Rubraca 300 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Rubraca 200 mg, comprimés pelliculés
Rubraca 250 mg, comprimés pelliculés
Rubraca 300 mg, comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Rubraca 200 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 200 mg de rucaparib.
Rubraca 250 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 250 mg de rucaparib.
Rubraca 300 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 300 mg de rucaparib.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Rubraca 200 mg, comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé rond et bleu de 11 mm, portant l’inscription « C2 ».
Rubraca 250 mg, comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé blanc de 11 mm sur 15 en forme de losange portant l’inscription « C25 ».
Rubraca 300 mg, comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé ovale et jaune de 8 mm sur 16, portant l’inscription « C3 ».
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Rubraca est indiqué en monothérapie pour le traitement d’entretien de patientes adultes atteintes d’un
cancer épithélial de l’ovaire, de la trompe de Fallope ou péritonéal primitif, de haut grade, récidivant,
sensible au platine, qui sont en réponse (complète ou partielle) à une chimiothérapie à base de platine.
Rubraca est indiqué en monothérapie pour le traitement de patientes adultes atteintes d’un cancer
épithélial de l’ovaire, de la trompe de Fallope ou péritonéal primitif de haut grade sensible au platine,
récidivant ou progressif, avec une mutation du gène BRCA germinale et/ou somatique, qui ont été
traitées avec deux lignes antérieures ou plus de chimiothérapie à base de platine et qui ne peuvent pas
tolérer une autre chimiothérapie à base de platine.
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par rucaparib doit être instauré et supervisé par un médecin expérimenté dans
2
l’utilisation des médicaments anticancéreux.
Détection d’une mutation du gène BRCA
Il n’est pas nécessaire d’effectuer un test de dépistage des mutations du gène BRCA avant d’utiliser
Rubraca pour le traitement d’entretien des patientes adultes présentant un cancer épithélial de l’ovaire
(CEO), un cancer de la trompe de Fallope (CTF) ou un cancer péritonéal primitif (CPP) de haut grade
récidivant, qui sont en réponse complète ou partielle à une chimiothérapie à base de platine.
Avant de prendre Rubraca pour le traitement d’un CEO, CTF ou CPP récidivant ou progressif, les
patientes doivent avoir reçu la confirmation de mutations délétères germinales ou somatiques dans le
gène du cancer du sein 1 (BRCA1) ou du cancer du sein 2 (BRCA2) en utilisant un test validé.
Posologie
La dose recommandée pour Rubraca est de 600 mg deux fois par jour, équivalant à une dose
quotidienne totale de 1200 mg, jusqu’à progression de la maladie ou toxicité inacceptable.
Pour le traitement d’entretien, les patientes doivent commencer le traitement d’entretien par Rubraca
au plus tard 8 semaines après avoir reçu leur dernière dose du schéma à base de platine.
Si une patiente vomit après avoir pris Rubraca, elle ne doit pas reprendre cette dose mais prendre la
dose suivante au moment prévu.
Doses oubliées
Si une dose est oubliée, la patiente doit prendre la dose normale suivante de Rubraca au moment
prévu.
Ajustements de dose en cas d’effets indésirables
Les effets indésirables peuvent être pris en charge par des interruptions et/ou des réductions de dose en
cas de réactions modérées à graves (c.-à-d. CTCAE de grade 3 ou 4) telles qu’une neutropénie, une
anémie et une thrombocytopénie.
Des élévations des transaminases hépatiques (aspartate aminotransférase [ASAT] et/ou alanine
aminotransférase [ALAT]) surviennent en début de traitement et sont généralement transitoires. Des
élévations du taux d’ASAT/ALAT de grade 1-3 peuvent être gérées sans modification de la dose de
rucaparib, ou avec modification du traitement (interruption et/ou diminution de la dose). Les réactions
de grade 4 nécessitent une modification du traitement (voir le Tableau 2).
Les autres effets indésirables non hématologiques modérés à graves, tels que nausées et vomissements,
peuvent être pris en charge par une interruption et/ou des réductions de la dose si la prise en charge
symptomatique appropriée est insuffisante.
Tableau 1. Ajustements de dose recommandés
Réduction de la dose
Dose
600 mg deux fois par jour (deux comprimés de 300 mg deux fois
Dose initiale
par jour)
500 mg deux fois par jour (deux comprimés de 250 mg deux fois
Première réduction de dose
par jour)
400 mg deux fois par jour (deux comprimés de 200 mg deux fois
Deuxième réduction de dose
par jour)
300 mg deux fois par jour (un comprimé de 300 mg deux fois par
Troisième réduction de dose
jour)
3
Tableau 2. Prise en charge des élévations de l’ASAT/ALAT liées au traitement
Grade de l’élévation de l’ASAT/ALAT
Prise en charge
Grade 3 sans autres signes de
Faire un bilan hépatique hebdomadaire jusqu’à
dysfonctionnement hépatique
récupérer un Grade ≤ 2
Poursuivre le rucaparib à condition que la
bilirubine soit < LSN et la phosphatase alcaline
soit < 3 x LSN
Interrompre le traitement si les taux
d’ASAT/ALAT ne diminuent pas jusqu’à un
Grade ≤ 2 dans les 2 semaines, puis reprendre le
rucaparib à la même dose ou à une dose plus
faible
Grade 4
Interrompre le rucaparib jusqu’à ce que les
valeurs retournent à un Grade ≤ 2 ; reprendre
ensuite le rucaparib à une dose réduite et faire
un bilan hépatique hebdomadaire pendant
3 semaines
Populations particulières
Patientes âgées
Aucun ajustement de la dose initiale n’est recommandé pour les patientes âgées (≥ 65 ans) (voir
rubriques 4.8 et 5.2). Une plus grande sensibilité aux événements indésirables chez les patientes âgées
de 65 ans et plus ne peut être écartée. Les données cliniques sont limitées chez les patientes âgées de
75 ans ou plus.
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la dose initiale n’est nécessaire chez les patientes présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée (voir rubrique 5.2). Les patients présentant une insuffisance hépatique
modérée doivent faire l’objet d’une surveillance attentive en termes de leur fonction hépatique et des
effets indésirables éventuellement présentés. Il n’existe pas de données cliniques pour les patientes
présentant une insuffisance hépatique sévère (c.-à-d. une valeur de bilirubine totale supérieure à 3 fois
la LSN). Par conséquent, le rucaparib n’est pas recommandé pour une utilisation chez des patientes
présentant une insuffisance hépatique sévère.
Insuffisance rénale
Aucun ajustement de la dose initiale n’est nécessaire chez les patientes présentant une insuffisance
rénale légère ou modérée (voir rubrique 5.2). Il n’existe pas de données cliniques pour les patientes
présentant une insuffisance rénale sévère (CLcr inférieure à 30 ml/min). Par conséquent, le rucaparib
n’est pas recommandé pour une utilisation chez les patientes présentant une insuffisance rénale sévère.
Le rucaparib ne peut être utilisé chez les patientes présentant une insuffisance rénale sévère que si les
bénéfices potentiels l’emportent sur le risque. Chez les patientes atteintes d’une insuffisance rénale
modérée ou sévère, la fonction rénale et la survenue éventuelle de réactions indésirables doivent faire
l’objet d’une surveillance attentive.
Population pédiatrique
La sécurité d’emploi et l’efficacité de Rubraca chez l’enfant ou l’adolescent de moins de 18 ans n’ont
pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
Rubraca est administré par voie orale et peut être pris avec ou sans nourriture. Les doses doivent être
prises à environ 12 heures d’intervalle. Voir la rubrique 5.2.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4
Allaitement (voir rubrique 4.6).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
L’efficacité de Rubraca en tant que traitement d’un CEO, d’un CTF ou d’un CPP récidivant ou
progressif n’a pas été étudiée chez des patientes ayant reçu un traitement antérieur par inhibiteur des
PARP. Par conséquent, une utilisation dans cette population de patientes n’est pas recommandée.
Toxicité hématologique
Pendant le traitement par rucaparib, des événements de myélosuppression (anémie, neutropénie,
thrombocytopénie) peuvent être observés et ils surviennent généralement pour la première fois après
8 - 10 semaines de traitement par rucaparib. Ces effets indésirables sont gérables avec un traitement
médical de routine et/ou des ajustements de dose pour les cas les plus sévères. Une analyse de la
formule sanguine complète, avant le début du traitement par Rubraca et chaque mois par la suite, est
conseillée. Les patientes ne doivent pas débuter le traitement par Rubraca tant que la toxicité
hématologique induite par une thérapie anti-cancéreuse antérieure n’est pas résolue (≤ CTCAE de
grade 1).
Des soins de support, conformément aux recommandations en vigueur, doivent être mis en œuvre pour
la prise en charge des cytopénies pour le traitement de l’anémie et de la neutropénie. Rubraca doit être
interrompu ou sa dose réduite conformément au tableau 1 (voir rubrique 4.2) et la numération
sanguine surveillée, toutes les semaines jusqu’au rétablissement. Si ces anomalies ne se sont pas
rétablies à une toxicité CTCAE de grade 1 ou mieux après 4 semaines, la patiente doit être orientée
vers un hématologue pour de plus amples investigations.
Syndrome myélodysplasique/leucémie aiguë myéloïde
Des cas de syndrome myélodysplasique/leucémie aiguë myéloïde (SMD/LAM), y compris des cas
d’évolution fatale, ont été rapportés chez des patientes ayant reçu du rucaparib. La durée du traitement
par rucaparib chez des patientes qui ont développé un SMD/LAM variait de moins de 1 mois à environ
28 mois.
En cas de suspicion de SMD/LAM, la patiente doit être orientée vers un hématologue pour de plus
amples investigations, comprenant une analyse de la moelle osseuse et un prélèvement sanguin pour
analyse cytogénétique. En cas de confirmation de SMD/LAM après investigation d’une toxicité
hématologique prolongée, le traitement par Rubraca doit être arrêté.
Photosensibilité
Une photosensibilité a été observée chez des patientes traitées par rucaparib. Les patientes doivent
éviter de s’exposer à la lumière directe du soleil car elles pourraient contracter des brûlures plus
facilement pendant le traitement par rucaparib. Lorsqu’elles sont à l’extérieur, les patientes doivent
porter un chapeau et des vêtements protecteurs, et utiliser un écran solaire et un baume pour les lèvres
offrant un indice de protection solaire (IPS) de 50 ou plus.
Toxicités gastro-intestinales
Des toxicités gastro-intestinales (nausées et vomissements) sont fréquemment rapportées avec le
rucaparib, elles sont généralement de faible intensité (CTCAE de grade 1 ou 2) et peuvent être prises
en charge avec une réduction de la dose (se reporter au tableau 1) ou une interruption du traitement.
Des antiémétiques, tels que les antagonistes 5-HT3, la dexaméthasone, l’aprépitant et le fosaprépitant,
peuvent être utilisés comme traitement des nausées/vomissements et peuvent également être envisagés
à des fins prophylactiques (c.-à-d. préventives) avant de débuter le traitement par Rubraca. Il est
important de prendre en charge ces événements de façon proactive afin d’éviter des événements
prolongés ou plus sévères de nausées/vomissements susceptibles d’entraîner des complications tels
qu’une déshydratation ou une hospitalisation.
5
Toxicité embryo-fœtale
Rubraca peut causer des lésions fœtales lorsqu’il est administré à une femme enceinte, sur la base de
son mécanisme d’action et des résultats provenant d’études effectuées chez l’animal. Dans une étude
de reproduction chez l’animal, l’administration de rucaparib à des rates gravides au cours de la période
d’organogénèse a entraîné une toxicité embryo-fœtale à des expositions inférieures à celles des
patientes recevant la dose recommandée pour l’être humain, de 600 mg deux fois par jour (voir
rubrique 5.3).
Grossesse/contraception
Les femmes enceintes doivent être informées du risque potentiel pour le fœtus. Il convient de
conseiller aux femmes en âge de procréer d’utiliser une contraception efficace pendant le traitement et
pendant 6 mois après la dernière dose de Rubraca (voir rubrique 4.6). Un test de grossesse avant
l’instauration du traitement est recommandé chez les femmes en âge de procréer.
Excipients
Ce médicament contient moins d’1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « exempt de sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Effet d’autres médicaments sur le rucaparib
Les enzymes responsables du métabolisme du rucaparib n’ont pas été identifiées. Sur la base de
données
in vitro,
le CYP2D6 et, dans une moindre mesure, le CYP1A2 et le CYP3A4, pouvaient
métaboliser le rucaparib. Même si le métabolisme du rucaparib médié par le CYP3A4 était lent
in
vitro,
une contribution significative du CYP3A4
in vivo
ne peut être exclue. Des précautions doivent
être prises en cas d’utilisation concomitante d’inhibiteurs ou d’inducteurs puissants du CYP3A4.
In vitro,
le rucaparib s’est révélé être un substrat de la P-gp et de la BCRP. Un effet des inhibiteurs de
la P-gp et de la BCRP sur la PK du rucaparib ne peut être exclu. La prudence est recommandée
lorsque le rucaparib est administré concomitamment avec des médicaments qui sont de puissants
inhibiteurs de la P-gp.
Effets du rucaparib sur d’autres médicaments
Dans plusieurs études d’interaction médicamenteuse avec des patientes cancéreuses, les effets à l’état
d’équilibre de 600 mg de rucaparib deux fois par jour sur le CYP1A2, le CYP2C9, le CYP2C19, le
CYP3A, la BCRP et la P-gp ont été évalués avec des doses orales uniques de tests sensibles (caféine,
S-warfarine, oméprazole, midazolam, rosuvastatine et digoxine, respectivement). L’effet du rucaparib
sur les paramètres pharmacocinétiques du contraceptif oral combiné (éthinylestradiol et
lévonorgestrel) a également été évalué. Les données suggèrent que le rucaparib est un inhibiteur
modéré du CYP1A2, et un inhibiteur léger du CYP2C9, du CYP2C19 et du CYP3A. Le rucaparib
inhibe également de manière marginale la P-gp et inhibe légèrement la BCRP dans l’intestin.
Substrats du CYP1A2
Le rucaparib n’a démontré aucun effet sur la C
max
de la caféine tout en augmentant modérément
l’ASC
inf
de la caféine, de l’ordre de 2,55 fois (IC à 90 % : 2,12, 3,08). Lors de l’administration
concomitante de médicaments métabolisés par le CYP1A2, notamment de médicaments possédant un
indice thérapeutique étroit (par exemple tizanidine, théophylline), des ajustements de la dose peuvent
être envisagés sur la base d’une surveillance clinique appropriée.
Substrats du CYP2C9
Le rucaparib a augmenté la C
max
et l’ASC
0-96 h
de la S-warfarine, de l’ordre de 1,05 fois (IC à 90 % :
0,99 à 1,12) et de 1,49 fois (IC à 90 % : 1,40 à 1,58), respectivement. Lors de l’administration
concomitante de médicaments qui sont des substrats du CYP2C9 avec un indice thérapeutique étroit
6
(par exemple warfarine, phénytoïne), des ajustements de dose peuvent être envisagés, si c’est indiqué
sur le plan clinique. La prudence est recommandée et il faut envisager un suivi supplémentaire du
rapport international normalisé (RIN) en cas d’administration
concomitante
de warfarine, et une
surveillance du niveau de phénytoïne
si elle est utilisée de façon concomitante avec le rucaparib.
Substrats du CYP2C19
Le rucaparib a augmenté la C
max
de l’oméprazole, de l’ordre de 1,09 fois (IC à 90 % : 0,93 à 1,27) et
son ASC
inf
de l’ordre de 1,55 fois (IC à 90 % : 1,32 à 1,83). Le risque d’effet important sur le plan
clinique que représente une administration concomitante d’inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) est
probablement faible (voir rubrique 5.2). Aucun ajustement de la dose n’est considéré comme
nécessaire pour des médicaments co-administrés qui sont des substrats du CYP2C19.
Substrats du CYP3A
Le rucaparib a augmenté la C
max
du midazolam, de l’ordre de 1,13 fois (IC à 90 % : 0,95 à 1,36) et son
ASC
inf
de l’ordre de 1,38 fois (IC à 90 % : 1,13 à 1,69). La prudence est recommandée lors de
l’administration concomitante de médicaments qui sont des substrats du CYP3A avec un indice
thérapeutique étroit (par exemple alfentanil, astémizole, cisapride, ciclosporine, dihydroergotamine,
ergotamine, fentanyl, pimozide, quinidine, sirolimus, tacrolimus, terfénadine). Des ajustements de la
dose peuvent être envisagés, s’ils sont indiqués sur le plan clinique sur la base des effets indésirables
observés.
Contraceptifs oraux
Le rucaparib a augmenté la C
max
de l’éthinylestradiol de l’ordre de 1,09 fois (IC à 90 % : 0,94 à 1,27)
et son ASC
dern
de l’ordre de 1,43 fois (IC à 90 % : 1,15 à 1,77). Le rucaparib a augmenté la C
max
du
lévonorgestrel de l’ordre de 1,19 fois (IC à 90 % : 1,00 à 1,42) et son ASC
dern
de l’ordre de 1,56 fois
(IC à 90 % : 1,33 à 1,83). Aucun ajustement de la posologie n’est recommandé pour les contraceptifs
oraux co-administrés.
Substrats de la BCRP
Le rucaparib a augmenté la C
max
de la rosuvastatine de l’ordre de 1,29 fois (IC à 90 % : 1,07 à 1,55) et
son ASC
inf
de l’ordre de 1,35 fois (IC à 90 % : 1,17 à 1,57). Aucun ajustement de la posologie n’est
recommandé pour les médicaments co-administrés qui sont des substrats de la BCRP.
Substrats de la P-gp
Le rucaparib n’a montré aucun effet sur la C
max
de la digoxine tout en augmentant de manière
marginale son ASC
0-72 h
,
de l’ordre de 1,20 fois (IC à 90 % : 1,12 à 1,29). Aucun ajustement de la dose
n’est recommandé pour des médicaments co-administrés qui sont des substrats de la P-gp.
L’interaction du rucaparib avec d’autres enzymes et des transporteurs a été évaluée
in vitro.
Le
rucaparib est un faible inhibiteur du CYP2C8, du CYP2D6 et de l’UGT1A1. Le rucaparib a régulé à la
baisse le CYP2B6 dans des hépatocytes humains à des expositions cliniquement pertinentes. Le
rucaparib est un puissant inhibiteur de MATE-1 et de MATE2-K, un inhibiteur modéré de l’OCT1, et
un faible inhibiteur de l’OCT2. Comme l’inhibition de ces transporteurs pourrait réduire l’élimination
de la metformine par les reins et diminuer la capture de la metformine par le foie, la prudence est
conseillée lorsque la metformine est administrée en concomitance avec le rucaparib. La pertinence
clinique de l’inhibition de l’UGT1A1 par le rucaparib n’est pas claire. La prudence est recommandée
lorsque le rucaparib est co-administré avec des substrats de l’UGT1A1 (par exemple l’irinotécan) chez
des patientes présentant l’UGT1A1*28 (métaboliseuses lentes), en raison d’une possible augmentation
de l’exposition au SN-38 (métabolite actif de l’irinotécan) et des toxicités associées.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer/contraception féminine
Il convient de conseiller aux femmes en âge de procréer d’éviter de débuter une grossesse pendant le
traitement par rucaparib. Les patientes doivent être informées qu’elles doivent utiliser une
contraception efficace pendant toute la durée du traitement et pendant 6 mois après avoir reçu la
7
dernière dose de rucaparib(voir rubrique 4.5).
Grossesse
Il n’existe pas ou peu de données sur l’utilisation du rucaparib chez la femme enceinte. Des études
menées sur l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Sur la
base de son mécanisme d’action et de données précliniques, le rucaparib peut causer des lésions
fœtales lorsqu’il est administré à une femme enceinte. Il ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à
moins que la situation clinique de la femme ne justifie le traitement par rucaparib. Un test de grossesse
avant l’instauration du traitement est recommandé chez les femmes en âge de procréer.
Allaitement
Il n’existe aucune étude chez l’animal portant sur l’excrétion du rucaparib dans le lait maternel. On ne
sait pas si le rucaparib ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour le
nouveau-né/nourrisson ne peut être exclu. Rubraca ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.
En raison des potentielles apparitions de réactions indésirables graves chez les nourrissons allaités que
présente le rucaparib, l’allaitement est contre-indiqué pendant le traitement par Rubraca et au cours
des 2 semaines qui suivent la dernière dose (voir rubrique 4.3).
Fertilité
Il n’existe aucune donnée sur l’effet du rucaparib sur la fertilité humaine. Sur la base d’études chez
l’animal, l’impact de l’utilisation du rucaparib sur la fertilité ne peut être exclu (voir rubrique 5.3). De
plus, d’après son mécanisme d’action, le rucaparib peut affecter la fertilité humaine.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Rubraca a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. La
prudence en conduisant des véhicules ou en utilisant des machines est conseillée pour les patientes qui
présentent de la fatigue, des nausées ou des vertiges durant le traitement par Rubraca (voir
rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Le profil de sécurité global du rucaparib s’appuie sur des données recueillies auprès de 937 patientes
incluses dans des essais cliniques portant sur le cancer de l’ovaire et traitées par du rucaparib en
monothérapie.
Les effets indésirables survenus chez ≥ 20 % des patientes sous rucaparib étaient les suivants :
nausées, fatigue/asthénie, vomissements, anémie, douleurs abdominales, dysgueusie, élévation des
ALAT, élévation des ASAT, diminution de l’appétit, diarrhée, thrombocytopénie et élévation du taux
de créatinine. La majorité des effets indésirables étaient d’intensité légère à modérée (grade 1 ou 2).
Les effets indésirables de grade ≥ 3 survenant chez > 5 % des patientes étaient de l’anémie (23 %), une
élévation des ALAT (10 %), de la fatigue/asthénie (10 %), une neutropénie (8 %), une
thrombocytopénie (6 %), et des nausées (5 %). Le seul effet indésirable grave survenant chez > 2 %
des patientes était l’anémie (5 %).
Les effets indésirables conduisant le plus fréquemment à une réduction ou une interruption de la dose
étaient l’anémie (20 %), la fatigue/asthénie (18 %), les nausées (16 %), la thrombocytopénie (15 %) et
les élévations des ASAT/ALAT (10 %). Des effets indésirables entraînant l’arrêt définitif du
traitement sont survenus chez 10 % des patientes, la thrombocytopénie, les nausées, l’anémie et la
fatigue/l’asthénie étant les effets indésirables les plus fréquents à entraîner l’arrêt définitif du
8
traitement.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables sont présentés par classes de systèmes d’organes (SOC) MedDRA au niveau du
terme préférentiel (PT) et par leurs fréquences de survenue. Les fréquences de survenue des effets
indésirables sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu
fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence
indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
9
Tableau 3. Tableau récapitulatif des effets indésirables selon les classes de systèmes d’organes
MedDRA
Effets indésirables
Classes de systèmes
Fréquence de tout grade CTCAE
Fréquence de grade
d’organes MedDRA
CTCAE 3 et supérieur
Tumeurs bénignes, malignes Fréquent
Fréquent
et non précisées (incl. kystes
Syndrome myélodysplasique /
Syndrome myélodysplasique
a
et polypes)
leucémie aiguë myéloïde
/ leucémie aiguë myéloïde
a
Affections hématologiques et
du système lymphatique
Très fréquent
Anémie
b
, thrombocytopénie
b
,
neutropénie
b
Fréquent
Leucopénie
b
, lymphopénie
b
,
Neutropénie fébrile
Très fréquent
Anémie
b
Fréquent
Thrombocytopénie
b
,
neutropénie
b
, neutropénie
fébrile, leucopénie
b
Peu fréquent
Lymphopénie
b
Peu fréquent
Hypersensibilité
c
Fréquent
Diminution de l’appétit,
déshydratation
Peu fréquent
Élévation de la créatinine
dans le sang
b
,
hypercholestérolémie
b
Peu fréquent
Dysgueusie, vertiges
Peu fréquent
Dyspnée
Fréquent
Nausées, vomissements
diarrhée, douleurs
abdominales
Peu fréquent
dyspepsie
Fréquent
Élévation de l’alanine
aminotransférase, élévation
de l’aspartate
aminotransférase
Peu fréquent
Élévation des transaminases
b
Affections du système
immunitaire
Troubles du métabolisme et
de la nutrition
Fréquent
Hypersensibilité
c
Très fréquent
Diminution de l’appétit, élévation de
la créatinine dans le sang
b
Fréquent
Hypercholestérolémie
b
Déshydratation
Très fréquent
Dysgueusie, vertiges
Fréquent
Dyspnée
Très fréquent
Nausées, vomissements, diarrhée,
dyspepsie, douleurs abdominales
Affections du système
nerveux
Affections respiratoires,
thoraciques et médiastinales
Affections gastro-intestinales
Affections hépatobiliaires
Très fréquent
Élévation de l’alanine
aminotransférase, élévation de
l’aspartate aminotransférase
Fréquent
Élévation des transaminases
b
Affections de la peau et du
tissu sous-cutané
Fréquent
Fatigue
d
Peu fréquent
Pyrexie
a
Le taux de SMD/LAM est basé sur la population totale de 1321 patientes qui ont reçu une dose orale
de rucaparib
10
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration
Très fréquent
Réaction de photosensibilité,
éruption cutanée
Fréquent
Éruption maculopapuleuse,
syndrome d’érythrodysesthésie
palmo-plantaire, érythème
Très fréquent
Fatigue
d,
pyrexie
Peu fréquent
Réaction de photosensibilité,
éruption cutanée, éruption
maculopapuleuse, syndrome
d’érythrodysesthésie palmo-
plantaire
Inclut les résultats d’analyses
Les événements les plus fréquemment observés comprennent : l’hypersensibilité, l’hypersensibilité
médicamenteuse et le gonflement/œdème du visage et des yeux.
d
Inclut la fatigue, l’asthénie et la léthargie
b
c
Description d’effets indésirables particuliers
Toxicité hématologique
Des effets indésirables hématologiques de tout grade CTCAE, anémie, thrombocytopénie et
neutropénie, ont été rapportés chez 42 %, 26 % et 16 % des patientes, respectivement. La
thrombocytopénie et l’anémie ont entraîné l’arrêt du traitement chez 1,8 % et 2,1 % des patientes. Des
effets indésirables de grade CTCAE 3 ou supérieur sont survenus chez 23 % (anémie), 8 %
(neutropénie) et 6 % (thrombocytopénie) des patientes. Les effets indésirables de myélosuppression de
grade 3 ou supérieur survenaient généralement plus tard au cours du traitement (après 2 mois ou plus).
Pour la réduction des risques et la prise en charge, voir rubrique 4.4.
Syndrome myélodysplasique/leucémie aiguë myéloïde
Le SMD et la LAM sont des effets indésirables graves qui surviennent peu fréquemment (0,5 %) pour
les patientes en cours de traitement et jusqu’à 28 jours après l’arrêt du traitement, et fréquemment
(1,3 %) pour toutes les patientes, y compris pendant le suivi de sécurité d’emploi à long terme (ce taux
est calculé sur la base de la population globale de sécurité composée de 1321 patientes exposées à au
moins une dose orale de rucaparib incluses dans toutes les études cliniques). Dans l’étude pivot de
Phase III (ARIEL 3), l’incidence des SMD/LAM pendant le traitement chez les patientes qui
recevaient du rucaparib était de 0,8 %. Bien qu’aucun cas n’ait été rapporté pendant le traitement chez
les patients qui recevaient le placebo, un cas a été rapporté chez une patiente traitée par placebo
pendant le suivi de sécurité à long terme. Toutes les patientes avaient des facteurs favorisants
potentiels pour le développement de SMD/LAM ; dans tous les cas, les patientes avaient
précédemment reçu des schémas de chimiothérapie contenant du platine et/ou d’autres agents
endommageant l’ADN. Pour la réduction des risques et la prise en charge, voir rubrique 4.4.
Toxicités gastro-intestinales
Des vomissements et des nausées ont été rapportés chez respectivement 42 % et 77 % des patientes et
étaient généralement de faible grade (CTCAE de grade 1 à 3). Des douleurs abdominales (incluant
douleurs abdominales, douleurs abdominales basses, douleurs abdominales hautes) ont été rapportées
chez 40,1 % des patientes traitées par rucaparib, mais elles étaient également très fréquentes (33 %)
chez les patientes sous placebo, très probablement liées à la pathologie sous-jacente. Pour la réduction
des risques et la prise en charge, voir rubrique 4.4.
Photosensibilité
Une photosensibilité a été rapportée chez 13 % des patientes comme réaction cutanée de faible grade
(CTCAE de grade 1 ou 2), et par 2 (0,2 %) patiente en tant qu’effet de grade CTCAE ≥ 3. Pour la
réduction des risques et la prise en charge, voir rubrique 4.4.
Élévation des aminotransférases sériques (ASAT/ALAT)
Des effets liés à des élévations de l’alanine aminotransférase (ALAT) et de l’aspartate
aminotransférase (ASAT) ont été observés chez 38 % (tous grades) et 11 % (≥ grade CTCAE 3) des
patientes. Ces effets sont survenus au cours des premières semaines de traitement par rucaparib,
étaient réversibles et rarement associés à des élévations du taux de bilirubine. L’élévation de l’ALAT a
été constatée chez 34,8 % (tous grades) et 9,9 % (≥ grade CTCAE 3) des patientes, l’élévation de
l’ASAT, chez 31,4 % (tous grades) et 2,8 % (≥ grade CTCAE 3) des patientes et l’élévation des ALAT
et ASAT, chez 28,6 % (tous grades) et 2,1 % (≥ grade CTCAE 3) des patientes. Aucun effet ne
répondait aux critères de Hy’s Law relatifs aux atteintes hépatiques d’origines médicamenteuses. Les
élévations des ASAT/ALAT peuvent nécessiter l’interruption du traitement et/ou la réduction de la
dose comme décrit dans le Tableau 2 (voir rubrique 4.2). La plupart des patientes ont pu poursuivre le
traitement par rucaparib avec ou sans modification du traitement, sans récurrence des anomalies du
bilan hépatique de grade ≥ 3.
11
Élévation de la créatinine sérique
Des élévations de la créatinine sérique, principalement légères à modérées (CTCAE de grade 1 ou 2),
ont été observées chez 20 % des patientes au cours des premières semaines de traitement par
rucaparib. Quatre (0,4 %) patientes ont rapporté un effet indésirable de grade CTCAE 3. Les
élévations de la créatinine lors du traitement par rucaparib peuvent être dues à l’inhibition des
transporteurs rénaux MATE1 et MATE2-K (voir rubrique 4.5). Ces élévations de la créatinine sérique
étaient asymptomatiques sur le plan clinique.
Patientes âgées
Chez les patientes ≥ 75 ans, les fréquences de certains effets indésirables augmentaient : les élévations
de la créatinine sanguine (32 %), les vertiges (20 %), les prurits (15 %) et les troubles de la mémoire
(4 %) étaient plus fréquents que chez les patientes < 75 ans (18 %, 15 %, 9 % et 1 % respectivement).
Patientes atteintes d’insuffisance rénale
Chez les patientes atteintes d’une insuffisance rénale modérée (CLcr de 30-59 ml/min), les fréquences
de certains effets indésirables étaient augmentées : les anémies de grade 3 ou 4 (31 %), les
thrombocytopénies de grade 3 ou 4 (12 %), et la fatigue/l’asthénie (15 %) étaient plus fréquentes que
chez les patientes atteintes d’une insuffisance rénale légère (CLcr > 59-80 mL/min) ou chez les
patientes avec une fonction rénale normale (CLcr > 80 mL/min) (21 %, 5 % et 8 %).
Population pédiatrique
Aucune étude n’a été réalisée pour évaluer la pharmacocinétique de rucaparib chez des patientes
pédiatriques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration –
voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Il n’existe aucun traitement spécifique en cas de surdosage de Rubraca et les symptômes de surdosage
ne sont pas établis. En cas de suspicion de surdosage, les médecins doivent prendre des mesures de
soutien générales et traiter les symptômes.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Autres agents antinéoplasiques, Code ATC : L01XK03
Mécanisme d’action et effets pharmacodynamiques
Le rucaparib est un inhibiteur des enzymes poly(ADP-ribose) polymérase (PARP), dont PARP-1,
PARP-2 et PARP-3, qui jouent un rôle dans la réparation de l’ADN. Des études
in vitro
ont montré
que la cytotoxicité induite par le rucaparib comprend l’inhibition de l’activité enzymatique de la PARP
et le piégeage de complexes PARP-ADN, entraînant une augmentation des lésions de l’ADN,
l’apoptose et la mort cellulaire.
Il a été démontré que le rucaparib avait une activité antitumorale
in vitro
et
in vivo
dans les lignées
cellulaires présentant une mutation du gène BRCA par un mécanisme appelé létalité synthétique, qui
requiert la perte de deux voies de réparation de l’ADN pour la mort cellulaire. Une augmentation de la
cytotoxicité induite par le rucaparib et de l’activité antitumorale ont été observées dans les lignées
cellulaires tumorales présentant des déficits de BRCA1/2 et d’autres gènes de réparation de l’ADN. Le
rucaparib s’est avéré réduire la croissance tumorale dans des modèles murins de xénogreffes du cancer
12
humain qui présentaient ou non des déficits de BRCA.
Efficacité clinique
Traitement d’entretien du cancer de l’ovaire récidivant
L’efficacité du rucaparib a été évaluée dans ARIEL3, une étude clinique multicentrique, en double
aveugle, dans laquelle 564 patientes atteintes de COE, CTF ou CPP récidivant et qui étaient en
réponse à une chimiothérapie à base de platine, ont été randomisées (2:1) en vue de recevoir des
comprimés de Rubraca 600 mg deux fois par jour par voie orale (n=375) ou un placebo (n=189). Le
traitement a été poursuivi jusqu’à la progression de la maladie ou la survenue d’une toxicité
intolérable. Toutes les patientes avaient obtenu une réponse (complète ou partielle) à leur
chimiothérapie à base de platine la plus récente et leur taux d’antigène tumoral 125 (CA-125) était
inférieur à la limite supérieure de la normale (LSN). Les patientes ont été randomisées dans les
8 semaines suivant l’arrêt du traitement à base de platine et aucun traitement d’intervention d’entretien
n’était autorisé. Les patientes ne pouvaient pas avoir reçu un traitement antérieur à base de rucaparib
ni tout autre traitement par inhibiteur des PARP. La randomisation a été stratifiée en fonction de la
meilleure réponse (complète ou partielle) à la dernière chimiothérapie à base de platine, du délai
jusqu’à la progression après l’avant-dernier traitement à base de platine (6 à ≤ 12 mois et > 12 mois),
et du statut des biomarqueurs tumoraux (tBRCA, déficit en recombinaison homologue non-BRCA
[nbHRD] et biomarqueurs négatifs).
Le principal critère d’efficacité était la survie sans progression évaluée par l’investigateur (SSPinv)
évaluée selon les Critères d’évaluation de la réponse tumorale des tumeurs solides (Response
Evaluation Criteria in Solid Tumors, RECIST), version 1.1 (v1.1). La SSP évaluée à l’aveugle par un
examen radiologique indépendant (blinded independent radiology review, BIR) était l’un des critères
d’efficacité secondaires.
L’âge moyen était de 61 ans (intervalle : 36 à 85 ans) ; la plupart des patientes étaient caucasiennes
(80 %) ; et toutes avaient un score ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) de 0 ou 1. Chez la
plupart des patientes, la tumeur primaire était un cancer de l’ovaire (84 %) ; la majorité des patientes
(95 %) avaient une histologie séreuse et chez 4 % des patientes, une histologie endométrioïde a été
rapportée. Toutes les patientes avaient reçu au moins deux chimiothérapies antérieures à base de
platine (intervalle : 2 à 6) et 28 % des patientes avaient reçu au moins trois chimiothérapies antérieures
à base de platine. Au total, 32 % des patientes étaient en réponse complète (RC) à leur traitement le
plus récent. L’intervalle sans progression jusqu’à l’avant-dernier traitement à base de platine était de 6
à 12 mois chez 39 % des patientes et > 12 mois chez 61 % des patientes. Un traitement antérieur par
bévacizumab a été rapporté pour 22 % des patientes traitées par rucaparib et pour 23 % des patientes
sous placebo. Les caractéristiques démographiques, les caractéristiques pathologiques initiales et les
antécédents thérapeutiques étaient bien équilibrés entre les bras de traitement par rucaparib et par
placebo.
Aucune des patientes n’avait reçu de traitement antérieur par un inhibiteur de la PARP. À cet égard,
l’efficacité de Rubraca chez les patientes qui avaient reçu un traitement d’entretien antérieur par un
inhibiteur de la PARP n’a pas été évaluée et ne peut pas être extrapolée à partir des données
disponibles.
Des échantillons de tissu tumoral ont été analysés par un laboratoire centralisé pour toutes les patientes
(N=564) en vue de déterminer la positivité du statut HRD (défini par la présence d’une mutation
tumorale délétère de BRCA [tBRCA] ou par une perte génomique importante de l’hétérozygosité).
Des échantillons de sang ont été évalués pour 94 % (186/196) des patientes tBRCA au moyen d’un
test sanguin de dépistage des mutations BRCA germinales (gBRCA) effectué par un laboratoire
centralisé. Sur la base de ces résultats, 70 % (130/186) des patientes tBRCA étaient porteuses d’une
mutation gBRCA et 30 % (56/186) étaient porteuses d’une mutation BRCA somatique.
L’étude ARIEL3 a démontré une amélioration statistiquement significative de la SSP pour les
patientes randomisées dans le groupe traité par rucaparib comparé au placebo dans la population en
IdT, ainsi que dans les sous-groupes HRD et tBRCA. L’évaluation de l’ERI (examen radiologique
13
indépendant) pour la population IdT était en accord avec le critère d’évaluation principal. Au moment
de l’analyse de la SSP, les données relatives à la SG n’étaient pas encore définitives (avec 22 %
d’événements). Les résultats relatifs à l’efficacité sont récapitulés dans le Tableau 4 et la Figure 1.
Tableau 4. Résultats d’efficacité de l’étude ARIEL3
Évaluation par
l’investigateur
Paramètre
Rucaparib
Placebo
Population IdT
a
Patientes, n
Événements de SSP, n (%)
SSP médiane en mois (IC à
95 %)
HR (IC à 95 %)
Valeur p
b
Groupe HRD
c
Patientes, n
Événements de SSP, n (%)
SSP médiane, en mois (IC à
95 %)
HR (IC à 95 %)
Valeur p
b
Groupe tBRCA
d
Patientes, n
Événements de SSP, n (%)
SSP médiane en mois (IC à
95 %)
HR (IC à 95 %)
Valeur p
b
Groupe non BRCA LOH +
(perte élevée d’hétérozygotie)
Patientes, n
Événements de SSP, n (%)
SSP médiane en mois (IC à
95 %)
HR (IC à 95 %)
Valeur p
b
Groupe non BRCA LOH-
(faible perte d’hétérozygotie)
Patientes, n
Événements de SSP, n (%)
SSP médiane en mois (IC à
95 %)
HR (IC à 95 %)
Valeur p
b
a.
b.
c.
ERI
Rucaparib
Placebo
375
234 (62 %)
10,8 (8,3-11,4)
189
167 (88 %)
5,4 (5,3-5,5)
0,36 (0,30, 0,45)
< 0,0001
236
118
134 (57 %)
101 (86 %)
13,6 (10,9-
5,4 (5,1-5,6)
16,2)
0,32 (0,24, 0,42)
< 0,0001
130
66
67 (52 %)
56 (85 %)
16,6 (13,4-
5,4 (3,4-6,7)
22,9)
0,23 (0,16, 0,34)
< 0,0001
375
189
165 (44 %)
133 (70 %)
13,7 (11,0-
5,4 (5,1-5,5)
19,1)
0,35 (0,28-0,45)
< 0,0001
236
118
90 (38 %)
74 (63 %)
22,9 (16,2-
5,5 (5,1-7,4)
NO)
0,34 (0,24-0,47)
< 0,0001
130
66
42 (32 %)
42 (64 %)
26,8 (19,2-
5,4 (4,9-8,1)
NO)
0,20 -0,13-0,32)
< 0,0001
106
67 (63 %)
9,7 (7,9-13,1)
52
45 (84 %)
5,4 (4,1-5,7)
106
48 (45 %)
11,1 (8,2-NO)
52
32 (62 %)
5,6 (2,9-8,2)
0,44 (0,29-0,66)
< 0,0001
0,554 (0,35-0,89)
0,0135
107
81 (73 %)
6,7 (5,4-9,1)
54
50 (93 %)
5,4 (5,3-7,4)
107
63 (59 %)
8,2 (5,6-10,1)
54
46 (85 %)
5,3 (2,8-5,5)
0,58 (0,40-0,85)
0,0049
0,47 (0,31-0,71)
0,0003
d.
Toutes les patientes randomisées.
Valeur p bilatérale
Le groupe HRD comprend toutes les patientes porteuses d’une mutation BRCA délétère germinale ou
somatique ou d’une mutation non-tBRCA avec perte génomique importante de l’hétérozygosité, tel
que déterminé par la méthode d’analyse utilisée dans l’étude clinique (clinical trial assay, CTA).
Le groupe tBRCA comprend toutes les patientes porteuses d’une mutation délétère BRCA germinale
ou somatique, tel que déterminé par la CTA.
14
Figure 1. Courbes de Kaplan-Meier de la survie sans progression dans l’étude ARIEL3 évaluée
par l’Investigateur : Population en IdT
Dans la population en intention de traiter (IdT), 38 % des patientes (141/375) dans le groupe traité par
rucaparib et 35 % des patientes (66/189) dans le groupe sous placebo présentaient une maladie
mesurable à l’inclusion. Lors d’une analyse exploratoire dans ce sous-groupe, une réponse a été notée
chez 18 % (IC à 95 % : 12 % – 26 %) des patientes (n=26) sous rucaparib comparé à 8 % (IC à 95 % :
3 % – 17 %) des patientes (n=5) sous placebo (valeur p bilatérale = 0,0069), dont 10 patientes (7 %)
dans le groupe traité par rucaparib qui sont parvenues à une rémission complète.
Dans la population tBRCA, 31 % des patientes (40/130) dans le groupe traité par rucaparib et 35 %
des patientes (23/66) dans le groupe traité par placebo présentaient une maladie mesurable à
l’inclusion. Lors d’une analyse exploratoire, une réponse a été notée chez 38 % (IC à 95 % : 23 % –
54 %) des patientes (n=15) sous rucaparib comparé à 9 % (IC à 95 % : 1 % – 28 %) des patientes
(n=2) sous placebo (valeur p bilatérale = 0,0055), dont 7 (18 %) patientes dans le groupe traité par
rucaparib qui sont parvenues à une rémission complète.
Traitement du cancer de l’ovaire avec mutation BRCA après 2 chimiothérapies ou plus
L’efficacité du rucaparib a été évaluée chez 106 patientes dans 2 études cliniques multicentriques, à
bras unique, en ouvert, Study 10 et ARIEL2, chez des patientes atteintes d’un cancer épithélial de
l’ovaire, de la trompe de Fallope ou péritonéal primitif avec une mutation du gène BRCA, qui avait
progressé après 2 chimiothérapies antérieures ou plus (la population en efficacité primaire).
L’histologie de la tumeur était séreuse de haut grade chez 91,5 % des patientes, endométrioïde chez
2,8 % et mixte chez 4,7 %. Aucune patiente n’avait reçu de traitement antérieur par inhibiteur des
PARP. Le statut du BRCA sur la base d’un test local était connu pour certaines patientes au moment
de l’inclusion. Un test BRCA par un laboratoire centralisé a été réalisé rétrospectivement après
l’inclusion des patientes. Les 106 patientes ont toutes reçu 600 mg de rucaparib deux fois par jour. Les
patientes qui ont été hospitalisées pour une occlusion intestinale au cours des 3 mois écoulés ont été
exclues.
Le principal critère d’efficacité des deux études était le taux de réponses objectives (TRO) évalué par
l’investigateur conformément à RECIST version 1.1. Une analyse de la survie sans progression (SSP)
a également été effectuée.
Les caractéristiques de la population de Study 10 avec 42 patientes étaient les suivantes : âge médian
15
de 57 ans (de 42- 84), caucasiennes (83 %), score ECOG de 0 (62 %) ou 1 (38 %), cancer de l’ovaire
de haut grade (100 %), 3 lignes antérieures de chimiothérapie ou plus (36 %), délai médian depuis le
diagnostic de cancer de l’ovaire de 43 mois (6 - 178), intervalle médian sans progression à compter du
dernier traitement à base de platine de 8,0 mois (6,0 – 116,4).
Les caractéristiques de la population d’ARIEL2 avec 64 patientes étaient les suivantes : âge médian de
60 ans (33- 80), caucasiennes (75 %), score ECOG de 0 (61 %) ou 1 (39 %), cancer de l’ovaire de haut
grade (100 %), 3 lignes antérieures de chimiothérapie ou plus (78 %), délai médian depuis le
diagnostic de cancer de l’ovaire de 53 mois (- 22 - 197), intervalle médian sans progression à compter
du dernier traitement à base de platine de 7,6 mois (- 0,7 - 26,5).
La plus grande partie de la population en efficacité primaire étaient platine-sensibles (n = 79, 74,5 %),
platine-résistantes (n = 20, 18,9 %) ou platine-réfractaires (n = 7, 6,6 %). Les patientes porteuses d’une
mutation germinale (g) du gène BRCA (n = 88, 83,0 %) ou porteuses d’une mutation somatique (s) du
gène BRCA (n = 18, 17,0 %) ont été incluses.
Dans le sous-ensemble des 79 patientes sensibles au platine, l’intervalle sans progression après la
dernière dose de platine était ≥ 6 à 12 mois pour 55 (69,6 %) patientes et > 12 mois pour 24 (30,4 %)
patientes. Les patientes sensibles au platine avaient reçu 2 (n = 47, 59,5 %), 3 (n = 28, 35,4 %), ou > 3
(n = 4, 5,1 %) lignes antérieures de chimiothérapie à base de platine. La proportion de patientes
sensibles au platine présentant des mutations gBRCA et sBRCA était comparable à la population
présentant une efficacité primaire avec n = 66 (83,5 %) et n = 13 (16,5 %) respectivement.
Les résultats d’efficacité de toutes les patientes traitées sont récapitulés dans le tableau 5.
Tableau 5. Résumé des résultats d’efficacité primaires pour les patientes atteintes d’un cancer
de l’ovaire avec mutation du gène BRCA ayant reçu 600 mg de rucaparib deux fois par jour et
deux traitements antérieurs ou plus par chimiothérapie à partir de l’évaluation de la réponse
par l’investigateur
Efficacité primaire
Sensible au
N = 106
platine
N = 79
Taux de réponse objective (TRO)
n
58
51
% (IC à 95 %)
54,7 (44,8-64,4)
64,6 (53,0-75,0)
Réponse complète en %
Réponse partielle en %
Durée médiane de la réponse
a
-
jours (IC à 95 %)
Survie médiane sans progression en
jours (IC à 95 %)
Censure N (%)
8,5
46,2
288
(202-392)
289
(226-337)
23 (21,7)
10,1
54,4
294 (224-393)
332
(255-391)
19 (24,1)
Survie globale médiane – en mois
NO (21,7-NO)
NO (NO-NO)
(IC à 95 %)
82 (77,4)
68 (86,1)
Censure N (%)
a
La durée médiane de la réponse est déterminée à partir des patientes qui avaient une
réponse tumorale objective selon les critères RECIST, après traitement par rucaparib.
NO : Non obtenu
IC : Intervalle de confiance
Quatre (5,1 %) des 79 patientes platine-sensibles au total avaient une maladie progressive comme
meilleure réponse. Le TRO était similaire pour les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire à
mutation germinale du gène BRCA ou d’un cancer de l’ovaire avec mutation somatique du gène
BRCA et pour les patientes présentant une mutation du gène BRCA1 ou une mutation du
gène BRCA2.
16
Le TRO, après examen radiologique indépendant de la population platine-sensible, était de 42/79,
53,2 % (IC à 95 % [41,6-64,5]).
Pour la population platine-résistante (N = 20), le TRO, après revue par l’investigateur, était de 35,0 %
(IC à 95 % [15,4, 59,2], avec un taux de réponse complète de 5,0 %, et un taux de réponse partielle de
30,0 %. La durée médiane de la réponse était de 196 jours (IC à 95 % [113-NO]). La survie médiane
sans progression de la maladie était de 282 jours (IC à 95 % [218-335]) et la survie globale médiane
était de 18,8 mois (IC à 95 % [12,9-NA]).
Pour la population platine-réfractaire (N = 7), il n’y a pas eu de répondeuses. La survie médiane sans
progression de la maladie était de 162 jours (IC à 95 % [51-223]). La survie globale médiane n’a pas
été atteinte dans cette population.
Électrophysiologie cardiaque
Une analyse de l’allongement de l’intervalle QTcF/concentration a été réalisée à partir des données
provenant de 54 patientes présentant une tumeur solide auxquelles du rucaparib a été administré en
continu à des doses allant de 40 mg une fois par jour à 840 mg deux fois par jour (1,4 fois la dose
recommandée approuvée). À la C
max
médiane prévue à l’état d’équilibre après 600 mg de rucaparib
2x/j, l’allongement envisagé de l’intervalle QTcF par rapport aux valeurs initiales était de 11,5 ms (IC
à 90 % : 8,77 à 14,2 ms). Par conséquent, le risque d’allongement de l’intervalle QTcF significatif sur
le plan clinique par rapport aux valeurs initiales (c.-à-d. > 20 ms) est faible.
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les
résultats d’études réalisées avec Rubraca dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique pour
le cancer de l’ovaire (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela
signifie que des preuves supplémentaires concernant ce médicament sont attendues.
L’Agence européenne des médicaments réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au
moins chaque année et, si nécessaire, ce RCP sera mis à jour.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Les expositions plasmatiques du rucaparib, mesurées par la C
max
et l’ASC, étaient approximativement
proportionnelles à la dose pour les doses évaluées (40 à 500 mg par jour, 240 à 840 mg deux fois par
jour). L’état d’équilibre a été atteint au bout d’une semaine d’administration. Après une administration
répétée deux fois par jour, l’accumulation basée sur l’ASC était de l’ordre de 3,5 à 6,2 fois.
Absorption
Chez des patientes atteintes d’un cancer, après un traitement par 600 mg de rucaparib deux fois par
jour, la C
max
moyenne à l’état d’équilibre était de 1940 ng/ml et l’ASC
0-12h
était de 16 900 hng/ml
avec un T
max
de 1,9 heure. La biodisponibilité orale absolue moyenne après une dose orale unique de
12 à 120 mg de rucaparib était de 36 %. La biodisponibilité orale absolue à 600 mg n’a pas été
déterminée. Chez des patientes atteintes d’un cancer, après un repas riche en matières grasses, la C
max
a augmenté de 20 %, l’ASC
0-24h
s’est accrue de 38 % et le T
max
a été retardé de 2,5 heures,
comparativement à une administration chez des patientes à jeun. L’effet des aliments sur la PK n’a pas
été considéré comme significatif sur le plan clinique. Rubraca peut être administré avec ou sans
nourriture.
Distribution
La liaison
in vitro
du rucaparib aux protéines est de 70,2 % dans le plasma humain à des niveaux de
17
concentration thérapeutique. Le rucaparib est préférentiellement distribué aux globules rouges avec un
rapport de concentration sang/plasma de 1,83. Chez des patientes atteintes d’un cancer, le rucaparib
avait un volume de distribution à l’état d’équilibre de 113 l à 262 l après une dose intraveineuse
unique de 12 mg à 40 mg de rucaparib.
Biotransformation
In vitro,
le rucaparib est principalement métabolisé par le CYP2D6 et, dans une moindre mesure, par
le CYP1A2 et le CYP3A4. Dans une analyse PK de population, aucune différence pharmacocinétique
pertinente sur le plan clinique n’a été observée chez les patientes avec différents phénotypes de
CYP2D6 (comprenant les métaboliseuses lentes, n = 9 ; les métaboliseuses intermédiaires, n = 71 ; les
métaboliseuses normales, n = 76 ; et les métaboliseuses ultrarapides, n = 4) ou chez les patientes avec
différents phénotypes de CYP1A2 (comprenant les métaboliseuses normales, n = 28 ; les hyper-
inductrices, n = 136). En raison de la représentation limitée de certains sous-groupes de phénotypes,
l’interprétation des résultats doit être effectuée avec prudence.
Après administration d’une dose orale unique de [
14
C]-rucaparib à des patients atteints de tumeurs
solides, le rucaparib inchangé représentait 64,0 % de la radioactivité dans le plasma. L’oxydation, la
N-déméthylation, la N-méthylation, la glucuronidation et la N-formylation étaient les voies
métaboliques principales pour le rucaparib. Le métabolite le plus abondant était le M324, un produit
de désamination oxydative du rucaparib, représentant 18,6 % de la radioactivité dans le plasma. In
vitro, le M324 était au moins 30 fois moins efficace que le rucaparib contre PARP-1, PARP-2 et
PARP-3. Les autres métabolites mineurs représentaient 13,8 % de la radioactivité dans le plasma. Le
rucaparib représentait 44,9 % et 94,9 % de la radioactivité retrouvée dans les urines et les fèces,
respectivement, tandis que le M324 représentait 50,0 % et 5,1 % de la radioactivité retrouvée dans les
urines et les fèces, respectivement.
Élimination
La clairance allait de 13,9 à 18,4 l/heure, après une dose intraveineuse unique de rucaparib de 12 mg à
40 mg. Après administration d’une dose orale unique de [
14
C]-rucaparib 600 mg aux patients, le taux
moyen global de radioactivité récupéré était de 89,3 %, avec un taux moyen de récupération de 71,9 %
dans les fèces et de 17,4 % dans les urines dans les 288 heures après l’administration. Quatre-vingt-dix
pour cent de la radioactivité constatée dans les fèces a été récupérée dans les 168 heures après
l’administration. La demi-vie (t
1/2
) moyenne du rucaparib était de 25,9 heures.
Interactions médicamenteuses
In vitro,
le rucaparib s’est révélé être un substrat de la P-gp et de la BCRP, mais non un substrat des
transporteurs de captage rénal OAT1, OAT3 et OCT2, ou des transporteurs hépatiques OAPT1B1 et
OATP1B3. Un effet des inhibiteurs de la P-gp et de la BCRP sur la PK du rucaparib ne peut être
exclu.
In vitro,
le rucaparib a inhibé de façon réversible le CYP1A2, le CYP2C19, le CYP2C9 et le CYP3A
et, dans une moindre mesure, le CYP2C8, le CYP2D6 et l’UGT1A1. Le rucaparib a induit le CYP1A2
et régulé à la baisse le CYP2B6 et le CYP3A4 dans des hépatocytes humains à des expositions
importantes sur le plan clinique.
In vitro,
le rucaparib est un puissant inhibiteur de MATE_1 et MATE2-K, un inhibiteur modéré
d’OCT1 et un faible inhibiteur d’OCT2. À des expositions cliniques, le rucaparib n’a pas inhibé la
pompe d’exportation des sels biliaires (BSEP), OATP1B1, OATP1B3, OAT1 et OAT3. L’inhibition
du MRP4 par le rucaparib ne peut pas être complètement exclue à des expositions cliniques. Aucune
interaction avec MRP2 ou MRP3 n’a été observée
in vitro
lors de l’exposition clinique au rucaparib,
cependant, une activation biphasique légère, une inhibition de MRP2 et une inhibition de MRP3
dépendant de la concentration ont été observées à des concentrations plus élevées que la C
max
plasmatique observée du rucaparib. L’importance clinique de l’interaction de MRP2 et MRP3 dans
l’intestin est indéterminée.
In vitro,
le rucaparib est un inhibiteur des transporteurs d’efflux de la
18
BCRP et de la P-gp. Aucune inhibition significative de la P-gp n’a été observée
in vivo
(rubrique 4.5).
L’analyse PK de population a suggéré qu’il était peu probable que l’utilisation concomitante d’IPP ait
un impact cliniquement pertinent sur la PK du rucaparib. Une conclusion définitive ne peut pas être
effectuée concernant l’effet d’une administration concomitante du rucaparib avec des IPP, car le
niveau de dose et le moment de l’administration n’ont pas été documentés en détails pour les IPP.
Pharmacocinétique dans des populations spécifiques
Âge, race, et poids corporel
Sur la base de l’analyse PK de population, aucune relation significative sur le plan clinique n’a été
identifiée entre l’exposition à l’état d’équilibre prévue et l’âge, la race et le poids corporel de la
patiente. Les patientes incluses dans l’étude PK de population étaient âgées de 21 à 86 ans
(58 % < 65 ans, 31 % 65-74 ans et 11 % > 75 ans), 82 % étaient de race blanche et avaient un poids
corporel moyen compris entre 41 et 171 kg (73 % avaient un poids corporel > 60 kg).
Insuffisance hépatique
Une analyse PK de population a été réalisée afin d’évaluer les effets de l’insuffisance hépatique sur la
clairance du rucaparib chez des patientes recevant 600 mg de rucaparib deux fois par jour. Aucune
différence importante sur le plan clinique n’a été observée entre 34 patientes atteintes d’insuffisance
hépatique légère (bilirubine totale ≤ LSN et ASAT > LSN ou bilirubine totale > 1,0 à 1,5 fois LSN et
toutes ASAT) et 337 patientes présentant une fonction hépatique normale. Lors d’une étude évaluant
la pharmacocinétique du rucaparib chez des patientes présentant une insuffisance hépatique, les
patientes atteintes d’insuffisance hépatique modérée (N=8, critères du National Cancer Institute –
Organ Dysfunction Working Group ; taux de bilirubine totale > 1,5 - ≤ 3 fois la LSN) avaient une
ASC du rucaparib 45 % plus élevée après administration d’une dose unique de 600 mg comparé aux
patientes dont la fonction hépatique était normale (N=8). La C
max
et le T
max
étaient comparables entre
les groupes. Il n’y a aucune donnée pour les patientes atteintes d’insuffisance hépatique sévère (voir
rubrique 4.2).
Insuffisance rénale
Aucune étude formelle du rucaparib n’a été menée avec des patientes insuffisantes rénales. Une
analyse PK de population a été réalisée pour évaluer l’effet de l’insuffisance rénale sur la clairance du
rucaparib chez des patientes recevant 600 mg de rucaparib deux fois par jour. Les patientes présentant
une insuffisance rénale légère (N = 149 ; CLcr entre 60 et 89 ml/min, estimée à l’aide de la méthode
de Cockcroft-Gault) et celles présentant une insuffisance rénale modérée (N = 76 ; CLcr entre 30 et
59 ml/min) ont montré une ASC à l’état d’équilibre environ 15 % et 33 % plus élevée, respectivement,
par rapport aux patientes ayant une fonction rénale normale (N = 147 ; CLcr supérieure ou égale à
90 ml/min). Les caractéristiques pharmacocinétiques du rucaparib chez les patientes dont la CLcr est
inférieure à 30 ml/min ou les patientes dialysées sont inconnues (voir rubrique 4.2).
5.3
Données de sécurité préclinique
Toxicologie générale
Les résultats d’études toxicologiques non cliniques réalisées avec le rucaparib oral étaient
généralement cohérents avec les événements indésirables observés dans les études cliniques. Dans des
études de toxicité avec des doses répétées durant jusqu’à 3 mois chez le rat et le chien, les organes
cibles étaient les systèmes gastro-intestinal, hématopoïétique et lymphopoïétique. Ces résultats sont
survenus à des expositions inférieures à celles observées chez les patientes traitées à la dose
recommandée et étaient largement réversibles dans les 4 semaines suivant l’arrêt du traitement.
In
vitro,
la CI
50
du rucaparib par rapport au gène hERG (human ether-à-go-go related Gene) était de
22,6 µM, ce qui représente approximativement 13 fois plus que la C
max
chez les patientes à la dose
recommandée.
L’administration intraveineuse de rucaparib au rat et au chien a induit des effets cardiaques à une C
max
élevée (de 5,4 à 7,3 fois plus élevée que chez les patientes), mais pas à une C
max
plus basse (de 1,3 à
19
3,8 fois plus élevée que chez les patientes). Dans des études de toxicologie avec des doses répétées,
aucun effet cardiaque n’a été observé lors de l’administration du rucaparib par voie orale, à une C
max
du rucaparib comparable à celle observée chez les patientes. Bien qu’aucun effet cardiaque n’ait été
observé suite à l’administration orale, des effets cardiaques chez les patientes ne peuvent être exclus
lorsque le rucaparib est pris par voie orale, en se basant sur les résultats des études par voie
intraveineuse et les marges de sécurité.
Carcinogénicité
Aucune étude de carcinogénicité à long terme n’a été menée.
Génotoxicité
Le rucaparib n’était pas mutagène lors d’un test de mutation bactérienne inversée (Ames). Le
rucaparib a induit des aberrations chromosomiques structurelles lors du test d’aberrations
chromosomiques des lymphocytes humains
in vitro.
Toxicité pour la reproduction
Dans une étude de développement embryo-fœtal chez le rat, le rucaparib était associé à une perte post-
implantation, à des expositions représentant environ 0,04 fois l’ASC humaine à la dose recommandée.
Des études de fertilité n’ont pas été menées avec le rucaparib. Aucun effet sur la fertilité mâle et
femelle n’a été observé dans des études de toxicologie générale à 3 mois chez le rat et le chien pour
des expositions représentant 0,09 à 0,3 fois l’ASC humaine à la dose recommandée. Un éventuel
risque ne peut être écarté sur la base de la marge de sécurité observée. De plus, d’après son mécanisme
d’action, le rucaparib pourrait avoir le potentiel d’altérer la fertilité chez l’être humain.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Contenu du comprimé
Cellulose microcristalline
Glycolate sodique d’amidon (de type A)
Silice colloïdale anhydre
Stéarate de magnésium
Rubraca 200 mg, comprimés pelliculés
Revêtement du comprimé
Alcool polyvinylique (E1203)
Dioxyde de titane (E171)
Macrogol 4000 (E1521)
Talc (E553b)
Laque d’aluminium bleu brillant FCF (E133)
Laque d’aluminium carmin d’indigo (E132)
Rubraca 250 mg, comprimés pelliculés
Revêtement du comprimé
Alcool polyvinylique (E1203)
Dioxyde de titane (E171)
Macrogol 4000 (E1521)
Talc (E553b)
20
Rubraca 300 mg, comprimés pelliculés
Revêtement du comprimé
Alcool polyvinylique (E1203)
Dioxyde de titane (E171)
Macrogol 4000 (E1521)
Talc (E553b)
Oxyde de fer jaune (E172)
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
4 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon de PEHD avec fermeture en polypropylène (PP) scellée par induction, contenant
60 comprimés. Chaque carton contient un flacon.
6.6
Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
7.
Clovis Oncology Ireland Ltd.
Regus Dublin Airport
Skybridge House – Dublin Airport
Swords
County Dublin
K67 P6K2
Irlande
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/17/1250/001
EU/1/17/1250/002
EU/1/17/1250/003
8.
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 24 mai 2018
Date du dernier renouvellement : 4 mars 2022
21
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Web de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
22
ANNEXE II
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
OBLIGATION SPÉCIFIQUE RELATIVE AUX MESURES
POST-AUTORISATION CONCERNANT
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONNELLE
B.
C.
D.
E.
23
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Almac Pharma Services Ltd
Seagoe Industrial Estate
Craigavon
County Armagh
BT63 5UA
Royaume-Uni
Almac Pharma Services (Ireland) Ltd
Finnabair Industrial Estate
Dundalk
County Louth
A91 P9KD
Irlande
Le nom et l’adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
B.
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
C.
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater,
paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web
européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l’autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
Obligation de mise en place de mesures post-autorisation
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché met en œuvre, selon le calendrier indiqué, les
mesures ci-après :
24
Description
Étude d’efficacité post-autorisation (PAES) : afin de poursuivre l’évaluation du
traitement d’entretien par rucaparib chez les patientes présentant un cancer
épithélial de l’ovaire, un cancer de la trompe de Fallope ou un cancer péritonéal
primitif, de haut grade, récidivant, qui sont en réponse (complète ou partielle) à
une chimiothérapie à base de platine, le titulaire de l’autorisation de mise sur le
marché doit soumettre l’analyse finale de la SG et les analyses actualisées de la
SSP2, de l’intervalle sans chimiothérapie et du délai jusqu’à instauration du
traitement anticancéreux consécutif de l’étude de phase III, randomisée, en
double-aveugle, CO-338-014.
Date
31 décembre
2022
Mesures temporaires
Aucun nouveau traitement par Rubraca ne doit être instauré chez des patientes adultes
atteintes d’un cancer épithélial de l’ovaire, de la trompe de Fallope ou péritonéal primitif de
haut grade sensible au platine, récidivant ou progressif, avec une mutation du gène BRCA
germinale et/ou somatique, qui ont été traitées avec deux lignes antérieures ou plus de
chimiothérapie à base de platine et qui ne peuvent pas tolérer une autre chimiothérapie à base
de platine.
E.
OBLIGATION SPÉCIFIQUE RELATIVE AUX MESURES POST-AUTORISATION
CONCERNANT L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONNELLE
Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » ayant été accordée, et conformément à
l’article 14-bis, du règlement (CE) n° 726/2004, le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché doit
mener à son terme, selon le calendrier indiqué, les mesures suivantes :
Description
Confirmer la sécurité d’emploi et l’efficacité du rucaparib dans le cadre du
traitement du cancer épithélial de l’ovaire, du cancer de la trompe de Fallope ou
du cancer péritonéal primitif de haut grade sensible au platine, récidivant ou
progressif, avec une mutation du gène BRCA (germinale et/ou somatique), le
titulaire de l’autorisation de mise sur le marché doit soumettre les résultats de
l’étude CO-338-043 (ARIEL4), étude multicentrique et randomisée de phase 3
menée en ouvert visant à comparer l’efficacité et la sécurité d’emploi du
rucaparib avec celles de la chimiothérapie dans le cadre du traitement du cancer
de l’ovaire récidivant.
Date
Date : T2
2023
25
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
26
A. ÉTIQUETAGE
27
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Rubraca 200 mg, comprimés pelliculés
rucaparib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 200 mg de rucaparib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
5.
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Garder hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
28
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Clovis Oncology Ireland Ltd.
Regus Dublin Airport
Skybridge House - Dublin Airport
Swords
County Dublin
K67 P6K2
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/17/1250/001
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Rubraca 200 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
29
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ÉTIQUETTE DU FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Rubraca 200 mg, comprimés
rucaparib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 200 mg de rucaparib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
5.
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Garder hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
30
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Clovis Oncology Ireland Ltd.
Regus Dublin Airport
Skybridge House - Dublin Airport
Swords
County Dublin
K67 P6K2
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/17/1250/001
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
31
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Rubraca 250 mg, comprimés pelliculés
rucaparib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 250 mg de rucaparib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
5.
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Garder hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
32
Clovis Oncology Ireland Ltd.
Regus Dublin Airport
Skybridge House - Dublin Airport
Swords
County Dublin
K67 P6K2
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/17/1250/002
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Rubraca 250 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
33
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ÉTIQUETTE DU FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Rubraca 250 mg, comprimés
rucaparib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 250 mg de rucaparib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
5.
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Garder hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
34
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Clovis Oncology Ireland Ltd.
Regus Dublin Airport
Skybridge House - Dublin Airport
Swords
County Dublin
K67 P6K2
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/17/1250/002
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
35
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Rubraca 300 mg, comprimés pelliculés
rucaparib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 300 mg de rucaparib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
5.
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE LA PORTÉE DES ENFANTS
Garder hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
36
Clovis Oncology Ireland Ltd.
Regus Dublin Airport
Skybridge House - Dublin Airport
Swords
County Dublin
K67 P6K2
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/17/1250/003
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Rubraca 300 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
37
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ÉTIQUETTE DU FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Rubraca 300 mg, comprimés
rucaparib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 300 mg de rucaparib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
5.
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Garder hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
38
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Clovis Oncology Ireland Ltd.
Regus Dublin Airport
Skybridge House - Dublin Airport
Swords
County Dublin
K67 P6K2
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/17/1250/003
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
39
B. NOTICE
40
Notice : Information de l’utilisateur
Rubraca 200 mg, comprimés pelliculés
Rubraca 250 mg, comprimés pelliculés
Rubraca 300 mg, comprimés pelliculés
rucaparib
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire, qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous pourriez observer. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets
indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Cela s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Qu’est-ce que Rubraca et dans quels cas est-il utilisé ?
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Rubraca ?
Comment prendre Rubraca ?
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver Rubraca ?
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que Rubraca et dans quels cas est-il utilisé ?
1.
Qu’est-ce que Rubraca et comment fonctionne-t-il ?
Rubraca contient la substance active rucaparib. Rubraca est un médicament anticancéreux, également
appelé « inhibiteur de la PARP (poly adénosine diphosphate-ribose polymérase) ».
Les patientes présentant des changements (mutations) dans des gènes appelés BRCA sont à risque de
développer un certain nombre de types de cancer. Rubraca bloque une enzyme qui répare l’ADN
endommagé dans les cellules cancéreuses, ce qui entraîne leur mort.
Dans quels cas Rubraca est-il utilisé ?
Rubraca est utilisé pour traiter un type de cancer de l’ovaire. Il est utilisé après que le cancer a répondu
à des traitements antérieurs par chimiothérapie.
Rubraca peut être utilisé comme traitement d’entretien immédiatement après un cycle de
chimiothérapie ayant réduit la taille de la tumeur.
Rubraca peut également être utilisé si votre cancer a progressé après l’utilisation d’une chimiothérapie,
et si vous présentez une anomalie du gène BRCA.
Si vous prenez Rubraca parce que votre cancer a progressé, vous devrez vous soumettre à un test
clinique visant à identifier une anomalie dans le gène BRCA.
41
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Rubraca ?
Ne prenez jamais Rubraca
si vous êtes allergique au rucaparib ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous allaitez.
Si vous n’êtes pas sûre, consultez votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant de prendre
Rubraca.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant de prendre Rubraca.
Analyses de sang
Votre médecin ou l’infirmier/ère réalisera des analyses de sang pour vérifier votre numération
sanguine :
avant le traitement par Rubraca
tous les mois pendant le traitement par Rubraca
Car Rubraca peut provoquer une diminution de la numération des :
globules rouges, globules blancs ou plaquettes. Voir la rubrique 4 pour plus d’informations. Les
signes et les symptômes de ces diminutions comprennent fièvre, infection, ecchymoses ou
saignement.
Une diminution du nombre de cellules sanguines peut être le signe d’un grave problème de
moelle osseuse, tel que le « syndrome myélodysplasique » (SMD) ou la « leucémie aiguë
myéloïde » (LAM). Votre médecin pourra tester votre moelle osseuse pour détecter d’éventuels
problèmes.
Votre médecin peut également procéder à des analyses de sang hebdomadaires si votre nombre de
cellules sanguines est bas pendant une longue période. Il pourra arrêter le traitement par Rubraca
jusqu’à ce que votre numération sanguine s’améliore.
Attention à la lumière directe du soleil
Vous risquez d’attraper des coups de soleil plus facilement pendant le traitement avec Rubraca. Cela
signifie que vous devez :
ne pas vous exposer à la lumière directe du soleil et ne pas utiliser de cabines UV pendant votre
traitement par Rubraca
porter des vêtements qui couvrent votre tête, vos bras et vos jambes
utiliser une crème solaire et un baume pour les lèvres avec un coefficient de protection solaire
(FPS) de 50 ou plus.
Les symptômes à connaître
Consultez votre médecin si vous vous sentez malade (nausées), avez été malade (vomissements) ou
avez eu de la diarrhée. Ce peuvent être des signes et symptômes indiquant que Rubraca affecte votre
estomac.
Enfants et adolescents
Rubraca ne doit pas être administré aux enfants de moins de 18 ans. Ce médicament n’a pas été étudié
dans ce groupe d’âges.
Autres médicaments et Rubraca
Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez, avez récemment pris
ou pourriez prendre tout autre médicament. Ceci, parce que Rubraca peut affecter le mode d’action
d’autres médicaments. De même, certains autres médicaments peuvent affecter le mode d’action de
Rubraca.
42
Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez l’un des médicaments
suivants :
des médicaments anticoagulants qui aident le sang à circuler librement - comme la warfarine
des médicaments anticonvulsivants utilisés pour traiter les convulsions et l’épilepsie - comme la
phénytoïne
des médicaments pour abaisser le taux de cholestérol sanguin - comme la rosuvastatine
des médicaments pour traiter des problèmes d’estomac - comme le cisapride, l’oméprazole
des médicaments qui freinent le système immunitaire - comme la ciclosporine, le sirolimus ou le
tacrolimus
des médicaments pour traiter la migraine et les maux de tête - comme la dihydroergotamine ou
l’ergotamine
des médicaments pour traiter les douleurs graves - comme l’alfentanil ou le fentanyl
des médicaments utilisés pour traiter les troubles moteurs ou mentaux non maîtrisés - comme le
pimozide
des médicaments permettant de diminuer le taux de glycémie et traiter le diabète - comme la
metformine
des médicaments destinés à traiter un rythme cardiaque irrégulier - comme la digoxine ou la
quinidine
des médicaments destinés à traiter des réactions allergiques - comme l’astémizole ou la
terfénadine
des médicaments utilisés pour provoquer de la somnolence ou un assoupissement - comme le
midazolam
des médicaments utilisés pour détendre les muscles - comme la tizanidine
des médicaments utilisés pour traiter l’asthme - comme la théophylline
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre ce
médicament.
Grossesse
Rubraca n’est pas recommandé pendant la grossesse. En effet, il peut être nocif pour l’enfant à
naître.
Pour les femmes en âge d’avoir des enfants, un test de grossesse est recommandé avant de
débuter le traitement par Rubraca.
Allaitement
Ne pas allaiter pendant le traitement par Rubraca et au cours des deux semaines qui suivent la
prise de la dernière dose. En effet, il n’a pas été déterminé si le rucaparib passe dans le lait
maternel.
Fertilité
Les femmes qui sont en âge d’avoir des enfants doivent utiliser une contraception efficace :
-
pendant le traitement par Rubraca et
-
pendant 6 mois après la prise de la dernière dose de Rubraca.
En effet, le rucaparib peut affecter l’enfant à naître.
Consultez votre médecin ou votre pharmacien pour discuter des méthodes de contraception les
plus efficaces.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Rubraca peut affecter votre capacité à conduire ou à utiliser des outils ou des machines. Faites preuve
de prudence si vous vous sentez fatiguée ou malade (nauséeuse).
Rubraca contient du sodium
43
Ce médicament contient moins d’1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Rubraca
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin, de
votre pharmacien ou de votre infirmier/ère. Vérifiez auprès de votre médecin, de votre pharmacien ou
de votre infirmier/ère en cas de doute.
Quelle quantité prendre ?
La dose habituelle recommandée est de 600 mg deux fois par jour. Cela signifie que vous
prendrez un total de 1200 mg chaque jour. Si vous présentez certains effets indésirables, votre
médecin peut recommander une dose plus faible, ou arrêter temporairement votre traitement.
Rubraca est disponible sous forme de comprimés de 200 mg, 250 mg ou 300 mg.
Prendre ce médicament
Prenez les comprimés une fois le matin et une fois le soir, à environ 12 heures d’intervalle.
Vous pouvez prendre les comprimés avec ou sans nourriture.
Si vous êtes malade (vomissez) après avoir pris Rubraca, ne prenez pas de dose supplémentaire.
Prenez votre dose suivante à l’heure habituelle.
Si vous avez pris plus de Rubraca que vous n’auriez dû
Si vous prenez plus de comprimés que vous n’auriez dû, prévenez votre médecin, pharmacien ou
infirmier/ère. Vous pourriez avoir besoin d’aide médicale.
Si vous oubliez de prendre Rubraca
Si vous oubliez de prendre une dose, sautez la dose oubliée. Puis prenez la dose suivante à
l’heure habituelle.
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre Rubraca
Il est important de continuer à prendre Rubraca chaque jour – tant que votre médecin l’a prescrit
pour vous.
Ne cessez pas de prendre ce médicament sans en parler tout d’abord à votre médecin.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Informez votre médecin immédiatement si vous remarquez l’un des effets secondaires suivants –
vous pourriez avoir besoin d’un traitement médical urgent
:
Très fréquent
(peut affecter plus d’une personne sur 10) :
Envie de vomir (nausées)
Sensation de fatigue
Vomissements
Douleurs à l’estomac
Changements dans la perception du goût
Analyses de sang anormales – augmentation des taux d’enzymes hépatiques
Perte d’appétit
44
Diarrhées
Analyses de sang anormales – augmentation des taux sanguins de créatinine
Difficultés à respirer
Sensation de vertige
Coups de soleil
Brûlures d’estomac
Éruption cutanée
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
taux élevés de cholestérol
indigestion
déshydratation
démangeaisons
réaction allergique (par ex. gonflement du visage et des yeux)
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
rougeurs, gonflements et douleurs à la paume des mains et/ou la plante des pieds
plaques rouges sur la peau
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou
votre infirmier/ère. Cela s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Rubraca
Gardez ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon et l’emballage après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour du mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
Contenu de l’emballage et autres informations
6.
Ce que contient Rubraca
La substance active est le rucaparib.
Rubraca 200 mg, comprimés pelliculés : Chaque comprimé pelliculé contient du camsylate de
rucaparib équivalant à 200 mg de rucaparib.
Rubraca 250 mg, comprimés pelliculés : Chaque comprimé pelliculé contient du camsylate de
rucaparib équivalant à 250 mg de rucaparib.
Rubraca 300 mg, comprimés pelliculés : Chaque comprimé pelliculé contient du camsylate de
rucaparib équivalant à 300 mg de rucaparib.
45
-
Les autres ingrédients (excipients) sont :
Contenu du comprimé : cellulose microcristalline, glycolate sodique d’amidon (de
type A), silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.
Enveloppe du comprimé :
Rubraca 200 mg, comprimés pelliculés
Alcool polyvinylique (E1203), dioxyde de titane (E171), macrogol 4000 (E1521),
talc (E553b), laque d’aluminium bleu brillant FCF (E133) et laque d’aluminium
carmin d’indigo (E132).
Rubraca 250 mg, comprimés pelliculés
Alcool polyvinylique (E1203), dioxyde de titane (E171), macrogol 4000 (E1521) et
talc (E553b).
Rubraca 300 mg, comprimés pelliculés
Alcool polyvinylique (E1203), dioxyde de titane (E171), macrogol 4000 (E1521),
talc (E553b) et oxyde de fer jaune (E172).
Comment se présente Rubraca et contenu de l’emballage extérieur
Les comprimés pelliculés Rubraca 200 mg sont des comprimés pelliculés bleus, ronds, avec
« C2 » marqué sur un côté.
Les comprimés pelliculés Rubraca 250 mg sont des comprimés pelliculés blancs, en forme de
losange, avec « C25 » marqué sur un côté.
Les comprimés pelliculés Rubraca 300 mg sont des comprimés pelliculés jaunes, ovales, avec
« C3 » marqué sur un côté.
Rubraca est fourni dans des flacons en plastique. Chaque flacon contient 60 comprimés pelliculés.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
Clovis Oncology Ireland Ltd.
Regus Dublin Airport
Skybridge House - Dublin Airport
Swords
County Dublin
K67 P6K2, Irlande
Fabricant
Almac Pharma Services Limited
Seagoe Industrial Estate,
Portadown,
Craigavon,
BT63 5UA
Royaume-Uni
ou
Almac Pharma Services (Ireland) Ltd
Finnabair Industrial Estate
Dundalk
County Louth
A91 P9KD
Irlande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
46
België/Belgique/Belgien
Clovis Oncology France SAS
Tel: +32 (0)80070484
Deutschland
Clovis Oncology Germany GmbH
Tel: +49 (0)8005892665
España
Clovis Oncology Spain, S.L.
Tel: +34 800099526
France
Clovis Oncology France SAS
Tél : +33 (0)805631633
Ireland
Clovis Oncology Ireland Limited
Tel: +353 1800804285
Italia
Clovis Oncology IT S.r.l.
Tel: +39 800194716
Nederland
Clovis Oncology France SAS
Tel: +31 (0)8000227859
Österreich
Clovis Oncology Germany GmbH
Tel: +43 (0)800005924
United Kingdom (Northern Ireland)
Clovis Oncology Ireland Limited
Tel: +44 (0)800 0093361
България, Česká republika, Danmark, Eesti, Ελλάδα, Hrvatska, Ísland, Κύπρος, Latvija,
Lietuva, Luxembourg/Luxemburg, Magyarország, Malta,
Norge, Polska, Portugal, România, Slovenija, Slovenská republika,
Suomi/Finland, Sverige:
Clovis Oncology Ireland Limited
Tél. : +353 16950030
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela
signifie que des données complémentaires concernant ce médicament devront être déposées.
L’Agence européenne du médicament réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au
moins chaque année et si nécessaire cette notice sera mise à jour.
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu
47

ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Rubraca 200 mg, comprimés pelliculés
Rubraca 250 mg, comprimés pelliculés
Rubraca 300 mg, comprimés pelliculés

2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Rubraca 200 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 200 mg de rucaparib.
Rubraca 250 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 250 mg de rucaparib.
Rubraca 300 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 300 mg de rucaparib.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Rubraca 200 mg, comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé rond et bleu de 11 mm, portant l'inscription « C2 ».
Rubraca 250 mg, comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé blanc de 11 mm sur 15 en forme de losange portant l'inscription « C25 ».
Rubraca 300 mg, comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé ovale et jaune de 8 mm sur 16, portant l'inscription « C3 ».

4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques
Rubraca est indiqué en monothérapie pour le traitement d'entretien de patientes adultes atteintes d'un
cancer épithélial de l'ovaire, de la trompe de Fallope ou péritonéal primitif, de haut grade, récidivant,
sensible au platine, qui sont en réponse (complète ou partielle) à une chimiothérapie à base de platine.
Rubraca est indiqué en monothérapie pour le traitement de patientes adultes atteintes d'un cancer
épithélial de l'ovaire, de la trompe de Fallope ou péritonéal primitif de haut grade sensible au platine,
récidivant ou progressif, avec une mutation du gène BRCA germinale et/ou somatique, qui ont été
traitées avec deux lignes antérieures ou plus de chimiothérapie à base de platine et qui ne peuvent pas
tolérer une autre chimiothérapie à base de platine.
4.2 Posologie et mode d'administration

Le traitement par rucaparib doit être instauré et supervisé par un médecin expérimenté dans
Réduction de la dose
Dose
600 mg deux fois par jour (deux comprimés de 300 mg deux fois
Dose initiale
par jour)
500 mg deux fois par jour (deux comprimés de 250 mg deux fois
Première réduction de dose
par jour)
400 mg deux fois par jour (deux comprimés de 200 mg deux fois
Deuxième réduction de dose par jour)
300 mg deux fois par jour (un comprimé de 300 mg deux fois par
Troisième réduction de dose jour)

Grade de l'élévation de l'ASAT/ALAT
Prise en charge
Grade 3 sans autres signes de
Faire un bilan hépatique hebdomadaire jusqu'à
dysfonctionnement hépatique
récupérer un Grade 2
Poursuivre le rucaparib à condition que la
bilirubine soit < LSN et la phosphatase alcaline
soit < 3 x LSN
Interrompre le traitement si les taux
d'ASAT/ALAT ne diminuent pas jusqu'à un
Grade 2 dans les 2 semaines, puis reprendre le
rucaparib à la même dose ou à une dose plus
faible
Grade 4
Interrompre le rucaparib jusqu'à ce que les
valeurs retournent à un Grade 2 ; reprendre
ensuite le rucaparib à une dose réduite et faire
un bilan hépatique hebdomadaire pendant
3 semaines
Populations particulières
Patientes âgées
Aucun ajustement de la dose initiale n'est recommandé pour les patientes âgées ( 65 ans) (voir
rubriques 4.8 et 5.2). Une plus grande sensibilité aux événements indésirables chez les patientes âgées
de 65 ans et plus ne peut être écartée. Les données cliniques sont limitées chez les patientes âgées de
75 ans ou plus.

Insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la dose initiale n'est nécessaire chez les patientes présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée (voir rubrique 5.2). Les patients présentant une insuffisance hépatique
modérée doivent faire l'objet d'une surveillance attentive en termes de leur fonction hépatique et des
effets indésirables éventuellement présentés. Il n'existe pas de données cliniques pour les patientes
présentant une insuffisance hépatique sévère (c.-à-d. une valeur de bilirubine totale supérieure à 3 fois
la LSN). Par conséquent, le rucaparib n'est pas recommandé pour une utilisation chez des patientes
présentant une insuffisance hépatique sévère.
Insuffisance rénale
Aucun ajustement de la dose initiale n'est nécessaire chez les patientes présentant une insuffisance
rénale légère ou modérée (voir rubrique 5.2). Il n'existe pas de données cliniques pour les patientes
présentant une insuffisance rénale sévère (CLcr inférieure à 30 ml/min). Par conséquent, le rucaparib
n'est pas recommandé pour une utilisation chez les patientes présentant une insuffisance rénale sévère.
Le rucaparib ne peut être utilisé chez les patientes présentant une insuffisance rénale sévère que si les
bénéfices potentiels l'emportent sur le risque. Chez les patientes atteintes d'une insuffisance rénale
modérée ou sévère, la fonction rénale et la survenue éventuelle de réactions indésirables doivent faire
l'objet d'une surveillance attentive.
Population pédiatrique
La sécurité d'emploi et l'efficacité de Rubraca chez l'enfant ou l'adolescent de moins de 18 ans n'ont
pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration

Rubraca est administré par voie orale et peut être pris avec ou sans nourriture. Les doses doivent être
prises à environ 12 heures d'intervalle. Voir la rubrique 5.2.
4.3 Contre-indications

Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

Effets indésirables
Classes de systèmes
Fréquence de tout grade CTCAE
Fréquence de grade
d'organes MedDRA
CTCAE 3 et supérieur
Tumeurs bénignes, malignes
Fréquent
Fréquent
et non précisées (incl. kystes
Syndrome myélodysplasique /
Syndrome myélodysplasique
et polypes)
leucémie aiguë myéloïde a
/ leucémie aiguë myéloïde a
Affections hématologiques et Très fréquent
Très fréquent
du système lymphatique
Anémie b, thrombocytopénie b,
Anémie b
neutropénie b
Fréquent
Fréquent
Thrombocytopénie b,
Leucopénie b, lymphopénie b,
neutropénie b, neutropénie
Neutropénie fébrile
fébrile, leucopénie b

Peu fréquent
Lymphopénie b

Affections du système
Fréquent
Peu fréquent
immunitaire
Hypersensibilité c
Hypersensibilité c
Troubles du métabolisme et
Très fréquent
Fréquent
de la nutrition
Diminution de l'appétit, élévation de Diminution de l'appétit,
la créatinine dans le sang b
déshydratation
Fréquent
Peu fréquent
Hypercholestérolémie b
Élévation de la créatinine
Déshydratation
dans le sang b,
hypercholestérolémie b

Affections du système
Très fréquent
Peu fréquent
nerveux
Dysgueusie, vertiges
Dysgueusie, vertiges

Affections respiratoires,
Fréquent
Peu fréquent
thoraciques et médiastinales
Dyspnée
Dyspnée

Affections gastro-intestinales Très fréquent
Fréquent
Nausées, vomissements, diarrhée,
Nausées, vomissements
dyspepsie, douleurs abdominales
diarrhée, douleurs
abdominales
Peu fréquent dyspepsie

Affections hépatobiliaires
Très fréquent
Fréquent

Élévation de l'alanine
Élévation de l'alanine
aminotransférase, élévation de
aminotransférase, élévation
l'aspartate aminotransférase
de l'aspartate
Fréquent
aminotransférase
Élévation des transaminases b
Peu fréquent
Élévation des transaminases
b

Affections de la peau et du
Très fréquent
Peu fréquent
tissu sous-cutané
Réaction de photosensibilité,
Réaction de photosensibilité,
éruption cutanée
éruption cutanée, éruption
Fréquent
maculopapuleuse, syndrome
Éruption maculopapuleuse,
d'érythrodysesthésie palmo-
syndrome d'érythrodysesthésie
plantaire
palmo-plantaire, érythème
Troubles généraux et
Très fréquent
Fréquent
anomalies au site
Fatigue d, pyrexie
Fatigue d
d'administration

Peu fréquent
Pyrexie
a Le taux de SMD/LAM est basé sur la population totale de 1321 patientes qui ont reçu une dose orale
de rucaparib
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Autres agents antinéoplasiques, Code ATC : L01XK03
Mécanisme d'action et effets pharmacodynamiques
Le rucaparib est un inhibiteur des enzymes poly(ADP-ribose) polymérase (PARP), dont PARP-1,
PARP-2 et PARP-3, qui jouent un rôle dans la réparation de l'ADN. Des études in vitro ont montré
que la cytotoxicité induite par le rucaparib comprend l'inhibition de l'activité enzymatique de la PARP
et le piégeage de complexes PARP-ADN, entraînant une augmentation des lésions de l'ADN,
l'apoptose et la mort cellulaire.
Il a été démontré que le rucaparib avait une activité antitumorale in vitro et in vivo dans les lignées
cellulaires présentant une mutation du gène BRCA par un mécanisme appelé létalité synthétique, qui
requiert la perte de deux voies de réparation de l'ADN pour la mort cellulaire. Une augmentation de la
cytotoxicité induite par le rucaparib et de l'activité antitumorale ont été observées dans les lignées
cellulaires tumorales présentant des déficits de BRCA1/2 et d'autres gènes de réparation de l'ADN. Le
rucaparib s'est avéré réduire la croissance tumorale dans des modèles murins de xénogreffes du cancer
Évaluation par
ERI
Paramètre
l'investigateur
Rucaparib
Placebo
Rucaparib
Placebo
Population IdT a


Patientes, n
375
189
375
189
Événements de SSP, n (%)
234 (62 %)
167 (88 %)
165 (44 %)
133 (70 %)
SSP médiane en mois (IC à
10,8 (8,3-11,4) 5,4 (5,3-5,5)
13,7 (11,0-
5,4 (5,1-5,5)
95 %)
19,1)
HR (IC à 95 %)
0,36 (0,30, 0,45)
0,35 (0,28-0,45)
Valeur p b
< 0,0001
< 0,0001
Groupe HRD c

Patientes, n
236
118
236
118
Événements de SSP, n (%)
134 (57 %)
101 (86 %)
90 (38 %)
74 (63 %)
SSP médiane, en mois (IC à
13,6 (10,9-
5,4 (5,1-5,6)
22,9 (16,2-
5,5 (5,1-7,4)
95 %)
16,2)
NO)
HR (IC à 95 %)
0,32 (0,24, 0,42)
0,34 (0,24-0,47)
Valeur p b
< 0,0001
< 0,0001
Groupe tBRCA d


Patientes, n
130
66
130
66
Événements de SSP, n (%)
67 (52 %)
56 (85 %)
42 (32 %)
42 (64 %)
SSP médiane en mois (IC à
16,6 (13,4-
5,4 (3,4-6,7)
26,8 (19,2-
5,4 (4,9-8,1)
95 %)
22,9)
NO)
HR (IC à 95 %)
0,23 (0,16, 0,34)
0,20 -0,13-0,32)
Valeur p b
< 0,0001
< 0,0001


Groupe non BRCA LOH +


(perte élevée d'hétérozygotie)
Patientes, n
106
52
106
52
Événements de SSP, n (%)
67 (63 %)
45 (84 %)
48 (45 %)
32 (62 %)
SSP médiane en mois (IC à
9,7 (7,9-13,1) 5,4 (4,1-5,7) 11,1 (8,2-NO)
5,6 (2,9-8,2)
95 %)
HR (IC à 95 %)
0,44 (0,29-0,66)
0,554 (0,35-0,89)
Valeur p b
< 0,0001
0,0135
Groupe non BRCA LOH-

(faible perte d'hétérozygotie)
Patientes, n
107
54
107
54
Événements de SSP, n (%)
81 (73 %)
50 (93 %)
63 (59 %)
46 (85 %)
SSP médiane en mois (IC à
6,7 (5,4-9,1)
5,4 (5,3-7,4) 8,2 (5,6-10,1)
5,3 (2,8-5,5)
95 %)
HR (IC à 95 %)
0,58 (0,40-0,85)
0,47 (0,31-0,71)
Valeur p b
0,0049
0,0003
a. Toutes les patientes randomisées.
b. Valeur p bilatérale
c. Le groupe HRD comprend toutes les patientes porteuses d'une mutation BRCA délétère germinale ou
somatique ou d'une mutation non-tBRCA avec perte génomique importante de l'hétérozygosité, tel
que déterminé par la méthode d'analyse utilisée dans l'étude clinique (clinical trial assay, CTA).
d. Le groupe tBRCA comprend toutes les patientes porteuses d'une mutation délétère BRCA germinale
ou somatique, tel que déterminé par la CTA.

Figure 1. Courbes de Kaplan-Meier de la survie sans progression dans l'étude ARIEL3 évaluée
par l'Investigateur : Population en IdT


Dans la population en intention de traiter (IdT), 38 % des patientes (141/375) dans le groupe traité par
rucaparib et 35 % des patientes (66/189) dans le groupe sous placebo présentaient une maladie
mesurable à l'inclusion. Lors d'une analyse exploratoire dans ce sous-groupe, une réponse a été notée
chez 18 % (IC à 95 % : 12 % ­ 26 %) des patientes (n=26) sous rucaparib comparé à 8 % (IC à 95 % :
3 % ­ 17 %) des patientes (n=5) sous placebo (valeur p bilatérale = 0,0069), dont 10 patientes (7 %)
dans le groupe traité par rucaparib qui sont parvenues à une rémission complète.
Dans la population tBRCA, 31 % des patientes (40/130) dans le groupe traité par rucaparib et 35 %
des patientes (23/66) dans le groupe traité par placebo présentaient une maladie mesurable à
l'inclusion. Lors d'une analyse exploratoire, une réponse a été notée chez 38 % (IC à 95 % : 23 % ­
54 %) des patientes (n=15) sous rucaparib comparé à 9 % (IC à 95 % : 1 % ­ 28 %) des patientes
(n=2) sous placebo (valeur p bilatérale = 0,0055), dont 7 (18 %) patientes dans le groupe traité par
rucaparib qui sont parvenues à une rémission complète.
Traitement du cancer de l'ovaire avec mutation BRCA après 2 chimiothérapies ou plus
L'efficacité du rucaparib a été évaluée chez 106 patientes dans 2 études cliniques multicentriques, à
bras unique, en ouvert, Study 10 et ARIEL2, chez des patientes atteintes d'un cancer épithélial de
l'ovaire, de la trompe de Fallope ou péritonéal primitif avec une mutation du gène BRCA, qui avait
progressé après 2 chimiothérapies antérieures ou plus (la population en efficacité primaire).
L'histologie de la tumeur était séreuse de haut grade chez 91,5 % des patientes, endométrioïde chez
2,8 % et mixte chez 4,7 %. Aucune patiente n'avait reçu de traitement antérieur par inhibiteur des
PARP. Le statut du BRCA sur la base d'un test local était connu pour certaines patientes au moment
de l'inclusion. Un test BRCA par un laboratoire centralisé a été réalisé rétrospectivement après
l'inclusion des patientes. Les 106 patientes ont toutes reçu 600 mg de rucaparib deux fois par jour. Les
patientes qui ont été hospitalisées pour une occlusion intestinale au cours des 3 mois écoulés ont été
exclues.
Le principal critère d'efficacité des deux études était le taux de réponses objectives (TRO) évalué par
l'investigateur conformément à RECIST version 1.1. Une analyse de la survie sans progression (SSP)
a également été effectuée.
Les caractéristiques de la population de Study 10 avec 42 patientes étaient les suivantes : âge médian

Efficacité primaire
Sensible au
N = 106
platine
N = 79
Taux de réponse objective (TRO)

n
58
51
% (IC à 95 %)
54,7 (44,8-64,4)
64,6 (53,0-75,0)
Réponse complète en %
8,5
10,1
Réponse partielle en %
46,2
54,4
Durée médiane de la réponse a -
288
294 (224-393)
jours (IC à 95 %)
(202-392)

Survie médiane sans progression en
289
332
jours (IC à 95 %)
(226-337)
(255-391)
Censure N (%)
23 (21,7)
19 (24,1)

Survie globale médiane ­ en mois
NO (21,7-NO)
NO (NO-NO)
(IC à 95 %)
82 (77,4)
68 (86,1)
Censure N (%)
a La durée médiane de la réponse est déterminée à partir des patientes qui avaient une
réponse tumorale objective selon les critères RECIST, après traitement par rucaparib.
NO : Non obtenu
IC : Intervalle de confiance
Quatre (5,1 %) des 79 patientes platine-sensibles au total avaient une maladie progressive comme
meilleure réponse. Le TRO était similaire pour les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire à
mutation germinale du gène BRCA ou d'un cancer de l'ovaire avec mutation somatique du gène
BRCA et pour les patientes présentant une mutation du gène BRCA1 ou une mutation du
gène BRCA2.
Après administration d'une dose orale unique de [14C]-rucaparib à des patients atteints de tumeurs
solides, le rucaparib inchangé représentait 64,0 % de la radioactivité dans le plasma. L'oxydation, la
N-déméthylation, la N-méthylation, la glucuronidation et la N-formylation étaient les voies
métaboliques principales pour le rucaparib. Le métabolite le plus abondant était le M324, un produit
de désamination oxydative du rucaparib, représentant 18,6 % de la radioactivité dans le plasma. In
vitro, le M324 était au moins 30 fois moins efficace que le rucaparib contre PARP-1, PARP-2 et
PARP-3. Les autres métabolites mineurs représentaient 13,8 % de la radioactivité dans le plasma. Le
rucaparib représentait 44,9 % et 94,9 % de la radioactivité retrouvée dans les urines et les fèces,
respectivement, tandis que le M324 représentait 50,0 % et 5,1 % de la radioactivité retrouvée dans les
urines et les fèces, respectivement.
Élimination
La clairance allait de 13,9 à 18,4 l/heure, après une dose intraveineuse unique de rucaparib de 12 mg à
40 mg. Après administration d'une dose orale unique de [14C]-rucaparib 600 mg aux patients, le taux
moyen global de radioactivité récupéré était de 89,3 %, avec un taux moyen de récupération de 71,9 %
dans les fèces et de 17,4 % dans les urines dans les 288 heures après l'administration. Quatre-vingt-dix
pour cent de la radioactivité constatée dans les fèces a été récupérée dans les 168 heures après
l'administration. La demi-vie (t1/2) moyenne du rucaparib était de 25,9 heures.
Interactions médicamenteuses

In vitro
, le rucaparib s'est révélé être un substrat de la P-gp et de la BCRP, mais non un substrat des
transporteurs de captage rénal OAT1, OAT3 et OCT2, ou des transporteurs hépatiques OAPT1B1 et
OATP1B3. Un effet des inhibiteurs de la P-gp et de la BCRP sur la PK du rucaparib ne peut être
exclu.
In vitro, le rucaparib a inhibé de façon réversible le CYP1A2, le CYP2C19, le CYP2C9 et le CYP3A
et, dans une moindre mesure, le CYP2C8, le CYP2D6 et l'UGT1A1. Le rucaparib a induit le CYP1A2
et régulé à la baisse le CYP2B6 et le CYP3A4 dans des hépatocytes humains à des expositions
importantes sur le plan clinique.
In vitro, le rucaparib est un puissant inhibiteur de MATE_1 et MATE2-K, un inhibiteur modéré
d'OCT1 et un faible inhibiteur d'OCT2. À des expositions cliniques, le rucaparib n'a pas inhibé la
pompe d'exportation des sels biliaires (BSEP), OATP1B1, OATP1B3, OAT1 et OAT3. L'inhibition
du MRP4 par le rucaparib ne peut pas être complètement exclue à des expositions cliniques. Aucune
interaction avec MRP2 ou MRP3 n'a été observée in vitro lors de l'exposition clinique au rucaparib,
cependant, une activation biphasique légère, une inhibition de MRP2 et une inhibition de MRP3
dépendant de la concentration ont été observées à des concentrations plus élevées que la Cmax
plasmatique observée du rucaparib. L'importance clinique de l'interaction de MRP2 et MRP3 dans
l'intestin est indéterminée. In vitro, le rucaparib est un inhibiteur des transporteurs d'efflux de la
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Contenu du comprimé
Cellulose microcristalline
Glycolate sodique d'amidon (de type A)
Silice colloïdale anhydre
Stéarate de magnésium
Rubraca 200 mg, comprimés pelliculés
Revêtement du comprimé

Alcool polyvinylique (E1203)
Dioxyde de titane (E171)
Macrogol 4000 (E1521)
Talc (E553b)
Laque d'aluminium bleu brillant FCF (E133)
Laque d'aluminium carmin d'indigo (E132)
Rubraca 250 mg, comprimés pelliculés
Revêtement du comprimé

Alcool polyvinylique (E1203)
Dioxyde de titane (E171)
Macrogol 4000 (E1521)
Talc (E553b)
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Clovis Oncology Ireland Ltd.
Regus Dublin Airport
Skybridge House ­ Dublin Airport
Swords
County Dublin
K67 P6K2
Irlande

8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/17/1250/001
EU/1/17/1250/002
EU/1/17/1250/003
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 24 mai 2018
Date du dernier renouvellement : 4 mars 2022


ANNEXE II

A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS


B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION


C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ


D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT


E.
OBLIGATION SPÉCIFIQUE RELATIVE AUX MESURES
POST-AUTORISATION CONCERNANT
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONNELLE

FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Almac Pharma Services Ltd
Seagoe Industrial Estate
Craigavon
County Armagh
BT63 5UA
Royaume-Uni
Almac Pharma Services (Ireland) Ltd
Finnabair Industrial Estate
Dundalk
County Louth
A91 P9KD
Irlande
Le nom et l'adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ

·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater,
paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web
européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

·
Plan de gestion des risques (PGR)

Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l'autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
· à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
· dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
·
Obligation de mise en place de mesures post-autorisation
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché met en oeuvre, selon le calendrier indiqué, les
mesures ci-après :
Description
Date
Étude d'efficacité post-autorisation (PAES) : afin de poursuivre l'évaluation du
31 décembre
traitement d'entretien par rucaparib chez les patientes présentant un cancer
2022
épithélial de l'ovaire, un cancer de la trompe de Fallope ou un cancer péritonéal
primitif, de haut grade, récidivant, qui sont en réponse (complète ou partielle) à
une chimiothérapie à base de platine, le titulaire de l'autorisation de mise sur le
marché doit soumettre l'analyse finale de la SG et les analyses actualisées de la
SSP2, de l'intervalle sans chimiothérapie et du délai jusqu'à instauration du
traitement anticancéreux consécutif de l'étude de phase III, randomisée, en
double-aveugle, CO-338-014.
·
Mesures temporaires
Aucun nouveau traitement par Rubraca ne doit être instauré chez des patientes adultes
atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire, de la trompe de Fallope ou péritonéal primitif de
haut grade sensible au platine, récidivant ou progressif, avec une mutation du gène BRCA
germinale et/ou somatique, qui ont été traitées avec deux lignes antérieures ou plus de
chimiothérapie à base de platine et qui ne peuvent pas tolérer une autre chimiothérapie à base
de platine.
E.
OBLIGATION SPÉCIFIQUE RELATIVE AUX MESURES POST-AUTORISATION
CONCERNANT L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONNELLE


Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » ayant été accordée, et conformément à
l'article 14-bis, du règlement (CE) n° 726/2004, le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché doit
mener à son terme, selon le calendrier indiqué, les mesures suivantes :
Description
Date
Confirmer la sécurité d'emploi et l'efficacité du rucaparib dans le cadre du
Date : T2
traitement du cancer épithélial de l'ovaire, du cancer de la trompe de Fallope ou
2023
du cancer péritonéal primitif de haut grade sensible au platine, récidivant ou
progressif, avec une mutation du gène BRCA (germinale et/ou somatique), le
titulaire de l'autorisation de mise sur le marché doit soumettre les résultats de
l'étude CO-338-043 (ARIEL4), étude multicentrique et randomisée de phase 3
menée en ouvert visant à comparer l'efficacité et la sécurité d'emploi du
rucaparib avec celles de la chimiothérapie dans le cadre du traitement du cancer
de l'ovaire récidivant.

ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE


A. ÉTIQUETAGE


DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Rubraca 200 mg, comprimés pelliculés
rucaparib

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 200 mg de rucaparib.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés.

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Garder hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Rubraca 200 mg, comprimés
rucaparib

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 200 mg de rucaparib.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Garder hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Rubraca 250 mg, comprimés pelliculés
rucaparib

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 250 mg de rucaparib.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Garder hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Rubraca 250 mg, comprimés
rucaparib

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 250 mg de rucaparib.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Garder hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS


DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Rubraca 300 mg, comprimés pelliculés
rucaparib

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 300 mg de rucaparib.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE LA VUE ET DE LA PORTÉE DES ENFANTS

Garder hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Rubraca 300 mg, comprimés
rucaparib

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 300 mg de rucaparib.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Garder hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS


B. NOTICE

Rubraca 200 mg, comprimés pelliculés
Rubraca 250 mg, comprimés pelliculés
Rubraca 300 mg, comprimés pelliculés

rucaparib
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire, qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous pourriez observer. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets
indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.

·
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
·
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
·
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
·
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Cela s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Rubraca et dans quels cas est-il utilisé ?
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Rubraca ?
3.
Comment prendre Rubraca ?
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Rubraca ?
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Rubraca et dans quels cas est-il utilisé ?

Qu'est-ce que Rubraca et comment fonctionne-t-il ?
Rubraca contient la substance active rucaparib. Rubraca est un médicament anticancéreux, également
appelé « inhibiteur de la PARP (poly adénosine diphosphate-ribose polymérase) ».
Les patientes présentant des changements (mutations) dans des gènes appelés BRCA sont à risque de
développer un certain nombre de types de cancer. Rubraca bloque une enzyme qui répare l'ADN
endommagé dans les cellules cancéreuses, ce qui entraîne leur mort.
Dans quels cas Rubraca est-il utilisé ?
Rubraca est utilisé pour traiter un type de cancer de l'ovaire. Il est utilisé après que le cancer a répondu
à des traitements antérieurs par chimiothérapie.
Rubraca peut être utilisé comme traitement d'entretien immédiatement après un cycle de
chimiothérapie ayant réduit la taille de la tumeur.
Rubraca peut également être utilisé si votre cancer a progressé après l'utilisation d'une chimiothérapie,
et si vous présentez une anomalie du gène BRCA.
Si vous prenez Rubraca parce que votre cancer a progressé, vous devrez vous soumettre à un test
clinique visant à identifier une anomalie dans le gène BRCA.

Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Rubraca ?

Ne prenez jamais Rubraca

·
si vous êtes allergique au rucaparib ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
·
Si vous allaitez.
Si vous n'êtes pas sûre, consultez votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant de prendre
Rubraca.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant de prendre Rubraca.
Analyses de sang
Votre médecin ou l'infirmier/ère réalisera des analyses de sang pour vérifier votre numération
sanguine :
·
avant le traitement par Rubraca
·
tous les mois pendant le traitement par Rubraca
Car Rubraca peut provoquer une diminution de la numération des :
·
globules rouges, globules blancs ou plaquettes. Voir la rubrique 4 pour plus d'informations. Les
signes et les symptômes de ces diminutions comprennent fièvre, infection, ecchymoses ou
saignement.
·
Une diminution du nombre de cellules sanguines peut être le signe d'un grave problème de
moelle osseuse, tel que le « syndrome myélodysplasique » (SMD) ou la « leucémie aiguë
myéloïde » (LAM). Votre médecin pourra tester votre moelle osseuse pour détecter d'éventuels
problèmes.
Votre médecin peut également procéder à des analyses de sang hebdomadaires si votre nombre de
cellules sanguines est bas pendant une longue période. Il pourra arrêter le traitement par Rubraca
jusqu'à ce que votre numération sanguine s'améliore.

Attention à la lumière directe du soleil
Vous risquez d'attraper des coups de soleil plus facilement pendant le traitement avec Rubraca. Cela
signifie que vous devez :
·
ne pas vous exposer à la lumière directe du soleil et ne pas utiliser de cabines UV pendant votre
traitement par Rubraca
·
porter des vêtements qui couvrent votre tête, vos bras et vos jambes
·
utiliser une crème solaire et un baume pour les lèvres avec un coefficient de protection solaire
(FPS) de 50 ou plus.
Les symptômes à connaître
Consultez votre médecin si vous vous sentez malade (nausées), avez été malade (vomissements) ou
avez eu de la diarrhée. Ce peuvent être des signes et symptômes indiquant que Rubraca affecte votre
estomac.
Enfants et adolescents
Rubraca ne doit pas être administré aux enfants de moins de 18 ans. Ce médicament n'a pas été étudié
dans ce groupe d'âges.


Autres médicaments et Rubraca
Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez, avez récemment pris
ou pourriez prendre tout autre médicament. Ceci, parce que Rubraca peut affecter le mode d'action
d'autres médicaments. De même, certains autres médicaments peuvent affecter le mode d'action de
Rubraca.
·
des médicaments anticoagulants qui aident le sang à circuler librement - comme la warfarine
·
des médicaments anticonvulsivants utilisés pour traiter les convulsions et l'épilepsie - comme la
phénytoïne
·
des médicaments pour abaisser le taux de cholestérol sanguin - comme la rosuvastatine
·
des médicaments pour traiter des problèmes d'estomac - comme le cisapride, l'oméprazole
·
des médicaments qui freinent le système immunitaire - comme la ciclosporine, le sirolimus ou le
tacrolimus
·
des médicaments pour traiter la migraine et les maux de tête - comme la dihydroergotamine ou
l'ergotamine
·
des médicaments pour traiter les douleurs graves - comme l'alfentanil ou le fentanyl
·
des médicaments utilisés pour traiter les troubles moteurs ou mentaux non maîtrisés - comme le
pimozide
·
des médicaments permettant de diminuer le taux de glycémie et traiter le diabète - comme la
metformine
·
des médicaments destinés à traiter un rythme cardiaque irrégulier - comme la digoxine ou la
quinidine
·
des médicaments destinés à traiter des réactions allergiques - comme l'astémizole ou la
terfénadine
·
des médicaments utilisés pour provoquer de la somnolence ou un assoupissement - comme le
midazolam
·
des médicaments utilisés pour détendre les muscles - comme la tizanidine
·
des médicaments utilisés pour traiter l'asthme - comme la théophylline

Grossesse, allaitement et fertilité

Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre ce
médicament.

Grossesse
·
Rubraca n'est pas recommandé pendant la grossesse. En effet, il peut être nocif pour l'enfant à
naître.
·
Pour les femmes en âge d'avoir des enfants, un test de grossesse est recommandé avant de
débuter le traitement par Rubraca.

Allaitement
·
Ne pas allaiter
pendant le traitement par Rubraca et au cours des deux semaines qui suivent la
prise de la dernière dose. En effet, il n'a pas été déterminé si le rucaparib passe dans le lait
maternel.

Fertilité
·
Les femmes qui sont en âge d'avoir des enfants doivent utiliser une contraception efficace :
-
pendant le traitement par Rubraca et
-
pendant 6 mois après la prise de la dernière dose de Rubraca.
En effet, le rucaparib peut affecter l'enfant à naître.
·
Consultez votre médecin ou votre pharmacien pour discuter des méthodes de contraception les
plus efficaces.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
Rubraca peut affecter votre capacité à conduire ou à utiliser des outils ou des machines. Faites preuve
de prudence si vous vous sentez fatiguée ou malade (nauséeuse).
Rubraca contient du sodium
Comment prendre Rubraca
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin, de
votre pharmacien ou de votre infirmier/ère. Vérifiez auprès de votre médecin, de votre pharmacien ou
de votre infirmier/ère en cas de doute.

Quelle quantité prendre ?

·
La dose habituelle recommandée est de 600 mg deux fois par jour. Cela signifie que vous
prendrez un total de 1200 mg chaque jour. Si vous présentez certains effets indésirables, votre
médecin peut recommander une dose plus faible, ou arrêter temporairement votre traitement.
·
Rubraca est disponible sous forme de comprimés de 200 mg, 250 mg ou 300 mg.

Prendre ce médicament
·
Prenez les comprimés une fois le matin et une fois le soir, à environ 12 heures d'intervalle.
·
Vous pouvez prendre les comprimés avec ou sans nourriture.
·
Si vous êtes malade (vomissez) après avoir pris Rubraca, ne prenez pas de dose supplémentaire.
Prenez votre dose suivante à l'heure habituelle.

Si vous avez pris plus de Rubraca que vous n'auriez dû
Si vous prenez plus de comprimés que vous n'auriez dû, prévenez votre médecin, pharmacien ou
infirmier/ère. Vous pourriez avoir besoin d'aide médicale.
Si vous oubliez de prendre Rubraca
·
Si vous oubliez de prendre une dose, sautez la dose oubliée. Puis prenez la dose suivante à
l'heure habituelle.
·
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

Si vous arrêtez de prendre Rubraca
·
Il est important de continuer à prendre Rubraca chaque jour ­ tant que votre médecin l'a prescrit
pour vous.
·
Ne cessez pas de prendre ce médicament sans en parler tout d'abord à votre médecin.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Informez votre médecin immédiatement si vous remarquez l'un des effets secondaires suivants ­
vous pourriez avoir besoin d'un traitement médical urgent
:
Très fréquent (peut affecter plus d'une personne sur 10) :
·
Envie de vomir (nausées)
·
Sensation de fatigue
·
Vomissements
·
Douleurs à l'estomac
·
Changements dans la perception du goût
·
Analyses de sang anormales ­ augmentation des taux d'enzymes hépatiques
·
Perte d'appétit
Diarrhées
·
Analyses de sang anormales ­ augmentation des taux sanguins de créatinine
·
Difficultés à respirer
·
Sensation de vertige
·
Coups de soleil
·
Brûlures d'estomac
·
Éruption cutanée

Fréquent
(peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
·
taux élevés de cholestérol
·
indigestion
·
déshydratation
·
démangeaisons
·
réaction allergique (par ex. gonflement du visage et des yeux)

Peu fréquent
(peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
·
rougeurs, gonflements et douleurs à la paume des mains et/ou la plante des pieds
·
plaques rouges sur la peau

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou
votre infirmier/ère. Cela s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d'informations sur la sécurité du médicament.

5.
Comment conserver Rubraca
Gardez ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon et l'emballage après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour du mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.

6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Rubraca
·
La substance active est le rucaparib.
Rubraca 200 mg, comprimés pelliculés : Chaque comprimé pelliculé contient du camsylate de
rucaparib équivalant à 200 mg de rucaparib.
Rubraca 250 mg, comprimés pelliculés : Chaque comprimé pelliculé contient du camsylate de
rucaparib équivalant à 250 mg de rucaparib.
Rubraca 300 mg, comprimés pelliculés : Chaque comprimé pelliculé contient du camsylate de
rucaparib équivalant à 300 mg de rucaparib.
·
Contenu du comprimé : cellulose microcristalline, glycolate sodique d'amidon (de
type A), silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.
·
Enveloppe du comprimé :
Rubraca 200 mg, comprimés pelliculés
Alcool polyvinylique (E1203), dioxyde de titane (E171), macrogol 4000 (E1521),
talc (E553b), laque d'aluminium bleu brillant FCF (E133) et laque d'aluminium
carmin d'indigo (E132).
Rubraca 250 mg, comprimés pelliculés
Alcool polyvinylique (E1203), dioxyde de titane (E171), macrogol 4000 (E1521) et
talc (E553b).
Rubraca 300 mg, comprimés pelliculés
Alcool polyvinylique (E1203), dioxyde de titane (E171), macrogol 4000 (E1521),
talc (E553b) et oxyde de fer jaune (E172).

Comment se présente Rubraca et contenu de l'emballage extérieur
·
Les comprimés pelliculés Rubraca 200 mg sont des comprimés pelliculés bleus, ronds, avec
« C2 » marqué sur un côté.
·
Les comprimés pelliculés Rubraca 250 mg sont des comprimés pelliculés blancs, en forme de
losange, avec « C25 » marqué sur un côté.
·
Les comprimés pelliculés Rubraca 300 mg sont des comprimés pelliculés jaunes, ovales, avec
« C3 » marqué sur un côté.
Rubraca est fourni dans des flacons en plastique. Chaque flacon contient 60 comprimés pelliculés.
Titulaire de l'autorisation de mise sur le marché
Clovis Oncology Ireland Ltd.
Regus Dublin Airport
Skybridge House - Dublin Airport
Swords
County Dublin
K67 P6K2, Irlande
Fabricant
Almac Pharma Services Limited
Seagoe Industrial Estate,
Portadown,
Craigavon,
BT63 5UA
Royaume-Uni
ou
Almac Pharma Services (Ireland) Ltd
Finnabair Industrial Estate
Dundalk
County Louth
A91 P9KD
Irlande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
Italia
Clovis Oncology France SAS
Clovis Oncology IT S.r.l.
Tel: +32 (0)80070484
Tel: +39 800194716

Deutschland
Nederland
Clovis Oncology Germany GmbH
Clovis Oncology France SAS
Tel: +49 (0)8005892665
Tel: +31 (0)8000227859


España
Österreich
Clovis Oncology Spain, S.L.
Clovis Oncology Germany GmbH
Tel: +34 800099526
Tel: +43 (0)800005924


France
United Kingdom (Northern Ireland)
Clovis Oncology France SAS
Clovis Oncology Ireland Limited
Tél : +33 (0)805631633
Tel: +44 (0)800 0093361

Ireland
Clovis Oncology Ireland Limited
Tel: +353 1800804285


, Ceská republika, Danmark, Eesti, , Hrvatska, Ísland, , Latvija,
Lietuva, Luxembourg/Luxemburg, Magyarország, Malta,
Norge, Polska, Portugal, România, Slovenija, Slovenská republika,
Suomi/Finland, Sverige:
Clovis Oncology Ireland Limited
Tél. : +353 16950030

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est

Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela
signifie que des données complémentaires concernant ce médicament devront être déposées.
L'Agence européenne du médicament réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au
moins chaque année et si nécessaire cette notice sera mise à jour.
Autres sources d'informations

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu

Vous avez utilisé Rubraca 300 mg te vormen.

Votre expérience aide d'autres utilisateurs à se faire une idée de Rubraca 300 mg te vormen.

Soyez le premier a partager votre expérience sur Rubraca 300 mg

Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS