Nevirapine teva 200 mg

ANNEXE I
RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Névirapine Teva 200 mg comprimés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient 200 mg de névirapine (sous forme anhydre).
Excipient à effet notoire : Chaque comprimé contient 168 mg de lactose (sous forme monohydratée).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé
Comprimés blancs, ovales, biconvexes. Un coté est gravé avec un « N » une barre de confort et un
« 200 ». L’autre côté comporte une barre de confort. La barre de confort permet seulement de casser le
comprimé en deux pour l’avaler plus facilement mais elle ne divise pas le comprimé en deux demi-
doses égales.
4.
DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Névirapine Teva est indiqué, en association à d'autres médicaments antirétroviraux, pour le traitement
des adultes, adolescents et enfants de tout âge infectés par le VIH-1 (voir rubrique 4. 2).
L'expérience acquise avec la névirapine concerne majoritairement des traitements en association avec
des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse. Le choix d’un traitement à la suite d’un
traitement par la névirapine doit être basé sur l’expérience clinique et les tests de résistance (voir
rubrique 5.1).
4.2 Posologie et mode d’administration
Névirapine Teva doit être prescrit par des médecins expérimentés dans le traitement de l'infection par
le VIH.
Posologie
Patients âgés de 16 ans et plus
La posologie recommandée de Névirapine Teva est d'un comprimé à 200 mg par jour pendant les 14
premiers jours (cette phase initiale doit être respectée, car elle semble réduire la fréquence des
éruptions cutanées) puis d'un comprimé à 200 mg deux fois par jour, en association à au moins deux
agents antirétroviraux.
Pour les patients dans l’incapacité d’avaler les comprimés, pesant moins de 50 kg ou dont la surface
corporelle est inférieure à 1,25 m² selon la formule de Mosteller, d’autres formulations orales
contenant de la névirapine sont disponibles et doivent être utilisées le cas échéant.
Si l’oubli de dose est constaté dans les 8 heures suivant l’heure de prise qui était prévue, le patient doit
prendre la dose oubliée dès que possible. Si cet oubli a été constaté plus de 8 heures après l’heure de
prise prévue, le patient doit prendre sa prochaine dose à l’heure habituelle.
Recommandations pour la prise en charge thérapeutique
2
En cas de survenue d'une éruption cutanée au cours de la période initiale de 14 jours à la dose de
200 mg une fois par jour, la posologie de Névirapine Teva ne doit pas être augmentée tant que les
troubles cutanés persistent. Les cas isolés d’éruption cutanée doivent être étroitement surveillés (voir
rubrique 4.4). La posologie de 200 mg une fois par jour ne doit pas être poursuivie au-delà d’une durée
de 28 jours ; après cette période un traitement alternatif devra être envisagé en raison d’un possible
risque de sous-exposition et de résistance.
Tout traitement par névirapine interrompu pendant plus de 7 jours doit être réinstauré à la posologie
initiale recommandée comprenant la période d’initiation de 2 semaines.
Il existe des manifestations de toxicité du produit nécessitant l’interruption du traitement par
Névirapine Teva (voir rubrique 4.4).
Populations particulières
Personnes âgées
La névirapine n'a pas fait l'objet d'études chez des patients de plus de 65 ans.
Insuffisance rénale
Chez les patients insuffisants rénaux, sous dialyse, une dose additionnelle de 200 mg de névirapine
après chaque dialyse est recommandée. Les patients avec une CLcr
20 ml/min ne nécessitent pas
d’adaptation de dose, voir rubrique 5.2.
Insuffisance hépatique
La névirapine ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère
(Child-Pugh classe C, voir rubrique 4.3). Les patients présentant une insuffisance hépatique légère à
modérée ne nécessitent pas d’adaptation de dose (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
Les comprimés de Névirapine Teva 200 mg, selon la posologie décrite ci-dessus, conviennent aux
enfants les plus grands, notamment les adolescents, de moins de 16 ans et pesant plus de 50 kg ou dont
la surface corporelle est supérieure à 1,25 m² selon la formule de Mosteller.
Mode d’administration
Les comprimés doivent être pris avec une boisson et ils ne doivent être ni écrasés ni mâchés.
Néviparine Teva peut être pris avec ou sans nourriture.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés en rubrique 6.1.
Ré-administration aux patients chez qui le traitement a été interrompu définitivement à la suite d’une
éruption cutanée sévère, d’une éruption cutanée accompagnée de symptômes généraux, de réactions
d’hypersensibilité ou de manifestations cliniques d’hépatite liées à l’administration de névirapine.
En cas d’insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C) ou en cas de taux d’ASAT ou d’ALAT
supérieurs à 5 fois la valeur normale avant initiation du traitement et jusqu’à ce que les taux de base
d’ASAT/ALAT soient stabilisés à des taux ne dépassant pas des taux 5 fois supérieurs à la valeur
normale.
Ré-administration à des patients ayant présenté, lors d’un précédent traitement par la névirapine, des
taux d’ALAT ou d’ASAT supérieurs à 5 fois la valeur normale, et chez lesquels des anomalies
fonctionnelles hépatiques sont réapparues lors de la ré-administration de névirapine (voir
rubrique 4.4).
Co-administration avec les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum
perforatum)
du fait du risque de diminution des concentrations plasmatiques et de la réduction des
3
effets cliniques de la névirapine (voir rubrique 4.5).
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Névirapine Teva doit être administré en association à au moins deux autres agents antirétroviraux (voir
rubrique 5.1).
Névirapine Teva ne doit pas être utilisé comme seul traitement antirétroviral étant donné qu’un
antirétroviral utilisé en monothérapie peut conduire à une résistance virale.
Les 18 premières semaines du traitement par la névirapine constituent une période critique
nécessitant une surveillance étroite des patients afin de déceler l’éventuelle survenue de
réactions cutanées sévères, menaçant le pronostic vital (y compris des cas de syndrome de
Stevens-Johnson (SSJ) et de syndrome de Lyell) et d’hépatite / insuffisance hépatique
graves
.
Le risque de réactions hépatiques ou cutanées est plus grand au cours des 6 premières
semaines de traitement. Cependant, le risque de développer une réaction hépatique demeure
au-delà de cette période, et la surveillance doit être poursuivie à intervalle régulier. Le sexe
féminin et un taux de CD4 élevé (> 250/mm
3
chez les femmes adultes et > 400/mm
3
chez les
hommes adultes) lors de l’initiation du traitement par névirapine sont associés à un risque plus
élevé effets indésirables hépatiques si le patient a une charge virale plasmatique d’ARN du
VIH-1 détectable – c’est-à-dire une concentration
50 copies/ml – à l’instauration du
traitement par névirapine. Etant donné que des cas d’hépatotoxicité graves et menaçant le
pronostic vital ont été observés lors des essais contrôlés et non contrôlés conduits
principalement chez des patients avec une charge virale plasmatique du VIH-1 supérieure ou
égale à 50 copies/ml, le traitement par la névirapine ne doit pas être instauré chez les femmes
adultes avec un taux de CD4 supérieur à 250 cellules/mm
3
ou chez les hommes adultes avec un
taux de CD4 supérieur à 400 cellules/mm
3
dont la charge virale plasmatique d’ARN du VIH-1
est détectable, à moins que le bénéfice attendu ne dépasse le risque potentiel.
Dans certains cas, l’atteinte hépatique a progressé malgré l’arrêt du traitement. Les patients
présentant des signes ou des symptômes d’hépatite, une réaction cutanée sévère ou des
réactions d’hypersensibilité doivent arrêter de prendre la névirapine et doivent consulter
immédiatement un médecin. Le traitement par la névirapine ne doit pas être réintroduit à la
suite de réactions sévères hépatiques, cutanées ou d’hypersensibilité (voir rubrique 4.3).
La dose recommandée doit être strictement respectée, en particulier au cours de la période
initiale de 14 jours (voir rubrique 4.2).
Atteintes cutanées
Des éruptions cutanées sévères, mettant en jeu le pronostic vital, y compris des cas fatals, sont
survenues chez des patients traités par la névirapine, principalement au cours des 6 premières
semaines du traitement. Il s’agit de cas de syndrome de Stevens-Johnson, de cas de syndrome de Lyell
et de réactions d’hypersensibilité caractérisées par des éruptions cutanées, des symptômes généraux et
des atteintes viscérales. Les patients doivent être étroitement surveillés au cours des 18 premières
semaines de traitement. En cas de survenue d’une éruption isolée, son évolution doit être étroitement
surveillée. L'administration de névirapine doit être définitivement interrompue dans tous les cas de
survenue d'une éruption cutanée sévère ou d’une éruption accompagnée de symptômes généraux (tels
que fièvre, phlyctènes, lésions buccales, conjonctivite, œdème de la face, douleur musculaire ou
articulaire ou malaise général), y compris en cas de syndrome de Stevens-Johnson, ou de syndrome de
Lyell. La névirapine doit être interrompue définitivement chez tout patient présentant une réaction
d’hypersensibilité (éruption cutanée accompagnée de symptômes généraux et d’atteintes viscérales
telles qu’hépatite, éosinophilie, granulocytopénie et atteinte rénale), voir rubrique 4.4.
L'administration de Névirapine Teva à une dose supérieure à la posologie recommandée est
susceptible d'accroître la fréquence et la gravité des effets indésirables cutanés comme les syndromes
de Stevens-Johnson et les syndromes de Lyell.
4
Des cas de rhabdomyolyse ont été observés chez des patients présentant des atteintes cutanées et/ou
hépatiques liées à la prise de la névirapine.
L’administration concomitante de prednisone (40 mg/jour pendant les 14 premiers jours de traitement
par la névirapine), ne semble pas réduire l’incidence des éruptions cutanées liées au traitement par la
névirapine, et pourrait être associée à une augmentation de l’incidence et de la sévérité des éruptions
cutanées au cours des 6 premières semaines de traitement
par la névirapine
.
Certains facteurs de risque, favorisant la survenue d’atteintes cutanées
graves
, ont été identifiés : non-
respect de la période initiale de 14 jours à la dose de 200 mg par jour, et délai prolongé entre
l’apparition des premiers symptômes et la consultation médicale. Les femmes semblent présenter un
risque plus élevé de développer une éruption cutanée que les hommes, qu’elles reçoivent ou non un
traitement comprenant de la névirapine.
Il est recommandé d'expliquer aux patients qu’une des principales manifestations de toxicité de la
névirapine sont des éruptions cutanées. Ils doivent être informés de la nécessité de consulter
rapidement leur médecin en cas de survenue d’une éruption cutanée et d’éviter tout retard entre les
premiers symptômes et la consultation médicale. La majorité des éruptions cutanées associées à la
névirapine survient au cours des 6 premières semaines de traitement. Leur apparition doit donc être
étroitement surveillée chez les patients traités au cours de cette période. Les patients doivent
également être informés qu’en cas de survenue d’une éruption cutanée au cours des deux premières
semaines de traitement, la posologie de Névirapine Teva ne doit pas être augmentée tant que persiste
l’éruption cutanée. La posologie de 200 mg une fois par jour de Névirapine Teva ne doit pas être
poursuivie au-delà d’une durée de 28 jours ; après cette période un traitement alternatif devra être
envisagé en raison d’un possible risque de sous-exposition et de résistance.
En cas de survenue d'une éruption cutanée, sévère ou s'accompagnant de signes généraux (par
exemple fièvre, phlyctènes, lésions buccales, conjonctivite, œdème de la face, douleurs musculaires
ou articulaires, malaise général), le patient doit interrompre le traitement et consulter immédiatement
un médecin. La névirapine ne doit pas être ré-administrée dans ce cas.
En cas de survenue d’un rash possiblement associé à la prise de névirapine, les tests de la fonction
hépatique doivent être réalisés. Les patients présentant une élévation modérée à sévère des taux
d’ASAT ou ALAT supérieurs à 5 fois la valeur normale, doivent arrêter définitivement le traitement
par la névirapine.
En cas de survenue d’une réaction d’hypersensibilité, (éruption cutanée accompagnée de symptômes
généraux tels que fièvre, arthralgie, myalgie, lymphadénopathie, ainsi que d’atteintes viscérales telles
qu’hépatite, éosinophilie, granulocytopénie et atteinte rénale), le traitement par la névirapine doit être
immédiatement interrompu et ne doit pas être réintroduit (voir rubrique 4.3).
Atteintes hépatiques
Des manifestations d’hépatotoxicité sévères, menaçant le pronostic vital, sont survenues chez des
patients traités par la névirapine, y compris des cas fatals d’hépatite fulminante. Les 18 premières
semaines de traitement sont une période critique qui nécessite une surveillance étroite. Le risque de
réaction hépatique est plus important pendant les 6 premières semaines de traitement. Cependant, le
risque est toujours présent après cette période et une surveillance doit être maintenue à intervalles
réguliers pendant tout le traitement.
Des cas de rhabdomyolyse ont été observés chez des patients présentant des atteintes cutanées et/ou
hépatiques liées à la prise de la névirapine.
Des taux d’ALAT ou d’ASAT élevés supérieurs à 2,5 fois la valeur normale et/ou une co-infection
avec les virus de l’hépatite chronique virale B et/ou C au début du traitement antirétroviral sont
associés à un risque plus élevé de survenue d’effets indésirables hépatiques au cours du traitement
antirétroviral en général, y compris avec la névirapine.
5
Le sexe féminin et un taux de CD4 élevé à l’instauration du traitement par névirapine chez les patients
naïfs sont associés à un risque plus élevé de développer des effets indésirables hépatiques. Les femmes
ont 3 fois plus de risque que les hommes de présenter des réactions hépatiques symptomatiques,
souvent associées à un rash (5,8 % vs 2,2 %) et les patients naïfs, de sexe féminin ou masculin, avec
une charge virale plasmatique d’ARN du VIH-1 détectable et présentant des taux élevés de CD4 lors
de l’initiation du traitement par la névirapine ont également un risque plus élevé de réactions
hépatiques symptomatiques avec la névirapine. Au cours d’une étude rétrospective, conduite
principalement chez des patients avec une charge virale plasmatique du VIH-1 supérieure ou égale à
50 copies/ml, les femmes ayant des taux de CD4 > 250 cellules/mm
3
avaient un risque 12 fois plus
élevé de présenter des effets indésirables hépatiques symptomatiques en comparaison aux femmes
ayant des taux de CD4 < 250 cellules/mm
3
(11 % vs 0,9 %). Une augmentation du risque était
observée chez les hommes avec une charge virale plasmatique d’ARN du VIH-1 détectable et des taux
de CD4 > 400 cellules/mm
3
par comparaison aux hommes avec des taux de CD4 < 400 cellules/mm
3
(6,3 % vs 1,2 %). Ce risque accru de toxicité basé sur des valeurs seuils du taux de CD4 n’a pas été
observé chez les patients avec une charge virale du VIH-1 indétectable (c’est-à-dire une concentration
< 50 copies/ml).
Les patients doivent être informés que les réactions hépatiques sont l’une des manifestations majeures
de la toxicité de la névirapine, et qu’elles exigent une surveillance étroite au cours des 18 premières
semaines de traitement. Ils doivent être informés de la nécessité d’arrêter la névirapine en cas de
survenue de symptômes évocateurs d’une hépatite et de consulter immédiatement un médecin, qui
effectuera des tests de la fonction hépatique.
Surveillance hépatique
Un bilan biochimique incluant les paramètres fonctionnels hépatiques doit être effectué avant le début
du traitement par la névirapine et à intervalles réguliers au cours du traitement.
Des anomalies fonctionnelles hépatiques ont été constatées chez des patients traités par la névirapine,
dans certains cas, au cours des premières semaines de traitement.
Des élévations asymptomatiques des taux d’enzymes hépatiques ont été fréquemment décrites, elles ne
constituent pas une contre-indication formelle au traitement par la névirapine. Une élévation
asymptomatique des Gamma-GT ne nécessite pas l’arrêt du traitement par la névirapine.
Un contrôle de la fonction hépatique doit être réalisé toutes les 2 semaines pendant les 2 premiers mois
de traitement, lors du 3
ème
mois, puis régulièrement. La fonction hépatique doit être contrôlée en cas de
survenue de signes ou de symptômes évocateurs d’une hépatite et/ou d’une réaction d’hypersensibilité.
En cas d’élévation des taux d’ALAT ou d’ASAT à des valeurs supérieures ou égales à 2,5 fois la
valeur normale avant ou pendant le traitement, la fonction hépatique doit être contrôlée plus
fréquemment lors de visites de suivi régulières. La névirapine ne doit pas être administrée en cas de
taux d’ASAT ou d’ALAT supérieurs à 5 fois la valeur normale avant initiation du traitement et jusqu’à
ce que les taux de base d’ASAT/ALAT soient stabilisés à des taux ne dépassant pas des taux 5 fois
supérieurs à la valeur normale (voir rubrique 4.3).
Les médecins et les patients doivent être vigilants en ce qui concerne les signes précoces ou les
symptômes d’hépatite (anorexie, nausées, ictère, bilirubinurie, selles décolorées, hépatomégalie ou
douleur hépatique à la palpation). Les patients doivent être informés de la nécessité d’une
consultation médicale rapide en cas de survenue de ces symptômes.
En cas d’élévation des taux d’ALAT ou d’ASAT supérieure à 5 fois la normale pendant le
traitement, la névirapine doit être immédiatement arrêtée. En cas de retour aux valeurs
initiales des taux d’ALAT ou d’ASAT et si le patient n’a pas présenté de signes cliniques ou
de symptômes d’hépatite, de rash, de symptômes généraux ou d’autres signes suggérant une
atteinte des organes, une ré-administration de la névirapine peut être envisagée, au cas par
6
cas, à la dose initiale de 200 mg par jour pendant 14 jours puis en augmentant cette dose à
400 mg par jour. Dans ce cas une surveillance plus fréquente de la fonction hépatique est
nécessaire. Si les anomalies de la fonction hépatique réapparaissent, le traitement
par la
névirapine
doit être définitivement arrêté.
En cas de survenue de manifestations cliniques d’hépatite, caractérisées par une anorexie, des
nausées, des vomissements, un ictère ET des anomalies biologiques (anomalie modérée à
sévère des paramètres biologiques hépatiques à l’exception des gamma-GT),
par la névirapine
doit être définitivement arrêté. Névirapine Teva ne doit pas être ré-administré chez des
patients ayant nécessité un arrêt définitif du traitement à la suite de manifestations cliniques
d’hépatite liées à l’administration de névirapine.
Maladie hépatique
La tolérance et l’efficacité de la névirapine n’ont pas été établies chez les patients présentant des
troubles sous-jacents significatifs de la fonction hépatique. La névirapine est contre-indiquée chez les
patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C, voir rubrique 4.3). Les
résultats pharmacocinétiques suggèrent la prudence lors de l’administration de la névirapine chez des
patients présentant une atteinte modérée de la fonction hépatique (Child-Pugh classe B). Les patients
atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque
accru de développer des effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals. En cas
d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou C, veuillez consulter le
Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de ces médicaments.
Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique
active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée
d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces
patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement
devra être envisagé.
Autres mises en garde
Prophylaxie post-exposition : Des cas d’hépatotoxicité grave, y compris une insuffisance hépatique
ayant nécessité une transplantation ont été rapportés chez des individus non infectés par le VIH ayant
reçu des doses répétées de névirapine à titre de prophylaxie post-exposition (utilisation non validée).
Aucune étude spécifique évaluant l’utilisation de la névirapine à titre de prophylaxie post-exposition et
particulièrement en termes de durée de traitement n’a été réalisée ; en conséquence, cette utilisation est
fortement déconseillée.
La névirapine associée à d’autres traitements anti-rétroviraux n’étant pas un traitement curatif des
patients infectés par le VIH-1, des pathologies dues à la progression de l'infection ne sont pas exclues
sous traitement, y compris des infections opportunistes.
Bien qu’il ait été démontré que l’efficacité virologique d’un traitement antirétroviral réduise
sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut
être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de
prévenir toute transmission.
Il faut déconseiller aux patientes traitées par Névirapine Teva la prise de toute méthode hormonale
autre que l’acétate de dépo-médroxyprogestérone
(
DMPA) en tant que moyen unique de
contraception, puisque la névirapine risque de diminuer les taux plasmatiques de ces médicaments.
L'association à une méthode de contraception mécanique est donc recommandée (par exemple
préservatif masculin). Cette méthode de contraception permet de plus de réduire le risque de
transmission du VIH. Si un traitement postménopausique à base d’hormones est utilisé, son efficacité
thérapeutique doit être surveillée en cas de traitement concomitant par névirapine.
Poids corporel et paramètres métaboliques :
7
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent
survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au
contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien
établi dans certains cas qu’il existe un effet du traitement, aucun lien n’est clairement établi entre une
prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose
sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH.
Les troubles lipidiques devront être pris en charge de façon appropriée.
Au cours d’études cliniques, la névirapine a été associé à une augmentation du HDL-cholestérol et à
une amélioration globale du rapport cholestérol total sur HDL-cholestérol. Cependant, en l’absence
d’études spécifiques, l’impact clinique de ces résultats n’est pas connu. De plus, il n’a pas été
démontré que la névirapine entraine des troubles de la glycémie.
Ostéonécrose : L’étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l’utilisation de corticoïdes,
la consommation d’alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé),
cependant des cas d’ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé
de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d’antirétroviraux au long cours. Il
est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s’ils éprouvent des douleurs et des arthralgies,
une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.
Syndrome de Restauration Immunitaire : Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit
immunitaire sévère au moment de l’instauration du traitement par association d’antirétroviraux, une
réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître
et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions
ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l’instauration du
traitement par association d’antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à
cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à
Pneumocystis jirovecii.
Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être
instauré si nécessaire. Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-
immune) ont également été rapportées dans le cadre d’une restauration immunitaire ; cependant, le
délai d’apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après
l’instauration du traitement.
Les données pharmacocinétiques disponibles suggèrent que l’utilisation concomitante de rifampicine
et de névirapine n’est pas recommandée. Par ailleurs, l’association de Névirapine Teva avec les
médicaments suivants n’est pas recommandée : efavirenz, kétoconazole, délavirdine, étravirine,
rilpivirine, elvitégravir (en association avec le cobicistat), atazanavir (en association avec le ritonavir),
bocéprévir, fosamprénavir (lorsqu’il n’est pas administré en association avec une faible dose de
ritonavir) (voir rubrique 4.5).
Une granulocytopénie est fréquemment associée à la zidovudine. Par conséquent, les patients recevant
de façon concomitante de la névirapine et de la zidovudine, particulièrement les patients pédiatriques
et ceux recevant des doses élevées de zidovudine ou les patients présentant une insuffisance
médullaire, en particulier ceux à un stade avancé de la maladie liée au VIH, ont un risque augmenté de
granulocytopénie. Chez ces patients, les paramètres hématologiques doivent être étroitement
surveillés.
Excipients
Lactose
Ce médicament contient 336 mg de lactose par dose journalière maximale recommandée. Les patients
présentant une intolérance au galactose, comme la galactosémie, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas
prendre ce médicament.
8
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction
La névirapine est un inducteur des systèmes enzymatiques CYP3A et potentiellement CYP2B6. Le
phénomène d'induction métabolique est maximal 2 à 4 semaines après l'initiation du traitement.
En cas de co-administration, la névirapine peut réduire les concentrations plasmatiques des
médicaments substrats des systèmes enzymatiques CYP3A et CYP2B6. Il est recommandé de
contrôler l'efficacité thérapeutique des médicaments métabolisés par le système enzymatique du
cytochrome P450, associés à la névirapine.
L'absorption de la névirapine n'est pas modifiée par la prise de nourriture, les traitements antiacides,
ou les médicaments contenant un tampon alcalin.
Les données d’interaction présentées correspondent aux valeurs des moyennes géométriques avec un
intervalle de confiance de 90 % (IC à 90 %) quand ces données sont disponibles. ND = Non
Déterminé,
= Augmenté,
= Diminué,
= Pas d’effet
Médicaments par
classes thérapeutiques
Interaction
Recommandations
concernant la co-
administration
ANTI-INFECTIEUX
ANTIRÉTROVIRAUX
INTIs
Didanosine
Didanosine ASC
1,08 (0,92-1,27)
100-150 mg deux fois
Didanosine C
min
ND
par jour
Didanosine C
max
0,98 (0,79-1,21)
Emtricitabine
L’emtricitabine n’est pas un inhibiteur des
enzymes humaines du cytochrome P450.
La didanosine et Névirapine
Teva peuvent être associés
sans ajustement posologique.
Névirapine Teva et
l’emtricitabine peuvent être
associés sans ajustement
posologique.
Névirapine Teva et l’abacavir
peuvent être associés sans
ajustement posologique.
La lamivudine et Névirapine
Teva peuvent être associés sans
ajustement posologique.
La stavudine et Névirapine
Teva peuvent être associés
sans ajustement posologique.
Abacavir
Dans les microsomes hépatiques humains,
l'abacavir n'a pas inhibé les isoformes du
cytochrome P450.
La clairance apparente et le volume de
distribution de la lamivudine n’ont pas été
modifiés suggérant que la névirapine n’a
aucun effet inducteur sur la clairance de la
lamivudine.
Stavudine ASC
0,96 (0,89-1,03)
Stavudine C
min
ND
Stavudine C
max
0,94 (0,86-1,03)
Névirapine: les concentrations plasmatiques
n’ont pas été modifiées par rapport à des
valeurs historiques.
Lamivudine
150 mg deux fois
par jour
Stavudine
30/40 mg deux fois par
jour
9
Ténofovir
300 mg une fois par
jour
Les concentrations plasmatiques de
ténofovir ne sont pas modifiées lors de co-
administration avec de la névirapine.
Les concentrations plasmatiques de
névirapine n’ont pas été modifiées par la
co-administration de Ténofovir.
Le ténofovir et Névirapine
Teva peuvent être associés
sans ajustement
posologique.
Zidovudine
Zidovudine ASC
0,72 (0,60-0,96)
100-200 mg trois fois par Zidovudine C
min
ND
jour
Zidovudine C
max
0,70 (0,49-1,04)
Névirapine : ses paramètres
pharmacocinétiques n’ont pas été modifiés
par la zidovudine.
La zidovudine et Névirapine
Teva peuvent être associés
sans ajustement posologique.
Une granulocytopénie est
fréquemment associée à la
zidovudine. Par conséquent, les
patients recevant de façon
concomitante de la névirapine et
de la zidovudine et
particulièrement les patients
pédiatriques et ceux recevant des
doses élevées de zidovudine ou
les patients présentant une
insuffisance médullaire, en
particulier ceux à un stade avancé
de la maladie liée au VIH, ont un
risque augmenté de
granulocytopénie. Chez ces
patients, les paramètres
hématologiques doivent être
étroitement surveillés.
INNTIs
Efavirenz
600 mg une fois par
jour
Efavirenz ASC
0,72 (0,66-0,86)
Efavirenz C
min
0,68 (0,65-0,8 1)
Efavirenz C
max
0,88 (0,77-1,01)
Delavirdine
Aucune étude d’interaction n’a été
réalisée.
L’association éfavirenz et
Névirapine Teva n’est pas
recommandée (voir rubrique 4.4)
à cause d’une toxicité accrue et
de l’absence de bénéfice en
terme d’efficacité par rapport à
l’administration d’un INNTI seul
(pour les résultats de l’étude
2NN, voir rubrique 5.1).
L’administration concomitante
de Névirapine Teva avec les
INNTIs n’est pas recommandée
(voir rubrique 4.4).
L’administration concomitante
de Névirapine Teva avec les
INNTIs n’est pas recommandée
(voir rubrique 4.4).
Etravirine
L’administration concomitante
d’étravirine et de névirapine peut
entraîner une diminution
significative des concentrations
plasmatiques d’étravirine et une
perte de l’efficacité thérapeutique de
l’étravirine.
10
Rilpivirine
Aucune étude d’interaction n’a été
réalisée.
L’administration concomitante
de Névirapine Teva avec les
INNTIs n’est pas recommandée
(voir rubrique 4.4).
L’association atazanavir
/ritonavir et Névirapine Teva
n’est pas recommandée (voir
rubrique 4.4).
IPs
Atazanavir/ritonavir
300/100 mg une fois par
jour
400/100 mg une fois par
jour
Atazanavir/r 300/100 mg :
Atazanavir ASC ↓ 0,58 (0,48-0,7
1)
Atazanavir C
min
↓ 0,28 (0,20-0,40)
Atazanavir C
max
↓ 0,72 (0,60-0,86)
Atazanavir/r 400/100 mg :
Atazanavir
ASC ↓ 0,81 (0,65-1,02)
Atazanavir C
min
↓ 0,41 (0,27-0,60)
Atazanavir C
max
↔ 1,02 (0,85-1,24)
(comparé à 300/100 mg sans névirapine)
Névirapine ASC ↑ 1,25 (1,17-1,34)
Névirapine C
min
↑ 1,32 (1,22-1,43)
Névirapine C
max
↑ 1,17 (1,09-1,25)
Darunavir/ritonavir
400/100 mg deux fois
par jour
Darunavir ASC
1,24 (0,97-1,57)
Darunavir C
min
1,02 (0,79-1,32)
Darunavir C
max
1,40 (1,14-1,73)
Névirapine ASC
1,27 (1,12-1,44)
Névirapine C
min
1,47 (1,20-1,82)
Névirapine C
max
1,18 (1,02-1,37)
Le darunavir et Névirapine
Teva peuvent être associés
sans ajustement posologique.
Fosamprénavir
1400 mg deux fois par
jour
Amprénavir ASC
0,67 (0,55-0,80)
Amprénavir C
min
0,65 (0,49-0,85)
Amprénavir C
max
0,75 (0,63-0,89)
Névirapine ASC
1,29 (1,19-1,40)
Névirapine C
min
1,34 (1,21-1,49)
Névirapine C
max
↑1,25
(1,14-1,37)
La co-administration de
fosamprénavir et de Névirapine
Teva n’est pas recommandée si
le fosamprénavir n’est pas
associé au ritonavir (voir
rubrique 4.4).
Le fosamprénavir/ritonavir et
Névirapine Teva peuvent être
associés sans ajustement
posologique.
Fosamprénavir/ritonavir Amprénavir ASC
0,89 (0,77-1,03)
700/100 mg deux fois par Amprénavir C
min
0,81 (0,69-0,96)
Amprénavir C
max
0,97 (0,85-1,10)
jour
Névirapine ASC
1,14 (1,05-1,24)
Névirapine C
min
1,22 (1,10-1,35)
Névirapine C
max
1,13 (1,03-1,24)
11
Lopinavir/ritonavir
(capsule molle)
400/100 mg deux fois par
jour
Chez des patients adultes :
Lopinavir ASC ↓ 0,73 (0,53-0,98)
Lopinavir C
min
↓ 0,54 (0,28-0,74)
Lopinavir C
max
↓ 0,81 (0,62-0,95)
Une augmentation de la dose
de lopinavir/ritonavir à
533/133 mg (4 capsules
molles) ou 500/125 mg (5
comprimés à 100/25 mg
chacun) deux fois par jour, au
cours d’un repas, est
recommandée en cas
d’association à Névirapine
Teva. Aucun ajustement
posologique de Névirapine
Teva n’est nécessaire lors
d’une co-administration avec
du lopinavir.
Chez les enfants, une
augmentation de la dose de
lopinavir/ritonavir à
300/75 mg/m² deux fois par
jour, au cours d’un repas, doit
être envisagée lorsque
lopinavir/ritonavir est co-
administré avec Névirapine
Teva, en particulier chez les
patients pour qui une
diminution de la sensibilité au
lopinavir/ritonavir est
suspectée.
Le ritonavir et Névirapine
Teva peuvent être associés
sans ajustement
posologique.
Lopinavir/ritonavir
(solution buvable)
300/75 mg/m
2
deux fois
par jour
Chez l’enfant :
Lopinavir ASC ↓ 0,78 (0,56-1,09)
Lopinavir C
min
↓ 0,45 (0,25-0,82)
Lopinavir C
max
↓ 0,86 (0,64-1,16)
Ritonavir
600 mg deux fois par
jour
Ritonavir ASC↔ 0,92 (0,79-1,07)
Ritonavir C
min
0,93 (0,76-1,14)
Ritonavir C
max
0,93 (0,78-1,07)
Névirapine : La co-administration de
ritonavir ne produit pas de modifications
cliniquement significatives des
concentrations plasmatiques de névirapine.
Saquinavir/ritonavir
Les données limitées disponibles avec le
saquinavir capsule molle en association au
ritonavir ne suggèrent aucune interaction
cliniquement significative entre le
saquinavir boosté par le ritonavir et la
névirapine.
Le saquinavir/ritonavir et
Névirapine Teva peuvent
être associés sans
ajustement posologique.
Tipranavir/ritonavir
500/200 mg deux fois
par jour
Aucune étude spécifique d’interaction n’a
été conduite.
Les données limitées issues d’une étude de
phase IIa chez des patients infectés par le
VIH ont montré une diminution de 20 % de
la C
min
de tipranavir non cliniquement
significative.
INHIBITEURS D’ENTRÉE
Enfuvirtide
En raison du métabolisme de l’enfuvirtide,
aucune interaction pharmacocinétique
cliniquement significative n’est attendue
entre l’enfuvirtide et la névirapine.
12
Le tipranavir et Névirapine
Teva peuvent être associés
sans ajustement posologique.
L’enfuvirtide et Névirapine
Teva peuvent être associés
sans ajustement posologique.
Maraviroc
300 mg
une fois par jour
Maraviroc ASC
1,01 (0,60-1,55)
Maraviroc C
min
ND
Maraviroc C
max
1,54 (0,94-2,5 2)
(comparé à des valeurs historiques)
Les concentrations de névirapine n’ont pas
été mesurées ; aucun effet n’est attendu.
Le maraviroc et Névirapine
Teva peuvent être associés
sans ajustement posologique.
INHIBITEURS D’INTÉGRASE
Elvitégravir/cobicistat
Aucune étude d’interaction n’a été
réalisée. Le cobicistat, un inhibiteur du
cytochrome P450 3A, inhibe de façon
significative les enzymes hépatiques, ainsi
que les autres voies métaboliques. Par
conséquent, leur co-administration
entraînerait probablement une
modification des concentrations
plasmatiques de cobicistat et de
Névirapine Teva.
Raltégravir
400 mg deux fois par
jour
ANTIBIOTIQUES
Clarithromycine
500 mg deux fois par
jour
Aucune donnée clinique n’est disponible.
Aucune interaction n’est attendue entre le
raltegravir et la névirapine, en raison du
métabolisme du raltégravir.
Clarithromycine ASC
0,69 (0,62-0,76)
Clarithromycine C
min
0,44 (0,30-0,64)
Clarithromycine C
max
0,77 (0,69-0,86)
Métabolite 14-OH clarithromycine
ASC
1,42 (1,16-1,73)
Métabolite 14-OH clarithromycine
C
min
0 (0,68-1,49)
Métabolite 14-OH clarithromycine
C
max
1,47 (1,21-1,80)
Névirapine ASC
1,26
Névirapine C
min
1,28
Névirapine C
max
1,24
(comparé à des valeurs historiques)
L’administration
concomitante de Névirapine
Teva avec l’elvitégravir en
association au cobicistat n’est
pas recommandée (voir
rubrique 4.4).
Le raltégravir et Névirapine
Teva peuvent être associés
sans ajustement posologique.
L’exposition à la
clarithromycine a été
diminuée de façon
significative, l’exposition au
métabolite 14- OH a été
augmentée.
Le métabolite actif ayant
une activité réduite contre le
complexe
Mycobacterium
avium
intracellulaire,
l’activité globale contre
l’agent pathogène peut être
altérée. Des alternatives
thérapeutiques à la
clarithromycine, comme
l’azithromycine, doivent être
envisagées. Un suivi attentif
de la fonction hépatique est
recommandé.
13
Rifabutine
150 ou 300 mg une
fois par jour
Rifabutine ASC
1,17 (0,98-1,40)
Rifabutine C
min
1,07 (0,84-1,37)
Rifabutine C
max
1,28 (1,09-1,5 1)
Métabolite 25-O-désacétylrifabutine ASC
1,24 (0,84-1,84)
Métabolite 25-O-désacétylrifabutine C
min
1,22 (0,86-1,74).
Métabolite 25-O-désacétylrifabutine C
max
1,29 (0,98-1,68).
Une augmentation de la clairance apparente
de la névirapine (de 9 %) par rapport à des
données de référence, sans signification
clinique, a été rapportée.
Aucun effet significatif sur les
paramètres pharmacocinétiques
moyens de la rifabutine et de la
névirapine n’a été observé. La
rifabutine et Névirapine Teva
peuvent être associés sans
ajustement posologique.
Cependant, en raison de la forte
variabilité interpatient, certains
patients peuvent présenter une
augmentation importante de
l’exposition à la rifabutine, et
peuvent avoir un risque plus
élevé de toxicité liée à la
rifabutine. Par conséquent, une
attention particulière doit être
portée en cas d’administration
concomitante.
La co-administration de
rifampicine et de Névirapine
Teva n’est pas recommandée
(voir rubrique 4.4).
La rifabutine peut être
envisagée, comme alternative à
la rifampicine, pour le
traitement des patients co-
infectés par la tuberculose et
sous traitement par Névirapine
Teva.
La prescription concomitante de
ces deux médicaments doit
s’accompagner de la plus
grande prudence et les patients
doivent être surveillés
étroitement du fait du risque
d’augmentation de l’exposition
à Névirapine Teva.
Une augmentation de la
posologie de l’itraconazole
doit être envisagée lorsque ces
deux produits sont administrés
de façon concomitante.
Rifampicine
600 mg une fois par
jour
Rifampicine ASC
1,11 (0,96-1,28)
Rifampicine C
min
ND
Rifampicine C
max
1,06 (0,91-1,22)
Névirapine ASC
0,42
Névirapine C
min
0,32
Névirapine C
max
0,50
(comparé à des valeurs historiques)
ANTIFONGIQUES
Fluconazole
200 mg une fois par
jour
Fluconazole ASC
0,94 (0,88-1,01)
Fluconazole C
min
0,93 (0,86-1,01)
Fluconazole C
max
0,92 (0,85-0,99)
Névirapine :
100 % par rapport aux
valeurs historiques lorsque la névirapine
est administrée seule.
Itraconazole
200 mg une fois par
jour
Itraconazole ASC
0,39
Itraconazole C
min
0,13
Itraconazole C
max
0,62
Névirapine : il n’y a pas eu de différence
significative dans les paramètres
pharmacocinétiques de la névirapine.
14
Kétoconazole
400 mg une fois par
jour
Kétoconazole ASC
0,28 (0,20-0,40)
Kétoconazole C
min
ND
Kétoconazole C
max
0,56 (0,42-0,73)
Névirapine : concentrations plasmatiques :
1,15-1,28 (comparé à des valeurs
historiques)
La co-administration de
kétoconazole et de
Névirapine Teva n’est
pas recommandée (voir
rubrique 4.4).
ANTIVIRAUX UTILISES DANS LE TRAITEMENT DES HEPATITES B ET C
CHRONIQUES
Adéfovir
Les résultats des études
in vitro
ont
L’adéfovir et
montré un faible antagonisme de la
Névirapine Teva
névirapine par l’adéfovir (voir
peuvent être associés
rubrique 5.1). Cela n’a pas été
sans ajustement
confirmé dans les essais cliniques et
posologique.
une réduction de l’efficacité n’est pas
attendue. L’adéfovir n’a pas
d’influence sur les isoformes communs
du cytochrome P450 connus pour être
impliqués dans le métabolisme des
médicaments chez l’homme et est
excrété par voie rénale. Aucune
interaction médicamenteuse
cliniquement significative n’est
attendue.
Bocéprévir
Le bocéprévir est en partie métabolisé
par les systèmes enzymatiques
CYP3A4/5. La co-administration du
bocéprévir avec les médicaments
inducteurs ou inhibiteurs des systèmes
enzymatiques CYP3A4/5 peut en
augmenter ou en diminuer l’exposition.
Les concentrations plasmatiques
résiduelles du bocéprévir ont été
diminuées lors de l’administration
concomitante d’un INNTI utilisant une
voie métabolique similaire à celle de la
névirapine. Les conséquences cliniques
de cette diminution des concentrations
résiduelles de bocéprevir n’ont pas été
directement étudiées.
L’entécavir n’est pas un substrat, un
inducteur ou un inhibiteur des enzymes
du cytochrome P450 (CYP450). Au vu
de la voie métabolique de l’entécavir,
aucune interaction médicamenteuse
cliniquement significative n’est
attendue.
Les interférons n’ont pas d’effet connu
sur les systèmes enzymatiques
CYP3A4 ou 2B6. Aucune interaction
médicamenteuse cliniquement
significative n’est attendue.
L’administration
concomitante de
Névirapine Teva avec
le bocéprévir n’est pas
recommandée (voir
rubrique 4.4).
Entécavir
L’entécavir et
Névirapine Teva
peuvent être associés
sans ajustement
posologique.
Interférons (Interférons
pégylés alfa 2a et alfa
2b)
Les interférons et
Névirapine Teva
peuvent être associés
sans ajustement
posologique.
15
Ribavirine
Télaprévir
Les résultats des études
in vitro
ont
montré un faible antagonisme de la
névirapine par la ribavirine (voir
rubrique 5.1). Cela n’a pas été
confirmé dans les essais cliniques et
une réduction de l’efficacité n’est pas
attendue. La ribavirine n’inhibe pas les
enzymes du cytochrome P450, et les
études de toxicité n’ont pas mis en
évidence d’effet inducteur de la
ribavirine sur les enzymes hépatiques.
Aucune interaction médicamenteuse
cliniquement significative n’est
attendue.
Le télaprévir est métabolisé dans le
foie par les systèmes enzymatiques
CYP3A et est un substrat de la
glycoprotéine P (P-gp). D’autres
enzymes peuvent être impliquées dans
son métabolisme. L’administration
concomitante du télaprévir avec des
médicaments inducteurs du CYP3A
et/ou de la P-gp peut diminuer les
concentrations plasmatiques du
télaprévir. Aucune étude d’interaction
médicamenteuse entre le télaprévir et
la névirapine n’a été réalisée.
Cependant, des études d’interaction
réalisées entre le télaprévir et un
INNTI utilisant une voie métabolique
similaire à celle de la névirapine ont
démontré une diminution des
concentrations des deux médicaments.
Les résultats des études d’interaction
médicamenteuse entre le télaprévir et
l’éfavirenz ont montré qu’il fallait faire
preuve de prudence lors de
l’administration concomitante du
télaprévir avec des inducteurs du
cytochrome P450.
La telbivudine n’est pas un substrat, un
inducteur ou un inhibiteur des enzymes
du cytochrome P450 (CYP450). Au vu
de la voie métabolique de la
telbivudine, aucune interaction
médicamenteuse cliniquement
significative n’est attendue.
Cimétidine : aucun effet significatif sur les
paramètres pharmacocinétiques de la
cimétidine n’a été observé.
La ribavirine et
Névirapine Teva
peuvent être associés
sans ajustement
posologique.
Une attention
particulière doit être
portée en cas
d’administration
concomitante du
télaprévir avec la
névirapine.
En cas d’administration
concomitante avec
Névirapine Teva, une
adaptation posologique
du télaprévir peut
s’avérer nécessaire.
Telbivudine
La telbivudine et
Névirapine Teva
peuvent être associés
sans ajustement
posologique.
ANTIACIDES
Cimétidine
La cimétidine et Névirapine
Teva peuvent être associés
sans ajustement posologique.
Névirapine C
min
1,07
ANTITHROMBOTIQUES
16
Warfarine
L’interaction entre la névirapine et la
warfarine (agent antithrombotique) est
complexe, avec un risque, aussi bien
d’augmentation que de réduction du temps
de coagulation lorsque ces médicaments
sont utilisés de façon concomitante.
DMPA ASC ↔
DMPA C
min
DMPA C
max
Névirapine ASC ↑ 1,20
Névirapine C
max
↑ 1,20
Une étroite surveillance de
l’activité anticoagulante est
nécessaire.
CONTRACEPTIFS
Acétate de dépot-
médroxyprogestérone
(DMPA)
150 mg tous les 3 mois
La co-administration de
Névirapine Teva n’a pas
affecté la suppression de
l’ovulation induite par le
DMPA. Le DMPA et
Névirapine Teva peuvent être
associés sans ajustement
posologique.
Les contraceptifs hormonaux
oraux comme méthode unique
de contraception sont
déconseillés chez les femmes
traitées par Névirapine Teva
(voir rubrique 4.4). Les doses
appropriées de contraceptifs
hormonaux (oraux ou autres
formes d’application) autres que
le DMPA en association avec la
névirapine n’ont pas été établies
en ce qui concerne la sécurité et
l’efficacité.
Ethinyl estradiol (EE)
0.035 mg
EE ASC ↓ 0,80 (0,67-0,97)
EE C
min
ND
EE C
max
↔ 0,94 (0,79-1,12)
NET ASC ↓ 0,81 (0,70-0,93)
NET C
min
ND
NET C
max
↓ 0,84 (0,73-0,97)
Noréthindrone (NET)
1.0 mg une fois par
jour
ANALGESIQUES / OPIOIDES
Méthadone (dose
Méthadone ASC ↓ 0,40 (0,31-0,51)
individualisée)
Méthadone C
min
ND
Méthadone C
max
↓ 0,58 (0,50-0,67)
Les patients sous méthadone
initiant un traitement par
Névirapine Teva doivent être
surveillés pour un syndrome de
sevrage éventuel et la dose de
méthadone doit être adaptée en
conséquence.
PRODUITS A BASE DE PLANTES
17
Hypericum perforatum
(Millepertuis)
Les concentrations sériques de névirapine
peuvent être réduites lors de l’utilisation
concomitante de préparations à base de
plantes contenant du millepertuis
(Hypericum
perforatum).
Ceci est dû à
l’induction par le millepertuis des enzymes
du métabolisme et/ou des protéines de
transport.
Les préparations à base de
plantes contenant du
millepertuis ne doivent
pas être associées à
Névirapine Teva (voir
rubrique 4.3). Si un
patient est déjà traité par
du millepertuis, il faut
vérifier les concentrations
sériques de névirapine et
si possible la charge virale
et arrêter le millepertuis.
Suite à l’arrêt du
millepertuis, les
concentrations de
névirapine peuvent
augmenter. Une
adaptation posologique de
Névirapine Teva peut être
nécessaire. L’effet
inducteur peut se
prolonger pendant au
moins 2 semaines après
l’arrêt du millepertuis.
Autres informations :
Métabolites de la névirapine : Des études menées sur microsomes hépatiques humains indiquent que la
formation des métabolites hydroxylés de la névirapine n'est pas affectée par la présence des produits
suivants : dapsone, rifabutine, rifampicine et triméthoprime-sulfaméthoxazole. En revanche, le
kétoconazole et l'érythromycine ont significativement inhibé la formation des métabolites hydroxylés
de la névirapine.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge d’avoir des enfants / Contraception chez les hommes et les femmes
Les femmes en âge de procréer ne doivent pas utiliser de contraceptifs oraux comme unique moyen de
contraception car la névirapine risque de diminuer les concentrations plasmatiques de ces
médicaments (voir rubriques 4.4 et 4.5).
Grossesse
Les données disponibles actuellement concernant les femmes enceintes n’indiquent pas de toxicité
fœto/néonatale ou entraînant des malformations. Aucune autre donnée épidémiologique pertinente
n’est disponible à ce jour. Aucun effet tératogène observable n'a été constaté lors des études de
toxicité sur la reproduction menées chez la rate et la lapine gestantes (voir rubrique 5.3). Aucune étude
contrôlée n’est disponible chez la femme enceinte. La prudence est recommandée en cas de
prescription de la névirapine chez la femme enceinte (voir rubrique 4.4). L’hépatotoxicité étant plus
fréquente chez la femme avec un taux de CD4 supérieur à 250 cellules / mm
3
et une charge virale
plasmatique d’ARN du VIH-1 détectable (> 50 copies/ml), ces éléments doivent être pris en
considération lors de la décision thérapeutique (voir rubrique 4.4). Les données disponibles ne sont
pas suffisantes pour affirmer que l’absence de risque accru de toxicité observé chez les femmes
préalablement traitées, avec une charge virale indétectable (charge virale plasmatique de VIH-1
< 50 copies/ml) et un taux de CD4 > 250 cellules/mm3, qui débutent un traitement par névirapine
s’applique également aux femmes enceintes. Toutes les études randomisées sur ce sujet ont
spécifiquement exclu les femmes enceintes. Toutes les études randomisées sur ce sujet ont
spécifiquement exclu les femmes enceintes et les femmes enceintes étaient sous-représentées dans les
études de cohorte ainsi que dans les méta-analyses.
18
Allaitement
La névirapine franchit facilement la barrière placentaire et est excrétée dans le lait maternel.
Il est recommandé aux femmes infectées par le VIH de ne pas allaiter leur enfant afin d'éviter un
risque de transmission postnatale du virus et d'interrompre l'allaitement en cas d'instauration d'un
traitement par la névirapine.
Fertilité
Les études de toxicité sur la reproduction ont mis en évidence une altération de la fécondité chez le
rat.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Il n’existe aucune étude spécifique sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Cependant, les patients doivent être avertis qu’ils peuvent présenter des effets indésirables, tel qu’une
fatigue, au cours du traitement par la néviparine. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de
la conduite d’un véhicule ou de l’utilisation de machines. Si les patients se sentent fatigués, ils doivent
éviter les tâches potentiellement dangereuses, notamment conduire une voiture ou utiliser des
machines.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Au cours des études cliniques, les effets indésirables le plus souvent décrits et imputés à la névirapine
ont été des cas d'éruption cutanée, de réactions allergiques, d’hépatites, des tests de la fonction
hépatique anormaux, de nausées, de vomissements, de diarrhées, de douleurs abdominales, d'asthénie,
de fièvre, de céphalées, et de myalgies.
L’expérience acquise depuis la mise sur le marché de Névirapine Teva montre que les effets
indésirables les plus graves sont les cas de syndrome de Stevens-Johnson, de syndrome de Lyell, les
cas graves d’hépatite/insuffisance hépatique et les syndromes d’hypersensibilité médicamenteuse
avec éosinophilie et symptômes systémiques (éruptions cutanées accompagnées de symptômes
généraux tels que fièvre, arthralgie, myalgie, lymphadénopathie, ainsi que d’atteintes viscérales
telles qu’hépatite, éosinophilie, granulocytopénie et atteinte rénale). Les 18 premières semaines de
traitement constituent une période critique qui nécessite une surveillance étroite des patients (voir
rubrique 4.4).
Tableau résumé des effets indésirables
Les effets indésirables suivants, pouvant être associés à l’administration de névirapine, ont été
rapportés : l’estimation de leur fréquence de survenue est basée sur l’analyse groupée des données des
études cliniques concernant les effets indésirables considérés comme associés au traitement par la
névirapine.
Les fréquences de survenue sont définies par la classification suivante : très fréquent (
1/10); fréquent
(
1/100, < 1/10); peu fréquent (
1/1000, < 1/100) ; rare (
1/10 000, < 1/1000); très rare (< 1/10 000).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent :
granulocytopénie
Peu fréquent:
anémie
Affections du système immunitaire
Fréquent :
hypersensibilité (incluant réaction anaphylactique, angiœdème, urticaire)
Peu fréquent : réaction anaphylactique
Rare :
syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes
systémiques
19
Affections du système nerveux
Fréquent :
céphalées
Affections gastro-intestinales
Fréquent :
nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées
Affections hépato-biliaires
Fréquent :
hépatite (incluant des cas d’hépatotoxicité sévères et menaçant le pronostic vital)
(1,9 %)
Peu fréquent : ictère
Rare :
hépatite fulminante (pouvant être fatale)
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent : rash (12,5 %)
Peu fréquent : syndrome de Stevens-Johnson/syndrome de Lyell (pouvant être fatal) (0,2 %),
angiœdème, urticaire
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Peu fréquent : arthralgies, myalgies
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent :
pyrexie, fatigue
Investigations
Fréquent :
tests de la fonction hépatique anormaux (augmentation de l’alanine aminotransférase ;
augmentation des transaminases ; augmentation de l’aspartate aminotransférase ;
augmentation de la gamma-glutamyltransférase ; augmentation des enzymes
hépatiques ; hypertransaminasémie)
Peu fréquent : diminution de la phosphorémie, augmentation de la pression artérielle
Description de certains effets indésirables
Dans l’étude 1100.1090 au cours de laquelle la majorité de ces effets indésirables (n = 28) a été
rapportée, l’incidence des cas de granulocytopénies a été plus importante chez les patients sous placebo
(3,3 %) que chez les patients sous névirapine (2,5 %).
La réaction anaphylactique a été identifiée au cours de la surveillance après commercialisation mais n’a
pas été observée au cours des études cliniques contrôlées, randomisées. La catégorie de fréquence a été
estimée par un calcul statistique basé sur le nombre total de patients exposés à la névirapine dans les
études cliniques randomisées contrôlées (n = 2 718).
La diminution de la phosphorémie et l’augmentation de la pression artérielle ont été observées au cours
des études cliniques lors de la co-administration de ténofovir/emtricitabine.
Paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent
survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique 4.4).
Les effets indésirables suivants ont également été rapportés lors de l’administration de la névirapine en
association à d’autres agents antirétroviraux : pancréatite, neuropathie sensitive périphérique et
thrombocytopénie. Ces effets indésirables sont fréquemment observés avec d’autres agents
antirétroviraux et peuvent survenir lorsque la névirapine est administrée en association avec ces
agents. Il est cependant peu probable que ces effets indésirables soient liés au traitement par
la
névirapine
. Rarement, des syndromes d'insuffisance hépato-rénale ont été rapportés.
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l’instauration du traitement par une association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire Des maladies auto-immunes
20
(comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées; cependant, le
délai d’apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après
l’instauration du traitement (voir rubrique 4.4).
Des cas d’ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de
risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association
d’antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n’est pas connue (voir rubrique 4.4).
Peau et tissu sous-cutané
Les manifestations les plus fréquentes de la toxicité de la névirapine sont des éruptions cutanées. Les
troubles de ce type ont été imputés à la névirapine chez 12,5 % des patients ayant reçu Névirapine Teva
en association à d'autres antirétroviraux lors des études contrôlées.
Les éruptions cutanées sont habituellement d'intensité légère à modérée et à type d'éruptions
érythémateuses maculopapuleuses s'accompagnant ou non de prurit et localisées au tronc, à la face et
aux membres. Des cas d’hypersensibilité (réaction anaphylactique, angioœdème et urticaire) ont été
rapportés. Les éruptions cutanées surviennent seules ou dans un contexte de syndrome
d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques, caractérisées par une
éruption cutanée accompagnée de symptômes généraux tels que fièvre, arthralgie, myalgie,
lymphadénopathie, ainsi que d’atteintes viscérales telles qu’hépatite, éosinophilie, granulocytopénie et
atteinte rénale.
Des éruptions cutanées sévères, mettant en jeu le pronostic vital sont survenues chez des patients
traités par la névirapine, y compris des cas de syndrome de Stevens-Johnson et de syndrome de Lyell.
Des cas fatals de syndrome de Stevens-Johnson, de syndrome de Lyell et de syndrome
d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques ont été rapportés. La
majorité des éruptions sévères est survenue au cours des 6 premières semaines de traitement
nécessitant parfois une hospitalisation (une prise en charge chirurgicale a été nécessaire dans un cas)
(voir rubrique 4.4).
Foie et voies biliaires
Les anomalies biologiques observées le plus fréquemment sont des augmentations des paramètres
fonctionnels hépatiques (ALAT, ASAT, Gamma-GT, bilirubine totale et phosphatases alcalines). Les
élévations asymptomatiques des Gamma-GT sont les événements les plus fréquents. Des cas d'ictères
ont été rapportés. Des cas d’hépatite (hépatotoxicité sévère menaçant le pronostic vital, y compris des
cas fatals d’hépatite fulminante) sont survenus chez des patients traités par la névirapine. Le meilleur
élément de pronostic pour la survenue des effets indésirables hépatiques graves était l’élévation des
paramètres fonctionnels hépatiques par rapport aux valeurs basales. Les 18 premières semaines de
traitement constituent une période critique nécessitant une surveillance étroite des patients (voir
rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Au cours d’une étude clinique chez 361 enfants dont la majorité recevait un traitement associant ZDV
et/ou ddI, les effets indésirables liés à l’administration de la névirapine et rapportés le plus
fréquemment ont été comparables aux effets indésirables observés chez les adultes. Des cas de
granulocytopénie ont été observés plus fréquemment chez l’enfant. Au cours d’une étude clinique en
ouvert (ACTG 180), les cas de granulocytopénie considérés comme liés au traitement ont été observés
chez 5/37 patients (13,5 %). Dans l’étude ACTG 245 menée en double aveugle contrôlée versus
placebo, la fréquence des cas de granulocytopénie graves considérés comme liés au traitement était de
5/305 (1,6 %). Des cas isolés de syndrome de Stevens-Johnson ou de syndrome de transition de
Stevens-Johnson / Lyell ont été rapportés dans cette population.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
21
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9 Surdosage
Il n'existe aucun antidote connu de la névirapine en cas de prise d'une dose excessive. Des cas de
surdosage à la névirapine ont été rapportés, concernant des doses comprises entre 800 et 6 000 mg par
jour sur des périodes allant jusqu’à 15 jours. Ils se sont manifestés par des œdèmes, des érythèmes
noueux, une asthénie, de la fièvre, des céphalées, des insomnies, des nausées, des infiltrats
pulmonaires, des éruptions cutanées, des vertiges, des vomissements, élévation des transaminases et
une perte de poids. Tous ces événements ont régressé à l’arrêt du traitement par
la névirapine
.
Population pédiatrique
Un cas de surdosage accidentel massif chez un nouveau-né a été rapporté. La dose ingérée était égale à
40 fois la dose recommandée de 2 mg/kg/jour. Une légère neutropénie isolée et une hyperlactatémie
ont été observées, qui ont disparu spontanément en une semaine sans aucune complication clinique.
Un an plus tard, le développement de l'enfant restait normal.
5.
PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique, inhibiteurs non nucléosidiques de la
transcriptase inverse, code ATC J05AG01.
Mécanisme d'action
La névirapine est un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) du VIH-1. La
névirapine est un inhibiteur non compétitif de la transcriptase inverse du VIH-1, mais n’a aucun effet
inhibiteur biologiquement significatif sur la transcriptase inverse du VIH-2 ou sur les ADN-
polymérases
α, β, γ
ou
δ
des eucaryotes.
Activité antivirale
in vitro
La valeur médiane de la concentration inhibitrice à 50 % (CE
50
) de la névirapine a été de 63 nM contre
un ensemble d’isolats du VIH-1 du groupe M, de sous-types A, B, C, D, F, G et H, et de formes
recombinantes circulantes (circulating
recombinant forms,
CRF) CRF0 1 AE, CRF02_AG et
CRF12_BF se répliquant dans des cellules humaines embryonnaires de rein 293. Dans un ensemble de
2 923 isolats cliniques du VIH-1 principalement de sous-type B, la valeur moyenne de la
CE50
a été de
90 nM. Des valeurs similaires de la
CE50
sont obtenues lorsque l’activité antivirale de la névirapine est
mesurée dans des cellules mononuclées du sang périphérique, des macrophages dérivés de monocytes
ou une lignée cellulaire lymphoblastoïde. La névirapine n’a aucune activité antivirale en culture
cellulaire contre des isolats de VIH-1 de groupe O ou des isolats du VIH-2.
La névirapine en association avec l’éfavirenz a montré une forte activité antagoniste contre le VIH-1
in vitro
(voir rubrique 4.5) et a montré des effets additifs à antagonistes avec l’inhibiteur de protéase
ritonavir ou avec l’inhibiteur de fusion enfuvirtide. La névirapine en association avec les inhibiteurs de
protéase amprénavir, atazanavir, indinavir, lopinavir, saquinavir et tipranavir, et avec les inhibiteurs
nucléosidiques de la transcriptase inverse abacavir, didanosine, emtricitabine, lamivudine, stavudine,
ténofovir et zidovudine a montré une activité contre le VIH-1 additive à synergique. L’activité
in vitro
anti-VIH-1 de la névirapine a été antagonisée par l’adéfovir, médicament contre le virus de l’hépatite
B, et par la ribavirine, médicament contre le virus de l’hépatite C.
Résistances
Des isolats du VIH-1 présentant une sensibilité réduite (de 100 à 250 fois) à la névirapine émergent
22
dans des cultures cellulaires. L’analyse génotypique a montré l’existence des mutations Y1 81 C et/ou
V106A sur le gène de la transcriptase inverse du VIH-1 en fonction de la souche virale et de la lignée
cellulaire utilisées. Le délai d’apparition d’une résistance à la névirapine dans les cultures cellulaires
n’a pas été modifié lorsque la névirapine a été utilisée en association avec plusieurs autres INNTI.
L’analyse génotypique des isolats provenant de patients naïfs de traitement antirétroviral présentant un
échec virologique (n=71) recevant la névirapine une fois par jour (n=25) ou deux fois par jour (n=46)
en association avec la lamivudine et la stavudine pendant 48 semaines a montré que les isolats
provenant respectivement de 8 patients sur 25 et de 23 patients sur 46 contenaient au moins l’une des
substitutions associées à une résistance aux INNTI suivantes :
Y181C, K101E, G190A/S, K103N, V106A/M, V108I, Y188C/L, A98G, F227L et M230L.
Résistances croisées
L’émergence rapide de souches du VIH présentant une résistance croisée aux INNTI a été observée in
vitro. Une résistance croisée avec la délavirdine et l’éfavirenz est attendue en cas d’échec virologique
avec la névirapine. En fonction des résultats des tests de résistance, un traitement contenant
l’étravirine pourrait être utilisé par la suite. Une résistance croisée entre la névirapine et les inhibiteurs
de la protéase, les inhibiteurs de l’intégrase ou les inhibiteurs d’entrée est improbable dans la mesure
où les cibles enzymatiques impliquées sont différentes. De même, le risque d’une résistance croisée
entre la névirapine et les INTI est faible dans la mesure où les molécules ont des sites de liaison
différents sur la transcriptase inverse.
Résultats cliniques
La névirapine a été évalué pour le traitement des patients naïfs et pour celui des patients préalablement
traités par des antirétroviraux.
Études menées chez des patients naïfs de traitement
Étude 2NN
L’étude sur l’administration de deux INNTI (2NN), randomisée, en ouvert, multicentrique et
prospective, a comparé deux INNTI, névirapine et éfavirenz, administrés individuellement et
simultanément.
1 216 patients naïfs de traitement antirétroviral présentant une charge virale plasmatique d’ARN du
VIH-1 > 5000 copies/ml à l’inclusion ont reçu les traitements suivants : névirapine 400 mg une fois
par jour, névirapine 200 mg deux fois par jour, éfavirenz 600 mg une fois par jour ou névirapine
(400 mg) et éfavirenz (800 mg) une fois par jour, plus stavudine et lamivudine pendant 48 semaines.
Le critère principal, l’échec thérapeutique, a été défini comme une diminution inférieure à 1 log
10
de la
charge virale plasmatique d’ARN du VIH-1 au cours des 12 premières semaines, ou deux mesures
consécutives de plus de 50 copies/ ml à partir de la semaine 24, ou une progression de la maladie.
L’âge médian a été de 34 ans et environ 64 % des patients étaient des hommes, la numération médiane
des lymphocytes CD4 a été de 170 et 190 cellules par mm
3
dans les groupes névirapine deux fois par
jour et éfavirenz, respectivement. Aucune différence significative n’a été observée en ce qui concerne
les caractéristiques démographiques à l’inclusion entre les groupes de traitement.
La comparaison principale d’efficacité prédéterminée a été effectuée entre le traitement par Névirapine
Teva deux fois par jour et le traitement par éfavirenz.
Le traitement par névirapine deux fois par jour et par éfavirenz n'étaient pas significativement
différents (p = 0,091) en terme d'efficacité, mesurée par l’échec thérapeutique, ou les éléments de
l’échec thérapeutique dont l’échec virologique.
L'utilisation simultanée de névirapine (400 mg) et d'éfavirenz (800 mg) a été associée à la plus forte
23
fréquence d'événements indésirables cliniques et au plus fort taux d'échec thérapeutique (53,1 %).
L'association de névirapine et d'éfavirenz n'ayant pas montré d'efficacité additionnelle et ayant
entraîné plus d'événements indésirables que chacun des traitements utilisé séparément, cette
association n'est pas recommandée.
Vingt pour cent des patients ayant reçu la névirapine deux fois par jour et 18 % des patients ayant reçu
l'éfavirenz ont eu au moins un événement indésirable clinique de grade 3 ou 4. Une hépatite clinique,
rapportée en tant qu'événement indésirable clinique, est survenue chez 10 patients (2,6 %) recevant la
névirapine deux fois par jour et 2 patients (0,5 %) recevant l'éfavirenz. La proportion de patients avec
au moins une toxicité hépatique biologique de grade 3 ou 4 a été de 8,3 % pour la névirapine deux fois
par jour et de 4,5 % pour l'éfavirenz. Parmi les patients avec une toxicité hépatique biologique de grade 3
ou 4, la proportion de ceux co-infectés par le virus de l'hépatite B ou C a été de 6,7 % et de 20 % dans
le groupe névirapine deux fois par jour, et de 5,6 % et 11,1 % dans le groupe éfavirenz.
Suivi à 3 ans de l’étude 2NN
Il s’agit d’une étude multicentrique rétrospective comparant l’efficacité antivirale à 3 ans de la
névirapine et de l’éfavirenz en association à la stavudine et la lamivudine chez les patients ayant
participé à l’étude 2NN, de la semaine 49 à la semaine 144. Les patients ayant participé à l’étude 2NN,
qui faisaient encore l’objet d’un suivi actif à la semaine 48 lorsque l’étude s’est interrompue, et qui
étaient encore traités dans le centre de l’étude, ont été sollicités pour participer à cette étude. Le critère
principal de l’étude (pourcentage de patients ayant présenté des échecs thérapeutiques) et les critères
secondaires de l’étude, ainsi que le schéma thérapeutique principal, ont été similaires à ceux de l’étude
originale 2NN.
Une réponse durable à la névirapine pendant au moins 3 ans a pu être documentée par cette étude et
l’équivalence avec une marge de 10 % a été démontrée entre la névirapine 200 mg deux fois par jour
et éfavirenz en ce qui concerne l’échec thérapeutique. Le critère principal (p = 0,92) et les critères
secondaires n’ont montré aucune différence statistiquement significative entre l’éfavirenz et la
névirapine 200 mg deux fois par jour.
Études menées chez des patients prétraités
Étude NEFA
L’étude NEFA, randomisée, prospective et contrôlée, a évalué différentes options thérapeutiques chez
des patients présentant une charge virale indétectable, dont le schéma thérapeutique comprenant des
inhibiteurs de la protéase (IP) était remplacé par névirapine, éfavirenz ou abacavir.
460 adultes, dont les charges virales plasmatiques d’ARN du VIH-1 étaient inférieures à 200 c/ml au
moins au cours des six derniers mois, et traités par deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase
inverse et au moins un IP, ont été randomisés pour remplacer l’inhibiteur de la protéase par la
névirapine (155 patients), éfavirenz (156) ou abacavir (149).
Le critère principal de l’étude a été le décès, la progression vers un syndrome d’immunodéficience
acquise, ou une augmentation des charges virales d’ARN du VIH-1 au-delà de 200 copies par
millilitre.
À 12 mois, les estimations de Kaplan-Meier de la probabilité de satisfaire le critère ont été de 10 %
dans le groupe névirapine, 6 % dans le groupe éfavirenz et 13 % dans le groupe abacavir (p=0,10
selon une analyse en intention de traiter).
L'incidence globale des événements indésirables a été significativement plus faible (61 patients, ou
41 %) dans le groupe abacavir que dans le groupe névirapine (83 patients, ou 54 %) ou dans le groupe
éfavirenz (89 patients, ou 57 %). Significativement moins de patients dans le groupe abacavir (9
patients, ou 6 %) que dans le groupe névirapine (26 patients ou 17 %) ou éfavirenz (27 patients ou
17 %) ont arrêté le traitement antirétroviral assigné à cause d'événements indésirables.
Transmission materno-fœtale
24
De nombreuses études ont été réalisées sur l'utilisation de la névirapine dans la transmission
périnatale, notamment HIVNET 012. Cette étude a démontré une réduction significative de la
transmission du VIH en utilisant une dose unique de névirapine (13,1 % (n = 310) dans le groupe
névirapine, contre 25,1 % (n = 308) dans le groupe zidovudine avec un schéma d’utilisation ultra-court
(p = 0,00063)). La monothérapie par la névirapine a été associée à l'apparition d'une résistance aux
INNTI. L’administration d’une dose unique de névirapine chez la mère ou l’enfant peut entraîner une
diminution de l’efficacité d’un traitement anti-VIH incluant la névirapine si ce traitement est ensuite
initié dans les 6 mois ou moins chez ces patients. L’association d'autres antirétroviraux avec la dose
unique de névirapine diminue le risque d’émergence d’une résistance à la névirapine. Lorsque d’autres
médicaments antirétroviraux sont accessibles, le traitement par dose unique de névirapine doit être
associé à d’autres médicaments antirétroviraux efficaces (comme indiqué dans les recommandations
internationales validées).
La pertinence clinique de ces données pour les populations européennes n’a pas été établie. En outre,
dans le cas où la névirapine est utilisé en dose unique pour prévenir la transmission verticale de
l’infection par le VIH-1, un risque d’hépatotoxicité chez la mère et chez l’enfant ne peut pas être
exclu.
Population pédiatrique
Les résultats d’une analyse à 48 semaines de l’étude BI 1100.1368 conduite en Afrique du Sud ont
confirmé que les doses de névirapine de 4/7 mg/kg et de 150 mg/m² étaient bien tolérées et efficaces
pour le traitement de la population pédiatrique naïve de traitement antirétroviral. Une amélioration
marquée du taux de CD4 était observée au bout de 48 semaines pour les deux groupes de dose. De
plus, les deux doses de traitement ont été efficaces sur la réduction de la charge virale. Au cours de
cette étude sur 48 semaines, aucun élément inattendu de tolérance n'a été observé dans les deux
groupes.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Absorption : La névirapine est facilement absorbée après administration orale (> 90 %) chez des
volontaires sains et des adultes infectés par le VIH- 1. La biodisponibilité absolue du comprimé à
50 mg a été de 93 ± 9 % (moyenne ± écart-type) et celle de la solution buvable de 91 ± 8 % après
l'administration d'une dose unique chez 12 adultes sains. La concentration plasmatique de la
névirapine a atteint sa valeur maximale 2 ± 0,4 µg/ml (7,5 µM) quatre heures après la prise d'une dose
unique de 200 mg. Lors d'administrations réitérées, les concentrations plasmatiques de la névirapine
paraissent augmenter de façon linéaire avec des doses de 200 à 400 mg/jour. D’après des données de
la littérature portant sur 20 patients infectés par le VIH, les concentrations C
max
et C
min
à l’état
d’équilibre étaient respectivement de 5,74 µg/ml (5,00 – 7,44) et de 3,73 µg/ml (3,20 – 5,08) et l’ASC
(Aire Sous la Courbe) de 109,0 h µg/ml (96,0 – 143,5) chez des patients prenant 200 mg de névirapine
2 fois par jour. D’autres données publiées supportent ces conclusions. L’efficacité à long terme du
traitement semble vraisemblablement liée à des concentrations minimales de névirapine supérieures à
3,5 µg/ml chez les patients.
Distribution : La névirapine est lipophile et est essentiellement sous forme non ionisée aux pH
physiologiques. Après injection intraveineuse chez des adultes sains, le volume de distribution (Vdss)
de la névirapine a été de 1,21 ± 0,09 l/kg, ce qui suggère que la névirapine est largement distribuée
chez l'homme. La névirapine franchit facilement la barrière placentaire et est excrétée dans le lait. Le
taux de liaison de la névirapine aux protéines plasmatiques est d'environ 60 % quand sa concentration
plasmatique est de 1 à 10 µg/ml. La concentration de la névirapine dans le liquide céphalo-rachidien
humain (n = 6) a été égale à 45 % (± 5 %) de la concentration plasmatique, soit un rapport voisin de la
fraction non liée aux protéines plasmatiques.
Biotransformation et élimination : Des études
in vivo
chez l'homme et
in vitro
sur microsomes
hépatiques humains indiquent que la névirapine est très fortement métabolisée par le système oxydatif
du cytochrome P450, donnant naissance à plusieurs métabolites hydroxylés. Les études
in vitro
sur
microsomes hépatiques humains suggèrent que le métabolisme oxydatif de la névirapine est
25
essentiellement médié par les iso-enzymes CYP3A du cytochrome P450, mais que d'autres iso-
enzymes peuvent jouer un rôle accessoire. Une étude du métabolisme et de l'excrétion a été menée
chez huit volontaires sains de sexe masculin après un traitement par la névirapine à raison de 200 mg
deux fois par jour jusqu'à l'état d'équilibre suivis d'une dose unique de 50 mg de
14
C-névirapine. Après
récupération de 91,4 ± 10,5 %, de la dose radioactive administrée, il est apparu que l’excrétion était
principalement urinaire (81,3 ± 11,1 % contre 10,1 ± 1,5 % pour la voie fécale). Plus de 80 % de la
radioactivité urinaire correspondent à des glycuroconjugués des métabolites hydroxylés. On peut en
conclure que, le métabolisme par le cytochrome P450, la glycuroconjugaison et l'excrétion urinaire de
métabolites glycuroconjugués représentent la principale voie de biotransformation et d'élimination de
la névirapine chez l'homme. Seule une faible fraction (< 5 %) de la radioactivité urinaire (représentant
moins de 3 % de la dose totale) correspond à la molécule mère intacte, ce qui démontre que l'excrétion
rénale joue un rôle mineur dans l'excrétion de la névirapine inchangée.
Des données montrent que la névirapine est un inducteur des enzymes métaboliques hépatiques du
cytochrome P450. La pharmacocinétique de l'auto-induction se caractérise par une augmentation
voisine de 1,5 à 2 fois de la clairance apparente de la névirapine entre la première prise orale et deux à
quatre semaines de traitement par 200 à 400 mg/jour. Cette auto-induction résulte également en une
diminution correspondante de la demi-vie plasmatique terminale de la névirapine, qui passe d'environ
45 heures (dose unique) à environ 25 à 30 heures après administration réitérée de 200 à
400 mg mg/jour.
Populations particulières :
Atteinte de la fonction rénale :
Les propriétés pharmacocinétiques après administration d’une dose
unique de névirapine ont été comparées chez 23 patients présentant soit une insuffisance rénale légère
(50
CLcr
80 ml/min) ou modérée (30
CLcr
50 ml/min), soit une atteinte rénale sévère
(CLcr < 30 ml/min), soit une insuffisance rénale, ou une insuffisance rénale phase terminale
nécessitant une dialyse et chez 8 patients présentant une fonction rénale normale (CLcr
>
80 ml/min).
L’insuffisance rénale (légère, modérée ou sévère) n’a pas entraîné de modification significative des
propriétés pharmacocinétiques de névirapine. Cependant, chez les patients présentant une insuffisance
rénale en phase terminale nécessitant une dialyse, l’ASC de la névirapine a été réduite de 43.5 % après
une période d’exposition de 1 semaine. Une accumulation des métabolites hydroxy de la névirapine
dans le plasma a également été observée. Les résultats suggèrent qu’une dose additionnelle de 200 mg
de névirapine après chaque dialyse peut compenser l’effet de la dialyse sur la clairance de la
névirapine. Par ailleurs, chez les patients ayant une clairance à la créatinine
20 ml/min, une
adaptation posologique de la névirapine n’est pas nécessaire.
Atteinte de la fonction hépatique:
Une étude à l’état d’équilibre a été conduite chez 46 patients ayant
une fibrose hépatique, reflet de l’insuffisance hépatique, à un stade :
léger (n = 17 ; score Ishak 1-2),
modéré (n = 20 ; score Ishak 3-4),
ou sévère (n = 9 ; score Ishak 5-6, Child-Pugh classe A chez 8 patients ; le score Child-Pugh n’a pas
été évalué chez un patient).
Les patients de l’étude recevaient un traitement antirétroviral comprenant névirapine 200 mg deux fois
par jour pendant au moins 6 semaines avant les prélèvements pharmacocinétiques, et présentaient une
durée médiane de traitement de 3,4 années. Dans cette étude, le profil pharmacocinétique en doses
multiples de la névirapine et des cinq métabolites oxydés n’a pas été modifié.
Cependant, environ 15 % de ces patients ayant une fibrose hépatique ont présenté des concentrations
résiduelles de névirapine supérieures à 9 000 ng/ml (2 fois la concentration résiduelle moyenne
habituelle). Les patients présentant une insuffisance hépatique doivent être attentivement surveillés
afin de détecter tout signe de toxicité médicamenteuse.
Au cours d’une étude pharmacocinétique avec une dose unique de névirapine 200 mg, chez des
patients VIH-négatifs présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (Child-Pugh classe A,
n = 6 ; Child-Pugh classe B, n = 4), une augmentation significative de l’ASC de la névirapine a été
observée chez un patient Child-Pugh B présentant une ascite, suggérant que les patients avec une
26
aggravation de la fonction hépatique et une ascite peuvent présenter un risque d’accumulation de la
névirapine dans la circulation systémique. La névirapine en doses multiples induisant son propre
métabolisme, cette étude en dose unique peut ne pas refléter l’impact de l’insuffisance hépatique sur la
pharmacocinétique en doses multiples (voir rubrique 4.4).
Sexe et personnes âgées
Dans l’étude multinationale 2NN, une analyse de pharmacocinétique de population a été effectuée sur
1 077 patients, incluant 391 femmes. Les femmes ont présenté une diminution de la clairance de la
névirapine de 13,8 % par rapport aux hommes. Cette différence n’est pas considérée comme
cliniquement significative. Dans la mesure où ni le poids corporel ni l’Indice de Masse Corporelle
(IMC) n’ont d’influence sur la clairance de la névirapine, l’influence du sexe ne peut être expliquée
par le volume corporel. Les paramètres pharmacocinétiques de la névirapine chez les patients infectés
par le VIH-1 ne semblent pas être modifiés par l'âge (entre 19 et 68 ans), ou la race (noirs,
hispaniques, caucasiens). La névirapine n'a pas fait l'objet d'études chez des patients de plus de 65 ans.
Population pédiatrique
Les données concernant la pharmacocinétique de la névirapine sont issues de deux sources
principales : une étude sur 48 semaines chez l’enfant conduite en Afrique du Sud (BI 1100.1368)
incluant 123 patients naïfs HIV-1 positifs, âgés de trois mois à 16 ans ; et une analyse consolidée de
5 protocoles du Peadiatric AIDS Clinical Trials Group (PACTG), comprenant 495 patients âgés de
14 jours à 19 ans.
Des données pharmacocinétiques provenant de 33 patients (entre 0,77 et 13,7 ans), ayant été prélevés
de la totalité des échantillons, ont démontré que la clairance de la névirapine augmentait avec l’âge
proportionnellement à l’augmentation de la surface corporelle. Des doses de névirapine de 150 mg/m
2
deux fois par jour (après une période d’initiation de 150 mg/m
2
une fois par jour) ont conduit à une
moyenne géométrique ou une concentration plasmatique résiduelle moyenne entre 4 et 6 µg/ml
(comme attendu d’après les données chez l’adulte). De plus, la concentration plasmatique résiduelle de
névirapine observée était comparable entre les deux méthodes.
L’analyse consolidée issue des protocoles 245, 356, 366, 377 et 403 du Peadiatric AIDS Clinical
Trials Group (PACTG) a permis l’évaluation des patients pédiatriques de moins de 3 mois (n = 17)
inclus dans ces essai PACTG. Les concentrations plasmatiques de névirapine observées étaient dans
l’intervalle de celles observées chez l’adulte et chez le reste de la population pédiatrique, mais
comportaient plus de variabilité entre les patients, en particulier au cours du deuxième mois de la vie.
5.3 Données de sécurité précliniques
Les données non cliniques, basées sur les études classiques (de sécurité, pharmacologie, toxicité à
doses réitérées, génotoxicité) n'ont pas révélé de risques particuliers pour l'espèce humaine autres que
ceux observés dans les essais cliniques. Les études de carcinogénicité ont montré que la névirapine
induisait des tumeurs hépatiques chez le rat et la souris. Ces manifestations sont plus
vraisemblablement liées au puissant potentiel inducteur de la névirapine sur les enzymes hépatiques
qu'à un mécanisme génotoxique.
6.
DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Cellulose microcristalline
Lactose (sous forme monohydratée)
Povidone K25
Carboxyméthylamidon sodique (Type A)
Silice colloïdale
Stéarate de magnésium.
27
6.2 Incompatibilités
Sans objet
6.3 Durée de conservation
2 ans
6.4 Précautions particulières de conservation
Ce produit ne nécessite pas de conditions particulières de conservation.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
Conditionnements d’initiation du traitement
Plaquettes thermoformées blanches opaques d’aluminium (PVC/PE/PVdC) ou plaquettes
thermoformées d’aluminium (OPA/Alu/PVC). Boîtes contenant 14 comprimés (semainier).
Conditionnements d’entretien
Plaquettes thermoformées blanches opaques d’aluminium (PVC/PE/PVdC) ou plaquettes
thermoformées d’aluminium (OPA/Alu/PVC). Boîtes contenant 60 ou 120 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA HaarlemPays-Bas
8.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
34009 346 945 3 0 : plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 60
comprimé(s).
DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
9.
Date de première autorisation: 30 Novembre 2009
Date de dernier renouvellement: 26 Août 2014
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu
28
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBERATION DES
LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DELIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE
MISE SUR LE MARCHE
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SURE ET EFFICACE DU MEDICAMENT
29
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBERATION DES LOTS
Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
TEVA Pharmaceutical Works Private Limited Company
Pallagi út 13,
4042 Debrecen,
Hongrie
Pharmachemie B.V.
Swensweg 5,
2031 GA Haarlem
Pays-Bas
Le nom et l’adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DELIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : résumé des caractéristiques du
produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHE
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché soumettra des rapports périodiques actualisés de
sécurité pour ce produit conformément aux exigences définies dans la liste des dates de référence pour
l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et
publiée sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SURE ET
EFFICACE DU MEDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Sans objet
30
ANNEXE III
ETIQUETAGE ET NOTICE
31
A. ETIQUETAGE
32
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
CARTON
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Névirapine Teva 200 mg comprimés
névirapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 200 mg de névirapine (sous forme anhydre)
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose : voir la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
14 comprimés
60 comprimés
120 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE LA VUE ET DE LA PORTEE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
10.
PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
PRECAUTIONS PARTICULIERES D’ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
DATE DE PEREMPTION
33
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA Haarlem
Pays-Bas
12.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/09/598/001
EU/1/09/598/002
EU/1/09/598/003
EU/1/09/598/004
EU/1/09/598/005
EU/1/09/598/006
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
NUMERO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
Névirapine Teva 200 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC :
SN :
NN :
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
34
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES THERMOFORMEES
OU LES FILMS THERMOSOUDES
PLAQUETTES THERMOFORMÉES
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Névirapine Teva 200 mg comprimés
névirapine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L‘AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Teva B.V.
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRES
NUMERO DU LOT
DATE DE PEREMPTION
35
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES THERMOFORMEES
OU LES FILMS THERMOSOUDES
PLAQUETTES THERMOFORMÉES (SEMAINIER)
5.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Névirapine Teva 200 mg comprimés
névirapine
6.
NOM DU TITULAIRE DE L‘AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Teva B.V.
7.
EXP
8.
Lot
5.
AUTRES
NUMERO DU LOT
DATE DE PEREMPTION
Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
36
B. NOTICE
37
Notice : Information du patient
Névirapine Teva 200 mg comprimés
névirapine
Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament car elle
contient des informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1.
Qu'est-ce que Névirapine Teva et dans quel cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Névirapine Teva
Comment prendre Névirapine Teva
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comment conserver Névirapine Teva
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que Névirapine Teva et dans quel cas est-il utilisé
Névirapine Teva appartient à un groupe de médicaments appelés antirétroviraux, utilisés dans le
traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1).
La substance active de votre médicament est dénommée névirapine. La névirapine appartient à une
classe de médicaments destinés à lutter contre le VIH-1 dénommés inhibiteurs non nucléosidiques de
la transcriptase inverse (INNTI). La transcriptase inverse est une enzyme indispensable au VIH pour
se multiplier. La névirapine empêche le fonctionnement de la transcriptase inverse. En empêchant la
transcriptase inverse de fonctionner, Névirapine Teva aide à contrôler l’infection par le VIH-1.
Névirapine Teva est indiqué dans le traitement des adultes, adolescents et enfants de tout âge infectés
par le VIH-1. Vous devez prendre Névirapine Teva en association avec d’autres médicaments
antirétroviraux. Votre médecin déterminera quels médicaments sont les plus adaptés à votre cas.
Si Névirapine Teva a été prescrit pour votre enfant, toute l’information contenue dans cette
notice est adressée à votre enfant (dans ce cas veuillez lire “votre enfant” à la place de “vous”).
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Névirapine Teva
Ne prenez jamais Névirapine Teva
-
si vous êtes allergique à la névirapine ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
-
si vous avez déjà pris Névirapine Teva avant et avez dû arrêter le traitement parce que vous
avez eu :
- une éruption cutanée grave
- une éruption cutanée avec d’autres symptômes, par exemple :
- fièvre
- formation de cloques sur la peau
- plaies dans la bouche
- inflammation des yeux
- gonflement du visage
38
-
-
-
- œdème
- essoufflement
- douleurs musculaires ou articulaires
- malaise général
- douleurs abdominales
- une réaction d’hypersensibilité (réaction allergique)
- une inflammation du foie (hépatite)
si vous avez une maladie hépatique grave
si vous avez dû arrêter, dans le passé, le traitement par Névirapine Teva en raison de troubles de
votre fonction hépatique
si vous prenez des médicaments contenant des substances de phytothérapie telles que le
millepertuis (Hypericum
perforatum).
Cette substance de phytothérapie peut réduire l’effet de
Névirapine Teva.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Névirapine Teva
Au cours des 18 premières semaines de votre traitement par Névirapine Teva, il est très
important que vous et votre médecin fassiez attention à tout signe d’atteinte hépatique ou
cutanée. Celles-ci peuvent devenir graves et même mettre votre vie en danger. Vous êtes plus à
risque d'une telle réaction au cours des 6 premières semaines de traitement.
Si vous présentez une éruption cutanée sévère ou une réaction d’hypersensibilité (réaction
allergique) qui peut prendre la forme d’une éruption cutanée accompagnée d’autres effets
indésirables comme
de la fièvre
la formation de cloques sur la peau
des plaies dans la bouche
une inflammation des yeux
un gonflement du visage
un œdème
un essoufflement
des douleurs musculaires ou articulaires
un malaise général
ou des douleurs abdominales
VOUS DEVEZ ARRETER DE PRENDRE NEVIRAPINE TEVA ET CONTACTER VOTRE
MEDECIN IMMEDIATEMENT car ces effets peuvent mettre votre vie en danger ou entraîner
le décès. Si vous remarquez sur votre peau un symptôme correspondant à une éruption cutanée
même sans autre effet associé, prévenez votre médecin immédiatement, afin qu'il vous indique si
vous devez arrêter votre traitement par Névirapine Teva.
Si vous ressentez des symptômes évoquant une atteinte du foie comme
une perte d’appétit
des nausées
des vomissements
une coloration jaune de la peau (jaunisse)
des douleurs abdominales
vous devez arrêter de prendre Névirapine Teva et contacter immédiatement votre médecin.
Si vous présentez des réactions hépatiques sévères, cutanées ou d’hypersensibilité au cours de
votre traitement par Névirapine Teva, VOUS NE DEVEZ PLUS REPRENDRE Névirapine
Teva sans l'avis préalable de votre médecin.
Vous devez respecter la dose de Névirapine Teva prescrite par votre médecin. Ceci est
particulièrement important pendant les 14 premiers jours du traitement (pour plus
d’informations, voir le paragraphe «
Comment prendre Névirapine Teva »)
39
Certains patients ont un risque plus élevé de développer des problèmes hépatiques :
-
les femmes
-
les patients ayant une infection par le virus de l’hépatite B ou C
-
les patients présentant des tests de la fonction hépatique anormaux
-
les patients naïfs de traitement présentant un taux élevé en cellules CD4 lors de l’initiation du
traitement par Névirapine Teva (plus de 250 cellules/mm
3
chez les femmes et plus de
400 cellules/mm
3
chez les hommes)
-
les patients prétraités ayant une charge virale plasmatique du VIH-1 détectable et un taux de
cellules CD4 élevé lors de l’initiation du traitement par Névirapine Teva (plus de
250 cellules/mm
3
chez les femmes et plus de 400 cellules/mm
3
chez les hommes)
Chez certains patients présentant une infection par le VIH à un stade avancé (SIDA) et des antécédents
d’infection opportuniste (définissant l’entrée en stade SIDA), les signes et symptômes inflammatoires
provenant d’infections antérieures peuvent survenir peu après le début du traitement anti-VIH. Ces
symptômes seraient dus à une amélioration de la réponse immunitaire, permettant à l’organisme de
combattre les infections qui pouvaient être présentes sans symptômes évidents. Si vous remarquez des
symptômes d’infection, veuillez en informer votre médecin immédiatement.
En plus des infections opportunistes, des maladies auto-immunes (maladies qui surviennent lorsque le
système immunitaire s’attaque aux cellules saines de l’organisme) peuvent également survenir après le
début de votre traitement anti-VIH. Les maladies auto-immunes peuvent survenir plusieurs mois après
le début du traitement. Si vous remarquez des symptômes d’infection ou tout autre symptôme comme
une faiblesse musculaire, une faiblesse commençant dans les mains et les pieds puis remontant vers le
tronc, des palpitations, des tremblements ou une hyperactivité, veuillez en informer votre médecin
immédiatement pour voir si un traitement est nécessaire.
Une modification des graisses corporelles peut survenir chez des patients recevant une association de
traitements antirétroviraux. Contactez votre médecin si vous remarquez une modification des graisses
corporelles. (Voir rubrique 4
« Quels sont les effets indésirables éventuels »)
Certains patients prenant un traitement par association d’antirétroviraux peuvent développer une
maladie des os appelée ostéonécrose (mort du tissu osseux par manque d’irrigation sanguine). La
durée du traitement par association d’antirétroviraux, l’utilisation de corticoïdes, la consommation
d’alcool, une faiblesse du système immunitaire et un indice de masse corporelle élevé, peuvent faire
partie des nombreux facteurs de risque de développement de cette maladie. Les signes d’ostéonécrose
sont une raideur des articulations, des douleurs (en particulier de la hanche, du genou et de l’épaule) et
des difficultés pour se mouvoir. Si vous ressentez l’un de ces symptômes, veuillez en informer votre
médecin.
Si vous prenez de façon concomitante de la névirapine et de la zidovudine, informez votre médecin car
il pourrait avoir besoin de faire vérifier votre nombre de globules blancs.
Ne prenez pas Névirapine Teva après une exposition au VIH à moins que l’infection par le VIH n’ait
été diagnostiquée chez vous et que votre médecin vous ait demandé de le prendre. Névirapine Teva ne
guérit pas l'infection à VIH. Par conséquent vous pouvez continuer à développer des infections et
d'autres troubles associés à l'infection à VIH. Vous devez donc rester en contact régulier avec votre
médecin. Vous pouvez transmettre le VIH même si vous prenez ce médicament, bien que ce risque
soit diminué par la prise de traitements antirétroviraux efficaces. Discutez avec votre médecin des
précautions à prendre pour éviter de contaminer d’autres personnes.
La prednisone ne doit pas être utilisée pour traiter une éruption cutanée liée à la prise de Névirapine
Teva.
Si vous prenez des contraceptifs oraux (par exemple la pilule) ou toute autre méthode de contraception
hormonale pendant votre traitement par Névirapine Teva, vous devez utiliser en plus une méthode de
contraception mécanique (par exemple des préservatifs) afin d’éviter une grossesse et la transmission
du VIH à d’autres personnes.
40
Si vous prenez un traitement hormonal post-ménopausique, demandez conseil à votre médecin avant
de prendre ce médicament.
Si vous prenez ou si l’on vous prescrit de la rifampicine, utilisée dans le traitement de la tuberculose,
veuillez en informer votre médecin avant de prendre ce médicament.
Enfants et adolescents
Névirapine Teva comprimés convient aux :
-
enfants âgés de 16 ans et plus.
-
enfants âgés de moins de 16 ans et :
- pesant 50 kg ou plus,
- ou dont la surface corporelle est supérieure à 1,25 mètre carré.
Pour les enfants âgés de moins de 16 ans et pesant moins de 50 kg ou dont la surface corporelle est
inférieure à 1,25 m², d’autres formulations orales contenant de la névirapine sont disponibles et
doivent être utilisées le cas échéant.
Autres médicaments et Névirapine Teva
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament. Indiquez à votre médecin tous les médicaments que vous prenez avant le début du
traitement par Névirapine Teva. Votre médecin peut avoir à vérifier si l'efficacité de ces médicaments
persiste et à ajuster leur posologie. Lisez attentivement les notices accompagnant tous les autres
médicaments anti-VIH que vous prendrez en même temps que Névirapine Teva.
Il est particulièrement important que vous indiquiez à votre médecin si vous prenez ou si vous avez
pris récemment :
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
du millepertuis (Hypericum
perforatum,
médicament pour traiter la dépression)
de la rifampicine (médicament pour traiter la tuberculose)
de la rifabutine (médicament pour traiter la tuberculose)
des macrolides, par exemple la clarithromycine (médicament pour traiter les infections
bactériennes)
du fluconazole (médicament pour traiter les infections fongiques)
du kétoconazole (médicament pour traiter les infections fongiques)
de l’itraconazole (médicament pour traiter les infections fongiques)
de la méthadone (médicament utilisé pour le traitement de la dépendance aux opiacés)
de la warfarine (médicament pour réduire la coagulation du sang)
une contraception hormonale (par exemple la « pilule »)
de l’atazanavir (un autre médicament pour traiter l’infection par le VIH)
du lopinavir/ritonavir (un autre médicament pour traiter l’infection par le VIH)
du fosamprénavir (un autre médicament pour traiter l’infection par le VIH)
de l’efavirenz (un autre médicament pour traiter l’infection par le VIH)
de l’étravirine (un autre médicament pour traiter l’infection par le VIH)
de la rilpivirine (un autre médicament pour traiter l’infection par le VIH)
de la délavirdine (un autre médicament pour traiter l’infection par le VIH)
de la zidovudine (un autre médicament pour traiter l’infection par le VIH)
du bocéprevir (médicament pour traiter l’hépatite C)
du télaprévir (médicament pour traiter l’hépatite C)
de l’elvitégravir/cobicistat (un autre médicament pour traiter l’infection par le VIH)
Votre médecin surveillera avec attention les effets de Névirapine Teva et de ces médicaments si vous
les prenez en même temps.
Si vous êtes sous dialyse rénale, votre médecin pourra être amené à adapter la dose de Névirapine Teva.
Ceci est dû au fait que Névirapine Teva peut être partiellement éliminé de la circulation sanguine lors
41
de la dialyse.
Névirapine Teva avec des aliments et boissons
Névirapine Teva peut être administré avec des aliments ou des boissons.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Vous devez arrêter l'allaitement si vous prenez Névirapine Teva.
Certains médecins recommandent
aux
femmes infectées par le VIH de ne pas allaiter leur enfant quel que soit leur traitement, car il est
possible de transmettre le VIH à votre enfant par le lait maternel.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous pouvez présenter une fatigue pendant votre traitement par Néviparine TEVA. Vous devez
prendre des précautions pendant la réalisation de certaines activités telles que conduire des véhicules,
et utiliser des outils ou des machines. Si vous ressentez une fatigue, vous devez éviter d’effectuer des
tâches potentiellement dangereuses, notamment conduire des véhicules ou utiliser des outils ou des
machines.
Névirapine Teva contient du lactose et du sodium
Ce médicament contient du lactose (sucre de lait). Si votre médecin vous a informé(e) d'une
intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Névirapine Teva
Vous ne devez pas prendre Névirapine Teva seul. Vous devez le prendre avec au moins deux autres
médicaments antirétroviraux. Votre médecin vous recommandera les médicaments qui vous
conviennent le mieux.
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Dose :
La dose est d’un comprimé à 200 mg par jour pendant les 14 premiers jours de traitement (période
initiale). Après 14 jours, la dose recommandée est d’un comprimé à 200 mg deux fois par jour.
Il est très important que vous preniez uniquement un comprimé de Névirapine Teva par jour pendant
les 14 premiers jours de traitement (période initiale). Si vous présentez une éruption cutanée pendant
cette période, n’augmentez pas la dose mais consultez votre médecin.
Il a été montré que la période initiale de 14 jours permettait de réduire le risque d’éruption cutanée.
Comme Névirapine Teva doit toujours être pris en association à d’autres médicaments antirétroviraux,
vous devez suivre attentivement les instructions pour ces autres médicaments. Ces instructions sont
mentionnées sur les notices fournies avec ces médicaments.
Vous devrez prendre Névirapine Teva tant que votre médecin vous prescrira ce traitement.
Votre médecin surveillera l'état de votre foie par des analyses de sang et vous examinera afin de
vérifier l'absence d'effets indésirables tels qu'une éruption cutanée (voir le paragraphe
«
Avertissements
et précautions »
).
En fonction des résultats, votre médecin pourra décider de suspendre ou
42
d'interrompre votre traitement par Névirapine Teva. Votre médecin pourra ensuite décider de
reprendre le traitement par Névirapine Teva à une dose plus faible.
Prenez Névirapine Teva comprimé uniquement par voie orale (par la bouche). Ne pas mâcher vos
comprimés. Vous pouvez prendre Névirapine Teva avec ou sans nourriture.
Si vous avez pris plus de Névirapine Teva que vous n’auriez dû
Ne prenez pas plus de Névirapine Teva que la dose prescrite par votre médecin et indiquée dans cette
notice. Les données concernant les surdosages en Névirapine Teva sont actuellement limitées.
Consultez votre médecin si vous avez pris plus de Névirapine Teva que vous n’auriez dû.
Si vous oubliez de prendre Névirapine Teva
Veillez à n'oublier aucune prise. Si vous vous apercevez de votre oubli dans les 8 heures suivant
l’heure prévue de la prise, prenez la dose oubliée dès que possible. Si vous vous apercevez de votre
oubli plus de 8 heures après l’heure prévue de la prise, prenez uniquement la dose suivante à l’heure
habituelle.
Si vous arrêtez de prendre Névirapine Teva
Une prise régulière peut :
-
fortement augmenter l'efficacité de l'association des antirétroviraux que vous recevez
-
réduire le risque que votre infection par le VIH devienne résistante à vos médicaments
antirétroviraux.
Il est important que vous continuiez à prendre Névirapine Teva conformément aux instructions
indiquées ci-dessus, à moins que votre médecin ne vous recommande d’arrêter.
Si votre traitement par Névirapine Teva a été interrompu pendant plus de 7 jours, votre médecin vous
demandera de le reprendre en recommençant par une période initiale de 14 jours avec une prise par
jour (décrite plus haut) avant de revenir aux deux prises par jour.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Une augmentation du poids ainsi que des taux de lipides et de glucose dans le sang peuvent survenir
au cours d'un traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de
votre état de santé et du mode de vie ; concernant l’augmentation des lipides sanguins, celle-ci est
parfois liée aux médicaments contre le VIH. Votre médecin procèdera à des examens afin d'évaluer
ces changements.
Comme cela est mentionné au paragraphe «
Avertissements et précautions
», les effets
indésirables les plus importants de Névirapine Teva sont des éruptions cutanées et des atteintes
du foie graves, pouvant mettre votre vie en danger. Ces réactions surviennent principalement au
cours des 18 premières semaines du traitement par Névirapine Teva. Cette période nécessite
donc une surveillance étroite par votre médecin.
Si vous constatez une quelconque manifestation sur votre peau, informez votre médecin
immédiatement.
Si elles surviennent, les éruptions cutanées sont le plus souvent d’intensité légère à modérée.
Toutefois, chez certains patients, l’éruption cutanée peut être grave et mettre la vie en danger
(syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell), et se manifester par la formation de cloques sur
43
la peau. Des cas mortels ont été rapportés. La plupart des éruptions, quelle que soit leur intensité,
surviennent au cours des six premières semaines de traitement.
Si une éruption cutanée se manifeste et que vous ressentez un malaise général, vous devez interrompre
le traitement et consulter votre médecin immédiatement.
Des réactions d'hypersensibilité (réactions allergiques) peuvent survenir. Elles peuvent prendre la
forme d’une réaction anaphylactique
(une forme sévère de réaction allergique) avec des symptômes tels que :
- éruption cutanée
- un gonflement du visage
- difficultés à respirer (bronchospasme)
- choc anaphylactique
Des réactions d’hypersensibilité peuvent également se manifester sous forme d’ éruption cutanée
associée à d’autres effets indésirables tels que :
- fièvre
- formation de cloques sur votre peau
- plaies dans la bouche
- inflammation des yeux
- gonflement du visage
- œdème
- essoufflement
- douleurs musculaires ou articulaires
- diminution du nombre de vos globules blancs (granulocytopénie)
- malaise général
- troubles sévères du foie ou des reins (insuffisance hépatique ou rénale)
Informez votre médecin immédiatement si vous présentez une éruption cutanée ou l'un des effets
indésirables correspondant à une réaction d’hypersensibilité (allergique). De telles réactions peuvent
mettre votre vie en danger.
Des anomalies des fonctions hépatiques ont été décrites lors de traitements par Névirapine Teva. Elles
ont inclus des cas d’inflammation du foie (hépatite) qui peuvent être soudains et intenses (hépatite
fulminante) ainsi que des cas d’insuffisance hépatique,
pouvant tous deux
être fatals.
Informez votre médecin si vous ressentez l’un des symptômes suivants, évoquant une atteinte de votre
foie :
- une perte d’appétit
- un mal au coeur (nausées)
- des vomissements
- une coloration jaune de la peau (jaunisse)
- des douleurs abdominales
Les effets indésirables décrits ci-dessous ont été observés chez des patients traités par la névirapine :
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10) :
- éruption cutanée
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
- diminution du nombre de globules blancs (granulocytopénie)
- réactions allergiques (hypersensibilité)
- maux de têtes
- mal au coeur (nausées)
- vomissements
- douleurs abdominales
-
selles liquides
(diarrhée)
44
-
-
-
-
inflammation du foie (hépatite)
fatigue
fièvre
anomalies des tests de la fonction hépatique
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
- réaction allergique caractérisée par une éruption cutanée, un gonflement du visage, des difficultés
à respirer (bronchospasme) ou un choc anaphylactique
- diminution du nombre de globules rouges (anémie)
- coloration jaune de la peau (jaunisse)
- éruptions cutanées sévères et menaçant le pronostic vital (syndrome de Stevens-Johnson/syndrome
de Lyell)
- urticaire
- gonflement
par accumulation de liquide sous la peau
(angioedème)
- douleurs articulaires (arthralgies)
- douleurs musculaires (myalgies)
- baisse du taux sanguin du phosphore
- augmentation de la pression artérielle
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1000) :
- inflammation soudaine et intense du foie (hépatite fulminante)
- réaction médicamenteuse avec symptômes
systémiques
(
syndrome d’hypersensibilité
médicamenteuse
avec éosinophilie et symptômes
systémiques
).
Les évènements indésirables suivants ont été observés au cours de traitements associant la névirapine à
d'autres médicaments anti-rétroviraux :
- diminution du nombre de globules rouges ou de plaquettes sanguines
- inflammation du pancréas
- diminution ou anomalie des sensations au niveau de la peau.
Ces événements sont fréquemment observés au cours de traitements avec d'autres médicaments anti-
rétroviraux, et ils peuvent survenir lorsque Névirapine Teva est associé à ces médicaments. Toutefois,
il est peu probable que le traitement par Névirapine Teva soit à l'origine de ces événements.
Effets indésirables supplémentaires chez les enfants et les adolescents
Une diminution du nombre de globules blancs (granulocytopénie) peut être observée, à une fréquence
plus élevée chez les enfants que chez les adultes. Une diminution du nombre de globules rouges
(anémie), qui peut être due au traitement par la névirapine, est aussi plus fréquemment observée chez
les enfants que chez les adultes. Comme pour tout symptôme cutané, informez votre médecin si votre
enfant présente un effet indésirable.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Névirapine Teva
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étui et le blister après la
mention “EXP”. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
45
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Névirapine Teva
-
-
La substance active est la névirapine. Chaque comprimé contient 200 mg de névirapine (sous
forme de névirapine anhydre).
Les autres composants sont de la cellulose microcristalline, du lactose (sous forme
monohydratée), de la povidone K25, du carboxyméthylamidon sodique (type A), de la silice
colloïdale et du stéarate de magnésium.
Qu’est-ce que Névirapine Teva et contenu de l’emballage extérieur
Comprimés blancs, ovales, biconvexes. Un coté est gravé avec un « N » une barre de confort et un
« 200 ». L’autre côté comporte une barre de confort. La barre de confort permet seulement de casser le
comprimé en deux pour l’avaler plus facilement mais elle ne divise pas le comprimé en deux demi-
doses égales.
Les comprimés de Névirapine Teva sont conditionnés en plaquettes thermoformées (14 (semainier),
60 ou 120 comprimés par boîte). Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché et fabricant
Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA Haarlem
Pays-Bas
Fabricant :
TEVA Pharmaceutical Works Private Limited Company
Pallagi út 13,
4042 Debrecen,
Hongrie
Pharmachemie B.V.
Swensweg 5,
2031 GA Haarlem
Pays-Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché.
België/Belgique/Belgien
Teva Pharma Belgium N.V./S.A./AG
Tél/Tel: +32 38207373
България
Тева Фарма ЕАД
Teл: +359 24899585
Lietuva
UAB Teva Baltics
Tel: +370 52660203
Luxembourg/Luxemburg
Teva Pharma Belgium N.V./S.A./AG
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 38207373
46
Česká republika
Teva Pharmaceuticals CR, s.r.o.
Tel: +420 251007111
Danmark
Teva Denmark A/S
Tlf: +45 44985511
Deutschland
TEVA GmbH
Tel: +49 73140208
Eesti
UAB Teva Baltics Eesti filiaal
Tel: +372 6610801
Ελλάδα
Specifar A.B.E.E.
Τηλ: +30
2118805000
España
Teva Pharma, S.L.U.
Tel: +34 913873280
France
Teva Santé
Tél: +33 155917800
Hrvatska
Pliva Hrvatska d.o.o.
Tel: +385 13720000
Ireland
Teva Pharmaceuticals Ireland
Tel: +44 2075407117
Ísland
Teva Pharma Iceland ehf.
Sími: +354 5503300
Italia
Teva Italia S.r.l.
Tel: +39 028917981
Κύπρος
Specifar A.B.E.E.
Ελλάδα
Τηλ: +30
2118805000
Latvija
UAB Teva Baltics
filiāle Latvijā
Tel: +371 67323666
Magyarország
Teva Gyógyszergyár Zrt.
Tel: +36 12886400
Malta
Teva Pharmaceuticals Ireland
L-Irlanda
Tel: +44 2075407117
Nederland
Teva Nederland B.V.
Tel: +31 8000228400
Norge
Teva Norway AS
Tlf: +47 66775590
Österreich
ratiopharm Arzneimittel Vertriebs-GmbH
Tel: +43 1970070
Polska
Teva Pharmaceuticals Polska Sp. z o.o.
Tel: +48 223459300
Portugal
Teva Pharma - Produtos Farmacêuticos,
Lda.
Tel: +351 214767550
România
Teva Pharmaceuticals S.R.L.
Tel: +40 212306524
Slovenija
Pliva Ljubljana d.o.o.
Tel: +386 15890390
Slovenská republika
TEVA Pharmaceuticals Slovakia s.r.o.
Tel: +421 257267911
Suomi/Finland
Teva Finland Oy
Puh/Tel: +358 201805900
Sverige
Teva Sweden AB
Tel: +46 42121100
United Kingdom (Northern Ireland)
Teva Pharmaceuticals Ireland
Ireland
Tel: +44 2075407117
47
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu
48












ANNEXE I

RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

DENOMINATION DU MEDICAMENT
Névirapine Teva 200 mg comprimés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient 200 mg de névirapine (sous forme anhydre).
Excipient à effet notoire : Chaque comprimé contient 168 mg de lactose (sous forme monohydratée).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé
Comprimés blancs, ovales, biconvexes. Un coté est gravé avec un « N » une barre de confort et un
« 200 ». L'autre côté comporte une barre de confort. La barre de confort permet seulement de casser le
comprimé en deux pour l'avaler plus facilement mais elle ne divise pas le comprimé en deux demi-
doses égales.
4.
DONNEES CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques


Névirapine Teva est indiqué, en association à d'autres médicaments antirétroviraux, pour le traitement
des adultes, adolescents et enfants de tout âge infectés par le VIH-1 (voir rubrique 4. 2).
L'expérience acquise avec la névirapine concerne majoritairement des traitements en association avec
des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse. Le choix d'un traitement à la suite d'un
traitement par la névirapine doit être basé sur l'expérience clinique et les tests de résistance (voir
rubrique 5.1).

4.2 Posologie et mode d'administration
Névirapine Teva doit être prescrit par des médecins expérimentés dans le traitement de l'infection par
le VIH.
Posologie
Patients âgés de 16 ans et plus
La posologie recommandée de Névirapine Teva est d'un comprimé à 200 mg par jour pendant les 14
premiers jours (cette phase initiale doit être respectée, car elle semble réduire la fréquence des
éruptions cutanées) puis d'un comprimé à 200 mg deux fois par jour, en association à au moins deux
agents antirétroviraux.
Pour les patients dans l'incapacité d'avaler les comprimés, pesant moins de 50 kg ou dont la surface
corporelle est inférieure à 1,25 m² selon la formule de Mosteller, d'autres formulations orales
contenant de la névirapine sont disponibles et doivent être utilisées le cas échéant.
Si l'oubli de dose est constaté dans les 8 heures suivant l'heure de prise qui était prévue, le patient doit
prendre la dose oubliée dès que possible. Si cet oubli a été constaté plus de 8 heures après l'heure de
prise prévue, le patient doit prendre sa prochaine dose à l'heure habituelle.
Recommandations pour la prise en charge thérapeutique
200 mg une fois par jour, la posologie de Névirapine Teva ne doit pas être augmentée tant que les
troubles cutanés persistent. Les cas isolés d'éruption cutanée doivent être étroitement surveillés (voir
rubrique 4.4). La posologie de 200 mg une fois par jour ne doit pas être poursuivie au-delà d'une durée
de 28 jours ; après cette période un traitement alternatif devra être envisagé en raison d'un possible
risque de sous-exposition et de résistance.
Tout traitement par névirapine interrompu pendant plus de 7 jours doit être réinstauré à la posologie
initiale recommandée comprenant la période d'initiation de 2 semaines.
Il existe des manifestations de toxicité du produit nécessitant l'interruption du traitement par
Névirapine Teva (voir rubrique 4.4).
Populations particulières

Personnes âgées

La névirapine n'a pas fait l'objet d'études chez des patients de plus de 65 ans.

Insuffisance rénale

Chez les patients insuffisants rénaux, sous dialyse, une dose additionnelle de 200 mg de névirapine
après chaque dialyse est recommandée. Les patients avec une CLcr 20 ml/min ne nécessitent pas
d'adaptation de dose, voir rubrique 5.2.
Insuffisance hépatique
La névirapine ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère
(Child-Pugh classe C, voir rubrique 4.3). Les patients présentant une insuffisance hépatique légère à
modérée ne nécessitent pas d'adaptation de dose (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
Les comprimés de Névirapine Teva 200 mg, selon la posologie décrite ci-dessus, conviennent aux
enfants les plus grands, notamment les adolescents, de moins de 16 ans et pesant plus de 50 kg ou dont
la surface corporelle est supérieure à 1,25 m² selon la formule de Mosteller.
Mode d'administration
Les comprimés doivent être pris avec une boisson et ils ne doivent être ni écrasés ni mâchés.
Néviparine Teva peut être pris avec ou sans nourriture.

4.3 Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés en rubrique 6.1.
Ré-administration aux patients chez qui le traitement a été interrompu définitivement à la suite d'une
éruption cutanée sévère, d'une éruption cutanée accompagnée de symptômes généraux, de réactions
d'hypersensibilité ou de manifestations cliniques d'hépatite liées à l'administration de névirapine.
En cas d'insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C) ou en cas de taux d'ASAT ou d'ALAT
supérieurs à 5 fois la valeur normale avant initiation du traitement et jusqu'à ce que les taux de base
d'ASAT/ALAT soient stabilisés à des taux ne dépassant pas des taux 5 fois supérieurs à la valeur
normale.
Ré-administration à des patients ayant présenté, lors d'un précédent traitement par la névirapine, des
taux d'ALAT ou d'ASAT supérieurs à 5 fois la valeur normale, et chez lesquels des anomalies
fonctionnelles hépatiques sont réapparues lors de la ré-administration de névirapine (voir
rubrique 4.4).
Co-administration avec les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum
perforatum) du fait du risque de diminution des concentrations plasmatiques et de la réduction des

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Névirapine Teva doit être administré en association à au moins deux autres agents antirétroviraux (voir
rubrique 5.1).
Névirapine Teva ne doit pas être utilisé comme seul traitement antirétroviral étant donné qu'un
antirétroviral utilisé en monothérapie peut conduire à une résistance virale.
Les 18 premières semaines du traitement par la névirapine constituent une période critique
nécessitant une surveillance étroite des patients afin de déceler l'éventuelle survenue de
réactions cutanées sévères, menaçant le pronostic vital (y compris des cas de syndrome de
Stevens-Johnson (SSJ) et de syndrome de Lyell) et d'hépatite / insuffisance hépatique graves.
Le risque de réactions hépatiques ou cutanées est plus grand au cours des 6 premières
semaines de traitement. Cependant, le risque de développer une réaction hépatique demeure
au-delà de cette période, et la surveillance doit être poursuivie à intervalle régulier. Le sexe
féminin et un taux de CD4 élevé (> 250/mm3 chez les femmes adultes et > 400/mm3 chez les
hommes adultes) lors de l'initiation du traitement par névirapine sont associés à un risque plus
élevé effets indésirables hépatiques si le patient a une charge virale plasmatique d'ARN du
VIH-1 détectable ­ c'est-à-dire une concentration
50 copies/ml ­ à l'instauration du
traitement par névirapine. Etant donné que des cas d'hépatotoxicité graves et menaçant le
pronostic vital ont été observés lors des essais contrôlés et non contrôlés conduits
principalement chez des patients avec une charge virale plasmatique du VIH-1 supérieure ou
égale à 50 copies/ml, le traitement par la névirapine ne doit pas être instauré chez les femmes
adultes avec un taux de CD4 supérieur à 250 cellules/mm3 ou chez les hommes adultes avec un
taux de CD4 supérieur à 400 cellules/mm3 dont la charge virale plasmatique d'ARN du VIH-1
est détectable, à moins que le bénéfice attendu ne dépasse le risque potentiel.
Dans certains cas, l'atteinte hépatique a progressé malgré l'arrêt du traitement. Les patients
présentant des signes ou des symptômes d'hépatite, une réaction cutanée sévère ou des
réactions d'hypersensibilité doivent arrêter de prendre la névirapine et doivent consulter
immédiatement un médecin. Le traitement par la névirapine ne doit pas être réintroduit à la
suite de réactions sévères hépatiques, cutanées ou d'hypersensibilité (voir rubrique 4.3).

La dose recommandée doit être strictement respectée, en particulier au cours de la période

initiale de 14 jours (voir rubrique 4.2).
Atteintes cutanées
Des éruptions cutanées sévères, mettant en jeu le pronostic vital, y compris des cas fatals, sont
survenues chez des patients traités par la névirapine, principalement au cours des 6 premières
semaines du traitement. Il s'agit de cas de syndrome de Stevens-Johnson, de cas de syndrome de Lyell
et de réactions d'hypersensibilité caractérisées par des éruptions cutanées, des symptômes généraux et
des atteintes viscérales. Les patients doivent être étroitement surveillés au cours des 18 premières
semaines de traitement. En cas de survenue d'une éruption isolée, son évolution doit être étroitement
surveillée. L'administration de névirapine doit être définitivement interrompue dans tous les cas de
survenue d'une éruption cutanée sévère ou d'une éruption accompagnée de symptômes généraux (tels
que fièvre, phlyctènes, lésions buccales, conjonctivite, oedème de la face, douleur musculaire ou
articulaire ou malaise général), y compris en cas de syndrome de Stevens-Johnson, ou de syndrome de
Lyell. La névirapine doit être interrompue définitivement chez tout patient présentant une réaction
d'hypersensibilité (éruption cutanée accompagnée de symptômes généraux et d'atteintes viscérales
telles qu'hépatite, éosinophilie, granulocytopénie et atteinte rénale), voir rubrique 4.4.
L'administration de Névirapine Teva à une dose supérieure à la posologie recommandée est
susceptible d'accroître la fréquence et la gravité des effets indésirables cutanés comme les syndromes
de Stevens-Johnson et les syndromes de Lyell.
hépatiques liées à la prise de la névirapine.
L'administration concomitante de prednisone (40 mg/jour pendant les 14 premiers jours de traitement
par la névirapine), ne semble pas réduire l'incidence des éruptions cutanées liées au traitement par la
névirapine, et pourrait être associée à une augmentation de l'incidence et de la sévérité des éruptions
cutanées au cours des 6 premières semaines de traitement par la névirapine.
Certains facteurs de risque, favorisant la survenue d'atteintes cutanées graves, ont été identifiés : non-
respect de la période initiale de 14 jours à la dose de 200 mg par jour, et délai prolongé entre
l'apparition des premiers symptômes et la consultation médicale. Les femmes semblent présenter un
risque plus élevé de développer une éruption cutanée que les hommes, qu'elles reçoivent ou non un
traitement comprenant de la névirapine.
Il est recommandé d'expliquer aux patients qu'une des principales manifestations de toxicité de la
névirapine sont des éruptions cutanées. Ils doivent être informés de la nécessité de consulter
rapidement leur médecin en cas de survenue d'une éruption cutanée et d'éviter tout retard entre les
premiers symptômes et la consultation médicale. La majorité des éruptions cutanées associées à la
névirapine survient au cours des 6 premières semaines de traitement. Leur apparition doit donc être
étroitement surveillée chez les patients traités au cours de cette période. Les patients doivent
également être informés qu'en cas de survenue d'une éruption cutanée au cours des deux premières
semaines de traitement, la posologie de Névirapine Teva ne doit pas être augmentée tant que persiste
l'éruption cutanée. La posologie de 200 mg une fois par jour de Névirapine Teva ne doit pas être
poursuivie au-delà d'une durée de 28 jours ; après cette période un traitement alternatif devra être
envisagé en raison d'un possible risque de sous-exposition et de résistance.
En cas de survenue d'une éruption cutanée, sévère ou s'accompagnant de signes généraux (par
exemple fièvre, phlyctènes, lésions buccales, conjonctivite, oedème de la face, douleurs musculaires
ou articulaires, malaise général), le patient doit interrompre le traitement et consulter immédiatement
un médecin. La névirapine ne doit pas être ré-administrée dans ce cas.
En cas de survenue d'un rash possiblement associé à la prise de névirapine, les tests de la fonction
hépatique doivent être réalisés. Les patients présentant une élévation modérée à sévère des taux
d'ASAT ou ALAT supérieurs à 5 fois la valeur normale, doivent arrêter définitivement le traitement
par la névirapine.
En cas de survenue d'une réaction d'hypersensibilité, (éruption cutanée accompagnée de symptômes
généraux tels que fièvre, arthralgie, myalgie, lymphadénopathie, ainsi que d'atteintes viscérales telles
qu'hépatite, éosinophilie, granulocytopénie et atteinte rénale), le traitement par la névirapine doit être
immédiatement interrompu et ne doit pas être réintroduit (voir rubrique 4.3).
Atteintes hépatiques
Des manifestations d'hépatotoxicité sévères, menaçant le pronostic vital, sont survenues chez des
patients traités par la névirapine, y compris des cas fatals d'hépatite fulminante. Les 18 premières
semaines de traitement sont une période critique qui nécessite une surveillance étroite. Le risque de
réaction hépatique est plus important pendant les 6 premières semaines de traitement. Cependant, le
risque est toujours présent après cette période et une surveillance doit être maintenue à intervalles
réguliers pendant tout le traitement.
Des cas de rhabdomyolyse ont été observés chez des patients présentant des atteintes cutanées et/ou
hépatiques liées à la prise de la névirapine.
Des taux d'ALAT ou d'ASAT élevés supérieurs à 2,5 fois la valeur normale et/ou une co-infection
avec les virus de l'hépatite chronique virale B et/ou C au début du traitement antirétroviral sont
associés à un risque plus élevé de survenue d'effets indésirables hépatiques au cours du traitement
antirétroviral en général, y compris avec la névirapine.
naïfs sont associés à un risque plus élevé de développer des effets indésirables hépatiques. Les femmes
ont 3 fois plus de risque que les hommes de présenter des réactions hépatiques symptomatiques,
souvent associées à un rash (5,8 % vs 2,2 %) et les patients naïfs, de sexe féminin ou masculin, avec
une charge virale plasmatique d'ARN du VIH-1 détectable et présentant des taux élevés de CD4 lors
de l'initiation du traitement par la névirapine ont également un risque plus élevé de réactions
hépatiques symptomatiques avec la névirapine. Au cours d'une étude rétrospective, conduite
principalement chez des patients avec une charge virale plasmatique du VIH-1 supérieure ou égale à
50 copies/ml, les femmes ayant des taux de CD4 > 250 cellules/mm3 avaient un risque 12 fois plus
élevé de présenter des effets indésirables hépatiques symptomatiques en comparaison aux femmes
ayant des taux de CD4 < 250 cellules/mm3 (11 % vs 0,9 %). Une augmentation du risque était
observée chez les hommes avec une charge virale plasmatique d'ARN du VIH-1 détectable et des taux
de CD4 > 400 cellules/mm3 par comparaison aux hommes avec des taux de CD4 < 400 cellules/mm3
(6,3 % vs 1,2 %). Ce risque accru de toxicité basé sur des valeurs seuils du taux de CD4 n'a pas été
observé chez les patients avec une charge virale du VIH-1 indétectable (c'est-à-dire une concentration
< 50 copies/ml).
Les patients doivent être informés que les réactions hépatiques sont l'une des manifestations majeures
de la toxicité de la névirapine, et qu'elles exigent une surveillance étroite au cours des 18 premières
semaines de traitement. Ils doivent être informés de la nécessité d'arrêter la névirapine en cas de
survenue de symptômes évocateurs d'une hépatite et de consulter immédiatement un médecin, qui
effectuera des tests de la fonction hépatique.
Surveillance hépatique
Un bilan biochimique incluant les paramètres fonctionnels hépatiques doit être effectué avant le début
du traitement par la névirapine et à intervalles réguliers au cours du traitement.
Des anomalies fonctionnelles hépatiques ont été constatées chez des patients traités par la névirapine,
dans certains cas, au cours des premières semaines de traitement.
Des élévations asymptomatiques des taux d'enzymes hépatiques ont été fréquemment décrites, elles ne
constituent pas une contre-indication formelle au traitement par la névirapine. Une élévation
asymptomatique des Gamma-GT ne nécessite pas l'arrêt du traitement par la névirapine.
Un contrôle de la fonction hépatique doit être réalisé toutes les 2 semaines pendant les 2 premiers mois
de traitement, lors du 3ème mois, puis régulièrement. La fonction hépatique doit être contrôlée en cas de
survenue de signes ou de symptômes évocateurs d'une hépatite et/ou d'une réaction d'hypersensibilité.
En cas d'élévation des taux d'ALAT ou d'ASAT à des valeurs supérieures ou égales à 2,5 fois la
valeur normale avant ou pendant le traitement, la fonction hépatique doit être contrôlée plus
fréquemment lors de visites de suivi régulières. La névirapine ne doit pas être administrée en cas de
taux d'ASAT ou d'ALAT supérieurs à 5 fois la valeur normale avant initiation du traitement et jusqu'à
ce que les taux de base d'ASAT/ALAT soient stabilisés à des taux ne dépassant pas des taux 5 fois
supérieurs à la valeur normale (voir rubrique 4.3).
Les médecins et les patients doivent être vigilants en ce qui concerne les signes précoces ou les
symptômes d'hépatite (anorexie, nausées, ictère, bilirubinurie, selles décolorées, hépatomégalie ou
douleur hépatique à la palpation). Les patients doivent être informés de la nécessité d'une
consultation médicale rapide en cas de survenue de ces symptômes.

En cas d'élévation des taux d'ALAT ou d'ASAT supérieure à 5 fois la normale pendant le
traitement, la névirapine doit être immédiatement arrêtée. En cas de retour aux valeurs
initiales des taux d'ALAT ou d'ASAT et si le patient n'a pas présenté de signes cliniques ou
de symptômes d'hépatite, de rash, de symptômes généraux ou d'autres signes suggérant une
atteinte des organes, une ré-administration de la névirapine peut être envisagée, au cas par
400 mg par jour. Dans ce cas une surveillance plus fréquente de la fonction hépatique est
nécessaire. Si les anomalies de la fonction hépatique réapparaissent, le traitement par la
névirapine doit être définitivement arrêté.

En cas de survenue de manifestations cliniques d'hépatite, caractérisées par une anorexie, des
nausées, des vomissements, un ictère ET des anomalies biologiques (anomalie modérée à
sévère des paramètres biologiques hépatiques à l'exception des gamma-GT), par la névirapine
doit être définitivement arrêté. Névirapine Teva ne doit pas être ré-administré chez des
patients ayant nécessité un arrêt définitif du traitement à la suite de manifestations cliniques
d'hépatite liées à l'administration de névirapine.
Maladie hépatique
La tolérance et l'efficacité de la névirapine n'ont pas été établies chez les patients présentant des
troubles sous-jacents significatifs de la fonction hépatique. La névirapine est contre-indiquée chez les
patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C, voir rubrique 4.3). Les
résultats pharmacocinétiques suggèrent la prudence lors de l'administration de la névirapine chez des
patients présentant une atteinte modérée de la fonction hépatique (Child-Pugh classe B). Les patients
atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque
accru de développer des effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals. En cas
d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou C, veuillez consulter le
Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de ces médicaments.
Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique
active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée
d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces
patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement
devra être envisagé.
Autres mises en garde
Prophylaxie post-exposition : Des cas d'hépatotoxicité grave, y compris une insuffisance hépatique
ayant nécessité une transplantation ont été rapportés chez des individus non infectés par le VIH ayant
reçu des doses répétées de névirapine à titre de prophylaxie post-exposition (utilisation non validée).
Aucune étude spécifique évaluant l'utilisation de la névirapine à titre de prophylaxie post-exposition et
particulièrement en termes de durée de traitement n'a été réalisée ; en conséquence, cette utilisation est
fortement déconseillée.
La névirapine associée à d'autres traitements anti-rétroviraux n'étant pas un traitement curatif des
patients infectés par le VIH-1, des pathologies dues à la progression de l'infection ne sont pas exclues
sous traitement, y compris des infections opportunistes.
Bien qu'il ait été démontré que l'efficacité virologique d'un traitement antirétroviral réduise
sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut
être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de
prévenir toute transmission.
Il faut déconseiller aux patientes traitées par Névirapine Teva la prise de toute méthode hormonale
autre que l'acétate de dépo-médroxyprogestérone (DMPA) en tant que moyen unique de
contraception, puisque la névirapine risque de diminuer les taux plasmatiques de ces médicaments.
L'association à une méthode de contraception mécanique est donc recommandée (par exemple
préservatif masculin). Cette méthode de contraception permet de plus de réduire le risque de
transmission du VIH. Si un traitement postménopausique à base d'hormones est utilisé, son efficacité
thérapeutique doit être surveillée en cas de traitement concomitant par névirapine.
Poids corporel et paramètres métaboliques :
survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au
contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien
établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une
prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose
sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH.
Les troubles lipidiques devront être pris en charge de façon appropriée.
Au cours d'études cliniques, la névirapine a été associé à une augmentation du HDL-cholestérol et à
une amélioration globale du rapport cholestérol total sur HDL-cholestérol. Cependant, en l'absence
d'études spécifiques, l'impact clinique de ces résultats n'est pas connu. De plus, il n'a pas été
démontré que la névirapine entraine des troubles de la glycémie.
Ostéonécrose : L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes,
la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé),
cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé
de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il
est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies,
une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.
Syndrome de Restauration Immunitaire : Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit
immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une
réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître
et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions
ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du
traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à
cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à
Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être
instauré si nécessaire. Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-
immune) ont également été rapportées dans le cadre d'une restauration immunitaire ; cependant, le
délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après
l'instauration du traitement.
Les données pharmacocinétiques disponibles suggèrent que l'utilisation concomitante de rifampicine
et de névirapine n'est pas recommandée. Par ailleurs, l'association de Névirapine Teva avec les
médicaments suivants n'est pas recommandée : efavirenz, kétoconazole, délavirdine, étravirine,
rilpivirine, elvitégravir (en association avec le cobicistat), atazanavir (en association avec le ritonavir),
bocéprévir, fosamprénavir (lorsqu'il n'est pas administré en association avec une faible dose de
ritonavir) (voir rubrique 4.5).
Une granulocytopénie est fréquemment associée à la zidovudine. Par conséquent, les patients recevant
de façon concomitante de la névirapine et de la zidovudine, particulièrement les patients pédiatriques
et ceux recevant des doses élevées de zidovudine ou les patients présentant une insuffisance
médullaire, en particulier ceux à un stade avancé de la maladie liée au VIH, ont un risque augmenté de
granulocytopénie. Chez ces patients, les paramètres hématologiques doivent être étroitement
surveillés.
Excipients
Lactose
Ce médicament contient 336 mg de lactose par dose journalière maximale recommandée. Les patients
présentant une intolérance au galactose, comme la galactosémie, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas
prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interaction

La névirapine est un inducteur des systèmes enzymatiques CYP3A et potentiellement CYP2B6. Le
phénomène d'induction métabolique est maximal 2 à 4 semaines après l'initiation du traitement.
En cas de co-administration, la névirapine peut réduire les concentrations plasmatiques des
médicaments substrats des systèmes enzymatiques CYP3A et CYP2B6. Il est recommandé de
contrôler l'efficacité thérapeutique des médicaments métabolisés par le système enzymatique du
cytochrome P450, associés à la névirapine.
L'absorption de la névirapine n'est pas modifiée par la prise de nourriture, les traitements antiacides,
ou les médicaments contenant un tampon alcalin.
Les données d'interaction présentées correspondent aux valeurs des moyennes géométriques avec un
intervalle de confiance de 90 % (IC à 90 %) quand ces données sont disponibles. ND = Non
Déterminé, = Augmenté, = Diminué, = Pas d'effet
Médicaments par
Interaction
Recommandations
classes thérapeutiques
concernant la co-
administration
ANTI-INFECTIEUX
ANTIRÉTROVIRAUX

INTIs

Didanosine
Didanosine ASC 1,08 (0,92-1,27)
La didanosine et Névirapine
100-150 mg deux fois
Didanosine Cmin ND
Teva peuvent être associés
par jour
Didanosine Cmax 0,98 (0,79-1,21)
sans ajustement posologique.
Emtricitabine
L'emtricitabine n'est pas un inhibiteur des
Névirapine Teva et
enzymes humaines du cytochrome P450.
l'emtricitabine peuvent être
associés sans ajustement
posologique.
Abacavir
Dans les microsomes hépatiques humains,
Névirapine Teva et l'abacavir
l'abacavir n'a pas inhibé les isoformes du
peuvent être associés sans
cytochrome P450.
ajustement posologique.
Lamivudine
La clairance apparente et le volume de
La lamivudine et Névirapine
150 mg deux fois
distribution de la lamivudine n'ont pas été
Teva peuvent être associés sans
par jour
modifiés suggérant que la névirapine n'a
ajustement posologique.
aucun effet inducteur sur la clairance de la
lamivudine.
Stavudine
Stavudine ASC 0,96 (0,89-1,03)
La stavudine et Névirapine
30/40 mg deux fois par Stavudine Cmin ND
Teva peuvent être associés
jour
Stavudine Cmax 0,94 (0,86-1,03)
sans ajustement posologique.
Névirapine: les concentrations plasmatiques
n'ont pas été modifiées par rapport à des
valeurs historiques.
Les concentrations plasmatiques de
Le ténofovir et Névirapine
300 mg une fois par
ténofovir ne sont pas modifiées lors de co-
Teva peuvent être associés
jour
administration avec de la névirapine.
sans ajustement
posologique.
Les concentrations plasmatiques de
névirapine n'ont pas été modifiées par la
co-administration de Ténofovir.
Zidovudine
Zidovudine ASC 0,72 (0,60-0,96)
La zidovudine et Névirapine
100-200 mg trois fois par Zidovudine Cmin ND
Teva peuvent être associés
jour
Zidovudine Cmax 0,70 (0,49-1,04)
sans ajustement posologique.

Névirapine : ses paramètres
Une granulocytopénie est
pharmacocinétiques n'ont pas été modifiés fréquemment associée à la
par la zidovudine.
zidovudine. Par conséquent, les
patients recevant de façon
concomitante de la névirapine et
de la zidovudine et
particulièrement les patients
pédiatriques et ceux recevant des
doses élevées de zidovudine ou
les patients présentant une
insuffisance médullaire, en
particulier ceux à un stade avancé
de la maladie liée au VIH, ont un
risque augmenté de
granulocytopénie. Chez ces
patients, les paramètres
hématologiques doivent être
étroitement surveillés.

INNTIs

Efavirenz
Efavirenz ASC 0,72 (0,66-0,86)
L'association éfavirenz et
600 mg une fois par
Efavirenz Cmin 0,68 (0,65-0,8 1)
Névirapine Teva n'est pas
jour
Efavirenz Cmax 0,88 (0,77-1,01)
recommandée (voir rubrique 4.4)
à cause d'une toxicité accrue et
de l'absence de bénéfice en
terme d'efficacité par rapport à
l'administration d'un INNTI seul
(pour les résultats de l'étude
2NN, voir rubrique 5.1).
Delavirdine
Aucune étude d'interaction n'a été
L'administration concomitante
réalisée.
de Névirapine Teva avec les
INNTIs n'est pas recommandée
(voir rubrique 4.4).
Etravirine
L'administration concomitante
L'administration concomitante
d'étravirine et de névirapine peut
de Névirapine Teva avec les
entraîner une diminution
INNTIs n'est pas recommandée
significative des concentrations
(voir rubrique 4.4).
plasmatiques d'étravirine et une
perte de l'efficacité thérapeutique de
l'étravirine.
Aucune étude d'interaction n'a été
L'administration concomitante
réalisée.
de Névirapine Teva avec les
INNTIs n'est pas recommandée
(voir rubrique 4.4).

IPs

Atazanavir/ritonavir
Atazanavir/r 300/100 mg :
L'association atazanavir
300/100 mg une fois par Atazanavir ASC 0,58 (0,48-0,7 1)
/ritonavir et Névirapine Teva
jour
Atazanavir Cmin 0,28 (0,20-0,40)
n'est pas recommandée (voir
400/100 mg une fois par Atazanavir Cmax 0,72 (0,60-0,86)
rubrique 4.4).
jour

Atazanavir/r 400/100 mg :
Atazanavir ASC 0,81 (0,65-1,02)
Atazanavir Cmin 0,41 (0,27-0,60)
Atazanavir Cmax 1,02 (0,85-1,24)
(comparé à 300/100 mg sans névirapine)
Névirapine ASC 1,25 (1,17-1,34)
Névirapine Cmin 1,32 (1,22-1,43)
Névirapine Cmax 1,17 (1,09-1,25)
Darunavir/ritonavir
Darunavir ASC 1,24 (0,97-1,57)
Le darunavir et Névirapine
400/100 mg deux fois
Darunavir Cmin 1,02 (0,79-1,32)
Teva peuvent être associés
par jour
Darunavir Cmax 1,40 (1,14-1,73)
sans ajustement posologique.
Névirapine ASC 1,27 (1,12-1,44)
Névirapine Cmin 1,47 (1,20-1,82)
Névirapine Cmax 1,18 (1,02-1,37)
Fosamprénavir
Amprénavir ASC 0,67 (0,55-0,80)
La co-administration de
1400 mg deux fois par
Amprénavir Cmin 0,65 (0,49-0,85)
fosamprénavir et de Névirapine
jour
Amprénavir Cmax 0,75 (0,63-0,89)
Teva n'est pas recommandée si
le fosamprénavir n'est pas
Névirapine ASC 1,29 (1,19-1,40)
associé au ritonavir (voir
Névirapine Cmin 1,34 (1,21-1,49)
rubrique 4.4).
Névirapine Cmax 1,25 (1,14-1,37)
Fosamprénavir/ritonavir Amprénavir ASC 0,89 (0,77-1,03)
Le fosamprénavir/ritonavir et
700/100 mg deux fois par Amprénavir Cmin 0,81 (0,69-0,96)
Névirapine Teva peuvent être
jour
Amprénavir Cmax 0,97 (0,85-1,10)
associés sans ajustement
posologique.
Névirapine ASC 1,14 (1,05-1,24)
Névirapine Cmin 1,22 (1,10-1,35)
Névirapine Cmax 1,13 (1,03-1,24)
Chez des patients adultes :
(capsule molle)
Lopinavir ASC 0,73 (0,53-0,98)
Une augmentation de la dose
400/100 mg deux fois par Lopinavir C
de lopinavir/ritonavir à
min 0,54 (0,28-0,74)
jour
Lopinavir C
533/133 mg (4 capsules
max 0,81 (0,62-0,95)
molles) ou 500/125 mg (5
comprimés à 100/25 mg
chacun) deux fois par jour, au
cours d'un repas, est
recommandée en cas
d'association à Névirapine
Teva. Aucun ajustement
posologique de Névirapine
Teva n'est nécessaire lors
d'une co-administration avec
du lopinavir.
Lopinavir/ritonavir
Chez l'enfant :
Chez les enfants, une
(solution buvable)
Lopinavir ASC 0,78 (0,56-1,09)
augmentation de la dose de
300/75 mg/m2 deux fois Lopinavir Cmin 0,45 (0,25-0,82)
lopinavir/ritonavir à
par jour
Lopinavir Cmax 0,86 (0,64-1,16)
300/75 mg/m² deux fois par
jour, au cours d'un repas, doit
être envisagée lorsque
lopinavir/ritonavir est co-
administré avec Névirapine
Teva, en particulier chez les
patients pour qui une
diminution de la sensibilité au
lopinavir/ritonavir est
suspectée.
Ritonavir
Ritonavir ASC 0,92 (0,79-1,07)
Le ritonavir et Névirapine
600 mg deux fois par
Ritonavir Cmin 0,93 (0,76-1,14)
Teva peuvent être associés
jour
Ritonavir Cmax 0,93 (0,78-1,07)
sans ajustement
posologique.
Névirapine : La co-administration de
ritonavir ne produit pas de modifications
cliniquement significatives des
concentrations plasmatiques de névirapine.
Saquinavir/ritonavir
Les données limitées disponibles avec le
Le saquinavir/ritonavir et
saquinavir capsule molle en association au
Névirapine Teva peuvent
ritonavir ne suggèrent aucune interaction
être associés sans
cliniquement significative entre le
ajustement posologique.
saquinavir boosté par le ritonavir et la
névirapine.
Tipranavir/ritonavir
Aucune étude spécifique d'interaction n'a
Le tipranavir et Névirapine
500/200 mg deux fois
été conduite.
Teva peuvent être associés
par jour
Les données limitées issues d'une étude de
sans ajustement posologique.
phase IIa chez des patients infectés par le
VIH ont montré une diminution de 20 % de
la Cmin de tipranavir non cliniquement
significative.
INHIBITEURS D'ENTRÉE
Enfuvirtide
En raison du métabolisme de l'enfuvirtide,
L'enfuvirtide et Névirapine
aucune interaction pharmacocinétique
Teva peuvent être associés
cliniquement significative n'est attendue
sans ajustement posologique.
entre l'enfuvirtide et la névirapine.
Maraviroc ASC 1,01 (0,60-1,55)
Le maraviroc et Névirapine
300 mg
Maraviroc Cmin ND
Teva peuvent être associés
une fois par jour
Maraviroc Cmax 1,54 (0,94-2,5 2)
sans ajustement posologique.
(comparé à des valeurs historiques)
Les concentrations de névirapine n'ont pas
été mesurées ; aucun effet n'est attendu.
INHIBITEURS D'INTÉGRASE
Elvitégravir/cobicistat
Aucune étude d'interaction n'a été
L'administration
réalisée. Le cobicistat, un inhibiteur du
concomitante de Névirapine
cytochrome P450 3A, inhibe de façon
Teva avec l'elvitégravir en
significative les enzymes hépatiques, ainsi
association au cobicistat n'est
que les autres voies métaboliques. Par
pas recommandée (voir
conséquent, leur co-administration
rubrique 4.4).
entraînerait probablement une
modification des concentrations
plasmatiques de cobicistat et de
Névirapine Teva.
Raltégravir
Aucune donnée clinique n'est disponible.
Le raltégravir et Névirapine
400 mg deux fois par
Aucune interaction n'est attendue entre le
Teva peuvent être associés
jour
raltegravir et la névirapine, en raison du
sans ajustement posologique.
métabolisme du raltégravir.
ANTIBIOTIQUES
Clarithromycine
Clarithromycine ASC 0,69 (0,62-0,76)
L'exposition à la
500 mg deux fois par
Clarithromycine Cmin 0,44 (0,30-0,64)
clarithromycine a été
jour
Clarithromycine Cmax 0,77 (0,69-0,86)
diminuée de façon
significative, l'exposition au
Métabolite 14-OH clarithromycine
métabolite 14- OH a été
ASC 1,42 (1,16-1,73)
augmentée.
Métabolite 14-OH clarithromycine
Le métabolite actif ayant
Cmin 0 (0,68-1,49)
une activité réduite contre le
Métabolite 14-OH clarithromycine
complexe Mycobacterium
Cmax 1,47 (1,21-1,80)
avium intracellulaire,
l'activité globale contre
Névirapine ASC 1,26
l'agent pathogène peut être
Névirapine Cmin 1,28
altérée. Des alternatives
Névirapine Cmax 1,24
thérapeutiques à la
(comparé à des valeurs historiques)
clarithromycine, comme
l'azithromycine, doivent être
envisagées. Un suivi attentif
de la fonction hépatique est
recommandé.
Rifabutine ASC 1,17 (0,98-1,40)
150 ou 300 mg une
Rifabutine Cmin 1,07 (0,84-1,37)
Aucun effet significatif sur les
fois par jour
Rifabutine Cmax 1,28 (1,09-1,5 1)
paramètres pharmacocinétiques
moyens de la rifabutine et de la
Métabolite 25-O-désacétylrifabutine ASC névirapine n'a été observé. La
1,24 (0,84-1,84)
rifabutine et Névirapine Teva
Métabolite 25-O-désacétylrifabutine Cmin
peuvent être associés sans
1,22 (0,86-1,74).
ajustement posologique.
Métabolite 25-O-désacétylrifabutine Cmax
Cependant, en raison de la forte
1,29 (0,98-1,68).
variabilité interpatient, certains
patients peuvent présenter une
Une augmentation de la clairance apparente augmentation importante de
de la névirapine (de 9 %) par rapport à des
l'exposition à la rifabutine, et
données de référence, sans signification
peuvent avoir un risque plus
clinique, a été rapportée.
élevé de toxicité liée à la
rifabutine. Par conséquent, une
attention particulière doit être
portée en cas d'administration
concomitante.
Rifampicine
Rifampicine ASC 1,11 (0,96-1,28)
La co-administration de
600 mg une fois par
Rifampicine Cmin ND
rifampicine et de Névirapine
jour
Rifampicine Cmax 1,06 (0,91-1,22)
Teva n'est pas recommandée
(voir rubrique 4.4).
Névirapine ASC 0,42
La rifabutine peut être
Névirapine Cmin 0,32
envisagée, comme alternative à
Névirapine Cmax 0,50
la rifampicine, pour le
(comparé à des valeurs historiques)
traitement des patients co-
infectés par la tuberculose et
sous traitement par Névirapine
Teva.
ANTIFONGIQUES
Fluconazole
Fluconazole ASC 0,94 (0,88-1,01)
La prescription concomitante de
200 mg une fois par
Fluconazole Cmin 0,93 (0,86-1,01)
ces deux médicaments doit
jour
Fluconazole Cmax 0,92 (0,85-0,99)
s'accompagner de la plus
grande prudence et les patients
Névirapine : 100 % par rapport aux
doivent être surveillés
valeurs historiques lorsque la névirapine
étroitement du fait du risque
est administrée seule.
d'augmentation de l'exposition
à Névirapine Teva.
Itraconazole
Itraconazole ASC 0,39
Une augmentation de la
200 mg une fois par
Itraconazole Cmin 0,13
posologie de l'itraconazole
jour
Itraconazole Cmax 0,62
doit être envisagée lorsque ces
deux produits sont administrés
Névirapine : il n'y a pas eu de différence
de façon concomitante.
significative dans les paramètres
pharmacocinétiques de la névirapine.
Kétoconazole ASC 0,28 (0,20-0,40)
La co-administration de
400 mg une fois par
Kétoconazole Cmin ND
kétoconazole et de
jour
Kétoconazole Cmax 0,56 (0,42-0,73)
Névirapine Teva n'est
pas recommandée (voir
Névirapine : concentrations plasmatiques :
rubrique 4.4).
1,15-1,28 (comparé à des valeurs
historiques)
ANTIVIRAUX UTILISES DANS LE TRAITEMENT DES HEPATITES B ET C
CHRONIQUES
Adéfovir
Les résultats des études in vitro ont
L'adéfovir et
montré un faible antagonisme de la
Névirapine Teva
névirapine par l'adéfovir (voir
peuvent être associés
rubrique 5.1). Cela n'a pas été
sans ajustement
confirmé dans les essais cliniques et
posologique.
une réduction de l'efficacité n'est pas
attendue. L'adéfovir n'a pas
d'influence sur les isoformes communs
du cytochrome P450 connus pour être
impliqués dans le métabolisme des
médicaments chez l'homme et est
excrété par voie rénale. Aucune
interaction médicamenteuse
cliniquement significative n'est
attendue.
Bocéprévir
Le bocéprévir est en partie métabolisé
L'administration
par les systèmes enzymatiques
concomitante de
CYP3A4/5. La co-administration du
Névirapine Teva avec
bocéprévir avec les médicaments
le bocéprévir n'est pas
inducteurs ou inhibiteurs des systèmes
recommandée (voir
enzymatiques CYP3A4/5 peut en
rubrique 4.4).
augmenter ou en diminuer l'exposition.
Les concentrations plasmatiques
résiduelles du bocéprévir ont été
diminuées lors de l'administration
concomitante d'un INNTI utilisant une
voie métabolique similaire à celle de la
névirapine. Les conséquences cliniques
de cette diminution des concentrations
résiduelles de bocéprevir n'ont pas été
directement étudiées.
Entécavir
L'entécavir n'est pas un substrat, un
L'entécavir et
inducteur ou un inhibiteur des enzymes
Névirapine Teva
du cytochrome P450 (CYP450). Au vu
peuvent être associés
de la voie métabolique de l'entécavir,
sans ajustement
aucune interaction médicamenteuse
posologique.
cliniquement significative n'est
attendue.
Interférons (Interférons Les interférons n'ont pas d'effet connu
Les interférons et
pégylés alfa 2a et alfa
sur les systèmes enzymatiques
Névirapine Teva
2b)
CYP3A4 ou 2B6. Aucune interaction
peuvent être associés
médicamenteuse cliniquement
sans ajustement
significative n'est attendue.
posologique.
Les résultats des études in vitro ont
La ribavirine et
montré un faible antagonisme de la
Névirapine Teva
névirapine par la ribavirine (voir
peuvent être associés
rubrique 5.1). Cela n'a pas été
sans ajustement
confirmé dans les essais cliniques et
posologique.
une réduction de l'efficacité n'est pas
attendue. La ribavirine n'inhibe pas les
enzymes du cytochrome P450, et les
études de toxicité n'ont pas mis en
évidence d'effet inducteur de la
ribavirine sur les enzymes hépatiques.
Aucune interaction médicamenteuse
cliniquement significative n'est
attendue.
Télaprévir
Le télaprévir est métabolisé dans le
Une attention
foie par les systèmes enzymatiques
particulière doit être
CYP3A et est un substrat de la
portée en cas
glycoprotéine P (P-gp). D'autres
d'administration
enzymes peuvent être impliquées dans
concomitante du
son métabolisme. L'administration
télaprévir avec la
concomitante du télaprévir avec des
névirapine.
médicaments inducteurs du CYP3A
En cas d'administration
et/ou de la P-gp peut diminuer les
concomitante avec
concentrations plasmatiques du
Névirapine Teva, une
télaprévir. Aucune étude d'interaction
adaptation posologique
médicamenteuse entre le télaprévir et
du télaprévir peut
la névirapine n'a été réalisée.
s'avérer nécessaire.
Cependant, des études d'interaction
réalisées entre le télaprévir et un
INNTI utilisant une voie métabolique
similaire à celle de la névirapine ont
démontré une diminution des
concentrations des deux médicaments.
Les résultats des études d'interaction
médicamenteuse entre le télaprévir et
l'éfavirenz ont montré qu'il fallait faire
preuve de prudence lors de
l'administration concomitante du
télaprévir avec des inducteurs du
cytochrome P450.
Telbivudine
La telbivudine n'est pas un substrat, un
La telbivudine et
inducteur ou un inhibiteur des enzymes
Névirapine Teva
du cytochrome P450 (CYP450). Au vu
peuvent être associés
de la voie métabolique de la
sans ajustement
telbivudine, aucune interaction
posologique.
médicamenteuse cliniquement
significative n'est attendue.
ANTIACIDES
Cimétidine
Cimétidine : aucun effet significatif sur les
La cimétidine et Névirapine
paramètres pharmacocinétiques de la
Teva peuvent être associés
cimétidine n'a été observé.
sans ajustement posologique.
Névirapine Cmin 1,07
ANTITHROMBOTIQUES
L'interaction entre la névirapine et la
Une étroite surveillance de
warfarine (agent antithrombotique) est
l'activité anticoagulante est
complexe, avec un risque, aussi bien
nécessaire.
d'augmentation que de réduction du temps
de coagulation lorsque ces médicaments
sont utilisés de façon concomitante.
CONTRACEPTIFS
Acétate de dépot-
DMPA ASC
La co-administration de
médroxyprogestérone
DMPA Cmin
Névirapine Teva n'a pas
(DMPA)
DMPA Cmax
affecté la suppression de
150 mg tous les 3 mois
l'ovulation induite par le
Névirapine ASC 1,20
DMPA. Le DMPA et
Névirapine Cmax 1,20
Névirapine Teva peuvent être
associés sans ajustement
posologique.
Ethinyl estradiol (EE)
EE ASC 0,80 (0,67-0,97)
Les contraceptifs hormonaux
0.035 mg
EE Cmin ND
oraux comme méthode unique
EE Cmax 0,94 (0,79-1,12)
de contraception sont
déconseillés chez les femmes
traitées par Névirapine Teva
Noréthindrone (NET)
NET ASC 0,81 (0,70-0,93)
(voir rubrique 4.4). Les doses
1.0 mg une fois par
NET Cmin ND
appropriées de contraceptifs
jour
NET Cmax 0,84 (0,73-0,97)
hormonaux (oraux ou autres
formes d'application) autres que
le DMPA en association avec la
névirapine n'ont pas été établies
en ce qui concerne la sécurité et
l'efficacité.
ANALGESIQUES / OPIOIDES
Méthadone (dose
Méthadone ASC 0,40 (0,31-0,51)
Les patients sous méthadone
individualisée)
Méthadone Cmin ND
initiant un traitement par
Méthadone Cmax 0,58 (0,50-0,67)
Névirapine Teva doivent être
surveillés pour un syndrome de
sevrage éventuel et la dose de
méthadone doit être adaptée en
conséquence.
PRODUITS A BASE DE PLANTES
Les préparations à base de
(Millepertuis)
peuvent être réduites lors de l'utilisation
plantes contenant du
concomitante de préparations à base de
millepertuis ne doivent
plantes contenant du millepertuis
pas être associées à
(Hypericum perforatum). Ceci est dû à
Névirapine Teva (voir
l'induction par le millepertuis des enzymes
rubrique 4.3). Si un
du métabolisme et/ou des protéines de
patient est déjà traité par
transport.
du millepertuis, il faut
vérifier les concentrations
sériques de névirapine et
si possible la charge virale
et arrêter le millepertuis.
Suite à l'arrêt du
millepertuis, les
concentrations de
névirapine peuvent
augmenter. Une
adaptation posologique de
Névirapine Teva peut être
nécessaire. L'effet
inducteur peut se
prolonger pendant au
moins 2 semaines après
l'arrêt du millepertuis.
Autres informations :
Métabolites de la névirapine : Des études menées sur microsomes hépatiques humains indiquent que la
formation des métabolites hydroxylés de la névirapine n'est pas affectée par la présence des produits
suivants : dapsone, rifabutine, rifampicine et triméthoprime-sulfaméthoxazole. En revanche, le
kétoconazole et l'érythromycine ont significativement inhibé la formation des métabolites hydroxylés
de la névirapine.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge d'avoir des enfants / Contraception chez les hommes et les femmes
Les femmes en âge de procréer ne doivent pas utiliser de contraceptifs oraux comme unique moyen de
contraception car la névirapine risque de diminuer les concentrations plasmatiques de ces
médicaments (voir rubriques 4.4 et 4.5).
Grossesse
Les données disponibles actuellement concernant les femmes enceintes n'indiquent pas de toxicité
foeto/néonatale ou entraînant des malformations. Aucune autre donnée épidémiologique pertinente
n'est disponible à ce jour. Aucun effet tératogène observable n'a été constaté lors des études de
toxicité sur la reproduction menées chez la rate et la lapine gestantes (voir rubrique 5.3). Aucune étude
contrôlée n'est disponible chez la femme enceinte. La prudence est recommandée en cas de
prescription de la névirapine chez la femme enceinte (voir rubrique 4.4). L'hépatotoxicité étant plus
fréquente chez la femme avec un taux de CD4 supérieur à 250 cellules / mm3 et une charge virale
plasmatique d'ARN du VIH-1 détectable (> 50 copies/ml), ces éléments doivent être pris en
considération lors de la décision thérapeutique (voir rubrique 4.4). Les données disponibles ne sont
pas suffisantes pour affirmer que l'absence de risque accru de toxicité observé chez les femmes
préalablement traitées, avec une charge virale indétectable (charge virale plasmatique de VIH-1
< 50 copies/ml) et un taux de CD4 > 250 cellules/mm3, qui débutent un traitement par névirapine
s'applique également aux femmes enceintes. Toutes les études randomisées sur ce sujet ont
spécifiquement exclu les femmes enceintes. Toutes les études randomisées sur ce sujet ont
spécifiquement exclu les femmes enceintes et les femmes enceintes étaient sous-représentées dans les
études de cohorte ainsi que dans les méta-analyses.
La névirapine franchit facilement la barrière placentaire et est excrétée dans le lait maternel.
Il est recommandé aux femmes infectées par le VIH de ne pas allaiter leur enfant afin d'éviter un
risque de transmission postnatale du virus et d'interrompre l'allaitement en cas d'instauration d'un
traitement par la névirapine.
Fertilité
Les études de toxicité sur la reproduction ont mis en évidence une altération de la fécondité chez le
rat.
4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Il n'existe aucune étude spécifique sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Cependant, les patients doivent être avertis qu'ils peuvent présenter des effets indésirables, tel qu'une
fatigue, au cours du traitement par la néviparine. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de
la conduite d'un véhicule ou de l'utilisation de machines. Si les patients se sentent fatigués, ils doivent
éviter les tâches potentiellement dangereuses, notamment conduire une voiture ou utiliser des
machines.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Au cours des études cliniques, les effets indésirables le plus souvent décrits et imputés à la névirapine
ont été des cas d'éruption cutanée, de réactions allergiques, d'hépatites, des tests de la fonction
hépatique anormaux, de nausées, de vomissements, de diarrhées, de douleurs abdominales, d'asthénie,
de fièvre, de céphalées, et de myalgies.
L'expérience acquise depuis la mise sur le marché de Névirapine Teva montre que les effets
indésirables les plus graves sont les cas de syndrome de Stevens-Johnson, de syndrome de Lyell, les
cas graves d'hépatite/insuffisance hépatique et les syndromes d'hypersensibilité médicamenteuse
avec éosinophilie et symptômes systémiques (éruptions cutanées accompagnées de symptômes
généraux tels que fièvre, arthralgie, myalgie, lymphadénopathie, ainsi que d'atteintes viscérales
telles qu'hépatite, éosinophilie, granulocytopénie et atteinte rénale). Les 18 premières semaines de
traitement constituent une période critique qui nécessite une surveillance étroite des patients (voir
rubrique 4.4).
Tableau résumé des effets indésirables
Les effets indésirables suivants, pouvant être associés à l'administration de névirapine, ont été
rapportés : l'estimation de leur fréquence de survenue est basée sur l'analyse groupée des données des
études cliniques concernant les effets indésirables considérés comme associés au traitement par la
névirapine.
Les fréquences de survenue sont définies par la classification suivante : très fréquent ( 1/10); fréquent
( 1/100, < 1/10); peu fréquent ( 1/1000, < 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1000); très rare (< 1/10 000).

Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent :
granulocytopénie
Peu fréquent:
anémie

Affections du système immunitaire
Fréquent :
hypersensibilité (incluant réaction anaphylactique, angioedème, urticaire)
Peu fréquent : réaction anaphylactique
Rare :
syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes
systémiques

Fréquent :
céphalées

Affections gastro-intestinales
Fréquent :
nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées

Affections hépato-biliaires
Fréquent :
hépatite (incluant des cas d'hépatotoxicité sévères et menaçant le pronostic vital)
(1,9 %)
Peu fréquent : ictère
Rare :
hépatite fulminante (pouvant être fatale)
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent : rash (12,5 %)
Peu fréquent : syndrome de Stevens-Johnson/syndrome de Lyell (pouvant être fatal) (0,2 %),
angioedème, urticaire

Affections musculo-squelettiques et systémiques
Peu fréquent : arthralgies, myalgies

Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent :
pyrexie, fatigue

Investigations
Fréquent :
tests de la fonction hépatique anormaux (augmentation de l'alanine aminotransférase ;
augmentation des transaminases ; augmentation de l'aspartate aminotransférase ;
augmentation de la gamma-glutamyltransférase ; augmentation des enzymes
hépatiques ; hypertransaminasémie)
Peu fréquent : diminution de la phosphorémie, augmentation de la pression artérielle


Description de certains effets indésirables
Dans l'étude 1100.1090 au cours de laquelle la majorité de ces effets indésirables (n = 28) a été
rapportée, l'incidence des cas de granulocytopénies a été plus importante chez les patients sous placebo
(3,3 %) que chez les patients sous névirapine (2,5 %).
La réaction anaphylactique a été identifiée au cours de la surveillance après commercialisation mais n'a
pas été observée au cours des études cliniques contrôlées, randomisées. La catégorie de fréquence a été
estimée par un calcul statistique basé sur le nombre total de patients exposés à la névirapine dans les
études cliniques randomisées contrôlées (n = 2 718).
La diminution de la phosphorémie et l'augmentation de la pression artérielle ont été observées au cours
des études cliniques lors de la co-administration de ténofovir/emtricitabine.


Paramètres métaboliques

Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent
survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique 4.4).
Les effets indésirables suivants ont également été rapportés lors de l'administration de la névirapine en
association à d'autres agents antirétroviraux : pancréatite, neuropathie sensitive périphérique et
thrombocytopénie. Ces effets indésirables sont fréquemment observés avec d'autres agents
antirétroviraux et peuvent survenir lorsque la névirapine est administrée en association avec ces
agents. Il est cependant peu probable que ces effets indésirables soient liés au traitement par la
névirapine. Rarement, des syndromes d'insuffisance hépato-rénale ont été rapportés.
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l'instauration du traitement par une association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire Des maladies auto-immunes
délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après
l'instauration du traitement (voir rubrique 4.4).
Des cas d'ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de
risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association
d'antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n'est pas connue (voir rubrique 4.4).

Peau et tissu sous-cutané

Les manifestations les plus fréquentes de la toxicité de la névirapine sont des éruptions cutanées. Les
troubles de ce type ont été imputés à la névirapine chez 12,5 % des patients ayant reçu Névirapine Teva
en association à d'autres antirétroviraux lors des études contrôlées.
Les éruptions cutanées sont habituellement d'intensité légère à modérée et à type d'éruptions
érythémateuses maculopapuleuses s'accompagnant ou non de prurit et localisées au tronc, à la face et
aux membres. Des cas d'hypersensibilité (réaction anaphylactique, angiooedème et urticaire) ont été
rapportés. Les éruptions cutanées surviennent seules ou dans un contexte de syndrome
d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques, caractérisées par une
éruption cutanée accompagnée de symptômes généraux tels que fièvre, arthralgie, myalgie,
lymphadénopathie, ainsi que d'atteintes viscérales telles qu'hépatite, éosinophilie, granulocytopénie et
atteinte rénale.
Des éruptions cutanées sévères, mettant en jeu le pronostic vital sont survenues chez des patients
traités par la névirapine, y compris des cas de syndrome de Stevens-Johnson et de syndrome de Lyell.
Des cas fatals de syndrome de Stevens-Johnson, de syndrome de Lyell et de syndrome
d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques ont été rapportés. La
majorité des éruptions sévères est survenue au cours des 6 premières semaines de traitement
nécessitant parfois une hospitalisation (une prise en charge chirurgicale a été nécessaire dans un cas)
(voir rubrique 4.4).

Foie et voies biliaires

Les anomalies biologiques observées le plus fréquemment sont des augmentations des paramètres
fonctionnels hépatiques (ALAT, ASAT, Gamma-GT, bilirubine totale et phosphatases alcalines). Les
élévations asymptomatiques des Gamma-GT sont les événements les plus fréquents. Des cas d'ictères
ont été rapportés. Des cas d'hépatite (hépatotoxicité sévère menaçant le pronostic vital, y compris des
cas fatals d'hépatite fulminante) sont survenus chez des patients traités par la névirapine. Le meilleur
élément de pronostic pour la survenue des effets indésirables hépatiques graves était l'élévation des
paramètres fonctionnels hépatiques par rapport aux valeurs basales. Les 18 premières semaines de
traitement constituent une période critique nécessitant une surveillance étroite des patients (voir
rubrique 4.4).

Population pédiatrique
Au cours d'une étude clinique chez 361 enfants dont la majorité recevait un traitement associant ZDV
et/ou ddI, les effets indésirables liés à l'administration de la névirapine et rapportés le plus
fréquemment ont été comparables aux effets indésirables observés chez les adultes. Des cas de
granulocytopénie ont été observés plus fréquemment chez l'enfant. Au cours d'une étude clinique en
ouvert (ACTG 180), les cas de granulocytopénie considérés comme liés au traitement ont été observés
chez 5/37 patients (13,5 %). Dans l'étude ACTG 245 menée en double aveugle contrôlée versus
placebo, la fréquence des cas de granulocytopénie graves considérés comme liés au traitement était de
5/305 (1,6 %). Des cas isolés de syndrome de Stevens-Johnson ou de syndrome de transition de
Stevens-Johnson / Lyell ont été rapportés dans cette population.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.

4.9 Surdosage
Il n'existe aucun antidote connu de la névirapine en cas de prise d'une dose excessive. Des cas de
surdosage à la névirapine ont été rapportés, concernant des doses comprises entre 800 et 6 000 mg par
jour sur des périodes allant jusqu'à 15 jours. Ils se sont manifestés par des oedèmes, des érythèmes
noueux, une asthénie, de la fièvre, des céphalées, des insomnies, des nausées, des infiltrats
pulmonaires, des éruptions cutanées, des vertiges, des vomissements, élévation des transaminases et
une perte de poids. Tous ces événements ont régressé à l'arrêt du traitement par la névirapine.
Population pédiatrique
Un cas de surdosage accidentel massif chez un nouveau-né a été rapporté. La dose ingérée était égale à
40 fois la dose recommandée de 2 mg/kg/jour. Une légère neutropénie isolée et une hyperlactatémie
ont été observées, qui ont disparu spontanément en une semaine sans aucune complication clinique.
Un an plus tard, le développement de l'enfant restait normal.
5.
PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique, inhibiteurs non nucléosidiques de la
transcriptase inverse, code ATC J05AG01.
Mécanisme d'action
La névirapine est un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) du VIH-1. La
névirapine est un inhibiteur non compétitif de la transcriptase inverse du VIH-1, mais n'a aucun effet
inhibiteur biologiquement significatif sur la transcriptase inverse du VIH-2 ou sur les ADN-
polymérases , , ou des eucaryotes.
Activité antivirale in vitro
La valeur médiane de la concentration inhibitrice à 50 % (CE50) de la névirapine a été de 63 nM contre
un ensemble d'isolats du VIH-1 du groupe M, de sous-types A, B, C, D, F, G et H, et de formes
recombinantes circulantes (circulating recombinant forms, CRF) CRF0 1 AE, CRF02_AG et
CRF12_BF se répliquant dans des cellules humaines embryonnaires de rein 293. Dans un ensemble de
2 923 isolats cliniques du VIH-1 principalement de sous-type B, la valeur moyenne de la CE50 a été de
90 nM. Des valeurs similaires de la CE50 sont obtenues lorsque l'activité antivirale de la névirapine est
mesurée dans des cellules mononuclées du sang périphérique, des macrophages dérivés de monocytes
ou une lignée cellulaire lymphoblastoïde. La névirapine n'a aucune activité antivirale en culture
cellulaire contre des isolats de VIH-1 de groupe O ou des isolats du VIH-2.
La névirapine en association avec l'éfavirenz a montré une forte activité antagoniste contre le VIH-1
in vitro (voir rubrique 4.5) et a montré des effets additifs à antagonistes avec l'inhibiteur de protéase
ritonavir ou avec l'inhibiteur de fusion enfuvirtide. La névirapine en association avec les inhibiteurs de
protéase amprénavir, atazanavir, indinavir, lopinavir, saquinavir et tipranavir, et avec les inhibiteurs
nucléosidiques de la transcriptase inverse abacavir, didanosine, emtricitabine, lamivudine, stavudine,
ténofovir et zidovudine a montré une activité contre le VIH-1 additive à synergique. L'activité in vitro
anti-VIH-1 de la névirapine a été antagonisée par l'adéfovir, médicament contre le virus de l'hépatite
B, et par la ribavirine, médicament contre le virus de l'hépatite C.
Résistances
Des isolats du VIH-1 présentant une sensibilité réduite (de 100 à 250 fois) à la névirapine émergent
V106A sur le gène de la transcriptase inverse du VIH-1 en fonction de la souche virale et de la lignée
cellulaire utilisées. Le délai d'apparition d'une résistance à la névirapine dans les cultures cellulaires
n'a pas été modifié lorsque la névirapine a été utilisée en association avec plusieurs autres INNTI.
L'analyse génotypique des isolats provenant de patients naïfs de traitement antirétroviral présentant un
échec virologique (n=71) recevant la névirapine une fois par jour (n=25) ou deux fois par jour (n=46)
en association avec la lamivudine et la stavudine pendant 48 semaines a montré que les isolats
provenant respectivement de 8 patients sur 25 et de 23 patients sur 46 contenaient au moins l'une des
substitutions associées à une résistance aux INNTI suivantes :
Y181C, K101E, G190A/S, K103N, V106A/M, V108I, Y188C/L, A98G, F227L et M230L.
Résistances croisées
L'émergence rapide de souches du VIH présentant une résistance croisée aux INNTI a été observée in
vitro. Une résistance croisée avec la délavirdine et l'éfavirenz est attendue en cas d'échec virologique
avec la névirapine. En fonction des résultats des tests de résistance, un traitement contenant
l'étravirine pourrait être utilisé par la suite. Une résistance croisée entre la névirapine et les inhibiteurs
de la protéase, les inhibiteurs de l'intégrase ou les inhibiteurs d'entrée est improbable dans la mesure
où les cibles enzymatiques impliquées sont différentes. De même, le risque d'une résistance croisée
entre la névirapine et les INTI est faible dans la mesure où les molécules ont des sites de liaison
différents sur la transcriptase inverse.
Résultats cliniques
La névirapine a été évalué pour le traitement des patients naïfs et pour celui des patients préalablement
traités par des antirétroviraux.
Études menées chez des patients naïfs de traitement

Étude 2NN

L'étude sur l'administration de deux INNTI (2NN), randomisée, en ouvert, multicentrique et
prospective, a comparé deux INNTI, névirapine et éfavirenz, administrés individuellement et
simultanément.
1 216 patients naïfs de traitement antirétroviral présentant une charge virale plasmatique d'ARN du
VIH-1 > 5000 copies/ml à l'inclusion ont reçu les traitements suivants : névirapine 400 mg une fois
par jour, névirapine 200 mg deux fois par jour, éfavirenz 600 mg une fois par jour ou névirapine
(400 mg) et éfavirenz (800 mg) une fois par jour, plus stavudine et lamivudine pendant 48 semaines.
Le critère principal, l'échec thérapeutique, a été défini comme une diminution inférieure à 1 log10 de la
charge virale plasmatique d'ARN du VIH-1 au cours des 12 premières semaines, ou deux mesures
consécutives de plus de 50 copies/ ml à partir de la semaine 24, ou une progression de la maladie.
L'âge médian a été de 34 ans et environ 64 % des patients étaient des hommes, la numération médiane
des lymphocytes CD4 a été de 170 et 190 cellules par mm3 dans les groupes névirapine deux fois par
jour et éfavirenz, respectivement. Aucune différence significative n'a été observée en ce qui concerne
les caractéristiques démographiques à l'inclusion entre les groupes de traitement.
La comparaison principale d'efficacité prédéterminée a été effectuée entre le traitement par Névirapine
Teva deux fois par jour et le traitement par éfavirenz.
Le traitement par névirapine deux fois par jour et par éfavirenz n'étaient pas significativement
différents (p = 0,091) en terme d'efficacité, mesurée par l'échec thérapeutique, ou les éléments de
l'échec thérapeutique dont l'échec virologique.
L'utilisation simultanée de névirapine (400 mg) et d'éfavirenz (800 mg) a été associée à la plus forte
L'association de névirapine et d'éfavirenz n'ayant pas montré d'efficacité additionnelle et ayant
entraîné plus d'événements indésirables que chacun des traitements utilisé séparément, cette
association n'est pas recommandée.
Vingt pour cent des patients ayant reçu la névirapine deux fois par jour et 18 % des patients ayant reçu
l'éfavirenz ont eu au moins un événement indésirable clinique de grade 3 ou 4. Une hépatite clinique,
rapportée en tant qu'événement indésirable clinique, est survenue chez 10 patients (2,6 %) recevant la
névirapine deux fois par jour et 2 patients (0,5 %) recevant l'éfavirenz. La proportion de patients avec
au moins une toxicité hépatique biologique de grade 3 ou 4 a été de 8,3 % pour la névirapine deux fois
par jour et de 4,5 % pour l'éfavirenz. Parmi les patients avec une toxicité hépatique biologique de grade 3
ou 4, la proportion de ceux co-infectés par le virus de l'hépatite B ou C a été de 6,7 % et de 20 % dans
le groupe névirapine deux fois par jour, et de 5,6 % et 11,1 % dans le groupe éfavirenz.

Suivi à 3 ans de l'étude 2NN

Il s'agit d'une étude multicentrique rétrospective comparant l'efficacité antivirale à 3 ans de la
névirapine et de l'éfavirenz en association à la stavudine et la lamivudine chez les patients ayant
participé à l'étude 2NN, de la semaine 49 à la semaine 144. Les patients ayant participé à l'étude 2NN,
qui faisaient encore l'objet d'un suivi actif à la semaine 48 lorsque l'étude s'est interrompue, et qui
étaient encore traités dans le centre de l'étude, ont été sollicités pour participer à cette étude. Le critère
principal de l'étude (pourcentage de patients ayant présenté des échecs thérapeutiques) et les critères
secondaires de l'étude, ainsi que le schéma thérapeutique principal, ont été similaires à ceux de l'étude
originale 2NN.
Une réponse durable à la névirapine pendant au moins 3 ans a pu être documentée par cette étude et
l'équivalence avec une marge de 10 % a été démontrée entre la névirapine 200 mg deux fois par jour
et éfavirenz en ce qui concerne l'échec thérapeutique. Le critère principal (p = 0,92) et les critères
secondaires n'ont montré aucune différence statistiquement significative entre l'éfavirenz et la
névirapine 200 mg deux fois par jour.
Études menées chez des patients prétraités
Étude NEFA

L'étude NEFA, randomisée, prospective et contrôlée, a évalué différentes options thérapeutiques chez
des patients présentant une charge virale indétectable, dont le schéma thérapeutique comprenant des
inhibiteurs de la protéase (IP) était remplacé par névirapine, éfavirenz ou abacavir.
460 adultes, dont les charges virales plasmatiques d'ARN du VIH-1 étaient inférieures à 200 c/ml au
moins au cours des six derniers mois, et traités par deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase
inverse et au moins un IP, ont été randomisés pour remplacer l'inhibiteur de la protéase par la
névirapine (155 patients), éfavirenz (156) ou abacavir (149).
Le critère principal de l'étude a été le décès, la progression vers un syndrome d'immunodéficience
acquise, ou une augmentation des charges virales d'ARN du VIH-1 au-delà de 200 copies par
millilitre.
À 12 mois, les estimations de Kaplan-Meier de la probabilité de satisfaire le critère ont été de 10 %
dans le groupe névirapine, 6 % dans le groupe éfavirenz et 13 % dans le groupe abacavir (p=0,10
selon une analyse en intention de traiter).
L'incidence globale des événements indésirables a été significativement plus faible (61 patients, ou
41 %) dans le groupe abacavir que dans le groupe névirapine (83 patients, ou 54 %) ou dans le groupe
éfavirenz (89 patients, ou 57 %). Significativement moins de patients dans le groupe abacavir (9
patients, ou 6 %) que dans le groupe névirapine (26 patients ou 17 %) ou éfavirenz (27 patients ou
17 %) ont arrêté le traitement antirétroviral assigné à cause d'événements indésirables.
Transmission materno-foetale
périnatale, notamment HIVNET 012. Cette étude a démontré une réduction significative de la
transmission du VIH en utilisant une dose unique de névirapine (13,1 % (n = 310) dans le groupe
névirapine, contre 25,1 % (n = 308) dans le groupe zidovudine avec un schéma d'utilisation ultra-court
(p = 0,00063)). La monothérapie par la névirapine a été associée à l'apparition d'une résistance aux
INNTI. L'administration d'une dose unique de névirapine chez la mère ou l'enfant peut entraîner une
diminution de l'efficacité d'un traitement anti-VIH incluant la névirapine si ce traitement est ensuite
initié dans les 6 mois ou moins chez ces patients. L'association d'autres antirétroviraux avec la dose
unique de névirapine diminue le risque d'émergence d'une résistance à la névirapine. Lorsque d'autres
médicaments antirétroviraux sont accessibles, le traitement par dose unique de névirapine doit être
associé à d'autres médicaments antirétroviraux efficaces (comme indiqué dans les recommandations
internationales validées).
La pertinence clinique de ces données pour les populations européennes n'a pas été établie. En outre,
dans le cas où la névirapine est utilisé en dose unique pour prévenir la transmission verticale de
l'infection par le VIH-1, un risque d'hépatotoxicité chez la mère et chez l'enfant ne peut pas être
exclu.
Population pédiatrique
Les résultats d'une analyse à 48 semaines de l'étude BI 1100.1368 conduite en Afrique du Sud ont
confirmé que les doses de névirapine de 4/7 mg/kg et de 150 mg/m² étaient bien tolérées et efficaces
pour le traitement de la population pédiatrique naïve de traitement antirétroviral. Une amélioration
marquée du taux de CD4 était observée au bout de 48 semaines pour les deux groupes de dose. De
plus, les deux doses de traitement ont été efficaces sur la réduction de la charge virale. Au cours de
cette étude sur 48 semaines, aucun élément inattendu de tolérance n'a été observé dans les deux
groupes.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques

Absorption : La névirapine est facilement absorbée après administration orale (> 90 %) chez des
volontaires sains et des adultes infectés par le VIH- 1. La biodisponibilité absolue du comprimé à
50 mg a été de 93 ± 9 % (moyenne ± écart-type) et celle de la solution buvable de 91 ± 8 % après
l'administration d'une dose unique chez 12 adultes sains. La concentration plasmatique de la
névirapine a atteint sa valeur maximale 2 ± 0,4 µg/ml (7,5 µM) quatre heures après la prise d'une dose
unique de 200 mg. Lors d'administrations réitérées, les concentrations plasmatiques de la névirapine
paraissent augmenter de façon linéaire avec des doses de 200 à 400 mg/jour. D'après des données de
la littérature portant sur 20 patients infectés par le VIH, les concentrations Cmax et Cmin à l'état
d'équilibre étaient respectivement de 5,74 µg/ml (5,00 ­ 7,44) et de 3,73 µg/ml (3,20 ­ 5,08) et l'ASC
(Aire Sous la Courbe) de 109,0 h µg/ml (96,0 ­ 143,5) chez des patients prenant 200 mg de névirapine
2 fois par jour. D'autres données publiées supportent ces conclusions. L'efficacité à long terme du
traitement semble vraisemblablement liée à des concentrations minimales de névirapine supérieures à
3,5 µg/ml chez les patients.
Distribution : La névirapine est lipophile et est essentiellement sous forme non ionisée aux pH
physiologiques. Après injection intraveineuse chez des adultes sains, le volume de distribution (Vdss)
de la névirapine a été de 1,21 ± 0,09 l/kg, ce qui suggère que la névirapine est largement distribuée
chez l'homme. La névirapine franchit facilement la barrière placentaire et est excrétée dans le lait. Le
taux de liaison de la névirapine aux protéines plasmatiques est d'environ 60 % quand sa concentration
plasmatique est de 1 à 10 µg/ml. La concentration de la névirapine dans le liquide céphalo-rachidien
humain (n = 6) a été égale à 45 % (± 5 %) de la concentration plasmatique, soit un rapport voisin de la
fraction non liée aux protéines plasmatiques.
Biotransformation et élimination : Des études in vivo chez l'homme et in vitro sur microsomes
hépatiques humains indiquent que la névirapine est très fortement métabolisée par le système oxydatif
du cytochrome P450, donnant naissance à plusieurs métabolites hydroxylés. Les études in vitro sur
microsomes hépatiques humains suggèrent que le métabolisme oxydatif de la névirapine est
enzymes peuvent jouer un rôle accessoire. Une étude du métabolisme et de l'excrétion a été menée
chez huit volontaires sains de sexe masculin après un traitement par la névirapine à raison de 200 mg
deux fois par jour jusqu'à l'état d'équilibre suivis d'une dose unique de 50 mg de 14C-névirapine. Après
récupération de 91,4 ± 10,5 %, de la dose radioactive administrée, il est apparu que l'excrétion était
principalement urinaire (81,3 ± 11,1 % contre 10,1 ± 1,5 % pour la voie fécale). Plus de 80 % de la
radioactivité urinaire correspondent à des glycuroconjugués des métabolites hydroxylés. On peut en
conclure que, le métabolisme par le cytochrome P450, la glycuroconjugaison et l'excrétion urinaire de
métabolites glycuroconjugués représentent la principale voie de biotransformation et d'élimination de
la névirapine chez l'homme. Seule une faible fraction (< 5 %) de la radioactivité urinaire (représentant
moins de 3 % de la dose totale) correspond à la molécule mère intacte, ce qui démontre que l'excrétion
rénale joue un rôle mineur dans l'excrétion de la névirapine inchangée.
Des données montrent que la névirapine est un inducteur des enzymes métaboliques hépatiques du
cytochrome P450. La pharmacocinétique de l'auto-induction se caractérise par une augmentation
voisine de 1,5 à 2 fois de la clairance apparente de la névirapine entre la première prise orale et deux à
quatre semaines de traitement par 200 à 400 mg/jour. Cette auto-induction résulte également en une
diminution correspondante de la demi-vie plasmatique terminale de la névirapine, qui passe d'environ
45 heures (dose unique) à environ 25 à 30 heures après administration réitérée de 200 à
400 mg mg/jour.
Populations particulières :
Atteinte de la fonction rénale : Les propriétés pharmacocinétiques après administration d'une dose
unique de névirapine ont été comparées chez 23 patients présentant soit une insuffisance rénale légère
(50 CLcr 80 ml/min) ou modérée (30 CLcr 50 ml/min), soit une atteinte rénale sévère
(CLcr < 30 ml/min), soit une insuffisance rénale, ou une insuffisance rénale phase terminale
nécessitant une dialyse et chez 8 patients présentant une fonction rénale normale (CLcr > 80 ml/min).
L'insuffisance rénale (légère, modérée ou sévère) n'a pas entraîné de modification significative des
propriétés pharmacocinétiques de névirapine. Cependant, chez les patients présentant une insuffisance
rénale en phase terminale nécessitant une dialyse, l'ASC de la névirapine a été réduite de 43.5 % après
une période d'exposition de 1 semaine. Une accumulation des métabolites hydroxy de la névirapine
dans le plasma a également été observée. Les résultats suggèrent qu'une dose additionnelle de 200 mg
de névirapine après chaque dialyse peut compenser l'effet de la dialyse sur la clairance de la
névirapine. Par ailleurs, chez les patients ayant une clairance à la créatinine 20 ml/min, une
adaptation posologique de la névirapine n'est pas nécessaire.

Atteinte de la fonction hépatique:
Une étude à l'état d'équilibre a été conduite chez 46 patients ayant
une fibrose hépatique, reflet de l'insuffisance hépatique, à un stade :
léger (n = 17 ; score Ishak 1-2),
modéré (n = 20 ; score Ishak 3-4),
ou sévère (n = 9 ; score Ishak 5-6, Child-Pugh classe A chez 8 patients ; le score Child-Pugh n'a pas
été évalué chez un patient).
Les patients de l'étude recevaient un traitement antirétroviral comprenant névirapine 200 mg deux fois
par jour pendant au moins 6 semaines avant les prélèvements pharmacocinétiques, et présentaient une
durée médiane de traitement de 3,4 années. Dans cette étude, le profil pharmacocinétique en doses
multiples de la névirapine et des cinq métabolites oxydés n'a pas été modifié.
Cependant, environ 15 % de ces patients ayant une fibrose hépatique ont présenté des concentrations
résiduelles de névirapine supérieures à 9 000 ng/ml (2 fois la concentration résiduelle moyenne
habituelle). Les patients présentant une insuffisance hépatique doivent être attentivement surveillés
afin de détecter tout signe de toxicité médicamenteuse.
Au cours d'une étude pharmacocinétique avec une dose unique de névirapine 200 mg, chez des
patients VIH-négatifs présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (Child-Pugh classe A,
n = 6 ; Child-Pugh classe B, n = 4), une augmentation significative de l'ASC de la névirapine a été
observée chez un patient Child-Pugh B présentant une ascite, suggérant que les patients avec une
névirapine dans la circulation systémique. La névirapine en doses multiples induisant son propre
métabolisme, cette étude en dose unique peut ne pas refléter l'impact de l'insuffisance hépatique sur la
pharmacocinétique en doses multiples (voir rubrique 4.4).
Sexe et personnes âgées
Dans l'étude multinationale 2NN, une analyse de pharmacocinétique de population a été effectuée sur
1 077 patients, incluant 391 femmes. Les femmes ont présenté une diminution de la clairance de la
névirapine de 13,8 % par rapport aux hommes. Cette différence n'est pas considérée comme
cliniquement significative. Dans la mesure où ni le poids corporel ni l'Indice de Masse Corporelle
(IMC) n'ont d'influence sur la clairance de la névirapine, l'influence du sexe ne peut être expliquée
par le volume corporel. Les paramètres pharmacocinétiques de la névirapine chez les patients infectés
par le VIH-1 ne semblent pas être modifiés par l'âge (entre 19 et 68 ans), ou la race (noirs,
hispaniques, caucasiens). La névirapine n'a pas fait l'objet d'études chez des patients de plus de 65 ans.

Population pédiatrique

Les données concernant la pharmacocinétique de la névirapine sont issues de deux sources
principales : une étude sur 48 semaines chez l'enfant conduite en Afrique du Sud (BI 1100.1368)
incluant 123 patients naïfs HIV-1 positifs, âgés de trois mois à 16 ans ; et une analyse consolidée de
5 protocoles du Peadiatric AIDS Clinical Trials Group (PACTG), comprenant 495 patients âgés de
14 jours à 19 ans.
Des données pharmacocinétiques provenant de 33 patients (entre 0,77 et 13,7 ans), ayant été prélevés
de la totalité des échantillons, ont démontré que la clairance de la névirapine augmentait avec l'âge
proportionnellement à l'augmentation de la surface corporelle. Des doses de névirapine de 150 mg/m2
deux fois par jour (après une période d'initiation de 150 mg/m2 une fois par jour) ont conduit à une
moyenne géométrique ou une concentration plasmatique résiduelle moyenne entre 4 et 6 µg/ml
(comme attendu d'après les données chez l'adulte). De plus, la concentration plasmatique résiduelle de
névirapine observée était comparable entre les deux méthodes.
L'analyse consolidée issue des protocoles 245, 356, 366, 377 et 403 du Peadiatric AIDS Clinical
Trials Group (PACTG) a permis l'évaluation des patients pédiatriques de moins de 3 mois (n = 17)
inclus dans ces essai PACTG. Les concentrations plasmatiques de névirapine observées étaient dans
l'intervalle de celles observées chez l'adulte et chez le reste de la population pédiatrique, mais
comportaient plus de variabilité entre les patients, en particulier au cours du deuxième mois de la vie.

5.3 Données de sécurité précliniques

Les données non cliniques, basées sur les études classiques (de sécurité, pharmacologie, toxicité à
doses réitérées, génotoxicité) n'ont pas révélé de risques particuliers pour l'espèce humaine autres que
ceux observés dans les essais cliniques. Les études de carcinogénicité ont montré que la névirapine
induisait des tumeurs hépatiques chez le rat et la souris. Ces manifestations sont plus
vraisemblablement liées au puissant potentiel inducteur de la névirapine sur les enzymes hépatiques
qu'à un mécanisme génotoxique.

6.

DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Cellulose microcristalline
Lactose (sous forme monohydratée)
Povidone K25
Carboxyméthylamidon sodique (Type A)
Silice colloïdale
Stéarate de magnésium.

Sans objet

6.3 Durée de conservation

2 ans

6.4 Précautions particulières de conservation

Ce produit ne nécessite pas de conditions particulières de conservation.

6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur

Conditionnements d'initiation du traitement
Plaquettes thermoformées blanches opaques d'aluminium (PVC/PE/PVdC) ou plaquettes
thermoformées d'aluminium (OPA/Alu/PVC). Boîtes contenant 14 comprimés (semainier).
Conditionnements d'entretien
Plaquettes thermoformées blanches opaques d'aluminium (PVC/PE/PVdC) ou plaquettes
thermoformées d'aluminium (OPA/Alu/PVC). Boîtes contenant 60 ou 120 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6 Précautions particulières d'élimination

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA HaarlemPays-Bas
8.
NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 346 945 3 0 : plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 60
comprimé(s).

9.

DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation: 30 Novembre 2009
Date de dernier renouvellement: 26 Août 2014

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE


Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu

ANNEXE II

A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBERATION DES
LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DELIVRANCE ET

D'UTILISATION

C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE
MISE SUR LE MARCHE
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SURE ET EFFICACE DU MEDICAMENT



Nom et adresse des fabricants responsables de la libération des lots
TEVA Pharmaceutical Works Private Limited Company
Pallagi út 13,
4042 Debrecen,
Hongrie
Pharmachemie B.V.
Swensweg 5,
2031 GA Haarlem
Pays-Bas
Le nom et l'adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DELIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : résumé des caractéristiques du
produit, rubrique 4.2).
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHE
·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché soumettra des rapports périodiques actualisés de
sécurité pour ce produit conformément aux exigences définies dans la liste des dates de référence pour
l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et
publiée sur le portail web européen des médicaments.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SURE ET
EFFICACE DU MEDICAMENT

·
Plan de gestion des risques (PGR)
Sans objet


ANNEXE III

ETIQUETAGE ET NOTICE


A. ETIQUETAGE


CARTON


1.

DENOMINATION DU MEDICAMENT
Névirapine Teva 200 mg comprimés
névirapine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 200 mg de névirapine (sous forme anhydre)
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose : voir la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
14 comprimés
60 comprimés
120 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6. MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE LA VUE ET DE LA PORTEE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
8. DATE DE PEREMPTION
EXP
9.
PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION

10. PRECAUTIONS PARTICULIERES D'ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON

UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S'IL Y A
LIEU


MARCHE
Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA Haarlem
Pays-Bas
12. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/09/598/001
EU/1/09/598/002
EU/1/09/598/003
EU/1/09/598/004
EU/1/09/598/005
EU/1/09/598/006
13. NUMERO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Névirapine Teva 200 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC :
SN :
NN :

OU LES FILMS THERMOSOUDES

PLAQUETTES THERMOFORMÉES

1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Névirapine Teva 200 mg comprimés
névirapine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L`AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Teva B.V.
3.
DATE DE PEREMPTION
EXP
4.
NUMERO DU LOT
Lot
5.
AUTRES

OU LES FILMS THERMOSOUDES

PLAQUETTES THERMOFORMÉES (SEMAINIER)

5.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Névirapine Teva 200 mg comprimés
névirapine
6.
NOM DU TITULAIRE DE L`AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Teva B.V.
7.
DATE DE PEREMPTION
EXP
8.
NUMERO DU LOT
Lot
5.
AUTRES
Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche


B. NOTICE



Névirapine Teva 200 mg comprimés
névirapine

Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament car elle
contient des informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.


Que contient cette notice
1.
Qu'est-ce que Névirapine Teva et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Névirapine Teva
3.
Comment prendre Névirapine Teva
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Névirapine Teva
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Névirapine Teva et dans quel cas est-il utilisé
Névirapine Teva appartient à un groupe de médicaments appelés antirétroviraux, utilisés dans le
traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1).
La substance active de votre médicament est dénommée névirapine. La névirapine appartient à une
classe de médicaments destinés à lutter contre le VIH-1 dénommés inhibiteurs non nucléosidiques de
la transcriptase inverse (INNTI). La transcriptase inverse est une enzyme indispensable au VIH pour
se multiplier. La névirapine empêche le fonctionnement de la transcriptase inverse. En empêchant la
transcriptase inverse de fonctionner, Névirapine Teva aide à contrôler l'infection par le VIH-1.
Névirapine Teva est indiqué dans le traitement des adultes, adolescents et enfants de tout âge infectés
par le VIH-1. Vous devez prendre Névirapine Teva en association avec d'autres médicaments
antirétroviraux. Votre médecin déterminera quels médicaments sont les plus adaptés à votre cas.

Si Névirapine Teva a été prescrit pour votre enfant, toute l'information contenue dans cette

notice est adressée à votre enfant (dans ce cas veuillez lire 'votre enfant' à la place de 'vous').
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Névirapine Teva

Ne prenez jamais Névirapine Teva

-
si vous êtes allergique à la névirapine ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
-
si vous avez déjà pris Névirapine Teva avant et avez dû arrêter le traitement parce que vous
avez eu :
- une éruption cutanée grave
- une éruption cutanée avec d'autres symptômes, par exemple :
- fièvre
- formation de cloques sur la peau
- plaies dans la bouche
- inflammation des yeux
- gonflement du visage
- essoufflement
- douleurs musculaires ou articulaires
- malaise général
- douleurs abdominales
- une réaction d'hypersensibilité (réaction allergique)
- une inflammation du foie (hépatite)
-
si vous avez une maladie hépatique grave
-
si vous avez dû arrêter, dans le passé, le traitement par Névirapine Teva en raison de troubles de
votre fonction hépatique
-
si vous prenez des médicaments contenant des substances de phytothérapie telles que le
millepertuis (Hypericum perforatum). Cette substance de phytothérapie peut réduire l'effet de
Névirapine Teva.

Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Névirapine Teva

Au cours des 18 premières semaines de votre traitement par Névirapine Teva, il est très
important que vous et votre médecin fassiez attention à tout signe d'atteinte hépatique ou
cutanée. Celles-ci peuvent devenir graves et même mettre votre vie en danger. Vous êtes plus à
risque d'une telle réaction au cours des 6 premières semaines de traitement.

Si vous présentez une éruption cutanée sévère ou une réaction d'hypersensibilité (réaction

allergique) qui peut prendre la forme d'une éruption cutanée accompagnée d'autres effets
indésirables comme
-
de la fièvre
-
la formation de cloques sur la peau
-
des plaies dans la bouche
-
une inflammation des yeux
-
un gonflement du visage
-
un oedème
-
un essoufflement
-
des douleurs musculaires ou articulaires
-
un malaise général
-
ou des douleurs abdominales
VOUS DEVEZ ARRETER DE PRENDRE NEVIRAPINE TEVA ET CONTACTER VOTRE
MEDECIN IMMEDIATEMENT car ces effets peuvent mettre votre vie en danger ou entraîner
le décès. Si vous remarquez sur votre peau un symptôme correspondant à une éruption cutanée
même sans autre effet associé, prévenez votre médecin immédiatement, afin qu'il vous indique si
vous devez arrêter votre traitement par Névirapine Teva.

Si vous ressentez des symptômes évoquant une atteinte du foie comme

-
une perte d'appétit
-
des nausées
-
des vomissements
-
une coloration jaune de la peau (jaunisse)
-
des douleurs abdominales
vous devez arrêter de prendre Névirapine Teva et contacter immédiatement votre médecin.

Si vous présentez des réactions hépatiques sévères, cutanées ou d'hypersensibilité au cours de

votre traitement par Névirapine Teva, VOUS NE DEVEZ PLUS REPRENDRE Névirapine
Teva sans l'avis préalable de votre médecin.
Vous devez respecter la dose de Névirapine Teva prescrite par votre médecin. Ceci est
particulièrement important pendant les 14 premiers jours du traitement (pour plus
d'informations, voir le paragraphe « Comment prendre Névirapine Teva »)

-
les femmes
-
les patients ayant une infection par le virus de l'hépatite B ou C
-
les patients présentant des tests de la fonction hépatique anormaux
-
les patients naïfs de traitement présentant un taux élevé en cellules CD4 lors de l'initiation du
traitement par Névirapine Teva (plus de 250 cellules/mm3 chez les femmes et plus de
400 cellules/mm3 chez les hommes)
-
les patients prétraités ayant une charge virale plasmatique du VIH-1 détectable et un taux de
cellules CD4 élevé lors de l'initiation du traitement par Névirapine Teva (plus de
250 cellules/mm3 chez les femmes et plus de 400 cellules/mm3 chez les hommes)
Chez certains patients présentant une infection par le VIH à un stade avancé (SIDA) et des antécédents
d'infection opportuniste (définissant l'entrée en stade SIDA), les signes et symptômes inflammatoires
provenant d'infections antérieures peuvent survenir peu après le début du traitement anti-VIH. Ces
symptômes seraient dus à une amélioration de la réponse immunitaire, permettant à l'organisme de
combattre les infections qui pouvaient être présentes sans symptômes évidents. Si vous remarquez des
symptômes d'infection, veuillez en informer votre médecin immédiatement.
En plus des infections opportunistes, des maladies auto-immunes (maladies qui surviennent lorsque le
système immunitaire s'attaque aux cellules saines de l'organisme) peuvent également survenir après le
début de votre traitement anti-VIH. Les maladies auto-immunes peuvent survenir plusieurs mois après
le début du traitement. Si vous remarquez des symptômes d'infection ou tout autre symptôme comme
une faiblesse musculaire, une faiblesse commençant dans les mains et les pieds puis remontant vers le
tronc, des palpitations, des tremblements ou une hyperactivité, veuillez en informer votre médecin
immédiatement pour voir si un traitement est nécessaire.
Une modification des graisses corporelles peut survenir chez des patients recevant une association de
traitements antirétroviraux. Contactez votre médecin si vous remarquez une modification des graisses
corporelles. (Voir rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels »)
Certains patients prenant un traitement par association d'antirétroviraux peuvent développer une
maladie des os appelée ostéonécrose (mort du tissu osseux par manque d'irrigation sanguine). La
durée du traitement par association d'antirétroviraux, l'utilisation de corticoïdes, la consommation
d'alcool, une faiblesse du système immunitaire et un indice de masse corporelle élevé, peuvent faire
partie des nombreux facteurs de risque de développement de cette maladie. Les signes d'ostéonécrose
sont une raideur des articulations, des douleurs (en particulier de la hanche, du genou et de l'épaule) et
des difficultés pour se mouvoir. Si vous ressentez l'un de ces symptômes, veuillez en informer votre
médecin.
Si vous prenez de façon concomitante de la névirapine et de la zidovudine, informez votre médecin car
il pourrait avoir besoin de faire vérifier votre nombre de globules blancs.
Ne prenez pas Névirapine Teva après une exposition au VIH à moins que l'infection par le VIH n'ait
été diagnostiquée chez vous et que votre médecin vous ait demandé de le prendre. Névirapine Teva ne
guérit pas l'infection à VIH. Par conséquent vous pouvez continuer à développer des infections et
d'autres troubles associés à l'infection à VIH. Vous devez donc rester en contact régulier avec votre
médecin. Vous pouvez transmettre le VIH même si vous prenez ce médicament, bien que ce risque
soit diminué par la prise de traitements antirétroviraux efficaces. Discutez avec votre médecin des
précautions à prendre pour éviter de contaminer d'autres personnes.
La prednisone ne doit pas être utilisée pour traiter une éruption cutanée liée à la prise de Névirapine
Teva.
Si vous prenez des contraceptifs oraux (par exemple la pilule) ou toute autre méthode de contraception
hormonale pendant votre traitement par Névirapine Teva, vous devez utiliser en plus une méthode de
contraception mécanique (par exemple des préservatifs) afin d'éviter une grossesse et la transmission
du VIH à d'autres personnes.
de prendre ce médicament.
Si vous prenez ou si l'on vous prescrit de la rifampicine, utilisée dans le traitement de la tuberculose,
veuillez en informer votre médecin avant de prendre ce médicament.


Enfants et adolescents
Névirapine Teva comprimés convient aux :
-
enfants âgés de 16 ans et plus.
-
enfants âgés de moins de 16 ans et :
- pesant 50 kg ou plus,
- ou dont la surface corporelle est supérieure à 1,25 mètre carré.
Pour les enfants âgés de moins de 16 ans et pesant moins de 50 kg ou dont la surface corporelle est
inférieure à 1,25 m², d'autres formulations orales contenant de la névirapine sont disponibles et
doivent être utilisées le cas échéant.

Autres médicaments et Névirapine Teva

Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament. Indiquez à votre médecin tous les médicaments que vous prenez avant le début du
traitement par Névirapine Teva. Votre médecin peut avoir à vérifier si l'efficacité de ces médicaments
persiste et à ajuster leur posologie. Lisez attentivement les notices accompagnant tous les autres
médicaments anti-VIH que vous prendrez en même temps que Névirapine Teva.
Il est particulièrement important que vous indiquiez à votre médecin si vous prenez ou si vous avez
pris récemment :
-
du millepertuis (Hypericum perforatum, médicament pour traiter la dépression)
-
de la rifampicine (médicament pour traiter la tuberculose)
-
de la rifabutine (médicament pour traiter la tuberculose)
-
des macrolides, par exemple la clarithromycine (médicament pour traiter les infections
bactériennes)
-
du fluconazole (médicament pour traiter les infections fongiques)
-
du kétoconazole (médicament pour traiter les infections fongiques)
-
de l'itraconazole (médicament pour traiter les infections fongiques)
-
de la méthadone (médicament utilisé pour le traitement de la dépendance aux opiacés)
-
de la warfarine (médicament pour réduire la coagulation du sang)
-
une contraception hormonale (par exemple la « pilule »)
-
de l'atazanavir (un autre médicament pour traiter l'infection par le VIH)
-
du lopinavir/ritonavir (un autre médicament pour traiter l'infection par le VIH)
-
du fosamprénavir (un autre médicament pour traiter l'infection par le VIH)
-
de l'efavirenz (un autre médicament pour traiter l'infection par le VIH)
-
de l'étravirine (un autre médicament pour traiter l'infection par le VIH)
-
de la rilpivirine (un autre médicament pour traiter l'infection par le VIH)
-
de la délavirdine (un autre médicament pour traiter l'infection par le VIH)
-
de la zidovudine (un autre médicament pour traiter l'infection par le VIH)
-
du bocéprevir (médicament pour traiter l'hépatite C)
-
du télaprévir (médicament pour traiter l'hépatite C)
-
de l'elvitégravir/cobicistat (un autre médicament pour traiter l'infection par le VIH)
Votre médecin surveillera avec attention les effets de Névirapine Teva et de ces médicaments si vous
les prenez en même temps.
Si vous êtes sous dialyse rénale, votre médecin pourra être amené à adapter la dose de Névirapine Teva.
Ceci est dû au fait que Névirapine Teva peut être partiellement éliminé de la circulation sanguine lors


Névirapine Teva avec des aliments et boissons

Névirapine Teva peut être administré avec des aliments ou des boissons.

Grossesse et allaitement

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Vous devez arrêter l'allaitement si vous prenez Névirapine Teva. Certains médecins recommandent aux
femmes infectées par le VIH de ne pas allaiter leur enfant quel que soit leur traitement, car il est
possible de transmettre le VIH à votre enfant par le lait maternel.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Vous pouvez présenter une fatigue pendant votre traitement par Néviparine TEVA. Vous devez
prendre des précautions pendant la réalisation de certaines activités telles que conduire des véhicules,
et utiliser des outils ou des machines. Si vous ressentez une fatigue, vous devez éviter d'effectuer des
tâches potentiellement dangereuses, notamment conduire des véhicules ou utiliser des outils ou des
machines.

Névirapine Teva contient du lactose et du sodium

Ce médicament contient du lactose (sucre de lait). Si votre médecin vous a informé(e) d'une
intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Névirapine Teva
Vous ne devez pas prendre Névirapine Teva seul. Vous devez le prendre avec au moins deux autres
médicaments antirétroviraux. Votre médecin vous recommandera les médicaments qui vous
conviennent le mieux.
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Dose :
La dose est d'un comprimé à 200 mg par jour pendant les 14 premiers jours de traitement (période
initiale). Après 14 jours, la dose recommandée est d'un comprimé à 200 mg deux fois par jour.
Il est très important que vous preniez uniquement un comprimé de Névirapine Teva par jour pendant
les 14 premiers jours de traitement (période initiale). Si vous présentez une éruption cutanée pendant
cette période, n'augmentez pas la dose mais consultez votre médecin.
Il a été montré que la période initiale de 14 jours permettait de réduire le risque d'éruption cutanée.
Comme Névirapine Teva doit toujours être pris en association à d'autres médicaments antirétroviraux,
vous devez suivre attentivement les instructions pour ces autres médicaments. Ces instructions sont
mentionnées sur les notices fournies avec ces médicaments.
Vous devrez prendre Névirapine Teva tant que votre médecin vous prescrira ce traitement.
Votre médecin surveillera l'état de votre foie par des analyses de sang et vous examinera afin de
vérifier l'absence d'effets indésirables tels qu'une éruption cutanée (voir le paragraphe « Avertissements
et précautions »). En fonction des résultats, votre médecin pourra décider de suspendre ou
reprendre le traitement par Névirapine Teva à une dose plus faible.
Prenez Névirapine Teva comprimé uniquement par voie orale (par la bouche). Ne pas mâcher vos
comprimés. Vous pouvez prendre Névirapine Teva avec ou sans nourriture.

Si vous avez pris plus de Névirapine Teva que vous n'auriez dû

Ne prenez pas plus de Névirapine Teva que la dose prescrite par votre médecin et indiquée dans cette
notice. Les données concernant les surdosages en Névirapine Teva sont actuellement limitées.
Consultez votre médecin si vous avez pris plus de Névirapine Teva que vous n'auriez dû.

Si vous oubliez de prendre Névirapine Teva

Veillez à n'oublier aucune prise. Si vous vous apercevez de votre oubli dans les 8 heures suivant
l'heure prévue de la prise, prenez la dose oubliée dès que possible. Si vous vous apercevez de votre
oubli plus de 8 heures après l'heure prévue de la prise, prenez uniquement la dose suivante à l'heure
habituelle.

Si vous arrêtez de prendre Névirapine Teva

Une prise régulière peut :
-
fortement augmenter l'efficacité de l'association des antirétroviraux que vous recevez
-
réduire le risque que votre infection par le VIH devienne résistante à vos médicaments
antirétroviraux.
Il est important que vous continuiez à prendre Névirapine Teva conformément aux instructions
indiquées ci-dessus, à moins que votre médecin ne vous recommande d'arrêter.
Si votre traitement par Névirapine Teva a été interrompu pendant plus de 7 jours, votre médecin vous
demandera de le reprendre en recommençant par une période initiale de 14 jours avec une prise par
jour (décrite plus haut) avant de revenir aux deux prises par jour.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou votre pharmacien.

4.

Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Une augmentation du poids ainsi que des taux de lipides et de glucose dans le sang peuvent survenir
au cours d'un traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de
votre état de santé et du mode de vie ; concernant l'augmentation des lipides sanguins, celle-ci est
parfois liée aux médicaments contre le VIH. Votre médecin procèdera à des examens afin d'évaluer
ces changements.

Comme cela est mentionné au paragraphe « Avertissements et précautions », les effets

indésirables les plus importants de Névirapine Teva sont des éruptions cutanées et des atteintes
du foie graves, pouvant mettre votre vie en danger. Ces réactions surviennent principalement au
cours des 18 premières semaines du traitement par Névirapine Teva. Cette période nécessite
donc une surveillance étroite par votre médecin.
Si vous constatez une quelconque manifestation sur votre peau, informez votre médecin
immédiatement.
Si elles surviennent, les éruptions cutanées sont le plus souvent d'intensité légère à modérée.
Toutefois, chez certains patients, l'éruption cutanée peut être grave et mettre la vie en danger
(syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell), et se manifester par la formation de cloques sur
surviennent au cours des six premières semaines de traitement.
Si une éruption cutanée se manifeste et que vous ressentez un malaise général, vous devez interrompre
le traitement et consulter votre médecin immédiatement.
Des réactions d'hypersensibilité (réactions allergiques) peuvent survenir. Elles peuvent prendre la
forme d'une réaction anaphylactique (une forme sévère de réaction allergique) avec des symptômes tels que :
- éruption cutanée
- un gonflement du visage
- difficultés à respirer (bronchospasme)
- choc anaphylactique
Des réactions d'hypersensibilité peuvent également se manifester sous forme d' éruption cutanée
associée à d'autres effets indésirables tels que :
- fièvre
- formation de cloques sur votre peau
- plaies dans la bouche
- inflammation des yeux
- gonflement du visage
- oedème
- essoufflement
- douleurs musculaires ou articulaires
- diminution du nombre de vos globules blancs (granulocytopénie)
- malaise général
- troubles sévères du foie ou des reins (insuffisance hépatique ou rénale)
Informez votre médecin immédiatement si vous présentez une éruption cutanée ou l'un des effets
indésirables correspondant à une réaction d'hypersensibilité (allergique). De telles réactions peuvent
mettre votre vie en danger.
Des anomalies des fonctions hépatiques ont été décrites lors de traitements par Névirapine Teva. Elles
ont inclus des cas d'inflammation du foie (hépatite) qui peuvent être soudains et intenses (hépatite
fulminante) ainsi que des cas d'insuffisance hépatique, pouvant tous deux être fatals.
Informez votre médecin si vous ressentez l'un des symptômes suivants, évoquant une atteinte de votre
foie :
- une perte d'appétit
- un mal au coeur (nausées)
- des vomissements
- une coloration jaune de la peau (jaunisse)
- des douleurs abdominales
Les effets indésirables décrits ci-dessous ont été observés chez des patients traités par la névirapine :
Très fréquent (peut affecter plus d'1 personne sur 10) :
- éruption cutanée
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
- diminution du nombre de globules blancs (granulocytopénie)
- réactions allergiques (hypersensibilité)
- maux de têtes
- mal au coeur (nausées)
- vomissements
- douleurs abdominales
- selles liquides (diarrhée)
- fatigue
- fièvre
- anomalies des tests de la fonction hépatique
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
- réaction allergique caractérisée par une éruption cutanée, un gonflement du visage, des difficultés
à respirer (bronchospasme) ou un choc anaphylactique
- diminution du nombre de globules rouges (anémie)
- coloration jaune de la peau (jaunisse)
- éruptions cutanées sévères et menaçant le pronostic vital (syndrome de Stevens-Johnson/syndrome
de Lyell)
- urticaire
- gonflement par accumulation de liquide sous la peau (angioedème)
- douleurs articulaires (arthralgies)
- douleurs musculaires (myalgies)
- baisse du taux sanguin du phosphore
- augmentation de la pression artérielle
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1000) :
- inflammation soudaine et intense du foie (hépatite fulminante)
- réaction médicamenteuse avec symptômes systémiques (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse
avec éosinophilie et symptômes systémiques).
Les évènements indésirables suivants ont été observés au cours de traitements associant la névirapine à
d'autres médicaments anti-rétroviraux :
- diminution du nombre de globules rouges ou de plaquettes sanguines
- inflammation du pancréas
- diminution ou anomalie des sensations au niveau de la peau.
Ces événements sont fréquemment observés au cours de traitements avec d'autres médicaments anti-
rétroviraux, et ils peuvent survenir lorsque Névirapine Teva est associé à ces médicaments. Toutefois,
il est peu probable que le traitement par Névirapine Teva soit à l'origine de ces événements.


Effets indésirables supplémentaires chez les enfants et les adolescents
Une diminution du nombre de globules blancs (granulocytopénie) peut être observée, à une fréquence
plus élevée chez les enfants que chez les adultes. Une diminution du nombre de globules rouges
(anémie), qui peut être due au traitement par la névirapine, est aussi plus fréquemment observée chez
les enfants que chez les adultes. Comme pour tout symptôme cutané, informez votre médecin si votre
enfant présente un effet indésirable.

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Névirapine Teva
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étui et le blister après la
mention 'EXP'. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Névirapine Teva

- La substance active est la névirapine. Chaque comprimé contient 200 mg de névirapine (sous
forme de névirapine anhydre).
-
Les autres composants sont de la cellulose microcristalline, du lactose (sous forme
monohydratée), de la povidone K25, du carboxyméthylamidon sodique (type A), de la silice
colloïdale et du stéarate de magnésium.

Qu'est-ce que Névirapine Teva et contenu de l'emballage extérieur

Comprimés blancs, ovales, biconvexes. Un coté est gravé avec un « N » une barre de confort et un
« 200 ». L'autre côté comporte une barre de confort. La barre de confort permet seulement de casser le
comprimé en deux pour l'avaler plus facilement mais elle ne divise pas le comprimé en deux demi-
doses égales.
Les comprimés de Névirapine Teva sont conditionnés en plaquettes thermoformées (14 (semainier),
60 ou 120 comprimés par boîte). Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Titulaire de l'autorisation de mise sur le marché et fabricant
Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA Haarlem
Pays-Bas
Fabricant :
TEVA Pharmaceutical Works Private Limited Company
Pallagi út 13,
4042 Debrecen,
Hongrie
Pharmachemie B.V.
Swensweg 5,
2031 GA Haarlem
Pays-Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché.
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Teva Pharma Belgium N.V./S.A./AG
UAB Teva Baltics
Tél/Tel: +32 38207373
Tel: +370 52660203


Luxembourg/Luxemburg
Teva Pharma Belgium N.V./S.A./AG
Te: +359 24899585
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 38207373

Ceská republika
Magyarország
Teva Pharmaceuticals CR, s.r.o.
Teva Gyógyszergyár Zrt.
Tel: +420 251007111
Tel: +36 12886400

Danmark
Malta
Teva Denmark A/S
Teva Pharmaceuticals Ireland
Tlf: +45 44985511
L-Irlanda
Tel: +44 2075407117

Deutschland
Nederland
TEVA GmbH
Teva Nederland B.V.
Tel: +49 73140208
Tel: +31 8000228400

Eesti
Norge
UAB Teva Baltics Eesti filiaal
Teva Norway AS
Tel: +372 6610801
Tlf: +47 66775590


Österreich
Specifar A.B.E.E.
ratiopharm Arzneimittel Vertriebs-GmbH
: +30 2118805000
Tel: +43 1970070

España
Polska
Teva Pharma, S.L.U.
Teva Pharmaceuticals Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 913873280
Tel: +48 223459300
France
Portugal
Teva Santé
Teva Pharma - Produtos Farmacêuticos,
Tél: +33 155917800
Lda.
Tel: +351 214767550

Hrvatska
România
Pliva Hrvatska d.o.o.
Teva Pharmaceuticals S.R.L.
Tel: +385 13720000
Tel: +40 212306524

Ireland

Slovenija
Teva Pharmaceuticals Ireland
Pliva Ljubljana d.o.o.
Tel: +44 2075407117
Tel: +386 15890390

Ísland

Slovenská republika
Teva Pharma Iceland ehf.
TEVA Pharmaceuticals Slovakia s.r.o.
Sími: +354 5503300
Tel: +421 257267911

Italia
Suomi/Finland
Teva Italia S.r.l.
Teva Finland Oy
Tel: +39 028917981
Puh/Tel: +358 201805900


Sverige
Specifar A.B.E.E.
Teva Sweden AB
Tel: +46 42121100
: +30 2118805000

Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
UAB Teva Baltics filile Latvij
Teva Pharmaceuticals Ireland
Tel: +371 67323666
Ireland
Tel: +44 2075407117

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS