Steglatro 5 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Steglatro 5 mg, comprimés pelliculés
Steglatro 15 mg, comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Steglatro 5 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient 5 mg
d’ertugliflozine (sous forme d’ertugliflozine
-acide
L-pyroglutamique).
Excipient(s) à effet notoire
Chaque comprimé contient 28 mg de lactose (sous forme de lactose monohydraté).
Steglatro 15 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient 15 mg
d’ertugliflozine (sous
L-pyroglutamique).
forme d’ertugliflozine
-acide
Excipient(s) à effet notoire
Chaque comprimé contient 85 mg de lactose (sous forme de lactose monohydraté).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé (comprimé).
Steglatro 5 mg, comprimés pelliculés
Comprimés pelliculés roses, triangulaires, mesurant 6,4 x 6,6 mm, portant la mention « 701 » gravée
sur une face et lisses sur l’autre face.
Steglatro 15 mg, comprimés pelliculés
Comprimés pelliculés rouges, triangulaires, mesurant 9,0 x 9,4 mm, portant la mention « 702 » gravée
sur une face et lisses sur l’autre face.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Steglatro est indiqué dans le traitement des adultes avec un diabète de type 2 insuffisamment contrôlé,
en complément du régime alimentaire et de l'exercice physique :
en monothérapie lorsque la metformine est considérée comme inappropriée en raison d'une
intolérance ou d'une contre-indication.
en association à d'autres médicaments pour le traitement du diabète.
Pour les résultats des études se rapportant aux associations de traitements, aux effets sur le contrôle de
la glycémie, aux événements cardiovasculaires et aux populations étudiées, voir rubriques 4.4, 4.5 et
5.1.
2
4.2
Posologie et mode d’administration
Posologie
La dose initiale recommandée est de 5 mg
d’ertugliflozine une fois par jour. Chez les patients tolérant
la dose de 5 mg
d’ertugliflozine une fois par jour, celle
-ci peut être augmentée à 15 mg une fois par
jour si le contrôle glycémique est insuffisant.
Lorsque l’ertugliflozine est utilisée en association avec l'insuline ou un sécrétagogue d’insuline, une
dose plus faible
d'insuline ou du sécrétagogue d’insuline peut être requise pour réduire le risque
d'hypoglycémie (voir rubriques 4.4, 4.5 et 4.8).
Chez les patients présentant une déplétion volémique, il est recommandé de corriger cet état avant
d’instaurer le traitement par l’ertugliflozine (voir rubrique
4.4).
En cas d'oubli d'une dose, le patient doit prendre cette dose dès qu'il s'en rend compte. Les patients ne
doivent pas prendre une double dose de Steglatro le même jour.
Populations particulières
Insuffisance rénale
Il est recommandé d'évaluer la fonction rénale avant de débuter le traitement par Steglatro et de le
faire régulièrement par la suite (voir rubrique 4.4).
L’
initiation de ce médicament
n’est pas recommandée chez les patients ayant un débit de filtration
glomérulaire estimé (DFGe) < 45 mL/min/1,73 m
2
ou une ClCr < 45 mL/min (voir rubrique 4.4).
Chez les patients avec un DFGe ≥
45 et < 60 mL/min/1,73 m
2
, Steglatro doit être initié à 5 mg et
augmenté à 15 mg si nécessaire pour le contrôle glycémique.
L’efficacité glycémique de l’ertuglifozine étant réduite chez les patients atteints d’insuffisance rénale
modérée et probablement abse
nte chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère, si un contrôle
glycémique supplémentaire est nécessaire, l'ajout d'autres agents anti hyperglycémiants doit être
envisagé (voir rubrique 4.4).
Le traitement par Steglatro doit être interrompu si le DFGe reste de façon persistante
< 30 mL/min/1,73 m
2
ou si la ClCr reste de façon persistante < 30 mL/min.
Steglatro ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ou terminale
(IRT) ou sous dialyse, car il
n’existe pas
de données cliniques pour appuyer l'efficacité chez ces patients.
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation de la dose d’ertugliflozine n'est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance
hépatique légère ou modérée. L’ertugliflozine n'a
pas été étudiée chez les patients présentant une
insuffisance hépatique sévère et son utilisation n'est pas recommandée chez ces patients (voir
rubrique 5.2).
Sujets âgés (≥
65 ans)
Aucune adaptation de la dose d’ertugliflozine n’est recommandée en fonction de l’âge. La fonction
rénale et le risque de déplétion volémique doivent être pris en considération (voir rubriques 4.4 et 4.8).
Population pédiatrique
La sécurité
et l’efficacité de l’ertugliflozine chez les
enfants
âgés de moins de 18
ans n’ont pa
s été
établies. Aucune donnée n’est disponible.
3
Mode d'administration
Steglatro doit être pris par voie orale une fois par jour le matin, au cours ou en dehors des repas. En
cas de difficultés de déglutition, le comprimé peut être coupé ou écrasé car il s'agit d'une forme
galénique à libération immédiate.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique
6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Générales
Steglatro ne doit pas être utilisé chez les patients diabétiques de type 1.
Hypotension/Déplétion volémique
L’ertugliflozine induit une diurèse osmotique qui peut réduire le volume intravasculaire. Par
conséquent, une hypotension symptomatique peut se
produire après l’initiation de Steglatro (voir
rubrique 4.8), en particulier chez les patients présentant une altération de la fonction rénale (DFGe
< 60 mL/min/1,73 m
2
ou ClCr < 60 mL/min), les patients
âgés (≥
65 ans), les patients sous diurétiques
ou les patients sous traitement antihypertenseur ayant des antécédents d'hypotension
. Avant d’initier le
traitement par Steglatro, le statut volémique doit être évalué et corrigé si nécessaire. Surveiller
l'apparition de signes et symptômes après l’initiation d
u traitement.
En raison de son mécanisme d’action, l’ertugliflozine induit une diurèse osmotique, augmente le taux
de créatinine sérique et réduit le DFGe. Les augmentations de la créatinine sérique et les diminutions
du DFGe ont été plus importantes chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (voir
rubrique 4.8).
En cas d
’affection
intercurrente pouvant entraîner une perte hydrique (par exemple, maladie gastro-
intestinale), une surveillance attentive de la volémie (par exemple, examen clinique, mesures de la
pression artérielle, bilans biologiques incluant l’hématocrite) et du bilan électrolytique est
recommandée chez les patients recevant de l’ertugliflozine. Une interruption temporaire du traitement
par l’ertugliflozine doit être envisagée jusqu’à correction de la perte hydrique.
Acidocétose diabétique
De rares cas d’acidocétose diabétique,
dont
des cas mettant en jeu le pronostic vital ou d’issue fatale,
ont été rapportés dans les essais cliniques et après la commercialisation chez des patients traités par
des inhibiteurs du cotransporteur de sodium-glucose de type 2 (SGLT2), incluant
l’ertuglif
lozine.
Dans un certain nombre de cas, le tableau clinique était atypique, avec seulement une élévation
modérée de la glycémie, en dessous de 14 mmol/L (250 mg/dL). On ne sait pas
si l’
acidocétose
diabétique est plus susceptible de survenir avec des doses
plus élevées d’ertugliflozine.
Le risque d’acidocétose diabétique doit être
envisagé en cas de survenue de symptômes non
spécifiques tels que : nausées, vomissements, anorexie, douleurs abdominales, soif intense, difficulté à
respirer, confusion, fatigue inhabituelle ou somnolence. Si ces symptômes apparaissent, il faut
immédiatement rechercher une acidocétose chez ces patients, indépendamment du niveau de la
glycémie.
En cas de suspicion ou de diagnostic d’
acidocétose diabétique
, le traitement par l’ertu
gliflozine doit
être immédiatement arrêté.
Le traitement doit être interrompu chez les patients qui sont hospitalisés pour des interventions
chirurgicales lourdes ou des pathologies médicales aiguës graves. La surveillance des corps cétoniques
est recommandée chez ces patients. Le contrôle de la cétonémie (taux de cétone dans le sang) est
préféré à la cétonurie (taux de cétone dans l’urine)
. L
e traitement par l’ertugliflozine
ne peut être repris
que quand les taux de corps cétoniques sont normaux et après une
stabilisation de l’état du patient.
4
Avant d’initier l’ertugliflozine, il faut tenir compte des facteurs pouvant prédisposer à une acidocétose
dans les antécédents médicaux du patient.
Les patients qui peuvent être à risque accru d’
acidocétose diabétique incluent les patients avec une
faible réserve de cellules bêta fonctionnelles (par ex. les patients atteints de diabète de type 2 avec un
taux bas de peptides C, les adultes atteints de diabète auto-immun latent (LADA) ou les patients avec
un antécédent de pancréatite), les patients dont les états conduisent à une absorption alimentaire
réduite ou à une déshydratation sévère, les patients chez qui les doses d’insuline sont réduites et les
patients ayant des besoins accrus en insuline en raison d’une affection médicale aiguë, d’une
intervention chirurgicale ou d’une consommation excessive d’alcool. Les inhibiteurs du SGLT2
doivent être utilisés avec prudence chez ces patients.
La reprise d’un traitement par inhibiteur du SGLT2 chez des patients avec un antécédent d’
acidocétose
diabétique
sous traitement par inhibiteur du SGLT2 n’est pas recommandée, sauf si un autre facteur
déclenchant est clairement identifié et corrigé.
et l’efficacité de l’ertugliflozine chez les patients présentant un di
abète de type
1 n’ont pas
été établies et l’ertugliflozine ne doit pas être utilisée chez les patients présentant un diabète de type
1.
Des données limitées provenant d
’essais cliniques suggèrent que l’
acidocétose diabétique apparait
fréquemment quand les patients avec un diabète de type 1 sont traités par inhibiteurs du SGLT2.
Amputations des membres inférieurs
Dans une étude sur les effets cardiovasculaires à long terme VERTIS CV (eValuation of
ERTugliflozin effIcacy and Safety, CardioVascular), une étude chez des patients atteints de diabète de
type 2 et d'une maladie cardiovasculaire
liée à l’athérosclérose
établie, des amputations non
traumatiques des membres inférieurs (principalement de l'orteil) ont été rapportées avec une incidence
de 2,0 % (0,57 sujets avec
l’
événement pour 100 patients-années), 2,1 % (0,60 sujets avec
l’
événement
pour 100 patients-années) et 1,6 % (0,47 sujets avec
l’
événement pour 100 patients-années) pour les
groupes ertugliflozine 5 mg, ertugliflozine 15 mg et placebo. Les taux d'événements d'amputations des
membres inférieurs étaient de 0,75 et 0,96 versus 0,74 événements pour 100 patients-années pour
l'ertugliflozine 5 mg et l'ertugliflozine 15 mg versus placebo, respectivement. Une augmentation des
cas d'amputation des membres inférieurs (principalement de l'orteil) a été observée dans des études
cliniques à long terme dans le diabète de type 2 avec des inhibiteurs du SGLT2. On ne sait pas s'il
s'agit d'un effet de classe. Il est important de conseiller les patients diabétiques sur les soins préventifs
courants du pied.
Insuffisance rénale
L'efficacité
de l’ertugliflozine
pour le contrôle glycémique dépend de la fonction rénale, et
l’efficacité
glycémique est moindre chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée et probablement
absente chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.2).
Steglatro ne doit pas être initié chez les patients présentant un DFGe < 45 mL/min/1,73 m
2
ou une
ClCr < 45 mL/min. Steglatro doit être arrêté si le DFGe reste de façon persistante
< 30 mL/min/1,73 m
2
ou si la ClCr reste de façon persistante < 30 mL/min car son efficacité est
réduite.
Un suivi de la fonction rénale est recommandé comme suit :
-
Avant l'initiation
de l’ertugliflozine, puis régulièrement au cours du traitement (voir
rubrique 4.2).
-
Plus fréquemment chez les patients présentant un DFGe < 60 mL/min/1,73 m
2
ou une
ClCr < 60 mL/min.
La sécurité
l’utilisation concomitante d’insuline ou de sécrétagogues d’insuline
L’ertugliflozine peut augmenter le risque d’hypoglycémie lorsqu’elle est utilisée en association avec
l’insuline et/ou un sécrétagogue d’insuline
, qui sont connus pour induire une hypoglycémie (voir
rubrique
4.8). Ainsi, une dose plus faible d’insuline ou de sécrétagogue d’insuline peut être nécessaire
Hypoglycémie liée à
5
pour minimiser le risque d’hypoglycémie lorsque ces médicaments sont utilisés en association avec
l’ertugliflozine (voir rubriques
4.2 et 4.5).
Mycoses génitales
L’ertugliflozine augmente le risque de mycoses génitales. Dans les essais
avec des inhibiteurs du
SGLT2, les patients ayant des antécédents de mycoses génitales et les hommes non circoncis étaient
plus susceptibles de développer des mycoses génitales (voir rubrique 4.8). Les patients doivent être
surveillés et traités de façon appropriée.
Infections des voies urinaires
L'excrétion urinaire du glucose peut être associée à un risque accru d'infections des voies urinaires
(voir rubrique 4.8)
. L'interruption temporaire d’ertugliflozin
e doit être envisagée
lors d’un traitement
pour pyélonéphrite ou urosepsis.
Fasciite nécrosante du périnée (gangrène de Fournier)
Des cas de fasciite nécrosante du périnée (aussi appelée « gangrène de Fournier ») survenus après mise
sur le marché ont été rapportés chez des patients de sexe masculin et féminin prenant des inhibiteurs
du SGLT2. Cet événement rare mais grave et mettant potentiellement en jeu le pronostic vital des
patients nécessite une intervention chirurgicale et un traitement antibiotique en urgence.
Il convient de recommander aux patients de consulter un médecin s’ils développent des symptômes
tels qu’une douleur, une sensibilité, un érythème ou une tuméfaction au niveau d
e la zone génitale ou
périnéale, accompagnés de fièvre ou de malaises. Il convient de garder à l’esprit que la fasciite
nécrosante peut être précédée d’une infection urogénitale ou d’un abcès périnéal. En cas de suspicion
de gangrène de Fournier, le traitement par Steglatro doit être interrompu et un traitement rapide
(comprenant des antibiotiques et un débridement chirurgical) doit être instauré.
Patients âgés
Les patients âgés peuvent avoir un risque augmenté de déplétion volémique et d'insuffisance rénale.
Les patients de 65 ans et plus,
traités par l’ertugliflozine,
avaient une incidence plus élevée d
effets
indésirables liés à une déplétion volémique que les patients plus jeunes. Dans une étude sur les effets
cardiovasculaires à long terme VERTIS CV, la sécurité et l'efficacité étaient similaires pour les
patients âgés de 65 ans et plus par rapport aux patients de moins de 65 ans (voir rubriques 4.2 et 4.8).
Insuffisance cardiaque
L
’ertugliflozine n’a fait l’objet d’aucune étude clinique chez
les patients de classe IV selon la
classification de la New York Heart Association (NYHA).
Analyses d’urine
En raison du mécanisme d’action de l’ertugliflozine,
les tests de détection du glucose dans les urines
seront positifs chez les patients prenant Steglatro
. D’autres méthodes doivent être utilisées pour
surveiller le contrôle glycémique.
Interférence avec le dosage du 1,5-anhydroglucitol (1,5-AG)
Le suivi du contrôle glycémique au moyen du dosage du 1,5-AG
n’est pas recommandé car les taux de
1,5-AG ne permettent pas une évaluation fiable du contrôle glycémique chez les patients traités par
des inhibiteurs du SGLT2. D’autres méthodes doivent être utilisées pour surveiller le contrôle
glycémique.
Lactose
Ce médicament contient du lactose monohydraté. Son utilisation est déconseillée chez les patients
présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption
du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
6
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Interactions pharmacodynamiques
Diurétiques
Ce médicament peut majorer l’effet des diurétiques et peut augmenter le risque de déshydratation et
d’hypotension (voir rubrique
4.4).
Insuline et sécrétagogues d’
insuline
L’insuline et les sécrétagogues d’insuline, comme les sulfamides hyp
oglycémiants, peuvent induire
une hypoglycémie. L’ertugliflozine peut augmenter le risque d’hypoglycémie lorsqu’elle est utilisée
en association avec l’insuline et/ou des sécrétagogues d’insuline. Ainsi, une dose plus faible d’insuline
ou de sécrétagogue d
’insuline peut être nécessaire pour réduire le risque d’hypoglycémie lorsque ces
médicaments sont utilisés en association avec l’ertugliflozine (voir rubriques
4.2, 4.4 et 4.8).
Interactions pharmacocinétiques
Ef ets d’autres médicaments sur la pharmacocinétique de l’
f
ertuglif
lozine
Le métabolisme par l’UGT1A9 et l’UGT2B7
est le principal mécanisme de clairance de
l’ertugliflozine.
D
es études d’interactions menées chez des sujets sains selon un
schéma à dose unique suggèrent que la
pharmacocinéti
que de l’ertugliflozine n’est pas modifiée par la sitagliptine, la metformine, le
glimépiride ou la simvastatine.
L’administration de rifampicine (inducteur de l’UGT et du CYP) à doses multiples diminue l’ASC et
la C
max
de l’ertu
gliflozine respectivement de 39 % et 15
%. Cette baisse de l’exposition n’est pas
considérée comme
cliniquement pertinente et par conséquent aucune adaptation posologique n’est
recommandée. Aucun effet cliniquement pertinent n’est attendu lors de l’utilisation avec d’autres
inducteurs (par ex. carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital).
L'impact des inhibiteurs de l'UGT sur la pharmacocinétique de l'ertugliflozine n'a pas été étudié
cliniquement, toutefois
l’
augmentation potentielle de l'exposition à l'ertugliflozine due à l'inhibition de
l'UGT
n’est pas considérée comme
cliniquement pertinente.
Ef ets de l’
f
ertuglif
lozine sur la pharmacocinétique d’autres médicaments
Les études d’interactions menées chez des
sujets sains volontaires
suggèrent que l’ertugliflozine n’a
pas d’effet cliniquement pertinent sur la pharmacocinétique de la sitagliptine, de la
metformine et du
glimépiride.
L’administration concomitante de simvastatine et d’ertugliflozine a entraîné d
es augmentations
respectives de 24% et 19
% de l’ASC et de la C
max
de la simvastatine, et de 30% et 16
% de l’ASC et
de
la C
max
de la simvastatine acide. Le mécanisme de ces faibles augmentations de la simvastatine et de la
simvastatine acide
n’
est pas connu et n'est pas causé par l'inhibition de l'OATP par l'ertugliflozine. Ces
augmentations ne sont pas considérées cliniquement significatives.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données relatives à l'utilisation de l’ertugliflozine chez l
es femmes enceintes sont limitées. Sur la
base des résultats d
’études chez l’animal, l’ertugliflozine peut affecter le développement et la
maturation du système rénal (voir rubrique 5.3). Par conséquent, Steglatro ne doit pas être utilisé
pendant la grossesse.
Allaitement
Aucune donnée n’est disponible concernant la présence d’ertugliflozine dans le lait maternel et ses
effets sur le nourrisson allaité ou sur la lactation. L’ertugliflozine est présente dans le lait des rates
7
allaitantes et a provoqué des effets sur la progéniture des rates ayant allaité. Des effets à médiation
pharmacologique ont été observés chez de jeunes rats (voir rubrique 5.3). Dans la mesure où la
maturation rénale chez l’homme
débute
in utero
et se poursuit au cours des 2 premières années de vie,
un risque pour le nouveau-né ou le nourrisson ne peut être exclu
en cas d’exposition
par le biais de
l’allaitement
. Steglatro ne doit pas être utilisé au cours de l'allaitement.
Fertilité
L’effet de l’ertugliflozine sur la fertilité n'a pas été étudié chez les humains. Aucun effet sur la fertilité
n’a été observé lors des études chez l’animal (voir rubrique
5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’ertugliflozine n’a
pas
d’effet ou qu’un effet négligeable
,
sur l’aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines. Les patients doivent être avertis du risque d'hypoglycémie en cas d'utilisation
conjointe de Steglatro avec l’insuline ou un sécrétagogue d’insuline et du risque accru d’effets
indésirables liés à la déplétion volémique, tels que des vertiges posturaux (voir rubriques 4.2, 4.4 et
4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
La sécurité et la tolérance de l'ertugliflozine ont été évaluées dans 7 études contrôlées contre placebo
ou comparateur actif chez un total de 3 409 patients atteints de diabète de type 2 traités par
ertugliflozine 5 mg ou 15 mg. De plus, la sécurité et la tolérance de l'ertugliflozine chez des patients
atteints de diabète de type 2 et d'une maladie cardiovasculaire
liée à l’athérosclérose
établie ont été
évaluées dans VERTIS CV (voir rubrique 5.1) chez un total de 5 493 patients traités par ertugliflozine
5 mg ou 15 mg et une durée moyenne d'exposition de 2,9 ans.
Ensemble des essais contrôlés versus placebo évaluant Steglatro 5 mg et 15 mg
L'évaluation de la tolérance a été principalement
réalisée à partir d’un ensemble de trois essais
de
26 semaines contrôlés
versus
placebo. L’ertugliflozine a été utilisée en monothérapie dans l’un des
essais et en rajout dans les deux autres (voir rubrique
5.1). Ces données reflètent l’exposition de
1 029
patients à l’ertugliflozine sur une durée moyenne d’approximativement
25 semaines. Les
patients ont reçu l’ertugliflozine 5
mg (N = 519) ou 15 mg (N = 510) ou un placebo (N = 515) une fois
par jour.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans le cadre du programme clinique étaient les
mycoses vulvovaginales et
d’
autres mycoses génitales de la femme. Une acidocétose diabétique grave
est survenue dans de rares cas. Voir le paragraphe « Description de certains effets indésirables » pour
les fréquences de survenue et se reporter à la rubrique 4.4.
Liste des effets indésirables présentée sous forme de tableau
Les effets indésirables répertoriés ci-dessous sont classés par fréquence et par classe de systèmes
d’organes (SOC). Les fréquence
s sont définies comme suit
: très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥
1/100 à
< 1/10), p
eu fréquent (≥
1/1 000 à <
1/100), rare (≥
1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000),
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 1 : Effets indésirables issus d'essais cliniques contrôlés contre placebo et comparateur
actif et de l'expérience post-commercialisation
Classe de système d’organes
Fréquence
Effet indésirable
Infections et infestations
Très fréquent
Mycose vulvovaginale et autres mycoses génitales de
la femme
*,†
Infections des voies urinaires
8
Classe de système d’organes
Fréquence
Fréquent
Fréquence indéterminée
Effet indésirable
Balanite à Candida et autres mycoses génitales de
l’homme
*,†
Fasciite nécrosante du périnée (gangrène de Fournier)*
*,†
*,†
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent
Rare
Hypoglycémie
Acidocétose diabétique
Affections vasculaires
Fréquent
Déplétion volémique
*,†
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent
Peu fréquent
Augmentation des mictions
Dysurie, augmentation de la créatininémie / diminution
du taux de filtration glomérulaire
Prurit vulvovaginal
Soif
§
Lipides sériques modifiés
, hémoglobine augmentée
**
,
urée sanguine augmentée
¶¶
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquent
Fréquent
Troubles généraux et anomalies au site d
administration
Investigations
Fréquent
*
§
Voir rubrique 4.4.
Voir les sous-rubriques ci-
après pour plus d’informations.
Incluant : pollakiurie, impériosité mictionnelle, polyurie, volume urinaire augmenté et nycturie.
Incluant : soif et polydipsie.
Les variations moyennes
en pourcentage par rapport à la valeur initiale pour l’ertugliflozine 5
mg et 15 mg
versus
placebo étaient respectivement : LDL-C 5,8 % et 8,4 %
versus
3,2 % ; cholestérol total 2,8 % et 5,7 %
versus
1,1 % ;
toutefois, elles étaient de 6,2 % et 7,6 %
versus
1,9 % pour le HDL-C. Pour les triglycérides, les variations médianes en
pourcentage par rapport à la valeur initiale pour l’ertugliflozine 5
3,9 % et -1,7 %
versus
4,5 %.
**
mg et 15 mg
versus
placebo étaient respectivement de -
La proportion de sujets ayant au moins une augmentation de l'hémoglobine > 2,0 g/dL était plus élevée dans les groupes
ertugliflozine 5 mg et 15 mg (4,7 % et 4,1 %, respectivement) par rapport au groupe placebo (0,6 %).
La proportion de sujets présentant une augmentation d
’urée sanguine ≥
50 % et une valeur > LSN (limite supérieure à la
normale) était numériquement plus élevée dans le groupe ertugliflozine 5 mg et plus élevée dans le groupe 15 mg (7,9 %
et 9,8 %, respectivement) par rapport au groupe placebo (5,1 %).
¶¶
Description de certains effets indésirables
Déplétion volémique
L’ertugliflozine induit une diurèse osmotique, qui peut réduire le volume intravasculaire et entraîner
des effets indésirables liés à la déplétion volémique. Dans l’ensemble des ét
udes contrôlées
versus
placebo, l’incidence de survenue des événements indésirables liés à une déplétion volémique
(déshydratation, étourdissements posturaux, pré-syncope, syncope, hypotension et hypotension
et n’était pa
s particulièrement différente entre les groupes
ertugliflozine et placebo. Dans les analyses en sous-
groupe de l’ensemble plus vaste des études de
Phase 3
, l’incidence de survenue des déplétions volémiques était plus élevée chez les patients ayant un
DFGe < 60 mL/min/1,73 m
2
, les patients âgés de ≥
65 ans et les patients sous diurétiques du groupe
ertugliflozine que dans le groupe comparateur (voir rubriques 4.2 et 4.4). Chez les patients ayant un
DFGe < 60 mL/min/1,73 m
2
, l
incidence était de 5,1 %, 2,6 % et 0,5 % respectivement pour
orthostatique) était faible (< 2
%)
l’ertugliflozine 5
mg
, l’ertugliflozine 15
mg et le comparateur ; chez les patients ayant un DFGe entre
45 et < 60 mL/min/1,73 m
2
, elle était respectivement de 6,4 %, 3,7 % et 0 %.
Hypoglycémie
Dans le groupe des études contrôlées
versus
placebo, l'incidence des hypoglycémies documentées a été
augmentée pour l'ertugliflozine 5 mg et 15 mg (5,0 % et 4,5 %) par rapport au placebo (2,9 %). Dans
9
cette population, l’incidence des hyp
oglycémies sévères était de 0,4 % dans chaque groupe. Lorsque
l'ertugliflozine était utilisée en monothérapie, l'incidence des événements hypoglycémiques dans les
groupes recevant l'ertugliflozine était de 2,6 % dans les deux groupes et de 0,7 % dans le groupe
placebo. En ajout à la metformine, l'incidence des événements hypoglycémiques était de 7,2 % dans le
groupe ertugliflozine 5 mg, de 7,8 % dans le groupe ertugliflozine 15 mg et de 4,3 % dans le groupe
placebo.
Lorsque l’ertugliflozine était
rajoutée à la metformine et comparée à un sulfamide hypoglycémiant,
l’incidence des hypoglycémies était plus élevée avec le
sulfamide hypoglycémiant (27
%) qu’avec
l’ertugliflozine (5,6
% et 8,2
% pour l’ertugliflozine 5
mg et 15 mg, respectivement).
Dans les sous-études de VERTIS CV, lorsque l'ertugliflozine était ajoutée à l'insuline avec ou sans
metformine, les incidences d'hypoglycémie documentée étaient de 39,4 %, 38,9 % et 37,5 %
respectivement pour l'ertugliflozine 5 mg, l'ertugliflozine 15 mg et le placebo. Lorsque l'ertugliflozine
était ajoutée à un sulfamide hypoglycémiant, les incidences d'hypoglycémie étaient de 7,3 %, 9,3 % et
4,2 % respectivement pour l'ertugliflozine 5 mg, l'ertugliflozine 15 mg et le placebo. Lorsque
l'ertugliflozine était ajoutée à la metformine et à un sulfamide hypoglycémiant, les incidences
d'hypoglycémie étaient de 20,0 %, 26,5 % et 14,5 % respectivement pour l'ertugliflozine 5 mg,
l'ertugliflozine 15 mg et le placebo
.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée recevant de l’insuline, un
sulfamide
hypoglycémiant
ou du méglitinide en traitement de fond, les taux d’hypoglycémies documentées
étaient de 36 %, 27 % et 36
% respectivement pour l’ertugliflozine 5
mg
, l’ertugliflozine 15
mg et le
placebo (voir rubriques 4.2, 4.4 et 4.5).
Acidocétose diabétique
Dans VERTIS CV, une acidocétose a été identifiée chez 19 (0,3%) patients traités par ertugliflozine et
chez 2 (0,1 %) patients traités par placebo. Dans 7 autres essais cliniques de phase 3 du programme de
développement de l'ertugliflozine, une acidocétose a été identifiée chez 3 patients (0,1 %) traités par
l’ertugliflozine et 0,0
% des patients traités par le comparateur (voir rubrique
4.4).
Augmentation de la créatinine sérique/Diminution du débit de filtration glomérulaire et événements
liés au système rénal
Les augmentations du taux moyen de créatinine et les diminutions du DFGe moyen observées en
début de traitement
chez les patients recevant l’ertugliflozine étaient généralement transitoires en cas
de poursuite du traitement. Les patients avec une insuffisance rénale modérée
à l’inclusion
présentaient des variations moyennes plus importantes sans retour aux valeurs initiales à la
semaine 26 ; ces variations étaient
réversibles après l’arrêt du traitement.
Dans VERTIS CV, le traitement par l'ertugliflozine a été associé à une diminution initiale du DFGe
moyen (à la semaine 6 : -2,7, -3,8 et -0,4 mL/min/1,73 m
2
dans les groupes ertugliflozine 5 mg,
ertugliflozine 15 mg et placebo, respectivement) suivie d'un retour aux valeurs initiales. Jusqu'à la
semaine 260, la poursuite du traitement par l'ertugliflozine a été associée à une diminution plus lente
du DFGe par rapport au placebo.
Dans VERTIS CV, les incidences des effets indésirables d'origine rénale (par exemple, lésion rénale
aiguë, insuffisance rénale, insuffisance rénale aiguë fonctionnelle) étaient de 4,2 %, 4,3 % et 4,7 %
chez les patients traités respectivement par ertugliflozine 5 mg, ertugliflozine 15 mg et placebo dans la
population globale, et étaient de 9,7 %, 10,0 % et 10,2 % chez les patients traités respectivement par
ertugliflozine 5 mg, ertugliflozine 15 mg et placebo pour les patients avec un DFGe de 30 à moins de
60 mL/min/1,73 m
2
.
Mycoses génitales
Dans l’ensemble des trois essais cliniques contrôlés
versus
placebo, les mycoses génitales de la femme
(par ex. candidose génitale, infection fongique génitale, infection vaginale, vulvite, candidose vulvo-
vaginale, mycose vulvo-vaginale, vulvo-vaginite) sont survenues chez respectivement 9,1 %, 12 % et
10
3,0 % des patientes traitées par ertugliflozine 5 mg, ertugliflozine 15 mg et placebo. Chez la femme, le
traitement a été arrêté en raison d’une mycose génitale chez
respectivement 0,6 % et 0 % des femmes
traitées par ertugliflozine et placebo (voir rubrique 4.4).
Dans le même ensemble, les mycoses génitales chez l’homme (par ex. balanite à Candida,
balanoposthite, infection génitale, infection fongique génitale) étaient de 3,7 %, 4,2 %, et 0,4 %
respectivement chez les patients traités par l’ertugliflozine 5
mg
, l’ertugliflozine 15
mg et le placebo.
Les mycoses génitales de
l’homme étaient plus fréquentes chez les individus non circoncis.
Chez
l’homme, l
e traitement a été arrêté en raison
d’une mycose génitale chez 0,2
% et 0 % des hommes
traités par l’ertugl
iflozine et le placebo, respectivement. Dans de rares cas, un phimosis a été rapporté
et une circoncision a parfois été effectuée (voir rubrique 4.4).
Infections des voies urinaires
Dans VERTIS CV, des infections des voies urinaires sont survenues chez 12,2 %, 12,0 % et 10,2 %
des patients traités par ertugliflozine 5 mg, ertugliflozine 15 mg et placebo, respectivement. Les
incidences des infections urinaires graves étaient de 0,9 %, 0,4 % et 0,8 % avec l'ertugliflozine 5 mg,
l'ertugliflozine 15 mg et le placebo, respectivement.
Dans 7 autres essais cliniques de phase 3 du programme de développement de l'ertugliflozine, les
incidences des infections des voies urinaires étaient de 4,0 % et 4,1 % pour les groupes ertugliflozine 5
mg et 15 mg et de 3,9 % pour le placebo. La plupart des événements étaient légers ou modérés, et
aucun cas grave n'a été déclaré.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration
voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
L’ertugliflozine n’a pas fait preuve de toxicité chez les sujets sains à des doses orales uniques allant
jusqu’à 300
mg
et des doses multiples allant jusqu’à 100
mg par jour pendant 2 semaines. Aucun signe
ou symptôme aigu potentiel de surdosage n’a été identifié.
En cas de surdosage, les mesures habituelles seront mises
en œuvre
(par exemple élimination du
produit non absorbé du tube digestif, instauration d'une surveillance clinique et mise en route d'un
traitement symptomatique) en fonction de l'état clinique du patient. L’élimination de l’ertugliflozine
par hémodialyse n’a pas été étudiée.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments utilisés dans le diabète, inhibiteurs des cotransporteurs
sodium-glucose de type 2 (SGLT2), code ATC : A10BK04.
Mécanisme d’action
Le SGLT2 est le principal transporteur chargé de la réabsorption du glucose du filtrat glomérulaire
vers la circulation. L’ertugliflozine est un inhibiteur puissant, sélectif et réversible du SGLT2. Par le
biais de l’inhibition du SGLT2, l’ertugliflozine réduit la réabsorption rénale du glucose filtré et
diminue le seuil rénal pour le
glucose, augmentant ainsi l’excrétion urinaire du glucose.
11
Effets pharmacodynamiques
Excrétion urinaire du glucose et volume d’
urine
Des augmentations dose-
dépendantes de la quantité de glucose excrétée dans l’urine ont été observées
chez les sujets sains et chez des patients atteints de diabète de type
2 suite à l’administration d’une
dose unique ou de doses multiples d’ertugliflozine. La modélisation dose
-réponse indique que
l’ertugliflozine 5
mg et 15 mg entraîne une excrétion urinaire du glucose quasi-maximale chez les
patients diabétiques de type 2, atteignant respectivement 87 % et 96
% de l’inhibition maximale.
Efficacité et sécurité clinique
L'amélioration du contrôle glycémique et la réduction de la morbidité et de la mortalité
cardiovasculaires font partie intégrante du traitement du diabète de type 2.
L'ertugliflozine a été étudiée en monothérapie et en association avec la metformine, la sitagliptine, un
sulfamide hypoglycémiant, l'insuline (avec ou sans metformine), la metformine plus sitagliptine, la
metformine plus un sulfamide hypoglycémiant et comparée à un sulfamide hypoglycémiant
(glimépiride). L'ertugliflozine a également été étudiée chez des patients atteints de diabète de type 2 et
d'insuffisance rénale modérée.
L’efficacité
glycémique et la tolérance d
’ertugliflozine
ont été étudiées dans 7 études cliniques de
Phase 3 multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées
versus
placebo ou
versus
comparateur actif, menées chez 4 863 patients diabétiques de type 2, y compris une étude chez
468 patients présentant une insuffisance rénale modérée. La distribution raciale était la suivante :
76,8 % de Blancs, 13,3
% d’Asiatiq
ues, 5,0 % de Noirs et 4,8
% d’autres
origines ethniques. Les
patients hispaniques ou latino-américains représentaient 24,2
% de la population. L’âge moyen des
patients était de 57,8 ans (intervalle allant de 21 ans à 87 ans) ; 25,8 % des patients étaient âgés de
65 ans et 4,5
% avaient ≥
75 ans.
De plus, une étude sur les effets cardiovasculaires (VERTIS CV) a été menée. VERTIS CV a porté sur
8 246 patients atteints de diabète de type 2 et d'une maladie cardiovasculaire
liée à l’athérosclérose
établie, dont 1 776 patients atteints d'insuffisance rénale modérée. VERTIS CV comprenait également
des sous-études pour évaluer l'efficacité glycémique et la sécurité de l'ertugliflozine ajoutée à d'autres
traitements de la glycémie.
Contrôle glycémique
En monothérapie
Au total, 461 patients diabétiques de type
2 dont la glycémie n’était pas contrôlée de façon adéquate
par un régime alimentaire et de l’exercice physique ont participé à un essai multicentrique, randomisé,
en double aveugle, contrôlé
versus
placebo, d’une
durée de 26
semaines, visant à évaluer l’efficacité et
la tolérance d
’ertugliflozine
en monothérapie. Ces patients, qui ne recevaient aucun traitement anti-
hyperglycémiant de fond, ont été randomisés pour recevoir ertugliflozine 5 mg, ertugliflozine 15 mg
ou un placebo une fois par jour (voir Tableau 2).
12
Tableau 2 : Résultats à la semaine
26
monothérapie*
d’une étude contrôlée
versus
placebo évaluant Steglatro en
Steglatro 5 mg
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur initiale
(moyenne des MC
)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
MC
, IC à 95 %)
Steglatro 15 mg
N = 151
8,4
-1,0
-1,2
(-1,4 ; -0,9)
54 (35,8)
§
Placebo
N = 153
8,1
0,2
N = 156
8,2
-0,8
-1,0
(-1,2 ; -0,8)
44 (28,2)
§
Patients [N
(%)]
ayant un taux d’HbA1c <
7 %
20 (13,1)
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur initiale
(moyenne des MC
)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
MC
, IC à 95 %)
N = 156
94,0
-3,2
-1,8
(-2,6 ; -0,9)
N = 152
90,6
-3,6
-2,2
(-3,0 ; -1,3)
N = 153
94,2
-1,4
* N inclut la totalité des patients randomisés et traités pour lesquels au moins une mesure de la variable d'évaluation était
disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction du temps, du traitement anti-hyperglycémiant antérieur, du DFGe
initial et de l’interaction entre le temps et le traitement.
§
p
< 0,001 par rapport au placebo.
p
< 0,001 par rapport au placebo (sur la base de comparaisons ajustées pour le rapport de cotes [odds
ratio]
d'après un
modèle de régression logistique utilisant des imputations multiples pour les données manquantes).
Ertugliflozine en ajout à la metformine
Au total, 621 patients diabétiques de type
2 dont la glycémie n’était pas contrôlée de façon adéquate
par la metf
ormine en monothérapie (≥
1 500 mg/jour) ont participé à un essai multicentrique,
randomisé, en double aveugle, contrôlé
versus
placebo, d’une durée de 26
semaines, visant à évaluer
l’efficacité et la tolérance d
e l
’ertugliflozine
en association avec la metformine. Les patients ont été
randomisés pour recevoir
l’
ertugliflozine 5 mg,
l’
ertugliflozine 15 mg ou un placebo une fois par jour
en complément du traitement de fond en cours par la metformine (voir Tableau 3).
13
Tableau 3 : Résultats à la semaine
26
association avec la metformine*
d’une étude contrôlée
versus
placebo évaluant Steglatro en
Steglatro 5 mg
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
des MC
)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
MC
, IC à 95 %)
Steglatro 15 mg
N = 205
8,1
-0,9
-0,9
(-1,1 ; -0,7)
82 (40,0)
§
Placebo
N = 209
8,2
-0,0
N = 207
8,1
-0,7
-0,7
(-0,9 ; -0,5)
73 (35,3)
§
Patients [N
(%)]
ayant un taux d’HbA1c <
7 %
33 (15,8)
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
des MC
)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
MC
, IC à 95 %)
N = 207
84,9
-3,0
-1,7
(-2,2 ; -1,1)
N = 205
85,3
-2,9
-1,6
(-2,2 ; -1,0)
N = 209
84,5
-1,3
* N inclut la totalité des patients randomisés et traités pour lesquels au moins une mesure de la variable d'évaluation était
disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction, du temps, du traitement anti-hyperglycémiant antérieur, du DFGe
initial de la strate de randomisation relative au statut ménopausique et de l’interaction
entre le temps et le traitement.
§
p
0,001 par rapport au placebo.
p
< 0,001 par rapport au placebo (sur la base de comparaisons ajustées pour le rapport de cotes [odds
ratio]
d'après un
modèle de régression logistique utilisant des imputations multiples pour les données manquantes).
Étude contrôlée versus comparateur actif évaluant
l’ertuglif
lozine
par rapport au glimépiride en ajout
à la metformine
Au total, 1 326 patients diabétiques de type
2 dont la glycémie n’était pas contrôlée de façon adéquate
par la metformine en monothérapie ont participé à un essai multicentrique, randomisé, en double
aveugle, contrôlé
versus
comparateur actif, d’une durée de 52 semaines, visant à évaluer l’efficacité et
la tolérance de
l’
ertugliflozine en association avec la metformine. Ces patients, qui recevaient de la
metformine en monothérapie (≥
1 500 mg/jour), ont été randomisés pour recevoir ertugliflozine 5 mg,
ertugliflozine 15 mg ou du glimépiride une fois par jour en complément du traitement de fond en cours
par la metformine. La dose initiale de glimépiride était de 1 mg/jour, puis était progressivement
augmentée pour atteindre une dose maximale de 6 ou 8 mg/jour (en fonction de la dose maximale
approuvée dans chaque pays) ou la dose maximale tolérée, ou réduite pour éviter ou prendre en charge
une hypoglycémie. La dose journalière moyenne de glimépiride était de 3,0 mg (voir Tableau 4).
14
d’une étude contrôlée
versus
produit actif comparant
Steglatro au glimépiride dans le cadre d’un traitement associé chez des p
atients dont la glycémie
n’était pas contrôlée de façon adéquate par la metformine*
Steglatro 5 mg
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
des MC
)
Différence par rapport au glimépiride (moyenne
des MC
, IC à 95 %)
Tableau 4 : Résultats à la semaine
52
Steglatro 15 mg
N = 440
7,8
-0,6
0,1
(-0,0 ; 0,2)
167 (38,0)
Glimépiride
N = 437
7,8
-0,7
N = 448
7,8
-0,6
0,2 (0,1 ; 0,3)
154 (34,4)
Patients [N
(%)]
ayant un taux d’HbA1c <
7 %
190 (43,5)
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
des MC
)
Différence par rapport au glimépiride (moyenne
des MC
, IC à 95 %)
N = 448
87,9
-3,0
-3,9 (-4,4 ; -3,4)
N = 440
85,6
-3,4
-4,3
§
(-4,8 ; -3,8)
N = 437
86,8
0,9
* N inclut la totalité des patients randomisés et traités pour lesquels au moins une mesure de la variable d'évaluation était
disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction du temps, du traitement anti-hyperglycémiant antérieur, du DFGe
initial et de l’interaction
entre le temps et le traitement.
La non-
infériorité est déclarée lorsque la limite supérieure de l’in
tervalle de confiance (IC) à 95 % bilatéral pour la
différence moyenne est inférieure à 0,3 %.
p
< 0,001 par rapport au glimépiride.
§
Étude factorielle avec ertugliflozine et sitagliptine en ajout à la metformine
Au total, 1 233 patients diabétiques de type 2 ont participé à une étude multicentrique, randomisée, en
double aveugle, contrôlée
versus
comparateur actif, d’une durée de 26
semaines, visant à évaluer
l’efficacité et la tolérance de l’association d’
ertugliflozine 5 mg ou ertugliflozine 15 mg avec
sitagliptine 100 mg
par rapport aux composants individuels de l’association. Des patients diab
étiques
de type 2 dont la glycémie
n’
était pas contrôlée de façon adéquate par la metformine en monothérapie
(≥
1 500 mg/jour) ont été randomisés dans un des cinq groupes de traitement actif : ertugliflozine 5 mg
ou ertugliflozine15 mg, sitagliptine 100 mg, ou sitagliptine 100 mg en association avec 5 mg ou 15 mg
d
ertugliflozine
, à raison d’une prise par jour en complément du traitement de fond en cours par la
metformine (voir Tableau 5).
15
Tableau 5 : Résultats à la semaine
26 d’une étude factorielle de S
teglatro et de la sitagliptine en
ajout à la metformine par rapport à chacun des composants utilisé seul*
Steglatro
5 mg
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur
initiale (moyenne des MC
)
Différence par rapport à
Sitagliptine
Steglatro 5 mg
Steglatro 15 mg
(moyenne des MC
, IC à 95 %)
-0,4
(-0,6 ; -0,3)
-0,5
(-0,6 ; -0,3)
-0,4
(-0,6 ; -0,3)
-0,5
(-0,6 ; -0,3)
Steglatro
15 mg
N = 248
8,6
-1,1
Sitagliptine
100 mg
N = 247
8,5
-1,1
Steglatro 5 mg +
Sitagliptine
100 mg
N = 243
8,6
-1,5
Steglatro 15 mg +
Sitagliptine
100 mg
N = 244
8,6
-1,5
N = 250
8,6
-1,0
Patients [N (%)] ayant un taux
d’HbA1c <
7 %
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur
initiale (moyenne des MC
)
Différence par rapport à la
sitagliptine
(moyenne des MC
, IC à 95 %)
*
§
66 (26,4)
79 (31,9)
81 (32,8)
127 (52,3)
§
120 (49,2)
§
N = 250
88,6
-2,7
N = 248
88,0
-3,7
N = 247
89,8
-0,7
N = 243
89,5
-2,5
-1,8
(-2,5 ; -1,2)
N = 244
87,5
-2,9
-2,3
(-2,9 ; -1,6)
N inclut la totalité des patients randomisés et traités pour lesquels au moins une mesure de la variable d'évaluation était
disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction du temps, du DFGe initial et de l’interaction
entre le temps et le
traitement.
p
< 0,001 par rapport au groupe témoin.
p
<
0,001 par rapport à la dose correspondante d’ertugliflozine ou de sitagliptine (sur la base de comparaisons ajustées
pour le rapport de cotes [odds
ratio]
d'après un modèle de régression logistique utilisant des imputations multiples pour
les données manquantes).
Ertugliflozine en ajout à la metformine et à la sitagliptine
Au total, 463 patients diabétiques de type
2 dont la glycémie n’était pas contrôlée de façon adéquate
par
la metformine (≥
1 500 mg/jour) et la sitagliptine 100 mg une fois par jour ont participé à un essai
multicentrique, randomisé, en double aveugle, contrôlé
versus
placebo, d’une durée de 26
semaines,
visant à évaluer l’efficacité et la tolérance d’
ertugliflozine. Les patients ont été randomisés pour
recevoir ertugliflozine 5 mg, ertugliflozine 15 mg ou un placebo une fois par jour en complément du
traitement de fond en cours par la metformine et la sitagliptine (voir Tableau 6).
16
Tableau 6 : Résultats à la semaine 26 d
une étude en ajout de Steglatro à l
association de la
metformine et de la sitagliptine*
Steglatro 5 mg
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
des MC
)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
MC
, IC à 95 %)
Steglatro 15 mg
N = 153
8,0
-0,9
-0,8
(-0,9 ; -0,6)
61 (39,9)
§
Placebo
N = 153
8,0
-0,1
N = 156
8,1
-0,8
-0,7
(-0,9 ; -0,5)
50 (32,1)
§
Patients [N
(%)]
ayant un taux d’HbA1c <
7 %
26 (17,0)
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
des MC
)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
MC
, IC à 95 %)
*
§
N = 156
87,6
-3,3
-2,0
(-2,6 ; -1,4)
N = 153
86,6
-3,0
-1,7
(-2,3 ; -1,1)
N = 153
86,5
-1,3
N inclut la totalité des patients randomisés et traités pour lesquels au moins une mesure de la variable d'évaluation était
disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction du temps, du traitement anti-hyperglycémiant antérieur, du DFGe
initial et de l’
interaction entre le temps et le traitement.
p< 0.001
par rapport au placebo.
p
< 0,001 par rapport au placebo (sur la base de comparaisons ajustées pour le rapport de cotes [odds
ratio]
d'après un
modèle de régression logistique utilisant des imputations multiples pour les données manquantes).
contrôlée de façon adéquate
par un régime alimentaire et de l’exercice physique ont participé à un essai multicentrique, randomisé,
en double aveugle, contrôlé
versus
placebo, d’une
durée de 26
semaines, visant à évaluer l’efficacité et
la tolérance de
l’
ertugliflozine en association avec la sitagliptine. Ces patients, qui ne recevaient aucun
traitement anti-hyperglycémiant de fond, ont été randomisés pour recevoir
l’
ertugliflozine 5 mg ou
l’
ertugliflozine 15 mg en association avec la sitagliptine (100 mg) ou un placebo une fois par jour
(voir Tableau 7).
Association d
ertugliflozine avec la sitagliptine
Au total, 291 patients diabétiques de type
2 dont la glycémie n’était pas
17
Tableau 7 : Résultats à la semaine
26 d’une étude de l’association de l’ertugliflozine avec la
sitagliptine*
Ertugliflozine 5 mg
+ Sitagliptine
Ertugliflozine
15 mg
+ Sitagliptine
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
des MC
)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
MC
, IC à 95 %)
-1,2
(-1,5 ; -0,8)
-1,2
(-1,6 ; -0,9)
Placebo
N = 98
8,9
-1,6
N = 96
9,0
-1,7
N = 96
9,0
-0,4
Patients [N
(%)]
ayant un taux d’HbA1c <
7 %
35 (35,7)
§
30 (31,3)
§
8 (8,3)
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
des MC
)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
MC
, IC à 95 %)
*
§
N = 98
90,8
-2,9
N = 96
91,3
-3,0
N = 97
95,0
-0,9
-2,0
(-3,0 ; -1,0)
-2,1
(-3,1 ; -1,1)
N inclut la totalité des patients ayant reçu au moins une dose de médicament expérimental et pour lesquels au moins une
mesure de la variable d'évaluation était disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction du temps, et
de l’
interaction entre le temps et le traitement.
p
< 0,001 par rapport au placebo.
p
< 0,001 par rapport au placebo (sur la base de comparaisons ajustées pour le rapport de cotes [odds
ratio]
d'après un
modèle de régression logistique utilisant des imputations multiples pour les données manquantes).
Ertugliflozine en ajout à l'insuline (avec ou sans metformine).
Au total, 1 065 patients atteints de diabète de type 2 et d'une maladie cardiovasculaire liée à
l’athérosclérose
établie avec un contrôle glycémique inadéquat (HbA1c entre 7 % et 10,5 %) par un
traitement de fond par
insuline ≥ 20
unités/jour (59 % des patients recevaient également de la
metformine ≥1
500 mg/jour) ont participé à une sous-étude glycémique de VERTIS CV randomisée,
en double aveugle, multicentrique, contrôlée
versus
placebo de 18 semaines. Ces patients ont été
randomisés pour recevoir l'ertugliflozine 5 mg, l'ertugliflozine 15 mg ou un placebo une fois par jour
(voir Tableau 8).
18
Tableau 8 : Résultats à la semaine 18 d
une étude sur l
ajout de Steglatro à l
insuline (avec ou
sans metformine) chez des patients atteints de diabète de type 2*
Steglatro 5 mg
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
des MC
)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
MC
, IC à 95 %)
Steglatro 15 mg
N = 370
8,4
-0,8
-0,6
(-0,8 ; -0,5)
§
Placebo
N = 347
8,4
-0,2
N = 348
8,4
-0,8
-0,6
(-0,7 ; -0,4)
§
Patients [N
(%)]
ayant un taux d’HbA1c <
7 %
72 (20,7)
78 (21,1)
37 (10,7)
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
des MC
)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
MC
, IC à 95 %)
*
§
N = 348
93,8
-1,9
-1,6
(-2,1 ; -1,1)
N = 370
92,1
-2,1
-1,9
(-2,4 ; -1,4)
N = 347
93,3
-0,2
N inclut la totalité des patients randomisés et traités pour lesquels au moins une mesure de la variable d'évaluation était
disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction du temps, strate d'insuline,
du DFGe initial et de l’interaction
entre le
temps et le traitement.
p
< 0,001 par rapport au placebo.
p
< 0,001 par rapport au placebo (sur la base de comparaisons ajustées pour le rapport de cotes [odds
ratio]
d'après un
modèle de régression logistique utilisant des imputations multiples pour les données manquantes).
Ertuglifozine en ajout à la metformine et aux sulfamides hypoglycémiants
Au total, 330 patients atteints de diabète de type 2 et d'une maladie cardiovasculaire liée à
l’athérosclérose
établie avec un contrôle glycémique inadéquat (HbA1c entre 7 % et 10,5 %) avec un
traitement de fond par
metformine ≥ 1
500 mg/jour et un sulfamide hypoglycémiant, ont participé à
une sous-étude glycémique de VERTIS CV randomisée, en double aveugle, multicentrique, contrôlée
versus
placebo de 18 semaines. Ces patients ont été randomisés pour recevoir l'ertugliflozine 5 mg,
l'ertugliflozine 15 mg ou un placebo une fois par jour (voir Tableau 9).
Tableau 9 : Résultats à la semaine 18 d
une étude sur l
ajout de Steglatro à l
association de la
metformine et
d’
un sulfamide hypoglycémiant chez des patients atteints de diabète de type 2*
19
Steglatro 5 mg
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
des MC
)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
MC
, IC à 95 %)
Steglatro 15 mg
N = 113
8,3
-1,0
-0,8
(-1,0 ; -0,5)
§
Placebo
N = 117
8,3
-0,2
N = 100
8,4
-0,9
-0,7
(-0 ,9 ; -0,4)
§
Patients [N
(%)]
ayant un taux d’HbA1c <
7 %
37 (37,0)
37 (32,7)
15 (12,8)
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
des MC
)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
MC
, IC à 95 %)
*
§
N = 100
92,1
-2,0
-1,6
(-2,3 ; -0,8)
N = 113
92,9
-2,4
-1,9
(-2,6 ; -1,2)
N = 117
90,5
-0,5
N inclut la totalité des patients randomisés et traités pour lesquels au moins une mesure de la variable d'évaluation était
disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction du
temps, du DFGe initial et de l’interaction
entre le temps et le
traitement.
p
< 0,001 par rapport au placebo.
p
< 0,001 par rapport au placebo (sur la base de comparaisons ajustées pour le rapport de cotes [odds
ratio]
d'après un
modèle de régression logistique utilisant des imputations multiples pour les données manquantes).
Insuffisance rénale modérée
Étude contrôlée versus placebo de 26 semaines
L’efficacité d’
ertugliflozine a également été évaluée séparément dans une étude spécifique chez des
patients diabétiques présentant une insuffisance rénale modérée (468 patients avec un DFGe de
30 à
< 60 mL/min/1,73 m
2
).
Les variations moyennes
de l’HbA1c
(IC à 95 %, méthode de la moyenne de moindres carrés) par
rapport aux valeurs initiales étaient respectivement de -0,26 (-0,42 ; -0,11), -0,29 (-0,44 ; -0,14)
et -0,41 (-0,56 ; -0,27) dans les groupes placebo, ertugliflozine 5 mg et ertugliflozine 15 mg. Les
réductions d'HbA1c dans les bras ertugliflozine n'étaient pas significativement différentes de celles du
placebo. L'analyse pré-spécifiée
de l’efficacité
glycémique a été biaisée par l'utilisation concomitante
de l’HbA1c
d'un antihyperglycémiant interdit. Dans une analyse ultérieure excluant les sujets utilisant le
médicament interdit, l
’ertugliflozine 5
mg et 15 mg a été associée à des réductions
corrigées en fonction du placebo de respectivement -0,14 (-0,36 ; 0,08) et -0,33 (-0,55 ; -0,11).
Étude contrôlée versus placebo de 18 semaines
Dans l'étude VERTIS CV, 1 776 patients atteints de diabète de type 2 et d'une maladie
cardiovasculaire
liée à l’athérosclérose
établie présentaient une insuffisance rénale modérée (DFGe
30 et < 60 mL/min/1,73 m
2
). Parmi eux, 1 319
patients avaient un DFGe ≥
45 et < 60 mL/min/1,73 m
2
,
dont 879 patients exposés à l'ertugliflozine (voir Tableau 10), et 457
patients avaient un DFGe ≥
30 et
< 45 mL/min/1,73 m
2
, dont 299 patients exposés à l'ertugliflozine.
Tableau 10 : Résultats à la semaine 18 de Steglatro chez les patients atteints de diabète de type 2
et d
’un
e maladie cardiovasculaire avec un DFGe initial
45 et <60 mL/min/1,73 m
2
*
20
Steglatro 5 mg
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
des MC
)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
MC
, IC à 95 %)
Steglatro 15 mg
N = 413
8,2
-0,6
-0,3
(-0,4 ; -0,2)
Placebo
N = 439
8,2
-0,3
N = 465
8,2
-0,5
-0,3
(-0,4 ; -0,1)
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
des MC
)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
MC
, IC à 95 %)
*
N = 465
92,1
-1,8
-1,3
(-1,7 ; -0,9)
N = 413
92,5
-1,9
-1.4
(-1,8 ; -1,0)
N = 439
92,3
-0,5
N inclut la totalité des patients randomisés et traités pour lesquels au moins une mesure de la variable d'évaluation était
disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction du
temps, du DFGe initial et de l’interaction
entre le temps et le
traitement.
p
< 0,001 par rapport au placebo.
Chez les patients avec un DFGe ≥
30 et < 45 mL/min/1,73 m
2
, la réduction de l'HbA1c entre le début
de l'étude et la semaine 18 était significativement différente entre le placebo et l'ertugliflozine 5 mg,
mais n'était pas significativement différente entre le placebo et l'ertugliflozine 15 mg.
Glycémie à jeun
Dans trois études contrôlées
versus
placebo, l’ertugliflozine a permis des réductions statistiquement
significatives de la glycémie à jeun. Pour l’ertugliflozine 5
mg et 15 mg, respectivement, les
réductions de la glycémie à jeun corrigées en fonction du placebo étaient de 1,92 et 2,44 mmol/L en
monothérapie, 1,48 et 2,12 mmol/L en ajout à la metformine, et 1,40 et 1,74 mmol/L en ajout à la
metformine et à la sitagliptine.
L’association d’ertugliflozine et de sitagliptine a permis des réductions significativement plus
importantes de la glycémie à jeun par rapport à la sitagliptine ou l’ertugliflozine seules ou au placebo.
L’association d’ertugliflozine 5 ou 15
mg à la sitagliptine a permis des réductions progressives de la
glycémie à jeun de 0,46 à 0,65
mmol/L par rapport à l’ertugliflozine seule et de 1,02
à 1,28 mmol/L
par rapport à la sitagliptine seule. Les réductions corrigées en fonction du placebo pour l’ertugliflozine
5 et 15 mg en association avec la sitagliptine étaient de 2,16 et 2,56 mmol/L.
8%
Dans l'étude en monothérapie menée en complément d'un régime alimentaire et d’exercice physique
chez des
patients ayant des taux d’Hb
A1c initiaux allant de 7 à 10,5 %, les réductions des taux
d’HbA1c corrigées en fonction du placebo dans le sous
-
groupe de patients de l’étude ay
ant un taux
d’HbA1c initial ≥
8 % étaient respectivement de 1,11 % et 1,52 % pour l
’ertugliflozine 5
mg et 15 mg.
Dans l'étude de l’ertugliflozine
en ajout à
la metformine chez des patients ayant des taux d’HbA1
c
initiaux allant de 7,0 à 10,5
%, les réductions des taux d’HbA1c corrigées en fonction du placebo dans
le sous-groupe de pati
ents de l’étude ayant un taux d’HbA1c initial ≥
9 % étaient respectivement de
1,31 % et 1,43 %
pour l’ertugliflozine 5
mg et 15 mg.
Dans l'étude menée chez des patients
dont la glycémie n’était pas contrôlée
de façon adéquate par la
metformine et ayant des taux
d’
HbA1c initiaux allant de 7,5 à 11,0 %, dans le sous-groupe de patients
ayant un taux
d’HbA1c
initial
10 %, l'association
d’
ertugliflozine 5 mg ou 15 mg à la sitagliptine a
permis
d’obtenir des
réductions des taux d'HbA1c de respectivement 2,35 % et 2,66 % contre 2,10 %,
1,30 % et 1,82 % pour l'ertugliflozine 5 mg, l'ertugliflozine 15 mg et la sitagliptine seules.
Efficacité chez les patients ayant un taux initial de HbA1c
21
Glycémie postprandiale
Dans l'étude en monothérapie, l’ertugliflozine 5 et 15
mg a permis des réductions de la glycémie
postprandiale à 2 heures corrigées en fonction du placebo statistiquement significatives de 3,83 et
3,74 mmol/L.
Pression artérielle
Dans trois études de 26 semaines contrôlées
versus
placebo, l'ertugliflozine a réduit la pression
artérielle systolique (PAS). Pour l'ertugliflozine 5 mg et 15 mg, les réductions statistiquement
significatives de la PAS corrigées par rapport à celle du placebo ont varié respectivement de
2,9 mmHg à 3,7 mmHg et de 1,7 mmHg à 4,5 mmHg.
Dans une étude contrôlée de 52 semaines
versus
glimépiride, la réduction de la PAS par rapport aux
valeurs initiales était respectivement de 2,2 mmHg et de 3,8 mmHg pour l'ertugliflozine 5 mg et
15 mg, alors que les sujets traités par le glimépiride présentaient une augmentation de la PAS par
rapport aux valeurs initiales de 1,0 mmHg.
Analyse de sous-groupes
Chez les patients diabétiques de type 2 traités par ertugliflozine, des réductions cliniquement
significatives de l’HbA1c ont été
observées dans des sous-
groupes définis par l’âge, le sexe, la race,
l’origine ethnique, la région géographique, l’IMC initial, le taux d’HbA1c initial, et l’ancienneté du
diabète de type 2.
Effets cardiovasculaires
L'effet de l'ertugliflozine sur le risque cardiovasculaire chez les patients adultes atteints de diabète de
type 2 et d'une maladie cardiovasculaire
liée à l’athérosclérose
établie a été évalué dans l'étude
VERTIS CV, un essai multicentrique, multinational, randomisé, en double aveugle, contrôlé
versus
placebo et basé sur les évènements. L'étude a comparé le risque de subir un événement
cardiovasculaire indésirable majeur (major adverse cardiovascular event, MACE) entre l'ertugliflozine
et le placebo lorsque ceux-ci étaient ajoutés et utilisés en même temps que les traitements standards du
diabète et des maladies cardiovasculaires liées
à l’athérosclérose
.
Au total, 8 246 patients ont été randomisés (placebo N = 2 747, ertugliflozine 5 mg N = 2 752,
ertugliflozine 15 mg N = 2 747) et suivis pendant une durée médiane de 3 ans. L'âge moyen était de
64 ans et environ 70 % étaient des hommes.
A l’inclusion, t
ous les patients de l'étude avaient un diabète de type 2 insuffisamment contrôlé (HbA1c
supérieure ou égale à 7 %). La durée moyenne du diabète de type 2 était de 13 ans, l'HbA1c moyenne
initiale était de 8,2 % et le DFGe moyen était de 76 mL/min/1,73 m
2
. Au départ, les patients étaient
traités par un (32 %) ou plusieurs (67 %) antidiabétiques, dont la metformine (76 %), l'insuline (47 %),
les sulfamides hypoglycémiants (41 %), les inhibiteurs de DPP-4 (11 %) et les agonistes des
récepteurs GLP-1 (3 %).
A l’inclusion, p
resque tous les patients (99 %) avaient une maladie cardiovasculaire liée à
l’athérosclérose
établie. Environ 24 % des patients avaient des antécédents d'insuffisance cardiaque.
Le critère d'évaluation principal de VERTIS CV était le délai jusqu'à la première survenue d'un MACE
(décès cardiovasculaire, infarctus du myocarde (IM) non fatal ou accident vasculaire cérébral non
fatal).
L'ertugliflozine a démontré une non-infériorité comparée au placebo pour les MACE (voir
Tableau 11). Les résultats pour les doses individuelles de 5 mg et 15 mg étaient cohérents avec les
résultats pour les groupes de doses combinées.
Chez les patients traités par ertugliflozine, le taux d'hospitalisation pour insuffisance cardiaque était
plus faible que chez les patients traités par placebo (voir Tableau 11 et Figure 1).
Tableau 11 : Analyses des MACE et de ses composants et hospitalisation pour insuffisance
cardiaque de l'étude VERTIS CV*
22
Placebo (N=2 747)
Critères
N (%)
Taux
d'événements
(pour
100 personnes-
années)
MACE (Décès CV, IM non
fatal ou AVC non fatal)
IM non fatal
148 (5,4)
1,6
327 (11,9)
4,0
Ertugliflozin (N=5 499)
N (%)
Taux
d'événements
(pour
100 personnes-
années)
653 (11,9)
3,9
0,97
(0,85 ; 1,11)
310 (5,6)
1,7
1,04
(0,86 ; 1,27)
Rapport des
risques vs
Placebo
(IC)
AVC non fatal
78 (2,8)
0,8
157 (2,9)
0,8
1,00
(0,76 ; 1,32)
Décès CV
184 (6,7)
1,9
341 (6,2)
1,8
0,92
(0,77 ; 1,11)
Hospitalisation pour
insuffisance cardiaque
#
99 (3,6)
1,1
139 (2,5)
0,7
0,70
(0,54 ; 0,90)
N=Nombre de patients, IC=Intervalle de confiance, CV=Cardiovasculaire, IM=Infarctus du myocarde.
* Ensemble d'analyse en intention de traiter.
Le MACE a été évalué chez les sujets qui ont pris au moins une dose du médicament de l'étude et, pour les sujets qui ont
arrêté le médicament à l'étude avant la fin de celle-ci, les événements qui se sont produits plus de 365 jours après la dernière
dose du médicament de l'étude ont été censurés. D'autres critères ont été évalués pour tous les sujets randomisés et les
événements survenus à tout moment après la première dose du médicament de l'étude jusqu'à la dernière date de contact. Le
nombre total de premiers événements a été analysé pour chaque critère.
#
Pour MACE, un IC à 95,6 % est présenté, pour les autres critères, un IC à 95 % est présenté.
Non évalué pour la signification statistique car il ne faisait pas partie de la procédure de test séquentiel prédéfinie.
Figure 1 : Délai jusqu'à la première hospitalisation pour insuffisance cardiaque
Population pédiatrique
L
Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d
études dans
le diabète de type 2 réalisées avec ertugliflozine dans un ou plusieurs sous-groupes de la population
pédiatrique (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l
usage pédiatrique).
23
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Introduction générale
La pharmacocinétique de l’ertugliflozine est comparable chez les sujets sains et les patients atteints de
diabète de type
2. À l’état d'équilibre, l’ASC et la C
max
plasmatiques moyennes étaient respectivement
de 398
ng∙h/mL et 81 ng/mL pour l’ertugliflozine 5
mg administrée une fois par jour, et de
1193
ng∙h/mL et 268 ng/mL pour l’ertugliflozine 15
mg administrée une fois par jour. L'état
d’équilibre est atteint au
bout de 4 à 6
jours d’administration quotidienne d’ertugliflozine. La
pharmacocinétique de l’ertugliflozine n’est pas dépendante du temps et jusqu’à 10 à 40
% de la dose
s’accumulent dans le plasma en cas d’administration répétée.
Absorption
Après administration orale de doses uniques de 5 mg et 15 mg
d’ertugliflozine, les concentrations
plasmatiques maximales sont observées au bout d’1
heure (T
max
médian) en conditions de jeûne. L’ASC
et la C
max
plasmatiques de l’ertugliflozine augmentent proportionnellem
ent à la dose après
administration de doses uniques de 0,5 mg à 300 mg et de doses multiples de 1 mg à 100 mg. La
biodisponibilité orale absolue de l’ertugliflozine suite à l’administration d’une dose de 15
mg est
d’environ 100
%.
L’administration d’ertu
gliflozine avec un repas riche en graisses et en calories réduit sa C
max
de 29 %
et prolonge son T
max
d’1 heure, mais n’altère pas son ASC par rapport à des conditions de jeûne.
L’effet observé de la nourriture sur la pharmacocinétique de l’ertugliflozine n’est pas considéré
cliniquement
pertinent et l’ertugliflozine peut être administrée pendant ou en dehors des repas. Dans
les essais cliniques de Phase 3
, l’ertugliflozine était administrée indépendamment des repas.
L’ertugliflozine est un substrat de la
glycoprotéine P (P-gp) et des transporteurs de la protéine de
résistance du cancer du sein (BCRP).
Distribution
Le volume moyen de distribution à l'état d'équilibre après l’administration d’une dose intraveineuse
d’ertugliflozine est de 86
L. Le taux de l
iaison aux protéines plasmatiques de l’ertugliflozine est de
93,6 %
et ne dépend pas des concentrations plasmatiques d’ertugliflozine. La liaison aux protéines
plasmatiques n’est pas modifiée significativement chez les patients présentant une insuffisance
rénale
ou hépatique. Le ratio de concentration sang/plasma de l’ertugliflozine est de 0,66.
n’est pas un substrat des transporteurs d'anions organiques (OAT1, OAT3), des
transporteurs de cations organiques (OCT1, OCT2), ou des polypeptides de transport d’anions
organiques (OATP1B1, OATP1B3)
in vitro.
Biotransformation
La transformation métaboli
que constitue le principal mécanisme de clairance de l’ertugliflozine. Le
métabolisme de l’ertugliflozine s’effectue majoritairement par O
-glucuronidation médiée par
l’UGT1A9 et l’UGT2B7
; les deux métabolites glucuronides formés sont pharmacologiquement
i
nactifs aux concentrations cliniquement pertinentes. Le métabolisme (oxydatif) de l’ertugliflozine
médié par le CYP est minimal (12 %).
Élimination
L'ertugliflozine
La clairance plasmatique systémique moyenne après administration d’une dose intraveineuse de
100 µg est de 11 L/h. La demi-
vie d’élimination moyenne chez les patients diabétiques de type
2 ayant
une fonction rénale normale est de 17
heures selon les estimations basées sur l’analyse
pharmacocinétique de population. Après administration d'une dose orale de [
14
C]
-
ertugliflozine en
solution à des sujets sains, environ 41 % de la radioactivité liée au médicament sont éliminés dans les
fèces et 50 % dans l'urine. Seulement 1,5 %
de la dose d’ertugliflozine administrée est excrété sous
forme inchangée dans l’urine, et
34 %
le sont dans les fèces, ce qui est probablement lié à l’excrétion
biliaire des métabolites glucuronides donnant lieu à la reformation de molécule mère par hydrolyse.
24
Populations particulières
Insuffisance rénale
Dans une étude de pharmacologie clinique de Phase 1 chez des patients diabétiques de type 2
présentant une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère (selon le DFGe), après administration
d’une dose unique de 15
mg d
ertugliflozine
, l’ASC de l’ertuglifl
ozine était multipliée en moyenne par
≤ 1,7 par rapport à celle des patients ayant une fonction rénale normale. Ces augmentations de l’ASC
de l’ertugliflozine ne sont pas considérées cliniquement pertinentes. Aucune différence cliniquement
significative n'a été observée pour la C
max
de l’ertugliflozine entre les groupes correspondant aux
différents degrés d'altération de la fonction rénale. L’excrétion urinaire du glucose sur 24
heures
diminue en fonction de la sévérité de l’altération de la fonction rénale
(voir rubrique 4.4). La liaison
aux protéines plasmatiques de l’ertugliflozine n’est pas affectée par la présence d’une altération de la
fonction rénale.
Insuffisance hépatique
Une insuffisance hépatique modérée (sur la base de la classification de Child-
Pugh)
n’entraîne pas
d’augmentation de l’exposition à l’ertugliflozine. L’ASC de l’ertugliflozine est réduite d’environ 13
%
et sa C
max
d’environ 21
% par rapport à celles des patients présentant une fonction hépatique normale.
Cette baisse de l’exposition à l’ertugliflozine n’est pas considérée cliniquement significative. Il n’y a
aucune expérience clinique chez les patients présentant une insuffisance hépatique de classe C de
Child-
Pugh (sévère). La liaison aux protéines plasmatiques de l’ertugliflozine n’est pas affectée par la
présence d’une insuffisance hépatique modérée.
Population pédiatrique
Aucune étude
avec l’
ertugliflozine n'a été réalisée dans la population pédiatrique.
Ef ets de l’
f
âge, du poids corporel, du sexe et de l
a race
Sur la base
d'une analyse pharmacocinétique de population, l’âge, le poids corporel, le sexe et l
a race
n’ont pas d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de l’ertugliflozine.
Interactions médicamenteuses
Évaluation in vitro de l'ertugliflozine
Dans les études
in vitro
, l’ertugliflozine et ses
métabolites glucuronides n’ont pas inhibé ou inactivé
les CYP1A2, 2C9, 2C19, 2C8, 2B6, 2D6 ou 3A4, et n’ont pas eu d’effet inducteur sur les CYP1A2,
2B6 ou 3A4. L’ertugliflozine et ses métabolites glucuronides n’ont pas inhibé l’activité des UGT1A6,
1A9 ou 2B7
in vitro.
A des concentrations plus élevées qui ne sont pas cliniquement pertinentes,
l
’ertugliflozine était
un faible inhibiteur des UGT1A1 et 1A4
in vitro
alors que ses métabolites
glucuronides n’ont
pas eu
d’effet sur ces isoformes. Dans l’ensemble, l’ertugliflozine est peu
susceptible d’affecter la pharmacocinétique des médicaments administrés de façon concomitante
éliminés par ces enzymes.
L’ertugliflozine et ses métabolites glucuronides n’ont pas d’effet inhibiteur significatif sur la P
-gp, les
transporteurs OCT2, OAT1 et OAT3 ou les transporteurs des polypeptides OATP1B1 et OATP1B3
in
vitro
à des concentrations cliniquement pertinentes. Dans l’ensemble,
il est peu probable que
l'ertugliflozine affecte la pharmacocinétique des médicaments administrés simultanément qui sont des
substrats de ces transporteurs.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicité
aiguë, toxicité
en administration répétée, génotoxicité et cancérogenèse n’ont pas révélé de risque
particulier pour l’homme.
Toxicité générale
Des études de toxicité en administration répétée par voie orale ont été menées chez la souris, le rat et
le chien pendant une durée allant respectivement jusqu’à 13, 26 et 39
semaines. Les manifestations de
25
toxicité jugées indésirables étaient généralement observées à des expositions supérieures ou égales à
77
fois l’exposition humaine au médicament libre (ASC) à la dose maximale recommandée chez
l’homme (MRHD) de 15
mg/jour. La plupart des manifestations toxiques étaient cohérentes avec la
pharmacologie liée à la perte urinaire du glucose et comprenaient une diminution du poids corporel et
du tissu adipeux, une augmentation de la consommation de nourriture, des diarrhées, une
déshydratation, une baisse de la glycémie et des élévations d’autres paramètres sériques reflétant un
accroissement du métabolisme protéique et de la gluconéogenèse, ainsi que des déséquilibres
électrolytiques et des troubles urinaires tels qu’une polyurie, une glycosurie et une calciurie. Les
changements microscopiques liés à la glycosurie et/ou la calciurie et observés uniquement chez les
rongeurs incluaient une dilatation des tubules rénaux, une hypertrophie de la zone glomérulée dans les
glandes surrénales (chez le rat) et une augmentation de l’os trabéculaire (chez le rat).
Excepté les
vomissements, aucu
ne manifestation indésirable de toxicité n’a été mise en évidence chez le chien à
379
fois l’exposition humaine au médicament libre (ASC) à la dose maximale recommandée chez
l’homme (MRHD) de 15
mg/jour.
Carcinogenèse
Lors d’une l'étude de carcinogenèse
sur 2
ans chez la souris, l’ertugliflozine a été administrée par
gavage à des doses de 5, 15 et 40 mg/kg/jour. Aucune manifestation néoplasique induite par
l’ertugliflozine n’a été observée aux doses allant jusqu’à 40
mg/kg/jour (environ 41
fois l’expositi
on
humaine au médicament libre à la dose maximale recommandée chez l’homme [MRHD] d
e
15 mg
/jour sur la base de l’ASC). Lors d’une étude de carcinogenèse sur 2
ans chez le rat,
l’ertugliflozine a été administrée par gavage à des doses de 1,5, 5 et 15
mg/kg/jour. Les manifestations
néoplasiques induites par l’ertugliflozine incluaient une incidence accrue de phéochromocytomes
bénins au niveau de la médullo-surrénale chez les rats mâles à la dose de 15 mg/kg/jour. Cette
observation a été attribuée à une malabs
orption des glucides entraînant une altération de l’homéostasie
du calcium et n’a pas été considérée comme posant un risque pertinent en clinique. La dose sans effet
nocif observé (DSENO) en ce qui concerne les néoplasies était de 5 mg/kg/jour (environ 16 fois
l’exposition humaine au médicament libre à la dose maximale recommandée [MRHD] de 15
mg/jour).
Mutagenèse
L’ertugliflozine ne s’est pas révélée mutagène ou clastogène avec ou sans activation métabolique lors
du test de mutations réverses sur bactéries (Ames), lors du test cytogénétique
in vitro
(lymphocytes
humains) et lors du test du micronoyau
in vivo
chez le rat.
Toxicité sur la reproduction
Dans les études sur la fertilité et le développement de l’embryon chez le rat, des rats mâles et femelles
ont reçu de l’ertugliflozine aux doses de 5, 25 et 250
mg
/kg/jour. Aucun effet sur la fertilité n’a été
observé à la dose de 250 mg/kg/jour (environ 386
fois l’exposition humaine au médicament libre à la
dose maximale recommandée chez l’homme [MRHD] de 15
mg/jour sur la base des comparaisons de
l’ASC). L’ertugliflozine n’a pas eu d’effet indésirable sur le développem
ent des rats et des lapins à des
expositions maternelles correspondant respectivement à 239 et 1 069
fois l’exposition humaine à la
dose clinique maximale de 15 mg
/jour, sur la base de l’ASC. À des doses toxiques pour la mère chez
le rat (250 mg/kg/jour),
une baisse de la viabilité fœtale et une augmentation de l’incidence des
malformations viscérales ont été observées à une exposition maternelle 510 fois supérieure à la dose
clinique maximale de 15 mg/jour.
Lors des études de développement pré- et post-natal, une diminution de la croissance et du
développement post-
nataux a été observée après administration d’ertugliflozine chez la rate du jour
6
de la gestation au jour
21 de la lactation à une dose ≥
100 mg/kg/jour (dose estimée 239 fois
supérieure à l’exposition chez l’homme à la dose clinique maximale de 15
mg/jour, sur la base de
l’ASC). La maturation sexuelle était retardée pour les deux sexes à la dose de 250
mg/kg/jour (dose
estimée 620
fois supérieure à la dose maximale recommandée chez l’homme [MRH
D] de 15 mg/jour,
sur la base de l’ASC).
Lorsque l’ertugliflozine était administré à de jeunes rats du jour
21 au jour 90 après la naissance,
période de développement rénal correspondant à la fin du deuxième et au troisième trimestre de la
grossesse chez
l’homme, une augmentation du poids des reins, une dilatation du bassinet et des tubules
26
rénaux, et une minéralisation tubulaire rénale ont été observées à une exposition 13 fois supérieure à la
dose clinique maximale de 15 mg
/jour, sur la base de l’ASC. De
s effets sur le tissu osseux (réduction
de la longueur du fémur, augmentation de l’os
trabéculaire
fémoral) ainsi qu’un retard pubertaire ont
été observés à une exposition 817
fois supérieure à la dose maximale recommandée chez l’homme
[MRHD] de 15 mg/jour
, sur la base de l’ASC. Les effets sur le rein et le tissu osseux n’étaient pas
totalement résolus après la période de récupération d’1
mois.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Noyau du comprimé
Cellulose microcristalline (E460)
Lactose monohydraté
Carboxyméthylamidon sodique (type A)
Stéarate de magnésium (E470b)
Pelliculage
Hypromellose 2910/6 (E464)
Lactose monohydraté
Macrogol 3350 (E1521)
Triacétine (E1518)
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer rouge (E172)
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
2 ans
Durée de conservation
6.4
Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Plaquettes en Alu/PVC/PA/Alu.
Boîtes de 14, 28, 30, 84, 90 et 98 comprimés pelliculés sous plaquettes non prédécoupées.
Boîtes de 30 x 1 comprimés pelliculés sous plaquettes prédécoupées unitaires.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTOR
ISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Merck Sharp & Dohme B.V.
Waarderweg 39
2031 BN Haarlem
Pays-Bas
27
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISA
TION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Steglatro 5 mg, comprimés pelliculés
EU/1/18/1267/001
EU/1/18/1267/002
EU/1/18/1267/003
EU/1/18/1267/004
EU/1/18/1267/005
EU/1/18/1267/006
EU/1/18/1267/013
Steglatro 15 mg, comprimés pelliculés
EU/1/18/1267/007
EU/1/18/1267/008
EU/1/18/1267/009
EU/1/18/1267/010
EU/1/18/1267/011
EU/1/18/1267/012
EU/1/18/1267/014
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 21 mars 2018
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
28
ANNEXE II
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
B.
D’UTILISATION
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
D.
CONDITIONS OU RESTRI
CTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
29
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Schering-Plough Labo NV
Industriepark 30
2220 Heist-op-den-Berg
BELGIQUE
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe
7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des
médicaments.
Le titulaire soumet le premier PSUR pour ce médicament dans un délai de 6 mois suivant
l’autorisation.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise
sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l’autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l’Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou
réduction du risque) est franchie.
30
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
31
A. ÉTIQUETAGE
32
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ETUI DE STEGLATRO 5 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Steglatro 5 mg, comprimés pelliculés
ertugliflozine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 5 mg
d’ertugliflozine (sous
L
-
pyroglutamique).
forme d’ertugliflozine
-acide
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose.
Voir la notice pour plus d’informations.
4.
14
28
30
30
84
90
98
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
comprimés pelliculés
comprimés pelliculés
comprimés pelliculés
x 1 comprimés pelliculés
comprimés pelliculés
comprimés pelliculés
comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
33
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Merck Sharp & Dohme B.V.
Waarderweg 39
2031 BN Haarlem
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARC
(14 comprimés pelliculés)
(28 comprimés pelliculés)
(30 comprimés pelliculés)
(30x1 comprimés pelliculés)
(84 comprimés pelliculés)
(90 comprimés pelliculés)
(98 comprimés pelliculés)
EU/1/18/1267/001
EU/1/18/1267/002
EU/1/18/1267/003
EU/1/18/1267/004
EU/1/18/1267/005
EU/1/18/1267/006
EU/1/18/1267/013
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Steglatro 5 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE
CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE
DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
34
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTE DE STEGLATRO 5 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Steglatro 5 mg, comprimés
ertugliflozine
2.
MSD
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
AUTRE
35
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ETUI DE STEGLATRO 15 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Steglatro 15 mg, comprimés pelliculés
ertugliflozine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 15 mg
d’ertugliflozine (sous
L
-
pyroglutamique).
forme d’ertugliflozine
-acide
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose.
Voir la notice pour plus d’informations.
4.
14
28
30
30
84
90
98
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
comprimés pelliculés
comprimés pelliculés
comprimés pelliculés
x 1 comprimés pelliculés
comprimés pelliculés
comprimés pelliculés
comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D’AD
MINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
36
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES
DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Merck Sharp & Dohme B.V.
Waarderweg 39
2031 BN Haarlem
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
(14 comprimés pelliculés)
(28 comprimés pelliculés)
(30 comprimés pelliculés)
(30x1 comprimés pelliculés)
(84 comprimés pelliculés)
(90 comprimés pelliculés)
(98 comprimés pelliculés)
EU/1/18/1267/007
EU/1/18/1267/008
EU/1/18/1267/009
EU/1/18/1267/010
EU/1/18/1267/011
EU/1/18/1267/012
EU/1/18/1267/014
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Steglatro 15 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE
CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE
DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
37
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTE DE STEGLATRO 15 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Steglatro 15 mg, comprimés
ertugliflozine
2.
MSD
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
AUTRE
38
B. NOTICE
39
Notice : Information du patient
Steglatro 5 mg, comprimés pelliculés
Steglatro 15 mg, comprimés pelliculés
ertugliflozine
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pa
s mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Qu’est
-ce que Steglatro et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Steglatro
Comment prendre Steglatro
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comment conserver Steglatro
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est
-ce que Steglatro et dans quels cas est-il utilisé
1.
Qu’est
-ce que Steglatro
Steglatro contient une substance active appelée ertugliflozine.
Steglatro appartient à un groupe de médicaments appelés inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose
de type 2 (SGLT2).
Dans quels cas Steglatro est-il utilisé
Steglatro diminue le taux de sucre dans le sang chez les patients adultes (âgés de 18 ans ou plus)
atteints de diabète de type 2. Il peut également aider à prévenir l'insuffisance cardiaque.
Steglatro peut être utilisé seul ou avec d'autres médicaments diminuant le taux de sucre dans le
sang.
Vous devez poursuivre votre rég
ime alimentaire et continuer à faire de l’exercice physique
pendant votre traitement par Steglatro.
Comment fonctionne Steglatro
L’ertugliflozine agit en bloquant la protéine SGLT2
présente dans vos reins. Ceci entraîne une
élimination du sucre présent dans votre sang par vos urines.
Qu'est-ce que le diabète de type 2
Le diabète de type 2 est une maladie au cours de laquelle votre organisme ne produit pas assez
d'insuline ou l'insuline produite par votre corps n'agit pas comme elle le devrait. Il se peut également
que votre organisme produise trop de sucre. Dans ce cas, le sucre (glucose) s'accumule dans le sang.
40
Cela peut conduire à des problèmes médicaux graves tels que maladie cardiaque, maladie rénale,
cécité et mauvaise circulation.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Steglatro
Ne prenez jamais Steglatro
si vous êtes allergique à l’ertugliflozine ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament mentionnés dans la rubrique 6.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant de prendre Steglatro si vous :
avez des problèmes rénaux ;
avez actuellement ou avez déjà eu par le passé une mycose du vagin ou du pénis ;
avez un diabète de type 1 ; Steglatro ne doit pas être utilisé pour traiter cette maladie ;
prenez d’autres médicaments
pour traiter le diabète ; certains médicaments peuvent augmenter
votre risque d’avoir un taux de sucre dans le sang trop faible
;
pouvez avoir un risque de déshydratation (par exemple, si vous prenez des médicaments qui
augmentent la production d’urine [diurétiques]
ou qui baissent votre pression artérielle ou si
vous êtes âgé(e) de plus de 65 ans). Renseignez-vous sur la façon de prévenir une
déshydratation.
présentez une perte de poids rapide, des nausées ou des vomissements, des maux de ventre, une
soif excessive, une respiration rapide et profonde, une confusion, une somnolence ou une
fatigue inhabituelles, une haleine ayant une odeur sucrée, un goût sucré ou métallique dans votre
bouc
he ou une modification de l’odeur de vos urines ou de votre transpiration, contactez
immédiatement un médecin ou l’hôpital le plus proche
; ces symptômes peuvent être le signe
d’une «
acidocétose diabétique »
un problème que vous pouvez rencontrer avec votre diabète
en raison d’une élévation des taux de «
corps cétoniques » dans vos urines ou votre sang, visible
par des tests ; le risque de développer une acidocétose diabétique peut être augmenté en cas de
jeûne prolongé, de consommation excessive d’alcoo
l, de déshydratation, de diminution soudaine
de la dose d’insuline, ou de besoin accru en insuline en raison d’une intervention chirurgicale
majeure ou d’une maladie grave.
Il est important de vérifier régulièrement vos pieds et de suivre tout autre conseil donné par votre
professionnel de santé concernant les soins de pieds.
Adressez-
vous immédiatement à votre médecin si vous développez des symptômes tels qu’une
douleur, une sensibilité, une rougeur ou une tuméfaction au niveau de vos parties génitales ou de la
zone qui s’étend de vos parties génitales à votre anus, accompagnés de fièvre ou d’une sensation
générale de malaise. Ces symptômes peuvent indiquer la survenue d’une infection rare mais grave ou
mettant même en jeu le pronostic vital des patients, appelée « fasciite nécrosante du périnée » ou
« gangrène de Fournier », qui détruit le tissu sous-
cutané. La gangrène de Fournier doit faire l’objet
d’un traitement immédiat.
l’insuline ou des
médicaments qui augmentent
la libération d’insuline par le pancréas, cela peut provoquer une baisse trop importante du taux de
sucre dans le sang (hypoglycémie). Votre médecin pourra réduire votre dose d’insuline ou de l’autre
médicament que vous prenez.
L
orsque ce médicament est utilisé en association avec
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
Glucose urinaire
En raison du mode d'action de ce médicament, le test de détection du sucre (glucose) dans vos urines
sera positif pendant votre traitement.
41
Enfants et adolescents
Les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans ne doivent pas prendre ce médicament.
L’efficacité
et la sécurité d’emploi de
ce médicament
n’ont pas été démontrées
chez les enfants et adolescents âgés
de moins de 18 ans.
Autres médicaments et Steglatro
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Il est particulièrement important de prévenir votre médecin :
si vous prenez des médicaments qui augmentent la production d’urine (diurétiques)
;
si vous prenez d’autres médicaments qui diminuent
le sucre présent dans le sang, tels que de
l’insuline ou des médicaments qui augmentent la libération d’insuline par le p
ancréas ;
Si l’un des cas ci
-dessus vous concerne (ou en cas de doute), parlez-en à votre médecin.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
On ignore si Steglatro peut avoir des effets nocifs pour
l’enfant à naître. Si vous êtes enceinte,
consultez votre médecin pour déterminer la meilleure façon de contrôler votre taux de sucre dans le
sang pendant vo
tre grossesse. N’utilisez pas Steglatro si vous êtes enceinte.
On ne sait pas si Steglatro passe dans le lait maternel. Demandez à votre médecin quelle est la
meilleure façon de nourrir votre bébé pendant que vous recevez Steglatro. N’utilisez pas
Steglatro si
vous allaitez.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Ce médicament n’a
pas
d’effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines. La prise de ce médicament
en association avec l’insul
ine ou des médicaments
augmentant le taux
d’insuline
libéré par le pancréas peut entraîner une baisse trop importante du taux
de sucre dans le sang (hypoglycémie), qui se manifeste par des symptômes tels que des tremblements,
une transpiration excessive et des troubles de la vue, et qui peut affecter votre capacité à conduire des
véhicules ou utiliser des machines. Ne conduisez pas de véhicules et n’utilisez pas d’outils ou de
machines si vous ressentez des vertiges après avoir pris Steglatro.
Steglatro contient du lactose
Steglatro contient du lactose (sucre présent dans le lait). Si votre médecin vous a informé(e) d'une
intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Steglatro contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Steglatro
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. En
cas de doute, vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien.
Quelle est la dose à prendre
La dose initiale de Steglatro est d’un comprimé de 5
mg une fois par jour. Votre médecin
décidera s’il faut augmenter ou non votre dose à 15
mg.
Votre médecin vous prescrira le dosage approprié. Ne modifiez pas votre dose à moins que
votre médecin ne vous l'ait demandé.
42
Comment prendre ce médicament
Avalez le comprimé ; si vous avez des difficultés à avaler, le comprimé peut être coupé ou
écrasé.
Prenez un comprimé chaque matin. Essayez de le prendre à la même heure. Cela vous aidera à
vous rappeler de le prendre.
Vous pouvez prendre votre comprimé avec ou sans nourriture.
Vous devez poursuivre votre régime alimentaire et continuer à faire de l’exercice physique
pendant votre traitement par Steglatro.
Si vous avez pris plus de Steglatro que vous n’auriez dû
Si vous avez pris trop de Steglatro, consultez un médecin ou un pharmacien immédiatement.
Si vous oubliez de prendre Steglatro
Si vous oubliez de prendre une dose, prenez-la dès que vous vous en rendez compte. Si vous ne vous
en rendez compte qu'au moment de prendre la dose suivante, sautez la dose omise et reprenez votre
schéma habituel d'administration.
Ne prenez pas de dose double (deux doses le même jour) pour compenser la dose que vous avez oublié
de prendre.
Si vous arrêtez de prendre Steglatro
N’arrêtez pas de prendre ce médicament sans en parler à votre médecin.
Votre taux de sucre dans le
sang pourra augmenter si vous arrêtez votre traitement.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Contactez immédiatement un médecin ou l’hôpital le plus proche si vous ressentez l’un des effets
indésirables graves suivants :
Acidocétose diabétique (rare, pouvant affecter jusqu’à 1
personne sur 1 000)
Voici les signes d’une acidocétose diabétique (voir aussi rubrique «
Avertissements et précautions ») :
augmentation des taux de « corps cétoniques » dans vos urines ou votre sang
perte de poids rapide
nausées ou vomissements
mal au ventre
soif excessive
respiration rapide et profonde
confusion
somnolence ou fatigue inhabituelles
odeur sucrée de l’haleine, goût sucré ou métallique dans la bouche ou modification de l’odeur des
urines ou de la transpiration
Ceci peut survenir indépendamment du taux de glucose dans le sang. Votre médecin peut décider
d’arrêter votre traitement par St
eglatro de façon temporaire ou définitive.
Fasciite nécrosante du périnée ou gangrène de Fournier (fréquence indéterminée, ne peut être
estimée sur la base des données disponibles)
Une grave infection des tissus mous des parties génitales ou de la zone
qui s’étend des parties génitales
à l’anus
(voir rubrique « Avertissements et précautions » pour les symptômes).
43
Si vous présentez l’un des effets indésirables ci
-dessus,
l’hôpital le plus proche.
contactez immédiatement un médecin ou
Contactez un médecin dès que possible si vous présentez les effets indésirables suivants :
Infection des voies urinaires (très fréquent, pouvant affecter plus d'1 personne sur 10)
Les signes d'une infection des voies urinaires sont :
sensation de brûlure lors de l
’émission
des urines,
urines qui semblent troubles,
douleur dans le bassin ou au milieu du dos (lorsque les reins sont infectés).
Bien que peu fréquent, si vous avez de la fièvre ou voyez du sang dans vos urines, informez-en
immédiatement votre médecin.
Déshydratation (perte d'une quantité trop importante d’eau dans l’organisme
; fréquent, pouvant
affecter jusqu’à 1
personne sur 10)
Les symptômes de déshydratation incluent :
bouche sèche
sensations de tête
lever
évanouissement
qui tourne, d’étourdissement
ou de
faiblesse, en particulier au moment de se
Vous êtes plus susceptible d’être déshydraté(e) si vous
:
avez des problèmes rénaux
prenez des médicaments qui augmentent votre
production d’urine (diurétiques)
ou qui baissent la
pression artérielle
êtes âgé(e) de 65 ans ou plus
Baisse trop importante du taux de sucre dans le sang (hypoglycémie ; fréquent)
Votre médecin vous indiquera comment traiter l'hypoglycémie et comment réagir si vous présentez l'un
des signes ou symptômes ci-dessous. Votre médecin
pourra réduire la dose d’insuline ou de l’autre
médicament que vous prenez pour traiter le diabète.
Les signes et symptômes d’hypoglycémie peuvent inclure
:
maux de tête
somnolence
irritabilité
sensation de faim
étourdissements
confusion
sueurs
sensation de nervosité
faiblesse
rythme cardiaque rapide
Si vous présentez l’un des effets indésirables ci
-dessus, contactez votre médecin dès que possible.
Autres effets indésirables possibles lors de la prise de Steglatro :
Très fréquent
mycose vaginale (candidose)
Fréquent
mycose du pénis
modifications des mictions, y compris besoin urgent d’uriner plus fréquemment, urines plus
abondantes, besoin d'uriner la nuit
soif
44
démangeaisons vaginales
modifications des résultats de tests sanguins mesurant le
taux d’urée dans votre s
ang
modifications des résultats de tests sanguins mesurant le taux de cholestérol total et de mauvais
cholestérol (appelé cholestérol LDL, un type de graisse présent dans votre sang)
modifications des résultats de tests sanguins mesurant la quantité de globules rouges dans votre
sang (appelée hémoglobine)
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1
personne sur 100)
modifications des résultats de tests sanguins en lien avec la fonction rénale (tel que « créatinine »)
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou
votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Steglatro
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette et la boîte après
« EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
N’utilisez pas ce médicament si l’emballage est endommagé ou si vous remarquez des signes visibles
de détérioration.
ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-
l’égout ni avec les
Contenu de l’emballage et autres informations
La substance active est l’ertugliflozine.
o
Chaque comprimé pelliculé de Steglatro 5 mg contient 5 mg
d’ertugliflozine (sous forme
d’ertugliflozine
-acide L-pyroglutamique).
o
Chaque comprimé pelliculé de Steglatro 15 mg contient 15 mg
d’ertugliflozine (sous
forme d’ertugliflozine
-acide L-pyroglutamique).
Les autres composants sont :
o
Noyau du comprimé : cellulose microcristalline (E460), lactose monohydraté (voir
rubrique 2), carboxyméthylamidon sodique (type A), stéarate de magnésium (E470b).
Pelliculage : hypromellose 2910/6 (E464), lactose monohydraté (voir rubrique 2),
o
macrogol 3350 (E1521), triacétine (E1518), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge
(E172).
Ce que contient Steglatro
Comment se présente Steglatro et contenu de l’emballage extérieur
Steglatro 5 mg, comprimés pelliculés (comprimé) se présente sous la forme de comprimés
face et lisses sur l’autre face.
pelliculés roses, triangulaires, mesurant 6,4 x 6,6 mm, portant la mention « 701 » gravée sur une
Steglatro 15 mg, comprimés pelliculés (comprimé) se présente sous la forme de comprimés
pelliculés rouges, triangulaires, mesurant 9,0 x 9,4 mm, portant la mention « 702 » gravée sur
une face et lisses sur l’autre face.
45
Steglatro est conditionné sous plaquettes en Alu/PVC/PA/Alu. Boîtes de 14, 28, 30, 84, 90 et
98 comprimés pelliculés sous plaquettes non prédécoupées et boîtes de 30 x 1 comprimés pelliculés
sous plaquettes prédécoupées unitaires.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
Merck Sharp & Dohme B.V.
Waarderweg 39
2031 BN Haarlem
Pays-Bas
Fabricant
Schering-Plough Labo NV
Industriepark 30
2220 Heist-op-den-Berg
Belgique
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant
local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
:
België/Belgique/Belgien
MSD Belgium
Tél/Tel: +32(0)27766211
dpoc_belux@merck.com
Lietuva
UAB Merck Sharp & Dohme
Tel: + 370 5 2780247
msd_lietuva@merck.com
Luxembourg/Luxemburg
MSD Belgium
Tél/Tel: +32(0)27766211
dpoc_belux@merck.com
Magyarország
MSD Pharma Hungary Kft.
Tel.: + 36 1 888-5300
hungary_msd@merck.com
Malta
Merck Sharp and Dohme Cyprus Limited
Tel: 8007 4433 (+356 99917558)
malta_info@merck.com
Nederland
Merck Sharp & Dohme B.V.
Tel: 0800 9999000 (+31 23 5153153)
medicalinfo.nl@merck.com
Norge
MSD (Norge) AS
Tlf: + 47 32 20 73 00
msdnorge@msd.no
Österreich
Merck Sharp & Dohme Ges.m.b.H.
Tel: +43 (0) 1 26 044
msd-medizin@merck.com
Polska
MSD Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 549 51 00
msdpolska@merck.com
България
Мерк Шарп и Доум България ЕООД
Teл.: +
359 2 819 3737
info-msdbg@merck.com
Česká republika
Merck Sharp & Dohme s.r.o.
Tel.: +420 233 010 111
dpoc_czechslovak@merck.com
Danmark
MSD Danmark ApS
Tlf: + 45 4482 4000
dkmail@merck.com
Deutschland
MSD Sharp & Dohme GmbH
Tel: 0800 673 673 673 (+49 (0) 89 4561 0)
e-mail@msd.de
Eesti
Merck Sharp & Dohme OÜ
Tel: + 372 6144 200
msdeesti@merck.com
Ελλάδα
MSD
Α.Φ.Β.Ε.Ε.
Τηλ: +
30 210 98 97 300
dpoc_greece@merck.com
España
Merck Sharp & Dohme de España, S.A.
Tel: +34 91 321 06 00
msd_info@merck.com
46
France
MSD France
Tél: + 33 (0) 1 80 46 40 40
Portugal
Merck Sharp & Dohme, Lda
Tel: + 351 21 4465700
inform_pt@merck.com
România
Merck Sharp & Dohme Romania S.R.L.
Tel: +40 21 529 29 00
msdromania@merck.com
Hrvatska
Merck Sharp & Dohme d.o.o.
Tel: + 385 1 6611 333
croatia_info@merck.com
Ireland
Merck Sharp & Dohme Ireland (Human Health)
Limited
Tel: +353 (0)1 2998700
medinfo_ireland@merck.com
Ísland
Vistor hf.
Sími: + 354 535 7000
Slovenija
Merck Sharp & Dohme, inovativna zdravila
d.o.o.
Tel: + 386 1 5204201
msd_slovenia@merck.com
Slovenská republika
Merck Sharp & Dohme, s.r.o.
Tel: + 421 (2) 58282010
dpoc_czechslovak@merck.com
Suomi/Finland
MSD Finland Oy
Puh/Tel: + 358 (0)9 804650
info@msd.fi
Sverige
Merck Sharp & Dohme (Sweden) AB
Tfn: + 46 (0)77 570 04 88
medicinskinfo@merck.com
Italia
MSD Italia S.r.l.
Tel: +39 06 361911
medicalinformation.it@merck.com
Κύπρος
Merck Sharp & Dohme Cyprus Limited
Τηλ
: 800 00 673
+357 22866700
cyprus
_
info
@
merck
.
com
Latvija
SIA Merck Sharp & Dohme Latvija
Tel: + 371 67 364224
msd_lv@merck.com
United Kingdom (Northern Ireland)
Merck Sharp & Dohme Ireland (Human Health)
Limited
Tel: + 353 (0)1 2998700
medinfoNI@msd.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments :
http://www.ema.europa.eu.
47

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Steglatro 5 mg, comprimés pelliculés
Steglatro 15 mg, comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Steglatro 5 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient 5 mg d'ertugliflozine (sous forme d'ertugliflozine-acide
L-pyroglutamique).
Excipient(s) à effet notoire
Chaque comprimé contient 28 mg de lactose (sous forme de lactose monohydraté).
Steglatro 15 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient 15 mg d'ertugliflozine (sous forme d'ertugliflozine-acide
L-pyroglutamique).
Excipient(s) à effet notoire
Chaque comprimé contient 85 mg de lactose (sous forme de lactose monohydraté).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé (comprimé).
Steglatro 5 mg, comprimés pelliculés
Comprimés pelliculés roses, triangulaires, mesurant 6,4 x 6,6 mm, portant la mention « 701 » gravée
sur une face et lisses sur l'autre face.
Steglatro 15 mg, comprimés pelliculés
Comprimés pelliculés rouges, triangulaires, mesurant 9,0 x 9,4 mm, portant la mention « 702 » gravée
sur une face et lisses sur l'autre face.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Steglatro est indiqué dans le traitement des adultes avec un diabète de type 2 insuffisamment contrôlé,
en complément du régime alimentaire et de l'exercice physique :
en monothérapie lorsque la metformine est considérée comme inappropriée en raison d'une
intolérance ou d'une contre-indication.
en association à d'autres médicaments pour le traitement du diabète.
Pour les résultats des études se rapportant aux associations de traitements, aux effets sur le contrôle de
la glycémie, aux événements cardiovasculaires et aux populations étudiées, voir rubriques 4.4, 4.5 et
5.1.
Posologie
La dose initiale recommandée est de 5 mg d'ertugliflozine une fois par jour. Chez les patients tolérant
la dose de 5 mg d'ertugliflozine une fois par jour, celle-ci peut être augmentée à 15 mg une fois par
jour si le contrôle glycémique est insuffisant.
Lorsque l'ertugliflozine est utilisée en association avec l'insuline ou un sécrétagogue d'insuline, une
dose plus faible d'insuline ou du sécrétagogue d'insuline peut être requise pour réduire le risque
d'hypoglycémie (voir rubriques 4.4, 4.5 et 4.8).
Chez les patients présentant une déplétion volémique, il est recommandé de corriger cet état avant
d'instaurer le traitement par l'ertugliflozine (voir rubrique 4.4).
En cas d'oubli d'une dose, le patient doit prendre cette dose dès qu'il s'en rend compte. Les patients ne
doivent pas prendre une double dose de Steglatro le même jour.
Populations particulières
Insuffisance rénale
Il est recommandé d'évaluer la fonction rénale avant de débuter le traitement par Steglatro et de le
faire régulièrement par la suite (voir rubrique 4.4).
L'initiation de ce médicament n'est pas recommandée chez les patients ayant un débit de filtration
glomérulaire estimé (DFGe) < 45 mL/min/1,73 m2 ou une ClCr < 45 mL/min (voir rubrique 4.4).
Chez les patients avec un DFGe 45 et < 60 mL/min/1,73 m2, Steglatro doit être initié à 5 mg et
augmenté à 15 mg si nécessaire pour le contrôle glycémique.
L'efficacité glycémique de l'ertuglifozine étant réduite chez les patients atteints d'insuffisance rénale
modérée et probablement absente chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère, si un contrôle
glycémique supplémentaire est nécessaire, l'ajout d'autres agents anti hyperglycémiants doit être
envisagé (voir rubrique 4.4).
Le traitement par Steglatro doit être interrompu si le DFGe reste de façon persistante
< 30 mL/min/1,73 m2 ou si la ClCr reste de façon persistante < 30 mL/min.
Steglatro ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ou terminale
(IRT) ou sous dialyse, car il n'existe pas de données cliniques pour appuyer l'efficacité chez ces patients.
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation de la dose d'ertugliflozine n'est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance
hépatique légère ou modérée. L'ertugliflozine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une
insuffisance hépatique sévère et son utilisation n'est pas recommandée chez ces patients (voir
rubrique 5.2).
Sujets âgés ( 65 ans)
Aucune adaptation de la dose d'ertugliflozine n'est recommandée en fonction de l'âge. La fonction
rénale et le risque de déplétion volémique doivent être pris en considération (voir rubriques 4.4 et 4.8).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de l'ertugliflozine chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été
établies. Aucune donnée n'est disponible.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Générales
Steglatro ne doit pas être utilisé chez les patients diabétiques de type 1.
Hypotension/Déplétion volémique
L'ertugliflozine induit une diurèse osmotique qui peut réduire le volume intravasculaire. Par
conséquent, une hypotension symptomatique peut se produire après l'initiation de Steglatro (voir
rubrique 4.8), en particulier chez les patients présentant une altération de la fonction rénale (DFGe
< 60 mL/min/1,73 m2 ou ClCr < 60 mL/min), les patients âgés ( 65 ans), les patients sous diurétiques
ou les patients sous traitement antihypertenseur ayant des antécédents d'hypotension. Avant d'initier le
traitement par Steglatro, le statut volémique doit être évalué et corrigé si nécessaire. Surveiller
l'apparition de signes et symptômes après l'initiation du traitement.
En raison de son mécanisme d'action, l'ertugliflozine induit une diurèse osmotique, augmente le taux
de créatinine sérique et réduit le DFGe. Les augmentations de la créatinine sérique et les diminutions
du DFGe ont été plus importantes chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (voir
rubrique 4.8).
En cas d'affection intercurrente pouvant entraîner une perte hydrique (par exemple, maladie gastro-
intestinale), une surveillance attentive de la volémie (par exemple, examen clinique, mesures de la
pression artérielle, bilans biologiques incluant l'hématocrite) et du bilan électrolytique est
recommandée chez les patients recevant de l'ertugliflozine. Une interruption temporaire du traitement
par l'ertugliflozine doit être envisagée jusqu'à correction de la perte hydrique.
Acidocétose diabétique
De rares cas d'acidocétose diabétique, dont des cas mettant en jeu le pronostic vital ou d'issue fatale,
ont été rapportés dans les essais cliniques et après la commercialisation chez des patients traités par
des inhibiteurs du cotransporteur de sodium-glucose de type 2 (SGLT2), incluant l'ertugliflozine.
Dans un certain nombre de cas, le tableau clinique était atypique, avec seulement une élévation
modérée de la glycémie, en dessous de 14 mmol/L (250 mg/dL). On ne sait pas si l'acidocétose
diabétique est plus susceptible de survenir avec des doses plus élevées d'ertugliflozine.
Le risque d'acidocétose diabétique doit être envisagé en cas de survenue de symptômes non
spécifiques tels que : nausées, vomissements, anorexie, douleurs abdominales, soif intense, difficulté à
respirer, confusion, fatigue inhabituelle ou somnolence. Si ces symptômes apparaissent, il faut
immédiatement rechercher une acidocétose chez ces patients, indépendamment du niveau de la
glycémie.
En cas de suspicion ou de diagnostic d'acidocétose diabétique, le traitement par l'ertugliflozine doit
être immédiatement arrêté.
Le traitement doit être interrompu chez les patients qui sont hospitalisés pour des interventions
chirurgicales lourdes ou des pathologies médicales aiguës graves. La surveillance des corps cétoniques
est recommandée chez ces patients. Le contrôle de la cétonémie (taux de cétone dans le sang) est
préféré à la cétonurie (taux de cétone dans l'urine). Le traitement par l'ertugliflozine ne peut être repris
que quand les taux de corps cétoniques sont normaux et après une stabilisation de l'état du patient.
Les patients qui peuvent être à risque accru d'acidocétose diabétique incluent les patients avec une
faible réserve de cellules bêta fonctionnelles (par ex. les patients atteints de diabète de type 2 avec un
taux bas de peptides C, les adultes atteints de diabète auto-immun latent (LADA) ou les patients avec
un antécédent de pancréatite), les patients dont les états conduisent à une absorption alimentaire
réduite ou à une déshydratation sévère, les patients chez qui les doses d'insuline sont réduites et les
patients ayant des besoins accrus en insuline en raison d'une affection médicale aiguë, d'une
intervention chirurgicale ou d'une consommation excessive d'alcool. Les inhibiteurs du SGLT2
doivent être utilisés avec prudence chez ces patients.
La reprise d'un traitement par inhibiteur du SGLT2 chez des patients avec un antécédent d'acidocétose
diabétique sous traitement par inhibiteur du SGLT2 n'est pas recommandée, sauf si un autre facteur
déclenchant est clairement identifié et corrigé.
La sécurité et l'efficacité de l'ertugliflozine chez les patients présentant un diabète de type 1 n'ont pas
été établies et l'ertugliflozine ne doit pas être utilisée chez les patients présentant un diabète de type 1.
Des données limitées provenant d'essais cliniques suggèrent que l'acidocétose diabétique apparait
fréquemment quand les patients avec un diabète de type 1 sont traités par inhibiteurs du SGLT2.
Amputations des membres inférieurs
Dans une étude sur les effets cardiovasculaires à long terme VERTIS CV (eValuation of
ERTugliflozin effIcacy and Safety, CardioVascular), une étude chez des patients atteints de diabète de
type 2 et d'une maladie cardiovasculaire liée à l'athérosclérose établie, des amputations non
traumatiques des membres inférieurs (principalement de l'orteil) ont été rapportées avec une incidence
de 2,0 % (0,57 sujets avec l'événement pour 100 patients-années), 2,1 % (0,60 sujets avec l'événement
pour 100 patients-années) et 1,6 % (0,47 sujets avec l'événement pour 100 patients-années) pour les
groupes ertugliflozine 5 mg, ertugliflozine 15 mg et placebo. Les taux d'événements d'amputations des
membres inférieurs étaient de 0,75 et 0,96 versus 0,74 événements pour 100 patients-années pour
l'ertugliflozine 5 mg et l'ertugliflozine 15 mg versus placebo, respectivement. Une augmentation des
cas d'amputation des membres inférieurs (principalement de l'orteil) a été observée dans des études
cliniques à long terme dans le diabète de type 2 avec des inhibiteurs du SGLT2. On ne sait pas s'il
s'agit d'un effet de classe. Il est important de conseiller les patients diabétiques sur les soins préventifs
courants du pied.
Insuffisance rénale
L'efficacité de l'ertugliflozine pour le contrôle glycémique dépend de la fonction rénale, et l'efficacité
glycémique est moindre chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée et probablement
absente chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.2).
Steglatro ne doit pas être initié chez les patients présentant un DFGe < 45 mL/min/1,73 m2 ou une
ClCr < 45 mL/min. Steglatro doit être arrêté si le DFGe reste de façon persistante
< 30 mL/min/1,73 m2 ou si la ClCr reste de façon persistante < 30 mL/min car son efficacité est
réduite.
Un suivi de la fonction rénale est recommandé comme suit :
-
Avant l'initiation de l'ertugliflozine, puis régulièrement au cours du traitement (voir
rubrique 4.2).
-
Plus fréquemment chez les patients présentant un DFGe < 60 mL/min/1,73 m2 ou une
ClCr < 60 mL/min.
Hypoglycémie liée à l'utilisation concomitante d'insuline ou de sécrétagogues d'insuline
L'ertugliflozine peut augmenter le risque d'hypoglycémie lorsqu'elle est utilisée en association avec
l'insuline et/ou un sécrétagogue d'insuline, qui sont connus pour induire une hypoglycémie (voir
rubrique 4.8). Ainsi, une dose plus faible d'insuline ou de sécrétagogue d'insuline peut être nécessaire
Mycoses génitales
L'ertugliflozine augmente le risque de mycoses génitales. Dans les essais avec des inhibiteurs du
SGLT2, les patients ayant des antécédents de mycoses génitales et les hommes non circoncis étaient
plus susceptibles de développer des mycoses génitales (voir rubrique 4.8). Les patients doivent être
surveillés et traités de façon appropriée.
Infections des voies urinaires
L'excrétion urinaire du glucose peut être associée à un risque accru d'infections des voies urinaires
(voir rubrique 4.8). L'interruption temporaire d'ertugliflozine doit être envisagée lors d'un traitement
pour pyélonéphrite ou urosepsis.
Fasciite nécrosante du périnée (gangrène de Fournier)
Des cas de fasciite nécrosante du périnée (aussi appelée « gangrène de Fournier ») survenus après mise
sur le marché ont été rapportés chez des patients de sexe masculin et féminin prenant des inhibiteurs
du SGLT2. Cet événement rare mais grave et mettant potentiellement en jeu le pronostic vital des
patients nécessite une intervention chirurgicale et un traitement antibiotique en urgence.
Il convient de recommander aux patients de consulter un médecin s'ils développent des symptômes
tels qu'une douleur, une sensibilité, un érythème ou une tuméfaction au niveau de la zone génitale ou
périnéale, accompagnés de fièvre ou de malaises. Il convient de garder à l'esprit que la fasciite
nécrosante peut être précédée d'une infection urogénitale ou d'un abcès périnéal. En cas de suspicion
de gangrène de Fournier, le traitement par Steglatro doit être interrompu et un traitement rapide
(comprenant des antibiotiques et un débridement chirurgical) doit être instauré.
Patients âgés
Les patients âgés peuvent avoir un risque augmenté de déplétion volémique et d'insuffisance rénale.
Les patients de 65 ans et plus, traités par l'ertugliflozine, avaient une incidence plus élevée d'effets
indésirables liés à une déplétion volémique que les patients plus jeunes. Dans une étude sur les effets
cardiovasculaires à long terme VERTIS CV, la sécurité et l'efficacité étaient similaires pour les
patients âgés de 65 ans et plus par rapport aux patients de moins de 65 ans (voir rubriques 4.2 et 4.8).
Insuffisance cardiaque
L'ertugliflozine n'a fait l'objet d'aucune étude clinique chez les patients de classe IV selon la
classification de la New York Heart Association (NYHA).
Analyses d'urine
En raison du mécanisme d'action de l'ertugliflozine, les tests de détection du glucose dans les urines
seront positifs chez les patients prenant Steglatro. D'autres méthodes doivent être utilisées pour
surveiller le contrôle glycémique.
Interférence avec le dosage du 1,5-anhydroglucitol (1,5-AG)
Le suivi du contrôle glycémique au moyen du dosage du 1,5-AG n'est pas recommandé car les taux de
1,5-AG ne permettent pas une évaluation fiable du contrôle glycémique chez les patients traités par
des inhibiteurs du SGLT2. D'autres méthodes doivent être utilisées pour surveiller le contrôle
glycémique.
Lactose
Ce médicament contient du lactose monohydraté. Son utilisation est déconseillée chez les patients
présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption
du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
Interactions pharmacodynamiques
Diurétiques
Ce médicament peut majorer l'effet des diurétiques et peut augmenter le risque de déshydratation et
d'hypotension (voir rubrique 4.4).
Insuline et sécrétagogues d'insuline
L'insuline et les sécrétagogues d'insuline, comme les sulfamides hypoglycémiants, peuvent induire
une hypoglycémie. L'ertugliflozine peut augmenter le risque d'hypoglycémie lorsqu'elle est utilisée
en association avec l'insuline et/ou des sécrétagogues d'insuline. Ainsi, une dose plus faible d'insuline
ou de sécrétagogue d'insuline peut être nécessaire pour réduire le risque d'hypoglycémie lorsque ces
médicaments sont utilisés en association avec l'ertugliflozine (voir rubriques 4.2, 4.4 et 4.8).
Interactions pharmacocinétiques
Effets d'autres médicaments sur la pharmacocinétique de l'ertugliflozine
Le métabolisme par l'UGT1A9 et l'UGT2B7 est le principal mécanisme de clairance de
l'ertugliflozine.
Des études d'interactions menées chez des sujets sains selon un schéma à dose unique suggèrent que la
pharmacocinétique de l'ertugliflozine n'est pas modifiée par la sitagliptine, la metformine, le
glimépiride ou la simvastatine.
L'administration de rifampicine (inducteur de l'UGT et du CYP) à doses multiples diminue l'ASC et
la Cmax de l'ertugliflozine respectivement de 39 % et 15 %. Cette baisse de l'exposition n'est pas
considérée comme cliniquement pertinente et par conséquent aucune adaptation posologique n'est
recommandée. Aucun effet cliniquement pertinent n'est attendu lors de l'utilisation avec d'autres
inducteurs (par ex. carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital).
L'impact des inhibiteurs de l'UGT sur la pharmacocinétique de l'ertugliflozine n'a pas été étudié
cliniquement, toutefois l'augmentation potentielle de l'exposition à l'ertugliflozine due à l'inhibition de
l'UGT n'est pas considérée comme cliniquement pertinente.
Effets de l'ertugliflozine sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
Les études d'interactions menées chez des sujets sains volontaires suggèrent que l'ertugliflozine n'a
pas d'effet cliniquement pertinent sur la pharmacocinétique de la sitagliptine, de la metformine et du
glimépiride.
L'administration concomitante de simvastatine et d'ertugliflozine a entraîné des augmentations
respectives de 24% et 19% de l'ASC et de la Cmax de la simvastatine, et de 30% et 16% de l'ASC et de
la Cmax de la simvastatine acide. Le mécanisme de ces faibles augmentations de la simvastatine et de la
simvastatine acide n'est pas connu et n'est pas causé par l'inhibition de l'OATP par l'ertugliflozine. Ces
augmentations ne sont pas considérées cliniquement significatives.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données relatives à l'utilisation de l'ertugliflozine chez les femmes enceintes sont limitées. Sur la
base des résultats d'études chez l'animal, l'ertugliflozine peut affecter le développement et la
maturation du système rénal (voir rubrique 5.3). Par conséquent, Steglatro ne doit pas être utilisé
pendant la grossesse.
Allaitement
Aucune donnée n'est disponible concernant la présence d'ertugliflozine dans le lait maternel et ses
effets sur le nourrisson allaité ou sur la lactation. L'ertugliflozine est présente dans le lait des rates
Fertilité
L'effet de l'ertugliflozine sur la fertilité n'a pas été étudié chez les humains. Aucun effet sur la fertilité
n'a été observé lors des études chez l'animal (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'ertugliflozine n'a pas d'effet ou qu'un effet négligeable, sur l'aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines. Les patients doivent être avertis du risque d'hypoglycémie en cas d'utilisation
conjointe de Steglatro avec l'insuline ou un sécrétagogue d'insuline et du risque accru d'effets
indésirables liés à la déplétion volémique, tels que des vertiges posturaux (voir rubriques 4.2, 4.4 et
4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
La sécurité et la tolérance de l'ertugliflozine ont été évaluées dans 7 études contrôlées contre placebo
ou comparateur actif chez un total de 3 409 patients atteints de diabète de type 2 traités par
ertugliflozine 5 mg ou 15 mg. De plus, la sécurité et la tolérance de l'ertugliflozine chez des patients
atteints de diabète de type 2 et d'une maladie cardiovasculaire liée à l'athérosclérose établie ont été
évaluées dans VERTIS CV (voir rubrique 5.1) chez un total de 5 493 patients traités par ertugliflozine
5 mg ou 15 mg et une durée moyenne d'exposition de 2,9 ans.
Ensemble des essais contrôlés versus placebo évaluant Steglatro 5 mg et 15 mg
L'évaluation de la tolérance a été principalement réalisée à partir d'un ensemble de trois essais de
26 semaines contrôlés versus placebo. L'ertugliflozine a été utilisée en monothérapie dans l'un des
essais et en rajout dans les deux autres (voir rubrique 5.1). Ces données reflètent l'exposition de
1 029 patients à l'ertugliflozine sur une durée moyenne d'approximativement 25 semaines. Les
patients ont reçu l'ertugliflozine 5 mg (N = 519) ou 15 mg (N = 510) ou un placebo (N = 515) une fois
par jour.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans le cadre du programme clinique étaient les
mycoses vulvovaginales et d'autres mycoses génitales de la femme. Une acidocétose diabétique grave
est survenue dans de rares cas. Voir le paragraphe « Description de certains effets indésirables » pour
les fréquences de survenue et se reporter à la rubrique 4.4.
Liste des effets indésirables présentée sous forme de tableau
Les effets indésirables répertoriés ci-dessous sont classés par fréquence et par classe de systèmes
d'organes (SOC). Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100 à
< 1/10), peu fréquent ( 1/1 000 à < 1/100), rare ( 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000),
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 1 : Effets indésirables issus d'essais cliniques contrôlés contre placebo et comparateur
actif et de l'expérience post-commercialisation
Classe de système d'organes
Effet indésirable
Fréquence
Infections et infestations
Très fréquent
Mycose vulvovaginale et autres mycoses génitales de
la femme*,
Infections des voies urinaires
Effet indésirable
Fréquence
Fréquent
Balanite à Candida et autres mycoses génitales de
l'homme*,
Fréquence indéterminée
Fasciite nécrosante du périnée (gangrène de Fournier)*
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent
Hypoglycémie*,
Rare
Acidocétose diabétique*,
Affections vasculaires
Fréquent
Déplétion volémique*,
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent
Augmentation des mictions
Peu fréquent
Dysurie, augmentation de la créatininémie / diminution
du taux de filtration glomérulaire
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquent
Prurit vulvovaginal
Troubles généraux et anomalies au site d'
administration
Fréquent
Soif§
Investigations
Fréquent
Lipides sériques modifiés¶, hémoglobine augmentée**,
urée sanguine augmentée¶¶
* Voir rubrique 4.4.
Voir les sous-rubriques ci-après pour plus d'informations.
Incluant : pollakiurie, impériosité mictionnelle, polyurie, volume urinaire augmenté et nycturie.
§
Incluant : soif et polydipsie.

Les variations moyennes en pourcentage par rapport à la valeur initiale pour l'ertugliflozine 5 mg et 15 mg versus
placebo étaient respectivement : LDL-C 5,8 % et 8,4 % versus 3,2 % ; cholestérol total 2,8 % et 5,7 % versus 1,1 % ;
toutefois, elles étaient de 6,2 % et 7,6 % versus 1,9 % pour le HDL-C. Pour les triglycérides, les variations médianes en
pourcentage par rapport à la valeur initiale pour l'ertugliflozine 5 mg et 15 mg versus placebo étaient respectivement de -
3,9 % et -1,7 % versus 4,5 %.
**
La proportion de sujets ayant au moins une augmentation de l'hémoglobine > 2,0 g/dL était plus élevée dans les groupes
ertugliflozine 5 mg et 15 mg (4,7 % et 4,1 %, respectivement) par rapport au groupe placebo (0,6 %).
¶¶
La proportion de sujets présentant une augmentation d'urée sanguine 50 % et une valeur > LSN (limite supérieure à la
normale) était numériquement plus élevée dans le groupe ertugliflozine 5 mg et plus élevée dans le groupe 15 mg (7,9 %
et 9,8 %, respectivement) par rapport au groupe placebo (5,1 %).
Description de certains effets indésirables
Déplétion volémique
L'ertugliflozine induit une diurèse osmotique, qui peut réduire le volume intravasculaire et entraîner
des effets indésirables liés à la déplétion volémique. Dans l'ensemble des études contrôlées versus
placebo, l'incidence de survenue des événements indésirables liés à une déplétion volémique
(déshydratation, étourdissements posturaux, pré-syncope, syncope, hypotension et hypotension
orthostatique) était faible (< 2%) et n'était pas particulièrement différente entre les groupes
ertugliflozine et placebo. Dans les analyses en sous-groupe de l'ensemble plus vaste des études de
Phase 3, l'incidence de survenue des déplétions volémiques était plus élevée chez les patients ayant un
DFGe < 60 mL/min/1,73 m2, les patients âgés de 65 ans et les patients sous diurétiques du groupe
ertugliflozine que dans le groupe comparateur (voir rubriques 4.2 et 4.4). Chez les patients ayant un
DFGe < 60 mL/min/1,73 m2, l'incidence était de 5,1 %, 2,6 % et 0,5 % respectivement pour
l'ertugliflozine 5 mg, l'ertugliflozine 15 mg et le comparateur ; chez les patients ayant un DFGe entre
45 et < 60 mL/min/1,73 m2, elle était respectivement de 6,4 %, 3,7 % et 0 %.
Hypoglycémie
Dans le groupe des études contrôlées versus placebo, l'incidence des hypoglycémies documentées a été
augmentée pour l'ertugliflozine 5 mg et 15 mg (5,0 % et 4,5 %) par rapport au placebo (2,9 %). Dans
Lorsque l'ertugliflozine était rajoutée à la metformine et comparée à un sulfamide hypoglycémiant,
l'incidence des hypoglycémies était plus élevée avec le sulfamide hypoglycémiant (27 %) qu'avec
l'ertugliflozine (5,6 % et 8,2 % pour l'ertugliflozine 5 mg et 15 mg, respectivement).
Dans les sous-études de VERTIS CV, lorsque l'ertugliflozine était ajoutée à l'insuline avec ou sans
metformine, les incidences d'hypoglycémie documentée étaient de 39,4 %, 38,9 % et 37,5 %
respectivement pour l'ertugliflozine 5 mg, l'ertugliflozine 15 mg et le placebo. Lorsque l'ertugliflozine
était ajoutée à un sulfamide hypoglycémiant, les incidences d'hypoglycémie étaient de 7,3 %, 9,3 % et
4,2 % respectivement pour l'ertugliflozine 5 mg, l'ertugliflozine 15 mg et le placebo. Lorsque
l'ertugliflozine était ajoutée à la metformine et à un sulfamide hypoglycémiant, les incidences
d'hypoglycémie étaient de 20,0 %, 26,5 % et 14,5 % respectivement pour l'ertugliflozine 5 mg,
l'ertugliflozine 15 mg et le placebo.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée recevant de l'insuline, un sulfamide
hypoglycémiant ou du méglitinide en traitement de fond, les taux d'hypoglycémies documentées
étaient de 36 %, 27 % et 36 % respectivement pour l'ertugliflozine 5 mg, l'ertugliflozine 15 mg et le
placebo (voir rubriques 4.2, 4.4 et 4.5).
Acidocétose diabétique
Dans VERTIS CV, une acidocétose a été identifiée chez 19 (0,3%) patients traités par ertugliflozine et
chez 2 (0,1 %) patients traités par placebo. Dans 7 autres essais cliniques de phase 3 du programme de
développement de l'ertugliflozine, une acidocétose a été identifiée chez 3 patients (0,1 %) traités par
l'ertugliflozine et 0,0 % des patients traités par le comparateur (voir rubrique 4.4).
Augmentation de la créatinine sérique/Diminution du débit de filtration glomérulaire et événements
liés au système rénal
Les augmentations du taux moyen de créatinine et les diminutions du DFGe moyen observées en
début de traitement chez les patients recevant l'ertugliflozine étaient généralement transitoires en cas
de poursuite du traitement. Les patients avec une insuffisance rénale modérée à l'inclusion
présentaient des variations moyennes plus importantes sans retour aux valeurs initiales à la
semaine 26 ; ces variations étaient réversibles après l'arrêt du traitement.
Dans VERTIS CV, le traitement par l'ertugliflozine a été associé à une diminution initiale du DFGe
moyen (à la semaine 6 : -2,7, -3,8 et -0,4 mL/min/1,73 m2 dans les groupes ertugliflozine 5 mg,
ertugliflozine 15 mg et placebo, respectivement) suivie d'un retour aux valeurs initiales. Jusqu'à la
semaine 260, la poursuite du traitement par l'ertugliflozine a été associée à une diminution plus lente
du DFGe par rapport au placebo.
Dans VERTIS CV, les incidences des effets indésirables d'origine rénale (par exemple, lésion rénale
aiguë, insuffisance rénale, insuffisance rénale aiguë fonctionnelle) étaient de 4,2 %, 4,3 % et 4,7 %
chez les patients traités respectivement par ertugliflozine 5 mg, ertugliflozine 15 mg et placebo dans la
population globale, et étaient de 9,7 %, 10,0 % et 10,2 % chez les patients traités respectivement par
ertugliflozine 5 mg, ertugliflozine 15 mg et placebo pour les patients avec un DFGe de 30 à moins de
60 mL/min/1,73 m2.
Mycoses génitales
Dans l'ensemble des trois essais cliniques contrôlés versus placebo, les mycoses génitales de la femme
(par ex. candidose génitale, infection fongique génitale, infection vaginale, vulvite, candidose vulvo-
vaginale, mycose vulvo-vaginale, vulvo-vaginite) sont survenues chez respectivement 9,1 %, 12 % et
Dans le même ensemble, les mycoses génitales chez l'homme (par ex. balanite à Candida,
balanoposthite, infection génitale, infection fongique génitale) étaient de 3,7 %, 4,2 %, et 0,4 %
respectivement chez les patients traités par l'ertugliflozine 5 mg, l'ertugliflozine 15 mg et le placebo.
Les mycoses génitales de l'homme étaient plus fréquentes chez les individus non circoncis. Chez
l'homme, le traitement a été arrêté en raison d'une mycose génitale chez 0,2 % et 0 % des hommes
traités par l'ertugliflozine et le placebo, respectivement. Dans de rares cas, un phimosis a été rapporté
et une circoncision a parfois été effectuée (voir rubrique 4.4).
Infections des voies urinaires
Dans VERTIS CV, des infections des voies urinaires sont survenues chez 12,2 %, 12,0 % et 10,2 %
des patients traités par ertugliflozine 5 mg, ertugliflozine 15 mg et placebo, respectivement. Les
incidences des infections urinaires graves étaient de 0,9 %, 0,4 % et 0,8 % avec l'ertugliflozine 5 mg,
l'ertugliflozine 15 mg et le placebo, respectivement.
Dans 7 autres essais cliniques de phase 3 du programme de développement de l'ertugliflozine, les
incidences des infections des voies urinaires étaient de 4,0 % et 4,1 % pour les groupes ertugliflozine 5
mg et 15 mg et de 3,9 % pour le placebo. La plupart des événements étaient légers ou modérés, et
aucun cas grave n'a été déclaré.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
L'ertugliflozine n'a pas fait preuve de toxicité chez les sujets sains à des doses orales uniques allant
jusqu'à 300 mg et des doses multiples allant jusqu'à 100 mg par jour pendant 2 semaines. Aucun signe
ou symptôme aigu potentiel de surdosage n'a été identifié.
En cas de surdosage, les mesures habituelles seront mises en oeuvre (par exemple élimination du
produit non absorbé du tube digestif, instauration d'une surveillance clinique et mise en route d'un
traitement symptomatique) en fonction de l'état clinique du patient. L'élimination de l'ertugliflozine
par hémodialyse n'a pas été étudiée.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments utilisés dans le diabète, inhibiteurs des cotransporteurs
sodium-glucose de type 2 (SGLT2), code ATC : A10BK04.
Mécanisme d'action
Le SGLT2 est le principal transporteur chargé de la réabsorption du glucose du filtrat glomérulaire
vers la circulation. L'ertugliflozine est un inhibiteur puissant, sélectif et réversible du SGLT2. Par le
biais de l'inhibition du SGLT2, l'ertugliflozine réduit la réabsorption rénale du glucose filtré et
diminue le seuil rénal pour le glucose, augmentant ainsi l'excrétion urinaire du glucose.
Excrétion urinaire du glucose et volume d'urine
Des augmentations dose-dépendantes de la quantité de glucose excrétée dans l'urine ont été observées
chez les sujets sains et chez des patients atteints de diabète de type 2 suite à l'administration d'une
dose unique ou de doses multiples d'ertugliflozine. La modélisation dose-réponse indique que
l'ertugliflozine 5 mg et 15 mg entraîne une excrétion urinaire du glucose quasi-maximale chez les
patients diabétiques de type 2, atteignant respectivement 87 % et 96 % de l'inhibition maximale.
Efficacité et sécurité clinique
L'amélioration du contrôle glycémique et la réduction de la morbidité et de la mortalité
cardiovasculaires font partie intégrante du traitement du diabète de type 2.
L'ertugliflozine a été étudiée en monothérapie et en association avec la metformine, la sitagliptine, un
sulfamide hypoglycémiant, l'insuline (avec ou sans metformine), la metformine plus sitagliptine, la
metformine plus un sulfamide hypoglycémiant et comparée à un sulfamide hypoglycémiant
(glimépiride). L'ertugliflozine a également été étudiée chez des patients atteints de diabète de type 2 et
d'insuffisance rénale modérée.
L'efficacité glycémique et la tolérance d'ertugliflozine ont été étudiées dans 7 études cliniques de
Phase 3 multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo ou versus
comparateur actif, menées chez 4 863 patients diabétiques de type 2, y compris une étude chez
468 patients présentant une insuffisance rénale modérée. La distribution raciale était la suivante :
76,8 % de Blancs, 13,3 % d'Asiatiques, 5,0 % de Noirs et 4,8 % d'autres origines ethniques. Les
patients hispaniques ou latino-américains représentaient 24,2 % de la population. L'âge moyen des
patients était de 57,8 ans (intervalle allant de 21 ans à 87 ans) ; 25,8 % des patients étaient âgés de
65 ans et 4,5 % avaient 75 ans.
De plus, une étude sur les effets cardiovasculaires (VERTIS CV) a été menée. VERTIS CV a porté sur
8 246 patients atteints de diabète de type 2 et d'une maladie cardiovasculaire liée à l'athérosclérose
établie, dont 1 776 patients atteints d'insuffisance rénale modérée. VERTIS CV comprenait également
des sous-études pour évaluer l'efficacité glycémique et la sécurité de l'ertugliflozine ajoutée à d'autres
traitements de la glycémie.
Contrôle glycémique
En monothérapie
Au total, 461 patients diabétiques de type 2 dont la glycémie n'était pas contrôlée de façon adéquate
par un régime alimentaire et de l'exercice physique ont participé à un essai multicentrique, randomisé,
en double aveugle, contrôlé versus placebo, d'une durée de 26 semaines, visant à évaluer l'efficacité et
la tolérance d'ertugliflozine en monothérapie. Ces patients, qui ne recevaient aucun traitement anti-
hyperglycémiant de fond, ont été randomisés pour recevoir ertugliflozine 5 mg, ertugliflozine 15 mg
ou un placebo une fois par jour (voir Tableau 2).
monothérapie*

Steglatro 5 mg
Steglatro 15 mg
Placebo
HbA1c (%)
N = 156
N = 151
N = 153
Valeur initiale (moyenne)
8,2
8,4
8,1
Variation par rapport à la valeur initiale
-0,8
-1,0
0,2
(moyenne des MC)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
-1,0 (-1,2 ; -0,8)
-1,2 (-1,4 ; -0,9)
MC, IC à 95 %)
Patients [N (%)] ayant un taux d'HbA1c < 7
%
44 (28,2)§
54 (35,8)§
20 (13,1)
Poids corporel (kg)
N = 156
N = 152
N = 153
Valeur initiale (moyenne)
94,0
90,6
94,2
Variation par rapport à la valeur initiale
-3,2
-3,6
-1,4
(moyenne des MC)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
-1,8 (-2,6 ; -0,9)
-2,2 (-3,0 ; -1,3)

MC, IC à 95 %)
* N inclut la totalité des patients randomisés et traités pour lesquels au moins une mesure de la variable d'évaluation était
disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction du temps, du traitement anti-hyperglycémiant antérieur, du DFGe
initial et de l'interaction entre le temps et le traitement.
p < 0,001 par rapport au placebo.
§ p < 0,001 par rapport au placebo (sur la base de comparaisons ajustées pour le rapport de cotes [odds ratio] d'après un
modèle de régression logistique utilisant des imputations multiples pour les données manquantes).
Ertugliflozine en ajout à la metformine
Au total, 621 patients diabétiques de type 2 dont la glycémie n'était pas contrôlée de façon adéquate
par la metformine en monothérapie ( 1 500 mg/jour) ont participé à un essai multicentrique,
randomisé, en double aveugle, contrôlé versus placebo, d'une durée de 26 semaines, visant à évaluer
l'efficacité et la tolérance de l'ertugliflozine en association avec la metformine. Les patients ont été
randomisés pour recevoir l'ertugliflozine 5 mg, l'ertugliflozine 15 mg ou un placebo une fois par jour
en complément du traitement de fond en cours par la metformine (voir Tableau 3).
association avec la metformine*

Steglatro 5 mg
Steglatro 15 mg
Placebo
HbA1c (%)
N = 207
N = 205
N = 209
Valeur initiale (moyenne)
8,1
8,1
8,2
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
-0,7
-0,9
-0,0
des MC)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
-0,7 (-0,9 ; -0,5)
-0,9 (-1,1 ; -0,7)
MC, IC à 95 %)
Patients [N (%)] ayant un taux d'HbA1c < 7
%
73 (35,3)§
82 (40,0)§
33 (15,8)
Poids corporel (kg)
N = 207
N = 205
N = 209
Valeur initiale (moyenne)
84,9
85,3
84,5
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
-3,0
-2,9
-1,3
des MC)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
-1,7 (-2,2 ; -1,1)
-1,6 (-2,2 ; -1,0)

MC, IC à 95 %)
* N inclut la totalité des patients randomisés et traités pour lesquels au moins une mesure de la variable d'évaluation était
disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction, du temps, du traitement anti-hyperglycémiant antérieur, du DFGe
initial de la strate de randomisation relative au statut ménopausique et de l'interaction entre le temps et le traitement.
p 0,001 par rapport au placebo.
§ p < 0,001 par rapport au placebo (sur la base de comparaisons ajustées pour le rapport de cotes [odds ratio] d'après un
modèle de régression logistique utilisant des imputations multiples pour les données manquantes).
Étude contrôlée versus comparateur actif évaluant l'ertugliflozine par rapport au glimépiride en ajout
à la metformine
Au total, 1 326 patients diabétiques de type 2 dont la glycémie n'était pas contrôlée de façon adéquate
par la metformine en monothérapie ont participé à un essai multicentrique, randomisé, en double
aveugle, contrôlé versus comparateur actif, d'une durée de 52 semaines, visant à évaluer l'efficacité et
la tolérance de l'ertugliflozine en association avec la metformine. Ces patients, qui recevaient de la
metformine en monothérapie ( 1 500 mg/jour), ont été randomisés pour recevoir ertugliflozine 5 mg,
ertugliflozine 15 mg ou du glimépiride une fois par jour en complément du traitement de fond en cours
par la metformine. La dose initiale de glimépiride était de 1 mg/jour, puis était progressivement
augmentée pour atteindre une dose maximale de 6 ou 8 mg/jour (en fonction de la dose maximale
approuvée dans chaque pays) ou la dose maximale tolérée, ou réduite pour éviter ou prendre en charge
une hypoglycémie. La dose journalière moyenne de glimépiride était de 3,0 mg (voir Tableau 4).

Steglatro 5 mg
Steglatro 15 mg
Glimépiride
HbA1c (%)
N = 448
N = 440
N = 437
Valeur initiale (moyenne)
7,8
7,8
7,8
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
-0,6
-0,6
-0,7
des MC)
Différence par rapport au glimépiride (moyenne
0,2 (0,1 ; 0,3)
0,1 (-0,0 ; 0,2)
des MC, IC à 95 %)
Patients [N (%)] ayant un taux d'HbA1c < 7
%
154 (34,4)
167 (38,0)
190 (43,5)
Poids corporel (kg)
N = 448
N = 440
N = 437
Valeur initiale (moyenne)
87,9
85,6
86,8
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
-3,0
-3,4
0,9
des MC)
Différence par rapport au glimépiride (moyenne
-3,9 (-4,4 ; -3,4)
-4,3§ (-4,8 ; -3,8)

des MC, IC à 95 %)
* N inclut la totalité des patients randomisés et traités pour lesquels au moins une mesure de la variable d'évaluation était
disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction du temps, du traitement anti-hyperglycémiant antérieur, du DFGe
initial et de l'interaction entre le temps et le traitement.
La non-infériorité est déclarée lorsque la limite supérieure de l'intervalle de confiance (IC) à 95 % bilatéral pour la
différence moyenne est inférieure à 0,3 %.
§ p < 0,001 par rapport au glimépiride.
Étude factorielle avec ertugliflozine et sitagliptine en ajout à la metformine
Au total, 1 233 patients diabétiques de type 2 ont participé à une étude multicentrique, randomisée, en
double aveugle, contrôlée versus comparateur actif, d'une durée de 26 semaines, visant à évaluer
l'efficacité et la tolérance de l'association d'ertugliflozine 5 mg ou ertugliflozine 15 mg avec
sitagliptine 100 mg par rapport aux composants individuels de l'association. Des patients diabétiques
de type 2 dont la glycémie n'était pas contrôlée de façon adéquate par la metformine en monothérapie
( 1 500 mg/jour) ont été randomisés dans un des cinq groupes de traitement actif : ertugliflozine 5 mg
ou ertugliflozine15 mg, sitagliptine 100 mg, ou sitagliptine 100 mg en association avec 5 mg ou 15 mg
d'ertugliflozine, à raison d'une prise par jour en complément du traitement de fond en cours par la
metformine (voir Tableau 5).
ajout à la metformine par rapport à chacun des composants utilisé seul*

Steglatro
Steglatro
Sitagliptine
Steglatro 5 mg +
Steglatro 15 mg +
5 mg
15 mg
100 mg
Sitagliptine
Sitagliptine

100 mg
100 mg
HbA1c (%)
N = 250
N = 248
N = 247
N = 243
N = 244
Valeur initiale (moyenne)
8,6
8,6
8,5
8,6
8,6
Variation par rapport à la valeur
-1,0
-1,1
-1,1
-1,5
-1,5
initiale (moyenne des MC)
Différence par rapport à
Sitagliptine
-0,4 (-0,6 ; -0,3)
-0,5 (-0,6 ; -0,3)
Steglatro 5 mg
-0,5 (-0,6 ; -0,3)
Steglatro 15 mg

-0,4 (-0,6 ; -0,3)
(moyenne des MC, IC à 95 %)
Patients [N (%)] ayant un taux
66 (26,4)
79 (31,9)
81 (32,8)
127 (52,3) §
120 (49,2)§
d'HbA1c < 7
%
Poids corporel (kg)

N = 250
N = 248
N = 247
N = 243
N = 244
Valeur initiale (moyenne)
88,6
88,0
89,8
89,5
87,5
Variation par rapport à la valeur
-2,7
-3,7
-0,7
-2,5
-2,9
initiale (moyenne des MC)
Différence par rapport à la

-1,8 (-2,5 ; -1,2)
-2,3 (-2,9 ; -1,6)
sitagliptine
(moyenne des MC, IC à 95 %)
* N inclut la totalité des patients randomisés et traités pour lesquels au moins une mesure de la variable d'évaluation était
disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction du temps, du DFGe initial et de l'interaction entre le temps et le
traitement.
p < 0,001 par rapport au groupe témoin.
§ p < 0,001 par rapport à la dose correspondante d'ertugliflozine ou de sitagliptine (sur la base de comparaisons ajustées
pour le rapport de cotes [odds ratio] d'après un modèle de régression logistique utilisant des imputations multiples pour
les données manquantes).
Ertugliflozine en ajout à la metformine et à la sitagliptine
Au total, 463 patients diabétiques de type 2 dont la glycémie n'était pas contrôlée de façon adéquate
par la metformine ( 1 500 mg/jour) et la sitagliptine 100 mg une fois par jour ont participé à un essai
multicentrique, randomisé, en double aveugle, contrôlé versus placebo, d'une durée de 26 semaines,
visant à évaluer l'efficacité et la tolérance d'ertugliflozine. Les patients ont été randomisés pour
recevoir ertugliflozine 5 mg, ertugliflozine 15 mg ou un placebo une fois par jour en complément du
traitement de fond en cours par la metformine et la sitagliptine (voir Tableau 6).
metformine et de la sitagliptine*

Steglatro 5 mg
Steglatro 15 mg
Placebo
HbA1c (%)
N = 156
N = 153
N = 153
Valeur initiale (moyenne)
8,1
8,0
8,0
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
-0,8
-0,9
-0,1
des MC)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
-0,7 (-0,9 ; -0,5)
-0,8 (-0,9 ; -0,6)
MC, IC à 95 %)
Patients [N (%)] ayant un taux d'HbA1c < 7
%
50 (32,1) §
61 (39,9) §
26 (17,0)
Poids corporel (kg)
N = 156
N = 153
N = 153
Valeur initiale (moyenne)
87,6
86,6
86,5
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
-3,3
-3,0
-1,3
des MC)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
-2,0 (-2,6 ; -1,4)
-1,7 (-2,3 ; -1,1)
MC, IC à 95 %)
* N inclut la totalité des patients randomisés et traités pour lesquels au moins une mesure de la variable d'évaluation était
disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction du temps, du traitement anti-hyperglycémiant antérieur, du DFGe
initial et de l'interaction entre le temps et le traitement.
p< 0.001 par rapport au placebo.
§
p < 0,001 par rapport au placebo (sur la base de comparaisons ajustées pour le rapport de cotes [odds ratio] d'après un
modèle de régression logistique utilisant des imputations multiples pour les données manquantes).
Association d'ertugliflozine avec la sitagliptine
Au total, 291 patients diabétiques de type 2 dont la glycémie n'était pas contrôlée de façon adéquate
par un régime alimentaire et de l'exercice physique ont participé à un essai multicentrique, randomisé,
en double aveugle, contrôlé versus placebo, d'une durée de 26 semaines, visant à évaluer l'efficacité et
la tolérance de l'ertugliflozine en association avec la sitagliptine. Ces patients, qui ne recevaient aucun
traitement anti-hyperglycémiant de fond, ont été randomisés pour recevoir l'ertugliflozine 5 mg ou
l'ertugliflozine 15 mg en association avec la sitagliptine (100 mg) ou un placebo une fois par jour
(voir Tableau 7).
sitagliptine*

Ertugliflozine 5 mg
Ertugliflozine
Placebo
+ Sitagliptine
15 mg
+ Sitagliptine
HbA1c (%)
N = 98
N = 96
N = 96
Valeur initiale (moyenne)
8,9
9,0
9,0
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
-1,6
-1,7
-0,4
des MC)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
-1,2 (-1,5 ; -0,8)
-1,2 (-1,6 ; -0,9)
MC, IC à 95 %)
Patients [N (%)] ayant un taux d'HbA1c < 7
%
35 (35,7)§
30 (31,3)§
8 (8,3)
Poids corporel (kg)
N = 98
N = 96
N = 97
Valeur initiale (moyenne)
90,8
91,3
95,0
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
-2,9
-3,0
-0,9
des MC)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
-2,0 (-3,0 ; -1,0)
-2,1 (-3,1 ; -1,1)
MC, IC à 95 %)
* N inclut la totalité des patients ayant reçu au moins une dose de médicament expérimental et pour lesquels au moins une
mesure de la variable d'évaluation était disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction du temps, et de l'interaction entre le temps et le traitement.
p < 0,001 par rapport au placebo.
§
p < 0,001 par rapport au placebo (sur la base de comparaisons ajustées pour le rapport de cotes [odds ratio] d'après un
modèle de régression logistique utilisant des imputations multiples pour les données manquantes).
Ertugliflozine en ajout à l'insuline (avec ou sans metformine).
Au total, 1 065 patients atteints de diabète de type 2 et d'une maladie cardiovasculaire liée à
l'athérosclérose établie avec un contrôle glycémique inadéquat (HbA1c entre 7 % et 10,5 %) par un
traitement de fond par insuline 20 unités/jour (59 % des patients recevaient également de la
metformine 1 500 mg/jour) ont participé à une sous-étude glycémique de VERTIS CV randomisée,
en double aveugle, multicentrique, contrôlée versus placebo de 18 semaines. Ces patients ont été
randomisés pour recevoir l'ertugliflozine 5 mg, l'ertugliflozine 15 mg ou un placebo une fois par jour
(voir Tableau 8).
sans metformine) chez des patients atteints de diabète de type 2*

Steglatro 5 mg
Steglatro 15 mg
Placebo
HbA1c (%)
N = 348
N = 370
N = 347
Valeur initiale (moyenne)
8,4
8,4
8,4
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
-0,8
-0,8
-0,2
des MC)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
-0,6 (-0,7 ; -0,4)
-0,6 (-0,8 ; -0,5)
MC, IC à 95 %)
Patients [N (%)] ayant un taux d'HbA1c < 7
%
72 (20,7) §
78 (21,1) §
37 (10,7)
Poids corporel (kg)
N = 348
N = 370
N = 347
Valeur initiale (moyenne)
93,8
92,1
93,3
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
-1,9
-2,1
-0,2
des MC)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
-1,6 (-2,1 ; -1,1)
-1,9 (-2,4 ; -1,4)
MC, IC à 95 %)
* N inclut la totalité des patients randomisés et traités pour lesquels au moins une mesure de la variable d'évaluation était
disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction du temps, strate d'insuline, du DFGe initial et de l'interaction entre le
temps et le traitement.
p < 0,001 par rapport au placebo.
§
p < 0,001 par rapport au placebo (sur la base de comparaisons ajustées pour le rapport de cotes [odds ratio] d'après un
modèle de régression logistique utilisant des imputations multiples pour les données manquantes).
Ertuglifozine en ajout à la metformine et aux sulfamides hypoglycémiants
Au total, 330 patients atteints de diabète de type 2 et d'une maladie cardiovasculaire liée à
l'athérosclérose établie avec un contrôle glycémique inadéquat (HbA1c entre 7 % et 10,5 %) avec un
traitement de fond par metformine 1 500 mg/jour et un sulfamide hypoglycémiant, ont participé à
une sous-étude glycémique de VERTIS CV randomisée, en double aveugle, multicentrique, contrôlée
versus placebo de 18 semaines. Ces patients ont été randomisés pour recevoir l'ertugliflozine 5 mg,
l'ertugliflozine 15 mg ou un placebo une fois par jour (voir Tableau 9).
Tableau 9 : Résultats à la semaine 18 d'
une étude sur l'ajout de Steglatro à l'association
de la
metformine et d'un sulfamide hypoglycémiant chez des patients atteints de diabète de type 2*
Steglatro 5 mg
Steglatro 15 mg
Placebo
HbA1c (%)
N = 100
N = 113
N = 117
Valeur initiale (moyenne)
8,4
8,3
8,3
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
-0,9
-1,0
-0,2
des MC)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
-0,7 (-0 ,9 ; -0,4)
-0,8 (-1,0 ; -0,5)
MC, IC à 95 %)
Patients [N
§
§
(%)] ayant un taux d'HbA1c < 7
%
37 (37,0)
37 (32,7)
15 (12,8)
Poids corporel (kg)
N = 100
N = 113
N = 117
Valeur initiale (moyenne)
92,1
92,9
90,5
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
-2,0
-2,4
-0,5
des MC)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
-1,6 (-2,3 ; -0,8)
-1,9 (-2,6 ; -1,2)
MC, IC à 95 %)
* N inclut la totalité des patients randomisés et traités pour lesquels au moins une mesure de la variable d'évaluation était
disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction du temps, du DFGe initial et de l'interaction entre le temps et le
traitement.
p < 0,001 par rapport au placebo.
§
p < 0,001 par rapport au placebo (sur la base de comparaisons ajustées pour le rapport de cotes [odds ratio] d'après un
modèle de régression logistique utilisant des imputations multiples pour les données manquantes).
Insuffisance rénale modérée
Étude contrôlée versus placebo de 26 semaines
L'efficacité d'ertugliflozine a également été évaluée séparément dans une étude spécifique chez des
patients diabétiques présentant une insuffisance rénale modérée (468 patients avec un DFGe de 30 à
< 60 mL/min/1,73 m2).
Les variations moyennes de l'HbA1c (IC à 95 %, méthode de la moyenne de moindres carrés) par
rapport aux valeurs initiales étaient respectivement de -0,26 (-0,42 ; -0,11), -0,29 (-0,44 ; -0,14)
et -0,41 (-0,56 ; -0,27) dans les groupes placebo, ertugliflozine 5 mg et ertugliflozine 15 mg. Les
réductions d'HbA1c dans les bras ertugliflozine n'étaient pas significativement différentes de celles du
placebo. L'analyse pré-spécifiée de l'efficacité glycémique a été biaisée par l'utilisation concomitante
d'un antihyperglycémiant interdit. Dans une analyse ultérieure excluant les sujets utilisant le
médicament interdit, l'ertugliflozine 5 mg et 15 mg a été associée à des réductions de l'HbA1c
corrigées en fonction du placebo de respectivement -0,14 (-0,36 ; 0,08) et -0,33 (-0,55 ; -0,11).
Étude contrôlée versus placebo de 18 semaines
Dans l'étude VERTIS CV, 1 776 patients atteints de diabète de type 2 et d'une maladie
cardiovasculaire liée à l'athérosclérose établie présentaient une insuffisance rénale modérée (DFGe
30 et < 60 mL/min/1,73 m2). Parmi eux, 1 319 patients avaient un DFGe 45 et < 60 mL/min/1,73 m2,
dont 879 patients exposés à l'ertugliflozine (voir Tableau 10), et 457 patients avaient un DFGe 30 et
< 45 mL/min/1,73 m2, dont 299 patients exposés à l'ertugliflozine.
Tableau 10 :
Résultats à la semaine 18 de Steglatro chez les patients atteints de diabète de type 2
et d'une maladie cardiovasculaire avec un DFGe initial 45 et <60

mL/min/1,73
m2*
Steglatro 5 mg
Steglatro 15 mg
Placebo
HbA1c (%)
N = 465
N = 413
N = 439
Valeur initiale (moyenne)
8,2
8,2
8,2
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
-0,5
-0,6
-0,3
des MC)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
-0,3 (-0,4 ; -0,1)
-0,3 (-0,4 ; -0,2)
MC, IC à 95 %)
Poids corporel (kg)
N = 465
N = 413
N = 439
Valeur initiale (moyenne)
92,1
92,5
92,3
Variation par rapport à la valeur initiale (moyenne
-1,8
-1,9
-0,5
des MC)
Différence par rapport au placebo (moyenne des
-1,3 (-1,7 ; -0,9)
-1.4 (-1,8 ; -1,0)
MC, IC à 95 %)
* N inclut la totalité des patients randomisés et traités pour lesquels au moins une mesure de la variable d'évaluation était
disponible.
Moyennes des moindres carrés ajustées en fonction du temps, du DFGe initial et de l'interaction entre le temps et le
traitement.
p < 0,001 par rapport au placebo.
Chez les patients avec un DFGe 30 et < 45 mL/min/1,73 m2, la réduction de l'HbA1c entre le début
de l'étude et la semaine 18 était significativement différente entre le placebo et l'ertugliflozine 5 mg,
mais n'était pas significativement différente entre le placebo et l'ertugliflozine 15 mg.
Glycémie à jeun
Dans trois études contrôlées versus placebo, l'ertugliflozine a permis des réductions statistiquement
significatives de la glycémie à jeun. Pour l'ertugliflozine 5 mg et 15 mg, respectivement, les
réductions de la glycémie à jeun corrigées en fonction du placebo étaient de 1,92 et 2,44 mmol/L en
monothérapie, 1,48 et 2,12 mmol/L en ajout à la metformine, et 1,40 et 1,74 mmol/L en ajout à la
metformine et à la sitagliptine.
L'association d'ertugliflozine et de sitagliptine a permis des réductions significativement plus
importantes de la glycémie à jeun par rapport à la sitagliptine ou l'ertugliflozine seules ou au placebo.
L'association d'ertugliflozine 5 ou 15 mg à la sitagliptine a permis des réductions progressives de la
glycémie à jeun de 0,46 à 0,65 mmol/L par rapport à l'ertugliflozine seule et de 1,02 à 1,28 mmol/L
par rapport à la sitagliptine seule. Les réductions corrigées en fonction du placebo pour l'ertugliflozine
5 et 15 mg en association avec la sitagliptine étaient de 2,16 et 2,56 mmol/L.
Efficacité chez les patients ayant un taux initial de HbA1c 8%
Dans l'étude en monothérapie menée en complément d'un régime alimentaire et d'exercice physique
chez des patients ayant des taux d'HbA1c initiaux allant de 7 à 10,5 %, les réductions des taux
d'HbA1c corrigées en fonction du placebo dans le sous-groupe de patients de l'étude ayant un taux
d'HbA1c initial 8 % étaient respectivement de 1,11 % et 1,52 % pour l'ertugliflozine 5 mg et 15 mg.
Dans l'étude de l'ertugliflozine en ajout à la metformine chez des patients ayant des taux d'HbA1c
initiaux allant de 7,0 à 10,5 %, les réductions des taux d'HbA1c corrigées en fonction du placebo dans
le sous-groupe de patients de l'étude ayant un taux d'HbA1c initial 9 % étaient respectivement de
1,31 % et 1,43 % pour l'ertugliflozine 5 mg et 15 mg.
Dans l'étude menée chez des patients dont la glycémie n'était pas contrôlée de façon adéquate par la
metformine et ayant des taux d'HbA1c initiaux allant de 7,5 à 11,0 %, dans le sous-groupe de patients
ayant un taux d'HbA1c initial 10 %, l'association d'ertugliflozine 5 mg ou 15 mg à la sitagliptine a
permis d'obtenir des réductions des taux d'HbA1c de respectivement 2,35 % et 2,66 % contre 2,10 %,
1,30 % et 1,82 % pour l'ertugliflozine 5 mg, l'ertugliflozine 15 mg et la sitagliptine seules.
Pression artérielle
Dans trois études de 26 semaines contrôlées versus placebo, l'ertugliflozine a réduit la pression
artérielle systolique (PAS). Pour l'ertugliflozine 5 mg et 15 mg, les réductions statistiquement
significatives de la PAS corrigées par rapport à celle du placebo ont varié respectivement de
2,9 mmHg à 3,7 mmHg et de 1,7 mmHg à 4,5 mmHg.
Dans une étude contrôlée de 52 semaines versus glimépiride, la réduction de la PAS par rapport aux
valeurs initiales était respectivement de 2,2 mmHg et de 3,8 mmHg pour l'ertugliflozine 5 mg et
15 mg, alors que les sujets traités par le glimépiride présentaient une augmentation de la PAS par
rapport aux valeurs initiales de 1,0 mmHg.
Analyse de sous-groupes
Chez les patients diabétiques de type 2 traités par ertugliflozine, des réductions cliniquement
significatives de l'HbA1c ont été observées dans des sous-groupes définis par l'âge, le sexe, la race,
l'origine ethnique, la région géographique, l'IMC initial, le taux d'HbA1c initial, et l'ancienneté du
diabète de type 2.
Effets cardiovasculaires
L'effet de l'ertugliflozine sur le risque cardiovasculaire chez les patients adultes atteints de diabète de
type 2 et d'une maladie cardiovasculaire liée à l'athérosclérose établie a été évalué dans l'étude
VERTIS CV, un essai multicentrique, multinational, randomisé, en double aveugle, contrôlé versus
placebo et basé sur les évènements. L'étude a comparé le risque de subir un événement
cardiovasculaire indésirable majeur (major adverse cardiovascular event, MACE) entre l'ertugliflozine
et le placebo lorsque ceux-ci étaient ajoutés et utilisés en même temps que les traitements standards du
diabète et des maladies cardiovasculaires liées à l'athérosclérose.
Au total, 8 246 patients ont été randomisés (placebo N = 2 747, ertugliflozine 5 mg N = 2 752,
ertugliflozine 15 mg N = 2 747) et suivis pendant une durée médiane de 3 ans. L'âge moyen était de
64 ans et environ 70 % étaient des hommes.
A l'inclusion, tous les patients de l'étude avaient un diabète de type 2 insuffisamment contrôlé (HbA1c
supérieure ou égale à 7 %). La durée moyenne du diabète de type 2 était de 13 ans, l'HbA1c moyenne
initiale était de 8,2 % et le DFGe moyen était de 76 mL/min/1,73 m2. Au départ, les patients étaient
traités par un (32 %) ou plusieurs (67 %) antidiabétiques, dont la metformine (76 %), l'insuline (47 %),
les sulfamides hypoglycémiants (41 %), les inhibiteurs de DPP-4 (11 %) et les agonistes des
récepteurs GLP-1 (3 %).
A l'inclusion, presque tous les patients (99 %) avaient une maladie cardiovasculaire liée à
l'athérosclérose établie. Environ 24 % des patients avaient des antécédents d'insuffisance cardiaque.
Le critère d'évaluation principal de VERTIS CV était le délai jusqu'à la première survenue d'un MACE
(décès cardiovasculaire, infarctus du myocarde (IM) non fatal ou accident vasculaire cérébral non
fatal).
L'ertugliflozine a démontré une non-infériorité comparée au placebo pour les MACE (voir
Tableau 11). Les résultats pour les doses individuelles de 5 mg et 15 mg étaient cohérents avec les
résultats pour les groupes de doses combinées.
Chez les patients traités par ertugliflozine, le taux d'hospitalisation pour insuffisance cardiaque était
plus faible que chez les patients traités par placebo (voir Tableau 11 et Figure 1).
Tableau 11 : Analyses des MACE et de ses composants et hospitalisation pour insuffisance
cardiaque de l'étude VERTIS CV*
Placebo (N=2
747)
Ertugliflozin (N=5
499)
Critères
N (%)
Taux
N (%)
Taux
Rapport des
d'événements
d'événements
risques vs
(pour
(pour
Placebo
100 personnes-
100 personnes-
(IC)
années)
années)
MACE (Décès CV, IM non
327 (11,9)
4,0
653 (11,9)
3,9
0,97
fatal ou AVC non fatal)
(0,85 ; 1,11)
IM non fatal
148 (5,4)
1,6
310 (5,6)
1,7
1,04
(0,86 ; 1,27)
AVC non fatal
78 (2,8)
0,8
157 (2,9)
0,8
1,00
(0,76 ; 1,32)
Décès CV
184 (6,7)
1,9
341 (6,2)
1,8
0,92
(0,77 ; 1,11)
Hospitalisation pour
99 (3,6)
1,1
139 (2,5)
0,7
0,70
insuffisance cardiaque#
(0,54 ; 0,90)
N=Nombre de patients, IC=Intervalle de confiance, CV=Cardiovasculaire, IM=Infarctus du myocarde.
* Ensemble d'analyse en intention de traiter.
Le MACE a été évalué chez les sujets qui ont pris au moins une dose du médicament de l'étude et, pour les sujets qui ont
arrêté le médicament à l'étude avant la fin de celle-ci, les événements qui se sont produits plus de 365 jours après la dernière
dose du médicament de l'étude ont été censurés. D'autres critères ont été évalués pour tous les sujets randomisés et les
événements survenus à tout moment après la première dose du médicament de l'étude jusqu'à la dernière date de contact. Le
nombre total de premiers événements a été analysé pour chaque critère.
Pour MACE, un IC à 95,6 % est présenté, pour les autres critères, un IC à 95 % est présenté.
# Non évalué pour la signification statistique car il ne faisait pas partie de la procédure de test séquentiel prédéfinie.
Figure 1 : Délai jusqu'à la première hospitalisation pour insuffisance cardiaque
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études dans
le diabète de type 2 réalisées avec ertugliflozine dans un ou plusieurs sous-groupes de la population
pédiatrique (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
Introduction générale
La pharmacocinétique de l'ertugliflozine est comparable chez les sujets sains et les patients atteints de
diabète de type 2. À l'état d'équilibre, l'ASC et la Cmax plasmatiques moyennes étaient respectivement
de 398 ngh/mL et 81 ng/mL pour l'ertugliflozine 5 mg administrée une fois par jour, et de
1193 ngh/mL et 268 ng/mL pour l'ertugliflozine 15 mg administrée une fois par jour. L'état
d'équilibre est atteint au bout de 4 à 6 jours d'administration quotidienne d'ertugliflozine. La
pharmacocinétique de l'ertugliflozine n'est pas dépendante du temps et jusqu'à 10 à 40 % de la dose
s'accumulent dans le plasma en cas d'administration répétée.
Absorption
Après administration orale de doses uniques de 5 mg et 15 mg d'ertugliflozine, les concentrations
plasmatiques maximales sont observées au bout d'1 heure (Tmax médian) en conditions de jeûne. L'ASC
et la Cmax plasmatiques de l'ertugliflozine augmentent proportionnellement à la dose après
administration de doses uniques de 0,5 mg à 300 mg et de doses multiples de 1 mg à 100 mg. La
biodisponibilité orale absolue de l'ertugliflozine suite à l'administration d'une dose de 15 mg est
d'environ 100 %.
L'administration d'ertugliflozine avec un repas riche en graisses et en calories réduit sa Cmax de 29 %
et prolonge son Tmax d'1 heure, mais n'altère pas son ASC par rapport à des conditions de jeûne.
L'effet observé de la nourriture sur la pharmacocinétique de l'ertugliflozine n'est pas considéré
cliniquement pertinent et l'ertugliflozine peut être administrée pendant ou en dehors des repas. Dans
les essais cliniques de Phase 3, l'ertugliflozine était administrée indépendamment des repas.
L'ertugliflozine est un substrat de la glycoprotéine P (P-gp) et des transporteurs de la protéine de
résistance du cancer du sein (BCRP).
Distribution
Le volume moyen de distribution à l'état d'équilibre après l'administration d'une dose intraveineuse
d'ertugliflozine est de 86 L. Le taux de liaison aux protéines plasmatiques de l'ertugliflozine est de
93,6 % et ne dépend pas des concentrations plasmatiques d'ertugliflozine. La liaison aux protéines
plasmatiques n'est pas modifiée significativement chez les patients présentant une insuffisance rénale
ou hépatique. Le ratio de concentration sang/plasma de l'ertugliflozine est de 0,66.
L'ertugliflozine n'est pas un substrat des transporteurs d'anions organiques (OAT1, OAT3), des
transporteurs de cations organiques (OCT1, OCT2), ou des polypeptides de transport d'anions
organiques (OATP1B1, OATP1B3) in vitro.
Biotransformation
La transformation métabolique constitue le principal mécanisme de clairance de l'ertugliflozine. Le
métabolisme de l'ertugliflozine s'effectue majoritairement par O-glucuronidation médiée par
l'UGT1A9 et l'UGT2B7 ; les deux métabolites glucuronides formés sont pharmacologiquement
inactifs aux concentrations cliniquement pertinentes. Le métabolisme (oxydatif) de l'ertugliflozine
médié par le CYP est minimal (12 %).
Élimination
La clairance plasmatique systémique moyenne après administration d'une dose intraveineuse de
100 µg est de 11 L/h. La demi-vie d'élimination moyenne chez les patients diabétiques de type 2 ayant
une fonction rénale normale est de 17 heures selon les estimations basées sur l'analyse
pharmacocinétique de population. Après administration d'une dose orale de [14C]-ertugliflozine en
solution à des sujets sains, environ 41 % de la radioactivité liée au médicament sont éliminés dans les
fèces et 50 % dans l'urine. Seulement 1,5 % de la dose d'ertugliflozine administrée est excrété sous
forme inchangée dans l'urine, et 34 % le sont dans les fèces, ce qui est probablement lié à l'excrétion
biliaire des métabolites glucuronides donnant lieu à la reformation de molécule mère par hydrolyse.
Insuffisance rénale
Dans une étude de pharmacologie clinique de Phase 1 chez des patients diabétiques de type 2
présentant une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère (selon le DFGe), après administration
d'une dose unique de 15 mg d'ertugliflozine, l'ASC de l'ertugliflozine était multipliée en moyenne par
1,7 par rapport à celle des patients ayant une fonction rénale normale. Ces augmentations de l'ASC
de l'ertugliflozine ne sont pas considérées cliniquement pertinentes. Aucune différence cliniquement
significative n'a été observée pour la Cmax de l'ertugliflozine entre les groupes correspondant aux
différents degrés d'altération de la fonction rénale. L'excrétion urinaire du glucose sur 24 heures
diminue en fonction de la sévérité de l'altération de la fonction rénale (voir rubrique 4.4). La liaison
aux protéines plasmatiques de l'ertugliflozine n'est pas affectée par la présence d'une altération de la
fonction rénale.
Insuffisance hépatique
Une insuffisance hépatique modérée (sur la base de la classification de Child-Pugh) n'entraîne pas
d'augmentation de l'exposition à l'ertugliflozine. L'ASC de l'ertugliflozine est réduite d'environ 13 %
et sa Cmax d'environ 21 % par rapport à celles des patients présentant une fonction hépatique normale.
Cette baisse de l'exposition à l'ertugliflozine n'est pas considérée cliniquement significative. Il n'y a
aucune expérience clinique chez les patients présentant une insuffisance hépatique de classe C de
Child-Pugh (sévère). La liaison aux protéines plasmatiques de l'ertugliflozine n'est pas affectée par la
présence d'une insuffisance hépatique modérée.
Population pédiatrique
Aucune étude avec l'ertugliflozine n'a été réalisée dans la population pédiatrique.
Effets de l'âge, du poids corporel, du sexe et de la race
Sur la base d'une analyse pharmacocinétique de population, l'âge, le poids corporel, le sexe et la race
n'ont pas d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de l'ertugliflozine.
Interactions médicamenteuses
Évaluation in vitro de l'ertugliflozine
Dans les études in vitro, l'ertugliflozine et ses métabolites glucuronides n'ont pas inhibé ou inactivé
les CYP1A2, 2C9, 2C19, 2C8, 2B6, 2D6 ou 3A4, et n'ont pas eu d'effet inducteur sur les CYP1A2,
2B6 ou 3A4. L'ertugliflozine et ses métabolites glucuronides n'ont pas inhibé l'activité des UGT1A6,
1A9 ou 2B7 in vitro. A des concentrations plus élevées qui ne sont pas cliniquement pertinentes,
l'ertugliflozine était un faible inhibiteur des UGT1A1 et 1A4 in vitro alors que ses métabolites
glucuronides n'ont pas eu d'effet sur ces isoformes. Dans l'ensemble, l'ertugliflozine est peu
susceptible d'affecter la pharmacocinétique des médicaments administrés de façon concomitante
éliminés par ces enzymes.
L'ertugliflozine et ses métabolites glucuronides n'ont pas d'effet inhibiteur significatif sur la P-gp, les
transporteurs OCT2, OAT1 et OAT3 ou les transporteurs des polypeptides OATP1B1 et OATP1B3 in
vitro
à des concentrations cliniquement pertinentes. Dans l'ensemble, il est peu probable que
l'ertugliflozine affecte la pharmacocinétique des médicaments administrés simultanément qui sont des
substrats de ces transporteurs.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicité
aiguë, toxicité en administration répétée, génotoxicité et cancérogenèse n'ont pas révélé de risque
particulier pour l'homme.
Toxicité générale
Des études de toxicité en administration répétée par voie orale ont été menées chez la souris, le rat et
le chien pendant une durée allant respectivement jusqu'à 13, 26 et 39 semaines. Les manifestations de
Carcinogenèse
Lors d'une l'étude de carcinogenèse sur 2 ans chez la souris, l'ertugliflozine a été administrée par
gavage à des doses de 5, 15 et 40 mg/kg/jour. Aucune manifestation néoplasique induite par
l'ertugliflozine n'a été observée aux doses allant jusqu'à 40 mg/kg/jour (environ 41 fois l'exposition
humaine au médicament libre à la dose maximale recommandée chez l'homme [MRHD] de
15 mg/jour sur la base de l'ASC). Lors d'une étude de carcinogenèse sur 2 ans chez le rat,
l'ertugliflozine a été administrée par gavage à des doses de 1,5, 5 et 15 mg/kg/jour. Les manifestations
néoplasiques induites par l'ertugliflozine incluaient une incidence accrue de phéochromocytomes
bénins au niveau de la médullo-surrénale chez les rats mâles à la dose de 15 mg/kg/jour. Cette
observation a été attribuée à une malabsorption des glucides entraînant une altération de l'homéostasie
du calcium et n'a pas été considérée comme posant un risque pertinent en clinique. La dose sans effet
nocif observé (DSENO) en ce qui concerne les néoplasies était de 5 mg/kg/jour (environ 16 fois
l'exposition humaine au médicament libre à la dose maximale recommandée [MRHD] de 15 mg/jour).
Mutagenèse
L'ertugliflozine ne s'est pas révélée mutagène ou clastogène avec ou sans activation métabolique lors
du test de mutations réverses sur bactéries (Ames), lors du test cytogénétique in vitro (lymphocytes
humains) et lors du test du micronoyau in vivo chez le rat.
Toxicité sur la reproduction
Dans les études sur la fertilité et le développement de l'embryon chez le rat, des rats mâles et femelles
ont reçu de l'ertugliflozine aux doses de 5, 25 et 250 mg/kg/jour. Aucun effet sur la fertilité n'a été
observé à la dose de 250 mg/kg/jour (environ 386 fois l'exposition humaine au médicament libre à la
dose maximale recommandée chez l'homme [MRHD] de 15 mg/jour sur la base des comparaisons de
l'ASC). L'ertugliflozine n'a pas eu d'effet indésirable sur le développement des rats et des lapins à des
expositions maternelles correspondant respectivement à 239 et 1 069 fois l'exposition humaine à la
dose clinique maximale de 15 mg/jour, sur la base de l'ASC. À des doses toxiques pour la mère chez
le rat (250 mg/kg/jour), une baisse de la viabilité foetale et une augmentation de l'incidence des
malformations viscérales ont été observées à une exposition maternelle 510 fois supérieure à la dose
clinique maximale de 15 mg/jour.
Lors des études de développement pré- et post-natal, une diminution de la croissance et du
développement post-nataux a été observée après administration d'ertugliflozine chez la rate du jour 6
de la gestation au jour 21 de la lactation à une dose 100 mg/kg/jour (dose estimée 239 fois
supérieure à l'exposition chez l'homme à la dose clinique maximale de 15 mg/jour, sur la base de
l'ASC). La maturation sexuelle était retardée pour les deux sexes à la dose de 250 mg/kg/jour (dose
estimée 620 fois supérieure à la dose maximale recommandée chez l'homme [MRHD] de 15 mg/jour,
sur la base de l'ASC).
Lorsque l'ertugliflozine était administré à de jeunes rats du jour 21 au jour 90 après la naissance,
période de développement rénal correspondant à la fin du deuxième et au troisième trimestre de la
grossesse chez l'homme, une augmentation du poids des reins, une dilatation du bassinet et des tubules
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Noyau du comprimé
Cellulose microcristalline (E460)
Lactose monohydraté
Carboxyméthylamidon sodique (type A)
Stéarate de magnésium (E470b)
Pelliculage
Hypromellose 2910/6 (E464)
Lactose monohydraté
Macrogol 3350 (E1521)
Triacétine (E1518)
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer rouge (E172)
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
2 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes en Alu/PVC/PA/Alu.
Boîtes de 14, 28, 30, 84, 90 et 98 comprimés pelliculés sous plaquettes non prédécoupées.
Boîtes de 30 x 1 comprimés pelliculés sous plaquettes prédécoupées unitaires.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Merck Sharp & Dohme B.V.
Waarderweg 39
2031 BN Haarlem
Pays-Bas
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Steglatro 5 mg, comprimés pelliculés
EU/1/18/1267/001
EU/1/18/1267/002
EU/1/18/1267/003
EU/1/18/1267/004
EU/1/18/1267/005
EU/1/18/1267/006
EU/1/18/1267/013
Steglatro 15 mg, comprimés pelliculés
EU/1/18/1267/007
EU/1/18/1267/008
EU/1/18/1267/009
EU/1/18/1267/010
EU/1/18/1267/011
EU/1/18/1267/012
EU/1/18/1267/014
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 21 mars 2018
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.

A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Schering-Plough Labo NV
Industriepark 30
2220 Heist-op-den-Berg
BELGIQUE
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ


Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe
7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des
médicaments.
Le titulaire soumet le premier PSUR pour ce médicament dans un délai de 6 mois suivant
l'autorisation.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT


Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l'autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l'Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.

ÉTIQUETAGE ET NOTICE

ETUI DE STEGLATRO 5 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Steglatro 5 mg, comprimés pelliculés
ertugliflozine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 5 mg d'ertugliflozine (sous forme d'ertugliflozine-acide
L pyroglutamique).
-
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose. Voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
14 comprimés pelliculés
28 comprimés pelliculés
30 comprimés pelliculés
30 x 1 comprimés pelliculés
84 comprimés pelliculés
90 comprimés pelliculés
98 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Merck Sharp & Dohme B.V.
Waarderweg 39
2031 BN Haarlem
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1267/001 (14 comprimés pelliculés)
EU/1/18/1267/002 (28 comprimés pelliculés)
EU/1/18/1267/003 (30 comprimés pelliculés)
EU/1/18/1267/004 (30x1 comprimés pelliculés)
EU/1/18/1267/005 (84 comprimés pelliculés)
EU/1/18/1267/006 (90 comprimés pelliculés)
EU/1/18/1267/013 (98 comprimés pelliculés)
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Steglatro 5 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOSOUDÉS
PLAQUETTE DE STEGLATRO 5 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Steglatro 5 mg, comprimés
ertugliflozine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
MSD
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE

ETUI DE STEGLATRO 15 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Steglatro 15 mg, comprimés pelliculés
ertugliflozine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 15 mg d'ertugliflozine (sous forme d'ertugliflozine-acide
L pyroglutamique).
-
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose. Voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
14 comprimés pelliculés
28 comprimés pelliculés
30 comprimés pelliculés
30 x 1 comprimés pelliculés
84 comprimés pelliculés
90 comprimés pelliculés
98 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Merck Sharp & Dohme B.V.
Waarderweg 39
2031 BN Haarlem
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1267/007 (14 comprimés pelliculés)
EU/1/18/1267/008 (28 comprimés pelliculés)
EU/1/18/1267/009 (30 comprimés pelliculés)
EU/1/18/1267/010 (30x1 comprimés pelliculés)
EU/1/18/1267/011 (84 comprimés pelliculés)
EU/1/18/1267/012 (90 comprimés pelliculés)
EU/1/18/1267/014 (98 comprimés pelliculés)
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Steglatro 15 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTE DE STEGLATRO 15 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Steglatro 15 mg, comprimés
ertugliflozine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
MSD
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE

Steglatro 5 mg, comprimés pelliculés
Steglatro 15 mg, comprimés pelliculés
ertugliflozine
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.

Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice :
1. Qu'est-ce que Steglatro et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Steglatro
3. Comment prendre Steglatro
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Steglatro
6. Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Steglatro et dans quels cas est-il utilisé
Qu'est-ce que Steglatro
Steglatro contient une substance active appelée ertugliflozine.
Steglatro appartient à un groupe de médicaments appelés inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose
de type 2 (SGLT2).
Dans quels cas Steglatro est-il utilisé

Steglatro diminue le taux de sucre dans le sang chez les patients adultes (âgés de 18 ans ou plus)
atteints de diabète de type 2. Il peut également aider à prévenir l'insuffisance cardiaque.
Steglatro peut être utilisé seul ou avec d'autres médicaments diminuant le taux de sucre dans le
sang.
Vous devez poursuivre votre régime alimentaire et continuer à faire de l'exercice physique
pendant votre traitement par Steglatro.
Comment fonctionne Steglatro
L'ertugliflozine agit en bloquant la protéine SGLT2 présente dans vos reins. Ceci entraîne une
élimination du sucre présent dans votre sang par vos urines.
Qu'est-ce que le diabète de type 2
Le diabète de type 2 est une maladie au cours de laquelle votre organisme ne produit pas assez
d'insuline ou l'insuline produite par votre corps n'agit pas comme elle le devrait. Il se peut également
que votre organisme produise trop de sucre. Dans ce cas, le sucre (glucose) s'accumule dans le sang.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Steglatro
Ne prenez jamais Steglatro

si vous êtes allergique à l'ertugliflozine ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament mentionnés dans la rubrique 6.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant de prendre Steglatro si vous :
avez des problèmes rénaux ;
avez actuellement ou avez déjà eu par le passé une mycose du vagin ou du pénis ;
avez un diabète de type 1 ; Steglatro ne doit pas être utilisé pour traiter cette maladie ;
prenez d'autres médicaments pour traiter le diabète ; certains médicaments peuvent augmenter
votre risque d'avoir un taux de sucre dans le sang trop faible ;
pouvez avoir un risque de déshydratation (par exemple, si vous prenez des médicaments qui
augmentent la production d'urine [diurétiques] ou qui baissent votre pression artérielle ou si
vous êtes âgé(e) de plus de 65 ans). Renseignez-vous sur la façon de prévenir une
déshydratation.
présentez une perte de poids rapide, des nausées ou des vomissements, des maux de ventre, une
soif excessive, une respiration rapide et profonde, une confusion, une somnolence ou une
fatigue inhabituelles, une haleine ayant une odeur sucrée, un goût sucré ou métallique dans votre
bouche ou une modification de l'odeur de vos urines ou de votre transpiration, contactez
immédiatement un médecin ou l'hôpital le plus proche ; ces symptômes peuvent être le signe
d'une « acidocétose diabétique » ­ un problème que vous pouvez rencontrer avec votre diabète
en raison d'une élévation des taux de « corps cétoniques » dans vos urines ou votre sang, visible
par des tests ; le risque de développer une acidocétose diabétique peut être augmenté en cas de
jeûne prolongé, de consommation excessive d'alcool, de déshydratation, de diminution soudaine
de la dose d'insuline, ou de besoin accru en insuline en raison d'une intervention chirurgicale
majeure ou d'une maladie grave.
Il est important de vérifier régulièrement vos pieds et de suivre tout autre conseil donné par votre
professionnel de santé concernant les soins de pieds.
Adressez-vous immédiatement à votre médecin si vous développez des symptômes tels qu'une
douleur, une sensibilité, une rougeur ou une tuméfaction au niveau de vos parties génitales ou de la
zone qui s'étend de vos parties génitales à votre anus, accompagnés de fièvre ou d'une sensation
générale de malaise. Ces symptômes peuvent indiquer la survenue d'une infection rare mais grave ou
mettant même en jeu le pronostic vital des patients, appelée « fasciite nécrosante du périnée » ou
« gangrène de Fournier », qui détruit le tissu sous-cutané. La gangrène de Fournier doit faire l'objet
d'un traitement immédiat.
Lorsque ce médicament est utilisé en association avec l'insuline ou des médicaments qui augmentent
la libération d'insuline par le pancréas, cela peut provoquer une baisse trop importante du taux de
sucre dans le sang (hypoglycémie). Votre médecin pourra réduire votre dose d'insuline ou de l'autre
médicament que vous prenez.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
Glucose urinaire
En raison du mode d'action de ce médicament, le test de détection du sucre (glucose) dans vos urines
sera positif pendant votre traitement.
Autres médicaments et Steglatro
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Il est particulièrement important de prévenir votre médecin :
si vous prenez des médicaments qui augmentent la production d'urine (diurétiques) ;
si vous prenez d'autres médicaments qui diminuent le sucre présent dans le sang, tels que de
l'insuline ou des médicaments qui augmentent la libération d'insuline par le pancréas ;
Si l'un des cas ci-dessus vous concerne (ou en cas de doute), parlez-en à votre médecin.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
On ignore si Steglatro peut avoir des effets nocifs pour l'enfant à naître. Si vous êtes enceinte,
consultez votre médecin pour déterminer la meilleure façon de contrôler votre taux de sucre dans le
sang pendant votre grossesse. N'utilisez pas Steglatro si vous êtes enceinte.
On ne sait pas si Steglatro passe dans le lait maternel. Demandez à votre médecin quelle est la
meilleure façon de nourrir votre bébé pendant que vous recevez Steglatro. N'utilisez pas Steglatro si
vous allaitez.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Ce médicament n'a pas d'effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines. La prise de ce médicament en association avec l'insuline ou des médicaments
augmentant le taux d'insuline libéré par le pancréas peut entraîner une baisse trop importante du taux
de sucre dans le sang (hypoglycémie), qui se manifeste par des symptômes tels que des tremblements,
une transpiration excessive et des troubles de la vue, et qui peut affecter votre capacité à conduire des
véhicules ou utiliser des machines. Ne conduisez pas de véhicules et n'utilisez pas d'outils ou de
machines si vous ressentez des vertiges après avoir pris Steglatro.
Steglatro contient du lactose
Steglatro contient du lactose (sucre présent dans le lait). Si votre médecin vous a informé(e) d'une
intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Steglatro contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Steglatro
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. En
cas de doute, vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien.
Quelle est la dose à prendre

La dose initiale de Steglatro est d'un comprimé de 5 mg une fois par jour. Votre médecin
décidera s'il faut augmenter ou non votre dose à 15 mg.
Votre médecin vous prescrira le dosage approprié. Ne modifiez pas votre dose à moins que
votre médecin ne vous l'ait demandé.
Avalez le comprimé ; si vous avez des difficultés à avaler, le comprimé peut être coupé ou
écrasé.
Prenez un comprimé chaque matin. Essayez de le prendre à la même heure. Cela vous aidera à
vous rappeler de le prendre.
Vous pouvez prendre votre comprimé avec ou sans nourriture.
Vous devez poursuivre votre régime alimentaire et continuer à faire de l'exercice physique
pendant votre traitement par Steglatro.
Si vous avez pris plus de Steglatro que vous n'auriez dû
Si vous avez pris trop de Steglatro, consultez un médecin ou un pharmacien immédiatement.
Si vous oubliez de prendre Steglatro
Si vous oubliez de prendre une dose, prenez-la dès que vous vous en rendez compte. Si vous ne vous
en rendez compte qu'au moment de prendre la dose suivante, sautez la dose omise et reprenez votre
schéma habituel d'administration.
Ne prenez pas de dose double (deux doses le même jour) pour compenser la dose que vous avez oublié
de prendre.
Si vous arrêtez de prendre Steglatro
N'arrêtez pas de prendre ce médicament sans en parler à votre médecin. Votre taux de sucre dans le
sang pourra augmenter si vous arrêtez votre traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Contactez immédiatement un médecin ou l'hôpital le plus proche si vous ressentez l'un des effets
indésirables graves suivants :

Acidocétose diabétique (rare, pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
Voici les signes d'une acidocétose diabétique (voir aussi rubrique « Avertissements et précautions ») :
augmentation des taux de « corps cétoniques » dans vos urines ou votre sang
perte de poids rapide
nausées ou vomissements
mal au ventre
soif excessive
respiration rapide et profonde
confusion
somnolence ou fatigue inhabituelles
odeur sucrée de l'haleine, goût sucré ou métallique dans la bouche ou modification de l'odeur des
urines ou de la transpiration
Ceci peut survenir indépendamment du taux de glucose dans le sang. Votre médecin peut décider
d'arrêter votre traitement par Steglatro de façon temporaire ou définitive.
Fasciite nécrosante du périnée ou gangrène de Fournier (fréquence indéterminée, ne peut être
estimée sur la base des données disponibles)
Une grave infection des tissus mous des parties génitales ou de la zone qui s'étend des parties génitales
à l'anus (voir rubrique « Avertissements et précautions » pour les symptômes).
Contactez un médecin dès que possible si vous présentez les effets indésirables suivants :
Infection des voies urinaires (très fréquent, pouvant affecter plus d'1 personne sur 10)
Les signes d'une infection des voies urinaires sont :
sensation de brûlure lors de l'émission des urines,
urines qui semblent troubles,
douleur dans le bassin ou au milieu du dos (lorsque les reins sont infectés).
Bien que peu fréquent, si vous avez de la fièvre ou voyez du sang dans vos urines, informez-en
immédiatement votre médecin.
Déshydratation (perte d'une quantité trop importante d'eau dans l'organisme ; fréquent, pouvant
affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
Les symptômes de déshydratation incluent :
bouche sèche
sensations de tête qui tourne, d'étourdissement ou de faiblesse, en particulier au moment de se
lever
évanouissement
Vous êtes plus susceptible d'être déshydraté(e) si vous :
avez des problèmes rénaux
prenez des médicaments qui augmentent votre production d'urine (diurétiques) ou qui baissent la
pression artérielle
êtes âgé(e) de 65 ans ou plus
Baisse trop importante du taux de sucre dans le sang (hypoglycémie ; fréquent)
Votre médecin vous indiquera comment traiter l'hypoglycémie et comment réagir si vous présentez l'un
des signes ou symptômes ci-dessous. Votre médecin pourra réduire la dose d'insuline ou de l'autre
médicament que vous prenez pour traiter le diabète.
Les signes et symptômes d'hypoglycémie peuvent inclure :
maux de tête
somnolence
irritabilité
sensation de faim
étourdissements
confusion
sueurs
sensation de nervosité
faiblesse
rythme cardiaque rapide
Si vous présentez l'un des effets indésirables ci-dessus, contactez votre médecin dès que possible.
Autres effets indésirables possibles lors de la prise de Steglatro :
Très
fréquent
mycose vaginale (candidose)
Fréquent

mycose du pénis
modifications des mictions, y compris besoin urgent d'uriner plus fréquemment, urines plus
abondantes, besoin d'uriner la nuit
soif
démangeaisons vaginales
modifications des résultats de tests sanguins mesurant le taux d'urée dans votre sang
modifications des résultats de tests sanguins mesurant le taux de cholestérol total et de mauvais
cholestérol (appelé cholestérol LDL, un type de graisse présent dans votre sang)
modifications des résultats de tests sanguins mesurant la quantité de globules rouges dans votre
sang (appelée hémoglobine)
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100)

modifications des résultats de tests sanguins en lien avec la fonction rénale (tel que « créatinine »)
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou
votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Steglatro
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette et la boîte après
« EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
N'utilisez pas ce médicament si l'emballage est endommagé ou si vous remarquez des signes visibles
de détérioration.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Steglatro

La substance active est l'ertugliflozine.
o
Chaque comprimé pelliculé de Steglatro 5 mg contient 5 mg d'ertugliflozine (sous forme
d'ertugliflozine-acide L-pyroglutamique).
o
Chaque comprimé pelliculé de Steglatro 15 mg contient 15 mg d'ertugliflozine (sous
forme d'ertugliflozine-acide L-pyroglutamique).
Les autres composants sont :
o
Noyau du comprimé : cellulose microcristalline (E460), lactose monohydraté (voir
rubrique 2), carboxyméthylamidon sodique (type A), stéarate de magnésium (E470b).
o
Pelliculage : hypromellose 2910/6 (E464), lactose monohydraté (voir rubrique 2),
macrogol 3350 (E1521), triacétine (E1518), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge
(E172).
Comment se présente Steglatro et contenu de l'emballage extérieur

Steglatro 5 mg, comprimés pelliculés (comprimé) se présente sous la forme de comprimés
pelliculés roses, triangulaires, mesurant 6,4 x 6,6 mm, portant la mention « 701 » gravée sur une
face et lisses sur l'autre face.
Steglatro 15 mg, comprimés pelliculés (comprimé) se présente sous la forme de comprimés
pelliculés rouges, triangulaires, mesurant 9,0 x 9,4 mm, portant la mention « 702 » gravée sur
une face et lisses sur l'autre face.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'autorisation de mise sur le marché
Fabricant
Merck Sharp & Dohme B.V.

Schering-Plough Labo NV
Waarderweg 39

Industriepark 30
2031 BN Haarlem

2220 Heist-op-den-Berg
Pays-Bas

Belgique
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
MSD Belgium
UAB Merck Sharp & Dohme
Tél/Tel: +32(0)27766211
Tel: + 370 5 2780247
dpoc_belux@merck.com
msd_lietuva@merck.com

Luxembourg/Luxemburg
MSD Belgium
Te.: + 359 2 819 3737
Tél/Tel: +32(0)27766211
info-msdbg@merck.com
dpoc_belux@merck.com
Ceská republika
Magyarország
Merck Sharp & Dohme s.r.o.
MSD Pharma Hungary Kft.
Tel.: +420 233 010 111
Tel.: + 36 1 888-5300
dpoc_czechslovak@merck.com
hungary_msd@merck.com
Danmark
Malta
MSD Danmark ApS
Merck Sharp and Dohme Cyprus Limited
Tlf: + 45 4482 4000
Tel: 8007 4433 (+356 99917558)
dkmail@merck.com
malta_info@merck.com
Deutschland
Nederland
MSD Sharp & Dohme GmbH
Merck Sharp & Dohme B.V.
Tel: 0800 673 673 673 (+49 (0) 89 4561 0)
Tel: 0800 9999000 (+31 23 5153153)
e-mail@msd.de
medicalinfo.nl@merck.com
Eesti
Norge
Merck Sharp & Dohme OÜ
MSD (Norge) AS
Tel: + 372 6144 200
Tlf: + 47 32 20 73 00
msdeesti@merck.com
msdnorge@msd.no

Österreich
MSD .....
Merck Sharp & Dohme Ges.m.b.H.
: + 30 210 98 97 300
Tel: +43 (0) 1 26 044
dpoc_greece@merck.com
msd-medizin@merck.com
España
Polska
Merck Sharp & Dohme de España, S.A.
MSD Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 91 321 06 00
Tel.: +48 22 549 51 00
msd_info@merck.com
msdpolska@merck.com
Portugal
MSD France
Merck Sharp & Dohme, Lda
Tél: + 33 (0) 1 80 46 40 40
Tel: + 351 21 4465700
inform_pt@merck.com
Hrvatska
România
Merck Sharp & Dohme d.o.o.
Merck Sharp & Dohme Romania S.R.L.
Tel: + 385 1 6611 333
Tel: +40 21 529 29 00
croatia_info@merck.com
msdromania@merck.com
Ireland
Slovenija
Merck Sharp & Dohme Ireland (Human Health)
Merck Sharp & Dohme, inovativna zdravila
Limited
d.o.o.
Tel: +353 (0)1 2998700
Tel: + 386 1 5204201
medinfo_ireland@merck.com
msd_slovenia@merck.com
Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
Merck Sharp & Dohme, s.r.o.
Sími: + 354 535 7000
Tel: + 421 (2) 58282010
dpoc_czechslovak@merck.com
Italia
Suomi/Finland
MSD Italia S.r.l.
MSD Finland Oy
Tel: +39 06 361911
Puh/Tel: + 358 (0)9 804650
medicalinformation.it@merck.com
info@msd.fi

Sverige
Merck Sharp & Dohme Cyprus Limited
Merck Sharp & Dohme (Sweden) AB
: 800 00 673
Tfn: + 46 (0)77 570 04 88
+357 22866700
medicinskinfo@merck.com
cyprus
_info
@merck
.com
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
SIA Merck Sharp & Dohme Latvija
Merck Sharp & Dohme Ireland (Human Health)
Tel: + 371 67 364224
Limited
msd_lv@merck.com
Tel: + 353 (0)1 2998700
medinfoNI@msd.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments : http://www.ema.europa.eu.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS