Pifeltro 100 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Pifeltro 100 mg, comprimés pelliculés.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 100 mg de doravirine.
Excipient à effet notoire
Chaque comprimé pelliculé contient 222 mg de lactose (sous forme monohydraté).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé
Comprimé ovale, blanc, de dimensions 19,00 mm × 9,50 mm, gravé avec le logo du laboratoire et 700
sur une face, et lisse sur
l’autre face
.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Pifeltro est indiqué
, en association avec d’autres médicamen
ts antirétroviraux, pour le traitement des
adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus pesant au moins 35 kg infectés par le VIH-1 sans preuve
antérieure ou actuelle de résistance à la classe des INNTI (voir rubriques 4.4 et 5.1).
4.2
Posologie et mode
d’administration
Le traitement doit être initié par un méde
cin expérimenté dans la prise en charge de l’infection par le
VIH.
Posologie
La dose recommandée est
d’
un comprimé de 100 mg à prendre une fois par jour par voie orale avec ou
sans nourriture.
Adaptation de la posologie
Si Pifeltro est co-administré avec la rifabutine, un comprimé de Pifeltro à 100 mg doit être pris deux
fois par jour (à environ 12 heures
d’intervalle)
(voir rubrique 4.5).
La co-administration de doravirine
avec d’autres induc
teurs modérés du CYP3A
n’a pas été évaluée
,
mais une diminution des concentrations de doravirine est attendue. Si la co-administration avec
d'autres inducteurs modérés du CYP3A (par exemple, dabrafénib, lésinurad, bosentan, thioridazine,
nafcilline, modafinil, éthyle de telotristat) ne peut pas être évitée, un comprimé de 100 mg de Pifeltro
doit être pris deux fois par jour (à environ 12 heures
d’intervalle)
.
2
Oubli de dose
Si un patient oublie de prendre une dose de Pifeltro dans les 12 heure
s suivant l’he
ure de prise
habituelle, le patient doit la prendre dès que possible et poursuivre le traitement selon son horaire
habituel de prise. Si
l’oubli d’une dose par le
patient est de plus de 12 heures, le patient ne doit pas
prendre la dose oubliée et doit prendre la dose suivante à son horaire habituel de prise. Le patient ne
doit pas prendre 2 doses en même temps.
Populations particulières
Personnes âgées
Aucune adaptation de la posologie de doravirine
rubrique 5.2).
n’est nécessaire chez les patients âgés (voir
Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la posologie de doravirine
n’est nécessaire chez les patients qui présentent une
insuffisance rénale légère, modérée ou sévère. La doravirine
n’a pas été étudié
e chez les patients qui
présentent une insuffisance rénale terminale et chez les patients sous dialyse (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation de la posologie de doravirine
n’est nécessaire chez les patients qui présentent une
insuffisance hépatique légère (classe Child-Pugh A) ou modérée (classe Child-Pugh B). La doravirine
n’a pas été ét
udiée chez les patients qui présentent une insuffisance hépatique sévère (classe Child-
Pugh C).
Il n’est pas connu si l’exposition à la doravirine augmente chez les patients qui présentent
une insuffisance hépatique sévère. Par conséquent, i
l convient d’êt
re prudent lorsque la doravirine est
administrée à des patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l
efficacité de Pifeltro chez les enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant moins de
35 kg n
ont pas été établies.
Mode d’administration
Pifeltro doit être pris une fois par jour, par voie orale, avec ou sans nourriture et avalé en entier (voir
rubrique 5.2).
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité aux substances actives ou
à l’un des excipients mentionnés à la
rubrique 6.1.
La co-administration avec des médicaments qui sont de puissants inducteurs enzymatiques du
cytochrome P450 CYP3A est contre-indiquée car des diminutions significatives des concentrations
plasmatiques de doravirine sont attendues, qui peuvent
diminuer l’efficacité
de Pifeltro (voir
rubriques 4.4 et 4.5). Ces médicaments incluent
les suivants, mais la liste n’est pas exhaustive
:
4.4
carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne
rifampicine, rifapentine
millepertuis (Hypericum
perforatum)
mitotane
enzalutamide
lumacaftor
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Bien qu’il ait
été dé
montré qu’une suppression virale efficace par un traitement
antirétroviral réduise
sensiblement le risque de transmission du VIH-1 par voie sexuelle, un risque résiduel de transmission
ne peut être exclu. Des précautions visant à prévenir toute transmission doivent être prises
conformément aux recommandations nationales.
3
Substitutions des INNTI et utilisation de la doravirine
La d
oravirine n’a pas été évaluée chez les pa
tients avec un
antécédent d’
échec virologique à tout autre
traitement antirétroviral. La détection de mutations associées aux INNTI lors de
l’incl
usion faisait
partie des critères d
’exclusion
dans les études de Phase IIb/III. Un seuil de réduction de la sensibilité,
secondaire à
diverses substitutions des INNTI et associé à une réduction de l’efficacité clinique, n’a
pas été établi (voir rubrique 5.1).
Il n’y
a pas de preuve clinique suffisante pour justifier l'utilisation de
la doravirine chez les patients infectés par le VIH-1 avec résistance prouvée à la classe des INNTI.
Utilisation avec les inducteurs du CYP3A
Il convient d’être prudent lors de
la prescription de doravirine avec des médicaments susceptibles de
réduire l’exposition à la doravirine (voi
r rubriques 4.3 et 4.5).
Syndrome de restauration immunitaire
Un syndrome de restauration immunitaire a été rapporté chez des patients traités par une association
d’antirétroviraux
. Au cours de la phase initiale du traitem
ent par association d’antirétr
oviraux, les
patients dont le système immunitaire répond au traitement peuvent développer une réaction
inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles (telles que : infection à
Mycobacterium avium,
infection à cytomégalovirus, pneumopathie à
Pneumocystis jirovecii
(PCP) ou
tuberculose), pouvant nécessiter une évaluation complémentaire et un traitement.
Des maladies auto-immunes (telles que maladie de Basedow, hépatite auto-immune, polymyosite et
syndrome de Guillain-Barré) ont également été rapportées
dans le cadre d’une
restauration
immunitaire ; cependant,
le délai d’apparition est plus variable et
ces évènements peuvent survenir
plusieurs mois après l’instauration d
u traitement.
Lactose
Les comprimés contiennent du lactose monohydraté. Les patients présentant des troubles héréditaires
rares
d’
intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du
glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
4.5
Interactions avec d’autres médicamen
ts
et autres formes d’interactions
Effets des autres médicaments sur la doravirine
La doravirine est principalement métabolisée par le CYP3A et les médicaments inducteurs ou
inhibiteurs du CYP3A peuvent donc affecter la clairance de la doravirine (voir rubrique 5.2). La
doravirine ne doit pas être co-administrée avec des médicaments qui sont de puissants inducteurs
enzymatiques du CYP3A car des diminutions significatives des concentrations plasmatiques de
doravirine sont attendues, qui peuvent diminuer
l’
efficacité de la doravirine (voir rubriques 4.3 et 5.2).
La co-administration avec l
inducteur modéré du CYP3A rifabutine diminue les concentrations de
doravirine (voir Tableau 1). Lorsque la doravirine est co-administrée avec la rifabutine, la dose de
doravirine doit être augmentée à 100 mg deux fois par jour (les doses doivent être prises à environ
12 heures d'intervalle) (voir rubrique 4.2).
La co-administration de doravirine
avec d’autres
inducteurs modérés du CYP3A
n’a pas été évaluée
,
mais une diminution des concentrations de doravirine est attendue. Si la co-administration avec
d’autres inducteurs modérés du
CYP3A (par exemple, dabrafenib, lesinurad, bosentan, thioridazine,
nafcilline, modafinil, éthyle de télotristat) ne peut pas être évitée, la dose de doravirine doit être
augmentée à 100 mg deux fois par jour (les doses doivent être prises à environ 12 heures d'intervalle)
(voir rubrique 4.2).
La co-administration de doravirine et de médicaments inhibiteurs du CYP3A peut augmenter les
concentrations plasmatiques de doravirine. Cependant, a
ucune adaptation de la posologie n’est
nécessaire quand la doravirine est co-administrée avec des inhibiteurs du CYP3A.
4
Effets de la doravirine sur
d’autres médicaments
Il est peu probable que la doravirine administrée à la dose de 100 mg une fois par jour ait un effet
cliniquement pertinent sur les concentrations plasmatiques des médicaments qui dépendent des
transporteurs
pour l’
absorption et/ou l
’é
limination ou qui sont métabolisés par les enzymes CYP.
Cependant, la co-administration de doravirine et du midazolam, substrat sensible du CYP3A, a
entraîné une diminution de 18
% de l’exposition au midazolam, c
e qui suggère que la doravirine
pourrait être un faible inducteur du CYP3A. Par conséquent, il co
nvient d’
être prudent lors de la co-
administration de doravirine avec des médicaments qui sont des substrats sensibles du CYP3A et
présentant une marge thérapeutique étroite (par exemple, le tacrolimus et le sirolimus).
Tableau des interactions
Le tableau 1 présente les interactions établies et les autres interactions médicamenteuses potentielles
avec la doravirine
, mais il n’est pas exhaustif
(une augmentation est indiquée par
, une diminution est
indiquée par
↓, et l’absence de changement par ↔
).
Tableau 1 : Interactions de la doravirine avec
d’autres médicaments
Effets sur les concentrations de
médicament
Rapport des moyennes géométriques
(IC à 90 %)*
Agents antiacides
antiacide (suspension buvable
d’
aluminium
et d’hydroxyde
de magnésium)
(20 mL DU,
doravirine 100 mg DU)
pantoprazole
(40 mg QD,
doravirine 100 mg DU)
Médicament par classe
thérapeutique
Recommandation concernant la
co-administration avec doravirine
doravirine
ASC 1,01 (0,92 ; 1,11)
C
max
0,86 (0,74 ; 1,01)
C
24
1,03 (0,94 ; 1,12)
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
.
doravirine
ASC 0,83 (0,76 ; 0,91)
C
max
0,88 (0,76 ; 1,01)
C
24
0,84 (0,77 ; 0,92)
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
.
oméprazole
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
.
Attendu :
doravirine
Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine
Interaction non étudiée.
lisinopril
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
.
lisinopril
Anti-androgènes
Interaction non étudiée.
enzalutamide
Attendu :
La co-administration est contre-
indiquée.
doravirine
(Induction du CYP3A)
Antibiotiques
Interaction non étudiée.
nafcilline
Attendu :
La co-administration doit être
évitée. Si la co-administration ne
peut pas être évitée, un comprimé
de doravirine doit être pris deux fois
par jour (à environ 12 heures
d’intervalle)
.
↓doravirine
(Induction du CYP3A)
5
Médicament par classe
thérapeutique
Effets sur les concentrations de
médicament
Rapport des moyennes géométriques
(IC à 90 %)*
Anticonvulsivants
Interaction non étudiée.
Attendu :
Recommandation concernant la
co-administration avec doravirine
carbamazépine
oxcarbazépine
phénobarbital
phénytoïne
La co-administration est contre-
indiquée.
doravirine
(Induction du CYP3A)
Antidiabétiques
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
.
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
.
metformine
(1000 mg DU,
doravirine 100 mg QD)
metformine
ASC 0,94 (0,88 ; 1,00)
C
max
0,94 (0,86 ; 1,03)
Interaction non étudiée.
canagliflozine
liraglutide
sitagliptine
Attendu :
canagliflozine
liraglutide
sitagliptine
Antidiarrhéiques
La co-administration doit être
évitée. Si la co-administration ne
peut pas être évitée, un comprimé
de doravirine doit être pris deux fois
par jour (à environ 12 heures
d’intervalle)
.
La co-administration doit être
évitée. Si la co-administration ne
peut pas être évitée, un comprimé
de doravirine doit être pris deux fois
par jour (à environ 12 heures
d’intervalle)
.
La co-administration est contre-
indiquée.
éthyle de télotristat
Interaction non étudiée.
Attendu :
doravirine
(Induction du CYP3A)
Agents antigoutteux et uricosuriques
Interaction non étudiée.
lésinurad
Attendu :
doravirine
(Induction du CYP3A)
Antimycobactériens
doravirine
Dose unique de rifampicine
(600 mg DU,
doravirine 100 mg DU)
Doses multiples de rifampicine
(600 mg QD,
doravirine 100 mg DU)
ASC 0,91 (0,78 ; 1,06)
C
max
1,40 (1,21 ; 1,63)
C
24
0,90 (0,80 ; 1,01)
doravirine
ASC 0,12 (0,10 ; 0,15)
C
max
0,43 (0,35 ; 0,52)
C
24
0,03 (0,02 ; 0,04)
(Induction du CYP3A)
Interaction non étudiée.
La co-administration est contre-
indiquée.
rifapentine
Attendu :
doravirine
(Induction du CYP3A)
doravirine
rifabutine
(300 mg QD,
doravirine 100 mg DU)
ASC 0,50 (0,45 ; 0,55)
C
max
0,99 (0,85 ; 1,15)
C
24
0,32 (0,28 ; 0,35)
(Induction du CYP3A)
Si la doravirine est co-administrée
avec la rifabutine, la dose de
doravirine doit être augmentée à
100 mg deux fois par jour (à
environ 12 heures
d’intervalle)
.
6
Médicament par classe
thérapeutique
Effets sur les concentrations de
médicament
Rapport des moyennes géométriques
(IC à 90 %)*
Antinéoplasiques
Interaction non étudiée.
Recommandation concernant la
co-administration avec doravirine
La co-administration est contre-
indiquée.
mitotane
Attendu :
doravirine
(Induction du CYP3A)
Antipsychotiques
Interaction non étudiée.
thioridazine
Attendu :
doravirine
(Induction du CYP3A)
Agents antifongiques azolés
La co-administration doit être
évitée. Si la co-administration ne
peut pas être évitée, un comprimé
de doravirine doit être pris deux fois
par jour (à environ 12 heures
d’intervalle)
.
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
.
doravirine
kétoconazole
(400 mg QD,
doravirine 100 mg DU)
fluconazole
itraconazole
posaconazole
voriconazole
ASC 3,06 (2,85 ; 3,29)
C
max
1,25 (1,05 ; 1,49)
C
24
2,75 (2,54 ; 2,98)
(Inhibition du CYP3A)
Interaction non étudiée.
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
.
doravirine
(Inhibition du CYP3A)
Inhibiteurs calciques
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
.
diltiazem
vérapamil
Attendu :
doravirine
(Inhibition du CYP3A)
Traitement de la fibrose kystique
Interaction non étudiée.
La co-administration est contre-
indiquée.
lumacaftor
Attendu :
doravirine
(Induction du CYP3A)
Antagonistes des récepteurs de l’e
ndothéline
Interaction non étudiée.
bosentan
Attendu :
doravirine
(Induction du CYP3A)
La co-administration doit être
évitée. Si la co-administration ne
peut pas être évitée, un comprimé
de doravirine doit être pris deux fois
par jour (à environ 12 heures
d’intervalle)
.
7
Médicament par classe
thérapeutique
Effets sur les concentrations de
médicament
Rapport des moyennes géométriques
(IC à 90 %)*
Agents antiviraux contre le virus de
Recommandation concernant la
co-administration avec doravirine
l’hépatite C
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
.
doravirine
ASC 1,56 (1,45 ; 1,68)
C
max
1,41 (1,25 ; 1,58)
C
24
1,61 (1,45 ; 1,79)
(Inhibition du CYP3A)
elbasvir + grazoprévir
(50 mg elbasvir QD + 200 mg
grazoprévir QD,
doravirine 100 mg QD)
elbasvir
ASC 0,96 (0,90 ; 1,02)
C
max
0,96 (0,91 ; 1,01)
C
24
0,96 (0,89 ; 1,04)
grazoprévir
ASC 1,07 (0,94 ; 1,23)
C
max
1,22 (1,01 ; 1,47)
C
24
0,90 (0,83 ; 0,96)
doravirine
ASC 1,15 (1,07 ; 1,24)
C
max
1,11 (0,97 ; 1,27)
C
24
1,24 (1,13 ; 1,36)
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire.
lédipasvir
lédipasvir + sofosbuvir
(90 mg lédipasvir DU +
400 mg sofosbuvir DU,
doravirine 100 mg DU)
ASC 0,92 (0,80 ; 1,06)
C
max
0,91 (0,80 ; 1,02)
sofosbuvir
ASC 1,04 (0,91 ; 1,18)
C
max
0,89 (0,79 ; 1,00)
GS-331007
ASC 1,03 (0,98 ; 1,09)
C
max
1,03 (0,97 ; 1,09)
Interaction non étudiée.
sofosbuvir/velpatasvir
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire.
doravirine
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
.
sofosbuvir
Attendu :
doravirine
Interaction non étudiée.
daclatasvir
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
.
doravirine
Interaction non étudiée.
ombitasvir/paritaprévir/
ritonavir et dasabuvir+/-
ritonavir
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
.
doravirine
(Inhibition du CYP3A due au ritonavir)
Interaction non étudiée.
dasabuvir
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
.
doravirine
8
Médicament par classe
thérapeutique
Effets sur les concentrations de
médicament
Rapport des moyennes géométriques
(IC à 90 %)*
Interaction non étudiée.
Attendu :
Recommandation concernant la
co-administration avec doravirine
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
.
glecaprévir, pibrentasvir
doravirine
(Inhibition du CYP3A)
Interaction non étudiée.
ribavirine
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
.
doravirine
Préparations à base de plantes
Interaction non étudiée.
millepertuis (Hypericum
perforatum)
Attendu :
La co-administration est contre-
indiquée.
doravirine
(Induction du CYP3A)
Agents antiviraux contre le VIH
Inhibiteurs de fusion et d’entrée
enfuvirtide
Interaction non étudiée.
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire.
↔ doravirine
↔ enfuvirtide
maraviroc
Interaction non étudiée.
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire.
↔ doravirine
↔ maraviroc
Inhibiteurs de la protéase
IP boostés par le ritonavir†
(atazanavir, darunavir,
fosamprénavir, indinavir,
lopinavir, saquinavir,
tipranavir)
Interaction non étudiée.
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire.
doravirine
(Inhibition du CYP3A)
↔ IP boostés
IP boostés par le cobicistat
(darunavir, atazanavir)
Interaction non étudiée.
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire.
doravirine
(Inhibition du CYP3A)
dolutégravir
(50 mg QD,
doravirine 200 mg QD)
↔ IP boostés
Inhibiteurs du transfert de brins de l’intégrase
Aucune adaptation de la posologie
doravirine
n’est nécessaire.
ASC 1,00 (0,89 ; 1,12)
C
max
1,06 (0,88 ; 1,28)
C
24
0,98 (0,88 ; 1,09)
dolutégravir
ASC 1,36 (1,15 ; 1,62)
C
max
1,43 (1,20 ; 1,71)
C
24
1,27 (1,06 ; 1,53)
(Inhibition de la BCRP)
9
Médicament par classe
thérapeutique
raltégravir
Effets sur les concentrations de
médicament
Rapport des moyennes géométriques
(IC à 90 %)*
Interaction non étudiée.
Attendu :
Recommandation concernant la
co-administration avec doravirine
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire.
↔ doravirine
↔ raltégravir
elvitégravir boosté par le
Interaction non étudiée.
Attendu :
ritonavir†
doravirine
(Inhibition du CYP3A)
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessair
e.
↔ elvitégravir
elvitégravir boosté par le
cobicistat
Interaction non étudiée.
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire.
doravirine
(Inhibition du CYP3A)
↔ elvitégravir
Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse
ténofovir disoproxil
(245 mg QD,
doravirine 100 mg DU)
lamivudine + ténofovir
disoproxil
(300 mg lamivudine DU +
245 mg ténofovir disoproxil
DU,
doravirine 100 mg DU)
doravirine
ASC 0,95 (0,80 ;1,12)
C
max
0,80 (0,64 ;1,01)
C
24
0,94 (0,78 ; 1,12)
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire.
Aucune adaptation de la posologie
doravirine
ASC 0,96 (0,87 ; 1,06)
C
max
0,97 (0,88 ; 1,07)
C
24
0,94 (0,83 ; 1,06)
n’est nécessaire.
lamivudine
ASC 0,94 (0,88 ; 1,00)
C
max
0,92 (0,81 ; 1,05)
ténofovir
ASC 1,11 (0,97 ; 1,28)
C
max
1,17 (0,96 ; 1,42)
abacavir
Interaction non étudiée.
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire.
↔ doravirine
↔ abacavir
emtricitabine
Interaction non étudiée.
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire.
↔ doravirine
↔ emtricitabine
ténofovir alafénamide
Interaction non étudiée.
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire.
↔ doravirine
↔ ténofovir alafénamide
10
Médicament par classe
thérapeutique
Effets sur les concentrations de
médicament
Rapport des moyennes géométriques
(IC à 90 %)*
Immunosuppresseurs
Interaction non étudiée.
Attendu :
Recommandation concernant la
co-administration avec doravirine
tacrolimus
sirolimus
↔ doravirine
↓ tacrolimus, sirolimus
(Induction du CYP3A)
Inhibiteurs de kinase
Interaction non étudiée.
dabrafenib
Attendu :
Surveiller les concentrations
sanguines de tacrolimus et de
sirolimus car il peut être
nécessaire d'ajuster leurs
posologies.
↓ doravirine
(Induction du CYP3A)
Antalgiques opiacés
La co-administration doit être
évitée. Si la co-administration ne
peut pas être évitée, un comprimé
de doravirine doit être pris deux fois
par jour (à environ 12 heures
d’intervalle
.
Aucune adaptation de la posologie
doravirine
ASC 0,74 (0,61 ; 0,90)
C
max
0,76 (0,63 ; 0,91)
C
24
0,80 (0,63 ; 1,03)
méthadone
20-200 mg QD dose
individualisée,
doravirine 100 mg QD
n’est nécessaire.
R-méthadone
ASC 0,95 (0,90 ; 1,01)
C
max
0,98 (0,93 ; 1,03)
C
24
0,95 (0,88 ; 1,03)
S-méthadone
ASC 0,98 (0,90 ; 1,06)
C
max
0,97 (0,91 ; 1,04)
C
24
0,97 (0,86 ; 1,10)
Interaction non étudiée.
buprénorphine
naloxone
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire.
buprénorphine
naloxone
Contraceptifs oraux
éthinylestradiol
0,03 mg éthinylestradiol/
0,15 mg lévonorgestrel DU,
doravirine 100 mg QD
ASC 0,98 (0,94 ; 1,03)
C
max
0,83 (0,80 ; 0,87)
Aucune adaptation de la posologie
n’est néce
ssaire.
lévonorgestrel
ASC 1,21 (1,14 ; 1,28)
C
max
0,96 (0,88 ; 1,05)
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
norgestimate/ethinylestradiol
n’est nécessaire.
Attendu :
norgestimate/ethinylestradiol
Potentialisateurs pharmacocinétiques
ritonavir
(100 mg BID,
doravirine 50 mg DU)
doravirine
ASC 3,54 (3,04 ; 4,11)
C
max
1,31 (1,17 ; 1,46)
C
24
2,91 (2,33 ; 3,62)
(Inhibition du CYP3A)
Interaction non étudiée.
Attendu :
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire.
cobicistat
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire.
doravirine
(Inhibition du CYP3A)
11
Médicament par classe
thérapeutique
Effets sur les concentrations de
médicament
Rapport des moyennes géométriques
(IC à 90 %)*
Psychostimulants
Interaction non étudiée.
Recommandation concernant la
co-administration avec doravirine
modafinil
Attendu :
↓ doravirine
(Induction du CYP3A)
Sédatifs/Hypnotiques
La co-administration doit être
évitée. Si la co-administration ne
peut pas être évitée, un comprimé
de doravirine doit être pris deux fois
par jour (à environ 12 heures
d’intervalle)
.
Aucune adaptation de la posologie
midazolam
(2 mg DU,
doravirine 120 mg QD)
midazolam
ASC 0,82 (0,70 ; 0,97)
C
max
1,02 (0,81 ; 1,28)
Statines
n’est nécessaire.
atorvastatine
(20 mg DU,
doravirine 100 mg QD)
atorvastatine
ASC 0,98 (0,90 ; 1,06)
C
max
0,67 (0,52 ; 0,85)
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire.
Aucune adaptation de la posologie
rosuvastatine
simvastatine
= augmentation,
=
diminution, ↔
= pas de changement
IC = intervalle de confiance ; DU = dose unique ; QD = une fois par jour ; BID = deux fois par jour
rosuvastatine
simvastatine
n’est nécessaire.
Attendu :
* ASC
0-
pour une dose unique, ASC
0-24
pour une fois par jour.
L’interaction a été évaluée uniquement avec le ritona
vir.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il existe peu ou
pas de données
sur l’utilisation de la doravirine chez la femme enceinte
.
Registre des grossesses sous antirétroviraux
Pour suivre les conséquences, chez la mère et le fœtus, d’
une administration des antirétroviraux chez
les patientes enceintes, un registre des grossesses sous antirétroviraux a été mis en place. Les médecins
sont encouragés à inscrire les patientes dans ce registre.
Les études effectuées chez l’animal avec la
doravirine
n’ont pas mis en évidence d’effets délétères
directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation
de la doravirine pendant la grossesse.
Allaitement
On ne sait pas si la doravirine est excrétée dans le lait maternel. Les données
pharmacodynamiques/toxicologiques disponibles chez l’animal ont mis en évidence l’excrétion
de
doravirine dans le lait (voir rubrique 5.3).
Compte tenu du risque de transmission du VIH-1 et du risqu
e d’
effets indésirables graves chez les
nourrissons allaités,
Pifeltro.
il est déconseillé aux mères d’allaiter leur enfant pendant le traitement par
12
chez l’Homme relative à l’effet de
la doravirine
sur la fertilité n’est dispo
nible. Les
études effectuées chez l’animal à des niveaux d’exposition supérieurs à l’exposition
chez les humains
à la dose clinique recommandée
n’ont pas mis en évidence d’effets délétères de la doravirine sur la
fertilité (voir rubrique 5.3).
Fertilité
Aucune donnée
4.7
Effets sur
l’aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines
Pifeltro peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des
machines. Les patients
doivent être informés que de la fatigue, des sensations vertigineuses et une
somnolence ont été rapportées au cours du traitement par
la doravirine
(voir rubrique 4.8). Cela doit
être pris en compte lors de l’évaluation de l’aptitude d’un patient à conduire des véhicules et à utiliser
des machines.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés et considérés comme possiblement ou
probablement liés à la doravirine étaient des nausées (4 %) et des céphalées (3 %).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables considérés comme étant (au moins possiblement) liés au traitement sont listés
ci-
dessous par classe de systèmes d’organes
et fréquence. Au sein de chaque groupe de fréquence, les
effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Les fréquences ont été
définies de la manière suivante : très fréquent (
1/10), fréquent (
1/100 à < 1/10), peu fréquent
(
1/1 000 à < 1/100) ou rare (
1/10 000 à < 1/1 000).
Tableau 2 : Tableau récapitulatif des effets indésirables associés à la doravirine utilisée en
association avec d’autres antirétroviraux
Fréquence
Infections et infestations
Rare
éruption cutanée pustuleuse
hypophosphatémie
hypomagnésémie
rêves anormaux, insomnie
1
cauchemars, dépression
2
, anxiété
3
, irritabilité, état
confusionnel, idées suicidaires
Rare
agressivité, hallucinations, trouble de l
’adaptation,
altération d
e
Effets indésirables
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Peu fréquent
Rare
Affections psychiatriques
Fréquent
Peu fréquent
l’h
umeur, somnambulisme
Affections du système nerveux
Fréquent
Peu fréquent
céphalées, sensations vertigineuses, somnolence
t
roubles de
l’attention, altération de la mémoire,
paresthésies, hypertonie, mauvaise qualité de sommeil
Affections vasculaires
Peu fréquent
hypertension
dyspnée, hypertrophie amygdalienne
nausées, diarrhée, flatulences, douleurs abdominales
4
,
vomissements
Peu fréquent
constipation, gêne abdominale
5
, distension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare
Affections gastro-intestinales
Fréquent
13
Fréquence
Effets indésirables
abdominale, dyspepsie, selles molles
6
, trouble de la
mobilité gastrointestinale
7
Rare
ténesme rectal
rash
8
prurit
dermatite allergique, rosacée
myalgie, arthralgie
douleurs musculo-squelettique
insuffisance rénale aiguë, trouble rénal, calcul urinaire,
lithiase rénale
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Peu fréquent
Rare
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Affections du rein et des voies urinaires
Rare
T
roubles
Fréquent
généraux et anomalies au site d’administration
fatigue
asthénie, malaise
douleurs thoraciques, frissons, douleurs, soif
a
ugmentation de l’alanine aminotransférase
9
Peu fréquent
Rare
Investigations
Fréquent
Peu fréquent
augmentation de l’aspartate
aminotransférase,
augmentation de l’amylase,
diminution de l’hémoglobine
augmentation de la créatine phosphokinase
plasmatique
augmentation de la lipase,
Rare
1
2
3
4
5
6
7
8
9
l’insomnie inclut
: insomnie, insomnie initiale et troubles du sommeil
la dépression inclut : dépression, humeur dépressive, dépression sévère et trouble dépressif persistant
l’anxiété inclut : anxiété et trouble d’anxiété généralisé
la douleur abdominale inclut : douleur abdominale et douleur abdominale haute
la gêne abdominale inclut : gêne abdominale et gêne épigastrique
les selles molles incluent : selles molles et selles anormales
le trouble de la mobilité gastrointestinale inclut : trouble de la mobilité gastrointestinale et selles fréquentes
le rash inclut : rash, rash maculaire, rash érythémateux, rash généralisé, rash maculopapuleux, rash papuleux et urticaire
l’augmentation de l’alanine aminotransférase inclut : augmentation de l’alanine aminotransférase et lésions hépatocellulaire
s
Syndrome de restauration immunitaire
Chez les patients porteurs du VIH présentant une immunodéficience sévère au moment de la mise en
place du traitement antirétroviral combiné (TARC), une réaction inflammatoire à des infections
opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut survenir. Des cas de maladies auto-immunes (telles
que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportés. Toutefois, le
moment rapporté du début de la maladie est plus variable et ces événements peuvent survenir de
nombreux mois après la mise en place du traitement (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
La sécurité de la doravirine en tant que composant de doravirine/lamivudine/ténofovir disoproxil a été
évaluée chez 45 patients pédiatriques infectés par le VIH-1, virologiquement contrôlés ou naïfs de
traitement, âgés de 12 à moins de 18 ans, jusqu
à la semaine 48 dans le cadre d
une étude en ouvert
(IMPAACT 2014 (Protocole 027)). Le profil de sécurité chez les sujets pédiatriques a été similaire à
celui observé chez les adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de la
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration
voir Annexe V.
14
4.9
Surdosage
Aucune information
n’est
disponible concernant les possibles signes et symptômes aigus
surdosage avec doravirine.
d’un
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique, Code ATC : J05AG06
Mécanisme
d’action
La doravirine est un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse de type pyridinone du
VIH-1 et inhibe la réplication du VIH-1 par inhibition non compétitive de la transcriptase inverse (TI)
du VIH-1. La doravirine
n’
inhibe pas les ADN polymérases cellulaires humaines
α, ß
ni
l’ADN
polymérase mitochondriale
γ.
Activité antivirale en culture cellulaire
La valeur de CE
50
de la doravirine a été de 12,0 ± 4,4 nM contre les souches de laboratoire de type
sauvage du VIH-1 quand elle a été testée en présence de 100 % de sérum humain normal (SHN)
utilisant des cellules reporters MT4-GFP. La doravirine a montré une activité antivirale contre un large
panel d’isolats primaires du VIH
-1 (A, A1, AE, AG, B, BF, C, D, G, H) avec des valeurs de CE
50
comprises entre 1,2 nM et 10,0 nM.
Activité antivirale en association à d'autres médicaments antiviraux anti-VIH
L'activité antivirale de la doravirine n'était pas antagoniste lorsqu'elle était associée aux INNTI
delavirdine, éfavirenz, étravirine, névirapine ou rilpivirine ; les INTI abacavir, didanosine,
emtricitabine, lamivudine, stavudine, ténofovir disoproxil ou zidovudine ; les IP darunavir ou
indinavir ; l'inhibiteur de fusion enfuvirtide ; l'antagoniste des co-récepteurs CCR5 maraviroc ; ou
l'inhibiteur de transfert de brin d'intégrase raltégravir.
Résistance
En culture cellulaire
Les souches résistantes à la doravirine ont été sélectionnées en culture cellulaire à partir de VIH-1 de
type sauvage d’origines et de sous
-types différents, ainsi que de VIH-1 résistant aux INNTI. Les
su
bstitutions d’acides aminés observées qui ont émergé dans la TI incluaient
: V106A, V106M,
V106I, V108I, F227L, F227C, F227I, F227V, H221Y, M230I, L234I, P236L et Y318F. Les
substitutions V106A, V106M, V108I, H221Y, F227C, M230I, P236L et Y318F ont entraîné une
diminution de 3,4 fois à 70 fois la sensibilité à la doravirine. Y318F en association avec V106A,
V106M, V108I et F227C a entraîné une diminution plus importante de la sensibilité à la doravirine
que Y318F seule, qui a entraîné une diminution de 10 fois la sensibilité à la doravirine. Les mutations
fréquentes associées à la résistance aux INNTI (K103N, Y181C)
n’ont pas été
sélectionnées dans
l’étude
in vitro.
V106A (entraînant un « Fold Change »
d’environ
19) est apparue comme une
substitution initiale dans le virus de sous-type B, et V106A ou M dans les virus des sous-types A et C.
Par la suite, F227(L/C/V) ou L234I ont émergé en plus de la substitution V106 (doubles mutants
entraînant un « Fold Change » > 100).
Dans les études cliniques
Sujets adultes naïfs de traitement
Les études de phase III DRIVE-FORWARD et DRIVE-AHEAD ont
inclus des patients naïfs de
traitement (n = 747) où les substitutions suivantes des INNTI faisaient partie des critères d'exclusion :
L100I, K101E, K101P, K103N, K103S, V106A, V106I, V106M, V108I, E138A, E138G, E138K,
E138Q, E138R, V179L, Y181C, Y181I, Y181V, Y188C, Y188H, Y188L, G190A, G190S, H221Y,
L234I, M230I, M230L, P225H, F227C, F227L, F227V.
15
Les résistances de novo suivantes ont été observées dans les analyses de résistance (sujets présentant
un taux d'ARN du VIH-1 supérieur à 400 copies par mL en cas d'échec virologique ou d'arrêt précoce
de l'étude et présentant des données de résistance).
Tableau 3 : Développement des résistances jus
qu’à la semaine 96
dans la population en échec
virologique selon la définition du protocole + population en arrêt précoce de traitement
DRIVE-FORWARD
DOR +
INTI*
(383)
Génotype efficace, n
Résistance
génotypique à
DOR ou contrôle
(DRV ou EFV)
Association
d’
INTI
M184I/V isolée
K65R isolée
K65R + M184I/V
2 (DOR)
2**
2
0
0
0 (DRV)
0
0
0
0
8 (DOR)
6
4
1
1
14 (EFV)
5
4
0
1
15
DRV + r +
INTI*
(383)
18
32
33
DRIVE-AHEAD
DOR/TDF/3TC
(364)
EFV/TDF/FTC
(364)
*INTI dans le bras DOR : FTC/TDF (333) ou ABC/3TC (50) ; INTI dans le bras DRV+r : FTC/TDF (335) ou ABC/3TC
(48)
**les sujets ont reçu FTC/TDF
ABC = abacavir ; FTC = emtricitabine ; DRV = darunavir ; r= ritonavir
Les substitutions de résistance émergentes associées à la doravirine dans la TI incluaient une ou
plusieurs des substitutions suivantes : A98G, V106I, V106A, V106M/T, Y188L, H221Y, P225H,
F227C, F227C/R et Y318Y/F.
Sujets adultes virologiquement contrôlés
L'étude DRIVE-SHIFT a inclus des patients virologiquement contrôlés (N = 670) sans échec à un
précédent traitement (voir la rubrique, Expérience clinique).
L’absence documentée de résistance
génotypique (avant le début du premier traitement) à la doravirine, à la lamivudine et au ténofovir
faisait partie des critères d’inclusion
pour les patients qui avaient switché
d’un schéma thérapeutique à
base d’IP ou d’INI. Les mutations d'exclusion des I
NNTI étaient celles énumérées ci-dessus (DRIVE-
FORWARD et DRIVE-AHEAD), à l'exception des mutations RT K103N, G190A et Y181C
(acceptées dans DRIVE-SHIFT). La documentation
d’un
génotypage des résistances avant le
traitement n'était pas requise pour les patients qui avaient switché
d’un schéma thér
apeutique à base
d’INNTI.
Dans l’essai clinique DRIVE
-
SHIFT, aucun sujet n’a développé de résis
tance génotypique ou
phénotypique à la DOR, au 3TC ou au TDF au cours des 48 premières semaines (switch immédiat,
N=447) ou 24 premières semaines (switch retardé, N=209) du traitement avec DOR/3TC/TDF. Un
sujet a développé une mutation M184M/I de la TI et une résistance phénotypique au 3TC et au FTC
avec son traitement à l’inclusion
. Aucun des 24 sujets (11 dans le groupe de switch immédiat, 13 dans
le groupe de switch retardé) présentant des mutations aux INNTI
à l’inclusion
(K103N, G190A ou
Y181C) n'était en échec virologique à la semaine 48 ou au moment de l'arrêt.
Sujets pédiatriques
Dans l
étude clinique IMPAACT 2014 (Protocole 027), aucun sujet virologiquement contrôlé à
l
inclusion ne répondait aux critères d
analyse de la résistance. Un sujet naïf de traitement qui
répondait aux critères d
échec virologique définis par le protocole (définis comme 2 résultats
consécutifs de test de la charge virale ARN du VIH-1 plasmatique
200 copies/mL) à la semaine 24
ou après, a été évalué pour le développement d
une résistance ; aucune émergence de résistance
génotypique ou phénotypique à la doravirine n
a été détectée.
16
Résistance croisée
La doravirine a été évaluée chez un nombre limité de patients présentant une résistance aux INNTI
(K103N n = 7, G190A n = 1) ; tous les patients étaient indétectables (< 40 copies / mL) à la semaine
48. Un seuil de réduction de la sensibilité, secondaire à diverses substitutions d'INNTI et associé à une
réduction de l'efficacité clinique, n'a pas été établi.
Les souches de laboratoire de VIH-1 présentant les mutations fréquentes associées aux INNTI, K103N
et Y181C, ou les substitutions K103N/Y181C de la TI, entraînent une diminution de sensibilité à la
doravirine de moins de 3 fois par rapport au virus de type sauvage évalué en présence de 100 % de
sérum humain normal. Dans les études
in vitro,
la doravirine a été capable de supprimer les virus
portant les mutations suivantes associées aux INNTI : K103N, Y181C et G190A en-dessous des
concentrations cliniquement pertinentes.
Un panel de 96 isolats cliniques divers présentant des mutations associées aux INNTI a été évalué
pour la sensibilité à la doravirine en présence de 10 % de sérum f
œt
al bovin. Les isolats cliniques
présentant la substitution Y188L ou des substitutions V106 en association avec A98G, H221Y,
P225H, F227C ou Y318F ont montré une sensibilité à la doravirine diminuée de plus de 100 fois. Les
autres substitutions connues des INNTI ont entraîné un « Fold Change »
d’un fa
cteur 5 à 10 (G190S
(5,7), K103N/P225H (7,9), V108I/Y181C (6,9), Y181V (5,1)).
La pertinence clinique d’une
réduction
du « Fold Change
» d’un facteur
5 à 10
n’est pas connue
.
Les substitutions associées à une résistance à la doravirine émergeant sous traitement pourraient
conférer une résistance croisée à l’é
favirenz, la rilpivirine, la névirapine
et l’é
travirine. Sur les
8 patients ayant développé une résistance de haut niveau à la doravirine dans les études pivot, 6
avaient une résistance phénotypique à
l’
EFV et à la névirapine, 3 à la rilpivirine et 3 avaient une
résistance partiel
le à l’é
travirine sur la base du test Monogram Phenosense.
Expérience clinique
Patients adultes naïfs de traitement
L’effi
cacité de la doravirine est basée sur les analyses des données à 96 semaines de deux études de
phase III, multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées
versus
comparateur actif
(DRIVE-FORWARD et DRIVE-AHEAD) chez des patients infectés par le VIH-1 naïfs de traitement
antirétroviral (n = 1 494). Voir la rubrique Résistance pour les substitutions des INNTI qui faisaient
partie des critères
d’exclusion
.
Dans l’étude DRIVE
-FORWARD, 766 patients ont été randomisés et ont reçu au moins 1 dose de
doravirine 100 mg ou de darunavir 800 mg + ritonavir 100 mg une fois par jour, chacun en association
avec emtricitabine/ténofovir disoproxil (FTC/TDF) ou abacavir/lamivudine
(
ABC/3TC) au choix de
l’investigateur. À l’inclusion, l’âge médian des
sujets était de 33 ans (intervalle de 18 à 69 ans), 86 %
avaient un nombre de lymphocytes T CD4+ supérieur à 200 cellules par mm
3
, 84 % étaient des
hommes, 27 % étaient non-caucasiens, 4 % étaient co-
infectés par le virus de l’hépatite B et/ou C,
10 % avaient un antécédent de SIDA, 20 % présentaient un
taux d’ARN VIH
-1 supérieur
à 100 000 copies par mL, 13
% recevaient l’ABC/3TC et 87
% recevaient la FTC/TDF ; ces
caractéristiques étaient similaires entre les groupes de traitements.
Dans l’étude DRIVE
-AHEAD, 728 patients ont été randomisés et ont reçu au moins 1 dose de
doravirine/lamivudine/ténofovir disoproxil 100/300/245 mg (DOR/3TC/TDF) ou
efavirenz/emtricitabine /ténofovir disoproxil (EFV/FTC/TDF) une fois par jour. A
l’inclusion, l’âge
médian des patients était de 31 ans (intervalle de 18 à 70 ans), 85 % étaient des hommes, 52 % étaient
non-caucasiens, 3 % étaient co-
infectés par le virus de l’hépatite B ou C, 14
% avaient un antécédent
de SIDA, 21
% présentaient un taux d’ARN VIH
-1 > 100 000 copies par mL, et 12 % avaient un
nombre de lymphocytes T CD4+ < 200 cellules par mm
3
; ces caractéristiques étaient similaires entre
les groupes de traitements.
17
Les résultats à la semaine 48 et 96 pour les études DRIVE-FORWARD et DRIVE-AHEAD sont
présentés dans le tableau 4. Les schémas thérapeutiques à base de doravirine ont montré une efficacité
cohérente sur l’ensemble des facteurs démographiques et pronostiques à l’inclusion.
Tableau 4 : Résultats
d’
efficacité (<40 copies/mL, analyse « Snapshot ») dans les études pivots
DRIVE-FORWARD
DOR + 2 INTI (383)
DRV+ r + 2 INTI
(383)
79 %
DRIVE-AHEAD
DOR/3TC/TDF
(364)
84 %
EFV/FTC/TDF
(364)
80 %
Semaine 48
Différence (IC à 95 %)
Semaine 96*
Différence (IC à 95 %)
83 %
4,2 % (-1,4% ; 9,7 %)
72 % (N=379)
64 % (N=376)
4,1 % (-1,5 % ; 9,7 %)
76 % (N=364)
73 % (N=364)
7,6 % (1,0 % ; 14,2 %)
3,3 % (-3,1 % ; 9,6 %)
Résultat à la semaine 48 (<40 copies/mL) en fonction des facteurs
ARN VIH-1 copies/mL
à l’inclusion
100 000
256/285 (90 %)
63/79 (80 %)
248/282 (88 %)
54/72 (75 %)
251/277 (91 %)
54/69 (78 %)
234/258 (91 %)
56/73 (77 %)
> 100 000
Nombre de CD4, cellules/µL
200
> 200
Traitement de fond par INTI
TDF/FTC
ABC/3TC
Sous-type viral
B
non-B
34/41 (83 %)
285/323 (88 %)
43/61 (70 %)
260/294 (88 %)
27/42 (64 %)
278/304 (91 %)
35/43 (81 %)
255/288 (89 %)
276/316 (87 %)
43/48 (90 %)
267/312 (86 %)
36/43 (84 %)
NA
222/254 (87 %)
97/110 (88 %)
219/255 (86 %)
84/100 (84 %)
194/222 (87 %)
109/122 (89 %)
199/226 (88 %)
91/105 (87 %)
Variation moyenne des CD4 par rapport à l’inclusion
Semaine 48
Semaine 96
193
224
186
207
198
238
188
223
*Pour la semaine 96, certains sujets dont l'ARN du VIH-1 manquait ont été exclus de l'analyse.
L’étude
P007 était une étude de phase IIb chez des patients adultes infectés par le VIH-1 naïfs de
traitement antirétroviral (n = 340). Dans la Partie I, les patients étaient
randomisés pour recevoir l’une
des 4 doses de d
oravirine ou d’EFV, chacun
e en association avec FTC/TDF. Après 24 semaines, tous
les patients randomisés pour recevoir la doravirine sont passés à (ou ont été maintenus sous)
doravirine 100 mg. Des patients supplémentaires ont été randomisés dans la Partie II pour recevoir la
doravirine 100 mg ou
l’EFV, chacun en association avec FTC/TDF. Dans les deux parties de l’étude,
la doravirine et l’EFV ont été administrés en aveugle et FTC/TDF a été administrée en ouvert.
18
Tableau 5 : Résultats
d’efficacité à la semaine
24
(Analyse « Snapshot »)
Doravirine
25 mg
(N=40)
n (%)
Doravirine
50 mg
(N=43)
n (%)
32 (74)
10 (-10 ;
29)
113
Doravirine
100 mg
(N=42)
n (%)
30 (71)
6,6 (-13 ;
26)
134
Doravirine
200 mg
(N=41)
n (%)
33 (80)
16 (-3 ; 34)
Efavirenz
600 mg
(N=42)
n (%)
27 (64)
ARN VIH-1 < 40 copies/mL
Différences entre les
traitements
(IC à 95 %)
††
Variation moyenne des CD4 par
rapport à l’incl
usion
(cellules/mm
3
)
**
32 (80)
16 (-4 ;
34)
154
141
121
Une valeur positive est favorable la doravirine par rapport à l'éfavirenz.
††
Les IC à 95% ont été calculés en utilisant la méthode de Miettinen et Nurminen avec des poids proportionnels à la taille de
chaque strate (dépistage de
l’
ARN du VHB-
1> 100 000 copies / mL ou ≤ 100
000 copies/mL)
**
Approche pour traiter les données manquantes : approche par échec observé. La numération initiale des cellules CD4 a été
reportée chez les patients qui ont arrêté le traitement assigné en raison d'un manque d'efficacité.
Note : La doravirine et l'éfavirenz ont été administrés avec
l’
emtricitabine/ténofovir disoproxil (FTC/TDF).
Sujets adultes virologiquement contrôlés
L'efficacité
d’un changeme
nt de régime thérapeutique (à base de deux inhibiteurs nucléosidiques de la
transcriptase inverse en association avec un IP boosté par le ritonavir ou le cobicistat, ou avec
l'elvitégravir boosté par le cobicistat, ou avec un INNTI) par DOR/3TC/TDF a été évaluée dans un
essai (DRIVE-SHIFT) ouvert, randomisé, chez des adultes infectés par le VIH-1 virologiquement
contrôlés. Les sujets devaient être virologiquement contrôlés (ARN VIH-1 < 40 copies/mL) depuis au
moins 6 mois avant le début de l'essai avec leur
traitement à l’inclusion
, sans antécédents d'échec
virologique et avec une absence documentée de mutations au niveau de la TI conférant une résistance
à la doravirine, à la lamivudine et au ténofovir (voir la rubrique Résistance). Les sujets ont été
randomisés pour soit passer à DOR/3TC/TDF
à l’i
nclusion [N = 447, Groupe de switch immédiat
(GSI)], ou rester sous leur
traitement à l’inclusion
jusqu'à la semaine 24, où ils sont passés à
DOR/3TC/TDF [N = 223, Groupe de switch retardé (GSR)]. A
l’inclusion
, l'âge médian des sujets
était de 43 ans, 16 % étaient des femmes et 24 % étaient non-caucasiens.
Dans l’essai DRIVE
-SHIFT,
un switch immédiat à DOR/3TC/TDF a été démontré comme étant non-
inférieur à la semaine 48 par rapport à la poursuite du traitement de base à la semaine 24, sur la base
de la proportion de patients avec un
taux d’
ARN VIH-1 < 40 copies/mL. Les résultats du traitement
sont présentés dans le tableau 6. Des résultats concordants ont été observés lors de la comparaison à la
semaine 24 de l'étude dans chaque groupe de traitement.
Tableau 6 : Résultats
d’efficacité (analyse
« Snapshot »
)
dans l’étude DRIVE
-SHIFT
DOR/3TC/TDF
Une fois/jour GSI
Résultat
ARN VIH-1 < 40 copies/mL
GSI-GSR, Différence (IC à 95 %)*
Traitement à
l’inclusion GSR
Semaine 24
N=223
93 %
Semaine 48
N=447
90 %
-3,6 % (-8,0 % ; 0,9 %)
Proportion (%) de sujets avec ARN du VIH-1 < 40 copies/mL en fonction du traitement reçu à
l’inclusion
IP boosté par ritonavir ou cobicistat
Elvitégravir boosté par cobicistat
280/316 (89 %)
23/25 (92 %)
145/156 (93 %)
11/12 (92 %)
19
INNTI
CD4+
à l’inclusion
(cellules/mm
3
)
< 200 cellules/mm
3
98/106 (92 %)
52/55 (95 %)
Proportion (%) de sujets avec ARN du VIH-1 < 40 copies/mL en fonction du nombre de cellules T-
10/13 (77 %)
384/426 (90 %)
3%
8%
3%
4%
0
3/4 (75 %)
202/216 (94 %)
4%
3%
0
3%
0
200 cellules/mm
3
ARN VIH-
1
40 copies/mL
Pas de données virologiques dans la fenêtre de temps
Étude interrompue pour cause d'EI ou de décès
Étude interrompue pour autres raisons
§
Dans l'étude mais données manquantes dans la fenêtre
*L
’IC
à 9
5 % pour la différence de traitement a été calculé à l'aide de la méthode de Mantel-Haenszel ajustée de la
strate.
Inclut les sujets qui ont arrêté le médicament à l'étude ou
l’
étude avant la semaine 48 pour le GSI ou avant la semaine
24 pour le GSR
à cause d’un
manque ou
d’une
perte d'efficacité, et les sujets avec un ARN VIH-
1 ≥ 40 copies / mL
dans la fenêtre de la semaine 48 pour le GSI et dans la fenêtre de la semaine 24 pour le GSR.
Inclut les sujets qui ont arrêté le traitement en raison d'un événement indésirable (EI) ou du décès si cela a entraîné
l’absence de
données virologiques sur le traitement pendant la période spécifiée.
§
Autres raisons incluant : perte de vue lors du suivi, non-observance avec le médicament à l'étude, décision du
médecin, écart au protocole, retrait du sujet.
Traitement à l’inclusion
= IP boosté par ritonavir ou cobicistat (en particulier atazanavir, darunavir ou lopinavir) ou
elvitégravir boosté par cobicistat, ou INNTI (en particulier éfavirenz, névirapine ou rilpivirine), chacun
administré avec deux INTI.
Arrêts en raison d’événements in
désirables
Dans une analyse combinant les données de deux études chez des patients naïfs de traitement (P007 et
DRIVE-AHEAD), une proportion plus faible de sujets
ayant arrêté en raison d’un évé
nement
indésirable à la semaine 48 a été observée dans les groupes de traitement par la doravirine (100 mg) en
association (2,8 %)
versus
les groupes de traitement par l’EFV
en association (6,1 %) (différence entre
les traitements : -3,4 %, valeur de
p
: 0,012).
Population pédiatrique
L
efficacité de la doravirine a été évaluée en association avec la lamivudine et le ténofovir disoproxil
(DOR/3TC/TDF) dans une étude en ouvert, à bras unique, menée chez des patients pédiatriques
infectés par le VIH-1, âgés de 12 à moins de 18 ans (IMPAACT 2014 (Protocol 027)).
A l
inclusion, l
âge médian des sujets était de 15 ans (intervalle : de 12 à 17), 58% étaient des filles,
78% étaient asiatiques et 22% étaient noirs, et le nombre médian de lymphocytes T CD4+ était de
713 cellules par mm3 (intervalle : de 84 à 1 397). Après être passés sous DOR/3TC/TDF, 95% (41/43)
des sujets virologiquement contrôlés sont restés virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1 <
50 copies/mL) à la semaine 24 et 93% (40/43) sont restés virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1
< 50 copies/mL) à la semaine 48.
L’Agence européenne
des médicaments a différé
l’obligat
ion de soumettre les ré
sultats d’é
tudes
réalisées avec doravirine dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le
traitement de l’infection par le virus de l’
immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1),
conformément à la décision du P
lan d’investigat
ion pédiatrique (P
IP), dans l’indication autorisée
. Voir
rubrique 4.2
pour les informations concernant l’usage pédiatrique
.
20
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La pharmacocinétique de la doravirine a été étudiée chez des sujets sains et chez des patients infectés
par le VIH-1. La pharmacocinétique de la doravirine est similaire chez les sujets sains et chez les
patients infectés par le VIH-1.
L’état d’équilibre a généralement été atteint au
Jour 2 d
’un t
raitement
administré une fois par jour, avec des ratios
d’
accumulation compris entre 1,2 et 1,4
pour l’
ASC
0-24
, la
C
max
et la C
24
. Les données pharmacocinétiques de la doravirine
à l’état d’équilibre après
l’
administration de 100 mg une fois par jour à des patients infectés par le VIH-1, basées sur une
analyse pharmacocinétique de population, sont présentées ci-dessous.
Paramètre
MG (% CV)
Doravirine
100 mg
une fois par jour
ASC
0-24
µg
h/mL
16,1 (29)
C
max
µg/mL
0,962 (19)
C
24
µg/mL
0,396 (63)
MG : moyenne géométrique, % CV : coefficient géométrique de variation
Après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 2 heures après
l’administration. La doravirine a une biodisponibilité absolue
estimée
d’
environ 64 % pour le
comprimé à 100 mg.
Effet de
l’alimenta
tion sur l'absorption orale
L’administration à des sujets sains d’un comprimé unique de doravirine au cours d’un repa
s riche en
graisses
a provoqué une augmentation de l’ASC et de la C
24
de la doravirine de respectivement 16 %
et 36 %, alors que la C
max
n
a pas été affectée de manière significative.
Distribution
Sur la base de l’
administration
d’une microdose
IV, le volume de distribution de la doravirine est de
60,5 L. La doravirine est liée aux protéines plasmatiques à environ 76 %.
Biotransformation
Sur la base des données
in vitro,
la doravirine est principalement métabolisée par le CYP3A.
Élimination
La doravirine a une demi-vie terminale (t
1/2
)
d’environ
15 heures. La doravirine est principalement
éliminée par métabolisme oxydatif médié par le CYP3A4.
L’
excrétion biliaire du médicament sous
forme inchangée peut contribu
er à l’é
limination de la doravirine, mais
cette voie d’é
limination ne
devrait pas être significative.
L’e
xcrétion du médicament sous forme inchangée par voie urinaire est
mineure.
Insuffisance rénale
L’excrétion rénale de la
doravirine est mineure. Dans une étude comparant 8 sujets présentant une
insuffisance rénale sévère à 8 sujets sans insuffisance rénale, l
’expo
sition à la doravirine après
l’admin
istratio
n d’une dose unique a
été plus élevée de 31 % chez les sujets présentant une
insuffisance rénale sévère. Dans une analyse pharmacocinétique de population, ayant inclus des sujets
avec une clairance de la créatinine ClCr entre 17 et 317 mL/min, la fonction
rénale n’a pas eu d’
effet
cliniquement pertinent sur la pharmacocinétique de la doravirine. Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessa
ire chez les patients qui présentent une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère. La
doravirine
n’a pas
été étudiée chez les patients qui présentent une insuffisance rénale terminale ou
chez les patients sous dialyse (voir rubrique 4.2).
Insuffisance hépatique
La doravirine est principalement métabolisée et éliminée par le foie.
Il n’y
a pas eu de différence
cliniquement pertinente dans la pharmacocinétique de la doravirine dans une étude comparant 8 sujets
présentant une insuffisance hépatique modérée (classée comme Child-Pugh B principalement en
raison de l’augme
ntati
on des scores d’
encéphalopath
ie et d’
ascite) à 8 sujets sans insuffisance
21
hépatique. Aucune adaptation de la posologie
n’est nécessaire
chez les patients qui présentent une
insuffisance hépatique légère ou modérée. La doravirine
n’a pas été étudié
e chez les sujets présentant
une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C) (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
Les expositions moyennes à la doravirine observées chez 54 patients pédiatriques âgés de 12 à moins
de 18 ans et pesant au moins 35 kg, ayant reçu de la doravirine ou de la
doravirine/lamivudine/ténofovir disoproxil dans l
étude IMPAACT 2014 (Protocole 027) ont été
similaires à celles observées chez les adultes après l
administration de doravirine ou de
doravirine/lamivudine/ténofovir disoproxil (Tableau 7).
Tableau 7: Pharmacocinétique de la doravirine à l
état d
équilibre après administration de
doravirine ou de doravirine/lamivudine/ténofovir disoproxil chez des patients pédiatriques
infectés par le VIH âgés de 12 à moins de 18 ans et pesant au moins 35 kg
Paramètres*
ASC
0-24
g•h/mL)
C
max
(µg/mL)
C
24
(µg/mL)
Doravirine
16,4 (24)
1,03 (16)
0,379 (42)
*Présentés sous forme de moyenne géométrique (%CV: coefficient géométrique de variation)
D
après l
analyse pharmacocinétique de population (n=54)
Abréviations: ASC=aire sous la courbe ; C
max
=concentration maximale; C
24
=concentration à 24 heures
Sujets âgés
Bien qu'un nombre limité de sujets âgés de 65 ans et plus ait été inclu (n = 36), aucune différence
cliniquement pertinente de la pharmacocinétique de la doravirine
n’a été iden
tifiée chez les sujets âgés
d’
au moins 65 ans par rapport aux sujets âgés de moins de 65 ans dans une étude de phase I ou dans
une analyse de pharmacocinétique de population.
Aucune adaptation de posologie n’est nécessaire.
Sexe
Aucune différence cliniquement pertinente de la pharmacocinéti
que de la doravirine n’a été identifiée
entre les hommes et les femmes.
Origine ethnique
Aucune différence cliniquement pertinente de la pharmacocinétique de la doravirine liée
à l’origine
eth
nique n’a été identifiée su
r la base
d’une analyse de pharmaco
cinétique de population de la
doravirine chez des sujets sains et des patients infectés par le VIH-1.
5.3
Données de sécurité préclinique
Toxicité sur la reproduction
Des études de reproduction ont été réalisées chez des rats et des lapins avec administration orale de
doravirine à des expositions environ 9 fois (rats) et 8 fois (lapins)
supérieures à l’
exposition chez
l’
Homme à la dose humaine recommandée (DHR), sans effets sur le développement embryo-
fœtal
(rats et lapins) ou pré/postnatal (rats). Les études chez des rates et des lapines gravides ont montré un
transfert de la doravirine
au fœtus
à travers le placenta, ave
c des concentrations plasmatiques fœtales
jusqu’à
40 % (lapins) et 52 % (rats) des concentrations maternelles observées au jour 20 de la
gestation.
La doravirine a été excrétée dans le lait de rates allaitantes après administration orale, avec des
concentrations dans le lait égales à environ 1,5 fois les concentrations plasmatiques maternelles.
22
Cancérogenèse
Des études de cancérogenèse par voie orale à long terme effectuées avec la doravirine chez des souris
et des rats
n’ont montré aucun po
tentiel cancérogène à des expositions estimées
et 7 fois (rats) les expositions humaines à la DHR.
Mutagénicité
La doravirine
jusqu’à
6 fois (souris)
ne s’est pas révélée
génotoxique dans une batterie de tests
in vitro
et
in vivo.
Altération de la fertilité
les performances d’accouplement
ou le développement
embryonnaire précoce lorsque la doravirine a été administrée à des rats à une exposition
jusqu’à
7 fois
l’exposition chez l’Homme à la DHR
.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Il n
y a eu aucun effet sur la fertilité,
Noyau du comprimé
Croscarmellose sodique (E468)
Succinate d’acétate d’hypr
omellose
Lactose monohydraté
Stéarate de magnésium (E470b)
Cellulose microcristalline (E460)
Silice colloïdale anhydre (E551)
Pelliculage
Cire de carnauba (E903)
Hypromellose (E464)
Lactose monohydraté
Dioxyde de titane (E171)
Triacétine (E1518)
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
30 mois.
A utiliser dans les 35 jours après première ouverture du flacon.
6.4
Précautions particulières de conservation
À conserver dans le flacon
d’origine
et conserver le flacon soigneusement fermé afin de le protéger de
l’humidi
té. Ne pas retirer le dessiccant. Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières
de conservation concernant la température. Pour les conditions de conservation après première
ouverture du flacon, voir la rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de
l’emballage extérieur
Chaque boîte contient un flacon en polyéthylène haute densité (PEHD) avec un bouchon de sécurité
enfant en polypropylène et du dessiccant de gel de silice.
Les présentations suivantes sont disponibles :
1 flacon de 30 comprimés pelliculés.
23
90 comprimés pelliculés (3 flacons de 30 comprimés pelliculés).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation locale en
vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Merck Sharp & Dohme B.V.
Waarderweg 39
2031 BN Haarlem
Pays-Bas
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE
SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1332/001
EU/1/18/1332/002
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 22 novembre 2018
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibl
es sur le site internet de l’Ag
ence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/
24
ANNEXE II
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
B.
D’UTILISATION
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’
AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRI
CTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
D.
25
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Merck Sharp & Dohme B.V.
Waarderweg 39
2031 BN Haarlem
Pays-Bas
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’
UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I: Résumé des Caractéristiques
du Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRE
S CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dat
es
de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article
107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS E
N VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalisera les activités et i
nterventions requises
décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 d
e l’
autorisation de mise sur le marché,
ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence
européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmac
ovigilance ou minimisation du risque) est franchie.
26
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
27
A. ÉTIQUETAGE
28
MENT
IONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Emballage extérieur
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Pifeltro 100 mg comprimés pelliculés
doravirine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 100 mg de doravirine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose.
Voir la notice pour plus d’information
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimés pelliculés
30 comprimés pelliculés
90 (3 flacons de 30) comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMI
NISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale. Avaler en entier.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Conservez le flacon soigneusement fermé à
l’ab
ri de l'humidité.
29
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES
D’ÉLIMINATION DES MÉD
ICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS
S’IL Y
A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Merck Sharp & Dohme B.V.
Waarderweg 39
2031 BN Haarlem
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTOR
ISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1332/001
EU/1/18/1332/002 90 comprimés (3 x 30)
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Pifeltro
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
30
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
Etiquette flacon
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Pifeltro 100 mg comprimés pelliculés
doravirine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 100 mg de doravirine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose.
Voir la notice pour plus
d’informat
ion
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 comprimés pelliculés
5.
MODE ET V
OIE(S)
D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Conservez le flacon soigneusement fermé
à l’abri
de l'humidité.
31
10.
PRÉCAUTIONS PARTICU
LIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVE
NANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL YA
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE
DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Merck Sharp & Dohme B.V.
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
EU/1/18/1332/001
EU/1/18/1332/002 90 comprimés (3 x 30)
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D
’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
32
B. NOTICE
33
Notice : Informat
ion de l’utilisateur
Pifeltro 100 mg, comprimés pelliculés
doravirine
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez
d’a
utres questions, interrogez votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère.
Ce médicament vous a été personnellement presc
rit. Ne le donnez pas à d’autres personne
s. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, pharmacien ou
infirmier/ère.
Ceci s’ap
plique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Qu’es
t-ce que Pifeltro et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Pifeltro
Comment prendre Pifeltro
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comment conserver Pifeltro
Contenu de l’
emballage et autres informations
1.
Qu’est
-ce que Pifeltro et dans quels cas est-il utilisé
Qu’est
-ce que Pifeltro
Pifeltro est utilisé pour trait
er l’infection par le VIH («
v
irus de l’
immunodéficience humaine »). Il
appartient à un groupe de médicaments appelés « médicaments antirétroviraux ».
Pifeltro contient la substance active doravirine
inverse (INNTI).
un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase
Dans quels cas Pifeltro doit-il être utilisé
Pifeltro
est utilisé pour traiter l’infectio
n par le VIH chez les adultes et adolescents âgés de 12 ans et
plus pesant au moins 35 kg. Le VIH est le virus à
l’origine du SIDA
syndrome d’immuno
déficience acquise »).
Vous ne devez pas prendre Pifeltro si votre médecin vous a dit que le virus à
l’o
rigine de votre infection est résistant à doravirine.
Pifeltro
doit être utilisé en association avec
d’autres
médicaments contre le VIH.
Comment Pifeltro agit-il
Lorsqu’il est uti
lisé
avec d’autres médicaments,
Pifeltro agit en empêchant le VIH de produire plus de
virus dans votre corps. Cela en :
réduisant la quantité de VIH dans votre sang (appelée « charge virale »)
augmentant le nombre de globules blancs appelés « T CD4+ ». Cela peut renforcer votre
système immunitaire. Cela peut réduire votre risque de décès prématuré ou de contracter des
infections, parce que votre système immunitaire est faible.
34
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Pifeltro
Ne prenez jamais Pifeltro
si vous êtes allergique à la doravirine ou
à l’un d
es autres composants contenus dans ce
médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
si vous prenez les médicaments suivants :
Si
carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne (médicaments pour les crises
de convulsions)
rifampicine, rifapentine (médicaments pour la tuberculose)
millepertuis (Hypericum
perforatum,
remède à base de plantes utilisé contre la dépression
et l’anxiété
) ou produits en contenant
mitotane (un médicament destiné à traiter le cancer)
enzalutamide (un médicament destiné à traiter le cancer de la prostate)
lumacaftor (un médicament destiné à traiter la mucoviscidose)
c’est
votre cas, ne prenez pas Pifeltro. Si vous avez des doutes, adressez-vous à votre médecin,
pharmacien, ou infirmier/ère avant de prendre Pifeltro. Voir aussi la rubrique « Autres médicaments et
Pifeltro ».
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien, ou infirmier/ère avant de prendre Pifeltro.
Transmission du VIH
à d’autres
personnes
Le VIH se transmet par contact avec du sang ou par contact sexuel avec une personne infectée par le
VIH. Vous pouvez transmettre le VIH même si vous prenez Pifeltro, bien que la prise de traitements
efficaces diminue le risque. Discutez avec votre médecin des précautions à prendre pour éviter de
contaminer d
’autres personnes
.
Syndrome de restauration immunitaire
Cela peut se produire lorsque vous débutez un traitement contre le VIH, y compris ce médicament.
Votre système immunitaire peut se renforcer et commencer à combattre des infections latentes depuis
longtemps dans votre corps. Prévenez immédiatement votre médecin si vous développez de nouveaux
symptômes après avoir débuté votre médicament contre le VIH.
Des maladies auto-immunes (maladies qui surviennent lorsque le
système immunitaire s’a
ttaque aux
ce
llules saines de l’organisme) peuvent également survenir a
près le début de votre traitement anti-
VIH. Les maladies auto-immunes peuvent survenir plusieurs mois après le début du traitement. Si
vous remarquez des symptôme
s d’infection ou tout a
utre symptôme comme une faiblesse musculaire,
une faiblesse commençant dans les mains et les pieds puis remontant vers le tronc, des palpitations,
des tremblements ou une hyperactivité, veuillez en informer votre médecin immédiatement pour voir
si un traitement est nécessaire.
Enfants et adolescents
Ne donnez pas ce médicament aux enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant moins de 35 kg.
L’utilisation de
Pifeltro chez les enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant moins de 35 kg
n’a pas
été
étudiée.
Autres médicaments et Pifeltro
Informez votre médecin, pharmacien, ou infirmier/ère si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez
prendre tout autre médicament. En effet, les autres médicaments pourraient affecter la façon dont
Pifeltro agit et Pifeltro pourrait également affecter la façon dont certains autres médicaments agissent.
Certains médicaments ne doivent pas être pris avec Pifeltro. Voir la liste dans la rubrique « Ne prenez
jamais Pifeltro ».
35
Consultez votre médecin avant de prendre les médicaments suivants avec Pifeltro car il se peut que
votre médecin ait besoin de modifier la dose de vos médicaments :
bosentan (un médicament destiné à traiter les maladies pulmonaires)
dabrafénib (un médicament destiné à traiter le cancer de la peau)
lésinurad (un médicament destiné à traiter la goutte)
modafinil (un médicament destiné à traiter la somnolence excessive)
nafcilline (un médicament destiné à traiter certaines infections bactériennes)
rifabutine (un médicament destiné à traiter certaines infections bactériennes comme la
tuberculose)
éthyle de télotristat (un médicament destiné à traiter la diarrhée chez les personnes
syndrome carcinoïde)
thioridazine (un médicament destiné à traiter des troubles psychiatriques tel que la
schizophrénie)
atteintes d’un
Si votre médecin décide que vous devez prendre ces médicaments avec Pifeltro, un comprimé de
doravirine doit être pris deux fois par jour (à environ 12 heures d'intervalle).
Votre médecin peut vérifier vos taux sanguins ou surveiller les effets secondaires si vous prenez les
médicaments suivants avec Pifeltro :
sirolimus (un médicament utilisé pour contrôler la réponse immunitaire de votre organisme
après une greffe)
tacrolimus (un médicament utilisé pour contrôler la réponse immunitaire de votre organisme
après une greffe)
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou si vous planifiez une
grossesse, parlez avec votre médecin des risques et des bénéfices associés à la prise de Pifeltro. Il est
préférable
d’évi
ter
l’utilis
ation de ce médicament durant la grossesse. Ceci parce qu
’il n’
a pas été
étudié pendant la grossesse et
parce qu’
on ne sait pas s
il peut nuire à votre bébé pendant que vous
êtes enceinte.
Les femmes infectées par le VIH ne doivent pas allaiter car le VIH peut être transmis à leur bébé via le
lait maternel. Parlez avec votre médecin de la meilleure façon de nourrir votre enfant.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Soyez prudent lorsque vous conduisez une voiture ou un vélo, ou utilisez des machines, si vous vous
sentez étourdi(e), fatigué(e) ou somnolent(e) après avoir pris ce médicament.
Les comprimés de Pifeltro contiennent du lactose
Si votre médecin vous a dit que vous aviez une intolérance au lactose, consultez votre médecin avant
de prendre ce médicament.
3.
Comment prendre Pifeltro
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin,
pharmacien ou infirmier/ère. Vérifiez auprès de votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère en cas de
doute. Ce médicament doit être utilisé en association
avec
d’autres
médicaments contre le VIH.
Quelle quantité prendre
La dose recommandée est de 1 comprimé une fois par jour. Si vous prenez certains médicaments,
votre médecin devra peut-être modifier la quantité de doravirine que vous prenez. Voir la rubrique
«Autres médicaments et Pifeltro» pour la liste des médicaments.
36
Prise de ce médicament
Avalez le comprimé en entier (ne pas écraser ou mâcher).
Ce médicament peut être pris avec de la nourriture ou entre les repas.
Si vous avez pris plus de Pifeltro
que vous n’aur
iez dû
Ne prenez pas plus que la dose recommandée. Si vous en avez pris plus accidentellement, contactez
votre médecin.
Si vous oubliez de prendre Pifeltro
Il est important de ne pas oublier ou sauter de dose de ce médicament.
Si vous oubliez de prendre une dose, prenez-la dès que vous vous en rendez compte. Mais si
vous devez prendre votre dose suivante dans moins de 12 heures, ne prenez pas la dose oubliée
et prenez la dose suivante à l
’heure p
révue. Puis poursuivez le traitement normalement.
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous avez un doute sur ce que vous devez faire, appelez votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous arrêtez de prendre Pifeltro
Faites en sorte de ne pas manquer de ce médicament. Renouvelez votre ordonnance ou parlez-en à
votre médecin avant d
en manquer.
Si v
ous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicamen
t, demand
ez plus d’informations à
votre médecin, pharmacien, ou infirmier/ère.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
N’arrêtez pas d
e prendre ce médicament sans en
parler d’abord à votre médecin.
Fréquent :
peut affecter
jusqu’à
1 personne sur 10 :
rêves anormaux, difficulté à dormir (insomnie)
maux de tête, vertiges, somnolence
sensation de malaise (nausée), diarrhée, maux d'estomac, vomissements, gaz (flatulences)
éruption cutanée
sensation de fatigue
Les analyses de sang peuvent également montrer :
augmentation des taux d’enzymes hépatiques (ALAT)
Peu fréquent :
peut affecter
jusqu’à
1 personne sur 100 :
cauchemars, dépression, anxiété, irritabilité, confusion, pensées suicidaires
difficultés de concentration, problèmes de mémoire, picotement des mains et des pieds, raideurs
musculaires, mauvaise qualité de sommeil
hypertension artérielle
constipation,
maux d’estomac,
estomac gonflé ou balloné (distension abdominale), indigestion,
selles molles, spasme
s à l’estomac,
démangeaisons
douleurs musculaires, douleurs articulaires
sensation de faiblesse, sensation générale de malaise
Les analyses de sang peuvent également montrer :
diminution des taux de phosphate
augmentatio
n des
augmentation
des
taux d’
enzymes hépatiques (ASAT)
taux d’
amylase
37
augmentation des taux de lipase
diminution des taux d’
hémoglobine
changement
s
d’humeur,
Rare :
peut affecter jusqu’à 1
personne sur 1 000 :
agressivité, hallucinations, diffic
ulté à s’adapter aux changements,
somnambulisme
difficulté à respirer, amygdales gonflées
sensation de défécation incomplète
inflammation de la peau due à une allergie, rougeur des joues, du nez, du menton ou du front,
bosses ou boutons sur le visage
affections rénales, problèmes rénaux, calculs rénaux
douleur à la poitrine, sensation de froid, douleur, soif
Les analyses de sang peuvent également montrer :
diminution des taux de magnésium
augmentation des taux de créatinine phosphokinase
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne se
rait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’info
rmations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Pifeltro
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce
médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon après EXP. Ce
médicament doit être utilisé dans les 35 jours suivant la première ouverture du flacon.
Le flacon contient un dessiccant qui protège les comprimés contre
l’
humidité. Gardez le
dessiccant
à l’intérieur du flaco
n et ne
le jetez pas avant d’avoir fini de prendre tous les
comprimés.
Conservez le flacon soigneusement fermé afin de p
rotéger les comprimés
contre l’humidité
.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la
température.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-
l’égout ou avec les ordures
ménagères. Demandez à votre
pharmaci
en d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à
protéger l’environnement.
6.
Con
tenu de l’emballage et autres
informations
Ce que contient Pifeltro
La substance active est doravirine 100 mg.
Les autres composants sont : croscarmellose sodique E468 ;
succinate d’acétate
d’hypromellose
; lactose monohydraté ; stéarate de magnésium E470b ; cellulose
microcristalline E460 et silice colloïdale anhydre E551. Les comprimés sont pelliculés avec un
matériau de recouvrement contenant les composants suivants : cire de carnauba E903 ;
hypromellose E464 ; lactose monohydraté ; dioxyde de titane E171 ; et triacétine E1518.
Comment se présente Pifeltro
et contenu de l’emballage extérieur
Pifeltro se présente sous forme de comprimé pelliculé de forme ovale, de couleur blanche, et porte le
logo du laboratoire et 700 gravés sur une face, et est lisse sur
l’autre face
.
Les présentations suivantes sont disponibles :
1 flacon de 30 comprimés pelliculés.
38
90 comprimés pelliculés (3 flacons de 30 comprimés pelliculés)
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’Autoris
ation de mise sur le marché et Fabricant
Merck Sharp & Dohme B.V., Waarderweg 39, 2031 BN Haarlem, Pays-Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de
mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
MSD Belgium
Tél/Tel: 32(0) 27766211
dpoc_belux@merck.com
Lietuva
UAB Merck Sharp & Dohme
Tel. + 370 5 278 02 47
msd_lietuva@merck.com
Luxembourg/Luxemburg
MSD Belgium
Tél/Tel: +32(0)27766211
dpoc_belux@merck.com
Magyarország
MSD Pharma Hungary Kft.
Tel.: +36 1 888 5300
hungary_msd@merck.com
България
Мерк Шарп и Доум България ЕООД
Тел
.: +359 2 819 3737
info-msdbg@merck.com
Česká republika
Merck Sharp & Dohme s.r.o.
Tel: +420 233 010 111
dpoc_czechslovak@merck.com
Danmark
MSD Danmark ApS
Tlf: + 45 4482 4000
dkmail@merck.com
Deutschland
MSD Sharp & Dohme GmbH
Tel: 0800 673 673 673 (+49 (0) 89 4561 0)
e-mail@msd.de
Malta
Merck Sharp & Dohme Cyprus Limited
Tel: 8007 4433 (+356 99917558)
malta_info@merck.com
Nederland
Merck Sharp & Dohme B.V.
Tel: 0800 9999000
(+31 23 5153153)
medicalinfo.nl@merck.com
Norge
MSD (Norge) AS
Tlf: +47 32 20 73 00
msdnorge@msd.no
Österreich
Merck Sharp & Dohme Ges.m.b.H.
Tel: +43 (0) 1 26 044
dpoc_austria@merck.com
Polska
MSD Polska Sp. z o.o.
Tel: +48 22 549 51 00
msdpolska@merck.com
Portugal
Merck Sharp & Dohme, Lda
Tel: +351 21 4465700
inform_pt@merck.com
Eesti
Merck Sharp & Dohme OÜ
Tel.: +372 6144 200
msdeesti@merck.com
Ελλάδα
MSD
Α.Φ.Β.Ε.Ε.
Τηλ
: +30 210 98 97 300
dpoc_greece@merck.com
España
Merck Sharp & Dohme de España, S.A.
Tel: +34 91 321 06 00
msd_info@merck.com
France
MSD France
Tél: + 33 (0) 1 80 46 40 40
39
Hrvatska:
Merck Sharp & Dohme d.o.o.
Tel: + 385 1 6611 333
croatia_info@merck.com
Ireland
Merck Sharp & Dohme Ireland (Human Health)
Limited
Tel: +353 (0)1 2998700
medinfo_ireland@merck.com
Ísland
Vistor hf.
Sími: + 354 535 7000
România
Merck Sharp & Dohme Romania S.R.L.
Tel: +40 21 529 29 00
msdromania@merck.com
Slovenija
Merck Sharp & Dohme, inovativna zdravila d.o.o.
Tel: +386 1 5204 201
msd.slovenia@merck.com
Slovenská republika
Merck Sharp & Dohme, s. r. o.
Tel: +421 2 58282010
dpoc_czechslovak@merck.com
Suomi/Finland
MSD Finland Oy
Puh/Tel: +358 (0)9 804 650
info@msd.fi
Sverige
Merck Sharp & Dohme (Sweden) AB
Tel: +46 77 5700488
medicinskinfo@merck.com
United Kingdom (Northern Ireland)
Merck Sharp & Dohme Ireland (Human Health)
Limited
Tel: +353 (0)1 2998700
medinfoNI@msd.com
Italia
MSD Italia S.r.l.
Tel: +39 06 361911
medicalinformation.it@msd.com
Κύπρος
Merck Sharp & Dohme Cyprus Limited
Τηλ.: 800 00 673 (+357 22866700)
cyprus_info@merck.com
Latvija
SIA Merck Sharp & Dohme Latvija
Tel: + 371 67364224
msd_lv@merck.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}.
Autres
sources
d’informations
Des informations détaillées sur c
e médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
40

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Pifeltro 100 mg, comprimés pelliculés.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 100 mg de doravirine.
Excipient à effet notoire
Chaque comprimé pelliculé contient 222 mg de lactose (sous forme monohydraté).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé
Comprimé ovale, blanc, de dimensions 19,00 mm × 9,50 mm, gravé avec le logo du laboratoire et 700
sur une face, et lisse sur l'autre face.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Pifeltro est indiqué, en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, pour le traitement des
adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus pesant au moins 35 kg infectés par le VIH-1 sans preuve
antérieure ou actuelle de résistance à la classe des INNTI (voir rubriques 4.4 et 5.1).
4.2 Posologie et mode d'administration
Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le
VIH.
Posologie
La dose recommandée est d'un comprimé de 100 mg à prendre une fois par jour par voie orale avec ou
sans nourriture.
Adaptation de la posologie
Si Pifeltro est co-administré avec la rifabutine, un comprimé de Pifeltro à 100 mg doit être pris deux
fois par jour (à environ 12 heures d'intervalle) (voir rubrique 4.5).
La co-administration de doravirine avec d'autres inducteurs modérés du CYP3A n'a pas été évaluée,
mais une diminution des concentrations de doravirine est attendue. Si la co-administration avec
d'autres inducteurs modérés du CYP3A (par exemple, dabrafénib, lésinurad, bosentan, thioridazine,
nafcilline, modafinil, éthyle de telotristat) ne peut pas être évitée, un comprimé de 100 mg de Pifeltro
doit être pris deux fois par jour (à environ 12 heures d'intervalle).
Populations particulières
Personnes âgées
Aucune adaptation de la posologie de doravirine n'est nécessaire chez les patients âgés (voir
rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la posologie de doravirine n'est nécessaire chez les patients qui présentent une
insuffisance rénale légère, modérée ou sévère. La doravirine n'a pas été étudiée chez les patients qui
présentent une insuffisance rénale terminale et chez les patients sous dialyse (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation de la posologie de doravirine n'est nécessaire chez les patients qui présentent une
insuffisance hépatique légère (classe Child-Pugh A) ou modérée (classe Child-Pugh B). La doravirine
n'a pas été étudiée chez les patients qui présentent une insuffisance hépatique sévère (classe Child-
Pugh C). Il n'est pas connu si l'exposition à la doravirine augmente chez les patients qui présentent
une insuffisance hépatique sévère. Par conséquent, il convient d'être prudent lorsque la doravirine est
administrée à des patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de Pifeltro chez les enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant moins de
35 kg n'ont pas été établies.
Mode d'administration
Pifeltro doit être pris une fois par jour, par voie orale, avec ou sans nourriture et avalé en entier (voir
rubrique 5.2).
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
La co-administration avec des médicaments qui sont de puissants inducteurs enzymatiques du
cytochrome P450 CYP3A est contre-indiquée car des diminutions significatives des concentrations
plasmatiques de doravirine sont attendues, qui peuvent diminuer l'efficacité de Pifeltro (voir
rubriques 4.4 et 4.5). Ces médicaments incluent les suivants, mais la liste n'est pas exhaustive :
carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne
rifampicine, rifapentine
millepertuis (Hypericum perforatum)
mitotane
enzalutamide
lumacaftor
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Bien qu'il ait été démontré qu'une suppression virale efficace par un traitement antirétroviral réduise
sensiblement le risque de transmission du VIH-1 par voie sexuelle, un risque résiduel de transmission
ne peut être exclu. Des précautions visant à prévenir toute transmission doivent être prises
conformément aux recommandations nationales.
Utilisation avec les inducteurs du CYP3A
Il convient d'être prudent lors de la prescription de doravirine avec des médicaments susceptibles de
réduire l'exposition à la doravirine (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Syndrome de restauration immunitaire
Un syndrome de restauration immunitaire a été rapporté chez des patients traités par une association
d'antirétroviraux. Au cours de la phase initiale du traitement par association d'antirétroviraux, les
patients dont le système immunitaire répond au traitement peuvent développer une réaction
inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles (telles que : infection à
Mycobacterium avium, infection à cytomégalovirus, pneumopathie à Pneumocystis jirovecii (PCP) ou
tuberculose), pouvant nécessiter une évaluation complémentaire et un traitement.
Des maladies auto-immunes (telles que maladie de Basedow, hépatite auto-immune, polymyosite et
syndrome de Guillain-Barré) ont également été rapportées dans le cadre d'une restauration
immunitaire ; cependant, le délai d'apparition est plus variable et ces évènements peuvent survenir
plusieurs mois après l'instauration du traitement.
Lactose
Les comprimés contiennent du lactose monohydraté. Les patients présentant des troubles héréditaires
rares d'intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du
glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effets des autres médicaments sur la doravirine
La doravirine est principalement métabolisée par le CYP3A et les médicaments inducteurs ou
inhibiteurs du CYP3A peuvent donc affecter la clairance de la doravirine (voir rubrique 5.2). La
doravirine ne doit pas être co-administrée avec des médicaments qui sont de puissants inducteurs
enzymatiques du CYP3A car des diminutions significatives des concentrations plasmatiques de
doravirine sont attendues, qui peuvent diminuer l'efficacité de la doravirine (voir rubriques 4.3 et 5.2).
La co-administration avec l'inducteur modéré du CYP3A rifabutine diminue les concentrations de
doravirine (voir Tableau 1). Lorsque la doravirine est co-administrée avec la rifabutine, la dose de
doravirine doit être augmentée à 100 mg deux fois par jour (les doses doivent être prises à environ
12 heures d'intervalle) (voir rubrique 4.2).
La co-administration de doravirine avec d'autres inducteurs modérés du CYP3A n'a pas été évaluée,
mais une diminution des concentrations de doravirine est attendue. Si la co-administration avec
d'autres inducteurs modérés du CYP3A (par exemple, dabrafenib, lesinurad, bosentan, thioridazine,
nafcilline, modafinil, éthyle de télotristat) ne peut pas être évitée, la dose de doravirine doit être
augmentée à 100 mg deux fois par jour (les doses doivent être prises à environ 12 heures d'intervalle)
(voir rubrique 4.2).
La co-administration de doravirine et de médicaments inhibiteurs du CYP3A peut augmenter les
concentrations plasmatiques de doravirine. Cependant, aucune adaptation de la posologie n'est
nécessaire quand la doravirine est co-administrée avec des inhibiteurs du CYP3A.
Cependant, la co-administration de doravirine et du midazolam, substrat sensible du CYP3A, a
entraîné une diminution de 18 % de l'exposition au midazolam, ce qui suggère que la doravirine
pourrait être un faible inducteur du CYP3A. Par conséquent, il convient d'être prudent lors de la co-
administration de doravirine avec des médicaments qui sont des substrats sensibles du CYP3A et
présentant une marge thérapeutique étroite (par exemple, le tacrolimus et le sirolimus).
Tableau des interactions
Le tableau 1 présente les interactions établies et les autres interactions médicamenteuses potentielles
avec la doravirine, mais il n'est pas exhaustif
(une augmentation est indiquée par , une diminution est
indiquée par , et l'absence de changement par ).
Tableau 1 : Interactions de la doravirine avec d'autres médicaments
Effets sur les concentrations de
Recommandation concernant la
Médicament par classe
médicament
co-administration avec doravirine
thérapeutique
Rapport des moyennes géométriques
(IC à 90 %)*

Agents antiacides
antiacide (suspension buvable
Aucune adaptation de la posologie
doravirine
d'aluminium et d'hydroxyde
n'est nécessaire.
de magnésium)
ASC 1,01 (0,92 ; 1,11)
(20 mL DU,
Cmax 0,86 (0,74 ; 1,01)
doravirine 100 mg DU)
C24 1,03 (0,94 ; 1,12)
Aucune adaptation de la posologie
pantoprazole
doravirine
n'est nécessaire.
(40 mg QD,
ASC 0,83 (0,76 ; 0,91)
doravirine 100 mg DU)
Cmax 0,88 (0,76 ; 1,01)
C24 0,84 (0,77 ; 0,92)
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
oméprazole
Attendu :
doravirine
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
lisinopril
Attendu :
lisinopril
Anti-androgènes
Interaction non étudiée.
La co-administration est contre-
indiquée.
enzalutamide
Attendu :
doravirine
(Induction du CYP3A)
Antibiotiques
La co-administration doit être
Interaction non étudiée.
évitée. Si la co-administration ne
peut pas être évitée, un comprimé
nafcilline
Attendu :
de doravirine doit être pris deux fois
doravirine
par jour (à environ 12 heures
(Induction du CYP3A)
d'intervalle).
Recommandation concernant la
Médicament par classe
médicament
co-administration avec doravirine
thérapeutique
Rapport des moyennes géométriques
(IC à 90 %)*

Anticonvulsivants
carbamazépine
Interaction non étudiée.
La co-administration est contre-
oxcarbazépine
indiquée.
phénobarbital
Attendu :
phénytoïne
doravirine
(Induction du CYP3A)
Antidiabétiques
metformine
metformine
Aucune adaptation de la posologie
(1000 mg DU,
ASC 0,94 (0,88 ; 1,00)
n'est nécessaire.
doravirine 100 mg QD)
Cmax 0,94 (0,86 ; 1,03)
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
canagliflozine
Attendu :
liraglutide
canagliflozine
sitagliptine
liraglutide
sitagliptine
Antidiarrhéiques
La co-administration doit être
Interaction non étudiée.
éthyle de télotristat
évitée. Si la co-administration ne
peut pas être évitée, un comprimé
Attendu :
de doravirine doit être pris deux fois
doravirine
par jour (à environ 12 heures
(Induction du CYP3A)
d'intervalle).
Agents antigoutteux et uricosuriques
La co-administration doit être
Interaction non étudiée.
évitée. Si la co-administration ne
lésinurad
peut pas être évitée, un comprimé
Attendu :
de doravirine doit être pris deux fois
doravirine
par jour (à environ 12 heures
(Induction du CYP3A)
d'intervalle).
Antimycobactériens
La co-administration est contre-
doravirine
indiquée.
ASC 0,91 (0,78 ; 1,06)
Dose unique de rifampicine
C
(600 mg DU,
max 1,40 (1,21 ; 1,63)
C
doravirine 100 mg DU)
24 0,90 (0,80 ; 1,01)
Doses multiples de rifampicine
doravirine
(600 mg QD,
ASC 0,12 (0,10 ; 0,15)
doravirine 100 mg DU)
Cmax 0,43 (0,35 ; 0,52)
C24 0,03 (0,02 ; 0,04)
(Induction du CYP3A)
Interaction non étudiée.
La co-administration est contre-
indiquée.
rifapentine
Attendu :
doravirine
(Induction du CYP3A)
doravirine
Si la doravirine est co-administrée
rifabutine
ASC 0,50 (0,45 ; 0,55)
avec la rifabutine, la dose de
(300 mg QD,
Cmax 0,99 (0,85 ; 1,15)
doravirine doit être augmentée à
doravirine 100 mg DU)
C24 0,32 (0,28 ; 0,35)
100 mg deux fois par jour (à
(Induction du CYP3A)
environ 12 heures d'intervalle).
Recommandation concernant la
Médicament par classe
médicament
co-administration avec doravirine
thérapeutique
Rapport des moyennes géométriques
(IC à 90 %)*

Antinéoplasiques
Interaction non étudiée.
La co-administration est contre-
indiquée.
mitotane
Attendu :
doravirine
(Induction du CYP3A)
Antipsychotiques
La co-administration doit être
Interaction non étudiée.
évitée. Si la co-administration ne
peut pas être évitée, un comprimé
Attendu :
thioridazine
de doravirine doit être pris deux fois
doravirine
par jour (à environ 12 heures
(Induction du CYP3A)
d'intervalle).
Agents antifongiques azolés
doravirine
Aucune adaptation de la posologie
kétoconazole
ASC 3,06 (2,85 ; 3,29)
n'est nécessaire.
(400 mg QD,
Cmax 1,25 (1,05 ; 1,49)
doravirine 100 mg DU)
C24 2,75 (2,54 ; 2,98)
(Inhibition du CYP3A)
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
fluconazole
n'est nécessaire.
itraconazole
Attendu :
posaconazole
voriconazole
doravirine
(Inhibition du CYP3A)
Inhibiteurs calciques
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
diltiazem
Attendu :
vérapamil
doravirine
(Inhibition du CYP3A)
Traitement de la fibrose kystique
Interaction non étudiée.
La co-administration est contre-
indiquée.
lumacaftor
Attendu :
doravirine
(Induction du CYP3A)
Antagonistes des récepteurs de l'endothéline
La co-administration doit être
Interaction non étudiée.
évitée. Si la co-administration ne
peut pas être évitée, un comprimé
Attendu :
bosentan
de doravirine doit être pris deux fois
doravirine
par jour (à environ 12 heures
(Induction du CYP3A)
d'intervalle).
Recommandation concernant la
Médicament par classe
médicament
co-administration avec doravirine
thérapeutique
Rapport des moyennes géométriques
(IC à 90 %)*

Agents antiviraux contre le virus de l'hépatite C
doravirine
Aucune adaptation de la posologie
ASC 1,56 (1,45 ; 1,68)
n'est nécessaire.
Cmax 1,41 (1,25 ; 1,58)
C24 1,61 (1,45 ; 1,79)
(Inhibition du CYP3A)
elbasvir + grazoprévir
(50 mg elbasvir QD + 200 mg
elbasvir
grazoprévir QD,
ASC 0,96 (0,90 ; 1,02)
doravirine 100 mg QD)
Cmax 0,96 (0,91 ; 1,01)
C24 0,96 (0,89 ; 1,04)
grazoprévir
ASC 1,07 (0,94 ; 1,23)
Cmax 1,22 (1,01 ; 1,47)
C24 0,90 (0,83 ; 0,96)
doravirine
Aucune adaptation de la posologie
ASC 1,15 (1,07 ; 1,24)
n'est nécessaire.
Cmax 1,11 (0,97 ; 1,27)
C24 1,24 (1,13 ; 1,36)
lédipasvir
lédipasvir + sofosbuvir
ASC 0,92 (0,80 ; 1,06)
(90 mg lédipasvir DU +
Cmax 0,91 (0,80 ; 1,02)
400 mg sofosbuvir DU,
doravirine 100 mg DU)
sofosbuvir
ASC 1,04 (0,91 ; 1,18)
Cmax 0,89 (0,79 ; 1,00)
GS-331007
ASC 1,03 (0,98 ; 1,09)
Cmax 1,03 (0,97 ; 1,09)
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
sofosbuvir/velpatasvir
Attendu :
doravirine
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
sofosbuvir
Attendu :
doravirine
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
daclatasvir
n'est nécessaire.
Attendu :
doravirine
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
ombitasvir/paritaprévir/
n'est nécessaire.
ritonavir et dasabuvir+/-
Attendu :
ritonavir
doravirine
(Inhibition du CYP3A due au ritonavir)
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
dasabuvir
Attendu :
doravirine
Recommandation concernant la
Médicament par classe
médicament
co-administration avec doravirine
thérapeutique
Rapport des moyennes géométriques
(IC à 90 %)*
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
glecaprévir, pibrentasvir
Attendu :
doravirine
(Inhibition du CYP3A)
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
ribavirine
Attendu :
doravirine
Préparations à base de plantes
Interaction non étudiée.
La co-administration est contre-
millepertuis (Hypericum
indiquée.
perforatum)
Attendu :
doravirine
(Induction du CYP3A)
Agents antiviraux contre le VIH
Inhibiteurs de fusion et d'entrée
enfuvirtide
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
Attendu :
doravirine
enfuvirtide
maraviroc
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
Attendu :
doravirine
maraviroc
Inhibiteurs de la protéase
IP boostés par le ritonavir
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
(atazanavir, darunavir,
n'est nécessaire.
fosamprénavir, indinavir,
Attendu :
lopinavir, saquinavir,
doravirine
tipranavir)
(Inhibition du CYP3A)
IP boostés
IP boostés par le cobicistat
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
(darunavir, atazanavir)
n'est nécessaire.
Attendu :
doravirine
(Inhibition du CYP3A)
IP boostés
Inhibiteurs du transfert de brins de l'intégrase
dolutégravir
doravirine
Aucune adaptation de la posologie
(50 mg QD,
ASC 1,00 (0,89 ; 1,12)
n'est nécessaire.
doravirine 200 mg QD)
Cmax 1,06 (0,88 ; 1,28)
C24 0,98 (0,88 ; 1,09)
dolutégravir
ASC 1,36 (1,15 ; 1,62)
Cmax 1,43 (1,20 ; 1,71)
C24 1,27 (1,06 ; 1,53)
(Inhibition de la BCRP)
Recommandation concernant la
Médicament par classe
médicament
co-administration avec doravirine
thérapeutique
Rapport des moyennes géométriques
(IC à 90 %)*

raltégravir
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
Attendu :
doravirine
raltégravir
elvitégravir boosté par le
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
ritonavir
n'est nécessaire.
Attendu :
doravirine
(Inhibition du CYP3A)
elvitégravir
elvitégravir boosté par le
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
cobicistat
n'est nécessaire.
Attendu :
doravirine
(Inhibition du CYP3A)
elvitégravir
Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse
ténofovir disoproxil
doravirine
Aucune adaptation de la posologie
(245 mg QD,
ASC 0,95 (0,80 ;1,12)
n'est nécessaire.
doravirine 100 mg DU)
Cmax 0,80 (0,64 ;1,01)
C24 0,94 (0,78 ; 1,12)
lamivudine + ténofovir
doravirine
Aucune adaptation de la posologie
disoproxil
ASC 0,96 (0,87 ; 1,06)
n'est nécessaire.
(300 mg lamivudine DU +
Cmax 0,97 (0,88 ; 1,07)
245 mg ténofovir disoproxil
C24 0,94 (0,83 ; 1,06)
DU,
doravirine 100 mg DU)
lamivudine
ASC 0,94 (0,88 ; 1,00)
Cmax 0,92 (0,81 ; 1,05)
ténofovir
ASC 1,11 (0,97 ; 1,28)
Cmax 1,17 (0,96 ; 1,42)
abacavir
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
Attendu :
doravirine
abacavir
emtricitabine
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
Attendu :
doravirine
emtricitabine
ténofovir alafénamide
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
Attendu :
doravirine
ténofovir alafénamide
Recommandation concernant la
Médicament par classe
médicament
co-administration avec doravirine
thérapeutique
Rapport des moyennes géométriques
(IC à 90 %)*

Immunosuppresseurs
tacrolimus
Interaction non étudiée.
Surveiller les concentrations
sirolimus
sanguines de tacrolimus et de
Attendu :
sirolimus car il peut être
doravirine
nécessaire d'ajuster leurs
tacrolimus, sirolimus
posologies.
(Induction du CYP3A)
Inhibiteurs de kinase
La co-administration doit être
Interaction non étudiée.
évitée. Si la co-administration ne
peut pas être évitée, un comprimé
Attendu :
dabrafenib
de doravirine doit être pris deux fois
doravirine
par jour (à environ 12 heures
(Induction du CYP3A)
d'intervalle.
Antalgiques opiacés
doravirine
Aucune adaptation de la posologie
ASC 0,74 (0,61 ; 0,90)
n'est nécessaire.
Cmax 0,76 (0,63 ; 0,91)
C24 0,80 (0,63 ; 1,03)
méthadone
R-méthadone
20-200 mg QD dose
ASC 0,95 (0,90 ; 1,01)
individualisée,
Cmax 0,98 (0,93 ; 1,03)
doravirine 100 mg QD
C24 0,95 (0,88 ; 1,03)
S-méthadone
ASC 0,98 (0,90 ; 1,06)
Cmax 0,97 (0,91 ; 1,04)
C24 0,97 (0,86 ; 1,10)
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
buprénorphine
Attendu :
naloxone
buprénorphine
naloxone
Contraceptifs oraux
éthinylestradiol
Aucune adaptation de la posologie
ASC 0,98 (0,94 ; 1,03)
n'est nécessaire.
0,03 mg éthinylestradiol/
Cmax 0,83 (0,80 ; 0,87)
0,15 mg lévonorgestrel DU,
doravirine 100 mg QD
lévonorgestrel
ASC 1,21 (1,14 ; 1,28)
Cmax 0,96 (0,88 ; 1,05)
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
norgestimate/ethinylestradiol
Attendu :
norgestimate/ethinylestradiol
Potentialisateurs pharmacocinétiques
ritonavir
doravirine
Aucune adaptation de la posologie
(100 mg BID,
ASC 3,54 (3,04 ; 4,11)
n'est nécessaire.
doravirine 50 mg DU)
Cmax 1,31 (1,17 ; 1,46)
C24 2,91 (2,33 ; 3,62)
(Inhibition du CYP3A)
cobicistat
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
Attendu :
doravirine
(Inhibition du CYP3A)
Recommandation concernant la
Médicament par classe
médicament
co-administration avec doravirine
thérapeutique
Rapport des moyennes géométriques
(IC à 90 %)*

Psychostimulants
La co-administration doit être
Interaction non étudiée.
évitée. Si la co-administration ne
peut pas être évitée, un comprimé
Attendu :
modafinil
de doravirine doit être pris deux fois
doravirine
par jour (à environ 12 heures
(Induction du CYP3A)
d'intervalle).
Sédatifs/Hypnotiques
Aucune adaptation de la posologie
midazolam
midazolam
n'est nécessaire.
(2 mg DU,
ASC 0,82 (0,70 ; 0,97)
doravirine 120 mg QD)
Cmax 1,02 (0,81 ; 1,28)
Statines
atorvastatine
atorvastatine
Aucune adaptation de la posologie
(20 mg DU,
ASC 0,98 (0,90 ; 1,06)
n'est nécessaire.
doravirine 100 mg QD)
Cmax 0,67 (0,52 ; 0,85)
Interaction non étudiée.
Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire.
rosuvastatine
Attendu :
simvastatine
rosuvastatine
simvastatine
= augmentation, = diminution, = pas de changement
IC = intervalle de confiance ; DU = dose unique ; QD = une fois par jour ; BID = deux fois par jour
* ASC0- pour une dose unique, ASC0-24 pour une fois par jour.
L'interaction a été évaluée uniquement avec le ritonavir.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il existe peu ou pas de données sur l'utilisation de la doravirine chez la femme enceinte.
Registre des grossesses sous antirétroviraux
Pour suivre les conséquences, chez la mère et le foetus, d'une administration des antirétroviraux chez
les patientes enceintes, un registre des grossesses sous antirétroviraux a été mis en place. Les médecins
sont encouragés à inscrire les patientes dans ce registre.
Les études effectuées chez l'animal avec la doravirine n'ont pas mis en évidence d'effets délétères
directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de la doravirine pendant la grossesse.
Allaitement
On ne sait pas si la doravirine est excrétée dans le lait maternel. Les données
pharmacodynamiques/toxicologiques disponibles chez l'animal ont mis en évidence l'excrétion de
doravirine dans le lait (voir rubrique 5.3).
Compte tenu du risque de transmission du VIH-1 et du risque d'effets indésirables graves chez les
nourrissons allaités, il est déconseillé aux mères d'allaiter leur enfant pendant le traitement par
Pifeltro.
4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Pifeltro peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des
machines. Les patients doivent être informés que de la fatigue, des sensations vertigineuses et une
somnolence ont été rapportées au cours du traitement par la doravirine (voir rubrique 4.8). Cela doit
être pris en compte lors de l'évaluation de l'aptitude d'un patient à conduire des véhicules et à utiliser
des machines.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés et considérés comme possiblement ou
probablement liés à la doravirine étaient des nausées (4 %) et des céphalées (3 %).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables considérés comme étant (au moins possiblement) liés au traitement sont listés
ci-dessous par classe de systèmes d'organes et fréquence. Au sein de chaque groupe de fréquence, les
effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Les fréquences ont été
définies de la manière suivante : très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100 à < 1/10), peu fréquent
( 1/1 000 à < 1/100) ou rare ( 1/10 000 à < 1/1 000).
Tableau 2 : Tableau récapitulatif des effets indésirables associés à la doravirine utilisée en
association avec d'autres antirétroviraux

Fréquence
Effets indésirables
Infections et infestations
Rare
éruption cutanée pustuleuse
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Peu fréquent
hypophosphatémie
Rare
hypomagnésémie
Affections psychiatriques
Fréquent
rêves anormaux, insomnie1
Peu fréquent
cauchemars, dépression2, anxiété3, irritabilité, état
confusionnel, idées suicidaires
Rare
agressivité, hallucinations, trouble de l'adaptation,
altération de l'humeur, somnambulisme
Affections du système nerveux
Fréquent
céphalées, sensations vertigineuses, somnolence
Peu fréquent
troubles de l'attention, altération de la mémoire,
paresthésies, hypertonie, mauvaise qualité de sommeil
Affections vasculaires
Peu fréquent
hypertension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare
dyspnée, hypertrophie amygdalienne
Affections gastro-intestinales
Fréquent
nausées, diarrhée, flatulences, douleurs abdominales4,
vomissements
Peu fréquent
constipation, gêne abdominale5, distension
Effets indésirables
abdominale, dyspepsie, selles molles6, trouble de la
mobilité gastrointestinale7
Rare
ténesme rectal
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
rash8
Peu fréquent
prurit
Rare
dermatite allergique, rosacée
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Peu fréquent
myalgie, arthralgie
Rare
douleurs musculo-squelettique
Affections du rein et des voies urinaires
Rare
insuffisance rénale aiguë, trouble rénal, calcul urinaire,
lithiase rénale
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
fatigue
Peu fréquent
asthénie, malaise
Rare
douleurs thoraciques, frissons, douleurs, soif
Investigations
Fréquent
augmentation de l'alanine aminotransférase9
Peu fréquent
augmentation de la lipase, augmentation de l'aspartate
aminotransférase, augmentation de l'amylase,
diminution de l'hémoglobine
Rare
augmentation de la créatine phosphokinase
plasmatique
1 l'insomnie inclut : insomnie, insomnie initiale et troubles du sommeil
2 la dépression inclut : dépression, humeur dépressive, dépression sévère et trouble dépressif persistant
3 l'anxiété inclut : anxiété et trouble d'anxiété généralisé
4 la douleur abdominale inclut : douleur abdominale et douleur abdominale haute
5 la gêne abdominale inclut : gêne abdominale et gêne épigastrique
6 les selles molles incluent : selles molles et selles anormales
7 le trouble de la mobilité gastrointestinale inclut : trouble de la mobilité gastrointestinale et selles fréquentes
8 le rash inclut : rash, rash maculaire, rash érythémateux, rash généralisé, rash maculopapuleux, rash papuleux et urticaire
9 l'augmentation de l'alanine aminotransférase inclut : augmentation de l'alanine aminotransférase et lésions hépatocellulaires
Syndrome de restauration immunitaire
Chez les patients porteurs du VIH présentant une immunodéficience sévère au moment de la mise en
place du traitement antirétroviral combiné (TARC), une réaction inflammatoire à des infections
opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut survenir. Des cas de maladies auto-immunes (telles
que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportés. Toutefois, le
moment rapporté du début de la maladie est plus variable et ces événements peuvent survenir de
nombreux mois après la mise en place du traitement (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
La sécurité de la doravirine en tant que composant de doravirine/lamivudine/ténofovir disoproxil a été
évaluée chez 45 patients pédiatriques infectés par le VIH-1, virologiquement contrôlés ou naïfs de
traitement, âgés de 12 à moins de 18 ans, jusqu'à la semaine 48 dans le cadre d'une étude en ouvert
(IMPAACT 2014 (Protocole 027)). Le profil de sécurité chez les sujets pédiatriques a été similaire à
celui observé chez les adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de la
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
Aucune information n'est disponible concernant les possibles signes et symptômes aigus d'un
surdosage avec doravirine.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique, Code ATC : J05AG06
Mécanisme d'action
La doravirine est un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse de type pyridinone du
VIH-1 et inhibe la réplication du VIH-1 par inhibition non compétitive de la transcriptase inverse (TI)
du VIH-1. La doravirine n'inhibe pas les ADN polymérases cellulaires humaines , ß ni l'ADN
polymérase mitochondriale .
Activité antivirale en culture cellulaire
La valeur de CE50 de la doravirine a été de 12,0 ± 4,4 nM contre les souches de laboratoire de type
sauvage du VIH-1 quand elle a été testée en présence de 100 % de sérum humain normal (SHN)
utilisant des cellules reporters MT4-GFP. La doravirine a montré une activité antivirale contre un large
panel d'isolats primaires du VIH-1 (A, A1, AE, AG, B, BF, C, D, G, H) avec des valeurs de CE50
comprises entre 1,2 nM et 10,0 nM.
Activité antivirale en association à d'autres médicaments antiviraux anti-VIH
L'activité antivirale de la doravirine n'était pas antagoniste lorsqu'elle était associée aux INNTI
delavirdine, éfavirenz, étravirine, névirapine ou rilpivirine ; les INTI abacavir, didanosine,
emtricitabine, lamivudine, stavudine, ténofovir disoproxil ou zidovudine ; les IP darunavir ou
indinavir ; l'inhibiteur de fusion enfuvirtide ; l'antagoniste des co-récepteurs CCR5 maraviroc ; ou
l'inhibiteur de transfert de brin d'intégrase raltégravir.
Résistance
En culture cellulaire
Les souches résistantes à la doravirine ont été sélectionnées en culture cellulaire à partir de VIH-1 de
type sauvage d'origines et de sous-types différents, ainsi que de VIH-1 résistant aux INNTI. Les
substitutions d'acides aminés observées qui ont émergé dans la TI incluaient : V106A, V106M,
V106I, V108I, F227L, F227C, F227I, F227V, H221Y, M230I, L234I, P236L et Y318F. Les
substitutions V106A, V106M, V108I, H221Y, F227C, M230I, P236L et Y318F ont entraîné une
diminution de 3,4 fois à 70 fois la sensibilité à la doravirine. Y318F en association avec V106A,
V106M, V108I et F227C a entraîné une diminution plus importante de la sensibilité à la doravirine
que Y318F seule, qui a entraîné une diminution de 10 fois la sensibilité à la doravirine. Les mutations
fréquentes associées à la résistance aux INNTI (K103N, Y181C) n'ont pas été sélectionnées dans
l'étude in vitro. V106A (entraînant un « Fold Change » d'environ 19) est apparue comme une
substitution initiale dans le virus de sous-type B, et V106A ou M dans les virus des sous-types A et C.
Par la suite, F227(L/C/V) ou L234I ont émergé en plus de la substitution V106 (doubles mutants
entraînant un « Fold Change » > 100).
Dans les études cliniques
Sujets adultes naïfs de traitement
Les études de phase III DRIVE-FORWARD et DRIVE-AHEAD ont inclus des patients naïfs de
traitement (n = 747) où les substitutions suivantes des INNTI faisaient partie des critères d'exclusion :
L100I, K101E, K101P, K103N, K103S, V106A, V106I, V106M, V108I, E138A, E138G, E138K,
E138Q, E138R, V179L, Y181C, Y181I, Y181V, Y188C, Y188H, Y188L, G190A, G190S, H221Y,
L234I, M230I, M230L, P225H, F227C, F227L, F227V.
Tableau 3 : Développement des résistances jusqu'à la semaine 96 dans la population en échec
virologique selon la définition du protocole + population en arrêt précoce de traitement

DRIVE-FORWARD
DRIVE-AHEAD
DOR +
DRV + r +
DOR/TDF/3TC EFV/TDF/FTC
INTI*
INTI*
(364)
(364)
(383)
(383)
Génotype efficace, n
15
18
32
33
Résistance
génotypique à
DOR ou contrôle
2 (DOR)
0 (DRV)
8 (DOR)
14 (EFV)
(DRV ou EFV)
Association d'INTI
2**
0
6
5
M184I/V isolée
2
0
4
4
K65R isolée
0
0
1
0
K65R + M184I/V
0
0
1
1


*INTI dans le bras DOR : FTC/TDF (333) ou ABC/3TC (50) ; INTI dans le bras DRV+r : FTC/TDF (335) ou ABC/3TC
(48)
**les sujets ont reçu FTC/TDF
ABC = abacavir ; FTC = emtricitabine ; DRV = darunavir ; r= ritonavir
Les substitutions de résistance émergentes associées à la doravirine dans la TI incluaient une ou
plusieurs des substitutions suivantes : A98G, V106I, V106A, V106M/T, Y188L, H221Y, P225H,
F227C, F227C/R et Y318Y/F.
Sujets adultes virologiquement contrôlés
L'étude DRIVE-SHIFT a inclus des patients virologiquement contrôlés (N = 670) sans échec à un
précédent traitement (voir la rubrique, Expérience clinique). L'absence documentée de résistance
génotypique (avant le début du premier traitement) à la doravirine, à la lamivudine et au ténofovir
faisait partie des critères d'inclusion pour les patients qui avaient switché d'un schéma thérapeutique à
base d'IP ou d'INI. Les mutations d'exclusion des INNTI étaient celles énumérées ci-dessus (DRIVE-
FORWARD et DRIVE-AHEAD), à l'exception des mutations RT K103N, G190A et Y181C
(acceptées dans DRIVE-SHIFT). La documentation d'un génotypage des résistances avant le
traitement n'était pas requise pour les patients qui avaient switché d'un schéma thérapeutique à base
d'INNTI.
Dans l'essai clinique DRIVE-SHIFT, aucun sujet n'a développé de résistance génotypique ou
phénotypique à la DOR, au 3TC ou au TDF au cours des 48 premières semaines (switch immédiat,
N=447) ou 24 premières semaines (switch retardé, N=209) du traitement avec DOR/3TC/TDF. Un
sujet a développé une mutation M184M/I de la TI et une résistance phénotypique au 3TC et au FTC
avec son traitement à l'inclusion. Aucun des 24 sujets (11 dans le groupe de switch immédiat, 13 dans
le groupe de switch retardé) présentant des mutations aux INNTI à l'inclusion (K103N, G190A ou
Y181C) n'était en échec virologique à la semaine 48 ou au moment de l'arrêt.
Sujets pédiatriques
Dans l'étude clinique IMPAACT 2014 (Protocole 027), aucun sujet virologiquement contrôlé à
l'inclusion ne répondait aux critères d'analyse de la résistance. Un sujet naïf de traitement qui
répondait aux critères d'échec virologique définis par le protocole (définis comme 2 résultats
consécutifs de test de la charge virale ARN du VIH-1 plasmatique 200 copies/mL) à la semaine 24
ou après, a été évalué pour le développement d'une résistance ; aucune émergence de résistance
génotypique ou phénotypique à la doravirine n'a été détectée.
Les souches de laboratoire de VIH-1 présentant les mutations fréquentes associées aux INNTI, K103N
et Y181C, ou les substitutions K103N/Y181C de la TI, entraînent une diminution de sensibilité à la
doravirine de moins de 3 fois par rapport au virus de type sauvage évalué en présence de 100 % de
sérum humain normal. Dans les études in vitro, la doravirine a été capable de supprimer les virus
portant les mutations suivantes associées aux INNTI : K103N, Y181C et G190A en-dessous des
concentrations cliniquement pertinentes.
Un panel de 96 isolats cliniques divers présentant des mutations associées aux INNTI a été évalué
pour la sensibilité à la doravirine en présence de 10 % de sérum foetal bovin. Les isolats cliniques
présentant la substitution Y188L ou des substitutions V106 en association avec A98G, H221Y,
P225H, F227C ou Y318F ont montré une sensibilité à la doravirine diminuée de plus de 100 fois. Les
autres substitutions connues des INNTI ont entraîné un « Fold Change » d'un facteur 5 à 10 (G190S
(5,7), K103N/P225H (7,9), V108I/Y181C (6,9), Y181V (5,1)). La pertinence clinique d'une réduction
du « Fold Change » d'un facteur 5 à 10 n'est pas connue.
Les substitutions associées à une résistance à la doravirine émergeant sous traitement pourraient
conférer une résistance croisée à l'éfavirenz, la rilpivirine, la névirapine et l'étravirine. Sur les
8 patients ayant développé une résistance de haut niveau à la doravirine dans les études pivot, 6
avaient une résistance phénotypique à l'EFV et à la névirapine, 3 à la rilpivirine et 3 avaient une
résistance partielle à l'étravirine sur la base du test Monogram Phenosense.
Expérience clinique
Patients adultes naïfs de traitement
L'efficacité de la doravirine est basée sur les analyses des données à 96 semaines de deux études de
phase III, multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées versus comparateur actif
(DRIVE-FORWARD et DRIVE-AHEAD) chez des patients infectés par le VIH-1 naïfs de traitement
antirétroviral (n = 1 494). Voir la rubrique Résistance pour les substitutions des INNTI qui faisaient
partie des critères d'exclusion.
Dans l'étude DRIVE-FORWARD, 766 patients ont été randomisés et ont reçu au moins 1 dose de
doravirine 100 mg ou de darunavir 800 mg + ritonavir 100 mg une fois par jour, chacun en association
avec emtricitabine/ténofovir disoproxil (FTC/TDF) ou abacavir/lamivudine (ABC/3TC) au choix de
l'investigateur. À l'inclusion, l'âge médian des sujets était de 33 ans (intervalle de 18 à 69 ans), 86 %
avaient un nombre de lymphocytes T CD4+ supérieur à 200 cellules par mm3, 84 % étaient des
hommes, 27 % étaient non-caucasiens, 4 % étaient co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C,
10 % avaient un antécédent de SIDA, 20 % présentaient un taux d'ARN VIH-1 supérieur
à 100 000 copies par mL, 13 % recevaient l'ABC/3TC et 87 % recevaient la FTC/TDF ; ces
caractéristiques étaient similaires entre les groupes de traitements.
Dans l'étude DRIVE-AHEAD, 728 patients ont été randomisés et ont reçu au moins 1 dose de
doravirine/lamivudine/ténofovir disoproxil 100/300/245 mg (DOR/3TC/TDF) ou
efavirenz/emtricitabine /ténofovir disoproxil (EFV/FTC/TDF) une fois par jour. A l'inclusion, l'âge
médian des patients était de 31 ans (intervalle de 18 à 70 ans), 85 % étaient des hommes, 52 % étaient
non-caucasiens, 3 % étaient co-infectés par le virus de l'hépatite B ou C, 14 % avaient un antécédent
de SIDA, 21 % présentaient un taux d'ARN VIH-1 > 100 000 copies par mL, et 12 % avaient un
nombre de lymphocytes T CD4+ < 200 cellules par mm3 ; ces caractéristiques étaient similaires entre
les groupes de traitements.
Tableau 4 : Résultats d'efficacité (<40 copies/mL, analyse « Snapshot ») dans les études pivots

DRIVE-FORWARD
DRIVE-AHEAD

DOR + 2 INTI (383)
DRV+ r + 2 INTI
DOR/3TC/TDF
EFV/FTC/TDF
(383)
(364)
(364)
Semaine 48
83 %
79 %
84 %
80 %
Différence (IC à 95 %)
4,2 % (-1,4% ; 9,7 %)
4,1 % (-1,5 % ; 9,7 %)
Semaine 96*
72 % (N=379)
64 % (N=376)
76 % (N=364)
73 % (N=364)
Différence (IC à 95 %)
7,6 % (1,0 % ; 14,2 %)
3,3 % (-3,1 % ; 9,6 %)
Résultat à la semaine 48 (<40 copies/mL) en fonction des facteurs à l'inclusion
ARN VIH-1 copies/mL
100 000
256/285 (90 %)
248/282 (88 %)
251/277 (91 %)
234/258 (91 %)
> 100 000
63/79 (80 %)
54/72 (75 %)
54/69 (78 %)
56/73 (77 %)
Nombre de CD4, cellules/µL
200
34/41 (83 %)
43/61 (70 %)
27/42 (64 %)
35/43 (81 %)
> 200
285/323 (88 %)
260/294 (88 %)
278/304 (91 %)
255/288 (89 %)
Traitement de fond par INTI
TDF/FTC
276/316 (87 %)
267/312 (86 %)
NA
ABC/3TC
43/48 (90 %)
36/43 (84 %)
Sous-type viral
B
222/254 (87 %)
219/255 (86 %)
194/222 (87 %)
199/226 (88 %)
non-B
97/110 (88 %)
84/100 (84 %)
109/122 (89 %)
91/105 (87 %)
Variation moyenne des CD4 par rapport à l'inclusion
Semaine 48
193
186
198
188
Semaine 96
224
207
238
223
*Pour la semaine 96, certains sujets dont l'ARN du VIH-1 manquait ont été exclus de l'analyse.
L'étude P007 était une étude de phase IIb chez des patients adultes infectés par le VIH-1 naïfs de
traitement antirétroviral (n = 340). Dans la Partie I, les patients étaient randomisés pour recevoir l'une
des 4 doses de doravirine ou d'EFV, chacune en association avec FTC/TDF. Après 24 semaines, tous
les patients randomisés pour recevoir la doravirine sont passés à (ou ont été maintenus sous)
doravirine 100 mg. Des patients supplémentaires ont été randomisés dans la Partie II pour recevoir la
doravirine 100 mg ou l'EFV, chacun en association avec FTC/TDF. Dans les deux parties de l'étude,
la doravirine et l'EFV ont été administrés en aveugle et FTC/TDF a été administrée en ouvert.
Doravirine Doravirine
Doravirine
Doravirine
Efavirenz
25 mg
50 mg
100 mg
200 mg
600 mg
(N=40)
(N=43)
(N=42)
(N=41)
(N=42)
n (%)
n (%)
n (%)
n (%)
n (%)
ARN VIH-1 < 40 copies/mL
32 (80)
32 (74)
30 (71)
33 (80)
27 (64)
Différences entre les
16 (-4 ;
10 (-10 ;
6,6 (-13 ;
16 (-3 ; 34)

traitements
34)
29)
26)
(IC à 95 %)
Variation moyenne des CD4 par

154
113
134
141
121
rapport à l'inclusion
(cellules/mm3) **
Une valeur positive est favorable la doravirine par rapport à l'éfavirenz.
Les IC à 95% ont été calculés en utilisant la méthode de Miettinen et Nurminen avec des poids proportionnels à la taille de
chaque strate (dépistage de l'ARN du VHB-1> 100 000 copies / mL ou 100 000 copies/mL)
** Approche pour traiter les données manquantes : approche par échec observé. La numération initiale des cellules CD4 a été
reportée chez les patients qui ont arrêté le traitement assigné en raison d'un manque d'efficacité.
Note : La doravirine et l'éfavirenz ont été administrés avec l'emtricitabine/ténofovir disoproxil (FTC/TDF).
Sujets adultes virologiquement contrôlés
L'efficacité d'un changement de régime thérapeutique (à base de deux inhibiteurs nucléosidiques de la
transcriptase inverse en association avec un IP boosté par le ritonavir ou le cobicistat, ou avec
l'elvitégravir boosté par le cobicistat, ou avec un INNTI) par DOR/3TC/TDF a été évaluée dans un
essai (DRIVE-SHIFT) ouvert, randomisé, chez des adultes infectés par le VIH-1 virologiquement
contrôlés. Les sujets devaient être virologiquement contrôlés (ARN VIH-1 < 40 copies/mL) depuis au
moins 6 mois avant le début de l'essai avec leur traitement à l'inclusion, sans antécédents d'échec
virologique et avec une absence documentée de mutations au niveau de la TI conférant une résistance
à la doravirine, à la lamivudine et au ténofovir (voir la rubrique Résistance). Les sujets ont été
randomisés pour soit passer à DOR/3TC/TDF à l'inclusion [N = 447, Groupe de switch immédiat
(GSI)], ou rester sous leur traitement à l'inclusion jusqu'à la semaine 24, où ils sont passés à
DOR/3TC/TDF [N = 223, Groupe de switch retardé (GSR)]. A l'inclusion, l'âge médian des sujets
était de 43 ans, 16 % étaient des femmes et 24 % étaient non-caucasiens.
Dans l'essai DRIVE-SHIFT, un switch immédiat à DOR/3TC/TDF a été démontré comme étant non-
inférieur à la semaine 48 par rapport à la poursuite du traitement de base à la semaine 24, sur la base
de la proportion de patients avec un taux d'ARN VIH-1 < 40 copies/mL. Les résultats du traitement
sont présentés dans le tableau 6. Des résultats concordants ont été observés lors de la comparaison à la
semaine 24 de l'étude dans chaque groupe de traitement.
Tableau 6 : Résultats d'efficacité (analyse « Snapshot ») dans l'étude DRIVE-SHIFT
DOR/3TC/TDF
Traitement à
Une fois/jour GSI
l'inclusion GSR
Semaine 48
Semaine 24
Résultat
N=447
N=223
ARN VIH-1 < 40 copies/mL
90 %
93 %
GSI-GSR, Différence (IC à 95 %)*
-3,6 % (-8,0 % ; 0,9 %)
Proportion (%) de sujets avec ARN du VIH-1 < 40 copies/mL en fonction du traitement reçu à
l'inclusion

IP boosté par ritonavir ou cobicistat
280/316 (89 %)
145/156 (93 %)
Elvitégravir boosté par cobicistat
23/25 (92 %)
11/12 (92 %)
98/106 (92 %)
52/55 (95 %)
Proportion (%) de sujets avec ARN du VIH-1 < 40 copies/mL en fonction du nombre de cellules T-
CD4+ à l'inclusion (cellules/mm3)

< 200 cellules/mm3
10/13 (77 %)
3/4 (75 %)
200 cellules/mm3
384/426 (90 %)
202/
216 (
94 %)
ARN VIH-1
40 copies/mL
3 %
4 %
Pas de données virologiques dans la fenêtre de temps
8 %
3 %
Étude interrompue pour cause d'EI ou de décès
3 % 0
Étude interrompue pour autres raisons§
4 %
3 %
Dans l'étude mais données manquantes dans la fenêtre
0


0
*L'IC à 95 % pour la différence de traitement a été calculé à l'aide de la méthode de Mantel-Haenszel ajustée de la
strate.
Inclut les sujets qui ont arrêté le médicament à l'étude ou l'étude avant la semaine 48 pour le GSI ou avant la semaine
24 pour le GSR à cause d'un manque ou d'une perte d'efficacité, et les sujets avec un ARN VIH-1 40 copies / mL
dans la fenêtre de la semaine 48 pour le GSI et dans la fenêtre de la semaine 24 pour le GSR.
Inclut les sujets qui ont arrêté le traitement en raison d'un événement indésirable (EI) ou du décès si cela a entraîné
l'absence de données virologiques sur le traitement pendant la période spécifiée.
§Autres raisons incluant : perte de vue lors du suivi, non-observance avec le médicament à l'étude, décision du
médecin, écart au protocole, retrait du sujet.
Traitement à l'inclusion = IP boosté par ritonavir ou cobicistat (en particulier atazanavir, darunavir ou lopinavir) ou
elvitégravir boosté par cobicistat, ou INNTI (en particulier éfavirenz, névirapine ou rilpivirine), chacun
administré avec deux INTI.
Arrêts en raison d'événements indésirables
Dans une analyse combinant les données de deux études chez des patients naïfs de traitement (P007 et
DRIVE-AHEAD), une proportion plus faible de sujets ayant arrêté en raison d'un événement
indésirable à la semaine 48 a été observée dans les groupes de traitement par la doravirine (100 mg) en
association (2,8 %) versus les groupes de traitement par l'EFV en association (6,1 %) (différence entre
les traitements : -3,4 %, valeur de p : 0,012).
Population pédiatrique
L'efficacité de la doravirine a été évaluée en association avec la lamivudine et le ténofovir disoproxil
(DOR/3TC/TDF) dans une étude en ouvert, à bras unique, menée chez des patients pédiatriques
infectés par le VIH-1, âgés de 12 à moins de 18 ans (IMPAACT 2014 (Protocol 027)).
A l'inclusion, l'âge médian des sujets était de 15 ans (intervalle : de 12 à 17), 58% étaient des filles,
78% étaient asiatiques et 22% étaient noirs, et le nombre médian de lymphocytes T CD4+ était de
713 cellules par mm3 (intervalle : de 84 à 1 397). Après être passés sous DOR/3TC/TDF, 95% (41/43)
des sujets virologiquement contrôlés sont restés virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1 <
50 copies/mL) à la semaine 24 et 93% (40/43) sont restés virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1
< 50 copies/mL) à la semaine 48.
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études
réalisées avec doravirine dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le
traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1),
conformément à la décision du Plan d'investigation pédiatrique (PIP), dans l'indication autorisée. Voir
rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique.
Absorption
La pharmacocinétique de la doravirine a été étudiée chez des sujets sains et chez des patients infectés
par le VIH-1. La pharmacocinétique de la doravirine est similaire chez les sujets sains et chez les
patients infectés par le VIH-1. L'état d'équilibre a généralement été atteint au Jour 2 d'un traitement
administré une fois par jour, avec des ratios d'accumulation compris entre 1,2 et 1,4 pour l'ASC0-24, la
Cmax et la C24. Les données pharmacocinétiques de la doravirine à l'état d'équilibre après
l'administration de 100 mg une fois par jour à des patients infectés par le VIH-1, basées sur une
analyse pharmacocinétique de population, sont présentées ci-dessous.
Paramètre
ASC0-24
Cmax
C24
MG (% CV)
µg·h/mL
µg/mL
µg/mL
Doravirine
100 mg
16,1 (29)
0,962 (19)
0,396 (63)
une fois par jour
MG : moyenne géométrique, % CV : coefficient géométrique de variation
Après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 2 heures après
l'administration. La doravirine a une biodisponibilité absolue estimée d'environ 64 % pour le
comprimé à 100 mg.
Effet de l'alimentation sur l'absorption orale
L'administration à des sujets sains d'un comprimé unique de doravirine au cours d'un repas riche en
graisses a provoqué une augmentation de l'ASC et de la C24 de la doravirine de respectivement 16 %
et 36 %, alors que la Cmax n'a pas été affectée de manière significative.
Distribution
Sur la base de l'administration d'une microdose IV, le volume de distribution de la doravirine est de
60,5 L. La doravirine est liée aux protéines plasmatiques à environ 76 %.
Biotransformation
Sur la base des données in vitro, la doravirine est principalement métabolisée par le CYP3A.
Élimination
La doravirine a une demi-vie terminale (t1/2) d'environ 15 heures. La doravirine est principalement
éliminée par métabolisme oxydatif médié par le CYP3A4. L'excrétion biliaire du médicament sous
forme inchangée peut contribuer à l'élimination de la doravirine, mais cette voie d'élimination ne
devrait pas être significative. L'excrétion du médicament sous forme inchangée par voie urinaire est
mineure.
Insuffisance rénale
L'excrétion rénale de la doravirine est mineure. Dans une étude comparant 8 sujets présentant une
insuffisance rénale sévère à 8 sujets sans insuffisance rénale, l'exposition à la doravirine après
l'administration d'une dose unique a été plus élevée de 31 % chez les sujets présentant une
insuffisance rénale sévère. Dans une analyse pharmacocinétique de population, ayant inclus des sujets
avec une clairance de la créatinine ClCr entre 17 et 317 mL/min, la fonction rénale n'a pas eu d'effet
cliniquement pertinent sur la pharmacocinétique de la doravirine. Aucune adaptation de la posologie
n'est nécessaire chez les patients qui présentent une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère. La
doravirine n'a pas été étudiée chez les patients qui présentent une insuffisance rénale terminale ou
chez les patients sous dialyse (voir rubrique 4.2).
Insuffisance hépatique
La doravirine est principalement métabolisée et éliminée par le foie. Il n'y a pas eu de différence
cliniquement pertinente dans la pharmacocinétique de la doravirine dans une étude comparant 8 sujets
présentant une insuffisance hépatique modérée (classée comme Child-Pugh B principalement en
raison de l'augmentation des scores d'encéphalopathie et d'ascite) à 8 sujets sans insuffisance
Population pédiatrique
Les expositions moyennes à la doravirine observées chez 54 patients pédiatriques âgés de 12 à moins
de 18 ans et pesant au moins 35 kg, ayant reçu de la doravirine ou de la
doravirine/lamivudine/ténofovir disoproxil dans l'étude IMPAACT 2014 (Protocole 027) ont été
similaires à celles observées chez les adultes après l'administration de doravirine ou de
doravirine/lamivudine/ténofovir disoproxil (Tableau 7).
Tableau 7: Pharmacocinétique de la doravirine à l'état d'équilibre après administration de
doravirine ou de doravirine/lamivudine/ténofovir disoproxil chez des patients pédiatriques
infectés par le VIH âgés de 12 à moins de 18 ans et pesant au moins 35 kg
Paramètres*
Doravirine
ASC0-24
16,4 (24)
(µg·h/mL)
Cmax
1,03 (16)
(µg/mL)
C24
0,379 (42)
(µg/mL)
*Présentés sous forme de moyenne géométrique (%CV: coefficient géométrique de variation)
D'après l'analyse pharmacocinétique de population (n=54)
Abréviations: ASC=aire sous la courbe ; Cmax=concentration maximale; C24=concentration à 24 heures
Sujets âgés
Bien qu'un nombre limité de sujets âgés de 65 ans et plus ait été inclu (n = 36), aucune différence
cliniquement pertinente de la pharmacocinétique de la doravirine n'a été identifiée chez les sujets âgés
d'au moins 65 ans par rapport aux sujets âgés de moins de 65 ans dans une étude de phase I ou dans
une analyse de pharmacocinétique de population. Aucune adaptation de posologie n'est nécessaire.
Sexe
Aucune différence cliniquement pertinente de la pharmacocinétique de la doravirine n'a été identifiée
entre les hommes et les femmes.
Origine ethnique
Aucune différence cliniquement pertinente de la pharmacocinétique de la doravirine liée à l'origine
ethnique n'a été identifiée sur la base d'une analyse de pharmacocinétique de population de la
doravirine chez des sujets sains et des patients infectés par le VIH-1.
5.3 Données de sécurité préclinique
Toxicité sur la reproduction
Des études de reproduction ont été réalisées chez des rats et des lapins avec administration orale de
doravirine à des expositions environ 9 fois (rats) et 8 fois (lapins) supérieures à l'exposition chez
l'Homme à la dose humaine recommandée (DHR), sans effets sur le développement embryo-foetal
(rats et lapins) ou pré/postnatal (rats). Les études chez des rates et des lapines gravides ont montré un
transfert de la doravirine au foetus à travers le placenta, avec des concentrations plasmatiques foetales
jusqu'à 40 % (lapins) et 52 % (rats) des concentrations maternelles observées au jour 20 de la
gestation.
La doravirine a été excrétée dans le lait de rates allaitantes après administration orale, avec des
concentrations dans le lait égales à environ 1,5 fois les concentrations plasmatiques maternelles.
Mutagénicité
La doravirine ne s'est pas révélée génotoxique dans une batterie de tests in vitro et in vivo.
Altération de la fertilité
Il n'y a eu aucun effet sur la fertilité, les performances d'accouplement ou le développement
embryonnaire précoce lorsque la doravirine a été administrée à des rats à une exposition jusqu'à 7 fois
l'exposition chez l'Homme à la DHR.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Noyau du comprimé
Croscarmellose sodique (E468)
Succinate d'acétate d'hypromellose
Lactose monohydraté
Stéarate de magnésium (E470b)
Cellulose microcristalline (E460)
Silice colloïdale anhydre (E551)
Pelliculage
Cire de carnauba (E903)
Hypromellose (E464)
Lactose monohydraté
Dioxyde de titane (E171)
Triacétine (E1518)
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
30 mois.
A utiliser dans les 35 jours après première ouverture du flacon.
6.4 Précautions particulières de conservation
À conserver dans le flacon d'origine et conserver le flacon soigneusement fermé afin de le protéger de
l'humidité. Ne pas retirer le dessiccant. Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières
de conservation concernant la température. Pour les conditions de conservation après première
ouverture du flacon, voir la rubrique 6.3.
6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
Chaque boîte contient un flacon en polyéthylène haute densité (PEHD) avec un bouchon de sécurité
enfant en polypropylène et du dessiccant de gel de silice.
Les présentations suivantes sont disponibles :
1 flacon de 30 comprimés pelliculés.
90 comprimés pelliculés (3 flacons de 30 comprimés pelliculés).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation locale en
vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Merck Sharp & Dohme B.V.
Waarderweg 39
2031 BN Haarlem
Pays-Bas
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1332/001
EU/1/18/1332/002
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 22 novembre 2018
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Merck Sharp & Dohme B.V.
Waarderweg 39
2031 BN Haarlem
Pays-Bas
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I: Résumé des Caractéristiques
du Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ

Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalisera les activités et interventions requises
décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation de mise sur le marché,
ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du risque) est franchie.
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
Emballage extérieur
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Pifeltro 100 mg comprimés pelliculés
doravirine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 100 mg de doravirine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose.
Voir la notice pour plus d'information
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Comprimés pelliculés
30 comprimés pelliculés
90 (3 flacons de 30) comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale. Avaler en entier.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Conservez le flacon soigneusement fermé à l'abri de l'humidité.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Merck Sharp & Dohme B.V.
Waarderweg 39
2031 BN Haarlem
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1332/001
EU/1/18/1332/002 90 comprimés (3 x 30)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Pifeltro
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
Etiquette flacon
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Pifeltro 100 mg comprimés pelliculés
doravirine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 100 mg de doravirine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose.
Voir la notice pour plus d'information
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Conservez le flacon soigneusement fermé à l'abri de l'humidité.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Merck Sharp & Dohme B.V.
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1332/001
EU/1/18/1332/002 90 comprimés (3 x 30)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
Pifeltro 100 mg, comprimés pelliculés
doravirine
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.

Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, pharmacien ou
infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice
1. Qu'est-ce que Pifeltro et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Pifeltro
3. Comment prendre Pifeltro
4. Quels sont les effets indésirables éventuels?
5. Comment conserver Pifeltro
6. Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Pifeltro et dans quels cas est-il utilisé
Qu'est-ce que Pifeltro
Pifeltro est utilisé pour traiter l'infection par le VIH (« virus de l'immunodéficience humaine »). Il
appartient à un groupe de médicaments appelés « médicaments antirétroviraux ».
Pifeltro contient la substance active doravirine ­ un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase
inverse (INNTI).
Dans quels cas Pifeltro doit-il être utilisé
Pifeltro est utilisé pour traiter l'infection par le VIH chez les adultes et adolescents âgés de 12 ans et
plus pesant au moins 35 kg. Le VIH est le virus à l'origine du SIDA (« syndrome d'immuno
déficience acquise »). Vous ne devez pas prendre Pifeltro si votre médecin vous a dit que le virus à
l'origine de votre infection est résistant à doravirine.
Pifeltro doit être utilisé en association avec d'autres médicaments contre le VIH.
Comment Pifeltro agit-il
Lorsqu'il est utilisé avec d'autres médicaments, Pifeltro agit en empêchant le VIH de produire plus de
virus dans votre corps. Cela en :
réduisant la quantité de VIH dans votre sang (appelée « charge virale »)
augmentant le nombre de globules blancs appelés « T CD4+ ». Cela peut renforcer votre
système immunitaire. Cela peut réduire votre risque de décès prématuré ou de contracter des
infections, parce que votre système immunitaire est faible.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Pifeltro
Ne prenez jamais Pifeltro

si vous êtes allergique à la doravirine ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
si vous prenez les médicaments suivants :
carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne (médicaments pour les crises
de convulsions)
rifampicine, rifapentine (médicaments pour la tuberculose)
millepertuis (Hypericum perforatum, remède à base de plantes utilisé contre la dépression
et l'anxiété) ou produits en contenant
mitotane (un médicament destiné à traiter le cancer)
enzalutamide (un médicament destiné à traiter le cancer de la prostate)
lumacaftor (un médicament destiné à traiter la mucoviscidose)
Si c'est votre cas, ne prenez pas Pifeltro. Si vous avez des doutes, adressez-vous à votre médecin,
pharmacien, ou infirmier/ère avant de prendre Pifeltro. Voir aussi la rubrique « Autres médicaments et
Pifeltro ».
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien, ou infirmier/ère avant de prendre Pifeltro.
Transmission du VIH à d'autres personnes
Le VIH se transmet par contact avec du sang ou par contact sexuel avec une personne infectée par le
VIH. Vous pouvez transmettre le VIH même si vous prenez Pifeltro, bien que la prise de traitements
efficaces diminue le risque. Discutez avec votre médecin des précautions à prendre pour éviter de
contaminer d'autres personnes.
Syndrome de restauration immunitaire
Cela peut se produire lorsque vous débutez un traitement contre le VIH, y compris ce médicament.
Votre système immunitaire peut se renforcer et commencer à combattre des infections latentes depuis
longtemps dans votre corps. Prévenez immédiatement votre médecin si vous développez de nouveaux
symptômes après avoir débuté votre médicament contre le VIH.
Des maladies auto-immunes (maladies qui surviennent lorsque le système immunitaire s'attaque aux
cellules saines de l'organisme) peuvent également survenir après le début de votre traitement anti-
VIH. Les maladies auto-immunes peuvent survenir plusieurs mois après le début du traitement. Si
vous remarquez des symptômes d'infection ou tout autre symptôme comme une faiblesse musculaire,
une faiblesse commençant dans les mains et les pieds puis remontant vers le tronc, des palpitations,
des tremblements ou une hyperactivité, veuillez en informer votre médecin immédiatement pour voir
si un traitement est nécessaire.
Enfants et adolescents
Ne donnez pas ce médicament aux enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant moins de 35 kg.
L'utilisation de Pifeltro chez les enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant moins de 35 kg n'a pas été
étudiée.
Autres médicaments et Pifeltro
Informez votre médecin, pharmacien, ou infirmier/ère si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez
prendre tout autre médicament. En effet, les autres médicaments pourraient affecter la façon dont
Pifeltro agit et Pifeltro pourrait également affecter la façon dont certains autres médicaments agissent.
Certains médicaments ne doivent pas être pris avec Pifeltro. Voir la liste dans la rubrique « Ne prenez
jamais Pifeltro ».
bosentan (un médicament destiné à traiter les maladies pulmonaires)
dabrafénib (un médicament destiné à traiter le cancer de la peau)
lésinurad (un médicament destiné à traiter la goutte)
modafinil (un médicament destiné à traiter la somnolence excessive)
nafcilline (un médicament destiné à traiter certaines infections bactériennes)
rifabutine (un médicament destiné à traiter certaines infections bactériennes comme la
tuberculose)
éthyle de télotristat (un médicament destiné à traiter la diarrhée chez les personnes atteintes d'un
syndrome carcinoïde)
thioridazine (un médicament destiné à traiter des troubles psychiatriques tel que la
schizophrénie)
Si votre médecin décide que vous devez prendre ces médicaments avec Pifeltro, un comprimé de
doravirine doit être pris deux fois par jour (à environ 12 heures d'intervalle).
Votre médecin peut vérifier vos taux sanguins ou surveiller les effets secondaires si vous prenez les
médicaments suivants avec Pifeltro :
sirolimus (un médicament utilisé pour contrôler la réponse immunitaire de votre organisme
après une greffe)
tacrolimus (un médicament utilisé pour contrôler la réponse immunitaire de votre organisme
après une greffe)
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou si vous planifiez une
grossesse, parlez avec votre médecin des risques et des bénéfices associés à la prise de Pifeltro. Il est
préférable d'éviter l'utilisation de ce médicament durant la grossesse. Ceci parce qu'il n'a pas été
étudié pendant la grossesse et parce qu'on ne sait pas s'il peut nuire à votre bébé pendant que vous
êtes enceinte.
Les femmes infectées par le VIH ne doivent pas allaiter car le VIH peut être transmis à leur bébé via le
lait maternel. Parlez avec votre médecin de la meilleure façon de nourrir votre enfant.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Soyez prudent lorsque vous conduisez une voiture ou un vélo, ou utilisez des machines, si vous vous
sentez étourdi(e), fatigué(e) ou somnolent(e) après avoir pris ce médicament.
Les comprimés de Pifeltro contiennent du lactose
Si votre médecin vous a dit que vous aviez une intolérance au lactose, consultez votre médecin avant
de prendre ce médicament.
3.
Comment prendre Pifeltro
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin,
pharmacien ou infirmier/ère. Vérifiez auprès de votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère en cas de
doute. Ce médicament doit être utilisé en association avec d'autres médicaments contre le VIH.
Quelle quantité prendre
La dose recommandée est de 1 comprimé une fois par jour. Si vous prenez certains médicaments,
votre médecin devra peut-être modifier la quantité de doravirine que vous prenez. Voir la rubrique
«Autres médicaments et Pifeltro» pour la liste des médicaments.
Avalez le comprimé en entier (ne pas écraser ou mâcher).
Ce médicament peut être pris avec de la nourriture ou entre les repas.
Si vous avez pris plus de Pifeltro que vous n'auriez dû
Ne prenez pas plus que la dose recommandée. Si vous en avez pris plus accidentellement, contactez
votre médecin.
Si vous oubliez de prendre Pifeltro

Il est important de ne pas oublier ou sauter de dose de ce médicament.
Si vous oubliez de prendre une dose, prenez-la dès que vous vous en rendez compte. Mais si
vous devez prendre votre dose suivante dans moins de 12 heures, ne prenez pas la dose oubliée
et prenez la dose suivante à l'heure prévue. Puis poursuivez le traitement normalement.
Ne prenez pas de dose double
pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous avez un doute sur ce que vous devez faire, appelez votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous arrêtez de prendre Pifeltro
Faites en sorte de ne pas manquer de ce médicament. Renouvelez votre ordonnance ou parlez-en à
votre médecin avant d'en manquer.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin, pharmacien, ou infirmier/ère.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. N'arrêtez pas de prendre ce médicament sans en
parler d'abord à votre médecin.
Fréquent : peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10 :
rêves anormaux, difficulté à dormir (insomnie)
maux de tête, vertiges, somnolence
sensation de malaise (nausée), diarrhée, maux d'estomac, vomissements, gaz (flatulences)
éruption cutanée
sensation de fatigue
Les analyses de sang peuvent également montrer :
augmentation des taux d'enzymes hépatiques (ALAT)
Peu fréquent : peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100 :
cauchemars, dépression, anxiété, irritabilité, confusion, pensées suicidaires
difficultés de concentration, problèmes de mémoire, picotement des mains et des pieds, raideurs
musculaires, mauvaise qualité de sommeil
hypertension artérielle
constipation, maux d'estomac, estomac gonflé ou balloné (distension abdominale), indigestion,
selles molles, spasmes à l'estomac,
démangeaisons
douleurs musculaires, douleurs articulaires
sensation de faiblesse, sensation générale de malaise
Les analyses de sang peuvent également montrer :
diminution des taux de phosphate
augmentation des taux d'enzymes hépatiques (ASAT)
augmentation des taux de lipase
augmentation des taux d'amylase
diminution des taux d'hémoglobine
Rare : peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000 :
agressivité, hallucinations, difficulté à s'adapter aux changements, changements d'humeur,
somnambulisme
difficulté à respirer, amygdales gonflées
sensation de défécation incomplète
inflammation de la peau due à une allergie, rougeur des joues, du nez, du menton ou du front,
bosses ou boutons sur le visage
affections rénales, problèmes rénaux, calculs rénaux
douleur à la poitrine, sensation de froid, douleur, soif
Les analyses de sang peuvent également montrer :
diminution des taux de magnésium
augmentation des taux de créatinine phosphokinase
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Pifeltro
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon après EXP. Ce
médicament doit être utilisé dans les 35 jours suivant la première ouverture du flacon.
Le flacon contient un dessiccant qui protège les comprimés contre l'humidité. Gardez le
dessiccant à l'intérieur du flacon et ne le jetez pas avant d'avoir fini de prendre tous les
comprimés.
Conservez le flacon soigneusement fermé afin de protéger les comprimés contre l'humidité.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la
température.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à
protéger l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Pifeltro

La substance active est doravirine 100 mg.
Les autres composants sont : croscarmellose sodique E468 ; succinate d'acétate
d'hypromellose ; lactose monohydraté ; stéarate de magnésium E470b ; cellulose
microcristalline E460 et silice colloïdale anhydre E551. Les comprimés sont pelliculés avec un
matériau de recouvrement contenant les composants suivants : cire de carnauba E903 ;
hypromellose E464 ; lactose monohydraté ; dioxyde de titane E171 ; et triacétine E1518.
Comment se présente Pifeltro et contenu de l'emballage extérieur
Pifeltro se présente sous forme de comprimé pelliculé de forme ovale, de couleur blanche, et porte le
logo du laboratoire et 700 gravés sur une face, et est lisse sur l'autre face.
Les présentations suivantes sont disponibles :
1 flacon de 30 comprimés pelliculés.
90 comprimés pelliculés (3 flacons de 30 comprimés pelliculés)
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché et Fabricant
Merck Sharp & Dohme B.V., Waarderweg 39, 2031 BN Haarlem, Pays-Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
MSD Belgium
UAB Merck Sharp & Dohme
Tél/Tel: 32(0) 27766211
Tel. + 370 5 278 02 47
dpoc_belux@merck.com
msd_lietuva@merck.com

Luxembourg/Luxemburg
MSD Belgium
.: +359 2 819 3737
Tél/Tel: +32(0)27766211
info-msdbg@merck.com
dpoc_belux@merck.com
Ceská republika
Magyarország
Merck Sharp & Dohme s.r.o.
MSD Pharma Hungary Kft.
Tel: +420 233 010 111
Tel.: +36 1 888 5300
dpoc_czechslovak@merck.com
hungary_msd@merck.com
Danmark
Malta
MSD Danmark ApS
Merck Sharp & Dohme Cyprus Limited
Tlf: + 45 4482 4000
Tel: 8007 4433 (+356 99917558)
dkmail@merck.com
malta_info@merck.com
Deutschland
Nederland
MSD Sharp & Dohme GmbH
Merck Sharp & Dohme B.V.
Tel: 0800 673 673 673 (+49 (0) 89 4561 0)
Tel: 0800 9999000
e-mail@msd.de
(+31 23 5153153)
medicalinfo.nl@merck.com
Eesti
Norge
Merck Sharp & Dohme OÜ
MSD (Norge) AS
Tel.: +372 6144 200
Tlf: +47 32 20 73 00
msdeesti@merck.com
msdnorge@msd.no

Österreich
MSD .....
Merck Sharp & Dohme Ges.m.b.H.
: +30 210 98 97 300
Tel: +43 (0) 1 26 044
dpoc_greece@merck.com
dpoc_austria@merck.com
España
Polska
Merck Sharp & Dohme de España, S.A.
MSD Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 91 321 06 00
Tel: +48 22 549 51 00
msd_info@merck.com
msdpolska@merck.com
France
Portugal
MSD France
Merck Sharp & Dohme, Lda
Tél: + 33 (0) 1 80 46 40 40
Tel: +351 21 4465700
inform_pt@merck.com
România
Merck Sharp & Dohme d.o.o.
Merck Sharp & Dohme Romania S.R.L.
Tel: + 385 1 6611 333
Tel: +40 21 529 29 00
croatia_info@merck.com
msdromania@merck.com
Ireland
Slovenija
Merck Sharp & Dohme Ireland (Human Health)
Merck Sharp & Dohme, inovativna zdravila d.o.o.
Limited
Tel: +386 1 5204 201
Tel: +353 (0)1 2998700
msd.slovenia@merck.com
medinfo_ireland@merck.com
Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
Merck Sharp & Dohme, s. r. o.
Sími: + 354 535 7000
Tel: +421 2 58282010
dpoc_czechslovak@merck.com
Italia
Suomi/Finland
MSD Italia S.r.l.
MSD Finland Oy
Tel: +39 06 361911
Puh/Tel: +358 (0)9 804 650
medicalinformation.it@msd.com
info@msd.fi

Sverige
Merck Sharp & Dohme Cyprus Limited
Merck Sharp & Dohme (Sweden) AB
.: 800 00 673 (+357 22866700)
Tel: +46 77 5700488
cyprus_info@merck.com
medicinskinfo@merck.com
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
SIA Merck Sharp & Dohme Latvija
Merck Sharp & Dohme Ireland (Human Health)
Tel: + 371 67364224
Limited
msd_lv@merck.com
Tel: +353 (0)1 2998700
medinfoNI@msd.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}.
Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS