Jardiance 10 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Jardiance 10 mg comprimés pelliculés
Jardiance 25 mg comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Jardiance 10 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient 10 mg d'empagliflozine.
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé contient du lactose monohydraté équivalent à 154,3 mg de lactose anhydre.
Jardiance 25 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient 25 mg d'empagliflozine.
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé contient du lactose monohydraté équivalent à 107,4 mg de lactose anhydre.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé (comprimé).
Jardiance 10 mg comprimés pelliculés
Comprimé pelliculé rond, jaune pâle, biconvexe, à bords biseautés, portant la mention gravée « S10 »
sur une face et le logo de Boehringer Ingelheim sur l’autre face (diamètre du comprimé : 9,1 mm).
Jardiance 25 mg comprimés pelliculés
Comprimé pelliculé ovale, jaune pâle, biconvexe, portant la mention gravée « S25 » sur une face et le
logo de Boehringer Ingelheim sur l’autre face (longueur du comprimé : 11,1 mm, largeur du
comprimé : 5,6 mm).
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Diabète de type 2
Jardiance est indiqué chez les adultes pour le traitement du diabète de type 2 insuffisamment contrôlé
en complément d’un régime alimentaire et d’une activité physique
- en monothérapie, quand l’utilisation de la metformine est considérée comme inappropriée en
raison d’une intolérance
- en association avec d'autres médicaments destinés au traitement du diabète
Pour les résultats des études concernant les associations, les effets sur le contrôle glycémique et les
événements cardiovasculaires, ainsi que sur les populations étudiées, voir les rubriques 4.4, 4.5 et 5.1.
Insuffisance cardiaque
Jardiance est indiqué chez les adultes pour le traitement de l’insuffisance cardiaque chronique
symptomatique.
2
4.2
Posologie et mode d’administration
Posologie
Diabète de type 2
La dose initiale recommandée est de 10 mg d'empagliflozine une fois par jour pour la monothérapie et
pour l’association avec d'autres médicaments antidiabétiques. Chez les patients qui tolèrent
l'empagliflozine à 10 mg une fois par jour, qui présentent un DFGe (débit de filtration glomérulaire
estimé) ≥60 ml/min/1,73 m² et qui nécessitent un contrôle glycémique plus strict, la dose peut être
augmentée à 25 mg une fois par jour. La dose quotidienne maximale est de 25 mg (voir ci-dessous et
rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque
La dose recommandée est de 10 mg d’empagliflozine une fois par jour.
Toutes les indications
Lorsque l’empagliflozine est associée à un sulfamide hypoglycémiant ou à l’insuline, une réduction de
la posologie du sulfamide hypoglycémiant ou de l’insuline peut être envisagée pour diminuer le risque
d’hypoglycémie (voir rubriques 4.5 et 4.8).
Si le patient oublie de prendre une dose du médicament, il doit la prendre dès qu’il s’en aperçoit,
cependant, il ne doit pas prendre une double dose le même jour.
Populations particulières
Insuffisants rénaux
Chez les patients souffrant de diabète de type 2, l’efficacité glycémique de l’empagliflozine dépend de
la fonction rénale. En cas d’utilisation pour la réduction du risque cardiovasculaire, la dose de 10 mg
d’empagliflozine, en association au traitement standard, devra être utilisée chez les patients présentant
un DFGe inférieur à 60 mL/min/1,73 m
2
(voir tableau 1). Sachant que l’efficacité de l’empagliflozine
sur la réduction glycémique est diminuée chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée,
voire probablement absente en cas d’insuffisance rénale sévère, l’association à d’autres traitements
anti-hyperglycémiants devrait être envisagée en cas d’optimisation du contrôle glycémique. Les
recommandations pour l’ajustement des doses en fonction du DFGe ou de la ClCr sont détaillées dans
le Tableau 1.
3
Tableau 1 : Recommandations pour l’ajustement des doses
a
Indication
DFGe [ml/min/1,73 m²]
Dose journalière totale
ou ClCr [ml/min]
Diabète de type 2
≥ 60
Commencer par 10 mg d’empagliflozine.
Chez les patients qui tolèrent 10 mg
d’empagliflozine et nécessitent un meilleur
contrôle glycémique, la dose peut être augmentée à
25 mg d’empagliflozine.
Commencer par 10 mg d’empagliflozine.
b
Continuer avec 10 mg d’empagliflozine chez les
patients déjà sous Jardiance.
Commencer par 10 mg d’empagliflozine.
Continuer avec 10 mg d’empagliflozine chez les
patients déjà sous Jardiance.
L’empagliflozine n’est pas recommandée.
45 à < 60
30 à < 45
b
< 30
Insuffisance
≥ 20
La dose journalière recommandée est de 10 mg
cardiaque (avec
d’empagliflozine.
ou sans diabète
< 20
L’empagliflozine n’est pas recommandée.
de type 2)
a
Voir rubriques 4.4, 4.8, 5.1 et 5.2.
b
Patients présentant un diabète de type 2 et une pathologie cardiovasculaire avérée.
Pour le traitement de l’insuffisance cardiaque chez les patients avec ou sans diabète de type 2,
l’empagliflozine 10 mg peut être instaurée ou poursuivie jusqu’à un DFGe de 20 ml/min/1,73 m
2
ou
une ClCr de 20 ml/min.
L'empagliflozine ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale
(IRT) ou chez les patients sous dialyse. Les données sont insuffisantes pour soutenir une utilisation
chez ces patients (voir rubriques 4.4, 5.1 et 5.2).
Insuffisants hépatiques
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance
hépatique. L’exposition à l’empagliflozine est plus importante chez les patients présentant une
insuffisance hépatique sévère. L’expérience thérapeutique chez les patients présentant une insuffisance
hépatique sévère est limitée ; l’utilisation de ce médicament n'est donc pas recommandée dans cette
population (voir rubrique 5.2).
Patients âgés
Aucune adaptation posologique n'est recommandée en fonction de l’âge. Chez les patients âgés de
75 ans et plus, le risque accru d'hypovolémie doit être pris en compte (voir les rubriques 4.4 et 4.8).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de l’empagliflozine chez les enfants et les adolescents n’ont pas encore été
établies. Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
Les comprimés peuvent être pris avec ou sans aliments, avalés entiers avec de l’eau.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Acidocétose
De rares cas d'acidocétose, y compris des cas pouvant engager le pronostic vital et des cas d’issue
fatale, ont été décrits chez des patients diabétiques traités par des inhibiteurs du SGLT2, y compris
l'empagliflozine. Dans un certain nombre de cas, la symptomatologie était atypique, avec des
glycémies seulement modérément augmentées, inférieures à 14 mmol/l (250 mg/dl). On ignore si une
acidocétose est plus probable de survenir avec des doses plus élevées d'empagliflozine.
Le risque d'acidocétose doit être envisagé en présence de symptômes non spécifiques tels que nausées,
vomissements, anorexie, douleurs abdominales, soif excessive, difficultés à respirer, confusion, fatigue
inhabituelle ou somnolence. L'acidocétose doit être immédiatement recherchée chez les patients en cas
de survenue de ces symptômes, indépendamment de la glycémie.
Si une acidocétose est suspectée ou diagnostiquée chez un patient, le traitement par empagliflozine
doit être immédiatement arrêté.
Le traitement doit être interrompu chez les patients qui sont hospitalisés pour des interventions
chirurgicales lourdes ou des pathologies médicales aiguës graves. La surveillance des corps cétoniques
est recommandée chez ces patients. Le contrôle de la cétonémie (taux de cétone dans le sang) est
préféré à la cétonurie (taux de cétone dans l’urine). Le traitement par empagliflozine ne peut être repris
que quand les taux de corps cétoniques sont normaux et après une stabilisation de l’état du patient.
Avant de débuter un traitement par empagliflozine, les antécédents du patient pouvant prédisposer à
l’acidocétose doivent être pris en considération.
Les patients susceptibles de présenter un risque accru d'acidocétose incluent les patients avec un faible
capital de cellules bêta fonctionnelles (par exemple, des patients ayant un diabète de type 2, avec un
faible taux de peptide C, ayant un diabète auto-immun de l’adulte [LADA] ou des antécédents de
pancréatite), les patients avec des affections entraînant une diminution de la prise alimentaire ou une
déshydratation sévère, les patients chez qui les doses d’insuline ont été réduites et ceux dont les
besoins en insuline sont accrus en raison d'une maladie aiguë, d'une intervention chirurgicale ou d'une
consommation excessive d'alcool. Chez ces patients, les inhibiteurs du SGLT2 doivent être utilisés
avec prudence.
La reprise d’un traitement par un inhibiteur du SGLT2 chez des patients pour lesquels un antécédent
d’acidocétose est survenu en cours de traitement par inhibiteur du SGLT2, n'est pas recommandée à
moins qu’un autre facteur déclenchant ait pu être clairement identifié et corrigé.
Jardiance ne doit pas être utilisé chez les patients atteints d’un diabète de type 1. Les données issues
d’un programme d’essais cliniques mené chez des patients atteints d’un diabète de type 1 ont montré
que l’acidocétose survient plus souvent chez les patients traités par empagliflozine 10 mg et 25 mg en
complément d’un traitement par insuline par rapport au placebo.
Insuffisance rénale
Dans l’indication du diabète de type 2, la dose journalière d’empagliflozine ne doit pas dépasser
10 mg chez les patients présentant un DFGe inférieur à 60 mL/min/1,73 m
2
ou une ClCr inférieure à
60 mL/min (voir rubrique 4.2). L’empagliflozine n’est pas recommandée en cas de DFGe inférieur à
30 mL/min/1,73 m
2
ou de ClCr inférieure à 30 mL/min.
Dans l’indication de l’insuffisance cardiaque, Jardiance n’est pas recommandé chez les patients dont le
DFGe est < 20 ml/min/1,73 m
2
.
5
L’empagliflozine ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une IRT ou chez les patients sous
dialyse. Les données sont insuffisantes pour soutenir une utilisation chez ces patients (voir
rubriques 4.2, 5.1 et 5.2).
Surveillance de la fonction rénale
Une évaluation de la fonction rénale est recommandée comme suit :
-
Avant l’instauration du traitement par empagliflozine et à intervalles réguliers pendant le
traitement, c.-à-d. au moins une fois par an (voir rubriques 4.2, 4.8, 5.1 et 5.2).
-
Avant l’instauration de tout traitement médicamenteux concomitant pouvant avoir un impact
négatif sur la fonction rénale.
Risque d'hypovolémie
Du fait du mécanisme d’action des inhibiteurs du SGLT2, la diurèse osmotique qui accompagne la
glycosurie peut entraîner une légère diminution de la pression artérielle (voir rubrique 5.1). Par
conséquent, une attention particulière devra être portée aux patients pour lesquels une baisse de la
pression artérielle induite par l’empagliflozine peut représenter un risque, tels que les patients
présentant une maladie cardiovasculaire avérée, les patients sous traitement antihypertenseur avec des
antécédents d'hypotension ou les patients âgés de 75 ans et plus.
Dans le cas d'affections pouvant entraîner une perte hydrique (par ex. les maladies gastro-intestinales),
une surveillance attentive de l’état volémique (par ex. examen physique, mesures de la pression
artérielle, analyses biologiques incluant l’hématocrite) et des électrolytes est recommandée chez les
patients recevant de l’empagliflozine. L’interruption temporaire du traitement par empagliflozine doit
être envisagée jusqu'à ce que la perte hydrique soit corrigée.
Patients âgés
L’effet de l’empagliflozine sur l’élimination urinaire du glucose est associé à une diurèse osmotique,
qui peut affecter l’état d’hydratation du patient. Les patients âgés de 75 ans et plus peuvent avoir un
risque accru d'hypovolémie. Un plus grand nombre de ces patients traités par empagliflozine ont eu
des effets indésirables liés à une hypovolémie, comparé au placebo (voir rubrique 4.8). Par
conséquent, il faut particulièrement veiller au volume de leurs apports hydriques dans le cas d’une
administration concomitante avec des médicaments qui peuvent entraîner une hypovolémie (par
exemple, diurétiques, IEC).
Infections urinaires compliquées
Des cas d’infection des voies urinaires avec des complications incluant des pyélonéphrites et des
urosepsis, ont été signalés chez les patients traités par empagliflozine (voir rubrique 4.8). Une
interruption temporaire de l’empagliflozine doit être envisagée chez les patients ayant une infection
des voies urinaires avec des complications.
Fasciite nécrosante du périnée (gangrène de Fournier)
Des cas de fasciite nécrosante du périnée (aussi appelée « gangrène de Fournier ») ont été rapportés
chez des patients diabétiques de sexe masculin et féminin prenant des inhibiteurs du SGLT2. Cet
événement rare mais grave et mettant potentiellement en jeu le pronostic vital des patients nécessite
une intervention chirurgicale et un traitement antibiotique en urgence.
Il convient de recommander aux patients de consulter un médecin s’ils développent des symptômes
tels qu’une douleur, une sensibilité, un érythème ou une tuméfaction au niveau de la zone génitale ou
périnéale, accompagnés de fièvre ou de malaises. Il convient de garder à l’esprit que la fasciite
nécrosante peut être précédée d’une infection urogénitale ou d’un abcès périnéal. En cas de suspicion
de gangrène de Fournier, le traitement par Jardiance doit être interrompu et un traitement rapide
(comprenant des antibiotiques et un débridement chirurgical) doit être instauré.
6
Amputations des membres inférieurs
Une augmentation du nombre de cas d’amputation des membres inférieurs (principalement d’un orteil)
a été observée au cours d’études cliniques à long terme menées avec un autre inhibiteur du SGLT2. On
ignore s’il s’agit d’un effet de classe. Comme pour tous les patients diabétiques, il est important de
sensibiliser les patients sur l’importance des soins préventifs de routine pour les pieds.
Atteinte hépatique
Des cas d’atteinte hépatique ont été rapportés avec l’empagliflozine au cours des essais cliniques. Il
n’a pas été établi de lien de causalité entre l’empagliflozine et l’atteinte hépatique.
Augmentation de l’hématocrite
Une augmentation de l’hématocrite a été observée au cours du traitement avec l’empagliflozine (voir
rubrique 4.8).
Maladie rénale chronique
Il existe des données concernant l’utilisation de l’empagliflozine pour le traitement du diabète chez
des patients présentant une maladie rénale chronique (DFGe ≥ 30 mL/min/1,73 m
2
) accompagnée ou
non d’une albuminurie. Les patients présentant une albuminurie pourraient tirer un plus grand bénéfice
du traitement par empagliflozine.
Cardiopathie infiltrative ou cardiomyopathie de Takotsubo
Aucune étude n’a été menée spécifiquement chez des patients atteints d’une cardiopathie infiltrative
ou d’une cardiomyopathie de Takotsubo. L’efficacité chez ces patients n’est donc pas établie.
Bilan urinaire
En raison de son mécanisme d'action, les patients sous Jardiance auront un test de dépistage du
glucose urinaire positif.
Interférence avec le dosage du 1,5-anhydroglucitol (1,5-AG)
Il n’est pas recommandé d’utiliser le dosage du 1,5-AG pour la surveillance du contrôle glycémique,
car il ne constitue pas une mesure fiable pour l’évaluation du contrôle glycémique chez les patients qui
prennent des inhibiteurs du SGLT2. Il est recommandé d’utiliser d’autres méthodes pour surveiller le
contrôle glycémique.
Lactose
Les comprimés contiennent du lactose. Les patients présentant des troubles héréditaires rares
d’intolérance au galactose, de déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou
galactose, ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Chaque comprimé contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium, c’est-à-dire qu’il est essentiellement
« sans sodium ».
7
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Interactions pharmacodynamiques
Diurétiques
L’empagliflozine peut majorer l’effet diurétique des thiazidiques et des diurétiques de l’anse, et peut
augmenter le risque de déshydratation et d'hypotension (voir rubrique 4.4).
Insuline et sécrétagogues de l’insuline
L’insuline et les sécrétagogues de l’insuline, comme les sulfamides hypoglycémiants, peuvent
augmenter le risque d'hypoglycémie. Par conséquent, une réduction de la dose d'insuline ou de
sécrétagogue de l’insuline peut être nécessaire pour diminuer le risque d’hypoglycémie lorsqu’ils sont
utilisés en association avec l’empagliflozine (voir rubriques 4.2 et 4.8).
Interactions pharmacocinétiques
Effets des autres médicaments sur l’empagliflozine
Les données
in vitro
suggèrent que la voie principale du métabolisme de l’empagliflozine chez
l’homme est la glucuronidation par les uridine 5'-diphosphoglucuronosyltransférases UGT1A3,
UGT1A8, UGT1A9, et UGT2B7. L’empagliflozine est un substrat des transporteurs humains OAT3,
OATP1B1 et OATP1B3, mais pas OAT1 et OCT2. L’empagliflozine est un substrat de la
glycoprotéine P (P-gp) et de la protéine de résistance du cancer du sein (breast cancer resistance
protein ou BCRP).
L’administration concomitante d'empagliflozine et de probénécide, un inhibiteur des enzymes UGT et
de l’OAT3, a entraîné une augmentation de 26 % du pic de concentration plasmatique
d'empagliflozine (C
max
) et une augmentation de 53 % de l’aire sous la courbe des concentrations en
fonction du temps (ASC). Ces variations n’ont pas été considérées comme cliniquement significatives.
L’effet de l’induction des UGT (par ex., l’induction par la rifampicine ou la phénytoïne) sur
l’empagliflozine n'a pas été étudié. Le traitement concomitant par des inducteurs connus des enzymes
UGT n’est pas recommandé en raison d'un risque potentiel de diminution de l'efficacité. Si
l’administration concomitante d’un inducteur de ces enzymes UGT est jugée nécessaire, il convient
d’effectuer un suivi du contrôle glycémique afin d’évaluer que la réponse à Jardiance est adéquate.
Une étude d'interaction avec le gemfibrozil, un inhibiteur
in vitro
des transporteurs OAT3 et
OATP1B1/1B3, a montré que la C
max
de l’empagliflozine augmente de 15 % et l’ASC de 59 % suite à
une administration concomitante. Ces variations n’ont pas été considérées comme cliniquement
significatives.
L’inhibition des transporteurs OATP1B1/1B3 par l’administration concomitante de rifampicine a
entraîné une augmentation de 75 % de la C
max
et une augmentation de 35 % de l’ASC de
l’empagliflozine. Ces variations n’ont pas été considérées comme cliniquement significatives.
L’exposition à l’empagliflozine était similaire avec ou sans administration concomitante de vérapamil,
un inhibiteur de la P-gp, ce qui indique que l’inhibition de la P-gp n'a pas d'effet cliniquement
significatif sur l’empagliflozine.
Les études d'interaction suggèrent que la pharmacocinétique de l’empagliflozine n'est pas influencée
par l’administration concomitante de metformine, de glimépiride, de pioglitazone, de sitagliptine, de
linagliptine, de warfarine, de vérapamil, de ramipril, de simvastatine, de torasémide ou
d'hydrochlorothiazide.
Effets de l’empagliflozine sur les autres médicaments
L’empagliflozine peut augmenter l’excrétion rénale du lithium et donc entraîner une diminution des
concentrations sanguines de lithium. Il convient d’augmenter la fréquence des dosages sériques du
8
lithium après l’instauration de l’empagliflozine et en cas de modification posologique. Le patient doit
être orienté vers le médecin à l’origine de la prescription de lithium pour la surveillance des
concentrations sériques de lithium.
D’après les études
in vitro,
l’empagliflozine n'inhibe pas, n’inactive pas et n'induit pas les isoformes
du CYP450. L’empagliflozine n'inhibe pas UGT1A1, UGT1A3, UGT1A8, UGT1A9 ou UGT2B7. Par
conséquent, des interactions médicamenteuses, impliquant les principales isoformes du CYP450 et
d’UGT, entre l’empagliflozine et des substrats co-administrés de ces enzymes, sont considérées
comme peu probables.
L’empagliflozine n'inhibe pas la P-gp aux doses thérapeutiques. Sur la base des études
in vitro,
il est
considéré comme peu probable que l’empagliflozine entraîne des interactions avec des substances
actives qui sont des substrats de la P-gp. L’administration concomitante d'empagliflozine et de
digoxine, un substrat de la P-gp, a entraîné une augmentation de 6 % de l’ASC et une augmentation de
14 % de la C
max
de la digoxine. Ces variations n’ont pas été considérées comme cliniquement
significatives.
L’empagliflozine n'inhibe pas les transporteurs humains OAT3, OATP1B1 et OATP1B3
in vitro
à des
concentrations plasmatiques cliniquement significatives et, pour cette raison, les interactions
médicamenteuses avec des substrats de ces transporteurs sont considérées comme peu probables.
Les études d'interaction menées chez des volontaires sains suggèrent que l’empagliflozine n'a pas
d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de la metformine, du glimépiride, de la
pioglitazone, de la sitagliptine, de la linagliptine, de la simvastatine, de la warfarine, du ramipril, de la
digoxine, des diurétiques et des contraceptifs oraux.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’existe pas de donnée sur l’utilisation de l’empagliflozine chez la femme enceinte. Les études chez
l’animal montrent que l’empagliflozine traverse le placenta dans une très faible proportion au cours de
la phase tardive de gestation, mais n’ont pas mis en évidence d'effets nocifs directs ou indirects sur le
développement précoce de l’embryon. Cependant, les études chez l’animal ont montré des effets
indésirables sur le développement postnatal (voir rubrique 5.3). Par mesure de précaution, il est
préférable d’éviter l’utilisation de Jardiance au cours de la grossesse.
Allaitement
Il n'y a pas de donnée disponible sur l’excrétion de l’empagliflozine dans le lait maternel humain. Les
données toxicologiques disponibles chez l’animal ont montré une excrétion d'empagliflozine dans le
lait. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut pas être exclu. Jardiance ne doit pas être
utilisé pendant l’allaitement.
Fertilité
Aucune étude n’a été menée sur les effets de Jardiance sur la fertilité humaine. Les études effectuées
chez l’animal n’ont pas mis en évidence d'effets nocifs directs ou indirects sur la fertilité (voir
rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Jardiance a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Les patients doivent être prévenus qu'ils doivent prendre des précautions pour éviter une
hypoglycémie lors de la conduite de véhicules et l’utilisation de machines, particulièrement quand
Jardiance est utilisé en association avec un sulfamide hypoglycémiant et/ou l’insuline.
9
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Diabète de type 2
Un total de 15 582 patients avec un diabète de type 2ont été inclus dans des études cliniques afin
d'évaluer la sécurité d’emploi de l’empagliflozine, parmi lesquels 10 004 patients ont reçu
l’empagliflozine soit seule soit en association avec la metformine, un sulfamide hypoglycémiant, la
pioglitazone, des inhibiteurs de la DPP-4 ou l’insuline.
Dans 6 études contrôlées versus placebo d'une durée de 18 à 24 semaines, 3 534 patients ont été
inclus ; 1 183 d'entre eux ont pris un placebo, et 2 351 ont été traités par empagliflozine. L’incidence
globale des événements indésirables chez les patients traités par empagliflozine a été similaire à celle
des patients sous placebo. L’effet indésirable le plus fréquemment rapporté a été l’hypoglycémie lors
de l’utilisation de l’empagliflozine en association à un sulfamide hypoglycémiant ou à l’insuline (voir
« Description de certains effets indésirables »).
Insuffisance cardiaque
Les études EMPEROR ont inclus des patients atteints d’insuffisance cardiaque associée à une fraction
d’éjection réduite (N = 3 726) ou préservée (N = 5 985) et traités par empagliflozine 10 mg ou
placebo. Environ la moitié des patients présentaient un diabète de type 2. L’effet indésirable le plus
fréquemment observé dans les études EMPEROR-Reduced et EMPEROR-Preserved combinées était
l’hypovolémie (empagliflozine 10 mg : 11,4 %, placebo : 9,7 %).
Le profil de sécurité général de l’empagliflozine était globalement homogène dans les différentes
indications étudiées.
Liste des effets indésirables
Les effets indésirables, présentés par classe de système d’organe et termes préférentiels MedDRA,
rapportés chez les patients ayant reçu de l’empagliflozine au cours d'études contrôlées versus placebo,
sont présentés dans le tableau ci-dessous (Tableau 2).
Les effets indésirables sont présentés par fréquence absolue. Les fréquences sont définies de la façon
suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à <1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare
(≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ou très rare (< 1/10 000), et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur
la base des données disponibles).
10
Tableau 2 : Liste tabulée des effets indésirables (MedDRA) rapportés dans les études contrôlées
versus placebo et issus des données après commercialisation
Classe de
système
d’organe
Infections et
infestations
Très fréquent
Fréquent
Candidose
vaginale,
vulvovaginite,
balanite et
autres
infections
génitales
a
Infection des
voies urinaires
(incluant des
pyélonéphrites
et des
urosepsis)
a
Soif
Peu fréquent
Rare
Fasciite
nécrosante
du périnée
(gangrène
de
Fournier)
*
Très rare
Troubles du
métabolisme
et de la
nutrition
Affections
gastro-
intestinales
Affections de
la peau et du
tissu sous-
cutané
Affections
vasculaires
Affections du
rein et des
voies
urinaires
Investigations
Hypoglycémie
(lors de
l’association à
un sulfamide
hypoglycémiant
ou à l’insuline)
a
Acidocétose
diabétique
*
Constipation
Prurit
(généralisé)
Rash
Hypovolémie
a
Augmentation
des mictions
a
Augmentation
des lipides
sériques
a
Dysurie
Néphrite
tubulo-
interstitielle
Urticaire
Angio-œdème
Augmentation
de la créatinine
sanguine/baisse
du débit de
filtration
glomérulaire
a
Augmentation
de
l’hématocrite
a
a
Voir les sous-sections ci-dessous pour des informations complémentaires
* Voir rubrique 4.4
Description de certains effets indésirables
Hypoglycémie
La fréquence des hypoglycémies dépendait du traitement de fond selon les études et a été similaire
pour l’empagliflozine et le placebo en monothérapie, en association avec la metformine, en association
avec la pioglitazone avec ou sans metformine, en association avec la linagliptine et avec la
metformine, et en complément d’un traitement de référence et pour l’association de l’empagliflozine et
11
de la metformine chez des patients naïfs du traitement comparativement à des patients traités avec
l’empagliflozine et la metformine pris séparément. Une augmentation de la fréquence a été observée
quand l’empagliflozine a été associée à un traitement par metformine et sulfamide hypoglycémiant
(empagliflozine 10 mg : 16,1 %, empagliflozine 25 mg : 11,5 %, placebo : 8,4 %), associée à un
traitement par insuline basale, avec ou sans metformine et avec ou sans sulfamide hypoglycémiant
(pendant les 18 premières semaines de traitement quand l’insuline ne pouvait pas être ajustée :
empagliflozine 10 mg : 19,5 %, empagliflozine 25 mg : 28,4 %, placebo : 20,6 % ; tout au long des
78 semaines de l’étude : empagliflozine 10 mg et 25 mg : 36,1 %, placebo 35,3 %), et associée à
l’insuline en multiples injections journalières (MIJ) avec ou sans metformine (pendant les
18 premières semaines de traitement quand l’insuline ne pouvait pas être ajustée : empagliflozine
10 mg : 39,8 %, empagliflozine 25 mg : 41,3 %, placebo : 37,2 % ; tout au long des 52 semaines de
l’étude : empagliflozine 10 mg : 51,1 %, empagliflozine 25 mg : 57,7 %, placebo 58 %).
Dans les études EMPEROR sur l’insuffisance cardiaque, l’hypoglycémie a été observée à une
fréquence similaire en cas d’association à un sulfamide hypoglycémiant ou à l’insuline
(empagliflozine 10 mg : 6,5 %, placebo : 6,7 %).
Hypoglycémie majeure (événements nécessitant une assistance)
Aucune augmentation des hypoglycémies majeures n'a été observée avec l’empagliflozine par rapport
au placebo en monothérapie, en association avec la metformine, en association avec la metformine et
un sulfamide hypoglycémiant, en association avec la pioglitazone avec ou sans metformine, en
association avec la linagliptine et avec la metformine, en complément d’un traitement de référence et
pour l’association de l’empagliflozine et de la metformine chez des patients naïfs du traitement
comparativement à des patients traités avec l’empagliflozine et la metformine pris séparément. Une
augmentation de la fréquence a été observée quand l’empagliflozine a été associée à un traitement par
insuline basale, avec ou sans metformine et avec ou sans sulfamide hypoglycémiant (pendant les
18 premières semaines de traitement quand l’insuline ne pouvait pas être ajustée : empagliflozine
10 mg : 0 %, empagliflozine 25 mg : 1,3 %, placebo : 0 % ; tout au long des 78 semaines de l’étude :
empagliflozine 10 mg : 0 %, empagliflozine 25 mg : 1,3 %, placebo : 0 %) et associée à l’insuline MIJ
avec ou sans metformine (pendant les 18 premières semaines de traitement quand l’insuline ne pouvait
pas être ajustée : empagliflozine 10 mg : 0,5 %, empagliflozine 25 mg : 0,5 %, placebo : 0,5 % ; tout
au long des 52 semaines de l’étude : empagliflozine 10 mg : 1,6 %, empagliflozine 25 mg : 0,5 %,
placebo : 1,6 %).
Dans les études EMPEROR sur l’insuffisance cardiaque, les cas d’hypoglycémie majeure ont été
observés à une fréquence similaire chez les patients diabétiques traités par empagliflozine et par
placebo en association à un sulfamide hypoglycémiant ou à l’insuline (empagliflozine 10 mg : 2,2 %,
placebo : 1,9 %).
Candidose vaginale, vulvovaginite, balanite et autres infections génitales
Des candidoses vaginales, vulvovaginites, balanites et autres infections génitales ont été rapportées
plus fréquemment chez les patients traités par empagliflozine (empagliflozine 10 mg : 4,0 %,
empagliflozine 25 mg : 3,9 %) comparativement au placebo (1,0 %). Ces infections ont été rapportées
plus fréquemment chez les femmes traitées par l’empagliflozine comparativement au placebo, et la
différence de fréquence était moins prononcée chez les hommes. Les infections des voies génitales
étaient d'intensité légère à modérée.
Dans les études EMPEROR sur l’insuffisance cardiaque, la fréquence de ces infections était plus
importante chez les patients diabétiques (empagliflozine 10 mg : 2,3 %, placebo : 0,8 %) que chez les
patients sans diabète (empagliflozine 10 mg : 1,7 %, placebo : 0,7 %) lorsqu’ils étaient traités par
empagliflozine comparé au placebo.
12
Augmentation des mictions
Une augmentation des mictions (comprenant les termes prédéfinis de pollakiurie, polyurie et nycturie)
a été observée plus fréquemment chez les patients traités par empagliflozine (empagliflozine 10 mg :
3,5 %, empagliflozine 25 mg : 3,3 %) comparativement au placebo (1,4 %). L’augmentation des
mictions était principalement d'intensité légère à modérée. La fréquence de la nycturie rapportée était
similaire pour le placebo et l’empagliflozine (<1 %).
Dans les études EMPEROR sur l’insuffisance cardiaque, l’augmentation des mictions a été observée à
une fréquence similaire chez les patients traités par empagliflozine et par placebo (empagliflozine
10 mg : 0,9 %, placebo : 0,5 %).
Infection des voies urinaires
La fréquence globale des infections des voies urinaires rapportées comme un événement indésirable a
été similaire chez les patients traités par empagliflozine 25 mg et les patients sous placebo (7,0 % et
7,2 %), et plus élevée chez les patients traités par empagliflozine 10 mg (8,8 %). Comme avec le
placebo, des infections des voies urinaires ont été rapportées plus fréquemment pour l’empagliflozine
chez les patients avec des antécédents d'infections des voies urinaires chroniques ou récurrentes.
L’intensité (légère, modérée, sévère) des infections des voies urinaires était similaire chez les patients
sous empagliflozine et sous placebo. Des infections des voies urinaires ont été rapportées plus
fréquemment chez les femmes traitées par empagliflozine comparativement au placebo ; aucune
différence n'a été observée chez les hommes.
Hypovolémie
La fréquence globale des hypovolémies (comprenant les termes prédéfinis de diminution de la
pression artérielle (ambulatoire), diminution de la pression artérielle systolique, déshydratation,
hypotension, hypovolémie, hypotension orthostatique et syncope) a été similaire chez les patients
traités par empagliflozine (empagliflozine 10 mg : 0,6 %, empagliflozine 25 mg : 0,4 %) et sous
placebo (0,3 %). La fréquence des événements hypovolémiques était plus élevée chez les patients âgés
de 75 ans et plus traités par empagliflozine 10 mg (2,3 %) ou empagliflozine 25 mg (4,3 %)
comparativement au placebo (2,1 %).
Augmentation de la créatinine sanguine/baisse du débit de filtration glomérulaire
La fréquence globale des patients présentant une augmentation de la créatinine sanguine et une baisse
du débit de filtration glomérulaire a été comparable dans les groupes recevant l’empagliflozine ou le
placebo (augmentation de la créatinine sanguine : empagliflozine 10 mg 0,6 %, empagliflozine 25 mg
0,1 %, placebo 0, 5% ; baisse du débit de filtration glomérulaire : empagliflozine 10 mg 0,1 %,
empagliflozine 25 mg 0 %, placebo 0,3 %).
Les augmentations initiales de la créatinine et les baisses initiales du débit de filtration glomérulaire
estimé chez les patients traités par empagliflozine ont été en général transitoires en cas de poursuite du
traitement ou réversibles après l’arrêt du traitement.
Régulièrement, dans l’étude EMPA-REG OUTCOME, les patients traités par empagliflozine ont tout
d’abord présenté une chute du DFG estimé (moyenne : 3 ml/min/1,73 m
2
). Par la suite, le DFGe s’est
maintenu pendant la poursuite du traitement. Le DFGe moyen est revenu aux valeurs initiales après
l’arrêt du traitement, ce qui suggère que des modifications hémodynamiques aiguës pourraient jouer
un rôle dans ces variations de la fonction rénale.
Augmentation des lipides sériques
Les augmentations moyennes en pourcentage par rapport à l’inclusion étaient respectivement, pour
l’empagliflozine 10 mg et 25 mg par rapport au placebo, de 4,9 % et 5,7 % contre 3,5 % pour le
cholestérol total ; de 3,3 % et 3,6 % contre 0,4 % pour le HDL-cholestérol ; de 9,5 % et 10,0 % contre
7,5 % pour le LDL-cholestérol ; et de 9,2 % et 9,9 % contre 10,5 % pour les triglycérides.
Augmentation de l’hématocrite
Les augmentations moyennes de l’hématocrite, par rapport à l’inclusion, étaient de 3,4 % et 3,6 %
pour l’empagliflozine 10 mg et 25 mg respectivement, contre 0,1 % pour le placebo. Dans l’étude
EMPA-REG Outcome, les valeurs de l’hématocrite sont revenues à peu près aux valeurs initiales après
une période de suivi de 30 jours après la fin du traitement.
13
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir
Annexe V
4.9
Surdosage
Symptômes
Dans les études cliniques contrôlées, des doses uniques allant jusqu'à 800 mg d'empagliflozine chez
des volontaires sains et des doses quotidiennes réitérées allant jusqu'à 100 mg d'empagliflozine chez
des patients présentant un diabète de type 2 n'ont montré aucune toxicité. L’empagliflozine a
augmenté l’excrétion du glucose dans les urines, entraînant ainsi une augmentation du volume d'urine.
L’augmentation observée du volume d'urine n'était pas dépendante de la dose et n'est pas cliniquement
significative. On ne dispose d’aucune expérience pour des doses supérieures à 800 mg chez l’homme.
Traitement
En cas de surdosage, un traitement approprié doit être mis en place en fonction de l’état clinique du
patient. L’élimination de l’empagliflozine par hémodialyse n'a pas été étudiée.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : médicaments utilisés dans le traitement du diabète, inhibiteurs du
co-transporteur de sodium-glucose de type 2 (SGLT2), Code ATC : A10BK03
Mécanisme d’action
L’empagliflozine est un inhibiteur compétitif sélectif, réversible et très puissant (CI
50
de 1,3 nmol) du
co-transporteur de sodium-glucose de type 2 (SGLT2). L’empagliflozine n'inhibe pas les autres
transporteurs du glucose, importants pour le transport du glucose dans les tissus périphériques, et elle
est 5 000 fois plus sélective pour SGLT2 que pour SGLT1, le principal transporteur responsable de
l’absorption intestinale du glucose. SGLT2 est fortement exprimé dans les reins, alors que son
expression dans les autres tissus est inexistante ou très faible. En tant que transporteur prédominant, il
est responsable de la réabsorption du glucose du filtrat glomérulaire vers la circulation générale. Chez
les patients avec un diabète de type 2 et une hyperglycémie, une plus grande quantité de glucose est
filtrée et réabsorbée.
L’empagliflozine améliore le contrôle glycémique chez les patients avec un diabète de type 2 en
réduisant la réabsorption rénale du glucose. La quantité de glucose éliminée par le rein via ce
mécanisme glycosurique est dépendante de la glycémie et du DFG. L’inhibition du SGLT2 chez les
patients avec un diabète de type 2 et une hyperglycémie conduit à l’excrétion du glucose excédentaire
dans les urines. De plus, l’instauration du traitement par empagliflozine augmente l’excrétion de
sodium, entraînant une diurèse osmotique et une réduction du volume intravasculaire.
Chez les patients avec un diabète de type 2, l’élimination urinaire du glucose a augmenté
immédiatement après la première dose d'empagliflozine et a été maintenue au cours des 24h entre
deux prises. L’augmentation de la glycosurie, d'environ 78 g/jour en moyenne, a été maintenue à la fin
de la période de 4 semaines de traitement. L’augmentation de la glycosurie a entraîné une réduction
immédiate de la concentration plasmatique de glucose chez les patients avec un diabète de type 2.
L’empagliflozine améliore la glycémie à jeun et post-prandiale. Le mécanisme d'action de
14
l’empagliflozine est indépendant de la fonction des cellules bêta et des voies d’action de l’insuline, ce
qui contribue au faible risque d'hypoglycémie. Une amélioration des marqueurs de substitution de la
fonction des cellules bêta, notamment l’indice HOMA-β (Homeostasis Model Assessment-β), a été
observée. De plus, la glycosurie induit une perte de calories, associée à une perte de tissu graisseux et
à une réduction du poids corporel. La glycosurie observée avec l’empagliflozine est accompagnée
d'une diurèse qui peut contribuer à une réduction modérée et durable de la pression artérielle.
L’empagliflozine réduit également la réabsorption du sodium et augmente l’apport en sodium au
niveau du tubule distal. Ce processus peut influencer plusieurs fonctions physiologiques, notamment :
l’augmentation du rétrocontrôle tubuloglomérulaire et la réduction de la pression intraglomérulaire, la
diminution de la pré et postcharge du cœur, la régulation négative de l’activité sympathique et la
réduction de la pression transpariétale (comme en témoigne la diminution des valeurs de NT-proBNP),
et les effets bénéfiques sur le remodelage cardiaque, les pressions de remplissage et la fonction
diastolique.
Efficacité et sécurité cliniques
Diabète de type 2
L’amélioration du contrôle glycémique et la réduction de la morbi-mortalité cardiovasculaire font
intégralement parties du traitement du diabète de type 2.
L’efficacité sur la glycémie et les résultats cardiovasculaires ont été évalués sur un total de
14 663 patients présentant un diabète de type 2 qui ont été traités dans 12 études cliniques en double
insu, contrôlées versus placebo ou versus comparateurs actifs ; 9 295 de ces patients ont reçu
l’empagliflozine (empagliflozine 10 mg : 4 165 patients ; empagliflozine 25 mg : 5 130 patients). Cinq
études avaient des durées de traitement de 24 semaines ; des extensions de ces études ainsi que
d’autres études ont eu des patients exposés à l’empagliflozine pour une durée allant jusqu'à
102 semaines.
Le traitement par empagliflozine en monothérapie et en association avec la metformine, la
pioglitazone, un sulfamide hypoglycémiant, des inhibiteurs de la DPP-4 ou l’insuline, a entrainé des
améliorations cliniquement significatives de l’HbA1c, de la glycémie à jeun, du poids corporel et de la
pression artérielle systolique et diastolique. L’administration d'empagliflozine 25 mg a permis qu'une
proportion plus importante de patients atteigne la valeur cible d'HbA1c de moins de 7 %, et que moins
de patients aient besoin de traitement de secours glycémique, comparé à l’empagliflozine 10 mg et au
placebo. Une valeur initiale d'HbA1c plus élevée était associée à une réduction plus importante de
l’HbA1c. De plus, l’association de l’empagliflozine au traitement de référence a réduit la mortalité
cardiovasculaire chez les patients ayant un diabète de type 2 et une maladie cardiovasculaire avérée.
Monothérapie
L’efficacité et la tolérance de l’empagliflozine en monothérapie ont été évaluées au cours d’une étude
en double insu, contrôlée versus placebo et comparateur actif, d’une durée de 24 semaines, chez des
patients naïfs de traitement antidiabétique. Le traitement par empagliflozine a entrainé une réduction
statistiquement significative (p<0,0001) de l’HbA1c par rapport au placebo (Tableau 3) et une
diminution cliniquement significative de la glycémie à jeun.
Dans une analyse pré-définie des patients (N=201) avec une valeur initiale d'HbA1c ≥8,5 %, le
traitement a entrainé une réduction de l’HbA1c par rapport à la valeur initiale de -1,44 % pour
l’empagliflozine 10 mg, -1,43 % pour l’empagliflozine 25 mg, -1,04 % pour la sitagliptine et une
augmentation de 0,01 % pour le placebo.
Dans l’étude d'extension de cette étude, menée en double insu et contrôlée versus placebo, les
réductions de l’HbA1c, du poids corporel et de la pression artérielle ont été maintenues jusqu'à la
semaine 76.
15
Tableau 3 : Résultats d’efficacité de l’empagliflozine en monothérapie dans une étude de 24 semaines
contrôlée versus placebo
a
Jardiance
Sitagliptine
Placebo
10 mg
25 mg
100 mg
N
228
224
224
223
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
7,91
7,87
7,86
7,85
Variation par rapport à la
-0,66
0,08
-0,78
-0,66
1
valeur initiale
Différence par rapport au
-0,74*
-0,85*
-0,73
1
placebo (IC à 97,5 %)
(-0,90 ; -0,57)
(-1,01 ; -0,69)
(-0,88 ; -0,59)
3
N
208
204
202
200
Patients (%) atteignant
une valeur d'HbA1c
12,0
35,3
43,6
37,5
<7 %, avec une valeur
initiale d'HbA1c ≥7 %
2
N
228
224
224
223
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
78,23
78,35
77,80
79,31
Variation par rapport à la
-2,26
-0,33
-2,48
0,18
1
valeur initiale
Différence par rapport au
-1,93*
-2,15*
0,52
1
placebo (IC à 97,5 %)
(-2,48 ; -1,38)
(-2,70 ; -1,60)
(-0,04 ; 1,00)
3
N
228
224
224
223
PAS (mmHg)
4
Valeur initiale (moyenne)
130,4
133,0
129,9
132,5
Variation par rapport à la
-0,3
-2,9
-3,7
0,5
valeur initiale
1
Différence par rapport au
-2,6* (-
-3,4* (-
0,8 (-1,4 ; 3,1)
3
1
placebo (IC à 97,5 %)
5,2 ; -0,0)
6,0 ; -0,9)
a
Full Analysis Set (FAS) en utilisant la méthode Last Observation Carried Forward (LOCF) avant le
recours à un traitement de secours glycémique
1
Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale
2
Non évalué en termes de signification statistique du fait de la procédure d'analyse de confirmation
séquentielle
3
IC à 95 %
4
LOCF, valeurs censurées après traitement de secours antihypertenseur
*Valeur p <0,0001
Association thérapeutique
Empagliflozine en association à la metformine, un sulfamide hypoglycémiant et la pioglitazone
L’empagliflozine, en association à la metformine, la metformine et un sulfamide hypoglycémiant, ou
la pioglitazone avec ou sans metformine, a entraîné des réductions statistiquement significatives
(p<0,0001) de l’HbA1c et du poids corporel par rapport au placebo (Tableau 4). De plus, elle a
entrainé une réduction cliniquement significative de la glycémie à jeun et de la pression artérielle
systolique et diastolique par rapport au placebo.
Dans l’étude d'extension de ces études, menée en double insu et contrôlée versus placebo, des
réductions de l’HbA1c, du poids corporel et de la pression artérielle ont été maintenues jusqu'à la
semaine 76.
16
Tableau 4 : Résultats d’efficacité des études de 24 semaines contrôlées versus placebo
a
En association à la metformine
Jardiance
Placebo
10 mg
25 mg
N
207
217
213
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
7,90
7,94
7,86
Variation par rapport à la
-0,13
-0,70
-0,77
valeur initiale
1
Différence par rapport au
-0,57* (-0,72 ; -0,42)
-0,64* (-0,79 ; -0,48)
placebo
1
(IC à 97,5 %)
N
184
199
191
Patients (%) atteignant une
valeur d'HbA1c <7 %, avec
12,5
37,7
38,7
une valeur initiale d'HbA1c
≥7 %
2
N
207
217
213
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
79,73
81,59
82,21
Variation par rapport à la
-0,45
-2,08
-2,46
valeur initiale
1
Différence par rapport au
-1,63* (-2,17 ; -1,08)
-2,01* (-2,56 ; -1,46)
placebo
1
(IC à 97,5 %)
N
207
217
213
PAS (mmHg)
2
Valeur initiale (moyenne)
128,6
129,6
130,0
Variation par rapport à la
-0,4
-4,5
-5,2
valeur initiale
1
Différence par rapport au
-4,1* (-6,2 ; -2,1)
-4,8* (-6,9 ; -2,7)
placebo
1
(IC à 95 %)
En association à la metformine et un sulfamide hypoglycémiant
Jardiance
Placebo
10 mg
25 mg
N
225
225
216
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
8,15
8,07
8,10
Variation par rapport à la
-0,17
-0,82
-0,77
valeur initiale
1
Différence par rapport au
-0,64* (-0,79 ; -0,49)
-0,59* (-0,74 ; -0,44)
placebo
1
(IC à 97,5 %)
N
216
209
202
Patients (%) atteignant une
valeur d'HbA1c <7 %, avec
9,3
26,3
32,2
une valeur initiale d'HbA1c
≥7 %
2
N
225
225
216
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
76,23
77,08
77,50
Variation par rapport à la
-0,39
-2,16
-2,39
valeur initiale
1
Différence par rapport au
-1,76* (-2,25 ; -1,28)
-1,99* (-2,48 ; -1,50)
placebo
1
(IC à 97,5 %)
N
225
225
216
PAS (mmHg)
2
Valeur initiale (moyenne)
128,8
128,7
129,3
17
Variation par rapport à la
-1,4
-4,1
-3,5
valeur initiale
1
Différence par rapport au
-2,7 (-4,6 ; -0,8)
-2,1 (-4,0 ; -0,2)
placebo
1
(IC à 95 %)
En association à la pioglitazone +/- metformine
Jardiance
Placebo
10 mg
25 mg
N
165
165
168
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
8,16
8,07
8,06
Variation par rapport à la
-0,11
-0,59
-0,72
valeur initiale
1
Différence par rapport au
-0,48* (-0,69 ; -0,27)
-0,61* (-0,82 ; -0,40)
placebo
1
(IC à 97,5 %)
N
155
151
160
Patients (%) atteignant une
valeur d'HbA1c <7 %, avec
7,7
24
30
une valeur initiale d'HbA1c
≥7 %
2
N
165
165
168
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
78,1
77,97
78,93
Variation par rapport à la
0,34
-1,62
-1,47
valeur initiale
1
Différence par rapport au
-1,95* (-2,64 ; -1,27)
-1,81* (-2,49 ; -1,13)
placebo
1
(IC à 97,5 %)
N
165
165
168
3
PAS (mmHg)
Valeur initiale (moyenne)
125,7
126,5
126
Variation par rapport à la
0,7
-3,1
-4,0
valeur initiale
1
Différence par rapport au
-3,9 (-6,23 ; -1,50)
-4,7 (-7,08 ; -2,37)
placebo
1
(IC à 95 %)
a
Full Analysis Set (FAS) en utilisant la méthode Last Observation Carried Forward (LOCF) avant le
recours à un traitement de secours glycémique
1
Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale
2
Non évalué en termes de signification statistique du fait de la procédure d'analyse de confirmation
séquentielle
3
LOCF, valeurs censurées après traitement de secours antihypertenseur
* Valeur p <0,0001
En association avec la metformine chez des patients naïfs du traitement
Une étude d’une durée de 24 semaines à plan factoriel a été menée pour évaluer l’efficacité et la
tolérance de l’empagliflozine chez des patients naïfs du traitement. Le traitement avec l’empagliflozine
associée à la metformine (respectivement, 5 mg et 500 mg, 5 mg et 1 000 mg, 12,5 mg et 500 mg,
12,5 mg et 1 000 mg, administrés deux fois par jour) a entraîné des améliorations statistiquement
significatives de l’HbA1c (Tableau 5) et des réductions plus importantes de la glycémie à jeun
(comparativement à ces médicaments pris individuellement) et du poids corporel (comparativement à la
metformine).
18
Tableau 5 : Résultats de l’efficacité à 24 semaines comparant l’empagliflozine en association avec la
metformine aux médicaments pris individuellement
a
Empagliflozine 10 mg
b
Empagliflozine 25 mg
b
Metformine
+Met
+Met
Pas
+Met
+ Met
Pas de 1 000
2 000
c
c
c
1 000 mg 2 000 mg de
1 000
2 000 mg Met
mg
mg
c
Met
mg
N
161
167
169
165
169
163
167
162
HbA1c (%)
Valeur
8,68
8,65
8,62
8,84
8,66
8,86
8,69
8,55
initiale
(moyenne)
Changement
-1,98
-2,07
-1,35
-1,93
-2,08
-1,36
-1,18
-1,75
par rapport à
la valeur
initiale
1
Comparaiso
-0,63*
-0,72*
-0,57*
-0,72*
n avec empa
(-0,86,
(-0,96,
(-0,81,
(-0,95,
1
(IC à 95 %)
-0,40)
-0,49)
-0,34)
-0,48)
Comparaiso
-0,79*
-0,33*
-0,75*
-0,33*
n avec met
(-1,03,
(-0,56,
(-0,98,
(-0,56,
1
(IC à 95 %)
-0,56)
-0,09)
-0,51)
-0,10)
Met = metformine; empa = empagliflozine
1
Moyenne ajustée pour la valeur initiale
a
Les analyses ont été réalisées sur l’ensemble de la population d’analyse (FAS pour Full Analysis Set)
en utilisant une approche de cas observés
b
Administrée en deux doses quotidiennes égales, lorsqu’administré avec la metformine
c
Administrée en deux doses quotidiennes égales
*p ≤ 0,0062 pour l’HbA1c
Empagliflozine chez les patients insuffisamment contrôlés avec la metformine et la linagliptine
Chez les patients insuffisamment contrôlés par la metformine et la linagliptine 5 mg, un traitement avec
l’empagliflozine 10 mg ou 25 mg a entraîné des réductions statistiquement significatives (p < 0,0001)
de l’HbA1c et du poids corporel par rapport au placebo (Tableau 6). De plus, ce traitement a réduit de
façon cliniquement significative la glycémie à jeun, la pression artérielle systolique et diastolique par
rapport au placebo.
19
Tableau 6 : Résultats d’efficacité d’une étude sur 24 semaines contrôlée contre placebo chez des
patients insuffisamment contrôlés par la metformine et la linagliptine 5 mg
Traitement additionnel à la metformine et à la linagliptine 5 mg
Placebo
5
Empagliflozine
6
10 mg
25 mg
N
106
109
110
HbA1c (%)
3
Valeur initiale (moyenne)
7,96
7,97
7,97
Changement par rapport à la
0,14
-0,65
-0,56
valeur initiale
1
Différence par rapport au
-0,79* (-1,02, -0,55)
-0,70* (-0,93, -0,46)
placebo (IC à 95 %)
N
100
100
107
Patients (%) atteignant une
HbA1c < 7 % avec une
17,0
37,0
32,7
valeur initiale d’HbA1c
≥ 7 %
2
N
106
109
110
Poids corporel (kg)
3
Valeur initiale (moyenne)
82,3
88,4
84,4
Changement par rapport à la
-0,3
-3,1
-2,5
valeur initiale
1
Différence par rapport au
-2,8* (-3,5, -2,1)
-2,2* (-2,9, -1,5)
placebo (IC à 95 %)
N
106
109
110
4
PA systolique (mmHg)
Valeur initiale (moyenne)
130,1
130,4
131,0
Changement par rapport à la
-1,7
-3,0
-4,3
valeur initiale
1
Différence par rapport au
-1,3 (-4,2, 1,7)
-2,6 (-5,5, 0,4)
placebo (IC à 95 %I)
1
Moyenne ajustée pour la valeur initiale
2
Non évalué pour la signification statistique ; ne fait pas partie de la procédure de test séquentiel pour
les critères d’évaluation secondaires
3
Le modèle MMRM sur FAS (OC) incluait la valeur initiale de l’HbA1c, la valeur initiale du DFG
estimé (MDRD), la région géographique, la visite, le traitement, et le traitement par interaction avec
les visites. La valeur initiale a été incluse pour ce qui concernait le poids
4
Le modèle MMRM incluait la PAS initiale et l’HbA1c initiale comme covariables linéaires, ainsi que
la valeur initiale du DFG estimé, la région géographique, le traitement, la visite et la visite par
interaction thérapeutique comme effets fixes
5
Les patients randomisés dans le groupe placebo recevaient le placebo plus la linagliptine 5 mg et de
la metformine en traitement de fond
6
Les patients randomisés dans le groupe empagliflozine 10 mg ou 25 mg recevaient de
l’empagliflozine 10 mg ou 25 mg, plus de la linagliptine 5 mg et de la metformine en traitement de
fond
* p < 0,0001
Dans un sous-groupe prédéfini de patients ayant une HbA1c initiale supérieure ou égale à 8,5 %, la
réduction de l’HbA1c par rapport à la valeur initiale a été -1,3 % avec l’empagliflozine 10 mg ou
25 mg à 24 semaines (p < 0,0001) comparativement au placebo.
Empagliflozine en association à la metformine par rapport au glimépiride, données à 24 mois
Dans une étude comparant l’efficacité et la tolérance de l’empagliflozine 25 mg par rapport au
glimépiride (jusqu'à 4 mg par jour) chez des patients présentant un contrôle glycémique insuffisant
sous metformine seule, le traitement quotidien par empagliflozine a entrainé une réduction supérieure
de l’HbA1c (Tableau 7), et une réduction cliniquement significative de la glycémie à jeun,
20
comparativement au glimépiride. L’administration quotidienne d'empagliflozine a entrainé une
réduction statistiquement significative du poids corporel et de la pression artérielle systolique et
diastolique ; et une proportion de patients ayant présenté des événements hypoglycémiques
statistiquement et significativement inférieure par rapport au glimépiride (2,5 % pour l’empagliflozine,
24,2 % pour le glimépiride, p<0,0001).
Tableau 7 : Résultats d’efficacité à 104 semaines dans une étude contrôlée versus comparateur actif,
comparant l’empagliflozine au glimépiride, en association à la metformine
a
Empagliflozine 25 mg
Glimépiride
b
N
765
780
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
7,92
7,92
1
Variation par rapport à la valeur initiale
-0,66
-0,55
1
Différence par rapport au glimépiride (IC
-0,11* (-0,20 ; -0,01)
à 97,5 %)
N
690
715
Patients (%) atteignant une valeur
33,6
30,9
d'HbA1c <7 %, avec une valeur initiale
2
d'HbA1c ≥7 %
N
765
780
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
82,52
83,03
1
Variation par rapport à la valeur initiale
-3,12
1,34
Différence par rapport au glimépiride
1
(IC
-4,46** (-4,87 ; -4,05)
à 97,5 %)
N
765
780
2
PAS (mmHg)
Valeur initiale (moyenne)
133,4
133,5
1
Variation par rapport à la valeur initiale
-3,1
2,5
1
Différence par rapport au glimépiride (IC
-5,6** (-7,0 ; -4,2)
à 97,5 %)
a
Full Analysis Set (FAS) en utilisant la méthode Last Observation Carried Forward (LOCF) avant le
recours à un traitement de secours glycémique
b
Jusqu'à 4 mg de glimépiride
1
Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale
2
LOCF, valeurs censurées après traitement de secours antihypertenseur
* Valeur p <0,0001 pour la non-infériorité, et valeur p = 0,0153 pour la supériorité
** Valeur p <0,0001
Association à l’insuline
Empagliflozine en association à l’insuline administrée plusieurs fois par jour
L’efficacité et la tolérance de l’empagliflozine en association à l’insuline administrée plusieurs fois
par jour avec ou sans traitement associé par metformine ont été évaluées au cours d’une étude en
double insu contrôlée versus placebo d’une durée de 52 semaines. Pendant les 18 premières semaines
et les 12 dernières semaines, la dose d'insuline a été maintenue constante, mais elle a été ajustée entre
les semaines 19 et 40 pour obtenir des glycémies pré-prandiales <100 mg/dl [5,5 mmol/l], et des
glycémies post-prandiales <140 mg/dl [7,8 mmol/l].
A la semaine 18, l’empagliflozine a entrainé une amélioration statistiquement significative de l’HbA1c
par rapport au placebo (Tableau 8).
A la semaine 52, le traitement par empagliflozine a entrainé une réduction statistiquement significative
de l’HbA1c et une épargne insulinique par rapport au placebo, ainsi qu'une réduction de la glycémie à
jeun et du poids corporel.
21
Tableau 8 : Résultats d’efficacité de l’empagliflozine en association à l’insuline administrée
plusieurs fois par jour, avec ou sans metformine, à 18 et 52 semaines dans une étude
contrôlée versus placebo
Jardiance
Placebo
10 mg
25 mg
N
188
186
189
HbA1c (%) à la semaine 18
Valeur initiale (moyenne)
8,33
8,39
8,29
Variation par rapport à la
-0,94
-0,50
-1,02
1
valeur initiale
Différence par rapport au
-0,44* (-0,61 ; -0,27)
-0,52* (-0,69 ; -0,35)
placebo
1
(IC à 97,5 %)
N
115
119
118
HbA1c (%) à la
semaine 52
2
Valeur initiale (moyenne)
8,25
8,40
8,37
Variation par rapport à la
-1,18
-0,81
-1,27
1
valeur initiale
Différence par rapport au
-0,38*** (-0,62 ; -0,13)
-0,46* (-0,70 ; -0,22)
placebo
1
(IC à 97,5 %)
N
113
118
118
Patients (%) atteignant
une valeur d'HbA1c
26,5
39,8
45,8
<7 % à la semaine 52,
avec une valeur initiale
d'HbA1c ≥7 %
N
115
118
117
Dose d'insuline (UI/jour)
à la semaine 52
2
Valeur initiale (moyenne)
89,94
88,57
90,38
Variation par rapport à la
1,33
10,16
-1,06
1
valeur initiale
Différence par rapport au
-8,83
#
(-15,69 ; -1,97)
-11,22** (-18,09 ; -4,36)
1
placebo (IC à 97,5 %)
N
115
119
118
Poids corporel (kg)
à la semaine 52
2
Valeur initiale (moyenne)
96,34
96,47
95,37
Variation par rapport à la
-1,95
0,44
-2,04
1
valeur initiale
Différence par rapport au
-2,39* (-3,54 ; -1,24)
-2,48* (-3,63 ; -1,33)
placebo
1
(IC à 97,5 %)
1
Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale
2
Semaine 19-40 : adaptation posologique de la dose d'insuline pour atteindre l’objectif de traitement, à
savoir des glycémies cibles pré-définies (pré-prandiale <100 mg/dl (5,5 mmol/l), post-prandiale
<140 mg/dl (7,8 mmol/l))
* Valeur p <0,0001
** Valeur p = 0,0003
*** Valeur p = 0,0005
# Valeur p = 0,0040
22
Empagliflozine en association à l’insuline basale
L’efficacité et la tolérance de l’empagliflozine en association à l’insuline basale avec ou sans co-
administration de metformine et/ou sulfamide hypoglycémiant ont été évaluées au cours d’une étude
en double insu contrôlée versus placebo d’une durée de 78 semaines. Pendant les 18 premières
semaines, la dose d'insuline a été maintenue constante, mais elle a été ajustée pendant les 60 semaines
suivantes pour obtenir une glycémie à jeun <110 mg/dl.
A la semaine 18, l’empagliflozine a entrainé une amélioration statistiquement significative de l’HbA1c
(Tableau 9).
A la semaine 78, l’empagliflozine a entraîné une diminution statistiquement significative de l’HbA1c
et une épargne insulinique par rapport au placebo. De plus, l’empagliflozine a entrainé une réduction
de la glycémie à jeun, du poids corporel et de la pression artérielle.
Tableau 9 : Résultats d’efficacité de l’empagliflozine en association à l’insuline basale, avec ou sans
metformine ou sulfamide hypoglycémiant, à 18 et 78 semaines dans une étude contrôlée
versus placebo
a
Empagliflozine
Empagliflozine
Placebo
10 mg
25 mg
N
125
132
117
HbA1c (%) à la semaine 18
Valeur initiale (moyenne)
8,10
8,26
8,34
Variation par rapport à la
-0,01
-0,57
-0,71
valeur initiale
1
Différence par rapport au
-0,56* (-0,78 ; -0,33)
-0,70* (-0,93 ; -0,47)
placebo
1
(IC à 97,5 %)
N
112
127
110
HbA1c (%) à la semaine 78
Valeur initiale (moyenne)
8,09
8,27
8,29
Variation par rapport à la
-0,02
-0,48
-0,64
valeur initiale
1
Différence par rapport au
-0,46* (-0,73 ; -0,19)
-0,62* (-0,90 ; -0,34)
placebo
1
(IC à 97,5 %)
N
112
127
110
Dose d'insuline basale
(UI/jour) à la semaine 78
Valeur initiale (moyenne)
47,84
45,13
48,43
Variation par rapport à la
5,45
-1,21
-0,47
valeur initiale
1
Différence par rapport au
-6,66** (-11,56 ; -1,77)
-5,92** (-11,00 ; -0,85)
placebo
1
(IC à 97,5 %)
a
Full Analysis Set (FAS) - Participants ayant terminé l'étude, utilisant la méthode Last Observation
Carried Forward (LOCF) avant le recours à un traitement de secours glycémique
1
Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale
* Valeur p <0,0001
** Valeur p <0,025
Patients insuffisants rénaux, données contrôlées versus placebo sur 52 semaines
L’efficacité et la tolérance de l’empagliflozine en association à un traitement antidiabétique ont été
évaluées chez des patients insuffisants rénaux au cours d’une étude en double insu contrôlée versus
placebo d’une durée de 52 semaines. Le traitement par empagliflozine a entrainé une réduction
statistiquement significative de l’HbA1c (Tableau 10) et une amélioration cliniquement significative
de la glycémie à jeun par rapport au placebo à la semaine 24. L’amélioration de l’HbA1c, du poids
corporel et de la pression artérielle a été maintenue jusqu'à 52 semaines.
23
Tableau 10 :
Résultats de l’empagliflozine chez les patients insuffisants rénaux atteints de
diabète de type 2, à 24 semaines dans une étude contrôlée versus placebo
a
Empagliflozine Empagliflozine
Empagliflozine
Placebo
Placebo
10 mg
25 mg
25 mg
30 ≤ DFGe <
60 ≤ DFGe < 90 ml/min/1,73 m²
60 ml/min/1,73 m²
N
95
98
97
187
187
HbA1c (%)
Valeur initiale
8,09
8,02
7,96
8,04
8,03
(moyenne)
Variation par rapport
0,06
-0,46
-0,63
0,05
-0,37
à la valeur initiale
1
Différence par
-0,52*
-0,68*
-0,42*
rapport au placebo
1
(-0,72 ; -0,32)
(-0,88 ; -0,49)
(-0,56 ; -0,28)
(IC à 95 %)
N
89
94
91
178
175
Patients (%)
atteignant une valeur
6,7
17,0
24,2
7,9
12,0
d'HbA1c <7 %, avec
une valeur initiale
d'HbA1c ≥7 %
2
N
95
98
97
187
187
2
Poids corporel (kg)
Valeur initiale
86,00
92,05
88,06
82,49
83,22
(moyenne)
Variation par rapport
-0,33
-1,76
-2,33
-0,08
-0,98
à la valeur initiale
1
Différence par
-1,43
-2,00
-0,91
rapport au placebo
1
(-2,09 ; -0,77)
(-2,66 ; -1,34)
(-1,41 ; -0,41)
(IC à 95 %)
N
95
98
97
187
187
2
PAS (mmHg)
Valeur initiale
134,69
137,37
133,68
136,38
136,64
(moyenne)
Variation par rapport
0,65
-2,92
-4,47
0,40
-3,88
à la valeur initiale
1
Différence par
-3,57
-5,12
-4,28
rapport au placebo
1
(-6,86 ; -0,29)
(-8,41 ; -1,82)
(-6,88 ; -1,68)
(IC à 95 %)
a
Full Analysis Set (FAS) en utilisant la méthode Last Observation Carried Forward (LOCF) avant le
recours à un traitement de secours glycémique
1
Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale
2
Non évalué en termes de signification statistique du fait de la procédure d'analyse de confirmation
séquentielle
* p<0,0001
24
Résultats cardiovasculaires
L’étude en double insu, contrôlée contre placebo, EMPA-REG OUTCOME a comparé des doses
combinées d’empagliflozine 10 mg et 25 mg au placebo administrés en association au traitement de
référence chez des patients présentant un diabète de type 2 et une maladie cardiovasculaire avérée. Un
total de 7 020 patients a été traité (empagliflozine 10 mg : 2 345, empagliflozine 25 mg : 2 342,
placebo : 2 333) ; ces patients ont été suivis pendant une durée médiane de 3,1 ans. Leur âge moyen
était de 63 ans, la valeur moyenne de l’HbA1c était 8,1 % ; 71,5 % des patients étaient des hommes. À
l’inclusion, 74 % des patients étaient traités avec de la metformine, 48 % recevaient de l’insuline et
43 % un sulfamide hypoglycémiant. Le DFGe était compris entre 60 et 90 ml/min/1,73 m
2
chez
environ la moitié des patients (52,2 %), entre 45 et 60 ml/min/1,73 m
2
chez 17,8 % des patients et
entre 30 et 45 ml/min/1,73 m
2
chez 7,7 % des patients.
A la 12
e
semaine on a observé une amélioration moyenne ajustée de l’HbA1c par rapport à la valeur
initiale de 0,11 % (0,02) dans le groupe placebo, et respectivement de 0,65 % (0,02) et 0,71 % (0,02)
dans les groupes empagliflozine 10 mg et 25 mg. Après les 12 premières semaines, le contrôle
glycémique a été optimisé indépendamment du traitement expérimental. Par conséquent l’effet était
atténué à la 94
e
semaine avec une amélioration moyenne ajustée de l’HbA1c de 0,08 % (0,02) dans le
groupe placebo, de 0,50 % (0,02) et 0,55 % (0,02) dans les groupes empagliflozine 10 mg et 25 mg.
L’empagliflozine était supérieure au placebo en ce qui concerne la prévention du critère d’évaluation
composite principal associant les décès de cause cardiovasculaire, les infarctus du myocarde non fatals
ou les accidents vasculaires cérébraux non fatals. L’effet thérapeutique a été entraîné par une baisse
significative des décès de cause cardiovasculaire sans modification significative des infarctus et
accidents vasculaires cérébraux non fatals. La réduction des décès cardiovasculaires a été comparable
pour l’empagliflozine 10 mg et 25 mg (Figure 1) et confirmée par une amélioration globale de la
survie (Tableau 11). L’effet de l’empagliflozine sur le critère d’évaluation composite principal
associant les décès de cause cardiovasculaire, les infarctus du myocarde non fatals ou les accidents
vasculaires cérébraux non fatals était largement indépendant du contrôle glycémique et de la fonction
rénale (DFGe), et généralement homogène dans les différentes catégories de DFGe jusqu’à un DFGe
de 30 mL/min/1,73 m
2
dans l’étude EMPA-REG OUTCOME.
L’efficacité sur la prévention de la mortalité cardiovasculaire n’a pas été établie de manière définitive
chez les patients qui prennent de l’empagliflozine en association à des inhibiteurs de la DPP-4 ou chez
les patients noirs en raison de la représentation limitée de ces groupes dans l’étude EMPA-REG
OUTCOME.
25
Tableau 11 : Effet du traitement sur le critère d’évaluation composite principal, ses composants et la
mortalité
a
Placebo
Empagliflozine
b
N
2 333
4 687
Délai de survenue du premier événement (décès de
282 (12,1)
490 (10,5)
cause CV, IM non fatal ou AVC non fatal) n (%)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95,02 %)
*
0,86 (0,74, 0,99)
Valeur de p pour la supériorité
0,0382
137 (5,9)
172 (3,7)
Décès de cause CV, n (%)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
0,62 (0,49, 0,77)
Valeur de p
<0,0001
121 (5,2)
213 (4,5)
IM non fatal, n (%)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
0,87 (0,70, 1,09)
Valeur de p
0,2189
60 (2,6)
150 (3,2)
AVC non fatal, n (%)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
1,24 (0,92, 1,67)
Valeur de p
0,1638
194 (8,3)
269 (5,7)
Mortalité toutes causes, n (%)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
0,68 (0,57, 0,82)
Valeur de p
<0,0001
57 (2,4)
97 (2,1)
Mortalité non CV, n (%)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
0,84 (0,60, 1,16)
CV : cardiovasculaire ; IM : infarctus du myocarde
a
Ensemble traité, c’est-à-dire les patients ayant reçu au moins une dose de médicament à l’étude.
b
Regroupement des doses d’empagliflozine 10 mg et 25 mg.
* Depuis que les données ont été incluses dans une analyse intérimaire, un intervalle de confiance
bilatéral à 95,02 % appliqué qui correspond à une valeur de
p
inférieure à 0,0498 pour la
significativité.
Figure 1 - Délai de survenue des décès cardiovasculaires dans l’étude EMPA-REG OUTCOME
26
Insuffisance cardiaque nécessitant une hospitalisation
Dans l’étude EMPA-REG OUTCOME, l’empagliflozine a réduit le risque d’insuffisance cardiaque
nécessitant une hospitalisation par rapport au placebo (empagliflozine 2,7 % ; placebo 4,1 % ; HR
0,65, IC à 95 % 0,50, 0,85).
Néphropathie
Dans l’étude EMPA-REG OUTCOME, en ce qui concerne le délai de survenue du premier
événement de type néphropathie, le HR était de 0,61 (IC à 95 % 0,53, 0,70) pour l’empagliflozine
(12,7 %) par rapport au placebo (18,8 %).
En outre, l’empagliflozine a été associée à une survenue plus importante (HR 1,82, IC à 95 % 1,40,
2,37) de normo- ou micro-albuminurie durable (49,7 %) chez les patients qui présentaient au départ
une macro-albuminurie par rapport au placebo (28,8 %).
Glycémie à jeun
Dans quatre études contrôlées versus placebo, le traitement par empagliflozine en monothérapie ou en
association à la metformine, la pioglitazone, ou la metformine plus un sulfamide hypoglycémiant, a
entrainé des variations moyennes de la glycémie à jeun par rapport à la valeur initiale de -20,5 mg/dl
[-1,14 mmol/l] pour l’empagliflozine 10 mg et de -23,2 mg/dl [-1,29 mmol/l] pour l’empagliflozine
25 mg, par rapport au placebo (7,4 mg/dl [0,41 mmol/l]). Cet effet a été observé après 24 semaines et a
été maintenu pendant 76 semaines.
Glycémie post-prandiale à 2 heures
Le traitement par empagliflozine en association à la metformine ou à la metformine et un sulfamide
hypoglycémiant a entrainé une réduction cliniquement significative de la glycémie post-prandiale à
2 heures (test de tolérance au repas) à 24 semaines (en association à la metformine : placebo
+5,9 mg/dl, empagliflozine 10 mg : -46,0 mg/dl, empagliflozine 25 mg : -44,6 mg/dl, en traitement
associé à la metformine et à un sulfamide hypoglycémiant : placebo -2,3 mg/dl, empagliflozine
10 mg : -35,7 mg/dl, empagliflozine 25 mg : -36,6 mg/dl).
Patients avec une valeur initiale d'HbA1c élevée >10 %
Dans une analyse poolée pré-définie de trois études de phase III, le traitement par empagliflozine
25 mg en ouvert chez des patients présentant une hyperglycémie sévère (N=184, valeur initiale
moyenne d'HbA1c : 11,15 %) a entrainé une réduction cliniquement significative de l’HbA1c de
3,27 % à la semaine 24 par rapport à la valeur initiale ; ces études ne comportaient ni bras placebo ni
bras empagliflozine 10 mg.
Poids corporel
Dans une analyse poolée pré-définie de 4 études contrôlées versus placebo, le traitement par
empagliflozine a entrainé une réduction du poids corporel (-0,24 kg pour le placebo, -2,04 kg pour
l’empagliflozine 10 mg et -2,26 kg pour l’empagliflozine 25 mg) à la semaine 24, qui était maintenue
jusqu'à la semaine 52 (-0,16 kg pour le placebo, -1,96 kg pour l’empagliflozine 10 mg et -2,25 kg pour
l’empagliflozine 25 mg).
Pression artérielle
L’efficacité et la tolérance de l’empagliflozine ont été évaluées au cours d’une étude en double insu,
contrôlée versus placebo d’une durée de 12 semaines chez des patients avec un diabète de type 2 et
une hypertension artérielle, traités par divers médicaments antidiabétiques et jusqu'à 2 médicaments
antihypertenseurs. Le traitement par empagliflozine une fois par jour a entrainé une amélioration
statistiquement significative de l’HbA1c et de la pression artérielle systolique et diastolique moyenne
sur 24 heures, déterminée par un suivi ambulatoire de la pression artérielle (Tableau 12). Le traitement
par empagliflozine a entrainé une réduction de la PAS et de la PAD en position assise.
27
Tableau 12 : Résultats d’efficacité de l’empagliflozine à 12 semaines dans une étude contrôlée versus
placebo chez des patients avec un diabète de type 2 et une pression artérielle non
contrôlée
a
Jardiance
Placebo
10 mg
25 mg
N
271
276
276
1
HbA1c (%) à la semaine 12
Valeur initiale
7,87
7,90
7,92
(moyenne)
Variation par rapport à la
0,03
-0,59
-0,62
valeur initiale
2
Différence par rapport au
-0,62* (-0,72 ; -0,52)
-0,65* (-0,75 ; -0,55)
placebo
2
(IC à 95 %)
PAS sur 24 heures à la semaine 12
3
Valeur initiale
131,34
131,72
131,18
(moyenne)
Variation par rapport à la
0,48
-2,95
-3,68
valeur initiale
4
Différence par rapport au
-3,44* (-4,78 ; -2,09)
-4,16* (-5,50 ; -2,83)
placebo
4
(IC à 95 %)
PAD sur 24 heures à la semaine 12
3
Valeur initiale
75,13
75,16
74,64
(moyenne)
Variation par rapport à la
0,32
-1,04
-1,40
valeur initiale
5
Différence par rapport au
-1,36** (-2,15 ; -0,56)
-1,72* (-2,51 ; -0,93)
placebo
5
(IC à 95 %)
a
Full analysis set (FAS)
1
LOCF, valeurs censurées après traitement de secours antidiabétique
2
Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale d'HbA1c, la valeur initiale du DFGe, la zone
géographique et le nombre de médicaments antihypertenseurs
3
LOCF, valeurs censurées après traitement de secours antidiabétique ou changement du traitement de
secours antihypertenseur
4
Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale de la PAS, la valeur initiale d'HbA1c, la valeur
initiale du DFGe, la zone géographique et le nombre de médicaments antihypertenseurs
5
Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale de la PAD, la valeur initiale d'HbA1c, la valeur
initiale du DFGe, la zone géographique et le nombre de médicaments antihypertenseurs
* Valeur p <0,0001
** Valeur p <0,001
Dans une analyse poolée pré-définie de 4 études contrôlées versus placebo, le traitement par
empagliflozine a entrainé une réduction de la pression artérielle systolique (empagliflozine
10 mg : -3,9 mmHg ; empagliflozine 25 mg : -4,3 mmHg) par rapport au placebo (-0,5 mmHg) et une
réduction de la pression artérielle diastolique (empagliflozine 10 mg : -1,8 mmHg ; empagliflozine
25 mg : -2,0 mmHg) par rapport au placebo (-0,5 mmHg) à la semaine 24, qui étaient maintenues
jusqu'à la semaine 52.
Insuffisance cardiaque
Empagliflozine en traitement de l’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection réduite
Une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo (EMPEROR-Reduced) a inclus
3 730 patients atteints d’insuffisance cardiaque chronique (New York Heart Association [NYHA] II-
IV) avec une fraction d’éjection réduite (FEVG ≤ 40 %), afin d’évaluer l’efficacité et la sécurité de
l’empagliflozine 10 mg une fois par jour en association au traitement de référence de l’insuffisance
cardiaque. Le critère d’évaluation principal était le délai de survenue du premier événement confirmé
de décès cardiovasculaire (CV) ou d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque (HIC). La survenue
28
d’une HIC confirmée (première survenue et récidive) et la pente de la variation du DFGe
(créatininémie selon la formule CKD EPI) depuis le début de l’étude ont été inclus dans les tests de
confirmation. À l’inclusion, les traitements de l’insuffisance cardiaque comprenaient des
IEC/antagonistes des récepteurs de l’angiotensine/inhibiteur du récepteur de l’angiotensine-néprilysine
(88,3 %), des bêtabloquants (94,7 %), des antagonistes des récepteurs des minéralocorticoïdes
(71,3 %) et des diurétiques (95,0 %).
Un total de 1 863 patients a été randomisé pour recevoir l’empagliflozine 10 mg (placebo : 1 867) et
suivis pendant une durée médiane de 15,7 mois. La population de l’étude était composée à 76,1 %
d’hommes et à 23,9 % de femmes, avec une moyenne d’âge de 66,8 ans (intervalle : 25 à 94 ans), et
26,8 % des patients étaient âgés de 75 ans ou plus. Parmi la population de l’étude, 70,5 % des patients
étaient blancs, 18,0 % étaient asiatiques et 6,9 % étaient noirs/afro-américains. À la randomisation,
75,1 % des patients présentaient une insuffisance cardiaque de classe NYHA II, 24,4 % de
classe NYHA III et 0,5 % de classe NYHA IV. La FEVG moyenne était de 27,5 %. À l’inclusion, le
DFGe moyen était de 62,0 ml/min/1,73 m
2
et le rapport médian albuminurie/créatininurie (ACR) était
de 22 mg/g. Le DFGe était ≥ 60 ml/min/1,73 m
2
chez environ la moitié des patients (51,7 %), compris
entre 45 et < 60 ml/min/1,73 m
2
chez 24,1 % des patients, compris entre 30 et < 45 ml/min/1,73 m
2
chez 18,6 % des patients et compris entre 20 et < 30 ml/min/1,73 m
2
chez 5,3 % des patients.
L’empagliflozine était supérieure en termes de réduction du risque du critère d’évaluation composite
principal de décès cardiovasculaire ou d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque, comparé au
placebo. En outre, l’empagliflozine a significativement réduit le risque d’HIC (première survenue et
récidive), et a significativement réduit la vitesse du déclin du DFGe (Tableau 13, Figures 2 et 3).
Tableau 13 : Effet thérapeutique pour le critère d’évaluation composite principal, ses composantes et
les deux principaux critères d’évaluation secondaires inclus dans les tests de confirmation prédéfinis
Placebo
Empagliflozine 10 mg
N
1 867
1 863
Délai de survenue du premier événement
462 (24,7)
361 (19,4)
de décès CV ou d’HIC, N (%)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)*
0,75 (0,65 ; 0,86)
Valeur de p pour la supériorité
< 0,0001
202 (10,8)
187 (10,0)
Décès CV, N (%)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
0,92 (0,75 ; 1,12)
342 (18,3)
246 (13,2)
HIC (première survenue), N (%)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
0,69 (0,59 ; 0,81)
553
388
HIC (première survenue et récidive), N
d’événements
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)*
0,70 (0,58 ; 0,85)
Valeur de p
0,0003
Pente du DFGe (créatininémie CKD
-2,28
-0,55
EPI)**, vitesse du déclin
2
(ml/min/1,73 m /an)
Différence thérapeutique vs. placebo (IC à
1,73 (1,10 ; 2,37)
95 %)
Valeur de p
< 0,0001
CKD EPI = formule élaborée par la collaboration Chronic Kidney Disease Epidemiology, CV =
cardiovasculaire, DGFe = débit de filtration glomérulaire estimé, HIC = hospitalisation pour
insuffisance cardiaque
*Les événements de décès CV et d’HIC étaient confirmés par un comité indépendant de confirmation
des événements cliniques et analysés sur la base de l’ensemble randomisé.
**La pente du DFGe était analysée sur la base de l’ensemble traité. Le point d’intersection est de -
0,95 ml/min/1,73 m
2
pour le placebo et de -3,02 ml/min/1,73 m
2
pour l’empagliflozine. Le point
d’intersection représente l’effet aigu sur le DFGe alors que la pente représente l’effet à long terme.
29
Figure 2 - Délai de survenue du premier événement confirmé de décès CV ou d’HIC
Les résultats du critère d’évaluation composite principal étaient globalement cohérents avec un hazard
ratio (HR) inférieur à 1 dans les sous-groupes prédéfinis, y compris chez les patients souffrant
d’insuffisance cardiaque, avec ou sans diabète de type 2 et avec ou sans insuffisance rénale (jusqu’à
un DFGe de 20 ml/min/1,73 m
2
).
Pendant le traitement, le déclin du DFGe au fil du temps a été plus lent dans le groupe empagliflozine
comparé au groupe placebo (Figure 3). Le traitement par empagliflozine 10 mg a significativement
réduit la vitesse du déclin du DFGe (Tableau 13) et l’effet était homogène dans tous les sous-groupes
prédéfinis. Les patients traités par empagliflozine ont présenté une première chute du DFGe qui est
revenu à peu près à la valeur initiale après l’arrêt du traitement, ce qui semble indiquer que les
variations hémodynamiques jouent un rôle dans les effets aigus de l’empagliflozine sur le DFGe.
30
Figure 3 - Variation du DFGe au fil du temps*
*Résultats du modèle MMRM au fil du temps pour le DFGe (CKD-EPI) (ml/min/1,73 m
2
) – ensemble
randomisé
Empagliflozine en traitement de l’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection préservée
Une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo (EMPEROR-Preserved) a inclus
5 988 patients atteints d’insuffisance cardiaque chronique (NYHA II-IV) avec une fraction d’éjection
préservée (FEVG > 40 %), afin d’évaluer l’efficacité et la sécurité de l’empagliflozine 10 mg une fois
par jour en association au traitement de référence. Le critère d’évaluation principal était le délai de
survenue du premier événement confirmé de décès cardiovasculaire (CV) ou d’hospitalisation pour
insuffisance cardiaque (HIC). La survenue d’une HIC confirmée (première survenue et récidive) et la
variation de la pente du DFGe (créatininémie selon la formule CKD EPI) depuis le début de l’étude
ont été inclus dans les tests de confirmation. À l’inclusion, les traitements comprenaient des
IEC/antagonistes des récepteurs de l’angiotensine/inhibiteur du récepteur de l’angiotensine-néprilysine
(80,7 %), des bêtabloquants (86,3 %), des antagonistes des récepteurs des minéralocorticoïdes
(37,5 %) et des diurétiques (86,2 %).
Un total de 2 997 patients a été randomisé pour recevoir l’empagliflozine 10 mg (placebo : 2 991) et
suivi pendant une durée médiane de 26,2 mois. La population de l’étude était composée à 55,3 %
d’hommes et à 44,7 % de femmes, avec une moyenne d’âge de 71,9 ans (intervalle : 22 à 100 ans), et
43,0 % des patients étaient âgés de 75 ans ou plus. Parmi la population de l’étude, 75,9 % des patients
étaient blancs, 13,8 % étaient asiatiques et 4,3 % étaient noirs/afro-américains. À la randomisation,
81,5 % des patients présentaient une insuffisance cardiaque de classe NYHA II, 18,1 % de
classe NYHA III et 0,3 % de classe NYHA IV. Dans l’étude EMPEROR-Preserved, la FEVG était
inférieure à 50 % chez 33,1 % des patients, comprise entre 50 et moins de 60 % chez 34,4 % des
patients, et supérieure ou égale à 60 % chez 32,5 % des patients. À l’inclusion, le DFGe moyen était
de 60,6 ml/min/1,73 m
2
et le rapport médian albuminurie/créatininurie (ACR) était de 21 mg/g. Le
DFGe était ≥ 60 ml/min/1,73 m
2
chez environ la moitié des patients (50,1 %), compris entre 45 et
< 60 ml/min/1,73 m
2
chez 26,1 % des patients, compris entre 30 et < 45 ml/min/1,73 m
2
chez 18,6 %
des patients et compris entre 20 et < 30 ml/min/1,73 m
2
chez 4,9 % des patients.
31
L’empagliflozine était supérieure en termes de réduction du risque du critère d’évaluation composite
principal de décès cardiovasculaire ou d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque, comparé au
placebo. En outre, l’empagliflozine a significativement réduit le risque d’HIC (première survenue et
récidive), et a significativement réduit la vitesse du déclin du DFGe (Tableau 14, Figures 4 et 5).
Tableau 14 : Effet thérapeutique pour le critère d’évaluation composite principal, ses composantes et
les deux principaux critères d’évaluation secondaires inclus dans les tests de confirmation prédéfinis
Placebo
Empagliflozine 10 mg
2 991
2 997
N
Délai de survenue du premier événement
511 (17,1)
415 (13,8)
de décès CV ou d’HIC, N (%)
0,79 (0,69 ; 0,90)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)*
0,0003
Valeur de p pour la supériorité
244 (8,2)
219 (7,3)
Décès CV, N (%)
0,91 (0,76 ; 1,09)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
352 (11,8)
259 (8,6)
HIC (première survenue), N (%)
0,71 (0,60 ; 0,83)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
541
407
HIC (première survenue et récidive), N
d’événements
0,73 (0,61 ; 0,88)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)*
0,0009
Valeur de p
Pente du DFGe (créatininémie CKD
-2,62
-1,25
EPI)**, vitesse du déclin
(ml/min/1,73 m
2
/an)
1,36 (1,06 ; 1,66)
Différence thérapeutique vs. placebo (IC à
95 %)
Valeur de p
< 0,0001
CKD EPI = formule élaborée par la collaboration Chronic Kidney Disease Epidemiology, CV =
cardiovasculaire, DFGe = débit de filtration glomérulaire estimé, HIC = hospitalisation pour
insuffisance cardiaque
*Les événements de décès CV et d’HIC étaient confirmés par un comité indépendant de confirmation
des événements cliniques et analysés sur la base de l’ensemble randomisé.
**La pente du DFGe était analysée sur la base de l’ensemble de la population traitée. Le point
d’intersection est de -0,18 ml/min/1,73 m
2
pour le placebo et de -3,02 ml/min/1,73 m
2
pour
l’empagliflozine. Le point d’intersection représente l’effet aigu sur le DFGe alors que la pente
représente l’effet à long terme.
32
Figure 4 - Délai de survenue du premier événement confirmé de décès CV ou d’HIC
Les résultats du critère d’évaluation composite principal étaient cohérents dans chacun des sous-
groupes préspécifiés, classés par exemple par FEVG, statut diabétique et fonction rénale (jusqu’à un
DFGe de 20 ml/min/1,73 m
2
).
Au cours du traitement, le déclin du DFGe au fil du temps a été plus lent dans le groupe
empagliflozine comparé au groupe placebo (voir Figure 5). Le traitement par empagliflozine 10 mg a
réduit de façon significative la vitesse de déclin du DFGe et l’effet était homogène dans tous les sous-
groupes préspécifiés (voir Tableau 14). Les patients traités par empagliflozine ont présenté à
l’initiation une diminution du DFGe, avec un retour vers la valeur initiale après l’arrêt du traitement,
soutenant le fait que les variations hémodynamiques jouent un rôle dans les effets aigus de
l’empagliflozine sur le DFGe.
33
Figure 5 - Variation du DFGe au fil du temps*
*Résultats du modèle MMRM au fil du temps pour le DFGe (CKD-EPI) (ml/min/1,73 m
2
) – ensemble
randomisé
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études
réalisées avec Jardiance dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le diabète
de type 2 (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les
résultats d’études réalisées avec Jardiance dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans
l’indication d’insuffisance cardiaque (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage
pédiatrique).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La pharmacocinétique de l’empagliflozine a été largement étudiée chez les volontaires sains et les
patients présentant un diabète de type 2. Après administration par voie orale, l’empagliflozine a été
rapidement absorbée, avec des concentrations plasmatiques maximales survenant à un t
max
médian de
1,5 heure après l’administration. Ensuite, les concentrations plasmatiques ont diminué de manière
biphasique avec une phase de distribution rapide et une phase terminale relativement lente. L’ASC
plasmatique moyenne à l’état d'équilibre et la C
max
étaient de 1 870 nmol.h/l et 259 nmol/l pour
l’empagliflozine 10 mg et de 4 740 nmol.h/l et 687 nmol/l pour l’empagliflozine 25 mg, une fois par
jour. L’exposition systémique à l’empagliflozine a augmenté proportionnellement à la dose. Les
paramètres pharmacocinétiques de l’empagliflozine en dose unique et à l’état d'équilibre étaient
similaires, ce qui suggère une pharmacocinétique linéaire par rapport au temps. Aucune différence
34
cliniquement significative n'a été observée dans la pharmacocinétique de l’empagliflozine entre les
volontaires sains et les patients atteints de diabète de type 2.
L’administration d'empagliflozine 25 mg après la prise d'un repas à forte teneur en graisse et en
calories a entraîné une exposition légèrement plus faible ; l’ASC a diminué d'environ 16 % et la C
max
d'environ 37 % par rapport à une prise à jeun. L’effet observé des aliments sur la pharmacocinétique
de l’empagliflozine n'a pas été jugé cliniquement significatif et l’empagliflozine peut être administrée
avec ou sans aliments.
Distribution
D’après l’analyse pharmacocinétique de population, le volume de distribution apparent à l’état
d'équilibre a été estimé à 73,8 l. Suite à l’administration orale d'une solution de [
14
C]-empagliflozine à
des volontaires sains, la répartition sur les globules rouges était d'environ 37 % et la liaison aux
protéines plasmatiques de 86 %.
Biotransformation
Aucun métabolite majeur de l’empagliflozine n'a été détecté dans le plasma humain et les métabolites
les plus abondants étaient trois glucuronides conjugués (les 2-, 3- et 6-O glucuronides). L’exposition
systémique à chaque métabolite était inférieure à 10 % de la totalité de la substance issue du
médicament. Les études
in vitro
suggèrent que la voie principale du métabolisme de l’empagliflozine
chez l’homme est la glucuronidation par les uridine 5'-diphosphoglucuronosyltransférases UGT2B7,
UGT1A3, UGT1A8 et UGT1A9.
Élimination
D'après l’analyse pharmacocinétique de population, la demi-vie d'élimination terminale apparente de
l’empagliflozine a été estimée à 12,4 heures et la clairance orale apparente de 10,6 l/heure. Les
variabilités inter-individuelles et résiduelles pour la clairance orale de l’empagliflozine étaient de
39,1 % et 35,8 %, respectivement. Avec une administration une fois par jour, les concentrations
plasmatiques d'empagliflozine à l’état d'équilibre étaient atteintes à la cinquième dose. En cohérence
avec la demi-vie, une accumulation allant jusqu'à 22 % a été observée à l’état d'équilibre pour l’ASC
plasmatique. Suite à l’administration orale d’une solution de [
14
C]-empagliflozine à des volontaires
sains, environ 96 % de la radioactivité liée au médicament était éliminée dans les fèces (41 %) ou
l’urine (54 %). La majorité de la radioactivité liée au médicament retrouvée dans les fèces était le
médicament sous forme inchangée et environ la moitié de la radioactivité liée au médicament excrétée
dans l’urine était le médicament sous forme inchangée.
Populations particulières
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère
(DFGe <30 - <90 ml/min/1,73 m
2
) et les patients présentant une insuffisance rénale terminale (IRT),
l’ASC de l’empagliflozine a augmenté d'environ 18 %, 20 %, 66 % et 48 % respectivement, par
rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale. Les concentrations plasmatiques maximales
d'empagliflozine étaient similaires chez les sujets présentant une insuffisance rénale modérée et une
insuffisance rénale terminale (IRT) par rapport aux patients ayant une fonction rénale normale. Les
concentrations plasmatiques maximales d'empagliflozine étaient environ 20 % plus élevées chez les
sujets présentant une insuffisance rénale légère et sévère, par rapport aux patients avec une fonction
rénale normale. L’analyse pharmacocinétique de population a montré que la clairance orale apparente
de l’empagliflozine diminuait avec une baisse du DFGe, entraînant ainsi une augmentation de
l’exposition au médicament.
35
Insuffisance hépatique
Chez les sujets présentant une insuffisance hépatique légère, modérée ou sévère selon la classification
de Child-Pugh, l’ASC de l’empagliflozine a augmenté d'environ 23 %, 47 % et 75 % et la C
max
d'environ 4 %, 23 % et 48 % respectivement, par rapport aux sujets avec une fonction hépatique
normale.
Indice de masse corporelle
Selon l’analyse pharmacocinétique de population, l’indice de masse corporelle (IMC) n’a eu aucun
effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de l’empagliflozine. Dans cette analyse,
l’ASC était estimée de 5,82 %, 10,4 % et 17,3 % plus basse chez les sujets avec un IMC de 30, 35 et
45 kg/m
2
respectivement, par rapport aux sujets avec un indice de masse corporelle de 25 kg/m
2
.
Sexe
Selon l’analyse pharmacocinétique de population, le sexe n’a eu aucun effet cliniquement significatif
sur la pharmacocinétique de l’empagliflozine.
Origine ethnique
Dans l’analyse pharmacocinétique de population, l’ASC était estimée de 13,5 % plus élevée chez les
sujets asiatiques avec un IMC de 25 kg/m
2
que chez les sujets non asiatiques avec un indice de masse
corporelle de 25 kg/m
2
.
Patients âgés
Selon l’analyse pharmacocinétique de population, l’âge n’a eu aucun effet cliniquement significatif sur
la pharmacocinétique de l’empagliflozine.
Population pédiatrique
Une étude pédiatrique de phase 1 a évalué les données pharmacocinétiques et pharmacodynamiques de
l’empagliflozine (5 mg, 10 mg et 25 mg) chez les enfants et les adolescents âgés de ≥ 10 à < 18 ans et
présentant un diabète de type 2. Les réponses pharmacocinétiques et pharmacodynamiques observées
étaient cohérentes avec les résultats observés chez les sujets adultes.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité,
génotoxicité, de fertilité et de développement embryonnaire précoce, n’ont pas révélé de risque
particulier pour l’homme.
Dans les études de toxicité à long terme sur les rongeurs et les chiens, des signes de toxicité ont été
observés à des expositions supérieures ou égales à 10 fois la dose clinique d'empagliflozine. La
majorité de la toxicité était cohérente avec la pharmacologie secondaire liée à l’excrétion urinaire de
glucose et aux déséquilibres électrolytiques, notamment la perte de poids et de graisse corporelle,
l’augmentation de la consommation alimentaire, la diarrhée, la déshydratation, la baisse du glucose
sérique et les augmentations d'autres paramètres sériques reflétant une augmentation du métabolisme
des protéines et une gluconéogenèse, des modifications urinaires telles que la polyurie et la glycosurie,
et des modifications microscopiques dont une minéralisation des reins et de certains tissus mous et
vasculaires. Les éléments microscopiques des effets d'une pharmacologie exagérée sur les reins,
observés chez certaines espèces, incluaient la dilatation tubulaire et la minéralisation tubulaire et
pelvienne à environ 4 fois l’exposition clinique associée à une dose de 25 mg d'empagliflozine sur la
base de l’ASC.
36
L’empagliflozine n'est pas génotoxique.
Dans une étude de carcinogénicité de 2 ans, l’empagliflozine n'a pas augmenté l’incidence de tumeurs
chez des rats femelles jusqu'à la dose maximale de 700 mg/kg/jour, qui correspond à environ 72 fois
l’exposition clinique maximale à l'empagliflozine sur la base de l’ASC. Chez les rats mâles, des
lésions prolifératives vasculaires bénignes (hémangiomes) du ganglion lymphatique mésentérique,
liées au traitement, ont été observées à la dose maximale, mais pas à la dose de 300 mg/kg/jour, qui
correspond à environ 26 fois l’exposition clinique maximale à l'empagliflozine. Des tumeurs à cellules
interstitielles ont été observées dans les testicules avec une incidence plus élevée chez les rats à la dose
de 300 mg/kg/jour et plus, mais pas à la dose de 100 mg/kg/jour, qui correspond à environ 18 fois
l’exposition clinique maximale à l'empagliflozine. Ces deux tumeurs sont fréquentes chez les rats et ne
sont vraisemblablement pas pertinentes pour l'homme.
L’empagliflozine n'a pas augmenté l’incidence de tumeurs chez des souris femelles jusqu'à la dose
maximale de 1 000 mg/kg/jour, qui correspond à environ 62 fois l’exposition clinique maximale à
l'empagliflozine. L’empagliflozine a induit des tumeurs rénales chez des souris mâles jusqu'à la dose
de 1 000 mg/kg/jour, mais pas à la dose de 300 mg/kg/jour, qui correspond à environ 11 fois
l’exposition clinique maximale à l'empagliflozine. Le mécanisme d’action de ces tumeurs est
dépendant de la prédisposition naturelle de la souris mâle aux pathologies rénales et à une voie
métabolique non superposable à l’homme. Les tumeurs rénales des souris mâles sont considérées non
pertinentes pour l’homme.
A des expositions suffisamment supérieures à l’exposition chez l’homme après administration de
doses thérapeutiques, l’empagliflozine n’a pas eu d'effets indésirables sur la fertilité ou le
développement embryonnaire précoce. L’empagliflozine administrée pendant la période
d'organogenèse n’a pas été tératogène. A des doses toxiques pour la mère uniquement,
l’empagliflozine a également causé une incurvation des os des membres chez le rat et une
augmentation des pertes embryo-foetales chez le lapin.
Dans les études de toxicité pré- et post-natales chez le rat, une diminution du gain de poids de la
progéniture a été observée à des expositions maternelles environ 4 fois supérieures à l’exposition
clinique maximale à l'empagliflozine. Aucun effet de ce type n'a été observé à une exposition
systémique égale à l’exposition clinique maximale à l'empagliflozine. La pertinence de ce résultat chez
l’homme est incertaine.
Lorsque l'empagliflozine a été administrée du 21
ème
au 90
ème
jours postnatals dans une étude de toxicité
juvénile chez le rat, il a été observé une dilatation pelvienne et des tubules rénaux, minime à légère,
non nocive, chez les rats juvéniles uniquement à la dose de 100 mg/kg/jour, correspondant
approximativement à 11 fois la dose clinique maximale de 25 mg. Ces observations avaient disparu
après une période de 13 semaines sans médicament.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Noyau du comprimé
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline
Hydroxypropylcellulose
Croscarmellose sodique
Silice colloïdale anhydre
Stéarate de magnésium
37
Pelliculage
Hypromellose
Dioxyde de titane (E171)
Talc
Macrogol (400)
Oxyde de fer jaune (E172)
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
3 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Plaquettes perforées en PVC/aluminium pour délivrance à l’unité.
Présentations de 7 x 1, 10 x 1, 14 x 1, 28 x 1, 30 x 1, 60 x 1, 70 x 1, 90 x 1 et 100 x 1 comprimés
pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Boehringer Ingelheim International GmbH
Binger Str. 173
55216 Ingelheim am Rhein
Allemagne
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Jardiance 10 mg comprimés pelliculés
EU/1/14/930/010
EU/1/14/930/011
EU/1/14/930/012
EU/1/14/930/013
EU/1/14/930/014
EU/1/14/930/015
EU/1/14/930/016
EU/1/14/930/017
EU/1/14/930/018
38
Jardiance 25 mg comprimés pelliculés
EU/1/14/930/001
EU/1/14/930/002
EU/1/14/930/003
EU/1/14/930/004
EU/1/14/930/005
EU/1/14/930/006
EU/1/14/930/007
EU/1/14/930/008
EU/1/14/930/009
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 22 mai 2014
Date du dernier renouvellement : 14 février 2019
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
39
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
40
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Boehringer Ingelheim Pharma GmbH & Co. KG
Binger Strasse 173
55216 Ingelheim am Rhein
Allemagne
Boehringer Ingelheim Hellas Single Member S.A.
5th km Paiania – Markopoulo
Koropi Attiki, 19441
Grèce
Rottendorf Pharma GmbH
Ostenfelder Strasse 51 – 61
59320 Ennigerloh
Allemagne
Boehringer Ingelheim France
100-104 avenue de France
75013 Paris
France
Le nom et l’adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
41
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
42
A. ÉTIQUETAGE
43
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTUI
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Jardiance 10 mg comprimés pelliculés
empagliflozine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 10 mg d'empagliflozine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose, voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 x 1 comprimés pelliculés
10 x 1 comprimés pelliculés
14 x 1 comprimés pelliculés
28 x 1 comprimés pelliculés
30 x 1 comprimés pelliculés
60 x 1 comprimés pelliculés
70 x 1 comprimés pelliculés
90 x 1 comprimés pelliculés
100 x 1 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
44
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Boehringer Ingelheim International GmbH
55216 Ingelheim am Rhein
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/14/930/010 7 x 1 comprimés
EU/1/14/930/011 10 x 1 comprimés
EU/1/14/930/012 14 x 1 comprimés
EU/1/14/930/013 28 x 1 comprimés
EU/1/14/930/014 30 x 1 comprimés
EU/1/14/930/015 60 x 1 comprimés
EU/1/14/930/016 70 x 1 comprimés
EU/1/14/930/017 90 x 1 comprimés
EU/1/14/930/018 100 x 1 comprimés
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Jardiance 10 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
45
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES (PERFORÉES)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Jardiance 10 mg comprimés
empagliflozine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Boehringer Ingelheim
3.
EXP
4.
Lot
5.
DATE DE PÉREMPTION
NUMÉRO DU LOT
AUTRE
46
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTUI
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Jardiance 25 mg comprimés pelliculés
empagliflozine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 25 mg d'empagliflozine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose, voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 x 1 comprimés pelliculés
10 x 1 comprimés pelliculés
14 x 1 comprimés pelliculés
28 x 1 comprimés pelliculés
30 x 1 comprimés pelliculés
60 x 1 comprimés pelliculés
70 x 1 comprimés pelliculés
90 x 1 comprimés pelliculés
100 x 1 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
47
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Boehringer Ingelheim International GmbH
55216 Ingelheim am Rhein
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/14/930/001 7 x 1 comprimés
EU/1/14/930/002 10 x 1 comprimés
EU/1/14/930/003 14 x 1 comprimés
EU/1/14/930/004 28 x 1 comprimés
EU/1/14/930/005 30 x 1 comprimés
EU/1/14/930/006 60 x 1 comprimés
EU/1/14/930/007 70 x 1 comprimés
EU/1/14/930/008 90 x 1 comprimés
EU/1/14/930/009 100 x 1 comprimés
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Jardiance 25 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
48
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES (PERFORÉES)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Jardiance 25 mg comprimés
empagliflozine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Boehringer Ingelheim
3.
EXP
4.
Lot
5.
DATE DE PÉREMPTION
NUMÉRO DU LOT
AUTRE
49
B. NOTICE
50
Notice : Information du patient
Jardiance 10 mg comprimés pelliculés
Jardiance 25 mg comprimés pelliculés
empagliflozine
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1.
Qu’est-ce que Jardiance et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Jardiance
Comment prendre Jardiance
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver Jardiance
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que Jardiance et dans quels cas est-il utilisé
Qu’est-ce que Jardiance
Jardiance contient la substance active empagliflozine.
Jardiance appartient à une classe de médicaments appelés inhibiteurs du co-transporteur de sodium-
glucose de type 2 (SGLT2).
Dans quels cas Jardiance est-il utilisé
Diabète de type 2
Jardiance est utilisé pour traiter le diabète de type 2 chez les patients adultes (âgés de 18 ans et
plus) lorsqu’il ne peut pas être contrôlé par un régime alimentaire et l'exercice physique seuls.
Jardiance peut être utilisé sans autre médicament chez les patients qui ne peuvent pas prendre de
metformine (un autre médicament antidiabétique).
Jardiance peut également être utilisé avec d'autres médicaments destinés au traitement du
diabète. Il peut s'agir de médicaments à prendre par voie orale ou administrés par voie
injectable, comme l’insuline.
Jardiance agit en bloquant la protéine SGLT2 située au niveau des reins. Cela entraîne l’élimination du
sucre dans le sang (glucose) dans les urines. Jardiance permet ainsi de réduire la quantité de sucre dans
le sang.
Ce médicament peut également aider à prévenir les maladies cardiaques chez les patients souffrant de
diabète de type 2.
Il est important pour vous de continuer votre régime alimentaire et l’exercice physique comme vous
l’a expliqué votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
51
Insuffisance cardiaque
Jardiance est utilisé pour traiter l’insuffisance cardiaque chez les patients adultes qui présentent
des symptômes dus à une altération de la fonction cardiaque.
Qu'est-ce que le diabète de type 2 ?
Le diabète de type 2 est une maladie qui est liée à la fois à vos gènes et à votre style de vie. Si vous
avez un diabète de type 2, votre pancréas ne fabrique pas assez d'insuline pour contrôler le taux de
glucose dans votre sang, et votre organisme n'est pas en mesure d'utiliser sa propre insuline de manière
efficace. Ceci engendre des taux élevés de glucose dans votre sang, qui peuvent entraîner des
problèmes médicaux tels que des maladies cardiaques, des maladies rénales, la cécité (être aveugle) et
une mauvaise circulation dans les membres.
Qu’est-ce que l’insuffisance cardiaque ?
L’insuffisance cardiaque survient lorsque le cœur est trop faible ou trop rigide et ne peut pas
fonctionner correctement. Cela peut entraîner de graves problèmes médicaux et la nécessité de
recevoir des soins à l’hôpital. Les symptômes les plus fréquents de l’insuffisance cardiaque sont
l’essoufflement, la fatigue ou l’épuisement permanent et le gonflement des chevilles.
Jardiance permet de protéger le cœur pour qu’il ne s’affaiblisse pas davantage, et d’améliorer les
symptômes.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Jardiance
Ne prenez jamais Jardiance
si vous êtes allergique à l’empagliflozine ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Contactez immédiatement un médecin ou l’hôpital le plus proche :
Acidocétose
si vous avez une perte de poids rapide, des nausées ou des vomissements, des douleurs
abdominales, une soif excessive, une respiration rapide et profonde, une confusion, une
somnolence ou une fatigue inhabituelle, une haleine à l’odeur sucrée, un goût sucré ou
métallique dans la bouche ou une odeur inhabituelle de votre urine ou transpiration, contactez
immédiatement un médecin ou l’hôpital le plus proche. Ces symptômes pourraient être des
signes d’une « acidocétose », un problème rare mais grave mettant parfois en jeu le pronostic
vital, qui peut apparaître au cours du diabète en raison d’une augmentation des taux de « corps
cétoniques » dans l’urine et le sang, et mis en évidence par des tests. Le risque de survenue
d’une acidocétose peut être augmenté dans les cas suivants : jeûne prolongé, consommation
excessive d’alcool, déshydratation, réduction soudaine de la dose d’insuline, ou besoin accru en
insuline en raison d’une chirurgie majeure ou d’une maladie grave.
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant de prendre ce médicament et
au cours du traitement :
si vous avez un « diabète de type 1 ». Ce type de diabète se déclare généralement quand vous
êtes jeune, et votre corps ne fabrique pas d'insuline. Vous ne devez pas prendre Jardiance si
vous avez un diabète de type 1.
si vous avez de graves problèmes rénaux, votre médecin pourra limiter la dose à 10 mg une fois
par jour ou vous demander de prendre un médicament différent (voir également rubrique 3,
« Comment prendre Jardiance »).
si vous avez des problèmes hépatiques graves, votre médecin peut vous demander de prendre un
médicament différent.
si vous présentez des risques de déshydratation, par exemple :
o
si vous avez la nausée, si vous avez la diarrhée ou de la fièvre, ou si vous n'êtes pas
en mesure de boire ou de manger.
52
si vous prenez des médicaments qui augmentent la production d’urine (diurétiques)
ou diminuent la tension artérielle.
o
si vous avez 75 ans ou plus.
Les signes possibles sont énumérés dans la rubrique 4 sous le titre « déshydratation ». Votre
médecin peut vous demander d'arrêter de prendre Jardiance jusqu'à ce que vous soyez rétabli(e)
afin d'éviter de perdre trop de liquides corporels. Demandez-lui ce que vous pouvez faire pour
éviter la déshydratation.
si vous avez une infection grave des reins ou des voies urinaires avec de la fièvre. Votre
médecin peut vous demander d'arrêter de prendre Jardiance jusqu'à ce que vous soyez rétabli(e).
o
Adressez-vous immédiatement à votre médecin si vous développez des symptômes tels qu’une
douleur, une sensibilité, une rougeur ou une tuméfaction au niveau de vos parties génitales ou de la
zone qui s’étend de vos parties génitales à votre anus, accompagnés de fièvre ou d’une sensation
générale de malaise. Ces symptômes peuvent indiquer la survenue d’une infection rare mais grave ou
mettant même en jeu le pronostic vital des patients, appelée « fasciite nécrosante du périnée » ou
« gangrène de Fournier », qui détruit le tissu sous-cutané. La gangrène de Fournier doit faire l’objet
d’un traitement immédiat.
Soins des pieds
Comme pour tous les patients diabétiques, il est important de prendre soin régulièrement de vos pieds
et de suivre tout autre conseil concernant les soins des pieds donné par votre professionnel de santé.
Fonction rénale
Vos reins doivent être contrôlés avant et pendant le traitement par ce médicament.
Glucose urinaire/Glycosurie
En raison du mécanisme d’action de ce médicament, la recherche de sucre dans vos urines donnera un
résultat positif tant que vous prenez ce médicament.
Enfants et adolescents
Jardiance n'est pas recommandé chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans car il n'a
pas été étudié chez ces patients.
Autres médicaments et Jardiance
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Il est important d'informer votre médecin :
si vous prenez des médicaments qui augmentent la production d’urine (diurétiques). Votre
médecin peut vous demander d'arrêter de prendre Jardiance. Les signes possibles de perte trop
importante de liquides corporels sont énumérés dans la rubrique 4.
si vous prenez d'autres médicaments pour faire baisser votre glycémie tels que de l’insuline ou
un « sulfamide hypoglycémiant ». Votre médecin peut vouloir baisser la dose de ces autres
médicaments pour éviter que le taux de sucre dans votre sang ne descende trop bas
(hypoglycémie).
si vous prenez du lithium, car Jardiance peut diminuer la quantité de lithium dans votre sang.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament. N'utilisez pas
Jardiance si vous êtes enceinte. On ne sait pas si Jardiance est nocif pour l'enfant à naître. N'utilisez
pas Jardiance si vous allaitez. On ne sait pas si Jardiance est excrété dans le lait maternel.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Jardiance a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
La prise de ce médicament en association avec des médicaments appelés sulfamides hypoglycémiants
ou avec l’insuline peut entraîner une diminution trop importante du taux de sucre dans votre sang
53
(hypoglycémie), qui peut causer des symptômes tels que tremblements, transpiration et troubles de la
vision, et peut affecter votre aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Ne conduisez
pas et n'utilisez pas d'outils ou de machines si vous avez des étourdissements quand vous prenez
Jardiance.
Jardiance contient du lactose
Jardiance contient du lactose (un sucre présent dans le lait). Si votre médecin vous a dit que vous avez
une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Jardiance contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Jardiance
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Quelle dose prendre
La dose recommandée de Jardiance est un comprimé à 10 mg une fois par jour. Si vous souffrez
de diabète de type 2, votre médecin décidera s'il est nécessaire d'augmenter la dose à 25 mg une
fois par jour pour mieux contrôler le taux de sucre dans votre sang.
Votre médecin pourrait limiter la dose à 10 mg une fois par jour si vous avez des problèmes
rénaux.
Votre médecin prescrira le dosage approprié pour vous. Ne changez pas votre dose à moins que
le médecin ne vous ait indiqué de le faire.
Prise du médicament
Avaler le comprimé entier avec de l’eau
Vous pouvez prendre le comprimé avec ou sans aliments
Vous pouvez prendre le comprimé à n'importe quel moment de la journée. Cependant, essayez
de le prendre à la même heure tous les jours. Ceci vous aidera à vous souvenir de le prendre.
Si vous souffrez de diabète de type 2, votre médecin pourrait vous prescrire Jardiance avec un autre
médicament antidiabétique. Souvenez-vous de prendre tous les médicaments selon les instructions de
votre médecin afin d’obtenir les meilleurs résultats pour votre santé.
Un régime alimentaire adapté et l’exercice physique aident votre corps à mieux utiliser le sucre de
votre sang. Il est important de continuer le régime alimentaire et l’exercice physique recommandés par
votre médecin pendant que vous prenez Jardiance.
Si vous avez pris plus de Jardiance que vous n’auriez dû
Si vous avez pris plus de Jardiance que vous n'auriez dû, informez-en votre médecin immédiatement
ou rendez-vous dans un hôpital immédiatement. Emmenez la boîte de médicament avec vous.
Si vous oubliez de prendre Jardiance
Ce que vous devez faire si vous oubliez de prendre un comprimé dépend de l’intervalle de temps avant
la prise de la dose suivante.
Si l’intervalle est de 12 heures ou plus avant la dose suivante, prenez Jardiance dès que vous
vous en souvenez. Puis prenez la dose suivante à l’heure habituelle.
Si l’intervalle est de moins de 12 heures avant la dose suivante, ne prenez pas la dose oubliée.
Puis prenez la dose suivante à l’heure habituelle.
Ne prenez pas de dose double de Jardiance pour compenser la dose que vous avez oublié de
prendre.
54
Si vous arrêtez de prendre Jardiance
N’arrêtez pas de prendre Jardiance sans avoir tout d’abord consulté votre médecin. Si vous souffrez de
diabète de type 2, le taux de sucre dans votre sang pourrait augmenter si vous arrêtez de prendre
Jardiance.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Contactez immédiatement un médecin ou l'hôpital le plus proche si vous ressentez l'un des effets
indésirables suivants :
Réaction allergique sévère, peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
Les signes possibles de réaction allergique sévère peuvent inclure :
– un gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge susceptible
d’entraîner des difficultés respiratoires ou de déglutition
Acidocétose diabétique, peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
Les signes de l'acidocétose diabétique sont (voir également rubrique 2, « Avertissements et
précautions ») :
– taux augmentés de « corps cétoniques » dans l’urine ou le sang
– perte de poids rapide
– nausées ou vomissements
– douleurs abdominales
– soif excessive
– respiration rapide et profonde
– confusion
– somnolence ou fatigue inhabituelle
– une haleine à l’odeur sucrée, un goût sucré ou métallique dans la bouche ou une odeur
inhabituelle de votre urine ou transpiration.
Ces symptômes peuvent apparaître indépendamment du taux de glucose dans le sang. Votre médecin
peut décider d'interrompre momentanément ou d'arrêter définitivement votre traitement par Jardiance.
Contactez votre médecin dès que possible si vous remarquez les effets indésirables suivants :
Faible taux de sucre dans le sang (hypoglycémie), très fréquent (peut affecter plus d’1 personne
sur 10)
Si vous prenez Jardiance avec un autre médicament qui peut provoquer une baisse de votre glycémie,
tel qu'un sulfamide hypoglycémiant ou de l’insuline, vous avez un risque accru d'avoir un taux de
sucre dans le sang trop bas (hypoglycémie). Les signes d’hypoglycémie peuvent inclure :
tremblements, transpiration, sensation d’anxiété ou de confusion importante, accélération des
battements du cœur
faim excessive, mal de tête
Votre médecin vous indiquera comment traiter une hypoglycémie et ce qu'il faut faire si vous présentez
les signes ci-dessus. Si vous avez des symptômes d’hypoglycémie, mangez des comprimés de glucose,
un en-cas à haute teneur en sucre ou buvez un jus de fruit. Mesurez votre glycémie si possible et
reposez-vous.
55
Infection des voies urinaires, fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
Les signes d'infection des voies urinaires sont :
sensation de brûlure quand vous urinez
l’urine a un aspect trouble
douleurs dans la région pelvienne ou au milieu du dos (lorsque les reins sont infectés)
Une envie pressante d'uriner ou un besoin plus fréquent d'uriner peuvent être dus au mécanisme
d’action de Jardiance, mais ils peuvent également être des signes d'infection urinaire. Si vous
remarquez une augmentation de ces symptômes, vous devez aussi contacter votre médecin.
Déshydratation, très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
Les signes de déshydratation ne sont pas spécifiques mais peuvent inclure :
soif inhabituelle
étourdissement ou sensation vertigineuse en se levant
évanouissement ou perte de conscience
Autres effets indésirables au cours du traitement par Jardiance :
Fréquent
infection génitale par des champignons (muguet)
uriner plus que d'habitude ou avoir besoin d'uriner plus souvent
démangeaisons
éruption cutanée ou rougeur de la peau, qui peut entraîner des démangeaisons, des papules, un
liquide suintant ou encore des cloques
soif
les analyses sanguines peuvent mettre en évidence une augmentation du taux de cholestérol
sanguin (graisse dans le sang)
constipation
Peu fréquent
urticaire
effort ou douleur en urinant
les tests sanguins peuvent montrer une réduction de la fonction rénale (créatinine ou urée)
les analyses sanguines peuvent mettre en évidence une augmentation du nombre de globules
rouges dans le sang (hématocrite).
Rare
fasciite nécrosante du périnée ou gangrène de Fournier, une grave infection des tissus mous des
parties génitales ou de la zone qui s’étend des parties génitales à l’anus
Très rare
inflammation des reins (néphrite tubulo-interstitielle)
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Jardiance
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette et l’emballage
après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
56
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que l’emballage est endommagé ou semble avoir été
manipulé.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Jardiance
La substance active est l’empagliflozine
-
Chaque comprimé contient 10 mg ou 25 mg d'empagliflozine.
Les autres composants sont :
-
noyau du comprimé : lactose monohydraté (voir la fin de la rubrique 2 sous « Jardiance
contient du lactose »), cellulose microcristalline, hydroxypropylcellulose, croscarmellose
sodique (voir la fin de la rubrique 2 sous « Jardiance contient du sodium »), silice
colloïdale anhydre, stéarate de magnésium
-
pelliculage : hypromellose, dioxyde de titane (E171), talc, macrogol (400), oxyde de fer
jaune (E172)
Comment se présente Jardiance et contenu de l’emballage extérieur
Les comprimés pelliculés de Jardiance 10 mg sont ronds, jaune pâle, biconvexes et à bords biseautés.
Ils portent la mention gravée « S10 » sur une face et le logo de Boehringer Ingelheim sur l’autre face.
Les comprimés font 9,1 mm de diamètre.
Les comprimés pelliculés de Jardiance 25 mg sont ovales, jaune pâle et biconvexes. Ils portent la
mention gravée « S25 » sur une face et le logo de Boehringer Ingelheim sur l’autre face. Le comprimé
fait 11,1 mm de long et 5,6 mm de large.
Les comprimés de Jardiance sont disponibles en plaquettes perforées en PVC/aluminium pour
délivrance à l’unité. Les conditionnements contiennent 7 x 1, 10 x 1, 14 x 1, 28 x 1, 30 x 1, 60 x 1,
70 x 1, 90 x 1 et 100 x 1 comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées dans votre pays.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Boehringer Ingelheim International GmbH
Binger Strasse 173
55216 Ingelheim am Rhein
Allemagne
Fabricant
Boehringer Ingelheim Pharma GmbH & Co. KG
Binger Strasse 173
55216 Ingelheim am Rhein
Allemagne
Boehringer Ingelheim Hellas Single Member S.A.
5th km Paiania – Markopoulo
Koropi Attiki, 19441
Grèce
Rottendorf Pharma GmbH
57
Ostenfelder Strasse 51 – 61
59320 Ennigerloh
Allemagne
Boehringer Ingelheim France
100-104 avenue de France
75013 Paris
France
58
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
SCS Boehringer Ingelheim Comm.V
Tél/Tel : +32 2 773 33 11
България
Бьори½гер И½гелхайм РЦВ ГмбХ и Ко КГ -
кло½ България
Тел: +359 2 958 79 98
Česká republika
Boehringer Ingelheim spol. s r.o.
Tel: +420 234 655 111
Danmark
Boehringer Ingelheim Danmark A/S
Tlf: +45 39 15 88 88
Deutschland
Boehringer Ingelheim Pharma GmbH & Co. KG
Tél: +49 (0) 800 77 90 900
Lilly Deutschland GmbH
Tel. +49 (0) 6172 273 2222
Eesti
Boehringer Ingelheim RCV GmbH & Co KG
Eesti filiaal
Tél: +372 612 8000
Ελλάδα
Boehringer Ingelheim Ελλάς Μο½οπρόσωπη A.E.
Tηλ: +30 2 10 89 06 300
España
Boehringer Ingelheim España, S.A.
Tél: +34 93 404 51 00
Lilly S.A.
Tél: +34 91 663 50 00
France
Boehringer Ingelheim France S.A.S.
Tél: +33 3 26 50 45 33
Lilly France SAS
Tél: +33 1 55 49 34 34
Hrvatska
Boehringer Ingelheim Zagreb d.o.o.
Tél: +385 1 2444 600
Portugal
Boehringer Ingelheim Portugal, Lda.
Tél: +351 21 313 53 00
Lilly Portugal Produtos Farmacêuticos, Lda
Tél: +351 21 412 66 00
România
Boehringer Ingelheim RCV GmbH & Co KG
Viena - Sucursala Bucureşti
Tél: +40 21 302 28 00
Norge
Boehringer Ingelheim Norway KS
Tlf: +47 66 76 13 00
Österreich
Boehringer Ingelheim RCV GmbH & Co KG
Tél: +43 1 80 105-7870
Polska
Boehringer Ingelheim Sp.zo.o.
Tél.: +48 22 699 0 699
Lietuva
Boehringer Ingelheim RCV GmbH & Co KG
Lietuvos filialas
Tél.: +370 5 2595942
Luxembourg/Luxemburg
SCS Boehringer Ingelheim Comm.V
Tél/Tel : +32 2 773 33 11
Magyarország
Boehringer Ingelheim RCV GmbH & Co KG
Magyarországi Fióktelepe
Tél.: +36 1 299 89 00
Malte
Boehringer Ingelheim Ireland Ltd.
Tél: +353 1 295 9620
Nederland
Boehringer Ingelheim b.v.
Tel: +31 (0) 800 22 55 889
59
Irlande
Boehringer Ingelheim Ireland Ltd.
Tel: +353 1 295 9620
Eli Lilly and Company (Ireland) Limited
Tel: +353 1 661 4377
Ísland
Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
Italia
Boehringer Ingelheim Italia S.p.A.
Tél: +39 02 5355 1
Eli Lilly Italia S.p.A.
Tél: +39 055 42571
Κύπρος
Boehringer Ingelheim Ελλάς Μο½οπρόσωπη A.E.
Tηλ: +30 2 10 89 06 300
Latvija
Boehringer Ingelheim RCV GmbH & Co KG
Latvijas filiāle
Tél: +371 67 240 011
Slovenija
Boehringer Ingelheim RCV GmbH & Co KG
Podružnica Ljubljana
Tél: +386 1 586 40 00
Slovenská republika
Boehringer Ingelheim RCV GmbH & Co KG
organizačná zložka
Tél: +421 2 5810 1211
Suomi/Finland
Boehringer Ingelheim Finland Ky
Puh/Tél: +358 10 3102 800
Sverige
Boehringer Ingelheim AB
Tél: +46 8 721 21 00
United Kingdom (Northern Ireland)
Boehringer Ingelheim Ireland Ltd.
Tél: +353 1 295 9620
Eli Lilly and Company (Ireland) Limited
Tél: +353 1 661 4377
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
{MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
60

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Jardiance 10 mg comprimés pelliculés
Jardiance 25 mg comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Jardiance 10 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient 10 mg d'empagliflozine.
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé contient du lactose monohydraté équivalent à 154,3 mg de lactose anhydre.
Jardiance 25 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient 25 mg d'empagliflozine.
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé contient du lactose monohydraté équivalent à 107,4 mg de lactose anhydre.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé (comprimé).
Jardiance 10 mg comprimés pelliculés
Comprimé pelliculé rond, jaune pâle, biconvexe, à bords biseautés, portant la mention gravée « S10 »
sur une face et le logo de Boehringer Ingelheim sur l'autre face (diamètre du comprimé : 9,1 mm).
Jardiance 25 mg comprimés pelliculés
Comprimé pelliculé ovale, jaune pâle, biconvexe, portant la mention gravée « S25 » sur une face et le
logo de Boehringer Ingelheim sur l'autre face (longueur du comprimé : 11,1 mm, largeur du
comprimé : 5,6 mm).
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Diabète de type 2
Jardiance est indiqué chez les adultes pour le traitement du diabète de type 2 insuffisamment contrôlé
en complément d'un régime alimentaire et d'une activité physique
-
en monothérapie, quand l'utilisation de la metformine est considérée comme inappropriée en
raison d'une intolérance
- en association avec d'autres médicaments destinés au traitement du diabète
Pour les résultats des études concernant les associations, les effets sur le contrôle glycémique et les
événements cardiovasculaires, ainsi que sur les populations étudiées, voir les rubriques 4.4, 4.5 et 5.1.
Insuffisance cardiaque
Jardiance est indiqué chez les adultes pour le traitement de l'insuffisance cardiaque chronique
symptomatique.
Posologie et mode d'administration
Posologie
Diabète de type 2
La dose initiale recommandée est de 10 mg d'empagliflozine une fois par jour pour la monothérapie et
pour l'association avec d'autres médicaments antidiabétiques. Chez les patients qui tolèrent
l'empagliflozine à 10 mg une fois par jour, qui présentent un DFGe (débit de filtration glomérulaire
estimé) 60 ml/min/1,73 m² et qui nécessitent un contrôle glycémique plus strict, la dose peut être
augmentée à 25 mg une fois par jour. La dose quotidienne maximale est de 25 mg (voir ci-dessous et
rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque
La dose recommandée est de 10 mg d'empagliflozine une fois par jour.
Toutes les indications
Lorsque l'empagliflozine est associée à un sulfamide hypoglycémiant ou à l'insuline, une réduction de
la posologie du sulfamide hypoglycémiant ou de l'insuline peut être envisagée pour diminuer le risque
d'hypoglycémie (voir rubriques 4.5 et 4.8).
Si le patient oublie de prendre une dose du médicament, il doit la prendre dès qu'il s'en aperçoit,
cependant, il ne doit pas prendre une double dose le même jour.
Populations particulières
Insuffisants rénaux
Chez les patients souffrant de diabète de type 2, l'efficacité glycémique de l'empagliflozine dépend de
la fonction rénale. En cas d'utilisation pour la réduction du risque cardiovasculaire, la dose de 10 mg
d'empagliflozine, en association au traitement standard, devra être utilisée chez les patients présentant
un DFGe inférieur à 60 mL/min/1,73 m2 (voir tableau 1). Sachant que l'efficacité de l'empagliflozine
sur la réduction glycémique est diminuée chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée,
voire probablement absente en cas d'insuffisance rénale sévère, l'association à d'autres traitements
anti-hyperglycémiants devrait être envisagée en cas d'optimisation du contrôle glycémique. Les
recommandations pour l'ajustement des doses en fonction du DFGe ou de la ClCr sont détaillées dans
le Tableau 1.
Indication
DFGe [ml/min/1,73 m²]
Dose journalière totale
ou ClCr [ml/min]
Diabète de type 2
60
Commencer par 10 mg d'empagliflozine.
Chez les patients qui tolèrent 10 mg
d'empagliflozine et nécessitent un meilleur
contrôle glycémique, la dose peut être augmentée à
25 mg d'empagliflozine.
45 à < 60
Commencer par 10 mg d'empagliflozine.b
Continuer avec 10 mg d'empagliflozine chez les
patients déjà sous Jardiance.
30 à < 45b
Commencer par 10 mg d'empagliflozine.
Continuer avec 10 mg d'empagliflozine chez les
patients déjà sous Jardiance.
< 30
L'empagliflozine n'est pas recommandée.
Insuffisance
20
La dose journalière recommandée est de 10 mg
cardiaque (avec
d'empagliflozine.
ou sans diabète
< 20
L'empagliflozine n'est pas recommandée.
de type 2)
a Voir rubriques 4.4, 4.8, 5.1 et 5.2.
b Patients présentant un diabète de type 2 et une pathologie cardiovasculaire avérée.
Pour le traitement de l'insuffisance cardiaque chez les patients avec ou sans diabète de type 2,
l'empagliflozine 10 mg peut être instaurée ou poursuivie jusqu'à un DFGe de 20 ml/min/1,73 m2 ou
une ClCr de 20 ml/min.
L'empagliflozine ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale
(IRT) ou chez les patients sous dialyse. Les données sont insuffisantes pour soutenir une utilisation
chez ces patients (voir rubriques 4.4, 5.1 et 5.2).
Insuffisants hépatiques
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance
hépatique. L'exposition à l'empagliflozine est plus importante chez les patients présentant une
insuffisance hépatique sévère. L'expérience thérapeutique chez les patients présentant une insuffisance
hépatique sévère est limitée ; l'utilisation de ce médicament n'est donc pas recommandée dans cette
population (voir rubrique 5.2).
Patients âgés
Aucune adaptation posologique n'est recommandée en fonction de l'âge. Chez les patients âgés de
75 ans et plus, le risque accru d'hypovolémie doit être pris en compte (voir les rubriques 4.4 et 4.8).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de l'empagliflozine chez les enfants et les adolescents n'ont pas encore été
établies. Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration
Les comprimés peuvent être pris avec ou sans aliments, avalés entiers avec de l'eau.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Acidocétose
De rares cas d'acidocétose, y compris des cas pouvant engager le pronostic vital et des cas d'issue
fatale, ont été décrits chez des patients diabétiques traités par des inhibiteurs du SGLT2, y compris
l'empagliflozine. Dans un certain nombre de cas, la symptomatologie était atypique, avec des
glycémies seulement modérément augmentées, inférieures à 14 mmol/l (250 mg/dl). On ignore si une
acidocétose est plus probable de survenir avec des doses plus élevées d'empagliflozine.
Le risque d'acidocétose doit être envisagé en présence de symptômes non spécifiques tels que nausées,
vomissements, anorexie, douleurs abdominales, soif excessive, difficultés à respirer, confusion, fatigue
inhabituelle ou somnolence. L'acidocétose doit être immédiatement recherchée chez les patients en cas
de survenue de ces symptômes, indépendamment de la glycémie.
Si une acidocétose est suspectée ou diagnostiquée chez un patient, le traitement par empagliflozine
doit être immédiatement arrêté.
Le traitement doit être interrompu chez les patients qui sont hospitalisés pour des interventions
chirurgicales lourdes ou des pathologies médicales aiguës graves. La surveillance des corps cétoniques
est recommandée chez ces patients. Le contrôle de la cétonémie (taux de cétone dans le sang) est
préféré à la cétonurie (taux de cétone dans l'urine). Le traitement par empagliflozine ne peut être repris
que quand les taux de corps cétoniques sont normaux et après une stabilisation de l'état du patient.
Avant de débuter un traitement par empagliflozine, les antécédents du patient pouvant prédisposer à
l'acidocétose doivent être pris en considération.
Les patients susceptibles de présenter un risque accru d'acidocétose incluent les patients avec un faible
capital de cellules bêta fonctionnelles (par exemple, des patients ayant un diabète de type 2, avec un
faible taux de peptide C, ayant un diabète auto-immun de l'adulte [LADA] ou des antécédents de
pancréatite), les patients avec des affections entraînant une diminution de la prise alimentaire ou une
déshydratation sévère, les patients chez qui les doses d'insuline ont été réduites et ceux dont les
besoins en insuline sont accrus en raison d'une maladie aiguë, d'une intervention chirurgicale ou d'une
consommation excessive d'alcool. Chez ces patients, les inhibiteurs du SGLT2 doivent être utilisés
avec prudence.
La reprise d'un traitement par un inhibiteur du SGLT2 chez des patients pour lesquels un antécédent
d'acidocétose est survenu en cours de traitement par inhibiteur du SGLT2, n'est pas recommandée à
moins qu'un autre facteur déclenchant ait pu être clairement identifié et corrigé.
Jardiance ne doit pas être utilisé chez les patients atteints d'un diabète de type 1. Les données issues
d'un programme d'essais cliniques mené chez des patients atteints d'un diabète de type 1 ont montré
que l'acidocétose survient plus souvent chez les patients traités par empagliflozine 10 mg et 25 mg en
complément d'un traitement par insuline par rapport au placebo.
Insuffisance rénale
Dans l'indication du diabète de type 2, la dose journalière d'empagliflozine ne doit pas dépasser
10 mg chez les patients présentant un DFGe inférieur à 60 mL/min/1,73 m2 ou une ClCr inférieure à
60 mL/min (voir rubrique 4.2). L'empagliflozine n'est pas recommandée en cas de DFGe inférieur à
30 mL/min/1,73 m2 ou de ClCr inférieure à 30 mL/min.
Dans l'indication de l'insuffisance cardiaque, Jardiance n'est pas recommandé chez les patients dont le
DFGe est < 20 ml/min/1,73 m2.
Surveillance de la fonction rénale
Une évaluation de la fonction rénale est recommandée comme suit :
-
Avant l'instauration du traitement par empagliflozine et à intervalles réguliers pendant le
traitement, c.-à-d. au moins une fois par an (voir rubriques 4.2, 4.8, 5.1 et 5.2).
- Avant l'instauration de tout traitement médicamenteux concomitant pouvant avoir un impact
négatif sur la fonction rénale.
Risque d'hypovolémie
Du fait du mécanisme d'action des inhibiteurs du SGLT2, la diurèse osmotique qui accompagne la
glycosurie peut entraîner une légère diminution de la pression artérielle (voir rubrique 5.1). Par
conséquent, une attention particulière devra être portée aux patients pour lesquels une baisse de la
pression artérielle induite par l'empagliflozine peut représenter un risque, tels que les patients
présentant une maladie cardiovasculaire avérée, les patients sous traitement antihypertenseur avec des
antécédents d'hypotension ou les patients âgés de 75 ans et plus.
Dans le cas d'affections pouvant entraîner une perte hydrique (par ex. les maladies gastro-intestinales),
une surveillance attentive de l'état volémique (par ex. examen physique, mesures de la pression
artérielle, analyses biologiques incluant l'hématocrite) et des électrolytes est recommandée chez les
patients recevant de l'empagliflozine. L'interruption temporaire du traitement par empagliflozine doit
être envisagée jusqu'à ce que la perte hydrique soit corrigée.
Patients âgés
L'effet de l'empagliflozine sur l'élimination urinaire du glucose est associé à une diurèse osmotique,
qui peut affecter l'état d'hydratation du patient. Les patients âgés de 75 ans et plus peuvent avoir un
risque accru d'hypovolémie. Un plus grand nombre de ces patients traités par empagliflozine ont eu
des effets indésirables liés à une hypovolémie, comparé au placebo (voir rubrique 4.8). Par
conséquent, il faut particulièrement veiller au volume de leurs apports hydriques dans le cas d'une
administration concomitante avec des médicaments qui peuvent entraîner une hypovolémie (par
exemple, diurétiques, IEC).
Infections urinaires compliquées
Des cas d'infection des voies urinaires avec des complications incluant des pyélonéphrites et des
urosepsis, ont été signalés chez les patients traités par empagliflozine (voir rubrique 4.8). Une
interruption temporaire de l'empagliflozine doit être envisagée chez les patients ayant une infection
des voies urinaires avec des complications.
Fasciite nécrosante du périnée (gangrène de Fournier)
Des cas de fasciite nécrosante du périnée (aussi appelée « gangrène de Fournier ») ont été rapportés
chez des patients diabétiques de sexe masculin et féminin prenant des inhibiteurs du SGLT2. Cet
événement rare mais grave et mettant potentiellement en jeu le pronostic vital des patients nécessite
une intervention chirurgicale et un traitement antibiotique en urgence.
Il convient de recommander aux patients de consulter un médecin s'ils développent des symptômes
tels qu'une douleur, une sensibilité, un érythème ou une tuméfaction au niveau de la zone génitale ou
périnéale, accompagnés de fièvre ou de malaises. Il convient de garder à l'esprit que la fasciite
nécrosante peut être précédée d'une infection urogénitale ou d'un abcès périnéal. En cas de suspicion
de gangrène de Fournier, le traitement par Jardiance doit être interrompu et un traitement rapide
(comprenant des antibiotiques et un débridement chirurgical) doit être instauré.
Une augmentation du nombre de cas d'amputation des membres inférieurs (principalement d'un orteil)
a été observée au cours d'études cliniques à long terme menées avec un autre inhibiteur du SGLT2. On
ignore s'il s'agit d'un effet de classe. Comme pour tous les patients diabétiques, il est important de
sensibiliser les patients sur l'importance des soins préventifs de routine pour les pieds.
Atteinte hépatique
Des cas d'atteinte hépatique ont été rapportés avec l'empagliflozine au cours des essais cliniques. Il
n'a pas été établi de lien de causalité entre l'empagliflozine et l'atteinte hépatique.
Augmentation de l'hématocrite
Une augmentation de l'hématocrite a été observée au cours du traitement avec l'empagliflozine (voir
rubrique 4.8).
Maladie rénale chronique
Il existe des données concernant l'utilisation de l'empagliflozine pour le traitement du diabète chez
des patients présentant une maladie rénale chronique (DFGe 30 mL/min/1,73 m2) accompagnée ou
non d'une albuminurie. Les patients présentant une albuminurie pourraient tirer un plus grand bénéfice
du traitement par empagliflozine.
Cardiopathie infiltrative ou cardiomyopathie de Takotsubo
Aucune étude n'a été menée spécifiquement chez des patients atteints d'une cardiopathie infiltrative
ou d'une cardiomyopathie de Takotsubo. L'efficacité chez ces patients n'est donc pas établie.
Bilan urinaire
En raison de son mécanisme d'action, les patients sous Jardiance auront un test de dépistage du
glucose urinaire positif.
Interférence avec le dosage du 1,5-anhydroglucitol (1,5-AG)
Il n'est pas recommandé d'utiliser le dosage du 1,5-AG pour la surveillance du contrôle glycémique,
car il ne constitue pas une mesure fiable pour l'évaluation du contrôle glycémique chez les patients qui
prennent des inhibiteurs du SGLT2. Il est recommandé d'utiliser d'autres méthodes pour surveiller le
contrôle glycémique.
Lactose
Les comprimés contiennent du lactose. Les patients présentant des troubles héréditaires rares
d'intolérance au galactose, de déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou
galactose, ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Chaque comprimé contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium, c'est-à-dire qu'il est essentiellement
« sans sodium ».
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions pharmacodynamiques
Diurétiques
L'empagliflozine peut majorer l'effet diurétique des thiazidiques et des diurétiques de l'anse, et peut
augmenter le risque de déshydratation et d'hypotension (voir rubrique 4.4).
Insuline et sécrétagogues de l'insuline
L'insuline et les sécrétagogues de l'insuline, comme les sulfamides hypoglycémiants, peuvent
augmenter le risque d'hypoglycémie. Par conséquent, une réduction de la dose d'insuline ou de
sécrétagogue de l'insuline peut être nécessaire pour diminuer le risque d'hypoglycémie lorsqu'ils sont
utilisés en association avec l'empagliflozine (voir rubriques 4.2 et 4.8).
Interactions pharmacocinétiques
Effets des autres médicaments sur l'empagliflozine
Les données in vitro suggèrent que la voie principale du métabolisme de l'empagliflozine chez
l'homme est la glucuronidation par les uridine 5'-diphosphoglucuronosyltransférases UGT1A3,
UGT1A8, UGT1A9, et UGT2B7. L'empagliflozine est un substrat des transporteurs humains OAT3,
OATP1B1 et OATP1B3, mais pas OAT1 et OCT2. L'empagliflozine est un substrat de la
glycoprotéine P (P-gp) et de la protéine de résistance du cancer du sein (breast cancer resistance
protein ou BCRP).
L'administration concomitante d'empagliflozine et de probénécide, un inhibiteur des enzymes UGT et
de l'OAT3, a entraîné une augmentation de 26 % du pic de concentration plasmatique
d'empagliflozine (Cmax) et une augmentation de 53 % de l'aire sous la courbe des concentrations en
fonction du temps (ASC). Ces variations n'ont pas été considérées comme cliniquement significatives.
L'effet de l'induction des UGT (par ex., l'induction par la rifampicine ou la phénytoïne) sur
l'empagliflozine n'a pas été étudié. Le traitement concomitant par des inducteurs connus des enzymes
UGT n'est pas recommandé en raison d'un risque potentiel de diminution de l'efficacité. Si
l'administration concomitante d'un inducteur de ces enzymes UGT est jugée nécessaire, il convient
d'effectuer un suivi du contrôle glycémique afin d'évaluer que la réponse à Jardiance est adéquate.
Une étude d'interaction avec le gemfibrozil, un inhibiteur in vitro des transporteurs OAT3 et
OATP1B1/1B3, a montré que la Cmax de l'empagliflozine augmente de 15 % et l'ASC de 59 % suite à
une administration concomitante. Ces variations n'ont pas été considérées comme cliniquement
significatives.
L'inhibition des transporteurs OATP1B1/1B3 par l'administration concomitante de rifampicine a
entraîné une augmentation de 75 % de la Cmax et une augmentation de 35 % de l'ASC de
l'empagliflozine. Ces variations n'ont pas été considérées comme cliniquement significatives.
L'exposition à l'empagliflozine était similaire avec ou sans administration concomitante de vérapamil,
un inhibiteur de la P-gp, ce qui indique que l'inhibition de la P-gp n'a pas d'effet cliniquement
significatif sur l'empagliflozine.
Les études d'interaction suggèrent que la pharmacocinétique de l'empagliflozine n'est pas influencée
par l'administration concomitante de metformine, de glimépiride, de pioglitazone, de sitagliptine, de
linagliptine, de warfarine, de vérapamil, de ramipril, de simvastatine, de torasémide ou
d'hydrochlorothiazide.
Effets de l'empagliflozine sur les autres médicaments
L'empagliflozine peut augmenter l'excrétion rénale du lithium et donc entraîner une diminution des
concentrations sanguines de lithium. Il convient d'augmenter la fréquence des dosages sériques du
D'après les études in vitro, l'empagliflozine n'inhibe pas, n'inactive pas et n'induit pas les isoformes
du CYP450. L'empagliflozine n'inhibe pas UGT1A1, UGT1A3, UGT1A8, UGT1A9 ou UGT2B7. Par
conséquent, des interactions médicamenteuses, impliquant les principales isoformes du CYP450 et
d'UGT, entre l'empagliflozine et des substrats co-administrés de ces enzymes, sont considérées
comme peu probables.
L'empagliflozine n'inhibe pas la P-gp aux doses thérapeutiques. Sur la base des études in vitro, il est
considéré comme peu probable que l'empagliflozine entraîne des interactions avec des substances
actives qui sont des substrats de la P-gp. L'administration concomitante d'empagliflozine et de
digoxine, un substrat de la P-gp, a entraîné une augmentation de 6 % de l'ASC et une augmentation de
14 % de la Cmax de la digoxine. Ces variations n'ont pas été considérées comme cliniquement
significatives.
L'empagliflozine n'inhibe pas les transporteurs humains OAT3, OATP1B1 et OATP1B3 in vitro à des
concentrations plasmatiques cliniquement significatives et, pour cette raison, les interactions
médicamenteuses avec des substrats de ces transporteurs sont considérées comme peu probables.
Les études d'interaction menées chez des volontaires sains suggèrent que l'empagliflozine n'a pas
d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de la metformine, du glimépiride, de la
pioglitazone, de la sitagliptine, de la linagliptine, de la simvastatine, de la warfarine, du ramipril, de la
digoxine, des diurétiques et des contraceptifs oraux.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de donnée sur l'utilisation de l'empagliflozine chez la femme enceinte. Les études chez
l'animal montrent que l'empagliflozine traverse le placenta dans une très faible proportion au cours de
la phase tardive de gestation, mais n'ont pas mis en évidence d'effets nocifs directs ou indirects sur le
développement précoce de l'embryon. Cependant, les études chez l'animal ont montré des effets
indésirables sur le développement postnatal (voir rubrique 5.3). Par mesure de précaution, il est
préférable d'éviter l'utilisation de Jardiance au cours de la grossesse.
Allaitement
Il n'y a pas de donnée disponible sur l'excrétion de l'empagliflozine dans le lait maternel humain. Les
données toxicologiques disponibles chez l'animal ont montré une excrétion d'empagliflozine dans le
lait. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut pas être exclu. Jardiance ne doit pas être
utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Aucune étude n'a été menée sur les effets de Jardiance sur la fertilité humaine. Les études effectuées
chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets nocifs directs ou indirects sur la fertilité (voir
rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Jardiance a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Les patients doivent être prévenus qu'ils doivent prendre des précautions pour éviter une
hypoglycémie lors de la conduite de véhicules et l'utilisation de machines, particulièrement quand
Jardiance est utilisé en association avec un sulfamide hypoglycémiant et/ou l'insuline.
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Diabète de type 2
Un total de 15 582 patients avec un diabète de type 2ont été inclus dans des études cliniques afin
d'évaluer la sécurité d'emploi de l'empagliflozine, parmi lesquels 10 004 patients ont reçu
l'empagliflozine soit seule soit en association avec la metformine, un sulfamide hypoglycémiant, la
pioglitazone, des inhibiteurs de la DPP-4 ou l'insuline.
Dans 6 études contrôlées versus placebo d'une durée de 18 à 24 semaines, 3 534 patients ont été
inclus ; 1 183 d'entre eux ont pris un placebo, et 2 351 ont été traités par empagliflozine. L'incidence
globale des événements indésirables chez les patients traités par empagliflozine a été similaire à celle
des patients sous placebo. L'effet indésirable le plus fréquemment rapporté a été l'hypoglycémie lors
de l'utilisation de l'empagliflozine en association à un sulfamide hypoglycémiant ou à l'insuline (voir
« Description de certains effets indésirables »).
Insuffisance cardiaque
Les études EMPEROR ont inclus des patients atteints d'insuffisance cardiaque associée à une fraction
d'éjection réduite (N = 3 726) ou préservée (N = 5 985) et traités par empagliflozine 10 mg ou
placebo. Environ la moitié des patients présentaient un diabète de type 2. L'effet indésirable le plus
fréquemment observé dans les études EMPEROR-Reduced et EMPEROR-Preserved combinées était
l'hypovolémie (empagliflozine 10 mg : 11,4 %, placebo : 9,7 %).
Le profil de sécurité général de l'empagliflozine était globalement homogène dans les différentes
indications étudiées.
Liste des effets indésirables
Les effets indésirables, présentés par classe de système d'organe et termes préférentiels MedDRA,
rapportés chez les patients ayant reçu de l'empagliflozine au cours d'études contrôlées versus placebo,
sont présentés dans le tableau ci-dessous (Tableau 2).
Les effets indésirables sont présentés par fréquence absolue. Les fréquences sont définies de la façon
suivante : très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100 à <1/10), peu fréquent ( 1/1 000 à < 1/100), rare
( 1/10 000 à < 1/1 000) ou très rare (< 1/10 000), et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur
la base des données disponibles).
versus placebo et issus des données après commercialisation
Classe de
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
système
d'organe
Infections et
Candidose
Fasciite
infestations
vaginale,
nécrosante
vulvovaginite,
du périnée
balanite et
(gangrène
autres
de
infections
Fournier)*
génitalesa
Infection des
voies urinaires
(incluant des
pyélonéphrites
et des
urosepsis)a
Troubles du
Hypoglycémie
Soif
Acidocétose
métabolisme
(lors de
diabétique*
et de la
l'association à
nutrition
un sulfamide
hypoglycémiant
ou à l'insuline)a
Affections
Constipation
gastro-
intestinales
Affections de

Prurit
Urticaire
la peau et du
(généralisé)
Angio-oedème
tissu sous-
Rash
cutané
Affections

Hypovolémiea
vasculaires
Affections du

Augmentation
Dysurie
Néphrite
rein et des
des mictionsa
tubulo-
voies
interstitielle
urinaires
Investigations

Augmentation
Augmentation
des lipides
de la créatinine
sériquesa
sanguine/baisse
du débit de
filtration
glomérulairea
Augmentation
de
l'hématocritea
a Voir les sous-sections ci-dessous pour des informations complémentaires
* Voir rubrique 4.4
Description de certains effets indésirables
Hypoglycémie
La fréquence des hypoglycémies dépendait du traitement de fond selon les études et a été similaire
pour l'empagliflozine et le placebo en monothérapie, en association avec la metformine, en association
avec la pioglitazone avec ou sans metformine, en association avec la linagliptine et avec la
metformine, et en complément d'un traitement de référence et pour l'association de l'empagliflozine et
Dans les études EMPEROR sur l'insuffisance cardiaque, l'hypoglycémie a été observée à une
fréquence similaire en cas d'association à un sulfamide hypoglycémiant ou à l'insuline
(empagliflozine 10 mg : 6,5 %, placebo : 6,7 %).
Hypoglycémie majeure (événements nécessitant une assistance)
Aucune augmentation des hypoglycémies majeures n'a été observée avec l'empagliflozine par rapport
au placebo en monothérapie, en association avec la metformine, en association avec la metformine et
un sulfamide hypoglycémiant, en association avec la pioglitazone avec ou sans metformine, en
association avec la linagliptine et avec la metformine, en complément d'un traitement de référence et
pour l'association de l'empagliflozine et de la metformine chez des patients naïfs du traitement
comparativement à des patients traités avec l'empagliflozine et la metformine pris séparément. Une
augmentation de la fréquence a été observée quand l'empagliflozine a été associée à un traitement par
insuline basale, avec ou sans metformine et avec ou sans sulfamide hypoglycémiant (pendant les
18 premières semaines de traitement quand l'insuline ne pouvait pas être ajustée : empagliflozine
10 mg : 0 %, empagliflozine 25 mg : 1,3 %, placebo : 0 % ; tout au long des 78 semaines de l'étude :
empagliflozine 10 mg : 0 %, empagliflozine 25 mg : 1,3 %, placebo : 0 %) et associée à l'insuline MIJ
avec ou sans metformine (pendant les 18 premières semaines de traitement quand l'insuline ne pouvait
pas être ajustée : empagliflozine 10 mg : 0,5 %, empagliflozine 25 mg : 0,5 %, placebo : 0,5 % ; tout
au long des 52 semaines de l'étude : empagliflozine 10 mg : 1,6 %, empagliflozine 25 mg : 0,5 %,
placebo : 1,6 %).
Dans les études EMPEROR sur l'insuffisance cardiaque, les cas d'hypoglycémie majeure ont été
observés à une fréquence similaire chez les patients diabétiques traités par empagliflozine et par
placebo en association à un sulfamide hypoglycémiant ou à l'insuline (empagliflozine 10 mg : 2,2 %,
placebo : 1,9 %).
Candidose vaginale, vulvovaginite, balanite et autres infections génitales
Des candidoses vaginales, vulvovaginites, balanites et autres infections génitales ont été rapportées
plus fréquemment chez les patients traités par empagliflozine (empagliflozine 10 mg : 4,0 %,
empagliflozine 25 mg : 3,9 %) comparativement au placebo (1,0 %). Ces infections ont été rapportées
plus fréquemment chez les femmes traitées par l'empagliflozine comparativement au placebo, et la
différence de fréquence était moins prononcée chez les hommes. Les infections des voies génitales
étaient d'intensité légère à modérée.
Dans les études EMPEROR sur l'insuffisance cardiaque, la fréquence de ces infections était plus
importante chez les patients diabétiques (empagliflozine 10 mg : 2,3 %, placebo : 0,8 %) que chez les
patients sans diabète (empagliflozine 10 mg : 1,7 %, placebo : 0,7 %) lorsqu'ils étaient traités par
empagliflozine comparé au placebo.
Dans les études EMPEROR sur l'insuffisance cardiaque, l'augmentation des mictions a été observée à
une fréquence similaire chez les patients traités par empagliflozine et par placebo (empagliflozine
10 mg : 0,9 %, placebo : 0,5 %).
Infection des voies urinaires
La fréquence globale des infections des voies urinaires rapportées comme un événement indésirable a
été similaire chez les patients traités par empagliflozine 25 mg et les patients sous placebo (7,0 % et
7,2 %), et plus élevée chez les patients traités par empagliflozine 10 mg (8,8 %). Comme avec le
placebo, des infections des voies urinaires ont été rapportées plus fréquemment pour l'empagliflozine
chez les patients avec des antécédents d'infections des voies urinaires chroniques ou récurrentes.
L'intensité (légère, modérée, sévère) des infections des voies urinaires était similaire chez les patients
sous empagliflozine et sous placebo. Des infections des voies urinaires ont été rapportées plus
fréquemment chez les femmes traitées par empagliflozine comparativement au placebo ; aucune
différence n'a été observée chez les hommes.
Hypovolémie
La fréquence globale des hypovolémies (comprenant les termes prédéfinis de diminution de la
pression artérielle (ambulatoire), diminution de la pression artérielle systolique, déshydratation,
hypotension, hypovolémie, hypotension orthostatique et syncope) a été similaire chez les patients
traités par empagliflozine (empagliflozine 10 mg : 0,6 %, empagliflozine 25 mg : 0,4 %) et sous
placebo (0,3 %). La fréquence des événements hypovolémiques était plus élevée chez les patients âgés
de 75 ans et plus traités par empagliflozine 10 mg (2,3 %) ou empagliflozine 25 mg (4,3 %)
comparativement au placebo (2,1 %).
Augmentation de la créatinine sanguine/baisse du débit de filtration glomérulaire
La fréquence globale des patients présentant une augmentation de la créatinine sanguine et une baisse
du débit de filtration glomérulaire a été comparable dans les groupes recevant l'empagliflozine ou le
placebo (augmentation de la créatinine sanguine : empagliflozine 10 mg 0,6 %, empagliflozine 25 mg
0,1 %, placebo 0, 5% ; baisse du débit de filtration glomérulaire : empagliflozine 10 mg 0,1 %,
empagliflozine 25 mg 0 %, placebo 0,3 %).
Les augmentations initiales de la créatinine et les baisses initiales du débit de filtration glomérulaire
estimé chez les patients traités par empagliflozine ont été en général transitoires en cas de poursuite du
traitement ou réversibles après l'arrêt du traitement.
Régulièrement, dans l'étude EMPA-REG OUTCOME, les patients traités par empagliflozine ont tout
d'abord présenté une chute du DFG estimé (moyenne : 3 ml/min/1,73 m2). Par la suite, le DFGe s'est
maintenu pendant la poursuite du traitement. Le DFGe moyen est revenu aux valeurs initiales après
l'arrêt du traitement, ce qui suggère que des modifications hémodynamiques aiguës pourraient jouer
un rôle dans ces variations de la fonction rénale.
Augmentation des lipides sériques
Les augmentations moyennes en pourcentage par rapport à l'inclusion étaient respectivement, pour
l'empagliflozine 10 mg et 25 mg par rapport au placebo, de 4,9 % et 5,7 % contre 3,5 % pour le
cholestérol total ; de 3,3 % et 3,6 % contre 0,4 % pour le HDL-cholestérol ; de 9,5 % et 10,0 % contre
7,5 % pour le LDL-cholestérol ; et de 9,2 % et 9,9 % contre 10,5 % pour les triglycérides.
Augmentation de l'hématocrite
Les augmentations moyennes de l'hématocrite, par rapport à l'inclusion, étaient de 3,4 % et 3,6 %
pour l'empagliflozine 10 mg et 25 mg respectivement, contre 0,1 % pour le placebo. Dans l'étude
EMPA-REG Outcome, les valeurs de l'hématocrite sont revenues à peu près aux valeurs initiales après
une période de suivi de 30 jours après la fin du traitement.
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V
4.9 Surdosage
Symptômes
Dans les études cliniques contrôlées, des doses uniques allant jusqu'à 800 mg d'empagliflozine chez
des volontaires sains et des doses quotidiennes réitérées allant jusqu'à 100 mg d'empagliflozine chez
des patients présentant un diabète de type 2 n'ont montré aucune toxicité. L'empagliflozine a
augmenté l'excrétion du glucose dans les urines, entraînant ainsi une augmentation du volume d'urine.
L'augmentation observée du volume d'urine n'était pas dépendante de la dose et n'est pas cliniquement
significative. On ne dispose d'aucune expérience pour des doses supérieures à 800 mg chez l'homme.
Traitement
En cas de surdosage, un traitement approprié doit être mis en place en fonction de l'état clinique du
patient. L'élimination de l'empagliflozine par hémodialyse n'a pas été étudiée.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : médicaments utilisés dans le traitement du diabète, inhibiteurs du
co-transporteur de sodium-glucose de type 2 (SGLT2), Code ATC : A10BK03
Mécanisme d'action
L'empagliflozine est un inhibiteur compétitif sélectif, réversible et très puissant (CI50 de 1,3 nmol) du
co-transporteur de sodium-glucose de type 2 (SGLT2). L'empagliflozine n'inhibe pas les autres
transporteurs du glucose, importants pour le transport du glucose dans les tissus périphériques, et elle
est 5 000 fois plus sélective pour SGLT2 que pour SGLT1, le principal transporteur responsable de
l'absorption intestinale du glucose. SGLT2 est fortement exprimé dans les reins, alors que son
expression dans les autres tissus est inexistante ou très faible. En tant que transporteur prédominant, il
est responsable de la réabsorption du glucose du filtrat glomérulaire vers la circulation générale. Chez
les patients avec un diabète de type 2 et une hyperglycémie, une plus grande quantité de glucose est
filtrée et réabsorbée.
L'empagliflozine améliore le contrôle glycémique chez les patients avec un diabète de type 2 en
réduisant la réabsorption rénale du glucose. La quantité de glucose éliminée par le rein via ce
mécanisme glycosurique est dépendante de la glycémie et du DFG. L'inhibition du SGLT2 chez les
patients avec un diabète de type 2 et une hyperglycémie conduit à l'excrétion du glucose excédentaire
dans les urines. De plus, l'instauration du traitement par empagliflozine augmente l'excrétion de
sodium, entraînant une diurèse osmotique et une réduction du volume intravasculaire.
Chez les patients avec un diabète de type 2, l'élimination urinaire du glucose a augmenté
immédiatement après la première dose d'empagliflozine et a été maintenue au cours des 24h entre
deux prises. L'augmentation de la glycosurie, d'environ 78 g/jour en moyenne, a été maintenue à la fin
de la période de 4 semaines de traitement. L'augmentation de la glycosurie a entraîné une réduction
immédiate de la concentration plasmatique de glucose chez les patients avec un diabète de type 2.
L'empagliflozine améliore la glycémie à jeun et post-prandiale. Le mécanisme d'action de
L'empagliflozine réduit également la réabsorption du sodium et augmente l'apport en sodium au
niveau du tubule distal. Ce processus peut influencer plusieurs fonctions physiologiques, notamment :
l'augmentation du rétrocontrôle tubuloglomérulaire et la réduction de la pression intraglomérulaire, la
diminution de la pré et postcharge du coeur, la régulation négative de l'activité sympathique et la
réduction de la pression transpariétale (comme en témoigne la diminution des valeurs de NT-proBNP),
et les effets bénéfiques sur le remodelage cardiaque, les pressions de remplissage et la fonction
diastolique.
Efficacité et sécurité cliniques
Diabète de type 2
L'amélioration du contrôle glycémique et la réduction de la morbi-mortalité cardiovasculaire font
intégralement parties du traitement du diabète de type 2.
L'efficacité sur la glycémie et les résultats cardiovasculaires ont été évalués sur un total de
14 663 patients présentant un diabète de type 2 qui ont été traités dans 12 études cliniques en double
insu, contrôlées versus placebo ou versus comparateurs actifs ; 9 295 de ces patients ont reçu
l'empagliflozine (empagliflozine 10 mg : 4 165 patients ; empagliflozine 25 mg : 5 130 patients). Cinq
études avaient des durées de traitement de 24 semaines ; des extensions de ces études ainsi que
d'autres études ont eu des patients exposés à l'empagliflozine pour une durée allant jusqu'à
102 semaines.
Le traitement par empagliflozine en monothérapie et en association avec la metformine, la
pioglitazone, un sulfamide hypoglycémiant, des inhibiteurs de la DPP-4 ou l'insuline, a entrainé des
améliorations cliniquement significatives de l'HbA1c, de la glycémie à jeun, du poids corporel et de la
pression artérielle systolique et diastolique. L'administration d'empagliflozine 25 mg a permis qu'une
proportion plus importante de patients atteigne la valeur cible d'HbA1c de moins de 7 %, et que moins
de patients aient besoin de traitement de secours glycémique, comparé à l'empagliflozine 10 mg et au
placebo. Une valeur initiale d'HbA1c plus élevée était associée à une réduction plus importante de
l'HbA1c. De plus, l'association de l'empagliflozine au traitement de référence a réduit la mortalité
cardiovasculaire chez les patients ayant un diabète de type 2 et une maladie cardiovasculaire avérée.
Monothérapie
L'efficacité et la tolérance de l'empagliflozine en monothérapie ont été évaluées au cours d'une étude
en double insu, contrôlée versus placebo et comparateur actif, d'une durée de 24 semaines, chez des
patients naïfs de traitement antidiabétique. Le traitement par empagliflozine a entrainé une réduction
statistiquement significative (p<0,0001) de l'HbA1c par rapport au placebo (Tableau 3) et une
diminution cliniquement significative de la glycémie à jeun.
Dans une analyse pré-définie des patients (N=201) avec une valeur initiale d'HbA1c 8,5 %, le
traitement a entrainé une réduction de l'HbA1c par rapport à la valeur initiale de -1,44 % pour
l'empagliflozine 10 mg, -1,43 % pour l'empagliflozine 25 mg, -1,04 % pour la sitagliptine et une
augmentation de 0,01 % pour le placebo.
Dans l'étude d'extension de cette étude, menée en double insu et contrôlée versus placebo, les
réductions de l'HbA1c, du poids corporel et de la pression artérielle ont été maintenues jusqu'à la
semaine 76.
contrôlée versus placeboa
Jardiance
Sitagliptine
Placebo
10 mg
25 mg
100 mg
N
228
224
224
223
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
7,91
7,87
7,86
7,85
Variation par rapport à la
-0,66
-0,78
-0,66
valeur initiale1
0,08
Différence par rapport au
-0,74*
-0,85*
-0,73
placebo1 (IC à 97,5 %)
(-0,90 ; -0,57)
(-1,01 ; -0,69)
(-0,88 ; -0,59)3
N
208
204
202
200
Patients (%) atteignant
une valeur d'HbA1c

12,0
35,3
43,6
37,5
<7 %, avec une valeur
initiale d'HbA1c 7 %2
N
228
224
224
223
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
78,23
78,35
77,80
79,31
Variation par rapport à la
-2,26
-2,48
0,18
valeur initiale1
-0,33
Différence par rapport au
-1,93*
-2,15*
0,52
placebo1 (IC à 97,5 %)
(-2,48 ; -1,38)
(-2,70 ; -1,60)
(-0,04 ; 1,00)3
N
228
224
224
223
PAS (mmHg)4
Valeur initiale (moyenne)
130,4
133,0
129,9
132,5
Variation par rapport à la
valeur initiale1
-0,3
-2,9
-3,7
0,5
Différence par rapport au
-2,6* (-
-3,4* (-
0,8 (-1,4 ; 3,1)3
placebo1 (IC à 97,5 %)
5,2 ; -0,0)
6,0 ; -0,9)
a Full Analysis Set (FAS) en utilisant la méthode Last Observation Carried Forward (LOCF) avant le
recours à un traitement de secours glycémique
1 Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale
2 Non évalué en termes de signification statistique du fait de la procédure d'analyse de confirmation
séquentielle
3 IC à 95 %
4 LOCF, valeurs censurées après traitement de secours antihypertenseur
*Valeur p <0,0001
Association thérapeutique
Empagliflozine en association à la metformine, un sulfamide hypoglycémiant et la pioglitazone
L'empagliflozine, en association à la metformine, la metformine et un sulfamide hypoglycémiant, ou
la pioglitazone avec ou sans metformine, a entraîné des réductions statistiquement significatives
(p<0,0001) de l'HbA1c et du poids corporel par rapport au placebo (Tableau 4). De plus, elle a
entrainé une réduction cliniquement significative de la glycémie à jeun et de la pression artérielle
systolique et diastolique par rapport au placebo.
Dans l'étude d'extension de ces études, menée en double insu et contrôlée versus placebo, des
réductions de l'HbA1c, du poids corporel et de la pression artérielle ont été maintenues jusqu'à la
semaine 76.
En association à la metformine
Jardiance
Placebo
10 mg
25 mg
N
207
217
213
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
7,90
7,94
7,86
Variation par rapport à la
valeur initiale1
-0,13
-0,70
-0,77
Différence par rapport au
-0,57* (-0,72 ; -0,42)
-0,64* (-0,79 ; -0,48)
placebo1 (IC à 97,5 %)
N
184
199
191
Patients (%) atteignant une
valeur d'HbA1c <7 %, avec

12,5
37,7
38,7
une valeur initiale d'HbA1c
7 %2
N
207
217
213
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
79,73
81,59
82,21
Variation par rapport à la
valeur initiale1
-0,45
-2,08
-2,46
Différence par rapport au
-1,63* (-2,17 ; -1,08)
-2,01* (-2,56 ; -1,46)
placebo1 (IC à 97,5 %)
N
207
217
213
PAS (mmHg)2
Valeur initiale (moyenne)
128,6
129,6
130,0
Variation par rapport à la
valeur initiale1
-0,4
-4,5
-5,2
Différence par rapport au
-4,1* (-6,2 ; -2,1)
-4,8* (-6,9 ; -2,7)
placebo1 (IC à 95 %)
En association à la metformine et un sulfamide hypoglycémiant
Jardiance
Placebo
10 mg
25 mg
N
225
225
216
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
8,15
8,07
8,10
Variation par rapport à la
valeur initiale1
-0,17
-0,82
-0,77
Différence par rapport au
-0,64* (-0,79 ; -0,49)
-0,59* (-0,74 ; -0,44)
placebo1 (IC à 97,5 %)
N
216
209
202
Patients (%) atteignant une
valeur d'HbA1c <7 %, avec

9,3
26,3
32,2
une valeur initiale d'HbA1c
7 %2
N
225
225
216
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
76,23
77,08
77,50
Variation par rapport à la
valeur initiale1
-0,39
-2,16
-2,39
Différence par rapport au
-1,76* (-2,25 ; -1,28)
-1,99* (-2,48 ; -1,50)
placebo1 (IC à 97,5 %)
N
225
225
216
PAS (mmHg)2
Valeur initiale (moyenne)
128,8
128,7
129,3
-1,4
-4,1
-3,5
Différence par rapport au
-2,7 (-4,6 ; -0,8)
-2,1 (-4,0 ; -0,2)
placebo1 (IC à 95 %)
En association à la pioglitazone +/- metformine
Jardiance
Placebo
10 mg
25 mg
N
165
165
168
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
8,16
8,07
8,06
Variation par rapport à la
valeur initiale1
-0,11
-0,59
-0,72
Différence par rapport au
-0,48* (-0,69 ; -0,27)
-0,61* (-0,82 ; -0,40)
placebo1 (IC à 97,5 %)
N
155
151
160
Patients (%) atteignant une
valeur d'HbA1c <7 %, avec

7,7
24
30
une valeur initiale d'HbA1c
7 %2
N
165
165
168
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
78,1
77,97
78,93
Variation par rapport à la
valeur initiale1
0,34
-1,62
-1,47
Différence par rapport au
-1,95* (-2,64 ; -1,27)
-1,81* (-2,49 ; -1,13)
placebo1 (IC à 97,5 %)
N
165
165
168
PAS (mmHg)3
Valeur initiale (moyenne)
125,7
126,5
126
Variation par rapport à la
valeur initiale1
0,7
-3,1
-4,0
Différence par rapport au
-3,9 (-6,23 ; -1,50)
-4,7 (-7,08 ; -2,37)
placebo1 (IC à 95 %)
a Full Analysis Set (FAS) en utilisant la méthode Last Observation Carried Forward (LOCF) avant le
recours à un traitement de secours glycémique
1 Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale
2 Non évalué en termes de signification statistique du fait de la procédure d'analyse de confirmation
séquentielle
3 LOCF, valeurs censurées après traitement de secours antihypertenseur
* Valeur p <0,0001
En association avec la metformine chez des patients naïfs du traitement
Une étude d'une durée de 24 semaines à plan factoriel a été menée pour évaluer l'efficacité et la
tolérance de l'empagliflozine chez des patients naïfs du traitement. Le traitement avec l'empagliflozine
associée à la metformine (respectivement, 5 mg et 500 mg, 5 mg et 1 000 mg, 12,5 mg et 500 mg,
12,5 mg et 1 000 mg, administrés deux fois par jour) a entraîné des améliorations statistiquement
significatives de l'HbA1c (Tableau 5) et des réductions plus importantes de la glycémie à jeun
(comparativement à ces médicaments pris individuellement) et du poids corporel (comparativement à la
metformine).
metformine aux médicaments pris individuellementa
Empagliflozine 10 mgb
Empagliflozine 25 mgb
Metformine
+Met
+Met
Pas
+Met
+ Met
Pas de 1 000
2 000
1 000 mgc 2 000 mgc
de
1 000
2 000 mgc
Met
mg
mg
Met
mgc
N
161
167
169
165
169
163
167
162
HbA1c (%)
Valeur
8,68
8,65
8,62
8,84
8,66
8,86
8,69
8,55
initiale
(moyenne)
Changement
-1,98
-2,07
-1,35
-1,93
-2,08
-1,36
-1,18
-1,75
par rapport à
la valeur
initiale1
Comparaiso
-0,63*
-0,72*
-0,57*
-0,72*
n avec empa
(-0,86,
(-0,96,
(-0,81,
(-0,95,
(IC à 95 %)1
-0,40)
-0,49)
-0,34)
-0,48)
Comparaiso
-0,79*
-0,33*
-0,75*
-0,33*
n avec met
(-1,03,
(-0,56,
(-0,98,
(-0,56,
(IC à 95 %)1
-0,56)
-0,09)
-0,51)
-0,10)
Met = metformine; empa = empagliflozine
1 Moyenne ajustée pour la valeur initiale
a Les analyses ont été réalisées sur l'ensemble de la population d'analyse (FAS pour Full Analysis Set)
en utilisant une approche de cas observés
b Administrée en deux doses quotidiennes égales, lorsqu'administré avec la metformine
c Administrée en deux doses quotidiennes égales
*p 0,0062 pour l'HbA1c
Empagliflozine chez les patients insuffisamment contrôlés avec la metformine et la linagliptine
Chez les patients insuffisamment contrôlés par la metformine et la linagliptine 5 mg, un traitement avec
l'empagliflozine 10 mg ou 25 mg a entraîné des réductions statistiquement significatives (p < 0,0001)
de l'HbA1c et du poids corporel par rapport au placebo (Tableau 6). De plus, ce traitement a réduit de
façon cliniquement significative la glycémie à jeun, la pression artérielle systolique et diastolique par
rapport au placebo.
patients insuffisamment contrôlés par la metformine et la linagliptine 5 mg
Traitement additionnel à la metformine et à la linagliptine 5 mg
Placebo5
Empagliflozine6
10 mg
25 mg
N
106
109
110
HbA1c (%)3
Valeur initiale (moyenne)
7,96
7,97
7,97
Changement par rapport à la
valeur initiale1
0,14
-0,65
-0,56
Différence par rapport au
-0,79* (-1,02, -0,55)
-0,70* (-0,93, -0,46)
placebo (IC à 95 %)
N
100
100
107
Patients (%) atteignant une
HbA1c < 7 % avec une

17,0
37,0
32,7
valeur initiale d'HbA1c
7 %2
N
106
109
110
Poids corporel (kg)3
Valeur initiale (moyenne)
82,3
88,4
84,4
Changement par rapport à la
valeur initiale1
-0,3
-3,1
-2,5
Différence par rapport au
-2,8* (-3,5, -2,1)
-2,2* (-2,9, -1,5)
placebo (IC à 95 %)
N
106
109
110
PA systolique (mmHg)4
Valeur initiale (moyenne)
130,1
130,4
131,0
Changement par rapport à la
valeur initiale1
-1,7
-3,0
-4,3
Différence par rapport au
-1,3 (-4,2, 1,7)
-2,6 (-5,5, 0,4)
placebo (IC à 95 %I)
1 Moyenne ajustée pour la valeur initiale
2 Non évalué pour la signification statistique ; ne fait pas partie de la procédure de test séquentiel pour
les critères d'évaluation secondaires
3 Le modèle MMRM sur FAS (OC) incluait la valeur initiale de l'HbA1c, la valeur initiale du DFG
estimé (MDRD), la région géographique, la visite, le traitement, et le traitement par interaction avec
les visites. La valeur initiale a été incluse pour ce qui concernait le poids
4 Le modèle MMRM incluait la PAS initiale et l'HbA1c initiale comme covariables linéaires, ainsi que
la valeur initiale du DFG estimé, la région géographique, le traitement, la visite et la visite par
interaction thérapeutique comme effets fixes
5 Les patients randomisés dans le groupe placebo recevaient le placebo plus la linagliptine 5 mg et de
la metformine en traitement de fond
6 Les patients randomisés dans le groupe empagliflozine 10 mg ou 25 mg recevaient de
l'empagliflozine 10 mg ou 25 mg, plus de la linagliptine 5 mg et de la metformine en traitement de
fond
* p < 0,0001
Dans un sous-groupe prédéfini de patients ayant une HbA1c initiale supérieure ou égale à 8,5 %, la
réduction de l'HbA1c par rapport à la valeur initiale a été -1,3 % avec l'empagliflozine 10 mg ou
25 mg à 24 semaines (p < 0,0001) comparativement au placebo.
Empagliflozine en association à la metformine par rapport au glimépiride, données à 24 mois
Dans une étude comparant l'efficacité et la tolérance de l'empagliflozine 25 mg par rapport au
glimépiride (jusqu'à 4 mg par jour) chez des patients présentant un contrôle glycémique insuffisant
sous metformine seule, le traitement quotidien par empagliflozine a entrainé une réduction supérieure
de l'HbA1c (Tableau 7), et une réduction cliniquement significative de la glycémie à jeun,
Tableau 7 : Résultats d'efficacité à 104 semaines dans une étude contrôlée versus comparateur actif,
comparant l'empagliflozine au glimépiride, en association à la metforminea
Empagliflozine 25 mg
Glimépirideb
N
765
780
HbA1c (%)
Valeur initiale (moyenne)
7,92
7,92
Variation par rapport à la valeur initiale1
-0,66
-0,55
Différence par rapport au glimépiride1 (IC
-0,11* (-0,20 ; -0,01)
à 97,5 %)
N
690
715
Patients (%) atteignant une valeur
d'HbA1c <7 %, avec une valeur initiale

33,6
30,9
d'HbA1c 7 %2
N
765
780
Poids corporel (kg)
Valeur initiale (moyenne)
82,52
83,03
Variation par rapport à la valeur initiale1
-3,12
1,34
Différence par rapport au glimépiride1 (IC
-4,46** (-4,87 ; -4,05)
à 97,5 %)
N
765
780
PAS (mmHg)2
Valeur initiale (moyenne)
133,4
133,5
Variation par rapport à la valeur initiale1
-3,1
2,5
Différence par rapport au glimépiride1 (IC
-5,6** (-7,0 ; -4,2)
à 97,5 %)
a Full Analysis Set (FAS) en utilisant la méthode Last Observation Carried Forward (LOCF) avant le
recours à un traitement de secours glycémique
b Jusqu'à 4 mg de glimépiride
1 Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale
2 LOCF, valeurs censurées après traitement de secours antihypertenseur
* Valeur p <0,0001 pour la non-infériorité, et valeur p = 0,0153 pour la supériorité
** Valeur p <0,0001
Association à l'insuline
Empagliflozine en association à l'insuline administrée plusieurs fois par jour
L'efficacité et la tolérance de l'empagliflozine en association à l'insuline administrée plusieurs fois
par jour avec ou sans traitement associé par metformine ont été évaluées au cours d'une étude en
double insu contrôlée versus placebo d'une durée de 52 semaines. Pendant les 18 premières semaines
et les 12 dernières semaines, la dose d'insuline a été maintenue constante, mais elle a été ajustée entre
les semaines 19 et 40 pour obtenir des glycémies pré-prandiales <100 mg/dl [5,5 mmol/l], et des
glycémies post-prandiales <140 mg/dl [7,8 mmol/l].
A la semaine 18, l'empagliflozine a entrainé une amélioration statistiquement significative de l'HbA1c
par rapport au placebo (Tableau 8).
A la semaine 52, le traitement par empagliflozine a entrainé une réduction statistiquement significative
de l'HbA1c et une épargne insulinique par rapport au placebo, ainsi qu'une réduction de la glycémie à
jeun et du poids corporel.
plusieurs fois par jour, avec ou sans metformine, à 18 et 52 semaines dans une étude
contrôlée versus placebo
Jardiance
Placebo
10 mg
25 mg
N
188
186
189
HbA1c (%) à la semaine 18
Valeur initiale (moyenne)
8,33
8,39
8,29
Variation par rapport à la
-0,94
-1,02
valeur initiale1
-0,50
Différence par rapport au
-0,44* (-0,61 ; -0,27)
-0,52* (-0,69 ; -0,35)
placebo1 (IC à 97,5 %)
N
115
119
118
HbA1c (%) à la
semaine 52
2
Valeur initiale (moyenne)
8,25
8,40
8,37
Variation par rapport à la
-1,18
-1,27
valeur initiale1
-0,81
Différence par rapport au
-0,38*** (-0,62 ; -0,13)
-0,46* (-0,70 ; -0,22)
placebo1 (IC à 97,5 %)
N
113
118
118
Patients (%) atteignant
une valeur d'HbA1c
<7 % à la semaine 52,

26,5
39,8
45,8
avec une valeur initiale
d'HbA1c 7 %
N
115
118
117
Dose d'insuline (UI/jour)
à la semaine 52
2
Valeur initiale (moyenne)
89,94
88,57
90,38
Variation par rapport à la
1,33
-1,06
valeur initiale1
10,16
Différence par rapport au
-8,83# (-15,69 ; -1,97)
-11,22** (-18,09 ; -4,36)
placebo1 (IC à 97,5 %)
N
115
119
118
Poids corporel (kg)
à la semaine 52
2
Valeur initiale (moyenne)
96,34
96,47
95,37
Variation par rapport à la
-1,95
-2,04
valeur initiale1
0,44
Différence par rapport au
-2,39* (-3,54 ; -1,24)
-2,48* (-3,63 ; -1,33)
placebo1 (IC à 97,5 %)
1 Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale
2 Semaine 19-40 : adaptation posologique de la dose d'insuline pour atteindre l'objectif de traitement, à
savoir des glycémies cibles pré-définies (pré-prandiale <100 mg/dl (5,5 mmol/l), post-prandiale
<140 mg/dl (7,8 mmol/l))
* Valeur p <0,0001
** Valeur p = 0,0003
*** Valeur p = 0,0005
# Valeur p = 0,0040
Tableau 9 : Résultats d'efficacité de l'empagliflozine en association à l'insuline basale, avec ou sans
metformine ou sulfamide hypoglycémiant, à 18 et 78 semaines dans une étude contrôlée
versus placeboa
Empagliflozine
Empagliflozine
Placebo
10 mg
25 mg
N
125
132
117
HbA1c (%) à la semaine 18
Valeur initiale (moyenne)
8,10
8,26
8,34
Variation par rapport à la
valeur initiale1
-0,01
-0,57
-0,71
Différence par rapport au
-0,56* (-0,78 ; -0,33)
-0,70* (-0,93 ; -0,47)
placebo1 (IC à 97,5 %)
N
112
127
110
HbA1c (%) à la semaine 78
Valeur initiale (moyenne)
8,09
8,27
8,29
Variation par rapport à la
valeur initiale1
-0,02
-0,48
-0,64
Différence par rapport au
-0,46* (-0,73 ; -0,19)
-0,62* (-0,90 ; -0,34)
placebo1 (IC à 97,5 %)
N
112
127
110
Dose d'insuline basale
(UI/jour) à la semaine 78

Valeur initiale (moyenne)
47,84
45,13
48,43
Variation par rapport à la
valeur initiale1
5,45
-1,21
-0,47
Différence par rapport au
-6,66** (-11,56 ; -1,77)
-5,92** (-11,00 ; -0,85)
placebo1 (IC à 97,5 %)
a Full Analysis Set (FAS) - Participants ayant terminé l'étude, utilisant la méthode Last Observation
Carried Forward (LOCF) avant le recours à un traitement de secours glycémique
1 Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale
* Valeur p <0,0001
** Valeur p <0,025
Patients insuffisants rénaux, données contrôlées versus placebo sur 52 semaines
L'efficacité et la tolérance de l'empagliflozine en association à un traitement antidiabétique ont été
évaluées chez des patients insuffisants rénaux au cours d'une étude en double insu contrôlée versus
placebo d'une durée de 52 semaines. Le traitement par empagliflozine a entrainé une réduction
statistiquement significative de l'HbA1c (Tableau 10) et une amélioration cliniquement significative
de la glycémie à jeun par rapport au placebo à la semaine 24. L'amélioration de l'HbA1c, du poids
corporel et de la pression artérielle a été maintenue jusqu'à 52 semaines.
Résultats de l'empagliflozine chez les patients insuffisants rénaux atteints de
diabète de type 2, à 24 semaines dans une étude contrôlée versus placeboa
Empagliflozine Empagliflozine
Empagliflozine
Placebo
Placebo
10 mg
25 mg
25 mg
30 DFGe <
60 DFGe < 90 ml/min/1,73 m²
60 ml/min/1,73 m²
N
95
98
97
187
187
HbA1c (%)
Valeur initiale
8,09
8,02
7,96
8,04
8,03
(moyenne)
Variation par rapport
à la valeur initiale1
0,06
-0,46
-0,63
0,05
-0,37
Différence par
-0,52*
-0,68*
-0,42*
rapport au placebo1
(-0,72 ; -0,32)
(-0,88 ; -0,49)
(-0,56 ; -0,28)
(IC à 95 %)
N
89
94
91
178
175
Patients (%)
atteignant une valeur
d'HbA1c <7 %, avec

6,7
17,0
24,2
7,9
12,0
une valeur initiale
d'HbA1c 7 %2
N
95
98
97
187
187
Poids corporel (kg)2
Valeur initiale
86,00
92,05
88,06
82,49
83,22
(moyenne)
Variation par rapport
à la valeur initiale1
-0,33
-1,76
-2,33
-0,08
-0,98
Différence par
-1,43
-2,00
-0,91
rapport au placebo1
(-2,09 ; -0,77)
(-2,66 ; -1,34)
(-1,41 ; -0,41)
(IC à 95 %)
N
95
98
97
187
187
PAS (mmHg)2
Valeur initiale
134,69
137,37
133,68
136,38
136,64
(moyenne)
Variation par rapport
à la valeur initiale1
0,65
-2,92
-4,47
0,40
-3,88
Différence par
-3,57
-5,12
-4,28
rapport au placebo1
(-6,86 ; -0,29)
(-8,41 ; -1,82)
(-6,88 ; -1,68)
(IC à 95 %)
a Full Analysis Set (FAS) en utilisant la méthode Last Observation Carried Forward (LOCF) avant le
recours à un traitement de secours glycémique
1 Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale
2 Non évalué en termes de signification statistique du fait de la procédure d'analyse de confirmation
séquentielle
* p<0,0001
A la 12e semaine on a observé une amélioration moyenne ajustée de l'HbA1c par rapport à la valeur
initiale de 0,11 % (0,02) dans le groupe placebo, et respectivement de 0,65 % (0,02) et 0,71 % (0,02)
dans les groupes empagliflozine 10 mg et 25 mg. Après les 12 premières semaines, le contrôle
glycémique a été optimisé indépendamment du traitement expérimental. Par conséquent l'effet était
atténué à la 94e semaine avec une amélioration moyenne ajustée de l'HbA1c de 0,08 % (0,02) dans le
groupe placebo, de 0,50 % (0,02) et 0,55 % (0,02) dans les groupes empagliflozine 10 mg et 25 mg.
L'empagliflozine était supérieure au placebo en ce qui concerne la prévention du critère d'évaluation
composite principal associant les décès de cause cardiovasculaire, les infarctus du myocarde non fatals
ou les accidents vasculaires cérébraux non fatals. L'effet thérapeutique a été entraîné par une baisse
significative des décès de cause cardiovasculaire sans modification significative des infarctus et
accidents vasculaires cérébraux non fatals. La réduction des décès cardiovasculaires a été comparable
pour l'empagliflozine 10 mg et 25 mg (Figure 1) et confirmée par une amélioration globale de la
survie (Tableau 11). L'effet de l'empagliflozine sur le critère d'évaluation composite principal
associant les décès de cause cardiovasculaire, les infarctus du myocarde non fatals ou les accidents
vasculaires cérébraux non fatals était largement indépendant du contrôle glycémique et de la fonction
rénale (DFGe), et généralement homogène dans les différentes catégories de DFGe jusqu'à un DFGe
de 30 mL/min/1,73 m2 dans l'étude EMPA-REG OUTCOME.
L'efficacité sur la prévention de la mortalité cardiovasculaire n'a pas été établie de manière définitive
chez les patients qui prennent de l'empagliflozine en association à des inhibiteurs de la DPP-4 ou chez
les patients noirs en raison de la représentation limitée de ces groupes dans l'étude EMPA-REG
OUTCOME.
Tableau 11 : Effet du traitement sur le critère d'évaluation composite principal, ses composants et la
mortalitéa
Placebo
Empagliflozineb
N
2 333
4 687
Délai de survenue du premier événement (décès de
282 (12,1)
490 (10,5)
cause CV, IM non fatal ou AVC non fatal) n (%)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95,02 %)*
0,86 (0,74, 0,99)
Valeur de p pour la supériorité
0,0382
Décès de cause CV, n (%)
137 (5,9)
172 (3,7)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
0,62 (0,49, 0,77)
Valeur de p
<0,0001
IM non fatal, n (%)
121 (5,2)
213 (4,5)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
0,87 (0,70, 1,09)
Valeur de p
0,2189
AVC non fatal, n (%)
60 (2,6)
150 (3,2)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
1,24 (0,92, 1,67)
Valeur de p
0,1638
Mortalité toutes causes, n (%)
194 (8,3)
269 (5,7)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
0,68 (0,57, 0,82)
Valeur de p
<0,0001
Mortalité non CV, n (%)
57 (2,4)
97 (2,1)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
0,84 (0,60, 1,16)
CV : cardiovasculaire ; IM : infarctus du myocarde
a Ensemble traité, c'est-à-dire les patients ayant reçu au moins une dose de médicament à l'étude.
b Regroupement des doses d'empagliflozine 10 mg et 25 mg.
* Depuis que les données ont été incluses dans une analyse intérimaire, un intervalle de confiance
bilatéral à 95,02 % appliqué qui correspond à une valeur de p inférieure à 0,0498 pour la
significativité.
Figure 1 - Délai de survenue des décès cardiovasculaires dans l'étude EMPA-REG OUTCOME
Néphropathie
Dans l'étude EMPA-REG OUTCOME, en ce qui concerne le délai de survenue du premier
événement de type néphropathie, le HR était de 0,61 (IC à 95 % 0,53, 0,70) pour l'empagliflozine
(12,7 %) par rapport au placebo (18,8 %).
En outre, l'empagliflozine a été associée à une survenue plus importante (HR 1,82, IC à 95 % 1,40,
2,37) de normo- ou micro-albuminurie durable (49,7 %) chez les patients qui présentaient au départ
une macro-albuminurie par rapport au placebo (28,8 %).
Glycémie à jeun
Dans quatre études contrôlées versus placebo, le traitement par empagliflozine en monothérapie ou en
association à la metformine, la pioglitazone, ou la metformine plus un sulfamide hypoglycémiant, a
entrainé des variations moyennes de la glycémie à jeun par rapport à la valeur initiale de -20,5 mg/dl
[-1,14 mmol/l] pour l'empagliflozine 10 mg et de -23,2 mg/dl [-1,29 mmol/l] pour l'empagliflozine
25 mg, par rapport au placebo (7,4 mg/dl [0,41 mmol/l]). Cet effet a été observé après 24 semaines et a
été maintenu pendant 76 semaines.
Glycémie post-prandiale à 2 heures
Le traitement par empagliflozine en association à la metformine ou à la metformine et un sulfamide
hypoglycémiant a entrainé une réduction cliniquement significative de la glycémie post-prandiale à
2 heures (test de tolérance au repas) à 24 semaines (en association à la metformine : placebo
+5,9 mg/dl, empagliflozine 10 mg : -46,0 mg/dl, empagliflozine 25 mg : -44,6 mg/dl, en traitement
associé à la metformine et à un sulfamide hypoglycémiant : placebo -2,3 mg/dl, empagliflozine
10 mg : -35,7 mg/dl, empagliflozine 25 mg : -36,6 mg/dl).
Patients avec une valeur initiale d'HbA1c élevée >10 %
Dans une analyse poolée pré-définie de trois études de phase III, le traitement par empagliflozine
25 mg en ouvert chez des patients présentant une hyperglycémie sévère (N=184, valeur initiale
moyenne d'HbA1c : 11,15 %) a entrainé une réduction cliniquement significative de l'HbA1c de
3,27 % à la semaine 24 par rapport à la valeur initiale ; ces études ne comportaient ni bras placebo ni
bras empagliflozine 10 mg.
Poids corporel
Dans une analyse poolée pré-définie de 4 études contrôlées versus placebo, le traitement par
empagliflozine a entrainé une réduction du poids corporel (-0,24 kg pour le placebo, -2,04 kg pour
l'empagliflozine 10 mg et -2,26 kg pour l'empagliflozine 25 mg) à la semaine 24, qui était maintenue
jusqu'à la semaine 52 (-0,16 kg pour le placebo, -1,96 kg pour l'empagliflozine 10 mg et -2,25 kg pour
l'empagliflozine 25 mg).
Pression artérielle
L'efficacité et la tolérance de l'empagliflozine ont été évaluées au cours d'une étude en double insu,
contrôlée versus placebo d'une durée de 12 semaines chez des patients avec un diabète de type 2 et
une hypertension artérielle, traités par divers médicaments antidiabétiques et jusqu'à 2 médicaments
antihypertenseurs. Le traitement par empagliflozine une fois par jour a entrainé une amélioration
statistiquement significative de l'HbA1c et de la pression artérielle systolique et diastolique moyenne
sur 24 heures, déterminée par un suivi ambulatoire de la pression artérielle (Tableau 12). Le traitement
par empagliflozine a entrainé une réduction de la PAS et de la PAD en position assise.
placebo chez des patients avec un diabète de type 2 et une pression artérielle non
contrôléea
Jardiance
Placebo
10 mg
25 mg
N
271
276
276
HbA1c (%) à la semaine 121
Valeur initiale
7,87
7,90
7,92
(moyenne)
Variation par rapport à la
valeur initiale2
0,03
-0,59
-0,62
Différence par rapport au
-0,62* (-0,72 ; -0,52)
-0,65* (-0,75 ; -0,55)
placebo2 (IC à 95 %)
PAS sur 24 heures à la semaine 123
Valeur initiale
131,34
131,72
131,18
(moyenne)
Variation par rapport à la
valeur initiale4
0,48
-2,95
-3,68
Différence par rapport au
-3,44* (-4,78 ; -2,09)
-4,16* (-5,50 ; -2,83)
placebo4 (IC à 95 %)
PAD sur 24 heures à la semaine 123
Valeur initiale
75,13
75,16
74,64
(moyenne)
Variation par rapport à la
valeur initiale5
0,32
-1,04
-1,40
Différence par rapport au
-1,36** (-2,15 ; -0,56)
-1,72* (-2,51 ; -0,93)
placebo5 (IC à 95 %)
a Full analysis set (FAS)
1 LOCF, valeurs censurées après traitement de secours antidiabétique
2 Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale d'HbA1c, la valeur initiale du DFGe, la zone
géographique et le nombre de médicaments antihypertenseurs
3 LOCF, valeurs censurées après traitement de secours antidiabétique ou changement du traitement de
secours antihypertenseur
4 Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale de la PAS, la valeur initiale d'HbA1c, la valeur
initiale du DFGe, la zone géographique et le nombre de médicaments antihypertenseurs
5 Moyenne ajustée par rapport à la valeur initiale de la PAD, la valeur initiale d'HbA1c, la valeur
initiale du DFGe, la zone géographique et le nombre de médicaments antihypertenseurs
* Valeur p <0,0001
** Valeur p <0,001
Dans une analyse poolée pré-définie de 4 études contrôlées versus placebo, le traitement par
empagliflozine a entrainé une réduction de la pression artérielle systolique (empagliflozine
10 mg : -3,9 mmHg ; empagliflozine 25 mg : -4,3 mmHg) par rapport au placebo (-0,5 mmHg) et une
réduction de la pression artérielle diastolique (empagliflozine 10 mg : -1,8 mmHg ; empagliflozine
25 mg : -2,0 mmHg) par rapport au placebo (-0,5 mmHg) à la semaine 24, qui étaient maintenues
jusqu'à la semaine 52.
Insuffisance cardiaque
Empagliflozine en traitement de l'insuffisance cardiaque avec fraction d'éjection réduite
Une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo (EMPEROR-Reduced) a inclus
3 730 patients atteints d'insuffisance cardiaque chronique (New York Heart Association [NYHA] II-
IV) avec une fraction d'éjection réduite (FEVG 40 %), afin d'évaluer l'efficacité et la sécurité de
l'empagliflozine 10 mg une fois par jour en association au traitement de référence de l'insuffisance
cardiaque. Le critère d'évaluation principal était le délai de survenue du premier événement confirmé
de décès cardiovasculaire (CV) ou d'hospitalisation pour insuffisance cardiaque (HIC). La survenue
Un total de 1 863 patients a été randomisé pour recevoir l'empagliflozine 10 mg (placebo : 1 867) et
suivis pendant une durée médiane de 15,7 mois. La population de l'étude était composée à 76,1 %
d'hommes et à 23,9 % de femmes, avec une moyenne d'âge de 66,8 ans (intervalle : 25 à 94 ans), et
26,8 % des patients étaient âgés de 75 ans ou plus. Parmi la population de l'étude, 70,5 % des patients
étaient blancs, 18,0 % étaient asiatiques et 6,9 % étaient noirs/afro-américains. À la randomisation,
75,1 % des patients présentaient une insuffisance cardiaque de classe NYHA II, 24,4 % de
classe NYHA III et 0,5 % de classe NYHA IV. La FEVG moyenne était de 27,5 %. À l'inclusion, le
DFGe moyen était de 62,0 ml/min/1,73 m2 et le rapport médian albuminurie/créatininurie (ACR) était
de 22 mg/g. Le DFGe était 60 ml/min/1,73 m2 chez environ la moitié des patients (51,7 %), compris
entre 45 et < 60 ml/min/1,73 m2 chez 24,1 % des patients, compris entre 30 et < 45 ml/min/1,73 m2
chez 18,6 % des patients et compris entre 20 et < 30 ml/min/1,73 m2 chez 5,3 % des patients.
L'empagliflozine était supérieure en termes de réduction du risque du critère d'évaluation composite
principal de décès cardiovasculaire ou d'hospitalisation pour insuffisance cardiaque, comparé au
placebo. En outre, l'empagliflozine a significativement réduit le risque d'HIC (première survenue et
récidive), et a significativement réduit la vitesse du déclin du DFGe (Tableau 13, Figures 2 et 3).
Tableau 13 : Effet thérapeutique pour le critère d'évaluation composite principal, ses composantes et
les deux principaux critères d'évaluation secondaires inclus dans les tests de confirmation prédéfinis
Placebo
Empagliflozine 10 mg
N
1 867
1 863
Délai de survenue du premier événement
462 (24,7)
361 (19,4)
de décès CV ou d'HIC, N (%)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)*
0,75 (0,65 ; 0,86)
Valeur de p pour la supériorité
< 0,0001
Décès CV, N (%)
202 (10,8)
187 (10,0)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
0,92 (0,75 ; 1,12)
HIC (première survenue), N (%)
342 (18,3)
246 (13,2)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
0,69 (0,59 ; 0,81)
HIC (première survenue et récidive), N
553
388
d'événements
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)*
0,70 (0,58 ; 0,85)
Valeur de p
0,0003
Pente du DFGe (créatininémie CKD
EPI)**, vitesse du déclin

-2,28
-0,55
(ml/min/1,73 m2/an)
Différence thérapeutique vs. placebo (IC à
1,73 (1,10 ; 2,37)
95 %)
Valeur de p
< 0,0001
CKD EPI = formule élaborée par la collaboration Chronic Kidney Disease Epidemiology, CV =
cardiovasculaire, DGFe = débit de filtration glomérulaire estimé, HIC = hospitalisation pour
insuffisance cardiaque
*Les événements de décès CV et d'HIC étaient confirmés par un comité indépendant de confirmation
des événements cliniques et analysés sur la base de l'ensemble randomisé.
**La pente du DFGe était analysée sur la base de l'ensemble traité. Le point d'intersection est de -
0,95 ml/min/1,73 m2 pour le placebo et de -3,02 ml/min/1,73 m2 pour l'empagliflozine. Le point
d'intersection représente l'effet aigu sur le DFGe alors que la pente représente l'effet à long terme.

Figure 2 - Délai de survenue du premier événement confirmé de décès CV ou d'HIC
Les résultats du critère d'évaluation composite principal étaient globalement cohérents avec un hazard
ratio (HR) inférieur à 1 dans les sous-groupes prédéfinis, y compris chez les patients souffrant
d'insuffisance cardiaque, avec ou sans diabète de type 2 et avec ou sans insuffisance rénale (jusqu'à
un DFGe de 20 ml/min/1,73 m2).
Pendant le traitement, le déclin du DFGe au fil du temps a été plus lent dans le groupe empagliflozine
comparé au groupe placebo (Figure 3). Le traitement par empagliflozine 10 mg a significativement
réduit la vitesse du déclin du DFGe (Tableau 13) et l'effet était homogène dans tous les sous-groupes
prédéfinis. Les patients traités par empagliflozine ont présenté une première chute du DFGe qui est
revenu à peu près à la valeur initiale après l'arrêt du traitement, ce qui semble indiquer que les
variations hémodynamiques jouent un rôle dans les effets aigus de l'empagliflozine sur le DFGe.
Figure 3 - Variation du DFGe au fil du temps*
*Résultats du modèle MMRM au fil du temps pour le DFGe (CKD-EPI) (ml/min/1,73 m2) ­ ensemble
randomisé
Empagliflozine en traitement de l'insuffisance cardiaque avec fraction d'éjection préservée
Une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo (EMPEROR-Preserved) a inclus
5 988 patients atteints d'insuffisance cardiaque chronique (NYHA II-IV) avec une fraction d'éjection
préservée (FEVG > 40 %), afin d'évaluer l'efficacité et la sécurité de l'empagliflozine 10 mg une fois
par jour en association au traitement de référence. Le critère d'évaluation principal était le délai de
survenue du premier événement confirmé de décès cardiovasculaire (CV) ou d'hospitalisation pour
insuffisance cardiaque (HIC). La survenue d'une HIC confirmée (première survenue et récidive) et la
variation de la pente du DFGe (créatininémie selon la formule CKD EPI) depuis le début de l'étude
ont été inclus dans les tests de confirmation. À l'inclusion, les traitements comprenaient des
IEC/antagonistes des récepteurs de l'angiotensine/inhibiteur du récepteur de l'angiotensine-néprilysine
(80,7 %), des bêtabloquants (86,3 %), des antagonistes des récepteurs des minéralocorticoïdes
(37,5 %) et des diurétiques (86,2 %).
Un total de 2 997 patients a été randomisé pour recevoir l'empagliflozine 10 mg (placebo : 2 991) et
suivi pendant une durée médiane de 26,2 mois. La population de l'étude était composée à 55,3 %
d'hommes et à 44,7 % de femmes, avec une moyenne d'âge de 71,9 ans (intervalle : 22 à 100 ans), et
43,0 % des patients étaient âgés de 75 ans ou plus. Parmi la population de l'étude, 75,9 % des patients
étaient blancs, 13,8 % étaient asiatiques et 4,3 % étaient noirs/afro-américains. À la randomisation,
81,5 % des patients présentaient une insuffisance cardiaque de classe NYHA II, 18,1 % de
classe NYHA III et 0,3 % de classe NYHA IV. Dans l'étude EMPEROR-Preserved, la FEVG était
inférieure à 50 % chez 33,1 % des patients, comprise entre 50 et moins de 60 % chez 34,4 % des
patients, et supérieure ou égale à 60 % chez 32,5 % des patients. À l'inclusion, le DFGe moyen était
de 60,6 ml/min/1,73 m2 et le rapport médian albuminurie/créatininurie (ACR) était de 21 mg/g. Le
DFGe était 60 ml/min/1,73 m2 chez environ la moitié des patients (50,1 %), compris entre 45 et
< 60 ml/min/1,73 m2 chez 26,1 % des patients, compris entre 30 et < 45 ml/min/1,73 m2 chez 18,6 %
des patients et compris entre 20 et < 30 ml/min/1,73 m2 chez 4,9 % des patients.
Tableau 14 : Effet thérapeutique pour le critère d'évaluation composite principal, ses composantes et
les deux principaux critères d'évaluation secondaires inclus dans les tests de confirmation prédéfinis
Placebo
Empagliflozine 10 mg
N
2 991
2 997
Délai de survenue du premier événement
511 (17,1)
415 (13,8)
de décès CV ou d'HIC, N (%)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)*
0,79 (0,69 ; 0,90)
Valeur de p pour la supériorité
0,0003
Décès CV, N (%)
244 (8,2)
219 (7,3)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
0,91 (0,76 ; 1,09)
HIC (première survenue), N (%)
352 (11,8)
259 (8,6)
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)
0,71 (0,60 ; 0,83)
HIC (première survenue et récidive), N
541
407
d'événements
Hazard ratio vs. placebo (IC à 95 %)*
0,73 (0,61 ; 0,88)
Valeur de p
0,0009
Pente du DFGe (créatininémie CKD
EPI)**, vitesse du déclin

-2,62
-1,25
(ml/min/1,73 m2/an)
Différence thérapeutique vs. placebo (IC à
1,36 (1,06 ; 1,66)
95 %)
Valeur de p
< 0,0001
CKD EPI = formule élaborée par la collaboration Chronic Kidney Disease Epidemiology, CV =
cardiovasculaire, DFGe = débit de filtration glomérulaire estimé, HIC = hospitalisation pour
insuffisance cardiaque
*Les événements de décès CV et d'HIC étaient confirmés par un comité indépendant de confirmation
des événements cliniques et analysés sur la base de l'ensemble randomisé.
**La pente du DFGe était analysée sur la base de l'ensemble de la population traitée. Le point
d'intersection est de -0,18 ml/min/1,73 m2 pour le placebo et de -3,02 ml/min/1,73 m2 pour
l'empagliflozine. Le point d'intersection représente l'effet aigu sur le DFGe alors que la pente
représente l'effet à long terme.
Figure 4 - Délai de survenue du premier événement confirmé de décès CV ou d'HIC
Les résultats du critère d'évaluation composite principal étaient cohérents dans chacun des sous-
groupes préspécifiés, classés par exemple par FEVG, statut diabétique et fonction rénale (jusqu'à un
DFGe de 20 ml/min/1,73 m2).
Au cours du traitement, le déclin du DFGe au fil du temps a été plus lent dans le groupe
empagliflozine comparé au groupe placebo (voir Figure 5). Le traitement par empagliflozine 10 mg a
réduit de façon significative la vitesse de déclin du DFGe et l'effet était homogène dans tous les sous-
groupes préspécifiés (voir Tableau 14). Les patients traités par empagliflozine ont présenté à
l'initiation une diminution du DFGe, avec un retour vers la valeur initiale après l'arrêt du traitement,
soutenant le fait que les variations hémodynamiques jouent un rôle dans les effets aigus de
l'empagliflozine sur le DFGe.
Figure 5 - Variation du DFGe au fil du temps*
*Résultats du modèle MMRM au fil du temps pour le DFGe (CKD-EPI) (ml/min/1,73 m2) ­ ensemble
randomisé
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études
réalisées avec Jardiance dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le diabète
de type 2 (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les
résultats d'études réalisées avec Jardiance dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans
l'indication d'insuffisance cardiaque (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage
pédiatrique).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La pharmacocinétique de l'empagliflozine a été largement étudiée chez les volontaires sains et les
patients présentant un diabète de type 2. Après administration par voie orale, l'empagliflozine a été
rapidement absorbée, avec des concentrations plasmatiques maximales survenant à un tmax médian de
1,5 heure après l'administration. Ensuite, les concentrations plasmatiques ont diminué de manière
biphasique avec une phase de distribution rapide et une phase terminale relativement lente. L'ASC
plasmatique moyenne à l'état d'équilibre et la Cmax étaient de 1 870 nmol.h/l et 259 nmol/l pour
l'empagliflozine 10 mg et de 4 740 nmol.h/l et 687 nmol/l pour l'empagliflozine 25 mg, une fois par
jour. L'exposition systémique à l'empagliflozine a augmenté proportionnellement à la dose. Les
paramètres pharmacocinétiques de l'empagliflozine en dose unique et à l'état d'équilibre étaient
similaires, ce qui suggère une pharmacocinétique linéaire par rapport au temps. Aucune différence
L'administration d'empagliflozine 25 mg après la prise d'un repas à forte teneur en graisse et en
calories a entraîné une exposition légèrement plus faible ; l'ASC a diminué d'environ 16 % et la Cmax
d'environ 37 % par rapport à une prise à jeun. L'effet observé des aliments sur la pharmacocinétique
de l'empagliflozine n'a pas été jugé cliniquement significatif et l'empagliflozine peut être administrée
avec ou sans aliments.
Distribution
D'après l'analyse pharmacocinétique de population, le volume de distribution apparent à l'état
d'équilibre a été estimé à 73,8 l. Suite à l'administration orale d'une solution de [14C]-empagliflozine à
des volontaires sains, la répartition sur les globules rouges était d'environ 37 % et la liaison aux
protéines plasmatiques de 86 %.
Biotransformation
Aucun métabolite majeur de l'empagliflozine n'a été détecté dans le plasma humain et les métabolites
les plus abondants étaient trois glucuronides conjugués (les 2-, 3- et 6-O glucuronides). L'exposition
systémique à chaque métabolite était inférieure à 10 % de la totalité de la substance issue du
médicament. Les études in vitro suggèrent que la voie principale du métabolisme de l'empagliflozine
chez l'homme est la glucuronidation par les uridine 5'-diphosphoglucuronosyltransférases UGT2B7,
UGT1A3, UGT1A8 et UGT1A9.
Élimination
D'après l'analyse pharmacocinétique de population, la demi-vie d'élimination terminale apparente de
l'empagliflozine a été estimée à 12,4 heures et la clairance orale apparente de 10,6 l/heure. Les
variabilités inter-individuelles et résiduelles pour la clairance orale de l'empagliflozine étaient de
39,1 % et 35,8 %, respectivement. Avec une administration une fois par jour, les concentrations
plasmatiques d'empagliflozine à l'état d'équilibre étaient atteintes à la cinquième dose. En cohérence
avec la demi-vie, une accumulation allant jusqu'à 22 % a été observée à l'état d'équilibre pour l'ASC
plasmatique. Suite à l'administration orale d'une solution de [14C]-empagliflozine à des volontaires
sains, environ 96 % de la radioactivité liée au médicament était éliminée dans les fèces (41 %) ou
l'urine (54 %). La majorité de la radioactivité liée au médicament retrouvée dans les fèces était le
médicament sous forme inchangée et environ la moitié de la radioactivité liée au médicament excrétée
dans l'urine était le médicament sous forme inchangée.
Populations particulières
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère
(DFGe <30 - <90 ml/min/1,73 m2) et les patients présentant une insuffisance rénale terminale (IRT),
l'ASC de l'empagliflozine a augmenté d'environ 18 %, 20 %, 66 % et 48 % respectivement, par
rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale. Les concentrations plasmatiques maximales
d'empagliflozine étaient similaires chez les sujets présentant une insuffisance rénale modérée et une
insuffisance rénale terminale (IRT) par rapport aux patients ayant une fonction rénale normale. Les
concentrations plasmatiques maximales d'empagliflozine étaient environ 20 % plus élevées chez les
sujets présentant une insuffisance rénale légère et sévère, par rapport aux patients avec une fonction
rénale normale. L'analyse pharmacocinétique de population a montré que la clairance orale apparente
de l'empagliflozine diminuait avec une baisse du DFGe, entraînant ainsi une augmentation de
l'exposition au médicament.
Indice de masse corporelle
Selon l'analyse pharmacocinétique de population, l'indice de masse corporelle (IMC) n'a eu aucun
effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de l'empagliflozine. Dans cette analyse,
l'ASC était estimée de 5,82 %, 10,4 % et 17,3 % plus basse chez les sujets avec un IMC de 30, 35 et
45 kg/m2 respectivement, par rapport aux sujets avec un indice de masse corporelle de 25 kg/m2.
Sexe
Selon l'analyse pharmacocinétique de population, le sexe n'a eu aucun effet cliniquement significatif
sur la pharmacocinétique de l'empagliflozine.
Origine ethnique
Dans l'analyse pharmacocinétique de population, l'ASC était estimée de 13,5 % plus élevée chez les
sujets asiatiques avec un IMC de 25 kg/m2 que chez les sujets non asiatiques avec un indice de masse
corporelle de 25 kg/m2.
Patients âgés
Selon l'analyse pharmacocinétique de population, l'âge n'a eu aucun effet cliniquement significatif sur
la pharmacocinétique de l'empagliflozine.
Population pédiatrique
Une étude pédiatrique de phase 1 a évalué les données pharmacocinétiques et pharmacodynamiques de
l'empagliflozine (5 mg, 10 mg et 25 mg) chez les enfants et les adolescents âgés de 10 à < 18 ans et
présentant un diabète de type 2. Les réponses pharmacocinétiques et pharmacodynamiques observées
étaient cohérentes avec les résultats observés chez les sujets adultes.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité,
génotoxicité, de fertilité et de développement embryonnaire précoce, n'ont pas révélé de risque
particulier pour l'homme.
Dans les études de toxicité à long terme sur les rongeurs et les chiens, des signes de toxicité ont été
observés à des expositions supérieures ou égales à 10 fois la dose clinique d'empagliflozine. La
majorité de la toxicité était cohérente avec la pharmacologie secondaire liée à l'excrétion urinaire de
glucose et aux déséquilibres électrolytiques, notamment la perte de poids et de graisse corporelle,
l'augmentation de la consommation alimentaire, la diarrhée, la déshydratation, la baisse du glucose
sérique et les augmentations d'autres paramètres sériques reflétant une augmentation du métabolisme
des protéines et une gluconéogenèse, des modifications urinaires telles que la polyurie et la glycosurie,
et des modifications microscopiques dont une minéralisation des reins et de certains tissus mous et
vasculaires. Les éléments microscopiques des effets d'une pharmacologie exagérée sur les reins,
observés chez certaines espèces, incluaient la dilatation tubulaire et la minéralisation tubulaire et
pelvienne à environ 4 fois l'exposition clinique associée à une dose de 25 mg d'empagliflozine sur la
base de l'ASC.
Dans une étude de carcinogénicité de 2 ans, l'empagliflozine n'a pas augmenté l'incidence de tumeurs
chez des rats femelles jusqu'à la dose maximale de 700 mg/kg/jour, qui correspond à environ 72 fois
l'exposition clinique maximale à l'empagliflozine sur la base de l'ASC. Chez les rats mâles, des
lésions prolifératives vasculaires bénignes (hémangiomes) du ganglion lymphatique mésentérique,
liées au traitement, ont été observées à la dose maximale, mais pas à la dose de 300 mg/kg/jour, qui
correspond à environ 26 fois l'exposition clinique maximale à l'empagliflozine. Des tumeurs à cellules
interstitielles ont été observées dans les testicules avec une incidence plus élevée chez les rats à la dose
de 300 mg/kg/jour et plus, mais pas à la dose de 100 mg/kg/jour, qui correspond à environ 18 fois
l'exposition clinique maximale à l'empagliflozine. Ces deux tumeurs sont fréquentes chez les rats et ne
sont vraisemblablement pas pertinentes pour l'homme.
L'empagliflozine n'a pas augmenté l'incidence de tumeurs chez des souris femelles jusqu'à la dose
maximale de 1 000 mg/kg/jour, qui correspond à environ 62 fois l'exposition clinique maximale à
l'empagliflozine. L'empagliflozine a induit des tumeurs rénales chez des souris mâles jusqu'à la dose
de 1 000 mg/kg/jour, mais pas à la dose de 300 mg/kg/jour, qui correspond à environ 11 fois
l'exposition clinique maximale à l'empagliflozine. Le mécanisme d'action de ces tumeurs est
dépendant de la prédisposition naturelle de la souris mâle aux pathologies rénales et à une voie
métabolique non superposable à l'homme. Les tumeurs rénales des souris mâles sont considérées non
pertinentes pour l'homme.
A des expositions suffisamment supérieures à l'exposition chez l'homme après administration de
doses thérapeutiques, l'empagliflozine n'a pas eu d'effets indésirables sur la fertilité ou le
développement embryonnaire précoce. L'empagliflozine administrée pendant la période
d'organogenèse n'a pas été tératogène. A des doses toxiques pour la mère uniquement,
l'empagliflozine a également causé une incurvation des os des membres chez le rat et une
augmentation des pertes embryo-foetales chez le lapin.
Dans les études de toxicité pré- et post-natales chez le rat, une diminution du gain de poids de la
progéniture a été observée à des expositions maternelles environ 4 fois supérieures à l'exposition
clinique maximale à l'empagliflozine. Aucun effet de ce type n'a été observé à une exposition
systémique égale à l'exposition clinique maximale à l'empagliflozine. La pertinence de ce résultat chez
l'homme est incertaine.
Lorsque l'empagliflozine a été administrée du 21ème au 90ème jours postnatals dans une étude de toxicité
juvénile chez le rat, il a été observé une dilatation pelvienne et des tubules rénaux, minime à légère,
non nocive, chez les rats juvéniles uniquement à la dose de 100 mg/kg/jour, correspondant
approximativement à 11 fois la dose clinique maximale de 25 mg. Ces observations avaient disparu
après une période de 13 semaines sans médicament.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Noyau du comprimé
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline
Hydroxypropylcellulose
Croscarmellose sodique
Silice colloïdale anhydre
Stéarate de magnésium
Hypromellose
Dioxyde de titane (E171)
Talc
Macrogol (400)
Oxyde de fer jaune (E172)
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
3 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes perforées en PVC/aluminium pour délivrance à l'unité.
Présentations de 7 x 1, 10 x 1, 14 x 1, 28 x 1, 30 x 1, 60 x 1, 70 x 1, 90 x 1 et 100 x 1 comprimés
pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Boehringer Ingelheim International GmbH
Binger Str. 173
55216 Ingelheim am Rhein
Allemagne
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Jardiance 10 mg comprimés pelliculés
EU/1/14/930/010
EU/1/14/930/011
EU/1/14/930/012
EU/1/14/930/013
EU/1/14/930/014
EU/1/14/930/015
EU/1/14/930/016
EU/1/14/930/017
EU/1/14/930/018
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 22 mai 2014
Date du dernier renouvellement : 14 février 2019
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Boehringer Ingelheim Pharma GmbH & Co. KG
Binger Strasse 173
55216 Ingelheim am Rhein
Allemagne
Boehringer Ingelheim Hellas Single Member S.A.
5th km Paiania ­ Markopoulo
Koropi Attiki, 19441
Grèce
Rottendorf Pharma GmbH
Ostenfelder Strasse 51 ­ 61
59320 Ennigerloh
Allemagne
Boehringer Ingelheim France
100-104 avenue de France
75013 Paris
France
Le nom et l'adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ


Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT


Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
ÉTUI
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Jardiance 10 mg comprimés pelliculés
empagliflozine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 10 mg d'empagliflozine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose, voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 x 1 comprimés pelliculés
10 x 1 comprimés pelliculés
14 x 1 comprimés pelliculés
28 x 1 comprimés pelliculés
30 x 1 comprimés pelliculés
60 x 1 comprimés pelliculés
70 x 1 comprimés pelliculés
90 x 1 comprimés pelliculés
100 x 1 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Boehringer Ingelheim International GmbH
55216 Ingelheim am Rhein
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/14/930/010 7 x 1 comprimés
EU/1/14/930/011 10 x 1 comprimés
EU/1/14/930/012 14 x 1 comprimés
EU/1/14/930/013 28 x 1 comprimés
EU/1/14/930/014 30 x 1 comprimés
EU/1/14/930/015 60 x 1 comprimés
EU/1/14/930/016 70 x 1 comprimés
EU/1/14/930/017 90 x 1 comprimés
EU/1/14/930/018 100 x 1 comprimés
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Jardiance 10 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
PLAQUETTES (PERFORÉES)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Jardiance 10 mg comprimés
empagliflozine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Boehringer Ingelheim
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
ÉTUI
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Jardiance 25 mg comprimés pelliculés
empagliflozine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 25 mg d'empagliflozine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose, voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 x 1 comprimés pelliculés
10 x 1 comprimés pelliculés
14 x 1 comprimés pelliculés
28 x 1 comprimés pelliculés
30 x 1 comprimés pelliculés
60 x 1 comprimés pelliculés
70 x 1 comprimés pelliculés
90 x 1 comprimés pelliculés
100 x 1 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Boehringer Ingelheim International GmbH
55216 Ingelheim am Rhein
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/14/930/001 7 x 1 comprimés
EU/1/14/930/002 10 x 1 comprimés
EU/1/14/930/003 14 x 1 comprimés
EU/1/14/930/004 28 x 1 comprimés
EU/1/14/930/005 30 x 1 comprimés
EU/1/14/930/006 60 x 1 comprimés
EU/1/14/930/007 70 x 1 comprimés
EU/1/14/930/008 90 x 1 comprimés
EU/1/14/930/009 100 x 1 comprimés
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Jardiance 25 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
PLAQUETTES (PERFORÉES)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Jardiance 25 mg comprimés
empagliflozine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Boehringer Ingelheim
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
Jardiance 10 mg comprimés pelliculés
Jardiance 25 mg comprimés pelliculés

empagliflozine
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.

Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Jardiance et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Jardiance
3.
Comment prendre Jardiance
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Jardiance
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Jardiance et dans quels cas est-il utilisé
Qu'est-ce que Jardiance
Jardiance contient la substance active empagliflozine.
Jardiance appartient à une classe de médicaments appelés inhibiteurs du co-transporteur de sodium-
glucose de type 2 (SGLT2).
Dans quels cas Jardiance est-il utilisé
Diabète de type 2
Jardiance est utilisé pour traiter le diabète de type 2 chez les patients adultes (âgés de 18 ans et
plus) lorsqu'il ne peut pas être contrôlé par un régime alimentaire et l'exercice physique seuls.
Jardiance peut être utilisé sans autre médicament chez les patients qui ne peuvent pas prendre de
metformine (un autre médicament antidiabétique).
Jardiance peut également être utilisé avec d'autres médicaments destinés au traitement du
diabète. Il peut s'agir de médicaments à prendre par voie orale ou administrés par voie
injectable, comme l'insuline.
Jardiance agit en bloquant la protéine SGLT2 située au niveau des reins. Cela entraîne l'élimination du
sucre dans le sang (glucose) dans les urines. Jardiance permet ainsi de réduire la quantité de sucre dans
le sang.
Ce médicament peut également aider à prévenir les maladies cardiaques chez les patients souffrant de
diabète de type 2.
Il est important pour vous de continuer votre régime alimentaire et l'exercice physique comme vous
l'a expliqué votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
Jardiance est utilisé pour traiter l'insuffisance cardiaque chez les patients adultes qui présentent
des symptômes dus à une altération de la fonction cardiaque.
Qu'est-ce que le diabète de type 2 ?
Le diabète de type 2 est une maladie qui est liée à la fois à vos gènes et à votre style de vie. Si vous
avez un diabète de type 2, votre pancréas ne fabrique pas assez d'insuline pour contrôler le taux de
glucose dans votre sang, et votre organisme n'est pas en mesure d'utiliser sa propre insuline de manière
efficace. Ceci engendre des taux élevés de glucose dans votre sang, qui peuvent entraîner des
problèmes médicaux tels que des maladies cardiaques, des maladies rénales, la cécité (être aveugle) et
une mauvaise circulation dans les membres.
Qu'est-ce que l'insuffisance cardiaque ?
L'insuffisance cardiaque survient lorsque le coeur est trop faible ou trop rigide et ne peut pas
fonctionner correctement. Cela peut entraîner de graves problèmes médicaux et la nécessité de
recevoir des soins à l'hôpital. Les symptômes les plus fréquents de l'insuffisance cardiaque sont
l'essoufflement, la fatigue ou l'épuisement permanent et le gonflement des chevilles.
Jardiance permet de protéger le coeur pour qu'il ne s'affaiblisse pas davantage, et d'améliorer les
symptômes.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Jardiance
Ne prenez jamais Jardiance
si vous êtes allergique à l'empagliflozine ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Contactez immédiatement un médecin ou l'hôpital le plus proche :

Acidocétose
si vous avez une perte de poids rapide, des nausées ou des vomissements, des douleurs
abdominales, une soif excessive, une respiration rapide et profonde, une confusion, une
somnolence ou une fatigue inhabituelle, une haleine à l'odeur sucrée, un goût sucré ou
métallique dans la bouche ou une odeur inhabituelle de votre urine ou transpiration, contactez
immédiatement un médecin ou l'hôpital le plus proche. Ces symptômes pourraient être des
signes d'une « acidocétose », un problème rare mais grave mettant parfois en jeu le pronostic
vital, qui peut apparaître au cours du diabète en raison d'une augmentation des taux de « corps
cétoniques » dans l'urine et le sang, et mis en évidence par des tests. Le risque de survenue
d'une acidocétose peut être augmenté dans les cas suivants : jeûne prolongé, consommation
excessive d'alcool, déshydratation, réduction soudaine de la dose d'insuline, ou besoin accru en
insuline en raison d'une chirurgie majeure ou d'une maladie grave.
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant de prendre ce médicament et
au cours du traitement :

si vous avez un « diabète de type 1 ». Ce type de diabète se déclare généralement quand vous
êtes jeune, et votre corps ne fabrique pas d'insuline. Vous ne devez pas prendre Jardiance si
vous avez un diabète de type 1.
si vous avez de graves problèmes rénaux, votre médecin pourra limiter la dose à 10 mg une fois
par jour ou vous demander de prendre un médicament différent (voir également rubrique 3,
« Comment prendre Jardiance »).
si vous avez des problèmes hépatiques graves, votre médecin peut vous demander de prendre un
médicament différent.
si vous présentez des risques de déshydratation, par exemple :
o si vous avez la nausée, si vous avez la diarrhée ou de la fièvre, ou si vous n'êtes pas
en mesure de boire ou de manger.
ou diminuent la tension artérielle.
o si vous avez 75 ans ou plus.
Les signes possibles sont énumérés dans la rubrique 4 sous le titre « déshydratation ». Votre
médecin peut vous demander d'arrêter de prendre Jardiance jusqu'à ce que vous soyez rétabli(e)
afin d'éviter de perdre trop de liquides corporels. Demandez-lui ce que vous pouvez faire pour
éviter la déshydratation.
si vous avez une infection grave des reins ou des voies urinaires avec de la fièvre. Votre
médecin peut vous demander d'arrêter de prendre Jardiance jusqu'à ce que vous soyez rétabli(e).
Adressez-vous immédiatement à votre médecin si vous développez des symptômes tels qu'une
douleur, une sensibilité, une rougeur ou une tuméfaction au niveau de vos parties génitales ou de la
zone qui s'étend de vos parties génitales à votre anus, accompagnés de fièvre ou d'une sensation
générale de malaise. Ces symptômes peuvent indiquer la survenue d'une infection rare mais grave ou
mettant même en jeu le pronostic vital des patients, appelée « fasciite nécrosante du périnée » ou
« gangrène de Fournier », qui détruit le tissu sous-cutané. La gangrène de Fournier doit faire l'objet
d'un traitement immédiat.
Soins des pieds
Comme pour tous les patients diabétiques, il est important de prendre soin régulièrement de vos pieds
et de suivre tout autre conseil concernant les soins des pieds donné par votre professionnel de santé.
Fonction rénale
Vos reins doivent être contrôlés avant et pendant le traitement par ce médicament.
Glucose urinaire/Glycosurie
En raison du mécanisme d'action de ce médicament, la recherche de sucre dans vos urines donnera un
résultat positif tant que vous prenez ce médicament.
Enfants et adolescents
Jardiance n'est pas recommandé chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans car il n'a
pas été étudié chez ces patients.
Autres médicaments et Jardiance
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Il est important d'informer votre médecin :
si vous prenez des médicaments qui augmentent la production d'urine (diurétiques). Votre
médecin peut vous demander d'arrêter de prendre Jardiance. Les signes possibles de perte trop
importante de liquides corporels sont énumérés dans la rubrique 4.
si vous prenez d'autres médicaments pour faire baisser votre glycémie tels que de l'insuline ou
un « sulfamide hypoglycémiant ». Votre médecin peut vouloir baisser la dose de ces autres
médicaments pour éviter que le taux de sucre dans votre sang ne descende trop bas
(hypoglycémie).
si vous prenez du lithium, car Jardiance peut diminuer la quantité de lithium dans votre sang.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament. N'utilisez pas
Jardiance si vous êtes enceinte. On ne sait pas si Jardiance est nocif pour l'enfant à naître. N'utilisez
pas Jardiance si vous allaitez. On ne sait pas si Jardiance est excrété dans le lait maternel.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Jardiance a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
La prise de ce médicament en association avec des médicaments appelés sulfamides hypoglycémiants
ou avec l'insuline peut entraîner une diminution trop importante du taux de sucre dans votre sang
Jardiance contient du lactose
Jardiance contient du lactose (un sucre présent dans le lait). Si votre médecin vous a dit que vous avez
une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Jardiance contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Jardiance
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Quelle dose prendre
La dose recommandée de Jardiance est un comprimé à 10 mg une fois par jour. Si vous souffrez
de diabète de type 2, votre médecin décidera s'il est nécessaire d'augmenter la dose à 25 mg une
fois par jour pour mieux contrôler le taux de sucre dans votre sang.
Votre médecin pourrait limiter la dose à 10 mg une fois par jour si vous avez des problèmes
rénaux.
Votre médecin prescrira le dosage approprié pour vous. Ne changez pas votre dose à moins que
le médecin ne vous ait indiqué de le faire.
Prise du médicament
Avaler le comprimé entier avec de l'eau
Vous pouvez prendre le comprimé avec ou sans aliments
Vous pouvez prendre le comprimé à n'importe quel moment de la journée. Cependant, essayez
de le prendre à la même heure tous les jours. Ceci vous aidera à vous souvenir de le prendre.
Si vous souffrez de diabète de type 2, votre médecin pourrait vous prescrire Jardiance avec un autre
médicament antidiabétique. Souvenez-vous de prendre tous les médicaments selon les instructions de
votre médecin afin d'obtenir les meilleurs résultats pour votre santé.
Un régime alimentaire adapté et l'exercice physique aident votre corps à mieux utiliser le sucre de
votre sang. Il est important de continuer le régime alimentaire et l'exercice physique recommandés par
votre médecin pendant que vous prenez Jardiance.
Si vous avez pris plus de Jardiance que vous n'auriez dû
Si vous avez pris plus de Jardiance que vous n'auriez dû, informez-en votre médecin immédiatement
ou rendez-vous dans un hôpital immédiatement. Emmenez la boîte de médicament avec vous.
Si vous oubliez de prendre Jardiance
Ce que vous devez faire si vous oubliez de prendre un comprimé dépend de l'intervalle de temps avant
la prise de la dose suivante.
Si l'intervalle est de 12 heures ou plus avant la dose suivante, prenez Jardiance dès que vous
vous en souvenez. Puis prenez la dose suivante à l'heure habituelle.
Si l'intervalle est de moins de 12 heures avant la dose suivante, ne prenez pas la dose oubliée.
Puis prenez la dose suivante à l'heure habituelle.
Ne prenez pas de dose double de Jardiance pour compenser la dose que vous avez oublié de
prendre.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Contactez immédiatement un médecin ou l'hôpital le plus proche si vous ressentez l'un des effets
indésirables suivants :

Réaction allergique sévère, peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
Les signes possibles de réaction allergique sévère peuvent inclure :
­
un gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge susceptible
d'entraîner des difficultés respiratoires ou de déglutition
Acidocétose diabétique, peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
Les signes de l'acidocétose diabétique sont (voir également rubrique 2, « Avertissements et
précautions ») :
­
taux augmentés de « corps cétoniques » dans l'urine ou le sang
­
perte de poids rapide
­
nausées ou vomissements
­
douleurs abdominales
­
soif excessive
­
respiration rapide et profonde
­
confusion
­
somnolence ou fatigue inhabituelle
­ une haleine à l'odeur sucrée, un goût sucré ou métallique dans la bouche ou une odeur
inhabituelle de votre urine ou transpiration.
Ces symptômes peuvent apparaître indépendamment du taux de glucose dans le sang. Votre médecin
peut décider d'interrompre momentanément ou d'arrêter définitivement votre traitement par Jardiance.
Contactez votre médecin dès que possible si vous remarquez les effets indésirables suivants :
Faible taux de sucre dans le sang (hypoglycémie), très fréquent (peut affecter plus d'1 personne
sur 10)
Si vous prenez Jardiance avec un autre médicament qui peut provoquer une baisse de votre glycémie,
tel qu'un sulfamide hypoglycémiant ou de l'insuline, vous avez un risque accru d'avoir un taux de
sucre dans le sang trop bas (hypoglycémie). Les signes d'hypoglycémie peuvent inclure :
tremblements, transpiration, sensation d'anxiété ou de confusion importante, accélération des
battements du coeur
faim excessive, mal de tête
Votre médecin vous indiquera comment traiter une hypoglycémie et ce qu'il faut faire si vous présentez
les signes ci-dessus. Si vous avez des symptômes d'hypoglycémie, mangez des comprimés de glucose,
un en-cas à haute teneur en sucre ou buvez un jus de fruit. Mesurez votre glycémie si possible et
reposez-vous.
sensation de brûlure quand vous urinez
l'urine a un aspect trouble
douleurs dans la région pelvienne ou au milieu du dos (lorsque les reins sont infectés)
Une envie pressante d'uriner ou un besoin plus fréquent d'uriner peuvent être dus au mécanisme
d'action de Jardiance, mais ils peuvent également être des signes d'infection urinaire. Si vous
remarquez une augmentation de ces symptômes, vous devez aussi contacter votre médecin.
Déshydratation, très fréquent (peut affecter plus d'1 personne sur 10)
Les signes de déshydratation ne sont pas spécifiques mais peuvent inclure :
soif inhabituelle
étourdissement ou sensation vertigineuse en se levant
évanouissement ou perte de conscience
Autres effets indésirables au cours du traitement par Jardiance :
Fréquent
infection génitale par des champignons (muguet)
uriner plus que d'habitude ou avoir besoin d'uriner plus souvent
démangeaisons
éruption cutanée ou rougeur de la peau, qui peut entraîner des démangeaisons, des papules, un
liquide suintant ou encore des cloques
soif
les analyses sanguines peuvent mettre en évidence une augmentation du taux de cholestérol
sanguin (graisse dans le sang)
constipation
Peu fréquent
urticaire
effort ou douleur en urinant
les tests sanguins peuvent montrer une réduction de la fonction rénale (créatinine ou urée)
les analyses sanguines peuvent mettre en évidence une augmentation du nombre de globules
rouges dans le sang (hématocrite).
Rare
fasciite nécrosante du périnée ou gangrène de Fournier, une grave infection des tissus mous des
parties génitales ou de la zone qui s'étend des parties génitales à l'anus
Très rare
inflammation des reins (néphrite tubulo-interstitielle)
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Jardiance
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette et l'emballage
après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez que l'emballage est endommagé ou semble avoir été
manipulé.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Jardiance
La substance active est l'empagliflozine
- Chaque comprimé contient 10 mg ou 25 mg d'empagliflozine.
Les autres composants sont :
- noyau du comprimé : lactose monohydraté (voir la fin de la rubrique 2 sous « Jardiance
contient du lactose »), cellulose microcristalline, hydroxypropylcellulose, croscarmellose
sodique (voir la fin de la rubrique 2 sous « Jardiance contient du sodium »), silice
colloïdale anhydre, stéarate de magnésium
- pelliculage : hypromellose, dioxyde de titane (E171), talc, macrogol (400), oxyde de fer
jaune (E172)
Comment se présente Jardiance et contenu de l'emballage extérieur
Les comprimés pelliculés de Jardiance 10 mg sont ronds, jaune pâle, biconvexes et à bords biseautés.
Ils portent la mention gravée « S10 » sur une face et le logo de Boehringer Ingelheim sur l'autre face.
Les comprimés font 9,1 mm de diamètre.
Les comprimés pelliculés de Jardiance 25 mg sont ovales, jaune pâle et biconvexes. Ils portent la
mention gravée « S25 » sur une face et le logo de Boehringer Ingelheim sur l'autre face. Le comprimé
fait 11,1 mm de long et 5,6 mm de large.
Les comprimés de Jardiance sont disponibles en plaquettes perforées en PVC/aluminium pour
délivrance à l'unité. Les conditionnements contiennent 7 x 1, 10 x 1, 14 x 1, 28 x 1, 30 x 1, 60 x 1,
70 x 1, 90 x 1 et 100 x 1 comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées dans votre pays.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Boehringer Ingelheim International GmbH
Binger Strasse 173
55216 Ingelheim am Rhein
Allemagne
Fabricant
Boehringer Ingelheim Pharma GmbH & Co. KG
Binger Strasse 173
55216 Ingelheim am Rhein
Allemagne
Boehringer Ingelheim Hellas Single Member S.A.
5th km Paiania ­ Markopoulo
Koropi Attiki, 19441
Grèce
Rottendorf Pharma GmbH
Boehringer Ingelheim France
100-104 avenue de France
75013 Paris
France
België/Belgique/Belgien
Lietuva
SCS Boehringer Ingelheim Comm.V
Boehringer Ingelheim RCV GmbH & Co KG
Tél/Tel : +32 2 773 33 11
Lietuvos filialas
Tél.: +370 5 2595942

Luxembourg/Luxemburg
- SCS Boehringer Ingelheim Comm.V
Tél/Tel : +32 2 773 33 11
: +359 2 958 79 98
Ceská republika
Magyarország
Boehringer Ingelheim spol. s r.o.
Boehringer Ingelheim RCV GmbH & Co KG
Tel: +420 234 655 111
Magyarországi Fióktelepe
Tél.: +36 1 299 89 00
Danmark
Malte
Boehringer Ingelheim Danmark A/S
Boehringer Ingelheim Ireland Ltd.
Tlf: +45 39 15 88 88
Tél: +353 1 295 9620
Deutschland
Nederland
Boehringer Ingelheim Pharma GmbH & Co. KG
Boehringer Ingelheim b.v.
Tél: +49 (0) 800 77 90 900
Tel: +31 (0) 800 22 55 889
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Tel. +49 (0) 6172 273 2222
Eesti
Norge
Boehringer Ingelheim RCV GmbH & Co KG
Boehringer Ingelheim Norway KS
Eesti filiaal
Tlf: +47 66 76 13 00
Tél: +372 612 8000

Österreich
Boehringer Ingelheim A.E.
Boehringer Ingelheim RCV GmbH & Co KG
T: +30 2 10 89 06 300
Tél: +43 1 80 105-7870
España
Polska
Boehringer Ingelheim España, S.A.
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Tél: +34 93 404 51 00
Tél.: +48 22 699 0 699
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Tél: +34 91 663 50 00
France
Portugal
Boehringer Ingelheim France S.A.S.
Boehringer Ingelheim Portugal, Lda.
Tél: +33 3 26 50 45 33
Tél: +351 21 313 53 00
Lilly France SAS
Lilly Portugal Produtos Farmacêuticos, Lda
Tél: +33 1 55 49 34 34
Tél: +351 21 412 66 00
Hrvatska
România
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Tél: +385 1 2444 600
Viena - Sucursala Bucureti
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Boehringer Ingelheim RCV GmbH & Co KG
Tel: +353 1 295 9620
Podruznica Ljubljana
Tél: +386 1 586 40 00
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Tel: +353 1 661 4377
Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
Boehringer Ingelheim RCV GmbH & Co KG
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organizacná zlozka
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Eli Lilly Italia S.p.A.
Tél: +39 055 42571

Sverige
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Latvija
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Boehringer Ingelheim Ireland Ltd.
Latvijas filile
Tél: +353 1 295 9620
Tél: +371 67 240 011
Eli Lilly and Company (Ireland) Limited
Tél: +353 1 661 4377
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {
MM/AAAA}
.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS