Pazenir 5 mg/ml inf. disp.

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Pazenir 5 mg/mL poudre pour dispersion pour perfusion.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque flacon contient 100 mg de paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à
l’albumine.
Après reconstitution, chaque mL de dispersion contient 5 mg de paclitaxel dans une formulation de
nanoparticules liées à l’albumine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour dispersion pour perfusion.
La dispersion reconstituée a un pH compris entre 6 et 7,5 et une osmolalité de 300 à 360 mOsm/kg.
La poudre est de couleur blanche tirant sur le jaune.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Pazenir est indiqué en monothérapie dans le traitement du cancer du sein métastatique, chez les
patients adultes en échec du traitement de première ligne du cancer métastasé, et pour qui le traitement
standard incluant une anthracycline n’est pas indiqué (voir rubrique 4.4).
Pazenir en association avec la gemcitabine est indiqué dans le traitement de première ligne de
l’adénocarcinome du pancréas métastatique chez les patients adultes.
Pazenir en association avec le carboplatine est indiqué dans le traitement de première ligne du cancer
bronchique non à petites cellules chez les patients adultes qui ne sont pas candidats à une chirurgie
potentiellement curative et/ou une radiothérapie.
4.2
Posologie et mode d’administration
Pazenir ne doit être administré que sous la responsabilité d’un oncologue qualifié au sein d’une unité
spécialisée dans l’administration d’agents cytotoxiques. Il ne doit ni remplacer ni être substitué par
d’autres formulations de paclitaxel.
Posologie
Cancer du sein
La dose recommandée de Pazenir est de 260 mg/m
2
administrée en perfusion intraveineuse de
30 minutes toutes les 3 semaines.
2
Adaptations de la dose au cours du traitement du cancer du sein
Les patients présentant une neutropénie sévère (taux de neutrophiles < 500/mm
3
pendant au moins une
semaine) ou d’une neuropathie sensitive sévère au cours du traitement par Pazenir devront recevoir
une dose réduite à 220 mg/m
2
pour la suite du traitement. Suite à la récidive d’une neutropénie sévère
ou d’une neuropathie sensitive sévère, la dose sera à nouveau réduite à 180 mg/m
2
. Pazenir ne doit pas
être administré avant que le taux de neutrophiles ne redevienne > 1 500/mm
3
. Pour les neuropathies
sensitives de grade 3, le traitement sera suspendu jusqu’à ce que la neuropathie régresse au grade 1 ou
2, et la dose administrée sera réduite pour l’ensemble des cures suivantes.
Adénocarcinome du pancréas
La dose recommandée de Pazenir en association avec la gemcitabine est de 125 mg/m
2
administrée en
perfusion intraveineuse de 30 minutes les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 28 jours. La dose
concomitante recommandée de gemcitabine est de 1 000 mg/m
2
administrée en perfusion
intraveineuse de 30 minutes immédiatement après la fin de l’administration de Pazenir les jours 1, 8 et
15 de chaque cycle de 28 jours.
Adaptations de la dose au cours du traitement de l’adénocarcinome du pancréas
Tableau 1 : Réductions de doses chez les patients présentant un adénocarcinome du pancréas
Palier de dose
Dose de Pazenir (mg/m2)
Dose de gemcitabine (mg/m2)
Pleine dose
1
re
réduction de dose
2
e
réduction de dose
Si une réduction
supplémentaire de la dose
est nécessaire
125
100
75
1 000
800
600
Arrêter le traitement
Arrêter le traitement
Tableau 2 : Modifications de doses en cas de neutropénie et/ou de thrombopénie au début d’un
cycle ou pendant un cycle chez les patients présentant un adénocarcinome du pancréas
Taux de PNN
Taux de plaquettes
Jour du
Dose de
Dose de Pazenir
cycle
gemcitabine
(cellules/mm
3
)
(cellules/mm
3
)
Jour 1
Jour 8
< 1500
500 mais < 1 000
< 500
OU
OU
OU
< 100 000
50 000 mais < 75 000
< 50 000
Différer le traitement jusqu’à la récupération
Réduire les doses d’un palier
Interrompre le traitement
Jour 15: Si les doses du jour 8 ont été administrées sans modification :
Traiter aux doses du jour 8 puis administrer
des facteurs de croissance leucocytaire
50 000 mais < 75 000
OU
Réduire les doses du jour 8 d’un palier
< 50 000
Interrompre le traitement
Jour 15
500 mais < 1 000
OU
< 500
OU
Jour 15: Si les doses du jour 8 ont été réduites :
3
Jour 15
1 000
ET
75 000
Revenir aux doses du jour 1 puis administrer
des facteurs de croissance leucocytaire
OU
Traiter aux doses du jour 8
500 mais < 1 000
OU
Traiter aux doses du jour 8 puis administrer
des facteurs de croissance leucocytaire
50 000 mais < 75 000
OU
Réduire les doses du jour 8 d’un palier Day
8 doses
< 50 000
Interrompre le traitement
< 500
OU
Jour 15: Si l’administration du traitement a été suspendue le jour 8 :
Revenir aux doses du jour 1 puis administrer
des facteurs de croissance leucocytaire
OU
Réduire les doses du jour 1 d’un palier
Jour 15
1 000
ET
75 000
500 mais < 1 000
OU
Réduire d’un palier de dose puis administrer
des facteurs de croissance leucocytaire
50 000 mais < 75 000
OU
Réduire les doses du jour 1 de deux paliers
< 50 000
Interrompre le traitement
< 500
OU
Abréviation : PNN = polynucléaires neutropiles
Tableau 3 : Modifications de doses en cas d’autres effets indésirables chez les patients présentant
un adénocarcinome du pancréas
Effet indésirable (EI)
Dose de Pazenir
Dose de gemcitabine
Neutropénie fébrile :
grade 3 ou 4
Interrompre le traitement jusqu’à résolution de la fièvre et taux
de PNN ≥
1 500 ; reprendre le traitement au palier de dose
immédiatement inférieur
a
Interrompre le traitement jusqu’à
régression au grade ≤
1 ;
reprendre le traitement au palier
de dose immédiatement inférieur
Neuropathie périphérique :
grade 3 ou 4
Toxicité cutanée :
grade 2 ou 3
Toxicité gastro-intestinale :
Mucite ou diarrhée de grade 3
a
Traiter à la même dose
Diminuer au palier de dose immédiatement inférieur
a
; si l’EI
persiste, arrêter le traitement
Interrompre le traitement jusqu’à régression au grade ≤
1 ;
reprendre le traitement au palier de dose immédiatement
inférieur
a
Voir le tableau 1 pour les réductions de doses
Cancer bronchique non à petites cellules
La dose recommandée de Pazenir est de 100 mg/m
2
administrée en perfusion intraveineuse de
30 minutes les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 21 jours. La dose recommandée de carboplatine est
ASC = 6 mg•min/mL, seulement le jour 1 de chaque cycle de 21 jours, immédiatement après la fin de
4
l’administration de Pazenir.
Adaptations de la dose au cours du traitement du cancer bronchique non à petites cellules
Pazenir ne doit être administré le jour 1 d’un cycle que si le taux de polynucléaires neutrophiles (PNN)
est 1 500/mm
3
et le taux de plaquettes
100 000/mm
3
. Pour chaque administration hebdomadaire
ultérieure de Pazenir, les patients doivent avoir un taux de PNN
500/mm
3
et un taux de
plaquettes > 50 000/mm
3
sinon le traitement doit être suspendu jusqu’à la récupération. Après
récupération des taux, reprendre le traitement la semaine suivante conformément aux critères présentés
dans le tableau 4. La dose suivante ne doit être réduite que si les critères présentés dans le tableau 4
sont remplis.
Tableau 4 : Réductions de dose en cas de toxicités hématologiques chez les patients présentant
un cancer bronchique non à petites cellules
Toxicité hématologique
Survenue
Dose de Pazenir Dose de carboplatine
(mg/m
2
)
1
(ASC mg•min/mL)
1
Nadir des PNN < 500/mm
3
avec fièvre
Première
75
4,5
neutropénique > 38 °C
OU
Report du prochain cycle en raison
Deuxième
50
3,0
2
d’une neutropénie persistante (Nadir
des PNN < 1 500/mm
3
)
Troisième
Arrêter le traitement
OU
Nadir des PNN < 500/mm
3
pendant > 1 semaine
Nadir des plaquettes < 50 000/mm
3
Première
75
4,5
Deuxième
Arrêter le traitement
Le jour 1 du cycle de 21 jours, réduire simultanément les doses de Pazenir et de carboplatine. Le jour 8 ou le jour 15 du
cycle de 21 jours, réduire la dose de Pazenir ; réduire la dose de carboplatine lors du cycle suivant.
2
Pendant 7 jours au maximum après la dose programmée du jour 1 du prochain cycle.
1
En cas de toxicité cutanée de grade 2 ou 3, de diarrhée de grade 3 ou de mucite de grade 3, interrompre
le traitement jusqu’à la régression de la toxicité à un grade
1, puis reprendre le traitement
conformément aux recommandations figurant dans le Tableau 5. En cas de neuropathie périphérique
de grade
3, interrompre le traitement jusqu’à la régression de la neuropathie à un grade
1. Le
traitement pourra être repris au palier de dose immédiatement inférieur lors des cycles suivants,
conformément aux recommandations figurant dans le tableau 5. Pour toute autre toxicité
non hématologique de grade 3 ou 4, interrompre le traitement jusqu’à la régression de la toxicité à un
grade
2, puis reprendre le traitement conformément aux recommandations figurant dans le tableau 5.
Tableau 5 : Réductions de dose en cas de toxicités non hématologiques chez les patients
présentant un cancer bronchique non à petites cellules
Toxicité non hématologique
Survenue
Dose de Pazenir
Dose de
2 1
(mg/m )
carboplatine
(ASC mg•min/mL)
1
Toxicité cutanée de grade 2 ou 3
Première
75
4,5
Diarrhée de grade 3
Mucite de grade 3
Deuxième
50
3,0
Neuropathie périphérique de grade
3
Toute autre toxicité non
Troisième
Arrêter le traitement
hématologique de grade 3 ou 4
Toxicité cutanée, diarrhée ou mucite
Première
Arrêter le traitement
de grade 4
Le jour 1 du cycle de 21 jours, réduire simultanément les doses de Pazenir et de carboplatine. Le jour 8 ou le jour 15 du
cycle de 21 jours, réduire la dose de Pazenir ; réduire la dose de carboplatine lors du cycle suivant.
1
Populations particulières
Insuffisance hépatique
5
Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique
légère (bilirubine totale > 1 et
1,5 x LNS et aspartate aminotransférase [ASAT]
10 x LNS), quelle
que soit l’indication. Ces patients doivent être traités aux mêmes doses que ceux ayant une fonction
hépatique normale.
Chez les patients présentant un cancer du sein métastatique ou un cancer bronchique non à petites
cellules atteints d’insuffisance hépatique modérée à sévère (bilirubine totale > 1,5 et
5 x LNS et
ASAT
10 x LNS), une réduction de 20% de la dose est recommandée. La dose réduite pourra être
augmentée à la dose utilisée chez les patients ayant une fonction hépatique normale si le patient tolère
le traitement pendant au moins deux cycles (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Chez les patients présentant un adénocarcinome du pancréas métastatique atteints d’insuffisance
hépatique modérée à sévère, les données sont insuffisantes pour permettre des recommandations
posologiques (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Chez les patients ayant un taux de bilirubine totale > 5 x LNS ou d’ASAT > 10 x LNS, les données
sont insuffisantes pour permettre des recommandations posologiques, quelle que soit l’indication
(voir rubriques 4.4 et 5.2).
Insuffisance rénale
Il n’est pas nécessaire d’adapter la dose initiale de Pazenir chez les patients présentant une insuffisance
rénale légère à modérée (clairance de la créatinine estimée
30 et < 90 mL/min). Il n’existe pas de
données suffisantes pour recommander une adaptation de la dose de Pazenir chez les patients atteints
d’insuffisance rénale sévère ou terminale (clairance de la créatinine estimée < 30 mL/min)
(voir rubrique 5.2).
Sujets âgés
Aucune réduction de dose supplémentaire, autre que les réductions indiquées pour tous les patients,
n’est recommandée chez les patients âgés de 65 ans et plus.
Chez les 229 patients ayant reçu des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique
humaine en monothérapie dans le traitement d’un cancer du sein dans l’étude randomisée, 13% étaient
âgés d’au moins 65 ans et < 2% étaient âgés de 75 ans et plus. Aucune toxicité n’a été observée
nettement plus fréquemment chez les patients âgés d’au moins 65 ans ayant reçu des nanoparticules de
paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine. Cependant, une analyse ultérieure portant sur
981 patients recevant des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en
monothérapie pour un cancer du sein métastatique, dont 15% étaient âgés de
65 ans et 2%
de
75 ans, a montré une incidence plus élevée d’épistaxis, de diarrhée, de déshydratation, de fatigue
et d’œdème périphérique chez les patients âgés de
65 ans.
Chez les 421 patients atteints d’un adénocarcinome du pancréas ayant reçu des nanoparticules de
paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en association avec la gemcitabine dans l’étude
randomisée, 41 % étaient âgés de 65 ans et plus et 10 % étaient âgés de 75 ans et plus. Chez les
patients âgés de 75 ans et plus ayant reçu des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique
humaine et la gemcitabine, il a été observé une incidence plus élevée d’effets indésirables graves et
d’effets indésirables ayant entraîné l’arrêt du traitement (voir rubrique 4.4). Les patients atteints d’un
adénocarcinome du pancréas âgés de 75 ans et plus doivent être évalués soigneusement avant
d’envisager le traitement (voir rubrique 4.4).
Chez les 514 patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules ayant reçu des
nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en association avec le carboplatine
dans l’étude randomisée, 31% étaient âgés de 65 ans et plus et 3,5% étaient âgés de 75 ans et plus. Les
événements d’aplasie médullaire, de neuropathie périphérique et les arthralgies ont été plus fréquents
chez les patients âgés de 65 ans et plus que chez les patients de moins de 65 ans. Les données sur
l’utilisation des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en association avec
le carboplatine chez les patients âgés de 75 ans et plus sont limitées.
6
Une modélisation pharmacocinétique/pharmacodynamique utilisant les données de 125 patients
présentant des tumeurs solides avancées indiquent que les patients âgés de
65 ans peuvent être plus
susceptibles de développer une neutropénie pendant le premier cycle de traitement.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine chez
les enfants et adolescents âgés de 0 à moins de 18 ans n’ont pas été établies. Les données actuellement
disponibles sont décrites aux rubriques 4.8, 5.1 et 5.2 mais aucune recommandation sur la posologie
ne peut être donnée. Il n’existe pas d’utilisation justifiée des nanoparticules de paclitaxel liées à de
l’albumine sérique humaine dans la population pédiatrique dans l’indication du cancer du sein
métastatique, de l’adénocarcinome du pancréas métastatique ou du cancer bronchique non à petites
cellules.
Mode d’administration
Pazenir est destiné à être administré par voie intraveineuse. Administrer la dispersion reconstituée de
Pazenir par voie intraveineuse, à l’aide d’un set de perfusion muni d’un filtre de 15
μm. Après
l’administration, il est recommandé de rincer la tubulure avec une solution injectable de chlorure de
sodium à 0,9% (9 mg/mL) afin de garantir l’administration de la dose complète.
Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration,
voir la rubrique 6.6.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Allaitement (voir la rubrique 4.6).
Patients dont le taux de neutrophiles avant traitement est < 1 500/mm
3
.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Pazenir est une formulation de nanoparticules de paclitaxel-albumine pouvant avoir des propriétés
pharmacologiques très différentes des autres formulations de paclitaxel (voir rubriques 5.1 et 5.2). Ne
pas le remplacer par d’autres formulations de paclitaxel ou l’utiliser à leur place.
Hypersensibilité
De rares cas de réaction d’hypersensibilité grave, dont de très rares réactions anaphylactiques
d’évolution fatale, ont été rapportés. En cas de réaction d’hypersensibilité, ce médicament devra être
immédiatement arrêté, un traitement symptomatique devra être mis en place et le patient ne devra pas
être à nouveau exposé au paclitaxel.
Hématologie
Une aplasie médullaire (principalement une neutropénie) est fréquente sous nanoparticules de
paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine. La neutropénie est dose-dépendante et est une
toxicité dose-limitante. Il est nécessaire d’effectuer une surveillance étroite de la numération sanguine
tout au long du traitement par Pazenir. Il convient de reprendre le traitement par Pazenir uniquement si
le taux de neutrophiles redevient > 1 500/mm
3
et le taux de plaquettes > 100 000/mm
3
(voir rubrique 4.2).
Neuropathie
Les neuropathies sensitives sont fréquentes sous nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine
sérique humaine. Toutefois, des symptômes sévères se développent plus rarement. La survenue d’une
neuropathie sensitive de grade 1 ou 2 ne nécessite généralement pas de réduction de dose. En cas
d’apparition d’une neuropathie sensitive de grade 3 pendant le traitement par Pazenir en monothérapie,
le traitement sera suspendu jusqu’à la régression de la neuropathie à un grade 1 ou 2, et il est alors
recommandé de réduire la dose pour toutes les cures suivantes de Pazenir (voir rubrique 4.2). En cas
d’apparition d’une neuropathie périphérique de grade ≥
3 pendant le traitement par Pazenir en
association avec la gemcitabine, l’administration de Pazenir doit être suspendue et le traitement par la
7
gemcitabine poursuivi à la même dose. Le traitement par Pazenir sera repris à dose réduite après
résolution de la neuropathie périphérique au grade 0 ou 1 (voir rubrique 4.2). En cas d’apparition
d’une neuropathie périphérique de grade
3 pendant le traitement par Pazenir en association avec le
carboplatine, le traitement doit être suspendu jusqu’à la régression de la neuropathie au grade 0 ou 1,
et sera repris en réduisant la dose pour toutes les cures suivantes de Pazenir et de carboplatine
(voir rubrique 4.2).
Septicémie
Une septicémie a été rapportée avec une incidence de 5 % chez les patients présentant ou non une
neutropénie qui recevaient des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en
association avec la gemcitabine. Des complications liées au cancer du pancréas sous-jacent, en
particulier une obstruction biliaire ou la présence d’un stent biliaire, ont été identifiées comme étant
des facteurs favorisants significatifs. Si un patient développe une fièvre (quel que soit le taux de
neutrophiles), une antibiothérapie à large spectre doit être instaurée. En cas de neutropénie fébrile,
l’administration de Pazenir et de gemcitabine doit être suspendue jusqu’à ce que la fièvre ait disparu et
que le taux de neutrophiles soit ≥
1 500/mm
3
, puis le traitement sera repris à doses réduites (voir
rubrique 4.2).
Pneumopathie
Une pneumopathie est survenue chez 1% des patients recevant des nanoparticules de paclitaxel liées à
de l’albumine sérique humaine en monothérapie et chez 4 % des patients recevant des nanoparticules
de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en association avec la gemcitabine. Tous les
patients doivent être surveillés étroitement pour détecter des signes ou symptômes de pneumopathie.
Si une pneumopathie est diagnostiquée et qu’une étiologie infectieuse est exclue, le traitement par
Pazenir et la gemcitabine doit être arrêté définitivement et un traitement et des mesures de soutien
appropriés doivent être instaurés rapidement (voir rubrique 4.2).
Insuffisance hépatique
La toxicité du paclitaxel pouvant être accrue en cas d’insuffisance hépatique, il convient de se montrer
prudent lors de l’administration de Pazenir à des patients insuffisants hépatiques. Les patients atteints
d’une insuffisance hépatique présentent un risque accru de toxicité, particulièrement en termes de
myélosuppression ; ces patients doivent être étroitement surveillés quant au risque de survenue d’une
myélosuppression sévère.
Pazenir n’est pas recommandé chez les patients ayant un taux de bilirubine totale > 5 x LNS ou
d’ASAT > 10 x LNS. De plus, Pazenir n’est pas recommandé chez les patients présentant un
adénocarcinome du pancréas métastatique atteints d’insuffisance hépatique modérée à sévère
(bilirubine totale > 1,5
x LNS et ASAT ≤
10 x LNS) (voir rubrique 5.2).
Cardiotoxicité
De rares cas d’insuffisance cardiaque congestive et de dysfonctionnement ventriculaire gauche ont été
observés chez des individus recevant des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique
humaine. La plupart d’entre eux avaient été exposés au préalable à des médicaments cardiotoxiques,
tels que les anthracyclines, ou présentaient une pathologie cardiaque sous-jacente. Par conséquent, les
patients recevant Pazenir doivent être étroitement surveillés par leur médecin quant au risque de
survenue d’événements cardiaques.
Métastases du système nerveux central
L’efficacité et la sécurité des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine chez
les patients ayant des métastases au niveau du système nerveux central (SNC) n’ont pas été établies.
Les métastases du SNC sont généralement mal contrôlées par la chimiothérapie systémique.
Symptômes gastro-intestinaux
Si les patients présentent des nausées, des vomissements et des diarrhées suite à l’administration de
Pazenir, ils peuvent être traités avec des agents antiémétiques et antidiarrhéiques courants.
8
Affections oculaires
Des cas d’œdème maculaire cystoïde ont été rapportés chez des patients traités par des nanoparticules
de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine. Les patients présentant des troubles de la vision
doivent réaliser rapidement un examen ophtalmologique complet. En cas de diagnostic d’œdème
maculaire cystoïde, le traitement par Pazenir devra être arrêté et un traitement approprié devra être
initié (voir rubrique 4.8).
Patients âgés de 75 ans et plus
Chez les patients âgés de 75 ans et plus, il n’a pas été démontré de bénéfice du traitement par des
nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en association à la gemcitabine par
rapport à la gemcitabine en monothérapie. Chez les
patients très âgés (≥
75 ans) ayant reçu des
nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine et la gemcitabine, il a été observé
une incidence plus élevée d’effets indésirables graves et d’effets indésirables ayant entraîné l’arrêt du
traitement, incluant toxicités hématologiques, neuropathie périphérique, diminution de l’appétit et
déshydratation. La capacité à tolérer Pazenir en association avec la gemcitabine doit être évaluée
soigneusement chez les patients atteints d’un adénocarcinome du pancréas âgés de 75 ans et plus, en
prenant particulièrement en compte l’indice de performance, les comorbidités et le risque accru
d’infections (voir rubriques 4.2 et 4.8).
Autres
Bien que les données disponibles soient limitées, il n’a pas été démontré de bénéfice évident en termes
d’allongement de la survie globale chez les patients atteints d’un adénocarcinome du pancréas ayant
un taux de CA 19-9 normal avant le début du traitement par les nanoparticules de paclitaxel liées à de
l’albumine sérique humaine plus gemcitabine (voir rubrique 5.1).
L’erlotinib ne doit pas être administré de façon concomitante avec Pazenir en association avec la
gemcitabine (voir rubrique 4.5).
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 100 mg, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Le paclitaxel est partiellement métabolisé par les isoenzymes du cytochrome P450, CYP2C8 et
CYP3A4 (voir rubrique 5.2). Par conséquent, en l’absence d’étude pharmacocinétique d’interactions
médicamenteuses, il convient d’être prudent lors de l’administration de paclitaxel en association avec
des médicaments inhibiteurs du CYP2C8 ou du CYP3A4 (kétoconazole et autres antifongiques
imidazolés, érythromycine, fluoxétine, gemfibrozil, clopidogrel, cimétidine, ritonavir, saquinavir,
indinavir et nelfinavir), car la toxicité du paclitaxel peut augmenter étant donné l’augmentation de
l’exposition au paclitaxel. L’administration de paclitaxel en association avec des médicaments
inducteurs du CYP2C8 ou du CYP3A4 (rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, éfavirenz,
névirapine) n’est pas recommandée, car l’efficacité peut être compromise étant donné la diminution de
l’exposition au paclitaxel.
Le paclitaxel et la gemcitabine n’ont pas de voie métabolique commune. La clairance du paclitaxel est
due essentiellement au métabolisme par les CYP2C8 et CYP3A4 suivi d’une excrétion biliaire tandis
que la gemcitabine est inactivée par la cytidine désaminase puis excrétée par voie rénale. Les
interactions pharmacocinétiques entre Pazenir et la gemcitabine n’ont pas été étudiées chez l’homme.
Une étude pharmacocinétique a été menée avec les nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine
sérique humaine et le carboplatine chez des patients présentant un cancer bronchique non à petites
cellules. Il n’a pas été observé d’interactions pharmacocinétiques cliniquement pertinentes entre les
nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine et le carboplatine.
Pazenir est indiqué en monothérapie dans le traitement du cancer du sein en association avec la
gemcitabine dans le traitement de l’adénocarcinome du pancréas ou en association avec le carboplatine
9
dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules (voir rubrique 4.1). Pazenir ne doit pas
être utilisé en association avec d’autres agents anti-cancéreux.
Population pédiatrique
Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Contraception chez les hommes et les femmes
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par
Pazenir et jusqu’à 1 mois après l’arrêt du traitement. Les hommes traités par Pazenir doivent utiliser
une méthode de contraception efficace et éviter de concevoir pendant la durée du traitement et jusqu’à
six mois après l’arrêt du traitement.
Grossesse
Il existe des données très limitées sur l’utilisation du paclitaxel chez la femme enceinte. Le paclitaxel
est susceptible de provoquer des malformations graves pour l’enfant lorsqu’il est administré pendant la
grossesse. Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction
(voir rubrique 5.3). La femme en âge de procréer doit se soumettre à un test de grossesse avant de
débuter un traitement par Pazenir. Pazenir ne doit pas être utilisé pendant la grossesse ni chez la
femme en âge de procréer n’utilisant pas de contraception efficace, à moins que la situation clinique de
la femme ne justifie le traitement avec le paclitaxel.
Allaitement
Le paclitaxel et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait de rates allaitantes (voir rubrique 5.3). On
ne sait pas si le paclitaxel est excrété dans le lait maternel. Compte tenu des effets indésirables
potentiels graves pour le nouveau-né allaité, Pazenir est contre-indiqué pendant l’allaitement.
L’allaitement doit être interrompu au cours du traitement avec Pazenir.
Fertilité
Les nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine sont responsables de stérilité
chez les rats mâles (voir rubrique 5.3). Selon les résultats obtenus sur les animaux, la fertilité des
hommes et des femmes peut être compromise. Avant de commencer un traitement par Pazenir, il est
conseillé aux patients de sexe masculin de se renseigner sur les procédures de conservation du sperme
en raison du risque potentiel de stérilité irréversible lié au traitement.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le paclitaxel a une influence mineure à modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines. Le paclitaxel peut provoquer des effets indésirables tels que la fatigue (très fréquente) et
des vertiges (fréquents) qui peuvent affecter la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Il faut conseiller aux patients de ne pas conduire de véhicules et de ne pas utiliser des
machines s’ils se sentent fatigués ou pris de vertiges.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables cliniquement significatifs les plus fréquents associés aux nanoparticules de
paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine ont été une neutropénie, une neuropathie
périphérique, des arthralgies/myalgies et des affections gastro- intestinales.
Liste tabulée des effets indésirables
Le tableau 6 dresse la liste des effets indésirables associés aux nanoparticules de paclitaxel liées à de
l’albumine sérique humaine en monothérapie, toutes doses et indications confondues pendant des
essais cliniques (N = 789), aux nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en
association avec gemcitabine pour le traitement de l’adénocarcinome pancréatique dans un essai
clinique de phase III (N = 421), aux nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine
10
en association avec le carboplatine pour le traitement du cancer bronchique non à petites cellules dans
un essai clinique de phase III (N = 514) et en utilisation post-commercialisation.
Les fréquences sont définies comme suit : très
fréquent (≥
1/10)
; fréquent (≥
1/100, < 1/10) ; peu
fréquent (≥
1/1 000, < 1/100)
; rare (≥
1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence
indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de
fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 6 : Effets indésirables signalés avec des nanoparticules de paclitaxel liées à de
l’albumine sérique humaine
Association à la
Association au
gemcitabine
carboplatine
Monothérapie (N = 789)
(N = 421)
(N = 514)
Infections et infestations
Infection, infection des voies
Sepsis, pneumonie,
Pneumonie, bronchite,
urinaires, folliculite, infection des
candidose orale
infection des voies
aériennes supérieures,
Fréquent :
voies aériennes supérieures,
candidiase, sinusite
infection des voies
urinaires
1
1
Sepsis , sepsis neutropénique ,
Sepsis, candidose orale
candidose orale, rhinopharyngite,
Peu
cellulite, herpès, infection virale,
fréquent :
zona, infection fongique, infection
liée au cathéter, infection au site
d’injection,
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (inclus kystes et polypes)
Peu
Nécrose de la tumeur, douleur
fréquent :
métastatique,
Affections hématologiques et du système lymphatique
Aplasie médullaire, neutropénie,
Neutropénie,
Neutropénie
3
,
Très
thrombopénie, anémie, leucopénie, thrombopénie, anémie thrombopénie
3
,
fréquent :
lymphopénie
anémie
3
, leucopénie
3
Neutropénie fébrile
Pancytopénie
Neutropénie fébrile,
Fréquent :
lymphopénie
Peu
Purpura thrombotique pancytopénie
fréquent :
thrombocytopénique
Rare :
Pancytopénie
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
Hypersensibilité
Peu
médicamenteuse,
fréquent :
hypersensibilité
1
Rare :
Hypersensibilité sévère
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Anorexie
Déshydratation,
Appétit diminué
Très
appétit diminué,
fréquent :
hypokaliémie
Déshydratation, appétit diminué,
Déshydratation
Fréquent :
hypokaliémie
Hypophosphatémie, rétention
hydrique, hypoalbuminémie,
Peu
polydipsie, hyperglycémie,
fréquent :
hypocalcémie, hypoglycémie,
hyponatrémie
Fréquence
Syndrome de lyse tumorale
1
indétermin
ée :
Affections psychiatriques
11
Très
fréquent :
Fréquent :
Dépression, insomnie, anxiété
Peu
Impatiences
fréquent :
Affections du système nerveux
Neuropathie périphérique,
Très
neuropathie, hypoesthésie,
fréquent :
paresthésie
Neuropathie périphérique sensitive,
sensation vertigineuse, neuropathie
motrice périphérique, ataxie,
céphalées, trouble sensoriel,
somnolence, dysgueusie
Polyneuropathie, aréflexie,
syncope, vertiges posturaux,
dyskinésie, hyporéflexie, névralgie,
douleur neuropathique,
tremblements, perte de la
sensibilité
Paralysies multiples des nerfs
crâniens
1
Dépression, insomnie
Anxiété
Insomnie
Neuropathie
périphérique, sensation
vertigineuse,
céphalées, dysgueusie
Neuropathie
périphérique
Sensation vertigineuse,
céphalées, dysgueusie
Fréquent :
Paralysie du septième
nerf crânien
Peu
fréquent :
Fréquence
indétermin
ée :
Affections oculaires
Vision trouble, augmentation de la
sécrétion lacrymale, sécheresse
Fréquent :
oculaire, kératoconjonctivite sèche,
madarose
Baisse de l’acuité visuelle, vision
anormale, irritation oculaire,
Peu
douleur oculaire, conjonctivite,
fréquent :
perturbation visuelle, prurit de
l’œil, kératite
Rare :
Œdème cystoïde maculaire
1
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Fréquent :
Vertige
Peu
Acouphènes, douleur auriculaire
fréquent :
Affections cardiaques
Arythmies, tachycardie,
Fréquent :
tachycardie supraventriculaire
Arrêt cardiaque, insuffisance
cardiaque congestive,
dysfonctionnement ventriculaire
Rare :
gauche, bloc auriculo-
ventriculaire
1
, bradycardie
Affections vasculaires
Hypertension, lymphœdème,
Fréquent :
bouffée congestive, bouffées de
chaleur au visage et au cou
Hypotension, hypotension
Peu
orthostatique, froideur des
fréquent :
extrémités
Rare :
Thrombose
Augmentation de la
sécrétion lacrymale
Vision trouble
Œdème cystoïde
maculaire
Insuffisance cardiaque
congestive,
tachycardie
Hypotension,
hypertension
Bouffée congestive
Hypotension,
hypertension
Bouffée congestive
12
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très
Dyspnée, épistaxis,
fréquent :
toux
2
Pneumopathie interstitielle ,
Pneumopathie
dyspnée, épistaxis, douleur
inflammatoire,
Fréquent :
pharyngolaryngée, toux, rhinite,
congestion nasale
rhinorrhée
Embolie pulmonaire,
Gorge sèche,
thromboembolie pulmonaire,
sécheresse nasale
épanchement pleural, dyspnée
Peu
d’exercice, congestion sinusienne,
fréquent :
murmure vésiculaire diminué, toux
productive, rhinite allergique,
enrouement, congestion nasale,
sécheresse nasale, sibilances
Fréquence
Parésie des cordes vocales
2
indétermin
ée :
Affections gastro-intestinales
Très
Diarrhées, vomissements, nausées, Diarrhées,
fréquent :
constipation, stomatite
vomissements,
nausées, constipation,
douleur abdominale,
douleur abdominale
haute
Fréquent :
reflux gastro-œsophagien,
Obstruction
dyspepsie, douleur abdominale,
intestinale, colite,
distension abdominale, douleur
stomatite, bouche
abdominale haute, hypoesthésie
sèche
orale
Peu
Hémorragie rectale, dysphagie,
fréquent :
flatulence, glossodynie, sécheresse
buccale, douleur gingivale, selles
liquides, œsophagite, douleur
abdominale basse, ulcération de la
bouche, douleur buccale,
Affections hépatobiliaires
Fréquent :
Cholangite
Peu
Hépatomégalie
fréquent :
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très
Alopécie, rash
Alopécie, rash
fréquent :
Fréquent :
Prurit, sécheresse cutanée, trouble
Prurit, sécheresse
unguéal, érythème, altération de la cutanée, trouble
couleur unguéale/pigmentation
unguéal
unguéale, hyperpigmentation
cutanée, onycholyse, changements
unguéaux
Peu
Réaction de photosensibilité,
fréquent :
urticaire, peau douloureuse, prurit
généralisé, éruptions prurigineuses,
troubles cutanés, troubles
pigmentaires, hyperhidrose,
onychomadèse, éruption
érythémateuse, éruption
13
Dyspnée
Hémoptysie, épistaxis,
toux
Pneumopathie
inflammatoire
Diarrhées,
vomissements,
nausées, constipation,
Stomatite, dyspepsie,
dysphagie, douleur
abdominale
Hyperbilirubinémie
Alopécie, rash
Prurit, trouble unguéal
Exfoliation cutanée,
dermatite allergique,
urticaire
Très rare :
Fréquence
indétermin
ée :
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très
Arthralgie, myalgie
Arthralgie, myalgie,
fréquent :
douleur des extrémités
Fréquent :
Dorsalgie, douleur des extrémités,
Faiblesse musculaire,
douleur osseuse, crampes
douleur osseuse
musculaires, douleur des membres
Peu
Douleur de la paroi thoracique,
fréquent :
faiblesse musculaire, douleur dans
le cou, douleur de l’aine, spasmes
musculaires, douleur musculo-
squelettique, douleur du flanc,
gêne dans les membres, faiblesse
musculaire
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent :
Insuffisance rénale
aiguë
Peu
Hématurie, dysurie, pollakiurie,
Syndrome
fréquent :
nocturie, polyurie, incontinence
hémolytique et
urinaire
urémique
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu
Seins douloureux
fréquent :
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Très
Fatigue, asthénie, pyrexie
Fatigue, asthénie,
fréquent :
pyrexie, œdème
périphérique,
tremblements
Fréquent :
Malaise, léthargie, faiblesse,
Réaction au site de
œdème périphérique, inflammation perfusion
des muqueuses, douleur, frissons,
œdème, diminution de l’indice de
performance, douleur thoracique,
syndrome grippal, hyperpyrexie
Peu
Gêne thoracique, démarche
fréquent :
anormale, gonflement, réaction au
site d’injection
généralisée, dermatite, sueurs
nocturnes, éruption
maculopapuleuse, vitiligo,
hypotrichose, sensibilité du lit de
l’ongle, gêne au niveau de l’ongle,
éruption maculaire, éruption
papulaire, lésions cutanées, œdème
du visage
Syndrome de Stevens-Johnson
1
,
nécrolyse épidermique toxique
1
Syndrome d'érythrodysesthésie
palmo-plantaire
1,4
, sclérodermie
1
Arthralgie, myalgie
Dorsalgie, douleur des
extrémités, douleur
musculo-squelettique
Fatigue, asthénie,
œdème périphérique
Pyrexie, douleur
thoracique
Inflammation des
muqueuses,
extravasation au site
de perfusion,
inflammation au site
de perfusion, rash au
site de perfusion
Rare :
Extravasation
Investigations
Très
14
Perte de poids, alanine
fréquent :
Fréquent
Perte de poids, alanine
aminotransférase augmentée,
aspartate aminotransférase
augmentée, diminution de
l’hématocrite, diminution de la
numération des globules rouges,
élévation de la température
corporelle, élévation du taux des
gamma-glutamyltransférases,
phosphatase alcaline sanguine
augmentée
Peu
Pression artérielle augmentée, prise
fréquent :
de poids, élévation du taux sanguin
de lactate déshydrogénase,
créatinine sanguine augmentée,
augmentation de la glycémie, de la
phosphorémie, hypokaliémie,
hyperbilirubinémie
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Peu
Contusion
fréquent :
Rare :
Réaction cutanée par réactivation
de la zone antérieurement irradiée,
pneumopathie radique
1
aminotransférase
augmentée
Aspartate
aminotransférase
augmentée, bilirubine
sanguine augmentée,
créatine sanguine
augmentée
Perte de poids, alanine
aminotransférase
augmentée, aspartate
aminotransférase
augmentée,
phosphatase alcaline
sanguine augmentée
Rapportés dans le cadre de la pharmacovigilance post commercialisation des nanoparticules de paclitaxel liées à de
l’albumine sérique humaine.
2
La fréquence des pneumopathies est calculée à partir des données regroupées de 1 310 patients inclus dans les études
cliniques recevant des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sériques humaine en monothérapie pour un cancer du
sein et dans d’autres indications.
3
Sur la base des analyses biologiques : degré maximal de myélosuppression (population traitée).
4
Chez certains patients ayant été exposés à la capécitabine.
Description de certains effets indésirables
Cette rubrique décrit les effets indésirables les plus fréquents et les plus cliniquement pertinents
observés avec les nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine.
Les effets indésirables ont été évalués chez 229 patients présentant un cancer du sein métastatique qui
ont été traités par des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine
260 mg/m
2
toutes les trois semaines dans l’étude clinique pivot de phase III (nanoparticules de
paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en monothérapie).
Les effets indésirables ont été évalués chez 421 patients présentant un cancer du pancréas métastatique
qui ont été traités par des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en
association avec la gemcitabine (nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine
125 mg/m
2
en association avec la gemcitabine à la dose de 1 000 mg/m
2
, administrés les jours 1, 8 et
15 de chaque cycle de 28 jours) et 402 patients recevant la gemcitabine en monothérapie en traitement
systémique de première ligne d’un adénocarcinome du pancréas métastatique (nanoparticules de
paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine/gemcitabine).
15
Des effets indésirables ont été évalués chez 514 patients atteints d’un cancer bronchique non à petites
cellules qui ont été traités par des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine
en association avec le carboplatine (nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine
100 mg/m
2
, administré les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 21 jours en association avec le
carboplatine administré les jours 1 de chaque cycle) dans un essai clinique randomisé, contrôlé de
phase III (nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine-carboplatine). La toxicité
des taxanes rapportée par les patients a été évaluée à l’aide des quatre sous-échelles du questionnaire
d’évaluation fonctionnelle du traitement anticancéreux
Functional Assessment of Cancer Therapy
(FACT)-Taxane. Dans une analyse pour mesures répétées, trois des quatre sous-échelles (neuropathie
périphérique, douleurs dans les mains et les pieds et audition) ont été en faveur des nanoparticules de
paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en association avec le carboplatine (P
0,002). Pour
l’autre sous-échelle (œdème), il n’a pas été observé de différence entre les bras de traitement.
Infections et infestations
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine/gemcitabine
Une septicémie a été rapportée avec une incidence de 5 % chez les patients présentant ou non une
neutropénie, qui recevaient l’association nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique
humaine – gemcitabine dans une étude menée dans l’adénocarcinome du pancréas. Sur les 22 cas de
septicémies rapportés chez les patients traités par nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine
sérique humaine en association avec la gemcitabine, 5 ont été d’issues fatales. Des complications liées
au cancer du pancréas sous-jacent, en particulier une obstruction biliaire ou la présence d’un stent
biliaire, ont été identifiés comme étant des facteurs favorisants significatifs. Si un patient développe
une fièvre (quel que soit le taux de neutrophiles), une antibiothérapie à large spectre doit être
instaurée. En cas de neutropénie fébrile, l’administration de Pazenir et de gemcitabine doit être
suspendue jusqu’à ce que la fièvre ait disparu et que le taux de neutrophiles
soit ≥
1 500/mm
3
, puis le
traitement sera repris à doses réduites (voir rubrique 4.2).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en monothérapie – cancer du sein
métastatique
Chez les patients atteints d’un cancer du sein métastatique, la neutropénie se distinguait comme la plus
importante toxicité hématologique (signalée chez 79 % des patients) et était rapidement réversible et
dose-dépendante ; la leucopénie a été signalée chez 71 % des patients. Une neutropénie de grade 4
(< 500/mm
3
) est survenue chez 9 % des patients traités par des nanoparticules de paclitaxel liées à de
l’albumine sérique humaine. Une neutropénie fébrile est apparue chez quatre patients sous
nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine. Une anémie (Hb < 10 g/dL) a été
observée chez 46 % des patients sous des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique
humaine et a été sévère (Hb < 8 g/dL) dans trois cas. Une lymphopénie a été observée chez 45 % des
patients.
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine/gemcitabine
Le tableau 7 présente la fréquence et la sévérité des anomalies des paramètres hématologiques chez les
patients traités par des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en
association avec la gemcitabine ou par la gemcitabine en monothérapie.
Tableau 7 : Anomalies des paramètres hématologiques dans l’étude de l’adénocarcinome du
pancréas
Nanoparticules de paclitaxel
liées à de l’albumine sérique
Gemcitabine
humaine (125 mg/m
2
)/
gemcitabine
Grades 1-4
Grades 3-4
Grades 1-4
Grades 3-4
(%)
(%)
(%)
(%)
a,b
Anémie
97
13
96
12
a,b
Neutropénie
73
38
58
27
b,c
Thrombopénie
74
13
70
9
a
405 patients évalués dans le groupe traité par nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine /gemcitabine
16
b
c
388 patients évalués dans le groupe traité par gemcitabine
404 patients évalués dans le groupe traité par nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine /gemcitabine
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine/carboplatine
L’anémie et la thrombopénie ont été rapportées plus fréquemment dans le bras nanoparticules de
paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine et carboplatine que dans le bras Taxol et carboplatine
(54 %
versus
28 % et 45 %
versus
27 % respectivement).
Affections du système nerveux
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en monothérapie – cancer du sein
métastatique
Généralement, la fréquence et la sévérité de la neurotoxicité étaient dose-dépendantes chez les patients
recevant des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine. Une neuropathie
périphérique (le plus souvent une neuropathie sensitive de grade 1 ou 2) a été observée chez 68 % des
patients sous nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine dont 10 % de grade 3,
et aucune de grade 4.
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine/gemcitabine
Chez les patients traités par des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en
association avec la gemcitabine, le délai médian jusqu’à la première survenue de neuropathie
périphérique de grade 3 a été de 140 jours. Le délai médian jusqu’à l’amélioration d’au moins un
grade a été de 21 jours et le délai médian jusqu’à la régression de la neuropathie périphérique du
grade 3 au grade 0 ou 1 a été de 29 jours. Chez les patients dont le traitement avait été interrompu en
raison d’une neuropathie périphérique, le traitement par les nanoparticules de paclitaxel liées à de
l’albumine sérique humaine a pu être repris à dose réduite pour 44 % d’entre eux (31 patients sur 70).
Aucun patient traité par les nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en
association avec la gemcitabine n’a présenté de neuropathie périphérique de grade 4.
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine/carboplatine
Chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules traités par les nanoparticules de
paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine et le carboplatine, le délai médian jusqu’à la première
survenue de neuropathie périphérique de grade 3 liée au traitement a été de 121 jours et le délai
médian jusqu’à la régression du grade 3 au grade 1 a été de 38 jours. Aucun patient traité par des
nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine et le carboplatine n’a présenté de
neuropathie périphérique de grade 4.
Affections oculaires
Au cours de la surveillance post-commercialisation, de rares cas de baisse d’acuité visuelle due à un
œdème maculaire cystoïde ont été rapportés pendant le traitement par nanoparticules de paclitaxel
liées à de l’albumine sérique humaine (voir rubrique 4.4).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine/gemcitabine
Une pneumopathie a été rapportée avec une incidence de 4 % pendant le traitement par nanoparticules
de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en association avec la gemcitabine. Sur les 17 cas
de pneumopathie observés chez les patients traités par nanoparticules de paclitaxel liées à de
l’albumine sérique humaine en association avec la gemcitabine, deux ont été d’issue fatale. Les
patients doivent être surveillés étroitement pour détecter des signes ou symptômes de pneumopathie.
Si une pneumopathie est diagnostiquée et qu’une étiologie infectieuse est exclue, le traitement par
Pazenir et la gemcitabine doit être arrêté définitivement et un traitement et des mesures de soutien
appropriés doivent être instaurés rapidement (voir rubrique 4.2).
Affections gastro-intestinales
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en monothérapie – cancer du sein
métastatique
Des nausées ont été rapportées chez 29 % des patients et une diarrhée chez 25 % des patients.
17
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en monothérapie – cancer du sein
métastatique
Une alopécie a été observée chez plus de 80 % des patients traitées par nanoparticules de paclitaxel
liées à de l’albumine sérique humaine. Dans la majorité des cas, l’alopécie est survenue moins d’un
mois après l’instauration du traitement par nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique
humaine. Une perte importante d’au moins 50 % des cheveux est attendue chez la majorité des patients
qui présentent une alopécie.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en monothérapie – cancer du sein
métastatique
Des arthralgies sont survenues chez 32 % des patients sous nanoparticules de paclitaxel liées à de
l’albumine sérique humaine et ont été sévères dans 6 % des cas. Des myalgies sont survenues chez
24 % des patients sous nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine et ont été
sévères dans 7 % des cas. Les symptômes étaient habituellement transitoires, apparaissaient
typiquement trois jours après l’administration des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine
sérique humaine et étaient résolus dans la semaine suivante.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en monothérapie – cancer du sein
métastatique
Une asthénie/fatigue a été signalée chez 40 % des patients.
Population pédiatrique
L’étude comptait 106 patients, dont 104 étaient des patients pédiatriques âgés de 6 mois à moins de
18 ans (voir rubrique 5.1). Chaque patient a présenté au moins un effet indésirable. Les effets
indésirables les plus fréquemment signalés étaient la neutropénie, l’anémie, la leucopénie et la fièvre.
Les effets indésirables graves signalés chez plus de deux patients étaient la fièvre, des douleurs
dorsales, un œdème périphérique et des vomissements. Aucun nouveau signal relatif à la sécurité
d’emploi n’a été identifié parmi le nombre limité de patients pédiatriques traités par les nanoparticules
de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine, et le profil de sécurité d’emploi était similaire à
celui observé dans la population adulte.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration –
voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Il n’existe pas d’antidote connu en cas de surdosage de paclitaxel. En cas de surdosage, le patient doit
être étroitement surveillé. Le traitement doit viser les principales complications prévisibles d’un
surdosage que sont la myélosuppression, les neuropathies périphériques et la mucite.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antinéoplasiques, alcaloïdes végétaux et autres médicaments d'origine
naturelle, taxanes, Code ATC : L01CD01
Mécanisme d’action
Le paclitaxel est un agent antimicrotubule qui stimule l’assemblage des dimères de tubuline en
microtubules et stabilise ces derniers en empêchant leur dépolymérisation. Cette stabilité inhibe la
réorganisation dynamique normale du réseau de microtubules, un phénomène essentiel aux fonctions
18
vitales des cellules au cours de l’interphase et de la mitose. De plus, le paclitaxel induit la formation
anormale de groupements ou de faisceaux de microtubules pendant toute la durée du cycle cellulaire
ainsi que la constitution de multiples asters de microtubules pendant la mitose.
Pazenir contient des nanoparticules de paclitaxel-albumine sérique humaine d’une taille d’environ
130 nm, le paclitaxel étant à l’état amorphe, non cristallin. Après administration intraveineuse, les
nanoparticules se dissocient rapidement en complexes solubles de paclitaxel lié à l’albumine d’une
taille d’environ 10 nm. L’albumine est connue pour faciliter la transcytose endothéliale par les
cavéoles de composants plasmatiques et des études
in vitro
ont démontré que sa présence favorise le
transport du paclitaxel à travers les cellules endothéliales. On suppose que ce transport
transendothélial cavéolaire facilité fait intervenir le récepteur de l’albumine gp60, et que
l’accumulation de paclitaxel est augmentée dans la zone tumorale grâce à la protéine SPARC
(Secreted
Protein Acidic and Rich in Cysteine)
qui se lie à l’albumine.
Efficacité et sécurité cliniques
Cancer du sein
Des données provenant de 106 patients ayant participé à deux études ouvertes simple bras, et de
454 patients traités au cours d’une étude comparative randomisée de phase III, sont disponibles pour
soutenir l’utilisation de nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine dans le
traitement du cancer du sein métastatique. Ces informations sont présentées ci-dessous.
Études ouvertes simple bras
Dans une des deux études, les nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine ont
été administrées par voie intraveineuse en perfusion de 30 minutes à la dose de 175 mg/m
2
à
43 patients atteints d’un cancer du sein métastatique. Lors du second essai, une dose de 300 mg/m
2
a
été administrée par voie intraveineuse en perfusion de 30 minutes chez 63 patients atteints d’un cancer
du sein métastatique. Les patients n’avaient pas reçu de prémédication par corticoïdes ni de traitement
par G-CSF. Les cycles étaient administrés à 3 semaines d’intervalle. Les taux de réponse observés
chez les patients étaient respectivement de 39,5% (IC à 95% : 24,9%-54,2%) et de 47,6% (IC à 95% :
35,3%-60,0%). Le temps médian jusqu’à progression de la maladie était de 5,3 mois (175 mg/m
2
; IC à
95% : 4,6-6,2 mois) et de 6,1 mois (300 mg/m
2
; IC à 95% : 4,2-9,8 mois).
Étude comparative randomisée
Cette étude multicentrique a été menée chez des patients atteints d’un cancer du sein métastatique
traités toutes les 3 semaines avec du paclitaxel en monothérapie, soit par paclitaxel avec solvant à la
dose de 175 mg/m
2
administré en perfusion de 3 heures avec une prémédication pour prévenir le
risque d’hypersensibilité (N = 225), soit par nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique
humaine à la dose de 260 mg/m
2
administré en perfusion de 30 minutes sans prémédication (N = 229).
Soixante-quatre pour cent des patients présentaient un indice de performance altéré (ECOG 1 ou 2) à
l’entrée dans l’étude ; 79% d’entre eux présentaient des métastases viscérales ; et 76% présentaient
plus de 3 sites métastatiques. Quatorze pour cent des patients n’avaient jamais été soumis à une
chimiothérapie antérieure ; 27% seulement avaient reçu une chimiothérapie en traitement adjuvant,
40% uniquement en traitement métastatique et 19% dans les deux situations (adjuvante et
métastatique). Cinquante-neuf pour cent avaient reçu le médicament étudié au moins comme deuxième
ligne de traitement. Soixante-dix-sept pour cent des patients avaient été antérieurement exposés aux
anthracyclines.
Les résultats du taux de réponse globale et du temps jusqu’à la progression de la maladie, et ceux de la
survie sans progression de la maladie et de la survie globale pour les patients ayant reçu plus d’une
première ligne de traitement, sont présentés ci-dessous.
Tableau 8 : Taux de réponse globale, temps médian jusqu’à la progression de la maladie et
survie sans progression de la maladie estimés par l’investigateur
19
Nanoparticules de paclitaxel
Paclitaxel à base de solvant
Critères d’efficacité
liées à de l’albumine sérique
(175 mg/m
2
)
humaine (260 mg/m
2
)
Taux de réponse [IC à 95%] (%)
au-delà de la 1
ère
26,5 [18,98 ; 34,05] (n = 132) 13,2 [7,54 ; 18,93] (n = 136)
ligne de
chimiothérapie
*Temps médian jusqu’à progression de la maladie [IC à 95%] (semaines)
au-delà de la 1
ère
20,9 [15,7 ; 25,9] (n = 131)
16,1 [15,0 ; 19,3] (n = 135)
ligne de
chimiothérapie
*Survie médiane sans progression [IC à 95%] (semaines)
au-delà de la 1
ère
20,6 [15,6 ; 25,9] (n = 131)
16,1 [15,0 ; 18,3] (n = 135)
ligne de
chimiothérapie
*Survie [IC à 95%] (semaines)
au-delà de la 1
ère
56,4 [45,1 ; 76,9] (n = 131)
46,7 [39,0 ; 55,3] (n = 136)
ligne de
chimiothérapie
*Ces données sont basées sur le rapport d’étude clinique : CA012-0 Addendum Final daté du 23 mars 2005.
a
Test du Chi
2
.
b
Test du log-rank.
Valeur p
0,006
a
0,011
b
0,010
b
0,020
b
La toxicité des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine a été évaluée chez
deux cent vingt-neuf patients ayant reçu le produit au cours de cette étude clinique randomisée et
contrôlée. La neurotoxicité liée au paclitaxel a été évaluée par l’amélioration d’un grade chez les
patients souffrant d’une neuropathie périphérique de grade 3, et ce à tout moment au cours du
traitement. L’évolution de la neuropathie périphérique due à une toxicité cumulative des
nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine après plus de 6 cycles de traitement
vers un retour à l’état initial n’a pas été évaluée et reste inconnue.
Adénocarcinome du pancréas
Une étude multicentrique internationale, randomisée en ouvert, a été menée chez 861 patients pour
comparer l’association Pazenir/gemcitabine versus gemcitabine en monothérapie en traitement de
première ligne de l’adénocarcinome du pancréas métastatique. Les patients (N = 431) ont reçu Pazenir
en perfusion intraveineuse de 30 à 40 minutes à la dose de 125 mg/m
2
, suivi de la gemcitabine en
perfusion intraveineuse de 30 à 40 minutes à la dose de 1 000 mg/m
2
, administrés les jours 1, 8 et 15
de chaque cycle de 28 jours. Dans le groupe de traitement comparateur, les patients (N = 430) ont reçu
la gemcitabine en monothérapie conformément à la dose et au schéma posologique recommandés. Le
traitement était administré jusqu’à la progression de la maladie ou jusqu’au développement d’une
toxicité inacceptable. Chez les 431 patients présentant un adénocarcinome du pancréas ayant été
randomisés pour recevoir Pazenir en association avec la gemcitabine, les patients étaient en majorité
blancs (93 %), 4 % étaient noirs et 2 % étaient asiatiques. L’indice de Karnofsky (KPS) était de 100
chez 16 % des patients, de 90 chez 42 %, de 80 chez 35 %, de 70 chez 7 % et inférieur à 70 chez
moins de 1 % des patients. Les patients ayant un risque cardiovasculaire élevé, des antécédents
d’artériopathie périphérique et/ou de collagénose et/ou de pneumopathie interstitielle étaient exclus de
l’étude.
La durée de traitement médiane a été de 3,9 mois dans le bras Pazenir/gemcitabine et de 2,8 mois dans
le bras gemcitabine ; 32 % des patients du bras Pazenir/gemcitabine versus 15 % des patients du bras
gemcitabine ont reçu au moins 6 cycles de traitement. Dans la population traitée, la dose-intensité
relative médiane de la gemcitabine a été de 75 % dans le bras Pazenir/gemcitabine et de 85 % dans le
bras gemcitabine. La dose-intensité relative médiane de Pazenir a été de 81 %. La dose cumulée
médiane administrée a été plus élevée dans le bras Pazenir/gemcitabine (11 400 mg/m
2
) que dans le
bras gemcitabine (9 000 mg/m
2
).
Le critère principal d’évaluation de l’efficacité était la survie globale (SG). Les principaux critères
20
secondaires étaient la survie sans progression (SSP) et le taux de réponse globale (TRG), évalués tous
les deux par une analyse radiologique indépendante centralisée en aveugle selon les critères RECIST
(version 1.0).
Tableau 9 : Résultats d’efficacité de l’étude randomisée chez des patients présentant un
adénocarcinome du pancréas (population en intention de traiter)
Nanoparticules de paclitaxel liées à
Gemcitabine
de l’albumine sérique humaine
(N=430)
2
(125 mg/m )/gemcitabine
(N=431)
Survie globale
Décès, n (%)
333(77)
359 (83)
Médiane de survie
globale, mois (IC à
8,5
(7,89 ; 9,53)
6,7
(6,01 ; 7,23)
95 %)
RR
A+G/G
(IC à 95
0,72 (0,617 ; 0,835)
a
%)
Valeur
p
b
< 0,0001
Taux de survie, %
(IC à 95 %) à
1 an
35 % (29,7 ; 39,5)
22 % (18,1 ; 26,7)
2 ans
9 % (6,2 ; 13,1)
4 % (2,3 ; 7,2)
e
75 percentile de
survie globale
14,8
11,4
(mois)
Survie sans progression
Décès ou
277 (64)
265 (62)
progression, n (%)
Médiane de survie
sans progression,
5,5
(4,47 ; 5,95)
3,7
(3,61 ; 4,04)
mois (IC à 95 %)
RR
A+G/G
(IC à
0,69 (0,581 ; 0,821)
a
95 %)
Valeur
p
b
< 0,0001
Taux de réponse globale
Réponse complète
ou partielle
99
(23)
31
(7)
confirmée, n (%)
IC à 95 %
19,1 ; 27,2
5,0 ; 10,1
p
A+G
/p
G
(IC à 95 %)
3,19 (2,178 ; 4,662)
Valeur
p
(test du
< 0,0001
2
Chi )
IC = intervalle de confiance, RR
A+G/G
= rapport de risque nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique
humaine+gemcitabine/gemcitabine, p
A+G/pG
= rapport des taux de réponse Pazenir+gemcitabine/gemcitabine.
a
Modèle de risques proportionnels de Cox stratifié.
b
Test du log-rank stratifié par région géographique (Amérique du Nord versus autres régions), KPS (70 à 80 versus 90 à 100) et présence de
métastases hépatiques (oui versus non).
Une amélioration statistiquement significative de la SG a été observée chez les patients traités par
Pazenir plus gemcitabine par rapport à la gemcitabine en monothérapie, avec une augmentation de
1,8 mois de la SG médiane, une réduction globale de 28 % du risque de décès, une augmentation de
59 % du taux de survie à 1 an et de 125 % du taux de survie à 2 ans.
21
Figure 1 : Courbe de Kaplan-Meier de la survie globale (population en intention de traiter)
Paclitaxel-albumine +gemcitabine
Gemcitabine
(Patients à risque)
Pacl-alb/GEM:
GEM:
Pourcentage de survie
Temps (mois)
Les effets du traitement sur la survie globale ont été en faveur du bras Pazenir/gemcitabine dans la
majorité des sous-groupes prédéfinis (sexe, KPS, région géographique, siège primaire du cancer du
pancréas, stade au moment du diagnostic, présence de métastases hépatiques, présence d’une carcinose
péritonéale, antécédent de duodénopancréatectomie céphalique (intervention de Whipple), présence
d’un stent biliaire lors de l’inclusion, présence de métastases pulmonaires et nombre de sites
métastatiques).
Chez les patients âgés de ≥
75 ans des bras Pazenir/gemcitabine et gemcitabine, le
rapport de risque (RR) de survie a été de 1,08 (IC à 95 % 0,653 ; 1,797). Chez les patients ayant un
taux de CA 19-9 normal lors de l’inclusion, le RR de survie a été de 1,07 (IC à 95 % 0,692 ; 1,661).
Une amélioration statistiquement significative de la SSP a été observée chez les patients traités par
Pazenir/gemcitabine par rapport à la gemcitabine en monothérapie, avec une augmentation de 1,8 mois
de la SSP médiane.
Cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC)
Une étude multicentrique randomisée en ouvert a été menée chez 1 052 patients présentant un cancer
bronchique non à petites cellules de stade IIIb ou IV naïfs de chimiothérapie. L’étude visait à
comparer les nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en association avec le
carboplatine versus paclitaxel avec solvant en association avec le carboplatine en traitement de
première ligne chez des patients présentant un CBNPC avancé. Plus de 99% des patients avaient un
indice de performance ECOG (Eastern
Cooperative Oncology Group)
de 0 ou 1. Les patients
présentant une neuropathie préexistante de grade
2 ou des facteurs de risque médicaux graves
impliquant un des systèmes d’organes majeurs étaient exclus. Les patients (N = 521) ont reçu des
nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en perfusion intraveineuse de
30 minutes à la dose de 100 mg/m
2
les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 21 jours, sans prémédication
par corticoïdes et sans traitement prophylactique par G-CSF. Immédiatement après la fin de la
perfusion de nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine, le carboplatine était
administré par voie intraveineuse à la dose ASC = 6 mg•min/mL le jour 1 seulement de chaque cycle
22
de 21 jours. Les patients (N = 531) ont reçu le paclitaxel avec solvant en perfusion intraveineuse de
3 heures à la dose de 200 mg/m
2
avec la prémédication habituelle, suivi immédiatement du
carboplatine administré par voie intraveineuse à la dose ASC = 6 mg•min/mL. Chaque médicament
était administré le jour 1 de chaque cycle de 21 jours. Dans les deux bras de l’étude, le traitement était
administré jusqu’à la progression de la maladie ou survenue d’une toxicité inacceptable. Dans les deux
bras de l’étude, les patients ont reçu un nombre médian de 6 cycles de traitement.
Le critère principal d’évaluation de l’efficacité était le taux de réponse globale, défini comme le
pourcentage de patients ayant obtenu une réponse objective, complète ou partielle confirmées par
l’analyse radiologique en aveugle indépendante et centralisée selon les critères RECIST (version 1.0).
Une différence significative a été observée sur le taux de réponse globale chez les patients du bras
nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine plus carboplatine que chez les
patients du bras comparateur : 33%
versus
25%,
p
= 0,005 (tableau 10). Il a été observé une différence
significative du taux de réponse globale dans le bras nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine
sérique humaine plus carboplatine par rapport au bras comparateur chez les patients présentant un
cancer bronchique non à petites cellules d’histologie épidermoïde (N = 450, 41%
versus
24%,
p
< 0,001) ; cependant, cette différence ne s’est pas traduite en différence de survie sans progression
ou de survie globale. Il n’a pas été observé de différence dans le taux de réponse globale entre les bras
de traitement chez les patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules d’histologie non
épidermoïde (N = 602, 26%
versus
25%,
p
= 0,808).
Tableau 10 : Taux de réponse globale dans l’étude randomisée menée dans le cancer bronchique
non à petites cellules (population en intention de traiter)
Nanoparticules de
Paclitaxel avec solvant
paclitaxel liées à de
(200 mg/m
2
toutes les
l’albumine sérique
3 semaines)
+ carboplatine
humaine
Critère d’efficacité
2
(N = 531)
(100 mg/m /semaine)
+ carboplatine
(N = 521)
Taux de réponse globale (analyse indépendante)
Réponse complète ou partielle confirmée, n
170 (33%)
132 (25%)
(%)
IC à 95% (%)
28,6 ; 36,7
21,2 ; 28,5
p
A
/p
T
(IC à 95,1%)
1,313 (1,082 ; 1,593)
a
Valeur
p
0,005
IC = intervalle de confiance ; HR
A/T
= Hazard Ratio nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine+
carboplatine/paclitaxel avec solvant + carboplatine ; p
A
/p
T
= rapport des taux de réponse nanoparticules de paclitaxel liées à
de l’albumine sérique humaine+ carboplatine/paclitaxel avec solvant. + carboplatine.
a
Valeur
p
basée sur un test du Chi
2
.
Il n’a pas été observé de différence statistiquement significative entre les deux bras en termes de survie
sans progression (selon l’évaluation radiologique en aveugle) et de survie globale. Une analyse de
non-infériorité ultérieure a été effectuée pour la SSP et la SG avec une marge de non-infériorité
prédéfinie de 15%. Le critère de non-infériorité a été atteint pour la SSP et la SG, la limite supérieure
de l’intervalle de confiance à 95% des Hazard Ratio associés étant inférieure à 1,176 (Tableau 11).
23
Tableau 11 : Analyses de non-infériorité de la survie sans progression et de la survie globale
dans l’étude randomisée menée dans le cancer bronchique non à petites cellules (population en
intention de traiter)
Nanoparticules de
Paclitaxel avec solvant
paclitaxel liées à de
(200 mg/m
2
toutes les
l’albumine sérique
3 semaines)
humaine
+ carboplatine
2
(100 mg/m /semaine)
(N = 531)
+ carboplatine
Paramètre d’efficacité
(N = 521)
Survie sans progression
a
(analyse indépendante)
Décès ou progression, n (%)
429 (82%)
442 (83%)
SSP médiane (IC à 95%) (mois)
6,8 (5,7 ; 7,7)
6,5 (5,7 ; 6,9)
HR
A/T
(IC à 95%)
0,949 (0,830 ; 1,086)
Survie globale
Nombre de décès, n (%)
360 (69%)
384 (72%)
SG médiane (IC à 95%) (mois)
12,1 (10,8 ; 12,9)
11,2 (10,3 ; 12,6)
HR
A/T
(IC à 95,1%)
0,922 (0,797 ; 1,066)
IC = intervalle de confiance ; HR
A/T
= Hazard Ratio nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine +
carboplatine/paclitaxel avec solvant + carboplatine ; p
A
/p
T
= rapport des taux de réponse nanoparticules de paclitaxel liées à
de l’albumine sérique humaine + carboplatine/paclitaxel avec solvant + carboplatine.
a
Conformément à la ligne directrice de l’EMEA relative aux aspects méthodologiques pour l’utilisation du critère de SSP, les
observations manquantes ou l’instauration d’un nouveau traitement ultérieur n’ont pas été censurées.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité chez les patients pédiatriques n’ont pas été établies (voir rubrique 4.2).
L’étude ABI-007-PST-001, une étude de détermination de la dose de phase I/II, multicentrique et en
ouvert, visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité préliminaire des nanoparticules
de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine administrées une fois par semaine chez des
patients pédiatriques atteints de tumeurs solides en rechute ou réfractaires, comprenait un total de
106
patients âgés de ≥
6
mois à ≤
24 ans.
La phase I de l’étude comprenait un total de 64 patients âgés de 6 mois à moins de 18 ans et a permis
de déterminer la dose maximale tolérée (DMT) de 240 mg/m
2
, administrée par perfusion intraveineuse
de 30 minutes, les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 28 jours.
Dans la phase II, un total de 42 patients âgés de 6 mois à 24 ans et atteints d’un sarcome d’Ewing,
d’un neuroblastome ou d’un rhabdomyosarcome en rechute ou réfractaire ont été inclus selon un plan
minimax en deux étapes de Simon afin d’évaluer l’activité antitumorale en fonction du taux de réponse
globale (TRG). Sur ces 42 patients, un patient était âgé de < 2 ans, 27
patients étaient âgés de ≥
2 à
< 12 ans, 12 patients étaient âgés de
12 à < 18 ans et 2
patients adultes étaient âgés de ≥
18 à 24 ans.
Les patients ont reçu un traitement à la DMT d’une durée médiane de deux cycles. Sur les 41 patients
admissibles à une évaluation de l’efficacité à la phase I, un patient du groupe rhabdomyosarcome
(N = 14) a présenté une réponse partielle (RP) confirmée, se traduisant par un TRG de 7,1 % (IC à
95 % : 0,2, 33,9). Aucune réponse complète (RC) confirmée ni aucune RP n’ont été observée ni dans
le groupe sarcome d’Ewing (N = 13) ni dans le groupe neuroblastome (N = 14). Aucun des bras de
traitement n’est passé à la phase
II, car le protocole définissait une exigence de ≥
2 patients présentant
une réponse confirmée, et cette exigence n’a pas été satisfaite.
La médiane de survie globale, qui tient compte de la période de suivi à un an, était de 32,1 semaines
pour le groupe sarcome d’Ewing (IC à 95 % de 21,4 à 72,9), de 32,0 semaines pour le groupe
neuroblastome (IC à 95 % de 12 à non établi) et de 19,6 semaines pour le groupe rhabdomyosarcome
(IC à 95 % de 4 à 25,7).
Le profil de sécurité global des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine
chez les patients pédiatriques était conforme avec le profil de sécurité connu des nanoparticules de
24
paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine chez l’adulte (voir rubrique 4.8). Ces résultats ont
conduit à la conclusion que les nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine en
monothérapie n’apportent pas un bénéfice significatif en termes d’activité clinique ou de survie qui
justifierait la poursuite de son développement pour la population pédiatrique.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
La pharmacocinétique du paclitaxel total suite à des perfusions de 30 et de 180 minutes de
nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine à des doses allant de 80 à
375 mg/m
2
a été mesurée au cours d’études cliniques. L’exposition au paclitaxel (AUC) augmentait
linéairement de 2 653 à 16 736 ng.h/mL après l’administration de doses allant de 80 à 300 mg/m
2
.
Lors d’une étude menée chez des patients atteints de tumeurs solides à un stade avancé, les
caractéristiques pharmacocinétiques du paclitaxel suite à l’administration de nanoparticules de
paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine par voie intraveineuse à la dose de 260 mg/m
2
en
perfusion de 30 minutes ont été comparées avec celles obtenues suite à la perfusion de 175 mg/m
2
de
paclitaxel avec solvant administrée en 3 heures. Selon une analyse pharmacocinétique non
compartimentale, la clairance plasmatique du paclitaxel mesurée sous nanoparticules de paclitaxel
liées à de l’albumine sérique humaine était plus importante (43%) que celle suivant l’injection de
paclitaxel avec solvant et son volume de distribution était également plus élevé (53%). Aucune
différence n’a été observée dans les demi-vies d’élimination terminale.
Lors d’une étude à doses répétées chez 12 patients recevant des nanoparticules de paclitaxel liées à de
l’albumine sérique humaine par voie intraveineuse à la dose de 260 mg/m
2
, la variabilité intra-patient
de l’ASC était de 19% (de 3,21% à 37,70%). Aucun signe d’accumulation du paclitaxel n’a été
observé lors des multiples cures de traitement.
Distribution
Après administration des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine chez des
patients présentant des tumeurs solides, le paclitaxel est distribué de façon égale dans les érythrocytes
et dans le plasma et est fortement lié aux protéines plasmatiques (94%).
La liaison aux protéines du paclitaxel après administration des nanoparticules de paclitaxel liées à de
l’albumine sérique humaine a été évaluée par ultrafiltration dans une étude de comparaison intra-
patient. La fraction de paclitaxel libre était significativement plus élevée avec les nanoparticules de
paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine (6,2%) qu’avec la formulation paclitaxel-solvant
(2,3%). Par conséquent, l’exposition au paclitaxel non lié a été plus importante avec les nanoparticules
de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine qu’avec la formulation paclitaxel-solvant, malgré
une exposition totale comparable. Cela pourrait s’expliquer par le fait que le paclitaxel n’est pas piégé
dans les micelles de Cremophor EL comme avec la formulation paclitaxel-solvant. Selon la littérature,
les études effectuées
in vitro
sur des protéines sériques humaines (utilisant des concentrations de
paclitaxel allant de 0,1 à 50 µg/mL) indiquent que le taux de liaison protéique du paclitaxel n’est pas
modifié en présence de cimétidine, de ranitidine, de dexaméthasone ou de diphénhydramine.
Selon l’analyse pharmacocinétique de population, le volume de distribution total est d’environ
1 741 litres ; le grand volume de distribution indique une distribution extravasculaire et/ou une
fixation tissulaire importantes du paclitaxel.
Biotransformation et élimination
Selon l’analyse de la littérature, les études menées
in vitro
sur des microsomes de foie humain et
différentes coupes de tissu indiquent que le paclitaxel est principalemen métabolisé en
6α-hydroxypaclitaxel et en deux métabolites mineurs, 3’-p-hydroxypaclitaxel et
6α-3’-p-dihydroxypaclitaxel. La formation de ces métabolites hydroxylés est catalysée respectivement
par les isoenzymes CYP2C8, CYP3A4 et de façon concomitante par CYP2C8 et CYP3A4.
Chez des patients atteints d’un cancer du sein métastatique, après une perfusion de 30 minutes de
nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine à la dose de 260 mg/m
2
, la valeur
25
moyenne de l’excrétion urinaire cumulée de substance active sous forme inchangée s’élevait à 4% de
la dose totale administrée, avec moins de 1% sous forme de métabolites 6α-hydroxypaclitaxel et
3’-p-hydroxypaclitaxel, ce qui indique l’importance de la clairance non rénale. Le paclitaxel est
éliminé principalement par métabolisme hépatique et excrétion biliaire.
Dans l’éventail de doses cliniques allant de 80 à 300 mg/m
2
, la clairance plasmatique moyenne du
paclitaxel est de 13 à 30 L/h/m² et la demi-vie terminale moyenne de 13 à 27 heures.
Insuffisance hépatique
L’effet de l’insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de population des nanoparticules de
paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine a été étudié chez des patients atteints de tumeurs
solides à un stade avancé. Cette analyse incluait des patients ayant une fonction hépatique normale
(n = 130) et des patients présentant une insuffisance hépatique préexistante légère (n = 8), modérée
(n = 7) ou sévère (n = 5) (selon les critères du
Organ Dysfunction Working Group
du NCI). Les
résultats montrent que l’insuffisance hépatique légère (bilirubine totale > 1 et
1,5 x LNS) n’a pas
d’effet cliniquement important sur la pharmacocinétique du paclitaxel. Chez les patients atteints
d’insuffisance hépatique modérée (bilirubine totale > 1,5 et
3 x LNS) ou sévère (bilirubine totale > 3
et
5 x LNS), la vitesse d’élimination maximale du paclitaxel est diminuée de 22% à 26% et l’ASC
moyenne augmentée d’environ 20% par rapport aux patients ayant une fonction hépatique normale.
L’insuffisance hépatique n’a pas d’effet sur la C
max
moyenne du paclitaxel. De plus, l’élimination du
paclitaxel présente une corrélation inverse avec la bilirubine totale et une corrélation positive avec
l’albuminémie.
La modélisation pharmacocinétique/pharmacodynamique indique qu’il n’y a pas de corrélation entre la
fonction hépatique (indiquée par le taux initial d’albumine ou de bilirubine totale) et la neutropénie
après ajustement pour l’exposition aux nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique
humaine.
Il n’existe pas de données pharmacocinétiques chez les patients ayant un taux de bilirubine totale > 5 x
LNS ni chez les patients atteints d’un adénocarcinome du pancréas métastatique (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale
L’analyse pharmacocinétique de population incluait des patients ayant une fonction rénale normale
(n = 65) et des patients présentant une insuffisance rénale préexistante légère (n = 61), modérée
(n = 23) ou sévère (n = 1) (conformément aux critères 2010 du projet de ligne directrice [Draft
guidance]
de la FDA). L’insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine
30 et
< 90 mL/min) n’a pas d’effet cliniquement important sur la vitesse d’élimination maximale et
l’exposition systémique (ASC et C
max
) du paclitaxel. Les données pharmacocinétiques ne sont pas
suffisantes chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère et il n’existe pas de données chez les
patients présentant une insuffisance rénale terminale.
Sujets âgés
L’analyse pharmacocinétique de population des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine
sérique humaine incluait des patients âgés de 24 à 85 ans ; elle montre que l'âge n’a pas d’influence
significative sur la vitesse d’élimination maximale et l’exposition systémique (ASC et C
max
) du
paclitaxel.
Une modélisation pharmacocinétique/pharmacodynamique utilisant les données de 125 patients
présentant des tumeurs solides avancées indiquent que les patients âgés de
65 ans peuvent être plus
susceptibles de développer une neutropénie pendant le premier cycle de traitement, bien que l'âge n’ait
pas d’effet sur l’exposition plasmatique au paclitaxel.
Population pédiatrique
La pharmacocinétique du paclitaxel après une administration intraveineuse de 30 minutes à des doses
de 120 mg/m
2
à 270 mg/m
2
a été déterminée chez 64
patients (2 à ≤
18 ans) dans la phase I d’une étude
de phase I/II menée chez des patients pédiatriques atteints de tumeurs solides en rechute ou
réfractaires. Après une augmentation de la dose de 120 à 270 mg/m
2
, l’ASC
(0-inf)
et la C
max
moyennes
26
du paclitaxel variaient respectivement de 8 867 à 14 361 ng.h/mL et de 3 488 à 8 078 ng/mL.
Les valeurs d’exposition au médicament maximales normalisées en fonction de la dose étaient
comparables dans la gamme de doses étudiées ; cependant, les valeurs d’exposition au médicament
totales normalisées en fonction de la dose étaient comparables uniquement entre 120 mg/m
2
et
240 mg/m
2
, avec l’ASC
normalisée en fonction de la dose la plus basse pour le niveau de dose de
270 mg/m
2
. À la DMT de 240 mg/m
2
, la clairance moyenne était de 19,1 L/h et la demi-vie terminale
moyenne était de 13,5 heures.
Chez les enfants et les adolescents, l’exposition au paclitaxel augmentait avec l’administration de
doses plus élevées et les expositions hebdomadaires au médicament étaient plus élevées que chez les
patients adultes.
Autres facteurs intrinsèques
Les analyses pharmacocinétiques de population des nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine
sérique humaine indiquent que le sexe, l’origine ethnique (Asiatiques
versus
Blancs) et le type de
tumeur solide n’ont pas d’effet cliniquement important sur l’exposition systémique (ASC et C
max
) du
paclitaxel. L’ASC du paclitaxel est diminuée d’environ 25% chez les patients pesant 50 kg par rapport
aux patients pesant 75 kg. La pertinence clinique de cette observation est incertaine.
5.3
Données de sécurité préclinique
Le potentiel cancérogène du paclitaxel n’a pas été étudié. Cependant, selon les données publiées dans
la littérature, le paclitaxel est un agent potentiellement cancérogène et génotoxique aux doses utilisées
en clinique en raison de son mécanisme d’action pharmacodynamique. Le paclitaxel s’est révélé
clastogène
in vitro
(aberrations chromosomiques dans les lymphocytes humains) et
in vivo
(test du
micronucleus chez les souris). Le paclitaxel s’est révélé génotoxique
in vivo
(test du micronucleus
chez les souris) mais ne s’est pas révélé mutagène dans le test d’Ames ni dans celui de mutation
génique directe dans des cellules d’ovaire de hamster chinois/hypoxanthine guanine phosphoribosyl-
transférase (CHO/HGPRT).
Le paclitaxel administré à des doses inférieures à la dose thérapeutique humaine est associé à une
baisse de la fertilité lorsqu’il est administré avant et pendant la période d’accouplement chez des rats
mâles et femelles et à une fœtotoxicité chez le rat. Les études effectuées chez l’animal avec des
nanoparticules de paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine ont montré des effets toxiques, non
réversibles sur les organes reproductifs mâles à des niveaux d’exposition similaires à ceux observés en
clinique.
Le paclitaxel et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait de rates allaitantes. Après administration
intraveineuse de paclitaxel radiomarqué à des rates aux jours 9 et 10 du postpartum, les concentrations
de radioactivité dans le lait étaient plus élevées que dans le plasma et ont diminué parallèlement aux
concentrations plasmatiques.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Albumine (humaine)
Caprylate de sodium
N-acétyl‑DL‑tryptophan
Chlorure de sodium
Acide chlorhydrique
Hydroxyde de sodium
6.2
Incompatibilités
27
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés
dans la rubrique 6.6.
6.3
Durée de conservation
Flacons non ouverts
3 ans
Stabilité de la dispersion reconstituée dans le flacon
La stabilité physique et chimique du produit reconstitué a été démontrée pendant 24 heures à une
température comprise entre 2 °C et 8 °C lorsque le flacon est dans l’emballage d’origine, à l’abri de la
lumière vive. Une protection alternative de la lumière peut être utilisée dans la salle blanche. D’un
point de vue microbiologique, à moins que la méthode d’ouverture/de reconstitution/de dilution
n’exclue tout risque de contamination microbienne, le produit doit être immédiatement versé dans une
poche pour perfusion. S’il n’est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation
du produit reconstitué sont sous la responsabilité de l’utilisateur.
Stabilité de la dispersion reconstituée dans la poche pour perfusion
La stabilité physique et chimique du produit a été démontrée pendant 24 heures à une température
comprise entre 2 °C et 8 °C, à l’abri de la lumière, puis pendant 4 heures à une température comprise
entre 15 °C et 25 °C. D’un point de vue microbiologique, à moins que la méthode d’ouverture/de
reconstitution/de dilution n’exclue tout risque de contamination microbienne, le produit doit être
immédiatement utilisé. S’il n’est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation
du produit reconstitué sont sous la responsabilité de l’utilisateur.
6.4
Précautions particulières de conservation
Flacons non ouverts
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la
température. Conserver le récipient dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière. Ni la congélation,
ni la réfrigération n’affectent de manière indésirable la stabilité du produit.
Dispersion reconstituée
Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution, voir la rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon de 50 mL (verre de type 1) avec bouchon en caoutchouc (butyle), muni d’une capsule de type
flip-off (aluminium), contenant 100 mg de paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à
l’albumine.
Boîte d’un flacon.
6.6
Précautions particulières d’élimination et manipulation
Précautions à prendre pour la préparation et l’administration
Le paclitaxel est un produit anticancéreux cytotoxique et, comme avec tout composé potentiellement
toxique, Pazenir doit être manipulé avec prudence. Il est recommandé de porter des gants, des lunettes
et des vêtements de protection. En cas de contact de la dispersion avec la peau, laver la peau
immédiatement et abondamment avec de l’eau et du savon. En cas de contact avec les muqueuses,
rincer abondamment avec de l’eau. Pazenir ne doit être préparé et administré que par un personnel
expérimenté, formé à la manipulation d’agents cytotoxiques. Les femmes enceintes de l’équipe
soignante ne doivent pas manipuler Pazenir.
En raison du risque d’extravasation, il est conseillé de surveiller attentivement le site de perfusion afin
de déceler toute infiltration éventuelle durant l’administration du médicament. Le fait de limiter la
durée de la perfusion de Pazenir à 30 minutes, conformément aux instructions, permet de réduire le
28
risque de réactions associées à la perfusion.
Reconstitution et administration du produit
Pazenir est commercialisé sous forme de poudre lyophilisée stérile à reconstituer avant utilisation.
Après reconstitution, chaque mL de dispersion contient 5 mg de paclitaxel dans une formulation de
nanoparticules liées à l’albumine.
À l’aide d’une seringue stérile, injecter lentement (au moins 1 minute) 20 mL de solution pour
perfusion de chlorure de sodium à 0,9% (9 mg/mL) dans un flacon de Pazenir.
La solution de chlorure de sodium doit être dirigée vers la paroi interne du flacon. Afin d’éviter tout
risque de formation de mousse, la solution de chlorure de sodium ne doit pas être injectée directement
dans la poudre.
Une fois l’ajout terminé, le flacon doit être maintenu en position verticale pendant au moins 5 minutes
afin de permettre la mouillabilité adéquate de la poudre lyophilisée. Ensuite, tourner délicatement
et/ou retourner le flacon lentement pendant au moins 2 minutes jusqu’à la remise en dispersion
complète de toute la poudre lyophilisée. Éviter toute formation de mousse. En cas de formation de
mousse ou d’agrégats, maintenir le flacon en position verticale pendant au moins 15 minutes jusqu’à
leur disparition.
La dispersion reconstituée doit avoir un aspect laiteux et homogène, sans précipité visible. Des
agrégats de dispersion reconstituée peuvent se former. En cas de présence de précipités ou d’agrégats,
le flacon doit être à nouveau délicatement retourné afin d’assurer la remise en dispersion complète
avant utilisation.
Inspecter la dispersion dans le flacon afin de déceler d’éventuelles particules. Ne pas administrer la
dispersion reconstituée si des particules sont observées dans le flacon.
Calculer le volume total de dispersion à 5 mg/mL correspondant à la dose requise pour le patient et
injecter la quantité appropriée de Pazenir reconstitué dans une poche pour perfusion vide, stérile, en
PVC ou non.
L’utilisation de dispositifs médicaux contenant de l’huile de silicone comme lubrifiant (c’est-à-dire,
seringues et poches IV) pour reconstituer et administrer Pazenir peut entraîner la formation de
filaments protéiques. Administrer Pazenir à l’aide d’un set de perfusion muni d’un filtre de 15
μm,
afin d’éviter l’administration de ces filaments. L’utilisation d’un filtre de 15 µm élimine les filaments
et ne modifie pas les propriétés physiques ou chimiques du produit reconstitué.
L’utilisation de filtres dont la taille des pores est inférieure à 15
μm peut provoquer une obturation de
ces filtres.
L’utilisation de poches plastiques ou de systèmes de perfusion sans phtalate de di--2-éthylhexyle
(DEHP) n’est pas nécessaire pour préparer ou administrer Pazenir.
Après l’administration, il est recommandé de rincer la tubulure avec une solution injectable de
chlorure de sodium à 0,9% (9 mg/mL) afin de garantir l’administration de la dose complète.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
ratiopharm GmbH
Graf-Arco-Straße 3
89079 Ulm
Allemagne
29
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1317/001
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
06 mai 2019
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de
l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu
30
ANNEXE II
A.
B.
C.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
D.
31
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Merckle GmbH
Ludwig-Merckle-Strasse 3
89143 Blaubeuren
Allemagne
Pharmachemie B.V.
Swensweg 5
2031 GA Haarlem
Pays-Bas
Teva Nederland B.V. (entité supplémentaire)
Swensweg 5
2031GA Haarlem
Pays-Bas
Teva Pharma B.V.
Swensweg 5
GA-2031 Haarlem
Pays-Bas
Le nom et l’adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
32
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
33
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
34
A. ÉTIQUETAGE
35
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOITE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Pazenir 5 mg/mL poudre pour dispersion pour perfusion
paclitaxel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 100 mg de paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à
l’albumine.
Après reconstitution, chaque mL de dispersion contient 5 mg de paclitaxel dans une formulation de
nanoparticules liées à l’albumine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : solution d’albumine humaine (contenant du caprylate de sodium et du
N-acétyl‑DL‑tryptophan).
Contient du sodium, voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre pour dispersion pour perfusion.
1 flacon
100 mg/20 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie intraveineuse.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
36
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
Pazenir ne doit pas être remplacé par d’autres formulations de paclitaxel, ni être utilisé à leur
place.
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Conserver le récipient dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière, jusqu’à utilisation.
Pour les conditions de conservation après reconstitution, voir la notice.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
ratiopharm GmbH
Graf-Arco-Straße 3
89079 Ulm
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1317/001
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée.
37
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
38
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Pazenir 5 mg/mL poudre pour dispersion pour perfusion
paclitaxel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 100 mg de paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à
l’albumine.
Après reconstitution, chaque mL de dispersion contient 5 mg de paclitaxel.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : solution d’albumine humaine (contenant du caprylate de sodium et du
N-acétyl‑DL‑tryptophan).
Contient du sodium, voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre pour dispersion pour perfusion.
100 mg/20 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie intraveineuse
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
Pazenir ne doit pas être remplacé par d’autres formulations de paclitaxel, ni être utilisé à leur
place.
39
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Flacons non ouverts : conserver le récipient dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière, jusqu’à
utilisation.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
ratiopharm GmbH
Graf-Arco-Straße 3
89079 Ulm
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1317/001
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée.
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
40
B. NOTICE
41
Notice : Information de l’utilisateur
Pazenir 5 mg/mL poudre pour dispersion pour perfusion
paclitaxel
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
-
-
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre infirmier/ère.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes.
Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans
cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Qu’est-ce que Pazenir et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Pazenir
Comment utiliser Pazenir
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver Pazenir
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que Pazenir et dans quels cas est-il utilisé
Qu’est-ce que Pazenir
Pazenir contient la substance active paclitaxel, liée à l’albumine, une protéine humaine, sous la forme
de particules minuscules appelées nanoparticules. Le paclitaxel appartient à une classe de
médicaments appelés « taxanes » qui sont utilisés dans le traitement du cancer.
le paclitaxel est le composant anticancéreux ; il agit en empêchant les cellules cancéreuses de se
diviser, ce qui entraîne la mort des cellules ;
l’albumine est le composant qui facilite la dissolution du paclitaxel dans le sang et son passage à
travers la paroi des vaisseaux sanguins jusqu’à la tumeur. Cela signifie que d’autres produits
chimiques qui peuvent provoquer des effets indésirables engageant le pronostic vital ne sont pas
nécessaires. Ces effets indésirables sont beaucoup moins fréquents avec Pazenir.
Dans quels cas Pazenir est-il utilisé
Pazenir est utilisé dans le traitement des types de cancers suivants :
Cancer du sein
Cancer du sein qui s’est étendu à d’autres régions du corps (appelé cancer du sein
« métastatique »).
Pazenir est utilisé dans le traitement du cancer du sein métastatique : après l’échec d’au moins
un autre traitement et si les traitements contenant une classe de médicaments appelés
« anthracyclines » ne vous conviennent pas.
Les patients atteints d’un cancer du sein métastatique qui ont reçu des nanoparticules de
paclitaxel liées à de l’albumine sérique humaine après l’échec d’un autre traitement ont été plus
susceptibles de présenter une réduction de la taille de la tumeur et ont survécu plus longtemps
que les patients qui avaient reçu un autre traitement.
Cancer du pancréas
Pazenir est utilisé en association avec un médicament appelé gemcitabine dans le traitement du
cancer du pancréas métastatique. Dans une étude clinique, les patients atteints d’un cancer du
pancréas métastatique (cancer du pancréas qui s’est étendu à d’autres régions du corps) qui ont
42
reçu Pazenir avec la gemcitabine ont survécu plus longtemps que les patients qui avaient
seulement reçu la gemcitabine.
Cancer bronchique
Pazenir est également utilisé en association avec un médicament appelé carboplatine dans le
traitement du cancer bronchique le plus courant, appelé « cancer bronchique non à petites
cellules ».
Pazenir est utilisé dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules lorsque la
chirurgie ou la radiothérapie ne conviennent pas pour traiter la maladie.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Pazenir
N’utilisez jamais Pazenir
si vous êtes allergique au paclitaxel ou à l’un des autres composants contenus dans Pazenir
(mentionnés dans la rubrique 6),
si vous allaitez,
si vous avez un taux de globules blancs bas (taux de neutrophiles < 1 500/mm
3
- votre médecin
vous conseillera à ce sujet).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou infirmier/ère avant d’utiliser Pazenir
en cas d’insuffisance de la fonction rénale ;
si vous avez des troubles hépatiques graves ;
si vous avez des problèmes cardiaques.
Informez votre médecin ou votre infirmier/ère si vous présentez l’un de ces états pendant le traitement
par Pazenir. Votre médecin pourra décider d’interrompre le traitement ou de réduire la dose :
si vous présentez des ecchymoses (« bleus ») ou saignements inhabituels ou des signes
d’infection tels qu’un mal de gorge ou de la fièvre ;
si vous ressentez un engourdissement, des picotements, des fourmillements, une sensibilité au
toucher ou une faiblesse musculaire ;
si vous présentez des troubles respiratoires tels qu’un essoufflement ou une toux sèche.
Enfants et adolescents
Ce médicament est destiné uniquement aux adultes et ne doit pas être pris par des enfants et des
adolescents âgés de moins de 18 ans.
Autres médicaments et Pazenir
Informez votre médecin si vous prenez ou avez récemment pris tout autre médicament. Cela inclut les
médicaments obtenus sans ordonnance, y compris les médicaments à base de plantes, car Pazenir peut
modifier la façon dont certains autres médicaments agissent. De même, certains autres médicaments
peuvent modifier la façon dont Pazenir agit.
Faites attention et informez votre médecin si vous recevez Pazenir en même temps que l’un des
médicaments suivants :
des médicaments utilisés pour traiter les infections (antibiotiques tels qu’érythromycine,
rifampicine, etc. ; si vous ne savez pas de façon certaine que le médicament que vous prenez est
un antibiotique, demandez à votre médecin, à votre infirmier/ère ou à votre pharmacien),
y compris les médicaments utilisés pour traiter les infections fongiques
(par exemple, kétoconazole)
des médicaments utilisés pour stabiliser l’humeur, parfois appelés également antidépresseurs
(par exemple, fluoxétine)
des médicaments utilisés pour traiter les crises convulsives (épilepsie)
(par exemple, carbamazépine, phénytoïne)
des médicaments utilisés pour faire diminuer les taux de lipides dans le sang
(par exemple, gemfibrozil)
43
des médicaments utilisés pour traiter les brûlures d’estomac ou les ulcères gastriques
(par exemple, cimétidine)
des médicaments utilisés dans le traitement de l’infection par le VIH et du SIDA
(par exemple, ritonavir, saquinavir, indinavir, nelfinavir, éfavirenz, névirapine)
un médicament appelé clopidogrel, utilisé pour prévenir la formation de caillots de sang.
Grossesse, allaitement et fertilité
Le paclitaxel peut causer de sérieuses malformations congénitales et ne doit donc pas être utilisé si
vous êtes enceinte. Votre médecin vous demandera d’effectuer un test de grossesse avant de débuter le
traitement par Pazenir.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et
jusqu’à 1 mois après l’arrêt du traitement par Pazenir.
Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par Pazenir car on ne sait pas si la substance active, le
paclitaxel, passe dans le lait maternel.
Les hommes traités par Pazenir doivent utiliser une méthode de contraception efficace et éviter de
concevoir un enfant pendant le traitement et jusqu’à six mois après l’arrêt du traitement. De plus,
avant de commencer un traitement, il est conseillé aux hommes de se renseigner sur les procédures de
conservation de sperme du fait du risque potentiel de stérilité irréversible lié au traitement par Pazenir.
Demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Certains patients peuvent ressentir une fatigue ou des étourdissements après l’administration de
Pazenir. Si c’est votre cas, vous ne devez pas conduire ni utiliser des outils ou machines.
Si vous prenez d’autres médicaments dans le cadre de votre traitement, demandez conseil à votre
médecin en ce qui concerne la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
Pazenir contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 100 mg, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment utiliser Pazenir
Pazenir vous sera administré par un médecin ou un personnel infirmier par perfusion intraveineuse. La
dose que vous recevrez est calculée en fonction de votre surface corporelle et de vos résultats
sanguins. La dose habituelle dans le traitement du cancer du sein est de 260 mg/m
2
de surface
corporelle administrée en 30 minutes. La dose habituelle dans le traitement du cancer du pancréas
avancé est de 125 mg/m
2
de surface corporelle administrée en 30 minutes. La dose habituelle dans le
traitement du cancer bronchique non à petites cellules est de 100 mg/m
2
de surface corporelle,
administrée en 30 minutes.
Quelle sera la fréquence d’administration de Pazenir ?
Dans le traitement du cancer du sein métastatique, Pazenir est généralement administré une fois toutes
les trois semaines (le jour 1 d’un cycle de 21 jours).
Dans le traitement du cancer du pancréas avancé, Pazenir est administré les jours 1, 8 et 15 de chaque
cycle de 28 jours et la gemcitabine est administrée immédiatement après Pazenir.
Dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules, Pazenir est administré une fois par
semaine (c’est-à-dire les jours 1, 8 et 15 d’un cycle de 21 jours), avec le carboplatine qui est
administré une fois toutes les trois semaines (c’est-à-dire seulement le jour 1 de chaque cycle de
21 jours), immédiatement après l’administration de la dose de Pazenir.
44
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre infirmier/ère.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets indésirables
très fréquents
ci-dessous peuvent affecter plus de 1 patient sur 10 :
Perte de cheveux (dans la majorité des cas, elle est survenue moins d’un mois après le début du
traitement par le paclitaxel. Lorsqu’elle se produit, la perte de cheveux est prononcée (plus de
50% des cheveux) chez la majorité des patients)
Éruptions cutanées
Diminution anormale du nombre de certains types de globules blancs (neutrophiles,
lymphocytes ou leucocytes) dans le sang
Insuffisance de globules rouges
Réduction du nombre de plaquettes dans le sang
Effet sur les nerfs périphériques (douleur, engourdissement, picotements et fourmillements ou
perte de sensibilité)
Douleurs articulaires
Douleurs musculaires
Nausées, diarrhée, constipation, douleur dans la bouche, perte d’appétit
Vomissements
Faiblesse et fatigue, fièvre
Déshydratation, troubles du goût, perte de poids
Taux faible de potassium dans le sang
Dépression, troubles du sommeil
Maux de tête
Frissons
Difficultés pour respirer
Étourdissements
Gonflement des muqueuses et des tissus mous
Augmentation des enzymes hépatiques
Douleurs dans les extrémités
Toux
Douleur abdominale
Saignements de nez
Les effets indésirables
fréquents
peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 10 :
Démangeaisons, peau sèche, troubles de l’ongle
Infection, fièvre avec diminution du nombre d’un type de globules blancs (neutrophiles) dans le
sang, rougeur, muguet, infection grave du sang qui peut être causée par la baisse du nombre de
globules blancs
Diminution du nombre de toutes les cellules sanguines
Douleur dans la poitrine ou la gorge
Indigestion, gêne abdominale
Congestion nasale
Douleurs au niveau du dos, douleurs osseuses
Diminution de la coordination musculaire ou difficulté à lire, augmentation ou diminution des
larmes, perte des cils
Changement de la fréquence cardiaque ou du rythme cardiaque, insuffisance cardiaque
Diminution ou augmentation de la pression artérielle
Rougeur ou gonflement au site d’insertion de l’aiguille
Anxiété
Infection pulmonaire
45
Infection urinaire
Occlusion intestinale, colite (inflammation du gros intestin), inflammation des voies biliaires
Insuffisance rénale aiguë
Augmentation du taux de bilirubine dans le sang
Expectoration de sang en toussant
Sécheresse buccale, difficultés pour avaler
Faiblesse musculaire
Vision trouble
Les effets indésirables
peu fréquents
peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 100 :
Prise de poids, augmentation du taux de lactate déshydrogénase dans le sang, insuffisance de la
fonction rénale, augmentation du taux de glucose et du taux de phosphore dans le sang
Diminution ou absence des réflexes, mouvements involontaires, douleur d’origine nerveuse,
syncope, vertiges posturaux, tremblements, paralysie faciale
Irritation des yeux, douleurs oculaires, rougeurs des yeux, démangeaison des yeux, vision
double, baisse de la vision, ou vision d’éclairs de lumière, vision trouble due à un gonflement de
la rétine (œdème maculaire cystoïde)
Douleur de l’oreille, bourdonnements d’oreille
Toux productive, souffle court lors de la marche ou en montant les escaliers, écoulement nasal
ou sécheresse nasale, diminution des bruits respiratoires, épanchement pleural, extinction de
voix, formation de caillots de sang dans les poumons, gorge sèche
Flatulences (« gaz »), crampes d’estomac, ulcération et douleur des gencives, hémorragie rectale
Mictions douloureuses, mictions fréquentes, sang dans les urines, incontinence urinaire
Ongles douloureux, ongles sensibles, perte des ongles, urticaire, douleur cutanée, réaction de
photosensibilité, couleur anormale de la peau, augmentation de la transpiration, sueurs
nocturnes, taches blanches sur la peau, plaies, gonflement du visage
Baisse du taux de phosphore dans le sang, rétention d’eau, baisse du taux d’albumine dans le
sang, soif accrue, baisse du taux de calcium, de sucre et de sodium dans le sang
Douleur et gonflement dans le nez, infections cutanées, infection causée par le cathéter
Contusion
Douleur au site de la tumeur, nécrose tumorale
Diminution de la pression artérielle en passant en position debout (hypotension orthostatique),
froid aux mains et aux pieds
Difficulté à la marche, gonflement
Réaction allergique
Insuffisance hépatique, augmentation de la taille du foie
Douleurs au sein
Agitation
Petits saignements sous la peau dus à des caillots sanguins
Affection se manifestant par une destruction des globules rouges et une insuffisance rénale
aiguë
Les effets indésirables
rares
peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 1 000 :
Réaction cutanée à un autre agent ou inflammation des poumons suite à la radiothérapie
Caillot sanguin
Pouls très ralenti, crise cardiaque
Fuite de médicament en dehors de la veine
Anomalie du système de conduction électrique du cœur (bloc auriculo-ventriculaire)
Les effets indésirables
très rares
peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000 :
Inflammation/éruption graves de la peau et des muqueuses (syndrome de Stevens-Johnson,
nécrolyse épidermique toxique [NET])
Effets indésirables dont la fréquence est
indéterminée
(ne peut être estimée sur la base des données
disponibles) :
Durcissement/épaississement de la peau (sclérodermie).
46
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre infirmier/ère.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Pazenir
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et le flacon après EXP.
La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Flacons non ouverts : conserver le récipient dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière jusqu’à
utilisation.
Suite à la première reconstitution, la dispersion doit être utilisée immédiatement. Si elle n’est pas
utilisée immédiatement, la dispersion peut être conservée jusqu’à 24 heures au réfrigérateur à une
température comprise entre 2 °C et 8 °C, le flacon conservé dans l’emballage d’origine, à l’abri de la
lumière.
La dispersion reconstituée dans une poche pour perfusion peut être conservée jusqu’à 24 heures à une
température comprise entre 2 °C et 8 °C, à l’abri de la lumière, puis pendant 4 heures à une
température comprise entre 15 °C et 25 °C.
Il est de la responsabilité de votre médecin ou de votre pharmacien d’éliminer de façon appropriée
toute solution de Pazenir non utilisée.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Pazenir
La substance active est le paclitaxel.
Chaque flacon contient 100 mg de paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à
l’albumine.
Après reconstitution, chaque mL de dispersion contient 5 mg de paclitaxel dans une formulation de
nanoparticules liées à l’albumine.
L’autre composant est l’albumine humaine (contenant du caprylate de sodium et du
N-acétyl‑DL‑tryptophan), voir rubrique 2 « Pazenir contient du sodium ».
Comment se présente Pazenir et contenu de l’emballage extérieur
Pazenir est une poudre blanche à jaune pour dispersion pour perfusion. Pazenir est présenté dans des
flacons de verre contenant 100 mg de paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à
l’albumine.
Chaque boîte contient 1 flacon.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
ratiopharm GmbH
Graf-Arco-Straße 3
89079 Ulm
Allemagne
Fabricant
47
Merckle GmbH
Ludwig-Merckle-Straße 3
89143 Blaubeuren
Allemagne
Pharmachemie B.V.
Swensweg 5
Haarlem
2031 GA
Pays-Bas
Teva Pharma B.V.
Swensweg 5
2031 GA Haarlem
Pays-Bas
Teva Nederland B.V.
Swensweg 5
2031 GA
Haarlem
Pays-Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Teva Pharma Belgium N.V./S.A./A.G.
Tel/Tél: +32 3 820 73 73
България
Actavis EAD
Tel: +359 2 489 95 85
Česká republika
Teva Pharmaceuticals CR, s.r.o.
Tel: +420 251 007 111
Danmark
Teva Denmark A/S
Tlf: +45 44 98 55 11
Deutschland
ratiopharm GmbH
Tel: +49 731 402 02
Eesti
UAB Sicor Biotech Eesti filiaal
Tel: +372 661 0801
Ελλάδα
Specifar ΑΒΕΕ
Τηλ: +30 211 880 5000
España
Teva Pharma, S.L.U.
Tél: +34 91 387 32 80
Lietuva
UAB “Sicor Biotech”
Tel: +370 5 266 02 03
Luxembourg/Luxemburg
Teva Pharma Belgium N.V./S.A./A.G.,
Tél: +32 3 820 73 73
Magyarország
Teva Gyógyszergyár Zrt.
Tel.: +36 1 288 6400
Malta
Teva Pharmaceuticals Ireland, L-Irlanda
Τel:
+353 (0)1912 7700
Nederland
Teva Nederland B.V.
Tel: +31 (0) 800 0228400
Norge
Teva Norway AS
Tlf: +47 66 77 55 90
Österreich
ratiopharm Arzneimittel Vertriebs-GmbH
Tel: +43 1 970070
Polska
Teva Pharmaceuticals Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 345 93 00
48
France
Teva Santé
Tél: +33 1 55 91 78 00
Hrvatska
Pliva Hrvatska d.o.o
Tel: + 385 1 37 20 000
Ireland
Teva Pharmaceuticals Ireland
Tel: +353 (0)1912 7700
Ísland
Teva Pharma Iceland ehf.
Sími: + 354 550 3300
Italia
Teva Italia S.r.l.
Tel: +39 0289 17981
Κύπρος
Specifar ΑΒΕΕ, Ελλάδα
Τηλ:
+30 211 880 5000
Latvija
UAB Sicor Biotech filiāle Latvijā
Tel: +371 67 323 666
Portugal
Teva Pharma - Produtos Farmacêuticos Lda
Tel: +351 214 767 550
România
Teva Pharmaceuticals S.R.L
Tel: +40 21 230 65 24
Slovenija
Pliva Ljubljana d.o.o.
Tel: +386 1 58 90 390
Slovenská republika
Teva Pharmaceuticals Slovakia s.r.o.
Tel: +421 2 5726 7911
Suomi/Finland
ratiopharm Oy
Puh/Tel: +358 20 180 5900
Sverige
Teva Sweden AB
Tel: +46 42 12 11 00
United Kingdom (Northern Ireland)
Teva Pharmaceuticals Ireland
Tel: +44 (0) 207 540 7117
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Médecins ou autres professionnels de la santé
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé :
Instructions pour l’utilisation, la manipulation et l’élimination du produit
Précautions à prendre pour la préparation et l’administration
Le paclitaxel est un produit anticancéreux cytotoxique et, comme avec tout composé potentiellement
toxique, Pazenir doit être manipulé avec prudence. Il faut porter des gants, des lunettes et des
vêtements de protection. En cas de contact de la dispersion Pazenir avec la peau, laver la peau
immédiatement et abondamment avec de l’eau et du savon. En cas de contact de Pazenir avec les
muqueuses, rincer abondamment avec de l’eau. Pazenir ne doit être préparé et administré que par un
personnel expérimenté, formé à la manipulation d’agents cytotoxiques. Les femmes enceintes de
l’équipe soignante ne doivent pas manipuler Pazenir.
En raison du risque d’extravasation, il est conseillé de surveiller attentivement le site de perfusion afin
de déceler toute infiltration éventuelle durant l’administration du médicament. Le fait de limiter la
durée de la perfusion de Pazenir à 30 minutes, conformément aux instructions, permet de réduire le
risque de réactions associées à la perfusion.
49
Reconstitution du produit et administration
Pazenir doit être administré sous la supervision d’un oncologue qualifié, dans un service spécialisé
dans l’administration d’agents cytotoxiques.
Pazenir est commercialisé sous forme de poudre lyophilisée stérile à reconstituer avant utilisation.
Après reconstitution, chaque mL de dispersion contient 5 mg de paclitaxel dans une formulation de
nanoparticules liées à l’albumine. La dispersion reconstituée Pazenir est administrée par voie
intraveineuse à l’aide d’un set de perfusion muni d’un filtre de 15 µm.
Reconstitution de 100 mg :
À l’aide d’une seringue stérile, injecter lentement (au moins 1 minute) 20 mL de solution pour
perfusion de chlorure de sodium à 0,9% (9 mg/mL) dans le flacon de 100 mg de Pazenir.
La solution de chlorure de sodium doit être dirigée
vers la paroi interne du flacon.
Afin d’éviter tout
risque de formation de mousse, la solution de chlorure de sodium ne doit pas être injectée directement
dans la poudre.
Une fois l’ajout terminé, le flacon doit être maintenu en position verticale pendant au moins 5 minutes
afin de permettre la mouillabilité adéquate de la poudre lyophilisée. Ensuite, tourner délicatement
et/ou retourner le flacon lentement pendant au moins 2 minutes jusqu’à la remise en dispersion
complète de toute la poudre lyophilisée. La formation de mousse doit être évitée. En cas de formation
de mousse ou d’agrégats, maintenir le flacon en position verticale pendant au moins 15 minutes
jusqu’à leur disparition.
La dispersion reconstituée doit avoir un aspect laiteux et homogène, sans précipité visible. Des
agrégats de dispersion reconstituée peuvent se former. En cas de présence de précipités ou d’agrégats,
le flacon doit être à nouveau délicatement retourné afin d’assurer la remise en dispersion complète
avant utilisation.
Inspecter la dispersion dans le flacon afin de déceler d’éventuelles particules. Ne pas administrer la
dispersion reconstituée si des particules sont observées dans le flacon.
Calculer le volume total de dispersion à 5 mg/mL correspondant à la dose requise pour le patient et
injecter la quantité appropriée de Pazenir reconstitué dans une poche pour perfusion vide, stérile, en
PVC ou non.
L’utilisation de dispositifs médicaux contenant de l’huile de silicone comme lubrifiant (c’est-à-dire,
seringues et poches IV) pour reconstituer et administrer Pazenir peut entraîner la formation de
filaments protéiques. Administrer Pazenir à l’aide d’un set de perfusion muni d’un filtre de 15
μm,
afin d’éviter l’administration de ces filaments. L’utilisation d’un filtre de 15 µm élimine les filaments
et ne modifie pas les propriétés physiques ou chimiques du produit reconstitué.
L’utilisation de filtres dont la taille des pores est inférieure à 15
μm peut provoquer une obturation de
ces filtres.
L’utilisation de poches plastiques ou de systèmes de perfusion sans DEHP n’est pas nécessaire pour
préparer ou administrer Pazenir.
Après l’administration, il est recommandé de rincer la tubulure avec une solution injectable de
chlorure de sodium à 0,9% (9 mg/mL) afin de garantir l’administration de la dose complète.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Stabilité
Les flacons non ouverts de Pazenir sont stables jusqu’à la date imprimée sur l’emballage lorsque le
flacon est conservé dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière. Ni la congélation, ni la
réfrigération n’affectent de manière indésirable la stabilité du produit. Ce médicament ne nécessite pas
50
de précautions particulières de conservation concernant la température.
Stabilité de la dispersion reconstituée dans un flacon
Après la première reconstitution, la dispersion doit être immédiatement versée dans une poche pour
perfusion. Toutefois, la stabilité physique et chimique du produit reconstitué a été démontrée pendant
24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C dans la boîte d’origine, à l’abri de la lumière
vive.
Stabilité de la dispersion reconstituée dans une poche pour perfusion
Après reconstitution, la dispersion reconstituée dans la poche pour perfusion doit être utilisée
immédiatement. Toutefois, la stabilité physique et chimique du produit a été démontrée pour une
période allant jusqu’à 24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C, à l’abri de la lumière,
puis pendant 4 heures à une température comprise entre 15 °C et 25 °C.
51

ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT


DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Pazenir 5 mg/mL poudre pour dispersion pour perfusion.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque flacon contient 100 mg de paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à
l'albumine.
Après reconstitution, chaque mL de dispersion contient 5 mg de paclitaxel dans une formulation de
nanoparticules liées à l'albumine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour dispersion pour perfusion.
La dispersion reconstituée a un pH compris entre 6 et 7,5 et une osmolalité de 300 à 360 mOsm/kg.
La poudre est de couleur blanche tirant sur le jaune.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques
Pazenir est indiqué en monothérapie dans le traitement du cancer du sein métastatique, chez les
patients adultes en échec du traitement de première ligne du cancer métastasé, et pour qui le traitement
standard incluant une anthracycline n'est pas indiqué (voir rubrique 4.4).
Pazenir en association avec la gemcitabine est indiqué dans le traitement de première ligne de
l'adénocarcinome du pancréas métastatique chez les patients adultes.
Pazenir en association avec le carboplatine est indiqué dans le traitement de première ligne du cancer
bronchique non à petites cellules chez les patients adultes qui ne sont pas candidats à une chirurgie
potentiellement curative et/ou une radiothérapie.

4.2 Posologie et mode d'administration
Pazenir ne doit être administré que sous la responsabilité d'un oncologue qualifié au sein d'une unité
spécialisée dans l'administration d'agents cytotoxiques. Il ne doit ni remplacer ni être substitué par
d'autres formulations de paclitaxel.
Posologie
Cancer du sein
La dose recommandée de Pazenir est de 260 mg/m2 administrée en perfusion intraveineuse de
30 minutes toutes les 3 semaines.
Les patients présentant une neutropénie sévère (taux de neutrophiles < 500/mm3 pendant au moins une
semaine) ou d'une neuropathie sensitive sévère au cours du traitement par Pazenir devront recevoir
une dose réduite à 220 mg/m2 pour la suite du traitement. Suite à la récidive d'une neutropénie sévère
ou d'une neuropathie sensitive sévère, la dose sera à nouveau réduite à 180 mg/m2. Pazenir ne doit pas
être administré avant que le taux de neutrophiles ne redevienne > 1 500/mm3. Pour les neuropathies
sensitives de grade 3, le traitement sera suspendu jusqu'à ce que la neuropathie régresse au grade 1 ou
2, et la dose administrée sera réduite pour l'ensemble des cures suivantes.
Adénocarcinome du pancréas
La dose recommandée de Pazenir en association avec la gemcitabine est de 125 mg/m2 administrée en
perfusion intraveineuse de 30 minutes les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 28 jours. La dose
concomitante recommandée de gemcitabine est de 1 000 mg/m2 administrée en perfusion
intraveineuse de 30 minutes immédiatement après la fin de l'administration de Pazenir les jours 1, 8 et
15 de chaque cycle de 28 jours.
Adaptations de la dose au cours du traitement de l'adénocarcinome du pancréas

Tableau 1 : Réductions de doses chez les patients présentant un adénocarcinome du pancréas
Palier de dose
Dose de Pazenir (mg/m2)
Dose de gemcitabine (mg/m2)
Pleine dose
125
1 000
1re réduction de dose
100
800
2e réduction de dose
75
600
Si une réduction

supplémentaire de la dose
est nécessaire
Arrêter le traitement
Arrêter le traitement

Tableau 2 : Modifications de doses en cas de neutropénie et/ou de thrombopénie au début d'un
cycle ou pendant un cycle chez les patients présentant un adénocarcinome du pancréas
Jour du Taux de PNN
Taux de plaquettes
cycle

Dose de Pazenir
Dose de
gemcitabine
(cellules/mm3)
(cellules/mm3)
Jour 1 < 1500
OU < 100 000
Différer le traitement jusqu'à la récupération
Jour 8 500 mais < 1 000 OU 50 000 mais < 75 000
Réduire les doses d'un palier

< 500
OU < 50 000
Interrompre le traitement
Jour 15: Si les doses du jour 8 ont été administrées sans modification :
Traiter aux doses du jour 8 puis administrer
Jour 15 500 mais < 1 000 OU 50 000 mais < 75 000
des facteurs de croissance leucocytaire
OU
Réduire les doses du jour 8 d'un palier

< 500
OU < 50 000
Interrompre le traitement
Jour 15: Si les doses du jour 8 ont été réduites :
Jour 15 1 000
ET 75 000
des facteurs de croissance leucocytaire
OU
Traiter aux doses du jour 8
Traiter aux doses du jour 8 puis administrer
des facteurs de croissance leucocytaire

500 mais < 1 000 OU 50 000 mais < 75 000
OU
Réduire les doses du jour 8 d'un palier Day
8 doses

< 500
OU < 50 000
Interrompre le traitement
Jour 15: Si l'administration du traitement a été suspendue le jour 8 :
Revenir aux doses du jour 1 puis administrer
Jour 15 1 000
ET 75 000
des facteurs de croissance leucocytaire
OU
Réduire les doses du jour 1 d'un palier
Réduire d'un palier de dose puis administrer

500 mais < 1 000 OU 50 000 mais < 75 000
des facteurs de croissance leucocytaire
OU
Réduire les doses du jour 1 de deux paliers

< 500
OU < 50 000
Interrompre le traitement
Abréviation : PNN = polynucléaires neutropiles

Tableau 3 : Modifications de doses en cas d'autres effets indésirables chez les patients présentant
un adénocarcinome du pancréas
Effet indésirable (EI)
Dose de Pazenir
Dose de gemcitabine
Interrompre le traitement jusqu'à résolution de la fièvre et taux
Neutropénie fébrile :
de PNN 1 500 ; reprendre le traitement au palier de dose
grade 3 ou 4
immédiatement inférieura
Interrompre le traitement jusqu'à
Neuropathie périphérique :
régression au grade 1 ;
Traiter à la même dose
grade 3 ou 4
reprendre le traitement au palier
de dose immédiatement inférieur
Toxicité cutanée :
Diminuer au palier de dose immédiatement inférieura ; si l'EI
grade 2 ou 3
persiste, arrêter le traitement
Interrompre le traitement jusqu'à régression au grade 1 ;
Toxicité gastro-intestinale :
reprendre le traitement au palier de dose immédiatement
Mucite ou diarrhée de grade 3
inférieura
a Voir le tableau 1 pour les réductions de doses
Cancer bronchique non à petites cellules
La dose recommandée de Pazenir est de 100 mg/m2 administrée en perfusion intraveineuse de
30 minutes les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 21 jours. La dose recommandée de carboplatine est
ASC = 6 mg·min/mL, seulement le jour 1 de chaque cycle de 21 jours, immédiatement après la fin de
Adaptations de la dose au cours du traitement du cancer bronchique non à petites cellules
Pazenir ne doit être administré le jour 1 d'un cycle que si le taux de polynucléaires neutrophiles (PNN)
est 1 500/mm3 et le taux de plaquettes 100 000/mm3. Pour chaque administration hebdomadaire
ultérieure de Pazenir, les patients doivent avoir un taux de PNN 500/mm3 et un taux de
plaquettes > 50 000/mm3 sinon le traitement doit être suspendu jusqu'à la récupération. Après
récupération des taux, reprendre le traitement la semaine suivante conformément aux critères présentés
dans le tableau 4. La dose suivante ne doit être réduite que si les critères présentés dans le tableau 4
sont remplis.

Tableau 4 : Réductions de dose en cas de toxicités hématologiques chez les patients présentant
un cancer bronchique non à petites cellules
Toxicité hématologique
Survenue
Dose de Pazenir Dose de carboplatine
(mg/m2)1
(ASC mg·min/mL)1
Nadir des PNN < 500/mm3 avec fièvre
Première
75
4,5
neutropénique > 38 °C
OU
Report du prochain cycle en raison
Deuxième
50
3,0
d'une neutropénie persistante2 (Nadir
des PNN < 1 500/mm3)
Troisième
Arrêter le traitement
OU
Nadir des PNN < 500/mm3
pendant > 1 semaine
Nadir des plaquettes < 50 000/mm3
Première
75
4,5
Deuxième
Arrêter le traitement
1 Le jour 1 du cycle de 21 jours, réduire simultanément les doses de Pazenir et de carboplatine. Le jour 8 ou le jour 15 du
cycle de 21 jours, réduire la dose de Pazenir ; réduire la dose de carboplatine lors du cycle suivant.
2 Pendant 7 jours au maximum après la dose programmée du jour 1 du prochain cycle.
En cas de toxicité cutanée de grade 2 ou 3, de diarrhée de grade 3 ou de mucite de grade 3, interrompre
le traitement jusqu'à la régression de la toxicité à un grade 1, puis reprendre le traitement
conformément aux recommandations figurant dans le Tableau 5. En cas de neuropathie périphérique
de grade 3, interrompre le traitement jusqu'à la régression de la neuropathie à un grade 1. Le
traitement pourra être repris au palier de dose immédiatement inférieur lors des cycles suivants,
conformément aux recommandations figurant dans le tableau 5. Pour toute autre toxicité
non hématologique de grade 3 ou 4, interrompre le traitement jusqu'à la régression de la toxicité à un
grade 2, puis reprendre le traitement conformément aux recommandations figurant dans le tableau 5.

Tableau 5 : Réductions de dose en cas de toxicités non hématologiques chez les patients
présentant un cancer bronchique non à petites cellules
Toxicité non hématologique
Survenue
Dose de Pazenir
Dose de
(mg/m2)1
carboplatine
(ASC mg·min/mL)1
Toxicité cutanée de grade 2 ou 3
Première
75
4,5
Diarrhée de grade 3
Mucite de grade 3
Deuxième
50
3,0
Neuropathie périphérique de grade 3
Toute autre toxicité non
Troisième
Arrêter le traitement
hématologique de grade 3 ou 4
Toxicité cutanée, diarrhée ou mucite
de grade 4
Première
Arrêter le traitement
1 Le jour 1 du cycle de 21 jours, réduire simultanément les doses de Pazenir et de carboplatine. Le jour 8 ou le jour 15 du
cycle de 21 jours, réduire la dose de Pazenir ; réduire la dose de carboplatine lors du cycle suivant.
Populations particulières
Insuffisance hépatique
légère (bilirubine totale > 1 et 1,5 x LNS et aspartate aminotransférase [ASAT] 10 x LNS), quelle
que soit l'indication. Ces patients doivent être traités aux mêmes doses que ceux ayant une fonction
hépatique normale.
Chez les patients présentant un cancer du sein métastatique ou un cancer bronchique non à petites
cellules atteints d'insuffisance hépatique modérée à sévère (bilirubine totale > 1,5 et 5 x LNS et
ASAT 10 x LNS), une réduction de 20% de la dose est recommandée. La dose réduite pourra être
augmentée à la dose utilisée chez les patients ayant une fonction hépatique normale si le patient tolère
le traitement pendant au moins deux cycles (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Chez les patients présentant un adénocarcinome du pancréas métastatique atteints d'insuffisance
hépatique modérée à sévère, les données sont insuffisantes pour permettre des recommandations
posologiques (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Chez les patients ayant un taux de bilirubine totale > 5 x LNS ou d'ASAT > 10 x LNS, les données
sont insuffisantes pour permettre des recommandations posologiques, quelle que soit l'indication
(voir rubriques 4.4 et 5.2).
Insuffisance rénale
Il n'est pas nécessaire d'adapter la dose initiale de Pazenir chez les patients présentant une insuffisance
rénale légère à modérée (clairance de la créatinine estimée 30 et < 90 mL/min). Il n'existe pas de
données suffisantes pour recommander une adaptation de la dose de Pazenir chez les patients atteints
d'insuffisance rénale sévère ou terminale (clairance de la créatinine estimée < 30 mL/min)
(voir rubrique 5.2).
Sujets âgés
Aucune réduction de dose supplémentaire, autre que les réductions indiquées pour tous les patients,
n'est recommandée chez les patients âgés de 65 ans et plus.
Chez les 229 patients ayant reçu des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique
humaine en monothérapie dans le traitement d'un cancer du sein dans l'étude randomisée, 13% étaient
âgés d'au moins 65 ans et < 2% étaient âgés de 75 ans et plus. Aucune toxicité n'a été observée
nettement plus fréquemment chez les patients âgés d'au moins 65 ans ayant reçu des nanoparticules de
paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine. Cependant, une analyse ultérieure portant sur
981 patients recevant des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en
monothérapie pour un cancer du sein métastatique, dont 15% étaient âgés de 65 ans et 2%
de 75 ans, a montré une incidence plus élevée d'épistaxis, de diarrhée, de déshydratation, de fatigue
et d'oedème périphérique chez les patients âgés de 65 ans.
Chez les 421 patients atteints d'un adénocarcinome du pancréas ayant reçu des nanoparticules de
paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en association avec la gemcitabine dans l'étude
randomisée, 41 % étaient âgés de 65 ans et plus et 10 % étaient âgés de 75 ans et plus. Chez les
patients âgés de 75 ans et plus ayant reçu des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique
humaine et la gemcitabine, il a été observé une incidence plus élevée d'effets indésirables graves et
d'effets indésirables ayant entraîné l'arrêt du traitement (voir rubrique 4.4). Les patients atteints d'un
adénocarcinome du pancréas âgés de 75 ans et plus doivent être évalués soigneusement avant
d'envisager le traitement (voir rubrique 4.4).
Chez les 514 patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules ayant reçu des
nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en association avec le carboplatine
dans l'étude randomisée, 31% étaient âgés de 65 ans et plus et 3,5% étaient âgés de 75 ans et plus. Les
événements d'aplasie médullaire, de neuropathie périphérique et les arthralgies ont été plus fréquents
chez les patients âgés de 65 ans et plus que chez les patients de moins de 65 ans. Les données sur
l'utilisation des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en association avec
le carboplatine chez les patients âgés de 75 ans et plus sont limitées.
présentant des tumeurs solides avancées indiquent que les patients âgés de 65 ans peuvent être plus
susceptibles de développer une neutropénie pendant le premier cycle de traitement.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine chez
les enfants et adolescents âgés de 0 à moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données actuellement
disponibles sont décrites aux rubriques 4.8, 5.1 et 5.2 mais aucune recommandation sur la posologie
ne peut être donnée. Il n'existe pas d'utilisation justifiée des nanoparticules de paclitaxel liées à de
l'albumine sérique humaine dans la population pédiatrique dans l'indication du cancer du sein
métastatique, de l'adénocarcinome du pancréas métastatique ou du cancer bronchique non à petites
cellules.
Mode d'administration
Pazenir est destiné à être administré par voie intraveineuse. Administrer la dispersion reconstituée de
Pazenir par voie intraveineuse, à l'aide d'un set de perfusion muni d'un filtre de 15 m. Après
l'administration, il est recommandé de rincer la tubulure avec une solution injectable de chlorure de
sodium à 0,9% (9 mg/mL) afin de garantir l'administration de la dose complète.
Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration,
voir la rubrique 6.6.

4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Allaitement (voir la rubrique 4.6).
Patients dont le taux de neutrophiles avant traitement est < 1 500/mm3.

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Pazenir est une formulation de nanoparticules de paclitaxel-albumine pouvant avoir des propriétés
pharmacologiques très différentes des autres formulations de paclitaxel (voir rubriques 5.1 et 5.2). Ne
pas le remplacer par d'autres formulations de paclitaxel ou l'utiliser à leur place.
Hypersensibilité
De rares cas de réaction d'hypersensibilité grave, dont de très rares réactions anaphylactiques
d'évolution fatale, ont été rapportés. En cas de réaction d'hypersensibilité, ce médicament devra être
immédiatement arrêté, un traitement symptomatique devra être mis en place et le patient ne devra pas
être à nouveau exposé au paclitaxel.
Hématologie
Une aplasie médullaire (principalement une neutropénie) est fréquente sous nanoparticules de
paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine. La neutropénie est dose-dépendante et est une
toxicité dose-limitante. Il est nécessaire d'effectuer une surveillance étroite de la numération sanguine
tout au long du traitement par Pazenir. Il convient de reprendre le traitement par Pazenir uniquement si
le taux de neutrophiles redevient > 1 500/mm3 et le taux de plaquettes > 100 000/mm3
(voir rubrique 4.2).
Neuropathie
Les neuropathies sensitives sont fréquentes sous nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine
sérique humaine. Toutefois, des symptômes sévères se développent plus rarement. La survenue d'une
neuropathie sensitive de grade 1 ou 2 ne nécessite généralement pas de réduction de dose. En cas
d'apparition d'une neuropathie sensitive de grade 3 pendant le traitement par Pazenir en monothérapie,
le traitement sera suspendu jusqu'à la régression de la neuropathie à un grade 1 ou 2, et il est alors
recommandé de réduire la dose pour toutes les cures suivantes de Pazenir (voir rubrique 4.2). En cas
d'apparition d'une neuropathie périphérique de grade 3 pendant le traitement par Pazenir en
association avec la gemcitabine, l'administration de Pazenir doit être suspendue et le traitement par la
résolution de la neuropathie périphérique au grade 0 ou 1 (voir rubrique 4.2). En cas d'apparition
d'une neuropathie périphérique de grade 3 pendant le traitement par Pazenir en association avec le
carboplatine, le traitement doit être suspendu jusqu'à la régression de la neuropathie au grade 0 ou 1,
et sera repris en réduisant la dose pour toutes les cures suivantes de Pazenir et de carboplatine
(voir rubrique 4.2).
Septicémie
Une septicémie a été rapportée avec une incidence de 5 % chez les patients présentant ou non une
neutropénie qui recevaient des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en
association avec la gemcitabine. Des complications liées au cancer du pancréas sous-jacent, en
particulier une obstruction biliaire ou la présence d'un stent biliaire, ont été identifiées comme étant
des facteurs favorisants significatifs. Si un patient développe une fièvre (quel que soit le taux de
neutrophiles), une antibiothérapie à large spectre doit être instaurée. En cas de neutropénie fébrile,
l'administration de Pazenir et de gemcitabine doit être suspendue jusqu'à ce que la fièvre ait disparu et
que le taux de neutrophiles soit 1 500/mm3, puis le traitement sera repris à doses réduites (voir
rubrique 4.2).
Pneumopathie
Une pneumopathie est survenue chez 1% des patients recevant des nanoparticules de paclitaxel liées à
de l'albumine sérique humaine en monothérapie et chez 4 % des patients recevant des nanoparticules
de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en association avec la gemcitabine. Tous les
patients doivent être surveillés étroitement pour détecter des signes ou symptômes de pneumopathie.
Si une pneumopathie est diagnostiquée et qu'une étiologie infectieuse est exclue, le traitement par
Pazenir et la gemcitabine doit être arrêté définitivement et un traitement et des mesures de soutien
appropriés doivent être instaurés rapidement (voir rubrique 4.2).
Insuffisance hépatique
La toxicité du paclitaxel pouvant être accrue en cas d'insuffisance hépatique, il convient de se montrer
prudent lors de l'administration de Pazenir à des patients insuffisants hépatiques. Les patients atteints
d'une insuffisance hépatique présentent un risque accru de toxicité, particulièrement en termes de
myélosuppression ; ces patients doivent être étroitement surveillés quant au risque de survenue d'une
myélosuppression sévère.
Pazenir n'est pas recommandé chez les patients ayant un taux de bilirubine totale > 5 x LNS ou
d'ASAT > 10 x LNS. De plus, Pazenir n'est pas recommandé chez les patients présentant un
adénocarcinome du pancréas métastatique atteints d'insuffisance hépatique modérée à sévère
(bilirubine totale > 1,5 x LNS et ASAT 10 x LNS) (voir rubrique 5.2).
Cardiotoxicité
De rares cas d'insuffisance cardiaque congestive et de dysfonctionnement ventriculaire gauche ont été
observés chez des individus recevant des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique
humaine. La plupart d'entre eux avaient été exposés au préalable à des médicaments cardiotoxiques,
tels que les anthracyclines, ou présentaient une pathologie cardiaque sous-jacente. Par conséquent, les
patients recevant Pazenir doivent être étroitement surveillés par leur médecin quant au risque de
survenue d'événements cardiaques.
Métastases du système nerveux central
L'efficacité et la sécurité des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine chez
les patients ayant des métastases au niveau du système nerveux central (SNC) n'ont pas été établies.
Les métastases du SNC sont généralement mal contrôlées par la chimiothérapie systémique.
Symptômes gastro-intestinaux
Si les patients présentent des nausées, des vomissements et des diarrhées suite à l'administration de
Pazenir, ils peuvent être traités avec des agents antiémétiques et antidiarrhéiques courants.
Des cas d'oedème maculaire cystoïde ont été rapportés chez des patients traités par des nanoparticules
de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine. Les patients présentant des troubles de la vision
doivent réaliser rapidement un examen ophtalmologique complet. En cas de diagnostic d'oedème
maculaire cystoïde, le traitement par Pazenir devra être arrêté et un traitement approprié devra être
initié (voir rubrique 4.8).
Patients âgés de 75 ans et plus
Chez les patients âgés de 75 ans et plus, il n'a pas été démontré de bénéfice du traitement par des
nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en association à la gemcitabine par
rapport à la gemcitabine en monothérapie. Chez les patients très âgés ( 75 ans) ayant reçu des
nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine et la gemcitabine, il a été observé
une incidence plus élevée d'effets indésirables graves et d'effets indésirables ayant entraîné l'arrêt du
traitement, incluant toxicités hématologiques, neuropathie périphérique, diminution de l'appétit et
déshydratation. La capacité à tolérer Pazenir en association avec la gemcitabine doit être évaluée
soigneusement chez les patients atteints d'un adénocarcinome du pancréas âgés de 75 ans et plus, en
prenant particulièrement en compte l'indice de performance, les comorbidités et le risque accru
d'infections (voir rubriques 4.2 et 4.8).
Autres
Bien que les données disponibles soient limitées, il n'a pas été démontré de bénéfice évident en termes
d'allongement de la survie globale chez les patients atteints d'un adénocarcinome du pancréas ayant
un taux de CA 19-9 normal avant le début du traitement par les nanoparticules de paclitaxel liées à de
l'albumine sérique humaine plus gemcitabine (voir rubrique 5.1).
L'erlotinib ne doit pas être administré de façon concomitante avec Pazenir en association avec la
gemcitabine (voir rubrique 4.5).
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 100 mg, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Le paclitaxel est partiellement métabolisé par les isoenzymes du cytochrome P450, CYP2C8 et
CYP3A4 (voir rubrique 5.2). Par conséquent, en l'absence d'étude pharmacocinétique d'interactions
médicamenteuses, il convient d'être prudent lors de l'administration de paclitaxel en association avec
des médicaments inhibiteurs du CYP2C8 ou du CYP3A4 (kétoconazole et autres antifongiques
imidazolés, érythromycine, fluoxétine, gemfibrozil, clopidogrel, cimétidine, ritonavir, saquinavir,
indinavir et nelfinavir), car la toxicité du paclitaxel peut augmenter étant donné l'augmentation de
l'exposition au paclitaxel. L'administration de paclitaxel en association avec des médicaments
inducteurs du CYP2C8 ou du CYP3A4 (rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, éfavirenz,
névirapine) n'est pas recommandée, car l'efficacité peut être compromise étant donné la diminution de
l'exposition au paclitaxel.
Le paclitaxel et la gemcitabine n'ont pas de voie métabolique commune. La clairance du paclitaxel est
due essentiellement au métabolisme par les CYP2C8 et CYP3A4 suivi d'une excrétion biliaire tandis
que la gemcitabine est inactivée par la cytidine désaminase puis excrétée par voie rénale. Les
interactions pharmacocinétiques entre Pazenir et la gemcitabine n'ont pas été étudiées chez l'homme.
Une étude pharmacocinétique a été menée avec les nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine
sérique humaine et le carboplatine chez des patients présentant un cancer bronchique non à petites
cellules. Il n'a pas été observé d'interactions pharmacocinétiques cliniquement pertinentes entre les
nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine et le carboplatine.
Pazenir est indiqué en monothérapie dans le traitement du cancer du sein en association avec la
gemcitabine dans le traitement de l'adénocarcinome du pancréas ou en association avec le carboplatine
être utilisé en association avec d'autres agents anti-cancéreux.
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.

4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Contraception chez les hommes et les femmes
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par
Pazenir et jusqu'à 1 mois après l'arrêt du traitement. Les hommes traités par Pazenir doivent utiliser
une méthode de contraception efficace et éviter de concevoir pendant la durée du traitement et jusqu'à
six mois après l'arrêt du traitement.
Grossesse
Il existe des données très limitées sur l'utilisation du paclitaxel chez la femme enceinte. Le paclitaxel
est susceptible de provoquer des malformations graves pour l'enfant lorsqu'il est administré pendant la
grossesse. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction
(voir rubrique 5.3). La femme en âge de procréer doit se soumettre à un test de grossesse avant de
débuter un traitement par Pazenir. Pazenir ne doit pas être utilisé pendant la grossesse ni chez la
femme en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace, à moins que la situation clinique de
la femme ne justifie le traitement avec le paclitaxel.
Allaitement
Le paclitaxel et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait de rates allaitantes (voir rubrique 5.3). On
ne sait pas si le paclitaxel est excrété dans le lait maternel. Compte tenu des effets indésirables
potentiels graves pour le nouveau-né allaité, Pazenir est contre-indiqué pendant l'allaitement.
L'allaitement doit être interrompu au cours du traitement avec Pazenir.
Fertilité
Les nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine sont responsables de stérilité
chez les rats mâles (voir rubrique 5.3). Selon les résultats obtenus sur les animaux, la fertilité des
hommes et des femmes peut être compromise. Avant de commencer un traitement par Pazenir, il est
conseillé aux patients de sexe masculin de se renseigner sur les procédures de conservation du sperme
en raison du risque potentiel de stérilité irréversible lié au traitement.

4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le paclitaxel a une influence mineure à modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines. Le paclitaxel peut provoquer des effets indésirables tels que la fatigue (très fréquente) et
des vertiges (fréquents) qui peuvent affecter la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Il faut conseiller aux patients de ne pas conduire de véhicules et de ne pas utiliser des
machines s'ils se sentent fatigués ou pris de vertiges.

4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables cliniquement significatifs les plus fréquents associés aux nanoparticules de
paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine ont été une neutropénie, une neuropathie
périphérique, des arthralgies/myalgies et des affections gastro- intestinales.
Liste tabulée des effets indésirables
Le tableau 6 dresse la liste des effets indésirables associés aux nanoparticules de paclitaxel liées à de
l'albumine sérique humaine en monothérapie, toutes doses et indications confondues pendant des
essais cliniques (N = 789), aux nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en
association avec gemcitabine pour le traitement de l'adénocarcinome pancréatique dans un essai
clinique de phase III (N = 421), aux nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine
un essai clinique de phase III (N = 514) et en utilisation post-commercialisation.
Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100, < 1/10) ; peu
fréquent ( 1/1 000, < 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence
indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de
fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Tableau 6 : Effets indésirables signalés avec des nanoparticules de paclitaxel liées à de
l'albumine sérique humaine
Association à la
Association au

Monothérapie (N = 789)
gemcitabine
carboplatine
(N = 421)
(N = 514)
Infections et infestations
Infection, infection des voies
Sepsis, pneumonie,
Pneumonie, bronchite,
urinaires, folliculite, infection des
candidose orale
infection des voies
Fréquent : voies aériennes supérieures,
aériennes supérieures,
candidiase, sinusite
infection des voies
urinaires
Sepsis1, sepsis neutropénique1,
Sepsis, candidose orale
candidose orale, rhinopharyngite,
Peu
cellulite, herpès, infection virale,
fréquent : zona, infection fongique, infection
liée au cathéter, infection au site
d'injection,
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (inclus kystes et polypes)
Peu
Nécrose de la tumeur, douleur

fréquent : métastatique,
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très
Aplasie médullaire, neutropénie,
Neutropénie,
Neutropénie3,
fréquent : thrombopénie, anémie, leucopénie, thrombopénie, anémie thrombopénie3,
lymphopénie
anémie3, leucopénie3
Fréquent : Neutropénie fébrile
Pancytopénie
Neutropénie fébrile,
lymphopénie
Peu
Purpura thrombotique pancytopénie
fréquent :
thrombocytopénique
Rare :
Pancytopénie

Affections du système immunitaire
Peu
Hypersensibilité
Hypersensibilité
fréquent :
médicamenteuse,
hypersensibilité
Rare :
Hypersensibilité sévère1

Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très
Anorexie
Déshydratation,
Appétit diminué
fréquent :
appétit diminué,
hypokaliémie
Fréquent : Déshydratation, appétit diminué,
Déshydratation
hypokaliémie
Hypophosphatémie, rétention

Peu
hydrique, hypoalbuminémie,
fréquent : polydipsie, hyperglycémie,
hypocalcémie, hypoglycémie,
hyponatrémie
Fréquence Syndrome de lyse tumorale1

indétermin
ée :
Affections psychiatriques
Dépression, insomnie
fréquent :
Fréquent : Dépression, insomnie, anxiété
Anxiété
Insomnie
Peu
Impatiences

fréquent :
Affections du système nerveux
Neuropathie périphérique,
Neuropathie
Neuropathie
Très
neuropathie, hypoesthésie,
périphérique, sensation périphérique
fréquent : paresthésie
vertigineuse,
céphalées, dysgueusie
Neuropathie périphérique sensitive,
Sensation vertigineuse,
sensation vertigineuse, neuropathie
céphalées, dysgueusie
Fréquent : motrice périphérique, ataxie,
céphalées, trouble sensoriel,
somnolence, dysgueusie
Polyneuropathie, aréflexie,
Paralysie du septième
syncope, vertiges posturaux,
nerf crânien
Peu
dyskinésie, hyporéflexie, névralgie,
fréquent : douleur neuropathique,
tremblements, perte de la
sensibilité
Fréquence Paralysies multiples des nerfs

indétermin crâniens1
ée :
Affections oculaires
Vision trouble, augmentation de la Augmentation de la
Vision trouble
Fréquent : sécrétion lacrymale, sécheresse
sécrétion lacrymale
oculaire, kératoconjonctivite sèche,
madarose
Baisse de l'acuité visuelle, vision
OEdème cystoïde
Peu
anormale, irritation oculaire,
maculaire
fréquent : douleur oculaire, conjonctivite,
perturbation visuelle, prurit de
l'oeil, kératite
Rare :
OEdème cystoïde maculaire1

Affections de l'oreille et du labyrinthe
Fréquent : Vertige

Peu
Acouphènes, douleur auriculaire

fréquent :
Affections cardiaques
Arythmies, tachycardie,
Insuffisance cardiaque
Fréquent : tachycardie supraventriculaire
congestive,
tachycardie
Arrêt cardiaque, insuffisance

cardiaque congestive,
Rare :
dysfonctionnement ventriculaire
gauche, bloc auriculo-
ventriculaire1, bradycardie
Affections vasculaires
Hypertension, lymphoedème,
Hypotension,
Hypotension,
Fréquent : bouffée congestive, bouffées de
hypertension
hypertension
chaleur au visage et au cou
Peu
Hypotension, hypotension
Bouffée congestive
Bouffée congestive
fréquent : orthostatique, froideur des
extrémités
Rare :
Thrombose

Très
Dyspnée, épistaxis,
Dyspnée
fréquent :
toux
Pneumopathie interstitielle2,
Pneumopathie
Hémoptysie, épistaxis,
Fréquent : dyspnée, épistaxis, douleur
inflammatoire,
toux
pharyngolaryngée, toux, rhinite,
congestion nasale
rhinorrhée
Embolie pulmonaire,
Gorge sèche,
Pneumopathie
thromboembolie pulmonaire,
sécheresse nasale
inflammatoire
épanchement pleural, dyspnée
Peu
d'exercice, congestion sinusienne,
fréquent : murmure vésiculaire diminué, toux
productive, rhinite allergique,
enrouement, congestion nasale,
sécheresse nasale, sibilances
Fréquence Parésie des cordes vocales2

indétermin
ée :
Affections gastro-intestinales
Très
Diarrhées, vomissements, nausées, Diarrhées,
Diarrhées,
fréquent : constipation, stomatite
vomissements,
vomissements,
nausées, constipation, nausées, constipation,
douleur abdominale,
douleur abdominale
haute
Fréquent : reflux gastro-oesophagien,
Obstruction
Stomatite, dyspepsie,
dyspepsie, douleur abdominale,
intestinale, colite,
dysphagie, douleur
distension abdominale, douleur
stomatite, bouche
abdominale
abdominale haute, hypoesthésie
sèche
orale
Peu
Hémorragie rectale, dysphagie,

fréquent : flatulence, glossodynie, sécheresse
buccale, douleur gingivale, selles
liquides, oesophagite, douleur
abdominale basse, ulcération de la
bouche, douleur buccale,
Affections hépatobiliaires
Fréquent :
Cholangite
Hyperbilirubinémie
Peu
Hépatomégalie

fréquent :
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très
Alopécie, rash
Alopécie, rash
Alopécie, rash
fréquent :
Fréquent : Prurit, sécheresse cutanée, trouble
Prurit, sécheresse
Prurit, trouble unguéal
unguéal, érythème, altération de la cutanée, trouble
couleur unguéale/pigmentation
unguéal
unguéale, hyperpigmentation
cutanée, onycholyse, changements
unguéaux
Peu
Réaction de photosensibilité,
Exfoliation cutanée,
fréquent : urticaire, peau douloureuse, prurit
dermatite allergique,
généralisé, éruptions prurigineuses,
urticaire
troubles cutanés, troubles
pigmentaires, hyperhidrose,
onychomadèse, éruption
érythémateuse, éruption
nocturnes, éruption
maculopapuleuse, vitiligo,
hypotrichose, sensibilité du lit de
l'ongle, gêne au niveau de l'ongle,
éruption maculaire, éruption
papulaire, lésions cutanées, oedème
du visage
Très rare : Syndrome de Stevens-Johnson1,

nécrolyse épidermique toxique1
Fréquence Syndrome d'érythrodysesthésie

indétermin palmo-plantaire1,4, sclérodermie1
ée :
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très
Arthralgie, myalgie
Arthralgie, myalgie,
Arthralgie, myalgie
fréquent :
douleur des extrémités
Fréquent : Dorsalgie, douleur des extrémités, Faiblesse musculaire,
Dorsalgie, douleur des
douleur osseuse, crampes
douleur osseuse
extrémités, douleur
musculaires, douleur des membres
musculo-squelettique
Peu
Douleur de la paroi thoracique,

fréquent : faiblesse musculaire, douleur dans
le cou, douleur de l'aine, spasmes
musculaires, douleur musculo-
squelettique, douleur du flanc,
gêne dans les membres, faiblesse
musculaire
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent :
Insuffisance rénale
aiguë
Peu
Hématurie, dysurie, pollakiurie,
Syndrome
fréquent : nocturie, polyurie, incontinence
hémolytique et
urinaire
urémique
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu
Seins douloureux

fréquent :
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très
Fatigue, asthénie, pyrexie
Fatigue, asthénie,
Fatigue, asthénie,
fréquent :
pyrexie, oedème
oedème périphérique
périphérique,
tremblements
Fréquent : Malaise, léthargie, faiblesse,
Réaction au site de
Pyrexie, douleur
oedème périphérique, inflammation perfusion
thoracique
des muqueuses, douleur, frissons,
oedème, diminution de l'indice de
performance, douleur thoracique,
syndrome grippal, hyperpyrexie
Peu
Gêne thoracique, démarche
Inflammation des
fréquent : anormale, gonflement, réaction au
muqueuses,
site d'injection
extravasation au site
de perfusion,
inflammation au site
de perfusion, rash au
site de perfusion
Rare :
Extravasation

Investigations
Très
Perte de poids, alanine
aminotransférase
augmentée
Fréquent
Perte de poids, alanine
Aspartate
Perte de poids, alanine
aminotransférase augmentée,
aminotransférase
aminotransférase
aspartate aminotransférase
augmentée, bilirubine augmentée, aspartate
augmentée, diminution de
sanguine augmentée,
aminotransférase
l'hématocrite, diminution de la
créatine sanguine
augmentée,
numération des globules rouges,
augmentée
phosphatase alcaline
élévation de la température
sanguine augmentée
corporelle, élévation du taux des
gamma-glutamyltransférases,
phosphatase alcaline sanguine
augmentée
Peu
Pression artérielle augmentée, prise
fréquent : de poids, élévation du taux sanguin
de lactate déshydrogénase,
créatinine sanguine augmentée,
augmentation de la glycémie, de la
phosphorémie, hypokaliémie,
hyperbilirubinémie
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Peu
Contusion

fréquent :
Rare :
Réaction cutanée par réactivation

de la zone antérieurement irradiée,
pneumopathie radique
1 Rapportés dans le cadre de la pharmacovigilance post commercialisation des nanoparticules de paclitaxel liées à de
l'albumine sérique humaine.
2 La fréquence des pneumopathies est calculée à partir des données regroupées de 1 310 patients inclus dans les études
cliniques recevant des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sériques humaine en monothérapie pour un cancer du
sein et dans d'autres indications.
3 Sur la base des analyses biologiques : degré maximal de myélosuppression (population traitée).
4 Chez certains patients ayant été exposés à la capécitabine.
Description de certains effets indésirables
Cette rubrique décrit les effets indésirables les plus fréquents et les plus cliniquement pertinents
observés avec les nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine.
Les effets indésirables ont été évalués chez 229 patients présentant un cancer du sein métastatique qui
ont été traités par des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine
260 mg/m2 toutes les trois semaines dans l'étude clinique pivot de phase III (nanoparticules de
paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en monothérapie).
Les effets indésirables ont été évalués chez 421 patients présentant un cancer du pancréas métastatique
qui ont été traités par des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en
association avec la gemcitabine (nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine
125 mg/m2 en association avec la gemcitabine à la dose de 1 000 mg/m2, administrés les jours 1, 8 et
15 de chaque cycle de 28 jours) et 402 patients recevant la gemcitabine en monothérapie en traitement
systémique de première ligne d'un adénocarcinome du pancréas métastatique (nanoparticules de
paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine/gemcitabine).

cellules qui ont été traités par des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine
en association avec le carboplatine (nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine
100 mg/m2, administré les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 21 jours en association avec le
carboplatine administré les jours 1 de chaque cycle) dans un essai clinique randomisé, contrôlé de
phase III (nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine-carboplatine). La toxicité
des taxanes rapportée par les patients a été évaluée à l'aide des quatre sous-échelles du questionnaire
d'évaluation fonctionnelle du traitement anticancéreux Functional Assessment of Cancer Therapy
(FACT)-Taxane. Dans une analyse pour mesures répétées, trois des quatre sous-échelles (neuropathie
périphérique, douleurs dans les mains et les pieds et audition) ont été en faveur des nanoparticules de
paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en association avec le carboplatine (P 0,002). Pour
l'autre sous-échelle (oedème), il n'a pas été observé de différence entre les bras de traitement.
Infections et infestations
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine/gemcitabine
Une septicémie a été rapportée avec une incidence de 5 % chez les patients présentant ou non une
neutropénie, qui recevaient l'association nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique
humaine ­ gemcitabine dans une étude menée dans l'adénocarcinome du pancréas. Sur les 22 cas de
septicémies rapportés chez les patients traités par nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine
sérique humaine en association avec la gemcitabine, 5 ont été d'issues fatales. Des complications liées
au cancer du pancréas sous-jacent, en particulier une obstruction biliaire ou la présence d'un stent
biliaire, ont été identifiés comme étant des facteurs favorisants significatifs. Si un patient développe
une fièvre (quel que soit le taux de neutrophiles), une antibiothérapie à large spectre doit être
instaurée. En cas de neutropénie fébrile, l'administration de Pazenir et de gemcitabine doit être
suspendue jusqu'à ce que la fièvre ait disparu et que le taux de neutrophiles soit 1 500/mm3, puis le
traitement sera repris à doses réduites (voir rubrique 4.2).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en monothérapie ­ cancer du sein
métastatique
Chez les patients atteints d'un cancer du sein métastatique, la neutropénie se distinguait comme la plus
importante toxicité hématologique (signalée chez 79 % des patients) et était rapidement réversible et
dose-dépendante ; la leucopénie a été signalée chez 71 % des patients. Une neutropénie de grade 4
(< 500/mm3) est survenue chez 9 % des patients traités par des nanoparticules de paclitaxel liées à de
l'albumine sérique humaine. Une neutropénie fébrile est apparue chez quatre patients sous
nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine. Une anémie (Hb < 10 g/dL) a été
observée chez 46 % des patients sous des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique
humaine et a été sévère (Hb < 8 g/dL) dans trois cas. Une lymphopénie a été observée chez 45 % des
patients.
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine/gemcitabine
Le tableau 7 présente la fréquence et la sévérité des anomalies des paramètres hématologiques chez les
patients traités par des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en
association avec la gemcitabine ou par la gemcitabine en monothérapie.

Tableau 7 : Anomalies des paramètres hématologiques dans l'étude de l'adénocarcinome du
pancréas

Nanoparticules de paclitaxel
liées à de l'albumine sérique
humaine (125 mg/m2)/
Gemcitabine
gemcitabine

Grades 1-4
Grades 3-4
Grades 1-4
Grades 3-4
(%)
(%)
(%)
(%)
Anémiea,b
97
13
96
12
Neutropéniea,b
73
38
58
27
Thrombopénieb,c
74
13
70
9
a 405 patients évalués dans le groupe traité par nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine /gemcitabine
c 404 patients évalués dans le groupe traité par nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine /gemcitabine

Nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine/carboplatine
L'anémie et la thrombopénie ont été rapportées plus fréquemment dans le bras nanoparticules de
paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine et carboplatine que dans le bras Taxol et carboplatine
(54 % versus 28 % et 45 % versus 27 % respectivement).
Affections du système nerveux
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en monothérapie ­ cancer du sein
métastatique
Généralement, la fréquence et la sévérité de la neurotoxicité étaient dose-dépendantes chez les patients
recevant des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine. Une neuropathie
périphérique (le plus souvent une neuropathie sensitive de grade 1 ou 2) a été observée chez 68 % des
patients sous nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine dont 10 % de grade 3,
et aucune de grade 4.
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine/gemcitabine
Chez les patients traités par des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en
association avec la gemcitabine, le délai médian jusqu'à la première survenue de neuropathie
périphérique de grade 3 a été de 140 jours. Le délai médian jusqu'à l'amélioration d'au moins un
grade a été de 21 jours et le délai médian jusqu'à la régression de la neuropathie périphérique du
grade 3 au grade 0 ou 1 a été de 29 jours. Chez les patients dont le traitement avait été interrompu en
raison d'une neuropathie périphérique, le traitement par les nanoparticules de paclitaxel liées à de
l'albumine sérique humaine a pu être repris à dose réduite pour 44 % d'entre eux (31 patients sur 70).
Aucun patient traité par les nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en
association avec la gemcitabine n'a présenté de neuropathie périphérique de grade 4.
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine/carboplatine
Chez les patients atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules traités par les nanoparticules de
paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine et le carboplatine, le délai médian jusqu'à la première
survenue de neuropathie périphérique de grade 3 liée au traitement a été de 121 jours et le délai
médian jusqu'à la régression du grade 3 au grade 1 a été de 38 jours. Aucun patient traité par des
nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine et le carboplatine n'a présenté de
neuropathie périphérique de grade 4.
Affections oculaires
Au cours de la surveillance post-commercialisation, de rares cas de baisse d'acuité visuelle due à un
oedème maculaire cystoïde ont été rapportés pendant le traitement par nanoparticules de paclitaxel
liées à de l'albumine sérique humaine (voir rubrique 4.4).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine/gemcitabine
Une pneumopathie a été rapportée avec une incidence de 4 % pendant le traitement par nanoparticules
de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en association avec la gemcitabine. Sur les 17 cas
de pneumopathie observés chez les patients traités par nanoparticules de paclitaxel liées à de
l'albumine sérique humaine en association avec la gemcitabine, deux ont été d'issue fatale. Les
patients doivent être surveillés étroitement pour détecter des signes ou symptômes de pneumopathie.
Si une pneumopathie est diagnostiquée et qu'une étiologie infectieuse est exclue, le traitement par
Pazenir et la gemcitabine doit être arrêté définitivement et un traitement et des mesures de soutien
appropriés doivent être instaurés rapidement (voir rubrique 4.2).
Affections gastro-intestinales
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en monothérapie ­ cancer du sein
métastatique
Des nausées ont été rapportées chez 29 % des patients et une diarrhée chez 25 % des patients.
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en monothérapie ­ cancer du sein
métastatique
Une alopécie a été observée chez plus de 80 % des patients traitées par nanoparticules de paclitaxel
liées à de l'albumine sérique humaine. Dans la majorité des cas, l'alopécie est survenue moins d'un
mois après l'instauration du traitement par nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique
humaine. Une perte importante d'au moins 50 % des cheveux est attendue chez la majorité des patients
qui présentent une alopécie.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en monothérapie ­ cancer du sein
métastatique
Des arthralgies sont survenues chez 32 % des patients sous nanoparticules de paclitaxel liées à de
l'albumine sérique humaine et ont été sévères dans 6 % des cas. Des myalgies sont survenues chez
24 % des patients sous nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine et ont été
sévères dans 7 % des cas. Les symptômes étaient habituellement transitoires, apparaissaient
typiquement trois jours après l'administration des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine
sérique humaine et étaient résolus dans la semaine suivante.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en monothérapie ­ cancer du sein
métastatique
Une asthénie/fatigue a été signalée chez 40 % des patients.
Population pédiatrique
L'étude comptait 106 patients, dont 104 étaient des patients pédiatriques âgés de 6 mois à moins de
18 ans (voir rubrique 5.1). Chaque patient a présenté au moins un effet indésirable. Les effets
indésirables les plus fréquemment signalés étaient la neutropénie, l'anémie, la leucopénie et la fièvre.
Les effets indésirables graves signalés chez plus de deux patients étaient la fièvre, des douleurs
dorsales, un oedème périphérique et des vomissements. Aucun nouveau signal relatif à la sécurité
d'emploi n'a été identifié parmi le nombre limité de patients pédiatriques traités par les nanoparticules
de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine, et le profil de sécurité d'emploi était similaire à
celui observé dans la population adulte.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.

4.9 Surdosage
Il n'existe pas d'antidote connu en cas de surdosage de paclitaxel. En cas de surdosage, le patient doit
être étroitement surveillé. Le traitement doit viser les principales complications prévisibles d'un
surdosage que sont la myélosuppression, les neuropathies périphériques et la mucite.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antinéoplasiques, alcaloïdes végétaux et autres médicaments d'origine
naturelle, taxanes, Code ATC : L01CD01
Mécanisme d'action
Le paclitaxel est un agent antimicrotubule qui stimule l'assemblage des dimères de tubuline en
microtubules et stabilise ces derniers en empêchant leur dépolymérisation. Cette stabilité inhibe la
réorganisation dynamique normale du réseau de microtubules, un phénomène essentiel aux fonctions
anormale de groupements ou de faisceaux de microtubules pendant toute la durée du cycle cellulaire
ainsi que la constitution de multiples asters de microtubules pendant la mitose.
Pazenir contient des nanoparticules de paclitaxel-albumine sérique humaine d'une taille d'environ
130 nm, le paclitaxel étant à l'état amorphe, non cristallin. Après administration intraveineuse, les
nanoparticules se dissocient rapidement en complexes solubles de paclitaxel lié à l'albumine d'une
taille d'environ 10 nm. L'albumine est connue pour faciliter la transcytose endothéliale par les
cavéoles de composants plasmatiques et des études in vitro ont démontré que sa présence favorise le
transport du paclitaxel à travers les cellules endothéliales. On suppose que ce transport
transendothélial cavéolaire facilité fait intervenir le récepteur de l'albumine gp60, et que
l'accumulation de paclitaxel est augmentée dans la zone tumorale grâce à la protéine SPARC
(Secreted Protein Acidic and Rich in Cysteine) qui se lie à l'albumine.
Efficacité et sécurité cliniques
Cancer du sein
Des données provenant de 106 patients ayant participé à deux études ouvertes simple bras, et de
454 patients traités au cours d'une étude comparative randomisée de phase III, sont disponibles pour
soutenir l'utilisation de nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine dans le
traitement du cancer du sein métastatique. Ces informations sont présentées ci-dessous.
Études ouvertes simple bras
Dans une des deux études, les nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine ont
été administrées par voie intraveineuse en perfusion de 30 minutes à la dose de 175 mg/m2 à
43 patients atteints d'un cancer du sein métastatique. Lors du second essai, une dose de 300 mg/m2 a
été administrée par voie intraveineuse en perfusion de 30 minutes chez 63 patients atteints d'un cancer
du sein métastatique. Les patients n'avaient pas reçu de prémédication par corticoïdes ni de traitement
par G-CSF. Les cycles étaient administrés à 3 semaines d'intervalle. Les taux de réponse observés
chez les patients étaient respectivement de 39,5% (IC à 95% : 24,9%-54,2%) et de 47,6% (IC à 95% :
35,3%-60,0%). Le temps médian jusqu'à progression de la maladie était de 5,3 mois (175 mg/m2 ; IC à
95% : 4,6-6,2 mois) et de 6,1 mois (300 mg/m2 ; IC à 95% : 4,2-9,8 mois).
Étude comparative randomisée
Cette étude multicentrique a été menée chez des patients atteints d'un cancer du sein métastatique
traités toutes les 3 semaines avec du paclitaxel en monothérapie, soit par paclitaxel avec solvant à la
dose de 175 mg/m2 administré en perfusion de 3 heures avec une prémédication pour prévenir le
risque d'hypersensibilité (N = 225), soit par nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique
humaine à la dose de 260 mg/m2 administré en perfusion de 30 minutes sans prémédication (N = 229).
Soixante-quatre pour cent des patients présentaient un indice de performance altéré (ECOG 1 ou 2) à
l'entrée dans l'étude ; 79% d'entre eux présentaient des métastases viscérales ; et 76% présentaient
plus de 3 sites métastatiques. Quatorze pour cent des patients n'avaient jamais été soumis à une
chimiothérapie antérieure ; 27% seulement avaient reçu une chimiothérapie en traitement adjuvant,
40% uniquement en traitement métastatique et 19% dans les deux situations (adjuvante et
métastatique). Cinquante-neuf pour cent avaient reçu le médicament étudié au moins comme deuxième
ligne de traitement. Soixante-dix-sept pour cent des patients avaient été antérieurement exposés aux
anthracyclines.
Les résultats du taux de réponse globale et du temps jusqu'à la progression de la maladie, et ceux de la
survie sans progression de la maladie et de la survie globale pour les patients ayant reçu plus d'une
première ligne de traitement, sont présentés ci-dessous.

Tableau 8 : Taux de réponse globale, temps médian jusqu'à la progression de la maladie et
survie sans progression de la maladie estimés par l'investigateur
Paclitaxel à base de solvant
Valeur p
Critères d'efficacité
liées à de l'albumine sérique
(175 mg/m2)
humaine (260 mg/m2)
Taux de réponse [IC à 95%] (%)
au-delà de la 1ère
26,5 [18,98 ; 34,05] (n = 132) 13,2 [7,54 ; 18,93] (n = 136)
0,006a
ligne de
chimiothérapie
*Temps médian jusqu'à progression de la maladie [IC à 95%] (semaines)
au-delà de la 1ère
20,9 [15,7 ; 25,9] (n = 131)
16,1 [15,0 ; 19,3] (n = 135)
0,011b
ligne de
chimiothérapie
*Survie médiane sans progression [IC à 95%] (semaines)
au-delà de la 1ère
20,6 [15,6 ; 25,9] (n = 131)
16,1 [15,0 ; 18,3] (n = 135)
0,010b
ligne de
chimiothérapie
*Survie [IC à 95%] (semaines)
au-delà de la 1ère
56,4 [45,1 ; 76,9] (n = 131)
46,7 [39,0 ; 55,3] (n = 136)
0,020b
ligne de
chimiothérapie
*Ces données sont basées sur le rapport d'étude clinique : CA012-0 Addendum Final daté du 23 mars 2005.
a Test du Chi2.
b Test du log-rank.
La toxicité des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine a été évaluée chez
deux cent vingt-neuf patients ayant reçu le produit au cours de cette étude clinique randomisée et
contrôlée. La neurotoxicité liée au paclitaxel a été évaluée par l'amélioration d'un grade chez les
patients souffrant d'une neuropathie périphérique de grade 3, et ce à tout moment au cours du
traitement. L'évolution de la neuropathie périphérique due à une toxicité cumulative des
nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine après plus de 6 cycles de traitement
vers un retour à l'état initial n'a pas été évaluée et reste inconnue.
Adénocarcinome du pancréas
Une étude multicentrique internationale, randomisée en ouvert, a été menée chez 861 patients pour
comparer l'association Pazenir/gemcitabine versus gemcitabine en monothérapie en traitement de
première ligne de l'adénocarcinome du pancréas métastatique. Les patients (N = 431) ont reçu Pazenir
en perfusion intraveineuse de 30 à 40 minutes à la dose de 125 mg/m2, suivi de la gemcitabine en
perfusion intraveineuse de 30 à 40 minutes à la dose de 1 000 mg/m2, administrés les jours 1, 8 et 15
de chaque cycle de 28 jours. Dans le groupe de traitement comparateur, les patients (N = 430) ont reçu
la gemcitabine en monothérapie conformément à la dose et au schéma posologique recommandés. Le
traitement était administré jusqu'à la progression de la maladie ou jusqu'au développement d'une
toxicité inacceptable. Chez les 431 patients présentant un adénocarcinome du pancréas ayant été
randomisés pour recevoir Pazenir en association avec la gemcitabine, les patients étaient en majorité
blancs (93 %), 4 % étaient noirs et 2 % étaient asiatiques. L'indice de Karnofsky (KPS) était de 100
chez 16 % des patients, de 90 chez 42 %, de 80 chez 35 %, de 70 chez 7 % et inférieur à 70 chez
moins de 1 % des patients. Les patients ayant un risque cardiovasculaire élevé, des antécédents
d'artériopathie périphérique et/ou de collagénose et/ou de pneumopathie interstitielle étaient exclus de
l'étude.
La durée de traitement médiane a été de 3,9 mois dans le bras Pazenir/gemcitabine et de 2,8 mois dans
le bras gemcitabine ; 32 % des patients du bras Pazenir/gemcitabine versus 15 % des patients du bras
gemcitabine ont reçu au moins 6 cycles de traitement. Dans la population traitée, la dose-intensité
relative médiane de la gemcitabine a été de 75 % dans le bras Pazenir/gemcitabine et de 85 % dans le
bras gemcitabine. La dose-intensité relative médiane de Pazenir a été de 81 %. La dose cumulée
médiane administrée a été plus élevée dans le bras Pazenir/gemcitabine (11 400 mg/m2) que dans le
bras gemcitabine (9 000 mg/m2).
Le critère principal d'évaluation de l'efficacité était la survie globale (SG). Les principaux critères
les deux par une analyse radiologique indépendante centralisée en aveugle selon les critères RECIST
(version 1.0).

Tableau 9 : Résultats d'efficacité de l'étude randomisée chez des patients présentant un
adénocarcinome du pancréas (population en intention de traiter)

Nanoparticules de paclitaxel liées à
Gemcitabine
de l'albumine sérique humaine
(N=430)
(125 mg/m2)/gemcitabine
(N=431)
Survie globale
Décès, n (%)
333(77)
359 (83)
Médiane de survie
globale, mois (IC à
8,5 (7,89 ; 9,53)
6,7 (6,01 ; 7,23)
95 %)
RRA+G/G (IC à 95
0,72 (0,617 ; 0,835)
%)a
Valeur pb
< 0,0001
Taux de survie, %


(IC à 95 %) à
1 an
35 % (29,7 ; 39,5)
22 % (18,1 ; 26,7)
2 ans
9 % (6,2 ; 13,1)
4 % (2,3 ; 7,2)
75e percentile de
survie globale
14,8
11,4
(mois)
Survie sans progression
Décès ou
277 (64)
265 (62)
progression, n (%)
Médiane de survie
sans progression,
5,5 (4,47 ; 5,95)
3,7 (3,61 ; 4,04)
mois (IC à 95 %)
RRA+G/G (IC à
0,69 (0,581 ; 0,821)
95 %)a
Valeur pb
< 0,0001

Taux de réponse globale
Réponse complète
ou partielle
99 (23)
31 (7)
confirmée, n (%)
IC à 95 %
19,1 ; 27,2
5,0 ; 10,1
pA+G/pG (IC à 95 %)
3,19 (2,178 ; 4,662)
Valeur p (test du
< 0,0001
Chi2)
IC = intervalle de confiance, RRA+G/G = rapport de risque nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique
humaine+gemcitabine/gemcitabine, pA+G/pG = rapport des taux de réponse Pazenir+gemcitabine/gemcitabine.
a Modèle de risques proportionnels de Cox stratifié.
b Test du log-rank stratifié par région géographique (Amérique du Nord versus autres régions), KPS (70 à 80 versus 90 à 100) et présence de
métastases hépatiques (oui versus non).
Une amélioration statistiquement significative de la SG a été observée chez les patients traités par
Pazenir plus gemcitabine par rapport à la gemcitabine en monothérapie, avec une augmentation de
1,8 mois de la SG médiane, une réduction globale de 28 % du risque de décès, une augmentation de
59 % du taux de survie à 1 an et de 125 % du taux de survie à 2 ans.
Paclitaxel-albumine +gemcitabine
Gemcitabine
e
vi
s
ur
de
a
ge
c
e
nt
P
our
(Patients à risque)
Pacl-alb/GEM:
GEM:
Temps (mois)
Les effets du traitement sur la survie globale ont été en faveur du bras Pazenir/gemcitabine dans la
majorité des sous-groupes prédéfinis (sexe, KPS, région géographique, siège primaire du cancer du
pancréas, stade au moment du diagnostic, présence de métastases hépatiques, présence d'une carcinose
péritonéale, antécédent de duodénopancréatectomie céphalique (intervention de Whipple), présence
d'un stent biliaire lors de l'inclusion, présence de métastases pulmonaires et nombre de sites
métastatiques). Chez les patients âgés de 75 ans des bras Pazenir/gemcitabine et gemcitabine, le
rapport de risque (RR) de survie a été de 1,08 (IC à 95 % 0,653 ; 1,797). Chez les patients ayant un
taux de CA 19-9 normal lors de l'inclusion, le RR de survie a été de 1,07 (IC à 95 % 0,692 ; 1,661).
Une amélioration statistiquement significative de la SSP a été observée chez les patients traités par
Pazenir/gemcitabine par rapport à la gemcitabine en monothérapie, avec une augmentation de 1,8 mois
de la SSP médiane.
Cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC)
Une étude multicentrique randomisée en ouvert a été menée chez 1 052 patients présentant un cancer
bronchique non à petites cellules de stade IIIb ou IV naïfs de chimiothérapie. L'étude visait à
comparer les nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en association avec le
carboplatine versus paclitaxel avec solvant en association avec le carboplatine en traitement de
première ligne chez des patients présentant un CBNPC avancé. Plus de 99% des patients avaient un
indice de performance ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) de 0 ou 1. Les patients
présentant une neuropathie préexistante de grade 2 ou des facteurs de risque médicaux graves
impliquant un des systèmes d'organes majeurs étaient exclus. Les patients (N = 521) ont reçu des
nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en perfusion intraveineuse de
30 minutes à la dose de 100 mg/m2 les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 21 jours, sans prémédication
par corticoïdes et sans traitement prophylactique par G-CSF. Immédiatement après la fin de la
perfusion de nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine, le carboplatine était
administré par voie intraveineuse à la dose ASC = 6 mg·min/mL le jour 1 seulement de chaque cycle
3 heures à la dose de 200 mg/m2 avec la prémédication habituelle, suivi immédiatement du
carboplatine administré par voie intraveineuse à la dose ASC = 6 mg·min/mL. Chaque médicament
était administré le jour 1 de chaque cycle de 21 jours. Dans les deux bras de l'étude, le traitement était
administré jusqu'à la progression de la maladie ou survenue d'une toxicité inacceptable. Dans les deux
bras de l'étude, les patients ont reçu un nombre médian de 6 cycles de traitement.
Le critère principal d'évaluation de l'efficacité était le taux de réponse globale, défini comme le
pourcentage de patients ayant obtenu une réponse objective, complète ou partielle confirmées par
l'analyse radiologique en aveugle indépendante et centralisée selon les critères RECIST (version 1.0).
Une différence significative a été observée sur le taux de réponse globale chez les patients du bras
nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine plus carboplatine que chez les
patients du bras comparateur : 33% versus 25%, p = 0,005 (tableau 10). Il a été observé une différence
significative du taux de réponse globale dans le bras nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine
sérique humaine plus carboplatine par rapport au bras comparateur chez les patients présentant un
cancer bronchique non à petites cellules d'histologie épidermoïde (N = 450, 41% versus 24%,
p < 0,001) ; cependant, cette différence ne s'est pas traduite en différence de survie sans progression
ou de survie globale. Il n'a pas été observé de différence dans le taux de réponse globale entre les bras
de traitement chez les patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules d'histologie non
épidermoïde (N = 602, 26% versus 25%, p = 0,808).

Tableau 10 : Taux de réponse globale dans l'étude randomisée menée dans le cancer bronchique
non à petites cellules (population en intention de traiter)
Nanoparticules de
Paclitaxel avec solvant
paclitaxel liées à de
(200 mg/m2 toutes les
l'albumine sérique
3 semaines)
Critère d'efficacité
humaine
+ carboplatine
(100 mg/m2/semaine)
(N = 531)
+ carboplatine
(N = 521)
Taux de réponse globale (analyse indépendante)
Réponse complète ou partielle confirmée, n
(%)
170 (33%)
132 (25%)
IC à 95% (%)
28,6 ; 36,7
21,2 ; 28,5
pA/pT (IC à 95,1%)
1,313 (1,082 ; 1,593)
Valeur pa
0,005
IC = intervalle de confiance ; HRA/T = Hazard Ratio nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine+
carboplatine/paclitaxel avec solvant + carboplatine ; pA/pT = rapport des taux de réponse nanoparticules de paclitaxel liées à
de l'albumine sérique humaine+ carboplatine/paclitaxel avec solvant. + carboplatine.
a Valeur p basée sur un test du Chi2.
Il n'a pas été observé de différence statistiquement significative entre les deux bras en termes de survie
sans progression (selon l'évaluation radiologique en aveugle) et de survie globale. Une analyse de
non-infériorité ultérieure a été effectuée pour la SSP et la SG avec une marge de non-infériorité
prédéfinie de 15%. Le critère de non-infériorité a été atteint pour la SSP et la SG, la limite supérieure
de l'intervalle de confiance à 95% des Hazard Ratio associés étant inférieure à 1,176 (Tableau 11).

dans l'étude randomisée menée dans le cancer bronchique non à petites cellules (population en
intention de traiter)
Nanoparticules de
Paclitaxel avec solvant
paclitaxel liées à de
(200 mg/m2 toutes les
l'albumine sérique
3 semaines)
humaine
+ carboplatine
(100 mg/m2/semaine)
(N = 531)
+ carboplatine
Paramètre d'efficacité
(N = 521)
Survie sans progressiona (analyse indépendante)
Décès ou progression, n (%)
429 (82%)
442 (83%)
SSP médiane (IC à 95%) (mois)
6,8 (5,7 ; 7,7)
6,5 (5,7 ; 6,9)
HRA/T (IC à 95%)
0,949 (0,830 ; 1,086)
Survie globale
Nombre de décès, n (%)
360 (69%)
384 (72%)
SG médiane (IC à 95%) (mois)
12,1 (10,8 ; 12,9)
11,2 (10,3 ; 12,6)
HRA/T (IC à 95,1%)
0,922 (0,797 ; 1,066)
IC = intervalle de confiance ; HRA/T = Hazard Ratio nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine +
carboplatine/paclitaxel avec solvant + carboplatine ; pA/pT = rapport des taux de réponse nanoparticules de paclitaxel liées à
de l'albumine sérique humaine + carboplatine/paclitaxel avec solvant + carboplatine.
a Conformément à la ligne directrice de l'EMEA relative aux aspects méthodologiques pour l'utilisation du critère de SSP, les
observations manquantes ou l'instauration d'un nouveau traitement ultérieur n'ont pas été censurées.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité chez les patients pédiatriques n'ont pas été établies (voir rubrique 4.2).
L'étude ABI-007-PST-001, une étude de détermination de la dose de phase I/II, multicentrique et en
ouvert, visant à évaluer la sécurité d'emploi, la tolérance et l'efficacité préliminaire des nanoparticules
de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine administrées une fois par semaine chez des
patients pédiatriques atteints de tumeurs solides en rechute ou réfractaires, comprenait un total de
106 patients âgés de 6 mois à 24 ans.
La phase I de l'étude comprenait un total de 64 patients âgés de 6 mois à moins de 18 ans et a permis
de déterminer la dose maximale tolérée (DMT) de 240 mg/m2, administrée par perfusion intraveineuse
de 30 minutes, les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 28 jours.
Dans la phase II, un total de 42 patients âgés de 6 mois à 24 ans et atteints d'un sarcome d'Ewing,
d'un neuroblastome ou d'un rhabdomyosarcome en rechute ou réfractaire ont été inclus selon un plan
minimax en deux étapes de Simon afin d'évaluer l'activité antitumorale en fonction du taux de réponse
globale (TRG). Sur ces 42 patients, un patient était âgé de < 2 ans, 27 patients étaient âgés de 2 à
< 12 ans, 12 patients étaient âgés de 12 à < 18 ans et 2 patients adultes étaient âgés de 18 à 24 ans.
Les patients ont reçu un traitement à la DMT d'une durée médiane de deux cycles. Sur les 41 patients
admissibles à une évaluation de l'efficacité à la phase I, un patient du groupe rhabdomyosarcome
(N = 14) a présenté une réponse partielle (RP) confirmée, se traduisant par un TRG de 7,1 % (IC à
95 % : 0,2, 33,9). Aucune réponse complète (RC) confirmée ni aucune RP n'ont été observée ni dans
le groupe sarcome d'Ewing (N = 13) ni dans le groupe neuroblastome (N = 14). Aucun des bras de
traitement n'est passé à la phase II, car le protocole définissait une exigence de 2 patients présentant
une réponse confirmée, et cette exigence n'a pas été satisfaite.
La médiane de survie globale, qui tient compte de la période de suivi à un an, était de 32,1 semaines
pour le groupe sarcome d'Ewing (IC à 95 % de 21,4 à 72,9), de 32,0 semaines pour le groupe
neuroblastome (IC à 95 % de 12 à non établi) et de 19,6 semaines pour le groupe rhabdomyosarcome
(IC à 95 % de 4 à 25,7).
Le profil de sécurité global des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine
chez les patients pédiatriques était conforme avec le profil de sécurité connu des nanoparticules de
conduit à la conclusion que les nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine en
monothérapie n'apportent pas un bénéfice significatif en termes d'activité clinique ou de survie qui
justifierait la poursuite de son développement pour la population pédiatrique.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques
La pharmacocinétique du paclitaxel total suite à des perfusions de 30 et de 180 minutes de
nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine à des doses allant de 80 à
375 mg/m2 a été mesurée au cours d'études cliniques. L'exposition au paclitaxel (AUC) augmentait
linéairement de 2 653 à 16 736 ng.h/mL après l'administration de doses allant de 80 à 300 mg/m2.
Lors d'une étude menée chez des patients atteints de tumeurs solides à un stade avancé, les
caractéristiques pharmacocinétiques du paclitaxel suite à l'administration de nanoparticules de
paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine par voie intraveineuse à la dose de 260 mg/m2 en
perfusion de 30 minutes ont été comparées avec celles obtenues suite à la perfusion de 175 mg/m2 de
paclitaxel avec solvant administrée en 3 heures. Selon une analyse pharmacocinétique non
compartimentale, la clairance plasmatique du paclitaxel mesurée sous nanoparticules de paclitaxel
liées à de l'albumine sérique humaine était plus importante (43%) que celle suivant l'injection de
paclitaxel avec solvant et son volume de distribution était également plus élevé (53%). Aucune
différence n'a été observée dans les demi-vies d'élimination terminale.
Lors d'une étude à doses répétées chez 12 patients recevant des nanoparticules de paclitaxel liées à de
l'albumine sérique humaine par voie intraveineuse à la dose de 260 mg/m2, la variabilité intra-patient
de l'ASC était de 19% (de 3,21% à 37,70%). Aucun signe d'accumulation du paclitaxel n'a été
observé lors des multiples cures de traitement.
Distribution
Après administration des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine chez des
patients présentant des tumeurs solides, le paclitaxel est distribué de façon égale dans les érythrocytes
et dans le plasma et est fortement lié aux protéines plasmatiques (94%).
La liaison aux protéines du paclitaxel après administration des nanoparticules de paclitaxel liées à de
l'albumine sérique humaine a été évaluée par ultrafiltration dans une étude de comparaison intra-
patient. La fraction de paclitaxel libre était significativement plus élevée avec les nanoparticules de
paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine (6,2%) qu'avec la formulation paclitaxel-solvant
(2,3%). Par conséquent, l'exposition au paclitaxel non lié a été plus importante avec les nanoparticules
de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine qu'avec la formulation paclitaxel-solvant, malgré
une exposition totale comparable. Cela pourrait s'expliquer par le fait que le paclitaxel n'est pas piégé
dans les micelles de Cremophor EL comme avec la formulation paclitaxel-solvant. Selon la littérature,
les études effectuées in vitro sur des protéines sériques humaines (utilisant des concentrations de
paclitaxel allant de 0,1 à 50 µg/mL) indiquent que le taux de liaison protéique du paclitaxel n'est pas
modifié en présence de cimétidine, de ranitidine, de dexaméthasone ou de diphénhydramine.
Selon l'analyse pharmacocinétique de population, le volume de distribution total est d'environ
1 741 litres ; le grand volume de distribution indique une distribution extravasculaire et/ou une
fixation tissulaire importantes du paclitaxel.
Biotransformation et élimination
Selon l'analyse de la littérature, les études menées in vitro sur des microsomes de foie humain et
différentes coupes de tissu indiquent que le paclitaxel est principalemen métabolisé en
6-hydroxypaclitaxel et en deux métabolites mineurs, 3'-p-hydroxypaclitaxel et
6-3'-p-dihydroxypaclitaxel. La formation de ces métabolites hydroxylés est catalysée respectivement
par les isoenzymes CYP2C8, CYP3A4 et de façon concomitante par CYP2C8 et CYP3A4.
Chez des patients atteints d'un cancer du sein métastatique, après une perfusion de 30 minutes de
nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine à la dose de 260 mg/m2, la valeur
la dose totale administrée, avec moins de 1% sous forme de métabolites 6-hydroxypaclitaxel et
3'-p-hydroxypaclitaxel, ce qui indique l'importance de la clairance non rénale. Le paclitaxel est
éliminé principalement par métabolisme hépatique et excrétion biliaire.
Dans l'éventail de doses cliniques allant de 80 à 300 mg/m2, la clairance plasmatique moyenne du
paclitaxel est de 13 à 30 L/h/m² et la demi-vie terminale moyenne de 13 à 27 heures.
Insuffisance hépatique
L'effet de l'insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de population des nanoparticules de
paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine a été étudié chez des patients atteints de tumeurs
solides à un stade avancé. Cette analyse incluait des patients ayant une fonction hépatique normale
(n = 130) et des patients présentant une insuffisance hépatique préexistante légère (n = 8), modérée
(n = 7) ou sévère (n = 5) (selon les critères du Organ Dysfunction Working Group du NCI). Les
résultats montrent que l'insuffisance hépatique légère (bilirubine totale > 1 et 1,5 x LNS) n'a pas
d'effet cliniquement important sur la pharmacocinétique du paclitaxel. Chez les patients atteints
d'insuffisance hépatique modérée (bilirubine totale > 1,5 et 3 x LNS) ou sévère (bilirubine totale > 3
et 5 x LNS), la vitesse d'élimination maximale du paclitaxel est diminuée de 22% à 26% et l'ASC
moyenne augmentée d'environ 20% par rapport aux patients ayant une fonction hépatique normale.
L'insuffisance hépatique n'a pas d'effet sur la Cmax moyenne du paclitaxel. De plus, l'élimination du
paclitaxel présente une corrélation inverse avec la bilirubine totale et une corrélation positive avec
l'albuminémie.
La modélisation pharmacocinétique/pharmacodynamique indique qu'il n'y a pas de corrélation entre la
fonction hépatique (indiquée par le taux initial d'albumine ou de bilirubine totale) et la neutropénie
après ajustement pour l'exposition aux nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique
humaine.
Il n'existe pas de données pharmacocinétiques chez les patients ayant un taux de bilirubine totale > 5 x
LNS ni chez les patients atteints d'un adénocarcinome du pancréas métastatique (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale
L'analyse pharmacocinétique de population incluait des patients ayant une fonction rénale normale
(n = 65) et des patients présentant une insuffisance rénale préexistante légère (n = 61), modérée
(n = 23) ou sévère (n = 1) (conformément aux critères 2010 du projet de ligne directrice [Draft
guidance] de la FDA). L'insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine 30 et
< 90 mL/min) n'a pas d'effet cliniquement important sur la vitesse d'élimination maximale et
l'exposition systémique (ASC et Cmax) du paclitaxel. Les données pharmacocinétiques ne sont pas
suffisantes chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère et il n'existe pas de données chez les
patients présentant une insuffisance rénale terminale.
Sujets âgés
L'analyse pharmacocinétique de population des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine
sérique humaine incluait des patients âgés de 24 à 85 ans ; elle montre que l'âge n'a pas d'influence
significative sur la vitesse d'élimination maximale et l'exposition systémique (ASC et Cmax) du
paclitaxel.
Une modélisation pharmacocinétique/pharmacodynamique utilisant les données de 125 patients
présentant des tumeurs solides avancées indiquent que les patients âgés de 65 ans peuvent être plus
susceptibles de développer une neutropénie pendant le premier cycle de traitement, bien que l'âge n'ait
pas d'effet sur l'exposition plasmatique au paclitaxel.
Population pédiatrique
La pharmacocinétique du paclitaxel après une administration intraveineuse de 30 minutes à des doses
de 120 mg/m2 à 270 mg/m2 a été déterminée chez 64 patients (2 à 18 ans) dans la phase I d'une étude
de phase I/II menée chez des patients pédiatriques atteints de tumeurs solides en rechute ou
réfractaires. Après une augmentation de la dose de 120 à 270 mg/m2, l'ASC(0-inf) et la Cmax moyennes
Les valeurs d'exposition au médicament maximales normalisées en fonction de la dose étaient
comparables dans la gamme de doses étudiées ; cependant, les valeurs d'exposition au médicament
totales normalisées en fonction de la dose étaient comparables uniquement entre 120 mg/m2 et
240 mg/m2, avec l'ASC normalisée en fonction de la dose la plus basse pour le niveau de dose de
270 mg/m2. À la DMT de 240 mg/m2, la clairance moyenne était de 19,1 L/h et la demi-vie terminale
moyenne était de 13,5 heures.
Chez les enfants et les adolescents, l'exposition au paclitaxel augmentait avec l'administration de
doses plus élevées et les expositions hebdomadaires au médicament étaient plus élevées que chez les
patients adultes.
Autres facteurs intrinsèques
Les analyses pharmacocinétiques de population des nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine
sérique humaine indiquent que le sexe, l'origine ethnique (Asiatiques versus Blancs) et le type de
tumeur solide n'ont pas d'effet cliniquement important sur l'exposition systémique (ASC et Cmax) du
paclitaxel. L'ASC du paclitaxel est diminuée d'environ 25% chez les patients pesant 50 kg par rapport
aux patients pesant 75 kg. La pertinence clinique de cette observation est incertaine.

5.3 Données de sécurité préclinique
Le potentiel cancérogène du paclitaxel n'a pas été étudié. Cependant, selon les données publiées dans
la littérature, le paclitaxel est un agent potentiellement cancérogène et génotoxique aux doses utilisées
en clinique en raison de son mécanisme d'action pharmacodynamique. Le paclitaxel s'est révélé
clastogène in vitro (aberrations chromosomiques dans les lymphocytes humains) et in vivo (test du
micronucleus chez les souris). Le paclitaxel s'est révélé génotoxique in vivo (test du micronucleus
chez les souris) mais ne s'est pas révélé mutagène dans le test d'Ames ni dans celui de mutation
génique directe dans des cellules d'ovaire de hamster chinois/hypoxanthine guanine phosphoribosyl-
transférase (CHO/HGPRT).
Le paclitaxel administré à des doses inférieures à la dose thérapeutique humaine est associé à une
baisse de la fertilité lorsqu'il est administré avant et pendant la période d'accouplement chez des rats
mâles et femelles et à une foetotoxicité chez le rat. Les études effectuées chez l'animal avec des
nanoparticules de paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine ont montré des effets toxiques, non
réversibles sur les organes reproductifs mâles à des niveaux d'exposition similaires à ceux observés en
clinique.
Le paclitaxel et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait de rates allaitantes. Après administration
intraveineuse de paclitaxel radiomarqué à des rates aux jours 9 et 10 du postpartum, les concentrations
de radioactivité dans le lait étaient plus élevées que dans le plasma et ont diminué parallèlement aux
concentrations plasmatiques.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients
Albumine (humaine)
Caprylate de sodium
N-acétylDLtryptophan
Chlorure de sodium
Acide chlorhydrique
Hydroxyde de sodium

6.2 Incompatibilités
dans la rubrique 6.6.

6.3 Durée de conservation
Flacons non ouverts
3 ans
Stabilité de la dispersion reconstituée dans le flacon
La stabilité physique et chimique du produit reconstitué a été démontrée pendant 24 heures à une
température comprise entre 2 °C et 8 °C lorsque le flacon est dans l'emballage d'origine, à l'abri de la
lumière vive. Une protection alternative de la lumière peut être utilisée dans la salle blanche. D'un
point de vue microbiologique, à moins que la méthode d'ouverture/de reconstitution/de dilution
n'exclue tout risque de contamination microbienne, le produit doit être immédiatement versé dans une
poche pour perfusion. S'il n'est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation
du produit reconstitué sont sous la responsabilité de l'utilisateur.
Stabilité de la dispersion reconstituée dans la poche pour perfusion
La stabilité physique et chimique du produit a été démontrée pendant 24 heures à une température
comprise entre 2 °C et 8 °C, à l'abri de la lumière, puis pendant 4 heures à une température comprise
entre 15 °C et 25 °C. D'un point de vue microbiologique, à moins que la méthode d'ouverture/de
reconstitution/de dilution n'exclue tout risque de contamination microbienne, le produit doit être
immédiatement utilisé. S'il n'est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation
du produit reconstitué sont sous la responsabilité de l'utilisateur.

6.4 Précautions particulières de conservation
Flacons non ouverts
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la
température. Conserver le récipient dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière. Ni la congélation,
ni la réfrigération n'affectent de manière indésirable la stabilité du produit.
Dispersion reconstituée
Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution, voir la rubrique 6.3.

6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon de 50 mL (verre de type 1) avec bouchon en caoutchouc (butyle), muni d'une capsule de type
flip-off (aluminium), contenant 100 mg de paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à
l'albumine.
Boîte d'un flacon.

6.6 Précautions particulières d'élimination et manipulation
Précautions à prendre pour la préparation et l'administration
Le paclitaxel est un produit anticancéreux cytotoxique et, comme avec tout composé potentiellement
toxique, Pazenir doit être manipulé avec prudence. Il est recommandé de porter des gants, des lunettes
et des vêtements de protection. En cas de contact de la dispersion avec la peau, laver la peau
immédiatement et abondamment avec de l'eau et du savon. En cas de contact avec les muqueuses,
rincer abondamment avec de l'eau. Pazenir ne doit être préparé et administré que par un personnel
expérimenté, formé à la manipulation d'agents cytotoxiques. Les femmes enceintes de l'équipe
soignante ne doivent pas manipuler Pazenir.
En raison du risque d'extravasation, il est conseillé de surveiller attentivement le site de perfusion afin
de déceler toute infiltration éventuelle durant l'administration du médicament. Le fait de limiter la
durée de la perfusion de Pazenir à 30 minutes, conformément aux instructions, permet de réduire le
Reconstitution et administration du produit
Pazenir est commercialisé sous forme de poudre lyophilisée stérile à reconstituer avant utilisation.
Après reconstitution, chaque mL de dispersion contient 5 mg de paclitaxel dans une formulation de
nanoparticules liées à l'albumine.
À l'aide d'une seringue stérile, injecter lentement (au moins 1 minute) 20 mL de solution pour
perfusion de chlorure de sodium à 0,9% (9 mg/mL) dans un flacon de Pazenir.
La solution de chlorure de sodium doit être dirigée vers la paroi interne du flacon. Afin d'éviter tout
risque de formation de mousse, la solution de chlorure de sodium ne doit pas être injectée directement
dans la poudre.
Une fois l'ajout terminé, le flacon doit être maintenu en position verticale pendant au moins 5 minutes
afin de permettre la mouillabilité adéquate de la poudre lyophilisée. Ensuite, tourner délicatement
et/ou retourner le flacon lentement pendant au moins 2 minutes jusqu'à la remise en dispersion
complète de toute la poudre lyophilisée. Éviter toute formation de mousse. En cas de formation de
mousse ou d'agrégats, maintenir le flacon en position verticale pendant au moins 15 minutes jusqu'à
leur disparition.
La dispersion reconstituée doit avoir un aspect laiteux et homogène, sans précipité visible. Des
agrégats de dispersion reconstituée peuvent se former. En cas de présence de précipités ou d'agrégats,
le flacon doit être à nouveau délicatement retourné afin d'assurer la remise en dispersion complète
avant utilisation.
Inspecter la dispersion dans le flacon afin de déceler d'éventuelles particules. Ne pas administrer la
dispersion reconstituée si des particules sont observées dans le flacon.
Calculer le volume total de dispersion à 5 mg/mL correspondant à la dose requise pour le patient et
injecter la quantité appropriée de Pazenir reconstitué dans une poche pour perfusion vide, stérile, en
PVC ou non.
L'utilisation de dispositifs médicaux contenant de l'huile de silicone comme lubrifiant (c'est-à-dire,
seringues et poches IV) pour reconstituer et administrer Pazenir peut entraîner la formation de
filaments protéiques. Administrer Pazenir à l'aide d'un set de perfusion muni d'un filtre de 15 m,
afin d'éviter l'administration de ces filaments. L'utilisation d'un filtre de 15 µm élimine les filaments
et ne modifie pas les propriétés physiques ou chimiques du produit reconstitué.
L'utilisation de filtres dont la taille des pores est inférieure à 15 m peut provoquer une obturation de
ces filtres.
L'utilisation de poches plastiques ou de systèmes de perfusion sans phtalate de di--2-éthylhexyle
(DEHP) n'est pas nécessaire pour préparer ou administrer Pazenir.
Après l'administration, il est recommandé de rincer la tubulure avec une solution injectable de
chlorure de sodium à 0,9% (9 mg/mL) afin de garantir l'administration de la dose complète.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
ratiopharm GmbH
Graf-Arco-Straße 3
89079 Ulm
Allemagne
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1317/001
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
06 mai 2019
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu

ANNEXE II

A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION

C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ

D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Merckle GmbH
Ludwig-Merckle-Strasse 3
89143 Blaubeuren
Allemagne
Pharmachemie B.V.
Swensweg 5
2031 GA Haarlem
Pays-Bas
Teva Nederland B.V. (entité supplémentaire)
Swensweg 5
2031GA Haarlem
Pays-Bas
Teva Pharma B.V.
Swensweg 5
GA-2031 Haarlem
Pays-Bas
Le nom et l'adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
·
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
·
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
·
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.



ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE

A. ÉTIQUETAGE



BOITE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Pazenir 5 mg/mL poudre pour dispersion pour perfusion
paclitaxel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 100 mg de paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à
l'albumine.
Après reconstitution, chaque mL de dispersion contient 5 mg de paclitaxel dans une formulation de
nanoparticules liées à l'albumine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : solution d'albumine humaine (contenant du caprylate de sodium et du
N-acétylDLtryptophan).
Contient du sodium, voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre pour dispersion pour perfusion.
1 flacon
100 mg/20 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION

Voie intraveineuse.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE

Pazenir ne doit pas être remplacé par d'autres formulations de paclitaxel, ni être utilisé à leur
place.
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Conserver le récipient dans l'emballage d'origine, à l'abri de la lumière, jusqu'à utilisation.
Pour les conditions de conservation après reconstitution, voir la notice.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
ratiopharm GmbH
Graf-Arco-Straße 3
89079 Ulm
Allemagne
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1317/001
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l'information en Braille acceptée.
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN


FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Pazenir 5 mg/mL poudre pour dispersion pour perfusion
paclitaxel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 100 mg de paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à
l'albumine.
Après reconstitution, chaque mL de dispersion contient 5 mg de paclitaxel.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : solution d'albumine humaine (contenant du caprylate de sodium et du
N-acétylDLtryptophan).
Contient du sodium, voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre pour dispersion pour perfusion.
100 mg/20 mL
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.

Voie intraveineuse
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE

Pazenir ne doit pas être remplacé par d'autres formulations de paclitaxel, ni être utilisé à leur
place.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
Flacons non ouverts : conserver le récipient dans l'emballage d'origine, à l'abri de la lumière, jusqu'à
utilisation.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
ratiopharm GmbH
Graf-Arco-Straße 3
89079 Ulm
Allemagne
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1317/001
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l'information en Braille acceptée.
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

B. NOTICE


Pazenir 5 mg/mL
poudre pour dispersion pour perfusion
paclitaxel

Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre infirmier/ère.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes.
Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans
cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Pazenir et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Pazenir
3.
Comment utiliser Pazenir
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Pazenir
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Pazenir
et dans quels cas est-il utilisé

Qu'est-ce que Pazenir
Pazenir contient la substance active paclitaxel, liée à l'albumine, une protéine humaine, sous la forme
de particules minuscules appelées nanoparticules. Le paclitaxel appartient à une classe de
médicaments appelés « taxanes » qui sont utilisés dans le traitement du cancer.
·
le paclitaxel est le composant anticancéreux ; il agit en empêchant les cellules cancéreuses de se
diviser, ce qui entraîne la mort des cellules ;
·
l'albumine est le composant qui facilite la dissolution du paclitaxel dans le sang et son passage à
travers la paroi des vaisseaux sanguins jusqu'à la tumeur. Cela signifie que d'autres produits
chimiques qui peuvent provoquer des effets indésirables engageant le pronostic vital ne sont pas
nécessaires. Ces effets indésirables sont beaucoup moins fréquents avec Pazenir.

Dans quels cas Pazenir
est-il utilisé
Pazenir est utilisé dans le traitement des types de cancers suivants :
Cancer du sein
·
Cancer du sein qui s'est étendu à d'autres régions du corps (appelé cancer du sein
« métastatique »).
·
Pazenir est utilisé dans le traitement du cancer du sein métastatique : après l'échec d'au moins
un autre traitement et si les traitements contenant une classe de médicaments appelés
« anthracyclines » ne vous conviennent pas.
·
Les patients atteints d'un cancer du sein métastatique qui ont reçu des nanoparticules de
paclitaxel liées à de l'albumine sérique humaine après l'échec d'un autre traitement ont été plus
susceptibles de présenter une réduction de la taille de la tumeur et ont survécu plus longtemps
que les patients qui avaient reçu un autre traitement.
Cancer du pancréas
·
Pazenir est utilisé en association avec un médicament appelé gemcitabine dans le traitement du
cancer du pancréas métastatique. Dans une étude clinique, les patients atteints d'un cancer du
pancréas métastatique (cancer du pancréas qui s'est étendu à d'autres régions du corps) qui ont
seulement reçu la gemcitabine.
Cancer bronchique
·
Pazenir est également utilisé en association avec un médicament appelé carboplatine dans le
traitement du cancer bronchique le plus courant, appelé « cancer bronchique non à petites
cellules ».
·
Pazenir est utilisé dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules lorsque la
chirurgie ou la radiothérapie ne conviennent pas pour traiter la maladie.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Pazenir

N'utilisez jamais Pazenir
·
si vous êtes allergique au paclitaxel ou à l'un des autres composants contenus dans Pazenir
(mentionnés dans la rubrique 6),
·
si vous allaitez,
·
si vous avez un taux de globules blancs bas (taux de neutrophiles < 1 500/mm3 - votre médecin
vous conseillera à ce sujet).

Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou infirmier/ère avant d'utiliser Pazenir
·
en cas d'insuffisance de la fonction rénale ;
·
si vous avez des troubles hépatiques graves ;
·
si vous avez des problèmes cardiaques.
Informez votre médecin ou votre infirmier/ère si vous présentez l'un de ces états pendant le traitement
par Pazenir. Votre médecin pourra décider d'interrompre le traitement ou de réduire la dose :
·
si vous présentez des ecchymoses (« bleus ») ou saignements inhabituels ou des signes
d'infection tels qu'un mal de gorge ou de la fièvre ;
·
si vous ressentez un engourdissement, des picotements, des fourmillements, une sensibilité au
toucher ou une faiblesse musculaire ;
·
si vous présentez des troubles respiratoires tels qu'un essoufflement ou une toux sèche.

Enfants et adolescents
Ce médicament est destiné uniquement aux adultes et ne doit pas être pris par des enfants et des
adolescents âgés de moins de 18 ans.

Autres médicaments et Pazenir
Informez votre médecin si vous prenez ou avez récemment pris tout autre médicament. Cela inclut les
médicaments obtenus sans ordonnance, y compris les médicaments à base de plantes, car Pazenir peut
modifier la façon dont certains autres médicaments agissent. De même, certains autres médicaments
peuvent modifier la façon dont Pazenir agit.
Faites attention et informez votre médecin si vous recevez Pazenir en même temps que l'un des
médicaments suivants :
·
des médicaments utilisés pour traiter les infections (antibiotiques tels qu'érythromycine,
rifampicine, etc. ; si vous ne savez pas de façon certaine que le médicament que vous prenez est
un antibiotique, demandez à votre médecin, à votre infirmier/ère ou à votre pharmacien),
y compris les médicaments utilisés pour traiter les infections fongiques
(par exemple, kétoconazole)
·
des médicaments utilisés pour stabiliser l'humeur, parfois appelés également antidépresseurs
(par exemple, fluoxétine)
·
des médicaments utilisés pour traiter les crises convulsives (épilepsie)
(par exemple, carbamazépine, phénytoïne)
·
des médicaments utilisés pour faire diminuer les taux de lipides dans le sang
(par exemple, gemfibrozil)
des médicaments utilisés pour traiter les brûlures d'estomac ou les ulcères gastriques
(par exemple, cimétidine)
·
des médicaments utilisés dans le traitement de l'infection par le VIH et du SIDA
(par exemple, ritonavir, saquinavir, indinavir, nelfinavir, éfavirenz, névirapine)
·
un médicament appelé clopidogrel, utilisé pour prévenir la formation de caillots de sang.

Grossesse, allaitement et fertilité
Le paclitaxel peut causer de sérieuses malformations congénitales et ne doit donc pas être utilisé si
vous êtes enceinte. Votre médecin vous demandera d'effectuer un test de grossesse avant de débuter le
traitement par Pazenir.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et
jusqu'à 1 mois après l'arrêt du traitement par Pazenir.
Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par Pazenir car on ne sait pas si la substance active, le
paclitaxel, passe dans le lait maternel.
Les hommes traités par Pazenir doivent utiliser une méthode de contraception efficace et éviter de
concevoir un enfant pendant le traitement et jusqu'à six mois après l'arrêt du traitement. De plus,
avant de commencer un traitement, il est conseillé aux hommes de se renseigner sur les procédures de
conservation de sperme du fait du risque potentiel de stérilité irréversible lié au traitement par Pazenir.
Demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
Certains patients peuvent ressentir une fatigue ou des étourdissements après l'administration de
Pazenir. Si c'est votre cas, vous ne devez pas conduire ni utiliser des outils ou machines.
Si vous prenez d'autres médicaments dans le cadre de votre traitement, demandez conseil à votre
médecin en ce qui concerne la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Pazenir
contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 100 mg, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment utiliser Pazenir
Pazenir vous sera administré par un médecin ou un personnel infirmier par perfusion intraveineuse. La
dose que vous recevrez est calculée en fonction de votre surface corporelle et de vos résultats
sanguins. La dose habituelle dans le traitement du cancer du sein est de 260 mg/m2 de surface
corporelle administrée en 30 minutes. La dose habituelle dans le traitement du cancer du pancréas
avancé est de 125 mg/m2 de surface corporelle administrée en 30 minutes. La dose habituelle dans le
traitement du cancer bronchique non à petites cellules est de 100 mg/m2 de surface corporelle,
administrée en 30 minutes.

Quelle sera la fréquence d'administration de Pazenir ?
Dans le traitement du cancer du sein métastatique, Pazenir est généralement administré une fois toutes
les trois semaines (le jour 1 d'un cycle de 21 jours).
Dans le traitement du cancer du pancréas avancé, Pazenir est administré les jours 1, 8 et 15 de chaque
cycle de 28 jours et la gemcitabine est administrée immédiatement après Pazenir.
Dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules, Pazenir est administré une fois par
semaine (c'est-à-dire les jours 1, 8 et 15 d'un cycle de 21 jours), avec le carboplatine qui est
administré une fois toutes les trois semaines (c'est-à-dire seulement le jour 1 de chaque cycle de
21 jours), immédiatement après l'administration de la dose de Pazenir.
votre médecin ou à votre infirmier/ère.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets indésirables
très fréquents ci-dessous peuvent affecter plus de 1 patient sur 10 :
·
Perte de cheveux (dans la majorité des cas, elle est survenue moins d'un mois après le début du
traitement par le paclitaxel. Lorsqu'elle se produit, la perte de cheveux est prononcée (plus de
50% des cheveux) chez la majorité des patients)
·
Éruptions cutanées
·
Diminution anormale du nombre de certains types de globules blancs (neutrophiles,
lymphocytes ou leucocytes) dans le sang
·
Insuffisance de globules rouges
·
Réduction du nombre de plaquettes dans le sang
·
Effet sur les nerfs périphériques (douleur, engourdissement, picotements et fourmillements ou
perte de sensibilité)
·
Douleurs articulaires
·
Douleurs musculaires
·
Nausées, diarrhée, constipation, douleur dans la bouche, perte d'appétit
·
Vomissements
·
Faiblesse et fatigue, fièvre
·
Déshydratation, troubles du goût, perte de poids
·
Taux faible de potassium dans le sang
·
Dépression, troubles du sommeil
·
Maux de tête
·
Frissons
·
Difficultés pour respirer
·
Étourdissements
·
Gonflement des muqueuses et des tissus mous
·
Augmentation des enzymes hépatiques
·
Douleurs dans les extrémités
·
Toux
·
Douleur abdominale
·
Saignements de nez
Les effets indésirables
fréquents peuvent affecter jusqu'à 1 patient sur 10 :
·
Démangeaisons, peau sèche, troubles de l'ongle
·
Infection, fièvre avec diminution du nombre d'un type de globules blancs (neutrophiles) dans le
sang, rougeur, muguet, infection grave du sang qui peut être causée par la baisse du nombre de
globules blancs
·
Diminution du nombre de toutes les cellules sanguines
·
Douleur dans la poitrine ou la gorge
·
Indigestion, gêne abdominale
·
Congestion nasale
·
Douleurs au niveau du dos, douleurs osseuses
·
Diminution de la coordination musculaire ou difficulté à lire, augmentation ou diminution des
larmes, perte des cils
·
Changement de la fréquence cardiaque ou du rythme cardiaque, insuffisance cardiaque
·
Diminution ou augmentation de la pression artérielle
·
Rougeur ou gonflement au site d'insertion de l'aiguille
·
Anxiété
·
Infection pulmonaire
Infection urinaire
·
Occlusion intestinale, colite (inflammation du gros intestin), inflammation des voies biliaires
·
Insuffisance rénale aiguë
·
Augmentation du taux de bilirubine dans le sang
·
Expectoration de sang en toussant
·
Sécheresse buccale, difficultés pour avaler
·
Faiblesse musculaire
·
Vision trouble
Les effets indésirables
peu fréquents peuvent affecter jusqu'à 1 patient sur 100 :
·
Prise de poids, augmentation du taux de lactate déshydrogénase dans le sang, insuffisance de la
fonction rénale, augmentation du taux de glucose et du taux de phosphore dans le sang
·
Diminution ou absence des réflexes, mouvements involontaires, douleur d'origine nerveuse,
syncope, vertiges posturaux, tremblements, paralysie faciale
·
Irritation des yeux, douleurs oculaires, rougeurs des yeux, démangeaison des yeux, vision
double, baisse de la vision, ou vision d'éclairs de lumière, vision trouble due à un gonflement de
la rétine (oedème maculaire cystoïde)
·
Douleur de l'oreille, bourdonnements d'oreille
·
Toux productive, souffle court lors de la marche ou en montant les escaliers, écoulement nasal
ou sécheresse nasale, diminution des bruits respiratoires, épanchement pleural, extinction de
voix, formation de caillots de sang dans les poumons, gorge sèche
·
Flatulences (« gaz »), crampes d'estomac, ulcération et douleur des gencives, hémorragie rectale
·
Mictions douloureuses, mictions fréquentes, sang dans les urines, incontinence urinaire
·
Ongles douloureux, ongles sensibles, perte des ongles, urticaire, douleur cutanée, réaction de
photosensibilité, couleur anormale de la peau, augmentation de la transpiration, sueurs
nocturnes, taches blanches sur la peau, plaies, gonflement du visage
·
Baisse du taux de phosphore dans le sang, rétention d'eau, baisse du taux d'albumine dans le
sang, soif accrue, baisse du taux de calcium, de sucre et de sodium dans le sang
·
Douleur et gonflement dans le nez, infections cutanées, infection causée par le cathéter
·
Contusion
·
Douleur au site de la tumeur, nécrose tumorale
·
Diminution de la pression artérielle en passant en position debout (hypotension orthostatique),
froid aux mains et aux pieds
·
Difficulté à la marche, gonflement
·
Réaction allergique
·
Insuffisance hépatique, augmentation de la taille du foie
·
Douleurs au sein
·
Agitation
·
Petits saignements sous la peau dus à des caillots sanguins
·
Affection se manifestant par une destruction des globules rouges et une insuffisance rénale
aiguë
Les effets indésirables
rares peuvent affecter jusqu'à 1 patient sur 1 000 :
·
Réaction cutanée à un autre agent ou inflammation des poumons suite à la radiothérapie
·
Caillot sanguin
·
Pouls très ralenti, crise cardiaque
·
Fuite de médicament en dehors de la veine
·
Anomalie du système de conduction électrique du coeur (bloc auriculo-ventriculaire)
Les effets indésirables
très rares peuvent affecter jusqu'à 1 patient sur 10 000 :
·
Inflammation/éruption graves de la peau et des muqueuses (syndrome de Stevens-Johnson,
nécrolyse épidermique toxique [NET])
Effets indésirables dont la fréquence est
indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données
disponibles) :
Durcissement/épaississement de la peau (sclérodermie).

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre infirmier/ère.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Pazenir

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et le flacon après EXP.
La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Flacons non ouverts : conserver le récipient dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière jusqu'à
utilisation.
Suite à la première reconstitution, la dispersion doit être utilisée immédiatement. Si elle n'est pas
utilisée immédiatement, la dispersion peut être conservée jusqu'à 24 heures au réfrigérateur à une
température comprise entre 2 °C et 8 °C, le flacon conservé dans l'emballage d'origine, à l'abri de la
lumière.
La dispersion reconstituée dans une poche pour perfusion peut être conservée jusqu'à 24 heures à une
température comprise entre 2 °C et 8 °C, à l'abri de la lumière, puis pendant 4 heures à une
température comprise entre 15 °C et 25 °C.
Il est de la responsabilité de votre médecin ou de votre pharmacien d'éliminer de façon appropriée
toute solution de Pazenir non utilisée.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Pazenir
La substance active est le paclitaxel.
Chaque flacon contient 100 mg de paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à
l'albumine.
Après reconstitution, chaque mL de dispersion contient 5 mg de paclitaxel dans une formulation de
nanoparticules liées à l'albumine.
L'autre composant est l'albumine humaine (contenant du caprylate de sodium et du
N-acétylDLtryptophan), voir rubrique 2 « Pazenir contient du sodium ».

Comment se présente Pazenir
et contenu de l'emballage extérieur
Pazenir est une poudre blanche à jaune pour dispersion pour perfusion. Pazenir est présenté dans des
flacons de verre contenant 100 mg de paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à
l'albumine.
Chaque boîte contient 1 flacon.

Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
ratiopharm GmbH
Graf-Arco-Straße 3
89079 Ulm
Allemagne

Fabricant
Ludwig-Merckle-Straße 3
89143 Blaubeuren
Allemagne
Pharmachemie B.V.
Swensweg 5
Haarlem
2031 GA
Pays-Bas
Teva Pharma B.V.
Swensweg 5
2031 GA Haarlem
Pays-Bas
Teva Nederland B.V.
Swensweg 5
2031 GA Haarlem
Pays-Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Teva Pharma Belgium N.V./S.A./A.G.
UAB 'Sicor Biotech'
Tel/Tél: +32 3 820 73 73
Tel: +370 5 266 02 03



Luxembourg/Luxemburg
Actavis EAD
Teva Pharma Belgium N.V./S.A./A.G.,
Tel: +359 2 489 95 85
Tél: +32 3 820 73 73


Ceská republika
Magyarország
Teva Pharmaceuticals CR, s.r.o.
Teva Gyógyszergyár Zrt.
Tel: +420 251 007 111
Tel.: +36 1 288 6400


Danmark
Malta
Teva Denmark A/S
Teva Pharmaceuticals Ireland, L-Irlanda
Tlf: +45 44 98 55 11
el: +353 (0)1912 7700


Deutschland
Nederland
ratiopharm GmbH
Teva Nederland B.V.
Tel: +49 731 402 02
Tel: +31 (0) 800 0228400


Eesti
Norge
UAB Sicor Biotech Eesti filiaal
Teva Norway AS
Tel: +372 661 0801
Tlf: +47 66 77 55 90



Österreich
Specifar
ratiopharm Arzneimittel Vertriebs-GmbH
: +30 211 880 5000
Tel: +43 1 970070


España
Polska
Teva Pharma, S.L.U.
Teva Pharmaceuticals Polska Sp. z o.o.
Tél: +34 91 387 32 80
Tel.: +48 22 345 93 00

France
Portugal
Teva Santé
Teva Pharma - Produtos Farmacêuticos Lda
Tél: +33 1 55 91 78 00
Tel: +351 214 767 550


Hrvatska
România
Pliva Hrvatska d.o.o
Teva Pharmaceuticals S.R.L
Tel: + 385 1 37 20 000
Tel: +40 21 230 65 24


Ireland
Slovenija
Teva Pharmaceuticals Ireland
Pliva Ljubljana d.o.o.
Tel: +353 (0)1912 7700
Tel: +386 1 58 90 390


Ísland
Slovenská republika
Teva Pharma Iceland ehf.
Teva Pharmaceuticals Slovakia s.r.o.
Sími: + 354 550 3300
Tel: +421 2 5726 7911


Italia
Suomi/Finland
Teva Italia S.r.l.
ratiopharm Oy
Tel: +39 0289 17981
Puh/Tel: +358 20 180 5900



Sverige
Specifar ,
Teva Sweden AB
: +30 211 880 5000
Tel: +46 42 12 11 00


Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
UAB Sicor Biotech filile Latvij
Teva Pharmaceuticals Ireland
Tel: +371 67 323 666
Tel: +44 (0) 207 540 7117

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu
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Médecins ou autres professionnels de la santé
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé :

Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination du produit

Précautions à prendre pour la préparation et l'administration
Le paclitaxel est un produit anticancéreux cytotoxique et, comme avec tout composé potentiellement
toxique, Pazenir doit être manipulé avec prudence. Il faut porter des gants, des lunettes et des
vêtements de protection. En cas de contact de la dispersion Pazenir avec la peau, laver la peau
immédiatement et abondamment avec de l'eau et du savon. En cas de contact de Pazenir avec les
muqueuses, rincer abondamment avec de l'eau. Pazenir ne doit être préparé et administré que par un
personnel expérimenté, formé à la manipulation d'agents cytotoxiques. Les femmes enceintes de
l'équipe soignante ne doivent pas manipuler Pazenir.
En raison du risque d'extravasation, il est conseillé de surveiller attentivement le site de perfusion afin
de déceler toute infiltration éventuelle durant l'administration du médicament. Le fait de limiter la
durée de la perfusion de Pazenir à 30 minutes, conformément aux instructions, permet de réduire le
risque de réactions associées à la perfusion.
Pazenir doit être administré sous la supervision d'un oncologue qualifié, dans un service spécialisé
dans l'administration d'agents cytotoxiques.
Pazenir est commercialisé sous forme de poudre lyophilisée stérile à reconstituer avant utilisation.
Après reconstitution, chaque mL de dispersion contient 5 mg de paclitaxel dans une formulation de
nanoparticules liées à l'albumine. La dispersion reconstituée Pazenir est administrée par voie
intraveineuse à l'aide d'un set de perfusion muni d'un filtre de 15 µm.
Reconstitution de 100 mg :
À l'aide d'une seringue stérile, injecter lentement (au moins 1 minute) 20 mL de solution pour
perfusion de chlorure de sodium à 0,9% (9 mg/mL) dans le flacon de 100 mg de Pazenir.
La solution de chlorure de sodium doit être dirigée
vers la paroi interne du flacon. Afin d'éviter tout
risque de formation de mousse, la solution de chlorure de sodium ne doit pas être injectée directement
dans la poudre.
Une fois l'ajout terminé, le flacon doit être maintenu en position verticale pendant au moins 5 minutes
afin de permettre la mouillabilité adéquate de la poudre lyophilisée. Ensuite, tourner délicatement
et/ou retourner le flacon lentement pendant au moins 2 minutes jusqu'à la remise en dispersion
complète de toute la poudre lyophilisée. La formation de mousse doit être évitée. En cas de formation
de mousse ou d'agrégats, maintenir le flacon en position verticale pendant au moins 15 minutes
jusqu'à leur disparition.
La dispersion reconstituée doit avoir un aspect laiteux et homogène, sans précipité visible. Des
agrégats de dispersion reconstituée peuvent se former. En cas de présence de précipités ou d'agrégats,
le flacon doit être à nouveau délicatement retourné afin d'assurer la remise en dispersion complète
avant utilisation.
Inspecter la dispersion dans le flacon afin de déceler d'éventuelles particules. Ne pas administrer la
dispersion reconstituée si des particules sont observées dans le flacon.
Calculer le volume total de dispersion à 5 mg/mL correspondant à la dose requise pour le patient et
injecter la quantité appropriée de Pazenir reconstitué dans une poche pour perfusion vide, stérile, en
PVC ou non.
L'utilisation de dispositifs médicaux contenant de l'huile de silicone comme lubrifiant (c'est-à-dire,
seringues et poches IV) pour reconstituer et administrer Pazenir peut entraîner la formation de
filaments protéiques. Administrer Pazenir à l'aide d'un set de perfusion muni d'un filtre de 15 m,
afin d'éviter l'administration de ces filaments. L'utilisation d'un filtre de 15 µm élimine les filaments
et ne modifie pas les propriétés physiques ou chimiques du produit reconstitué.
L'utilisation de filtres dont la taille des pores est inférieure à 15 m peut provoquer une obturation de
ces filtres.
L'utilisation de poches plastiques ou de systèmes de perfusion sans DEHP n'est pas nécessaire pour
préparer ou administrer Pazenir.
Après l'administration, il est recommandé de rincer la tubulure avec une solution injectable de
chlorure de sodium à 0,9% (9 mg/mL) afin de garantir l'administration de la dose complète.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Stabilité
Les flacons non ouverts de Pazenir sont stables jusqu'à la date imprimée sur l'emballage lorsque le
flacon est conservé dans l'emballage d'origine, à l'abri de la lumière. Ni la congélation, ni la
réfrigération n'affectent de manière indésirable la stabilité du produit. Ce médicament ne nécessite pas

Stabilité de la dispersion reconstituée dans un flacon
Après la première reconstitution, la dispersion doit être immédiatement versée dans une poche pour
perfusion. Toutefois, la stabilité physique et chimique du produit reconstitué a été démontrée pendant
24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C dans la boîte d'origine, à l'abri de la lumière
vive.

Stabilité de la dispersion reconstituée dans une poche pour perfusion
Après reconstitution, la dispersion reconstituée dans la poche pour perfusion doit être utilisée
immédiatement. Toutefois, la stabilité physique et chimique du produit a été démontrée pour une
période allant jusqu'à 24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C, à l'abri de la lumière,
puis pendant 4 heures à une température comprise entre 15 °C et 25 °C.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS