rhumatisme psoriasique (chez les adultes)
Maladie de Crohn modérée à sévère (chez les adultes)
Rectocolite hémorragique modérée à sévère (chez les adultes)
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de la peau qui provoque une inflammation affectant la peau et
les ongles. Stelara réduira l'inflammation ainsi que d'autres signes de la maladie.
Stelara est utilisé chez les patients adultes souffrant de psoriasis en plaques modéré à sévère, qui ne
peuvent pas utiliser la ciclosporine, le méthotrexate ou la photothérapie, ou lorsque ces traitements
n'ont pas été efficaces.
Stelara est utilisé chez les enfants et adolescents âgés de 6 ans et plus atteints de psoriasis en plaques
modéré à sévère, chez qui la photothérapie ou d'autres traitements systémiques ne peuvent être
utilisés, ou lorsque ces traitements n'ont pas été efficaces.
Réduire les signes et symptômes de votre maladie.
Améliorer votre état physique.
Ralentir les atteintes de vos articulations.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint de la maladie de
Crohn, vous recevrez d'abord d'autres médicaments. Si vous ne répondez pas suffisamment bien à ces
médicaments ou que vous y êtes intolérants, Stelara pourra vous être administré afin de réduire les
signes et les symptômes de votre maladie.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint de
rectocolite hémorragique, vous recevrez d'abord d'autres médicaments. Si vous ne répondez pas
suffisamment bien à ces médicaments ou que vous y êtes intolérant, Stelara pourra vous être
administré afin de réduire les signes et les symptômes de votre maladie.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Stelara ?
N'utilisez jamais Stelara

Si vous êtes allergique à l'ustekinumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6)

Si vous avez une infection évolutive que votre médecin considère importante.
Si vous n'êtes pas sûr que l'une des situations ci-dessus s'applique à vous, parlez-en avec votre
médecin ou pharmacien avant d'utiliser Stelara.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Stelara. Votre médecin va vérifier votre
état de santé avant chaque traitement. Assurez-vous d'informer votre médecin de toutes les maladies
dont vous souffrez avant chaque traitement. Informez également votre médecin si vous avez été
récemment à proximité de quelqu'un qui pourrait avoir la tuberculose. Votre médecin vous examinera
et fera un test pour la tuberculose avant que vous preniez Stelara. Si votre médecin pense que vous
êtes à risque pour la tuberculose, vous pourrez recevoir des médicaments pour la traiter.
Faites attention aux effets indésirables graves :
Stelara peut provoquer des effets indésirables graves, incluant des réactions allergiques et des
infections. Vous devez faire attention à certains signes de maladie pendant que vous prenez Stelara.
Consultez le paragraphe « Effets indésirables graves » dans la rubrique 4 pour une liste complète de
ces effets indésirables.
Avant d'utiliser Stelara, informez votre médecin :

Si vous avez déjà eu une réaction allergique à Stelara. Si vous n'êtes pas sûr, demandez à
votre médecin.

Si vous avez déjà eu un cancer quel qu'en soit le type ­ car les immunosuppresseurs comme
Stelara affaiblissent partiellement le système immunitaire. Ceci peut augmenter le risque de
cancer.

Si vous avez ou avez récemment eu une infection

Si vous avez de nouvelles lésions ou des lésions qui évoluent sur les zones de psoriasis ou sur
la peau saine.
Si vous avez déjà eu une réaction allergique au latex ou à une injection de Stelara ­ le
conditionnement de ce médicament contient du latex ce qui peut provoquer des réactions
allergiques sévères chez les personnes qui sont sensibles au latex. Consultez le paragraphe
« Effets indésirables graves » dans la rubrique 4 pour les signes d'une réaction allergique.

Si vous prenez d'autres traitements pour le psoriasis et/ou le rhumatisme psoriasique ­ tels
qu'un autre immunosuppresseur ou une photothérapie (quand votre corps est traité avec un type
de lumière ultra-violet (UV)). Ces traitements peuvent également affaiblir partiellement le
système immunitaire. L'utilisation simultanée de ces traitements avec Stelara n'a pas été
étudiée. Cependant, il est possible que cela augmente le risque de maladies liées à un système
immunitaire plus faible.

Si vous recevez ou avez déjà reçu des injections pour traiter les allergies ­ on ne sait pas si
Stelara peut les affecter.

Si vous avez 65 ans ou plus ­ vous pouvez être plus sujet aux infections.
Si vous n'êtes pas sûr que l'une des situations ci-dessus s'applique à vous, parlez-en avec votre
médecin ou pharmacien avant d'utiliser Stelara.
Enfants et adolescents
Stelara n'est pas recommandé chez les enfants âgés de moins de 6 ans atteints de psoriasis, ou chez les
enfants âgés de moins de 18 ans atteints de rhumatisme psoriasique, d'une maladie de Crohn ou de
rectocolite hémorragique, car il n'a pas été étudié dans cette tranche d'âge.
Autres médicaments, vaccins et Stelara
Informez votre médecin ou pharmacien :
Si vous prenez, avez pris récemment ou pourriez prendre tout autre médicament.
Si vous vous êtes récemment fait ou allez vous faire vacciner. Certains types de vaccins (vaccins
vivants) ne doivent pas être administrés pendant l'utilisation de Stelara.
Grossesse et allaitement

Il est préférable d'éviter l'utilisation de Stelara en cas de grossesse. Les effets de Stelara chez
les femmes enceintes sont inconnus. Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez
éviter de tomber enceinte et vous devez prendre une contraception adaptée pendant toute
l'utilisation de Stelara et jusqu'à 15 semaines au moins après le dernier traitement par Stelara.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil
à votre médecin.
L'ustekinumab peut passer dans le lait maternel. Si vous allaitez ou pensez allaiter, demandez
conseil à votre médecin. Vous devez décider avec lui si vous devez plutôt allaiter ou utiliser
Stelara. Ne faites pas les deux.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Stelara n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines.
3.
Comment utiliser Stelara ?
Stelara doit être utilisé sous la responsabilité et la surveillance d'un médecin expérimenté dans le
diagnostic et le traitement des maladies pour lesquelles STELARA est destiné.
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute. Parlez avec votre médecin afin de savoir quand vous
recevrez vos injections et quand vous aurez vos rendez-vous de suivi.
Quelle quantité de Stelara est administrée ?
Votre médecin déterminera la quantité de Stelara dont vous avez besoin et la durée du traitement.
La dose initiale recommandée est 45 mg de Stelara. Pour les patients pesant plus de
100 kilogrammes (kg), la dose initiale est de 90 mg au lieu de 45 mg.
Après la dose initiale, vous recevrez la dose suivante 4 semaines après, puis ensuite toutes les
12 semaines. Les doses suivantes sont en général les mêmes que la dose initiale.
Maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique
Pendant le traitement, la première dose d'environ 6 mg/kg de Stelara sera administrée par votre
médecin à l'aide d'une perfusion dans une veine de votre bras (perfusion intraveineuse). Après
la dose initiale, vous recevrez la dose suivante de 90 mg de Stelara par une injection sous la
peau (« sous-cutanée ») après 8 semaines, puis toutes les 12 semaines par la suite.
Chez certains patients, après la première injection sous la peau, Stelara 90 mg peut être
administré toutes les 8 semaines. Votre médecin décidera quand vous devez recevoir votre
prochaine dose.
Enfants et adolescents âgés de 6 ans ou plus
Psoriasis

Votre médecin établira la bonne dose pour vous, y compris la quantité (le volume) de Stelara
devant être injectée pour obtenir la bonne dose qui dépendra de votre poids au moment de
chaque administration.
Un flacon de 45 mg est disponible pour les enfants qui doivent recevoir moins que la dose
complète de 45 mg.
Si vous pesez moins de 60 kg, la dose recommandée est de 0,75 mg de Stelara par kg de poids
corporel.
Si vous pesez de 60 kg à 100 kg, la dose recommandée est de 45 mg de Stelara.
Si vous pesez plus de 100 kg, la dose recommandée est de 90 mg de Stelara.
La dose suivante sera à administrer 4 semaines après la dose initiale, puis toutes les
12 semaines.
Comment Stelara est administré
Stelara est administré par injection sous la peau (« sous-cutanée »). Au début de votre
traitement, le personnel médical ou une infirmière pourra réaliser l'injection de Stelara.
Cependant, vous et votre médecin pouvez décider que vous réaliserez vous-même vos injections
de Stelara. Dans ce cas vous recevrez une formation qui vous apprendra comment vous injecter
Stelara vous-même.
Pour les instructions sur comment injecter Stelara, consultez la rubrique « Instructions pour
l'administration » à la fin de cette notice.
Parlez à votre médecin de toute question sur l'auto-injection de Stelara.
Si vous avez utilisé plus de Stelara que vous n'auriez dû
Si vous avez utilisé plus de Stelara ou si vous en avez trop reçu, parlez-en immédiatement à un
médecin ou un pharmacien. Gardez toujours sur vous l'emballage extérieur, même s'il est vide.
Si vous oubliez d'utiliser Stelara
Si vous oubliez une dose, contactez votre médecin ou pharmacien. Ne prenez pas de dose double pour
compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez d'utiliser Stelara
Il n'est pas dangereux d'arrêter d'utiliser Stelara. Cependant, si vous arrêtez, vos symptômes peuvent
revenir.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Effets indésirables graves
Certains patients peuvent avoir des effets indésirables graves qui peuvent nécessiter un traitement
urgent.
Réactions allergiques ­ elles peuvent nécessiter un traitement urgent. Informez votre
médecin ou cherchez immédiatement une aide médicale d'urgence si vous constatez l'un
des signes suivants.

Les réactions allergiques graves (anaphylaxie) sont rares chez les personnes prenant
Stelara (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000). Les signes incluent :
o
difficultés à respirer ou à avaler
o
pression sanguine basse, ce qui peut provoquer des vertiges et des légers
étourdissements
o
gonflement de la face, des lèvres, de la bouche ou de la gorge.
Les signes fréquents d'une réaction allergique incluent éruptions cutanées et urticaire (ils
peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 100).
Dans de rares cas, des réactions allergiques pulmonaires et une inflammation pulmonaire
ont été signalées chez des patients traités par ustekinumab. Informez immédiatement
votre médecin si vous présentez des symptômes comme la toux, l'essoufflement et la fièvre.

Si vous avez une réaction allergique grave, votre médecin peut décider que vous ne devez plus
utiliser Stelara.
Infections - elles peuvent nécessiter un traitement urgent. Informez votre médecin
immédiatement si vous constatez l'un des signes suivants.

Les infections du nez ou de la gorge et les rhumes sont fréquents (peuvent affecter
jusqu'à 1 personne sur 10)
Les infections thoraciques sont peu fréquentes (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur
100)
L'inflammation des tissus sous la peau (cellulite) est peu fréquente (peut affecter jusqu'à
1 personne sur 100)
Les zona (un type d'éruption cutanée douloureuse avec des cloques) sont peu fréquents
(peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
Stelara peut altérer votre capacité à lutter contre les infections. Certaines infections peuvent
devenir graves et peuvent comprendre des infections d'origine virale, fongique ou bactérienne, y
compris des infections survenant principalement chez les personnes présentant un système
immunitaire plus faible (infections opportunistes).
Vous devez faire attention aux signes d'infection pendant que vous utilisez Stelara. Ceux-ci
incluent :
Fièvre, symptômes pseudo-grippaux, sueurs nocturnes
Sensation de fatigue ou d'essoufflement ; toux qui ne passe pas
Peau chaude, rouge et douloureuse, ou une éruption cutanée douloureuse avec des
cloques
Sensation de brûlure lorsque vous urinez
Diarrhées
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez l'un de ces signes d'infection. Ils
peuvent être des signes d'infections telles que des infections thoraciques, des infections de la
peau, un zona, qui pourraient conduire à des complications graves. Informez votre médecin si
vous avez une infection qui ne passe pas ou qui revient. Votre médecin peut décider que vous ne
Desquamation de la peau ­ l'augmentation de la rougeur et de la desquamation de la peau
sur une surface corporelle plus étendue peuvent être des symptômes de psoriasis
érythrodermique ou d'érythrodermie, qui sont des atteintes graves de la peau. Vous devez
informer immédiatement votre médecin si vous remarquez un de ces signes.

Autres effets indésirables
Effets indésirables fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 10):
Diarrhées
Nausées
Vomissements
Sensations de fatigue
Vertiges
Mal de tête
Démangeaisons (prurit)
Douleurs du dos, des muscles ou des articulations
Mal de gorge
Rougeur et douleur au site d'injection
Infection des sinus
Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 100):
Infections dentaires
Infection mycotique vaginale
Dépression
Nez bouché ou congestionné
Saignement, ecchymose (bleu), induration, gonflement et démangeaisons au site
d'injection
Sensation de faiblesse
Paupière tombante et muscles affaissés sur un côté du visage (« paralysie faciale » ou
« paralysie dite de Bell »), ce qui est généralement temporaire
Un changement de l'aspect du psoriasis avec rougeur et apparition de petites vésicules
jaunes ou blanches, parfois accompagnées de fièvre (psoriasis pustuleux).
Peau qui pèle (desquamation de la peau)
Acné
Effets indésirables rares (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000):
Rougeur et desquamation de la peau sur une surface corporelle plus étendue, qui peut
démanger ou être douloureuse (érythrodermie). Des symptômes semblables se
développent parfois dans le cadre de l'évolution naturelle de la maladie (psoriasis
érythrodermique).
Inflammation des petits vaisseaux sanguins, pouvant entraîner une éruption cutanée
accompagnée de petits boutons rouges ou violets, de la fièvre ou des douleurs articulaires
(vascularite)
Effets indésirables très rares (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 10 000) :
Formation de cloques sur la peau, potentiellement accompagnées d'une rougeur, de
démangeaisons et de douleurs (pemphigoïde bulleuse).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
5.
Comment conserver Stelara
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Si nécessaire, les seringues préremplies individuelles peuvent aussi être conservées à
température ambiante jusqu'à 30°C pendant une période unique de 30 jours maximum dans le
carton d'origine à l'abri de la lumière. Inscrire la date à laquelle la seringue préremplie est
retirée du réfrigérateur pour la première fois et la date à laquelle elle ne doit plus être utilisée
dans les espaces prévus à cet effet sur le carton. La date à laquelle la seringue ne doit plus être
utilisée ne doit pas dépasser la date de péremption initiale imprimée sur le carton. Une fois
qu'une seringue a été conservée à température ambiante (jusqu'à 30 °C), elle ne doit pas être
remise au réfrigérateur. Jeter la seringue si elle n'est pas utilisée dans les 30 jours suivant sa
conservation à température ambiante ou à la date de péremption initiale, si celle-ci est
antérieure.
Ne pas agiter les seringues préremplies de Stelara. Une agitation prolongée et vigoureuse peut
endommager le médicament.
N'utilisez pas ce médicament

Après la date de péremption indiquée sur l'emballage après 'EXP'. La date de péremption fait
référence au dernier jour de ce mois.
Si vous remarquez que le liquide est décoloré, laiteux ou si vous voyez des particules étrangères
qui flottent (voir rubrique 6 « Comment se présente Stelara et contenu de l'emballage
extérieur »).
Si vous savez ou pensez que le produit a pu être exposé à des températures extrêmes (telles
qu'une congélation ou un réchauffement accidentel).
Si le produit a été vigoureusement agité.
Stelara est à usage unique. Tout produit inutilisé restant dans la seringue doit être jeté. Ne jetez aucun
médicament au tout à l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien
d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Stelara
La substance active est l'ustekinumab. Chaque seringue préremplie contient 90 mg
d'ustekinumab dans 1 mL.
Les autres composants sont : L-histidine, monochlorhydrate monohydraté de L-histidine,
polysorbate 80, saccharose et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Stelara et contenu de l'emballage extérieur
Stelara est une solution injectable limpide à légèrement opalescente (ayant un aspect nacré), incolore à
jaune clair. La solution peut contenir quelques petites particules protéiques translucides ou blanches.
Elle est fournie dans un emballage cartonné contenant une seringue préremplie unidose en verre de
1 mL. Chaque seringue préremplie contient 90 mg d'ustekinumab dans 1 mL de solution injectable.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Fabricant
Janssen Biologics B.V.
Einsteinweg 101
2333 CB Leiden
Pays Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Janssen-Cilag NV
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tel/Tél: + 32 14 64 94 11
Tel: +370 5 278 68 88
janssen@jacbe.jnj.com
lt@its.jnj.com

Luxembourg/Luxemburg
,, & '
Janssen-Cilag NV
.: +359 2 489 94 00
Tél/Tel: +32 14 64 94 11
jjsafety@its.jnj.com
janssen@jacbe.jnj.com
Ceská republika
Magyarország
Janssen-Cilag s.r.o.
Janssen-Cilag Kft.
Tel: +420 227 012 227
Tel.: +36 1 884 2858
janssenhu@its.jnj.com
Danmark
Malta
Janssen-Cilag A/S
AM MANGION LTD
Tlf: +45 4594 8282
Tel: +356 2397 6000
jacdk@its.jnj.com
Deutschland
Nederland
Janssen-Cilag GmbH
Janssen-Cilag B.V.
Tel: +49 2137 955 955
Tel: +31 76 711 1111
jancil@its.jnj.com
janssen@jacnl.jnj.com
Eesti
Norge
UAB "JOHNSON & JOHNSON" Eesti filiaal Janssen-Cilag AS
Tel: +372 617 7410
Tlf: + 47 24 12 65 00
ee@its.jnj.com
jacno@its.jnj.com

Österreich
Janssen-Cilag ....
Janssen-Cilag Pharma GmbH
T: +30 210 80 90 000
Tel: +43 1 610 300
España
Polska
Janssen-Cilag, S.A.
Janssen-Cilag Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 91 722 81 00
Tel.: + 48 22 237 60 00
contacto@its.jnj.com
France
Portugal
Janssen-Cilag
Janssen-Cilag Farmacêutica, Lda.
Tél: 0 800 25 50 75 / +33 1 55 00 40 03
Tel: +351 214 368 600
medisource@its.jnj.com
România
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Johnson & Johnson România SRL
Tel: +385 1 6610 700
Tel: +40 21 207 1800
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Slovenija
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Johnson & Johnson d.o.o.
Tel: +353 1 800 709 122
Tel. +386 1 401 18 00
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Ísland
Slovenská republika
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Johnson & Johnson, s.r.o.
c/o Vistor hf.
Tel: +421 232 408 400
Sími: +354 535 7000
janssen@vistor.is
Italia
Suomi/Finland
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Janssen-Cilag Oy
Tel: 800.688.777 / +39 02 2510 1
Puh/Tel: +358 207 531 300
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Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
UAB "JOHNSON & JOHNSON" filile
Janssen Sciences Ireland UC
Latvij
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La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
Au début du traitement, votre professionnel de santé vous aidera à réaliser la première injection.
Cependant, vous et votre médecin pouvez décider que vous réaliserez vous-même vos injections de
Stelara. Dans ce cas, vous recevrez une formation qui vous apprendra comment vous injecter Stelara
vous-même. Si vous avez des questions sur l'auto-injection de Stelara, parlez-en à votre médecin.
Ne pas mélanger Stelara avec d'autres liquides pour injection.
Ne pas agiter les seringues préremplies de Stelara. Une agitation vigoureuse peut endommager
le médicament. Ne pas utiliser le médicament s'il a été fortement agité.
La Figure 1 montre à quoi ressemble la seringue préremplie.
1. Contrôlez le nombre de seringues préremplies et préparez le matériel :
Préparation pour l'utilisation des seringues préremplies
Sortez la(les) seringue(s) préremplie(s) du réfrigérateur. Laissez reposer la seringue préremplie
en dehors de son emballage pendant une demi-heure environ. Ceci permettra au liquide
d'atteindre une température confortable pour l'injection (température ambiante). Ne retirez pas
le protège aiguille de la seringue pendant le temps nécessaire à l'atteinte de la température
ambiante
Maintenez la seringue préremplie par le corps de la seringue avec l'aiguille protégée vers le haut
Ne tenez pas la seringue par la tête du piston, le piston, les ailettes de protection de l'aiguille ou
le protège aiguille
Ne tirez à aucun moment sur le piston
Ne retirez pas le protège aiguille de la seringue préremplie jusqu'à ce que ce soit le moment de
le faire
Ne touchez pas les clips d'activation de protection de l'aiguille (indiqués par des astérisques *
dans la Figure 1) afin d'éviter de recouvrir prématurément l'aiguille avec le système de
protection de l'aiguille.
Vérifiez la(les) seringue(s) préremplie(s) pour être sûr
que le nombre de seringues préremplies et le dosage sont corrects
o
Si votre posologie est de 90 mg vous allez recevoir une seringue préremplie de Stelara
90 mg.
qu'il s'agit du bon médicament
que la date de péremption n'est pas dépassée
que la seringue préremplie n'est pas endommagée
que la solution dans la seringue préremplie est limpide à légèrement opalescente (brillant
comme une perle) et incolore à jaune clair
que la solution dans la seringue préremplie n'est pas décolorée ou laiteuse et ne contient aucune
particule étrangère
que la solution dans la seringue préremplie n'est pas congelée.
Rassemblez tout ce dont vous avez besoin et étalez le sur une surface propre. Ceci inclut des
lingettes antiseptiques, du coton ou de la gaze et un container imperforable.
2. Choisissez et préparez le site d'injection :
Choisissez un site d'injection (voir la Figure 2)
Stelara doit être administré par injection sous la peau (sous-cutanée)
Le haut de la cuisse ou le pourtour du ventre (abdomen) à au moins 5 centimètres du nombril
sont de bons endroits pour l'injection
Si possible, ne pas utiliser les parties de la peau qui ont des lésions de psoriasis
Si quelqu'un vous assiste pour faire l'injection, il pourra aussi choisir le haut des bras comme
site d'injection.
Figure 2
Préparez le site d'injection
Lavez-vous très bien les mains avec du savon et de l'eau chaude
Essuyez l'endroit de la peau où vous allez recevoir l'injection avec une lingette antiseptique
Ne plus toucher cet endroit avant de faire l'injection.
3. Retirez le protège aiguille (voir Figure 3) :

Le protège aiguille ne doit pas être retiré tant que vous n'êtes pas prêt à injecter la dose
Prenez la seringue préremplie, tenez la par le corps de la seringue avec une main
Retirez le protège aiguille et jetez le. Ne touchez pas le piston pendant que vous faites cela
Figure 3
Vous pouvez apercevoir une bulle d'air dans la seringue préremplie ou une goutte de liquide au
bout de l'aiguille. Cela est normal et ne nécessite pas d'être éliminé
Ne touchez pas l'aiguille ou ne la laissez pas toucher une quelconque surface
N'utilisez pas la seringue préremplie si elle tombe sans le protège aiguille. Si cela arrive,
contactez votre médecin ou votre pharmacien
Injectez la dose immédiatement après avoir retiré le protège aiguille.
4. Injection de la dose :

Tenez la seringue préremplie avec une main entre le majeur et l'index et placez le pouce sur le
haut de la tête du piston et utilisez l'autre main pour pincer doucement la peau propre entre le
pouce et l'index. Ne pressez pas trop fort
Ne tirez à aucun moment sur le piston
En un geste unique et rapide, insérez l'aiguille à travers la peau aussi loin qu'elle peut aller (voir
Figure 4)
Figure 4
Injectez tout le médicament en poussant sur le piston jusqu'à ce que la tête du piston soit
complètement entre les ailettes de protection de l'aiguille (voir Figure 5)
Figure 5
Lorsque le piston est poussé aussi loin que possible, continuez de maintenir la pression sur la
tête du piston, retirez l'aiguille et relâchez la peau (voir Figure 6)
Figure 6
Retirez doucement votre pouce de la tête du piston afin de permettre à la seringue vide de
remonter jusqu'à ce que l'aiguille soit entièrement recouverte par le système de protection de
l'aiguille, comme le montre la Figure 7 :
5. Après l'injection :

Appliquez une lingette antiseptique sur le site d'injection et appuyez quelques secondes après
l'injection.
Il peut y avoir un peu de sang ou de liquide au niveau du site d'injection. Ceci est normal.
Vous pouvez appuyer le coton ou la gaze sur le site d'injection et le maintenir pendant
10 secondes.
Ne frottez pas la peau au niveau du site d'injection. Vous pouvez appliquer un petit pansement
sur le site d'injection, si nécessaire.
6. Elimination :

Les seringues usagées doivent être placées dans un container imperforable tel qu'une boîte à
aiguilles (voir Figure 8). Pour votre sécurité et votre santé, ainsi que pour la sécurité des autres,
ne réutilisez jamais une seringue. L'élimination des boîtes à aiguilles doit se faire conformément
à la réglementation locale
Les lingettes antiseptiques et autres fournitures peuvent être jetées dans votre poubelle.
Figure 8
CONCLUSIONS SCIENTIFIQUES ET MOTIFS DE LA MODIFICATION
DES TERMES DES AUTORISATIONS DE MISE SUR LE MARCHÉ
Compte tenu des données disponibles sur les infections opportunistes issues des études cliniques, de la
littérature, des notifications spontanées incluant dans certains cas une relation temporelle étroite et
compte tenu d'un mécanisme d'action plausible, le rapporteur du PRAC a conclu que l'information des
produits contenant de l'ustekinumab devraient être modifiées en conséquence.
Compte tenu des données disponibles sur la pemphigoïde bulleuse issues de la littérature et des
notifications spontanées, incluant dans certains cas une relation temporelle étroite, une résolution de
l'évènement à l'arrêt du médicament, une récidive de l'évènement à la réintroduction du médicament,
le rapporteur du PRAC considère qu'une association causale entre l'ustekinumab et la pemphigoïde
bulleuse est possible. Le rapporteur du PRAC a conclu que l'information des produits contenant de
l'ustekinumab devaient être modifiées en conséquence.
Compte tenu des données disponibles issues de la littérature sur l'excrétion de l'ustekinumab dans le
lait maternel, le rapporteur du PRAC a conclu que l'information des produits contenant de
l'ustekinumab devaient être modifiées en conséquence.
Compte tenu des données disponibles sur les graves réactions liées à la perfusion issues des
notifications spontanées, le rapporteur du PRAC a conclu que l'information des produits contenant de
l'ustekinumab solution à diluer pour perfusion devaient être modifiées en conséquence.
Le CHMP approuve les conclusions scientifiques formulées par le PRAC.
Motifs de la modification des termes de la/des autorisation(s) de mise sur le marché
Sur la base des conclusions scientifiques relatives à l'ustekinumab, le CHMP estime que le rapport
bénéfice-risque du/des médicament(s) contenant l'ustekinumab demeure inchangé, sous réserve des
modifications proposées des informations sur le produit.
Le CHMP recommande que les termes de la/des autorisation(s) de mise sur le marché soient modifiés.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS