Inovelon 200 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 100 mg comprimés pelliculés
Inovelon 200 mg comprimés pelliculés
Inovelon 400 mg comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Comprimé
Chaque comprimé pelliculé contient 100 mg de rufinamide.
Chaque comprimé pelliculé contient 200 mg de rufinamide.
Chaque comprimé pelliculé contient 400 mg de rufinamide.
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé pelliculé contient 20 mg de lactose (sous forme de monohydrate).
Chaque comprimé pelliculé contient 40 mg de lactose (sous forme de monohydrate).
Chaque comprimé pelliculé contient 80 mg de lactose (sous forme de monohydrate).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
100 mg : comprimés roses, ovales, sécables, légèrement convexes, d’environ 10,2 mm de long, avec
« Є261 » gravé sur une face, l’autre étant lisse. Le comprimé peut être divisé en deux moitiés égales.
200 mg : comprimés rose, ovales, sécables, légèrement convexes, d’environ 15,2 mm de long, avec
« €262 » gravé sur une face, l’autre face étant lisse. Le comprimé peut être divisé en deux moitiés
égales.
400 mg : comprimés rose, ovales, sécables, légèrement convexes, d’environ 18,2 mm de long, avec
« €263 » gravé sur une face, l’autre face étant lisse.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4.
4.1
DONNÉES CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Inovelon est indiqué en traitement adjuvant des crises d'épilepsie associées au syndrome de
Lennox-Gastaut (SLG) chez les patients âgés de 1 an ou plus.
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par le rufinamide doit être instauré par un médecin spécialise en pédiatrie ou en
neurologie et expérimenté dans la prise en charge de l’épilepsie.
Inovelon comprimés pelliculés et Inovelon suspension buvable sont interchangeables à doses égales.
Les patients doivent être surveillés pendant la période de relais.
2
Posologie
Utilisation chez les enfants âgés d'1 an à moins de 4 ans
Patients ne recevant pas de valproate :
Le traitement doit être instauré à une posologie de 10 mg/kg/jour divisée en deux doses égales
administrées à 12 heures d'intervalle environ. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la
posologie peut être augmentée de 10 mg/kg/jour au maximum tous les trois jours jusqu'à une
posologie cible de 45 mg/kg/jour divisée en deux doses égales administrées à 12 heures d'intervalle
environ. Pour cette population de patients, la posologie maximale recommandée est de 45 mg/kg/jour.
Patients recevant du valproate :
Le valproate diminuant significativement la clairance du rufinamide, il est recommandé de diminuer la
dose maximale d’Inovelon chez les patients recevant un traitement concomitant par le valproate. Le
traitement doit être instauré à une posologie de 10 mg/kg/jour divisée en deux doses égales
administrées à 12 heures d'intervalle environ. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la
posologie peut être augmentée de 10 mg/kg/jour au maximum tous les trois jours jusqu'à une
posologie cible de 30 mg/kg/jour divisée en deux doses égales administrées à 12 heures d'intervalle
environ. Pour cette population de patients, la posologie maximale recommandée est de 30 mg/kg/jour.
Si la posologie calculée recommandée d'Inovelon ne peut pas être atteinte, la dose doit être
administrée au comprimé de 100 mg complet le plus proche.
Utilisation chez les enfants âgés de 4 ans ou plus et pesant moins de 30 kg
Patients pesant moins de 30 kg ne recevant pas de valproate :
Le traitement doit être instauré à une dose journalière de 200 mg. En fonction de la réponse clinique et
de la tolérance, la posologie peut être augmentée par paliers de 200 mg/jour, tous les trois jours,
jusqu’à la dose maximale recommandée de 1 000 mg/jour.
Des doses pouvant atteindre 3 600 mg/jour ont été étudiées chez un nombre limité de patients.
Patients pesant moins de 30 kg recevant également du valproate :
Le valproate diminuant significativement la clairance du rufinamide, il est recommandé de diminuer la
dose maximale d’Inovelon chez les patients de moins de 30 kg recevant un traitement concomitant par
le valproate. Le traitement doit être instauré à la posologie journalière de 200 mg. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance, après un intervalle de temps d’au moins deux jours, la posologie
peut être augmentée de 200 mg/jour, jusqu’à la dose maximale recommandée de 600 mg/jour.
Utilisation chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés de 4 ans ou plus et pesant 30 kg ou
plus
Patients pesant plus de 30 kg ne recevant pas de valproate :
Le traitement doit être instauré à la posologie journalière de 400 mg. En fonction de la réponse
clinique et de la tolérance, la dose peut être augmentée par paliers de 400 mg/jour, tous les deux jours,
jusqu’à la dose maximale recommandée indiquée dans le tableau ci-dessous.
Poids corporel
Dose maximale
recommandée
30,0 – 50,0 kg
1 800 mg/jour
50,1 – 70,0 kg
2 400 mg/jour
70,1 kg
3 200 mg/jour
Des doses pouvant atteindre 4 000 mg/jour (pour un poids corporel compris entre 30 et 50 kg)
ou 4 800 mg/jour (pour un poids supérieur à 50 kg) ont été étudiées chez un nombre limité de patients.
3
Patients pesant plus de 30 kg recevant également du valproate :
Le traitement doit être instauré à la posologie journalière de 400 mg. En fonction de la réponse
clinique et de la tolérance, la dose peut être augmentée par paliers de 400 mg/jour, tous les deux jours,
jusqu’à la dose maximale recommandée indiquée dans le tableau ci-dessous.
Poids corporel
Dose maximale
recommandée
30,0 – 50,0 kg
1 200 mg/jour
50,1 – 70,0 kg
1 600 mg/jour
≥ 70,1 kg
2 200 mg/jour
Sujets âgés
Il existe peu de données sur l'utilisation du rufinamide chez les sujets âgés. Les paramètres
pharmacocinétiques du rufinamide n’étant pas altérés chez les sujets âgés (voir rubrique 5.2), il n’est
pas nécessaire d’adapter la posologie chez les patients de plus de 65 ans.
Insuffisance rénale
Une étude réalisée chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère a indiqué qu'aucune
adaptation posologique n'était nécessaire chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
L’utilisation du rufinamide chez les patients présentant une insuffisance hépatique n’a pas été étudiée.
La prudence s’impose et il est recommandé d’augmenter la dose avec précaution chez les patients
atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée. L’utilisation chez les patients présentant une
insuffisance hépatique sévère n’est pas recommandée.
Arrêt du rufinamide
En cas d’arrêt, l’arrêt du traitement par le rufinamide doit être progressif. Dans les essais cliniques, le
traitement par le rufinamide a été arrêté en réduisant la dose d’environ 25 % tous les deux jours (voir
rubrique 4.4).
En cas d’oubli d’une ou de plusieurs doses, une évaluation clinique est nécessaire.
Des études non contrôlées en ouvert suggèrent un maintien de l’efficacité à long terme, bien
qu’aucune étude contrôlée n’ait été conduite sur des périodes de plus trois mois.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité du rufinamide chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants âgés de
moins de 1 an n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible (voir rubrique 5.2).
Mode d’administration
Le rufinamide est administré par voie orale.
Le comprimé doit être pris avec de l’eau deux fois par jour, le matin et le soir, en deux doses égales.
Inovelon doit être pris au cours des repas (voir rubrique 5.2). Si le patient a des difficultés pour avaler,
il est possible d’écraser les comprimés et de les administrer avec un demi-verre d’eau. Sinon, utiliser
la barre de cassure pour casser le comprimé en deux moitiés égales.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif, aux dérivés triazolés ou à l’un des excipients mentionnés à la
rubrique 6.1.
4
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
État de mal épileptique
Lors des études de développement clinique, il a été observé des cas d’état de mal épileptique lors du
traitement par le rufinamide, alors qu’aucun cas n’a été observé avec le placebo. Ces événements ont
conduit à l’arrêt du rufinamide dans 20 % des cas. Le rapport bénéfice/risque doit être réévalué si de
nouveaux types de crises d’épilepsie apparaissent et (ou) si la fréquence de l’état de mal épileptique
augmente par rapport à l’état initial du patient.
Sevrage du rufinamide
Le rufinamide doit être arrêté progressivement afin de réduire le risque possible de crises d’épilepsie à
l’arrêt. Dans les études cliniques, le traitement était arrêté en réduisant la dose d’environ 25 % tous les
deux jours. Les données sur l’arrêt des traitements antiépileptiques associés, une fois l’épilepsie
contrôlée par l’ajout du rufinamide, sont insuffisantes.
Effets sur le système nerveux central
Le traitement par le rufinamide a été associé à des vertiges, une somnolence, une ataxie et des troubles
de la marche, qui pourraient augmenter la survenue de chutes accidentelles dans cette population (voir
rubrique 4.8). Les patients et les aidants doivent exercer leur vigilance jusqu’à ce qu’ils soient
familiarisés avec les effets possibles de ce médicament.
Réactions d’hypersensibilité
Des cas de syndrome grave d’hypersensibilité aux médicaments antiépileptiques incluant des
syndromes DRESS (éruption cutanée avec éosinophilie et symptômes systémiques) et de
Stevens-Johnson (SJS) sont survenus en association avec le traitement par rufinamide. Les signes et
symptômes étaient variés ; cependant les patients présentaient généralement, mais pas exclusivement,
de la fièvre et une éruption cutanée associés à une atteinte d’autres organes / systèmes. Parmi les
autres manifestations on peut citer une lymphadénopathie, des anomalies des épreuves fonctionnelles
hépatiques et une hématurie. Les manifestions du trouble étant variables, d’autres signes et symptômes
d’organes / systèmes non observés jusqu’ici peuvent apparaître. Le syndrome d’hypersensibilité aux
médicaments antiépileptiques (MAE) s’est produit peu de temps après l’instauration du traitement par
le rufinamide et dans la population pédiatrique. En cas de suspicion de cette réaction, il convient
d’arrêter le rufinamide et d'instaurer un autre traitement. Tous les patients développant une éruption
cutanée sous rufinamide doivent être étroitement surveillés.
Raccourcissement de l’intervalle QT
Dans le cadre d’une étude approfondie portant sur l’intervalle QT, le rufinamide a entraîné un
raccourcissement de l’intervalle QTc, proportionnel à sa concentration. Bien que le mécanisme
sous-jacent et la pertinence de ce résultat en terme d’innocuité ne soient pas connus, les cliniciens
doivent utiliser leur jugement clinique avant de prescrire du rufinamide à des patients exposés à un
risque accru de raccourcissement de l’intervalle QTc (par exemple, dans le cas d’un syndrome
congénital du QT court ou chez les patients ayant des antécédents familiaux de ce syndrome).
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par
Inovelon. Les médecins doivent tenter de s’assurer de l’utilisation d’un moyen de contraception
approprié et doivent exercer leur jugement clinique pour évaluer si les contraceptifs oraux, ou les
doses des composants du contraceptif oral, sont adaptés à l’état clinique particulier de la patiente (voir
rubriques 4.5 et 4.6).
5
Lactose
Inovelon contient du lactose. Ce médicament est contre-indiqué chez les patients présentant une
intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et
du galactose (maladies héréditaires rares).
Idées suicidaires
Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des
antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse d’études randomisées et contrôlées
contre placebo de médicaments antiépileptiques a également montré une légère augmentation du
risque d’idées et de comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque n’est pas connu et les
données disponibles ne permettent pas d’exclure la possibilité d’un risque accru avec Inovelon.
Il convient donc de surveiller les patients afin de détecter les signes d’idées et de comportement
suicidaires et d’envisager un traitement approprié. Les patients (et leurs aidants) doivent être informés
qu’ils doivent consulter un médecin en cas d’apparition de signes d’idées ou de comportements
suicidaires.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Effets possibles d’autres médicaments sur le rufinamide
Autres médicaments antiépileptiques
Aucune modification cliniquement pertinente des concentrations du rufinamide n’a été observée lors
de l’administration concomitante de médicaments antiépileptiques connus pour être des inducteurs
enzymatiques.
Chez les patients traités par Inovelon, l’instauration du valproate peut entraîner une augmentation
significative des concentrations plasmatiques du rufinamide. Par conséquent, une diminution de la
dose d’Inovelon chez les patients doit être envisagée lors de l’instauration d’un traitement par le
valproate (voir rubrique 4.2).
L’introduction ou l’arrêt de ces médicaments ou l’adaptation de leur posologie pendant le traitement
par le rufinamide peut nécessiter une adaptation de la posologie du rufinamide (voir rubrique 4.2).
Aucune modification significative de la concentration de rufinamide n’est observée après
l’administration concomitante de lamotrigine, de topiramate ou de benzodiazépines.
Effet possible du rufinamide sur d’autres médicaments
Autres médicaments antiépileptiques
Les interactions pharmacocinétiques entre le rufinamide et les autres médicaments antiépileptiques ont
été évaluées chez les patients épileptiques en utilisant un modèle de pharmacocinétique de population.
Le rufinamide ne semble pas avoir un effet clinique pertinent sur les concentrations à l’équilibre de la
carbamazépine, de la lamotrigine, du phénobarbital, du topiramate, de la phénytoïne ou du valproate.
Contraceptifs oraux :
L’administration concomitante pendant 14 jours de 800 mg de rufinamide deux fois par jour et d’un
contraceptif oral combiné comprenant 35 µg d’éthinylestradiol et 1 mg de noréthindrone a entraîné
une diminution de l’ASC
0-24
moyenne de 22 % pour l’éthinylestradiol et de 14 % pour la
noréthindrone. Aucune étude n’a été menée avec les autres contraceptifs oraux et avec les implants
contraceptifs. Il convient de conseiller aux femmes en âge de procréer et sous contraceptif hormonal
d’utiliser un moyen de contraception supplémentaire sûr et efficace (voir rubriques 4.4 et 4.6).
6
Enzymes du cytochrome P450
Le rufinamide est métabolisé par hydrolyse et n’est pas métabolisé de façon importante par les
enzymes du cytochrome P450. De plus, le rufinamide n’inhibe pas l’activité des enzymes du
cytochrome P450 (voir rubrique 5.2). Des interactions cliniquement significatives dues à l’inhibition
du système du cytochrome P450 par le rufinamide sont donc peu probables. Le rufinamide est un
inducteur de l'enzyme CYP3A4 du cytochrome P450 et il peut donc diminuer les concentrations
plasmatiques des médicaments métabolisés par cette enzyme. L’effet a été léger à modéré. L’activité
moyenne du CYP3A4, évaluée par la clairance du triazolam, a été augmentée de 55 % après 11 jours
de traitement par le rufinamide à raison de 400 mg deux fois par jour. L’exposition au triazolam a été
réduite de 36 %. Des doses plus élevées de rufinamide peuvent entraîner une induction plus
importante. La possibilité que le rufinamide puisse également diminuer l’exposition à des
médicaments métabolisés par d’autres enzymes ou transportés par des protéines de transport telles que
la glycoprotéine P ne peut pas être exclue.
Il est recommandé de surveiller attentivement les patients traités par des médicaments métabolisés par
le système enzymatique CYP3A4, pendant deux semaines, au début ou après l’arrêt du traitement par
le rufinamide ou après une variation importante de la posologie. Une adaptation de la posologie du
médicament administré de façon concomitante peut s’avérer nécessaire. Ces recommandations doivent
également être prises en considération lorsque le rufinamide est utilisé en même temps que des
médicaments à marge thérapeutique étroite tels que la warfarine ou la digoxine.
Une étude d’interaction spécifique chez des sujets sains n’a pas mis en évidence d’influence du
rufinamide à la dose de 400 mg deux fois par jour sur la pharmacocinétique de l’olanzapine, un
substrat du CYP1A2.
Il n’existe pas de données concernant les interactions entre le rufinamide et l’alcool.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Risque lié à l’épilepsie et aux médicaments antiépileptiques en général :
Il a été démontré que dans la descendance de femmes épileptiques, la prévalence de malformations est
deux à trois fois supérieure au taux d’environ 3 % dans la population générale. Dans la population
traitée, une augmentation des malformations a été constatée sous polythérapie. Toutefois, la part
respective de responsabilité du traitement et/ou de la maladie n’a pas été établie.
De plus, le traitement antiépileptique efficace ne doit pas être interrompu brutalement, car
l’aggravation de la maladie est préjudiciable à la mère et au fœtus. Le traitement antiépileptique
pendant la grossesse doit faire l’objet d’une discussion attentive avec le médecin traitant.
Risque lié au rufinamide :
Les études chez l’animal n’ont mis en évidence aucun effet tératogène, mais une fœtotoxicité en
présence d’une toxicité maternelle a été observée (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel en clinique
n'est pas connu.
Pour le rufinamide, il n’existe pas de données sur l’utilisation de ce médicament chez la femme
enceinte.
Compte tenu de ces données, le rufinamide ne doit pas être administré pendant la grossesse ou chez les
femmes en âge de procréer n’utilisant pas de moyen de contraception à moins d'une nécessité absolue.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par le
rufinamide. Les médecins doivent tenter de s’assurer de l’utilisation d’un moyen de contraception
approprié et doivent exercer leur jugement clinique pour évaluer si les contraceptifs oraux, ou les
doses des composants du contraceptif oral, sont adaptés à l’état clinique particulier de la patiente (voir
rubriques 4.4 et 4.5).
7
Si les femmes traitées par le rufinamide planifient une grossesse, la poursuite de l’utilisation de ce
produit doit être pesée minutieusement. Pendant la grossesse, l’interruption du traitement
antiépileptique peut être préjudiciable à la mère et au fœtus si elle entraîne une aggravation de la
maladie.
Allaitement
On ne sait pas si le rufinamide est excrété dans le lait maternel. En raison de ses effets délétères
possibles sur le nourrisson allaité, il convient d’éviter l’allaitement pendant le traitement de la mère
par le rufinamide.
Fertilité
Il n’existe pas de données concernant les effets sur la fertilité après un traitement par le rufinamide.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Inovelon peut provoquer vertiges, somnolence et vision trouble. En fonction de la sensibilité
individuelle, le rufinamide peut avoir une influence mineure à importante sur l’aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines. Il convient de conseiller aux patients de se montrer prudents au
cours des activités nécessitant une grande vigilance, comme la conduite de véhicules ou l’utilisation de
machines.
4.8
Effets indésirables
Synthèse du profil de tolérance
Pendant le programme de développement clinique, plus de 1 900 patients présentant différents types
d’épilepsie ont été exposés au rufinamide. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont
été céphalées, vertiges, fatigue et somnolence. Chez les patients atteints du syndrome de
Lennox-Gastaut, les effets indésirables les plus fréquents, observés à une incidence plus élevée que
sous placebo, ont été somnolence et vomissements. Les effets indésirables ont été généralement
d’intensité légère à modérée. Chez les patients présentant un syndrome de Lennox-Gastaut, les taux
d’arrêt du traitement dus à des effets indésirables ont été de 8,2 % chez les patients recevant le
rufinamide et de 0 % chez les patients recevant le placebo. Les effets indésirables les plus fréquents
ayant entraîné l’arrêt du traitement dans le groupe traité par le rufinamide ont été des éruptions
cutanées et des vomissements.
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés à une incidence plus élevée qu’avec le placebo dans les études en
double aveugle dans le syndrome de Lennox-Gastaut ou dans la population globale exposée au
rufinamide sont présentés dans le tableau ci-dessous par terme préférentiel MedDRA, classe de
systèmes d’organes et fréquence.
Les fréquences sont définies ainsi : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent
(≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000).
Classe de système
organe
Très fréquent
Infections et
infestations
Fréquent
Pneumonie
Grippe
Rhinopharyngite
Infection auriculaire
Sinusite
Rhinite
8
Peu fréquent
Rare
Classe de système
organe
Très fréquent
Affections du
système
immunitaire
Troubles du
métabolisme et de
la nutrition
Affections
psychiatriques
Affections du
système nerveux
Somnolence*
Céphalées
Vertiges*
Fréquent
Peu fréquent
Hypersensibilité*
Rare
Anorexie
Troubles de l’alimentation
Diminution de l’appétit
Anxiété
Insomnie
État de mal épileptique*
Convulsions
Troubles de la coordination*
Nystagmus
Hyperactivité psychomotrice
Tremblement
Diplopie
Vision trouble
Vertige
Épistaxis
Affections
oculaires
Affections de
l’oreille et du
labyrinthe
Affections
respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Affections
Nausées
gastro-intestinales Vomissements
Douleurs abdominales hautes
Constipation
Dyspepsie
Diarrhée
Affections
hépatobiliaires
Affections de la
peau et du tissu
sous-cutané
Affections
musculo-squelettiq
ues et systémiques
et infections
osseuses :
Affections des
organes de
reproduction et du
sein
Troubles généraux Fatigue
et anomalies au site
d’administration
Investigations
Lésions,
intoxications et
complications liées
aux procédures
* Se référer à la rubrique 4.4.
Élévation des
enzymes hépatiques
Éruption cutanée*
Acné
Mal de dos
Oligoménorrhée
Trouble de la marche*
Perte de poids
Traumatisme crânien
Contusion
9
Informations supplémentaires concernant les populations particulières
Population pédiatrique (de 1 an à moins de 4 ans)
Une étude multicentrique en ouvert a été menée afin de comparer l’ajout du rufinamide à un autre
médicament antiépileptique (MAE) choisi par l’investigateur au traitement actuel par 1 à 3 MAE chez
des enfants âgés de 1 an à moins de 4 ans présentant un syndrome de Lennox-Gastaut mal
contrôlé. 25 patients, dont 10 étaient âgés de 1 à 2 ans, ont été exposés au rufinamide en traitement
adjuvant pendant 24 semaines à une dose allant jusqu’à 45 mg/kg par jour en deux doses fractionnées.
Les événements indésirables apparus sous traitement (EIAT) les plus fréquemment rapportés dans le
groupe de traitement par le rufinamide (survenus chez ≥ 10 % des patients) étaient : infection des
voies respiratoires supérieures et vomissements (28,0 % chacun), pneumonie et somnolence (20,0 %
chacun), sinusite, otite moyenne, diarrhée, toux et pyrexie (16,0 % chacun) et bronchite, constipation,
congestion nasale, éruption cutanée, irritabilité et diminution de l’appétit (12,0 % chacun). La
fréquence, la nature et la sévérité de ces effets indésirables étaient comparables à celles observées chez
les enfants âgés de 4 ans et plus, les adolescents et les adultes. La caractérisation de l'âge chez les
patients de moins de 4 ans n’a pas été identifiée dans la base de données de sécurité limitées en raison
du faible nombre de patients dans l’étude.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Après un surdosage aigu, l'estomac peut être vidé par lavage gastrique ou par induction des
vomissements. Il n’existe pas d’antidote spécifique du rufinamide. Un traitement symptomatique doit
être instauré et peut comprendre une hémodialyse (voir rubrique 5.2).
L’administration répétée de 7 200 mg/jour n’a été associée à aucun signe ou symptôme majeur.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiépileptiques, dérivés du carboxamide, code ATC : N03AF03.
Mécanisme d’action
Le rufinamide module l’activité des canaux sodiques, prolongeant leur état inactif. Le rufinamide est
actif chez divers modèles animaux d’épilepsie.
Expérience clinique
Dans le cadre d’une étude en double aveugle, contrôlée contre placebo, Inovelon (rufinamide
comprimés) a été administré à des doses allant jusqu’à 45 mg/kg/jour pendant 84 jours,
chez 139 patients présentant des crises d’épilepsie associées au syndrome de Lennox-Gastaut
(comprenant à la fois des absences atypiques et des chutes subites) mal contrôlées. Des patients de
deux sexes (âgés de 4 à 30 ans) étaient éligibles s’ils présentaient les critères suivants : antécédents de
différents types de crises, qui devaient inclure des absences atypiques et des chutes subites
(c’est-à-dire crises toniques/atoniques ou astatiques) ; traitement concomitant par 1 à 3 médicaments
antiépileptiques à dose fixe ; au moins 90 crises dans le mois précédant la période de 28 jours
précédant l’entrée dans l’étude ; EGG réalisé au cours des 6 mois précédant l’entrée dans l’étude
montrant un profil de complexes pointes-ondes lentes (2,5 Hz) ; poids d’au moins 18 kg ; et TDM ou
IRM confirmant l’absence de lésion progressive. Toutes les crises étaient classées selon les critères de
10
classification révisés des crises convulsives de l’International League Against Epilepsy. Comme il est
difficile pour les aidants de différencier précisément les crises toniques et atoniques, le panel d’experts
internationaux de neuropédiatres a convenu de regrouper ces types de crises et de les appeler crises
toniques/atoniques ou « chutes subites ». De ce fait, les chutes subites étaient l’un des critères
d’évaluation principaux. Une amélioration significative a été observée pour les trois critères
principaux : la variation en pourcentage de la fréquence totale des crises d’épilepsie par période
de 28 jours pendant la phase d’entretien par rapport à la fréquence initiale (-35,8 % sous Inovelon
versus
-1,6 % sous placebo,
p
= 0,0006), le nombre de crises toniques/atoniques (-42,9 % sous
Inovelon
versus
2,2 % sous placebo,
p
= 0,0002) et le score d’intensité des crises à partir de
l’évaluation globale effectuée par le parent/tuteur à la fin de la phase en double aveugle (amélioration
importante ou très importante chez 32,2 % des patients sous Inovelon
versus
14,5 % dans le bras
placebo,
p
= 0,0041).
De plus, Inovelon (rufinamide suspension buvable) a été administré dans une étude multicentrique en
ouvert visant à comparer l’ajout du rufinamide à l’ajout d’un autre MAE choisi par l’investigateur au
traitement actuel par 1 à 3 MAE chez des enfants âgés de 1 an à moins de 4 ans présentant un
syndrome de Lennox-Gastaut mal contrôlé. Dans cette étude, 25 patients ont été exposés au
rufinamide en traitement adjuvant pendant 24 semaines à une dose allant jusqu’à 45 mg/kg par jour en
deux doses fractionnées. Au total, 12 patients ont reçu un autre MAE choisi par l’investigateur dans le
groupe comparateur. L’étude visait essentiellement à évaluer la sécurité et n’avait pas la puissance
suffisante pour montrer une différence dans les paramètres d’efficacité sur les crises. Le profil
d’événements indésirables a été comparable à celui observé chez les patients présentant un syndrome
de Lennox-Gastaut âgés de 4 ans et plus. De plus, l’étude a évalué le développement cognitif, le
comportement et le développement du langage chez les patients traités par le rufinamide par rapport
aux patients recevant tout autre MAE. Après 2 ans de traitement, la variation de la moyenne des
moindres carrés du score total de problèmes du questionnaire Child Behaviour Checklist (CBCL) était
de 53,75 pour le groupe recevant tout autre MAE et de 56,35 pour le groupe recevant le rufinamide
(différence de la moyenne des MC [IC à 95 % +2,60 [-10,5 ; 15,7 ; p = 0,6928) et la différence entre
traitements était de -2,776 (IC à 95 % : -13,3 ; 7,8, p = 0,5939).
Le modèle pharmacocinétique/pharmacodynamique de population a démontré que la réduction de la
fréquence des crises totales et des crises toniques/atoniques, l’amélioration de l’évaluation globale de
l’intensité des crises et l’augmentation de la probabilité de réduction de la fréquence des crises étaient
dépendantes des concentrations du rufinamide.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 6 heures après l’administration.
L’augmentation du pic de concentration (C
max
) et de l’ASC plasmatique du rufinamide est
proportionnellement inférieure à la dose chez des sujets sains à jeun ou non et chez les patients,
probablement en raison d’une absorption limitée par la dose. Après des doses uniques, les aliments
augmentent la biodisponibilité (ASC) du rufinamide d’environ 34 % et le pic de concentration
plasmatique de 56 %.
Inovelon comprimés pelliculés et d’Inovelon suspension buvable sont bioéquivalents.
Distribution
Dans les études
in vitro,
seule une petite fraction de rufinamide (34 %) était liée aux protéines sériques
humaines, l’albumine représentant environ 80 % de cette liaison. Ceci indique un risque minimum
d’interactions médicamenteuses par déplacement à partir des sites de liaison lors de l’administration
concomitante d’autres médicaments. Le rufinamide était distribué de façon homogène entre les
érythrocytes et le plasma.
11
Biotransformation
Le rufinamide est presque exclusivement éliminé par métabolisme. La principale voie de métabolisme
est l’hydrolyse du groupe carboxylamide en dérivé acide le CGP 47292, pharmacologiquement inactif.
Le métabolisme via le cytochrome P450 est négligeable. La formation de petites quantités de
conjugués au glutathion ne peut être totalement exclue.
In vitro,
la capacité du rufinamide à agir comme inhibiteur compétitif ou de par son mécanisme
d’action s’est avérée faible ou négligeable pour les enzymes du P450 humain suivantes : CYP1A2,
CYP2A6, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP2E1, CYP3A4/5 ou CYP4A9/11-2.
Élimination
La demi-vie d’élimination plasmatique est d’environ 6 à 10 heures chez les sujets sains et les patients
épileptiques. Administré deux fois par jour à 12 heures d’intervalle, le rufinamide s’accumule dans la
limite prédite par sa demi-vie terminale, ce qui indique que les paramètres pharmacocinétiques du
rufinamide sont indépendants du temps (pas d’auto-induction du métabolisme).
Dans une étude de radiomarquage chez trois volontaires sains, la molécule mère (rufinamide) était le
principal composant radioactif dans le plasma, représentant environ 80 % de la radioactivité totale et le
métabolite CGP 47292 ne constituant que 15 % environ. L’excrétion rénale était la voie prédominante
d’élimination des substances apparentées à la substance active, représentant 84,7 % de la dose.
Linéarité/non-linéarité
La biodisponibilité du rufinamide est dépendante de la dose. Lorsque la dose augmente, la
biodisponibilité diminue.
Pharmacocinétique dans les populations particulières de patients
Sexe
Le modèle de pharmacocinétique de population a été utilisé pour évaluer l’influence du sexe sur les
paramètres pharmacocinétiques du rufinamide. Ces évaluations indiquent que le sexe n’a pas d’effet
cliniquement pertinent sur la pharmacocinétique du rufinamide.
Insuffisance rénale
Après administration d’une dose unique de 400 mg, la pharmacocinétique du rufinamide n'a pas été
modifiée chez les sujets présentant une insuffisance rénale chronique et sévère par rapport aux
volontaires sains. Cependant, les concentrations plasmatiques étaient réduites d’environ 30 %
lorsqu’une hémodialyse a été pratiquée après l’administration de rufinamide, ce qui laisse penser que
cette technique peut se révéler utile en cas de surdosage (voir rubriques 4.2 et 4.9).
Insuffisance hépatique
Aucune étude n’a été réalisée chez les patients insuffisants hépatiques. Inovelon ne doit donc pas être
administré chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.2).
Sujets âgés
Une étude pharmacocinétique chez des volontaires sains âgés n’a pas mis en évidence de différence
significative des paramètres pharmacocinétiques par rapport aux adultes plus jeunes.
Population pédiatrique (de 1 à 12 ans)
La clairance du rufinamide est généralement plus faible chez les enfants que chez les adultes ; cette
différence est liée à la taille corporelle, la clairance du rufinamide augmentant avec le poids corporel.
Une récente analyse pharmacocinétique de population du rufinamide conduite sur des données
regroupées de 139 sujets (115 patients atteints du syndrome de Lennox Gastaut et 24 sujets sains),
parmi lesquels 83 patients pédiatriques atteints du syndrome de Lennox Gastaut (dont 10 patients
12
étaient âgés de 1 à < 2ans, 14 patients de 2 à < 4 ans, 14 patients de 4 à < 8 ans, 21 patients
de 8 à < 12 ans et 24 patients de 12 à < 18 ans) indiquait que lorsque le rufinamide est administré en
mg/kg/jour chez les sujets atteints du syndrome de Lennox Gastaut âgés de 1 à < 4 ans, l'exposition est
comparable à celle des patients atteints de ce même syndrome et âgés de 4 ans ou plus, pour lesquels
l'efficacité a été démontrée.
Aucune étude n’a été réalisée chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants de moins de 1 an.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité n’ont pas
révélé de risque particulier pour l’homme aux doses cliniquement pertinentes.
Les toxicités observées chez le chien à des doses comparables à l’exposition humaine à la dose
maximale recommandée ont été des anomalies hépatiques comprenant des thrombus biliaires, une
cholestase et une élévation des enzymes hépatiques considérés comme étant dus à une augmentation
de la sécrétion biliaire chez cette espèce. Aucun signe de risque associé n’a été identifié dans les
études de toxicité à doses répétées chez le rat et le singe.
Dans les études de toxicité sur la reproduction et le développement, une diminution de la croissance
fœtale et de la survie des fœtus et quelques cas de mortinatalité secondaire à la toxicité maternelle ont
été observés. Cependant, aucun effet sur la morphologie et les fonctions, y compris l’apprentissage ou
la mémoire, n’a été observé dans la descendance. Le rufinamide n’a pas été tératogène chez la souris,
le rat ou le lapin.
Le profil de toxicité du rufinamide a été comparable à celui observé chez les animaux adultes. Chez le
rat et le chien, une diminution du poids a été constatée chez les animaux adultes et juvéniles. Une
toxicité hépatique modérée a été observée chez animaux adultes et juvéniles à des niveaux
d’exposition inférieurs ou comparables à ceux atteints chez les patients. La réversibilité de toutes les
anomalies après l’arrêt du traitement a été démontrée.
Le rufinamide n’a pas été génotoxique et n’a pas montré de potentiel carcinogène. Dans l’étude de
cancerogènese chez la souris, l’effet indésirable observé chez l’animal à des expositions semblables à
celles de l’homme mais non rapporté au cours des essais cliniques et qui pourrait avoir une
signification clinique a été une myélofibrose. Les tumeurs osseuses bénignes (ostéomes) et
l’hyperostose observées chez la souris ont été considérées comme le résultat de l’activation d’un virus
spécifique de la souris par les ions fluorures libérés au cours du métabolisme oxydatif du rufinamide.
En termes de potentiel immunotoxique, un petit thymus et une involution thymique ont été observés
chez le chien lors d’une étude sur 13 semaines avec une réponse significative à la dose la plus élevée
chez les mâles. Dans l’étude de 13 semaines, des modifications de la moelle osseuse et des organes
lymphoïdes ont été décrites chez les femelles à la dose élevée, mais avec une incidence faible. Chez le
rat, une aplasie médullaire et une atrophie du thymus n’ont été observées que dans l’étude de
cancérogenèse.
Évaluation du risque environnemental :
Les études d’évaluation des risques pour l’environnement ont montré que le rufinamide est très
persistant dans l’environnement (voir rubrique 6.6).
13
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Noyau
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline
Amidon de maïs
Croscarmellose sodique
Hypromellose
Stéarate de magnésium
Laurilsulfate de sodium
Silice colloïdale anhydre
Pelliculage
Hypromellose,
Macrogols (8000),
Dioxyde de titane (E171),
Talc
Oxyde de fer rouge (E172)].
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
4 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Plaquettes thermoformées en aluminium/aluminium, boîtes de 10, 30, 50, 60 et 100 comprimés
pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
Ce médicament pourrait représenter un risque potentiel pour l’environnement.Tout médicament non
utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur (voir rubrique 5.3).
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
14
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
e-mail : medinfo_de@eisai.net
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/378/001-005
EU/1/06/378/001-010
EU/1/06/378/001-016
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation :16 janvier 2007
Date de dernier renouvellement : 9 janvier 2012
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
{MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
15
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 40 mg/ml suspension buvable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un (1) ml de suspension buvable contient 40 mg de rufinamide.
Un flacon de 460 ml contient 18 400 mg de rufinamide.
Excipients à effet notoire :
Chaque ml de suspension buvable contient :
1,2 mg de parahydroxybenzoate de méthyle (E218),
0,3 mg de parahydroxybenzoate de propyle (E216)
250 mg de sorbitol (E420).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Suspension buvable.
Suspension blanche légèrement visqueuse.
4.
4.1
DONNÉES CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Inovelon est indiqué en traitement adjuvant des crises d’épilepsie associées au syndrome de
Lennox-Gastaut (SLG) chez les patients âgés de 1 an ou plus.
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par le rufinamide doit être instauré par un médecin spécialisé en pédiatrie ou neurologie
et expérimenté dans la prise en charge de l’épilepsie.
Inovelon suspension buvable et Inovelon comprimés pelliculés sont interchangeables à doses égales.
Les patients doivent être surveillés pendant la période de relais.
Posologie
Utilisation chez les enfants âgés d'1 an à moins de 4 ans
Patients ne recevant pas de valproate :
Le traitement doit être instauré à une posologie de 10 mg/kg/jour (0,25 ml/kg/jour) divisée en
deux doses égales administrées à 12 heures d'intervalle environ. En fonction de la réponse clinique et
de la tolérance, la posologie peut être augmentée de 10 mg/kg/jour au maximum (0,25 ml/kg/jour) tous
les trois jours jusqu'à une posologie cible de 45 mg/kg/jour (1,125 ml/kg/jour) divisée en deux doses
égales administrées à 12 heures d'intervalle environ. Pour cette population de patients, la posologie
maximale recommandée est de 45 mg/kg/jour (1,125 ml/kg/jour).
Patients recevant du valproate :
Le valproate diminuant significativement la clairance du rufinamide, il est recommandé de diminuer la
16
dose maximale d’Inovelon chez les patients recevant un traitement concomitant par le valproate. Le
traitement doit être instauré à une posologie de 10 mg/kg/jour (0,25 ml/kg/jour) divisée en deux doses
égales administrées à 12 heures d'intervalle environ. En fonction de la réponse clinique et de la
tolérance, la posologie peut être augmentée de 10 mg/kg/jour au maximum (0,25 ml/kg/jour) tous les
trois jours jusqu'à une posologie cible de 30 mg/kg/jour (0,75 ml/kg/jour) divisée en deux doses égales
administrées à 12 heures d'intervalle environ. Pour cette population de patients, la posologie maximale
recommandée est de 30 mg/kg/jour (0,75 ml/kg/jour).
Si la posologie calculée recommandée d'Inovelon ne peut pas être atteinte, la dose doit être
administrée au palier de 0,5 ml de rufinamide le plus proche.
Utilisation chez les enfants âgés de 4 ans et plus et pesant moins de 30 kg
Patients pesant moins de 30 kg ne recevant pas de valproate :
Le traitement doit être instauré à une dose journalière de 200 mg (5 ml de suspension administrée en
deux doses de 2,5 ml le matin et le soir). En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la
posologie peut être augmentée par paliers de 200 mg/jour tous les trois jours, jusqu’à la dose
maximale recommandée de 1 000 mg/jour (25 ml/jour).
Des doses pouvant atteindre 3 600 mg/jour (90 ml/jour) ont été étudiées chez un nombre limité de
patients.
Patients pesant moins de 30 kg recevant également du valproate :
Le valproate diminuant significativement la clairance du rufinamide, il est recommandé de diminuer la
dose maximale d’Inovelon chez les patients de moins de 30 kg recevant un traitement concomitant par
le valproate. Le traitement doit être instauré à une posologie journalière de 200 mg. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance, la posologie peut être augmentée de 200 mg/jour à intervalles d’au
moins deux jours jusqu’à la dose maximale recommandée de 600 mg/jour (15 ml/jour).
Utilisation chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés de 4 ans ou plus et pesant plus
de 30 kg ou plus
Patients pesant plus de 30 kg ne recevant pas de valproate :
Le traitement doit être instauré à la posologie journalière de 400 mg (10 ml de suspension administrée
en deux doses de 5 ml). En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la posologie peut être
augmentée par paliers de 400 mg/jour tous les deux jours, jusqu’à la dose maximale recommandée
indiquée dans le tableau ci-dessous.
Poids
Dose maximale
recommandée
30,0 - 50,0 kg
1 800 mg/jour ou
45 ml/jour
50,1 - 70,0 kg
2 400 mg/jour ou
60 ml/jour
≥ 70,1 kg
3 200 mg/jour ou
80 ml/jour
Des doses pouvant atteindre 4 000 mg/jour (100 ml/jour) pour un poids compris entre 30 et 50 kg
ou 4 800 mg/jour (120 ml/jour) pour un poids supérieur à 50 kg ont été étudiées chez un nombre limité
de patients.
Patients pesant plus de 30 kg recevant également du valproate :
Le traitement doit être instauré à la posologie journalière de 400 mg (10 ml de suspension administrée
en deux doses de 5 ml). En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la posologie peut être
augmentée par paliers de 400 mg/jour tous les deux jours, jusqu’à la dose maximale recommandée
indiquée dans le tableau ci-dessous.
Poids
Dose maximale
recommandée
30,0 – 50,0 kg
1 200 mg/jour ou
30 ml/jour
50,1 – 70,0 kg
1 600 mg/jour ou
40 ml/jour
≥ 70,1 kg
2 200 mg/jour ou
55 ml/jour
17
Sujets âgés
Il existe peu de données sur l’utilisation du rufinamide chez les sujets âgés. Les paramètres
pharmacocinétiques du rufinamide n’étant pas altérés chez les sujets âgés (voir rubrique 5.2), il n’est
pas nécessaire d’adapter la posologie chez les patients de plus de 65 ans.
Insuffisance rénale
Une étude réalisée chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère a indiqué qu’aucune
adaptation posologique n’était nécessaire chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
L’utilisation du rufinamide chez les patients présentant une insuffisance hépatique n’a pas été étudiée.
La prudence s’impose et il est recommandé d’augmenter la dose avec précaution chez les patients
atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée. L’utilisation chez les patients présentant une
insuffisance hépatique sévère n’est pas recommandée.
Arrêt du traitement par le rufinamide
L’arrêt du traitement par le rufinamide doit être progressif. Dans les essais cliniques, le traitement par
le rufinamide a été arrêté en réduisant la dose d’environ 25 % tous les deux jours (voir rubrique 4.4).
En cas d’oubli d’une ou de plusieurs doses, une évaluation clinique est nécessaire.
Des études non contrôlées en ouvert suggèrent une efficacité maintenue à long terme, bien qu’aucune
étude contrôlée n’ait été conduite sur des périodes de plus trois mois.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité du rufinamide chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants âgés de
moins de 1 an n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible (voir rubrique 5.2).
Mode d’administration
Le rufinamide est administré par voie orale.
La suspension doit être prise deux fois par jour, le matin et le soir, en deux doses égales.
Inovelon doit être pris au cours des repas (voir rubrique 5.2).
La suspension buvable doit être bien agitée avant chaque administration. Voir la rubrique 6.6 pour
plus d’informations.
La dose prescrite d’Inovelon sous forme de suspension buvable peut être administrée via une sonde
d’alimentation entérale. Suivre les instructions du fabricant de la sonde d’alimentation pour
administrer le médicament. Pour garantir une posologie adéquate, après administration de la
suspension buvable, la sonde d’alimentation entérale doit être rincée au moins une fois avec 1 ml
d’eau.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif, aux dérivés triazolés ou à l’un des excipients mentionnés à la
rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
État de mal épileptique
Lors des études de développement clinique, des cas d’état de mal épileptique ont été observés lors du
traitement par le rufinamide, alors qu’aucun cas n’a été observé avec le placebo. Ces événements ont
18
conduit à l’arrêt du rufinamide dans 20 % des cas. Le rapport bénéfice/risque doit être réévalué si de
nouveaux types de crises d’épilepsie apparaissent et/ou si la fréquence de l’état de mal épileptique
augmente par rapport à l’état initial du patient.
Sevrage du rufinamide
Le rufinamide doit être arrêté progressivement afin de réduire le risque possible de crises d’épilepsie
lors du sevrage. Dans les études cliniques, le traitement a été arrêté en réduisant la dose
d’environ 25 % tous les deux jours. Les données concernant l’arrêt des médicaments antiépileptiques
associés, une fois l’épilepsie contrôlée par l’ajout du rufinamide, sont insuffisantes.
Effets sur le système nerveux central
Le traitement par le rufinamide a été associé à des sensations vertigineuses, une somnolence, une
ataxie et des troubles de la marche, susceptibles d’augmenter la survenue de chutes accidentelles dans
cette population (voir rubrique 4.8). Les patients et les aidants doivent faire preuve de prudence
jusqu’à ce qu’ils soient familiarisés avec les effets possibles de ce médicament.
Réactions d’hypersensibilité
Des cas de syndrome grave d’hypersensibilité aux médicaments antiépileptiques incluant des
syndromes DRESS (éruption cutanée avec éosinophilie et symptômes systémiques) et de
Stevens-Johnson (SJS) sont survenus en association avec le traitement par le rufinamide. Les signes et
symptômes étaient variés ; cependant, les patients présentaient généralement, mais pas exclusivement,
de la fièvre et une éruption cutanée associées à une atteinte d’autres systèmes d’organes. Les autres
manifestations associées sont notamment une lymphadénopathie e, des anomalies du bilan hépatique
et une hématurie. Le tableau clinique de ce syndrome étant variable, d’autres signes et symptômes
systémiques non mentionnés ici peuvent survenir. Le syndrome d’hypersensibilité aux médicaments
antiépileptiques (MAE) est survenu en relation temporelle étroite avec l’instauration du traitement par
le rufinamide et dans la population pédiatrique. En cas de suspicion de cette réaction, il convient
d’arrêter le rufinamide et d’instaurer un autre traitement. Tous les patients développant une éruption
cutanée sous rufinamide doivent être étroitement surveillés.
Raccourcissement de l’intervalle QT
Dans une étude approfondie portant sur l’intervalle QT, le rufinamide a entraîné un raccourcissement
de l’intervalle QTc proportionnel à sa concentration. Bien que le mécanisme sous-jacent et la
pertinence de cette observation en termes de sécurité ne soient pas connus, les cliniciens doivent
exercer leur jugement clinique avant de prescrire le rufinamide chez des patients ayant un risque de
raccourcissement supplémentaire de l’intervalle QTc (par exemple en cas de syndrome du QT court
congénital ou chez les patients ayant des antécédents familiaux de ce syndrome).
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception pendant le traitement par Inovelon.
Les médecins doivent tenter de s’assurer qu’une méthode contraceptive appropriée est utilisée et
exercer leur jugement clinique pour évaluer si les contraceptifs oraux, ou les doses des composants du
contraceptif oral, sont adaptés à l’état clinique de chaque patiente (voir rubriques 4.5 et 4.6).
Parahydroxybenzoates
Inovelon suspension buvable contient des parahydroxybenzoates, qui peuvent provoquer des réactions
allergiques (éventuellement retardées).
19
Sorbitol
Inovelon suspension buvable contient également du sorbitol et il est donc contre-indiqué chez les
patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).
Idées suicidaires
Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des
antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse d’études randomisées et contrôlées
contre placebo de médicaments antiépileptiques a également montré une légère augmentation du
risque d’idées et de comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque n’est pas connu et les
données disponibles ne permettent pas d’exclure la possibilité d’un risque accru avec Inovelon.
Il convient donc de surveiller les patients afin de détecter les signes d’idées et de comportement
suicidaires et d’envisager un traitement approprié. Les patients (et leurs aidants) doivent être informés
qu’ils doivent consulter un médecin en cas d’apparition de signes d’idées ou de comportements
suicidaires.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Effets possibles d’autres médicaments sur le rufinamide
Autres médicaments antiépileptiques
Aucune modification cliniquement pertinente des concentrations du rufinamide n’a été observée lors
de l’administration concomitante de médicaments antiépileptiques connus pour être des inducteurs
enzymatiques.
Chez les patients traités par Inovelon, l’instauration du valproate peut entraîner une augmentation
significative des concentrations plasmatiques du rufinamide.
Par conséquent, une diminution de la dose d’Inovelon doit être envisagée chez les patients lors de
l’instauration d’un traitement par le valproate (voir rubrique 4.2).
L’introduction ou l’arrêt de ces médicaments ou l’adaptation de leur posologie pendant le traitement
par le rufinamide peut nécessiter une adaptation de la posologie du rufinamide (voir rubrique 4.2).
Aucune modification significative de la concentration du rufinamide n’est observée après
l’administration concomitante de lamotrigine, de topiramate ou de benzodiazépines.
Effets possibles du rufinamide sur d’autres médicaments
Autres médicaments antiépileptiques
Les interactions pharmacocinétiques entre le rufinamide et les autres médicaments antiépileptiques ont
été évaluées chez des patients épileptiques en utilisant un modèle de pharmacocinétique de population.
Le rufinamide ne semble pas avoir d’effet cliniquement pertinent sur les concentrations à l’équilibre
de la carbamazépine, de la lamotrigine, du phénobarbital, du topiramate, de la phénytoïne ou du
valproate.
Contraceptifs oraux
L’administration concomitante pendant 14 jours de 800 mg de rufinamide deux fois par jour et d’un
contraceptif oral combiné contenant 35 µg d’éthinylestradiol et 1 mg de noréthindrone a entraîné une
diminution de l’ASC
0-24
moyenne de 22 % pour l’éthinylestradiol et de 14 % pour la noréthindrone.
Aucune étude n’a été menée avec d’autres contraceptifs oraux et avec les implants contraceptifs. Il
convient de conseiller aux femmes en âge de procréer et sous contraceptif hormonal d’utiliser un
moyen de contraception supplémentaire sûr et efficace (voir rubriques 4.4 et 4.6).
20
Enzymes du cytochrome P450
Le rufinamide est métabolisé par hydrolyse et n’est pas métabolisé de façon importante par les
enzymes du cytochrome P450. De plus, le rufinamide n’inhibe pas l’activité des enzymes du
cytochrome P450 (voir rubrique 5.2). Des interactions cliniquement significatives dues à l’inhibition
du système du cytochrome P450 par le rufinamide sont donc peu probables. Le rufinamide est un
inducteur de l’enzyme CYP3A4 du cytochrome P450 et il peut donc diminuer les concentrations
plasmatiques des médicaments métabolisés par cette enzyme. L’effet a été léger à modéré. L’activité
moyenne du CYP3A4, évaluée par la clairance du triazolam, a été augmentée de 55 % après 11 jours
de traitement par le rufinamide à raison de 400 mg deux fois par jour. L’exposition au triazolam a été
réduite de 36 %. Des doses plus élevées de rufinamide peuvent entraîner une induction plus
importante. La possibilité que le rufinamide puisse également diminuer l’exposition aux médicaments
métabolisés par d’autres enzymes ou transportés par des protéines de transport telles que la
glycoprotéine P ne peut pas être exclue.
Il est recommandé de surveiller attentivement les patients traités par des médicaments métabolisés par
le système enzymatique CYP3A4 pendant les deux premières semaines ou après l’arrêt du traitement
par le rufinamide ou après une modification importante de la dose. Une adaptation de la posologie du
médicament administré de façon concomitante peut s’avérer nécessaire. Ces recommandations doivent
également être prises en considération lorsque le rufinamide est administré avec des médicaments à
marge thérapeutique étroite tels que la warfarine et la digoxine.
Une étude d’interaction spécifique chez des sujets sains n’a pas mis en évidence d’influence du
rufinamide à la dose de 400 mg deux fois par jour sur la pharmacocinétique de l’olanzapine, un
substrat du CYP1A2.
Il n’existe pas de données concernant les interactions entre le rufinamide et l’alcool.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Risque lié à l’épilepsie et aux médicaments antiépileptiques en général
:
Il a été démontré que dans la descendance de femmes épileptiques, la prévalence des malformations
est deux à trois fois supérieure au taux d’environ 3 % observé dans la population générale. Dans la
population traitée, une augmentation des malformations a été constatée sous polythérapie ; cependant,
la part respective de responsabilité du traitement et/ou de la maladie n’a pas été établie.
De plus, le traitement antiépileptique efficace ne doit pas être interrompu brutalement, car
l’aggravation de la maladie est préjudiciable à la mère et au fœtus. Le traitement antiépileptique
pendant la grossesse doit faire l’objet d’une discussion attentive avec le médecin traitant.
Risque lié au rufinamide
:
Les études chez l’animal n’ont mis en évidence aucun effet tératogène, mais une fœtotoxicité en
présence d’une toxicité maternelle a été observée (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel en clinique
n’est pas connu.
Pour le rufinamide, il n’existe pas de données sur l’utilisation de ce médicament chez la femme
enceinte.
Compte-tenu de ces données, le rufinamide ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, ou chez les
femmes n’utilisant pas de moyens de contraception, à moins d’une nécessité absolue.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par le
rufinamide. Les médecins doivent tenter de s’assurer qu’une méthode contraceptive appropriée est
utilisée et exercer leur jugement clinique pour évaluer si les contraceptifs oraux, ou les doses des
composants du contraceptif oral, sont adaptés à l’état clinique de chaque patiente (voir
rubriques 4.4 et 4.5).
21
Si les femmes traitées par le rufinamide planifient une grossesse, la poursuite de l’utilisation
l’indication de ce produit doit être pesée attentivement. Pendant la grossesse, l’interruption du
traitement antiépileptique peut être préjudiciable à la mère et au fœtus si elle entraîne une aggravation
de la maladie.
Allaitement
On ne sait pas si le rufinamide est excrété dans le lait maternel. En raison de ses effets délétères
possibles sur le nourrisson allaité, il convient d’éviter l’allaitement pendant le traitement de la mère
par le rufinamide.
Fertilité
Il n’existe pas de données concernant les effets sur la fertilité après un traitement par le rufinamide.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Inovelon peut provoquer vertiges, somnolence et vision trouble. En fonction de la sensibilité
individuelle, le rufinamide peut avoir une influence mineure à importante sur l’aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines. Il convient de conseiller aux patients de se montrer prudents au
cours des activités nécessitant une grande vigilance, comme la conduite de véhicules ou l’utilisation de
machines.
4.8
Effets indésirables
Synthèse du profil de tolérance
Pendant le programme de développement clinique, plus de 1 900 patients présentant différents types
d’épilepsie, ont été exposés au rufinamide. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont
été céphalées, vertiges, fatigue et somnolence. Chez les patients atteints du syndrome de
Lennox-Gastaut, les effets indésirables les plus fréquents, observés à une incidence plus élevée que
sous placebo, ont été une somnolence et des vomissements. Les effets indésirables ont été
généralement d’intensité légère à modérée. Chez les patients présentant un syndrome de
Lennox-Gastaut, les taux d’arrêts du traitement dus à des effets indésirables ont été de 8,2 % chez les
patients recevant le rufinamide et de 0 % chez les patients recevant le placebo. Les effets indésirables
les plus fréquents ayant entraîné l’arrêt du traitement dans le groupe traité par le rufinamide ont été des
éruptions cutanées et des vomissements.
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés à une incidence plus élevée qu’avec le placebo dans les études en
double aveugle menées chez des patients atteints du syndrome de Lennox-Gastaut ou dans la
population globale exposée au rufinamide sont présentés dans le tableau ci-dessous par terme
préférentiel MedDRA, classe de systèmes d’organes et fréquence.
22
Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu
fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000).
Classe de
systèmes
d’organes
Infections et
infestations
Très fréquent
Fréquent
Pneumonie
Grippe
Rhinopharyngite
Infection auriculaire
Sinusite
Rhinite
Peu fréquent
Rare
Affections du
système
immunitaire
Troubles du
métabolisme et
de la nutrition
Affections
psychiatriques
Affections du
Somnolence*
système nerveux Céphalées
Sensations
vertigineuses*
Hypersensibilité*
Anorexie
Troubles de l’alimentation
Diminution de l’appétit
Anxiété
Insomnie
État de mal épileptique*
Convulsions
Troubles de la coordination*
Nystagmus
Hyperactivité psychomotrice
Tremblement
Diplopie
Vision trouble
Vertige
Épistaxis
Affections
oculaires
Affections de
l’oreille et du
labyrinthe
Affections
respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Affections
Nausées
gastro-intestinale Vomissements
s
Affections
hépatobiliaires
Affections de la
peau et du tissu
sous-cutané
Affections
musculo-squeletti
ques et
systémiques
Affections des
organes de
reproduction et
du sein
Douleurs abdominales hautes
Constipation
Dyspepsie
Diarrhée
Élévation des
enzymes hépatiques
Éruption cutanée*
Acné
Mal de dos
Oligoménorrhée
23
Classe de
systèmes
d’organes
Très fréquent
Troubles
Fatigue
généraux et
anomalies au site
d’administration
Investigations
Lésions,
intoxications et
complications
liées aux
procédures
* Voir rubrique 4.4.
Fréquent
Trouble de la marche*
Peu fréquent
Rare
Perte de poids
Traumatisme crânien
Contusion
Informations supplémentaires concernant les populations particulières
Population pédiatrique (de 1 an à moins de 4 ans)
Une étude multicentrique en ouvert a été menée afin de comparer l’ajout du rufinamide à un autre
MAE choisi par l’investigateur au traitement actuel par 1 à 3 MAE chez des enfants âgés de 1 an à
moins de 4 ans présentant un syndrome de Lennox-Gastaut mal contrôlé. 25 patients, dont 10 étaient
âgés de 1 à 2 ans, ont été exposés au rufinamide en traitement adjuvant pendant 24 semaines à une
dose allant jusqu’à 45 mg/kg par jour en deux doses fractionnées. Les événements indésirables
apparus sous traitement (EIAT) les plus fréquemment rapportés dans le groupe de traitement par le
rufinamide (survenus chez ≥ 10 % des patients) étaient : infection des voies respiratoires supérieurs et
vomissements (28,0 % chacun), pneumonie et somnolence (20,0 % chacun), sinusite, otite moyenne,
diarrhée, toux et pyrexie (16,0 % chacun) et bronchite, constipation, congestion nasale, éruption
cutanée, irritabilité et diminution de l’appétit (12,0 % chacun). La fréquence, la nature et la sévérité de
ces effets indésirables étaient comparables à celles observées chez les enfants âgés de 4 ans et plus, les
adolescents et les adultes. La caractérisation de l'âge chez les patients de moins de 4 ans n’a pas été
identifiée dans la base de données de sécurité limitées en raison du faible nombre de patients dans
l’étude
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Après un surdosage aigu, l’estomac peut être vidé par un lavage gastrique ou par induction des
vomissements. Il n’existe pas d’antidote spécifique du rufinamide. Un traitement symptomatique doit
être instauré et peut comprendre une hémodialyse (voir rubrique 5.2).
L’administration répétée de 7 200 mg/jour n’a été associée à aucun signe ou symptôme majeur.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiépileptiques, dérivés du carboxamide, code ATC : N03AF03.
24
Mécanisme d’action
Le rufinamide module l’activité des canaux sodiques, en prolongeant leur état inactif. Le rufinamide
est actif chez différents modèles animaux d’épilepsie.
Expérience clinique
Dans le cadre d’une étude en double aveugle, contrôlée contre placebo, Inovelon (rufinamide
comprimés) a été administré à des doses allant jusqu’à 45 mg/kg/jour pendant 84 jours
chez 139 patients présentant des crises d’épilepsie associées au syndrome de Lennox-Gastaut
(comprenant à la fois des absences atypiques et des chutes subites) mal contrôlées. Des patients de
deux sexes (âgés de 4 à 30 ans) étaient éligibles s’ils présentaient les critères suivants : antécédents de
différents types de crises, qui devaient inclure des absences atypiques et des chutes subites
(c’est-à-dire crises toniques/atoniques ou astatiques) ; traitement concomitant par 1 à 3 médicaments
antiépileptiques à dose fixe ; au moins 90 crises dans le mois précédant la période de 28 jours
précédant l’entrée dans l’étude ; EGG réalisé au cours des 6 mois précédant l’entrée dans l’étude
montrant un profil de complexes pointes-ondes lentes (2,5 Hz) ; poids d’au moins 18 kg ; et TDM ou
IRM confirmant l’absence de lésion progressive. Toutes les crises étaient classées selon les critères de
classification révisés des crises convulsives de l’International League Against Epilepsy. Comme il est
difficile pour les aidants de différencier précisément les crises toniques et atoniques, le panel d’experts
internationaux de neuropédiatres a convenu de regrouper ces types de crises et de les appeler crises
toniques/atoniques ou « chutes subites ». De ce fait, les chutes subites étaient l’un des critères
d’évaluation principaux. Une amélioration significative a été observée pour les trois critères
principaux : la variation en pourcentage de la fréquence totale des crises par période de 28 jours
pendant la phase d’entretien par rapport à la fréquence initiale (-35,8 % sous Inovelon
versus
-1,6 %
sous placebo ;
p
= 0,0006), le nombre de crises toniques/atoniques (-42,9 % sous Inovelon
versus
2,2 % sous placebo,
p
= 0,0002) et le score d’intensité des crises à partir de l’évaluation globale
effectuée par le parent/tuteur à la fin de la phase en double aveugle (amélioration importante ou très
importante chez 32,2 % des patients sous Inovelon
versus
14,5 % dans le bras placebo,
p
= 0,0041).
De plus, Inovelon (rufinamide suspension buvable) a été administré dans une étude multicentrique en
ouvert visant à comparer l’ajout du rufinamide à l’ajout d’un autre MAE choisi par l’investigateur au
traitement actuel par 1 à 3 MAE chez des enfants âgés de 1 an à moins de 4 ans présentant un
syndrome de Lennox-Gastaut mal contrôlé. Dans cette étude, 25 patients ont été exposés au
rufinamide en traitement adjuvant pendant 24 semaines à une dose allant jusqu’à 45 mg/kg par jour en
deux doses fractionnées. Au total, 12 patients ont reçu un autre MAE choisi par l’investigateur dans le
groupe comparateur. L’étude visait essentiellement à évaluer la sécurité et n’avait pas la puissance
suffisante pour montrer une différence dans les paramètres d’efficacité sur les crises. Le profil
d’événements indésirables a été comparable à celui observé chez les patients présentant un syndrome
de Lennox-Gastaut âgés de 4 ans et plus. De plus, l’étude a évalué le développement cognitif, le
comportement et le développement du langage chez les patients traités par le rufinamide par rapport
aux patients recevant tout autre MAE. Après 2 ans de traitement, la variation de la moyenne des
moindres carrés du score total de problèmes du questionnaire Child Behaviour Checklist (CBCL) était
de 53,75 pour le groupe recevant tout autre MAE et de 56,35 pour le groupe recevant le rufinamide
(différence de la moyenne des MC [IC à 95 % +2,60 [-10,5 ; 15,7] ; p = 0,6928) et la différence entre
traitements était de -2,776 (IC à 95 % : -13,3 ; 7,8, p = 0,5939).
Le modèle pharmacocinétique/pharmacodynamique de population a démontré que la réduction de la
fréquence des crises totales et des crises toniques/atoniques, l’amélioration de l’évaluation globale de
l’intensité des crises et l’augmentation de la probabilité de réduction de la fréquence des crises étaient
dépendantes des concentrations du rufinamide.
25
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 6 heures après l’administration. Le
pic de concentration (C
max
) et l’ASC plasmatique du rufinamide augmentent en proportions moins
importantes que la dose chez des sujets sains à jeun ou non et chez les patients, probablement en
raison d’une absorption limitée par la dose. Après des doses uniques, les aliments augmentent la
biodisponibilité (ASC) du rufinamide d’environ 34 % et le pic de concentration plasmatique de 56 %.
La bioéquivalence d’Inovelon suspension buvable et d’Inovelon comprimés pelliculés a été
démontrée.
Distribution
Dans les études
in vitro,
seule une faible fraction de rufinamide (34 %) était liée aux protéines sériques
humaines, l’albumine représentant environ 80 % de cette liaison. Cela indique un risque minimal
d’interactions médicamenteuses par déplacement à partir des sites de liaison lors de l’administration
concomitante d’autres médicaments. Le rufinamide était distribué de façon homogène entre les
érythrocytes et le plasma.
Biotransformation
Le rufinamide est presque exclusivement éliminé par métabolisme. La principale voie de métabolisme
est l’hydrolyse du groupe carboxylamide en dérivé acide CGP 47292, pharmacologiquement inactif.
Le métabolisme par le cytochrome P450 est négligeable. La formation de petites quantités de
conjugués au glutathion ne peut être totalement exclue.
In vitro,
la capacité du rufinamide à agir comme inhibiteur compétitif ou de par son mécanisme
d’action s’est avérée faible ou négligeable pour les enzymes du P450 humain suivantes : CYP1A2,
CYP2A6, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP2E1, CYP3A4/5 ou CYP4A9/11-2.
Élimination
La demi-vie d’élimination plasmatique est d’environ 6 à 10 heures chez les sujets sains et les patients
épileptiques. Administré deux fois par jour à 12 heures d’intervalle, le rufinamide s’accumule dans la
limite prédite par sa demi-vie terminale, ce qui indique que les paramètres pharmacocinétiques du
rufinamide sont indépendants du temps (pas d’auto-induction du métabolisme).
Dans une étude de radiomarquage chez trois volontaires sains, la molécule mère (rufinamide) a été le
principal composant radioactif dans le plasma, représentant environ 80 % de la radioactivité totale, le
métabolite CGP 47292 ne constituant qu’environ 15 %. L’excrétion rénale a été la voie d’élimination
prédominante des substances apparentées à la substance active et représentait 84,7 % de la dose.
Linéarité/non-linéarité
La biodisponibilité du rufinamide est dose-dépendante. Lorsque la dose augmente, la biodisponibilité
diminue.
Pharmacocinétique dans les populations particulières de patients
Sexe
Le modèle de pharmacocinétique de population a été utilisé pour évaluer l’influence du sexe sur les
paramètres pharmacocinétiques du rufinamide. Ces évaluations indiquent que le sexe n’a pas d’effet
cliniquement pertinent sur la pharmacocinétique du rufinamide.
26
Insuffisance rénale
Après administration d’une dose unique de 400 mg, la pharmacocinétique du rufinamide n’a pas été
modifiée chez les sujets présentant une insuffisance rénale chronique sévère par rapport aux
volontaires sains. Cependant, les concentrations plasmatiques ont été réduites d’environ 30 %
lorsqu’une hémodialyse a été pratiquée après l’administration de rufinamide, ce qui laisse penser que
cette technique peut se révéler utile en cas de surdosage (voir rubriques 4.2 et 4.9).
Insuffisance hépatique
Aucune étude n’a été réalisée chez les patients insuffisants hépatiques. Inovelon ne doit donc pas être
administré chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.2).
Sujets âgés
Une étude pharmacocinétique chez des volontaires sains âgés n’a pas mis en évidence de différence
significative des paramètres pharmacocinétiques par rapport aux adultes plus jeunes.
Population pédiatrique (de 1 à 12 ans)
La clairance du rufinamide est généralement plus faible chez les enfants que chez les adultes, cette
différence étant liée à la taille corporelle, la clairance du rufinamide augmentant avec le poids
corporel.
Une récente analyse pharmacocinétique de population du rufinamide conduite sur des données
regroupées de 139 sujets (115 patients atteints du syndrome de Lennox Gastaut et 24 sujets sains),
parmi lesquels 83 patients pédiatriques atteints du syndrome de Lennox Gastaut (dont 10 patients
étaient âgés de 1 à < 2ans, 14 patients de 2 à < 4 ans, 14 patients de 4 à < 8 ans, 21 patients
de 8 à < 12 ans et 24 patients de 12 à < 18 ans) indiquait que lorsque le rufinamide est administré en
mg/kg/jour chez les sujets atteints du syndrome de Lennox Gastaut âgés de 1 à < 4 ans, l'exposition est
comparable à celle des patients atteints de ce même syndrome et âgés de 4 ans ou plus, pour lesquels
l'efficacité a été démontrée.
Aucune étude n’a été réalisée chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants de moins de 1 an.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité n’ont pas
révélé de risque particulier pour l’homme aux doses cliniquement pertinentes.
Les toxicités observées chez le chien à des doses comparables à l’exposition humaine à la dose
maximale recommandée ont été des anomalies hépatiques incluant des thrombus biliaires, une
cholestase et une élévation des enzymes hépatiques considérés comme étant dus à une augmentation
de la sécrétion biliaire chez cette espèce. Aucun signe de risque associé n’a été identifié dans les
études de toxicité à doses répétées chez le rat et le singe.
Dans les études de toxicité sur la reproduction et le développement, une diminution de la croissance
fœtale et de la survie des fœtus et quelques cas de mortinatalité secondaire à la toxicité maternelle ont
été observés. Cependant, aucun effet sur la morphologie et les fonctions, y compris l’apprentissage ou
la mémoire, n’a été observé dans la descendance. Le rufinamide n’a pas été tératogène chez la souris,
le rat ou le lapin.
Le profil de toxicité du rufinamide a été comparable à celui observé chez les animaux adultes. Chez le
rat et le chien, une diminution du poids a été constatée chez les animaux adultes et juvéniles. Une
toxicité hépatique modérée a été observée chez animaux adultes et juvéniles à des niveaux
d’exposition inférieurs ou comparables à ceux atteints chez les patients. La réversibilité de toutes les
anomalies après l’arrêt du traitement a été démontrée.
Le rufinamide n’a pas été génotoxique et n’a pas montré de potentiel carcinogène. L’effet indésirable
observé chez l’animal à des expositions semblables à celles de l’homme mais non rapporté au cours
des essais cliniques et qui pourrait avoir une signification clinique a été une myélofibrose dans l’étude
27
de cancérogenèse chez la souris. Les tumeurs osseuses bénignes (ostéomes) et l’hyperostose observées
chez la souris ont été considérées comme le résultat de l’activation d’un virus spécifique à la souris par
les ions fluorure libérés au cours du métabolisme oxydatif du rufinamide.
En termes de potentiel immunotoxique, un petit thymus et une involution thymique ont été observés
chez le chien lors d’une étude de 13 semaines, avec une réponse significative à la dose la plus élevée
chez les mâles. Dans l’étude de 13 semaines, des modifications de la moelle osseuse et des organes
lymphoïdes ont été décrites chez les femelles à la dose élevée, mais avec une incidence faible. Chez le
rat, une aplasie médullaire et une atrophie du thymus n’ont été observées que dans l’étude de
cancérogenèse.
Évaluation du risque environnemental :
Les études d’évaluation des risques pour l’environnement ont montré que le rufinamide est très
persistant dans l’environnement (voir rubrique 6.6).
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Cellulose microcristalline (E460)
Carmellose sodique (E466)
Hydroxyéthylcellulose
Acide citrique anhydre (E330)
Emulsion de siméthicone à 30 % contenant : acide benzoïque, cyclotétrasiloxane, diméthicone,
stéarate de glycol et distéarate de glycéryle, méthylcellulose, PEG-40 stéarate (polyéthylène glycol
stéarate), polysorbate 65, gel de silice, acide sorbique, acide sulfurique et eau.
Poloxamère 188
Parahydroxybenzoate de méthyle (E218)
Parahydroxybenzoate de propyle (E216)
Propylène glycol (E1520)
Sorbate de potassium (E202)
Sorbitol (E420) liquide (non cristallisant)
Arôme orange
Eau
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
3 ans.
Après première ouverture : 90 jours.
6.4
Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation. Pour les conditions de conservation du médicament
après première ouverture, voir la rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon en polyéthylène teréphtalate orienté (o-PET) avec bouchon de sécurité enfants en
polypropylène (PP) ; chaque flacon contenant 460 ml de suspension est conditionné dans une boîte en
carton.
28
Chaque boîte contient un flacon, deux seringues graduées pour administration orale identiques et un
adaptateur à pression pour flacon (PIBA). Les seringues pour administration orale sont graduées par
paliers de 0,5 ml.
6.6
Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Préparation : l’adaptateur à pression pour flacon (PIBA) qui est fourni dans la boîte doit être inséré
fermement dans le goulot du flacon avant utilisation et rester en place pendant toute la durée
d’utilisation du flacon. Insérer la seringue pour administration orale dans l’adaptateur, retourner le
flacon et prélever la dose. Replacer le bouchon après chaque utilisation. Le bouchon s’adapte
correctement lorsque l’adaptateur est en place.
Sonde nasogastrique (NG) : sonde en chlorure de polyvinyle (PVC) de 40 cm de longueur au
maximum et de 5 Fr (1,67 mm) de diamètre. Pour garantir une posologie adéquate, après
administration de la suspension buvable, la sonde d’alimentation entérale doit être rincée au moins une
fois avec 1 ml d’eau.
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
Ce médicament pourrait représenter un risque potentiel pour l’environnement. Tout médicament non
utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur (voir rubrique 5.3).
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
e-mail : medinfo_de@eisai.net
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/378/017
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 16 janvier 2007
Date de dernier renouvellement : 9 janvier 2012
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
{MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
29
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
E.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE
MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE
ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
OBLIGATION SPÉCIFIQUE RELATIVE AUX MESURES
POST-AUTORISATION POUR L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ SOUS DES CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES
30
A.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : résumé des caractéristiques du
produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché soumettra des rapports périodiques actualisés de
sécurité pour ce produit conformément aux exigences définies dans la liste des dates de référence pour
l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et
publiée sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalisera les activités et interventions requises
décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation de mise sur le marché,
ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
Un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception
de nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil
bénéfice/risque, ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du
risque) est franchie.
Lorsque les dates de soumission d’un PSUR coïncident avec l’actualisation d’un PGR, les deux
documents doivent être soumis en même temps.
E.
OBLIGATION SPÉCIFIQUE RELATIVE AUX MESURES POST-AUTORISATION
CONCERNANT L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE SOUS
CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES
31
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
32
A. ÉTIQUETAGE
33
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE EXTERNE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 100 mg comprimés pelliculés
Rufinamide
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Chaque comprimé contient 100 mg de rufinamide.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose. Voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
10
10 comprimés pelliculés
30
30 comprimés pelliculés
50
50 comprimés pelliculés
60
60 comprimés pelliculés
100
100 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP (MM/AAAA)
34
9.
CONDITIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/378/001-005
13.
Lot :
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Inovelon 100 mg comprimés
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
35
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES THERMOFORMÉES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 100 mg comprimés pelliculés
Rufinamide
2.
Eisai
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
3.
EXP :
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot :
NUMÉRO DU LOT
5.
AUTRES
36
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE EXTERNE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 200 mg comprimés pelliculés
Rufinamide
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Chaque comprimé contient 200 mg de rufinamide.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose. Voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
10
10 comprimés pelliculés
30
30 comprimés pelliculés
50
50 comprimés pelliculés
60
60 comprimés pelliculés
100
100 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP (MM/AAAA)
37
9.
CONDITIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/378/006-010
13.
Lot :
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Inovelon 200 mg comprimés
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
38
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES THERMOFORMÉES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 200 mg comprimés pelliculés
Rufinamide
2.
Eisai
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
3.
EXP :
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot :
NUMÉRO DU LOT
5.
AUTRES
39
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE EXTERNE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 400 mg comprimés pelliculés
Rufinamide
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Chaque comprimé contient 400 mg de rufinamide.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose. Voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
10
10 comprimés pelliculés
30
30 comprimés pelliculés
50
50 comprimés pelliculés
60
60 comprimés pelliculés
100
100 comprimés pelliculés
200
200 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
40
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP (MM/AAAA)
9.
CONDITIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/378/011-016
13.
Lot :
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Inovelon 400 mg comprimés
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
41
SN:
NN:
42
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES THERMOFORMÉES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 400 mg comprimés pelliculés
Rufinamide
2.
Eisai
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
3.
EXP :
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot :
NUMÉRO DU LOT
5.
AUTRES
43
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 40 mg/ml suspension buvable
Rufinamide
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
1 ml d’Inovelon suspension buvable contient 40 mg de rufinamide.
1 flacon contient 18 400 mg de rufinamide.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient également : parahydroxybenzoate de méthyle (E218), parahydroxybenzoate de propyle
(E216), sorbitol (E420).
Voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Suspension buvable, 460 ml.
Chaque boîte contient 1 flacon, 2 seringues et 1 adaptateur à pression pour flacon (PIBA).
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Bien agiter avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP :
Après première ouverture : utiliser dans les 90 jours.
44
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/378/017
13.
Lot :
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Inovelon 40 mg/ml
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
45
B. NOTICE
46
Notice : information de l’utilisateur
Inovelon 100 mg comprimés pelliculés
Inovelon 200 mg comprimés pelliculés
Inovelon 400 mg comprimés pelliculés
Rufinamide
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce que Inovelon et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Inovelon
3.
Comment utiliser Inovelon
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Inovelon
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que Inovelon et dans quel cas est-il utilisé ?
Inovelon contient un médicament appelé rufinamide. Il appartient à un groupe de médicaments appelés
antiépileptiques, qui sont utilisés pour traiter l'épilepsie (une maladie dans laquelle le patient présente
des crises ou des convulsions).
Inovelon est utilisé avec d’autres médicaments pour traiter les crises convulsives associées au
syndrome de Lennox-Gastaut chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés d’au moins 1 an. Le
syndrome de Lennox-Gastaut est le nom donné à un groupe d’épilepsies sévères au cours desquelles
les patients peuvent présenter des crises répétées de différents types.
Inovelon vous a été prescrit par votre médecin pour réduire le nombre de crises convulsives.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Inovelon ?
Ne prenez jamais Inovelon :
-
si vous êtes allergique au rufinamide, aux dérivés triazolés ou à l’un des autres composants
contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre Inovelon :
-
si vous présentez un syndrome du QT court congénital ou si vous avez des antécédents
familiaux de ce syndrome (troubles de la conduction cardiaque), car le traitement par le
rufinamide pourrait l’aggraver.
si vous avez des problèmes de foie. Les informations concernant l’utilisation du rufinamide
dans ce cas sont limitées et il donc peut s’avérer nécessaire d’augmenter la dose de votre
47
-
médicament plus lentement. Si votre maladie de foie est sévère, le médecin décidera peut-être
qu’Inovelon n’est pas recommandé pour vous.
-
si vous développez une éruption cutanée ou de la fièvre. Elles peuvent être les signes d’une
réaction allergique. Consultez un médecin immédiatement car dans de très rares cas, cela
pourrait devenir grave.
si le nombre, la durée ou l’intensité de vos crises d’épilepsie augmentent, contactez
immédiatement un médecin.
en cas de difficultés pour marcher, de mouvements anormaux, de vertiges ou de somnolence,
informez un médecin.
si vous avez des pensées d’automutilation ou de suicide (vous infliger des blessures ou vous
donner la mort) alors que vous prenez ce médicament,
contactez votre médecin ou
rendez-vous à l’hôpital immédiatement
(voir la rubrique 4).
-
-
-
Consultez votre médecin, même si ces faits sont survenus à un moment quelconque dans le passé.
Enfants
Inovelon ne doit pas être administré chez les enfants âgés de moins de 1 an, car il n’existe pas de
données suffisantes sur son utilisation dans ce groupe d’âge.
Autres médicaments et Inovelon
Informez votre médecin si vous prenez ou avez récemment pris tout autre médicament, y compris un
médicament obtenu sans ordonnance. Si vous prenez les médicaments suivants, phénobarbital,
fosphénytoïne, phénytoïne ou primidone, il pourra être nécessaire de vous surveiller étroitement
pendant les deux semaines suivant le début du traitement par le rufinamide ou après la fin du
traitement, ou après une modification importante de la dose. Une modification de la dose des autres
médicaments pourra être nécessaire car ces médicaments peuvent être un peu moins efficaces
lorsqu’ils sont administrés avec le rufinamide.
Médicaments antiépileptiques et Inovelon
Si le médecin vous prescrit ou recommande un traitement supplémentaire pour l’épilepsie (comme le
valproate), vous devez lui indiquer que vous prenez Inovelon car votre dose peut nécessiter un
ajustement.
Chez les enfants et les adultes, l’utilisation de valproate entraîne des concentrations élevées de
rufinamide dans le sang. Informez votre médecin si vous prenez du valproate, car il se peut qu’il doive
diminuer la posologie d’Inovelon.
Informez le médecin si vous prenez des contraceptifs oraux/hormonaux, par exemple la « pilule ».
Inovelon peut rendre la pilule inefficace pour éviter une grossesse. Par conséquent, il est recommandé
d’utiliser une méthode de contraception supplémentaire sûre et efficace (telle qu’une méthode barrière,
par exemple des préservatifs) pendant le traitement par Inovelon.
Informez le médecin si vous prenez de la warfarine, un médicament pour fluidifier le sang, car il
pourra être nécessaire d’ajuster la dose.
Informez le médecin si vous prenez de la digoxine (un médicament utilisé pour traiter les maladies
cardiaques), car il pourra être nécessaire d’ajuster la dose.
48
Inovelon avec des aliments et boissons
Voir la rubrique 3 – « Comment utiliser Inovelon » pour des recommandations sur la prise d’Inovelon
avec des aliments et boissons.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament. Vous ne devez pas prendre Inovelon
pendant votre grossesse sans avis médical.
Il est conseillé de ne pas allaiter pendant le traitement par Inovelon car on ne sait pas si le rufinamide
passe dans le lait maternel.
Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez utiliser une méthode de contraception pendant
votre traitement par Inovelon.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament en même
temps qu’Inovelon.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Inovelon peut provoquer des vertiges, une somnolence et une vision trouble, en particulier en début de
traitement ou après une augmentation de la dose. Dans ce cas, vous ne devez pas conduire ni utiliser
de machines.
Inovelon contient du lactose
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre
ce médicament.
3.
Comment utiliser Inovelon ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Trouver la posologie d'Inovelon qui vous convient le mieux peut prendre un certain temps. La
posologie sera calculée en fonction de vos besoins par votre médecin et dépendra de votre âge, de
votre poids et de la prise ou non d'un autre médicament contenant du valproate en même temps
qu'Inovelon.
Enfants âgés d'1 à 4 ans
La posologie initiale recommandée est de 10 mg par kilo de poids corporel par jour, en deux prises
égales, une moitié le matin et l'autre moitié le soir. La posologie sera calculée en fonction de vos
besoins par votre médecin et peut être augmentée jusqu’à 10 mg par kilo de poids corporel tous les
trois jours.
La posologie journalière maximale dépendra de la prise concomitante ou non de valproate. La
posologie journalière maximale, si vous ne prenez pas de valproate, est de 45 mg par kilo de poids
corporel par jour. La posologie journalière maximale, si vous prenez du valproate, est de 30 mg par kg
de poids corporel par jour.
Enfants âgés de 4 ans ou plus et pesant moins de 30 kg
La posologie initiale recommandée est de 200 mg par jour en deux prises égales, une moitié le matin
et l'autre moitié le soir. La posologie sera calculée en fonction de vos besoins par votre médecin et
peut être augmentée jusqu’à 200 mg tous les trois jours.
49
La posologie journalière maximale dépendra de la prise concomitante ou non de valproate. La
posologie journalière maximale, si vous ne prenez pas de valproate, est de 1 000 mg par jour. La
posologie journalière maximale, si vous prenez du valproate, est de 600 mg par jour.
Adultes, adolescents et enfants pesant 30 kg ou plus
La posologie initiale recommandée est de 400 mg par jour en deux prises égales, une moitié le matin
et l'autre moitié le soir. La posologie sera calculée en fonction de vos besoins par votre médecin et
peut être augmentée de 400 mg tous les deux jours.
La posologie journalière maximale dépendra de la prise concomitante ou non de valproate. La
posologie journalière maximale, si vous ne prenez pas de valproate, est de 3 200 mg, en fonction de
votre poids. La posologie journalière maximale, si vous prenez du valproate, est de 2 200 mg, en
fonction de votre poids.
Certains patients peuvent répondre à des doses plus faibles et votre médecin pourra ajuster la dose en
fonction de la façon dont vous répondez au traitement.
Si vous présentez des effets indésirables, votre médecin pourra augmenter la dose plus lentement.
Les comprimés d’Inovelon doivent être pris avec de l’eau deux fois par jour, le matin et le soir.
Inovelon doit être pris avec les aliments. Si vous avez du mal à avaler, vous pouvez écraser le
comprimé, puis mélanger la poudre avec environ la moitié d’un verre (100 ml) d’eau et boire le
mélange immédiatement. Vous pouvez également casser les comprimés en deux moitiés égales et les
avaler avec de l’eau.
Ne diminuez pas la dose ou n’arrêtez pas ce médicament sans avis médical.
Si vous avez pris plus d’Inovelon que vous n’auriez dû
Si vous avez pris plus d’Inovelon que vous n’auriez dû, informez immédiatement un médecin ou un
pharmacien ou contactez le service des urgences de l’hôpital le plus proche, en emportant votre
médicament avec vous.
Si vous oubliez de prendre Inovelon
Si vous oubliez de prendre une dose, continuez à prendre le médicament comme d’habitude. Ne
prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Si vous avez
oublié de prendre plusieurs doses, demandez conseil à votre médecin.
Si vous arrêtez de prendre Inovelon
Si votre médecin vous conseille d’arrêter le traitement, suivez ses recommandations en ce qui
concerne la diminution progressive d’Inovelon afin de réduire le risque d’augmentation des crises
d’épilepsie.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, Inovelon peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent
pas systématiquement chez tout le monde.
50
Les effets indésirables suivants peuvent être très graves :
Eruption cutanée et/ou fièvre. Elles peuvent être les signes d’une réaction allergique. Dans ce
cas, contactez votre médecin ou rendez-vous à l’hôpital immédiatement.
Modification du type de vos crises/crises convulsives répétées durant longtemps (appelées état
de mal épileptique). Informez immédiatement votre médecin.
Un petit nombre de patients traités par des antiépileptiques tels qu’Inovelon ont développé des
idées autodestructrices ou suicidaires. Si à tout moment, vous avez de telles idées, contactez
immédiatement votre médecin (voir la rubrique 2).
Vous pourrez présenter les effets indésirables mentionnés ci-dessous avec ce médicament. Informez le
médecin si vous présentez l’un des effets suivants :
Les effets indésirables très fréquents (affectant plus de 1 patient sur 10) d’Inovelon sont :
Vertiges, maux de tête, nausées, vomissements, somnolence, fatigue.
Les effets indésirables fréquents (affectant plus de 1 patient sur 100) d’Inovelon sont :
Problèmes liés aux nerfs comprenant : difficultés à marcher, mouvements anormaux,
convulsions / crises d’épilepsie, mouvements anormaux des yeux, vision floue, tremblements.
Problèmes associés à l’estomac comprenant : Maux d’estomac, constipation, indigestion, selles
molles (diarrhée), perte ou modification de l’appétit, perte de poids.
Infections : infection de l’oreille, grippe, congestion nasale, infection pulmonaire.
Autres effets : anxiété, insomnie, saignements de nez, acné, éruption cutanée, mal de dos, règles
peu abondantes, bleus, traumatisme crânien (dû à une blessure accidentelle pendant une crise
convulsive).
Les effets indésirables peu fréquents (affectant de 1 patient sur 100 à 1 patient sur 1 000) d’Inovelon
sont :
Réactions allergiques et élévation des marqueurs de la fonction hépatique (augmentation des enzymes
hépatiques).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer
les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V.
En
signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du
médicament.
5.
Comment conserver Inovelon
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette thermoformée et
sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
51
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez un changement de l’aspect des comprimés.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Inovelon
-
Le principe actif est le rufinamide.
Chaque comprimé pelliculé dosé à 100 mg contient 100 mg de rufinamide.
Chaque comprimé pelliculé dosé à 200 mg contient 200 mg de rufinamide.
Chaque comprimé pelliculé dosé à 400 mg contient 400 mg de rufinamide.
-
Les autres composants sont le lactose monohydraté, la cellulose microcristalline, l'amidon de
maïs, la croscarmellose sodique, l’hypromellose, le stéarate de magnésium, le laurilsulfate de
sodium et la silice colloïdale anhydre. Le pelliculage est composé d’hypromellose, de
macrogols (8000), de dioxyde de titane (E171), de talc et d’oxyde de fer rouge (E172).
Qu’est-ce que Inovelon et contenu de l’emballage extérieur
-
Les comprimés d’Inovelon à 100 mg sont des comprimés pelliculés roses, ovales, sécables,
légèrement convexes, avec « Є261 » gravé sur une face, l’autre étant lisse.
Ils existent en boîtes de 10, 30, 50, 60 et 100 comprimés pelliculés.
Les comprimés d’Inovelon à 200 mg sont des comprimés pelliculés roses, ovales, sécables,
légèrement convexes, avec « Є262 » gravé sur une face, l’autre étant lisse.
Ils existent en boîtes de 10, 30, 50, 60 et 100 comprimés pelliculés.
Les comprimés d’Inovelon à 400 mg sont des comprimés pelliculés roses, ovales, sécables,
légèrement convexes, avec « Є263 » gravé sur une face, l’autre étant lisse.
Ils existent en boîtes de 10, 30, 50, 60, 100 et 200 comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché et fabricant
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché:
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
e-mail : medinfo_de@eisai.net
Fabricant :
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
-
-
52
België/Belgique/Belgien
Eisai SA/NV
Tél/Tel: +32 (0)800 158 58
България
Eisai GmbH
Teл.: + 49 (0) 69 66 58 50
Česká republika
Eisai GesmbH organizačni složka
Tel: + 420 242 485 839
Danmark
Eisai AB
Tlf: + 46 (0) 8 501 01 600
(Sverige)
Deutschland
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Eesti
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Saksamaa)
Ελλάδα
Arriani Pharmaceutical S.A.
Τηλ: + 30 210 668 3000
España
Eisai Farmacéutica, S.A.
Tel: + (34) 91 455 94 55
France
Eisai SAS
Tél: + (33) 1 47 67 00 05
Hrvatska
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Ireland
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Ísland
Eisai AB
Sími: + 46 (0)8 501 01 600
(Svíþjóð)
Lietuva
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Luxembourg/Luxemburg
Eisai SA/NV
Tél/Tel: +32 (0)800 158 58
(Belgique/Belgien)
Magyarország
Eisai GmbH
Tel.: + 49 (0) 69 66 58 50
Malta
Cherubino LTD
Tel.: +356 21343270
Nederland
Eisai B.V.
Tél/Tel: + 31 (0) 900 575 3340
Norge
Eisai AB
Tlf: + 46 (0) 8 501 01 600
(Sverige)
Österreich
Eisai GesmbH
Tel: + 43 (0) 1 535 1980-0
Polska
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Niemcy)
Portugal
Eisai Farmacêtica, Unipessoal Lda
Tel: + 351 214 875 540
România
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Germania)
Slovenija
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Nemčija)
Slovenská republika
Eisai GesmbH organizačni složka
Tel.: + 420 242 485 839
(Česká republika)
53
Italia
Eisai S.r.l.
Tel: + 39 02 5181401
Κύπρος
Arriani Pharmaceuticals S.A.
Τηλ: + 30 210 668 3000
(Ελλάδα)
Latvija
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Vācija)
Suomi/Finland
Eisai AB
Puh/Tel: + 46 (0) 8 501 01 600
(Ruotsi)
Sverige
Eisai AB
Tel: + 46 (0) 8 501 01 600
United Kingdom (Northern Ireland)
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Germany)
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
{MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
54
Notice : information de l’utilisateur
Inovelon 40 mg/ml suspension buvable
Rufinamide
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce que Inovelon et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Inovelon
3.
Comment utiliser Inovelon
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Inovelon
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Inovelon et dans quel cas est-il utilisé ?
Inovelon contient un médicament appelé rufinamide. Il appartient à un groupe de médicaments appelés
antiépileptiques, qui sont utilisés pour traiter l’épilepsie (une maladie dans laquelle le patient présente
des crises ou des convulsions).
Inovelon est utilisé avec d’autres médicaments pour traiter les crises convulsives associées au
syndrome de Lennox-Gastaut chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés d’au moins 1 an. Le
syndrome de Lennox-Gastaut est le nom donné à un groupe d’épilepsies sévères au cours desquelles
les patients peuvent présenter des crises répétées de différents types.
Inovelon vous a été prescrit par votre médecin pour réduire le nombre de crises convulsives.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Inovelon ?
Ne prenez jamais Inovelon :
-
si vous êtes allergique au rufinamide, aux dérivés triazolés ou à l’un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre Inovelon
-
-
si vous présentez un syndrome du QT court congénital ou si vous avez des antécédents
familiaux de ce syndrome (troubles du système électrique du coeur), car le traitement par le
rufinamide pourrait l’aggraver.
si vous avez des problèmes de foie. Les informations concernant l’utilisation du rufinamide
dans ce cas sont limitées et il peut donc s’avérer nécessaire d’augmenter la dose de votre
médicament plus lentement. Si votre maladie de foie est sévère, le médecin décidera peut-être
qu’Inovelon n’est pas recommandé pour vous.
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-
-
-
-
si vous développez une éruption cutanée ou de la fièvre. Elles peuvent être les signes d’une
réaction allergique. Consultez un médecin immédiatement car dans de très rares cas, cela
pourrait devenir grave.
si le nombre, la durée ou l’intensité de vos crises d’épilepsie augmentent, contactez
immédiatement un médecin.
en cas de difficultés pour marcher, de mouvements anormaux, de vertiges ou de somnolence,
informez un médecin.
si vous avez des pensées d’automutilation ou de suicide (vous infliger des blessures ou vous
donner la mort) alors que vous prenez ce médicament,
contactez votre médecin ou
rendez-vous à l’hôpital immédiatement
(voir la rubrique 4).
Consultez votre médecin, même si ces faits sont survenus à un moment quelconque dans le passé.
Enfants
Inovelon ne doit pas être administré chez les enfants âgés de moins de 1 an car il n’existe pas de
données suffisantes sur son utilisation dans ce groupe d’âge.
Autres médicaments et Inovelon
Informez votre médecin si vous prenez ou avez récemment pris tout autre médicament, y compris un
médicament obtenu sans ordonnance. Si vous prenez les médicaments suivants, phénobarbital,
fosphénytoïne, phénytoïne ou primidone, il pourra être nécessaire de vous surveiller étroitement
pendant les deux semaines suivant le début du traitement par le rufinamide ou après la fin du
traitement, ou après une modification importante de la dose. Une modification de la dose des autres
médicaments pourra être nécessaire car ces médicaments peuvent être un peu moins efficaces
lorsqu’ils sont administrés avec le rufinamide.
Médicaments antiépileptiques et Inovelon
Si le médecin vous prescrit ou recommande un traitement supplémentaire pour l’épilepsie (comme le
valproate), vous devez lui indiquer que vous prenez Inovelon car votre dose peut nécessiter un
ajustement.
Chez les enfants et les adultes, l’utilisation de valproate à doses élevées entraîne des concentrations
élevées de rufinamide dans le sang. Informez votre médecin si vous prenez du valproate, car il se peut
qu’il doive diminuer la dose d’Inovelon.
Informez le médecin si vous prenez des contraceptifs oraux/hormonaux, par ex. la « pilule ». Inovelon
peut rendre la pilule inefficace pour éviter une grossesse. Par conséquent, il est recommandé d’utiliser
une méthode de contraception sûre et efficace supplémentaire (telle qu’une méthode barrière, par
exemple des préservatifs) pendant le traitement par Inovelon.
Informez le médecin si vous prenez de la warfarine, un médicament pour fluidifier le sang, car il
pourra être nécessaire d’ajuster la dose.
Informez le médecin si vous prenez de la digoxine (un médicament utilisé pour traiter les maladies
cardiaques) car il pourra être nécessaire d’ajuster la dose.
Inovelon avec des aliments et boissons
Voir la rubrique 3 – « Comment utiliser Inovelon » pour des recommandations sur la prise d’Inovelon
avec des aliments et boissons.
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Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez de contracter une grossesse, demandez
conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament. Vous ne devez pas prendre
Inovelon pendant votre grossesse sans avis médical.
Il est conseillé de ne pas allaiter pendant le traitement par Inovelon car on ne sait pas si le rufinamide
passe dans le lait maternel.
Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez utiliser une méthode de contraception pendant
votre traitement par Inovelon.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament en même
temps qu’Inovelon.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Inovelon peut provoquer des vertiges, une somnolence et une vision trouble, en particulier en début de
traitement ou après une augmentation de la dose. Dans ce cas, vous ne devez pas conduire ni utiliser
de machines.
Inovelon contient du sorbitol
Ce médicament est contre-indiqué chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie
héréditaire rare).
Inovelon contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et du parahydroxybenzoate de
propyle (E216)
Ces composants peuvent provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
3.
Comment utiliser Inovelon ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Trouver la posologie d'Inovelon qui vous convient le mieux peut prendre un certain temps. La
posologie sera calculée en fonction de vos besoins par votre médecin et dépendra de votre âge, de
votre poids et de la prise ou non d'un autre médicament appelé valproate en même temps qu'Inovelon.
Enfants âgés d'1 à 4 ans
La posologie initiale recommandée est de 10 mg (0,25 ml) par kg de poids corporel par jour, en
deux prises égales, une moitié le matin et l'autre moitié le soir. La posologie sera calculée en fonction
de vos besoins par votre médecin et peut être augmentée jusqu’à 10 mg (0,25 ml) par kg de poids
corporel tous les trois jours.
La posologie journalière maximale dépendra de la prise concomitante ou non de valproate. La
posologie journalière maximale, si vous ne prenez pas de valproate, est de 45 mg (1,125 ml) par kg de
poids corporel par jour. La posologie journalière maximale, si vous prenez du valproate, est de 30 mg
(0,75 ml) par kg de poids corporel par jour.
Enfants âgés de 4 ans ou plus et pesant moins de 30 kg
La posologie initiale recommandée est de 200 mg par jour, en deux prises égales, une moitié le matin
et l'autre moitié le soir.
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La posologie sera calculée en fonction de vos besoins par votre médecin et peut être augmentée
jusqu’à 200 mg tous les trois jours.
La posologie journalière maximale dépendra de la prise concomitante ou non de valproate. La
posologie journalière maximale, si vous ne prenez pas de valproate, est de 1 000 mg (25 ml) par jour.
La posologie journalière maximale, si vous prenez du valproate, est de 600 mg (15 ml) par jour.
Adultes, adolescents et enfants pesant 30 kg ou plus
La posologie initiale recommandée est de 400 mg (10 ml) par jour, en deux prises égales, une moitié le
matin et l'autre moitié le soir. La posologie sera calculée en fonction de vos besoins par votre médecin
et peut être augmentée jusqu’à 400 mg (10 ml) tous les deux jours.
La posologie journalière maximale dépendra de la prise concomitante ou non de valproate. La
posologie journalière maximale, si vous ne prenez pas de valproate, est de 3 200 mg (80 ml) par jour,
en fonction de votre poids. La posologie journalière maximale, si vous prenez du valproate, est
de 2 200 mg (55 ml) par jour, en fonction de votre poids.
Certains patients peuvent répondre à des doses plus faibles et votre médecin pourra ajuster la dose en
fonction de la façon dont vous répondez au traitement.
Si vous présentez des effets indésirables, votre médecin pourra augmenter la dose plus lentement.
Inovelon suspension buvable doit être pris deux fois par jour, le matin et le soir, avec des aliments.
Mode d’administration
Pour l’administration, veuillez utiliser la seringue et l’adaptateur fournis.
Les instructions d’utilisation de la seringue et de l’adaptateur sont présentées ci-dessous :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
Agitez convenablement avant utilisation.
Appuyez sur le bouchon (1) en tournant (2) pour ouvrir le flacon.
Insérez l’adaptateur dans le goulot du flacon jusqu’à obtention d’un joint étanche.
Enfoncez complètement le piston de la seringue.
Insérez la seringue au maximum dans l’orifice de l’adaptateur.
Retournez l’ensemble et prélevez la quantité prescrite d’Inovelon à partir du flacon.
Retournez le flacon et retirez la seringue.
Laissez l’adaptateur en place et remettez le bouchon sur le flacon.
Après administration de la dose, séparez le corps et le piston de la seringue et immergez-
les complètement dans de l’eau savonneuse CHAUDE.
Immergez le corps et le piston de la seringue dans de l’eau afin d’éliminer tout résidu de
savon. Égouttez-les et laissez-les sécher à l’air libre. Ne les essuyez pas.
Ne nettoyez pas et ne réutilisez pas la seringue au-delà de 40 utilisations, ou si les repères
figurant sur la seringue s’effacent.
Ne réduisez pas la dose ou n’arrêtez pas ce médicament sans avis médical.
58
Si vous avez pris plus d’Inovelon que vous n’auriez dû
Si vous avez pris plus d’Inovelon que vous n’auriez dû, informez immédiatement un médecin ou un
pharmacien ou contactez le service des urgences de l’hôpital le plus proche, en emportant votre
médicament avec vous.
Si vous oubliez de prendre Inovelon
Si vous oubliez de prendre une dose, continuez à prendre votre médicament comme d’habitude. Ne
prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Si vous avez
oublié de prendre plusieurs doses, demandez conseil à un médecin.
Si vous arrêtez de prendre Inovelon
Si le médecin vous conseille d’arrêter le traitement, suivez ses recommandations en ce qui concerne la
diminution progressive d’Inovelon afin de réduire le risque d’augmentation des crises d’épilepsie.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, Inovelon peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent
pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets indésirables suivants peuvent être très graves :
Eruption cutanée et/ou fièvre. Elles peuvent être les signes d’une réaction allergique. Dans ce
cas, contactez votre médecin ou rendez-vous à l’hôpital immédiatement.
Modifications des types de vos crises/crises convulsives répétées durant longtemps (appelées
état de mal épileptique). Informez immédiatement votre médecin.
Un petit nombre de patients traités par des antiépileptiques tels qu’Inovelon ont développé des
idées d’automutilation (s’infliger des blessures) ou de suicide. Si à tout moment, vous avez de
telles idées, contactez immédiatement votre médecin (voir la rubrique 2).
Vous pourrez présenter les effets indésirables mentionnés ci-dessous avec ce médicament. Informez
votre médecin si vous présentez l’un des effets suivants :
Les effets indésirables très fréquents (affectant plus de 1 patient sur 10) d’Inovelon sont :
Vertiges, maux de tête, nausées, vomissements, somnolence, fatigue.
Les effets indésirables fréquents (affectant plus de 1 patient sur 100) d’Inovelon sont :
Problèmes liés au système nerveux incluant : difficultés pour marcher, mouvements anormaux,
convulsions / crises d’épilepsie, mouvements anormaux des yeux, vision trouble, tremblements.
Problèmes liés à l’estomac incluant : maux d’estomac, constipation, indigestion, selles molles
(diarrhée), perte ou modification de l’appétit, perte de poids.
Infections : infection de l’oreille, grippe, congestion nasale, infection pulmonaire.
59
Autres effets : anxiété, insomnie, saignements de nez, acné, éruption cutanée, mal de dos, règles
peu fréquentes, bleus, traumatisme crânien (dû à une blessure accidentelle pendant une crise
convulsive).
Les effets indésirables peu fréquents (affectant de 1 patient sur 100 à 1 patient sur 1 000) d’Inovelon
sont :
Réactions allergiques et élévation des marqueurs de la fonction hépatique (augmentation des
enzymes hépatiques).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer
les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V.
En
signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du
médicament.
5.
Comment conserver Inovelon
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette du flacon et sur la
boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
S’il reste de la suspension dans le flacon plus de 90 jours après la première ouverture du flacon, ne
l’utilisez pas.
N’utilisez pas la suspension si vous remarquez un changement de l’aspect ou de l’odeur de votre
médicament. Rapportez le médicament à votre pharmacien.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Inovelon
-
-
Le principe actif est le rufinamide. Chaque millilitre contient 40 mg de rufinamide. Cinq (5) ml
contiennent 200 mg de rufinamide.
Les autres composants sont : cellulose microcristalline et carmellose sodique, acide citrique
anhydre, émulsion de siméthicone à 30 % (contenant : acide benzoïque, cyclotétrasiloxane,
diméthicone, stéarate de glycol et distéarate de glycéryle, méthylcellulose, PEG-40 stéarate
(polyéthylène glycol stéarate), polysorbate 65, gel de silice, acide sorbique, acide sulfurique et
eau), poloxamère 188, hydroxyéthylcellulose, parahydroxybenzoate de méthyle (E218),
parahydroxybenzoate de propyle (E216), sorbate de potassium, propylène glycol (E1520),
sorbitol liquide (non cristallisant), arôme orange et eau.
Qu’est-ce que Inovelon et contenu de l’emballage extérieur
Inovelon est une suspension blanche légèrement visqueuse. Le médicament est présenté en
flacon de 460 ml avec deux seringues identiques et un adaptateur à pression pour flacon. Les
seringues sont graduées par paliers de 0,5 ml.
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Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché et fabricant
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché :
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
e-mail : medinfo_de@eisai.net
Fabricant :
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Eisai SA/NV
Tél/Tel: +32 (0)800 158 58
България
Eisai GmbH
Teл.: + 49 (0) 69 66 58 50
Česká republika
Eisai GesmbH organizačni složka
Tel: + 420 242 485 839
Danmark
Eisai AB
Tlf: + 46 (0) 8 501 01 600
(Sverige)
Deutschland
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Eesti
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Saksamaa)
Ελλάδα
Arriani Pharmaceutical S.A.
Τηλ: + 30 210 668 3000
España
Eisai Farmacéutica, S.A.
Tel: + (34) 91 455 94 55
Lietuva
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Luxembourg/Luxemburg
Eisai SA/NV
Tél/Tel: +32 (0)800 158 58
(Belgique/Belgien)
Magyarország
Eisai GmbH
Tel.: + 49 (0) 69 66 58 50
Malta
Cherubino LTD
Tel.: +356 21343270
Nederland
Eisai B.V.
Tél/Tel: + 31 (0) 900 575 3340
Norge
Eisai AB
Tlf: + 46 (0) 8 501 01 600
(Sverige)
Österreich
Eisai GesmbH
Tel: + 43 (0) 1 535 1980-0
Polska
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Niemcy)
61
France
Eisai SAS
Tél: + (33) 1 47 67 00 05
Hrvatska
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Ireland
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Ísland
Eisai AB
Sími: + 46 (0)8 501 01 600
(Svíþjóð)
Italia
Eisai S.r.l.
Tel: + 39 02 5181401
Κύπρος
Arriani Pharmaceuticals S.A.
Τηλ: + 30 210 668 3000
(Ελλάδα)
Latvija
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Vācija)
Portugal
Eisai Farmacêtica, Unipessoal Lda
Tel: + 351 214 875 540
România
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Germania)
Slovenija
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Nemčija)
Slovenská republika
Eisai GesmbH organizačni složka
Tel.: + 420 242 485 839
(Česká republika)
Suomi/Finland
Eisai AB
Puh/Tel: + 46 (0) 8 501 01 600
(Ruotsi)
Sverige
Eisai AB
Tel: + 46 (0) 8 501 01 600
United Kingdom (Northern Ireland)
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Germany)
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
{MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
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RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 100 mg comprimés pelliculés
Inovelon 200 mg comprimés pelliculés
Inovelon 400 mg comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Comprimé
Chaque comprimé pelliculé contient 100 mg de rufinamide.
Chaque comprimé pelliculé contient 200 mg de rufinamide.
Chaque comprimé pelliculé contient 400 mg de rufinamide.
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé pelliculé contient 20 mg de lactose (sous forme de monohydrate).
Chaque comprimé pelliculé contient 40 mg de lactose (sous forme de monohydrate).
Chaque comprimé pelliculé contient 80 mg de lactose (sous forme de monohydrate).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
100 mg : comprimés roses, ovales, sécables, légèrement convexes, d'environ 10,2 mm de long, avec
« 261 » gravé sur une face, l'autre étant lisse. Le comprimé peut être divisé en deux moitiés égales.
200 mg : comprimés rose, ovales, sécables, légèrement convexes, d'environ 15,2 mm de long, avec
« 262 » gravé sur une face, l'autre face étant lisse. Le comprimé peut être divisé en deux moitiés
égales.
400 mg : comprimés rose, ovales, sécables, légèrement convexes, d'environ 18,2 mm de long, avec
« 263 » gravé sur une face, l'autre face étant lisse.
Le comprimé peut être divisé en doses égales
.
4.
DONNÉES CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Inovelon est indiqué en traitement adjuvant des crises d'épilepsie associées au syndrome de
Lennox-Gastaut (SLG) chez les patients âgés de 1 an ou plus.
4.2
Posologie et mode d'administration
Le traitement par le rufinamide doit être instauré par un médecin spécialise en pédiatrie ou en
neurologie et expérimenté dans la prise en charge de l'épilepsie.
Inovelon comprimés pelliculés et Inovelon suspension buvable sont interchangeables à doses égales.
Les patients doivent être surveillés pendant la période de relais.

Utilisation chez les enfants âgés d'1 an à moins de 4 ans

Patients ne recevant pas de valproate :
Le traitement doit être instauré à une posologie de 10 mg/kg/jour divisée en deux doses égales
administrées à 12 heures d'intervalle environ. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la
posologie peut être augmentée de 10 mg/kg/jour au maximum tous les trois jours jusqu'à une
posologie cible de 45 mg/kg/jour divisée en deux doses égales administrées à 12 heures d'intervalle
environ. Pour cette population de patients, la posologie maximale recommandée est de 45 mg/kg/jour.
Patients recevant du valproate :
Le valproate diminuant significativement la clairance du rufinamide, il est recommandé de diminuer la
dose maximale d'Inovelon chez les patients recevant un traitement concomitant par le valproate. Le
traitement doit être instauré à une posologie de 10 mg/kg/jour divisée en deux doses égales
administrées à 12 heures d'intervalle environ. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la
posologie peut être augmentée de 10 mg/kg/jour au maximum tous les trois jours jusqu'à une
posologie cible de 30 mg/kg/jour divisée en deux doses égales administrées à 12 heures d'intervalle
environ. Pour cette population de patients, la posologie maximale recommandée est de 30 mg/kg/jour.
Si la posologie calculée recommandée d'Inovelon ne peut pas être atteinte, la dose doit être
administrée au comprimé de 100 mg complet le plus proche.

Utilisation chez les enfants âgés de 4 ans ou plus et pesant moins de 30 kg

Patients pesant moins de 30 kg ne recevant pas de valproate :
Le traitement doit être instauré à une dose journalière de 200 mg. En fonction de la réponse clinique et
de la tolérance, la posologie peut être augmentée par paliers de 200 mg/jour, tous les trois jours,
jusqu'à la dose maximale recommandée de 1 000 mg/jour.
Des doses pouvant atteindre 3 600 mg/jour ont été étudiées chez un nombre limité de patients.
Patients pesant moins de 30 kg recevant également du valproate :
Le valproate diminuant significativement la clairance du rufinamide, il est recommandé de diminuer la
dose maximale d'Inovelon chez les patients de moins de 30 kg recevant un traitement concomitant par
le valproate. Le traitement doit être instauré à la posologie journalière de 200 mg. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance, après un intervalle de temps d'au moins deux jours, la posologie
peut être augmentée de 200 mg/jour, jusqu'à la dose maximale recommandée de 600 mg/jour.

Utilisation chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés de 4 ans ou plus et pesant 30 kg ou
plus

Patients pesant plus de 30 kg ne recevant pas de valproate :
Le traitement doit être instauré à la posologie journalière de 400 mg. En fonction de la réponse
clinique et de la tolérance, la dose peut être augmentée par paliers de 400 mg/jour, tous les deux jours,
jusqu'à la dose maximale recommandée indiquée dans le tableau ci-dessous.
Poids corporel
30,0 ­ 50,0 kg
50,1 ­ 70,0 kg
70,1 kg
Dose maximale
1 800 mg/jour
2 400 mg/jour
3 200 mg/jour
recommandée
Des doses pouvant atteindre 4 000 mg/jour (pour un poids corporel compris entre 30 et 50 kg)
ou 4 800 mg/jour (pour un poids supérieur à 50 kg) ont été étudiées chez un nombre limité de patients.
Poids corporel
30,0 ­ 50,0 kg
50,1 ­ 70,0 kg
70,1 kg
Dose maximale
1 200 mg/jour
1 600 mg/jour
2 200 mg/jour
recommandée
Sujets âgés
Il existe peu de données sur l'utilisation du rufinamide chez les sujets âgés. Les paramètres
pharmacocinétiques du rufinamide n'étant pas altérés chez les sujets âgés (voir rubrique 5.2), il n'est
pas nécessaire d'adapter la posologie chez les patients de plus de 65 ans.
Insuffisance rénale
Une étude réalisée chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère a indiqué qu'aucune
adaptation posologique n'était nécessaire chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
L'utilisation du rufinamide chez les patients présentant une insuffisance hépatique n'a pas été étudiée.
La prudence s'impose et il est recommandé d'augmenter la dose avec précaution chez les patients
atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée. L'utilisation chez les patients présentant une
insuffisance hépatique sévère n'est pas recommandée.
Arrêt du rufinamide
En cas d'arrêt, l'arrêt du traitement par le rufinamide doit être progressif. Dans les essais cliniques, le
traitement par le rufinamide a été arrêté en réduisant la dose d'environ 25 % tous les deux jours (voir
rubrique 4.4).
En cas d'oubli d'une ou de plusieurs doses, une évaluation clinique est nécessaire.
Des études non contrôlées en ouvert suggèrent un maintien de l'efficacité à long terme, bien
qu'aucune étude contrôlée n'ait été conduite sur des périodes de plus trois mois.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité du rufinamide chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants âgés de
moins de 1 an n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible (voir rubrique 5.2).
Mode d'administration
Le rufinamide est administré par voie orale.
Le comprimé doit être pris avec de l'eau deux fois par jour, le matin et le soir, en deux doses égales.
Inovelon doit être pris au cours des repas (voir rubrique 5.2). Si le patient a des difficultés pour avaler,
il est possible d'écraser les comprimés et de les administrer avec un demi-verre d'eau. Sinon, utiliser
la barre de cassure pour casser le comprimé en deux moitiés égales.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif, aux dérivés triazolés ou à l'un des excipients mentionnés à la
rubrique 6.1.
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
État de mal épileptique
Lors des études de développement clinique, il a été observé des cas d'état de mal épileptique lors du
traitement par le rufinamide, alors qu'aucun cas n'a été observé avec le placebo. Ces événements ont
conduit à l'arrêt du rufinamide dans 20 % des cas. Le rapport bénéfice/risque doit être réévalué si de
nouveaux types de crises d'épilepsie apparaissent et (ou) si la fréquence de l'état de mal épileptique
augmente par rapport à l'état initial du patient.
Sevrage du rufinamide
Le rufinamide doit être arrêté progressivement afin de réduire le risque possible de crises d'épilepsie à
l'arrêt. Dans les études cliniques, le traitement était arrêté en réduisant la dose d'environ 25 % tous les
deux jours. Les données sur l'arrêt des traitements antiépileptiques associés, une fois l'épilepsie
contrôlée par l'ajout du rufinamide, sont insuffisantes.
Effets sur le système nerveux central
Le traitement par le rufinamide a été associé à des vertiges, une somnolence, une ataxie et des troubles
de la marche, qui pourraient augmenter la survenue de chutes accidentelles dans cette population (voir
rubrique 4.8). Les patients et les aidants doivent exercer leur vigilance jusqu'à ce qu'ils soient
familiarisés avec les effets possibles de ce médicament.
Réactions d'hypersensibilité
Des cas de syndrome grave d'hypersensibilité aux médicaments antiépileptiques incluant des
syndromes DRESS (éruption cutanée avec éosinophilie et symptômes systémiques) et de
Stevens-Johnson (SJS) sont survenus en association avec le traitement par rufinamide. Les signes et
symptômes étaient variés ; cependant les patients présentaient généralement, mais pas exclusivement,
de la fièvre et une éruption cutanée associés à une atteinte d'autres organes / systèmes. Parmi les
autres manifestations on peut citer une lymphadénopathie, des anomalies des épreuves fonctionnelles
hépatiques et une hématurie. Les manifestions du trouble étant variables, d'autres signes et symptômes
d'organes / systèmes non observés jusqu'ici peuvent apparaître. Le syndrome d'hypersensibilité aux
médicaments antiépileptiques (MAE) s'est produit peu de temps après l'instauration du traitement par
le rufinamide et dans la population pédiatrique. En cas de suspicion de cette réaction, il convient
d'arrêter le rufinamide et d'instaurer un autre traitement. Tous les patients développant une éruption
cutanée sous rufinamide doivent être étroitement surveillés.
Raccourcissement de l'intervalle QT
Dans le cadre d'une étude approfondie portant sur l'intervalle QT, le rufinamide a entraîné un
raccourcissement de l'intervalle QTc, proportionnel à sa concentration. Bien que le mécanisme
sous-jacent et la pertinence de ce résultat en terme d'innocuité ne soient pas connus, les cliniciens
doivent utiliser leur jugement clinique avant de prescrire du rufinamide à des patients exposés à un
risque accru de raccourcissement de l'intervalle QTc (par exemple, dans le cas d'un syndrome
congénital du QT court ou chez les patients ayant des antécédents familiaux de ce syndrome).
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par
Inovelon. Les médecins doivent tenter de s'assurer de l'utilisation d'un moyen de contraception
approprié et doivent exercer leur jugement clinique pour évaluer si les contraceptifs oraux, ou les
doses des composants du contraceptif oral, sont adaptés à l'état clinique particulier de la patiente (voir
rubriques 4.5 et 4.6).
Inovelon contient du lactose. Ce médicament est contre-indiqué chez les patients présentant une
intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et
du galactose (maladies héréditaires rares).
Idées suicidaires
Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des
antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse d'études randomisées et contrôlées
contre placebo de médicaments antiépileptiques a également montré une légère augmentation du
risque d'idées et de comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque n'est pas connu et les
données disponibles ne permettent pas d'exclure la possibilité d'un risque accru avec Inovelon.
Il convient donc de surveiller les patients afin de détecter les signes d'idées et de comportement
suicidaires et d'envisager un traitement approprié. Les patients (et leurs aidants) doivent être informés
qu'ils doivent consulter un médecin en cas d'apparition de signes d'idées ou de comportements
suicidaires.
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effets possibles d'autres médicaments sur le rufinamide
Autres médicaments antiépileptiques
Aucune modification cliniquement pertinente des concentrations du rufinamide n'a été observée lors
de l'administration concomitante de médicaments antiépileptiques connus pour être des inducteurs
enzymatiques.
Chez les patients traités par Inovelon, l'instauration du valproate peut entraîner une augmentation
significative des concentrations plasmatiques du rufinamide. Par conséquent, une diminution de la
dose d'Inovelon chez les patients doit être envisagée lors de l'instauration d'un traitement par le
valproate (voir rubrique 4.2).
L'introduction ou l'arrêt de ces médicaments ou l'adaptation de leur posologie pendant le traitement
par le rufinamide peut nécessiter une adaptation de la posologie du rufinamide (voir rubrique 4.2).
Aucune modification significative de la concentration de rufinamide n'est observée après
l'administration concomitante de lamotrigine, de topiramate ou de benzodiazépines.
Effet possible du rufinamide sur d'autres médicaments
Autres médicaments antiépileptiques
Les interactions pharmacocinétiques entre le rufinamide et les autres médicaments antiépileptiques ont
été évaluées chez les patients épileptiques en utilisant un modèle de pharmacocinétique de population.
Le rufinamide ne semble pas avoir un effet clinique pertinent sur les concentrations à l'équilibre de la
carbamazépine, de la lamotrigine, du phénobarbital, du topiramate, de la phénytoïne ou du valproate.
Contraceptifs oraux :
L'administration concomitante pendant 14 jours de 800 mg de rufinamide deux fois par jour et d'un
contraceptif oral combiné comprenant 35 µg d'éthinylestradiol et 1 mg de noréthindrone a entraîné
une diminution de l'ASC0-24 moyenne de 22 % pour l'éthinylestradiol et de 14 % pour la
noréthindrone. Aucune étude n'a été menée avec les autres contraceptifs oraux et avec les implants
contraceptifs. Il convient de conseiller aux femmes en âge de procréer et sous contraceptif hormonal
d'utiliser un moyen de contraception supplémentaire sûr et efficace (voir rubriques 4.4 et 4.6).
Il est recommandé de surveiller attentivement les patients traités par des médicaments métabolisés par
le système enzymatique CYP3A4, pendant deux semaines, au début ou après l'arrêt du traitement par
le rufinamide ou après une variation importante de la posologie. Une adaptation de la posologie du
médicament administré de façon concomitante peut s'avérer nécessaire. Ces recommandations doivent
également être prises en considération lorsque le rufinamide est utilisé en même temps que des
médicaments à marge thérapeutique étroite tels que la warfarine ou la digoxine.
Une étude d'interaction spécifique chez des sujets sains n'a pas mis en évidence d'influence du
rufinamide à la dose de 400 mg deux fois par jour sur la pharmacocinétique de l'olanzapine, un
substrat du CYP1A2.
Il n'existe pas de données concernant les interactions entre le rufinamide et l'alcool.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Risque lié à l'épilepsie et aux médicaments antiépileptiques en général :
Il a été démontré que dans la descendance de femmes épileptiques, la prévalence de malformations est
deux à trois fois supérieure au taux d'environ 3 % dans la population générale. Dans la population
traitée, une augmentation des malformations a été constatée sous polythérapie. Toutefois, la part
respective de responsabilité du traitement et/ou de la maladie n'a pas été établie.
De plus, le traitement antiépileptique efficace ne doit pas être interrompu brutalement, car
l'aggravation de la maladie est préjudiciable à la mère et au foetus. Le traitement antiépileptique
pendant la grossesse doit faire l'objet d'une discussion attentive avec le médecin traitant.
Risque lié au rufinamide :
Les études chez l'animal n'ont mis en évidence aucun effet tératogène, mais une foetotoxicité en
présence d'une toxicité maternelle a été observée (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel en clinique
n'est pas connu.
Pour le rufinamide, il n'existe pas de données sur l'utilisation de ce médicament chez la femme
enceinte.
Compte tenu de ces données, le rufinamide ne doit pas être administré pendant la grossesse ou chez les
femmes en âge de procréer n'utilisant pas de moyen de contraception à moins d'une nécessité absolue.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par le
rufinamide. Les médecins doivent tenter de s'assurer de l'utilisation d'un moyen de contraception
approprié et doivent exercer leur jugement clinique pour évaluer si les contraceptifs oraux, ou les
doses des composants du contraceptif oral, sont adaptés à l'état clinique particulier de la patiente (voir
rubriques 4.4 et 4.5).
Allaitement
On ne sait pas si le rufinamide est excrété dans le lait maternel. En raison de ses effets délétères
possibles sur le nourrisson allaité, il convient d'éviter l'allaitement pendant le traitement de la mère
par le rufinamide.
Fertilité
Il n'existe pas de données concernant les effets sur la fertilité après un traitement par le rufinamide.
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Inovelon peut provoquer vertiges, somnolence et vision trouble. En fonction de la sensibilité
individuelle, le rufinamide peut avoir une influence mineure à importante sur l'aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines. Il convient de conseiller aux patients de se montrer prudents au
cours des activités nécessitant une grande vigilance, comme la conduite de véhicules ou l'utilisation de
machines.
4.8
Effets indésirables
Synthèse du profil de tolérance
Pendant le programme de développement clinique, plus de 1 900 patients présentant différents types
d'épilepsie ont été exposés au rufinamide. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont
été céphalées, vertiges, fatigue et somnolence. Chez les patients atteints du syndrome de
Lennox-Gastaut, les effets indésirables les plus fréquents, observés à une incidence plus élevée que
sous placebo, ont été somnolence et vomissements. Les effets indésirables ont été généralement
d'intensité légère à modérée. Chez les patients présentant un syndrome de Lennox-Gastaut, les taux
d'arrêt du traitement dus à des effets indésirables ont été de 8,2 % chez les patients recevant le
rufinamide et de 0 % chez les patients recevant le placebo. Les effets indésirables les plus fréquents
ayant entraîné l'arrêt du traitement dans le groupe traité par le rufinamide ont été des éruptions
cutanées et des vomissements.
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés à une incidence plus élevée qu'avec le placebo dans les études en
double aveugle dans le syndrome de Lennox-Gastaut ou dans la population globale exposée au
rufinamide sont présentés dans le tableau ci-dessous par terme préférentiel MedDRA, classe de
systèmes d'organes et fréquence.
Les fréquences sont définies ainsi : très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100, < 1/10), peu fréquent
( 1/1 000, < 1/100), rare ( 1/10 000, < 1/1 000).
Classe de système
organe

Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Infections et
Pneumonie
infestations
Grippe
Rhinopharyngite
Infection auriculaire
Sinusite
Rhinite
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections du
système
immunitaire
Hypersensibilité*
Troubles du
Anorexie
métabolisme et de
Troubles de l'alimentation
la nutrition
Diminution de l'appétit
Affections
Anxiété
psychiatriques
Insomnie
Affections du
Somnolence*
État de mal épileptique*
système nerveux
Céphalées
Convulsions
Vertiges*
Troubles de la coordination*
Nystagmus
Hyperactivité psychomotrice
Tremblement
Affections
Diplopie
oculaires
Vision trouble
Affections de
Vertige
l'oreille et du
labyrinthe
Affections
Épistaxis
respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Affections
Nausées
Douleurs abdominales hautes
gastro-intestinales Vomissements
Constipation
Dyspepsie
Diarrhée
Affections
Élévation des
hépatobiliaires
enzymes hépatiques
Affections de la
Éruption cutanée*
peau et du tissu
sous-cutané
Acné
Affections
Mal de dos
musculo-squelettiq
ues et systémiques
et infections
osseuses :
Affections des
Oligoménorrhée
organes de
reproduction et du
sein
Troubles généraux Fatigue
Trouble de la marche*
et anomalies au site
d'administration
Investigations
Perte de poids
Lésions,
Traumatisme crânien
intoxications et
Contusion
complications liées
aux procédures
* Se référer à la rubrique 4.4.
Population pédiatrique (de 1 an à moins de 4 ans)
Une étude multicentrique en ouvert a été menée afin de comparer l'ajout du rufinamide à un autre
médicament antiépileptique (MAE) choisi par l'investigateur au traitement actuel par 1 à 3 MAE chez
des enfants âgés de 1 an à moins de 4 ans présentant un syndrome de Lennox-Gastaut mal
contrôlé. 25 patients, dont 10 étaient âgés de 1 à 2 ans, ont été exposés au rufinamide en traitement
adjuvant pendant 24 semaines à une dose allant jusqu'à 45 mg/kg par jour en deux doses fractionnées.
Les événements indésirables apparus sous traitement (EIAT) les plus fréquemment rapportés dans le
groupe de traitement par le rufinamide (survenus chez 10 % des patients) étaient : infection des
voies respiratoires supérieures et vomissements (28,0 % chacun), pneumonie et somnolence (20,0 %
chacun), sinusite, otite moyenne, diarrhée, toux et pyrexie (16,0 % chacun) et bronchite, constipation,
congestion nasale, éruption cutanée, irritabilité et diminution de l'appétit (12,0 % chacun). La
fréquence, la nature et la sévérité de ces effets indésirables étaient comparables à celles observées chez
les enfants âgés de 4 ans et plus, les adolescents et les adultes. La caractérisation de l'âge chez les
patients de moins de 4 ans n'a pas été identifiée dans la base de données de sécurité limitées en raison
du faible nombre de patients dans l'étude.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Après un surdosage aigu, l'estomac peut être vidé par lavage gastrique ou par induction des
vomissements. Il n'existe pas d'antidote spécifique du rufinamide. Un traitement symptomatique doit
être instauré et peut comprendre une hémodialyse (voir rubrique 5.2).
L'administration répétée de 7 200 mg/jour n'a été associée à aucun signe ou symptôme majeur.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiépileptiques, dérivés du carboxamide, code ATC : N03AF03.
Mécanisme d'action
Le rufinamide module l'activité des canaux sodiques, prolongeant leur état inactif. Le rufinamide est
actif chez divers modèles animaux d'épilepsie.
Expérience clinique
Dans le cadre d'une étude en double aveugle, contrôlée contre placebo, Inovelon (rufinamide
comprimés) a été administré à des doses allant jusqu'à 45 mg/kg/jour pendant 84 jours,
chez 139 patients présentant des crises d'épilepsie associées au syndrome de Lennox-Gastaut
(comprenant à la fois des absences atypiques et des chutes subites) mal contrôlées. Des patients de
deux sexes (âgés de 4 à 30 ans) étaient éligibles s'ils présentaient les critères suivants : antécédents de
différents types de crises, qui devaient inclure des absences atypiques et des chutes subites
(c'est-à-dire crises toniques/atoniques ou astatiques) ; traitement concomitant par 1 à 3 médicaments
antiépileptiques à dose fixe ; au moins 90 crises dans le mois précédant la période de 28 jours
précédant l'entrée dans l'étude ; EGG réalisé au cours des 6 mois précédant l'entrée dans l'étude
montrant un profil de complexes pointes-ondes lentes (2,5 Hz) ; poids d'au moins 18 kg ; et TDM ou
IRM confirmant l'absence de lésion progressive. Toutes les crises étaient classées selon les critères de
De plus, Inovelon (rufinamide suspension buvable) a été administré dans une étude multicentrique en
ouvert visant à comparer l'ajout du rufinamide à l'ajout d'un autre MAE choisi par l'investigateur au
traitement actuel par 1 à 3 MAE chez des enfants âgés de 1 an à moins de 4 ans présentant un
syndrome de Lennox-Gastaut mal contrôlé. Dans cette étude, 25 patients ont été exposés au
rufinamide en traitement adjuvant pendant 24 semaines à une dose allant jusqu'à 45 mg/kg par jour en
deux doses fractionnées. Au total, 12 patients ont reçu un autre MAE choisi par l'investigateur dans le
groupe comparateur. L'étude visait essentiellement à évaluer la sécurité et n'avait pas la puissance
suffisante pour montrer une différence dans les paramètres d'efficacité sur les crises. Le profil
d'événements indésirables a été comparable à celui observé chez les patients présentant un syndrome
de Lennox-Gastaut âgés de 4 ans et plus. De plus, l'étude a évalué le développement cognitif, le
comportement et le développement du langage chez les patients traités par le rufinamide par rapport
aux patients recevant tout autre MAE. Après 2 ans de traitement, la variation de la moyenne des
moindres carrés du score total de problèmes du questionnaire Child Behaviour Checklist (CBCL) était
de 53,75 pour le groupe recevant tout autre MAE et de 56,35 pour le groupe recevant le rufinamide
(différence de la moyenne des MC [IC à 95 % +2,60 [-10,5 ; 15,7 ; p = 0,6928) et la différence entre
traitements était de -2,776 (IC à 95 % : -13,3 ; 7,8, p = 0,5939).
Le modèle pharmacocinétique/pharmacodynamique de population a démontré que la réduction de la
fréquence des crises totales et des crises toniques/atoniques, l'amélioration de l'évaluation globale de
l'intensité des crises et l'augmentation de la probabilité de réduction de la fréquence des crises étaient
dépendantes des concentrations du rufinamide.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 6 heures après l'administration.
L'augmentation du pic de concentration (Cmax) et de l'ASC plasmatique du rufinamide est
proportionnellement inférieure à la dose chez des sujets sains à jeun ou non et chez les patients,
probablement en raison d'une absorption limitée par la dose. Après des doses uniques, les aliments
augmentent la biodisponibilité (ASC) du rufinamide d'environ 34 % et le pic de concentration
plasmatique de 56 %.
Inovelon comprimés pelliculés et d'Inovelon suspension buvable sont bioéquivalents.
Distribution
Dans les études in vitro, seule une petite fraction de rufinamide (34 %) était liée aux protéines sériques
humaines, l'albumine représentant environ 80 % de cette liaison. Ceci indique un risque minimum
d'interactions médicamenteuses par déplacement à partir des sites de liaison lors de l'administration
concomitante d'autres médicaments. Le rufinamide était distribué de façon homogène entre les
érythrocytes et le plasma.
Le rufinamide est presque exclusivement éliminé par métabolisme. La principale voie de métabolisme
est l'hydrolyse du groupe carboxylamide en dérivé acide le CGP 47292, pharmacologiquement inactif.
Le métabolisme via le cytochrome P450 est négligeable. La formation de petites quantités de
conjugués au glutathion ne peut être totalement exclue.
In vitro, la capacité du rufinamide à agir comme inhibiteur compétitif ou de par son mécanisme
d'action s'est avérée faible ou négligeable pour les enzymes du P450 humain suivantes : CYP1A2,
CYP2A6, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP2E1, CYP3A4/5 ou CYP4A9/11-2.
Élimination
La demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 6 à 10 heures chez les sujets sains et les patients
épileptiques. Administré deux fois par jour à 12 heures d'intervalle, le rufinamide s'accumule dans la
limite prédite par sa demi-vie terminale, ce qui indique que les paramètres pharmacocinétiques du
rufinamide sont indépendants du temps (pas d'auto-induction du métabolisme).
Dans une étude de radiomarquage chez trois volontaires sains, la molécule mère (rufinamide) était le
principal composant radioactif dans le plasma, représentant environ 80 % de la radioactivité totale et le
métabolite CGP 47292 ne constituant que 15 % environ. L'excrétion rénale était la voie prédominante
d'élimination des substances apparentées à la substance active, représentant 84,7 % de la dose.
Linéarité/non-linéarité
La biodisponibilité du rufinamide est dépendante de la dose. Lorsque la dose augmente, la
biodisponibilité diminue.
Pharmacocinétique dans les populations particulières de patients
Sexe
Le modèle de pharmacocinétique de population a été utilisé pour évaluer l'influence du sexe sur les
paramètres pharmacocinétiques du rufinamide. Ces évaluations indiquent que le sexe n'a pas d'effet
cliniquement pertinent sur la pharmacocinétique du rufinamide.
Insuffisance rénale
Après administration d'une dose unique de 400 mg, la pharmacocinétique du rufinamide n'a pas été
modifiée chez les sujets présentant une insuffisance rénale chronique et sévère par rapport aux
volontaires sains. Cependant, les concentrations plasmatiques étaient réduites d'environ 30 %
lorsqu'une hémodialyse a été pratiquée après l'administration de rufinamide, ce qui laisse penser que
cette technique peut se révéler utile en cas de surdosage (voir rubriques 4.2 et 4.9).
Insuffisance hépatique
Aucune étude n'a été réalisée chez les patients insuffisants hépatiques. Inovelon ne doit donc pas être
administré chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.2).
Sujets âgés
Une étude pharmacocinétique chez des volontaires sains âgés n'a pas mis en évidence de différence
significative des paramètres pharmacocinétiques par rapport aux adultes plus jeunes.
Population pédiatrique (de 1 à 12 ans)
La clairance du rufinamide est généralement plus faible chez les enfants que chez les adultes ; cette
différence est liée à la taille corporelle, la clairance du rufinamide augmentant avec le poids corporel.
Une récente analyse pharmacocinétique de population du rufinamide conduite sur des données
regroupées de 139 sujets (115 patients atteints du syndrome de Lennox Gastaut et 24 sujets sains),
parmi lesquels 83 patients pédiatriques atteints du syndrome de Lennox Gastaut (dont 10 patients
Aucune étude n'a été réalisée chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants de moins de 1 an.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité n'ont pas
révélé de risque particulier pour l'homme aux doses cliniquement pertinentes.
Les toxicités observées chez le chien à des doses comparables à l'exposition humaine à la dose
maximale recommandée ont été des anomalies hépatiques comprenant des thrombus biliaires, une
cholestase et une élévation des enzymes hépatiques considérés comme étant dus à une augmentation
de la sécrétion biliaire chez cette espèce. Aucun signe de risque associé n'a été identifié dans les
études de toxicité à doses répétées chez le rat et le singe.
Dans les études de toxicité sur la reproduction et le développement, une diminution de la croissance
foetale et de la survie des foetus et quelques cas de mortinatalité secondaire à la toxicité maternelle ont
été observés. Cependant, aucun effet sur la morphologie et les fonctions, y compris l'apprentissage ou
la mémoire, n'a été observé dans la descendance. Le rufinamide n'a pas été tératogène chez la souris,
le rat ou le lapin.
Le profil de toxicité du rufinamide a été comparable à celui observé chez les animaux adultes. Chez le
rat et le chien, une diminution du poids a été constatée chez les animaux adultes et juvéniles. Une
toxicité hépatique modérée a été observée chez animaux adultes et juvéniles à des niveaux
d'exposition inférieurs ou comparables à ceux atteints chez les patients. La réversibilité de toutes les
anomalies après l'arrêt du traitement a été démontrée.
Le rufinamide n'a pas été génotoxique et n'a pas montré de potentiel carcinogène. Dans l'étude de
cancerogènese chez la souris, l'effet indésirable observé chez l'animal à des expositions semblables à
celles de l'homme mais non rapporté au cours des essais cliniques et qui pourrait avoir une
signification clinique a été une myélofibrose. Les tumeurs osseuses bénignes (ostéomes) et
l'hyperostose observées chez la souris ont été considérées comme le résultat de l'activation d'un virus
spécifique de la souris par les ions fluorures libérés au cours du métabolisme oxydatif du rufinamide.
En termes de potentiel immunotoxique, un petit thymus et une involution thymique ont été observés
chez le chien lors d'une étude sur 13 semaines avec une réponse significative à la dose la plus élevée
chez les mâles. Dans l'étude de 13 semaines, des modifications de la moelle osseuse et des organes
lymphoïdes ont été décrites chez les femelles à la dose élevée, mais avec une incidence faible. Chez le
rat, une aplasie médullaire et une atrophie du thymus n'ont été observées que dans l'étude de
cancérogenèse.
Évaluation du risque environnemental :
Les études d'évaluation des risques pour l'environnement ont montré que le rufinamide est très
persistant dans l'environnement (voir rubrique 6.6).
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Noyau
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline
Amidon de maïs
Croscarmellose sodique
Hypromellose
Stéarate de magnésium
Laurilsulfate de sodium
Silice colloïdale anhydre
Pelliculage
Hypromellose,
Macrogols (8000),
Dioxyde de titane (E171),
Talc
Oxyde de fer rouge (E172)].
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
4 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes thermoformées en aluminium/aluminium, boîtes de 10, 30, 50, 60 et 100 comprimés
pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d'élimination
Pas d'exigences particulières pour l'élimination.
Ce médicament pourrait représenter un risque potentiel pour l'environnement.Tout médicament non
utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur (voir rubrique 5.3).
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/378/001-005
EU/1/06/378/001-010
EU/1/06/378/001-016
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation :16 janvier 2007
Date de dernier renouvellement : 9 janvier 2012
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
{MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 40 mg/ml suspension buvable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un (1) ml de suspension buvable contient 40 mg de rufinamide.
Un flacon de 460 ml contient 18 400 mg de rufinamide.
Excipients à effet notoire :
Chaque ml de suspension buvable contient :
1,2 mg de parahydroxybenzoate de méthyle (E218),
0,3 mg de parahydroxybenzoate de propyle (E216)
250 mg de sorbitol (E420).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Suspension buvable.
Suspension blanche légèrement visqueuse.
4.
DONNÉES CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Inovelon est indiqué en traitement adjuvant des crises d'épilepsie associées au syndrome de
Lennox-Gastaut (SLG) chez les patients âgés de 1 an ou plus.
4.2
Posologie et mode d'administration
Le traitement par le rufinamide doit être instauré par un médecin spécialisé en pédiatrie ou neurologie
et expérimenté dans la prise en charge de l'épilepsie.
Inovelon suspension buvable et Inovelon comprimés pelliculés sont interchangeables à doses égales.
Les patients doivent être surveillés pendant la période de relais.
Posologie

Utilisation chez les enfants âgés d'1 an à moins de 4 ans

Patients ne recevant pas de valproate :
Le traitement doit être instauré à une posologie de 10 mg/kg/jour (0,25 ml/kg/jour) divisée en
deux doses égales administrées à 12 heures d'intervalle environ. En fonction de la réponse clinique et
de la tolérance, la posologie peut être augmentée de 10 mg/kg/jour au maximum (0,25 ml/kg/jour) tous
les trois jours jusqu'à une posologie cible de 45 mg/kg/jour (1,125 ml/kg/jour) divisée en deux doses
égales administrées à 12 heures d'intervalle environ. Pour cette population de patients, la posologie
maximale recommandée est de 45 mg/kg/jour (1,125 ml/kg/jour).
Patients recevant du valproate :
Le valproate diminuant significativement la clairance du rufinamide, il est recommandé de diminuer la
Si la posologie calculée recommandée d'Inovelon ne peut pas être atteinte, la dose doit être
administrée au palier de 0,5 ml de rufinamide le plus proche.

Utilisation chez les enfants âgés de 4 ans et plus et pesant moins de 30 kg

Patients pesant moins de 30 kg ne recevant pas de valproate :
Le traitement doit être instauré à une dose journalière de 200 mg (5 ml de suspension administrée en
deux doses de 2,5 ml le matin et le soir). En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la
posologie peut être augmentée par paliers de 200 mg/jour tous les trois jours, jusqu'à la dose
maximale recommandée de 1 000 mg/jour (25 ml/jour).
Des doses pouvant atteindre 3 600 mg/jour (90 ml/jour) ont été étudiées chez un nombre limité de
patients.
Patients pesant moins de 30 kg recevant également du valproate :
Le valproate diminuant significativement la clairance du rufinamide, il est recommandé de diminuer la
dose maximale d'Inovelon chez les patients de moins de 30 kg recevant un traitement concomitant par
le valproate. Le traitement doit être instauré à une posologie journalière de 200 mg. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance, la posologie peut être augmentée de 200 mg/jour à intervalles d'au
moins deux jours jusqu'à la dose maximale recommandée de 600 mg/jour (15 ml/jour).

Utilisation chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés de 4 ans ou plus et pesant plus
de 30 kg ou plus

Patients pesant plus de 30 kg ne recevant pas de valproate :
Le traitement doit être instauré à la posologie journalière de 400 mg (10 ml de suspension administrée
en deux doses de 5 ml). En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la posologie peut être
augmentée par paliers de 400 mg/jour tous les deux jours, jusqu'à la dose maximale recommandée
indiquée dans le tableau ci-dessous.
Poids
30,0 - 50,0 kg
50,1 - 70,0 kg
70,1 kg
Dose maximale
1 800 mg/jour ou
2 400 mg/jour ou
3 200 mg/jour ou
recommandée
45 ml/jour
60 ml/jour
80 ml/jour
Des doses pouvant atteindre 4 000 mg/jour (100 ml/jour) pour un poids compris entre 30 et 50 kg
ou 4 800 mg/jour (120 ml/jour) pour un poids supérieur à 50 kg ont été étudiées chez un nombre limité
de patients.
Patients pesant plus de 30 kg recevant également du valproate :
Le traitement doit être instauré à la posologie journalière de 400 mg (10 ml de suspension administrée
en deux doses de 5 ml). En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la posologie peut être
augmentée par paliers de 400 mg/jour tous les deux jours, jusqu'à la dose maximale recommandée
indiquée dans le tableau ci-dessous.
Poids
30,0 ­ 50,0 kg
50,1 ­ 70,0 kg
70,1 kg
Dose maximale
1 200 mg/jour ou
1 600 mg/jour ou
2 200 mg/jour ou
recommandée
30 ml/jour
40 ml/jour
55 ml/jour
Insuffisance rénale
Une étude réalisée chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère a indiqué qu'aucune
adaptation posologique n'était nécessaire chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
L'utilisation du rufinamide chez les patients présentant une insuffisance hépatique n'a pas été étudiée.
La prudence s'impose et il est recommandé d'augmenter la dose avec précaution chez les patients
atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée. L'utilisation chez les patients présentant une
insuffisance hépatique sévère n'est pas recommandée.
Arrêt du traitement par le rufinamide
L'arrêt du traitement par le rufinamide doit être progressif. Dans les essais cliniques, le traitement par
le rufinamide a été arrêté en réduisant la dose d'environ 25 % tous les deux jours (voir rubrique 4.4).
En cas d'oubli d'une ou de plusieurs doses, une évaluation clinique est nécessaire.
Des études non contrôlées en ouvert suggèrent une efficacité maintenue à long terme, bien qu'aucune
étude contrôlée n'ait été conduite sur des périodes de plus trois mois.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité du rufinamide chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants âgés de
moins de 1 an n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible (voir rubrique 5.2).
Mode d'administration
Le rufinamide est administré par voie orale.
La suspension doit être prise deux fois par jour, le matin et le soir, en deux doses égales.
Inovelon doit être pris au cours des repas (voir rubrique 5.2).
La suspension buvable doit être bien agitée avant chaque administration. Voir la rubrique 6.6 pour
plus d'informations.
La dose prescrite d'Inovelon sous forme de suspension buvable peut être administrée via une sonde
d'alimentation entérale. Suivre les instructions du fabricant de la sonde d'alimentation pour
administrer le médicament. Pour garantir une posologie adéquate, après administration de la
suspension buvable, la sonde d'alimentation entérale doit être rincée au moins une fois avec 1 ml
d'eau.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif, aux dérivés triazolés ou à l'un des excipients mentionnés à la
rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
État de mal épileptique
Lors des études de développement clinique, des cas d'état de mal épileptique ont été observés lors du
traitement par le rufinamide, alors qu'aucun cas n'a été observé avec le placebo. Ces événements ont
Sevrage du rufinamide
Le rufinamide doit être arrêté progressivement afin de réduire le risque possible de crises d'épilepsie
lors du sevrage. Dans les études cliniques, le traitement a été arrêté en réduisant la dose
d'environ 25 % tous les deux jours. Les données concernant l'arrêt des médicaments antiépileptiques
associés, une fois l'épilepsie contrôlée par l'ajout du rufinamide, sont insuffisantes.
Effets sur le système nerveux central
Le traitement par le rufinamide a été associé à des sensations vertigineuses, une somnolence, une
ataxie et des troubles de la marche, susceptibles d'augmenter la survenue de chutes accidentelles dans
cette population (voir rubrique 4.8). Les patients et les aidants doivent faire preuve de prudence
jusqu'à ce qu'ils soient familiarisés avec les effets possibles de ce médicament.
Réactions d'hypersensibilité
Des cas de syndrome grave d'hypersensibilité aux médicaments antiépileptiques incluant des
syndromes DRESS (éruption cutanée avec éosinophilie et symptômes systémiques) et de
Stevens-Johnson (SJS) sont survenus en association avec le traitement par le rufinamide. Les signes et
symptômes étaient variés ; cependant, les patients présentaient généralement, mais pas exclusivement,
de la fièvre et une éruption cutanée associées à une atteinte d'autres systèmes d'organes. Les autres
manifestations associées sont notamment une lymphadénopathie e, des anomalies du bilan hépatique
et une hématurie. Le tableau clinique de ce syndrome étant variable, d'autres signes et symptômes
systémiques non mentionnés ici peuvent survenir. Le syndrome d'hypersensibilité aux médicaments
antiépileptiques (MAE) est survenu en relation temporelle étroite avec l'instauration du traitement par
le rufinamide et dans la population pédiatrique. En cas de suspicion de cette réaction, il convient
d'arrêter le rufinamide et d'instaurer un autre traitement. Tous les patients développant une éruption
cutanée sous rufinamide doivent être étroitement surveillés.
Raccourcissement de l'intervalle QT
Dans une étude approfondie portant sur l'intervalle QT, le rufinamide a entraîné un raccourcissement
de l'intervalle QTc proportionnel à sa concentration. Bien que le mécanisme sous-jacent et la
pertinence de cette observation en termes de sécurité ne soient pas connus, les cliniciens doivent
exercer leur jugement clinique avant de prescrire le rufinamide chez des patients ayant un risque de
raccourcissement supplémentaire de l'intervalle QTc (par exemple en cas de syndrome du QT court
congénital ou chez les patients ayant des antécédents familiaux de ce syndrome).
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception pendant le traitement par Inovelon.
Les médecins doivent tenter de s'assurer qu'une méthode contraceptive appropriée est utilisée et
exercer leur jugement clinique pour évaluer si les contraceptifs oraux, ou les doses des composants du
contraceptif oral, sont adaptés à l'état clinique de chaque patiente (voir rubriques 4.5 et 4.6).
Parahydroxybenzoates
Inovelon suspension buvable contient des parahydroxybenzoates, qui peuvent provoquer des réactions
allergiques (éventuellement retardées).
Inovelon suspension buvable contient également du sorbitol et il est donc contre-indiqué chez les
patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).
Idées suicidaires
Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des
antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse d'études randomisées et contrôlées
contre placebo de médicaments antiépileptiques a également montré une légère augmentation du
risque d'idées et de comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque n'est pas connu et les
données disponibles ne permettent pas d'exclure la possibilité d'un risque accru avec Inovelon.
Il convient donc de surveiller les patients afin de détecter les signes d'idées et de comportement
suicidaires et d'envisager un traitement approprié. Les patients (et leurs aidants) doivent être informés
qu'ils doivent consulter un médecin en cas d'apparition de signes d'idées ou de comportements
suicidaires.
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effets possibles d'autres médicaments sur le rufinamide
Autres médicaments antiépileptiques
Aucune modification cliniquement pertinente des concentrations du rufinamide n'a été observée lors
de l'administration concomitante de médicaments antiépileptiques connus pour être des inducteurs
enzymatiques.
Chez les patients traités par Inovelon, l'instauration du valproate peut entraîner une augmentation
significative des concentrations plasmatiques du rufinamide.
Par conséquent, une diminution de la dose d'Inovelon doit être envisagée chez les patients lors de
l'instauration d'un traitement par le valproate (voir rubrique 4.2).
L'introduction ou l'arrêt de ces médicaments ou l'adaptation de leur posologie pendant le traitement
par le rufinamide peut nécessiter une adaptation de la posologie du rufinamide (voir rubrique 4.2).
Aucune modification significative de la concentration du rufinamide n'est observée après
l'administration concomitante de lamotrigine, de topiramate ou de benzodiazépines.
Effets possibles du rufinamide sur d'autres médicaments
Autres médicaments antiépileptiques
Les interactions pharmacocinétiques entre le rufinamide et les autres médicaments antiépileptiques ont
été évaluées chez des patients épileptiques en utilisant un modèle de pharmacocinétique de population.
Le rufinamide ne semble pas avoir d'effet cliniquement pertinent sur les concentrations à l'équilibre
de la carbamazépine, de la lamotrigine, du phénobarbital, du topiramate, de la phénytoïne ou du
valproate.
Contraceptifs oraux
L'administration concomitante pendant 14 jours de 800 mg de rufinamide deux fois par jour et d'un
contraceptif oral combiné contenant 35 µg d'éthinylestradiol et 1 mg de noréthindrone a entraîné une
diminution de l'ASC0-24 moyenne de 22 % pour l'éthinylestradiol et de 14 % pour la noréthindrone.
Aucune étude n'a été menée avec d'autres contraceptifs oraux et avec les implants contraceptifs. Il
convient de conseiller aux femmes en âge de procréer et sous contraceptif hormonal d'utiliser un
moyen de contraception supplémentaire sûr et efficace (voir rubriques 4.4 et 4.6).
Il est recommandé de surveiller attentivement les patients traités par des médicaments métabolisés par
le système enzymatique CYP3A4 pendant les deux premières semaines ou après l'arrêt du traitement
par le rufinamide ou après une modification importante de la dose. Une adaptation de la posologie du
médicament administré de façon concomitante peut s'avérer nécessaire. Ces recommandations doivent
également être prises en considération lorsque le rufinamide est administré avec des médicaments à
marge thérapeutique étroite tels que la warfarine et la digoxine.
Une étude d'interaction spécifique chez des sujets sains n'a pas mis en évidence d'influence du
rufinamide à la dose de 400 mg deux fois par jour sur la pharmacocinétique de l'olanzapine, un
substrat du CYP1A2.
Il n'existe pas de données concernant les interactions entre le rufinamide et l'alcool.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Risque lié à l'épilepsie et aux médicaments antiépileptiques en général :
Il a été démontré que dans la descendance de femmes épileptiques, la prévalence des malformations
est deux à trois fois supérieure au taux d'environ 3 % observé dans la population générale. Dans la
population traitée, une augmentation des malformations a été constatée sous polythérapie ; cependant,
la part respective de responsabilité du traitement et/ou de la maladie n'a pas été établie.
De plus, le traitement antiépileptique efficace ne doit pas être interrompu brutalement, car
l'aggravation de la maladie est préjudiciable à la mère et au foetus. Le traitement antiépileptique
pendant la grossesse doit faire l'objet d'une discussion attentive avec le médecin traitant.
Risque lié au rufinamide :
Les études chez l'animal n'ont mis en évidence aucun effet tératogène, mais une foetotoxicité en
présence d'une toxicité maternelle a été observée (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel en clinique
n'est pas connu.
Pour le rufinamide, il n'existe pas de données sur l'utilisation de ce médicament chez la femme
enceinte.
Compte-tenu de ces données, le rufinamide ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, ou chez les
femmes n'utilisant pas de moyens de contraception, à moins d'une nécessité absolue.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par le
rufinamide. Les médecins doivent tenter de s'assurer qu'une méthode contraceptive appropriée est
utilisée et exercer leur jugement clinique pour évaluer si les contraceptifs oraux, ou les doses des
composants du contraceptif oral, sont adaptés à l'état clinique de chaque patiente (voir
rubriques 4.4 et 4.5).
Allaitement
On ne sait pas si le rufinamide est excrété dans le lait maternel. En raison de ses effets délétères
possibles sur le nourrisson allaité, il convient d'éviter l'allaitement pendant le traitement de la mère
par le rufinamide.
Fertilité
Il n'existe pas de données concernant les effets sur la fertilité après un traitement par le rufinamide.
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Inovelon peut provoquer vertiges, somnolence et vision trouble. En fonction de la sensibilité
individuelle, le rufinamide peut avoir une influence mineure à importante sur l'aptitude à conduire des
véhicules et à utiliser des machines. Il convient de conseiller aux patients de se montrer prudents au
cours des activités nécessitant une grande vigilance, comme la conduite de véhicules ou l'utilisation de
machines.
4.8
Effets indésirables
Synthèse du profil de tolérance
Pendant le programme de développement clinique, plus de 1 900 patients présentant différents types
d'épilepsie, ont été exposés au rufinamide. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont
été céphalées, vertiges, fatigue et somnolence. Chez les patients atteints du syndrome de
Lennox-Gastaut, les effets indésirables les plus fréquents, observés à une incidence plus élevée que
sous placebo, ont été une somnolence et des vomissements. Les effets indésirables ont été
généralement d'intensité légère à modérée. Chez les patients présentant un syndrome de
Lennox-Gastaut, les taux d'arrêts du traitement dus à des effets indésirables ont été de 8,2 % chez les
patients recevant le rufinamide et de 0 % chez les patients recevant le placebo. Les effets indésirables
les plus fréquents ayant entraîné l'arrêt du traitement dans le groupe traité par le rufinamide ont été des
éruptions cutanées et des vomissements.
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés à une incidence plus élevée qu'avec le placebo dans les études en
double aveugle menées chez des patients atteints du syndrome de Lennox-Gastaut ou dans la
population globale exposée au rufinamide sont présentés dans le tableau ci-dessous par terme
préférentiel MedDRA, classe de systèmes d'organes et fréquence.
Classe de
systèmes
d'organes

Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Infections et
Pneumonie
infestations
Grippe
Rhinopharyngite
Infection auriculaire
Sinusite
Rhinite
Affections du
système
Hypersensibilité*
immunitaire
Troubles du
Anorexie
métabolisme et
Troubles de l'alimentation
de la nutrition
Diminution de l'appétit
Affections
Anxiété
psychiatriques
Insomnie
Affections du
Somnolence*
État de mal épileptique*
système nerveux Céphalées
Convulsions
Sensations
Troubles de la coordination*
vertigineuses*
Nystagmus
Hyperactivité psychomotrice
Tremblement
Affections
Diplopie
oculaires
Vision trouble
Affections de
Vertige
l'oreille et du
labyrinthe
Affections
Épistaxis
respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Affections
Nausées
Douleurs abdominales hautes
gastro-intestinale Vomissements
Constipation
s
Dyspepsie
Diarrhée
Affections
Élévation des
hépatobiliaires
enzymes hépatiques
Affections de la
Éruption cutanée*
peau et du tissu
sous-cutané
Acné
Affections
Mal de dos
musculo-squeletti
ques et
systémiques
Affections des
Oligoménorrhée
organes de
reproduction et
du sein
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Troubles
Fatigue
Trouble de la marche*
généraux et
anomalies au site
d'administration
Investigations
Perte de poids
Lésions,
Traumatisme crânien
intoxications et
Contusion
complications
liées aux
procédures
* Voir rubrique 4.4.
Informations supplémentaires concernant les populations particulières
Population pédiatrique (de 1 an à moins de 4 ans)
Une étude multicentrique en ouvert a été menée afin de comparer l'ajout du rufinamide à un autre
MAE choisi par l'investigateur au traitement actuel par 1 à 3 MAE chez des enfants âgés de 1 an à
moins de 4 ans présentant un syndrome de Lennox-Gastaut mal contrôlé. 25 patients, dont 10 étaient
âgés de 1 à 2 ans, ont été exposés au rufinamide en traitement adjuvant pendant 24 semaines à une
dose allant jusqu'à 45 mg/kg par jour en deux doses fractionnées. Les événements indésirables
apparus sous traitement (EIAT) les plus fréquemment rapportés dans le groupe de traitement par le
rufinamide (survenus chez 10 % des patients) étaient : infection des voies respiratoires supérieurs et
vomissements (28,0 % chacun), pneumonie et somnolence (20,0 % chacun), sinusite, otite moyenne,
diarrhée, toux et pyrexie (16,0 % chacun) et bronchite, constipation, congestion nasale, éruption
cutanée, irritabilité et diminution de l'appétit (12,0 % chacun). La fréquence, la nature et la sévérité de
ces effets indésirables étaient comparables à celles observées chez les enfants âgés de 4 ans et plus, les
adolescents et les adultes. La caractérisation de l'âge chez les patients de moins de 4 ans n'a pas été
identifiée dans la base de données de sécurité limitées en raison du faible nombre de patients dans
l'étude
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Après un surdosage aigu, l'estomac peut être vidé par un lavage gastrique ou par induction des
vomissements. Il n'existe pas d'antidote spécifique du rufinamide. Un traitement symptomatique doit
être instauré et peut comprendre une hémodialyse (voir rubrique 5.2).
L'administration répétée de 7 200 mg/jour n'a été associée à aucun signe ou symptôme majeur.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiépileptiques, dérivés du carboxamide, code ATC : N03AF03.
Le rufinamide module l'activité des canaux sodiques, en prolongeant leur état inactif. Le rufinamide
est actif chez différents modèles animaux d'épilepsie.
Expérience clinique
Dans le cadre d'une étude en double aveugle, contrôlée contre placebo, Inovelon (rufinamide
comprimés) a été administré à des doses allant jusqu'à 45 mg/kg/jour pendant 84 jours
chez 139 patients présentant des crises d'épilepsie associées au syndrome de Lennox-Gastaut
(comprenant à la fois des absences atypiques et des chutes subites) mal contrôlées. Des patients de
deux sexes (âgés de 4 à 30 ans) étaient éligibles s'ils présentaient les critères suivants : antécédents de
différents types de crises, qui devaient inclure des absences atypiques et des chutes subites
(c'est-à-dire crises toniques/atoniques ou astatiques) ; traitement concomitant par 1 à 3 médicaments
antiépileptiques à dose fixe ; au moins 90 crises dans le mois précédant la période de 28 jours
précédant l'entrée dans l'étude ; EGG réalisé au cours des 6 mois précédant l'entrée dans l'étude
montrant un profil de complexes pointes-ondes lentes (2,5 Hz) ; poids d'au moins 18 kg ; et TDM ou
IRM confirmant l'absence de lésion progressive. Toutes les crises étaient classées selon les critères de
classification révisés des crises convulsives de l'International League Against Epilepsy. Comme il est
difficile pour les aidants de différencier précisément les crises toniques et atoniques, le panel d'experts
internationaux de neuropédiatres a convenu de regrouper ces types de crises et de les appeler crises
toniques/atoniques ou « chutes subites ». De ce fait, les chutes subites étaient l'un des critères
d'évaluation principaux. Une amélioration significative a été observée pour les trois critères
principaux : la variation en pourcentage de la fréquence totale des crises par période de 28 jours
pendant la phase d'entretien par rapport à la fréquence initiale (-35,8 % sous Inovelon versus -1,6 %
sous placebo ; p = 0,0006), le nombre de crises toniques/atoniques (-42,9 % sous Inovelon
versus 2,2 % sous placebo, p = 0,0002) et le score d'intensité des crises à partir de l'évaluation globale
effectuée par le parent/tuteur à la fin de la phase en double aveugle (amélioration importante ou très
importante chez 32,2 % des patients sous Inovelon versus 14,5 % dans le bras placebo, p = 0,0041).
De plus, Inovelon (rufinamide suspension buvable) a été administré dans une étude multicentrique en
ouvert visant à comparer l'ajout du rufinamide à l'ajout d'un autre MAE choisi par l'investigateur au
traitement actuel par 1 à 3 MAE chez des enfants âgés de 1 an à moins de 4 ans présentant un
syndrome de Lennox-Gastaut mal contrôlé. Dans cette étude, 25 patients ont été exposés au
rufinamide en traitement adjuvant pendant 24 semaines à une dose allant jusqu'à 45 mg/kg par jour en
deux doses fractionnées. Au total, 12 patients ont reçu un autre MAE choisi par l'investigateur dans le
groupe comparateur. L'étude visait essentiellement à évaluer la sécurité et n'avait pas la puissance
suffisante pour montrer une différence dans les paramètres d'efficacité sur les crises. Le profil
d'événements indésirables a été comparable à celui observé chez les patients présentant un syndrome
de Lennox-Gastaut âgés de 4 ans et plus. De plus, l'étude a évalué le développement cognitif, le
comportement et le développement du langage chez les patients traités par le rufinamide par rapport
aux patients recevant tout autre MAE. Après 2 ans de traitement, la variation de la moyenne des
moindres carrés du score total de problèmes du questionnaire Child Behaviour Checklist (CBCL) était
de 53,75 pour le groupe recevant tout autre MAE et de 56,35 pour le groupe recevant le rufinamide
(différence de la moyenne des MC [IC à 95 % +2,60 [-10,5 ; 15,7] ; p = 0,6928) et la différence entre
traitements était de -2,776 (IC à 95 % : -13,3 ; 7,8, p = 0,5939).
Le modèle pharmacocinétique/pharmacodynamique de population a démontré que la réduction de la
fréquence des crises totales et des crises toniques/atoniques, l'amélioration de l'évaluation globale de
l'intensité des crises et l'augmentation de la probabilité de réduction de la fréquence des crises étaient
dépendantes des concentrations du rufinamide.
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 6 heures après l'administration. Le
pic de concentration (Cmax) et l'ASC plasmatique du rufinamide augmentent en proportions moins
importantes que la dose chez des sujets sains à jeun ou non et chez les patients, probablement en
raison d'une absorption limitée par la dose. Après des doses uniques, les aliments augmentent la
biodisponibilité (ASC) du rufinamide d'environ 34 % et le pic de concentration plasmatique de 56 %.
La bioéquivalence d'Inovelon suspension buvable et d'Inovelon comprimés pelliculés a été
démontrée.
Distribution
Dans les études in vitro, seule une faible fraction de rufinamide (34 %) était liée aux protéines sériques
humaines, l'albumine représentant environ 80 % de cette liaison. Cela indique un risque minimal
d'interactions médicamenteuses par déplacement à partir des sites de liaison lors de l'administration
concomitante d'autres médicaments. Le rufinamide était distribué de façon homogène entre les
érythrocytes et le plasma.
Biotransformation
Le rufinamide est presque exclusivement éliminé par métabolisme. La principale voie de métabolisme
est l'hydrolyse du groupe carboxylamide en dérivé acide CGP 47292, pharmacologiquement inactif.
Le métabolisme par le cytochrome P450 est négligeable. La formation de petites quantités de
conjugués au glutathion ne peut être totalement exclue.
In vitro, la capacité du rufinamide à agir comme inhibiteur compétitif ou de par son mécanisme
d'action s'est avérée faible ou négligeable pour les enzymes du P450 humain suivantes : CYP1A2,
CYP2A6, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP2E1, CYP3A4/5 ou CYP4A9/11-2.
Élimination
La demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 6 à 10 heures chez les sujets sains et les patients
épileptiques. Administré deux fois par jour à 12 heures d'intervalle, le rufinamide s'accumule dans la
limite prédite par sa demi-vie terminale, ce qui indique que les paramètres pharmacocinétiques du
rufinamide sont indépendants du temps (pas d'auto-induction du métabolisme).
Dans une étude de radiomarquage chez trois volontaires sains, la molécule mère (rufinamide) a été le
principal composant radioactif dans le plasma, représentant environ 80 % de la radioactivité totale, le
métabolite CGP 47292 ne constituant qu'environ 15 %. L'excrétion rénale a été la voie d'élimination
prédominante des substances apparentées à la substance active et représentait 84,7 % de la dose.
Linéarité/non-linéarité
La biodisponibilité du rufinamide est dose-dépendante. Lorsque la dose augmente, la biodisponibilité
diminue.
Pharmacocinétique dans les populations particulières de patients
Sexe
Le modèle de pharmacocinétique de population a été utilisé pour évaluer l'influence du sexe sur les
paramètres pharmacocinétiques du rufinamide. Ces évaluations indiquent que le sexe n'a pas d'effet
cliniquement pertinent sur la pharmacocinétique du rufinamide.
Insuffisance hépatique
Aucune étude n'a été réalisée chez les patients insuffisants hépatiques. Inovelon ne doit donc pas être
administré chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.2).
Sujets âgés
Une étude pharmacocinétique chez des volontaires sains âgés n'a pas mis en évidence de différence
significative des paramètres pharmacocinétiques par rapport aux adultes plus jeunes.
Population pédiatrique (de 1 à 12 ans)
La clairance du rufinamide est généralement plus faible chez les enfants que chez les adultes, cette
différence étant liée à la taille corporelle, la clairance du rufinamide augmentant avec le poids
corporel.
Une récente analyse pharmacocinétique de population du rufinamide conduite sur des données
regroupées de 139 sujets (115 patients atteints du syndrome de Lennox Gastaut et 24 sujets sains),
parmi lesquels 83 patients pédiatriques atteints du syndrome de Lennox Gastaut (dont 10 patients
étaient âgés de 1 à < 2ans, 14 patients de 2 à < 4 ans, 14 patients de 4 à < 8 ans, 21 patients
de 8 à < 12 ans et 24 patients de 12 à < 18 ans) indiquait que lorsque le rufinamide est administré en
mg/kg/jour chez les sujets atteints du syndrome de Lennox Gastaut âgés de 1 à < 4 ans, l'exposition est
comparable à celle des patients atteints de ce même syndrome et âgés de 4 ans ou plus, pour lesquels
l'efficacité a été démontrée.
Aucune étude n'a été réalisée chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants de moins de 1 an.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité n'ont pas
révélé de risque particulier pour l'homme aux doses cliniquement pertinentes.
Les toxicités observées chez le chien à des doses comparables à l'exposition humaine à la dose
maximale recommandée ont été des anomalies hépatiques incluant des thrombus biliaires, une
cholestase et une élévation des enzymes hépatiques considérés comme étant dus à une augmentation
de la sécrétion biliaire chez cette espèce. Aucun signe de risque associé n'a été identifié dans les
études de toxicité à doses répétées chez le rat et le singe.
Dans les études de toxicité sur la reproduction et le développement, une diminution de la croissance
foetale et de la survie des foetus et quelques cas de mortinatalité secondaire à la toxicité maternelle ont
été observés. Cependant, aucun effet sur la morphologie et les fonctions, y compris l'apprentissage ou
la mémoire, n'a été observé dans la descendance. Le rufinamide n'a pas été tératogène chez la souris,
le rat ou le lapin.
Le profil de toxicité du rufinamide a été comparable à celui observé chez les animaux adultes. Chez le
rat et le chien, une diminution du poids a été constatée chez les animaux adultes et juvéniles. Une
toxicité hépatique modérée a été observée chez animaux adultes et juvéniles à des niveaux
d'exposition inférieurs ou comparables à ceux atteints chez les patients. La réversibilité de toutes les
anomalies après l'arrêt du traitement a été démontrée.
Le rufinamide n'a pas été génotoxique et n'a pas montré de potentiel carcinogène. L'effet indésirable
observé chez l'animal à des expositions semblables à celles de l'homme mais non rapporté au cours
des essais cliniques et qui pourrait avoir une signification clinique a été une myélofibrose dans l'étude
En termes de potentiel immunotoxique, un petit thymus et une involution thymique ont été observés
chez le chien lors d'une étude de 13 semaines, avec une réponse significative à la dose la plus élevée
chez les mâles. Dans l'étude de 13 semaines, des modifications de la moelle osseuse et des organes
lymphoïdes ont été décrites chez les femelles à la dose élevée, mais avec une incidence faible. Chez le
rat, une aplasie médullaire et une atrophie du thymus n'ont été observées que dans l'étude de
cancérogenèse.
Évaluation du risque environnemental :
Les études d'évaluation des risques pour l'environnement ont montré que le rufinamide est très
persistant dans l'environnement (voir rubrique 6.6).
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Cellulose microcristalline (E460)
Carmellose sodique (E466)
Hydroxyéthylcellulose
Acide citrique anhydre (E330)
Emulsion de siméthicone à 30 % contenant : acide benzoïque, cyclotétrasiloxane, diméthicone,
stéarate de glycol et distéarate de glycéryle, méthylcellulose, PEG-40 stéarate (polyéthylène glycol
stéarate), polysorbate 65, gel de silice, acide sorbique, acide sulfurique et eau.
Poloxamère 188
Parahydroxybenzoate de méthyle (E218)
Parahydroxybenzoate de propyle (E216)
Propylène glycol (E1520)
Sorbate de potassium (E202)
Sorbitol (E420) liquide (non cristallisant)
Arôme orange
Eau
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
3 ans.
Après première ouverture : 90 jours.
6.4
Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation. Pour les conditions de conservation du médicament
après première ouverture, voir la rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon en polyéthylène teréphtalate orienté (o-PET) avec bouchon de sécurité enfants en
polypropylène (PP) ; chaque flacon contenant 460 ml de suspension est conditionné dans une boîte en
carton.
6.6
Précautions particulières d'élimination et de manipulation
Préparation : l'adaptateur à pression pour flacon (PIBA) qui est fourni dans la boîte doit être inséré
fermement dans le goulot du flacon avant utilisation et rester en place pendant toute la durée
d'utilisation du flacon. Insérer la seringue pour administration orale dans l'adaptateur, retourner le
flacon et prélever la dose. Replacer le bouchon après chaque utilisation. Le bouchon s'adapte
correctement lorsque l'adaptateur est en place.
Sonde nasogastrique (NG) : sonde en chlorure de polyvinyle (PVC) de 40 cm de longueur au
maximum et de 5 Fr (1,67 mm) de diamètre. Pour garantir une posologie adéquate, après
administration de la suspension buvable, la sonde d'alimentation entérale doit être rincée au moins une
fois avec 1 ml d'eau.
Pas d'exigences particulières pour l'élimination.
Ce médicament pourrait représenter un risque potentiel pour l'environnement. Tout médicament non
utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur (voir rubrique 5.3).
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
e-mail : medinfo_de@eisai.net
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/378/017
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 16 janvier 2007
Date de dernier renouvellement : 9 janvier 2012
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
{MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
A.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE
MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE
ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

E.
OBLIGATION SPÉCIFIQUE RELATIVE AUX MESURES
POST-AUTORISATION POUR L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ SOUS DES CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES

FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : résumé des caractéristiques du
produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ

Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché soumettra des rapports périodiques actualisés de
sécurité pour ce produit conformément aux exigences définies dans la liste des dates de référence pour
l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et
publiée sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalisera les activités et interventions requises
décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation de mise sur le marché,
ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
Un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception
de nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil
bénéfice/risque, ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du
risque) est franchie.
Lorsque les dates de soumission d'un PSUR coïncident avec l'actualisation d'un PGR, les deux
documents doivent être soumis en même temps.
E.
OBLIGATION SPÉCIFIQUE RELATIVE AUX MESURES POST-AUTORISATION
CONCERNANT L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE SOUS
CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES

ÉTIQUETAGE ET NOTICE
BOÎTE EXTERNE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 100 mg comprimés pelliculés
Rufinamide
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Chaque comprimé contient 100 mg de rufinamide.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose. Voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
10
10 comprimés pelliculés
30
30 comprimés pelliculés
50
50 comprimés pelliculés
60
60 comprimés pelliculés
100
100 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP (MM/AAAA)
CONDITIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/378/001-005
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot :
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Inovelon 100 mg comprimés
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
SN:
NN:
PLAQUETTES THERMOFORMÉES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 100 mg comprimés pelliculés
Rufinamide
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP :
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot :
5.
AUTRES
BOÎTE EXTERNE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 200 mg comprimés pelliculés
Rufinamide
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Chaque comprimé contient 200 mg de rufinamide.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose. Voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
10
10 comprimés pelliculés
30
30 comprimés pelliculés
50
50 comprimés pelliculés
60
60 comprimés pelliculés
100
100 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP (MM/AAAA)
CONDITIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/378/006-010
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot :
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Inovelon 200 mg comprimés
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
SN:
NN:
PLAQUETTES THERMOFORMÉES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 200 mg comprimés pelliculés
Rufinamide
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP :
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot :
5.
AUTRES
BOÎTE EXTERNE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 400 mg comprimés pelliculés
Rufinamide
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
Chaque comprimé contient 400 mg de rufinamide.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose. Voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
10
10 comprimés pelliculés
30
30 comprimés pelliculés
50
50 comprimés pelliculés
60
60 comprimés pelliculés
100
100 comprimés pelliculés
200
200 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP (MM/AAAA)
9.
CONDITIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/378/011-016
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot :
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Inovelon 400 mg comprimés
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
PLAQUETTES THERMOFORMÉES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 400 mg comprimés pelliculés
Rufinamide
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP :
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot :
5.
AUTRES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Inovelon 40 mg/ml suspension buvable
Rufinamide
2.
COMPOSITION EN PRINCIPE(S) ACTIF(S)
1 ml d'Inovelon suspension buvable contient 40 mg de rufinamide.
1 flacon contient 18 400 mg de rufinamide.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient également : parahydroxybenzoate de méthyle (E218), parahydroxybenzoate de propyle
(E216), sorbitol (E420).
Voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Suspension buvable, 460 ml.
Chaque boîte contient 1 flacon, 2 seringues et 1 adaptateur à pression pour flacon (PIBA).
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Bien agiter avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP :
Après première ouverture : utiliser dans les 90 jours.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/06/378/017
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot :
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Inovelon 40 mg/ml
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
SN:
NN:
Inovelon 100 mg comprimés pelliculés
Inovelon 200 mg comprimés pelliculés
Inovelon 400 mg comprimés pelliculés

Rufinamide
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Inovelon et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Inovelon
3.
Comment utiliser Inovelon
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Inovelon
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Inovelon et dans quel cas est-il utilisé ?
Inovelon contient un médicament appelé rufinamide. Il appartient à un groupe de médicaments appelés
antiépileptiques, qui sont utilisés pour traiter l'épilepsie (une maladie dans laquelle le patient présente
des crises ou des convulsions).
Inovelon est utilisé avec d'autres médicaments pour traiter les crises convulsives associées au
syndrome de Lennox-Gastaut chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés d'au moins 1 an. Le
syndrome de Lennox-Gastaut est le nom donné à un groupe d'épilepsies sévères au cours desquelles
les patients peuvent présenter des crises répétées de différents types.
Inovelon vous a été prescrit par votre médecin pour réduire le nombre de crises convulsives.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Inovelon ?
Ne prenez jamais Inovelon :
- si vous êtes allergique au rufinamide, aux dérivés triazolés ou à l'un des autres composants
contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre Inovelon :
- si vous présentez un syndrome du QT court congénital ou si vous avez des antécédents
familiaux de ce syndrome (troubles de la conduction cardiaque), car le traitement par le
rufinamide pourrait l'aggraver.
- si vous avez des problèmes de foie. Les informations concernant l'utilisation du rufinamide
dans ce cas sont limitées et il donc peut s'avérer nécessaire d'augmenter la dose de votre
- si vous développez une éruption cutanée ou de la fièvre. Elles peuvent être les signes d'une
réaction allergique. Consultez un médecin immédiatement car dans de très rares cas, cela
pourrait devenir grave.
- si le nombre, la durée ou l'intensité de vos crises d'épilepsie augmentent, contactez
immédiatement un médecin.
- en cas de difficultés pour marcher, de mouvements anormaux, de vertiges ou de somnolence,
informez un médecin.
- si vous avez des pensées d'automutilation ou de suicide (vous infliger des blessures ou vous
donner la mort) alors que vous prenez ce médicament,
contactez votre médecin ou
rendez-vous à l'hôpital immédiatement
(voir la rubrique 4).
Consultez votre médecin, même si ces faits sont survenus à un moment quelconque dans le passé.
Enfants
Inovelon ne doit pas être administré chez les enfants âgés de moins de 1 an, car il n'existe pas de
données suffisantes sur son utilisation dans ce groupe d'âge.
Autres médicaments et Inovelon
Informez votre médecin si vous prenez ou avez récemment pris tout autre médicament, y compris un
médicament obtenu sans ordonnance. Si vous prenez les médicaments suivants, phénobarbital,
fosphénytoïne, phénytoïne ou primidone, il pourra être nécessaire de vous surveiller étroitement
pendant les deux semaines suivant le début du traitement par le rufinamide ou après la fin du
traitement, ou après une modification importante de la dose. Une modification de la dose des autres
médicaments pourra être nécessaire car ces médicaments peuvent être un peu moins efficaces
lorsqu'ils sont administrés avec le rufinamide.
Médicaments antiépileptiques et Inovelon
Si le médecin vous prescrit ou recommande un traitement supplémentaire pour l'épilepsie (comme le
valproate), vous devez lui indiquer que vous prenez Inovelon car votre dose peut nécessiter un
ajustement.
Chez les enfants et les adultes, l'utilisation de valproate entraîne des concentrations élevées de
rufinamide dans le sang. Informez votre médecin si vous prenez du valproate, car il se peut qu'il doive
diminuer la posologie d'Inovelon.
Informez le médecin si vous prenez des contraceptifs oraux/hormonaux, par exemple la « pilule ».
Inovelon peut rendre la pilule inefficace pour éviter une grossesse. Par conséquent, il est recommandé
d'utiliser une méthode de contraception supplémentaire sûre et efficace (telle qu'une méthode barrière,
par exemple des préservatifs) pendant le traitement par Inovelon.
Informez le médecin si vous prenez de la warfarine, un médicament pour fluidifier le sang, car il
pourra être nécessaire d'ajuster la dose.
Informez le médecin si vous prenez de la digoxine (un médicament utilisé pour traiter les maladies
cardiaques), car il pourra être nécessaire d'ajuster la dose.
Voir la rubrique 3 ­ « Comment utiliser Inovelon » pour des recommandations sur la prise d'Inovelon
avec des aliments et boissons.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament. Vous ne devez pas prendre Inovelon
pendant votre grossesse sans avis médical.
Il est conseillé de ne pas allaiter pendant le traitement par Inovelon car on ne sait pas si le rufinamide
passe dans le lait maternel.
Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez utiliser une méthode de contraception pendant
votre traitement par Inovelon.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament en même
temps qu'Inovelon.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Inovelon peut provoquer des vertiges, une somnolence et une vision trouble, en particulier en début de
traitement ou après une augmentation de la dose. Dans ce cas, vous ne devez pas conduire ni utiliser
de machines.
Inovelon contient du lactose
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre
ce médicament.
3.
Comment utiliser Inovelon ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Trouver la posologie d'Inovelon qui vous convient le mieux peut prendre un certain temps. La
posologie sera calculée en fonction de vos besoins par votre médecin et dépendra de votre âge, de
votre poids et de la prise ou non d'un autre médicament contenant du valproate en même temps
qu'Inovelon.
Enfants âgés d'1 à 4 ans
La posologie initiale recommandée est de 10 mg par kilo de poids corporel par jour, en deux prises
égales, une moitié le matin et l'autre moitié le soir. La posologie sera calculée en fonction de vos
besoins par votre médecin et peut être augmentée jusqu'à 10 mg par kilo de poids corporel tous les
trois jours.
La posologie journalière maximale dépendra de la prise concomitante ou non de valproate. La
posologie journalière maximale, si vous ne prenez pas de valproate, est de 45 mg par kilo de poids
corporel par jour. La posologie journalière maximale, si vous prenez du valproate, est de 30 mg par kg
de poids corporel par jour.
Enfants âgés de 4 ans ou plus et pesant moins de 30 kg
La posologie initiale recommandée est de 200 mg par jour en deux prises égales, une moitié le matin
et l'autre moitié le soir. La posologie sera calculée en fonction de vos besoins par votre médecin et
peut être augmentée jusqu'à 200 mg tous les trois jours.
Adultes, adolescents et enfants pesant 30 kg ou plus
La posologie initiale recommandée est de 400 mg par jour en deux prises égales, une moitié le matin
et l'autre moitié le soir. La posologie sera calculée en fonction de vos besoins par votre médecin et
peut être augmentée de 400 mg tous les deux jours.
La posologie journalière maximale dépendra de la prise concomitante ou non de valproate. La
posologie journalière maximale, si vous ne prenez pas de valproate, est de 3 200 mg, en fonction de
votre poids. La posologie journalière maximale, si vous prenez du valproate, est de 2 200 mg, en
fonction de votre poids.
Certains patients peuvent répondre à des doses plus faibles et votre médecin pourra ajuster la dose en
fonction de la façon dont vous répondez au traitement.
Si vous présentez des effets indésirables, votre médecin pourra augmenter la dose plus lentement.
Les comprimés d'Inovelon doivent être pris avec de l'eau deux fois par jour, le matin et le soir.
Inovelon doit être pris avec les aliments. Si vous avez du mal à avaler, vous pouvez écraser le
comprimé, puis mélanger la poudre avec environ la moitié d'un verre (100 ml) d'eau et boire le
mélange immédiatement. Vous pouvez également casser les comprimés en deux moitiés égales et les
avaler avec de l'eau.
Ne diminuez pas la dose ou n'arrêtez pas ce médicament sans avis médical.
Si vous avez pris plus d'Inovelon que vous n'auriez dû
Si vous avez pris plus d'Inovelon que vous n'auriez dû, informez immédiatement un médecin ou un
pharmacien ou contactez le service des urgences de l'hôpital le plus proche, en emportant votre
médicament avec vous.
Si vous oubliez de prendre Inovelon
Si vous oubliez de prendre une dose, continuez à prendre le médicament comme d'habitude. Ne
prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Si vous avez
oublié de prendre plusieurs doses, demandez conseil à votre médecin.
Si vous arrêtez de prendre Inovelon
Si votre médecin vous conseille d'arrêter le traitement, suivez ses recommandations en ce qui
concerne la diminution progressive d'Inovelon afin de réduire le risque d'augmentation des crises
d'épilepsie.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, Inovelon peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent
pas systématiquement chez tout le monde.
Eruption cutanée et/ou fièvre. Elles peuvent être les signes d'une réaction allergique. Dans ce
cas, contactez votre médecin ou rendez-vous à l'hôpital immédiatement.
Modification du type de vos crises/crises convulsives répétées durant longtemps (appelées état
de mal épileptique). Informez immédiatement votre médecin.
Un petit nombre de patients traités par des antiépileptiques tels qu'Inovelon ont développé des
idées autodestructrices ou suicidaires. Si à tout moment, vous avez de telles idées, contactez
immédiatement votre médecin (voir la rubrique 2).
Vous pourrez présenter les effets indésirables mentionnés ci-dessous avec ce médicament. Informez le
médecin si vous présentez l'un des effets suivants :
Les effets indésirables très fréquents (affectant plus de 1 patient sur 10) d'Inovelon sont :
Vertiges, maux de tête, nausées, vomissements, somnolence, fatigue.
Les effets indésirables fréquents (affectant plus de 1 patient sur 100) d'Inovelon sont :
Problèmes liés aux nerfs comprenant : difficultés à marcher, mouvements anormaux,
convulsions / crises d'épilepsie, mouvements anormaux des yeux, vision floue, tremblements.
Problèmes associés à l'estomac comprenant : Maux d'estomac, constipation, indigestion, selles
molles (diarrhée), perte ou modification de l'appétit, perte de poids.
Infections : infection de l'oreille, grippe, congestion nasale, infection pulmonaire.
Autres effets : anxiété, insomnie, saignements de nez, acné, éruption cutanée, mal de dos, règles
peu abondantes, bleus, traumatisme crânien (dû à une blessure accidentelle pendant une crise
convulsive).
Les effets indésirables peu fréquents (affectant de 1 patient sur 100 à 1 patient sur 1 000) d'Inovelon
sont :
Réactions allergiques et élévation des marqueurs de la fonction hépatique (augmentation des enzymes
hépatiques).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s'applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer
les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en Annexe V. En
signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité du
médicament.
5.
Comment conserver Inovelon
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette thermoformée et
sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Inovelon
- Le principe actif est le rufinamide.
Chaque comprimé pelliculé dosé à 100 mg contient 100 mg de rufinamide.
Chaque comprimé pelliculé dosé à 200 mg contient 200 mg de rufinamide.
Chaque comprimé pelliculé dosé à 400 mg contient 400 mg de rufinamide.
- Les autres composants sont le lactose monohydraté, la cellulose microcristalline, l'amidon de
maïs, la croscarmellose sodique, l'hypromellose, le stéarate de magnésium, le laurilsulfate de
sodium et la silice colloïdale anhydre. Le pelliculage est composé d'hypromellose, de
macrogols (8000), de dioxyde de titane (E171), de talc et d'oxyde de fer rouge (E172).
Qu'est-ce que Inovelon et contenu de l'emballage extérieur
- Les comprimés d'Inovelon à 100 mg sont des comprimés pelliculés roses, ovales, sécables,
légèrement convexes, avec « 261 » gravé sur une face, l'autre étant lisse.
Ils existent en boîtes de 10, 30, 50, 60 et 100 comprimés pelliculés.
- Les comprimés d'Inovelon à 200 mg sont des comprimés pelliculés roses, ovales, sécables,
légèrement convexes, avec « 262 » gravé sur une face, l'autre étant lisse.
Ils existent en boîtes de 10, 30, 50, 60 et 100 comprimés pelliculés.
- Les comprimés d'Inovelon à 400 mg sont des comprimés pelliculés roses, ovales, sécables,
légèrement convexes, avec « 263 » gravé sur une face, l'autre étant lisse.
Ils existent en boîtes de 10, 30, 50, 60, 100 et 200 comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché et fabricant
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché:
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
e-mail : medinfo_de@eisai.net
Fabricant :
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
Lietuva
Eisai SA/NV
Eisai GmbH
Tél/Tel: +32 (0)800 158 58
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50

Luxembourg/Luxemburg
Eisai GmbH
Eisai SA/NV
Te.: + 49 (0) 69 66 58 50
Tél/Tel: +32 (0)800 158 58
(Belgique/Belgien)
Ceská republika
Magyarország
Eisai GesmbH organizacni slozka
Eisai GmbH
Tel: + 420 242 485 839
Tel.: + 49 (0) 69 66 58 50
Danmark
Malta
Eisai AB
Cherubino LTD
Tlf: + 46 (0) 8 501 01 600
Tel.: +356 21343270
(Sverige)
Deutschland
Nederland
Eisai GmbH
Eisai B.V.
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tél/Tel: + 31 (0) 900 575 3340
Eesti
Norge
Eisai GmbH
Eisai AB
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tlf: + 46 (0) 8 501 01 600
(Saksamaa)
(Sverige)

Österreich
Arriani Pharmaceutical S.A.
Eisai GesmbH
: + 30 210 668 3000
Tel: + 43 (0) 1 535 1980-0
España
Polska
Eisai Farmacéutica, S.A.
Eisai GmbH
Tel: + (34) 91 455 94 55
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Niemcy)
France
Portugal
Eisai SAS
Eisai Farmacêtica, Unipessoal Lda
Tél: + (33) 1 47 67 00 05
Tel: + 351 214 875 540
Hrvatska
România
Eisai GmbH
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Germania)
Ireland
Slovenija
Eisai GmbH
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Nemcija)
Ísland
Slovenská republika
Eisai AB
Eisai GesmbH organizacni slozka
Sími: + 46 (0)8 501 01 600
Tel.: + 420 242 485 839
(Svíþjóð)
(Ceská republika)
Suomi/Finland
Eisai S.r.l.
Eisai AB
Tel: + 39 02 5181401
Puh/Tel: + 46 (0) 8 501 01 600
(Ruotsi)

Sverige
Arriani Pharmaceuticals S.A.
Eisai AB
: + 30 210 668 3000
Tel: + 46 (0) 8 501 01 600
()
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
Eisai GmbH
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Vcija)
(Germany)
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
Inovelon 40 mg/ml suspension buvable
Rufinamide
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Inovelon et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Inovelon
3.
Comment utiliser Inovelon
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Inovelon
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Inovelon et dans quel cas est-il utilisé ?
Inovelon contient un médicament appelé rufinamide. Il appartient à un groupe de médicaments appelés
antiépileptiques, qui sont utilisés pour traiter l'épilepsie (une maladie dans laquelle le patient présente
des crises ou des convulsions).
Inovelon est utilisé avec d'autres médicaments pour traiter les crises convulsives associées au
syndrome de Lennox-Gastaut chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés d'au moins 1 an. Le
syndrome de Lennox-Gastaut est le nom donné à un groupe d'épilepsies sévères au cours desquelles
les patients peuvent présenter des crises répétées de différents types.
Inovelon vous a été prescrit par votre médecin pour réduire le nombre de crises convulsives.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Inovelon ?
Ne prenez jamais Inovelon :
- si vous êtes allergique au rufinamide, aux dérivés triazolés ou à l'un des autres composants
contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre Inovelon
- si vous présentez un syndrome du QT court congénital ou si vous avez des antécédents
familiaux de ce syndrome (troubles du système électrique du coeur), car le traitement par le
rufinamide pourrait l'aggraver.
- si vous avez des problèmes de foie. Les informations concernant l'utilisation du rufinamide
dans ce cas sont limitées et il peut donc s'avérer nécessaire d'augmenter la dose de votre
médicament plus lentement. Si votre maladie de foie est sévère, le médecin décidera peut-être
qu'Inovelon n'est pas recommandé pour vous.
si vous développez une éruption cutanée ou de la fièvre. Elles peuvent être les signes d'une
réaction allergique. Consultez un médecin immédiatement car dans de très rares cas, cela
pourrait devenir grave.
- si le nombre, la durée ou l'intensité de vos crises d'épilepsie augmentent, contactez
immédiatement un médecin.
- en cas de difficultés pour marcher, de mouvements anormaux, de vertiges ou de somnolence,
informez un médecin.
- si vous avez des pensées d'automutilation ou de suicide (vous infliger des blessures ou vous
donner la mort) alors que vous prenez ce médicament,
contactez votre médecin ou
rendez-vous à l'hôpital immédiatement
(voir la rubrique 4).
Consultez votre médecin, même si ces faits sont survenus à un moment quelconque dans le passé.
Enfants
Inovelon ne doit pas être administré chez les enfants âgés de moins de 1 an car il n'existe pas de
données suffisantes sur son utilisation dans ce groupe d'âge.
Autres médicaments et Inovelon
Informez votre médecin si vous prenez ou avez récemment pris tout autre médicament, y compris un
médicament obtenu sans ordonnance. Si vous prenez les médicaments suivants, phénobarbital,
fosphénytoïne, phénytoïne ou primidone, il pourra être nécessaire de vous surveiller étroitement
pendant les deux semaines suivant le début du traitement par le rufinamide ou après la fin du
traitement, ou après une modification importante de la dose. Une modification de la dose des autres
médicaments pourra être nécessaire car ces médicaments peuvent être un peu moins efficaces
lorsqu'ils sont administrés avec le rufinamide.
Médicaments antiépileptiques et Inovelon
Si le médecin vous prescrit ou recommande un traitement supplémentaire pour l'épilepsie (comme le
valproate), vous devez lui indiquer que vous prenez Inovelon car votre dose peut nécessiter un
ajustement.
Chez les enfants et les adultes, l'utilisation de valproate à doses élevées entraîne des concentrations
élevées de rufinamide dans le sang. Informez votre médecin si vous prenez du valproate, car il se peut
qu'il doive diminuer la dose d'Inovelon.
Informez le médecin si vous prenez des contraceptifs oraux/hormonaux, par ex. la « pilule ». Inovelon
peut rendre la pilule inefficace pour éviter une grossesse. Par conséquent, il est recommandé d'utiliser
une méthode de contraception sûre et efficace supplémentaire (telle qu'une méthode barrière, par
exemple des préservatifs) pendant le traitement par Inovelon.
Informez le médecin si vous prenez de la warfarine, un médicament pour fluidifier le sang, car il
pourra être nécessaire d'ajuster la dose.
Informez le médecin si vous prenez de la digoxine (un médicament utilisé pour traiter les maladies
cardiaques) car il pourra être nécessaire d'ajuster la dose.
Inovelon avec des aliments et boissons
Voir la rubrique 3 ­ « Comment utiliser Inovelon » pour des recommandations sur la prise d'Inovelon
avec des aliments et boissons.
Il est conseillé de ne pas allaiter pendant le traitement par Inovelon car on ne sait pas si le rufinamide
passe dans le lait maternel.
Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez utiliser une méthode de contraception pendant
votre traitement par Inovelon.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament en même
temps qu'Inovelon.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Inovelon peut provoquer des vertiges, une somnolence et une vision trouble, en particulier en début de
traitement ou après une augmentation de la dose. Dans ce cas, vous ne devez pas conduire ni utiliser
de machines.
Inovelon contient du sorbitol
Ce médicament est contre-indiqué chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie
héréditaire rare).
Inovelon contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et du parahydroxybenzoate de
propyle (E216)

Ces composants peuvent provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
3.
Comment utiliser Inovelon ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Trouver la posologie d'Inovelon qui vous convient le mieux peut prendre un certain temps. La
posologie sera calculée en fonction de vos besoins par votre médecin et dépendra de votre âge, de
votre poids et de la prise ou non d'un autre médicament appelé valproate en même temps qu'Inovelon.
Enfants âgés d'1 à 4 ans
La posologie initiale recommandée est de 10 mg (0,25 ml) par kg de poids corporel par jour, en
deux prises égales, une moitié le matin et l'autre moitié le soir. La posologie sera calculée en fonction
de vos besoins par votre médecin et peut être augmentée jusqu'à 10 mg (0,25 ml) par kg de poids
corporel tous les trois jours.
La posologie journalière maximale dépendra de la prise concomitante ou non de valproate. La
posologie journalière maximale, si vous ne prenez pas de valproate, est de 45 mg (1,125 ml) par kg de
poids corporel par jour. La posologie journalière maximale, si vous prenez du valproate, est de 30 mg
(0,75 ml) par kg de poids corporel par jour.
Enfants âgés de 4 ans ou plus et pesant moins de 30 kg
La posologie initiale recommandée est de 200 mg par jour, en deux prises égales, une moitié le matin
et l'autre moitié le soir.
La posologie journalière maximale dépendra de la prise concomitante ou non de valproate. La
posologie journalière maximale, si vous ne prenez pas de valproate, est de 1 000 mg (25 ml) par jour.
La posologie journalière maximale, si vous prenez du valproate, est de 600 mg (15 ml) par jour.
Adultes, adolescents et enfants pesant 30 kg ou plus
La posologie initiale recommandée est de 400 mg (10 ml) par jour, en deux prises égales, une moitié le
matin et l'autre moitié le soir. La posologie sera calculée en fonction de vos besoins par votre médecin
et peut être augmentée jusqu'à 400 mg (10 ml) tous les deux jours.
La posologie journalière maximale dépendra de la prise concomitante ou non de valproate. La
posologie journalière maximale, si vous ne prenez pas de valproate, est de 3 200 mg (80 ml) par jour,
en fonction de votre poids. La posologie journalière maximale, si vous prenez du valproate, est
de 2 200 mg (55 ml) par jour, en fonction de votre poids.
Certains patients peuvent répondre à des doses plus faibles et votre médecin pourra ajuster la dose en
fonction de la façon dont vous répondez au traitement.
Si vous présentez des effets indésirables, votre médecin pourra augmenter la dose plus lentement.
Inovelon suspension buvable doit être pris deux fois par jour, le matin et le soir, avec des aliments.
Mode d'administration
Pour l'administration, veuillez utiliser la seringue et l'adaptateur fournis.
Les instructions d'utilisation de la seringue et de l'adaptateur sont présentées ci-dessous :
1.
Agitez convenablement avant utilisation.
2.
Appuyez sur le bouchon (1) en tournant (2) pour ouvrir le flacon.
3.
Insérez l'adaptateur dans le goulot du flacon jusqu'à obtention d'un joint étanche.
4.
Enfoncez complètement le piston de la seringue.
5.
Insérez la seringue au maximum dans l'orifice de l'adaptateur.
6.
Retournez l'ensemble et prélevez la quantité prescrite d'Inovelon à partir du flacon.
7.
Retournez le flacon et retirez la seringue.
8.
Laissez l'adaptateur en place et remettez le bouchon sur le flacon.
9.
Après administration de la dose, séparez le corps et le piston de la seringue et immergez-
les complètement dans de l'eau savonneuse CHAUDE.
10.
Immergez le corps et le piston de la seringue dans de l'eau afin d'éliminer tout résidu de
savon. Égouttez-les et laissez-les sécher à l'air libre. Ne les essuyez pas.
11.
Ne nettoyez pas et ne réutilisez pas la seringue au-delà de 40 utilisations, ou si les repères
figurant sur la seringue s'effacent.
Ne réduisez pas la dose ou n'arrêtez pas ce médicament sans avis médical.
Si vous avez pris plus d'Inovelon que vous n'auriez dû, informez immédiatement un médecin ou un
pharmacien ou contactez le service des urgences de l'hôpital le plus proche, en emportant votre
médicament avec vous.
Si vous oubliez de prendre Inovelon
Si vous oubliez de prendre une dose, continuez à prendre votre médicament comme d'habitude. Ne
prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Si vous avez
oublié de prendre plusieurs doses, demandez conseil à un médecin.
Si vous arrêtez de prendre Inovelon
Si le médecin vous conseille d'arrêter le traitement, suivez ses recommandations en ce qui concerne la
diminution progressive d'Inovelon afin de réduire le risque d'augmentation des crises d'épilepsie.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, Inovelon peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent
pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets indésirables suivants peuvent être très graves :
Eruption cutanée et/ou fièvre. Elles peuvent être les signes d'une réaction allergique. Dans ce
cas, contactez votre médecin ou rendez-vous à l'hôpital immédiatement.
Modifications des types de vos crises/crises convulsives répétées durant longtemps (appelées
état de mal épileptique). Informez immédiatement votre médecin.
Un petit nombre de patients traités par des antiépileptiques tels qu'Inovelon ont développé des
idées d'automutilation (s'infliger des blessures) ou de suicide. Si à tout moment, vous avez de
telles idées, contactez immédiatement votre médecin (voir la rubrique 2).
Vous pourrez présenter les effets indésirables mentionnés ci-dessous avec ce médicament. Informez
votre médecin si vous présentez l'un des effets suivants :
Les effets indésirables très fréquents (affectant plus de 1 patient sur 10) d'Inovelon sont :
Vertiges, maux de tête, nausées, vomissements, somnolence, fatigue.
Les effets indésirables fréquents (affectant plus de 1 patient sur 100) d'Inovelon sont :
Problèmes liés au système nerveux incluant : difficultés pour marcher, mouvements anormaux,
convulsions / crises d'épilepsie, mouvements anormaux des yeux, vision trouble, tremblements.
Problèmes liés à l'estomac incluant : maux d'estomac, constipation, indigestion, selles molles
(diarrhée), perte ou modification de l'appétit, perte de poids.
Infections : infection de l'oreille, grippe, congestion nasale, infection pulmonaire.
Les effets indésirables peu fréquents (affectant de 1 patient sur 100 à 1 patient sur 1 000) d'Inovelon
sont :
Réactions allergiques et élévation des marqueurs de la fonction hépatique (augmentation des
enzymes hépatiques).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s'applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer
les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en Annexe V. En
signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité du
médicament.
5.
Comment conserver Inovelon
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette du flacon et sur la
boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
S'il reste de la suspension dans le flacon plus de 90 jours après la première ouverture du flacon, ne
l'utilisez pas.
N'utilisez pas la suspension si vous remarquez un changement de l'aspect ou de l'odeur de votre
médicament. Rapportez le médicament à votre pharmacien.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Inovelon
- Le principe actif est le rufinamide. Chaque millilitre contient 40 mg de rufinamide. Cinq (5) ml
contiennent 200 mg de rufinamide.
- Les autres composants sont : cellulose microcristalline et carmellose sodique, acide citrique
anhydre, émulsion de siméthicone à 30 % (contenant : acide benzoïque, cyclotétrasiloxane,
diméthicone, stéarate de glycol et distéarate de glycéryle, méthylcellulose, PEG-40 stéarate
(polyéthylène glycol stéarate), polysorbate 65, gel de silice, acide sorbique, acide sulfurique et
eau), poloxamère 188, hydroxyéthylcellulose, parahydroxybenzoate de méthyle (E218),
parahydroxybenzoate de propyle (E216), sorbate de potassium, propylène glycol (E1520),
sorbitol liquide (non cristallisant), arôme orange et eau.
Qu'est-ce que Inovelon et contenu de l'emballage extérieur
Inovelon est une suspension blanche légèrement visqueuse. Le médicament est présenté en
flacon de 460 ml avec deux seringues identiques et un adaptateur à pression pour flacon. Les
seringues sont graduées par paliers de 0,5 ml.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché :
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
e-mail : medinfo_de@eisai.net
Fabricant :
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Eisai SA/NV
Eisai GmbH
Tél/Tel: +32 (0)800 158 58
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50

Luxembourg/Luxemburg
Eisai GmbH
Eisai SA/NV
Te.: + 49 (0) 69 66 58 50
Tél/Tel: +32 (0)800 158 58
(Belgique/Belgien)
Ceská republika
Magyarország
Eisai GesmbH organizacni slozka
Eisai GmbH
Tel: + 420 242 485 839
Tel.: + 49 (0) 69 66 58 50
Danmark
Malta
Eisai AB
Cherubino LTD
Tlf: + 46 (0) 8 501 01 600
Tel.: +356 21343270
(Sverige)
Deutschland
Nederland
Eisai GmbH
Eisai B.V.
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tél/Tel: + 31 (0) 900 575 3340
Eesti
Norge
Eisai GmbH
Eisai AB
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tlf: + 46 (0) 8 501 01 600
(Saksamaa)
(Sverige)

Österreich
Arriani Pharmaceutical S.A.
Eisai GesmbH
: + 30 210 668 3000
Tel: + 43 (0) 1 535 1980-0
España
Polska
Eisai Farmacéutica, S.A.
Eisai GmbH
Tel: + (34) 91 455 94 55
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Niemcy)
Portugal
Eisai SAS
Eisai Farmacêtica, Unipessoal Lda
Tél: + (33) 1 47 67 00 05
Tel: + 351 214 875 540
Hrvatska
România
Eisai GmbH
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Germania)
Ireland
Slovenija
Eisai GmbH
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Nemcija)
Ísland
Slovenská republika
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Eisai GesmbH organizacni slozka
Sími: + 46 (0)8 501 01 600
Tel.: + 420 242 485 839
(Svíþjóð)
(Ceská republika)
Italia
Suomi/Finland
Eisai S.r.l.
Eisai AB
Tel: + 39 02 5181401
Puh/Tel: + 46 (0) 8 501 01 600
(Ruotsi)

Sverige
Arriani Pharmaceuticals S.A.
Eisai AB
: + 30 210 668 3000
Tel: + 46 (0) 8 501 01 600
()
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United Kingdom (Northern Ireland)
Eisai GmbH
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Vcija)
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.
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  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS