Nivestim 48 mu (480 µg/0,5 ml) s.c./i.v. pre-filled syr.

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Nivestim 12 MU/0,2 ml, solution injectable/pour perfusion
Nivestim 30 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion
Nivestim 48 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Nivestim 12 MU/0,2 ml, solution injectable/pour perfusion
Chaque ml de solution injectable ou pour perfusion contient 60 millions d’unités [MU]
(600 microgrammes [µg]) de filgrastim*.
Chaque seringue préremplie contient 12 millions d’unités (MU) (120 microgrammes [µg]) de
filgrastim dans 0,2 ml (0,6 mg/ml).
Nivestim 30 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion
Chaque ml de solution injectable ou pour perfusion contient 60 millions d’unités [MU]
(600 microgrammes [µg]) de filgrastim*.
Chaque seringue préremplie contient 30 millions d’unités (MU) (300 microgrammes [µg]) de
filgrastim dans 0,5 ml (0,6 mg/ml).
Nivestim 48 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion
Chaque ml de solution injectable ou pour perfusion contient 96 millions d’unités [MU]
(960 microgrammes [µg]) de filgrastim*.
Chaque seringue préremplie contient 48 millions d’unités (MU) (480 microgrammes [µg]) de
filgrastim dans 0,5 ml (0,96 mg/ml).
* Facteur méthionylé recombinant stimulant les colonies de granulocytes [G-CSF] produit dans
Escherichia coli
(BL21) par la technique de l’ADN recombinant.
Excipient à effet notoire
Chaque ml de solution contient 50 mg de sorbitol (E420) (voir rubrique 4.4).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable/pour perfusion (injection/perfusion).
Solution limpide et incolore.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Le filgrastim est indiqué dans la réduction de la durée des neutropénies et de l'incidence des
neutropénies fébriles chez les patients traités par une chimiothérapie cytotoxique pour une pathologie
maligne (à l'exception des leucémies myéloïdes chroniques et des syndromes myélodysplasiques), et
dans la réduction de la durée des neutropénies chez les patients recevant une thérapie
myélosuppressive suivie d’une greffe de moelle osseuse et présentant un risque accru de neutropénie
sévère prolongée.
2
La tolérance et l'efficacité du filgrastim sont similaires chez l’adulte et chez l’enfant recevant une
chimiothérapie cytotoxique.
Le filgrastim est indiqué dans la mobilisation des cellules souches progénitrices (CSP) dans le sang
circulant.
L'administration à long terme du filgrastim est indiquée pour augmenter le taux de neutrophiles et
réduire l'incidence et la durée des épisodes infectieux chez les patients, enfants ou adultes, atteints de
neutropénie sévère congénitale, cyclique ou idiopathique avec un nombre absolu de polynucléaires
neutrophiles (PNN) ≤ 0,5 x 10
9
/l et des antécédents d'infections sévères ou récurrentes.
Le filgrastim est indiqué dans le traitement des neutropénies persistantes (PNN ≤ 1,0 x 10
9
/l) chez les
patients infectés par le VIH à un stade avancé, afin de réduire le risque d'infection bactérienne quand
les autres options destinées à corriger la neutropénie sont inadéquates.
4.2
Posologie et mode d’administration
Un traitement par le filgrastim ne doit être administré qu’après avis d’un centre d’oncologie ayant
l’expérience de l’utilisation des G-CSF et de l’hématologie, et disposant des équipements
diagnostiques nécessaires. Les procédures de mobilisation et de cytaphérèse doivent être mises en
œuvre en collaboration avec un centre d'onco-hématologie disposant de l'expérience adéquate, et
capable de surveiller correctement le rendement en cellules souches.
Après chimiothérapie cytotoxique
Posologie
La dose recommandée de filgrastim est de 0,5 MU (5 µg)/kg/jour. La première dose de filgrastim doit
être administrée au plus tôt 24 heures après la fin de la chimiothérapie cytotoxique. Lors des essais
cliniques randomisés, la dose utilisée était de 230 µg/m
2
/j (4,0 à 8,4 µg/kg/jour) par voie sous-cutanée.
L'administration quotidienne de filgrastim doit être poursuivie jusqu'à ce que le nadir attendu du
nombre de neutrophiles soit dépassé et que ce nombre soit revenu à une valeur normale. Après
traitement par une chimiothérapie validée dans les tumeurs solides, les lymphomes et la leucémie
lymphoïde, la durée nécessaire de traitement par filgrastim pour satisfaire ces critères peut aller
jusqu’à 14 jours. Après traitement d’induction et de consolidation pour une leucémie aiguë myéloïde,
la durée de traitement peut être significativement plus longue (jusqu’à 38 jours) selon le type, la dose
et le schéma de chimiothérapie cytotoxique utilisés.
Chez les patients traités par chimiothérapie cytotoxique, une augmentation transitoire du nombre des
neutrophiles est typiquement observée 1 ou 2 jours après le début du traitement par filgrastim.
Cependant, pour obtenir une réponse thérapeutique durable, il faut continuer le traitement par
filgrastim jusqu'à ce que la date attendue du nadir soit dépassée et que le nombre des neutrophiles se
soit normalisé. Il n'est pas recommandé d'interrompre prématurément le traitement avant la date
attendue du nadir.
Mode d’administration
Le filgrastim peut être administré de façon quotidienne, soit par injection sous-cutanée, soit par
perfusion intraveineuse une fois dilué dans une solution de glucose à 5 %, pendant 30 minutes, (voir
rubrique 6.6). La préférence doit être donnée à la voie sous-cutanée dans la plupart des cas. D’après
les résultats d’une étude à dose unique, l’administration par voie intraveineuse semble réduire la durée
de l’effet du filgrastim. La pertinence clinique de ces données après des administrations multiples n’est
pas clairement établie. Le choix de la voie d’administration doit se faire en fonction du contexte
clinique individuel.
3
Chez les patients traités par une chimiothérapie myéloablative suivie d’une greffe de moelle osseuse
Posologie
La dose initiale recommandée de filgrastim est de 1,0 MU (10 µg)/kg/jour. La première dose de
filgrastim doit être administrée au plus tôt 24 heures après la fin de la chimiothérapie cytotoxique et au
plus tôt 24 heures après la transfusion de moelle osseuse.
Une fois le nadir du nombre de neutrophiles dépassé, la dose quotidienne de filgrastim devra être
adaptée en fonction de la réponse des neutrophiles comme suit :
Nombre de Polynucléaires Neutrophiles
> 1,0 x 10
9
/l pendant 3 jours consécutifs
Puis, si le nombre absolu de PNN > 1,0 x 10
9
/l pendant
3 jours consécutifs supplémentaires
Ajustement de la dose de filgrastim
Réduire à 0,5 MU (5 µg)/kg/jour
Arrêter le traitement par filgrastim
Pendant la période de traitement, si le nombre absolu de PNN redescend en dessous de 1,0 x 10
9
/l, la
dose de filgrastim devra être ré-augmentée selon le schéma thérapeutique décrit ci-dessus.
PNN = polynucléaires neutrophiles
Mode d’administration
Le filgrastim peut être administré en perfusion intraveineuse de 30 minutes ou 24 heures ou en
perfusion sous-cutanée continue sur 24 heures. En cas de perfusion, le filgrastim doit être dilué dans
20 ml de solution de glucose à 5 % (voir rubrique 6.6).
Pour la mobilisation des CSP chez les patients traités par chimiothérapie myélosuppressive ou
myéloablative suivie d’une autogreffe de ces CSP
Posologie
La dose de filgrastim recommandée pour la mobilisation des cellules souches progénitrices, utilisé
seul, est de 1,0 MU (10 µg)/kg/jour pendant 5 à 7 jours consécutifs. Période de cytaphérèse : une ou
deux cytaphérèses aux jours 5 et 6 sont souvent suffisantes. Dans d'autres circonstances, des
cytaphérèses supplémentaires peuvent être nécessaires. La dose de filgrastim doit être maintenue
jusqu'à la dernière cytaphérèse.
Pour la mobilisation des CSP après une chimiothérapie myélosuppressive, la dose de filgrastim
recommandée est de 0,5 MU (5 µg)/kg/jour à partir du premier jour suivant la fin de la chimiothérapie
et jusqu'à ce que la date attendue du nadir soit dépassée et que le taux de neutrophiles se soit
normalisé. La cytaphérèse doit être réalisée dans l'intervalle de temps où le nombre absolu de PNN est
compris entre 0,5 x 10
9
/l et 5,0 x 10
9
/l. Une seule cytaphérèse est en général suffisante pour les
patients n'ayant pas reçu de chimiothérapie intensive. Dans les autres cas, il est recommandé de
procéder à des cytaphérèses supplémentaires.
Mode d’administration
Dose de filgrastim pour la mobilisation des CSP, utilisé seul :
Le filgrastim peut être administré en perfusion sous-cutanée continue sur 24 heures ou en injection
sous-cutanée. En cas de perfusion, le filgrastim doit être dilué dans 20 ml de solution de glucose à 5 %
(voir rubrique 6.6).
Dose de filgrastim pour la mobilisation des CSP après une chimiothérapie myélosuppressive :
Le filgrastim doit être administré par injection sous-cutanée.
4
Pour la mobilisation des CSP dans le sang circulant chez les donneurs sains en vue d'une greffe
allogénique de CSP
Posologie
Pour la mobilisation des CSP chez les donneurs sains, le filgrastim doit être administré à la dose de
1,0 MU (10 µg)/kg/jour pendant 4 à 5 jours consécutifs. Les cytaphérèses doivent être commencées au
jour 5 et poursuivies jusqu'au jour 6 si nécessaire, afin de collecter une quantité de 4 x 10
6
cellules
CD34
+
/kg de poids corporel du receveur.
Mode d’administration
Le filgrastim doit être administré par injection sous-cutanée.
Chez les patients souffrant de neutropénie chronique sévère (NCS)
Posologie
Neutropénie congénitale
: la dose initiale recommandée est de 1,2 MU (12 µg)/kg/jour en dose unique
ou en doses fractionnées.
Neutropénie idiopathique ou cyclique
: la dose initiale recommandée est de 0,5 MU (5 µg)/kg/jour en
dose unique ou en doses fractionnées.
Ajustement des doses
: Le filgrastim doit être administré tous les jours par injection sous-cutanée pour
augmenter et maintenir le nombre des neutrophiles au-dessus de 1,5 x 10
9
/l. Lorsque la réponse a été
obtenue, la dose minimale efficace nécessaire pour maintenir le taux de neutrophiles, doit être
recherchée. L'administration quotidienne au long cours est nécessaire pour maintenir un taux de
neutrophiles adéquat. Après une ou deux semaines de traitement, la dose initiale peut être doublée ou
diminuée de moitié selon la réponse du patient. Par la suite, la dose doit être ajustée à chaque individu
toutes les une à deux semaines pour maintenir le taux moyen de neutrophiles entre 1,5 x 10
9
/l et
10 x 10
9
/l. Un protocole d'augmentation des doses plus rapide peut être envisagé chez les patients
présentant des infections sévères. Lors des essais cliniques, 97% des patients répondeurs avaient une
réponse complète à des doses ≤ 24 µg/kg/jour. La tolérance à long terme de l'administration de
filgrastim à des doses supérieures à 24 µg/kg/jour chez des patients atteints de NCS n'a pas été établie.
Mode d’administration
Neutropénie congénitale, idiopathique ou cyclique : le filgrastim doit être administré par injection
sous-cutanée.
Chez les patients infectés par le VIH
Posologie
Correction de la neutropénie :
La dose initiale recommandée de filgrastim est de 0,1 MU (1 µg)/kg/jour ; elle peut être augmentée par
paliers jusqu’à un maximum de 0,4 MU (4 µg)/kg/jour pour obtenir et maintenir un taux normal de
polynucléaires neutrophiles (nombre absolu de PNN > 2,0 x 10
9
/l). Lors des essais cliniques, plus de
90% des patients ont été répondeurs à ces doses, avec une durée médiane de correction de la
neutropénie de 2 jours.
Chez un nombre restreint de patients (moins de 10%), il a été nécessaire d’administrer des doses allant
jusqu’à 1,0 MU (10 µg)/kg/jour pour corriger la neutropénie.
5
Maintien d’un taux normal de polynucléaires neutrophiles :
Lorsque la correction de la neutropénie a été obtenue, la dose minimale efficace pour maintenir le taux
de polynucléaires neutrophiles doit être recherchée. Il est recommandé d’ajuster la dose initiale en
administrant, un jour sur deux, 30 MU (300 µg)/jour. Selon la réponse du patient, un ajustement
posologique pourra être nécessaire pour maintenir le nombre absolu de PNN à une valeur > 2,0 x 10
9
/l.
Lors des essais cliniques, des doses de 30 MU (300 µg)/jour, administrées 1 à 7 jours par semaine, ont
été nécessaires pour maintenir un nombre absolu de PNN > 2,0 x 10
9
/l, avec une fréquence médiane
d’administration de 3 jours par semaine. Une administration au long cours peut s’avérer nécessaire
pour maintenir le nombre absolu de PNN > 2,0 x 10
9
/l.
Mode d’administration
Correction de la neutropénie ou maintien d’un taux normal de polynucléaires neutrophiles : le
filgrastim doit être administré par injection sous-cutanée.
Patients âgés
Les études cliniques du filgrastim ont inclus un nombre réduit de patients âgés mais aucune étude
spécifique n’a été réalisée sur ce groupe. En conséquence, aucune recommandation posologique
spécifique ne peut être faite.
Insuffisance rénale ou hépatique
Les études du filgrastim chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique sévère
démontrent que les profils pharmacocinétique et pharmacodynamique sont similaires à ceux observés
chez les sujets normaux. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans ces conditions.
Utilisation pédiatrique dans la NCS et en cancérologie
Lors des essais cliniques, 65% des patients étudiés lors du programme d’essai NCS avaient moins de
18 ans. L'efficacité du traitement est apparue clairement pour ce groupe qui comportait essentiellement
des patients atteints de neutropénie congénitale. Il n'est pas apparu de différence dans le profil de
tolérance chez les enfants traités pour une NCS.
Les données issues des études cliniques effectuées en pédiatrie indiquent que la tolérance et
l’efficacité du filgrastim sont comparables chez les adultes et les enfants recevant une chimiothérapie
cytotoxique.
Les doses recommandées chez l’enfant sont identiques à celles préconisées chez l’adulte après une
chimiothérapie cytotoxique myélosuppressive.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit
administré doivent être clairement enregistrés.
6
Mises en garde spéciales et précautions concernant toutes les indications
Hypersensibilité
Une hypersensibilité, y compris des réactions anaphylactiques, survenant lors du traitement initial ou
des traitements suivants a été rapportée chez des patients traités par filgrastim. Le filgrastim doit être
arrêté de façon définitive chez les patients présentant une hypersensibilité cliniquement significative.
Ne pas administrer de filgrastim à des patients ayant des antécédents d’hypersensibilité au filgrastim
ou au pegfilgrastim.
Effets indésirables pulmonaires
Après l’administration de G-CSF, des effets indésirables pulmonaires ont été rapportés, en particulier
des maladies pulmonaires interstitielles. Les risques peuvent être majorés chez les patients ayant des
antécédents récents d’infiltration pulmonaire ou de pneumonie. L’apparition de signes pulmonaires,
tels que toux, fièvre et dyspnée associés à des signes radiologiques d’infiltration pulmonaire avec
détérioration de la fonction pulmonaire, peut être un signe préliminaire d’un syndrome de détresse
respiratoire aiguë (SDRA). Le filgrastim doit être arrêté et un traitement approprié doit être initié.
Glomérulonéphrite
Une glomérulonéphrite a été rapportée chez les patients traités par filgrastim et pegfilgrastim.
Généralement, les épisodes de glomérulonéphrite ont été résolus après une réduction de dose ou l’arrêt
du traitement par filgrastim ou pegfilgrastim. Une surveillance des analyses d’urine est recommandée.
Syndrome de fuite capillaire
Un syndrome de fuite capillaire, pouvant engager le pronostic vital si le traitement est retardé, a été
rapporté après l’administration de facteur stimulant les colonies de granulocyteset est caractérisé par
une hypotension, une hypoalbuminémie, un œdème et une hémoconcentration. Les patients
développant des symptômes de syndrome de fuite capillaire doivent être étroitement surveillés et
recevoir un traitement symptomatique standard, qui peut inclure un recours à des soins intensifs (voir
rubrique 4.8).
Splénomégalie et rupture splénique
Des cas généralement asymptomatiques de splénomégalie et des cas de rupture splénique ont été
rapportés chez les patients et les donneurs sains après une administration de filgrastim. Certains cas de
rupture splénique ont été d’issue fatale. Par conséquent, une surveillance du volume de la rate doit être
instituée (par ex. examen clinique, échographie). Un diagnostic de rupture splénique devra être
envisagé chez les donneurs sains et/ou chez les patients présentant une douleur au niveau de
l’hypochondre gauche ou une douleur au sommet de l’épaule. Il a été noté qu’une réduction de dose de
filgrastim ralentissait ou stoppait la progression de l’hypertrophie splénique chez les patients
présentant une neutropénie chronique sévère et qu’une splénectomie a été nécessaire chez 3 % des
patients.
Croissance de cellules malignes
Le facteur stimulant les colonies de granulocytes peut promouvoir la croissance des cellules myéloïdes
in vitro
et des effets similaires ont pu être observés sur certaines cellules non myéloïdes
in vitro.
Syndrome myélodysplasique ou leucémie myéloïde chronique
La tolérance et l'efficacité de l’administration de filgrastim chez les patients atteints de syndrome
myélodysplasique ou de leucémie myéloïde chronique n'ont pas été établies. Le filgrastim n’est pas
indiqué dans ces pathologies. Il importe de bien différencier une transformation blastique de leucémie
myéloïde chronique d’une leucémie aiguë myéloïde (LAM).
7
Leucémie aiguë myéloïde
En raison des données de tolérance et d'efficacité limitées, le filgrastim doit être administré avec
précaution chez les patients atteints de LAM secondaire. La tolérance et l'efficacité du filgrastim n'ont
pas été établies chez les patients atteints d'une LAM
de novo,
âgés de moins de 55 ans et ayant une
cytogénétique favorable (t(8;21) ; t(15;17) ; et inv(16)).
Thrombocytopénie
Des cas de thrombocytopénie ont été rapportés chez des patients recevant du filgrastim. La numération
des plaquettes doit être étroitement surveillée, en particulier au cours des premières semaines de
traitement par le filgrastim. Il faut envisager d’interrompre temporairement le traitement ou de
diminuer la dose de filgrastim chez les patients présentant une neutropénie chronique sévère qui
développent une thrombocytopénie (nombre de plaquettes < 100 x 10
9
/l).
Leucocytose
Une leucocytose supérieure ou égale à 100 x 10
9
/l a été observée chez moins de 5% des patients
atteints de cancer recevant des doses de filgrastim supérieures à 0,3 MU (3 µg)/kg/jour. Aucun effet
indésirable directement attribuable à ce niveau de leucocytose n'a été rapporté. Cependant, en raison
des risques potentiels associés à une hyperleucocytose, il est souhaitable de réaliser une numération
leucocytaire à intervalles réguliers lors du traitement par filgrastim. Si le nombre de leucocytes
dépasse 50 x 10
9
/l après la date attendue du nadir, le filgrastim doit être arrêté immédiatement. En cas
d’administration en vue d'une mobilisation des CSP périphériques, le traitement par le filgrastim doit
être arrêté ou la posologie diminuée si le taux de leucocytes dépasse 70 x 10
9
/l.
Immunogénicité
Comme avec toutes les autres protéines thérapeutiques, il existe un risque potentiel d’immunogénicité.
Les taux de production d’anticorps anti-filgrastim sont généralement faibles. Des anticorps liants
peuvent être présents comme avec tous les médicaments biologiques ; cependant, jusqu’à présent, ils
n’ont pas été associés à une activité neutralisante.
Aortite
Des cas d’aortite ont été rapportés après administration de G-CSF chez des sujets sains et des patients
atteints d’un cancer. Les symptômes ressentis comprenaient : fièvre, douleurs abdominales, malaise,
douleurs dorsales et augmentation des marqueurs inflammatoires (p. ex. protéine C-réactive et nombre
de globules blancs). Dans la plupart des cas, l’aortite a été diagnostiquée par tomodensitométrie
(TDM) et a été généralement résolue après l’arrêt du traitement par G-CSF (voir rubrique 4.8).
Mises en garde spéciales et précautions associées aux comorbidités
Précautions particulières en cas de trait drépanocytaire et d’anémie falciforme
Des crises drépanocytaires, dans certains cas d’issue fatale, ont été rapportées lors de l’utilisation de
filgrastim chez des patients porteurs sains du trait drépanocytaire ou atteints d’anémie falciforme. Le
médecin doit faire preuve de prudence lors de la prescription de filgrastim chez les patients porteurs
sains du trait drépanocytaire ou atteints d’anémie falciforme.
Ostéoporose
Une surveillance de la densité osseuse peut être indiquée chez les patients ayant un terrain
ostéoporotique, et dont le traitement par le filgrastim est prévu pour une durée supérieure à 6 mois.
8
Précautions particulières chez les patients atteints de cancer
Le filgrastim ne doit pas être utilisé pour augmenter les doses de chimiothérapie cytotoxique au-delà
des posologies établies.
Risques associés à la chimiothérapie intensive
Une prudence particulière est requise lors du traitement de patients par chimiothérapie à doses élevées
car les effets bénéfiques sur l'évolution tumorale n'ont pas été démontrés et une chimiothérapie
intensive peut comporter des effets toxiques accrus, en particulier cardiaques, pulmonaires,
neurologiques et dermatologiques (se référer à l’information concernant la chimiothérapie utilisée).
Effet de la chimiothérapie sur les érythrocytes et les thrombocytes
Le traitement par le filgrastim seul n’agit pas en soi sur la thrombocytopénie ni sur l'anémie dues à la
chimiothérapie myélosuppressive. Du fait de l'administration possible de doses plus élevées de
chimiothérapie (c’est-à-dire, dose complète du schéma prescrit), les risques de thrombocytopénie et
d'anémie peuvent être majorés. Il est recommandé de surveiller régulièrement le nombre des plaquettes
et l'hématocrite. Il faut être particulièrement attentif lors de l'administration d'agents de
chimiothérapie, seuls ou associés, connus pour être thrombopéniants.
Il a été montré que l'utilisation de CSP mobilisées par le filgrastim réduit l’ampleur et la durée de la
thrombocytopénie liée à une chimiothérapie myélosuppressive ou myéloablative.
Autres précautions particulières
Les effets du filgrastim chez les patients ayant une diminution significative des précurseurs myéloïdes
n'ont pas été étudiés. Le filgrastim agit avant tout sur les précurseurs des neutrophiles pour aboutir à
une élévation du nombre des neutrophiles. De ce fait, la réponse au traitement peut être diminuée chez
les patients ayant une réduction des précurseurs des neutrophiles (par exemple chez les patients traités
par une radiothérapie étendue ou une chimiothérapie prolongée ou chez les patients présentant une
infiltration médullaire de la tumeur).
Occasionnellement, des troubles vasculaires ont été rapportés, parmi lesquels des syndromes veino-
occlusifs et des modifications des volumes hydriques, chez les patients recevant une chimiothérapie à
haute dose suivie d’une greffe.
Des cas de réaction du greffon contre l’hôte (RGCH), avec dans certains cas une issue fatale, ont été
observés chez des patients recevant le G-CSF après une greffe allogénique de moelle osseuse (voir
rubriques 4.8 et 5.1).
L’augmentation de l’activité hématopoïétique de la moelle osseuse en réponse à un traitement par
facteur de croissance a été associée à des anomalies transitoires à la scintigraphie osseuse. Celles-ci
doivent être prises en compte lors de l’interprétation des résultats de la scintigraphie osseuse.
Précautions particulières chez les patients bénéficiant d'une mobilisation des CSP
Mobilisation
Il n'y a pas de comparaison prospective randomisée des deux méthodes de mobilisation recommandées
(le filgrastim seul ou en association avec une chimiothérapie myélosuppressive) chez les mêmes
populations de patients. Le degré de variation des taux de cellules CD34
+
entre les patients et entre les
dosages rend difficile la comparaison directe entre les études. Il est donc difficile de recommander la
méthode idéale. Le choix de la méthode doit prendre en compte l'objectif thérapeutique global pour
chaque patient.
9
Avec exposition préalable aux agents cytotoxiques
Les patients ayant reçu au préalable une chimiothérapie myélosuppressive très intensive peuvent ne
pas présenter une mobilisation suffisante des CSP périphériques pour obtenir le rendement
recommandé (cellules CD34
+
≥ 2,0 x 10
6
/kg) ou l'accélération de la normalisation du taux de
plaquettes.
Certains agents cytotoxiques sont particulièrement toxiques pour les cellules souches progénitrices et
peuvent diminuer leur mobilisation. Des agents tels que le melphalan, la carmustine (BCNU) et le
carboplatine peuvent réduire le rendement en cellules souches s'ils sont administrés pendant de
longues périodes avant l'initiation de la mobilisation. Néanmoins, l'administration de ces produits
associée à celle du filgrastim s'est montrée efficace pour la mobilisation des cellules souches. Si une
greffe de CSP est envisagée, il est souhaitable de prévoir précocement une procédure de mobilisation
de ces cellules dans le schéma thérapeutique du patient. Une attention particulière doit être apportée
chez ces patients sur le nombre de cellules souches recueillies avant l'administration de chimiothérapie
à haute dose. Si des rendements insuffisants sont constatés, selon les critères définis ci-dessus, d'autres
schémas de traitement ne nécessitant pas de support en cellules souches doivent être envisagés.
Estimation des rendements en cellules souches
Il convient d'attacher une attention particulière à la méthode de quantification utilisée pour l'estimation
du taux de cellules souches collectées chez les patients traités par filgrastim. Les résultats de la
quantification des cellules CD34
+
par cytométrie de flux varient suivant la méthode utilisée. Les
recommandations de taux basées sur des études d'autres laboratoires doivent donc être interprétées
avec prudence.
L'analyse statistique montre qu'il existe une relation complexe mais continue entre le nombre de
cellules CD34
+
réinjectées et la rapidité de la récupération plaquettaire après chimiothérapie à haute
dose.
La recommandation de rendements minimum de cellules CD34
+
≥ 2 x 10
6
/kg est basée sur l'expérience
publiée dans la littérature, démontrant une reconstitution hématologique correcte. Il semble que des
rendements en CD34
+
supérieurs à cette norme soient liés à une récupération plus rapide, et des
rendements inférieurs à une récupération plus lente.
Précautions particulières chez les donneurs sains en vue d'une mobilisation de CSP
La mobilisation des CSP est sans bénéfice direct pour les donneurs sains et doit être envisagée
uniquement dans le cadre de la transplantation allogénique de cellules souches.
La mobilisation de CSP ne peut être envisagée que chez les donneurs qui répondent aux critères
cliniques et biologiques retenus pour le don de cellules souches, avec une attention particulière pour
les valeurs hématologiques et les maladies infectieuses.
La tolérance et l'efficacité du filgrastim n'ont pas été évaluées chez les donneurs sains âgés de moins
de 16 ans ou de plus de 60 ans.
Une thrombocytopénie transitoire (numération plaquettaire < 100 x 10
9
/l), consécutive à
l'administration de filgrastim et aux cytaphérèses, a été observée chez 35% des sujets étudiés. Parmi
ces sujets, deux cas rapportés de numération plaquettaire < 50 x 10
9
/l ont été attribués à la procédure
de cytaphérèse.
Si plus d'une cytaphérèse est nécessaire, une attention particulière doit être apportée chez les donneurs
dont la numération plaquettaire est < 100 x 10
9
/l avant la cytaphérèse ; en général celle-ci ne doit pas
être effectuée si la numération plaquettaire est < 75 x 10
9
/l.
10
La cytaphérèse ne doit pas être effectuée chez les donneurs sous traitement anticoagulant ou reconnus
comme présentant des anomalies de l'hémostase.
Les donneurs ayant reçu du G-CSF pour la mobilisation des CSP doivent être suivis jusqu'à ce que les
paramètres hématologiques soient redevenus normaux.
Des anomalies cytogénétiques transitoires ont été observées chez les donneurs sains suite à l’utilisation
de G-CSF. La signification de ces changements est inconnue.
Néanmoins, le risque de développement d'un clone de cellules myéloïdes malignes ne peut être exclu.
Il est recommandé que chaque don fasse l'objet d'un enregistrement et d'une surveillance
systématiques par les centres de cytaphérèses pendant au moins 10 ans afin d'assurer le suivi de la
tolérance à long terme.
Précautions particulières chez les receveurs de CSP allogéniques obtenues après mobilisation par le
filgrastim
Les données actuelles indiquent que les interactions immunologiques entre le greffon de CSP
allogénique et le système immunitaire du receveur peuvent être associées à un risque accru et
chronique de RGCH, en comparaison avec la greffe de moelle osseuse.
Précautions particulières chez les patients atteints de NCS
Le filgrastim ne doit pas être administré à des patients présentant une neutropénie congénitale sévère
et développant une leucémie ou présentant des signes d’évolution leucémique.
Numération sanguine
D'autres modifications de la numération sanguine peuvent apparaître, notamment une anémie ou des
augmentations transitoires des précurseurs myéloïdes. Une surveillance étroite de la numération
sanguine est donc requise.
Transformation en leucémie ou en syndrome myélodysplasique
Avant d'établir un diagnostic de NCS, il faut veiller particulièrement à distinguer cette affection
d'autres dérèglements hématologiques comme l'anémie aplastique, la myélodysplasie et la leucémie
myéloïde. Une numération-formule sanguine avec numération plaquettaire ainsi qu'un myélogramme
et un caryotype doivent être réalisés avant le traitement.
De rares cas (environ 3%) de syndromes myélodysplasiques (SMD) ou de leucémies ont été observés
lors des essais cliniques chez des patients atteints de NCS traités par filgrastim. Ces observations n'ont
été faites que dans les cas de neutropénie congénitale. Cependant, les SMD et les leucémies sont des
complications naturelles de la maladie et la relation avec le traitement par filgrastim est incertaine. Un
sous-ensemble d'environ 12% des patients, dont la formule cytogénétique était initialement normale, a
développé des anomalies, dont la monosomie 7, au cours des évaluations de routine. On ignore encore
si le traitement à long terme des patients atteints de NCS favorise l'apparition d'anomalies
cytogénétiques, de SMD ou d’une transformation leucémique. Il est recommandé de pratiquer un
myélogramme et un caryotype chez les patients, à intervalles réguliers (environ une fois par an).
Autres précautions particulières
Les causes de neutropénie transitoire, telles que les infections virales, doivent être écartées.
Des hématuries ont été fréquentes et des protéinuries sont survenues chez quelques patients. Des
analyses d’urine doivent être effectuées régulièrement afin de les déceler.
La tolérance et l'efficacité chez le nouveau-né et chez les patients atteints de neutropénie auto-immune
n'ont pas été établies.
11
Précautions particulières chez les patients infectés par le VIH
Numération sanguine
Le nombre absolu de PNN doit être étroitement surveillé, en particulier au cours des premières
semaines du traitement par le filgrastim. Certains patients peuvent répondre très rapidement au
traitement, avec dès le début une forte augmentation du taux de polynucléaires neutrophiles. Il est
recommandé de surveiller le nombre absolu de PNN quotidiennement au cours des 2 à 3 premiers
jours du traitement par le filgrastim. Par la suite, il est recommandé de doser le taux des PNN au moins
deux fois par semaine pendant les deux premières semaines, puis une fois par semaine ou une semaine
sur deux, durant la poursuite du traitement. Au cours de l’administration intermittente des doses de
30 MU/jour (300 µg/jour) de filgrastim, on peut observer des fluctuations importantes du nombre
absolu de PNN. Afin de déterminer le nadir du nombre absolu de PNN du patient, il est recommandé
de procéder à une numération des PNN, immédiatement avant l'administration du filgrastim.
Risques liés à l’administration de doses plus élevées de médicaments myélosuppresseurs
Le filgrastim ne prévient pas la thrombocytopénie et l’anémie dues aux médicaments
myélosuppresseurs. Du fait de la possibilité d’administrer des doses ou des associations plus
importantes de ces médicaments avec un traitement par le filgrastim, les risques de thrombocytopénie
et d’anémie peuvent être majorés. Une surveillance régulière de la numération sanguine est
recommandée (voir ci-dessus).
Myélosuppression due aux infections opportunistes et aux affections malignes
Les infections opportunistes comme celles à
Mycobacterium avium
ou les affections malignes comme
le lymphome, touchant la moelle osseuse, peuvent également provoquer une neutropénie. Chez les
patients porteurs d’une atteinte médullaire infectieuse ou maligne, il est indiqué de traiter
spécifiquement la pathologie sous-jacente, en plus de l’administration de filgrastim pour le traitement
de la neutropénie. Les effets du filgrastim sur la neutropénie due à une infection ou à une affection
maligne envahissant la moelle osseuse n’ont pas été déterminés avec précision.
Tous les patients
Nivestim contient du sorbitol (E420). Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose
(IHF) ne doivent pas recevoir ce médicament, sauf en cas de nécessité uniquement.
Les bébés et les jeunes enfants (moins de 2 ans) peuvent ne pas avoir fait l’objet d’un diagnostic
d’intolérance héréditaire au fructose (IHF). Les médicaments (contenant du sorbitol/fructose)
administrés par voie intraveineuse peuvent mettre la vie du patient en danger et doivent être contre-
indiqués dans cette population, sauf nécessité clinique impérieuse et en l’absence de solution
alternative.
L’historique détaillé des symptômes d’IHF doit être obtenu pour chaque patient avant de prescrire ce
médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,6 mg/ml ou de
0,96 mg/ml, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
La tolérance et l'efficacité du filgrastim administré le même jour qu'une chimiothérapie cytotoxique
myélosuppressive n'ont pas été formellement établies. L'utilisation du filgrastim n'est pas
recommandée dans la période de 24 heures précédant ou suivant une chimiothérapie
myélosuppressive, en raison de la sensibilité des cellules myéloïdes à division rapide à cette
chimiothérapie. En cas de traitement concomitant par le filgrastim et le 5-fluorouracile, des données
12
préliminaires observées chez un petit nombre de patients indiquent une augmentation possible de la
sévérité de la neutropénie.
Les possibles interactions avec d'autres facteurs de croissance hématopoïétiques et avec les cytokines
n'ont pas été étudiées au cours des essais cliniques.
Sachant que le lithium favorise le relargage des polynucléaires neutrophiles, il est possible qu'il
potentialise l'effet du filgrastim. Bien que cette association n'ait pas été spécifiquement étudiée, aucun
effet indésirable dû à cette interaction n'a été mis en évidence.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’existe pas ou peu de données portant sur l’utilisation du filgrastim chez la femme enceinte. Les
études animales ont montré une toxicité sur la reproduction. Une augmentation de l’incidence des
pertes embryonnaires a été observée chez le lapin à une exposition nettement supérieure à l’exposition
clinique, et en présence de toxicité maternelle (voir rubrique 5.3). Il a été rapporté dans la littérature
des cas de passage transplacentaire du filgrastim chez des femmes enceintes.
Le filgrastim n’est pas recommandé pendant la grossesse.
Allaitement
Il n’existe pas de données sur le passage du filgrastim/de ses métabolites dans le lait maternel humain.
Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. La décision d’interrompre l’allaitement
ou d’interrompre le traitement par le filgrastim doit être prise en tenant compte du bénéfice de
l’allaitement maternel pour l’enfant et du bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
Le filgrastim n’a pas eu d’effet sur les performances de reproduction ou la fertilité des rats mâles ou
femelles (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Nivestim peut avoir une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses peuvent survenir après l’administration du filgrastim (voir
rubrique 4.8).
4.8
a.
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus graves pouvant survenir au cours du traitement par filgrastim sont les
suivants : réaction anaphylactique, événements indésirables pulmonaires graves (y compris pneumonie
interstitielle et SDRA), syndrome de fuite capillaire, splénomégalie/rupture splénique sévère,
transformation en syndrome myélodysplasique ou leucémie chez les patients atteints de NCS, RGCH
chez les patients bénéficiant d’une greffe allogénique de moelle osseuse ou d’une greffe de cellules
souches progénitrices périphériques et crise drépanocytaire chez les patients atteints d’anémie
falciforme.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont la fièvre, les douleurs musculo-
squelettiques (qui comprennent des douleurs osseuses, des dorsalgies, des arthralgies, des myalgies,
des extrémités douloureuses, des douleurs musculo-squelettiques, des douleurs thoraciques musculo-
squelettiques, des cervicalgies), l’anémie, les vomissements et les nausées. Dans les études cliniques
13
conduites chez les patients atteints de cancer, les douleurs musculo-squelettiques ont été légères à
modérées chez 10% des patients et sévères chez 3% des patients.
b.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les données des tableaux ci-dessous décrivent les effets indésirables rapportés dans les essais
cliniques ou ayant fait l’objet d’une notification spontanée. Les effets indésirables sont présentés par
ordre décroissant de gravité, au sein de chaque groupe de fréquence.
Effets indésirables
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
(≥ 1/10)
(≥ 1/100, < 1/10)
(≥ 1/1 000, < 1/100) (≥ 1/10 000,
< 1/1 000)
Infections et
Sepsis
infestations
Bronchite
Infection des voies
aériennes supérieures
Infection des voies
urinaires
Affections
Thrombocytopénie Splénomégalie
a
Leucocytose
a
Rupture
e
hématologiques
Anémie
Hémoglobine
splénique
a
et du système
diminuée
e
Crise
lymphatique
drépanocytaire
Affections du
Hypersensibilité
Réaction
système
Hypersensibilité au anaphylactique
immunitaire
médicament
a
Réaction du greffon
contre l’hôte
b
Troubles du
Appétit diminué
e
Hyperuricémie
Diminution de la
métabolisme et
Élévation du taux
Élévation de l’acide glycémie
de la nutrition
sanguin de lactate
urique dans le sang Pseudogoutte
a
déshydrogénase
(Chondrocalcinos
e pyrophosphate)
Modifications des
volumes
hydriques
Affections
Insomnie
psychiatriques
Affections du
Céphalées
a
Sensations
système
vertigineuses
nerveux
Hypoesthésie
Paresthésie
Affections
Hypertension
Syndrome veino- Syndrome de fuite
vasculaires
Hypotension
occlusif
d
capillaire
a
Aortite
Classe de
systèmes
d’organes
MedDRA
14
Classe de
systèmes
d’organes
MedDRA
Affections
respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Très fréquent
(≥ 1/10)
Affections
Diarrhées
a,e
gastro-
Vomissements
a,e
intestinales
Nausées
a
Affections
hépatobiliaires
Effets indésirables
Fréquent
Peu fréquent
Rare
(≥ 1/100, < 1/10)
(≥ 1/1 000, < 1/100) (≥ 1/10 000,
< 1/1 000)
Hémoptysie
Syndrome de
Dyspnée
détresse respiratoire
a
Toux
aiguë
a
Douleur
Insuffisance
a,e
oropharyngée
respiratoire
a
Épistaxis
Œdème
pulmonaire
a
Hémorragie
pulmonaire
Pneumopathie
interstitielle
a
Infiltration
pulmonaire
a
Hypoxie
Douleur buccale
Constipation
e
Hépatomégalie
Élévation du taux
sanguin de
phosphatases alcalines
Élévation de
l’aspartate
aminotransférase
Élévation de la
gamma-glutamyl-
transférase
Rash
maculopapuleux
Affections de la
Alopécie
a
peau et du tissu
sous-cutané
Rash
a
Érythème
Affections
Douleurs musculo- Spasmes musculaires
musculo-
squelettiques
c
squelettiques et
systémiques
Affections du
rein et des voies
urinaires
Troubles
généraux et
anomalies au
site
d’administratio
n
Lésions,
intoxications et
complications
liées aux
procédures
a
Ostéoporose
Dysurie
Hématurie
Fatigue
a
Inflammation des
muqueuses
a
Fièvre
Protéinurie
Vascularite
cutanée
a
Syndrome de
Sweet
(dermatose aiguë
fébrile
neutrophilique)
Densité osseuse
diminuée
Aggravation de la
polyarthrite
rhumatoïde
Glomérulo-
néphrite
Urine anormale
Douleurs thoraciques
a
Réaction au site
Douleur
a
d’injection
a
Asthénie
Malaise
e
Œdème périphérique
e
Réaction à la
transfusion
e
Voir rubrique c (Description d’effets indésirables sélectionnés).
15
b
c
d
e
Des cas de RGCH et des issues fatales ont été rapportés chez des patients suite à une greffe allogénique de
moelle osseuse (voir rubrique c).
Comprend des douleurs osseuses, des dorsalgies, des arthralgies, des myalgies, des extrémités douloureuses,
des douleurs musculo-squelettiques, des douleurs thoraciques musculo-squelettiques, des cervicalgies.
Des cas ont été rapportés au cours de la surveillance après commercialisation chez des patients ayant reçu
une greffe de moelle osseuse ou traités en vue de la mobilisation des CSP.
Effets indésirables plus fréquents chez les patients traités par filgrastim que chez les patients sous placebo et
associés aux séquelles de la pathologie maligne sous-jacente ou la chimiothérapie cytotoxique.
c.
Description d’effets indésirables sélectionnés
Hypersensibilité
Des réactions d’hypersensibilité, incluant anaphylaxie, rash, urticaire, angiœdème, dyspnée et
hypotension survenant lors de l’administration initiale ou de la poursuite du traitement ont été
rapportées dans le cadre des études cliniques et de la surveillance après commercialisation. En général,
les cas rapportés ont été plus fréquents après une administration par voie IV. Dans certains cas, la
réadministration du produit a entraîné la réapparition des symptômes, suggérant ainsi une relation de
cause à effet. Le traitement par le filgrastim doit être définitivement arrêté chez les patients présentant
une réaction allergique grave.
Effets indésirables pulmonaires
Dans le cadre des études cliniques et au cours de la surveillance après commercialisation, des effets
indésirables pulmonaires incluant une pneumopathie interstitielle, un œdème pulmonaire et une
infiltration pulmonaire ont été rapportés, évoluant parfois en insuffisance respiratoire ou en syndrome
de détresse respiratoire aiguë (SDRA) pouvant être fatale (voir rubrique 4.4).
Splénomégalie et rupture splénique
Des cas de splénomégalie et de rupture splénique ont été rapportés après administration de filgrastim.
Certains cas de rupture splénique ont présenté une issue fatale (voir rubrique 4.4).
Syndrome de fuite capillaire
Des cas de syndrome de fuite capillaire ont été signalés après utilisation des facteurs de croissance de
la lignée granulocytaire. Ces événements sont généralement apparus chez des patients ayant des
pathologies malignes à un stade avancé, une septicémie, traités par de multiples chimiothérapies ou
sous aphérèse (voir rubrique 4.4).
Vascularite cutanée
Des cas de vascularite cutanée ont été rapportés chez des patients traités par filgrastim. Le mécanisme
des vascularites chez ces patients n'est pas connu. Au cours de l’utilisation à long terme, des
vascularites cutanées ont été rapportées chez 2% des patients atteints de NCS.
Leucocytose
Une leucocytose (leucocytes > 50 x 10
9
/l) a été observée chez 41% des donneurs sains et une
thrombocytopénie transitoire (plaquettes < 100 x 10
9
/l) a été observée chez 35% des donneurs
consécutivement à l’administration de filgrastim et aux cytaphérèses (voir rubrique 4.4).
Syndrome de Sweet
Des cas de syndrome de Sweet (dermatose aiguë fébrile neutrophilique) ont été rapportés chez des
patients traités par filgrastim.
Pseudogoutte (chondrocalcinose pyrophosphate)
16
Des cas de pseudogoutte (chondrocalcinose pyrophosphate) ont été rapportés chez des patients atteints
de cancer et traités par filgrastim.
RGCH
Des cas de réaction du greffon contre l’hôte (RGCH) et des cas de décès chez des patients ayant reçu
du G-CSF après une greffe allogénique de moelle osseuse ont été rapportés (voir rubriques 4.4 et 5.1).
d.
Population pédiatrique
Les données fournies par les études cliniques effectuées en pédiatrie montrent que la sécurité d’emploi
et l’efficacité du filgrastim sont comparables chez les adultes et les enfants recevant des
chimiothérapies cytotoxiques, suggérant l’absence de différence liée à l’âge dans la pharmacocinétique
du filgrastim. Le seul effet indésirable systématiquement rapporté a été les douleurs musculo-
squelettiques‚ ce qui n’est pas différent de l’expérience dans la population adulte.
Les données sont insuffisantes pour évaluer davantage l’utilisation du filgrastim chez les enfants.
e.
Autres populations particulières
Population gériatrique
Aucune différence globale de sécurité d’emploi ou d’efficacité n’a été observée entre les personnes
âgées de plus de 65 ans et les adultes plus jeunes (> 18 ans) recevant des chimiothérapies
cytotoxiques. L’expérience clinique n’a identifié aucune différence dans les réponses obtenues chez
les patients âgés et les patients adultes plus jeunes. Les données sont insuffisantes pour évaluer
l’utilisation du filgrastim chez les personnes âgées dans d’autres indications approuvées du filgrastim.
En pédiatrie chez les patients atteints de NCS
Des cas de diminution de la densité osseuse et d’ostéoporose ont été rapportés en pédiatrie chez des
patients atteints de neutropénie chronique sévère et traités de façon chronique par le filgrastim.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Les effets d'un surdosage du filgrastim n'ont pas été établis.
L'arrêt du traitement par le filgrastim est suivi habituellement d'une chute de 50% des polynucléaires
neutrophiles circulants en 1 à 2 jours et d'une normalisation de leur taux en 1 à 7 jours.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Cytokines, Code ATC : L03AA02
Nivestim est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site
internet de l’Agence européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
17
Le G-CSF humain est une glycoprotéine qui régule la production et la libération des polynucléaires
neutrophiles fonctionnels à partir de la moelle osseuse. Nivestim, contenant du r-metHuG-CSF
(filgrastim), entraîne une augmentation marquée du nombre des polynucléaires neutrophiles circulants
et une augmentation mineure des monocytes dans les 24 heures. Chez certains patients atteints de
NCS, le filgrastim peut aussi induire une faible augmentation du nombre des éosinophiles et des
basophiles circulants par rapport aux valeurs initiales ; certains de ces patients peuvent déjà présenter
une éosinophilie ou une basophilie avant le traitement. Aux posologies recommandées, l'augmentation
du taux de polynucléaires neutrophiles est dose-dépendante. Les polynucléaires neutrophiles produits
en réponse au filgrastim possèdent des fonctions normales ou activées, comme le démontrent les tests
de chimiotactisme et de phagocytose. Après arrêt du traitement par le filgrastim, le nombre de
polynucléaires neutrophiles circulants diminue de 50% en 1 à 2 jours et se normalise dans un délai de
1 à 7 jours.
L'utilisation du filgrastim chez les patients traités par chimiothérapie cytotoxique entraîne une
réduction significative de l'incidence, de la sévérité et de la durée de la neutropénie et de la
neutropénie fébrile. Le traitement par le filgrastim réduit significativement les durées des neutropénies
fébriles, de l'utilisation d'antibiotiques et de l'hospitalisation, après chimiothérapie d'induction pour
une leucémie aiguë myéloïde ou après chimiothérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle
osseuse. L'incidence de la fièvre et des infections documentées n'a pas été réduite dans ces conditions.
La durée de la fièvre n'a pas été réduite chez les patients sous chimiothérapie myélosuppressive suivie
d’une greffe de moelle osseuse.
L'administration du filgrastim soit isolément, soit après une chimiothérapie entraîne un passage de
cellules souches progénitrices de la moelle vers le sang circulant. Ces CSP autologues peuvent être
recueillies par cytaphérèse et réinjectées après une cure de chimiothérapie à forte dose, soit à la place,
soit en association avec une greffe de moelle osseuse. La perfusion de CSP accélère l'hématopoïèse en
réduisant le risque de complications hémorragiques et le besoin de transfusion plaquettaire.
Les receveurs de CSP allogéniques, obtenues après mobilisation par le filgrastim, ont une
reconstitution hématologique significativement plus rapide conduisant à un délai significativement
plus court de récupération plaquettaire, non soutenue par transfusion plaquettaire, comparé à ceux
recevant une greffe de moelle osseuse allogénique.
Une étude rétrospective européenne évaluant l’utilisation de G-CSF après une greffe allogénique de
moelle osseuse chez des patients atteints de leucémie aiguë a suggéré un risque accru de réaction du
greffon contre l’hôte (RGCH), de mortalité associée au traitement (MAT) ainsi que de mortalité,
lorsque le G-CSF était administré. Dans une autre étude internationale rétrospective, conduite chez des
patients atteints de leucémie myéloïde aiguë et de leucémie myéloïde chronique, aucun effet sur le
risque de RGCH, MAT et mortalité n’a été observé. Une méta-analyse d’études portant sur des greffes
allogéniques, incluant les résultats de 9 études prospectives randomisées, 8 études rétrospectives et
1 étude cas-témoins, n’a détecté aucun effet sur le risque de RGCH aiguë, de RGCH chronique ou de
mortalité précoce associée au traitement.
Risque relatif (IC à 95%) de RGCH et de MAT
à la suite d’un traitement par G-CSF après greffe de moelle osseuse
Publication
Période de
n
RGCH de
RGCH
l’étude
grade aigu
chronique
II - IV
Méta-analyse (2003)
1,08
1,02
a
1986 - 2001 1198
(0,87–1,33)
(0,82–1,26)
Etude européenne
1,33
1,29
b
1992 - 2002 1789
rétrospective (2004)
(1,08–1,64)
(1,02–1,61)
Etude internationale
1,11
1,10
b
1995 - 2000 2110
rétrospective (2006)
(0,86–1,42)
(0,86–1,39)
MAT
0,70
(0,38–1,31)
1,73
(1,30–2,32)
1,26
(0,95–1,67)
18
a
b
L’analyse comprend des études impliquant des greffes de moelle osseuse au cours de cette période; dans
certaines études, du GM-CSF était utilisé.
L’analyse comprend les patients ayant reçu une greffe de moelle osseuse au cours de cette période.
Utilisation du filgrastim pour la mobilisation de CSP chez les donneurs sains en vue d’une allogreffe
de CSP
Chez les donneurs sains, la dose de 10 µg/kg/jour administrée par voie sous-cutanée pendant 4 à
5 jours consécutifs permet de collecter, chez la majorité des donneurs, ≥ 4 x 10
6
cellules CD34
+
/kg de
poids corporel du receveur après deux cytaphérèses.
L'utilisation du filgrastim chez des patients, enfants ou adultes, atteints de NCS (neutropénie
congénitale sévère, neutropénie cyclique et neutropénie idiopathique) induit une augmentation
prolongée du nombre absolu des polynucléaires neutrophiles dans la circulation périphérique et une
réduction du risque infectieux et de ses conséquences.
L'utilisation du filgrastim chez des patients infectés par le VIH maintient un taux normal de
polynucléaires neutrophiles rendant possible l'administration, aux doses prévues, des médicaments
antiviraux et/ou autres médicaments myélosuppresseurs. Chez les patients infectés par le VIH ayant
reçu du filgrastim, aucune augmentation de la réplication du VIH n'a été mise en évidence.
Comme pour d'autres facteurs de croissance hématopoïétiques, le G-CSF a montré
in vitro
des
propriétés stimulantes des cellules endothéliales humaines.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Une étude croisée, randomisée, avec comparateur, à dose unique, en ouvert menée chez 46 volontaires
sains a montré que le profil pharmacocinétique de Nivestim était comparable à celui du produit de
référence après administration par voie sous-cutanée et intraveineuse. Une autre étude croisée,
randomisée, avec comparateur, à doses multiples, en double aveugle menée chez 50 volontaires sains a
montré que le profil pharmacocinétique de Nivestim était comparable à celui du produit de référence
après administration par voie sous-cutanée.
La clairance du filgrastim a permis de suivre les paramètres pharmacocinétiques de premier ordre
après une administration par voie intraveineuse et sous-cutanée. La demi-vie d'élimination sérique est
d'environ 3,5 heures avec une clairance moyenne de 0,6 ml/min/kg. Après administration de filgrastim
en perfusion continue pendant une durée pouvant aller jusqu’à 28 jours chez des patients en phase de
récupération suite à une greffe de moelle osseuse autologue, aucun signe d’accumulation du
médicament n’a été observé et les demi-vies d’élimination ont été comparables. Il existe une
corrélation linéaire positive entre la dose et la concentration sérique du filgrastim, que le produit soit
administré par voie intraveineuse ou sous-cutanée. Suite à l’administration sous-cutanée des doses
recommandées, la concentration sérique s’est maintenue au-dessus de 10 ng/ml pendant 8 à 16 heures.
Le volume de distribution dans le sang est d'environ 150 ml/kg.
5.3
Données de sécurité préclinique
Le filgrastim a été testé dans des études de toxicité par administration répétée d’une durée allant
jusqu’à 1 an. Elles ont révélé des changements attribuables aux effets pharmacologiques attendus,
incluant une augmentation du nombre de leucocytes, une hyperplasie myéloïde de la moelle osseuse,
une granulopoïèse extramédullaire et une splénomégalie. Tous ces changements ont été réversibles à
l'arrêt du traitement.
Les effets du filgrastim sur le développement prénatal ont été étudiés chez le rat et le lapin.
L’administration intraveineuse de filgrastim (80 µg/kg/jour) à des lapins pendant la période
d'organogenèse était toxique pour la femelle et a augmenté le nombre d’avortements spontanés et de
pertes post-implantatoires. Une diminution de la taille moyenne des portées vivantes et du poids des
fœtus a été observée.
19
Selon les données rapportées pour un autre filgrastim similaire au princeps, des résultats comparables
ainsi qu’une augmentation des malformations fœtales ont été observées à 100 µg/kg/jour, dose toxique
pour la femelle correspondant à une exposition systémique d'environ 50-90 fois les expositions
observées chez les patients traités avec la dose clinique de 5 µg/kg/jour. Dans cette étude, la dose sans
effet indésirable pour le développement embryo-fœtal était de 10 µg/kg/jour, ce qui correspond à une
exposition systémique environ 3-5 fois supérieures aux expositions observées chez les patients traités
avec la dose clinique.
Chez les rates gestantes, aucune toxicité maternelle ou fœtale n’a été observée à des doses allant
jusqu'à 575 µg/kg/jour. La progéniture de rats ayant reçu du filgrastim pendant les périodes péri-
natales et de lactation présentait un retard dans la différenciation externe et un retard de croissance
(≥ 20 µg/kg/jour), et le taux de survie était légèrement réduit (100 µg/kg/jour).
Le filgrastim n'a eu aucun effet sur la fertilité des rats mâles ou femelles.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Acide acétique glacial
Hydroxyde de sodium
Sorbitol (E420)
Polysorbate 80
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
Nivestim ne doit pas être dilué dans des solutions de chlorure de sodium.
Le filgrastim dilué peut s'adsorber sur les matériaux en verre ou en plastique sauf lorsqu’il est dilué
dans une solution de glucose à 5% (voir rubrique 6.6).
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés
dans la rubrique 6.6.
6.3
Durée de conservation
Seringue préremplie
30 mois.
Après dilution
La stabilité physico-chimique de la solution diluée pour perfusion a été démontrée pendant 24 heures
entre 2°C et 8°C. D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. S'il
n'est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation du produit sont de la
responsabilité de l'utilisateur et ne doivent normalement pas dépasser 24 heures à une température
comprise entre 2°C et 8°C, à moins que la dilution ait eu lieu dans des conditions aseptiques validées
et contrôlées.
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver et transporter réfrigéré (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
20
Conserver les seringues préremplies dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
Une exposition accidentelle à des températures de congélation, jusqu’à 24 heures, n'affecte pas la
stabilité de Nivestim. Les seringues préremplies congelées peuvent être décongelées puis réfrigérées
pour une utilisation future. Nivestim NE doit PAS être utilisé s’il a été exposé à des températures de
congélation pendant plus de 24 heures ou s’il a été congelé plus d’une fois.
Pendant sa durée de vie et pour l’usage ambulatoire, le patient peut sortir le produit du réfrigérateur et
le conserver à température ambiante (ne dépassant pas 25°C) durant une période unique pouvant aller
jusqu’à 15 jours. A l’issue de cette période, le produit ne doit plus être remis au réfrigérateur et doit
être jeté.
Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir la rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Nivestim 12 MU/0,2 ml, solution injectable/pour perfusion
Seringue préremplie (verre de type I) avec une aiguille d’injection (acier inoxydable), munie d’un
dispositif de sécurité, contenant 0,2 ml de solution injectable/pour perfusion.
Nivestim 30 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion, Nivestim 48 MU/0,5 ml, solution
injectable/pour perfusion
Seringue préremplie (verre de type I) avec une aiguille d’injection (acier inoxydable), munie d’un
dispositif de sécurité, contenant 0,5 ml de solution injectable/pour perfusion.
Chaque seringue préremplie est fixée à l’aide d’une aiguille fermée par un protège-aiguille contenant
de l’époxyprène, un dérivé du latex de caoutchouc naturel qui peut entrer en contact avec l’aiguille.
Boîtes de 1, 5, 8 ou 10 seringues préremplies.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Si nécessaire, le filgrastim peut être dilué dans une solution de glucose à 5%.
Une dilution à une concentration finale inférieure à 0,2 MU (2 µg) par ml n’est en aucun cas
recommandée.
Avant utilisation, la solution doit être inspectée visuellement. Seules les solutions limpides sans
particules peuvent être utilisées.
Pour des patients traités par filgrastim dilué à des concentrations inférieures à 1,5 MU (15 µg) par ml,
il faut ajouter de l’albumine sérique humaine (SAH) afin d'obtenir une concentration finale de
2 mg/ml.
Exemple : Pour un volume final d’injection de 20 ml, il faut ajouter aux doses de filgrastim inférieures
à 30 MU (300 µg) 0,2 ml d’une solution d’albumine humaine à 20% (Ph. Eur.).
Nivestim ne contient pas de conservateurs. Du fait du risque de contamination microbienne, les
seringues de Nivestim sont à usage unique.
Après dilution dans une solution de glucose à 5%, le filgrastim est compatible avec le verre et diverses
matières plastiques, incluant le PVC, la polyoléfine (un copolymère de polypropylène et de
polyéthylène) et le polypropylène.
21
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/10/631/001
EU/1/10/631/002
EU/1/10/631/003
EU/1/10/631/004
EU/1/10/631/005
EU/1/10/631/006
EU/1/10/631/007
EU/1/10/631/008
EU/1/10/631/009
EU/1/10/631/010
EU/1/10/631/011
EU/1/10/631/012
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 08 juin 2010
Date de dernier renouvellement : 27 mai 2015
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
22
ANNEXE II
A.
FABRICANT(S) DU (DES) PRINCIPE(S) ACTIF(S) D’ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA
LIBERATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
B.
C.
D.
23
A.
FABRICANT(S) DU (DES) PRINCIPE(S) ACTIF(S) D’ORIGINE BIOLOGIQUE ET
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant de la substance active d’origine biologique
Hospira Zagreb d.o.o.
Prudnička cesta 60
10291Prigorje Brdovečko
Croatie
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Hospira Zagreb d.o.o.
Prudnička cesta 60
10291Prigorje Brdovečko
Croatie
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : Résumé des Caractéristiques
du Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalisera les activités et interventions requises
décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation de mise sur le marché,
ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du risque) est franchie.
24
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
25
A. ÉTIQUETAGE
26
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTUI
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Nivestim 12 MU/0,2 ml, solution injectable/pour perfusion
filgrastim
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque seringue préremplie contient 12 millions d’unités (MU) (120 µg) de filgrastim dans 0,2 ml
(0,6 mg/ml).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Acide acétique glacial, hydroxyde de sodium, polysorbate 80, sorbitol (E420) et eau pour préparations
injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable/pour perfusion.
1 seringue préremplie de 0,2 ml.
5 seringues préremplies de 0,2 ml.
8 seringues préremplies de 0,2 ml.
10 seringues préremplies de 0,2 ml.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
Voie intraveineuse ou sous-cutanée.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NECESSAIRE
Un dispositif de sécurité d’aiguille est attaché à la seringue préremplie afin d’éviter une piqûre
accidentelle. Lire la notice pour l’utilisation de ce dispositif.
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Après dilution, utiliser dans les 24 heures.
27
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver et transporter réfrigéré (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/10/631/001
EU/1/10/631/002
EU/1/10/631/003
EU/1/10/631/010
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Nivestim 12 MU/0,2 ml
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
28
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
29
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DE LA SERINGUE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Nivestim 12 MU/0,2 ml injection/perfusion
filgrastim
SC/IV
2.
MODE D’ADMINISTRATION
3.
EXP
4.
Lot
5.
0,2 ml
6.
DATE DE PÉREMPTION
NUMÉRO DU LOT
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
AUTRE
30
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTUI
1.
DÉNOMINATION DU MEDICAMENT
Nivestim 30 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion
filgrastim
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque seringue préremplie contient 30 millions d’unités (MU) (300 µg) de filgrastim dans 0,5 ml
(0,6 mg/ml).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Acide acétique glacial, hydroxyde de sodium, polysorbate 80, sorbitol (E420) et eau pour préparations
injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable/pour perfusion
1 seringue préremplie de 0,5 ml.
5 seringues préremplies de 0,5 ml.
8 seringues préremplies de 0,5 ml.
10 seringues préremplies de 0,5 ml.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
Voie intraveineuse ou sous-cutanée.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
Un dispositif de sécurité d’aiguille est attaché à la seringue préremplie afin d’éviter une piqûre
accidentelle. Lire la notice pour l’utilisation de ce dispositif.
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Après dilution, utiliser dans les 24 heures.
31
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver et transporter réfrigéré (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/10/631/004
EU/1/10/631/005
EU/1/10/631/006
EU/1/10/631/011
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Nivestim 30 MU/0,5 ml
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
32
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
33
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DE LA SERINGUE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Nivestim 30 MU/0,5 ml injection/perfusion
filgrastim
SC/IV
2.
MODE D’ADMINISTRATION
3.
EXP
4.
Lot
5.
0,5 ml
6.
DATE DE PÉREMPTION
NUMÉRO DU LOT
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
AUTRE
34
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTUI
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Nivestim 48 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion
filgrastim
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque seringue préremplie contient 48 millions d’unités (MU) (480 µg) de filgrastim dans 0,5 ml
(0,96 mg/ml).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Acide acétique glacial, hydroxyde de sodium, polysorbate 80, sorbitol (E420) et eau pour préparations
injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable/pour perfusion
1 seringue préremplie de 0,5 ml.
5 seringues préremplies de 0,5 ml.
8 seringues préremplies de 0,5 ml.
10 seringues préremplies de 0,5 ml.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
Voie intraveineuse ou sous-cutanée.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
Un dispositif de sécurité d’aiguille est attaché à la seringue préremplie afin d’éviter une piqûre
accidentelle. Lire la notice pour l’utilisation de ce dispositif.
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Après dilution, utiliser dans les 24 heures.
35
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver et transporter réfrigéré (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/10/631/007
EU/1/10/631/008
EU/1/10/631/009
EU/1/10/631/012
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Nivestim 48 MU/0,5 ml
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
36
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
37
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE SERINGUE
1.
DÉNOMINATION DU MEDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Nivestim 48 MU/0,5 ml injection/perfusion
filgrastim
SC/IV
2.
3.
EXP
4.
Lot
5.
0,5 ml
6.
AUTRE
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
MODE D’ADMINISTRATION
DATE DE PÉREMPTION
38
B. NOTICE
39
Notice : information de l’utilisateur
Nivestim 12 MU/0,2 ml, solution injectable/pour perfusion
Nivestim 30 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion
Nivestim 48 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion
filgrastim
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre infirmier/ère ou votre
pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1.
Qu’est-ce que Nivestim et dans quel cas est-il utilisé ?
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Nivestim ?
Comment utiliser Nivestim ?
Effets indésirables éventuels
Comment conserver Nivestim ?
Contenu de l’emballage et autres informations.
Qu’est-ce que Nivestim et dans quel cas est-il utilisé ?
Nivestim est un facteur de croissance des globules blancs (facteur de croissance de la lignée
granulocytaire) et appartient à un groupe de médicaments appelé cytokines. Les facteurs de croissance
sont des protéines naturellement produites dans l’organisme mais qui peuvent également être
fabriquées par biotechnologie pour être utilisées comme médicaments. Nivestim agit en incitant la
moelle osseuse à produire plus de globules blancs.
La réduction du nombre de globules blancs (neutropénie) peut survenir pour plusieurs raisons et
diminue la capacité de l’organisme à lutter contre les infections. Nivestim stimule la moelle osseuse
pour qu’elle produise rapidement de nouveaux globules blancs.
Nivestim peut être utilisé :
- pour augmenter le nombre de globules blancs à la suite d’une chimiothérapie afin d’aider à
prévenir les infections ;
- pour augmenter le nombre de globules blancs à la suite d’une greffe de moelle osseuse afin d’aider
à prévenir les infections ;
- avant une chimiothérapie à haute dose afin de pousser la moelle osseuse à produire plus de cellules
souches, qui pourront être prélevées et réinjectées après le traitement. Ces cellules pourront être
prélevées à partir de votre sang ou de celui d’un donneur. Les cellules souches retourneront
ensuite dans la moelle osseuse et produiront ainsi de nouvelles cellules sanguines ;
- pour augmenter le nombre de globules blancs si vous souffrez de neutropénie chronique sévère,
afin d’aider à prévenir les infections ;
- chez les patients présentant une infection par le VIH à un stade avancé, afin d’aider à réduire le
risque d’infections.
40
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Nivestim ?
N’utilisez jamais Nivestim
-
si vous êtes allergique au filgrastim ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère avant d’utiliser Nivestim.
Prévenez votre médecin avant de commencer le traitement
si vous avez
:
-
une anémie falciforme car Nivestim peut provoquer une crise drépanocytaire ;
-
une ostéoporose (maladie osseuse).
Prévenez immédiatement votre médecin au cours de votre traitement par Nivestim si vous :
présentez des signes soudains d’allergie comme une éruption cutanée, des démangeaisons ou de
l’urticaire sur la peau, un gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou d’autres parties du
corps, un essoufflement, une respiration sifflante ou des difficultés à respirer ; il pourrait s’agir de
signes d’une réaction allergique sévère (hypersensibilité) ;
constatez un gonflement de votre visage ou de vos chevilles, la présence de sang dans vos urines
ou une coloration brune de vos urines, ou si vous remarquez que vous urinez moins que d’habitude
(glomérulonéphrite) ;
ressentez une douleur en haut à gauche de votre ventre (douleur abdominale), une douleur du côté
gauche sous la cage thoracique ou une douleur à l’extrémité de l’épaule gauche (il pourrait s’agir
des symptômes d’uneaugmentation de la taille de la rate [splénomégalie] ou éventuellement d’une
rupture de la rate) ;
remarquez des saignements ou des ecchymoses inhabituels (il pourrait s’agir des symptômes d’une
diminution du nombre de plaquettes sanguines [thrombocytopénie] réduisant la capacité du sang à
coaguler).
Une inflammation de l’aorte (le grand vaisseau sanguin qui achemine le sang du cœur vers le corps) a
été signalée à une fréquence rare chez les patients atteints d’un cancer et les donneurs sains. Les
symptômes peuvent comprendre: fièvre, douleurs abdominales, malaise, maux de dos et augmentation
des marqueurs inflammatoires. Si vous ressentez ces symptômes, parlez-en à votre médecin.
Perte de réponse à Nivestim
Si vous présentez une perte de réponse ou une incapacité à maintenir une réponse au traitement par
filgrastim, votre médecin en recherchera les raisons, notamment si vous avez développé des anticorps
neutralisant l’activité du filgrastim.
Votre médecin pourra juger nécessaire de vous surveiller étroitement ; voir rubrique 4 de cette notice.
Si vous êtes atteint(e) de neutropénie chronique sévère, vous pourriez courir le risque de développer
un cancer du sang (leucémie, syndrome myélodysplasique [SMD]). Parlez avec votre médecin des
risques de développement de cancers du sang et des examens nécessaires. Si vous développez ou
risquez de développer un cancer du sang, vous ne devez pas utiliser Nivestim, sauf indication contraire
de votre médecin.
Si vous êtes un donneur de cellules souches, vous devez être âgé(e) de 16 à 60 ans.
Faites attention avec les autres produits qui stimulent les globules blancs
Nivestim appartient à l’un des groupes de médicaments stimulant la production des globules blancs.
Votre professionnel de santé doit veiller à systématiquement noter le nom exact du produit que vous
utilisez.
41
Autres médicaments et Nivestim
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre
tout autre médicament.
Grossesse et allaitement
Nivestim n’a pas été étudié chez la femme enceinte ou qui allaite.
Nivestim n’est pas recommandé pendant la grossesse.
Il est important de signaler à votre médecin si vous :
-
êtes enceinte ou allaitez ;
-
pensez que vous pourriez l’être ; ou
-
envisagez une grossesse.
Si vous débutez une grossesse pendant votre traitement par Nivestim, vous devez en informer votre
médecin.
Sauf si votre médecin vous y autorise , vous devez arrêter l’allaitement si vous utilisez Nivestim.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Nivestim peut avoir une influence mineure sur votre aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Ce médicament peut provoquer des sensations vertigineuses. Il est conseillé d’attendre de
voir comment vous réagissez au traitement par Nivestim avant de conduire des véhicules ou d’utiliser
une machine.
Nivestim contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,6 mg/ml ou de
0,96 mg/ml, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Nivestim contient du sorbitol
Ce médicament contient 50 mg de sorbitol par ml.
Le sorbitol est une source de fructose. Si vous (ou votre enfant) présentez une intolérance héréditaire
au fructose (IHF), une maladie génétique rare, vous (ou votre enfant) ne devez pas recevoir ce
médicament. Les patients atteints d’IHF ne peuvent pas décomposer le fructose, et ne doivent pas
recevoir ce médicament en raison de risque d’effets indésirables graves.
Vous devez en informer votre médecin avant de recevoir ce médicament si vous (ou votre enfant)
présentez une IHF ou si votre enfant ne peut plus prendre d’aliments ou de boissons sucrées du fait de
nausées, de vomissements ou d’effets désagréables tels que des ballonnements, des crampes d’estomac
ou la diarrhée.
3.
Comment utiliser Nivestim ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin, infirmier/ère ou pharmacien en cas de doute.
42
Comment Nivestim est-il administré et quelle quantité dois-je prendre ?
Nivestim est habituellement administré en une injection quotidienne dans le tissu situé juste sous la
peau (injection sous-cutanée). Il peut également être administré en une injection quotidienne lente
dans une veine (perfusion intraveineuse). La dose habituelle varie selon la maladie et le poids. Votre
médecin vous indiquera quelle quantité de Nivestim vous devez prendre.
Patients recevant une greffe de moelle osseuse après une chimiothérapie :
Vous recevrez normalement votre première dose de Nivestim au moins 24 heures après votre
chimiothérapie et au moins 24 heures après votre greffe de moelle osseuse.
Vous, ou les personnes qui s’occupent de vous, pouvez apprendre à faire des injections sous-cutanées
pour que vous puissiez poursuivre votre traitement à domicile. Cependant, vous ne devez pas tenter de
faire des injections sans avoir reçu, au préalable, une formation adéquate de votre professionnel de
santé.
Pendant combien de temps devrai-je prendre Nivestim ?
Vous devrez prendre Nivestim jusqu’à ce que le nombre de vos globules blancs atteigne un niveau
normal. Des analyses de sang seront régulièrement effectuées pour surveiller le nombre de globules
blancs dans votre organisme. Votre médecin vous indiquera pendant combien de temps vous devrez
prendre Nivestim.
Utilisation chez les enfants
Nivestim est utilisé pour traiter les enfants recevant une chimiothérapie ou souffrant d’une diminution
sévère du nombre de globules blancs (neutropénie). La posologie utilisée chez l’enfant recevant une
chimiothérapie est la même que chez l’adulte.
Si vous avez utilisé plus de Nivestim que vous n’auriez dû
N’augmentez pas la dose prescrite par votre médecin. Si vous pensez avoir injecté plus de Nivestim
que vous n’auriez dû, contactez immédiatement votre médecin.
Si vous oubliez d’utiliser Nivestim
Si vous avez manqué une injection, ou si vous n’avez pas injecté assez de produit, contactez votre
médecin dès que possible. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié
de prendre.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce produit, demandez plus d’informations à votre
médecin, à votre infirmier/ère ou à votre pharmacien.
4.
Effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Veuillez contacter immédiatement votre médecin
pendant le traitement :
-
en cas de réaction allergique se manifestant par une faiblesse, une chute de la pression artérielle,
des difficultés respiratoires, un gonflement du visage (anaphylaxie), une éruption cutanée, une
éruption avec démangeaisons (urticaire), un gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la
langue ou de la gorge (angiœdème) et un essoufflement (dyspnée).
-
en cas de toux, fièvre et difficultés respiratoires (dyspnée), car ceci pourrait être le signe d’un
syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA).
43
-
-
-
-
-
si vous présentez un problème rénal (glomérulonéphrite). Ce problème rénal a été observé chez
des patients qui recevaient du filgrastim. Contactez immédiatement votre médecin si vous
constatez un gonflement de votre visage ou de vos chevilles, la présence de sang dans vos urines
ou une coloration brune de vos urines, ou si vous remarquez que vous urinez moins que
d’habitude.
si vous ressentez un ou plusieurs des effets indésirables suivants :
o
gonflement ou boursouflure, qui peut être associé à des urines moins fréquentes, des
difficultés à respirer, un gonflement abdominal avec sensation de ballonnement et une
sensation générale de fatigue. Ces symptômes se développent habituellement rapidement.
Ces symptômes pourraient être ceux d’une maladie appelée « syndrome de fuite capillaire » qui
entraîne une fuite du sang hors des petits vaisseaux sanguins dans votre corps. Ils nécessitent une
prise en charge médicale urgente.
si vous ressentez plusieurs des symptômes suivants :
o
fièvre, ou frissons, ou sensation de froid intense, fréquence cardiaque élevée, confusion ou
désorientation, essoufflement, douleur ou gêne extrême et peau moite ou en sueur.
Ces symptômes pourraient être ceux d’une maladie appelée « sepsis » (également appelée
« empoisonnement du sang »), une infection grave entraînant une réponse inflammatoire du corps
entier pouvant mettre la vie en danger et qui nécessite une prise en charge médicale urgente.
en cas de douleur en haut à gauche de votre ventre (douleur abdominale), de douleur du côté
gauche sous la cage thoracique ou de douleur à l’extrémité de l’épaule gauche, car il pourrait y
avoir un problème avec votre rate (augmentation de la taille de la rate (splénomégalie) ou rupture
de la rate).
si vous êtes traité(e) pour une neutropénie chronique sévère et que vous observez la présence de
sang dans vos urines (hématurie). Votre médecin pourra vous faire effectuer régulièrement des
analyses d’urine si vous rencontrez cet effet indésirable ou si des protéines sont détectées dans
vos urines (protéinurie).
L’utilisation du filgrastim est associée à un effet indésirable fréquent, les douleurs dans les muscles ou
les os (douleurs musculo-squelettiques), lesquelles peuvent être soulagées en prenant des médicaments
classiques contre la douleur (antalgiques). Chez les patients recevant une greffe de cellules souches ou
de moelle osseuse, une réaction du greffon contre l’hôte (RGCH) peut se produire. Il s’agit d’une
réaction des cellules du donneur contre le patient recevant la greffe ; les signes et symptômes peuvent
être notamment une éruption cutanée sur la paume des mains et la plante des pieds ainsi que des
ulcérations et des plaies dans la bouche, l’intestin, le foie, la peau ou les yeux, les poumons, le vagin et
les articulations.
Chez les donneurs sains de cellules souches, une augmentation du nombre des globules blancs
(leucocytose) et une diminution des plaquettes peuvent être observées. Cette diminution réduit la
capacité de votre sang à coaguler (thrombocytopénie). Ces effets seront surveillés par votre médecin.
Effets indésirables très fréquents
(pouvant affecter plus de 1 personne sur 10) :
diminution du nombre de plaquettes réduisant la capacité du sang à coaguler (thrombocytopénie)
faible nombre de globules rouges (anémie)
maux de tête
diarrhée
vomissements
nausées
chute ou raréfaction inhabituelle des cheveux (alopécie)
fatigue
douleur et gonflement de la paroi du tube digestif qui s’étend de la bouche à l’anus (inflamation
des muqueuses)
fièvre (pyrexie)
Effets indésirables fréquents
(pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
inflammation des bronches (bronchite)
infection des voies aériennes supérieures
44
infection des voies urinaires
appétit diminué
troubles du sommeil (insomnie)
sensations vertigineuses
diminution de la sensibilité, en particulier au niveau de la peau (hypoesthésie)
picotements et engourdissement des mains ou des pieds (paresthésie)
pression artérielle faible (hypotension)
pression artérielle élevée (hypertension)
toux
toux avec expectoration de sang (hémoptysie)
douleur dans la bouche et la gorge (douleur oropharyngée)
saignement de nez (épistaxis)
constipation
douleur buccale
augmentation du volume du foie (hépatomégalie)
rash (éruption cutanée)
rougeur de la peau (érythème)
spasme musculaire
douleur lors de l’émission des urines (dysurie)
douleur dans la poitrine
douleur
faiblesse généralisée (asthénie)
sensation de ne pas se sentir très bien en général (malaise)
gonflement des mains et des pieds (œdème périphérique)
augmentation du taux sanguin de certaines enzymes
modifications de la composition chimique du sang
réaction suite à la transfusion
Effets indésirables peu fréquents
(pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
augmentation du nombre de globules blancs (leucocytose)
réaction allergique (hypersensibilité)
rejet de la moelle osseuse greffée (réaction du greffon contre l’hôte)
taux élevés d’acide urique dans le sang, pouvant provoquer une goutte (hyperuricémie)
(élévation de l’uricémie)
atteinte du foie causée par l’obstruction des petites veines du foie (maladie veino-occlusive)
poumons ne fonctionnant pas comme ils le devraient, entraînant un essoufflement (insuffisance
respiratoire)
gonflement et/ou présence de liquide dans les poumons (œdème pulmonaire)
inflammation des poumons (pneumopathie interstitielle)
radiographies anormales des poumons (infiltrations pulmonaires)
saignement au niveau des poumons (hémorragie pulmonaire)
absorption insuffisante d’oxygène dans les poumons (hypoxie)
éruption cutanée avec bosses (rash maculopapuleux)
maladie qui rend les os moins denses, plus faibles, plus fragiles et plus susceptibles de se
fracturer (ostéoporose)
réaction au site d’injection
Effets indésirables rare:
(pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1000)
douleur sévère dans les os, la poitrine, l’intestin ou les articulations (crise drépanocytaire)
réaction allergique soudaine engageant le pronostic vital (réaction anaphylactique)
douleurs et gonflements des articulations, similaires à la goutte (pseudogoutte)
modification de la façon dont le corps régule les liquides qu’il contient, pouvant entraîner un
gonflement (modifications des volumes hydriques)
inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau (vascularite cutanée)
45
lésions douloureuses avec plaques violacées sur les membres et parfois le visage et le cou avec
de la fièvre (syndrome de Sweet)
aggravation de la polyarthrite rhumatoïde
modifications inhabituelles des urines
densité osseuse diminuée
inflammation de l’aorte (le grand vaisseau sanguin qui achemine le sang du cœur vers le corps),
voir rubrique 2
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou
votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration – voir
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Nivestim ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Ne pas utiliser ce médicament après la date de péremption mentionnée sur l’emballage et la seringue
préremplie après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver et transporter réfrigéré (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver la seringue
préremplie dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
La seringue peut être sortie du réfrigérateur et gardée à température ambiante durant une période
unique pouvant aller jusqu’à 15 jours (sans dépasser 25°C).
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que la solution est trouble ou qu’elle contient des
particules.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Nivestim
Le principe actif est le filgrastim. Chaque ml contient 60 millions d’unités [MU] (600 µg) ou
96 millions d’unités [MU] (960 µg) de filgrastim.
Nivestim 12 MU/0,2 ml, solution injectable/pour perfusion : chaque seringue préremplie
contient 12 millions d’unités (MU), 120 µg de filgrastim dans 0,2 ml (correspondant à
0,6 mg/ml).
Nivestim 30 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion : chaque seringue préremplie
contient 30 millions d’unités (MU), 300 µg de filgrastim dans 0,5 ml (correspondant à
0,6 mg/ml).
Nivestim 48 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion : chaque seringue préremplie
contient 48 millions d’unités (MU), 480 µg de filgrastim dans 0,5 ml (correspondant à
0,96 mg/ml)
Les autres composants sont : acide acétique (glacial), hydroxyde de sodium, sorbitol E420,
polysorbate 80 et eau pour préparations injectables.
46
Qu’est-ce que Nivestim et contenu de l’emballage extérieur ?
Nivestim se présente sous forme d’une solution limpide et incolore injectable/pour perfusion en
seringue de verre préremplie avec une aiguille d’injection (acier inoxydable) munie d’un dispositif de
sécurité. Le protège-aiguille contient de l’époxyprène, un dérivé du latex de caoutchouc naturel qui
peut entrer en contact avec l’aiguille.
Boîtes de 1, 5, 8 ou 10 seringues. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
Fabricant
Hospira Zagreb d.o.o.
Prudnička cesta 60
10291Prigorje Brdovečko
Croatie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché :
België/Belgique/Belgien
Luxembourg/Luxemburg
Pfizer NV/SA
Tél/Tel: +32 (0)2 554 62 11
България
Пфайзер Люксембург САРЛ, Кло½ България
Тел.: +359 2 970 4333
Česká republika
Pfizer, spol. s r.o.
Tel: +420-283-004-111
Danmark
Pfizer ApS
Tlf: + 45 44 20 11 00
Deutschland
PFIZER PHARMA GmbH
Tel: + 49 (0)30 550055-51000
Eesti
Pfizer Luxembourg SARL Eesti filiaal
Tel: +372 666 7500
Ελλάδα
Aenorasis S.A.
Τηλ: + 30 210 6136332
Lietuva
Pfizer Luxembourg SARL filialas Lietuvoje
Tel. + 370 52 51 4000
Magyarország
Pfizer Kft.
Tel.: + 36 1 488 37 00
Malta
Drugsales Ltd
Tel.: +356 21 419 070/1/2
Nederland
Pfizer bv
Tel: +31 (0)10 406 43 01
Norge
Pfizer AS
Tlf: +47 67 52 61 00
Österreich
Pfizer Corporation Austria Ges.m.b.H.
Tel: +43 (0)1 521 15-0
Polska
Pfizer Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 335 61 00
47
España
Pfizer S.L.
Tél: +34 91 490 99 00
France
Pfizer
Tél: + 33 (0)1 58 07 34 40
Hrvatska
Pfizer Croatia d.o.o.
Tel: +385 1 3908 777
Portugal
Laboratórios Pfizer, Lda.
Tel: +351 21 423 55 00
România
Pfizer România S.R.L.
Tel: +40 (0)21 207 28 00
Slovenija
Pfizer Luxembourg SARL
Pfizer, podružnica za svetovanje s področja
farmacevtske dejavnosti, Ljubljana
Tel: +386 (0)1 52 11 400
Slovenská republika
Pfizer Luxembourg SARL, organizačná zložka
Tel: +421–2–3355 5500
Suomi/Finland
Pfizer Oy
Puh/Tel: +358 (0)9 430 040
Sverige
Pfizer AB
Tel: +46 (0)8 550 520 00
United Kingdom (Northern Ireland)
Pfizer Limited
Tel: +44 (0)1304 616161
Ireland
Pfizer Healthcare Ireland
Tel: 1800 633 363 (toll free)
+44 (0) 1304 616161
Ísland
Icepharma hf.
Sími: +354 540 8000
Italia
Pfizer S.r.l
Tel: +39 06 33 18 21
Κύπρος
Pfizer ΕΛΛΑΣ Α.Ε. (Cyprus Branch)
Τηλ: +357 22 817690
Latvija
Pfizer Luxembourg SARL filiāle Latvijā
Tel.: + 371 670 35 775
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu
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Instructions pour pratiquer soi-même les injections
Cette rubrique présente les instructions permettant de vous faire vous-même une injection de
Nivestim. Il est important que vous n’essayiez pas de vous faire vous-même une injection avant
d’avoir reçu une formation particulière de votre médecin ou de votre infirmière. Il est également
important que vous jetiez vos seringues dans un conteneur à l’épreuve des perforations. Si vous ne
vous sentez pas capable de vous faire vous-même l’injection ou si vous avez des questions, demandez
de l’aide auprès de votre médecin ou de votre infirmière.
Comment pratiquer soi-même l’injection de Nivestim ?
Nivestim est habituellement administré une fois par jour par injection, en général dans les tissus juste
sous la peau. Il s’agit d’une injection sous-cutanée.
48
Apprendre à vous faire vos propres injections signifie que vous n’aurez pas besoin d’attendre une
infirmière à domicile, et que vous ne serez pas obligé d’aller à l’hôpital ou à la clinique tous les jours
pour recevoir vos injections.
Vous devez vous faire vos injections à peu près au même moment chaque jour. Les sites d’injection
les plus appropriés sont :
- le haut des cuisses,
- le ventre, sauf la région autour du nombril.
Pour éviter le risque de douleur à un seul endroit, il est préférable de changer de site d’injection
chaque jour.
Equipement requis pour l’administration
Pour vous faire vous-même une injection sous-cutanée, vous aurez besoin des éléments suivants :
Une seringue préremplie de Nivestim neuve
Un conteneur pour déchets coupants (à l’épreuve des perforations) pour une élimination sûre des
seringues usagées
Des compresses antiseptiques (si cela a été recommandé par votre médecin ou votre infirmière).
Comment pratiquer l’injection de Nivestim par voie sous-cutanée ?
1.
2.
Essayez de vous faire vos propres injections à peu près au même moment chaque jour.
Sortez la seringue de Nivestim du réfrigérateur et laissez-la atteindre la température ambiante
(environ 25°C). Cela va prendre 15 à 30 minutes. Vérifiez la date sur le conditionnement pour
être sûr que le médicament n’a pas dépassé la date de péremption.Vérifiez que vous avez un
conteneur pour déchets coupants à proximité.
Trouvez un endroit confortable et bien éclairé pour vous faire l’injection et vérifiez la dose qui
vous a été prescrite.
Lavez-vous soigneusement les mains avec de l’eau et du savon.
Retirez la seringue du blister et vérifiez que la solution est limpide, incolore et sans particule
visible. N’utilisez pas la seringue de Nivestim si des particules flottent dans la solution ou si du
liquide a fui hors de la seringue.
Tenez la seringue avec l’aiguille dirigée vers le haut. Retirez le capuchon protecteur de
l’aiguille. La seringue est maintenant prête à l’emploi. Il se peut que vous remarquiez une petite
bulle d’air dans la seringue. Il n’est pas necessaire de retirer la bulle d’air avant l’injection.
Injecter la solution avec la présence d’une bulle d’air est sans danger.
Décidez où injecter Nivestim – trouvez un endroit sur le dessus du ventre ou sur le dessus de la
cuisse. Choisissez un site d’injection different à chaque fois. Ne choisissez pas une zone
douloureuse, rouge, contusionnée ou cicatricielle. Si votre infirmière ou votre médecin le
recommande, désinfectez la peau à l’aide d’une compresse antiseptique.
Pincez une grande surface de peau, en prenant soin de ne pas toucher la zone que vous avez
nettoyée.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
49
9.
Avec l’autre main, introduisez l’aiguille avec un angle d’environ 45°.
10.
11.
12.
13.
Tirez le piston en arrière légèrement pour vérifier qu’il n’y a pas de sang dans la seringue. Si
vous voyez du sang dans la seringue, retirez l’aiguille et réintroduisez-là ailleurs. Repoussez
doucement le piston jusqu’à ce que tout le contenu de la seringue soit vidé.
Lorsque le produit a été injecté, retirez l’aiguille de la peau.
Assurez-vous que le dispositif de sécurité recouvre l’aiguille selon les instructions données ci-
dessous pour le dispositif de sécurité de l’aiguille actif ou passif.
Placez la seringue usagée dans le conteneur pour déchets coupants. N’essayez pas de remettre le
capuchon protecteur.
Tenez les seringues usagées hors de la portée et de la vue des enfants.
Ne jetez
JAMAIS
de seringues usagées avec vos ordures ménagères.
Ne pas oublier
La plupart des gens peuvent apprendre à se faire eux-mêmes une injection sous-cutanée, mais si vous
rencontrez des difficultés, n’hésitez pas à demander de l’aide et des conseils à votre médecin ou à
votre infirmière.
Utilisation d’une aiguille munie d’un dispositif de sécurité actif UltraSafe pour
Nivestim
12 MU/0,2 ml, solution injectable/pour perfusion
La seringue préremplie est munie d’un dispositif de sécurité de l’aiguille afin de se protéger des
piqûres.
Lorsque vous tenez la seringue préremplie, gardez bien les mains en arrière de l’aiguille.
1.
Faites-vous l’injection selon la technique décrite ci-dessus.
2.
Quand l’injection est terminée, faites glisser le dispositif de sécurité vers l’avant jusqu’à ce qu’il
recouvre complètement l’aiguille (vous entendrez un « clic » lorsqu’il sera en place).
Utilisation d’une aiguille munie d’un dispositif de sécurité passif UltraSafe pour
Nivestim
30 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion et Nivestim 48 MU/0,5 ml, solution
injectable/pour perfusion
La seringue préremplie est munie d’un dispositif de sécurité de l’aiguille afin de se protéger des
piqûres.
Lorsque vous tenez la seringue préremplie, gardez bien les mains en arrière de l’aiguille.
1.
Faites-vous l’injection selon la technique décrite ci-dessus.
50
2.
Appuyez sur le piston, en tenant la collerette entre vos doigts, jusqu’à ce que toute la dose soit
injectée. Le dispositif de sécurité passif de l’aiguille NE s’activera PAS tant que TOUTE la dose
n’aura pas été injectée.
3.
Retirez l’aiguille de votre peau, puis relâchez le piston et laissez remonter la seringue jusqu’à ce
que l’aiguille soit entièrement protégée. La seringue se bloque dans cette position.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
LES INFORMATIONS SUIVANTES SONT DESTINEES EXCLUSIVEMENT AUX
PROFESSIONNELS DE SANTE
:
Nivestim ne contient aucun conservateur. Du fait du risque de contamination microbienne, les
seringues préremplies de Nivestim sont à usage unique.
Une exposition accidentelle à des températures de congélation, jusqu’à 24 heures, n'affecte pas la
stabilité de Nivestim. Les seringues préremplies congelées peuvent être décongelées puis réfrigérées
pour une utilisation future. Nivestim NE doit PAS être utilisé s’il a été exposé à des températures de
congélation pendant plus de 24 heures ou s’il a été congelé plus d’une fois.
Nivestim ne doit pas être dilué dans une solution de chlorure de sodium. Ce médicament ne doit pas
être mélangé avec d’autres médicaments excepté ceux mentionnés ci-dessous. Le filgrastim dilué
s’adsorbe sur le verre et les matières plastiques sauf s’il est dilué comme indiqué ci-dessous.
Si nécessaire, Nivestim peut être dilué dans une solution de glucose à 5%. Une dilution à une
concentration finale inférieure à 0,2 MU (2 µg) par ml n’est en aucun cas recommandée. Avant
utilisation, la solution doit être inspectée visuellement. Seules les solutions limpides sans particules
peuvent être utilisées. Pour des patients traités par filgrastim dilué à des concentrations inférieures à
1,5 MU (15 µg) par ml, il faut ajouter de l’albumine sérique humaine (SAH) afin d'obtenir une
concentration finale de 2 mg/ml.
Exemple : Pour un volume final d’injection de 20 ml, il faut ajouter aux doses de filgrastim
inférieures à 30 MU (300 µg) 0,2 ml d’une solution d’albumine humaine à 200 mg/ml (20%). Après
dilution dans une solution de glucose à 5%, Nivestim est compatible avec le verre et diverses matières
plastiques, incluant le PVC, la polyoléfine (un copolymère de polypropylène et de polyéthylène) et le
polypropylène.
Après dilution : La stabilité physico-chimique de la solution diluée pour perfusion a été démontrée
pendant 24 heures entre 2°C et 8°C. D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé
immédiatement. S'il n'est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation du
produit sont de la responsabilité de l'utilisateur et ne doivent normalement pas dépasser 24 heures à
une température comprise entre 2°C et 8°C, à moins que la dilution ait eu lieu dans des conditions
aseptiques validées et contrôlées.
51

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Nivestim 12 MU/0,2 ml, solution injectable/pour perfusion
Nivestim 30 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion
Nivestim 48 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Nivestim 12 MU/0,2 ml, solution injectable/pour perfusion
Chaque ml de solution injectable ou pour perfusion contient 60 millions d'unités [MU]
(600 microgrammes [µg]) de filgrastim*.
Chaque seringue préremplie contient 12 millions d'unités (MU) (120 microgrammes [µg]) de
filgrastim dans 0,2 ml (0,6 mg/ml).
Nivestim 30 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion
Chaque ml de solution injectable ou pour perfusion contient 60 millions d'unités [MU]
(600 microgrammes [µg]) de filgrastim*.
Chaque seringue préremplie contient 30 millions d'unités (MU) (300 microgrammes [µg]) de
filgrastim dans 0,5 ml (0,6 mg/ml).
Nivestim 48 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion
Chaque ml de solution injectable ou pour perfusion contient 96 millions d'unités [MU]
(960 microgrammes [µg]) de filgrastim*.
Chaque seringue préremplie contient 48 millions d'unités (MU) (480 microgrammes [µg]) de
filgrastim dans 0,5 ml (0,96 mg/ml).
* Facteur méthionylé recombinant stimulant les colonies de granulocytes [G-CSF] produit dans
Escherichia coli (BL21) par la technique de l'ADN recombinant.
Excipient à effet notoire
Chaque ml de solution contient 50 mg de sorbitol (E420) (voir rubrique 4.4).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable/pour perfusion (injection/perfusion).
Solution limpide et incolore.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Le filgrastim est indiqué dans la réduction de la durée des neutropénies et de l'incidence des
neutropénies fébriles chez les patients traités par une chimiothérapie cytotoxique pour une pathologie
maligne (à l'exception des leucémies myéloïdes chroniques et des syndromes myélodysplasiques), et
dans la réduction de la durée des neutropénies chez les patients recevant une thérapie
myélosuppressive suivie d'une greffe de moelle osseuse et présentant un risque accru de neutropénie
sévère prolongée.
Le filgrastim est indiqué dans la mobilisation des cellules souches progénitrices (CSP) dans le sang
circulant.
L'administration à long terme du filgrastim est indiquée pour augmenter le taux de neutrophiles et
réduire l'incidence et la durée des épisodes infectieux chez les patients, enfants ou adultes, atteints de
neutropénie sévère congénitale, cyclique ou idiopathique avec un nombre absolu de polynucléaires
neutrophiles (PNN) 0,5 x 109/l et des antécédents d'infections sévères ou récurrentes.
Le filgrastim est indiqué dans le traitement des neutropénies persistantes (PNN 1,0 x 109/l) chez les
patients infectés par le VIH à un stade avancé, afin de réduire le risque d'infection bactérienne quand
les autres options destinées à corriger la neutropénie sont inadéquates.
4.2
Posologie et mode d'administration
Un traitement par le filgrastim ne doit être administré qu'après avis d'un centre d'oncologie ayant
l'expérience de l'utilisation des G-CSF et de l'hématologie, et disposant des équipements
diagnostiques nécessaires. Les procédures de mobilisation et de cytaphérèse doivent être mises en
oeuvre en collaboration avec un centre d'onco-hématologie disposant de l'expérience adéquate, et
capable de surveiller correctement le rendement en cellules souches.
Après chimiothérapie cytotoxique
Posologie
La dose recommandée de filgrastim est de 0,5 MU (5 µg)/kg/jour. La première dose de filgrastim doit
être administrée au plus tôt 24 heures après la fin de la chimiothérapie cytotoxique. Lors des essais
cliniques randomisés, la dose utilisée était de 230 µg/m2/j (4,0 à 8,4 µg/kg/jour) par voie sous-cutanée.
L'administration quotidienne de filgrastim doit être poursuivie jusqu'à ce que le nadir attendu du
nombre de neutrophiles soit dépassé et que ce nombre soit revenu à une valeur normale. Après
traitement par une chimiothérapie validée dans les tumeurs solides, les lymphomes et la leucémie
lymphoïde, la durée nécessaire de traitement par filgrastim pour satisfaire ces critères peut aller
jusqu'à 14 jours. Après traitement d'induction et de consolidation pour une leucémie aiguë myéloïde,
la durée de traitement peut être significativement plus longue (jusqu'à 38 jours) selon le type, la dose
et le schéma de chimiothérapie cytotoxique utilisés.
Chez les patients traités par chimiothérapie cytotoxique, une augmentation transitoire du nombre des
neutrophiles est typiquement observée 1 ou 2 jours après le début du traitement par filgrastim.
Cependant, pour obtenir une réponse thérapeutique durable, il faut continuer le traitement par
filgrastim jusqu'à ce que la date attendue du nadir soit dépassée et que le nombre des neutrophiles se
soit normalisé. Il n'est pas recommandé d'interrompre prématurément le traitement avant la date
attendue du nadir.
Mode d'administration
Le filgrastim peut être administré de façon quotidienne, soit par injection sous-cutanée, soit par
perfusion intraveineuse une fois dilué dans une solution de glucose à 5 %, pendant 30 minutes, (voir
rubrique 6.6). La préférence doit être donnée à la voie sous-cutanée dans la plupart des cas. D'après
les résultats d'une étude à dose unique, l'administration par voie intraveineuse semble réduire la durée
de l'effet du filgrastim. La pertinence clinique de ces données après des administrations multiples n'est
pas clairement établie. Le choix de la voie d'administration doit se faire en fonction du contexte
clinique individuel.
Posologie
La dose initiale recommandée de filgrastim est de 1,0 MU (10 µg)/kg/jour. La première dose de
filgrastim doit être administrée au plus tôt 24 heures après la fin de la chimiothérapie cytotoxique et au
plus tôt 24 heures après la transfusion de moelle osseuse.
Une fois le nadir du nombre de neutrophiles dépassé, la dose quotidienne de filgrastim devra être
adaptée en fonction de la réponse des neutrophiles comme suit :
Nombre de Polynucléaires Neutrophiles
Ajustement de la dose de filgrastim
> 1,0 x 109/l pendant 3 jours consécutifs
Réduire à 0,5 MU (5 µg)/kg/jour
Puis, si le nombre absolu de PNN > 1,0 x 109/l pendant
Arrêter le traitement par filgrastim
3 jours consécutifs supplémentaires
Pendant la période de traitement, si le nombre absolu de PNN redescend en dessous de 1,0 x 109/l, la
dose de filgrastim devra être ré-augmentée selon le schéma thérapeutique décrit ci-dessus.
PNN = polynucléaires neutrophiles
Mode d'administration
Le filgrastim peut être administré en perfusion intraveineuse de 30 minutes ou 24 heures ou en
perfusion sous-cutanée continue sur 24 heures. En cas de perfusion, le filgrastim doit être dilué dans
20 ml de solution de glucose à 5 % (voir rubrique 6.6).
Pour la mobilisation des CSP chez les patients traités par chimiothérapie myélosuppressive ou
myéloablative suivie d'une autogreffe de ces CSP
Posologie
La dose de filgrastim recommandée pour la mobilisation des cellules souches progénitrices, utilisé
seul, est de 1,0 MU (10 µg)/kg/jour pendant 5 à 7 jours consécutifs. Période de cytaphérèse : une ou
deux cytaphérèses aux jours 5 et 6 sont souvent suffisantes. Dans d'autres circonstances, des
cytaphérèses supplémentaires peuvent être nécessaires. La dose de filgrastim doit être maintenue
jusqu'à la dernière cytaphérèse.
Pour la mobilisation des CSP après une chimiothérapie myélosuppressive, la dose de filgrastim
recommandée est de 0,5 MU (5 µg)/kg/jour à partir du premier jour suivant la fin de la chimiothérapie
et jusqu'à ce que la date attendue du nadir soit dépassée et que le taux de neutrophiles se soit
normalisé. La cytaphérèse doit être réalisée dans l'intervalle de temps où le nombre absolu de PNN est
compris entre 0,5 x 109/l et 5,0 x 109/l. Une seule cytaphérèse est en général suffisante pour les
patients n'ayant pas reçu de chimiothérapie intensive. Dans les autres cas, il est recommandé de
procéder à des cytaphérèses supplémentaires.
Mode d'administration
Dose de filgrastim pour la mobilisation des CSP, utilisé seul :
Le filgrastim peut être administré en perfusion sous-cutanée continue sur 24 heures ou en injection
sous-cutanée. En cas de perfusion, le filgrastim doit être dilué dans 20 ml de solution de glucose à 5 %
(voir rubrique 6.6).
Dose de filgrastim pour la mobilisation des CSP après une chimiothérapie myélosuppressive :
Le filgrastim doit être administré par injection sous-cutanée.
Posologie
Pour la mobilisation des CSP chez les donneurs sains, le filgrastim doit être administré à la dose de
1,0 MU (10 µg)/kg/jour pendant 4 à 5 jours consécutifs. Les cytaphérèses doivent être commencées au
jour 5 et poursuivies jusqu'au jour 6 si nécessaire, afin de collecter une quantité de 4 x 106 cellules
CD34+/kg de poids corporel du receveur.
Mode d'administration
Le filgrastim doit être administré par injection sous-cutanée.
Chez les patients souffrant de neutropénie chronique sévère (NCS)
Posologie
Neutropénie congénitale : la dose initiale recommandée est de 1,2 MU (12 µg)/kg/jour en dose unique
ou en doses fractionnées.
Neutropénie idiopathique ou cyclique : la dose initiale recommandée est de 0,5 MU (5 µg)/kg/jour en
dose unique ou en doses fractionnées.
Ajustement des doses : Le filgrastim doit être administré tous les jours par injection sous-cutanée pour
augmenter et maintenir le nombre des neutrophiles au-dessus de 1,5 x 109/l. Lorsque la réponse a été
obtenue, la dose minimale efficace nécessaire pour maintenir le taux de neutrophiles, doit être
recherchée. L'administration quotidienne au long cours est nécessaire pour maintenir un taux de
neutrophiles adéquat. Après une ou deux semaines de traitement, la dose initiale peut être doublée ou
diminuée de moitié selon la réponse du patient. Par la suite, la dose doit être ajustée à chaque individu
toutes les une à deux semaines pour maintenir le taux moyen de neutrophiles entre 1,5 x 109/l et
10 x 109/l. Un protocole d'augmentation des doses plus rapide peut être envisagé chez les patients
présentant des infections sévères. Lors des essais cliniques, 97% des patients répondeurs avaient une
réponse complète à des doses 24 µg/kg/jour. La tolérance à long terme de l'administration de
filgrastim à des doses supérieures à 24 µg/kg/jour chez des patients atteints de NCS n'a pas été établie.
Mode d'administration
Neutropénie congénitale, idiopathique ou cyclique : le filgrastim doit être administré par injection
sous-cutanée.
Chez les patients infectés par le VIH
Posologie
Correction de la neutropénie :
La dose initiale recommandée de filgrastim est de 0,1 MU (1 µg)/kg/jour ; elle peut être augmentée par
paliers jusqu'à un maximum de 0,4 MU (4 µg)/kg/jour pour obtenir et maintenir un taux normal de
polynucléaires neutrophiles (nombre absolu de PNN > 2,0 x 109/l). Lors des essais cliniques, plus de
90% des patients ont été répondeurs à ces doses, avec une durée médiane de correction de la
neutropénie de 2 jours.
Chez un nombre restreint de patients (moins de 10%), il a été nécessaire d'administrer des doses allant
jusqu'à 1,0 MU (10 µg)/kg/jour pour corriger la neutropénie.
Lorsque la correction de la neutropénie a été obtenue, la dose minimale efficace pour maintenir le taux
de polynucléaires neutrophiles doit être recherchée. Il est recommandé d'ajuster la dose initiale en
administrant, un jour sur deux, 30 MU (300 µg)/jour. Selon la réponse du patient, un ajustement
posologique pourra être nécessaire pour maintenir le nombre absolu de PNN à une valeur > 2,0 x 109/l.
Lors des essais cliniques, des doses de 30 MU (300 µg)/jour, administrées 1 à 7 jours par semaine, ont
été nécessaires pour maintenir un nombre absolu de PNN > 2,0 x 109/l, avec une fréquence médiane
d'administration de 3 jours par semaine. Une administration au long cours peut s'avérer nécessaire
pour maintenir le nombre absolu de PNN > 2,0 x 109/l.
Mode d'administration
Correction de la neutropénie ou maintien d'un taux normal de polynucléaires neutrophiles : le
filgrastim doit être administré par injection sous-cutanée.
Patients âgés
Les études cliniques du filgrastim ont inclus un nombre réduit de patients âgés mais aucune étude
spécifique n'a été réalisée sur ce groupe. En conséquence, aucune recommandation posologique
spécifique ne peut être faite.
Insuffisance rénale ou hépatique
Les études du filgrastim chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique sévère
démontrent que les profils pharmacocinétique et pharmacodynamique sont similaires à ceux observés
chez les sujets normaux. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire dans ces conditions.
Utilisation pédiatrique dans la NCS et en cancérologie
Lors des essais cliniques, 65% des patients étudiés lors du programme d'essai NCS avaient moins de
18 ans. L'efficacité du traitement est apparue clairement pour ce groupe qui comportait essentiellement
des patients atteints de neutropénie congénitale. Il n'est pas apparu de différence dans le profil de
tolérance chez les enfants traités pour une NCS.
Les données issues des études cliniques effectuées en pédiatrie indiquent que la tolérance et
l'efficacité du filgrastim sont comparables chez les adultes et les enfants recevant une chimiothérapie
cytotoxique.
Les doses recommandées chez l'enfant sont identiques à celles préconisées chez l'adulte après une
chimiothérapie cytotoxique myélosuppressive.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit
administré doivent être clairement enregistrés.
Hypersensibilité
Une hypersensibilité, y compris des réactions anaphylactiques, survenant lors du traitement initial ou
des traitements suivants a été rapportée chez des patients traités par filgrastim. Le filgrastim doit être
arrêté de façon définitive chez les patients présentant une hypersensibilité cliniquement significative.
Ne pas administrer de filgrastim à des patients ayant des antécédents d'hypersensibilité au filgrastim
ou au pegfilgrastim.
Effets indésirables pulmonaires
Après l'administration de G-CSF, des effets indésirables pulmonaires ont été rapportés, en particulier
des maladies pulmonaires interstitielles. Les risques peuvent être majorés chez les patients ayant des
antécédents récents d'infiltration pulmonaire ou de pneumonie. L'apparition de signes pulmonaires,
tels que toux, fièvre et dyspnée associés à des signes radiologiques d'infiltration pulmonaire avec
détérioration de la fonction pulmonaire, peut être un signe préliminaire d'un syndrome de détresse
respiratoire aiguë (SDRA). Le filgrastim doit être arrêté et un traitement approprié doit être initié.
Glomérulonéphrite
Une glomérulonéphrite a été rapportée chez les patients traités par filgrastim et pegfilgrastim.
Généralement, les épisodes de glomérulonéphrite ont été résolus après une réduction de dose ou l'arrêt
du traitement par filgrastim ou pegfilgrastim. Une surveillance des analyses d'urine est recommandée.
Syndrome de fuite capillaire
Un syndrome de fuite capillaire, pouvant engager le pronostic vital si le traitement est retardé, a été
rapporté après l'administration de facteur stimulant les colonies de granulocyteset est caractérisé par
une hypotension, une hypoalbuminémie, un oedème et une hémoconcentration. Les patients
développant des symptômes de syndrome de fuite capillaire doivent être étroitement surveillés et
recevoir un traitement symptomatique standard, qui peut inclure un recours à des soins intensifs (voir
rubrique 4.8).
Splénomégalie et rupture splénique
Des cas généralement asymptomatiques de splénomégalie et des cas de rupture splénique ont été
rapportés chez les patients et les donneurs sains après une administration de filgrastim. Certains cas de
rupture splénique ont été d'issue fatale. Par conséquent, une surveillance du volume de la rate doit être
instituée (par ex. examen clinique, échographie). Un diagnostic de rupture splénique devra être
envisagé chez les donneurs sains et/ou chez les patients présentant une douleur au niveau de
l'hypochondre gauche ou une douleur au sommet de l'épaule. Il a été noté qu'une réduction de dose de
filgrastim ralentissait ou stoppait la progression de l'hypertrophie splénique chez les patients
présentant une neutropénie chronique sévère et qu'une splénectomie a été nécessaire chez 3 % des
patients.
Croissance de cellules malignes
Le facteur stimulant les colonies de granulocytes peut promouvoir la croissance des cellules myéloïdes
in vitro et des effets similaires ont pu être observés sur certaines cellules non myéloïdes in vitro.
Syndrome myélodysplasique ou leucémie myéloïde chronique
La tolérance et l'efficacité de l'administration de filgrastim chez les patients atteints de syndrome
myélodysplasique ou de leucémie myéloïde chronique n'ont pas été établies. Le filgrastim n'est pas
indiqué dans ces pathologies. Il importe de bien différencier une transformation blastique de leucémie
myéloïde chronique d'une leucémie aiguë myéloïde (LAM).
En raison des données de tolérance et d'efficacité limitées, le filgrastim doit être administré avec
précaution chez les patients atteints de LAM secondaire. La tolérance et l'efficacité du filgrastim n'ont
pas été établies chez les patients atteints d'une LAM de novo, âgés de moins de 55 ans et ayant une
cytogénétique favorable (t(8;21) ; t(15;17) ; et inv(16)).
Thrombocytopénie
Des cas de thrombocytopénie ont été rapportés chez des patients recevant du filgrastim. La numération
des plaquettes doit être étroitement surveillée, en particulier au cours des premières semaines de
traitement par le filgrastim. Il faut envisager d'interrompre temporairement le traitement ou de
diminuer la dose de filgrastim chez les patients présentant une neutropénie chronique sévère qui
développent une thrombocytopénie (nombre de plaquettes < 100 x 109/l).
Leucocytose
Une leucocytose supérieure ou égale à 100 x 109/l a été observée chez moins de 5% des patients
atteints de cancer recevant des doses de filgrastim supérieures à 0,3 MU (3 µg)/kg/jour. Aucun effet
indésirable directement attribuable à ce niveau de leucocytose n'a été rapporté. Cependant, en raison
des risques potentiels associés à une hyperleucocytose, il est souhaitable de réaliser une numération
leucocytaire à intervalles réguliers lors du traitement par filgrastim. Si le nombre de leucocytes
dépasse 50 x 109/l après la date attendue du nadir, le filgrastim doit être arrêté immédiatement. En cas
d'administration en vue d'une mobilisation des CSP périphériques, le traitement par le filgrastim doit
être arrêté ou la posologie diminuée si le taux de leucocytes dépasse 70 x 109/l.
Immunogénicité
Comme avec toutes les autres protéines thérapeutiques, il existe un risque potentiel d'immunogénicité.
Les taux de production d'anticorps anti-filgrastim sont généralement faibles. Des anticorps liants
peuvent être présents comme avec tous les médicaments biologiques ; cependant, jusqu'à présent, ils
n'ont pas été associés à une activité neutralisante.
Aortite
Des cas d'aortite ont été rapportés après administration de G-CSF chez des sujets sains et des patients
atteints d'un cancer. Les symptômes ressentis comprenaient : fièvre, douleurs abdominales, malaise,
douleurs dorsales et augmentation des marqueurs inflammatoires (p. ex. protéine C-réactive et nombre
de globules blancs). Dans la plupart des cas, l'aortite a été diagnostiquée par tomodensitométrie
(TDM) et a été généralement résolue après l'arrêt du traitement par G-CSF (voir rubrique 4.8).
Mises en garde spéciales et précautions associées aux comorbidités
Précautions particulières en cas de trait drépanocytaire et d'anémie falciforme
Des crises drépanocytaires, dans certains cas d'issue fatale, ont été rapportées lors de l'utilisation de
filgrastim chez des patients porteurs sains du trait drépanocytaire ou atteints d'anémie falciforme. Le
médecin doit faire preuve de prudence lors de la prescription de filgrastim chez les patients porteurs
sains du trait drépanocytaire ou atteints d'anémie falciforme.
Ostéoporose
Une surveillance de la densité osseuse peut être indiquée chez les patients ayant un terrain
ostéoporotique, et dont le traitement par le filgrastim est prévu pour une durée supérieure à 6 mois.
Le filgrastim ne doit pas être utilisé pour augmenter les doses de chimiothérapie cytotoxique au-delà
des posologies établies.
Risques associés à la chimiothérapie intensive
Une prudence particulière est requise lors du traitement de patients par chimiothérapie à doses élevées
car les effets bénéfiques sur l'évolution tumorale n'ont pas été démontrés et une chimiothérapie
intensive peut comporter des effets toxiques accrus, en particulier cardiaques, pulmonaires,
neurologiques et dermatologiques (se référer à l'information concernant la chimiothérapie utilisée).
Effet de la chimiothérapie sur les érythrocytes et les thrombocytes
Le traitement par le filgrastim seul n'agit pas en soi sur la thrombocytopénie ni sur l'anémie dues à la
chimiothérapie myélosuppressive. Du fait de l'administration possible de doses plus élevées de
chimiothérapie (c'est-à-dire, dose complète du schéma prescrit), les risques de thrombocytopénie et
d'anémie peuvent être majorés. Il est recommandé de surveiller régulièrement le nombre des plaquettes
et l'hématocrite. Il faut être particulièrement attentif lors de l'administration d'agents de
chimiothérapie, seuls ou associés, connus pour être thrombopéniants.
Il a été montré que l'utilisation de CSP mobilisées par le filgrastim réduit l'ampleur et la durée de la
thrombocytopénie liée à une chimiothérapie myélosuppressive ou myéloablative.
Autres précautions particulières
Les effets du filgrastim chez les patients ayant une diminution significative des précurseurs myéloïdes
n'ont pas été étudiés. Le filgrastim agit avant tout sur les précurseurs des neutrophiles pour aboutir à
une élévation du nombre des neutrophiles. De ce fait, la réponse au traitement peut être diminuée chez
les patients ayant une réduction des précurseurs des neutrophiles (par exemple chez les patients traités
par une radiothérapie étendue ou une chimiothérapie prolongée ou chez les patients présentant une
infiltration médullaire de la tumeur).
Occasionnellement, des troubles vasculaires ont été rapportés, parmi lesquels des syndromes veino-
occlusifs et des modifications des volumes hydriques, chez les patients recevant une chimiothérapie à
haute dose suivie d'une greffe.
Des cas de réaction du greffon contre l'hôte (RGCH), avec dans certains cas une issue fatale, ont été
observés chez des patients recevant le G-CSF après une greffe allogénique de moelle osseuse (voir
rubriques 4.8 et 5.1).
L'augmentation de l'activité hématopoïétique de la moelle osseuse en réponse à un traitement par
facteur de croissance a été associée à des anomalies transitoires à la scintigraphie osseuse. Celles-ci
doivent être prises en compte lors de l'interprétation des résultats de la scintigraphie osseuse.
Précautions particulières chez les patients bénéficiant d'une mobilisation des CSP
Mobilisation
Il n'y a pas de comparaison prospective randomisée des deux méthodes de mobilisation recommandées
(le filgrastim seul ou en association avec une chimiothérapie myélosuppressive) chez les mêmes
populations de patients. Le degré de variation des taux de cellules CD34+ entre les patients et entre les
dosages rend difficile la comparaison directe entre les études. Il est donc difficile de recommander la
méthode idéale. Le choix de la méthode doit prendre en compte l'objectif thérapeutique global pour
chaque patient.
Les patients ayant reçu au préalable une chimiothérapie myélosuppressive très intensive peuvent ne
pas présenter une mobilisation suffisante des CSP périphériques pour obtenir le rendement
recommandé (cellules CD34+ 2,0 x 106/kg) ou l'accélération de la normalisation du taux de
plaquettes.
Certains agents cytotoxiques sont particulièrement toxiques pour les cellules souches progénitrices et
peuvent diminuer leur mobilisation. Des agents tels que le melphalan, la carmustine (BCNU) et le
carboplatine peuvent réduire le rendement en cellules souches s'ils sont administrés pendant de
longues périodes avant l'initiation de la mobilisation. Néanmoins, l'administration de ces produits
associée à celle du filgrastim s'est montrée efficace pour la mobilisation des cellules souches. Si une
greffe de CSP est envisagée, il est souhaitable de prévoir précocement une procédure de mobilisation
de ces cellules dans le schéma thérapeutique du patient. Une attention particulière doit être apportée
chez ces patients sur le nombre de cellules souches recueillies avant l'administration de chimiothérapie
à haute dose. Si des rendements insuffisants sont constatés, selon les critères définis ci-dessus, d'autres
schémas de traitement ne nécessitant pas de support en cellules souches doivent être envisagés.
Estimation des rendements en cellules souches
Il convient d'attacher une attention particulière à la méthode de quantification utilisée pour l'estimation
du taux de cellules souches collectées chez les patients traités par filgrastim. Les résultats de la
quantification des cellules CD34+ par cytométrie de flux varient suivant la méthode utilisée. Les
recommandations de taux basées sur des études d'autres laboratoires doivent donc être interprétées
avec prudence.
L'analyse statistique montre qu'il existe une relation complexe mais continue entre le nombre de
cellules CD34+ réinjectées et la rapidité de la récupération plaquettaire après chimiothérapie à haute
dose.
La recommandation de rendements minimum de cellules CD34+ 2 x 106/kg est basée sur l'expérience
publiée dans la littérature, démontrant une reconstitution hématologique correcte. Il semble que des
rendements en CD34+ supérieurs à cette norme soient liés à une récupération plus rapide, et des
rendements inférieurs à une récupération plus lente.
Précautions particulières chez les donneurs sains en vue d'une mobilisation de CSP
La mobilisation des CSP est sans bénéfice direct pour les donneurs sains et doit être envisagée
uniquement dans le cadre de la transplantation allogénique de cellules souches.
La mobilisation de CSP ne peut être envisagée que chez les donneurs qui répondent aux critères
cliniques et biologiques retenus pour le don de cellules souches, avec une attention particulière pour
les valeurs hématologiques et les maladies infectieuses.
La tolérance et l'efficacité du filgrastim n'ont pas été évaluées chez les donneurs sains âgés de moins
de 16 ans ou de plus de 60 ans.
Une thrombocytopénie transitoire (numération plaquettaire < 100 x 109/l), consécutive à
l'administration de filgrastim et aux cytaphérèses, a été observée chez 35% des sujets étudiés. Parmi
ces sujets, deux cas rapportés de numération plaquettaire < 50 x 109/l ont été attribués à la procédure
de cytaphérèse.
Si plus d'une cytaphérèse est nécessaire, une attention particulière doit être apportée chez les donneurs
dont la numération plaquettaire est < 100 x 109/l avant la cytaphérèse ; en général celle-ci ne doit pas
être effectuée si la numération plaquettaire est < 75 x 109/l.
Les donneurs ayant reçu du G-CSF pour la mobilisation des CSP doivent être suivis jusqu'à ce que les
paramètres hématologiques soient redevenus normaux.
Des anomalies cytogénétiques transitoires ont été observées chez les donneurs sains suite à l'utilisation
de G-CSF. La signification de ces changements est inconnue.
Néanmoins, le risque de développement d'un clone de cellules myéloïdes malignes ne peut être exclu.
Il est recommandé que chaque don fasse l'objet d'un enregistrement et d'une surveillance
systématiques par les centres de cytaphérèses pendant au moins 10 ans afin d'assurer le suivi de la
tolérance à long terme.
Précautions particulières chez les receveurs de CSP allogéniques obtenues après mobilisation par le
filgrastim

Les données actuelles indiquent que les interactions immunologiques entre le greffon de CSP
allogénique et le système immunitaire du receveur peuvent être associées à un risque accru et
chronique de RGCH, en comparaison avec la greffe de moelle osseuse.
Précautions particulières chez les patients atteints de NCS
Le filgrastim ne doit pas être administré à des patients présentant une neutropénie congénitale sévère
et développant une leucémie ou présentant des signes d'évolution leucémique.
Numération sanguine
D'autres modifications de la numération sanguine peuvent apparaître, notamment une anémie ou des
augmentations transitoires des précurseurs myéloïdes. Une surveillance étroite de la numération
sanguine est donc requise.
Transformation en leucémie ou en syndrome myélodysplasique
Avant d'établir un diagnostic de NCS, il faut veiller particulièrement à distinguer cette affection
d'autres dérèglements hématologiques comme l'anémie aplastique, la myélodysplasie et la leucémie
myéloïde. Une numération-formule sanguine avec numération plaquettaire ainsi qu'un myélogramme
et un caryotype doivent être réalisés avant le traitement.
De rares cas (environ 3%) de syndromes myélodysplasiques (SMD) ou de leucémies ont été observés
lors des essais cliniques chez des patients atteints de NCS traités par filgrastim. Ces observations n'ont
été faites que dans les cas de neutropénie congénitale. Cependant, les SMD et les leucémies sont des
complications naturelles de la maladie et la relation avec le traitement par filgrastim est incertaine. Un
sous-ensemble d'environ 12% des patients, dont la formule cytogénétique était initialement normale, a
développé des anomalies, dont la monosomie 7, au cours des évaluations de routine. On ignore encore
si le traitement à long terme des patients atteints de NCS favorise l'apparition d'anomalies
cytogénétiques, de SMD ou d'une transformation leucémique. Il est recommandé de pratiquer un
myélogramme et un caryotype chez les patients, à intervalles réguliers (environ une fois par an).
Autres précautions particulières
Les causes de neutropénie transitoire, telles que les infections virales, doivent être écartées.
Des hématuries ont été fréquentes et des protéinuries sont survenues chez quelques patients. Des
analyses d'urine doivent être effectuées régulièrement afin de les déceler.
La tolérance et l'efficacité chez le nouveau-né et chez les patients atteints de neutropénie auto-immune
n'ont pas été établies.
Numération sanguine
Le nombre absolu de PNN doit être étroitement surveillé, en particulier au cours des premières
semaines du traitement par le filgrastim. Certains patients peuvent répondre très rapidement au
traitement, avec dès le début une forte augmentation du taux de polynucléaires neutrophiles. Il est
recommandé de surveiller le nombre absolu de PNN quotidiennement au cours des 2 à 3 premiers
jours du traitement par le filgrastim. Par la suite, il est recommandé de doser le taux des PNN au moins
deux fois par semaine pendant les deux premières semaines, puis une fois par semaine ou une semaine
sur deux, durant la poursuite du traitement. Au cours de l'administration intermittente des doses de
30 MU/jour (300 µg/jour) de filgrastim, on peut observer des fluctuations importantes du nombre
absolu de PNN. Afin de déterminer le nadir du nombre absolu de PNN du patient, il est recommandé
de procéder à une numération des PNN, immédiatement avant l'administration du filgrastim.
Risques liés à l'administration de doses plus élevées de médicaments myélosuppresseurs
Le filgrastim ne prévient pas la thrombocytopénie et l'anémie dues aux médicaments
myélosuppresseurs. Du fait de la possibilité d'administrer des doses ou des associations plus
importantes de ces médicaments avec un traitement par le filgrastim, les risques de thrombocytopénie
et d'anémie peuvent être majorés. Une surveillance régulière de la numération sanguine est
recommandée (voir ci-dessus).
Myélosuppression due aux infections opportunistes et aux affections malignes
Les infections opportunistes comme celles à Mycobacterium avium ou les affections malignes comme
le lymphome, touchant la moelle osseuse, peuvent également provoquer une neutropénie. Chez les
patients porteurs d'une atteinte médullaire infectieuse ou maligne, il est indiqué de traiter
spécifiquement la pathologie sous-jacente, en plus de l'administration de filgrastim pour le traitement
de la neutropénie. Les effets du filgrastim sur la neutropénie due à une infection ou à une affection
maligne envahissant la moelle osseuse n'ont pas été déterminés avec précision.
Tous les patients
Nivestim contient du sorbitol (E420). Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose
(IHF) ne doivent pas recevoir ce médicament, sauf en cas de nécessité uniquement.
Les bébés et les jeunes enfants (moins de 2 ans) peuvent ne pas avoir fait l'objet d'un diagnostic
d'intolérance héréditaire au fructose (IHF). Les médicaments (contenant du sorbitol/fructose)
administrés par voie intraveineuse peuvent mettre la vie du patient en danger et doivent être contre-
indiqués dans cette population, sauf nécessité clinique impérieuse et en l'absence de solution
alternative.
L'historique détaillé des symptômes d'IHF doit être obtenu pour chaque patient avant de prescrire ce
médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,6 mg/ml ou de
0,96 mg/ml, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
La tolérance et l'efficacité du filgrastim administré le même jour qu'une chimiothérapie cytotoxique
myélosuppressive n'ont pas été formellement établies. L'utilisation du filgrastim n'est pas
recommandée dans la période de 24 heures précédant ou suivant une chimiothérapie
myélosuppressive, en raison de la sensibilité des cellules myéloïdes à division rapide à cette
chimiothérapie. En cas de traitement concomitant par le filgrastim et le 5-fluorouracile, des données
Les possibles interactions avec d'autres facteurs de croissance hématopoïétiques et avec les cytokines
n'ont pas été étudiées au cours des essais cliniques.
Sachant que le lithium favorise le relargage des polynucléaires neutrophiles, il est possible qu'il
potentialise l'effet du filgrastim. Bien que cette association n'ait pas été spécifiquement étudiée, aucun
effet indésirable dû à cette interaction n'a été mis en évidence.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas ou peu de données portant sur l'utilisation du filgrastim chez la femme enceinte. Les
études animales ont montré une toxicité sur la reproduction. Une augmentation de l'incidence des
pertes embryonnaires a été observée chez le lapin à une exposition nettement supérieure à l'exposition
clinique, et en présence de toxicité maternelle (voir rubrique 5.3). Il a été rapporté dans la littérature
des cas de passage transplacentaire du filgrastim chez des femmes enceintes.
Le filgrastim n'est pas recommandé pendant la grossesse.
Allaitement
Il n'existe pas de données sur le passage du filgrastim/de ses métabolites dans le lait maternel humain.
Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. La décision d'interrompre l'allaitement
ou d'interrompre le traitement par le filgrastim doit être prise en tenant compte du bénéfice de
l'allaitement maternel pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
Le filgrastim n'a pas eu d'effet sur les performances de reproduction ou la fertilité des rats mâles ou
femelles (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Nivestim peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses peuvent survenir après l'administration du filgrastim (voir
rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
a.
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus graves pouvant survenir au cours du traitement par filgrastim sont les
suivants : réaction anaphylactique, événements indésirables pulmonaires graves (y compris pneumonie
interstitielle et SDRA), syndrome de fuite capillaire, splénomégalie/rupture splénique sévère,
transformation en syndrome myélodysplasique ou leucémie chez les patients atteints de NCS, RGCH
chez les patients bénéficiant d'une greffe allogénique de moelle osseuse ou d'une greffe de cellules
souches progénitrices périphériques et crise drépanocytaire chez les patients atteints d'anémie
falciforme.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont la fièvre, les douleurs musculo-
squelettiques (qui comprennent des douleurs osseuses, des dorsalgies, des arthralgies, des myalgies,
des extrémités douloureuses, des douleurs musculo-squelettiques, des douleurs thoraciques musculo-
squelettiques, des cervicalgies), l'anémie, les vomissements et les nausées. Dans les études cliniques
b.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les données des tableaux ci-dessous décrivent les effets indésirables rapportés dans les essais
cliniques ou ayant fait l'objet d'une notification spontanée. Les effets indésirables sont présentés par
ordre décroissant de gravité, au sein de chaque groupe de fréquence.
Classe de
Effets indésirables
systèmes
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
d'organes
( 1/10)
( 1/100, < 1/10)
( 1/1 000, < 1/100) ( 1/10 000,
MedDRA
< 1/1 000)
Infections et
Sepsis
infestations
Bronchite
Infection des voies
aériennes supérieures
Infection des voies
urinaires
Affections
Thrombocytopénie Splénomégaliea
Leucocytosea
Rupture
hématologiques Anémiee
Hémoglobine
spléniquea
et du système
diminuéee
Crise
lymphatique
drépanocytaire
Affections du
Hypersensibilité
Réaction
système
Hypersensibilité au anaphylactique
immunitaire
médicamenta
Réaction du greffon
contre l'hôteb
Troubles du
Appétit diminuée
Hyperuricémie
Diminution de la
métabolisme et
Élévation du taux
Élévation de l'acide glycémie
de la nutrition
sanguin de lactate
urique dans le sang Pseudogouttea
déshydrogénase
(Chondrocalcinos
e pyrophosphate)
Modifications des
volumes
hydriques
Affections
Insomnie
psychiatriques
Affections du

Céphaléesa
Sensations
système
vertigineuses
nerveux
Hypoesthésie
Paresthésie
Affections
Hypertension
Syndrome veino-
Syndrome de fuite
vasculaires
Hypotension
occlusifd
capillairea
Aortite
Effets indésirables
systèmes
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
d'organes
( 1/10)
( 1/100, < 1/10)
( 1/1 000, < 1/100) ( 1/10 000,
MedDRA
< 1/1 000)
Affections
Hémoptysie
Syndrome de
respiratoires,
Dyspnée
détresse respiratoire
thoraciques et
Touxa
aiguëa
médiastinales
Douleur
Insuffisance
oropharyngéea,e
respiratoirea
Épistaxis
OEdème
pulmonairea
Hémorragie
pulmonaire
Pneumopathie
interstitiellea
Infiltration
pulmonairea
Hypoxie
Affections
Diarrhéesa,e
Douleur buccale
gastro-
Vomissementsa,e
Constipatione
intestinales
Nauséesa
Affections
Hépatomégalie
Élévation de
hépatobiliaires
Élévation du taux
l'aspartate
sanguin de
aminotransférase
phosphatases alcalines Élévation de la
gamma-glutamyl-
transférase
Affections de la Alopéciea
Rasha
Rash
Vascularite
peau et du tissu
Érythème
maculopapuleux
cutanéea
sous-cutané
Syndrome de
Sweet
(dermatose aiguë
fébrile
neutrophilique)
Affections
Douleurs musculo- Spasmes musculaires Ostéoporose
Densité osseuse
musculo-
squelettiquesc
diminuée
squelettiques et
Aggravation de la
systémiques
polyarthrite
rhumatoïde
Affections du
Dysurie
Protéinurie
Glomérulo-
rein et des voies
Hématurie
néphrite
urinaires
Urine anormale
Troubles
Fatiguea
Douleurs thoraciquesa Réaction au site
généraux et
Inflammation des
Douleura
d'injection
anomalies au
muqueusesa
Asthéniea
site
Fièvre
Malaisee
d'administratio
OEdème périphériquee
n
Lésions,

Réaction à la
intoxications et
transfusione
complications
liées aux
procédures
a
Voir rubrique c (Description d'effets indésirables sélectionnés).
Des cas de RGCH et des issues fatales ont été rapportés chez des patients suite à une greffe allogénique de
moelle osseuse (voir rubrique c).
c
Comprend des douleurs osseuses, des dorsalgies, des arthralgies, des myalgies, des extrémités douloureuses,
des douleurs musculo-squelettiques, des douleurs thoraciques musculo-squelettiques, des cervicalgies.
d
Des cas ont été rapportés au cours de la surveillance après commercialisation chez des patients ayant reçu
une greffe de moelle osseuse ou traités en vue de la mobilisation des CSP.
e
Effets indésirables plus fréquents chez les patients traités par filgrastim que chez les patients sous placebo et
associés aux séquelles de la pathologie maligne sous-jacente ou la chimiothérapie cytotoxique.
c.
Description d'effets indésirables sélectionnés
Hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité, incluant anaphylaxie, rash, urticaire, angioedème, dyspnée et
hypotension survenant lors de l'administration initiale ou de la poursuite du traitement ont été
rapportées dans le cadre des études cliniques et de la surveillance après commercialisation. En général,
les cas rapportés ont été plus fréquents après une administration par voie IV. Dans certains cas, la
réadministration du produit a entraîné la réapparition des symptômes, suggérant ainsi une relation de
cause à effet. Le traitement par le filgrastim doit être définitivement arrêté chez les patients présentant
une réaction allergique grave.
Effets indésirables pulmonaires
Dans le cadre des études cliniques et au cours de la surveillance après commercialisation, des effets
indésirables pulmonaires incluant une pneumopathie interstitielle, un oedème pulmonaire et une
infiltration pulmonaire ont été rapportés, évoluant parfois en insuffisance respiratoire ou en syndrome
de détresse respiratoire aiguë (SDRA) pouvant être fatale (voir rubrique 4.4).
Splénomégalie et rupture splénique
Des cas de splénomégalie et de rupture splénique ont été rapportés après administration de filgrastim.
Certains cas de rupture splénique ont présenté une issue fatale (voir rubrique 4.4).
Syndrome de fuite capillaire
Des cas de syndrome de fuite capillaire ont été signalés après utilisation des facteurs de croissance de
la lignée granulocytaire. Ces événements sont généralement apparus chez des patients ayant des
pathologies malignes à un stade avancé, une septicémie, traités par de multiples chimiothérapies ou
sous aphérèse (voir rubrique 4.4).
Vascularite cutanée
Des cas de vascularite cutanée ont été rapportés chez des patients traités par filgrastim. Le mécanisme
des vascularites chez ces patients n'est pas connu. Au cours de l'utilisation à long terme, des
vascularites cutanées ont été rapportées chez 2% des patients atteints de NCS.
Leucocytose
Une leucocytose (leucocytes > 50 x 109/l) a été observée chez 41% des donneurs sains et une
thrombocytopénie transitoire (plaquettes < 100 x 109/l) a été observée chez 35% des donneurs
consécutivement à l'administration de filgrastim et aux cytaphérèses (voir rubrique 4.4).
Syndrome de Sweet
Des cas de syndrome de Sweet (dermatose aiguë fébrile neutrophilique) ont été rapportés chez des
patients traités par filgrastim.
Pseudogoutte (chondrocalcinose pyrophosphate)
RGCH
Des cas de réaction du greffon contre l'hôte (RGCH) et des cas de décès chez des patients ayant reçu
du G-CSF après une greffe allogénique de moelle osseuse ont été rapportés (voir rubriques 4.4 et 5.1).
d.
Population pédiatrique
Les données fournies par les études cliniques effectuées en pédiatrie montrent que la sécurité d'emploi
et l'efficacité du filgrastim sont comparables chez les adultes et les enfants recevant des
chimiothérapies cytotoxiques, suggérant l'absence de différence liée à l'âge dans la pharmacocinétique
du filgrastim. Le seul effet indésirable systématiquement rapporté a été les douleurs musculo-
squelettiques, ce qui n'est pas différent de l'expérience dans la population adulte.
Les données sont insuffisantes pour évaluer davantage l'utilisation du filgrastim chez les enfants.
e.
Autres populations particulières
Population gériatrique
Aucune différence globale de sécurité d'emploi ou d'efficacité n'a été observée entre les personnes
âgées de plus de 65 ans et les adultes plus jeunes (> 18 ans) recevant des chimiothérapies
cytotoxiques. L'expérience clinique n'a identifié aucune différence dans les réponses obtenues chez
les patients âgés et les patients adultes plus jeunes. Les données sont insuffisantes pour évaluer
l'utilisation du filgrastim chez les personnes âgées dans d'autres indications approuvées du filgrastim.
En pédiatrie chez les patients atteints de NCS
Des cas de diminution de la densité osseuse et d'ostéoporose ont été rapportés en pédiatrie chez des
patients atteints de neutropénie chronique sévère et traités de façon chronique par le filgrastim.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Les effets d'un surdosage du filgrastim n'ont pas été établis.
L'arrêt du traitement par le filgrastim est suivi habituellement d'une chute de 50% des polynucléaires
neutrophiles circulants en 1 à 2 jours et d'une normalisation de leur taux en 1 à 7 jours.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Cytokines, Code ATC : L03AA02
Nivestim est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site
internet de l'Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
L'utilisation du filgrastim chez les patients traités par chimiothérapie cytotoxique entraîne une
réduction significative de l'incidence, de la sévérité et de la durée de la neutropénie et de la
neutropénie fébrile. Le traitement par le filgrastim réduit significativement les durées des neutropénies
fébriles, de l'utilisation d'antibiotiques et de l'hospitalisation, après chimiothérapie d'induction pour
une leucémie aiguë myéloïde ou après chimiothérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle
osseuse. L'incidence de la fièvre et des infections documentées n'a pas été réduite dans ces conditions.
La durée de la fièvre n'a pas été réduite chez les patients sous chimiothérapie myélosuppressive suivie
d'une greffe de moelle osseuse.
L'administration du filgrastim soit isolément, soit après une chimiothérapie entraîne un passage de
cellules souches progénitrices de la moelle vers le sang circulant. Ces CSP autologues peuvent être
recueillies par cytaphérèse et réinjectées après une cure de chimiothérapie à forte dose, soit à la place,
soit en association avec une greffe de moelle osseuse. La perfusion de CSP accélère l'hématopoïèse en
réduisant le risque de complications hémorragiques et le besoin de transfusion plaquettaire.
Les receveurs de CSP allogéniques, obtenues après mobilisation par le filgrastim, ont une
reconstitution hématologique significativement plus rapide conduisant à un délai significativement
plus court de récupération plaquettaire, non soutenue par transfusion plaquettaire, comparé à ceux
recevant une greffe de moelle osseuse allogénique.
Une étude rétrospective européenne évaluant l'utilisation de G-CSF après une greffe allogénique de
moelle osseuse chez des patients atteints de leucémie aiguë a suggéré un risque accru de réaction du
greffon contre l'hôte (RGCH), de mortalité associée au traitement (MAT) ainsi que de mortalité,
lorsque le G-CSF était administré. Dans une autre étude internationale rétrospective, conduite chez des
patients atteints de leucémie myéloïde aiguë et de leucémie myéloïde chronique, aucun effet sur le
risque de RGCH, MAT et mortalité n'a été observé. Une méta-analyse d'études portant sur des greffes
allogéniques, incluant les résultats de 9 études prospectives randomisées, 8 études rétrospectives et
1 étude cas-témoins, n'a détecté aucun effet sur le risque de RGCH aiguë, de RGCH chronique ou de
mortalité précoce associée au traitement.
Risque relatif (IC à 95%) de RGCH et de MAT
à la suite d'un traitement par G-CSF après greffe de moelle osseuse
Publication
Période de
n
RGCH de
RGCH
MAT
l'étude
grade aigu
chronique
II - IV
Méta-analyse (2003)
a
1,08
1,02
0,70
1986 - 2001
1198
(0,87­1,33)
(0,82­1,26)
(0,38­1,31)
Etude européenne
b
1,33
1,29
1,73
1789
rétrospective (2004)
1992 - 2002
(1,08­1,64)
(1,02­1,61)
(1,30­2,32)
Etude internationale
b
1,11
1,10
1,26
2110
rétrospective (2006)
1995 - 2000
(0,86­1,42)
(0,86­1,39)
(0,95­1,67)
L'analyse comprend des études impliquant des greffes de moelle osseuse au cours de cette période; dans
certaines études, du GM-CSF était utilisé.
b
L'analyse comprend les patients ayant reçu une greffe de moelle osseuse au cours de cette période.
Utilisation du filgrastim pour la mobilisation de CSP chez les donneurs sains en vue d'une allogreffe
de CSP
Chez les donneurs sains, la dose de 10 µg/kg/jour administrée par voie sous-cutanée pendant 4 à
5 jours consécutifs permet de collecter, chez la majorité des donneurs, 4 x 106 cellules CD34+/kg de
poids corporel du receveur après deux cytaphérèses.
L'utilisation du filgrastim chez des patients, enfants ou adultes, atteints de NCS (neutropénie
congénitale sévère, neutropénie cyclique et neutropénie idiopathique) induit une augmentation
prolongée du nombre absolu des polynucléaires neutrophiles dans la circulation périphérique et une
réduction du risque infectieux et de ses conséquences.
L'utilisation du filgrastim chez des patients infectés par le VIH maintient un taux normal de
polynucléaires neutrophiles rendant possible l'administration, aux doses prévues, des médicaments
antiviraux et/ou autres médicaments myélosuppresseurs. Chez les patients infectés par le VIH ayant
reçu du filgrastim, aucune augmentation de la réplication du VIH n'a été mise en évidence.
Comme pour d'autres facteurs de croissance hématopoïétiques, le G-CSF a montré in vitro des
propriétés stimulantes des cellules endothéliales humaines.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Une étude croisée, randomisée, avec comparateur, à dose unique, en ouvert menée chez 46 volontaires
sains a montré que le profil pharmacocinétique de Nivestim était comparable à celui du produit de
référence après administration par voie sous-cutanée et intraveineuse. Une autre étude croisée,
randomisée, avec comparateur, à doses multiples, en double aveugle menée chez 50 volontaires sains a
montré que le profil pharmacocinétique de Nivestim était comparable à celui du produit de référence
après administration par voie sous-cutanée.
La clairance du filgrastim a permis de suivre les paramètres pharmacocinétiques de premier ordre
après une administration par voie intraveineuse et sous-cutanée. La demi-vie d'élimination sérique est
d'environ 3,5 heures avec une clairance moyenne de 0,6 ml/min/kg. Après administration de filgrastim
en perfusion continue pendant une durée pouvant aller jusqu'à 28 jours chez des patients en phase de
récupération suite à une greffe de moelle osseuse autologue, aucun signe d'accumulation du
médicament n'a été observé et les demi-vies d'élimination ont été comparables. Il existe une
corrélation linéaire positive entre la dose et la concentration sérique du filgrastim, que le produit soit
administré par voie intraveineuse ou sous-cutanée. Suite à l'administration sous-cutanée des doses
recommandées, la concentration sérique s'est maintenue au-dessus de 10 ng/ml pendant 8 à 16 heures.
Le volume de distribution dans le sang est d'environ 150 ml/kg.
5.3
Données de sécurité préclinique
Le filgrastim a été testé dans des études de toxicité par administration répétée d'une durée allant
jusqu'à 1 an. Elles ont révélé des changements attribuables aux effets pharmacologiques attendus,
incluant une augmentation du nombre de leucocytes, une hyperplasie myéloïde de la moelle osseuse,
une granulopoïèse extramédullaire et une splénomégalie. Tous ces changements ont été réversibles à
l'arrêt du traitement.
Les effets du filgrastim sur le développement prénatal ont été étudiés chez le rat et le lapin.
L'administration intraveineuse de filgrastim (80 µg/kg/jour) à des lapins pendant la période
d'organogenèse était toxique pour la femelle et a augmenté le nombre d'avortements spontanés et de
pertes post-implantatoires. Une diminution de la taille moyenne des portées vivantes et du poids des
foetus a été observée.
Chez les rates gestantes, aucune toxicité maternelle ou foetale n'a été observée à des doses allant
jusqu'à 575 µg/kg/jour. La progéniture de rats ayant reçu du filgrastim pendant les périodes péri-
natales et de lactation présentait un retard dans la différenciation externe et un retard de croissance
( 20 µg/kg/jour), et le taux de survie était légèrement réduit (100 µg/kg/jour).
Le filgrastim n'a eu aucun effet sur la fertilité des rats mâles ou femelles.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Acide acétique glacial
Hydroxyde de sodium
Sorbitol (E420)
Polysorbate 80
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
Nivestim ne doit pas être dilué dans des solutions de chlorure de sodium.
Le filgrastim dilué peut s'adsorber sur les matériaux en verre ou en plastique sauf lorsqu'il est dilué
dans une solution de glucose à 5% (voir rubrique 6.6).
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés
dans la rubrique 6.6.
6.3
Durée de conservation
Seringue préremplie
30 mois.
Après dilution
La stabilité physico-chimique de la solution diluée pour perfusion a été démontrée pendant 24 heures
entre 2°C et 8°C. D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. S'il
n'est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation du produit sont de la
responsabilité de l'utilisateur et ne doivent normalement pas dépasser 24 heures à une température
comprise entre 2°C et 8°C, à moins que la dilution ait eu lieu dans des conditions aseptiques validées
et contrôlées.
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver et transporter réfrigéré (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Pendant sa durée de vie et pour l'usage ambulatoire, le patient peut sortir le produit du réfrigérateur et
le conserver à température ambiante (ne dépassant pas 25°C) durant une période unique pouvant aller
jusqu'à 15 jours. A l'issue de cette période, le produit ne doit plus être remis au réfrigérateur et doit
être jeté.
Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir la rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Nivestim 12 MU/0,2 ml, solution injectable/pour perfusion
Seringue préremplie (verre de type I) avec une aiguille d'injection (acier inoxydable), munie d'un
dispositif de sécurité, contenant 0,2 ml de solution injectable/pour perfusion.
Nivestim 30 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion, Nivestim 48 MU/0,5 ml, solution
injectable/pour perfusion
Seringue préremplie (verre de type I) avec une aiguille d'injection (acier inoxydable), munie d'un
dispositif de sécurité, contenant 0,5 ml de solution injectable/pour perfusion.
Chaque seringue préremplie est fixée à l'aide d'une aiguille fermée par un protège-aiguille contenant
de l'époxyprène, un dérivé du latex de caoutchouc naturel qui peut entrer en contact avec l'aiguille.
Boîtes de 1, 5, 8 ou 10 seringues préremplies.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d'élimination
Si nécessaire, le filgrastim peut être dilué dans une solution de glucose à 5%.
Une dilution à une concentration finale inférieure à 0,2 MU (2 µg) par ml n'est en aucun cas
recommandée.
Avant utilisation, la solution doit être inspectée visuellement. Seules les solutions limpides sans
particules peuvent être utilisées.
Pour des patients traités par filgrastim dilué à des concentrations inférieures à 1,5 MU (15 µg) par ml,
il faut ajouter de l'albumine sérique humaine (SAH) afin d'obtenir une concentration finale de
2 mg/ml.
Exemple : Pour un volume final d'injection de 20 ml, il faut ajouter aux doses de filgrastim inférieures
à 30 MU (300 µg) 0,2 ml d'une solution d'albumine humaine à 20% (Ph. Eur.).
Nivestim ne contient pas de conservateurs. Du fait du risque de contamination microbienne, les
seringues de Nivestim sont à usage unique.
Après dilution dans une solution de glucose à 5%, le filgrastim est compatible avec le verre et diverses
matières plastiques, incluant le PVC, la polyoléfine (un copolymère de polypropylène et de
polyéthylène) et le polypropylène.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/10/631/001
EU/1/10/631/002
EU/1/10/631/003
EU/1/10/631/004
EU/1/10/631/005
EU/1/10/631/006
EU/1/10/631/007
EU/1/10/631/008
EU/1/10/631/009
EU/1/10/631/010
EU/1/10/631/011
EU/1/10/631/012
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 08 juin 2010
Date de dernier renouvellement : 27 mai 2015
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
A.
FABRICANT(S) DU (DES) PRINCIPE(S) ACTIF(S) D'ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA
LIBERATION DES LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

FABRICANT(S) DU (DES) PRINCIPE(S) ACTIF(S) D'ORIGINE BIOLOGIQUE ET
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS

Nom et adresse du fabricant de la substance active d'origine biologique
Hospira Zagreb d.o.o.
Prudnicka cesta 60
10291Prigorje Brdovecko
Croatie
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
Hospira Zagreb d.o.o.
Prudnicka cesta 60
10291Prigorje Brdovecko
Croatie
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : Résumé des Caractéristiques
du Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ


Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT


Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalisera les activités et interventions requises
décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation de mise sur le marché,
ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du risque) est franchie.
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
ÉTUI
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Nivestim 12 MU/0,2 ml, solution injectable/pour perfusion
filgrastim
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque seringue préremplie contient 12 millions d'unités (MU) (120 µg) de filgrastim dans 0,2 ml
(0,6 mg/ml).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Acide acétique glacial, hydroxyde de sodium, polysorbate 80, sorbitol (E420) et eau pour préparations
injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable/pour perfusion.
1 seringue préremplie de 0,2 ml.
5 seringues préremplies de 0,2 ml.
8 seringues préremplies de 0,2 ml.
10 seringues préremplies de 0,2 ml.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
Voie intraveineuse ou sous-cutanée.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NECESSAIRE
Un dispositif de sécurité d'aiguille est attaché à la seringue préremplie afin d'éviter une piqûre
accidentelle. Lire la notice pour l'utilisation de ce dispositif.
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Après dilution, utiliser dans les 24 heures.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver et transporter réfrigéré (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/10/631/001
EU/1/10/631/002
EU/1/10/631/003
EU/1/10/631/010
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Nivestim 12 MU/0,2 ml
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
ÉTIQUETTE DE LA SERINGUE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Nivestim 12 MU/0,2 ml injection/perfusion
filgrastim
SC/IV
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
0,2 ml
6.
AUTRE
ÉTUI
1.
DÉNOMINATION DU MEDICAMENT
Nivestim 30 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion
filgrastim
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque seringue préremplie contient 30 millions d'unités (MU) (300 µg) de filgrastim dans 0,5 ml
(0,6 mg/ml).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Acide acétique glacial, hydroxyde de sodium, polysorbate 80, sorbitol (E420) et eau pour préparations
injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable/pour perfusion
1 seringue préremplie de 0,5 ml.
5 seringues préremplies de 0,5 ml.
8 seringues préremplies de 0,5 ml.
10 seringues préremplies de 0,5 ml.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
Voie intraveineuse ou sous-cutanée.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
Un dispositif de sécurité d'aiguille est attaché à la seringue préremplie afin d'éviter une piqûre
accidentelle. Lire la notice pour l'utilisation de ce dispositif.
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Après dilution, utiliser dans les 24 heures.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver et transporter réfrigéré (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/10/631/004
EU/1/10/631/005
EU/1/10/631/006
EU/1/10/631/011
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Nivestim 30 MU/0,5 ml
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
ÉTIQUETTE DE LA SERINGUE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Nivestim 30 MU/0,5 ml injection/perfusion
filgrastim
SC/IV
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
0,5 ml
6.
AUTRE
ÉTUI
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Nivestim 48 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion
filgrastim
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque seringue préremplie contient 48 millions d'unités (MU) (480 µg) de filgrastim dans 0,5 ml
(0,96 mg/ml).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Acide acétique glacial, hydroxyde de sodium, polysorbate 80, sorbitol (E420) et eau pour préparations
injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable/pour perfusion
1 seringue préremplie de 0,5 ml.
5 seringues préremplies de 0,5 ml.
8 seringues préremplies de 0,5 ml.
10 seringues préremplies de 0,5 ml.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
Voie intraveineuse ou sous-cutanée.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
Un dispositif de sécurité d'aiguille est attaché à la seringue préremplie afin d'éviter une piqûre
accidentelle. Lire la notice pour l'utilisation de ce dispositif.
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Après dilution, utiliser dans les 24 heures.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver et transporter réfrigéré (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/10/631/007
EU/1/10/631/008
EU/1/10/631/009
EU/1/10/631/012
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Nivestim 48 MU/0,5 ml
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
ÉTIQUETTE SERINGUE
1.
DÉNOMINATION DU MEDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Nivestim 48 MU/0,5 ml injection/perfusion
filgrastim
SC/IV
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
0,5 ml
6.
AUTRE
Nivestim 12 MU/0,2 ml, solution injectable/pour perfusion
Nivestim 30 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion
Nivestim 48 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion

filgrastim
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre infirmier/ère ou votre
pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Nivestim et dans quel cas est-il utilisé ?
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Nivestim ?
3.
Comment utiliser Nivestim ?
4.
Effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Nivestim ?
6.
Contenu de l'emballage et autres informations.
1.
Qu'est-ce que Nivestim et dans quel cas est-il utilisé ?
Nivestim est un facteur de croissance des globules blancs (facteur de croissance de la lignée
granulocytaire) et appartient à un groupe de médicaments appelé cytokines. Les facteurs de croissance
sont des protéines naturellement produites dans l'organisme mais qui peuvent également être
fabriquées par biotechnologie pour être utilisées comme médicaments. Nivestim agit en incitant la
moelle osseuse à produire plus de globules blancs.
La réduction du nombre de globules blancs (neutropénie) peut survenir pour plusieurs raisons et
diminue la capacité de l'organisme à lutter contre les infections. Nivestim stimule la moelle osseuse
pour qu'elle produise rapidement de nouveaux globules blancs.
Nivestim peut être utilisé :
-
pour augmenter le nombre de globules blancs à la suite d'une chimiothérapie afin d'aider à
prévenir les infections ;
- pour augmenter le nombre de globules blancs à la suite d'une greffe de moelle osseuse afin d'aider
à prévenir les infections ;
- avant une chimiothérapie à haute dose afin de pousser la moelle osseuse à produire plus de cellules
souches, qui pourront être prélevées et réinjectées après le traitement. Ces cellules pourront être
prélevées à partir de votre sang ou de celui d'un donneur. Les cellules souches retourneront
ensuite dans la moelle osseuse et produiront ainsi de nouvelles cellules sanguines ;
- pour augmenter le nombre de globules blancs si vous souffrez de neutropénie chronique sévère,
afin d'aider à prévenir les infections ;
- chez les patients présentant une infection par le VIH à un stade avancé, afin d'aider à réduire le
risque d'infections.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Nivestim ?
N'utilisez jamais Nivestim
- si vous êtes allergique au filgrastim ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère avant d'utiliser Nivestim.
Prévenez votre médecin avant de commencer le traitement
si vous avez :
-
une anémie falciforme car Nivestim peut provoquer une crise drépanocytaire ;
- une ostéoporose (maladie osseuse).
Prévenez immédiatement votre médecin au cours de votre traitement par Nivestim si vous :
présentez des signes soudains d'allergie comme une éruption cutanée, des démangeaisons ou de
l'urticaire sur la peau, un gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou d'autres parties du
corps, un essoufflement, une respiration sifflante ou des difficultés à respirer ; il pourrait s'agir de
signes d'une réaction allergique sévère (hypersensibilité) ;
constatez un gonflement de votre visage ou de vos chevilles, la présence de sang dans vos urines
ou une coloration brune de vos urines, ou si vous remarquez que vous urinez moins que d'habitude
(glomérulonéphrite) ;
ressentez une douleur en haut à gauche de votre ventre (douleur abdominale), une douleur du côté
gauche sous la cage thoracique ou une douleur à l'extrémité de l'épaule gauche (il pourrait s'agir
des symptômes d'uneaugmentation de la taille de la rate [splénomégalie] ou éventuellement d'une
rupture de la rate) ;
remarquez des saignements ou des ecchymoses inhabituels (il pourrait s'agir des symptômes d'une
diminution du nombre de plaquettes sanguines [thrombocytopénie] réduisant la capacité du sang à
coaguler).
Une inflammation de l'aorte (le grand vaisseau sanguin qui achemine le sang du coeur vers le corps) a
été signalée à une fréquence rare chez les patients atteints d'un cancer et les donneurs sains. Les
symptômes peuvent comprendre: fièvre, douleurs abdominales, malaise, maux de dos et augmentation
des marqueurs inflammatoires. Si vous ressentez ces symptômes, parlez-en à votre médecin.
Perte de réponse à Nivestim
Si vous présentez une perte de réponse ou une incapacité à maintenir une réponse au traitement par
filgrastim, votre médecin en recherchera les raisons, notamment si vous avez développé des anticorps
neutralisant l'activité du filgrastim.
Votre médecin pourra juger nécessaire de vous surveiller étroitement ; voir rubrique 4 de cette notice.
Si vous êtes atteint(e) de neutropénie chronique sévère, vous pourriez courir le risque de développer
un cancer du sang (leucémie, syndrome myélodysplasique [SMD]). Parlez avec votre médecin des
risques de développement de cancers du sang et des examens nécessaires. Si vous développez ou
risquez de développer un cancer du sang, vous ne devez pas utiliser Nivestim, sauf indication contraire
de votre médecin.
Si vous êtes un donneur de cellules souches, vous devez être âgé(e) de 16 à 60 ans.
Faites attention avec les autres produits qui stimulent les globules blancs
Nivestim appartient à l'un des groupes de médicaments stimulant la production des globules blancs.
Votre professionnel de santé doit veiller à systématiquement noter le nom exact du produit que vous
utilisez.
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre
tout autre médicament.
Grossesse et allaitement
Nivestim n'a pas été étudié chez la femme enceinte ou qui allaite.
Nivestim n'est pas recommandé pendant la grossesse.
Il est important de signaler à votre médecin si vous :
-
êtes enceinte ou allaitez ;
- pensez que vous pourriez l'être ; ou
- envisagez une grossesse.
Si vous débutez une grossesse pendant votre traitement par Nivestim, vous devez en informer votre
médecin.
Sauf si votre médecin vous y autorise , vous devez arrêter l'allaitement si vous utilisez Nivestim.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Nivestim peut avoir une influence mineure sur votre aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Ce médicament peut provoquer des sensations vertigineuses. Il est conseillé d'attendre de
voir comment vous réagissez au traitement par Nivestim avant de conduire des véhicules ou d'utiliser
une machine.
Nivestim contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,6 mg/ml ou de
0,96 mg/ml, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Nivestim contient du sorbitol
Ce médicament contient 50 mg de sorbitol par ml.
Le sorbitol est une source de fructose. Si vous (ou votre enfant) présentez une intolérance héréditaire
au fructose (IHF), une maladie génétique rare, vous (ou votre enfant) ne devez pas recevoir ce
médicament. Les patients atteints d'IHF ne peuvent pas décomposer le fructose, et ne doivent pas
recevoir ce médicament en raison de risque d'effets indésirables graves.
Vous devez en informer votre médecin avant de recevoir ce médicament si vous (ou votre enfant)
présentez une IHF ou si votre enfant ne peut plus prendre d'aliments ou de boissons sucrées du fait de
nausées, de vomissements ou d'effets désagréables tels que des ballonnements, des crampes d'estomac
ou la diarrhée.
3.
Comment utiliser Nivestim ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin, infirmier/ère ou pharmacien en cas de doute.
Nivestim est habituellement administré en une injection quotidienne dans le tissu situé juste sous la
peau (injection sous-cutanée). Il peut également être administré en une injection quotidienne lente
dans une veine (perfusion intraveineuse). La dose habituelle varie selon la maladie et le poids. Votre
médecin vous indiquera quelle quantité de Nivestim vous devez prendre.
Patients recevant une greffe de moelle osseuse après une chimiothérapie :
Vous recevrez normalement votre première dose de Nivestim au moins 24 heures après votre
chimiothérapie et au moins 24 heures après votre greffe de moelle osseuse.
Vous, ou les personnes qui s'occupent de vous, pouvez apprendre à faire des injections sous-cutanées
pour que vous puissiez poursuivre votre traitement à domicile. Cependant, vous ne devez pas tenter de
faire des injections sans avoir reçu, au préalable, une formation adéquate de votre professionnel de
santé.
Pendant combien de temps devrai-je prendre Nivestim ?
Vous devrez prendre Nivestim jusqu'à ce que le nombre de vos globules blancs atteigne un niveau
normal. Des analyses de sang seront régulièrement effectuées pour surveiller le nombre de globules
blancs dans votre organisme. Votre médecin vous indiquera pendant combien de temps vous devrez
prendre Nivestim.
Utilisation chez les enfants
Nivestim est utilisé pour traiter les enfants recevant une chimiothérapie ou souffrant d'une diminution
sévère du nombre de globules blancs (neutropénie). La posologie utilisée chez l'enfant recevant une
chimiothérapie est la même que chez l'adulte.
Si vous avez utilisé plus de Nivestim que vous n'auriez dû
N'augmentez pas la dose prescrite par votre médecin. Si vous pensez avoir injecté plus de Nivestim
que vous n'auriez dû, contactez immédiatement votre médecin.
Si vous oubliez d'utiliser Nivestim
Si vous avez manqué une injection, ou si vous n'avez pas injecté assez de produit, contactez votre
médecin dès que possible. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié
de prendre.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce produit, demandez plus d'informations à votre
médecin, à votre infirmier/ère ou à votre pharmacien.
4.
Effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Veuillez contacter immédiatement votre médecin pendant le traitement :
-
en cas de réaction allergique se manifestant par une faiblesse, une chute de la pression artérielle,
des difficultés respiratoires, un gonflement du visage (anaphylaxie), une éruption cutanée, une
éruption avec démangeaisons (urticaire), un gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la
langue ou de la gorge (angioedème) et un essoufflement (dyspnée).
- en cas de toux, fièvre et difficultés respiratoires (dyspnée), car ceci pourrait être le signe d'un
syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA).
si vous présentez un problème rénal (glomérulonéphrite). Ce problème rénal a été observé chez
des patients qui recevaient du filgrastim. Contactez immédiatement votre médecin si vous
constatez un gonflement de votre visage ou de vos chevilles, la présence de sang dans vos urines
ou une coloration brune de vos urines, ou si vous remarquez que vous urinez moins que
d'habitude.
- si vous ressentez un ou plusieurs des effets indésirables suivants :
o gonflement ou boursouflure, qui peut être associé à des urines moins fréquentes, des
difficultés à respirer, un gonflement abdominal avec sensation de ballonnement et une
sensation générale de fatigue. Ces symptômes se développent habituellement rapidement.
Ces symptômes pourraient être ceux d'une maladie appelée « syndrome de fuite capillaire » qui
entraîne une fuite du sang hors des petits vaisseaux sanguins dans votre corps. Ils nécessitent une
prise en charge médicale urgente.
- si vous ressentez plusieurs des symptômes suivants :
o fièvre, ou frissons, ou sensation de froid intense, fréquence cardiaque élevée, confusion ou
désorientation, essoufflement, douleur ou gêne extrême et peau moite ou en sueur.
Ces symptômes pourraient être ceux d'une maladie appelée « sepsis » (également appelée
« empoisonnement du sang »), une infection grave entraînant une réponse inflammatoire du corps
entier pouvant mettre la vie en danger et qui nécessite une prise en charge médicale urgente.
- en cas de douleur en haut à gauche de votre ventre (douleur abdominale), de douleur du côté
gauche sous la cage thoracique ou de douleur à l'extrémité de l'épaule gauche, car il pourrait y
avoir un problème avec votre rate (augmentation de la taille de la rate (splénomégalie) ou rupture
de la rate).
- si vous êtes traité(e) pour une neutropénie chronique sévère et que vous observez la présence de
sang dans vos urines (hématurie). Votre médecin pourra vous faire effectuer régulièrement des
analyses d'urine si vous rencontrez cet effet indésirable ou si des protéines sont détectées dans
vos urines (protéinurie).
L'utilisation du filgrastim est associée à un effet indésirable fréquent, les douleurs dans les muscles ou
les os (douleurs musculo-squelettiques), lesquelles peuvent être soulagées en prenant des médicaments
classiques contre la douleur (antalgiques). Chez les patients recevant une greffe de cellules souches ou
de moelle osseuse, une réaction du greffon contre l'hôte (RGCH) peut se produire. Il s'agit d'une
réaction des cellules du donneur contre le patient recevant la greffe ; les signes et symptômes peuvent
être notamment une éruption cutanée sur la paume des mains et la plante des pieds ainsi que des
ulcérations et des plaies dans la bouche, l'intestin, le foie, la peau ou les yeux, les poumons, le vagin et
les articulations.
Chez les donneurs sains de cellules souches, une augmentation du nombre des globules blancs
(leucocytose) et une diminution des plaquettes peuvent être observées. Cette diminution réduit la
capacité de votre sang à coaguler (thrombocytopénie). Ces effets seront surveillés par votre médecin.
Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10) :
diminution du nombre de plaquettes réduisant la capacité du sang à coaguler (thrombocytopénie)
faible nombre de globules rouges (anémie)
maux de tête
diarrhée
vomissements
nausées
chute ou raréfaction inhabituelle des cheveux (alopécie)
fatigue
douleur et gonflement de la paroi du tube digestif qui s'étend de la bouche à l'anus (inflamation
des muqueuses)
fièvre (pyrexie)
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
inflammation des bronches (bronchite)
infection des voies aériennes supérieures
infection des voies urinaires
appétit diminué
troubles du sommeil (insomnie)
sensations vertigineuses
diminution de la sensibilité, en particulier au niveau de la peau (hypoesthésie)
picotements et engourdissement des mains ou des pieds (paresthésie)
pression artérielle faible (hypotension)
pression artérielle élevée (hypertension)
toux
toux avec expectoration de sang (hémoptysie)
douleur dans la bouche et la gorge (douleur oropharyngée)
saignement de nez (épistaxis)
constipation
douleur buccale
augmentation du volume du foie (hépatomégalie)
rash (éruption cutanée)
rougeur de la peau (érythème)
spasme musculaire
douleur lors de l'émission des urines (dysurie)
douleur dans la poitrine
douleur
faiblesse généralisée (asthénie)
sensation de ne pas se sentir très bien en général (malaise)
gonflement des mains et des pieds (oedème périphérique)
augmentation du taux sanguin de certaines enzymes
modifications de la composition chimique du sang
réaction suite à la transfusion
Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
augmentation du nombre de globules blancs (leucocytose)
réaction allergique (hypersensibilité)
rejet de la moelle osseuse greffée (réaction du greffon contre l'hôte)
taux élevés d'acide urique dans le sang, pouvant provoquer une goutte (hyperuricémie)
(élévation de l'uricémie)
atteinte du foie causée par l'obstruction des petites veines du foie (maladie veino-occlusive)
poumons ne fonctionnant pas comme ils le devraient, entraînant un essoufflement (insuffisance
respiratoire)
gonflement et/ou présence de liquide dans les poumons (oedème pulmonaire)
inflammation des poumons (pneumopathie interstitielle)
radiographies anormales des poumons (infiltrations pulmonaires)
saignement au niveau des poumons (hémorragie pulmonaire)
absorption insuffisante d'oxygène dans les poumons (hypoxie)
éruption cutanée avec bosses (rash maculopapuleux)
maladie qui rend les os moins denses, plus faibles, plus fragiles et plus susceptibles de se
fracturer (ostéoporose)
réaction au site d'injection
Effets indésirables rare: (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 1000)
douleur sévère dans les os, la poitrine, l'intestin ou les articulations (crise drépanocytaire)
réaction allergique soudaine engageant le pronostic vital (réaction anaphylactique)
douleurs et gonflements des articulations, similaires à la goutte (pseudogoutte)
modification de la façon dont le corps régule les liquides qu'il contient, pouvant entraîner un
gonflement (modifications des volumes hydriques)
inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau (vascularite cutanée)
lésions douloureuses avec plaques violacées sur les membres et parfois le visage et le cou avec
de la fièvre (syndrome de Sweet)
aggravation de la polyarthrite rhumatoïde
modifications inhabituelles des urines
densité osseuse diminuée
inflammation de l'aorte (le grand vaisseau sanguin qui achemine le sang du coeur vers le corps),
voir rubrique 2
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou
votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration ­ voir Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Nivestim ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Ne pas utiliser ce médicament après la date de péremption mentionnée sur l'emballage et la seringue
préremplie après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver et transporter réfrigéré (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver la seringue
préremplie dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
La seringue peut être sortie du réfrigérateur et gardée à température ambiante durant une période
unique pouvant aller jusqu'à 15 jours (sans dépasser 25°C).
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez que la solution est trouble ou qu'elle contient des
particules.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Nivestim

Le principe actif est le filgrastim. Chaque ml contient 60 millions d'unités [MU] (600 µg) ou
96 millions d'unités [MU] (960 µg) de filgrastim.
Nivestim 12 MU/0,2 ml, solution injectable/pour perfusion : chaque seringue préremplie
contient 12 millions d'unités (MU), 120 µg de filgrastim dans 0,2 ml (correspondant à
0,6 mg/ml).
Nivestim 30 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion : chaque seringue préremplie
contient 30 millions d'unités (MU), 300 µg de filgrastim dans 0,5 ml (correspondant à
0,6 mg/ml).
Nivestim 48 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion : chaque seringue préremplie
contient 48 millions d'unités (MU), 480 µg de filgrastim dans 0,5 ml (correspondant à
0,96 mg/ml)
Les autres composants sont : acide acétique (glacial), hydroxyde de sodium, sorbitol E420,
polysorbate 80 et eau pour préparations injectables.
Nivestim se présente sous forme d'une solution limpide et incolore injectable/pour perfusion en
seringue de verre préremplie avec une aiguille d'injection (acier inoxydable) munie d'un dispositif de
sécurité. Le protège-aiguille contient de l'époxyprène, un dérivé du latex de caoutchouc naturel qui
peut entrer en contact avec l'aiguille.
Boîtes de 1, 5, 8 ou 10 seringues. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
Fabricant
Hospira Zagreb d.o.o.
Prudnicka cesta 60
10291Prigorje Brdovecko
Croatie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Luxembourg/Luxemburg
Pfizer Luxembourg SARL filialas Lietuvoje
Pfizer NV/SA
Tel. + 370 52 51 4000
Tél/Tel: +32 (0)2 554 62 11

Magyarország
, Pfizer Kft.
.: +359 2 970 4333
Tel.: + 36 1 488 37 00
Ceská republika
Malta
Pfizer, spol. s r.o.
Drugsales Ltd
Tel: +420-283-004-111
Tel.: +356 21 419 070/1/2
Danmark
Nederland
Pfizer ApS
Pfizer bv
Tlf: + 45 44 20 11 00
Tel: +31 (0)10 406 43 01
Deutschland
Norge
PFIZER PHARMA GmbH
Pfizer AS
Tel: + 49 (0)30 550055-51000
Tlf: +47 67 52 61 00
Eesti
Österreich
Pfizer Luxembourg SARL Eesti filiaal
Pfizer Corporation Austria Ges.m.b.H.
Tel: +372 666 7500
Tel: +43 (0)1 521 15-0

Polska
Aenorasis S.A.
Pfizer Polska Sp. z o.o.
: + 30 210 6136332
Tel.: +48 22 335 61 00
Portugal
Pfizer S.L.
Laboratórios Pfizer, Lda.
Tél: +34 91 490 99 00
Tel: +351 21 423 55 00
France
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Pfizer
Pfizer România S.R.L.
Tél: + 33 (0)1 58 07 34 40
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Hrvatska
Slovenija
Pfizer Croatia d.o.o.
Pfizer Luxembourg SARL
Tel: +385 1 3908 777
Pfizer, podruznica za svetovanje s podrocja
farmacevtske dejavnosti, Ljubljana
Tel: +386 (0)1 52 11 400
Ireland
Slovenská republika
Pfizer Healthcare Ireland
Pfizer Luxembourg SARL, organizacná zlozka
Tel: 1800 633 363 (toll free)
Tel: +421­2­3355 5500
+44 (0) 1304 616161
Ísland
Suomi/Finland
Icepharma hf.
Pfizer Oy
Sími: +354 540 8000
Puh/Tel: +358 (0)9 430 040
Italia
Sverige
Pfizer S.r.l
Pfizer AB
Tel: +39 06 33 18 21
Tel: +46 (0)8 550 520 00

United Kingdom (Northern Ireland)
Pfizer .. (Cyprus Branch)
Pfizer Limited
: +357 22 817690
Tel: +44 (0)1304 616161
Latvija
Pfizer Luxembourg SARL filile Latvij
Tel.: + 371 670 35 775
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu
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Instructions pour pratiquer soi-même les injections
Cette rubrique présente les instructions permettant de vous faire vous-même une injection de
Nivestim. Il est important que vous n'essayiez pas de vous faire vous-même une injection avant
d'avoir reçu une formation particulière de votre médecin ou de votre infirmière. Il est également
important que vous jetiez vos seringues dans un conteneur à l'épreuve des perforations. Si vous ne
vous sentez pas capable de vous faire vous-même l'injection ou si vous avez des questions, demandez
de l'aide auprès de votre médecin ou de votre infirmière.

Comment pratiquer soi-même l'injection de Nivestim ?

Nivestim est habituellement administré une fois par jour par injection, en général dans les tissus juste
sous la peau. Il s'agit d'une injection sous-cutanée.
Vous devez vous faire vos injections à peu près au même moment chaque jour. Les sites d'injection
les plus appropriés sont :
- le haut des cuisses,
- le ventre, sauf la région autour du nombril.
Pour éviter le risque de douleur à un seul endroit, il est préférable de changer de site d'injection
chaque jour.

Equipement requis pour l'administration

Pour vous faire vous-même une injection sous-cutanée, vous aurez besoin des éléments suivants :
Une seringue préremplie de Nivestim neuve
Un conteneur pour déchets coupants (à l'épreuve des perforations) pour une élimination sûre des
seringues usagées
Des compresses antiseptiques (si cela a été recommandé par votre médecin ou votre infirmière).

Comment pratiquer l'injection de Nivestim par voie sous-cutanée ?

1.
Essayez de vous faire vos propres injections à peu près au même moment chaque jour.
2.
Sortez la seringue de Nivestim du réfrigérateur et laissez-la atteindre la température ambiante
(environ 25°C). Cela va prendre 15 à 30 minutes. Vérifiez la date sur le conditionnement pour
être sûr que le médicament n'a pas dépassé la date de péremption.Vérifiez que vous avez un
conteneur pour déchets coupants à proximité.
3.
Trouvez un endroit confortable et bien éclairé pour vous faire l'injection et vérifiez la dose qui
vous a été prescrite.
4.
Lavez-vous soigneusement les mains avec de l'eau et du savon.
5.
Retirez la seringue du blister et vérifiez que la solution est limpide, incolore et sans particule
visible. N'utilisez pas la seringue de Nivestim si des particules flottent dans la solution ou si du
liquide a fui hors de la seringue.
6.
Tenez la seringue avec l'aiguille dirigée vers le haut. Retirez le capuchon protecteur de
l'aiguille. La seringue est maintenant prête à l'emploi. Il se peut que vous remarquiez une petite
bulle d'air dans la seringue. Il n'est pas necessaire de retirer la bulle d'air avant l'injection.
Injecter la solution avec la présence d'une bulle d'air est sans danger.
7.
Décidez où injecter Nivestim ­ trouvez un endroit sur le dessus du ventre ou sur le dessus de la
cuisse. Choisissez un site d'injection different à chaque fois. Ne choisissez pas une zone
douloureuse, rouge, contusionnée ou cicatricielle. Si votre infirmière ou votre médecin le
recommande, désinfectez la peau à l'aide d'une compresse antiseptique.
8.
Pincez une grande surface de peau, en prenant soin de ne pas toucher la zone que vous avez
nettoyée.
Avec l'autre main, introduisez l'aiguille avec un angle d'environ 45°.
10.
Tirez le piston en arrière légèrement pour vérifier qu'il n'y a pas de sang dans la seringue. Si
vous voyez du sang dans la seringue, retirez l'aiguille et réintroduisez-là ailleurs. Repoussez
doucement le piston jusqu'à ce que tout le contenu de la seringue soit vidé.
11.
Lorsque le produit a été injecté, retirez l'aiguille de la peau.
12.
Assurez-vous que le dispositif de sécurité recouvre l'aiguille selon les instructions données ci-
dessous pour le dispositif de sécurité de l'aiguille actif ou passif.
13.
Placez la seringue usagée dans le conteneur pour déchets coupants. N'essayez pas de remettre le
capuchon protecteur.
Tenez les seringues usagées hors de la portée et de la vue des enfants.
Ne jetez
JAMAIS de seringues usagées avec vos ordures ménagères.
Ne pas oublier
La plupart des gens peuvent apprendre à se faire eux-mêmes une injection sous-cutanée, mais si vous
rencontrez des difficultés, n'hésitez pas à demander de l'aide et des conseils à votre médecin ou à
votre infirmière.

Utilisation d'une aiguille munie d'un dispositif de sécurité actif UltraSafe pour
Nivestim
12 MU/0,2 ml, solution injectable/pour perfusion

La seringue préremplie est munie d'un dispositif de sécurité de l'aiguille afin de se protéger des
piqûres.
Lorsque vous tenez la seringue préremplie, gardez bien les mains en arrière de l'aiguille.
1.
Faites-vous l'injection selon la technique décrite ci-dessus.
2.
Quand l'injection est terminée, faites glisser le dispositif de sécurité vers l'avant jusqu'à ce qu'il
recouvre complètement l'aiguille (vous entendrez un « clic » lorsqu'il sera en place).

Utilisation d'une aiguille munie d'un dispositif de sécurité passif UltraSafe pour
Nivestim
30 MU/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion et Nivestim 48 MU/0,5 ml, solution
injectable/pour perfusion
La seringue préremplie est munie d'un dispositif de sécurité de l'aiguille afin de se protéger des
piqûres.
Lorsque vous tenez la seringue préremplie, gardez bien les mains en arrière de l'aiguille.
1.
Faites-vous l'injection selon la technique décrite ci-dessus.
Appuyez sur le piston, en tenant la collerette entre vos doigts, jusqu'à ce que toute la dose soit
injectée. Le dispositif de sécurité passif de l'aiguille NE s'activera PAS tant que TOUTE la dose
n'aura pas été injectée.
3.
Retirez l'aiguille de votre peau, puis relâchez le piston et laissez remonter la seringue jusqu'à ce
que l'aiguille soit entièrement protégée. La seringue se bloque dans cette position.
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LES INFORMATIONS SUIVANTES SONT DESTINEES EXCLUSIVEMENT AUX
PROFESSIONNELS DE SANTE
:
Nivestim ne contient aucun conservateur. Du fait du risque de contamination microbienne, les
seringues préremplies de Nivestim sont à usage unique.
Une exposition accidentelle à des températures de congélation, jusqu'à 24 heures, n'affecte pas la
stabilité de Nivestim. Les seringues préremplies congelées peuvent être décongelées puis réfrigérées
pour une utilisation future. Nivestim NE doit PAS être utilisé s'il a été exposé à des températures de
congélation pendant plus de 24 heures ou s'il a été congelé plus d'une fois.
Nivestim ne doit pas être dilué dans une solution de chlorure de sodium. Ce médicament ne doit pas
être mélangé avec d'autres médicaments excepté ceux mentionnés ci-dessous. Le filgrastim dilué
s'adsorbe sur le verre et les matières plastiques sauf s'il est dilué comme indiqué ci-dessous.
Si nécessaire, Nivestim peut être dilué dans une solution de glucose à 5%. Une dilution à une
concentration finale inférieure à 0,2 MU (2 µg) par ml n'est en aucun cas recommandée. Avant
utilisation, la solution doit être inspectée visuellement. Seules les solutions limpides sans particules
peuvent être utilisées. Pour des patients traités par filgrastim dilué à des concentrations inférieures à
1,5 MU (15 µg) par ml, il faut ajouter de l'albumine sérique humaine (SAH) afin d'obtenir une
concentration finale de 2 mg/ml.
Exemple : Pour un volume final d'injection de 20 ml, il faut ajouter aux doses de filgrastim
inférieures à 30 MU (300 µg) 0,2 ml d'une solution d'albumine humaine à 200 mg/ml (20%). Après
dilution dans une solution de glucose à 5%, Nivestim est compatible avec le verre et diverses matières
plastiques, incluant le PVC, la polyoléfine (un copolymère de polypropylène et de polyéthylène) et le
polypropylène.
Après dilution : La stabilité physico-chimique de la solution diluée pour perfusion a été démontrée
pendant 24 heures entre 2°C et 8°C. D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé
immédiatement. S'il n'est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation du
produit sont de la responsabilité de l'utilisateur et ne doivent normalement pas dépasser 24 heures à
une température comprise entre 2°C et 8°C, à moins que la dilution ait eu lieu dans des conditions
aseptiques validées et contrôlées.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS