Rekambys 600 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
REKAMBYS 600 mg suspension injectable à libération prolongée
REKAMBYS 900 mg suspension injectable à libération prolongée
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Flacon de 2 mL
Chaque flacon contient 600 mg de rilpivirine
Flacon de 3 mL
Chaque flacon contient 900 mg de rilpivirine
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Suspension injectable à libération prolongée
Suspension de couleur blanche à blanc cassé.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
REKAMBYS, en association avec le cabotégravir injectable, est indiqué dans le traitement de
l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes
virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1 < 50 copies/mL) sous traitement antirétroviral stable, sans
preuve de résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent d’échec virologique aux agents de la
classe des INNTI et des INI (voir rubriques 4.2, 4.4 et 5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement doit être prescrit par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l’infection par le
VIH. Chaque injection doit être administrée par un professionnel de santé.
Avant d’initier REKAMBYS, le professionnel de santé doit soigneusement sélectionner les
patients qui acceptent le schéma d’injection requis et informer les patients de l’importance de
l’adhérence aux visites d’administration programmées afin de favoriser le maintien du contrôle
virologique et réduire le risque de rebond virologique et de développement potentiel de
résistance associée à l’oubli de doses.
Après l’arrêt de REKAMBYS en association avec le cabotégravir injectable, il est essentiel
d’instaurer un autre traitement antirétroviral pleinement actif, au plus tard un mois après la
dernière injection de REKAMBYS lorsqu’il est administré une fois par mois, ou au plus tard
deux mois après la dernière injection de REKAMBYS lorsqu’il est administré tous les 2 mois
(voir rubrique 4.4).
L’information produit du cabotégravir injectable doit être consultée afin de connaître les
recommandations posologiques.
2
Posologie
Le traitement par REKAMBYS peut être initié avec ou sans instauration par voie orale (directement
par injection).
Le médecin et le patient peuvent décider d’utiliser les comprimés de rilpivirine pour une instauration
par voie orale avant l’initiation des injections de REKAMBYS afin d’évaluer la tolérance (voir
Tableau 1), ou peuvent initier directement le traitement par REKAMBYS (voir les recommandations
pour la posologie mensuelle dans le Tableau 2 et pour la posologie tous les 2 mois dans le Tableau 3).
Instauration par voie orale
Lorsqu’ils sont utilisés pour l’instauration par voie orale avant l’initiation de REKAMBYS, la
rilpivirine et le cabotégravir doivent être pris ensemble sous forme de comprimés par voie orale
pendant environ 1 mois (au moins 28 jours) afin d’évaluer la tolérance à la rilpivirine et au
cabotégravir. Un comprimé de rilpivirine 25 mg avec un comprimé de cabotégravir 30 mg doivent être
pris ensemble une fois par jour pendant le repas (voir Tableau 1).
Tableau 1 :
Médicament
Rilpivirine
Cabotégravir
a
Schéma posologique pour l’instauration orale chez les adultes
Instauration orale
Pendant 1 mois (au moins 28 jours), suivi de l’injection d’initiation
a
25 mg une fois par jour avec un repas
30 mg une fois par jour
voir le Tableau 2 pour le schéma posologique des injections mensuelles et le Tableau 3 pour le schéma posologique
des injections tous les 2 mois
Administration chaque mois
Injection d’initiation (900 mg correspondant à 3 mL)
Le dernier jour du traitement antirétroviral en cours ou de l’instauration orale, la dose initiale
recommandée de rilpivirine injectable chez les adultes est d’une injection intramusculaire unique de
900 mg.
Injection d’entretien (600 mg correspondant à 2 mL)
Après l’injection d’initiation, la dose de rilpivirine recommandée pour les injections d’entretien chez
les adultes est d’une injection intramusculaire mensuelle unique de 600 mg. Les patients peuvent
recevoir les injections jusqu’à 7 jours avant ou 7 jours après la date prévue de l’injection mensuelle.
Tableau 2 :
Schéma posologique recommandé pour l’injection intramusculaire mensuelle
chez les patients adultes
Injection d’initiation
Injections d’entretien
Directement par injection : mois 1
Médicament
Ou
Un mois après l’injection d’initiation
Après instauration par voie orale :
et tous les mois suivants
mois 2
Rilpivirine
900 mg
600 mg
Cabotégravir
600 mg
400 mg
Administration tous les 2 mois
Injections d’initiation à 1 mois d’intervalle (900 mg correspondant à 3 mL)
Le dernier jour du traitement antirétroviral en cours ou de l’instauration orale, la dose initiale
recommandée de rilpivirine injectable chez les adultes est d’une injection intramusculaire unique de
900 mg.
Un mois plus tard, une deuxième injection intramusculaire de 900 mg doit être administrée. Les
patients peuvent recevoir la seconde injection de 900 mg jusqu’à 7 jours avant ou 7 jours après la date
d’administration prévue.
3
Injections d’entretien à 2 mois d’intervalle (900 mg correspondant à 3 mL)
Après les injections d’initiation, la dose de rilpivirine recommandée pour l’injection d’entretien chez
les adultes est d’une injection intramusculaire unique de 900 mg administrée tous les 2 mois. Les
patients peuvent recevoir des injections jusqu’à 7 jours avant ou 7 jours après la date prévue de
l’injection tous les 2 mois.
Tableau 3 :
Schéma posologique recommandé pour l’injection intramusculaire tous les
2 mois chez les patients adultes
Injections d’initiation
Injections d’entretien
Directement par injection : mois 1 et 2
Ou
Deux mois après la dernière injection
Après instauration par voie orale :
d’initiation et tous les 2 mois suivants
mois 2 et 3
900 mg
900 mg
600 mg
600 mg
Médicament
Rilpivirine
Cabotégravir
Recommandations posologiques lors du passage des injections mensuelles aux injections tous les
2 mois
Les patients passant d’un schéma d’entretien avec des injections mensuelles à un schéma d’entretien
avec des injections tous les 2 mois doivent recevoir une injection intramusculaire unique de 900 mg de
REKAMBYS un mois après la dernière injection d’entretien de 600 mg de REKAMBYS, puis ensuite
900 mg tous les 2 mois.
Recommandations posologiques lors du passage d’injections tous les 2 mois à des injections
mensuelles
Les patients passant d’un schéma d’entretien avec des injections tous les 2 mois à un schéma
d’entretien avec des injections mensuelles doivent recevoir une injection intramusculaire unique de
600 mg de REKAMBYS deux mois après la dernière injection d’entretien de 900 mg de
REKAMBYS, puis ensuite 600 mg tous les mois.
Oubli de doses
Les patients qui manquent une visite programmée pour une injection doivent faire l’objet d’une
réévaluation clinique afin de s’assurer que la reprise du traitement est appropriée. Voir les Tableaux 4
et 5 pour les recommandations d’administration après une injection oubliée.
Oubli d’une injection mensuelle (administration par voie orale pour remplacer jusqu’à 2 injections
mensuelles consécutives)
Si un patient estime qu’il ne pourra pas se présenter à une visite programmée pour une injection dans
les 7 jours qui suivent la date prévue, un traitement par voie orale (un comprimé de rilpivirine [25 mg]
une fois par jour et un comprimé de cabotégravir [30 mg] une fois par jour) peut être utilisé pour
remplacer jusqu’à 2 injections mensuelles consécutives. La première dose du traitement par voie orale
doit être prise 1 mois (± 7 jours) après les dernières doses d’injection de REKAMBYS et de
cabotégravir. L’administration par injection doit être reprise le dernier jour de l’administration orale
conformément aux recommandations du Tableau 4.
S’il faut compenser un écart de plus de deux mois, c.-à-d., en cas de manquement de plus de deux
injections mensuelles, un autre traitement par voie orale doit être instauré un mois (± 7 jours) après la
dernière injection de REKAMBYS.
Recommandations posologiques de REKAMBYS après des injections
manquées ou après un traitement par voie orale chez les patients recevant une
injection mensuelle
Temps écoulé depuis la
Recommandation
dernière injection
≤ 2 mois :
Poursuivre avec le schéma d’injection mensuelle de 600 mg dès que
possible.
> 2 mois :
Réadministrer une dose de 900 mg, puis poursuivre avec le schéma
d’injection mensuelle de 600 mg.
4
Tableau 4 :
Oubli d’une injection tous les 2 mois (administration orale pour remplacer 1 injection tous les 2 mois)
Si un patient estime qu’il ne pourra pas se présenter à une visite programmée pour une injection dans
les 7 jours qui suivent la date prévue, un traitement par voie orale (un comprimé de rilpivirine [25 mg]
une fois par jour et un comprimé de cabotégravir [30 mg] une fois par jour) peut être utilisé pour
remplacer une visite d’injection « tous les 2 mois ». La première dose du traitement par voie orale doit
être prise deux mois (± 7 jours) après les dernières doses d’injection de REKAMBYS et de
cabotégravir. L’administration par injection doit être reprise le dernier jour de l’administration orale,
conformément aux recommandations du Tableau 5.
S’il faut compenser un écart de plus de deux mois, c.-à-d., en cas de manquement de plus d’une
injection « tous les 2 mois », un autre traitement par voie orale doit être instauré deux mois (± 7 jours)
après la dernière injection de REKAMBYS.
Tableau 5 :
Recommandations posologiques de REKAMBYS après des injections
manquées ou après un traitement par voie orale chez les patients recevant une
injection tous les 2 mois
Visite d’injection Temps écoulé Recommandation (toutes les injections sont de 3 mL)
manquée
depuis la
dernière
injection
Injection 2
≤ 2 mois
Reprendre avec une injection de 900 mg dès que possible
puis poursuivre avec le schéma d’injection tous les 2 mois.
> 2 mois
Réadministrer une dose de 900 mg, suivie par une seconde
injection d’initiation de 900 mg un mois plus tard. Puis suivre
le schéma d’injection tous les 2 mois.
Injection 3 ou
≤ 3 mois
Reprendre avec une injection de 900 mg dès que possible
ultérieure
puis poursuivre avec le schéma d’injection tous les 2 mois.
> 3 mois
Réadministrer une dose de 900 mg, suivie par une seconde
injection d’initiation de 900 mg un mois plus tard. Puis suivre
le schéma d’injection tous les 2 mois.
Populations particulières
Personnes âgées
Les informations disponibles sur l’utilisation de REKAMBYS chez les patients âgés de > 65 ans sont
limitées. Aucune adaptation posologique de REKAMBYS n’est nécessaire chez les patients âgés (voir
rubriques 5.1 et 5.2).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale
légère ou modérée. Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère ou d’une insuffisance rénale
terminale, l’association de REKAMBYS avec un inhibiteur puissant du CYP3A ne doit être utilisée
que si les bénéfices sont supérieurs au risque. Les patients présentant une clairance de la créatinine
estimée < 50 mL/min/1,73 m
2
n’ont pas été inclus dans les études de Phase 3. Aucune donnée n’est
disponible chez les sujets recevant une dialyse, bien que des différences de pharmacocinétique ne
soient pas attendues dans cette population (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée (score de Child-Pugh A ou B), mais la prudence est recommandée chez
les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée. Aucune donnée n’est disponible chez les
patients atteints d’insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C) ; par conséquent,
REKAMBYS n’est pas recommandé chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de REKAMBYS chez les enfants et les adolescents âgés de < 18 ans n’ont
pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.
5
Mode d’administration
Pour administration intramusculaire.
Des précautions doivent être prises pour éviter une injection accidentelle de REKAMBYS dans un
vaisseau sanguin. La suspension doit être injectée lentement (voir rubrique 4.4).
Avant l’administration, le flacon de REKAMBYS doit être amené à température ambiante.
REKAMBYS doit être administré par un professionnel de santé. Pour les instructions concernant
l’administration, voir les « Instructions d’utilisation » de la notice.
REKAMBYS doit toujours être co-administré avec le cabotégravir injectable. Les injections de
REKAMBYS et de cabotégravir doivent être administrées au cours de la même visite, sur des sites
d’injection distincts dans le muscle fessier. L’ordre des injections est sans importance.
Lors de l’administration de REKAMBYS, le professionnel de santé doit tenir compte de l’indice de
masse corporelle (IMC) du patient afin de s’assurer que la longueur de l’aiguille est suffisante pour
atteindre le muscle fessier. La boîte contient 1 aiguille pour injection (voir rubrique 6.5).
Le flacon doit être tenu fermement et agité vigoureusement pendant 10 secondes. Le flacon doit être
retourné et la remise en suspension doit être vérifiée. La suspension doit avoir un aspect homogène. Si
elle n’est pas homogène, le flacon doit être agité de nouveau. Il est normal de voir des petites bulles
d’air.
Les injections doivent être administrées au niveau du site ventro-glutéal (recommandé) ou dorso-
glutéal.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
REKAMBYS ne doit pas être co-administré avec les médicaments suivants, car des diminutions
significatives des concentrations plasmatiques de la rilpivirine peuvent survenir (dues à l’induction
enzymatique du CYP3A), ce qui peut entraîner une perte de l’effet thérapeutique de REKAMBYS
(voir rubrique 4.5) :
-
les anticonvulsivants carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne
-
les antimycobactériens rifabutine, rifampicine, rifapentine
-
le glucocorticoïde systémique dexaméthasone, sauf en cas de traitement à dose unique
-
le millepertuis (Hypericum
perforatum).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Risque de résistance après l’arrêt du traitement
Afin de réduire le risque d’émergence de résistance, il est essentiel d’instaurer un autre
traitement antirétroviral, pleinement actif, au plus tard un mois après la dernière injection de
REKAMBYS en cas d’administration tous les mois, ou au plus tard deux mois après la dernière
injection de REKAMBYS en cas d’administration tous les 2 mois.
En cas de suspicion d’échec virologique, un autre traitement devra être instauré dès que possible.
Propriétés liées à l’action prolongée de la rilpivirine injectable
Des concentrations résiduelles de rilpivirine peuvent rester dans la circulation systémique des patients
pendant une période prolongée (jusqu’à 4 ans chez certains patients) et doivent être prises en compte
lors de l’arrêt de REKAMBYS (voir rubriques 4.5, 4.6, 4.7, 4.9).
6
Caractéristiques à l’inclusion associées à un échec virologique
Avant de commencer le traitement, il faut tenir compte des analyses multivariées qui montrent qu’une
combinaison d’au moins 2 des caractéristiques suivantes à l’inclusion peut être associée à un risque
accru d’échec virologique : mutations de résistance archivées à la rilpivirine, sous-type du VIH-1
A6/A1 ou IMC ≥ 30 kg/m
2
. Ches les patients ayant un historique de traitement incomplet ou incertain
sans analyses de résistance avant traitement, la prudence est recommandée en présence ; soit d’un
IMC ≥ 30 kg/m
2
, soit d’un sous-type du VIH-1 A6/A1 (voir rubrique 5.1).
Réactions post-injection
Une administration intraveineuse accidentelle peut entraîner des effets indésirables dûs à des
concentrations plasmatiques transitoirement élevées. Dans les études cliniques, des réactions post-
injection graves ont été rapportées dans les minutes suivant l’injection de rilpivirine incluant des
symptômes tels que dyspnée, bronchospasme, agitation, crampes abdominales, rash/urticaire,
sensations vertigineuses, bouffées congestives, hyperhidrose, engourdissement buccal, variations de la
tension artérielle et douleurs (par ex. dans le dos et la poitrine). Ces événements ont été très rares et
ont commencé à s’améliorer dans les minutes suivants l’injection. Certains patients ont reçu un
traitement symptomatique prescrit par leur médecin.
Suivre attentivement les « Instructions d’utilisation » lors de la préparation et de l’administration de
REKAMBYS (voir rubrique 4.2). Observer les patients brièvement (environ 10 minutes) après
l’injection. Si un patient présente une réaction post-injection, surveiller et traiter selon les indications
cliniques.
Cardiovasculaire
REKAMBYS doit être utilisé avec prudence lorsqu’il est co-administré avec un médicament
présentant un risque connu de torsade de pointes. À des doses supra-thérapeutiques (75 et 300 mg une
fois par jour), la rilpivirine orale a été associée à un allongement de l’intervalle QTc à
l’électrocardiogramme (ECG) (voir rubriques 4.5, 4.8 et 5.2). La rilpivirine orale à la dose
recommandée de 25 mg une fois par jour n’est pas associée à un effet cliniquement significatif sur
l’intervalle QTc. Les concentrations plasmatiques de rilpivirine après des injections de REKAMBYS
sont comparables à celles observées pendant un tel traitement par rilpivirine orale.
Co-infection par le VHB/VHC
Les patients présentant une co-infection par le virus de l’hépatite B ont été exclus des études avec
REKAMBYS. Il n’est pas recommandé d’initier REKAMBYS chez les patients co-infectés par le
virus de l’hépatite B. Chez les patients présentant une co-infection par le virus de l’hépatite B recevant
de la rilpivirine orale, l’incidence d’une élévation des enzymes hépatiques était plus élevée que chez
les patients recevant de la rilpivirine orale non co-infectés par le virus de l’hépatite B. Les médecins
doivent consulter les recommandations de traitement en vigueur pour la prise en charge de l’infection
par le VIH chez les patients co-infectés par le virus de l’hépatite B.
Des données limitées sont disponibles chez les patients présentant une co-infection par le virus de
l’hépatite C. Chez les patients présentant une co-infection par le virus de l’hépatite C recevant de la
rilpivirine orale, l’incidence d’une élévation des enzymes hépatiques était plus élevée que chez les
patients recevant de la rilpivirine orale non co-infectés par le virus de l’hépatite C. L’exposition
pharmacocinétique à la rilpivirine orale et injectable chez les patients co-infectés était comparable à
celle observée chez les patients sans co-infection par le virus de l’hépatite C. Une surveillance de la
fonction hépatique est recommandée chez les patients présentant une co-infection par le virus de
l’hépatite C.
7
Interactions avec d’autres médicaments
REKAMBYS ne doit pas être administré avec d’autres médicaments antirétroviraux, à l’exception du
cabotégravir injectable pour le traitement de l’infection par le VIH-1 (voir rubrique 4.5).
Grossesse
Les données sur REKAMBYS chez les femmes enceintes sont limitées. REKAMBYS n’est pas
recommandé pendant la grossesse sauf si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel. De plus faibles
expositions à la rilpivirine orale ont été observées lorsque la rilpivirine 25 mg une fois par jour a été
prise pendant la grossesse. Dans les études de Phase 3 sur la rilpivirine orale, une exposition plus
faible à la rilpivirine, similaire à celle observée pendant la grossesse, a été associée à un risque accru
d’échec virologique ; par conséquent, la charge virale doit être étroitement surveillée. Le passage à un
autre traitement antirétroviral (ARV) doit être envisagé comme alternative (voir rubriques 4.6, 5.1 et
5.2).
Syndrome de restauration immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l’instauration du traitement par association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des
manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été
observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l’instauration du traitement
par association d’antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les
infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumonies à Pneumocystis jirovecii.
Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des
maladies auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l’hépatite auto-immune) ont également
été rapportées dans le cadre de la restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté est
plus variable, et les manifestations cliniques peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du
traitement
Transmission du VIH
Bien qu’il ait été démontré que l’efficacité virologique d’un traitement antirétroviral réduit
sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque résiduel ne peut être exclu.
Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de prévenir
toute transmission.
Infections opportunistes
Les patients doivent être informés que REKAMBYS ou tout autre traitement antirétroviral ne guérit
pas l’infection par le VIH et qu’ils peuvent toujours développer des infections opportunistes ou
d’autres complications liées à l’infection par le VIH. Par conséquent, les patients doivent faire l’objet
d’une surveillance clinique attentive par des médecins expérimentés dans la prise en charge des
maladies associées au VIH.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par injection, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
REKAMBYS, en association avec le cabotégravir injectable, constitue un traitement complet de
l’infection par le VIH-1 et ne doit pas être administré avec d’autres médicaments antirétroviraux pour
le traitement du VIH-1. C’est pourquoi des informations sur les interactions avec d’autres
médicaments antirétroviraux ne sont pas fournies. Du point de vue des interactions médicamenteuses,
8
il n’existe aucune restriction relative à l’utilisation d’autres médicaments antirétroviraux, après l’arrêt
du traitement par REKAMBYS.
Pour l’instauration orale du traitement par rilpivirine et dans le cas où des doses oubliées sont
remplacées par un traitement par rilpivirine orale, consulter le RCP de la rilpivirine orale en
comprimés afin d’obtenir des informations sur les interactions médicamenteuses.
Médicaments modifiant l’exposition à la rilpivirine
La rilpivirine est principalement métabolisée par le cytochrome P450 (CYP3A). Par conséquent, les
médicaments qui induisent ou inhibent le CYP3A peuvent affecter la clairance de la rilpivirine (voir
rubrique 5.2). Il a été observé que la co-administration de la rilpivirine et de médicaments inducteurs
du CYP3A entraînait une diminution des concentrations plasmatiques de la rilpivirine pouvant réduire
l’effet thérapeutique de la rilpivirine.
Il a été observé que la co-administration de la rilpivirine et de médicaments inhibiteurs du CYP3A
entraînait une augmentation des concentrations plasmatiques de la rilpivirine.
Lors de l’utilisation de la rilpivirine orale, les inhibiteurs de la pompe à protons sont contre-indiqués
(voir le RPC de la rilpivirine en comprimés, rubrique 4.3).
Médicaments sur lesquels l’utilisation de la rilpivirine a un effet
La rilpivirine ne devrait pas avoir d’effet cliniquement significatif sur l’exposition aux médicaments
métabolisés par les enzymes du CYP.
La rilpivirine inhibe la glycoprotéine P
in vitro
(CI
50
de 9,2 μM). Dans une étude clinique, la
rilpivirine orale (25 mg une fois par jour) n’a pas modifié de façon significative la pharmacocinétique
de la digoxine.
La rilpivirine inhibe
in vitro
le transporteur MATE-2K avec une CI
50
< 2,7 nM. Les conséquences
cliniques de cette observation ne sont actuellement pas connues.
Tableau des interactions
Les interactions établies et théoriques sélectionnées entre la rilpivirine et les médicaments co-
administrés sont présentées dans le Tableau 6 et se basent sur les études menées sur la rilpivirine orale,
ou sont des interactions médicamenteuses potentielles susceptibles de survenir (l’augmentation est
indiquée par le symbole « ↑ », la diminution par « ↓ », l’absence de changement par « ↔ », « NA »
signifie non applicable, et « IC » intervalle de confiance).
Tableau 6 : Interactions et recommandations posologiques avec d’autres médicaments
Médicaments par classes
thérapeutiques
AGENTS ANTIVIRAUX
Cabotégravir
Interaction
Variation de la moyenne
géométrique (%)
cabotégravir ASC ↔
cabotégravir C
min
cabotégravir C
max
rilpivirine ASC ↔
rilpivirine C
min
↓ 8 %
rilpivirine C
max
Non étudiée. Aucune interaction
médicamenteuse cliniquement
significative n’est attendue.
Recommandations concernant la
co-administration
Aucune adaptation posologique
n’est nécessaire.
Ribavirine
Aucune adaptation posologique
n’est nécessaire.
9
ANTICONVULSIVANTS
Carbamazépine
Oxcarbazépine
Phénobarbital
Phénytoïne
Non étudiée. Des diminutions
significatives des concentrations
plasmatiques de la rilpivirine sont
attendues.
(induction des enzymes du CYP3A)
La rilpivirine ne doit pas être
utilisée en association avec ces
anticonvulsivants dans la mesure où
la co-administration peut entraîner
une perte de l’effet thérapeutique de
la rilpivirine (voir rubrique 4.3).
Aucune adaptation posologique
n’est nécessaire.
ANTIFONGIQUES AZOLÉS
Kétoconazole*
#
kétoconazole ASC ↓ 24 %
400 mg une fois par jour
kétoconazole C
min
↓ 66 %
kétoconazole C
max
(induction du CYP3A due à la
posologie élevée de la rilpivirine dans
l’étude)
rilpivirine ASC ↑ 49 %
rilpivirine C
min
↑ 76 %
rilpivirine C
max
↑ 30 %
Fluconazole
Itraconazole
Posaconazole
Voriconazole
(inhibition des enzymes CYP3A)
Non étudiée. L’utilisation
concomitante de REKAMBYS avec
des antifongiques azolés peuvent
entraîner une augmentation des
concentrations plasmatiques de la
rilpivirine.
(inhibition des enzymes CYP3A)
ANTIMYCOBACTÉRIENS
Rifabutine*
#
rifabutine ASC ↔
300 mg une fois par jour
rifabutine C
min
rifabutine C
max
25-O-désacétyl-rifabutine ASC ↔
25-O-désacétyl-rifabutine C
min
25-O-désacétyl-rifabutine C
max
300 mg une fois par jour
(+ 25 mg de rilpivirine
une fois par jour)
300 mg une fois par jour
(+ 50 mg de rilpivirine
une fois par jour)
rilpivirine ASC↓ 42 %
rilpivirine C
min
↓ 48 %
rilpivirine C
max
↓ 31 %
rilpivirine ASC ↑ 16 %*
rilpivirine C
min
↔*
rilpivirine C
max
↑ 43 %*
* comparativement à la rilpivirine 25 mg
une fois par jour seule
Aucune adaptation posologique
n’est nécessaire.
REKAMBYS ne doit pas être utilisé
en association avec la rifabutine car
des recommandations posologiques
spécifiques n’ont pas été établies.
La co-administration est susceptible
d’entraîner une perte de l’effet
thérapeutique de la rilpivirine (voir
rubrique 4.3).
Rifampicine*
600 mg une fois par jour
#
(induction des enzymes du CYP3A)
rifampicine ASC ↔
rifampicine C
min
NA
rifampicine C
max
25-désacétyl-rifampicine ASC ↓ 9 %
25-désacétyl-rifampicine C
min
NA
25-désacétyl-rifampicine C
max
rilpivirine ASC ↓ 80 %
rilpivirine C
min
↓ 89 %
rilpivirine C
max
↓ 69 %
(induction des enzymes du CYP3A)
La rilpivirine ne doit pas être
utilisée en association avec la
rifampicine dans la mesure où la co-
administration est susceptible
d’entraîner une perte de l’effet
thérapeutique de la rilpivirine (voir
rubrique 4.3).
10
Rifapentine
Non étudiée. Des diminutions
significatives des concentrations
plasmatiques de la rilpivirine sont
attendues.
(induction des enzymes du CYP3A)
La rilpivirine ne doit pas être
utilisée en association avec la
rifapentine dans la mesure où la co-
administration est susceptible
d’entraîner une perte de l’effet
thérapeutique de la rilpivirine (voir
rubrique 4.3).
Lorsque cela est possible, des
alternatives telles que
l’azithromycine doivent être
envisagées.
La rilpivirine ne doit pas être
utilisée en association avec la
dexaméthasone par voie systémique
(sauf en cas de dose unique) car la
co-administration peut entraîner une
perte de l’effet thérapeutique de la
rilpivirine (voir rubrique 4.3). Des
alternatives doivent être envisagées,
particulièrement en cas d’utilisation
à long terme.
Aucune adaptation posologique
n’est nécessaire lors de l’initiation
d’un traitement associant la
méthadone et la rilpivirine.
Cependant, une surveillance
clinique est recommandée car un
traitement d’entretien par la
méthadone peut nécessiter une
adaptation posologique chez
certains patients.
Aucune adaptation posologique
n’est nécessaire.
Aucune adaptation posologique
n’est nécessaire.
La rilpivirine ne doit pas être
utilisée en association avec des
produits contenant du millepertuis
car la co-administration peut
entraîner une perte de l’effet
thérapeutique de la rilpivirine (voir
rubrique 4.3).
Aucune adaptation posologique
n’est nécessaire.
ANTIBIOTIQUES MACROLIDES
Clarithromycine
Non étudiée. Une augmentation de
Érythromycine
l’exposition à la rilpivirine est
attendue.
(inhibition des enzymes CYP3A)
GLUCOCORTICOÏDES OU CORTICOSTÉROÏDES
Dexaméthasone (par voie Non étudiée. Des diminutions dose-
systémique, sauf en cas
dépendantes des concentrations
d’utilisation en dose
plasmatiques de la rilpivirine sont
unique)
attendues.
(induction des enzymes du CYP3A)
ANALGÉSIQUES NARCOTIQUES
Méthadone*
R(-) méthadone ASC ↓ 16 %
60-100 mg une fois par
R(-) méthadone C
min
↓ 22 %
jour, dose individualisée
R(-) méthadone C
max
↓ 14 %
rilpivirine ASC ↔*
rilpivirine C
min
↔*
rilpivirine C
max
↔*
* sur la base de contrôles historiques
ANTIARYTHMIQUES
Digoxine*
ANTIDIABÉTIQUES
Metformine*
digoxine ASC ↔
digoxine C
min
NA
digoxine C
max
metformine ASC ↔
metformine C
min
NA
metformine C
max
PRODUITS À BASE DE PLANTES
Millepertuis (Hypericum
Non étudiée. Des diminutions
perforatum)
significatives des concentrations
plasmatiques de la rilpivirine sont
attendues.
(induction des enzymes du CYP3A)
ANALGÉSIQUES
Paracétamol*
#
500 mg en dose unique
paracétamol ASC ↔
paracétamol C
min
NA
paracétamol C
max
rilpivirine ASC ↔
rilpivirine C
min
↑ 26 %
rilpivirine C
max
11
CONTRACEPTIFS ORAUX
Éthinyloestradiol*
0,035 mg une fois par
jour
Noréthindrone*
1 mg une fois par jour
éthinyloestradiol ASC ↔
éthinyloestradiol C
min
éthinyloestradiol C
max
↑ 17 %
noréthindrone ASC ↔
noréthindrone C
min
noréthindrone C
max
rilpivirine ASC ↔*
rilpivirine C
min
↔*
rilpivirine C
max
↔*
* sur la base de contrôles historiques
Aucune adaptation posologique
n’est nécessaire.
INHIBITEURS DE L’HMG CO-A RÉDUCTASE
Atorvastatine*
#
atorvastatine ASC↔
Aucune adaptation posologique
40 mg une fois par jour
atorvastatine C
min
↓ 15 %
n’est nécessaire.
atorvastatine C
max
↑ 35 %
rilpivirine ASC ↔
rilpivirine C
min
rilpivirine C
max
↓ 9 %
INHIBITEURS DE LA PHOSPHODIESTÉRASE DE TYPE 5 (PDE-5)
Sildénafil*
#
sildénafil ASC ↔
Aucune adaptation posologique
50 mg en dose unique
sildénafil C
min
NA
n’est nécessaire.
sildénafil C
max
rilpivirine ASC ↔
rilpivirine C
max
rilpivirine C
max
Vardénafil
Non étudiée.
Aucune adaptation posologique
Tadalafil
n’est nécessaire.
*
#
% d’augmentation/diminution basé sur les études des interactions médicamenteuses avec la rilpivirine orale
L’interaction entre la rilpivirine et le médicament a été évaluée au cours d’une étude clinique. Toutes les autres
interactions médicamenteuses présentées sont des prédictions.
Cette étude d’interaction a été réalisée à une posologie supérieure à la dose recommandée pour la rilpivirine afin
d’évaluer l’effet maximal sur le médicament co-administré. La recommandation posologique est applicable à la dose
recommandée de 25 mg de rilpivirine une fois par jour.
Médicaments entraînant un allongement de l’intervalle QT
La rilpivirine orale à la dose recommandée de 25 mg une fois par jour n’est pas associée à un effet
cliniquement significatif sur l’intervalle QTc. Les concentrations plasmatiques de rilpivirine après des
injections de REKAMBYS, à la dose recommandée de 600 mg une fois par mois ou de 900 mg tous
les 2 mois, sont comparables à celles obtenues avec la rilpivirine orale à une dose de 25 mg une fois
par jour. Une étude menée chez des sujets sains a montré que des doses supra-thérapeutiques de
rilpivirine orale (75 mg une fois par jour et 300 mg une fois par jour) entraînent un allongement de
l’intervalle QTc à l’ECG (voir rubrique 5.1). REKAMBYS doit être utilisé avec prudence lorsqu’il est
co-administré avec un médicament présentant un risque connu de torsade de pointes (voir
rubrique 4.4).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L’effet de REKAMBYS sur la grossesse chez la femme n’est pas connu.
Un nombre modéré de données chez la femme enceinte avec la rilpivirine orale (entre 300 et
1 000 grossesses) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-
né de la rilpivirine.
Une étude sur 19 femmes enceintes traitées par la rilpivirine orale en association avec un traitement de
fond au cours des deuxième et troisième trimestres, et postpartum, a montré des expositions plus
faibles à la rilpivirine orale pendant la grossesse ; par conséquent, la charge virale doit être étroitement
surveillée lorsque REKAMBYS est utilisé pendant la grossesse.
12
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir
rubrique 5.3).
REKAMBYS n’est pas recommandé pendant la grossesse sauf si le bénéfice attendu justifie le risque
potentiel.
Un traitement oral alternatif doit être envisagé conformément aux recommandations de traitement en
vigueur. Après l’arrêt de REKAMBYS, la rilpivirine peut rester dans la circulation systémique
pendant une durée allant jusqu’à 4 ans chez certains patients (voir rubrique 4.4).
Allaitement
Sur la base des données chez l’animal, il est attendu que la rilpivirine soit excrétée dans le lait
maternel humain, bien que cela n’ait pas été confirmé chez l’Homme. La rilpivirine est susceptible
d’être présente dans le lait maternel humain pendant une durée allant jusqu’à 4 ans chez certains
patients après l’arrêt de REKAMBYS.
Il est recommandé aux femmes infectées par le VIH de ne pas allaiter leur enfant, quelles que soient
les circonstances, afin d’éviter la transmission du VIH.
Fertilité
Il n’existe pas de donnée chez l’Homme concernant les effets de la rilpivirine sur la fertilité. Aucun
effet cliniquement significatif sur la fertilité n’a été observé dans les études chez l’animal (voir
rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients doivent être informés qu’une fatigue, des sensations vertigineuses et une somnolence
peuvent survenir en cours de traitement par REKAMBYS (voir rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés dans les études avec une administration
tous les mois étaient des réactions au site d’injection (jusqu’à 84 %), des céphalées (jusqu’à 12 %) et
de la fièvre (10 %).
Les EI les plus fréquemment rapportés avec une administration tous les 2 mois étaient des réactions au
site d’injection (jusqu’à 76 %), des céphalées (7 %) et de la fièvre (7 %).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les EI identifiés pour la rilpivirine et/ou le cabotégravir sont présentés par classe de système d’organe
(CSO) et par fréquence (voir Tableau 7). Les fréquences sont définies de la manière suivante : très
fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100).
Tableau 7 :
Tableau récapitulatif des effets indésirables
1
Classe de systèmes
Catégorie de
EI pour le traitement rilpivirine +
d’organes (CSO) MedDRA fréquence
cabotégravir
Affections du système
Fréquent
diminution du taux de globules blancs
2
,
sanguin et lymphatique
diminution de l’hémoglobine
2
, diminution du
taux de plaquettes
2
Affections du système
Peu fréquent
syndrome de restauration immunitaire
2
immunitaire
Troubles du métabolisme et
Très fréquent
augmentation du cholestérol total (à jeun)
2
,
de la nutrition
augmentation du cholestérol LDL (à jeun)
2
13
Fréquent
Affections psychiatriques
Affections du système
nerveux
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Très fréquent
Fréquent
diminution de l’appétit
2
, augmentation des
triglycérides (à jeun)
2
dépression, anxiété, rêves anormaux,
insomnie, troubles du sommeil
2
, humeur
dépressive
2
céphalées
sensations vertigineuses
somnolence, réactions vasovagales (en
réponse aux injections)
augmentation de l’amylase pancréatique
2
nausées, vomissements, douleur abdominale
3
,
flatulences, diarrhée, gêne abdominale
2
,
sécheresse de la bouche
2
, augmentation de la
lipase
2
hépatotoxicité
éruption cutanée
4
myalgie
réactions au site d’injection (douleur et gêne,
nodule, induration), fièvre
5
réactions au site d’injection (gonflement,
érythème, prurit, ecchymoses, sensation de
chaleur, hématome), fatigue, asthénie,
malaise
Affections hépatobiliaires
Affections de la peau et du
tissu sous-cutané
Affections musculo-
squelettiques et systémiques
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration
Peu fréquent
Fréquent
Fréquent
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Investigations
1
2
3
4
5
Fréquent
Peu fréquent
réactions au site d’injection (cellulite, abcès,
anesthésie, hémorragie, changement de
couleur)
augmentation du poids
augmentation des transaminases,
augmentation de la bilirubine sanguine
La fréquence des EI identifiés est basée sur tous les cas rapportés de survenue d’événements et ne se limite pas à ceux
considérés par l’investigateur comme au moins possiblement liés.
Effets indésirables additionnels observés avec la rilpivirine orale dans d’autres études.
Douleur abdominale inclut le groupe de termes préférentiels MedDRA suivant : douleur abdominale, douleur de la
partie supérieure de l’abdomen.
Eruption cutanée inclut le groupe de termes préférentiels MedDRA suivant : rash, rash érythémateux, rash généralisé,
rash maculeux, rash maculopapuleux, rash morbilliforme, rash papuleux, rash prurigineux.
Fièvre comprend le groupe de termes préférentiels MedDRA suivant : fièvre, sensation de chaud, température
augmentée. La majorité des cas de fièvre ont été rapportés dans la semaine suivant les injections.
Le profil de sécurité global dans l’étude FLAIR aux semaines 96 et 124 était comparable à celui
observé à la semaine 48, sans nouvelles données de sécurité identifiées. Dans la phase d’extension de
l’étude FLAIR, il n’y a pas eu de nouveau signal de sécurité identifié après l’initiation du traitement
injectable par rilpivirine et cabotégravir directement par injection lié à l’absence de phase
d’instauration orale.
14
Description de certains effets indésirables
Réactions locales au site d’injection (RSI)
Jusqu’à 1 % des sujets ont arrêté le traitement par la rilpivirine injectable et le cabotégravir injectable
en raison de RSI.
Les réactions au site d’injection étaient généralement d’intensité légère (grade 1, chez 70 %-75 % des
sujets) ou modérée (grade 2, chez 27 %-36 % des sujets). 3 à 4 % des patients ont présenté des RSI
sévères (grade 3). La durée médiane des événements de RSI était de 3 jours. Le pourcentage de
patients signalant des RSI a diminué au fil du temps.
Augmentation du poids corporel
A la semaine 48, dans les études de Phase 3 FLAIR et ATLAS, les patients ayant reçu de la rilpivirine
plus du cabotégravir présentaient une prise de poids médiane de 1,5 kg ; les patients du groupe ayant
continué leur traitement antirétroviral en cours (TAC) présentaient une prise de poids médiane de
1,0 kg (analyse groupée).
Dans chacune des études FLAIR et ATLAS, la prise de poids médiane était respectivement de 1,3 kg
et 1,8 kg dans les bras rilpivirine plus cabotégravir, contre 1,5 kg et 0,3 kg dans les bras TAC.
A la semaine 48, dans ATLAS-2M, la prise de poids médiane dans les bras d’administration mensuelle
et tous les 2 mois de rilpivirine + cabotégravir était de 1,0 kg.
Modifications des tests biologiques
Des transaminases (ALAT/ASAT) augmentées ont été observées chez les sujets recevant rilpivirine
plus cabotégravir au cours des études cliniques. Ces élévations étaient principalement imputables à
une hépatite virale aiguë. Quelques sujets sous traitement par rilpivirine orale plus cabotégravir oral
ont présenté des élévations des transaminases attribuées à une suspicion d’hépatotoxicité
médicamenteuse ; ces changements ont été réversibles à l’arrêt du traitement.
De faibles augmentations, non progressives, de la bilirubine totale (sans ictère clinique) ont été
observées avec le traitement par rilpivirine plus cabotégravir. Ces changements ne sont pas considérés
comme cliniquement pertinents car ils reflètent probablement une compétition entre le cabotégravir et
la bilirubine non conjuguée pour une voie de clairance commune (UGT1A1).
Des lipases augmentées ont été observées au cours des essais cliniques avec rilpivirine plus
cabotégravir. Des augmentations de la lipase de grade 3 et 4 sont survenues à une incidence plus
élevée avec rilpivirine plus cabotégravir qu’avec le TAC. Ces augmentations étaient généralement
asymptomatiques et n’ont pas conduit à l’arrêt de rilpivirine plus cabotegravir. Un cas fatal de
pancréatite avec une augmentation de la lipase de grade 4 et des facteurs confondants (dont un
antécédent de pancréatite) a été rapporté dans l’étude ATLAS-2M et pour lequel le lien de causalité
avec le traitement injectable n’a pas pu être exclu.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de la
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V.
4.9
Surdosage
L’expérience d’un surdosage avec REKAMBYS est actuellement limitée. En cas de survenue d’un
surdosage, le patient doit bénéficier d’un traitement de soutien, en fonction des indications cliniques,
comprenant la surveillance des signes vitaux et un ECG (intervalle QT), si nécessaire. La rilpivirine
étant fortement liée aux protéines plasmatiques, il est peu probable que la dialyse permette d’éliminer
une quantité significative de substance active.
15
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiviral à usage systémique, inhibiteurs non nucléosidiques de la
transcriptase inverse, Code ATC : J05AG05
Mécanisme d’action
La rilpivirine est un INNTI (inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse) de type
diarylpyrimidine du VIH-1. L’activité de la rilpivirine est médiée par une inhibition non compétitive
de la transcriptase inverse (TI) du VIH-1. La rilpivirine n’inhibe pas les ADN polymérases cellulaires
humaines α, β et γ.
Activité antivirale
in vitro
La rilpivirine était active contre les souches de laboratoire de VIH-1 de type sauvage dans le cadre
d’une infection aigüe d’une lignée cellulaire T, avec une valeur médiane de CE
50
pour le VIH-1/IIIB
de 0,73 nM (0,27 ng/mL). Bien que la rilpivirine ait démontré une activité
in vitro
limitée contre le
VIH-2 avec des valeurs de CE
50
comprises entre 2 510 et 10 830 nM (920 à 3 970 ng/mL), le
traitement de l’infection au VIH-2 par la rilpivirine n’est pas recommandé en l’absence de données
cliniques.
La rilpivirine a également démontré une activité antivirale contre un large panel d’isolats primaires du
VIH-1 du groupe M (sous-type A, B, C, D, F, G, H) avec des valeurs de CE
50
comprises entre 0,07 et
1,01 nM (0,03 à 0,37 ng/mL) et d’isolats primaires du groupe O avec des valeurs de CE
50
comprises
entre 2,88 et 8,45 nM (1,06 à 3,10 ng/mL).
Résistance
En considérant toutes les données
in vitro
disponibles et les données
in vivo
générées avec la
rilpivirine orale chez des patients non traités antérieurement, les mutations suivantes associées à la
résistance, lorsqu’elles sont présentes à l’inclusion, peuvent affecter l’activité de la rilpivirine :
K101E, K101P, E138A, E138G, E138K, E138R, E138Q, V179L, Y181C, Y181I, Y181V, Y188L,
H221Y, F227C, M230I, M230L, et l’association de L100I et de K103N.
En culture cellulaire
Des souches résistantes à la rilpivirine ont été sélectionnées en cultures cellulaires à partir du virus
VIH-1 de type sauvage de différentes origines et différents sous-types, ainsi qu’à partir du virus VIH-1
résistant aux INNTI. Les mutations associées à une résistance les plus fréquemment observées qui se
sont développées ont été : L100I, K101E, V108I, E138K, V179F, Y181C, H221Y, F227C et M230I.
Patients virologiquement contrôlés
Dans les données groupées des études de Phase 3 ATLAS et FLAIR, le nombre de sujets ayant atteint
les critères d’échec virologique confirmé (EVC) était faible. 7 EVC ont été observés avec rilpivirine
plus cabotégravir (7/591, 1,2 %) et 7 EVC avec le régime antirétroviral en cours (7/591, 1,2 %)
jusqu’à la semaine 48.
Dans le groupe rilpivirine plus cabotégravir dans l’analyse groupée, 5/591 (0,8 %) des patients ont
développé une résistance : 5/591 (0,8 %) et 4/591 (0,7 %) présentaient respectivement des mutations
associées à une résistance à la rilpivirine (K101E [n = 1], E138A/E/K/T [n = 1], E138A [n = 1] ou
E138K [n = 2]) et/ou cabotégravir (G140R [n = 1], Q148R [n = 2] ou N155H [n = 1]).
Les 4 EVC sous cabotégravir plus rilpivirine dans FLAIR présentaient un VIH-1 de sous-type A1
(n = 3) ou AG (n = 1). Un patient en EVC dans FLAIR n’avait jamais reçu d’injection. Les 3 EVC
sous cabotégravir plus rilpivirine dans ATLAS présentaient un VIH-1 de sous-type A, A1 ou AG.
Pour 2 de ces 3 EVC, des mutations associées à une résistance à la rilpivirine, observées lors de
l’échec, ont également été relevées à l’inclusion dans l’ADN du VIH-1 des PBMC.
16
Dans l’étude ATLAS-2M, 10 patients ont satisfait les critères d’EVC jusqu’à la semaine 48 : 8/522
(1,5 %) dans le bras recevant le traitement toutes les 8 semaines et 2/523 (0,4 %) dans le bras recevant
le traitement toutes les 4 semaines.
Dans le groupe recevant le traitement toutes les 8 semaines, 5/522 (1,0 %) patients ont développé une
résistance : 4/522 (0,8 %) et 5/522 (1,0 %) présentaient des mutations associées respectivement à une
résistance à la rilpivirine (E138A [n = 1], E138K [n = 1], K101E [n = 2] ou Y188L [n = 1]) et/ou au
cabotégravir (Q148R [n = 3] ou N155H [n = 4]).Dans le groupe recevant le traitement toutes les
4 semaines 2/523 (0,4 %) patients ont développé une résistance : 1/523 (0,2 %) et 2/523 (0,4 %)
présentaient respectivement des mutations associées à une résistance à la rilpivirine (K101E [n = 1],
M230L [n = 1]) et/ou mutations associées à une résistance au cabotégravir (E138K [n = 1], Q148R
[n = 1] ou N155H [n = 1]). À l’inclusion, dans le bras recevant le traitement toutes les 8 semaines,
5 patients présentaient des mutations associées à une résistance à la rilpivirine et 1 de ces patients était
porteur d’une mutation associée à une résistance au cabotégravir. Aucun patient du bras recevant le
traitement toutes les 4 semaines ne présentait de mutation associée à une résistance à la rilpivirine ou
au cabotégravir à l’inclusion. Les 10 EVC sous cabotégravir plus rilpivirine dans ATLAS-2M
présentaient un VIH-1 de sous-type A (n = 1), A1 (n = 2), B (n = 4), C (n = 2) ou Complex (n = 1).
Résistance croisée
Virus présentant des mutations de résistance aux INNTI
Dans un groupe de 67 souches de VIH-1 recombinantes de laboratoire, présentant une mutation au
niveau de la transcriptase inverse (TI) à des positions associées à une résistance aux INNTI, y compris
les plus fréquemment observées K103N et Y181C, la rilpivirine a démontré une activité antivirale
contre 64 (96 %) de ces souches. Les seules mutations de résistance associées à une perte de sensibilité
à la rilpivirine ont été les suivantes : K101P, Y181I et Y181V. La mutation K103N seule n’a pas
entraîné une diminution de la sensibilité à la rilpivirine, mais son association à la mutation L100I a
réduit de 7 fois la sensibilité à la rilpivirine.
Isolats cliniques recombinants
62 % des 4 786 isolats de VIH-1 recombinants résistants à l’éfavirenz et/ou à la névirapine sont restés
sensibles à la rilpivirine (fold change ≤ seuil biologique).
Patients virologiquement contrôlés
Dans l’analyse de la semaine 48 des études de Phase 3 ATLAS et FLAIR, 5/7 EVC présentaient une
résistance phénotypique à la rilpivirine lors de l’échec. Parmi ces 5 patients, il a été observé une
résistance phénotypique croisée à l’éfavirenz (n = 4), à l’étravirine (n = 3) et à la névirapine (n = 4).
Effets sur l’électrocardiogramme
La rilpivirine à la dose recommandée de 25 mg une fois par jour n’a montré aucun effet sur l’intervalle
QTcF au cours d’une étude croisée, randomisée, contrôlée par placebo et par traitement actif
(moxifloxacine 400 mg une fois par jour) menée chez 60 adultes sains, et comportant 13 mesures
effectuées pendant 24 heures à l’état d’équilibre. Les concentrations plasmatiques de rilpivirine après
des injections de REKAMBYS sont comparables à celles obtenues avec la rilpivirine orale à une dose
de 25 mg une fois par jour. REKAMBYS à la dose recommandée de 600 mg par mois ou de 900 mg
tous les 2 mois n’est pas associée à un effet cliniquement significatif sur l’intervalle QTc.
Lorsque des posologies supra-thérapeutiques de 75 mg une fois par jour et 300 mg une fois par jour de
rilpivirine orale ont été étudiées chez des adultes sains, les différences moyennes maximales appariées
en fonction du temps (limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95 %) de l’intervalle QTcF par
rapport au placebo, après prise en compte des valeurs initiales, étaient respectivement de 10,7 (15,3) et
23,3 (28,4) ms. L’administration à l’état d’équilibre de la rilpivirine orale à la dose de 75 mg une fois
par jour et de 300 mg une fois par jour a entraîné respectivement une valeur C
max
moyenne environ
4,4 fois et 11,6 fois plus élevée que la C
max
moyenne observée à l’état d’équilibre avec la dose
recommandée de REKAMBYS de 600 mg une fois par mois. L’administration à l’état d’équilibre de
la rilpivirine orale à la dose de 75 mg une fois par jour et de 300 mg une fois par jour a entraîné
17
respectivement une valeur C
max
moyenne environ 4,1 fois et 10,7 fois plus élevée que la C
max
moyenne
observée à l’état d’équilibre avec la dose de REKAMBYS recommandée de 900 mg tous les 2 mois.
Efficacité et sécurité cliniques
Administration tous les mois
L’efficacité de l’injection de REKAMBYS plus cabotégravir a été évaluée dans deux études de
Phase 3 de non-infériorité randomisées, multicentriques, contrôlées par traitement actif, à bras
parallèles, en ouvert, FLAIR (201584) et ATLAS (201585). L’analyse principale a été menée après
que tous les patients ont terminé leur visite de la semaine 48 ou arrêté l’étude prématurément.
Patients virologiquement contrôlés (sous traitement antérieur à base de dolutégravir depuis
20 semaines)
Dans FLAIR, 629 patients infectés par le VIH-1, naïfs de traitement antirétroviral (ARV) ont reçu un
traitement contenant le dolutégravir, un inhibiteur du transfert de brin de l’intégrase (INI), pendant
20 semaines (soit dolutégravir/abacavir/lamivudine, soit dolutégravir + 2 autres inhibiteurs
nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) si les patients étaient HLA-B*5701 positifs). Les
patients qui étaient virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1 < 50 copies/mL, n = 566) ont ensuite
été randomisés (1:1) pour, soit recevoir le traitement rilpivirine plus cabotégravir, soit poursuivre le
traitement ARV en cours (TAC). Les patients randomisés pour recevoir le traitement rilpivirine plus
cabotégravir ont commencé le traitement par une phase orale consistant en un comprimé de
cabotégravir (30 mg) plus un comprimé de rilpivirine (25 mg) une fois par jour pendant au moins
4 semaines, suivie par un traitement par cabotégravir injectable (mois 1 : 600 mg, mois 2 et suivants :
injection de 400 mg) plus rilpivirine injectable (mois 1 : injection de 900 mg, mois 2 et suivants :
injection de 600 mg), une fois par mois, pendant un maximum de 96 semaines.
Patients virologiquement contrôlés (stables sous traitement ARV antérieur depuis au moins 6 mois)
Dans ATLAS, 616 patients infectés par le virus du VIH-1, pré-traités par un ARV et virologiquement
contrôlés (pendant au moins 6 mois) (ARN du VIH-1 < 50 copies par mL) ont été randomisés (1:1)
pour, soit recevoir le traitement rilpivirine plus cabotégravir, soit poursuivre le TAC. Les patients
randomisés pour recevoir rilpivirine plus cabotégravir ont commencé le traitement par une phase orale
consistant en un comprimé de cabotégravir (30 mg) plus un comprimé de rilpivirine (25 mg) une fois
par jour pendant au moins 4 semaines, suivie par un traitement par cabotégravir injectable (mois 1 :
600 mg, mois 2 et suivants : injection de 400 mg) plus rilpivirine injectable (mois 1 : injection de
900 mg, mois 2 et suivants : injection de 600 mg), une fois par mois, pendant 44 semaines
supplémentaires. Dans ATLAS, 50 %, 17 %, et 33 % des patients ont reçu, respectivement, un INNTI,
un IP ou un INI comme classe du 3ème agent à l’inclusion avant la randomisation et ceci de façon
similaire entre les bras de traitement.
Données groupées des études de Phase 3
À l’inclusion, dans l’analyse groupée, dans le bras rilpivirine plus cabotégravir, l’âge médian des
patients était de 38 ans, 27 % étaient des femmes, 27 % étaient non caucasiens, 1 % étaient âgés
de ≥ 65 ans et 7 % avaient un taux de cellules CD4+ inférieur à 350 cellules par mm
3
; ces
caractéristiques étaient similaires entre les bras de traitement.
Le critère d’évaluation principal des deux études était la proportion de patients présentant un taux
d’ARN plasmatique du VIH-1 ≥ 50 copies/mL à la semaine 48 (algorithme Snapshot pour la
population ITT-E).
Dans une analyse groupée des deux études de Phase 3, rilpivirine plus cabotégravir était non-inférieur
au TAC en ce qui concerne la proportion de patients avec un taux d’ARN plasmatique du VIH-
1 ≥ 50 copies/mL (1,9 % et 1,7 %, respectivement) à la semaine 48. La différence ajustée entre le
traitement rilpivirine plus cabotégravir et le TAC (0,2 ; IC à 95 % : -1,4, 1,7) a atteint le critère de non-
infériorité (borne supérieure de l’IC à 95 % inférieure à 4 %) [voir le Tableau 8].
18
Le critère d’évaluation principal et les autres résultats de la semaine 48, incluant les résultats selon les
caractéristiques principales à l’inclusion, pour FLAIR, ATLAS, ainsi que les données groupées, sont
présentés dans le Tableau 8 et le Tableau 9.
Tableau 8:
Résultats virologiques du traitement randomisé dans FLAIR et ATLAS à la
semaine 48 (analyse Snapshot)
FLAIR
RPV+
CAB
N = 283
ARN du VIH-1
≥ 50 copies/mL
Différence entre les
traitements en % (IC
à 95 %)*
ARN du VIH-1
< 50 copies/mL
Différence entre les
traitements en % (IC
à 95 %)*
Absence de donnée
virologique à la
fenêtre de la
semaine 48
Raisons
Sortie de
l’étude/arrêt du
médicament à
l’étude en raison
d’un événement
indésirable ou du
décès
Sortie de
l’étude/arrêt du
médicament à
l’étude pour
d’autres raisons
Données
manquantes dans
l’intervalle
d’analyse, mais
poursuite de
l’étude
*
TAC
N = 283
7 (2,5)
ATLAS
RPV+
TAC
CAB
N = 308
N = 308
5 (1,6)
3 (1,0)
Données groupées
RPV+ CAB
N = 591
11 (1,9)
TAC
N = 591
10 (1,7)
6 (2,1)
-0,4 (-2,8, 2,1)
265 (93,6)
264 (93,3)
0,7 (-1,2, 2,5)
285 (92,5)
294 (95,5)
0,2 (-1,4, 1,7)
550 (93,1)
558 (94,4)
0,4 (-3,7, 4,5)
-3,0 (-6,7, 0,7)
-1,4 (-4,1, 1,4)
12 (4,2)
12 (4,2)
18 (5,8)
11 (3,6)
30 (5,1)
23 (3,9)
8 (2,8)
2 (0,7)
11 (3,6)
5 (1,6)
19 (3,2)
7 (1,2)
4 (1,4)
10 (3,5)
7 (2,3)
6 (1,9)
11 (1,9)
16 (2,7)
0
0
0
0
0
0
Ajustée en fonction de facteurs de stratification à l’inclusion.
Inclut les patients ayant arrêté le traitement en raison d’un manque d’efficacité, ayant arrêté alors qu’ils n’étaient pas
contrôlés.
N = Nombre de sujets dans chaque groupe de traitement, IC = intervalle de confiance, TAC = traitement antirétroviral en
cours, RPV = rilpivirine, CAB = cabotégravir.
Proportion de patients avec un taux d’ARN plasmatique du VIH-
1 ≥ 50 copies/mL à la semaine 48 selon les caractéristiques principales à
l’inclusion (Snapshot des résultats)
Données groupées de FLAIR et
ATLAS
Caractéristiques à l’inclusion
RPV + CAB
TAC
N = 591
N = 591
n/N (%)
n/N (%)
CD4+ à l’inclusion
< 350
0/42
2/54 (3,7)
3
(cellules/mm )
≥ 350 à < 500
5/120 (4,2)
0/117
≥ 500
6/429 (1,4)
8/420 (1,9)
19
Tableau 9
Sexe
Origine ethnique
IMC
Âge (ans)
Traitement antiviral à
l’inclusion lors de la
randomisation
Masculin
Féminin
Caucasienne
Afro-américaine/africaine
Asiatique/Autre
< 30 kg/m
2
≥ 30 kg/m
2
< 50 ans
≥ 50 ans
IP
INI
INNTI
6/429 (1,4)
5/162 (3,1)
9/430 (2,1)
2/109 (1,8)
0/52
6/491 (1,2)
5/100 (5,0)
9/492 (1,8)
2/99 (2,0)
1/51 (2,0)
6/385 (1,6)
4/155 (2,6)
9/423 (2,1)
1/168 (0,6)
7/408 (1,7)
3/133 (2,3)
0/48
8/488 (1,6)
2/103 (1,9)
8/466 (1,7)
2/125 (1,6)
0/54
9/382 (2,4)
1/155 (0,6)
IMC = indice de masse corporelle, IP = inhibiteur de protéase, INI = inhibiteur de l’intégrase, INNTI = inhibiteur non
nucléosidique de la transcriptase inverse, RPV = rilpivirine, CAB = cabotégravir, TAC = traitement antirétroviral en cours
Dans les études ATLAS et FLAIR, les différences entre les traitements étaient comparables quelles
que soient les caractéristiques à l’inclusion (numération CD4+, sexe, âge, origine ethnique, IMC,
classe du 3
ème
agent à l’inclusion).
Données à la semaine 96 de l’étude FLAIR
Dans l’étude FLAIR, les résultats à 96 semaines sont restés cohérents avec ceux obtenus à
48 semaines. La proportion de patients présentant un taux d’ARN plasmatique du VIH-
1 ≥ 50 copies/mL était respectivement de 3,2 % pour rilpivirine plus cabotégravir (n = 283) et 3,2 %
pour le TAC (n = 283) (différence ajustée entre le traitement par REKAMBYS plus cabotégravir et le
TAC [0,0 ; IC à 95 % : -2,9, 2,9]). La proportion de patients présentant un taux d’ARN plasmatique du
VIH-1 < 50 copies/mL était respectivement de 87 % pour REKAMBYS plus cabotégravir et 89 %
pour le TAC (différence ajustée entre le traitement par REKAMBYS plus cabotégravir et le TAC [-
2,8 ; IC à 95 % : -8,2, 2,5]).
Injection directe versus instauration orale, données à la semaine 124 de l’étude FLAIR
Dans l’étude FLAIR, une évaluation de la sécurité et de l’efficacité a été réalisée à la semaine 124
chez les patients choisissant, à la semaine 100, de passer de l’abacavir/dolutégravir/lamivudine à
rilpivirine plus cabotégravir dans la phase d’extension. Les patients avaient la possibilité de changer de
traitement avec ou sans phase d’instauration orale, conduisant à un groupe instauration orale et un
groupe injection directe.
À la semaine 124, la proportion de patients ayant un taux d’ARN plasmatique du VIH-1
≥ 50 copies/mL était de 1/121 (0,8 %) et de 1/111 (0,9 %) pour respectivement, les groupes
instauration orale et injection directe. Les taux de contrôle virologique (ARN de VIH-1
< 50 copies/mL) étaient similaires dans les deux groupes instauration orale (113/121 [93,4 %]) et
injection directe (110/111 [99,1 %]).
Administration tous les 2 mois
Patients virologiquement contrôlés (stables sous traitement ARV antérieur depuis au moins 6 mois)
L’efficacité et la sécurité d’emploi de la rilpivirine injectable administrée tous les 2 mois, a été évaluée
dans une étude de Phase 3b de non-infériorité, randomisée, multicentrique, à bras parallèles, en ouvert,
ATLAS-2M (207966). L’analyse principale a été menée après que tous les patients aient terminé leur
visite de la semaine 48 ou arrêté l’étude prématurément.
Dans ATLAS-2M, 1 045 patients infectés par le VIH-1, prétraités par des ARV et virologiquement
contrôlés ont été randomisés (1:1) et ont reçu un traitement injectable de rilpivirine plus cabotégravir,
administré soit tous les 2 mois soit tous les mois. Les patients qui n’avaient pas reçu initialement un
traitement par cabotégravir/rilpivirine ont reçu un traitement d’instauration par voie orale comprenant
un comprimé (25 mg) de rilpivirine plus un comprimé (30 mg) de cabotégravir, une fois par jour,
pendant au moins 4 semaines. Les patients randomisés pour recevoir les injections mensuelles de
rilpivirine (mois 1 : injection de 900 mg, mois 2 et suivants : injection de 600 mg) et de cabotégravir
20
(mois 1 : injection de 600 mg, mois 2 et suivants : injections de 400 mg) ont reçu le traitement pendant
44 semaines supplémentaires. Les patients randomisés pour recevoir tous les deux mois les injections
de rilpivirine (injection de 900 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les 2 mois par la suite) et les injections de
cabotégravir (injection de 600 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les 2 mois par la suite) ont reçu le traitement
pendant 44 semaines supplémentaires. Avant la randomisation, 63 %, 13 % et 24 % des patients
avaient reçu, respectivement, rilpivirine plus cabotégravir pendant 0 semaine, 1 à 24 semaines et
> 24 semaines.
À l’inclusion, l’âge médian des patients était de 42 ans, 27 % étaient des femmes, 27 % étaient non
caucasiens, 4 % étaient âgés de ≥ 65 ans et 6 % avaient un taux de cellules CD4+ inférieur à
350 cellules par mm
3
; ces caractéristiques étaient similaires entre les bras de traitement.
Le critère d’évaluation principal dans ATLAS-2M était la proportion de patients présentant un taux
d’ARN plasmatique du VIH-1 ≥ 50 copies/mL à la semaine 48 (algorithme Snapshot pour la
population ITT-E).
Dans ATLAS-2M, l’administration tous les 2 mois de rilpivirine plus cabotégravir était non-inférieure
à l’administration tous les mois de cabotégravir et rilpivirine en ce qui concerne la proportion de
patients présentant un taux d’ARN plasmatique du VIH-1 ≥ 50 copies/mL (1,7 % et 1,0 %,
respectivement) à la semaine 48. La différence ajustée entre l’administration tous les 2 mois et
l’administration tous les mois de cabotégravir plus rilpivirine (0,8 ; IC à 95 % : -0,6, 2,2) a satisfait au
critère de non-infériorité (limite supérieure de l’IC à 95 % inférieure à 4 %).
Tableau 10
Résultats virologiques du traitement randomisé d’ATLAS-2M à 48 semaines
(analyse Snapshot)
Administration tous les
Administration mensuelle
2 mois (1 fois/8 semaines)
(1 fois/4 semaines)
N = 522 (%)
N = 523 (%)
ARN du VIH-1 ≥ 50 copies/mL
9 (1,7)
5 (1,0)
Différence en % entre les
0,8 (-0,6, 2,2)
traitements (IC à 95 %)*
ARN du VIH-1 < 50 copies/mL
492 (94,3)
489 (93,5)
Différence en % entre les
0,8 (-2,1, 3,7)
traitements (IC à 95 %)*
Absence de donnée virologique
21 (4,0)
29 (5,5)
à la fenêtre de la semaine 48
Raisons :
Sortie d’étude en raison d’EI
9 (1,7)
13 (2,5)
ou du décès
Sortie d’étude pour d’autres
12 (2,3)
16 (3,1)
raisons
Données manquantes dans
0
0
l’intervalle d’analyse mais
poursuite de l’étude
*
Ajustée en fonction de facteurs de stratification à l’inclusion.
Inclut les patients ayant arrêté le traitement en raison d’un manque d’efficacité, ayant arrêté alors qu’ils n’étaient pas
contrôlés.
N = Nombre de sujets dans chaque groupe de traitement, IC = intervalle de confiance, TAC = traitement antirétroviral en
cours.
Tableau 11
Proportion de patients dans ATLAS-2M avec un taux d’ARN plasmatique du
VIH-1 ≥ 50 copies/mL à la semaine 48 selon les caractéristiques principales à
l’inclusion (analyse Snapshot des résultats)
Nombre de sujets avec un taux d’ARN du
Caractéristiques à l’inclusion
VIH-1 ≥ 50 copies/mL/ nombre total évalué
(%)
21
Numération des
cellules CD4+ à
l’inclusion
(cellules/mm
3
)
Sexe
Origine ethnique
< 350
350 à < 500
≥ 500
Masculin
Féminin
Caucasienne
Non-caucasienne
Afro-américaine/africaine
Non afro-
américaine/africaine
< 30 kg/m
2
≥ 30 kg/m
2
< 35 ans
35 ans à < 50 ans
≥ 50 ans
Aucune
1-24 semaines
> 24 semaines
Administration
tous les 2 mois
(1 fois/8 semaines)
1/35 (2,9)
1/96 (1,0)
7/391 (1,8)
4/385 (1,0)
5/137 (3,5)
5/370 (1,4)
4/152 (2,6)
4/101 (4,0)
5/421 (1,2)
3/409 (0,7)
6/113 (5,3)
4/137 (2,9)
3/242 (1,2)
2/143 (1,4)
5/327 (1,5)
3/69 (4,3)
1/126 (0,8)
Administration
mensuelle
(1 fois/4 semaines)
1/27 (3,7)
0/89
4/407 (1,0)
5/380 (1,3)
0/143
5/393 (1,3)
0/130
0/90
5/421 (1,2)
3/425 (0,7)
2/98 (2,0)
1/145 (0,7)
2/239 (0,8)
2/139 (1,4)
5/327 (1,5)
0/68
0/128
IMC
Âge (ans)
Exposition
antérieure à
CAB/RPV
IMC = indice de masse corporelle, CAB = cabotégravir, RPV = rilpivirine
Dans l’étude ATLAS-2M, les différences entre les traitements n’étaient pas cliniquement
significatives pour le critère d’évaluation principal quelles que soient les caractéristiques à l’inclusion
(taux de lymphocytes CD4+, sexe, origine ethnique, IMC, âge et exposition antérieure à
cabotégravir/rilpivirine).
Analyses post-hoc
Des analyses multivariées des études de Phase 3 groupées (ATLAS, FLAIR, ATLAS-2M), incluant
des données de 1 039 adultes infectés par le VIH sans exposition antérieure à rilpivirine plus
cabotégravir, ont examiné l’influence des caractéristiques des participants et des caractéristiques
virologiques à l’inclusion, du schéma posologique (1 fois/4 semaines ou 1 fois/8 semaines) et des
concentrations plasmatiques du médicament post-inclusion sur l’émergence d’échec virologique
confirmé (EVC), à l’aide d’un modèle de régression avec procédure de sélection des covariables.
Jusqu’à la semaine 48, sur les 1 039 participants à ces études, 13 d’entre eux (1,25 %) ont eu un EVC
sous rilpivirine plus cabotégravir.
Quatre covariables étaient associées de façon significative (P < 0,05 pour chaque odds ratio corrigé) à
un risque accru d’EVC : mutations associées à une résistance à la rilpivirine à l’inclusion, identifiées
par un test génotypique sur l’ADN proviral, VIH-1 de sous-type A6/A1 (associé au polymorphisme
L74I dans l’intégrase), concentration résiduelle en rilpivirine 4 semaines après l’injection initiale, IMC
d’au moins 30 kg/m
2
(associé à la pharmacocinétique du cabotégravir). Les autres covariables,
notamment l’administration toutes les 4 semaines ou toutes les 8 semaines, le sexe féminin ou d’autres
sous-types viraux (non A6/A1), n’étaient pas associées de façon significative à un EVC. Aucune des
caractéristiques présentes à l’inclusion, prise isolément, n’était prédictive d’un échec virologique.
Cependant, la combinaison d’au moins deux des caractéristiques suivantes, présentes à l’inclusion, a
été associée à un risque accru d’EVC : mutations associées à une résistance à la rilpivirine, VIH-1 de
sous-type A6/A1 ou IMC ≥ 30 kg/m
2
(Tableau 12).
22
Tableau 12
Résultats à la semaine 48 selon les caractéristiques principales présentes à
l’inclusion : mutations associées à une résistance à la rilpivirine, VIH-1 de
sous-type A6/A1
1
et IMC ≥ 30 kg/m
2
Caractéristiques à l’inclusion
Échec virologique
Succès virologique
2
(nombre)
confirmé (en %)
3
0
694/732 (94,8)
3/732 (0,41)
1
261/272 (96,0)
1/272 (0,37)
4
≥2
25/35 (71,4)
9/35 (25,7)
5
TOTAL
980/1039 (94,3)
13/1039 (1,25)
(intervalle de confiance à
(92,74 % ; 95,65 %)
(0,67 % ; 2,13 %)
95 %)
Classification des sous-types A1 ou A6 du VIH-1 réalisée selon le panel Los Alamos National Library issu de la base
de données sur les séquences du VIH (juin 2020)
Présence d’un taux d’ARN < 50 copies/mL, d’après l’algorithme Snapshot de la FDA.
Défini comme deux mesures consécutives du taux d’ARN du VIH ≥ 200 copies/mL.
Valeur prédictive positive (VPP) : < 1 % ; valeur prédictive négative (VPN) : 98 % ; sensibilité : 8 % ;
spécificité : 74 %.
VPP : 26 % ; VPN : 99,6 % ; sensibilité : 69 % ; spécificité : 97,5 %.
1
2
3
4
5
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études
réalisées avec une injection de REKAMBYS dans un ou plusieurs sous-groupes de la population
pédiatrique dans le traitement de l’infection par le virus du VIH-1.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Les propriétés pharmacocinétiques de REKAMBYS ont été évaluées chez des adultes sains et des
adultes infectés par le VIH-1.
Tableau 13
Paramètres pharmacocinétiques de population suite à l’administration de
rilpivirine orale une fois par jour et suite aux injections intramusculaires de
REKAMBYS d’initiation et d’entretien mensuelles ou tous les 2 mois
Moyenne géométrique (5
ème
; 95
ème
percentile)
Phase
Schéma
ASC
(0-tau)b
C
max
C
taub
d’administration
posologique
(ng•h/mL)
(ng/mL)
(ng/mL)
Instauration
25 mg
2 083
116
79,4
c
orale
une fois par jour
(1 125 ; 3 748)
(48,6 ; 244)
(31,8 ; 177)
Injection
Dose initiale
44 842
144
41,9
a,d
d’initiation
de 900 mg en IM
(21 712 ; 87 575)
(93,9 ; 221)
(21,7 ; 78,9)
Injection
600 mg en IM
68 324
121
85,8
a,e
mensuelle
une fois par mois
(39 042 ; 118 111)
(68,1 ; 210)
(49,6 ; 147)
Injection tous les
900 mg en IM
132 450
138
68,9
a,e
2 mois
tous les 2 mois
(76 638 ; 221 783)
(80,6 ; 228)
(38,0 ; 119)
Basé sur des estimations individuelles en post-hoc à partir du modèle pharmacocinétique de population pour la
rilpivirine en IM (données compilées de FLAIR, ATLAS et ATLAS-2M).
tau est l’intervalle entre les doses : 24 heures pour l’administration orale ; 1 ou 2 mois pour les injections IM
mensuelles ou les injections IM tous les 2 mois.
Pour la rilpivirine orale, C
tau
représente les données observées compilées de FLAIR, ATLAS et ATLAS-2M, ASC
(0-
tau)
et C
max
représentent les données pharmacocinétiques provenant des études de Phase 3 de la rilpivirine orale.
En cas d’administration après une instauration orale, la C
max
de l’injection d’initiation reflète principalement
l’administration orale car l’injection d’initiation a été faite le même jour que la dernière dose orale. En cas
d’administration sans instauration orale (directement par injection, n = 110), la C
max
de la moyenne géométrique (5
e
,
95
e
percentile) observée pour la rilpivirine (1 semaine après l’injection d’initiation) était de 68,0 ng/mL (27,5 ; 220) et
la C
tau
était de 48,9 ng/mL (17,7 ; 138).
Données de la semaine 48.
a
b
c
d
e
23
Absorption
La cinétique de la rilpivirine injectable à libération prolongée est limitée par la vitesse d’absorption
(c.-à-d., pharmacocinétique « flip-flop ») résultant d’une lente absorption depuis le muscle fessier
jusque dans la circulation systémique, entraînant des concentrations plasmatiques constantes de
rilpivirine.
Après une dose intramusculaire unique, les concentrations plasmatiques de la rilpivirine sont
détectables le premier jour et augmentent progressivement pour atteindre les concentrations
plasmatiques maximales après une médiane de 3 à 4 jours. La rilpivirine a été détectée dans le plasma
jusqu’à au moins 52 semaines après l’administration d’une dose unique de REKAMBYS. Après 1 an
d’injections mensuelles ou tous les 2 mois, environ 80 % de l’exposition à la rilpivirine à l’état
d’équilibre pharmacocinétique est atteint.
L’exposition plasmatique à la rilpivirine augmente proportionnellement, ou d’une manière légèrement
inférieure à ce qui est jugé proportionnel à la dose, après des injections IM uniques et répétées de
doses comprises entre 300 et 1 200 mg.
Distribution
La liaison de la rilpivirine aux protéines plasmatiques
in vitro,
principalement à l’albumine, est
d’environ 99,7 %. D’après l’analyse pharmacocinétique de population, le volume apparent type du
compartiment central (Vc/F) pour la rilpivirine après une administration IM a été estimé à 132 L,
reflétant une distribution modérée vers les tissus périphériques.
La rilpivirine est présente dans le liquide céphalorachidien (LCR). Chez les patients infectés par le
VIH-1 recevant un traitement par rilpivirine injectable plus cabotégravir injectable, le rapport médian
entre la concentration de rilpivirine dans le LCR et celle dans le plasma (n = 16) était de 1,07 à 1,32 %
(fourchette : de non quantifiable à 1,69 %). De façon comparable aux concentrations thérapeutiques de
rilpivirine dans le LCR, le taux d’ARN du VIH-1 dans le LCR (n = 16) était < 50 copies/mL à 100 %
et < 2 c/mL chez 15/16 (94 %) des patients. Au même temps, le taux d’ARN plasmatique du VIH-1
(n = 18) était < 50 copies/mL à 100 % et < 2 copies/mL chez 12/18 (66 7 %) des patients.
Biotransformation
Des expérimentations
in vitro
indiquent que la rilpivirine subit principalement un métabolisme
oxydatif médié par le système du cytochrome P450 (CYP3A).
Élimination
La demi-vie apparente moyenne de la rilpivirine suivant l’administration de REKAMBYS était limitée
par la vitesse d’absorption et a été estimée entre 13 et 28 semaines.
La clairance plasmatique apparente (CL/F) de la rilpivirine a été estimée à 5,08 L/heure.
Après l’administration d’une dose unique de
14
C-rilpivirine orale, en moyenne, 85 % et 6,1 % de la
radioactivité ont été retrouvés respectivement dans les fèces et l’urine. Dans les fèces, la rilpivirine
inchangée représentait en moyenne 25 % de la dose administrée. Seules des traces infimes de
rilpivirine inchangée (<1 % de la dose) ont été détectées dans l’urine.
Populations particulières
Sexe
Aucune différence cliniquement significative dans l’exposition à la rilpivirine après une administration
intramusculaire (IM) n’a été observée entre les hommes et les femmes.
24
Origine ethnique
Aucun effet cliniquement significatif de l’origine ethnique sur l’exposition à la rilpivirine n’a été
observé après l’administration intramusculaire.
IMC
Aucun effet cliniquement significatif de l’IMC sur l’exposition à la rilpivirine n’a été observé après
l’administration intramusculaire.
Personnes âgées
Aucun effet cliniquement significatif de l’âge sur l’exposition à la rilpivirine n’a été observé après
l’administration intramusculaire. Les données pharmacocinétiques pour la rilpivirine chez les patients
âgés de > 65 ans sont limitées.
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique de la rilpivirine chez les patients insuffisants rénaux n’a pas été étudiée.
L’élimination rénale de la rilpivirine est négligeable. Aucune adaptation posologique n’est nécessaire
pour les patients atteints d’insuffisance rénale légère à modérée. Chez les patients présentant une
insuffisance rénale sévère ou une insuffisance rénale terminale, REKAMBYS doit être utilisé avec
prudence, car les concentrations plasmatiques peuvent être augmentées en raison de l’altération de
l’absorption du médicament, de la distribution et/ou de la métabolisation consécutive à un
dysfonctionnement rénal. Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ou une
insuffisance rénale terminale, l’association de REKAMBYS avec un inhibiteur puissant du CYP3A ne
doit être utilisée que si les bénéfices l’emportent sur le risque. La rilpivirine étant fortement liée aux
protéines plasmatiques, il est peu probable qu’elle soit éliminée de manière significative par
hémodialyse ou dialyse péritonéale (voir rubrique 4.2).
Insuffisance hépatique
La rilpivirine est principalement métabolisée et éliminée par le foie. Dans une étude comparant
8 patients atteints d’une insuffisance hépatique légère (score de Child-Pugh A) à 8 témoins appariés, et
8 patients atteints d’insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh B) à 8 témoins appariés,
l’exposition à des doses multiples de rilpivirine orale était 47 % plus élevée chez les patients atteints
d’insuffisance hépatique légère et 5 % plus élevée chez les patients atteints d’insuffisance hépatique
modérée. Toutefois, il ne peut pas être exclu qu’une exposition à la rilpivirine pharmacologiquement
active, non liée soit significativement augmentée dans le cas d’une insuffisance hépatique modérée.
Aucune adaptation posologique n’est préconisée mais la prudence est recommandée chez les patients
atteints d’insuffisance hépatique modérée. REKAMBYS n’a pas été étudié chez les patients atteints
d’insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C). Par conséquent, REKAMBYS n’est pas
recommandé chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.2).
Patients co-infectés par le VHB/VHC
Une analyse pharmacocinétique de population a indiqué que la co-infection par le virus de l’hépatite B
et/ou C n’avait aucun effet cliniquement significatif sur l’exposition à la rilpivirine après la prise de
rilpivirine orale.
Patients pédiatriques
La pharmacocinétique de la rilpivirine chez les enfants et les adolescents âgés de < 18 ans n’a pas été
établie avec REKAMBYS.
5.3
Données de sécurité préclinique
Toutes les études ont été menées avec la rilpivirine par voie orale, excepté les études portant sur la
tolérance locale aux injections de REKAMBYS.
Toxicité à dose répétée
Une toxicité hépatique associée à l’induction des enzymes hépatiques a été observée chez les rongeurs.
Chez les chiens, des effets de type cholestase ont été notés.
25
Études de toxicité sur la reproduction
Les études chez l’animal n’ont montré aucun signe de toxicité embryonnaire ou fœtale significative, ni
aucun effet sur les fonctions de reproduction. Aucune tératogénicité n’a été observée avec la rilpivirine
orale chez les rats et les lapins. Les expositions embryofoetales à des doses sans effet nocif observé
(DSENO) chez le rat et le lapin correspondaient respectivement à ≥ 12 fois et ≥ 57 fois l’exposition
chez l’homme, à la dose quotidienne maximale recommandée chez l’homme, à savoir 25 mg une fois
par jour chez les patients infectés par le VIH-1 ou 600 mg ou 900 mg par injection intramusculaire de
rilpivirine suspension injectable à action prolongée.
Carcinogenèse et mutagenèse
Le risque carcinogène de la rilpivirine orale a été évalué chez la souris et le rat par gavage oral sur une
période allant jusqu’à 104 semaines. Aux doses les plus faibles testées dans les études de
carcinogénicité, les expositions systémiques (basées sur l’ASC) à la rilpivirine ont été ≥ 17 fois
(souris) et ≥ 2 fois (rats) supérieures à celles observées chez l’homme, à la dose quotidienne maximale
recommandée chez l’homme, à savoir 25 mg une fois par jour chez les patients infectés par le VIH-1
ou 600 mg ou 900 mg de rilpivirine suspension injectable à action prolongée par injection
intramusculaire. Chez le rat, aucune néoplasie liée au médicament n’a été observée. Chez la souris, des
néoplasmes hépatocellulaires ont été observés en présence de rilpivirine à la fois chez les mâles et les
femelles. Les résultats hépatocellulaires observés chez la souris pourraient être spécifiques aux
rongeurs.
Les résultats du test de mutation inverse d’Ames
in vitro
en l’absence et en présence d’un système
d’activation métabolique et de l’essai de clastogénicité dans des cellules de lymphome de souris
in
vitro
menés avec la rilpivirine ont été négatifs. La rilpivirine n’a pas induit d’aberration
chromosomique dans le test du micronucleus
in vivo
chez la souris.
Tolérance locale à REKAMBYS
Après une administration IM répétée à long terme de REKAMBYS chez des chiens et des cochons
nains, un léger érythème de courte durée (c.-à-d. d’une durée de 1 à 4 jours chez les cochons nains) a
été observé, et des dépôts blancs ont été notés au niveau des sites d’injection lors de l’autopsie,
accompagnés d’un gonflement et d’une décoloration des ganglions lymphatiques drainants. Un
examen microscopique a montré une infiltration macrophagique et la présence de dépôts
d’éosinophiles au niveau des sites d’injection. Une réponse d’infiltration macrophagique a également
été notée dans les ganglions lymphatiques drainants/régionaux. Ces résultats ont été considérés comme
étant une réaction à un dépôt de matière plutôt qu’une manifestation d’une irritation locale.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
poloxamère 338
acide citrique monohydraté
glucose monohydraté
dihydrogénophosphate sodique monohydraté
hydroxyde de sodium (pour ajuster le pH et garantir l’isotonicité)
eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments ou solvants.
26
6.3
3 ans
Durée de conservation
La stabilité physico-chimique dans les conditions d’emploi a été démontrée pendant 6 heures à 25 °C.
Une fois la suspension prélevée dans la seringue, l’injection doit être administrée dès que possible,
mais elle peut être conservée dans la seringue pendant un maximum de 2 heures. Au-delà de 2 heures,
le médicament, la seringue et l’aiguille doivent être jetés.
6.4
Précautions particulières de conservation
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
Avant l’administration, le flacon doit être ramené à température ambiante (ne pas dépasser 25 °C). Le
flacon peut rester dans la boîte à température ambiante pendant un maximum de 6 heures. S’il n’est
pas utilisé dans les 6 heures, il doit être jeté (voir rubrique 6.3).
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon en verre de type I.
Boîte de 600 mg
Chaque boîte contient un flacon en verre transparent de 4 mL avec un bouchon en élastomère butyle et
un opercule en aluminium doté d’un capuchon amovible en plastique, 1 seringue (avec graduations de
0,2 mL), 1 adaptateur pour flacon et 1 aiguille pour injection (gauge 23, 1½ pouce).
Boîte de 900 mg
Chaque boîte contient un flacon en verre transparent de 4 mL avec un bouchon en élastomère butyle et
un opercule en aluminium doté d’un capuchon amovible en plastique, 1 seringue (avec graduations de
0,2 mL), 1 adaptateur pour flacon et 1 aiguille pour injection (gauge 23, 1½ pouce).
6.6
Précautions particulières d’élimination et manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Les instructions complètes pour l’utilisation et la manipulation de REKAMBYS sont fournies dans la
notice (voir instruction d’utilisation).
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
8.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
600 mg: EU/1/20/1482/001
900 mg: EU/1/20/1482/002
27
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 17 décembre 2020
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/
28
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
29
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Janssen Pharmaceutica NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
Le titulaire soumet le premier PSUR pour ce médicament dans un délai de 6 mois suivant
l’autorisation.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
Obligation de mise en place de mesures post-autorisation
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché met en œuvre, selon le calendrier indiqué, les
mesures ci-après :
30
Description
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché mènera une étude de cohorte
prospective (étude COMBINE-2) pour collecter les données auprès des patients
afin d’évaluer l’efficacité clinique, l’observance, la durabilité et les arrêts de
traitement après le début du traitement par rilpivirine et cabotégravir à libération
prolongée. L’étude surveillera également la résistance et la réponse aux traitements
antirétroviraux ultérieurs chez les patients qui sont passés d’un traitement par
rilpivirine et cabotégravir à libération prolongée à un autre traitement. Le titulaire
de l’autorisation de mise sur le marché soumettra les résultats intermédiaires de
l’étude chaque année et les résultats finaux d’ici septembre 2026.
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché mènera une étude en vie réelle
sur l’utilisation des médicaments pendant cinq ans. Cette étude de cohorte
observationnelle aura pour objectif de mieux comprendre la population de patients
recevant un traitement contenant le cabotégravir injectable à libération prolongée
et/ou la rilpivirine injectable à libération prolongée en pratique clinique de routine.
L’étude évaluera les modes d’utilisation, l’observance, et l’efficacité clinique après
la commercialisation de ces traitements et surveillera la résistance parmi les échecs
virologiques pour lesquels des données sur les tests de résistance sont disponibles.
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché soumettra les résultats
intermédiaires de l’étude chaque année et les résultats finaux de l’étude d’ici
septembre 2026.
Date
Septembre
2026
Septembre
2026
31
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
32
A. ÉTIQUETAGE
33
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR – 600 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
REKAMBYS 600 mg suspension injectable à libération prolongée
rilpivirine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 600 mg de rilpivirine
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : poloxamère 338, acide citrique monohydraté, glucose monohydraté,
dihydrogénophosphate de sodium monohydraté, hydroxyde de sodium pour ajuster le pH et assurer
l’isotonicité, eau pour préparations injectables
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Suspension injectable à libération prolongée
Contenu :
1 flacon
1 adaptateur pour flacon
1 seringue
1 aiguille pour injection
2 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Pour administration intramusculaire.
Ouvrir ici
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
34
8.
EXP
9.
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver entre 2 °C et 8 °C. Ne pas congeler.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1482/001
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
35
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LA CARTE SUPPORT (DANS LA BOÎTE) – 600 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
REKAMBYS 600 mg suspension injectable à libération prolongée
rilpivirine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
2 mL
5.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Pour administration intramusculaire.
Lire les instructions d’utilisation avant la préparation de REKAMBYS
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1482/001
36
13.
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
37
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
FLACON – 600 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
REKAMBYS 600 mg
rilpivirine
IM
2.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
3.
EXP
4.
Lot
5.
2 mL
6.
DATE DE PÉREMPTION
NUMÉRO DU LOT
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
AUTRE
38
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR – 900 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
REKAMBYS 900 mg suspension injectable à libération prolongée
rilpivirine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 900 mg de rilpivirine
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : poloxamère 338, acide citrique monohydraté, glucose monohydraté,
dihydrogénophosphate de sodium monohydraté, hydroxyde de sodium pour ajuster le pH et assurer
l’isotonicité, eau pour préparations injectables
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Suspension injectable à libération prolongée
Contenu :
1 flacon
1 adaptateur pour flacon
1 seringue
1 aiguille pour injection
3 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Pour administration intramusculaire.
Ouvrir ici
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
39
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver entre 2 °C et 8 °C. Ne pas congeler.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1482/002
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
40
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LA CARTE SUPPORT (DANS LA BOÎTE) – 900 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
REKAMBYS 900 mg suspension injectable à libération prolongée
rilpivirine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
3 mL
5.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Pour administration intramusculaire.
Lire les instructions d’utilisation avant la préparation de REKAMBYS
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1482/002
41
13.
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
42
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
FLACON – 900 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
REKAMBYS 900 mg
rilpivirine
IM
2.
MODE ET VOIE D’ADMINISTRATION
3.
EXP
4.
Lot
5.
3 mL
6.
DATE DE PÉREMPTION
NUMÉRO DU LOT
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
AUTRE
43
B. NOTICE
44
Notice : Information de l’utilisateur
REKAMBYS 600 mg suspension injectable à libération prolongée
rilpivirine
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce que REKAMBYS et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser REKAMBYS
3.
Comment REKAMBYS est-il administré
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver REKAMBYS
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que REKAMBYS et dans quels cas est-il utilisé
REKAMBYS contient la substance active rilpivirine. Ce médicament appartient à la classe des
médicaments appelés inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) qui sont
utilisés pour le traitement de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-
1).
REKAMBYS agit avec d’autres médicaments contre le VIH pour bloquer la capacité du virus à se
multiplier. REKAMBYS injectable ne guérit pas l’infection par le VIH, mais contribue à réduire la
quantité de VIH dans votre organisme et à la maintenir à un faible niveau. Cela empêche les
dommages causés au système immunitaire et le développement d’infections et de maladies associées
au SIDA.
REKAMBYS est toujours administré avec un autre médicament contre le VIH, appelé cabotégravir
injectable. Ils sont utilisés ensemble chez des adultes âgés d’au moins 18 ans dont l’infection par le
VIH-1 est déjà contrôlée.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser REKAMBYS
N’utilisez pas REKAMBYS
si vous êtes allergique à la rilpivirine ou à l’un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
N’utilisez pas REKAMBYS si vous prenez l’un des médicaments suivants
car ils pourraient avoir
un effet sur l’action de REKAMBYS ou de l’autre médicament :
-
carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne (médicaments pour traiter l’épilepsie
et prévenir les crises convulsives)
-
rifabutine, rifampicine, rifapentine (médicaments pour traiter certaines infections bactériennes
telles que la tuberculose)
45
-
-
dexaméthasone (un corticostéroïde utilisé dans des pathologies variées telles que l’inflammation
et les réactions allergiques) utilisée comme traitement par voie orale ou par injection
produits contenant du millepertuis (Hypericum
perforatum,
un remède à base de plantes utilisé
pour la dépression).
Si vous prenez l’un des médicaments ci-dessus, demandez à votre médecin s’il existe des alternatives.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien avant d’utiliser REKAMBYS.
REKAMBYS ne guérit pas l’infection par le VIH. Il fait partie d’un traitement destiné à réduire la
quantité de virus dans le sang. Vous pouvez transmettre le VIH même si vous utilisez ce médicament,
bien que ce risque soit diminué par la prise de traitements antirétroviraux efficaces. Discutez avec
votre médecin des précautions à prendre pour éviter de contaminer d’autres personnes.
Parlez de votre situation à votre médecin
Vérifiez les points suivants et informez votre médecin si l’un d’entre eux vous concerne.
-
Vous devez vous rendre à toutes les visites programmées pour recevoir les injections. Ne
manquez aucune visite, c’est très important pour la réussite de votre traitement. Si vous ne
pouvez pas vous rendre à une visite programmée, informez votre médecin dès que possible.
-
Signalez à votre médecin si vous présentez ou avez présenté
des problèmes au niveau de votre
foie,
notamment une hépatite B ou une hépatite C, ou
des troubles affectant vos reins.
Votre
médecin pourra vérifier le bon fonctionnement de votre foie ou de vos reins avant de décider si
vous pouvez utiliser REKAMBYS. Voir « Effets indésirables peu fréquents » à la rubrique 4 de
cette notice pour obtenir une description des signes de lésions au foie.
-
Prévenez immédiatement votre médecin dès que vous ressentez
des symptômes d’infections
(par exemple, fièvre, frissons, sueur). Chez certains patients vivant avec le VIH, une
inflammation due à des infections antérieures peut apparaître peu après le début du traitement
contre le VIH. Ces symptômes seraient dus à une amélioration de la réponse immunitaire de
l’organisme, lui permettant de combattre les infections qui peuvent être présentes sans
symptôme évident.
-
Prévenez également immédiatement votre médecin si vous remarquez des symptômes tels que :
faiblesse musculaire, faiblesse commençant au niveau des mains et des pieds et remontant vers
le tronc, palpitations, tremblements ou hyperactivité. Ils sont dus à des troubles auto-immuns
(des pathologies dans lesquelles le système immunitaire attaque par erreur les tissus sains du
corps) qui peuvent aussi apparaître lorsque vous commencez à prendre des médicaments pour le
traitement de votre infection par le VIH. Les troubles auto-immuns peuvent apparaître de
nombreux mois après le début du traitement.
-
Informez votre médecin si vous prenez un médicament dont on vous a dit qu’il peut entraîner un
rythme cardiaque irrégulier susceptible d’engager le pronostic vital (torsade de pointes).
Réactions aux injections
Des symptômes de réaction post-injection sont survenus chez certaines personnes dans les minutes qui
ont suivi l’injection de rilpivirine. La plupart des symptômes ont disparu en quelques minutes après
l’injection. Les symptômes des réactions post-injection peuvent inclure : difficultés à respirer, crampes
d’estomac, éruptions cutanées, transpiration, engourdissement de la bouche, sensation d’anxiété,
sensation de chaleur, sensation de tête qui tourne ou sensation que vous allez perdre connaissance
(évanouissement), variations de la tension artérielle et douleur (par exemple dans le dos et la poitrine).
Informez votre professionnel de santé si vous présentez ces symptômes après avoir reçu vos injections.
La régularité des rendez-vous est importante
Il est important que
vous vous présentiez à vos rendez-vous programmés
pour recevoir
REKAMBYS afin de contrôler votre infection par le VIH et d’empêcher votre maladie de s’aggraver.
Ne manquez aucune visite, c’est très important pour la réussite de votre traitement. Si vous ne pouvez
pas vous présenter à une visite programmée, informez votre médecin dès que possible. Parlez à votre
médecin si vous envisagez d’arrêter le traitement. Si vous recevez votre injection de REKAMBYS
avec retard, ou si vous arrêtez de recevoir REKAMBYS, vous devrez prendre d’autres médicaments
46
pour traiter l’infection par le VIH et réduire le risque que le virus devienne résistant, car le taux de
médicament dans votre organisme sera alors trop faible pour traiter l’infection par le VIH.
Enfants
REKAMBYS ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans, car il n’a
pas été étudié chez ces patients.
Autres médicaments et REKAMBYS
Informez votre professionnel de santé si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament. Certains médicaments peuvent affecter les taux de REKAMBYS dans le sang si
vous les prenez en même temps que le traitement par REKAMBYS, ou REKAMBYS peut modifier
l’action des autres médicaments.
N’utilisez pas REKAMBYS si vous prenez l’un des médicaments suivants
car ils pourraient avoir
un effet sur l’action de REKAMBYS ou de l’autre médicament :
-
carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne (médicaments pour traiter l’épilepsie
et prévenir les crises convulsives)
-
rifabutine, rifampicine, rifapentine (médicaments pour traiter certaines infections bactériennes
telles que la tuberculose)
-
dexaméthasone (un corticostéroïde utilisé dans des pathologies variées telles que l’inflammation
et les réactions allergiques) utilisée en traitement oral ou injectable
-
produits contenant du millepertuis (Hypericum
perforatum,
un remède à base de plantes utilisé
pour la dépression).
Si vous prenez l’un des médicaments ci-dessus, demandez à votre médecin s’il existe des alternatives.
Les effets de REKAMBYS ou d’autres médicaments pourraient changer
si vous utilisez
REKAMBYS avec l’un des médicaments suivants :
-
de la clarithromycine, de l’érythromycine (antibiotiques)
-
de la méthadone (utilisée pour traiter le sevrage narcotique et la dépendance)
Grossesse et allaitement
Prévenez immédiatement votre médecin si vous êtes enceinte ou si vous planifiez une grossesse. Votre
médecin évaluera les bénéfices et les risques liés à l’utilisation de REKAMBYS pendant votre
grossesse pour vous et votre bébé. Si vous prévoyez d’avoir un enfant, parlez-en à votre médecin à
l’avance, car la rilpivirine peut rester dans votre corps pendant une période allant jusqu’à 4 ans après
la dernière injection de REKAMBYS.
Les femmes vivant avec le VIH ne doivent pas allaiter, car le VIH peut passer dans le lait maternel et
infecter le bébé.
Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Certains patients peuvent se sentir fatigués, somnolents ou être pris de vertiges pendant le traitement
par REKAMBYS. Évitez de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines si vous présentez l’un
de ces effets indésirables.
Information importante concernant certains excipients de REKAMBYS
Ce médicament contient moins de 1 mol de sodium (23 mg) par injection de 2 mL, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment REKAMBYS est-il administré
Un médecin ou un(e) infirmier/ière vous administrera REKAMBYS en injection dans votre muscle
fessier (injection
intramusculaire ou IM).
47
Vous recevrez votre
injection soit une fois par mois soit une fois tous les 2 mois,
avec un autre
médicament injectable appelé cabotégravir. Votre médecin vous indiquera la fréquence
d’administration du médicament.
Avant de commencer le traitement par REKAMBYS,
vous et votre médecin pouvez décider de
commencer par un traitement quotidien d’un comprimé de 25 mg de rilpivirine à prendre avec un
repas et d’un comprimé de 30 mg de cabotégravir pendant un mois avant votre première injection de
REKAMBYS. C’est ce que l’on appelle la
période d’instauration
– la prise des comprimés avant que
vous ne receviez les injections de REKAMBYS et de cabotégravir permettra à votre médecin
d’évaluer si ces médicaments vous conviennent.
L’autre possibilité est que vous et votre médecin pouvez décider de commencer directement par les
injections de REKAMBYS.
Si vous êtes amené(e) à recevoir REKAMBYS chaque mois, votre traitement sera le suivant :
Quand
Deuxième injection et suivantes, tous les
mois
injection de 600 mg tous les mois
injection de 400 mg tous les mois
Médicament
Rilpivirine
Cabotégravir
Première injection
injection unique de 900 mg
injection unique de 600 mg
Si vous êtes amené(e) à recevoir REKAMBYS tous les 2 mois, votre traitement sera le suivant :
Quand
Première et deuxième injections, à
Troisième injection et suivantes, tous
un mois d’intervalle
les 2 mois
injection unique de 900 mg
injection de 900 mg tous les 2 mois
injection unique de 600 mg
injection de 600 mg tous les 2 mois
Médicament
Rilpivirine
Cabotégravir
Si vous oubliez une injection de REKAMBYS
Il est important que vous respectiez vos rendez-vous programmés à intervalles réguliers pour recevoir
votre injection. Si vous manquez un rendez-vous, veuillez contacter immédiatement votre médecin
pour prendre un nouveau rendez-vous.
Adressez-vous à votre médecin
si vous pensez que vous ne serez pas en mesure de recevoir votre
injection de REKAMBYS à la date habituelle. Votre médecin peut vous recommander de prendre des
comprimés en remplacement, jusqu’à ce que vous soyez en mesure de recevoir à nouveau une
injection de REKAMBYS.
Si vous avez reçu plus de REKAMBYS que vous n’auriez dû
Un médecin ou un(e) infirmier/ière vous administrera ce médicament, il est donc peu probable que
vous en receviez plus que nécessaire. Si vous êtes inquiet, informez-en le médecin ou l’infirmier/ière.
N’arrêtez pas d’utiliser REKAMBYS sans en parler à votre médecin.
Utilisez REKAMBYS aussi longtemps que votre médecin le recommande. N’arrêtez pas sauf si votre
médecin vous le recommande.
De faibles taux de rilpivirine (la substance active de REKAMBYS) peuvent rester dans votre
organisme pendant une durée allant jusqu’à 4 ans après l’arrêt de votre traitement. Toutefois, après
avoir reçu votre dernière injection de REKAMBYS, les faibles taux restants de rilpivirine n’agiront
plus suffisamment contre le virus qui peut alors devenir résistant. Pour contrôler votre infection par le
VIH-1 et éviter que le virus ne devienne résistant, vous devez commencer un autre traitement contre le
VIH avant la date prévue de votre injection suivante de REKAMBYS.
48
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
La liste des effets indésirables qui ont été signalés lorsque REKAMBYS est utilisé avec le
cabotégravir injectable est la suivante :
Effets indésirables très fréquents (touchent au moins 1 personne sur 10)
maux de tête
réactions au site d’injection - elles sont généralement d’intensité légère à modérée et sont
devenues moins fréquentes au cours du temps. Les symptômes peuvent inclure :
o
très fréquents: douleur et gêne, durcissement ou grosseur
o
fréquents : rougeur, démangeaisons, gonflement, sensation de chaleur ou ecchymose
(pouvant inclure un changement de couleur ou une accumulation de sang sous la peau).
o
peu fréquents : engourdissement, saignement mineur, abcès (accumulation de pus) ou
cellulite (chaleur, gonflement ou rougeur).
sensation de chaleur/fièvre
(pyrexie),
pouvant survenir dans la semaine suivant les injections.
Effets indésirables fréquents (touchent moins de 1 personne sur 10)
dépression
anxiété
rêves anormaux
difficulté à dormir
(insomnie)
étourdissements
envie de vomir
(nausées)
vomissements
douleurs au ventre
(douleurs abdominales)
gaz
(flatulences)
diarrhée
éruption cutanée
douleur musculaire
(myalgie)
épuisement
(fatigue)
sensation de faiblesse
(asthénie)
mauvais état général
(malaise)
prise de poids
Effets indésirables peu fréquents (touchent moins de 1 personne sur 100)
somnolence
sensation d’étourdissement, pendant ou après une injection. Cela peut conduire à un
évanouissement.
atteinte du foie (signes peuvent inclure un jaunissement de la peau et du blanc des yeux, une
perte d’appétit, des démangeaisons, une sensibilité au niveau du ventre, des selles pâles ou une
urine inhabituellement foncée).
modifications des résultats des analyses sanguines concernant le foie (augmentation des
transaminases)
augmentation de la
bilirubine
(une substance produite par le foie) dans le sang.
Autres effets indésirables
Douleur abdominale intense causée par une inflammation du pancréas
(pancréatite).
Les effets indésirables suivants, susceptibles de survenir avec les comprimés de rilpivirine, peuvent
également survenir avec une injection de REKAMBYS :
49
Effets indésirables très fréquents
Augmentation du cholestérol et/ou de l’amylase pancréatique dans votre sang
Effets indésirables fréquents (touchent moins de 1 personne sur 10)
perte d’appétit
troubles du sommeil
humeur dépressive
gêne à l’estomac
bouche sèche
faible taux de globules blancs et/ou de plaquettes dans votre sang, diminution de l’hémoglobine
dans votre sang, augmentation des triglycérides et/ou de la lipase dans votre sang
Effets indésirables peu fréquents (touchent moins de 1 personne sur 100)
signes ou symptômes d’une inflammation ou d’une infection, par exemple fièvre, frissons,
sueurs nocturnes (syndrome
de restauration immunitaire, voir rubrique 2 pour plus de détails)
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver REKAMBYS
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date
de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient REKAMBYS
La substance active est la rilpivirine. Chaque flacon de 2 mL contient 600 mg de rilpivirine.
Les excipients sont : poloxamère 338, acide citrique monohydraté, glucose monohydraté,
dihydrogénophosphate de sodium monohydraté, hydroxyde de sodium pour ajuster le pH et
assurer l’isotonicité, et eau pour préparations injectables.
Comment se présente REKAMBYS et contenu de l’emballage extérieur
Suspension injectable à libération prolongée. REKAMBYS se présente dans un flacon en verre. La
boîte contient également 1 seringue, 1 adaptateur pour flacon, et 1 aiguille pour injection.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
50
Fabricant
Janssen Pharmaceutica NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
ViiV Healthcare srl/bv
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00
България
„Джо½съ½ & Джо½съ½ България” ЕООД
Тел.: +359 2 489 94 00
jjsafety@its.jnj.com
Česká republika
Janssen-Cilag s.r.o.
Tel: +420 227 012 227
Danmark
Janssen-Cilag A/S
Tlf: +45 4594 8282
jacdk@its.jnj.com
Deutschland
ViiV Healthcare GmbH
Tel.: + 49 (0)89 203 0038-10
viiv.med.info@viivhealthcare.com
Eesti
UAB "JOHNSON & JOHNSON" Eesti filiaal
Tel: +372 617 7410
ee@its.jnj.com
Ελλάδα
Janssen-Cilag Φαρμακευτική Α.Ε.Β.Ε.
Tηλ: +30 210 80 90 000
España
Laboratorios ViiV Healthcare, S.L.
Tel: + 34 900 923 501
es-ci@viivhealthcare.com
France
ViiV Healthcare SAS
Tél.: + 33 (0)1 39 17 69 69
Infomed@viivhealthcare.com
Lietuva
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tel: +370 5 278 68 88
lt@its.jnj.com
Luxembourg/Luxemburg
ViiV Healthcare srl/bv
Belgique/Belgien
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00
Magyarország
Janssen-Cilag Kft.
Tel.: +36 1 884 2858
janssenhu@its.jnj.com
Malta
AM MANGION LTD.
Tel: +356 2397 6000
Nederland
ViiV Healthcare BV
Tel: + 31 (0) 33 2081199
Norge
Janssen-Cilag AS
Tlf: +47 24 12 65 00
jacno@its.jnj.com
Österreich
Janssen-Cilag Pharma GmbH
Tel: +43 1 610 300
Polska
Janssen-Cilag Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 237 60 00
Portugal
VIIVHIV HEALTHCARE, UNIPESSOAL,
LDA
Tel: + 351 21 094 08 01
viiv.fi.pt@viivhealthcare.com
51
Hrvatska
Johnson & Johnson S.E. d.o.o.
Tel: +385 1 6610 700
jjsafety@JNJCR.JNJ.com
Ireland
Janssen Sciences Ireland UC
Tel: +353 1 800 709 122
Ísland
Janssen-Cilag AB
c/o Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
janssen@vistor.is
Italia
ViiV Healthcare S.r.l
Tel: +39 045 7741600
Κύπρος
Βαρ½άβας Χατζηπα½αγής Λτδ
Τηλ: +357 22 207 700
Latvija
UAB "JOHNSON & JOHNSON" filiāle Latvijā
Tel: +371 678 93561
lv@its.jnj.com
România
Johnson & Johnson România SRL
Tel: +40 21 207 1800
Slovenija
Johnson & Johnson d.o.o.
Tel: +386 1 401 18 00
Janssen_safety_slo@its.jnj.com
Slovenská republika
Johnson & Johnson s.r.o.
Tel: +421 232 408 400
Suomi/Finland
Janssen-Cilag Oy
Puh/Tel: +358 207 531 300
jacfi@its.jnj.com
Sverige
Janssen-Cilag AB
Tfn: +46 8 626 50 00
jacse@its.jnj.com
United Kingdom (Northern Ireland)
ViiV Healthcare BV
Tel: + 44 (0)800 221441
customercontactuk@gsk.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {mois AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
52
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé et doivent
être lues par le médecin ou le professionnel de santé conjointement avec l’information produit
complète (Résumé des Caractéristiques du Produit).
Injection de REKAMBYS 2 mL - Instructions d’utilisation :
Résumé
Une dose complète nécessite deux injections :
2 mL de cabotégravir et 2 mL de rilpivirine.
Le cabotégravir et la rilpivirine sont des suspensions qui ne nécessitent pas de dilution ou de
reconstitution supplémentaire. Les étapes de préparation sont identiques pour les deux médicaments.
Le cabotégravir et la rilpivirine sont administrés exclusivement par voie intramusculaire. Les deux
injections doivent être administrées dans le muscle fessier. L’ordre d’administration est sans importance.
Remarque :
Le site ventro-glutéal est recommandé.
Informations concernant la conservation
À conserver au réfrigérateur entre 2 °C et 8 °C.
Ne pas
congeler.
Flacon de rilpivirine
Capuchon
du flacon
(bouchon en
caoutchouc
sous le
capuchon)
Adaptateur pour flacon
2 mL
2 mL
Seringue
Piston
Aiguille pour injection
Protège aiguille
Capuchon de l’aiguille
Votre boîte contient
1 flacon de rilpivirine
1 adaptateur pour flacon
1 seringue
1 aiguille pour injection (gauge 23, 1½ pouce)
Tenez compte de la corpulence du patient et sélectionnez une aiguille de longueur appropriée selon
votre jugement clinique.
53
Vous aurez également besoin de
Gants non stériles
2 tampons imbibés d’alcool
2 compresses de gaze
Un conteneur adapté pour objets pointus et tranchants
1 boîte de cabotégravir 2 mL
Veillez à disposer de la boîte de cabotégravir à proximité avant de commencer.
Préparation
1. Inspectez le flacon
EXP
MOIS/ANNÉE
Vérifiez la date de
péremption
et le médicament
Vérifiez que la date de péremption n’est pas
dépassée.
Inspectez immédiatement les flacons. Si vous
pouvez voir des particules étrangères,
n’utilisez pas le produit.
Ne pas utiliser
le produit si la date de
péremption est dépassée.
2.
Attendez 15 minutes
Attendez 15
minutes
Attendez au moins 15 minutes avant
d’administrer l’injection afin de laisser le
médicament atteindre la température ambiante.
3.
10
sec.
Agitez vigoureusement
Tenez le flacon fermement et agitez
vigoureusement pendant 10 secondes, comme
illustré.
Retournez le flacon et vérifiez la remise en
suspension. Elle doit avoir un aspect
homogène. Si la suspension n’est pas
homogène, agitez à nouveau le flacon.
Il est également normal de voir des petites
bulles d’air.
54
4.
Retirez le capuchon du flacon
Retirez le capuchon du flacon.
Essuyez le bouchon en caoutchouc avec un
tampon imbibé d’alcool.
Assurez-vous que rien
n’entre en contact
avec le bouchon en caoutchouc après l’avoir
essuyé.
5.
Retirez la pellicule pour ouvrir l’adaptateur du flacon
Retirez la pellicule en papier au dos de
l’emballage de l’adaptateur pour flacon.
Remarque :
Maintenez l’adaptateur en place
dans son emballage pour l’étape suivante.
6.
Fixez l’adaptateur pour flacon
Appuyez sur le flacon avec l’adaptateur pour
flacon de manière verticale et vers le bas en
utilisant l’emballage, comme illustré.
L’adaptateur pour flacon devrait s’enclencher
solidement.
Lorsque vous êtes prêt(e), retirez l’emballage
de l’adaptateur pour flacon, comme illustré.
55
7.
Préparez la seringue
Retirez la seringue de son emballage.
Aspirez 1 mL d’air dans la seringue. Cela
facilitera ultérieurement l’aspiration du liquide.
8.
Fixez la seringue
Tenez fermement l’adaptateur pour flacon et le
flacon, comme illustré.
Vissez fermement la seringue sur l’adaptateur
pour flacon.
Appuyez sur le piston jusqu’au bout afin de
pousser l’air dans le flacon.
9.
Aspirez lentement la dose
Retournez la seringue et le flacon, et aspirez
lentement autant de liquide que possible dans
la seringue. Il est possible qu’il y ait plus de
liquide que nécessaire pour une dose.
56
10. Dévissez la seringue
Dévissez la seringue de l’adaptateur pour
flacon, en tenant l’adaptateur pour flacon
comme illustré.
Remarque :
Maintenez la seringue en position
verticale pour éviter les fuites. Vérifiez l’aspect
de la suspension : elle doit être homogène et
d’un blanc laiteux.
11. Fixez l’aiguille
Ouvrir à moitié l’emballage de l’aiguille de
manière à exposer la base de l’aiguille.
En maintenant la seringue en position verticale,
vissez fermement la seringue sur l’aiguille.
Retirez l’aiguille de son emballage.
Injection
12. Préparez le site d’injection
Les injections doivent être administrées dans le
muscle fessier. Pour l’injection sélectionnez une
des zones suivantes :
Ventro-glutéal (recommandée)
Dorso-glutéal (quadrant supérieur externe)
Remarque :
Uniquement pour une
administration intramusculaire dans le muscle
fessier.
Ne pas
injecter par voie intraveineuse.
Ventro-glutéal
Dorso-glutéal
57
13. Retirez le capuchon
Dépliez le protège aiguille loin de l’aiguille.
Retirez le capuchon de l’aiguille pour
injection.
14. Retirez l’excédent de liquide
Tenez la seringue en orientant l’aiguille vers le
haut. Appuyez sur le piston jusqu’à atteindre la
dose de 2 mL afin d’éliminer l’excédent de
liquide et les bulles d’air.
2 mL
Remarque :
Nettoyez le site d’injection avec
un tampon imbibé d’alcool. Laissez la peau
sécher à l’air libre avant de continuer.
15. Étirez la peau
1 pouce
(2,5 cm)
Utilisez la technique d’injection en Z afin de
réduire au minimum le risque de fuite du
médicament depuis le site d’injection.
Tirez fermement la peau recouvrant le site
d’injection, en la déplaçant d’environ un pouce
(2,5 cm).
Maintenez-la dans cette position pour
l’injection.
16. Enfoncez l’aiguille
Enfoncez l’aiguille sur toute sa longueur, ou à
une profondeur suffisante pour atteindre le
muscle.
58
17. Injectez la dose
Toujours en maintenant la peau étirée –
enfoncez lentement le piston jusqu’au bout.
Assurez-vous que la seringue soit vide.
Retirez l’aiguille et relâchez immédiatement la
peau étirée.
18. Évaluez le site d’injection
Exercez une pression sur le site d’injection à
l’aide d’une compresse de gaze.
Un petit pansement peut être utilisé en cas de
saignement.
Ne massez pas
la zone.
19. Sécurisez l’aiguille
Repliez le protège aiguille par-dessus
l’aiguille.
Appuyez doucement sur une surface dure afin
de verrouiller le protège aiguille.
Le verrouillage du protège aiguille émettra un
clic.
clic
59
Après l’injection
20. Eliminez en toute sécurité
Eliminez les aiguilles, seringues, flacons et
adaptateurs de flacon usagés conformément à
la réglementation locale relative à la santé et à
la sécurité.
Répétez pour le 2
ème
médicament
Si vous n’avez pas encore injecté les deux
médicaments, utilisez les étapes de préparation et
d’injection pour le cabotégravir pour lequel il
existe des instructions d’utilisation spécifiques.
Répétez toutes
les étapes pour le
2
ème
médicament
60
Questions et réponses
1.
Combien de temps le médicament peut-il être laissé hors du réfrigérateur ?
Il est préférable d’injecter le médicament dès qu’il atteint la température ambiante. Cependant, le flacon
peut rester dans la boîte à température ambiante (température maximale de 25 °C) pendant un maximum
de 6 heures. S’il n’est pas utilisé dans les 6 heures, il doit être jeté.
2.
Combien de temps le médicament peut-il rester dans la seringue ?
Il est préférable d’injecter le médicament (à température ambiante) dès que possible après l’avoir prélevé
dans la seringue. Cependant, le médicament peut être conservé dans la seringue pendant un maximum de
2 heures avant l’injection.
Au-delà de 2 heures, le médicament, la seringue, et l’aiguille doivent être jetés.
3.
Pourquoi dois-je injecter de l’air dans le flacon ?
L’injection d’1 mL d’air dans le flacon facilite l’aspiration de la dose dans la seringue. En l’absence
d’air, du liquide risque de refluer accidentellement dans le flacon, et la quantité présente dans la seringue
sera ainsi inférieure à la quantité nécessaire.
4.
L’ordre dans lequel je donne les médicaments est-il important ?
Non, l’ordre est sans importance.
5.
Est-il possible en toute sécurité de réchauffer le flacon pour atteindre la température
ambiante plus rapidement ?
Il est préférable de laisser le flacon atteindre naturellement la température ambiante. Cependant, vous
pouvez utiliser la chaleur de vos mains pour accélérer la durée du réchauffement, mais veillez à ce que le
flacon ne dépasse pas 25 °C.
N’utilisez aucune autre méthode de réchauffement.
6.
Pourquoi l’administration ventro-glutéale est-elle recommandée ?
L’administration ventro-glutéale (dans le muscle fessier moyen) est recommandée, car cette zone est
située loin des principaux nerfs et des vaisseaux sanguins. Une administration dorso-glutéale (dans le
muscle grand fessier) est acceptable, si elle est privilégiée par le professionnel de santé. L’injection ne
doit être administrée dans aucun autre site.
61
Notice : Information de l’utilisateur
REKAMBYS 900 mg suspension injectable à libération prolongée
rilpivirine
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce que REKAMBYS et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser REKAMBYS
3.
Comment REKAMBYS est-il administré
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver REKAMBYS
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que REKAMBYS et dans quels cas est-il utilisé
REKAMBYS contient la substance active rilpivirine. Ce médicament appartient à la classe des
médicaments appelés inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) qui sont
utilisés pour le traitement de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-
1).
REKAMBYS agit avec d’autres médicaments contre le VIH pour bloquer la capacité du virus à se
multiplier. REKAMBYS injectable ne guérit pas l’infection par le VIH, mais contribue à réduire la
quantité de VIH dans votre organisme et à la maintenir à un faible niveau. Cela empêche les
dommages causés au système immunitaire et le développement d’infections et de maladies associées
au SIDA.
REKAMBYS est toujours administré avec un autre médicament contre le VIH, appelé cabotégravir
injectable. Ils sont utilisés ensemble chez des adultes âgés d’au moins 18 ans dont l’infection par le
VIH-1 est déjà contrôlée.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser REKAMBYS
N’utilisez pas REKAMBYS
si vous êtes allergique à la rilpivirine ou à l’un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
N’utilisez pas REKAMBYS si vous prenez l’un des médicaments suivants
car ils pourraient avoir
un effet sur l’action de REKAMBYS ou de l’autre médicament :
-
carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne (médicaments pour traiter l’épilepsie
et prévenir les crises convulsives)
-
rifabutine, rifampicine, rifapentine (médicaments pour traiter certaines infections bactériennes
telles que la tuberculose)
62
-
-
dexaméthasone (un corticostéroïde utilisé dans des pathologies variées telles que l’inflammation
et les réactions allergiques) utilisée comme traitement par voie orale ou par injection
produits contenant du millepertuis (Hypericum
perforatum,
un remède à base de plantes utilisé
pour la dépression).
Si vous prenez l’un des médicaments ci-dessus, demandez à votre médecin s’il existe des alternatives.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien avant d’utiliser REKAMBYS.
REKAMBYS ne guérit pas l’infection par le VIH. Il fait partie d’un traitement destiné à réduire la
quantité de virus dans le sang. Vous pouvez transmettre le VIH même si vous utilisez ce médicament,
bien que ce risque soit diminué par la prise de traitements antirétroviraux efficaces. Discutez avec
votre médecin des précautions à prendre pour éviter de contaminer d’autres personnes.
Parlez de votre situation à votre médecin
Vérifiez les points suivants et informez votre médecin si l’un d’entre eux vous concerne.
-
Vous devez vous rendre à toutes les visites programmées pour recevoir les injections. Ne
manquez aucune visite, c’est très important pour la réussite de votre traitement. Si vous ne
pouvez pas vous rendre à une visite programmée, informez votre médecin dès que possible.
-
Signalez à votre médecin si vous présentez ou avez présenté
des problèmes au niveau de votre
foie,
notamment une hépatite B ou une hépatite C, ou
des troubles affectant vos reins.
Votre
médecin pourra vérifier le bon fonctionnement de votre foie ou de vos reins avant de décider si
vous pouvez utiliser REKAMBYS. Voir « Effets indésirables peu fréquents » à la rubrique 4 de
cette notice pour obtenir une description des signes de lésions au foie.
-
Prévenez immédiatement votre médecin dès que vous ressentez
des symptômes d’infections
(par exemple, fièvre, frissons, sueur). Chez certains patients vivant avec le VIH, une
inflammation due à des infections antérieures peut apparaître peu après le début du traitement
contre le VIH. Ces symptômes seraient dus à une amélioration de la réponse immunitaire de
l’organisme, lui permettant de combattre les infections qui peuvent être présentes sans
symptôme évident.
-
Prévenez également immédiatement votre médecin si vous remarquez des symptômes tels que :
faiblesse musculaire, faiblesse commençant au niveau des mains et des pieds et remontant vers
le tronc, palpitations, tremblements ou hyperactivité. Ils sont dus à des troubles auto-immuns
(des pathologies dans lesquelles le système immunitaire attaque par erreur les tissus sains du
corps) qui peuvent aussi apparaître lorsque vous commencez à prendre des médicaments pour le
traitement de votre infection par le VIH. Les troubles auto-immuns peuvent apparaître de
nombreux mois après le début du traitement.
-
Informez votre médecin si vous prenez un médicament dont on vous a dit qu’il peut entraîner un
rythme cardiaque irrégulier susceptible d’engager le pronostic vital (torsade de pointes).
Réactions aux injections
Des symptômes de réaction post-injection sont survenus chez certaines personnes dans les minutes qui
ont suivi l’injection de rilpivirine. La plupart des symptômes ont disparu en quelques minutes après
l’injection. Les symptômes des réactions post-injection peuvent inclure : difficultés à respirer, crampes
d’estomac, éruptions cutanées, transpiration, engourdissement de la bouche, sensation d’anxiété,
sensation de chaleur, sensation de tête qui tourne ou sensation que vous allez perdre connaissance
(évanouissement), variations de la tension artérielle et douleur (par exemple dans le dos et la poitrine).
Informez votre professionnel de santé si vous présentez ces symptômes après avoir reçu vos injections.
La régularité des rendez-vous est importante
Il est important que
vous vous présentiez à vos rendez-vous programmés
pour recevoir
REKAMBYS afin de contrôler votre infection par le VIH et d’empêcher votre maladie de s’aggraver.
Ne manquez aucune visite, c’est très important pour la réussite de votre traitement. Si vous ne pouvez
pas vous présenter à une visite programmée, informez votre médecin dès que possible. Parlez à votre
médecin si vous envisagez d’arrêter le traitement. Si vous recevez votre injection de REKAMBYS
avec retard, ou si vous arrêtez de recevoir REKAMBYS, vous devrez prendre d’autres médicaments
63
pour traiter l’infection par le VIH et réduire le risque que le virus devienne résistant, car le taux de
médicament dans votre organisme sera alors trop faible pour traiter l’infection par le VIH.
Enfants
REKAMBYS ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans, car il n’a
pas été étudié chez ces patients.
Autres médicaments et REKAMBYS
Informez votre professionnel de santé si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament. Certains médicaments peuvent affecter les taux de REKAMBYS dans le sang si
vous les prenez en même temps que le traitement par REKAMBYS, ou REKAMBYS peut modifier
l’action des autres médicaments.
N’utilisez pas REKAMBYS si vous prenez l’un des médicaments suivants
car ils pourraient avoir
un effet sur l’action de REKAMBYS ou de l’autre médicament :
-
carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne (médicaments pour traiter l’épilepsie
et prévenir les crises convulsives)
-
rifabutine, rifampicine, rifapentine (médicaments pour traiter certaines infections bactériennes
telles que la tuberculose)
-
dexaméthasone (un corticostéroïde utilisé dans des pathologies variées telles que l’inflammation
et les réactions allergiques) utilisée en traitement oral ou injectable
-
produits contenant du millepertuis (Hypericum
perforatum,
un remède à base de plantes utilisé
pour la dépression).
Si vous prenez l’un des médicaments ci-dessus, demandez à votre médecin s’il existe des alternatives.
Les effets de REKAMBYS ou d’autres médicaments pourraient changer
si vous utilisez
REKAMBYS avec l’un des médicaments suivants :
-
de la clarithromycine, de l’érythromycine (antibiotiques)
-
de la méthadone (utilisée pour traiter le sevrage narcotique et la dépendance)
Grossesse et allaitement
Prévenez immédiatement votre médecin si vous êtes enceinte ou si vous planifiez une grossesse. Votre
médecin évaluera les bénéfices et les risques liés à l’utilisation de REKAMBYS pendant votre
grossesse pour vous et votre bébé. Si vous prévoyez d’avoir un enfant, parlez-en à votre médecin à
l’avance, car la rilpivirine peut rester dans votre corps pendant une période allant jusqu’à 4 ans après
la dernière injection de REKAMBYS.
Les femmes vivant avec le VIH ne doivent pas allaiter, car le VIH peut passer dans le lait maternel et
infecter le bébé.
Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Certains patients peuvent se sentir fatigués, somnolents ou être pris de vertiges pendant le traitement
par REKAMBYS. Évitez de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines si vous présentez l’un
de ces effets indésirables.
Information importante concernant certains ingrédients de REKAMBYS
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par injection de 3 mL, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment REKAMBYS est-il administré
Un médecin ou un(e) infirmier/ière vous administrera REKAMBYS en injection dans votre muscle
fessier (injection
intramusculaire ou IM).
64
Vous recevrez votre
injection soit une fois par mois soit une fois tous les 2 mois,
avec un autre
médicament injectable appelé cabotégravir. Votre médecin vous indiquera la fréquence
d’administration du médicament.
Avant de commencer le traitement par REKAMBYS,
vous et votre médecin pouvez décider de
commencer par un traitement quotidien d’un comprimé de 25 mg de rilpivirine à prendre avec un
repas et d’un comprimé de 30 mg de cabotégravir pendant un mois avant votre première injection de
REKAMBYS. C’est ce que l’on appelle la
période d’instauration
– la prise des comprimés avant que
vous ne receviez les injections de REKAMBYS et de cabotégravir permettra à votre médecin
d’évaluer si ces médicaments vous conviennent.
L’autre possibilité est que vous et votre médecin pouvez décider de commencer directement par les
injections de REKAMBYS.
Si vous êtes amené(e) à recevoir REKAMBYS chaque mois, votre traitement sera le suivant :
Quand
Deuxième injection et suivantes, tous
les mois
injection de 600 mg tous les mois
injection de 400 mg tous les mois
Médicament
Rilpivirine
Cabotégravir
Première injection
injection unique de 900 mg
injection unique de 600 mg
Si vous êtes amené(e) à recevoir REKAMBYS tous les 2 mois, votre traitement sera le suivant :
Quand
Première et deuxième injections, à
Troisième injection et suivantes, tous
un mois d’intervalle
les 2 mois
injection unique de 900 mg
injection de 900 mg tous les 2 mois
injection unique de 600 mg
injection de 600 mg tous les 2 mois
Médicament
Rilpivirine
Cabotégravir
Si vous oubliez une injection de REKAMBYS
Il est important que vous respectiez vos rendez-vous programmés à intervalles réguliers pour recevoir
votre injection. Si vous manquez un rendez-vous, veuillez contacter immédiatement votre médecin
pour prendre un nouveau rendez-vous.
Adressez-vous à votre médecin
si vous pensez que vous ne serez pas en mesure de recevoir votre
injection de REKAMBYS à la date habituelle. Votre médecin peut vous recommander de prendre des
comprimés en remplacement, jusqu’à ce que vous soyez en mesure de recevoir à nouveau une
injection de REKAMBYS.
Si vous avez reçu plus de REKAMBYS que vous n’auriez dû
Un médecin ou un(e) infirmier/ière vous administrera ce médicament, il est donc peu probable que
vous en receviez plus que nécessaire. Si vous êtes inquiet, informez-en le médecin ou l’infirmier/ière.
N’arrêtez pas d’utiliser REKAMBYS sans en parler à votre médecin.
Utilisez REKAMBYS aussi longtemps que votre médecin le recommande. N’arrêtez pas sauf si votre
médecin vous le recommande.
De faibles taux de rilpivirine (la substance active de REKAMBYS) peuvent rester dans votre
organisme pendant une durée allant jusqu’à 4 ans après l’arrêt de votre traitement. Toutefois, après
avoir reçu votre dernière injection de REKAMBYS, les faibles taux restants de rilpivirine n’agiront
plus suffisamment contre le virus qui peut alors devenir résistant. Pour contrôler votre infection par le
VIH-1 et éviter que le virus ne devienne résistant, vous devez commencer un autre traitement contre le
VIH avant la date prévue de votre injection suivante de REKAMBYS.
65
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
La liste des effets indésirables qui ont été signalés lorsque REKAMBYS est utilisé avec le
cabotégravir injectable est la suivante :
Effets indésirables très fréquents (touchent au moins 1 personne sur 10)
maux de tête
réactions au site d’injection - elles sont généralement d’intensité légère à modérée et sont
devenues moins fréquentes au cours du temps. Les symptômes peuvent inclure :
o
très fréquents: douleur et gêne, durcissement ou grosseur
o
fréquents : rougeur, démangeaisons, gonflement, sensation de chaleur ou ecchymose
(pouvant inclure un changement de couleur ou une accumulation de sang sous la peau).
o
peu fréquents : engourdissement, saignement mineur, abcès (accumulation de pus) ou
cellulite (chaleur, gonflement ou rougeur).
sensation de chaleur/fièvre
(pyrexie),
pouvant survenir dans la semaine suivant les injections.
Effets indésirables fréquents (touchent moins de 1 personne sur 10)
dépression
anxiété
rêves anormaux
difficulté à dormir
(insomnie)
étourdissements
envie de vomir
(nausées)
vomissements
douleurs au ventre
(douleurs abdominales)
gaz
(flatulences)
diarrhée
éruption cutanée
douleur musculaire
(myalgie)
épuisement
(fatigue)
sensation de faiblesse
(asthénie)
mauvais état général
(malaise)
prise de poids
Effets indésirables peu fréquents (touchent moins de 1 personne sur 100)
somnolence
sensation d’étourdissement, pendant ou après une injection. Cela peut conduire à un
évanouissement.
atteinte du foie (signes peuvent inclure un jaunissement de la peau et du blanc des yeux, une
perte d’appétit, des démangeaisons, une sensibilité au niveau du ventre, des selles pâles ou une
urine inhabituellement foncée).
modifications des résultats des analyses sanguines concernant le foie (augmentation des
transaminases)
augmentation de la
bilirubine
(une substance produite par le foie) dans le sang.
Autres effets indésirables
Douleur abdominale intense due à une inflammation du pancréas
(pancréatite).
Les effets indésirables suivants, susceptibles de survenir avec les comprimés de rilpivirine, peuvent
également survenir avec une injection de REKAMBYS :
66
Effets indésirables très fréquents
Augmentation du cholestérol et/ou de l’amylase pancréatique dans votre sang
Effets indésirables fréquents (touchent moins de 1 personne sur 10)
perte d’appétit
troubles du sommeil
humeur dépressive
gêne à l’estomac
bouche sèche
faible taux de globules blancs et/ou de plaquettes dans votre sang, diminution de l’hémoglobine
dans votre sang, augmentation des triglycérides et/ou de la lipase dans votre sang.
Effets indésirables peu fréquents (touchent moins de 1 personne sur 100)
signes ou symptômes d’une inflammation ou d’une infection, par exemple fièvre, frissons,
sueurs nocturnes (syndrome
de restauration immunitaire, voir rubrique 2 pour plus de détails)
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver REKAMBYS
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date
de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient REKAMBYS
La substance active est la rilpivirine. Chaque flacon de 3 mL contient 900 mg de rilpivirine
Les excipients sont : poloxamère 338, acide citrique monohydraté, glucose monohydraté,
dihydrogénophosphate de sodium monohydraté, hydroxyde de sodium pour ajuster le pH et
assurer l’isotonicité, et eau pour préparations injectables.
Comment se présente REKAMBYS et contenu de l’emballage extérieur
Suspension injectable à libération prolongée. REKAMBYS se présente dans un flacon en verre. La
boîte contient également 1 seringue, 1 adaptateur pour flacon, et 1 aiguille pour injection.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
67
Fabricant
Janssen Pharmaceutica NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
ViiV Healthcare srl/bv
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00
България
„Джо½съ½ & Джо½съ½ България” ЕООД
Тел.: +359 2 489 94 00
jjsafety@its.jnj.com
Česká republika
Janssen-Cilag s.r.o.
Tel: +420 227 012 227
Danmark
Janssen-Cilag A/S
Tlf: +45 4594 8282
jacdk@its.jnj.com
Deutschland
ViiV Healthcare GmbH
Tel.: + 49 (0)89 203 0038-10
viiv.med.info@viivhealthcare.com
Eesti
UAB "JOHNSON & JOHNSON" Eesti filiaal
Tel: +372 617 7410
ee@its.jnj.com
Ελλάδα
Janssen-Cilag Φαρμακευτική Α.Ε.Β.Ε.
Tηλ: +30 210 80 90 000
España
Laboratorios ViiV Healthcare, S.L.
Tel: + 34 900 923 501
es-ci@viivhealthcare.com
France
ViiV Healthcare SAS
Tél.: + 33 (0)1 39 17 69 69
Infomed@viivhealthcare.com
Lietuva
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tel: +370 5 278 68 88
lt@its.jnj.com
Luxembourg/Luxemburg
ViiV Healthcare srl/bv
Belgique/Belgien
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00
Magyarország
Janssen-Cilag Kft.
Tel.: +36 1 884 2858
janssenhu@its.jnj.com
Malta
AM MANGION LTD.
Tel: +356 2397 6000
Nederland
ViiV Healthcare BV
Tel: + 31 (0) 33 2081199
Norge
Janssen-Cilag AS
Tlf: +47 24 12 65 00
jacno@its.jnj.com
Österreich
Janssen-Cilag Pharma GmbH
Tel: +43 1 610 300
Polska
Janssen-Cilag Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 237 60 00
Portugal
VIIVHIV HEALTHCARE, UNIPESSOAL,
LDA
Tel: + 351 21 094 08 01
viiv.fi.pt@viivhealthcare.com
68
Hrvatska
Johnson & Johnson S.E. d.o.o.
Tel: +385 1 6610 700
jjsafety@JNJCR.JNJ.com
Ireland
Janssen Sciences Ireland UC
Tel: +353 1 800 709 122
Ísland
Janssen-Cilag AB
c/o Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
janssen@vistor.is
Italia
ViiV Healthcare S.r.l
Tel: +39 045 7741600
Κύπρος
Βαρ½άβας Χατζηπα½αγής Λτδ
Τηλ: +357 22 207 700
Latvija
UAB "JOHNSON & JOHNSON" filiāle Latvijā
Tel: +371 678 93561
lv@its.jnj.com
România
Johnson & Johnson România SRL
Tel: +40 21 207 1800
Slovenija
Johnson & Johnson d.o.o.
Tel: +386 1 401 18 00
Janssen_safety_slo@its.jnj.com
Slovenská republika
Johnson & Johnson s.r.o.
Tel: +421 232 408 400
Suomi/Finland
Janssen-Cilag Oy
Puh/Tel: +358 207 531 300
jacfi@its.jnj.com
Sverige
Janssen-Cilag AB
Tfn: +46 8 626 50 00
jacse@its.jnj.com
United Kingdom (Northern Ireland)
ViiV Healthcare BV
Tel: + 44 (0)800 221441
customercontactuk@gsk.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {mois AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
69
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé et doivent
être lues par le médecin ou le professionnel de santé conjointement avec l’information produit
complète (Résumé des Caractéristiques du Produit).
Injection de REKAMBYS 3 mL - Instructions d’utilisation :
Résumé
Une dose complète nécessite deux injections :
3 mL de cabotégravir et 3 mL de rilpivirine.
Le cabotégravir et la rilpivirine sont des suspensions qui ne nécessitent pas de dilution ou de
reconstitution supplémentaire. Les étapes de préparation sont identiques pour les deux médicaments.
Le cabotégravir et la rilpivirine sont administrés exclusivement par voie intramusculaire. Les deux
injections doivent être administrées dans le muscle fessier. L’ordre d’administration est sans importance.
Remarque :
Le site ventro-glutéal est recommandé.
Informations concernant la conservation
À conserver au réfrigérateur entre 2 °C et 8 °C.
Ne pas
congeler.
Flacon de rilpivirine
Capuchon
du flacon
(bouchon en
caoutchouc
sous le
capuchon
Adaptateur pour flacon
Seringue
Piston
Aiguille pour injection
Protège aiguille
Capuchon de
l’aiguille
Votre boîte contient
1 flacon de rilpivirine
1 adaptateur pour flacon
1 seringue
1 aiguille pour injection (gauge 23, 1½ pouce)
Tenez compte de la corpulence du patient et sélectionnez une aiguille de longueur appropriée selon
votre jugement clinique.
70
Vous aurez également besoin de
Gants non stériles
2 tampons imbibés d’alcool
2 compresses de gaze
Un conteneur adapté pour objets pointus et tranchants
1 boîte de cabotégravir 3 mL
Veillez à disposer la boîte de cabotégravir à proximité avant de commencer.
Préparation
1. Inspectez le flacon
EXP
MOIS/ANNÉE
Vérifiez la date de
péremption et le
médicament
Vérifiez que la date de péremption n’est pas
dépassée.
Inspectez immédiatement les flacons. Si vous
pouvez voir des particules étrangères,
n’utilisez pas le produit.
Ne pas utiliser
le produit si la date de
péremption est dépassée.
2.
Attendez 15 minutes
Wait 15 minutes
Attendez au moins 15 minutes avant
d’administrer l’injection afin de laisser le
médicament atteindre la température ambiante.
3.
10
sec.
Agitez vigoureusement
Tenez le flacon fermement et agitez
vigoureusement pendant 10 secondes, comme
illustré.
Retournez le flacon et vérifiez la remise en
suspension. Elle doit avoir un aspect
homogène. Si la suspension n’est pas
homogène, agitez de nouveau le flacon.
Il est également normal de voir des petites
bulles d’air.
71
4.
Retirez le capuchon du flacon
Retirez le capuchon du flacon.
Essuyez le bouchon en caoutchouc avec un
tampon imbibé d’alcool.
Assurez-vous que rien
n’entre en contact
avec le bouchon en caoutchouc après l’avoir
essuyé.
5.
Retirez la pellicule pour ouvrir l’adaptateur du flacon
Retirez la pellicule papier au dos de
l’emballage de l’adaptateur pour flacon.
Remarque :
Maintenez l’adaptateur en place
dans son emballage pour l’étape suivante.
6.
Fixez l’adaptateur du flacon
Appuyez sur le flacon avec l’adaptateur pour
flacon de manière verticale et vers le bas en
utilisant l’emballage, comme illustré.
L’adaptateur pour flacon devrait s’enclencher
solidement.
Lorsque vous êtes prêt, retirez l’emballage de
l’adaptateur pour flacon, comme illustré.
72
7.
Préparez la seringue
Retirez la seringue de son emballage.
Aspirez 1 mL d’air dans la seringue. Cela
facilitera ultérieurement l’aspiration du liquide.
8.
Fixez la seringue
Tenez fermement l’adaptateur pour flacon et le
flacon, comme illustré.
Vissez fermement la seringue sur l’adaptateur
pour flacon.
Appuyez sur le piston jusqu’au bout afin de
pousser l’air dans le flacon.
9.
Aspirez lentement la dose
Retournez la seringue et le flacon, et aspirez
lentement autant de liquide que possible dans
la seringue. Il est possible qu’il y ait plus de
liquide que nécessaire pour une dose.
73
10. Dévissez la seringue
Dévissez la seringue de l’adaptateur pour
flacon, en tenant l’adaptateur pour flacon
comme illustré.
Remarque :
Maintenez la seringue en position
verticale pour éviter les fuites. Vérifiez l’aspect
de la suspension : elle doit être homogène et
d’un blanc laiteux.
11. Fixez l’aiguille
Ouvrir à moitié l’emballage de l’aiguille de
manière à exposer la base de l’aiguille.
En maintenant la seringue en position verticale,
vissez fermement la seringue sur l’aiguille.
Retirez l’aiguille de son emballage.
Injection
12. Préparez le site d’injection
Les injections doivent être administrées dans le
muscle fessier. Pour l’injection sélectionnez une
des zones suivantes :
Ventro-glutéal (recommandée)
Dorso-glutéal (quadrant supérieur externe)
Remarque :
Uniquement pour une
administration intramusculaire dans le muscle
fessier.
Ne pas
injecter par voie intraveineuse.
Ventro-glutéa
l
Dorso-glutéa
l
74
13. Retirez le capuchon
Dépliez le protège aiguille loin de l’aiguille.
Retirez le capuchon de l’aiguille pour
injection.
14. Retirez l’excédent de liquide
Tenez la seringue en orientant l’aiguille vers le
haut. Appuyez sur le piston jusqu’à atteindre la
dose de 3 mL afin d’éliminer l’excédent de
liquide et les bulles d’air.
3 mL
Remarque :
Nettoyez le site d’injection avec
un tampon imbibé d’alcool. Laissez la peau
sécher à l’air libre avant de continuer.
15. Étirez la peau
1 pouce
(2,5 cm)
Utilisez la technique d’injection en Z afin de
réduire au minimum le risque de fuite du
médicament depuis le site d’injection.
Tirez fermement la peau recouvrant le site
d’injection, en la déplaçant d’environ un pouce
(2,5 cm).
Maintenez-la dans cette position pour
l’injection.
16. Enfoncez l’aiguille
Enfoncez l’aiguille sur toute sa longueur, ou à
une profondeur suffisante pour atteindre le
muscle.
75
17. Injectez la dose
Toujours en maintenant la peau étirée –
enfoncez lentement le piston jusqu’au bout.
Assurez-vous que la seringue soit vide.
Retirez l’aiguille et relâchez immédiatement la
peau étirée.
18. Évaluez le site d’injection
Exercez une pression sur le site d’injection à
l’aide d’une compresse de gaze.
Un petit pansement peut être utilisé en cas de
saignement.
Ne massez pas
la zone.
19. Sécurisez l’aiguille
Repliez le protège aiguille par-dessus
l’aiguille.
Appuyez doucement sur une surface dure afin
de verrouiller le protège aiguille.
Le verrouillage du protège aiguille émettra un
clic.
clic
76
Après l’injection
20. Eliminez en toute sécurité
Eliminez les aiguilles, seringues, flacons et
adaptateurs de flacon usagés conformément à
la réglementation locale relative à la santé et à
la sécurité.
Répétez pour le 2
ème
médicament
Si vous n’avez pas encore injecté les deux
médicaments, utilisez les étapes de préparation et
d’injection pour le cabotégravir pour lequel il
existe des instructions d’utilisation spécifiques.
Répétez toutes
les étapes pour le
2
ème
médicament
Questions et réponses
1.
Combien de temps le médicament peut-il être laissé hors du réfrigérateur ?
Il est préférable d’injecter le médicament dès qu’il atteint la température ambiante. Cependant, le flacon
peut rester dans la boîte à température ambiante (température maximale de 25 °C) pendant un maximum
de 6 heures. S’il n’est pas utilisé dans les 6 heures, il doit être jeté.
2.
Combien de temps le médicament peut-il rester dans la seringue ?
Il est préférable d’injecter le médicament (à température ambiante) dès que possible après l’avoir prélevé
dans la seringue. Cependant, le médicament peut être conservé dans la seringue pendant un maximum de
2 heures avant l’injection.
Au-delà de 2 heures, le médicament, la seringue, et l’aiguille doivent être jetés.
3.
Pourquoi dois-je injecter de l’air dans le flacon ?
L’injection d’1 mL d’air dans le flacon facilite l’aspiration de la dose dans la seringue. En l’absence
d’air, du liquide risque de refluer accidentellement dans le flacon, et la quantité présente dans la seringue
sera ainsi inférieure à la quantité nécessaire.
4.
L’ordre dans lequel je donne les médicaments est-il important ?
Non, l’ordre est sans importance.
5.
Est-il possible en toute sécurité de réchauffer le flacon pour atteindre la température
ambiante plus rapidement ?
Il est préférable de laisser le flacon atteindre naturellement la température ambiante. Cependant, vous
pouvez utiliser la chaleur de vos mains pour accélérer la durée du réchauffement, mais veillez à ce que le
flacon ne dépasse pas 25 °C.
77
N’utilisez aucune autre méthode de réchauffement.
6.
Pourquoi l’administration ventro-glutéale est-elle recommandée ?
L’administration ventro-glutéale (dans le muscle fessier moyen) est recommandée, car cette zone est
située loin des principaux nerfs et des vaisseaux sanguins. Une administration dorso-glutéale (dans le
muscle grand fessier) est acceptable, si elle est privilégiée par le professionnel de santé. L’injection ne
doit être administrée dans aucun autre site.
78

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
REKAMBYS 600 mg suspension injectable à libération prolongée
REKAMBYS 900 mg suspension injectable à libération prolongée
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Flacon de 2 mL
Chaque flacon contient 600 mg de rilpivirine
Flacon de 3 mL
Chaque flacon contient 900 mg de rilpivirine
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Suspension injectable à libération prolongée
Suspension de couleur blanche à blanc cassé.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
REKAMBYS, en association avec le cabotégravir injectable, est indiqué dans le traitement de
l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes
virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1 < 50 copies/mL) sous traitement antirétroviral stable, sans
preuve de résistance actuelle ou antérieure et sans antécédent d'échec virologique aux agents de la
classe des INNTI et des INI (voir rubriques 4.2, 4.4 et 5.1).
4.2
Posologie et mode d'administration
Le traitement doit être prescrit par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le
VIH. Chaque injection doit être administrée par un professionnel de santé.
Avant d'initier REKAMBYS, le professionnel de santé doit soigneusement sélectionner les
patients qui acceptent le schéma d'injection requis et informer les patients de l'importance de
l'adhérence aux visites d'administration programmées afin de favoriser le maintien du contrôle
virologique et réduire le risque de rebond virologique et de développement potentiel de
résistance associée à l'oubli de doses.

Après l'arrêt de REKAMBYS en association avec le cabotégravir injectable, il est essentiel
d'instaurer un autre traitement antirétroviral pleinement actif, au plus tard un mois après la
dernière injection de REKAMBYS lorsqu'il est administré une fois par mois, ou au plus tard
deux mois après la dernière injection de REKAMBYS lorsqu'il est administré tous les 2 mois
(voir rubrique 4.4).

L'information produit du cabotégravir injectable doit être consultée afin de connaître les
recommandations posologiques.
Le traitement par REKAMBYS peut être initié avec ou sans instauration par voie orale (directement
par injection).
Le médecin et le patient peuvent décider d'utiliser les comprimés de rilpivirine pour une instauration
par voie orale avant l'initiation des injections de REKAMBYS afin d'évaluer la tolérance (voir
Tableau 1), ou peuvent initier directement le traitement par REKAMBYS (voir les recommandations
pour la posologie mensuelle dans le Tableau 2 et pour la posologie tous les 2 mois dans le Tableau 3).
Instauration par voie orale
Lorsqu'ils sont utilisés pour l'instauration par voie orale avant l'initiation de REKAMBYS, la
rilpivirine et le cabotégravir doivent être pris ensemble sous forme de comprimés par voie orale
pendant environ 1 mois (au moins 28 jours) afin d'évaluer la tolérance à la rilpivirine et au
cabotégravir. Un comprimé de rilpivirine 25 mg avec un comprimé de cabotégravir 30 mg doivent être
pris ensemble une fois par jour pendant le repas (voir Tableau 1).
Tableau 1 :
Schéma posologique pour l'instauration orale chez les adultes
Instauration orale
Médicament
Pendant 1 mois (au moins 28 jours), suivi de l'injection d'initiationa
Rilpivirine
25 mg une fois par jour avec un repas
Cabotégravir
30 mg une fois par jour
a
voir le Tableau 2 pour le schéma posologique des injections mensuelles et le Tableau 3 pour le schéma posologique
des injections tous les 2 mois
Administration chaque mois
Injection d'initiation (900 mg correspondant à 3 mL)
Le dernier jour du traitement antirétroviral en cours ou de l'instauration orale, la dose initiale
recommandée de rilpivirine injectable chez les adultes est d'une injection intramusculaire unique de
900 mg.
Injection d'entretien (600 mg correspondant à 2 mL)
Après l'injection d'initiation, la dose de rilpivirine recommandée pour les injections d'entretien chez
les adultes est d'une injection intramusculaire mensuelle unique de 600 mg. Les patients peuvent
recevoir les injections jusqu'à 7 jours avant ou 7 jours après la date prévue de l'injection mensuelle.
Tableau 2 :
Schéma posologique recommandé pour l'injection intramusculaire mensuelle
chez les patients adultes

Injection d'initiation
Injections d'entretien
Directement par injection : mois 1
Médicament
Ou
Un mois après l'injection d'initiation
Après instauration par voie orale :
et tous les mois suivants
mois 2
Rilpivirine
900 mg
600 mg
Cabotégravir
600 mg
400 mg
Administration tous les 2 mois
Injections d'initiation à 1 mois d'intervalle (900 mg correspondant à 3 mL)
Le dernier jour du traitement antirétroviral en cours ou de l'instauration orale, la dose initiale
recommandée de rilpivirine injectable chez les adultes est d'une injection intramusculaire unique de
900 mg.
Un mois plus tard, une deuxième injection intramusculaire de 900 mg doit être administrée. Les
patients peuvent recevoir la seconde injection de 900 mg jusqu'à 7 jours avant ou 7 jours après la date
d'administration prévue.
Tableau 3 :
Schéma posologique recommandé pour l'injection intramusculaire tous les
2 mois chez les patients adultes

Injections d'initiation
Injections d'entretien
Directement par injection : mois 1 et 2
Médicament
Ou
Deux mois après la dernière injection
Après instauration par voie orale :
d'initiation et tous les 2 mois suivants
mois 2 et 3
Rilpivirine
900 mg
900 mg
Cabotégravir
600 mg
600 mg
Recommandations posologiques lors du passage des injections mensuelles aux injections tous les
2 mois
Les patients passant d'un schéma d'entretien avec des injections mensuelles à un schéma d'entretien
avec des injections tous les 2 mois doivent recevoir une injection intramusculaire unique de 900 mg de
REKAMBYS un mois après la dernière injection d'entretien de 600 mg de REKAMBYS, puis ensuite
900 mg tous les 2 mois.
Recommandations posologiques lors du passage d'injections tous les 2 mois à des injections
mensuelles
Les patients passant d'un schéma d'entretien avec des injections tous les 2 mois à un schéma
d'entretien avec des injections mensuelles doivent recevoir une injection intramusculaire unique de
600 mg de REKAMBYS deux mois après la dernière injection d'entretien de 900 mg de
REKAMBYS, puis ensuite 600 mg tous les mois.
Oubli de doses
Les patients qui manquent une visite programmée pour une injection doivent faire l'objet d'une
réévaluation clinique afin de s'assurer que la reprise du traitement est appropriée. Voir les Tableaux 4
et 5 pour les recommandations d'administration après une injection oubliée.
Oubli d'une injection mensuelle (administration par voie orale pour remplacer jusqu'à 2 injections
mensuelles consécutives)
Si un patient estime qu'il ne pourra pas se présenter à une visite programmée pour une injection dans
les 7 jours qui suivent la date prévue, un traitement par voie orale (un comprimé de rilpivirine [25 mg]
une fois par jour et un comprimé de cabotégravir [30 mg] une fois par jour) peut être utilisé pour
remplacer jusqu'à 2 injections mensuelles consécutives. La première dose du traitement par voie orale
doit être prise 1 mois (± 7 jours) après les dernières doses d'injection de REKAMBYS et de
cabotégravir. L'administration par injection doit être reprise le dernier jour de l'administration orale
conformément aux recommandations du Tableau 4.
S'il faut compenser un écart de plus de deux mois, c.-à-d., en cas de manquement de plus de deux
injections mensuelles, un autre traitement par voie orale doit être instauré un mois (± 7 jours) après la
dernière injection de REKAMBYS.
Tableau 4 :
Recommandations posologiques de REKAMBYS après des injections
manquées ou après un traitement par voie orale chez les patients recevant une
injection mensuelle

Temps écoulé depuis la
Recommandation
dernière injection
2 mois :

Poursuivre avec le schéma d'injection mensuelle de 600 mg dès que
possible.
> 2 mois :
Réadministrer une dose de 900 mg, puis poursuivre avec le schéma
d'injection mensuelle de 600 mg.
Tableau 5 :
Recommandations posologiques de REKAMBYS après des injections
manquées ou après un traitement par voie orale chez les patients recevant une
injection tous les 2 mois

Visite d'injection Temps écoulé Recommandation (toutes les injections sont de 3 mL)
manquée

depuis la
dernière
injection

Injection 2
2 mois
Reprendre avec une injection de 900 mg dès que possible
puis poursuivre avec le schéma d'injection tous les 2 mois.
> 2 mois
Réadministrer une dose de 900 mg, suivie par une seconde
injection d'initiation de 900 mg un mois plus tard. Puis suivre
le schéma d'injection tous les 2 mois.
Injection 3 ou
3 mois
Reprendre avec une injection de 900 mg dès que possible
ultérieure
puis poursuivre avec le schéma d'injection tous les 2 mois.
> 3 mois
Réadministrer une dose de 900 mg, suivie par une seconde
injection d'initiation de 900 mg un mois plus tard. Puis suivre
le schéma d'injection tous les 2 mois.
Populations particulières
Personnes âgées
Les informations disponibles sur l'utilisation de REKAMBYS chez les patients âgés de > 65 ans sont
limitées. Aucune adaptation posologique de REKAMBYS n'est nécessaire chez les patients âgés (voir
rubriques 5.1 et 5.2).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale
légère ou modérée. Chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère ou d'une insuffisance rénale
terminale, l'association de REKAMBYS avec un inhibiteur puissant du CYP3A ne doit être utilisée
que si les bénéfices sont supérieurs au risque. Les patients présentant une clairance de la créatinine
estimée < 50 mL/min/1,73 m2 n'ont pas été inclus dans les études de Phase 3. Aucune donnée n'est
disponible chez les sujets recevant une dialyse, bien que des différences de pharmacocinétique ne
soient pas attendues dans cette population (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée (score de Child-Pugh A ou B), mais la prudence est recommandée chez
les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée. Aucune donnée n'est disponible chez les
patients atteints d'insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C) ; par conséquent,
REKAMBYS n'est pas recommandé chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de REKAMBYS chez les enfants et les adolescents âgés de < 18 ans n'ont
pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Pour administration intramusculaire.
Des précautions doivent être prises pour éviter une injection accidentelle de REKAMBYS dans un
vaisseau sanguin. La suspension doit être injectée lentement (voir rubrique 4.4).
Avant l'administration, le flacon de REKAMBYS doit être amené à température ambiante.
REKAMBYS doit être administré par un professionnel de santé. Pour les instructions concernant
l'administration, voir les « Instructions d'utilisation » de la notice.
REKAMBYS doit toujours être co-administré avec le cabotégravir injectable. Les injections de
REKAMBYS et de cabotégravir doivent être administrées au cours de la même visite, sur des sites
d'injection distincts dans le muscle fessier. L'ordre des injections est sans importance.
Lors de l'administration de REKAMBYS, le professionnel de santé doit tenir compte de l'indice de
masse corporelle (IMC) du patient afin de s'assurer que la longueur de l'aiguille est suffisante pour
atteindre le muscle fessier. La boîte contient 1 aiguille pour injection (voir rubrique 6.5).
Le flacon doit être tenu fermement et agité vigoureusement pendant 10 secondes. Le flacon doit être
retourné et la remise en suspension doit être vérifiée. La suspension doit avoir un aspect homogène. Si
elle n'est pas homogène, le flacon doit être agité de nouveau. Il est normal de voir des petites bulles
d'air.
Les injections doivent être administrées au niveau du site ventro-glutéal (recommandé) ou dorso-
glutéal.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
REKAMBYS ne doit pas être co-administré avec les médicaments suivants, car des diminutions
significatives des concentrations plasmatiques de la rilpivirine peuvent survenir (dues à l'induction
enzymatique du CYP3A), ce qui peut entraîner une perte de l'effet thérapeutique de REKAMBYS
(voir rubrique 4.5) :
-
les anticonvulsivants carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne
- les antimycobactériens rifabutine, rifampicine, rifapentine
- le glucocorticoïde systémique dexaméthasone, sauf en cas de traitement à dose unique
- le millepertuis (Hypericum perforatum).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Risque de résistance après l'arrêt du traitement
Afin de réduire le risque d'émergence de résistance, il est essentiel d'instaurer un autre
traitement antirétroviral, pleinement actif, au plus tard un mois après la dernière injection de
REKAMBYS en cas d'administration tous les mois, ou au plus tard deux mois après la dernière
injection de REKAMBYS en cas d'administration tous les 2 mois.

En cas de suspicion d'échec virologique, un autre traitement devra être instauré dès que possible.
Propriétés liées à l'action prolongée de la rilpivirine injectable
Des concentrations résiduelles de rilpivirine peuvent rester dans la circulation systémique des patients
pendant une période prolongée (jusqu'à 4 ans chez certains patients) et doivent être prises en compte
lors de l'arrêt de REKAMBYS (voir rubriques 4.5, 4.6, 4.7, 4.9).
Avant de commencer le traitement, il faut tenir compte des analyses multivariées qui montrent qu'une
combinaison d'au moins 2 des caractéristiques suivantes à l'inclusion peut être associée à un risque
accru d'échec virologique : mutations de résistance archivées à la rilpivirine, sous-type du VIH-1
A6/A1 ou IMC 30 kg/m2. Ches les patients ayant un historique de traitement incomplet ou incertain
sans analyses de résistance avant traitement, la prudence est recommandée en présence ; soit d'un
IMC 30 kg/m2, soit d'un sous-type du VIH-1 A6/A1 (voir rubrique 5.1).
Réactions post-injection
Une administration intraveineuse accidentelle peut entraîner des effets indésirables dûs à des
concentrations plasmatiques transitoirement élevées. Dans les études cliniques, des réactions post-
injection graves ont été rapportées dans les minutes suivant l'injection de rilpivirine incluant des
symptômes tels que dyspnée, bronchospasme, agitation, crampes abdominales, rash/urticaire,
sensations vertigineuses, bouffées congestives, hyperhidrose, engourdissement buccal, variations de la
tension artérielle et douleurs (par ex. dans le dos et la poitrine). Ces événements ont été très rares et
ont commencé à s'améliorer dans les minutes suivants l'injection. Certains patients ont reçu un
traitement symptomatique prescrit par leur médecin.
Suivre attentivement les « Instructions d'utilisation » lors de la préparation et de l'administration de
REKAMBYS (voir rubrique 4.2). Observer les patients brièvement (environ 10 minutes) après
l'injection. Si un patient présente une réaction post-injection, surveiller et traiter selon les indications
cliniques.
Cardiovasculaire
REKAMBYS doit être utilisé avec prudence lorsqu'il est co-administré avec un médicament
présentant un risque connu de torsade de pointes. À des doses supra-thérapeutiques (75 et 300 mg une
fois par jour), la rilpivirine orale a été associée à un allongement de l'intervalle QTc à
l'électrocardiogramme (ECG) (voir rubriques 4.5, 4.8 et 5.2). La rilpivirine orale à la dose
recommandée de 25 mg une fois par jour n'est pas associée à un effet cliniquement significatif sur
l'intervalle QTc. Les concentrations plasmatiques de rilpivirine après des injections de REKAMBYS
sont comparables à celles observées pendant un tel traitement par rilpivirine orale.
Co-infection par le VHB/VHC
Les patients présentant une co-infection par le virus de l'hépatite B ont été exclus des études avec
REKAMBYS. Il n'est pas recommandé d'initier REKAMBYS chez les patients co-infectés par le
virus de l'hépatite B. Chez les patients présentant une co-infection par le virus de l'hépatite B recevant
de la rilpivirine orale, l'incidence d'une élévation des enzymes hépatiques était plus élevée que chez
les patients recevant de la rilpivirine orale non co-infectés par le virus de l'hépatite B. Les médecins
doivent consulter les recommandations de traitement en vigueur pour la prise en charge de l'infection
par le VIH chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B.
Des données limitées sont disponibles chez les patients présentant une co-infection par le virus de
l'hépatite C. Chez les patients présentant une co-infection par le virus de l'hépatite C recevant de la
rilpivirine orale, l'incidence d'une élévation des enzymes hépatiques était plus élevée que chez les
patients recevant de la rilpivirine orale non co-infectés par le virus de l'hépatite C. L'exposition
pharmacocinétique à la rilpivirine orale et injectable chez les patients co-infectés était comparable à
celle observée chez les patients sans co-infection par le virus de l'hépatite C. Une surveillance de la
fonction hépatique est recommandée chez les patients présentant une co-infection par le virus de
l'hépatite C.
REKAMBYS ne doit pas être administré avec d'autres médicaments antirétroviraux, à l'exception du
cabotégravir injectable pour le traitement de l'infection par le VIH-1 (voir rubrique 4.5).
Grossesse
Les données sur REKAMBYS chez les femmes enceintes sont limitées. REKAMBYS n'est pas
recommandé pendant la grossesse sauf si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel. De plus faibles
expositions à la rilpivirine orale ont été observées lorsque la rilpivirine 25 mg une fois par jour a été
prise pendant la grossesse. Dans les études de Phase 3 sur la rilpivirine orale, une exposition plus
faible à la rilpivirine, similaire à celle observée pendant la grossesse, a été associée à un risque accru
d'échec virologique ; par conséquent, la charge virale doit être étroitement surveillée. Le passage à un
autre traitement antirétroviral (ARV) doit être envisagé comme alternative (voir rubriques 4.6, 5.1 et
5.2).
Syndrome de restauration immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des
manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été
observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement
par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les
infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumonies à Pneumocystis jirovecii.
Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des
maladies auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également
été rapportées dans le cadre de la restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté est
plus variable, et les manifestations cliniques peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du
traitement
Transmission du VIH
Bien qu'il ait été démontré que l'efficacité virologique d'un traitement antirétroviral réduit
sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque résiduel ne peut être exclu.
Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de prévenir
toute transmission.
Infections opportunistes
Les patients doivent être informés que REKAMBYS ou tout autre traitement antirétroviral ne guérit
pas l'infection par le VIH et qu'ils peuvent toujours développer des infections opportunistes ou
d'autres complications liées à l'infection par le VIH. Par conséquent, les patients doivent faire l'objet
d'une surveillance clinique attentive par des médecins expérimentés dans la prise en charge des
maladies associées au VIH.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par injection, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
REKAMBYS, en association avec le cabotégravir injectable, constitue un traitement complet de
l'infection par le VIH-1 et ne doit pas être administré avec d'autres médicaments antirétroviraux pour
le traitement du VIH-1. C'est pourquoi des informations sur les interactions avec d'autres
médicaments antirétroviraux ne sont pas fournies. Du point de vue des interactions médicamenteuses,
Pour l'instauration orale du traitement par rilpivirine et dans le cas où des doses oubliées sont
remplacées par un traitement par rilpivirine orale, consulter le RCP de la rilpivirine orale en
comprimés afin d'obtenir des informations sur les interactions médicamenteuses.
Médicaments modifiant l'exposition à la rilpivirine
La rilpivirine est principalement métabolisée par le cytochrome P450 (CYP3A). Par conséquent, les
médicaments qui induisent ou inhibent le CYP3A peuvent affecter la clairance de la rilpivirine (voir
rubrique 5.2). Il a été observé que la co-administration de la rilpivirine et de médicaments inducteurs
du CYP3A entraînait une diminution des concentrations plasmatiques de la rilpivirine pouvant réduire
l'effet thérapeutique de la rilpivirine.
Il a été observé que la co-administration de la rilpivirine et de médicaments inhibiteurs du CYP3A
entraînait une augmentation des concentrations plasmatiques de la rilpivirine.
Lors de l'utilisation de la rilpivirine orale, les inhibiteurs de la pompe à protons sont contre-indiqués
(voir le RPC de la rilpivirine en comprimés, rubrique 4.3).
Médicaments sur lesquels l'utilisation de la rilpivirine a un effet
La rilpivirine ne devrait pas avoir d'effet cliniquement significatif sur l'exposition aux médicaments
métabolisés par les enzymes du CYP.
La rilpivirine inhibe la glycoprotéine P in vitro (CI50 de 9,2 M). Dans une étude clinique, la
rilpivirine orale (25 mg une fois par jour) n'a pas modifié de façon significative la pharmacocinétique
de la digoxine.
La rilpivirine inhibe in vitro le transporteur MATE-2K avec une CI50 < 2,7 nM. Les conséquences
cliniques de cette observation ne sont actuellement pas connues.
Tableau des interactions
Les interactions établies et théoriques sélectionnées entre la rilpivirine et les médicaments co-
administrés sont présentées dans le Tableau 6 et se basent sur les études menées sur la rilpivirine orale,
ou sont des interactions médicamenteuses potentielles susceptibles de survenir (l'augmentation est
indiquée par le symbole « », la diminution par « », l'absence de changement par « », « NA »
signifie non applicable, et « IC » intervalle de confiance).
Tableau 6 : Interactions et recommandations posologiques avec d'autres médicaments
Médicaments par classes

Interaction
Recommandations concernant la
thérapeutiques
Variation de la moyenne
co-administration
géométrique (%)
AGENTS ANTIVIRAUX
Cabotégravir
cabotégravir ASC
Aucune adaptation posologique
cabotégravir Cmin
n'est nécessaire.
cabotégravir Cmax
rilpivirine ASC
rilpivirine Cmin 8 %
rilpivirine Cmax
Ribavirine
Non étudiée. Aucune interaction
Aucune adaptation posologique
médicamenteuse cliniquement
n'est nécessaire.
significative n'est attendue.
Carbamazépine
Non étudiée. Des diminutions
La rilpivirine ne doit pas être
Oxcarbazépine
significatives des concentrations
utilisée en association avec ces
Phénobarbital
plasmatiques de la rilpivirine sont
anticonvulsivants dans la mesure où
Phénytoïne
attendues.
la co-administration peut entraîner
une perte de l'effet thérapeutique de
(induction des enzymes du CYP3A)
la rilpivirine (voir rubrique 4.3).
ANTIFONGIQUES AZOLÉS
Kétoconazole*#
kétoconazole ASC 24 %
Aucune adaptation posologique
400 mg une fois par jour
kétoconazole Cmin 66 %
n'est nécessaire.
kétoconazole Cmax
(induction du CYP3A due à la
posologie élevée de la rilpivirine dans
l'étude)
rilpivirine ASC 49 %
rilpivirine Cmin 76 %
rilpivirine Cmax 30 %
(inhibition des enzymes CYP3A)
Fluconazole
Non étudiée. L'utilisation
Aucune adaptation posologique
Itraconazole
concomitante de REKAMBYS avec
n'est nécessaire.
Posaconazole
des antifongiques azolés peuvent
Voriconazole
entraîner une augmentation des
concentrations plasmatiques de la
rilpivirine.
(inhibition des enzymes CYP3A)
ANTIMYCOBACTÉRIENS
Rifabutine*#
rifabutine ASC
REKAMBYS ne doit pas être utilisé
300 mg une fois par jour
rifabutine Cmin
en association avec la rifabutine car
rifabutine Cmax
des recommandations posologiques
25-O-désacétyl-rifabutine ASC
spécifiques n'ont pas été établies.
25-O-désacétyl-rifabutine Cmin
La co-administration est susceptible
25-O-désacétyl-rifabutine Cmax
d'entraîner une perte de l'effet
thérapeutique de la rilpivirine (voir
300 mg une fois par jour
rilpivirine ASC 42 %
rubrique 4.3).
(+ 25 mg de rilpivirine
rilpivirine Cmin 48 %
une fois par jour)
rilpivirine Cmax 31 %
300 mg une fois par jour
rilpivirine ASC 16 %*
(+ 50 mg de rilpivirine
rilpivirine Cmin *
une fois par jour)
rilpivirine Cmax 43 %*
* comparativement à la rilpivirine 25 mg
une fois par jour seule
(induction des enzymes du CYP3A)
Rifampicine*#
rifampicine ASC
La rilpivirine ne doit pas être
600 mg une fois par jour
rifampicine Cmin NA
utilisée en association avec la
rifampicine Cmax
rifampicine dans la mesure où la co-
25-désacétyl-rifampicine ASC 9 %
administration est susceptible
25-désacétyl-rifampicine Cmin NA
d'entraîner une perte de l'effet
25-désacétyl-rifampicine Cmax
thérapeutique de la rilpivirine (voir
rilpivirine ASC 80 %
rubrique 4.3).
rilpivirine Cmin 89 %
rilpivirine Cmax 69 %
(induction des enzymes du CYP3A)
Non étudiée. Des diminutions
La rilpivirine ne doit pas être
significatives des concentrations
utilisée en association avec la
plasmatiques de la rilpivirine sont
rifapentine dans la mesure où la co-
attendues.
administration est susceptible
d'entraîner une perte de l'effet
(induction des enzymes du CYP3A)
thérapeutique de la rilpivirine (voir
rubrique 4.3).
ANTIBIOTIQUES MACROLIDES
Clarithromycine
Non étudiée. Une augmentation de
Lorsque cela est possible, des
Érythromycine
l'exposition à la rilpivirine est
alternatives telles que
attendue.
l'azithromycine doivent être
envisagées.
(inhibition des enzymes CYP3A)
GLUCOCORTICOÏDES OU CORTICOSTÉROÏDES
Dexaméthasone (par voie
Non étudiée. Des diminutions dose-
La rilpivirine ne doit pas être
systémique, sauf en cas
dépendantes des concentrations
utilisée en association avec la
d'utilisation en dose
plasmatiques de la rilpivirine sont
dexaméthasone par voie systémique
unique)
attendues.
(sauf en cas de dose unique) car la
co-administration peut entraîner une
(induction des enzymes du CYP3A)
perte de l'effet thérapeutique de la
rilpivirine (voir rubrique 4.3). Des
alternatives doivent être envisagées,
particulièrement en cas d'utilisation
à long terme.
ANALGÉSIQUES NARCOTIQUES
Méthadone*
R(-) méthadone ASC 16 %
Aucune adaptation posologique
60-100 mg une fois par
R(-) méthadone Cmin 22 %
n'est nécessaire lors de l'initiation
jour, dose individualisée
R(-) méthadone Cmax 14 %
d'un traitement associant la
rilpivirine ASC *
méthadone et la rilpivirine.
rilpivirine Cmin *
Cependant, une surveillance
rilpivirine Cmax *
clinique est recommandée car un
* sur la base de contrôles historiques
traitement d'entretien par la
méthadone peut nécessiter une
adaptation posologique chez
certains patients.
ANTIARYTHMIQUES
Digoxine*
digoxine ASC
Aucune adaptation posologique
digoxine Cmin NA
n'est nécessaire.
digoxine Cmax
ANTIDIABÉTIQUES
Metformine*
metformine ASC
Aucune adaptation posologique
metformine Cmin NA
n'est nécessaire.
metformine Cmax
PRODUITS À BASE DE PLANTES
Millepertuis (Hypericum
Non étudiée. Des diminutions
La rilpivirine ne doit pas être
perforatum)
significatives des concentrations
utilisée en association avec des
plasmatiques de la rilpivirine sont
produits contenant du millepertuis
attendues.
car la co-administration peut
entraîner une perte de l'effet
(induction des enzymes du CYP3A)
thérapeutique de la rilpivirine (voir
rubrique 4.3).
ANALGÉSIQUES
Paracétamol*#
paracétamol ASC
Aucune adaptation posologique
500 mg en dose unique
paracétamol Cmin NA
n'est nécessaire.
paracétamol Cmax
rilpivirine ASC
rilpivirine Cmin 26 %
rilpivirine Cmax
Éthinyloestradiol*
éthinyloestradiol ASC
Aucune adaptation posologique
0,035 mg une fois par
éthinyloestradiol Cmin
n'est nécessaire.
jour
éthinyloestradiol Cmax 17 %
Noréthindrone*
noréthindrone ASC
1 mg une fois par jour
noréthindrone Cmin
noréthindrone Cmax
rilpivirine ASC *
rilpivirine Cmin *
rilpivirine Cmax *
* sur la base de contrôles historiques
INHIBITEURS DE L'HMG CO-A RÉDUCTASE
Atorvastatine*#
atorvastatine ASC
Aucune adaptation posologique
40 mg une fois par jour
atorvastatine Cmin 15 %
n'est nécessaire.
atorvastatine Cmax 35 %
rilpivirine ASC
rilpivirine Cmin
rilpivirine Cmax 9 %
INHIBITEURS DE LA PHOSPHODIESTÉRASE DE TYPE 5 (PDE-5)
Sildénafil*#
sildénafil ASC
Aucune adaptation posologique
50 mg en dose unique
sildénafil Cmin NA
n'est nécessaire.
sildénafil Cmax
rilpivirine ASC
rilpivirine Cmax
rilpivirine Cmax
Vardénafil
Non étudiée.
Aucune adaptation posologique
Tadalafil
n'est nécessaire.
% d'augmentation/diminution basé sur les études des interactions médicamenteuses avec la rilpivirine orale
* L'interaction entre la rilpivirine et le médicament a été évaluée au cours d'une étude clinique. Toutes les autres
interactions médicamenteuses présentées sont des prédictions.
#
Cette étude d'interaction a été réalisée à une posologie supérieure à la dose recommandée pour la rilpivirine afin
d'évaluer l'effet maximal sur le médicament co-administré. La recommandation posologique est applicable à la dose
recommandée de 25 mg de rilpivirine une fois par jour.
Médicaments entraînant un allongement de l'intervalle QT
La rilpivirine orale à la dose recommandée de 25 mg une fois par jour n'est pas associée à un effet
cliniquement significatif sur l'intervalle QTc. Les concentrations plasmatiques de rilpivirine après des
injections de REKAMBYS, à la dose recommandée de 600 mg une fois par mois ou de 900 mg tous
les 2 mois, sont comparables à celles obtenues avec la rilpivirine orale à une dose de 25 mg une fois
par jour. Une étude menée chez des sujets sains a montré que des doses supra-thérapeutiques de
rilpivirine orale (75 mg une fois par jour et 300 mg une fois par jour) entraînent un allongement de
l'intervalle QTc à l'ECG (voir rubrique 5.1). REKAMBYS doit être utilisé avec prudence lorsqu'il est
co-administré avec un médicament présentant un risque connu de torsade de pointes (voir
rubrique 4.4).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L'effet de REKAMBYS sur la grossesse chez la femme n'est pas connu.
Un nombre modéré de données chez la femme enceinte avec la rilpivirine orale (entre 300 et
1 000 grossesses) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le foetus ou le nouveau-
né de la rilpivirine.
Une étude sur 19 femmes enceintes traitées par la rilpivirine orale en association avec un traitement de
fond au cours des deuxième et troisième trimestres, et postpartum, a montré des expositions plus
faibles à la rilpivirine orale pendant la grossesse ; par conséquent, la charge virale doit être étroitement
surveillée lorsque REKAMBYS est utilisé pendant la grossesse.
REKAMBYS n'est pas recommandé pendant la grossesse sauf si le bénéfice attendu justifie le risque
potentiel.
Un traitement oral alternatif doit être envisagé conformément aux recommandations de traitement en
vigueur. Après l'arrêt de REKAMBYS, la rilpivirine peut rester dans la circulation systémique
pendant une durée allant jusqu'à 4 ans chez certains patients (voir rubrique 4.4).
Allaitement
Sur la base des données chez l'animal, il est attendu que la rilpivirine soit excrétée dans le lait
maternel humain, bien que cela n'ait pas été confirmé chez l'Homme. La rilpivirine est susceptible
d'être présente dans le lait maternel humain pendant une durée allant jusqu'à 4 ans chez certains
patients après l'arrêt de REKAMBYS.
Il est recommandé aux femmes infectées par le VIH de ne pas allaiter leur enfant, quelles que soient
les circonstances, afin d'éviter la transmission du VIH.
Fertilité
Il n'existe pas de donnée chez l'Homme concernant les effets de la rilpivirine sur la fertilité. Aucun
effet cliniquement significatif sur la fertilité n'a été observé dans les études chez l'animal (voir
rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients doivent être informés qu'une fatigue, des sensations vertigineuses et une somnolence
peuvent survenir en cours de traitement par REKAMBYS (voir rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés dans les études avec une administration
tous les mois étaient des réactions au site d'injection (jusqu'à 84 %), des céphalées (jusqu'à 12 %) et
de la fièvre (10 %).
Les EI les plus fréquemment rapportés avec une administration tous les 2 mois étaient des réactions au
site d'injection (jusqu'à 76 %), des céphalées (7 %) et de la fièvre (7 %).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les EI identifiés pour la rilpivirine et/ou le cabotégravir sont présentés par classe de système d'organe
(CSO) et par fréquence (voir Tableau 7). Les fréquences sont définies de la manière suivante : très
fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100 à < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000 à < 1/100).
Tableau 7 :
Tableau récapitulatif des effets indésirables1
Classe de systèmes
Catégorie de
EI pour le traitement rilpivirine +
d'organes (CSO) MedDRA
fréquence
cabotégravir
Affections du système
Fréquent
diminution du taux de globules blancs2,
sanguin et lymphatique
diminution de l'hémoglobine2, diminution du
taux de plaquettes2
Affections du système
Peu fréquent
syndrome de restauration immunitaire2
immunitaire
Troubles du métabolisme et
Très fréquent
augmentation du cholestérol total (à jeun)2,
de la nutrition
augmentation du cholestérol LDL (à jeun)2
diminution de l'appétit2, augmentation des
triglycérides (à jeun)2
Affections psychiatriques
Fréquent
dépression, anxiété, rêves anormaux,
insomnie, troubles du sommeil2, humeur
dépressive2
Affections du système
Très fréquent
céphalées
nerveux
Fréquent
sensations vertigineuses
Peu fréquent
somnolence, réactions vasovagales (en
réponse aux injections)
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
augmentation de l'amylase pancréatique2
Fréquent
nausées, vomissements, douleur abdominale3,
flatulences, diarrhée, gêne abdominale2,
sécheresse de la bouche2, augmentation de la
lipase2
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent
hépatotoxicité
Affections de la peau et du
Fréquent
éruption cutanée4
tissu sous-cutané
Affections musculo-
Fréquent
myalgie
squelettiques et systémiques
Troubles généraux et
Très fréquent
réactions au site d'injection (douleur et gêne,
anomalies au site
nodule, induration), fièvre5
d'administration
Fréquent
réactions au site d'injection (gonflement,
érythème, prurit, ecchymoses, sensation de
chaleur, hématome), fatigue, asthénie,
malaise
Peu fréquent
réactions au site d'injection (cellulite, abcès,
anesthésie, hémorragie, changement de
couleur)
Investigations
Fréquent
augmentation du poids
Peu fréquent
augmentation des transaminases,
augmentation de la bilirubine sanguine
1
La fréquence des EI identifiés est basée sur tous les cas rapportés de survenue d'événements et ne se limite pas à ceux
considérés par l'investigateur comme au moins possiblement liés.
2
Effets indésirables additionnels observés avec la rilpivirine orale dans d'autres études.
3
Douleur abdominale inclut le groupe de termes préférentiels MedDRA suivant : douleur abdominale, douleur de la
partie supérieure de l'abdomen.
4
Eruption cutanée inclut le groupe de termes préférentiels MedDRA suivant : rash, rash érythémateux, rash généralisé,
rash maculeux, rash maculopapuleux, rash morbilliforme, rash papuleux, rash prurigineux.
5
Fièvre comprend le groupe de termes préférentiels MedDRA suivant : fièvre, sensation de chaud, température
augmentée. La majorité des cas de fièvre ont été rapportés dans la semaine suivant les injections.
Le profil de sécurité global dans l'étude FLAIR aux semaines 96 et 124 était comparable à celui
observé à la semaine 48, sans nouvelles données de sécurité identifiées. Dans la phase d'extension de
l'étude FLAIR, il n'y a pas eu de nouveau signal de sécurité identifié après l'initiation du traitement
injectable par rilpivirine et cabotégravir directement par injection lié à l'absence de phase
d'instauration orale.
Réactions locales au site d'injection (RSI)
Jusqu'à 1 % des sujets ont arrêté le traitement par la rilpivirine injectable et le cabotégravir injectable
en raison de RSI.
Les réactions au site d'injection étaient généralement d'intensité légère (grade 1, chez 70 %-75 % des
sujets) ou modérée (grade 2, chez 27 %-36 % des sujets). 3 à 4 % des patients ont présenté des RSI
sévères (grade 3). La durée médiane des événements de RSI était de 3 jours. Le pourcentage de
patients signalant des RSI a diminué au fil du temps.
Augmentation du poids corporel
A la semaine 48, dans les études de Phase 3 FLAIR et ATLAS, les patients ayant reçu de la rilpivirine
plus du cabotégravir présentaient une prise de poids médiane de 1,5 kg ; les patients du groupe ayant
continué leur traitement antirétroviral en cours (TAC) présentaient une prise de poids médiane de
1,0 kg (analyse groupée).
Dans chacune des études FLAIR et ATLAS, la prise de poids médiane était respectivement de 1,3 kg
et 1,8 kg dans les bras rilpivirine plus cabotégravir, contre 1,5 kg et 0,3 kg dans les bras TAC.
A la semaine 48, dans ATLAS-2M, la prise de poids médiane dans les bras d'administration mensuelle
et tous les 2 mois de rilpivirine + cabotégravir était de 1,0 kg.
Modifications des tests biologiques
Des transaminases (ALAT/ASAT) augmentées ont été observées chez les sujets recevant rilpivirine
plus cabotégravir au cours des études cliniques. Ces élévations étaient principalement imputables à
une hépatite virale aiguë. Quelques sujets sous traitement par rilpivirine orale plus cabotégravir oral
ont présenté des élévations des transaminases attribuées à une suspicion d'hépatotoxicité
médicamenteuse ; ces changements ont été réversibles à l'arrêt du traitement.
De faibles augmentations, non progressives, de la bilirubine totale (sans ictère clinique) ont été
observées avec le traitement par rilpivirine plus cabotégravir. Ces changements ne sont pas considérés
comme cliniquement pertinents car ils reflètent probablement une compétition entre le cabotégravir et
la bilirubine non conjuguée pour une voie de clairance commune (UGT1A1).
Des lipases augmentées ont été observées au cours des essais cliniques avec rilpivirine plus
cabotégravir. Des augmentations de la lipase de grade 3 et 4 sont survenues à une incidence plus
élevée avec rilpivirine plus cabotégravir qu'avec le TAC. Ces augmentations étaient généralement
asymptomatiques et n'ont pas conduit à l'arrêt de rilpivirine plus cabotegravir. Un cas fatal de
pancréatite avec une augmentation de la lipase de grade 4 et des facteurs confondants (dont un
antécédent de pancréatite) a été rapporté dans l'étude ATLAS-2M et pour lequel le lien de causalité
avec le traitement injectable n'a pas pu être exclu.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de la
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
L'expérience d'un surdosage avec REKAMBYS est actuellement limitée. En cas de survenue d'un
surdosage, le patient doit bénéficier d'un traitement de soutien, en fonction des indications cliniques,
comprenant la surveillance des signes vitaux et un ECG (intervalle QT), si nécessaire. La rilpivirine
étant fortement liée aux protéines plasmatiques, il est peu probable que la dialyse permette d'éliminer
une quantité significative de substance active.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiviral à usage systémique, inhibiteurs non nucléosidiques de la
transcriptase inverse, Code ATC : J05AG05
Mécanisme d'action
La rilpivirine est un INNTI (inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse) de type
diarylpyrimidine du VIH-1. L'activité de la rilpivirine est médiée par une inhibition non compétitive
de la transcriptase inverse (TI) du VIH-1. La rilpivirine n'inhibe pas les ADN polymérases cellulaires
humaines , et .
Activité antivirale in vitro
La rilpivirine était active contre les souches de laboratoire de VIH-1 de type sauvage dans le cadre
d'une infection aigüe d'une lignée cellulaire T, avec une valeur médiane de CE50 pour le VIH-1/IIIB
de 0,73 nM (0,27 ng/mL). Bien que la rilpivirine ait démontré une activité in vitro limitée contre le
VIH-2 avec des valeurs de CE50 comprises entre 2 510 et 10 830 nM (920 à 3 970 ng/mL), le
traitement de l'infection au VIH-2 par la rilpivirine n'est pas recommandé en l'absence de données
cliniques.
La rilpivirine a également démontré une activité antivirale contre un large panel d'isolats primaires du
VIH-1 du groupe M (sous-type A, B, C, D, F, G, H) avec des valeurs de CE50 comprises entre 0,07 et
1,01 nM (0,03 à 0,37 ng/mL) et d'isolats primaires du groupe O avec des valeurs de CE50 comprises
entre 2,88 et 8,45 nM (1,06 à 3,10 ng/mL).
Résistance
En considérant toutes les données in vitro disponibles et les données in vivo générées avec la
rilpivirine orale chez des patients non traités antérieurement, les mutations suivantes associées à la
résistance, lorsqu'elles sont présentes à l'inclusion, peuvent affecter l'activité de la rilpivirine :
K101E, K101P, E138A, E138G, E138K, E138R, E138Q, V179L, Y181C, Y181I, Y181V, Y188L,
H221Y, F227C, M230I, M230L, et l'association de L100I et de K103N.
En culture cellulaire
Des souches résistantes à la rilpivirine ont été sélectionnées en cultures cellulaires à partir du virus
VIH-1 de type sauvage de différentes origines et différents sous-types, ainsi qu'à partir du virus VIH-1
résistant aux INNTI. Les mutations associées à une résistance les plus fréquemment observées qui se
sont développées ont été : L100I, K101E, V108I, E138K, V179F, Y181C, H221Y, F227C et M230I.
Patients virologiquement contrôlés
Dans les données groupées des études de Phase 3 ATLAS et FLAIR, le nombre de sujets ayant atteint
les critères d'échec virologique confirmé (EVC) était faible. 7 EVC ont été observés avec rilpivirine
plus cabotégravir (7/591, 1,2 %) et 7 EVC avec le régime antirétroviral en cours (7/591, 1,2 %)
jusqu'à la semaine 48.
Dans le groupe rilpivirine plus cabotégravir dans l'analyse groupée, 5/591 (0,8 %) des patients ont
développé une résistance : 5/591 (0,8 %) et 4/591 (0,7 %) présentaient respectivement des mutations
associées à une résistance à la rilpivirine (K101E [n = 1], E138A/E/K/T [n = 1], E138A [n = 1] ou
E138K [n = 2]) et/ou cabotégravir (G140R [n = 1], Q148R [n = 2] ou N155H [n = 1]).
Les 4 EVC sous cabotégravir plus rilpivirine dans FLAIR présentaient un VIH-1 de sous-type A1
(n = 3) ou AG (n = 1). Un patient en EVC dans FLAIR n'avait jamais reçu d'injection. Les 3 EVC
sous cabotégravir plus rilpivirine dans ATLAS présentaient un VIH-1 de sous-type A, A1 ou AG.
Pour 2 de ces 3 EVC, des mutations associées à une résistance à la rilpivirine, observées lors de
l'échec, ont également été relevées à l'inclusion dans l'ADN du VIH-1 des PBMC.
Résistance croisée
Virus présentant des mutations de résistance aux INNTI
Dans un groupe de 67 souches de VIH-1 recombinantes de laboratoire, présentant une mutation au
niveau de la transcriptase inverse (TI) à des positions associées à une résistance aux INNTI, y compris
les plus fréquemment observées K103N et Y181C, la rilpivirine a démontré une activité antivirale
contre 64 (96 %) de ces souches. Les seules mutations de résistance associées à une perte de sensibilité
à la rilpivirine ont été les suivantes : K101P, Y181I et Y181V. La mutation K103N seule n'a pas
entraîné une diminution de la sensibilité à la rilpivirine, mais son association à la mutation L100I a
réduit de 7 fois la sensibilité à la rilpivirine.
Isolats cliniques recombinants
62 % des 4 786 isolats de VIH-1 recombinants résistants à l'éfavirenz et/ou à la névirapine sont restés
sensibles à la rilpivirine (fold change seuil biologique).
Patients virologiquement contrôlés
Dans l'analyse de la semaine 48 des études de Phase 3 ATLAS et FLAIR, 5/7 EVC présentaient une
résistance phénotypique à la rilpivirine lors de l'échec. Parmi ces 5 patients, il a été observé une
résistance phénotypique croisée à l'éfavirenz (n = 4), à l'étravirine (n = 3) et à la névirapine (n = 4).
Effets sur l'électrocardiogramme
La rilpivirine à la dose recommandée de 25 mg une fois par jour n'a montré aucun effet sur l'intervalle
QTcF au cours d'une étude croisée, randomisée, contrôlée par placebo et par traitement actif
(moxifloxacine 400 mg une fois par jour) menée chez 60 adultes sains, et comportant 13 mesures
effectuées pendant 24 heures à l'état d'équilibre. Les concentrations plasmatiques de rilpivirine après
des injections de REKAMBYS sont comparables à celles obtenues avec la rilpivirine orale à une dose
de 25 mg une fois par jour. REKAMBYS à la dose recommandée de 600 mg par mois ou de 900 mg
tous les 2 mois n'est pas associée à un effet cliniquement significatif sur l'intervalle QTc.
Lorsque des posologies supra-thérapeutiques de 75 mg une fois par jour et 300 mg une fois par jour de
rilpivirine orale ont été étudiées chez des adultes sains, les différences moyennes maximales appariées
en fonction du temps (limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 %) de l'intervalle QTcF par
rapport au placebo, après prise en compte des valeurs initiales, étaient respectivement de 10,7 (15,3) et
23,3 (28,4) ms. L'administration à l'état d'équilibre de la rilpivirine orale à la dose de 75 mg une fois
par jour et de 300 mg une fois par jour a entraîné respectivement une valeur Cmax moyenne environ
4,4 fois et 11,6 fois plus élevée que la Cmax moyenne observée à l'état d'équilibre avec la dose
recommandée de REKAMBYS de 600 mg une fois par mois. L'administration à l'état d'équilibre de
la rilpivirine orale à la dose de 75 mg une fois par jour et de 300 mg une fois par jour a entraîné
Efficacité et sécurité cliniques
Administration tous les mois
L'efficacité de l'injection de REKAMBYS plus cabotégravir a été évaluée dans deux études de
Phase 3 de non-infériorité randomisées, multicentriques, contrôlées par traitement actif, à bras
parallèles, en ouvert, FLAIR (201584) et ATLAS (201585). L'analyse principale a été menée après
que tous les patients ont terminé leur visite de la semaine 48 ou arrêté l'étude prématurément.
Patients virologiquement contrôlés (sous traitement antérieur à base de dolutégravir depuis
20 semaines)
Dans FLAIR, 629 patients infectés par le VIH-1, naïfs de traitement antirétroviral (ARV) ont reçu un
traitement contenant le dolutégravir, un inhibiteur du transfert de brin de l'intégrase (INI), pendant
20 semaines (soit dolutégravir/abacavir/lamivudine, soit dolutégravir + 2 autres inhibiteurs
nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) si les patients étaient HLA-B*5701 positifs). Les
patients qui étaient virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1 < 50 copies/mL, n = 566) ont ensuite
été randomisés (1:1) pour, soit recevoir le traitement rilpivirine plus cabotégravir, soit poursuivre le
traitement ARV en cours (TAC). Les patients randomisés pour recevoir le traitement rilpivirine plus
cabotégravir ont commencé le traitement par une phase orale consistant en un comprimé de
cabotégravir (30 mg) plus un comprimé de rilpivirine (25 mg) une fois par jour pendant au moins
4 semaines, suivie par un traitement par cabotégravir injectable (mois 1 : 600 mg, mois 2 et suivants :
injection de 400 mg) plus rilpivirine injectable (mois 1 : injection de 900 mg, mois 2 et suivants :
injection de 600 mg), une fois par mois, pendant un maximum de 96 semaines.
Patients virologiquement contrôlés (stables sous traitement ARV antérieur depuis au moins 6 mois)
Dans ATLAS, 616 patients infectés par le virus du VIH-1, pré-traités par un ARV et virologiquement
contrôlés (pendant au moins 6 mois) (ARN du VIH-1 < 50 copies par mL) ont été randomisés (1:1)
pour, soit recevoir le traitement rilpivirine plus cabotégravir, soit poursuivre le TAC. Les patients
randomisés pour recevoir rilpivirine plus cabotégravir ont commencé le traitement par une phase orale
consistant en un comprimé de cabotégravir (30 mg) plus un comprimé de rilpivirine (25 mg) une fois
par jour pendant au moins 4 semaines, suivie par un traitement par cabotégravir injectable (mois 1 :
600 mg, mois 2 et suivants : injection de 400 mg) plus rilpivirine injectable (mois 1 : injection de
900 mg, mois 2 et suivants : injection de 600 mg), une fois par mois, pendant 44 semaines
supplémentaires. Dans ATLAS, 50 %, 17 %, et 33 % des patients ont reçu, respectivement, un INNTI,
un IP ou un INI comme classe du 3ème agent à l'inclusion avant la randomisation et ceci de façon
similaire entre les bras de traitement.
Données groupées des études de Phase 3
À l'inclusion, dans l'analyse groupée, dans le bras rilpivirine plus cabotégravir, l'âge médian des
patients était de 38 ans, 27 % étaient des femmes, 27 % étaient non caucasiens, 1 % étaient âgés
de 65 ans et 7 % avaient un taux de cellules CD4+ inférieur à 350 cellules par mm3 ; ces
caractéristiques étaient similaires entre les bras de traitement.
Le critère d'évaluation principal des deux études était la proportion de patients présentant un taux
d'ARN plasmatique du VIH-1 50 copies/mL à la semaine 48 (algorithme Snapshot pour la
population ITT-E).
Dans une analyse groupée des deux études de Phase 3, rilpivirine plus cabotégravir était non-inférieur
au TAC en ce qui concerne la proportion de patients avec un taux d'ARN plasmatique du VIH-
1 50 copies/mL (1,9 % et 1,7 %, respectivement) à la semaine 48. La différence ajustée entre le
traitement rilpivirine plus cabotégravir et le TAC (0,2 ; IC à 95 % : -1,4, 1,7) a atteint le critère de non-
infériorité (borne supérieure de l'IC à 95 % inférieure à 4 %) [voir le Tableau 8].
Tableau 8:
Résultats virologiques du traitement randomisé dans FLAIR et ATLAS à la
semaine 48 (analyse Snapshot)

FLAIR
ATLAS
Données groupées
RPV+
RPV+
TAC
TAC
RPV+ CAB
TAC
CAB
CAB
N = 283
N = 308
N = 591
N = 591
N = 283
N = 308
ARN du VIH-1
50 copies/mL

6 (2,1)
7 (2,5)
5 (1,6)
3 (1,0)
11 (1,9)
10 (1,7)
Différence entre les
traitements en % (IC
-0,4 (-2,8, 2,1)
0,7 (-1,2, 2,5)
0,2 (-1,4, 1,7)
à 95 %)*
ARN du VIH-1
265 (93,6)
264 (93,3)
285 (92,5)
294 (95,5)
550 (93,1)
558 (94,4)
< 50 copies/mL
Différence entre les
traitements en % (IC
0,4 (-3,7, 4,5)
-3,0 (-6,7, 0,7)
-1,4 (-4,1, 1,4)
à 95 %)*
Absence de donnée
virologique à la

12 (4,2)
12 (4,2)
18 (5,8)
11 (3,6)
30 (5,1)
23 (3,9)
fenêtre de la
semaine 48
Raisons
Sortie de
l'étude/arrêt du
médicament à
l'étude en raison
8 (2,8)
2 (0,7)
11 (3,6)
5 (1,6)
19 (3,2)
7 (1,2)
d'un événement
indésirable ou du
décès
Sortie de
l'étude/arrêt du
médicament à
4 (1,4)
10 (3,5)
7 (2,3)
6 (1,9)
11 (1,9)
16 (2,7)
l'étude pour
d'autres raisons
Données
manquantes dans
l'intervalle
0
0
0
0
0
0
d'analyse, mais
poursuite de
l'étude
* Ajustée en fonction de facteurs de stratification à l'inclusion.
Inclut les patients ayant arrêté le traitement en raison d'un manque d'efficacité, ayant arrêté alors qu'ils n'étaient pas
contrôlés.
N = Nombre de sujets dans chaque groupe de traitement, IC = intervalle de confiance, TAC = traitement antirétroviral en
cours, RPV = rilpivirine, CAB = cabotégravir.
Tableau 9
Proportion de patients avec un taux d'ARN plasmatique du VIH-
1 50 copies/mL à la semaine 48 selon les caractéristiques principales à
l'inclusion (Snapshot des résultats)

Données groupées de FLAIR et
ATLAS
Caractéristiques à l'inclusion
RPV + CAB
TAC
N = 591
N = 591
n/N (%)
n/N (%)
CD4+ à l'inclusion
< 350
0/42
2/54 (3,7)
(cellules/mm3)
350 à < 500
5/120 (4,2)
0/117
500
6/429 (1,4)
8/420 (1,9)
Masculin
6/429 (1,4)
9/423 (2,1)
Féminin
5/162 (3,1)
1/168 (0,6)
Origine ethnique
Caucasienne
9/430 (2,1)
7/408 (1,7)
Afro-américaine/africaine
2/109 (1,8)
3/133 (2,3)
Asiatique/Autre
0/52
0/48
IMC
< 30 kg/m2
6/491 (1,2)
8/488 (1,6)
30 kg/m2
5/100 (5,0)
2/103 (1,9)
Âge (ans)
< 50 ans
9/492 (1,8)
8/466 (1,7)
50 ans
2/99 (2,0)
2/125 (1,6)
Traitement antiviral à
IP
1/51 (2,0)
0/54
l'inclusion lors de la
INI
6/385 (1,6)
9/382 (2,4)
randomisation
INNTI
4/155 (2,6)
1/155 (0,6)
IMC = indice de masse corporelle, IP = inhibiteur de protéase, INI = inhibiteur de l'intégrase, INNTI = inhibiteur non
nucléosidique de la transcriptase inverse, RPV = rilpivirine, CAB = cabotégravir, TAC = traitement antirétroviral en cours
Dans les études ATLAS et FLAIR, les différences entre les traitements étaient comparables quelles
que soient les caractéristiques à l'inclusion (numération CD4+, sexe, âge, origine ethnique, IMC,
classe du 3ème agent à l'inclusion).
Données à la semaine 96 de l'étude FLAIR
Dans l'étude FLAIR, les résultats à 96 semaines sont restés cohérents avec ceux obtenus à
48 semaines. La proportion de patients présentant un taux d'ARN plasmatique du VIH-
1 50 copies/mL était respectivement de 3,2 % pour rilpivirine plus cabotégravir (n = 283) et 3,2 %
pour le TAC (n = 283) (différence ajustée entre le traitement par REKAMBYS plus cabotégravir et le
TAC [0,0 ; IC à 95 % : -2,9, 2,9]). La proportion de patients présentant un taux d'ARN plasmatique du
VIH-1 < 50 copies/mL était respectivement de 87 % pour REKAMBYS plus cabotégravir et 89 %
pour le TAC (différence ajustée entre le traitement par REKAMBYS plus cabotégravir et le TAC [-
2,8 ; IC à 95 % : -8,2, 2,5]).
Injection directe versus instauration orale, données à la semaine 124 de l'étude FLAIR
Dans l'étude FLAIR, une évaluation de la sécurité et de l'efficacité a été réalisée à la semaine 124
chez les patients choisissant, à la semaine 100, de passer de l'abacavir/dolutégravir/lamivudine à
rilpivirine plus cabotégravir dans la phase d'extension. Les patients avaient la possibilité de changer de
traitement avec ou sans phase d'instauration orale, conduisant à un groupe instauration orale et un
groupe injection directe.
À la semaine 124, la proportion de patients ayant un taux d'ARN plasmatique du VIH-1
50 copies/mL était de 1/121 (0,8 %) et de 1/111 (0,9 %) pour respectivement, les groupes
instauration orale et injection directe. Les taux de contrôle virologique (ARN de VIH-1
< 50 copies/mL) étaient similaires dans les deux groupes instauration orale (113/121 [93,4 %]) et
injection directe (110/111 [99,1 %]).
Administration tous les 2 mois
Patients virologiquement contrôlés (stables sous traitement ARV antérieur depuis au moins 6 mois)
L'efficacité et la sécurité d'emploi de la rilpivirine injectable administrée tous les 2 mois, a été évaluée
dans une étude de Phase 3b de non-infériorité, randomisée, multicentrique, à bras parallèles, en ouvert,
ATLAS-2M (207966). L'analyse principale a été menée après que tous les patients aient terminé leur
visite de la semaine 48 ou arrêté l'étude prématurément.
Dans ATLAS-2M, 1 045 patients infectés par le VIH-1, prétraités par des ARV et virologiquement
contrôlés ont été randomisés (1:1) et ont reçu un traitement injectable de rilpivirine plus cabotégravir,
administré soit tous les 2 mois soit tous les mois. Les patients qui n'avaient pas reçu initialement un
traitement par cabotégravir/rilpivirine ont reçu un traitement d'instauration par voie orale comprenant
un comprimé (25 mg) de rilpivirine plus un comprimé (30 mg) de cabotégravir, une fois par jour,
pendant au moins 4 semaines. Les patients randomisés pour recevoir les injections mensuelles de
rilpivirine (mois 1 : injection de 900 mg, mois 2 et suivants : injection de 600 mg) et de cabotégravir
À l'inclusion, l'âge médian des patients était de 42 ans, 27 % étaient des femmes, 27 % étaient non
caucasiens, 4 % étaient âgés de 65 ans et 6 % avaient un taux de cellules CD4+ inférieur à
350 cellules par mm3 ; ces caractéristiques étaient similaires entre les bras de traitement.
Le critère d'évaluation principal dans ATLAS-2M était la proportion de patients présentant un taux
d'ARN plasmatique du VIH-1 50 copies/mL à la semaine 48 (algorithme Snapshot pour la
population ITT-E).
Dans ATLAS-2M, l'administration tous les 2 mois de rilpivirine plus cabotégravir était non-inférieure
à l'administration tous les mois de cabotégravir et rilpivirine en ce qui concerne la proportion de
patients présentant un taux d'ARN plasmatique du VIH-1 50 copies/mL (1,7 % et 1,0 %,
respectivement) à la semaine 48. La différence ajustée entre l'administration tous les 2 mois et
l'administration tous les mois de cabotégravir plus rilpivirine (0,8 ; IC à 95 % : -0,6, 2,2) a satisfait au
critère de non-infériorité (limite supérieure de l'IC à 95 % inférieure à 4 %).
Tableau 10
Résultats virologiques du traitement randomisé d'ATLAS-2M à 48 semaines
(analyse Snapshot)

Administration tous les
Administration mensuelle
2 mois (1 fois/8 semaines)
(1 fois/4 semaines)
N = 522 (%)
N = 523 (%)
ARN du VIH-1 50 copies/mL
9 (1,7)
5 (1,0)
Différence en % entre les
0,8 (-0,6, 2,2)
traitements (IC à 95 %)*
ARN du VIH-1 < 50 copies/mL
492 (94,3)
489 (93,5)
Différence en % entre les
0,8 (-2,1, 3,7)
traitements (IC à 95 %)*
Absence de donnée virologique
21 (4,0)
29 (5,5)
à la fenêtre de la semaine 48
Raisons :
Sortie d'étude en raison d'EI
9 (1,7)
13 (2,5)
ou du décès
Sortie d'étude pour d'autres
12 (2,3)
16 (3,1)
raisons
Données manquantes dans
0
0
l'intervalle d'analyse mais
poursuite de l'étude
* Ajustée en fonction de facteurs de stratification à l'inclusion.
Inclut les patients ayant arrêté le traitement en raison d'un manque d'efficacité, ayant arrêté alors qu'ils n'étaient pas
contrôlés.
N = Nombre de sujets dans chaque groupe de traitement, IC = intervalle de confiance, TAC = traitement antirétroviral en
cours.
Tableau 11
Proportion de patients dans ATLAS-2M avec un taux d'ARN plasmatique du
VIH-1 50 copies/mL à la semaine 48 selon les caractéristiques principales à
l'inclusion (analyse Snapshot des résultats)

Nombre de sujets avec un taux d'ARN du
Caractéristiques à l'inclusion
VIH-1 50 copies/mL/ nombre total évalué
(%)
Administration
tous les 2 mois
mensuelle
(1 fois/8 semaines)
(1 fois/4 semaines)
Numération des
< 350
1/35 (2,9)
1/27 (3,7)
cellules CD4+ à
350 à < 500
1/96 (1,0)
0/89
l'inclusion
500
(cellules/mm3)
7/391 (1,8)
4/407 (1,0)
Sexe
Masculin
4/385 (1,0)
5/380 (1,3)
Féminin
5/137 (3,5)
0/143
Origine ethnique
Caucasienne
5/370 (1,4)
5/393 (1,3)
Non-caucasienne
4/152 (2,6)
0/130
Afro-américaine/africaine
4/101 (4,0)
0/90
Non afro-
5/421 (1,2)
5/421 (1,2)
américaine/africaine
IMC
< 30 kg/m2
3/409 (0,7)
3/425 (0,7)
30 kg/m2
6/113 (5,3)
2/98 (2,0)
Âge (ans)
< 35 ans
4/137 (2,9)
1/145 (0,7)
35 ans à < 50 ans
3/242 (1,2)
2/239 (0,8)
50 ans
2/143 (1,4)
2/139 (1,4)
Exposition
Aucune
5/327 (1,5)
5/327 (1,5)
antérieure à
1-24 semaines
3/69 (4,3)
0/68
CAB/RPV
> 24 semaines
1/126 (0,8)
0/128
IMC = indice de masse corporelle, CAB = cabotégravir, RPV = rilpivirine
Dans l'étude ATLAS-2M, les différences entre les traitements n'étaient pas cliniquement
significatives pour le critère d'évaluation principal quelles que soient les caractéristiques à l'inclusion
(taux de lymphocytes CD4+, sexe, origine ethnique, IMC, âge et exposition antérieure à
cabotégravir/rilpivirine).
Analyses post-hoc
Des analyses multivariées des études de Phase 3 groupées (ATLAS, FLAIR, ATLAS-2M), incluant
des données de 1 039 adultes infectés par le VIH sans exposition antérieure à rilpivirine plus
cabotégravir, ont examiné l'influence des caractéristiques des participants et des caractéristiques
virologiques à l'inclusion, du schéma posologique (1 fois/4 semaines ou 1 fois/8 semaines) et des
concentrations plasmatiques du médicament post-inclusion sur l'émergence d'échec virologique
confirmé (EVC), à l'aide d'un modèle de régression avec procédure de sélection des covariables.
Jusqu'à la semaine 48, sur les 1 039 participants à ces études, 13 d'entre eux (1,25 %) ont eu un EVC
sous rilpivirine plus cabotégravir.
Quatre covariables étaient associées de façon significative (P < 0,05 pour chaque odds ratio corrigé) à
un risque accru d'EVC : mutations associées à une résistance à la rilpivirine à l'inclusion, identifiées
par un test génotypique sur l'ADN proviral, VIH-1 de sous-type A6/A1 (associé au polymorphisme
L74I dans l'intégrase), concentration résiduelle en rilpivirine 4 semaines après l'injection initiale, IMC
d'au moins 30 kg/m2 (associé à la pharmacocinétique du cabotégravir). Les autres covariables,
notamment l'administration toutes les 4 semaines ou toutes les 8 semaines, le sexe féminin ou d'autres
sous-types viraux (non A6/A1), n'étaient pas associées de façon significative à un EVC. Aucune des
caractéristiques présentes à l'inclusion, prise isolément, n'était prédictive d'un échec virologique.
Cependant, la combinaison d'au moins deux des caractéristiques suivantes, présentes à l'inclusion, a
été associée à un risque accru d'EVC : mutations associées à une résistance à la rilpivirine, VIH-1 de
sous-type A6/A1 ou IMC 30 kg/m2 (Tableau 12).
Résultats à la semaine 48 selon les caractéristiques principales présentes à
l'inclusion : mutations associées à une résistance à la rilpivirine, VIH-1 de
sous-type A6/A11 et IMC 30 kg/m2

Caractéristiques à l'inclusion
Succès virologique2
Échec virologique
(nombre)
confirmé (en %)3
0
694/732 (94,8)
3/732 (0,41)
1
261/272 (96,0)
1/272 (0,37)
4
2
25/35 (71,4)
9/35 (25,7)
5
TOTAL
980/1039 (94,3)
13/1039 (1,25)
(intervalle de confiance à
(92,74 % ; 95,65 %)
(0,67 % ; 2,13 %)
95 %)
1
Classification des sous-types A1 ou A6 du VIH-1 réalisée selon le panel Los Alamos National Library issu de la base
de données sur les séquences du VIH (juin 2020)
2
Présence d'un taux d'ARN < 50 copies/mL, d'après l'algorithme Snapshot de la FDA.
3
Défini comme deux mesures consécutives du taux d'ARN du VIH 200 copies/mL.
4
Valeur prédictive positive (VPP) : < 1 % ; valeur prédictive négative (VPN) : 98 % ; sensibilité : 8 % ;
spécificité : 74 %.
5
VPP : 26 % ; VPN : 99,6 % ; sensibilité : 69 % ; spécificité : 97,5 %.
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études
réalisées avec une injection de REKAMBYS dans un ou plusieurs sous-groupes de la population
pédiatrique dans le traitement de l'infection par le virus du VIH-1.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Les propriétés pharmacocinétiques de REKAMBYS ont été évaluées chez des adultes sains et des
adultes infectés par le VIH-1.
Tableau 13
Paramètres pharmacocinétiques de population suite à l'administration de
rilpivirine orale une fois par jour et suite aux injections intramusculaires de
REKAMBYS d'initiation et d'entretien mensuelles ou tous les 2 mois

Moyenne géométrique (5ème ; 95ème percentile)
Phase
Schéma
ASC
b
C
C b
d'administration
posologique
(0-tau)
max
tau
(ng·h/mL)
(ng/mL)
(ng/mL)
Instauration
25 mg
2 083
116
79,4
oralec
une fois par jour
(1 125 ; 3 748)
(48,6 ; 244)
(31,8 ; 177)
Injection
Dose initiale
44 842
144
41,9
d'initiationa,d
de 900 mg en IM
(21 712 ; 87 575)
(93,9 ; 221)
(21,7 ; 78,9)
Injection
600 mg en IM
68 324
121
85,8
mensuellea,e
une fois par mois
(39 042 ; 118 111)
(68,1 ; 210)
(49,6 ; 147)
Injection tous les
900 mg en IM
132 450
138
68,9
2 moisa,e
tous les 2 mois
(76 638 ; 221 783)
(80,6 ; 228)
(38,0 ; 119)
a
Basé sur des estimations individuelles en post-hoc à partir du modèle pharmacocinétique de population pour la
rilpivirine en IM (données compilées de FLAIR, ATLAS et ATLAS-2M).
b
tau est l'intervalle entre les doses : 24 heures pour l'administration orale ; 1 ou 2 mois pour les injections IM
mensuelles ou les injections IM tous les 2 mois.
c
Pour la rilpivirine orale, Ctau représente les données observées compilées de FLAIR, ATLAS et ATLAS-2M, ASC(0-
tau) et Cmax représentent les données pharmacocinétiques provenant des études de Phase 3 de la rilpivirine orale.
d
En cas d'administration après une instauration orale, la Cmax de l'injection d'initiation reflète principalement
l'administration orale car l'injection d'initiation a été faite le même jour que la dernière dose orale. En cas
d'administration sans instauration orale (directement par injection, n = 110), la Cmax de la moyenne géométrique (5e,
95e percentile) observée pour la rilpivirine (1 semaine après l'injection d'initiation) était de 68,0 ng/mL (27,5 ; 220) et
la Ctau était de 48,9 ng/mL (17,7 ; 138).
e
Données de la semaine 48.
La cinétique de la rilpivirine injectable à libération prolongée est limitée par la vitesse d'absorption
(c.-à-d., pharmacocinétique « flip-flop ») résultant d'une lente absorption depuis le muscle fessier
jusque dans la circulation systémique, entraînant des concentrations plasmatiques constantes de
rilpivirine.
Après une dose intramusculaire unique, les concentrations plasmatiques de la rilpivirine sont
détectables le premier jour et augmentent progressivement pour atteindre les concentrations
plasmatiques maximales après une médiane de 3 à 4 jours. La rilpivirine a été détectée dans le plasma
jusqu'à au moins 52 semaines après l'administration d'une dose unique de REKAMBYS. Après 1 an
d'injections mensuelles ou tous les 2 mois, environ 80 % de l'exposition à la rilpivirine à l'état
d'équilibre pharmacocinétique est atteint.
L'exposition plasmatique à la rilpivirine augmente proportionnellement, ou d'une manière légèrement
inférieure à ce qui est jugé proportionnel à la dose, après des injections IM uniques et répétées de
doses comprises entre 300 et 1 200 mg.
Distribution
La liaison de la rilpivirine aux protéines plasmatiques in vitro, principalement à l'albumine, est
d'environ 99,7 %. D'après l'analyse pharmacocinétique de population, le volume apparent type du
compartiment central (Vc/F) pour la rilpivirine après une administration IM a été estimé à 132 L,
reflétant une distribution modérée vers les tissus périphériques.
La rilpivirine est présente dans le liquide céphalorachidien (LCR). Chez les patients infectés par le
VIH-1 recevant un traitement par rilpivirine injectable plus cabotégravir injectable, le rapport médian
entre la concentration de rilpivirine dans le LCR et celle dans le plasma (n = 16) était de 1,07 à 1,32 %
(fourchette : de non quantifiable à 1,69 %). De façon comparable aux concentrations thérapeutiques de
rilpivirine dans le LCR, le taux d'ARN du VIH-1 dans le LCR (n = 16) était < 50 copies/mL à 100 %
et < 2 c/mL chez 15/16 (94 %) des patients. Au même temps, le taux d'ARN plasmatique du VIH-1
(n = 18) était < 50 copies/mL à 100 % et < 2 copies/mL chez 12/18 (66 7 %) des patients.
Biotransformation
Des expérimentations in vitro indiquent que la rilpivirine subit principalement un métabolisme
oxydatif médié par le système du cytochrome P450 (CYP3A).
Élimination
La demi-vie apparente moyenne de la rilpivirine suivant l'administration de REKAMBYS était limitée
par la vitesse d'absorption et a été estimée entre 13 et 28 semaines.
La clairance plasmatique apparente (CL/F) de la rilpivirine a été estimée à 5,08 L/heure.
Après l'administration d'une dose unique de 14C-rilpivirine orale, en moyenne, 85 % et 6,1 % de la
radioactivité ont été retrouvés respectivement dans les fèces et l'urine. Dans les fèces, la rilpivirine
inchangée représentait en moyenne 25 % de la dose administrée. Seules des traces infimes de
rilpivirine inchangée (<1 % de la dose) ont été détectées dans l'urine.
Populations particulières
Sexe
Aucune différence cliniquement significative dans l'exposition à la rilpivirine après une administration
intramusculaire (IM) n'a été observée entre les hommes et les femmes.
IMC
Aucun effet cliniquement significatif de l'IMC sur l'exposition à la rilpivirine n'a été observé après
l'administration intramusculaire.
Personnes âgées
Aucun effet cliniquement significatif de l'âge sur l'exposition à la rilpivirine n'a été observé après
l'administration intramusculaire. Les données pharmacocinétiques pour la rilpivirine chez les patients
âgés de > 65 ans sont limitées.
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique de la rilpivirine chez les patients insuffisants rénaux n'a pas été étudiée.
L'élimination rénale de la rilpivirine est négligeable. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire
pour les patients atteints d'insuffisance rénale légère à modérée. Chez les patients présentant une
insuffisance rénale sévère ou une insuffisance rénale terminale, REKAMBYS doit être utilisé avec
prudence, car les concentrations plasmatiques peuvent être augmentées en raison de l'altération de
l'absorption du médicament, de la distribution et/ou de la métabolisation consécutive à un
dysfonctionnement rénal. Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ou une
insuffisance rénale terminale, l'association de REKAMBYS avec un inhibiteur puissant du CYP3A ne
doit être utilisée que si les bénéfices l'emportent sur le risque. La rilpivirine étant fortement liée aux
protéines plasmatiques, il est peu probable qu'elle soit éliminée de manière significative par
hémodialyse ou dialyse péritonéale (voir rubrique 4.2).
Insuffisance hépatique
La rilpivirine est principalement métabolisée et éliminée par le foie. Dans une étude comparant
8 patients atteints d'une insuffisance hépatique légère (score de Child-Pugh A) à 8 témoins appariés, et
8 patients atteints d'insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh B) à 8 témoins appariés,
l'exposition à des doses multiples de rilpivirine orale était 47 % plus élevée chez les patients atteints
d'insuffisance hépatique légère et 5 % plus élevée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique
modérée. Toutefois, il ne peut pas être exclu qu'une exposition à la rilpivirine pharmacologiquement
active, non liée soit significativement augmentée dans le cas d'une insuffisance hépatique modérée.
Aucune adaptation posologique n'est préconisée mais la prudence est recommandée chez les patients
atteints d'insuffisance hépatique modérée. REKAMBYS n'a pas été étudié chez les patients atteints
d'insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C). Par conséquent, REKAMBYS n'est pas
recommandé chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.2).
Patients co-infectés par le VHB/VHC
Une analyse pharmacocinétique de population a indiqué que la co-infection par le virus de l'hépatite B
et/ou C n'avait aucun effet cliniquement significatif sur l'exposition à la rilpivirine après la prise de
rilpivirine orale.
Patients pédiatriques
La pharmacocinétique de la rilpivirine chez les enfants et les adolescents âgés de < 18 ans n'a pas été
établie avec REKAMBYS.
5.3
Données de sécurité préclinique
Toutes les études ont été menées avec la rilpivirine par voie orale, excepté les études portant sur la
tolérance locale aux injections de REKAMBYS.
Toxicité à dose répétée
Une toxicité hépatique associée à l'induction des enzymes hépatiques a été observée chez les rongeurs.
Chez les chiens, des effets de type cholestase ont été notés.
Les études chez l'animal n'ont montré aucun signe de toxicité embryonnaire ou foetale significative, ni
aucun effet sur les fonctions de reproduction. Aucune tératogénicité n'a été observée avec la rilpivirine
orale chez les rats et les lapins. Les expositions embryofoetales à des doses sans effet nocif observé
(DSENO) chez le rat et le lapin correspondaient respectivement à 12 fois et 57 fois l'exposition
chez l'homme, à la dose quotidienne maximale recommandée chez l'homme, à savoir 25 mg une fois
par jour chez les patients infectés par le VIH-1 ou 600 mg ou 900 mg par injection intramusculaire de
rilpivirine suspension injectable à action prolongée.
Carcinogenèse et mutagenèse
Le risque carcinogène de la rilpivirine orale a été évalué chez la souris et le rat par gavage oral sur une
période allant jusqu'à 104 semaines. Aux doses les plus faibles testées dans les études de
carcinogénicité, les expositions systémiques (basées sur l'ASC) à la rilpivirine ont été 17 fois
(souris) et 2 fois (rats) supérieures à celles observées chez l'homme, à la dose quotidienne maximale
recommandée chez l'homme, à savoir 25 mg une fois par jour chez les patients infectés par le VIH-1
ou 600 mg ou 900 mg de rilpivirine suspension injectable à action prolongée par injection
intramusculaire. Chez le rat, aucune néoplasie liée au médicament n'a été observée. Chez la souris, des
néoplasmes hépatocellulaires ont été observés en présence de rilpivirine à la fois chez les mâles et les
femelles. Les résultats hépatocellulaires observés chez la souris pourraient être spécifiques aux
rongeurs.
Les résultats du test de mutation inverse d'Ames in vitro en l'absence et en présence d'un système
d'activation métabolique et de l'essai de clastogénicité dans des cellules de lymphome de souris in
vitro
menés avec la rilpivirine ont été négatifs. La rilpivirine n'a pas induit d'aberration
chromosomique dans le test du micronucleus in vivo chez la souris.
Tolérance locale à REKAMBYS
Après une administration IM répétée à long terme de REKAMBYS chez des chiens et des cochons
nains, un léger érythème de courte durée (c.-à-d. d'une durée de 1 à 4 jours chez les cochons nains) a
été observé, et des dépôts blancs ont été notés au niveau des sites d'injection lors de l'autopsie,
accompagnés d'un gonflement et d'une décoloration des ganglions lymphatiques drainants. Un
examen microscopique a montré une infiltration macrophagique et la présence de dépôts
d'éosinophiles au niveau des sites d'injection. Une réponse d'infiltration macrophagique a également
été notée dans les ganglions lymphatiques drainants/régionaux. Ces résultats ont été considérés comme
étant une réaction à un dépôt de matière plutôt qu'une manifestation d'une irritation locale.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
poloxamère 338
acide citrique monohydraté
glucose monohydraté
dihydrogénophosphate sodique monohydraté
hydroxyde de sodium (pour ajuster le pH et garantir l'isotonicité)
eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments ou solvants.
Durée de conservation
3 ans
La stabilité physico-chimique dans les conditions d'emploi a été démontrée pendant 6 heures à 25 °C.
Une fois la suspension prélevée dans la seringue, l'injection doit être administrée dès que possible,
mais elle peut être conservée dans la seringue pendant un maximum de 2 heures. Au-delà de 2 heures,
le médicament, la seringue et l'aiguille doivent être jetés.
6.4
Précautions particulières de conservation
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
Avant l'administration, le flacon doit être ramené à température ambiante (ne pas dépasser 25 °C). Le
flacon peut rester dans la boîte à température ambiante pendant un maximum de 6 heures. S'il n'est
pas utilisé dans les 6 heures, il doit être jeté (voir rubrique 6.3).
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon en verre de type I.
Boîte de 600 mg
Chaque boîte contient un flacon en verre transparent de 4 mL avec un bouchon en élastomère butyle et
un opercule en aluminium doté d'un capuchon amovible en plastique, 1 seringue (avec graduations de
0,2 mL), 1 adaptateur pour flacon et 1 aiguille pour injection (gauge 23, 1½ pouce).
Boîte de 900 mg
Chaque boîte contient un flacon en verre transparent de 4 mL avec un bouchon en élastomère butyle et
un opercule en aluminium doté d'un capuchon amovible en plastique, 1 seringue (avec graduations de
0,2 mL), 1 adaptateur pour flacon et 1 aiguille pour injection (gauge 23, 1½ pouce).
6.6
Précautions particulières d'élimination et manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Les instructions complètes pour l'utilisation et la manipulation de REKAMBYS sont fournies dans la
notice (voir instruction d'utilisation).
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
8.
NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
600 mg: EU/1/20/1482/001
900 mg: EU/1/20/1482/002
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 17 décembre 2020
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Janssen Pharmaceutica NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ


Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
Le titulaire soumet le premier PSUR pour ce médicament dans un délai de 6 mois suivant
l'autorisation.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT


Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.

Obligation de mise en place de mesures post-autorisation
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché met en oeuvre, selon le calendrier indiqué, les
mesures ci-après :
Date
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché mènera une étude de cohorte
Septembre
prospective (étude COMBINE-2) pour collecter les données auprès des patients
2026
afin d'évaluer l'efficacité clinique, l'observance, la durabilité et les arrêts de
traitement après le début du traitement par rilpivirine et cabotégravir à libération
prolongée. L'étude surveillera également la résistance et la réponse aux traitements
antirétroviraux ultérieurs chez les patients qui sont passés d'un traitement par
rilpivirine et cabotégravir à libération prolongée à un autre traitement. Le titulaire
de l'autorisation de mise sur le marché soumettra les résultats intermédiaires de
l'étude chaque année et les résultats finaux d'ici septembre 2026.
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché mènera une étude en vie réelle
Septembre
sur l'utilisation des médicaments pendant cinq ans. Cette étude de cohorte
2026
observationnelle aura pour objectif de mieux comprendre la population de patients
recevant un traitement contenant le cabotégravir injectable à libération prolongée
et/ou la rilpivirine injectable à libération prolongée en pratique clinique de routine.
L'étude évaluera les modes d'utilisation, l'observance, et l'efficacité clinique après
la commercialisation de ces traitements et surveillera la résistance parmi les échecs
virologiques pour lesquels des données sur les tests de résistance sont disponibles.
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché soumettra les résultats
intermédiaires de l'étude chaque année et les résultats finaux de l'étude d'ici
septembre 2026.
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
EMBALLAGE EXTÉRIEUR ­ 600 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
REKAMBYS 600 mg suspension injectable à libération prolongée
rilpivirine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 600 mg de rilpivirine
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : poloxamère 338, acide citrique monohydraté, glucose monohydraté,
dihydrogénophosphate de sodium monohydraté, hydroxyde de sodium pour ajuster le pH et assurer
l'isotonicité, eau pour préparations injectables
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Suspension injectable à libération prolongée
Contenu :
1 flacon
1 adaptateur pour flacon
1 seringue
1 aiguille pour injection
2 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Pour administration intramusculaire.
Ouvrir ici
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver entre 2 °C et 8 °C. Ne pas congeler.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1482/001
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
REKAMBYS 600 mg suspension injectable à libération prolongée
rilpivirine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
2 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Pour administration intramusculaire.
Lire les instructions d'utilisation avant la préparation de REKAMBYS
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1482/001
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
FLACON ­ 600 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
REKAMBYS 600 mg
rilpivirine
IM
2.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
2 mL
6.
AUTRE
EMBALLAGE EXTÉRIEUR ­ 900 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
REKAMBYS 900 mg suspension injectable à libération prolongée
rilpivirine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 900 mg de rilpivirine
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : poloxamère 338, acide citrique monohydraté, glucose monohydraté,
dihydrogénophosphate de sodium monohydraté, hydroxyde de sodium pour ajuster le pH et assurer
l'isotonicité, eau pour préparations injectables
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Suspension injectable à libération prolongée
Contenu :
1 flacon
1 adaptateur pour flacon
1 seringue
1 aiguille pour injection
3 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Pour administration intramusculaire.
Ouvrir ici
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver entre 2 °C et 8 °C. Ne pas congeler.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1482/002
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
REKAMBYS 900 mg suspension injectable à libération prolongée
rilpivirine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
3 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Pour administration intramusculaire.
Lire les instructions d'utilisation avant la préparation de REKAMBYS
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/20/1482/002
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
FLACON ­ 900 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
REKAMBYS 900 mg
rilpivirine
IM
2.
MODE ET VOIE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
3 mL
6.
AUTRE
REKAMBYS 600 mg suspension injectable à libération prolongée
rilpivirine
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que REKAMBYS et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser REKAMBYS
3.
Comment REKAMBYS est-il administré
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver REKAMBYS
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que REKAMBYS et dans quels cas est-il utilisé
REKAMBYS contient la substance active rilpivirine. Ce médicament appartient à la classe des
médicaments appelés inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) qui sont
utilisés pour le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-
1).
REKAMBYS agit avec d'autres médicaments contre le VIH pour bloquer la capacité du virus à se
multiplier. REKAMBYS injectable ne guérit pas l'infection par le VIH, mais contribue à réduire la
quantité de VIH dans votre organisme et à la maintenir à un faible niveau. Cela empêche les
dommages causés au système immunitaire et le développement d'infections et de maladies associées
au SIDA.
REKAMBYS est toujours administré avec un autre médicament contre le VIH, appelé cabotégravir
injectable. Ils sont utilisés ensemble chez des adultes âgés d'au moins 18 ans dont l'infection par le
VIH-1 est déjà contrôlée.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser REKAMBYS
N'utilisez pas REKAMBYS si vous êtes allergique à la rilpivirine ou à l'un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
N'utilisez pas REKAMBYS si vous prenez l'un des médicaments suivants car ils pourraient avoir
un effet sur l'action de REKAMBYS ou de l'autre médicament :
-
carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne (médicaments pour traiter l'épilepsie
et prévenir les crises convulsives)
- rifabutine, rifampicine, rifapentine (médicaments pour traiter certaines infections bactériennes
telles que la tuberculose)
dexaméthasone (un corticostéroïde utilisé dans des pathologies variées telles que l'inflammation
et les réactions allergiques) utilisée comme traitement par voie orale ou par injection
- produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum, un remède à base de plantes utilisé
pour la dépression).
Si vous prenez l'un des médicaments ci-dessus, demandez à votre médecin s'il existe des alternatives.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien avant d'utiliser REKAMBYS.
REKAMBYS ne guérit pas l'infection par le VIH. Il fait partie d'un traitement destiné à réduire la
quantité de virus dans le sang. Vous pouvez transmettre le VIH même si vous utilisez ce médicament,
bien que ce risque soit diminué par la prise de traitements antirétroviraux efficaces. Discutez avec
votre médecin des précautions à prendre pour éviter de contaminer d'autres personnes.
Parlez de votre situation à votre médecin
Vérifiez les points suivants et informez votre médecin si l'un d'entre eux vous concerne.
-
Vous devez vous rendre à toutes les visites programmées pour recevoir les injections. Ne
manquez aucune visite, c'est très important pour la réussite de votre traitement. Si vous ne
pouvez pas vous rendre à une visite programmée, informez votre médecin dès que possible.
- Signalez à votre médecin si vous présentez ou avez présenté
des problèmes au niveau de votre
foie,
notamment une hépatite B ou une hépatite C, ou
des troubles affectant vos reins. Votre
médecin pourra vérifier le bon fonctionnement de votre foie ou de vos reins avant de décider si
vous pouvez utiliser REKAMBYS. Voir « Effets indésirables peu fréquents » à la rubrique 4 de
cette notice pour obtenir une description des signes de lésions au foie.
- Prévenez immédiatement votre médecin dès que vous ressentez
des symptômes d'infections
(par exemple, fièvre, frissons, sueur). Chez certains patients vivant avec le VIH, une
inflammation due à des infections antérieures peut apparaître peu après le début du traitement
contre le VIH. Ces symptômes seraient dus à une amélioration de la réponse immunitaire de
l'organisme, lui permettant de combattre les infections qui peuvent être présentes sans
symptôme évident.
- Prévenez également immédiatement votre médecin si vous remarquez des symptômes tels que :
faiblesse musculaire, faiblesse commençant au niveau des mains et des pieds et remontant vers
le tronc, palpitations, tremblements ou hyperactivité. Ils sont dus à des troubles auto-immuns
(des pathologies dans lesquelles le système immunitaire attaque par erreur les tissus sains du
corps) qui peuvent aussi apparaître lorsque vous commencez à prendre des médicaments pour le
traitement de votre infection par le VIH. Les troubles auto-immuns peuvent apparaître de
nombreux mois après le début du traitement.
- Informez votre médecin si vous prenez un médicament dont on vous a dit qu'il peut entraîner un
rythme cardiaque irrégulier susceptible d'engager le pronostic vital (torsade de pointes).
Réactions aux injections
Des symptômes de réaction post-injection sont survenus chez certaines personnes dans les minutes qui
ont suivi l'injection de rilpivirine. La plupart des symptômes ont disparu en quelques minutes après
l'injection. Les symptômes des réactions post-injection peuvent inclure : difficultés à respirer, crampes
d'estomac, éruptions cutanées, transpiration, engourdissement de la bouche, sensation d'anxiété,
sensation de chaleur, sensation de tête qui tourne ou sensation que vous allez perdre connaissance
(évanouissement), variations de la tension artérielle et douleur (par exemple dans le dos et la poitrine).
Informez votre professionnel de santé si vous présentez ces symptômes après avoir reçu vos injections.
La régularité des rendez-vous est importante
Il est important que
vous vous présentiez à vos rendez-vous programmés pour recevoir
REKAMBYS afin de contrôler votre infection par le VIH et d'empêcher votre maladie de s'aggraver.
Ne manquez aucune visite, c'est très important pour la réussite de votre traitement. Si vous ne pouvez
pas vous présenter à une visite programmée, informez votre médecin dès que possible. Parlez à votre
médecin si vous envisagez d'arrêter le traitement. Si vous recevez votre injection de REKAMBYS
avec retard, ou si vous arrêtez de recevoir REKAMBYS, vous devrez prendre d'autres médicaments
Enfants
REKAMBYS ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans, car il n'a
pas été étudié chez ces patients.
Autres médicaments et REKAMBYS
Informez votre professionnel de santé si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament. Certains médicaments peuvent affecter les taux de REKAMBYS dans le sang si
vous les prenez en même temps que le traitement par REKAMBYS, ou REKAMBYS peut modifier
l'action des autres médicaments.
N'utilisez pas REKAMBYS si vous prenez l'un des médicaments suivants car ils pourraient avoir
un effet sur l'action de REKAMBYS ou de l'autre médicament :
-
carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne (médicaments pour traiter l'épilepsie
et prévenir les crises convulsives)
- rifabutine, rifampicine, rifapentine (médicaments pour traiter certaines infections bactériennes
telles que la tuberculose)
- dexaméthasone (un corticostéroïde utilisé dans des pathologies variées telles que l'inflammation
et les réactions allergiques) utilisée en traitement oral ou injectable
- produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum, un remède à base de plantes utilisé
pour la dépression).
Si vous prenez l'un des médicaments ci-dessus, demandez à votre médecin s'il existe des alternatives.
Les effets de REKAMBYS ou d'autres médicaments pourraient changer si vous utilisez
REKAMBYS avec l'un des médicaments suivants :
-
de la clarithromycine, de l'érythromycine (antibiotiques)
- de la méthadone (utilisée pour traiter le sevrage narcotique et la dépendance)
Grossesse et allaitement
Prévenez immédiatement votre médecin si vous êtes enceinte ou si vous planifiez une grossesse. Votre
médecin évaluera les bénéfices et les risques liés à l'utilisation de REKAMBYS pendant votre
grossesse pour vous et votre bébé. Si vous prévoyez d'avoir un enfant, parlez-en à votre médecin à
l'avance, car la rilpivirine peut rester dans votre corps pendant une période allant jusqu'à 4 ans après
la dernière injection de REKAMBYS.
Les femmes vivant avec le VIH ne doivent pas allaiter, car le VIH peut passer dans le lait maternel et
infecter le bébé.
Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Certains patients peuvent se sentir fatigués, somnolents ou être pris de vertiges pendant le traitement
par REKAMBYS. Évitez de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines si vous présentez l'un
de ces effets indésirables.
Information importante concernant certains excipients de REKAMBYS
Ce médicament contient moins de 1 mol de sodium (23 mg) par injection de 2 mL, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment REKAMBYS est-il administré
Un médecin ou un(e) infirmier/ière vous administrera REKAMBYS en injection dans votre muscle
fessier (injection intramusculaire ou IM).
Avant de commencer le traitement par REKAMBYS, vous et votre médecin pouvez décider de
commencer par un traitement quotidien d'un comprimé de 25 mg de rilpivirine à prendre avec un
repas et d'un comprimé de 30 mg de cabotégravir pendant un mois avant votre première injection de
REKAMBYS. C'est ce que l'on appelle la
période d'instauration ­ la prise des comprimés avant que
vous ne receviez les injections de REKAMBYS et de cabotégravir permettra à votre médecin
d'évaluer si ces médicaments vous conviennent.
L'autre possibilité est que vous et votre médecin pouvez décider de commencer directement par les
injections de REKAMBYS.
Si vous êtes amené(e) à recevoir REKAMBYS chaque mois, votre traitement sera le suivant :
Quand
Médicament
Première injection
Deuxième injection et suivantes, tous les
mois

Rilpivirine
injection unique de 900 mg
injection de 600 mg tous les mois
Cabotégravir
injection unique de 600 mg
injection de 400 mg tous les mois
Si vous êtes amené(e) à recevoir REKAMBYS tous les 2 mois, votre traitement sera le suivant :
Quand
Médicament
Première et deuxième injections, à
Troisième injection et suivantes, tous
un mois d'intervalle
les 2 mois
Rilpivirine
injection unique de 900 mg
injection de 900 mg tous les 2 mois
Cabotégravir
injection unique de 600 mg
injection de 600 mg tous les 2 mois
Si vous oubliez une injection de REKAMBYS
Il est important que vous respectiez vos rendez-vous programmés à intervalles réguliers pour recevoir
votre injection. Si vous manquez un rendez-vous, veuillez contacter immédiatement votre médecin
pour prendre un nouveau rendez-vous.
Adressez-vous à votre médecin si vous pensez que vous ne serez pas en mesure de recevoir votre
injection de REKAMBYS à la date habituelle. Votre médecin peut vous recommander de prendre des
comprimés en remplacement, jusqu'à ce que vous soyez en mesure de recevoir à nouveau une
injection de REKAMBYS.
Si vous avez reçu plus de REKAMBYS que vous n'auriez dû
Un médecin ou un(e) infirmier/ière vous administrera ce médicament, il est donc peu probable que
vous en receviez plus que nécessaire. Si vous êtes inquiet, informez-en le médecin ou l'infirmier/ière.
N'arrêtez pas d'utiliser REKAMBYS sans en parler à votre médecin.
Utilisez REKAMBYS aussi longtemps que votre médecin le recommande. N'arrêtez pas sauf si votre
médecin vous le recommande.
De faibles taux de rilpivirine (la substance active de REKAMBYS) peuvent rester dans votre
organisme pendant une durée allant jusqu'à 4 ans après l'arrêt de votre traitement. Toutefois, après
avoir reçu votre dernière injection de REKAMBYS, les faibles taux restants de rilpivirine n'agiront
plus suffisamment contre le virus qui peut alors devenir résistant. Pour contrôler votre infection par le
VIH-1 et éviter que le virus ne devienne résistant, vous devez commencer un autre traitement contre le
VIH avant la date prévue de votre injection suivante de REKAMBYS.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
La liste des effets indésirables qui ont été signalés lorsque REKAMBYS est utilisé avec le
cabotégravir injectable est la suivante :
Effets indésirables très fréquents (touchent au moins 1 personne sur 10)
maux de tête
réactions au site d'injection - elles sont généralement d'intensité légère à modérée et sont
devenues moins fréquentes au cours du temps. Les symptômes peuvent inclure :
o
très fréquents: douleur et gêne, durcissement ou grosseur
o
fréquents : rougeur, démangeaisons, gonflement, sensation de chaleur ou ecchymose
(pouvant inclure un changement de couleur ou une accumulation de sang sous la peau).
o
peu fréquents : engourdissement, saignement mineur, abcès (accumulation de pus) ou
cellulite (chaleur, gonflement ou rougeur).
sensation de chaleur/fièvre (pyrexie), pouvant survenir dans la semaine suivant les injections.
Effets indésirables fréquents (touchent moins de 1 personne sur 10)
dépression
anxiété
rêves anormaux
difficulté à dormir (insomnie)
étourdissements
envie de vomir (nausées)
vomissements
douleurs au ventre (douleurs abdominales)
gaz (flatulences)
diarrhée
éruption cutanée
douleur musculaire (myalgie)
épuisement (fatigue)
sensation de faiblesse (asthénie)
mauvais état général (malaise)
prise de poids
Effets indésirables peu fréquents (touchent moins de 1 personne sur 100)
somnolence
sensation d'étourdissement, pendant ou après une injection. Cela peut conduire à un
évanouissement.
atteinte du foie (signes peuvent inclure un jaunissement de la peau et du blanc des yeux, une
perte d'appétit, des démangeaisons, une sensibilité au niveau du ventre, des selles pâles ou une
urine inhabituellement foncée).
modifications des résultats des analyses sanguines concernant le foie (augmentation des
transaminases)
augmentation de la bilirubine (une substance produite par le foie) dans le sang.
Autres effets indésirables
Douleur abdominale intense causée par une inflammation du pancréas (pancréatite).
Les effets indésirables suivants, susceptibles de survenir avec les comprimés de rilpivirine, peuvent
également survenir avec une injection de REKAMBYS :
Augmentation du cholestérol et/ou de l'amylase pancréatique dans votre sang
Effets indésirables fréquents (touchent moins de 1 personne sur 10)
perte d'appétit
troubles du sommeil
humeur dépressive
gêne à l'estomac
bouche sèche
faible taux de globules blancs et/ou de plaquettes dans votre sang, diminution de l'hémoglobine
dans votre sang, augmentation des triglycérides et/ou de la lipase dans votre sang
Effets indésirables peu fréquents (touchent moins de 1 personne sur 100)
signes ou symptômes d'une inflammation ou d'une infection, par exemple fièvre, frissons,
sueurs nocturnes (syndrome de restauration immunitaire, voir rubrique 2 pour plus de détails)
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver REKAMBYS
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage après EXP. La date
de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient REKAMBYS

La substance active est la rilpivirine. Chaque flacon de 2 mL contient 600 mg de rilpivirine.
Les excipients sont : poloxamère 338, acide citrique monohydraté, glucose monohydraté,
dihydrogénophosphate de sodium monohydraté, hydroxyde de sodium pour ajuster le pH et
assurer l'isotonicité, et eau pour préparations injectables.
Comment se présente REKAMBYS et contenu de l'emballage extérieur
Suspension injectable à libération prolongée. REKAMBYS se présente dans un flacon en verre. La
boîte contient également 1 seringue, 1 adaptateur pour flacon, et 1 aiguille pour injection.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
ViiV Healthcare srl/bv
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00
Tel: +370 5 278 68 88
lt@its.jnj.com

Luxembourg/Luxemburg
,, & '
ViiV Healthcare srl/bv
.: +359 2 489 94 00
Belgique/Belgien
jjsafety@its.jnj.com
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00
Ceská republika
Magyarország
Janssen-Cilag s.r.o.
Janssen-Cilag Kft.
Tel: +420 227 012 227
Tel.: +36 1 884 2858
janssenhu@its.jnj.com
Danmark
Malta
Janssen-Cilag A/S
AM MANGION LTD.
Tlf: +45 4594 8282
Tel: +356 2397 6000
jacdk@its.jnj.com
Deutschland
Nederland
ViiV Healthcare GmbH
ViiV Healthcare BV
Tel.: + 49 (0)89 203 0038-10
Tel: + 31 (0) 33 2081199
viiv.med.info@viivhealthcare.com
Eesti
Norge
UAB "JOHNSON & JOHNSON" Eesti filiaal
Janssen-Cilag AS
Tel: +372 617 7410
Tlf: +47 24 12 65 00
ee@its.jnj.com
jacno@its.jnj.com

Österreich
Janssen-Cilag ....
Janssen-Cilag Pharma GmbH
T: +30 210 80 90 000
Tel: +43 1 610 300
España
Polska
Laboratorios ViiV Healthcare, S.L.
Janssen-Cilag Polska Sp. z o.o.
Tel: + 34 900 923 501
Tel.: +48 22 237 60 00
es-ci@viivhealthcare.com
France
Portugal
ViiV Healthcare SAS
VIIVHIV HEALTHCARE, UNIPESSOAL,
Tél.: + 33 (0)1 39 17 69 69
LDA
Infomed@viivhealthcare.com
Tel: + 351 21 094 08 01
viiv.fi.pt@viivhealthcare.com
România
Johnson & Johnson S.E. d.o.o.
Johnson & Johnson România SRL
Tel: +385 1 6610 700
Tel: +40 21 207 1800
jjsafety@JNJCR.JNJ.com
Ireland
Slovenija
Janssen Sciences Ireland UC
Johnson & Johnson d.o.o.
Tel: +353 1 800 709 122
Tel: +386 1 401 18 00
Janssen_safety_slo@its.jnj.com
Ísland
Slovenská republika
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Johnson & Johnson s.r.o.
c/o Vistor hf.
Tel: +421 232 408 400
Sími: +354 535 7000
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Italia
Suomi/Finland
ViiV Healthcare S.r.l
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Tel: +39 045 7741600
Puh/Tel: +358 207 531 300
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Sverige
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: +357 22 207 700
Tfn: +46 8 626 50 00
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Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
UAB "JOHNSON & JOHNSON" filile Latvij
ViiV Healthcare BV
Tel: +371 678 93561
Tel: + 44 (0)800 221441
lv@its.jnj.com
customercontactuk@gsk.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {mois AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
Injection de REKAMBYS 2 mL - Instructions d'utilisation :
Résumé
Une dose complète nécessite deux injections :
2 mL de cabotégravir et 2 mL de rilpivirine.
Le cabotégravir et la rilpivirine sont des suspensions qui ne nécessitent pas de dilution ou de
reconstitution supplémentaire. Les étapes de préparation sont identiques pour les deux médicaments.
Le cabotégravir et la rilpivirine sont administrés exclusivement par voie intramusculaire. Les deux
injections doivent être administrées dans le muscle fessier. L'ordre d'administration est sans importance.
Remarque : Le site ventro-glutéal est recommandé.
Informations concernant la conservation
À conserver au réfrigérateur entre 2 °C et 8 °C.
Ne pas congeler.
Flacon de rilpivirine
Adaptateur pour flacon
Capuchon
du flacon
(bouchon en
caoutchouc
sous le
capuchon)
2 mL
2 mL
Seringue
Aiguille pour injection
Piston
Protège aiguille
Capuchon de l'aiguille
Votre boîte contient
1 flacon de rilpivirine
1 adaptateur pour flacon
1 seringue
1 aiguille pour injection (gauge 23, 1½ pouce)
Tenez compte de la corpulence du patient et sélectionnez une aiguille de longueur appropriée selon
votre jugement clinique.
Gants non stériles
2 tampons imbibés d'alcool
2 compresses de gaze
Un conteneur adapté pour objets pointus et tranchants
1 boîte de cabotégravir 2 mL
Veillez à disposer de la boîte de cabotégravir à proximité avant de commencer.
Préparation
1.

Inspectez le flacon
Vérifiez que la date de péremption n'est pas
Vérifiez la date de
dépassée.
péremption
E
É
N

Inspectez immédiatement les flacons. Si vous
et le médicament
N
/
A

pouvez voir des particules étrangères,
P
I
S

X
O
E
M
n'utilisez pas le produit.
Ne pas utiliser le produit si la date de
péremption est dépassée.
2.
Attendez 15 minutes
Attendez au moins 15 minutes avant
d'administrer l'injection afin de laisser le
Attendez 15
médicament atteindre la température ambiante.
minutes
3.
Agitez vigoureusement
Tenez le flacon fermement et agitez
10
vigoureusement pendant 10 secondes, comme
sec.
illustré.
Retournez le flacon et vérifiez la remise en
suspension. Elle doit avoir un aspect
homogène. Si la suspension n'est pas
homogène, agitez à nouveau le flacon.
Il est également normal de voir des petites
bulles d'air.
Retirez le capuchon du flacon
Retirez le capuchon du flacon.
Essuyez le bouchon en caoutchouc avec un
tampon imbibé d'alcool.
Assurez-vous que rien n'entre en contact
avec le bouchon en caoutchouc après l'avoir
essuyé.
5.
Retirez la pellicule pour ouvrir l'adaptateur du flacon
Retirez la pellicule en papier au dos de
l'emballage de l'adaptateur pour flacon.
Remarque : Maintenez l'adaptateur en place
dans son emballage pour l'étape suivante.
6.
Fixez l'adaptateur pour flacon
Appuyez sur le flacon avec l'adaptateur pour
flacon de manière verticale et vers le bas en
utilisant l'emballage, comme illustré.
L'adaptateur pour flacon devrait s'enclencher
solidement.
Lorsque vous êtes prêt(e), retirez l'emballage
de l'adaptateur pour flacon, comme illustré.
Préparez la seringue
Retirez la seringue de son emballage.
Aspirez 1 mL d'air dans la seringue. Cela
facilitera ultérieurement l'aspiration du liquide.
8.
Fixez la seringue
Tenez fermement l'adaptateur pour flacon et le
flacon, comme illustré.
Vissez fermement la seringue sur l'adaptateur
pour flacon.
Appuyez sur le piston jusqu'au bout afin de
pousser l'air dans le flacon.
9.
Aspirez lentement la dose
Retournez la seringue et le flacon, et aspirez
lentement autant de liquide que possible dans
la seringue. Il est possible qu'il y ait plus de
liquide que nécessaire pour une dose.
Dévissez la seringue de l'adaptateur pour
flacon, en tenant l'adaptateur pour flacon
comme illustré.
Remarque : Maintenez la seringue en position
verticale pour éviter les fuites. Vérifiez l'aspect
de la suspension : elle doit être homogène et
d'un blanc laiteux.
11. Fixez l'aiguille
Ouvrir à moitié l'emballage de l'aiguille de
manière à exposer la base de l'aiguille.
En maintenant la seringue en position verticale,
vissez fermement la seringue sur l'aiguille.
Retirez l'aiguille de son emballage.
Injection
12. Préparez le site d'injection

Les injections doivent être administrées dans le
muscle fessier. Pour l'injection sélectionnez une
des zones suivantes :
Ventro-glutéal (recommandée)
Dorso-glutéal (quadrant supérieur externe)
Remarque : Uniquement pour une
administration intramusculaire dans le muscle
fessier.
Ventro-glutéal
Dorso-glutéal
Ne pas injecter par voie intraveineuse.
Dépliez le protège aiguille loin de l'aiguille.
Retirez le capuchon de l'aiguille pour
injection.
14. Retirez l'excédent de liquide
Tenez la seringue en orientant l'aiguille vers le
haut. Appuyez sur le piston jusqu'à atteindre la
dose de 2 mL afin d'éliminer l'excédent de
liquide et les bulles d'air.
Remarque : Nettoyez le site d'injection avec
2 mL
un tampon imbibé d'alcool. Laissez la peau
sécher à l'air libre avant de continuer.
15. Étirez la peau
Utilisez la technique d'injection en Z afin de
réduire au minimum le risque de fuite du
1 pouce
médicament depuis le site d'injection.
(2,5 cm)
Tirez fermement la peau recouvrant le site
d'injection, en la déplaçant d'environ un pouce
(2,5 cm).
Maintenez-la dans cette position pour
l'injection.
16. Enfoncez l'aiguille
Enfoncez l'aiguille sur toute sa longueur, ou à
une profondeur suffisante pour atteindre le
muscle.
Toujours en maintenant la peau étirée ­
enfoncez lentement le piston jusqu'au bout.
Assurez-vous que la seringue soit vide.
Retirez l'aiguille et relâchez immédiatement la
peau étirée.
18. Évaluez le site d'injection
Exercez une pression sur le site d'injection à
l'aide d'une compresse de gaze.
Un petit pansement peut être utilisé en cas de
saignement.
Ne massez pas la zone.
19. Sécurisez l'aiguille
Repliez le protège aiguille par-dessus
l'aiguille.
Appuyez doucement sur une surface dure afin
de verrouiller le protège aiguille.
Le verrouillage du protège aiguille émettra un
clic.
clic
Eliminez les aiguilles, seringues, flacons et
adaptateurs de flacon usagés conformément à
la réglementation locale relative à la santé et à
la sécurité.
Répétez pour le 2ème médicament
Si vous n'avez pas encore injecté les deux
médicaments, utilisez les étapes de préparation et
d'injection pour le cabotégravir pour lequel il
existe des instructions d'utilisation spécifiques.
Répétez toutes
les étapes pour le
2ème médicament
Combien de temps le médicament peut-il être laissé hors du réfrigérateur ?
Il est préférable d'injecter le médicament dès qu'il atteint la température ambiante. Cependant, le flacon
peut rester dans la boîte à température ambiante (température maximale de 25 °C) pendant un maximum
de 6 heures. S'il n'est pas utilisé dans les 6 heures, il doit être jeté.
2.
Combien de temps le médicament peut-il rester dans la seringue ?
Il est préférable d'injecter le médicament (à température ambiante) dès que possible après l'avoir prélevé
dans la seringue. Cependant, le médicament peut être conservé dans la seringue pendant un maximum de
2 heures avant l'injection.
Au-delà de 2 heures, le médicament, la seringue, et l'aiguille doivent être jetés.
3.
Pourquoi dois-je injecter de l'air dans le flacon ?
L'injection d'1 mL d'air dans le flacon facilite l'aspiration de la dose dans la seringue. En l'absence
d'air, du liquide risque de refluer accidentellement dans le flacon, et la quantité présente dans la seringue
sera ainsi inférieure à la quantité nécessaire.
4.
L'ordre dans lequel je donne les médicaments est-il important ?
Non, l'ordre est sans importance.
5.
Est-il possible en toute sécurité de réchauffer le flacon pour atteindre la température
ambiante plus rapidement ?
Il est préférable de laisser le flacon atteindre naturellement la température ambiante. Cependant, vous
pouvez utiliser la chaleur de vos mains pour accélérer la durée du réchauffement, mais veillez à ce que le
flacon ne dépasse pas 25 °C.
N'utilisez aucune autre méthode de réchauffement.
6.
Pourquoi l'administration ventro-glutéale est-elle recommandée ?
L'administration ventro-glutéale (dans le muscle fessier moyen) est recommandée, car cette zone est
située loin des principaux nerfs et des vaisseaux sanguins. Une administration dorso-glutéale (dans le
muscle grand fessier) est acceptable, si elle est privilégiée par le professionnel de santé. L'injection ne
doit être administrée dans aucun autre site.
REKAMBYS 900 mg suspension injectable à libération prolongée
rilpivirine
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que REKAMBYS et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser REKAMBYS
3.
Comment REKAMBYS est-il administré
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver REKAMBYS
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que REKAMBYS et dans quels cas est-il utilisé
REKAMBYS contient la substance active rilpivirine. Ce médicament appartient à la classe des
médicaments appelés inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) qui sont
utilisés pour le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-
1).
REKAMBYS agit avec d'autres médicaments contre le VIH pour bloquer la capacité du virus à se
multiplier. REKAMBYS injectable ne guérit pas l'infection par le VIH, mais contribue à réduire la
quantité de VIH dans votre organisme et à la maintenir à un faible niveau. Cela empêche les
dommages causés au système immunitaire et le développement d'infections et de maladies associées
au SIDA.
REKAMBYS est toujours administré avec un autre médicament contre le VIH, appelé cabotégravir
injectable. Ils sont utilisés ensemble chez des adultes âgés d'au moins 18 ans dont l'infection par le
VIH-1 est déjà contrôlée.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser REKAMBYS
N'utilisez pas REKAMBYS si vous êtes allergique à la rilpivirine ou à l'un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
N'utilisez pas REKAMBYS si vous prenez l'un des médicaments suivants car ils pourraient avoir
un effet sur l'action de REKAMBYS ou de l'autre médicament :
-
carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne (médicaments pour traiter l'épilepsie
et prévenir les crises convulsives)
- rifabutine, rifampicine, rifapentine (médicaments pour traiter certaines infections bactériennes
telles que la tuberculose)
dexaméthasone (un corticostéroïde utilisé dans des pathologies variées telles que l'inflammation
et les réactions allergiques) utilisée comme traitement par voie orale ou par injection
- produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum, un remède à base de plantes utilisé
pour la dépression).
Si vous prenez l'un des médicaments ci-dessus, demandez à votre médecin s'il existe des alternatives.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien avant d'utiliser REKAMBYS.
REKAMBYS ne guérit pas l'infection par le VIH. Il fait partie d'un traitement destiné à réduire la
quantité de virus dans le sang. Vous pouvez transmettre le VIH même si vous utilisez ce médicament,
bien que ce risque soit diminué par la prise de traitements antirétroviraux efficaces. Discutez avec
votre médecin des précautions à prendre pour éviter de contaminer d'autres personnes.
Parlez de votre situation à votre médecin
Vérifiez les points suivants et informez votre médecin si l'un d'entre eux vous concerne.
-
Vous devez vous rendre à toutes les visites programmées pour recevoir les injections. Ne
manquez aucune visite, c'est très important pour la réussite de votre traitement. Si vous ne
pouvez pas vous rendre à une visite programmée, informez votre médecin dès que possible.
- Signalez à votre médecin si vous présentez ou avez présenté
des problèmes au niveau de votre
foie,
notamment une hépatite B ou une hépatite C, ou
des troubles affectant vos reins. Votre
médecin pourra vérifier le bon fonctionnement de votre foie ou de vos reins avant de décider si
vous pouvez utiliser REKAMBYS. Voir « Effets indésirables peu fréquents » à la rubrique 4 de
cette notice pour obtenir une description des signes de lésions au foie.
- Prévenez immédiatement votre médecin dès que vous ressentez
des symptômes d'infections
(par exemple, fièvre, frissons, sueur). Chez certains patients vivant avec le VIH, une
inflammation due à des infections antérieures peut apparaître peu après le début du traitement
contre le VIH. Ces symptômes seraient dus à une amélioration de la réponse immunitaire de
l'organisme, lui permettant de combattre les infections qui peuvent être présentes sans
symptôme évident.
- Prévenez également immédiatement votre médecin si vous remarquez des symptômes tels que :
faiblesse musculaire, faiblesse commençant au niveau des mains et des pieds et remontant vers
le tronc, palpitations, tremblements ou hyperactivité. Ils sont dus à des troubles auto-immuns
(des pathologies dans lesquelles le système immunitaire attaque par erreur les tissus sains du
corps) qui peuvent aussi apparaître lorsque vous commencez à prendre des médicaments pour le
traitement de votre infection par le VIH. Les troubles auto-immuns peuvent apparaître de
nombreux mois après le début du traitement.
- Informez votre médecin si vous prenez un médicament dont on vous a dit qu'il peut entraîner un
rythme cardiaque irrégulier susceptible d'engager le pronostic vital (torsade de pointes).
Réactions aux injections
Des symptômes de réaction post-injection sont survenus chez certaines personnes dans les minutes qui
ont suivi l'injection de rilpivirine. La plupart des symptômes ont disparu en quelques minutes après
l'injection. Les symptômes des réactions post-injection peuvent inclure : difficultés à respirer, crampes
d'estomac, éruptions cutanées, transpiration, engourdissement de la bouche, sensation d'anxiété,
sensation de chaleur, sensation de tête qui tourne ou sensation que vous allez perdre connaissance
(évanouissement), variations de la tension artérielle et douleur (par exemple dans le dos et la poitrine).
Informez votre professionnel de santé si vous présentez ces symptômes après avoir reçu vos injections.
La régularité des rendez-vous est importante
Il est important que
vous vous présentiez à vos rendez-vous programmés pour recevoir
REKAMBYS afin de contrôler votre infection par le VIH et d'empêcher votre maladie de s'aggraver.
Ne manquez aucune visite, c'est très important pour la réussite de votre traitement. Si vous ne pouvez
pas vous présenter à une visite programmée, informez votre médecin dès que possible. Parlez à votre
médecin si vous envisagez d'arrêter le traitement. Si vous recevez votre injection de REKAMBYS
avec retard, ou si vous arrêtez de recevoir REKAMBYS, vous devrez prendre d'autres médicaments
Enfants
REKAMBYS ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans, car il n'a
pas été étudié chez ces patients.
Autres médicaments et REKAMBYS
Informez votre professionnel de santé si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament. Certains médicaments peuvent affecter les taux de REKAMBYS dans le sang si
vous les prenez en même temps que le traitement par REKAMBYS, ou REKAMBYS peut modifier
l'action des autres médicaments.
N'utilisez pas REKAMBYS si vous prenez l'un des médicaments suivants car ils pourraient avoir
un effet sur l'action de REKAMBYS ou de l'autre médicament :
-
carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne (médicaments pour traiter l'épilepsie
et prévenir les crises convulsives)
- rifabutine, rifampicine, rifapentine (médicaments pour traiter certaines infections bactériennes
telles que la tuberculose)
- dexaméthasone (un corticostéroïde utilisé dans des pathologies variées telles que l'inflammation
et les réactions allergiques) utilisée en traitement oral ou injectable
- produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum, un remède à base de plantes utilisé
pour la dépression).
Si vous prenez l'un des médicaments ci-dessus, demandez à votre médecin s'il existe des alternatives.
Les effets de REKAMBYS ou d'autres médicaments pourraient changer si vous utilisez
REKAMBYS avec l'un des médicaments suivants :
-
de la clarithromycine, de l'érythromycine (antibiotiques)
- de la méthadone (utilisée pour traiter le sevrage narcotique et la dépendance)
Grossesse et allaitement
Prévenez immédiatement votre médecin si vous êtes enceinte ou si vous planifiez une grossesse. Votre
médecin évaluera les bénéfices et les risques liés à l'utilisation de REKAMBYS pendant votre
grossesse pour vous et votre bébé. Si vous prévoyez d'avoir un enfant, parlez-en à votre médecin à
l'avance, car la rilpivirine peut rester dans votre corps pendant une période allant jusqu'à 4 ans après
la dernière injection de REKAMBYS.
Les femmes vivant avec le VIH ne doivent pas allaiter, car le VIH peut passer dans le lait maternel et
infecter le bébé.
Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Certains patients peuvent se sentir fatigués, somnolents ou être pris de vertiges pendant le traitement
par REKAMBYS. Évitez de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines si vous présentez l'un
de ces effets indésirables.
Information importante concernant certains ingrédients de REKAMBYS
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par injection de 3 mL, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment REKAMBYS est-il administré
Un médecin ou un(e) infirmier/ière vous administrera REKAMBYS en injection dans votre muscle
fessier (injection intramusculaire ou IM).
Avant de commencer le traitement par REKAMBYS, vous et votre médecin pouvez décider de
commencer par un traitement quotidien d'un comprimé de 25 mg de rilpivirine à prendre avec un
repas et d'un comprimé de 30 mg de cabotégravir pendant un mois avant votre première injection de
REKAMBYS. C'est ce que l'on appelle la
période d'instauration ­ la prise des comprimés avant que
vous ne receviez les injections de REKAMBYS et de cabotégravir permettra à votre médecin
d'évaluer si ces médicaments vous conviennent.
L'autre possibilité est que vous et votre médecin pouvez décider de commencer directement par les
injections de REKAMBYS.
Si vous êtes amené(e) à recevoir REKAMBYS chaque mois, votre traitement sera le suivant :
Quand
Médicament
Première injection
Deuxième injection et suivantes, tous
les mois

Rilpivirine
injection unique de 900 mg
injection de 600 mg tous les mois
Cabotégravir
injection unique de 600 mg
injection de 400 mg tous les mois
Si vous êtes amené(e) à recevoir REKAMBYS tous les 2 mois, votre traitement sera le suivant :
Quand
Médicament
Première et deuxième injections, à
Troisième injection et suivantes, tous
un mois d'intervalle
les 2 mois
Rilpivirine
injection unique de 900 mg
injection de 900 mg tous les 2 mois
Cabotégravir
injection unique de 600 mg
injection de 600 mg tous les 2 mois
Si vous oubliez une injection de REKAMBYS
Il est important que vous respectiez vos rendez-vous programmés à intervalles réguliers pour recevoir
votre injection. Si vous manquez un rendez-vous, veuillez contacter immédiatement votre médecin
pour prendre un nouveau rendez-vous.
Adressez-vous à votre médecin si vous pensez que vous ne serez pas en mesure de recevoir votre
injection de REKAMBYS à la date habituelle. Votre médecin peut vous recommander de prendre des
comprimés en remplacement, jusqu'à ce que vous soyez en mesure de recevoir à nouveau une
injection de REKAMBYS.
Si vous avez reçu plus de REKAMBYS que vous n'auriez dû
Un médecin ou un(e) infirmier/ière vous administrera ce médicament, il est donc peu probable que
vous en receviez plus que nécessaire. Si vous êtes inquiet, informez-en le médecin ou l'infirmier/ière.
N'arrêtez pas d'utiliser REKAMBYS sans en parler à votre médecin.
Utilisez REKAMBYS aussi longtemps que votre médecin le recommande. N'arrêtez pas sauf si votre
médecin vous le recommande.
De faibles taux de rilpivirine (la substance active de REKAMBYS) peuvent rester dans votre
organisme pendant une durée allant jusqu'à 4 ans après l'arrêt de votre traitement. Toutefois, après
avoir reçu votre dernière injection de REKAMBYS, les faibles taux restants de rilpivirine n'agiront
plus suffisamment contre le virus qui peut alors devenir résistant. Pour contrôler votre infection par le
VIH-1 et éviter que le virus ne devienne résistant, vous devez commencer un autre traitement contre le
VIH avant la date prévue de votre injection suivante de REKAMBYS.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
La liste des effets indésirables qui ont été signalés lorsque REKAMBYS est utilisé avec le
cabotégravir injectable est la suivante :
Effets indésirables très fréquents (touchent au moins 1 personne sur 10)
maux de tête
réactions au site d'injection - elles sont généralement d'intensité légère à modérée et sont
devenues moins fréquentes au cours du temps. Les symptômes peuvent inclure :
o
très fréquents: douleur et gêne, durcissement ou grosseur
o
fréquents : rougeur, démangeaisons, gonflement, sensation de chaleur ou ecchymose
(pouvant inclure un changement de couleur ou une accumulation de sang sous la peau).
o
peu fréquents : engourdissement, saignement mineur, abcès (accumulation de pus) ou
cellulite (chaleur, gonflement ou rougeur).
sensation de chaleur/fièvre (pyrexie), pouvant survenir dans la semaine suivant les injections.
Effets indésirables fréquents (touchent moins de 1 personne sur 10)
dépression
anxiété
rêves anormaux
difficulté à dormir (insomnie)
étourdissements
envie de vomir (nausées)
vomissements
douleurs au ventre (douleurs abdominales)
gaz (flatulences)
diarrhée
éruption cutanée
douleur musculaire (myalgie)
épuisement (fatigue)
sensation de faiblesse (asthénie)
mauvais état général (malaise)
prise de poids
Effets indésirables peu fréquents (touchent moins de 1 personne sur 100)
somnolence
sensation d'étourdissement, pendant ou après une injection. Cela peut conduire à un
évanouissement.
atteinte du foie (signes peuvent inclure un jaunissement de la peau et du blanc des yeux, une
perte d'appétit, des démangeaisons, une sensibilité au niveau du ventre, des selles pâles ou une
urine inhabituellement foncée).
modifications des résultats des analyses sanguines concernant le foie (augmentation des
transaminases)
augmentation de la bilirubine (une substance produite par le foie) dans le sang.
Autres effets indésirables
Douleur abdominale intense due à une inflammation du pancréas (pancréatite).
Les effets indésirables suivants, susceptibles de survenir avec les comprimés de rilpivirine, peuvent
également survenir avec une injection de REKAMBYS :
Augmentation du cholestérol et/ou de l'amylase pancréatique dans votre sang
Effets indésirables fréquents (touchent moins de 1 personne sur 10)
perte d'appétit
troubles du sommeil
humeur dépressive
gêne à l'estomac
bouche sèche
faible taux de globules blancs et/ou de plaquettes dans votre sang, diminution de l'hémoglobine
dans votre sang, augmentation des triglycérides et/ou de la lipase dans votre sang.
Effets indésirables peu fréquents (touchent moins de 1 personne sur 100)
signes ou symptômes d'une inflammation ou d'une infection, par exemple fièvre, frissons,
sueurs nocturnes (syndrome de restauration immunitaire, voir rubrique 2 pour plus de détails)
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver REKAMBYS
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage après EXP. La date
de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient REKAMBYS

La substance active est la rilpivirine. Chaque flacon de 3 mL contient 900 mg de rilpivirine
Les excipients sont : poloxamère 338, acide citrique monohydraté, glucose monohydraté,
dihydrogénophosphate de sodium monohydraté, hydroxyde de sodium pour ajuster le pH et
assurer l'isotonicité, et eau pour préparations injectables.
Comment se présente REKAMBYS et contenu de l'emballage extérieur
Suspension injectable à libération prolongée. REKAMBYS se présente dans un flacon en verre. La
boîte contient également 1 seringue, 1 adaptateur pour flacon, et 1 aiguille pour injection.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
ViiV Healthcare srl/bv
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00
Tel: +370 5 278 68 88
lt@its.jnj.com

Luxembourg/Luxemburg
,, & '
ViiV Healthcare srl/bv
.: +359 2 489 94 00
Belgique/Belgien
jjsafety@its.jnj.com
Tél/Tel: + 32 (0) 10 85 65 00
Ceská republika
Magyarország
Janssen-Cilag s.r.o.
Janssen-Cilag Kft.
Tel: +420 227 012 227
Tel.: +36 1 884 2858
janssenhu@its.jnj.com
Danmark
Malta
Janssen-Cilag A/S
AM MANGION LTD.
Tlf: +45 4594 8282
Tel: +356 2397 6000
jacdk@its.jnj.com
Deutschland
Nederland
ViiV Healthcare GmbH
ViiV Healthcare BV
Tel.: + 49 (0)89 203 0038-10
Tel: + 31 (0) 33 2081199
viiv.med.info@viivhealthcare.com
Eesti
Norge
UAB "JOHNSON & JOHNSON" Eesti filiaal
Janssen-Cilag AS
Tel: +372 617 7410
Tlf: +47 24 12 65 00
ee@its.jnj.com
jacno@its.jnj.com

Österreich
Janssen-Cilag ....
Janssen-Cilag Pharma GmbH
T: +30 210 80 90 000
Tel: +43 1 610 300
España
Polska
Laboratorios ViiV Healthcare, S.L.
Janssen-Cilag Polska Sp. z o.o.
Tel: + 34 900 923 501
Tel.: +48 22 237 60 00
es-ci@viivhealthcare.com
France
Portugal
ViiV Healthcare SAS
VIIVHIV HEALTHCARE, UNIPESSOAL,
Tél.: + 33 (0)1 39 17 69 69
LDA
Infomed@viivhealthcare.com
Tel: + 351 21 094 08 01
viiv.fi.pt@viivhealthcare.com
România
Johnson & Johnson S.E. d.o.o.
Johnson & Johnson România SRL
Tel: +385 1 6610 700
Tel: +40 21 207 1800
jjsafety@JNJCR.JNJ.com
Ireland
Slovenija
Janssen Sciences Ireland UC
Johnson & Johnson d.o.o.
Tel: +353 1 800 709 122
Tel: +386 1 401 18 00
Janssen_safety_slo@its.jnj.com
Ísland
Slovenská republika
Janssen-Cilag AB
Johnson & Johnson s.r.o.
c/o Vistor hf.
Tel: +421 232 408 400
Sími: +354 535 7000
janssen@vistor.is
Italia
Suomi/Finland
ViiV Healthcare S.r.l
Janssen-Cilag Oy
Tel: +39 045 7741600
Puh/Tel: +358 207 531 300
jacfi@its.jnj.com

Sverige
Janssen-Cilag AB
: +357 22 207 700
Tfn: +46 8 626 50 00
jacse@its.jnj.com
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
UAB "JOHNSON & JOHNSON" filile Latvij
ViiV Healthcare BV
Tel: +371 678 93561
Tel: + 44 (0)800 221441
lv@its.jnj.com
customercontactuk@gsk.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {mois AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
Injection de REKAMBYS 3 mL - Instructions d'utilisation :
Résumé
Une dose complète nécessite deux injections :
3 mL de cabotégravir et 3 mL de rilpivirine.
Le cabotégravir et la rilpivirine sont des suspensions qui ne nécessitent pas de dilution ou de
reconstitution supplémentaire. Les étapes de préparation sont identiques pour les deux médicaments.
Le cabotégravir et la rilpivirine sont administrés exclusivement par voie intramusculaire. Les deux
injections doivent être administrées dans le muscle fessier. L'ordre d'administration est sans importance.
Remarque : Le site ventro-glutéal est recommandé.
Informations concernant la conservation
À conserver au réfrigérateur entre 2 °C et 8 °C.
Ne pas congeler.
Flacon de rilpivirine
Adaptateur pour flacon
Capuchon
du flacon
(bouchon en
caoutchouc
sous le
capuchon
Seringue
Aiguille pour injection
Piston
Protège aiguille
Capuchon de
l'aiguille

Votre boîte contient
1 flacon de rilpivirine
1 adaptateur pour flacon
1 seringue
1 aiguille pour injection (gauge 23, 1½ pouce)
Tenez compte de la corpulence du patient et sélectionnez une aiguille de longueur appropriée selon
votre jugement clinique.
Gants non stériles
2 tampons imbibés d'alcool
2 compresses de gaze
Un conteneur adapté pour objets pointus et tranchants
1 boîte de cabotégravir 3 mL
Veillez à disposer la boîte de cabotégravir à proximité avant de commencer.
Préparation
1.

Inspectez le flacon
Vérifiez que la date de péremption n'est pas
Vérifiez la date de
dépassée.
péremption et le
E
É
N

Inspectez immédiatement les flacons. Si vous
médicament
N
/
A

pouvez voir des particules étrangères,
P
I
S

X
O
E
M
n'utilisez pas le produit.
Ne pas utiliser le produit si la date de
péremption est dépassée.
2.
Attendez 15 minutes
Attendez au moins 15 minutes avant
d'administrer l'injection afin de laisser le
Wait 15 minutes
médicament atteindre la température ambiante.
3.
Agitez vigoureusement
Tenez le flacon fermement et agitez
10
vigoureusement pendant 10 secondes, comme
sec.
illustré.
Retournez le flacon et vérifiez la remise en
suspension. Elle doit avoir un aspect
homogène. Si la suspension n'est pas
homogène, agitez de nouveau le flacon.
Il est également normal de voir des petites
bulles d'air.
Retirez le capuchon du flacon
Retirez le capuchon du flacon.
Essuyez le bouchon en caoutchouc avec un
tampon imbibé d'alcool.
Assurez-vous que rien n'entre en contact
avec le bouchon en caoutchouc après l'avoir
essuyé.
5.
Retirez la pellicule pour ouvrir l'adaptateur du flacon
Retirez la pellicule papier au dos de
l'emballage de l'adaptateur pour flacon.
Remarque : Maintenez l'adaptateur en place
dans son emballage pour l'étape suivante.
6.
Fixez l'adaptateur du flacon
Appuyez sur le flacon avec l'adaptateur pour
flacon de manière verticale et vers le bas en
utilisant l'emballage, comme illustré.
L'adaptateur pour flacon devrait s'enclencher
solidement.
Lorsque vous êtes prêt, retirez l'emballage de
l'adaptateur pour flacon, comme illustré.
Préparez la seringue
Retirez la seringue de son emballage.
Aspirez 1 mL d'air dans la seringue. Cela
facilitera ultérieurement l'aspiration du liquide.
8.
Fixez la seringue
Tenez fermement l'adaptateur pour flacon et le
flacon, comme illustré.
Vissez fermement la seringue sur l'adaptateur
pour flacon.
Appuyez sur le piston jusqu'au bout afin de
pousser l'air dans le flacon.
9.
Aspirez lentement la dose
Retournez la seringue et le flacon, et aspirez
lentement autant de liquide que possible dans
la seringue. Il est possible qu'il y ait plus de
liquide que nécessaire pour une dose.
Dévissez la seringue de l'adaptateur pour
flacon, en tenant l'adaptateur pour flacon
comme illustré.
Remarque : Maintenez la seringue en position
verticale pour éviter les fuites. Vérifiez l'aspect
de la suspension : elle doit être homogène et
d'un blanc laiteux.
11. Fixez l'aiguille
Ouvrir à moitié l'emballage de l'aiguille de
manière à exposer la base de l'aiguille.
En maintenant la seringue en position verticale,
vissez fermement la seringue sur l'aiguille.
Retirez l'aiguille de son emballage.
Injection
12. Préparez le site d'injection

Les injections doivent être administrées dans le
muscle fessier. Pour l'injection sélectionnez une
des zones suivantes :
Ventro-glutéal (recommandée)
Dorso-glutéal (quadrant supérieur externe)
Remarque : Uniquement pour une
administration intramusculaire dans le muscle
fessier.
Ne pas injecter par voie intraveineuse.
Ventro-glutéal
Dorso-glutéal
Dépliez le protège aiguille loin de l'aiguille.
Retirez le capuchon de l'aiguille pour
injection.
14. Retirez l'excédent de liquide
Tenez la seringue en orientant l'aiguille vers le
haut. Appuyez sur le piston jusqu'à atteindre la
dose de 3 mL afin d'éliminer l'excédent de
liquide et les bulles d'air.
Remarque : Nettoyez le site d'injection avec
3 mL
un tampon imbibé d'alcool. Laissez la peau
sécher à l'air libre avant de continuer.
15. Étirez la peau
Utilisez la technique d'injection en Z afin de
réduire au minimum le risque de fuite du
1 pouce
médicament depuis le site d'injection.
(2,5 cm)
Tirez fermement la peau recouvrant le site
d'injection, en la déplaçant d'environ un pouce
(2,5 cm).
Maintenez-la dans cette position pour
l'injection.
16. Enfoncez l'aiguille
Enfoncez l'aiguille sur toute sa longueur, ou à
une profondeur suffisante pour atteindre le
muscle.
Toujours en maintenant la peau étirée ­
enfoncez lentement le piston jusqu'au bout.
Assurez-vous que la seringue soit vide.
Retirez l'aiguille et relâchez immédiatement la
peau étirée.
18. Évaluez le site d'injection
Exercez une pression sur le site d'injection à
l'aide d'une compresse de gaze.
Un petit pansement peut être utilisé en cas de
saignement.
Ne massez pas la zone.
19. Sécurisez l'aiguille
Repliez le protège aiguille par-dessus
l'aiguille.
Appuyez doucement sur une surface dure afin
de verrouiller le protège aiguille.
Le verrouillage du protège aiguille émettra un
clic.
clic
Eliminez les aiguilles, seringues, flacons et
adaptateurs de flacon usagés conformément à
la réglementation locale relative à la santé et à
la sécurité.
Répétez pour le 2ème médicament
Si vous n'avez pas encore injecté les deux
médicaments, utilisez les étapes de préparation et
d'injection pour le cabotégravir pour lequel il
existe des instructions d'utilisation spécifiques.
Répétez toutes
les étapes pour le
2ème médicament
Questions et réponses
1.

Combien de temps le médicament peut-il être laissé hors du réfrigérateur ?
Il est préférable d'injecter le médicament dès qu'il atteint la température ambiante. Cependant, le flacon
peut rester dans la boîte à température ambiante (température maximale de 25 °C) pendant un maximum
de 6 heures. S'il n'est pas utilisé dans les 6 heures, il doit être jeté.
2.
Combien de temps le médicament peut-il rester dans la seringue ?
Il est préférable d'injecter le médicament (à température ambiante) dès que possible après l'avoir prélevé
dans la seringue. Cependant, le médicament peut être conservé dans la seringue pendant un maximum de
2 heures avant l'injection.
Au-delà de 2 heures, le médicament, la seringue, et l'aiguille doivent être jetés.
3.
Pourquoi dois-je injecter de l'air dans le flacon ?
L'injection d'1 mL d'air dans le flacon facilite l'aspiration de la dose dans la seringue. En l'absence
d'air, du liquide risque de refluer accidentellement dans le flacon, et la quantité présente dans la seringue
sera ainsi inférieure à la quantité nécessaire.
4.
L'ordre dans lequel je donne les médicaments est-il important ?
Non, l'ordre est sans importance.
5.
Est-il possible en toute sécurité de réchauffer le flacon pour atteindre la température
ambiante plus rapidement ?

Il est préférable de laisser le flacon atteindre naturellement la température ambiante. Cependant, vous
pouvez utiliser la chaleur de vos mains pour accélérer la durée du réchauffement, mais veillez à ce que le
flacon ne dépasse pas 25 °C.
6.
Pourquoi l'administration ventro-glutéale est-elle recommandée ?
L'administration ventro-glutéale (dans le muscle fessier moyen) est recommandée, car cette zone est
située loin des principaux nerfs et des vaisseaux sanguins. Une administration dorso-glutéale (dans le
muscle grand fessier) est acceptable, si elle est privilégiée par le professionnel de santé. L'injection ne
doit être administrée dans aucun autre site.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS