Humira 40 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 20 mg, solution injectable en seringue préremplie
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque seringue unidose préremplie de 0,2 ml contient 20 mg d’adalimumab.
L’adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant produit dans des cellules ovariennes
de hamster chinois.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable. (injection)
Solution limpide, incolore.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Humira en association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de l’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire évolutive chez les patients à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante
à un ou plusieurs traitements de fond. Humira peut être administré en monothérapie en cas
d’intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement par le méthotrexate est inadaptée
(pour l’efficacité en monothérapie, voir rubrique 5.1). Humira n’a pas été étudié chez les patients de
moins de 2 ans.
Arthrite liée à l’enthésite
Humira est indiqué pour le traitement de l’arthrite active liée à l’enthésite chez les patients à partir de
6 ans en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement conventionnel (voir rubrique 5.1).
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants à
partir de 4 ans et les adolescents en cas de réponse insuffisante à un traitement topique et aux
photothérapies ou lorsque ces traitements sont inappropriés.
Maladie de Crohn chez l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les enfants
et les adolescents à partir de 6 ans qui n’ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un
traitement nutritionnel de première intention et un corticoïde et/ou un immunomodulateur, ou chez
lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
2
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de l’uvéite antérieure chronique non infectieuse chez les enfants
et les adolescents à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement
conventionnel ou pour lesquels un traitement conventionnel est inapproprié.
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par Humira doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière
de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles Humira est indiqué. Il est recommandé
aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d’instaurer un traitement par Humira
(voir rubrique 4.4). Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par Humira.
Après une formation correcte à la technique d’injection, les patients peuvent s’auto-injecter Humira, si
leur médecin l’estime possible, sous le couvert d’un suivi médical approprié.
Pendant le traitement par Humira, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou
immunomodulateurs) devront être optimisés.
Posologie
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire à partir de 2 ans
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire à partir de l’âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 1). Humira est administré
toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Tableau 1. Posologie d’Humira chez les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire
Poids du patient
10 kg à < 30 kg
≥ 30 kg
Schéma posologique
20 mg toutes les 2 semaines
40 mg toutes les 2 semaines
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un
patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les patients âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Arthrite liée à l’enthésite
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite à partir de
l’âge de 6 ans dépend du poids corporel (tableau 2). Humira est administré toutes les deux semaines en
injection sous-cutanée.
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Tableau 2. Posologie d’Humira chez les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite
Poids du patient
15 kg à < 30 kg
≥ 30 kg
Schéma posologique
20 mg toutes les 2 semaines
40 mg toutes les 2 semaines
Humira n’a pas été étudié chez les patients de moins de 6 ans atteints d’arthrite liée à l’enthésite.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints de psoriasis en plaques âgés de 4 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 3). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 3. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints de psoriasis en plaques
Poids du patient
15 kg à < 30 kg
Schéma posologique
Dose initiale de 20 mg puis 20 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l’administration de la dose initiale.
Dose initiale de 40 mg puis 40 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l’administration de la dose initiale.
≥ 30 kg
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Si un retraitement par Humira est indiqué, les recommandations ci-dessus pour la posologie et la durée
de traitement doivent être suivies.
La sécurité d’Humira chez l’enfant et l’adolescent présentant un psoriasis en plaques a été évaluée sur
une durée moyenne de 13 mois.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 4 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn chez l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 4). Humira est administré en injection sous-cutanée.
4
Tableau 4. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints de la maladie de Crohn
Poids du
patient
Dose d’induction
Dose
d’entretien
à partir de la
semaine 4
20 mg toutes les
2 semaines
< 40 kg
40 mg à la semaine 0 et 20 mg à la semaine 2
S’il est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d’évènement indésirable peut être plus important
avec une dose d’induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
S’il est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d’évènement indésirable peut être plus important
avec une dose d’induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2
≥ 40 kg
40 mg toutes
les 2 semaines
Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d’une
augmentation de la posologie :
< 40 kg : 20 mg toutes les semaines
≥ 40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n’ayant pas répondu
à la semaine 12.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les enfants et les adolescents atteints d’uvéite à partir de
l’âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 5). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Dans l’uvéite chez l’enfant et l’adolescent, aucun essai clinique n’a été conduit avec Humira sans
traitement concomitant par le méthotrexate.
Tableau 5. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints d’uvéite
Poids du patient
< 30 kg
≥ 30 kg
Schéma posologique
20 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
40 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
Lors de l’instauration du traitement par Humira, une dose de charge de 40 mg pour les patients ayant
un poids < 30 kg ou de 80 mg pour ceux ayant un poids ≥ 30 kg peut être administrée une semaine
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avant le début du traitement d’entretien. Aucune donnée clinique n’est disponible sur l’utilisation
d’une dose de charge d’Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans (voir rubrique 5.2).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Humira n’a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n’est pas possible de recommander des
posologies.
Mode d’administration
Humira est administré en injection sous-cutanée. Les instructions complètes d’utilisation sont fournies
dans la notice.
D’autres dosages et présentations d’Humira sont disponibles.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA classes III/IV) (voir rubrique 4.4).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le
numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
Les patients recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une
fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients
doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose),
avant, pendant et après le traitement par Humira. La durée d’élimination de l’adalimumab pouvant
aller jusqu’à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.
Le traitement par Humira ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les
infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la
tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques,
par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du
traitement par Humira doivent être pris en considération avant l’instauration du traitement (voir
Autres
infections opportunistes).
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Humira doivent faire
l’objet d’une surveillance soigneuse et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas
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d’apparition d’une nouvelle infection grave ou d’une septicémie, l’administration d’Humira doit être
interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu’à ce que
l’infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d’utiliser Humira chez des
patients ayant des antécédents d’infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes
susceptibles de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des
médicaments immunosuppresseurs.
Infections graves
Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes,
fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d’autres infections opportunistes, telles que listériose,
légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par Humira.
Les autres infections graves observées dans les essais cliniques sont : pneumonie, pyélonéphrite,
arthrite septique et septicémie. Des cas d’infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue
fatale ont été rapportés.
Tuberculose
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection
tuberculeuse, ont été rapportés pour des patients recevant Humira. Des cas de tuberculoses pulmonaire
et extra-pulmonaire (c’est-à-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l’instauration du traitement par Humira, tous les patients doivent faire l’objet d’une recherche
d’infection tuberculeuse active ou non (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale
détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d’exposition antérieure possible à
des patients atteints de tuberculose active et/ou d’un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien.
Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et radiographie
pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations
locales). Il est conseillé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de surveillance
du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine peut donner des faux-
négatifs, notamment chez les patients gravement malades ou immuno-déprimés.
En cas de diagnostic d’une tuberculose active, le traitement par Humira ne doit pas être instauré (voir
rubrique 4.3).
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d’évaluer très attentivement le rapport
bénéfice/risque du traitement.
En cas de suspicion d’une tuberculose latente, la consultation d’un médecin spécialiste, qualifié dans
le traitement de la tuberculose, doit être envisagée.
En cas de diagnostic d’une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et
conforme aux recommandations locales doit être mise en œuvre avant le début du traitement par
Humira.
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l’instauration d’Humira chez les
patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de
dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou
active, chez qui l’administration d’un traitement antituberculeux approprié ne peut être confirmée.
Des cas de réactivation d’une tuberculose malgré un traitement prophylactique sont survenus chez des
patients traités par Humira. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une tuberculose
active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par Humira.
7
Les patients devront être informés qu’il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d’une infection tuberculeuse (par exemple toux persistante,
amaigrissement/perte de poids, fébricule, apathie), pendant ou après le traitement par Humira.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des
patients traités par Humira. Ces infections n’ont pas toujours été détectées chez les patients recevant
des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l’instauration d’un traitement approprié, avec parfois une
issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids,
sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans
choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient
d’arrêter immédiatement l’administration d’Humira. Le diagnostic et la mise en place d’un traitement
antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin ayant
l’expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
Réactivation d’hépatite B
Une réactivation d’hépatite B s’est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y
compris Humira et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c’est-à-dire antigène de surface positif-
Ag HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l’objet d’un dépistage
d’infection à VHB avant l’initiation d’un traitement par Humira. Pour les patients pour lesquels le test
de dépistage de l’hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin spécialisé dans le
traitement de l’hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Humira, il faut surveiller attentivement les
signes et les symptômes d’infection active par le VHB tout au long du traitement et pendant plusieurs
mois après son arrêt. Il n’y a pas de données disponibles suffisantes concernant le traitement de
patients porteurs du VHB traités par antiviral pour prévenir une réactivation du VHB et traités par un
antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB, Humira doit être
arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu’un traitement complémentaire adapté doivent être
initiés.
Événements neurologiques
Les antagonistes du TNF, dont Humira, ont été associés dans de rares circonstances à l’apparition ou à
l’exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie démyélinisante du
système nerveux central, y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de maladie
démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est recommandée
aux prescripteurs avant de traiter avec Humira les patients atteints d’une maladie démyélinisante du
système nerveux central ou périphérique préexistante ou de survenue récente ; l’arrêt du traitement par
Humira doit être envisagé en cas d’apparition de l’un de ces troubles. L’association entre l’uvéite
intermédiaire et les maladies démyélinisantes du système nerveux central est connue. Une évaluation
neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite intermédiaire non infectieuse
avant l’instauration du traitement par Humira, et répétée régulièrement au cours du traitement afin de
rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central préexistante ou évolutive.
Réactions allergiques
Au cours des essais cliniques, des réactions allergiques graves associées à Humira ont rarement été
rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à Humira ont été peu fréquentes. Des cas
de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques, ont été rapportés après
administration d’Humira. En cas de survenue d’une réaction anaphylactique ou d’une autre réaction
allergique grave, l’administration d’Humira doit être immédiatement interrompue et un traitement
approprié mis en œuvre.
8
Immunosuppression
Au cours d’une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par Humira,
on n’a enregistré aucun élément évocateur d’une dépression de l’hypersensibilité de type retardé,
d’une diminution des taux d’immunoglobulines ou d’une modification de la numération des
lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes
neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers
y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe
contrôle. Cependant, l’incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de
leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de
risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d’une polyarthrite rhumatoïde
ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l’estimation du risque. Dans l’état
actuel des connaissances, la possibilité d’un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou
d’autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.
Des tumeurs malignes, dont certaines d’issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation,
chez des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu’à l’âge de 22 ans) traités par des anti-
TNF (initiation du traitement avant l’âge de 18 ans), y compris l’adalimumab. La moitié de ces cas
environ étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d’autres types de tumeurs malignes
parmi lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d’immunosuppression. Le risque
de développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l’enfant et l’adolescent traités par anti-
TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphomes hépatospléniques à
lymphocytes T ont été identifiés chez des patients traités par l’adalimumab. Cette forme rare de
lymphome à lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces
lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T observés avec Humira sont survenus chez des adultes
jeunes ayant un traitement concomitant par l’azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé dans les
maladies inflammatoires de l’intestin. Le risque potentiel de l’association de l’azathioprine ou de la 6-
mercaptopurine avec Humira doit être soigneusement pris en considération. Un risque de
développement de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T chez des patients traités par Humira
ne peut pas être exclu (voir rubrique 4.8).
Il n’existe pas d’études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le
traitement par Humira est poursuivi après le développement d’un cancer. En conséquence, une
prudence accrue devra être observée lorsqu’on envisage un traitement de ces patients par Humira (voir
rubrique 4.8).
Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou
atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie, devront être examinés à la recherche
d’un cancer cutané autre que mélanome avant et pendant le traitement par Humira. Des cas de
mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités
par anti-TNF, y compris l’adalimumab (voir rubrique 4.8).
Dans une étude clinique prospective évaluant l’emploi d’un autre agent anti-TNF, l’infliximab, chez
des patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) modérée à sévère, on
rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par
infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents
de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises dans l’emploi d’un anti-
TNF chez des patients souffrant de BPCO et aussi chez des patients à risque de cancer à cause d’un
tabagisme important.
9
Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par l’adalimumab influence le risque
de développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite
hémorragique qui présentent un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les
patients atteints de rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou qui
ont un antécédent de dysplasie ou de cancer du côlon doivent faire l’objet d’un dépistage régulier à la
recherche d’une dysplasie avant le traitement et pendant toute l’évolution de leur maladie. Cette
évaluation doit inclure une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d’anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF. Des
effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par
ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été observés avec Humira. Il doit être conseillé à tous les
patients de demander immédiatement un avis médical s’ils ont des signes ou des symptômes suggérant
des troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous Humira.
L’arrêt du traitement par Humira devra être envisagé pour les patients chez qui des anomalies
hématologiques significatives seront confirmées.
Vaccinations
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination
contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de
polyarthrite rhumatoïde traités par l’adalimumab ou un placebo. Il n’y a pas de données disponibles
sur la transmission secondaire d’infection par des vaccins vivants chez les patients recevant Humira.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à
jour conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l’instauration du traitement par
Humira.
Les patients sous Humira peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté des vaccins
vivants. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été
exposés à l’adalimumab
in utero
n’est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d’adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Insuffisance cardiaque congestive
Dans un essai clinique mené avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de
l’insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque
congestive. Des cas d’aggravation d’insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des
patients sous Humira. Humira doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance
cardiaque légère (NYHA classes I/II). Humira est contre-indiqué dans l’insuffisance cardiaque
modérée à sévère (voir rubrique 4.3). Le traitement par Humira doit être arrêté chez les patients
présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d’insuffisance cardiaque
congestive.
Processus auto-immuns
Le traitement par Humira peut entraîner la formation d’anticorps auto-immuns. L’impact d’un
traitement à long terme par Humira sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu. Si
un patient développe des symptômes invoquant un syndrome de type lupus à la suite d’un traitement
par Humira et présente une réaction positive anti-ADN double brin, le traitement par Humira ne devra
pas être poursuivi (voir rubrique 4.8).
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d’anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l’administration simultanée
d’anakinra et d’un autre anti-TNF, l’étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à
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l’étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par
l’association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de
l’association d’anakinra et d’autres anti-TNF. Par conséquent, l’association d’adalimumab et
d’anakinra n’est pas recommandée. (Voir rubrique 4.5).
L’administration concomitante d’adalimumab avec d’autres traitements de fond biologiques (par
exemple anakinra et abatacept) ou avec d’autres anti-TNF n’est pas recommandée en raison de
l’augmentation possible du risque d’infections, y compris d’infections graves, et d’autres interactions
pharmacologiques potentielles. (Voir rubrique 4.5).
Chirurgie
L’expérience concernant la tolérance au cours d’interventions chirurgicales chez les patients traités par
Humira est limitée. La longue demi-vie de l’adalimumab doit être prise en compte si une intervention
chirurgicale est prévue. Un patient traité par Humira nécessitant une intervention chirurgicale doit être
attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées doivent être
entreprises. L’expérience concernant la tolérance d’Humira chez les patients opérés pour arthroplastie
est limitée.
Occlusion du grêle
Dans la maladie de Crohn, l’échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent qu’Humira n’aggrave
pas ou ne provoque pas de sténoses.
Sujets âgés
La fréquence des infections graves chez les sujets traités par Humira âgés de plus de 65 ans (3,7 %) est
plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5 %). Certains cas ont eu une issue fatale. Une
attention particulière concernant le risque d’infection doit être apportée lors du traitement des sujets
âgés.
Population pédiatrique
Voir Vaccinations ci-dessus.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Humira a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant Humira en monothérapie et chez
ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d’anticorps était plus faible lorsque
Humira était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son utilisation en
monothérapie. L’administration d’Humira sans méthotrexate a entraîné une augmentation de la
formation d’anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de l’efficacité de
l’adalimumab (voir rubrique 5.1).
L’association d’Humira et d’anakinra n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d’anti-TNF »).
L’association d’Humira et d’abatacept n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d’anti-TNF »).
11
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace
pendant le traitement par Humira et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière
administration d’Humira.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l’adalimumab dont les données ont été
recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue,
avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l’adalimumab au cours du premier trimestre, ne
révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Au cours d’une étude de cohorte prospective, 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR)
ou une maladie de Crohn (MC) et traitées par l’adalimumab au moins pendant le premier trimestre et
120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par l’adalimumab ont été incluses. La
prévalence à la naissance des anomalies congénitales majeures constituait le critère d’évaluation
principal. Le taux de grossesses aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie
congénitale majeure était de 6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par l’adalimumab présentant une
PR et de 5/74 (6,8 %) chez les femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95 %
0,38-4,52), et de 16/152 (10,5 %) chez les femmes traitées par l’adalimumab présentant une MC et de
3/32 (9,4 %) chez les femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-
4,16 ). L’OR ajusté (compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95 % 0,45-2,73) pour les
PR et MC combinées. Aucune différence notable n’a été rapportée entre les femmes traitées par
l’adalimumab et les femmes non traitées par l’adalimumab pour les critères d’évaluation secondaires
d’avortements spontanés, d’anomalies congénitales mineures, d’accouchement prématuré, de taille à la
naissance et d’infections graves ou opportunistes, et de mortinatalité ou de malignité. L’interprétation
des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l’étude, notamment la petite
taille d’échantillon et le plan d’étude non randomisé.
Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n’y a eu aucun signe
évocateur d’une éventuelle toxicité maternelle, d’une embryotoxicité ou de potentiel tératogène. On ne
dispose pas de données précliniques sur la toxicité post-natale de l’adalimumab (voir rubrique 5.3).
En raison de son effet inhibiteur sur le TNF, l’adalimumab administré pendant la grossesse pourrait
affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L’adalimumab doit être utilisé pendant la
grossesse seulement si nécessaire.
Chez les femmes traitées par l’adalimumab durant leur grossesse, l’adalimumab peut traverser le
placenta et passer dans le sang de leur enfant. En conséquence, ces enfants peuvent avoir un risque
accru d’infections. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des enfants qui
ont été exposés à l’adalimumab
in utero
n’est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d’adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Allaitement
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l’adalimumab est excrété dans le
lait maternel à de très faibles concentrations, l’adalimumab étant présent dans le lait maternel à des
concentrations équivalentes à 0,1 %–1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les
protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible
biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n’est attendu. Par conséquent,
Humira peut être utilisé pendant l’allaitement.
12
Fertilité
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l’adalimumab sur la fertilité.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Humira peut avoir une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des vertiges et des troubles visuels peuvent survenir après l’administration d’Humira (voir
rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Humira a été étudié chez 9 506 patients dans des essais pivots contrôlés et en ouvert d’une durée de
60 mois et plus. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente ou
ancienne, d’arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée
à l’enthésite) ou des patients souffrant de spondyloarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA), de rhumatisme psoriasique, de la maladie
de Crohn, de rectocolite hémorragique, de psoriasis, d’hidrosadénite suppurée et d’uvéite. Les études
contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients ayant reçu Humira et 3 801 patients ayant reçu un
placebo ou un comparateur actif pendant la phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d’effets indésirables pendant la
phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9 % chez les patients traités par
Humira et de 5,4 % chez les patients du groupe contrôle.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les
rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site
d’injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les
douleurs musculo-squelettiques.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec Humira. Les antagonistes du TNF, tels
qu’Humira, affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les
défenses du corps contre les infections et le cancer.
Des infections menaçant le pronostic vital et d’issue fatale (comprenant sepsis, infections
opportunistes et tuberculose), des réactivations d’hépatite B et différents cancers (y compris leucémie,
lymphome et lymphome hépatosplénique à lymphocytes T) ont également été rapportés avec
l’utilisation d’Humira.
Des effets hématologiques, neurologiques et auto-immuns sévères ont également été rapportés. Ceci
comprend de rares cas de pancytopénie, d’anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et
périphérique et des cas de lupus, d’événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.
Population pédiatrique
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l’enfant et l’adolescent
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
Liste des effets indésirables
La liste des effets indésirables est basée sur les études cliniques et sur l’expérience après
commercialisation et est présentée par classe de systèmes d’organes (SOC) et par fréquence dans le
tableau 6 ci-dessous : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100 < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000
< 1/100) ; rare ( 1/10 000 < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par
ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été
13
incluse. La présence d’un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d’organes » indique que
de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
Tableau 6
Effets indésirables
Classe de systèmes
d’organes
Infections et infestations*
Fréquence
Très fréquent
Effets indésirables
Infections des voies respiratoires (y compris
infections des voies respiratoires basses et
infections des voies respiratoires hautes,
pneumonie, sinusite, pharyngite, rhino-
pharyngite et pneumonie herpétique).
Infections systémiques (y compris sepsis,
candidose et grippe).
Infections intestinales (y compris gastro-
entérite virale).
Infections cutanées et des tissus mous (y
compris panaris superficiel périunguéal,
cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et zona).
Infections de l’oreille.
Infections buccales (y compris herpès, herpès
buccal et infections dentaires).
Infections des organes de reproduction (y
compris mycose vulvo-vaginale).
Infections des voies urinaires (y compris
pyélonéphrite).
Infections fongiques.
Infections articulaires.
Infections neurologiques (y compris méningite
virale).
Infections opportunistes et tuberculose (y
compris coccidioïdomycose, histoplasmose et
infections à
Mycobacterium avium complex).
Infections bactériennes.
Infections oculaires.
Diverticulite
1)
.
Cancer de la peau à l’exclusion du mélanome (y
compris carcinome basocellulaire et carcinome
malphigien spino-cellulaire).
Tumeur bénigne.
Lymphome**.
Tumeurs des organes solides (y compris cancer
du sein, du poumon et de la thyroïde).
Mélanome**.
Leucémie
1)
.
Lymphome hépatosplénique à lymphocytes T
1)
.
Carcinome à cellules de Merkel (carcinome
neuroendocrine cutané)
1)
,
Sarcome de Kaposi
14
Fréquent
Peu fréquent
Tumeurs bénignes,
malignes et non précisées
(incl. kystes et polypes)*
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Classe de systèmes
d’organes
Affections
hématologiques et du
système lymphatique*
Fréquence
Très fréquent
Effets indésirables
Leucopénie (y compris neutropénie et
agranulocytose).
Anémie.
Leucocytose.
Thrombocytopénie.
Purpura thrombopénique idiopathique.
Pancytopénie.
Hypersensibilité.
Allergies (y compris allergie saisonnière).
Sarcoïdose
1)
.
Vascularite.
Anaphylaxie
1)
.
Augmentation du taux de lipides.
Hypokaliémie.
Augmentation de l’acide urique.
Taux anormal de sodium dans le sang.
Hypocalcémie.
Hyperglycémie.
Hypophosphatémie.
Déshydratation.
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections du système
immunitaire*
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Troubles du métabolisme
et de la nutrition
Très fréquent
Fréquent
Affections psychiatriques
Fréquent
Troubles de l’humeur (y compris dépression).
Anxiété.
Insomnie.
Céphalées.
Paresthésies (y compris hypoesthésie).
Migraine.
Compression des racines nerveuses.
Accident vasculaire cérébral
1)
.
Tremblements.
Neuropathie.
Sclérose en plaques.
Affections démyélinisantes (par ex. névrite
optique, syndrome de Guillain-Barré)
1)
.
Troubles visuels.
Conjonctivite.
Blépharite.
Gonflement des yeux.
Affections du système
nerveux*
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections oculaires
Fréquent
15
Classe de systèmes
d’organes
Affections de l’oreille et
du labyrinthe
Fréquence
Peu fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Diplopie
Vertiges
Surdité.
Acouphènes.
Tachycardie.
Effets indésirables
Affections cardiaques*
Fréquent
Peu fréquent
Infarctus du myocarde
1)
.
Arythmies.
Insuffisance cardiaque congestive.
Arrêt cardiaque.
Hypertension.
Bouffées de chaleur.
Hématomes.
Anévrisme aortique.
Occlusion vasculaire.
Thrombophlébite.
Asthme.
Dyspnée.
Toux.
Embolie pulmonaire
1)
.
Maladie pulmonaire interstitielle.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Pneumopathie.
Épanchement pleural
1)
.
Fibrose pulmonaire
1)
.
Douleurs abdominales.
Nausées et vomissements.
Hémorragie gastro-intestinale.
Dyspepsie.
Reflux gastro-œsophagien.
Syndrome de Gougerot-Sjögren.
Pancréatite,
Dysphagie.
Œdème du visage.
Perforation intestinale
1)
.
Élévation des enzymes hépatiques.
Cholécystite et lithiase biliaire.
Stéatose hépatique.
Hyperbilirubinémie.
16
Rare
Affections vasculaires
Fréquent
Peu fréquent
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales*
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections gastro-
intestinales
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections
hépatobiliaires*
Très fréquent
Peu fréquent
Classe de systèmes
d’organes
Rare
Fréquence
Effets indésirables
Hépatite.
Réactivation d’hépatite B
1)
.
Hépatite auto-immune
1)
.
Insuffisance hépatique
1)
.
Rash (y compris éruption exfoliative).
Aggravation ou apparition d’un psoriasis (y
compris psoriasis pustulaire palmoplantaire)
1)
.
Urticaire.
Ecchymoses (y compris purpura).
Dermatite (y compris eczéma).
Onychoclasie.
Hyperhidrose.
Alopécie
1)
.
Prurit.
Sueurs nocturnes.
Cicatrice.
Érythème polymorphe
1)
.
Syndrome de Stevens-Johnson
1)
.
Angiœdème
1)
.
Vascularite cutanée
1)
.
Réaction lichénoïde cutanée
1)
.
Aggravation des symptômes de
dermatomyosite
1)
.
Douleurs musculo-squelettiques.
Spasmes musculaires (y compris augmentation
de la créatine phosphokinase sérique).
Rhabdomyolyse.
Lupus érythémateux disséminé.
Syndrome de type lupus
1)
.
Insuffisance rénale.
Hématurie.
Nycturie.
Troubles de la fonction erectile.
Réaction au site d’injection (y compris
érythème au site d’injection).
Douleur thoracique.
Œdème.
17
Fréquence
indéterminée
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections musculo-
squelettiques et
systémiques
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections du rein et des
voies urinaires
Fréquent
Peu fréquent
Affections des organes de
reproduction et du sein
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration*
Peu fréquent
Très fréquent
Fréquent
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence
Fièvre
1)
.
Peu fréquent
Inflammation.
Effets indésirables
Investigations*
Fréquent
Troubles de la coagulation et troubles
hémorragiques (incluant un allongement du
temps de céphaline activé).
Positivité aux auto-anticorps (y compris aux
anticorps anti-ADN double brin).
Augmentation du taux sanguin de lactate
deshydrogénase.
Augmentation du poids
2)
Mauvaise cicatrisation.
Lésions, intoxications et
complications liées aux
procédures
Indéterminée
Fréquent
* de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
** y compris les études d’extension en ouvert.
1)
comprenant les données des notifications spontanées
2)
Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l’adalimumab allait de 0,3 kg à 1,0 kg
pour toutes les indications chez l’adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le placebo, sur une période de
traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre 5 et 6 kg a également été observée au cours
d’études d’extension à long terme, avec des expositions moyennes d’environ 1 à 2 ans sans groupe témoin, en
particulier chez les patients atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse. Le mécanisme qui sous-tend
cet effet n’est pas clair mais pourrait être associé à l’action anti-inflammatoire de l’adalimumab.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d’uvéite traités par Humira toutes les deux semaines
correspond au profil de sécurité connu d’Humira.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au point d’injection
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l’adulte et l’enfant, 12,9 % des patients traités par Humira
ont présenté des réactions au point d’injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur ou
tuméfaction) contre 7,2 % des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au
point d’injection n’ont généralement pas nécessité l’arrêt du médicament.
Infections
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l’adulte et l’enfant, la fréquence des infections a été de
1,51 par patient-année dans le groupe Humira et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo et le
groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites, infections de
l’appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué Humira après la
guérison de l’infection.
L’incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe Humira et de 0,03 par
patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec Humira menées chez l’adulte et dans la population
pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d’issue fatale, ce qui s’est produit
rarement) ont été rapportées, dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à
localisations extra-pulmonaires) et d’infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose
18
disséminée ou histoplasmose extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, pneumocystose,
candidose, aspergillose et listériose). La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit
premiers mois après le début du traitement et peuvent être le reflet d’une réactivation d’une maladie
latente.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Aucun cas de cancer n’a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition de
655,6 patient-années lors des études avec Humira chez les patients atteints d’arthrite juvénile
idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l’enthésite). De plus, aucun
cas de cancer n’a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition de
498,1 patient-années lors des études avec Humira dans la maladie de Crohn pédiatrique. Aucun cas de
cancer n’a été observé chez 77 patients pédiatriques correspondant à une exposition de 80,0 patient-
années lors d’une étude avec Humira dans le psoriasis en plaques chronique pédiatrique. Aucun cas de
cancer n’a été observé chez 60 patients pédiatriques représentant une exposition de 58,4 patient-années
lors d’une étude avec Humira dans l’uvéite pédiatrique.
Pendant les périodes contrôlées des essais cliniques pivots chez l’adulte avec Humira d’une durée d’au
moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement
active, de spondylarthrite ankylosante, de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA,
de rhumatisme psoriasique, de psoriasis, d’hidrosadénite suppurée, de la maladie de Crohn, de
rectocolite hémorragique et d’uvéite, un taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers autres que
lymphomes ou cancers de la peau non mélanomes, de 6,8 (4,4 – 10,5) pour 1 000 patient-années parmi
les 5 291 patients traités par Humira, a été observé
versus
un taux de 6,3 (3,4 – 11,8) pour
1 000 patient-années parmi les 3 444 patients du groupe contrôle (la durée moyenne du traitement était
de 4,0 mois pour les patients traités par Humira et de 3,8 mois pour les patients du groupe contrôle).
Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers de la peau non mélanomes était de 8,8 (6,0 – 13,0)
pour 1 000 patient-années pour les patients traités par Humira et de 3,2 (1,3 – 7,6) pour 1 000 patient-
années parmi les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers de la peau, des carcinomes spino-
cellulaires sont survenus à des taux (intervalle de confiance à 95 %) de 2,7 (1,4 – 5,4) pour
1 000 patient-années chez les patients traités par Humira et 0,6 (0,1 – 4,5) pour 1 000 patient-années
chez les patients du groupe contrôle. Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de
0,7 (0,2 – 2,7) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par Humira et 0,6 (0,1 – 4,5) pour
1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces essais et les essais d’extension en ouvert terminés ou en
cours avec une durée moyenne d’environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus de 26 439 patient-
années de traitement, le taux observé de cancers autres que lymphomes et cancers de la peau non
mélanomes est d’environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de la peau non-
mélanomes est d’environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés est
d’environ 1,3 pour 1 000 patient-années.
En post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les patients atteints de
polyarthrite rhumatoïde, le taux rapporté de cancers est approximativement de 2,7 pour 1 000 patient-
années de traitement. Les taux rapportés pour les cancers de la peau non-mélanomes et les lymphomes
sont respectivement d’environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de traitement (voir rubrique 4.4).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome hépatosplénique à
lymphocytes T ont été rapportés chez des patients traités par l’adalimumab (voir rubrique 4.4).
Auto-anticorps
Des recherches d’auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients
des essais I-V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces essais, les titres d’anticorps antinucléaires
initialement négatifs étaient positifs à la semaine 24 chez 11,9 % des patients traités par Humira et
8,1 % des patients sous placebo et comparateur. Deux patients sur les 3 441 traités par Humira dans
toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont présenté des signes
19
cliniques évoquant un syndrome pseudo-lupique d’apparition nouvelle. L’état des patients s’est
amélioré après l’arrêt du traitement. Aucun patient n’a présenté de néphrite lupique ou de symptômes
nerveux centraux.
Événements hépatobiliaires
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme
psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN
sont survenues chez 3,7 % des patients traités par Humira et chez 1,6 % des patients du groupe
contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d’Humira chez les patients atteints d’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite âgés
de 6 à 17 ans, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 6,1 % des patients traités par
Humira et chez 1,3 % des patients du groupe contrôle. La plupart des élévations de l’ALAT sont
survenues dans le cadre d’une utilisation concomitante de méthotrexate. Aucune élévation de l’ALAT
≥ 3 x LSN n’est survenue au cours de l’essai de phase III d’Humira chez des patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d’Humira chez les patients atteints de maladie de
Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des élévations
de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 0,9 % des patients traités par Humira et chez 0,9 % des
patients du groupe contrôle.
Dans l’essai clinique de phase III d’Humira chez les enfants et adolescents atteints de maladie de
Crohn qui a évalué l’efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d’entretien en
fonction du poids après un traitement d’induction ajusté au poids jusqu’à 52 semaines de traitement,
des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,6 % des patients (5/192), parmi lesquels 4
étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l’étude.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans le psoriasis en plaques avec une période de
contrôle de 12 à 24 semaines, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,8 % des
patients traités par Humira et chez 1,8 % des patients du groupe contrôle.
Il n’a pas été observé d’élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN dans l’étude de phase III d’Humira chez des
patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les essais cliniques contrôlés d’Humira (dose initiale de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg
toutes les deux semaines à partir de la semaine 1) chez les patients adultes atteints d’uvéite pour une
durée allant jusqu’à 80 semaines, avec une durée médiane d’exposition de respectivement 166,5 jours
et 105,0 jours pour les patients traités par Humira et les patients du groupe contrôle, des élévations de
l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,4 % des patients traités par Humira et 2,4 % des patients du
groupe contrôle.
Dans les essais cliniques, toutes indications confondues, les patients avec ALAT augmentées étaient
asymptomatiques et dans la plupart des cas, les élévations étaient transitoires et réversibles lors de la
poursuite du traitement. Cependant, au cours de la surveillance post-marketing, des insuffisances
hépatiques ainsi que des désordres hépatiques moins sévères, qui peuvent précéder une insuffisance
hépatique, tels que des hépatites y compris des hépatites auto-immunes ont été rapportées chez des
patients recevant de l’adalimumab.
Administration concomitante d’azathioprine/6-mercaptopurine
Lors d’études dans la maladie de Crohn chez l’adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et
d’infections graves a été observée avec l’association Humira et azathioprine/6-mercaptopurine
comparativement à Humira utilisé seul.
20
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Aucune toxicité liée à la dose n’a été observée dans les essais cliniques. La plus forte dose évaluée
était constituée de doses répétées de 10 mg/kg en IV, ce qui représente 15 fois environ la dose
recommandée.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale
alpha (TNF-α). Code ATC : L04AB04
Mécanisme d’action
L’adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son
interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.
L’adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris les
variations des taux des molécules d’adhésion responsables de la migration des leucocytes (ELAM-1,
VCAM-1 et ICAM-1 avec une CI
50
de 0,1-0,2 nM).
Effets pharmacodynamiques
Après traitement par Humira chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé une
diminution rapide du taux de marqueurs de la phase aiguë de l’inflammation (protéine réactive C
[CRP] et vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques (IL-6) par rapport aux valeurs
initialement observées. L’administration d’Humira est également associée à une diminution des taux
sériques des métalloprotéinases matricielles (MMP-1 et MMP-3) qui permettent le remodelage
tissulaire responsable de la destruction cartilagineuse. Les patients traités par Humira présentent
généralement une amélioration des signes hématologiques de l’inflammation chronique.
Une diminution rapide du taux de CRP a également été observée chez les patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et
d’hidrosadénite suppurée après traitement par Humira. Chez les patients atteints de la maladie de
Crohn, une réduction du nombre de cellules exprimant les marqueurs de l’inflammation dans le côlon,
y compris une réduction significative de l’expression du TNFα, a été observée. Des études
endoscopiques sur la muqueuse intestinale ont mis en évidence une cicatrisation de la muqueuse chez
les patients traités par l’adalimumab.
Efficacité et sécurité cliniques
Adultes avec une polyarthrite rhumatoïde
Humira a fait l’objet d’études chez plus de 3 000 patients dans l’ensemble des essais cliniques dans la
polyarthrite rhumatoïde. L’efficacité et le profil de sécurité d’Humira ont été évalués dans cinq études
contrôlées randomisées, en double aveugle. Certains patients ont été traités pendant 120 mois.
L’étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de
21
fond avait échoué et chez qui le méthotrexate à la posologie de 12,5 à 25 mg/semaine (10 mg en cas
d’intolérance au méthotrexate), s’était avéré insuffisamment efficace alors que la dose de méthotrexate
était restée constante de 10 à 25 mg par semaine. Ces patients ont reçu 20, 40 ou 80 mg d’Humira ou
un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.
L’étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un médicament anti-
rhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 ou 40 mg d’Humira par voie
sous-cutanée toutes les deux semaines en alternance avec un placebo, ou chaque semaine pendant
26 semaines ; un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun autre
médicament anti-rhumatismal de fond n’était autorisé.
L’étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus qui n’avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux
doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par
semaine. L’étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo
pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d’Humira toutes les semaines pendant 52 semaines, et
le troisième a été traité par 40 mg d’Humira toutes les deux semaines en alternance avec le placebo.
Après la fin de la première période de 52 semaines, 457 patients ont été inclus dans une phase
d’extension en ouvert au cours de laquelle Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines en association au méthotrexate pendant 10 ans.
L’étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde d’activité modérée à sévère et âgés de 18 ans. Les patients pouvaient n’avoir jamais reçu
de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique
préexistant pourvu que ce dernier soit stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements comprenaient
le méthotrexate, le léflunomide, l’hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels d’or. Les patients
après randomisation ont reçu soit 40 mg d’Humira soit un placebo toutes les deux semaines pendant
24 semaines.
L’étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate ayant une polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active récente (durée moyenne de la maladie inférieure à
9 mois). Cette étude a évalué l’efficacité de l’association Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines/méthotrexate, Humira 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une
monothérapie de méthotrexate sur les signes et symptômes et le taux de progression des dommages
structuraux dans la polyarthrite rhumatoïde, pendant 104 semaines. Après la fin de la première période
de 104 semaines, 497 patients ont été inclus dans une phase d’extension en ouvert au cours de laquelle
Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines jusqu’à 10 ans.
Le critère de jugement principal des études I, II et III sur la PR et le critère de jugement secondaire de
l’étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24
e
ou la
26
e
semaine. Le critère de jugement principal dans l’étude V sur la PR était le pourcentage de patients
qui avaient obtenu une réponse ACR 50 à la semaine 52. Les études III et V sur la PR avaient un
critère de jugement principal supplémentaire à 52 semaines, à savoir le retard de progression de la
maladie (attesté par les résultats radiologiques). L’étude III sur la PR avait aussi comme critère de
jugement principal les modifications de la qualité de vie.
22
Réponse ACR
Le pourcentage de patients sous Humira qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été cohérent
dans les essais I, II et III sur la PR. Le tableau 7 résume les résultats obtenus à la posologie de 40 mg
toutes les deux semaines.
Tableau 7
Réponses ACR dans les essais contrôlés contre placebo
(pourcentage de patients)
Réponse
Étude I
a
** sur la PR
Placebo/MT Humira
b
/MTX
c
X
c
n = 63
n = 60
Étude II
a
** sur la PR
Placebo
n = 110
Humira
b
n = 113
Étude III
a
** sur la PR
Placebo/MTX Humira
b
/MTX
c
c
n = 207
n = 200
ACR 20
6 mois
13,3 %
65,1 %
19,1 %
46,0 %
29,5 %
63,3 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
24,0 %
58,9 %
ACR 50
6 mois
6,7 %
52,4 %
8,2 %
22,1 %
9,5 %
39,1 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
9,5 %
41,5 %
ACR 70
6 mois
3,3 %
23,8 %
1,8 %
12,4 %
2,5 %
20,8 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
4,5 %
23,2 %
a
Étude I sur la PR à 24 semaines, étude II sur la PR à 26 semaines et étude III sur la PR à 24 et
52 semaines
b
Dose de 40 mg d’Humira administrée toutes les deux semaines
c
MTX = méthotrexate
**p < 0,01, Humira
versus
placebo
Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l’ACR
(nombre d’articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l’activité de
la maladie et de la douleur, indice d’invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dl]) ont été améliorées
à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l’étude III sur la PR, ces améliorations se sont
maintenues tout au long des 52 semaines.
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude III sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez la plupart des patients suivis jusqu’à 10 ans. Sur 207 patients qui avaient été
randomisés dans le bras Humira 40 mg toutes les 2 semaines, 114 patients ont poursuivi Humira à la
dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 5 ans. Parmi ces patients, 86 patients (75,4 %) ont eu
une réponse ACR 20 ; 72 patients (63,2 %) ont eu une réponse ACR 50 et 41 patients (36 %) ont eu
une réponse ACR 70. Sur 207 patients, 81 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 64 patients (79,0%) ont eu une réponse ACR 20 ;
56 patients (69,1%) ont eu une réponse ACR 50 et 43 patients (53,1%) ont eu une réponse ACR 70.
Dans l’étude IV sur la PR, la réponse ACR 20 des patients traités par Humira en plus des soins
habituels a été significativement meilleure que chez les patients recevant le placebo plus les soins
habituels (p < 0,001).
Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par Humira ont été
statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de
traitement.
Dans l’étude V sur la PR chez des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde récente, de méthotrexate,
un traitement associant Humira et du méthotrexate a conduit à des réponses ACR plus rapides et
significativement plus importantes qu’avec le méthotrexate seul ou Humira seul à la semaine 52 et les
réponses étaient maintenues à la semaine 104 (voir tableau 8).
23
Tableau 8
Réponses ACR dans l’étude V sur la PR
(pourcentage de patients)
Réponse
MTX
n = 257
Humira
n = 274
Humira/MTX
n = 268
Valeur
de
p
a
Valeur de
p
b
Valeur de
p
c
ACR 20
Semai
62,6 %
54,4 %
72,8 %
0,013
< 0,001
0,043
ne 52
Semai
56,0 %
49,3 %
69,4 %
0,002
< 0,001
0,140
ne 104
ACR 50
Semai
45,9 %
41,2 %
61,6 %
< 0,001
< 0,001
0,317
ne 52
Semai
42,8 %
36,9 %
59,0 %
< 0,001
< 0,001
0,162
ne 104
ACR 70
Semai
27,2 %
25,9 %
45,5 %
< 0,001
< 0,001
0,656
ne 52
Semai
28,4 %
28,1 %
46,6 %
< 0,001
< 0,001
0,864
ne 104
a. La valeur de
p
résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b. La valeur de
p
résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c. La valeur de
p
résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
méthotrexate seul par le test U de Mann-Whitney
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude V sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez les patients suivis jusqu’à 10 ans. Sur 542 patients randomisés dans le bras Humira
40 mg toutes les 2 semaines, 170 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 154 patients (90,6%) ont eu une réponse ACR 20 ;
127 patients (74,7%) ont eu une réponse ACR 50 et 102 patients (60,0%) ont eu une réponse ACR 70.
À la semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l’association Humira/méthotrexate étaient en
rémission clinique (DAS 28 (CRP) < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant reçu le
méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu Humira seul. Le traitement par l’association
Humira/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate (p < 0,001) et à
Humira en monothérapie (p < 0,001) dans l’obtention d’un état d’activité basse de la maladie pour les
patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été récemment diagnostiquée. La
réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447). Sur 342 patients initialement
randomisés pour recevoir Humira seul ou l’association Humira/méthotrexate qui ont été inclus dans
l’étude d’extension en ouvert, 171 patients ont terminé 10 ans de traitement par Humira. Parmi ces
patients, 109 patients (63,7 %) étaient en rémission à 10 ans.
Réponse radiographique
Dans l’étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par Humira avaient une polyarthrite
rhumatoïde d’une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux articulaires ont été
évalués par radiographie et exprimés en termes de modification du score total de Sharp (STS) et de ses
composants, le score d’érosion et le score de pincement articulaire. Les patients traités par Humira
associé au méthotrexate ont présenté une progression significativement moindre que les patients
recevant seulement du méthotrexate à 6 et 12 mois (voir tableau 9).
Dans l’extension en ouvert de l’étude III dans la PR, le ralentissement de la progression des
dommages structuraux est maintenu à 8 et 10 ans pour une partie des patients. À 8 ans, 81 des
24
207 patients traités dès le début par 40 mg d’Humira une semaine sur deux ont été évalués par
radiographie. Parmi ces patients, 48 patients n’ont pas présenté de progression des dommages
structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à
la valeur de base. À 10 ans, 79 des 207 patients traités dès le début par 40 mg d’Humira une semaine
sur deux ont été évalués par radiographie. Parmi ces patients, 40 patients n’ont pas présenté de
progression des dommages structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié
de 0,5 ou moins par rapport à la valeur de base.
Tableau 9
Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois dans l’étude III sur la
PR
Placebo/
MTX
a
Humira/MTX
40 mg toutes les
2 semaines
Placebo/MTX-
Humira/MTX
(intervalle de
confiance à 95 %
b
)
2,6 (1,4, 3,8)
1,6 (0,9, 2,2)
0,9 (0,3, 1,4)
Valeur de
p
Score total de Sharp
2,7
0,1
< 0,001
c
Score d’érosion
1,6
0,0
< 0,001
Score de pincement
1,0
0,1
0,002
d
articulaire (JSN)
a
Méthotrexate
b
Intervalle de confiance à 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et Humira
c
D’après les analyses de rang
d
JSN,
Joint Space Narrowing
Dans l’étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et
exprimés en termes de variation du score total de Sharp (voir tableau 10).
Tableau 10
Valeurs moyennes des modifications radiographiques à la semaine 52 dans l’étude V sur la
PR
MTX
n = 257
(intervalle de
confiance à
95 %)
5,7 (4,2-7,3)
Humira
n = 274
(intervalle de
confiance à
95 %)
3,0 (1,7-4,3)
Humira/MTX
n = 268
(intervalle de
confiance à
95 %)
1,3 (0,5-2,1)
Valeur
de
p
a
Valeur
de
p
b
Valeur
de
p
c
Score total de
< 0,001
0,0020
< 0,001
Sharp
Score
3,7 (2,7-4,7)
1,7 (1,0-2,4)
0,8 (0,4-1,2)
< 0,001
0,0082
< 0,001
d’érosion
Score de
2,0 (1,2-2,8)
1,3 (0,5-2,1)
0,5 (0-1,0)
< 0,001
0,0037
0,151
pincement
articulaire
(JSN)
a
La valeur de
p
résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b
La valeur de
p
résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c
La valeur de
p
résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
méthotrexate seul par le test U de Mann-Whitney
A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation
du score total de Sharp modifié par rapport à la valeur de base
0,5) était significativement supérieur
avec le traitement par l’association Humira/méthotrexate (respectivement 63,8 % et 61,2 %)
comparativement au méthotrexate en monothérapie (respectivement 37,4 % et 33,5 %,
p
< 0,001) et
Humira en monothérapie (respectivement 50,7 %,
p
< 0,002 et 44,5 %,
p
< 0,001).
25
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude V sur la PR, la variation moyenne du score total de
Sharp modifié à 10 ans par rapport à la valeur de base a été de 10,8 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir le méthotrexate en monothérapie, 9,2 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir Humira en monothérapie et 3,9 chez les patients randomisés initialement
pour recevoir l’association Humira/méthotrexate. Les proportions correspondantes de patients ne
présentant pas de progression radiographique ont été respectivement de 31,3 %, 23,7 % et 36,7 %.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l’indice
d’invalidité du Questionnaire d’Évaluation de l’état de Santé (Health
Assessment Questionnaire,
HAQ) dans les quatre essais originels adéquats et correctement contrôlés et constituait un critère
principal de jugement pré-spécifié à la 52
e
semaine dans l’étude III sur la PR. Comparativement au
placebo, toutes les doses/schémas posologiques d’administration d’Humira ont entraîné une
amélioration statistiquement significative plus importante de l’indice d’invalidité du HAQ entre
l’examen initial et le 6
e
mois dans les quatre études et il en a été de même à la semaine 52 dans
l’étude III sur la PR. Dans les quatre études, les résultats des scores de la
Short Form Health Survey
(SF 36) confirment ces observations pour toutes les doses/schémas posologiques d’administration
d’Humira, avec des valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi que
des scores de douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les
deux semaines. Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la
PR), on a observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l’aide des
scores d’évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).
Dans l’étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités
fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu’à la semaine 520
(120 mois) du traitement en ouvert. L’amélioration de la qualité de vie a été mesurée jusqu’à la
semaine 156 (36 mois) et l’amélioration a été maintenue au cours de cette période.
Dans l’étude V sur la PR, l’amélioration de l’indice d’invalidité HAQ et la composante physique du
SF 36 s’est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l’association Humira/méthotrexate par
rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie d’Humira à la semaine 52, et s’est
maintenue jusqu’à la semaine 104. Parmi les 250 patients ayant terminé l’étude d’extension en ouvert,
l’amélioration des capacités fonctionnelles s’est maintenue au cours des 10 ans de traitement.
Psoriasis en plaques chez l’adulte
L’efficacité et la tolérance d’Humira ont été étudiées lors d’études randomisées menées en double
aveugle chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (intéressant
10 % de la
surface corporelle, avec un indice de sévérité PASI
12 ou
10) qui étaient candidats à un traitement
systémique ou une photothérapie. Au total, 73 % des patients recrutés dans les études I et II sur le
psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou une photothérapie. L’efficacité et la tolérance
d’Humira ont également été étudiées chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en
plaques modéré à sévère avec une atteinte concomitante des mains et/ou des pieds qui étaient
candidats à un traitement systémique dans une étude randomisée en double aveugle (étude III sur le
psoriasis).
L’étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1 212 patients pendant trois périodes de traitement.
Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg, suivi de
40 mg une semaine sur deux à partir d’une semaine après la dose initiale. Au bout de 16 semaines de
traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse PASI 75 (amélioration d’au moins 75 %
du score PASI par rapport aux valeurs initiales), entraient dans la période B et recevaient 40 mg
d’Humira en ouvert une semaine sur deux. Les patients dont la réponse restait
PASI 75 à la
semaine 33 et qui avaient été initialement randomisés pour recevoir le traitement actif pendant la
période A ont à nouveau été randomisés pendant la période C pour recevoir 40 mg d’Humira
une semaine sur deux ou un placebo pendant 19 semaines supplémentaires. Dans tous les groupes de
26
traitement, le score PASI initial moyen était de 18,9 et le score PGA initial était compris entre
« modéré » (53 % des sujets inclus) et « sévère » (41 %), voire « très sévère » (6 %).
L’étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l’efficacité et la tolérance d’Humira
versus
à
celles du méthotrexate et d’un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose
initiale de MTX à 7,5 mg, augmentée ensuite jusqu’à la semaine 12, la dose maximale étant de 25 mg,
ou bien une dose initiale de 80 mg d’Humira suivi de 40 mg une semaine sur deux (en commençant
une semaine après la semaine initiale) pendant 16 semaines. On ne dispose d’aucune donnée
concernant la comparaison entre Humira et le MTX au-delà de 16 semaines de traitement. Chez les
patients sous MTX ayant atteint une réponse
PASI 50 à la semaine 8 et/ou 12, la posologie n’était
pas augmentée davantage. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de
19,7 et le score PGA initial allait de « léger » (< 1 %) à « modéré » (48 %), « sévère » (46 %) et « très
sévère » (6 %).
Les patients ayant participé aux études de phase 2 et de phase 3 dans le psoriasis étaient éligibles pour
entrer dans une étude d’extension en ouvert, dans laquelle Humira était administré pendant au moins
108 semaines supplémentaires.
Un des principaux critères d’évaluation des études I et II sur le psoriasis était le pourcentage de
patients ayant atteint une réponse PASI 75 entre l’inclusion et la semaine 16 (voir tableaux 11 et 12).
Tableau 11
Étude I sur le psoriasis (REVEAL) – Résultats d’efficacité à
16 semaines
Placebo
Humira 40 mg 1 sem/2
N = 398
N = 814
n (%)
n (%)
26 (6,5)
578 (70,9)
b
PASI 75
a
3 (0,8)
163 (20,0)
b
PASI 100
17 (4,3)
506 (62,2)
b
PGA : clair/minimal
a
Le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI 75 a été calculé
comme un taux ajusté en fonction du centre d’étude.
b
p
< 0,001, Humira
versus
placebo
Tableau 12
Étude II sur le psoriasis (CHAMPION) – Résultats d’efficacité à
16 semaines
Placebo
N = 53
n (%)
10 (18,9)
1 (1,9)
6 (11,3)
MTX
N = 110
n (%)
39 (35,5)
8 (7,3)
33 (30,0)
Humira 40 mg 1 sem/2
N = 108
n (%)
86 (79,6)
a, b
18 (16,7)
c, d
79 (73,1)
a, b
PASI 75
PASI 100
PGA :
clair/minimal
a
p
< 0,001 Humira
versus
placebo
b
p
< 0,001 Humira
versus
méthotrexate
c
p
< 0,01 Humira
versus
placebo
d
p
< 0,05 Humira
versus
méthotrexate
Dans l’étude I sur le psoriasis, 28 % des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés à
nouveau pour recevoir le placebo à la semaine 33 et 5 % de ceux poursuivant le traitement par Humira
(p < 0,001) ont présenté une « diminution de la réponse appropriée » (score PASI entre la semaine 33
et la semaine 52 [incluse] se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à l’inclusion, avec un
minimum d’augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la semaine 33). Parmi les patients
présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans le groupe placebo
27
et ensuite recrutés dans l’étude d’extension en ouvert, 38 % (25/66) et 55 % (36/66) ont retrouvé une
réponse PASI 75 au bout de respectivement 12 et 24 semaines.
Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la semaine 16 et à la semaine 33 ont reçu un traitement
en continu par Humira pendant 52 semaines dans l’étude I et ont poursuivi le traitement par Humira
dans l’étude d’extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA « clair ou minimal » chez ces
patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 % après 108 semaines supplémentaires de traitement
en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients sortis d’essai pour effets
indésirables ou pour manque d’efficacité, ou pour lesquels la dose a été augmentée, ont été considérés
comme non-répondeurs ; le taux de réponse PASI 75 et PGA « clair ou minimal » chez ces patients
étaient respectivement de 69,6 % et 55,7 % après 108 semaines supplémentaires de traitement en
ouvert (total de 160 semaines).
Un total de 347 patients répondeurs stables ont participé à une évaluation d’interruption de traitement
et de retraitement dans une étude d’extension en ouvert. Durant la période d’interruption de traitement,
les symptômes du psoriasis sont réapparus au cours du temps avec un délai médian de rechute
(régression vers un PGA « modéré » ou plus sévère) d’environ 5 mois. Aucun patient n’a présenté de
rebond durant la phase d’interruption de traitement. 76,5 % (218/285) des patients qui sont entrés dans
la période de retraitement ont eu une réponse PGA « clair ou minimal » après 16 semaines de
retraitement, indépendamment du fait qu’ils aient rechuté ou non durant l’interruption de traitement
(69,1 % [123/178] pour les patients qui ont rechuté durant la période d’interruption et 88,8 % [95/107]
pour les patients qui n’ont pas rechuté durant la période d’interruption). Un profil de tolérance
similaire a été observé durant le retraitement et avant l’interruption de traitement.
L’index dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology
Life Quality Index)
a mis en évidence
des améliorations significatives à la semaine 16 par rapport à l’inclusion, comparativement au placebo
(études I et II) et au MTX (étude II). Dans l’étude I, les améliorations des scores résumés des
composantes physiques et psychologiques du SF-36 étaient également significatives par rapport au
placebo.
Dans une étude d’extension en ouvert chez des patients ayant dû augmenter les doses (40 mg
une semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d’une réponse PASI inférieure à 50 %,
26,4 % (92/349) et 37,8 % (132/349) des patients ont obtenu une réponse PASI 75 à la semaine 12 et à
la semaine 24 respectivement.
L’étude III dans le psoriasis (REACH) a comparé l’efficacité et la tolérance d’Humira
versus
placebo
chez 72 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte
concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg d’Humira
suivi par 40 mg toutes les 2 semaines (en commençant une semaine après la dose initiale) ou le
placebo pendant 16 semaines. À la semaine 16, une proportion statistiquement significative plus
importante de patients ayant reçu Humira ont atteint un PGA « clair » ou « pratiquement clair » pour
les mains et/ou les pieds par rapport à ceux qui ont reçu le placebo (30,6 %
versus
4,3 %,
respectivement [p = 0,014]).
L’étude IV dans le psoriasis a comparé l’efficacité et la tolérance d’Humira
versus
placebo chez
217 patients adultes atteints de psoriasis unguéal modéré à sévère. Les patients ont reçu une dose
initiale de 80 mg d’Humira, suivie par 40 mg toutes les deux semaines (en commençant une semaine
après la dose initiale) ou un placebo pendant 26 semaines suivi d’un traitement par Humira en ouvert
pendant 26 semaines supplémentaires. L’évaluation du psoriasis unguéal a été faite sur la base de
l’indice modifié de sévérité du psoriasis unguéal (mNAPSI,
Modified Nail Psoriasis Severity Index),
de l’évaluation globale par le médecin de la sévérité du psoriasis des ongles des mains (PGA-F,
Physician’s Global Assessment of Fingernail Psoriasis)
et de l’indice de sévérité du psoriasis unguéal
(NAPSI,
Nail Psoriasis Severity Index)
(voir tableau 13). Humira a démontré un bénéfice dans le
traitement des patients atteints de psoriasis unguéal présentant différents degrés d’atteinte cutanée
(Surface Corporelle Atteinte SCA ≥ 10 % (60 % des patients) et SCA < 10 % et ≥ 5 % (40 % des
patients)).
28
Tableau 13
Étude IV sur le psoriasis – Résultats d’efficacité à 16, 26 et 52 semaines
Critère
Semaine 16
Semaine 26
Semaine 52
Phase contrôlée
versus
Phase contrôlée
versus
Phase en ouvert
placebo
placebo
Placebo
Humira
Placebo
Humira
Humira
N = 108
40 mg
N = 108
40 mg
40 mg 1 sem/2
1 sem/2
1 sem/2
N = 80
N = 109
N = 109
a
≥ mNAPSI 75 (%)
2,9
26,0
3,4
46,6
a
65,0
a
a
PGA-F
2,9
29,7
6,9
48,9
61,3
clair/minimal et
≥ 2-grade
d’amélioration (%)
Pourcentage de
-7,8
-44,2
a
-11,5
-56,2
a
-72,2
variation du
NAPSI des ongles
des mains total (%)
a
p
< 0,001 Humira
versus
placebo
Les patients traités par Humira ont montré des améliorations statistiquement significatives du DLQI à
la semaine 26 par rapport au groupe placebo.
Maladie de Crohn chez l’adulte
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées chez plus de 1 500 patients ayant une maladie de
Crohn active à modérée sévère (indice d’activité de la maladie de Crohn [Crohn’s
Disease Activity
Index
(CDAI)]
220 et
450) dans des études randomisées, en double aveugle,
versus
placebo. Des
doses stables concomitantes d’aminosalicylés, de corticoïdes et/ou d’immunomodulateurs étaient
autorisées et 80 % des patients ont continué à recevoir au moins un de ces médicaments.
L’induction d’une rémission clinique (définie par un indice CDAI < 150) a été évaluée dans deux
études, l’étude I sur la MC (CLASSIC I) et l’étude II sur la MC (GAIN). Dans l’étude I sur la MC,
299 patients non précédemment traités par un anti-TNF ont été randomisés vers l’un des
quatre groupes de traitement de l’étude : placebo aux semaines 0 et 2, 160 mg d’Humira à la semaine 0
et 80 mg à la semaine 2, 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2, et 40 mg à la semaine 0 et
20 mg à la semaine 2. Dans l’étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant intolérants à
l’infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d’Humira à la semaine 0 et 80 mg à la
semaine 2 soit un placebo aux semaines 0 et 2. Les non-répondeurs primaires ont été exclus des études
et ces patients n’ont par conséquent pas fait l’objet d’autres évaluations.
Le maintien de la rémission clinique a été évalué dans l’étude III sur la MC (CHARM). Dans
l’étude III sur la MC, 854 patients ont reçu en ouvert 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2. À
la semaine 4, les patients ont été randomisés pour recevoir 40 mg toutes les deux semaines ou 40 mg
toutes les semaines soit un placebo pour une durée totale de 56 semaines. Les patients présentant une
réponse clinique (diminution de l’indice CDAI ≥ 70) à la semaine 4 ont été stratifiés et analysés
séparément de ceux n’ayant pas présenté de réponse clinique à la semaine 4. La diminution
progressive des corticoïdes était autorisée après la semaine 8.
Les taux d’induction d’une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont
présentés dans le tableau 14.
29
Tableau 14
Induction d’une rémission clinique et d’une réponse clinique
(pourcentage de patients)
Étude I sur la MC : patients naïfs
Étude II sur la MC : patients
d’infliximab
précédemment traités par
l’infliximab
Placebo
Humira
Humira
Placebo
Humira
N = 74
80/40 mg 160/80 mg
N = 166
160/80 mg
N = 75
N = 76
N = 159
Semaine 4
Rémission clinique
12 %
24 %
36 %
*
7%
21%
*
Réponse clinique (CR-
24 %
37 %
49 %
**
25 %
38%
**
100)
Toutes les valeurs de
p
correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour Humira
versus
placebo
*
p
< 0,001
**
p
< 0,01
Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d’induction 160/80 mg et 80/40 mg
à la semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.
Dans l’étude III sur la MC, 58 % (499/854) des patients présentaient une réponse clinique à la
semaine 4 et ont été évalués dans l’analyse principale. Parmi les patients présentant une réponse
clinique à la semaine 4, 48 % avaient été préalablement exposés à un autre traitement anti-TNF. Les
taux de maintien de la rémission et de réponse sont présentés dans le tableau 15. Les résultats de
rémission clinique sont restés relativement constants, indépendamment de l’exposition antérieure
éventuelle à un anti-TNF.
Les hospitalisations et interventions chirurgicales liées à la maladie ont été réduites de manière
statistiquement significative avec l’adalimumab comparé au placebo à la semaine 56.
Tableau 15
Maintien de la rémission clinique et de la réponse clinique
(pourcentage de patients)
Placebo
40 mg d’Humira
toutes les
2 semaines
Semaine 26
N = 170
N = 172
Rémission clinique
17 %
40 %*
Réponse clinique (CR-100)
27 %
52 %
Patients en rémission sans
3 % (2/66)
19 % (11/58)**
corticoïdes
depuis ≥ 90 jours
a
Semaine 56
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
12 %
36 %
41 %
Réponse clinique (CR-100)
17 %
41 %
48 %
Patients en rémission sans
5 % (3/66)
29 % (17/58)
20 % (15/74)
corticoïdes
depuis ≥ 90 jours
a
*
p
< 0,001 pour Humira
versus
placebo, comparaisons combinées des pourcentages.
**
p
< 0,02 pour Humira
versus
placebo, comparaisons combinées des pourcentages.
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes.
40 mg
d’Humira
toutes les
semaines
N = 157
47 %
52 %
15 % (11/74)**
Parmi les patients non répondeurs à la semaine 4, 43 % des patients recevant un traitement d’entretien
par Humira ont répondu à la semaine 12 contre 30 % des patients recevant le placebo en traitement
30
d’entretien. Ces résultats suggèrent que certains patients n’ayant pas répondu à la semaine 4
bénéficient de la poursuite du traitement d’entretien jusqu’à la semaine 12. La poursuite du traitement
au-delà de 12 semaines n’est pas significativement associée à plus de réponses (voir rubrique 4.2).
117/276 patients de l’étude I sur la MC et 272/777 patients des études II et III sur la MC ont été suivis
pendant au moins 3 ans de traitement en ouvert par l’adalimumab. 88 et 189 patients, respectivement,
sont restés en rémission clinique. La réponse clinique (CR-100) a été maintenue chez 102 et 233
patients, respectivement.
Qualité de vie
Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l’intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été
obtenue à la semaine 4 chez les patients randomisés traités par Humira 80/40 mg et 160/80 mg
versus
placebo et également aux semaines 26 et 56 dans l’étude III sur la MC ainsi que dans tous les groupes
traités par l’adalimumab
versus
placebo.
Uvéite chez l’adulte
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées chez des patients adultes atteints d’uvéite non
infectieuses, intermédiaire, postérieure et de panuvéite, à l’exclusion des patients présentant une uvéite
antérieure isolée, dans deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo (UV I
et II). Les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg puis de 40 mg toutes
les deux semaines en commençant une semaine après l’administration de la première dose.
L’administration concomitante d’un immunosuppresseur non biologique à dose stable était autorisée.
L’étude UV I a évalué 217 patients présentant une uvéite active malgré un traitement par corticoïdes
(prednisone par voie orale à la dose de 10 à 60 mg/jour). Au moment de l’inclusion dans l’étude, tous
les patients ont reçu une dose de 60 mg/jour de prednisone pendant deux semaines, progressivement
réduite selon un schéma standardisé imposé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la
semaine 15.
L’étude UV II a évalué 226 patients présentant une uvéite inactive nécessitant une corticothérapie
chronique (prednisone par voie orale à la dose de 10 à 35 mg/jour) au moment de l’inclusion dans
l’étude pour contrôler leur maladie. La dose de corticoïdes était progressivement réduite selon un
schéma standardisé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 19.
Le critère principal d’évaluation de l’efficacité dans les deux études était le « délai de survenue de la
rechute ». La rechute était définie par un critère composite basé sur la présence de lésions vasculaires
rétiniennes et/ou choriorétiniennes inflammatoires, le Tyndall cellulaire de la chambre antérieure,
l’inflammation vitréenne et la meilleure acuité visuelle corrigée.
Les patients ayant terminé les études UV I et UV II étaient éligible pour participer à une étude
d’extension à long terme non contrôlée d’une durée initialement prévue de 78 semaines. Les patients
ont été autorisés à continuer à prendre le médicament de l’étude au-delà de la semaine 78 jusqu’à ce
qu’ils aient accès à Humira.
Réponse clinique
Les résultats des deux études ont mis en évidence une réduction statistiquement significative du risque
de rechute chez les patients traités par Humira comparativement aux patients recevant le placebo (voir
tableau 16). Les deux études ont montré un effet précoce et durable sur le taux de rechute sous Humira
comparativement au placebo (voir figure 1).
31
Tableau 16
Délai de survenue de la rechute dans les études UV I et UV II
IC à
Valeur
de
p
b
95 %
pour le
HR
a
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 6 dans l’étude UV I
Analyse principale (ITT)
Placebo
107
84 (78,5)
3,0
--
--
--
Adalimumab
110
60 (54,5)
5,6
0,50
0,36 –
< 0,001
0,70
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 2 dans l’étude UV II
Analyse principale (ITT)
Placebo
111
61 (55,0)
8,3
--
--
--
c
Adalimumab
115
45 (39,1)
NE
0,57
0,39 –
0,004
0,84
Remarque : La rechute à ou après la semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II) était
comptabilisée comme un événement. Les sorties d’étude pour d’autres raisons qu’une rechute étaient
censurées au moment de la sortie d’étude.
a
HR pour l’adalimumab
versus
placebo par une analyse de régression à risque proportionnel ajusté
sur le traitement.
b
Valeur de
p
bilatérale selon le test de log-rank.
c
NE = non estimable Moins de la moitié des patients à risque ont présenté un événement.
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute à ou après la
semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II)
Analyse
Traitement
N
Rechute
N (%)
Délai médian de
survenue de la
rechute (mois)
HR
a
TAUX DE RECHUTE (%)
Étude UV I
Traitement
TEMPS (MOIS)
Placebo
Adalimumab
32
TAUX DE RECHUTE (%)
Étude UV II
Traitement
TEMPS (MOIS)
Placebo
Adalimumab
Remarque : P# = Placebo (Nombre d’événements/Nombre de patients à risque) ; A# = HUMIRA
(Nombre d’événements/Nombre de patients à risque).
Dans l’étude UV I, des différences statistiquement significatives en faveur de l’adalimumab
versus
placebo ont été observées pour chaque composante du critère de rechute. Dans l’étude UV II, des
différences statistiquement significatives ont été observées seulement pour l’acuité visuelle ; toutes les
autres composantes étaient cependant numériquement en faveur de l’adalimumab.
Sur les 424 patients inclus dans l’extension à long terme non contrôlée des études UV I et UV II,
60 patients ont été considérés inéligibles (par exemple, en raison de déviations ou en raison de
complications secondaires à une rétinopathie diabétique, suite à une chirurgie de la cataracte ou une
vitrectomie) et ont été exclus de l’analyse des critères primaires d’efficacité. Sur les 364 patients
restants, 269 patients évaluables (74%) ont été traités pendant 78 semaines en ouvert par
l’adalimumab. Sur la base des données observées, 216 (80,3 %) étaient en phase de quiescence
(absence de lésions inflammatoires actives, Tyndall cellulaire ≤ 0,5+, inflammation du vitré de grade
≤ 0,5+) avec corticothérapie concomitante à une dose ≤ 7,5 mg par jour, et 178 (66,2 %) étaient en
phase de quiescence sans corticoïdes. La meilleure acuité visuelle corrigée était soit améliorée soit
maintenue (détérioration < 5 lettres) pour 88,6 % des yeux évalués à la semaine 78. Les données au-
delà de la semaine 78 concordaient globalement avec ces résultats, mais le nombre de sujets inclus a
diminué après cette période. Dans l’ensemble, parmi les patients sortis de l’étude, 18 % ont arrêté
l’étude en raison d’événements indésirables et 8 % en raison d’une réponse insuffisante au traitement
par l’adalimumab.
Qualité de vie
Les résultats rapportés par les patients en termes de qualité de vie liée à la fonction visuelle ont fait
l’objet d’une évaluation dans les deux études cliniques, à l’aide du questionnaire de qualité de vie NEI
VFQ-25. La majorité des sous-scores étaient numériquement en faveur d’Humira, avec des différences
moyennes statistiquement significatives en termes de vision générale, douleur oculaire, vision de près,
santé mentale, et de score total dans l’étude UV I, et en termes de vision générale et santé mentale
dans l’étude UV II. Les effets sur la qualité de vie liée à la fonction visuelle n’étaient pas
numériquement en faveur d’Humira pour le sous-score vision des couleurs dans l’étude UV I et pour
les sous-scores vision des couleurs, vision périphérique et vision de près dans l’étude UV II.
33
Immunogénicité
La formation d’anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une
diminution de l’efficacité de l’adalimumab. Il n’y a pas de corrélation apparente entre la présence
d’anticorps anti-adalimumab et la survenue d’effets indésirables.
Chez les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans, des
anticorps anti-adalimumab ont été détectés chez 15,8 % (27/171) des patients traités par l’adalimumab.
Chez les patients n’ayant pas reçu simultanément le méthotrexate, l’incidence a été de 25,6 % (22/86)
versus
5,9 % (5/85) lorsque l’adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.
Chez des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de
4 ans et plus d’un poids < 15 kg, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 7 % (1/15) des
patients, et le patient en question recevait un traitement concomitant par le méthotrexate.
Chez les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite, des anticorps anti-adalimumab ont été détectés
chez 10,9 % (5/46) des patients traités par l’adalimumab. Chez les patients n’ayant pas reçu
simultanément le méthotrexate, l’incidence a été de 13,6 % (3/22)
versus
8,3 % (2/24) lorsque
l’adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.
Des dosages répétés des anticorps anti-adalimumab ont été faits chez les patients souffrant de
polyarthrite rhumatoïde des études I, II et III pendant la période de 6 à 12 mois. Dans les essais pivots,
des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 5,5 % (58/1053) des patients traités avec
l’adalimumab, contre 0,5 % (2/370) des patients sous placebo. Chez les patients ne recevant pas
simultanément du méthotrexate, la fréquence a été de 12,4 %, contre 0,6 % lorsque l’adalimumab était
ajouté au méthotrexate.
Chez les enfants et adolescents atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés
chez 5 des 38 patients (13 %) traités par l’adalimumab 0,8 mg/kg en monothérapie.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 77
des 920 patients (8,4 %) traités par l’adalimumab en monothérapie.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis en plaques traités par adalimumab en monothérapie à
long terme et qui ont participé à une étude d’interruption de traitement puis de retraitement, le taux
d’anticorps anti-adalimumab après retraitement (11 des 482 patients, 2,3 %) était similaire au taux
observé avant l’interruption de traitement (11 des 590 patients, 1,9 %).
Chez les enfants et adolescents atteints de la maladie de Crohn active modérée à sévère, des anticorps
anti-adalimumab ont été identifiés chez 3,3 % des patients ayant reçu de l’adalimumab.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez
7 patients sur 269 (2,6 %).
Chez les patients adultes atteints d’uvéite non infectieuse, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 4,8 % des patients traités par l’adalimumab (soit 12 patients sur 249).
Les études d’immunogénicité étant spécifiques du produit, une comparaison des taux d’anticorps
enregistrés avec ceux d’autres produits est sans objet.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique (AJI)
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (AJIp)
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans deux études (AJIp I et II) chez des enfants
ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire active ou une AJI d’évolution polyarticulaire,
34
qui présentaient différentes formes de début de la maladie (le plus souvent polyarthrite avec facteur
rhumatoïde négatif ou positif et oligoarthrite étendue).
AJIp I
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique randomisée en
double aveugle en groupes parallèles menée chez 171 enfants (de 4 à 17 ans) présentant une AJI
polyarticulaire. Dans la phase de pré-inclusion en ouvert (PI-O), les patients ont été stratifiés en deux
groupes : patients traités par MTX (méthotrexate) ou non traités par MTX. Les patients de la strate
« sans MTX » étaient naïfs de traitement ou le MTX avait été arrêté deux semaines au moins avant
l’administration du médicament à l’étude. Les patients sont restés sous doses stables d’anti-
inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et/ou de prednisone ( 0,2 mg/kg/jour ou 10 mg/jour au
maximum). Dans la phase de pré-inclusion en ouvert, tous les patients ont reçu 24 mg/m
2
d’Humira,
jusqu’à un maximum de 40 mg, toutes les deux semaines pendant 16 semaines. Le tableau 17 présente
la distribution des patients par âge et doses minimales, médianes et maximales reçues pendant la
phase de pré-inclusion en ouvert.
Tableau 17
Distribution des patients par âge et doses d’adalimumab reçues pendant la phase de pré-
inclusion en ouvert
Groupe d’âge
4 à 7 ans
8 à 12 ans
13 à 17 ans
Nombre de patients au début de
l’étude n (%)
31 (18,1)
71 (41,5)
69 (40,4)
Dose minimale, médiane et
maximale
10, 20 et 25 mg
20, 25 et 40 mg
25, 40 et 40 mg
Les patients présentant une réponse ACR 30 pédiatrique en semaine 16 étaient éligibles pour être
randomisés dans la phase en double aveugle (DA) et ils ont reçu Humira à raison de 24 mg/m
2
jusqu’à
un maximum de 40 mg ou le placebo toutes les deux semaines pendant 32 semaines de plus ou
jusqu’à une poussée de la maladie. Une poussée était définie comme une aggravation d’au moins
30 % d’au moins 3 des 6 critères du score ACR pédiatrique, la présence d’au moins 2 articulations
actives et une amélioration supérieure à 30 % d’un critère seulement sur les six. Après 32 semaines ou
au moment d’une poussée de la maladie, les patients étaient éligibles pour entrer dans la phase
d’extension en ouvert.
Tableau 18
Réponses ACR 30 Pédiatrique dans l’étude de l’AJI
Strate
Phase
Pré-inclusion en ouvert
de 16 semaines
Réponse ACR 30
Péd. (n/N)
Phase en double aveugle
de 32 semaines
Poussées de la
maladie à la fin des
32 semaines
a
(n/N)
Délai médian
jusqu’à une
poussée de la
maladie
MTX
Sans MTX
94,1 % (80/85)
Critères d’efficacité
Humira/MTX
Placebo/MTX
(N = 38)
(N = 37)
36,8 % (14/38)
> 32 semaines
64,9 %
(24/37)
b
20 semaines
74,4 % (64/86)
Humira
(N = 30)
43,3 %
(13/30)
> 32 semaines
Placebo
(N = 28)
71,4 %
(20/28)
c
14 semaines
35
a
Réponses ACR Péd. 30/50/70 en semaine 48 significativement plus élevées que celles des patients
sous placebo.
b
p
= 0,015
c
p
= 0,031
Chez les sujets qui avaient répondu en semaine 16 (n = 144), les réponses ACR pédiatriques
30/50/70/90 ont été maintenues pendant des durées allant jusqu’à six ans dans la phase d’extension en
ouvert chez les patients qui avaient reçu Humira pendant toute l’étude. Dix-neuf patients dont 11 du
groupe d’âge de 4 à 12 ans et 8 du groupe d’âge de 13 à 17 ans ont été traités pendant 6 ans ou plus.
Les réponses globales ont été généralement supérieures et le nombre de patients ayant développé des
anticorps a été plus faible avec l’association Humira plus MTX qu’avec Humira en monothérapie. En
tenant compte de ces résultats, Humira est recommandé en association avec le MTX et en
monothérapie chez les patients pour lesquels le traitement par MTX est inadapté (voir rubrique 4.2).
AJIp II
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude en ouvert, multicentrique chez
32 enfants (âgés de 2 à 4 ans ou âgés de 4 ans et plus, de poids < 15 kg) présentant une AJI
polyarticulaire modérément à sévèrement active. Les patients ont reçu Humira à la dose de 24 mg/m
2
de surface corporelle jusqu’à une dose maximale de 20 mg en une seule injection sous-cutanée toutes
les 2 semaines pendant au moins 24 semaines. Durant l’étude, la plupart des patients avaient un
traitement concomitant par MTX, une plus faible proportion avait des corticoïdes ou des AINS.
À la semaine 12 et à la semaine 24, la réponse ACR 30 Pédiatrique était de 93,5 % et de 90,0 %,
respectivement, en utilisant les données observées. La proportion de patients avec ACR 50/70/90
Pédiatrique à la semaine 12 et à la semaine 24 était respectivement de 90,3 %/61,3 %/38,7 % et
83,3 %/73,3 %/36,7 %. Parmi ceux ayant répondu (ACR 30 Pédiatrique) à la semaine 24 (n = 27 sur
les 30 patients), la réponse ACR 30 Pédiatrique était maintenue jusqu’à 60 semaines dans la phase
d’extension en ouvert chez les patients qui ont reçu Humira durant toute cette période. Globalement,
20 patients ont été traités pendant 60 semaines ou plus.
Arthrite liée à l’enthésite
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée en
double aveugle chez 46 patients pédiatriques (âgés de 6 à 17 ans) présentant une arthrite liée à
l’enthésite modérée. Les patients ont été randomisés pour recevoir, toutes les deux semaines pendant
12 semaines, soit une dose d’Humira de 24 mg/m
2
de surface corporelle jusqu’à une dose maximale de
40 mg, soit un placebo. La phase en double aveugle a été suivie d’une phase en ouvert durant laquelle
les patients recevaient une dose d’Humira de 24 mg/m
2
de surface corporelle jusqu’à une dose
maximale de 40 mg toutes les deux semaines par voie sous-cutanée pendant 192 semaines
supplémentaires. Le critère d’évaluation principal était la variation en pourcentage du nombre
d’articulations actives touchées par l’arthrite (gonflement non lié à une malformation ou articulations
avec perte de mouvement et douleur et/ou sensibilité) entre l’inclusion et la semaine 12. Une réduction
moyenne de -62,6 % (variation médiane : -88,9 %) a été observée chez les patients traités par Humira
par rapport à -11,6 % (variation médiane : -50,0 %) chez les patients recevant le placebo.
L’amélioration relative au nombre d’articulations actives touchées par l’arthrite a été maintenue au
cours de la phase en ouvert jusqu’à la semaine 156 pour les 26 patients sur 31 (84 %) du groupe
Humira qui sont restés dans l’étude. Une amélioration clinique mais non statistiquement significative a
été observée chez la majorité des patients pour les critères secondaires tels que le nombre de sites
d’enthésite, le nombre d’articulations douloureuses, le nombre d’articulations gonflées, et la réponse
selon les critères ACR 50 et 70 pédiatriques.
36
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
L’efficacité d’Humira a été évaluée dans une étude contrôlée, randomisée en double aveugle chez
114 patients pédiatriques âgés de 4 ans et plus présentant un psoriasis en plaques chronique sévère
(défini par un score PGA ≥ 4 ou une atteinte de la surface corporelle > 20 % ou > 10 % avec des
lésions très épaisses ou un score du PGA (PASI) ≥ 20 ou ≥ 10 avec atteinte cliniquement significative
du visage, des organes génitaux ou des mains et/ou pieds) qui n’était pas suffisamment contrôlé par un
traitement topique et l’héliothérapie ou la photothérapie.
Les patients ont reçu Humira à la dose de 0,8 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu’à 40 mg) ou
0,4 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu’à 20 mg) ou le méthotrexate à la dose de 0,1 à 0,4 mg/kg
une fois par semaine (jusqu’à 25 mg). À la semaine 16, il y a eu plus de répondeurs (par ex. PASI 75)
chez les patients randomisés dans le groupe Humira 0,8 mg/kg toutes les deux semaines par rapport
aux patients randomisés dans le groupe Humira 0,4 mg/kg toutes les deux semaines ou le MTX.
Tableau 19 : Psoriasis en plaques pédiatrique – Résultats d’efficacité à 16 semaines
MTX
a
N = 37
12 (32,4 %)
15 (40,5 %)
Humira 0,8 mg/kg toutes les
2 semaines N = 38
22 (57,9 %)
23 (60,5 %)
PASI 75
b
PGA : Clair/minimal
c
a
MTX = méthotrexate
b
p
= 0,027, Humira 0,8 mg/kg
versus
MTX.
c
p
= 0,083, Humira 0,8 mg/kg
versus
MTX.
Chez les patients ayant obtenu un score PASI 75 et un score PGA « clair ou minimal », le traitement a
été arrêté pendant une durée allant jusqu’à 36 semaines et et ils ont été suivis pour détecter une perte
de contrôle de la maladie (c’est-à-dire une aggravation d'au moins 2 grades du score PGA). Les
patients ont ensuite été retraités par l’adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines pendant
16 semaines supplémentaires et les taux de réponse observés pendant le retraitement ont été
comparables à ceux rapportés pendant la phase en double aveugle antérieure : réponse PASI 75 chez
78,9 % des patients (15 sur 19) et score PGA « clair ou minimal » chez 52,6 % (10 sur 19).
Dans la phase en ouvert de l’étude, les réponses PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont été
maintenues pendant une durée allant jusqu’à 52 semaines supplémentaires sans nouveaux signaux de
sécurité.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance
d’Humira dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en
fonction du poids (< 40 kg ou ≥ 40 kg) chez 192 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans (inclus),
présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère, définie par un indice d'activité de la maladie
de Crohn chez l'enfant (Paediatric
Crohn's Disease Activity Index
[PCDAI]) > 30. Les patients
devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou
un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à
l'infliximab.
Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de
leur poids initial : 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 pour les patients de poids ≥ 40 kg et
respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.
À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette
date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le
montre le tableau 20.
37
Tableau 20
Schéma posologique d'entretien
Poids du patient Dose faible
Dose standard
< 40 kg
10 mg toutes les deux semaines 20 mg toutes les deux semaines
≥ 40 kg
20 mg toutes les deux semaines 40 mg toutes les deux semaines
Résultats d'efficacité
Le critère de jugement principal de l'étude était la rémission clinique à la semaine 26, définie par un
score PCDAI ≤ 10.
Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au
moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le tableau 21. Les taux d'arrêt des
corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés dans le tableau 22.
Tableau 21
Étude sur la MC pédiatrique
Rémission et réponse cliniques (PCDAI)
Dose standard
Dose faible
Valeur de
p*
40/20 mg toutes 20/10 mg toutes
les deux
les deux
semaines
semaines
N = 93
N = 95
Semaine 26
Rémission clinique
38,7 %
28,4 %
0,075
Réponse clinique
59,1 %
48,4 %
0,073
Semaine 52
Rémission clinique
33,3 %
23,2 %
0,100
Réponse clinique
41,9 %
28,4 %
0,038
* Valeur de
p
pour la comparaison dose standard
versus
dose faible.
Tableau 22
Étude sur la MC pédiatrique
Arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs et fermeture des fistules
Dose standard
Dose faible
Valeur de
40/20 mg toutes 20/10 mg toutes
p
1
les deux
les deux
semaines
semaines
Arrêt des corticoïdes
N = 33
N = 38
Semaine 26
84,8 %
65,8 %
0,066
Semaine 52
69,7 %
60,5 %
0,420
2
Arrêt des immunomodulateurs
N = 60
N = 57
Semaine 52
30,0 %
29,8 %
0,983
Fermeture des fistules
3
N = 15
N = 21
Semaine 26
46,7 %
38,1 %
0,608
Semaine 52
40,0 %
23,8 %
0,303
1
Valeur de
p
pour la comparaison dose standard
versus
dose faible.
2
Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la semaine 26, à la libre
appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique.
3
Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la
visite initiale.
Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la
vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite
initiale et les semaines 26 et 52.
38
Des améliorations statistiquement et cliniquement significatives par rapport à la visite initiale ont
également été observées dans les deux groupes de traitement pour les paramètres de qualité de vie (y
compris IMPACT III).
Cent patients (n = 100) issus de l’étude sur la MC pédiatrique ont été inclus dans une étude
d’extension à long terme en ouvert. Après 5 ans de traitement par l’adalimumab, 74,0 % (37/50) des
50 patients restant dans l’étude continuaient à être en rémission clinique et 92,0 % (46/50) des patients
continuaient à être en réponse clinique selon le score PCDAI.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude randomisée, contrôlée, en double
aveugle, conduite chez 90 patients pédiatriques âgés de 2 à < 18 ans atteints d’uvéite active antérieure
non infectieuse associée à une AJI qui étaient réfractaires à un traitement d’au moins 12 semaines par
le méthotrexate. Les patients ont reçu soit un placebo soit 20 mg d’adalimumab (s’ils pesaient < 30 kg)
ou 40 mg d’adalimumab (s’ils pesaient ≥ 30 kg) toutes les deux semaines en association avec leur dose
initiale de méthotrexate.
Le critère principal d’évaluation était le « délai de survenue de la rechute ». Les critères déterminant la
rechute étaient une aggravation ou l’absence prolongée d’amélioration de l’inflammation oculaire, une
amélioration partielle avec le développement de comorbidités oculaires prolongées ou l’aggravation
des comorbidités oculaires, l’utilisation non autorisée de médicaments concomitants et la suspension
du traitement sur une durée de temps prolongée.
Réponse clinique
L’adalimumab a retardé de manière significative le délai de survenue de la rechute
versus
placebo
(voir figure 1,
p
< 0,0001 test de log rank). Le délai médian de survenue de la rechute était de
24,1 semaines pour les patients recevant le placebo, tandis que le délai médian de survenue de la
rechute n’a pas pu être estimé pour les patients traités par l’adalimumab car moins de la moitié de ces
patients a présenté une rechute. L’adalimumab a diminué de manière significative le risque de rechute
de 75 % par rapport au placebo, comme le montre le
hazard ratio
(HR = 0,25 [IC à 95 % : 0,12,
0,49]).
39
Figure 2 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute dans l’étude
sur l’uvéite pédiatrique
PROBABILITE DE RECHUTE
TEMPS (SEMAINES)
Traitement
Placebo
Adalimumab
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque) ; H = HUMIRA (Nombre de patients à
risque).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Après administration sous-cutanée de 24 mg/m
2
(un maximum de 40 mg) toutes les deux semaines
chez des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique (AJI) polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans, la
concentration sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab (valeurs mesurées des semaines 20 à 48) a
été de 5,6 ± 5,6 µg/ml (CV 102 %) lorsque l’adalimumab était administré sans traitement concomitant
par le méthotrexate et de 10,9 ± 5,2 µg/ml (CV 47,7 %) en cas d’administration concomitante avec le
méthotrexate.
Chez les patients atteints d’AJI polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de 4 ans et plus d’un poids
< 15 kg ayant reçu l’adalimumab à la dose de 24 mg/m
2
, la concentration sérique résiduelle moyenne
de l’adalimumab était de 6,0 ± 6,1 µg/ml (CV 101 %) lorsque l’adalimumab était administré sans
traitement concomitant par le méthotrexate et de 7,9 ± 5,6 µg/ml (CV 71,2 %) en cas d’administration
concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée d’une dose de 24 mg/m
2
(une dose maximale de 40 mg) toutes les
deux semaines chez des patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite âgés de 6 à 17 ans, la concentration
sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab à l’état d’équilibre (valeurs mesurées à la semaine 24) a
40
été de 8,8 ± 6,6 µg/ml lorsque l’adalimumab était administré sans traitement concomitant par le
méthotrexate et de 11,8 ± 4,3 µg/ml en cas d’administration concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée de 0,8 mg/kg (une dose maximale de 40 mg) toutes les
deux semaines chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques chronique, la
concentration résiduelle moyenne à l’état d’équilibre de l’adalimumab (moyenne ± ET) était d’environ
7,4 ± 5,8 µg/ml (CV 79 %).
Chez les enfants et les adolescents atteints de MC modérée à sévère, la dose d’induction de
l’adalimumab en ouvert était respectivement de 160/80 mg ou 80/40 mg aux semaines 0 et 2, en
fonction d’une valeur seuil de poids de 40 kg. À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un
rapport de 1/1 pour recevoir un traitement d’entretien soit à la dose standard (40/20 mg toutes les
deux semaines) soit à la dose faible (20/10 mg toutes les deux semaines) en fonction de leur poids. Les
concentrations sériques résiduelles moyennes (± ET) de l’adalimumab obtenues à la semaine 4 ont été
de 15,7 ± 6,6
g/ml
chez les patients de poids ≥ 40 kg (160/80 mg) et de 10,6 ± 6,1
g/ml
chez les
patients de poids < 40 kg (80/40 mg).
Chez les patients toujours traités, les concentrations résiduelles moyennes (± ET) de l’adalimumab à la
semaine 52 étaient de 9,5 ± 5,6
g/ml
dans le groupe traité à la dose standard et de 3,5 ± 2,2
g/ml
dans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations résiduelles moyennes ont été maintenues chez
les patients ayant continué à recevoir le traitement par l’adalimumab toutes les deux semaines pendant
52 semaines. Chez les patients dont le schéma posologique est passé de toutes les deux semaines à
toutes les semaines, les concentrations sériques moyennes (± ET) de l’adalimumab à la semaine 52 ont
été de 15,3 ± 11,4 μg/ml (40/20 mg, toutes les semaines) et de 6,7 ± 3,5 μg/ml (20/10 mg, toutes les
semaines).
L’exposition à l’adalimumab chez les patients atteints d’uvéite pédiatrique a été prédite en utilisant
une modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique,
maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Aucune donnée d’exposition clinique n’est
disponible sur l’utilisation d’une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les
expositions prévisibles indiquent qu’en l’absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner
une augmentation initiale de l’exposition systémique.
Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique
Sur la base des données des essais cliniques chez les patients atteints d’AJI (AJI polyarticulaire et
arthrite liée à l’enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations
plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d’adalimumab apparente
produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 µg/ml (IC à
95 % : 1-6 μg/ml).
Des relations exposition-réponse entre la concentration d’adalimumab et l’efficacité chez les patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques sévère ont été établies pour les résultats PASI 75 et PGA
« clair ou minimal », respectivement. Les taux de résultats PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont
augmenté à mesure de l’augmentation des concentrations d’adalimumab, avec une CE50 apparente
similaire d’environ 4,5 μg/ml (IC à 95 % respectifs de 0,4-47,6 et 1,9-10,5) dans les deux cas.
Adultes
Après administration sous-cutanée d’une dose unique de 40 mg, l’absorption et la distribution de
l’adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après
l’administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l’adalimumab, estimée à partir de trois
études, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de 40 mg. Après administration de doses
intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les concentrations ont été proportionnelles à la
dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg (~40 mg), les clairances étaient de 11 à 15 ml/heure,
le volume de distribution (V
ss
) était compris entre 5 et 6 litres et la demi-vie terminale moyenne a été
41
de deux semaines environ. La concentration d’adalimumab dans le liquide synovial de plusieurs
patients atteints de polyarthrite rhumatoïde était comprise entre 31 et 96 % des concentrations
sériques.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations moyennes au creux étaient de
l’ordre d’environ 5
g/ml
(sans méthotrexate) et de 8 à 9
g/ml
(avec méthotrexate). Les
concentrations sériques minimales d’adalimumab à l’état d’équilibre ont augmenté de façon à peu près
dose-dépendante après l’administration par voie sous-cutanée de 20, 40 et 80 mg toutes les
deux semaines et toutes les semaines.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration minimale moyenne à l’état d’équilibre
était de 5
g/ml
pendant le traitement par 40 mg d’adalimumab, une semaine sur deux en
monothérapie.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d’Humira à la semaine 0
suivie de 40 mg d’Humira à la semaine 2 permet d’obtenir des concentrations minimales
d’adalimumab d’environ 5,5
g/ml
pendant la période d’induction. Une dose de charge de 160 mg
d’Humira à la semaine 0 suivie de 80 mg d’Humira à la semaine 2 permet d’obtenir des concentrations
sériques minimales d’adalimumab d’environ 12
g/ml
pendant la période d’induction. Des
concentrations minimales survenues à l’état d’équilibre d’environ 7
g/ml
ont été obtenues chez des
patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d’entretien de 40 mg d’Humira toutes les
deux semaines.
Chez les patients adultes atteints d’uvéite, la dose d’induction de 80 mg d’adalimumab à la semaine 0
suivie de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines à partir de la semaine 1 a permis d’obtenir des
concentrations sériques moyennes d’adalimumab à l’état d’équilibre d’environ 8 à 10
g/ml.
Une modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par
80 mg toutes les deux semaines en comparaison avec 40 mg toutes les semaines (y compris les
patients adultes atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d’HS, et les patients
pédiatriques ≥ 40 kg atteints de MC).
Élimination
Les analyses pharmacocinétiques de population portant sur des données recueillies chez plus de
1 300 patients atteints de PR ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente de
l’adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des différences
pondérales, le sexe et l’âge ont semblé avoir peu d’effet sur la clairance de l’adalimumab. Il a été
observé que les taux sériques d’adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab, AAA)
étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.
Insuffisance hépatique ou rénale
Humira n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en
administration répétée et de génotoxicité, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Une étude de toxicité portant sur le développement embryo-fœtal et le développement périnatal a été
réalisée chez des singes cynomologus à 0, 30 et 100 mg/kg (9-17 singes/groupe) ; elle n’a pas révélé
de signe de fœto-toxicité de l’adalimumab. Ni une étude du pouvoir carcinogène, ni une évaluation
standard sur la fertilité et la toxicité post-natale n’ont été effectuées avec l’adalimumab en raison du
42
manque de modèles appropriés pour un anticorps présentant une réactivité croisée limitée avec le TNF
de rongeur et du développement d’anticorps neutralisants chez le rongeur.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Mannitol
Polysorbate 80
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l’absence d’étude de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
6.3
2 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
À conserver au réfrigérateur (entre 2
C
et 8
C).
Ne pas congeler. Conserver la seringue préremplie
dans son emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Une seringue préremplie d’Humira peut être conservée à des températures allant jusqu’à 25 °C
pendant 14 jours maximum, à l’abri de la lumière. Après cette période, le médicament doit être jeté.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Humira 20 mg, solution injectable en seringue préremplie à usage unique (verre de type I) munie d’un
bouchon-piston (caoutchouc bromobutyle) et d’une aiguille avec un capuchon protecteur (élastomère
thermoplastique).
Boîtes de :
2 seringues préremplies (0,2 ml de solution stérile) avec chacune 1 tampon d’alcool, sous
plaquette.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/022
43
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 8 septembre 2003
Date du dernier renouvellement : 8 septembre 2008
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
44
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg/0,8 ml, solution injectable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un flacon de 0,8 ml contient 40 mg d’adalimumab.
L’adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant produit dans des cellules ovariennes
de hamster chinois.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable. (injection)
Solution limpide, incolore.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Humira en association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de l’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire évolutive chez les patients à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante
à un ou plusieurs traitements de fond.
Humira peut être administré en monothérapie en cas d’intolérance au méthotrexate ou lorsque la
poursuite du traitement par le méthotrexate est inadaptée (pour l’efficacité en monothérapie voir
rubrique 5.1). Humira n’a pas été étudié chez les patients de moins de 2 ans.
Arthrite liée à l’enthésite
Humira est indiqué pour le traitement de l’arthrite active liée à l’enthésite chez les patients à partir de
6 ans en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement conventionnel (voir rubrique 5.1).
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants à partir
de 4 ans et les adolescents en cas de réponse insuffisante à un traitement topique et aux photothérapies
ou lorsque ces traitements sont inappropriés.
Hidrosadénite suppurée (HS) de l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de l’hidrosadénite suppurée (maladie de Verneuil) active,
modérée à sévère, chez les adolescents à partir de 12 ans en cas de réponse insuffisante au traitement
systémique conventionnel de l’HS (voir rubriques 5.1 et 5.2).
45
Maladie de Crohn chez l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les enfants
et les adolescents à partir de 6 ans, qui n’ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un
traitement nutritionnel de première intention et un corticoïde et/ou un immunomodulateur, ou chez
lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez les
enfants et les adolescents à partir de 6 ans ayant eu une réponse inadéquate au traitement
conventionnel, comprenant les corticoïdes et/ou la 6 mercaptopurine (6 MP) ou l’azathioprine
(AZA), ou chez lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de l’uvéite antérieure chronique non infectieuse chez les enfants
et les adolescents à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement
conventionnel ou pour lesquels un traitement conventionnel est inapproprié.
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par Humira doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière
de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles Humira est indiqué. Il est recommandé
aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d’instaurer un traitement par Humira
(voir rubrique 4.4). Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par Humira.
Après une formation correcte à la technique d’injection, les patients peuvent s’auto-injecter Humira, si
leur médecin l’estime possible, sous le couvert d’un suivi médical approprié.
Pendant le traitement par Humira, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou
immunomodulateurs) devront être optimisés.
Posologie
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire à partir de 2 ans
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire à partir de l’âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 1). Humira est administré
toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Tableau 1. Posologie d’Humira chez les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire
Poids du patient
10 kg à < 30 kg
≥ 30 kg
Schéma posologique
20 mg toutes les 2 semaines
40 mg toutes les 2 semaines
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un
patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
46
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les patients âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Arthrite liée à l’enthésite
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite à partir de
l’âge de 6 ans dépend du poids corporel (tableau 2). Humira est administré toutes les deux semaines en
injection sous-cutanée.
Tableau 2. Posologie d’Humira chez les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite
Poids du patient
15 kg à < 30 kg
≥ 30 kg
Schéma posologique
20 mg toutes les 2 semaines
40 mg toutes les 2 semaines
Humira n’a pas été étudié chez les patients de moins de 6 ans atteints d’arthrite liée à l’enthésite.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints de psoriasis en plaques âgés de 4 à 17 ans
dépend du poids corporel (tableau 3). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 3. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints de psoriasis en plaques
Poids du patient
15 kg à < 30 kg
Schéma posologique
Dose initiale de 20 mg puis 20 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l’administration de la dose initiale.
Dose initiale de 40 mg puis 40 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l’administration de la dose initiale.
≥ 30 kg
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un patient
n’ayant pas répondu dans ces délais.
Si un retraitement par Humira est indiqué, les recommandations mentionnées ci-dessus pour la posologie
et la durée de traitement doivent être suivies.
La sécurité d’Humira chez l’enfant et l’adolescent présentant un psoriasis en plaques a été évaluée sur
une durée moyenne de 13 mois.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 4 ans dans cette indication.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
47
Hidrosadénite suppurée de l’adolescent (à partir de 12 ans, pesant au moins 30 kg)
Il n’existe pas d’essai clinique conduit avec Humira chez des adolescents atteints d’HS.
La posologie d’Humira chez ces patients a été déterminée à partir d’une modélisation
pharmacocinétique et d’une simulation (voir rubrique 5.2).
La posologie recommandée d’Humira est de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg toutes les
deux semaines à partir de la semaine 1 en injection sous-cutanée.
Chez les adolescents avec une réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux semaines, une
augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines peut être
envisagée.
Si nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Humira. Au cours du
traitement par Humira, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un
antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d’amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Humira pourrait être réintroduit si nécessaire.
Le bénéfice et le risque d’un traitement continu à long terme doivent faire l’objet d’une évaluation
régulière (voir les données chez les adultes à la rubrique 5.1).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 12 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn chez l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 4). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 4. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints de la maladie de Crohn
Poids du
patient
Dose d’induction
Dose
d’entretien
à partir de la
semaine 4
20 mg toutes
les 2 semaines
< 40 kg
40 mg à la semaine 0 et 20 mg à la semaine 2
≥ 40 kg
S’il est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d’événements indésirables peut être plus important
avec une dose d’induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
40 mg toutes
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
les 2 semaines
S’il est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d’événements indésirables peut être plus important
avec à une dose d’induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
48
Poids du
patient
Dose d’induction
Dose
d’entretien
à partir de la
semaine 4
160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2
Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d’une
augmentation de la posologie :
< 40 kg : 20 mg toutes les semaines
≥ 40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n’ayant pas répondu
à la semaine 12.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les patients âgés de 6 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique dépend du poids corporel (tableau 5). Humira est administré par injection
sous cutanée.
Tableau 5. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite
hémorragique
Dose d’entretien
Poids du patient
Dose d’induction
à partir de la semaine 4*
< 40 kg
• 80 mg à la semaine 0 (deux
40 mg toutes les deux
injections de 40 mg le jour de
semaines
l’induction) et
40 mg à la semaine 2 (une seule
injection de 40 mg)
≥ 40 kg
• 160 mg à la semaine 0 (quatre
80 mg toutes les deux
injections de 40 mg le jour de
semaines
l’induction ou deux injections de
40 mg par jour pendant deux
jours) et
80 mg à la semaine 2 (deux
injections de 40 mg le jour de
l’injection)
*
Pour les patients atteignant l’âge de 18 ans pendant le traitement par Humira, la dose
d’entretien prescrite doit être maintenue.
La poursuite du traitement au delà de 8 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients n’ayant pas répondu pendant cette période.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Différents dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
49
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les enfants et les adolescents atteints d’uvéite à partir de
l’âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 6). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Dans l’uvéite chez l’enfant et l’adolescent, aucun essai clinique n’a été conduit avec Humira sans
traitement concomitant par le méthotrexate.
Tableau 6. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints d’uvéite
Poids du patient
< 30 kg
≥ 30 kg
Schéma posologique
20 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
40 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
Lors de l’instauration du traitement par Humira, une dose de charge de 40 mg pour les patients ayant
un poids < 30 kg ou de 80 mg pour ceux ayant un poids ≥ 30 kg peut être administrée une semaine
avant le début du traitement d’entretien. Aucune donnée clinique n’est disponible sur l’utilisation
d’une dose de charge d’Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans (voir rubrique 5.2).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Humira n’a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n’est pas possible de recommander des
posologies.
Mode d’administration
Humira est administré en injection sous-cutanée. Les instructions complètes d’utilisation sont fournies
dans la notice.
D’autres dosages et présentations d’Humira sont disponibles.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA classes III/IV) (voir rubrique 4.4).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le
numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
50
Infections
Les patients recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une
fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients
doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose)
avant, pendant et après le traitement par Humira. La durée d’élimination de l’adalimumab pouvant
aller jusqu’à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.
Le traitement par Humira ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les
infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la
tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques,
par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du
traitement par Humira doivent être pris en considération avant l’instauration du traitement (voir
Autres
infections opportunistes).
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Humira doivent faire
l’objet d’une surveillance soigneuse et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas
d’apparition d’une nouvelle infection grave ou d’une septicémie, l’administration d’Humira doit être
interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu’à ce que
l’infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d’utiliser Humira chez des
patients ayant des antécédents d’infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes
susceptibles de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des
médicaments immunosuppresseurs.
Infections graves
Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes,
fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d’autres infections opportunistes, telles que listériose,
légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par Humira.
Les autres infections graves observées dans les essais cliniques sont : pneumonie, pyélonéphrite,
arthrite septique et septicémie. Des cas d’infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue
fatale ont été rapportés.
Tuberculose
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection
tuberculeuse, ont été rapportés pour des patients recevant Humira. Des cas de tuberculoses pulmonaire
et extra-pulmonaire (c’est-à-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l’instauration du traitement par Humira, tous les patients doivent faire l’objet d’une recherche
d’infection tuberculeuse active ou non (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale
détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d’exposition antérieure possible à
des patients atteints de tuberculose active et/ou d’un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien.
Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et radiographie
pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations
locales). Il est conseillé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de surveillance
du patient. Il est rappelé aux prescripteurs, que le test dermique à la tuberculine peut donner des faux-
négatifs notamment chez les patients gravement malades ou immuno-déprimés.
En cas de diagnostic d’une tuberculose active, le traitement par Humira ne doit pas être instauré (voir
rubrique 4.3).
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d’évaluer très attentivement le rapport
bénéfice/risque du traitement.
51
En cas de suspicion d’une tuberculose latente, la consultation d’un médecin spécialiste, qualifié dans
le traitement de la tuberculose, doit être envisagée.
En cas de diagnostic d’une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et
conforme aux recommandations locales doit être mise en œuvre avant le début du traitement par
Humira.
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l’instauration d’Humira chez les
patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de
dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou
active, chez qui l’administration d’un traitement anti-tuberculeux approprié ne peut être confirmée.
Des cas de réactivation d’une tuberculose malgré un traitement prophylactique sont survenus chez des
patients traités par Humira. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une tuberculose
active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par Humira.
Les patients devront être informés qu’il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d’une infection tuberculeuse (par exemple toux persistante,
amaigrissement/perte de poids, fébricule, apathie), pendant ou après le traitement par Humira.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des
patients traités par Humira. Ces infections n’ont pas toujours été détectées chez les patients recevant
des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l’instauration d’un traitement approprié, avec parfois une
issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids,
sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans
choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient
d’arrêter immédiatement l’administration d’Humira. Le diagnostic et la mise en place d’un traitement
antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin ayant
l’expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
Réactivation d’hépatite B
Une réactivation d’hépatite B s’est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y
compris Humira et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c’est-à-dire antigène de surface positif-
Ag HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l’objet d’un dépistage
d’infection à VHB avant l’initiation d’un traitement par Humira. Pour les patients pour lesquels le test
de dépistage de l’hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin spécialisé dans le
traitement de l’hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Humira, il faut surveiller attentivement les
signes et les symptômes d’infection active par le VHB tout au long du traitement et pendant plusieurs
mois après son arrêt. Il n’y a pas de données disponibles suffisantes concernant le traitement de
patients porteurs du VHB traités par antiviral pour prévenir une réactivation du VHB et traités par un
antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB, Humira doit être
arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu’un traitement complémentaire adapté doit être initié.
Evénements neurologiques
Les antagonistes du TNF, dont Humira, ont été associés dans de rares circonstances à l’apparition ou à
l’exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie démyélinisante du
système nerveux central y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de maladie
démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est recommandée
aux prescripteurs avant de traiter avec Humira les patients atteints d’une maladie démyélinisante du
52
système nerveux central ou périphérique, préexistante ou de survenue récente ; l’arrêt du traitement
par Humira doit être envisagé en cas d’apparition de l’un de ces troubles. L’association entre l’uvéite
intermédiaire et les maladies démyélinisantes du système nerveux central est connue. Une évaluation
neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite intermédiaire non infectieuse
avant l’instauration du traitement par Humira, et répétée régulièrement au cours du traitement afin de
rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central préexistante ou évolutive.
Réactions allergiques
Au cours des essais cliniques, des réactions allergiques graves associées à Humira ont rarement été
rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à Humira ont été peu fréquentes. Des cas
de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques, ont été rapportés après
administration d’Humira. En cas de survenue d’une réaction anaphylactique ou d’une autre réaction
allergique grave, l’administration d’Humira doit être immédiatement interrompue et un traitement
approprié mis en œuvre.
Immunosuppression
Au cours d’une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par Humira,
on n’a enregistré aucun élément évocateur d’une dépression de l’hypersensibilité de type retardé,
d’une diminution des taux d’immunoglobulines ou d’une modification de la numération des
lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes
neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers
y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe
contrôle. Cependant, l’incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de
leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de
risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d’une polyarthrite rhumatoïde
ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l’estimation du risque. Dans l’état
actuel des connaissances, la possibilité d’un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou
d’autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.
Des tumeurs malignes, dont certaines d’issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation,
chez des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu’à l’âge de 22 ans) traités par des
anti-TNF (initiation du traitement avant l’âge de 18 ans), y compris l’adalimumab. La moitié de ces
cas environ étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d’autres types de tumeurs
malignes parmi lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d’immunosuppression.
Le risque de développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l’enfant et l’adolescent traités
par anti-TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphomes hépatospléniques à
lymphocytes T ont été identifiés chez des patients traités par l’adalimumab. Cette forme rare de
lymphome à lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces
lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T observés avec Humira sont survenus chez des adultes
jeunes ayant un traitement concomitant par l’azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé dans les
maladies inflammatoires de l’intestin. Le risque potentiel de l’association de l’azathioprine ou de la 6-
mercaptopurine avec Humira doit être soigneusement pris en considération. Un risque de
développement de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T chez des patients traités par Humira
ne peut pas être exclu (voir rubrique 4.8).
Il n’existe pas d’études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le
traitement par Humira est poursuivi après le développement d’un cancer. En conséquence, une
prudence accrue devra être observée lorsqu’on envisage un traitement de ces patients par Humira (voir
rubrique 4.8).
53
Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou
atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie, devront être examinés à la recherche
d’un cancer cutané autre que mélanome avant et pendant le traitement par Humira. Des cas de
mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités
par anti-TNF y compris l’adalimumab (voir rubrique 4.8).
Dans une étude clinique prospective évaluant l’emploi d’un autre agent anti-TNF, l’infliximab, chez
des patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), modérée à sévère, on
rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par
infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents
de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises dans l’emploi d’un anti-
TNF chez des patients souffrant de BPCO, et aussi chez des patients à risque de cancer à cause d’un
tabagisme important.
Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par l’adalimumab influence le risque
de développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite
hémorragique qui présentent un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les
patients atteints de rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou qui
ont un antécédent de dysplasie ou de cancer du côlon doivent faire l’objet d’un dépistage régulier à la
recherche d’une dysplasie avant le traitement et pendant toute l’évolution de leur maladie. Cette
évaluation doit inclure une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d’anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF. Des
effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par
ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été observés avec Humira. Il doit être conseillé à tous les
patients de demander immédiatement un avis médical s’ils ont des signes ou des symptômes suggérant
des troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous Humira.
L’arrêt du traitement par Humira devra être envisagé pour les patients chez qui des anomalies
hématologiques significatives seront confirmées.
Vaccinations
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination
contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de
polyarthrite rhumatoïde traités par l’adalimumab ou un placebo. Il n’y a pas de données disponibles
sur la transmission secondaire d’infection par des vaccins vivants chez les patients recevant Humira.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à
jour conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l’instauration du traitement par
Humira.
Les patients sous Humira peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté des vaccins
vivants. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été
exposés à l’adalimumab in utero n’est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d’adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Insuffisance cardiaque congestive
Dans un essai clinique mené avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de
l’insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque
congestive. Des cas d’aggravation d’insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des
patients sous Humira. Humira doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance
cardiaque légère (NYHA classes I/II). Humira est contre-indiqué dans l’insuffisance cardiaque
modérée à sévère (voir rubrique 4.3). Le traitement par Humira doit être arrêté chez les patients
54
présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d’insuffisance cardiaque
congestive.
Processus auto-immuns
Le traitement par Humira peut entraîner la formation d’anticorps auto-immuns. L’impact d’un
traitement à long terme par Humira sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu. Si
un patient développe des symptômes invoquant un syndrome de type lupus à la suite d’un traitement
par Humira et présente une réaction positive anti-ADN double brin, le traitement par Humira ne devra
pas être poursuivi (voir rubrique 4.8).
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d’anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l’administration simultanée
d’anakinra et d’un autre anti-TNF, l’étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à
l’étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par
l’association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de
l’association d’anakinra et d’autres anti-TNF. Par conséquent, l’association d’adalimumab et
d’anakinra n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
L’administration concomitante d’adalimumab avec d’autres traitements de fond biologiques (par
exemple anakinra et abatacept) ou avec d’autres anti-TNF n’est pas recommandée en raison de
l’augmentation possible du risque d’infections, y compris d’infections graves, et d’autres interactions
pharmacologiques potentielles (voir rubrique 4.5).
Chirurgie
L’expérience concernant la tolérance au cours d’interventions chirurgicales chez les patients traités par
Humira est limitée. La longue demi-vie de l’adalimumab doit être prise en compte si une intervention
chirurgicale est prévue. Un patient traité par Humira nécessitant une intervention chirurgicale doit être
attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées doivent être
entreprises. L’expérience concernant la tolérance d’Humira chez les patients opérés pour arthroplastie
est limitée.
Occlusion du grêle
Dans la maladie de Crohn, l’échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent qu’Humira n’aggrave
pas ou ne provoque pas de sténoses.
Sujets âgés
La fréquence des infections graves chez les sujets traités par Humira âgés de plus de 65 ans (3,7 %) est
plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5 %). Certains cas ont eu une issue fatale. Une
attention particulière concernant le risque d’infection doit être apportée lors du traitement des sujets
âgés.
Population pédiatrique
Voir Vaccinations ci-dessus.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 ml, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
55
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Humira a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant Humira en monothérapie et chez
ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d’anticorps était plus faible lorsque
Humira était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son utilisation en
monothérapie. L’administration d’Humira sans méthotrexate a entraîné une augmentation de la
formation d’anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de l’efficacité de
l’adalimumab (voir rubrique 5.1).
L’association d’Humira et d’anakinra n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d’anti-TNF »).
L’association d’Humira et d’abatacept n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d’anti-TNF »).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace
pendant le traitement par Humira et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière
administration d’Humira.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l’adalimumab dont les données ont été
recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue,
avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l’adalimumab au cours du premier trimestre, ne
révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Au cours d’une étude de cohorte prospective, 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR)
ou une maladie de Crohn (MC) et traitées par l’adalimumab au moins pendant le premier trimestre et
120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par l’adalimumab ont été incluses. La
prévalence à la naissance des anomalies congénitales majeures constituait le critère d’évaluation
principal. Le taux de grossesses aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie
congénitale majeure était de 6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par l’adalimumab présentant une
PR et de 5/74 (6,8 %) chez les femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95 %
0,38-4,52), et de 16/152 (10,5 %) chez les femmes traitées par l’adalimumab présentant une MC et de
3/32 (9,4 %) chez les femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-
4,16 ). L’OR ajusté (compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95 % 0,45-2,73) pour les
PR et MC combinées. Aucune différence notable n’a été rapportée entre les femmes traitées par
l’adalimumab et les femmes non traitées par l’adalimumab pour les critères d’évaluation secondaires
d’avortements spontanés, d’anomalies congénitales mineures, d’accouchement prématuré, de taille à la
naissance et d’infections graves ou opportunistes, et de mortinatalité ou de malignité. L’interprétation
des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l’étude, notamment la petite
taille d’échantillon et le plan d’étude non randomisé.
Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n’y a eu aucun signe
évocateur d’une éventuelle toxicité maternelle, d’embryo-toxicité ou de potentiel tératogène.
On ne dispose pas de données précliniques sur la toxicité post-natale de l’adalimumab (voir
rubrique 5.3).
En raison de son effet inhibiteur sur le TNF, l’adalimumab administré pendant la grossesse pourrait
affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L’adalimumab doit être utilisé pendant la
grossesse seulement si nécessaire.
56
Chez les femmes traitées par l’adalimumab durant leur grossesse, l’adalimumab peut traverser le
placenta et passer dans le sang de leur enfant. En conséquence, ces enfants peuvent avoir un risque
accru d’infections. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des enfants qui
ont été exposés à l’adalimumab in utero n’est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d’adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Allaitement
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l’adalimumab est excrété dans le
lait maternel à de très faibles concentrations, l’adalimumab étant présent dans le lait maternel à des
concentrations équivalentes à 0,1 %–1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les
protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible
biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n’est attendu. Par conséquent,
Humira peut être utilisé pendant l’allaitement.
Fertilité
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l’adalimumab sur la fertilité.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Humira peut avoir une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des vertiges et des troubles visuels peuvent survenir après l’administration d’Humira (voir
rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Humira a été étudié chez 9 506 patients dans des essais pivots contrôlés et en ouvert d’une durée de
60 mois et plus. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente ou
ancienne, d’arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée
à l’enthésite) ou des patients souffrant de spondyloarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA), de rhumatisme psoriasique, de la maladie
de Crohn, de rectocolite hémorragique, de psoriasis, d’hidrosadénite suppurée et d’uvéite. Les études
contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients ayant reçu Humira et 3 801 patients ayant reçu un
placebo ou un comparateur actif pendant la phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d’effets indésirables pendant la
phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9 % chez les patients traités par
Humira et de 5,4 % chez les patients du groupe contrôle.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les
rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site
d’injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les
douleurs musculo-squelettiques.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec Humira. Les antagonistes du TNF, tels
qu’Humira affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les
défenses du corps contre les infections et le cancer. Des infections menaçant le pronostic vital et
d’issue fatale (comprenant sepsis, infections opportunistes et tuberculose), des réactivations d’hépatite
B et différents cancers (y compris leucémie, lymphome et lymphome hépatosplénique à lymphocytes
T) ont également été rapportés avec l’utilisation d’Humira.
Des effets hématologiques, neurologiques et autoimmuns sévères ont également été rapportés. Ceci
comprend de rares cas de pancytopénie, d’anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et
périphérique et des cas de lupus, d’événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.
57
Population pédiatrique
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l’enfant et l’adolescent
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
Liste des effets indésirables
La liste des effets indésirables est basée sur les études cliniques et sur l’expérience après
commercialisation et est présentée par classe de systèmes d’organes (SOC) et par fréquence dans le
tableau 7 ci-dessous : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100, < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000,
< 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par
ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été
incluse. La présence d’un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d’organes » indique que
de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
Tableau 7
Effets indésirables
Classe de systèmes
d’organes
Infections et infestations*
Fréquence
Très fréquent
Effets indésirables
Infections des voies respiratoires (y compris
infections des voies respiratoires basses et
infections des voies respiratoires hautes,
pneumonie, sinusite, pharyngite, rhino-
pharyngite et pneumonie herpétique).
Infections systémiques (y compris sepsis,
candidose et grippe).
Infections intestinales (y compris gastro-
entérite virale).
Infections cutanées et des tissus mous (y
compris panaris superficiel périunguéal,
cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et zona).
Infections de l’oreille.
Infections buccales (y compris herpès, herpès
buccal et infections dentaires).
Infections des organes de reproduction (y
compris mycose vulvo-vaginale).
Infections des voies urinaires (y compris
pyélonéphrite).
Infections fongiques.
Infections articulaires.
Infections neurologiques (y compris méningite
virale).
Infections opportunistes et tuberculose (y
compris coccidioïdomycose, histoplasmose et
infections à Mycobacterium avium complex).
Infections bactériennes.
Infections oculaires.
Diverticulite
1)
.
58
Fréquent
Peu fréquent
Classe de systèmes
d’organes
Tumeurs bénignes,
malignes et non précisées
(incl kystes et polypes)*
Fréquence
Fréquent
Effets indésirables
Cancer de la peau à l’exclusion du mélanome (y
compris carcinome basocellulaire et carcinome
malpighien spino-cellulaire).
Tumeur bénigne.
Lymphome**.
Tumeurs des organes solides (y compris cancer
du sein, du poumon et de la thyroïde).
Mélanome**.
Leucémie
1)
.
Lymphome hépatosplénique à lymphocytes T
1)
.
Carcinome à cellules de Merkel (carcinome
neuroendocrine cutané)
1)
,
Sarcome de Kaposi
Leucopénie (y compris neutropénie et
agranulocytose).
Anémie.
Leucocytose.
Thrombocytopénie.
Purpura thrombopénique idiopathique.
Pancytopénie.
Hypersensibilité.
Allergies (y compris allergie saisonnière).
Sarcoïdose
1)
.
Vascularite.
Anaphylaxie
1)
.
Augmentation du taux de lipides.
Hypokaliémie.
Augmentation de l’acide urique.
Taux anormal de sodium dans le sang.
Hypocalcémie.
Hyperglycémie.
Hypophosphatémie.
Déshydratation.
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections
hématologiques et du
système lymphatique*
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections du système
immunitaire*
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Troubles du métabolisme
et de la nutrition
Très fréquent
Fréquent
59
Classe de systèmes
d’organes
Affections psychiatriques
Fréquence
Fréquent
Effets indésirables
Troubles de l’humeur (y compris dépression).
Anxiété.
Insomnie.
Céphalées.
Paresthésies (y compris hypoesthésie).
Migraine.
Compression des racines nerveuses.
Accident vasculaire cérébral
1)
.
Tremblements.
Neuropathie.
Sclérose en plaques.
Affections démyélinisantes (par ex. névrite
optique, syndrome de Guillain-Barré)
1)
.
Troubles visuels.
Conjonctivite.
Blépharite.
Gonflement des yeux.
Diplopie.
Vertiges.
Surdité.
Acouphènes.
Tachycardie.
Infarctus du myocarde
1)
.
Arythmies.
Insuffisance cardiaque congestive.
Arrêt cardiaque.
Hypertension.
Bouffées de chaleur.
Hématomes.
Anévrisme aortique.
Occlusion vasculaire.
Thrombophlébite.
Affections du système
nerveux*
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections oculaires
Fréquent
Peu fréquent
Affections de l’oreille et
du labyrinthe
Fréquent
Peu fréquent
Affections cardiaques*
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections vasculaires
Fréquent
Peu fréquent
60
Classe de systèmes
d’organes
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales*
Fréquence
Fréquent
Effets indésirables
Asthme.
Dyspnée.
Toux.
Embolie pulmonaire
1)
.
Maladie pulmonaire interstitielle.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Pneumopathie.
Epanchement pleural
1)
.
Fibrose pulmonaire
1)
.
Douleurs abdominales.
Nausées et vomissements.
Hémorragie gastro-intestinale.
Dyspepsie.
Reflux gastro-œsophagien.
Syndrome de Gougerot-Sjögren.
Pancréatite.
Dysphagie.
Œdème du visage.
Perforation intestinale
1)
.
Elévation des enzymes hépatiques.
Cholécystite et lithiase biliaire.
Stéatose hépatique.
Hyperbilirubinémie.
Hépatite.
Réactivation d’hépatite B
1)
.
Hépatite auto-immune
1)
.
Insuffisance hépatique
1)
Peu fréquent
Affections gastro-
intestinales
Rare
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections
hépatobiliaires*
Très fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Très fréquent
Fréquent
Rash (y compris éruption exfoliative).
Aggravation ou apparition d’un psoriasis (y
compris psoriasis pustulaire palmoplantaire)
1)
.
Urticaire.
Ecchymoses (y compris purpura).
Dermatite (y compris eczéma).
Onychoclasie.
Hyperhidrose.
Alopécie
1)
.
Prurit.
61
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence
Peu fréquent
Rare
Effets indésirables
Sueurs nocturnes.
Cicatrice.
Erythème polymorphe
1)
.
Syndrome de Stevens-Johnson
1)
.
Angiœdème
1)
.
Vascularite cutanée
1)
.
Réaction lichénoïde cutanée
1)
.
Aggravation des symptômes de
dermatomyosite
1)
Fréquence
indéterminé
Affections musculo-
squelettiques et
systémiques
Très fréquent
Fréquent
Douleurs musculo-squelettiques.
Spasmes musculaires (y compris augmentation
de la créatine phosphokinase sérique).
Rhabdomyolyse.
Lupus érythémateux disséminé.
Syndrome type lupus
1)
.
Insuffisance rénale.
Hématurie.
Nycturie.
Troubles de la fonction érectile.
Réaction au site d’injection (y compris
érythème au site d’injection).
Douleur thoracique.
Œdème.
Fièvre
1)
.
Inflammation.
Troubles de la coagulation et troubles
hémorragiques (incluant un allongement du
temps de céphaline activé).
Positivité aux auto-anticorps (y compris aux
anticorps anti-ADN double brin).
Augmentation du taux sanguin de lactate
deshydrogénase.
Augmentation du poids
2)
62
Peu fréquent
Rare
Affections du rein et des
voies urinaires
Fréquent
Peu fréquent
Affections des organes de
reproduction et du sein
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration*
Peu fréquent
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Investigations*
Fréquent
Indéterminée
Classe de systèmes
d’organes
Lésions, intoxications et
complications liées aux
procédures
Fréquence
Fréquent
Effets indésirables
Mauvaise cicatrisation.
* de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
** y compris les études d’extension en ouvert.
1)
comprenant les données des notifications spontanées
2)
Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l’adalimumab allait de 0,3 kg à 1,0 kg
pour toutes les indications chez l’adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le placebo, sur une période de
traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre 5 et 6 kg a également été observée au cours
d’études d’extension à long terme, avec des expositions moyennes d’environ 1 à 2 ans sans groupe témoin, en
particulier chez les patients atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse. Le mécanisme qui sous-tend
cet effet n’est pas clair mais pourrait être associé à l’action anti-inflammatoire de l’adalimumab.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le profil de sécurité chez les patients atteints d’HS traités par Humira de façon hebdomadaire
correspond au profil de sécurité connu d’Humira.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d’uvéite traités par Humira toutes les deux semaines
correspond au profil de sécurité connu d’Humira.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au point d’injection
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l’adulte et l’enfant, 12,9 % des patients traités par Humira
ont présenté des réactions au point d’injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur ou
tuméfaction) contre 7,2 % des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au
point d’injection n’ont généralement pas nécessité l’arrêt du médicament.
Infections
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l’adulte et l’enfant, la fréquence des infections a été de
1,51 par patient-année dans le groupe Humira et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo et le
groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites, infections de
l’appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué Humira après la
guérison de l’infection.
L’incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe Humira et de 0,03 par
patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec Humira menées chez l’adulte et dans la population
pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d’issue fatale, ce qui s’est produit
rarement) ont été rapportées dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à localisations
extra-pulmonaires) et d’infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose disséminée ou
histoplasmose extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, pneumocystose, candidose,
aspergillose et listériose). La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit premiers mois
après le début du traitement et peuvent être le reflet d’une réactivation d’une maladie latente.
63
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Aucun cas de cancer n’a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition de
655,6 patient-années lors des études avec Humira chez les patients atteints d’arthrite juvénile
idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l’enthésite). De plus, aucun
cas de cancer n’a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition de 498,1
patient-années lors des études avec Humira dans la maladie de Crohn pédiatrique. Aucun cas de cancer
n’a été observé chez 77 patients pédiatriques correspondant à une exposition de 80,0 patient-années
lors d’une étude avec Humira dans le psoriasis en plaques chronique pédiatrique. Lors d’une étude
avec Humira menée chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite hémorragique, aucun
cas de cancer n’a été observé chez 93 enfants et adolescents représentant une exposition de 65,3
patient années. Aucun cas de cancer n’a été observé chez 60 patients pédiatriques représentant une
exposition de 58,4 patient-années lors d’une étude avec Humira dans l’uvéite pédiatrique.
Pendant les périodes contrôlées des essais cliniques pivots chez l’adulte avec Humira d’une durée d’au
moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement
active, de spondylarthrite ankylosante, de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA,
de rhumatisme psoriasique, de psoriasis, d’hidrosadénite suppurée, de la maladie de Crohn, de
rectocolite hémorragique et d’uvéite, un taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers autres que
lymphomes ou cancers de la peau non mélanomes, de 6,8 (4,4 – 10,5) pour 1 000 patient-années parmi
les 5 291 patients traités par Humira, a été observé
versus
un taux de 6,3 (3,4 – 11,8) pour 1 000
patient-années parmi les 3 444 patients du groupe contrôle (la durée moyenne du traitement était de
4,0 mois pour les patients traités par Humira et de 3,8 mois pour les patients du groupe contrôle). Le
taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers de la peau non mélanomes était de 8,8 (6,0 – 13,0)
pour 1 000 patient-années pour les patients traités par Humira et de 3,2 (1,3 – 7,6) pour 1 000 patient-
années parmi les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers de la peau, les carcinomes spino-
cellulaires sont survenus à des taux de 2,7 (1,4 – 5,4) pour 1 000 patient-années chez les patients
traités par Humira et 0,6 (0,1 – 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle
(intervalle de confiance à 95 %). Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de 0,7
(0,2 – 2,7) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par Humira et 0,6 (0,1 – 4,5) pour 1 000
patient-années chez les patients du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces essais et les essais d’extension en ouvert terminés ou en
cours avec une durée moyenne d’environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus de 26 439 patient-
années de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers de la peau non
mélanomes est d’environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de la peau non-
mélanomes est d’environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés est
d’environ 1,3 pour 1 000 patient-années.
En post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les patients atteints de
polyarthrite rhumatoïde, le taux rapporté de cancers est approximativement de 2,7 pour 1 000 patient-
années de traitement. Les taux rapportés pour les cancers de la peau non-mélanomes et les lymphomes
sont respectivement d’environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de traitement (voir rubrique 4.4).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome hépatosplénique à
lymphocytes T ont été rapportés chez des patients traités par l’adalimumab (voir rubrique 4.4).
Auto-anticorps
Des recherches d’auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients
des essais I-V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces essais, les titres d’anticorps antinucléaires
initialement négatifs étaient positifs à la semaine 24 chez 11,9 % des patients traités par Humira et
8,1 % des patients sous placebo et comparateur. Deux patients sur les 3 441 traités par Humira dans
toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont présenté des signes
cliniques évoquant un syndrome pseudo-lupique d’apparition nouvelle. L’état des patients s’est
amélioré après l’arrêt du traitement. Aucun patient n’a présenté de néphrite lupique ou de symptômes
nerveux centraux.
64
Evénements hépatobiliaires
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme
psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN
sont survenues chez 3,7% des patients traités par Humira et chez 1,6% des patients du groupe contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d’Humira chez les patients atteints d’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite âgés
de 6 à 17 ans, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 6,1 % des patients traités par
Humira et chez 1,3 % des patients du groupe contrôle. La plupart des élévations de l’ALAT sont
survenues dans le cadre d’une utilisation concomitante de méthotrexate. Aucune élévation de l’ALAT
≥ 3 x LSN n’est survenue au cours de l’essai de phase III d’Humira chez des patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d’Humira chez les patients atteints de maladie de
Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des élévations
de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 0,9% des patients traités par Humira et chez 0,9% des
patients du groupe contrôle.
Dans l’essai clinique de phase III d’Humira chez les enfants et adolescents atteints de maladie de
Crohn, qui a évalué l’efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d’entretien en
fonction du poids après un traitement d’induction ajusté au poids jusqu’à 52 semaines de traitement,
des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,6 % des patients (5/192), parmi lesquels 4
étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l’étude.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans le psoriasis en plaques avec une période de contrôle
de 12 à 24 semaines, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,8 % des patients traités
par Humira et chez 1,8 % des patients du groupe contrôle.
Il n’a pas été observé d’élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN dans l’étude de phase III d’Humira chez des
patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les essais cliniques contrôlés d’Humira (doses initiales de 160 mg à la Semaine 0 et 80 mg à la
Semaine 2 suivies de 40 mg chaque semaine à partir de la semaine 4), chez les patients atteints
d’hidrosadénite suppurée avec une période de contrôle de 12 à 16 semaines, des élévations de l’ALAT
≥ 3 x LSN sont survenues chez 0,3 % des patients traités par Humira et 0,6 % des patients du groupe
contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés d’Humira (dose initiale de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg
toutes les deux semaines à partir de la semaine 1) chez les patients adultes atteints d’uvéite pour une
durée allant jusqu’à 80 semaines, avec une durée médiane d’exposition de respectivement 166,5 jours
et 105,0 jours pour les patients traités par Humira et les patients du groupe contrôle, des élévations de
l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,4 % des patients traités par Humira et 2,4 % des patients du
groupe contrôle.
Dans l’essai clinique contrôlé de phase III d’Humira mené chez des enfants et des adolescents atteints
de rectocolite hémorragique (N = 93) qui a évalué l’efficacité et le profil de sécurité d’une dose
d’entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée une semaine sur deux (N = 31) et
d’une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée chaque semaine (N = 32),
à la suite d’une dose d’induction ajustée en fonction du poids corporel de 2,4 mg/kg (dose maximale
de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
(N = 63), ou d’une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, d’un
placebo à la semaine 1, et d’une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 (N = 30),
des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,1 % (1/93) des patients.
65
Dans les essais cliniques, toutes indications confondues, les patients avec ALAT augmentées étaient
asymptomatiques et dans la plupart des cas, les élévations étaient transitoires et réversibles lors de la
poursuite du traitement. Cependant, au cours de la surveillance post-marketing, des insuffisances
hépatiques ainsi que des désordres hépatiques moins sévères, qui peuvent précéder une insuffisance
hépatique, tels que des hépatites y compris des hépatites auto-immunes ont été rapportées chez des
patients recevant de l’adalimumab.
Administration concomitante d’azathioprine/6-mercaptopurine
Lors d’études dans la maladie de Crohn chez l’adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et
d’infections graves a été observée avec l’association Humira et azathioprine/6-mercaptopurine
comparativement à Humira utilisé seul.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Aucune toxicité liée à la dose n’a été observée dans les essais cliniques. La plus forte dose évaluée
était constituée de doses répétées de 10 mg/kg en IV, ce qui représente 15 fois environ la dose
recommandée.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale
alpha (TNF-α).
Code ATC : L04AB04
Mécanisme d’action
L’adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son
interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.
L’adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris les
variations des taux des molécules d’adhésion responsables de la migration des leucocytes (ELAM-1,
VCAM-1, et ICAM-1 avec une CI
50
de 0,1-0,2 nM).
Effets pharmacodynamiques
Après traitement par Humira chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé une
diminution rapide du taux des marqueurs de la phase aiguë de l’inflammation (protéine réactive C
[CRP], vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques [IL-6] par rapport aux valeurs
initialement observées. L’administration d’Humira est également associée à une diminution des taux
sériques des métalloprotéinases matricielles (MMP-1 et MMP-3) qui permettent le remodelage
tissulaire responsable de la destruction cartilagineuse. Les patients traités par Humira présentent
généralement une amélioration des signes hématologiques de l’inflammation chronique.
Une diminution rapide du taux de CRP a également été observée chez les patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et
d’hidrosadénite suppurée après traitement par Humira. Chez les patients atteints de la maladie de
Crohn, une réduction du nombre de cellules exprimant les marqueurs de l’inflammation dans le colon
66
y compris une réduction significative de l’expression du TNF a été observée. Des études
endoscopiques sur la muqueuse intestinale ont mis en évidence une cicatrisation de la muqueuse chez
les patients traités par l’adalimumab.
Efficacité et sécurité cliniques
Adultes avec une polyarthrite rhumatoïde
Humira a fait l’objet d’études chez plus de 3 000 patients dans l’ensemble des essais cliniques dans la
polyarthrite rhumatoïde. L’efficacité et le profil de sécurité d’Humira ont été évalués dans cinq études
contrôlées randomisées, en double aveugle. Certains patients ont été traités pendant 120 mois.
L’étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de
fond avait échoué et chez qui le méthotrexate à la posologie de 12,5 à 25 mg/semaine (10 mg en cas
d’intolérance au méthotrexate), s’était avéré insuffisamment efficace alors que la dose de méthotrexate
était restée constante de 10 à 25 mg par semaine. Ces patients ont reçu 20, 40 ou 80 mg d’Humira ou
un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.
L’étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un médicament anti-
rhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 ou 40 mg d’Humira par voie
sous-cutanée toutes les deux semaines en alternance avec un placebo, ou chaque semaine pendant 26
semaines ; un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun autre
médicament anti-rhumatismal de fond n’était autorisé.
L’étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus qui n’avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux
doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par
semaine. L’étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo
pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d’Humira toutes les semaines pendant 52 semaines et
le troisième a été traité par 40 mg d’Humira toutes les deux semaines en alternance avec le placebo.
Après la fin de la première période de 52 semaines, 457 patients ont été inclus dans une phase
d’extension en ouvert au cours de laquelle Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines en association au méthotrexate pendant 10 ans.
L’étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde d’activité modérée à sévère et âgés de 18 ans et plus. Les patients pouvaient n’avoir jamais
reçu de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique
préexistant pourvu que ce dernier soit stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements comprenaient
le méthotrexate, le léflunomide, l’hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels d’or. Les patients
après randomisation ont reçu soit 40 mg d’Humira soit un placebo toutes les deux semaines pendant
24 semaines.
L’étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate ayant une polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active, récente (durée moyenne de la maladie inférieure à
9 mois). Cette étude a évalué l’efficacité de l’association Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines/méthotrexate, Humira 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une
monothérapie de méthotrexate sur les signes et symptômes et le taux de progression des dommages
structuraux dans la polyarthrite rhumatoïde, pendant 104 semaines. Après la fin de la première période
de 104 semaines, 497 patients ont été inclus dans une phase d’extension en ouvert au cours de laquelle
Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines jusqu’à 10 ans.
Le critère de jugement principal des études I, II et III sur la PR et le critère de jugement secondaire de
l’étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24
e
ou la
26
e
semaine. Le critère de jugement principal dans l’étude V sur la PR était le pourcentage de patients
qui avaient obtenu une réponse ACR 50 à la semaine 52. Les études III et V sur la PR avaient un
67
critère de jugement principal supplémentaire à 52 semaines à savoir le retard de progression de la
maladie (attesté par les résultats radiologiques). L’étude III sur la PR avait aussi comme critère de
jugement principal les modifications de la qualité de vie.
Réponse ACR
Le pourcentage de patients sous Humira qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été cohérent
dans les essais I, II et III sur la PR. Le tableau 8 résume les résultats obtenus à la posologie de 40 mg
toutes les deux semaines.
Tableau 8 : Réponses ACR dans les essais contrôlés contre placebo
(pourcentage de patients)
Réponse
Etude I
a
** sur la PR
Placebo/ MTX
c
n=60
Etude II
a
** sur la
Etude III
a
** sur la PR
PR
Humira
b
/ MTX
c
Placebo Humira
b
Placebo/ MTX
c
Humira
b
/ MTX
c
n=63
n=110
n=113
n=200
n=207
ACR 20
6 mois 13,3 %
65,1 %
19,1 % 46,0 %
29,5 %
63,3 %
12 mois NA
NA
NA
NA
24,0 %
58,9 %
ACR 50
6 mois 6,7 %
52,4 %
8,2 %
22,1 %
9,5 %
39,1 %
12 mois NA
NA
NA
NA
9,5 %
41,5 %
ACR 70
6 mois 3,3 %
23,8 %
1,8 %
12,4 %
2,5 %
20,8 %
12 mois NA
NA
NA
NA
4,5 %
23,2 %
a
Etude I sur la PR à 24 semaines, étude II sur la PR à 26 semaines et étude III sur la PR à 24 et
52 semaines
b
40 mg Humira administré toutes les deux semaines
c
MTX = méthotrexate
**p < 0,01, Humira
versus
placebo
Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l’ACR
(nombre d’articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l’activité de
la maladie et de la douleur, indice d’invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dl]) ont été améliorées
à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l’étude III sur la PR, ces améliorations se sont
maintenues tout au long des 52 semaines.
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude III sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez la plupart des patients suivis jusqu’à 10 ans. Sur 207 patients qui avaient été
randomisés dans le bras Humira 40 mg toutes les deux semaines, 114 patients ont poursuivi Humira à
la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 5 ans. Parmi ces patients, 86 patients (75,4 %) ont
eu une réponse ACR 20 ; 72 patients (63,2 %) ont eu une réponse ACR 50 et 41 patients (36 %) ont eu
une réponse ACR 70. Sur 207 patients, 81 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 64 patients (79,0 %) ont eu une réponse ACR 20 ;
56 patients (69,1 %) ont eu une réponse ACR 50 et 43 patients (53,1 %) ont eu une réponse ACR 70.
Dans l’étude IV sur la PR, la réponse ACR 20 des patients traités par Humira en plus des soins
habituels a été significativement meilleure que chez les patients recevant le placebo plus les soins
habituels (p < 0,001).
Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par Humira ont été
statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de
traitement.
Dans l’étude V sur la PR chez des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde récente, naïfs de
méthotrexate, un traitement associant Humira et du méthotrexate a conduit à des réponses ACR plus
68
rapides et significativement plus importantes qu’avec le méthotrexate seul et Humira seul, à la
semaine 52 et les réponses étaient maintenues à la semaine 104 (voir tableau 9).
Tableau 9 : Réponses ACR dans l’étude V sur la PR
(pourcentage de patients)
Réponse
MTX
n = 257
Humira
N = 274
Humira/MTX
n = 268
Valeur
de p
a
Valeur de
p
b
Valeur de
p
c
ACR 20
Semaine 52
62,6 %
54,4 %
72,8 %
0,013
< 0,001
0,043
Semaine 104 56,0 %
49,3 %
69,4 %
0,002
< 0,001
0,140
ACR 50
Semaine 52
45,9 %
41,2 %
61,6 %
< 0,001
< 0,001
0,317
Semaine 104 42,8 %
36,9 %
59,0 %
< 0,001
< 0,001
0,162
ACR 70
Semaine 52
27,2 %
25,9 %
45,5 %
< 0,001
< 0,001
0,656
Semaine 104 28,4 %
28,1 %
46,6 %
< 0,001
< 0,001
0,864
a.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et de la par
méthotrexate seul par le test U de Mann-Whitney
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude V sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez les patients suivis jusqu’à 10 ans. Sur 542 patients randomisés dans le bras Humira
40 mg toutes les deux semaines, 170 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 154 patients (90,6 %) ont eu une réponse ACR 20 ;
127 patients (74,7 %) ont eu une réponse ACR 50 et 102 patients (60,0 %) ont eu une réponse ACR
70.
A la semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l’association Humira/méthotrexate étaient en
rémission clinique (DAS 28 (CRP) < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant reçu le
méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu Humira seul. Le traitement par l’association
Humira/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate (p < 0,001) et à
Humira en monothérapie (p < 0,001) dans l’obtention d’un état d’activité basse de la maladie pour les
patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été récemment diagnostiquée. La
réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447). Sur 342 patients initialement
randomisés pour recevoir Humira seul ou l’association Humira/méthotrexate qui ont été inclus dans
l’étude d’extension en ouvert, 171 patients ont terminé 10 ans de traitement par Humira. Parmi ces
patients, 109 patients (63,7 %) étaient en rémission à 10 ans.
Réponse radiographique
Dans l’étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par Humira avaient une polyarthrite
rhumatoïde d’une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux articulaires ont été
évalués par radiographie et exprimés en termes de modification du score total de Sharp (STS) et de ses
composants, le score d’érosion et le score de pincement articulaire. Les patients traités par Humira
associé au méthotrexate ont présenté une progression significativement moindre que les patients
recevant seulement du méthotrexate à 6 et 12 mois (voir tableau 10).
Dans l’extension en ouvert de l’étude III dans la PR, le ralentissement de la progression des
dommages structuraux est maintenu à 8 et 10 ans pour une partie des patients. À 8 ans, 81 des
207 patients traités dès le début par 40 mg d’Humira une semaine sur deux ont été évalués par
radiographie. Parmi ces patients, 48 patients n’ont pas présenté de progression des dommages
structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à
69
la valeur de base. À 10 ans, 79 des 207 patients traités dès le début par 40 mg d’Humira une semaine
sur deux ont été évalués par radiographie. Parmi ces patients, 40 patients n’ont pas présenté de
progression des dommages structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de
0,5 ou moins par rapport à la valeur de base.
Tableau 10 : Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois
dans l’étude III sur la PR
Placebo/MTX
a
Humira/MTX
40 mg toutes les 2
semaines
Placebo/MTX-
Humira/MTX
(intervalle de
confiance à 95 %
b
)
2,6 (1,4 ; 3,8)
1,6 (0,9 ; 2,2)
0,9 (0,3 ; 1,4)
Valeur de p
Score total de Sharp
2,7
0,1
< 0,001
c
Score d’érosion
1,6
0,0
< 0,001
Score de pincement
1,0
0,1
0,002
d
articulaire (JSN )
a
méthotrexate
b
intervalle de confiance à 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et Humira
c
d’après les analyses de rang
d
JSN : Joint Space Narrowing
Dans l’étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et
exprimés en termes de variation du score total de Sharp (voir tableau 11).
Tableau 11 : Valeurs moyennes des modifications radiographiques
à la semaine 52 dans l’étude V sur la PR
MTX
n = 257
(intervalle de
confiance à
95 %)
5,7 (4,2-7,3)
Humira
n = 274
(intervalle de
confiance à
95 %)
3,0 (1,7-4,3)
Humira/MTX
n = 268
(intervalle de
confiance à
95 %)
1,3 (0,5-2,1)
Valeur
de p
a
Valeur
de p
b
Valeur
de p
c
Score total de
< 0,001
0,0020
< 0,001
Sharp
Score
3,7 (2,7-4,7)
1,7 (1,0-2,4)
0,8 (0,4-1,2)
< 0,001
0,0082
< 0,001
d’érosion
Score de
2,0 (1,2-2,8)
1,3 (0,5-2,1)
0,5 (0-1,0)
< 0,001
0,0037
0,151
pincement
articulaire
(JSN)
a.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c.
La valeur de p résulte de la monothérapie par Humira et de la monothérapie par méthotrexate
par le test U de Mann-Whitney
A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation
du score total de Sharp modifié par rapport à la valeur de base
0,5) était significativement supérieur
avec le traitement par l’association Humira/méthotrexate (respectivement 63,8 % et 61,2 %)
comparativement au méthotrexate en monothérapie (respectivement 37,4 % et 33,5 %, p < 0,001) et
Humira en monothérapie (respectivement 50,7 %, p < 0,002 et 44,5 %, p < 0,001).
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude V sur la PR, la variation moyenne du score total de
Sharp modifié à 10 ans par rapport à la valeur de base a été de 10,8 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir le méthotrexate en monothérapie, 9,2 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir Humira en monothérapie et 3,9 chez les patients randomisés initialement
70
pour recevoir l’association Humira/méthotrexate. Les proportions correspondantes de patients ne
présentant pas de progression radiographique ont été respectivement de 31,3 %, 23,7 % et 36,7 %.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l’indice
d’invalidité du Questionnaire d’Evaluation de l’état de Santé (Health Assessment Questionnaire,
HAQ) dans les quatre essais originels adéquats et correctement contrôlés et constituait un critère
principal de jugement pré-spécifié à la 52
ème
semaine dans l’étude III sur la PR. Comparativement au
placebo, toutes les doses/schémas posologiques d’administration d’Humira ont entraîné une
amélioration statistiquement significative plus importante de l’indice d’invalidité du HAQ entre
l’examen initial et le 6
e
mois dans les quatre études et il en a été de même à la semaine 52 dans l’étude
III sur la PR. Dans les quatre études, les résultats des scores de la Short Form Health Survey (SF 36)
confirment ces observations pour toutes les doses/schémas posologiques d’administration d’Humira,
avec des valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi que des scores
de douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les deux semaines.
Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la PR), on a
observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l’aide des scores
d’évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).
Dans l’étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités
fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu’à la semaine 520
(120 mois) du traitement en ouvert. L’amélioration de la qualité de vie a été mesurée jusqu’à la
semaine 156 (36 mois) et l’amélioration a été maintenue au cours de cette période.
Dans l’étude V sur la PR, l’amélioration de l’indice d’invalidité HAQ et la composante physique du
SF 36 s’est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l’association Humira/méthotrexate par
rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie d’Humira à la semaine 52, et s’est
maintenue jusqu’à la semaine 104. Parmi les 250 patients ayant terminé l’étude d’extension en ouvert,
l’amélioration des capacités fonctionnelles s’est maintenue au cours des 10 ans de traitement.
Psoriasis en plaques de l’adulte
L’efficacité et la tolérance d’Humira ont été étudiées lors d’études randomisées menées en double
aveugle chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (intéressant ≥ 10 % de la
surface corporelle, avec un indice de sévérité PASI ≥ 12 ou ≥ 10) qui étaient candidats à un traitement
systémique ou une photothérapie. Au total, 73 % des patients recrutés dans les études I et II sur le
psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou une photothérapie. L’efficacité et la tolérance
d’Humira ont également été étudiées chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en
plaques modéré à sévère avec une atteinte concomitante des mains et/ou des pieds qui étaient
candidats à un traitement systémique dans une étude randomisée en double aveugle (étude III sur le
psoriasis).
L’étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1 212 patients pendant trois périodes de traitement.
Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg, suivie
de 40 mg une semaine sur deux à partir d’une semaine après la dose initiale. Au bout de 16 semaines
de traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse PASI 75 (amélioration d’au moins
75 % du score PASI par rapport aux valeurs initiales) entraient dans la période B et recevaient 40 mg
d’Humira en ouvert une semaine sur deux. Les patients dont la réponse restait ≥ PASI 75 à la
semaine 33 et qui avaient été initialement randomisés pour recevoir le traitement actif pendant la
période A, ont à nouveau été randomisés pendant la période C pour recevoir 40 mg d’Humira une
semaine sur deux ou un placebo pendant 19 semaines supplémentaires. Dans tous les groupes de
traitement, le score PASI initial moyen était de 18,9 et le score PGA était compris entre « modéré »
(53 % des sujets inclus) et « sévère » (41 %), voire « très sévère » (6 %).
L’étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l’efficacité et la tolérance d’Humira
versus
celles
du méthotrexate et d’un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose initiale
71
de MTX à 7,5 mg, augmentée ensuite jusqu’à la semaine 12, la dose maximale étant de 25 mg, ou bien
une dose initiale de 80 mg d’Humira suivie de 40 mg une semaine sur deux (en commençant une
semaine après la semaine initiale) pendant 16 semaines. On ne dispose d’aucune donnée concernant la
comparaison entre Humira et le MTX au-delà de 16 semaines de traitement. Chez les patients sous MTX
ayant atteint une réponse ≥ PASI 50 à la semaine 8 et/ou 12, la posologie n’était pas augmentée
davantage. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de 19,7 et le score
PGA initial allait de « léger » (< 1 %) à « modéré » (48 %), « sévère » (46 %) et « très sévère » (6 %).
Les patients ayant participé aux études de phase 2 et de phase 3 dans le psoriasis étaient éligibles pour
entrer dans une étude d’extension en ouvert, dans laquelle Humira était administré pendant au moins
108 semaines supplémentaires.
Un des principaux critères d’évaluation des études I et II sur le psoriasis était le pourcentage de patients
ayant atteint une réponse PASI 75 entre l’inclusion et la semaine 16 (voir Tableaux 12 et 13).
Tableau 12 : Étude I sur le psoriasis (REVEAL)
Résultats d’efficacité à 16 semaines
Placebo
Humira 40 mg 1 sem/2
N = 398
N = 814
n (%)
n (%)
a
26 (6,5)
578 (70,9)
b
≥ PASI 75
3 (0,8)
163 (20,0)
b
PASI 100
17 (4,3)
506 (62,2)
b
PGA : clair/minimal
a
Le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI 75 a été calculé
comme un taux ajusté en fonction du centre d’étude.
b
p < 0,001, Humira versus placebo
Tableau 13 : Étude II sur le psoriasis (CHAMPION)
Résultats d’efficacité à 16 semaines
Placebo
N = 53
n (%)
10 (18,9)
1 (1,9)
6 (11,3)
MTX
N = 110
n (%)
39 (35,5)
8 (7,3)
33 (30,0)
Humira 40 mg 1 sem/2
N = 108
n (%)
86 (79,6)
a, b
18 (16,7)
c, d
79 (73,1)
a, b
≥ PASI 75
PASI 100
PGA :
clair/minimal
a
p < 0,001 Humira versus placebo
b
p < 0,001 Humira versus méthotrexate
c
p < 0,01 Humira versus placebo
d
p < 0,05 Humira versus méthotrexate
Dans l’étude I sur le psoriasis, 28 % des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés à
nouveau pour recevoir le placebo à la semaine 33 et 5 % de ceux poursuivant le traitement par Humira
(p < 0,001), ont présenté « une diminution de la réponse appropriée » (score PASI entre la semaine 33
et la semaine 52 (incluse) se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à l’inclusion, avec un
minimum d’augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la semaine 33). Parmi les patients
présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans le groupe placebo et
ensuite recrutés dans l’étude d’extension en ouvert, 38 % (25/66) et 55 % (36/66) ont retrouvé une
réponse PASI 75 au bout de respectivement 12 et 24 semaines.
Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la semaine 16 et à la semaine 33 ont reçu un traitement
en continu par Humira pendant 52 semaines dans l’étude I et ont poursuivi le traitement par Humira
dans l’étude d’extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces
patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 %, après 108 semaines supplémentaires de traitement
en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients sortis d’essai pour effets
72
indésirables ou pour manque d’efficacité ou pour lesquels la dose a été augmentée, ont été considérés
comme non-répondeurs, le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces patients étaient
respectivement de 69,6 % et 55,7 %, après 108 semaines supplémentaires de traitement en ouvert (total
de 160 semaines).
Un total de 347 patients répondeurs stables ont participé à une évaluation d’interruption de traitement
et de retraitement dans une étude d’extension en ouvert. Durant la période d’interruption de traitement,
les symptômes du psoriasis sont réapparus au cours du temps avec un délai médian de rechute
(régression vers un PGA « modéré » ou plus sévère) d’environ 5 mois. Aucun patient n’a présenté de
rebond durant la phase d’interruption de traitement. 76,5 % (218/285) des patients qui sont entrés dans
la période de retraitement ont eu une réponse PGA « clair » ou « minimal » après 16 semaines de
retraitement, indépendamment du fait qu’ils aient rechuté ou non durant l’interruption de traitement
(69,1 % [123/178] pour les patients qui ont rechuté durant la période d’interruption et 88,8 % [95/107]
pour les patients qui n’ont pas rechuté durant la période d’interruption). Un profil de tolérance similaire
a été observé durant le retraitement et avant l’interruption de traitement.
L’index dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology
Life Quality Index)
a mis en évidence
des améliorations significatives à la semaine 16 par rapport à l’inclusion, comparativement au placebo
(études I et II) et au MTX (étude II). Dans l’étude I, les améliorations des scores résumés des
composantes physiques et psychologiques du SF-36 étaient également significatives par rapport au
placebo.
Dans une étude d’extension en ouvert chez les patients ayant dû augmenter les doses (de 40 mg une
semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d’une réponse PASI inférieure à 50 %,
26,4 % (92/349) et 37,8 % (132/349) des patients ont atteint une réponse PASI 75 à la semaine 12 et à
la semaine 24, respectivement.
L’étude III dans le psoriasis (REACH) a comparé l’efficacité et la tolérance d’Humira
versus
placebo
chez 72 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte
concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg d’Humira
suivi par 40 mg toutes les 2 semaines (en commençant une semaine après la dose initiale) ou le
placebo pendant 16 semaines. A la semaine 16, une proportion statistiquement significative plus
importante de patients ayant reçu Humira ont atteint un PGA « clair » ou « pratiquement clair » pour
les mains et/ou les pieds par rapport à ceux qui ont reçu le placebo (30,6 % versus 4,3 %,
respectivement [p=0,014]).
L’étude IV dans le psoriasis a comparé l’efficacité et la tolérance d’Humira
versus
placebo chez
217 patients adultes atteints de psoriasis unguéal modéré à sévère. Les patients ont reçu une dose
initiale de 80 mg d’Humira, suivie par 40 mg toutes les deux semaines (en commençant une semaine
après la dose initiale) ou un placebo pendant 26 semaines suivi d’un traitement par Humira en ouvert
pendant 26 semaines supplémentaires. L’évaluation du psoriasis unguéal a été faite sur la base de
l’indice modifié de sévérité du psoriasis unguéal (mNAPSI,
Modified Nail Psoriasis Severity Index),
de l’évaluation globale par le médecin de la sévérité du psoriasis des ongles des mains (PGA-F,
Physician’s Global Assessment of Fingernail Psoriasis)
et de l’indice de sévérité du psoriasis unguéal
(NAPSI,
Nail Psoriasis Severity Index)
(voir Tableau 14). Humira a démontré un bénéfice dans le
traitement des patients atteints de psoriasis unguéal présentant différents degrés d’atteinte cutanée
(Surface Corporelle Atteinte SCA≥ 10 % (60 % des patients) et SCA< 10 % et ≥ 5 % (40 % des
patients)).
73
Tableau 14 : Etude IV sur le psoriasis
Résultats d’efficacité à 16, 26 et 52 semaines
Critères
Semaine 16
Semaine 26
contrôlée
versus
placebo
contrôlée
versus
placebo
Placebo
Humira
Placebo
Humira
N=108
40 mg /2sem N=108 40 mg /2sem
N=109
N=109
a
2.9
26.0
3.4
46.6
a
≥ mNAPSI 75 (%)
2.9
29.7
a
6.9
48.9
a
PGA-F clair/minimal et
≥ 2-grade d’amélioration
(%)
-7.8
-44.2
a
-11.5
-56.2
a
Pourcentage de variation
duNAPSI des ongles des
mains total (%)
a
p< 0.001, Humira
vs.
placebo
Semaine 52
en ouvert
Humira
40 mg /2sem
N=80
65.0
61.3
-72.2
Les patients traités par Humira ont montré des améliorations statistiquement significatives du DLQI à
la semaine 26 par rapport au groupe placebo.
Hidrosadénite suppurée de l’adulte
La sécurité et l’efficacité d’Humira ont été évaluées au cours d’études randomisées, en
double-aveugle, contrôlées
versus
placebo et d’une étude d’extension en ouvert chez des patients
adultes atteints d’hidrosadénite suppurée (HS) modérée à sévère ayant présenté une intolérance, une
contre-indication ou une réponse insuffisante à un traitement antibiotique systémique de 3 mois
minimum. Les patients des études HS-I et HS-II présentaient une maladie de stade II ou III selon la
classification de Hurley, avec au moins 3 abcès ou nodules inflammatoires.
L’étude HS-I (PIONEER I) a évalué 307 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou Humira à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0,
puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. L’utilisation
concomitante d’antibiotiques n’était pas autorisée au cours de l’étude. Après 12 semaines de
traitement, les patients traités par Humira au cours de la période A ont été de nouveau randomisés dans
la période B dans l’un des 3 groupes de traitement (Humira 40 mg toutes les semaines, Humira 40 mg
toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la semaine 35). Les patients randomisés pour
recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés au groupe Humira 40 mg toutes les
semaines de la période B.
L’étude HS-II (PIONEER II) a évalué 326 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou Humira à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0,
puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. 19,3 % des
patients ont poursuivi pendant la durée de l’étude le traitement antibiotique oral qu’ils avaient à
l’inclusion. Après 12 semaines de traitement, les patients traités par Humira au cours de la période A
ont été de nouveau randomisés dans la période B dans l’un des 3 groupes de traitement (Humira 40 mg
toutes les semaines, Humira 40 mg toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la
semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés
au groupe placebo de la période B.
Les patients des études HS-I et HS-II étaient éligibles à l’inclusion dans une étude d’extension en
ouvert au cours de laquelle Humira 40 mg était administré toutes les semaines. L’exposition moyenne
dans toute la population traitée par l’adalimumab a été de 762 jours. Tout au long des 3 études, les
patients ont utilisé quotidiennement un antiseptique local sur leurs lésions.
74
Réponse clinique
La réduction des lésions inflammatoires et la prévention de l’aggravation des abcès et des fistules
drainantes ont été évaluées à l’aide du score de réponse clinique dans l’hidrosadénite suppurée
(HiSCR : réduction d’au moins 50 % du nombre total d’abcès et de nodules inflammatoires sans
augmentation du nombre d’abcès ni du nombre de fistules drainantes par rapport aux valeurs à
l’inclusion). La réduction de la douleur cutanée liée à l’HS a été évaluée à l’aide d’une échelle
numérique chez les patients de l’étude qui présentaient à l’inclusion un score initial supérieur ou égal
à 3 sur une échelle de 11 points.
A la semaine 12, il y a eu significativement plus de répondeurs HiSCR dans le groupe Humira
comparativement au groupe placebo. À la semaine 12 de l’étude HS-II, un pourcentage
significativement plus élevé de patients a obtenu une réduction cliniquement significative de la
douleur liée à l’HS (voir tableau 15). Les patients traités par Humira présentaient une réduction
significative du risque de poussée de la maladie au cours des 12 premières semaines de traitement.
Tableau 15 : Résultats d’efficacité à 12 semaines, études HS-I et HS-II
Etude HS-I
Humira 40 mg
Placebo
par semaine
N = 154
N = 153
40 (26,0 %)
64 (41,8 %)
*
Etude HS-II
Humira 40 mg
Placebo
par semaine
N = 163
N = 163
45 (27,6 %)
96 (58,9 %)
***
(HiSCR)
a
Réduction ≥ 30 % de la
N = 109
N = 122
N = 111
N = 105
b
douleur cutanée
27 (24,8 %)
34 (27,9 %)
23 (20,7 %)
48 (45,7 %)
***
*
p
< 0,05, ***
p
< 0,001, Humira
versus
placebo
a
Chez tous les patients randomisés.
b
Chez les patients présentant un score de la douleur cutanée liée à l’HS à l’inclusion ≥ 3, sur la base
d’une échelle numérique de 0 à 10, avec 0 = aucune douleur cutanée, 10 = pire douleur cutanée
imaginable.
Le traitement par Humira 40 mg toutes les semaines a réduit significativement le risque d’aggravation
des abcès et fistules drainantes. Au cours des 12 premières semaines des études HS-I et HS-II, environ
deux fois plus de patients du groupe placebo ont présenté une aggravation des abcès (23,0 %
versus
11,4 %, respectivement) et des fistules drainantes (30,0 %
versus
13,9 %, respectivement),
comparativement aux groupes Humira.
Versus
placebo, des améliorations plus importantes entre l’inclusion et la semaine 12 ont été observées
en termes de qualité de vie liée à la santé spécifique à la peau mesurée par l’indice de qualité de vie
dermatologique (DLQI ; études HS-I et HS-II), de satisfaction globale du patient par rapport à son
traitement médicamenteux mesurée par le questionnaire de satisfaction relative au traitement
médicamenteux (TSQM ; études HS-I et HS-II), et de santé physique mesurée par la composante
physique du score SF-36 (étude HS-I).
Chez les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12, traités par Humira 40 mg
administré toutes les semaines, le taux de réponse clinique HiSCR à la semaine 36 était plus élevé
chez les patients recevant Humira toutes les semaines par rapport aux patients chez lesquels la
fréquence d’administration était réduite à toutes les deux semaines ou chez lesquels le traitement était
interrompu (voir tableau 16).
75
Tableau 16 : Pourcentage de patients
a
répondeurs HiSCR
b
aux semaines 24 et 36 après
re-randomisation des traitements à la semaine 12, patients issus du groupe Humira 40 mg toutes
les semaines
Placebo
Humira 40 mg
(arrêt du
toutes les
Humira 40 mg
traitement)
deux semaines
par semaine
N = 73
N = 70
N = 70
Semaine 24
24 (32,9 %)
36 (51,4 %)
40 (57,1 %)
Semaine 36
22 (30,1 %)
28 (40,0 %)
39 (55,7 %)
a
Patients ayant présenté au moins une réponse partielle au traitement par
Humira 40 mg par semaine après 12 semaines.
b
Les patients répondant aux critères spécifiés dans le protocole en termes de
perte de réponse ou d’absence d’amélioration devaient sortir de l’étude et
étaient comptabilisés comme non-répondeurs.
Parmi les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12 et traités en continu par
Humira toutes les semaines, le taux de répondeurs HiSCR à la semaine 48 était de 68,3 % et de 65,1 %
à la semaine 96. Un traitement à plus long terme par Humira 40 mg une fois par semaine pendant
96 semaines n’a identifié aucun nouveau signal de sécurité.
Parmi les patients dont le traitement par Humira a été interrompu à la semaine 12 dans les études HS-I
et HS-II, le taux de répondeurs HiSCR 12 semaines après la réintroduction d’Humira 40 mg toutes les
semaines était revenu à des valeurs similaires à celles observées avant l’interruption du traitement
(56,0 %).
Maladie de Crohn de l’adulte
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées chez plus de 1500 patients ayant une maladie de
Crohn active modérée à sévère (indice d’activité de la maladie de Crohn [Crohn’s Disease Activity
Index (CDAI)]
220 et
450) dans des études randomisées, en double aveugle, contrôlées
versus
placebo. Des doses stables concomitantes d’aminosalicylés, de corticoïdes et/ou
d’immunomodulateurs étaient autorisées et 80 % des patients ont continué à recevoir au moins un de
ces médicaments.
L’induction d’une rémission clinique (définie par un indice CDAI < 150) a été évaluée dans deux
études, l’étude I sur la MC (CLASSIC I) et l’étude II sur la MC (GAIN). Dans l’étude I sur la MC,
299 patients non précédemment traités par un anti-TNF ont été randomisés vers l’un des quatre
groupes de traitement de l’étude ; placebo aux semaines 0 et 2, 160 mg d’Humira à la semaine 0 et
80 mg à la semaine 2, 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2, et 40 mg à la semaine 0 et
20 mg à la semaine 2. Dans l’étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant intolérants à
l’infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d’Humira à la semaine 0 et 80 mg à la
semaine 2 soit un placebo aux semaines 0 et 2. Les non-répondeurs primaires ont été exclus des études
et ces patients n’ont par conséquent pas fait l’objet d’autres évaluations.
Le maintien de la rémission clinique a été évalué dans l’étude III sur la MC (CHARM). Dans l’étude
III sur la MC, 854 patients ont reçu en ouvert 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2. À la
semaine 4, les patients ont été randomisés pour recevoir 40 mg toutes les deux semaines, ou 40 mg
toutes les semaines soit un placebo pour une durée totale de 56 semaines. Les patients présentant une
réponse clinique (diminution de l’indice CDAI ≥ 70) à la semaine 4 ont été stratifiés et analysés
séparément de ceux n’ayant pas présenté de réponse clinique à la semaine 4. La diminution
progressive des corticoïdes était autorisée après la semaine 8.
Les taux d’induction d’une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont
présentés dans le tableau 17.
76
Tableau 17
Induction d’une rémission clinique et d’une réponse clinique
(pourcentage de patients)
Etude I sur la MC : patients naïfs
d’infliximab
Placebo
N = 74
Semaine 4
Rémission clinique
Humira
80/40 mg
N = 75
24 %
Etude II sur la MC : patients
précédemment traités par
l’infliximab
Humira
Placebo
Humira
160/80 mg
N = 166
160/80 mg
N = 76
N = 159
36 %
*
7%
21 %
*
12 %
Réponse clinique (CR-
24 %
37 %
49 %
**
25 %
38 %
**
100)
Toutes les valeurs de
p
correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour Humira
versus
placebo
*
p
< 0,001
**
p
< 0,01
Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d’induction 160/80 mg et 80/40 mg
à la semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.
Dans l’étude III sur la MC, 58 % (499/854) des patients présentaient une réponse clinique à la
semaine 4 et ont été évalués dans l’analyse principale. Parmi les patients présentant une réponse
clinique à la semaine 4, 48 % avaient été préalablement exposés à un autre traitement anti-TNF. Les
taux de maintien de la rémission et de réponse sont présentés dans le tableau 18. Les résultats de
rémission clinique sont restés relativement constants, indépendamment de l’exposition antérieure
éventuelle à un anti-TNF.
Les hospitalisations et les interventions chirurgicales liées à la maladie ont été réduites de manière
statistiquement significative avec l’adalimumab comparé au placebo à la semaine 56.
Tableau 18
Maintien de la rémission clinique et de la réponse clinique
(pourcentage de patients)
Placebo
40 mg d’Humira
toutes les
2 semaines
N = 172
40 %*
52 %*
19 % (11/58)**
N = 172
36 %*
41 %*
29 % (17/58)*
40 mg
d’Humira
toutes les
semaines
N = 157
47 %*
52 %*
15 % (11/74)**
N = 157
41 %*
48 %*
20 % (15/74)**
Semaine 26
Rémission clinique
Réponse clinique (CR-100)
Patients en rémission sans
corticoïdes depuis >= 90 jours
a
Semaine 56
Rémission clinique
Réponse clinique (CR-100)
Patients en rémission sans
corticoïdes depuis >= 90 jours
a
N = 170
17 %
27 %
3 % (2/66)
N = 170
12 %
17 %
5 % (3/66)
77
*
p
< 0,001 pour Humira
versus
placebo, comparaisons combinées des pourcentages
**
p
< 0,02 pour Humira
versus
placebo, comparaisons combinées des pourcentages
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients non répondeurs à la semaine 4, 43 % des patients recevant un traitement d’entretien
par Humira ont répondu à la semaine 12 contre 30 % des patients recevant le placebo en traitement
d’entretien. Ces résultats suggèrent que certains patients n’ayant pas répondu à la semaine 4
bénéficient de la poursuite du traitement d’entretien jusqu’à la semaine 12. La poursuite du traitement
au-delà de 12 semaines n’est pas significativement associée à plus de réponses (voir rubrique 4.2).
117/276 patients de l’étude I sur la MC et 272/777 patients des études II et III sur la MC ont été suivis
pendant au moins 3 ans de traitement en ouvert par l’adalimumab. 88 et 189 patients, respectivement,
sont restés en rémission clinique. La réponse clinique (CR-100) a été maintenue chez 102 et 233
patients, respectivement.
Qualité de vie
Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l’intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été
obtenue à la semaine 4 chez les patients randomisés traités par Humira 80/40 mg et 160/80 mg
versus
placebo et également aux semaines 26 et 56 dans l’étude III sur la MC ainsi que dans tous les groupes
traités par l’adalimumab
versus
placebo.
Uvéite chez l’adulte
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées chez des patients adultes atteints d’uvéite non
infectieuse, intermédiaire, postérieure et de panuvéite, à l’exclusion des patients présentant une uvéite
antérieure isolée, dans deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo (UV I
et II). Les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg puis de 40 mg toutes
les deux semaines en commençant une semaine après l’administration de la première dose.
L’administration concomitante d’un immunosuppresseur non biologique à dose stable était autorisée.
L’étude UV I a évalué 217 patients présentant une uvéite active malgré un traitement par corticoïdes
(prednisone par voie orale à la dose de 10 à 60 mg/jour). Au moment de l’inclusion dans l’étude, tous
les patients ont reçu une dose de 60 mg/jour de prednisone pendant deux semaines, progressivement
réduite selon un schéma standardisé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 15.
L’étude UV II a évalué 226 patients présentant une uvéite inactive nécessitant une corticothérapie
chronique (prednisone par voie orale à la dose de 10 à 35 mg/jour) au moment de l’inclusion dans
l’étude pour contrôler leur maladie. La dose de corticoïdes était progressivement réduite selon un
schéma standardisé imposé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 19.
Le critère principal d’évaluation de l’efficacité dans les deux études était le « délai de survenue de
rechute ». La rechute était définie par un critère composite basé sur la présence de lésions vasculaires
rétiniennes et/ou choriorétiniennes inflammatoires, le Tyndall cellulaire de la chambre antérieure,
l’inflammation vitréenne et la meilleure acuité visuelle corrigée.
Les patients ayant terminé les études UV I et UV II étaient éligible pour participer à une étude
d’extension à long terme non contrôlée d’une durée initialement prévue de 78 semaines. Les patients
ont été autorisés à continuer à prendre le médicament de l’étude au-delà de la semaine 78 jusqu’à ce
qu’ils aient accès à Humira.
Réponse clinique
Les résultats des deux études ont mis en évidence une réduction statistiquement significative du risque
de rechute chez les patients traités par Humira comparativement aux patients recevant le placebo (voir
78
tableau 19). Les deux études ont montré un effet précoce et durable sur le taux de rechute sous Humira
comparativement au placebo (voir Figure 1).
Tableau 19
Délai de survenue de la rechute dans les études UV I et UV II
IC à
Valeur
95 %
de
p
b
pour le
HR
a
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 6 dans l’étude UV I
Analyse principale (ITT)
Placebo
107
84 (78,5)
3,0
--
--
--
Adalimumab
110
60 (54,5)
5,6
0,50
0,36 ; 0,70 < 0,001
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 2 dans l’étude UV II
Analyse principale (ITT)
Placebo
111
61 (55,0)
8,3
--
--
--
c
Adalimumab
115
45 (39,1)
NE
0,57
0,39 ; 0,84 0,004
Remarque : la rechute à ou après la semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II) était
comptabilisée comme un événement. Les sorties d’étude pour d’autres raisons qu’une rechute étaient
censurées au moment de la sortie d’étude.
a
HR pour l’adalimumab
versus
placebo par une analyse de régression à risque proportionnel ajusté
sur le traitement.
b
Valeur
p
bilatérale selon le test de log-rank.
c
NE = non estimable. Moins de la moitié des patients à risque ont présenté un événement.
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute à ou après la
semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II)
Analyse
Traitement
N
Rechute
N (%)
Délai médian de
survenue de la
rechute (mois)
HR
a
TAUX DE RECHUTE (%)
Etude UV I
Traitement
TEMPS (MOIS)
Placebo
Adalimumab
79
TAUX DE RECHUTE (%)
Etude UV II
Traitement
TEMPS (MOIS)
Placebo
Adalimumab
Remarque : P# = Placebo (Nombre d’événements/Nombre de patients à risque) ; A# = HUMIRA
(Nombre d’événements/Nombre de patients à risque).
Dans l’étude UV I, des différences statistiquement significatives en faveur de l’adalimumab
versus
placebo ont été observées pour chaque composante du critère de rechute. Dans l’étude UV II, des
différences statistiquement significatives ont été observées seulement pour l’acuité visuelle toutes les
autres composantes étaient cependant numériquement en faveur de l’adalimumab.
Sur les 424 patients inclus dans l’extension à long-terme non contrôlée des études UV I et UV II,
60 patients ont été considérés inéligibles (par exemple, en raison de déviations ou en raison de
complications secondaires à une rétinopathie diabétique, suite à une chirurgie de la cataracte ou une
vitrectomie) et ont été exclus de l’analyse des critères primaires d’efficacité. Sur les 364 patients
restants, 269 patients évaluables (74%) ont été traités pendant 78 semaines en ouvert par
l’adalimumab. Sur la base des données observées, 216 (80,3 %) étaient en phase de quiescence
(absence de lésions inflammatoires actives, Tyndall cellulaire ≤ 0,5+, inflammation du vitrée ≤ 0,5+)
avec corticothérapie associée à une dose ≤ 7,5 mg par jour, et 178 (66,2 %) étaient en phase de
quiescence sans corticoïdes. La meilleure acuité visuelle corrigée était soit améliorée soit maintenue
(détérioration < 5 lettres) pour 88,6 % des yeux évalués à la semaine 78. Les données au-delà de la
semaine 78 concordaient globalement avec ces résultats, mais le nombre de sujets inclus a diminué
après cette période. Dans l’ensemble, parmi les patients sortis de l’étude, 18 % ont arrêté l’étude en
raison d’événements indésirables et 8 % en raison d’une réponse insuffisante au traitement par
l’adalimumab.
Qualité de vie
Les résultats rapportés par les patients en termes de qualité de vie liée à la fonction visuelle ont fait
l’objet d’une évaluation dans les deux études cliniques, à l’aide du questionnaire de qualité de vie NEI
VFQ-25. La majorité des sous-scores étaient numériquement en faveur d’Humira, avec des différences
moyennes statistiquement significatives en termes de vision générale, douleur oculaire, vision de près,
santé mentale, et de score total dans l’étude UV I, et en termes de vision générale et santé mentale
dans l’étude UV II. Les effets sur la qualité de vie liée à la fonction visuelle n’étaient pas
numériquement en faveur d’Humira pour le sous-score vision des couleurs dans l’étude UV I et pour
les sous-scores vision des couleurs, vision périphérique et vision de près dans l’étude UV II.
Immunogénicité
La formation d’anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une
diminution de l’efficacité de l’adalimumab. Il n’y a pas de corrélation apparente entre la présence
d’anticorps anti-adalimumab et la survenue d’effets indésirables.
80
Chez les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans, des
anticorps anti-adalimumab ont été détectés chez 15,8 % (27/171) des patients traités par l’adalimumab.
Chez les patients n’ayant pas reçu simultanément le méthotrexate, l’incidence a été de 25,6 % (22/86)
versus 5,9 % (5/85) lorsque l’adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.
Chez des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de
4 ans et plus d’un poids < 15 kg, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 7 % (1/15) des
patients, et le patient en question recevait un traitement concomitant par le méthotrexate.
Chez les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite, des anticorps anti-adalimumab ont été détectés
chez 10,9 % (5/46) des patients traités par l’adalimumab. Chez les patients n’ayant pas reçu
simultanément le méthotrexate, l’incidence a été de 13,6 % (3/22) versus 8,3 % (2/24) lorsque
l’adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.
Des dosages répétés des anticorps anti-adalimumab ont été faits chez les patients souffrant de
polyarthrite rhumatoïde des études I, II et III, pendant la période de 6 à 12 mois. Dans les essais
pivots, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 5,5 % (58/1053) des patients traités avec
l’adalimumab, contre 0,5 % (2/370) des patients sous placebo. Chez les patients ne recevant pas
simultanément du méthotrexate, la fréquence a été de 12,4 %, contre 0,6 % lorsque l’adalimumab était
ajouté au méthotrexate.
Chez les enfants et adolescents atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés
chez 5 des 38 patients (13 %) traités par l’adalimumab 0,8 mg/kg en monothérapie.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 77
des 920 patients (8,4 %) traités par l’adalimumab en monothérapie.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis en plaques traités par adalimumab en monothérapie à
long terme et qui ont participé à une étude d’interruption de traitement puis de retraitement, le taux
d’anticorps anti-adalimumab après retraitement (11 des 482 patients, 2,3 %) était similaire au taux
observé avant l’interruption de traitement (11 des 590 patients, 1,9 %).
Chez les enfants et adolescents atteints de la maladie de Crohn active modérée à sévère, des anticorps
anti-adalimumab ont été identifiés chez 3,3 % des patients ayant reçu de l’adalimumab.
Chez les patients adultes atteints de la maladie de Crohn, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 7 patients sur 269 (2,6 %).
Chez les patients adultes atteints d’uvéite non infectieuse, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 4,8 % des patients traités par l’adalimumab (soit 12 patients sur 249).
Chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite hémorragique active modérée à sévère, 3%
des patients ayant reçu de l’adalimumab ont présenté des anticorps anti adalimumab.
Les études d’immunogénicité étant spécifiques du produit, une comparaison des taux d’anticorps
enregistrés avec ceux d’autres produits est sans objet.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique (AJI)
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (AJIp)
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans deux études (AJIp I et II) chez des enfants
ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire active ou une AJI d’évolution polyarticulaire,
81
qui présentaient différentes formes de début de la maladie (le plus souvent polyarthrite avec facteur
rhumatoïde négatif ou positif et oligoarthrite étendue).
AJIp I
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique randomisée en
double aveugle en groupes parallèles menée chez 171 enfants (de 4 à 17 ans) présentant une AJI
polyarticulaire. Dans la phase de pré-inclusion en ouvert (PI-O), les patients ont été stratifiés en deux
groupes : patients traités par MTX (méthotrexate) ou non traités par MTX. Les patients de la strate
« sans MTX » étaient naïfs de traitement ou le MTX avait été arrêté deux semaines au moins avant
l’administration du médicament à l’étude. Les patients sont restés sous doses stables d’anti-
inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et/ou de prednisone (≤ 0,2 mg/kg/jour ou 10 mg/jour au
maximum). Dans la phase de pré-inclusion en ouvert, tous les patients ont reçu 24 mg/m
2
d’Humira,
jusqu’à un maximum de 40 mg, toutes les deux semaines pendant 16 semaines. Le tableau 20 présente
la distribution des patients par âge et doses minimales, médianes et maximales reçues pendant la phase
de pré-inclusion en ouvert.
Tableau 20
Distribution des patients par âge et doses d’adalimumab reçues pendant la phase de pré-
inclusion en ouvert
Groupe d’âge
4 à 7 ans
8 à 12 ans
13 à 17 ans
Nombre de patients au début de
l’étude n (%)
31 (18,1)
71 (41,5)
69 (40,4)
Dose minimale, médiane et
maximale
10, 20 et 25 mg
20, 25 et 40 mg
25, 40 et 40 mg
Les patients présentant une réponse ACR 30 pédiatrique en semaine 16 étaient éligibles pour être
randomisés dans la phase en double aveugle (DA) et ils ont reçu Humira à raison de 24 mg/m
2
jusqu’à
un maximum de 40 mg, ou le placebo toutes les deux semaines pendant 32 semaines de plus ou
jusqu’à une poussée de la maladie. Une poussée était définie comme une aggravation d’au moins
30 % d’au moins 3 des 6 critères du score ACR pédiatrique, la présence d’au moins deux articulations
actives et une amélioration supérieure à 30 % d’un critère seulement sur les six. Après 32 semaines ou
au moment d’une poussée de la maladie, les patients étaient éligibles pour entrer dans la phase
d’extension en ouvert.
82
Tableau 21
Réponses ACR 30 Pédiatrique dans l’étude de l’AJI
Strate
Phase
Pré-inclusion en ouvert
de 16 semaines
Réponse ACR
30 Péd. (n/N)
Double aveugle de 32
semaines
Poussées de la
maladie à la fin
des 32 semaines
a
(n/N)
Délai médian
jusqu’à une
poussée de la
maladie
a
MTX
Sans MTX
94,1 % (80/85)
Critères d’efficacité
Humira / MTX
Placebo / MTX
(N = 38)
(N = 37)
36,8 % (14/38)
64,9 % (24/37)
b
Humira
(N = 30)
74,4 % (64/86)
Placebo
(N = 28)
71,4 %
(20/28)
c
14 semaines
43,3 % (13/30)
> 32 semaines
20 semaines
> 32 semaines
Réponses ACR Péd. 30/50/70 en semaine 48 significativement plus élevées que celles des patients
sous placebo.
b
p
= 0,015
c
p
= 0,031
Chez les sujets qui avaient répondu en semaine 16 (n = 144), les réponses ACR pédiatriques
30/50/70/90 ont été maintenues pendant des durées allant jusqu’à six ans dans la phase d’extension en
ouvert chez les patients qui avaient reçu Humira pendant toute l’étude. Dix-neuf patients dont 11 du
groupe d’âge de 4 à 12 ans et 8 du groupe d’âge de 13 à 17 ans ont été traités pendant 6 ans ou plus.
Les réponses globales ont été généralement supérieures et le nombre de patients ayant développé des
anticorps a été plus faible avec l’association Humira plus MTX qu’avec Humira en monothérapie. En
tenant compte de ces résultats, Humira est recommandé en association avec le MTX et en
monothérapie chez les patients pour lesquels le traitement par MTX est inadapté (voir rubrique 4.2).
AJIp II
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude en ouvert, multicentrique chez 32
enfants (âgés de 2 à 4 ans ou âgés de 4 ans et plus, de poids < 15 kg) présentant une AJI
polyarticulaire modérément à sévèrement active. Les patients ont reçu Humira à la dose de 24 mg/m
2
de surface corporelle jusqu’à une dose maximale de 20 mg en une seule injection sous-cutanée toutes
les 2 semaines pendant au moins 24 semaines. Durant l’étude, la plupart des patients avaient un
traitement concomitant par MTX, une plus faible proportion avait des corticoïdes ou des AINS.
A la semaine 12 et à la semaine 24, la réponse ACR30 Pédiatrique était de 93,5 % et de 90,0 %,
respectivement, en utilisant les données observées. La proportion de patients avec ACR50/70/90
Pédiatrique à la semaine 12 et à la semaine 24 était de 90,3 %/ 61,3 %/38,7 % et 83,3 %/73,3 %/36,7
%, respectivement. Parmi ceux ayant répondu (ACR 30 Pédiatrique) à la semaine 24 (n=27 sur les 30
patients), la réponse ACR 30 Pédiatrique était maintenue jusqu’à 60 semaines dans la phase
d’extension en ouvert chez les patients qui ont reçu Humira durant toute cette période. Globalement,
20 patients ont été traités pendant 60 semaines ou plus.
83
Arthrite liée à l’enthésite
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée en
double aveugle chez 46 patients pédiatriques (âgés de 6 à 17 ans) présentant une arthrite liée à
l’enthésite modérée. Les patients ont été randomisés pour recevoir, toutes les deux semaines pendant
12 semaines, soit une dose d’Humira de 24 mg/m² de surface corporelle jusqu’à une dose maximale de
40 mg, soit un placebo. La phase en double aveugle a été suivie d’une phase en ouvert durant laquelle
les patients recevaient une dose d’Humira de 24 mg/m² de surface corporelle jusqu’à une dose
maximale de 40 mg toutes les deux semaines par voie sous-cutanée pendant 192 semaines
supplémentaires. Le critère d’évaluation principal était la variation en pourcentage du nombre
d’articulations actives touchées par l’arthrite (gonflement non lié à une malformation ou articulations
avec perte de mouvement et douleur et/ou sensibilité) entre l’inclusion et la semaine 12. Une réduction
moyenne de -62,6 % (variation médiane : -88,9 %) a été observée chez les patients traités par Humira
par rapport à -11,6 % (variation médiane : -50,0 %) chez les patients recevant le placebo.
L’amélioration relative au nombre d’articulations actives touchées par l’arthrite a été maintenue au
cours de la phase en ouvert jusqu’à la semaine 156 pour les 26 patients sur les 31 (84 %) du groupe
Humira qui sont restés dans l’étude. Une amélioration clinique mais non statistiquement significative a
été observée chez la majorité des patients pour les critères secondaires tels que le nombre de sites
d’enthésite, le nombre d’articulations douloureuses, le nombre d’articulations gonflées, et la réponse
selon les critères ACR 50 et 70 pédiatriques.
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
L’efficacité d’Humira a été évaluée dans une étude contrôlée, randomisée en double aveugle chez
114 patients pédiatriques âgés de 4 ans et plus présentant un psoriasis en plaques chronique sévère
(défini par un score PGA (Physician’s
Global Assessment,
évaluation initiale globale du médecin) ≥ 4
ou une atteinte de la surface corporelle > 20 % ou > 10 % avec des lésions très épaisses ou un score
PASI (Psoriasis
Area and Severity Index)
≥ 20 ou ≥ 10 avec atteinte cliniquement significative du
visage, des organes génitaux ou des mains et/ou pieds) qui n’étaient pas suffisamment contrôlés par un
traitement topique et l’héliothérapie ou la photothérapie.
Les patients ont reçu Humira à la dose de 0,8 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu’à 40 mg), ou
0,4 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu’à 20 mg) ou le méthotrexate à la dose de 0,1 à 0,4 mg/kg
une fois par semaine (jusqu’à 25 mg). À la semaine 16, il y a eu plus de répondeurs (par ex. PASI 75)
chez les patients randomisés dans le groupe Humira 0,8 mg/kg toutes les deux semaines par rapport
aux patients randomisés dans le groupe Humira 0,4 mg/kg toutes les deux semaines ou MTX.
Tableau 22 : Psoriasis en plaques pédiatrique – Résultats d’efficacité à 16 semaines
MTX
a
N = 37
PASI 75
b
12 (32,4 %)
PGA : clair/minimal
c
15 (40,5 %)
a
MTX = méthotrexate
b
p = 0,027, Humira 0,8 mg/kg
versus
MTX.
c
p = 0,083, Humira 0,8 mg/kg
versus
MTX.
Humira 0,8 mg/kg toutes les
2 semaines
N = 38
22 (57,9 %)
23 (60,5 %)
Chez les patients ayant obtenu un score PASI 75 et un score PGA « clair ou minimal », le traitement a
été arrêté pendant une durée allant jusqu’à 36 semaines et ils ont été suivis pour détecter une perte de
contrôle de la maladie (c’est-à-dire une aggravation d'au moins 2 grades du score PGA). Les patients
ont ensuite été retraités par l’adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines pendant 16 semaines
supplémentaires et les taux de réponse observés pendant le retraitement ont été comparables à ceux
rapportés pendant la phase en double aveugle antérieure : réponse PASI 75 chez 78,9 % des patients
(15 sur 19) et score PGA « clair ou minimal » chez 52,6 % (10 sur 19).
84
Dans la phase en ouvert de l’étude, les réponses PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont été
maintenues pendant une durée allant jusqu’à 52 semaines supplémentaires sans nouveaux signaux de
sécurité.
Hidrosadénite suppurée de l’adolescent
Il n’existe pas d’essai clinique conduit avec Humira chez des adolescents atteints d’HS. L’efficacité de
l’adalimumab pour le traitement des adolescents atteints d’HS est prédite sur la base de l’efficacité et
de la relation exposition-réponse démontrées chez des patients adultes atteints d’HS ainsi que de la
probabilité que l’évolution de la maladie, sa physiopathologie et les effets du médicament soient
sensiblement similaires à ceux observés chez les adultes aux mêmes niveaux d’exposition. La
tolérance de la dose recommandée d’adalimumab chez les adolescents atteints d’HS est basée sur le
profil de tolérance de l’adalimumab dans ses indications croisées chez les adultes et chez les patients
pédiatriques à des doses similaires ou plus fréquentes (voir rubrique 5.2).
Maladie de Crohn de l'enfant et l'adolescent
Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance
d’Humira dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en
fonction du poids (< 40 kg ou ≥ 40 kg) chez 192 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans (inclus),
présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère (définie par un indice d'activité de la maladie
de Crohn chez l'enfant [Paediatric Crohn's Disease Activity Index (PCDAI)] > 30). Les patients
devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou
un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à
l'infliximab.
Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de
leur poids initial : 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 pour les patients de poids ≥ 40 kg et
respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.
À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette
date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le
montre le tableau 23.
Tableau 23
Schéma posologique d'entretien
Poids du patient
< 40 kg
≥ 40 kg
Résultats d'efficacité
Le critère de jugement principal de l'étude était la rémission clinique à la semaine 26, définie par un
score PCDAI ≤ 10.
Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au
moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le tableau 24. Les taux d'arrêt des
corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés dans le tableau 25.
Dose faible
10 mg toutes les deux semaines
20 mg toutes les deux semaines
Dose standard
20 mg toutes les deux semaines
40 mg toutes les deux semaines
85
Tableau 24
Etude sur la MC pédiatrique
Rémission et réponse clinique (PCDAI)
Dose standard
40/20 mg toutes les deux
semaines
N = 93
Dose faible
20/10 mg toutes les deux
semaines
N = 95
Valeur de
p*
Semaine 26
Rémission clinique
38,7 %
28,4 %
Réponse clinique
59,1 %
48,4 %
Semaine 52
Rémission clinique
33,3 %
23,2 %
Réponse clinique
41,9 %
28,4 %
* Valeur de
p
pour la comparaison dose standard
versus
dose faible.
0,075
0,073
0,100
0,038
Tableau 25
Etude sur la MC pédiatrique
Arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs et fermeture des fistules
Dose standard
Dose faible
Valeur de
p
1
40/20 mg toutes 20/10 mg toutes
les deux
les deux
semaines
semaines
Arrêt des corticoïdes
N = 33
N = 38
Semaine 26
84,8 %
65,8 %
0,066
Semaine 52
69,7 %
60,5 %
0,420
2
Arrêt des immunomodulateurs
N = 60
N = 57
Semaine 52
30,0 %
29,8 %
0,983
3
Fermeture des fistules
N = 15
N = 21
Semaine 26
46,7 %
38,1 %
0,608
Semaine 52
40,0 %
23,8 %
0,303
1
Valeur de
p
pour la comparaison dose standard
versus
dose faible
2
Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la semaine 26, à la libre
appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique
3
Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la visite
initiale
Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la
vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite
initiale et les semaines 26 et 52.
Des améliorations statistiquement et cliniquement significatives par rapport à la visite initiale ont
également été observées dans les deux groupes de traitement pour les paramètres de qualité de vie (y
compris IMPACT III).
Cent patients (n=100) issus de l’étude sur la MC pédiatrique ont été inclus dans une étude d’extension
à long terme, en ouvert. Après 5 ans de traitement par l’adalimumab, 74,0 % (37/50) des 50 patients
restant dans l’étude continuaient à être en rémission clinique et 92,0 % (46/50) des patients
continuaient à être en réponse clinique selon le score PCDAI.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée, en
double aveugle, menée chez 93 patients âgés de 5 à 17 ans et atteints de rectocolite hémorragique
modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-score endoscopique de 2 à 3 points, confirmé
par une endoscopie évaluée parune relecture centralisée) qui présentaient une réponse inadéquate ou
86
une intolérance au traitement conventionnel. Environ 16 % des patients de l’étude étaient en échec
d’un précédent traitement par anti-TNF. Les patients recevant des corticoïdes au moment de
l’inclusion ont été autorisés à diminuer progressivement leur traitement par corticoïdes après la
semaine 4.
Au cours de la période d’induction de l’étude, 77 patients ont été randomisés (3:2) pour recevoir un
traitement en double aveugle par Humira à une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 ;
ou une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, un placebo à la
semaine 1 et une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2. Les deux groupes ont
reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6. Suite à un
amendement de l’étude, 16 patients ont reçu un traitement en ouvert par Humira à la dose d’induction
de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose
maximale de 80 mg) à la semaine 2.
À la semaine 8, 62 patients ayant présenté une réponse clinique selon le Score Mayo partiel (SMP ;
définie comme une diminution du SMP ≥ 2 points et ≥ 30 % par rapport à la valeur initiale) ont été
randomisés pour recevoir un traitement d’entretien en double aveugle par Humira à une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine, ou une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) toutes les deux semaines. Après l’amendement, 12 patients ayant présenté une
réponse clinique d’après le SMP ont été randomisés pour recevoir un placebo, mais ces derniers n’ont
pas été inclus dans l’analyse principale d’efficacité.
Une poussée de la maladie était définie comme une augmentation du SMP d’au moins 3 points (pour
les patients présentant un SMP de 0 à 2 à la semaine 8), d’au moins 2 points (pour les patients
présentant un SMP de 3 à 4 à la semaine 8), ou d’au moins 1 point (pour les patients présentant un
SMP de 5 à 6 à la semaine 8).
Les patients dont l’état répondait aux critères de poussée de la maladie à la semaine 12 ou après ont
été randomisés pour recevoir une dose de réinduction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) ou une
dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) et ont conservé leur dose d’entretien respective par la
suite.
Résultats d’efficacité
Les co critères principaux d’évaluation de l’étude étaient la rémission clinique selon le SMP (définie
par un SMP ≤ 2 sans aucun sous score individuel > 1) à la semaine 8, et la rémission clinique selon le
score SMT (score Mayo total) (définie par un score Mayo ≤ 2 sans aucun sous score individuel > 1) à
la semaine 52 chez les patients ayant obtenu une réponse clinique d’après le SMP à la semaine 8.
À la semaine 8, les taux de rémission clinique selon le SMP pour les patients de chaque groupe ayant
reçu le traitement d’induction par Humira en double aveugle sont présentés dans le tableau 26.
87
Tableau 26 : Rémission clinique selon le SMP à 8 semaines
Humira
a
Humira
b, c
Dose maximale de 160 mg à la
Dose maximale de 160 mg à la
semaine 0 / placebo à la
semaine 0 et à la semaine 1
semaine 1
N = 47
N = 30
Rémission clinique
13/30 (43,3 %)
28/47 (59,6 %)
a
Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la
semaine 1, et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b
Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c
En excluant la dose d’induction en ouvert d’Humira de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à
la semaine 2
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d’induction ont reçu une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, le
critère d’évaluation est considéré comme n’étant pas atteint.
À la semaine 52, la rémission clinique selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse
clinique à la semaine 8, la réponse clinique selon le SMT (définie comme une diminution du score
Mayo ≥ 3 points et ≥ 30 %) chez les patients ayant présenté une réponse à la semaine 8, la cicatrisation
de la muqueuse (définie comme un sous-score endoscopique Mayo ≤ 1) chez les patients ayant
présenté une réponse à la semaine 8, la rémission clinique selon le SMT chez les patients en rémission
à la semaine 8, et la proportion de patients en rémission sans corticoïdes selon le SMT chez les
patients ayant présenté une réponse à la semaine 8 ont été évaluées pour les patients ayant reçu
Humira en double aveugle à la dose d’entretien maximale de 40 mg 1 semaine sur 2 (0,6 mg/kg) et à la
dose d’entretien maximale de 40 mg chaque semaine (0,6 mg/kg) (tableau 27).
Tableau 27 : Résultats d’efficacité à 52 semaines
Humira
a
Humira
b
Dose maximale de 40 mg Dose maximale de 40 mg
1 semaine sur 2
chaque semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
répondeurs à la semaine 8
9/31 (29,0 %)
14/31 (45,2 %)
selon le SMP
Réponse clinique chez les
répondeurs à la semaine 8
19/31 (61,3 %)
21/31 (67,7 %)
selon le SMP
Cicatrisation de la
muqueuse chez les
12/31 (38,7 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8
selon le SMP
Rémission clinique chez les
patients en rémission à la
9/21 (42,9 %)
10/22 (45,5 %)
semaine 8 selon le SMP
Rémission sans corticoïdes
chez les répondeurs à la
4/13 (30,8 %)
5/16 (31,3 %)
c
semaine 8 selon le SMP
a
Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
b
Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
c
Pour les patients recevant un traitement concomitant par corticoïdes à l’inclusion.
88
Remarque : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui
ont été randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d’entretien ont été
considérés comme non répondeurs d’après les critères d’évaluation de la semaine 52.
Les autres critères d’évaluation exploratoires de l’efficacité comprenaient la réponse clinique selon
l’indice d’activité de la rectocolite hémorragique pédiatrique (Paediatric Ulcerative Colitis Activity
Index, PUCAI) (définie comme une diminution de l’indice PUCAI ≥ 20 points par rapport à la valeur
initiale) et la rémission clinique selon l’indice PUCAI (définie comme un indice PUCAI < 10) à la
semaine 8 et à la semaine 52 (tableau 28).
Tableau 28 : Résultats des critères d’évaluation exploratoires selon l’indice PUCAI
Semaine 8
Humira
a
Humira
b,c
Dose maximale de 160 mg à
Dose maximale de
la semaine 0 / placebo à la
160 mg à la semaine 0
semaine 1
et à la semaine 1
N = 30
N = 47
Rémission clinique selon
10/30 (33,3 %)
22/47 (46,8 %)
l’indice PUCAI
Réponse clinique selon
15/30 (50,0 %)
32/47 (68,1 %)
l’indice PUCAI
Semaine 52
d
Humira
Humira
e
Dose maximale de 40 mg
Dose maximale de
1 semaine sur 2
40 mg chaque semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
14/31 (45,2 %)
18/31 (58,1 %)
répondeurs à la semaine 8
selon l’indice PUCAI
Réponse clinique chez les
18/31 (58,1 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8
selon l’indice PUCAI
a
Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b
Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c
En excluant la dose d’induction en ouvert d’Humira de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
semaine 2
d
Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
e
Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d’induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg
(dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, les
critères d’évaluation sont considérés comme n’étant pas atteints.
Remarque 3 : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui ont
été randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d’entretien ont été considérés
comme non répondeurs d’après les critères d’évaluation de la semaine 52.
Parmi les patients traités par Humira qui ont reçu un traitement de réinduction pendant la période
d’entretien, 2/6 (33 %) ont obtenu une réponse clinique selon le SMT à la semaine 52.
Qualité de vie
Par rapport aux données d’inclusion, des améliorations cliniquement significatives ont été observées
au niveau des paramètres IMPACT III et des scores du questionnaire à remplir par le soignant sur la
89
productivité au travail et la limitation des activités (Work Productivity and Activity Impairment,
WPAI) dans les groupes traités par Humira.
Par rapport aux données d’inclusion, des augmentations cliniquement significatives (amélioration) de
la vitesse de croissance staturale ont été observées dans les groupes traités par adalimumab, et des
augmentations cliniquement significatives (amélioration) de l’indice de masse corporelle ont été
observées chez les sujets recevant la dose d’entretien élevée de 40 mg (0,6 mg/kg) maximum chaque
semaine.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude randomisée, contrôlée, en double
aveugle, conduite chez 90 patients pédiatriques âgés de 2 à < 18 ans atteints d’uvéite active antérieure
non infectieuse associée à une AJI qui étaient réfractaires à un traitement d’au moins 12 semaines par
le méthotrexate. Les patients ont reçu soit un placebo soit 20 mg d’adalimumab (s’ils pesaient < 30 kg)
ou 40 mg d’adalimumab (s’ils pesaient ≥ 30 kg) toutes les deux semaines en association avec leur dose
initiale de méthotrexate.
Le critère principal d’évaluation était le « délai de survenue de rechute ». Les critères déterminant la
rechute étaient une aggravation ou l’absence prolongée d’amélioration de l’inflammation oculaire, une
amélioration partielle avec le développement de comorbidités oculaires prolongées ou l’aggravation
des comorbidités oculaires, l’utilisation non autorisée de médicaments concomitants et la suspension
du traitement sur une durée de temps prolongée.
Réponse clinique
L’adalimumab a retardé de manière significative le délai de survenue de rechute
versus
placebo (voir
figure 1,
p
< 0,0001, test de
log rank).
Le délai médian de survenue de la rechute était de
24,1 semaines pour les patients recevant le placebo, tandis que le délai médian de survenue de la
rechute n’a pas pu être estimé pour les patients traités par l’adalimumab car moins de la moitié de ces
patients a présenté une rechute. L’adalimumab a diminué de manière significative le risque de rechute
de 75 % par rapport au placebo, comme le montre le hazard ratio (HR = 0,25 [IC à 95 % : 0,12 ;
0,49]).
90
Figure 2 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute dans l’étude
sur l’uvéite pédiatrique
PROBABILITE DE RECHUTE
TEMPS (SEMAINES)
Traitement
Placebo
Adalimumab
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque) ; H = HUMIRA (Nombre de patients à
risque).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Après administration sous-cutanée de 24 mg/m
2
(un maximum de 40 mg) toutes les deux semaines
chez des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique (AJI) polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans, la
concentration sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab (valeurs mesurées des semaines 20 à 48) a
été de 5,6 ± 5,6 µg/ml (CV 102 %) lorsque l’adalimumab était administré sans traitement concomitant
par le méthotrexate et de 10,9 ± 5,2 µg/ml (CV 47,7 %) en cas d’administration concomitante avec le
méthotrexate.
Chez les patients atteints d’AJI polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de 4 ans et plus d’un poids
< 15 kg ayant reçu l’adalimumab à la dose de 24 mg/m
2
, la concentration sérique résiduelle moyenne
de l’adalimumab était de 6,0 ± 6,1 µg/ml (CV 101 %) lorsque l’adalimumab était administré sans
traitement concomitant par le méthotrexate et de 7,9 ± 5,6 µg/ml (CV 71,2 %) en cas d’administration
concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée d’une dose de 24 mg/m² (une dose maximale de 40 mg) toutes les
deux semaines chez des patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite âgés de 6 à 17 ans, la concentration
sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab à l’état d’équilibre (valeurs mesurées à la semaine 24) a
été de 8,8 ± 6,6 µg/ml lorsque l’adalimumab était administré sans traitement concomitant par le
méthotrexate et de 11,8 ± 4,3 µg/ml en cas d’administration concomitante avec le méthotrexate.
91
Après administration sous-cutanée de 0,8 mg/kg (une dose maximale de 40 mg) toutes les
deux semaines chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques chronique, la
concentration résiduelle moyenne à l’état d’équilibre de l’adalimumab (moyenne ± ET) était d’environ
7,4 ±5,8 μg/mL (CV 79 %).
L’exposition à l’adalimumab chez les adolescents atteints d’HS a été prédite en utilisant une
modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans des indications croisées chez d’autres patients pédiatriques (psoriasis pédiatrique,
arthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Le schéma
posologique recommandé d’Humira chez les adolescents atteints d’HS est 40 mg toutes les
deux semaines. Comme l’exposition à l’adalimumab peut être modifiée par la masse corporelle, les
adolescents avec un poids corporel plus élevé et une réponse insuffisante pourraient bénéficier
de la dose recommandée chez l’adulte de 40 mg par semaine.
Chez les enfants et les adolescents atteints de MC modérée à sévère, la dose d’induction de
l’adalimumab en ouvert était respectivement de 160/80 mg ou 80/40 mg aux semaines 0 et 2, en
fonction d’une valeur seuil de poids de 40 kg. À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un
rapport de 1/1 pour recevoir un traitement d’entretien soit à la dose standard (40/20 mg toutes les
deux semaines) soit à la dose faible (20/10 mg toutes les deux semaines) en fonction de leur poids. Les
concentrations sériques résiduelles moyennes (± ET) de l’adalimumab obtenues à la semaine 4 ont été
de 15,7 ± 6,6
g/ml
chez les patients de poids
40 kg (160/80 mg) et de 10,6 ± 6,1
g/ml
chez les
patients de poids < 40 kg (80/40 mg).
Chez les patients toujours traités, les concentrations résiduelles moyennes (± ET) de l’adalimumab à la
semaine 52 étaient de 9,5 ± 5,6
g/ml
dans le groupe traité à la dose standard et de 3,5 ± 2,2
g/ml
dans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations résiduelles moyennes ont été maintenues chez
les patients ayant continué à recevoir le traitement par l’adalimumab toutes les deux semaines pendant
52 semaines. Chez les patients dont le schéma posologique est passé de toutes les deux semaines à
toutes les semaines, les concentrations sériques moyennes (± ET) de l’adalimumab à la semaine 52 ont
été de 15,3 ± 11,4 μg/ml (40/20 mg, toutes les semaines) et de 6,7 ± 3,5 μg/ml (20/10 mg, toutes les
semaines).
L’exposition à l’adalimumab chez les patients atteints d’uvéite pédiatrique a été prédite en utilisant
une modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique,
maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Aucune donnée d’exposition clinique n’est
disponible sur l’utilisation d’une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les
expositions prévisibles indiquent qu’en l’absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner
une augmentation initiale de l’exposition systémique.
Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique
Sur la base des données des essais cliniques chez les patients atteints d’AJI (AJI polyarticulaire et
arthrite liée à l’enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations
plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d’adalimumab apparente
produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 µg/ml (IC à
95 % : 1-6 μg/ml).
Des relations exposition-réponse entre la concentration d’adalimumab et l’efficacité chez les patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques sévère ont été établies pour les résultats PASI 75 et PGA
« clair ou minimal », respectivement. Les taux de résultats PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont
augmenté à mesure de l’augmentation des concentrations d’adalimumab, avec une CE50 apparente
similaire d’environ 4,5 μg/ml (IC à 95 % respectifs de 0,4-47,6 et 1,9-10,5) dans les deux cas.
92
Adultes
Après administration sous-cutanée d’une dose unique de 40 mg, l’absorption et la distribution de
l’adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après
l’administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l’adalimumab, estimée à partir de trois
études, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de 40 mg. Après administration de doses
intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les concentrations ont été proportionnelles à la
dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg ( 40 mg), les clairances étaient de 11 à
15 ml/heure, le volume de distribution (V
ss
) était compris entre 5 et 6,0 litres, la demi-vie terminale
moyenne a été de deux semaines environ. La concentration d’adalimumab dans le liquide synovial de
plusieurs patients atteints de polyarthrite rhumatoïde était comprise entre 31 et 96 % des
concentrations sériques.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations moyennes au creux étaient de
l’ordre d’environ 5
g/ml
(sans méthotrexate) et de 8 à 9
g/ml
(avec méthotrexate). Les
concentrations sériques minimales d’adalimumab à l’état d’équilibre ont augmenté de façon à peu près
dose-dépendante après l’administration par voie sous-cutanée de 20, 40 et 80 mg toutes les
deux semaines et toutes les semaines.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration résiduelle moyenne à l’état d’équilibre
était de 5
g/mL
pendant le traitement par l’adalimumab 40 mg toutes les deux semaines en
monothérapie.
Chez les patients adultes atteints d’hidrosadénite suppurée, une dose de 160 mg d’Humira à la
semaine 0 suivie d’une dose de 80 mg à la semaine 2, ont permis d’obtenir des concentrations
sériques résiduelles d’adalimumab d’environ 7 à 8 μg/ml à la semaine 2 et à la semaine 4. Au cours
du traitement par l’adalimumab 40 mg par semaine, les concentrations sériques résiduelles moyennes à
l’état d’équilibre, de la semaine 12 jusqu’à la semaine 36, ont été d’environ 8 à 10 μg/ml.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d’Humira à la semaine 0
suivie de 40 mg d’Humira à la semaine 2 permet d’obtenir des concentrations sériques minimales
d’adalimumab d’environ 5,5 µg/ml pendant la période d’induction. Une dose de charge de 160 mg
d’Humira à la semaine 0 suivie de 80 mg d’Humira à la semaine 2 permet d’obtenir des
concentrations sériques minimales d’adalimumab d’environ 12 µg/ml pendant la période d’induction.
Des concentrations minimales moyennes à l’état d’équilibre d’environ 7 µg/ml ont été obtenues chez
des patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d’entretien de 40 mg d’Humira toutes
les deux semaines.
Après administration sous cutanée de la dose déterminée par le poids de 0,6 mg/kg (dose maximale
de 40 mg) toutes les deux semaines chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite
hémorragique, la concentration sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab à l’état d’équilibre était
de 5,01 ± 3,28 µg/ml à la semaine 52. Chez les patients qui recevaient une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) chaque semaine, la concentration sérique résiduelle moyenne (± ET) de
l’adalimumab à l’état d’équilibre était de 15,7 ± 5,60 μg/ml à la semaine 52.
Chez les patients adultes atteints d’uvéite, la dose d’induction de 80 mg d’adalimumab à la semaine 0
suivie de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines à partir de la semaine 1 a permis d’obtenir des
concentrations sériques moyennes d’adalimumab à l’état d’équilibre d’environ 8 à 10 μg/ml.
Une modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par
80 mg toutes les deux semaines en comparaison avec 40 mg toutes les semaines (y compris les
patients adultes atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d’HS, et les patients
pédiatriques ≥ 40 kg atteints de MC et RCH).
93
Élimination
Les analyses pharmacocinétiques de populations portant sur des données recueillies chez plus de
1300 patients atteints de PR, ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente de
l’adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des différences
pondérales, le sexe et l’âge ont semblé avoir peu d’effet sur la clairance de l’adalimumab. Il a été
observé que les taux sériques d’adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab, AAA)
étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.
Insuffisance hépatique ou rénale
Humira n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en
administration répétée et de génotoxicité, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Une étude de toxicité portant sur le développement embryo-fœtal et le développement périnatal a été
réalisée chez des singes cynomolgus à 0,30 et 100 mg/kg (9-17 singes/groupe) ; elle n’a pas révélé de
signe de fœto-toxicité de l’adalimumab. Ni une étude du pouvoir carcinogène, ni une évaluation
standard sur la fertilité et la toxicité post-natale n’ont été effectuées avec l’adalimumab en raison du
manque de modèles appropriés pour un anticorps présentant une réactivité croisée limitée avec le TNF
de rongeur et du développement d’anticorps neutralisants chez le rongeur.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Mannitol
Acide citrique monohydraté
Citrate de sodium
Phosphate monosodique dihydraté
Phosphate disodique dihydraté
Chlorure de sodium
Polysorbate 80
Hydroxyde de sodium
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
6.3
2 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver le flacon dans l’emballage
extérieur à l’abri de la lumière.
94
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Humira 40 mg solution injectable en flacon à usage unique (verre de type I) muni d’un bouchon
(caoutchouc) avec un sertissage en aluminium et scellé par une capsule de type flip-off.
1 étui avec 2 boîtes contenant chacune :
1 flacon (0,8 ml de solution stérile), 1 seringue stérile pour injection, 1 aiguille, 1 adaptateur pour
flacon et 2 tampons d’alcool.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
8.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/001
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 8 Septembre 2003
Date du dernier renouvellement : 8 Septembre 2008
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
95
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie.
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
Une seringue unidose préremplie de 0,8 ml contient 40 mg d’adalimumab.
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
Un stylo prérempli unidose de 0,8 ml contient 40 mg d’adalimumab.
L’adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant produit dans des cellules ovariennes
de hamster chinois.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable. (injection)
Solution limpide, incolore.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Polyarthrite rhumatoïde
Humira en association au méthotrexate est indiqué pour :
-
-
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active de l’adulte lorsque
la réponse aux traitements de fond, y compris le méthotrexate, est inadéquate.
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive chez les adultes non
précédemment traités par le méthotrexate.
Humira peut être donné en monothérapie en cas d’intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite
du traitement avec le méthotrexate est inadaptée.
Il a été montré qu’Humira ralentit la progression des dommages structuraux articulaires mesurés par
radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu’il est administré en association au
méthotrexate.
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Humira en association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de l’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire évolutive chez les patients à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante
à un ou plusieurs traitements de fond. Humira peut être administré en monothérapie en cas
d’intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement par le méthotrexate est inadaptée
96
(pour l’efficacité en monothérapie, voir rubrique 5.1). Humira n’a pas été étudié chez les patients de
moins de 2 ans.
Arthrite liée à l’enthésite
Humira est indiqué pour le traitement de l’arthrite active liée à l’enthésite chez les patients à partir de
6 ans en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement conventionnel (voir rubrique 5.1).
Spondyloarthrite axiale
Spondylarthrite ankylosante (SA)
Humira est indiqué pour le traitement de la spondylarthrite ankylosante sévère et active chez l’adulte
ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel.
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA
Humira est indiqué dans le traitement de la spondyloarthrite axiale sévère sans signes radiographiques
de SA, mais avec des signes objectifs d’inflammation à l’IRM et/ou un taux élevé de CRP chez les
adultes ayant eu une réponse inadéquate ou une intolérance aux anti-inflammatoires non stéroïdiens
(AINS).
Rhumatisme psoriasique
Humira est indiqué pour le traitement du rhumatisme psoriasique actif et évolutif chez l’adulte lorsque
la réponse à un traitement de fond antérieur a été inadéquate. Il a été montré qu’Humira ralentit la
progression des dommages structuraux articulaires périphériques tels que mesurés par radiographie,
chez les patients ayant des formes polyarticulaires symétriques de la maladie (voir rubrique 5.1) et
améliore les capacités fonctionnelles.
Psoriasis
Humira est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques, modéré à sévère, chez les patients
adultes qui nécessitent un traitement systémique.
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants à
partir de 4 ans et les adolescents en cas de réponse insuffisante à un traitement topique et aux
photothérapies ou lorsque ces traitements sont inappropriés.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Humira est indiqué dans le traitement de l’hidrosadénite suppurée (maladie de Verneuil) active,
modérée à sévère, chez les adultes et les adolescents à partir de 12 ans en cas de réponse insuffisante
au traitement systémique conventionnel de l’HS (voir rubriques 5.1 et 5.2).
Maladie de Crohn
Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les
patients adultes qui n’ont pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde
et/ou un immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré.
Maladie de Crohn chez l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les enfants
et les adolescents à partir de 6 ans, qui n’ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un
97
traitement nutritionnel de première intention et un corticoïde et/ou un immunomodulateur, ou chez
lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Rectocolite hémorragique
Humira est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez les
patients adultes ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant les
corticoïdes et la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l’azathioprine (AZA), ou chez lesquels ce traitement est
contre-indiqué ou mal toléré.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez les
enfants et les adolescents à partir de 6 ans ayant eu une réponse inadéquate au traitement
conventionnel, comprenant les corticoïdes et/ou la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l’azathioprine (AZA),
ou chez lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Uvéite
Humira est indiqué dans le traitement de l’uvéite non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de la
panuvéite chez les patients adultes ayant eu une réponse insuffisante à la corticothérapie, chez les
patients nécessitant une épargne cortisonique, ou chez lesquels la corticothérapie est inappropriée.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de l’uvéite antérieure chronique non infectieuse chez les enfants
et les adolescents à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement
conventionnel ou pour lesquels un traitement conventionnel est inapproprié.
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par Humira doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière
de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles Humira est indiqué. Il est recommandé
aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d’instaurer un traitement par Humira
(voir rubrique 4.4). Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par Humira.
Après une formation correcte à la technique d’injection, les patients peuvent s’auto-injecter Humira, si
leur médecin l’estime possible, sous le couvert d’un suivi médical approprié.
Pendant le traitement par Humira, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou
immunomodulateurs) devront être optimisés.
Posologie
Polyarthrite rhumatoïde
Chez les patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, la posologie recommandée d’Humira est
une dose unique de 40 mg d’adalimumab administrée toutes les deux semaines, par voie sous-cutanée.
L’administration de méthotrexate doit être continuée pendant le traitement par Humira.
Les glucocorticoïdes, les salicylés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les antalgiques peuvent
être poursuivis pendant le traitement par Humira. En ce qui concerne l’association aux autres
médicaments anti-rhumatismaux de fond autres que le méthotrexate (voir rubriques 4.4 et 5.1).
En monothérapie, certains patients chez qui l’on observe une diminution de leur réponse à Humira
40 mg toutes les deux semaines, peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg
d’adalimumab toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
98
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient n’ayant
pas répondu dans ces délais.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Interruption du traitement
Il peut être nécessaire d’interrompre le traitement, par exemple avant une intervention chirurgicale ou
en cas d’infection sévère.
Les données disponibles suggèrent que la ré-introduction d’Humira après un arrêt de 70 jours ou plus
entraîne une réponse clinique de même ampleur et un profil de tolérance similaire à celui observé
avant l’interruption du traitement.
Spondylarthrite ankylosante, spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA et
rhumatisme psoriasique
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints de spondylarthrite ankylosante, de
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA et pour les patients atteints de rhumatisme
psoriasique est de 40 mg d’adalimumab en dose unique toutes les deux semaines, en injection sous-
cutanée.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient n’ayant
pas répondu dans ces délais.
Psoriasis
La posologie recommandée d’Humira pour débuter le traitement chez l’adulte est de 80 mg par voie
sous-cutanée. La posologie se poursuivra une semaine après par 40 mg en voie sous-cutanée une
semaine sur deux.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Au-delà de 16 semaines, en cas de réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux semaines, les
patients peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines. Les bénéfices et les risques d’un traitement continu de 40 mg toutes les
semaines ou 80 mg toutes les deux semaines doivent être soigneusement reconsidérés chez un patient
en cas de réponse insuffisante après l’augmentation de la posologie (voir rubrique 5.1). En cas de
réponse suffisante obtenue avec 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines, la
posologie peut ensuite être réduite à 40 mg toutes les 2 semaines.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Hidrosadénite suppurée
Le schéma posologique recommandé d’Humira chez les patients adultes atteints d’hidrosadénite
suppurée (HS) est d’une dose initiale de 160 mg au Jour 1 (administrée sous forme de 4 injections de
40 mg sur un jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie d’une
dose de 80 mg deux semaines après, au Jour 15 (administrée sous forme de 2 injections de 40 mg sur
un jour). Deux semaines plus tard (Jour 29), poursuivre avec une dose de 40 mg toutes les semaines ou
de 80 mg toutes les deux semaines (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour). Si
nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Humira. Au cours du
99
traitement par Humira, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un
antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d’amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Humira 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
pourrait être réintroduit (voir rubrique 5.1).
Le bénéfice et le risque d’un traitement continu à long terme doivent faire l’objet d’une évaluation
régulière (voir rubrique 5.1).
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn
Chez les patients adultes atteints de maladie de Crohn active modérée à sévère, le schéma posologique
d’induction recommandé d’Humira est de 80 mg à la semaine 0, suivis de 40 mg à la semaine 2. S’il
est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au traitement, le schéma 160 mg à la semaine 0
(administrés sous forme de 4 injections de 40 mg par jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant
deux jours consécutifs), puis 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de deux injections de
40 mg par jour), peut être utilisé sachant que le risque d’événements indésirables est alors plus élevé
pendant cette phase d’induction.
Après le traitement d’induction, la posologie recommandée est une dose de 40 mg administrée toutes
les deux semaines, en injection sous-cutanée. Si un patient a arrêté le traitement par Humira et si les
signes et symptômes de la maladie réapparaissent, Humira pourra être ré-administré. L’expérience de
la ré-administration du traitement au-delà de 8 semaines après la dose précédente est limitée.
Pendant le traitement d’entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Humira 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg d’Humira
toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Certains patients n’ayant pas répondu au traitement à la semaine 4 peuvent poursuivre le traitement
d’entretien jusqu’à la semaine 12. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée
chez un patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Rectocolite hémorragique
Chez les patients adultes atteints de rectocolite hémorragique modérée à sévère, le schéma
posologique d’induction recommandé d’Humira est de 160 mg à la semaine 0 (administrés sous forme
de 4 injections de 40 mg par jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs)
et de 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour). Après le
traitement d’induction, la posologie recommandée est de 40 mg administrée toutes les deux semaines,
en injection sous-cutanée.
Pendant le traitement d’entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
100
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Humira 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg d’Humira
toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 2 à
8 semaines de traitement. Le traitement par Humira ne doit pas être poursuivi chez les patients n’ayant
pas répondu dans ces délais.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Uvéite
Chez les patients adultes atteints d’uvéite, la posologie recommandée d’Humira est d’une dose initiale
de 80 mg suivie d’une dose de 40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après
l’administration de la première dose. L’expérience sur l’instauration du traitement par Humira en
monothérapie est limitée. Le traitement par Humira peut être débuté en association avec une
corticothérapie et/ou avec d’autres traitements immunomodulateurs non biologiques. La dose de
corticoïdes associée peut être progressivement diminuée conformément à la pratique clinique, en
débutant deux semaines après l’instauration du traitement par Humira.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Populations particulières
Sujets âgés
Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Humira n’a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n’est pas possible de recommander des
posologies.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire à partir de 2 ans
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire à partir de l’âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 1). Humira est administré
toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Tableau 1. Posologie d’Humira chez les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire
Poids du patient
10 kg à < 30 kg
≥ 30 kg
Schéma posologique
20 mg toutes les 2 semaines
40 mg toutes les 2 semaines
101
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un
patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les patients âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Arthrite liée à l’enthésite
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite à partir de
l’âge de 6 ans dépend du poids corporel (tableau 2). Humira est administré toutes les deux semaines en
injection sous-cutanée.
Tableau 2. Posologie d’Humira chez les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite
Poids du patient
15 kg à < 30 kg
≥ 30 kg
Schéma posologique
20 mg toutes les 2 semaines
40 mg toutes les 2 semaines
Humira n’a pas été étudié chez les patients de moins de 6 ans atteints d’arthrite liée à l’enthésite.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Rhumatisme psoriasique et spondyloarthrite axiale y compris spondylarthrite ankylosante
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira dans la population pédiatrique dans les indications,
spondylarthrite ankylosante et rhumatisme psoriasique.
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints de psoriasis en plaques âgés de 4 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 3). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 3. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints de psoriasis en plaques
Poids du patient
15 kg à < 30 kg
Schéma posologique
Dose initiale de 20 mg puis 20 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l’administration de la dose initiale.
Dose initiale de 40 mg puis 40 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l’administration de la dose initiale.
≥ 30 kg
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Si un retraitement par Humira est indiqué, les recommandations ci-dessus pour la posologie et la durée
de traitement doivent être suivies.
102
La sécurité d’Humira chez l’enfant et l’adolescent présentant un psoriasis en plaques a été évaluée sur
une durée moyenne de 13 mois.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 4 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Hidrosadénite suppurée de l’adolescent (à partir de 12 ans, pesant au moins 30 kg)
Il n’existe pas d’essai clinique conduit avec Humira chez des adolescents atteints d’HS. La posologie
d’Humira chez ces patients a été déterminée à partir d’une modélisation pharmacocinétique et d’une
simulation (voir rubrique 5.2).
La posologie recommandée d’Humira est de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg toutes les
deux semaines à partir de la semaine 1 en injection sous-cutanée.
Chez les adolescents avec une réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux semaines, une
augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines peut être
envisagée.
Si nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Humira. Au cours du
traitement par Humira, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un
antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d’amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Humira pourrait être réintroduit si nécessaire.
Le bénéfice et le risque d’un traitement continu à long terme doivent faire l’objet d’une évaluation
régulière (voir les données chez les adultes à la rubrique 5.1).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 12 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn chez l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 4). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 4. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints de la maladie de Crohn
Poids du
patient
Dose d’induction
Dose
d’entretien
à partir de la
semaine 4
20 mg toutes
les 2 semaines
< 40 kg
40 mg à la semaine 0 et 20 mg à la semaine 2
S’il est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d’événements indésirables peut être plus important
avec à une dose d’induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
103
Poids du
patient
Dose d’induction
≥ 40 kg
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
S’il est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d’événements indésirables peut être plus important
avec à une dose d’induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2
Dose
d’entretien
à partir de la
semaine 4
40 mg toutes
les 2 semaines
Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d’une
augmentation de la posologie :
< 40 kg : 20 mg toutes les semaines
≥ 40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n’ayant pas répondu
à la semaine 12.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les patients âgés de 6 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique dépend du poids corporel (tableau 5). Humira est administré par injection
sous cutanée.
Tableau 5. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite
hémorragique
Dose d’entretien
Poids du patient
Dose d’induction
à partir de la semaine 4*
< 40 kg
• 80 mg à la semaine 0 (deux
40 mg toutes les deux
injections de 40 mg le jour de
semaines
l’induction) et
40 mg à la semaine 2 (une seule
injection de 40 mg)
≥ 40 kg
• 160 mg à la semaine 0 (quatre
80 mg toutes les deux
injections de 40 mg le jour de
semaines
l’induction ou deux injections de
40 mg par jour pendant deux
jours) et
80 mg à la semaine 2 (deux
injections de 40 mg le jour de
l’injection)
*
Pour les patients atteignant l’âge de 18 ans pendant le traitement par Humira, la dose
d’entretien prescrite doit être maintenue.
La poursuite du traitement au delà de 8 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients n’ayant pas répondu pendant cette période.
104
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Différents dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les enfants et les adolescents atteints d’uvéite à partir de
l’âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 6). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Dans l’uvéite chez l’enfant et l’adolescent, aucun essai clinique n’a été conduit avec Humira sans
traitement concomitant par le méthotrexate.
Tableau 6. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints d’uvéite
Poids du patient
< 30 kg
≥ 30 kg
Schéma posologique
20 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
40 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
Lors de l’instauration du traitement par Humira, une dose de charge de 40 mg pour les patients ayant
un poids < 30 kg ou de 80 mg pour ceux ayant un poids ≥ 30 kg peut être administrée une semaine
avant le début du traitement d’entretien. Aucune donnée clinique n’est disponible sur l’utilisation
d’une dose de charge d’Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans (voir rubrique 5.2).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Mode d’administration
Humira est administré en injection sous-cutanée. Les instructions complètes d’utilisation sont fournies
dans la notice.
D’autres dosages et présentations d’Humira sont disponibles.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA classes III/IV) (voir rubrique 4.4).
105
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le
numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
Les patients recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une
fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients
doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose)
avant, pendant et après le traitement par Humira. La durée d’élimination de l’adalimumab pouvant
aller jusqu’à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.
Le traitement par Humira ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les
infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la
tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques,
par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du
traitement par Humira doivent être pris en considération avant l’instauration du traitement (voir
Autres
infections opportunistes).
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Humira doivent faire
l’objet d’une surveillance soigneuse et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas
d’apparition d’une nouvelle infection grave ou d’une septicémie, l’administration d’Humira doit être
interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu’à ce que
l’infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d’utiliser Humira chez des
patients ayant des antécédents d’infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes
susceptibles de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des
médicaments immunosuppresseurs.
Infections graves
Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes,
fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d’autres infections opportunistes, telles que listériose,
légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par Humira.
Les autres infections graves observées dans les essais cliniques sont : pneumonie, pyélonéphrite,
arthrite septique et septicémie. Des cas d’infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue
fatale ont été rapportés.
Tuberculose
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection
tuberculeuse, ont été rapportés pour des patients recevant Humira. Des cas de tuberculoses pulmonaire
et extra-pulmonaire (c’est-à-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l’instauration du traitement par Humira, tous les patients doivent faire l’objet d’une recherche
d’infection tuberculeuse active ou non (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale
détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d’exposition antérieure possible à
des patients atteints de tuberculose active et/ou d’un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien.
Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et radiographie
pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations
locales). Il est conseillé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de surveillance
du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine peut donner des faux-
négatifs notamment chez les patients gravement malades ou immuno-déprimés.
106
En cas de diagnostic d’une tuberculose active, le traitement par Humira ne doit pas être instauré (voir
rubrique 4.3).
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d’évaluer très attentivement le rapport
bénéfice/risque du traitement.
En cas de suspicion d’une tuberculose latente, la consultation d’un médecin spécialiste, qualifié dans
le traitement de la tuberculose, doit être envisagée.
En cas de diagnostic d’une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et
conforme aux recommandations locales doit être mise en œuvre avant le début du traitement par
Humira.
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l’instauration d’Humira chez les
patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de
dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou
active, chez qui l’administration d’un traitement anti-tuberculeux approprié ne peut être confirmée.
Des cas de réactivation d’une tuberculose malgré un traitement prophylactique sont survenus chez des
patients traités par Humira. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une tuberculose
active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par Humira.
Les patients devront être informés qu’il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d’une infection tuberculeuse (par exemple toux persistante,
amaigrissement/perte de poids, fébricule, apathie), pendant ou après le traitement par Humira.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des
patients traités par Humira. Ces infections n’ont pas toujours été détectées chez les patients recevant
des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l’instauration d’un traitement approprié, avec parfois une
issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids,
sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans
choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient
d’arrêter immédiatement l’administration d’Humira. Le diagnostic et la mise en place d’un traitement
antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin ayant
l’expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
Réactivation d’hépatite B
Une réactivation d’hépatite B s’est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y
compris Humira et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c’est-à-dire antigène de surface positif
– Ag HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l’objet d’un
dépistage d’infection à VHB avant l’initiation d’un traitement par Humira. Pour les patients pour
lesquels le test de dépistage de l’hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin
spécialisé dans le traitement de l’hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Humira, il faut surveiller attentivement les
signes et les symptômes d’infection active par le VHB tout au long du traitement et pendant plusieurs
mois après son arrêt. Il n’y a pas de données disponibles suffisantes concernant le traitement de
patients porteurs du VHB traités par antiviral pour prévenir une réactivation du VHB et traités par un
antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB, Humira doit être
arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu’un traitement complémentaire adapté doit être initié.
107
Evénements neurologiques
Les antagonistes du TNF, dont Humira, ont été associés dans de rares circonstances à l’apparition ou à
l’exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie démyélinisante du
système nerveux central y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de maladie
démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est recommandée
aux prescripteurs avant de traiter avec Humira les patients atteints d’une maladie démyélinisante du
système nerveux central ou périphérique, préexistante ou de survenue récente ; l’arrêt du traitement
par Humira doit être envisagé en cas d’apparition de l’un de ces troubles. L’association entre l’uvéite
intermédiaire et les maladies démyélinisantes du système nerveux central est connue. Une évaluation
neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite intermédiaire non infectieuse
avant l’instauration du traitement par Humira, et répétée régulièrement au cours du traitement afin de
rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central préexistante ou évolutive.
Réactions allergiques
Au cours des essais cliniques, des réactions allergiques graves associées à Humira ont rarement été
rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à Humira ont été peu fréquentes. Des cas
de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques ont été rapportés, après
administration d’Humira. En cas de survenue d’une réaction anaphylactique ou d’une autre réaction
allergique grave, l’administration d’Humira doit être immédiatement interrompue et un traitement
approprié mis en œuvre.
Immunosuppression
Au cours d’une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par Humira,
on n’a enregistré aucun élément évocateur d’une dépression de l’hypersensibilité de type retardé,
d’une diminution des taux d’immunoglobulines ou d’une modification de la numération des
lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes
neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers
y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe
contrôle. Cependant, l’incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de
leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de
risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d’une polyarthrite rhumatoïde
ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l’estimation du risque. Dans l’état
actuel des connaissances, la possibilité d’un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou
d’autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.
Des tumeurs malignes, dont certaines d’issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation chez
des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu’à l’âge de 22 ans) traités par des anti-TNF
(initiation du traitement avant l’âge de 18 ans), y compris l’adalimumab. La moitié de ces cas environ
étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d’autres types de tumeurs malignes parmi
lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d’immunosuppression. Le risque de
développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l’enfant et l’adolescent traités par anti-TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphomes hépatospléniques à
lymphocytes T ont été identifiés chez des patients traités par l’adalimumab. Cette forme rare de
lymphome à lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces
lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T observés avec Humira sont survenus chez des adultes
jeunes ayant un traitement concomitant par l’azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé dans les
maladies inflammatoires de l’intestin. Le risque potentiel de l’association de l’azathioprine ou de la 6
mercaptopurine avec Humira doit être soigneusement pris en considération. Un risque de
108
développement de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T chez des patients traités par Humira
ne peut pas être exclu (voir rubrique 4.8).
Il n’existe pas d’études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le
traitement par Humira est poursuivi après le développement d’un cancer. En conséquence, une
prudence accrue devra être observée lorsqu’on envisage un traitement de ces patients par Humira (voir
rubrique 4.8).
Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou
atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie, devront être examinés à la recherche
d’un cancer cutané autre que mélanome avant et pendant le traitement par Humira. Des cas de
mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités
par anti-TNF y compris l’adalimumab (voir rubrique 4.8).
Dans une étude clinique prospective évaluant l’emploi d’un autre agent anti-TNF, l’infliximab, chez
des patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), modérée à sévère, on
rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par
infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents
de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises dans l’emploi d’un anti-
TNF chez des patients souffrant de BPCO, et aussi chez des patients à risque de cancer à cause d’un
tabagisme important.
Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par l’adalimumab influence le risque
de développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite
hémorragique qui présentent un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les
patients atteints de rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou qui
ont un antécédent de dysplasie ou de cancer du côlon doivent faire l’objet d’un dépistage régulier à la
recherche d’une dysplasie avant le traitement et pendant toute l’évolution de leur maladie. Cette
évaluation doit inclure une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d’anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF. Des
effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par
ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été observés avec Humira. Il doit être conseillé à tous les
patients de demander immédiatement un avis médical s’ils ont des signes ou des symptômes suggérant
des troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous Humira.
L’arrêt du traitement par Humira devra être envisagé pour les patients chez qui des anomalies
hématologiques significatives seront confirmées.
Vaccinations
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination
contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de
polyarthrite rhumatoïde traités par l’adalimumab ou un placebo. Il n’y a pas de données disponibles
sur la transmission secondaire d’infection par des vaccins vivants chez les patients recevant Humira.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à
jour conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l’instauration du traitement par
Humira.
Les patients sous Humira peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté des vaccins
vivants. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été
exposés à l’adalimumab in utero n’est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d’adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
109
Insuffisance cardiaque congestive
Dans un essai clinique mené avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de
l’insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque
congestive. Des cas d’aggravation d’insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des
patients sous Humira. Humira doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance
cardiaque légère (NYHA classes I/II). Humira est contre-indiqué dans l’insuffisance cardiaque
modérée à sévère (voir rubrique 4.3). Le traitement par Humira doit être arrêté chez les patients
présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d’insuffisance cardiaque
congestive.
Processus auto-immuns
Le traitement par Humira peut entraîner la formation d’anticorps auto-immuns. L’impact d’un
traitement à long terme par Humira sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu. Si
un patient développe des symptômes invoquant un syndrome de type lupus à la suite d’un traitement
par Humira et présente une réaction positive anti-ADN double brin, le traitement par Humira ne devra
pas être poursuivi (voir rubrique 4.8).
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d’anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l’administration simultanée
d’anakinra et d’un autre anti-TNF, l’étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à
l’étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par
l’association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de
l’association d’anakinra et d’autres anti-TNF. Par conséquent, l’association d’adalimumab et
d’anakinra n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
L’administration concomitante d’adalimumab avec d’autres traitements de fond biologiques (par
exemple anakinra et abatacept) ou avec d’autres anti-TNF n’est pas recommandée en raison de
l’augmentation possible du risque d’infections, y compris d’infections graves, et d’autres interactions
pharmacologiques potentielles (voir rubrique 4.5).
Chirurgie
L’expérience concernant la tolérance au cours d’interventions chirurgicales chez les patients traités par
Humira est limitée. La longue demi-vie de l’adalimumab doit être prise en compte si une intervention
chirurgicale est prévue. Un patient traité par Humira nécessitant une intervention chirurgicale doit être
attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées doivent être
entreprises. L’expérience concernant la tolérance d’Humira chez les patients opérés pour arthroplastie
est limitée.
Occlusion du grêle
Dans la maladie de Crohn, l’échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent qu’Humira n’aggrave
pas ou ne provoque pas de sténoses.
Sujets âgés
La fréquence des infections graves chez les sujets traités par Humira âgés de plus de 65 ans (3,7 %) est
plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5 %). Certains cas ont eu une issue fatale. Une
attention particulière concernant le risque d’infection doit être apportée lors du traitement des sujets
âgés.
110
Population pédiatrique
Voir Vaccinations ci-dessus.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 ml, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Humira a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant Humira en monothérapie et chez
ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d’anticorps était plus faible lorsque
Humira était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son utilisation en
monothérapie. L’administration d’Humira sans méthotrexate a entraîné une augmentation de la
formation d’anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de l’efficacité de
l’adalimumab (voir rubrique 5.1).
L’association d’Humira et d’anakinra n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d’anti-TNF»).
L’association d’Humira et d’abatacept n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d’anti-TNF»).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace
pendant le traitement par Humira et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière
administration d’Humira.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l’adalimumab dont les données ont été
recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue,
avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l’adalimumab au cours du premier trimestre, ne
révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Au cours d’une étude de cohorte prospective, 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR)
ou une maladie de Crohn (MC) et traitées par l’adalimumab au moins pendant le premier trimestre et
120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par l’adalimumab ont été incluses. La
prévalence à la naissance des anomalies congénitales majeures constituait le critère d’évaluation
principal. Le taux de grossesses aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie
congénitale majeure était de 6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par l’adalimumab présentant une
PR et de 5/74 (6,8 %) chez les femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95 %
0,38-4,52), et de 16/152 (10,5 %) chez les femmes traitées par l’adalimumab présentant une MC et de
3/32 (9,4 %) chez les femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-
4,16 ). L’OR ajusté (compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95 % 0,45-2,73) pour les
PR et MC combinées. Aucune différence notable n’a été rapportée entre les femmes traitées par
l’adalimumab et les femmes non traitées par l’adalimumab pour les critères d’évaluation secondaires
d’avortements spontanés, d’anomalies congénitales mineures, d’accouchement prématuré, de taille à la
naissance et d’infections graves ou opportunistes, et de mortinatalité ou de malignité. L’interprétation
des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l’étude, notamment la petite
taille d’échantillon et le plan d’étude non randomisé.
111
Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n’y a eu aucun signe
évocateur d’une éventuelle toxicité maternelle, d’embryo-toxicité ou de potentiel tératogène. On ne
dispose pas de données précliniques sur la toxicité post-natale de l’adalimumab (voir rubrique 5.3).
En raison de son effet inhibiteur sur le TNF, l’adalimumab administré pendant la grossesse pourrait
affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L’adalimumab doit être utilisé pendant la
grossesse seulement si nécessaire.
Chez les femmes traitées par l’adalimumab durant leur grossesse, l’adalimumab peut traverser le
placenta et passer dans le sang de leur enfant. En conséquence, ces enfants peuvent avoir un risque
accru d’infections. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des enfants qui
ont été exposés à l’adalimumab in utero n’est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d’adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Allaitement
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l’adalimumab est excrété dans le
lait maternel à de très faibles concentrations, l’adalimumab étant présent dans le lait maternel à des
concentrations équivalentes à 0,1 %–1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les
protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible
biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n’est attendu. Par conséquent,
Humira peut être utilisé pendant l’allaitement.
Fertilité
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l’adalimumab sur la fertilité.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Humira peut avoir une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des vertiges et des troubles visuels peuvent survenir après l’administration d’Humira (voir
rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Humira a été étudié chez 9 506 patients dans des essais pivots contrôlés et en ouvert d’une durée de
60 mois et plus. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente ou
ancienne, d’arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée
à l’enthésite) ou des patients souffrant de spondyloarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA), de rhumatisme psoriasique, de la maladie
de Crohn, de rectocolite hémorragique, de psoriasis, d’hidrosadénite suppurée et d’uvéite. Les études
contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients ayant reçu Humira et 3 801 patients ayant reçu un
placebo ou un comparateur actif pendant la phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d’effets indésirables pendant la
phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9 % chez les patients traités par
Humira et de 5,4 % chez les patients du groupe contrôle.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les
rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site
d’injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les
douleurs musculo-squelettiques.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec Humira. Les antagonistes du TNF, tels
qu’Humira affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les
112
défenses du corps contre les infections et le cancer. Des infections menaçant le pronostic vital et
d’issue fatale (comprenant sepsis, infections opportunistes et tuberculose), des réactivations d’hépatite
B et différents cancers (y compris leucémie, lymphome et lymphome hépatosplénique à lymphocytes
T) ont également été rapportés avec l’utilisation d’Humira.
Des effets hématologiques, neurologiques et autoimmuns sévères ont également été rapportés. Ceci
comprend de rares cas de pancytopénie, d’anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et
périphérique et des cas de lupus, d’événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.
Population pédiatrique
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l’enfant et l’adolescent
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
Liste des effets indésirables
La liste des effets indésirables est basée sur les études cliniques et sur l’expérience après
commercialisation et est présentée par classe de systèmes d’organes (SOC) et par fréquence dans le
tableau 7 ci-dessous : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100, < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000,
< 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par
ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été
incluse. La présence d’un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d’organes » indique que
de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
Tableau 7
Effets indésirables
Classe de systèmes
d’organes
Infections et infestations*
Fréquence
Très fréquent
Effets indésirables
Infections des voies respiratoires (y compris
infections des voies respiratoires basses et
infections des voies respiratoires hautes,
pneumonie, sinusite, pharyngite, rhino-
pharyngite et pneumonie herpétique).
Infections systémiques (y compris sepsis,
candidose et grippe).
Infections intestinales (y compris gastro-
entérite virale).
Infections cutanées et des tissus mous (y
compris panaris superficiel périunguéal,
cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et zona).
Infections de l’oreille.
Infections buccales (y compris herpès, herpès
buccal et infections dentaires).
Infections des organes de reproduction (y
compris mycose vulvo-vaginale).
Infections des voies urinaires (y compris
pyélonéphrite).
Infections fongiques.
Infections articulaires.
Infections neurologiques (y compris méningite
113
Fréquent
Peu fréquent
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence
Effets indésirables
virale).
Infections opportunistes et tuberculose (y
compris coccidioïdomycose, histoplasmose et
infections à Mycobacterium avium complex).
Infections bactériennes.
Infections oculaires.
Diverticulite
1)
.
Cancer de la peau à l’exclusion du mélanome (y
compris carcinome basocellulaire et carcinome
malpighien spino-cellulaire).
Tumeur bénigne.
Lymphome**.
Tumeurs des organes solides (y compris cancer
du sein, du poumon et de la thyroïde).
Mélanome**.
Leucémie
1)
.
Lymphome hépatosplénique à lymphocytes T
1)
.
Carcinome à cellules de Merkel (carcinome
neuroendocrine cutané)
1)
,
Sarcome de Kaposi
Leucopénie (y compris neutropénie et
agranulocytose).
Anémie.
Leucocytose.
Thrombocytopénie.
Purpura thrombopénique idiopathique.
Pancytopénie.
Hypersensibilité.
Allergies (y compris allergie saisonnière).
Sarcoïdose
1)
.
Vascularite.
Anaphylaxie
1)
.
Augmentation du taux de lipides.
Hypokaliémie.
Augmentation de l’acide urique.
Taux anormal de sodium dans le sang.
Hypocalcémie.
114
Tumeurs bénignes,
malignes et non précisées
(incl kystes et polypes)*
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections
hématologiques et du
système lymphatique*
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections du système
immunitaire*
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Troubles du métabolisme
et de la nutrition
Très fréquent
Fréquent
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence
Effets indésirables
Hyperglycémie.
Hypophosphatémie.
Déshydratation.
Affections psychiatriques
Fréquent
Troubles de l’humeur (y compris dépression).
Anxiété.
Insomnie.
Céphalées.
Paresthésies (y compris hypoesthésie).
Migraine.
Compression des racines nerveuses.
Accident vasculaire cérébral
1)
.
Tremblements.
Neuropathie.
Sclérose en plaques.
Affections démyélinisantes (par ex. névrite
optique, syndrome de Guillain-Barré)
1)
.
Troubles visuels.
Conjonctivite.
Blépharite.
Gonflement des yeux.
Diplopie.
Vertiges.
Surdité.
Acouphènes.
Tachycardie.
Infarctus du myocarde
1)
.
Arythmies.
Insuffisance cardiaque congestive.
Arrêt cardiaque.
Hypertension.
Bouffées de chaleur.
Hématomes.
Anévrisme aortique.
115
Affections du système
nerveux*
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections oculaires
Fréquent
Peu fréquent
Affections de l’oreille et
du labyrinthe
Fréquent
Peu fréquent
Affections cardiaques*
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections vasculaires
Fréquent
Peu fréquent
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence
Effets indésirables
Occlusion vasculaire.
Thrombophlébite.
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales*
Fréquent
Asthme.
Dyspnée.
Toux.
Embolie pulmonaire
1)
.
Maladie pulmonaire interstitielle.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Pneumopathie.
Epanchement pleural
1)
.
Fibrose pulmonaire
1)
.
Douleurs abdominales.
Nausées et vomissements.
Hémorragie gastro-intestinale.
Dyspepsie.
Reflux gastro-œsophagien.
Syndrome de Gougerot-Sjögren.
Pancréatite.
Dysphagie.
Œdème du visage.
Perforation intestinale
1)
.
Elévation des enzymes hépatiques.
Cholécystite et lithiase biliaire.
Stéatose hépatique.
Hyperbilirubinémie.
Hépatite.
Réactivation d’hépatite B
1)
.
Hépatite auto-immune
1)
.
Insuffisance hépatique
1)
.
Peu fréquent
Affections gastro-
intestinales
Rare
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections
hépatobiliaires*
Très fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Très fréquent
Fréquent
Rash (y compris éruption exfoliative).
Aggravation ou apparition d’un psoriasis (y
compris psoriasis pustulaire palmoplantaire)
1)
.
Urticaire.
Ecchymoses (y compris purpura).
Dermatite (y compris eczéma).
Onychoclasie.
Hyperhidrose.
Alopécie
1)
.
Prurit.
116
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence
Peu fréquent
Rare
Effets indésirables
Sueurs nocturnes.
Cicatrice.
Erythème polymorphe
1)
.
Syndrome de Stevens-Johnson
1)
.
Angiœdème
1)
.
Vascularite cutanée
1)
.
Réaction lichénoïde cutanée
1)
.
Aggravation des symptômes de
dermatomyosite
1)
Fréquence
indéterminée
Affections musculo-
squelettiques et
systémiques
Très fréquent
Fréquent
Douleurs musculo-squelettiques.
Spasmes musculaires (y compris augmentation
de la créatine phosphokinase sérique).
Rhabdomyolyse.
Lupus érythémateux disséminé.
Syndrome type lupus
1)
.
Insuffisance rénale.
Hématurie.
Nycturie.
Troubles de la fonction érectile.
Réaction au site d’injection (y compris
érythème au site d’injection).
Douleur thoracique.
Œdème.
Fièvre
1)
.
Inflammation.
Troubles de la coagulation et troubles
hémorragiques (incluant un allongement du
temps de céphaline activé).
Positivité aux auto-anticorps (y compris aux
anticorps anti-ADN double brin).
Augmentation du taux sanguin de lactate
deshydrogénase.
Augmentation du poids
2)
Mauvaise cicatrisation.
117
Peu fréquent
Rare
Affections du rein et des
voies urinaires
Fréquent
Peu fréquent
Affections des organes de
reproduction et du sein
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration*
Peu fréquent
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Investigations*
Fréquent
Lésions, intoxications et
Indéterminée
Fréquent
Classe de systèmes
d’organes
complications liées aux
procédures
Fréquence
Effets indésirables
* de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
** y compris les études d’extension en ouvert.
1)
comprenant les données des notifications spontanées
2)
Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l’adalimumab allait de 0,3 kg à 1,0 kg
pour toutes les indications chez l’adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le placebo, sur une période de
traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre 5 et 6 kg a également été observée au cours
d’études d’extension à long terme, avec des expositions moyennes d’environ 1 à 2 ans sans groupe témoin, en
particulier chez les patients atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse. Le mécanisme qui sous-tend
cet effet n’est pas clair mais pourrait être associé à l’action anti-inflammatoire de l’adalimumab.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le profil de sécurité chez les patients atteints d’HS traités par Humira de façon hebdomadaire
correspond au profil de sécurité connu d’Humira.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d’uvéite traités par Humira toutes les deux semaines
correspond au profil de sécurité connu d’Humira.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au point d’injection
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l’adulte et l’enfant, 12,9 % des patients traités par Humira
ont présenté des réactions au point d’injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur ou
tuméfaction) contre 7,2 % des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au
point d’injection n’ont généralement pas nécessité l’arrêt du médicament.
Infections
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l’adulte et l’enfant, la fréquence des infections a été de
1,51 par patient-année dans le groupe Humira et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo et le
groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites, infections de
l’appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué Humira après la
guérison de l’infection.
L’incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe Humira et de 0,03 par
patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec Humira menées chez l’adulte et dans la population
pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d’issue fatale, ce qui s’est produit
rarement) ont été rapportées dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à localisations
extra-pulmonaires) et d’infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose disséminée ou
histoplasmose extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, pneumocystose, candidose,
aspergillose et listériose). La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit premiers mois
après le début du traitement et peuvent être le reflet d’une réactivation d’une maladie latente.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Aucun cas de cancer n’a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition de
655,6 patient-années lors des études avec Humira chez les patients atteints d’arthrite juvénile
118
idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l’enthésite). De plus, aucun
cas de cancer n’a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition de
498,1patient-années lors des études avec Humira dans la maladie de Crohn pédiatrique. Aucun cas de
cancer n’a été observé chez 77 patients pédiatriques correspondant à une exposition de 80,0 patient-
années lors d’une étude avec Humira dans le psoriasis en plaques chronique pédiatrique. Lors d’une
étude avec Humira menée chez des enfants et des adolecents atteints de rectocolite hémorragique,
aucun cas de cancer n’a été observé chez 93 enfants et adolescents représentant une exposition de 65,3
patient années. Aucun cas de cancer n’a été observé chez 60 patients pédiatriques représentant une
exposition de 58,4 patient-années lors d’une étude avec Humira dans l’uvéite pédiatrique.
Pendant les périodes contrôlées des essais cliniques pivots chez l’adulte avec Humira d’une durée d’au
moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement
active, de spondylarthrite ankylosante, de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA,
de rhumatisme psoriasique, de psoriasis, d’hidrosadénite suppurée, de la maladie de Crohn, de
rectocolite hémorragique et d’uvéite, un taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers autres que
lymphomes ou cancers de la peau non mélanomes, de 6,8 (4,4 – 10,5) pour 1 000 patient-années parmi
les 5 291 patients traités par Humira, a été observé
versus
un taux de 6,3 (3,4 – 11,8) pour 1 000
patient-années parmi les 3 444 patients du groupe contrôle (la durée moyenne du traitement était de
4,0 mois pour les patients traités par Humira et de 3,8 mois pour les patients du groupe contrôle). Le
taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers de la peau non mélanomes était de 8,8 (6,0 – 13,0)
pour 1 000 patient-années pour les patients traités par Humira et de 3,2 (1,3 – 7,6) pour 1 000 patient-
années parmi les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers de la peau, les carcinomes spino-
cellulaires sont survenus à des taux de 2,7 (1,4 – 5,4) pour 1 000 patient-années chez les patients
traités par Humira et 0,6 (0,1 – 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle
(intervalle de confiance à 95 %). Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de 0,7
(0,2 – 2,7) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par Humira et 0,6 (0,1 – 4,5) pour 1 000
patient-années chez les patients du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces essais et les essais d’extension en ouvert terminés ou en
cours avec une durée moyenne d’environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus de 26 439 patient-
années de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers de la peau non
mélanomes est d’environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de la peau non-
mélanomes est d’environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés est
d’environ 1,3 pour 1 000 patient-années.
En post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les patients atteints de
polyarthrite rhumatoïde, le taux rapporté de cancers est approximativement de 2,7 pour 1 000 patient-
années de traitement. Les taux rapportés pour les cancers de la peau non-mélanomes et les lymphomes
sont respectivement d’environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de traitement (voir rubrique 4.4).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome hépatosplénique à
lymphocytes T ont été rapportés chez des patients traités par l’adalimumab (voir rubrique 4.4).
Auto-anticorps
Des recherches d’auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients
des essais I-V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces essais, les titres d’anticorps antinucléaires
initialement négatifs étaient positifs à la semaine 24 chez 11,9 % des patients traités par Humira et
8,1 % des patients sous placebo et comparateur. Deux patients sur les 3441 traités par Humira dans
toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont présenté des signes
cliniques évoquant un syndrome pseudo-lupique d’apparition nouvelle. L’état des patients s’est
119
amélioré après l’arrêt du traitement. Aucun patient n’a présenté de néphrite lupique ou de symptômes
nerveux centraux.
Evénements hépatobiliaires
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme
psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN
sont survenues chez 3,7% des patients traités par Humira et chez 1,6% des patients du groupe contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d’Humira chez les patients atteints d’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite âgés
de 6 à 17 ans, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 6,1 % des patients traités par
Humira et chez 1,3 % des patients du groupe contrôle. La plupart des élévations de l’ALAT sont
survenues dans le cadre d’une utilisation concomitante de méthotrexate. Aucune élévation de l’ALAT
≥ 3 x LSN n’est survenue au cours de l’essai de phase III d’Humira chez des patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d’Humira chez les patients atteints de maladie de
Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des élévations
de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 0,9% des patients traités par Humira et chez 0,9% des
patients du groupe contrôle.
Dans l’essai clinique de phase III d’Humira chez les enfants et adolescents atteints de maladie de
Crohn qui a évalué l’efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d’entretien en
fonction du poids après un traitement d’induction ajusté au poids jusqu’à 52 semaines de traitement,
des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,6 % des patients (5/192), parmi lesquels 4
étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l’étude.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans le psoriasis en plaques avec une période de
contrôle de 12 à 24 semaines, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,8 % des
patients traités par Humira et chez 1,8 % des patients du groupe contrôle.
Il n’a pas été observé d’élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN dans l’étude de phase III d’Humira chez des
patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les essais cliniques contrôlés d’Humira (doses initiales de 160 mg à la Semaine 0 et 80 mg à la
Semaine 2 suivies de 40 mg chaque semaine à partir de la semaine 4), chez les patients atteints
d’hidrosadénite suppurée avec une période de contrôle de 12 à 16 semaines, des élévations de l’ALAT
≥ 3 x LSN sont survenues chez 0,3 % des patients traités par Humira et 0,6 % des patients du groupe
contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés d’Humira (dose initiale de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg
toutes les deux semaines à partir de la semaine 1) chez les patients adultes atteints d’uvéite pour une
durée allant jusqu’à 80 semaines, avec une durée médiane d’exposition de respectivement 166,5 jours
et 105,0 jours pour les patients traités par Humira et les patients du groupe contrôle, des élévations de
l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,4 % des patients traités par Humira et 2,4 % des patients du
groupe contrôle.
Dans l’essai clinique contrôlé de phase III d’Humira mené chez des enfants et des adolescents atteints
de rectocolite hémorragique (N = 93) qui a évalué l’efficacité et le profil de sécurité d’une dose
d’entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée une semaine sur deux (N = 31) et
d’une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée chaque semaine (N = 32),
à la suite d’une dose d’induction ajustée en fonction du poids corporel de 2,4 mg/kg (dose maximale
de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
(N = 63), ou d’une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, d’un
placebo à la semaine 1, et d’une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 (N = 30),
des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,1 % (1/93) des patients.
120
Dans les essais cliniques, toutes indications confondues, les patients avec ALAT augmentées étaient
asymptomatiques et dans la plupart des cas les élévations étaient transitoires et réversibles lors de la
poursuite du traitement. Cependant, au cours de la surveillance post-marketing, des insuffisances
hépatiques ainsi que des désordres hépatiques moins sévères, qui peuvent précéder une insuffisance
hépatique, tels que des hépatites y compris des hépatites auto-immunes, ont été rapportées chez des
patients recevant de l’adalimumab.
Administration concomitante d’azathioprine/6-mercaptopurine
Lors d’études dans la maladie de Crohn chez l’adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et
d’infections graves a été observée avec l’association Humira et azathioprine/6-mercaptopurine
comparativement à Humira utilisé seul.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration –
voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Aucune toxicité liée à la dose n’a été observée dans les essais cliniques. La plus forte dose évaluée
était constituée de doses répétées de 10 mg/kg en IV, ce qui représente 15 fois environ la dose
recommandée.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale
alpha (TNF-α).
Code ATC : L04AB04
Mécanisme d’action
L’adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son
interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.
L’adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris les
variations des taux des molécules d’adhésion responsables de la migration des leucocytes (ELAM-1,
VCAM-1, et ICAM-1 avec une CI
50
de 0,1-0,2 nM).
Effets pharmacodynamiques
Après traitement par Humira chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé une
diminution rapide du taux des marqueurs de la phase aiguë de l’inflammation (protéine réactive C
[CRP], vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques [IL-6] par rapport aux valeurs
initialement observées. L’administration d’Humira est également associée à une diminution des taux
sériques des métalloprotéinases matricielles (MMP-1 et MMP-3) qui permettent le remodelage
tissulaire responsable de la destruction cartilagineuse. Les patients traités par Humira présentent
généralement une amélioration des signes hématologiques de l’inflammation chronique.
Une diminution rapide du taux de CRP a également été observée chez les patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et
d’hidrosadénite suppurée après traitement par Humira. Chez les patients atteints de la maladie de
121
Crohn, une réduction du nombre de cellules exprimant les marqueurs de l’inflammation dans le colon
y compris une réduction significative de l’expression du TNF a été observée. Des études
endoscopiques sur la muqueuse intestinale ont mis en évidence une cicatrisation de la muqueuse chez
les patients traités par l’adalimumab.
Efficacité et sécurité cliniques
Polyarthrite rhumatoïde
Humira a fait l’objet d’études chez plus de 3 000 patients dans l’ensemble des essais cliniques dans la
polyarthrite rhumatoïde. L’efficacité et le profil de sécurité d’Humira ont été évalués dans cinq études
contrôlées randomisées, en double aveugle. Certains patients ont été traités pendant 120 mois.
L’étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de
fond avait échoué et chez qui le méthotrexate à la posologie de 12,5 à 25 mg/semaine (10 mg en cas
d’intolérance au méthotrexate), s’était avéré insuffisamment efficace alors que la dose de méthotrexate
était restée constante de 10 à 25 mg par semaine. Ces patients ont reçu 20, 40 ou 80 mg d’Humira ou
un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.
L’étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un médicament anti-
rhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 ou 40 mg d’Humira par voie
sous-cutanée toutes les deux semaines en alternance avec un placebo, ou chaque semaine pendant
26 semaines ; un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun autre
médicament anti-rhumatismal de fond n’était autorisé.
L’étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus qui n’avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux
doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par
semaine. L’étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo
pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d’Humira toutes les semaines pendant 52 semaines et
le troisième a été traité par 40 mg d’Humira toutes les deux semaines en alternance avec le placebo.
Après la fin de la première période de 52 semaines, 457 patients ont été inclus dans une phase
d’extension en ouvert au cours de laquelle Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines en association au méthotrexate pendant 10 ans.
L’étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde d’activité modérée à sévère et âgés de 18 ans et plus. Les patients pouvaient n’avoir jamais
reçu de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique
préexistant pourvu que ce dernier soit stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements comprenaient
le méthotrexate, le léflunomide, l’hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels d’or. Les patients
après randomisation ont reçu soit 40 mg d’Humira soit un placebo toutes les deux semaines pendant
24 semaines.
L’étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate ayant une polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active, récente (durée moyenne de la maladie inférieure à
9 mois). Cette étude a évalué l’efficacité de l’association Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines/méthotrexate, Humira 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une
monothérapie de méthotrexate sur les signes et symptômes et le taux de progression des dommages
structuraux dans la polyarthrite rhumatoïde, pendant 104 semaines. Après la fin de la première période
de 104 semaines, 497 patients ont été inclus dans une phase d’extension en ouvert au cours de laquelle
Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines jusqu’à 10 ans.
Le critère de jugement principal des études I, II et III sur la PR et le critère de jugement secondaire de
l’étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24
e
ou la
26
e
semaine. Le critère de jugement principal dans l’étude V sur la PR était le pourcentage de patients
122
qui avaient obtenu une réponse ACR 50 à la semaine 52. Les études III et V sur la PR avaient un
critère de jugement principal supplémentaire à 52 semaines à savoir le retard de progression de la
maladie (attesté par les résultats radiologiques). L’étude III sur la PR avait aussi comme critère de
jugement principal les modifications de la qualité de vie.
Réponse ACR
Le pourcentage de patients sous Humira qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été cohérent
dans les essais I, II et III sur la PR. Le tableau 8 résume les résultats obtenus à la posologie de 40 mg
toutes les deux semaines.
Tableau 8
Réponses ACR dans les essais contrôlés contre placebo
(pourcentage de patients)
Réponse
Etude I
a
** sur la PR
Etude II
a
** sur la PR
Etude III
a
** sur la PR
Placebo/ MTX
c
Humira
b
/ MTX
c
Placebo Humira
b
Placebo/ MTX
c
Humira
b
/ MTX
c
n=60
n=63
n=110
n=113
n=200
n=207
ACR 20
6 mois
13,3 %
65,1 %
19,1 % 46,0 %
29,5 %
63,3 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
24,0 %
58,9 %
ACR 50
6 mois
6,7 %
52,4 %
8,2 %
22,1 %
9,5 %
39,1 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
9,5 %
41,5 %
ACR 70
6 mois
3,3 %
23,8 %
1,8 %
12,4 %
2,5 %
20,8 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
4,5 %
23,2 %
a
Etude I sur la PR à 24 semaines, étude II sur la PR à 26 semaines et étude III sur la PR à 24 et 52
semaines
b
40 mg Humira administré toutes les deux semaines
c
MTX = méthotrexate
**p < 0,01, Humira
versus
placebo
Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l’ACR
(nombre d’articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l’activité de
la maladie et de la douleur, indice d’invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dl]) ont été améliorées
à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l’étude III sur la PR, ces améliorations se sont
maintenues tout au long des 52 semaines.
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude III sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez la plupart des patients suivis jusqu’à 10 ans. Sur 207 patients qui avaient été
randomisés dans le bras Humira 40 mg toutes les 2 semaines, 114 patients ont poursuivi Humira à la
dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 5 ans. Parmi ces patients, 86 patients (75,4 %) ont eu
une réponse ACR 20 ; 72 patients (63,2 %) ont eu une réponse ACR 50 et 41 patients (36 %) ont eu
une réponse ACR 70. Sur 207 patients, 81 patients ont poursuivi Humira à la dose de
40 mg toutes les deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 64 patients (79,0 %) ont eu une
réponse ACR 20 ; 56 patients (69,1 %) ont eu une réponse ACR 50 et 43 patients (53,1 %) ont eu une
réponse ACR 70.
Dans l’étude IV sur la PR, la réponse ACR 20 des patients traités par Humira en plus des soins
habituels a été significativement meilleure que chez les patients recevant le placebo plus les soins
habituels (p < 0,001).
Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par Humira ont été
statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de
traitement.
123
Dans l’étude V sur la PR chez des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde récente, naïfs de
méthotrexate, un traitement associant Humira et du méthotrexate a conduit à des réponses ACR plus
rapides et significativement plus importantes qu’avec le méthotrexate seul et Humira seul, à la
semaine 52 et les réponses étaient maintenues à la semaine 104 (voir tableau 9).
Tableau 9
Réponses ACR dans l’étude V sur la PR
(pourcentage de patients)
Réponse
MTX
n = 257
Humira
N = 274
Humira/MTX
n = 268
Valeur
de p
a
Valeur de
p
b
Valeur de
p
c
ACR 20
Semaine 52
62,6 %
54,4 %
72,8 %
0,013
< 0,001
0,043
Semaine 104
56,0 %
49,3 %
69,4 %
0,002
< 0,001
0,140
ACR 50
Semaine 52
45,9 %
41,2 %
61,6 %
< 0,001
< 0,001
0,317
Semaine 104
42,8 %
36,9 %
59,0 %
< 0,001
< 0,001
0,162
ACR 70
Semaine 52
27,2 %
25,9 %
45,5 %
< 0,001
< 0,001
0,656
Semaine 104
28,4 %
28,1 %
46,6 %
< 0,001
< 0,001
0,864
a. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
méthotrexate seul par le test U de Mann-Whitney
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude V sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez les patients suivis jusqu’à 10 ans. Sur 542 patients randomisés dans le bras Humira
40 mg toutes les deux semaines, 170 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 154 patients (90,6 %) ont eu une réponse ACR 20 ;
127 patients (74,7 %) ont eu une réponse ACR 50 et 102 patients (60,0 %) ont eu une réponse
ACR 70.
A la semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l’association Humira/méthotrexate étaient en
rémission clinique (DAS 28 (CRP) < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant reçu le
méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu Humira seul. Le traitement par l’association
Humira/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate (p < 0,001) et à
Humira en monothérapie (p < 0,001) dans l’obtention d’un état d’activité basse de la maladie pour les
patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été récemment diagnostiquée. La
réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447). Sur 342 patients initialement
randomisés pour recevoir Humira seul ou l’association Humira/méthotrexate qui ont été inclus dans
l’étude d’extension en ouvert, 171 patients ont terminé 10 ans de traitement par Humira. Parmi ces
patients, 109 patients (63,7 %) étaient en rémission à 10 ans.
Réponse radiographique
Dans l’étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par Humira avaient une polyarthrite
rhumatoïde d’une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux articulaires ont été
évalués par radiographie et exprimés en termes de modification du score total de Sharp (STS) et de ses
composants, le score d’érosion et le score de pincement articulaire. Les patients traités par Humira
associé au méthotrexate ont présenté une progression significativement moindre que les patients
recevant seulement du méthotrexate à 6 et 12 mois (voir tableau 10).
124
Dans l’extension en ouvert de l’étude III dans la PR, le ralentissement de la progression des
dommages structuraux est maintenu à 8 et 10 ans pour une partie des patients. À 8 ans, 81 des 207
patients traités dès le début par 40 mg d’Humira une semaine sur deux ont été évalués par
radiographie. Parmi ces patients, 48 patients n’ont pas présenté de progression des dommages
structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à
la valeur de base. À 10 ans, 79 des 207 patients traités dès le début par 40 mg d’Humira une semaine
sur deux ont été évalués par radiographie. Parmi ces patients, 40 patients n’ont pas présenté de
progression des dommages structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de
0,5 ou moins par rapport à la valeur de base.
Tableau 10
Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois
dans l’étude III sur la PR
Placebo/MTX
a
Humira/MTX
40 mg toutes les 2
semaines
Placebo/MTX-
Humira/MTX
(intervalle de
confiance à 95 %
b
)
2,6 (1,4 ; 3,8)
1,6 (0,9 ; 2,2)
0,9 (0,3 ; 1,4)
Valeur de p
Score total de Sharp
2,7
0,1
< 0,001
c
Score d’érosion
1,6
0,0
< 0,001
Score de pincement
1,0
0,1
0,002
d
articulaire (JSN )
a
méthotrexate
b
intervalle de confiance à 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et Humira
c
d’après les analyses de rang
d
JSN Joint Space Narrowing
Dans l’étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et
exprimés en termes de variation du score total de Sharp (voir tableau 11).
Tableau 11
Valeurs moyennes des modifications radiographiques
à la semaine 52 dans l’étude V sur la PR
MTX
n = 257
(intervalle de
confiance à
95 %)
5,7 (4,2-7,3)
Humira
n = 274
(intervalle de
confiance à
95 %)
3,0 (1,7-4,3)
Humira/MTX
n = 268
(intervalle de
confiance à
95 %)
1,3 (0,5-2,1)
Valeur
de p
a
Valeur
de p
b
Valeur
de p
c
Score total de
< 0,001
0,0020
< 0,001
Sharp
Score
3,7 (2,7-4,7)
1,7 (1,0-2,4)
0,8 (0,4-1,2)
< 0,001
0,0082
< 0,001
d’érosion
Score de
2,0 (1,2-2,8)
1,3 (0,5-2,1)
0,5 (0-1,0)
< 0,001
0,0037
0,151
pincement
articulaire
(JSN)
a.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c.
La valeur de p résulte de la monothérapie par Humira et de la monothérapie par méthotrexate
par le test U de Mann-Whitney
A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation
du score total de Sharp modifié par rapport à la valeur de base
0,5) était significativement supérieur
avec le traitement par l’association Humira/méthotrexate (respectivement 63,8 % et 61,2 %)
125
comparativement au méthotrexate en monothérapie (respectivement 37,4 % et 33,5 %, p < 0,001) et
Humira en monothérapie (respectivement 50,7 %, p < 0,002 et 44,5 %, p < 0,001).
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude V sur la PR, la variation moyenne du score total de
Sharp modifié à 10 ans par rapport à la valeur de base a été de 10,8 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir le méthotrexate en monothérapie, 9,2 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir Humira en monothérapie et 3,9 chez les patients randomisés initialement
pour recevoir l’association Humira/méthotrexate. Les proportions correspondantes de patients ne
présentant pas de progression radiographique ont été respectivement de 31,3 %, 23,7 % et 36,7 %.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l’indice
d’invalidité du Questionnaire d’Evaluation de l’état de Santé (Health Assessment Questionnaire,
HAQ) dans les quatre essais originels adéquats et correctement contrôlés et constituait un critère
principal de jugement pré-spécifié à la 52
ème
semaine dans l’étude III sur la PR. Comparativement au
placebo, toutes les doses/schémas posologiques d’administration d’Humira ont entraîné une
amélioration statistiquement significative plus importante de l’indice d’invalidité du HAQ entre
l’examen initial et le 6
e
mois dans les quatre études et il en a été de même à la semaine 52 dans l’étude
III sur la PR. Dans les quatre études, les résultats des scores de la Short Form Health Survey (SF 36)
confirment ces observations pour toutes les doses/schémas posologiques d’administration d’Humira,
avec des valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi que des scores
de douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les deux semaines.
Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la PR), on a
observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l’aide des scores
d’évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).
Dans l’étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités
fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu’à la semaine 520
(120 mois) du traitement en ouvert. L’amélioration de la qualité de vie a été mesurée jusqu’à la
semaine 156 (36 mois) et l’amélioration a été maintenue au cours de cette période.
Dans l’étude V sur la PR, l’amélioration de l’indice d’invalidité HAQ et la composante physique du
SF 36 s’est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l’association Humira/méthotrexate par
rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie d’Humira à la semaine 52, et s’est
maintenue jusqu’à la semaine 104. Parmi les 250 patients ayant terminé l’étude d’extension en ouvert,
l’amélioration des capacités fonctionnelles s’est maintenue au cours des 10 ans de traitement.
Spondyloarthrite axiale
Spondylarthrite ankylosante (SA)
Humira à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines, a été évalué dans deux études randomisées, en
double-aveugle, contrôlées contre placebo, d’une durée de 24 semaines chez 393 patients, atteints de
spondylarthrite ankylosante active (la valeur moyenne initiale du score d’activité de la maladie [Bath
Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)] était de 6,3 dans tous les groupes) qui
n’avaient pas répondu de manière adéquate à un traitement conventionnel. Soixante-dix-neuf (20,1 %)
patients étaient traités de manière concomitante par DMARD’s et 37 (9,4 %) patients par des
glucocorticoïdes. La période en aveugle a été suivie d’une période en ouvert pendant laquelle les
patients recevaient 40 mg d’Humira toutes les 2 semaines en sous-cutané pendant 28 semaines
supplémentaires. Les sujets (n = 215, 54,7 %) qui n’étaient pas répondeurs à l’ASAS 20 aux semaines
12, 16 ou 20 ont été traités prématurément en ouvert par 40 mg d’adalimumab toutes les 2 semaines en
sous-cutané, et ont été ultérieurement considérés comme non-répondeurs dans les analyses statistiques
de la phase double-aveugle.
Dans l’étude la plus importante (I) sur la SA comprenant 315 patients, les résultats ont montré une
amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de spondylarthrite ankylosante
126
avec Humira comparé au placebo. La première réponse significative a été observée à la semaine 2 et
s’est maintenue pendant 24 semaines (tableau 12).
Tableau 12
Réponses d’efficacité de l’étude SA contrôlée contre placebo – Etude I
Réduction des signes et symptômes
Réponse
ASAS
a
20
Semaine 2
Semaine 12
Semaine 24
ASAS 50
Semaine 2
Semaine 12
Semaine 24
ASAS 70
Semaine 2
Semaine 12
Semaine 24
Placebo
N=107
16 %
21 %
19 %
3%
10 %
11 %
0%
5%
8%
Humira
N=208
42 %***
58 %***
51 %***
16 %***
38 %***
35 %***
7 %**
23 %***
24 %***
BASDAI
b
50
Semaine 2
4%
20 %***
Semaine 12
16 %
45 %***
Semaine 24
15 %
42 %***
***,**
Statistiquement significatif à p < 0.001, <0.01 pour toutes les comparaisons entre
Humira et le placebo aux semaines 2, 12 et 24
a
Assessments in Ankylosing Spondylitis
b
Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index
Les patients traités par Humira avaient une amélioration significativement plus importante à la
semaine 12 qui se maintenait jusqu’à la semaine 24 à la fois pour le SF36 et pour l’Ankylosing
Spondylitis Quality of Life Questionnaire (ASQoL).
Des résultats tendant à être comparables (pas tous statistiquement significatifs) ont été observés dans
une étude sur la SA moins importante, randomisée, double-aveugle, contrôlée contre placebo (II) de
82 patients adultes atteints d’une spondylarthrite ankylosante active.
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans deux études randomisées, en double
aveugle, contrôlées contre placebo menées chez des patients atteints de spondyloarthrite axiale non
radiographique (nr-axSpA). L’étude nr-axSpA I a évalué des patients atteints de nr-axSpA active.
L’étude nr-axSpA II était une étude d’arrêt du traitement chez des patients atteints de nr-axSpA active
ayant obtenu une rémission au cours d’un traitement en ouvert par Humira.
Étude nr-axSpA I
Dans l’étude nr-axSpA I, Humira administré à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines a été évalué
dans une étude randomisée en double aveugle contrôlée contre placebo d’une durée de 12 semaines
menée chez 185 patients atteints de nr-axSpA active (le score initial moyen d’activité de la maladie
[Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)] était de 6,4 chez les patients traités
par Humira et de 6,5 chez les patients du groupe placebo) qui avaient présenté une réponse inadéquate
ou une intolérance à au moins 1 AINS ou une contre-indication aux AINS.
127
A l’inclusion dans l’étude, 33 patients (18 %) étaient traités de façon concomitante par des DMARD et
146 patients (79 %) par des AINS. La période en double aveugle a été suivie d’une période en ouvert
au cours de laquelle les patients ont reçu Humira 40 mg toutes les deux semaines par voie
sous-cutanée pendant 144 semaines supplémentaires. Les résultats à la semaine 12 ont montré une
amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de nr-axSpA active chez les
patients traités par Humira comparativement au placebo (tableau 13).
Tableau 13
Réponse d’efficacité dans l’étude nr-axSpA I contrôlée contre placebo
Double aveugle
Placebo
Humira
Réponse à la semaine 12
N=94
N=91
a
ASAS 40
15 %
36 %***
ASAS 20
31 %
52 %**
ASAS 5/6
6%
31 %***
ASAS Rémission Partielle
5%
16 %*
BASDAI
b
50
15 %
35 %**
c,d,e
ASDAS
-0,3
-1,0***
ASDAS Maladie inactive
4%
24 %***
d,f,g
hs-CRP
-0,3
-4,7***
h
d,i
SPARCC IRM des articulations sacro-iliaques
-0,6
-3,2**
d,j
SPARCC IRM du rachis
-0,2
-1,8**
a
Assessment of Spondyloarthritis International Society
b
Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index
c
Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score
d
Variation moyenne par rapport à la valeur initiale
e
n = 91 placebo et n = 87 Humira
f
Protéine C-réactive ultrasensible (mg/l)
g
n = 73 placebo et n = 70 Humira
h
Spondyloarthritis Research Consortium of Canada
i
n = 84 placebo et Humira
j
n = 82 placebo et n = 85 Humira
***, **, * Résultat statistiquement significatif à
p
< 0,001, < 0,01 et < 0,05 respectivement pour
toutes les comparaisons entre Humira et le placebo.
Dans l’étude d’extension en ouvert, l’amélioration des signes et symptômes s’est maintenue avec le
traitement par Humira jusqu’à la semaine 156.
Inhibition de l’inflammation
Une amélioration significative des signes d’inflammation telle que mesurée par les taux de hs-CRP et
l’IRM des articulations sacro-iliaques et du rachis s’est maintenue chez les patients traités par Humira
jusqu’à la semaine 156 et la semaine 104, respectivement.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie liée à la santé et la fonction physique ont été évaluées à l’aide des questionnaires
HAQ-S et SF-36. Les patients traités par Humira ont présenté une amélioration significativement
supérieure du score HAQ-S total et du score de la composante physique (PCS) du questionnaire SF-36
de l’inclusion à la semaine 12 par rapport au placebo. Une amélioration de la qualité de vie liée à la
santé et la fonction physique s’est maintenue au cours de l’étude d’extension en ouvert jusqu’à la
semaine 156.
Étude nr-axSpA II
673 patients atteints de nr-axSpA active (le score initial moyen d’activité de la maladie [BASDAI]
était de 7,0) qui avaient présenté une réponse insuffisante à
2 AINS ou une intolérance ou une
128
contre-indication aux AINS ont été inclus dans la période en ouvert de l’étude nr-axSpA II au cours de
laquelle ils ont reçu Humira 40 mg toutes les deux semaines pendant 28 semaines. Ces patients
présentaient également des signes objectifs d’inflammation à l’IRM des articulations sacro-iliaques ou
du rachis ou un taux élevé de hs-CRP. Les patients ayant obtenu une rémission prolongée pendant au
moins 12 semaines (N = 305) (ASDAS < 1,3 aux semaines 16, 20, 24 et 28) au cours de la période en
ouvert ont ensuite été randomisés soit pour poursuivre le traitement par Humira 40 mg toutes les
deux semaines (N = 152) soit pour recevoir un placebo (N = 153) pendant 40 semaines
supplémentaires dans le cadre d’une période en double aveugle, contrôlée contre placebo (durée totale
de l’étude : 68 semaines). Les patients présentant une poussée de la maladie au cours de la période en
double aveugle étaient autorisés à recevoir un traitement de secours par Humira 40 mg toutes les
deux semaines pendant au moins 12 semaines.
Le critère principal d’évaluation de l’efficacité était le pourcentage de patients sans poussée à la
semaine 68 de l’étude. Une poussée était définie comme un score ASDAS ≥ 2,1 lors de deux visites
consécutives séparées de quatre semaines. Une proportion plus importante de patients sous Humira n’a
pas présenté de poussée de la maladie au cours de la période en double aveugle
versus
placebo
(70,4 %
versus
47,1 %,
p
< 0,001) (figure 1).
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai jusqu’à une poussée de la maladie dans
l’étude nr-axSpA II
PROBABILITÉ D’ABSENCE DE POUSSÉE
Traitement
TEMPS (SEMAINES)
Placebo
Humira
∆ Censuré
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque (Nombre de poussées)) ; A = HUMIRA
(Nombre de patients à risque (Nombre de poussées)).
Parmi les 68 patients avec des poussées dans le groupe qui a arrêté le traitement, 65 ont reçu
12 semaines de traitement de secours par Humira, parmi lesquels 37 (56,9 %) ont de nouveau obtenu
une rémission (ASDAS < 1,3) 12 semaines après avoir repris le traitement en ouvert.
À la semaine 68, les patients recevant un traitement continu par Humira ont montré une amélioration
statistiquement significative des signes et symptômes de la nr-axSpA active
versus
les patients qui ont
arrêté le traitement pendant la période en double aveugle de l’étude (tableau 14).
129
Tableau 14
Réponse d’efficacité dans la période contrôlée contre placebo de l’étude nr-axSpA II
Double aveugle
Placebo
Humira
Réponse à la semaine 68
N = 153
N = 152
ASAS
a,b
20
47,1 %
70,4 %***
a,b
ASAS 40
45,8 %
65,8 %***
a
ASAS Rémission partielle
26,8 %
42,1 %**
c
ASDAS Maladie inactive
33,3 %
57,2 %***
d
Poussée partielle
64,1 %
40,8 %***
a
Assessment of SpondyloArthritis International Society
b
L’inclusion est définie comme l’inclusion dans la période en ouvert lorsque les patients ont une
maladie active.
c
Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score
d
Une poussée partielle est définie comme un score ASDAS ≥ 1,3 mais < 2,1 lors de 2 visites
consécutives.
***, ** Résultat statistiquement significatif à
p
< 0,001 et < 0,01 respectivement pour toutes les
comparaisons entre Humira et le placebo.
Rhumatisme psoriasique
Humira, 40 mg toutes les deux semaines, a été étudié chez des patients ayant un rhumatisme
psoriasique modérément à sévèrement actif dans deux études contrôlées contre placebo, les études I et
II sur le RPs. Dans l’étude I sur le RPs d’une durée de 24 semaines, on a traité 313 patients adultes qui
avaient une réponse inadéquate à un traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien, et parmi
lesquels environ 50 % prenaient du méthotrexate. Dans l’étude II sur le RPs d’une durée de
12 semaines, 100 patients qui présentaient une réponse inadéquate à un traitement de fond, ont été
traités. A la fin des 2 études, 383 patients ont été recrutés dans une étude d’extension en ouvert, au
cours de laquelle ils ont reçu 40 mg d’Humira une semaine sur deux.
En raison du petit nombre de patients étudiés les preuves de l’efficacité d’Humira, chez les patients
souffrant d’arthrite psoriasique à type de spondylarthrite ankylosante, sont insuffisantes.
Tableau 15 : Réponse ACR des études contrôlées contre placebo, dans le rhumatisme
psoriasique
(pourcentage de patients)
Etude I sur le RPs
Placebo
Humira
N=162
N=151
Etude II sur le RPs
Placebo
Humira
N=49
N=51
Réponse
ACR 20
Semaine 12
14 %
58 %***
16 %
39 %*
Semaine 24
15 %
57 %***
N/A
N/A
ACR 50
Semaine 12
4%
36 %***
2%
25 %***
Semaine 24
6%
39 %***
N/A
N/A
ACR 70
Semaine 12
1%
20 %***
0%
14 %*
Semaine 24
1%
23 %***
N/A
N/A
*** p < 0,001 pour toutes comparaisons entre Humira et le placebo
*
p < 0,05 pour toutes comparaisons entre Humira et le placebo
N/A non applicable
Les réponses ACR dans l’étude I sur le RPs étaient identiques avec ou sans traitement concomitant par
le méthotrexate.
Les réponses ACR se sont maintenues jusqu’à 136 semaines au cours de l’étude d’extension en ouvert.
130
Les modifications radiographiques ont été évaluées lors des études du rhumatisme psoriasique. Des
images radiographiques des mains, des poignets et des pieds ont été obtenues au début de l’étude puis
au cours de la semaine 24 de la phase en double insu, au cours de laquelle les patients étaient sous
Humira ou sous placebo, et de la semaine 48, lorsque tous les patients recevaient Humira en ouvert.
Un score total de Sharp modifié (modified Total Sharp Score, mTSS), incluant les articulations inter-
phalangiennes distales (c’est-à-dire une mesure différente par rapport au TSS utilisé dans les études de
la polyarthrite rhumatoïde) a été utilisé.
Comparativement au placebo, Humira a ralenti la vitesse de progression des atteintes articulaires
périphériques, mesurée par les modifications du mTSS (moyenne ± ET) 0,8 ± 2,5 dans le groupe
placebo (à la semaine 24) contre 0,0 ± 1,9 ; (p< 0,001) dans le groupe Humira (à la semaine 48).
Chez 84 % des 102 patients traités par Humira et ne présentant pas de progression radiographique
entre le début de l’étude et la semaine 48, cette absence de progression radiographique s’est poursuivie
jusqu’au terme des 144 semaines de traitement.
Comparativement au placebo, les patients sous Humira ont montré une amélioration statistiquement
significative des capacités fonctionnelles évaluées par le HAQ et la Short Form Health Survey (SF 36)
au bout de 24 semaines. Cette amélioration des capacités fonctionnelles s’est maintenue jusqu’à la
semaine 136 de l’étude d’extension en ouvert.
Psoriasis
L’efficacité et la tolérance d’Humira ont été étudiées lors d’études randomisées menées en double
aveugle chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (intéressant
10 % de la
surface corporelle, avec un indice de sévérité PASI (Psoriasis Area and Severity Index)
12 ou
10)
qui étaient candidats à un traitement systémique ou une photothérapie. Au total, 73 % des patients
recrutés dans les études I et II sur le psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou une
photothérapie. L’efficacité et la tolérance d’Humira ont également été étudiées chez des patients
adultes atteints de psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte concomitante des
mains et/ou des pieds qui étaient candidats à un traitement systémique dans une étude randomisée en
double aveugle (étude III sur le psoriasis).
L’étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1 212 patients pendant trois périodes de traitement.
Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg, suivie
de 40 mg une semaine sur deux à partir d’une semaine après la dose initiale. Au bout de 16 semaines
de traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse PASI 75 (amélioration d’au moins
75 % du score PASI par rapport aux valeurs initiales), entraient dans la période B et recevaient 40 mg
d’Humira en ouvert une semaine sur deux. Les patients dont la réponse restait
PASI 75 à la semaine
33 et qui avaient été initialement randomisés pour recevoir le traitement actif pendant la période A, ont
à nouveau été randomisés pendant la période C pour recevoir 40 mg d’Humira une semaine sur deux
ou un placebo pendant 19 semaines supplémentaires. Dans tous les groupes de traitement, le score
PASI initial moyen était de 18,9 et le score PGA (Physician’s Global Assessment, évaluation initiale
globale du médecin) était compris entre « modéré » (53 % des sujets inclus) et « sévère » (41 %), voire
« très sévère » (6 %).
L’étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l’efficacité et la tolérance d’Humira
versus
celles
du méthotrexate et d’un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose initiale
de MTX à 7,5 mg, augmentée ensuite jusqu’à la semaine 12, la dose maximale étant de 25 mg, ou bien
une dose initiale de 80 mg d’Humira suivie de 40 mg une semaine sur deux (en commençant une
semaine après la semaine initiale) pendant 16 semaines. On ne dispose d’aucune donnée concernant la
comparaison entre Humira et le MTX au-delà de 16 semaines de traitement. Chez les patients sous
MTX ayant atteint une réponse
PASI 50 à la semaine 8 et/ou 12, la posologie n’était pas augmentée
davantage. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de 19,7 et le score
PGA initial allait de « léger » (< 1 %) à « modéré » (48 %), « sévère » (46 %) et « très sévère » (6 %).
131
Les patients ayant participé aux études de phase 2 et de phase 3 dans le psoriasis étaient éligibles pour
entrer dans une étude d’extension en ouvert, dans laquelle Humira était administré pendant au moins
108 semaines supplémentaires.
Un des principaux critères d’évaluation des études I et II sur le psoriasis était le pourcentage de
patients ayant atteint une réponse PASI 75 entre l’inclusion et la semaine 16 (voir Tableaux 16 et 17).
Tableau 16
Étude I sur le psoriasis (REVEAL) - Résultats d’efficacité à 16
semaines
Placebo
Humira 40 mg 1 sem/2
N=398
N=814
n (%)
n (%)
26 (6,5)
578 (70,9)
b
PASI
75
a
3 (0,8)
163 (20,0)
b
PASI 100
17 (4,3)
506 (62,2)
b
PGA : clair/minimal
a
Le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI 75 a été calculé
comme un taux ajusté en fonction du centre d’étude
b
p<0,001, Humira vs. Placebo
Tableau 17
Étude II sur le psoriasis (CHAMPION) - Résultats d’efficacité à 16
semaines
Placebo
N=53
n (%)
10 (18,9)
1 (1,9)
6 (11,3)
MTX
N=110
n (%)
39 (35,5)
8 (7,3)
33 (30,0)
Humira 40 mg 1 sem/2
N=108
n (%)
86 (79,6)
a, b
18 (16,7)
c, d
79 (73,1)
a, b
PASI
75
PASI 100
PGA:
clair/minimal
a
p<0,001 Humira vs. placebo
b
p<0,001 Humira vs. méthotrexate
c
p<0,01 Humira vs. placebo
d
p<0,05 Humira vs. méthotrexate
Dans l’étude I sur le psoriasis, 28 % des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés à
nouveau pour recevoir le placebo à la semaine 33 et 5 % de ceux poursuivant le traitement par Humira
(p<0,001), ont présenté « une diminution de la réponse appropriée » (score PASI entre la semaine 33
et la semaine 52 (incluse) se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à l’inclusion, avec un
minimum d’augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la semaine 33). Parmi les patients
présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans le groupe placebo
et ensuite recrutés dans l’étude d’extension en ouvert, 38 % (25/66) et 55 % (36/66) ont retrouvé une
réponse PASI 75 au bout de respectivement 12 et 24 semaines.
Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la semaine 16 et à la semaine 33 ont reçu un traitement
en continu par Humira pendant 52 semaines dans l’étude I et ont poursuivi le traitement par Humira
dans l’étude d’extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces
patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 %, après 108 semaines supplémentaires de traitement
en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients sortis d’essai pour effets
indésirables ou pour manque d’efficacité ou pour lesquels la dose a été augmentée, ont été considérés
comme non-répondeurs, le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces patients étaient
respectivement de 69,6 % et 55,7%, après 108 semaines supplémentaires de traitement en ouvert (total
de 160 semaines).
132
Un total de 347 patients répondeurs stables ont participé à une évaluation d’interruption de traitement
et de retraitement dans une étude d’extension en ouvert. Durant la période d’interruption de traitement,
les symptômes du psoriasis sont réapparus au cours du temps avec un délai médian de rechute
(régression vers un PGA « modéré » ou plus sévère) d’environ 5 mois. Aucun patient n’a présenté de
rebond durant la phase d’interruption de traitement. 76,5 % (218/285) des patients qui sont entrés dans
la période de retraitement ont eu une réponse PGA « clair » ou « minimal » après 16 semaines de
retraitement, indépendamment du fait qu’ils aient rechuté ou non durant l’interruption de traitement
(69,1 % [123/178] pour les patients qui ont rechuté durant la période d’interruption et 88,8 % [95/107]
pour les patients qui n’ont pas rechuté durant la période d’interruption). Un profil de tolérance
similaire a été observé durant le retraitement et avant l’interruption de traitement.
L’index dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology Life Quality Index) a mis en évidence
des améliorations significatives à la semaine 16 par rapport à l’inclusion, comparativement au placebo
(études I et II) et au MTX (étude II). Dans l’étude I, les améliorations des scores résumés des
composantes physiques et psychologiques du SF-36 étaient également significatives par rapport au
placebo.
Dans une étude d’extension en ouvert chez les patients ayant dû augmenter les doses (de 40 mg une
semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d’une réponse PASI inférieure à 50 %,
26,4 % (92/349) et 37,8 % (132/349) des patients ont atteint une réponse PASI 75 à la semaine 12 et à
la semaine 24, respectivement.
L’étude III dans le psoriasis (REACH) a comparé l’efficacité et la tolérance d’Humira
versus
placebo
chez 72 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte
concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg d’Humira
suivi par 40 mg toutes les 2 semaines (en commençant une semaine après la dose initiale) ou le
placebo pendant 16 semaines. A la semaine 16, une proportion statistiquement significative plus
importante de patients ayant reçu Humira ont atteint un PGA « clair » ou « pratiquement clair » pour
les mains et/ou les pieds par rapport à ceux qui ont reçu le placebo (30,6 % versus 4,3 %,
respectivement [p=0,014]).
L’étude IV dans le psoriasis a comparé l’efficacité et la tolérance d’Humira
versus
placebo chez
217 patients adultes atteints de psoriasis unguéal modéré à sévère. Les patients ont reçu une dose
initiale de 80 mg d’Humira, suivie par 40 mg toutes les deux semaines (en commençant une semaine
après la dose initiale) ou un placebo pendant 26 semaines suivi d’un traitement par Humira en ouvert
pendant 26 semaines supplémentaires. L’évaluation du psoriasis unguéal a été faite sur la base de
l’indice modifié de sévérité du psoriasis unguéal (mNAPSI,
Modified Nail Psoriasis Severity Index),
de l’évaluation globale par le médecin de la sévérité du psoriasis des ongles des mains (PGA-F,
Physician’s Global Assessment of Fingernail Psoriasis)
et de l’indice de sévérité du psoriasis unguéal
(NAPSI,
Nail Psoriasis Severity Index)
(voir Tableau 18). Humira a démontré un bénéfice dans le
traitement des patients atteints de psoriasis unguéal présentant différents degrés d’atteinte cutanée
(Surface Corporelle Atteinte SCA ≥ 10 % (60 % des patients) et SCA < 10 % et ≥ 5 % (40 % des
patients)).
133
Tableau 18
Etude IV sur le psoriasis - Résultats d’efficacité à 16, 26 et 52 semaines
Critères
Semaine 16
contrôlée
versus
placebo
Placebo
N=108
≥ mNAPSI 75 (%)
PGA-F clair/minimal et
≥ 2-grade d’amélioration
(%)
Pourcentage de variation
du NAPSI des ongles des
mains total (%)
a
p< 0.001, Humira
vs.
placebo
2.9
2.9
-7.8
Humira
40 mg /2sem
N=109
26.0
a
29.7
a
-44.2
a
Semaine 26
contrôlée
versus
placebo
Placebo
Humira
N=108 40 mg /2sem
N=109
3.4
46.6
a
6.9
48.9
a
-11.5
-56.2
a
Semaine 52
en ouvert
Humira
40 mg /2sem
N=80
65.0
61.3
-72.2
Les patients traités par Humira ont montré des améliorations statistiquement significatives du DLQI à
la semaine 26 par rapport au groupe placebo.
Hidrosadénite suppurée
La sécurité et l’efficacité d’Humira ont été évaluées au cours d’études randomisées, en double-
aveugle, contrôlées
versus
placebo et d’une étude d’extension en ouvert chez des patients adultes
atteints d’hidrosadénite suppurée (HS) modérée à sévère ayant présenté une intolérance, une contre-
indication ou une réponse insuffisante à un traitement antibiotique systémique de 3 mois minimum.
Les patients des études HS-I et HS-II présentaient une maladie de stade II ou III selon la classification
de Hurley, avec au moins 3 abcès ou nodules inflammatoires.
L’étude HS-I (PIONEER I) a évalué 307 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou Humira à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0,
puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. L’utilisation
concomitante d’antibiotiques n’était pas autorisée au cours de l’étude. Après 12 semaines de
traitement, les patients traités par Humira au cours de la période A ont été de nouveau randomisés dans
la période B dans l’un des 3 groupes de traitement (Humira 40 mg toutes les semaines, Humira 40 mg
toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la semaine 35). Les patients randomisés pour
recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés au groupe Humira 40 mg toutes les
semaines de la période B.
L’étude HS-II (PIONEER II) a évalué 326 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou Humira à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0,
puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. 19,3 % des
patients ont poursuivi pendant la durée de l’étude le traitement antibiotique oral qu’ils avaient à
l’inclusion. Après 12 semaines de traitement, les patients traités par Humira au cours de la période A
ont été de nouveau randomisés dans la période B dans l’un des 3 groupes de traitement (Humira 40 mg
toutes les semaines, Humira 40 mg toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la
semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés
au groupe placebo de la période B.
Les patients des études HS-I et HS-II étaient éligibles à l’inclusion dans une étude d’extension en
ouvert au cours de laquelle Humira 40 mg était administré toutes les semaines. L’exposition moyenne
dans toute la population traitée par l’adalimumab a été de 762 jours. Tout au long des 3 études, les
patients ont utilisé quotidiennement un antiseptique local sur leurs lésions.
134
Réponse clinique
La réduction des lésions inflammatoires et la prévention de l’aggravation des abcès et des fistules
drainantes ont été évaluées à l’aide du score de réponse clinique dans l’hidrosadénite suppurée
(HiSCR : réduction d’au-moins 50 % du nombre total d’abcès et de nodules inflammatoires sans
augmentation du nombre d’abcès ni du nombre de fistules drainantes par rapport aux valeurs à
l’inclusion). La réduction de la douleur cutanée liée à l’HS a été évaluée à l’aide d’une échelle
numérique chez les patients de l’étude qui présentaient à l’inclusion un score initial supérieur ou égal à
3 sur une échelle de 11 points.
À la semaine 12, il y a eu significativement plus de répondeurs HiSCR dans le groupe Humira
comparativement au groupe placebo. À la semaine 12 de l’étude HS-II, un pourcentage
significativement plus élevé de patients a obtenu une réduction cliniquement significative de la
douleur liée à l’HS (voir tableau 19). Les patients traités par Humira présentaient une réduction
significative du risque de poussée de la maladie au cours des 12 premières semaines de traitement.
Tableau 19 : Résultats d’efficacité à 12 semaines, études HS-I et HS-II
Etude HS-I
Humira 40 mg
Placebo
par semaine
N = 154
N = 153
40 (26,0 %)
64 (41,8 %)
*
Etude HS-II
Humira 40 mg
Placebo
par semaine
N = 163
N = 163
45 (27,6 %)
96 (58,9 %)
***
HiSCR
a
Réduction ≥ 30 % de la
N = 109
N = 122
N = 111
N = 105
b
douleur cutanée
27 (24,8 %)
34 (27,9 %)
23 (20,7 %)
48 (45,7 %)
***
*
P
< 0,05, ***P < 0,001, Humira versus placebo
a
Chez tous les patients randomisés.
b
Chez les patients présentant un score de la douleur cutanée à l’inclusion ≥ 3, sur la base d’une
échelle numérique de 0-10, avec 0 = aucune douleur cutanée et 10 = pire douleur cutanée imaginable.
Le traitement par Humira 40 mg toutes les semaines a réduit significativement le risque d’aggravation
des abcès et fistules drainantes. Au cours des 12 premières semaines des études HS-I et HS-II, environ
deux fois plus de patients du groupe placebo ont présenté une aggravation des abcès (23,0 % versus
11,4 %, respectivement) et des fistules drainantes (30,0 % versus 13,9 %, respectivement),
comparativement aux groupes Humira.
Versus placebo, des améliorations plus importantes entre l’inclusion et la semaine 12 ont été observées
en termes de qualité de vie liée à la santé spécifique à la peau mesurée par l’indice de qualité de vie
dermatologique (DLQI ; études HS-I et HS-II), de satisfaction globale du patient par rapport à son
traitement médicamenteux mesurée par le questionnaire de satisfaction relative au traitement
médicamenteux (TSQM ; études HS-I et HS-II), et de santé physique mesurée par la composante
physique du score SF-36 (étude HS-I).
Chez les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12, traités par Humira 40 mg
administré toutes les semaines, le taux de réponse clinique HiSCR à la semaine 36 était plus élevé
chez les patients recevant Humira toutes les semaines par rapport aux patients chez lesquels la
fréquence d’administration était réduite à toutes les deux semaines ou chez lesquels le traitement était
interrompu (voir tableau 20).
135
Tableau 20 : Pourcentage de patients
a
répondeurs HiSCR
b
aux semaines 24 et 36 après re-
randomisation des traitements à la semaine 12, patients issus du groupe Humira 40 mg toutes les
semaines
Placebo
(arrêt du
traitement)
N = 73
24 (32,9 %)
22 (30,1 %)
Humira 40 mg
toutes les deux
semaines
N = 70
36 (51,4 %)
28 (40,0 %)
Humira 40 mg
par semaine
N = 70
40 (57,1 %)
39 55,7 %)
Semaine 24
Semaine 36
a
b
Patients ayant présenté au moins une réponse partielle au traitement par
Humira 40 mg par semaine après 12 semaines.
Les patients répondant aux critères spécifiés dans le protocole en termes de
perte de réponse ou d’absence d’amélioration devaient sortir de l’étude et
étaient comptabilisés comme non-répondeurs.
Parmi les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12 et traités en continu par
Humira toutes les semaines, le taux de répondeurs HiSCR à la semaine 48 était de 68,3 % et de 65,1 %
à la semaine 96. Un traitement à plus long terme par Humira 40 mg une fois par semaine pendant
96 semaines n’a identifié aucun nouveau signal de sécurité.
Parmi les patients dont le traitement par Humira a été interrompu à la semaine 12 dans les études HS-I
et HS-II, le taux de répondeurs HiSCR 12 semaines après la ré-introduction d’Humira 40 mg toutes les
semaines était revenu à des valeurs similaires à celles observées avant l’interruption du traitement
(56,0 %).
Maladie de Crohn
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées chez plus de 1 500 patients ayant une maladie de
Crohn active modérée à sévère (indice d’activité de la maladie de Crohn [Crohn’s Disease Activity
Index (CDAI)]
220 et
450) dans des études randomisées, en double-aveugle, contrôlées
versus
placebo. Des doses stables concomitantes d’aminosalicylés, de corticoïdes et/ou
d’immunomodulateurs étaient autorisées et 80% des patients ont continué à recevoir au moins un de
ces médicaments.
L’induction d’une rémission clinique (définie par un indice CDAI < 150) a été évaluée dans deux
études, l’étude I sur la MC (CLASSIC I) et l’étude II sur la MC (GAIN). Dans l’étude I sur la MC,
299 patients non précédemment traités par un anti-TNF ont été randomisés vers l’un des quatre
groupes de traitement de l’étude ; placebo aux semaines 0 et 2, 160 mg d’Humira à la semaine 0 et
80 mg à la semaine 2, 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2, et 40 mg à la semaine 0 et 20 mg
à la semaine 2. Dans l’étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant intolérants à
l’infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d’Humira à la semaine 0 et 80 mg à la
semaine 2 soit un placebo aux semaines 0 et 2. Les non-répondeurs primaires ont été exclus des études
et ces patients n’ont par conséquent pas fait l’objet d’autres évaluations.
Le maintien de la rémission clinique a été évalué dans l’étude III sur la MC (CHARM). Dans l’étude
III sur la MC, 854 patients ont reçu en ouvert 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2. A la
semaine 4, les patients ont été randomisés pour recevoir 40 mg toutes les deux semaines ou 40 mg
toutes les semaines soit un placebo pour une durée totale de 56 semaines. Les patients présentant une
réponse clinique (diminution de l’indice CDAI
70) à la semaine 4 ont été stratifiés et analysés
séparément de ceux n’ayant pas présenté de réponse clinique à la semaine 4. La diminution
progressive des corticoïdes était autorisée après la semaine 8.
Les taux d’induction d’une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont
présentés dans le tableau 21.
136
Tableau 21
Induction d’une rémission clinique et d’une réponse clinique
(pourcentage de patients)
Etude I sur la MC : patients naïfs
d’infliximab
Placebo
N = 74
Semaine 4
Rémission clinique
12%
24%
36%
*
7%
21%
*
24%
37%
49%
**
25%
38%
**
Réponse clinique
(CR-100)
Toutes les valeurs de
p
correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour Humira
versus
placebo
*
p
< 0,001
**
p
< 0,01
Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d’induction 160/80 mg et 80/40 mg
à la semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.
Dans l’étude III sur la MC, 58% (499/854) des patients présentaient une réponse clinique à la semaine
4 et ont été évalués dans l’analyse principale. Parmi les patients présentant une réponse clinique à la
semaine 4, 48% avaient été préalablement exposés à un autre traitement anti-TNF. Les taux de
maintien de la rémission et de réponse sont présentés dans le tableau 22. Les résultats de rémission
clinique sont restés relativement constants, indépendamment de l’exposition antérieure éventuelle à un
anti-TNF.
Les hospitalisations et les interventions chirurgicales liées à la maladie ont été réduites de manière
statistiquement significative avec l’adalimumab comparé au placebo à la semaine 56.
Tableau 22
Maintien de la rémission clinique et de la réponse clinique
(pourcentage de patients)
Placebo
40 mg d’Humira
toutes les deux
semaines
N = 172
40 %*
52 %*
19 % (11/58)**
40 mg d’Humira
toutes les
semaines
N = 157
47 %*
52 %*
15 % (11/74)**
Humira
80/40 mg
N = 75
Etude II sur la MC : patients
précédemment traités par
l’infliximab
Humira
Placebo
Humira
160/80 mg
N = 166
160/80 mg
N = 76
N = 159
Semaine 26
N = 170
Rémission clinique
17 %
Réponse clinique (CR-100)
27 %
Patients en rémission sans
3 % (2/66)
corticoïdes
depuis >= 90 jours
a
Semaine 56
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
12 %
36 %*
41 %*
Réponse clinique (CR-100)
17 %
41 %*
48 %*
Patients en rémission sans
5 % (3/66)
29 % (17/58)*
20 % (15/74)**
corticoïdes
depuis >= 90 jours
a
*
p
< 0,001 pour Humira
versus
placebo, comparaisons combinées des pourcentages
**
p
< 0,02 pour Humira
versus
placebo, comparaisons combinées des pourcentages
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients non répondeurs à la semaine 4, 43 % des patients recevant un traitement d’entretien
par Humira ont répondu à la semaine 12 contre 30 % des patients recevant le placebo en traitement
137
d’entretien. Ces résultats suggèrent que certains patients n’ayant pas répondu à la semaine 4
bénéficient de la poursuite du traitement d’entretien jusqu’à la semaine 12. La poursuite du traitement
au-delà de 12 semaines n’est pas significativement associée à plus de réponses (voir rubrique 4.2).
117/276 patients de l’étude I sur la MC et 272/777 patients des études II et III sur la MC ont été suivis
pendant au moins 3 ans de traitement en ouvert par l’adalimumab. 88 et 189 patients, respectivement,
sont restés en rémission clinique. La réponse clinique (CR-100) a été maintenue chez 102 et 233
patients, respectivement.
Qualité de vie
Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l’intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été
obtenue à la semaine 4 chez les patients randomisés traités par Humira 80/40 mg et 160/80 mg
versus
placebo et également aux semaines 26 et 56 dans l’étude III sur la MC ainsi que dans tous les groupes
traités par l’adalimumab
versus
placebo.
Rectocolite hémorragique
La tolérance et l’efficacité de doses multiples d’Humira ont été évaluées chez des patients adultes
atteints de rectocolite hémorragique active, modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-
score endoscopique de 2 à 3) dans des études randomisées, en double aveugle, contrôlées
versus
placebo.
Dans l’étude I sur la RCH, 390 patients naïfs d’anti-TNF ont été randomisés pour recevoir soit un
placebo aux semaines 0 et 2, soit 160 mg d’Humira à la semaine 0 suivis de 80 mg à la semaine 2, soit
80 mg d’Humira à la semaine 0 suivis de 40 mg à la semaine 2. Après la semaine 2, les patients des
deux groupes adalimumab ont reçu 40 mg toutes les 2 semaines. La rémission clinique (définie par un
score Mayo ≤ 2 sans aucun sous-score > 1) a été évaluée à la semaine 8.
Dans l’étude II sur la RCH, 248 patients ont reçu 160 mg d’Humira à la semaine 0, 80 mg à la semaine
2 puis 40 mg toutes les 2 semaines et 246 patients ont reçu un placebo. Les résultats cliniques ont été
évalués en termes d’induction d’une rémission à la semaine 8 et de maintien de la rémission à la
semaine 52.
Les taux de rémission clinique
versus
placebo à la semaine 8 ont été significativement plus importants
chez les patients ayant reçu un traitement d’induction par 160/80 mg d’Humira dans l’étude I sur la
RCH (respectivement 18 %
versus
9 %,
p
= 0,031) et dans l’étude II sur la RCH (respectivement 17 %
versus
9 %,
p
= 0,019). Dans l’étude II sur la RCH, parmi les patients traités par Humira qui étaient en
rémission à la semaine 8, 21/41 (51 %) étaient en rémission à la semaine 52.
Les résultats de l’ensemble de la population de l’étude II sur la RCH sont présentés dans le tableau 23.
138
Tableau 23
Réponse, rémission et cicatrisation de la muqueuse dans l’étude II sur la RCH
(Pourcentage de patients)
Placebo
40 mg d’Humira
toutes les deux
semaines
N = 248
30 %*
17 %*
25 %*
13 % *
(N = 150)
Semaine 52
Réponse clinique
Rémission clinique
Cicatrisation de la muqueuse
Rémission sans corticoïdes depuis ≥ 90 jours
a
N = 246
18 %
9%
15 %
6%
(N = 140)
Semaines 8 et 52
Réponse maintenue
12 %
24 %**
Rémission maintenue
4%
8 %*
Cicatrisation de la muqueuse maintenue
11 %
19 %*
Une rémission clinique est définie par un score Mayo ≤ 2 sans aucun sous-score > 1 ;
La réponse clinique est une diminution du score Mayo ≥ 3 points et ≥ 30% par rapport à
la valeur de base associée à une diminution du sous-score de saignement rectal [SSR] ≥ 1
ou une valeur absolue du SSR de 0 ou 1 ;
*
p
< 0,05 pour Humira
versus
placebo, comparaisons appariées des pourcentages
**p < 0,001 pour Humira
versus
placebo, comparaisons appariées des pourcentages
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients ayant une réponse clinique à la 8
ème
semaine, 47% étaient en réponse clinique, 29%
étaient en rémission clinique, 41% avaient une cicatrisation de la muqueuse et 20% étaient en
rémission sans corticoïdes depuis plus de 90 jours à la semaine 52.
Environ 40 % des patients de l’étude II sur la RCH étaient en échec à un traitement anti-TNF antérieur
par l’infliximab. L’efficacité de l’adalimumab chez ces patients était moindre
versus
celle chez les
patients naïfs d’anti-TNF. Parmi les patients en échec à un traitement anti-TNF antérieur, une
rémission a été obtenue à la semaine 52 chez 3 % des patients sous placebo et 10 % des patients sous
adalimumab.
Les patients des études I et II sur la RCH avaient la possibilité d’être inclus dans l’étude d’extension à
long terme en ouvert (étude III sur la RCH). Après 3 ans de traitement par l’adalimumab, 75%
(301/402) continuaient à être en rémission clinique selon le score Mayo partiel.
Taux d’hospitalisation
Pendant les 52 semaines des études I et II dans la RCH, des taux plus faibles d’hospitalisation toutes
causes confondues et d’hospitalisation liée à la RCH ont été observés dans le bras traité par
l’adalimumab comparé au bras placebo. Le nombre d’hospitalisations toutes causes confondues dans
le groupe traité par l’adalimumab était de 0,18 par patient-année versus 0,26 par patient-année dans le
groupe placebo et le nombre correspondant d’hospitalisations liées à la RCH était de 0,12 par patient-
année versus 0,22 par patient-année.
Qualité de vie
Dans l’étude II sur la RCH, le traitement par l’adalimumab entraînait des améliorations du score du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l’intestin (IBDQ).
139
Uvéite
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées chez des patients adultes atteints d’uvéite non
infectieuse, intermédiaire, postérieure et de panuvéite, à l’exclusion des patients présentant une uvéite
antérieure isolée, dans deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo (UV I
et II). Les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg puis de 40 mg toutes
les deux semaines en commençant une semaine après l’administration de la première dose.
L’administration concomitante d’un immunosuppresseur non biologique à dose stable était autorisée.
L’étude UV I a évalué 217 patients présentant une uvéite active malgré un traitement par corticoïdes
(prednisone par voie orale à la dose de 10 à 60 mg/jour). Au moment de l’inclusion dans l’étude, tous
les patients ont reçu une dose de 60 mg/jour de prednisone pendant deux semaines, progressivement
réduite selon un schéma standardisé imposé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la
semaine 15.
L’étude UV II a évalué 226 patients présentant une uvéite inactive nécessitant une corticothérapie
chronique (prednisone par voie orale à la dose de 10 à 35 mg/jour) au moment de l’inclusion dans
l’étude pour contrôler leur maladie. La dose de corticoïdes était progressivement réduite selon un
schéma standardisé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 19.
Le critère principal d’évaluation de l’efficacité dans les deux études était le « délai de survenue de la
rechute ». La rechute était définie par un critère composite basé sur la présence de lésions vasculaires
rétiniennes et/ou choriorétiniennes inflammatoires, le Tyndall cellulaire de la chambre antérieure,
l’inflammation vitréenne et la meilleure acuité visuelle corrigée.
Les patients ayant terminé les études UV I et UV II étaient éligible pour participer à une étude
d’extension à long terme non contrôlée d’une durée initialement prévue de 78 semaines. Les patients
ont été autorisés à continuer à prendre le médicament de l’étude au-delà de la semaine 78 jusqu’à ce
qu’ils aient accès à Humira.
Réponse clinique
Les résultats des deux études ont mis en évidence une réduction statistiquement significative du risque
de rechute chez les patients traités par Humira comparativement aux patients recevant le placebo (voir
tableau 24). Les deux études ont montré un effet précoce et durable sur le taux de rechute sous Humira
comparativement au placebo (voir figure 2).
Tableau 24
Délai de survenue de la rechute dans les études UV I et UV II
Délai médian
HR
a
IC à 95 %
Valeur de
de survenue de
pour le
p
b
la rechute
HR
a
(mois)
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 6 dans l’étude UV I
Analyse principale (ITT)
Placebo
107
84 (78,5) 3,0
--
--
--
Adalimumab
110
60 (54,5) 5,6
0,50
0,36 ; 0,70
< 0,001
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 2 dans l’étude UV II
Analyse principale (ITT)
Placebo
111
61 (55,0) 8,3
--
--
--
c
Adalimumab
115
45 (39,1) NE
0,57
0,39 ; 0,84
0,004
Remarque : La rechute à ou après la semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II) était comptabilisée
comme un événement. Les sorties d’étude pour d’autres raisons qu’une rechute étaient censurées au moment de
la sortie d’étude.
a
HR pour l’adalimumab
versus
placebo par une analyse de régression à risque proportionnel ajusté sur le
traitement.
b
Valeur de
p
bilatérale selon le test de log-rank.
c
NE = non estimable. Moins de la moitié des patients à risque ont présenté un événement.
Analyse
Traitement
N
Rechute
N (%)
140
Figure 2 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute à ou après la
semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II)
TAUX DERECHUTE (%)
Etude UV I
Traitement
TEMPS (MOIS)
Placebo
Adalimumab
TAUX DE RECHUTE (%)
Etude UV II
Traitement
TEMPS (MOIS)
Placebo
Adalimumab
Remarque : P# = Placebo (Nombre d’événements/Nombre de patients à risque) ; A# = Humira
(Nombre d’événements/Nombre de patients à risque)
Dans l’étude UV I, des différences statistiquement significatives en faveur de l’adalimumab
versus
placebo ont été observées pour chaque composante du critère de rechute. Dans l’étude UV II, des
différences statistiquement significatives ont été observées pour l’acuité visuelle, toutes les autres
composantes étaient cependant numériquement en faveur de l’adalimumab.
Sur les 424 patients inclus dans l’extension à long-terme non contrôlée des études UV I et UV II,
60 patients ont été considérés inéligibles (par exemple, en raison de déviations ou en raison de
complications secondaires à une rétinopathie diabétique, suite à une chirurgie de la cataracte ou une
vitrectomie) et ont été exclus de l’analyse des critères primaires d’efficacité. Sur les 364 patients
restants, 269 patients évaluables (74%) ont été traités pendant 78 semaines en ouvert par
l’adalimumab. Sur la base des données observées, 216 (80,3 %) étaient en phase de quiescence
(absence de lésions inflammatoires actives, Tyndall cellulaire ≤ 0,5+, inflammation du vitré de grade
≤ 0,5+) avec corticothérapie concomitante à une dose ≤ 7,5 mg par jour, et 178 (66,2 %) étaient en
phase de quiescence sans corticoïdes. La meilleure acuité visuelle corrigée était soit améliorée soit
maintenue (détérioration < 5 lettres) pour 88,6 % des yeux évalués à la semaine 78. Les données au-
141
delà de la semaine 78 concordaient globalement avec ces résultats, mais le nombre de sujets inclus a
diminué après cette période. Dans l’ensemble, parmi les patients sortis de l’étude avant la semaine 78,
18 % ont arrêté l’étude en raison d’événements indésirables et 8 % en raison d’une réponse
insuffisante au traitement par l’adalimumab.
Qualité de vie
Les résultats rapportés par les patients en termes de qualité de vie liée à la fonction visuelle ont fait
l’objet d’une évaluation dans les deux études cliniques, à l’aide du questionnaire de qualité de vie
NEI VFQ-25. La majorité des sous-scores étaient numériquement en faveur d’Humira, avec des
différences moyennes statistiquement significatives en termes de vision générale, douleur oculaire,
vision de près, santé mentale, et de score total dans l’étude UV I, et en termes de vision générale et
santé mentale dans l’étude UV II. Les effets sur la qualité de vie liée à la fonction visuelle n’étaient
pas numériquement en faveur d’Humira pour le sous-score vision des couleurs dans l’étude UV I et
pour les sous-scores vision des couleurs, vision périphérique et vision de près dans l’étude UV II.
Immunogénicité
La formation d’anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une
diminution de l’efficacité de l’adalimumab. Il n’y a pas de corrélation apparente entre la présence
d’anticorps anti-adalimumab et la survenue d’effets indésirables.
Des dosages répétés des anticorps anti-adalimumab ont été faits chez les patients souffrant de
polyarthrite rhumatoïde des études I, II et III, pendant la période de 6 à 12 mois. Dans les essais
pivots, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 5,5 % (58/1053) des patients traités avec
l’adalimumab, contre 0,5 % (2/370) des patients sous placebo. Chez les patients ne recevant pas
simultanément du méthotrexate, la fréquence a été de 12,4 %, contre 0,6 % lorsque l’adalimumab était
ajouté au méthotrexate.
Chez les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans, des
anticorps anti-adalimumab ont été détectés chez 15,8 % (27/171) des patients traités par l’adalimumab.
Chez les patients n’ayant pas reçu simultanément le méthotrexate, l’incidence a été de 25,6 % (22/86)
versus 5,9 % (5/85) lorsque l’adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.
Chez des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de
4 ans et plus d’un poids < 15 kg, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 7 % (1/15) des
patients, et le patient en question recevait un traitement concomitant par le méthotrexate.
Chez les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite, des anticorps anti-adalimumab ont été détectés
chez 10,9 % (5/46) des patients traités par l’adalimumab. Chez les patients n’ayant pas reçu
simultanément le méthotrexate, l’incidence a été de 13,6 % (3/22) versus 8,3 % (2/24) lorsque
l’adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.
Chez les patients présentant un rhumatisme psoriasique, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 38 des 376 patients (10 %) traités avec l’adalimumab. Chez les patients ne recevant pas
simultanément de méthotrexate, la fréquence était de 13,5 % (24 patients sur 178) contre 7 % (14
patients sur 198) lorsque l’adalimumab était ajouté au méthotrexate.
Chez les patients présentant une spondylarthrite ankylosante, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 17 des 204 patients (8,3 %) traités avec l’adalimumab. Chez les patients ne recevant
pas simultanément de méthotrexate, la fréquence était de 16 patients sur 185 (8,6 %) comparé à 1
patient sur 19 (5,3 %) lorsque l’adalimumab était ajouté au méthotrexate.
Chez les patients présentant une spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques, des anticorps
anti-adalimumab ont été identifiés chez 8 des 152 patients (5,3 %) traités avec l’adalimumab.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez
7 des 269 patients (2,6 %) et chez 19 des 487 patients (3,9 %) atteints de rectocolite hémorragique.
142
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 77
des 920 patients (8,4 %) traités par l’adalimumab en monothérapie.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis en plaques traités par adalimumab en monothérapie à
long terme et qui ont participé à une étude d’interruption de traitement puis de retraitement, le taux
d’anticorps anti-adalimumab après retraitement (11 des 482 patients, 2,3 %) était similaire au taux
observé avant l’interruption de traitement (11 des 590 patients, 1,9 %).
Chez les enfants et adolescents atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés
chez 5 des 38 patients (13 %) traités par l’adalimumab 0,8 mg/kg en monothérapie.
Chez les patients atteints d’hidrosadénite suppurée modérée à sévère, des anticorps anti-adalimumab
ont été identifiés chez 10 des 99 patients (10,1 %) traités par l’adalimumab.
Chez les enfants et adolescents atteints de la maladie de Crohn active modérée à sévère, des anticorps
anti-adalimumab ont été identifiés chez 3,3 % des patients ayant reçu de l’adalimumab.
Chez les patients adultes atteints d’uvéite non infectieuse, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 4,8 % des patients traités par l’adalimumab (soit 12 patients sur 249).
Chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite hémorragique active modérée à sévère, 3%
des patients ayant reçu de l’adalimumab ont présenté des anticorps anti adalimumab.
Les études d’immunogénicité étant spécifiques du produit, une comparaison des taux d’anticorps
enregistrés avec ceux d’autres produits est sans objet.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique (AJI)
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (AJIp)
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans deux études (AJIp I et II) chez des enfants
ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire active ou une AJI d’évolution polyarticulaire,
qui présentaient différentes formes de début de la maladie (le plus souvent polyarthrite avec facteur
rhumatoïde négatif ou positif et oligoarthrite étendue).
AJIp I
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique randomisée en
double aveugle en groupes parallèles menée chez 171 enfants (de 4 à 17 ans) présentant une AJI
polyarticulaire. Dans la phase de pré-inclusion en ouvert (PI-O), les patients ont été stratifiés en deux
groupes : patients traités par MTX (méthotrexate) ou non traités par MTX. Les patients de la strate
« sans MTX » étaient naïfs de traitement ou le MTX avait été arrêté deux semaines au moins avant
l’administration du médicament à l’étude. Les patients sont restés sous doses stables d’AINS et/ou de
prednisone (≤ 0,2 mg/kg/jour ou 10 mg/jour au maximum). Dans la phase de pré-inclusion en ouvert,
tous les patients ont reçu 24 mg/m
2
d’Humira, jusqu’à un maximum de 40 mg, toutes les
deux semaines pendant 16 semaines. Le tableau 25 présente la distribution des patients par âge et
doses minimales, médianes et maximales reçues pendant la phase de pré-inclusion en ouvert.
143
Tableau 25
Distribution des patients par âge et doses d’adalimumab reçues pendant la phase de pré-
inclusion en ouvert
Groupe d’âge
4 à 7 ans
8 à 12 ans
13 à 17 ans
Nombre de patients au début de
l’étude n (%)
31 (18,1)
71 (41,5)
69 (40,4)
Dose minimale, médiane et
maximale
10, 20 et 25 mg
20, 25 et 40 mg
25, 40 et 40 mg
Les patients présentant une réponse ACR 30 pédiatrique en semaine 16 étaient éligibles pour être
randomisés dans la phase en double aveugle (DA) et ils ont reçu Humira à raison de 24 mg/m
2
jusqu’à
un maximum de 40 mg ou le placebo toutes les deux semaines pendant 32 semaines de plus ou
jusqu’à une poussée de la maladie. Une poussée était définie comme une aggravation d’au moins
30 % d’au moins 3 des 6 critères du score ACR pédiatrique, la présence d’au moins deux articulations
actives et une amélioration supérieure à 30 % d’un critère seulement sur les six. Après 32 semaines ou
au moment d’une poussée de la maladie, les patients étaient éligibles pour entrer dans la phase
d’extension en ouvert.
Tableau 26
Réponses ACR 30 Pédiatrique dans l’étude de l’AJI
Strate
Phase
Pré-inclusion en ouvert
de 16 semaines
Réponse ACR
30 Péd. (n/N)
Double aveugle de 32
semaines
Poussées de la
maladie à la fin
des 32 semaines
a
(n/N)
Délai médian
jusqu’à une
poussée de la
maladie
a
MTX
Sans MTX
94,1 % (80/85)
Critères d’efficacité
Humira/MTX
Placebo/MTX
(N = 38)
(N = 37)
36,8 % (14/38)
64,9 % (24/37)
b
Humira
(N = 30)
74,4 % (64/86)
Placebo
(N = 28)
71,4 %
(20/28)
c
14 semaines
43,3 % (13/30)
> 32 semaines
20 semaines
> 32 semaines
Réponses ACR Péd. 30/50/70 en semaine 48 significativement plus élevées que celles des patients
sous placebo.
b
p
= 0,015
c
p
= 0,031
Chez les sujets qui avaient répondu en semaine 16 (n = 144), les réponses ACR pédiatrique
30/50/70/90 ont été maintenues pendant des durées allant jusqu’à six ans dans la phase d’extension en
ouvert chez les patients qui avaient reçu Humira pendant toute l’étude. Dix-neuf patients dont 11 du
groupe d’âge de 4 à 12 ans et 8 du groupe d’âge de 13 à 17 ans ont été traités pendant 6 ans ou plus.
Les réponses globales ont été généralement supérieures et le nombre de patients ayant développé des
anticorps a été plus faible avec l’association Humira plus MTX qu’avec Humira en monothérapie. En
tenant compte de ces résultats, Humira est recommandé en association avec le MTX et en
monothérapie chez les patients pour lesquels le traitement par MTX est inadapté (voir rubrique 4.2).
144
AJIp II
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude en ouvert, multicentrique chez 32
enfants (âgés de 2 à 4 ans ou âgés de 4 ans et plus, de poids < 15 kg) présentant une AJI
polyarticulaire modérément à sévèrement active. Les patients ont reçu Humira à la dose de 24 mg/m
2
de surface corporelle jusqu’à une dose maximale de 20 mg en une seule injection sous-cutanée toutes
les 2 semaines pendant au moins 24 semaines. Durant l’étude, la plupart des patients avaient un
traitement concomitant par MTX, une plus faible proportion avait des corticoïdes ou des AINS.
A la semaine 12 et à la semaine 24, la réponse ACR30 Pédiatrique était de 93,5 % et de 90,0 %,
respectivement, en utilisant les données observées. La proportion de patients avec ACR50/70/90
Pédiatrique à la semaine 12 et à la semaine 24 était de 90,3 %/ 61,3 %/38,7 % et 83,3 %/73,3 %/36,7
%, respectivement. Parmi ceux ayant répondu (ACR 30 Pédiatrique) à la semaine 24 (n=27 sur les 30
patients), la réponse ACR 30 Pédiatrique était maintenue jusqu’à 60 semaines dans la phase
d’extension en ouvert chez les patients qui ont reçu Humira durant toute cette période. Globalement,
20 patients ont été traités pendant 60 semaines ou plus.
Arthrite liée à l’enthésite
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée en
double aveugle chez 46 patients pédiatriques (âgés de 6 à 17 ans) présentant une arthrite liée à
l’enthésite modérée. Les patients ont été randomisés pour recevoir, toutes les deux semaines pendant
12 semaines, soit une dose d’Humira de 24 mg/m² de surface corporelle jusqu’à une dose maximale de
40 mg, soit un placebo. La phase en double aveugle a été suivie d’une phase en ouvert durant laquelle
les patients recevaient une dose d’Humira de 24 mg/m² de surface corporelle jusqu’à une dose
maximale de 40 mg toutes les deux semaines par voie sous-cutanée pendant 192 semaines
supplémentaires. Le critère d’évaluation principal était la variation en pourcentage du nombre
d’articulations actives touchées par l’arthrite (gonflement non lié à une malformation ou articulations
avec perte de mouvement et douleur et/ou sensibilité) entre l’inclusion et la semaine 12. Une réduction
moyenne de -62,6 % (variation médiane : -88,9 %) a été observée chez les patients traités par Humira
par rapport à -11,6 % (variation médiane : -50,0 %) chez les patients recevant le placebo.
L’amélioration relative au nombre d’articulations actives touchées par l’arthrite a été maintenue au
cours de la phase en ouvert jusqu’à la semaine 156 pour les 26 patients sur les 31 (84 %) du groupe
Humira qui sont restés dans l’étude. Une amélioration clinique mais non statistiquement significative a
été observée chez la majorité des patients pour les critères secondaires tels que le nombre de sites
d’enthésite, le nombre d’articulations douloureuses, le nombre d’articulations gonflées, et la réponse
selon les critères ACR 50 et 70 pédiatriques.
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
L’efficacité d’Humira a été évaluée dans une étude contrôlée, randomisée en double aveugle chez
114 patients pédiatriques âgés de 4 ans et plus présentant un psoriasis en plaques chronique sévère
(défini par un score PGA ≥ 4 ou une atteinte de la surface corporelle > 20 % ou > 10 % avec des
lésions très épaisses ou un score PASI ≥ 20 ou ≥ 10 avec atteinte cliniquement significative du visage,
des organes génitaux ou des mains et/ou pieds) qui n’était pas suffisamment contrôlé par un traitement
topique et l’héliothérapie ou la photothérapie.
Les patients ont reçu Humira à la dose de 0,8 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu’à 40 mg), ou
0,4 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu’à 20 mg) ou le méthotrexate à la dose de 0,1 à 0,4 mg/kg
une fois par semaine (jusqu’à 25 mg). À la semaine 16, il y a eu plus de répondeurs (par ex. PASI 75)
chez les patients randomisés dans le groupe Humira 0,8 mg/kg toutes les deux semaines par rapport
aux patients randomisés dans le groupe Humira 0,4 mg/kg toutes les deux semaines ou le MTX.
145
Tableau 27 : Psoriasis en plaques pédiatrique – Résultats d’efficacité à 16 semaines
MTX
a
N = 37
PASI 75
b
PGA : clair/minimal
c
a
Humira 0,8 mg/kg toutes les
2 semaines
N = 38
22 (57.9 %)
23 (60.5 %)
12
(32.4 %)
15
(40.5 %)
MTX = méthotrexate
p = 0,027, Humira 0,8 mg/kg
versus
MTX.
c
p = 0,083, Humira 0,8 mg/kg
versus
MTX.
b
Chez les patients ayant obtenu un score PASI 75 et un score PGA « clair ou minimal », le traitement a
été arrêté pendant une durée allant jusqu’à 36 semaines et ils ont été suivis pour détecter une perte de
contrôle de la maladie (c’est-à-dire une aggravation d'au moins 2 grades du score PGA). Les patients
ont ensuite été retraités par l’adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines pendant 16 semaines
supplémentaires et les taux de réponse observés pendant le retraitement ont été comparables à ceux
rapportés pendant la phase en double aveugle antérieure : réponse PASI 75 chez 78,9 % des patients
(15 sur 19) et score PGA « clair ou minimal » chez 52,6 % (10 sur 19).
Dans la phase en ouvert de l’étude, les réponses PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont été
maintenues pendant une durée allant jusqu’à 52 semaines supplémentaires sans nouveaux signaux de
sécurité.
Hidrosadénite suppurée de l’adolescent
Il n’existe pas d’essai clinique conduit avec Humira chez des adolescents atteints d’HS. L’efficacité de
l’adalimumab pour le traitement des adolescents atteints d’HS est prédite sur la base de l’efficacité et
de la relation exposition-réponse démontrées chez des patients adultes atteints d’HS ainsi que de la
probabilité que l’évolution de la maladie, sa physiopathologie et les effets du médicament soient
sensiblement similaires à ceux observés chez les adultes aux mêmes niveaux d’exposition. La
tolérance de la dose recommandée d’adalimumab chez les adolescents atteints d’HS est basée sur le
profil de tolérance de l’adalimumab dans ses indications croisées chez les adultes et chez les patients
pédiatriques à des doses similaires ou plus fréquentes (voir rubrique 5.2).
Maladie de Crohn de l'enfant et l'adolescent
Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance
d’Humira dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en
fonction du poids (< 40 kg ou ≥ 40 kg) chez 192 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans (inclus),
présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère (définie par un indice d'activité de la maladie
de Crohn chez l'enfant [Paediatric Crohn's Disease Activity Index (PCDAI)] > 30). Les patients
devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou
un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à
l'infliximab.
Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de
leur poids initial : 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 pour les patients de poids ≥ 40 kg et
respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.
À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette
date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le
montre le tableau 28.
146
Tableau 28
Schéma posologique d'entretien
Poids du patient
< 40 kg
≥ 40 kg
Résultats d'efficacité
Le critère de jugement principal de l'étude était la rémission clinique à la semaine 26, définie par un
score PCDAI ≤ 10.
Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au
moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le tableau 29. Les taux d'arrêt des
corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés dans le tableau 30.
Tableau 29
Etude sur la MC pédiatrique
Rémission et réponse cliniques (PCDAI)
Dose standard
40/20 mg toutes les deux
semaines
N = 93
Dose faible
20/10 mg toutes les
deux semaines
N = 95
Valeur de
p*
Dose faible
10 mg toutes les deux semaines
20 mg toutes les deux semaines
Dose standard
20 mg toutes les deux semaines
40 mg toutes les deux semaines
Semaine 26
Rémission clinique
38,7 %
28,4 %
Réponse clinique
59,1 %
48,4 %
Semaine 52
Rémission clinique
33,3 %
23,2 %
Réponse clinique
41,9 %
28,4 %
* Valeur de
p
pour la comparaison dose standard
versus
dose faible.
0,075
0,073
0,100
0,038
Tableau 30
Etude sur la MC pédiatrique
Arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs et fermeture des fistules
Dose standard
Dose faible
Valeur de
p
1
40/20 mg toutes les 20/10 mg toutes les
deux semaines
deux semaines
Arrêt des corticoïdes
N = 33
N = 38
Semaine 26
84,8 %
65,8 %
0,066
Semaine 52
69,7 %
60,5 %
0,420
2
Arrêt des immunomodulateurs
N = 60
N = 57
Semaine 52
30,0 %
29,8 %
0,983
3
Fermeture des fistules
N = 15
N = 21
Semaine 26
46,7 %
38,1 %
0,608
Semaine 52
40,0 %
23,8 %
0,303
1
Valeur de
p
pour la comparaison dose standard
versus
dose faible
2
Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la semaine 26, à la libre
appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique
3
Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la
visite initiale
Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la
vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite
initiale et les semaines 26 et 52.
147
Des améliorations statistiquement et cliniquement significatives par rapport à la visite initiale ont
également été observées dans les deux groupes de traitement pour les paramètres de qualité de vie (y
compris IMPACT III).
Cent patients (n=100) issus de l’étude sur la MC pédiatrique ont été inclus dans une étude d’extension
à long terme, en ouvert. Après 5 ans de traitement par l’adalimumab, 74,0 % (37/50) des 50 patients
restant dans l’étude continuaient à être en rémission clinique et 92,0 % (46/50) des patients
continuaient à être en réponse clinique selon le score PCDAI.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée, en
double aveugle, menée chez 93 patients âgés de 5 à 17 ans et atteints de rectocolite hémorragique
modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-score endoscopique de 2 à 3 points, confirmé
par une endoscopie évaluée par une relecture centralisée) qui présentaient une réponse inadéquate ou
une intolérance au traitement conventionnel. Environ 16 % des patients de l’étude étaient en échec
d’un précédent traitement par anti-TNF. Les patients recevant des corticoïdes au moment de
l’inclusion ont été autorisés à diminuer progressivement leur traitement par corticoïdes après la
semaine 4.
Au cours de la période d’induction de l’étude, 77 patients ont été randomisés (3:2) pour recevoir un
traitement en double aveugle par Humira à une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 ;
ou une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, un placebo à la
semaine 1 et une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2. Les deux groupes ont
reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6. Suite à un
amendementde l’étude, 16 patients ont reçu un traitement en ouvert par Humira à la dose d’induction
de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose
maximale de 80 mg) à la semaine 2.
À la semaine 8, 62 patients ayant présenté une réponse clinique selon le score Mayo partiel (SMP ;
définie comme une diminution du SMP ≥ 2 points et ≥ 30 % par rapport à la valeur initiale) ont été
randomisés pour recevoir un traitement d’entretien en double aveugle par Humira à une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine, ou une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) toutes les deux semaines. Après l’amendement, 12 patients ayant présenté une
réponse clinique d’après le SMP ont été randomisés pour recevoir un placebo, mais ces derniers n’ont
pas été inclus dans l’analyse principale d’efficacité
Une poussée de la maladie était définie comme une augmentation du SMP d’au moins 3 points (pour
les patients présentant un SMP de 0 à 2 à la semaine 8), d’au moins 2 points (pour les patients
présentant un SMP de 3 à 4 à la semaine 8), ou d’au moins 1 point (pour les patients présentant un
SMP de 5 à 6 à la semaine 8).
Les patients dont l’état répondait aux critères de poussée de la maladie à la semaine 12 ou après ont
été randomisés pour recevoir une dose de réinduction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) ou une
dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) et ont conservé leur dose d’entretien respective par la
suite.
Résultats d’efficacité
Les co critères principaux d’évaluation de l’étude étaient la rémission clinique selon le SMP (définie
par un SMP ≤ 2 sans aucun sous score individuel > 1) à la semaine 8, et la rémission clinique selon le
score SMT (score Mayo total) (définie par un score Mayo ≤ 2 sans aucun sous score individuel > 1) à
la semaine 52 chez les patients ayant obtenu une réponse clinique d’après le SMP à la semaine 8.
148
À la semaine 8, les taux de rémission clinique selon le SMP pour les patients de chaque groupe ayant
reçu le traitement d’induction par Humira en double aveugle sont présentés dans le tableau 31.
Tableau 31 : Rémission clinique selon le SMP à 8 semaines
Humira
a
Humira
b, c
Dose maximale de 160 mg à la
Dose maximale de 160 mg à la
semaine 0 / placebo à la
semaine 0 et à la semaine 1
semaine 1
N = 47
N = 30
Rémission clinique
13/30 (43,3 %)
28/47 (59,6 %)
a
Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la
semaine 1, et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b
Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c
En excluant la dose d’induction en ouvert d’Humira de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à
la semaine 2
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d’induction ont reçu une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, le
critère d’évaluation est considéré comme n’étant pas atteint.
À la semaine 52, la rémission clinique selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse
clinique à la semaine 8, la réponse clinique selon le SMT (définie comme une diminution du score
Mayo ≥ 3 points et ≥ 30 %) chez les patients ayant présenté une réponse à la semaine 8, la cicatrisation
de la muqueuse (définie comme un sous-score endoscopique Mayo ≤ 1) chez les patients ayant
présenté une réponse à la semaine 8, la rémission clinique selon le SMT chez les patients en rémission
à la semaine 8, et la proportion de patients en rémission sans corticoïdes selon le SMT chez les
patients ayant présenté une réponse à la semaine 8 ont été évaluées pour les patients ayant reçu
Humira en double aveugle à la dose d’entretien maximale de 40 mg 1 semaine sur 2 (0,6 mg/kg) et à la
dose d’entretien maximale de 40 mg (0,6 mg/kg) chaque semaine (tableau 32).
Tableau 32 : Résultats d’efficacité à 52 semaines
Humira
a
Humira
b
Dose maximale de 40 mg Dose maximale de 40 mg
chaque semaine
1 sema
ine sur
2
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
répondeurs à la semaine 8
9/31 (29,0 %)
14/31 (45,2 %)
selon le SMP
Réponse clinique chez les
répondeurs à la semaine 8
19/31 (61,3 %)
21/31 (67,7 %)
selon le SMP
Cicatrisation de la
muqueuse chez les
12/31 (38,7 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8
selon le SMP
Rémission clinique chez les
patients en rémission à la
9/21 (42,9 %)
10/22 (45,5 %)
semaine 8 selon le SMP
Rémission sans corticoïdes
chez les répondeurs à la
4/13 (30,8 %)
5/16 (31,3 %)
c
semaine 8 selon le SMP
a
Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
b
Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
c
Pour les patients recevant un traitement concomitant par corticoïdes à l’inclusion.
149
Remarque : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui
ont été randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d’entretien ont été
considérés comme non répondeurs d’après les critères d’évaluation de la semaine 52.
Les autres critères d’évaluation exploratoires de l’efficacité comprenaient la réponse clinique selon
l’indice d’activité de la rectocolite hémorragique pédiatrique (Paediatric Ulcerative Colitis Activity
Index, PUCAI) (définie comme une diminution de l’indice PUCAI ≥ 20 points par rapport à la valeur
initiale) et la rémission clinique selon l’indice PUCAI (définie comme un indice PUCAI < 10) à la
semaine 8 et à la semaine 52 (tableau 33).
Tableau 33 : Résultats des critères d’évaluation exploratoires selon l’indice PUCAI
Semaine 8
Humira
a
Humira
b,c
Dose maximale de 160 mg à
Dose maximale de
la semaine 0 / placebo à la
160 mg à la semaine 0
semaine 1
et à la semaine 1
N = 30
N = 47
Rémission clinique selon
10/30 (33,3 %)
22/47 (46,8 %)
l’indice PUCAI
Réponse clinique selon
15/30 (50,0 %)
32/47 (68,1 %)
l’indice PUCAI
Semaine 52
d
Humira
Humira
e
Dose maximale de 40 mg
Dose maximale de
1 semaine sur 2
40 mg chaque semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
14/31 (45,2 %)
18/31 (58,1 %)
répondeurs à la semaine 8
selon l’indice PUCAI
Réponse clinique chez les
18/31 (58,1 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8
selon l’indice PUCAI
a
Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b
Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c
En excluant la dose d’induction en ouvert d’Humira de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
semaine 2
d
Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
e
Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d’induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg
(dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, les
critères d’évaluation sont considérés comme n’étant pas atteints.
Remarque 3 : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui ont
été randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d’entretien ont été considérés
comme non répondeurs d’après les critères d’évaluation de la semaine 52.
Parmi les patients traités par Humira qui ont reçu un traitement de réinduction pendant la période
d’entretien, 2/6 (33 %) ont présenté une réponse clinique selon le SMT à la semaine 52.
Qualité de vie
Par rapport aux données d’inclusion, des améliorations cliniquement significatives ont été observées
au niveau des paramètres IMPACT III et des scores du questionnaire à remplir par le soignant sur la
150
productivité au travail et la limitation des activités (Work Productivity and Activity Impairment,
WPAI) dans les groupes traités par Humira.
Par rapport aux données d’inclusion, des augmentations cliniquement significatives (amélioration) de
la vitesse de croissance staturale ont été observées dans les groupes traités par adalimumab, et des
augmentations cliniquement significatives (amélioration) de l’indice de masse corporelle ont été
observées chez les sujets recevant la dose d’entretien élevée de 40 mg (0,6 mg/kg) maximum chaque
semaine.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude randomisée, contrôlée, en double
aveugle, conduite chez 90 patients pédiatriques âgés de 2 à < 18 ans atteints d’uvéite active antérieure
non infectieuse associée à une AJI qui étaient réfractaires à un traitement d’au moins 12 semaines par
le méthotrexate. Les patients ont reçu soit un placebo soit 20 mg d’adalimumab (s’ils pesaient < 30 kg)
ou 40 mg d’adalimumab (s’ils pesaient ≥ 30 kg) toutes les deux semaines en association avec leur dose
initiale de méthotrexate.
Le critère principal d’évaluation était le « délai de survenue de la rechute ». Les critères déterminant la
rechute étaient une aggravation ou l’absence prolongée d’amélioration de l’inflammation oculaire, une
amélioration partielle avec le développement de comorbidités oculaires prolongées ou l’aggravation
des comorbidités oculaires, l’utilisation non autorisée de médicaments concomitants et la suspension
du traitement sur une durée de temps prolongée.
Réponse clinique
L’adalimumab a retardé de manière significative le délai de survenue de la rechute
versus
placebo
(voir figure 3,
p
< 0,0001, test de
log rank).
Le délai médian de survenue de la rechute était de
24,1 semaines pour les patients recevant le placebo, tandis que le délai médian de survenue de la
rechute n’a pas pu être estimé pour les patients traités par l’adalimumab car moins de la moitié de ces
patients a présenté une rechute. L’adalimumab a diminué de manière significative le risque de rechute
de 75 %
versus
placebo, comme le montre le hazard ratio (HR = 0,25 [IC à 95 % : 0,12 ; 0,49]).
151
Figure 3 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute dans l’étude
sur l’uvéite pédiatrique
PROBABILITE DE RECHUTE
TEMPS (SEMAINES)
Traitement
Placebo
Adalimumab
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque) ; H = HUMIRA (Nombre de patients à
risque).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Après administration sous-cutanée d’une dose unique de 40 mg, l’absorption et la distribution de
l’adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après
l’administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l’adalimumab, estimée à partir de trois
études, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de 40 mg. Après administration de doses
intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les concentrations ont été proportionnelles à la
dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg ( 40 mg), les clairances étaient de 11 à
15 ml/heure, le volume de distribution (V
ss
) était compris entre 5 et 6,0 litres, la demi-vie terminale
moyenne a été de deux semaines environ. La concentration d’adalimumab dans le liquide synovial de
plusieurs patients atteints de polyarthrite rhumatoïde était comprise entre 31 et 96 % des
concentrations sériques.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations moyennes au creux étaient de
l’ordre d’environ 5
g/ml
(sans méthotrexate) et de 8 à 9
g/ml
(avec méthotrexate). Les
concentrations sériques minimales d’adalimumab à l’état d’équilibre ont augmenté de façon à peu près
dose-dépendante après l’administration par voie sous-cutanée de 20, 40 et 80 mg toutes les deux
semaines et toutes les semaines.
152
Après administration sous-cutanée de 24 mg/m
2
(un maximum de 40 mg) toutes les deux semaines
chez des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique (AJI) polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans, la
concentration sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab (valeurs mesurées des semaines 20 à 48) a
été de 5,6 ± 5,6 µg/ml (CV 102 %) lorsque l’adalimumab était administré sans traitement concomitant
par le méthotrexate et de 10,9 ± 5,2 µg/ml (CV 47,7 %) en cas d’administration concomitante avec le
méthotrexate.
Chez les patients atteints d’AJI polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de 4 ans et plus d’un poids
< 15 kg ayant reçu l’adalimumab à la dose de 24 mg/m
2
, la concentration sérique résiduelle moyenne
de l’adalimumab était de 6,0 ± 6,1 µg/ml (CV 101 %) lorsque l’adalimumab était administré sans
traitement concomitant par le méthotrexate et de 7,9 ± 5,6 µg/ml (CV 71,2 %) en cas d’administration
concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée d’une dose de 24 mg/m² (une dose maximale de 40 mg) toutes les
deux semaines chez des patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite âgés de 6 à 17 ans, la concentration
sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab à l’état d’équilibre (valeurs mesurées à la semaine 24) a
été de 8,8 ± 6,6 µg/ml lorsque l’adalimumab était administré sans traitement concomitant par le
méthotrexate et de 11,8 ± 4,3 µg/ml en cas d’administration concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques, la concentration résiduelle
moyenne à l’état d’équilibre de l’adalimumab (moyenne ± ET) à la semaine 68 était de 8,0 ±
4,6
g/ml.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration résiduelle moyenne à l’état d’équilibre
était de 5
g/ml
pendant le traitement par 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux en
monothérapie.
Après administration sous-cutanée de 0,8 mg/kg (une dose maximale de 40 mg) toutes les deux
semaines chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques chronique, la concentration
résiduelle moyenne à l’état d’équilibre de l’adalimumab (moyenne ± ET) était d’environ
7,4 ±5,8
g/mL
(CV 79 %).
Chez les patients adultes atteints d’hidrosadénite suppurée, une dose de 160 mg d’Humira à la
semaine 0 suivie d’une dose de 80 mg à la semaine 2, ont permis d’obtenir des concentrations sériques
résiduelles d’adalimumab d’environ 7 à 8 μg/ml à la semaine 2 et à la semaine 4. Au cours du
traitement par l’adalimumab 40 mg par semaine, les concentrations sériques résiduelles moyennes à
l’état d’équilibre, de la semaine 12 jusqu’à la semaine 36, ont été d’environ 8 à 10 μg/ml.
L’exposition à l’adalimumab chez les adolescents atteints d’HS a été prédite en utilisant une
modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans des indications croisées chez d’autres patients pédiatriques (psoriasis pédiatrique,
arthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Le schéma
posologique recommandé d’Humira chez les adolescents atteints d’HS est 40 mg toutes les
deux semaines. Comme l’exposition à l’adalimumab peut être modifiée par la masse corporelle, les
adolescents avec un poids corporel plus élevé et une réponse insuffisante pourraient bénéficier de la
dose recommandée chez l’adulte de 40 mg par semaine.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d’Humira à la semaine 0
suivie de 40 mg d’Humira à la semaine 2 permet d’obtenir des concentrations sériques minimales
d’adalimumab d’environ 5,5 µg/ml pendant la période d’induction. Une dose de charge de 160 mg
d’Humira à la semaine 0 suivie de 80 mg d’Humira à la semaine 2 permet d’obtenir des concentrations
sériques minimales d’adalimumab d’environ 12 µg/ml pendant la période d’induction. Des
concentrations minimales moyennes à l’état d’équilibre d’environ 7 µg/ml ont été obtenues chez des
patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d’entretien de 40 mg d’Humira toutes les
deux semaines.
153
Chez les enfants et les adolescents atteints de MC modérée à sévère, la dose d’induction de
l’adalimumab en ouvert était respectivement de 160/80 mg ou 80/40 mg aux semaines 0 et 2, en
fonction d’une valeur seuil de poids de 40 kg. À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un
rapport de 1/1 pour recevoir un traitement d’entretien soit à la dose standard (40/20 mg toutes les deux
semaines) soit à la dose faible (20/10 mg toutes les deux semaines) en fonction de leur poids. Les
concentrations sériques résiduelles moyennes (± ET) de l’adalimumab obtenues à la semaine 4 ont été
de 15,7 ± 6,6
g/ml
chez les patients de poids
40 kg (160/80 mg) et de 10,6 ± 6,1
g/ml
chez les
patients de poids < 40 kg (80/40 mg).
Chez les patients toujours traités, les concentrations résiduelles moyennes (± ET) de l’adalimumab à la
semaine 52 étaient de 9,5 ± 5,6
g/ml
dans le groupe traité à la dose standard et de 3,5 ± 2,2
g/ml
dans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations résiduelles moyennes ont été maintenues chez
les patients ayant continué à recevoir le traitement par l’adalimumab toutes les deux semaines pendant
52 semaines. Chez les patients dont le schéma posologique est passé de toutes les deux semaines à
toutes les semaines, les concentrations sériques moyennes (± ET) de l’adalimumab à la semaine 52 ont
été de 15,3 ± 11,4 μg/ml (40/20 mg, toutes les semaines) et de 6,7 ± 3,5 μg/ml (20/10 mg, toutes les
semaines).
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, la dose d’induction de 160 mg d’Humira à la
semaine 0 suivie de 80 mg d’Humira à la semaine 2 permet d’obtenir des concentrations sériques
minimales d’adalimumab d’environ 12
g/ml
pendant la période d’induction. Des concentrations
minimales moyennes à l’état d’équilibre d’environ 8
g/ml
ont été observées chez des patients atteints
de rectocolite hémorragique ayant reçu une dose d’entretien de 40 mg d’Humira toutes les deux
semaines.
Après administration sous cutanée de la dose déterminée par le poids de 0,6 mg/kg (dose maximale
de 40 mg) toutes les deux semaines chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite
hémorragique, la concentration sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab à l’état d’équilibre était
de 5,01 ± 3,28 µg/ml à la semaine 52. Chez les patients qui recevaient une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) chaque semaine, la concentration sérique résiduelle moyenne (± ET) de
l’adalimumab à l’état d’équilibre était de 15,7 ± 5,60 μg/ml à la semaine 52.
Chez les patients adultes atteints d’uvéite, la dose d’induction de 80 mg d’adalimumab à la semaine 0
suivie de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines à partir de la semaine 1 a permis d’obtenir des
concentrations sériques moyennes d’adalimumab à l’état d’équilibre d’environ 8 à 10 μg/ml.
L’exposition à l’adalimumab chez les patients atteints d’uvéite pédiatrique a été prédite en utilisant
une modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique,
maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Aucune donnée d’exposition clinique n’est
disponible sur l’utilisation d’une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les
expositions prévisibles indiquent qu’en l’absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner
une augmentation initiale de l’exposition systémique.
Une modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par
80 mg toutes les deux semaines en comparaison avec 40 mg toutes les semaines (y compris les
patients adultes atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d’HS, et les
patientpédiatriques ≥ 40 kg atteints de MC et RCH).
Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique
Sur la base des données des essais cliniques chez les patients atteints d’AJI (AJI polyarticulaire et
arthrite liée à l’enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations
plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d’adalimumab apparente
produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 µg/ml (IC à
95 % : 1-6 μg/ml).
154
Des relations exposition-réponse entre la concentration d’adalimumab et l’efficacité chez les patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques sévère ont été établies pour les résultats PASI 75 et PGA
« clair ou minimal », respectivement. Les taux de résultats PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont
augmenté à mesure de l’augmentation des concentrations d’adalimumab, avec une CE50 apparente
similaire d’environ 4,5 μg/ml (IC à 95 % respectifs de 0,4-47,6 et 1,9-10,5) dans les deux cas.
Élimination
Les analyses pharmacocinétiques de populations portant sur des données recueillies chez plus de
1300 patients atteints de PR, ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente de
l’adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des différences
pondérales, le sexe et l’âge ont semblé avoir peu d’effet sur la clairance de l’adalimumab. Il a été
observé que les taux sériques d’adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab, AAA)
étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.
Insuffisance hépatique ou rénale
Humira n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
5.3
Données de sécurité précliniques
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en
administration répétée et de génotoxicité, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Une étude de toxicité portant sur le développement embryo-fœtal et le développement périnatal a été
réalisée chez des singes cynomolgus à 0,30 et 100 mg/kg (9-17 singes/groupe) ; elle n’a pas révélé de
signe de fœto-toxicité de l’adalimumab. Ni une étude du pouvoir carcinogène, ni une évaluation
standard sur la fertilité et la toxicité post-natale n’ont été effectuées avec l’adalimumab en raison du
manque de modèles appropriés pour un anticorps présentant une réactivité croisée limitée avec le TNF
de rongeur et du développement d’anticorps neutralisants chez le rongeur.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Mannitol
Acide citrique monohydraté
Citrate de sodium
Phosphate monosodique dihydraté
Phosphate disodique dihydraté
Chlorure de sodium
Polysorbate 80
Hydroxyde de sodium
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
6.3
2 ans.
Durée de conservation
155
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver la seringue préremplie ou
le stylo prérempli dans son emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Une seringue préremplie ou un stylo prérempli d’Humira peut être maintenu à des températures allant
jusqu’à 25 °C pendant 14 jours maximum à l’abri de la lumière. Après cette période, le médicament
doit être jeté.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie à usage unique (verre de type I) munie d’un
bouchon-piston (caoutchouc bromobutyle) et d’une aiguille avec un capuchon protecteur d’aiguille
(élastomère thermoplastique).
Boîtes de :
1 seringue préremplie (0,8 ml de solution stérile) avec un tampon d’alcool, sous plaquette.
2 seringues préremplies (0,8 ml de solution stérile) avec chacune 1 tampon d’alcool, sous plaquette.
4 seringues préremplies (0,8 ml de solution stérile) avec chacune 1 tampon d’alcool, sous plaquette.
6 seringues préremplies (0,8 ml de solution stérile) avec chacune 1 tampon d’alcool, sous plaquette.
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie avec protège-aiguille
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie à usage unique (verre de type I) avec
protège-aiguille. Seringue en verre de type I munie d’un bouchon-piston (caoutchouc bromobutyle) et
d’une aiguille avec un capuchon protecteur d’aiguille (élastomère thermoplastique).
Boîte de :
1 seringue préremplie avec protège-aiguille (0,8 ml de solution stérile) avec un tampon d’alcool sous
plaquette.
Humira 40 mg solution injectable en stylo prérempli
Humira 40 mg solution injectable en stylo prérempli unidose, contenant une seringue préremplie. La
seringue présente dans le stylo est en verre de type I munie d’un bouchon-piston (caoutchouc
bromobutyle) et d’une aiguille avec un capuchon protecteur d’aiguille (élastomère thermoplastique).
Boîtes de :
1 stylo prérempli (solution stérile de 0,8 ml), avec deux tampons d’alcool sous plaquette.
2 stylos préremplis (solution stérile de 0,8 ml), avec chacun un tampon d’alcool sous plaquette.
4 stylos préremplis (solution stérile de 0,8 ml), avec chacun un tampon d’alcool sous plaquette.
6 stylos préremplis (solution stérile de 0,8 ml), avec chacun un tampon d’alcool sous plaquette.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
156
8.
NUMÉROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie
EU/1/03/256/002
EU/1/03/256/003
EU/1/03/256/004
EU/1/03/256/005
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie avec protège-aiguille
EU/1/03/256/006
Humira 40 mg solution injectable en stylo prérempli
EU/1/03/256/007
EU/1/03/256/008
EU/1/03/256/009
EU/1/03/256/010
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 8 Septembre 2003
Date du dernier renouvellement : 8 Septembre 2008
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
157
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie.
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
Une seringue unidose préremplie de 0,4 ml contient 40 mg d’adalimumab.
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
Un stylo prérempli unidose de 0,4 ml contient 40 mg d’adalimumab
L’adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant produit dans des cellules ovariennes
de hamster chinois.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable. (injection)
Solution limpide, incolore.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Polyarthrite rhumatoïde
Humira en association au méthotrexate est indiqué pour :
-
-
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active de l’adulte lorsque
la réponse aux traitements de fond, y compris le méthotrexate, est inadéquate.
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive chez les adultes non
précédemment traités par le méthotrexate.
Humira peut être donné en monothérapie en cas d’intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite
du traitement avec le méthotrexate est inadaptée.
Il a été montré qu’Humira ralentit la progression des dommages structuraux articulaires mesurés par
radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu’il est administré en association au
méthotrexate.
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Humira en association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de l’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire évolutive chez les patients à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante
à un ou plusieurs traitements de fond. Humira peut être administré en monothérapie en cas
d’intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement par le méthotrexate est inadaptée
158
(pour l’efficacité en monothérapie, voir rubrique 5.1). Humira n’a pas été étudié chez les patients de
moins de 2 ans.
Arthrite liée à l’enthésite
Humira est indiqué pour le traitement de l’arthrite active liée à l’enthésite chez les patients à partir de
6 ans en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement conventionnel (voir rubrique 5.1).
Spondyloarthrite axiale
Spondylarthrite ankylosante (SA)
Humira est indiqué pour le traitement de la spondylarthrite ankylosante sévère et active chez l’adulte
ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel.
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA
Humira est indiqué dans le traitement de la spondyloarthrite axiale sévère sans signes radiographiques
de SA, mais avec des signes objectifs d’inflammation à l’IRM et/ou un taux élevé de CRP chez les
adultes ayant eu une réponse inadéquate ou une intolérance aux anti-inflammatoires non stéroïdiens
(AINS).
Rhumatisme psoriasique
Humira est indiqué pour le traitement du rhumatisme psoriasique actif et évolutif chez l’adulte lorsque
la réponse à un traitement de fond antérieur a été inadéquate. Il a été montré qu’Humira ralentit la
progression des dommages structuraux articulaires périphériques tels que mesurés par radiographie,
chez les patients ayant des formes polyarticulaires symétriques de la maladie (voir rubrique 5.1) et
améliore les capacités fonctionnelles.
Psoriasis
Humira est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques, modéré à sévère, chez les patients
adultes qui nécessitent un traitement systémique.
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants à
partir de 4 ans et les adolescents en cas de réponse insuffisante à un traitement topique et aux
photothérapies ou lorsque ces traitements sont inappropriés.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Humira est indiqué dans le traitement de l’hidrosadénite suppurée (maladie de Verneuil) active,
modérée à sévère, chez lesadultes et les adolescents à partir de 12 ans en cas de réponse insuffisante au
traitement systémique conventionnel de l’HS (voir rubriques 5.1 et 5.2).
Maladie de Crohn
Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les
patients adultes qui n’ont pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde
et/ou un immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré.
Maladie de Crohn chez l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les enfants
et les adolescents à partir de 6 ans, qui n’ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un
159
traitement nutritionnel de première intention et un corticoïde et/ou un immunomodulateur, ou chez
lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Rectocolite hémorragique
Humira est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez les
patients adultes ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant les
corticoïdes et la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l’azathioprine (AZA), ou chez lesquels ce traitement est
contre-indiqué ou mal toléré.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez les
enfants et les adolescents à partir de 6 ans ayant eu une réponse inadéquate au traitement
conventionnel, comprenant les corticoïdes et/ou la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l’azathioprine (AZA),
ou chez lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Uvéite
Humira est indiqué dans le traitement de l’uvéite non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de la
panuvéite chez les patients adultes ayant eu une réponse insuffisante à la corticothérapie, chez les
patients nécessitant une épargne cortisonique, ou chez lesquels la corticothérapie est inappropriée.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de l’uvéite antérieure chronique non infectieuse chez les enfants
et les adolescents à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement
conventionnel ou pour lesquels un traitement conventionnel est inapproprié.
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par Humira doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière
de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles Humira est indiqué. Il est recommandé
aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d’instaurer un traitement par Humira
(voir rubrique 4.4). Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par Humira.
Après une formation correcte à la technique d’injection, les patients peuvent s’auto-injecter Humira, si
leur médecin l’estime possible, sous le couvert d’un suivi médical approprié.
Pendant le traitement par Humira, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou
immunomodulateurs) devront être optimisés.
Posologie
Polyarthrite rhumatoïde
Chez les patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, la posologie recommandée d’Humira est
une dose unique de 40 mg d’adalimumab administrée toutes les deux semaines, par voie sous-cutanée.
L’administration de méthotrexate doit être continuée pendant le traitement par Humira.
Les glucocorticoïdes, les salicylés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les antalgiques peuvent
être poursuivis pendant le traitement par Humira. En ce qui concerne l’association aux autres
médicaments anti-rhumatismaux de fond autres que le méthotrexate (voir rubriques 4.4 et 5.1).
En monothérapie, certains patients chez qui l’on observe une diminution de leur réponse à Humira
40 mg toutes les deux semaines, peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg
d’adalimumab toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
160
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient n’ayant
pas répondu dans ces délais.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Interruption du traitement
Il peut être nécessaire d’interrompre le traitement, par exemple avant une intervention chirurgicale ou
en cas d’infection sévère.
Les données disponibles suggèrent que la ré-introduction d’Humira après un arrêt de 70 jours ou plus
entraîne une réponse clinique de même ampleur et un profil de tolérance similaire à celui observé
avant l’interruption du traitement.
Spondylarthrite ankylosante, spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA et
rhumatisme psoriasique
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints de spondylarthrite ankylosante, de
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA et pour les patients atteints de rhumatisme
psoriasique est de 40 mg d’adalimumab en dose unique toutes les deux semaines, en injection sous-
cutanée.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient n’ayant
pas répondu dans ces délais.
Psoriasis
La posologie recommandée d’Humira pour débuter le traitement chez l’adulte est de 80 mg par voie
sous-cutanée. La posologie se poursuivra une semaine après par 40 mg en voie sous-cutanée une
semaine sur deux.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Au-delà de 16 semaines, en cas de réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux semaines, les
patients peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines. Les bénéfices et les risques d’un traitement continu de 40 mg toutes les
semaines ou 80 mg toutes les deux semaines doivent être soigneusement reconsidérés chez un patient
en cas de réponse insuffisante après l’augmentation de la posologie (voir rubrique 5.1). En cas de
réponse suffisante obtenue avec 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines, la
posologie peut ensuite être réduite à 40 mg toutes les 2 semaines.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Hidrosadénite suppurée
Le schéma posologique recommandé d’Humira chez les patients adultes atteints d’hidrosadénite
suppurée (HS) est d’une dose initiale de 160 mg au Jour 1 (administrée sous forme de 4 injections de
40 mg sur un jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie d’une
dose de 80 mg deux semaines après au Jour 15 (administrée sous forme de 2 injections de 40 mg sur
un jour). Deux semaines plus tard (Jour 29), poursuivre avec une dose de 40 mg toutes les semaines ou
de 80 mg toutes les deux semaines (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour). Si
161
nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Humira. Au cours du
traitement par Humira, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un
antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d’amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Humira 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
pourrait être réintroduit (voir rubrique 5.1).
Le bénéfice et le risque d’un traitement continu à long terme doivent faire l’objet d’une évaluation
régulière (voir rubrique 5.1).
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn
Chez les patients adultes atteints de maladie de Crohn active modérée à sévère, le schéma posologique
d’induction recommandé d’Humira est de 80 mg à la semaine 0, suivis de 40 mg à la semaine 2. S’il
est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au traitement, le schéma 160 mg à la semaine 0
(administrés sous forme de 4 injections de 40 mg par jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant
deux jours consécutifs), puis 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de deux injections de
40 mg par jour), peut être utilisé sachant que le risque d’événements indésirables est alors plus élevé
pendant cette phase d’induction.
Après le traitement d’induction, la posologie recommandée est une dose de 40 mg administrée toutes
les deux semaines, en injection sous-cutanée. Si un patient a arrêté le traitement par Humira et si les
signes et symptômes de la maladie réapparaissent, Humira pourra être ré-administré. L’expérience de
la ré-administration du traitement au-delà de 8 semaines après la dose précédente est limitée.
Pendant le traitement d’entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Humira 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg d’Humira
toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Certains patients n’ayant pas répondu au traitement à la semaine 4 peuvent poursuivre le traitement
d’entretien jusqu’à la semaine 12. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée
chez un patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Rectocolite hémorragique
Chez les patients adultes atteints de rectocolite hémorragique modérée à sévère, le schéma
posologique d’induction recommandé d’Humira est de 160 mg à la semaine 0 (administrés sous forme
de 4 injections de 40 mg par jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs)
et de 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour). Après le
traitement d’induction, la posologie recommandée est de 40 mg administrée toutes les deux semaines,
en injection sous-cutanée.
Pendant le traitement d’entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
162
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Humira 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg d’Humira
toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 2 à
8 semaines de traitement. Le traitement par Humira ne doit pas être poursuivi chez les patients n’ayant
pas répondu dans ces délais.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Uvéite
Chez les patients adultes atteints d’uvéite, la posologie recommandée d’Humira est d’une dose initiale
de 80 mg suivie d’une dose de 40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après
l’administration de la première dose. L’expérience sur l’instauration du traitement par Humira en
monothérapie est limitée. Le traitement par Humira peut être débuté en association avec une
corticothérapie et/ou avec d’autres traitements immunomodulateurs non biologiques. La dose de
corticoïdes associée peut être progressivement diminuée conformément à la pratique clinique, en
débutant deux semaines après l’instauration du traitement par Humira.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Populations particulières
Sujets âgés
Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Humira n’a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n’est pas possible de recommander des
posologies.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire à partir de 2 ans
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire à partir de l’âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 1). Humira est administré
toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Tableau 1. Posologie d’Humira chez les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire
Poids du patient
10 kg à < 30 kg
≥ 30 kg
Schéma posologique
20 mg toutes les 2 semaines
40 mg toutes les 2 semaines
163
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un
patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les patients âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Arthrite liée à l’enthésite
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite à partir de
l’âge de 6 ans dépend du poids corporel (tableau 2). Humira est administré toutes les deux semaines en
injection sous-cutanée.
Tableau 2. Posologie d’Humira chez les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite
Poids du patient
15 kg à < 30 kg
≥ 30 kg
Schéma posologique
20 mg toutes les 2 semaines
40 mg toutes les 2 semaines
Humira n’a pas été étudié chez les patients de moins de 6 ans atteints d’arthrite liée à l’enthésite.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Rhumatisme psoriasique et spondyloarthrite axiale y compris spondylarthrite ankylosante
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira dans la population pédiatrique dans les indications,
spondylarthrite ankylosante et rhumatisme psoriasique.
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints de psoriasis en plaques âgés de 4 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 3). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 3. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints de psoriasis en plaques
Poids du patient
15 kg à < 30 kg
Schéma posologique
Dose initiale de 20 mg puis 20 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l’administration de la dose initiale.
Dose initiale de 40 mg puis 40 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l’administration de la dose initiale.
≥ 30 kg
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Si un retraitement par Humira est indiqué, les recommandations ci-dessus pour la posologie et la durée
de traitement doivent être suivies.
164
La sécurité d’Humira chez l’enfant et l’adolescent présentant un psoriasis en plaques a été évaluée sur
une durée moyenne de 13 mois.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 4 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Hidrosadénite suppurée de l’adolescent (à partir de 12 ans, pesant au moins 30 kg)
Il n’existe pas d’essai clinique conduit avec Humira chez des adolescents atteints d’HS. La posologie
d’Humira chez ces patients a été déterminée à partir d’une modélisation pharmacocinétique et d’une
simulation (voir rubrique 5.2).
La posologie recommandée d’Humira est de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg toutes les
deux semaines à partir de la semaine 1 en injection sous-cutanée.
Chez les adolescents avec une réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux semaines, une
augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines peut être
envisagée.
Si nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Humira. Au cours du
traitement par Humira, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un
antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d’amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Humira pourrait être réintroduit si nécessaire.
Le bénéfice et le risque d’un traitement continu à long terme doivent faire l’objet d’une évaluation
régulière (voir les données chez les adultes à la rubrique 5.1).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 12 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn chez l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 4). Humira est administré en injection sous-cutanée.
165
Tableau 4. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints de la maladie de Crohn
Poids du
patient
Dose d’induction
Dose
d’entretien
à partir de la
semaine 4
20 mg toutes
les 2 semaines
< 40 kg
40 mg à la semaine 0 et 20 mg à la semaine 2
S’il est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d’événements indésirables peut être plus important
avec à une dose d’induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
S’il est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d’événements indésirables peut être plus important
avec à une dose d’induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2
≥ 40 kg
40 mg toutes
les 2 semaines
Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d’une
augmentation de la posologie :
< 40 kg : 20 mg toutes les semaines
≥ 40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n’ayant pas répondu
à la semaine 12.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les patients âgés de 6 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique dépend du poids corporel (tableau 5). Humira est administré par injection
sous cutanée.
Tableau 5. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite
hémorragique
Dose d’entretien
Poids du patient
Dose d’induction
à partir de la semaine 4*
< 40 kg
• 80 mg à la semaine 0 (deux injections
40 mg toutes les deux
de 40 mg le jour de l’induction) et
semaines
40 mg à la semaine 2 (une seule
injection de 40 mg)
≥ 40 kg
• 160 mg à la semaine 0 (quatre
80 mg toutes les deux
injections de 40 mg le jour de
semaines
l’induction ou deux injections de
40 mg par jour pendant deux jours) et
80 mg à la semaine 2 (deux injections
de 40 mg le jour de l’injection)
166
*
Pour les patients atteignant l’âge de 18 ans pendant le traitement par Humira, la dose
d’entretien prescrite doit être maintenue.
La poursuite du traitement au delà de 8 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients n’ayant pas répondu pendant cette période.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Différents dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les enfants et les adolescents atteints d’uvéite à partir de
l’âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 6). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Dans l’uvéite chez l’enfant et l’adolescent, aucun essai clinique n’a été conduit avec Humira sans
traitement concomitant par le méthotrexate.
Tableau 6. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints d’uvéite
Poids du patient
< 30 kg
≥ 30 kg
Schéma posologique
20 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
40 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
Lors de l’instauration du traitement par Humira, une dose de charge de 40 mg pour les patients ayant
un poids < 30 kg ou de 80 mg pour ceux ayant un poids ≥ 30 kg peut être administrée une semaine
avant le début du traitement d’entretien. Aucune donnée clinique n’est disponible sur l’utilisation
d’une dose de charge d’Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans (voir rubrique 5.2).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Mode d’administration
Humira est administré en injection sous-cutanée. Les instructions complètes d’utilisation sont fournies
dans la notice.
D’autres dosages et présentations d’Humira sont disponibles.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA classes III/IV) (voir rubrique 4.4).
167
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le
numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
Les patients recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une
fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients
doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose)
avant, pendant et après le traitement par Humira. La durée d’élimination de l’adalimumab pouvant
aller jusqu’à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.
Le traitement par Humira ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les
infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la
tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques,
par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du
traitement par Humira doivent être pris en considération avant l’instauration du traitement (voir Autres
infections opportunistes).
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Humira doivent faire
l’objet d’une surveillance soigneuse et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas
d’apparition d’une nouvelle infection grave ou d’une septicémie, l’administration d’Humira doit être
interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu’à ce que
l’infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d’utiliser Humira chez des
patients ayant des antécédents d’infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes
susceptibles de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des
médicaments immunosuppresseurs.
Infections graves
Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes,
fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d’autres infections opportunistes, telles que listériose,
légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par Humira.
Les autres infections graves observées dans les essais cliniques sont : pneumonie, pyélonéphrite,
arthrite septique et septicémie. Des cas d’infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue
fatale ont été rapportés.
Tuberculose
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection
tuberculeuse, ont été rapportés pour des patients recevant Humira. Des cas de tuberculoses pulmonaire
et extra-pulmonaire (c’est-à-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l’instauration du traitement par Humira, tous les patients doivent faire l’objet d’une recherche
d’infection tuberculeuse active ou non (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale
détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d’exposition antérieure possible à
des patients atteints de tuberculose active et/ou d’un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien.
Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et radiographie
pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations
locales). Il est conseillé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de surveillance
du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine peut donner des faux-
négatifs notamment chez les patients gravement malades ou immuno-déprimés.
168
En cas de diagnostic d’une tuberculose active, le traitement par Humira ne doit pas être instauré (voir
rubrique 4.3).
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d’évaluer très attentivement le rapport
bénéfice/risque du traitement.
En cas de suspicion d’une tuberculose latente, la consultation d’un médecin spécialiste, qualifié dans
le traitement de la tuberculose, doit être envisagée.
En cas de diagnostic d’une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et
conforme aux recommandations locales doit être mise en œuvre avant le début du traitement par
Humira.
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l’instauration d’Humira chez les
patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de
dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou
active, chez qui l’administration d’un traitement anti-tuberculeux approprié ne peut être confirmée.
Des cas de réactivation d’une tuberculose malgré un traitement prophylactique sont survenus chez des
patients traités par Humira. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une tuberculose
active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par Humira.
Les patients devront être informés qu’il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d’une infection tuberculeuse (par exemple toux persistante,
amaigrissement/perte de poids, fébricule, apathie), pendant ou après le traitement par Humira.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des
patients traités par Humira. Ces infections n’ont pas toujours été détectées chez les patients recevant
des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l’instauration d’un traitement approprié, avec parfois une
issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids,
sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans
choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient
d’arrêter immédiatement l’administration d’Humira. Le diagnostic et la mise en place d’un traitement
antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin ayant
l’expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
Réactivation d’hépatite B
Une réactivation d’hépatite B s’est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y
compris Humira et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c’est-à-dire antigène de surface positif
– Ag HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l’objet d’un
dépistage d’infection à VHB avant l’initiation d’un traitement par Humira. Pour les patients pour
lesquels le test de dépistage de l’hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin
spécialisé dans le traitement de l’hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Humira, il faut surveiller attentivement les
signes et les symptômes d’infection active par le VHB tout au long du traitement et pendant plusieurs
mois après son arrêt. Il n’y a pas de données disponibles suffisantes concernant le traitement de
patients porteurs du VHB traités par antiviral pour prévenir une réactivation du VHB et traités par un
antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB, Humira doit être
arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu’un traitement complémentaire adapté doit être initié.
169
Evénements neurologiques
Les antagonistes du TNF, dont Humira, ont été associés dans de rares circonstances à l’apparition ou à
l’exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie démyélinisante du
système nerveux central y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de maladie
démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est recommandée
aux prescripteurs avant de traiter avec Humira les patients atteints d’une maladie démyélinisante du
système nerveux central ou périphérique, préexistante ou de survenue récente ; l’arrêt du traitement
par Humira doit être envisagé en cas d’apparition de l’un de ces troubles. L’association entre l’uvéite
intermédiaire et les maladies démyélinisantes du système nerveux central est connue. Une évaluation
neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite intermédiaire non infectieuse
avant l’instauration du traitement par Humira, et répétée régulièrement au cours du traitement afin de
rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central préexistante ou évolutive.
Réactions allergiques
Au cours des essais cliniques, des réactions allergiques graves associées à Humira ont rarement été
rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à Humira ont été peu fréquentes. Des cas
de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques, ont été rapportés après
administration d’Humira. En cas de survenue d’une réaction anaphylactique ou d’une autre réaction
allergique grave, l’administration d’Humira doit être immédiatement interrompue et un traitement
approprié mis en œuvre.
Immunosuppression
Au cours d’une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par Humira,
on n’a enregistré aucun élément évocateur d’une dépression de l’hypersensibilité de type retardé,
d’une diminution des taux d’immunoglobulines ou d’une modification de la numération des
lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes
neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers
y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe
contrôle. Cependant, l’incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de
leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de
risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d’une polyarthrite rhumatoïde
ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l’estimation du risque. Dans l’état
actuel des connaissances, la possibilité d’un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou
d’autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.
Des tumeurs malignes, dont certaines d’issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation chez
des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu’à l’âge de 22 ans) traités par des anti-TNF
(initiation du traitement avant l’âge de 18 ans), y compris l’adalimumab. La moitié de ces cas environ
étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d’autres types de tumeurs malignes parmi
lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d’immunosuppression. Le risque de
développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l’enfant et l’adolescent traités par anti-TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphomes hépatospléniques à
lymphocytes T ont été identifiés chez des patients traités par l’adalimumab. Cette forme rare de
lymphome à lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces
lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T observés avec Humira sont survenus chez des adultes
jeunes ayant un traitement concomitant par l’azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé dans les
maladies inflammatoires de l’intestin. Le risque potentiel de l’association de l’azathioprine ou de la 6
mercaptopurine avec Humira doit être soigneusement pris en considération. Un risque de
170
développement de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T chez des patients traités par Humira
ne peut pas être exclu (voir rubrique 4.8).
Il n’existe pas d’études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le
traitement par Humira est poursuivi après le développement d’un cancer. En conséquence, une
prudence accrue devra être observée lorsqu’on envisage un traitement de ces patients par Humira (voir
rubrique 4.8).
Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou
atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie, devront être examinés à la recherche
d’un cancer cutané autre que mélanome avant et pendant le traitement par Humira. Des cas de
mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités
par anti-TNF y compris l’adalimumab (voir rubrique 4.8).
Dans une étude clinique prospective évaluant l’emploi d’un autre agent anti-TNF, l’infliximab, chez
des patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), modérée à sévère, on
rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par
infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents
de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises dans l’emploi d’un anti-
TNF chez des patients souffrant de BPCO, et aussi chez des patients à risque de cancer à cause d’un
tabagisme important.
Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par l’adalimumab influence le risque
de développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite
hémorragique qui présentent un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les
patients atteints de rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou qui
ont un antécédent de dysplasie ou de cancer du côlon doivent faire l’objet d’un dépistage régulier à la
recherche d’une dysplasie avant le traitement et pendant toute l’évolution de leur maladie. Cette
évaluation doit inclure une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d’anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF. Des
effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par
ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été observés avec Humira. Il doit être conseillé à tous les
patients de demander immédiatement un avis médical s’ils ont des signes ou des symptômes suggérant
des troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous Humira.
L’arrêt du traitement par Humira devra être envisagé pour les patients chez qui des anomalies
hématologiques significatives seront confirmées.
Vaccinations
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination
contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de
polyarthrite rhumatoïde traités par l’adalimumab ou un placebo. Il n’y a pas de données disponibles
sur la transmission secondaire d’infection par des vaccins vivants chez les patients recevant Humira.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à
jour conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l’instauration du traitement par
Humira.
Les patients sous Humira peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté des vaccins
vivants. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été
exposés à l’adalimumab in utero n’est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d’adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
171
Insuffisance cardiaque congestive
Dans un essai clinique mené avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de
l’insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque
congestive. Des cas d’aggravation d’insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des
patients sous Humira. Humira doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance
cardiaque légère (NYHA classes I/II). Humira est contre-indiqué dans l’insuffisance cardiaque
modérée à sévère (voir rubrique 4.3). Le traitement par Humira doit être arrêté chez les patients
présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d’insuffisance cardiaque
congestive.
Processus auto-immuns
Le traitement par Humira peut entraîner la formation d’anticorps auto-immuns. L’impact d’un
traitement à long terme par Humira sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu. Si
un patient développe des symptômes invoquant un syndrome de type lupus à la suite d’un traitement
par Humira et présente une réaction positive anti-ADN double brin, le traitement par Humira ne devra
pas être poursuivi (voir rubrique 4.8).
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d’anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l’administration simultanée
d’anakinra et d’un autre anti-TNF, l’étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à
l’étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par
l’association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de
l’association d’anakinra et d’autres anti-TNF. Par conséquent, l’association d’adalimumab et
d’anakinra n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
L’administration concomitante d’adalimumab avec d’autres traitements de fond biologiques (par
exemple anakinra et abatacept) ou avec d’autres anti-TNF n’est pas recommandée en raison de
l’augmentation possible du risque d’infections, y compris d’infections graves, et d’autres interactions
pharmacologiques potentielles (voir rubrique 4.5).
Chirurgie
L’expérience concernant la tolérance au cours d’interventions chirurgicales chez les patients traités par
Humira est limitée. La longue demi-vie de l’adalimumab doit être prise en compte si une intervention
chirurgicale est prévue. Un patient traité par Humira nécessitant une intervention chirurgicale doit être
attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées doivent être
entreprises. L’expérience concernant la tolérance d’Humira chez les patients opérés pour arthroplastie
est limitée.
Occlusion du grêle
Dans la maladie de Crohn, l’échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent qu’Humira n’aggrave
pas ou ne provoque pas de sténoses.
Sujets âgés
La fréquence des infections graves chez les sujets traités par Humira âgés de plus de 65 ans (3,7 %) est
plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5 %). Certains cas ont eu une issue fatale. Une
attention particulière concernant le risque d’infection doit être apportée lors du traitement des sujets
âgés.
172
Population pédiatrique
Voir Vaccinations ci-dessus.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Humira a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant Humira en monothérapie et chez
ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d’anticorps était plus faible lorsque
Humira était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son utilisation en
monothérapie. L’administration d’Humira sans méthotrexate a entraîné une augmentation de la
formation d’anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de l’efficacité de
l’adalimumab (voir rubrique 5.1).
L’association d’Humira et d’anakinra n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d’anti-TNF »).
L’association d’Humira et d’abatacept n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d’anti-TNF »).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace
pendant le traitement par Humira et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière
administration d’Humira.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l’adalimumab dont les données ont été
recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue,
avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l’adalimumab au cours du premier trimestre, ne
révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Au cours d’une étude de cohorte prospective, 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR)
ou une maladie de Crohn (MC) et traitées par l’adalimumab au moins pendant le premier trimestre et
120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par l’adalimumab ont été incluses. La
prévalence à la naissance des anomalies congénitales majeures constituait le critère d’évaluation
principal. Le taux de grossesses aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie
congénitale majeure était de 6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par l’adalimumab présentant une
PR et de 5/74 (6,8 %) chez les femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95 %
0,38-4,52), et de 16/152 (10,5 %) chez les femmes traitées par l’adalimumab présentant une MC et de
3/32 (9,4 %) chez les femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-
4,16 ). L’OR ajusté (compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95 % 0,45-2,73) pour les
PR et MC combinées. Aucune différence notable n’a été rapportée entre les femmes traitées par
l’adalimumab et les femmes non traitées par l’adalimumab pour les critères d’évaluation secondaires
d’avortements spontanés, d’anomalies congénitales mineures, d’accouchement prématuré, de taille à la
naissance et d’infections graves ou opportunistes, et de mortinatalité ou de malignité. L’interprétation
des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l’étude, notamment la petite
taille d’échantillon et le plan d’étude non randomisé.
Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n’y a eu aucun signe
évocateur d’une éventuelle toxicité maternelle, d’embryo-toxicité ou de potentiel tératogène. On ne
dispose pas de données précliniques sur la toxicité post-natale de l’adalimumab (voir rubrique 5.3).
173
En raison de son effet inhibiteur sur le TNF, l’adalimumab administré pendant la grossesse pourrait
affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L’adalimumab doit être utilisé pendant la
grossesse seulement si nécessaire.
Chez les femmes traitées par l’adalimumab durant leur grossesse, l’adalimumab peut traverser le
placenta et passer dans le sang de leur enfant. En conséquence, ces enfants peuvent avoir un risque
accru d’infections. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des enfants qui
ont été exposés à l’adalimumab in utero n’est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d’adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Allaitement
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l’adalimumab est excrété dans le
lait maternel à de très faibles concentrations, l’adalimumab étant présent dans le lait maternel à des
concentrations équivalentes à 0,1 %–1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les
protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible
biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n’est attendu. Par conséquent,
Humira peut être utilisé pendant l’allaitement.
Fertilité
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l’adalimumab sur la fertilité.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Humira peut avoir une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des vertiges et des troubles visuels peuvent survenir après l’administration d’Humira (voir
rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Humira a été étudié chez 9 506 patients dans des essais pivots contrôlés et en ouvert d’une durée de
60 mois et plus. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente ou
ancienne, d’arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée
à l’enthésite) ou des patients souffrant de spondyloarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA), de rhumatisme psoriasique, de la maladie
de Crohn, de rectocolite hémorragique, de psoriasis, d’hidrosadénite suppurée et d’uvéite. Les études
contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients ayant reçu Humira et 3 801 patients ayant reçu un
placebo ou un comparateur actif pendant la phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d’effets indésirables pendant la
phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9 % chez les patients traités par
Humira et de 5,4 % chez les patients du groupe contrôle.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les
rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site
d’injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les
douleurs musculo-squelettiques.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec Humira. Les antagonistes du TNF, tels
qu’Humira affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les
défenses du corps contre les infections et le cancer. Des infections menaçant le pronostic vital et
d’issue fatale (comprenant sepsis, infections opportunistes et tuberculose), des réactivations d’hépatite
B et différents cancers (y compris leucémie, lymphome et lymphome hépatosplénique à lymphocytes
T) ont également été rapportés avec l’utilisation d’Humira.
174
Des effets hématologiques, neurologiques et autoimmuns sévères ont également été rapportés. Ceci
comprend de rares cas de pancytopénie, d’anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et
périphérique et des cas de lupus, d’événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.
Population pédiatrique
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l’enfant et l’adolescent
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
Liste des effets indésirables
La liste des effets indésirables est basée sur les études cliniques et sur l’expérience après
commercialisation et est présentée par classe de systèmes d’organes (SOC) et par fréquence dans le
tableau 7 ci-dessous : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100, < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000,
< 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par
ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été
incluse. La présence d’un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d’organes » indique que
de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
Tableau 7
Effets indésirables
Classe de systèmes
d’organes
Infections et infestations*
Fréquence
Très fréquent
Effets indésirables
Infections des voies respiratoires (y compris
infections des voies respiratoires basses et
infections des voies respiratoires hautes,
pneumonie, sinusite, pharyngite, rhino-
pharyngite et pneumonie herpétique).
Infections systémiques (y compris sepsis,
candidose et grippe).
Infections intestinales (y compris gastro-
entérite virale).
Infections cutanées et des tissus mous (y
compris panaris superficiel périunguéal,
cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et zona).
Infections de l’oreille.
Infections buccales (y compris herpès, herpès
buccal et infections dentaires).
Infections des organes de reproduction (y
compris mycose vulvo-vaginale).
Infections des voies urinaires (y compris
pyélonéphrite).
Infections fongiques.
Infections articulaires.
Infections neurologiques (y compris méningite
virale).
Infections opportunistes et tuberculose (y
compris coccidioïdomycose, histoplasmose et
infections à Mycobacterium avium complex).
175
Fréquent
Peu fréquent
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence
Effets indésirables
Infections bactériennes.
Infections oculaires.
Diverticulite
1)
.
Cancer de la peau à l’exclusion du mélanome (y
compris carcinome basocellulaire et carcinome
malpighien spino-cellulaire).
Tumeur bénigne.
Lymphome**.
Tumeurs des organes solides (y compris cancer
du sein, du poumon et de la thyroïde).
Mélanome**.
Leucémie
1)
.
Lymphome hépatosplénique à lymphocytes T
1)
.
Carcinome à cellules de Merkel (carcinome
neuroendocrine cutané)
1)
,
Sarcome de Kaposi
Leucopénie (y compris neutropénie et
agranulocytose).
Anémie.
Leucocytose.
Thrombocytopénie.
Purpura thrombopénique idiopathique.
Pancytopénie.
Hypersensibilité.
Allergies (y compris allergie saisonnière).
Sarcoïdose
1)
.
Vascularite.
Anaphylaxie
1)
.
Augmentation du taux de lipides.
Hypokaliémie.
Augmentation de l’acide urique.
Taux anormal de sodium dans le sang.
Hypocalcémie.
Hyperglycémie.
Hypophosphatémie.
Déshydratation.
176
Tumeurs bénignes,
malignes et non précisées
(incl kystes et polypes)*
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections
hématologiques et du
système lymphatique*
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections du système
immunitaire*
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Troubles du métabolisme
et de la nutrition
Très fréquent
Fréquent
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence
Effets indésirables
Affections psychiatriques
Fréquent
Troubles de l’humeur (y compris dépression).
Anxiété.
Insomnie.
Céphalées.
Paresthésies (y compris hypoesthésie).
Migraine.
Compression des racines nerveuses.
Accident vasculaire cérébral
1)
.
Tremblements.
Neuropathie.
Sclérose en plaques.
Affections démyélinisantes (par ex. névrite
optique, syndrome de Guillain-Barré)
1)
.
Troubles visuels.
Conjonctivite.
Blépharite.
Gonflement des yeux.
Diplopie.
Vertiges.
Surdité.
Acouphènes.
Tachycardie.
Infarctus du myocarde
1)
.
Arythmies.
Insuffisance cardiaque congestive.
Arrêt cardiaque.
Hypertension.
Bouffées de chaleur.
Hématomes.
Anévrisme aortique.
Occlusion vasculaire.
Thrombophlébite.
Affections du système
nerveux*
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections oculaires
Fréquent
Peu fréquent
Affections de l’oreille et
du labyrinthe
Fréquent
Peu fréquent
Affections cardiaques*
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections vasculaires
Fréquent
Peu fréquent
177
Classe de systèmes
d’organes
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales*
Fréquence
Fréquent
Effets indésirables
Asthme.
Dyspnée.
Toux.
Embolie pulmonaire
1)
.
Maladie pulmonaire interstitielle.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Pneumopathie.
Epanchement pleural
1)
.
Fibrose pulmonaire
1)
.
Douleurs abdominales.
Nausées et vomissements.
Hémorragie gastro-intestinale.
Dyspepsie.
Reflux gastro-œsophagien.
Syndrome de Gougerot-Sjögren.
Pancréatite.
Dysphagie.
Œdème du visage.
Perforation intestinale
1)
.
Elévation des enzymes hépatiques.
Cholécystite et lithiase biliaire.
Stéatose hépatique.
Hyperbilirubinémie.
Hépatite.
Réactivation d’hépatite B
1)
.
Hépatite auto-immune
1)
.
Insuffisance hépatique
1)
.
Peu fréquent
Affections gastro-
intestinales
Rare
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections
hépatobiliaires*
Très fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Très fréquent
Fréquent
Rash (y compris éruption exfoliative).
Aggravation ou apparition d’un psoriasis (y
compris psoriasis pustulaire palmoplantaire)
1)
.
Urticaire.
Ecchymoses (y compris purpura).
Dermatite (y compris eczéma).
Onychoclasie.
Hyperhidrose.
Alopécie
1)
.
Prurit.
Sueurs nocturnes.
Cicatrice.
178
Peu fréquent
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence
Rare
Effets indésirables
Erythème polymorphe
1)
.
Syndrome de Stevens-Johnson
1)
.
Angiœdème
1)
.
Vascularite cutanée
1)
.
Réaction lichénoïde cutanée
1)
.
Aggravation des symptômes de
dermatomyosite
1)
Fréquence
indéterminée
Affections musculo-
squelettiques et
systémiques
Très fréquent
Fréquent
Douleurs musculo-squelettiques.
Spasmes musculaires (y compris augmentation
de la créatine phosphokinase sérique).
Rhabdomyolyse.
Lupus érythémateux disséminé.
Syndrome type lupus
1)
.
Insuffisance rénale.
Hématurie.
Nycturie.
Troubles de la fonction érectile.
Réaction au site d’injection (y compris
érythème au site d’injection).
Douleur thoracique.
Œdème.
Fièvre
1)
.
Inflammation.
Troubles de la coagulation et troubles
hémorragiques (incluant un allongement du
temps de céphaline activé).
Positivité aux auto-anticorps (y compris aux
anticorps anti-ADN double brin).
Augmentation du taux sanguin de lactate
deshydrogénase.
Augmentation du poids
2)
Mauvaise cicatrisation.
Peu fréquent
Rare
Affections du rein et des
voies urinaires
Fréquent
Peu fréquent
Affections des organes de
reproduction et du sein
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration*
Peu fréquent
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Investigations*
Fréquent
Lésions, intoxications et
complications liées aux
procédures
Indéterminée
Fréquent
179
* de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
** y compris les études d’extension en ouvert.
1)
comprenant les données des notifications spontanées
2)
Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l’adalimumab allait de 0,3 kg à 1,0 kg
pour toutes les indications chez l’adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le placebo, sur une période de
traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre 5 et 6 kg a également été observée au cours
d’études d’extension à long terme, avec des expositions moyennes d’environ 1 à 2 ans sans groupe témoin, en
particulier chez les patients atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse. Le mécanisme qui sous-tend
cet effet n’est pas clair mais pourrait être associé à l’action anti-inflammatoire de l’adalimumab.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le profil de sécurité chez les patients atteints d’HS traités par Humira de façon hebdomadaire
correspond au profil de sécurité connu d’Humira.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d’uvéite traités par Humira toutes les deux semaines
correspond au profil de sécurité connu d’Humira.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au point d’injection
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l’adulte et l’enfant, 12,9 % des patients traités par Humira
ont présenté des réactions au point d’injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur ou
tuméfaction) contre 7,2 % des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au
point d’injection n’ont généralement pas nécessité l’arrêt du médicament.
Infections
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l’adulte et l’enfant, la fréquence des infections a été de
1,51 par patient-année dans le groupe Humira et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo et le
groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites, infections de
l’appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué Humira après la
guérison de l’infection.
L’incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe Humira et de 0,03 par
patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec Humira menées chez l’adulte et dans la population
pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d’issue fatale, ce qui s’est produit
rarement) ont été rapportées dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à localisations
extra-pulmonaires) et d’infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose disséminée ou
histoplasmose extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, pneumocystose, candidose,
aspergillose et listériose). La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit premiers mois
après le début du traitement et peuvent être le reflet d’une réactivation d’une maladie latente.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Aucun cas de cancer n’a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition de
655,6 patient-années lors des études avec Humira chez les patients atteints d’arthrite juvénile
idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l’enthésite). De plus, aucun
cas de cancer n’a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition de
498.1patient-années lors des études avec Humira dans la maladie de Crohn pédiatrique. Aucun cas de
cancer n’a été observé chez 77 patients pédiatriques correspondant à une exposition de 80,0 patient-
années lors d’une étude avec Humira dans le psoriasis en plaques chronique pédiatrique. Lors d’une
180
étude avec Humira menée chez des enfants et des adolecents atteints de rectocolite hémorragique,
aucun cas de cancer n’a été observé chez 93 enfants et adolescents représentant une exposition de 65,3
patient années. Aucun cas de cancer n’a été observé chez 60 patients pédiatriques représentant une
exposition de 58,4 patient-années lors d’une étude avec Humira dans l’uvéite pédiatrique.
Pendant les périodes contrôlées des essais cliniques pivots chez l’adulte avec Humira d’une durée d’au
moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement
active, de spondylarthrite ankylosante, de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA,
de rhumatisme psoriasique, de psoriasis, d’hidrosadénite suppurée, de la maladie de Crohn, de
rectocolite hémorragique et d’uvéite, un taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers autres que
lymphomes ou cancers de la peau non mélanomes, de 6,8 (4,4 – 10,5) pour 1 000 patient-années parmi
les 5 291 patients traités par Humira, a été observé
versus
un taux de 6,3 (3,4 – 11,8) pour 1 000
patient-années parmi les 3 444 patients du groupe contrôle (la durée moyenne du traitement était de
4,0 mois pour les patients traités par Humira et de 3,8 mois pour les patients du groupe contrôle). Le
taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers de la peau non mélanomes était de 8,8 (6,0 – 13,0)
pour 1 000 patient-années pour les patients traités par Humira et de 3,2 (1,3 – 7,6) pour 1 000 patient-
années parmi les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers de la peau, les carcinomes spino-
cellulaires sont survenus à des taux de 2,7 (1,4 – 5,4) pour 1 000 patient-années chez les patients
traités par Humira et 0,6 (0,1 – 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle
(intervalle de confiance à 95 %). Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de 0,7
(0,2 – 2,7) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par Humira et 0,6 (0,1 – 4,5) pour 1 000
patient-années chez les patients du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces essais et les essais d’extension en ouvert terminés ou en
cours avec une durée moyenne d’environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus de 26 439 patient-
années de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers de la peau non
mélanomes est d’environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de la peau non-
mélanomes est d’environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés est
d’environ 1,3 pour 1 000 patient-années.
En post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les patients atteints de
polyarthrite rhumatoïde, le taux rapporté de cancers est approximativement de 2,7 pour 1 000 patient-
années de traitement. Les taux rapportés pour les cancers de la peau non-mélanomes et les lymphomes
sont respectivement d’environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de traitement (voir rubrique 4.4).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome hépatosplénique à lymphocytes
T ont été rapportés chez des patients traités par l’adalimumab (voir rubrique 4.4).
Auto-anticorps
Des recherches d’auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients
des essais I-V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces essais, les titres d’anticorps antinucléaires
initialement négatifs étaient positifs à la semaine 24 chez 11,9 % des patients traités par Humira et
8,1 % des patients sous placebo et comparateur. Deux patients sur les 3 441 traités par Humira dans
toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont présenté des signes
cliniques évoquant un syndrome pseudo-lupique d’apparition nouvelle. L’état des patients s’est
amélioré après l’arrêt du traitement. Aucun patient n’a présenté de néphrite lupique ou de symptômes
nerveux centraux.
Evénements hépatobiliaires
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme
psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN
sont survenues chez 3,7% des patients traités par Humira et chez 1,6% des patients du groupe contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d’Humira chez les patients atteints d’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite âgés
181
de 6 à 17 ans, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 6,1 % des patients traités par
Humira et chez 1,3 % des patients du groupe contrôle. La plupart des élévations de l’ALAT sont
survenues dans le cadre d’une utilisation concomitante de méthotrexate. Aucune élévation de l’ALAT
≥ 3 x LSN n’est survenue au cours de l’essai de phase III d’Humira chez des patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d’Humira chez les patients atteints de maladie de
Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des élévations
de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 0,9% des patients traités par Humira et chez 0,9% des
patients du groupe contrôle.
Dans l’essai clinique de phase III d’Humira chez les enfants et adolescents atteints de maladie de
Crohn qui a évalué l’efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d’entretien en
fonction du poids après un traitement d’induction ajusté au poids jusqu’à 52 semaines de traitement,
des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,6 % des patients (5/192), parmi lesquels 4
étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l’étude.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans le psoriasis en plaques avec une période de
contrôle de 12 à 24 semaines, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,8 % des
patients traités par Humira et chez 1,8 % des patients du groupe contrôle.
Il n’a pas été observé d’élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN dans l’étude de phase III d’Humira chez des
patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les essais cliniques contrôlés d’Humira (doses initiales de 160 mg à la Semaine 0 et 80 mg à la
Semaine 2 suivies de 40 mg chaque semaine à partir de la semaine 4), chez les patients atteints
d’hidrosadénite suppurée avec une période de contrôle de 12 à 16 semaines, des élévations de l’ALAT
≥ 3 x LSN sont survenues chez 0,3 % des patients traités par Humira et 0,6 % des patients du groupe
contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés d’Humira (dose initiale de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg
toutes les deux semaines à partir de la semaine 1) chez les patients adultes atteints d’uvéite pour une
durée allant jusqu’à 80 semaines, avec une durée médiane d’exposition de respectivement 166,5 jours
et 105,0 jours pour les patients traités par Humira et les patients du groupe contrôle, des élévations de
l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,4 % des patients traités par Humira et 2,4 % des patients du
groupe contrôle.
Dans l’essai clinique contrôlé de phase III d’Humira mené chez des enfants et des adolescents atteints
de rectocolite hémorragique (N = 93) qui a évalué l’efficacité et le profil de sécurité d’une dose
d’entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée une semaine sur deux (N = 31) et
d’une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée chaque semaine (N = 32),
à la suite d’une dose d’induction ajustée en fonction du poids corporel de 2,4 mg/kg (dose maximale
de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
(N = 63), ou d’une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, d’un
placebo à la semaine 1, et d’une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 (N = 30),
des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,1 % (1/93) des patients.
Dans les essais cliniques, toutes indications confondues, les patients avec ALAT augmentées étaient
asymptomatiques et dans la plupart des cas les élévations étaient transitoires et réversibles lors de la
poursuite du traitement. Cependant, au cours de la surveillance post-marketing, des insuffisances
hépatiques ainsi que des désordres hépatiques moins sévères, qui peuvent précéder une insuffisance
hépatique, tels que des hépatites y compris des hépatites auto-immunes, ont été rapportées chez des
patients recevant de l’adalimumab.
182
Administration concomitante d’azathioprine/6-mercaptopurine
Lors d’études dans la maladie de Crohn chez l’adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et
d’infections graves a été observée avec l’association Humira et azathioprine/6-mercaptopurine
comparativement à Humira utilisé seul.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration –
voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Aucune toxicité liée à la dose n’a été observée dans les essais cliniques. La plus forte dose évaluée
était constituée de doses répétées de 10 mg/kg en IV, ce qui représente 15 fois environ la dose
recommandée.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale
alpha (TNF-α).
Code ATC : L04AB04
Mécanisme d’action
L’adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son
interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.
L’adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris les
variations des taux des molécules d’adhésion responsables de la migration des leucocytes (ELAM-1,
VCAM-1, et ICAM-1 avec une CI
50
de 0,1-0,2 nM).
Effets pharmacodynamiques
Après traitement par Humira chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé une
diminution rapide du taux des marqueurs de la phase aiguë de l’inflammation (protéine réactive C
[CRP], vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques [IL-6] par rapport aux valeurs
initialement observées. L’administration d’Humira est également associée à une diminution des taux
sériques des métalloprotéinases matricielles (MMP-1 et MMP-3) qui permettent le remodelage
tissulaire responsable de la destruction cartilagineuse. Les patients traités par Humira présentent
généralement une amélioration des signes hématologiques de l’inflammation chronique.
Une diminution rapide du taux de CRP a également été observée chez les patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et
d’hidrosadénite suppurée après traitement par Humira. Chez les patients atteints de la maladie de
Crohn, une réduction du nombre de cellules exprimant les marqueurs de l’inflammation dans le colon
y compris une réduction significative de l’expression du TNF a été observée. Des études
endoscopiques sur la muqueuse intestinale ont mis en évidence une cicatrisation de la muqueuse chez
les patients traités par l’adalimumab.
183
Efficacité et sécurité cliniques
Polyarthrite rhumatoïde
Humira a fait l’objet d’études chez plus de 3 000 patients dans l’ensemble des essais cliniques dans la
polyarthrite rhumatoïde. L’efficacité et le profil de sécurité d’Humira ont été évalués dans cinq études
contrôlées randomisées, en double aveugle. Certains patients ont été traités pendant 120 mois. La
douleur au point d’injection d’Humira 40 mg/0,4 ml a été évaluée dans deux études randomisées,
contrôlées avec comparateur actif, en simple aveugle, croisées en deux phases.
L’étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de
fond avait échoué et chez qui le méthotrexate à la posologie de 12,5 à 25 mg/semaine (10 mg en cas
d’intolérance au méthotrexate), s’était avéré insuffisamment efficace alors que la dose de méthotrexate
était restée constante de 10 à 25 mg par semaine. Ces patients ont reçu 20, 40 ou 80 mg d’Humira ou
un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.
L’étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un médicament anti-
rhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 ou 40 mg d’Humira par voie
sous-cutanée toutes les deux semaines en alternance avec un placebo, ou chaque semaine pendant 26
semaines ; un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun autre
médicament anti-rhumatismal de fond n’était autorisé.
L’étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus qui n’avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux
doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par
semaine. L’étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo
pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d’Humira toutes les semaines pendant 52 semaines et
le troisième a été traité par 40 mg d’Humira toutes les deux semaines en alternance avec le placebo.
Après la fin de la première période de 52 semaines, 457 patients ont été inclus dans une phase
d’extension en ouvert au cours de laquelle Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines en association au méthotrexate pendant 10 ans.
L’étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde d’activité modérée à sévère et âgés de 18 ans et plus. Les patients pouvaient n’avoir jamais
reçu de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique
préexistant pourvu que ce dernier soit stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements comprenaient
le méthotrexate, le léflunomide, l’hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels d’or. Les patients
après randomisation ont reçu soit 40 mg d’Humira soit un placebo toutes les deux semaines pendant
24 semaines.
L’étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate ayant une polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active, récente (durée moyenne de la maladie inférieure à 9
mois). Cette étude a évalué l’efficacité de l’association Humira à la dose de 40 mg toutes les deux
semaines/méthotrexate, Humira 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une monothérapie
de méthotrexate sur les signes et symptômes et le taux de progression des dommages structuraux dans
la polyarthrite rhumatoïde, pendant 104 semaines. Après la fin de la première période de
104 semaines, 497 patients ont été inclus dans une phase d’extension en ouvert au cours de laquelle
Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines jusqu’à 10 ans.
Les études VI et VII sur la PR ont chacune évalué 60 patients âgés de 18 ans et plus atteints de
polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère. Les patients inclus étaient soit des patients en cours
de traitement par Humira 40 mg/0,8 ml avec une estimation moyenne de leur douleur au point
d’injection à au moins 3 cm (sur une EVA de 0 à 10 cm) soit des patients naïfs de traitement
biologique qui débutaient Humira 40 mg/0,8 ml. Les patients étaient randomisés pour recevoir une
184
dose unique d’Humira 40 mg/0,8 ml ou d’Humira 40 mg/0,4 ml, suivie d’une injection unique du
traitement opposé lors de l’administration suivante.
Le critère de jugement principal des études I, II et III sur la PR et le critère de jugement secondaire de
l’étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24
e
ou la
26
e
semaine. Le critère de jugement principal dans l’étude V sur la PR était le pourcentage de patients
qui avaient obtenu une réponse ACR 50 à la semaine 52. Les études III et V sur la PR avaient un
critère de jugement principal supplémentaire à 52 semaines à savoir le retard de progression de la
maladie (attesté par les résultats radiologiques). L’étude III sur la PR avait aussi comme critère de
jugement principal les modifications de la qualité de vie. Le critère de jugement principal des études
VI et VII dans la PR était la douleur au point d’injection survenant immédiatement après l’injection,
mesurée par une EVA de 0 à 10 cm.
Réponse ACR
Le pourcentage de patients sous Humira qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été cohérent
dans les essais I, II et III sur la PR. Le tableau 8 résume les résultats obtenus à la posologie de 40 mg
toutes les deux semaines.
Tableau 8
Réponses ACR dans les essais contrôlés contre placebo
(pourcentage de patients)
Réponse
Etude I
a
** sur la PR
Etude II
a
** sur la PR
Etude III
a
** sur la PR
Placebo/ MTX
c
Humira
b
/ MTX
c
Placebo Humira
b
Placebo/ MTX
c
Humira
b
/ MTX
c
n=60
n=63
n=110
n=113
n=200
n=207
ACR 20
6 mois
13,3 %
65,1 %
19,1 % 46,0 %
29,5 %
63,3 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
24,0 %
58,9 %
ACR 50
6 mois
6,7 %
52,4 %
8,2 %
22,1 %
9,5 %
39,1 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
9,5 %
41,5 %
ACR 70
6 mois
3,3 %
23,8 %
1,8 %
12,4 %
2,5 %
20,8 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
4,5 %
23,2 %
a
Etude I sur la PR à 24 semaines, étude II sur la PR à 26 semaines et étude III sur la PR à 24 et 52
semaines
b
40 mg Humira administré toutes les deux semaines
c
MTX = méthotrexate
**p < 0,01, Humira
versus
placebo
Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l’ACR
(nombre d’articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l’activité de
la maladie et de la douleur, indice d’invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dl]) ont été améliorées
à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l’étude III sur la PR, ces améliorations se sont
maintenues tout au long des 52 semaines.
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude III sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez la plupart des patients suivis jusqu’à 10 ans. Sur 207 patients qui avaient été
randomisés dans le bras Humira 40 mg toutes les 2 semaines, 114 patients ont poursuivi Humira à la
dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 5 ans. Parmi ces patients, 86 patients (75,4 %) ont eu
une réponse ACR 20 ; 72 patients (63,2 %) ont eu une réponse ACR 50 et 41 patients (36 %) ont eu
une réponse ACR 70. Sur 207 patients, 81 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 64 patients (79,0 %) ont eu une réponse ACR 20 ;
56 patients (69,1 %) ont eu une réponse ACR 50 et 43 patients (53,1 %) ont eu une réponse ACR 70.
185
Dans l’étude IV sur la PR, la réponse ACR 20 des patients traités par Humira en plus des soins
habituels a été significativement meilleure que chez les patients recevant le placebo plus les soins
habituels (p < 0,001).
Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par Humira ont été
statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de
traitement.
Dans l’étude V sur la PR chez des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde récente, naïfs de
méthotrexate, un traitement associant Humira et du méthotrexate a conduit à des réponses ACR plus
rapides et significativement plus importantes qu’avec le méthotrexate seul et Humira seul, à la
semaine 52 et les réponses étaient maintenues à la semaine 104 (voir tableau 9).
Tableau 9
Réponses ACR dans l’étude V sur la PR
(pourcentage de patients)
Réponse
MTX
n = 257
Humira
N = 274
Humira/MTX
n = 268
Valeur
de p
a
Valeur de
p
b
Valeur de
p
c
ACR 20
Semaine 52
62,6 %
54,4 %
72,8 %
0,013
< 0,001
0,043
Semaine 104
56,0 %
49,3 %
69,4 %
0,002
< 0,001
0,140
ACR 50
Semaine 52
45,9 %
41,2 %
61,6 %
< 0,001
< 0,001
0,317
Semaine 104
42,8 %
36,9 %
59,0 %
< 0,001
< 0,001
0,162
ACR 70
Semaine 52
27,2 %
25,9 %
45,5 %
< 0,001
< 0,001
0,656
Semaine 104
28,4 %
28,1 %
46,6 %
< 0,001
< 0,001
0,864
a.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
méthotrexate seul par le test U de Mann-Whitney
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude V sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez les patients suivis jusqu’à 10 ans. Sur 542 patients randomisés dans le bras Humira
40 mg toutes les deux semaines, 170 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les deux
semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 154 patients (90,6 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 127
patients (74,7 %) ont eu une réponse ACR 50 et 102 patients (60,0 %) ont eu une réponse ACR 70.
A la semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l’association Humira/méthotrexate étaient en
rémission clinique (DAS 28 (CRP) < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant reçu le
méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu Humira seul. Le traitement par l’association
Humira/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate (p < 0,001) et à
Humira en monothérapie (p < 0,001) dans l’obtention d’un état d’activité basse de la maladie pour les
patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été récemment diagnostiquée. La
réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447). Sur 342 patients initialement
randomisés pour recevoir Humira seul ou l’association Humira/méthotrexate qui ont été inclus dans
l’étude d’extension en ouvert, 171 patients ont terminé 10 ans de traitement par Humira. Parmi ces
patients, 109 patients (63,7 %) étaient en rémission à 10 ans.
Réponse radiographique
Dans l’étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par Humira avaient une polyarthrite
rhumatoïde d’une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux articulaires ont été
186
évalués par radiographie et exprimés en termes de modification du score total de Sharp (STS) et de ses
composants, le score d’érosion et le score de pincement articulaire. Les patients traités par Humira
associé au méthotrexate ont présenté une progression significativement moindre que les patients
recevant seulement du méthotrexate à 6 et 12 mois (voir tableau 10).
Dans l’extension en ouvert de l’étude III dans la PR, le ralentissement de la progression des
dommages structuraux est maintenu à 8 et 10 ans pour une partie des patients. À 8 ans, 81 des 207
patients traités dès le début par 40 mg d’Humira une semaine sur deux ont été évalués par
radiographie. Parmi ces patients, 48 patients n’ont pas présenté de progression des dommages
structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à
la valeur de base. À 10 ans, 79 des 207 patients traités dès le début par 40 mg d’Humira une semaine
sur deux ont été évalués par radiographie. Parmi ces patients, 40 patients n’ont pas présenté de
progression des dommages structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de
0,5 ou moins par rapport à la valeur de base.
Tableau 10
Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois
dans l’étude III sur la PR
Placebo/MTX
a
Humira/MTX
40 mg toutes les 2
semaines
Placebo/MTX-
Humira/MTX
(intervalle de
confiance à 95 %
b
)
2,6 (1,4 ; 3,8)
1,6 (0,9 ; 2,2)
0,9 (0,3 ; 1,4)
Valeur de p
Score total de Sharp
2,7
0,1
< 0,001
c
Score d’érosion
1,6
0,0
< 0,001
Score de pincement
1,0
0,1
0,002
d
articulaire (JSN )
a
méthotrexate
b
intervalle de confiance à 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et Humira
c
d’après les analyses de rang
d
JSN : Joint Space Narrowing
Dans l’étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et
exprimés en termes de variation du score total de Sharp (voir tableau 11).
187
Tableau 11
Valeurs moyennes des modifications radiographiques
à la semaine 52 dans l’étude V sur la PR
MTX
n = 257
(intervalle de
confiance à
95 %)
5,7 (4,2-7,3)
Humira
n = 274
(intervalle de
confiance à
95 %)
3,0 (1,7-4,3)
Humira/MTX
n = 268
(intervalle de
confiance à
95 %)
1,3 (0,5-2,1)
Valeur
de p
a
Valeur
de p
b
Valeur
de p
c
Score total de
< 0,001
0,0020
< 0,001
Sharp
Score
3,7 (2,7-4,7)
1,7 (1,0-2,4)
0,8 (0,4-1,2)
< 0,001
0,0082
< 0,001
d’érosion
Score de
2,0 (1,2-2,8)
1,3 (0,5-2,1)
0,5 (0-1,0)
< 0,001
0,0037
0,151
pincement
articulaire
(JSN)
a.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c.
La valeur de p résulte de la monothérapie par Humira et de la monothérapie par méthotrexate
par le test U de Mann-Whitney
A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation
du score total de Sharp modifié par rapport à la valeur de base
0,5) était significativement supérieur
avec le traitement par l’association Humira/méthotrexate (respectivement 63,8 % et 61,2 %)
comparativement au méthotrexate en monothérapie (respectivement 37,4 % et 33,5 %, p < 0,001) et
Humira en monothérapie (respectivement 50,7 %, p < 0,002 et 44,5 %, p < 0,001).
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude V sur la PR, la variation moyenne du score total de
Sharp modifié à 10 ans par rapport à la valeur de base a été de 10,8 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir le méthotrexate en monothérapie, 9,2 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir Humira en monothérapie et 3,9 chez les patients randomisés initialement
pour recevoir l’association Humira/méthotrexate. Les proportions correspondantes de patients ne
présentant pas de progression radiographique ont été respectivement de 31,3 %, 23,7 % et 36,7 %.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l’indice
d’invalidité du Questionnaire d’Evaluation de l’état de Santé (Health Assessment Questionnaire,
HAQ) dans les quatre essais originels adéquats et correctement contrôlés et constituait un critère
principal de jugement pré-spécifié à la 52
ème
semaine dans l’étude III sur la PR. Comparativement au
placebo, toutes les doses/schémas posologiques d’administration d’Humira ont entraîné une
amélioration statistiquement significative plus importante de l’indice d’invalidité du HAQ entre
l’examen initial et le 6
e
mois dans les quatre études et il en a été de même à la semaine 52 dans l’étude
III sur la PR. Dans les quatre études, les résultats des scores de la Short Form Health Survey (SF 36)
confirment ces observations pour toutes les doses/schémas posologiques d’administration d’Humira,
avec des valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi que des scores
de douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les deux semaines.
Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la PR), on a
observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l’aide des scores
d’évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).
Dans l’étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités
fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu’à la semaine 520
188
(120 mois) du traitement en ouvert. L’amélioration de la qualité de vie a été mesurée jusqu’à la
semaine 156 (36 mois) et l’amélioration a été maintenue au cours de cette période.
Dans l’étude V sur la PR, l’amélioration de l’indice d’invalidité HAQ et la composante physique du
SF 36 s’est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l’association Humira/méthotrexate par
rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie d’Humira à la semaine 52, et s’est
maintenue jusqu’à la semaine 104. Parmi les 250 patients ayant terminé l’étude d’extension en ouvert,
l’amélioration des capacités fonctionnelles s’est maintenue au cours des 10 ans de traitement.
Douleur au point d’injection
Pour les études dans la PR croisées et regroupées VI et VII, une différence statistiquement
significative concernant la douleur au point d’injection, immédiatement après l’administration, a été
observée entre Humira 40 mg/0,8 ml et Humira 40 mg/0,4 ml (EVA moyenne de 3,7 cm
versus
1,2 cm, échelle de 0 à 10 cm, P < 0,001), ce qui représente une réduction médiane de 84 % de la
douleur au point d’injection.
Spondyloarthrite axiale
Spondylarthrite ankylosante (SA)
Humira à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines, a été évalué dans deux études randomisées, en
double-aveugle, contrôlées contre placebo, d’une durée de 24 semaines chez 393 patients, atteints de
spondylarthrite ankylosante active (la valeur moyenne initiale du score d’activité de la maladie [Bath
Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)] était de 6,3 dans tous les groupes) qui
n’avaient pas répondu de manière adéquate à un traitement conventionnel. Soixante-dix-neuf (20,1 %)
patients étaient traités de manière concomitante par DMARD’s et 37 (9,4 %) patients par des
glucocorticoïdes. La période en aveugle a été suivie d’une période en ouvert pendant laquelle les
patients recevaient 40 mg d’Humira toutes les 2 semaines en sous-cutané pendant 28 semaines
supplémentaires. Les sujets (n = 215, 54,7 %) qui n’étaient pas répondeurs à l’ASAS 20 aux semaines
12, 16 ou 20 ont été traités prématurément en ouvert par 40 mg d’adalimumab toutes les 2 semaines en
sous-cutané, et ont été ultérieurement considérés comme non-répondeurs dans les analyses statistiques
de la phase double-aveugle.
Dans l’étude la plus importante (I) sur la SA comprenant 315 patients, les résultats ont montré une
amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de spondylarthrite ankylosante
avec Humira comparé au placebo. La première réponse significative a été observée à la semaine 2 et
s’est maintenue pendant 24 semaines (tableau 12).
189
Tableau 12
Réponses d’efficacité de l’étude SA contrôlée contre placebo – Etude I
Réduction des signes et symptômes
Réponse
ASAS
a
20
Semaine 2
Semaine 12
Semaine 24
ASAS 50
Semaine 2
Semaine 12
Semaine 24
ASAS 70
Semaine 2
Semaine 12
Semaine 24
Placebo
N=107
16 %
21 %
19 %
3%
10 %
11 %
0%
5%
8%
Humira
N=208
42 %***
58 %***
51 %***
16 %***
38 %***
35 %***
7 %**
23 %***
24 %***
BASDAI
b
50
Semaine 2
4%
20 %***
Semaine 12
16 %
45 %***
Semaine 24
15 %
42 %***
***,**
Statistiquement significatif à p < 0.001, <0.01 pour toutes les comparaisons entre
Humira et le placebo aux semaines 2, 12 et 24
a
ASsessments in Ankylosing Spondylitis
b
Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index
Les patients traités par Humira avaient une amélioration significativement plus importante à la
semaine 12 qui se maintenait jusqu’à la semaine 24 à la fois pour le SF36 et pour l’Ankylosing
Spondylitis Quality of Life Questionnaire (ASQoL).
Des résultats tendant à être comparables (pas tous statistiquement significatifs) ont été observés dans
une étude sur la SA moins importante, randomisée, double-aveugle, contrôlée contre placebo (II) de
82 patients adultes atteints d’une spondylarthrite ankylosante active.
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans deux études randomisées, en double
aveugle, contrôlées contre placebo menées chez des patients atteints de spondyloarthrite axiale non
radiographique (nr-axSpA). L’étude nr-axSpA I a évalué des patients atteints de nr-axSpA active.
L’étude nr-axSpA II était une étude d’arrêt du traitement chez des patients atteints de nr-axSpA active
ayant obtenu une rémission au cours d’un traitement en ouvert par Humira.
Étude nr-axSpA I
Dans l’étude nr-axSpA I, Humira administré à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines a été évalué
dans une étude randomisée en double aveugle contrôlée contre placebo d’une durée de 12 semaines
menée chez 185 patients atteints de nr-axSpA active (le score initial moyen d’activité de la maladie
[Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)] était de 6,4 chez les patients traités
par Humira et de 6,5 chez les patients du groupe placebo) qui avaient présenté une réponse inadéquate
ou une intolérance à au moins 1 AINS ou une contre-indication aux AINS.
A l’inclusion dans l’étude, 33 patients (18 %) étaient traités de façon concomitante par des DMARD’s
et 146 patients (79 %) par des AINS. La période en double aveugle a été suivie d’une période en
ouvert au cours de laquelle les patients ont reçu Humira 40 mg toutes les deux semaines par voie
190
sous-cutanée pendant 144 semaines supplémentaires. Les résultats à la semaine 12 ont montré une
amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de nr-axSpA active chez les
patients traités par Humira comparativement au placebo (tableau 13).
Tableau 13
Réponse d’efficacité dans l’étude nr-axSpA I contrôlée contre placebo
Double aveugle
Placebo
Humira
Réponse à la semaine 12
N=94
N=91
a
ASAS 40
15 %
36 %***
ASAS 20
31 %
52 %**
ASAS 5/6
6%
31 %***
ASAS Rémission Partielle
5%
16 %*
b
BASDAI 50
15 %
35 %**
c,d,e
ASDAS
-0,3
-1,0***
ASDAS Maladie inactive
4%
24 %***
d,f,g
hs-CRP
-0,3
-4,7***
h
d,i
SPARCC IRM des articulations sacro-iliaques
-0,6
-3,2**
d,j
SPARCC IRM du rachis
-0,2
-1,8**
a
Assessment of Spondyloarthritis International Society
b
Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index
c
Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score
d
Variation moyenne par rapport à la valeur initiale
e
n = 91 placebo et n = 87 Humira
f
Protéine C-réactive ultrasensible (mg/l)
g
n = 73 placebo et n = 70 Humira
h
Spondyloarthritis Research Consortium of Canada
i
n = 84 placebo et Humira
j
n = 82 placebo et n = 85 Humira
***, **, * Résultat statistiquement significatif à
p
< 0,001, < 0,01 et < 0,05 respectivement pour
toutes les comparaisons entre Humira et le placebo.
Dans l’étude d’extension en ouvert, l’amélioration des signes et symptômes s’est maintenue avec le
traitement par Humira jusqu’à la semaine 156.
Inhibition de l’inflammation
Une amélioration significative des signes d’inflammation telle que mesurée par les taux de hs-CRP et
l’IRM des articulations sacro-iliaques et du rachis s’est maintenue chez les patients traités par Humira
jusqu’à la semaine 156 et la semaine 104, respectivement.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie liée à la santé et la fonction physique ont été évaluées à l’aide des questionnaires
HAQ-S et SF-36. Les patients traités par Humira ont présenté une amélioration significativement
supérieure du score HAQ-S total et du score de la composante physique (PCS) du questionnaire SF-36
de l’inclusion à la semaine 12 par rapport au placebo. Une amélioration de la qualité de vie liée à la
santé et la fonction physique s’est maintenue au cours de l’étude d’extension en ouvert jusqu’à la
semaine 156.
Étude nr-axSpA II
673 patients atteints de nr-axSpA active (le score initial moyen d’activité de la maladie [BASDAI]
était de 7,0) qui avaient présenté une réponse insuffisante à
2 AINS ou une intolérance ou une
contre-indication aux AINS ont été inclus dans la période en ouvert de l’étude nr-axSpA II au cours de
laquelle ils ont reçu Humira 40 mg toutes les deux semaines pendant 28 semaines. Ces patients
présentaient également des signes objectifs d’inflammation à l’IRM des articulations sacro-iliaques ou
191
du rachis ou un taux élevé de hs-CRP. Les patients ayant obtenu une rémission prolongée pendant au
moins 12 semaines (N = 305) (ASDAS < 1,3 aux semaines 16, 20, 24 et 28) au cours de la période en
ouvert ont ensuite été randomisés soit pour poursuivre le traitement par Humira 40 mg toutes les deux
semaines (N = 152) soit pour recevoir un placebo (N = 153) pendant 40 semaines supplémentaires
dans le cadre d’une période en double aveugle, contrôlée contre placebo (durée totale de l’étude :
68 semaines). Les patients présentant une poussée de la maladie au cours de la période en double
aveugle étaient autorisés à recevoir un traitement de secours par Humira 40 mg toutes les deux
semaines pendant au moins 12 semaines.
Le critère principal d’évaluation de l’efficacité était le pourcentage de patients sans poussée à la
semaine 68 de l’étude. Une poussée était définie comme un score ASDAS ≥ 2,1 lors de deux visites
consécutives séparées de quatre semaines. Une proportion plus importante de patients sous Humira n’a
pas présenté de poussée de la maladie au cours de la période en double aveugle
versus
placebo
(70,4 %
versus
47,1 %,
p
< 0,001) (figure 1).
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai jusqu’à une poussée de la maladie dans
l’étude nr-axSpA II
PROBABILITÉ D’ABSENCE DE POUSSÉE
Traitement
TEMPS (SEMAINES)
Placebo
Humira
∆ Censuré
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque (Nombre de poussées)) ; A = HUMIRA
(Nombre de patients à risque (Nombre de poussées)).
Parmi les 68 patients avec des poussées dans le groupe qui a arrêté le traitement, 65 ont reçu
12 semaines de traitement de secours par Humira, parmi lesquels 37 (56,9 %) ont de nouveau obtenu
une rémission (ASDAS < 1,3) 12 semaines après avoir repris le traitement en ouvert.
À la semaine 68, les patients recevant un traitement continu par Humira ont montré une amélioration
statistiquement significative des signes et symptômes de la nr-axSpA active
versus
les patients qui ont
arrêté le traitement pendant la période en double aveugle de l’étude (tableau 14).
192
Tableau 14
Réponse d’efficacité dans la période contrôlée contre placebo de l’étude nr-axSpA II
Double aveugle
Placebo
Humira
Réponse à la semaine 68
N = 153
N = 152
ASAS
a,b
20
47,1 %
70,4 %***
a,b
ASAS 40
45,8 %
65,8 %***
a
ASAS Rémission partielle
26,8 %
42,1 %**
c
ASDAS Maladie inactive
33,3 %
57,2 %***
d
Poussée partielle
64,1 %
40,8 %***
a
Assessment of SpondyloArthritis International Society
b
L’inclusion est définie comme l’inclusion dans la période en ouvert lorsque les patients ont une
maladie active.
c
Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score
d
Une poussée partielle est définie comme un score ASDAS ≥ 1,3 mais < 2,1 lors de 2 visites
consécutives.
***, ** Résultat statistiquement significatif à
p
< 0,001 et < 0,01 respectivement pour toutes les
comparaisons entre Humira et le placebo.
Rhumatisme psoriasique
Humira, 40 mg toutes les deux semaines, a été étudié chez des patients ayant un rhumatisme
psoriasique modérément à sévèrement actif dans deux études contrôlées contre placebo, les études I et
II sur le RPs. Dans l’étude I sur le RPs d’une durée de 24 semaines, on a traité 313 patients adultes qui
avaient une réponse inadéquate à un traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien, et parmi
lesquels environ 50 % prenaient du méthotrexate. Dans l’étude II sur le RPs d’une durée de 12
semaines, 100 patients qui présentaient une réponse inadéquate à un traitement de fond, ont été traités.
A la fin des 2 études, 383 patients ont été recrutés dans une étude d’extension en ouvert, au cours de
laquelle ils ont reçu 40 mg d’Humira une semaine sur deux.
En raison du petit nombre de patients étudiés les preuves de l’efficacité d’Humira, chez les patients
souffrant d’arthrite psoriasique à type de spondylarthrite ankylosante, sont insuffisantes.
Tableau 15
Réponse ACR des études contrôlées contre placebo, dans le rhumatisme psoriasique
(pourcentage de patients)
Etude I sur le RPs
Placebo
Humira
N=162
N=151
Etude II sur le RPs
Placebo
Humira
N=49
N=51
Réponse
ACR 20
Semaine 12
14 %
58 %***
16 %
39 %*
Semaine 24
15 %
57 %***
N/A
N/A
ACR 50
Semaine 12
4%
36 %***
2%
25 %***
Semaine 24
6%
39 %***
N/A
N/A
ACR 70
Semaine 12
1%
20 %***
0%
14 %*
Semaine 24
1%
23 %***
N/A
N/A
*** p < 0,001 pour toutes comparaisons entre Humira et le placebo
*
p < 0,05 pour toutes comparaisons entre Humira et le placebo
N/A non applicable
Les réponses ACR dans l’étude I sur le RPs étaient identiques avec ou sans traitement concomitant par
le méthotrexate.
Les réponses ACR se sont maintenues jusqu’à 136 semaines au cours de l’étude d’extension en ouvert.
193
Les modifications radiographiques ont été évaluées lors des études du rhumatisme psoriasique. Des
images radiographiques des mains, des poignets et des pieds ont été obtenues au début de l’étude puis
au cours de la semaine 24 de la phase en double insu, au cours de laquelle les patients étaient sous
Humira ou sous placebo, et de la semaine 48, lorsque tous les patients recevaient Humira en ouvert.
Un score total de Sharp modifié (modified Total Sharp Score, mTSS), incluant les articulations inter-
phalangiennes distales (c’est-à-dire une mesure différente par rapport au TSS utilisé dans les études de
la polyarthrite rhumatoïde) a été utilisé.
Comparativement au placebo, Humira a ralenti la vitesse de progression des atteintes articulaires
périphériques, mesurée par les modifications du mTSS (moyenne ± ET) 0,8 ± 2,5 dans le groupe
placebo (à la semaine 24) contre 0,0 ± 1,9 ; (p< 0,001) dans le groupe Humira (à la semaine 48).
Chez 84 % des 102 patients traités par Humira et ne présentant pas de progression radiographique
entre le début de l’étude et la semaine 48, cette absence de progression radiographique s’est poursuivie
jusqu’au terme des 144 semaines de traitement.
Comparativement au placebo, les patients sous Humira ont montré une amélioration statistiquement
significative des capacités fonctionnelles évaluées par le HAQ et la Short Form Health Survey (SF 36)
au bout de 24 semaines. Cette amélioration des capacités fonctionnelles s’est maintenue jusqu’à la
semaine 136 de l’étude d’extension en ouvert.
Psoriasis
L’efficacité et la tolérance d’Humira ont été étudiées lors d’études randomisées menées en double
aveugle chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (intéressant
10 % de la
surface corporelle, avec un indice de sévérité PASI (Psoriasis Area and Severity Index)
12 ou
10)
qui étaient candidats à un traitement systémique ou une photothérapie. Au total, 73 % des patients
recrutés dans les études I et II sur le psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou une
photothérapie. L’efficacité et la tolérance d’Humira ont également été étudiées chez des patients
adultes atteints de psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte concomitante des
mains et/ou des pieds qui étaient candidats à un traitement systémique dans une étude randomisée en
double aveugle (étude III sur le psoriasis).
L’étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1 212 patients pendant trois périodes de traitement.
Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg, suivie
de 40 mg une semaine sur deux à partir d’une semaine après la dose initiale. Au bout de 16 semaines
de traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse PASI 75 (amélioration d’au moins
75 % du score PASI par rapport aux valeurs initiales), entraient dans la période B et recevaient 40 mg
d’Humira en ouvert une semaine sur deux. Les patients dont la réponse restait
PASI 75 à la semaine
33 et qui avaient été initialement randomisés pour recevoir le traitement actif pendant la période A, ont
à nouveau été randomisés pendant la période C pour recevoir 40 mg d’Humira une semaine sur deux
ou un placebo pendant 19 semaines supplémentaires. Dans tous les groupes de traitement, le score
PASI initial moyen était de 18,9 et le score PGA (Physician’s Global Assessment, évaluation initiale
globale du médecin) était compris entre « modéré » (53 % des sujets inclus) et « sévère » (41 %), voire
« très sévère » (6 %).
L’étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l’efficacité et la tolérance d’Humira
versus
celles
du méthotrexate et d’un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose initiale
de MTX à 7,5 mg, augmentée ensuite jusqu’à la semaine 12, la dose maximale étant de 25 mg, ou bien
une dose initiale de 80 mg d’Humira suivie de 40 mg une semaine sur deux (en commençant une
semaine après la semaine initiale) pendant 16 semaines. On ne dispose d’aucune donnée concernant la
comparaison entre Humira et le MTX au-delà de 16 semaines de traitement. Chez les patients sous
MTX ayant atteint une réponse
PASI 50 à la semaine 8 et/ou 12, la posologie n’était pas augmentée
davantage. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de 19,7 et le score
PGA initial allait de « léger » (< 1 %) à « modéré » (48 %), « sévère » (46 %) et « très sévère » (6 %).
194
Les patients ayant participé aux études de phase 2 et de phase 3 dans le psoriasis étaient éligibles pour
entrer dans une étude d’extension en ouvert, dans laquelle Humira était administré pendant au moins
108 semaines supplémentaires.
Un des principaux critères d’évaluation des études I et II sur le psoriasis était le pourcentage de
patients ayant atteint une réponse PASI 75 entre l’inclusion et la semaine 16 (voir Tableaux 16 et 17).
Tableau 16
Étude I sur le psoriasis (REVEAL) - Résultats d’efficacité à 16
semaines
Placebo
Humira 40 mg 1 sem/2
N=398
N=814
n (%)
n (%)
26 (6,5)
578 (70,9)
b
PASI
75
a
3 (0,8)
163 (20,0)
b
PASI 100
17 (4,3)
506 (62,2)
b
PGA : clair/minimal
a
Le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI 75 a été calculé
comme un taux ajusté en fonction du centre d’étude
b
p<0,001, Humira vs. Placebo
Tableau 17 : étude II sur le psoriasis (CHAMPION)
Résultats d’efficacité à 16 semaines
Placebo
N=53
n (%)
10 (18,9)
1 (1,9)
6 (11,3)
MTX
N=110
n (%)
39 (35,5)
8 (7,3)
33 (30,0)
Humira 40 mg 1 sem/2
N=108
n (%)
86 (79,6)
a, b
18 (16,7)
c, d
79 (73,1)
a, b
PASI
75
PASI 100
PGA:
clair/minimal
a
p<0,001 Humira vs. placebo
b
p<0,001 Humira vs. méthotrexate
c
p<0,01 Humira vs. placebo
d
p<0,05 Humira vs. méthotrexate
Dans l’étude I sur le psoriasis, 28 % des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés à
nouveau pour recevoir le placebo à la semaine 33 et 5 % de ceux poursuivant le traitement par Humira
(p<0,001), ont présenté « une diminution de la réponse appropriée » (score PASI entre la semaine 33
et la semaine 52 (incluse) se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à l’inclusion, avec un
minimum d’augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la semaine 33). Parmi les patients
présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans le groupe placebo
et ensuite recrutés dans l’étude d’extension en ouvert, 38 % (25/66) et 55 % (36/66) ont retrouvé une
réponse PASI 75 au bout de respectivement 12 et 24 semaines.
Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la semaine 16 et à la semaine 33 ont reçu un traitement
en continu par Humira pendant 52 semaines dans l’étude I et ont poursuivi le traitement par Humira
dans l’étude d’extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces
patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 %, après 108 semaines supplémentaires de traitement
en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients sortis d’essai pour effets
indésirables ou pour manque d’efficacité ou pour lesquels la dose a été augmentée, ont été considérés
comme non-répondeurs, le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces patients étaient
respectivement de 69,6 % et 55,7%, après 108 semaines supplémentaires de traitement en ouvert (total
de 160 semaines).
Un total de 347 patients répondeurs stables ont participé à une évaluation d’interruption de traitement
et de retraitement dans une étude d’extension en ouvert. Durant la période d’interruption de traitement,
195
les symptômes du psoriasis sont réapparus au cours du temps avec un délai médian de rechute
(régression vers un PGA « modéré » ou plus sévère) d’environ 5 mois. Aucun patient n’a présenté de
rebond durant la phase d’interruption de traitement. 76,5 % (218/285) des patients qui sont entrés dans
la période de retraitement ont eu une réponse PGA « clair » ou « minimal » après 16 semaines de
retraitement, indépendamment du fait qu’ils aient rechuté ou non durant l’interruption de traitement
(69,1 % [123/178] pour les patients qui ont rechuté durant la période d’interruption et 88,8 % [95/107]
pour les patients qui n’ont pas rechuté durant la période d’interruption). Un profil de tolérance
similaire a été observé durant le retraitement et avant l’interruption de traitement.
L’index dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology Life Quality Index) a mis en évidence
des améliorations significatives à la semaine 16 par rapport à l’inclusion, comparativement au placebo
(études I et II) et au MTX (étude II). Dans l’étude I, les améliorations des scores résumés des
composantes physiques et psychologiques du SF-36 étaient également significatives par rapport au
placebo.
Dans une étude d’extension en ouvert chez les patients ayant dû augmenter les doses (de 40 mg une
semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d’une réponse PASI inférieure à 50 %,
26,4 % (92/349) et 37,8 % (132/349) des patients ont atteint une réponse PASI 75 à la semaine 12 et à
la semaine 24, respectivement.
L’étude III dans le psoriasis (REACH) a comparé l’efficacité et la tolérance d’Humira
versus
placebo
chez 72 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte
concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg d’Humira
suivi par 40 mg toutes les 2 semaines (en commençant une semaine après la dose initiale) ou le
placebo pendant 16 semaines. A la semaine 16, une proportion statistiquement significative plus
importante de patients ayant reçu Humira ont atteint un PGA « clair » ou « pratiquement clair » pour
les mains et/ou les pieds par rapport à ceux qui ont reçu le placebo (30,6 %
versus
4,3 %,
respectivement [p=0,014]).
L’étude IV dans le psoriasis a comparé l’efficacité et la tolérance d’Humira
versus
placebo chez
217 patients adultes atteints de psoriasis unguéal modéré à sévère. Les patients ont reçu une dose
initiale de 80 mg d’Humira, suivie par 40 mg toutes les deux semaines (en commençant une semaine
après la dose initiale) ou un placebo pendant 26 semaines suivi d’un traitement par Humira en ouvert
pendant 26 semaines supplémentaires. L’évaluation du psoriasis unguéal a été faite sur la base de
l’indice modifié de sévérité du psoriasis unguéal (mNAPSI,
Modified Nail Psoriasis Severity Index),
de l’évaluation globale par le médecin de la sévérité du psoriasis des ongles des mains (PGA-F,
Physician’s Global Assessment of Fingernail Psoriasis)
et de l’indice de sévérité du psoriasis unguéal
(NAPSI,
Nail Psoriasis Severity Index)
(voir Tableau 18). Humira a démontré un bénéfice dans le
traitement des patients atteints de psoriasis unguéal présentant différents degrés d’atteinte cutanée
(Surface Corporelle Atteinte SCA≥ 10 % (60 % des patients) et SCA< 10 % et ≥ 5 % (40 % des
patients)).
196
Tableau 18
Etude IV sur le psoriasis - Résultats d’efficacité à 16, 26 et 52 semaines
Critères
Semaine 16
Semaine 26
Semaine 52
contrôlée
versus
placebo
contrôlée
versus
en ouvert
placebo
Placebo
Humira
Placebo
Humira
Humira
N=108
40 mg /2sem N=108 40 mg /2sem 40 mg /2sem
N=109
N=109
N=80
a
a
2.9
26.0
3.4
46.6
65.0
≥ mNAPSI 75 (%)
2.9
29.7
a
6.9
48.9
a
61.3
PGA-F clair/minimal et
≥ 2-grade d’amélioration
(%)
-7.8
-44.2
a
-11.5
-56.2
a
-72.2
Pourcentage de variation
du NAPSI des ongles des
mains total (%)
a
p< 0.001, Humira
vs.
placebo
Les patients traités par Humira ont montré des améliorations statistiquement significatives du DLQI à
la semaine 26 par rapport au groupe placebo.
Hidrosadénite suppurée
La sécurité et l’efficacité d’Humira ont été évaluées au cours d’études randomisées, en double-
aveugle, contrôlées
versus
placebo et d’une étude d’extension en ouvert chez des patients adultes
atteints d’hidrosadénite suppurée (HS) modérée à sévère ayant présenté une intolérance, une contre-
indication ou une réponse insuffisante à un traitement antibiotique systémique de 3 mois minimum.
Les patients des études HS-I et HS-II présentaient une maladie de stade II ou III selon la classification
de Hurley, avec au moins 3 abcès ou nodules inflammatoires.
L’étude HS-I (PIONEER I) a évalué 307 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou Humira à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0,
puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. L’utilisation
concomitante d’antibiotiques n’était pas autorisée au cours de l’étude. Après 12 semaines de
traitement, les patients traités par Humira au cours de la période A ont été de nouveau randomisés dans
la période B dans l’un des 3 groupes de traitement (Humira 40 mg toutes les semaines, Humira 40 mg
toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la semaine 35). Les patients randomisés pour
recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés au groupe Humira 40 mg toutes les
semaines de la période B.
L’étude HS-II (PIONEER II) a évalué 326 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou Humira à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0,
puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. 19,3 % des
patients ont poursuivi pendant la durée de l’étude le traitement antibiotique oral qu’ils avaient à
l’inclusion. Après 12 semaines de traitement, les patients traités par Humira au cours de la période A
ont été de nouveau randomisés dans la période B dans l’un des 3 groupes de traitement (Humira 40 mg
toutes les semaines, Humira 40 mg toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la
semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés
au groupe placebo de la période B.
Les patients des études HS-I et HS-II étaient éligibles à l’inclusion dans une étude d’extension en
ouvert au cours de laquelle Humira 40 mg était administré toutes les semaines. L’exposition moyenne
dans toute la population traitée par l’adalimumab a été de 762 jours. Tout au long des 3 études, les
patients ont utilisé quotidiennement un antiseptique local sur leurs lésions.
197
Réponse clinique
La réduction des lésions inflammatoires et la prévention de l’aggravation des abcès et des fistules
drainantes ont été évaluées à l’aide du score de réponse clinique dans l’hidrosadénite suppurée
(HiSCR : réduction d’au-moins 50 % du nombre total d’abcès et de nodules inflammatoires sans
augmentation du nombre d’abcès ni du nombre de fistules drainantes par rapport aux valeurs à
l’inclusion). La réduction de la douleur cutanée liée à l’HS a été évaluée à l’aide d’une échelle
numérique chez les patients de l’étude qui présentaient à l’inclusion un score initial supérieur ou égal à
3 sur une échelle de 11 points.
À la semaine 12, il y a eu significativement plus de répondeurs HiSCR dans le groupe Humira
comparativement au groupe placebo. À la semaine 12 de l’étude HS-II, un pourcentage
significativement plus élevé de patients a obtenu une réduction cliniquement significative de la
douleur liée à l’HS (voir tableau 19). Les patients traités par Humira présentaient une réduction
significative du risque de poussée de la maladie au cours des 12 premières semaines de traitement.
Tableau 19 : Résultats d’efficacité à 12 semaines, études HS-I et HS-II
Etude HS-I
Humira 40 mg
Placebo
par semaine
N = 154
N = 153
40 (26,0 %)
64 (41,8 %)
*
Etude HS-II
Humira 40 mg
Placebo
par semaine
N = 163
N = 163
45 (27,6 %)
96 (58,9 %)
***
HiSCR
a
Réduction ≥ 30 % de la
N = 109
N = 122
N = 111
N = 105
b
douleur cutanée
27 (24,8 %)
34 (27,9 %)
23 (20,7 %)
48 (45,7 %)
***
*
P
< 0,05, ***P < 0,001, Humira versus placebo
a
Chez tous les patients randomisés.
b
Chez les patients présentant un score de la douleur cutanée à l’inclusion ≥ 3, sur la base d’une
échelle numérique de 0-10, avec 0 = aucune douleur cutanée et 10 = pire douleur cutanée
imaginable.
Le traitement par Humira 40 mg toutes les semaines a réduit significativement le risque d’aggravation
des abcès et fistules drainantes. Au cours des 12 premières semaines des études HS-I et HS-II, environ
deux fois plus de patients du groupe placebo ont présenté une aggravation des abcès (23,0 % versus
11,4 %, respectivement) et des fistules drainantes (30,0 % versus 13,9 %, respectivement),
comparativement aux groupes Humira.
Versus placebo, des améliorations plus importantes entre l’inclusion et la semaine 12 ont été observées
en termes de qualité de vie liée à la santé spécifique à la peau mesurée par l’indice de qualité de vie
dermatologique (DLQI ; études HS-I et HS-II), de satisfaction globale du patient par rapport à son
traitement médicamenteux mesurée par le questionnaire de satisfaction relative au traitement
médicamenteux (TSQM ; études HS-I et HS-II), et de santé physique mesurée par la composante
physique du score SF-36 (étude HS-I).
Chez les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12, traités par Humira 40 mg
administré toutes les semaines, le taux de réponse clinique HiSCR à la semaine 36 était plus élevé
chez les patients recevant Humira toutes les semaines par rapport aux patients chez lesquels la
fréquence d’administration était réduite à toutes les deux semaines ou chez lesquels le traitement était
interrompu (voir tableau 20).
198
Tableau 20 : Pourcentage de patients
a
répondeurs HiSCR
b
aux semaines 24 et 36 après re-
randomisation des traitements à la semaine 12, patients issus du groupe Humira 40 mg toutes les
semaines
Placebo
Humira 40 mg
(arrêt du
toutes les deux
Humira 40 mg
traitement)
semaines
par semaine
N = 73
N = 70
N = 70
Semaine 24
24 (32,9 %)
36 (51,4 %)
40 (57,1 %)
Semaine 36
a
22 (30,1 %)
28 (40,0 %)
39 (55,7 %)
b
Patients ayant présenté au moins une réponse partielle au traitement par
Humira 40 mg par semaine après 12 semaines.
Les patients répondant aux critères spécifiés dans le protocole en termes de
perte de réponse ou d’absence d’amélioration devaient sortir de l’étude et
étaient comptabilisés comme non-répondeurs.
Parmi les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12 et traités en continu par
Humira toutes les semaines, le taux de répondeurs HiSCR à la semaine 48 était de 68,3 % et de 65,1 %
à la semaine 96. Un traitement à plus long terme par Humira 40 mg une fois par semaine pendant
96 semaines n’a identifié aucun nouveau signal de sécurité.
Parmi les patients dont le traitement par Humira a été interrompu à la semaine 12 dans les études HS-I
et HS-II, le taux de répondeurs HiSCR 12 semaines après la ré-introduction d’Humira 40 mg toutes les
semaines était revenu à des valeurs similaires à celles observées avant l’interruption du traitement
(56,0 %).
Maladie de Crohn
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées chez plus de 1 500 patients ayant une maladie de
Crohn active modérée à sévère (indice d’activité de la maladie de Crohn [Crohn’s Disease Activity
Index (CDAI)]
220 et
450) dans des études randomisées, en double-aveugle, contrôlées
versus
placebo. Des doses stables concomitantes d’aminosalicylés, de corticoïdes et/ou
d’immunomodulateurs étaient autorisées et 80% des patients ont continué à recevoir au moins un de
ces médicaments.
L’induction d’une rémission clinique (définie par un indice CDAI < 150) a été évaluée dans deux
études, l’étude I sur la MC (CLASSIC I) et l’étude II sur la MC (GAIN). Dans l’étude I sur la MC,
299 patients non précédemment traités par un anti-TNF ont été randomisés vers l’un des quatre
groupes de traitement de l’étude ; placebo aux semaines 0 et 2, 160 mg d’Humira à la semaine 0 et
80 mg à la semaine 2, 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2, et 40 mg à la semaine 0 et 20 mg
à la semaine 2. Dans l’étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant intolérants à
l’infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d’Humira à la semaine 0 et 80 mg à la
semaine 2 soit un placebo aux semaines 0 et 2. Les non-répondeurs primaires ont été exclus des études
et ces patients n’ont par conséquent pas fait l’objet d’autres évaluations.
Le maintien de la rémission clinique a été évalué dans l’étude III sur la MC (CHARM). Dans l’étude
III sur la MC, 854 patients ont reçu en ouvert 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2. A la
semaine 4, les patients ont été randomisés pour recevoir 40 mg toutes les deux semaines ou 40 mg
toutes les semaines soit un placebo pour une durée totale de 56 semaines. Les patients présentant une
réponse clinique (diminution de l’indice CDAI
70) à la semaine 4 ont été stratifiés et analysés
séparément de ceux n’ayant pas présenté de réponse clinique à la semaine 4. La diminution
progressive des corticoïdes était autorisée après la semaine 8.
Les taux d’induction d’une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont
présentés dans le tableau 21.
199
Tableau 21
Induction d’une rémission clinique et d’une réponse clinique
(pourcentage de patients)
Etude I sur la MC : patients naïfs
d’infliximab
Placebo
N = 74
Semaine 4
Rémission clinique
12%
24%
36%
*
7%
21%
*
24%
37%
49%
**
25%
38%
**
Réponse clinique
(CR-100)
Toutes les valeurs de
p
correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour Humira
versus
placebo
*
p
< 0,001
**
p
< 0,01
Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d’induction 160/80 mg et 80/40 mg
à la semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.
Dans l’étude III sur la MC, 58% (499/854) des patients présentaient une réponse clinique à la semaine
4 et ont été évalués dans l’analyse principale. Parmi les patients présentant une réponse clinique à la
semaine 4, 48% avaient été préalablement exposés à un autre traitement anti-TNF. Les taux de
maintien de la rémission et de réponse sont présentés dans le tableau 22. Les résultats de rémission
clinique sont restés relativement constants, indépendamment de l’exposition antérieure éventuelle à un
anti-TNF.
Les hospitalisations et les interventions chirurgicales liées à la maladie ont été réduites de manière
statistiquement significative avec l’adalimumab comparé au placebo à la semaine 56.
Tableau 22
Maintien de la rémission clinique et de la réponse clinique
(pourcentage de patients)
Placebo
40 mg d’Humira
toutes les deux
semaines
N = 172
40 %*
52 %*
19 % (11/58)**
40 mg d’Humira
toutes les
semaines
N = 157
47 %*
52 %*
15 % (11/74)**
Humira
80/40 mg
N = 75
Etude II sur la MC : patients
précédemment traités par
l’infliximab
Humira
Placebo
Humira
160/80 mg
N = 166
160/80 mg
N = 76
N = 159
Semaine 26
Rémission clinique
Réponse clinique (CR-100)
Patients en rémission sans
corticoïdes
depuis >= 90 jours
a
Semaine 56
Rémission clinique
Réponse clinique (CR-100)
N = 170
17 %
27 %
3 % (2/66)
N = 170
12 %
17 %
N = 172
36 %*
41 %*
N = 157
41 %*
48 %*
Patients en rémission sans
5 % (3/66)
29 % (17/58)*
20 % (15/74)**
corticoïdes
depuis >= 90 jours
a
*
p
< 0,001 pour Humira
versus
placebo, comparaisons combinées des pourcentages
**
p
< 0,02 pour Humira
versus
placebo, comparaisons combinées des pourcentages
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
200
Parmi les patients non répondeurs à la semaine 4, 43 % des patients recevant un traitement d’entretien
par Humira ont répondu à la semaine 12 contre 30 % des patients recevant le placebo en traitement
d’entretien. Ces résultats suggèrent que certains patients n’ayant pas répondu à la semaine 4
bénéficient de la poursuite du traitement d’entretien jusqu’à la semaine 12. La poursuite du traitement
au-delà de 12 semaines n’est pas significativement associée à plus de réponses (voir rubrique 4.2).
117/276 patients de l’étude I sur la MC et 272/777 patients des études II et III sur la MC ont été suivis
pendant au moins 3 ans de traitement en ouvert par l’adalimumab. 88 et 189 patients, respectivement,
sont restés en rémission clinique. La réponse clinique (CR-100) a été maintenue chez 102 et 233
patients, respectivement.
Qualité de vie
Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l’intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été
obtenue à la semaine 4 chez les patients randomisés traités par Humira 80/40 mg et 160/80 mg
versus
placebo et également aux semaines 26 et 56 dans l’étude III sur la MC ainsi que dans tous les groupes
traités par l’adalimumab
versus
placebo.
Rectocolite hémorragique
La tolérance et l’efficacité de doses multiples d’Humira ont été évaluées chez des patients adultes
atteints de rectocolite hémorragique active, modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-
score endoscopique de 2 à 3) dans des études randomisées, en double aveugle, contrôlées
versus
placebo.
Dans l’étude I sur la RCH, 390 patients naïfs d’anti-TNF ont été randomisés pour recevoir soit un
placebo aux semaines 0 et 2, soit 160 mg d’Humira à la semaine 0 suivis de 80 mg à la semaine 2, soit
80 mg d’Humira à la semaine 0 suivis de 40 mg à la semaine 2. Après la semaine 2, les patients des
deux groupes adalimumab ont reçu 40 mg toutes les 2 semaines. La rémission clinique (définie par un
score Mayo ≤ 2 sans aucun sous-score > 1) a été évaluée à la semaine 8.
Dans l’étude II sur la RCH, 248 patients ont reçu 160 mg d’Humira à la semaine 0, 80 mg à la semaine
2 puis 40 mg toutes les 2 semaines et 246 patients ont reçu un placebo. Les résultats cliniques ont été
évalués en termes d’induction d’une rémission à la semaine 8 et de maintien de la rémission à la
semaine 52.
Les taux de rémission clinique
versus
placebo à la semaine 8 ont été significativement plus importants
chez les patients ayant reçu un traitement d’induction par 160/80 mg d’Humira dans l’étude I sur la
RCH (respectivement 18 %
versus
9 %,
p
= 0,031) et dans l’étude II sur la RCH (respectivement 17 %
versus
9 %,
p
= 0,019). Dans l’étude II sur la RCH, parmi les patients traités par Humira qui étaient en
rémission à la semaine 8, 21/41 (51 %) étaient en rémission à la semaine 52.
Les résultats de l’ensemble de la population de l’étude II sur la RCH sont présentés dans le tableau 23.
201
Tableau 23
Réponse, rémission et cicatrisation de la muqueuse dans l’étude II sur la RCH
(Pourcentage de patients)
Placebo
40 mg d’Humira
toutes les deux
semaines
N = 248
30 %*
17 %*
25 %*
13 % *
(N = 150)
Semaine 52
Réponse clinique
Rémission clinique
Cicatrisation de la muqueuse
Rémission sans corticoïdes depuis ≥ 90 jours
a
N = 246
18 %
9%
15 %
6%
(N = 140)
Semaines 8 et 52
Réponse maintenue
12 %
24 %**
Rémission maintenue
4%
8 %*
Cicatrisation de la muqueuse maintenue
11 %
19 %*
Une rémission clinique est définie par un score Mayo ≤ 2 sans aucun sous-score > 1 ;
La réponse clinique est une diminution du score Mayo ≥ 3 points et ≥ 30% par rapport à
la valeur de base associée à une diminution du sous-score de saignement rectal [SSR] ≥ 1
ou une valeur absolue du SSR de 0 ou 1 ;
*
p
< 0,05 pour Humira
versus
placebo, comparaisons appariées des pourcentages
**p < 0,001 pour Humira
versus
placebo, comparaisons appariées des pourcentages
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients ayant une réponse clinique à la 8
ème
semaine, 47% étaient en réponse clinique, 29%
étaient en rémission clinique, 41% avaient une cicatrisation de la muqueuse et 20% étaient en
rémission sans corticoïdes depuis plus de 90 jours à la semaine 52.
Environ 40 % des patients de l’étude II sur la RCH étaient en échec à un traitement anti-TNF antérieur
par l’infliximab. L’efficacité de l’adalimumab chez ces patients était moindre
versus
celle chez les
patients naïfs d’anti-TNF. Parmi les patients en échec à un traitement anti-TNF antérieur, une
rémission a été obtenue à la semaine 52 chez 3 % des patients sous placebo et 10 % des patients sous
adalimumab.
Les patients des études I et II sur la RCH avaient la possibilité d’être inclus dans l’étude d’extension à
long terme en ouvert (étude III sur la RCH). Après 3 ans de traitement par l’adalimumab, 75%
(301/402) continuaient à être en rémission clinique selon le score Mayo partiel.
Taux d’hospitalisation
Pendant les 52 semaines des études I et II dans la RCH, des taux plus faibles d’hospitalisation toutes
causes confondues et d’hospitalisation liée à la RCH ont été observés dans le bras traité par
l’adalimumab comparé au bras placebo. Le nombre d’hospitalisations toutes causes confondues dans
le groupe traité par l’adalimumab était de 0,18 par patient-année
versus
0,26 par patient-année dans le
groupe placebo et le nombre correspondant d’hospitalisations liées à la RCH était de 0,12 par patient-
année
versus
0,22 par patient-année.
202
Qualité de vie
Dans l’étude II sur la RCH, le traitement par l’adalimumab entraînait des améliorations du score du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l’intestin (IBDQ).
Uvéite
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées chez des patients adultes atteints d’uvéite non
infectieuse, intermédiaire, postérieure et de panuvéite, à l’exclusion des patients présentant une uvéite
antérieure isolée, dans deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo (UV I
et II). Les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg puis de 40 mg toutes
les deux semaines en commençant une semaine après l’administration de la première dose.
L’administration concomitante d’un immunosuppresseur non biologique à dose stable était autorisée.
L’étude UV I a évalué 217 patients présentant une uvéite active malgré un traitement par corticoïdes
(prednisone par voie orale à la dose de 10 à 60 mg/jour). Au moment de l’inclusion dans l’étude, tous
les patients ont reçu une dose de 60 mg/jour de prednisone pendant deux semaines, progressivement
réduite selon un schéma standardisé imposé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la
semaine 15.
L’étude UV II a évalué 226 patients présentant une uvéite inactive nécessitant une corticothérapie
chronique (prednisone par voie orale à la dose de 10 à 35 mg/jour) au moment de l’inclusion dans
l’étude pour contrôler leur maladie. La dose de corticoïdes était progressivement réduite selon un
schéma standardisé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 19.
Le critère principal d’évaluation de l’efficacité dans les deux études était le « délai de survenue de la
rechute ». La rechute était définie par un critère composite basé sur la présence de lésions vasculaires
rétiniennes et/ou choriorétiniennes inflammatoires, le Tyndall cellulaire de la chambre antérieure,
l’inflammation vitréenne et la meilleure acuité visuelle corrigée.
Les patients ayant terminé les études UV I et UV II étaient éligible pour participer à une étude
d’extension à long terme non contrôlée d’une durée initialement prévue de 78 semaines. Les patients
ont été autorisés à continuer à prendre le médicament de l’étude au-delà de la semaine 78 jusqu’à ce
qu’ils aient accès à Humira.
Réponse clinique
Les résultats des deux études ont mis en évidence une réduction statistiquement significative du risque
de rechute chez les patients traités par Humira comparativement aux patients recevant le placebo (voir
tableau 24). Les deux études ont montré un effet précoce et durable sur le taux de rechute sous Humira
comparativement au placebo (voir figure 2).
203
Tableau 24
Délai de survenue de la rechute dans les études UV I et UV II
Rechute Délai médian HR
a
IC à 95 %
N (%)
de survenue
pour le
de la rechute
HR
a
(mois)
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 6 dans l’étude UV I
Analyse principale (ITT)
Placebo
107
84
3,0
--
--
(78,5)
Adalimumab
110
60
5,6
0,50
0,36 ; 0,70
(54,5)
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 2 dans l’étude UV II
Analyse principale (ITT)
Placebo
111
61
8,3
--
--
(55,0)
Adalimumab
115
45
NE
c
0,57
0,39 ; 0,84
(39,1)
Analyse
Traitement
N
Valeur
de
p
b
--
< 0,001
--
0,004
Remarque : La rechute à ou après la semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II) était comptabilisée
comme un événement. Les sorties d’étude pour d’autres raisons qu’une rechute étaient censurées au moment de
la sortie d’étude.
a
HR pour l’adalimumab
versus
placebo par une analyse de régression à risque proportionnel ajusté sur le
traitement.
b
Valeur de
p
bilatérale selon le test de log-rank.
c
NE = non estimable. Moins de la moitié des patients à risque ont présenté un événement.
Figure 2 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute à ou après la
semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II)
TAUX DE RECHUTE (%)
Etude UV I
Traitement
TEMPS (MOIS)
Placebo
Adalimumab
204
TAUX DE RECHUTE (%)
Etude UV II
Traitement
TEMPS (MOIS)
Placebo
Adalimumab
Remarque : P# = Placebo (Nombre d’événements/Nombre de patients à risque) ; A# = Humira
(Nombre d’événements/Nombre de patients à risque)
Dans l’étude UV I, des différences statistiquement significatives en faveur de l’adalimumab
versus
placebo ont été observées pour chaque composante du critère de rechute. Dans l’étude UV II, des
différences statistiquement significatives ont été observées pour l’acuité visuelle, toutes les autres
composantes étaient cependant numériquement en faveur de l’adalimumab.
Sur les 424 patients inclus dans l’extension à long-terme non contrôlée des études UV I et UV II,
60 patients ont été considérés inéligibles (par exemple, en raison de déviations ou en raison de
complications secondaires à une rétinopathie diabétique, suite à une chirurgie de la cataracte ou une
vitrectomie) et ont été exclus de l’analyse des critères primaires d’efficacité. Sur les 364 patients
restants, 269 patients évaluables (74%) ont été traités pendant 78 semaines en ouvert par
l’adalimumab. Sur la base des données observées, 216 (80,3 %) étaient en phase de quiescence
(absence de lésions inflammatoires actives, Tyndall cellulaire ≤ 0,5+, inflammation du vitrée ≤ 0,5+)
avec corticothérapie associée à une dose ≤ 7,5 mg par jour, et 178 (66,2 %) étaient en phase de
quiescence sans corticoïdes. La meilleure acuité visuelle corrigée était soit améliorée soit maintenue
(détérioration < 5 lettres) pour 88,6 % des yeux évalués à la semaine 78. Les données au-delà de la
semaine 78 concordaient globalement avec ces résultats, mais le nombre de sujets inclus a diminué
après cette période. Dans l’ensemble, parmi les patients sortis de l’étude avant la semaine 78, 18 % ont
arrêté l’étude en raison d’événements indésirables et 8 % en raison d’une réponse insuffisante au
traitement par l’adalimumab.
Qualité de vie
Les résultats rapportés par les patients en termes de qualité de vie liée à la fonction visuelle ont fait
l’objet d’une évaluation dans les deux études cliniques, à l’aide du questionnaire de qualité de vie
NEI VFQ-25. La majorité des sous-scores étaient numériquement en faveur d’Humira, avec des
différences moyennes statistiquement significatives en termes de vision générale, douleur oculaire,
vision de près, santé mentale, et de score total dans l’étude UV I, et en termes de vision générale et
santé mentale dans l’étude UV II. Les effets sur la qualité de vie liée à la fonction visuelle n’étaient
pas numériquement en faveur d’Humira pour le sous-score vision des couleurs dans l’étude UV I et
pour les sous-scores vision des couleurs, vision périphérique et vision de près dans l’étude UV II.
205
Immunogénicité
La formation d’anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une
diminution de l’efficacité de l’adalimumab. Il n’y a pas de corrélation apparente entre la présence
d’anticorps anti-adalimumab et la survenue d’effets indésirables.
Des dosages répétés des anticorps anti-adalimumab ont été faits chez les patients souffrant de
polyarthrite rhumatoïde des études I, II et III, pendant la période de 6 à 12 mois. Dans les essais
pivots, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 5,5 % (58/1053) des patients traités avec
l’adalimumab, contre 0,5 % (2/370) des patients sous placebo. Chez les patients ne recevant pas
simultanément du méthotrexate, la fréquence a été de 12,4 %, contre 0,6 % lorsque l’adalimumab était
ajouté au méthotrexate.
Chez les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans, des
anticorps anti-adalimumab ont été détectés chez 15,8 % (27/171) des patients traités par l’adalimumab.
Chez les patients n’ayant pas reçu simultanément le méthotrexate, l’incidence a été de 25,6 % (22/86)
versus
5,9 % (5/85) lorsque l’adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.
Chez des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de
4 ans et plus d’un poids < 15 kg, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 7 % (1/15) des
patients, et le patient en question recevait un traitement concomitant par le méthotrexate.
Chez les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite, des anticorps anti-adalimumab ont été détectés
chez 10,9 % (5/46) des patients traités par l’adalimumab. Chez les patients n’ayant pas reçu
simultanément le méthotrexate, l’incidence a été de 13,6 % (3/22)
versus
8,3 % (2/24) lorsque
l’adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.
Chez les patients présentant un rhumatisme psoriasique, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 38 des 376 patients (10 %) traités avec l’adalimumab. Chez les patients ne recevant pas
simultanément de méthotrexate, la fréquence était de 13,5 % (24 patients sur 178) contre 7 % (14
patients sur 198) lorsque l’adalimumab était ajouté au méthotrexate.
Chez les patients présentant une spondylarthrite ankylosante, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 17 des 204 patients (8,3 %) traités avec l’adalimumab. Chez les patients ne recevant
pas simultanément de méthotrexate, la fréquence était de 16 patients sur 185 (8,6 %) comparé à 1
patient sur 19 (5,3 %) lorsque l’adalimumab était ajouté au méthotrexate.
Chez les patients présentant une spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques, des anticorps
anti-adalimumab ont été identifiés chez 8 des 152 patients (5,3 %) traités avec l’adalimumab.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez
7 des 269 patients (2,6 %) et chez 19 des 487 patients (3,9 %) atteints de rectocolite hémorragique.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 77
des 920 patients (8,4 %) traités par l’adalimumab en monothérapie.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis en plaques traités par adalimumab en monothérapie à
long terme et qui ont participé à une étude d’interruption de traitement puis de retraitement, le taux
d’anticorps anti-adalimumab après retraitement (11 des 482 patients, 2,3 %) était similaire au taux
observé avant l’interruption de traitement (11 des 590 patients, 1,9 %).
Chez les enfants et adolescents atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés
chez 5 des 38 patients (13 %) traités par l’adalimumab 0,8 mg/kg en monothérapie.
Chez les patients atteints d’hidrosadénite suppurée modérée à sévère, des anticorps anti-adalimumab
ont été identifiés chez 10 des 99 patients (10,1 %) traités par l’adalimumab.
206
Chez les enfants et adolescents atteints de la maladie de Crohn active modérée à sévère, des anticorps
anti-adalimumab ont été identifiés chez 3,3 % des patients ayant reçu de l’adalimumab.
Chez les patients adultes atteints d’uvéite non infectieuse, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 4,8 % des patients traités par l’adalimumab (soit 12 patients sur 249).
Chez les enfants et les adolescentsatteints de rectocolite hémorragique active modérée à sévère, 3%
des patients ayant reçu de l’adalimumab ont présenté des anticorps anti adalimumab.
Les études d’immunogénicité étant spécifiques du produit, une comparaison des taux d’anticorps
enregistrés avec ceux d’autres produits est sans objet.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique (AJI)
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (AJIp)
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans deux études (AJIp I et II) chez des enfants
ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire active ou une AJI d’évolution polyarticulaire,
qui présentaient différentes formes de début de la maladie (le plus souvent polyarthrite avec facteur
rhumatoïde négatif ou positif et oligoarthrite étendue).
AJIp I
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique randomisée en
double aveugle en groupes parallèles menée chez 171 enfants (de 4 à 17 ans) présentant une AJI
polyarticulaire. Dans la phase de pré-inclusion en ouvert (PI-O), les patients ont été stratifiés en deux
groupes : patients traités par MTX (méthotrexate) ou non traités par MTX. Les patients de la strate
« sans MTX » étaient naïfs de traitement ou le MTX avait été arrêté deux semaines au moins avant
l’administration du médicament à l’étude. Les patients sont restés sous doses stables d’AINS et/ou de
prednisone (≤ 0,2 mg/kg/jour ou 10 mg/jour au maximum). Dans la phase de pré-inclusion en ouvert,
tous les patients ont reçu 24 mg/m
2
d’Humira, jusqu’à un maximum de 40 mg, toutes les deux
semaines pendant 16 semaines. Le tableau 25 présente la distribution des patients par âge et doses
minimales, médianes et maximales reçues pendant la phase de pré-inclusion en ouvert.
Tableau 25
Distribution des patients par âge et doses d’adalimumab reçues pendant la phase de pré-
inclusion en ouvert
Groupe d’âge
4 à 7 ans
8 à 12 ans
13 à 17 ans
Nombre de patients au début de
l’étude n (%)
31 (18,1)
71 (41,5)
69 (40,4)
Dose minimale, médiane et
maximale
10, 20 et 25 mg
20, 25 et 40 mg
25, 40 et 40 mg
Les patients présentant une réponse ACR 30 pédiatrique en semaine 16 étaient éligibles pour être
randomisés dans la phase en double aveugle (DA) et ils ont reçu Humira à raison de 24 mg/m
2
jusqu’à
un maximum de 40 mg ou le placebo toutes les deux semaines pendant 32 semaines de plus ou
jusqu’à une poussée de la maladie. Une poussée était définie comme une aggravation d’au moins
30 % d’au moins 3 des 6 critères du score ACR pédiatrique, la présence d’au moins deux articulations
actives et une amélioration supérieure à 30 % d’un critère seulement sur les six. Après 32 semaines ou
au moment d’une poussée de la maladie, les patients étaient éligibles pour entrer dans la phase
d’extension en ouvert.
207
Tableau 26
Réponses ACR 30 Pédiatrique dans l’étude de l’AJI
Strate
Phase
Pré-inclusion en ouvert
de 16 semaines
Réponse ACR
30 Péd. (n/N)
Double aveugle de 32
semaines
Poussées de la
maladie à la fin
des 32 semaines
a
(n/N)
Délai médian
jusqu’à une
poussée de la
maladie
a
MTX
Sans MTX
94,1 % (80/85)
Critères d’efficacité
Humira / MTX
Placebo / MTX
(N = 38)
(N = 37)
36,8 % (14/38)
64,9 % (24/37)
b
Humira
(N = 30)
74,4 % (64/86)
Placebo
(N = 28)
71,4 %
(20/28)
c
14 semaines
43,3 % (13/30)
> 32 semaines
20 semaines
> 32 semaines
Réponses ACR Péd. 30/50/70 en semaine 48 significativement plus élevées que celles des patients
sous placebo.
b
p = 0,015
c
p = 0,031
Chez les sujets qui avaient répondu en semaine 16 (n = 144), les réponses ACR pédiatrique
30/50/70/90 ont été maintenues pendant des durées allant jusqu’à six ans dans la phase d’extension en
ouvert chez les patients qui avaient reçu Humira pendant toute l’étude. Dix-neuf patients dont 11 du
groupe d’âge de 4 à 12 ans et 8 du groupe d’âge de 13 à 17 ans ont été traités pendant 6 ans ou plus.
Les réponses globales ont été généralement supérieures et le nombre de patients ayant développé des
anticorps a été plus faible avec l’association Humira plus MTX qu’avec Humira en monothérapie. En
tenant compte de ces résultats, Humira est recommandé en association avec le MTX et en
monothérapie chez les patients pour lesquels le traitement par MTX est inadapté (voir rubrique 4.2).
AJIp II
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude en ouvert, multicentrique chez 32
enfants (âgés de 2 à 4 ans ou âgés de 4 ans et plus, de poids < 15 kg) présentant une AJI
polyarticulaire modérément à sévèrement active. Les patients ont reçu Humira à la dose de 24 mg/m
2
de surface corporelle jusqu’à une dose maximale de 20 mg en une seule injection sous-cutanée toutes
les 2 semaines pendant au moins 24 semaines. Durant l’étude, la plupart des patients avaient un
traitement concomitant par MTX, une plus faible proportion avait des corticoïdes ou des AINS.
A la semaine 12 et à la semaine 24, la réponse ACR30 Pédiatrique était de 93,5 % et de 90,0 %,
respectivement, en utilisant les données observées. La proportion de patients avec ACR50/70/90
Pédiatrique à la semaine 12 et à la semaine 24 était de 90,3 %/ 61,3 %/38,7 % et 83,3 %/73,3 %/36,7
%, respectivement. Parmi ceux ayant répondu (ACR 30 Pédiatrique) à la semaine 24 (n=27 sur les 30
patients), la réponse ACR 30 Pédiatrique était maintenue jusqu’à 60 semaines dans la phase
d’extension en ouvert chez les patients qui ont reçu Humira durant toute cette période. Globalement,
20 patients ont été traités pendant 60 semaines ou plus.
208
Arthrite liée à l’enthésite
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée en
double aveugle chez 46 patients pédiatriques (âgés de 6 à 17 ans) présentant une arthrite liée à
l’enthésite modérée. Les patients ont été randomisés pour recevoir, toutes les deux semaines pendant
12 semaines, soit une dose d’Humira de 24 mg/m² de surface corporelle jusqu’à une dose maximale de
40 mg, soit un placebo. La phase en double aveugle a été suivie d’une phase en ouvert durant laquelle
les patients recevaient une dose d’Humira de 24 mg/m² de surface corporelle jusqu’à une dose
maximale de 40 mg toutes les deux semaines par voie sous-cutanée pendant 192 semaines
supplémentaires. Le critère d’évaluation principal était la variation en pourcentage du nombre
d’articulations actives touchées par l’arthrite (gonflement non lié à une malformation ou articulations
avec perte de mouvement et douleur et/ou sensibilité) entre l’inclusion et la semaine 12. Une réduction
moyenne de -62,6 % (variation médiane : -88,9 %) a été observée chez les patients traités par Humira
par rapport à -11,6 % (variation médiane : -50,0 %) chez les patients recevant le placebo.
L’amélioration relative au nombre d’articulations actives touchées par l’arthrite a été maintenue au
cours de la phase en ouvert jusqu’à la semaine 156 pour les 26 patients sur les 31 (84 %) du groupe
Humira qui sont restés dans l’étude. Une amélioration clinique mais non statistiquement significative a
été observée chez la majorité des patients pour les critères secondaires tels que le nombre de sites
d’enthésite, le nombre d’articulations douloureuses, le nombre d’articulations gonflées, et la réponse
selon les critères ACR 50 et 70 pédiatriques.
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
L’efficacité d’Humira a été évaluée dans une étude contrôlée, randomisée en double aveugle chez
114 patients pédiatriques âgés de 4 ans et plus présentant un psoriasis en plaques chronique sévère
(défini par un score PGA ≥ 4 ou une atteinte de la surface corporelle > 20 % ou > 10 % avec des
lésions très épaisses ou un score PASI ≥ 20 ou ≥ 10 avec atteinte cliniquement significative du visage,
des organes génitaux ou des mains et/ou pieds) qui n’était pas suffisamment contrôlé par un traitement
topique et l’héliothérapie ou la photothérapie.
Les patients ont reçu Humira à la dose de 0,8 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu’à 40 mg), ou
0,4 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu’à 20 mg) ou le méthotrexate à la dose de 0,1 à 0,4 mg/kg
une fois par semaine (jusqu’à 25 mg). À la semaine 16, il y a eu plus de répondeurs (par ex. PASI 75)
chez les patients randomisés dans le groupe Humira 0,8 mg/kg toutes les deux semaines par rapport
aux patients randomisés dans le groupe Humira 0,4 mg/kg toutes les deux semaines ou le MTX.
Tableau 27 : Psoriasis en plaques pédiatrique – Résultats d’efficacité à 16 semaines
MTX
a
N = 37
PASI 75
b
PGA : clair/minimal
c
a
Humira 0,8 mg/kg toutes les
2 semaines
N = 38
22 (57,9 %)
23 (60,5 %)
12
(32,4 %)
15
(40,5 %)
MTX = méthotrexate
p = 0,027, Humira 0,8 mg/kg
versus
MTX.
c
p = 0,083, Humira 0,8 mg/kg
versus
MTX.
b
Chez les patients ayant obtenu un score PASI 75 et un score PGA « clair ou minimal », le traitement a
été arrêté pendant une durée allant jusqu’à 36 semaines et ils ont été suivis pour détecter une perte de
contrôle de la maladie (c’est-à-dire une aggravation d'au moins 2 grades du score PGA). Les patients
ont ensuite été retraités par l’adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines pendant 16 semaines
supplémentaires et les taux de réponse observés pendant le retraitement ont été comparables à ceux
rapportés pendant la phase en double aveugle antérieure : réponse PASI 75 chez 78,9 % des patients
(15 sur 19) et score PGA « clair ou minimal » chez 52,6 % (10 sur 19).
209
Dans la phase en ouvert de l’étude, les réponses PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont été
maintenues pendant une durée allant jusqu’à 52 semaines supplémentaires sans nouveaux signaux de
sécurité.
Hidrosadénite suppurée de l’adolescent
Il n’existe pas d’essai clinique conduit avec Humira chez des adolescents atteints d’HS. L’efficacité de
l’adalimumab pour le traitement des adolescents atteints d’HS est prédite sur la base de l’efficacité et
de la relation exposition-réponse démontrées chez des patients adultes atteints d’HS ainsi que de la
probabilité que l’évolution de la maladie, sa physiopathologie et les effets du médicament soient
sensiblement similaires à ceux observés chez les adultes aux mêmes niveaux d’exposition. La
tolérance de la dose recommandée d’adalimumab chez les adolescents atteints d’HS est basée sur le
profil de tolérance de l’adalimumab dans ses indications croisées chez les adultes et chez les patients
pédiatriques à des doses similaires ou plus fréquentes (voir rubrique 5.2).
Maladie de Crohn de l'enfant et l'adolescent
Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance
d’Humira dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en
fonction du poids (< 40 kg ou ≥ 40 kg) chez 192 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans (inclus),
présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère (définie par un indice d'activité de la maladie
de Crohn chez l'enfant [Paediatric Crohn's Disease Activity Index (PCDAI)] > 30). Les patients
devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou
un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à
l'infliximab.
Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de
leur poids initial : 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 pour les patients de poids ≥ 40 kg et
respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.
À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette
date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le
montre le tableau 28.
Tableau 28
Schéma posologique d'entretien
Poids du patient
< 40 kg
≥ 40 kg
Résultats d'efficacité
Le critère de jugement principal de l'étude était la rémission clinique à la semaine 26, définie par un
score PCDAI ≤ 10.
Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au
moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le tableau 29. Les taux d'arrêt des
corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés dans le tableau 30.
Dose faible
10 mg toutes les deux semaines
20 mg toutes les deux semaines
Dose standard
20 mg toutes les deux semaines
40 mg toutes les deux semaines
210
Tableau 29
Etude sur la MC pédiatrique
Rémission et réponse cliniques (PCDAI)
Dose standard
40/20 mg toutes les deux
semaines
N = 93
Dose faible
20/10 mg toutes les
deux semaines
N = 95
Valeur de
p*
Semaine 26
Rémission clinique
38,7 %
28,4 %
Réponse clinique
59,1 %
48,4 %
Semaine 52
Rémission clinique
33,3 %
23,2 %
Réponse clinique
41,9 %
28,4 %
* Valeur de
p
pour la comparaison dose standard
versus
dose faible.
0,075
0,073
0,100
0,038
Tableau 30
Etude sur la MC pédiatrique
Arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs et fermeture des fistules
Dose standard
Dose faible
Valeur de
p
1
40/20 mg toutes les 20/10 mg toutes les
deux semaines
deux semaines
Arrêt des corticoïdes
N = 33
N = 38
Semaine 26
84,8 %
65,8 %
0,066
Semaine 52
69,7 %
60,5 %
0,420
Arrêt des immunomodulateurs
2
N = 60
N = 57
Semaine 52
30,0 %
29,8 %
0,983
3
Fermeture des fistules
N = 15
N = 21
Semaine 26
46,7 %
38,1 %
0,608
Semaine 52
40,0 %
23,8 %
0,303
1
Valeur de
p
pour la comparaison dose standard
versus
dose faible
2
Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la semaine 26, à la libre
appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique
3
Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la
visite initiale
Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la
vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite
initiale et les semaines 26 et 52.
Des améliorations statistiquement et cliniquement significatives par rapport à la visite initiale ont
également été observées dans les deux groupes de traitement pour les paramètres de qualité de vie (y
compris IMPACT III).
Cent patients (n=100) issus de l’étude sur la MC pédiatrique ont été inclus dans une étude d’extension
à long terme, en ouvert. Après 5 ans de traitement par l’adalimumab, 74,0 % (37/50) des 50 patients
restant dans l’étude continuaient à être en rémission clinique et 92,0 % (46/50) des patients
continuaient à être en réponse clinique selon le score PCDAI.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée, en
double aveugle, menée chez 93 patients âgés de 5 à 17 ans et atteints de rectocolite hémorragique
modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-score endoscopique de 2 à 3 points, confirmé
par une endoscopie évaluée par une relecture centralisée) qui présentaient une réponse inadéquate ou
211
une intolérance au traitement conventionnel. Environ 16 % des patients de l’étude étaient en échec
d’un précédent traitement par anti-TNF. Les patients recevant des corticoïdes au moment de
l’inclusion ont été autorisés à diminuer progressivement leur traitement par corticoïdes après la
semaine 4.
Au cours de la période d’induction de l’étude, 77 patients ont été randomisés (3:2) pour recevoir un
traitement en double aveugle par Humira à une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 ;
ou une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, un placebo à la
semaine 1 et une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2. Les deux groupes ont
reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6 Suite à un
amendement de l’étude, 16 patients ont reçu un traitement en ouvert par Humira à la dose d’induction
de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose
maximale de 80 mg) à la semaine 2.
À la semaine 8, 62 patients ayant présenté une réponse clinique selon le score Mayo partiel (SMP ;
définie comme une diminution du SMP ≥ 2 points et ≥ 30 % par rapport à la valeur initiale) ont été
randomisés pour recevoir un traitement d’entretien en double aveugle par Humira à une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine, ou une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) toutes les deux semaines. Après l’amendement, 12 patients ayant présenté une
réponse clinique d’après le SMP ont été randomisés pour recevoir un placebo, mais ces derniers n’ont
pas été inclus dans l’analyse principale d’efficacité.
Une poussée de la maladie était définie comme une augmentation du SMP d’au moins 3 points (pour
les patients présentant un SMP de 0 à 2 à la semaine 8), d’au moins 2 points (pour les patients
présentant un SMP de 3 à 4 à la semaine 8), ou d’au moins 1 point (pour les patients présentant un
SMP de 5 à 6 à la semaine 8).
Les patients dont l’état répondait aux critères de poussée de la maladie à la semaine 12 ou après ont
été randomisés pour recevoir une dose de réinduction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) ou une
dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) et ont conservé leur dose d’entretien respective par la
suite.
Résultats d’efficacité
Les co critères principaux d’évaluation de l’étude étaient la rémission clinique selon le SMP (définie
par un SMP ≤ 2 sans aucun sous score individuel > 1) à la semaine 8, et la rémission clinique selon le
score SMT (score Mayo total) (définie par un score Mayo ≤ 2 sans aucun sous score individuel > 1) à
la semaine 52 chez les patients ayant obtenu une réponse clinique d’après le SMP à la semaine 8.
À la semaine 8, les taux de rémission clinique selon le SMP pour les patients de chaque groupe ayant
reçu le traitement d’induction par Humira en double aveugle sont présentés dans le tableau 31.
212
Tableau 31 : Rémission clinique selon le SMP à 8 semaines
Humira
a
Humira
b, c
Dose maximale de 160 mg à la
Dose maximale de 160 mg à la
semaine 0 / placebo à la
semaine 0 et à la semaine 1
semaine 1
N = 47
N = 30
Rémission clinique
13/30 (43,3 %)
28/47 (59,6 %)
a
Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la
semaine 1, et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b
Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c
En excluant la dose d’induction en ouvert d’Humira de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à
la semaine 2
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d’induction ont reçu une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, le
critère d’évaluation est considéré comme n’étant pas atteint.
À la semaine 52, la rémission clinique selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse
clinique à la semaine 8, la réponse clinique selon le SMT (définie comme une diminution du score
Mayo ≥ 3 points et ≥ 30 %) chez les patients ayant présenté une réponse à la semaine 8, la cicatrisation
de la muqueuse (définie comme un sous-score endoscopique Mayo ≤ 1) chez les patients ayant
présenté une réponse à la semaine 8, la rémission clinique selon le SMT chez les patients en rémission
à la semaine 8, et la proportion de patients en rémission sans corticoïdes selon le SMT chez les
patients ayant présenté une réponse à la semaine 8 ont été évaluées pour les patients ayant reçu
Humira en double aveugle à la dose d’entretien maximale de 40 mg 1 semaine sur 2 (0,6 mg/kg) et à la
dose d’entretien maximale de 40 mg (0,6 mg/kg) chaque semaine (tableau 32).
Tableau 32 : Résultats d’efficacité à 52 semaines
Humira
a
Humira
b
Dose maximale de 40 mg Dose maximale de 40 mg
1 semaine sur 2
chaque semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
répondeurs à la semaine 8
9/31 (29,0 %)
14/31 (45,2 %)
selon le SMP
Réponse clinique chez les
répondeurs à la semaine 8
19/31 (61,3 %)
21/31 (67,7 %)
selon le SMP
Cicatrisation de la
muqueuse chez les
12/31 (38,7 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8
selon le SMP
Rémission clinique chez les
patients en rémission à la
9/21 (42,9 %)
10/22 (45,5 %)
semaine 8 selon le SMP
Rémission sans co
rticoïdes
4/13 (30,8 %)
5/16 (31,3 %)
chez les répondeurs à la
c
semaine 8 selon le SMP
a
Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
b
Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
c
Pour les patients recevant un traitement concomitant par c
orticoïdes
à l’inclusion.
Remarque : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui
ont été randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d’entretien ont été
considérés comme non répondeurs d’après les critères d’évaluation de la semaine 52.
213
Les autres critères d’évaluation exploratoires de l’efficacité comprenaient la réponse clinique selon
l’indice d’activité de la rectocolite hémorragique pédiatrique (Paediatric Ulcerative Colitis Activity
Index, PUCAI) (définie comme une diminution de l’indice PUCAI ≥ 20 points par rapport à la valeur
initiale) et la rémission clinique selon l’indice PUCAI (définie comme un indice PUCAI < 10) à la
semaine 8 et à la semaine 52 (tableau 33).
Tableau 33 : Résultats des critères d’évaluation exploratoires selon l’indice PUCAI
Semaine 8
Humira
a
Humira
b,c
Dose maximale de 160 mg à
Dose maximale de
la semaine 0 / placebo à la
160 mg à la semaine 0
semaine 1
et à la semaine 1
N = 30
N = 47
Rémission clinique selon
10/30 (33,3 %)
22/47 (46,8 %)
l’indice PUCAI
Réponse clinique selon
15/30 (50,0 %)
32/47 (68,1 %)
l’indice PUCAI
Semaine 52
Humira
d
Humira
e
Dose maximale de 40 mg
Dose maximale de
1 sema
ine
sur 2
40 mg
chaque
N = 31
semaine
N = 31
Rémission clinique chez les
14/31 (45,2 %)
18/31 (58,1 %)
répondeurs à la semaine 8
selon l’indice PUCAI
Réponse clinique chez les
18/31 (58,1 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8
selon l’indice PUCAI
a
Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b
Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c
En excluant la dose d’induction en ouvert d’Humira de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
semaine 2
d
Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
e
Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d’induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg
(dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, les
critères d’évaluation sont considérés comme n’étant pas atteints.
Remarque 3 : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui ont
été randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d’entretien ont été considérés
comme non répondeurs d’après les critères d’évaluation de la semaine 52.
Parmi les patients traités par Humira qui ont reçu un traitement de réinduction pendant la période
d’entretien, 2/6 (33 %) ont présenté une réponse clinique selon le SMT à la semaine 52.
Qualité de vie
Par rapport aux données d’inclusion, des améliorations cliniquement significatives ont été observées
au niveau des paramètres IMPACT III et des scores du questionnaire à remplir par le soignant sur la
214
productivité au travail et la limitation des activités (Work Productivity and Activity Impairment,
WPAI) dans les groupes traités par Humira.
Par rapport aux données d’inclusion, des augmentations cliniquement significatives (amélioration) de
la vitesse de croissance staturale ont été observées dans les groupes traités par adalimumab, et des
augmentations cliniquement significatives (amélioration) de l’indice de masse corporelle ont été
observées chez les sujets recevant la dose d’entretien élevée de 40 mg (0,6 mg/kg) maximum chaque
semaine.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude randomisée, contrôlée, en double
aveugle, conduite chez 90 patients pédiatriques âgés de 2 à < 18 ans atteints d’uvéite active antérieure
non infectieuse associée à une AJI qui étaient réfractaires à un traitement d’au moins 12 semaines par
le méthotrexate. Les patients ont reçu soit un placebo soit 20 mg d’adalimumab (s’ils pesaient < 30 kg)
ou 40 mg d’adalimumab (s’ils pesaient ≥ 30 kg) toutes les deux semaines en association avec leur dose
initiale de méthotrexate.
Le critère principal d’évaluation était le « délai de survenue de la rechute ». Les critères déterminant la
rechute étaient une aggravation ou l’absence prolongée d’amélioration de l’inflammation oculaire, une
amélioration partielle avec le développement de comorbidités oculaires prolongées ou l’aggravation
des comorbidités oculaires, l’utilisation non autorisée de médicaments concomitants et la suspension
du traitement sur une durée de temps prolongée.
Réponse clinique
L’adalimumab a retardé de manière significative le délai de survenue de la rechute
versus
placebo
(voir figure 3,
p
< 0,0001, test de
log rank).
Le délai médian de survenue de la rechute était de
24,1 semaines pour les patients recevant le placebo, tandis que le délai médian de survenue de la
rechute n’a pas pu être estimé pour les patients traités par l’adalimumab car moins de la moitié de ces
patients a présenté une rechute. L’adalimumab a diminué de manière significative le risque de rechute
de 75 %
versus
placebo, comme le montre le hazard ratio (HR = 0,25 [IC à 95 % : 0,12 ; 0,49]).
215
Figure 3 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute dans l’étude
sur l’uvéite pédiatrique
PROBABILITE DE RECHUTE
TEMPS (SEMAINES)
Traitement
Placebo
Adalimumab
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque) ; H = HUMIRA (Nombre de patients à
risque).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Après administration sous-cutanée d’une dose unique de 40 mg, l’absorption et la distribution de
l’adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après
l’administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l’adalimumab, estimée à partir de trois
études, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de 40 mg. Après administration de doses
intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les concentrations ont été proportionnelles à la
dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg ( 40 mg), les clairances étaient de 11 à
15 ml/heure, le volume de distribution (V
ss
) était compris entre 5 et 6,0 litres, la demi-vie terminale
moyenne a été de deux semaines environ. La concentration d’adalimumab dans le liquide synovial de
plusieurs patients atteints de polyarthrite rhumatoïde était comprise entre 31 et 96 % des
concentrations sériques.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations moyennes au creux étaient de
l’ordre d’environ 5
g/ml
(sans méthotrexate) et de 8 à 9
g/ml
(avec méthotrexate). Les
concentrations sériques minimales d’adalimumab à l’état d’équilibre ont augmenté de façon à peu près
dose-dépendante après l’administration par voie sous-cutanée de 20, 40 et 80 mg toutes les deux
semaines et toutes les semaines.
216
Après administration sous-cutanée de 24 mg/m
2
(un maximum de 40 mg) toutes les deux semaines
chez des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique (AJI) polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans, la
concentration sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab (valeurs mesurées des semaines 20 à 48) a
été de 5,6 ± 5,6 µg/ml (CV 102 %) lorsque l’adalimumab était administré sans traitement concomitant
par le méthotrexate et de 10,9 ± 5,2 µg/ml (CV 47,7 %) en cas d’administration concomitante avec le
méthotrexate.
Chez les patients atteints d’AJI polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de 4 ans et plus d’un poids
< 15 kg ayant reçu l’adalimumab à la dose de 24 mg/m
2
, la concentration sérique résiduelle moyenne
de l’adalimumab était de 6,0 ± 6,1 µg/ml (CV 101 %) lorsque l’adalimumab était administré sans
traitement concomitant par le méthotrexate et de 7,9 ± 5,6 µg/ml (CV 71,2 %) en cas d’administration
concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée d’une dose de 24 mg/m² (une dose maximale de 40 mg) toutes les
deux semaines chez des patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite âgés de 6 à 17 ans, la concentration
sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab à l’état d’équilibre (valeurs mesurées à la semaine 24) a
été de 8,8 ± 6,6 µg/ml lorsque l’adalimumab était administré sans traitement concomitant par le
méthotrexate et de 11,8 ± 4,3 µg/ml en cas d’administration concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques, la concentration résiduelle
moyenne à l’état d’équilibre de l’adalimumab (moyenne ± ET) à la semaine 68 était de 8,0 ±
4,6
g/ml.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration résiduelle moyenne à l’état d’équilibre
était de 5
g/ml
pendant le traitement par 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux en
monothérapie.
Après administration sous-cutanée de 0,8 mg/kg (une dose maximale de 40 mg) toutes les deux
semaines chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques chronique, la concentration
résiduelle moyenne à l’état d’équilibre de l’adalimumab (moyenne ± ET) était d’environ
7,4 ±5,8
g/mL
(CV 79 %).
Chez les patients adultes atteints d’hidrosadénite suppurée, une dose de 160 mg d’Humira à la
semaine 0 suivie d’une dose de 80 mg à la semaine 2, ont permis d’obtenir des concentrations sériques
résiduelles d’adalimumab d’environ 7 à 8 μg/ml à la semaine 2 et à la semaine 4. Au cours du
traitement par l’adalimumab 40 mg par semaine, les concentrations sériques résiduelles moyennes à
l’état d’équilibre, de la semaine 12 jusqu’à la semaine 36, ont été d’environ 8 à 10 μg/ml.
L’exposition à l’adalimumab chez les adolescents atteints d’HS a été prédite en utilisant une
modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans des indications croisées chez d’autres patients pédiatriques (psoriasis pédiatrique,
arthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Le schéma
posologique recommandé d’Humira chez les adolescents atteints d’HS est 40 mg toutes les
deux semaines. Comme l’exposition à l’adalimumab peut être modifiée par la masse corporelle, les
adolescents avec un poids corporel plus élevé et une réponse insuffisante pourraient bénéficier de la
dose recommandée chez l’adulte de 40 mg par semaine.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d’Humira à la semaine 0
suivie de 40 mg d’Humira à la semaine 2 permet d’obtenir des concentrations sériques minimales
d’adalimumab d’environ 5,5 µg/ml pendant la période d’induction. Une dose de charge de 160 mg
d’Humira à la semaine 0 suivie de 80 mg d’Humira à la semaine 2 permet d’obtenir des concentrations
sériques minimales d’adalimumab d’environ 12 µg/ml pendant la période d’induction. Des
concentrations minimales moyennes à l’état d’équilibre d’environ 7 µg/ml ont été obtenues chez des
patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d’entretien de 40 mg d’Humira toutes les
deux semaines.
217
Chez les enfants et les adolescents atteints de MC modérée à sévère, la dose d’induction de
l’adalimumab en ouvert était respectivement de 160/80 mg ou 80/40 mg aux semaines 0 et 2, en
fonction d’une valeur seuil de poids de 40 kg. À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un
rapport de 1/1 pour recevoir un traitement d’entretien soit à la dose standard (40/20 mg toutes les deux
semaines) soit à la dose faible (20/10 mg toutes les deux semaines) en fonction de leur poids. Les
concentrations sériques résiduelles moyennes (± ET) de l’adalimumab obtenues à la semaine 4 ont été
de 15,7 ± 6,6
g/ml
chez les patients de poids
40 kg (160/80 mg) et de 10,6 ± 6,1
g/ml
chez les
patients de poids < 40 kg (80/40 mg).
Chez les patients toujours traités, les concentrations résiduelles moyennes (± ET) de l’adalimumab à la
semaine 52 étaient de 9,5 ± 5,6
g/ml
dans le groupe traité à la dose standard et de 3,5 ± 2,2
g/ml
dans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations résiduelles moyennes ont été maintenues chez
les patients ayant continué à recevoir le traitement par l’adalimumab toutes les deux semaines pendant
52 semaines. Chez les patients dont le schéma posologique est passé de toutes les deux semaines à
toutes les semaines, les concentrations sériques moyennes (± ET) de l’adalimumab à la semaine 52 ont
été de 15,3 ± 11,4 μg/ml (40/20 mg, toutes les semaines) et de 6,7 ± 3,5 μg/ml (20/10 mg, toutes les
semaines).
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, la dose d’induction de 160 mg d’Humira à la
semaine 0 suivie de 80 mg d’Humira à la semaine 2 permet d’obtenir des concentrations sériques
minimales d’adalimumab d’environ 12
g/ml
pendant la période d’induction. Des concentrations
minimales moyennes à l’état d’équilibre d’environ 8
g/ml
ont été observées chez des patients atteints
de rectocolite hémorragique ayant reçu une dose d’entretien de 40 mg d’Humira toutes les deux
semaines.
Après administration sous cutanée de la dose déterminée par le poids de 0,6 mg/kg (dose maximale
de 40 mg) toutes les deux semaines chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite
hémorragique, la concentration sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab à l’état d’équilibre était
de 5,01 ± 3,28 µg/ml à la semaine 52. Chez les patients qui recevaient une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) chaque semaine, la concentration sérique résiduelle moyenne (± ET) de
l’adalimumab à l’état d’équilibre était de 15,7 ± 5,60 μg/ml à la semaine 52.
Chez les patients adultes atteints d’uvéite, la dose d’induction de 80 mg d’adalimumab à la semaine 0
suivie de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines à partir de la semaine 1 a permis d’obtenir des
concentrations sériques moyennes d’adalimumab à l’état d’équilibre d’environ 8 à 10 μg/ml.
L’exposition à l’adalimumab chez les patients atteints d’uvéite pédiatrique a été prédite en utilisant
une modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique,
maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Aucune donnée d’exposition clinique n’est
disponible sur l’utilisation d’une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les
expositions prévisibles indiquent qu’en l’absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner
une augmentation initiale de l’exposition systémique.
Une modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par
80 mg toutes les deux semaines en comparaison avec 40 mg toutes les semaines (y compris les
patients adultes atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d’HS, et les patients
pédiatriques ≥ 40 kg atteints de MC et RCH).
Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique
Sur la base des données des essais cliniques chez les patients atteints d’AJI (AJI polyarticulaire et
arthrite liée à l’enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations
plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d’adalimumab apparente
produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 µg/ml (IC à
95 % : 1-6 μg/ml).
218
Des relations exposition-réponse entre la concentration d’adalimumab et l’efficacité chez les patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques sévère ont été établies pour les résultats PASI 75 et PGA
« clair ou minimal », respectivement. Les taux de résultats PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont
augmenté à mesure de l’augmentation des concentrations d’adalimumab, avec une CE50 apparente
similaire d’environ 4,5 μg/ml (IC à 95 % respectifs de 0,4-47,6 et 1,9-10,5) dans les deux cas.
Elimination
Les analyses pharmacocinétiques de populations portant sur des données recueillies chez plus de
1300 patients atteints de PR, ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente de
l’adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des différences
pondérales, le sexe et l’âge ont semblé avoir peu d’effet sur la clairance de l’adalimumab. Il a été
observé que les taux sériques d’adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab, AAA)
étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.
Insuffisance hépatique ou rénale
Humira n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en
administration répétée et de génotoxicité, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Une étude de toxicité portant sur le développement embryo-fœtal et le développement périnatal a été
réalisée chez des singes cynomolgus à 0,30 et 100 mg/kg (9-17 singes/groupe) ; elle n’a pas révélé de
signe de fœto-toxicité de l’adalimumab. Ni une étude du pouvoir carcinogène, ni une évaluation
standard sur la fertilité et la toxicité post-natale n’ont été effectuées avec l’adalimumab en raison du
manque de modèles appropriés pour un anticorps présentant une réactivité croisée limitée avec le TNF
de rongeur et du développement d’anticorps neutralisants chez le rongeur.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Mannitol
Polysorbate 80
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
6.3
2 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver la seringue préremplie ou
le stylo prérempli dans son emballage extérieur à l’abri de la lumière.
219
Une seringue préremplie ou un stylo prérempli d’Humira peut être maintenu à des températures allant
jusqu’à 25 °C pendant 14 jours maximum à l’abri de la lumière. Après cette période, le médicament
doit être jeté.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie à usage unique (verre de type I) munie d’un
bouchon-piston (caoutchouc bromobutyle) et d’une aiguille avec un capuchon protecteur d’aiguille
(élastomère thermoplastique).
Boîtes de :
1 seringue préremplie (0,4 ml de solution stérile) avec un tampon d’alcool, sous plaquette.
2 seringues préremplies (0,4 ml de solution stérile) avec chacune 1 tampon d’alcool, sous
plaquette.
4 seringues préremplies (0,4 ml de solution stérile) avec chacune 1 tampon d’alcool, sous
plaquette.
6 seringues préremplies (0,4 ml de solution stérile) avec chacune 1 tampon d’alcool, sous
plaquette.
Humira 40 mg solution injectable en stylo prérempli
Humira 40 mg solution injectable en stylo prérempli unidose, contenant une seringue préremplie. La
seringue présente dans le stylo est en verre de type I munie d’un bouchon-piston (caoutchouc
bromobutyle) et d’une aiguille avec un capuchon protecteur d’aiguille (élastomère thermoplastique).
Boîtes de :
1 stylo prérempli (0,4 ml de solution stérile) avec 2 tampons d’alcool sous plaquette.
2 stylos préremplis (0,4 ml de solution stérile) avec chacun un tampon d’alcool sous plaquette.
4 stylos préremplis (0,4 ml de solution stérile) avec chacun un tampon d’alcool sous plaquette.
6 stylos préremplis (0,4 ml de solution stérile) avec chacun un tampon d’alcool sous plaquette.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
8.
NUMÉROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie
EU/1/03/256/012
EU/1/03/256/013
EU/1/03/256/014
EU/1/03/256/015
Humira 40 mg solution injectable en stylo prérempli
EU/1/03/256/016
EU/1/03/256/017
220
EU/1/03/256/018
EU/1/03/256/019
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 8 Septembre 2003
Date du dernier renouvellement : 8 Septembre 2008
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
221
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 80 mg, solution injectable en seringue préremplie.
Humira 80 mg, solution injectable en stylo prérempli.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Humira 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
Une seringue unidose préremplie de 0,8 ml contient 80 mg d’adalimumab.
Humira 80 mg, solution injectable en stylo prérempli
Un stylo prérempli unidose de 0,8 ml contient 80 mg d’adalimumab.
L’adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant produit dans des cellules ovariennes
de hamster chinois.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable. (injection)
Solution limpide, incolore.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Polyarthrite rhumatoïde
Humira en association au méthotrexate est indiqué pour :
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active de l’adulte lorsque
la réponse aux traitements de fond, y compris le méthotrexate, est inadéquate.
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive chez les adultes non
précédemment traités par le méthotrexate.
Humira peut être donné en monothérapie en cas d’intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite
du traitement avec le méthotrexate est inadaptée.
Il a été montré qu’Humira ralentit la progression des dommages structuraux articulaires mesurés par
radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu’il est administré en association au
méthotrexate.
Psoriasis
Humira est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques, modéré à sévère, chez les patients
adultes qui nécessitent un traitement systémique.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Humira est indiqué dans le traitement de l’hidrosadénite suppurée (maladie de Verneuil) active,
modérée à sévère, chez les adultes et les adolescents à partir de 12 ans en cas de réponse insuffisante
au traitement systémique conventionnel de l’HS (voir rubriques 5.1 et 5.2).
222
Maladie de Crohn
Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les
patients adultes qui n’ont pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde
et/ou un immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré.
Maladie de Crohn chez l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les enfants
et les adolescents à partir de 6 ans, qui n’ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un
traitement nutritionnel de première intention et un corticoïde et/ou un immunomodulateur, ou chez
lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Rectocolite hémorragique
Humira est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez les
patients adultes ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant les
corticoïdes et la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l’azathioprine (AZA), ou chez lesquels ce traitement est
contre-indiqué ou mal toléré.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez les
enfants et les adolescents à partir de 6 ans ayant eu une réponse inadéquate au traitement
conventionnel, comprenant les corticoïdes et/ou la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l’azathioprine (AZA),
ou chez lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Uvéite
Humira est indiqué dans le traitement de l’uvéite non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de la
panuvéite chez les patients adultes ayant eu une réponse insuffisante à la corticothérapie, chez les
patients nécessitant une épargne cortisonique, ou chez lesquels la corticothérapie est inappropriée.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de l’uvéite antérieure chronique non infectieuse chez les enfants
et les adolescents à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement
conventionnel ou pour lesquels un traitement conventionnel est inapproprié.
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par Humira doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière
de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles Humira est indiqué. Il est recommandé
aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d’instaurer un traitement par Humira
(voir rubrique 4.4). Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par Humira.
Après une formation correcte à la technique d’injection, les patients peuvent s’auto-injecter Humira, si
leur médecin l’estime possible, sous le couvert d’un suivi médical approprié.
Pendant le traitement par Humira, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou
immunomodulateurs) devront être optimisés.
Posologie
Polyarthrite rhumatoïde
223
Chez les patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, la posologie recommandée d’Humira est
une dose unique de 40 mg d’adalimumab administrée toutes les deux semaines, par voie sous-cutanée.
L’administration de méthotrexate doit être continuée pendant le traitement par Humira.
Les glucocorticoïdes, les salicylés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ou les antalgiques
peuvent être poursuivis pendant le traitement par Humira. En ce qui concerne l’association aux autres
médicaments anti-rhumatismaux de fond autres que le méthotrexate (voir rubriques 4.4 et 5.1).
En monothérapie, certains patients chez qui l’on observe une diminution de leur réponse à Humira
40 mg toutes les deux semaines, peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg
d’adalimumab toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient n’ayant
pas répondu dans ces délais.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Psoriasis
La posologie recommandée d’Humira pour débuter le traitement chez l’adulte est de 80 mg par voie
sous-cutanée. La posologie se poursuivra une semaine après par 40 mg en voie sous-cutanée une
semaine sur deux. Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli
est disponible pour la dose d’entretien.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Au-delà de 16 semaines, en cas de réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux semaines, les
patients peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines. Les bénéfices et les risques d’un traitement continu de 40 mg toutes les
semaines ou 80 mg toutes les deux semaines doivent être soigneusement reconsidérés chez un patient
en cas de réponse insuffisante après l’augmentation de la posologie (voir rubrique 5.1). En cas de
réponse suffisante obtenue avec 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines, la
posologie peut ensuite être réduite à 40 mg toutes les 2 semaines.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Hidrosadénite suppurée
Le schéma posologique recommandé d’Humira chez les patients adultes atteints d’hidrosadénite
suppurée (HS) est d’une dose initiale de 160 mg au Jour 1 (administrée sous forme de 2 injections de
80 mg sur un jour ou de 1 injection de 80 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie d’une
dose de 80 mg deux semaines après au Jour 15. Deux semaines plus tard (Jour 29), poursuivre avec
une dose de 40 mg toutes les semaines ou de 80 mg toutes les deux semaines. Si nécessaire, les
antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Humira. Au cours du traitement par
Humira, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un antiseptique
topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d’amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Humira 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
pourrait être réintroduit (voir rubrique 5.1).
224
Le bénéfice et le risque d’un traitement continu à long terme doivent faire l’objet d’une évaluation
régulière (voir rubrique 5.1).
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn
Chez les patients adultes atteints de maladie de Crohn active modérée à sévère, le schéma posologique
d’induction recommandé d’Humira est de 80 mg à la semaine 0, suivis de 40 mg à la semaine 2. S’il
est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au traitement, le schéma 160 mg à la semaine 0 (la
dose peut être administrée sous forme de 2 injections de 80 mg sur un jour ou de 1 injection de 80 mg
par jour pendant deux jours consécutifs), puis 80 mg à la semaine 2, peut être utilisé sachant que le
risque d’événements indésirables est alors plus élevé pendant cette phase d’induction.
Après le traitement d’induction, la posologie recommandée est une dose de 40 mg administrée toutes
les deux semaines, en injection sous-cutanée. Si un patient a arrêté le traitement par Humira et si les
signes et symptômes de la maladie réapparaissent, Humira pourra être ré-administré. L’expérience de
la ré-administration du traitement au-delà de 8 semaines après la dose précédente est limitée.
Pendant le traitement d’entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Humira 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg d’Humira
toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Certains patients n’ayant pas répondu au traitement à la semaine 4 peuvent poursuivre le traitement
d’entretien jusqu’à la semaine 12. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée
chez un patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Rectocolite hémorragique
Chez les patients adultes atteints de rectocolite hémorragique modérée à sévère, le schéma
posologique d’induction recommandé d’Humira est de 160 mg à la semaine 0 (administré sous forme
de 2 injections de 80 mg sur un jour ou de 1 injection de 80 mg par jour pendant deux jours
consécutifs) et de 80 mg à la semaine 2. Après le traitement d’induction, la posologie recommandée
est de 40 mg administrée toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Pendant le traitement d’entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement de 40 mg toutes les deux
semaines est observée peuvent bénéficier d’une augmentation de la posologie à 40 mg d’Humira
toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 2 à
8 semaines de traitement. Le traitement par Humira ne doit pas être poursuivi chez les patients n’ayant
pas répondu dans ces délais.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
225
Uvéite
Chez les patients adultes atteints d’uvéite, la posologie recommandée d’Humira est d’une dose initiale
de 80 mg suivie d’une dose de 40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après
l’administration de la première dose. Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie et/ou
en stylo prérempli, est disponible pour la dose d’entretien. L’expérience sur l’instauration du
traitement par Humira en monothérapie est limitée. Le traitement par Humira peut être débuté en
association avec une corticothérapie et/ou avec d’autres traitements immunomodulateurs non
biologiques. La dose de corticoïdes associée peut être progressivement diminuée conformément à la
pratique clinique, en débutant deux semaines après l’instauration du traitement par Humira.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Populations particulières
Sujets âgés
Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Humira n’a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n’est pas possible de recommander des
posologies.
Population pédiatrique
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
La sécurité et l’efficacité d’Humira ont été établies chez l’enfant et l’adolescent âgés de 4 à 17ans
atteints de psoriasis en plaques. Les doses recommandées d’Humira sont limitées à un maximum de
40 mg par dose.
Hidrosadénite suppurée de l’adolescent (à partir de 12 ans, pesant au moins 30 kg)
Il n’existe pas d’essai clinique conduit avec Humira chez des adolescents atteints d’HS. La posologie
d’Humira chez ces patients a été déterminée à partir d’une modélisation pharmacocinétique et d’une
simulation (voir rubrique 5.2).
La posologie recommandée d’Humira est de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg toutes les
deux semaines à partir de la semaine 1 en injection sous-cutanée.
Chez les adolescents avec une réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux semaines, une
augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines peut être
envisagée.
Si nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Humira. Au cours du
traitement par Humira, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un
antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d’amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Humira pourrait être réintroduit si nécessaire.
226
Le bénéfice et le risque d’un traitement continu à long terme doivent faire l’objet d’une évaluation
régulière (voir les données chez les adultes à la rubrique 5.1).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 12 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn chez l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 1). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 1. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints de la maladie de Crohn
Poids du
patient
Dose d’induction
Dose
d’entretien
à partir de la
semaine 4
20 mg toutes
les 2 semaines
< 40 kg
40 mg à la semaine 0 et 20 mg à la semaine 2
S’il est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d’événements indésirables peut être plus important
avec à une dose d’induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
S’il est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d’événements indésirables peut être plus important
avec à une dose d’induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2
≥ 40 kg
40 mg toutes
les 2 semaines
Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d’une
augmentation de la posologie :
< 40 kg : 20 mg toutes les semaines
≥ 40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n’ayant pas répondu
à la semaine 12.
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les patients âgés de 6 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique dépend du poids corporel (tableau 2). Humira est administré par injection
sous cutanée.
227
Tableau 2. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite
hémorragique
Dose d’entretien
Poids du patient
Dose d’induction
à partir de la semaine 4*
< 40 kg
• 80 mg à la semaine 0 (une
40 mg toutes les deux
injection de 80 mg) et
semaines
40 mg à la semaine 2 (une
injection de 40 mg)
≥ 40 kg
• 160 mg à la semaine 0 (deux
80 mg toutes les deux
injections de 80 mg le jour de
semaines
l’induction ou une injection de
80 mg par jour pendant deux
jours) et
80 mg à la semaine 2 (une
injection de 80 mg)
*
Pour les patients atteignant l’âge de 18 ans pendant le traitement par Humira, la dose
d’entretien prescrite doit être maintenue.
La poursuite du traitement au delà de 8 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients n’ayant pas répondu pendant cette période.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Différents dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
La posologie recommandée d’Humira pour les enfants et les adolescents atteints d’uvéite à partir de
l’âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 3). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Dans l’uvéite chez l’enfant et l’adolescent, aucun essai clinique n’a été conduit avec Humira sans
traitement concomitant par le méthotrexate.
Tableau 3. Posologie d’Humira chez les enfants et les adolescents atteints d’uvéite
Poids du patient
< 30 kg
≥ 30 kg
Schéma posologique
20 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
40 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
Lors de l’instauration du traitement par Humira, une dose de charge de 40 mg pour les patients ayant
un poids < 30 kg ou de 80 mg pour ceux ayant un poids ≥ 30 kg peut être administrée une semaine
avant le début du traitement d’entretien. Aucune donnée clinique n’est disponible sur l’utilisation
d’une dose de charge d’Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans (voir rubrique 5.2).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Humira chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D’autres dosages et/ou présentations d’Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
228
Mode d’administration
Humira est administré en injection sous-cutanée. Les instructions complètes d’utilisation sont fournies
dans la notice.
D’autres dosages et présentations d’Humira sont disponibles.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA classes III/IV) (voir rubrique 4.4).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le
numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
Les patients recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une
fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients
doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose)
avant, pendant et après le traitement par Humira. La durée d’élimination de l’adalimumab pouvant
aller jusqu’à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.
Le traitement par Humira ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les
infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la
tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques,
par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du
traitement par Humira doivent être pris en considération avant l’instauration du traitement (voir
Autres
infections opportunistes).
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Humira doivent faire
l’objet d’une surveillance soigneuse et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas
d’apparition d’une nouvelle infection grave ou d’une septicémie, l’administration d’Humira doit être
interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu’à ce que
l’infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d’utiliser Humira chez des
patients ayant des antécédents d’infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes
susceptibles de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des
médicaments immunosuppresseurs.
Infections graves
Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes,
fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d’autres infections opportunistes, telles que listériose,
légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par Humira.
Les autres infections graves observées dans les essais cliniques sont : pneumonie, pyélonéphrite,
arthrite septique et septicémie. Des cas d’infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue
fatale ont été rapportés.
229
Tuberculose
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection
tuberculeuse, ont été rapportés pour des patients recevant Humira. Des cas de tuberculoses pulmonaire
et extra-pulmonaire (c’est-à-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l’instauration du traitement par Humira, tous les patients doivent faire l’objet d’une recherche
d’infection tuberculeuse active ou non (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale
détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d’exposition antérieure possible à
des patients atteints de tuberculose active et/ou d’un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien.
Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et radiographie
pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations
locales). Il est conseillé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de surveillance
du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine peut donner des faux-
négatifs notamment chez les patients gravement malades ou immuno-déprimés.
En cas de diagnostic d’une tuberculose active, le traitement par Humira ne doit pas être instauré (voir
rubrique 4.3).
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d’évaluer très attentivement le rapport
bénéfice/risque du traitement.
En cas de suspicion d’une tuberculose latente, la consultation d’un médecin spécialiste, qualifié dans
le traitement de la tuberculose, doit être envisagée.
En cas de diagnostic d’une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et
conforme aux recommandations locales doit être mise en œuvre avant le début du traitement par
Humira.
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l’instauration d’Humira chez les
patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de
dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou
active, chez qui l’administration d’un traitement anti-tuberculeux approprié ne peut être confirmée.
Des cas de réactivation d’une tuberculose malgré un traitement prophylactique sont survenus chez des
patients traités par Humira. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une tuberculose
active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par Humira.
Les patients devront être informés qu’il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d’une infection tuberculeuse (par exemple toux persistante,
amaigrissement/perte de poids, fébricule, apathie), pendant ou après le traitement par Humira.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des
patients traités par Humira. Ces infections n’ont pas toujours été détectées chez les patients recevant
des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l’instauration d’un traitement approprié, avec parfois une
issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids,
sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans
choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient
d’arrêter immédiatement l’administration d’Humira. Le diagnostic et la mise en place d’un traitement
antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin ayant
l’expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
230
Réactivation d’hépatite B
Une réactivation d’hépatite B s’est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y
compris Humira et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c’est-à-dire antigène de surface positif
– Ag HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l’objet d’un
dépistage d’infection à VHB avant l’initiation d’un traitement par Humira. Pour les patients pour
lesquels le test de dépistage de l’hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin
spécialisé dans le traitement de l’hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Humira, il faut surveiller attentivement les
signes et les symptômes d’infection active par le VHB tout au long du traitement et pendant plusieurs
mois après son arrêt. Il n’y a pas de données disponibles suffisantes concernant le traitement de
patients porteurs du VHB traités par antiviral pour prévenir une réactivation du VHB et traités par un
antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB, Humira doit être
arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu’un traitement complémentaire adapté doit être initié.
Evénements neurologiques
Les antagonistes du TNF, dont Humira, ont été associés dans de rares circonstances à l’apparition ou à
l’exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie démyélinisante du
système nerveux central y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de maladie
démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est recommandée
aux prescripteurs avant de traiter avec Humira les patients atteints d’une maladie démyélinisante du
système nerveux central ou périphérique, préexistante ou de survenue récente ; l’arrêt du traitement
par Humira doit être envisagé en cas d’apparition de l’un de ces troubles. L’association entre l’uvéite
intermédiaire et les maladies démyélinisantes du système nerveux central est connue. Une évaluation
neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite intermédiaire non infectieuse
avant l’instauration du traitement par Humira, et répétée régulièrement au cours du traitement afin de
rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central préexistante ou évolutive.
Réactions allergiques
Au cours des essais cliniques, des réactions allergiques graves associées à Humira ont rarement été
rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à Humira ont été peu fréquentes. Des cas
de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques, ont été rapportés après
administration d’Humira. En cas de survenue d’une réaction anaphylactique ou d’une autre réaction
allergique grave, l’administration d’Humira doit être immédiatement interrompue et un traitement
approprié mis en œuvre.
Immunosuppression
Au cours d’une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par Humira,
on n’a enregistré aucun élément évocateur d’une dépression de l’hypersensibilité de type retardé,
d’une diminution des taux d’immunoglobulines ou d’une modification de la numération des
lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes
neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers
y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe
contrôle. Cependant, l’incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de
leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de
risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d’une polyarthrite rhumatoïde
ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l’estimation du risque. Dans l’état
231
actuel des connaissances, la possibilité d’un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou
d’autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.
Des tumeurs malignes, dont certaines d’issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation chez
des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu’à l’âge de 22 ans) traités par des anti-TNF
(initiation du traitement avant l’âge de 18 ans), y compris l’adalimumab. La moitié de ces cas environ
étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d’autres types de tumeurs malignes parmi
lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d’immunosuppression. Le risque de
développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l’enfant et l’adolescent traités par anti-TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphomes hépatospléniques à
lymphocytes T ont été identifiés chez des patients traités par l’adalimumab. Cette forme rare de
lymphome à lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces
lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T observés avec Humira sont survenus chez des adultes
jeunes ayant un traitement concomitant par l’azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé dans les
maladies inflammatoires de l’intestin. Le risque potentiel de l’association de l’azathioprine ou de la
6 mercaptopurine avec Humira doit être soigneusement pris en considération. Un risque de
développement de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T chez des patients traités par Humira
ne peut pas être exclu (voir rubrique 4.8).
Il n’existe pas d’études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le
traitement par Humira est poursuivi après le développement d’un cancer. En conséquence, une
prudence accrue devra être observée lorsqu’on envisage un traitement de ces patients par Humira (voir
rubrique 4.8).
Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou
atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie, devront être examinés à la recherche
d’un cancer cutané autre que mélanome avant et pendant le traitement par Humira. Des cas de
mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités
par anti-TNF y compris l’adalimumab (voir rubrique 4.8).
Dans une étude clinique prospective évaluant l’emploi d’un autre agent anti-TNF, l’infliximab, chez
des patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), modérée à sévère, on
rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par
infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents
de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises dans l’emploi d’un anti-
TNF chez des patients souffrant de BPCO, et aussi chez des patients à risque de cancer à cause d’un
tabagisme important.
Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par l’adalimumab influence le risque
de développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite
hémorragique qui présentent un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les
patients atteints de rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou qui
ont un antécédent de dysplasie ou de cancer du côlon doivent faire l’objet d’un dépistage régulier à la
recherche d’une dysplasie avant le traitement et pendant toute l’évolution de leur maladie. Cette
évaluation doit inclure une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d’anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF. Des
effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par
ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été observés avec Humira. Il doit être conseillé à tous les
patients de demander immédiatement un avis médical s’ils ont des signes ou des symptômes suggérant
des troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous Humira.
L’arrêt du traitement par Humira devra être envisagé pour les patients chez qui des anomalies
hématologiques significatives seront confirmées.
232
Vaccinations
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination
contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de
polyarthrite rhumatoïde traités par l’adalimumab ou un placebo. Il n’y a pas de données disponibles
sur la transmission secondaire d’infection par des vaccins vivants chez les patients recevant Humira.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à
jour conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l’instauration du traitement par
Humira.
Les patients sous Humira peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté des vaccins
vivants. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été
exposés à l’adalimumab in utero n’est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d’adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Insuffisance cardiaque congestive
Dans un essai clinique mené avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de
l’insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque
congestive. Des cas d’aggravation d’insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des
patients sous Humira. Humira doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance
cardiaque légère (NYHA classes I/II). Humira est contre-indiqué dans l’insuffisance cardiaque
modérée à sévère (voir rubrique 4.3). Le traitement par Humira doit être arrêté chez les patients
présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d’insuffisance cardiaque
congestive.
Processus auto-immuns
Le traitement par Humira peut entraîner la formation d’anticorps auto-immuns. L’impact d’un
traitement à long terme par Humira sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu. Si
un patient développe des symptômes invoquant un syndrome de type lupus à la suite d’un traitement
par Humira et présente une réaction positive anti-ADN double brin, le traitement par Humira ne devra
pas être poursuivi (voir rubrique 4.8).
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d’anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l’administration simultanée
d’anakinra et d’un autre anti-TNF, l’étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à
l’étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par
l’association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de
l’association d’anakinra et d’autres anti-TNF. Par conséquent l’association d’adalimumab et
d’anakinra n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
L’administration concomitante d’adalimumab avec d’autres traitements de fond biologiques (par
exemple anakinra et abatacept) ou avec d’autres anti-TNF n’est pas recommandée en raison de
l’augmentation possible du risque d’infections, y compris d’infections graves, et d’autres interactions
pharmacologiques potentielles (voir rubrique 4.5).
Chirurgie
L’expérience concernant la tolérance au cours d’interventions chirurgicales chez les patients traités par
Humira est limitée. La longue demi-vie de l’adalimumab doit être prise en compte si une intervention
chirurgicale est prévue. Un patient traité par Humira nécessitant une intervention chirurgicale doit être
attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées doivent être
entreprises. L’expérience concernant la tolérance d’Humira chez les patients opérés pour arthroplastie
est limitée.
233
Occlusion du grêle
Dans la maladie de Crohn, l’échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent qu’Humira n’aggrave
pas ou ne provoque pas de sténoses.
Sujets âgés
La fréquence des infections graves chez les sujets traités par Humira âgés de plus de 65 ans (3,7 %) est
plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5 %). Certains cas ont eu une issue fatale. Une
attention particulière concernant le risque d’infection doit être apportée lors du traitement des sujets
âgés.
Population pédiatrique
Voir Vaccinations ci-dessus.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Humira a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant Humira en monothérapie et chez
ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d’anticorps était plus faible lorsque
Humira était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son utilisation en
monothérapie. L’administration d’Humira sans méthotrexate a entraîné une augmentation de la
formation d’anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de l’efficacité de
l’adalimumab (voir rubrique 5.1).
L’association d’Humira et d’anakinra n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d’anti-TNF »).
L’association d’Humira et d’abatacept n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d’anti-TNF »).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace
pendant le traitement par Humira et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière
administration d’Humira.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l’adalimumab dont les données ont été
recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue,
avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l’adalimumab au cours du premier trimestre, ne
révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Au cours d’une étude de cohorte prospective, 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR)
ou une maladie de Crohn (MC) et traitées par l’adalimumab au moins pendant le premier trimestre et
120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par l’adalimumab ont été incluses. La
prévalence à la naissance des anomalies congénitales majeures constituait le critère d’évaluation
principal. Le taux de grossesses aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie
congénitale majeure était de 6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par l’adalimumab présentant une
PR et de 5/74 (6,8 %) chez les femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95 %
0,38-4,52), et de 16/152 (10,5 %) chez les femmes traitées par l’adalimumab présentant une MC et de
3/32 (9,4 %) chez les femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-
234
4,16 ). L’OR ajusté (compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95 % 0,45-2,73) pour les
PR et MC combinées. Aucune différence notable n’a été rapportée entre les femmes traitées par
l’adalimumab et les femmes non traitées par l’adalimumab pour les critères d’évaluation secondaires
d’avortements spontanés, d’anomalies congénitales mineures, d’accouchement prématuré, de taille à la
naissance et d’infections graves ou opportunistes, et de mortinatalité ou de malignité. L’interprétation
des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l’étude, notamment la petite
taille d’échantillon et le plan d’étude non randomisé.
Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n’y a eu aucun signe
évocateur d’une éventuelle toxicité maternelle, d’embryo-toxicité ou de potentiel tératogène. On ne
dispose pas de données précliniques sur la toxicité post-natale de l’adalimumab (voir rubrique 5.3).
En raison de son effet inhibiteur sur le TNF, l’adalimumab administré pendant la grossesse pourrait
affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L’adalimumab doit être utilisé pendant la
grossesse seulement si nécessaire.
Chez les femmes traitées par l’adalimumab durant leur grossesse, l’adalimumab peut traverser le
placenta et passer dans le sang de leur enfant. En conséquence, ces enfants peuvent avoir un risque
accru d’infections. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des enfants qui
ont été exposés à l’adalimumab in utero n’est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d’adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Allaitement
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l’adalimumab est excrété dans le
lait maternel à de très faibles concentrations, l’adalimumab étant présent dans le lait maternel à des
concentrations équivalentes à 0,1 %–1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les
protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible
biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n’est attendu. Par conséquent,
Humira peut être utilisé pendant l’allaitement.
Fertilité
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l’adalimumab sur la fertilité.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Humira peut avoir une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des vertiges et des troubles visuels peuvent survenir après l’administration d’Humira (voir
rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Humira a été étudié chez 9 506 patients dans des essais pivots contrôlés et en ouvert d’une durée de
60 mois et plus. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente ou
ancienne, d’arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée
à l’enthésite) ou des patients souffrant de spondyloarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA), de rhumatisme psoriasique, de la maladie
de Crohn, de rectocolite hémorragique, de psoriasis, d’hidrosadénite suppurée et d’uvéite. Les études
contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients ayant reçu Humira et 3 801 patients ayant reçu un
placebo ou un comparateur actif pendant la phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d’effets indésirables pendant la
phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9 % chez les patients traités par
Humira et de 5,4 % chez les patients du groupe contrôle.
235
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les
rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site
d’injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les
douleurs musculo-squelettiques.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec Humira. Les antagonistes du TNF, tels
qu’Humira affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les
défenses du corps contre les infections et le cancer. Des infections menaçant le pronostic vital et
d’issue fatale (comprenant sepsis, infections opportunistes et tuberculose), des réactivations
d’hépatite B et différents cancers (y compris leucémie, lymphome et lymphome hépatosplénique à
lymphocytes T) ont également été rapportés avec l’utilisation d’Humira.
Des effets hématologiques, neurologiques et autoimmuns sévères ont également été rapportés. Ceci
comprend de rares cas de pancytopénie, d’anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et
périphérique et des cas de lupus, d’événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.
Population pédiatrique
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l’enfant et l’adolescent
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
Liste des effets indésirables
La liste des effets indésirables est basée sur les études cliniques et sur l’expérience après
commercialisation et est présentée par classe de systèmes d’organes (SOC) et par fréquence dans le
tableau 4 ci-dessous : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100, < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000,
< 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par
ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été
incluse. La présence d’un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d’organes » indique que
de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
Tableau 4
Effets indésirables
Classe de systèmes
d’organes
Infections et infestations*
Fréquence
Très fréquent
Effets indésirables
Infections des voies respiratoires (y compris
infections des voies respiratoires basses et
infections des voies respiratoires hautes,
pneumonie, sinusite, pharyngite, rhino-
pharyngite et pneumonie herpétique).
Infections systémiques (y compris sepsis,
candidose et grippe).
Infections intestinales (y compris gastro-
entérite virale).
Infections cutanées et des tissus mous (y
compris panaris superficiel périunguéal,
cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et zona).
Infections de l’oreille.
Infections buccales (y compris herpès, herpès
buccal et infections dentaires).
Infections des organes de reproduction (y
compris mycose vulvo-vaginale).
236
Fréquent
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence
Effets indésirables
Infections des voies urinaires (y compris
pyélonéphrite).
Infections fongiques.
Infections articulaires.
Peu fréquent
Tumeurs bénignes,
malignes et non précisées
(incl kystes et polypes)*
Fréquent
Infections neurologiques (y compris méningite
virale).
Infections opportunistes et tuberculose (y
compris coccidioïdomycose, histoplasmose et
infections à Mycobacterium avium complex).
Infections bactériennes.
Infections oculaires.
Diverticulite
1)
.
Cancer de la peau à l’exclusion du mélanome (y
compris carcinome basocellulaire et carcinome
malpighien spino-cellulaire).
Tumeur bénigne.
Lymphome**.
Tumeurs des organes solides (y compris cancer
du sein, du poumon et de la thyroïde).
Mélanome**.
Leucémie
1)
Lymphome hépatosplénique à lymphocytes T
1)
.
Carcinome à cellules de Merkel (carcinome
neuroendocrine cutané)
1)
,
Sarcome de Kaposi
Leucopénie (y compris neutropénie et
agranulocytose).
Anémie.
Leucocytose.
Thrombocytopénie.
Purpura thrombopénique idiopathique.
Pancytopénie.
Hypersensibilité.
Allergies (y compris allergie saisonnière).
Sarcoïdose
1)
.
Vascularite.
Anaphylaxie
1)
.
Augmentation du taux de lipides.
237
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections
hématologiques et du
système lymphatique*
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections du système
immunitaire*
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Troubles du métabolisme
Très fréquent
Classe de systèmes
d’organes
et de la nutrition
Fréquence
Effets indésirables
Fréquent
Hypokaliémie.
Augmentation de l’acide urique.
Taux anormal de sodium dans le sang.
Hypocalcémie.
Hyperglycémie.
Hypophosphatémie.
Déshydratation.
Affections psychiatriques
Fréquent
Troubles de l’humeur (y compris dépression).
Anxiété.
Insomnie.
Céphalées.
Paresthésies (y compris hypoesthésie).
Migraine.
Compression des racines nerveuses.
Accident vasculaire cérébral
1)
.
Tremblements.
Neuropathie.
Sclérose en plaques.
Affections démyélinisantes (par ex. névrite
optique, syndrome de Guillain-Barré)
1)
.
Troubles visuels.
Conjonctivite.
Blépharite.
Gonflement des yeux.
Diplopie.
Vertiges.
Surdité.
Acouphènes.
Tachycardie.
Infarctus du myocarde
1)
.
Arythmies.
Insuffisance cardiaque congestive.
Arrêt cardiaque.
Affections du système
nerveux*
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections oculaires
Fréquent
Peu fréquent
Affections de l’oreille et
du labyrinthe
Fréquent
Peu fréquent
Affections cardiaques*
Fréquent
Peu fréquent
Rare
238
Classe de systèmes
d’organes
Affections vasculaires
Fréquence
Fréquent
Effets indésirables
Hypertension.
Bouffées de chaleur.
Hématomes.
Anévrisme aortique.
Occlusion vasculaire.
Thrombophlébite.
Asthme.
Dyspnée.
Toux.
Embolie pulmonaire
1)
.
Maladie pulmonaire interstitielle.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Pneumopathie.
Epanchement pleural
1)
.
Fibrose pulmonaire
1)
.
Douleurs abdominales.
Nausées et vomissements.
Hémorragie gastro-intestinale.
Dyspepsie.
Reflux gastro-œsophagien.
Syndrome de Gougerot-Sjögren.
Pancréatite.
Dysphagie.
Œdème du visage.
Perforation intestinale
1)
.
Elévation des enzymes hépatiques.
Cholécystite et lithiase biliaire.
Stéatose hépatique.
Hyperbilirubinémie.
Hépatite.
Réactivation d’hépatite B
1)
.
Hépatite auto-immune
1)
.
Insuffisance hépatique
1)
.
Peu fréquent
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales*
Fréquent
Peu fréquent
Affections gastro-
intestinales
Rare
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections
hépatobiliaires*
Très fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence
indéterminée
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Très fréquent
Fréquent
Rash (y compris éruption exfoliative).
Aggravation ou apparition d’un psoriasis (y
compris psoriasis pustulaire palmoplantaire)
1)
.
Urticaire.
Ecchymoses (y compris purpura).
239
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence
Effets indésirables
Dermatite (y compris eczéma).
Onychoclasie.
Hyperhidrose.
Alopécie
1)
.
Prurit.
Peu fréquent
Rare
Sueurs nocturnes.
Cicatrice.
Erythème polymorphe
1)
.
Syndrome de Stevens-Johnson
1)
.
Angiœdème
1)
.
Vascularite cutanée
1)
.
Réaction lichénoïde cutanée
1)
.
Aggravation des symptômes de
dermatomyosite
1)
Fréquence
indéterminée
Affections musculo-
squelettiques et
systémiques
Très fréquent
Fréquent
Douleurs musculo-squelettiques.
Spasmes musculaires (y compris augmentation
de la créatine phosphokinase sérique).
Rhabdomyolyse.
Lupus érythémateux disséminé.
Syndrome type lupus
1)
.
Insuffisance rénale.
Hématurie.
Nycturie.
Troubles de la fonction érectile.
Réaction au site d’injection (y compris
érythème au site d’injection).
Douleur thoracique.
Œdème.
Fièvre
1)
.
Inflammation.
Troubles de la coagulation et troubles
hémorragiques (incluant un allongement du
temps de céphaline activé).
Positivité aux auto-anticorps (y compris aux
240
Peu fréquent
Rare
Affections du rein et des
voies urinaires
Fréquent
Peu fréquent
Affections des organes de
reproduction et du sein
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration*
Peu fréquent
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Investigations*
Fréquent
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence
Effets indésirables
anticorps anti-ADN double brin).
Augmentation du taux sanguin de lactate
deshydrogénase.
Lésions, intoxications et
complications liées aux
procédures
Indéterminée
Fréquent
Augmentation du poids
2)
Mauvaise cicatrisation.
* de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
** y compris les études d’extension en ouvert.
1)
comprenant les données des notifications spontanées
2)
Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l’adalimumab allait de 0,3 kg à 1,0
kg pour toutes les indications chez l’adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le placebo, sur une période
de traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre 5 et 6 kg a également été observée
au cours d’études d’extension à long terme, avec des expositions moyennes d’environ 1 à 2 ans sans groupe
témoin, en particulier chez les patients atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse. Le mécanisme
qui sous-tend cet effet n’est pas clair mais pourrait être associé à l’action anti-inflammatoire de
l’adalimumab.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le profil de sécurité chez les patients atteints d’HS traités par Humira de façon hebdomadaire
correspond au profil de sécurité connu d’Humira.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d’uvéite traités par Humira toutes les deux semaines
correspond au profil de sécurité connu d’Humira.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au point d’injection
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l’adulte et l’enfant, 12,9 % des patients traités par Humira
ont présenté des réactions au point d’injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur ou
tuméfaction) contre 7,2 % des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au
point d’injection n’ont généralement pas nécessité l’arrêt du médicament.
Infections
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l’adulte et l’enfant, la fréquence des infections a été de
1,51 par patient-année dans le groupe Humira et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo et le
groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites, infections de
l’appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué Humira après la
guérison de l’infection.
L’incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe Humira et de 0,03 par
patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec Humira menées chez l’adulte et dans la population
pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d’issue fatale, ce qui s’est produit
rarement) ont été rapportées dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à localisations
extra-pulmonaires) et d’infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose disséminée ou
241
histoplasmose extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, pneumocystose, candidose,
aspergillose et listériose). La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit premiers mois
après le début du traitement et peuvent être le reflet d’une réactivation d’une maladie latente.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Aucun cas de cancer n’a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition de
655,6 patient-années lors des études avec Humira chez les patients atteints d’arthrite juvénile
idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l’enthésite). De plus, aucun
cas de cancer n’a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition
de 498.1 patient-années lors des études avec Humira dans la maladie de Crohn pédiatrique. Aucun cas
de cancer n’a été observé chez 77 patients pédiatriques correspondant à une exposition de 80,0 patient-
années lors d’une étude avec Humira dans le psoriasis en plaques chronique pédiatrique. Lors d’une
étude avec Humira menée chez des enfants et des adolecents atteints de rectocolite hémorragique,
aucun cas de cancer n’a été observé chez 93 enfants et adolescents représentant une exposition de 65,3
patient années. Aucun cas de cancer n’a été observé chez 60 patients pédiatriques représentant une
exposition de 58,4 patient-années lors d’une étude avec Humira dans l’uvéite pédiatrique.
Pendant les périodes contrôlées des essais cliniques pivots chez l’adulte avec Humira d’une durée d’au
moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement
active, de spondylarthrite ankylosante, de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA,
de rhumatisme psoriasique, de psoriasis, d’hidrosadénite suppurée, de la maladie de Crohn, de
rectocolite hémorragique et d’uvéite, un taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers autres que
lymphomes ou cancers de la peau non mélanomes, de 6,8 (4,4 – 10,5) pour 1 000 patient-années parmi
les 5 291 patients traités par Humira, a été observé
versus
un taux de 6,3 (3,4 – 11,8) pour
1 000 patient-années parmi les 3 444 patients du groupe contrôle (la durée moyenne du traitement était
de 4,0 mois pour les patients traités par Humira et de 3,8 mois pour les patients du groupe contrôle).
Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers de la peau non mélanomes était de 8,8 (6,0 – 13,0)
pour 1 000 patient-années pour les patients traités par Humira et de 3,2 (1,3 – 7,6) pour 1 000 patient-
années parmi les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers de la peau, les carcinomes spino-
cellulaires sont survenus à des taux de 2,7 (1,4 – 5,4) pour 1 000 patient-années chez les patients
traités par Humira et 0,6 (0,1 – 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle
(intervalle de confiance à 95 %). Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de 0,7
(0,2 – 2,7) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par Humira et 0,6 (0,1 – 4,5) pour
1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces essais et les essais d’extension en ouvert terminés ou en
cours avec une durée moyenne d’environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus de 26 439 patient-
années de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers de la peau non
mélanomes est d’environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de la peau non-
mélanomes est d’environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés est
d’environ 1,3 pour 1 000 patient-années.
En post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les patients atteints de
polyarthrite rhumatoïde, le taux rapporté de cancers est approximativement de 2,7 pour 1 000 patient-
années de traitement. Les taux rapportés pour les cancers de la peau non-mélanomes et les lymphomes
sont respectivement d’environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de traitement (voir rubrique 4.4).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome hépatosplénique à
lymphocytes T ont été rapportés chez des patients traités par l’adalimumab (voir rubrique 4.4).
Auto-anticorps
Des recherches d’auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients
des essais I-V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces essais, les titres d’anticorps antinucléaires
initialement négatifs étaient positifs à la semaine 24 chez 11,9 % des patients traités par Humira et
8,1 % des patients sous placebo et comparateur. Deux patients sur les 3 441 traités par Humira dans
242
toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont présenté des signes
cliniques évoquant un syndrome pseudo-lupique d’apparition nouvelle. L’état des patients s’est
amélioré après l’arrêt du traitement. Aucun patient n’a présenté de néphrite lupique ou de symptômes
nerveux centraux.
Evénements hépatobiliaires
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme
psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN
sont survenues chez 3,7 % des patients traités par Humira et chez 1,6 % des patients du groupe
contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d’Humira chez les patients atteints d’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite âgés
de 6 à 17 ans, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 6,1 % des patients traités par
Humira et chez 1,3 % des patients du groupe contrôle. La plupart des élévations de l’ALAT sont
survenues dans le cadre d’une utilisation concomitante de méthotrexate. Aucune élévation de l’ALAT
≥ 3 x LSN n’est survenue au cours de l’essai de phase III d’Humira chez des patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d’Humira chez les patients atteints de maladie de
Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des élévations
de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 0,9 % des patients traités par Humira et chez 0,9 % des
patients du groupe contrôle.
Dans l’essai clinique de phase III d’Humira chez les enfants et adolescents atteints de maladie de
Crohn qui a évalué l’efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d’entretien en
fonction du poids après un traitement d’induction ajusté au poids jusqu’à 52 semaines de traitement,
des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,6 % des patients (5/192), parmi lesquels 4
étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l’étude.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans le psoriasis en plaques avec une période de
contrôle de 12 à 24 semaines, des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,8 % des
patients traités par Humira et chez 1,8 % des patients du groupe contrôle.
Il n’a pas été observé d’élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN dans l’étude de phase III d’Humira chez des
patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les essais cliniques contrôlés d’Humira (doses initiales de 160 mg à la Semaine 0 et 80 mg à la
Semaine 2 suivies de 40 mg chaque semaine à partir de la semaine 4), chez les patients atteints
d’hidrosadénite suppurée avec une période de contrôle de 12 à 16 semaines, des élévations de l’ALAT
≥ 3 x LSN sont survenues chez 0,3 % des patients traités par Humira et 0,6 % des patients du groupe
contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés d’Humira (dose initiale de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg
toutes les deux semaines à partir de la semaine 1) chez les patients adultes atteints d’uvéite pour une
durée allant jusqu’à 80 semaines, avec une durée médiane d’exposition de respectivement 166,5 jours
et 105,0 jours pour les patients traités par Humira et les patients du groupe contrôle, des élévations de
l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,4 % des patients traités par Humira et 2,4 % des patients du
groupe contrôle.
Dans l’essai clinique contrôlé de phase III d’Humira mené chez des enfants et des adolescents atteints
de rectocolite hémorragique (N = 93) qui a évalué l’efficacité et le profil de sécurité d’une dose
d’entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée une semaine sur deux (N = 31) et
d’une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée chaque semaine (N = 32),
à la suite d’une dose d’induction ajustée en fonction du poids corporel de 2,4 mg/kg (dose maximale
de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
243
(N = 63), ou d’une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, d’un
placebo à la semaine 1, et d’une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 (N = 30),
des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,1 % (1/93) des patients.
Dans les essais cliniques, toutes indications confondues, les patients avec ALAT augmentées étaient
asymptomatiques et dans la plupart des cas les élévations étaient transitoires et réversibles lors de la
poursuite du traitement. Cependant, au cours de la surveillance post-marketing, des insuffisances
hépatiques ainsi que des désordres hépatiques moins sévères, qui peuvent précéder une insuffisance
hépatique, tels que des hépatites y compris des hépatites auto-immunes, ont été rapportées chez des
patients recevant de l’adalimumab.
Administration concomitante d’azathioprine/6-mercaptopurine
Lors d’études dans la maladie de Crohn chez l’adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et
d’infections graves a été observée avec l’association Humira et azathioprine/6-mercaptopurine
comparativement à Humira utilisé seul.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration –
voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Aucune toxicité liée à la dose n’a été observée dans les essais cliniques. La plus forte dose évaluée
était constituée de doses répétées de 10 mg/kg en IV, ce qui représente 15 fois environ la dose
recommandée.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale
alpha (TNF-α).
Code ATC : L04AB04
Mécanisme d’action
L’adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son
interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.
L’adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris les
variations des taux des molécules d’adhésion responsables de la migration des leucocytes (ELAM-1,
VCAM-1, et ICAM-1 avec une CI
50
de 0,1-0,2 nM).
Effets pharmacodynamiques
Après traitement par Humira chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé une
diminution rapide du taux des marqueurs de la phase aiguë de l’inflammation (protéine réactive C
[CRP], vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques [IL-6] par rapport aux valeurs
initialement observées. L’administration d’Humira est également associée à une diminution des taux
sériques des métalloprotéinases matricielles (MMP-1 et MMP-3) qui permettent le remodelage
tissulaire responsable de la destruction cartilagineuse. Les patients traités par Humira présentent
généralement une amélioration des signes hématologiques de l’inflammation chronique.
244
Une diminution rapide du taux de CRP a également été observée chez les patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et
d’hidrosadénite suppurée après traitement par Humira. Chez les patients atteints de la maladie de
Crohn, une réduction du nombre de cellules exprimant les marqueurs de l’inflammation dans le colon
y compris une réduction significative de l’expression du TNF a été observée. Des études
endoscopiques sur la muqueuse intestinale ont mis en évidence une cicatrisation de la muqueuse chez
les patients traités par l’adalimumab.
Efficacité et sécurité cliniques
Polyarthrite rhumatoïde
Humira a fait l’objet d’études chez plus de 3 000 patients dans l’ensemble des essais cliniques dans la
polyarthrite rhumatoïde. L’efficacité et le profil de sécurité d’Humira ont été évalués dans cinq études
contrôlées randomisées, en double aveugle. Certains patients ont été traités pendant 120 mois. La
douleur au point d’injection d’Humira 40 mg/0,4 ml a été évaluée dans deux études randomisées,
contrôlées avec comparateur actif, en simple aveugle, croisées en deux phases.
L’étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de
fond avait échoué et chez qui le méthotrexate à la posologie de 12,5 à 25 mg/semaine (10 mg en cas
d’intolérance au méthotrexate), s’était avéré insuffisamment efficace alors que la dose de méthotrexate
était restée constante de 10 à 25 mg par semaine. Ces patients ont reçu 20, 40 ou 80 mg d’Humira ou
un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.
L’étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un médicament anti-
rhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 ou 40 mg d’Humira par voie
sous-cutanée toutes les deux semaines en alternance avec un placebo, ou chaque semaine pendant
26 semaines ; un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun autre
médicament anti-rhumatismal de fond n’était autorisé.
L’étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus qui n’avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux
doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par
semaine. L’étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo
pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d’Humira toutes les semaines pendant 52 semaines et
le troisième a été traité par 40 mg d’Humira toutes les deux semaines en alternance avec le placebo.
Après la fin de la première période de 52 semaines, 457 patients ont été inclus dans une phase
d’extension en ouvert au cours de laquelle Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines en association au méthotrexate pendant 10 ans.
L’étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde d’activité modérée à sévère et âgés de 18 ans et plus. Les patients pouvaient n’avoir jamais
reçu de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique
préexistant pourvu que ce dernier soit stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements comprenaient
le méthotrexate, le léflunomide, l’hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels d’or. Les patients
après randomisation ont reçu soit 40 mg d’Humira soit un placebo toutes les deux semaines pendant
24 semaines.
L’étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate ayant une polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active, récente (durée moyenne de la maladie inférieure à
9 mois). Cette étude a évalué l’efficacité de l’association Humira à la dose de 40 mg toutes les deux
semaines/méthotrexate, Humira 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une monothérapie
de méthotrexate sur les signes et symptômes et le taux de progression des dommages structuraux dans
la polyarthrite rhumatoïde, pendant 104 semaines. Après la fin de la première période de
245
104 semaines, 497 patients ont été inclus dans une phase d’extension en ouvert au cours de laquelle
Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines jusqu’à 10 ans.
Les études VI et VII sur la PR ont chacune évalué 60 patients âgés de 18 ans et plus atteints de
polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère. Les patients inclus étaient soit des patients en cours
de traitement par Humira 40 mg/0,8 ml avec une estimation moyenne de leur douleur au point
d’injection à au moins 3 cm (sur une EVA de 0 à 10 cm) soit des patients naïfs de traitement
biologique qui débutaient Humira 40 mg/0,8 ml. Les patients étaient randomisés pour recevoir une
dose unique d’Humira 40 mg/0,8 ml ou d’Humira 40 mg/0,4 ml, suivie d’une injection unique du
traitement opposé lors de l’administration suivante.
Le critère de jugement principal des études I, II et III sur la PR et le critère de jugement secondaire de
l’étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24
e
ou la
26
e
semaine. Le critère de jugement principal dans l’étude V sur la PR était le pourcentage de patients
qui avaient obtenu une réponse ACR 50 à la semaine 52. Les études III et V sur la PR avaient un
critère de jugement principal supplémentaire à 52 semaines à savoir le retard de progression de la
maladie (attesté par les résultats radiologiques). L’étude III sur la PR avait aussi comme critère de
jugement principal les modifications de la qualité de vie. Le critère de jugement principal des études
VI et VII dans la PR était la douleur au point d’injection survenant immédiatement après l’injection,
mesurée par une EVA de 0 à 10 cm.
Réponse ACR
Le pourcentage de patients sous Humira qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été cohérent
dans les essais I, II et III sur la PR. Le tableau 5 résume les résultats obtenus à la posologie de 40 mg
toutes les deux semaines.
Tableau 5
Réponses ACR dans les essais contrôlés contre placebo
(pourcentage de patients)
a
Etude I ** sur la PR
Etude II
a
** sur la PR
Etude III
a
** sur la PR
Placebo/ MTX
c
Humira
b
/ MTX
c
Placebo Humira
b
Placebo/ MTX
c
Humira
b
/ MTX
c
n=60
n=63
n=110
n=113
n=200
n=207
ACR 20
6 mois
13,3 %
65,1 %
19,1 % 46,0 %
29,5 %
63,3 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
24,0 %
58,9 %
ACR 50
6 mois
6,7 %
52,4 %
8,2 %
22,1 %
9,5 %
39,1 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
9,5 %
41,5 %
ACR 70
6 mois
3,3 %
23,8 %
1,8 %
12,4 %
2,5 %
20,8 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
4,5 %
23,2 %
a
Etude I sur la PR à 24 semaines, étude II sur la PR à 26 semaines et étude III sur la PR à 24 et 52
semaines
b
40 mg Humira administré toutes les deux semaines
c
MTX = méthotrexate
**p < 0,01, Humira
versus
placebo
Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l’ACR
(nombre d’articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l’activité de
la maladie et de la douleur, indice d’invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dl]) ont été améliorées
à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l’étude III sur la PR, ces améliorations se sont
maintenues tout au long des 52 semaines.
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude III sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez la plupart des patients suivis jusqu’à 10 ans. Sur 207 patients qui avaient été
246
Réponse
randomisés dans le bras Humira 40 mg toutes les 2 semaines, 114 patients ont poursuivi Humira à la
dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 5 ans. Parmi ces patients, 86 patients (75,4 %) ont eu
une réponse ACR 20 ; 72 patients (63,2 %) ont eu une réponse ACR 50 et 41 patients (36 %) ont eu
une réponse ACR 70. Sur 207 patients, 81 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 64 patients (79,0 %) ont eu une réponse ACR 20 ;
56 patients (69,1 %) ont eu une réponse ACR 50 et 43 patients (53,1 %) ont eu une réponse ACR 70.
Dans l’étude IV sur la PR, la réponse ACR 20 des patients traités par Humira en plus des soins
habituels a été significativement meilleure que chez les patients recevant le placebo plus les soins
habituels (p < 0,001).
Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par Humira ont été
statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de
traitement.
Dans l’étude V sur la PR chez des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde récente, naïfs de
méthotrexate, un traitement associant Humira et du méthotrexate a conduit à des réponses ACR plus
rapides et significativement plus importantes qu’avec le méthotrexate seul et Humira seul, à la
semaine 52 et les réponses étaient maintenues à la semaine 104 (voir tableau 6).
Tableau 6
Réponses ACR dans l’étude V sur la PR
(pourcentage de patients)
Réponse
MTX
n = 257
Humira
N = 274
Humira/MTX
n = 268
Valeur
de p
a
Valeur de
p
b
Valeur de
p
c
ACR 20
Semaine 52
62,6 %
54,4 %
72,8 %
0,013
< 0,001
0,043
Semaine 104
56,0 %
49,3 %
69,4 %
0,002
< 0,001
0,140
ACR 50
Semaine 52
45,9 %
41,2 %
61,6 %
< 0,001
< 0,001
0,317
Semaine 104
42,8 %
36,9 %
59,0 %
< 0,001
< 0,001
0,162
ACR 70
Semaine 52
27,2 %
25,9 %
45,5 %
< 0,001
< 0,001
0,656
Semaine 104
28,4 %
28,1 %
46,6 %
< 0,001
< 0,001
0,864
a.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
méthotrexate seul par le test U de Mann-Whitney
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude V sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez les patients suivis jusqu’à 10 ans. Sur 542 patients randomisés dans le bras Humira
40 mg toutes les deux semaines, 170 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les deux
semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 154 patients (90,6 %) ont eu une réponse ACR 20 ;
127 patients (74,7 %) ont eu une réponse ACR 50 et 102 patients (60,0 %) ont eu une réponse ACR
70.
A la semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l’association Humira/méthotrexate étaient en
rémission clinique (DAS 28 (CRP) < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant reçu le
méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu Humira seul. Le traitement par l’association
Humira/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate (p < 0,001) et à
Humira en monothérapie (p < 0,001) dans l’obtention d’un état d’activité basse de la maladie pour les
patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été récemment diagnostiquée. La
réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447). Sur 342 patients initialement
247
randomisés pour recevoir Humira seul ou l’association Humira/méthotrexate qui ont été inclus dans
l’étude d’extension en ouvert, 171 patients ont terminé 10 ans de traitement par Humira. Parmi ces
patients, 109 patients (63,7 %) étaient en rémission à 10 ans.
Réponse radiographique
Dans l’étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par Humira avaient une polyarthrite
rhumatoïde d’une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux articulaires ont été
évalués par radiographie et exprimés en termes de modification du score total de Sharp (STS) et de ses
composants, le score d’érosion et le score de pincement articulaire. Les patients traités par Humira
associé au méthotrexate ont présenté une progression significativement moindre que les patients
recevant seulement du méthotrexate à 6 et 12 mois (voir tableau 7).
Dans l’extension en ouvert de l’étude III dans la PR, le ralentissement de la progression des
dommages structuraux est maintenu à 8 et 10 ans pour une partie des patients. À 8 ans, 81 des
207 patients traités dès le début par 40 mg d’Humira une semaine sur deux ont été évalués par
radiographie. Parmi ces patients, 48 patients n’ont pas présenté de progression des dommages
structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à
la valeur de base. À 10 ans, 79 des 207 patients traités dès le début par 40 mg d’Humira une semaine
sur deux ont été évalués par radiographie. Parmi ces patients, 40 patients n’ont pas présenté de
progression des dommages structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de
0,5 ou moins par rapport à la valeur de base.
Tableau 7
Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois
dans l’étude III sur la PR
Placebo/MTX
a
Humira/MTX
40 mg toutes les 2
semaines
Placebo/MTX-
Humira/MTX
(intervalle de
confiance à 95 %
b
)
2,6 (1,4 ; 3,8)
1,6 (0,9 ; 2,2)
0,9 (0,3 ; 1,4)
Valeur de p
Score total de Sharp
2,7
0,1
< 0,001
c
Score d’érosion
1,6
0,0
< 0,001
Score de pincement
1,0
0,1
0,002
d
articulaire (JSN )
a
méthotrexate
b
intervalle de confiance à 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et Humira
c
d’après les analyses de rang
d
JSN : Joint Space Narrowing
Dans l’étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et
exprimés en termes de variation du score total de Sharp (voir tableau 8).
248
Tableau 8
Valeurs moyennes des modifications radiographiques
à la semaine 52 dans l’étude V sur la PR
MTX
n = 257
(intervalle de
confiance à
95 %)
5,7 (4,2-7,3)
Humira
n = 274
(intervalle de
confiance à
95 %)
3,0 (1,7-4,3)
Humira/MTX
n = 268
(intervalle de
confiance à
95 %)
1,3 (0,5-2,1)
Valeur
de p
a
Valeur
de p
b
Valeur
de p
c
Score total de
< 0,001
0,0020
< 0,001
Sharp
Score
3,7 (2,7-4,7)
1,7 (1,0-2,4)
0,8 (0,4-1,2)
< 0,001
0,0082
< 0,001
d’érosion
Score de
2,0 (1,2-2,8)
1,3 (0,5-2,1)
0,5 (0-1,0)
< 0,001
0,0037
0,151
pincement
articulaire
(JSN)
a.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l’association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c.
La valeur de p résulte de la monothérapie par Humira et de la monothérapie par méthotrexate
par le test U de Mann-Whitney
A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation
du score total de Sharp modifié par rapport à la valeur de base
0,5) était significativement supérieur
avec le traitement par l’association Humira/méthotrexate (respectivement 63,8 % et 61,2 %)
comparativement au méthotrexate en monothérapie (respectivement 37,4 % et 33,5 %, p < 0,001) et
Humira en monothérapie (respectivement 50,7 %, p < 0,002 et 44,5 %, p < 0,001).
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude V sur la PR, la variation moyenne du score total de
Sharp modifié à 10 ans par rapport à la valeur de base a été de 10,8 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir le méthotrexate en monothérapie, 9,2 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir Humira en monothérapie et 3,9 chez les patients randomisés initialement
pour recevoir l’association Humira/méthotrexate. Les proportions correspondantes de patients ne
présentant pas de progression radiographique ont été respectivement de 31,3 %, 23,7 % et 36,7 %.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l’indice
d’invalidité du Questionnaire d’Evaluation de l’état de Santé (Health Assessment Questionnaire,
HAQ) dans les quatre essais originels adéquats et correctement contrôlés et constituait un critère
principal de jugement pré-spécifié à la 52
ème
semaine dans l’étude III sur la PR. Comparativement au
placebo, toutes les doses/schémas posologiques d’administration d’Humira ont entraîné une
amélioration statistiquement significative plus importante de l’indice d’invalidité du HAQ entre
l’examen initial et le 6
e
mois dans les quatre études et il en a été de même à la semaine 52 dans l’étude
III sur la PR. Dans les quatre études, les résultats des scores de la Short Form Health Survey (SF 36)
confirment ces observations pour toutes les doses/schémas posologiques d’administration d’Humira,
avec des valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi que des scores
de douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les deux semaines.
Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la PR), on a
observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l’aide des scores
d’évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).
Dans l’étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités
fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu’à la semaine 520
249
(120 mois) du traitement en ouvert. L’amélioration de la qualité de vie a été mesurée jusqu’à la
semaine 156 (36 mois) et l’amélioration a été maintenue au cours de cette période.
Dans l’étude V sur la PR, l’amélioration de l’indice d’invalidité HAQ et la composante physique du
SF 36 s’est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l’association Humira/méthotrexate par
rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie d’Humira à la semaine 52, et s’est
maintenue jusqu’à la semaine 104. Parmi les 250 patients ayant terminé l’étude d’extension en ouvert,
l’amélioration des capacités fonctionnelles s’est maintenue au cours des 10 ans de traitement.
Douleur au point d’injection
Pour les études dans la PR croisées et regroupées VI et VII, une différence statistiquement
significative concernant la douleur au point d’injection, immédiatement après l’administration, a été
observée entre Humira 40 mg/0,8 ml et Humira 40 mg/0,4 ml (EVA moyenne de 3,7 cm
versus
1,2 cm, échelle de 0 à 10 cm, P < 0,001), ce qui représente une réduction médiane de 84 % de la
douleur au point d’injection.
Psoriasis
L’efficacité et la tolérance d’Humira ont été étudiées lors d’études randomisées menées en double
aveugle chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (intéressant
10 % de la
surface corporelle, avec un indice de sévérité PASI (Psoriasis Area and Severity Index)
12 ou
10)
qui étaient candidats à un traitement systémique ou une photothérapie. Au total, 73 % des patients
recrutés dans les études I et II sur le psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou une
photothérapie. L’efficacité et la tolérance d’Humira ont également été étudiées chez des patients
adultes atteints de psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte concomitante des
mains et/ou des pieds qui étaient candidats à un traitement systémique dans une étude randomisée en
double aveugle (étude III sur le psoriasis).
L’étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1 212 patients pendant trois périodes de traitement.
Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg, suivie
de 40 mg une semaine sur deux à partir d’une semaine après la dose initiale. Au bout de 16 semaines
de traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse PASI 75 (amélioration d’au moins
75 % du score PASI par rapport aux valeurs initiales), entraient dans la période B et recevaient 40 mg
d’Humira en ouvert une semaine sur deux. Les patients dont la réponse restait
PASI 75 à la
semaine 33 et qui avaient été initialement randomisés pour recevoir le traitement actif pendant la
période A, ont à nouveau été randomisés pendant la période C pour recevoir 40 mg d’Humira une
semaine sur deux ou un placebo pendant 19 semaines supplémentaires. Dans tous les groupes de
traitement, le score PASI initial moyen était de 18,9 et le score PGA (Physician’s Global Assessment,
évaluation initiale globale du médecin) était compris entre « modéré » (53 % des sujets inclus) et
« sévère » (41 %), voire « très sévère » (6 %).
L’étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l’efficacité et la tolérance d’Humira versus celles
du méthotrexate et d’un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose initiale
de MTX à 7,5 mg, augmentée ensuite jusqu’à la semaine 12, la dose maximale étant de 25 mg, ou bien
une dose initiale de 80 mg d’Humira suivie de 40 mg une semaine sur deux (en commençant une
semaine après la semaine initiale) pendant 16 semaines. On ne dispose d’aucune donnée concernant la
comparaison entre Humira et le MTX au-delà de 16 semaines de traitement. Chez les patients sous
MTX ayant atteint une réponse
PASI 50 à la semaine 8 et/ou 12, la posologie n’était pas augmentée
davantage. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de 19,7 et le score
PGA initial allait de « léger » (< 1 %) à « modéré » (48 %), « sévère » (46 %) et « très sévère » (6 %).
Les patients ayant participé aux études de phase 2 et de phase 3 dans le psoriasis étaient éligibles pour
entrer dans une étude d’extension en ouvert, dans laquelle Humira était administré pendant au moins
108 semaines supplémentaires.
250
Un des principaux critères d’évaluation des études I et II sur le psoriasis était le pourcentage de
patients ayant atteint une réponse PASI 75 entre l’inclusion et la semaine 16 (voir Tableaux 9 et 10).
Tableau 9 : étude I sur le psoriasis (REVEAL)
Résultats d’efficacité à 16 semaines
Placebo
Humira 40 mg 1 sem/2
N=398
N=814
n (%)
n (%)
26 (6,5)
578 (70,9)
b
PASI 75
a
3 (0,8)
163 (20,0)
b
PASI 100
17 (4,3)
506 (62,2)
b
PGA : clair/minimal
a
Le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI 75 a été calculé
comme un taux ajusté en fonction du centre d’étude
b
p< 0,001, Humira vs. Placebo
Tableau 10 : étude II sur le psoriasis (CHAMPION)
Résultats d’efficacité à 16 semaines
Placebo
N=53
n (%)
10 (18,9)
1 (1,9)
6 (11,3)
MTX
N=110
n (%)
39 (35,5)
8 (7,3)
33 (30,0)
Humira 40 mg 1 sem/2
N=108
n (%)
86 (79,6)
a, b
18 (16,7)
c, d
79 (73,1)
a, b
PASI 75
PASI 100
PGA :
clair/minimal
a
p< 0,001 Humira vs. placebo
b
p< 0,001 Humira vs. méthotrexate
c
p< 0,01 Humira vs. placebo
d
p< 0,05 Humira vs. méthotrexate
Dans l’étude I sur le psoriasis, 28 % des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés à
nouveau pour recevoir le placebo à la semaine 33 et 5 % de ceux poursuivant le traitement par Humira
(p< 0,001), ont présenté « une diminution de la réponse appropriée » (score PASI entre la semaine 33
et la semaine 52 (incluse) se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à l’inclusion, avec un
minimum d’augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la semaine 33). Parmi les patients
présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans le groupe placebo
et ensuite recrutés dans l’étude d’extension en ouvert, 38 % (25/66) et 55 % (36/66) ont retrouvé une
réponse PASI 75 au bout de respectivement 12 et 24 semaines.
Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la semaine 16 et à la semaine 33 ont reçu un traitement
en continu par Humira pendant 52 semaines dans l’étude I et ont poursuivi le traitement par Humira
dans l’étude d’extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces
patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 %, après 108 semaines supplémentaires de traitement
en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients sortis d’essai pour effets
indésirables ou pour manque d’efficacité ou pour lesquels la dose a été augmentée, ont été considérés
comme non-répondeurs, le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces patients étaient
respectivement de 69,6 % et 55,7%, après 108 semaines supplémentaires de traitement en ouvert (total
de 160 semaines).
Un total de 347 patients répondeurs stables ont participé à une évaluation d’interruption de traitement
et de retraitement dans une étude d’extension en ouvert. Durant la période d’interruption de traitement,
les symptômes du psoriasis sont réapparus au cours du temps avec un délai médian de rechute
(régression vers un PGA « modéré » ou plus sévère) d’environ 5 mois. Aucun patient n’a présenté de
rebond durant la phase d’interruption de traitement. 76,5 % (218/285) des patients qui sont entrés dans
la période de retraitement ont eu une réponse PGA « clair » ou « minimal » après 16 semaines de
retraitement, indépendamment du fait qu’ils aient rechuté ou non durant l’interruption de traitement
251
(69,1 % [123/178] pour les patients qui ont rechuté durant la période d’interruption et 88,8 % [95/107]
pour les patients qui n’ont pas rechuté durant la période d’interruption). Un profil de tolérance
similaire a été observé durant le retraitement et avant l’interruption de traitement.
L’index dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology Life Quality Index) a mis en évidence
des améliorations significatives à la semaine 16 par rapport à l’inclusion, comparativement au placebo
(études I et II) et au MTX (étude II). Dans l’étude I, les améliorations des scores résumés des
composantes physiques et psychologiques du SF-36 étaient également significatives par rapport au
placebo.
Dans une étude d’extension en ouvert chez les patients ayant dû augmenter les doses (de 40 mg une
semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d’une réponse PASI inférieure à 50 %,
26,4 % (92/349) et 37,8 % (132/349) des patients ont atteint une réponse PASI 75 à la semaine 12 et à
la semaine 24, respectivement.
L’étude III dans le psoriasis (REACH) a comparé l’efficacité et la tolérance d’Humira
versus
placebo
chez 72 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte
concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg d’Humira
suivi par 40 mg toutes les 2 semaines (en commençant une semaine après la dose initiale) ou le
placebo pendant 16 semaines. A la semaine 16, une proportion statistiquement significative plus
importante de patients ayant reçu Humira ont atteint un PGA « clair » ou « pratiquement clair » pour
les mains et/ou les pieds par rapport à ceux qui ont reçu le placebo (30,6 %
versus
4,3 %,
respectivement [p=0,014]).
L’étude IV dans le psoriasis a comparé l’efficacité et la tolérance d’Humira
versus
placebo chez
217 patients adultes atteints de psoriasis unguéal modéré à sévère. Les patients ont reçu une dose
initiale de 80 mg d’Humira, suivie par 40 mg toutes les deux semaines (en commençant une semaine
après la dose initiale) ou un placebo pendant 26 semaines suivi d’un traitement par Humira en ouvert
pendant 26 semaines supplémentaires. L’évaluation du psoriasis unguéal a été faite sur la base de
l’indice modifié de sévérité du psoriasis unguéal (mNAPSI,
Modified Nail Psoriasis Severity Index),
de l’évaluation globale par le médecin de la sévérité du psoriasis des ongles des mains (PGA-F,
Physician’s Global Assessment of Fingernail Psoriasis)
et de l’indice de sévérité du psoriasis unguéal
(NAPSI,
Nail Psoriasis Severity Index)
(voir Tableau 11). Humira a démontré un bénéfice dans le
traitement des patients atteints de psoriasis unguéal présentant différents degrés d’atteinte cutanée
(Surface Corporelle Atteinte SCA≥ 10 % (60 % des patients) et SCA< 10 % et ≥ 5 % (40 % des
patients)).
Tableau 11 : Etude IV sur le psoriasis
Résultats d’efficacité à 16, 26 et 52 semaines
Critères
Semaine 16
Semaine 26
contrôlée
versus
placebo
contrôlée
versus
placebo
Placebo
Humira
Placebo
Humira
N=108
40 mg /2sem N=108 40 mg /2sem
N=109
N=109
a
2.9
26.0
3.4
46.6
a
≥ mNAPSI 75 (%)
2.9
29.7
a
6.9
48.9
a
PGA-F clair/minimal et
≥ 2-grade d’amélioration
(%)
-7.8
-44.2
a
-11.5
-56.2
a
Pourcentage de variation
du NAPSI des ongles des
mains total (%)
a
p< 0.001, Humira
vs.
placebo
Semaine 52
en ouvert
Humira
40 mg /2sem
N=80
65.0
61.3
-72.2
Les patients traités par Humira ont montré des améliorations statistiquement significatives du DLQI à
la semaine 26 par rapport au groupe placebo.
252
Hidrosadénite suppurée
La sécurité et l’efficacité d’Humira ont été évaluées au cours d’études randomisées, en double-
aveugle, contrôlées
versus
placebo et d’une étude d’extension en ouvert chez des patients adultes
atteints d’hidrosadénite suppurée (HS) modérée à sévère ayant présenté une intolérance, une contre-
indication ou une réponse insuffisante à un traitement antibiotique systémique de 3 mois minimum.
Les patients des études HS-I et HS-II présentaient une maladie de stade II ou III selon la classification
de Hurley, avec au moins 3 abcès ou nodules inflammatoires.
L’étude HS-I (PIONEER I) a évalué 307 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou Humira à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0,
puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. L’utilisation
concomitante d’antibiotiques n’était pas autorisée au cours de l’étude. Après 12 semaines de
traitement, les patients traités par Humira au cours de la période A ont été de nouveau randomisés dans
la période B dans l’un des 3 groupes de traitement (Humira 40 mg toutes les semaines, Humira 40 mg
toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la semaine 35). Les patients randomisés pour
recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés au groupe Humira 40 mg toutes les
semaines de la période B.
L’étude HS-II (PIONEER II) a évalué 326 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou Humira à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0,
puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. 19,3 % des
patients ont poursuivi pendant la durée de l’étude le traitement antibiotique oral qu’ils avaient à
l’inclusion. Après 12 semaines de traitement, les patients traités par Humira au cours de la période A
ont été de nouveau randomisés dans la période B dans l’un des 3 groupes de traitement (Humira 40 mg
toutes les semaines, Humira 40 mg toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la
semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés
au groupe placebo de la période B.
Les patients des études HS-I et HS-II étaient éligibles à l’inclusion dans une étude d’extension en
ouvert au cours de laquelle Humira 40 mg était administré toutes les semaines. L’exposition moyenne
dans toute la population traitée par l’adalimumab a été de 762 jours. Tout au long des 3 études, les
patients ont utilisé quotidiennement un antiseptique local sur leurs lésions.
Réponse clinique
La réduction des lésions inflammatoires et la prévention de l’aggravation des abcès et des fistules
drainantes ont été évaluées à l’aide du score de réponse clinique dans l’hidrosadénite suppurée
(HiSCR : réduction d’au-moins 50 % du nombre total d’abcès et de nodules inflammatoires sans
augmentation du nombre d’abcès ni du nombre de fistules drainantes par rapport aux valeurs à
l’inclusion). La réduction de la douleur cutanée liée à l’HS a été évaluée à l’aide d’une échelle
numérique chez les patients de l’étude qui présentaient à l’inclusion un score initial supérieur ou égal
à 3 sur une échelle de 11 points.
À la semaine 12, il y a eu significativement plus de répondeurs HiSCR dans le groupe Humira
comparativement au groupe placebo. À la semaine 12 de l’étude HS-II, un pourcentage
significativement plus élevé de patients a obtenu une réduction cliniquement significative de la
douleur liée à l’HS (voir tableau 12). Les patients traités par Humira présentaient une réduction
significative du risque de poussée de la maladie au cours des 12 premières semaines de traitement.
253
Tableau 12 : Résultats d’efficacité à 12 semaines, études HS-I et HS-II
Etude HS-I
Humira 40 mg
Placebo
par semaine
N = 154
N = 153
40 (26,0 %)
64 (41,8 %)
*
Etude HS-II
Humira 40 mg
Placebo
par semaine
N = 163
N = 163
45 (27,6 %)
96 (58,9 %)
***
HiSCR
a
Réduction ≥ 30 % de la
N = 109
N = 122
N = 111
N = 105
b
douleur cutanée
27 (24,8 %)
34 (27,9 %)
23 (20,7 %)
48 (45,7 %)
***
*
P
< 0,05, ***P < 0,001, Humira versus placebo
c
Chez tous les patients randomisés.
d
Chez les patients présentant un score de la douleur cutanée à l’inclusion ≥ 3, sur la base d’une
échelle numérique de 0-10, avec 0 = aucune douleur cutanée et 10 = pire douleur cutanée
imaginable.
Le traitement par Humira 40 mg toutes les semaines a réduit significativement le risque d’aggravation
des abcès et fistules drainantes. Au cours des 12 premières semaines des études HS-I et HS-II, environ
deux fois plus de patients du groupe placebo ont présenté une aggravation des abcès (23,0 % versus
11,4 %, respectivement) et des fistules drainantes (30,0 % versus 13,9 %, respectivement),
comparativement aux groupes Humira.
Versus placebo, des améliorations plus importantes entre l’inclusion et la semaine 12 ont été observées
en termes de qualité de vie liée à la santé spécifique à la peau mesurée par l’indice de qualité de vie
dermatologique (DLQI ; études HS-I et HS-II), de satisfaction globale du patient par rapport à son
traitement médicamenteux mesurée par le questionnaire de satisfaction relative au traitement
médicamenteux (TSQM ; études HS-I et HS-II), et de santé physique mesurée par la composante
physique du score SF-36 (étude HS-I).
Chez les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12, traités par Humira 40 mg
administré toutes les semaines, le taux de réponse clinique HiSCR à la semaine 36 était plus élevé
chez les patients recevant Humira toutes les semaines par rapport aux patients chez lesquels la
fréquence d’administration était réduite à toutes les deux semaines ou chez lesquels le traitement était
interrompu (voir tableau 13).
Tableau 13 : Pourcentage de patients
a
répondeurs HiSCR
b
aux semaines 24 et 36 après re-
randomisation des traitements à la semaine 12, patients issus du groupe Humira 40 mg toutes les
semaines
Placebo
Humira 40 mg
(arrêt du
toutes les deux
Humira 40 mg
traitement)
semaines
par semaine
N = 73
N = 70
N = 70
Semaine 24
24 (32,9 %)
36 (51,4 %)
40 (57,1 %)
Semaine 36
22 (30,1 %)
28 (40,0 %)
39 (55,7 %)
c
Patients ayant présenté au moins une réponse partielle au traitement par
Humira 40 mg par semaine après 12 semaines.
d
Les patients répondant aux critères spécifiés dans le protocole en termes de
perte de réponse ou d’absence d’amélioration devaient sortir de l’étude et
étaient comptabilisés comme non-répondeurs.
Parmi les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12 et traités en continu par
Humira toutes les semaines, le taux de répondeurs HiSCR à la semaine 48 était de 68,3 % et de 65,1 %
à la semaine 96. Un traitement à plus long terme par Humira 40 mg une fois par semaine pendant
96 semaines n’a identifié aucun nouveau signal de sécurité.
254
Parmi les patients dont le traitement par Humira a été interrompu à la semaine 12 dans les études HS-I
et HS-II, le taux de répondeurs HiSCR 12 semaines après la ré-introduction d’Humira 40 mg toutes les
semaines était revenu à des valeurs similaires à celles observées avant l’interruption du traitement
(56,0 %).
Maladie de Crohn
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées chez plus de 1 500 patients ayant une maladie de
Crohn active modérée à sévère (indice d’activité de la maladie de Crohn [Crohn’s Disease Activity
Index (CDAI)]
220 et
450) dans des études randomisées, en double-aveugle, contrôlées
versus
placebo. Des doses stables concomitantes d’aminosalicylés, de corticoïdes et/ou
d’immunomodulateurs étaient autorisées et 80 % des patients ont continué à recevoir au moins un de
ces médicaments.
L’induction d’une rémission clinique (définie par un indice CDAI < 150) a été évaluée dans
deux études, l’étude I sur la MC (CLASSIC I) et l’étude II sur la MC (GAIN). Dans l’étude I sur la
MC, 299 patients non précédemment traités par un anti-TNF ont été randomisés vers l’un des
quatre groupes de traitement de l’étude ; placebo aux semaines 0 et 2, 160 mg d’Humira à la semaine 0
et 80 mg à la semaine 2, 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2, et 40 mg à la semaine 0 et
20 mg à la semaine 2. Dans l’étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant intolérants à
l’infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d’Humira à la semaine 0 et 80 mg à la
semaine 2 soit un placebo aux semaines 0 et 2. Les non-répondeurs primaires ont été exclus des études
et ces patients n’ont par conséquent pas fait l’objet d’autres évaluations.
Le maintien de la rémission clinique a été évalué dans l’étude III sur la MC (CHARM). Dans
l’étude III sur la MC, 854 patients ont reçu en ouvert 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2. A
la semaine 4, les patients ont été randomisés pour recevoir 40 mg toutes les deux semaines ou 40 mg
toutes les semaines soit un placebo pour une durée totale de 56 semaines. Les patients présentant une
réponse clinique (diminution de l’indice CDAI
70) à la semaine 4 ont été stratifiés et analysés
séparément de ceux n’ayant pas présenté de réponse clinique à la semaine 4. La diminution
progressive des corticoïdes était autorisée après la semaine 8.
Les taux d’induction d’une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont
présentés dans le tableau 14.
Tableau 14 : Induction d’une rémission clinique et d’une réponse clinique
(pourcentage de patients)
Etude I sur la MC : patients naïfs
d’infliximab
Placebo
N = 74
Humira
80/40 mg
N = 75
Etude II sur la MC : patients
précédemment traités par
l’infliximab
Humira
Placebo
Humira
160/80 mg
N = 166
160/80 mg
N = 76
N = 159
Semaine 4
Rémission clinique
12 %
24 %
36 %
*
7%
21 %
*
24 %
37 %
49 %
**
25 %
38 %
**
Réponse clinique
(CR-100)
Toutes les valeurs de
p
correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour Humira
versus
placebo
*
p
< 0,001
**
p
< 0,01
Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d’induction 160/80 mg et 80/40 mg
à la semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.
255
Dans l’étude III sur la MC, 58% (499/854) des patients présentaient une réponse clinique à la
semaine 4 et ont été évalués dans l’analyse principale. Parmi les patients présentant une réponse
clinique à la semaine 4, 48 % avaient été préalablement exposés à un autre traitement anti-TNF. Les
taux de maintien de la rémission et de réponse sont présentés dans le tableau 15. Les résultats de
rémission clinique sont restés relativement constants, indépendamment de l’exposition antérieure
éventuelle à un anti-TNF.
Les hospitalisations et les interventions chirurgicales liées à la maladie ont été réduites de manière
statistiquement significative avec l’adalimumab comparé au placebo à la semaine 56.
Tableau 15 : Maintien de la rémission clinique et de la réponse clinique
(pourcentage de patients)
Placebo
40 mg d’Humira
toutes les deux
semaines
N = 172
40 %*
52 %*
19 % (11/58)**
40 mg d’Humira
toutes les
semaines
N = 157
47 %*
52 %*
15 % (11/74)**
Semaine 26
Rémission clinique
Réponse clinique (CR-100)
Patients en rémission sans
corticoïdes
depuis >= 90 jours
a
Semaine 56
N = 170
17 %
27 %
3 % (2/66)
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
12 %
36 %*
41 %*
Réponse clinique (CR-100)
17 %
41 %*
48 %*
Patients en rémission sans
5 % (3/66)
29 % (17/58)*
20 % (15/74)**
corticoïdes
depuis >= 90 jours
a
*
p
< 0,001 pour Humira
versus
placebo, comparaisons combinées des pourcentages
**
p
< 0,02 pour Humira
versus
placebo, comparaisons combinées des pourcentages
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients non répondeurs à la semaine 4, 43 % des patients recevant un traitement d’entretien
par Humira ont répondu à la semaine 12 contre 30 % des patients recevant le placebo en traitement
d’entretien. Ces résultats suggèrent que certains patients n’ayant pas répondu à la semaine 4
bénéficient de la poursuite du traitement d’entretien jusqu’à la semaine 12. La poursuite du traitement
au-delà de 12 semaines n’est pas significativement associée à plus de réponses (voir rubrique 4.2).
117/276 patients de l’étude I sur la MC et 272/777 patients des études II et III sur la MC ont été suivis
pendant au moins 3 ans de traitement en ouvert par l’adalimumab. 88 et 189 patients, respectivement,
sont restés en rémission clinique. La réponse clinique (CR-100) a été maintenue chez 102 et
233 patients, respectivement.
Qualité de vie
Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l’intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été
obtenue à la semaine 4 chez les patients randomisés traités par Humira 80/40 mg et 160/80 mg
versus
placebo et également aux semaines 26 et 56 dans l’étude III sur la MC ainsi que dans tous les groupes
traités par l’adalimumab
versus
placebo.
Rectocolite hémorragique
La tolérance et l’efficacité de doses multiples d’Humira ont été évaluées chez des patients adultes
atteints de rectocolite hémorragique active, modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un
256
sous-score endoscopique de 2 à 3) dans des études randomisées, en double aveugle, contrôlées
versus
placebo.
Dans l’étude I sur la RCH, 390 patients naïfs d’anti-TNF ont été randomisés pour recevoir soit un
placebo aux semaines 0 et 2, soit 160 mg d’Humira à la semaine 0 suivis de 80 mg à la semaine 2, soit
80 mg d’Humira à la semaine 0 suivis de 40 mg à la semaine 2. Après la semaine 2, les patients des
deux groupes adalimumab ont reçu 40 mg toutes les 2 semaines. La rémission clinique (définie par un
score Mayo ≤ 2 sans aucun sous-score > 1) a été évaluée à la semaine 8.
Dans l’étude II sur la RCH, 248 patients ont reçu 160 mg d’Humira à la semaine 0, 80 mg à la
semaine 2 puis 40 mg toutes les 2 semaines et 246 patients ont reçu un placebo. Les résultats cliniques
ont été évalués en termes d’induction d’une rémission à la semaine 8 et de maintien de la rémission à
la semaine 52.
Les taux de rémission clinique
versus
placebo à la semaine 8 ont été significativement plus importants
chez les patients ayant reçu un traitement d’induction par 160/80 mg d’Humira dans l’étude I sur la
RCH (respectivement 18 %
versus
9 %,
p
= 0,031) et dans l’étude II sur la RCH (respectivement 17 %
versus
9 %,
p
= 0,019). Dans l’étude II sur la RCH, parmi les patients traités par Humira qui étaient en
rémission à la semaine 8, 21/41 (51 %) étaient en rémission à la semaine 52.
Les résultats de l’ensemble de la population de l’étude II sur la RCH sont présentés dans le tableau 16.
Tableau 16
Réponse, rémission et cicatrisation de la muqueuse dans l’étud II sur la RCH
(Pourcentage de patients)
Placebo
40 mg d’Humira
toutes les deux
semaines
N = 248
30 %*
17 %*
25 %*
13 % *
(N = 150)
Semaine 52
Réponse clinique
Rémission clinique
Cicatrisation de la muqueuse
Rémission sans corticoïdes depuis ≥ 90 jours
a
N = 246
18 %
9%
15 %
6%
(N = 140)
Semaines 8 et 52
Réponse maintenue
12 %
24 %**
Rémission maintenue
4%
8 %*
Cicatrisation de la muqueuse maintenue
11 %
19 %*
Une rémission clinique est définie par un score Mayo ≤ 2 sans aucun sous-score > 1 ;
La réponse clinique est une diminution du score Mayo ≥ 3 points et ≥ 30 % par rapport à
la valeur de base associée à une diminution du sous-score de saignement rectal [SSR] ≥ 1
ou une valeur absolue du SSR de 0 ou 1 ;
*
p
< 0,05 pour Humira
versus
placebo, comparaisons appariées des pourcentages
**p < 0,001 pour Humira
versus
placebo, comparaisons appariées des pourcentages
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients ayant une réponse clinique à la 8
ème
semaine, 47 % étaient en réponse clinique, 29 %
étaient en rémission clinique, 41 % avaient une cicatrisation de la muqueuse et 20 % étaient en
rémission sans corticoïdes depuis plus de 90 jours à la semaine 52.
Environ 40 % des patients de l’étude II sur la RCH étaient en échec à un traitement anti-TNF antérieur
par l’infliximab. L’efficacité de l’adalimumab chez ces patients était moindre
versus
celle chez les
patients naïfs d’anti-TNF. Parmi les patients en échec à un traitement anti-TNF antérieur, une
257
rémission a été obtenue à la semaine 52 chez 3 % des patients sous placebo et 10 % des patients sous
adalimumab.
Les patients des études I et II sur la RCH avaient la possibilité d’être inclus dans l’étude d’extension à
long terme en ouvert (étude III sur la RCH). Après 3 ans de traitement par l’adalimumab, 75 %
(301/402) continuaient à être en rémission clinique selon le score Mayo partiel.
Taux d’hospitalisation
Pendant les 52 semaines des études I et II dans la RCH, des taux plus faibles d’hospitalisation toutes
causes confondues et d’hospitalisation liée à la RCH ont été observés dans le bras traité par
l’adalimumab comparé au bras placebo. Le nombre d’hospitalisations toutes causes confondues dans
le groupe traité par l’adalimumab était de 0,18 par patient-année
versus
0,26 par patient-année dans le
groupe placebo et le nombre correspondant d’hospitalisations liées à la RCH était de 0,12 par patient-
année
versus
0,22 par patient-année.
Qualité de vie
Dans l’étude II sur la RCH, le traitement par l’adalimumab entraînait des améliorations du score du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l’intestin (IBDQ).
Uvéite
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées chez des patients adultes atteints d’uvéite non
infectieuse, intermédiaire, postérieure et de panuvéite, à l’exclusion des patients présentant une uvéite
antérieure isolée, dans deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo (UV I
et II). Les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg puis de 40 mg toutes
les deux semaines en commençant une semaine après l’administration de la première dose.
L’administration concomitante d’un immunosuppresseur non biologique à dose stable était autorisée.
L’étude UV I a évalué 217 patients présentant une uvéite active malgré un traitement par corticoïdes
(prednisone par voie orale à la dose de 10 à 60 mg/jour). Au moment de l’inclusion dans l’étude, tous
les patients ont reçu une dose de 60 mg/jour de prednisone pendant deux semaines, progressivement
réduite selon un schéma standardisé imposé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la
semaine 15.
L’étude UV II a évalué 226 patients présentant une uvéite inactive nécessitant une corticothérapie
chronique (prednisone par voie orale à la dose de 10 à 35 mg/jour) au moment de l’inclusion dans
l’étude pour contrôler leur maladie. La dose de corticoïdes était progressivement réduite selon un
schéma standardisé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 19.
Le critère principal d’évaluation de l’efficacité dans les deux études était le « délai de survenue de la
rechute ». La rechute était définie par un critère composite basé sur la présence de lésions vasculaires
rétiniennes et/ou choriorétiniennes inflammatoires, le Tyndall cellulaire de la chambre antérieure,
l’inflammation vitréenne et la meilleure acuité visuelle corrigée.
Les patients ayant terminé les études UV I et UV II étaient éligible pour participer à une étude
d’extension à long terme non contrôlée d’une durée initialement prévue de 78 semaines. Les patients
ont été autorisés à continuer à prendre le médicament de l’étude au-delà de la semaine 78 jusqu’à ce
qu’ils aient accès à Humira.
Réponse clinique
Les résultats des deux études ont mis en évidence une réduction statistiquement significative du risque
de rechute chez les patients traités par Humira comparativement aux patients recevant le placebo (voir
258
tableau 17). Les deux études ont montré un effet précoce et durable sur le taux de rechute sous Humira
comparativement au placebo (voir figure 1).
Tableau 17
Délai de survenue de la rechute dans les études UV I et UV II
Rechute Délai médian HR
a
IC à 95 %
N (%)
de survenue
pour le
de la rechute
HR
a
(mois)
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 6 dans l’étude UV I
Analyse principale (ITT)
Placebo
107
84
3,0
--
--
(78,5)
Adalimumab
110
60
5,6
0,50
0,36 ; 0,70
(54,5)
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 2 dans l’étude UV II
Analyse principale (ITT)
Placebo
111
61
8,3
--
--
(55,0)
Adalimumab
115
45
NE
c
0,57
0,39 ; 0,84
(39,1)
Analyse
Traitement
N
Valeur
de
p
b
--
< 0,001
--
0,004
Remarque : La rechute à ou après la semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II) était comptabilisée
comme un événement. Les sorties d’étude pour d’autres raisons qu’une rechute étaient censurées au moment de
la sortie d’étude.
a
HR pour l’adalimumab
versus
placebo par une analyse de régression à risque proportionnel ajusté sur le
traitement.
b
Valeur de
p
bilatérale selon le test de log-rank.
c
NE = non estimable. Moins de la moitié des patients à risque ont présenté un événement.
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute à ou après la
semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II)
TAUX DE RECHUTE (%)
Etude UV I
Traitement
TEMPS (MOIS)
Placebo
Adalimumab
259
TAUX DE RECHUTE (%)
Etude UV II
Traitement
TEMPS (MOIS)
Placebo
Adalimumab
Remarque : P# = Placebo (Nombre d’événements/Nombre de patients à risque) ; A# = Humira
(Nombre d’événements/Nombre de patients à risque)
Dans l’étude UV I, des différences statistiquement significatives en faveur de l’adalimumab
versus
placebo ont été observées pour chaque composante du critère de rechute. Dans l’étude UV II, des
différences statistiquement significatives ont été observées pour l’acuité visuelle, toutes les autres
composantes étaient cependant numériquement en faveur de l’adalimumab.
Sur les 424 patients inclus dans l’extension à long-terme non contrôlée des études UV I et UV II,
60 patients ont été considérés inéligibles (par exemple, en raison de déviations ou en raison de
complications secondaires à une rétinopathie diabétique, suite à une chirurgie de la cataracte ou une
vitrectomie) et ont été exclus de l’analyse des critères primaires d’efficacité. Sur les 364 patients
restants, 269 patients évaluables (74%) ont été traités pendant 78 semaines en ouvert par
l’adalimumab. Sur la base des données observées, 216 (80,3 %) étaient en phase de quiescence
(absence de lésions inflammatoires actives, Tyndall cellulaire ≤ 0,5+, inflammation du vitrée ≤ 0,5+)
avec corticothérapie associée à une dose ≤ 7,5 mg par jour, et 178 (66,2 %) étaient en phase de
quiescence sans corticoïdes. La meilleure acuité visuelle corrigée était soit améliorée soit maintenue
(détérioration < 5 lettres) pour 88,6 % des yeux évalués à la semaine 78. Les données au-delà de la
semaine 78 concordaient globalement avec ces résultats, mais le nombre de sujets inclus a diminué
après cette période. Dans l’ensemble, parmi les patients sortis de l’étude avant la semaine 78, 18 % ont
arrêté l’étude en raison d’événements indésirables et 8 % en raison d’une réponse insuffisante au
traitement par l’adalimumab.
Qualité de vie
Les résultats rapportés par les patients en termes de qualité de vie liée à la fonction visuelle ont fait
l’objet d’une évaluation dans les deux études cliniques, à l’aide du questionnaire de qualité de vie
NEI VFQ-25. La majorité des sous-scores étaient numériquement en faveur d’Humira, avec des
différences moyennes statistiquement significatives en termes de vision générale, douleur oculaire,
vision de près, santé mentale, et de score total dans l’étude UV I, et en termes de vision générale et
santé mentale dans l’étude UV II. Les effets sur la qualité de vie liée à la fonction visuelle n’étaient
pas numériquement en faveur d’Humira pour le sous-score vision des couleurs dans l’étude UV I et
pour les sous-scores vision des couleurs, vision périphérique et vision de près dans l’étude UV II.
260
Immunogénicité
La formation d’anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une
diminution de l’efficacité de l’adalimumab. Il n’y a pas de corrélation apparente entre la présence
d’anticorps anti-adalimumab et la survenue d’effets indésirables.
Des dosages répétés des anticorps anti-adalimumab ont été faits chez les patients souffrant de
polyarthrite rhumatoïde des études I, II et III, pendant la période de 6 à 12 mois. Dans les essais
pivots, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 5,5 % (58/1 053) des patients traités avec
l’adalimumab, contre 0,5 % (2/370) des patients sous placebo. Chez les patients ne recevant pas
simultanément du méthotrexate, la fréquence a été de 12,4 %, contre 0,6 % lorsque l’adalimumab était
ajouté au méthotrexate.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés
chez 7 des 269 patients (2,6 %) et chez 19 des 487 patients (3,9 %) atteints de rectocolite
hémorragique.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 77
des 920 patients (8,4 %) traités par l’adalimumab en monothérapie.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis en plaques traités par adalimumab en monothérapie à
long terme et qui ont participé à une étude d’interruption de traitement puis de retraitement, le taux
d’anticorps anti-adalimumab après retraitement (11 des 482 patients, 2,3 %) était similaire au taux
observé avant l’interruption de traitement (11 des 590 patients, 1,9 %).
Chez les patients atteints d’hidrosadénite suppurée modérée à sévère, des anticorps anti-adalimumab
ont été identifiés chez 10 des 99 patients (10,1 %) traités par l’adalimumab.
Chez les enfants et adolescents atteints de la maladie de Crohn active modérée à sévère, des anticorps
anti-adalimumab ont été identifiés chez 3,3 % des patients ayant reçu de l’adalimumab.
Chez les patients adultes atteints d’uvéite non infectieuse, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 4,8 % des patients traités par l’adalimumab (soit 12 patients sur 249).
Chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite hémorragique active modérée à sévère, 3%
des patients ayant reçu de l’adalimumab ont présenté des anticorps anti adalimumab.
Les études d’immunogénicité étant spécifiques du produit, une comparaison des taux d’anticorps
enregistrés avec ceux d’autres produits est sans objet.
Population pédiatrique
Hidrosadénite suppurée de l’adolescent
Il n’existe pas d’essai clinique conduit avec Humira chez des adolescents atteints d’HS. L’efficacité de
l’adalimumab pour le traitement des adolescents atteints d’HS est prédite sur la base de l’efficacité et
de la relation exposition-réponse démontrées chez des patients adultes atteints d’HS ainsi que de la
probabilité que l’évolution de la maladie, sa physiopathologie et les effets du médicament soient
sensiblement similaires à ceux observés chez les adultes aux mêmes niveaux d’exposition. La
tolérance de la dose recommandée d’adalimumab chez les adolescents atteints d’HS est basée sur le
profil de tolérance de l’adalimumab dans ses indications croisées chez les adultes et chez les patients
pédiatriques à des doses similaires ou plus fréquentes (voir rubrique 5.2).
261
Maladie de Crohn de l'enfant et l'adolescent
Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance
d’Humira dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en
fonction du poids (< 40 kg ou ≥ 40 kg) chez 192 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans (inclus),
présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère (définie par un indice d'activité de la maladie
de Crohn chez l'enfant [Paediatric Crohn's Disease Activity Index (PCDAI)] > 30). Les patients
devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou
un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à
l'infliximab.
Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de
leur poids initial : 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 pour les patients de poids ≥ 40 kg et
respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.
À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette
date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le
montre le tableau 18.
Tableau 18
Schéma posologique d'entretien
Poids du patient
< 40 kg
≥ 40 kg
Résultats d'efficacité
Le critère de jugement principal de l'étude était la rémission clinique à la semaine 26, définie par un
score PCDAI ≤ 10.
Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au
moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le tableau 19. Les taux d'arrêt des
corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés dans le tableau 20.
Tableau 19
Etude sur la MC pédiatrique
Rémission et réponse cliniques (PCDAI)
Dose standard
40/20 mg toutes les
deux semaines
N = 93
Dose faible
20/10 mg toutes les
deux semaines
N = 95
Valeur de
p*
Dose faible
10 mg toutes les deux semaines
20 mg toutes les deux semaines
Dose standard
20 mg toutes les deux semaines
40 mg toutes les deux semaines
Semaine 26
Rémission clinique
38,7 %
28,4 %
Réponse clinique
59,1 %
48,4 %
Semaine 52
Rémission clinique
33,3 %
23,2 %
Réponse clinique
41,9 %
28,4 %
* Valeur de
p
pour la comparaison dose standard
versus
dose faible.
0,075
0,073
0,100
0,038
262
Tableau 20
Etude sur la MC pédiatrique
Arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs et fermeture des fistules
Dose standard
Dose faible
Valeur de
p
1
40/20 mg toutes les 20/10 mg toutes les
deux semaines
deux semaines
Arrêt des corticoïdes
N = 33
N = 38
Semaine 26
84,8 %
65,8 %
0,066
Semaine 52
69,7 %
60,5 %
0,420
Arrêt des immunomodulateurs
2
N = 60
N = 57
Semaine 52
30,0 %
29,8 %
0,983
3
Fermeture des fistules
N = 15
N = 21
Semaine 26
46,7 %
38,1 %
0,608
Semaine 52
40,0 %
23,8 %
0,303
1
Valeur de
p
pour la comparaison dose standard
versus
dose faible
2
Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la semaine 26, à la libre
appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique
3
Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la
visite initiale
Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la
vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite
initiale et les semaines 26 et 52.
Des améliorations statistiquement et cliniquement significatives par rapport à la visite initiale ont
également été observées dans les deux groupes de traitement pour les paramètres de qualité de vie (y
compris IMPACT III).
Cent patients (n=100) issus de l’étude sur la MC pédiatrique ont été inclus dans une étude d’extension
à long terme, en ouvert. Après 5 ans de traitement par l’adalimumab, 74,0 % (37/50) des 50 patients
restant dans l’étude continuaient à être en rémission clinique et 92,0 % (46/50) des patients
continuaient à être en réponse clinique selon le score PCDAI.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée, en
double aveugle, menée chez 93 patients âgés de 5 à 17 ans et atteints de rectocolite hémorragique
modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-score endoscopique de 2 à 3 points, confirmé
par une endoscopie évaluée par une relecture centralisée) qui présentaient une réponse inadéquate ou
une intolérance au traitement conventionnel. Environ 16 % des patients de l’étude étaient en échec
d’un précédent traitement par anti-TNF. Les patients recevant des corticoïdes au moment de
l’inclusion ont été autorisés à diminuer progressivement leur traitement par corticoïdes après la
semaine 4.
Au cours de la période d’induction de l’étude, 77 patients ont été randomisés (3:2) pour recevoir un
traitement en double aveugle par Humira à une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 ;
ou une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, un placebo à la
semaine 1 et une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2. Les deux groupes ont
reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6. Suite à un
amendementde l’étude, 16 patients ont reçu un traitement en ouvert par Humira à la dose d’induction
de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose
maximale de 80 mg) à la semaine 2.
263
À la semaine 8, 62 patients ayant présenté une réponse clinique selon le score Mayo partiel (SMP ;
définie comme une diminution du SMP ≥ 2 points et ≥ 30 % par rapport à la valeur initiale) ont été
randomisés pour recevoir un traitement d’entretien en double aveugle par Humira à une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine, ou une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) toutes les deux semaines. Après l’amendement, 12 patients ayant présenté une
réponse clinique d’après le SMP ont été randomisés pour recevoir un placebo, mais ces derniers n’ont
pas été inclus dans l’analyse principale d’efficacité
Une poussée de la maladie était définie comme une augmentation du SMP d’au moins 3 points (pour
les patients présentant un SMP de 0 à 2 à la semaine 8), d’au moins 2 points (pour les patients
présentant un SMP de 3 à 4 à la semaine 8), ou d’au moins 1 point (pour les patients présentant un
SMP de 5 à 6 à la semaine 8).
Les patients dont l’état répondait aux critères de poussée de la maladie à la semaine 12 ou après ont
été randomisés pour recevoir une dose de réinduction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) ou une
dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) et ont conservé leur dose d’entretien respective par la
suite.
Résultats d’efficacité
Les co critères principaux d’évaluation de l’étude étaient la rémission clinique selon le SMP (définie
par un SMP ≤ 2 sans aucun sous score individuel > 1) à la semaine 8, et la rémission clinique selon le
score SMT (score Mayo total) (définie par un score Mayo ≤ 2 sans aucun sous score individuel > 1) à
la semaine 52 chez les patients ayant obtenu une réponse clinique d’après le SMP à la semaine 8.
À la semaine 8, les taux de rémission clinique selon le SMP pour les patients de chaque groupe ayant
reçu le traitement d’induction par Humira en double aveugle sont présentés dans le tableau 21.
Tableau 21 : Rémission clinique selon le SMP à 8 semaines
Humira
a
Humira
b, c
Dose maximale de 160 mg à la
Dose maximale de 160 mg à la
semaine 0 / placebo à la
semaine 0 et à la semaine 1
semaine 1
N = 47
N = 30
Rémission clinique
28/47 (59,6 %)
13/30 (43,3 %)
a
Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la
semaine 1, et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b
Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c
En excluant la dose d’induction en ouvert d’Humira de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à
la semaine 2
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d’induction ont reçu une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, le
critère d’évaluation est considéré comme n’étant pas atteint.
À la semaine 52, la rémission clinique selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse
clinique à la semaine 8, la réponse clinique selon le SMT (définie comme une diminution du score
Mayo ≥ 3 points et ≥ 30 %) chez les patients ayant présenté une réponse à la semaine 8, la cicatrisation
de la muqueuse (définie comme un sous-score endoscopique Mayo ≤ 1) chez les patients ayant
présenté une réponse à la semaine 8, la rémission clinique selon le SMT chez les patients en rémission
à la semaine 8, et la proportion de patients en rémission sans corticostéroïdes selon le SMT chez les
patients ayant présenté une réponse à la semaine 8 ont été évaluées pour les patients ayant reçu
Humira en double aveugle à la dose d’entretien maximale de 40 mg 1 semaine sur 2 (0,6 mg/kg) et à la
dose d’entretien maximale de 40 mg (0,6 mg/kg) chaque semaine (tableau 22).
264
Tableau 22 : Résultats d’efficacité à 52 semaines
Humira
a
Humira
b
Dose maximale de 40 mg Dose maximale de 40 mg
chaque semaine
1 sema
ine sur
2
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
répondeurs à la semaine 8
9/31 (29,0 %)
14/31 (45,2 %)
selon le SMP
Réponse clinique chez les
répondeurs à la semaine 8
19/31 (61,3 %)
21/31 (67,7 %)
selon le SMP
Cicatrisation de la
muqueuse chez les
12/31 (38,7 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8
selon le SMP
Rémission clinique chez les
patients en rémission à la
9/21 (42,9 %)
10/22 (45,5 %)
semaine 8 selon le SMP
Rémission sans corticoïdes
chez les répondeurs à la
4/13 (30,8 %)
5/16 (31,3 %)
c
semaine 8 selon le SMP
a
Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
b
Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
c
Pour les patients recevant un traitement concomitant par corticoïdes à l’inclusion.
Remarque : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui
ont été randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d’entretien ont été
considérés comme non répondeurs d’après les critères d’évaluation de la semaine 52.
Les autres critères d’évaluation exploratoires de l’efficacité comprenaient la réponse clinique selon
l’indice d’activité de la rectocolite hémorragique pédiatrique (Paediatric Ulcerative Colitis Activity
Index, PUCAI) (définie comme une diminution de l’indice PUCAI ≥ 20 points par rapport à la valeur
initiale) et la rémission clinique selon l’indice PUCAI (définie comme un indice PUCAI < 10) à la
semaine 8 et à la semaine 52 (tableau 23).
Tableau 23 : Résultats des critères d’évaluation exploratoires selon l’indice PUCAI
Semaine 8
a
Humira
Humira
b,c
Dose maximale de 160 mg à
Dose maximale de
la semaine 0 / placebo à la
160 mg à la semaine 0
semaine 1
et à la semaine 1
N = 30
N = 47
Rémission clinique selon
10/30 (33,3 %)
22/47 (46,8 %)
l’indice PUCAI
Réponse clinique selon
15/30 (50,0 %)
32/47 (68,1 %)
l’indice PUCAI
Semaine 52
d
Humira
Humira
e
Dose maximale de 40 mg
Dose maximale de
1 semaine sur 2
40 mg chaque semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
14/31 (45,2 %)
18/31 (58,1 %)
répondeurs à la semaine 8
selon l’indice PUCAI
265
Réponse clinique chez les
18/31 (58,1 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8
selon l’indice PUCAI
a
Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b
Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c
En excluant la dose d’induction en ouvert d’Humira de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
semaine 2
d
Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
e
Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d’induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg
(dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, les
critères d’évaluation sont considérés comme n’étant pas atteints.
Remarque 3 : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui ont
été randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d’entretien ont été considérés
comme non répondeurs d’après les critères d’évaluation de la semaine 52.
Parmi les patients traités par Humira qui ont reçu un traitement de réinduction pendant la période
d’entretien, 2/6 (33 %) ont présenté une réponse clinique selon le SMT à la semaine 52.
Qualité de vie
Par rapport aux données d’inclusion, des améliorations cliniquement significatives ont été observées
au niveau des paramètres IMPACT III et des scores du questionnaire à remplir par le soignant sur la
productivité au travail et la limitation des activités (Work Productivity and Activity Impairment,
WPAI) dans les groupes traités par Humira.
Par rapport aux données d’inclusion, des augmentations cliniquement significatives (amélioration) de
la vitesse de croissance staturale ont été observées dans les groupes traités par adalimumab, et des
augmentations cliniquement significatives (amélioration) de l’indice de masse corporelle ont été
observées chez les sujets recevant la dose d’entretien élevée de 40 mg (0,6 mg/kg) maximum chaque
semaine.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
La tolérance et l’efficacité d’Humira ont été évaluées dans une étude randomisée, contrôlée, en double
aveugle, conduite chez 90 patients pédiatriques âgés de 2 à < 18 ans atteints d’uvéite active antérieure
non infectieuse associée à une AJI qui étaient réfractaires à un traitement d’au moins 12 semaines par
le méthotrexate. Les patients ont reçu soit un placebo soit 20 mg d’adalimumab (s’ils pesaient < 30 kg)
ou 40 mg d’adalimumab (s’ils pesaient ≥ 30 kg) toutes les deux semaines en association avec leur dose
initiale de méthotrexate.
Le critère principal d’évaluation était le « délai de survenue de la rechute ». Les critères déterminant la
rechute étaient une aggravation ou l’absence prolongée d’amélioration de l’inflammation oculaire, une
amélioration partielle avec le développement de comorbidités oculaires prolongées ou l’aggravation
des comorbidités oculaires, l’utilisation non autorisée de médicaments concomitants et la suspension
du traitement sur une durée de temps prolongée.
Réponse clinique
L’adalimumab a retardé de manière significative le délai de survenue de la rechute
versus
placebo
(voir figure 2,
p
< 0,0001, test de
log rank).
Le délai médian de survenue de la rechute était de
24,1 semaines pour les patients recevant le placebo, tandis que le délai médian de survenue de la
rechute n’a pas pu être estimé pour les patients traités par l’adalimumab car moins de la moitié de ces
266
patients a présenté une rechute. L’adalimumab a diminué de manière significative le risque de rechute
de 75 %
versus
placebo, comme le montre le hazard ratio (HR = 0,25 [IC à 95 % : 0,12 ; 0,49]).
Figure 2 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute dans l’étude
sur l’uvéite pédiatrique
PROBABILITE DE RECHUTE
TEMPS (SEMAINES)
Traitement
Placebo
Adalimumab
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque) ; H = HUMIRA (Nombre de patients à
risque).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Après administration sous-cutanée d’une dose unique de 40 mg, l’absorption et la distribution de
l’adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après
l’administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l’adalimumab, estimée à partir de
trois études, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de 40 mg. Après administration de
doses intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les concentrations ont été proportionnelles à
la dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg ( 40 mg), les clairances étaient de 11 à
15 ml/heure, le volume de distribution (V
ss
) était compris entre 5 et 6,0 litres, la demi-vie terminale
moyenne a été de deux semaines environ. La concentration d’adalimumab dans le liquide synovial de
plusieurs patients atteints de polyarthrite rhumatoïde était comprise entre 31 et 96 % des
concentrations sériques.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations moyennes au creux étaient de
l’ordre d’environ 5
g/ml
(sans méthotrexate) et de 8 à 9
g/ml
(avec méthotrexate). Les
concentrations sériques minimales d’adalimumab à l’état d’équilibre ont augmenté de façon à peu près
267
dose-dépendante après l’administration par voie sous-cutanée de 20, 40 et 80 mg toutes les deux
semaines et toutes les semaines.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration résiduelle moyenne à l’état d’équilibre
était de 5
g/ml
pendant le traitement par 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux en
monothérapie.
Chez les patients adultes atteints d’hidrosadénite suppurée, une dose de 160 mg d’Humira à la
semaine 0 suivie d’une dose de 80 mg à la semaine 2, ont permis d’obtenir des concentrations sériques
résiduelles d’adalimumab d’environ 7 à 8 μg/ml à la semaine 2 et à la semaine 4. Au cours du
traitement par l’adalimumab 40 mg par semaine, les concentrations sériques résiduelles moyennes à
l’état d’équilibre, de la semaine 12 jusqu’à la semaine 36, ont été d’environ 8 à 10 μg/ml.
L’exposition à l’adalimumab chez les adolescents atteints d’HS a été prédite en utilisant une
modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans des indications croisées chez d’autres patients pédiatriques (psoriasis pédiatrique,
arthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Le schéma
posologique recommandé d’Humira chez les adolescents atteints d’HS est 40 mg toutes les
deux semaines. Comme l’exposition à l’adalimumab peut être modifiée par la masse corporelle, les
adolescents avec un poids corporel plus élevé et une réponse insuffisante pourraient bénéficier de la
dose recommandée chez l’adulte de 40 mg par semaine.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d’Humira à la semaine 0
suivie de 40 mg d’Humira à la semaine 2 permet d’obtenir des concentrations sériques minimales
d’adalimumab d’environ 5,5 µg/ml pendant la période d’induction. Une dose de charge de 160 mg
d’Humira à la semaine 0 suivie de 80 mg d’Humira à la semaine 2 permet d’obtenir des concentrations
sériques minimales d’adalimumab d’environ 12 µg/ml pendant la période d’induction. Des
concentrations minimales moyennes à l’état d’équilibre d’environ 7 µg/ml ont été obtenues chez des
patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d’entretien de 40 mg d’Humira toutes les
deux semaines.
Chez les enfants et les adolescents atteints de MC modérée à sévère, la dose d’induction de
l’adalimumab en ouvert était respectivement de 160/80 mg ou 80/40 mg aux semaines 0 et 2, en
fonction d’une valeur seuil de poids de 40 kg. À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un
rapport de 1/1 pour recevoir un traitement d’entretien soit à la dose standard (40/20 mg toutes les
deux semaines) soit à la dose faible (20/10 mg toutes les deux semaines) en fonction de leur poids. Les
concentrations sériques résiduelles moyennes (± ET) de l’adalimumab obtenues à la semaine 4 ont été
de 15,7 ± 6,6
g/ml
chez les patients de poids
40 kg (160/80 mg) et de 10,6 ± 6,1
g/ml
chez les
patients de poids < 40 kg (80/40 mg).
Chez les patients toujours traités, les concentrations résiduelles moyennes (± ET) de l’adalimumab à la
semaine 52 étaient de 9,5 ± 5,6
g/ml
dans le groupe traité à la dose standard et de 3,5 ± 2,2
g/ml
dans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations résiduelles moyennes ont été maintenues chez
les patients ayant continué à recevoir le traitement par l’adalimumab toutes les deux semaines pendant
52 semaines. Chez les patients dont le schéma posologique est passé de toutes les deux semaines à
toutes les semaines, les concentrations sériques moyennes (± ET) de l’adalimumab à la semaine 52 ont
été de 15,3 ± 11,4 μg/ml (40/20 mg, toutes les semaines) et de 6,7 ± 3,5 μg/ml (20/10 mg, toutes les
semaines).
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, la dose d’induction de 160 mg d’Humira à la
semaine 0 suivie de 80 mg d’Humira à la semaine 2 permet d’obtenir des concentrations sériques
minimales d’adalimumab d’environ 12
g/ml
pendant la période d’induction. Des concentrations
minimales moyennes à l’état d’équilibre d’environ 8
g/ml
ont été observées chez des patients atteints
de rectocolite hémorragique ayant reçu une dose d’entretien de 40 mg d’Humira toutes les
deux semaines.
268
Après administration sous cutanée de la dose déterminée par le poids de 0,6 mg/kg (dose maximale
de 40 mg) toutes les deux semaines chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite
hémorragique, la concentration sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab à l’état d’équilibre était
de 5,01 ± 3,28 µg/ml à la semaine 52. Chez les patients qui recevaient une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) chaque semaine, la concentration sérique résiduelle moyenne (± ET) de
l’adalimumab à l’état d’équilibre était de 15,7 ± 5,60 μg/ml à la semaine 52.
Chez les patients adultes atteints d’uvéite, la dose d’induction de 80 mg d’adalimumab à la semaine 0
suivie de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines à partir de la semaine 1 a permis d’obtenir des
concentrations sériques moyennes d’adalimumab à l’état d’équilibre d’environ 8 à 10 μg/ml.
L’exposition à l’adalimumab chez les patients atteints d’uvéite pédiatrique a été prédite en utilisant
une modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique,
maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Aucune donnée d’exposition clinique n’est
disponible sur l’utilisation d’une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les
expositions prévisibles indiquent qu’en l’absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner
une augmentation initiale de l’exposition systémique.
Une modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par
80 mg toutes les deux semaines en comparaison avec 40 mg toutes les semaines (y compris les
patients adultes atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d’HS, et les patients
pédiatriques ≥ 40 kg atteints de MC et RCH).
Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique
Sur la base des données des essais cliniques chez les patients atteints d’AJI (AJI polyarticulaire et
arthrite liée à l’enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations
plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d’adalimumab apparente
produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 µg/ml (IC à
95 % : 1-6 μg/ml).
Des relations exposition-réponse entre la concentration d’adalimumab et l’efficacité chez les patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques sévère ont été établies pour les résultats PASI 75 et PGA
« clair ou minimal », respectivement. Les taux de résultats PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont
augmenté à mesure de l’augmentation des concentrations d’adalimumab, avec une CE50 apparente
similaire d’environ 4,5 μg/ml (IC à 95 % respectifs de 0,4-47,6 et 1,9-10,5) dans les deux cas.
Élimination
Les analyses pharmacocinétiques de populations portant sur des données recueillies chez plus de
1300 patients atteints de PR, ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente de
l’adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des différences
pondérales, le sexe et l’âge ont semblé avoir peu d’effet sur la clairance de l’adalimumab. Il a été
observé que les taux sériques d’adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab, AAA)
étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.
Insuffisance hépatique ou rénale
Humira n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en
administration répétée et de génotoxicité, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
269
Une étude de toxicité portant sur le développement embryo-fœtal et le développement périnatal a été
réalisée chez des singes cynomolgus à 0,30 et 100 mg/kg (9-17 singes/groupe) ; elle n’a pas révélé de
signe de fœto-toxicité de l’adalimumab. Ni une étude du pouvoir carcinogène, ni une évaluation
standard sur la fertilité et la toxicité post-natale n’ont été effectuées avec l’adalimumab en raison du
manque de modèles appropriés pour un anticorps présentant une réactivité croisée limitée avec le TNF
de rongeur et du développement d’anticorps neutralisants chez le rongeur.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Mannitol
Polysorbate 80
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l’absence d’étude de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
6.3
2 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver la seringue préremplie ou
le stylo prérempli dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Une seringue préremplie ou un stylo prérempli d’Humira peut être maintenue à des températures allant
jusqu’à 25°C pendant 14 jours maximum à l’abri de la lumière. Après cette période, le médicament
doit être jeté.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Humira 80 mg solution injectable en seringue préremplie
Humira 80 mg solution injectable en seringue préremplie à usage unique (verre de type I) munie d’un
bouchon-piston (caoutchouc bromobutyle) et d’une aiguille avec un capuchon protecteur d’aiguille
(élastomère thermoplastique).
Boîte de :
1 seringue préremplie (0,8 ml de solution stérile) avec un tampon d’alcool sous plaquette.
Humira 80 mg solution injectable en stylo prérempli
Humira 80 mg solution injectable en stylo prérempli unidose, contenant une seringue préremplie. La
seringue présente dans le stylo est en verre de type I munie d’un bouchon-piston (caoutchouc
bromobutyle) et d’une aiguille avec un capuchon protecteur d’aiguille (élastomère thermoplastique).
Boîte de :
1 stylo prérempli (0,8 ml de solution stérile) avec 2 tampons d’alcool sous plaquette.
3 stylos préremplis (0,8 ml de solution stérile) avec 4 tampons d’alcool sous plaquette.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
270
6.6. Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
8.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Humira 80 mg solution injectable en seringue préremplie
EU/1/03/256/020
Humira 80 mg solution injectable en stylo prérempli
EU/1/03/256/021
EU/1/03/256/027
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 8 Septembre 2003
Date du dernier renouvellement : 8 Septembre 2008
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
271
ANNEXE II
A.
FABRICANTS DE LA SUBSTANCE ACTIVE D’ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANTS RESPONSABLES DE LA
LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
B.
C.
D.
272
A.
FABRICANTS DE LA SUBSTANCE ACTIVE D’ORIGINE BIOLOGIQUE ET
FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse des fabricants de la substance active d’origine biologique
AbbVie Bioresearch Center
100 Research Drive
Worcester
MA 01605
USA
et
AbbVie Biotechnology Ltd.
Road N° 2, Km. 59.2
Barceloneta
Puerto Rico 00617
et
Lonza Biologics Tuas PTE Ltd
35 Tuas South Ave 6
Singapore 637377
et
AbbVie Operations Singapore PTE Ltd
23 Tuas South Avenue 6
Singapore 637022
Nom et adresse dufabricant responsable de la libération des lots
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
273
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
Mesures additionnelles de réduction du risque
La carte de surveillance du patient (adute et enfant) contient les éléments clés suivants :
- Les infections, y compris la tuberculose
- Les cancers
- Les affections du système nerveux
- Les vaccinations
274
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
275
A. ÉTIQUETAGE
276
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 20 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,2 ml contient 20 mg d’adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus
d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
2 seringues préremplies
2 tampons d’alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
À usage unique.
Pour usage pédiatrique
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
277
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Se référer à la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver les seringues dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/022
13.
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
NUMÉRO DU LOT
Humira 20 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
278
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
CONTRE-ÉTIQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 20 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie (comme le logo)
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
À usage unique.
Pour usage pédiatrique
279
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTES DES SERINGUES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D’ADMINISTRATION
Humira 20 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
MODE D’ADMINISTRATION
DATE DE PÉREMPTION
20 mg/0,2 ml
6.
AUTRE
280
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg/0,8 ml solution injectable
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un flacon de 0,8 ml contient 40 mg d’adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, acide citrique monohydraté, citrate de sodium, phosphate monosodique
dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, polysorbate 80, hydroxyde de sodium,
eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
Contient 2 boîtes, chacune pour une injection unique.
Chaque boîte contient :
1 flacon
1 seringue pour injection stérile
1 aiguille stérile.
1 adaptateur stérile pour flacon.
2 tampons d’alcool.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
Pour usage pédiatrique
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
281
8.
EXP
9.
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/001
13.
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
NUMÉRO DU LOT
Humira 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
282
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE INTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg/0,8 ml solution injectable
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un flacon de 0,8 ml contient 40 mg d’adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, acide citrique monohydraté, citrate de sodium, phosphate monosodique
dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, polysorbate 80, hydroxyde de sodium,
eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 flacon
1 seringue pour injection stérile
1 aiguille stérile.
1 adaptateur stérile pour flacon.
2 tampons d’alcool.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
Usage pédiatrique
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
283
8.
EXP
9.
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/001
13.
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
NUMÉRO DU LOT
Humira 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
284
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DU FLACON.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D’ADMINISTRATION
Humira 40 mg/0 ,8 ml, solution injectable.
adalimumab
SC
2.
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
MODE D’ADMINISTRATION
DATE DE PÉREMPTION
40 mg/0,8 ml.
6.
AUTRE
A usage unique
285
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie.
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,8 ml contient 40 mg d’adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, acide citrique monohydraté, citrate de sodium, phosphate monosodique
dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, polysorbate 80, hydroxyde de sodium,
eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 seringue préremplie
1 tampon d’alcool
2 seringues préremplies
2 tampons d’alcool
4 seringues préremplies
4 tampons d’alcool
6 seringues préremplies
6 tampons d’alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
À usage unique.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
286
8.
EXP
9.
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Se référer à la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver la seringue dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/002
EU/1/03/256/003
EU/1/03/256/004
EU/1/03/256/005
13.
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
NUMÉRO DU LOT
Humira 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
287
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
288
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
CONTRE-ÉTIQUETTE.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie (comme le logo)
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
A usage unique.
289
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTES DES SERINGUES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D’ADMINISTRATION
Humira 40 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
MODE D’ADMINISTRATION
DATE DE PÉREMPTION
40 mg/0,8 ml
6.
AUTRE
290
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR OU, EN L’ABSENCE
D’EMBALLAGE EXTÉRIEUR, SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie avec protège–aiguille de 0,8 ml contient 40 mg d’adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, acide citrique monohydraté, citrate de sodium, phosphate monosodique
dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, polysorbate 80, hydroxyde de sodium,
eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 seringue préremplie
1 tampon d’alcool.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
À usage unique.
Avec protège-aiguille
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
291
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Se référer à la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver la seringue dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/006
13.
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
NUMÉRO DU LOT
Humira 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
292
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
CONTRE-ÉTIQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie (comme le logo)
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
A usage unique.
Avec protège-aiguille
293
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DE LA SERINGUE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D’ADMINISTRATION
Humira 40 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
MODE D’ADMINISTRATION
DATE DE PÉREMPTION
40 mg/0,8 ml
6.
AUTRE
294
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un stylo prérempli de 0,8 ml contient 40 mg d’adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, acide citrique monohydraté, citrate de sodium, phosphate monosodique
dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, polysorbate 80, hydroxyde de sodium,
eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 stylo prérempli
2 tampons d’alcool
2 stylos préremplis
2 tampons d’alcool
4 stylos préremplis
4 tampons d’alcool
6 stylos préremplis
6 tampons d’alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
295
8.
EXP
9.
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Se référer à la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver les stylos préremplis dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/007
EU/1/03/256/008
EU/1/03/256/009
EU/1/03/256/010
13.
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
NUMÉRO DU LOT
Humira 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
296
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
297
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
ÉTIQUETAGE DE LA PLAQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli.
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie (comme le logo)
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
A usage unique.
298
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DU STYLO
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D’ADMINISTRATION
Humira 40 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
MODE D’ADMINISTRATION
DATE DE PÉREMPTION
40 mg/0,8 ml
6.
AUTRE
299
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,4 ml contient 40 mg d’adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus
d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 seringue préremplie
1 tampon d’alcool
2 seringues préremplies
2 tampons d’alcool
4 seringues préremplies
4 tampons d’alcool
6 seringues préremplies
6 tampons d’alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
300
8.
EXP
9.
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Se référer à la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver la seringue dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/012
EU/1/03/256/013
EU/1/03/256/014
EU/1/03/256/015
13.
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
NUMÉRO DU LOT
Humira 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
301
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
302
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
CONTRE-ÉTIQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie (comme le logo)
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
A usage unique.
40 mg/0,4 ml
303
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTES DES SERINGUES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D’ADMINISTRATION
Humira 40 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
MODE D’ADMINISTRATION
DATE DE PÉREMPTION
40 mg/0,4 ml
6.
AUTRE
304
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un stylo prérempli de 0,4 ml contient 40 mg d’adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus
d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 stylo prérempli
2 tampons d’alcool
2 stylos préremplis
2 tampons d’alcool
4 stylos préremplis
4 tampons d’alcool
6 stylos préremplis
6 tampons d’alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
305
8.
EXP
9.
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Se référer à la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver les stylos préremplis dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/016
EU/1/03/256/017
EU/1/03/256/018
EU/1/03/256/019
13.
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
NUMÉRO DU LOT
Humira 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
306
18.
PC
SN:
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
307
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
ÉTIQUETAGE DE LA PLAQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie (comme le logo)
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
A usage unique.
40 mg/0,4 ml
308
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DU STYLO
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D’ADMINISTRATION
Humira 40 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
MODE D’ADMINISTRATION
DATE DE PÉREMPTION
40 mg/0,4 ml
6.
AUTRE
309
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 80 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,8 ml contient 80 mg d’adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, polysorbate 80, eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus
d’information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 seringue préremplie
1 tampon d’alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
310
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Se référer à la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver la seringue dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/020
13.
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
NUMÉRO DU LOT
Humira 80 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
311
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
CONTRE-ÉTIQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie (comme le logo)
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
A usage unique.
312
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTES DES SERINGUES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D’ADMINISTRATION
Humira 80 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
MODE D’ADMINISTRATION
DATE DE PÉREMPTION
80 mg/0,8 ml
6.
AUTRE
313
314
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 80 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un stylo prérempli de 0,8 ml contient 80 mg d’adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus
d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 stylo prérempli
2 tampons d’alcool
3 stylos préremplis
4 tampons d’alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
315
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Se référer à la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver le stylo prérempli dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/021
EU/1/03/256/027
13.
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
NUMÉRO DU LOT
Humira 80 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
316
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
ÉTIQUETAGE DE LA PLAQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 80 mg, solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie (comme le logo)
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
A usage unique.
317
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DU STYLO
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D’ADMINISTRATION
Humira 80 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
3.
EXP
4.
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
NUMÉRO DU LOT
MODE D’ADMINISTRATION
DATE DE PÉREMPTION
80 mg/0,8 ml
6.
AUTRE
318
TEXTE DES STICKERS (inclus dans la boîte)
Humira
Coller les étiquettes jointes sur votre calendrier, pour vous rappeler la date de votre prochaine dose.
319
B. NOTICE
320
Notice : Information du patient
Humira 20 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant que votre enfant ne prenne ce médicament car elle
contient des informations importantes.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Votre médecin vous remettra également une
carte de surveillance
qui comporte d’importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant que l’on administre Humira à votre
enfant et pendant le traitement. Vous ou votre enfant devez conserver cette
carte de
surveillance.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament a été prescrit à votre enfant. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait
leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques à ceux de votre enfant.
Si votre enfant ressent un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce qu’Humira et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant que votre enfant ne prenne Humira
3.
Comment utiliser Humira
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Humira
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
7.
Injecter Humira
1.
Qu’est-ce qu’Humira et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Humira est l’adalimumab.
Humira est destiné au traitement des maladies inflammatoires décrites ci-dessous :
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Arthrite liée à l’enthésite
Psoriasis en plaques chez l’enfant et l’adolescent
Maladie de Crohn chez l’enfant et l’adolescent
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent.
Le principe actif dans Humira, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l’adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNFα, Humira diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
L’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire est une maladie inflammatoire des articulations qui
apparait habituellement d’abord dans l’enfance.
Humira est utilisé pour traiter l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez les patients à partir
de l’âge de 2 ans. Votre enfant peut d’abord recevoir d’autres traitements de fond tels que du
321
méthotrexate. Si ces traitements ne fonctionnent pas assez bien, votre enfant peut recevoir Humira
pour traiter son arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire.
Votre médecin déterminera si Humira doit être utilisé seul ou avec du méthotrexate.
Arthrite liée à l’enthésite
L’arthrite liée à l’enthésite est une maladie inflammatoire des articulations et des points d’attache entre
les tendons et les os.
Humira est utilisé pour traiter l’arthrite liée à l’enthésite chez les patients à partir de l’âge de 6 ans.
Votre enfant peut d’abord recevoir d’autres traitements de fond tels que du méthotrexate. Si ces
traitements ne fonctionnent pas assez bien, votre enfant peut recevoir Humira pour traiter son arthrite
liée à l’enthésite.
Psoriasis en plaques chez l’enfant et l’adolescent
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l’ongle, ce qui
peut être douloureux. On pense que le psoriasis est causé par un dérèglement du système immunitaire
de l’organisme qui entraîne une augmentation de la production de cellules cutanées.
Humira est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants et adolescents
âgés de 4 à 17 ans pour lesquels un traitement topique et les photothérapies n’ont pas été assez
efficaces ou ne sont pas adaptés.
Maladie de Crohn chez l’enfant et l’adolescent
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Humira est utilisé pour traiter la maladie de Crohn modérée à sévère chez les enfants et adolescents
âgés de 6 à 17 ans.
Votre enfant peut d’abord recevoir d’autres traitements. Si ces traitements ne fonctionnent pas assez
bien, votre enfant peut recevoir Humira pour réduire les signes et symptômes de sa maladie.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil.
Humira est utilisé pour traiter l’uvéite chronique non infectieuse chez les enfants à partir de l’âge de
2 ans lorsque l’inflammation affecte la partie avant de l’œil.
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l’œil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Humira agit en réduisant
cette inflammation.
Votre enfant peut d’abord recevoir d’autres traitements. Si ces traitements ne fonctionnent pas assez
bien, votre enfant peut recevoir Humira pour réduire les signes et symptômes de sa maladie.
322
2.
Quelles sont les informations à connaître avant que votre enfant ne prenne Humira
N’utilisez jamais Humira :
Si votre enfant est allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans
ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si votre enfant est atteint de tuberculose active ou présente d’autres infections sévères (voir
« Avertissements et précautions »). Il est important de signaler à votre médecin si votre enfant
présente des symptômes d’infections, par exemple de la fièvre, des plaies, une sensation de
fatigue, des problèmes dentaires.
Si votre enfant souffre d’insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important
d’informer votre médecin si votre enfant a ou a eu des problèmes cardiaques graves (voir
« Avertissements et précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Humira.
Réactions allergiques
Si votre enfant présente des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans
la poitrine, respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée,
arrêtez les injections d’Humira et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares
cas, ces réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
Si votre enfant a une infection, y compris une infection de longue durée ou une infection sur
une partie du corps (par exemple, ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de
commencer Humira. En cas de doute, veuillez contacter votre médecin.
Votre enfant peut développer plus facilement des infections au cours du traitement par
Humira. Ce risque peut augmenter si votre enfant a des problèmes au niveau des poumons.
Ces infections peuvent être graves et elles incluent :
tuberculose
infections causées par des virus, des champignons, des parasites ou des bactéries
infection sévère du sang (sepsis)
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer la vie du patient. Il est important de
prévenir votre médecin si votre enfant a des symptômes tels que de la fièvre, s’il a des plaies,
s’il se sent fatigué ou s’il a des problèmes dentaires. Votre médecin vous dira d’arrêter le
traitement par Humira pendant un certain temps.
Informez votre médecin si votre enfant vit ou voyage dans des régions où les infections
fongiques (par exemple, histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose) sont très
fréquentes.
Informez votre médecin si votre enfant a eu des infections qui reviennent à plusieurs reprises
ou d’autres problèmes de santé qui augmentent le risque d’infection.
Votre enfant et son médecin doivent apporter une attention particulière aux signes d’infection
lorsque votre enfant est traité par Humira. Il est important de signaler à votre médecin si votre
323
enfant a des signes d’infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Tuberculose
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par Humira, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose chez votre enfant avant de
débuter le traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant les
antécédents médicaux de votre enfant et les examens de dépistage appropriés (par exemple
radiographie pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests
devront être enregistrés sur la
carte de surveillance
de votre enfant.
Il est très important de dire à votre médecin si votre enfant a déjà contracté la
tuberculose ou s’il a été en contact étroit avec quelqu’un qui a eu la tuberculose. Si
votre enfant a une tuberculose active, ne pas utiliser Humira.
Une tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si votre enfant a reçu
un traitement pour la prévention de la tuberculose.
Si des symptômes de tuberculose (par exemple, toux qui ne part pas, perte de poids,
manque d’énergie, légère fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après
le traitement, prévenez votre médecin immédiatement.
Hépatite B
Informez votre médecin si votre enfant est porteur du virus de l’hépatite B (VHB), s’il a une
hépatite B active ou si vous pensez qu’il peut avoir un risque d’attraper le VHB.
Votre médecin devra effectuer un dépistage du VHB chez votre enfant. Chez les
patients qui sont porteurs du VHB, Humira peut entraîner une nouvelle activation du
virus.
Dans de rares cas, particulièrement si votre enfant prend d’autres médicaments qui
diminuent le système immunitaire, une réactivation du virus de l’hépatite B peut être
extrêmement grave.
Chirurgie ou intervention dentaire
Si votre enfant doit avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre
médecin qu’il est traité par Humira. Votre médecin peut recommander d’arrêter
momentanément le traitement par Humira.
Maladies démyélinisantes
Si votre enfant a ou développe une maladie démyélinisante (une maladie qui affecte la gaine
entourant les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera s’il doit recevoir
ou continuer de recevoir Humira. Informez immédiatement votre médecin si votre enfant
présente des symptômes tels que des modifications de la vision, une faiblesse dans les bras ou
les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie du corps.
Vaccinations
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Humira.
Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination de votre enfant.
Chez les enfants, il est recommandé, si possible, qu’ils aient reçu toutes les
vaccinations prévues pour leur âge avant le début du traitement par Humira.
Si votre fille a reçu Humira alors qu’elle était enceinte, son bébé peut présenter un
risque plus élevé d’avoir une infection pendant environ cinq mois après la dernière
324
dose d’Humira reçue pendant la grossesse. Il est important de dire aux médecins de
son bébé et aux autres professionnels de santé que votre fille a reçu Humira pendant
sa grossesse ; ils pourront ainsi décider quand son bébé devra recevoir ses vaccins.
Troubles cardiaques
Si votre enfant a une insuffisance cardiaque légère et est traité par Humira, ses troubles
cardiaques doivent être surveillés par votre médecin. Il est important d’informer votre
médecin si votre enfant a ou a eu des problèmes cardiaques graves. S’il développe de
nouveaux symptômes ou si ceux de l’insuffisance cardiaque s’aggravent (par exemple souffle
court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre médecin. Votre
médecin déterminera si votre enfant peut recevoir Humira.
Fièvre, hématome, saignement, aspect pâle
Chez certains patients, l’organisme n’arrive plus à produire suffisamment de cellules
sanguines qui aident à lutter contre les infections ou à arrêter les saignements. Votre médecin
pourrait décider d’arrêter le traitement. Si votre enfant présente une fièvre qui ne part pas, s’il
présente de légers hématomes ou s’il saigne très facilement ou s’il est très pâle, contactez tout
de suite votre médecin.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
Humira ou par d’autres anti-TNF.
Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui ont développé la maladie
depuis longtemps peuvent avoir un risque plus élevé que la moyenne de développer
un lymphome (cancer qui touche le système lymphatique) et une leucémie (cancer qui
touche le sang et la moelle osseuse).
Si votre enfant est traité par Humira, le risque d’avoir un lymphome, une leucémie ou
d’autres cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme peu fréquente et sévère
de lymphome a été observée chez des patients prenant Humira. Certains de ces
patients étaient également traités par l’azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
Indiquez à votre médecin si votre enfant prend de l’azathioprine ou de la 6-
mercaptopurine avec Humira.
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients
prenant Humira.
Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des
lésions pré-existantes changent d’aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant
d’une maladie pulmonaire spécifique appelée broncho-pneumopathie chronique obstructive
(BPCO) et traités par un autre anti-TNF. Si votre enfant souffre de BPCO ou est un gros
fumeur, vous devriez discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNF est adapté
pour votre enfant.
Maladie auto-immune
Dans de rares cas, le traitement par Humira peut entraîner un syndrome de type lupus.
Contactez votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur
articulaire ou fatigue surviennent.
325
Autres médicaments et Humira
Informez votre médecin ou pharmacien si votre enfant prend, a pris récemment ou pourrait prendre
tout autre médicament.
Votre enfant ne doit pas prendre Humira en association avec des médicaments contenant les
substances actives suivantes en raison du risque accru d’infection grave :
anakinra
abatacept.
Humira peut être pris en association avec :
le méthotrexate
certains traitements anti-rhumatismaux de fond (par exemple, sulfasalazine,
hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à base de sel d’or)
corticoïdes ou médicaments contre la douleur, y compris des anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Votre fille doit envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter
toute grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du
traitement par Humira.
Si votre fille est enceinte, si elle pense être enceinte ou planifie une grossesse, demandez
conseil à son médecin avant de prendre ce médicament.
Humira doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu Humira pendant la grossesse par rapport aux mères
ayant la même maladie et n’ayant pas reçu Humira pendant la grossesse.
Humira peut être utilisé pendant l’allaitement.
Si votre fille a reçu Humira pendant sa grossesse, son bébé peut présenter un risque plus élevé
d’avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de son bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que votre fille a eu Humira pendant sa grossesse et ceci, avant que son bébé ne reçoive
ses vaccins. Pour plus d’informations concernant les vaccins, voir paragraphe sur la
vaccination à la rubrique « Avertissements et précautions ».
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Humira peut avoir une influence mineure sur l’aptitude de votre enfant à conduire, à faire du vélo ou à
utiliser des machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après
l’injection d’Humira.
3.
Comment utiliser Humira
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Les doses recommandées d’Humira pour chacune des indications approuvées sont présentées dans le
tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d’Humira si votre enfant a besoin
d’une dose différente.
326
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Âge ou poids
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Enfants, adolescents et adultes 40 mg une semaine sur deux.
à partir de 2 ans et pesant 30 kg
et plus
Enfants et adolescents à partir
20 mg une semaine sur deux.
de 2 ans et pesant 10 kg à
moins de 30 kg
Arthrite liée à l’enthésite
Âge ou poids
Enfants, adolescents et adultes
à partir de 6 ans et pesant 30 kg
et plus
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans et pesant 15 kg à
moins de 30 kg
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
40 mg une semaine sur deux.
20 mg une semaine sur deux.
Commentaires
Non applicable
Non applicable
Commentaires
Non applicable
Non applicable
Psoriasis en plaques chez l’enfant et l’adolescent
Âge ou poids
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Enfants et adolescents âgés de
Dose initiale de 40 mg suivie
4 à 17 ans et pesant 30 kg et
d’une dose de 40 mg une
plus
semaine plus tard.
Par la suite, la posologie
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Dose initiale de 20 mg suivie
d’une dose de 20 mg une
semaine plus tard.
Par la suite, la posologie
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Maladie de Crohn chez l’enfant et l’adolescent
Âge ou poids
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Enfants et adolescents âgés de
Dose initiale de 80 mg suivie
6 à 17 ans et pesant 40 kg et
d’une dose de 40 mg deux
plus
semaines plus tard.
S’il est nécessaire d’obtenir
une réponse plus rapide, le
médecin de votre enfant pourra
lui prescrire une dose initiale
de 160 mg suivie d’une dose de
80 mg deux semaines plus tard.
Ensuite, la posologie habituelle
est de 40 mg une semaine sur
deux
Commentaires
Non applicable
Enfants et adolescents âgés de
4 à 17 ans et pesant 15 kg à
moins de 30 kg
Non applicable
Commentaires
Le médecin de votre enfant
pourra augmenter la posologie
à 40 mg toutes les semaines ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
327
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans et pesant moins de
40 kg
Dose initiale de 40 mg suivie
d’une dose de 20 mg deux
semaines plus tard.
S’il est nécessaire d’obtenir
une réponse plus rapide, le
médecin pourra prescrire une
dose initiale de 80 mg suivie
d’une dose de 40 mg deux
semaines plus tard.
Ensuite, la posologie habituelle
est de 20 mg une semaine sur
deux.
Le médecin de votre enfant
pourra augmenter la dose à 20
mg toutes les semaines.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
Âge ou poids
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Enfants et adolescents à partir
20 mg toutes les 2 semaines.
de 2 ans et pesant moins de
30 kg
Commentaires
Le médecin pourra prescrire
une dose initiale de 40 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 20 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Le médecin pourra prescrire
une dose initiale de 80 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 40 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant 30 kg et plus
40 mg toutes les 2 semaines.
Mode et voie d’administration
Humira est administré en injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur comment s’injecter Humira sont fournies à la rubrique 7
« Injecter Humira ».
Si vous avez utilisé plus d’Humira que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté accidentellement Humira plus souvent que votre médecin ne l’avait prescrit,
contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que votre enfant en a pris plus. Gardez toujours
avec vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Humira
Si vous oubliez de faire une injection à votre enfant, vous devez lui injecter Humira dès que vous vous
en rendez compte. Puis, injectez à votre enfant la dose suivante à la date qui avait été initialement
prévue si vous n’aviez pas oublié une dose.
328
Si vous arrêtez d’utiliser Humira
La décision d’arrêter d’utiliser Humira doit être discutée avec votre médecin. Les symptômes de votre
enfant peuvent revenir à l’arrêt du traitement.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore 4 mois après la dernière injection d’Humira.
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez un des effets suivants
éruption cutanée sévère, urticaire ou autres signes de réaction allergique
gonflement de la face, des mains, des pieds
gêne respiratoire, gêne en avalant
essoufflement au cours de l’activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants
signes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes dentaires,
brûlures en urinant
sensation de faiblesse ou de fatigue
toux
fourmillements
engourdissements
vision double
faiblesse des bras ou des jambes
« bouton » ou plaie ouverte qui ne cicatrise pas
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec Humira.
Très fréquent
(peut affecter plus d’1 personne sur 10)
réactions au point d’injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison)
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie)
maux de tête
douleurs abdominales
nausées et vomissements
rash
douleurs musculo-squelettiques
329
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe)
infections intestinales (y compris gastroentérite)
infections cutanées (y compris cellulite et zona)
infections de l’oreille
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre)
infections des organes de reproduction
infections urinaires
infections fongiques
infections articulaires
tumeurs bénignes
cancer de la peau
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière)
déshydratation
troubles de l’humeur (y compris dépression)
anxiété
sommeil difficile
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement
migraine
compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les
jambes)
troubles de la vision
inflammation oculaire
inflammation de la paupière et gonflement des yeux
vertige (sensation d’étourdissement ou de tête qui tourne)
sensation de battements de cœur rapides
hypertension
bouffées de chaleur
hématome (accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins)
toux
asthme
souffle court
saignements gastro-intestinaux
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique)
reflux acide
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche)
démangeaisons
éruption cutanée avec démangeaisons
ecchymoses
inflammation cutanée (telle qu’eczéma)
cassure des ongles des mains et des pieds
transpiration excessive
chute des cheveux
apparition ou aggravation d’un psoriasis
spasmes musculaires
présence de sang dans les urines
problèmes rénaux
douleur thoracique
œdème (gonflement)
fièvre
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes
mauvaise cicatrisation
330
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
infections opportunistes (incluant la tuberculose et d’autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée)
infections neurologiques (y compris méningite virale)
infections oculaires
infections bactériennes
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin)
cancer
cancer affectant le système lymphatique
mélanome
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(se présentant le plus souvent comme une sarcoïdose)
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins)
tremblements (frissons)
neuropathie (maladie des nerfs)
accident vasculaire cérébral
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles
crise cardiaque
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation)
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon)
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale)
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos
difficulté à avaler
œdème du visage (gonflement du visage)
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire
stéatose du foie
sueurs nocturnes
cicatrice
faiblesse musculaire anormale
lupus érythémateux disséminé (y compris inflammation de la peau, du cœur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d’organes)
sommeil interrompu
impuissance
inflammations
Rare
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse)
réactions allergiques sévères avec choc
sclérose en plaques
troubles neurologiques (tels qu’inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans
les bras et le haut du corps)
arrêt de la fonction de pompage du cœur
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons)
perforation intestinale (trou dans l’intestin)
hépatite
réactivation du virus de l’hépatite B
331
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du corps)
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau)
syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
rash)
œdème du visage (gonflement du visage) avec réactions allergiques
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau)
syndrome type lupus
angioedème (gonflement localisé de la peau)
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison)
Fréquence indéterminée
(la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel)
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau)
sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau
insuffisance hépatique
aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire)
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec Humira ne se traduisent par aucun symptôme et ne peuvent
être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent
(peut affecter plus d’1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs
taux faibles de globules rouges
élévation des taux de lipides dans le sang
élévation des enzymes hépatiques
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs
taux faibles de plaquettes
élévation des taux d’acide urique dans le sang
taux anormaux de sodium dans le sang
taux faibles de calcium dans le sang
taux faibles de phosphate dans le sang
taux de sucre élevé dans le sang
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang
présence d’anticorps dans le sang
taux faibles de potassium dans le sang
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
taux élévés de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes
Déclaration des effets secondaires
332
Si votre enfant ressent un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou pharmacien. Ceci
s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.Vous pouvez
également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur
la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Humira
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/le blister/la boîte
après EXP.
À conserver au réfrigérateur (entre 2
C
et 8
C).
Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans son emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), une seringue préremplie d’Humira peut être conservée à
température ambiante (jusqu’à 25 °C) pendant une durée maximale de 14 jours, en la protégeant de la
lumière. Après avoir été retirée du réfrigérateur pour être conservée à température ambiante, la
seringue
doit être utilisée dans les 14 jours ou jetée,
même si elle est remise au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle la seringue a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle elle doit être jetée.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Humira
La substance active est l’adalimumab.
Les autres composants sont : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Humira en seringue préremplie et contenu de l’emballage extérieur
Humira 20 mg, solution injectable en seringue préremplie à usage pédiatrique est présenté sous forme
de solution stérile de 20 mg d’adalimumab dissous dans 0,2 ml de solution.
La seringue préremplie d’Humira est une seringue en verre contenant une solution d’adalimumab.
La seringue préremplie d’Humira est présentée dans une boîte contenant 2 seringues préremplies avec
2 tampons d’alcool.
Humira est disponible en flacon, en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
333
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Fabricant
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
AbbVie SA
Tél/Tel: +32 10 477811
България
АбВи ЕООД
Тел.:+359 2 90 30 430
Česká republika
AbbVie s.r.o.
Tel: +420 233 098 111
Danmark
AbbVie A/S
Tlf: +45 72 30-20-28
Deutschland
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: 00800 222843 33 (gebührenfrei)
Tel: +49 (0) 611 / 1720-0
Eesti
AbbVie OÜ
Tel: +372 623 1011
Ελλάδα
AbbVie ΦΑΡΜΑΚΕΥΤΙΚΗ Α.Ε.
Τηλ: +30 214 4165 555
España
AbbVie Spain, S.L.U.
Tel: +34 91 384 09 10
France
AbbVie
Tél: +33 (0) 1 45 60 13 00
Hrvatska
AbbVie d.o.o.
Tel + 385 (0)1 5625 501
Ireland
AbbVie Limited
Tel: +353 (0)1 4287900
Ísland
Vistor hf.
Tel: +354 535 7000
Italia
334
Lietuva
AbbVie UAB
Tel: +370 5 205 3023
Luxembourg/Luxemburg
AbbVie SA
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 10 477811
Magyarország
AbbVie Kft.
Tel.:+36 1 455 8600
Malta
V.J.Salomone Pharma Limited
Tel: +356 22983201
Nederland
AbbVie B.V.
Tel: +31 (0)88 322 2843
Norge
AbbVie AS
Tlf: +47 67 81 80 00
Österreich
AbbVie GmbH
Tel: +43 1 20589-0
Polska
AbbVie Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 372 78 00
Portugal
AbbVie, Lda.
Tel: +351 (0)21 1908400
România
AbbVie S.R.L.
Tel: +40 21 529 30 35
Slovenija
AbbVie Biofarmacevtska družba d.o.o.
Tel: +386 (1)32 08 060
Slovenská republika
AbbVie s.r.o.
Tel: +421 2 5050 0777
Suomi/Finland
AbbVie Oy
AbbVie S.r.l.
Tel: +39 06 928921
Κύπρος
Lifepharma (Z.A.M.) Ltd
Τηλ.: +357 22 34 74 40
Latvija
AbbVie SIA
Tel: +371 67605000
Puh/Tel: +358 (0)10 2411 200
Sverige
AbbVie AB
Tel: +46 (0)8 684 44 600
United Kingdom (Northern Ireland)
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: +44 (0)1628 561090
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne
des médicaments :
http://www.ema.europa.eu.
Pour écouter ou demander une copie de cette notice en <Braille>, en <gros caractères> ou en
version <audio>, veuillez contacter le représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur
le marché.
7.
Injecter Humira
Les instructions suivantes expliquent comment injecter à votre enfant Humira en injection
sous-cutanée avec la seringue préremplie. Tout d’abord, veuillez lire attentivement toutes les
instructions et les suivre étape par étape.
Votre médecin, votre infirmier/ère ou votre pharmacien vous indiquera comment effectuer
l’injection.
Ne faites pas l’injection à votre enfant si vous n’êtes pas sûr d’avoir compris la méthode de
préparation et d’injection.
Après un entraînement approprié, l’injection pourra être effectuée par votre enfant ou par une
autre personne, par exemple un membre de votre famille ou un ami.
Chaque seringue préremplie est utilisée pour une seule injection.
Humira en seringue préremplie
Piston
Ailette de préhension
Capuchon de l’aiguille
Ne pas utiliser la seringue préremplie et appeler votre médecin ou votre pharmacien si
335
la solution est trouble, jaunie, ou contient des flocons ou des particules
la date d’expiration (EXP) est dépassée
le liquide a été congelé ou a séjourné au soleil
la seringue préremplie est tombée ou a été écrasée
N’enlevez le capuchon de l’aiguille que juste avant l’injection. Gardez Humira hors de la vue et
de la portée des enfants.
336
ÉTAPE 1
Sortez Humira du réfrigérateur.
Laissez Humira à température ambiante pendant
15 à 30 minutes
avant l’injection.
Ne pas
enlever le capuchon de l’aiguille jusqu’à ce que Humira soit à température ambiante.
Ne pas
réchauffer Humira par un autre moyen. Par exemple,
ne pas
le réchauffer au micro-
ondes ou dans l’eau chaude.
Vérifiez la date de péremption (EXP).
Ne pas
utiliser la
ÉTAPE 2
seringue préremplie si la date d’expiration (EXP) est
Seringue
dépassée.
Posez le matériel sur une surface plane et propre
1 seringue préremplie à usage unique
1 tampon d’alcool
Lavez et séchez vos mains.
Tampon d’alcool
ÉTAPE 3
Zones d’injection
Choisissez un site d’injection :
sur le devant des cuisses de votre enfant ou
sur le ventre (abdomen) de votre enfant à au moins
5 cm de son nombril
à au moins 3 cm du dernier site d’injection de votre
enfant
Nettoyez le site d’injection avec le tampon d’alcool en
faisant un mouvement circulaire.
Ne pas
injecter à travers les vêtements
Ne pas
injecter dans une peau douloureuse,
meurtrie, rouge, dure, griffée, avec des vergetures,
ou au niveau de plaques de psoriasis
Zones d’injection
337
ÉTAPE 4
Tenez la seringue préremplie dans une main.
Vérifiez le liquide dans la seringue préremplie.
Assurez-vous que la solution est limpide et incolore
Ne pas
utiliser la seringue préremplie si le liquide
est trouble ou avec des particules
Ne pas
utiliser la seringue préremplie si elle est
tombée ou a été écrasée
Retirez doucement le capuchon de l’aiguille d’un seul coup
avec l’autre main. Jetez le capuchon de l’aiguille. Ne pas
remettre le capuchon.
Ne pas
toucher l’aiguille avec vos doigts et ne pas
laisser l’aiguille toucher quoi que ce soit
Tenez la seringue préremplie avec l’aiguille vers le haut.
Tenez la seringue préremplie à hauteur des yeux
avec une main afin que vous puissiez voir l’air dans
la seringue préremplie
ÉTAPE 5
Poussez lentement le piston pour chasser l’air à travers
l’aiguille.
Il est normal de voir une goutte de liquide au bout
de l’aiguille
ÉTAPE 6
Tenez le corps de la seringue préremplie d’une main entre
votre pouce et votre index, comme un stylo.
Pincez la peau du site d’injection avec votre autre main pour
faire un pli et tenez-le fermement.
338
ÉTAPE 7
Insérez l’aiguille jusqu’au bout dans la peau selon un angle
d’environ 45 degrés avec un mouvement rapide.
Une fois l’aiguille insérée, relâchez la peau
Poussez doucement le piston jusqu’à ce que tout le liquide
soit injecté et que la seringue préremplie soit vide.
ÉTAPE 8
Quand l’injection est terminée, retirez doucement l’aiguille
de la peau en gardant toujours la seringue préremplie avec le
même angle d’inclinaison.
Après avoir terminé l’injection, placez une boule de coton
ou une compresse sur la peau au niveau du site d’injection.
Ne pas
frotter
Un léger saignement au site d’injection est normal
Boule de coton
ÉTAPE 9
Jetez la seringue préremplie utilisée dans un collecteur de déchets comme indiqué par votre médecin,
infirmier/ère ou pharmacien.
Ne jamais
remettre le capuchon sur l’aiguille.
Ne pas
recycler ou jeter la seringue préremplie dans les ordures ménagères
Gardez
toujours
la seringue préremplie et le collecteur de déchets hors de la vue et de la
portée des enfants
Le capuchon de protection de l’aiguille, le tampon d’alcool, la boule de coton ou la compresse, le
blister et l’emballage peuvent être jetés avec vos ordures ménagères.
339
Notice : Information du patient
Humira 40 mg/0,8 ml, solution injectable
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant que votre enfant ne prenne ce médicament car elle
contient des informations importantes.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Votre médecin vous remettra une carte de surveillance qui comporte d’importantes informations
sur la tolérance que vous devez connaître avant que l’on administre Humira à votre enfant et
pendant le traitement. Vous ou votre enfant devez conserver cette carte.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
-
Ce médicament a été prescrit à votre enfant. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait
leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques à ceux de votre enfant.
-
Si votre enfant ressent un quelconque effet indésirable, parlez-en au médecin de votre enfant ou
à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce qu’Humira et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant que votre enfant ne prenne Humira
3.
Comment utiliser Humira
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Humira
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce qu’Humira et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Humira est l’adalimumab.
Humira est destiné au traitement des maladies inflammatoires décrites ci-dessous :
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Arthrite liée à l’enthésite
Psoriasis en plaques chez l’enfant et l’adolescent
Hidrosadénite suppurée chez l’adolescent
Maladie de Crohn chez l’enfant et l’adolescent
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
Le principe actif dans Humira, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l’adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNF) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNF, Humira diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l’enthésite
L’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et l’arthrite liée à l’enthésite sont des maladies
inflammatoires.
Humira est utilisé pour le traitement de l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et l’arthrite liée
à l’enthésite. Votre enfant peut d’abord recevoir d’autres traitements de fond tels que du méthotrexate.
Si ces traitements ne fonctionnent pas suffisamment bien, votre enfant peut recevoir Humira pour
traiter son arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire ou son arthrite liée à l’enthésite.
340
Psoriasis en plaques chez l’enfant et l’adolescent
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l’ongle, ce qui
peut être douloureux. On pense que le psoriasis est causé par un dérèglement du système immunitaire
de l’organisme qui entraîne une augmentation de la production de cellules cutanées.
Humira est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques sévère chez les enfants et adolescents âgés de 4 à
17 ans pour lesquels un traitement topique et les photothérapies n’ont pas été assez efficaces ou ne
sont pas adaptés.
Hidrosadénite suppurée chez l’adolescent
L’hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus. Elle touche le plus souvent
des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l’intérieur des cuisses,
l’aine, et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones concernées.
Humira est utilisé pour traiter l’hidrosadénite suppurée chez l’adolescent à partir de 12 ans. Humira
peut réduire le nombre de nodules et d’abcès que vous avez, et la douleur souvent associée à la
maladie. On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements
n’est pas assez bonne, on vous prescrira Humira.
Maladie de Crohn chez l’enfant et l’adolescent
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif. Humira est indiqué pour le
traitement de la maladie de Crohn chez les enfants âgés de 6 à 17 ans. Votre enfant peut d’abord
recevoir d’autres traitements. Si ces traitements ne fonctionnent pas assez bien, votre enfant peut
recevoir Humira pour réduire les signes et symptômes de sa maladie.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin. Humira est utilisé pour
traiter la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez les enfants âgés de 6 à 17 ans. Votre enfant
peut d’abord recevoir d’autres traitements. Si ces traitements ne fonctionnent pas assez bien, votre
enfant peut recevoir Humira pour réduire les signes et symptômes de sa maladie.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire qui touche certaines parties de l’œil.
Humira est utilisé pour traiter les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse
présentant une inflammation de la partie avant de l’œil. Cette inflammation peut entraîner une baisse
de la vision et/ou la présence de particules flottant dans l’œil (points noirs ou filaments qui se
déplacent dans le champ de vision). Humira agit en réduisant cette inflammation.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant que votre enfant ne prenne Humira
N’utilisez jamais Humira
Si votre enfant est allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
341
Si votre enfant a une infection sévère, y compris une tuberculose active (voir "Avertissements et
précautions"). Il est important de signaler à votre médecin si votre enfant présente des signes
d’infections, par exemple de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes
dentaires.
Si votre enfant souffre d’insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d’informer
votre médecin si votre enfant a ou a eu des problèmes cardiaques graves (voir " Avertissements
et précautions").
Avertissements et précautions
Adressez-vous au médecin de votre enfant ou à votre pharmacien avant de prendre Humira
Si votre enfant présente des réactions allergiques symptomatiques telles qu’une oppression dans
la poitrine, une respiration sifflante, des sensations vertigineuses, un gonflement ou une éruption
cutanée, arrêtez les injections d’Humira et contactez votre médecin immédiatement car dans de
rares cas, ces réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Si votre enfant a une infection, y compris une infection de longue durée ou localisée (par
exemple, ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer Humira. En cas de
doute, veuillez contacter votre médecin.
Votre enfant peut développer plus facilement des infections au cours du traitement par Humira.
Ce risque peut augmenter si sa fonction pulmonaire est altérée. Ces infections peuvent être
graves et elles incluent tuberculose, infections causées par des virus, des champignons, des
parasites ou des bactéries ou autres infections opportunistes et septicémie, qui peuvent dans de
rares cas, menacer la vie du patient. Il est important de prévenir votre médecin si votre enfant
présente des symptômes tels que de la fièvre, s’il a des plaies, s’il se sent fatigué ou s’il a des
problèmes dentaires. Votre médecin peut recommander d’arrêter momentanément le traitement
par Humira.
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par Humira, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose chez votre enfant avant de débuter
le traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant les antécédents
médicaux de votre enfant et les examens de dépistage appropriés (par exemple radiographie
pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests devront être
enregistrés sur la carte de surveillance de votre enfant. Il est très important de dire à votre
médecin si votre enfant a déjà contracté la tuberculose ou s’il a été en contact étroit avec
quelqu’un qui a eu la tuberculose. Une tuberculose peut se développer pendant le traitement,
même si votre enfant a reçu un traitement préventif de la tuberculose. Si des symptômes de
tuberculose (toux persistante, perte de poids, apathie, légère fièvre) ou si d’autres infections
apparaissent durant ou après le traitement, prévenez votre médecin immédiatement.
Avertissez votre médecin si votre enfant habite ou voyage dans des régions où les infections
fongiques telles qu’histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose sont endémiques.
Avertissez votre médecin si votre enfant a des antécédents d’infections récurrentes ou d’autres
problèmes de santé qui pourraient accroître le risque d’infection.
Avertissez votre médecin si votre enfant est porteur du virus de l’hépatite B (VHB), s’il a une
hépatite B active ou si vous pensez qu’il peut avoir un risque de contracter le VHB. Le médecin
de votre enfant devra effectuer un dépistage du VHB chez votre enfant. Humira peut entraîner
une réactivation du VHB chez les patients qui sont porteurs de ce virus. Dans de rares cas,
particulièrement si votre enfant prend d’autres médicaments qui diminuent le système
immunitaire, une réactivation du virus de l’hépatite B peut être extrêmement grave.
342
Il est important de signaler à votre médecin si votre enfant présente des signes d’infection tels
que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des problèmes dentaires.
Si votre enfant doit subir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre
médecin qu’il est traité par Humira. Votre médecin peut recommander d’arrêter momentanément
le traitement par Humira.
Si votre enfant a ou développe une maladie démyélinisante telle que la sclérose en plaques,
votre médecin évaluera s’il doit recevoir ou continuer de recevoir Humira. Informez
immédiatement votre médecin si votre enfant présente des symptômes tels que des
modifications de la vision, une faiblesse dans les bras ou les jambes, ou un engourdissement ou
des fourmillements dans une partie du corps.
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Humira. Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination. Chez les enfants, il
est recommandé si possible, que toutes les vaccinations soient à jour conformément aux
recommandations vaccinales en vigueur avant le début du traitement par Humira. Si vous avez
reçu Humira alors que vous étiez enceinte, votre enfant peut présenter un risque plus élevé
d’avoir une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose reçue pendant la grossesse.
Il est important de dire aux médecins de votre enfant et aux autres professionnels de santé que
vous avez eu Humira pendant votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra
recevoir ses vaccins.
Si votre enfant a une insuffisance cardiaque légère et qu’il est traité par Humira, l’état de son
insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin. Il est important
d’informer votre médecin si votre enfant a ou a eu des problèmes cardiaques graves. S’il
développe de nouveaux symptômes ou si ceux de l’insuffisance cardiaque s’aggravent (par
exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre
médecin. Votre médecin déterminera si votre enfant peut recevoir Humira.
Chez certains patients, l’organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident l’organisme de votre enfant à lutter contre les infections ou à arrêter les hémorragies.
Si votre enfant a une fièvre qui ne disparaît pas, des contusions ou s’il saigne très facilement ou
semble très pâle, contactez tout de suite votre médecin. Votre médecin pourrait décider d’arrêter
le traitement.
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
Humira ou par d’autres anti-TNF. Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui
ont développé la maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de
développer un lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un
cancer qui touche le sang et la moelle osseuse). Si votre enfant est traité par Humira, le risque
d’avoir un lymphome, une leucémie ou d’autres cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une
forme spécifique et sévère de lymphome a été observée chez des patients prenant Humira.
Certains de ces patients étaient également traités par l’azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
Indiquez à votre médecin si votre enfant prend de l’azathioprine ou de la 6-mercaptopurine avec
Humira. Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients
prenant Humira. Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou
si des lésions pré-existantes changent d’aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d’une
maladie pulmonaire spécifique appelée Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
et traités par un autre anti-TNF. Si votre enfant souffre de BPCO ou est un gros fumeur, vous
devriez discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNF est adapté pour votre
enfant.
343
Dans de rares cas, le traitement par Humira peut entraîner un syndrome de type lupus. Contactez
votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur articulaire
ou fatigue surviennent.
Autres médicaments et Humira
Informez le médecin de votre enfant ou votre pharmacien si votre enfant prend ou a pris récemment ou
pourrait prendre tout autre médicament.
Humira peut être pris en association avec le méthotrexate ou certains traitements de fond de la
polyarthrite rhumatoïde (sulfasalazine, hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à
base de sels d’or), corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Votre enfant ne doit pas prendre Humira en association avec des médicaments contenant les
substances actives anakinra ou abatacept en raison du risque accru d’infection grave. Si vous vous
posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Votre fille doit envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter
toute grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du
traitement par Humira.
Si votre fille est enceinte, si elle pense être enceinte ou planifie une grossesse, demandez
conseil à son médecin avant de prendre ce médicament.
Humira doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu Humira pendant la grossesse par rapport aux mères
ayant la même maladie et n’ayant pas reçu Humira pendant la grossesse.
Humira peut être utilisé pendant l’allaitement.
Si votre fille reçoit Humira pendant sa grossesse, son bébé peut présenter un risque plus élevé
d’avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de son bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que votre fille a eu Humira pendant sa grossesse et ceci, avant que son bébé ne reçoive
ses vaccins. Pour plus d’informations concernant les vaccins, voir paragraphe sur la
vaccination à la rubrique « Avertissements et précautions ».
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Humira peut avoir une influence mineure sur l’aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l’injection
d’Humira.
Humira contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 ml, c’est-à-dire qu’il est
pratiquement « sans sodium ».
3.
Comment utiliser Humira
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les instructions du médecin de votre
enfant ou de votre pharmacien. Vérifiez auprès du médecin de votre enfant ou de votre pharmacien en
cas de doute ou si vous avez des questions. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d’Humira
si votre enfant a besoin d’une dose différente.
344
Enfants et adolescents atteints d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant 10 kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d’Humira est de 20 mg une semaine sur deux.
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d’Humira est de 40 mg une semaine sur deux.
Enfants, adolescents et adultes atteints d’arthrite liée à l’enthésite
Enfants et adolescents à partir de de 6 ans et pesant 15 kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d’Humira est de 20 mg une semaine sur deux.
Enfants, adolescents et adultes à partir de 6 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d’Humira est de 40 mg une semaine sur deux.
Enfants et adolescents atteints de psoriasis
Enfants et adolescents de 4 à 17 ans et pesant 15 kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d’Humira est une dose initiale de 20 mg suivie d’une dose de 20 mg une
semaine plus tard. Par la suite, la posologie habituelle est de 20 mg une semaine sur deux.
Enfants et adolescents de 4 à 17 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d’Humira est une dose initiale de 40 mg, suivie d’une dose de 40 mg une
semaine plus tard. Par la suite, la posologie habituelle est de 40 mg une semaine sur deux.
Adolescents atteints d’hidrosadénite suppurée âgés de 12 à 17 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d’Humira est une dose initiale de 80 mg (administrée sous forme de
deux injections de 40 mg sur un jour), suivie d’une dose de 40 mg toutes les deux semaines à partir de
la semaine suivante. Si vous présentez une réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux
semaines, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg toutes les semaines ou à 80 mg toutes
les deux semaines.
Il est recommandé de laver quotidiennement les zones concernées avec un antiseptique local.
Enfants et adolescents atteints de maladie de Crohn
Enfants et adolescents de 6 à 17 ans et pesant moins de 40 kg
La posologie initiale habituelle est de 40 mg, suivie de 20 mg deux semaines plus tard. Si une réponse
plus rapide est nécessaire, le médecin de votre enfant pourra lui prescrire une dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour), suivie d’une dose de 40 mg deux
semaines plus tard.
Par la suite, la posologie habituelle est de 20 mg toutes les deux semaines. En fonction de la réponse
de votre enfant au traitement, son médecin pourra augmenter la posologie à 20 mg toutes les
semaines.
345
Enfants et adolescents de 6 à 17 ans et pesant 40 kg et plus
La posologie initiale habituelle est de 80 mg (en deux injections de 40 mg le même jour), suivie de
40 mg deux semaines plus tard. Si une réponse plus rapide est nécessaire, le médecin de votre enfant
pourra lui prescrire une dose initiale de 160 mg (en quatre injections de 40 mg le même jour ou en
deux injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie d’une dose de 80 mg (en
deux injections de 40 mg le même jour) deux semaines plus tard.
Par la suite, la posologie habituelle est de 40 mg toutes les deux semaines. En fonction de la réponse
de votre enfant au traitement, son médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg toutes les semaines
ou à 80 mg toutes les deux semaines.
Enfants et adolescents atteints de rectocolite hémorragique
Enfants et adolescents à partir de 6 ans pesant moins de 40 kg
La dose initiale habituelle d’Humira est de 80 mg (administrée sous forme de deux injections de
40 mg sur un jour), suivie de 40 mg (administrés en une seule injection de 40 mg) deux semaines plus
tard. Ensuite, la dose habituelle est de 40 mg une semaine sur deux.
Les patients atteignant l’âge de 18 ans alors qu’ils reçoivent une dose de 40 mg toutes les deux
semaines doivent poursuivre leur traitement à la dose prescrite.
Enfants et adolescents à partir de 6 ans pesant 40 kg et plus
La dose initiale habituelle d’Humira est de 160 mg (administrée sous forme de quatre injections de
40 mg sur un jour ou de deux injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie de
80 mg (administrés sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour) deux semaines plus tard.
Ensuite, la dose habituelle est de 80 mg une semaine sur deux.
Les patients atteignant l’âge de 18 ans alors qu’ils reçoivent une dose de 80 mg toutes les deux
semaines doivent poursuivre leur traitement à la dose prescrite.
Enfants et adolescents atteints d’uvéite chronique non infectieuse à partir de 2 ans
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant moins de 30 kg
La dose usuelle d’Humira est de 20 mg toutes les deux semaines, en association au méthotrexate.
Le médecin de votre enfant peut également lui prescrire une dose initiale de 40 mg qui pourra être
administrée une semaine avant le début de la dose usuelle.
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant 30 kg et plus
La dose usuelle d’Humira est de 40 mg toutes les deux semaines, en association au méthotrexate.
Le médecin de votre enfant peut également lui prescrire une dose initiale de 80 mg qui pourra être
administrée une semaine avant le début de la dose usuelle.
Mode et voie d’administration
Humira est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Instructions pour la préparation et l’injection d’Humira
Les instructions suivantes expliquent comment injecter Humira. Veuillez lire attentivement ces
instructions et les suivre étape par étape. Le médecin de votre enfant vous indiquera la technique
346
d’injection et la quantité à administrer à votre enfant. Ne faites pas l’injection à votre enfant si vous
n’êtes pas sûr d’avoir compris la méthode de préparation et d’injection d’Humira. Après un
entraînement approprié, vous pourrez faire l’injection vous-même ou la faire faire par une autre
personne, membre de votre famille ou ami.
Le non-respect des étapes décrites ci-dessous peut entraîner une contamination qui pourrait causer une
infection chez votre enfant.
Cette solution injectable ne doit pas être mélangée avec un autre médicament dans la même seringue
ou dans le même flacon.
1)
Préparation
Vérifiez que vous connaissez la quantité (volume) exacte à administrer. Si vous ne connaissez pas
la quantité,
ARRETEZ A CETTE ETAPE
et contactez votre médecin pour des instructions
supplémentaires.
Vous aurez besoin d’un conteneur spécial pour les déchets, tels qu’un collecteur d’aiguilles ou un
autre conteneur indiqué par votre infirmière, médecin ou pharmacien. Placez le conteneur sur
votre plan de travail.
Lavez vos mains soigneusement.
Sortez de l’étui, une boîte contenant une seringue, un adaptateur pour flacon, un flacon, deux
tampons d’alcool et une aiguille. Si l’étui contient une autre boîte pour une future injection,
remettez-le immédiatement au réfrigérateur.
Vérifiez la date de péremption sur la boîte à utiliser.
N’UTILISEZ
aucun élément après la date
mentionnée sur la boîte.
Posez le matériel suivant sur une surface propre.
NE LES SORTEZ PAS
encore de leur
emballage individuel.
-
une seringue de 1 ml (1)
-
un adaptateur pour flacon (2)
-
un flacon d’Humira solution injectable pour usage pédiatrique (3)
-
deux tampons d’alcool (4)
-
une aiguille (5)
Humira se présente sous forme de liquide limpide et incolore.
NE PAS UTILISER
si la
solution est trouble, jaunie ou si elle contient des flocons ou des particules.
347
2)
Préparation de la dose d’Humira pour l’injection
Manipulation générale :
NE PAS ELIMINER
les éléments utilisés avant que l’injection ne
soit terminée.
Préparez l’aiguille en ouvrant partiellement l’emballage à partir de l’extrémité la plus proche du
raccord jaune de la seringue. L’emballage ne doit être retiré que sur la longueur suffisante pour
découvrir le raccord jaune de la seringue. Posez l’emballage avec le côté transparent vers le
haut.
Retirez le capuchon en plastique blanc du flacon pour voir le haut du bouchon du flacon.
Utilisez un des tampons d’alcool pour nettoyer le bouchon du flacon. NE TOUCHEZ PAS le
bouchon du flacon après l’avoir nettoyé avec le tampon d’alcool.
Retirez l’emballage de l’adaptateur pour flacon mais ne sortez pas l’adaptateur.
Tenez le flacon avec le bouchon vers le haut.
348
L’adaptateur étant toujours dans son emballage transparent, fixez-le sur le bouchon du flacon en
appuyant jusqu’à ce que l’adaptateur soit enclenché et en place.
Lorsque vous êtes certain(e) que l’adaptateur est attaché au flacon, retirez l’emballage de
l’adaptateur.
Posez doucement le flacon muni de l’adaptateur sur votre plan de travail propre. Veillez à ce
qu’il ne tombe pas.
NE TOUCHEZ PAS
l’adaptateur du flacon.
Préparez la seringue en ouvrant partiellement l’emballage à partir de l’extrémité la plus proche
du piston blanc.
Ouvrez l’emballage transparent sur une longueur suffisante pour découvrir le piston blanc, mais
ne sortez pas la seringue de son emballage.
Tenez l’emballage de la seringue et tirez
LENTEMENT
le piston blanc jusqu’à 0,1 ml au-delà
de la dose prescrite (par exemple, si la dose prescrite est 0,5 ml, tirez le piston jusqu’à 0,6 ml).
NE JAMAIS
tirer le piston au-delà du repère 0,9 ml, quelle que soit la dose prescrite.
Vous réglerez le volume à la dose prescrite lors d’une étape ultérieure.
NE PAS TIRER
le piston blanc complètement hors de la seringue.
REMARQUE :
Si le piston blanc est complètement sorti de la seringue, éliminez la seringue et contactez votre
pharmacien pour obtenir son remplacement.
N’ESSAYEZ PAS
de réinsérer le piston blanc.
Dose + 0.1 ml
N’UTILISEZ PAS
le piston blanc pour sortir la seringue de l’emballage. Tenez la seringue au
niveau de la zone graduée et sortez-la de son emballage. A aucun moment la seringue
NE
DOIT ETRE POSEE.
349
En tenant fermement l’adaptateur du flacon, insérez l’embout de la seringue dans l’adaptateur et
d’une main, faites tourner la seringue dans le sens des aiguilles d’une montre jusqu’à ce qu’elle
soit bien en place.
NE SERREZ PAS
excessivement.
En tenant le flacon, poussez à fond sur le piston blanc. Cette étape est importante pour obtenir
la dose correcte. Tenez le piston blanc et retournez le flacon et la seringue.
Tirez
LENTEMENT
le piston blanc jusqu’à 0,1 ml au-delà de la dose prescrite. Cela est
important pour prélever la dose correcte. Vous réglerez le volume à la dose prescrite à l’étape 4,
Préparation de la dose. Si la dose prescrite est de 0,5 ml, tirez le piston blanc jusqu’à 0,6 ml.
Vous verrez la solution passer du flacon dans la seringue.
Poussez à fond sur le piston blanc pour refaire passer la solution dans le flacon. A nouveau,
tirez
LENTEMENT
sur le piston blanc jusqu’à 0,1 ml au-delà de la dose prescrite, cela est
important pour prélever la dose correcte et pour éviter la présence de bulles ou de couches d’air
dans la solution. Vous réglerez le volume à la dose prescrite à l’étape 4, Préparation de la dose.
350
Si vous remarquez qu’il reste des bulles ou des couches d’air dans la solution présente dans la
seringue, vous pouvez répéter cette manœuvre jusqu’à trois fois.
N’AGITEZ PAS
la seringue.
REMARQUE :
Si le piston blanc est complètement sorti de la seringue, éliminez la seringue et contactez votre
pharmacien pour obtenir son remplacement.
N’ESSAYEZ PAS
de réinsérer le piston blanc.
Tout en tenant verticalement la seringue par la zone graduée, retirez l’adaptateur et le flacon en
tournant l’adaptateur avec l’autre main. Veillez à retirer l’adaptateur avec le flacon de la
seringue.
NE TOUCHEZ PAS
l’embout de la seringue.
Si une grosse bulle ou une couche d’air est visible près de l’embout de la seringue, poussez
LENTEMENT
le piston blanc dans la seringue jusqu’à ce que le liquide commence à pénétrer
dans l’embout de la seringue.
NE POUSSEZ PAS
le piston blanc au-delà du repère de la dose.
Par exemple, si la dose prescrite est de 0,5 ml,
NE POUSSEZ PAS
le piston blanc au-delà du
repère 0,5 ml.
Vérifiez que le volume restant dans la seringue correspond au minimum au volume de la dose
prescrite. Si le volume restant est inférieur à celui de la dose prescrite,
N’UTILISEZ PAS
la
seringue et contactez votre pharmacien.
A l’aide de votre main libre, saisissez l’emballage de l’aiguille, le raccord jaune de la seringue
étant dirigé vers le bas.
En tenant la seringue verticalement, insérez l’embout de la seringue dans le raccord jaune et
faites tourner la seringue dans le sens indiqué par la flèche sur l’illustration jusqu’à ce qu’elle
soit en place. L’aiguille est maintenant fixée à la seringue.
351
Retirez l’emballage de l’aiguille, mais
NE RETIREZ PAS
le capuchon transparent de
l’aiguille.
Placez la seringue sur votre plan de travail propre. Continuez immédiatement avec la
préparation du site d’injection et de la dose.
3) Choix et préparation du site d’injection
Choisissez un endroit sur votre cuisse ou sur votre abdomen.
NE PAS UTILISER
le même site
que celui utilisé pour l’injection précédente.
Le nouveau site d’injection doit être à une distance d’au moins 3 cm du site de l’injection
précédente.
4)
NE PAS INJECTER
à un endroit où la peau est rouge, contusionnée ou indurée. Cela pourrait
indiquer la présence d’une infection et vous devez donc contacter votre médecin.
Pour diminuer le risque d’infection, nettoyer le site d’injection avec l’autre tampon d’alcool.
NE TOUCHEZ PLUS
cet endroit avant l’injection.
Préparation de la dose
Tenez la seringue avec l’aiguille vers le haut.
Avec l’autre main, faites glisser le protège-aiguille rose vers la seringue.
352
Retirez le capuchon transparent de l’aiguille en le tirant avec l’autre main.
L’aiguille est propre.
NE TOUCHEZ PAS
l’aiguille.
NE POSEZ PAS
la seringue après avoir retiré le capuchon transparent de l’aiguille.
N’ESSAYEZ PAS
de replacer le capuchon transparent sur l’aiguille.
Tenez la seringue à la hauteur des yeux avec l’aiguille vers le haut pour voir nettement le
volume. Faites attention à ne pas faire gicler le liquide dans vos yeux.
Vérifiez à nouveau le volume de médicament prescrit.
Poussez doucement le piston blanc dans la seringue jusqu’à ce que la seringue contienne le
volume prescrit de solution. La solution en excès peut sortir de l’aiguille lorsque le piston
blanc est poussé.
NE PAS ESSUYER
l’aiguille ou la seringue.
Injection d’Humira
Avec votre main libre, pincez doucement la peau désinfectée et maintenez fermement le pli en
tirant vers le haut
Avec l’autre main, tenez la seringue à 45° par rapport à la peau.
D’un mouvement rapide, poussez toute l’aiguille dans la peau.
Relâchez la peau.
Poussez le piston blanc pour injecter le médicament jusqu’à ce que la seringue soit vide.
Quand la seringue est vide, retirez l’aiguille de la peau, en veillant à respecter le même angle
d’inclinaison qu’au moment de l’introduction.
5)
353
Faites glisser doucement le protège-aiguille rose sur l’aiguille jusqu’à ce qu’il soit enclenché et
en place et posez la seringue avec l’aiguille sur le plan de travail. NE REMETTEZ PAS le
capuchon transparent sur l’aiguille.
Comprimez le site d’injection pendant 10 secondes à l’aide d’une compresse. Un léger
saignement peut apparaître.
NE PAS FROTTER
le site d’injection. Utilisez un pansement
adhésif si vous le désirez.
Elimination du matériel
Vous aurez besoin d’un conteneur à déchets spécial, par exemple un collecteur d’aiguilles ou un
autre conteneur indiqué par votre infirmière, médecin ou pharmacien.
Mettez la seringue avec l’aiguille, le flacon et l’adaptateur du flacon dans un conteneur à déchets
spécial. NE JETEZ PAS ces éléments avec les ordures ménagères.
La seringue, l’aiguille, le flacon et l’adaptateur du flacon NE DOIVENT JAMAIS être réutilisés.
Tenez toujours ce conteneur spécial hors de la vue et de la portée des enfants.
Tous les autres éléments utilisés peuvent être jetés avec les ordures ménagères.
6)
Si vous avez injecté plus d’Humira que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, un volume plus important de solution d’Humira ou si vous
avez injecté Humira plus souvent que le médecin de votre enfant ne l’avait prescrit, contactez le
médecin de votre enfant et dites-lui que votre enfant en a reçu plus qu’il n’aurait dû. Gardez toujours
avec vous la boîte du médicament ou le flacon, même vide.
Si vous avez injecté moins d’Humira que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté accidentellement un volume moins important de solution d’Humira ou si vous
avez injecté Humira moins souvent que votre médecin ne l’avait prescrit, contactez votre médecin ou
votre pharmacien et dites-lui que votre enfant en a reçu moins qu’il n’aurait dû. Gardez toujours avec
vous la boîte du médicament ou le flacon, même vide.
354
Si vous oubliez d’utiliser Humira
Si vous oubliez d’administrer une injection à votre enfant, vous devez injecter la dose d’Humira dès
que vous vous en rendez compte. Puis injectez à votre enfant la dose suivante à la date qui avait été
initialement prévue si vous n’aviez pas oublié une dose.
Si votre enfant arrête d’utiliser Humira
La décision d’arrêter d’utiliser Humira doit être discutée avec le médecin de votre enfant. Les
symptômes de votre enfant peuvent revenir à l’arrêt du traitement.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore 4 mois après la dernière injection d’Humira.
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez un des effets suivants
éruption cutanée sévère, urticaire, ou autres signes de réactions allergiques ;
gonflement de la face, des mains, des pieds ;
gêne respiratoire, gêne en avalant ;
essoufflement à l’effort ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants
signes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant ;
sensation de faiblesse ou de fatigue ;
toux ;
fourmillements ;
engourdissement ;
vision double ;
faiblesse des bras ou des jambes ;
« bouton » ou plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec Humira.
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
réactions au point d’injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison) ;
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
maux de tête ;
douleurs abdominales ;
nausées et vomissements ;
rash ;
douleurs musculo-squelettiques.
355
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
infections de l’oreille ;
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
infections des organes de reproduction ;
infections urinaires ;
infections fongiques ;
infections articulaires ;
tumeurs bénignes ;
cancer de la peau ;
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
déshydratation ;
troubles de l’humeur (y compris dépression) ;
anxiété ;
sommeil difficile ;
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
migraine ;
compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les
jambes) ;
troubles de la vision ;
inflammation oculaire ;
inflammation de la paupière et gonflement des yeux ;
vertiges ;
sensation de battements de cœur rapides ;
hypertension ;
bouffées de chaleur ;
hématomes ;
toux ;
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu’eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d’un psoriasis,
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
œdème ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes ;
mauvaise cicatrisation.
356
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
infections opportunistes (incluant la tuberculose et d’autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée) ;
infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
infections oculaires ;
infections bactériennes ;
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
cancer ;
cancer affectant le système lymphatique ;
mélanome ;
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(se présentant le plus souvent comme une sarcoïdose) ;
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
tremblements ;
accident vasculaire cérébral ;
neuropathie ;
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles ;
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles ;
crise cardiaque ;
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin ;
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon) ;
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos ;
difficulté à avaler ;
œdème du visage ;
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
stéatose du foie ;
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux disséminé (y compris inflammation de la peau, du cœur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d’organes)
sommeil interrompu ;
impuissance ;
inflammations.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
réactions allergiques sévères avec choc ;
sclérose en plaques ;
troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans
les bras et le haut du corps ;
arrêt de la fonction de pompage du cœur ;
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
perforation intestinale ;
hépatite ;
réactivation du virus de l’hépatite B ;
357
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps) ;
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
rash) ;
œdème du visage avec réactions allergiques ;
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau) ;
syndrome de type lupus ;
angioedème (gonflement localisé de la peau) ;
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison)
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau ;
insuffisance hépatique ;
aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec Humira ne se traduisent par aucun symptôme et ne peuvent
être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs ;
taux faibles de globules rouges ;
élévation des taux de lipides dans le sang ;
élévation des enzymes hépatiques.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs ;
taux faibles de plaquettes ;
élévation des taux d’acide urique dans le sang ;
taux anormaux de sodium dans le sang ;
taux faibles de calcium dans le sang ;
taux faibles de phosphate dans le sang ;
taux de sucre élevé dans le sang ;
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
présence d’anticorps dans le sang ;
taux faibles de potassium dans le sang.
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
taux élevés de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
358
Déclaration des effets secondaires
Si votre enfant ressent un quelconque effet indésirable, parlez-en au médecin de votre enfant ou à
votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en
annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Humira
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Humira
La substance active est l’adalimumab.
Les autres composants sont : mannitol, acide citrique monohydraté, citrate de sodium, phosphate
monosodique dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, polysorbate 80,
hydroxyde de sodium et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Humira en flacon et contenu de l’emballage extérieur
Humira 40 mg, solution injectable en flacon est présenté sous forme de solution stérile de 40 mg
d’adalimumab dissous dans 0,8 ml de solution.
Le flacon d’Humira est un flacon de verre contenant une solution d’adalimumab. Chaque étui contient
2 boîtes contenant chacune 1 flacon, 1 seringue stérile vide, 1 aiguille, 1 adaptateur pour flacon et 2
tampons d’alcool.
Humira est disponible en flacon, en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Fabricant
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
359
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché :
België/Belgique/Belgien
AbbVie SA
Tél/Tel: +32 10 477811
България
АбВи ЕООД
Тел:+359 2 90 30 430
Česká republika
AbbVie s.r.o.
Tel: +420 233 098 111
Danmark
AbbVie A/S
Tlf: +45 72 30-20-28
Deutschland
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: 00800 222843 33 (gebührenfrei)
Tel: +49 (0) 611 / 1720-0
Eesti
AbbVie OÜ
Tel: +372 6231011
Ελλάδα
AbbVie ΦΑΡΜΑΚΕΥΤΙΚΗ Α.Ε.
Τηλ: +30 214 4165 555
España
AbbVie Spain, S.L.U.
Tel: +34 91 384 09 10
France
AbbVie
Tél: +33 (0) 1 45 60 13 00
Hrvatska
AbbVie d.o.o.
Tel + 385 (0)1 5625 501
Ireland
AbbVie Limited
Tel: +353 (0)1 4287900
Ísland
Vistor hf.
Tel: +354 535 7000
Italia
AbbVie S.r.l.
Tel: +39 06 928921
Κύπρος
Lifepharma (Z.A.M.) Ltd
Τηλ.: +357 22 34 74 40
Latvija
AbbVie SIA
Tel: +371 67605000
Lietuva
AbbVie UAB
Tel: +370 5 205 3023
Luxembourg/Luxemburg
AbbVie SA
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 10 477811
Magyarország
AbbVie Kft.
Tel.:+36 1 455 8600
Malta
V.J.Salomone Pharma Limited
Tel: +356 22983201
Nederland
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Norge
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Österreich
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Tel.: +48 22 372 78 00
Portugal
AbbVie, Lda.
Tel: +351 (0)21 1908400
România
AbbVie S.R.L.
Tel: +40 21 529 30 35
Slovenija
AbbVie Biofarmacevtska družba d.o.o.
Tel: +386 (1)32 08 060
Slovenská republika
AbbVie s.r.o.
Tel: +421 2 5050 0777
Suomi/Finland
AbbVie Oy
Puh/Tel: +358 (0) 10 2411 200
Sverige
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Tel: +46 (0)8 684 44 600
United Kingdom (Northern Ireland)
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: +44 (0)1628 561090
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
360
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
Pour écouter ou demander une copie de cette notice en <braille>, <gros caractères> ou <audio>,
veuillez contacter le représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché.
361
Notice : Information du patient
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Votre médecin vous remettra également une carte de surveillance qui comporte d’importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant que l’on vous administre Humira et
pendant le traitement. Conservez cette carte avec vous.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce qu’Humira et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
3.
Comment utiliser Humira
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Humira
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce qu’Humira et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Humira est l’adalimumab.
Humira est destiné au traitement des maladies inflammatoires décrites ci-dessous :
Polyarthrite rhumatoïde,
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire,
Arthrite liée à l’enthésite,
Spondylarthrite ankylosante,
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante,
Rhumatisme psoriasique,
Psoriasis,
Hidrosadénite suppurée,
Maladie de Crohn,
Rectocolite hémorragique,
Uvéite non infectieuse.
Le principe actif dans Humira, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l’adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNF) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNF, Humira diminue le processus
inflammatoire de ces maladies.
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
362
Humira est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde chez l’adulte. Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde active modérée à sévère, on pourra d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels
que du méthotrexate. Si vous répondez insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira
pour traiter votre polyarthrite rhumatoïde.
Humira peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Il a été montré qu’Humira ralentit les lésions cartilagineuses et osseuses des articulations causées par
la maladie et améliore les capacités fonctionnelles.
Habituellement, Humira est utilisé avec le méthotrexate. Si votre médecin juge que le méthotrexate est
inapproprié, Humira peut être donné seul.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l’enthésite
L’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et l’arthrite liée à l’enthésite sont des maladies
inflammatoires.
Humira est utilisé pour traiter l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez l’enfant et
l’adolescent de 2 à 17 ans et l’arthrite liée à l’enthésite chez l’enfant et l’adolescent de 6 à 17 ans. On
pourra d’abord prescrire d’autres traitements de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez
insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira pour traiter votre arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire ou votre arthrite liée à l’enthésite.
Spondylarthrite ankylosante et spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante
La spondylarthrite ankylosante et la spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante sont des maladies inflammatoires de la colonne vertébrale.
Humira est utilisé pour traiter la spondylarthrite ankylosante et la spondyloarthrite axiale sans signes
radiographiques de spondylarthrite ankylosante chez l’adulte. Si vous avez une spondylarthrite
ankylosante ou une spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante, on vous prescrira d’abord d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est
pas assez bonne, on vous prescrira Humira afin d’atténuer les signes et symptômes de votre maladie.
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une inflammation des articulations associée au psoriasis.
Humira est utilisé pour traiter le rhumatisme psoriasique chez l’adulte. On a montré qu’Humira ralentit
les altérations du cartilage et de l’os des articulations dues à la maladie et améliore les capacités
fonctionnelles.
Psoriasis en plaques chez l’adulte et l’enfant
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l’ongle, ce qui
peut être douloureux. On pense que le psoriasis est causé par un dérèglement du système immunitaire
de l’organisme qui entraîne une augmentation de la production de cellules cutanées.
Humira est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques modéré à sévère chez l’adulte. Humira est
également utilisé pour traiter le psoriasis en plaques sévère chez les enfants et adolescents âgés de 4 à
17 ans pour lesquels un traitement topique et les photothérapies n’ont pas été assez efficaces ou ne
sont pas adaptés.
363
Hidrosadénite suppurée chez l’adulte et l’adolescent
L’hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus. Elle touche le plus souvent
des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l’intérieur des cuisses,
l’aine, et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones concernées.
Humira est utilisé pour traiter l’hidrosadénite suppurée chez l’adulte et l’adolescent à partir de 12 ans.
Humira peut réduire le nombre de nodules et d’abcès que vous avez, et la douleur souvent associée à
la maladie. On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements
n’est pas assez bonne, on vous prescrira Humira.
Maladie de Crohn chez l’adulte et l’enfant
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Humira est utilisé pour traiter la maladie de Crohn chez l’adulte et l’enfant de 6 à 17 ans. Si vous êtes
atteint de la maladie de Crohn, on vous prescrira d’abord d’autres médicaments. Si votre réponse à ces
traitements n’est pas assez bonne, on vous prescrira Humira afin d’atténuer les signes et symptômes de
votre maladie de Crohn.
Rectocolite hémorragique chez l’adulte et l’enfant
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Humira est utilisé pour traiter la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez les adultes et les
enfants âgés de 6 à 17 ans. Si vous souffrez de rectocolite hémorragique, on vous prescrira d’abord
d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas assez bonne, on vous prescrira
Humira afin d’atténuer les signes et symptômes de votre maladie.
Uvéite non infectieuse chez l’adulte et l’enfant
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil.
Humira est utilisé pour traiter
les adultes atteints d’uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l’œil
les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l’œil
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l’œil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Humira agit en réduisant
cette inflammation.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
Ne prenez jamais Humira
Si vous êtes allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous avez une infection sévère, y compris une tuberculose active (voir « Avertissements et
précautions»). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes d’infections,
par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes dentaires.
364
Si vous souffrez d’insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d’informer votre
médecin si vous avez eu des problèmes cardiaques graves (voir « Avertissements et
précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Humira
Si vous présentez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la
poitrine, respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez
les injections d’Humira et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou localisée (par exemple,
ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer Humira. En cas de doute,
veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Humira. Ce
risque peut augmenter si votre fonction pulmonaire est altérée. Ces infections peuvent être
graves et elles incluent tuberculose, infections causées par des virus, des champignons, des
parasites ou des bactéries ou autres infections opportunistes et septicémie, qui peuvent, dans de
rares cas, menacer la vie du patient. Il est important de prévenir votre médecin si vous avez des
symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des plaies, si vous vous sentez fatigué ou si vous
avez des problèmes dentaires. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter momentanément
votre traitement par Humira.
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par Humira, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le traitement. Ceci
comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos antécédents médicaux et les
examens de dépistage appropriés (par exemple radiographie pulmonaire et test tuberculinique).
La réalisation et les résultats de ces tests devront être enregistrés sur votre carte de surveillance.
Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si vous
avez été en contact étroit avec quelqu’un qui a eu la tuberculose. Une tuberculose peut se
développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un traitement préventif de la
tuberculose. Si des symptômes de tuberculose (toux persistante, perte de poids, apathie, légère
fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après le traitement, prévenez votre
médecin immédiatement.
Avertissez votre médecin si vous habitez ou voyagez dans des régions où les infections
fongiques telles qu’histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose sont endémiques.
Avertissez votre médecin si vous avez des antécédents d’infections récurrentes ou d’autres
problèmes de santé qui pourraient accroître le risque d’infection.
Avertissez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l’hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque de contracter le VHB. Votre
médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Humira peut entraîner une réactivation du VHB
chez les patients qui sont porteurs de ce virus. Dans de rares cas, particulièrement si vous prenez
d’autres médicaments qui diminuent le système immunitaire, une réactivation du virus de
l’hépatite B peut être extrêmement grave.
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le traitement
par Humira. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux signes
d’infection lorsque vous êtes traité par Humira. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d’infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
365
Si vous devez subir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Humira. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter
momentanément votre traitement par Humira.
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante telle que la sclérose en plaques, votre
médecin évaluera si vous devez recevoir ou continuer de recevoir Humira. Informez
immédiatement votre médecin si vous présentez des symptômes tels que des modifications de
votre vision, une faiblesse dans les bras ou les jambes, ou un engourdissement ou des
fourmillements dans une partie de votre corps.
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Humira. Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination. Chez les enfants, il
est recommandé si possible, que toutes les vaccinations soient à jour conformément aux
recommandations vaccinales en vigueur avant le début du traitement par Humira. Si vous avez
reçu Humira alors que vous étiez enceinte, votre enfant peut présenter un risque plus élevé
d’avoir une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose reçue pendant la grossesse.
Il est important de dire aux médecins de votre enfant et aux autres professionnels de santé que
vous avez eu Humira pendant votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra
recevoir ses vaccins.
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et que vous êtes traité par Humira, l’état de votre
insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin. Il est important
d’informer votre médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves. Si
vous développez de nouveaux symptômes ou si ceux de votre insuffisance cardiaque s’aggravent
(par exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre
médecin. Votre médecin déterminera si vous pouvez recevoir Humira.
Chez certains patients, l’organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident votre organisme à lutter contre les infections ou à arrêter les hémorragies. Si vous
avez une fièvre qui ne disparaît pas, si vous avez des contusions ou saignez très facilement, si
vous présentez une pâleur, contactez tout de suite votre médecin. Votre médecin pourrait décider
d’arrêter le traitement.
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
Humira ou par d’autres anti-TNF. Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui
ont développé la maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de
développer un lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un
cancer qui touche le sang et la moelle osseuse). Si vous prenez Humira, le risque d’avoir un
lymphome, une leucémie ou d’autres cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme
spécifique et sévère de lymphome a été observée chez des patients prenant Humira. Certains de
ces patients étaient également traités par l’azathioprine ou la 6-mercaptopurine. Indiquez à votre
médecin si vous prenez de l’azathioprine ou de la 6-mercaptopurine avec Humira. Des cas de
cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant Humira. Si de
nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des lésions pré-
existantes changent d’aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d’une
maladie pulmonaire spécifique appelée Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
et traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
Dans de rares cas, le traitement par Humira peut entrainer un syndrome de type lupus. Contactez
votre médecin si des symptômes tels que rash persistant, inexpliqué, fièvre, douleur articulaire
ou fatigue surviennent.
366
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d’utiliser
Humira.
Ne donnez pas Humira aux enfants ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire avant
l’âge de 2 ans.
Autres médicaments et Humira
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Humira peut être pris en association avec le méthotrexate ou certains traitements de fond de la
polyarthrite rhumatoïde (sulfasalazine, hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à
base de sels d’or), corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Vous ne devriez pas prendre Humira en association avec des médicaments contenant les substances
actives anakinra ou abatacept en raison du risque accru d’infection grave. Si vous vous posez des
questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement par
Humira.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Humira doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu Humira pendant la grossesse par rapport aux mères
ayant la même maladie et n’ayant pas reçu Humira pendant la grossesse.
Humira peut être utilisé pendant l’allaitement.
Si vous recevez Humira pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus
élevé d’avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Humira pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins (pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions »).
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Humira peut avoir une influence mineure sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l’injection
d’Humira.
Humira contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 ml, c’est-à-dire qu’il est
pratiquement « sans sodium ».
367
3.
Comment utiliser Humira
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute. Votre médecin pourra
prescrire un autre dosage d’Humira si vous avez besoin d’une dose différente.
Adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, de rhumatisme psoriasique, de spondylarthrite ankylosante
ou de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante
Humira est injecté sous la peau (voie sous-cutanée). La dose usuelle pour les adultes présentant une
polyarthrite rhumatoïde, une spondylarthrite ankylosante, une spondyloarthrite axiale sans signes
radiographiques de spondylarthrite ankylosante et pour les patients atteints de rhumatisme psoriasique
est de 40 mg d’adalimumab, une semaine sur deux en dose unique.
Dans la polyarthrite rhumatoïde, le traitement par méthotrexate est poursuivi avec celui par Humira. Si
votre médecin juge que le méthotrexate est inapproprié, Humira peut être donné seul.
Si vous avez une polyarthrite rhumatoïde et ne recevez pas de méthotrexate avec votre traitement par
Humira, votre médecin peut décider de vous prescrire 40 mg d’adalimumab toutes les semaines ou
80 mg toutes les deux semaines.
Enfants, adolescents et adultes atteints d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant 10 kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d’Humira est de 20 mg une semaine sur deux.
Enfants, adolescents et adultes à partir de 2 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d’Humira est de 40 mg une semaine sur deux.
Enfants, adolescents et adultes atteints d’arthrite liée à l’enthésite
Enfants et adolescents à partir de 6 ans et pesant 15kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d’Humira est de 20 mg une semaine sur deux.
Enfants, adolescents et adultes à partir de l’âge de 6 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d’Humira est de 40 mg une semaine sur deux.
Adultes atteints de psoriasis
La posologie habituelle chez l’adulte atteint de psoriasis est une dose initiale de 80 mg (en
deux injections de 40 mg sur un jour), suivie de 40 mg administrés une semaine sur deux en
commençant une semaine après la dose initiale. Vous devez continuer le traitement par Humira
pendant aussi longtemps que vous l’a indiqué votre médecin.
En fonction de votre réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg
toutes les semaines ou à 80 mg toutes les deux semaines.
Enfants et adolescents atteints de psoriasis en plaques
Enfants et adolescents de 4 à 17 ans et pesant 15kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d’Humira est une dose initiale de 20 mg, suivie d’une dose de 20 mg une
semaine plus tard. Par la suite, la posologie habituelle est de 20 mg une semaine sur deux.
368
Enfants et adolescents de 4 à 17 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d’Humira est une dose initiale de 40 mg, suivie d’une dose de 40 mg une
semaine plus tard. Par la suite, la posologie habituelle est de 40 mg une semaine sur deux.
Adultes atteints d’hidrosadénite suppurée
La posologie habituelle dans l’hidrosadénite suppurée est une dose initiale de 160 mg (administrée
sous forme de quatre injections de 40 mg sur un jour ou de deux injections de 40 mg par jour pendant
deux jours consécutifs), suivie d’une dose de 80 mg deux semaines après (administrée sous forme de
deux injections de 40 mg sur un jour). Après deux semaines supplémentaires, le traitement doit être
poursuivi à raison d’une dose de 40 mg toutes les semaines ou de 80 mg toutes les deux semaines,
suivant la prescription de votre médecin. Il est recommandé de laver quotidiennement les zones
concernées avec un antiseptique local.
Adolescents atteints d’hidrosadénite suppurée âgés de 12 à 17 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d’Humira est une dose initiale de 80 mg (administrée sous forme de
deux injections de 40 mg sur un jour), suivie d’une dose de 40 mg toutes les deux semaines à partir de
la semaine suivante. Si vous présentez une réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux
semaines, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg par semaine ou à 80 mg toutes les
deux semaines.
Il est recommandé de laver quotidiennement les zones concernées avec un antiseptique local.
Adultes atteints de maladie de Crohn
Le schéma posologique habituel pour la maladie de Crohn est initialement de 80 mg (administré sous
forme de deux injections de 40 mg sur un jour) suivi deux semaines plus tard de 40 mg une semaine
sur deux. S’il est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide, votre médecin pourra vous prescrire
une dose initiale de 160 mg (sous forme de quatre injections de 40 mg le même jour ou de deux
injections de 40 mg par jour pendant deux jours de suite), suivie deux semaines plus tard de 80 mg
(administrée sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour), puis 40 mg une semaine sur deux.
En fonction de votre réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg par
semaine ou à 80 mg toutes les deux semaines.
Enfants et adolescents atteints de maladie de Crohn
Enfants et adolescents de 6 à 17 ans et pesant moins de 40 kg
La posologie initiale habituelle est de 40 mg, suivie de 20 mg deux semaines plus tard. Si une réponse
plus rapide est nécessaire, votre médecin pourra vous prescrire une dose initiale de 80 mg (sous forme
de deux injections de 40 mg sur un jour), suivie de 40 mg deux semaines plus tard.
Par la suite, la posologie habituelle est de 20 mg toutes les deux semaines. En fonction de votre
réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 20 mg toutes les semaines.
Enfants et adolescents de 6 à 17 ans et pesant 40 kg et plus
La posologie initiale habituelle est de 80 mg (administrée sous forme de deux injections de 40 mg sur
un jour), suivie de 40 mg deux semaines plus tard. Si une réponse plus rapide est nécessaire, votre
médecin pourra vous prescrire une dose initiale de 160 mg (en quatre injections de 40 mg sur un jour
ou en deux injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie de 80 mg (administrée
sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour) deux semaines plus tard.
369
Par la suite, la posologie habituelle est de 40 mg toutes les deux semaines. En fonction de votre
réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux semaines.
Adultes atteints de rectocolite hémorragique
La posologie habituelle d’Humira chez l’adulte atteint de rectocolite hémorragique est de 160 mg
(administrée sous forme de quatre injections de 40 mg sur un jour ou de deux injections de 40 mg par
jour pendant deux jours consécutifs) à la semaine 0 et de 80 mg (administrée sous la forme de deux
injections de 40 mg sur un jour) à la semaine 2, puis 40 mg une semaine sur deux. En fonction de
votre réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg toutes les semaines
ou à 80 mg toutes les deux semaines.
Enfants et adolescents atteints de rectocolite hémorragique
Enfants et adolescents à partir de 6 ans pesant moins de 40 kg
La dose initiale habituelle d’Humira est de 80 mg (administrée sous forme de deux injections de
40 mg sur un jour), suivie de 40 mg (administrés en une seule injection de 40 mg) deux semaines plus
tard. Ensuite, la dose habituelle est de 40 mg une semaine sur deux.
Les patients atteignant l’âge de 18 ans alors qu’ils reçoivent une dose de 40 mg toutes les deux
semaines doivent poursuivre leur traitement à la dose prescrite.
Enfants et adolescents à partir de 6 ans pesant 40 kg et plus
La dose initiale habituelle d’Humira est de 160 mg (administrée sous forme de quatre injections de
40 mg sur un jour ou de deux injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie de
80 mg (administrés sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour) deux semaines plus tard.
Ensuite, la dose habituelle est de 80 mg une semaine sur deux.
Les patients atteignant l’âge de 18 ans alors qu’ils reçoivent une dose de 80 mg toutes les deux
semaines doivent poursuivre leur traitement à la dose prescrite.
Adultes atteints d’uvéite non infectieuse
La posologie habituelle d’Humira chez l’adulte atteint d’uvéite non infectieuse est une dose initiale de
80 mg (administrée sous la forme de deux injections sur un jour), suivie de 40 mg administrés une
semaine sur deux en commençant une semaine après la dose initiale. Vous devez continuer le
traitement par Humira aussi longtemps que vous l’a indiqué votre médecin.
Dans l’uvéite non infectieuse, l’administration de corticoïdes ou d’autres immunomodulateurs peut
être poursuivie au cours du traitement par Humira. Humira peut aussi être administré seul.
Enfants et adolescents atteints d’uvéite chronique non infectieuse à partir de 2 ans
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant moins de 30 kg
La dose usuelle d’Humira est de 20 mg toutes les deux semaines, en association au méthotrexate.
Votre médecin peut également prescrire une dose initiale de 40 mg qui pourra être administrée une
semaine avant le début de la dose usuelle.
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant 30 kg et plus
La dose usuelle d’Humira est de 40 mg toutes les deux semaines, en association au méthotrexate.
370
Votre médecin peut également prescrire une dose initiale de 80 mg qui pourra être administrée une
semaine avant le début de la dose usuelle.
Mode et voie d’administration
Humira est administré en injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Instructions pour la préparation et l’injection d’Humira
Les instructions suivantes expliquent comment injecter Humira. Veuillez lire attentivement ces
instructions et les suivre étape par étape. Votre médecin vous indiquera comment effectuer vous-même
l’injection. Ne faites pas l’auto-injection si vous n’êtes pas sûr d’avoir compris la méthode de
préparation et d’injection d’Humira. Après un entraînement approprié, vous pourrez faire l’injection
vous-même ou la faire faire par une autre personne, membre de votre famille ou ami.
Cette solution injectable ne doit pas être mélangée avec un autre médicament dans la même seringue
ou dans le même flacon.
1)
Préparation
Lavez vos mains soigneusement
Posez le matériel suivant sur une surface propre
o
o
Une seringue préremplie d’Humira pour l’injection
Un tampon d’alcool
Vérifiez la date de péremption sur la seringue. Ne pas utiliser le produit si la date dépasse le mois et
l’année indiqués.
2)
Choix et préparation du site d’injection
Choisissez un endroit sur votre cuisse ou sur votre abdomen
371
Chaque nouvelle injection doit être effectuée à au moins 3 cm du site de la dernière injection.
o
Ne pas injecter à un endroit où la peau est rouge, contusionnée ou indurée. Cela pourrait
signifier la présence d’une infection.
o
Nettoyer l’endroit de l’injection avec le tampon d’alcool présent dans la boîte, par un
mouvement circulaire.
o
Ne touchez plus cet endroit avant l’injection.
3)
Injection d’Humira
Ne secouez PAS la seringue.
Enlevez le capuchon de l’aiguille en prenant bien soin de ne pas toucher l’aiguille ou de la
mettre au contact d’une surface étrangère.
Avec une main, pincez doucement la peau désinfectée et maintenez fermement le pli en tirant
vers le haut
Avec l’autre main, tenez la seringue à 45° par rapport à la peau (la rainure étant orientée vers le
haut).
D’un mouvement rapide, poussez toute l’aiguille dans la peau
Relâchez la peau
Poussez le piston pour injecter la solution – cela peut prendre 2 à 5 secondes pour vider la
seringue
Quand la seringue est vide, retirez l’aiguille de la peau, en respectant le même angle
d’inclinaison qu’au moment de l’introduction
Comprimez le site d’injection pendant 10 secondes à l’aide du pouce ou d’une compresse. Un
léger saignement peut apparaître. Ne pas frotter le site d’injection. Utilisez un pansement adhésif
si vous le désirez.
372
4)
Elimination du matériel
Les seringues d’Humira ne doivent
JAMAIS
être réutilisées. Ne
JAMAIS
recapuchonner une
aiguille.
Après injection d’Humira, jeter immédiatement la seringue utilisée dans un récipient spécial
comme indiqué par votre médecin, votre infirmière ou votre pharmacien.
Tenir ce récipient hors de la vue et de la portée des enfants.
Instructions pour la préparation et l’injection d’Humira
Les instructions suivantes expliquent comment injecter Humira. Veuillez lire attentivement ces
instructions et les suivre étape par étape. Votre médecin vous indiquera comment effectuer vous-même
l’injection. Ne faites pas l’auto-injection si vous n’êtes pas sûr d’avoir compris la méthode de
préparation et d’injection d’Humira. Après un entraînement approprié, vous pourrez faire l’injection
vous-même ou la faire faire par une autre personne, membre de votre famille ou ami.
Cette solution injectable ne doit pas être mélangée avec un autre médicament dans la même seringue
ou dans le même flacon.
1)
Organisation
Lavez vos mains soigneusement
Posez le matériel suivant sur une surface propre
o
o
Une seringue préremplie d’Humira pour l’injection
Un tampon d’alcool
Vérifiez la date de péremption sur la seringue. Ne pas utiliser le produit si la date dépasse le mois et
l’année indiqués.
2)
Choix et préparation du site d’injection
Choisissez un endroit sur votre cuisse ou sur votre abdomen
373
Chaque nouvelle injection doit être effectuée à au moins 3 cm du site de la dernière injection.
o
Ne pas injecter à un endroit où la peau est rouge, contusionnée ou indurée. Cela pourrait
signifier la présence d’une infection.
o
Nettoyer l’endroit de l’injection avec le tampon d’alcool présent dans la boîte, par un
mouvement circulaire.
o
Ne touchez plus cet endroit avant l’injection.
3)
Injection d’Humira
Ne secouez PAS la seringue.
Enlevez le capuchon de l’aiguille en prenant bien soin de ne pas toucher l’aiguille ou de la
mettre au contact d’une surface étrangère.
Avec une main, pincez doucement la peau désinfectée et maintenez fermement le pli en tirant
vers le haut.
Avec l’autre main, tenez la seringue à un angle de 45° par rapport à la peau (la rainure étant
orientée vers le haut).
D’un mouvement rapide, poussez toute l’aiguille dans la peau.
Relâchez la peau
Poussez le piston pour injecter la solution – cela peut prendre 2 à 5 secondes pour vider la
seringue
Quand la seringue est vide, retirez l’aiguille de la peau, en respectant le même angle
d’inclinaison qu’au moment de l’introduction
Tenez la seringue d’une main et, de l’autre main, faites glisser le capuchon sur l’aiguille
exposée jusqu’à ce qu’il soit enclenché et en place
Comprimez le site d’injection pendant 10 secondes à l’aide du pouce ou d’une compresse. Un
léger saignement peut apparaître. Ne pas frotter le site d’injection. Utilisez un pansement
adhésif si vous le désirez.
Élimination du matériel
4)
La seringue d’Humira ne doit JAMAIS être réutilisée. Ne JAMAIS recapuchonner l’aiguille
Après injection d’Humira, jeter immédiatement la seringue utilisée dans un récipient spécial
comme indiqué par votre médecin, votre infirmière ou votre pharmacien.
Tenir ce récipient hors de la vue et de la portée des enfants.
Si vous avez utilisé plus d’Humira que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Humira plus souvent que votre médecin ne l’avait prescrit,
contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez toujours avec
vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
374
Si vous oubliez d’utiliser Humira
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Humira dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n’aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Humira
La décision d’arrêter d’utiliser Humira doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes peuvent
revenir à l’arrêt du traitement.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore 4 mois après la dernière injection d’Humira.
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez un des effets suivants
éruption cutanée sévère, urticaire, ou autres signes de réactions allergiques ;
gonflement de la face, des mains, des pieds ;
gêne respiratoire, gêne en avalant ;
essoufflement à l’effort ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants
signes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies ou problèmes
dentaires, brûlures en urinant ;
sensation de faiblesse ou de fatigue ;
toux ;
fourmillements ;
engourdissement ;
vision double ;
faiblesse des bras ou des jambes ;
« bouton » ou plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec Humira.
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
réactions au point d’injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison) ;
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
maux de tête ;
douleurs abdominales ;
nausées et vomissements ;
rash ;
douleurs musculo-squelettiques.
375
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
infections de l’oreille ;
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
infections des organes de reproduction ;
infections urinaires ;
infections fongiques ;
infections articulaires ;
tumeurs bénignes ;
cancer de la peau ;
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
déshydratation ;
troubles de l’humeur (y compris dépression) ;
anxiété ;
sommeil difficile ;
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
migraine ;
compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les
jambes) ;
troubles de la vision ;
inflammation oculaire ;
inflammation de la paupière et gonflement des yeux ;
vertiges ;
sensation de battements de cœur rapides ;
hypertension ;
bouffées de chaleur ;
hématomes ;
toux ;
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu’eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d’un psoriasis ;
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
œdème ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes ;
mauvaise cicatrisation.
376
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
infections opportunistes (incluant la tuberculose et d’autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée) ;
infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
infections oculaires ;
infections bactériennes ;
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
cancer ;
cancer affectant le système lymphatique ;
mélanome ;
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(se présentant le plus souvent comme une sarcoïdose) ;
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
tremblements ;
neuropathie ;
accident vasculaire cérébral ;
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles ;
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles ;
crise cardiaque ;
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin ;
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon) ;
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos ;
difficulté à avaler ;
œdème du visage ;
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
stéatose du foie ;
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux disséminé (y compris inflammation de la peau, du cœur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d’organes) ;.
sommeil interrompu ;
impuissance ;
inflammations.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
réactions allergiques sévères avec choc ;
sclérose en plaques ;
troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans
les bras et le haut du corps ;
arrêt de la fonction de pompage du cœur ;
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
perforation intestinale ;
hépatite ;
réactivation du virus de l’hépatite B ;
377
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps) ;
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
rash) ;
œdème du visage avec réactions allergiques ;
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau) ;
syndrome de type lupus ;
angioedème (gonglement localisé de la peau) ;
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau ;
insuffisance hépatique ;
aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec Humira ne se traduisent par aucun symptôme et ne peuvent
être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs ;
taux faibles de globules rouges ;
élévation des taux de lipides dans le sang ;
élévation des enzymes hépatiques.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs ;
taux faibles de plaquettes ;
élévation des taux d’acide urique dans le sang ;
taux anormaux de sodium dans le sang ;
taux faibles de calcium dans le sang ;
taux faibles de phosphate dans le sang ;
taux de sucre élevé dans le sang ;
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
présence d’anticorps dans le sang ;
taux faible de potassium dans le sang.
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
taux élevé de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
378
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Humira
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans son emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), une seringue préremplie d’Humira peut être conservée à
température ambiante (jusqu’à 25 °C) pendant une durée maximale de 14 jours, en la protégeant de la
lumière. Après avoir été retirée du réfrigérateur pour être conservée à température ambiante, la
seringue
doit être utilisée dans les 14 jours ou jetée,
même si elle est remise au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle la seringue a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle elle doit être jetée.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Humira
La substance active est l’adalimumab.
Les autres composants sont : mannitol, acide citrique monohydraté, citrate de sodium, phosphate
monosodique dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, polysorbate 80,
hydroxyde de sodium et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Humira en seringue préremplie et contenu de l’emballage extérieur
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie est présenté sous forme de solution stérile
de 40 mg d’adalimumab dissous dans 0,8 ml de solution.
La seringue préremplie d’Humira est une seringue en verre contenant une solution d’adalimumab.
Chaque boîte contient 1, 2, 4 ou 6 seringues préremplies pour l’utilisation par le patient avec
respectivement 1, 2, 4 ou 6 tampons d’alcool.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Humira est disponible en flacon, en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
379
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Fabricant
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché :
België/Belgique/Belgien
AbbVie SA
Tél/Tel: +32 10 477811
България
АбВи ЕООД
Тел:+359 2 90 30 430
Česká republika
AbbVie s.r.o.
Tel: +420 233 098 111
Danmark
AbbVie A/S
Tlf: +45 72 30-20-28
Deutschland
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: 00800 222843 33 (gebührenfrei)
Tel: +49 (0) 611 / 1720-0
Eesti
AbbVie OÜ
Tel: +372 6231011
Ελλάδα
AbbVie ΦΑΡΜΑΚΕΥΤΙΚΗ Α.Ε.
Τηλ: +30 214 4165 555
España
AbbVie Spain, S.L.U.
Tel: +34 91 384 09 10
France
AbbVie
Tél: +33 (0) 1 45 60 13 00
Hrvatska
AbbVie d.o.o.
Tel + 385 (0)1 5625 501
Ireland
AbbVie Limited
Tel: +353 (0)1 4287900
Ísland
Vistor hf.
Tel: +354 535 7000
Italia
380
Lietuva
AbbVie UAB
Tel: +370 5 205 3023
Luxembourg/Luxemburg
AbbVie SA
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 10 477811
Magyarország
AbbVie Kft.
Tel.:+36 1 455 8600
Malta
V.J.Salomone Pharma Limited
Tel: +356 22983201
Nederland
AbbVie B.V.
Tel: +31 (0)88 322 2843
Norge
AbbVie AS
Tlf: +47 67 81 80 00
Österreich
AbbVie GmbH
Tel: +43 1 20589-0
Polska
AbbVie Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 372 78 00
Portugal
AbbVie, Lda.
Tel: +351 (0)21 1908400
România
AbbVie S.R.L.
Tel: +40 21 529 30 35
Slovenija
AbbVie Biofarmacevtska družba d.o.o.
Tel: +386 (1)32 08 060
Slovenská republika
AbbVie s.r.o.
Tel: +421 2 5050 0777
Suomi/Finland
AbbVie S.r.l.
Tel: +39 06 928921
Κύπρος
Lifepharma (Z.A.M.) Ltd
Τηλ.: +357 22 34 74 40
Latvija
AbbVie SIA
Tel: +371 67605000
AbbVie Oy
Puh/Tel: +358 (0) 10 2411 200
Sverige
AbbVie AB
Tel: +46 (0)8 684 44 600
United Kingdom (Northern Ireland)
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: +44 (0)1628 561090
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
Pour écouter ou demander une copie de cette notice en <braille>, <gros caractères> ou <audio>,
veuillez contacter le représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché.
381
Notice : Information du patient
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Votre médecin vous remettra également une carte de surveillance qui comporte d’importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant que l’on vous administre Humira et
pendant le traitement. Conservez cette carte avec vous.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce qu’Humira et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
3.
Comment utiliser Humira
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Humira
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce-qu’Humira et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Humira est l’adalimumab.
Humira est destiné au traitement des maladies inflammatoires décrites ci-dessous :
Polyarthrite rhumatoïde,
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire,
Arthrite liée à l’enthésite,
Spondylarthrite ankylosante,
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante,
Rhumatisme psoriasique,
Psoriasis,
Hidrosadénite suppurée,
Maladie de Crohn,
Rectocolite hémorragique,
Uvéite non infectieuse.
Le principe actif dans Humira, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l’adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNFα, Humira diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
382
Humira est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde chez l’adulte.
Si vous avez une polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère, on pourra d’abord vous prescrire
des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez insuffisamment à ces traitements,
on vous prescrira Humira pour traiter votre polyarthrite rhumatoïde.
Humira peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite sévère, active et évolutive non traitée
préalablement par le méthotrexate.
Il a été montré qu’Humira ralentit les lésions cartilagineuses et osseuses des articulations causées par
la maladie et améliore les capacités fonctionnelles.
Habituellement, Humira est utilisé avec le méthotrexate. Si votre médecin juge que le méthotrexate est
inapproprié, Humira peut être donné seul.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l’enthésite
L’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et l’arthrite liée à l’enthésite sont des maladies
inflammatoires.
Humira est utilisé pour traiter l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez l’enfant et
l’adolescent de 2 à 17 ans et l’arthrite liée à l’enthésite chez l’enfant et l’adolescent de 6 à 17 ans.
On pourra d’abord prescrire d’autres traitements de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez
insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira pour traiter votre arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire ou votre arthrite liée à l’enthésite.
Spondylarthrite ankylosante et spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante
La spondylarthrite ankylosante et la spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante sont des maladies inflammatoires de la colonne vertébrale.
Humira est utilisé pour traiter la spondylarthrite ankylosante et la spondyloarthrite axiale sans signes
radiographiques de spondylarthrite ankylosante chez l’adulte.
Si vous avez une spondylarthrite ankylosante ou une spondyloarthrite axiale sans signes
radiographiques de spondylarthrite ankylosante, on vous prescrira d’abord d’autres médicaments. Si
votre réponse à ces traitements n’est pas assez bonne, on vous prescrira Humira afin d’atténuer les
signes et symptômes de votre maladie.
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une inflammation des articulations associée au psoriasis.
Humira est utilisé pour traiter le rhumatisme psoriasique chez l’adulte. On a montré qu’Humira ralentit
les altérations du cartilage et de l’os des articulations dues à la maladie et améliore les capacités
fonctionnelles.
Psoriasis en plaques chez l’adulte et l’enfant
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges croûteuses couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles, entrainant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l’ongle, ce qui
peut être douloureux. On pense que le psoriasis est causé par un dérèglement du système immunitaire
de l’organisme qui entraîne une augmentation de la production de cellules cutanées.
Humira est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques modéré à sévère chez l’adulte. Humira est
également utilisé pour traiter le psoriasis en plaques sévère chez les enfants et adolescents âgés de 4 à
383
17 ans pour lesquels un traitement topique et les photothérapies n’ont pas été assez efficaces ou ne
sont pas adaptés.
Hidrosadénite suppurée chez l’adulte et l’adolescent
L’hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus. Elle touche le plus souvent
des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l’intérieur des cuisses,
l’aine, et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones concernées.
Humira est utilisé pour traiter l’hidrosadénite suppurée chez l’adulte et l’adolescent à partir de 12 ans.
Humira peut réduire le nombre de nodules et d’abcès que vous avez, et la douleur souvent associée à
la maladie. On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements
n’est pas assez bonne, on vous prescrira Humira.
Maladie de Crohn chez l’adulte et l’enfant
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Humira est utilisé pour traiter la maladie de Crohn chez l’adulte et l’enfant de 6 à 17 ans. Si vous êtes
atteint de la maladie de Crohn, on vous prescrira d’abord d’autres médicaments. Si votre réponse à ces
traitements n’est pas assez bonne, on vous prescrira Humira afin d’atténuer les signes et symptômes de
votre maladie de Crohn.
Rectocolite hémorragique chez l’adulte et l’enfant
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Humira est utilisé pour traiter la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez les adultes et les
enfants âgés de 6 à 17 ans. Si vous souffrez de rectocolite hémorragique, on vous prescrira d’abord
d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas assez bonne, on vous prescrira
Humira afin d’atténuer les signes et symptômes de votre maladie.
Uvéite non infectieuse chez l’adulte et l’enfant
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil.
Humira est utilisé pour traiter
les adultes atteints d’uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l’œil
les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l’œil
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l’œil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Humira agit en réduisant
cette inflammation.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
Ne prenez jamais Humira
Si vous êtes allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
384
Si vous avez une infection sévère, y compris une tuberculose active (voir "Avertissements et
précautions "). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes d’infections,
par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes dentaires.
Si vous souffrez d’insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d’informer votre
médecin si vous avez eu des problèmes graves (voir "Avertissements et précautions").
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Humira
Si vous présentez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la
poitrine, respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez
les injections d’Humira et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou localisée (par exemple,
ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer Humira. En cas de doute,
veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Humira. Ce
risque peut augmenter si votre fonction pulmonaire est altérée. Ces infections peuvent être
graves et elles incluent tuberculose, infections causées par des virus, des champignons, des
parasites ou des bactéries ou autres infections opportunistes et septicémie, qui peuvent dans de
rares cas, menacer la vie du patient. Il est important de prévenir votre médecin si vous avez des
symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des plaies, si vous vous sentez fatigué ou si vous
avez des problèmes dentaires. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter momentanément
votre traitement par Humira.
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par Humira, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le traitement. Ceci
comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos antécédents médicaux et les
examens de dépistage appropriés (par exemple radiographie pulmonaire et test tuberculinique).
La réalisation et les résultats de ces tests devront être enregistrés sur votre carte de surveillance.
Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si vous
avez été en contact étroit avec quelqu’un qui a eu la tuberculose. Une tuberculose peut se
développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un traitement préventif de la
tuberculose. Si des symptômes de tuberculose (toux persistante, perte de poids, apathie, légère
fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après le traitement, prévenez votre
médecin immédiatement.
Avertissez votre médecin si vous habitez ou voyagez dans des régions où les infections
fongiques telles qu’histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose sont endémiques.
Avertissez votre médecin si vous avez des antécédents d’infections récurrentes ou d’autres
problèmes de santé qui pourraient accroître le risque d’infection.
Avertissez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l’hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque de contracter le VHB. Votre
médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Humira peut entraîner une réactivation du VHB
chez les patients qui sont porteurs de ce virus. Dans de rares cas, particulièrement si vous prenez
d’autres médicaments qui diminuent le système immunitaire, une réactivation du virus de
l’hépatite B peut être extrêmement grave.
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le traitement
par Humira. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux signes
385
d’infection lorsque vous êtes traités par Humira. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d’infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Si vous devez subir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Humira. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter
momentanément votre traitement par Humira.
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante telle que la sclérose en plaques, votre
médecin évaluera si vous devez recevoir ou continuer de recevoir Humira. Informez
immédiatement votre médecin si vous présentez des symptômes tels que des modifications de
votre vision, une faiblesse dans les bras ou les jambes, ou un engourdissement ou des
fourmillements dans une partie de votre corps.
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Humira. Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination. Chez les enfants, il
est recommandé si possible, que toutes les vaccinations soient à jour conformément aux
recommandations vaccinales en vigueur avant le début du traitement par Humira. Si vous avez
reçu Humira alors que vous étiez enceinte, votre enfant peut présenter un risque plus élevé
d’avoir une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose reçue pendant la grossesse.
Il est important de dire aux médecins de votre enfant et aux autres professionnels de santé que
vous avez eu Humira pendant votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra
recevoir ses vaccins.
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et que vous êtes traité par Humira, l’état de votre
insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin. Il est important
d’informer votre médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves. Si
vous développez de nouveaux symptômes ou si ceux de votre insuffisance cardiaque
s’aggravent (par exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter
immédiatement votre médecin. Votre médecin déterminera si vous pouvez recevoir Humira.
Chez certains patients, l’organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident votre organisme à lutter contre les infections ou à arrêter les hémorragies. Si vous
avez une fièvre qui ne disparaît pas, si vous avez des contusions ou saignez très facilement, si
vous présentez une pâleur, contactez tout de suite votre médecin. Votre médecin pourrait décider
d’arrêter le traitement.
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
Humira ou par d’autres anti-TNF. Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui
ont développé la maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de
développer un lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un
cancer qui touche le sang et la moelle osseuse). Si vous prenez Humira, le risque d’avoir un
lymphome, une leucémie ou d’autres cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme
spécifique et sévère de lymphome a été observée chez des patients prenant Humira. Certains de
ces patients étaient également traités par l’azathioprine ou la 6-mercaptopurine. Indiquez à votre
médecin si vous prenez de l’azathioprine ou de la 6-mercaptopurine avec Humira. Des cas de
cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant Humira. Si de
nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des lésions pré-
existantes changent d’aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d’une
maladie pulmonaire spécifique appelée Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
et traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
386
Dans de rares cas, le traitement par Humira peut entraîner un syndrome de type lupus. Contactez
votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur articulaire
ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d’utiliser
Humira.
Ne donnez pas Humira aux enfants ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire avant
l’âge de 2 ans.
Autres médicaments et Humira
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Humira peut être pris en association avec le méthotrexate ou certains traitements de fond de la
polyarthrite rhumatoïde (sulfasalazine, hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à
base de sels d’or), corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Vous ne devriez pas prendre Humira en association avec des médicaments contenant les substances
actives, anakinra ou abatacept en raison du risque accru d’infection grave. Si vous vous posez des
questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement par
Humira.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Humira doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu Humira pendant la grossesse par rapport aux mères
ayant la même maladie et n’ayant pas reçu Humira pendant la grossesse.
Humira peut être utilisé pendant l’allaitement.
Si vous recevez Humira pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus
élevé d’avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Humira pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins. Pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions ».
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Humira peut avoir une influence mineure sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l’injection
d’Humira.
Humira contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 ml, c’est-à-dire qu’il est
pratiquement « sans sodium ».
387
3.
Comment utiliser Humira
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou de pharmacien, en cas de doute. Votre médecin
pourra prescrire un autre dosage d’Humira si vous avez besoin d’une dose différente.
Adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, de rhumatisme psoriasique, de spondylarthrite ankylosante
ou de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante.
Humira est injecté sous la peau (voie sous-cutanée). La dose usuelle pour les adultes présentant une
polyarthrite rhumatoïde, une spondylarthrite ankylosante, une spondyloarthrite axiale sans signes
radiographiques de spondylarthrite ankylosante et pour les patients atteints de rhumatisme psoriasique
est de 40 mg d’adalimumab, une semaine sur deux en dose unique.
Dans la polyarthrite rhumatoïde, le traitement par méthotrexate est poursuivi avec celui par Humira. Si
votre médecin juge que le méthotrexate est inapproprié, Humira peut être donné seul.
Si vous avez une polyarthrite rhumatoïde et ne recevez pas de méthotrexate avec votre traitement par
Humira, votre médecin peut décider de vous prescrire 40 mg d’adalimumab toutes les semaines ou
80 mg toutes les deux semaines.
Enfants, adolescents et adultes atteints d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant 10 kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d’Humira est de 20 mg une semaine sur deux.
Enfants, adolescents et adultes à partir de 2 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d’Humira est de 40 mg une semaine sur deux.
Enfants, adolescents et adultes atteints d’arthrite liée à l’enthésite
Enfants et adolescents à partir de 6 ans et pesant 15 kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d’Humira est de 20 mg une semaine sur deux.
Enfants, adolescents et adultes à partir de 6 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d’Humira est de 40 mg une semaine sur deux.
Adultes atteints de psoriasis
La posologie habituelle chez l’adulte atteint de psoriasis est une dose initiale de 80 mg (administrée
sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour), suivie de 40 mg administrés une semaine sur
deux en commençant une semaine après la dose initiale. Vous devez continuer le traitement par
Humira pendant aussi longtemps que vous l’a indiqué votre médecin.
En fonction de votre réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg
toutes les semaines ou à 80 mg toutes les deux semaines.
Enfants et adolescents atteints de psoriasis en plaques
Enfants et adolescents âgés de 4 à 17 ans et pesant 15 kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d’Humira est une dose initiale de 20 mg, suivie d’une dose de 20 mg une
semaine plus tard. Par la suite, la posologie habituelle est de 20 mg une semaine sur deux.
388
Enfants et adolescents âgés de 4 à 17 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d’Humira est une dose initiale de 40 mg, suivie d’une dose de 40 mg une
semaine plus tard. Par la suite, la posologie habituelle est de 40 mg une semaine sur deux.
Adultes atteints d’hidrosadénite suppurée
La posologie habituelle dans l’hidrosadénite suppurée est une dose initiale de 160 mg (administrée
sous forme de quatre injections de 40 mg sur un jour ou de deux injections de 40 mg par jour pendant
deux jours consécutifs), suivie d’une dose de 80 mg deux semaines après (administrée sous forme de
deux injections de 40 mg sur un jour). Après deux semaines supplémentaires, le traitement doit être
poursuivi à raison d’une posologie de 40 mg toutes les semaines ou de 80 mg toutes les deux
semaines, suivant la prescription de votre médecin. Il est recommandé de laver quotidiennement les
zones concernées avec un antiseptique local.
Adolescents atteints d’hidrosadénite suppurée âgés de 12 à 17 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d’Humira est une dose initiale de 80 mg (administrée sous forme de
deux injections de 40 mg sur un jour), suivie d’une dose de 40 mg toutes les deux semaines à partir de
la semaine suivante. Si vous présentez une réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux
semaines, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg toutes les semaines ou à 80 mg toutes
les deux semaines.
Il est recommandé de laver quotidiennement les zones concernées avec un antiseptique local.
Adultes atteints de maladie de Crohn
Le schéma posologique habituel pour la maladie de Crohn est initialement de 80 mg (administré sous
forme de deux injections de 40 mg sur un jour) suivi deux semaines plus tard de 40 mg une semaine
sur deux. S’il est nécessaire d’obtenir une réponse plus rapide, votre médecin pourra vous prescrire
une dose initiale de 160 mg (sous forme de quatre injections de 40 mg le même jour ou de deux
injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie deux semaines plus tard de 80 mg
(administrée sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour), puis 40 mg une semaine sur deux.
En fonction de votre réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg
toutes les semaines ou à 80 mg toutes les deux semaines.
Enfants et adolescents atteints de maladie de Crohn
Enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans et pesant moins de 40 kg
La posologie initiale habituelle est de 40 mg, suivie de 20 mg deux semaines plus tard. Si une réponse
plus rapide est nécessaire, votre médecin pourra vous prescrire une dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour), suivie de 40 mg deux semaines plus
tard.
Par la suite, la posologie habituelle est de 20 mg toutes les deux semaines. En fonction de votre
réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 20 mg toutes les semaines.
Enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans et pesant 40 kg et plus
La posologie initiale habituelle est de 80 mg (administrée sous forme de deux injections de 40 mg sur
un jour), suivie de 40 mg deux semaines plus tard. Si une réponse plus rapide est nécessaire, votre
médecin pourra vous prescrire une dose initiale de 160 mg (administrée sous forme de quatre
injections de 40 mg sur un jour ou de deux injections de 40 mg par jour pendant deux jours
consécutifs), suivie de 80 mg (administrée sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour) deux
semaines plus tard.
389
Par la suite, la posologie habituelle est de 40 mg toutes les deux semaines. En fonction de votre
réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux semaines.
Adultes atteints de rectocolite hémorragique
La posologie habituelle d’Humira chez l’adulte atteint de rectocolite hémorragique est de 160 mg
(administrée sous forme de quatre injections de 40 mg sur un jour ou de deux injections de 40 mg par
jour pendant deux jours consécutifs) à la semaine 0 et de 80 mg (administrée sous forme de deux
injections de 40 mg sur un jour) à la semaine 2, puis 40 mg une semaine sur deux. En fonction de
votre réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg par semaine ou à
80 mg toutes les deux semaines.
Enfants et adolescents atteints de rectocolite hémorragique
Enfants et adolescents à partir de 6 ans pesant moins de 40 kg
La dose initiale habituelle d’Humira est de 80 mg (administrée sous forme de deux injections de
40 mg sur un jour), suivie de 40 mg (administrés en une seule injection de 40 mg) deux semaines plus
tard. Ensuite, la dose habituelle est de 40 mg une semaine sur deux.
Les patients atteignant l’âge de 18 ans alors qu’ils reçoivent une dose de 40 mg toutes les deux
semaines doivent poursuivre leur traitement à la dose prescrite.
Enfants et adolescents à partir de 6 ans pesant 40 kg et plus
La dose initiale habituelle d’Humira est de 160 mg (administrée sous forme de quatre injections de
40 mg sur un jour ou de deux injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie de
80 mg (administrés sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour) deux semaines plus tard.
Ensuite, la dose habituelle est de 80 mg une semaine sur deux.
Les patients qui atteignent l’âge de 18 ans alors qu’ils reçoivent une dose de 80 mg toutes les deux
semaines doivent poursuivre leur traitement à la dose prescrite.
Adultes atteints d’uvéite non infectieuse
La posologie habituelle d’Humira chez l’adulte atteint d’uvéite non infectieuse est une dose initiale de
80 mg (administrée sous forme de deux injections sur un jour), suivie de 40 mg administrés une
semaine sur deux en commençant une semaine après la dose initiale. Vous devez continuer le
traitement par Humira aussi longtemps que vous l’a indiqué votre médecin.
Dans l’uvéite non infectieuse, l’administration de corticoïdes ou d’autres immunomodulateurs peut
être poursuivie au cours du traitement par Humira. Humira peut aussi être administré seul.
Enfants et adolescents atteints d’uvéite chronique non infectieuse à partir de 2 ans
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant moins de 30 kg
La dose usuelle d’Humira est de 20 mg toutes les deux semaines, en association au méthotrexate.
Le médecin de votre enfant peut également lui prescrire une dose initiale de 40 mg qui pourra être
administrée une semaine avant le début de la dose usuelle.
Enfants et adolescents à partir de l’âge de 2 ans et pesant 30 kg et plus
La dose usuelle d’Humira est de 40 mg toutes les deux semaines, en association au méthotrexate.
390
Le médecin de votre enfant peut également lui prescrire une dose initiale de 80 mg qui pourra être
administrée une semaine avant le début de la dose usuelle.
Mode et voie d’administration
Humira est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Instructions pour la préparation et l’injection d’Humira
Les instructions suivantes expliquent comment vous injecter vous-même Humira avec le stylo
prérempli.
Veuillez lire attentivement ces instructions et les suivre étape par étape. Votre médecin vous indiquera
comment effectuer vous-même l’injection. Ne faites pas l’auto-injection si vous n’êtes pas sûr d’avoir
compris la méthode de préparation et d’injection d’Humira. Après un entraînement approprié, vous
pourrez faire l’injection vous-même ou la faire faire par une autre personne, membre de votre famille
ou ami.
Que dois-je faire avant de m’injecter Humira en sous-cutané ?
1.
2.
3.
4.
Lavez vos mains soigneusement.
Sortez du réfrigérateur une plaquette contenant le stylo prérempli d’Humira.
Ne secouez pas le stylo et ne le laissez pas tomber.
Posez le matériel suivant sur une surface propre.
Un stylo prérempli d’Humira
Un tampon d’alcool
Tampon d’alcool
Fenêtre
5.
6.
Vérifiez la date de péremption sur l’étiquette du stylo prérempli (EXP :). Ne pas utiliser le
produit si la date dépasse le mois et l’année indiqués.
Tenez le stylo prérempli, le capuchon gris (marqué "1") dirigé vers le haut. Vérifiez l’aspect de
la solution d’Humira par la fenêtre sur les côtés du stylo prérempli. Elle doit être limpide et
incolore. Si elle est trouble ou jaunie ou contient des flocons ou des particules, vous ne devez
pas l’utiliser. N’utilisez pas un stylo prérempli congelé ou qui a séjourné en plein soleil.
N’enlevez le capuchon gris et le capuchon prune que
juste avant
l’injection.
391
Fenêtre
Liquide limpide dans la seringue
Où dois-je me faire l’injection ?
1.
Choisissez un endroit sur le haut de votre cuisse ou sur votre abdomen (sauf la zone autour du
nombril).
2.
3.
Changez l’endroit de l’injection à chaque fois pour que la zone ne devienne pas douloureuse.
Chaque nouvelle injection doit être effectuée à au moins 3 cm du site de la dernière injection.
Ne pas injecter à un endroit où la peau est rouge, contusionnée ou indurée. Cela pourrait
signifier la présence d’une infection.
Comment me faire l’injection ?
1.
2.
Nettoyez votre peau avec le tampon d’alcool présent dans la boîte, par un mouvement circulaire.
Ne plus toucher cet endroit avant l’injection.
N’enlevez le capuchon gris et le capuchon prune que
juste avant
l’injection. Tenez le corps gris
du stylo prérempli avec une main. Placez la main au milieu du stylo de sorte que ni le capuchon
gris (1) ni le capuchon prune (2) ne soit recouvert. Tenez le stylo prérempli avec le capuchon
gris (1) dirigé vers le haut. Avec votre autre main, tirez d’un seul coup le capuchon gris (1),
vérifiez que la petite protection noire de l’aiguille de la seringue a été enlevée avec le capuchon
puis jetez-le. Il se peut que quelques petites gouttes de liquide sortent de l’aiguille. Le manchon
blanc autour de l’aiguille est alors apparent. N’essayez pas de toucher l’aiguille logée dans le
corps du stylo.
NE PAS RECAPUCHONNER
car vous pourriez abîmer l’aiguille à l’intérieur.
392
3.
Tirez d’un seul coup le capuchon de sécurité couleur prune (étiqueté "2") pour découvrir le
bouton déclencheur d’injection de couleur prune. Le stylo prérempli est maintenant prêt à
l’emploi. Ne pressez pas le bouton déclencheur prune avant que le positionnement ne soit
correct sinon il en résulterait la libération du médicament.
NE RECAPUCHONNEZ PAS car
cela pourrait provoquer le déclenchement du stylo.
Faire l’injection
1.
2.
3.
4.
5.
Avec votre main libre, saisissez doucement un endroit nettoyé assez important de la peau du lieu
de l’injection et tenez-le fermement (voir ci-dessous).
Placez l’embout blanc du stylo prérempli à angle droit (90 degrés) par rapport à la peau, de
façon à voir la fenêtre. La présence d’une ou plusieurs bulles dans la fenêtre est normale.
En tenant le corps du stylo prérempli, pressez doucement vers le bas à l’endroit prévu pour
l’injection (maintenez sur place sans bouger).
Avec l’index ou le pouce, pressez le bouton déclencheur couleur prune situé au bout dès que
vous êtes prêt à commencer l’injection (voir ci-dessous). Vous entendrez alors un grand "clic"
quand l’aiguille sera libérée et vous sentirez une petite piqûre quand l’aiguille s’enfoncera.
Continuez à appuyer et à maintenir le stylo prérempli avec une pression constante pendant
environ
10 secondes pour garantir une injection complète.
Ne pas enlever le stylo prérempli
pendant que l’injection se fait.
6.
Vous verrez dans la fenêtre un indicateur jaune se déplacer pendant l’injection. L’injection est
terminée lorsque l’indicateur jaune arrête de bouger. L’indicateur jaune fait partie du piston du
stylo prérempli. Si l’on ne voit pas l’indicateur jaune dans la fenêtre, le piston ne s’est pas
déplacé correctement et l’injection n’est pas complète.
Enlevez d’un seul coup le stylo prérempli du site d’injection. Le manchon blanc de l’aiguille
descendra sur l’aiguille et se bloquera dans une position recouvrant la pointe de l’aiguille.
N’essayez pas de toucher l’aiguille. Le manchon blanc de l’aiguille est là pour vous éviter de
toucher l’aiguille.
7.
393
Manchon de
l’aiguille blanc
Fenêtre
Indicateur jaune
visible
8.
Vous observerez peut-être une tache de sang à l’endroit de l’injection. Vous pouvez comprimer
avec un coton ou une compresse le site d’injection pendant 10 secondes. Ne pas frotter le site
d’injection. Utilisez un pansement adhésif si vous le désirez.
Elimination du matériel
N’utilisez chaque stylo prérempli que pour une seule injection. Ne pas remettre l’un ou l’autre des
capuchons sur le stylo prérempli.
Après l’injection d’Humira, jetez immédiatement le stylo prérempli usagé dans un récipient spécial
comme indiqué par votre médecin, infirmière ou pharmacien
Tenez ce récipient hors de la vue et de la portée des enfants.
Si vous avez utilisé plus d’Humira que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Humira plus souvent que votre médecin ne l’avait prescrit,
contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez toujours avec
vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Humira
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Humira dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n’aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Humira
La décision d’arrêter d’utiliser Humira doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes peuvent
revenir à l’arrêt du traitement.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore 4 mois après la dernière injection d’Humira.
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez un des effets suivants
une éruption cutanée sévère, de l’urticaire, ou d’autres signes de réactions allergiques ;
un gonflement de la face, des mains, des pieds ;
une gêne respiratoire, gêne en avalant ;
essoufflement à l’effort ou en position allongée ou gonflement des pieds.
394
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants
des signes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant ;
une sensation de faiblesse ou de fatigue ;
une toux ;
des fourmillements ;
un engourdissement ;
une vision double ;
une faiblesse des bras ou des jambes ;
un « bouton » ou une plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec Humira.
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
réactions au point d’injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison) ;
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
maux de tête ;
douleurs abdominales ;
nausées et vomissements ;
rash ;
douleurs musculo-squelettiques.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
infections de l’oreille ;
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
infections des organes de reproduction ;
infections urinaires ;
infections fongiques ;
infections articulaires ;
tumeurs bénignes ;
cancer de la peau ;
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
déshydratation ;
troubles de l’humeur (y compris dépression) ;
anxiété ;
sommeil difficile ;
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
migraine ;
compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les
jambes) ;
troubles de la vision ;
inflammation oculaire ;
inflammation de la paupière et gonflement des yeux ;
vertiges ;
sensation de battements de cœur rapides ;
hypertension ;
395
bouffées de chaleur ;
hématomes ;
toux ;
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu’eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d’un psoriasis ;
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
œdème ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes ;
mauvaise cicatrisation.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
infections opportunistes (incluant la tuberculose et d’autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée) ;
infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
infections oculaires ;
infections bactériennes ;
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
cancer ;
cancer affectant le système lymphatique ;
mélanome ;
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(se présentant le plus souvent comme une sarcoïdose) ;
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
tremblements ;
neuropathie ;
accident vasculaire cérébral ;
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles ;
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles ;
crise cardiaque ;
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin ;
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon) ;
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos ;
396
difficulté à avaler ;
œdème du visage ;
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
stéatose du foie ;
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux disséminé (y compris inflammation de la peau, du cœur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d’organes) ;
sommeil interrompu ;
impuissance ;
inflammations.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
réactions allergiques sévères avec choc ;
sclérose en plaques ;
troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans
les bras et le haut du corps ;
arrêt de la fonction de pompage du cœur ;
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
perforation intestinale ;
hépatite ;
réactivation du virus de l’hépatite B ;
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps) ;
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
rash) ;
œdème du visage avec réactions allergiques ;
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau) ;
syndrome de type lupus ;
angioedème (gonflement localisée de la peau) ;
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau ;
insuffisance hépatique ;
aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec Humira ne se traduisent par aucun symptôme et ne peuvent
être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
397
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs ;
taux faibles de globules rouges ;
élévation des taux de lipides dans le sang ;
élévation des enzymes hépatiques.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs ;
taux faibles de plaquettes ;
élévation des taux d’acide urique dans le sang ;
taux anormaux de sodium dans le sang ;
taux faibles de calcium dans le sang ;
taux faibles de phosphate dans le sang ;
taux de sucre élevé dans le sang ;
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
présence d’anticorps dans le sang ;
taux faible de potassium dans le sang.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
taux élévé de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Humira
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le stylo prérempli dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), un stylo prérempli d’Humira peut être conservé à
température ambiante (jusqu’à 25 °C) pendant une durée maximale de 14 jours, en le protégeant de la
lumière. Après avoir été retiré du réfrigérateur pour être conservé à température ambiante, le stylo
doit
être utilisé dans les 14 jours ou jeté,
même s’il est remis au réfrigérateur.
398
Vous devez noter la date à laquelle le stylo a été retiré la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle il doit être jeté.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Humira
La substance active est l’adalimumab.
Les autres composants sont : mannitol, acide citrique monohydraté, citrate de sodium, phosphate
monosodique dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, polysorbate 80,
hydroxyde de sodium et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Humira en stylo prérempli et contenu de l’emballage extérieur
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli est présenté sous forme de solution stérile de
40 mg d’adalimumab dissous dans 0,8 ml de solution.
Le stylo prérempli d’Humira est un stylo à usage unique gris et prune qui contient une seringue en
verre avec Humira. Il y a 2 capuchons – un est gris, marqué "1" et l’autre est prune et marqué "2". Il y
a une fenêtre de chaque côté du stylo par laquelle vous pouvez voir la solution d’Humira dans la
seringue.
Les stylos préremplis d’Humira sont présentés en boîtes de 1, 2, 4 ou 6 stylos préremplis. La boîte de 1
stylo prérempli contient 2 tampons d’alcool (1 tampon de rechange). Pour les boîtes de 2, 4 et 6 stylos
préremplis, chaque stylo prérempli est accompagné d’un tampon d’alcool.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Humira est disponible en flacon, en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Fabricant
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché :
België/Belgique/Belgien
AbbVie SA
Tél/Tel: +32 10 477811
Lietuva
AbbVie UAB
Tel: +370 5 205 3023
399
България
АбВи ЕООД
Тел:+359 2 90 30 430
Česká republika
AbbVie s.r.o.
Tel: +420 233 098 111
Danmark
AbbVie A/S
Tlf: +45 72 30-20-28
Deutschland
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: 00800 222843 33 (gebührenfrei)
Tel: +49 (0) 611 / 1720-0
Eesti
AbbVie OÜ
Tel: +372 623 1011
Ελλάδα
AbbVie ΦΑΡΜΑΚΕΥΤΙΚΗ Α.Ε.
Τηλ: +30 214 4165 555
España
AbbVie Spain, S.L.U.
Tel: +34 91 384 09 10
France
AbbVie
Tél: +33 (0) 1 45 60 13 00
Hrvatska
AbbVie d.o.o.
Tel + 385 (0)1 5625 501
Ireland
AbbVie Limited
Tel: +353 (0)1 4287900
Ísland
Vistor hf.
Tel: +354 535 7000
Italia
AbbVie S.r.l.
Tel: +39 06 928921
Κύπρος
Lifepharma (Z.A.M.) Ltd
Τηλ.: +357 22 34 74 40
Latvija
AbbVie SIA
Tel: +371 67605000
Luxembourg/Luxemburg
AbbVie SA
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 10 477811
Magyarország
AbbVie Kft.
Tel.:+36 1 455 8600
Malta
V.J.Salomone Pharma Limited
Tel: +356 22983201
Nederland
AbbVie B.V.
Tel: +31 (0)88 322 2843
Norge
AbbVie AS
Tlf: +47 67 81 80 00
Österreich
AbbVie GmbH
Tel: +43 1 20589-0
Polska
AbbVie Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 372 78 00
Portugal
AbbVie, Lda.
Tel: +351 (0)21 1908400
România
AbbVie S.R.L.
Tel: +40 21 529 30 35
Slovenija
AbbVie Biofarmacevtska družba d.o.o.
Tel: +386 (1)32 08 060
Slovenská republika
AbbVie s.r.o.
Tel: +421 2 5050 0777
Suomi/Finland
AbbVie Oy
Puh/Tel: +358 (0)10 2411 200
Sverige
AbbVie AB
Tel: +46 (0)8 684 44 600
United Kingdom (Northern Ireland)
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: +44 (0)1628 561090
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
Pour écouter ou demander une copie de cette notice en <braille>, <gros caractères> ou <audio>,
veuillez contacter le représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché.
400
Notice : Information du patient
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Votre médecin vous remettra également une
Carte de Surveillance
qui comporte d’importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant de commencer votre traitement
avec Humira et pendant le traitement. Conservez cette
Carte de Surveillance
avec vous.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce qu’Humira et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
3.
Comment utiliser Humira
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Humira
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
7.
Injecter Humira
1.
Qu’est-ce qu’Humira et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Humira est l’adalimumab.
Humira est utilisé dans le traitement de
la polyarthrite rhumatoïde
l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
l’arthrite liée à l’enthésite
la spondylarthrite ankylosante
la spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante
le rhumatisme psoriasique
le psoriasis en plaques
l’hidrosadénite suppurée
la maladie de Crohn
la rectocolite hémorragique
l’uvéite non infectieuse.
Le principe actif dans Humira, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l’adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNFα, Humira diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
401
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Humira est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère chez l’adulte.
On pourra d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez
insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira.
Humira peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Humira peut ralentir les atteintes des articulations causées par la maladie inflammatoire et peut aider à
bouger plus facilement.
Votre médecin décidera si Humira doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
L’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire est une maladie inflammatoire des articulations.
Humira est utilisé pour traiter l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez les patients à partir
de 2 ans. On pourra d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous
répondez insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira.
Votre médecin décidera si Humira doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Arthrite liée à l’enthésite
L’arthrite liée à l’enthésite est une maladie inflammatoire des articulations et des zones de fixation des
tendons sur les os.
Humira est utilisé pour traiter l’arthrite liée à l’enthésite chez les patients à partir de 6 ans. On pourra
d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez
insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira.
Spondylarthrite ankylosante et spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante
La spondylarthrite ankylosante et la spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante sont des maladies inflammatoires de la colonne vertébrale.
Humira est utilisé pour traiter la spondylarthrite ankylosante sévère et la spondyloarthrite axiale sévère
sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante chez l’adulte. On pourra d’abord vous
prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas assez bonne, on vous
prescrira Humira.
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une maladie inflammatoire des articulations habituellement associée au
psoriasis.
Humira est utilisé pour traiter le rhumatisme psoriasique chez l’adulte. Humira peut ralentir les
atteintes des articulations causées par la maladie et peut aider à bouger plus facilement. On pourra
d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas assez bonne,
on vous prescrira Humira.
402
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l’ongle, ce qui
peut être douloureux.
Humira est utilisé pour traiter
le psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez l’adulte et
le psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants et adolescents âgés de 4 à 17 ans
pour lesquels un traitement topique et les photothérapies n’ont pas été assez efficaces ou ne
sont pas adaptés.
Hidrosadénite suppurée
L’hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus. Elle touche le plus souvent
des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l’intérieur des cuisses,
l’aine et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones concernées.
Humira est utilisé pour traiter
l’hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adulte et
l’hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adolescent âgé de 12 à 17 ans.
Humira peut réduire le nombre de nodules et d’abcès dus à la maladie, et la douleur souvent associée à
la maladie. On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements
n’est pas assez bonne, on vous prescrira Humira.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Humira est utilisé pour traiter
la maladie de Crohn modérée à sévère chez l’adulte et
la maladie de Crohn modérée à sévère chez l’enfant et l’adolescent âgé de 6 à 17 ans.
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas
assez bonne, on vous prescrira Humira.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Humira est utilisé pour traiter :
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l’adulte et
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l’enfant et l’adolescent âgé de 6 à 17 ans
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas
assez bonne, on vous prescrira Humira.
Uvéite non infectieuse
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil.
Humira est utilisé pour traiter
403
les adultes atteints d’uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l’œil
les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l’œil
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l’œil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Humira agit en réduisant
cette inflammation.
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas
assez bonne, on vous prescrira Humira.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
Ne prenez jamais Humira :
Si vous êtes allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous avez une tuberculose active ou d’autres infections sévères, (voir « Avertissements et
précautions »). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes d’infections,
par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes dentaires.
Si vous souffrez d’insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d’informer votre
médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves (voir
« Avertissements et précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Humira.
Réactions allergiques
Si vous avez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la poitrine,
respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez les
injections d’Humira et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou une infection sur une
partie du corps (par exemple, ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer
Humira. En cas de doute, veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Humira. Ce
risque peut augmenter si vous avez des problèmes au niveau des poumons. Ces infections
peuvent être graves et elles incluent :
tuberculose
infections causées par des virus, des champignons, des parasites ou des bactéries
infection sévère du sang (septicémie)
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer la vie du patient. Il est important de
prévenir votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des
plaies, si vous vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre médecin
vous dira d’arrêter votre traitement par Humira pendant un certain temps.
404
Informez votre médecin si vous vivez ou voyagez dans des régions où les infections fongiques
(par exemple, histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose) sont très fréquentes.
Informez votre médecin si vous avez eu des infections qui reviennent ou d’autres problèmes de
santé qui augmentent le risque d’infection.
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le traitement
par Humira. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux signes
d’infection lorsque vous êtes traité par Humira. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d’infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Tuberculose
Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si vous
avez été en contact étroit avec quelqu’un qui a eu la tuberculose. Si vous avez une tuberculose
active, ne pas utiliser Humira.
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par Humira,
votre médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le
traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos
antécédents médicaux et les examens de dépistage appropriés (par exemple
radiographie pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces
tests devront être enregistrés sur votre
Carte de Surveillance.
Une tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un
traitement pour la prévention de la tuberculose.
Si des symptômes de tuberculose (par exemple, toux qui ne part pas, perte de poids,
manque d’énergie, légère fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après
le traitement, prévenez votre médecin immédiatement.
Hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l’hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque d’attraper le VHB.
Votre médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Chez les personnes qui sont
porteurs du VHB, Humira peut entraîner une nouvelle activation du virus.
Dans de rares cas, particulièrement si vous prenez d’autres médicaments qui
diminuent le système immunitaire, une réactivation du virus de l’hépatite B peut être
extrêmement grave.
Chirurgie ou intervention dentaire
Si vous devez avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Humira. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter
momentanément votre traitement par Humira.
Maladie démyélinisante
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (une maladie qui affecte la gaine
entourant les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera si vous devez
recevoir Humira ou continuer de recevoir Humira. Informez immédiatement votre médecin si
vous présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les
bras ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre
corps.
405
Vaccinations
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Humira.
Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination.
Chez les enfants, il est recommandé si possible, qu’ils aient reçu toutes les
vaccinations prévues pour leur âge avant le début du traitement par Humira.
Si vous avez reçu Humira alors que vous étiez enceinte, votre bébé peut présenter un
risque plus élevé d’avoir une infection pendant environ cinq mois après la dernière
dose d’Humira reçue pendant la grossesse. Il est important de dire aux médecins de
votre bébé et aux autres professionnels de santé que vous avez eu Humira pendant
votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra recevoir ses
vaccins.
Troubles cardiaques
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et êtes traité par Humira, l’état de votre
insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin. Il est important
d’informer votre médecin si vous avez ou avez eu des problèmes cardiaques graves. Si vous
développez de nouveaux symptômes ou si ceux de l’insuffisance cardiaque s’aggravent (par
exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre
médecin. Votre médecin déterminera si vous pouvez recevoir Humira.
Fièvre, hématome, saignement, aspect pâle
Chez certains patients, l’organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident votre organisme à lutter contre les infections ou à arrêter les hémorragies. Votre
médecin pourrait décider d’arrêter le traitement. Si vous présentez une fièvre qui ne part pas, si
vous présentez de légers hématomes ou saignez très facilement, ou si vous êtes très pâle,
contactez tout de suite votre médecin.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
Humira ou par d’autres anti-TNF.
Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui ont développé la maladie
depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de développer un
lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un cancer
qui touche le sang et la moelle osseuse).
Si vous prenez Humira, le risque d’avoir un lymphome, une leucémie ou d’autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme rare et sévère de lymphome a
été observée chez des patients prenant Humira. Certains de ces patients étaient
également traités par l’azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
Indiquez à votre médecin si vous prenez de l’azathioprine ou de la 6-mercaptopurine
avec Humira.
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients
prenant Humira.
Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des
lésions pré-existantes changent d’aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d’une
maladie pulmonaire spécifique appelée Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
et traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
406
Maladie auto-immune
Dans de rares cas, le traitement par Humira peut entraîner un syndrome de type lupus. Contactez
votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur articulaire
ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d’utiliser
Humira.
Autres médicaments et Humira
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Vous ne devez pas prendre Humira en association avec des médicaments contenant les substances
actives suivantes en raison du risque accru d’infection grave :
anakinra
abatacept.
Humira peut être pris en association avec :
le méthotrexate
certains traitements de fond de la polyarthrite rhumatoïde (par exemple, sulfasalazine,
hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à base de sels d’or)
des corticoïdes ou des médicaments contre la douleur y compris des anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement par
Humira.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Humira doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu Humira pendant la grossesse par rapport aux mères
ayant la même maladie et n’ayant pas reçu Humira pendant la grossesse.
Humira peut être utilisé pendant l’allaitement.
Si vous recevez Humira pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus
élevé d’avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Humira pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins. Pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions ».
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Humira peut avoir un petit effet sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l’injection
d’Humira.
407
3.
Comment utiliser Humira
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien, en cas de doute.
Les doses recommandées d’Humira pour chacune des indications approuvées sont présentées dans le
tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d’Humira si vous avez besoin
d’une dose différente.
Polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante ou
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante.
Age ou poids
Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
40 mg une semaine sur deux
Dans la polyarthrite
rhumatoïde, le traitement par
méthotrexate est poursuivi avec
celui par Humira. Si votre
médecin décide que le
méthotrexate est inapproprié,
Humira peut être donné seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas
de méthotrexate avec votre
traitement par Humira, votre
médecin peut décider de vous
prescrire Humira 40 mg toutes
les semaines ou 80 mg toutes
les deux semaines.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Age ou poids
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Enfants, adolescents et adultes 40 mg une semaine sur deux
à partir de 2 ans et pesant 30 kg
et plus
Enfants et adolescents à partir
20 mg une semaine sur deux
de 2 ans et pesant 10 kg à
moins de 30 kg
Arthrite liée à l’enthésite
Age ou poids
Enfants, adolescents, et adultes
à partir de 6 ans et pesant
30 kg et plus
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans et pesant 15 kg à
moins de 30 kg
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
40 mg une semaine sur deux
20 mg une semaine sur deux
Commentaires
Non applicable
Non applicable
Commentaires
Non applicable
Non applicable
408
Psoriasis en plaques
Age ou poids
Adultes
Enfants et adolescents âgés de
4 à 17 ans et pesant 30 kg et
plus
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 80 mg
(deux injections de 40 mg le
même jour), suivie de 40 mg
administré une semaine sur
deux en commençant une
semaine après la première dose.
Dose initiale de 40 mg suivie
d’une dose de 40 mg une
semaine plus tard.
Par la suite, la posologie
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Dose initiale de 20 mg suivie
d’une dose de 20 mg une
semaine plus tard.
Par la suite, la posologie
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Commentaires
Si vous avez une réponse
insuffisante, votre médecin
pourra augmenter la posologie
à 40 mg toutes les semaines ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
Non applicable
Enfants et adolescents âgés de
4 à 17 ans et pesant 15 kg à
moins de 30 kg
Non applicable
Hidrosadénite suppurée
Age ou poids
Adultes
Adolescents âgés de 12 à
17 ans et pesant 30 kg et plus
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 160 mg
(quatre injections de 40 mg le
même jour ou deux injections
de 40 mg par jour pendant
deux jours de suite), suivie
d’une dose de 80 mg
(deux injections de 40 mg le
même jour) deux semaines
après. Après deux semaines
supplémentaires, le traitement
doit être poursuivi à raison
d’une dose de 40 mg toutes les
semaines ou de 80 mg toutes
les deux semaines, suivant la
prescription de votre médecin.
Une dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
2 injections de 40 mg sur
un jour), suivie d’une dose de
40 mg toutes les deux semaines
à partir de la semaine suivante.
Commentaires
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Si vous présentez une réponse
insuffisante à Humira 40 mg
toutes les deux semaines, votre
médecin pourra augmenter la
posologie à 40 mg toutes les
semaines ou à 80 mg toutes les
deux semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
409
Maladie de Crohn
Age ou poids
Enfants, adolescents et adultes
à partir de 6 ans pesant 40 kg et
plus
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour), suivie de 40 mg
deux semaines plus tard.
S’il est nécessaire d’obtenir une
réponse plus rapide, votre
médecin pourra vous prescrire
une première dose de 160 mg
(quatre injections de 40 mg le
même jour ou deux injections
de 40 mg par jour pendant
deux jours de suite), suivie
deux semaines plus tard de
80 mg (deux injections de
40 mg le même jour).
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Première dose de 40 mg, suivie
de 20 mg deux semaines plus
tard.
S’il est nécessaire d’obtenir une
réponse plus rapide, votre
médecin pourra vous prescrire
une première dose de 80 mg
(deux injections de 40 mg le
même jour), suivie
deux semaines plus tard de
40 mg.
Ensuite, la dose habituelle est
de 20 mg une semaine sur
deux.
Commentaires
Votre médecin pourra
augmenter la posologie à
40 mg toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans pesant moins de
40 kg
Votre médecin pourra
augmenter la dose à 20 mg
toutes les semaines.
Rectocolite hémorragique
Age ou poids
Adultes
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 160 mg
(quatre injections de 40 mg le
même jour ou deux injections
de 40 mg par jour pendant
deux jours de suite), suivie
deux semaines plus tard de
80 mg (deux injections de
40 mg le même jour).
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
410
Commentaires
Votre médecin pourra
augmenter la posologie à
40 mg toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant moins de 40 kg
Vous devez poursuivre votre
traitement par Humira à la dose
jour), suivie de 40 mg (une
injection de 40 mg) deux
semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Première dose de 160 mg
(quatre injections de 40 mg le
même jour ou deux injections
de 40 mg par jour pendant deux
jours consécutifs), suivie de
80 mg (deux injections de
40 mg le même jour) deux
semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est
de 80 mg une semaine sur
deux.
Uvéite non infectieuse
Age ou poids
Adultes
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 80 mg
(deux injections de 40 mg le
même jour), suivie de 40 mg
administré une semaine sur
deux en commençant une
semaine après la première dose.
20 mg toutes les deux semaines
habituelle, même après avoir
atteint l’âge de 18 ans.
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant 40 kg et plus
Vous devez poursuivre votre
traitement par Humira à la dose
habituelle, même après avoir
atteint l’âge de 18 ans.
Commentaires
L’administration de corticoïdes
ou d’autres
immunomodulateurs peut être
poursuivie au cours du
traitement par Humira. Humira
peut aussi être administré seul.
Votre médecin peut prescrire
une dose initiale de 40 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 20 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Votre médecin peut prescrire
une dose initiale de 80 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 40 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant moins de 30 kg
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant au moins 30 kg
40 mg toutes les deux semaines
Mode et voie d’administration
Humira est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur comment s’injecter Humira sont fournies à la rubrique 7
« Injecter Humira ».
411
Si vous avez utilisé plus d’Humira que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Humira plus souvent que votre médecin ne l’avait prescrit,
contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez toujours avec
vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Humira
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Humira dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n’aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Humira
La décision d’arrêter d’utiliser Humira doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes peuvent
revenir si vous arrêtez d’utiliser Humira.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore 4 mois après la dernière injection d’Humira.
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez un des effets suivants
éruption cutanée sévère, urticaire, ou autres signes de réactions allergiques
gonflement de la face, des mains, des pieds
gêne respiratoire, gêne en avalant
essoufflement au cours de l’activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants
signes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant
sensation de faiblesse ou de fatigue
toux
fourmillements
engourdissement
vision double
faiblesse des bras ou des jambes
« bouton » ou plaie ouverte qui ne cicatrise pas
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec Humira.
412
Très fréquent
(peut affecter plus de 1 personne sur 10)
réactions au point d’injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison)
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie)
maux de tête
douleurs abdominales
nausées et vomissements
rash
douleurs musculo-squelettiques
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe)
infections intestinales (y compris gastroentérite)
infections cutanées (y compris cellulite et zona)
infections de l’oreille
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre)
infections des organes de reproduction
infections urinaires
infections fongiques
infections articulaires
tumeurs bénignes
cancer de la peau
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière)
déshydratation
troubles de l’humeur (y compris dépression)
anxiété
sommeil difficile
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement
migraine
compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les
jambes)
troubles de la vision
inflammation oculaire
inflammation de la paupière et gonflement des yeux
vertiges (sensation d’étourdissement ou de tête qui tourne)
sensation de battements de cœur rapides
hypertension
bouffées de chaleur
hématomes (accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins)
toux
asthme
souffle court
saignements gastro-intestinaux
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique)
reflux acide
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche)
démangeaisons
éruption cutanée avec démangeaisons
ecchymoses
inflammation cutanée (telle qu’eczéma)
cassure des ongles des mains et des pieds
transpiration excessive
chute des cheveux
413
apparition ou aggravation d’un psoriasis
spasmes musculaires
présence de sang dans les urines
problèmes rénaux
douleur thoracique
œdème (gonflement)
fièvre
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes
mauvaise cicatrisation
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
infections opportunistes (incluant la tuberculose et d’autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée)
infections neurologiques (y compris méningite virale)
infections oculaires
infections bactériennes
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin)
cancer
cancer affectant le système lymphatique
mélanome
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(se présentant le plus souvent comme une sarcoïdose)
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins)
tremblements (frissons)
neuropathie (maladie des nerfs)
accident vasculaire cérébral
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles
crise cardiaque
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation)
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon)
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale)
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos
difficulté à avaler
œdème du visage (gonflement du visage)
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire
stéatose du foie
sueurs nocturnes
cicatrice
faiblesse musculaire anormale
lupus érythémateux disséminé (y compris inflammation de la peau, du cœur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d’organes)
sommeil interrompu
impuissance
inflammations
414
Rare
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse)
réactions allergiques sévères avec choc
sclérose en plaques
troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans
les bras et le haut du corps ;
arrêt de la fonction de pompage du cœur
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons)
perforation intestinale (trou dans l’intestin)
hépatite
réactivation du virus de l’hépatite B
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps)
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau)
syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
rash)
œdème du visage (gonflement du visage) avec réactions allergiques
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau)
syndrome type lupus
angioedème (gonflement localisé de la peau)
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison)
Fréquence indéterminée
(la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel)
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau)
sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau
insuffisance hépatique
aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire)
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec Humira ne se traduisent par aucun symptôme et ne peuvent
être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent
(peut affecter plus de 1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs
taux faibles de globules rouges
élévation des taux de lipides dans le sang
élévation des enzymes hépatiques
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs
taux faibles de plaquettes
élévation des taux d’acide urique dans le sang
taux anormaux de sodium dans le sang
taux faibles de calcium dans le sang
taux faibles de phosphate dans le sang
taux de sucre élevé dans le sang
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang
415
présence d’anticorps dans le sang
taux faibles de potassium dans le sang
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
taux élévés de bilirubine (test sanguin du foie)
Rare
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Humira
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), une seringue préremplie d’Humira peut être conservée à
température ambiante (jusqu’à 25 °C) pendant une durée maximale de 14 jours, en la protégeant de la
lumière. Après avoir été retirée du réfrigérateur pour être conservée à température ambiante, la
seringue
doit être utilisée dans les 14 jours ou jetée,
même si elle est remise au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle la seringue a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle elle doit être jetée.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Humira
La substance active est l’adalimumab.
Les autres composants sont : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables.
416
Comment se présente Humira en seringue préremplie et contenu de l’emballage extérieur
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie est présenté sous forme de solution stérile
de 40 mg d’adalimumab dissous dans 0,4 ml de solution.
La seringue préremplie d’Humira est une seringue en verre contenant une solution d’adalimumab.
Chaque boîte contient 1, 2, 4 ou 6 seringues préremplies pour l’utilisation par le patient avec
respectivement 1, 2, 4 ou 6 tampons d’alcool.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Humira est disponible en flacon, en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Fabricant
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché :
België/Belgique/Belgien
AbbVie SA
Tél/Tel: +32 10 477811
България
АбВи ЕООД
Тел:+359 2 90 30 430
Česká republika
AbbVie s.r.o.
Tel: +420 233 098 111
Danmark
AbbVie A/S
Tlf: +45 72 30-20-28
Deutschland
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: 00800 222843 33 (gebührenfrei)
Tel: +49 (0) 611 / 1720-0
Eesti
AbbVie OÜ
Tel: +372 623 1011
Ελλάδα
AbbVie ΦΑΡΜΑΚΕΥΤΙΚΗ Α.Ε.
Τηλ: +30 214 4165 555
España
AbbVie Spain, S.L.U.
Tel: +34 91 384 09 10
Lietuva
AbbVie UAB
Tel: +370 5 205 3023
Luxembourg/Luxemburg
AbbVie SA
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 10 477811
Magyarország
AbbVie Kft.
Tel.:+36 1 455 8600
Malta
V.J.Salomone Pharma Limited
Tel: +356 22983201
Nederland
AbbVie B.V.
Tel: +31 (0)88 322 2843
Norge
AbbVie AS
Tlf: +47 67 81 80 00
Österreich
AbbVie GmbH
Tel: +43 1 20589-0
Polska
AbbVie Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 372 78 00
417
France
AbbVie
Tél: +33 (0) 1 45 60 13 00
Hrvatska
AbbVie d.o.o.
Tel + 385 (0)1 5625 501
Ireland
AbbVie Limited
Tel: +353 (0)1 4287900
Ísland
Vistor hf.
Tel: +354 535 7000
Italia
AbbVie S.r.l.
Tel: +39 06 928921
Κύπρος
Lifepharma (Z.A.M.) Ltd
Τηλ.: +357 22 34 74 40
Latvija
AbbVie SIA
Tel: +371 67605000
Portugal
AbbVie, Lda.
Tel: +351 (0)21 1908400
România
AbbVie S.R.L.
Tel: +40 21 529 30 35
Slovenija
AbbVie Biofarmacevtska družba d.o.o.
Tel: +386 (1)32 08 060
Slovenská republika
AbbVie s.r.o.
Tel: +421 2 5050 0777
Suomi/Finland
AbbVie Oy
Puh/Tel: +358 (0)10 2411 200
Sverige
AbbVie AB
Tel: +46 (0)8 684 44 600
United Kingdom (Northern Ireland)
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: +44 (0)1628 561090
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
Pour écouter ou demander une copie de cette notice en <braille>, <gros caractères> ou <audio>,
veuillez contacter le représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché.
7.
Injecter Humira
Les instructions suivantes expliquent comment vous injecter vous-même Humira en sous-
cutané, avec la seringue préremplie. Tout d’abord, veuillez lire attentivement toutes les
instructions et les suivre étape par étape.
Votre médecin, votre infirmier/ère ou votre pharmacien vous indiquera comment effectuer
vous-même l’injection.
Ne faites pas l’auto-injection si vous n’êtes pas sûr d’avoir compris la méthode de préparation
et d’injection d’Humira.
Après un entraînement approprié, vous pourrez faire l’injection vous-même ou la faire faire
par une autre personne, par exemple un membre de votre famille ou un ami.
Chaque seringue préremplie est utilisée pour une seule injection.
418
Humira seringue préremplie
Piston
Ailette de préhension Capuchon de l’aiguille
Ne pas utiliser la seringue préremplie et appeler votre médecin ou votre pharmacien si
la solution est trouble, jaunie, ou contient des flocons ou des particules
la date d’expiration (EXP) est dépassée
le liquide a été congelé ou a séjourné au soleil
la seringue préremplie est tombée ou a été écrasée
N’enlevez le capuchon de l’aiguille que juste avant l’injection. Gardez Humira hors de la vue et
de la portée des enfants.
ETAPE 1
Sortez Humira du réfrigérateur.
Laissez Humira à température ambiante pendant
15 à 30 minutes
avant l’injection.
Ne pas
enlever le capuchon de l’aiguille jusqu’à ce que Humira soit à température
ambiante
Ne pas
réchauffer Humira par un autre moyen. Par exemple,
ne pas
le réchauffer dans le
micro-ondes ou dans l’eau chaude
Vérifiez la date de péremption (EXP).
Ne pas
ETAPE 2
utiliser la seringue préremplie si la date de
Seringue
péremption (EXP) est dépassée.
Posez le matériel sur une surface plane et propre
1 seringue préremplie à usage unique
1 tampon d’alcool
Lavez et séchez vos mains.
Tampon d’alcool
ETAPE 3
Zones d’injection
Choisissez un site d’injection :
Sur le devant de vos cuisses ou
Votre ventre (abdomen) à au moins
5 cm de votre nombril
A au moins 3 cm de votre dernier site
d’injection
419
Nettoyez le site d’injection avec le tampon
d’alcool en faisant un mouvement circulaire.
Ne pas
injecter à travers les vêtements
Ne pas
injecter dans une peau
douloureuse, meurtrie, rouge, dure,
griffée, avec des vergetures, ou au
niveau de plaques de psoriasis
Zones d’injection
420
ETAPE 4
Tenez la seringue préremplie dans une main.
Vérifiez le liquide dans la seringue préremplie.
Assurez-vous que la solution est limpide
et incolore
Ne pas
utiliser la seringue préremplie si
le liquide est trouble ou avec des
particules
Ne pas
utiliser la seringue préremplie si
elle est tombée ou a été écrasée
Retirez doucement le capuchon de l’aiguille
avec l’autre main. Jetez le capuchon de
l’aiguille. Ne pas remettre le capuchon.
Ne pas
toucher l’aiguille avec vos doigts
et ne pas laisser l’aiguille toucher quoi
que ce soit
Tenez la seringue préremplie avec l’aiguille
vers le haut.
Tenez la seringue préremplie à
hauteur des yeux avec une main
afin que vous puissiez voir l’air
dans la seringue préremplie
ETAPE 5
Poussez lentement le piston pour chasser
l’air à travers l’aiguille.
ETAPE 6
Il est normal de voir une goutte de
liquide au bout de l’aiguille
Tenez le corps de la seringue préremplie
d’une main entre votre pouce et votre
index, comme un stylo.
Pincez la peau du site d’injection avec votre
autre main pour faire un pli et tenez-le
fermement.
421
ETAPE 7
Insérez l’aiguille jusqu’au bout dans la peau
selon un angle d’environ 45 degrés avec un
mouvement rapide.
Une fois l’aiguille insérée, relâchez
la peau
Poussez doucement le piston jusqu’à ce que
tout le liquide soit injecté et que la seringue
préremplie soit vide.
ETAPE 8
Quand l’injection est terminée, retirez
doucement l’aiguille de votre peau en
gardant toujours la seringue préremplie
avec le même angle d’inclinaison.
Après avoir terminé l’injection, placez une
boule de coton ou une compresse sur la
peau au niveau du site d’injection.
Ne pas
frotter
Un léger saignement au site
d’injection est normal
Boule de coton
ETAPE 9
Jetez la seringue préremplie utilisée dans un collecteur de déchets comme indiqué par votre
médecin, infirmier/ère ou pharmacien.
Ne jamais
remettre le capuchon sur l’aiguille.
Ne pas
recycler ou jeter la seringue préremplie dans les ordures ménagères
Gardez
toujours
la seringue préremplie et le collecteur de déchets hors de la vue et de la
portée des enfants
Le capuchon de l’aiguille, le tampon d’alcool, la boule de coton ou compresse, le blister et
l’emballage peuvent être jetés avec vos ordures ménagères .
422
423
Notice : Information du patient
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Votre médecin vous remettra également une
Carte de Surveillance
qui comporte d’importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant de commencer votre traitement
avec Humira et pendant le traitement. Conservez cette
Carte de Surveillance
avec vous.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce qu’Humira et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
3.
Comment utiliser Humira
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Humira
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
7.
Injecter Humira
1.
Qu’est-ce qu’Humira et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Humira est l’adalimumab.
Humira est utilisé dans le traitement de
la polyarthrite rhumatoïde
l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
l’arthrite liée à l’enthésite
la spondylarthrite ankylosante
la spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante
le rhumatisme psoriasique
le psoriasis en plaques
l’hidrosadénite suppurée
la maladie de Crohn
la rectocolite hémorragique
l’uvéite non infectieuse
Le principe actif dans Humira, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l’adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNFα, Humira diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
424
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Humira est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère chez l’adulte.
On pourra d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez
insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira.
Humira peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Humira peut ralentir les atteintes des articulations causées par la maladie inflammatoire et peut aider à
bouger plus facilement.
Votre médecin décidera si Humira doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
L’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire est une maladie inflammatoire des articulations.
Humira est utilisé pour traiter l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez les patients à partir
de 2 ans. On pourra d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous
répondez insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira.
Votre médecin décidera si Humira doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Arthrite liée à l’enthésite
L’arthrite liée à l’enthésite est une maladie inflammatoire des articulations et des zones de fixation des
tendons sur les os.
Humira est utilisé pour traiter l’arthrite liée à l’enthésite chez les patients à partir de 6 ans. On pourra
d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez
insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira.
Spondylarthrite ankylosante et spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante
La spondylarthrite ankylosante et la spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante sont des maladies inflammatoires de la colonne vertébrale.
Humira est utilisé pour traiter la spondylarthrite ankylosante sévère et la spondyloarthrite axiale sévère
sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante chez l’adulte. On pourra d’abord vous
prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas assez bonne, on vous
prescrira Humira.
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une maladie inflammatoire des articulations habituellement associée au
psoriasis.
Humira est utilisé pour traiter le rhumatisme psoriasique chez l’adulte. Humira peut ralentir les
atteintes des articulations causées par la maladie et peut aider à bouger plus facilement. On pourra
d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas assez bonne,
on vous prescrira Humira.
425
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l’ongle, ce qui
peut être douloureux.
Humira est utilisé pour traiter
le psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez l’adulte et
le psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants et adolescents âgés de 4 à 17 ans
pour lesquels un traitement topique et les photothérapies n’ont pas été assez efficaces ou ne
sont pas adaptés.
Hidrosadénite suppurée
L’hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus. Elle touche le plus souvent
des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l’intérieur des cuisses,
l’aine et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones concernées.
Humira est utilisé pour traiter
l’hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adulte et
l’hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adolescent âgé de 12 à 17 ans.
Humira peut réduire le nombre de nodules et d’abcès dus à la maladie, et la douleur souvent associée à
la maladie. On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements
n’est pas assez bonne, on vous prescrira Humira.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Humira est utilisé pour traiter
la maladie de Crohn modérée à sévère chez l’adulte et
la maladie de Crohn modérée à sévère chez l’enfant et l’adolescent âgé de 6 à 17 ans.
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas
assez bonne, on vous prescrira Humira.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Humira est utilisé pour traiter :
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l’adulte et
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l’enfant et l’adolescent âgé de 6 à 17 ans
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas
assez bonne, on vous prescrira Humira.
Uvéite non infectieuse
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil.
426
Humira est utilisé pour traiter
les adultes atteints d’uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l’œil
les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l’œil
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l’œil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Humira agit en réduisant
cette inflammation.
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas
assez bonne, on vous prescrira Humira.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
Ne prenez jamais Humira :
si vous êtes allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
si vous avez une tuberculose active ou d’autres infections sévères, (voir "Avertissements et
précautions "). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes d’infections,
par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes dentaires.
si vous souffrez d’insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d’informer votre
médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves (voir "Avertissements
et précautions").
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Humira.
Réactions allergiques
Si vous avez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la poitrine,
respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez les
injections d’Humira et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou une infection sur une
partie du corps (par exemple, ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer
Humira. En cas de doute, veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Humira. Ce
risque peut augmenter si vous avez des problèmes au niveau des poumons. Ces infections
peuvent être graves et elles incluent :
tuberculose
infections causées par des virus, des champignons, des parasites ou des bactéries
infection sévère du sang (septicémie)
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer la vie du patient. Il est important de
prévenir votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des
427
plaies, si vous vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre médecin
vous dira d’arrêter votre traitement par Humira pendant un certain temps.
Informez votre médecin si vous vivez ou voyagez dans des régions où les infections fongiques
(histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose) sont très fréquentes.
Informez votre médecin si vous avez eu des infections qui reviennent ou d’autres problèmes de
santé qui augmentent le risque d’infection.
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le traitement
par Humira. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux signes
d’infection lorsque vous êtes traité par Humira. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d’infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Tuberculose
Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si vous
avez été en contact étroit avec quelqu’un qui a eu la tuberculose. Si vous avez une tuberculose
active, ne pas utiliser Humira.
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par Humira,
votre médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le
traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos
antécédents médicaux et les examens de dépistage appropriés (par exemple
radiographie pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces
tests devront être enregistrés sur votre
Carte de Surveillance.
Une tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un
traitement pour la prévention de la tuberculose.
Si des symptômes de tuberculose (par exemple, toux qui ne part pas, perte de poids,
manque d’énergie, légère fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après
le traitement, prévenez votre médecin immédiatement.
Hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l’hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque d’attraper le VHB.
Votre médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Chez les personnes qui sont
porteurs du VHB, Humira peut entraîner une nouvelle activation du virus.
Dans de rares cas, particulièrement si vous prenez d’autres médicaments qui
diminuent le système immunitaire, une réactivation du virus de l’hépatite B peut être
extrêmement grave.
Chirurgie ou intervention dentaire
Si vous devez avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Humira. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter
momentanément votre traitement par Humira.
Maladie démyélinisante
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (une maladie qui affecte la gaine
entourant les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera si vous devez
recevoir Humira ou continuer de recevoir Humira. Informez immédiatement votre médecin si
vous présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les
428
bras ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre
corps.
Vaccinations
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Humira.
Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination.
Chez les enfants, il est recommandé si possible, qu’ils aient reçu toutes les
vaccinations prévues pour leur âge avant le début du traitement par Humira.
Si vous avez reçu Humira alors que vous étiez enceinte, votre bébé peut présenter un
risque plus élevé d’avoir une infection pendant environ cinq mois après la dernière
dose d’Humira reçue pendant la grossesse. Il est important de dire aux médecins de
votre bébé et aux autres professionnels de santé que vous avez eu Humira pendant
votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra recevoir ses
vaccins.
Troubles cardiaques
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et êtes traité par Humira, l’état de votre
insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin. Il est important
d’informer votre médecin si vous avez ou avez eu des problèmes cardiaques graves. Si vous
développez de nouveaux symptômes ou si ceux de l’insuffisance cardiaque s’aggravent (par
exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre
médecin. Votre médecin déterminera si vous pouvez recevoir Humira.
Fièvre, hématome, saignement, aspect pâle
Chez certains patients, l’organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident votre organisme à lutter contre les infections ou à arrêter les hémorragies. Votre
médecin pourrait décider d’arrêter le traitement. Si vous présentez une fièvre qui ne part pas, si
vous présentez de légers hématomes ou saignez très facilement, ou si vous êtes très pâle,
contactez tout de suite votre médecin.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
Humira ou par d’autres anti-TNF.
Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui ont développé la maladie
depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de développer un
lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un cancer
qui touche le sang et la moelle osseuse).
Si vous prenez Humira, le risque d’avoir un lymphome, une leucémie ou d’autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme rare et sévère de lymphome a
été observée chez des patients prenant Humira. Certains de ces patients étaient
également traités par l’azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
Indiquez à votre médecin si vous prenez de l’azathioprine ou de la 6-mercaptopurine
avec Humira.
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients
prenant Humira.
Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des
lésions pré-existantes changent d’aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d’une
maladie pulmonaire spécifique appelée Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
429
et traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
Maladie auto-immune
Dans de rares cas, le traitement par Humira peut entraîner un syndrome de type lupus. Contactez
votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur articulaire
ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d’utiliser
Humira.
Autres médicaments et Humira
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Vous ne devez pas prendre Humira en association avec des médicaments contenant les substances
actives suivantes en raison du risque accru d’infection grave :
anakinra
abatacept.
Humira peut être pris en association avec :
le méthotrexate
certains traitements de fond de la polyarthrite rhumatoïde (par exemple, sulfasalazine,
hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à base de sels d’or)
corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement par
Humira.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Humira doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu Humira pendant la grossesse par rapport aux mères
ayant la même maladie et n’ayant pas reçu Humira pendant la grossesse.
Humira peut être utilisé pendant l’allaitement.
Si vous recevez Humira pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus
élevé d’avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Humira pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins. Pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions ».
430
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Humira peut avoir un petit effet sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l’injection
d’Humira.
3.
Comment utiliser Humira
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou de votre pharmacien, en cas de doute.
Les doses recommandées d’Humira pour chacune des indications approuvées sont présentées dans le
tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d’Humira si vous avez besoin
d’une dose différente.
Polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante ou
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante.
Age ou poids
Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
40 mg une semaine sur deux
Dans la polyarthrite
rhumatoïde, le traitement par
méthotrexate est poursuivi avec
celui par Humira. Si votre
médecin décide que le
méthotrexate est inapproprié,
Humira peut être donné seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas
de méthotrexate avec votre
traitement par Humira, votre
médecin peut décider de vous
prescrire Humira 40 mg toutes
les semaines ou 80 mg toutes
les deux semaines.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Age ou poids
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Enfants, adolescents et adultes 40 mg une semaine sur deux
à partir de 2 ans et pesant 30 kg
et plus
Enfants et adolescents à partir
20 mg une semaine sur deux
de 2 ans et pesant 10 kg à
moins de 30 kg
Arthrite liée à l’enthésite
Age ou poids
Enfants, adolescents, et adultes
à partir de 6 ans et pesant
30 kg et plus
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans et pesant 15 kg à
moins de 30 kg
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
40 mg une semaine sur deux
20 mg une semaine sur deux
Commentaires
Non applicable
Non applicable
Commentaires
Non applicable
Non applicable
431
Psoriasis en plaques
Age ou poids
Adultes
Enfants et adolescents âgés de
4 à 17 ans et pesant 30 kg et
plus
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour), suivie de 40 mg
administré une semaine sur
deux en commençant une
semaine après la première
dose.
Dose initiale de 40 mg suivie
d’une dose de 40 mg une
semaine plus tard.
Par la suite, la posologie
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Dose initiale de 20 mg suivie
d’une dose de 20 mg une
semaine plus tard.
Par la suite, la posologie
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Commentaires
Si vous avez une réponse
insuffisante, votre médecin
pourra augmenter la posologie
à 40 mg toutes les semaines ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
Non applicable
Enfants et adolescents âgés de
4 à 17 ans et pesant 15 kg à
moins de 30 kg
Non applicable
Hidrosadénite suppurée
Age ou poids
Adultes
Adolescents âgés de 12 à
17 ans et pesant 30 kg et plus
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 160 mg
(quatre injections de 40 mg le
même jour ou deux injections
de 40 mg par jour pendant deux
jours de suite), suivie d’une
dose de 80 mg (deux injections
de 40 mg le même jour) deux
semaines après. Après deux
semaines supplémentaires, le
traitement doit être poursuivi à
raison d’une dose de 40 mg
toutes les semaines ou de
80 mg toutes les deux
semaines, suivant la
prescription de votre médecin.
Une dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
2 injections de 40 mg sur
un jour), suivie d’une dose de
40 mg toutes les deux semaines
à partir de la semaine suivante.
Commentaires
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Si vous présentez une réponse
insuffisante à Humira 40 mg
toutes les deux semaines, votre
médecin pourra augmenter la
posologie à 40 mg toutes les
semaines ou à 80 mg toutes les
deux semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
432
Maladie de Crohn
Age ou poids
Enfants, adolescents et adultes
à partir de 6 ans pesant 40 kg et
plus
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour), suivie de 40 mg deux
semaines plus tard.
S’il est nécessaire d’obtenir une
réponse plus rapide, votre
médecin pourra vous prescrire
une première dose de 160 mg
(quatre injections de 40 mg le
même jour ou deux injections
de 40 mg par jour pendant deux
jours de suite), suivie deux
semaines plus tard de 80 mg
(deux injections de 40 mg le
même jour).
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Première dose de 40 mg, suivie
de 20 mg deux semaines plus
tard.
S’il est nécessaire d’obtenir une
réponse plus rapide, votre
médecin pourra vous prescrire
une première dose de 80 mg
(deux injections de 40 mg le
même jour), suivie deux
semaines plus tard de 40 mg.
Ensuite, la dose habituelle est
de 20 mg une semaine sur
deux.
Commentaires
Votre médecin pourra
augmenter la posologie à 40
mg toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans pesant moins de 40
kg
Votre médecin pourra
augmenter la dose à 20 mg
toutes les semaines.
Rectocolite hémorragique
Age ou poids
Adultes
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 160 mg
(quatre injections de 40 mg le
même jour ou deux injections
de 40 mg par jour pendant deux
jours de suite), suivie deux
semaines plus tard de 80 mg
(deux injections de 40 mg le
même jour).
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Commentaires
Votre médecin pourra
augmenter la posologie à 40
mg toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
433
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant moins de 40 kg
Première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour), suivie de 40 mg (une
injection de 40 mg) deux
semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Première dose de 160 mg
(quatre injections de 40 mg le
même jour ou deux injections
de 40 mg par jour pendant deux
jours), suivie de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour) deux semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est
de 80 mg une semaine sur
deux.
Vous devez poursuivre votre
traitement par Humira à la dose
habituelle, même après avoir
atteint l’âge de 18 ans.
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant 40 kg et plus
Vous devez poursuivre votre
traitement par Humira à la dose
habituelle, même après avoir
atteint l’âge de 18 ans.
Uvéite non infectieuse
Age ou poids
Adultes
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant moins de 30 kg
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour), suivie de 40 mg
administré une semaine sur
deux en commençant une
semaine après la première
dose.
20 mg toutes les deux semaines
Commentaires
L’administration de corticoïdes
ou d’autres
immunomodulateurs peut être
poursuivie au cours du
traitement par Humira. Humira
peut aussi être administré seul.
Votre médecin peut prescrire
une dose initiale de 40 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 20 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Votre médecin peut prescrire
une dose initiale de 80 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 40 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant au moins 30 kg
40 mg toutes les deux semaines
Mode et voie d’administration
Humira est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur comment s’injecter Humira sont fournis à la rubrique 7 « Injecter
Humira».
434
Si vous avez utilisé plus d’Humira que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Humira plus souvent que votre médecin ne l’avait prescrit,
contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez toujours avec
vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Humira
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Humira dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n’aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Humira
La décision d’arrêter d’utiliser Humira doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes peuvent
revenir à l’arrêt du traitement.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore 4 mois après la dernière injection d’Humira.
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez un des effets suivants
une éruption cutanée sévère, de l’urticaire, ou d’autres signes de réactions allergiques
un gonflement de la face, des mains, des pieds
une gêne respiratoire, gêne en avalant
essoufflement au cours de l’activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants
des signes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant
une sensation de faiblesse ou de fatigue
une toux
des fourmillements
un engourdissement
une vision double
une faiblesse des bras ou des jambes
un « bouton » ou une plaie ouverte qui ne cicatrise pas
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec Humira :
435
Très fréquent
(peut affecter plus d’1 personne sur 10)
réactions au point d’injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison)
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie)
maux de tête
douleurs abdominales
nausées et vomissements
rash
douleurs musculo-squelettiques
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
infections graves(y compris empoisonnement du sang et grippe)
infections intestinales (y compris gastroentérite)
infections cutanées (y compris cellulite et zona)
infections de l’oreille
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre)
infections des organes de reproduction
infections urinaires
infections fongiques
infections articulaires
tumeurs bénignes
cancer de la peau
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière)
déshydratation
troubles de l’humeur (y compris dépression)
anxiété
sommeil difficile
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement
migraine
compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les
jambes)
troubles de la vision
inflammation oculaire
inflammation de la paupière et gonflement des yeux
vertiges (sensation d’étourdissement ou de tête qui tourne)
sensation de battements de cœur rapides
hypertension
bouffées de chaleur
hématomes (accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins)
toux
asthme
souffle court
saignements gastro-intestinaux
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique)
reflux acide
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche)
démangeaisons
éruption cutanée avec démangeaisons
ecchymoses
inflammation cutanée (telle qu’eczéma)
cassure des ongles des mains et des pieds
transpiration excessive
chute des cheveux
436
apparition ou aggravation d’un psoriasis
spasmes musculaires
présence de sang dans les urines
problèmes rénaux
douleur thoracique
œdème (gonflement)
fièvre
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes
mauvaise cicatrisation
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
infections opportunistes (incluant la tuberculose et d’autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée)
infections neurologiques (y compris méningite virale)
infections oculaires
infections bactériennes
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin)
cancer
cancer affectant le système lymphatique
mélanome
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(se présentant le plus souvent comme une sarcoïdose)
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins)
tremblements (frissons)
neuropathie (maladie des nerfs)
accident vasculaire cérébral
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles
crise cardiaque
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation)
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon)
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale)
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos
difficulté à avaler
œdème du visage (gonflement du visage)
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire
stéatose du foie
sueurs nocturnes
cicatrice
faiblesse musculaire anormale
lupus érythémateux disséminé (y compris inflammation de la peau, du cœur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d’organes)
sommeil interrompu
impuissance
inflammations
437
Rare
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse)
réactions allergiques sévères avec choc
sclérose en plaques
troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans
les bras et le haut du corps
arrêt de la fonction de pompage du cœur
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons)
perforation intestinale (trou dans l’intestin)
hépatite
réactivation du virus de l’hépatite B
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps)
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau)
syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
rash)
œdème du visage (gonflement du visage) avec réactions allergiques
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau)
syndrome type lupus
angioedème (gonflement localisé de la peau)
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison)
Fréquence indéterminée
(la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel)
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau)
sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau
insuffisance hépatique
aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire)
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec Humira ne se traduisent par aucun symptôme et ne peuvent
être détectés qu’au moyen d’examens sanguins :
Ils incluent :
Très fréquent
(peut affecter plus de 1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs
taux faibles de globules rouges
élévation des taux de lipides dans le sang
élévation des enzymes hépatiques
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs
taux faibles de plaquettes
élévation des taux d’acide urique dans le sang
taux anormaux de sodium dans le sang
taux faibles de calcium dans le sang
taux faibles de phosphate dans le sang
taux de sucre élevé dans le sang
438
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang
présence d’anticorps dans le sang
taux faibles de potassium dans le sang
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
taux élévés de bilirubine (test sanguin du foie)
Rare
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Humira
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le stylo prérempli dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), un stylo prérempli d’Humira peut être conservé à
température ambiante (jusqu’à 25 °C) pendant une durée maximale de 14 jours, en le protégeant de la
lumière.
Après avoir été retiré du réfrigérateur pour être conservé à température ambiante, le stylo
doit être
utilisé dans les 14 jours ou jeté,
même s’il est remis au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle le stylo a été retiré la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle il doit être jeté.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Humira
La substance active est l’adalimumab.
Les autres composants sont : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Humira en stylo prérempli et contenu de l’emballage extérieur
439
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli est présenté sous forme de solution stérile de
40 mg d’adalimumab dissous dans 0,4 ml de solution.
Le stylo prérempli d’Humira est un stylo à usage unique gris et prune qui contient une seringue en
verre avec Humira. Il y a 2 capuchons – un est gris, marqué "1" et l’autre est prune et marqué "2". Il y
a une fenêtre de chaque côté du stylo par laquelle vous pouvez voir la solution d’Humira dans la
seringue.
Les stylos préremplis d’Humira sont présentés en boîtes de 1, 2, 4 ou 6 stylos préremplis. La boîte de 1
stylo prérempli contient 2 tampons d’alcool (1 tampon de rechange). Pour les boîtes de 2, 4 et 6 stylos
préremplis, chaque stylo prérempli est accompagné d’un tampon d’alcool.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Humira est disponible en flacon, en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Fabricant
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché :
België/Belgique/Belgien
AbbVie SA
Tél/Tel: +32 10 477811
България
АбВи ЕООД
Тел:+359 2 90 30 430
Česká republika
AbbVie s.r.o.
Tel: +420 233 098 111
Danmark
AbbVie A/S
Tlf: +45 72 30-20-28
Deutschland
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: 00800 222843 33 (gebührenfrei)
Tel: +49 (0) 611 / 1720-0
Eesti
AbbVie OÜ
Tel: +372 623 1011
Ελλάδα
AbbVie ΦΑΡΜΑΚΕΥΤΙΚΗ Α.Ε.
Τηλ: +30 214 4165 555
España
440
Lietuva
AbbVie UAB
Tel: +370 5 205 3023
Luxembourg/Luxemburg
AbbVie SA
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 10 477811
Magyarország
AbbVie Kft.
Tel.:+36 1 455 8600
Malta
V.J.Salomone Pharma Limited
Tel: +356 22983201
Nederland
AbbVie B.V.
Tel: +31 (0)88 322 2843
Norge
AbbVie AS
Tlf: +47 67 81 80 00
Österreich
AbbVie GmbH
Tel: +43 1 20589-0
Polska
AbbVie Spain, S.L.U.
Tel: +34 91 384 09 10
France
AbbVie
Tél: +33 (0) 1 45 60 13 00
Hrvatska
AbbVie d.o.o.
Tel + 385 (0)1 5625 501
Ireland
AbbVie Limited
Tel: +353 (0)1 4287900
Ísland
Vistor hf.
Tel: +354 535 7000
Italia
AbbVie S.r.l.
Tel: +39 06 928921
Κύπρος
Lifepharma (Z.A.M.) Ltd
Τηλ.: +357 22 34 74 40
Latvija
AbbVie SIA
Tel: +371 67605000
AbbVie Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 372 78 00
Portugal
AbbVie, Lda.
Tel: +351 (0)21 1908400
România
AbbVie S.R.L.
Tel: +40 21 529 30 35
Slovenija
AbbVie Biofarmacevtska družba d.o.o.
Tel: +386 (1)32 08 060
Slovenská republika
AbbVie s.r.o.
Tel: +421 2 5050 0777
Suomi/Finland
AbbVie Oy
Puh/Tel: +358 (0)10 2411 200
Sverige
AbbVie AB
Tel: +46 (0)8 684 44 600
United Kingdom (Northern Ireland)
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: +44 (0)1628 561090
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
Pour écouter ou demander une copie de cette notice en braille, en gros caractères ou en version
audio, veuillez contacter le représentant local du Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le
Marché.
Injecter Humira
Les instructions suivantes expliquent comment vous injecter vous-même Humira en injection
sous-cutanée avec le stylo prérempli. Tout d’abord, veuillez lire attentivement toutes les
instructions et les suivre étape par étape.
Votre médecin, votre infirmière ou votre pharmacien vous indiquera comment effectuer vous-
même l’injection.
Ne faites pas l’auto-injection si vous n’êtes pas sûr d’avoir compris la méthode de préparation
et d’injection d’Humira.
Après un entraînement approprié, vous pourrez faire l’injection vous-même ou la faire faire
par une autre personne, par exemple un membre de votre famille ou un ami.
Chaque stylo pré-rempli est utilisé pour une seule injection.
Stylo pré-rempli Humira
Capuchon gris 1 Manchon blanc de l’aiguille Flèche blanche
Capuchon prune
2
441
Aiguille
prune
Fenêtre de contrôle
Bouton déclencheur
Ne pas utiliser le stylo prérempli et appeler votre médecin ou votre pharmacien si
la solution est trouble, jaunie, ou contient des flocons ou des particules
la date d’expiration (EXP) est dépassée
le liquide a été congelé ou a séjourné au soleil
le stylo prérempli est tombé ou a été écrasé
N’enlevez les capuchons que juste avant l’injection. Gardez Humira hors de la vue et de la
portée des enfants.
ETAPE 1
Sortez Humira du réfrigérateur.
Laissez Humira à température ambiante pendant
15 à 30 minutes
avant l’injection
Ne pas
enlever le capuchon gris ou le capuchon prune jusqu’à ce que Humira soit à
température ambiante
Ne pas
réchauffer Humira par un autre moyen. Par exemple,
ne pas
le réchauffer dans le
micro-ondes ou dans l’eau chaude.
ETAPE 2
Stylo
Vérifiez la date de péremption (EXP).
Ne pas
utiliser le
stylo prérempli si la date (EXP) est dépassée.
Posez le matériel sur une surface plane et propre
1 stylo pré-rempli à usage unique
1 tampon d’alcool
Lavez et séchez vos mains
Tampon d’alcool
442
ETAPE 3
Zones d’injection
Choisissez un site d’injection :
sur le devant de vos cuisses ou
votre ventre (abdomen) à au moins 5 cm de
votre nombril
à au moins 3 cm de votre dernier site
d’injection
Nettoyez le site d’injection avec le tampon d’alcool en
faisant un mouvement circulaire
Ne pas
injecter à travers les vêtements
Ne pas
injecter dans une peau douloureuse,
meurtrie, rouge, dure, griffée, avec des vergetures,
ou au niveau de plaques de psoriasis
Zones d’injection
ETAPE 4
Tenez le stylo prérempli avec le capuchon 1 gris dirigé
vers le haut.
Vérifiez la fenêtre de contrôle.
Il est normal de voir une ou plusieurs bulles
dans la fenêtre
Assurez-vous que la solution est limpide et
incolore
Ne pas
utiliser le stylo prérempli si le liquide
est trouble ou avec des particules
Ne pas
utiliser le stylo prérempli s’il est tombé
ou a été écrasé
ETAPE 5
Capuchon 1
Tirez d’un seul coup le capuchon 1 gris. Jetez le
capuchon. Ne pas recapuchonner.
Vérifiez que la petite protection noire de
l’aiguille de la seringue a été enlevée avec le
capuchon
Il est normal de voir quelques gouttes sortir de
l’aiguille
Tirez d’un seul coup le capuchon 2 prune. Jetez le
capuchon. Ne pas recapuchonner.
Le stylo prérempli est maintenant prêt à être utilisé.
Capuchon 2
Dirigez le stylo prérempli de telle sorte que la flèche
blanche pointe vers le site d’injection.
443
ETAPE 6
Pincez la peau du site d’injection avec l’autre main afin
de faire un pli et le tenir fermement jusqu’à ce que
l’injection soit terminée.
Dirigez la flèche blanche vers le site d’injection (cuisse
ou abdomen).
Placez le manchon blanc de l’aiguille à angle droit
(angle
de 90°)
par rapport au site d’injection.
Tenez le stylo prérempli de telle sorte que vous
puissiez voir la fenêtre de contrôle.
Ne pas
appuyer sur le bouton déclencheur prune avant
d’être prêt(e) à réaliser l’injection.
ETAPE 7
10 secondes
Appuyez fermement le stylo prérempli
contre le
site d’injection avant de commencer l’injection.
Maintenir
le stylo prérempli
appuyé
pour éviter
qu’il ne se retire de la peau pendant l’injection.
Appuyez sur
le bouton déclencheur prune et
comptez doucement pendant
10
secondes.
Un grand
« clic »
vous signalera le début de
l’injection
Maintenez fermement
le stylo prérempli
contre le site d’injection jusqu’à ce que
l’injection soit terminée
L’injection est terminée lorsque l’indicateur jaune
arrête de bouger.
444
ETAPE 8
Quand l’injection est terminée, retirez doucement le stylo
prérempli de la peau. Le manchon blanc de l’aiguille
recouvrira l’extrémité de l’aiguille.
La présence d’une petite quantité de liquide au
niveau du site d’injection est normale.
S’il y a plus que quelques gouttes de liquide au niveau du
site d’injection, contactez votre médecin, infirmière ou
pharmacien.
Après avoir terminé l’injection, placez un coton ou une
compresse sur la peau au niveau du site d’injection.
ETAPE 9
Jetez le stylo prérempli utilisé dans un collecteur de déchets comme indiqué par votre médecin,
infirmière ou pharmacien.
Ne pas
recycler ou jeter le stylo prérempli dans les ordures ménagères
Gardez
toujours
le stylo prérempli et le collecteur de déchets hors de la vue et de la portée des
enfants
Les capuchons, tampon d’alcool, boule de coton ou compresse, blister, et l’emballage peuvent être
jetés avec vos ordures ménagères.
Ne pas
frotter
Un léger saignement au site d’injection est normal
445
Notice : Information du patient
Humira 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Votre médecin vous remettra également une
Carte de Surveillance
qui comporte d’importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant de commencer votre traitement
avec Humira et pendant le traitement. Conservez cette
Carte de Surveillance
avec vous.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce qu’Humira et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
3.
Comment utiliser Humira
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Humira
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
7.
Injecter Humira
1.
Qu’est-ce qu’Humira et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Humira est l’adalimumab.
Humira est utilisé pour traiter
la polyarthrite rhumatoïde
le psoriasis en plaques
l’hidrosadénite suppurée
la maladie de Crohn
la rectocolite hémorragique
l’uvéite non infectieuse.
Le principe actif dans Humira, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l’adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNFα, Humira diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Humira est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère chez l’adulte. On pourra
d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez
insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira.
446
Humira peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Humira peut ralentir les atteintes des articulations causées par la maladie inflammatoire et peut aider à
bouger plus facilement.
Votre médecin décidera si Humira doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l’ongle, ce qui
peut être douloureux.
Humira est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez l’adulte.
Hidrosadénite suppurée
L’hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus. Elle touche le plus souvent
des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l’intérieur des cuisses,
l’aine et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones concernées.
Humira est utilisé pour traiter
l’hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adulte et
l’hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adolescent âgé de 12 à 17 ans.
Humira peut réduire le nombre de nodules et d’abcès dus à la maladie, et la douleur souvent associée à
la maladie. D’autres médicaments pourront d’abord vous être prescrits. Si votre réponse à ces
traitements n’est pas assez bonne, Humira vous sera prescrit.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Humira est utilisé pour traiter
la maladie de Crohn modérée à sévère chez l’adulte et
la maladie de Crohn modérée à sévère chez l’enfant et l’adolescent de 6 à 17 ans.
Si vous êtes atteint de la maladie de Crohn, on vous prescrira d’autres médicaments. Si votre réponse à
ces traitements n’est pas assez bonne, on vous prescrira Humira.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Humira est utilisé pour traiter :
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l’adulte et
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l’enfant et l’adolescent âgé de 6 à 17 ans
Si vous souffrez de rectocolite hémorragique, on vous prescrira d’abord d’autres médicaments. Si
votre réponse à ces traitements n’est pas assez bonne, Humira vous sera prescrit.
447
Uvéite non infectieuse
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil.
Humira est utilisé pour traiter
les adultes atteints d’uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l’œil
les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l’œil
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l’œil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Humira agit en réduisant
cette inflammation. D’autres médicaments pourront d’abord vous être prescrits. Si votre réponse à ces
traitements n’est pas assez bonne, Humira vous sera prescrit.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
Ne prenez jamais Humira :
Si vous êtes allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous avez une tuberculose active ou d’autres infections sévères (voir « Avertissements et
précautions »). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes d’infections,
par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes dentaires.
Si vous souffrez d’insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d’informer votre
médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves (voir
« Avertissements et précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Humira.
Réactions allergiques
Si vous avez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la poitrine,
respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez les
injections d’Humira et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou une infection sur une
partie du corps (par exemple, ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer
Humira. En cas de doute, veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Humira. Ce
risque peut augmenter si vous avez des problèmes au niveau des poumons. Ces infections
peuvent être graves et elles incluent :
tuberculose
infections causées par des virus, des champignons, des parasites ou des bactéries
infection sévère du sang (septicémie)
448
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer la vie du patient. Il est important de prévenir
votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des plaies, si vous
vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre médecin vous dira d’arrêter
votre traitement par Humira pendant un certain temps.
Informez votre médecin si vous vivez ou voyagez dans des régions où les infections fongiques
(histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose) sont très fréquentes.
Informez votre médecin si vous avez eu des infections qui reviennent ou d’autres problèmes de
santé qui augmentent le risque d’infection.
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le traitement
par Humira. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux signes
d’infection lorsque vous êtes traité par Humira. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d’infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Tuberculose
Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si vous
avez été en contact étroit avec quelqu’un qui a eu la tuberculose. Si vous avez une tuberculose
active, ne pas utiliser Humira.
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par Humira,
votre médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le
traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos
antécédents médicaux et les examens de dépistage appropriés (par exemple
radiographie pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces
tests devront être enregistrés sur votre
Carte de Surveillance.
Une tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un
traitement pour la prévention de la tuberculose.
Si des symptômes de tuberculose (par exemple, toux qui ne part pas, perte de poids,
manque d’énergie, légère fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après
le traitement, prévenez votre médecin immédiatement.
Hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l’hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque d’attraper le VHB.
Votre médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Chez les personnes qui sont
porteurs du VHB, Humira peut entraîner une nouvelle activation du virus.
Dans de rares cas, particulièrement si vous prenez d’autres médicaments qui
diminuent le système immunitaire, une réactivation du virus de l’hépatite B peut être
extrêmement grave.
Chirurgie ou intervention dentaire
Si vous devez avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Humira. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter
momentanément votre traitement par Humira.
449
Maladie démyélinisante
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (maladie qui affecte la gaine entourant
les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera si vous devez recevoir
Humira ou continuer de recevoir Humira. Informez immédiatement votre médecin si vous
présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les bras
ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre corps.
Vaccinations
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Humira.
Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination.
Chez les enfants, il est recommandé si possible, qu’ils aient reçu toutes les
vaccinations prévues pour leur âge avant le début du traitement par Humira.
Si vous avez reçu Humira alors que vous étiez enceinte, votre bébé peut présenter un
risque plus élevé d’avoir une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose
d’Humira reçue pendant la grossesse. Il est important de dire aux médecins de votre
bébé et aux autres professionnels de santé que vous avez eu Humira pendant votre
grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra recevoir ses vaccins.
Troubles cardiaques
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et êtes traité par Humira, l’état de votre
insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin. Il est important
d’informer votre médecin si vous avez ou si vous avez eu des problèmes cardiaques graves. Si
vous développez de nouveaux symptômes ou si ceux de votre insuffisance cardiaque
s’aggravent (par exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter
immédiatement votre médecin. Votre médecin déterminera si vous pouvez recevoir Humira.
Fièvre, hématome, saignement, aspect pâle
Chez certains patients, l’organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident votre organisme à lutter contre les infections ou à arrêter les hémorragies. Votre
médecin pourrait décider d’arrêter le traitement.Si vous présentez une fièvre qui ne part pas, si
vous présentez de légers hématomes ou saignez très facilement, si vous êtes très pâle, contactez
tout de suite votre médecin.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
Humira ou par d’autres anti-TNF.
Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui ont développé la maladie
depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de développer un
lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un cancer
qui touche le sang et la moelle osseuse).
Si vous prenez Humira, le risque d’avoir un lymphome, une leucémie ou d’autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme rare et sévère de lymphome a
été observée chez des patients prenant Humira. Certains de ces patients étaient
également traités par l’azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
450
Indiquez à votre médecin si vous prenez de l’azathioprine ou de la 6-mercaptopurine
avec Humira.
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients
prenant Humira.
Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des
lésions pré-existantes changent d’aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d’une
maladie pulmonaire spécifique appelée Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
et traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
Maladie auto-immune
Dans de rares cas, le traitement par Humira peut entraîner un syndrome de type lupus. Contactez
votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur articulaire
ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d’utiliser
Humira.
Autres médicaments et Humira
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Vous ne devez pas prendre Humira en association avec des médicaments contenant les substances
actives suivantes en raison du risque accru d’infection grave :
anakinra
abatacept.
Humira peut être pris en association avec :
le méthotrexate
certains traitements de fond de la polyarthrite rhumatoïde (par exemple, sulfasalazine,
hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à base de sels d’or)
corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement par
Humira.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Humira doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu Humira pendant la grossesse par rapport aux mères
ayant la même maladie et n’ayant pas reçu Humira pendant la grossesse.
Humira peut être utilisé pendant l’allaitement.
451
Si vous recevez Humira pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus
élevé d’avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Humira pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins. Pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions ».
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Humira peut avoir un petit effet sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l’injection
d’Humira.
3.
Comment utiliser Humira
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou de votre pharmacien, en cas de doute.
Les doses recommandées d’Humira pour chacune des indications approuvées sont présentées dans le
tableau ci-dessous.
Votre médecin pourra vous prescrire un autre dosage d’Humira si vous avez besoin d’une dose
différente.
Polyarthrite rhumatoïde
Age ou poids
Adultes
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
40 mg toutes les deux semaines
Commentaires
Dans la polyarthrite
rhumatoïde, le traitement par
méthotrexate est poursuivi avec
celui par Humira. Si votre
médecin décide que le
méthotrexate est inapproprié,
Humira peut être donné seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas
de méthotrexate avec votre
traitement par Humira, votre
médecin peut décider de vous
prescrire Humira 40 mg toutes
les semaines ou 80 mg toutes
les deux semaines.
Psoriasis en plaques
Age ou poids
Adultes
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie de
40 mg administré une semaine
sur deux en commençant une
semaine après la première dose.
Commentaires
Si vous avez une réponse
insuffisante, votre médecin
pourra augmenter la posologie
à 40 mg toutes les semaines ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
452
Hidrosadénite suppurée
Age ou poids
Adultes
Adolescents âgés de 12 à
17 ans, pesant 30 kg et plus
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 160 mg
(deux injections de 80 mg le
même jour ou une injection de
80 mg par jour pendant
deux jours de suite), suivie
d’une dose de 80 mg (une
injection de 80 mg)
deux semaines après. Après
deux semaines
supplémentaires, le traitement
doit être poursuivi à raison
d’une dose de 40 mg toutes les
semaines ou de 80 mg toutes
les deux semaines, suivant la
prescription de votre médecin.
Une dose initiale de 80 mg
(une injection de 80 mg), suivie
d’une dose de 40 mg toutes les
deux semaines à partir de la
semaine suivante.
Commentaires
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Si vous présentez une réponse
insuffisante à Humira 40 mg
toutes les deux semaines, votre
médecin pourra augmenter la
posologie à 40 mg toutes les
semaines ou à 80 mg toutes les
deux semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Commentaires
Votre médecin pourra
augmenter la posologie à 40
mg toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Maladie de Crohn
Age ou poids
Enfants, adolescents et adultes
à partir de 6 ans pesant 40 kg et
plus
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie de
40 mg deux semaines plus tard.
S’il est nécessaire d’obtenir
une réponse plus rapide, votre
médecin pourra vous prescrire
une première dose de 160 mg
(deux injections de 80 mg le
même jour ou une injection de
80 mg par jour pendant
deux jours consécutifs), suivie
deux semaines plus tard de
80 mg (une injection de
80 mg).
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
453
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans pesant moins de 40
kg
Première dose de 40 mg, suivie
de 20 mg deux semaines plus
tard.
S’il est nécessaire d’obtenir
une réponse plus rapide, votre
médecin pourra vous prescrire
une première dose de 80 mg
(une injection de 80 mg), suivie
deux semaines plus tard de
40 mg.
Ensuite, la dose habituelle est
de 20 mg une semaine sur
deux.
Votre médecin pourra
augmenter la dose à 20 mg
toutes les semaines.
Rectocolite hémorragique
Age ou poids
Adultes
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 160 mg
(deux injections de 80 mg le
même jour ou une injection de
80 mg par jour pendant
deux jours consécutifs), suivie
deux semaines plus tard de
80 mg (une injection de
80 mg).
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Première dose de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie de
40 mg (une injection de 40 mg)
deux semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Première dose de 160 mg (deux
injections de 80 mg le même
jour ou une injection de 80 mg
par jour pendant deux jours
consécutifs), suivie de 80 mg
(une injection de 80 mg) deux
semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est
de 80 mg une semaine sur
deux.
Commentaires
Votre médecin pourra
augmenter la posologie à
40 mg toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant moins de 40 kg
Vous devez poursuivre votre
traitement par Humira à la dose
habituelle, même après avoir
atteint l’âge de 18 ans.
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant 40 kg et plus
Vous devez poursuivre votre
traitement par Humira à la dose
habituelle, même après avoir
atteint l’âge de 18 ans.
454
Uvéite non infectieuse
Age ou poids
Adultes
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant moins de 30 kg
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie de
40 mg administré une semaine
sur deux en commençant une
semaine après la première
dose.
20 mg toutes les deux semaines
Commentaires
L’administration de corticoïdes
ou d’autres
immunomodulateurs peut être
poursuivie au cours du
traitement par Humira. Humira
peut aussi être administré seul.
Votre médecin peut prescrire
une dose initiale de 40 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 20 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Votre médecin peut prescrire
une dose initiale de 80 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 40 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant 30 kg et plus
40 mg toutes les deux semaines
Mode et voie d’administration
Humira est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur comment s’injecter Humira sont fournies à la rubrique 7
« Injecter Humira ».
Si vous avez utilisé plus d’Humira que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Humira plus souvent que votre médecin ne l’avait prescrit,
contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez toujours avec
vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Humira
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Humira dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n’aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Humira
La décision d’arrêter d’utiliser Humira doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes peuvent
revenir à l’arrêt du traitement.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
455
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore 4 mois après la dernière injection d’Humira.
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez un des effets suivants
éruption cutanée sévère, urticaire ou autres signes de réactions allergiques
gonflement de la face, des mains, des pieds
gêne respiratoire, gêne en avalant
essoufflement au cours de l’activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants
signes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant
sensation de faiblesse ou de fatigue
toux
fourmillements
engourdissement
vision double
faiblesse des bras ou des jambes
« bouton » ou une plaie ouverte qui ne cicatrise pas
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec Humira :
Très fréquent
(peut affecter plus d’1 personne sur 10)
réactions au point d’injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison)
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie)
maux de tête
douleurs abdominales
nausées et vomissements
rash
douleurs musculo-squelettiques
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe)
infections intestinales (y compris gastroentérite)
infections cutanées (y compris cellulite et zona)
infections de l’oreille
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre)
infections des organes de reproduction
infections urinaires
infections fongiques
infections articulaires
tumeurs bénignes
cancer de la peau
456
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière)
déshydratation
troubles de l’humeur (y compris dépression)
anxiété
sommeil difficile
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement
migraine
compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les
jambes)
troubles de la vision
inflammation oculaire
inflammation de la paupière et gonflement des yeux
vertiges (sensation d’étourdissement ou de tête qui tourne)
sensation de battements de cœur rapides
hypertension
bouffées de chaleur
hématomes (accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins)
toux
asthme
souffle court
saignements gastro-intestinaux
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique)
reflux acide
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche)
démangeaisons
éruption cutanée avec démangeaisons
ecchymoses
inflammation cutanée (telle qu’eczéma)
cassure des ongles des mains et des pieds
transpiration excessive
chute des cheveux
apparition ou aggravation d’un psoriasis
spasmes musculaires
présence de sang dans les urines
problèmes rénaux
douleur thoracique
œdème (gonflement)
fièvre
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes
mauvaise cicatrisation
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
infections opportunistes (incluant la tuberculose et d’autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée)
infections neurologiques (y compris méningite virale)
infections oculaires
infections bactériennes
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin)
cancer
cancer affectant le système lymphatique
mélanome
457
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(se présentant le plus souvent comme une sarcoïdose)
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins)
tremblements (frissons)
neuropathie (maladie des nerfs)
accident vasculaire cérébral
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles
crise cardiaque
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation)
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon)
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale)
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos
difficulté à avaler
œdème du visage (gonflement du visage)
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire
stéatose du foie
sueurs nocturnes
cicatrice
faiblesse musculaire anormale
lupus érythémateux disséminé (y compris inflammation de la peau, du cœur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d’organes)
sommeil interrompu
impuissance
inflammations
Rare
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse)
réactions allergiques sévères avec choc
sclérose en plaques
troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans
les bras et le haut du corps
arrêt de la fonction de pompage du cœur
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons)
perforation intestinale (trou dans l’intestin)
hépatite
réactivation du virus de l’hépatite B
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps)
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau)
syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
rash)
œdème du visage (gonflement du visage) avec réactions allergiques
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau)
syndrome de type lupus
angioedème (gonflement localisé de la peau)
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison)
458
Fréquence indéterminée
(la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel)
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau)
sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau
insuffisance hépatique
aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire)
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible)
Certains effets indésirables observés avec Humira ne se traduisent par aucun symptôme et ne peuvent
être détectés qu’au moyen d’examens. Ils incluent :
Très fréquent
(peut affecter plus de 1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs
taux faibles de globules rouges
élévation des taux de lipides dans le sang
élévation des enzymes hépatiques
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs
taux faibles de plaquettes
élévation des taux d’acide urique dans le sang
taux anormaux de sodium dans le sang
taux faibles de calcium dans le sang
taux faibles de phosphate dans le sang
taux de sucre élevé dans le sang
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang
présence d’anticorps dans le sang
taux faible de potassium dans le sang
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
taux élévé de bilirubine (test sanguin du foie)
Rare
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Humira
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
459
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), une seringue préremplie d’Humira peut être conservée à
température ambiante (jusqu’à 25°C) pendant une durée maximale de 14 jours, en la protégeant de la
lumière.
Après avoir été retirée du réfrigérateur pour être conservé à température ambiante, la seringue
doit
être utilisée dans les 14 jours ou jetée,
même si elle est remise au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle la seringue a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle elle doit être jetée.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Humira
La substance active est l’adalimumab.
Les autres composants sont : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Humira en seringue préremplie et contenu de l’emballage extérieur
Humira 80 mg, solution injectable en seringue préremplie est présentée sous forme de solution stérile
de 80 mg d’adalimumab dissous dans 0,8 ml de solution.
La seringue préremplie d’Humira est une seringue en verre contenant une solution d’adalimumab.
La seringue préremplie d’Humira est disponible en boîte de 1 seringue préremplie pour utilisation par
le patient, avec un tampon d’alcool.
Humira est disponible en flacon, en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Fabricant
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
460
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché :
België/Belgique/Belgien
AbbVie SA
Tél/Tel: +32 10 477811
България
АбВи ЕООД
Тел:+359 2 90 30 430
Česká republika
AbbVie s.r.o.
Tel: +420 233 098 111
Danmark
AbbVie A/S
Tlf: +45 72 30-20-28
Deutschland
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: 00800 222843 33 (gebührenfrei)
Tel: +49 (0) 611 / 1720-0
Eesti
AbbVie OÜ
Tel: +372 623 1011
Ελλάδα
AbbVie ΦΑΡΜΑΚΕΥΤΙΚΗ Α.Ε.
Τηλ: +30 214 4165 555
España
AbbVie Spain, S.L.U.
Tel: +34 91 384 09 10
France
AbbVie
Tél: +33 (0) 1 45 60 13 00
Hrvatska
AbbVie d.o.o.
Tel + 385 (0)1 5625 501
Ireland
AbbVie Limited
Tel: +353 (0)1 4287900
Ísland
Vistor hf.
Tel: +354 535 7000
Italia
AbbVie S.r.l.
Tel: +39 06 928921
Κύπρος
Lifepharma (Z.A.M.) Ltd
Τηλ.: +357 22 34 74 40
Latvija
AbbVie SIA
Tel: +371 67605000
Lietuva
AbbVie UAB
Tel: +370 5 205 3023
Luxembourg/Luxemburg
AbbVie SA
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 10 477811
Magyarország
AbbVie Kft.
Tel.:+36 1 455 8600
Malta
V.J.Salomone Pharma Limited
Tel: +356 22983201
Nederland
AbbVie B.V.
Tel: +31 (0)88 322 2843
Norge
AbbVie AS
Tlf: +47 67 81 80 00
Österreich
AbbVie GmbH
Tel: +43 1 20589-0
Polska
AbbVie Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 372 78 00
Portugal
AbbVie, Lda.
Tel: +351 (0)21 1908400
România
AbbVie S.R.L.
Tel: +40 21 529 30 35
Slovenija
AbbVie Biofarmacevtska družba d.o.o.
Tel: +386 (1)32 08 060
Slovenská republika
AbbVie s.r.o.
Tel: +421 2 5050 0777
Suomi/Finland
AbbVie Oy
Puh/Tel: +358 (0)10 2411 200
Sverige
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Tel: +46 (0)8 684 44 600
United Kingdom (Northern Ireland)
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: +44 (0)1628 561090
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
461
Pour écouter ou demander une copie de cette notice en braille, en gros caractères ou en version
audio, veuillez contacter le représentant local du Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le
Marché.
7.
Injecter Humira
Les instructions suivantes expliquent comment vous injecter vous-même Humira en sous-
cutané, avec la seringue préremplie. Tout d’abord, veuillez lire attentivement toutes les
instructions et les suivre étape par étape.
Votre médecin, votre infirmière ou votre pharmacien vous indiquera comment effectuer vous-
même l’injection.
Ne faites pas l’auto-injection si vous n’êtes pas sûr d’avoir compris la méthode de préparation
et d’injection d’Humira.
Après un entraînement approprié, vous pourrez faire l’injection vous-même ou la faire faire
par une autre personne, par exemple un membre de votre famille ou un ami.
Chaque seringue préremplie est utilisée pour une seule injection.
Humira seringue préremplie
Piston
Ailette de préhension
Capuchon de l’aiguille
Ne pas utiliser la seringue préremplie et appeler votre médecin ou votre pharmacien si
la solution est trouble, jaunie, ou contient des flocons ou des particules
la date d’expiration est dépassée
le liquide a été congelé ou a séjourné au soleil
la seringue préremplie est tombée ou a été écrasée
462
N’enlevez le capuchon de l’aiguille que juste avant l’injection. Gardez Humira hors de la vue et
de la portée des enfants.
ETAPE 1
Sortez Humira du réfrigérateur.
Laissez Humira à température ambiante pendant
15 à 30 minutes
avant l’injection
Ne pas
enlever le capuchon de l’aiguille jusqu’à ce que Humira soit à température ambiante
Ne pas
réchauffer Humira par un autre moyen. Par exemple,
ne pas
le réchauffer dans le
micro-ondes ou dans l’eau chaude.
Vérifiez la date de péremption (EXP).
Ne pas
utiliser
ETAPE 2
la seringue préremplie si la date (EXP) est dépassée.
Seringue
Posez le matériel sur une surface plane et propre
1 seringue préremplie à usage unique
1 tampon d’alcool
Lavez et séchez vos mains
Tampon d’alcool
ETAPE 3
Zones d’injection
Choisissez un site d’injection :
sur le devant de vos cuisses ou
votre ventre (abdomen) à au moins 5 cm de
votre nombril
à au moins 3 cm de votre dernier site
d’injection
Nettoyez le site d’injection avec le tampon d’alcool
en faisant un mouvement circulaire.
Ne pas
injecter à travers les vêtements
Ne pas
injecter dans une peau douloureuse,
meurtrie, rouge, dure, griffée, avec des
vergetures, ou au niveau de plaques de
psoriasis
Zones d’injection
463
ETAPE 4
Tenez la seringue préremplie dans une main.
Vérifiez le liquide dans la seringue préremplie.
Assurez-vous que la solution est limpide et
incolore
Ne pas
utiliser la seringue préremplie si le
liquide est trouble ou avec des particules
Ne pas
utiliser la seringue préremplie si elle
est tombée ou a été écrasée
Retirez doucement le capuchon de l’aiguille avec
l’autre main. Jetez le capuchon de l’aiguille. Ne pas
remettre le capuchon.
Ne pas
toucher l’aiguille avec vos doigts et ne
pas laisser l’aiguille toucher quoi que ce soit
Tenez la seringue préremplie avec l’aiguille vers le
haut.
Tenez la seringue préremplie à hauteur des
yeux avec une main afin que vous puissiez
voir l’air dans la seringue préremplie
ETAPE 5
Poussez lentement le piston pour chasser l’air à
travers l’aiguille.
Il est normal de voir une goutte de liquide au
bout de l’aiguille
Tenez le corps de la seringue préremplie d’une main
entre votre pouce et votre index, comme un stylo.
Pincez la peau du site d’injection avec votre autre
main pour faire un pli et tenez-le fermement.
ETAPE 6
464
ETAPE 7
Insérez l’aiguille jusqu’au bout dans la peau selon un
angle d’environ 45 degrés avec un mouvement rapide.
Une fois l’aiguille insérée, relâchez la peau
Poussez doucement le piston jusqu’à ce que tout le
liquide soit injecté et que la seringue préremplie soit
vide.
ETAPE 8
Quand l’injection est terminée, retirez doucement
l’aiguille de votre peau en gardant toujours la
seringue préremplie avec le même angle
d’inclinaison.
Après avoir terminé l’injection, placez une boule de
coton ou une compresse sur la peau au niveau du site
d’injection.
Boule de coton
Ne pas
frotter
Un léger saignement au site d’injection est
normal
ETAPE 9
Jetez la seringue préremplie utilisée dans un collecteur de déchets comme indiqué par votre médecin,
infirmière ou pharmacien.
Ne jamais remettre le capuchon
sur l’aiguille.
Ne pas
recycler ou jeter la seringue préremplie dans les ordures ménagères
Gardez
toujours
la seringue préremplie et le collecteur de déchets hors de la vue et de la portée
des enfants
Le capuchon de protection de l’aiguille, tampon d’alcool, boule de coton ou compresse, blister et
l’emballage peuvent être jetés avec vos ordures ménagères .
465
466
Notice : information du patient
Humira 80 mg, solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Votre médecin vous remettra également une
Carte de Surveillance
qui comporte d’importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant de commencer votre traitement
avec Humira et pendant le traitement. Conservez cette
Carte de Surveillance
avec vous.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce qu’Humira et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Humira
3.
Comment utiliser Humira
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Humira
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
7.
Injecter Humira
1.
Qu’est-ce qu’Humira et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Humira est l’adalimumab.
Humira est utilisé pour traiter
la polyarthrite rhumatoïde
le psoriasis en plaques
l’hidrosadénite suppurée
la maladie de Crohn
la rectocolite hémorragique
l’uvéite non infectieuse.
Le principe actif dans Humira, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l’adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNFα, Humira diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Humira est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère chez l’adulte.
On pourra d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez
insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira.
467
Humira peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Humira peut ralentir les atteintes des articulations causées par la maladie inflammatoire et peut aider à
bouger plus facilement.
Votre médecin décidera si Humira doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l’ongle, ce qui
peut être douloureux.
Humira est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez l’adulte
Hidrosadénite suppurée
L’hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus. Elle touche le plus souvent
des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l’intérieur des cuisses,
l’aine et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones concernées.
Humira est utilisé pour traiter :
l’hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adulte et
l’hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adolescent de 12 à 17 ans.
Humira peut réduire le nombre de nodules et d’abcès dus à la maladie, et la douleur souvent associée à
la maladie. D’autres médicaments pourront d’abord vous être prescrits. Si votre réponse à ces
traitements n’est pas assez bonne, Humira vous sera prescrit.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Humira est utilisé pour traiter :
la maladie de Crohn modérée à sévère chez l’adulte et
la maladie de Crohn modérée à sévère chez l’enfant et l’adolescent de 6 à 17 ans.
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas
assez bonne, on vous prescrira Humira.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Humira est utilisé pour traiter :
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l’adulte et
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l’enfant et l’adolescent âgé de 6 à 17 ans
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas
assez bonne, Humira vous sera prescrit.
468
Uvéite non infectieuse
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil.
Humira est utilisé pour traiter
les adultes atteints d’uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l’œil
les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l’œil
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l’œil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Humira agit en réduisant
cette inflammation. D’autres médicaments pourront d’abord vous être prescrits. Si votre réponse à ces
traitements n’est pas assez bonne, Humira vous sera prescrit.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
N’utilisez jamais Humira :
Si vous êtes allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous avez une tuberculose active ou d’autres infections sévères (voir « Avertissements et
précautions »). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes
d’infections, par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes
dentaires.
Si vous souffrez d’insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d’informer votre
médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves (voir
« Avertissements et précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Humira.
Réactions allergiques
Si vous avez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la poitrine,
respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez les
injections d’Humira et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou une infection sur une
partie du corps (par exemple, ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer
Humira. En cas de doute, veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Humira. Ce
risque peut augmenter si vous avez des problèmes au niveau des poumons. Ces infections
peuvent être graves et elles incluent :
tuberculose
infections causées par des virus, des champignons, des parasites ou des bactéries
infection sévère du sang (septicémie)
469
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer la vie du patient. Il est important de
prévenir votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des
plaies, si vous vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre médecin
vous dira d’arrêter votre traitement par Humira pendant un certain temps.
Informez votre médecin si vous vivez ou voyagez dans des régions où les infections fongiques
(histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose) sont très fréquentes.
Informez votre médecin si vous avez eu des infections qui reviennent ou d’autres problèmes
de santé qui augmentent le risque d’infection.
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le
traitement par Humira. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux
signes d’infection lorsque vous êtes traité par Humira. Il est important de signaler à votre
médecin si vous avez des signes d’infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de
fatigue ou des problèmes dentaires.
Tuberculose
Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si
vous avez été en contact étroit avec quelqu’un qui a eu la tuberculose. Si vous avez une
tuberculose active, ne pas utiliser Humira.
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par Humira,
votre médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le
traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos
antécédents médicaux et les examens de dépistage appropriés (par exemple,
radiographie pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces
tests devront être enregistrés sur votre
Carte de Surveillance.
Une tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un
traitement pour la prévention de la tuberculose.
Si des symptômes de tuberculose (par exemple, toux qui ne part pas, perte de poids,
manque d’énergie, légère fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après
le traitement, prévenez votre médecin immédiatement.
Hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l’hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque d’attraper le VHB.
Votre médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Chez les personnes qui sont
porteurs du VHB, Humira peut entraîner une nouvelle activation du virus.
Dans de rares cas, particulièrement si vous prenez d’autres médicaments qui diminuent
le système immunitaire, une réactivation du virus de l’hépatite B peut être extrêmement
grave.
Chirurgie ou intervention dentaire
Si vous devez avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Humira. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter
momentanément votre traitement par Humira.
Maladie démyélinisante
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (une maladie qui affecte la gaine
entourant les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera si vous devez
recevoir Humira ou continuer de recevoir Humira. Informez immédiatement votre médecin si
470
vous présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans
les bras ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre
corps.
Vaccinations
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Humira.
Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination.
Chez les enfants, il est recommandé si possible, qu’ils aient reçu les vaccinations
prévues pour leur âge avant le début du traitement par Humira.
Si vous avez reçu Humira alors que vous étiez enceinte, votre bébé peut présenter un
risque plus élevé d’avoir une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose
d’Humira reçue pendant la grossesse. Il est important de dire aux médecins de votre
bébé et aux autres professionnels de santé que vous avez eu Humira pendant votre
grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra recevoir ses vaccins.
Troubles cardiaques
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et êtes traité par Humira, l’état de votre
insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin. Il est important
d’informer votre médecin si vous avez ou si vous avez eu des problèmes cardiaques graves. Si
vous développez de nouveaux symptômes ou si ceux de votre insuffisance cardiaque
s’aggravent (par exemple, souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter
immédiatement votre médecin. Votre médecin déterminera si vous pouvez recevoir Humira.
Fièvre, hématome, saignement, aspect pâle
Chez certains patients, l’organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules
sanguines qui aident votre organisme à lutter contre les infections ou à arrêter les hémorragies.
Votre médecin pourrait décider d’arrêter le traitement. Si vous présentez une fièvre qui ne part
pas, si vous présentez de légers hématomes ou saignez très facilement, si vous êtes très pâle,
contactez tout de suite votre médecin.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
Humira ou par d’autres anti-TNF.
Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui ont développé la maladie
depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de développer un lymphome
(un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un cancer qui touche le
sang et la moelle osseuse).
Si vous prenez Humira, le risque d’avoir un lymphome, une leucémie ou d’autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme rare et sévère de lymphome a été
observée chez des patients prenant Humira. Certains de ces patients étaient également
traités par l’azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
Indiquez à votre médecin si vous prenez de l’azathioprine ou de la 6-mercaptopurine
avec Humira.
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant
Humira.
Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des
lésions pré-existantes changent d’aspect, signalez-le à votre médecin.
471
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d’une
maladie pulmonaire spécifique appelée Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
et traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
Maladie auto-immune
Dans de rares cas, le traitement par Humira peut entraîner un syndrome de type lupus. Contactez
votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur articulaire
ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d’utiliser
Humira.
Autres médicaments et Humira
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Vous ne devez pas prendre Humira en association avec des médicaments contenant les substances
actives suivantes en raison du risque accru d’infection grave :
anakinra
abatacept.
Humira peut être pris en association avec :
le méthotrexate
certains traitements de fond de la polyarthrite rhumatoïde (par exemple, sulfasalazine,
hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à base de sels d’or)
corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement par
Humira.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Humira doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu Humira pendant la grossesse par rapport aux mères
ayant la même maladie et n’ayant pas reçu Humira pendant la grossesse.
Humira peut être utilisé pendant l’allaitement.
Si vous recevez Humira pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus
élevé d’avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Humira pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins. Pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions ».
472
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Humira peut avoir un petit effet sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l’injection
d’Humira.
3.
Comment utiliser Humira
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Les doses recommandées d’Humira pour chacune des indications approuvées sont présentées dans le
tableau ci-dessous.
Votre médecin pourra vous prescrire un autre dosage d’Humira si vous avez besoin d’une dose
différente.
Polyarthrite rhumatoïde
Age ou poids
Adultes
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
40 mg toutes les deux semaines
Commentaires
Dans la polyarthrite
rhumatoïde, le traitement par
méthotrexate est poursuivi avec
celui par Humira. Si votre
médecin décide que le
méthotrexate est inapproprié,
Humira peut être donné seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas
de méthotrexate avec votre
traitement par Humira, votre
médecin peut décider de vous
prescrire Humira 40 mg toutes
les semaines ou 80 mg toutes
les deux semaines.
Psoriasis en plaques
Age ou poids
Adultes
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie de
40 mg administré une semaine
sur deux en commençant une
semaine après la première dose.
Commentaires
Si vous avez une réponse
insuffisante, votre médecin
pourra augmenter la posologie
à 40 mg toutes les semaines ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
473
Hidrosadénite suppurée
Age ou poids
Adultes
Adolescent de 12 à 17 ans,
pesant au moins 30 kg
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 160 mg
(deux injections de 80 mg le
même jour ou une injection de
80 mg par jour pendant
deux jours de suite), suivie
d’une dose de 80 mg (une
injection de 80 mg)
deux semaines après. Après
deux semaines
supplémentaires, le traitement
doit être poursuivi à raison
d’une dose de 40 mg toutes les
semaines ou de 80 mg toutes
les deux semaines, suivant la
prescription de votre médecin.
Une dose initiale de 80 mg
(une injection de 80 mg), suivie
d’une dose de 40 mg toutes les
deux semaines à partir de la
semaine suivante.
Commentaires
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Si vous présentez une réponse
insuffisante à Humira 40 mg
toutes les deux semaines, votre
médecin pourra augmenter la
posologie à 40 mg par semaine
ou à 80 mg toutes les deux
semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Commentaires
Votre médecin pourra
augmenter la posologie à
40 mg toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Maladie de Crohn
Age ou poids
Enfants, adolescents et adultes
de 6 à 17 ans pesant 40 kg et
plus
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie de
40 mg deux semaines plus tard.
S’il est nécessaire d’obtenir
une réponse plus rapide, votre
médecin pourra vous prescrire
une première dose de 160 mg
(deux injections de 80 mg le
même jour ou une injection de
80 mg par jour pendant
deux jours consécutifs), suivie
deux semaines plus tard de
80 mg (une injection de
80 mg).
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
474
Enfants et adolescents de 6 à
17 ans pesant moins de 40 kg
Première dose de 40 mg, suivie
de 20 mg deux semaines plus
tard.
S’il est nécessaire d’obtenir
une réponse plus rapide, votre
médecin pourra vous prescrire
une première dose de 80 mg
(une injection de 80 mg), suivie
deux semaines plus tard de
40 mg.
Ensuite, la dose habituelle est
de 20 mg une semaine sur
deux.
Votre médecin pourra
augmenter la dose à 20 mg
toutes les semaines.
Rectocolite hémorragique
Age ou poids
Adultes
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 160 mg
(deux injections de 80 mg le
même jour ou une injection de
80 mg par jour pendant
deux jours consécutifs), suivie
deux semaines plus tard de
80 mg (une injection de
80 mg).
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Première dose de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie de
40 mg (une injection de 40 mg)
deux semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Première dose de 160 mg (deux
injections de 80 mg le même
jour ou une injection de 80 mg
par jour pendant deux jours
consécutifs), suivie de 80 mg
(une injection de 80 mg) deux
semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est
de 80 mg une semaine sur
deux.
Commentaires
Votre médecin pourra
augmenter la posologie à
40 mg toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant moins de 40 kg
Vous devez poursuivre votre
traitement par Humira à la dose
habituelle, même après avoir
atteint l’âge de 18 ans.
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant 40 kg et plus
Vous devez poursuivre votre
traitement par Humira à la dose
habituelle, même après avoir
atteint l’âge de 18 ans.
Uvéite non infectieuse
Age ou poids
Adultes
Combien et à quelle
fréquence prendre Humira ?
Première dose de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie de
40 mg administré une semaine
475
Commentaires
L’administration de corticoïdes
ou d’autres
immunomodulateurs peut être
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant moins de 30 kg
sur deux en commençant une
semaine après la première
dose.
20 mg toutes les deux semaines
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant 30 kg et plus
40 mg toutes les deux semaines
poursuivie au cours du
traitement par Humira. Humira
peut aussi être administré seul.
Votre médecin peut prescrire
une dose initiale de 40 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 20 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Votre médecin peut prescrire
une dose initiale de 80 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 40 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Mode et voie d’administration
Humira est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur comment s’injecter Humira sont fournies à la rubrique 7
« Injecter Humira ».
Si vous avez utilisé plus d’Humira que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Humira plus souvent que votre médecin ne l’avait prescrit,
contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez toujours avec
vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Humira
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Humira dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n’aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Humira
La décision d’arrêter d’utiliser Humira doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes peuvent
revenir à l’arrêt du traitement.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore 4 mois après la dernière injection d’Humira.
476
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez l’un des effets suivants
éruption cutanée sévère, urticaire ou autres signes de réactions allergiques
gonflement de la face, des mains, des pieds
gêne respiratoire, gêne en avalant
essoufflement au cours de l’activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez l’un des effets suivants
signes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant
sensation de faiblesse ou de fatigue
toux
fourmillements
engourdissement
vision double
faiblesse des bras ou des jambes
« bouton » ou plaie ouverte qui ne cicatrise pas
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec Humira :
Très fréquent
(peut affecter plus d’1 personne sur 10)
réactions au point d’injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison)
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie)
maux de tête
douleurs abdominales
nausées et vomissements
rash
douleurs musculo-squelettiques
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe)
infections intestinales (y compris gastroentérites)
infections cutanées (y compris cellulite et zona)
infections de l’oreille
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre)
infections des organes de reproduction
infections urinaires
infections fongiques
infections articulaires
tumeurs bénignes
cancer de la peau
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière)
déshydratation
troubles de l’humeur (y compris dépression)
anxiété
sommeil difficile
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement
migraine
477
compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les
jambes)
troubles de la vision
inflammation oculaire
inflammation de la paupière et gonflement des yeux
vertiges (sensation d’étourdissement ou de tête qui tourne)
sensation de battements de cœur rapides
hypertension
bouffées de chaleur
hématomes (accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins)
toux
asthme
souffle court
saignements gastro-intestinaux
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique)
reflux acide
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche)
démangeaisons
éruption cutanée avec démangeaisons
ecchymoses
inflammation cutanée (telle qu’eczéma)
cassure des ongles des mains et des pieds
transpiration excessive
chute des cheveux
apparition ou aggravation d’un psoriasis
spasmes musculaires
présence de sang dans les urines
problèmes rénaux
douleur thoracique
œdème (gonflement)
fièvre
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes
mauvaise cicatrisation
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
infections opportunistes (incluant la tuberculose et d’autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée)
infections neurologiques (y compris méningite virale)
infections oculaires
infections bactériennes
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin)
cancer
cancer affectant le système lymphatique
mélanome
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(se présentant le plus souvent comme une sarcoïdose)
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins)
tremblements (frissons)
neuropathie (maladie des nerfs)
accident vasculaire cérébral
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations
478
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles
crise cardiaque
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation)
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon)
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale)
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos
difficulté à avaler
œdème du visage (gonflement du visage)
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire
stéatose du foie
sueurs nocturnes
cicatrice
faiblesse musculaire anormale
lupus érythémateux disséminé (y compris inflammation de la peau, du cœur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d’organes)
sommeil interrompu
impuissance
inflammations
Rare
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse)
réactions allergiques sévères avec choc
sclérose en plaques
troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans
les bras et le haut du corps
arrêt de la fonction de pompage du cœur
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons)
perforation intestinale (trou dans l’intestin)
hépatite
réactivation du virus de l’hépatite B
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps)
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau)
syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
rash)
œdème du visage (gonflement du visage) avec réactions allergiques
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau)
syndrome de type lupus
angioedème (gonflement localisé de la peau)
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison)
Fréquence indéterminée
(la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel)
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau)
sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau
insuffisance hépatique
aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire)
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
479
Certains effets indésirables observés avec Humira ne se traduisent par aucun symptôme et ne peuvent
être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent
(peut affecter plus de 1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs
taux faibles de globules rouges
élévation des taux de lipides dans le sang
élévation des enzymes hépatiques
Fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs
taux faibles de plaquettes
élévation des taux d’acide urique dans le sang
taux anormaux de sodium dans le sang
taux faibles de calcium dans le sang
taux faibles de phosphate dans le sang
taux de sucre élevé dans le sang
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang
présence d’anticorps dans le sang
taux faible de potassium dans le sang
Peu fréquent
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
taux élévé de bilirubine (test sanguin du foie)
Rare
(peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Humira
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP.
A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler.
Conserver le stylo prérempli dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), un stylo prérempli d’Humira peut être conservé à
température ambiante (jusqu’à 25 °C) pendant une durée maximale de 14 jours, en le protégeant de la
480
lumière. Après avoir été retiré du réfrigérateur pour être conservé à température ambiante, le stylo
doit
être utilisé dans les 14 jours ou jeté,
même s’il est remis au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle le stylo a été retiré la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle il doit être jeté.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Humira
La substance active est l’adalimumab.
Les autres composants sont : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Humira en stylo prérempli et contenu de l’emballage extérieur
Humira 80 mg, solution injectable en stylo prérempli est présenté sous forme de solution stérile de
80 mg d’adalimumab dissous dans 0,8 ml de solution.
Le stylo prérempli d’Humira est un stylo à usage unique gris et prune qui contient une seringue en
verre avec Humira. Il y a deux capuchons – un est gris, marqué "1" et l’autre est prune et marqué "2".
Il y a une fenêtre de chaque côté du stylo par laquelle vous pouvez voir la solution d’Humira dans la
seringue.
Le stylo prérempli d’Humira est présenté dans une boîte contenant :
1 stylo prérempli pour utilisation par le patient avec 2 tampons d’alcool (1 tampon de
rechange).
3 stylos préremplis pour utilisation par le patient avec 4 tampons d’alcool (1 tampon de
rechange)
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Humira est disponible en flacon, en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Fabricant
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché :
481
België/Belgique/Belgien
AbbVie SA
Tél/Tel: +32 10 477811
България
АбВи ЕООД
Тел:+359 2 90 30 430
Česká republika
AbbVie s.r.o.
Tel: +420 233 098 111
Danmark
AbbVie A/S
Tlf: +45 72 30-20-28
Deutschland
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: 00800 222843 33 (gebührenfrei)
Tel: +49 (0) 611 / 1720-0
Eesti
AbbVie OÜ
Tel: +372 623 1011
Ελλάδα
AbbVie ΦΑΡΜΑΚΕΥΤΙΚΗ Α.Ε.
Τηλ: +30 214 4165 555
España
AbbVie Spain, S.L.U.
Tel: +34 91 384 09 10
France
AbbVie
Tél: +33 (0) 1 45 60 13 00
Hrvatska
AbbVie d.o.o.
Tel + 385 (0)1 5625 501
Ireland
AbbVie Limited
Tel: +353 (0)1 4287900
Ísland
Vistor hf.
Tel: +354 535 7000
Italia
AbbVie S.r.l.
Tel: +39 06 928921
Κύπρος
Lifepharma (Z.A.M.) Ltd
Τηλ.: +357 22 34 74 40
Latvija
AbbVie SIA
Tel: +371 67605000
Lietuva
AbbVie UAB
Tel: +370 5 205 3023
Luxembourg/Luxemburg
AbbVie SA
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 10 477811
Magyarország
AbbVie Kft.
Tel.:+36 1 455 8600
Malta
V.J.Salomone Pharma Limited
Tel: +356 22983201
Nederland
AbbVie B.V.
Tel: +31 (0)88 322 2843
Norge
AbbVie AS
Tlf: +47 67 81 80 00
Österreich
AbbVie GmbH
Tel: +43 1 20589-0
Polska
AbbVie Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 372 78 00
Portugal
AbbVie, Lda.
Tel: +351 (0)21 1908400
România
AbbVie S.R.L.
Tel: +40 21 529 30 35
Slovenija
AbbVie Biofarmacevtska družba d.o.o.
Tel: +386 (1)32 08 060
Slovenská republika
AbbVie s.r.o.
Tel: +421 2 5050 0777
Suomi/Finland
AbbVie Oy
Puh/Tel: +358 (0)10 2411 200
Sverige
AbbVie AB
Tel: +46 (0)8 684 44 600
United Kingdom (Northern Ireland)
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: +44 (0)1628 561090
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
482
Pour écouter ou demander une copie de cette notice en braille, en gros caractères ou en version
audio, veuillez contacter le représentant local du Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le
Marché.
7. Injecter Humira
Les instructions suivantes expliquent comment vous injecter vous-même Humira en sous-
cutané, avec le stylo prérempli. Tout d’abord, veuillez lire attentivement toutes les instructions
et les suivre étape par étape.
Votre médecin, votre infirmière ou votre pharmacien vous indiquera comment effectuer vous-
même l’injection.
Ne faites pas l’auto-injection si vous n’êtes pas sûr d’avoir compris la méthode de préparation
et d’injection d’Humira.
Après un entraînement approprié, vous pourrez faire l’injection vous-même ou la faire faire
par une autre personne, par exemple un membre de votre famille ou un ami.
Chaque stylo prérempli est utilisé pour une seule injection.
Stylo prérempli Humira
Capuchon gris 1 Manchon blanc de l’aiguille Flèche blanche
Capuchon prune 2
Aiguille
Fenêtre de contrôle
Bouton déclencheur prune
Ne pas utiliser le stylo prérempli et appeler votre médecin ou votre pharmacien si
la solution est trouble, jaunie, ou contient des flocons ou des particules
la date d’expiration (EXP) est dépassée
le liquide a été congelé ou a séjourné au soleil
le stylo prérempli est tombé ou a été écrasé
483
N’enlevez les capuchons que juste avant l’injection. Gardez hors de la vue et de la portée des
enfants.
ETAPE 1
Sortez Humira du réfrigérateur.
Laissez Humira à température ambiante pendant
15 à 30 minutes
avant l’injection.
Ne pas
enlever le capuchon gris ou le capuchon prune jusqu’à ce que Humira soit à
température ambiante
Ne pas
réchauffer Humira par un autre moyen. Par exemple,
ne pas
le réchauffer dans le
micro-ondes ou dans l’eau chaude
Vérifiez la date de péremption (EXP).
Ne pas
utiliser le
ETAPE 2
stylo prérempli si la date (EXP) est dépassée.
Stylo
Posez le matériel sur une surface plane et propre
1 stylo prérempli à usage unique
1 tampon d’alcool
Lavez et séchez vos mains.
Tampon d’alcool
ETAPE 3
Zones d’injection
Choisissez un site d’injection :
sur le devant de vos cuisses ou
au niveau de votre ventre (abdomen) à au
moins 5 cm de votre nombril
à au moins 3 cm de votre dernier site
d’injection
Nettoyez le site d’injection avec le tampon d’alcool
en faisant un mouvement circulaire.
Ne pas
injecter à travers les vêtements
Ne pas
injecter dans une peau douloureuse,
meurtrie, rouge, dure, griffée, avec des
vergetures, ou au niveau de plaques de
psoriasis
Zones d’injection
484
ETAPE 4
Tenez le stylo prérempli avec le capuchon 1 gris
dirigé vers le haut.
Vérifiez la fenêtre de contrôle.
Il est normal de voir une ou plusieurs bulles
dans la fenêtre
Assurez-vous que la solution est limpide et
incolore
Ne pas
utiliser le stylo prérempli si le liquide
est trouble ou avec des particules
Ne pas
utiliser le stylo prérempli s’il est
tombé ou a été écrasé
ETAPE 5
Capuchon 1
Tirez d’un seul coup le capuchon 1 gris. Jetez le
capuchon.
Ne pas
recapuchonner.
Vérifiez que la petite protection noire de
l’aiguille de la seringue a été enlevée avec le
capuchon
Il est normal de voir quelques gouttes sortir de
l’aiguille
Tirez d’un seul coup le capuchon 2 prune. Jetez le
capuchon.
Ne pas
recapuchonner.
Le stylo prérempli est maintenant prêt à être utilisé.
Capuchon 2
ETAPE 6
Pincez la peau du site d’injection avec l’autre main afin
de faire un pli et le tenir fermement jusqu’à ce que
l’injection soit terminée.
Dirigez la flèche blanche vers le site d’injection (cuisse
ou abdomen).
Placez le manchon blanc de l’aiguille à angle droit
(angle
de 90°)
par rapport au site d’injection.
Tenez le stylo prérempli de telle sorte que vous
puissiez voir la fenêtre de contrôle.
Ne pas
appuyer sur le bouton déclencheur prune avant
d’être prêt(e) à réaliser l’injection.
Dirigez le stylo prérempli de telle sorte que la flèche
blanche pointe vers le site d’injection.
485
ETAPE 7
15 secondes
Appuyez fermement le stylo prérempli
contre le
site d’injection avant de commencer l’injection
Maintenir
le stylo prérempli
appuyé
pour éviter
qu’il ne se retire de la peau pendant l’injection..
Appuyez
sur le bouton déclencheur prune et
comptez doucement pendant
15
secondes.
Un grand
« clic »
vous signalera le début de
l’injection
Maintenez fermement
le stylo prérempli
contre le site d’injection jusqu’à ce que
l’injection soit terminée.
L’injection est terminée lorsque l’indicateur jaune
arrête de bouger.
ETAPE 8
Quand l’injection est terminée, retirez doucement le
stylo prérempli de la peau. Le manchon blanc de
l’aiguille recouvrira l’extrémité de l’aiguille.
La présence d’une petite quantité de liquide au
niveau du site d’injection est normale.
S’il y a plus que quelques gouttes de liquide au niveau
du site d’injection, contactez votre médecin,
infirmier/ère ou pharmacien.
Après avoir terminé l’injection, placez un coton ou une
compresse sur la peau au niveau du site d’injection.
Ne pas
frotter
Un léger saignement au site d’injection est
normal
ETAPE 9
Jetez le stylo prérempli utilisé dans un collecteur de déchets comme indiqué par votre médecin,
infirmier/ère ou pharmacien.
Ne pas
recycler ou jeter le stylo prérempli dans les ordures ménagères
Gardez
toujours
le stylo prérempli et le collecteur de déchets hors de la vue et de la portée
des enfants
Les capuchons, tampon d’alcool, boule de coton ou compresse, blister, et l’emballage peuvent être
jetés avec vos ordures ménagères.
486

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 20 mg, solution injectable en seringue préremplie
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque seringue unidose préremplie de 0,2 ml contient 20 mg d'adalimumab.
L'adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant produit dans des cellules ovariennes
de hamster chinois.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable. (injection)
Solution limpide, incolore.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Humira en association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de l'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire évolutive chez les patients à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante
à un ou plusieurs traitements de fond. Humira peut être administré en monothérapie en cas
d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement par le méthotrexate est inadaptée
(pour l'efficacité en monothérapie, voir rubrique 5.1). Humira n'a pas été étudié chez les patients de
moins de 2 ans.
Arthrite liée à l'enthésite
Humira est indiqué pour le traitement de l'arthrite active liée à l'enthésite chez les patients à partir de
6 ans en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance au traitement conventionnel (voir rubrique 5.1).
Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants à
partir de 4 ans et les adolescents en cas de réponse insuffisante à un traitement topique et aux
photothérapies ou lorsque ces traitements sont inappropriés.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les enfants
et les adolescents à partir de 6 ans qui n'ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un
traitement nutritionnel de première intention et un corticoïde et/ou un immunomodulateur, ou chez
lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Humira est indiqué dans le traitement de l'uvéite antérieure chronique non infectieuse chez les enfants
et les adolescents à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance au traitement
conventionnel ou pour lesquels un traitement conventionnel est inapproprié.
4.2
Posologie et mode d'administration
Le traitement par Humira doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière
de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles Humira est indiqué. Il est recommandé
aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par Humira
(voir rubrique 4.4). Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par Humira.
Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter Humira, si
leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.
Pendant le traitement par Humira, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou
immunomodulateurs) devront être optimisés.
Posologie
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire à partir de 2 ans
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire à partir de l'âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 1). Humira est administré
toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Tableau 1. Posologie d'Humira chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire
Poids du patient
Schéma posologique
10 kg à < 30 kg
20 mg toutes les 2 semaines
30 kg
40 mg toutes les 2 semaines
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un
patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les patients âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Arthrite liée à l'enthésite
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite à partir de
l'âge de 6 ans dépend du poids corporel (tableau 2). Humira est administré toutes les deux semaines en
injection sous-cutanée.
Poids du patient
Schéma posologique
15 kg à < 30 kg
20 mg toutes les 2 semaines
30 kg
40 mg toutes les 2 semaines
Humira n'a pas été étudié chez les patients de moins de 6 ans atteints d'arthrite liée à l'enthésite.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints de psoriasis en plaques âgés de 4 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 3). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 3. Posologie d'Humira chez les enfants et les adolescents atteints de psoriasis en plaques
Poids du patient
Schéma posologique
15 kg à < 30 kg
Dose initiale de 20 mg puis 20 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l'administration de la dose initiale.
30 kg
Dose initiale de 40 mg puis 40 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l'administration de la dose initiale.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Si un retraitement par Humira est indiqué, les recommandations ci-dessus pour la posologie et la durée
de traitement doivent être suivies.
La sécurité d'Humira chez l'enfant et l'adolescent présentant un psoriasis en plaques a été évaluée sur
une durée moyenne de 13 mois.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 4 ans dans cette
indication.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 4). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Poids du
Dose d'induction
Dose
patient
d'entretien
à partir de la
semaine 4
< 40 kg
40 mg à la semaine 0 et 20 mg à la semaine 2
20 mg toutes les
2 semaines
S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d'évènement indésirable peut être plus important
avec une dose d'induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
40 kg
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
40 mg toutes
les 2 semaines
S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d'évènement indésirable peut être plus important
avec une dose d'induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2
Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d'une
augmentation de la posologie :
< 40 kg : 20 mg toutes les semaines
40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu
à la semaine 12.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les enfants et les adolescents atteints d'uvéite à partir de
l'âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 5). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Dans l'uvéite chez l'enfant et l'adolescent, aucun essai clinique n'a été conduit avec Humira sans
traitement concomitant par le méthotrexate.
Tableau 5. Posologie d'Humira chez les enfants et les adolescents atteints d'uvéite
Poids du patient
Schéma posologique
< 30 kg
20 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
30 kg
40 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
Lors de l'instauration du traitement par Humira, une dose de charge de 40 mg pour les patients ayant
un poids < 30 kg ou de 80 mg pour ceux ayant un poids 30 kg peut être administrée une semaine
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Humira n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des
posologies.
Mode d'administration
Humira est administré en injection sous-cutanée. Les instructions complètes d'utilisation sont fournies
dans la notice.
D'autres dosages et présentations d'Humira sont disponibles.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA classes III/IV) (voir rubrique 4.4).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le
numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
Les patients recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une
fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients
doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose),
avant, pendant et après le traitement par Humira. La durée d'élimination de l'adalimumab pouvant
aller jusqu'à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.
Le traitement par Humira ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les
infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la
tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques,
par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du
traitement par Humira doivent être pris en considération avant l'instauration du traitement (voir Autres
infections opportunistes
).
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Humira doivent faire
l'objet d'une surveillance soigneuse et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas
Infections graves
Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes,
fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d'autres infections opportunistes, telles que listériose,
légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par Humira.
Les autres infections graves observées dans les essais cliniques sont : pneumonie, pyélonéphrite,
arthrite septique et septicémie. Des cas d'infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue
fatale ont été rapportés.
Tuberculose
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection
tuberculeuse, ont été rapportés pour des patients recevant Humira. Des cas de tuberculoses pulmonaire
et extra-pulmonaire (c'est-à-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l'instauration du traitement par Humira, tous les patients doivent faire l'objet d'une recherche
d'infection tuberculeuse active ou non (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale
détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d'exposition antérieure possible à
des patients atteints de tuberculose active et/ou d'un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien.
Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et radiographie
pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations
locales). Il est conseillé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de surveillance
du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine peut donner des faux-
négatifs, notamment chez les patients gravement malades ou immuno-déprimés.
En cas de diagnostic d'une tuberculose active, le traitement par Humira ne doit pas être instauré (voir
rubrique 4.3).
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d'évaluer très attentivement le rapport
bénéfice/risque du traitement.
En cas de suspicion d'une tuberculose latente, la consultation d'un médecin spécialiste, qualifié dans
le traitement de la tuberculose, doit être envisagée.
En cas de diagnostic d'une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et
conforme aux recommandations locales doit être mise en oeuvre avant le début du traitement par
Humira.
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l'instauration d'Humira chez les
patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de
dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou
active, chez qui l'administration d'un traitement antituberculeux approprié ne peut être confirmée.
Des cas de réactivation d'une tuberculose malgré un traitement prophylactique sont survenus chez des
patients traités par Humira. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une tuberculose
active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par Humira.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des
patients traités par Humira. Ces infections n'ont pas toujours été détectées chez les patients recevant
des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l'instauration d'un traitement approprié, avec parfois une
issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids,
sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans
choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient
d'arrêter immédiatement l'administration d'Humira. Le diagnostic et la mise en place d'un traitement
antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin ayant
l'expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
Réactivation d'hépatite B
Une réactivation d'hépatite B s'est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y
compris Humira et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c'est-à-dire antigène de surface positif-
Ag HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l'objet d'un dépistage
d'infection à VHB avant l'initiation d'un traitement par Humira. Pour les patients pour lesquels le test
de dépistage de l'hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin spécialisé dans le
traitement de l'hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Humira, il faut surveiller attentivement les
signes et les symptômes d'infection active par le VHB tout au long du traitement et pendant plusieurs
mois après son arrêt. Il n'y a pas de données disponibles suffisantes concernant le traitement de
patients porteurs du VHB traités par antiviral pour prévenir une réactivation du VHB et traités par un
antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB, Humira doit être
arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu'un traitement complémentaire adapté doivent être
initiés.
Événements neurologiques
Les antagonistes du TNF, dont Humira, ont été associés dans de rares circonstances à l'apparition ou à
l'exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie démyélinisante du
système nerveux central, y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de maladie
démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est recommandée
aux prescripteurs avant de traiter avec Humira les patients atteints d'une maladie démyélinisante du
système nerveux central ou périphérique préexistante ou de survenue récente ; l'arrêt du traitement par
Humira doit être envisagé en cas d'apparition de l'un de ces troubles. L'association entre l'uvéite
intermédiaire et les maladies démyélinisantes du système nerveux central est connue. Une évaluation
neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite intermédiaire non infectieuse
avant l'instauration du traitement par Humira, et répétée régulièrement au cours du traitement afin de
rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central préexistante ou évolutive.
Réactions allergiques
Au cours des essais cliniques, des réactions allergiques graves associées à Humira ont rarement été
rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à Humira ont été peu fréquentes. Des cas
de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques, ont été rapportés après
administration d'Humira. En cas de survenue d'une réaction anaphylactique ou d'une autre réaction
allergique grave, l'administration d'Humira doit être immédiatement interrompue et un traitement
approprié mis en oeuvre.
Au cours d'une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par Humira,
on n'a enregistré aucun élément évocateur d'une dépression de l'hypersensibilité de type retardé,
d'une diminution des taux d'immunoglobulines ou d'une modification de la numération des
lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes
neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers
y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe
contrôle. Cependant, l'incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de
leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de
risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d'une polyarthrite rhumatoïde
ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l'estimation du risque. Dans l'état
actuel des connaissances, la possibilité d'un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou
d'autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.
Des tumeurs malignes, dont certaines d'issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation,
chez des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu'à l'âge de 22 ans) traités par des anti-
TNF (initiation du traitement avant l'âge de 18 ans), y compris l'adalimumab. La moitié de ces cas
environ étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d'autres types de tumeurs malignes
parmi lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d'immunosuppression. Le risque
de développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l'enfant et l'adolescent traités par anti-
TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphomes hépatospléniques à
lymphocytes T ont été identifiés chez des patients traités par l'adalimumab. Cette forme rare de
lymphome à lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces
lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T observés avec Humira sont survenus chez des adultes
jeunes ayant un traitement concomitant par l'azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé dans les
maladies inflammatoires de l'intestin. Le risque potentiel de l'association de l'azathioprine ou de la 6-
mercaptopurine avec Humira doit être soigneusement pris en considération. Un risque de
développement de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T chez des patients traités par Humira
ne peut pas être exclu (voir rubrique 4.8).
Il n'existe pas d'études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le
traitement par Humira est poursuivi après le développement d'un cancer. En conséquence, une
prudence accrue devra être observée lorsqu'on envisage un traitement de ces patients par Humira (voir
rubrique 4.8).
Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou
atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie, devront être examinés à la recherche
d'un cancer cutané autre que mélanome avant et pendant le traitement par Humira. Des cas de
mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités
par anti-TNF, y compris l'adalimumab (voir rubrique 4.8).
Dans une étude clinique prospective évaluant l'emploi d'un autre agent anti-TNF, l'infliximab, chez
des patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) modérée à sévère, on
rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par
infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents
de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises dans l'emploi d'un anti-
TNF chez des patients souffrant de BPCO et aussi chez des patients à risque de cancer à cause d'un
tabagisme important.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d'anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF. Des
effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par
ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été observés avec Humira. Il doit être conseillé à tous les
patients de demander immédiatement un avis médical s'ils ont des signes ou des symptômes suggérant
des troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous Humira.
L'arrêt du traitement par Humira devra être envisagé pour les patients chez qui des anomalies
hématologiques significatives seront confirmées.
Vaccinations
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination
contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de
polyarthrite rhumatoïde traités par l'adalimumab ou un placebo. Il n'y a pas de données disponibles
sur la transmission secondaire d'infection par des vaccins vivants chez les patients recevant Humira.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à
jour conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l'instauration du traitement par
Humira.
Les patients sous Humira peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté des vaccins
vivants. L'administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été
exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d'adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Insuffisance cardiaque congestive
Dans un essai clinique mené avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de
l'insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque
congestive. Des cas d'aggravation d'insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des
patients sous Humira. Humira doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance
cardiaque légère (NYHA classes I/II). Humira est contre-indiqué dans l'insuffisance cardiaque
modérée à sévère (voir rubrique 4.3). Le traitement par Humira doit être arrêté chez les patients
présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d'insuffisance cardiaque
congestive.
Processus auto-immuns
Le traitement par Humira peut entraîner la formation d'anticorps auto-immuns. L'impact d'un
traitement à long terme par Humira sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu. Si
un patient développe des symptômes invoquant un syndrome de type lupus à la suite d'un traitement
par Humira et présente une réaction positive anti-ADN double brin, le traitement par Humira ne devra
pas être poursuivi (voir rubrique 4.8).
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d'anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l'administration simultanée
d'anakinra et d'un autre anti-TNF, l'étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à
L'administration concomitante d'adalimumab avec d'autres traitements de fond biologiques (par
exemple anakinra et abatacept) ou avec d'autres anti-TNF n'est pas recommandée en raison de
l'augmentation possible du risque d'infections, y compris d'infections graves, et d'autres interactions
pharmacologiques potentielles. (Voir rubrique 4.5).
Chirurgie
L'expérience concernant la tolérance au cours d'interventions chirurgicales chez les patients traités par
Humira est limitée. La longue demi-vie de l'adalimumab doit être prise en compte si une intervention
chirurgicale est prévue. Un patient traité par Humira nécessitant une intervention chirurgicale doit être
attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées doivent être
entreprises. L'expérience concernant la tolérance d'Humira chez les patients opérés pour arthroplastie
est limitée.
Occlusion du grêle
Dans la maladie de Crohn, l'échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent qu'Humira n'aggrave
pas ou ne provoque pas de sténoses.
Sujets âgés
La fréquence des infections graves chez les sujets traités par Humira âgés de plus de 65 ans (3,7 %) est
plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5 %). Certains cas ont eu une issue fatale. Une
attention particulière concernant le risque d'infection doit être apportée lors du traitement des sujets
âgés.
Population pédiatrique
Voir Vaccinations ci-dessus.
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Humira a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant Humira en monothérapie et chez
ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d'anticorps était plus faible lorsque
Humira était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son utilisation en
monothérapie. L'administration d'Humira sans méthotrexate a entraîné une augmentation de la
formation d'anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de l'efficacité de
l'adalimumab (voir rubrique 5.1).
L'association d'Humira et d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d'anti-TNF »).
L'association d'Humira et d'abatacept n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d'anti-TNF »).
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace
pendant le traitement par Humira et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière
administration d'Humira.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l'adalimumab dont les données ont été
recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue,
avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l'adalimumab au cours du premier trimestre, ne
révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Au cours d'une étude de cohorte prospective, 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR)
ou une maladie de Crohn (MC) et traitées par l'adalimumab au moins pendant le premier trimestre et
120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par l'adalimumab ont été incluses. La
prévalence à la naissance des anomalies congénitales majeures constituait le critère d'évaluation
principal. Le taux de grossesses aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie
congénitale majeure était de 6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par l'adalimumab présentant une
PR et de 5/74 (6,8 %) chez les femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95 %
0,38-4,52), et de 16/152 (10,5 %) chez les femmes traitées par l'adalimumab présentant une MC et de
3/32 (9,4 %) chez les femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-
4,16 ). L'OR ajusté (compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95 % 0,45-2,73) pour les
PR et MC combinées. Aucune différence notable n'a été rapportée entre les femmes traitées par
l'adalimumab et les femmes non traitées par l'adalimumab pour les critères d'évaluation secondaires
d'avortements spontanés, d'anomalies congénitales mineures, d'accouchement prématuré, de taille à la
naissance et d'infections graves ou opportunistes, et de mortinatalité ou de malignité. L'interprétation
des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l'étude, notamment la petite
taille d'échantillon et le plan d'étude non randomisé.
Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n'y a eu aucun signe
évocateur d'une éventuelle toxicité maternelle, d'une embryotoxicité ou de potentiel tératogène. On ne
dispose pas de données précliniques sur la toxicité post-natale de l'adalimumab (voir rubrique 5.3).
En raison de son effet inhibiteur sur le TNF, l'adalimumab administré pendant la grossesse pourrait
affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L'adalimumab doit être utilisé pendant la
grossesse seulement si nécessaire.
Chez les femmes traitées par l'adalimumab durant leur grossesse, l'adalimumab peut traverser le
placenta et passer dans le sang de leur enfant. En conséquence, ces enfants peuvent avoir un risque
accru d'infections. L'administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des enfants qui
ont été exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d'adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Allaitement
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l'adalimumab est excrété dans le
lait maternel à de très faibles concentrations, l'adalimumab étant présent dans le lait maternel à des
concentrations équivalentes à 0,1 %­1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les
protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible
biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu. Par conséquent,
Humira peut être utilisé pendant l'allaitement.
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l'adalimumab sur la fertilité.
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Humira peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des vertiges et des troubles visuels peuvent survenir après l'administration d'Humira (voir
rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Humira a été étudié chez 9 506 patients dans des essais pivots contrôlés et en ouvert d'une durée de
60 mois et plus. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente ou
ancienne, d'arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée
à l'enthésite) ou des patients souffrant de spondyloarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA), de rhumatisme psoriasique, de la maladie
de Crohn, de rectocolite hémorragique, de psoriasis, d'hidrosadénite suppurée et d'uvéite. Les études
contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients ayant reçu Humira et 3 801 patients ayant reçu un
placebo ou un comparateur actif pendant la phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d'effets indésirables pendant la
phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9 % chez les patients traités par
Humira et de 5,4 % chez les patients du groupe contrôle.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les
rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site
d'injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les
douleurs musculo-squelettiques.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec Humira. Les antagonistes du TNF, tels
qu'Humira, affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les
défenses du corps contre les infections et le cancer.
Des infections menaçant le pronostic vital et d'issue fatale (comprenant sepsis, infections
opportunistes et tuberculose), des réactivations d'hépatite B et différents cancers (y compris leucémie,
lymphome et lymphome hépatosplénique à lymphocytes T) ont également été rapportés avec
l'utilisation d'Humira.
Des effets hématologiques, neurologiques et auto-immuns sévères ont également été rapportés. Ceci
comprend de rares cas de pancytopénie, d'anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et
périphérique et des cas de lupus, d'événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.
Population pédiatrique
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l'enfant et l'adolescent
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
Liste des effets indésirables
La liste des effets indésirables est basée sur les études cliniques et sur l'expérience après
commercialisation et est présentée par classe de systèmes d'organes (SOC) et par fréquence dans le
tableau 6 ci-dessous : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100 < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000
< 1/100) ; rare ( 1/10 000 < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par
ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été
Tableau 6
Effets indésirables
Classe de systèmes
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Infections et infestations*
Très fréquent
Infections des voies respiratoires (y compris
infections des voies respiratoires basses et
infections des voies respiratoires hautes,
pneumonie, sinusite, pharyngite, rhino-
pharyngite et pneumonie herpétique).
Fréquent
Infections systémiques (y compris sepsis,
candidose et grippe).
Infections intestinales (y compris gastro-
entérite virale).
Infections cutanées et des tissus mous (y
compris panaris superficiel périunguéal,
cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et zona).
Infections de l'oreille.
Infections buccales (y compris herpès, herpès
buccal et infections dentaires).
Infections des organes de reproduction (y
compris mycose vulvo-vaginale).
Infections des voies urinaires (y compris
pyélonéphrite).
Infections fongiques.
Infections articulaires.
Peu fréquent
Infections neurologiques (y compris méningite
virale).
Infections opportunistes et tuberculose (y
compris coccidioïdomycose, histoplasmose et
infections à Mycobacterium avium complex).
Infections bactériennes.
Infections oculaires.
Diverticulite1).
Tumeurs bénignes,
Fréquent
Cancer de la peau à l'exclusion du mélanome (y
malignes et non précisées
compris carcinome basocellulaire et carcinome
(incl. kystes et polypes)*
malphigien spino-cellulaire).
Tumeur bénigne.
Peu fréquent
Lymphome**.
Tumeurs des organes solides (y compris cancer
du sein, du poumon et de la thyroïde).
Mélanome**.
Rare
Leucémie1).
Fréquence
Lymphome hépatosplénique à lymphocytes T1).
indéterminée
Carcinome à cellules de Merkel (carcinome
neuroendocrine cutané)1),
Sarcome de Kaposi
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Affections
Très fréquent
Leucopénie (y compris neutropénie et
hématologiques et du
agranulocytose).
système lymphatique*
Anémie.
Fréquent
Leucocytose.
Thrombocytopénie.
Peu fréquent
Purpura thrombopénique idiopathique.
Rare
Pancytopénie.
Affections du système
Fréquent
Hypersensibilité.
immunitaire*
Allergies (y compris allergie saisonnière).
Peu fréquent
Sarcoïdose1).
Vascularite.
Rare
Anaphylaxie1).
Troubles du métabolisme
Très fréquent
Augmentation du taux de lipides.
et de la nutrition
Fréquent
Hypokaliémie.
Augmentation de l'acide urique.
Taux anormal de sodium dans le sang.
Hypocalcémie.
Hyperglycémie.
Hypophosphatémie.
Déshydratation.
Affections psychiatriques
Fréquent
Troubles de l'humeur (y compris dépression).
Anxiété.
Insomnie.
Affections du système
Très fréquent
Céphalées.
nerveux*
Fréquent
Paresthésies (y compris hypoesthésie).
Migraine.
Compression des racines nerveuses.
Peu fréquent
Accident vasculaire cérébral1).
Tremblements.
Neuropathie.
Rare
Sclérose en plaques.
Affections démyélinisantes (par ex. névrite
optique, syndrome de Guillain-Barré) 1).
Affections oculaires
Fréquent
Troubles visuels.
Conjonctivite.
Blépharite.
Gonflement des yeux.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Peu fréquent
Diplopie
Affections de l'oreille et
Fréquent
Vertiges
du labyrinthe
Peu fréquent
Surdité.
Acouphènes.
Affections cardiaques*
Fréquent
Tachycardie.
Peu fréquent
Infarctus du myocarde1).
Arythmies.
Insuffisance cardiaque congestive.
Rare
Arrêt cardiaque.
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension.
Bouffées de chaleur.
Hématomes.
Peu fréquent
Anévrisme aortique.
Occlusion vasculaire.
Thrombophlébite.
Affections respiratoires,
Fréquent
Asthme.
thoraciques et
Dyspnée.
médiastinales*
Toux.
Peu fréquent
Embolie pulmonaire1).
Maladie pulmonaire interstitielle.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Pneumopathie.
Épanchement pleural1).
Rare
Fibrose pulmonaire1).
Affections gastro-
Très fréquent
Douleurs abdominales.
intestinales
Nausées et vomissements.
Fréquent
Hémorragie gastro-intestinale.
Dyspepsie.
Reflux gastro-oesophagien.
Syndrome de Gougerot-Sjögren.
Peu fréquent
Pancréatite,
Dysphagie.
OEdème du visage.
Rare
Perforation intestinale1).
Affections
Très fréquent
Élévation des enzymes hépatiques.
hépatobiliaires*
Peu fréquent
Cholécystite et lithiase biliaire.
Stéatose hépatique.
Hyperbilirubinémie.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Rare
Hépatite.
Réactivation d'hépatite B1).
Hépatite auto-immune1).
Fréquence
Insuffisance hépatique1).
indéterminée
Affections de la peau et
Très fréquent
Rash (y compris éruption exfoliative).
du tissu sous-cutané
Fréquent
Aggravation ou apparition d'un psoriasis (y
compris psoriasis pustulaire palmoplantaire)1).
Urticaire.
Ecchymoses (y compris purpura).
Dermatite (y compris eczéma).
Onychoclasie.
Hyperhidrose.
Alopécie1).
Prurit.
Peu fréquent
Sueurs nocturnes.
Cicatrice.
Rare
Érythème polymorphe1).
Syndrome de Stevens-Johnson1).
Angioedème1).
Vascularite cutanée1).
Réaction lichénoïde cutanée 1).
Fréquence
Aggravation des symptômes de
indéterminée
dermatomyosite1).
Affections musculo-
Très fréquent
Douleurs musculo-squelettiques.
squelettiques et
systémiques
Fréquent
Spasmes musculaires (y compris augmentation
de la créatine phosphokinase sérique).
Peu fréquent
Rhabdomyolyse.
Lupus érythémateux disséminé.
Rare
Syndrome de type lupus1).
Affections du rein et des
Fréquent
Insuffisance rénale.
voies urinaires
Hématurie.
Peu fréquent
Nycturie.
Affections des organes de Peu fréquent
Troubles de la fonction erectile.
reproduction et du sein
Troubles généraux et
Très fréquent
Réaction au site d'injection (y compris
anomalies au site
érythème au site d'injection).
d'administration*
Fréquent
Douleur thoracique.
OEdème.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Fièvre1).
Peu fréquent
Inflammation.
Investigations*
Fréquent
Troubles de la coagulation et troubles
hémorragiques (incluant un allongement du
temps de céphaline activé).
Positivité aux auto-anticorps (y compris aux
anticorps anti-ADN double brin).
Augmentation du taux sanguin de lactate
deshydrogénase.
Indéterminée
Augmentation du poids2)
Lésions, intoxications et
Fréquent
Mauvaise cicatrisation.
complications liées aux
procédures
* de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
** y compris les études d'extension en ouvert.
1) comprenant les données des notifications spontanées
2) Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l'adalimumab allait de 0,3 kg à 1,0 kg
pour toutes les indications chez l'adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le placebo, sur une période de
traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre 5 et 6 kg a également été observée au cours
d'études d'extension à long terme, avec des expositions moyennes d'environ 1 à 2 ans sans groupe témoin, en
particulier chez les patients atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse. Le mécanisme qui sous-tend
cet effet n'est pas clair mais pourrait être associé à l'action anti-inflammatoire de l'adalimumab.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'uvéite traités par Humira toutes les deux semaines
correspond au profil de sécurité connu d'Humira.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au point d'injection
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l'adulte et l'enfant, 12,9 % des patients traités par Humira
ont présenté des réactions au point d'injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur ou
tuméfaction) contre 7,2 % des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au
point d'injection n'ont généralement pas nécessité l'arrêt du médicament.
Infections
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l'adulte et l'enfant, la fréquence des infections a été de
1,51 par patient-année dans le groupe Humira et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo et le
groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites, infections de
l'appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué Humira après la
guérison de l'infection.
L'incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe Humira et de 0,03 par
patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec Humira menées chez l'adulte et dans la population
pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d'issue fatale, ce qui s'est produit
rarement) ont été rapportées, dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à
localisations extra-pulmonaires) et d'infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Aucun cas de cancer n'a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition de
655,6 patient-années lors des études avec Humira chez les patients atteints d'arthrite juvénile
idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l'enthésite). De plus, aucun
cas de cancer n'a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition de
498,1 patient-années lors des études avec Humira dans la maladie de Crohn pédiatrique. Aucun cas de
cancer n'a été observé chez 77 patients pédiatriques correspondant à une exposition de 80,0 patient-
années lors d'une étude avec Humira dans le psoriasis en plaques chronique pédiatrique. Aucun cas de
cancer n'a été observé chez 60 patients pédiatriques représentant une exposition de 58,4 patient-années
lors d'une étude avec Humira dans l'uvéite pédiatrique.
Pendant les périodes contrôlées des essais cliniques pivots chez l'adulte avec Humira d'une durée d'au
moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement
active, de spondylarthrite ankylosante, de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA,
de rhumatisme psoriasique, de psoriasis, d'hidrosadénite suppurée, de la maladie de Crohn, de
rectocolite hémorragique et d'uvéite, un taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers autres que
lymphomes ou cancers de la peau non mélanomes, de 6,8 (4,4 ­ 10,5) pour 1 000 patient-années parmi
les 5 291 patients traités par Humira, a été observé versus un taux de 6,3 (3,4 ­ 11,8) pour
1 000 patient-années parmi les 3 444 patients du groupe contrôle (la durée moyenne du traitement était
de 4,0 mois pour les patients traités par Humira et de 3,8 mois pour les patients du groupe contrôle).
Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers de la peau non mélanomes était de 8,8 (6,0 ­ 13,0)
pour 1 000 patient-années pour les patients traités par Humira et de 3,2 (1,3 ­ 7,6) pour 1 000 patient-
années parmi les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers de la peau, des carcinomes spino-
cellulaires sont survenus à des taux (intervalle de confiance à 95 %) de 2,7 (1,4 ­ 5,4) pour
1 000 patient-années chez les patients traités par Humira et 0,6 (0,1 ­ 4,5) pour 1 000 patient-années
chez les patients du groupe contrôle. Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de
0,7 (0,2 ­ 2,7) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par Humira et 0,6 (0,1 ­ 4,5) pour
1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces essais et les essais d'extension en ouvert terminés ou en
cours avec une durée moyenne d'environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus de 26 439 patient-
années de traitement, le taux observé de cancers autres que lymphomes et cancers de la peau non
mélanomes est d'environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de la peau non-
mélanomes est d'environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés est
d'environ 1,3 pour 1 000 patient-années.
En post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les patients atteints de
polyarthrite rhumatoïde, le taux rapporté de cancers est approximativement de 2,7 pour 1 000 patient-
années de traitement. Les taux rapportés pour les cancers de la peau non-mélanomes et les lymphomes
sont respectivement d'environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de traitement (voir rubrique 4.4).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome hépatosplénique à
lymphocytes T ont été rapportés chez des patients traités par l'adalimumab (voir rubrique 4.4).
Auto-anticorps
Des recherches d'auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients
des essais I-V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces essais, les titres d'anticorps antinucléaires
initialement négatifs étaient positifs à la semaine 24 chez 11,9 % des patients traités par Humira et
8,1 % des patients sous placebo et comparateur. Deux patients sur les 3 441 traités par Humira dans
toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont présenté des signes
Événements hépatobiliaires
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme
psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations de l'ALAT 3 x LSN
sont survenues chez 3,7 % des patients traités par Humira et chez 1,6 % des patients du groupe
contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d'Humira chez les patients atteints d'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite âgés
de 6 à 17 ans, des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 6,1 % des patients traités par
Humira et chez 1,3 % des patients du groupe contrôle. La plupart des élévations de l'ALAT sont
survenues dans le cadre d'une utilisation concomitante de méthotrexate. Aucune élévation de l'ALAT
3 x LSN n'est survenue au cours de l'essai de phase III d'Humira chez des patients atteints d'arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d'Humira chez les patients atteints de maladie de
Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des élévations
de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 0,9 % des patients traités par Humira et chez 0,9 % des
patients du groupe contrôle.
Dans l'essai clinique de phase III d'Humira chez les enfants et adolescents atteints de maladie de
Crohn qui a évalué l'efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d'entretien en
fonction du poids après un traitement d'induction ajusté au poids jusqu'à 52 semaines de traitement,
des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 2,6 % des patients (5/192), parmi lesquels 4
étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l'étude.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans le psoriasis en plaques avec une période de
contrôle de 12 à 24 semaines, des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 1,8 % des
patients traités par Humira et chez 1,8 % des patients du groupe contrôle.
Il n'a pas été observé d'élévations de l'ALAT 3 x LSN dans l'étude de phase III d'Humira chez des
patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les essais cliniques contrôlés d'Humira (dose initiale de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg
toutes les deux semaines à partir de la semaine 1) chez les patients adultes atteints d'uvéite pour une
durée allant jusqu'à 80 semaines, avec une durée médiane d'exposition de respectivement 166,5 jours
et 105,0 jours pour les patients traités par Humira et les patients du groupe contrôle, des élévations de
l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 2,4 % des patients traités par Humira et 2,4 % des patients du
groupe contrôle.
Dans les essais cliniques, toutes indications confondues, les patients avec ALAT augmentées étaient
asymptomatiques et dans la plupart des cas, les élévations étaient transitoires et réversibles lors de la
poursuite du traitement. Cependant, au cours de la surveillance post-marketing, des insuffisances
hépatiques ainsi que des désordres hépatiques moins sévères, qui peuvent précéder une insuffisance
hépatique, tels que des hépatites y compris des hépatites auto-immunes ont été rapportées chez des
patients recevant de l'adalimumab.
Administration concomitante d'azathioprine/6-mercaptopurine
Lors d'études dans la maladie de Crohn chez l'adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et
d'infections graves a été observée avec l'association Humira et azathioprine/6-mercaptopurine
comparativement à Humira utilisé seul.
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Aucune toxicité liée à la dose n'a été observée dans les essais cliniques. La plus forte dose évaluée
était constituée de doses répétées de 10 mg/kg en IV, ce qui représente 15 fois environ la dose
recommandée.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale
alpha (TNF-). Code ATC : L04AB04
Mécanisme d'action
L'adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son
interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.
L'adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris les
variations des taux des molécules d'adhésion responsables de la migration des leucocytes (ELAM-1,
VCAM-1 et ICAM-1 avec une CI50 de 0,1-0,2 nM).
Effets pharmacodynamiques
Après traitement par Humira chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé une
diminution rapide du taux de marqueurs de la phase aiguë de l'inflammation (protéine réactive C
[CRP] et vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques (IL-6) par rapport aux valeurs
initialement observées. L'administration d'Humira est également associée à une diminution des taux
sériques des métalloprotéinases matricielles (MMP-1 et MMP-3) qui permettent le remodelage
tissulaire responsable de la destruction cartilagineuse. Les patients traités par Humira présentent
généralement une amélioration des signes hématologiques de l'inflammation chronique.
Une diminution rapide du taux de CRP a également été observée chez les patients atteints d'arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et
d'hidrosadénite suppurée après traitement par Humira. Chez les patients atteints de la maladie de
Crohn, une réduction du nombre de cellules exprimant les marqueurs de l'inflammation dans le côlon,
y compris une réduction significative de l'expression du TNF, a été observée. Des études
endoscopiques sur la muqueuse intestinale ont mis en évidence une cicatrisation de la muqueuse chez
les patients traités par l'adalimumab.
Efficacité et sécurité cliniques
Adultes avec une polyarthrite rhumatoïde
Humira a fait l'objet d'études chez plus de 3 000 patients dans l'ensemble des essais cliniques dans la
polyarthrite rhumatoïde. L'efficacité et le profil de sécurité d'Humira ont été évalués dans cinq études
contrôlées randomisées, en double aveugle. Certains patients ont été traités pendant 120 mois.
L'étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de
L'étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un médicament anti-
rhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 ou 40 mg d'Humira par voie
sous-cutanée toutes les deux semaines en alternance avec un placebo, ou chaque semaine pendant
26 semaines ; un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun autre
médicament anti-rhumatismal de fond n'était autorisé.
L'étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus qui n'avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux
doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par
semaine. L'étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo
pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d'Humira toutes les semaines pendant 52 semaines, et
le troisième a été traité par 40 mg d'Humira toutes les deux semaines en alternance avec le placebo.
Après la fin de la première période de 52 semaines, 457 patients ont été inclus dans une phase
d'extension en ouvert au cours de laquelle Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines en association au méthotrexate pendant 10 ans.
L'étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde d'activité modérée à sévère et âgés de 18 ans. Les patients pouvaient n'avoir jamais reçu
de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique
préexistant pourvu que ce dernier soit stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements comprenaient
le méthotrexate, le léflunomide, l'hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels d'or. Les patients
après randomisation ont reçu soit 40 mg d'Humira soit un placebo toutes les deux semaines pendant
24 semaines.
L'étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate ayant une polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active récente (durée moyenne de la maladie inférieure à
9 mois). Cette étude a évalué l'efficacité de l'association Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines/méthotrexate, Humira 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une
monothérapie de méthotrexate sur les signes et symptômes et le taux de progression des dommages
structuraux dans la polyarthrite rhumatoïde, pendant 104 semaines. Après la fin de la première période
de 104 semaines, 497 patients ont été inclus dans une phase d'extension en ouvert au cours de laquelle
Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines jusqu'à 10 ans.
Le critère de jugement principal des études I, II et III sur la PR et le critère de jugement secondaire de
l'étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24e ou la
26e semaine. Le critère de jugement principal dans l'étude V sur la PR était le pourcentage de patients
qui avaient obtenu une réponse ACR 50 à la semaine 52. Les études III et V sur la PR avaient un
critère de jugement principal supplémentaire à 52 semaines, à savoir le retard de progression de la
maladie (attesté par les résultats radiologiques). L'étude III sur la PR avait aussi comme critère de
jugement principal les modifications de la qualité de vie.
Le pourcentage de patients sous Humira qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été cohérent
dans les essais I, II et III sur la PR. Le tableau 7 résume les résultats obtenus à la posologie de 40 mg
toutes les deux semaines.
Tableau 7
Réponses ACR dans les essais contrôlés contre placebo
(pourcentage de patients)
Réponse
Étude Ia** sur la PR
Étude IIa** sur la PR
Étude IIIa** sur la PR
Placebo/MT Humirab/MTXc
Placebo
Humirab
Placebo/MTX Humirab/MTXc
Xc
n = 63
n = 110
n = 113
c
n = 207
n = 60
n = 200
ACR 20
6 mois
13,3 %
65,1 %
19,1 %
46,0 %
29,5 %
63,3 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
24,0 %
58,9 %
ACR 50
6 mois
6,7 %
52,4 %
8,2 %
22,1 %
9,5 %
39,1 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
9,5 %
41,5 %
ACR 70
6 mois
3,3 %
23,8 %
1,8 %
12,4 %
2,5 %
20,8 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
4,5 %
23,2 %
a Étude I sur la PR à 24 semaines, étude II sur la PR à 26 semaines et étude III sur la PR à 24 et
52 semaines
b Dose de 40 mg d'Humira administrée toutes les deux semaines
c MTX = méthotrexate
**p < 0,01, Humira versus placebo
Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l'ACR
(nombre d'articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l'activité de
la maladie et de la douleur, indice d'invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dl]) ont été améliorées
à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l'étude III sur la PR, ces améliorations se sont
maintenues tout au long des 52 semaines.
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude III sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez la plupart des patients suivis jusqu'à 10 ans. Sur 207 patients qui avaient été
randomisés dans le bras Humira 40 mg toutes les 2 semaines, 114 patients ont poursuivi Humira à la
dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 5 ans. Parmi ces patients, 86 patients (75,4 %) ont eu
une réponse ACR 20 ; 72 patients (63,2 %) ont eu une réponse ACR 50 et 41 patients (36 %) ont eu
une réponse ACR 70. Sur 207 patients, 81 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 64 patients (79,0%) ont eu une réponse ACR 20 ;
56 patients (69,1%) ont eu une réponse ACR 50 et 43 patients (53,1%) ont eu une réponse ACR 70.
Dans l'étude IV sur la PR, la réponse ACR 20 des patients traités par Humira en plus des soins
habituels a été significativement meilleure que chez les patients recevant le placebo plus les soins
habituels (p < 0,001).
Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par Humira ont été
statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de
traitement.
Dans l'étude V sur la PR chez des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde récente, de méthotrexate,
un traitement associant Humira et du méthotrexate a conduit à des réponses ACR plus rapides et
significativement plus importantes qu'avec le méthotrexate seul ou Humira seul à la semaine 52 et les
réponses étaient maintenues à la semaine 104 (voir tableau 8).
Réponses ACR dans l'étude V sur la PR
(pourcentage de patients)
MTX
Humira
Humira/MTX
Valeur
Valeur de Valeur de
Réponse
n = 257
n = 274
n = 268
de pa

p
b

p
c
ACR 20
Semai
62,6 %
54,4 %
72,8 %
0,013
< 0,001
0,043
ne 52
Semai
56,0 %
49,3 %
69,4 %
0,002
< 0,001
0,140
ne 104
ACR 50
Semai
45,9 %
41,2 %
61,6 %
< 0,001
< 0,001
0,317
ne 52
Semai
42,8 %
36,9 %
59,0 %
< 0,001
< 0,001
0,162
ne 104
ACR 70
Semai
27,2 %
25,9 %
45,5 %
< 0,001
< 0,001
0,656
ne 52
Semai
28,4 %
28,1 %
46,6 %
< 0,001
< 0,001
0,864
ne 104
a. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
méthotrexate seul par le test U de Mann-Whitney
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude V sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez les patients suivis jusqu'à 10 ans. Sur 542 patients randomisés dans le bras Humira
40 mg toutes les 2 semaines, 170 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 154 patients (90,6%) ont eu une réponse ACR 20 ;
127 patients (74,7%) ont eu une réponse ACR 50 et 102 patients (60,0%) ont eu une réponse ACR 70.
À la semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l'association Humira/méthotrexate étaient en
rémission clinique (DAS 28 (CRP) < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant reçu le
méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu Humira seul. Le traitement par l'association
Humira/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate (p < 0,001) et à
Humira en monothérapie (p < 0,001) dans l'obtention d'un état d'activité basse de la maladie pour les
patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été récemment diagnostiquée. La
réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447). Sur 342 patients initialement
randomisés pour recevoir Humira seul ou l'association Humira/méthotrexate qui ont été inclus dans
l'étude d'extension en ouvert, 171 patients ont terminé 10 ans de traitement par Humira. Parmi ces
patients, 109 patients (63,7 %) étaient en rémission à 10 ans.
Réponse radiographique
Dans l'étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par Humira avaient une polyarthrite
rhumatoïde d'une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux articulaires ont été
évalués par radiographie et exprimés en termes de modification du score total de Sharp (STS) et de ses
composants, le score d'érosion et le score de pincement articulaire. Les patients traités par Humira
associé au méthotrexate ont présenté une progression significativement moindre que les patients
recevant seulement du méthotrexate à 6 et 12 mois (voir tableau 9).
Dans l'extension en ouvert de l'étude III dans la PR, le ralentissement de la progression des
dommages structuraux est maintenu à 8 et 10 ans pour une partie des patients. À 8 ans, 81 des
Tableau 9
Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois dans l'étude III sur la
PR
Placebo/
Humira/MTX
Placebo/MTX-
Valeur de p
MTXa
40 mg toutes les
Humira/MTX
2 semaines
(intervalle de
confiance à 95 %b)
Score total de Sharp
2,7
0,1
2,6 (1,4, 3,8)
< 0,001c
Score d'érosion
1,6
0,0
1,6 (0,9, 2,2)
< 0,001
Score de pincement
1,0
0,1
0,9 (0,3, 1,4)
0,002
articulaire (JSN)d
a Méthotrexate
b Intervalle de confiance à 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et Humira
c D'après les analyses de rang
d JSN, Joint Space Narrowing
Dans l'étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et
exprimés en termes de variation du score total de Sharp (voir tableau 10).
Tableau 10
Valeurs moyennes des modifications radiographiques à la semaine 52 dans l'étude V sur la
PR
MTX
Humira
Humira/MTX
n = 257
n = 274
n = 268
Valeur
Valeur
Valeur
(intervalle de
(intervalle de
(intervalle de
de pa
de pb
de pc
confiance à
confiance à
confiance à
95 %)
95 %)
95 %)
Score total de
5,7 (4,2-7,3)
3,0 (1,7-4,3)
1,3 (0,5-2,1)
< 0,001
0,0020
< 0,001
Sharp
Score
3,7 (2,7-4,7)
1,7 (1,0-2,4)
0,8 (0,4-1,2)
< 0,001
0,0082
< 0,001
d'érosion
Score de
2,0 (1,2-2,8)
1,3 (0,5-2,1)
0,5 (0-1,0)
< 0,001
0,0037
0,151
pincement
articulaire
(JSN)
a La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
méthotrexate seul par le test U de Mann-Whitney
A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation
du score total de Sharp modifié par rapport à la valeur de base 0,5) était significativement supérieur
avec le traitement par l'association Humira/méthotrexate (respectivement 63,8 % et 61,2 %)
comparativement au méthotrexate en monothérapie (respectivement 37,4 % et 33,5 %, p < 0,001) et
Humira en monothérapie (respectivement 50,7 %, p < 0,002 et 44,5 %, p < 0,001).
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l'indice
d'invalidité du Questionnaire d'Évaluation de l'état de Santé (Health Assessment Questionnaire,
HAQ) dans les quatre essais originels adéquats et correctement contrôlés et constituait un critère
principal de jugement pré-spécifié à la 52e semaine dans l'étude III sur la PR. Comparativement au
placebo, toutes les doses/schémas posologiques d'administration d'Humira ont entraîné une
amélioration statistiquement significative plus importante de l'indice d'invalidité du HAQ entre
l'examen initial et le 6e mois dans les quatre études et il en a été de même à la semaine 52 dans
l'étude III sur la PR. Dans les quatre études, les résultats des scores de la Short Form Health Survey
(SF 36) confirment ces observations pour toutes les doses/schémas posologiques d'administration
d'Humira, avec des valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi que
des scores de douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les
deux semaines. Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la
PR), on a observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l'aide des
scores d'évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).
Dans l'étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités
fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu'à la semaine 520
(120 mois) du traitement en ouvert. L'amélioration de la qualité de vie a été mesurée jusqu'à la
semaine 156 (36 mois) et l'amélioration a été maintenue au cours de cette période.
Dans l'étude V sur la PR, l'amélioration de l'indice d'invalidité HAQ et la composante physique du
SF 36 s'est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l'association Humira/méthotrexate par
rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie d'Humira à la semaine 52, et s'est
maintenue jusqu'à la semaine 104. Parmi les 250 patients ayant terminé l'étude d'extension en ouvert,
l'amélioration des capacités fonctionnelles s'est maintenue au cours des 10 ans de traitement.
Psoriasis en plaques chez l'adulte
L'efficacité et la tolérance d'Humira ont été étudiées lors d'études randomisées menées en double
aveugle chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (intéressant 10 % de la
surface corporelle, avec un indice de sévérité PASI 12 ou 10) qui étaient candidats à un traitement
systémique ou une photothérapie. Au total, 73 % des patients recrutés dans les études I et II sur le
psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou une photothérapie. L'efficacité et la tolérance
d'Humira ont également été étudiées chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en
plaques modéré à sévère avec une atteinte concomitante des mains et/ou des pieds qui étaient
candidats à un traitement systémique dans une étude randomisée en double aveugle (étude III sur le
psoriasis).
L'étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1 212 patients pendant trois périodes de traitement.
Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg, suivi de
40 mg une semaine sur deux à partir d'une semaine après la dose initiale. Au bout de 16 semaines de
traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse PASI 75 (amélioration d'au moins 75 %
du score PASI par rapport aux valeurs initiales), entraient dans la période B et recevaient 40 mg
d'Humira en ouvert une semaine sur deux. Les patients dont la réponse restait PASI 75 à la
semaine 33 et qui avaient été initialement randomisés pour recevoir le traitement actif pendant la
période A ont à nouveau été randomisés pendant la période C pour recevoir 40 mg d'Humira
une semaine sur deux ou un placebo pendant 19 semaines supplémentaires. Dans tous les groupes de
L'étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l'efficacité et la tolérance d'Humira versus à
celles du méthotrexate et d'un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose
initiale de MTX à 7,5 mg, augmentée ensuite jusqu'à la semaine 12, la dose maximale étant de 25 mg,
ou bien une dose initiale de 80 mg d'Humira suivi de 40 mg une semaine sur deux (en commençant
une semaine après la semaine initiale) pendant 16 semaines. On ne dispose d'aucune donnée
concernant la comparaison entre Humira et le MTX au-delà de 16 semaines de traitement. Chez les
patients sous MTX ayant atteint une réponse PASI 50 à la semaine 8 et/ou 12, la posologie n'était
pas augmentée davantage. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de
19,7 et le score PGA initial allait de « léger » (< 1 %) à « modéré » (48 %), « sévère » (46 %) et « très
sévère » (6 %).
Les patients ayant participé aux études de phase 2 et de phase 3 dans le psoriasis étaient éligibles pour
entrer dans une étude d'extension en ouvert, dans laquelle Humira était administré pendant au moins
108 semaines supplémentaires.
Un des principaux critères d'évaluation des études I et II sur le psoriasis était le pourcentage de
patients ayant atteint une réponse PASI 75 entre l'inclusion et la semaine 16 (voir tableaux 11 et 12).
Tableau 11
Étude I sur le psoriasis (REVEAL) ­ Résultats d'efficacité à
16 semaines
Placebo
Humira 40 mg 1 sem/2
N = 398
N = 814
n (%)
n (%)

PASI 75a
26 (6,5)
578 (70,9)b
PASI 100
3 (0,8)
163 (20,0)b
PGA : clair/minimal
17 (4,3)
506 (62,2)b
a Le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI 75 a été calculé
comme un taux ajusté en fonction du centre d'étude.
b p < 0,001, Humira versus placebo
Tableau 12
Étude II sur le psoriasis (CHAMPION) ­ Résultats d'efficacité à
16 semaines
Placebo
MTX
Humira 40 mg 1 sem/2
N = 53
N = 110
N = 108
n (%)
n (%)
n (%)

PASI 75
10 (18,9)
39 (35,5)
86 (79,6) a, b
PASI 100
1 (1,9)
8 (7,3)
18 (16,7) c, d
PGA :
6 (11,3)
33 (30,0)
79 (73,1) a, b
clair/minimal
a p < 0,001 Humira versus placebo
b p < 0,001 Humira versus méthotrexate
c p < 0,01 Humira versus placebo
d p < 0,05 Humira versus méthotrexate
Dans l'étude I sur le psoriasis, 28 % des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés à
nouveau pour recevoir le placebo à la semaine 33 et 5 % de ceux poursuivant le traitement par Humira
(p < 0,001) ont présenté une « diminution de la réponse appropriée » (score PASI entre la semaine 33
et la semaine 52 [incluse] se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à l'inclusion, avec un
minimum d'augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la semaine 33). Parmi les patients
présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans le groupe placebo
Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la semaine 16 et à la semaine 33 ont reçu un traitement
en continu par Humira pendant 52 semaines dans l'étude I et ont poursuivi le traitement par Humira
dans l'étude d'extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA « clair ou minimal » chez ces
patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 % après 108 semaines supplémentaires de traitement
en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients sortis d'essai pour effets
indésirables ou pour manque d'efficacité, ou pour lesquels la dose a été augmentée, ont été considérés
comme non-répondeurs ; le taux de réponse PASI 75 et PGA « clair ou minimal » chez ces patients
étaient respectivement de 69,6 % et 55,7 % après 108 semaines supplémentaires de traitement en
ouvert (total de 160 semaines).
Un total de 347 patients répondeurs stables ont participé à une évaluation d'interruption de traitement
et de retraitement dans une étude d'extension en ouvert. Durant la période d'interruption de traitement,
les symptômes du psoriasis sont réapparus au cours du temps avec un délai médian de rechute
(régression vers un PGA « modéré » ou plus sévère) d'environ 5 mois. Aucun patient n'a présenté de
rebond durant la phase d'interruption de traitement. 76,5 % (218/285) des patients qui sont entrés dans
la période de retraitement ont eu une réponse PGA « clair ou minimal » après 16 semaines de
retraitement, indépendamment du fait qu'ils aient rechuté ou non durant l'interruption de traitement
(69,1 % [123/178] pour les patients qui ont rechuté durant la période d'interruption et 88,8 % [95/107]
pour les patients qui n'ont pas rechuté durant la période d'interruption). Un profil de tolérance
similaire a été observé durant le retraitement et avant l'interruption de traitement.
L'index dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology Life Quality Index) a mis en évidence
des améliorations significatives à la semaine 16 par rapport à l'inclusion, comparativement au placebo
(études I et II) et au MTX (étude II). Dans l'étude I, les améliorations des scores résumés des
composantes physiques et psychologiques du SF-36 étaient également significatives par rapport au
placebo.
Dans une étude d'extension en ouvert chez des patients ayant dû augmenter les doses (40 mg
une semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d'une réponse PASI inférieure à 50 %,
26,4 % (92/349) et 37,8 % (132/349) des patients ont obtenu une réponse PASI 75 à la semaine 12 et à
la semaine 24 respectivement.
L'étude III dans le psoriasis (REACH) a comparé l'efficacité et la tolérance d'Humira versus placebo
chez 72 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte
concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg d'Humira
suivi par 40 mg toutes les 2 semaines (en commençant une semaine après la dose initiale) ou le
placebo pendant 16 semaines. À la semaine 16, une proportion statistiquement significative plus
importante de patients ayant reçu Humira ont atteint un PGA « clair » ou « pratiquement clair » pour
les mains et/ou les pieds par rapport à ceux qui ont reçu le placebo (30,6 % versus 4,3 %,
respectivement [p = 0,014]).
L'étude IV dans le psoriasis a comparé l'efficacité et la tolérance d'Humira versus placebo chez
217 patients adultes atteints de psoriasis unguéal modéré à sévère. Les patients ont reçu une dose
initiale de 80 mg d'Humira, suivie par 40 mg toutes les deux semaines (en commençant une semaine
après la dose initiale) ou un placebo pendant 26 semaines suivi d'un traitement par Humira en ouvert
pendant 26 semaines supplémentaires. L'évaluation du psoriasis unguéal a été faite sur la base de
l'indice modifié de sévérité du psoriasis unguéal (mNAPSI, Modified Nail Psoriasis Severity Index),
de l'évaluation globale par le médecin de la sévérité du psoriasis des ongles des mains (PGA-F,
Physician's Global Assessment of Fingernail Psoriasis) et de l'indice de sévérité du psoriasis unguéal
(NAPSI, Nail Psoriasis Severity Index) (voir tableau 13). Humira a démontré un bénéfice dans le
traitement des patients atteints de psoriasis unguéal présentant différents degrés d'atteinte cutanée
(Surface Corporelle Atteinte SCA 10 % (60 % des patients) et SCA < 10 % et 5 % (40 % des
patients)).
Étude IV sur le psoriasis ­ Résultats d'efficacité à 16, 26 et 52 semaines
Critère
Semaine 16
Semaine 26
Semaine 52
Phase contrôlée versus
Phase contrôlée versus
Phase en ouvert
placebo
placebo
Placebo
Humira
Placebo
Humira
Humira
N = 108
40 mg
N = 108
40 mg
40 mg 1 sem/2
1 sem/2
1 sem/2
N = 80
N = 109
N = 109
mNAPSI 75 (%)
2,9
26,0a
3,4
46,6a
65,0
PGA-F
2,9
29,7a
6,9
48,9a
61,3
clair/minimal et
2-grade
d'amélioration (%)
Pourcentage de
-7,8
-44,2a
-11,5
-56,2a
-72,2
variation du
NAPSI des ongles
des mains total (%)
a p < 0,001 Humira versus placebo
Les patients traités par Humira ont montré des améliorations statistiquement significatives du DLQI à
la semaine 26 par rapport au groupe placebo.
Maladie de Crohn chez l'adulte
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées chez plus de 1 500 patients ayant une maladie de
Crohn active à modérée sévère (indice d'activité de la maladie de Crohn [Crohn's Disease Activity
Index
(CDAI)] 220 et 450) dans des études randomisées, en double aveugle, versus placebo. Des
doses stables concomitantes d'aminosalicylés, de corticoïdes et/ou d'immunomodulateurs étaient
autorisées et 80 % des patients ont continué à recevoir au moins un de ces médicaments.
L'induction d'une rémission clinique (définie par un indice CDAI < 150) a été évaluée dans deux
études, l'étude I sur la MC (CLASSIC I) et l'étude II sur la MC (GAIN). Dans l'étude I sur la MC,
299 patients non précédemment traités par un anti-TNF ont été randomisés vers l'un des
quatre groupes de traitement de l'étude : placebo aux semaines 0 et 2, 160 mg d'Humira à la semaine 0
et 80 mg à la semaine 2, 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2, et 40 mg à la semaine 0 et
20 mg à la semaine 2. Dans l'étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant intolérants à
l'infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d'Humira à la semaine 0 et 80 mg à la
semaine 2 soit un placebo aux semaines 0 et 2. Les non-répondeurs primaires ont été exclus des études
et ces patients n'ont par conséquent pas fait l'objet d'autres évaluations.
Le maintien de la rémission clinique a été évalué dans l'étude III sur la MC (CHARM). Dans
l'étude III sur la MC, 854 patients ont reçu en ouvert 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2. À
la semaine 4, les patients ont été randomisés pour recevoir 40 mg toutes les deux semaines ou 40 mg
toutes les semaines soit un placebo pour une durée totale de 56 semaines. Les patients présentant une
réponse clinique (diminution de l'indice CDAI 70) à la semaine 4 ont été stratifiés et analysés
séparément de ceux n'ayant pas présenté de réponse clinique à la semaine 4. La diminution
progressive des corticoïdes était autorisée après la semaine 8.
Les taux d'induction d'une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont
présentés dans le tableau 14.
Induction d'une rémission clinique et d'une réponse clinique
(pourcentage de patients)
Étude I sur la MC : patients naïfs
Étude II sur la MC : patients
d'infliximab
précédemment traités par
l'infliximab

Placebo
Humira
Humira
Placebo
Humira
N = 74
80/40 mg
160/80 mg
N = 166
160/80 mg
N = 75
N = 76
N = 159
Semaine 4
Rémission clinique
12 %
24 %
36 %*
7 %
21%*
Réponse clinique (CR-
24 %
37 %
49 %**
25 %
38%**
100)
Toutes les valeurs de p correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour Humira
versus placebo
*
p < 0,001
**
p < 0,01
Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d'induction 160/80 mg et 80/40 mg
à la semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.
Dans l'étude III sur la MC, 58 % (499/854) des patients présentaient une réponse clinique à la
semaine 4 et ont été évalués dans l'analyse principale. Parmi les patients présentant une réponse
clinique à la semaine 4, 48 % avaient été préalablement exposés à un autre traitement anti-TNF. Les
taux de maintien de la rémission et de réponse sont présentés dans le tableau 15. Les résultats de
rémission clinique sont restés relativement constants, indépendamment de l'exposition antérieure
éventuelle à un anti-TNF.
Les hospitalisations et interventions chirurgicales liées à la maladie ont été réduites de manière
statistiquement significative avec l'adalimumab comparé au placebo à la semaine 56.
Tableau 15
Maintien de la rémission clinique et de la réponse clinique
(pourcentage de patients)
Placebo
40 mg d'Humira
40 mg
toutes les
d'Humira
2 semaines
toutes les
semaines
Semaine 26
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
17 %
40 %*
47 %
Réponse clinique (CR-100)
27 %
52 %
52 %
Patients en rémission sans
3 % (2/66)
19 % (11/58)**
15 % (11/74)**
corticoïdes
depuis 90 joursa
Semaine 56
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
12 %
36 %
41 %
Réponse clinique (CR-100)
17 %
41 %
48 %
Patients en rémission sans
5 % (3/66)
29 % (17/58)
20 % (15/74)
corticoïdes
depuis 90 joursa
*
p < 0,001 pour Humira versus placebo, comparaisons combinées des pourcentages.
** p < 0,02 pour Humira versus placebo, comparaisons combinées des pourcentages.
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes.
Parmi les patients non répondeurs à la semaine 4, 43 % des patients recevant un traitement d'entretien
par Humira ont répondu à la semaine 12 contre 30 % des patients recevant le placebo en traitement
117/276 patients de l'étude I sur la MC et 272/777 patients des études II et III sur la MC ont été suivis
pendant au moins 3 ans de traitement en ouvert par l'adalimumab. 88 et 189 patients, respectivement,
sont restés en rémission clinique. La réponse clinique (CR-100) a été maintenue chez 102 et 233
patients, respectivement.
Qualité de vie
Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été
obtenue à la semaine 4 chez les patients randomisés traités par Humira 80/40 mg et 160/80 mg versus
placebo et également aux semaines 26 et 56 dans l'étude III sur la MC ainsi que dans tous les groupes
traités par l'adalimumab versus placebo.
Uvéite chez l'adulte
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées chez des patients adultes atteints d'uvéite non
infectieuses, intermédiaire, postérieure et de panuvéite, à l'exclusion des patients présentant une uvéite
antérieure isolée, dans deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo (UV I
et II). Les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg puis de 40 mg toutes
les deux semaines en commençant une semaine après l'administration de la première dose.
L'administration concomitante d'un immunosuppresseur non biologique à dose stable était autorisée.
L'étude UV I a évalué 217 patients présentant une uvéite active malgré un traitement par corticoïdes
(prednisone par voie orale à la dose de 10 à 60 mg/jour). Au moment de l'inclusion dans l'étude, tous
les patients ont reçu une dose de 60 mg/jour de prednisone pendant deux semaines, progressivement
réduite selon un schéma standardisé imposé jusqu'à l'arrêt complet de la corticothérapie à la
semaine 15.
L'étude UV II a évalué 226 patients présentant une uvéite inactive nécessitant une corticothérapie
chronique (prednisone par voie orale à la dose de 10 à 35 mg/jour) au moment de l'inclusion dans
l'étude pour contrôler leur maladie. La dose de corticoïdes était progressivement réduite selon un
schéma standardisé jusqu'à l'arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 19.
Le critère principal d'évaluation de l'efficacité dans les deux études était le « délai de survenue de la
rechute ». La rechute était définie par un critère composite basé sur la présence de lésions vasculaires
rétiniennes et/ou choriorétiniennes inflammatoires, le Tyndall cellulaire de la chambre antérieure,
l'inflammation vitréenne et la meilleure acuité visuelle corrigée.
Les patients ayant terminé les études UV I et UV II étaient éligible pour participer à une étude
d'extension à long terme non contrôlée d'une durée initialement prévue de 78 semaines. Les patients
ont été autorisés à continuer à prendre le médicament de l'étude au-delà de la semaine 78 jusqu'à ce
qu'ils aient accès à Humira.
Réponse clinique
Les résultats des deux études ont mis en évidence une réduction statistiquement significative du risque
de rechute chez les patients traités par Humira comparativement aux patients recevant le placebo (voir
tableau 16). Les deux études ont montré un effet précoce et durable sur le taux de rechute sous Humira
comparativement au placebo (voir figure 1).
Délai de survenue de la rechute dans les études UV I et UV II
Analyse
N
Rechute
Délai médian de
HRa
IC à
Valeur
Traitement
N (%)
survenue de la
95 %
de pb
rechute (mois)
pour le
HRa

Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 6 dans l'étude UV I
Analyse principale (ITT)
Placebo
107
84 (78,5)
3,0
--
--
--
Adalimumab
110
60 (54,5)
5,6
0,50
0,36 ­
< 0,001
0,70
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 2 dans l'étude UV II
Analyse principale (ITT)
Placebo
111
61 (55,0)
8,3
--
--
--
Adalimumab
115
45 (39,1)
NEc
0,57
0,39 ­
0,004
0,84
Remarque : La rechute à ou après la semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II) était
comptabilisée comme un événement. Les sorties d'étude pour d'autres raisons qu'une rechute étaient
censurées au moment de la sortie d'étude.
a
HR pour l'adalimumab versus placebo par une analyse de régression à risque proportionnel ajusté
sur le traitement.
b
Valeur de p bilatérale selon le test de log-rank.
c
NE = non estimable Moins de la moitié des patients à risque ont présenté un événement.
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute à ou après la
semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II)
)
(
%
E
T
U
H
C
E
R
E
D
X
U
A
T

TEMPS (MOIS)
Étude UV I Traitement
Placebo
Adalimumab
TEMPS (MOIS)
Étude UV II Traitement
Placebo
Adalimumab
Remarque : P# = Placebo (Nombre d'événements/Nombre de patients à risque) ; A# = HUMIRA
(Nombre d'événements/Nombre de patients à risque).
Dans l'étude UV I, des différences statistiquement significatives en faveur de l'adalimumab versus
placebo ont été observées pour chaque composante du critère de rechute. Dans l'étude UV II, des
différences statistiquement significatives ont été observées seulement pour l'acuité visuelle ; toutes les
autres composantes étaient cependant numériquement en faveur de l'adalimumab.
Sur les 424 patients inclus dans l'extension à long terme non contrôlée des études UV I et UV II,
60 patients ont été considérés inéligibles (par exemple, en raison de déviations ou en raison de
complications secondaires à une rétinopathie diabétique, suite à une chirurgie de la cataracte ou une
vitrectomie) et ont été exclus de l'analyse des critères primaires d'efficacité. Sur les 364 patients
restants, 269 patients évaluables (74%) ont été traités pendant 78 semaines en ouvert par
l'adalimumab. Sur la base des données observées, 216 (80,3 %) étaient en phase de quiescence
(absence de lésions inflammatoires actives, Tyndall cellulaire 0,5+, inflammation du vitré de grade
0,5+) avec corticothérapie concomitante à une dose 7,5 mg par jour, et 178 (66,2 %) étaient en
phase de quiescence sans corticoïdes. La meilleure acuité visuelle corrigée était soit améliorée soit
maintenue (détérioration < 5 lettres) pour 88,6 % des yeux évalués à la semaine 78. Les données au-
delà de la semaine 78 concordaient globalement avec ces résultats, mais le nombre de sujets inclus a
diminué après cette période. Dans l'ensemble, parmi les patients sortis de l'étude, 18 % ont arrêté
l'étude en raison d'événements indésirables et 8 % en raison d'une réponse insuffisante au traitement
par l'adalimumab.
Qualité de vie
Les résultats rapportés par les patients en termes de qualité de vie liée à la fonction visuelle ont fait
l'objet d'une évaluation dans les deux études cliniques, à l'aide du questionnaire de qualité de vie NEI
VFQ-25. La majorité des sous-scores étaient numériquement en faveur d'Humira, avec des différences
moyennes statistiquement significatives en termes de vision générale, douleur oculaire, vision de près,
santé mentale, et de score total dans l'étude UV I, et en termes de vision générale et santé mentale
dans l'étude UV II. Les effets sur la qualité de vie liée à la fonction visuelle n'étaient pas
numériquement en faveur d'Humira pour le sous-score vision des couleurs dans l'étude UV I et pour
les sous-scores vision des couleurs, vision périphérique et vision de près dans l'étude UV II.
La formation d'anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une
diminution de l'efficacité de l'adalimumab. Il n'y a pas de corrélation apparente entre la présence
d'anticorps anti-adalimumab et la survenue d'effets indésirables.
Chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans, des
anticorps anti-adalimumab ont été détectés chez 15,8 % (27/171) des patients traités par l'adalimumab.
Chez les patients n'ayant pas reçu simultanément le méthotrexate, l'incidence a été de 25,6 % (22/86)
versus 5,9 % (5/85) lorsque l'adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.
Chez des patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de
4 ans et plus d'un poids < 15 kg, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 7 % (1/15) des
patients, et le patient en question recevait un traitement concomitant par le méthotrexate.
Chez les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite, des anticorps anti-adalimumab ont été détectés
chez 10,9 % (5/46) des patients traités par l'adalimumab. Chez les patients n'ayant pas reçu
simultanément le méthotrexate, l'incidence a été de 13,6 % (3/22) versus 8,3 % (2/24) lorsque
l'adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.
Des dosages répétés des anticorps anti-adalimumab ont été faits chez les patients souffrant de
polyarthrite rhumatoïde des études I, II et III pendant la période de 6 à 12 mois. Dans les essais pivots,
des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 5,5 % (58/1053) des patients traités avec
l'adalimumab, contre 0,5 % (2/370) des patients sous placebo. Chez les patients ne recevant pas
simultanément du méthotrexate, la fréquence a été de 12,4 %, contre 0,6 % lorsque l'adalimumab était
ajouté au méthotrexate.
Chez les enfants et adolescents atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés
chez 5 des 38 patients (13 %) traités par l'adalimumab 0,8 mg/kg en monothérapie.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 77
des 920 patients (8,4 %) traités par l'adalimumab en monothérapie.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis en plaques traités par adalimumab en monothérapie à
long terme et qui ont participé à une étude d'interruption de traitement puis de retraitement, le taux
d'anticorps anti-adalimumab après retraitement (11 des 482 patients, 2,3 %) était similaire au taux
observé avant l'interruption de traitement (11 des 590 patients, 1,9 %).
Chez les enfants et adolescents atteints de la maladie de Crohn active modérée à sévère, des anticorps
anti-adalimumab ont été identifiés chez 3,3 % des patients ayant reçu de l'adalimumab.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez
7 patients sur 269 (2,6 %).
Chez les patients adultes atteints d'uvéite non infectieuse, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 4,8 % des patients traités par l'adalimumab (soit 12 patients sur 249).
Les études d'immunogénicité étant spécifiques du produit, une comparaison des taux d'anticorps
enregistrés avec ceux d'autres produits est sans objet.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique (AJI)
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (AJIp)
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans deux études (AJIp I et II) chez des enfants
ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire active ou une AJI d'évolution polyarticulaire,
AJIp I
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique randomisée en
double aveugle en groupes parallèles menée chez 171 enfants (de 4 à 17 ans) présentant une AJI
polyarticulaire. Dans la phase de pré-inclusion en ouvert (PI-O), les patients ont été stratifiés en deux
groupes : patients traités par MTX (méthotrexate) ou non traités par MTX. Les patients de la strate
« sans MTX » étaient naïfs de traitement ou le MTX avait été arrêté deux semaines au moins avant
l'administration du médicament à l'étude. Les patients sont restés sous doses stables d'anti-
inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et/ou de prednisone ( 0,2 mg/kg/jour ou 10 mg/jour au
maximum). Dans la phase de pré-inclusion en ouvert, tous les patients ont reçu 24 mg/m2 d'Humira,
jusqu'à un maximum de 40 mg, toutes les deux semaines pendant 16 semaines. Le tableau 17 présente
la distribution des patients par âge et doses minimales, médianes et maximales reçues pendant la
phase de pré-inclusion en ouvert.
Tableau 17
Distribution des patients par âge et doses d'adalimumab reçues pendant la phase de pré-
inclusion en ouvert
Groupe d'âge
Nombre de patients au début de
Dose minimale, médiane et
l'étude n (%)
maximale
4 à 7 ans
31 (18,1)
10, 20 et 25 mg
8 à 12 ans
71 (41,5)
20, 25 et 40 mg
13 à 17 ans
69 (40,4)
25, 40 et 40 mg
Les patients présentant une réponse ACR 30 pédiatrique en semaine 16 étaient éligibles pour être
randomisés dans la phase en double aveugle (DA) et ils ont reçu Humira à raison de 24 mg/m2 jusqu'à
un maximum de 40 mg ou le placebo toutes les deux semaines pendant 32 semaines de plus ou
jusqu'à une poussée de la maladie. Une poussée était définie comme une aggravation d'au moins
30 % d'au moins 3 des 6 critères du score ACR pédiatrique, la présence d'au moins 2 articulations
actives et une amélioration supérieure à 30 % d'un critère seulement sur les six. Après 32 semaines ou
au moment d'une poussée de la maladie, les patients étaient éligibles pour entrer dans la phase
d'extension en ouvert.
Tableau 18
Réponses ACR 30 Pédiatrique dans l'étude de l'AJI
Strate
MTX
Sans MTX
Phase
Pré-inclusion en ouvert
de 16 semaines
Réponse ACR 30
94,1 % (80/85)
74,4 % (64/86)
Péd. (n/N)
Critères d'efficacité
Phase en double aveugle
Humira/MTX
Placebo/MTX
Humira
Placebo
de 32 semaines
(N = 38)
(N = 37)
(N = 30)
(N = 28)
Poussées de la
36,8 % (14/38)
64,9 %
43,3 %
71,4 %
maladie à la fin des
(24/37)b
(13/30)
(20/28)c
32 semainesa (n/N)
Délai médian
> 32 semaines
20 semaines
> 32 semaines
14 semaines
jusqu'à une
poussée de la
maladie
Chez les sujets qui avaient répondu en semaine 16 (n = 144), les réponses ACR pédiatriques
30/50/70/90 ont été maintenues pendant des durées allant jusqu'à six ans dans la phase d'extension en
ouvert chez les patients qui avaient reçu Humira pendant toute l'étude. Dix-neuf patients dont 11 du
groupe d'âge de 4 à 12 ans et 8 du groupe d'âge de 13 à 17 ans ont été traités pendant 6 ans ou plus.
Les réponses globales ont été généralement supérieures et le nombre de patients ayant développé des
anticorps a été plus faible avec l'association Humira plus MTX qu'avec Humira en monothérapie. En
tenant compte de ces résultats, Humira est recommandé en association avec le MTX et en
monothérapie chez les patients pour lesquels le traitement par MTX est inadapté (voir rubrique 4.2).
AJIp II
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude en ouvert, multicentrique chez
32 enfants (âgés de 2 à 4 ans ou âgés de 4 ans et plus, de poids < 15 kg) présentant une AJI
polyarticulaire modérément à sévèrement active. Les patients ont reçu Humira à la dose de 24 mg/m2
de surface corporelle jusqu'à une dose maximale de 20 mg en une seule injection sous-cutanée toutes
les 2 semaines pendant au moins 24 semaines. Durant l'étude, la plupart des patients avaient un
traitement concomitant par MTX, une plus faible proportion avait des corticoïdes ou des AINS.
À la semaine 12 et à la semaine 24, la réponse ACR 30 Pédiatrique était de 93,5 % et de 90,0 %,
respectivement, en utilisant les données observées. La proportion de patients avec ACR 50/70/90
Pédiatrique à la semaine 12 et à la semaine 24 était respectivement de 90,3 %/61,3 %/38,7 % et
83,3 %/73,3 %/36,7 %. Parmi ceux ayant répondu (ACR 30 Pédiatrique) à la semaine 24 (n = 27 sur
les 30 patients), la réponse ACR 30 Pédiatrique était maintenue jusqu'à 60 semaines dans la phase
d'extension en ouvert chez les patients qui ont reçu Humira durant toute cette période. Globalement,
20 patients ont été traités pendant 60 semaines ou plus.
Arthrite liée à l'enthésite
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée en
double aveugle chez 46 patients pédiatriques (âgés de 6 à 17 ans) présentant une arthrite liée à
l'enthésite modérée. Les patients ont été randomisés pour recevoir, toutes les deux semaines pendant
12 semaines, soit une dose d'Humira de 24 mg/m2 de surface corporelle jusqu'à une dose maximale de
40 mg, soit un placebo. La phase en double aveugle a été suivie d'une phase en ouvert durant laquelle
les patients recevaient une dose d'Humira de 24 mg/m2 de surface corporelle jusqu'à une dose
maximale de 40 mg toutes les deux semaines par voie sous-cutanée pendant 192 semaines
supplémentaires. Le critère d'évaluation principal était la variation en pourcentage du nombre
d'articulations actives touchées par l'arthrite (gonflement non lié à une malformation ou articulations
avec perte de mouvement et douleur et/ou sensibilité) entre l'inclusion et la semaine 12. Une réduction
moyenne de -62,6 % (variation médiane : -88,9 %) a été observée chez les patients traités par Humira
par rapport à -11,6 % (variation médiane : -50,0 %) chez les patients recevant le placebo.
L'amélioration relative au nombre d'articulations actives touchées par l'arthrite a été maintenue au
cours de la phase en ouvert jusqu'à la semaine 156 pour les 26 patients sur 31 (84 %) du groupe
Humira qui sont restés dans l'étude. Une amélioration clinique mais non statistiquement significative a
été observée chez la majorité des patients pour les critères secondaires tels que le nombre de sites
d'enthésite, le nombre d'articulations douloureuses, le nombre d'articulations gonflées, et la réponse
selon les critères ACR 50 et 70 pédiatriques.
L'efficacité d'Humira a été évaluée dans une étude contrôlée, randomisée en double aveugle chez
114 patients pédiatriques âgés de 4 ans et plus présentant un psoriasis en plaques chronique sévère
(défini par un score PGA 4 ou une atteinte de la surface corporelle > 20 % ou > 10 % avec des
lésions très épaisses ou un score du PGA (PASI) 20 ou 10 avec atteinte cliniquement significative
du visage, des organes génitaux ou des mains et/ou pieds) qui n'était pas suffisamment contrôlé par un
traitement topique et l'héliothérapie ou la photothérapie.
Les patients ont reçu Humira à la dose de 0,8 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu'à 40 mg) ou
0,4 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu'à 20 mg) ou le méthotrexate à la dose de 0,1 à 0,4 mg/kg
une fois par semaine (jusqu'à 25 mg). À la semaine 16, il y a eu plus de répondeurs (par ex. PASI 75)
chez les patients randomisés dans le groupe Humira 0,8 mg/kg toutes les deux semaines par rapport
aux patients randomisés dans le groupe Humira 0,4 mg/kg toutes les deux semaines ou le MTX.
Tableau 19 : Psoriasis en plaques pédiatrique ­ Résultats d'efficacité à 16 semaines
MTXa
Humira 0,8 mg/kg toutes les
N = 37
2 semainesN = 38
PASI 75b
12 (32,4 %)
22 (57,9 %)
PGA : Clair/minimalc
15 (40,5 %)
23 (60,5 %)
a MTX = méthotrexate
b p = 0,027, Humira 0,8 mg/kg versus MTX.
c p = 0,083, Humira 0,8 mg/kg versus MTX.
Chez les patients ayant obtenu un score PASI 75 et un score PGA « clair ou minimal », le traitement a
été arrêté pendant une durée allant jusqu'à 36 semaines et et ils ont été suivis pour détecter une perte
de contrôle de la maladie (c'est-à-dire une aggravation d'au moins 2 grades du score PGA). Les
patients ont ensuite été retraités par l'adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines pendant
16 semaines supplémentaires et les taux de réponse observés pendant le retraitement ont été
comparables à ceux rapportés pendant la phase en double aveugle antérieure : réponse PASI 75 chez
78,9 % des patients (15 sur 19) et score PGA « clair ou minimal » chez 52,6 % (10 sur 19).
Dans la phase en ouvert de l'étude, les réponses PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont été
maintenues pendant une durée allant jusqu'à 52 semaines supplémentaires sans nouveaux signaux de
sécurité.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance
d'Humira dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en
fonction du poids (< 40 kg ou 40 kg) chez 192 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans (inclus),
présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère, définie par un indice d'activité de la maladie
de Crohn chez l'enfant (Paediatric Crohn's Disease Activity Index [PCDAI]) > 30. Les patients
devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou
un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à
l'infliximab.
Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de
leur poids initial : 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 pour les patients de poids 40 kg et
respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.
À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette
date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le
montre le tableau 20.
Schéma posologique d'entretien
Poids du patient Dose faible
Dose standard
< 40 kg
10 mg toutes les deux semaines 20 mg toutes les deux semaines
40 kg
20 mg toutes les deux semaines 40 mg toutes les deux semaines
Résultats d'efficacité
Le critère de jugement principal de l'étude était la rémission clinique à la semaine 26, définie par un
score PCDAI 10.
Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au
moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le tableau 21. Les taux d'arrêt des
corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés dans le tableau 22.
Tableau 21
Étude sur la MC pédiatrique
Rémission et réponse cliniques (PCDAI)
Dose standard
Dose faible
Valeur de
40/20 mg toutes 20/10 mg toutes

p
*
les deux
les deux
semaines
semaines
N = 93
N = 95
Semaine 26
Rémission clinique
38,7 %
28,4 %
0,075
Réponse clinique
59,1 %
48,4 %
0,073
Semaine 52
Rémission clinique
33,3 %
23,2 %
0,100
Réponse clinique
41,9 %
28,4 %
0,038
* Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible.
Tableau 22
Étude sur la MC pédiatrique
Arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs et fermeture des fistules
Dose standard
Dose faible
Valeur de
40/20 mg toutes 20/10 mg toutes

p
1
les deux
les deux
semaines
semaines
Arrêt des corticoïdes
N = 33
N = 38
Semaine 26
84,8 %
65,8 %
0,066
Semaine 52
69,7 %
60,5 %
0,420
Arrêt des immunomodulateurs2
N = 60
N = 57
Semaine 52
30,0 %
29,8 %
0,983
Fermeture des fistules3
N = 15
N = 21
Semaine 26
46,7 %
38,1 %
0,608
Semaine 52
40,0 %
23,8 %
0,303
1 Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible.
2 Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la semaine 26, à la libre
appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique.
3 Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la
visite initiale.
Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la
vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite
initiale et les semaines 26 et 52.
Cent patients (n = 100) issus de l'étude sur la MC pédiatrique ont été inclus dans une étude
d'extension à long terme en ouvert. Après 5 ans de traitement par l'adalimumab, 74,0 % (37/50) des
50 patients restant dans l'étude continuaient à être en rémission clinique et 92,0 % (46/50) des patients
continuaient à être en réponse clinique selon le score PCDAI.
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude randomisée, contrôlée, en double
aveugle, conduite chez 90 patients pédiatriques âgés de 2 à < 18 ans atteints d'uvéite active antérieure
non infectieuse associée à une AJI qui étaient réfractaires à un traitement d'au moins 12 semaines par
le méthotrexate. Les patients ont reçu soit un placebo soit 20 mg d'adalimumab (s'ils pesaient < 30 kg)
ou 40 mg d'adalimumab (s'ils pesaient 30 kg) toutes les deux semaines en association avec leur dose
initiale de méthotrexate.
Le critère principal d'évaluation était le « délai de survenue de la rechute ». Les critères déterminant la
rechute étaient une aggravation ou l'absence prolongée d'amélioration de l'inflammation oculaire, une
amélioration partielle avec le développement de comorbidités oculaires prolongées ou l'aggravation
des comorbidités oculaires, l'utilisation non autorisée de médicaments concomitants et la suspension
du traitement sur une durée de temps prolongée.
Réponse clinique
L'adalimumab a retardé de manière significative le délai de survenue de la rechute versus placebo
(voir figure 1, p < 0,0001 test de log rank). Le délai médian de survenue de la rechute était de
24,1 semaines pour les patients recevant le placebo, tandis que le délai médian de survenue de la
rechute n'a pas pu être estimé pour les patients traités par l'adalimumab car moins de la moitié de ces
patients a présenté une rechute. L'adalimumab a diminué de manière significative le risque de rechute
de 75 % par rapport au placebo, comme le montre le hazard ratio (HR = 0,25 [IC à 95 % : 0,12,
0,49]).
E
T
U
H
C
E
R
E
D
E
I
T
I
L
B
A
B
O
R
P

TEMPS (SEMAINES)
Traitement
Placebo
Adalimumab
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque) ; H = HUMIRA (Nombre de patients à
risque).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Après administration sous-cutanée de 24 mg/m2 (un maximum de 40 mg) toutes les deux semaines
chez des patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique (AJI) polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans, la
concentration sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab (valeurs mesurées des semaines 20 à 48) a
été de 5,6 ± 5,6 µg/ml (CV 102 %) lorsque l'adalimumab était administré sans traitement concomitant
par le méthotrexate et de 10,9 ± 5,2 µg/ml (CV 47,7 %) en cas d'administration concomitante avec le
méthotrexate.
Chez les patients atteints d'AJI polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de 4 ans et plus d'un poids
< 15 kg ayant reçu l'adalimumab à la dose de 24 mg/m2, la concentration sérique résiduelle moyenne
de l'adalimumab était de 6,0 ± 6,1 µg/ml (CV 101 %) lorsque l'adalimumab était administré sans
traitement concomitant par le méthotrexate et de 7,9 ± 5,6 µg/ml (CV 71,2 %) en cas d'administration
concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée d'une dose de 24 mg/m2 (une dose maximale de 40 mg) toutes les
deux semaines chez des patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite âgés de 6 à 17 ans, la concentration
sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab à l'état d'équilibre (valeurs mesurées à la semaine 24) a
Après administration sous-cutanée de 0,8 mg/kg (une dose maximale de 40 mg) toutes les
deux semaines chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques chronique, la
concentration résiduelle moyenne à l'état d'équilibre de l'adalimumab (moyenne ± ET) était d'environ
7,4 ± 5,8 µg/ml (CV 79 %).
Chez les enfants et les adolescents atteints de MC modérée à sévère, la dose d'induction de
l'adalimumab en ouvert était respectivement de 160/80 mg ou 80/40 mg aux semaines 0 et 2, en
fonction d'une valeur seuil de poids de 40 kg. À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un
rapport de 1/1 pour recevoir un traitement d'entretien soit à la dose standard (40/20 mg toutes les
deux semaines) soit à la dose faible (20/10 mg toutes les deux semaines) en fonction de leur poids. Les
concentrations sériques résiduelles moyennes (± ET) de l'adalimumab obtenues à la semaine 4 ont été
de 15,7 ± 6,6 g/ml chez les patients de poids 40 kg (160/80 mg) et de 10,6 ± 6,1 g/ml chez les
patients de poids < 40 kg (80/40 mg).
Chez les patients toujours traités, les concentrations résiduelles moyennes (± ET) de l'adalimumab à la
semaine 52 étaient de 9,5 ± 5,6 g/ml dans le groupe traité à la dose standard et de 3,5 ± 2,2 g/ml
dans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations résiduelles moyennes ont été maintenues chez
les patients ayant continué à recevoir le traitement par l'adalimumab toutes les deux semaines pendant
52 semaines. Chez les patients dont le schéma posologique est passé de toutes les deux semaines à
toutes les semaines, les concentrations sériques moyennes (± ET) de l'adalimumab à la semaine 52 ont
été de 15,3 ± 11,4 g/ml (40/20 mg, toutes les semaines) et de 6,7 ± 3,5 g/ml (20/10 mg, toutes les
semaines).
L'exposition à l'adalimumab chez les patients atteints d'uvéite pédiatrique a été prédite en utilisant
une modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique,
maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l'enthésite). Aucune donnée d'exposition clinique n'est
disponible sur l'utilisation d'une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les
expositions prévisibles indiquent qu'en l'absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner
une augmentation initiale de l'exposition systémique.
Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique
Sur la base des données des essais cliniques chez les patients atteints d'AJI (AJI polyarticulaire et
arthrite liée à l'enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations
plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d'adalimumab apparente
produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 µg/ml (IC à
95 % : 1-6 g/ml).
Des relations exposition-réponse entre la concentration d'adalimumab et l'efficacité chez les patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques sévère ont été établies pour les résultats PASI 75 et PGA
« clair ou minimal », respectivement. Les taux de résultats PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont
augmenté à mesure de l'augmentation des concentrations d'adalimumab, avec une CE50 apparente
similaire d'environ 4,5 g/ml (IC à 95 % respectifs de 0,4-47,6 et 1,9-10,5) dans les deux cas.
Adultes
Après administration sous-cutanée d'une dose unique de 40 mg, l'absorption et la distribution de
l'adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après
l'administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l'adalimumab, estimée à partir de trois
études, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de 40 mg. Après administration de doses
intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les concentrations ont été proportionnelles à la
dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg (~40 mg), les clairances étaient de 11 à 15 ml/heure,
le volume de distribution (Vss) était compris entre 5 et 6 litres et la demi-vie terminale moyenne a été
Après administration sous-cutanée de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations moyennes au creux étaient de
l'ordre d'environ 5 g/ml (sans méthotrexate) et de 8 à 9 g/ml (avec méthotrexate). Les
concentrations sériques minimales d'adalimumab à l'état d'équilibre ont augmenté de façon à peu près
dose-dépendante après l'administration par voie sous-cutanée de 20, 40 et 80 mg toutes les
deux semaines et toutes les semaines.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration minimale moyenne à l'état d'équilibre
était de 5 g/ml pendant le traitement par 40 mg d'adalimumab, une semaine sur deux en
monothérapie.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d'Humira à la semaine 0
suivie de 40 mg d'Humira à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations minimales
d'adalimumab d'environ 5,5 g/ml pendant la période d'induction. Une dose de charge de 160 mg
d'Humira à la semaine 0 suivie de 80 mg d'Humira à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations
sériques minimales d'adalimumab d'environ 12 g/ml pendant la période d'induction. Des
concentrations minimales survenues à l'état d'équilibre d'environ 7 g/ml ont été obtenues chez des
patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg d'Humira toutes les
deux semaines.
Chez les patients adultes atteints d'uvéite, la dose d'induction de 80 mg d'adalimumab à la semaine 0
suivie de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines à partir de la semaine 1 a permis d'obtenir des
concentrations sériques moyennes d'adalimumab à l'état d'équilibre d'environ 8 à 10 g/ml.
Une modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par
80 mg toutes les deux semaines en comparaison avec 40 mg toutes les semaines (y compris les
patients adultes atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d'HS, et les patients
pédiatriques 40 kg atteints de MC).
Élimination
Les analyses pharmacocinétiques de population portant sur des données recueillies chez plus de
1 300 patients atteints de PR ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente de
l'adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des différences
pondérales, le sexe et l'âge ont semblé avoir peu d'effet sur la clairance de l'adalimumab. Il a été
observé que les taux sériques d'adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab, AAA)
étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.
Insuffisance hépatique ou rénale
Humira n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en
administration répétée et de génotoxicité, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Une étude de toxicité portant sur le développement embryo-foetal et le développement périnatal a été
réalisée chez des singes cynomologus à 0, 30 et 100 mg/kg (9-17 singes/groupe) ; elle n'a pas révélé
de signe de foeto-toxicité de l'adalimumab. Ni une étude du pouvoir carcinogène, ni une évaluation
standard sur la fertilité et la toxicité post-natale n'ont été effectuées avec l'adalimumab en raison du
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Mannitol
Polysorbate 80
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l'absence d'étude de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments.
6.3
Durée de conservation
2 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
À conserver au réfrigérateur (entre 2 C et 8 C). Ne pas congeler. Conserver la seringue préremplie
dans son emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Une seringue préremplie d'Humira peut être conservée à des températures allant jusqu'à 25 °C
pendant 14 jours maximum, à l'abri de la lumière. Après cette période, le médicament doit être jeté.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Humira 20 mg, solution injectable en seringue préremplie à usage unique (verre de type I) munie d'un
bouchon-piston (caoutchouc bromobutyle) et d'une aiguille avec un capuchon protecteur (élastomère
thermoplastique).
Boîtes de :
2 seringues préremplies (0,2 ml de solution stérile) avec chacune 1 tampon d'alcool, sous
plaquette.
6.6
Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/022
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 8 septembre 2003
Date du dernier renouvellement : 8 septembre 2008
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg/0,8 ml, solution injectable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un flacon de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab.
L'adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant produit dans des cellules ovariennes
de hamster chinois.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable. (injection)
Solution limpide, incolore.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Humira en association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de l'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire évolutive chez les patients à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante
à un ou plusieurs traitements de fond.
Humira peut être administré en monothérapie en cas d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la
poursuite du traitement par le méthotrexate est inadaptée (pour l'efficacité en monothérapie voir
rubrique 5.1). Humira n'a pas été étudié chez les patients de moins de 2 ans.
Arthrite liée à l'enthésite
Humira est indiqué pour le traitement de l'arthrite active liée à l'enthésite chez les patients à partir de
6 ans en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance au traitement conventionnel (voir rubrique 5.1).
Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants à partir
de 4 ans et les adolescents en cas de réponse insuffisante à un traitement topique et aux photothérapies
ou lorsque ces traitements sont inappropriés.
Hidrosadénite suppurée (HS) de l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de l'hidrosadénite suppurée (maladie de Verneuil) active,
modérée à sévère, chez les adolescents à partir de 12 ans en cas de réponse insuffisante au traitement
systémique conventionnel de l'HS (voir rubriques 5.1 et 5.2).
Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les enfants
et les adolescents à partir de 6 ans, qui n'ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un
traitement nutritionnel de première intention et un corticoïde et/ou un immunomodulateur, ou chez
lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Rectocolite hémorragique chez l'enfant et l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez les
enfants et les adolescents à partir de 6 ans ayant eu une réponse inadéquate au traitement
conventionnel, comprenant les corticoïdes et/ou la 6mercaptopurine (6MP) ou l'azathioprine
(AZA), ou chez lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de l'uvéite antérieure chronique non infectieuse chez les enfants
et les adolescents à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance au traitement
conventionnel ou pour lesquels un traitement conventionnel est inapproprié.
4.2
Posologie et mode d'administration
Le traitement par Humira doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière
de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles Humira est indiqué. Il est recommandé
aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par Humira
(voir rubrique 4.4). Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par Humira.
Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter Humira, si
leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.
Pendant le traitement par Humira, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou
immunomodulateurs) devront être optimisés.
Posologie
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire à partir de 2 ans
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire à partir de l'âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 1). Humira est administré
toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Tableau 1. Posologie d'Humira chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire
Poids du patient
Schéma posologique
10 kg à < 30 kg
20 mg toutes les 2 semaines
30 kg
40 mg toutes les 2 semaines
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un
patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Arthrite liée à l'enthésite
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite à partir de
l'âge de 6 ans dépend du poids corporel (tableau 2). Humira est administré toutes les deux semaines en
injection sous-cutanée.
Tableau 2. Posologie d'Humira chez les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite
Poids du patient
Schéma posologique
15 kg à < 30 kg
20 mg toutes les 2 semaines
30 kg
40 mg toutes les 2 semaines
Humira n'a pas été étudié chez les patients de moins de 6 ans atteints d'arthrite liée à l'enthésite.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints de psoriasis en plaques âgés de 4 à 17 ans
dépend du poids corporel (tableau 3). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 3. Posologie d'Humira chez les enfants et les adolescents atteints de psoriasis en plaques
Poids du patient
Schéma posologique
15 kg à < 30 kg
Dose initiale de 20 mg puis 20 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l'administration de la dose initiale.
30 kg
Dose initiale de 40 mg puis 40 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l'administration de la dose initiale.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un patient
n'ayant pas répondu dans ces délais.
Si un retraitement par Humira est indiqué, les recommandations mentionnées ci-dessus pour la posologie
et la durée de traitement doivent être suivies.
La sécurité d'Humira chez l'enfant et l'adolescent présentant un psoriasis en plaques a été évaluée sur
une durée moyenne de 13 mois.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 4 ans dans cette indication.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Il n'existe pas d'essai clinique conduit avec Humira chez des adolescents atteints d'HS.
La posologie d'Humira chez ces patients a été déterminée à partir d'une modélisation
pharmacocinétique et d'une simulation (voir rubrique 5.2).
La posologie recommandée d'Humira est de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg toutes les
deux semaines à partir de la semaine 1 en injection sous-cutanée.
Chez les adolescents avec une réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux semaines, une
augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines peut être
envisagée.
Si nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Humira. Au cours du
traitement par Humira, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un
antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d'amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Humira pourrait être réintroduit si nécessaire.
Le bénéfice et le risque d'un traitement continu à long terme doivent faire l'objet d'une évaluation
régulière (voir les données chez les adultes à la rubrique 5.1).
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 12 ans dans cette
indication.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 4). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 4. Posologie d'Humira chez les enfants et les adolescents atteints de la maladie de Crohn
Poids du
Dose d'induction
Dose
patient
d'entretien
à partir de la
semaine 4
< 40 kg
40 mg à la semaine 0 et 20 mg à la semaine 2
20 mg toutes
les 2 semaines
S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d'événements indésirables peut être plus important
avec une dose d'induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
40 kg
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
40 mg toutes
les 2 semaines
S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d'événements indésirables peut être plus important
avec à une dose d'induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
Dose d'induction
Dose
patient
d'entretien
à partir de la
semaine 4
160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2
Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d'une
augmentation de la posologie :
< 40 kg : 20 mg toutes les semaines
40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu
à la semaine 12.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Rectocolite hémorragique chez l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les patients âgés de 6 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique dépend du poids corporel (tableau 5). Humira est administré par injection
souscutanée.
Tableau 5. Posologie d'Humira chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite
hémorragique
Dose d'entretien
Poids du patient
Dose d'induction
à partir de la semaine 4*
< 40 kg
· 80 mg à la semaine 0 (deux
· 40 mg toutes les deux
injections de 40 mg le jour de
semaines
l'induction) et
· 40 mg à la semaine 2 (une seule
injection de 40 mg)
40 kg
· 160 mg à la semaine 0 (quatre
· 80 mg toutes les deux
injections de 40 mg le jour de
semaines
l'induction ou deux injections de
40 mg par jour pendant deux
jours) et
· 80 mg à la semaine 2 (deux
injections de 40 mg le jour de
l'injection)
* Pour les patients atteignant l'âge de 18 ans pendant le traitement par Humira, la dose
d'entretien prescrite doit être maintenue.
La poursuite du traitement audelà de 8 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients n'ayant pas répondu pendant cette période.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Différents dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
La posologie recommandée d'Humira pour les enfants et les adolescents atteints d'uvéite à partir de
l'âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 6). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Dans l'uvéite chez l'enfant et l'adolescent, aucun essai clinique n'a été conduit avec Humira sans
traitement concomitant par le méthotrexate.
Tableau 6. Posologie d'Humira chez les enfants et les adolescents atteints d'uvéite
Poids du patient
Schéma posologique
< 30 kg
20 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
30 kg
40 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
Lors de l'instauration du traitement par Humira, une dose de charge de 40 mg pour les patients ayant
un poids < 30 kg ou de 80 mg pour ceux ayant un poids 30 kg peut être administrée une semaine
avant le début du traitement d'entretien. Aucune donnée clinique n'est disponible sur l'utilisation
d'une dose de charge d'Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans (voir rubrique 5.2).
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Humira n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des
posologies.
Mode d'administration
Humira est administré en injection sous-cutanée. Les instructions complètes d'utilisation sont fournies
dans la notice.
D'autres dosages et présentations d'Humira sont disponibles.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA classes III/IV) (voir rubrique 4.4).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le
numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Les patients recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une
fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients
doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose)
avant, pendant et après le traitement par Humira. La durée d'élimination de l'adalimumab pouvant
aller jusqu'à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.
Le traitement par Humira ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les
infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la
tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques,
par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du
traitement par Humira doivent être pris en considération avant l'instauration du traitement (voir Autres
infections opportunistes
).
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Humira doivent faire
l'objet d'une surveillance soigneuse et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas
d'apparition d'une nouvelle infection grave ou d'une septicémie, l'administration d'Humira doit être
interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu'à ce que
l'infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d'utiliser Humira chez des
patients ayant des antécédents d'infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes
susceptibles de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des
médicaments immunosuppresseurs.
Infections graves
Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes,
fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d'autres infections opportunistes, telles que listériose,
légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par Humira.
Les autres infections graves observées dans les essais cliniques sont : pneumonie, pyélonéphrite,
arthrite septique et septicémie. Des cas d'infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue
fatale ont été rapportés.
Tuberculose
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection
tuberculeuse, ont été rapportés pour des patients recevant Humira. Des cas de tuberculoses pulmonaire
et extra-pulmonaire (c'est-à-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l'instauration du traitement par Humira, tous les patients doivent faire l'objet d'une recherche
d'infection tuberculeuse active ou non (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale
détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d'exposition antérieure possible à
des patients atteints de tuberculose active et/ou d'un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien.
Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et radiographie
pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations
locales). Il est conseillé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de surveillance
du patient. Il est rappelé aux prescripteurs, que le test dermique à la tuberculine peut donner des faux-
négatifs notamment chez les patients gravement malades ou immuno-déprimés.
En cas de diagnostic d'une tuberculose active, le traitement par Humira ne doit pas être instauré (voir
rubrique 4.3).
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d'évaluer très attentivement le rapport
bénéfice/risque du traitement.
En cas de diagnostic d'une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et
conforme aux recommandations locales doit être mise en oeuvre avant le début du traitement par
Humira.
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l'instauration d'Humira chez les
patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de
dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou
active, chez qui l'administration d'un traitement anti-tuberculeux approprié ne peut être confirmée.
Des cas de réactivation d'une tuberculose malgré un traitement prophylactique sont survenus chez des
patients traités par Humira. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une tuberculose
active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par Humira.
Les patients devront être informés qu'il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d'une infection tuberculeuse (par exemple toux persistante,
amaigrissement/perte de poids, fébricule, apathie), pendant ou après le traitement par Humira.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des
patients traités par Humira. Ces infections n'ont pas toujours été détectées chez les patients recevant
des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l'instauration d'un traitement approprié, avec parfois une
issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids,
sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans
choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient
d'arrêter immédiatement l'administration d'Humira. Le diagnostic et la mise en place d'un traitement
antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin ayant
l'expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
Réactivation d'hépatite B
Une réactivation d'hépatite B s'est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y
compris Humira et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c'est-à-dire antigène de surface positif-
Ag HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l'objet d'un dépistage
d'infection à VHB avant l'initiation d'un traitement par Humira. Pour les patients pour lesquels le test
de dépistage de l'hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin spécialisé dans le
traitement de l'hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Humira, il faut surveiller attentivement les
signes et les symptômes d'infection active par le VHB tout au long du traitement et pendant plusieurs
mois après son arrêt. Il n'y a pas de données disponibles suffisantes concernant le traitement de
patients porteurs du VHB traités par antiviral pour prévenir une réactivation du VHB et traités par un
antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB, Humira doit être
arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu'un traitement complémentaire adapté doit être initié.
Evénements neurologiques
Les antagonistes du TNF, dont Humira, ont été associés dans de rares circonstances à l'apparition ou à
l'exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie démyélinisante du
système nerveux central y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de maladie
démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est recommandée
aux prescripteurs avant de traiter avec Humira les patients atteints d'une maladie démyélinisante du
Réactions allergiques
Au cours des essais cliniques, des réactions allergiques graves associées à Humira ont rarement été
rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à Humira ont été peu fréquentes. Des cas
de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques, ont été rapportés après
administration d'Humira. En cas de survenue d'une réaction anaphylactique ou d'une autre réaction
allergique grave, l'administration d'Humira doit être immédiatement interrompue et un traitement
approprié mis en oeuvre.
Immunosuppression
Au cours d'une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par Humira,
on n'a enregistré aucun élément évocateur d'une dépression de l'hypersensibilité de type retardé,
d'une diminution des taux d'immunoglobulines ou d'une modification de la numération des
lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes
neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers
y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe
contrôle. Cependant, l'incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de
leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de
risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d'une polyarthrite rhumatoïde
ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l'estimation du risque. Dans l'état
actuel des connaissances, la possibilité d'un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou
d'autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.
Des tumeurs malignes, dont certaines d'issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation,
chez des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu'à l'âge de 22 ans) traités par des
anti-TNF (initiation du traitement avant l'âge de 18 ans), y compris l'adalimumab. La moitié de ces
cas environ étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d'autres types de tumeurs
malignes parmi lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d'immunosuppression.
Le risque de développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l'enfant et l'adolescent traités
par anti-TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphomes hépatospléniques à
lymphocytes T ont été identifiés chez des patients traités par l'adalimumab. Cette forme rare de
lymphome à lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces
lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T observés avec Humira sont survenus chez des adultes
jeunes ayant un traitement concomitant par l'azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé dans les
maladies inflammatoires de l'intestin. Le risque potentiel de l'association de l'azathioprine ou de la 6-
mercaptopurine avec Humira doit être soigneusement pris en considération. Un risque de
développement de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T chez des patients traités par Humira
ne peut pas être exclu (voir rubrique 4.8).
Il n'existe pas d'études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le
traitement par Humira est poursuivi après le développement d'un cancer. En conséquence, une
prudence accrue devra être observée lorsqu'on envisage un traitement de ces patients par Humira (voir
rubrique 4.8).
Dans une étude clinique prospective évaluant l'emploi d'un autre agent anti-TNF, l'infliximab, chez
des patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), modérée à sévère, on
rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par
infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents
de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises dans l'emploi d'un anti-
TNF chez des patients souffrant de BPCO, et aussi chez des patients à risque de cancer à cause d'un
tabagisme important.
Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par l'adalimumab influence le risque
de développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite
hémorragique qui présentent un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les
patients atteints de rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou qui
ont un antécédent de dysplasie ou de cancer du côlon doivent faire l'objet d'un dépistage régulier à la
recherche d'une dysplasie avant le traitement et pendant toute l'évolution de leur maladie. Cette
évaluation doit inclure une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d'anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF. Des
effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par
ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été observés avec Humira. Il doit être conseillé à tous les
patients de demander immédiatement un avis médical s'ils ont des signes ou des symptômes suggérant
des troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous Humira.
L'arrêt du traitement par Humira devra être envisagé pour les patients chez qui des anomalies
hématologiques significatives seront confirmées.
Vaccinations
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination
contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de
polyarthrite rhumatoïde traités par l'adalimumab ou un placebo. Il n'y a pas de données disponibles
sur la transmission secondaire d'infection par des vaccins vivants chez les patients recevant Humira.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à
jour conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l'instauration du traitement par
Humira.
Les patients sous Humira peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté des vaccins
vivants. L'administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été
exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d'adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Insuffisance cardiaque congestive
Dans un essai clinique mené avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de
l'insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque
congestive. Des cas d'aggravation d'insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des
patients sous Humira. Humira doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance
cardiaque légère (NYHA classes I/II). Humira est contre-indiqué dans l'insuffisance cardiaque
modérée à sévère (voir rubrique 4.3). Le traitement par Humira doit être arrêté chez les patients
Processus auto-immuns
Le traitement par Humira peut entraîner la formation d'anticorps auto-immuns. L'impact d'un
traitement à long terme par Humira sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu. Si
un patient développe des symptômes invoquant un syndrome de type lupus à la suite d'un traitement
par Humira et présente une réaction positive anti-ADN double brin, le traitement par Humira ne devra
pas être poursuivi (voir rubrique 4.8).
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d'anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l'administration simultanée
d'anakinra et d'un autre anti-TNF, l'étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à
l'étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par
l'association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de
l'association d'anakinra et d'autres anti-TNF. Par conséquent, l'association d'adalimumab et
d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
L'administration concomitante d'adalimumab avec d'autres traitements de fond biologiques (par
exemple anakinra et abatacept) ou avec d'autres anti-TNF n'est pas recommandée en raison de
l'augmentation possible du risque d'infections, y compris d'infections graves, et d'autres interactions
pharmacologiques potentielles (voir rubrique 4.5).
Chirurgie
L'expérience concernant la tolérance au cours d'interventions chirurgicales chez les patients traités par
Humira est limitée. La longue demi-vie de l'adalimumab doit être prise en compte si une intervention
chirurgicale est prévue. Un patient traité par Humira nécessitant une intervention chirurgicale doit être
attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées doivent être
entreprises. L'expérience concernant la tolérance d'Humira chez les patients opérés pour arthroplastie
est limitée.
Occlusion du grêle
Dans la maladie de Crohn, l'échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent qu'Humira n'aggrave
pas ou ne provoque pas de sténoses.
Sujets âgés
La fréquence des infections graves chez les sujets traités par Humira âgés de plus de 65 ans (3,7 %) est
plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5 %). Certains cas ont eu une issue fatale. Une
attention particulière concernant le risque d'infection doit être apportée lors du traitement des sujets
âgés.
Population pédiatrique
Voir Vaccinations ci-dessus.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 ml, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Humira a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant Humira en monothérapie et chez
ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d'anticorps était plus faible lorsque
Humira était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son utilisation en
monothérapie. L'administration d'Humira sans méthotrexate a entraîné une augmentation de la
formation d'anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de l'efficacité de
l'adalimumab (voir rubrique 5.1).
L'association d'Humira et d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d'anti-TNF »).
L'association d'Humira et d'abatacept n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d'anti-TNF »).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace
pendant le traitement par Humira et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière
administration d'Humira.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l'adalimumab dont les données ont été
recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue,
avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l'adalimumab au cours du premier trimestre, ne
révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Au cours d'une étude de cohorte prospective, 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR)
ou une maladie de Crohn (MC) et traitées par l'adalimumab au moins pendant le premier trimestre et
120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par l'adalimumab ont été incluses. La
prévalence à la naissance des anomalies congénitales majeures constituait le critère d'évaluation
principal. Le taux de grossesses aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie
congénitale majeure était de 6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par l'adalimumab présentant une
PR et de 5/74 (6,8 %) chez les femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95 %
0,38-4,52), et de 16/152 (10,5 %) chez les femmes traitées par l'adalimumab présentant une MC et de
3/32 (9,4 %) chez les femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-
4,16 ). L'OR ajusté (compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95 % 0,45-2,73) pour les
PR et MC combinées. Aucune différence notable n'a été rapportée entre les femmes traitées par
l'adalimumab et les femmes non traitées par l'adalimumab pour les critères d'évaluation secondaires
d'avortements spontanés, d'anomalies congénitales mineures, d'accouchement prématuré, de taille à la
naissance et d'infections graves ou opportunistes, et de mortinatalité ou de malignité. L'interprétation
des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l'étude, notamment la petite
taille d'échantillon et le plan d'étude non randomisé.
Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n'y a eu aucun signe
évocateur d'une éventuelle toxicité maternelle, d'embryo-toxicité ou de potentiel tératogène.
On ne dispose pas de données précliniques sur la toxicité post-natale de l'adalimumab (voir
rubrique 5.3).
En raison de son effet inhibiteur sur le TNF, l'adalimumab administré pendant la grossesse pourrait
affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L'adalimumab doit être utilisé pendant la
grossesse seulement si nécessaire.
Allaitement
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l'adalimumab est excrété dans le
lait maternel à de très faibles concentrations, l'adalimumab étant présent dans le lait maternel à des
concentrations équivalentes à 0,1 %­1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les
protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible
biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu. Par conséquent,
Humira peut être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l'adalimumab sur la fertilité.
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Humira peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des vertiges et des troubles visuels peuvent survenir après l'administration d'Humira (voir
rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Humira a été étudié chez 9 506 patients dans des essais pivots contrôlés et en ouvert d'une durée de
60 mois et plus. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente ou
ancienne, d'arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée
à l'enthésite) ou des patients souffrant de spondyloarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA), de rhumatisme psoriasique, de la maladie
de Crohn, de rectocolite hémorragique, de psoriasis, d'hidrosadénite suppurée et d'uvéite. Les études
contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients ayant reçu Humira et 3 801 patients ayant reçu un
placebo ou un comparateur actif pendant la phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d'effets indésirables pendant la
phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9 % chez les patients traités par
Humira et de 5,4 % chez les patients du groupe contrôle.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les
rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site
d'injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les
douleurs musculo-squelettiques.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec Humira. Les antagonistes du TNF, tels
qu'Humira affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les
défenses du corps contre les infections et le cancer. Des infections menaçant le pronostic vital et
d'issue fatale (comprenant sepsis, infections opportunistes et tuberculose), des réactivations d'hépatite
B et différents cancers (y compris leucémie, lymphome et lymphome hépatosplénique à lymphocytes
T) ont également été rapportés avec l'utilisation d'Humira.
Des effets hématologiques, neurologiques et autoimmuns sévères ont également été rapportés. Ceci
comprend de rares cas de pancytopénie, d'anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et
périphérique et des cas de lupus, d'événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l'enfant et l'adolescent
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
Liste des effets indésirables
La liste des effets indésirables est basée sur les études cliniques et sur l'expérience après
commercialisation et est présentée par classe de systèmes d'organes (SOC) et par fréquence dans le
tableau 7 ci-dessous : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100, < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000,
< 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par
ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été
incluse. La présence d'un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d'organes » indique que
de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
Tableau 7
Effets indésirables
Classe de systèmes
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Infections et infestations*
Très fréquent
Infections des voies respiratoires (y compris
infections des voies respiratoires basses et
infections des voies respiratoires hautes,
pneumonie, sinusite, pharyngite, rhino-
pharyngite et pneumonie herpétique).
Fréquent
Infections systémiques (y compris sepsis,
candidose et grippe).
Infections intestinales (y compris gastro-
entérite virale).
Infections cutanées et des tissus mous (y
compris panaris superficiel périunguéal,
cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et zona).
Infections de l'oreille.
Infections buccales (y compris herpès, herpès
buccal et infections dentaires).
Infections des organes de reproduction (y
compris mycose vulvo-vaginale).
Infections des voies urinaires (y compris
pyélonéphrite).
Infections fongiques.
Infections articulaires.
Peu fréquent
Infections neurologiques (y compris méningite
virale).
Infections opportunistes et tuberculose (y
compris coccidioïdomycose, histoplasmose et
infections à Mycobacterium avium complex).
Infections bactériennes.
Infections oculaires.
Diverticulite1).
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Tumeurs bénignes,
Fréquent
Cancer de la peau à l'exclusion du mélanome (y
malignes et non précisées
compris carcinome basocellulaire et carcinome
(incl kystes et polypes)*
malpighien spino-cellulaire).
Tumeur bénigne.
Peu fréquent
Lymphome**.
Tumeurs des organes solides (y compris cancer
du sein, du poumon et de la thyroïde).
Mélanome**.
Rare
Leucémie1).
Fréquence
Lymphome hépatosplénique à lymphocytes T1).
indéterminée
Carcinome à cellules de Merkel (carcinome
neuroendocrine cutané)1),
Sarcome de Kaposi
Affections
Très fréquent
Leucopénie (y compris neutropénie et
hématologiques et du
agranulocytose).
système lymphatique*
Anémie.
Fréquent
Leucocytose.
Thrombocytopénie.
Peu fréquent
Purpura thrombopénique idiopathique.
Rare
Pancytopénie.
Affections du système
Fréquent
Hypersensibilité.
immunitaire*
Allergies (y compris allergie saisonnière).
Peu fréquent
Sarcoïdose1).
Vascularite.
Rare
Anaphylaxie1).
Troubles du métabolisme
Très fréquent
Augmentation du taux de lipides.
et de la nutrition
Fréquent
Hypokaliémie.
Augmentation de l'acide urique.
Taux anormal de sodium dans le sang.
Hypocalcémie.
Hyperglycémie.
Hypophosphatémie.
Déshydratation.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Affections psychiatriques
Fréquent
Troubles de l'humeur (y compris dépression).
Anxiété.
Insomnie.
Affections du système
Très fréquent
Céphalées.
nerveux*
Fréquent
Paresthésies (y compris hypoesthésie).
Migraine.
Compression des racines nerveuses.
Peu fréquent
Accident vasculaire cérébral1).
Tremblements.
Neuropathie.
Rare
Sclérose en plaques.
Affections démyélinisantes (par ex. névrite
optique, syndrome de Guillain-Barré) 1).
Affections oculaires
Fréquent
Troubles visuels.
Conjonctivite.
Blépharite.
Gonflement des yeux.
Peu fréquent
Diplopie.
Affections de l'oreille et
Fréquent
Vertiges.
du labyrinthe
Peu fréquent
Surdité.
Acouphènes.
Affections cardiaques*
Fréquent
Tachycardie.
Peu fréquent
Infarctus du myocarde1).
Arythmies.
Insuffisance cardiaque congestive.
Rare
Arrêt cardiaque.
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension.
Bouffées de chaleur.
Hématomes.
Peu fréquent
Anévrisme aortique.
Occlusion vasculaire.
Thrombophlébite.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Affections respiratoires,
Fréquent
Asthme.
thoraciques et
Dyspnée.
médiastinales*
Toux.
Peu fréquent
Embolie pulmonaire1).
Maladie pulmonaire interstitielle.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Pneumopathie.
Epanchement pleural1).
Rare
Fibrose pulmonaire1).
Affections gastro-
Très fréquent
Douleurs abdominales.
intestinales
Nausées et vomissements.
Fréquent
Hémorragie gastro-intestinale.
Dyspepsie.
Reflux gastro-oesophagien.
Syndrome de Gougerot-Sjögren.
Peu fréquent
Pancréatite.
Dysphagie.
OEdème du visage.
Rare
Perforation intestinale1).
Affections
Très fréquent
Elévation des enzymes hépatiques.
hépatobiliaires*
Peu fréquent
Cholécystite et lithiase biliaire.
Stéatose hépatique.
Hyperbilirubinémie.
Rare
Hépatite.
Réactivation d'hépatite B1).
Hépatite auto-immune1).
Fréquence
Insuffisance hépatique1)
indéterminée
Affections de la peau et
Très fréquent
Rash (y compris éruption exfoliative).
du tissu sous-cutané
Fréquent
Aggravation ou apparition d'un psoriasis (y
compris psoriasis pustulaire palmoplantaire) 1).
Urticaire.
Ecchymoses (y compris purpura).
Dermatite (y compris eczéma).
Onychoclasie.
Hyperhidrose.
Alopécie1).
Prurit.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Peu fréquent
Sueurs nocturnes.
Cicatrice.
Rare
Erythème polymorphe1).
Syndrome de Stevens-Johnson1).
Angioedème1).
Vascularite cutanée1).
Réaction lichénoïde cutanée 1).
Fréquence
Aggravation des symptômes de
indéterminé
dermatomyosite1)
Affections musculo-
Très fréquent
Douleurs musculo-squelettiques.
squelettiques et
systémiques
Fréquent
Spasmes musculaires (y compris augmentation
de la créatine phosphokinase sérique).
Peu fréquent
Rhabdomyolyse.
Lupus érythémateux disséminé.
Rare
Syndrome type lupus1).
Affections du rein et des
Fréquent
Insuffisance rénale.
voies urinaires
Hématurie.
Peu fréquent
Nycturie.
Affections des organes de Peu fréquent
Troubles de la fonction érectile.
reproduction et du sein
Troubles généraux et
Très fréquent
Réaction au site d'injection (y compris
anomalies au site
érythème au site d'injection).
d'administration*
Fréquent
Douleur thoracique.
OEdème.
Fièvre1).
Peu fréquent
Inflammation.
Investigations*
Fréquent
Troubles de la coagulation et troubles
hémorragiques (incluant un allongement du
temps de céphaline activé).
Positivité aux auto-anticorps (y compris aux
anticorps anti-ADN double brin).
Augmentation du taux sanguin de lactate
deshydrogénase.
Indéterminée
Augmentation du poids2)
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Lésions, intoxications et
Fréquent
Mauvaise cicatrisation.
complications liées aux
procédures
* de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
** y compris les études d'extension en ouvert.
1) comprenant les données des notifications spontanées
2) Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l'adalimumab allait de 0,3 kg à 1,0 kg
pour toutes les indications chez l'adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le placebo, sur une période de
traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre 5 et 6 kg a également été observée au cours
d'études d'extension à long terme, avec des expositions moyennes d'environ 1 à 2 ans sans groupe témoin, en
particulier chez les patients atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse. Le mécanisme qui sous-tend
cet effet n'est pas clair mais pourrait être associé à l'action anti-inflammatoire de l'adalimumab.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'HS traités par Humira de façon hebdomadaire
correspond au profil de sécurité connu d'Humira.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'uvéite traités par Humira toutes les deux semaines
correspond au profil de sécurité connu d'Humira.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au point d'injection
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l'adulte et l'enfant, 12,9 % des patients traités par Humira
ont présenté des réactions au point d'injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur ou
tuméfaction) contre 7,2 % des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au
point d'injection n'ont généralement pas nécessité l'arrêt du médicament.
Infections
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l'adulte et l'enfant, la fréquence des infections a été de
1,51 par patient-année dans le groupe Humira et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo et le
groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites, infections de
l'appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué Humira après la
guérison de l'infection.
L'incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe Humira et de 0,03 par
patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec Humira menées chez l'adulte et dans la population
pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d'issue fatale, ce qui s'est produit
rarement) ont été rapportées dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à localisations
extra-pulmonaires) et d'infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose disséminée ou
histoplasmose extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, pneumocystose, candidose,
aspergillose et listériose). La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit premiers mois
après le début du traitement et peuvent être le reflet d'une réactivation d'une maladie latente.
Aucun cas de cancer n'a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition de
655,6 patient-années lors des études avec Humira chez les patients atteints d'arthrite juvénile
idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l'enthésite). De plus, aucun
cas de cancer n'a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition de 498,1
patient-années lors des études avec Humira dans la maladie de Crohn pédiatrique. Aucun cas de cancer
n'a été observé chez 77 patients pédiatriques correspondant à une exposition de 80,0 patient-années
lors d'une étude avec Humira dans le psoriasis en plaques chronique pédiatrique. Lors d'une étude
avec Humira menée chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite hémorragique, aucun
cas de cancer n'a été observé chez 93 enfants et adolescents représentant une exposition de 65,3
patientannées. Aucun cas de cancer n'a été observé chez 60 patients pédiatriques représentant une
exposition de 58,4 patient-années lors d'une étude avec Humira dans l'uvéite pédiatrique.
Pendant les périodes contrôlées des essais cliniques pivots chez l'adulte avec Humira d'une durée d'au
moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement
active, de spondylarthrite ankylosante, de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA,
de rhumatisme psoriasique, de psoriasis, d'hidrosadénite suppurée, de la maladie de Crohn, de
rectocolite hémorragique et d'uvéite, un taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers autres que
lymphomes ou cancers de la peau non mélanomes, de 6,8 (4,4 ­ 10,5) pour 1 000 patient-années parmi
les 5 291 patients traités par Humira, a été observé versus un taux de 6,3 (3,4 ­ 11,8) pour 1 000
patient-années parmi les 3 444 patients du groupe contrôle (la durée moyenne du traitement était de
4,0 mois pour les patients traités par Humira et de 3,8 mois pour les patients du groupe contrôle). Le
taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers de la peau non mélanomes était de 8,8 (6,0 ­ 13,0)
pour 1 000 patient-années pour les patients traités par Humira et de 3,2 (1,3 ­ 7,6) pour 1 000 patient-
années parmi les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers de la peau, les carcinomes spino-
cellulaires sont survenus à des taux de 2,7 (1,4 ­ 5,4) pour 1 000 patient-années chez les patients
traités par Humira et 0,6 (0,1 ­ 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle
(intervalle de confiance à 95 %). Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de 0,7
(0,2 ­ 2,7) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par Humira et 0,6 (0,1 ­ 4,5) pour 1 000
patient-années chez les patients du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces essais et les essais d'extension en ouvert terminés ou en
cours avec une durée moyenne d'environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus de 26 439 patient-
années de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers de la peau non
mélanomes est d'environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de la peau non-
mélanomes est d'environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés est
d'environ 1,3 pour 1 000 patient-années.
En post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les patients atteints de
polyarthrite rhumatoïde, le taux rapporté de cancers est approximativement de 2,7 pour 1 000 patient-
années de traitement. Les taux rapportés pour les cancers de la peau non-mélanomes et les lymphomes
sont respectivement d'environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de traitement (voir rubrique 4.4).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome hépatosplénique à
lymphocytes T ont été rapportés chez des patients traités par l'adalimumab (voir rubrique 4.4).
Auto-anticorps
Des recherches d'auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients
des essais I-V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces essais, les titres d'anticorps antinucléaires
initialement négatifs étaient positifs à la semaine 24 chez 11,9 % des patients traités par Humira et
8,1 % des patients sous placebo et comparateur. Deux patients sur les 3 441 traités par Humira dans
toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont présenté des signes
cliniques évoquant un syndrome pseudo-lupique d'apparition nouvelle. L'état des patients s'est
amélioré après l'arrêt du traitement. Aucun patient n'a présenté de néphrite lupique ou de symptômes
nerveux centraux.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme
psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations de l'ALAT 3 x LSN
sont survenues chez 3,7% des patients traités par Humira et chez 1,6% des patients du groupe contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d'Humira chez les patients atteints d'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite âgés
de 6 à 17 ans, des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 6,1 % des patients traités par
Humira et chez 1,3 % des patients du groupe contrôle. La plupart des élévations de l'ALAT sont
survenues dans le cadre d'une utilisation concomitante de méthotrexate. Aucune élévation de l'ALAT
3 x LSN n'est survenue au cours de l'essai de phase III d'Humira chez des patients atteints d'arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d'Humira chez les patients atteints de maladie de
Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des élévations
de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 0,9% des patients traités par Humira et chez 0,9% des
patients du groupe contrôle.
Dans l'essai clinique de phase III d'Humira chez les enfants et adolescents atteints de maladie de
Crohn, qui a évalué l'efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d'entretien en
fonction du poids après un traitement d'induction ajusté au poids jusqu'à 52 semaines de traitement,
des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 2,6 % des patients (5/192), parmi lesquels 4
étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l'étude.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans le psoriasis en plaques avec une période de contrôle
de 12 à 24 semaines, des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 1,8 % des patients traités
par Humira et chez 1,8 % des patients du groupe contrôle.
Il n'a pas été observé d'élévations de l'ALAT 3 x LSN dans l'étude de phase III d'Humira chez des
patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les essais cliniques contrôlés d'Humira (doses initiales de 160 mg à la Semaine 0 et 80 mg à la
Semaine 2 suivies de 40 mg chaque semaine à partir de la semaine 4), chez les patients atteints
d'hidrosadénite suppurée avec une période de contrôle de 12 à 16 semaines, des élévations de l'ALAT
3 x LSN sont survenues chez 0,3 % des patients traités par Humira et 0,6 % des patients du groupe
contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés d'Humira (dose initiale de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg
toutes les deux semaines à partir de la semaine 1) chez les patients adultes atteints d'uvéite pour une
durée allant jusqu'à 80 semaines, avec une durée médiane d'exposition de respectivement 166,5 jours
et 105,0 jours pour les patients traités par Humira et les patients du groupe contrôle, des élévations de
l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 2,4 % des patients traités par Humira et 2,4 % des patients du
groupe contrôle.
Dans l'essai clinique contrôlé de phase III d'Humira mené chez des enfants et des adolescents atteints
de rectocolite hémorragique (N = 93) qui a évalué l'efficacité et le profil de sécurité d'une dose
d'entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée une semaine sur deux (N = 31) et
d'une dose d'entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée chaque semaine (N = 32),
à la suite d'une dose d'induction ajustée en fonction du poids corporel de 2,4 mg/kg (dose maximale
de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
(N = 63), ou d'une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, d'un
placebo à la semaine 1, et d'une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 (N = 30),
des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 1,1 % (1/93) des patients.
Administration concomitante d'azathioprine/6-mercaptopurine
Lors d'études dans la maladie de Crohn chez l'adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et
d'infections graves a été observée avec l'association Humira et azathioprine/6-mercaptopurine
comparativement à Humira utilisé seul.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Aucune toxicité liée à la dose n'a été observée dans les essais cliniques. La plus forte dose évaluée
était constituée de doses répétées de 10 mg/kg en IV, ce qui représente 15 fois environ la dose
recommandée.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale
alpha (TNF-).
Code ATC : L04AB04
Mécanisme d'action
L'adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son
interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.
L'adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris les
variations des taux des molécules d'adhésion responsables de la migration des leucocytes (ELAM-1,
VCAM-1, et ICAM-1 avec une CI50 de 0,1-0,2 nM).
Effets pharmacodynamiques
Après traitement par Humira chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé une
diminution rapide du taux des marqueurs de la phase aiguë de l'inflammation (protéine réactive C
[CRP], vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques [IL-6] par rapport aux valeurs
initialement observées. L'administration d'Humira est également associée à une diminution des taux
sériques des métalloprotéinases matricielles (MMP-1 et MMP-3) qui permettent le remodelage
tissulaire responsable de la destruction cartilagineuse. Les patients traités par Humira présentent
généralement une amélioration des signes hématologiques de l'inflammation chronique.
Une diminution rapide du taux de CRP a également été observée chez les patients atteints d'arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et
d'hidrosadénite suppurée après traitement par Humira. Chez les patients atteints de la maladie de
Crohn, une réduction du nombre de cellules exprimant les marqueurs de l'inflammation dans le colon
Efficacité et sécurité cliniques
Adultes avec une polyarthrite rhumatoïde
Humira a fait l'objet d'études chez plus de 3 000 patients dans l'ensemble des essais cliniques dans la
polyarthrite rhumatoïde. L'efficacité et le profil de sécurité d'Humira ont été évalués dans cinq études
contrôlées randomisées, en double aveugle. Certains patients ont été traités pendant 120 mois.
L'étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de
fond avait échoué et chez qui le méthotrexate à la posologie de 12,5 à 25 mg/semaine (10 mg en cas
d'intolérance au méthotrexate), s'était avéré insuffisamment efficace alors que la dose de méthotrexate
était restée constante de 10 à 25 mg par semaine. Ces patients ont reçu 20, 40 ou 80 mg d'Humira ou
un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.
L'étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un médicament anti-
rhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 ou 40 mg d'Humira par voie
sous-cutanée toutes les deux semaines en alternance avec un placebo, ou chaque semaine pendant 26
semaines ; un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun autre
médicament anti-rhumatismal de fond n'était autorisé.
L'étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus qui n'avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux
doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par
semaine. L'étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo
pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d'Humira toutes les semaines pendant 52 semaines et
le troisième a été traité par 40 mg d'Humira toutes les deux semaines en alternance avec le placebo.
Après la fin de la première période de 52 semaines, 457 patients ont été inclus dans une phase
d'extension en ouvert au cours de laquelle Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines en association au méthotrexate pendant 10 ans.
L'étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde d'activité modérée à sévère et âgés de 18 ans et plus. Les patients pouvaient n'avoir jamais
reçu de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique
préexistant pourvu que ce dernier soit stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements comprenaient
le méthotrexate, le léflunomide, l'hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels d'or. Les patients
après randomisation ont reçu soit 40 mg d'Humira soit un placebo toutes les deux semaines pendant
24 semaines.
L'étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate ayant une polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active, récente (durée moyenne de la maladie inférieure à
9 mois). Cette étude a évalué l'efficacité de l'association Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines/méthotrexate, Humira 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une
monothérapie de méthotrexate sur les signes et symptômes et le taux de progression des dommages
structuraux dans la polyarthrite rhumatoïde, pendant 104 semaines. Après la fin de la première période
de 104 semaines, 497 patients ont été inclus dans une phase d'extension en ouvert au cours de laquelle
Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines jusqu'à 10 ans.
Le critère de jugement principal des études I, II et III sur la PR et le critère de jugement secondaire de
l'étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24e ou la
26e semaine. Le critère de jugement principal dans l'étude V sur la PR était le pourcentage de patients
qui avaient obtenu une réponse ACR 50 à la semaine 52. Les études III et V sur la PR avaient un
Réponse ACR
Le pourcentage de patients sous Humira qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été cohérent
dans les essais I, II et III sur la PR. Le tableau 8 résume les résultats obtenus à la posologie de 40 mg
toutes les deux semaines.
Tableau 8 : Réponses ACR dans les essais contrôlés contre placebo
(pourcentage de patients)
Réponse
Etude Ia** sur la PR
Etude IIa** sur la
Etude IIIa** sur la PR
PR
Placebo/ MTXc Humirab/ MTXc Placebo Humirab Placebo/ MTXc Humirab/ MTXc
n=60
n=63
n=110
n=113
n=200
n=207
ACR 20
6 mois
13,3 %
65,1 %
19,1 %
46,0 %
29,5 %
63,3 %
12 mois NA
NA
NA
NA
24,0 %
58,9 %
ACR 50
6 mois
6,7 %
52,4 %
8,2 %
22,1 %
9,5 %
39,1 %
12 mois NA
NA
NA
NA
9,5 %
41,5 %
ACR 70
6 mois
3,3 %
23,8 %
1,8 %
12,4 %
2,5 %
20,8 %
12 mois NA
NA
NA
NA
4,5 %
23,2 %
a Etude I sur la PR à 24 semaines, étude II sur la PR à 26 semaines et étude III sur la PR à 24 et
52 semaines
b 40 mg Humira administré toutes les deux semaines
c MTX = méthotrexate
**p < 0,01, Humira versus placebo
Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l'ACR
(nombre d'articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l'activité de
la maladie et de la douleur, indice d'invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dl]) ont été améliorées
à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l'étude III sur la PR, ces améliorations se sont
maintenues tout au long des 52 semaines.
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude III sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez la plupart des patients suivis jusqu'à 10 ans. Sur 207 patients qui avaient été
randomisés dans le bras Humira 40 mg toutes les deux semaines, 114 patients ont poursuivi Humira à
la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 5 ans. Parmi ces patients, 86 patients (75,4 %) ont
eu une réponse ACR 20 ; 72 patients (63,2 %) ont eu une réponse ACR 50 et 41 patients (36 %) ont eu
une réponse ACR 70. Sur 207 patients, 81 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 64 patients (79,0 %) ont eu une réponse ACR 20 ;
56 patients (69,1 %) ont eu une réponse ACR 50 et 43 patients (53,1 %) ont eu une réponse ACR 70.
Dans l'étude IV sur la PR, la réponse ACR 20 des patients traités par Humira en plus des soins
habituels a été significativement meilleure que chez les patients recevant le placebo plus les soins
habituels (p < 0,001).
Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par Humira ont été
statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de
traitement.
Dans l'étude V sur la PR chez des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde récente, naïfs de
méthotrexate, un traitement associant Humira et du méthotrexate a conduit à des réponses ACR plus
Tableau 9 : Réponses ACR dans l'étude V sur la PR
(pourcentage de patients)
MTX
Humira
Humira/MTX
Valeur
Valeur de Valeur de
Réponse
n = 257
N = 274
n = 268
de pa
pb
pc
ACR 20
Semaine 52
62,6 %
54,4 %
72,8 %
0,013
< 0,001
0,043
Semaine 104
56,0 %
49,3 %
69,4 %
0,002
< 0,001
0,140
ACR 50
Semaine 52
45,9 %
41,2 %
61,6 %
< 0,001
< 0,001
0,317
Semaine 104
42,8 %
36,9 %
59,0 %
< 0,001
< 0,001
0,162
ACR 70
Semaine 52
27,2 %
25,9 %
45,5 %
< 0,001
< 0,001
0,656
Semaine 104
28,4 %
28,1 %
46,6 %
< 0,001
< 0,001
0,864
a.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et de la par
méthotrexate seul par le test U de Mann-Whitney
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude V sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez les patients suivis jusqu'à 10 ans. Sur 542 patients randomisés dans le bras Humira
40 mg toutes les deux semaines, 170 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 154 patients (90,6 %) ont eu une réponse ACR 20 ;
127 patients (74,7 %) ont eu une réponse ACR 50 et 102 patients (60,0 %) ont eu une réponse ACR
70.
A la semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l'association Humira/méthotrexate étaient en
rémission clinique (DAS 28 (CRP) < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant reçu le
méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu Humira seul. Le traitement par l'association
Humira/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate (p < 0,001) et à
Humira en monothérapie (p < 0,001) dans l'obtention d'un état d'activité basse de la maladie pour les
patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été récemment diagnostiquée. La
réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447). Sur 342 patients initialement
randomisés pour recevoir Humira seul ou l'association Humira/méthotrexate qui ont été inclus dans
l'étude d'extension en ouvert, 171 patients ont terminé 10 ans de traitement par Humira. Parmi ces
patients, 109 patients (63,7 %) étaient en rémission à 10 ans.
Réponse radiographique
Dans l'étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par Humira avaient une polyarthrite
rhumatoïde d'une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux articulaires ont été
évalués par radiographie et exprimés en termes de modification du score total de Sharp (STS) et de ses
composants, le score d'érosion et le score de pincement articulaire. Les patients traités par Humira
associé au méthotrexate ont présenté une progression significativement moindre que les patients
recevant seulement du méthotrexate à 6 et 12 mois (voir tableau 10).
Dans l'extension en ouvert de l'étude III dans la PR, le ralentissement de la progression des
dommages structuraux est maintenu à 8 et 10 ans pour une partie des patients. À 8 ans, 81 des
207 patients traités dès le début par 40 mg d'Humira une semaine sur deux ont été évalués par
radiographie. Parmi ces patients, 48 patients n'ont pas présenté de progression des dommages
structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à
Tableau 10 : Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois
dans l'étude III sur la PR
Placebo/MTXa
Humira/MTX
Placebo/MTX-
Valeur de p
40 mg toutes les 2
Humira/MTX
semaines
(intervalle de
confiance à 95 %b)
Score total de Sharp
2,7
0,1
2,6 (1,4 ; 3,8)
< 0,001c
Score d'érosion
1,6
0,0
1,6 (0,9 ; 2,2)
< 0,001
Score de pincement
1,0
0,1
0,9 (0,3 ; 1,4)
0,002
articulaire (JSNd)
a méthotrexate
b intervalle de confiance à 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et Humira
c d'après les analyses de rang
d JSN : Joint Space Narrowing
Dans l'étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et
exprimés en termes de variation du score total de Sharp (voir tableau 11).
Tableau 11 : Valeurs moyennes des modifications radiographiques
à la semaine 52 dans l'étude V sur la PR
MTX
Humira
Humira/MTX
n = 257
n = 274
n = 268
Valeur
Valeur
Valeur
(intervalle de
(intervalle de
(intervalle de
de pa
de pb
de pc
confiance à
confiance à
confiance à
95 %)
95 %)
95 %)
Score total de
5,7 (4,2-7,3)
3,0 (1,7-4,3)
1,3 (0,5-2,1)
< 0,001
0,0020
< 0,001
Sharp
Score
3,7 (2,7-4,7)
1,7 (1,0-2,4)
0,8 (0,4-1,2)
< 0,001
0,0082
< 0,001
d'érosion
Score de
2,0 (1,2-2,8)
1,3 (0,5-2,1)
0,5 (0-1,0)
< 0,001
0,0037
0,151
pincement
articulaire
(JSN)
a.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c.
La valeur de p résulte de la monothérapie par Humira et de la monothérapie par méthotrexate
par le test U de Mann-Whitney
A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation
du score total de Sharp modifié par rapport à la valeur de base 0,5) était significativement supérieur
avec le traitement par l'association Humira/méthotrexate (respectivement 63,8 % et 61,2 %)
comparativement au méthotrexate en monothérapie (respectivement 37,4 % et 33,5 %, p < 0,001) et
Humira en monothérapie (respectivement 50,7 %, p < 0,002 et 44,5 %, p < 0,001).
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude V sur la PR, la variation moyenne du score total de
Sharp modifié à 10 ans par rapport à la valeur de base a été de 10,8 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir le méthotrexate en monothérapie, 9,2 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir Humira en monothérapie et 3,9 chez les patients randomisés initialement
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l'indice
d'invalidité du Questionnaire d'Evaluation de l'état de Santé (Health Assessment Questionnaire,
HAQ) dans les quatre essais originels adéquats et correctement contrôlés et constituait un critère
principal de jugement pré-spécifié à la 52ème semaine dans l'étude III sur la PR. Comparativement au
placebo, toutes les doses/schémas posologiques d'administration d'Humira ont entraîné une
amélioration statistiquement significative plus importante de l'indice d'invalidité du HAQ entre
l'examen initial et le 6e mois dans les quatre études et il en a été de même à la semaine 52 dans l'étude
III sur la PR. Dans les quatre études, les résultats des scores de la Short Form Health Survey (SF 36)
confirment ces observations pour toutes les doses/schémas posologiques d'administration d'Humira,
avec des valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi que des scores
de douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les deux semaines.
Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la PR), on a
observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l'aide des scores
d'évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).
Dans l'étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités
fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu'à la semaine 520
(120 mois) du traitement en ouvert. L'amélioration de la qualité de vie a été mesurée jusqu'à la
semaine 156 (36 mois) et l'amélioration a été maintenue au cours de cette période.
Dans l'étude V sur la PR, l'amélioration de l'indice d'invalidité HAQ et la composante physique du
SF 36 s'est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l'association Humira/méthotrexate par
rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie d'Humira à la semaine 52, et s'est
maintenue jusqu'à la semaine 104. Parmi les 250 patients ayant terminé l'étude d'extension en ouvert,
l'amélioration des capacités fonctionnelles s'est maintenue au cours des 10 ans de traitement.
Psoriasis en plaques de l'adulte
L'efficacité et la tolérance d'Humira ont été étudiées lors d'études randomisées menées en double
aveugle chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (intéressant 10 % de la
surface corporelle, avec un indice de sévérité PASI 12 ou 10) qui étaient candidats à un traitement
systémique ou une photothérapie. Au total, 73 % des patients recrutés dans les études I et II sur le
psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou une photothérapie. L'efficacité et la tolérance
d'Humira ont également été étudiées chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en
plaques modéré à sévère avec une atteinte concomitante des mains et/ou des pieds qui étaient
candidats à un traitement systémique dans une étude randomisée en double aveugle (étude III sur le
psoriasis).
L'étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1 212 patients pendant trois périodes de traitement.
Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg, suivie
de 40 mg une semaine sur deux à partir d'une semaine après la dose initiale. Au bout de 16 semaines
de traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse PASI 75 (amélioration d'au moins
75 % du score PASI par rapport aux valeurs initiales) entraient dans la période B et recevaient 40 mg
d'Humira en ouvert une semaine sur deux. Les patients dont la réponse restait PASI 75 à la
semaine 33 et qui avaient été initialement randomisés pour recevoir le traitement actif pendant la
période A, ont à nouveau été randomisés pendant la période C pour recevoir 40 mg d'Humira une
semaine sur deux ou un placebo pendant 19 semaines supplémentaires. Dans tous les groupes de
traitement, le score PASI initial moyen était de 18,9 et le score PGA était compris entre « modéré »
(53 % des sujets inclus) et « sévère » (41 %), voire « très sévère » (6 %).
L'étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l'efficacité et la tolérance d'Humira versus celles
du méthotrexate et d'un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose initiale
Les patients ayant participé aux études de phase 2 et de phase 3 dans le psoriasis étaient éligibles pour
entrer dans une étude d'extension en ouvert, dans laquelle Humira était administré pendant au moins
108 semaines supplémentaires.
Un des principaux critères d'évaluation des études I et II sur le psoriasis était le pourcentage de patients
ayant atteint une réponse PASI 75 entre l'inclusion et la semaine 16 (voir Tableaux 12 et 13).
Tableau 12 : Étude I sur le psoriasis (REVEAL)
Résultats d'efficacité à 16 semaines
Placebo
Humira 40 mg 1 sem/2
N = 398
N = 814
n (%)
n (%)
PASI 75a
26 (6,5)
578 (70,9)b
PASI 100
3 (0,8)
163 (20,0)b
PGA : clair/minimal
17 (4,3)
506 (62,2)b
a Le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI 75 a été calculé
comme un taux ajusté en fonction du centre d'étude.
b p < 0,001, Humira versus placebo
Tableau 13 : Étude II sur le psoriasis (CHAMPION)
Résultats d'efficacité à 16 semaines
Placebo
MTX
Humira 40 mg 1 sem/2
N = 53
N = 110
N = 108
n (%)
n (%)
n (%)
PASI 75
10 (18,9)
39 (35,5)
86 (79,6) a, b
PASI 100
1 (1,9)
8 (7,3)
18 (16,7) c, d
PGA :
6 (11,3)
33 (30,0)
79 (73,1) a, b
clair/minimal
a p < 0,001 Humira versus placebo
b p < 0,001 Humira versus méthotrexate
c p < 0,01 Humira versus placebo
d p < 0,05 Humira versus méthotrexate
Dans l'étude I sur le psoriasis, 28 % des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés à
nouveau pour recevoir le placebo à la semaine 33 et 5 % de ceux poursuivant le traitement par Humira
(p < 0,001), ont présenté « une diminution de la réponse appropriée » (score PASI entre la semaine 33
et la semaine 52 (incluse) se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à l'inclusion, avec un
minimum d'augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la semaine 33). Parmi les patients
présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans le groupe placebo et
ensuite recrutés dans l'étude d'extension en ouvert, 38 % (25/66) et 55 % (36/66) ont retrouvé une
réponse PASI 75 au bout de respectivement 12 et 24 semaines.
Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la semaine 16 et à la semaine 33 ont reçu un traitement
en continu par Humira pendant 52 semaines dans l'étude I et ont poursuivi le traitement par Humira
dans l'étude d'extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces
patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 %, après 108 semaines supplémentaires de traitement
en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients sortis d'essai pour effets
Un total de 347 patients répondeurs stables ont participé à une évaluation d'interruption de traitement
et de retraitement dans une étude d'extension en ouvert. Durant la période d'interruption de traitement,
les symptômes du psoriasis sont réapparus au cours du temps avec un délai médian de rechute
(régression vers un PGA « modéré » ou plus sévère) d'environ 5 mois. Aucun patient n'a présenté de
rebond durant la phase d'interruption de traitement. 76,5 % (218/285) des patients qui sont entrés dans
la période de retraitement ont eu une réponse PGA « clair » ou « minimal » après 16 semaines de
retraitement, indépendamment du fait qu'ils aient rechuté ou non durant l'interruption de traitement
(69,1 % [123/178] pour les patients qui ont rechuté durant la période d'interruption et 88,8 % [95/107]
pour les patients qui n'ont pas rechuté durant la période d'interruption). Un profil de tolérance similaire
a été observé durant le retraitement et avant l'interruption de traitement.
L'index dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology Life Quality Index) a mis en évidence
des améliorations significatives à la semaine 16 par rapport à l'inclusion, comparativement au placebo
(études I et II) et au MTX (étude II). Dans l'étude I, les améliorations des scores résumés des
composantes physiques et psychologiques du SF-36 étaient également significatives par rapport au
placebo.
Dans une étude d'extension en ouvert chez les patients ayant dû augmenter les doses (de 40 mg une
semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d'une réponse PASI inférieure à 50 %,
26,4 % (92/349) et 37,8 % (132/349) des patients ont atteint une réponse PASI 75 à la semaine 12 et à
la semaine 24, respectivement.
L'étude III dans le psoriasis (REACH) a comparé l'efficacité et la tolérance d'Humira versus placebo
chez 72 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte
concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg d'Humira
suivi par 40 mg toutes les 2 semaines (en commençant une semaine après la dose initiale) ou le
placebo pendant 16 semaines. A la semaine 16, une proportion statistiquement significative plus
importante de patients ayant reçu Humira ont atteint un PGA « clair » ou « pratiquement clair » pour
les mains et/ou les pieds par rapport à ceux qui ont reçu le placebo (30,6 % versus 4,3 %,
respectivement [p=0,014]).
L'étude IV dans le psoriasis a comparé l'efficacité et la tolérance d'Humira versus placebo chez
217 patients adultes atteints de psoriasis unguéal modéré à sévère. Les patients ont reçu une dose
initiale de 80 mg d'Humira, suivie par 40 mg toutes les deux semaines (en commençant une semaine
après la dose initiale) ou un placebo pendant 26 semaines suivi d'un traitement par Humira en ouvert
pendant 26 semaines supplémentaires. L'évaluation du psoriasis unguéal a été faite sur la base de
l'indice modifié de sévérité du psoriasis unguéal (mNAPSI, Modified Nail Psoriasis Severity Index),
de l'évaluation globale par le médecin de la sévérité du psoriasis des ongles des mains (PGA-F,
Physician's Global Assessment of Fingernail Psoriasis) et de l'indice de sévérité du psoriasis unguéal
(NAPSI, Nail Psoriasis Severity Index) (voir Tableau 14). Humira a démontré un bénéfice dans le
traitement des patients atteints de psoriasis unguéal présentant différents degrés d'atteinte cutanée
(Surface Corporelle Atteinte SCA 10 % (60 % des patients) et SCA< 10 % et 5 % (40 % des
patients)).
Résultats d'efficacité à 16, 26 et 52 semaines
Critères
Semaine 16
Semaine 26
Semaine 52
contrôlée versus placebo
contrôlée versus
en ouvert
placebo
Placebo
Humira
Placebo
Humira
Humira
N=108
40 mg /2sem
N=108
40 mg /2sem
40 mg /2sem
N=109
N=109
N=80
mNAPSI 75 (%)
2.9
26.0a
3.4
46.6a
65.0
PGA-F clair/minimal et
2.9
29.7a
6.9
48.9a
61.3
2-grade d'amélioration
(%)
Pourcentage de variation

-7.8
-44.2 a
-11.5
-56.2a
-72.2
duNAPSI des ongles des
mains total (%)
a p< 0.001, Humira vs. placebo
Les patients traités par Humira ont montré des améliorations statistiquement significatives du DLQI à
la semaine 26 par rapport au groupe placebo.
Hidrosadénite suppurée de l'adulte
La sécurité et l'efficacité d'Humira ont été évaluées au cours d'études randomisées, en
double-aveugle, contrôlées versus placebo et d'une étude d'extension en ouvert chez des patients
adultes atteints d'hidrosadénite suppurée (HS) modérée à sévère ayant présenté une intolérance, une
contre-indication ou une réponse insuffisante à un traitement antibiotique systémique de 3 mois
minimum. Les patients des études HS-I et HS-II présentaient une maladie de stade II ou III selon la
classification de Hurley, avec au moins 3 abcès ou nodules inflammatoires.
L'étude HS-I (PIONEER I) a évalué 307 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou Humira à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0,
puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. L'utilisation
concomitante d'antibiotiques n'était pas autorisée au cours de l'étude. Après 12 semaines de
traitement, les patients traités par Humira au cours de la période A ont été de nouveau randomisés dans
la période B dans l'un des 3 groupes de traitement (Humira 40 mg toutes les semaines, Humira 40 mg
toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la semaine 35). Les patients randomisés pour
recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés au groupe Humira 40 mg toutes les
semaines de la période B.
L'étude HS-II (PIONEER II) a évalué 326 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou Humira à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0,
puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. 19,3 % des
patients ont poursuivi pendant la durée de l'étude le traitement antibiotique oral qu'ils avaient à
l'inclusion. Après 12 semaines de traitement, les patients traités par Humira au cours de la période A
ont été de nouveau randomisés dans la période B dans l'un des 3 groupes de traitement (Humira 40 mg
toutes les semaines, Humira 40 mg toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la
semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés
au groupe placebo de la période B.
Les patients des études HS-I et HS-II étaient éligibles à l'inclusion dans une étude d'extension en
ouvert au cours de laquelle Humira 40 mg était administré toutes les semaines. L'exposition moyenne
dans toute la population traitée par l'adalimumab a été de 762 jours. Tout au long des 3 études, les
patients ont utilisé quotidiennement un antiseptique local sur leurs lésions.
La réduction des lésions inflammatoires et la prévention de l'aggravation des abcès et des fistules
drainantes ont été évaluées à l'aide du score de réponse clinique dans l'hidrosadénite suppurée
(HiSCR : réduction d'au moins 50 % du nombre total d'abcès et de nodules inflammatoires sans
augmentation du nombre d'abcès ni du nombre de fistules drainantes par rapport aux valeurs à
l'inclusion). La réduction de la douleur cutanée liée à l'HS a été évaluée à l'aide d'une échelle
numérique chez les patients de l'étude qui présentaient à l'inclusion un score initial supérieur ou égal
à 3 sur une échelle de 11 points.
A la semaine 12, il y a eu significativement plus de répondeurs HiSCR dans le groupe Humira
comparativement au groupe placebo. À la semaine 12 de l'étude HS-II, un pourcentage
significativement plus élevé de patients a obtenu une réduction cliniquement significative de la
douleur liée à l'HS (voir tableau 15). Les patients traités par Humira présentaient une réduction
significative du risque de poussée de la maladie au cours des 12 premières semaines de traitement.
Tableau 15 : Résultats d'efficacité à 12 semaines, études HS-I et HS-II
Etude HS-I
Etude HS-II
Humira 40 mg
Humira 40 mg
Placebo
par semaine
Placebo
par semaine
N = 154
N = 153
N = 163
N = 163
(HiSCR)a
40 (26,0 %)
64 (41,8 %)*
45 (27,6 %)
96 (58,9 %)***
Réduction 30 % de la
N = 109
N = 122
N = 111
N = 105
douleur cutanéeb
27 (24,8 %)
34 (27,9 %)
23 (20,7 %)
48 (45,7 %)***
* p < 0,05, *** p < 0,001, Humira versus placebo
a
Chez tous les patients randomisés.
b
Chez les patients présentant un score de la douleur cutanée liée à l'HS à l'inclusion 3, sur la base
d'une échelle numérique de 0 à 10, avec 0 = aucune douleur cutanée, 10 = pire douleur cutanée
imaginable.
Le traitement par Humira 40 mg toutes les semaines a réduit significativement le risque d'aggravation
des abcès et fistules drainantes. Au cours des 12 premières semaines des études HS-I et HS-II, environ
deux fois plus de patients du groupe placebo ont présenté une aggravation des abcès (23,0 % versus
11,4 %, respectivement) et des fistules drainantes (30,0 % versus 13,9 %, respectivement),
comparativement aux groupes Humira.
Versus placebo, des améliorations plus importantes entre l'inclusion et la semaine 12 ont été observées
en termes de qualité de vie liée à la santé spécifique à la peau mesurée par l'indice de qualité de vie
dermatologique (DLQI ; études HS-I et HS-II), de satisfaction globale du patient par rapport à son
traitement médicamenteux mesurée par le questionnaire de satisfaction relative au traitement
médicamenteux (TSQM ; études HS-I et HS-II), et de santé physique mesurée par la composante
physique du score SF-36 (étude HS-I).
Chez les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12, traités par Humira 40 mg
administré toutes les semaines, le taux de réponse clinique HiSCR à la semaine 36 était plus élevé
chez les patients recevant Humira toutes les semaines par rapport aux patients chez lesquels la
fréquence d'administration était réduite à toutes les deux semaines ou chez lesquels le traitement était
interrompu (voir tableau 16).
re-randomisation des traitements à la semaine 12, patients issus du groupe Humira 40 mg toutes
les semaines
Placebo
Humira 40 mg
(arrêt du
toutes les
Humira 40 mg
traitement)
deux semaines
par semaine
N = 73
N = 70
N = 70
Semaine 24
24 (32,9 %)
36 (51,4 %)
40 (57,1 %)
Semaine 36
22 (30,1 %)
28 (40,0 %)
39 (55,7 %)
a
Patients ayant présenté au moins une réponse partielle au traitement par
Humira 40 mg par semaine après 12 semaines.
b
Les patients répondant aux critères spécifiés dans le protocole en termes de
perte de réponse ou d'absence d'amélioration devaient sortir de l'étude et
étaient comptabilisés comme non-répondeurs.
Parmi les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12 et traités en continu par
Humira toutes les semaines, le taux de répondeurs HiSCR à la semaine 48 était de 68,3 % et de 65,1 %
à la semaine 96. Un traitement à plus long terme par Humira 40 mg une fois par semaine pendant
96 semaines n'a identifié aucun nouveau signal de sécurité.
Parmi les patients dont le traitement par Humira a été interrompu à la semaine 12 dans les études HS-I
et HS-II, le taux de répondeurs HiSCR 12 semaines après la réintroduction d'Humira 40 mg toutes les
semaines était revenu à des valeurs similaires à celles observées avant l'interruption du traitement
(56,0 %).
Maladie de Crohn de l'adulte
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées chez plus de 1500 patients ayant une maladie de
Crohn active modérée à sévère (indice d'activité de la maladie de Crohn [Crohn's Disease Activity
Index (CDAI)] 220 et 450) dans des études randomisées, en double aveugle, contrôlées versus
placebo. Des doses stables concomitantes d'aminosalicylés, de corticoïdes et/ou
d'immunomodulateurs étaient autorisées et 80 % des patients ont continué à recevoir au moins un de
ces médicaments.
L'induction d'une rémission clinique (définie par un indice CDAI < 150) a été évaluée dans deux
études, l'étude I sur la MC (CLASSIC I) et l'étude II sur la MC (GAIN). Dans l'étude I sur la MC,
299 patients non précédemment traités par un anti-TNF ont été randomisés vers l'un des quatre
groupes de traitement de l'étude ; placebo aux semaines 0 et 2, 160 mg d'Humira à la semaine 0 et
80 mg à la semaine 2, 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2, et 40 mg à la semaine 0 et
20 mg à la semaine 2. Dans l'étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant intolérants à
l'infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d'Humira à la semaine 0 et 80 mg à la
semaine 2 soit un placebo aux semaines 0 et 2. Les non-répondeurs primaires ont été exclus des études
et ces patients n'ont par conséquent pas fait l'objet d'autres évaluations.
Le maintien de la rémission clinique a été évalué dans l'étude III sur la MC (CHARM). Dans l'étude
III sur la MC, 854 patients ont reçu en ouvert 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2. À la
semaine 4, les patients ont été randomisés pour recevoir 40 mg toutes les deux semaines, ou 40 mg
toutes les semaines soit un placebo pour une durée totale de 56 semaines. Les patients présentant une
réponse clinique (diminution de l'indice CDAI 70) à la semaine 4 ont été stratifiés et analysés
séparément de ceux n'ayant pas présenté de réponse clinique à la semaine 4. La diminution
progressive des corticoïdes était autorisée après la semaine 8.
Les taux d'induction d'une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont
présentés dans le tableau 17.
Induction d'une rémission clinique et d'une réponse clinique
(pourcentage de patients)
Etude I sur la MC : patients naïfs
Etude II sur la MC : patients
d'infliximab
précédemment traités par
l'infliximab
Placebo
Humira
Humira
Placebo
Humira
N = 74
80/40 mg
160/80 mg
N = 166
160/80 mg
N = 75
N = 76
N = 159
Semaine 4
Rémission clinique
12 %
24 %
36 %*
7 %
21 %*
Réponse clinique (CR-
24 %
37 %
49 %**
25 %
38 %**
100)
Toutes les valeurs de p correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour Humira
versus placebo
*
p < 0,001
**
p < 0,01
Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d'induction 160/80 mg et 80/40 mg
à la semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.
Dans l'étude III sur la MC, 58 % (499/854) des patients présentaient une réponse clinique à la
semaine 4 et ont été évalués dans l'analyse principale. Parmi les patients présentant une réponse
clinique à la semaine 4, 48 % avaient été préalablement exposés à un autre traitement anti-TNF. Les
taux de maintien de la rémission et de réponse sont présentés dans le tableau 18. Les résultats de
rémission clinique sont restés relativement constants, indépendamment de l'exposition antérieure
éventuelle à un anti-TNF.
Les hospitalisations et les interventions chirurgicales liées à la maladie ont été réduites de manière
statistiquement significative avec l'adalimumab comparé au placebo à la semaine 56.
Tableau 18
Maintien de la rémission clinique et de la réponse clinique
(pourcentage de patients)
Placebo
40 mg d'Humira
40 mg
toutes les
d'Humira
2 semaines
toutes les
semaines
Semaine 26
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
17 %
40 %*
47 %*
Réponse clinique (CR-100)
27 %
52 %*
52 %*
Patients en rémission sans
3 % (2/66)
19 % (11/58)**
15 % (11/74)**
corticoïdes depuis >= 90 joursa
Semaine 56
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
12 %
36 %*
41 %*
Réponse clinique (CR-100)
17 %
41 %*
48 %*
Patients en rémission sans
5 % (3/66)
29 % (17/58)*
20 % (15/74)**
corticoïdes depuis >= 90 joursa
p < 0,001 pour Humira versus placebo, comparaisons combinées des pourcentages
** p < 0,02 pour Humira versus placebo, comparaisons combinées des pourcentages
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients non répondeurs à la semaine 4, 43 % des patients recevant un traitement d'entretien
par Humira ont répondu à la semaine 12 contre 30 % des patients recevant le placebo en traitement
d'entretien. Ces résultats suggèrent que certains patients n'ayant pas répondu à la semaine 4
bénéficient de la poursuite du traitement d'entretien jusqu'à la semaine 12. La poursuite du traitement
au-delà de 12 semaines n'est pas significativement associée à plus de réponses (voir rubrique 4.2).
117/276 patients de l'étude I sur la MC et 272/777 patients des études II et III sur la MC ont été suivis
pendant au moins 3 ans de traitement en ouvert par l'adalimumab. 88 et 189 patients, respectivement,
sont restés en rémission clinique. La réponse clinique (CR-100) a été maintenue chez 102 et 233
patients, respectivement.
Qualité de vie
Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été
obtenue à la semaine 4 chez les patients randomisés traités par Humira 80/40 mg et 160/80 mg versus
placebo et également aux semaines 26 et 56 dans l'étude III sur la MC ainsi que dans tous les groupes
traités par l'adalimumab versus placebo.
Uvéite chez l'adulte
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées chez des patients adultes atteints d'uvéite non
infectieuse, intermédiaire, postérieure et de panuvéite, à l'exclusion des patients présentant une uvéite
antérieure isolée, dans deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo (UV I
et II). Les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg puis de 40 mg toutes
les deux semaines en commençant une semaine après l'administration de la première dose.
L'administration concomitante d'un immunosuppresseur non biologique à dose stable était autorisée.
L'étude UV I a évalué 217 patients présentant une uvéite active malgré un traitement par corticoïdes
(prednisone par voie orale à la dose de 10 à 60 mg/jour). Au moment de l'inclusion dans l'étude, tous
les patients ont reçu une dose de 60 mg/jour de prednisone pendant deux semaines, progressivement
réduite selon un schéma standardisé jusqu'à l'arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 15.
L'étude UV II a évalué 226 patients présentant une uvéite inactive nécessitant une corticothérapie
chronique (prednisone par voie orale à la dose de 10 à 35 mg/jour) au moment de l'inclusion dans
l'étude pour contrôler leur maladie. La dose de corticoïdes était progressivement réduite selon un
schéma standardisé imposé jusqu'à l'arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 19.
Le critère principal d'évaluation de l'efficacité dans les deux études était le « délai de survenue de
rechute ». La rechute était définie par un critère composite basé sur la présence de lésions vasculaires
rétiniennes et/ou choriorétiniennes inflammatoires, le Tyndall cellulaire de la chambre antérieure,
l'inflammation vitréenne et la meilleure acuité visuelle corrigée.
Les patients ayant terminé les études UV I et UV II étaient éligible pour participer à une étude
d'extension à long terme non contrôlée d'une durée initialement prévue de 78 semaines. Les patients
ont été autorisés à continuer à prendre le médicament de l'étude au-delà de la semaine 78 jusqu'à ce
qu'ils aient accès à Humira.
Réponse clinique
Les résultats des deux études ont mis en évidence une réduction statistiquement significative du risque
de rechute chez les patients traités par Humira comparativement aux patients recevant le placebo (voir
Tableau 19
Délai de survenue de la rechute dans les études UV I et UV II
Analyse
N
Rechute
Délai médian de
HRa
IC à
Valeur
Traitement
N (%)
survenue de la
95 %
de pb
rechute (mois)
pour le
HRa

Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 6 dans l'étude UV I
Analyse principale (ITT)
Placebo
107
84 (78,5)
3,0
--
--
--
Adalimumab
110
60 (54,5)
5,6
0,50
0,36 ; 0,70 < 0,001
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 2 dans l'étude UV II
Analyse principale (ITT)
Placebo
111
61 (55,0)
8,3
--
--
--
Adalimumab
115
45 (39,1)
NEc
0,57
0,39 ; 0,84 0,004
Remarque : la rechute à ou après la semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II) était
comptabilisée comme un événement. Les sorties d'étude pour d'autres raisons qu'une rechute étaient
censurées au moment de la sortie d'étude.
a
HR pour l'adalimumab versus placebo par une analyse de régression à risque proportionnel ajusté
sur le traitement.
b
Valeur p bilatérale selon le test de log-rank.
c
NE = non estimable. Moins de la moitié des patients à risque ont présenté un événement.
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute à ou après la
semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II)
)
(
%
E
T
U
H
C
E
R
E
D
X
U
A
T

TEMPS (MOIS)
Etude UV I Traitement
Placebo
Adalimumab
TEMPS (MOIS)
Etude UV II Traitement
Placebo
Adalimumab
Remarque : P# = Placebo (Nombre d'événements/Nombre de patients à risque) ; A# = HUMIRA
(Nombre d'événements/Nombre de patients à risque).
Dans l'étude UV I, des différences statistiquement significatives en faveur de l'adalimumab versus
placebo ont été observées pour chaque composante du critère de rechute. Dans l'étude UV II, des
différences statistiquement significatives ont été observées seulement pour l'acuité visuelle toutes les
autres composantes étaient cependant numériquement en faveur de l'adalimumab.
Sur les 424 patients inclus dans l'extension à long-terme non contrôlée des études UV I et UV II,
60 patients ont été considérés inéligibles (par exemple, en raison de déviations ou en raison de
complications secondaires à une rétinopathie diabétique, suite à une chirurgie de la cataracte ou une
vitrectomie) et ont été exclus de l'analyse des critères primaires d'efficacité. Sur les 364 patients
restants, 269 patients évaluables (74%) ont été traités pendant 78 semaines en ouvert par
l'adalimumab. Sur la base des données observées, 216 (80,3 %) étaient en phase de quiescence
(absence de lésions inflammatoires actives, Tyndall cellulaire 0,5+, inflammation du vitrée 0,5+)
avec corticothérapie associée à une dose 7,5 mg par jour, et 178 (66,2 %) étaient en phase de
quiescence sans corticoïdes. La meilleure acuité visuelle corrigée était soit améliorée soit maintenue
(détérioration < 5 lettres) pour 88,6 % des yeux évalués à la semaine 78. Les données au-delà de la
semaine 78 concordaient globalement avec ces résultats, mais le nombre de sujets inclus a diminué
après cette période. Dans l'ensemble, parmi les patients sortis de l'étude, 18 % ont arrêté l'étude en
raison d'événements indésirables et 8 % en raison d'une réponse insuffisante au traitement par
l'adalimumab.
Qualité de vie
Les résultats rapportés par les patients en termes de qualité de vie liée à la fonction visuelle ont fait
l'objet d'une évaluation dans les deux études cliniques, à l'aide du questionnaire de qualité de vie NEI
VFQ-25. La majorité des sous-scores étaient numériquement en faveur d'Humira, avec des différences
moyennes statistiquement significatives en termes de vision générale, douleur oculaire, vision de près,
santé mentale, et de score total dans l'étude UV I, et en termes de vision générale et santé mentale
dans l'étude UV II. Les effets sur la qualité de vie liée à la fonction visuelle n'étaient pas
numériquement en faveur d'Humira pour le sous-score vision des couleurs dans l'étude UV I et pour
les sous-scores vision des couleurs, vision périphérique et vision de près dans l'étude UV II.
Immunogénicité
La formation d'anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une
diminution de l'efficacité de l'adalimumab. Il n'y a pas de corrélation apparente entre la présence
d'anticorps anti-adalimumab et la survenue d'effets indésirables.
Chez les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite, des anticorps anti-adalimumab ont été détectés
chez 10,9 % (5/46) des patients traités par l'adalimumab. Chez les patients n'ayant pas reçu
simultanément le méthotrexate, l'incidence a été de 13,6 % (3/22) versus 8,3 % (2/24) lorsque
l'adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.
Des dosages répétés des anticorps anti-adalimumab ont été faits chez les patients souffrant de
polyarthrite rhumatoïde des études I, II et III, pendant la période de 6 à 12 mois. Dans les essais
pivots, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 5,5 % (58/1053) des patients traités avec
l'adalimumab, contre 0,5 % (2/370) des patients sous placebo. Chez les patients ne recevant pas
simultanément du méthotrexate, la fréquence a été de 12,4 %, contre 0,6 % lorsque l'adalimumab était
ajouté au méthotrexate.
Chez les enfants et adolescents atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés
chez 5 des 38 patients (13 %) traités par l'adalimumab 0,8 mg/kg en monothérapie.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 77
des 920 patients (8,4 %) traités par l'adalimumab en monothérapie.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis en plaques traités par adalimumab en monothérapie à
long terme et qui ont participé à une étude d'interruption de traitement puis de retraitement, le taux
d'anticorps anti-adalimumab après retraitement (11 des 482 patients, 2,3 %) était similaire au taux
observé avant l'interruption de traitement (11 des 590 patients, 1,9 %).
Chez les enfants et adolescents atteints de la maladie de Crohn active modérée à sévère, des anticorps
anti-adalimumab ont été identifiés chez 3,3 % des patients ayant reçu de l'adalimumab.
Chez les patients adultes atteints de la maladie de Crohn, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 7 patients sur 269 (2,6 %).
Chez les patients adultes atteints d'uvéite non infectieuse, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 4,8 % des patients traités par l'adalimumab (soit 12 patients sur 249).
Chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite hémorragique active modérée à sévère, 3%
des patients ayant reçu de l'adalimumab ont présenté des anticorps antiadalimumab.
Les études d'immunogénicité étant spécifiques du produit, une comparaison des taux d'anticorps
enregistrés avec ceux d'autres produits est sans objet.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique (AJI)
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (AJIp)
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans deux études (AJIp I et II) chez des enfants
ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire active ou une AJI d'évolution polyarticulaire,
AJIp I
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique randomisée en
double aveugle en groupes parallèles menée chez 171 enfants (de 4 à 17 ans) présentant une AJI
polyarticulaire. Dans la phase de pré-inclusion en ouvert (PI-O), les patients ont été stratifiés en deux
groupes : patients traités par MTX (méthotrexate) ou non traités par MTX. Les patients de la strate
« sans MTX » étaient naïfs de traitement ou le MTX avait été arrêté deux semaines au moins avant
l'administration du médicament à l'étude. Les patients sont restés sous doses stables d'anti-
inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et/ou de prednisone ( 0,2 mg/kg/jour ou 10 mg/jour au
maximum). Dans la phase de pré-inclusion en ouvert, tous les patients ont reçu 24 mg/m2 d'Humira,
jusqu'à un maximum de 40 mg, toutes les deux semaines pendant 16 semaines. Le tableau 20 présente
la distribution des patients par âge et doses minimales, médianes et maximales reçues pendant la phase
de pré-inclusion en ouvert.
Tableau 20
Distribution des patients par âge et doses d'adalimumab reçues pendant la phase de pré-
inclusion en ouvert
Groupe d'âge
Nombre de patients au début de
Dose minimale, médiane et
l'étude n (%)
maximale
4 à 7 ans
31 (18,1)
10, 20 et 25 mg
8 à 12 ans
71 (41,5)
20, 25 et 40 mg
13 à 17 ans
69 (40,4)
25, 40 et 40 mg
Les patients présentant une réponse ACR 30 pédiatrique en semaine 16 étaient éligibles pour être
randomisés dans la phase en double aveugle (DA) et ils ont reçu Humira à raison de 24 mg/m2 jusqu'à
un maximum de 40 mg, ou le placebo toutes les deux semaines pendant 32 semaines de plus ou
jusqu'à une poussée de la maladie. Une poussée était définie comme une aggravation d'au moins
30 % d'au moins 3 des 6 critères du score ACR pédiatrique, la présence d'au moins deux articulations
actives et une amélioration supérieure à 30 % d'un critère seulement sur les six. Après 32 semaines ou
au moment d'une poussée de la maladie, les patients étaient éligibles pour entrer dans la phase
d'extension en ouvert.
Réponses ACR 30 Pédiatrique dans l'étude de l'AJI
Strate
MTX
Sans MTX
Phase
Pré-inclusion en ouvert
de 16 semaines
Réponse ACR
94,1 % (80/85)
74,4 % (64/86)
30 Péd. (n/N)
Critères d'efficacité
Double aveugle de 32
Humira / MTX
Placebo / MTX
Humira
Placebo
semaines
(N = 38)
(N = 37)
(N = 30)
(N = 28)
Poussées de la
36,8 % (14/38)
64,9 % (24/37)b
43,3 % (13/30)
71,4 %
maladie à la fin
(20/28)c
des 32 semainesa
(n/N)
Délai médian
> 32 semaines
20 semaines
> 32 semaines
14 semaines
jusqu'à une
poussée de la
maladie
a Réponses ACR Péd. 30/50/70 en semaine 48 significativement plus élevées que celles des patients
sous placebo.
b p = 0,015
c p = 0,031
Chez les sujets qui avaient répondu en semaine 16 (n = 144), les réponses ACR pédiatriques
30/50/70/90 ont été maintenues pendant des durées allant jusqu'à six ans dans la phase d'extension en
ouvert chez les patients qui avaient reçu Humira pendant toute l'étude. Dix-neuf patients dont 11 du
groupe d'âge de 4 à 12 ans et 8 du groupe d'âge de 13 à 17 ans ont été traités pendant 6 ans ou plus.
Les réponses globales ont été généralement supérieures et le nombre de patients ayant développé des
anticorps a été plus faible avec l'association Humira plus MTX qu'avec Humira en monothérapie. En
tenant compte de ces résultats, Humira est recommandé en association avec le MTX et en
monothérapie chez les patients pour lesquels le traitement par MTX est inadapté (voir rubrique 4.2).
AJIp II
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude en ouvert, multicentrique chez 32
enfants (âgés de 2 à 4 ans ou âgés de 4 ans et plus, de poids < 15 kg) présentant une AJI
polyarticulaire modérément à sévèrement active. Les patients ont reçu Humira à la dose de 24 mg/m2
de surface corporelle jusqu'à une dose maximale de 20 mg en une seule injection sous-cutanée toutes
les 2 semaines pendant au moins 24 semaines. Durant l'étude, la plupart des patients avaient un
traitement concomitant par MTX, une plus faible proportion avait des corticoïdes ou des AINS.
A la semaine 12 et à la semaine 24, la réponse ACR30 Pédiatrique était de 93,5 % et de 90,0 %,
respectivement, en utilisant les données observées. La proportion de patients avec ACR50/70/90
Pédiatrique à la semaine 12 et à la semaine 24 était de 90,3 %/ 61,3 %/38,7 % et 83,3 %/73,3 %/36,7
%, respectivement. Parmi ceux ayant répondu (ACR 30 Pédiatrique) à la semaine 24 (n=27 sur les 30
patients), la réponse ACR 30 Pédiatrique était maintenue jusqu'à 60 semaines dans la phase
d'extension en ouvert chez les patients qui ont reçu Humira durant toute cette période. Globalement,
20 patients ont été traités pendant 60 semaines ou plus.
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée en
double aveugle chez 46 patients pédiatriques (âgés de 6 à 17 ans) présentant une arthrite liée à
l'enthésite modérée. Les patients ont été randomisés pour recevoir, toutes les deux semaines pendant
12 semaines, soit une dose d'Humira de 24 mg/m² de surface corporelle jusqu'à une dose maximale de
40 mg, soit un placebo. La phase en double aveugle a été suivie d'une phase en ouvert durant laquelle
les patients recevaient une dose d'Humira de 24 mg/m² de surface corporelle jusqu'à une dose
maximale de 40 mg toutes les deux semaines par voie sous-cutanée pendant 192 semaines
supplémentaires. Le critère d'évaluation principal était la variation en pourcentage du nombre
d'articulations actives touchées par l'arthrite (gonflement non lié à une malformation ou articulations
avec perte de mouvement et douleur et/ou sensibilité) entre l'inclusion et la semaine 12. Une réduction
moyenne de -62,6 % (variation médiane : -88,9 %) a été observée chez les patients traités par Humira
par rapport à -11,6 % (variation médiane : -50,0 %) chez les patients recevant le placebo.
L'amélioration relative au nombre d'articulations actives touchées par l'arthrite a été maintenue au
cours de la phase en ouvert jusqu'à la semaine 156 pour les 26 patients sur les 31 (84 %) du groupe
Humira qui sont restés dans l'étude. Une amélioration clinique mais non statistiquement significative a
été observée chez la majorité des patients pour les critères secondaires tels que le nombre de sites
d'enthésite, le nombre d'articulations douloureuses, le nombre d'articulations gonflées, et la réponse
selon les critères ACR 50 et 70 pédiatriques.
Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent
L'efficacité d'Humira a été évaluée dans une étude contrôlée, randomisée en double aveugle chez
114 patients pédiatriques âgés de 4 ans et plus présentant un psoriasis en plaques chronique sévère
(défini par un score PGA (Physician's Global Assessment, évaluation initiale globale du médecin) 4
ou une atteinte de la surface corporelle > 20 % ou > 10 % avec des lésions très épaisses ou un score
PASI (Psoriasis Area and Severity Index) 20 ou 10 avec atteinte cliniquement significative du
visage, des organes génitaux ou des mains et/ou pieds) qui n'étaient pas suffisamment contrôlés par un
traitement topique et l'héliothérapie ou la photothérapie.
Les patients ont reçu Humira à la dose de 0,8 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu'à 40 mg), ou
0,4 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu'à 20 mg) ou le méthotrexate à la dose de 0,1 à 0,4 mg/kg
une fois par semaine (jusqu'à 25 mg). À la semaine 16, il y a eu plus de répondeurs (par ex. PASI 75)
chez les patients randomisés dans le groupe Humira 0,8 mg/kg toutes les deux semaines par rapport
aux patients randomisés dans le groupe Humira 0,4 mg/kg toutes les deux semaines ou MTX.
Tableau 22 : Psoriasis en plaques pédiatrique ­ Résultats d'efficacité à 16 semaines
Humira 0,8 mg/kg toutes les
MTXa
2 semaines
N = 37
N = 38
PASI 75b
12 (32,4 %)
22 (57,9 %)
PGA : clair/minimalc
15 (40,5 %)
23 (60,5 %)
a MTX = méthotrexate
b p = 0,027, Humira 0,8 mg/kg versus MTX.
c p = 0,083, Humira 0,8 mg/kg versus MTX.
Chez les patients ayant obtenu un score PASI 75 et un score PGA « clair ou minimal », le traitement a
été arrêté pendant une durée allant jusqu'à 36 semaines et ils ont été suivis pour détecter une perte de
contrôle de la maladie (c'est-à-dire une aggravation d'au moins 2 grades du score PGA). Les patients
ont ensuite été retraités par l'adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines pendant 16 semaines
supplémentaires et les taux de réponse observés pendant le retraitement ont été comparables à ceux
rapportés pendant la phase en double aveugle antérieure : réponse PASI 75 chez 78,9 % des patients
(15 sur 19) et score PGA « clair ou minimal » chez 52,6 % (10 sur 19).
Hidrosadénite suppurée de l'adolescent
Il n'existe pas d'essai clinique conduit avec Humira chez des adolescents atteints d'HS. L'efficacité de
l'adalimumab pour le traitement des adolescents atteints d'HS est prédite sur la base de l'efficacité et
de la relation exposition-réponse démontrées chez des patients adultes atteints d'HS ainsi que de la
probabilité que l'évolution de la maladie, sa physiopathologie et les effets du médicament soient
sensiblement similaires à ceux observés chez les adultes aux mêmes niveaux d'exposition. La
tolérance de la dose recommandée d'adalimumab chez les adolescents atteints d'HS est basée sur le
profil de tolérance de l'adalimumab dans ses indications croisées chez les adultes et chez les patients
pédiatriques à des doses similaires ou plus fréquentes (voir rubrique 5.2).
Maladie de Crohn de l'enfant et l'adolescent
Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance
d'Humira dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en
fonction du poids (< 40 kg ou 40 kg) chez 192 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans (inclus),
présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère (définie par un indice d'activité de la maladie
de Crohn chez l'enfant [Paediatric Crohn's Disease Activity Index (PCDAI)] > 30). Les patients
devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou
un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à
l'infliximab.
Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de
leur poids initial : 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 pour les patients de poids 40 kg et
respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.
À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette
date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le
montre le tableau 23.
Tableau 23
Schéma posologique d'entretien
Poids du patient
Dose faible
Dose standard
< 40 kg
10 mg toutes les deux semaines
20 mg toutes les deux semaines
40 kg
20 mg toutes les deux semaines
40 mg toutes les deux semaines
Résultats d'efficacité
Le critère de jugement principal de l'étude était la rémission clinique à la semaine 26, définie par un
score PCDAI 10.
Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au
moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le tableau 24. Les taux d'arrêt des
corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés dans le tableau 25.
Etude sur la MC pédiatrique
Rémission et réponse clinique (PCDAI)
Dose standard
Dose faible
Valeur de p*
40/20 mg toutes les deux 20/10 mg toutes les deux
semaines
semaines
N = 93
N = 95
Semaine 26
Rémission clinique
38,7 %
28,4 %
0,075
Réponse clinique
59,1 %
48,4 %
0,073
Semaine 52
Rémission clinique
33,3 %
23,2 %
0,100
Réponse clinique
41,9 %
28,4 %
0,038
* Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible.
Tableau 25
Etude sur la MC pédiatrique
Arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs et fermeture des fistules
Dose standard
Dose faible
Valeur de p1
40/20 mg toutes 20/10 mg toutes
les deux
les deux
semaines
semaines
Arrêt des corticoïdes
N = 33
N = 38
Semaine 26
84,8 %
65,8 %
0,066
Semaine 52
69,7 %
60,5 %
0,420
Arrêt des immunomodulateurs2
N = 60
N = 57
Semaine 52
30,0 %
29,8 %
0,983
Fermeture des fistules3
N = 15
N = 21
Semaine 26
46,7 %
38,1 %
0,608
Semaine 52
40,0 %
23,8 %
0,303
1 Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible
2 Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la semaine 26, à la libre
appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique
3 Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la visite
initiale
Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la
vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite
initiale et les semaines 26 et 52.
Des améliorations statistiquement et cliniquement significatives par rapport à la visite initiale ont
également été observées dans les deux groupes de traitement pour les paramètres de qualité de vie (y
compris IMPACT III).
Cent patients (n=100) issus de l'étude sur la MC pédiatrique ont été inclus dans une étude d'extension
à long terme, en ouvert. Après 5 ans de traitement par l'adalimumab, 74,0 % (37/50) des 50 patients
restant dans l'étude continuaient à être en rémission clinique et 92,0 % (46/50) des patients
continuaient à être en réponse clinique selon le score PCDAI.
Rectocolite hémorragique chez l'enfant et l'adolescent
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée, en
double aveugle, menée chez 93 patients âgés de 5 à 17 ans et atteints de rectocolite hémorragique
modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-score endoscopique de 2 à 3 points, confirmé
par une endoscopie évaluée parune relecture centralisée) qui présentaient une réponse inadéquate ou
l'inclusion ont été autorisés à diminuer progressivement leur traitement par corticoïdes après la
semaine 4.
Au cours de la période d'induction de l'étude, 77 patients ont été randomisés (3:2) pour recevoir un
traitement en double aveugle par Humira à une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 ;
ou une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, un placebo à la
semaine 1 et une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2. Les deux groupes ont
reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6. Suite à un
amendement de l'étude, 16 patients ont reçu un traitement en ouvert par Humira à la dose d'induction
de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose
maximale de 80 mg) à la semaine 2.
À la semaine 8, 62 patients ayant présenté une réponse clinique selon le Score Mayo partiel (SMP ;
définie comme une diminution du SMP 2 points et 30 % par rapport à la valeur initiale) ont été
randomisés pour recevoir un traitement d'entretien en double aveugle par Humira à une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine, ou une dose d'entretien de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) toutes les deux semaines. Après l'amendement, 12 patients ayant présenté une
réponse clinique d'après le SMP ont été randomisés pour recevoir un placebo, mais ces derniers n'ont
pas été inclus dans l'analyse principale d'efficacité.
Une poussée de la maladie était définie comme une augmentation du SMP d'au moins 3 points (pour
les patients présentant un SMP de 0 à 2 à la semaine 8), d'au moins 2 points (pour les patients
présentant un SMP de 3 à 4 à la semaine 8), ou d'au moins 1 point (pour les patients présentant un
SMP de 5 à 6 à la semaine 8).
Les patients dont l'état répondait aux critères de poussée de la maladie à la semaine 12 ou après ont
été randomisés pour recevoir une dose de réinduction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) ou une
dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) et ont conservé leur dose d'entretien respective par la
suite.
Résultats d'efficacité
Les cocritères principaux d'évaluation de l'étude étaient la rémission clinique selon le SMP (définie
par un SMP 2 sans aucun sousscore individuel > 1) à la semaine 8, et la rémission clinique selon le
score SMT (score Mayo total) (définie par un score Mayo 2 sans aucun sousscore individuel > 1) à
la semaine 52 chez les patients ayant obtenu une réponse clinique d'après le SMP à la semaine 8.
À la semaine 8, les taux de rémission clinique selon le SMP pour les patients de chaque groupe ayant
reçu le traitement d'induction par Humira en double aveugle sont présentés dans le tableau 26.
Humiraa
Humirab, c
Dose maximale de 160 mg à la Dose maximale de 160 mg à la
semaine 0 / placebo à la
semaine 0 et à la semaine 1
semaine 1
N = 47
N = 30
Rémission clinique
13/30 (43,3 %)
28/47 (59,6 %)
a Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la
semaine 1, et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c En excluant la dose d'induction en ouvert d'Humira de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à
la semaine 2
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d'induction ont reçu une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, le
critère d'évaluation est considéré comme n'étant pas atteint.
À la semaine 52, la rémission clinique selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse
clinique à la semaine 8, la réponse clinique selon le SMT (définie comme une diminution du score
Mayo 3 points et 30 %) chez les patients ayant présenté une réponse à la semaine 8, la cicatrisation
de la muqueuse (définie comme un sous-score endoscopique Mayo 1) chez les patients ayant
présenté une réponse à la semaine 8, la rémission clinique selon le SMT chez les patients en rémission
à la semaine 8, et la proportion de patients en rémission sans corticoïdes selon le SMT chez les
patients ayant présenté une réponse à la semaine 8 ont été évaluées pour les patients ayant reçu
Humira en double aveugle à la dose d'entretien maximale de 40 mg 1 semaine sur 2 (0,6 mg/kg) et à la
dose d'entretien maximale de 40 mg chaque semaine (0,6 mg/kg) (tableau 27).
Tableau 27 : Résultats d'efficacité à 52 semaines
Humiraa
Humirab
Dose maximale de 40 mg Dose maximale de 40 mg
1 semaine sur 2
chaque semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
répondeurs à la semaine 8
9/31 (29,0 %)
14/31 (45,2 %)
selon le SMP
Réponse clinique chez les
répondeurs à la semaine 8
19/31 (61,3 %)
21/31 (67,7 %)
selon le SMP
Cicatrisation de la
muqueuse chez les
12/31 (38,7 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8
selon le SMP
Rémission clinique chez les
patients en rémission à la
9/21 (42,9 %)
10/22 (45,5 %)
semaine 8 selon le SMP
Rémission sans corticoïdes
chez les répondeurs à la
4/13 (30,8 %)
5/16 (31,3 %)
semaine 8 selon le SMPc
a Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
b Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
c Pour les patients recevant un traitement concomitant par corticoïdes à l'inclusion.
Les autres critères d'évaluation exploratoires de l'efficacité comprenaient la réponse clinique selon
l'indice d'activité de la rectocolite hémorragique pédiatrique (Paediatric Ulcerative Colitis Activity
Index, PUCAI) (définie comme une diminution de l'indice PUCAI 20 points par rapport à la valeur
initiale) et la rémission clinique selon l'indice PUCAI (définie comme un indice PUCAI < 10) à la
semaine 8 et à la semaine 52 (tableau 28).
Tableau 28 : Résultats des critères d'évaluation exploratoires selon l'indice PUCAI
Semaine 8
Humiraa
Humirab,c
Dose maximale de 160 mg à
Dose maximale de
la semaine 0 / placebo à la
160 mg à la semaine 0
semaine 1
et à la semaine 1
N = 30
N = 47
Rémission clinique selon
10/30 (33,3 %)
22/47 (46,8 %)
l'indice PUCAI
Réponse clinique selon
15/30 (50,0 %)
32/47 (68,1 %)
l'indice PUCAI
Semaine 52
Humirad
Humirae
Dose maximale de 40 mg
Dose maximale de
1 semaine sur 2
40 mg chaque semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
14/31 (45,2 %)
18/31 (58,1 %)
répondeurs à la semaine 8
selon l'indice PUCAI
Réponse clinique chez les
18/31 (58,1 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8
selon l'indice PUCAI
a Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c En excluant la dose d'induction en ouvert d'Humira de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
semaine 2
d Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
e Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d'induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg
(dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, les
critères d'évaluation sont considérés comme n'étant pas atteints.
Remarque 3 : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui ont
été randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d'entretien ont été considérés
comme non répondeurs d'après les critères d'évaluation de la semaine 52.
Parmi les patients traités par Humira qui ont reçu un traitement de réinduction pendant la période
d'entretien, 2/6 (33 %) ont obtenu une réponse clinique selon le SMT à la semaine 52.
Qualité de vie
Par rapport aux données d'inclusion, des améliorations cliniquement significatives ont été observées
au niveau des paramètres IMPACT III et des scores du questionnaire à remplir par le soignant sur la
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude randomisée, contrôlée, en double
aveugle, conduite chez 90 patients pédiatriques âgés de 2 à < 18 ans atteints d'uvéite active antérieure
non infectieuse associée à une AJI qui étaient réfractaires à un traitement d'au moins 12 semaines par
le méthotrexate. Les patients ont reçu soit un placebo soit 20 mg d'adalimumab (s'ils pesaient < 30 kg)
ou 40 mg d'adalimumab (s'ils pesaient 30 kg) toutes les deux semaines en association avec leur dose
initiale de méthotrexate.
Le critère principal d'évaluation était le « délai de survenue de rechute ». Les critères déterminant la
rechute étaient une aggravation ou l'absence prolongée d'amélioration de l'inflammation oculaire, une
amélioration partielle avec le développement de comorbidités oculaires prolongées ou l'aggravation
des comorbidités oculaires, l'utilisation non autorisée de médicaments concomitants et la suspension
du traitement sur une durée de temps prolongée.
Réponse clinique
L'adalimumab a retardé de manière significative le délai de survenue de rechute versus placebo (voir
figure 1, p < 0,0001, test de log rank). Le délai médian de survenue de la rechute était de
24,1 semaines pour les patients recevant le placebo, tandis que le délai médian de survenue de la
rechute n'a pas pu être estimé pour les patients traités par l'adalimumab car moins de la moitié de ces
patients a présenté une rechute. L'adalimumab a diminué de manière significative le risque de rechute
de 75 % par rapport au placebo, comme le montre le hazard ratio (HR = 0,25 [IC à 95 % : 0,12 ;
0,49]).
sur l'uvéite pédiatrique
E
T
U
H
C
E
R
E
D
E
I
T
I
L
B
A
B
O
R
P

TEMPS (SEMAINES)
Traitement
Placebo
Adalimumab
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque) ; H = HUMIRA (Nombre de patients à
risque).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Après administration sous-cutanée de 24 mg/m2 (un maximum de 40 mg) toutes les deux semaines
chez des patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique (AJI) polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans, la
concentration sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab (valeurs mesurées des semaines 20 à 48) a
été de 5,6 ± 5,6 µg/ml (CV 102 %) lorsque l'adalimumab était administré sans traitement concomitant
par le méthotrexate et de 10,9 ± 5,2 µg/ml (CV 47,7 %) en cas d'administration concomitante avec le
méthotrexate.
Chez les patients atteints d'AJI polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de 4 ans et plus d'un poids
< 15 kg ayant reçu l'adalimumab à la dose de 24 mg/m2, la concentration sérique résiduelle moyenne
de l'adalimumab était de 6,0 ± 6,1 µg/ml (CV 101 %) lorsque l'adalimumab était administré sans
traitement concomitant par le méthotrexate et de 7,9 ± 5,6 µg/ml (CV 71,2 %) en cas d'administration
concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée d'une dose de 24 mg/m² (une dose maximale de 40 mg) toutes les
deux semaines chez des patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite âgés de 6 à 17 ans, la concentration
sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab à l'état d'équilibre (valeurs mesurées à la semaine 24) a
été de 8,8 ± 6,6 µg/ml lorsque l'adalimumab était administré sans traitement concomitant par le
méthotrexate et de 11,8 ± 4,3 µg/ml en cas d'administration concomitante avec le méthotrexate.
L'exposition à l'adalimumab chez les adolescents atteints d'HS a été prédite en utilisant une
modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans des indications croisées chez d'autres patients pédiatriques (psoriasis pédiatrique,
arthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l'enthésite). Le schéma
posologique recommandé d'Humira chez les adolescents atteints d'HS est 40 mg toutes les
deux semaines. Comme l'exposition à l'adalimumab peut être modifiée par la masse corporelle, les
adolescents avec un poids corporel plus élevé et une réponse insuffisante pourraient bénéficier
de la dose recommandée chez l'adulte de 40 mg par semaine.
Chez les enfants et les adolescents atteints de MC modérée à sévère, la dose d'induction de
l'adalimumab en ouvert était respectivement de 160/80 mg ou 80/40 mg aux semaines 0 et 2, en
fonction d'une valeur seuil de poids de 40 kg. À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un
rapport de 1/1 pour recevoir un traitement d'entretien soit à la dose standard (40/20 mg toutes les
deux semaines) soit à la dose faible (20/10 mg toutes les deux semaines) en fonction de leur poids. Les
concentrations sériques résiduelles moyennes (± ET) de l'adalimumab obtenues à la semaine 4 ont été
de 15,7 ± 6,6 g/ml chez les patients de poids 40 kg (160/80 mg) et de 10,6 ± 6,1 g/ml chez les
patients de poids < 40 kg (80/40 mg).
Chez les patients toujours traités, les concentrations résiduelles moyennes (± ET) de l'adalimumab à la
semaine 52 étaient de 9,5 ± 5,6 g/ml dans le groupe traité à la dose standard et de 3,5 ± 2,2 g/ml
dans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations résiduelles moyennes ont été maintenues chez
les patients ayant continué à recevoir le traitement par l'adalimumab toutes les deux semaines pendant
52 semaines. Chez les patients dont le schéma posologique est passé de toutes les deux semaines à
toutes les semaines, les concentrations sériques moyennes (± ET) de l'adalimumab à la semaine 52 ont
été de 15,3 ± 11,4 g/ml (40/20 mg, toutes les semaines) et de 6,7 ± 3,5 g/ml (20/10 mg, toutes les
semaines).
L'exposition à l'adalimumab chez les patients atteints d'uvéite pédiatrique a été prédite en utilisant
une modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique,
maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l'enthésite). Aucune donnée d'exposition clinique n'est
disponible sur l'utilisation d'une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les
expositions prévisibles indiquent qu'en l'absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner
une augmentation initiale de l'exposition systémique.
Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique
Sur la base des données des essais cliniques chez les patients atteints d'AJI (AJI polyarticulaire et
arthrite liée à l'enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations
plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d'adalimumab apparente
produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 µg/ml (IC à
95 % : 1-6 g/ml).
Des relations exposition-réponse entre la concentration d'adalimumab et l'efficacité chez les patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques sévère ont été établies pour les résultats PASI 75 et PGA
« clair ou minimal », respectivement. Les taux de résultats PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont
augmenté à mesure de l'augmentation des concentrations d'adalimumab, avec une CE50 apparente
similaire d'environ 4,5 g/ml (IC à 95 % respectifs de 0,4-47,6 et 1,9-10,5) dans les deux cas.
Après administration sous-cutanée d'une dose unique de 40 mg, l'absorption et la distribution de
l'adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après
l'administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l'adalimumab, estimée à partir de trois
études, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de 40 mg. Après administration de doses
intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les concentrations ont été proportionnelles à la
dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg ( 40 mg), les clairances étaient de 11 à
15 ml/heure, le volume de distribution (Vss) était compris entre 5 et 6,0 litres, la demi-vie terminale
moyenne a été de deux semaines environ. La concentration d'adalimumab dans le liquide synovial de
plusieurs patients atteints de polyarthrite rhumatoïde était comprise entre 31 et 96 % des
concentrations sériques.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations moyennes au creux étaient de
l'ordre d'environ 5 g/ml (sans méthotrexate) et de 8 à 9 g/ml (avec méthotrexate). Les
concentrations sériques minimales d'adalimumab à l'état d'équilibre ont augmenté de façon à peu près
dose-dépendante après l'administration par voie sous-cutanée de 20, 40 et 80 mg toutes les
deux semaines et toutes les semaines.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration résiduelle moyenne à l'état d'équilibre
était de 5 g/mL pendant le traitement par l'adalimumab 40 mg toutes les deux semaines en
monothérapie.
Chez les patients adultes atteints d'hidrosadénite suppurée, une dose de 160 mg d'Humira à la
semaine 0 suivie d'une dose de 80 mg à la semaine 2, ont permis d'obtenir des concentrations
sériques résiduelles d'adalimumab d'environ 7 à 8 g/ml à la semaine 2 et à la semaine 4. Au cours
du traitement par l'adalimumab 40 mg par semaine, les concentrations sériques résiduelles moyennes à
l'état d'équilibre, de la semaine 12 jusqu'à la semaine 36, ont été d'environ 8 à 10 g/ml.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d'Humira à la semaine 0
suivie de 40 mg d'Humira à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations sériques minimales
d'adalimumab d'environ 5,5 µg/ml pendant la période d'induction. Une dose de charge de 160 mg
d'Humira à la semaine 0 suivie de 80 mg d'Humira à la semaine 2 permet d'obtenir des
concentrations sériques minimales d'adalimumab d'environ 12 µg/ml pendant la période d'induction.
Des concentrations minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 7 µg/ml ont été obtenues chez
des patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg d'Humira toutes
les deux semaines.
Après administration souscutanée de la dose déterminée par le poids de 0,6 mg/kg (dose maximale
de 40 mg) toutes les deux semaines chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite
hémorragique, la concentration sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab à l'état d'équilibre était
de 5,01 ± 3,28 µg/ml à la semaine 52. Chez les patients qui recevaient une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) chaque semaine, la concentration sérique résiduelle moyenne (± ET) de
l'adalimumab à l'état d'équilibre était de 15,7 ± 5,60 g/ml à la semaine 52.
Chez les patients adultes atteints d'uvéite, la dose d'induction de 80 mg d'adalimumab à la semaine 0
suivie de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines à partir de la semaine 1 a permis d'obtenir des
concentrations sériques moyennes d'adalimumab à l'état d'équilibre d'environ 8 à 10 g/ml.
Une modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par
80 mg toutes les deux semaines en comparaison avec 40 mg toutes les semaines (y compris les
patients adultes atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d'HS, et les patients
pédiatriques 40 kg atteints de MC et RCH).
Les analyses pharmacocinétiques de populations portant sur des données recueillies chez plus de
1300 patients atteints de PR, ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente de
l'adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des différences
pondérales, le sexe et l'âge ont semblé avoir peu d'effet sur la clairance de l'adalimumab. Il a été
observé que les taux sériques d'adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab, AAA)
étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.
Insuffisance hépatique ou rénale
Humira n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en
administration répétée et de génotoxicité, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Une étude de toxicité portant sur le développement embryo-foetal et le développement périnatal a été
réalisée chez des singes cynomolgus à 0,30 et 100 mg/kg (9-17 singes/groupe) ; elle n'a pas révélé de
signe de foeto-toxicité de l'adalimumab. Ni une étude du pouvoir carcinogène, ni une évaluation
standard sur la fertilité et la toxicité post-natale n'ont été effectuées avec l'adalimumab en raison du
manque de modèles appropriés pour un anticorps présentant une réactivité croisée limitée avec le TNF
de rongeur et du développement d'anticorps neutralisants chez le rongeur.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Mannitol
Acide citrique monohydraté
Citrate de sodium
Phosphate monosodique dihydraté
Phosphate disodique dihydraté
Chlorure de sodium
Polysorbate 80
Hydroxyde de sodium
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments.
6.3
Durée de conservation
2 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver le flacon dans l'emballage
extérieur à l'abri de la lumière.
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Humira 40 mg solution injectable en flacon à usage unique (verre de type I) muni d'un bouchon
(caoutchouc) avec un sertissage en aluminium et scellé par une capsule de type flip-off.
1 étui avec 2 boîtes contenant chacune :
1 flacon (0,8 ml de solution stérile), 1 seringue stérile pour injection, 1 aiguille, 1 adaptateur pour
flacon et 2 tampons d'alcool.
6.6
Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
8.
NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/001
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 8 Septembre 2003
Date du dernier renouvellement : 8 Septembre 2008
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie.
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
Une seringue unidose préremplie de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab.
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
Un stylo prérempli unidose de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab.
L'adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant produit dans des cellules ovariennes
de hamster chinois.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable. (injection)
Solution limpide, incolore.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Polyarthrite rhumatoïde
Humira en association au méthotrexate est indiqué pour :
- le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active de l'adulte lorsque
la réponse aux traitements de fond, y compris le méthotrexate, est inadéquate.
- le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive chez les adultes non
précédemment traités par le méthotrexate.
Humira peut être donné en monothérapie en cas d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite
du traitement avec le méthotrexate est inadaptée.
Il a été montré qu'Humira ralentit la progression des dommages structuraux articulaires mesurés par
radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu'il est administré en association au
méthotrexate.
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Humira en association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de l'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire évolutive chez les patients à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante
à un ou plusieurs traitements de fond. Humira peut être administré en monothérapie en cas
d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement par le méthotrexate est inadaptée
Arthrite liée à l'enthésite
Humira est indiqué pour le traitement de l'arthrite active liée à l'enthésite chez les patients à partir de
6 ans en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance au traitement conventionnel (voir rubrique 5.1).
Spondyloarthrite axiale
Spondylarthrite ankylosante (SA)
Humira est indiqué pour le traitement de la spondylarthrite ankylosante sévère et active chez l'adulte
ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel.
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA
Humira est indiqué dans le traitement de la spondyloarthrite axiale sévère sans signes radiographiques
de SA, mais avec des signes objectifs d'inflammation à l'IRM et/ou un taux élevé de CRP chez les
adultes ayant eu une réponse inadéquate ou une intolérance aux anti-inflammatoires non stéroïdiens
(AINS).
Rhumatisme psoriasique
Humira est indiqué pour le traitement du rhumatisme psoriasique actif et évolutif chez l'adulte lorsque
la réponse à un traitement de fond antérieur a été inadéquate. Il a été montré qu'Humira ralentit la
progression des dommages structuraux articulaires périphériques tels que mesurés par radiographie,
chez les patients ayant des formes polyarticulaires symétriques de la maladie (voir rubrique 5.1) et
améliore les capacités fonctionnelles.
Psoriasis
Humira est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques, modéré à sévère, chez les patients
adultes qui nécessitent un traitement systémique.
Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants à
partir de 4 ans et les adolescents en cas de réponse insuffisante à un traitement topique et aux
photothérapies ou lorsque ces traitements sont inappropriés.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Humira est indiqué dans le traitement de l'hidrosadénite suppurée (maladie de Verneuil) active,
modérée à sévère, chez les adultes et les adolescents à partir de 12 ans en cas de réponse insuffisante
au traitement systémique conventionnel de l'HS (voir rubriques 5.1 et 5.2).
Maladie de Crohn
Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les
patients adultes qui n'ont pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde
et/ou un immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les enfants
et les adolescents à partir de 6 ans, qui n'ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un
Rectocolite hémorragique
Humira est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez les
patients adultes ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant les
corticoïdes et la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l'azathioprine (AZA), ou chez lesquels ce traitement est
contre-indiqué ou mal toléré.
Rectocolite hémorragique chez l'enfant et l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez les
enfants et les adolescents à partir de 6 ans ayant eu une réponse inadéquate au traitement
conventionnel, comprenant les corticoïdes et/ou la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l'azathioprine (AZA),
ou chez lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Uvéite
Humira est indiqué dans le traitement de l'uvéite non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de la
panuvéite chez les patients adultes ayant eu une réponse insuffisante à la corticothérapie, chez les
patients nécessitant une épargne cortisonique, ou chez lesquels la corticothérapie est inappropriée.
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de l'uvéite antérieure chronique non infectieuse chez les enfants
et les adolescents à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance au traitement
conventionnel ou pour lesquels un traitement conventionnel est inapproprié.
4.2
Posologie et mode d'administration
Le traitement par Humira doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière
de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles Humira est indiqué. Il est recommandé
aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par Humira
(voir rubrique 4.4). Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par Humira.
Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter Humira, si
leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.
Pendant le traitement par Humira, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou
immunomodulateurs) devront être optimisés.
Posologie
Polyarthrite rhumatoïde
Chez les patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, la posologie recommandée d'Humira est
une dose unique de 40 mg d'adalimumab administrée toutes les deux semaines, par voie sous-cutanée.
L'administration de méthotrexate doit être continuée pendant le traitement par Humira.
Les glucocorticoïdes, les salicylés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les antalgiques peuvent
être poursuivis pendant le traitement par Humira. En ce qui concerne l'association aux autres
médicaments anti-rhumatismaux de fond autres que le méthotrexate (voir rubriques 4.4 et 5.1).
En monothérapie, certains patients chez qui l'on observe une diminution de leur réponse à Humira
40 mg toutes les deux semaines, peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg
d'adalimumab toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Interruption du traitement
Il peut être nécessaire d'interrompre le traitement, par exemple avant une intervention chirurgicale ou
en cas d'infection sévère.
Les données disponibles suggèrent que la ré-introduction d'Humira après un arrêt de 70 jours ou plus
entraîne une réponse clinique de même ampleur et un profil de tolérance similaire à celui observé
avant l'interruption du traitement.
Spondylarthrite ankylosante, spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA et
rhumatisme psoriasique

La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints de spondylarthrite ankylosante, de
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA et pour les patients atteints de rhumatisme
psoriasique est de 40 mg d'adalimumab en dose unique toutes les deux semaines, en injection sous-
cutanée.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient n'ayant
pas répondu dans ces délais.
Psoriasis
La posologie recommandée d'Humira pour débuter le traitement chez l'adulte est de 80 mg par voie
sous-cutanée. La posologie se poursuivra une semaine après par 40 mg en voie sous-cutanée une
semaine sur deux.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Au-delà de 16 semaines, en cas de réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux semaines, les
patients peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines. Les bénéfices et les risques d'un traitement continu de 40 mg toutes les
semaines ou 80 mg toutes les deux semaines doivent être soigneusement reconsidérés chez un patient
en cas de réponse insuffisante après l'augmentation de la posologie (voir rubrique 5.1). En cas de
réponse suffisante obtenue avec 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines, la
posologie peut ensuite être réduite à 40 mg toutes les 2 semaines.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Hidrosadénite suppurée
Le schéma posologique recommandé d'Humira chez les patients adultes atteints d'hidrosadénite
suppurée (HS) est d'une dose initiale de 160 mg au Jour 1 (administrée sous forme de 4 injections de
40 mg sur un jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie d'une
dose de 80 mg deux semaines après, au Jour 15 (administrée sous forme de 2 injections de 40 mg sur
un jour). Deux semaines plus tard (Jour 29), poursuivre avec une dose de 40 mg toutes les semaines ou
de 80 mg toutes les deux semaines (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour). Si
nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Humira. Au cours du
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d'amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Humira 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
pourrait être réintroduit (voir rubrique 5.1).
Le bénéfice et le risque d'un traitement continu à long terme doivent faire l'objet d'une évaluation
régulière (voir rubrique 5.1).
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn
Chez les patients adultes atteints de maladie de Crohn active modérée à sévère, le schéma posologique
d'induction recommandé d'Humira est de 80 mg à la semaine 0, suivis de 40 mg à la semaine 2. S'il
est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, le schéma 160 mg à la semaine 0
(administrés sous forme de 4 injections de 40 mg par jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant
deux jours consécutifs), puis 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de deux injections de
40 mg par jour), peut être utilisé sachant que le risque d'événements indésirables est alors plus élevé
pendant cette phase d'induction.
Après le traitement d'induction, la posologie recommandée est une dose de 40 mg administrée toutes
les deux semaines, en injection sous-cutanée. Si un patient a arrêté le traitement par Humira et si les
signes et symptômes de la maladie réapparaissent, Humira pourra être ré-administré. L'expérience de
la ré-administration du traitement au-delà de 8 semaines après la dose précédente est limitée.
Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Humira 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg d'Humira
toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Certains patients n'ayant pas répondu au traitement à la semaine 4 peuvent poursuivre le traitement
d'entretien jusqu'à la semaine 12. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée
chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Rectocolite hémorragique
Chez les patients adultes atteints de rectocolite hémorragique modérée à sévère, le schéma
posologique d'induction recommandé d'Humira est de 160 mg à la semaine 0 (administrés sous forme
de 4 injections de 40 mg par jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs)
et de 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour). Après le
traitement d'induction, la posologie recommandée est de 40 mg administrée toutes les deux semaines,
en injection sous-cutanée.
Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 2 à
8 semaines de traitement. Le traitement par Humira ne doit pas être poursuivi chez les patients n'ayant
pas répondu dans ces délais.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Uvéite
Chez les patients adultes atteints d'uvéite, la posologie recommandée d'Humira est d'une dose initiale
de 80 mg suivie d'une dose de 40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après
l'administration de la première dose. L'expérience sur l'instauration du traitement par Humira en
monothérapie est limitée. Le traitement par Humira peut être débuté en association avec une
corticothérapie et/ou avec d'autres traitements immunomodulateurs non biologiques. La dose de
corticoïdes associée peut être progressivement diminuée conformément à la pratique clinique, en
débutant deux semaines après l'instauration du traitement par Humira.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Populations particulières
Sujets âgés
Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Humira n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des
posologies.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire à partir de 2 ans
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire à partir de l'âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 1). Humira est administré
toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Tableau 1. Posologie d'Humira chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire
Poids du patient
Schéma posologique
10 kg à < 30 kg
20 mg toutes les 2 semaines
30 kg
40 mg toutes les 2 semaines
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les patients âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Arthrite liée à l'enthésite
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite à partir de
l'âge de 6 ans dépend du poids corporel (tableau 2). Humira est administré toutes les deux semaines en
injection sous-cutanée.
Tableau 2. Posologie d'Humira chez les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite
Poids du patient
Schéma posologique
15 kg à < 30 kg
20 mg toutes les 2 semaines
30 kg
40 mg toutes les 2 semaines
Humira n'a pas été étudié chez les patients de moins de 6 ans atteints d'arthrite liée à l'enthésite.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Rhumatisme psoriasique et spondyloarthrite axiale y compris spondylarthrite ankylosante
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira dans la population pédiatrique dans les indications,
spondylarthrite ankylosante et rhumatisme psoriasique.
Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints de psoriasis en plaques âgés de 4 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 3). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 3. Posologie d'Humira chez les enfants et les adolescents atteints de psoriasis en plaques
Poids du patient
Schéma posologique
15 kg à < 30 kg
Dose initiale de 20 mg puis 20 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l'administration de la dose initiale.
30 kg
Dose initiale de 40 mg puis 40 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l'administration de la dose initiale.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Si un retraitement par Humira est indiqué, les recommandations ci-dessus pour la posologie et la durée
de traitement doivent être suivies.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 4 ans dans cette
indication.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Hidrosadénite suppurée de l'adolescent (à partir de 12 ans, pesant au moins 30 kg)
Il n'existe pas d'essai clinique conduit avec Humira chez des adolescents atteints d'HS. La posologie
d'Humira chez ces patients a été déterminée à partir d'une modélisation pharmacocinétique et d'une
simulation (voir rubrique 5.2).
La posologie recommandée d'Humira est de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg toutes les
deux semaines à partir de la semaine 1 en injection sous-cutanée.
Chez les adolescents avec une réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux semaines, une
augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines peut être
envisagée.
Si nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Humira. Au cours du
traitement par Humira, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un
antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d'amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Humira pourrait être réintroduit si nécessaire.
Le bénéfice et le risque d'un traitement continu à long terme doivent faire l'objet d'une évaluation
régulière (voir les données chez les adultes à la rubrique 5.1).
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 12 ans dans cette
indication.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 4). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 4. Posologie d'Humira chez les enfants et les adolescents atteints de la maladie de Crohn
Poids du
Dose d'induction
Dose
patient
d'entretien
à partir de la
semaine 4
< 40 kg
40 mg à la semaine 0 et 20 mg à la semaine 2
20 mg toutes
les 2 semaines
S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d'événements indésirables peut être plus important
avec à une dose d'induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
Dose d'induction
Dose
patient
d'entretien
à partir de la
semaine 4
40 kg
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
40 mg toutes
les 2 semaines
S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d'événements indésirables peut être plus important
avec à une dose d'induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2
Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d'une
augmentation de la posologie :
< 40 kg : 20 mg toutes les semaines
40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu
à la semaine 12.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Rectocolite hémorragique chez l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les patients âgés de 6 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique dépend du poids corporel (tableau 5). Humira est administré par injection
souscutanée.
Tableau 5. Posologie d'Humira chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite
hémorragique
Dose d'entretien
Poids du patient
Dose d'induction
à partir de la semaine 4*
< 40 kg
· 80 mg à la semaine 0 (deux
· 40 mg toutes les deux
injections de 40 mg le jour de
semaines
l'induction) et
· 40 mg à la semaine 2 (une seule
injection de 40 mg)
40 kg
· 160 mg à la semaine 0 (quatre
· 80 mg toutes les deux
injections de 40 mg le jour de
semaines
l'induction ou deux injections de
40 mg par jour pendant deux
jours) et
· 80 mg à la semaine 2 (deux
injections de 40 mg le jour de
l'injection)
* Pour les patients atteignant l'âge de 18 ans pendant le traitement par Humira, la dose
d'entretien prescrite doit être maintenue.
La poursuite du traitement audelà de 8 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients n'ayant pas répondu pendant cette période.
Différents dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les enfants et les adolescents atteints d'uvéite à partir de
l'âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 6). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Dans l'uvéite chez l'enfant et l'adolescent, aucun essai clinique n'a été conduit avec Humira sans
traitement concomitant par le méthotrexate.
Tableau 6. Posologie d'Humira chez les enfants et les adolescents atteints d'uvéite
Poids du patient
Schéma posologique
< 30 kg
20 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
30 kg
40 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
Lors de l'instauration du traitement par Humira, une dose de charge de 40 mg pour les patients ayant
un poids < 30 kg ou de 80 mg pour ceux ayant un poids 30 kg peut être administrée une semaine
avant le début du traitement d'entretien. Aucune donnée clinique n'est disponible sur l'utilisation
d'une dose de charge d'Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans (voir rubrique 5.2).
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Mode d'administration
Humira est administré en injection sous-cutanée. Les instructions complètes d'utilisation sont fournies
dans la notice.
D'autres dosages et présentations d'Humira sont disponibles.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA classes III/IV) (voir rubrique 4.4).
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le
numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
Les patients recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une
fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients
doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose)
avant, pendant et après le traitement par Humira. La durée d'élimination de l'adalimumab pouvant
aller jusqu'à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.
Le traitement par Humira ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les
infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la
tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques,
par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du
traitement par Humira doivent être pris en considération avant l'instauration du traitement (voir Autres
infections opportunistes
).
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Humira doivent faire
l'objet d'une surveillance soigneuse et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas
d'apparition d'une nouvelle infection grave ou d'une septicémie, l'administration d'Humira doit être
interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu'à ce que
l'infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d'utiliser Humira chez des
patients ayant des antécédents d'infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes
susceptibles de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des
médicaments immunosuppresseurs.
Infections graves
Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes,
fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d'autres infections opportunistes, telles que listériose,
légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par Humira.
Les autres infections graves observées dans les essais cliniques sont : pneumonie, pyélonéphrite,
arthrite septique et septicémie
. Des cas d'infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue
fatale ont été rapportés.
Tuberculose
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection
tuberculeuse, ont été rapportés pour des patients recevant Humira. Des cas de tuberculoses pulmonaire
et extra-pulmonaire (c'est-à-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l'instauration du traitement par Humira, tous les patients doivent faire l'objet d'une recherche
d'infection tuberculeuse active ou non (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale
détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d'exposition antérieure possible à
des patients atteints de tuberculose active et/ou d'un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien.
Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et radiographie
pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations
locales). Il est conseillé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de surveillance
du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine peut donner des faux-
négatifs notamment chez les patients gravement malades ou immuno-déprimés.
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d'évaluer très attentivement le rapport
bénéfice/risque du traitement.
En cas de suspicion d'une tuberculose latente, la consultation d'un médecin spécialiste, qualifié dans
le traitement de la tuberculose, doit être envisagée.
En cas de diagnostic d'une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et
conforme aux recommandations locales doit être mise en oeuvre avant le début du traitement par
Humira.
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l'instauration d'Humira chez les
patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de
dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou
active, chez qui l'administration d'un traitement anti-tuberculeux approprié ne peut être confirmée.
Des cas de réactivation d'une tuberculose malgré un traitement prophylactique sont survenus chez des
patients traités par Humira. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une tuberculose
active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par Humira.
Les patients devront être informés qu'il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d'une infection tuberculeuse (par exemple toux persistante,
amaigrissement/perte de poids, fébricule, apathie), pendant ou après le traitement par Humira.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des
patients traités par Humira. Ces infections n'ont pas toujours été détectées chez les patients recevant
des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l'instauration d'un traitement approprié, avec parfois une
issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids,
sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans
choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient
d'arrêter immédiatement l'administration d'Humira. Le diagnostic et la mise en place d'un traitement
antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin ayant
l'expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
Réactivation d'hépatite B
Une réactivation d'hépatite B s'est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y
compris Humira et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c'est-à-dire antigène de surface positif
­ Ag HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l'objet d'un
dépistage d'infection à VHB avant l'initiation d'un traitement par Humira. Pour les patients pour
lesquels le test de dépistage de l'hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin
spécialisé dans le traitement de l'hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Humira, il faut surveiller attentivement les
signes et les symptômes d'infection active par le VHB tout au long du traitement et pendant plusieurs
mois après son arrêt. Il n'y a pas de données disponibles suffisantes concernant le traitement de
patients porteurs du VHB traités par antiviral pour prévenir une réactivation du VHB et traités par un
antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB, Humira doit être
arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu'un traitement complémentaire adapté doit être initié.
Les antagonistes du TNF, dont Humira, ont été associés dans de rares circonstances à l'apparition ou à
l'exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie démyélinisante du
système nerveux central y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de maladie
démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est recommandée
aux prescripteurs avant de traiter avec Humira les patients atteints d'une maladie démyélinisante du
système nerveux central ou périphérique, préexistante ou de survenue récente ; l'arrêt du traitement
par Humira doit être envisagé en cas d'apparition de l'un de ces troubles. L'association entre l'uvéite
intermédiaire et les maladies démyélinisantes du système nerveux central est connue. Une évaluation
neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite intermédiaire non infectieuse
avant l'instauration du traitement par Humira, et répétée régulièrement au cours du traitement afin de
rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central préexistante ou évolutive.
Réactions allergiques
Au cours des essais cliniques, des réactions allergiques graves associées à Humira ont rarement été
rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à Humira ont été peu fréquentes. Des cas
de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques ont été rapportés, après
administration d'Humira. En cas de survenue d'une réaction anaphylactique ou d'une autre réaction
allergique grave, l'administration d'Humira doit être immédiatement interrompue et un traitement
approprié mis en oeuvre.
Immunosuppression
Au cours d'une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par Humira,
on n'a enregistré aucun élément évocateur d'une dépression de l'hypersensibilité de type retardé,
d'une diminution des taux d'immunoglobulines ou d'une modification de la numération des
lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes
neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers
y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe
contrôle. Cependant, l'incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de
leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de
risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d'une polyarthrite rhumatoïde
ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l'estimation du risque. Dans l'état
actuel des connaissances, la possibilité d'un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou
d'autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.
Des tumeurs malignes, dont certaines d'issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation chez
des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu'à l'âge de 22 ans) traités par des anti-TNF
(initiation du traitement avant l'âge de 18 ans), y compris l'adalimumab. La moitié de ces cas environ
étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d'autres types de tumeurs malignes parmi
lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d'immunosuppression. Le risque de
développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l'enfant et l'adolescent traités par anti-TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphomes hépatospléniques à
lymphocytes T ont été identifiés chez des patients traités par l'adalimumab. Cette forme rare de
lymphome à lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces
lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T observés avec Humira sont survenus chez des adultes
jeunes ayant un traitement concomitant par l'azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé dans les
maladies inflammatoires de l'intestin. Le risque potentiel de l'association de l'azathioprine ou de la 6
mercaptopurine avec Humira doit être soigneusement pris en considération. Un risque de
Il n'existe pas d'études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le
traitement par Humira est poursuivi après le développement d'un cancer. En conséquence, une
prudence accrue devra être observée lorsqu'on envisage un traitement de ces patients par Humira (voir
rubrique 4.8).
Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou
atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie, devront être examinés à la recherche
d'un cancer cutané autre que mélanome avant et pendant le traitement par Humira. Des cas de
mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités
par anti-TNF y compris l'adalimumab (voir rubrique 4.8).
Dans une étude clinique prospective évaluant l'emploi d'un autre agent anti-TNF, l'infliximab, chez
des patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), modérée à sévère, on
rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par
infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents
de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises dans l'emploi d'un anti-
TNF chez des patients souffrant de BPCO, et aussi chez des patients à risque de cancer à cause d'un
tabagisme important.
Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par l'adalimumab influence le risque
de développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite
hémorragique qui présentent un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les
patients atteints de rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou qui
ont un antécédent de dysplasie ou de cancer du côlon doivent faire l'objet d'un dépistage régulier à la
recherche d'une dysplasie avant le traitement et pendant toute l'évolution de leur maladie. Cette
évaluation doit inclure une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d'anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF. Des
effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par
ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été observés avec Humira. Il doit être conseillé à tous les
patients de demander immédiatement un avis médical s'ils ont des signes ou des symptômes suggérant
des troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous Humira.
L'arrêt du traitement par Humira devra être envisagé pour les patients chez qui des anomalies
hématologiques significatives seront confirmées.
Vaccinations
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination
contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de
polyarthrite rhumatoïde traités par l'adalimumab ou un placebo. Il n'y a pas de données disponibles
sur la transmission secondaire d'infection par des vaccins vivants chez les patients recevant Humira.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à
jour conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l'instauration du traitement par
Humira.
Les patients sous Humira peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté des vaccins
vivants. L'administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été
exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d'adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Dans un essai clinique mené avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de
l'insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque
congestive. Des cas d'aggravation d'insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des
patients sous Humira. Humira doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance
cardiaque légère (NYHA classes I/II). Humira est contre-indiqué dans l'insuffisance cardiaque
modérée à sévère (voir rubrique 4.3). Le traitement par Humira doit être arrêté chez les patients
présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d'insuffisance cardiaque
congestive.
Processus auto-immuns
Le traitement par Humira peut entraîner la formation d'anticorps auto-immuns. L'impact d'un
traitement à long terme par Humira sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu. Si
un patient développe des symptômes invoquant un syndrome de type lupus à la suite d'un traitement
par Humira et présente une réaction positive anti-ADN double brin, le traitement par Humira ne devra
pas être poursuivi (voir rubrique 4.8).
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d'anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l'administration simultanée
d'anakinra et d'un autre anti-TNF, l'étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à
l'étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par
l'association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de
l'association d'anakinra et d'autres anti-TNF. Par conséquent, l'association d'adalimumab et
d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
L'administration concomitante d'adalimumab avec d'autres traitements de fond biologiques (par
exemple anakinra et abatacept) ou avec d'autres anti-TNF n'est pas recommandée en raison de
l'augmentation possible du risque d'infections, y compris d'infections graves, et d'autres interactions
pharmacologiques potentielles (voir rubrique 4.5).
Chirurgie
L'expérience concernant la tolérance au cours d'interventions chirurgicales chez les patients traités par
Humira est limitée. La longue demi-vie de l'adalimumab doit être prise en compte si une intervention
chirurgicale est prévue. Un patient traité par Humira nécessitant une intervention chirurgicale doit être
attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées doivent être
entreprises. L'expérience concernant la tolérance d'Humira chez les patients opérés pour arthroplastie
est limitée.
Occlusion du grêle
Dans la maladie de Crohn, l'échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent qu'Humira n'aggrave
pas ou ne provoque pas de sténoses.
Sujets âgés
La fréquence des infections graves chez les sujets traités par Humira âgés de plus de 65 ans (3,7 %) est
plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5 %). Certains cas ont eu une issue fatale. Une
attention particulière concernant le risque d'infection doit être apportée lors du traitement des sujets
âgés.
Voir Vaccinations ci-dessus.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 ml, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Humira a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant Humira en monothérapie et chez
ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d'anticorps était plus faible lorsque
Humira était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son utilisation en
monothérapie. L'administration d'Humira sans méthotrexate a entraîné une augmentation de la
formation d'anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de l'efficacité de
l'adalimumab (voir rubrique 5.1).
L'association d'Humira et d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d'anti-TNF»).
L'association d'Humira et d'abatacept n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d'anti-TNF»).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace
pendant le traitement par Humira et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière
administration d'Humira.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l'adalimumab dont les données ont été
recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue,
avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l'adalimumab au cours du premier trimestre, ne
révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Au cours d'une étude de cohorte prospective, 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR)
ou une maladie de Crohn (MC) et traitées par l'adalimumab au moins pendant le premier trimestre et
120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par l'adalimumab ont été incluses. La
prévalence à la naissance des anomalies congénitales majeures constituait le critère d'évaluation
principal. Le taux de grossesses aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie
congénitale majeure était de 6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par l'adalimumab présentant une
PR et de 5/74 (6,8 %) chez les femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95 %
0,38-4,52), et de 16/152 (10,5 %) chez les femmes traitées par l'adalimumab présentant une MC et de
3/32 (9,4 %) chez les femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-
4,16 ). L'OR ajusté (compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95 % 0,45-2,73) pour les
PR et MC combinées. Aucune différence notable n'a été rapportée entre les femmes traitées par
l'adalimumab et les femmes non traitées par l'adalimumab pour les critères d'évaluation secondaires
d'avortements spontanés, d'anomalies congénitales mineures, d'accouchement prématuré, de taille à la
naissance et d'infections graves ou opportunistes, et de mortinatalité ou de malignité. L'interprétation
des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l'étude, notamment la petite
taille d'échantillon et le plan d'étude non randomisé.
En raison de son effet inhibiteur sur le TNF, l'adalimumab administré pendant la grossesse pourrait
affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L'adalimumab doit être utilisé pendant la
grossesse seulement si nécessaire.
Chez les femmes traitées par l'adalimumab durant leur grossesse, l'adalimumab peut traverser le
placenta et passer dans le sang de leur enfant. En conséquence, ces enfants peuvent avoir un risque
accru d'infections. L'administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des enfants qui
ont été exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d'adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Allaitement
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l'adalimumab est excrété dans le
lait maternel à de très faibles concentrations, l'adalimumab étant présent dans le lait maternel à des
concentrations équivalentes à 0,1 %­1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les
protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible
biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu. Par conséquent,
Humira peut être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l'adalimumab sur la fertilité.
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Humira peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des vertiges et des troubles visuels peuvent survenir après l'administration d'Humira (voir
rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Humira a été étudié chez 9 506 patients dans des essais pivots contrôlés et en ouvert d'une durée de
60 mois et plus. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente ou
ancienne, d'arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée
à l'enthésite) ou des patients souffrant de spondyloarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA), de rhumatisme psoriasique, de la maladie
de Crohn, de rectocolite hémorragique, de psoriasis, d'hidrosadénite suppurée et d'uvéite. Les études
contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients ayant reçu Humira et 3 801 patients ayant reçu un
placebo ou un comparateur actif pendant la phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d'effets indésirables pendant la
phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9 % chez les patients traités par
Humira et de 5,4 % chez les patients du groupe contrôle.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les
rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site
d'injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les
douleurs musculo-squelettiques.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec Humira. Les antagonistes du TNF, tels
qu'Humira affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les
Des effets hématologiques, neurologiques et autoimmuns sévères ont également été rapportés. Ceci
comprend de rares cas de pancytopénie, d'anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et
périphérique et des cas de lupus, d'événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.
Population pédiatrique
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l'enfant et l'adolescent
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
Liste des effets indésirables
La liste des effets indésirables est basée sur les études cliniques et sur l'expérience après
commercialisation et est présentée par classe de systèmes d'organes (SOC) et par fréquence dans le
tableau 7 ci-dessous : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100, < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000,
< 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par
ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été
incluse. La présence d'un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d'organes » indique que
de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
Tableau 7
Effets indésirables
Classe de systèmes
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Infections et infestations*
Très fréquent
Infections des voies respiratoires (y compris
infections des voies respiratoires basses et
infections des voies respiratoires hautes,
pneumonie, sinusite, pharyngite, rhino-
pharyngite et pneumonie herpétique).
Fréquent
Infections systémiques (y compris sepsis,
candidose et grippe).
Infections intestinales (y compris gastro-
entérite virale).
Infections cutanées et des tissus mous (y
compris panaris superficiel périunguéal,
cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et zona).
Infections de l'oreille.
Infections buccales (y compris herpès, herpès
buccal et infections dentaires).
Infections des organes de reproduction (y
compris mycose vulvo-vaginale).
Infections des voies urinaires (y compris
pyélonéphrite).
Infections fongiques.
Infections articulaires.
Peu fréquent
Infections neurologiques (y compris méningite
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
virale).
Infections opportunistes et tuberculose (y
compris coccidioïdomycose, histoplasmose et
infections à Mycobacterium avium complex).
Infections bactériennes.
Infections oculaires.
Diverticulite1).
Tumeurs bénignes,
Fréquent
Cancer de la peau à l'exclusion du mélanome (y
malignes et non précisées
compris carcinome basocellulaire et carcinome
(incl kystes et polypes)*
malpighien spino-cellulaire).
Tumeur bénigne.
Peu fréquent
Lymphome**.
Tumeurs des organes solides (y compris cancer
du sein, du poumon et de la thyroïde).
Mélanome**.
Rare
Leucémie1).
Fréquence
Lymphome hépatosplénique à lymphocytes T1).
indéterminée
Carcinome à cellules de Merkel (carcinome
neuroendocrine cutané)1),
Sarcome de Kaposi
Affections
Très fréquent
Leucopénie (y compris neutropénie et
hématologiques et du
agranulocytose).
système lymphatique*
Anémie.
Fréquent
Leucocytose.
Thrombocytopénie.
Peu fréquent
Purpura thrombopénique idiopathique.
Rare
Pancytopénie.
Affections du système
Fréquent
Hypersensibilité.
immunitaire*
Allergies (y compris allergie saisonnière).
Peu fréquent
Sarcoïdose1).
Vascularite.
Rare
Anaphylaxie1).
Troubles du métabolisme
Très fréquent
Augmentation du taux de lipides.
et de la nutrition
Fréquent
Hypokaliémie.
Augmentation de l'acide urique.
Taux anormal de sodium dans le sang.
Hypocalcémie.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Hyperglycémie.
Hypophosphatémie.
Déshydratation.
Affections psychiatriques
Fréquent
Troubles de l'humeur (y compris dépression).
Anxiété.
Insomnie.
Affections du système
Très fréquent
Céphalées.
nerveux*
Fréquent
Paresthésies (y compris hypoesthésie).
Migraine.
Compression des racines nerveuses.
Peu fréquent
Accident vasculaire cérébral1).
Tremblements.
Neuropathie.
Rare
Sclérose en plaques.
Affections démyélinisantes (par ex. névrite
optique, syndrome de Guillain-Barré) 1).
Affections oculaires
Fréquent
Troubles visuels.
Conjonctivite.
Blépharite.
Gonflement des yeux.
Peu fréquent
Diplopie.
Affections de l'oreille et
Fréquent
Vertiges.
du labyrinthe
Peu fréquent
Surdité.
Acouphènes.
Affections cardiaques*
Fréquent
Tachycardie.
Peu fréquent
Infarctus du myocarde1).
Arythmies.
Insuffisance cardiaque congestive.
Rare
Arrêt cardiaque.
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension.
Bouffées de chaleur.
Hématomes.
Peu fréquent
Anévrisme aortique.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Occlusion vasculaire.
Thrombophlébite.
Affections respiratoires,
Fréquent
Asthme.
thoraciques et
Dyspnée.
médiastinales*
Toux.
Peu fréquent
Embolie pulmonaire1).
Maladie pulmonaire interstitielle.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Pneumopathie.
Epanchement pleural1).
Rare
Fibrose pulmonaire1).
Affections gastro-
Très fréquent
Douleurs abdominales.
intestinales
Nausées et vomissements.
Fréquent
Hémorragie gastro-intestinale.
Dyspepsie.
Reflux gastro-oesophagien.
Syndrome de Gougerot-Sjögren.
Peu fréquent
Pancréatite.
Dysphagie.
OEdème du visage.
Rare
Perforation intestinale1).
Affections
Très fréquent
Elévation des enzymes hépatiques.
hépatobiliaires*
Peu fréquent
Cholécystite et lithiase biliaire.
Stéatose hépatique.
Hyperbilirubinémie.
Rare
Hépatite.
Réactivation d'hépatite B1).
Hépatite auto-immune1).
Fréquence
Insuffisance hépatique1).
indéterminée
Affections de la peau et
Très fréquent
Rash (y compris éruption exfoliative).
du tissu sous-cutané
Fréquent
Aggravation ou apparition d'un psoriasis (y
compris psoriasis pustulaire palmoplantaire) 1).
Urticaire.
Ecchymoses (y compris purpura).
Dermatite (y compris eczéma).
Onychoclasie.
Hyperhidrose.
Alopécie1).
Prurit.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Peu fréquent
Sueurs nocturnes.
Cicatrice.
Rare
Erythème polymorphe1).
Syndrome de Stevens-Johnson1).
Angioedème1).
Vascularite cutanée1).
Réaction lichénoïde cutanée 1).
Fréquence
Aggravation des symptômes de
indéterminée
dermatomyosite1)
Affections musculo-
Très fréquent
Douleurs musculo-squelettiques.
squelettiques et
systémiques
Fréquent
Spasmes musculaires (y compris augmentation
de la créatine phosphokinase sérique).
Peu fréquent
Rhabdomyolyse.
Lupus érythémateux disséminé.
Rare
Syndrome type lupus1).
Affections du rein et des
Fréquent
Insuffisance rénale.
voies urinaires
Hématurie.
Peu fréquent
Nycturie.
Affections des organes de Peu fréquent
Troubles de la fonction érectile.
reproduction et du sein
Troubles généraux et
Très fréquent
Réaction au site d'injection (y compris
anomalies au site
érythème au site d'injection).
d'administration*
Fréquent
Douleur thoracique.
OEdème.
Fièvre1).
Peu fréquent
Inflammation.
Investigations*
Fréquent
Troubles de la coagulation et troubles
hémorragiques (incluant un allongement du
temps de céphaline activé).
Positivité aux auto-anticorps (y compris aux
anticorps anti-ADN double brin).
Augmentation du taux sanguin de lactate
deshydrogénase.
Indéterminée
Augmentation du poids2)
Lésions, intoxications et
Fréquent
Mauvaise cicatrisation.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
complications liées aux
procédures
* de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
** y compris les études d'extension en ouvert.
1) comprenant les données des notifications spontanées
2) Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l'adalimumab allait de 0,3 kg à 1,0 kg
pour toutes les indications chez l'adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le placebo, sur une période de
traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre 5 et 6 kg a également été observée au cours
d'études d'extension à long terme, avec des expositions moyennes d'environ 1 à 2 ans sans groupe témoin, en
particulier chez les patients atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse. Le mécanisme qui sous-tend
cet effet n'est pas clair mais pourrait être associé à l'action anti-inflammatoire de l'adalimumab.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'HS traités par Humira de façon hebdomadaire
correspond au profil de sécurité connu d'Humira.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'uvéite traités par Humira toutes les deux semaines
correspond au profil de sécurité connu d'Humira.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au point d'injection
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l'adulte et l'enfant, 12,9 % des patients traités par Humira
ont présenté des réactions au point d'injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur ou
tuméfaction) contre 7,2 % des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au
point d'injection n'ont généralement pas nécessité l'arrêt du médicament.
Infections
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l'adulte et l'enfant, la fréquence des infections a été de
1,51 par patient-année dans le groupe Humira et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo et le
groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites, infections de
l'appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué Humira après la
guérison de l'infection.
L'incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe Humira et de 0,03 par
patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec Humira menées chez l'adulte et dans la population
pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d'issue fatale, ce qui s'est produit
rarement) ont été rapportées dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à localisations
extra-pulmonaires) et d'infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose disséminée ou
histoplasmose extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, pneumocystose, candidose,
aspergillose et listériose). La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit premiers mois
après le début du traitement et peuvent être le reflet d'une réactivation d'une maladie latente.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Aucun cas de cancer n'a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition de
655,6 patient-années lors des études avec Humira chez les patients atteints d'arthrite juvénile
Pendant les périodes contrôlées des essais cliniques pivots chez l'adulte avec Humira d'une durée d'au
moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement
active, de spondylarthrite ankylosante, de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA,
de rhumatisme psoriasique, de psoriasis, d'hidrosadénite suppurée, de la maladie de Crohn, de
rectocolite hémorragique et d'uvéite, un taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers autres que
lymphomes ou cancers de la peau non mélanomes, de 6,8 (4,4 ­ 10,5) pour 1 000 patient-années parmi
les 5 291 patients traités par Humira, a été observé versus un taux de 6,3 (3,4 ­ 11,8) pour 1 000
patient-années parmi les 3 444 patients du groupe contrôle (la durée moyenne du traitement était de
4,0 mois pour les patients traités par Humira et de 3,8 mois pour les patients du groupe contrôle). Le
taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers de la peau non mélanomes était de 8,8 (6,0 ­ 13,0)
pour 1 000 patient-années pour les patients traités par Humira et de 3,2 (1,3 ­ 7,6) pour 1 000 patient-
années parmi les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers de la peau, les carcinomes spino-
cellulaires sont survenus à des taux de 2,7 (1,4 ­ 5,4) pour 1 000 patient-années chez les patients
traités par Humira et 0,6 (0,1 ­ 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle
(intervalle de confiance à 95 %). Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de 0,7
(0,2 ­ 2,7) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par Humira et 0,6 (0,1 ­ 4,5) pour 1 000
patient-années chez les patients du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces essais et les essais d'extension en ouvert terminés ou en
cours avec une durée moyenne d'environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus de 26 439 patient-
années de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers de la peau non
mélanomes est d'environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de la peau non-
mélanomes est d'environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés est
d'environ 1,3 pour 1 000 patient-années.
En post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les patients atteints de
polyarthrite rhumatoïde, le taux rapporté de cancers est approximativement de 2,7 pour 1 000 patient-
années de traitement. Les taux rapportés pour les cancers de la peau non-mélanomes et les lymphomes
sont respectivement d'environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de traitement (voir rubrique 4.4).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome hépatosplénique à
lymphocytes T ont été rapportés chez des patients traités par l'adalimumab (voir rubrique 4.4).
Auto-anticorps
Des recherches d'auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients
des essais I-V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces essais, les titres d'anticorps antinucléaires
initialement négatifs étaient positifs à la semaine 24 chez 11,9 % des patients traités par Humira et
8,1 % des patients sous placebo et comparateur. Deux patients sur les 3441 traités par Humira dans
toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont présenté des signes
cliniques évoquant un syndrome pseudo-lupique d'apparition nouvelle. L'état des patients s'est
Evénements hépatobiliaires
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme
psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations de l'ALAT 3 x LSN
sont survenues chez 3,7% des patients traités par Humira et chez 1,6% des patients du groupe contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d'Humira chez les patients atteints d'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite âgés
de 6 à 17 ans, des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 6,1 % des patients traités par
Humira et chez 1,3 % des patients du groupe contrôle. La plupart des élévations de l'ALAT sont
survenues dans le cadre d'une utilisation concomitante de méthotrexate. Aucune élévation de l'ALAT
3 x LSN n'est survenue au cours de l'essai de phase III d'Humira chez des patients atteints d'arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d'Humira chez les patients atteints de maladie de
Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des élévations
de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 0,9% des patients traités par Humira et chez 0,9% des
patients du groupe contrôle.
Dans l'essai clinique de phase III d'Humira chez les enfants et adolescents atteints de maladie de
Crohn qui a évalué l'efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d'entretien en
fonction du poids après un traitement d'induction ajusté au poids jusqu'à 52 semaines de traitement,
des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 2,6 % des patients (5/192), parmi lesquels 4
étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l'étude.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans le psoriasis en plaques avec une période de
contrôle de 12 à 24 semaines, des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 1,8 % des
patients traités par Humira et chez 1,8 % des patients du groupe contrôle.
Il n'a pas été observé d'élévations de l'ALAT 3 x LSN dans l'étude de phase III d'Humira chez des
patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les essais cliniques contrôlés d'Humira (doses initiales de 160 mg à la Semaine 0 et 80 mg à la
Semaine 2 suivies de 40 mg chaque semaine à partir de la semaine 4), chez les patients atteints
d'hidrosadénite suppurée avec une période de contrôle de 12 à 16 semaines, des élévations de l'ALAT
3 x LSN sont survenues chez 0,3 % des patients traités par Humira et 0,6 % des patients du groupe
contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés d'Humira (dose initiale de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg
toutes les deux semaines à partir de la semaine 1) chez les patients adultes atteints d'uvéite pour une
durée allant jusqu'à 80 semaines, avec une durée médiane d'exposition de respectivement 166,5 jours
et 105,0 jours pour les patients traités par Humira et les patients du groupe contrôle, des élévations de
l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 2,4 % des patients traités par Humira et 2,4 % des patients du
groupe contrôle.
Dans l'essai clinique contrôlé de phase III d'Humira mené chez des enfants et des adolescents atteints
de rectocolite hémorragique (N = 93) qui a évalué l'efficacité et le profil de sécurité d'une dose
d'entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée une semaine sur deux (N = 31) et
d'une dose d'entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée chaque semaine (N = 32),
à la suite d'une dose d'induction ajustée en fonction du poids corporel de 2,4 mg/kg (dose maximale
de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
(N = 63), ou d'une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, d'un
placebo à la semaine 1, et d'une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 (N = 30),
des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 1,1 % (1/93) des patients.
Administration concomitante d'azathioprine/6-mercaptopurine
Lors d'études dans la maladie de Crohn chez l'adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et
d'infections graves a été observée avec l'association Humira et azathioprine/6-mercaptopurine
comparativement à Humira utilisé seul.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Aucune toxicité liée à la dose n'a été observée dans les essais cliniques. La plus forte dose évaluée
était constituée de doses répétées de 10 mg/kg en IV, ce qui représente 15 fois environ la dose
recommandée.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale
alpha (TNF-).
Code ATC : L04AB04
Mécanisme d'action
L'adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son
interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.
L'adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris les
variations des taux des molécules d'adhésion responsables de la migration des leucocytes (ELAM-1,
VCAM-1, et ICAM-1 avec une CI50 de 0,1-0,2 nM).
Effets pharmacodynamiques
Après traitement par Humira chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé une
diminution rapide du taux des marqueurs de la phase aiguë de l'inflammation (protéine réactive C
[CRP], vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques [IL-6] par rapport aux valeurs
initialement observées. L'administration d'Humira est également associée à une diminution des taux
sériques des métalloprotéinases matricielles (MMP-1 et MMP-3) qui permettent le remodelage
tissulaire responsable de la destruction cartilagineuse. Les patients traités par Humira présentent
généralement une amélioration des signes hématologiques de l'inflammation chronique.
Une diminution rapide du taux de CRP a également été observée chez les patients atteints d'arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et
d'hidrosadénite suppurée après traitement par Humira. Chez les patients atteints de la maladie de
Efficacité et sécurité cliniques
Polyarthrite rhumatoïde
Humira a fait l'objet d'études chez plus de 3 000 patients dans l'ensemble des essais cliniques dans la
polyarthrite rhumatoïde. L'efficacité et le profil de sécurité d'Humira ont été évalués dans cinq études
contrôlées randomisées, en double aveugle. Certains patients ont été traités pendant 120 mois.
L'étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de
fond avait échoué et chez qui le méthotrexate à la posologie de 12,5 à 25 mg/semaine (10 mg en cas
d'intolérance au méthotrexate), s'était avéré insuffisamment efficace alors que la dose de méthotrexate
était restée constante de 10 à 25 mg par semaine. Ces patients ont reçu 20, 40 ou 80 mg d'Humira ou
un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.
L'étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un médicament anti-
rhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 ou 40 mg d'Humira par voie
sous-cutanée toutes les deux semaines en alternance avec un placebo, ou chaque semaine pendant
26 semaines ; un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun autre
médicament anti-rhumatismal de fond n'était autorisé.
L'étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus qui n'avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux
doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par
semaine. L'étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo
pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d'Humira toutes les semaines pendant 52 semaines et
le troisième a été traité par 40 mg d'Humira toutes les deux semaines en alternance avec le placebo.
Après la fin de la première période de 52 semaines, 457 patients ont été inclus dans une phase
d'extension en ouvert au cours de laquelle Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines en association au méthotrexate pendant 10 ans.
L'étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde d'activité modérée à sévère et âgés de 18 ans et plus. Les patients pouvaient n'avoir jamais
reçu de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique
préexistant pourvu que ce dernier soit stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements comprenaient
le méthotrexate, le léflunomide, l'hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels d'or. Les patients
après randomisation ont reçu soit 40 mg d'Humira soit un placebo toutes les deux semaines pendant
24 semaines.
L'étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate ayant une polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active, récente (durée moyenne de la maladie inférieure à
9 mois). Cette étude a évalué l'efficacité de l'association Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines/méthotrexate, Humira 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une
monothérapie de méthotrexate sur les signes et symptômes et le taux de progression des dommages
structuraux dans la polyarthrite rhumatoïde, pendant 104 semaines. Après la fin de la première période
de 104 semaines, 497 patients ont été inclus dans une phase d'extension en ouvert au cours de laquelle
Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines jusqu'à 10 ans.
Le critère de jugement principal des études I, II et III sur la PR et le critère de jugement secondaire de
l'étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24e ou la
26e semaine. Le critère de jugement principal dans l'étude V sur la PR était le pourcentage de patients
Réponse ACR
Le pourcentage de patients sous Humira qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été cohérent
dans les essais I, II et III sur la PR. Le tableau 8 résume les résultats obtenus à la posologie de 40 mg
toutes les deux semaines.
Tableau 8
Réponses ACR dans les essais contrôlés contre placebo
(pourcentage de patients)
Réponse
Etude Ia** sur la PR
Etude IIa** sur la PR
Etude IIIa** sur la PR
Placebo/ MTXc Humirab/ MTXc Placebo Humirab Placebo/ MTXc Humirab/ MTXc
n=60
n=63
n=110
n=113
n=200
n=207
ACR 20
6 mois
13,3 %
65,1 %
19,1 %
46,0 %
29,5 %
63,3 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
24,0 %
58,9 %
ACR 50
6 mois
6,7 %
52,4 %
8,2 %
22,1 %
9,5 %
39,1 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
9,5 %
41,5 %
ACR 70
6 mois
3,3 %
23,8 %
1,8 %
12,4 %
2,5 %
20,8 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
4,5 %
23,2 %
a Etude I sur la PR à 24 semaines, étude II sur la PR à 26 semaines et étude III sur la PR à 24 et 52
semaines
b 40 mg Humira administré toutes les deux semaines
c MTX = méthotrexate
**p < 0,01, Humira versus placebo
Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l'ACR
(nombre d'articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l'activité de
la maladie et de la douleur, indice d'invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dl]) ont été améliorées
à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l'étude III sur la PR, ces améliorations se sont
maintenues tout au long des 52 semaines.
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude III sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez la plupart des patients suivis jusqu'à 10 ans. Sur 207 patients qui avaient été
randomisés dans le bras Humira 40 mg toutes les 2 semaines, 114 patients ont poursuivi Humira à la
dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 5 ans. Parmi ces patients, 86 patients (75,4 %) ont eu
une réponse ACR 20 ; 72 patients (63,2 %) ont eu une réponse ACR 50 et 41 patients (36 %) ont eu
une réponse ACR 70. Sur 207 patients, 81 patients ont poursuivi Humira à la dose de
40 mg toutes les deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 64 patients (79,0 %) ont eu une
réponse ACR 20 ; 56 patients (69,1 %) ont eu une réponse ACR 50 et 43 patients (53,1 %) ont eu une
réponse ACR 70.
Dans l'étude IV sur la PR, la réponse ACR 20 des patients traités par Humira en plus des soins
habituels a été significativement meilleure que chez les patients recevant le placebo plus les soins
habituels (p < 0,001).
Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par Humira ont été
statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de
traitement.
Tableau 9
Réponses ACR dans l'étude V sur la PR
(pourcentage de patients)
MTX
Humira
Humira/MTX
Valeur
Valeur de Valeur de
Réponse
n = 257
N = 274
n = 268
de pa
pb
pc
ACR 20
Semaine 52
62,6 %
54,4 %
72,8 %
0,013
< 0,001
0,043
Semaine 104
56,0 %
49,3 %
69,4 %
0,002
< 0,001
0,140
ACR 50
Semaine 52
45,9 %
41,2 %
61,6 %
< 0,001
< 0,001
0,317
Semaine 104
42,8 %
36,9 %
59,0 %
< 0,001
< 0,001
0,162
ACR 70
Semaine 52
27,2 %
25,9 %
45,5 %
< 0,001
< 0,001
0,656
Semaine 104
28,4 %
28,1 %
46,6 %
< 0,001
< 0,001
0,864
a. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c. La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
méthotrexate seul par le test U de Mann-Whitney
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude V sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez les patients suivis jusqu'à 10 ans. Sur 542 patients randomisés dans le bras Humira
40 mg toutes les deux semaines, 170 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 154 patients (90,6 %) ont eu une réponse ACR 20 ;
127 patients (74,7 %) ont eu une réponse ACR 50 et 102 patients (60,0 %) ont eu une réponse
ACR 70.
A la semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l'association Humira/méthotrexate étaient en
rémission clinique (DAS 28 (CRP) < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant reçu le
méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu Humira seul. Le traitement par l'association
Humira/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate (p < 0,001) et à
Humira en monothérapie (p < 0,001) dans l'obtention d'un état d'activité basse de la maladie pour les
patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été récemment diagnostiquée. La
réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447). Sur 342 patients initialement
randomisés pour recevoir Humira seul ou l'association Humira/méthotrexate qui ont été inclus dans
l'étude d'extension en ouvert, 171 patients ont terminé 10 ans de traitement par Humira. Parmi ces
patients, 109 patients (63,7 %) étaient en rémission à 10 ans.
Réponse radiographique
Dans l'étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par Humira avaient une polyarthrite
rhumatoïde d'une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux articulaires ont été
évalués par radiographie et exprimés en termes de modification du score total de Sharp (STS) et de ses
composants, le score d'érosion et le score de pincement articulaire. Les patients traités par Humira
associé au méthotrexate ont présenté une progression significativement moindre que les patients
recevant seulement du méthotrexate à 6 et 12 mois (voir tableau 10).
Tableau 10
Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois
dans l'étude III sur la PR
Placebo/MTXa
Humira/MTX
Placebo/MTX-
Valeur de p
40 mg toutes les 2
Humira/MTX
semaines
(intervalle de
confiance à 95 %b)
Score total de Sharp
2,7
0,1
2,6 (1,4 ; 3,8)
< 0,001c
Score d'érosion
1,6
0,0
1,6 (0,9 ; 2,2)
< 0,001
Score de pincement
1,0
0,1
0,9 (0,3 ; 1,4)
0,002
articulaire (JSNd)
a méthotrexate
b intervalle de confiance à 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et Humira
c d'après les analyses de rang
d JSN Joint Space Narrowing
Dans l'étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et
exprimés en termes de variation du score total de Sharp (voir tableau 11).
Tableau 11
Valeurs moyennes des modifications radiographiques
à la semaine 52 dans l'étude V sur la PR
MTX
Humira
Humira/MTX
n = 257
n = 274
n = 268
Valeur
Valeur
Valeur
(intervalle de
(intervalle de
(intervalle de
de pa
de pb
de pc
confiance à
confiance à
confiance à
95 %)
95 %)
95 %)
Score total de
5,7 (4,2-7,3)
3,0 (1,7-4,3)
1,3 (0,5-2,1)
< 0,001
0,0020
< 0,001
Sharp
Score
3,7 (2,7-4,7)
1,7 (1,0-2,4)
0,8 (0,4-1,2)
< 0,001
0,0082
< 0,001
d'érosion
Score de
2,0 (1,2-2,8)
1,3 (0,5-2,1)
0,5 (0-1,0)
< 0,001
0,0037
0,151
pincement
articulaire
(JSN)
a.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c.
La valeur de p résulte de la monothérapie par Humira et de la monothérapie par méthotrexate
par le test U de Mann-Whitney
A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation
du score total de Sharp modifié par rapport à la valeur de base 0,5) était significativement supérieur
avec le traitement par l'association Humira/méthotrexate (respectivement 63,8 % et 61,2 %)
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude V sur la PR, la variation moyenne du score total de
Sharp modifié à 10 ans par rapport à la valeur de base a été de 10,8 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir le méthotrexate en monothérapie, 9,2 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir Humira en monothérapie et 3,9 chez les patients randomisés initialement
pour recevoir l'association Humira/méthotrexate. Les proportions correspondantes de patients ne
présentant pas de progression radiographique ont été respectivement de 31,3 %, 23,7 % et 36,7 %.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l'indice
d'invalidité du Questionnaire d'Evaluation de l'état de Santé (Health Assessment Questionnaire,
HAQ) dans les quatre essais originels adéquats et correctement contrôlés et constituait un critère
principal de jugement pré-spécifié à la 52ème semaine dans l'étude III sur la PR. Comparativement au
placebo, toutes les doses/schémas posologiques d'administration d'Humira ont entraîné une
amélioration statistiquement significative plus importante de l'indice d'invalidité du HAQ entre
l'examen initial et le 6e mois dans les quatre études et il en a été de même à la semaine 52 dans l'étude
III sur la PR. Dans les quatre études, les résultats des scores de la Short Form Health Survey (SF 36)
confirment ces observations pour toutes les doses/schémas posologiques d'administration d'Humira,
avec des valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi que des scores
de douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les deux semaines.
Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la PR), on a
observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l'aide des scores
d'évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).
Dans l'étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités
fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu'à la semaine 520
(120 mois) du traitement en ouvert. L'amélioration de la qualité de vie a été mesurée jusqu'à la
semaine 156 (36 mois) et l'amélioration a été maintenue au cours de cette période.
Dans l'étude V sur la PR, l'amélioration de l'indice d'invalidité HAQ et la composante physique du
SF 36 s'est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l'association Humira/méthotrexate par
rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie d'Humira à la semaine 52, et s'est
maintenue jusqu'à la semaine 104. Parmi les 250 patients ayant terminé l'étude d'extension en ouvert,
l'amélioration des capacités fonctionnelles s'est maintenue au cours des 10 ans de traitement.
Spondyloarthrite axiale
Spondylarthrite ankylosante (SA)
Humira à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines, a été évalué dans deux études randomisées, en
double-aveugle, contrôlées contre placebo, d'une durée de 24 semaines chez 393 patients, atteints de
spondylarthrite ankylosante active (la valeur moyenne initiale du score d'activité de la maladie [Bath
Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)] était de 6,3 dans tous les groupes) qui
n'avaient pas répondu de manière adéquate à un traitement conventionnel. Soixante-dix-neuf (20,1 %)
patients étaient traités de manière concomitante par DMARD's et 37 (9,4 %) patients par des
glucocorticoïdes. La période en aveugle a été suivie d'une période en ouvert pendant laquelle les
patients recevaient 40 mg d'Humira toutes les 2 semaines en sous-cutané pendant 28 semaines
supplémentaires. Les sujets (n = 215, 54,7 %) qui n'étaient pas répondeurs à l'ASAS 20 aux semaines
12, 16 ou 20 ont été traités prématurément en ouvert par 40 mg d'adalimumab toutes les 2 semaines en
sous-cutané, et ont été ultérieurement considérés comme non-répondeurs dans les analyses statistiques
de la phase double-aveugle.
Dans l'étude la plus importante (I) sur la SA comprenant 315 patients, les résultats ont montré une
amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de spondylarthrite ankylosante
Tableau 12
Réponses d'efficacité de l'étude SA contrôlée contre placebo ­ Etude I
Réduction des signes et symptômes
Réponse
Placebo
Humira
N=107
N=208
ASASa 20
Semaine 2
16 %
42 %***
Semaine 12
21 %
58 %***
Semaine 24
19 %
51 %***
ASAS 50

Semaine 2
3 %
16 %***
Semaine 12
10 %
38 %***
Semaine 24
11 %
35 %***
ASAS 70

Semaine 2
0 %
7 %**
Semaine 12
5 %
23 %***
Semaine 24
8 %
24 %***
BASDAIb 50

Semaine 2
4 %
20 %***
Semaine 12
16 %
45 %***
Semaine 24
15 %
42 %***
***,** Statistiquement significatif à p < 0.001, <0.01 pour toutes les comparaisons entre
Humira et le placebo aux semaines 2, 12 et 24
a Assessments in Ankylosing Spondylitis
b Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index
Les patients traités par Humira avaient une amélioration significativement plus importante à la
semaine 12 qui se maintenait jusqu'à la semaine 24 à la fois pour le SF36 et pour l'Ankylosing
Spondylitis Quality of Life Questionnaire (ASQoL).
Des résultats tendant à être comparables (pas tous statistiquement significatifs) ont été observés dans
une étude sur la SA moins importante, randomisée, double-aveugle, contrôlée contre placebo (II) de
82 patients adultes atteints d'une spondylarthrite ankylosante active.
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans deux études randomisées, en double
aveugle, contrôlées contre placebo menées chez des patients atteints de spondyloarthrite axiale non
radiographique (nr-axSpA). L'étude nr-axSpA I a évalué des patients atteints de nr-axSpA active.
L'étude nr-axSpA II était une étude d'arrêt du traitement chez des patients atteints de nr-axSpA active
ayant obtenu une rémission au cours d'un traitement en ouvert par Humira.
Étude nr-axSpA I
Dans l'étude nr-axSpA I, Humira administré à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines a été évalué
dans une étude randomisée en double aveugle contrôlée contre placebo d'une durée de 12 semaines
menée chez 185 patients atteints de nr-axSpA active (le score initial moyen d'activité de la maladie
[Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)] était de 6,4 chez les patients traités
par Humira et de 6,5 chez les patients du groupe placebo) qui avaient présenté une réponse inadéquate
ou une intolérance à au moins 1 AINS ou une contre-indication aux AINS.
Tableau 13
Réponse d'efficacité dans l'étude nr-axSpA I contrôlée contre placebo
Double aveugle
Placebo
Humira
Réponse à la semaine 12
N=94
N=91
ASASa 40
15 %
36 %***
ASAS 20
31 %
52 %**
ASAS 5/6
6 %
31 %***
ASAS Rémission Partielle
5 %
16 %*
BASDAIb 50
15 %
35 %**
ASDASc,d,e
-0,3
-1,0***
ASDAS Maladie inactive
4 %
24 %***
hs-CRPd,f,g
-0,3
-4,7***
SPARCCh IRM des articulations sacro-iliaquesd,i
-0,6
-3,2**
SPARCC IRM du rachisd,j
-0,2
-1,8**
a Assessment of Spondyloarthritis International Society
b Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index
c Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score
d Variation moyenne par rapport à la valeur initiale
e n = 91 placebo et n = 87 Humira
f Protéine C-réactive ultrasensible (mg/l)
g n = 73 placebo et n = 70 Humira
h Spondyloarthritis Research Consortium of Canada
i n = 84 placebo et Humira
j n = 82 placebo et n = 85 Humira
***, **, * Résultat statistiquement significatif à p < 0,001, < 0,01 et < 0,05 respectivement pour
toutes les comparaisons entre Humira et le placebo.
Dans l'étude d'extension en ouvert, l'amélioration des signes et symptômes s'est maintenue avec le
traitement par Humira jusqu'à la semaine 156.
Inhibition de l'inflammation
Une amélioration significative des signes d'inflammation telle que mesurée par les taux de hs-CRP et
l'IRM des articulations sacro-iliaques et du rachis s'est maintenue chez les patients traités par Humira
jusqu'à la semaine 156 et la semaine 104, respectivement.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie liée à la santé et la fonction physique ont été évaluées à l'aide des questionnaires
HAQ-S et SF-36. Les patients traités par Humira ont présenté une amélioration significativement
supérieure du score HAQ-S total et du score de la composante physique (PCS) du questionnaire SF-36
de l'inclusion à la semaine 12 par rapport au placebo. Une amélioration de la qualité de vie liée à la
santé et la fonction physique s'est maintenue au cours de l'étude d'extension en ouvert jusqu'à la
semaine 156.
Étude nr-axSpA II
673 patients atteints de nr-axSpA active (le score initial moyen d'activité de la maladie [BASDAI]
était de 7,0) qui avaient présenté une réponse insuffisante à 2 AINS ou une intolérance ou une
Le critère principal d'évaluation de l'efficacité était le pourcentage de patients sans poussée à la
semaine 68 de l'étude. Une poussée était définie comme un score ASDAS 2,1 lors de deux visites
consécutives séparées de quatre semaines. Une proportion plus importante de patients sous Humira n'a
pas présenté de poussée de la maladie au cours de la période en double aveugle versus placebo
(70,4 % versus 47,1 %, p < 0,001) (figure 1).
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai jusqu'à une poussée de la maladie dans
l'étude nr-axSpA II
E
É
S
S
U
O
P
E
D
E
C
N
E
S
B
'
A
D
É
I
T
I
L
B
A
B
O
R





P

TEMPS (SEMAINES)
Traitement
Placebo
Humira Censuré
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque (Nombre de poussées)) ; A = HUMIRA
(Nombre de patients à risque (Nombre de poussées)).
Parmi les 68 patients avec des poussées dans le groupe qui a arrêté le traitement, 65 ont reçu
12 semaines de traitement de secours par Humira, parmi lesquels 37 (56,9 %) ont de nouveau obtenu
une rémission (ASDAS < 1,3) 12 semaines après avoir repris le traitement en ouvert.
À la semaine 68, les patients recevant un traitement continu par Humira ont montré une amélioration
statistiquement significative des signes et symptômes de la nr-axSpA active versus les patients qui ont
arrêté le traitement pendant la période en double aveugle de l'étude (tableau 14).
Réponse d'efficacité dans la période contrôlée contre placebo de l'étude nr-axSpA II
Double aveugle
Placebo
Humira
Réponse à la semaine 68
N = 153
N = 152
ASASa,b 20
47,1 %
70,4 %***
ASASa,b 40
45,8 %
65,8 %***
ASASa Rémission partielle
26,8 %
42,1 %**
ASDASc Maladie inactive
33,3 %
57,2 %***
Poussée partielled
64,1 %
40,8 %***
a Assessment of SpondyloArthritis International Society
b L'inclusion est définie comme l'inclusion dans la période en ouvert lorsque les patients ont une
maladie active.
c Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score
d Une poussée partielle est définie comme un score ASDAS 1,3 mais < 2,1 lors de 2 visites
consécutives.
***, ** Résultat statistiquement significatif à p < 0,001 et < 0,01 respectivement pour toutes les
comparaisons entre Humira et le placebo.
Rhumatisme psoriasique
Humira, 40 mg toutes les deux semaines, a été étudié chez des patients ayant un rhumatisme
psoriasique modérément à sévèrement actif dans deux études contrôlées contre placebo, les études I et
II sur le RPs. Dans l'étude I sur le RPs d'une durée de 24 semaines, on a traité 313 patients adultes qui
avaient une réponse inadéquate à un traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien, et parmi
lesquels environ 50 % prenaient du méthotrexate. Dans l'étude II sur le RPs d'une durée de
12 semaines, 100 patients qui présentaient une réponse inadéquate à un traitement de fond, ont été
traités. A la fin des 2 études, 383 patients ont été recrutés dans une étude d'extension en ouvert, au
cours de laquelle ils ont reçu 40 mg d'Humira une semaine sur deux.
En raison du petit nombre de patients étudiés les preuves de l'efficacité d'Humira, chez les patients
souffrant d'arthrite psoriasique à type de spondylarthrite ankylosante, sont insuffisantes.
Tableau 15 : Réponse ACR des études contrôlées contre placebo, dans le rhumatisme
psoriasique
(pourcentage de patients)
Etude I sur le RPs
Etude II sur le RPs
Placebo
Humira
Placebo
Humira
Réponse
N=162
N=151
N=49
N=51
ACR 20
Semaine 12
14 %
58 %***
16 %
39 %*
Semaine 24
15 %
57 %***
N/A
N/A
ACR 50
Semaine 12
4 %
36 %***
2 %
25 %***
Semaine 24
6 %
39 %***
N/A
N/A
ACR 70
Semaine 12
1 %
20 %***
0 %
14 %*
Semaine 24
1 %
23 %***
N/A
N/A
*** p < 0,001 pour toutes comparaisons entre Humira et le placebo
*
p < 0,05 pour toutes comparaisons entre Humira et le placebo
N/A non applicable
Les réponses ACR dans l'étude I sur le RPs étaient identiques avec ou sans traitement concomitant par
le méthotrexate.
Les réponses ACR se sont maintenues jusqu'à 136 semaines au cours de l'étude d'extension en ouvert.
Comparativement au placebo, Humira a ralenti la vitesse de progression des atteintes articulaires
périphériques, mesurée par les modifications du mTSS (moyenne ± ET) 0,8 ± 2,5 dans le groupe
placebo (à la semaine 24) contre 0,0 ± 1,9 ; (p< 0,001) dans le groupe Humira (à la semaine 48).
Chez 84 % des 102 patients traités par Humira et ne présentant pas de progression radiographique
entre le début de l'étude et la semaine 48, cette absence de progression radiographique s'est poursuivie
jusqu'au terme des 144 semaines de traitement.
Comparativement au placebo, les patients sous Humira ont montré une amélioration statistiquement
significative des capacités fonctionnelles évaluées par le HAQ et la Short Form Health Survey (SF 36)
au bout de 24 semaines. Cette amélioration des capacités fonctionnelles s'est maintenue jusqu'à la
semaine 136 de l'étude d'extension en ouvert.
Psoriasis
L'efficacité et la tolérance d'Humira ont été étudiées lors d'études randomisées menées en double
aveugle chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (intéressant 10 % de la
surface corporelle, avec un indice de sévérité PASI (Psoriasis Area and Severity Index) 12 ou 10)
qui étaient candidats à un traitement systémique ou une photothérapie. Au total, 73 % des patients
recrutés dans les études I et II sur le psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou une
photothérapie. L'efficacité et la tolérance d'Humira ont également été étudiées chez des patients
adultes atteints de psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte concomitante des
mains et/ou des pieds qui étaient candidats à un traitement systémique dans une étude randomisée en
double aveugle (étude III sur le psoriasis).
L'étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1 212 patients pendant trois périodes de traitement.
Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg, suivie
de 40 mg une semaine sur deux à partir d'une semaine après la dose initiale. Au bout de 16 semaines
de traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse PASI 75 (amélioration d'au moins
75 % du score PASI par rapport aux valeurs initiales), entraient dans la période B et recevaient 40 mg
d'Humira en ouvert une semaine sur deux. Les patients dont la réponse restait PASI 75 à la semaine
33 et qui avaient été initialement randomisés pour recevoir le traitement actif pendant la période A, ont
à nouveau été randomisés pendant la période C pour recevoir 40 mg d'Humira une semaine sur deux
ou un placebo pendant 19 semaines supplémentaires. Dans tous les groupes de traitement, le score
PASI initial moyen était de 18,9 et le score PGA (Physician's Global Assessment, évaluation initiale
globale du médecin) était compris entre « modéré » (53 % des sujets inclus) et « sévère » (41 %), voire
« très sévère » (6 %).
L'étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l'efficacité et la tolérance d'Humira versus celles
du méthotrexate et d'un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose initiale
de MTX à 7,5 mg, augmentée ensuite jusqu'à la semaine 12, la dose maximale étant de 25 mg, ou bien
une dose initiale de 80 mg d'Humira suivie de 40 mg une semaine sur deux (en commençant une
semaine après la semaine initiale) pendant 16 semaines. On ne dispose d'aucune donnée concernant la
comparaison entre Humira et le MTX au-delà de 16 semaines de traitement. Chez les patients sous
MTX ayant atteint une réponse PASI 50 à la semaine 8 et/ou 12, la posologie n'était pas augmentée
davantage. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de 19,7 et le score
PGA initial allait de « léger » (< 1 %) à « modéré » (48 %), « sévère » (46 %) et « très sévère » (6 %).
Un des principaux critères d'évaluation des études I et II sur le psoriasis était le pourcentage de
patients ayant atteint une réponse PASI 75 entre l'inclusion et la semaine 16 (voir Tableaux 16 et 17).
Tableau 16
Étude I sur le psoriasis (REVEAL) - Résultats d'efficacité à 16
semaines
Placebo
Humira 40 mg 1 sem/2
N=398
N=814
n (%)
n (%)

PASI 75a
26 (6,5)
578 (70,9)b
PASI 100
3 (0,8)
163 (20,0)b
PGA : clair/minimal
17 (4,3)
506 (62,2)b
a Le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI 75 a été calculé
comme un taux ajusté en fonction du centre d'étude
b p<0,001, Humira vs. Placebo
Tableau 17
Étude II sur le psoriasis (CHAMPION) - Résultats d'efficacité à 16
semaines
Placebo
MTX
Humira 40 mg 1 sem/2
N=53
N=110
N=108
n (%)
n (%)
n (%)

PASI 75
10 (18,9)
39 (35,5)
86 (79,6) a, b
PASI 100
1 (1,9)
8 (7,3)
18 (16,7) c, d
PGA:
6 (11,3)
33 (30,0)
79 (73,1) a, b
clair/minimal
a p<0,001 Humira vs. placebo
b p<0,001 Humira vs. méthotrexate
c p<0,01 Humira vs. placebo
d p<0,05 Humira vs. méthotrexate
Dans l'étude I sur le psoriasis, 28 % des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés à
nouveau pour recevoir le placebo à la semaine 33 et 5 % de ceux poursuivant le traitement par Humira
(p<0,001), ont présenté « une diminution de la réponse appropriée » (score PASI entre la semaine 33
et la semaine 52 (incluse) se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à l'inclusion, avec un
minimum d'augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la semaine 33). Parmi les patients
présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans le groupe placebo
et ensuite recrutés dans l'étude d'extension en ouvert, 38 % (25/66) et 55 % (36/66) ont retrouvé une
réponse PASI 75 au bout de respectivement 12 et 24 semaines.
Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la semaine 16 et à la semaine 33 ont reçu un traitement
en continu par Humira pendant 52 semaines dans l'étude I et ont poursuivi le traitement par Humira
dans l'étude d'extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces
patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 %, après 108 semaines supplémentaires de traitement
en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients sortis d'essai pour effets
indésirables ou pour manque d'efficacité ou pour lesquels la dose a été augmentée, ont été considérés
comme non-répondeurs, le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces patients étaient
respectivement de 69,6 % et 55,7%, après 108 semaines supplémentaires de traitement en ouvert (total
de 160 semaines).
L'index dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology Life Quality Index) a mis en évidence
des améliorations significatives à la semaine 16 par rapport à l'inclusion, comparativement au placebo
(études I et II) et au MTX (étude II). Dans l'étude I, les améliorations des scores résumés des
composantes physiques et psychologiques du SF-36 étaient également significatives par rapport au
placebo.
Dans une étude d'extension en ouvert chez les patients ayant dû augmenter les doses (de 40 mg une
semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d'une réponse PASI inférieure à 50 %,
26,4 % (92/349) et 37,8 % (132/349) des patients ont atteint une réponse PASI 75 à la semaine 12 et à
la semaine 24, respectivement.
L'étude III dans le psoriasis (REACH) a comparé l'efficacité et la tolérance d'Humira versus placebo
chez 72 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte
concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg d'Humira
suivi par 40 mg toutes les 2 semaines (en commençant une semaine après la dose initiale) ou le
placebo pendant 16 semaines. A la semaine 16, une proportion statistiquement significative plus
importante de patients ayant reçu Humira ont atteint un PGA « clair » ou « pratiquement clair » pour
les mains et/ou les pieds par rapport à ceux qui ont reçu le placebo (30,6 % versus 4,3 %,
respectivement [p=0,014]).
L'étude IV dans le psoriasis a comparé l'efficacité et la tolérance d'Humira versus placebo chez
217 patients adultes atteints de psoriasis unguéal modéré à sévère. Les patients ont reçu une dose
initiale de 80 mg d'Humira, suivie par 40 mg toutes les deux semaines (en commençant une semaine
après la dose initiale) ou un placebo pendant 26 semaines suivi d'un traitement par Humira en ouvert
pendant 26 semaines supplémentaires. L'évaluation du psoriasis unguéal a été faite sur la base de
l'indice modifié de sévérité du psoriasis unguéal (mNAPSI, Modified Nail Psoriasis Severity Index),
de l'évaluation globale par le médecin de la sévérité du psoriasis des ongles des mains (PGA-F,
Physician's Global Assessment of Fingernail Psoriasis) et de l'indice de sévérité du psoriasis unguéal
(NAPSI, Nail Psoriasis Severity Index) (voir Tableau 18). Humira a démontré un bénéfice dans le
traitement des patients atteints de psoriasis unguéal présentant différents degrés d'atteinte cutanée
(Surface Corporelle Atteinte SCA 10 % (60 % des patients) et SCA < 10 % et 5 % (40 % des
patients)).
Etude IV sur le psoriasis - Résultats d'efficacité à 16, 26 et 52 semaines
Critères
Semaine 16
Semaine 26
Semaine 52
contrôlée versus placebo
contrôlée versus
en ouvert
placebo
Placebo
Humira
Placebo
Humira
Humira
N=108
40 mg /2sem
N=108
40 mg /2sem
40 mg /2sem
N=109
N=109
N=80
mNAPSI 75 (%)
2.9
26.0a
3.4
46.6a
65.0
PGA-F clair/minimal et
2.9
29.7a
6.9
48.9a
61.3
2-grade d'amélioration
(%)
Pourcentage de variation

-7.8
-44.2 a
-11.5
-56.2a
-72.2
du NAPSI des ongles des
mains total (%)
a p< 0.001, Humira vs. placebo
Les patients traités par Humira ont montré des améliorations statistiquement significatives du DLQI à
la semaine 26 par rapport au groupe placebo.
Hidrosadénite suppurée
La sécurité et l'efficacité d'Humira ont été évaluées au cours d'études randomisées, en double-
aveugle, contrôlées versus placebo et d'une étude d'extension en ouvert chez des patients adultes
atteints d'hidrosadénite suppurée (HS) modérée à sévère ayant présenté une intolérance, une contre-
indication ou une réponse insuffisante à un traitement antibiotique systémique de 3 mois minimum.
Les patients des études HS-I et HS-II présentaient une maladie de stade II ou III selon la classification
de Hurley, avec au moins 3 abcès ou nodules inflammatoires.
L'étude HS-I (PIONEER I) a évalué 307 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou Humira à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0,
puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. L'utilisation
concomitante d'antibiotiques n'était pas autorisée au cours de l'étude. Après 12 semaines de
traitement, les patients traités par Humira au cours de la période A ont été de nouveau randomisés dans
la période B dans l'un des 3 groupes de traitement (Humira 40 mg toutes les semaines, Humira 40 mg
toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la semaine 35). Les patients randomisés pour
recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés au groupe Humira 40 mg toutes les
semaines de la période B.
L'étude HS-II (PIONEER II) a évalué 326 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou Humira à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0,
puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. 19,3 % des
patients ont poursuivi pendant la durée de l'étude le traitement antibiotique oral qu'ils avaient à
l'inclusion. Après 12 semaines de traitement, les patients traités par Humira au cours de la période A
ont été de nouveau randomisés dans la période B dans l'un des 3 groupes de traitement (Humira 40 mg
toutes les semaines, Humira 40 mg toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la
semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés
au groupe placebo de la période B.
Les patients des études HS-I et HS-II étaient éligibles à l'inclusion dans une étude d'extension en
ouvert au cours de laquelle Humira 40 mg était administré toutes les semaines. L'exposition moyenne
dans toute la population traitée par l'adalimumab a été de 762 jours. Tout au long des 3 études, les
patients ont utilisé quotidiennement un antiseptique local sur leurs lésions.
La réduction des lésions inflammatoires et la prévention de l'aggravation des abcès et des fistules
drainantes ont été évaluées à l'aide du score de réponse clinique dans l'hidrosadénite suppurée
(HiSCR : réduction d'au-moins 50 % du nombre total d'abcès et de nodules inflammatoires sans
augmentation du nombre d'abcès ni du nombre de fistules drainantes par rapport aux valeurs à
l'inclusion). La réduction de la douleur cutanée liée à l'HS a été évaluée à l'aide d'une échelle
numérique chez les patients de l'étude qui présentaient à l'inclusion un score initial supérieur ou égal à
3 sur une échelle de 11 points.
À la semaine 12, il y a eu significativement plus de répondeurs HiSCR dans le groupe Humira
comparativement au groupe placebo. À la semaine 12 de l'étude HS-II, un pourcentage
significativement plus élevé de patients a obtenu une réduction cliniquement significative de la
douleur liée à l'HS (voir tableau 19). Les patients traités par Humira présentaient une réduction
significative du risque de poussée de la maladie au cours des 12 premières semaines de traitement.
Tableau 19 : Résultats d'efficacité à 12 semaines, études HS-I et HS-II
Etude HS-I
Etude HS-II
Humira 40 mg
Humira 40 mg
Placebo
par semaine
Placebo
par semaine
N = 153
N = 163
N = 163
HiSCRa
N = 154
40 (26,0 %)
64 (41,8 %)*
45 (27,6 %)
96 (58,9 %) ***
Réduction 30 % de la
N = 109
N = 122
N = 111
N = 105
douleur cutanéeb
27 (24,8 %)
34 (27,9 %)
23 (20,7 %)
48 (45,7 %) ***
* P < 0,05, ***P < 0,001, Humira versus placebo
a Chez tous les patients randomisés.
b Chez les patients présentant un score de la douleur cutanée à l'inclusion 3, sur la base d'une
échelle numérique de 0-10, avec 0 = aucune douleur cutanée et 10 = pire douleur cutanée imaginable.
Le traitement par Humira 40 mg toutes les semaines a réduit significativement le risque d'aggravation
des abcès et fistules drainantes. Au cours des 12 premières semaines des études HS-I et HS-II, environ
deux fois plus de patients du groupe placebo ont présenté une aggravation des abcès (23,0 % versus
11,4 %, respectivement) et des fistules drainantes (30,0 % versus 13,9 %, respectivement),
comparativement aux groupes Humira.
Versus placebo, des améliorations plus importantes entre l'inclusion et la semaine 12 ont été observées
en termes de qualité de vie liée à la santé spécifique à la peau mesurée par l'indice de qualité de vie
dermatologique (DLQI ; études HS-I et HS-II), de satisfaction globale du patient par rapport à son
traitement médicamenteux mesurée par le questionnaire de satisfaction relative au traitement
médicamenteux (TSQM ; études HS-I et HS-II), et de santé physique mesurée par la composante
physique du score SF-36 (étude HS-I).
Chez les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12, traités par Humira 40 mg
administré toutes les semaines, le taux de réponse clinique HiSCR à la semaine 36 était plus élevé
chez les patients recevant Humira toutes les semaines par rapport aux patients chez lesquels la
fréquence d'administration était réduite à toutes les deux semaines ou chez lesquels le traitement était
interrompu (voir tableau 20).
randomisation des traitements à la semaine 12, patients issus du groupe Humira 40 mg toutes les
semaines
Placebo
Humira 40 mg
(arrêt du
toutes les deux
Humira 40 mg
traitement)
semaines
par semaine
N = 73
N = 70
N = 70
Semaine 24
24 (32,9 %)
36 (51,4 %)
40 (57,1 %)
Semaine 36
22 (30,1 %)
28 (40,0 %)
39 55,7 %)
a Patients ayant présenté au moins une réponse partielle au traitement par
Humira 40 mg par semaine après 12 semaines.
b Les patients répondant aux critères spécifiés dans le protocole en termes de
perte de réponse ou d'absence d'amélioration devaient sortir de l'étude et
étaient comptabilisés comme non-répondeurs.
Parmi les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12 et traités en continu par
Humira toutes les semaines, le taux de répondeurs HiSCR à la semaine 48 était de 68,3 % et de 65,1 %
à la semaine 96. Un traitement à plus long terme par Humira 40 mg une fois par semaine pendant
96 semaines n'a identifié aucun nouveau signal de sécurité.
Parmi les patients dont le traitement par Humira a été interrompu à la semaine 12 dans les études HS-I
et HS-II, le taux de répondeurs HiSCR 12 semaines après la ré-introduction d'Humira 40 mg toutes les
semaines était revenu à des valeurs similaires à celles observées avant l'interruption du traitement
(56,0 %).
Maladie de Crohn
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées chez plus de 1 500 patients ayant une maladie de
Crohn active modérée à sévère (indice d'activité de la maladie de Crohn [Crohn's Disease Activity
Index (CDAI)] 220 et 450) dans des études randomisées, en double-aveugle, contrôlées versus
placebo. Des doses stables concomitantes d'aminosalicylés, de corticoïdes et/ou
d'immunomodulateurs étaient autorisées et 80% des patients ont continué à recevoir au moins un de
ces médicaments.
L'induction d'une rémission clinique (définie par un indice CDAI < 150) a été évaluée dans deux
études, l'étude I sur la MC (CLASSIC I) et l'étude II sur la MC (GAIN). Dans l'étude I sur la MC,
299 patients non précédemment traités par un anti-TNF ont été randomisés vers l'un des quatre
groupes de traitement de l'étude ; placebo aux semaines 0 et 2, 160 mg d'Humira à la semaine 0 et
80 mg à la semaine 2, 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2, et 40 mg à la semaine 0 et 20 mg
à la semaine 2. Dans l'étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant intolérants à
l'infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d'Humira à la semaine 0 et 80 mg à la
semaine 2 soit un placebo aux semaines 0 et 2. Les non-répondeurs primaires ont été exclus des études
et ces patients n'ont par conséquent pas fait l'objet d'autres évaluations.
Le maintien de la rémission clinique a été évalué dans l'étude III sur la MC (CHARM). Dans l'étude
III sur la MC, 854 patients ont reçu en ouvert 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2. A la
semaine 4, les patients ont été randomisés pour recevoir 40 mg toutes les deux semaines ou 40 mg
toutes les semaines soit un placebo pour une durée totale de 56 semaines. Les patients présentant une
réponse clinique (diminution de l'indice CDAI 70) à la semaine 4 ont été stratifiés et analysés
séparément de ceux n'ayant pas présenté de réponse clinique à la semaine 4. La diminution
progressive des corticoïdes était autorisée après la semaine 8.
Les taux d'induction d'une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont
présentés dans le tableau 21.
Induction d'une rémission clinique et d'une réponse clinique
(pourcentage de patients)
Etude I sur la MC : patients naïfs
Etude II sur la MC : patients
d'infliximab
précédemment traités par
l'infliximab
Placebo
Humira
Humira
Placebo
Humira
N = 74
80/40 mg
160/80 mg
N = 166
160/80 mg
N = 75
N = 76
N = 159
Semaine 4
Rémission clinique
12%
24%
36%*
7 %
21%*
Réponse clinique
24%
37%
49%**
25%
38%**
(CR-100)
Toutes les valeurs de p correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour Humira
versus placebo
*
p < 0,001
**
p < 0,01
Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d'induction 160/80 mg et 80/40 mg
à la semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.
Dans l'étude III sur la MC, 58% (499/854) des patients présentaient une réponse clinique à la semaine
4 et ont été évalués dans l'analyse principale. Parmi les patients présentant une réponse clinique à la
semaine 4, 48% avaient été préalablement exposés à un autre traitement anti-TNF. Les taux de
maintien de la rémission et de réponse sont présentés dans le tableau 22. Les résultats de rémission
clinique sont restés relativement constants, indépendamment de l'exposition antérieure éventuelle à un
anti-TNF.
Les hospitalisations et les interventions chirurgicales liées à la maladie ont été réduites de manière
statistiquement significative avec l'adalimumab comparé au placebo à la semaine 56.
Tableau 22
Maintien de la rémission clinique et de la réponse clinique
(pourcentage de patients)
Placebo
40 mg d'Humira
40 mg d'Humira
toutes les deux
toutes les
semaines
semaines
Semaine 26
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
17 %
40 %*
47 %*
Réponse clinique (CR-100)
27 %
52 %*
52 %*
Patients en rémission sans
3 % (2/66)
19 % (11/58)**
15 % (11/74)**
corticoïdes
depuis >= 90 joursa
Semaine 56
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
12 %
36 %*
41 %*
Réponse clinique (CR-100)
17 %
41 %*
48 %*
Patients en rémission sans
5 % (3/66)
29 % (17/58)*
20 % (15/74)**
corticoïdes
depuis >= 90 joursa
*
p < 0,001 pour Humira versus placebo, comparaisons combinées des pourcentages
** p < 0,02 pour Humira versus placebo, comparaisons combinées des pourcentages
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients non répondeurs à la semaine 4, 43 % des patients recevant un traitement d'entretien
par Humira ont répondu à la semaine 12 contre 30 % des patients recevant le placebo en traitement
117/276 patients de l'étude I sur la MC et 272/777 patients des études II et III sur la MC ont été suivis
pendant au moins 3 ans de traitement en ouvert par l'adalimumab. 88 et 189 patients, respectivement,
sont restés en rémission clinique. La réponse clinique (CR-100) a été maintenue chez 102 et 233
patients, respectivement.
Qualité de vie
Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été
obtenue à la semaine 4 chez les patients randomisés traités par Humira 80/40 mg et 160/80 mg versus
placebo et également aux semaines 26 et 56 dans l'étude III sur la MC ainsi que dans tous les groupes
traités par l'adalimumab versus placebo.
Rectocolite hémorragique
La tolérance et l'efficacité de doses multiples d'Humira ont été évaluées chez des patients adultes
atteints de rectocolite hémorragique active, modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-
score endoscopique de 2 à 3) dans des études randomisées, en double aveugle, contrôlées versus
placebo.
Dans l'étude I sur la RCH, 390 patients naïfs d'anti-TNF ont été randomisés pour recevoir soit un
placebo aux semaines 0 et 2, soit 160 mg d'Humira à la semaine 0 suivis de 80 mg à la semaine 2, soit
80 mg d'Humira à la semaine 0 suivis de 40 mg à la semaine 2. Après la semaine 2, les patients des
deux groupes adalimumab ont reçu 40 mg toutes les 2 semaines. La rémission clinique (définie par un
score Mayo 2 sans aucun sous-score > 1) a été évaluée à la semaine 8.
Dans l'étude II sur la RCH, 248 patients ont reçu 160 mg d'Humira à la semaine 0, 80 mg à la semaine
2 puis 40 mg toutes les 2 semaines et 246 patients ont reçu un placebo. Les résultats cliniques ont été
évalués en termes d'induction d'une rémission à la semaine 8 et de maintien de la rémission à la
semaine 52.
Les taux de rémission clinique versus placebo à la semaine 8 ont été significativement plus importants
chez les patients ayant reçu un traitement d'induction par 160/80 mg d'Humira dans l'étude I sur la
RCH (respectivement 18 % versus 9 %, p = 0,031) et dans l'étude II sur la RCH (respectivement 17 %
versus 9 %, p = 0,019). Dans l'étude II sur la RCH, parmi les patients traités par Humira qui étaient en
rémission à la semaine 8, 21/41 (51 %) étaient en rémission à la semaine 52.
Les résultats de l'ensemble de la population de l'étude II sur la RCH sont présentés dans le tableau 23.
Réponse, rémission et cicatrisation de la muqueuse dans l'étude II sur la RCH
(Pourcentage de patients)
Placebo
40 mg d'Humira
toutes les deux
semaines
Semaine 52
N = 246
N = 248
Réponse clinique
18 %
30 %*
Rémission clinique
9 %
17 %*
Cicatrisation de la muqueuse
15 %
25 %*
Rémission sans corticoïdes depuis 90 jours a
6 %
13 % *
(N = 140)
(N = 150)
Semaines 8 et 52
Réponse maintenue
12 %
24 %**
Rémission maintenue
4 %
8 %*
Cicatrisation de la muqueuse maintenue
11 %
19 %*
Une rémission clinique est définie par un score Mayo 2 sans aucun sous-score > 1 ;
La réponse clinique est une diminution du score Mayo 3 points et 30% par rapport à
la valeur de base associée à une diminution du sous-score de saignement rectal [SSR] 1
ou une valeur absolue du SSR de 0 ou 1 ;
*p < 0,05 pour Humira versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
**p < 0,001 pour Humira versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
a Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients ayant une réponse clinique à la 8ème semaine, 47% étaient en réponse clinique, 29%
étaient en rémission clinique, 41% avaient une cicatrisation de la muqueuse et 20% étaient en
rémission sans corticoïdes depuis plus de 90 jours à la semaine 52.
Environ 40 % des patients de l'étude II sur la RCH étaient en échec à un traitement anti-TNF antérieur
par l'infliximab. L'efficacité de l'adalimumab chez ces patients était moindre versus celle chez les
patients naïfs d'anti-TNF. Parmi les patients en échec à un traitement anti-TNF antérieur, une
rémission a été obtenue à la semaine 52 chez 3 % des patients sous placebo et 10 % des patients sous
adalimumab.
Les patients des études I et II sur la RCH avaient la possibilité d'être inclus dans l'étude d'extension à
long terme en ouvert (étude III sur la RCH). Après 3 ans de traitement par l'adalimumab, 75%
(301/402) continuaient à être en rémission clinique selon le score Mayo partiel.
Taux d'hospitalisation
Pendant les 52 semaines des études I et II dans la RCH, des taux plus faibles d'hospitalisation toutes
causes confondues et d'hospitalisation liée à la RCH ont été observés dans le bras traité par
l'adalimumab comparé au bras placebo. Le nombre d'hospitalisations toutes causes confondues dans
le groupe traité par l'adalimumab était de 0,18 par patient-année versus 0,26 par patient-année dans le
groupe placebo et le nombre correspondant d'hospitalisations liées à la RCH était de 0,12 par patient-
année versus 0,22 par patient-année.
Qualité de vie
Dans l'étude II sur la RCH, le traitement par l'adalimumab entraînait des améliorations du score du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (IBDQ).
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées chez des patients adultes atteints d'uvéite non
infectieuse, intermédiaire, postérieure et de panuvéite, à l'exclusion des patients présentant une uvéite
antérieure isolée, dans deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo (UV I
et II). Les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg puis de 40 mg toutes
les deux semaines en commençant une semaine après l'administration de la première dose.
L'administration concomitante d'un immunosuppresseur non biologique à dose stable était autorisée.
L'étude UV I a évalué 217 patients présentant une uvéite active malgré un traitement par corticoïdes
(prednisone par voie orale à la dose de 10 à 60 mg/jour). Au moment de l'inclusion dans l'étude, tous
les patients ont reçu une dose de 60 mg/jour de prednisone pendant deux semaines, progressivement
réduite selon un schéma standardisé imposé jusqu'à l'arrêt complet de la corticothérapie à la
semaine 15.
L'étude UV II a évalué 226 patients présentant une uvéite inactive nécessitant une corticothérapie
chronique (prednisone par voie orale à la dose de 10 à 35 mg/jour) au moment de l'inclusion dans
l'étude pour contrôler leur maladie. La dose de corticoïdes était progressivement réduite selon un
schéma standardisé jusqu'à l'arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 19.
Le critère principal d'évaluation de l'efficacité dans les deux études était le « délai de survenue de la
rechute ». La rechute était définie par un critère composite basé sur la présence de lésions vasculaires
rétiniennes et/ou choriorétiniennes inflammatoires, le Tyndall cellulaire de la chambre antérieure,
l'inflammation vitréenne et la meilleure acuité visuelle corrigée.
Les patients ayant terminé les études UV I et UV II étaient éligible pour participer à une étude
d'extension à long terme non contrôlée d'une durée initialement prévue de 78 semaines. Les patients
ont été autorisés à continuer à prendre le médicament de l'étude au-delà de la semaine 78 jusqu'à ce
qu'ils aient accès à Humira.
Réponse clinique
Les résultats des deux études ont mis en évidence une réduction statistiquement significative du risque
de rechute chez les patients traités par Humira comparativement aux patients recevant le placebo (voir
tableau 24). Les deux études ont montré un effet précoce et durable sur le taux de rechute sous Humira
comparativement au placebo (voir figure 2).
Tableau 24
Délai de survenue de la rechute dans les études UV I et UV II
Analyse
N
Rechute
Délai médian
HRa
IC à 95 %
Valeur de
Traitement
N (%)
de survenue de
pour le

p
b
la rechute
HRa
(mois)
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 6 dans l'étude UV I
Analyse principale (ITT)
Placebo
107
84 (78,5)
3,0
--
--
--
Adalimumab
110
60 (54,5)
5,6
0,50
0,36 ; 0,70
< 0,001
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 2 dans l'étude UV II
Analyse principale (ITT)
Placebo
111
61 (55,0)
8,3
--
--
--
Adalimumab
115
45 (39,1)
NEc
0,57
0,39 ; 0,84
0,004
Remarque : La rechute à ou après la semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II) était comptabilisée
comme un événement. Les sorties d'étude pour d'autres raisons qu'une rechute étaient censurées au moment de
la sortie d'étude.
a
HR pour l'adalimumab versus placebo par une analyse de régression à risque proportionnel ajusté sur le
traitement.
b
Valeur de p bilatérale selon le test de log-rank.
c
NE = non estimable. Moins de la moitié des patients à risque ont présenté un événement.
semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II)
)
(
%
E
T
U
H
C
E
R
E
D
X
U
A
T

TEMPS (MOIS)
Etude UV I Traitement
Placebo
Adalimumab
)
(
%
E
T
U
H
C
E
R
E
D
X
U
A
T

TEMPS (MOIS)
Etude UV II Traitement
Placebo
Adalimumab
Remarque : P# = Placebo (Nombre d'événements/Nombre de patients à risque) ; A# = Humira
(Nombre d'événements/Nombre de patients à risque)
Dans l'étude UV I, des différences statistiquement significatives en faveur de l'adalimumab versus
placebo ont été observées pour chaque composante du critère de rechute. Dans l'étude UV II, des
différences statistiquement significatives ont été observées pour l'acuité visuelle, toutes les autres
composantes étaient cependant numériquement en faveur de l'adalimumab.
Sur les 424 patients inclus dans l'extension à long-terme non contrôlée des études UV I et UV II,
60 patients ont été considérés inéligibles (par exemple, en raison de déviations ou en raison de
complications secondaires à une rétinopathie diabétique, suite à une chirurgie de la cataracte ou une
vitrectomie) et ont été exclus de l'analyse des critères primaires d'efficacité. Sur les 364 patients
restants, 269 patients évaluables (74%) ont été traités pendant 78 semaines en ouvert par
l'adalimumab. Sur la base des données observées, 216 (80,3 %) étaient en phase de quiescence
(absence de lésions inflammatoires actives, Tyndall cellulaire 0,5+, inflammation du vitré de grade
0,5+) avec corticothérapie concomitante à une dose 7,5 mg par jour, et 178 (66,2 %) étaient en
phase de quiescence sans corticoïdes. La meilleure acuité visuelle corrigée était soit améliorée soit
maintenue (détérioration < 5 lettres) pour 88,6 % des yeux évalués à la semaine 78. Les données au-
Qualité de vie
Les résultats rapportés par les patients en termes de qualité de vie liée à la fonction visuelle ont fait
l'objet d'une évaluation dans les deux études cliniques, à l'aide du questionnaire de qualité de vie
NEI VFQ-25. La majorité des sous-scores étaient numériquement en faveur d'Humira, avec des
différences moyennes statistiquement significatives en termes de vision générale, douleur oculaire,
vision de près, santé mentale, et de score total dans l'étude UV I, et en termes de vision générale et
santé mentale dans l'étude UV II. Les effets sur la qualité de vie liée à la fonction visuelle n'étaient
pas numériquement en faveur d'Humira pour le sous-score vision des couleurs dans l'étude UV I et
pour les sous-scores vision des couleurs, vision périphérique et vision de près dans l'étude UV II.
Immunogénicité
La formation d'anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une
diminution de l'efficacité de l'adalimumab. Il n'y a pas de corrélation apparente entre la présence
d'anticorps anti-adalimumab et la survenue d'effets indésirables.
Des dosages répétés des anticorps anti-adalimumab ont été faits chez les patients souffrant de
polyarthrite rhumatoïde des études I, II et III, pendant la période de 6 à 12 mois. Dans les essais
pivots, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 5,5 % (58/1053) des patients traités avec
l'adalimumab, contre 0,5 % (2/370) des patients sous placebo. Chez les patients ne recevant pas
simultanément du méthotrexate, la fréquence a été de 12,4 %, contre 0,6 % lorsque l'adalimumab était
ajouté au méthotrexate.
Chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans, des
anticorps anti-adalimumab ont été détectés chez 15,8 % (27/171) des patients traités par l'adalimumab.
Chez les patients n'ayant pas reçu simultanément le méthotrexate, l'incidence a été de 25,6 % (22/86)
versus 5,9 % (5/85) lorsque l'adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.
Chez des patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de
4 ans et plus d'un poids < 15 kg, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 7 % (1/15) des
patients, et le patient en question recevait un traitement concomitant par le méthotrexate.
Chez les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite, des anticorps anti-adalimumab ont été détectés
chez 10,9 % (5/46) des patients traités par l'adalimumab. Chez les patients n'ayant pas reçu
simultanément le méthotrexate, l'incidence a été de 13,6 % (3/22) versus 8,3 % (2/24) lorsque
l'adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.
Chez les patients présentant un rhumatisme psoriasique, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 38 des 376 patients (10 %) traités avec l'adalimumab. Chez les patients ne recevant pas
simultanément de méthotrexate, la fréquence était de 13,5 % (24 patients sur 178) contre 7 % (14
patients sur 198) lorsque l'adalimumab était ajouté au méthotrexate.
Chez les patients présentant une spondylarthrite ankylosante, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 17 des 204 patients (8,3 %) traités avec l'adalimumab. Chez les patients ne recevant
pas simultanément de méthotrexate, la fréquence était de 16 patients sur 185 (8,6 %) comparé à 1
patient sur 19 (5,3 %) lorsque l'adalimumab était ajouté au méthotrexate.
Chez les patients présentant une spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques, des anticorps
anti-adalimumab ont été identifiés chez 8 des 152 patients (5,3 %) traités avec l'adalimumab.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez
7 des 269 patients (2,6 %) et chez 19 des 487 patients (3,9 %) atteints de rectocolite hémorragique.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis en plaques traités par adalimumab en monothérapie à
long terme et qui ont participé à une étude d'interruption de traitement puis de retraitement, le taux
d'anticorps anti-adalimumab après retraitement (11 des 482 patients, 2,3 %) était similaire au taux
observé avant l'interruption de traitement (11 des 590 patients, 1,9 %).
Chez les enfants et adolescents atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés
chez 5 des 38 patients (13 %) traités par l'adalimumab 0,8 mg/kg en monothérapie.
Chez les patients atteints d'hidrosadénite suppurée modérée à sévère, des anticorps anti-adalimumab
ont été identifiés chez 10 des 99 patients (10,1 %) traités par l'adalimumab.
Chez les enfants et adolescents atteints de la maladie de Crohn active modérée à sévère, des anticorps
anti-adalimumab ont été identifiés chez 3,3 % des patients ayant reçu de l'adalimumab.
Chez les patients adultes atteints d'uvéite non infectieuse, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 4,8 % des patients traités par l'adalimumab (soit 12 patients sur 249).
Chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite hémorragique active modérée à sévère, 3%
des patients ayant reçu de l'adalimumab ont présenté des anticorps antiadalimumab.
Les études d'immunogénicité étant spécifiques du produit, une comparaison des taux d'anticorps
enregistrés avec ceux d'autres produits est sans objet.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique (AJI)
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (AJIp)
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans deux études (AJIp I et II) chez des enfants
ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire active ou une AJI d'évolution polyarticulaire,
qui présentaient différentes formes de début de la maladie (le plus souvent polyarthrite avec facteur
rhumatoïde négatif ou positif et oligoarthrite étendue).
AJIp I
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique randomisée en
double aveugle en groupes parallèles menée chez 171 enfants (de 4 à 17 ans) présentant une AJI
polyarticulaire. Dans la phase de pré-inclusion en ouvert (PI-O), les patients ont été stratifiés en deux
groupes : patients traités par MTX (méthotrexate) ou non traités par MTX. Les patients de la strate
« sans MTX » étaient naïfs de traitement ou le MTX avait été arrêté deux semaines au moins avant
l'administration du médicament à l'étude. Les patients sont restés sous doses stables d'AINS et/ou de
prednisone ( 0,2 mg/kg/jour ou 10 mg/jour au maximum). Dans la phase de pré-inclusion en ouvert,
tous les patients ont reçu 24 mg/m2 d'Humira, jusqu'à un maximum de 40 mg, toutes les
deux semaines pendant 16 semaines. Le tableau 25 présente la distribution des patients par âge et
doses minimales, médianes et maximales reçues pendant la phase de pré-inclusion en ouvert.
Distribution des patients par âge et doses d'adalimumab reçues pendant la phase de pré-
inclusion en ouvert
Groupe d'âge
Nombre de patients au début de
Dose minimale, médiane et
l'étude n (%)
maximale
4 à 7 ans
31 (18,1)
10, 20 et 25 mg
8 à 12 ans
71 (41,5)
20, 25 et 40 mg
13 à 17 ans
69 (40,4)
25, 40 et 40 mg
Les patients présentant une réponse ACR 30 pédiatrique en semaine 16 étaient éligibles pour être
randomisés dans la phase en double aveugle (DA) et ils ont reçu Humira à raison de 24 mg/m2 jusqu'à
un maximum de 40 mg ou le placebo toutes les deux semaines pendant 32 semaines de plus ou
jusqu'à une poussée de la maladie. Une poussée était définie comme une aggravation d'au moins
30 % d'au moins 3 des 6 critères du score ACR pédiatrique, la présence d'au moins deux articulations
actives et une amélioration supérieure à 30 % d'un critère seulement sur les six. Après 32 semaines ou
au moment d'une poussée de la maladie, les patients étaient éligibles pour entrer dans la phase
d'extension en ouvert.
Tableau 26
Réponses ACR 30 Pédiatrique dans l'étude de l'AJI
Strate
MTX
Sans MTX
Phase
Pré-inclusion en ouvert
de 16 semaines
Réponse ACR
94,1 % (80/85)
74,4 % (64/86)
30 Péd. (n/N)
Critères d'efficacité
Double aveugle de 32
Humira/MTX
Placebo/MTX
Humira
Placebo
semaines
(N = 38)
(N = 37)
(N = 30)
(N = 28)
Poussées de la
36,8 % (14/38)
64,9 % (24/37)b
43,3 % (13/30)
71,4 %
maladie à la fin
(20/28)c
des 32 semainesa
(n/N)
Délai médian
> 32 semaines
20 semaines
> 32 semaines
14 semaines
jusqu'à une
poussée de la
maladie
a Réponses ACR Péd. 30/50/70 en semaine 48 significativement plus élevées que celles des patients
sous placebo.
b p = 0,015
c p = 0,031
Chez les sujets qui avaient répondu en semaine 16 (n = 144), les réponses ACR pédiatrique
30/50/70/90 ont été maintenues pendant des durées allant jusqu'à six ans dans la phase d'extension en
ouvert chez les patients qui avaient reçu Humira pendant toute l'étude. Dix-neuf patients dont 11 du
groupe d'âge de 4 à 12 ans et 8 du groupe d'âge de 13 à 17 ans ont été traités pendant 6 ans ou plus.
Les réponses globales ont été généralement supérieures et le nombre de patients ayant développé des
anticorps a été plus faible avec l'association Humira plus MTX qu'avec Humira en monothérapie. En
tenant compte de ces résultats, Humira est recommandé en association avec le MTX et en
monothérapie chez les patients pour lesquels le traitement par MTX est inadapté (voir rubrique 4.2).
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude en ouvert, multicentrique chez 32
enfants (âgés de 2 à 4 ans ou âgés de 4 ans et plus, de poids < 15 kg) présentant une AJI
polyarticulaire modérément à sévèrement active. Les patients ont reçu Humira à la dose de 24 mg/m2
de surface corporelle jusqu'à une dose maximale de 20 mg en une seule injection sous-cutanée toutes
les 2 semaines pendant au moins 24 semaines. Durant l'étude, la plupart des patients avaient un
traitement concomitant par MTX, une plus faible proportion avait des corticoïdes ou des AINS.
A la semaine 12 et à la semaine 24, la réponse ACR30 Pédiatrique était de 93,5 % et de 90,0 %,
respectivement, en utilisant les données observées. La proportion de patients avec ACR50/70/90
Pédiatrique à la semaine 12 et à la semaine 24 était de 90,3 %/ 61,3 %/38,7 % et 83,3 %/73,3 %/36,7
%, respectivement. Parmi ceux ayant répondu (ACR 30 Pédiatrique) à la semaine 24 (n=27 sur les 30
patients), la réponse ACR 30 Pédiatrique était maintenue jusqu'à 60 semaines dans la phase
d'extension en ouvert chez les patients qui ont reçu Humira durant toute cette période. Globalement,
20 patients ont été traités pendant 60 semaines ou plus.
Arthrite liée à l'enthésite
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée en
double aveugle chez 46 patients pédiatriques (âgés de 6 à 17 ans) présentant une arthrite liée à
l'enthésite modérée. Les patients ont été randomisés pour recevoir, toutes les deux semaines pendant
12 semaines, soit une dose d'Humira de 24 mg/m² de surface corporelle jusqu'à une dose maximale de
40 mg, soit un placebo. La phase en double aveugle a été suivie d'une phase en ouvert durant laquelle
les patients recevaient une dose d'Humira de 24 mg/m² de surface corporelle jusqu'à une dose
maximale de 40 mg toutes les deux semaines par voie sous-cutanée pendant 192 semaines
supplémentaires. Le critère d'évaluation principal était la variation en pourcentage du nombre
d'articulations actives touchées par l'arthrite (gonflement non lié à une malformation ou articulations
avec perte de mouvement et douleur et/ou sensibilité) entre l'inclusion et la semaine 12. Une réduction
moyenne de -62,6 % (variation médiane : -88,9 %) a été observée chez les patients traités par Humira
par rapport à -11,6 % (variation médiane : -50,0 %) chez les patients recevant le placebo.
L'amélioration relative au nombre d'articulations actives touchées par l'arthrite a été maintenue au
cours de la phase en ouvert jusqu'à la semaine 156 pour les 26 patients sur les 31 (84 %) du groupe
Humira qui sont restés dans l'étude. Une amélioration clinique mais non statistiquement significative a
été observée chez la majorité des patients pour les critères secondaires tels que le nombre de sites
d'enthésite, le nombre d'articulations douloureuses, le nombre d'articulations gonflées, et la réponse
selon les critères ACR 50 et 70 pédiatriques.
Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent
L'efficacité d'Humira a été évaluée dans une étude contrôlée, randomisée en double aveugle chez
114 patients pédiatriques âgés de 4 ans et plus présentant un psoriasis en plaques chronique sévère
(défini par un score PGA 4 ou une atteinte de la surface corporelle > 20 % ou > 10 % avec des
lésions très épaisses ou un score PASI 20 ou 10 avec atteinte cliniquement significative du visage,
des organes génitaux ou des mains et/ou pieds) qui n'était pas suffisamment contrôlé par un traitement
topique et l'héliothérapie ou la photothérapie.
Les patients ont reçu Humira à la dose de 0,8 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu'à 40 mg), ou
0,4 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu'à 20 mg) ou le méthotrexate à la dose de 0,1 à 0,4 mg/kg
une fois par semaine (jusqu'à 25 mg). À la semaine 16, il y a eu plus de répondeurs (par ex. PASI 75)
chez les patients randomisés dans le groupe Humira 0,8 mg/kg toutes les deux semaines par rapport
aux patients randomisés dans le groupe Humira 0,4 mg/kg toutes les deux semaines ou le MTX.
Humira 0,8 mg/kg toutes les
MTXa
2 semaines
N = 37
N = 38
PASI 75b
12
22 (57.9 %)
(32.4 %)
PGA : clair/minimalc
15
23 (60.5 %)
(40.5 %)
a MTX = méthotrexate
b p = 0,027, Humira 0,8 mg/kg versus MTX.
c p = 0,083, Humira 0,8 mg/kg versus MTX.
Chez les patients ayant obtenu un score PASI 75 et un score PGA « clair ou minimal », le traitement a
été arrêté pendant une durée allant jusqu'à 36 semaines et ils ont été suivis pour détecter une perte de
contrôle de la maladie (c'est-à-dire une aggravation d'au moins 2 grades du score PGA). Les patients
ont ensuite été retraités par l'adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines pendant 16 semaines
supplémentaires et les taux de réponse observés pendant le retraitement ont été comparables à ceux
rapportés pendant la phase en double aveugle antérieure : réponse PASI 75 chez 78,9 % des patients
(15 sur 19) et score PGA « clair ou minimal » chez 52,6 % (10 sur 19).
Dans la phase en ouvert de l'étude, les réponses PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont été
maintenues pendant une durée allant jusqu'à 52 semaines supplémentaires sans nouveaux signaux de
sécurité.
Hidrosadénite suppurée de l'adolescent
Il n'existe pas d'essai clinique conduit avec Humira chez des adolescents atteints d'HS. L'efficacité de
l'adalimumab pour le traitement des adolescents atteints d'HS est prédite sur la base de l'efficacité et
de la relation exposition-réponse démontrées chez des patients adultes atteints d'HS ainsi que de la
probabilité que l'évolution de la maladie, sa physiopathologie et les effets du médicament soient
sensiblement similaires à ceux observés chez les adultes aux mêmes niveaux d'exposition. La
tolérance de la dose recommandée d'adalimumab chez les adolescents atteints d'HS est basée sur le
profil de tolérance de l'adalimumab dans ses indications croisées chez les adultes et chez les patients
pédiatriques à des doses similaires ou plus fréquentes (voir rubrique 5.2).
Maladie de Crohn de l'enfant et l'adolescent
Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance
d'Humira dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en
fonction du poids (< 40 kg ou 40 kg) chez 192 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans (inclus),
présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère (définie par un indice d'activité de la maladie
de Crohn chez l'enfant [Paediatric Crohn's Disease Activity Index (PCDAI)] > 30). Les patients
devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou
un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à
l'infliximab.
Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de
leur poids initial : 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 pour les patients de poids 40 kg et
respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.
À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette
date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le
montre le tableau 28.
Schéma posologique d'entretien
Poids du patient
Dose faible
Dose standard
< 40 kg
10 mg toutes les deux semaines 20 mg toutes les deux semaines
40 kg
20 mg toutes les deux semaines 40 mg toutes les deux semaines
Résultats d'efficacité
Le critère de jugement principal de l'étude était la rémission clinique à la semaine 26, définie par un
score PCDAI 10.
Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au
moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le tableau 29. Les taux d'arrêt des
corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés dans le tableau 30.
Tableau 29
Etude sur la MC pédiatrique
Rémission et réponse cliniques (PCDAI)
Dose standard
Dose faible
Valeur de p*
40/20 mg toutes les deux 20/10 mg toutes les
semaines
deux semaines
N = 93
N = 95
Semaine 26
Rémission clinique
38,7 %
28,4 %
0,075
Réponse clinique
59,1 %
48,4 %
0,073
Semaine 52
Rémission clinique
33,3 %
23,2 %
0,100
Réponse clinique
41,9 %
28,4 %
0,038
* Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible.
Tableau 30
Etude sur la MC pédiatrique
Arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs et fermeture des fistules
Dose standard
Dose faible
Valeur de p1
40/20 mg toutes les
20/10 mg toutes les
deux semaines
deux semaines
Arrêt des corticoïdes
N = 33
N = 38
Semaine 26
84,8 %
65,8 %
0,066
Semaine 52
69,7 %
60,5 %
0,420
Arrêt des immunomodulateurs2
N = 60
N = 57
Semaine 52
30,0 %
29,8 %
0,983
Fermeture des fistules3
N = 15
N = 21
Semaine 26
46,7 %
38,1 %
0,608
Semaine 52
40,0 %
23,8 %
0,303
1 Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible
2 Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la semaine 26, à la libre
appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique
3 Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la
visite initiale
Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la
vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite
initiale et les semaines 26 et 52.
Cent patients (n=100) issus de l'étude sur la MC pédiatrique ont été inclus dans une étude d'extension
à long terme, en ouvert. Après 5 ans de traitement par l'adalimumab, 74,0 % (37/50) des 50 patients
restant dans l'étude continuaient à être en rémission clinique et 92,0 % (46/50) des patients
continuaient à être en réponse clinique selon le score PCDAI.
Rectocolite hémorragique chez l'enfant et l'adolescent
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée, en
double aveugle, menée chez 93 patients âgés de 5 à 17 ans et atteints de rectocolite hémorragique
modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-score endoscopique de 2 à 3 points, confirmé
par une endoscopie évaluée par une relecture centralisée) qui présentaient une réponse inadéquate ou
une intolérance au traitement conventionnel. Environ 16 % des patients de l'étude étaient en échec
d'un précédent traitement par anti-TNF. Les patients recevant des corticoïdes au moment de
l'inclusion ont été autorisés à diminuer progressivement leur traitement par corticoïdes après la
semaine 4.
Au cours de la période d'induction de l'étude, 77 patients ont été randomisés (3:2) pour recevoir un
traitement en double aveugle par Humira à une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 ;
ou une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, un placebo à la
semaine 1 et une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2. Les deux groupes ont
reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6. Suite à un
amendementde l'étude, 16 patients ont reçu un traitement en ouvert par Humira à la dose d'induction
de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose
maximale de 80 mg) à la semaine 2.
À la semaine 8, 62 patients ayant présenté une réponse clinique selon le score Mayo partiel (SMP ;
définie comme une diminution du SMP 2 points et 30 % par rapport à la valeur initiale) ont été
randomisés pour recevoir un traitement d'entretien en double aveugle par Humira à une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine, ou une dose d'entretien de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) toutes les deux semaines. Après l'amendement, 12 patients ayant présenté une
réponse clinique d'après le SMP ont été randomisés pour recevoir un placebo, mais ces derniers n'ont
pas été inclus dans l'analyse principale d'efficacité
Une poussée de la maladie était définie comme une augmentation du SMP d'au moins 3 points (pour
les patients présentant un SMP de 0 à 2 à la semaine 8), d'au moins 2 points (pour les patients
présentant un SMP de 3 à 4 à la semaine 8), ou d'au moins 1 point (pour les patients présentant un
SMP de 5 à 6 à la semaine 8).
Les patients dont l'état répondait aux critères de poussée de la maladie à la semaine 12 ou après ont
été randomisés pour recevoir une dose de réinduction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) ou une
dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) et ont conservé leur dose d'entretien respective par la
suite.
Résultats d'efficacité
Les cocritères principaux d'évaluation de l'étude étaient la rémission clinique selon le SMP (définie
par un SMP 2 sans aucun sousscore individuel > 1) à la semaine 8, et la rémission clinique selon le
score SMT (score Mayo total) (définie par un score Mayo 2 sans aucun sousscore individuel > 1) à
la semaine 52 chez les patients ayant obtenu une réponse clinique d'après le SMP à la semaine 8.
Tableau 31 : Rémission clinique selon le SMP à 8 semaines
Humiraa
Humirab, c
Dose maximale de 160 mg à la Dose maximale de 160 mg à la
semaine 0 / placebo à la
semaine 0 et à la semaine 1
semaine 1
N = 47
N = 30
Rémission clinique
13/30 (43,3 %)
28/47 (59,6 %)
a Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la
semaine 1, et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c En excluant la dose d'induction en ouvert d'Humira de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à
la semaine 2
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d'induction ont reçu une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, le
critère d'évaluation est considéré comme n'étant pas atteint.
À la semaine 52, la rémission clinique selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse
clinique à la semaine 8, la réponse clinique selon le SMT (définie comme une diminution du score
Mayo 3 points et 30 %) chez les patients ayant présenté une réponse à la semaine 8, la cicatrisation
de la muqueuse (définie comme un sous-score endoscopique Mayo 1) chez les patients ayant
présenté une réponse à la semaine 8, la rémission clinique selon le SMT chez les patients en rémission
à la semaine 8, et la proportion de patients en rémission sans corticoïdes selon le SMT chez les
patients ayant présenté une réponse à la semaine 8 ont été évaluées pour les patients ayant reçu
Humira en double aveugle à la dose d'entretien maximale de 40 mg 1 semaine sur 2 (0,6 mg/kg) et à la
dose d'entretien maximale de 40 mg (0,6 mg/kg) chaque semaine (tableau 32).
Tableau 32 : Résultats d'efficacité à 52 semaines
Humiraa
Humirab
Dose maximale de 40 mg Dose maximale de 40 mg
1 semaine sur 2
chaque semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
répondeurs à la semaine 8
9/31 (29,0 %)
14/31 (45,2 %)
selon le SMP
Réponse clinique chez les
répondeurs à la semaine 8
19/31 (61,3 %)
21/31 (67,7 %)
selon le SMP
Cicatrisation de la
muqueuse chez les
12/31 (38,7 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8
selon le SMP
Rémission clinique chez les
patients en rémission à la
9/21 (42,9 %)
10/22 (45,5 %)
semaine 8 selon le SMP
Rémission sans corticoïdes
chez les répondeurs à la
4/13 (30,8 %)
5/16 (31,3 %)
semaine 8 selon le SMPc
a Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
b Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
c Pour les patients recevant un traitement concomitant par corticoïdes à l'inclusion.
Les autres critères d'évaluation exploratoires de l'efficacité comprenaient la réponse clinique selon
l'indice d'activité de la rectocolite hémorragique pédiatrique (Paediatric Ulcerative Colitis Activity
Index, PUCAI) (définie comme une diminution de l'indice PUCAI 20 points par rapport à la valeur
initiale) et la rémission clinique selon l'indice PUCAI (définie comme un indice PUCAI < 10) à la
semaine 8 et à la semaine 52 (tableau 33).
Tableau 33 : Résultats des critères d'évaluation exploratoires selon l'indice PUCAI
Semaine 8
Humiraa
Humirab,c
Dose maximale de 160 mg à
Dose maximale de
la semaine 0 / placebo à la
160 mg à la semaine 0
semaine 1
et à la semaine 1
N = 30
N = 47
Rémission clinique selon
10/30 (33,3 %)
22/47 (46,8 %)
l'indice PUCAI
Réponse clinique selon
15/30 (50,0 %)
32/47 (68,1 %)
l'indice PUCAI
Semaine 52
Humirad
Humirae
Dose maximale de 40 mg
Dose maximale de
1 semaine sur 2
40 mg chaque semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
14/31 (45,2 %)
18/31 (58,1 %)
répondeurs à la semaine 8
selon l'indice PUCAI
Réponse clinique chez les
18/31 (58,1 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8
selon l'indice PUCAI
a Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c En excluant la dose d'induction en ouvert d'Humira de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
semaine 2
d Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
e Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d'induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg
(dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, les
critères d'évaluation sont considérés comme n'étant pas atteints.
Remarque 3 : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui ont
été randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d'entretien ont été considérés
comme non répondeurs d'après les critères d'évaluation de la semaine 52.
Parmi les patients traités par Humira qui ont reçu un traitement de réinduction pendant la période
d'entretien, 2/6 (33 %) ont présenté une réponse clinique selon le SMT à la semaine 52.
Qualité de vie
Par rapport aux données d'inclusion, des améliorations cliniquement significatives ont été observées
au niveau des paramètres IMPACT III et des scores du questionnaire à remplir par le soignant sur la
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude randomisée, contrôlée, en double
aveugle, conduite chez 90 patients pédiatriques âgés de 2 à < 18 ans atteints d'uvéite active antérieure
non infectieuse associée à une AJI qui étaient réfractaires à un traitement d'au moins 12 semaines par
le méthotrexate. Les patients ont reçu soit un placebo soit 20 mg d'adalimumab (s'ils pesaient < 30 kg)
ou 40 mg d'adalimumab (s'ils pesaient 30 kg) toutes les deux semaines en association avec leur dose
initiale de méthotrexate.
Le critère principal d'évaluation était le « délai de survenue de la rechute ». Les critères déterminant la
rechute étaient une aggravation ou l'absence prolongée d'amélioration de l'inflammation oculaire, une
amélioration partielle avec le développement de comorbidités oculaires prolongées ou l'aggravation
des comorbidités oculaires, l'utilisation non autorisée de médicaments concomitants et la suspension
du traitement sur une durée de temps prolongée.
Réponse clinique
L'adalimumab a retardé de manière significative le délai de survenue de la rechute versus placebo
(voir figure 3, p < 0,0001, test de log rank). Le délai médian de survenue de la rechute était de
24,1 semaines pour les patients recevant le placebo, tandis que le délai médian de survenue de la
rechute n'a pas pu être estimé pour les patients traités par l'adalimumab car moins de la moitié de ces
patients a présenté une rechute. L'adalimumab a diminué de manière significative le risque de rechute
de 75 % versus placebo, comme le montre le hazard ratio (HR = 0,25 [IC à 95 % : 0,12 ; 0,49]).
sur l'uvéite pédiatrique
E
T
U
H
C
E
R
E
D
E
I
T
I
L
B
A
B
O
R
P

TEMPS (SEMAINES)
Traitement
Placebo
Adalimumab
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque) ; H = HUMIRA (Nombre de patients à
risque).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Après administration sous-cutanée d'une dose unique de 40 mg, l'absorption et la distribution de
l'adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après
l'administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l'adalimumab, estimée à partir de trois
études, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de 40 mg. Après administration de doses
intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les concentrations ont été proportionnelles à la
dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg ( 40 mg), les clairances étaient de 11 à
15 ml/heure, le volume de distribution (Vss) était compris entre 5 et 6,0 litres, la demi-vie terminale
moyenne a été de deux semaines environ. La concentration d'adalimumab dans le liquide synovial de
plusieurs patients atteints de polyarthrite rhumatoïde était comprise entre 31 et 96 % des
concentrations sériques.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations moyennes au creux étaient de
l'ordre d'environ 5 g/ml (sans méthotrexate) et de 8 à 9 g/ml (avec méthotrexate). Les
concentrations sériques minimales d'adalimumab à l'état d'équilibre ont augmenté de façon à peu près
dose-dépendante après l'administration par voie sous-cutanée de 20, 40 et 80 mg toutes les deux
semaines et toutes les semaines.
Chez les patients atteints d'AJI polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de 4 ans et plus d'un poids
< 15 kg ayant reçu l'adalimumab à la dose de 24 mg/m2, la concentration sérique résiduelle moyenne
de l'adalimumab était de 6,0 ± 6,1 µg/ml (CV 101 %) lorsque l'adalimumab était administré sans
traitement concomitant par le méthotrexate et de 7,9 ± 5,6 µg/ml (CV 71,2 %) en cas d'administration
concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée d'une dose de 24 mg/m² (une dose maximale de 40 mg) toutes les
deux semaines chez des patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite âgés de 6 à 17 ans, la concentration
sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab à l'état d'équilibre (valeurs mesurées à la semaine 24) a
été de 8,8 ± 6,6 µg/ml lorsque l'adalimumab était administré sans traitement concomitant par le
méthotrexate et de 11,8 ± 4,3 µg/ml en cas d'administration concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques, la concentration résiduelle
moyenne à l'état d'équilibre de l'adalimumab (moyenne ± ET) à la semaine 68 était de 8,0 ±
4,6 g/ml.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration résiduelle moyenne à l'état d'équilibre
était de 5 g/ml pendant le traitement par 40 mg d'adalimumab une semaine sur deux en
monothérapie.
Après administration sous-cutanée de 0,8 mg/kg (une dose maximale de 40 mg) toutes les deux
semaines chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques chronique, la concentration
résiduelle moyenne à l'état d'équilibre de l'adalimumab (moyenne ± ET) était d'environ
7,4 ±5,8 g/mL (CV 79 %).
Chez les patients adultes atteints d'hidrosadénite suppurée, une dose de 160 mg d'Humira à la
semaine 0 suivie d'une dose de 80 mg à la semaine 2, ont permis d'obtenir des concentrations sériques
résiduelles d'adalimumab d'environ 7 à 8 g/ml à la semaine 2 et à la semaine 4. Au cours du
traitement par l'adalimumab 40 mg par semaine, les concentrations sériques résiduelles moyennes à
l'état d'équilibre, de la semaine 12 jusqu'à la semaine 36, ont été d'environ 8 à 10 g/ml.
L'exposition à l'adalimumab chez les adolescents atteints d'HS a été prédite en utilisant une
modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans des indications croisées chez d'autres patients pédiatriques (psoriasis pédiatrique,
arthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l'enthésite). Le schéma
posologique recommandé d'Humira chez les adolescents atteints d'HS est 40 mg toutes les
deux semaines. Comme l'exposition à l'adalimumab peut être modifiée par la masse corporelle, les
adolescents avec un poids corporel plus élevé et une réponse insuffisante pourraient bénéficier de la
dose recommandée chez l'adulte de 40 mg par semaine.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d'Humira à la semaine 0
suivie de 40 mg d'Humira à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations sériques minimales
d'adalimumab d'environ 5,5 µg/ml pendant la période d'induction. Une dose de charge de 160 mg
d'Humira à la semaine 0 suivie de 80 mg d'Humira à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations
sériques minimales d'adalimumab d'environ 12 µg/ml pendant la période d'induction. Des
concentrations minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 7 µg/ml ont été obtenues chez des
patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg d'Humira toutes les
deux semaines.
Chez les patients toujours traités, les concentrations résiduelles moyennes (± ET) de l'adalimumab à la
semaine 52 étaient de 9,5 ± 5,6 g/ml dans le groupe traité à la dose standard et de 3,5 ± 2,2 g/ml
dans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations résiduelles moyennes ont été maintenues chez
les patients ayant continué à recevoir le traitement par l'adalimumab toutes les deux semaines pendant
52 semaines. Chez les patients dont le schéma posologique est passé de toutes les deux semaines à
toutes les semaines, les concentrations sériques moyennes (± ET) de l'adalimumab à la semaine 52 ont
été de 15,3 ± 11,4 g/ml (40/20 mg, toutes les semaines) et de 6,7 ± 3,5 g/ml (20/10 mg, toutes les
semaines).
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, la dose d'induction de 160 mg d'Humira à la
semaine 0 suivie de 80 mg d'Humira à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations sériques
minimales d'adalimumab d'environ 12 g/ml pendant la période d'induction. Des concentrations
minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 8 g/ml ont été observées chez des patients atteints
de rectocolite hémorragique ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg d'Humira toutes les deux
semaines.
Après administration souscutanée de la dose déterminée par le poids de 0,6 mg/kg (dose maximale
de 40 mg) toutes les deux semaines chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite
hémorragique, la concentration sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab à l'état d'équilibre était
de 5,01 ± 3,28 µg/ml à la semaine 52. Chez les patients qui recevaient une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) chaque semaine, la concentration sérique résiduelle moyenne (± ET) de
l'adalimumab à l'état d'équilibre était de 15,7 ± 5,60 g/ml à la semaine 52.
Chez les patients adultes atteints d'uvéite, la dose d'induction de 80 mg d'adalimumab à la semaine 0
suivie de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines à partir de la semaine 1 a permis d'obtenir des
concentrations sériques moyennes d'adalimumab à l'état d'équilibre d'environ 8 à 10 g/ml.
L'exposition à l'adalimumab chez les patients atteints d'uvéite pédiatrique a été prédite en utilisant
une modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique,
maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l'enthésite). Aucune donnée d'exposition clinique n'est
disponible sur l'utilisation d'une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les
expositions prévisibles indiquent qu'en l'absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner
une augmentation initiale de l'exposition systémique.
Une modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par
80 mg toutes les deux semaines en comparaison avec 40 mg toutes les semaines (y compris les
patients adultes atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d'HS, et les
patientpédiatriques 40 kg atteints de MC et RCH).
Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique
Sur la base des données des essais cliniques chez les patients atteints d'AJI (AJI polyarticulaire et
arthrite liée à l'enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations
plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d'adalimumab apparente
produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 µg/ml (IC à
95 % : 1-6 g/ml).
Élimination
Les analyses pharmacocinétiques de populations portant sur des données recueillies chez plus de
1300 patients atteints de PR, ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente de
l'adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des différences
pondérales, le sexe et l'âge ont semblé avoir peu d'effet sur la clairance de l'adalimumab. Il a été
observé que les taux sériques d'adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab, AAA)
étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.
Insuffisance hépatique ou rénale
Humira n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
5.3
Données de sécurité précliniques
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en
administration répétée et de génotoxicité, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Une étude de toxicité portant sur le développement embryo-foetal et le développement périnatal a été
réalisée chez des singes cynomolgus à 0,30 et 100 mg/kg (9-17 singes/groupe) ; elle n'a pas révélé de
signe de foeto-toxicité de l'adalimumab. Ni une étude du pouvoir carcinogène, ni une évaluation
standard sur la fertilité et la toxicité post-natale n'ont été effectuées avec l'adalimumab en raison du
manque de modèles appropriés pour un anticorps présentant une réactivité croisée limitée avec le TNF
de rongeur et du développement d'anticorps neutralisants chez le rongeur.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Mannitol
Acide citrique monohydraté
Citrate de sodium
Phosphate monosodique dihydraté
Phosphate disodique dihydraté
Chlorure de sodium
Polysorbate 80
Hydroxyde de sodium
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments.
6.3
Durée de conservation
2 ans.
Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver la seringue préremplie ou
le stylo prérempli dans son emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Une seringue préremplie ou un stylo prérempli d'Humira peut être maintenu à des températures allant
jusqu'à 25 °C pendant 14 jours maximum à l'abri de la lumière. Après cette période, le médicament
doit être jeté.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie à usage unique (verre de type I) munie d'un
bouchon-piston (caoutchouc bromobutyle) et d'une aiguille avec un capuchon protecteur d'aiguille
(élastomère thermoplastique).
Boîtes de :
1 seringue préremplie (0,8 ml de solution stérile) avec un tampon d'alcool, sous plaquette.
2 seringues préremplies (0,8 ml de solution stérile) avec chacune 1 tampon d'alcool, sous plaquette.
4 seringues préremplies (0,8 ml de solution stérile) avec chacune 1 tampon d'alcool, sous plaquette.
6 seringues préremplies (0,8 ml de solution stérile) avec chacune 1 tampon d'alcool, sous plaquette.
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie avec protège-aiguille
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie à usage unique (verre de type I) avec
protège-aiguille. Seringue en verre de type I munie d'un bouchon-piston (caoutchouc bromobutyle) et
d'une aiguille avec un capuchon protecteur d'aiguille (élastomère thermoplastique).
Boîte de :
1 seringue préremplie avec protège-aiguille (0,8 ml de solution stérile) avec un tampon d'alcool sous
plaquette.
Humira 40 mg solution injectable en stylo prérempli
Humira 40 mg solution injectable en stylo prérempli unidose, contenant une seringue préremplie. La
seringue présente dans le stylo est en verre de type I munie d'un bouchon-piston (caoutchouc
bromobutyle) et d'une aiguille avec un capuchon protecteur d'aiguille (élastomère thermoplastique).
Boîtes de :
1 stylo prérempli (solution stérile de 0,8 ml), avec deux tampons d'alcool sous plaquette.
2 stylos préremplis (solution stérile de 0,8 ml), avec chacun un tampon d'alcool sous plaquette.
4 stylos préremplis (solution stérile de 0,8 ml), avec chacun un tampon d'alcool sous plaquette.
6 stylos préremplis (solution stérile de 0,8 ml), avec chacun un tampon d'alcool sous plaquette.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
NUMÉROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie
EU/1/03/256/002
EU/1/03/256/003
EU/1/03/256/004
EU/1/03/256/005
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie avec protège-aiguille
EU/1/03/256/006
Humira 40 mg solution injectable en stylo prérempli
EU/1/03/256/007
EU/1/03/256/008
EU/1/03/256/009
EU/1/03/256/010
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 8 Septembre 2003
Date du dernier renouvellement : 8 Septembre 2008
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie.
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
Une seringue unidose préremplie de 0,4 ml contient 40 mg d'adalimumab.
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
Un stylo prérempli unidose de 0,4 ml contient 40 mg d'adalimumab
L'adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant produit dans des cellules ovariennes
de hamster chinois.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable. (injection)
Solution limpide, incolore.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Polyarthrite rhumatoïde
Humira en association au méthotrexate est indiqué pour :
- le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active de l'adulte lorsque
la réponse aux traitements de fond, y compris le méthotrexate, est inadéquate.
- le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive chez les adultes non
précédemment traités par le méthotrexate.
Humira peut être donné en monothérapie en cas d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite
du traitement avec le méthotrexate est inadaptée.
Il a été montré qu'Humira ralentit la progression des dommages structuraux articulaires mesurés par
radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu'il est administré en association au
méthotrexate.
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Humira en association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de l'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire évolutive chez les patients à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante
à un ou plusieurs traitements de fond. Humira peut être administré en monothérapie en cas
d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement par le méthotrexate est inadaptée
Arthrite liée à l'enthésite
Humira est indiqué pour le traitement de l'arthrite active liée à l'enthésite chez les patients à partir de
6 ans en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance au traitement conventionnel (voir rubrique 5.1).
Spondyloarthrite axiale
Spondylarthrite ankylosante (SA)
Humira est indiqué pour le traitement de la spondylarthrite ankylosante sévère et active chez l'adulte
ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel.
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA
Humira est indiqué dans le traitement de la spondyloarthrite axiale sévère sans signes radiographiques
de SA, mais avec des signes objectifs d'inflammation à l'IRM et/ou un taux élevé de CRP chez les
adultes ayant eu une réponse inadéquate ou une intolérance aux anti-inflammatoires non stéroïdiens
(AINS).
Rhumatisme psoriasique
Humira est indiqué pour le traitement du rhumatisme psoriasique actif et évolutif chez l'adulte lorsque
la réponse à un traitement de fond antérieur a été inadéquate. Il a été montré qu'Humira ralentit la
progression des dommages structuraux articulaires périphériques tels que mesurés par radiographie,
chez les patients ayant des formes polyarticulaires symétriques de la maladie (voir rubrique 5.1) et
améliore les capacités fonctionnelles.
Psoriasis
Humira est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques, modéré à sévère, chez les patients
adultes qui nécessitent un traitement systémique.
Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants à
partir de 4 ans et les adolescents en cas de réponse insuffisante à un traitement topique et aux
photothérapies ou lorsque ces traitements sont inappropriés.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Humira est indiqué dans le traitement de l'hidrosadénite suppurée (maladie de Verneuil) active,
modérée à sévère, chez lesadultes et les adolescents à partir de 12 ans en cas de réponse insuffisante au
traitement systémique conventionnel de l'HS (voir rubriques 5.1 et 5.2).
Maladie de Crohn
Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les
patients adultes qui n'ont pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde
et/ou un immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les enfants
et les adolescents à partir de 6 ans, qui n'ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un
Rectocolite hémorragique
Humira est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez les
patients adultes ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant les
corticoïdes et la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l'azathioprine (AZA), ou chez lesquels ce traitement est
contre-indiqué ou mal toléré.
Rectocolite hémorragique chez l'enfant et l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez les
enfants et les adolescents à partir de 6 ans ayant eu une réponse inadéquate au traitement
conventionnel, comprenant les corticoïdes et/ou la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l'azathioprine (AZA),
ou chez lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Uvéite
Humira est indiqué dans le traitement de l'uvéite non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de la
panuvéite chez les patients adultes ayant eu une réponse insuffisante à la corticothérapie, chez les
patients nécessitant une épargne cortisonique, ou chez lesquels la corticothérapie est inappropriée.
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de l'uvéite antérieure chronique non infectieuse chez les enfants
et les adolescents à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance au traitement
conventionnel ou pour lesquels un traitement conventionnel est inapproprié.
4.2
Posologie et mode d'administration
Le traitement par Humira doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière
de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles Humira est indiqué. Il est recommandé
aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par Humira
(voir rubrique 4.4). Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par Humira.
Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter Humira, si
leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.
Pendant le traitement par Humira, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou
immunomodulateurs) devront être optimisés.
Posologie
Polyarthrite rhumatoïde
Chez les patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, la posologie recommandée d'Humira est
une dose unique de 40 mg d'adalimumab administrée toutes les deux semaines, par voie sous-cutanée.
L'administration de méthotrexate doit être continuée pendant le traitement par Humira.
Les glucocorticoïdes, les salicylés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les antalgiques peuvent
être poursuivis pendant le traitement par Humira. En ce qui concerne l'association aux autres
médicaments anti-rhumatismaux de fond autres que le méthotrexate (voir rubriques 4.4 et 5.1).
En monothérapie, certains patients chez qui l'on observe une diminution de leur réponse à Humira
40 mg toutes les deux semaines, peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg
d'adalimumab toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Interruption du traitement
Il peut être nécessaire d'interrompre le traitement, par exemple avant une intervention chirurgicale ou
en cas d'infection sévère.
Les données disponibles suggèrent que la ré-introduction d'Humira après un arrêt de 70 jours ou plus
entraîne une réponse clinique de même ampleur et un profil de tolérance similaire à celui observé
avant l'interruption du traitement.
Spondylarthrite ankylosante, spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA et
rhumatisme psoriasique

La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints de spondylarthrite ankylosante, de
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA et pour les patients atteints de rhumatisme
psoriasique est de 40 mg d'adalimumab en dose unique toutes les deux semaines, en injection sous-
cutanée.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient n'ayant
pas répondu dans ces délais.
Psoriasis
La posologie recommandée d'Humira pour débuter le traitement chez l'adulte est de 80 mg par voie
sous-cutanée. La posologie se poursuivra une semaine après par 40 mg en voie sous-cutanée une
semaine sur deux.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Au-delà de 16 semaines, en cas de réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux semaines, les
patients peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines. Les bénéfices et les risques d'un traitement continu de 40 mg toutes les
semaines ou 80 mg toutes les deux semaines doivent être soigneusement reconsidérés chez un patient
en cas de réponse insuffisante après l'augmentation de la posologie (voir rubrique 5.1). En cas de
réponse suffisante obtenue avec 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines, la
posologie peut ensuite être réduite à 40 mg toutes les 2 semaines.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Hidrosadénite suppurée
Le schéma posologique recommandé d'Humira chez les patients adultes atteints d'hidrosadénite
suppurée (HS) est d'une dose initiale de 160 mg au Jour 1 (administrée sous forme de 4 injections de
40 mg sur un jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie d'une
dose de 80 mg deux semaines après au Jour 15 (administrée sous forme de 2 injections de 40 mg sur
un jour). Deux semaines plus tard (Jour 29), poursuivre avec une dose de 40 mg toutes les semaines ou
de 80 mg toutes les deux semaines (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour). Si
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d'amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Humira 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
pourrait être réintroduit (voir rubrique 5.1).
Le bénéfice et le risque d'un traitement continu à long terme doivent faire l'objet d'une évaluation
régulière (voir rubrique 5.1).
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn
Chez les patients adultes atteints de maladie de Crohn active modérée à sévère, le schéma posologique
d'induction recommandé d'Humira est de 80 mg à la semaine 0, suivis de 40 mg à la semaine 2. S'il
est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, le schéma 160 mg à la semaine 0
(administrés sous forme de 4 injections de 40 mg par jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant
deux jours consécutifs), puis 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de deux injections de
40 mg par jour), peut être utilisé sachant que le risque d'événements indésirables est alors plus élevé
pendant cette phase d'induction.
Après le traitement d'induction, la posologie recommandée est une dose de 40 mg administrée toutes
les deux semaines, en injection sous-cutanée. Si un patient a arrêté le traitement par Humira et si les
signes et symptômes de la maladie réapparaissent, Humira pourra être ré-administré. L'expérience de
la ré-administration du traitement au-delà de 8 semaines après la dose précédente est limitée.
Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Humira 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg d'Humira
toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Certains patients n'ayant pas répondu au traitement à la semaine 4 peuvent poursuivre le traitement
d'entretien jusqu'à la semaine 12. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée
chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Rectocolite hémorragique
Chez les patients adultes atteints de rectocolite hémorragique modérée à sévère, le schéma
posologique d'induction recommandé d'Humira est de 160 mg à la semaine 0 (administrés sous forme
de 4 injections de 40 mg par jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs)
et de 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour). Après le
traitement d'induction, la posologie recommandée est de 40 mg administrée toutes les deux semaines,
en injection sous-cutanée.
Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 2 à
8 semaines de traitement. Le traitement par Humira ne doit pas être poursuivi chez les patients n'ayant
pas répondu dans ces délais.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Uvéite
Chez les patients adultes atteints d'uvéite, la posologie recommandée d'Humira est d'une dose initiale
de 80 mg suivie d'une dose de 40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après
l'administration de la première dose. L'expérience sur l'instauration du traitement par Humira en
monothérapie est limitée. Le traitement par Humira peut être débuté en association avec une
corticothérapie et/ou avec d'autres traitements immunomodulateurs non biologiques. La dose de
corticoïdes associée peut être progressivement diminuée conformément à la pratique clinique, en
débutant deux semaines après l'instauration du traitement par Humira.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Populations particulières
Sujets âgés
Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Humira n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des
posologies.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire à partir de 2 ans
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire à partir de l'âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 1). Humira est administré
toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Tableau 1. Posologie d'Humira chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire
Poids du patient
Schéma posologique
10 kg à < 30 kg
20 mg toutes les 2 semaines
30 kg
40 mg toutes les 2 semaines
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les patients âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Arthrite liée à l'enthésite
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite à partir de
l'âge de 6 ans dépend du poids corporel (tableau 2). Humira est administré toutes les deux semaines en
injection sous-cutanée.
Tableau 2. Posologie d'Humira chez les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite
Poids du patient
Schéma posologique
15 kg à < 30 kg
20 mg toutes les 2 semaines
30 kg
40 mg toutes les 2 semaines
Humira n'a pas été étudié chez les patients de moins de 6 ans atteints d'arthrite liée à l'enthésite.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Rhumatisme psoriasique et spondyloarthrite axiale y compris spondylarthrite ankylosante
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira dans la population pédiatrique dans les indications,
spondylarthrite ankylosante et rhumatisme psoriasique.
Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints de psoriasis en plaques âgés de 4 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 3). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 3. Posologie d'Humira chez les enfants et les adolescents atteints de psoriasis en plaques
Poids du patient
Schéma posologique
15 kg à < 30 kg
Dose initiale de 20 mg puis 20 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l'administration de la dose initiale.
30 kg
Dose initiale de 40 mg puis 40 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l'administration de la dose initiale.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Si un retraitement par Humira est indiqué, les recommandations ci-dessus pour la posologie et la durée
de traitement doivent être suivies.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 4 ans dans cette
indication.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Hidrosadénite suppurée de l'adolescent (à partir de 12 ans, pesant au moins 30 kg)
Il n'existe pas d'essai clinique conduit avec Humira chez des adolescents atteints d'HS. La posologie
d'Humira chez ces patients a été déterminée à partir d'une modélisation pharmacocinétique et d'une
simulation (voir rubrique 5.2).
La posologie recommandée d'Humira est de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg toutes les
deux semaines à partir de la semaine 1 en injection sous-cutanée.
Chez les adolescents avec une réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux semaines, une
augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines peut être
envisagée.
Si nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Humira. Au cours du
traitement par Humira, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un
antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d'amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Humira pourrait être réintroduit si nécessaire.
Le bénéfice et le risque d'un traitement continu à long terme doivent faire l'objet d'une évaluation
régulière (voir les données chez les adultes à la rubrique 5.1).
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 12 ans dans cette
indication.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 4). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Poids du
Dose d'induction
Dose
patient
d'entretien
à partir de la
semaine 4
< 40 kg
40 mg à la semaine 0 et 20 mg à la semaine 2
20 mg toutes
les 2 semaines
S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d'événements indésirables peut être plus important
avec à une dose d'induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
40 kg
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
40 mg toutes
les 2 semaines
S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d'événements indésirables peut être plus important
avec à une dose d'induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2
Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d'une
augmentation de la posologie :
< 40 kg : 20 mg toutes les semaines
40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu
à la semaine 12.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Rectocolite hémorragique chez l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les patients âgés de 6 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique dépend du poids corporel (tableau 5). Humira est administré par injection
souscutanée.
Tableau 5. Posologie d'Humira chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite
hémorragique
Dose d'entretien
Poids du patient
Dose d'induction
à partir de la semaine 4*
< 40 kg
· 80 mg à la semaine 0 (deux injections
· 40 mg toutes les deux
de 40 mg le jour de l'induction) et
semaines
· 40 mg à la semaine 2 (une seule
injection de 40 mg)
40 kg
· 160 mg à la semaine 0 (quatre
· 80 mg toutes les deux
injections de 40 mg le jour de
semaines
l'induction ou deux injections de
40 mg par jour pendant deux jours) et
· 80 mg à la semaine 2 (deux injections
de 40 mg le jour de l'injection)
La poursuite du traitement audelà de 8 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients n'ayant pas répondu pendant cette période.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Différents dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les enfants et les adolescents atteints d'uvéite à partir de
l'âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 6). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Dans l'uvéite chez l'enfant et l'adolescent, aucun essai clinique n'a été conduit avec Humira sans
traitement concomitant par le méthotrexate.
Tableau 6. Posologie d'Humira chez les enfants et les adolescents atteints d'uvéite
Poids du patient
Schéma posologique
< 30 kg
20 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
30 kg
40 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
Lors de l'instauration du traitement par Humira, une dose de charge de 40 mg pour les patients ayant
un poids < 30 kg ou de 80 mg pour ceux ayant un poids 30 kg peut être administrée une semaine
avant le début du traitement d'entretien. Aucune donnée clinique n'est disponible sur l'utilisation
d'une dose de charge d'Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans (voir rubrique 5.2).
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Mode d'administration
Humira est administré en injection sous-cutanée. Les instructions complètes d'utilisation sont fournies
dans la notice.
D'autres dosages et présentations d'Humira sont disponibles.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA classes III/IV) (voir rubrique 4.4).
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le
numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
Les patients recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une
fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients
doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose)
avant, pendant et après le traitement par Humira. La durée d'élimination de l'adalimumab pouvant
aller jusqu'à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.
Le traitement par Humira ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les
infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la
tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques,
par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du
traitement par Humira doivent être pris en considération avant l'instauration du traitement (voir Autres
infections opportunistes).
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Humira doivent faire
l'objet d'une surveillance soigneuse et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas
d'apparition d'une nouvelle infection grave ou d'une septicémie, l'administration d'Humira doit être
interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu'à ce que
l'infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d'utiliser Humira chez des
patients ayant des antécédents d'infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes
susceptibles de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des
médicaments immunosuppresseurs.
Infections graves
Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes,
fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d'autres infections opportunistes, telles que listériose,
légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par Humira.
Les autres infections graves observées dans les essais cliniques sont : pneumonie, pyélonéphrite,
arthrite septique et septicémie
. Des cas d'infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue
fatale ont été rapportés.
Tuberculose
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection
tuberculeuse, ont été rapportés pour des patients recevant Humira. Des cas de tuberculoses pulmonaire
et extra-pulmonaire (c'est-à-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l'instauration du traitement par Humira, tous les patients doivent faire l'objet d'une recherche
d'infection tuberculeuse active ou non (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale
détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d'exposition antérieure possible à
des patients atteints de tuberculose active et/ou d'un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien.
Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et radiographie
pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations
locales). Il est conseillé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de surveillance
du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine peut donner des faux-
négatifs notamment chez les patients gravement malades ou immuno-déprimés.
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d'évaluer très attentivement le rapport
bénéfice/risque du traitement.
En cas de suspicion d'une tuberculose latente, la consultation d'un médecin spécialiste, qualifié dans
le traitement de la tuberculose, doit être envisagée.
En cas de diagnostic d'une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et
conforme aux recommandations locales doit être mise en oeuvre avant le début du traitement par
Humira.
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l'instauration d'Humira chez les
patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de
dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou
active, chez qui l'administration d'un traitement anti-tuberculeux approprié ne peut être confirmée.
Des cas de réactivation d'une tuberculose malgré un traitement prophylactique sont survenus chez des
patients traités par Humira. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une tuberculose
active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par Humira.
Les patients devront être informés qu'il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d'une infection tuberculeuse (par exemple toux persistante,
amaigrissement/perte de poids, fébricule, apathie), pendant ou après le traitement par Humira.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des
patients traités par Humira. Ces infections n'ont pas toujours été détectées chez les patients recevant
des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l'instauration d'un traitement approprié, avec parfois une
issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids,
sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans
choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient
d'arrêter immédiatement l'administration d'Humira. Le diagnostic et la mise en place d'un traitement
antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin ayant
l'expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
Réactivation d'hépatite B
Une réactivation d'hépatite B s'est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y
compris Humira et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c'est-à-dire antigène de surface positif
­ Ag HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l'objet d'un
dépistage d'infection à VHB avant l'initiation d'un traitement par Humira. Pour les patients pour
lesquels le test de dépistage de l'hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin
spécialisé dans le traitement de l'hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Humira, il faut surveiller attentivement les
signes et les symptômes d'infection active par le VHB tout au long du traitement et pendant plusieurs
mois après son arrêt. Il n'y a pas de données disponibles suffisantes concernant le traitement de
patients porteurs du VHB traités par antiviral pour prévenir une réactivation du VHB et traités par un
antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB, Humira doit être
arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu'un traitement complémentaire adapté doit être initié.
Les antagonistes du TNF, dont Humira, ont été associés dans de rares circonstances à l'apparition ou à
l'exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie démyélinisante du
système nerveux central y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de maladie
démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est recommandée
aux prescripteurs avant de traiter avec Humira les patients atteints d'une maladie démyélinisante du
système nerveux central ou périphérique, préexistante ou de survenue récente ; l'arrêt du traitement
par Humira doit être envisagé en cas d'apparition de l'un de ces troubles. L'association entre l'uvéite
intermédiaire et les maladies démyélinisantes du système nerveux central est connue. Une évaluation
neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite intermédiaire non infectieuse
avant l'instauration du traitement par Humira, et répétée régulièrement au cours du traitement afin de
rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central préexistante ou évolutive.
Réactions allergiques
Au cours des essais cliniques, des réactions allergiques graves associées à Humira ont rarement été
rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à Humira ont été peu fréquentes. Des cas
de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques, ont été rapportés après
administration d'Humira. En cas de survenue d'une réaction anaphylactique ou d'une autre réaction
allergique grave, l'administration d'Humira doit être immédiatement interrompue et un traitement
approprié mis en oeuvre.
Immunosuppression
Au cours d'une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par Humira,
on n'a enregistré aucun élément évocateur d'une dépression de l'hypersensibilité de type retardé,
d'une diminution des taux d'immunoglobulines ou d'une modification de la numération des
lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes
neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers
y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe
contrôle. Cependant, l'incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de
leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de
risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d'une polyarthrite rhumatoïde
ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l'estimation du risque. Dans l'état
actuel des connaissances, la possibilité d'un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou
d'autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.
Des tumeurs malignes, dont certaines d'issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation chez
des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu'à l'âge de 22 ans) traités par des anti-TNF
(initiation du traitement avant l'âge de 18 ans), y compris l'adalimumab. La moitié de ces cas environ
étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d'autres types de tumeurs malignes parmi
lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d'immunosuppression. Le risque de
développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l'enfant et l'adolescent traités par anti-TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphomes hépatospléniques à
lymphocytes T ont été identifiés chez des patients traités par l'adalimumab. Cette forme rare de
lymphome à lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces
lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T observés avec Humira sont survenus chez des adultes
jeunes ayant un traitement concomitant par l'azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé dans les
maladies inflammatoires de l'intestin. Le risque potentiel de l'association de l'azathioprine ou de la 6
mercaptopurine avec Humira doit être soigneusement pris en considération. Un risque de
Il n'existe pas d'études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le
traitement par Humira est poursuivi après le développement d'un cancer. En conséquence, une
prudence accrue devra être observée lorsqu'on envisage un traitement de ces patients par Humira (voir
rubrique 4.8).
Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou
atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie, devront être examinés à la recherche
d'un cancer cutané autre que mélanome avant et pendant le traitement par Humira. Des cas de
mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités
par anti-TNF y compris l'adalimumab (voir rubrique 4.8).
Dans une étude clinique prospective évaluant l'emploi d'un autre agent anti-TNF, l'infliximab, chez
des patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), modérée à sévère, on
rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par
infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents
de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises dans l'emploi d'un anti-
TNF chez des patients souffrant de BPCO, et aussi chez des patients à risque de cancer à cause d'un
tabagisme important.
Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par l'adalimumab influence le risque
de développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite
hémorragique qui présentent un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les
patients atteints de rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou qui
ont un antécédent de dysplasie ou de cancer du côlon doivent faire l'objet d'un dépistage régulier à la
recherche d'une dysplasie avant le traitement et pendant toute l'évolution de leur maladie. Cette
évaluation doit inclure une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d'anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF. Des
effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par
ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été observés avec Humira. Il doit être conseillé à tous les
patients de demander immédiatement un avis médical s'ils ont des signes ou des symptômes suggérant
des troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous Humira.
L'arrêt du traitement par Humira devra être envisagé pour les patients chez qui des anomalies
hématologiques significatives seront confirmées.
Vaccinations
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination
contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de
polyarthrite rhumatoïde traités par l'adalimumab ou un placebo. Il n'y a pas de données disponibles
sur la transmission secondaire d'infection par des vaccins vivants chez les patients recevant Humira.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à
jour conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l'instauration du traitement par
Humira.
Les patients sous Humira peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté des vaccins
vivants. L'administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été
exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d'adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Dans un essai clinique mené avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de
l'insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque
congestive. Des cas d'aggravation d'insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des
patients sous Humira. Humira doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance
cardiaque légère (NYHA classes I/II). Humira est contre-indiqué dans l'insuffisance cardiaque
modérée à sévère (voir rubrique 4.3). Le traitement par Humira doit être arrêté chez les patients
présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d'insuffisance cardiaque
congestive.
Processus auto-immuns
Le traitement par Humira peut entraîner la formation d'anticorps auto-immuns. L'impact d'un
traitement à long terme par Humira sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu. Si
un patient développe des symptômes invoquant un syndrome de type lupus à la suite d'un traitement
par Humira et présente une réaction positive anti-ADN double brin, le traitement par Humira ne devra
pas être poursuivi (voir rubrique 4.8).
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d'anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l'administration simultanée
d'anakinra et d'un autre anti-TNF, l'étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à
l'étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par
l'association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de
l'association d'anakinra et d'autres anti-TNF. Par conséquent, l'association d'adalimumab et
d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
L'administration concomitante d'adalimumab avec d'autres traitements de fond biologiques (par
exemple anakinra et abatacept) ou avec d'autres anti-TNF n'est pas recommandée en raison de
l'augmentation possible du risque d'infections, y compris d'infections graves, et d'autres interactions
pharmacologiques potentielles (voir rubrique 4.5).
Chirurgie
L'expérience concernant la tolérance au cours d'interventions chirurgicales chez les patients traités par
Humira est limitée. La longue demi-vie de l'adalimumab doit être prise en compte si une intervention
chirurgicale est prévue. Un patient traité par Humira nécessitant une intervention chirurgicale doit être
attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées doivent être
entreprises. L'expérience concernant la tolérance d'Humira chez les patients opérés pour arthroplastie
est limitée.
Occlusion du grêle
Dans la maladie de Crohn, l'échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent qu'Humira n'aggrave
pas ou ne provoque pas de sténoses.
Sujets âgés
La fréquence des infections graves chez les sujets traités par Humira âgés de plus de 65 ans (3,7 %) est
plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5 %). Certains cas ont eu une issue fatale. Une
attention particulière concernant le risque d'infection doit être apportée lors du traitement des sujets
âgés.
Voir Vaccinations ci-dessus.
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Humira a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant Humira en monothérapie et chez
ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d'anticorps était plus faible lorsque
Humira était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son utilisation en
monothérapie. L'administration d'Humira sans méthotrexate a entraîné une augmentation de la
formation d'anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de l'efficacité de
l'adalimumab (voir rubrique 5.1).
L'association d'Humira et d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d'anti-TNF »).
L'association d'Humira et d'abatacept n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d'anti-TNF »).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace
pendant le traitement par Humira et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière
administration d'Humira.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l'adalimumab dont les données ont été
recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue,
avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l'adalimumab au cours du premier trimestre, ne
révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Au cours d'une étude de cohorte prospective, 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR)
ou une maladie de Crohn (MC) et traitées par l'adalimumab au moins pendant le premier trimestre et
120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par l'adalimumab ont été incluses. La
prévalence à la naissance des anomalies congénitales majeures constituait le critère d'évaluation
principal. Le taux de grossesses aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie
congénitale majeure était de 6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par l'adalimumab présentant une
PR et de 5/74 (6,8 %) chez les femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95 %
0,38-4,52), et de 16/152 (10,5 %) chez les femmes traitées par l'adalimumab présentant une MC et de
3/32 (9,4 %) chez les femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-
4,16 ). L'OR ajusté (compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95 % 0,45-2,73) pour les
PR et MC combinées. Aucune différence notable n'a été rapportée entre les femmes traitées par
l'adalimumab et les femmes non traitées par l'adalimumab pour les critères d'évaluation secondaires
d'avortements spontanés, d'anomalies congénitales mineures, d'accouchement prématuré, de taille à la
naissance et d'infections graves ou opportunistes, et de mortinatalité ou de malignité. L'interprétation
des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l'étude, notamment la petite
taille d'échantillon et le plan d'étude non randomisé.
Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n'y a eu aucun signe
évocateur d'une éventuelle toxicité maternelle, d'embryo-toxicité ou de potentiel tératogène. On ne
dispose pas de données précliniques sur la toxicité post-natale de l'adalimumab (voir rubrique 5.3).
Chez les femmes traitées par l'adalimumab durant leur grossesse, l'adalimumab peut traverser le
placenta et passer dans le sang de leur enfant. En conséquence, ces enfants peuvent avoir un risque
accru d'infections. L'administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des enfants qui
ont été exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d'adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Allaitement
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l'adalimumab est excrété dans le
lait maternel à de très faibles concentrations, l'adalimumab étant présent dans le lait maternel à des
concentrations équivalentes à 0,1 %­1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les
protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible
biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu. Par conséquent,
Humira peut être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l'adalimumab sur la fertilité.
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Humira peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des vertiges et des troubles visuels peuvent survenir après l'administration d'Humira (voir
rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Humira a été étudié chez 9 506 patients dans des essais pivots contrôlés et en ouvert d'une durée de
60 mois et plus. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente ou
ancienne, d'arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée
à l'enthésite) ou des patients souffrant de spondyloarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA), de rhumatisme psoriasique, de la maladie
de Crohn, de rectocolite hémorragique, de psoriasis, d'hidrosadénite suppurée et d'uvéite. Les études
contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients ayant reçu Humira et 3 801 patients ayant reçu un
placebo ou un comparateur actif pendant la phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d'effets indésirables pendant la
phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9 % chez les patients traités par
Humira et de 5,4 % chez les patients du groupe contrôle.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les
rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site
d'injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les
douleurs musculo-squelettiques.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec Humira. Les antagonistes du TNF, tels
qu'Humira affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les
défenses du corps contre les infections et le cancer. Des infections menaçant le pronostic vital et
d'issue fatale (comprenant sepsis, infections opportunistes et tuberculose), des réactivations d'hépatite
B et différents cancers (y compris leucémie, lymphome et lymphome hépatosplénique à lymphocytes
T) ont également été rapportés avec l'utilisation d'Humira.
Population pédiatrique
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l'enfant et l'adolescent
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
Liste des effets indésirables
La liste des effets indésirables est basée sur les études cliniques et sur l'expérience après
commercialisation et est présentée par classe de systèmes d'organes (SOC) et par fréquence dans le
tableau 7 ci-dessous : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100, < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000,
< 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par
ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été
incluse. La présence d'un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d'organes » indique que
de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
Tableau 7
Effets indésirables
Classe de systèmes
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Infections et infestations*
Très fréquent
Infections des voies respiratoires (y compris
infections des voies respiratoires basses et
infections des voies respiratoires hautes,
pneumonie, sinusite, pharyngite, rhino-
pharyngite et pneumonie herpétique).
Fréquent
Infections systémiques (y compris sepsis,
candidose et grippe).
Infections intestinales (y compris gastro-
entérite virale).
Infections cutanées et des tissus mous (y
compris panaris superficiel périunguéal,
cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et zona).
Infections de l'oreille.
Infections buccales (y compris herpès, herpès
buccal et infections dentaires).
Infections des organes de reproduction (y
compris mycose vulvo-vaginale).
Infections des voies urinaires (y compris
pyélonéphrite).
Infections fongiques.
Infections articulaires.
Peu fréquent
Infections neurologiques (y compris méningite
virale).
Infections opportunistes et tuberculose (y
compris coccidioïdomycose, histoplasmose et
infections à Mycobacterium avium complex).
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Infections bactériennes.
Infections oculaires.
Diverticulite1).
Tumeurs bénignes,
Fréquent
Cancer de la peau à l'exclusion du mélanome (y
malignes et non précisées
compris carcinome basocellulaire et carcinome
(incl kystes et polypes)*
malpighien spino-cellulaire).
Tumeur bénigne.
Peu fréquent
Lymphome**.
Tumeurs des organes solides (y compris cancer
du sein, du poumon et de la thyroïde).
Mélanome**.
Rare
Leucémie1).
Fréquence
Lymphome hépatosplénique à lymphocytes T1).
indéterminée
Carcinome à cellules de Merkel (carcinome
neuroendocrine cutané)1),
Sarcome de Kaposi
Affections
Très fréquent
Leucopénie (y compris neutropénie et
hématologiques et du
agranulocytose).
système lymphatique*
Anémie.
Fréquent
Leucocytose.
Thrombocytopénie.
Peu fréquent
Purpura thrombopénique idiopathique.
Rare
Pancytopénie.
Affections du système
Fréquent
Hypersensibilité.
immunitaire*
Allergies (y compris allergie saisonnière).
Peu fréquent
Sarcoïdose1).
Vascularite.
Rare
Anaphylaxie1).
Troubles du métabolisme
Très fréquent
Augmentation du taux de lipides.
et de la nutrition
Fréquent
Hypokaliémie.
Augmentation de l'acide urique.
Taux anormal de sodium dans le sang.
Hypocalcémie.
Hyperglycémie.
Hypophosphatémie.
Déshydratation.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Affections psychiatriques
Fréquent
Troubles de l'humeur (y compris dépression).
Anxiété.
Insomnie.
Affections du système
Très fréquent
Céphalées.
nerveux*
Fréquent
Paresthésies (y compris hypoesthésie).
Migraine.
Compression des racines nerveuses.
Peu fréquent
Accident vasculaire cérébral1).
Tremblements.
Neuropathie.
Rare
Sclérose en plaques.
Affections démyélinisantes (par ex. névrite
optique, syndrome de Guillain-Barré) 1).
Affections oculaires
Fréquent
Troubles visuels.
Conjonctivite.
Blépharite.
Gonflement des yeux.
Peu fréquent
Diplopie.
Affections de l'oreille et
Fréquent
Vertiges.
du labyrinthe
Peu fréquent
Surdité.
Acouphènes.
Affections cardiaques*
Fréquent
Tachycardie.
Peu fréquent
Infarctus du myocarde1).
Arythmies.
Insuffisance cardiaque congestive.
Rare
Arrêt cardiaque.
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension.
Bouffées de chaleur.
Hématomes.
Peu fréquent
Anévrisme aortique.
Occlusion vasculaire.
Thrombophlébite.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Affections respiratoires,
Fréquent
Asthme.
thoraciques et
Dyspnée.
médiastinales*
Toux.
Peu fréquent
Embolie pulmonaire1).
Maladie pulmonaire interstitielle.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Pneumopathie.
Epanchement pleural1).
Rare
Fibrose pulmonaire1).
Affections gastro-
Très fréquent
Douleurs abdominales.
intestinales
Nausées et vomissements.
Fréquent
Hémorragie gastro-intestinale.
Dyspepsie.
Reflux gastro-oesophagien.
Syndrome de Gougerot-Sjögren.
Peu fréquent
Pancréatite.
Dysphagie.
OEdème du visage.
Rare
Perforation intestinale1).
Affections
Très fréquent
Elévation des enzymes hépatiques.
hépatobiliaires*
Peu fréquent
Cholécystite et lithiase biliaire.
Stéatose hépatique.
Hyperbilirubinémie.
Rare
Hépatite.
Réactivation d'hépatite B1).
Hépatite auto-immune1).
Fréquence
Insuffisance hépatique1).
indéterminée
Affections de la peau et
Très fréquent
Rash (y compris éruption exfoliative).
du tissu sous-cutané
Fréquent
Aggravation ou apparition d'un psoriasis (y
compris psoriasis pustulaire palmoplantaire) 1).
Urticaire.
Ecchymoses (y compris purpura).
Dermatite (y compris eczéma).
Onychoclasie.
Hyperhidrose.
Alopécie1).
Prurit.
Peu fréquent
Sueurs nocturnes.
Cicatrice.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Rare
Erythème polymorphe1).
Syndrome de Stevens-Johnson1).
Angioedème1).
Vascularite cutanée1).
Réaction lichénoïde cutanée 1).
Fréquence
Aggravation des symptômes de
indéterminée
dermatomyosite1)
Affections musculo-
Très fréquent
Douleurs musculo-squelettiques.
squelettiques et
systémiques
Fréquent
Spasmes musculaires (y compris augmentation
de la créatine phosphokinase sérique).
Peu fréquent
Rhabdomyolyse.
Lupus érythémateux disséminé.
Rare
Syndrome type lupus1).
Affections du rein et des
Fréquent
Insuffisance rénale.
voies urinaires
Hématurie.
Peu fréquent
Nycturie.
Affections des organes de Peu fréquent
Troubles de la fonction érectile.
reproduction et du sein
Troubles généraux et
Très fréquent
Réaction au site d'injection (y compris
anomalies au site
érythème au site d'injection).
d'administration*
Fréquent
Douleur thoracique.
OEdème.
Fièvre1).
Peu fréquent
Inflammation.
Investigations*
Fréquent
Troubles de la coagulation et troubles
hémorragiques (incluant un allongement du
temps de céphaline activé).
Positivité aux auto-anticorps (y compris aux
anticorps anti-ADN double brin).
Augmentation du taux sanguin de lactate
deshydrogénase.
Indéterminée
Augmentation du poids2)
Lésions, intoxications et
Fréquent
Mauvaise cicatrisation.
complications liées aux
procédures
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'HS traités par Humira de façon hebdomadaire
correspond au profil de sécurité connu d'Humira.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'uvéite traités par Humira toutes les deux semaines
correspond au profil de sécurité connu d'Humira.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au point d'injection
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l'adulte et l'enfant, 12,9 % des patients traités par Humira
ont présenté des réactions au point d'injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur ou
tuméfaction) contre 7,2 % des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au
point d'injection n'ont généralement pas nécessité l'arrêt du médicament.
Infections
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l'adulte et l'enfant, la fréquence des infections a été de
1,51 par patient-année dans le groupe Humira et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo et le
groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites, infections de
l'appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué Humira après la
guérison de l'infection.
L'incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe Humira et de 0,03 par
patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec Humira menées chez l'adulte et dans la population
pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d'issue fatale, ce qui s'est produit
rarement) ont été rapportées dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à localisations
extra-pulmonaires) et d'infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose disséminée ou
histoplasmose extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, pneumocystose, candidose,
aspergillose et listériose). La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit premiers mois
après le début du traitement et peuvent être le reflet d'une réactivation d'une maladie latente.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Aucun cas de cancer n'a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition de
655,6 patient-années lors des études avec Humira chez les patients atteints d'arthrite juvénile
idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l'enthésite). De plus, aucun
cas de cancer n'a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition de
498.1patient-années lors des études avec Humira dans la maladie de Crohn pédiatrique. Aucun cas de
cancer n'a été observé chez 77 patients pédiatriques correspondant à une exposition de 80,0 patient-
années lors d'une étude avec Humira dans le psoriasis en plaques chronique pédiatrique. Lors d'une
Pendant les périodes contrôlées des essais cliniques pivots chez l'adulte avec Humira d'une durée d'au
moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement
active, de spondylarthrite ankylosante, de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA,
de rhumatisme psoriasique, de psoriasis, d'hidrosadénite suppurée, de la maladie de Crohn, de
rectocolite hémorragique et d'uvéite, un taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers autres que
lymphomes ou cancers de la peau non mélanomes, de 6,8 (4,4 ­ 10,5) pour 1 000 patient-années parmi
les 5 291 patients traités par Humira, a été observé versus un taux de 6,3 (3,4 ­ 11,8) pour 1 000
patient-années parmi les 3 444 patients du groupe contrôle (la durée moyenne du traitement était de
4,0 mois pour les patients traités par Humira et de 3,8 mois pour les patients du groupe contrôle). Le
taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers de la peau non mélanomes était de 8,8 (6,0 ­ 13,0)
pour 1 000 patient-années pour les patients traités par Humira et de 3,2 (1,3 ­ 7,6) pour 1 000 patient-
années parmi les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers de la peau, les carcinomes spino-
cellulaires sont survenus à des taux de 2,7 (1,4 ­ 5,4) pour 1 000 patient-années chez les patients
traités par Humira et 0,6 (0,1 ­ 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle
(intervalle de confiance à 95 %). Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de 0,7
(0,2 ­ 2,7) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par Humira et 0,6 (0,1 ­ 4,5) pour 1 000
patient-années chez les patients du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces essais et les essais d'extension en ouvert terminés ou en
cours avec une durée moyenne d'environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus de 26 439 patient-
années de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers de la peau non
mélanomes est d'environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de la peau non-
mélanomes est d'environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés est
d'environ 1,3 pour 1 000 patient-années.
En post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les patients atteints de
polyarthrite rhumatoïde, le taux rapporté de cancers est approximativement de 2,7 pour 1 000 patient-
années de traitement. Les taux rapportés pour les cancers de la peau non-mélanomes et les lymphomes
sont respectivement d'environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de traitement (voir rubrique 4.4).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome hépatosplénique à lymphocytes
T ont été rapportés chez des patients traités par l'adalimumab (voir rubrique 4.4).
Auto-anticorps
Des recherches d'auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients
des essais I-V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces essais, les titres d'anticorps antinucléaires
initialement négatifs étaient positifs à la semaine 24 chez 11,9 % des patients traités par Humira et
8,1 % des patients sous placebo et comparateur. Deux patients sur les 3 441 traités par Humira dans
toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont présenté des signes
cliniques évoquant un syndrome pseudo-lupique d'apparition nouvelle. L'état des patients s'est
amélioré après l'arrêt du traitement. Aucun patient n'a présenté de néphrite lupique ou de symptômes
nerveux centraux.
Evénements hépatobiliaires
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme
psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations de l'ALAT 3 x LSN
sont survenues chez 3,7% des patients traités par Humira et chez 1,6% des patients du groupe contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d'Humira chez les patients atteints d'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite âgés
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d'Humira chez les patients atteints de maladie de
Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des élévations
de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 0,9% des patients traités par Humira et chez 0,9% des
patients du groupe contrôle.
Dans l'essai clinique de phase III d'Humira chez les enfants et adolescents atteints de maladie de
Crohn qui a évalué l'efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d'entretien en
fonction du poids après un traitement d'induction ajusté au poids jusqu'à 52 semaines de traitement,
des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 2,6 % des patients (5/192), parmi lesquels 4
étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l'étude.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans le psoriasis en plaques avec une période de
contrôle de 12 à 24 semaines, des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 1,8 % des
patients traités par Humira et chez 1,8 % des patients du groupe contrôle.
Il n'a pas été observé d'élévations de l'ALAT 3 x LSN dans l'étude de phase III d'Humira chez des
patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les essais cliniques contrôlés d'Humira (doses initiales de 160 mg à la Semaine 0 et 80 mg à la
Semaine 2 suivies de 40 mg chaque semaine à partir de la semaine 4), chez les patients atteints
d'hidrosadénite suppurée avec une période de contrôle de 12 à 16 semaines, des élévations de l'ALAT
3 x LSN sont survenues chez 0,3 % des patients traités par Humira et 0,6 % des patients du groupe
contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés d'Humira (dose initiale de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg
toutes les deux semaines à partir de la semaine 1) chez les patients adultes atteints d'uvéite pour une
durée allant jusqu'à 80 semaines, avec une durée médiane d'exposition de respectivement 166,5 jours
et 105,0 jours pour les patients traités par Humira et les patients du groupe contrôle, des élévations de
l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 2,4 % des patients traités par Humira et 2,4 % des patients du
groupe contrôle.
Dans l'essai clinique contrôlé de phase III d'Humira mené chez des enfants et des adolescents atteints
de rectocolite hémorragique (N = 93) qui a évalué l'efficacité et le profil de sécurité d'une dose
d'entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée une semaine sur deux (N = 31) et
d'une dose d'entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée chaque semaine (N = 32),
à la suite d'une dose d'induction ajustée en fonction du poids corporel de 2,4 mg/kg (dose maximale
de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
(N = 63), ou d'une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, d'un
placebo à la semaine 1, et d'une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 (N = 30),
des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 1,1 % (1/93) des patients.
Dans les essais cliniques, toutes indications confondues, les patients avec ALAT augmentées étaient
asymptomatiques et dans la plupart des cas les élévations étaient transitoires et réversibles lors de la
poursuite du traitement. Cependant, au cours de la surveillance post-marketing, des insuffisances
hépatiques ainsi que des désordres hépatiques moins sévères, qui peuvent précéder une insuffisance
hépatique, tels que des hépatites y compris des hépatites auto-immunes, ont été rapportées chez des
patients recevant de l'adalimumab.
Lors d'études dans la maladie de Crohn chez l'adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et
d'infections graves a été observée avec l'association Humira et azathioprine/6-mercaptopurine
comparativement à Humira utilisé seul.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Aucune toxicité liée à la dose n'a été observée dans les essais cliniques. La plus forte dose évaluée
était constituée de doses répétées de 10 mg/kg en IV, ce qui représente 15 fois environ la dose
recommandée.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale
alpha (TNF-).
Code ATC : L04AB04
Mécanisme d'action
L'adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son
interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.
L'adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris les
variations des taux des molécules d'adhésion responsables de la migration des leucocytes (ELAM-1,
VCAM-1, et ICAM-1 avec une CI50 de 0,1-0,2 nM).
Effets pharmacodynamiques
Après traitement par Humira chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé une
diminution rapide du taux des marqueurs de la phase aiguë de l'inflammation (protéine réactive C
[CRP], vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques [IL-6] par rapport aux valeurs
initialement observées. L'administration d'Humira est également associée à une diminution des taux
sériques des métalloprotéinases matricielles (MMP-1 et MMP-3) qui permettent le remodelage
tissulaire responsable de la destruction cartilagineuse. Les patients traités par Humira présentent
généralement une amélioration des signes hématologiques de l'inflammation chronique.
Une diminution rapide du taux de CRP a également été observée chez les patients atteints d'arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et
d'hidrosadénite suppurée après traitement par Humira. Chez les patients atteints de la maladie de
Crohn, une réduction du nombre de cellules exprimant les marqueurs de l'inflammation dans le colon
y compris une réduction significative de l'expression du TNF a été observée. Des études
endoscopiques sur la muqueuse intestinale ont mis en évidence une cicatrisation de la muqueuse chez
les patients traités par l'adalimumab.
Polyarthrite rhumatoïde
Humira a fait l'objet d'études chez plus de 3 000 patients dans l'ensemble des essais cliniques dans la
polyarthrite rhumatoïde. L'efficacité et le profil de sécurité d'Humira ont été évalués dans cinq études
contrôlées randomisées, en double aveugle. Certains patients ont été traités pendant 120 mois. La
douleur au point d'injection d'Humira 40 mg/0,4 ml a été évaluée dans deux études randomisées,
contrôlées avec comparateur actif, en simple aveugle, croisées en deux phases.
L'étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de
fond avait échoué et chez qui le méthotrexate à la posologie de 12,5 à 25 mg/semaine (10 mg en cas
d'intolérance au méthotrexate), s'était avéré insuffisamment efficace alors que la dose de méthotrexate
était restée constante de 10 à 25 mg par semaine. Ces patients ont reçu 20, 40 ou 80 mg d'Humira ou
un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.
L'étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un médicament anti-
rhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 ou 40 mg d'Humira par voie
sous-cutanée toutes les deux semaines en alternance avec un placebo, ou chaque semaine pendant 26
semaines ; un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun autre
médicament anti-rhumatismal de fond n'était autorisé.
L'étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus qui n'avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux
doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par
semaine. L'étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo
pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d'Humira toutes les semaines pendant 52 semaines et
le troisième a été traité par 40 mg d'Humira toutes les deux semaines en alternance avec le placebo.
Après la fin de la première période de 52 semaines, 457 patients ont été inclus dans une phase
d'extension en ouvert au cours de laquelle Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines en association au méthotrexate pendant 10 ans.
L'étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde d'activité modérée à sévère et âgés de 18 ans et plus. Les patients pouvaient n'avoir jamais
reçu de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique
préexistant pourvu que ce dernier soit stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements comprenaient
le méthotrexate, le léflunomide, l'hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels d'or. Les patients
après randomisation ont reçu soit 40 mg d'Humira soit un placebo toutes les deux semaines pendant
24 semaines.
L'étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate ayant une polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active, récente (durée moyenne de la maladie inférieure à 9
mois). Cette étude a évalué l'efficacité de l'association Humira à la dose de 40 mg toutes les deux
semaines/méthotrexate, Humira 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une monothérapie
de méthotrexate sur les signes et symptômes et le taux de progression des dommages structuraux dans
la polyarthrite rhumatoïde, pendant 104 semaines. Après la fin de la première période de
104 semaines, 497 patients ont été inclus dans une phase d'extension en ouvert au cours de laquelle
Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines jusqu'à 10 ans.
Les études VI et VII sur la PR ont chacune évalué 60 patients âgés de 18 ans et plus atteints de
polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère. Les patients inclus étaient soit des patients en cours
de traitement par Humira 40 mg/0,8 ml avec une estimation moyenne de leur douleur au point
d'injection à au moins 3 cm (sur une EVA de 0 à 10 cm) soit des patients naïfs de traitement
biologique qui débutaient Humira 40 mg/0,8 ml. Les patients étaient randomisés pour recevoir une
Le critère de jugement principal des études I, II et III sur la PR et le critère de jugement secondaire de
l'étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24e ou la
26e semaine. Le critère de jugement principal dans l'étude V sur la PR était le pourcentage de patients
qui avaient obtenu une réponse ACR 50 à la semaine 52. Les études III et V sur la PR avaient un
critère de jugement principal supplémentaire à 52 semaines à savoir le retard de progression de la
maladie (attesté par les résultats radiologiques). L'étude III sur la PR avait aussi comme critère de
jugement principal les modifications de la qualité de vie. Le critère de jugement principal des études
VI et VII dans la PR était la douleur au point d'injection survenant immédiatement après l'injection,
mesurée par une EVA de 0 à 10 cm.
Réponse ACR
Le pourcentage de patients sous Humira qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été cohérent
dans les essais I, II et III sur la PR. Le tableau 8 résume les résultats obtenus à la posologie de 40 mg
toutes les deux semaines.
Tableau 8
Réponses ACR dans les essais contrôlés contre placebo
(pourcentage de patients)
Réponse
Etude Ia** sur la PR
Etude IIa** sur la PR
Etude IIIa** sur la PR
Placebo/ MTXc Humirab/ MTXc Placebo Humirab Placebo/ MTXc Humirab/ MTXc
n=60
n=63
n=110
n=113
n=200
n=207
ACR 20
6 mois
13,3 %
65,1 %
19,1 %
46,0 %
29,5 %
63,3 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
24,0 %
58,9 %
ACR 50
6 mois
6,7 %
52,4 %
8,2 %
22,1 %
9,5 %
39,1 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
9,5 %
41,5 %
ACR 70
6 mois
3,3 %
23,8 %
1,8 %
12,4 %
2,5 %
20,8 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
4,5 %
23,2 %
a Etude I sur la PR à 24 semaines, étude II sur la PR à 26 semaines et étude III sur la PR à 24 et 52
semaines
b 40 mg Humira administré toutes les deux semaines
c MTX = méthotrexate
**p < 0,01, Humira versus placebo
Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l'ACR
(nombre d'articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l'activité de
la maladie et de la douleur, indice d'invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dl]) ont été améliorées
à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l'étude III sur la PR, ces améliorations se sont
maintenues tout au long des 52 semaines.
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude III sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez la plupart des patients suivis jusqu'à 10 ans. Sur 207 patients qui avaient été
randomisés dans le bras Humira 40 mg toutes les 2 semaines, 114 patients ont poursuivi Humira à la
dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 5 ans. Parmi ces patients, 86 patients (75,4 %) ont eu
une réponse ACR 20 ; 72 patients (63,2 %) ont eu une réponse ACR 50 et 41 patients (36 %) ont eu
une réponse ACR 70. Sur 207 patients, 81 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 64 patients (79,0 %) ont eu une réponse ACR 20 ;
56 patients (69,1 %) ont eu une réponse ACR 50 et 43 patients (53,1 %) ont eu une réponse ACR 70.
Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par Humira ont été
statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de
traitement.
Dans l'étude V sur la PR chez des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde récente, naïfs de
méthotrexate, un traitement associant Humira et du méthotrexate a conduit à des réponses ACR plus
rapides et significativement plus importantes qu'avec le méthotrexate seul et Humira seul, à la
semaine 52 et les réponses étaient maintenues à la semaine 104 (voir tableau 9).
Tableau 9
Réponses ACR dans l'étude V sur la PR
(pourcentage de patients)
MTX
Humira
Humira/MTX
Valeur
Valeur de Valeur de
Réponse
n = 257
N = 274
n = 268
de pa
pb
pc
ACR 20
Semaine 52
62,6 %
54,4 %
72,8 %
0,013
< 0,001
0,043
Semaine 104
56,0 %
49,3 %
69,4 %
0,002
< 0,001
0,140
ACR 50
Semaine 52
45,9 %
41,2 %
61,6 %
< 0,001
< 0,001
0,317
Semaine 104
42,8 %
36,9 %
59,0 %
< 0,001
< 0,001
0,162
ACR 70
Semaine 52
27,2 %
25,9 %
45,5 %
< 0,001
< 0,001
0,656
Semaine 104
28,4 %
28,1 %
46,6 %
< 0,001
< 0,001
0,864
a.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
méthotrexate seul par le test U de Mann-Whitney
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude V sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez les patients suivis jusqu'à 10 ans. Sur 542 patients randomisés dans le bras Humira
40 mg toutes les deux semaines, 170 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les deux
semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 154 patients (90,6 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 127
patients (74,7 %) ont eu une réponse ACR 50 et 102 patients (60,0 %) ont eu une réponse ACR 70.
A la semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l'association Humira/méthotrexate étaient en
rémission clinique (DAS 28 (CRP) < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant reçu le
méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu Humira seul. Le traitement par l'association
Humira/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate (p < 0,001) et à
Humira en monothérapie (p < 0,001) dans l'obtention d'un état d'activité basse de la maladie pour les
patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été récemment diagnostiquée. La
réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447). Sur 342 patients initialement
randomisés pour recevoir Humira seul ou l'association Humira/méthotrexate qui ont été inclus dans
l'étude d'extension en ouvert, 171 patients ont terminé 10 ans de traitement par Humira. Parmi ces
patients, 109 patients (63,7 %) étaient en rémission à 10 ans.
Réponse radiographique
Dans l'étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par Humira avaient une polyarthrite
rhumatoïde d'une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux articulaires ont été
Dans l'extension en ouvert de l'étude III dans la PR, le ralentissement de la progression des
dommages structuraux est maintenu à 8 et 10 ans pour une partie des patients. À 8 ans, 81 des 207
patients traités dès le début par 40 mg d'Humira une semaine sur deux ont été évalués par
radiographie. Parmi ces patients, 48 patients n'ont pas présenté de progression des dommages
structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à
la valeur de base. À 10 ans, 79 des 207 patients traités dès le début par 40 mg d'Humira une semaine
sur deux ont été évalués par radiographie. Parmi ces patients, 40 patients n'ont pas présenté de
progression des dommages structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de
0,5 ou moins par rapport à la valeur de base.
Tableau 10
Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois
dans l'étude III sur la PR
Placebo/MTXa
Humira/MTX
Placebo/MTX-
Valeur de p
40 mg toutes les 2
Humira/MTX
semaines
(intervalle de
confiance à 95 %b)
Score total de Sharp
2,7
0,1
2,6 (1,4 ; 3,8)
< 0,001c
Score d'érosion
1,6
0,0
1,6 (0,9 ; 2,2)
< 0,001
Score de pincement
1,0
0,1
0,9 (0,3 ; 1,4)
0,002
articulaire (JSNd)
a méthotrexate
b intervalle de confiance à 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et Humira
c d'après les analyses de rang
d JSN : Joint Space Narrowing
Dans l'étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et
exprimés en termes de variation du score total de Sharp (voir tableau 11).
Valeurs moyennes des modifications radiographiques
à la semaine 52 dans l'étude V sur la PR
MTX
Humira
Humira/MTX
n = 257
n = 274
n = 268
Valeur
Valeur
Valeur
(intervalle de
(intervalle de
(intervalle de
de pa
de pb
de pc
confiance à
confiance à
confiance à
95 %)
95 %)
95 %)
Score total de
5,7 (4,2-7,3)
3,0 (1,7-4,3)
1,3 (0,5-2,1)
< 0,001
0,0020
< 0,001
Sharp
Score
3,7 (2,7-4,7)
1,7 (1,0-2,4)
0,8 (0,4-1,2)
< 0,001
0,0082
< 0,001
d'érosion
Score de
2,0 (1,2-2,8)
1,3 (0,5-2,1)
0,5 (0-1,0)
< 0,001
0,0037
0,151
pincement
articulaire
(JSN)
a.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c.
La valeur de p résulte de la monothérapie par Humira et de la monothérapie par méthotrexate
par le test U de Mann-Whitney
A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation
du score total de Sharp modifié par rapport à la valeur de base 0,5) était significativement supérieur
avec le traitement par l'association Humira/méthotrexate (respectivement 63,8 % et 61,2 %)
comparativement au méthotrexate en monothérapie (respectivement 37,4 % et 33,5 %, p < 0,001) et
Humira en monothérapie (respectivement 50,7 %, p < 0,002 et 44,5 %, p < 0,001).
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude V sur la PR, la variation moyenne du score total de
Sharp modifié à 10 ans par rapport à la valeur de base a été de 10,8 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir le méthotrexate en monothérapie, 9,2 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir Humira en monothérapie et 3,9 chez les patients randomisés initialement
pour recevoir l'association Humira/méthotrexate. Les proportions correspondantes de patients ne
présentant pas de progression radiographique ont été respectivement de 31,3 %, 23,7 % et 36,7 %.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l'indice
d'invalidité du Questionnaire d'Evaluation de l'état de Santé (Health Assessment Questionnaire,
HAQ) dans les quatre essais originels adéquats et correctement contrôlés et constituait un critère
principal de jugement pré-spécifié à la 52ème semaine dans l'étude III sur la PR. Comparativement au
placebo, toutes les doses/schémas posologiques d'administration d'Humira ont entraîné une
amélioration statistiquement significative plus importante de l'indice d'invalidité du HAQ entre
l'examen initial et le 6e mois dans les quatre études et il en a été de même à la semaine 52 dans l'étude
III sur la PR. Dans les quatre études, les résultats des scores de la Short Form Health Survey (SF 36)
confirment ces observations pour toutes les doses/schémas posologiques d'administration d'Humira,
avec des valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi que des scores
de douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les deux semaines.
Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la PR), on a
observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l'aide des scores
d'évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).
Dans l'étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités
fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu'à la semaine 520
Dans l'étude V sur la PR, l'amélioration de l'indice d'invalidité HAQ et la composante physique du
SF 36 s'est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l'association Humira/méthotrexate par
rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie d'Humira à la semaine 52, et s'est
maintenue jusqu'à la semaine 104. Parmi les 250 patients ayant terminé l'étude d'extension en ouvert,
l'amélioration des capacités fonctionnelles s'est maintenue au cours des 10 ans de traitement.
Douleur au point d'injection
Pour les études dans la PR croisées et regroupées VI et VII, une différence statistiquement
significative concernant la douleur au point d'injection, immédiatement après l'administration, a été
observée entre Humira 40 mg/0,8 ml et Humira 40 mg/0,4 ml (EVA moyenne de 3,7 cm versus
1,2 cm, échelle de 0 à 10 cm, P < 0,001), ce qui représente une réduction médiane de 84 % de la
douleur au point d'injection.
Spondyloarthrite axiale
Spondylarthrite ankylosante (SA)
Humira à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines, a été évalué dans deux études randomisées, en
double-aveugle, contrôlées contre placebo, d'une durée de 24 semaines chez 393 patients, atteints de
spondylarthrite ankylosante active (la valeur moyenne initiale du score d'activité de la maladie [Bath
Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)] était de 6,3 dans tous les groupes) qui
n'avaient pas répondu de manière adéquate à un traitement conventionnel. Soixante-dix-neuf (20,1 %)
patients étaient traités de manière concomitante par DMARD's et 37 (9,4 %) patients par des
glucocorticoïdes. La période en aveugle a été suivie d'une période en ouvert pendant laquelle les
patients recevaient 40 mg d'Humira toutes les 2 semaines en sous-cutané pendant 28 semaines
supplémentaires. Les sujets (n = 215, 54,7 %) qui n'étaient pas répondeurs à l'ASAS 20 aux semaines
12, 16 ou 20 ont été traités prématurément en ouvert par 40 mg d'adalimumab toutes les 2 semaines en
sous-cutané, et ont été ultérieurement considérés comme non-répondeurs dans les analyses statistiques
de la phase double-aveugle.
Dans l'étude la plus importante (I) sur la SA comprenant 315 patients, les résultats ont montré une
amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de spondylarthrite ankylosante
avec Humira comparé au placebo. La première réponse significative a été observée à la semaine 2 et
s'est maintenue pendant 24 semaines (tableau 12).
Réponses d'efficacité de l'étude SA contrôlée contre placebo ­ Etude I
Réduction des signes et symptômes
Réponse
Placebo
Humira
N=107
N=208
ASASa 20
Semaine 2
16 %
42 %***
Semaine 12
21 %
58 %***
Semaine 24
19 %
51 %***
ASAS 50

Semaine 2
3 %
16 %***
Semaine 12
10 %
38 %***
Semaine 24
11 %
35 %***
ASAS 70

Semaine 2
0 %
7 %**
Semaine 12
5 %
23 %***
Semaine 24
8 %
24 %***
BASDAIb 50

Semaine 2
4 %
20 %***
Semaine 12
16 %
45 %***
Semaine 24
15 %
42 %***
***,** Statistiquement significatif à p < 0.001, <0.01 pour toutes les comparaisons entre
Humira et le placebo aux semaines 2, 12 et 24
a ASsessments in Ankylosing Spondylitis
b Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index
Les patients traités par Humira avaient une amélioration significativement plus importante à la
semaine 12 qui se maintenait jusqu'à la semaine 24 à la fois pour le SF36 et pour l'Ankylosing
Spondylitis Quality of Life Questionnaire (ASQoL).
Des résultats tendant à être comparables (pas tous statistiquement significatifs) ont été observés dans
une étude sur la SA moins importante, randomisée, double-aveugle, contrôlée contre placebo (II) de
82 patients adultes atteints d'une spondylarthrite ankylosante active.
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans deux études randomisées, en double
aveugle, contrôlées contre placebo menées chez des patients atteints de spondyloarthrite axiale non
radiographique (nr-axSpA). L'étude nr-axSpA I a évalué des patients atteints de nr-axSpA active.
L'étude nr-axSpA II était une étude d'arrêt du traitement chez des patients atteints de nr-axSpA active
ayant obtenu une rémission au cours d'un traitement en ouvert par Humira.
Étude nr-axSpA I
Dans l'étude nr-axSpA I, Humira administré à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines a été évalué
dans une étude randomisée en double aveugle contrôlée contre placebo d'une durée de 12 semaines
menée chez 185 patients atteints de nr-axSpA active (le score initial moyen d'activité de la maladie
[Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)] était de 6,4 chez les patients traités
par Humira et de 6,5 chez les patients du groupe placebo) qui avaient présenté une réponse inadéquate
ou une intolérance à au moins 1 AINS ou une contre-indication aux AINS.
A l'inclusion dans l'étude, 33 patients (18 %) étaient traités de façon concomitante par des DMARD's
et 146 patients (79 %) par des AINS. La période en double aveugle a été suivie d'une période en
ouvert au cours de laquelle les patients ont reçu Humira 40 mg toutes les deux semaines par voie
Tableau 13
Réponse d'efficacité dans l'étude nr-axSpA I contrôlée contre placebo
Double aveugle
Placebo
Humira
Réponse à la semaine 12
N=94
N=91
ASASa 40
15 %
36 %***
ASAS 20
31 %
52 %**
ASAS 5/6
6 %
31 %***
ASAS Rémission Partielle
5 %
16 %*
BASDAIb 50
15 %
35 %**
ASDASc,d,e
-0,3
-1,0***
ASDAS Maladie inactive
4 %
24 %***
hs-CRPd,f,g
-0,3
-4,7***
SPARCCh IRM des articulations sacro-iliaquesd,i
-0,6
-3,2**
SPARCC IRM du rachisd,j
-0,2
-1,8**
a Assessment of Spondyloarthritis International Society
b Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index
c Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score
d Variation moyenne par rapport à la valeur initiale
e n = 91 placebo et n = 87 Humira
f Protéine C-réactive ultrasensible (mg/l)
g n = 73 placebo et n = 70 Humira
h Spondyloarthritis Research Consortium of Canada
i n = 84 placebo et Humira
j n = 82 placebo et n = 85 Humira
***, **, * Résultat statistiquement significatif à p < 0,001, < 0,01 et < 0,05 respectivement pour
toutes les comparaisons entre Humira et le placebo.
Dans l'étude d'extension en ouvert, l'amélioration des signes et symptômes s'est maintenue avec le
traitement par Humira jusqu'à la semaine 156.
Inhibition de l'inflammation
Une amélioration significative des signes d'inflammation telle que mesurée par les taux de hs-CRP et
l'IRM des articulations sacro-iliaques et du rachis s'est maintenue chez les patients traités par Humira
jusqu'à la semaine 156 et la semaine 104, respectivement.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie liée à la santé et la fonction physique ont été évaluées à l'aide des questionnaires
HAQ-S et SF-36. Les patients traités par Humira ont présenté une amélioration significativement
supérieure du score HAQ-S total et du score de la composante physique (PCS) du questionnaire SF-36
de l'inclusion à la semaine 12 par rapport au placebo. Une amélioration de la qualité de vie liée à la
santé et la fonction physique s'est maintenue au cours de l'étude d'extension en ouvert jusqu'à la
semaine 156.
Étude nr-axSpA II
673 patients atteints de nr-axSpA active (le score initial moyen d'activité de la maladie [BASDAI]
était de 7,0) qui avaient présenté une réponse insuffisante à 2 AINS ou une intolérance ou une
contre-indication aux AINS ont été inclus dans la période en ouvert de l'étude nr-axSpA II au cours de
laquelle ils ont reçu Humira 40 mg toutes les deux semaines pendant 28 semaines. Ces patients
présentaient également des signes objectifs d'inflammation à l'IRM des articulations sacro-iliaques ou
Le critère principal d'évaluation de l'efficacité était le pourcentage de patients sans poussée à la
semaine 68 de l'étude. Une poussée était définie comme un score ASDAS 2,1 lors de deux visites
consécutives séparées de quatre semaines. Une proportion plus importante de patients sous Humira n'a
pas présenté de poussée de la maladie au cours de la période en double aveugle versus placebo
(70,4 % versus 47,1 %, p < 0,001) (figure 1).
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai jusqu'à une poussée de la maladie dans
l'étude nr-axSpA II
E
É
S
S
U
O
P
E
D
E
C
N
E
S
B
'
A
D
É
I
T
I
L
B
A
B
O
R





P

TEMPS (SEMAINES)
Traitement
Placebo
Humira Censuré
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque (Nombre de poussées)) ; A = HUMIRA
(Nombre de patients à risque (Nombre de poussées)).
Parmi les 68 patients avec des poussées dans le groupe qui a arrêté le traitement, 65 ont reçu
12 semaines de traitement de secours par Humira, parmi lesquels 37 (56,9 %) ont de nouveau obtenu
une rémission (ASDAS < 1,3) 12 semaines après avoir repris le traitement en ouvert.
À la semaine 68, les patients recevant un traitement continu par Humira ont montré une amélioration
statistiquement significative des signes et symptômes de la nr-axSpA active versus les patients qui ont
arrêté le traitement pendant la période en double aveugle de l'étude (tableau 14).
Réponse d'efficacité dans la période contrôlée contre placebo de l'étude nr-axSpA II
Double aveugle
Placebo
Humira
Réponse à la semaine 68
N = 153
N = 152
ASASa,b 20
47,1 %
70,4 %***
ASASa,b 40
45,8 %
65,8 %***
ASASa Rémission partielle
26,8 %
42,1 %**
ASDASc Maladie inactive
33,3 %
57,2 %***
Poussée partielled
64,1 %
40,8 %***
a Assessment of SpondyloArthritis International Society
b L'inclusion est définie comme l'inclusion dans la période en ouvert lorsque les patients ont une
maladie active.
c Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score
d Une poussée partielle est définie comme un score ASDAS 1,3 mais < 2,1 lors de 2 visites
consécutives.
***, ** Résultat statistiquement significatif à p < 0,001 et < 0,01 respectivement pour toutes les
comparaisons entre Humira et le placebo.
Rhumatisme psoriasique
Humira, 40 mg toutes les deux semaines, a été étudié chez des patients ayant un rhumatisme
psoriasique modérément à sévèrement actif dans deux études contrôlées contre placebo, les études I et
II sur le RPs. Dans l'étude I sur le RPs d'une durée de 24 semaines, on a traité 313 patients adultes qui
avaient une réponse inadéquate à un traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien, et parmi
lesquels environ 50 % prenaient du méthotrexate. Dans l'étude II sur le RPs d'une durée de 12
semaines, 100 patients qui présentaient une réponse inadéquate à un traitement de fond, ont été traités.
A la fin des 2 études, 383 patients ont été recrutés dans une étude d'extension en ouvert, au cours de
laquelle ils ont reçu 40 mg d'Humira une semaine sur deux.
En raison du petit nombre de patients étudiés les preuves de l'efficacité d'Humira, chez les patients
souffrant d'arthrite psoriasique à type de spondylarthrite ankylosante, sont insuffisantes.
Tableau 15
Réponse ACR des études contrôlées contre placebo, dans le rhumatisme psoriasique
(pourcentage de patients)
Etude I sur le RPs
Etude II sur le RPs
Placebo
Humira
Placebo
Humira
Réponse
N=162
N=151
N=49
N=51
ACR 20
Semaine 12
14 %
58 %***
16 %
39 %*
Semaine 24
15 %
57 %***
N/A
N/A
ACR 50
Semaine 12
4 %
36 %***
2 %
25 %***
Semaine 24
6 %
39 %***
N/A
N/A
ACR 70
Semaine 12
1 %
20 %***
0 %
14 %*
Semaine 24
1 %
23 %***
N/A
N/A
*** p < 0,001 pour toutes comparaisons entre Humira et le placebo
*
p < 0,05 pour toutes comparaisons entre Humira et le placebo
N/A non applicable
Les réponses ACR dans l'étude I sur le RPs étaient identiques avec ou sans traitement concomitant par
le méthotrexate.
Les réponses ACR se sont maintenues jusqu'à 136 semaines au cours de l'étude d'extension en ouvert.
Comparativement au placebo, Humira a ralenti la vitesse de progression des atteintes articulaires
périphériques, mesurée par les modifications du mTSS (moyenne ± ET) 0,8 ± 2,5 dans le groupe
placebo (à la semaine 24) contre 0,0 ± 1,9 ; (p< 0,001) dans le groupe Humira (à la semaine 48).
Chez 84 % des 102 patients traités par Humira et ne présentant pas de progression radiographique
entre le début de l'étude et la semaine 48, cette absence de progression radiographique s'est poursuivie
jusqu'au terme des 144 semaines de traitement.
Comparativement au placebo, les patients sous Humira ont montré une amélioration statistiquement
significative des capacités fonctionnelles évaluées par le HAQ et la Short Form Health Survey (SF 36)
au bout de 24 semaines. Cette amélioration des capacités fonctionnelles s'est maintenue jusqu'à la
semaine 136 de l'étude d'extension en ouvert.
Psoriasis
L'efficacité et la tolérance d'Humira ont été étudiées lors d'études randomisées menées en double
aveugle chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (intéressant 10 % de la
surface corporelle, avec un indice de sévérité PASI (Psoriasis Area and Severity Index) 12 ou 10)
qui étaient candidats à un traitement systémique ou une photothérapie. Au total, 73 % des patients
recrutés dans les études I et II sur le psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou une
photothérapie. L'efficacité et la tolérance d'Humira ont également été étudiées chez des patients
adultes atteints de psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte concomitante des
mains et/ou des pieds qui étaient candidats à un traitement systémique dans une étude randomisée en
double aveugle (étude III sur le psoriasis).
L'étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1 212 patients pendant trois périodes de traitement.
Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg, suivie
de 40 mg une semaine sur deux à partir d'une semaine après la dose initiale. Au bout de 16 semaines
de traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse PASI 75 (amélioration d'au moins
75 % du score PASI par rapport aux valeurs initiales), entraient dans la période B et recevaient 40 mg
d'Humira en ouvert une semaine sur deux. Les patients dont la réponse restait PASI 75 à la semaine
33 et qui avaient été initialement randomisés pour recevoir le traitement actif pendant la période A, ont
à nouveau été randomisés pendant la période C pour recevoir 40 mg d'Humira une semaine sur deux
ou un placebo pendant 19 semaines supplémentaires. Dans tous les groupes de traitement, le score
PASI initial moyen était de 18,9 et le score PGA (Physician's Global Assessment, évaluation initiale
globale du médecin) était compris entre « modéré » (53 % des sujets inclus) et « sévère » (41 %), voire
« très sévère » (6 %).
L'étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l'efficacité et la tolérance d'Humira versus celles
du méthotrexate et d'un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose initiale
de MTX à 7,5 mg, augmentée ensuite jusqu'à la semaine 12, la dose maximale étant de 25 mg, ou bien
une dose initiale de 80 mg d'Humira suivie de 40 mg une semaine sur deux (en commençant une
semaine après la semaine initiale) pendant 16 semaines. On ne dispose d'aucune donnée concernant la
comparaison entre Humira et le MTX au-delà de 16 semaines de traitement. Chez les patients sous
MTX ayant atteint une réponse PASI 50 à la semaine 8 et/ou 12, la posologie n'était pas augmentée
davantage. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de 19,7 et le score
PGA initial allait de « léger » (< 1 %) à « modéré » (48 %), « sévère » (46 %) et « très sévère » (6 %).
Un des principaux critères d'évaluation des études I et II sur le psoriasis était le pourcentage de
patients ayant atteint une réponse PASI 75 entre l'inclusion et la semaine 16 (voir Tableaux 16 et 17).
Tableau 16
Étude I sur le psoriasis (REVEAL) - Résultats d'efficacité à 16
semaines
Placebo
Humira 40 mg 1 sem/2
N=398
N=814
n (%)
n (%)

PASI 75a
26 (6,5)
578 (70,9)b
PASI 100
3 (0,8)
163 (20,0)b
PGA : clair/minimal
17 (4,3)
506 (62,2)b
a Le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI 75 a été calculé
comme un taux ajusté en fonction du centre d'étude
b p<0,001, Humira vs. Placebo
Tableau 17 : étude II sur le psoriasis (CHAMPION)
Résultats d'efficacité à 16 semaines
Placebo
MTX
Humira 40 mg 1 sem/2
N=53
N=110
N=108
n (%)
n (%)
n (%)

PASI 75
10 (18,9)
39 (35,5)
86 (79,6) a, b
PASI 100
1 (1,9)
8 (7,3)
18 (16,7) c, d
PGA:
6 (11,3)
33 (30,0)
79 (73,1) a, b
clair/minimal
a p<0,001 Humira vs. placebo
b p<0,001 Humira vs. méthotrexate
c p<0,01 Humira vs. placebo
d p<0,05 Humira vs. méthotrexate
Dans l'étude I sur le psoriasis, 28 % des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés à
nouveau pour recevoir le placebo à la semaine 33 et 5 % de ceux poursuivant le traitement par Humira
(p<0,001), ont présenté « une diminution de la réponse appropriée » (score PASI entre la semaine 33
et la semaine 52 (incluse) se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à l'inclusion, avec un
minimum d'augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la semaine 33). Parmi les patients
présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans le groupe placebo
et ensuite recrutés dans l'étude d'extension en ouvert, 38 % (25/66) et 55 % (36/66) ont retrouvé une
réponse PASI 75 au bout de respectivement 12 et 24 semaines.
Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la semaine 16 et à la semaine 33 ont reçu un traitement
en continu par Humira pendant 52 semaines dans l'étude I et ont poursuivi le traitement par Humira
dans l'étude d'extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces
patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 %, après 108 semaines supplémentaires de traitement
en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients sortis d'essai pour effets
indésirables ou pour manque d'efficacité ou pour lesquels la dose a été augmentée, ont été considérés
comme non-répondeurs, le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces patients étaient
respectivement de 69,6 % et 55,7%, après 108 semaines supplémentaires de traitement en ouvert (total
de 160 semaines).
Un total de 347 patients répondeurs stables ont participé à une évaluation d'interruption de traitement
et de retraitement dans une étude d'extension en ouvert. Durant la période d'interruption de traitement,
L'index dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology Life Quality Index) a mis en évidence
des améliorations significatives à la semaine 16 par rapport à l'inclusion, comparativement au placebo
(études I et II) et au MTX (étude II). Dans l'étude I, les améliorations des scores résumés des
composantes physiques et psychologiques du SF-36 étaient également significatives par rapport au
placebo.
Dans une étude d'extension en ouvert chez les patients ayant dû augmenter les doses (de 40 mg une
semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d'une réponse PASI inférieure à 50 %,
26,4 % (92/349) et 37,8 % (132/349) des patients ont atteint une réponse PASI 75 à la semaine 12 et à
la semaine 24, respectivement.
L'étude III dans le psoriasis (REACH) a comparé l'efficacité et la tolérance d'Humira versus placebo
chez 72 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte
concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg d'Humira
suivi par 40 mg toutes les 2 semaines (en commençant une semaine après la dose initiale) ou le
placebo pendant 16 semaines. A la semaine 16, une proportion statistiquement significative plus
importante de patients ayant reçu Humira ont atteint un PGA « clair » ou « pratiquement clair » pour
les mains et/ou les pieds par rapport à ceux qui ont reçu le placebo (30,6 % versus 4,3 %,
respectivement [p=0,014]).
L'étude IV dans le psoriasis a comparé l'efficacité et la tolérance d'Humira versus placebo chez
217 patients adultes atteints de psoriasis unguéal modéré à sévère. Les patients ont reçu une dose
initiale de 80 mg d'Humira, suivie par 40 mg toutes les deux semaines (en commençant une semaine
après la dose initiale) ou un placebo pendant 26 semaines suivi d'un traitement par Humira en ouvert
pendant 26 semaines supplémentaires. L'évaluation du psoriasis unguéal a été faite sur la base de
l'indice modifié de sévérité du psoriasis unguéal (mNAPSI, Modified Nail Psoriasis Severity Index),
de l'évaluation globale par le médecin de la sévérité du psoriasis des ongles des mains (PGA-F,
Physician's Global Assessment of Fingernail Psoriasis) et de l'indice de sévérité du psoriasis unguéal
(NAPSI, Nail Psoriasis Severity Index) (voir Tableau 18). Humira a démontré un bénéfice dans le
traitement des patients atteints de psoriasis unguéal présentant différents degrés d'atteinte cutanée
(Surface Corporelle Atteinte SCA 10 % (60 % des patients) et SCA< 10 % et 5 % (40 % des
patients)).
Etude IV sur le psoriasis - Résultats d'efficacité à 16, 26 et 52 semaines
Critères
Semaine 16
Semaine 26
Semaine 52
contrôlée versus placebo
contrôlée versus
en ouvert
placebo
Placebo
Humira
Placebo
Humira
Humira
N=108
40 mg /2sem
N=108
40 mg /2sem
40 mg /2sem
N=109
N=109
N=80
mNAPSI 75 (%)
2.9
26.0a
3.4
46.6a
65.0
PGA-F clair/minimal et
2.9
29.7a
6.9
48.9a
61.3
2-grade d'amélioration
(%)
Pourcentage de variation

-7.8
-44.2 a
-11.5
-56.2a
-72.2
du NAPSI des ongles des
mains total (%)
a p< 0.001, Humira vs. placebo
Les patients traités par Humira ont montré des améliorations statistiquement significatives du DLQI à
la semaine 26 par rapport au groupe placebo.
Hidrosadénite suppurée
La sécurité et l'efficacité d'Humira ont été évaluées au cours d'études randomisées, en double-
aveugle, contrôlées versus placebo et d'une étude d'extension en ouvert chez des patients adultes
atteints d'hidrosadénite suppurée (HS) modérée à sévère ayant présenté une intolérance, une contre-
indication ou une réponse insuffisante à un traitement antibiotique systémique de 3 mois minimum.
Les patients des études HS-I et HS-II présentaient une maladie de stade II ou III selon la classification
de Hurley, avec au moins 3 abcès ou nodules inflammatoires.
L'étude HS-I (PIONEER I) a évalué 307 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou Humira à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0,
puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. L'utilisation
concomitante d'antibiotiques n'était pas autorisée au cours de l'étude. Après 12 semaines de
traitement, les patients traités par Humira au cours de la période A ont été de nouveau randomisés dans
la période B dans l'un des 3 groupes de traitement (Humira 40 mg toutes les semaines, Humira 40 mg
toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la semaine 35). Les patients randomisés pour
recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés au groupe Humira 40 mg toutes les
semaines de la période B.
L'étude HS-II (PIONEER II) a évalué 326 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou Humira à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0,
puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. 19,3 % des
patients ont poursuivi pendant la durée de l'étude le traitement antibiotique oral qu'ils avaient à
l'inclusion. Après 12 semaines de traitement, les patients traités par Humira au cours de la période A
ont été de nouveau randomisés dans la période B dans l'un des 3 groupes de traitement (Humira 40 mg
toutes les semaines, Humira 40 mg toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la
semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés
au groupe placebo de la période B.
Les patients des études HS-I et HS-II étaient éligibles à l'inclusion dans une étude d'extension en
ouvert au cours de laquelle Humira 40 mg était administré toutes les semaines. L'exposition moyenne
dans toute la population traitée par l'adalimumab a été de 762 jours. Tout au long des 3 études, les
patients ont utilisé quotidiennement un antiseptique local sur leurs lésions.
La réduction des lésions inflammatoires et la prévention de l'aggravation des abcès et des fistules
drainantes ont été évaluées à l'aide du score de réponse clinique dans l'hidrosadénite suppurée
(HiSCR : réduction d'au-moins 50 % du nombre total d'abcès et de nodules inflammatoires sans
augmentation du nombre d'abcès ni du nombre de fistules drainantes par rapport aux valeurs à
l'inclusion). La réduction de la douleur cutanée liée à l'HS a été évaluée à l'aide d'une échelle
numérique chez les patients de l'étude qui présentaient à l'inclusion un score initial supérieur ou égal à
3 sur une échelle de 11 points.
À la semaine 12, il y a eu significativement plus de répondeurs HiSCR dans le groupe Humira
comparativement au groupe placebo. À la semaine 12 de l'étude HS-II, un pourcentage
significativement plus élevé de patients a obtenu une réduction cliniquement significative de la
douleur liée à l'HS (voir tableau 19). Les patients traités par Humira présentaient une réduction
significative du risque de poussée de la maladie au cours des 12 premières semaines de traitement.
Tableau 19 : Résultats d'efficacité à 12 semaines, études HS-I et HS-II
Etude HS-I
Etude HS-II
Humira 40 mg
Humira 40 mg
Placebo
par semaine
Placebo
par semaine
N = 153
N = 163
N = 163
HiSCRa
N = 154
40 (26,0 %)
64 (41,8 %) *
45 (27,6 %)
96 (58,9 %) ***
Réduction 30 % de la
N = 109
N = 122
N = 111
N = 105
douleur cutanéeb
27 (24,8 %)
34 (27,9 %)
23 (20,7 %)
48 (45,7 %) ***
* P < 0,05, ***P < 0,001, Humira versus placebo
a
Chez tous les patients randomisés.
b
Chez les patients présentant un score de la douleur cutanée à l'inclusion 3, sur la base d'une
échelle numérique de 0-10, avec 0 = aucune douleur cutanée et 10 = pire douleur cutanée
imaginable.
Le traitement par Humira 40 mg toutes les semaines a réduit significativement le risque d'aggravation
des abcès et fistules drainantes. Au cours des 12 premières semaines des études HS-I et HS-II, environ
deux fois plus de patients du groupe placebo ont présenté une aggravation des abcès (23,0 % versus
11,4 %, respectivement) et des fistules drainantes (30,0 % versus 13,9 %, respectivement),
comparativement aux groupes Humira.
Versus placebo, des améliorations plus importantes entre l'inclusion et la semaine 12 ont été observées
en termes de qualité de vie liée à la santé spécifique à la peau mesurée par l'indice de qualité de vie
dermatologique (DLQI ; études HS-I et HS-II), de satisfaction globale du patient par rapport à son
traitement médicamenteux mesurée par le questionnaire de satisfaction relative au traitement
médicamenteux (TSQM ; études HS-I et HS-II), et de santé physique mesurée par la composante
physique du score SF-36 (étude HS-I).
Chez les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12, traités par Humira 40 mg
administré toutes les semaines, le taux de réponse clinique HiSCR à la semaine 36 était plus élevé
chez les patients recevant Humira toutes les semaines par rapport aux patients chez lesquels la
fréquence d'administration était réduite à toutes les deux semaines ou chez lesquels le traitement était
interrompu (voir tableau 20).
Pourcentage de patientsa répondeurs HiSCRb aux semaines 24 et 36 après re-
randomisation des traitements à la semaine 12, patients issus du groupe Humira 40 mg toutes les
semaines
Placebo
Humira 40 mg
(arrêt du
toutes les deux
Humira 40 mg
traitement)
semaines
par semaine
N = 73
N = 70
N = 70
Semaine 24
24 (32,9 %)
36 (51,4 %)
40 (57,1 %)
Semaine 36
22 (30,1 %)
28 (40,0 %)
39 (55,7 %)
a
Patients ayant présenté au moins une réponse partielle au traitement par
Humira 40 mg par semaine après 12 semaines.
b
Les patients répondant aux critères spécifiés dans le protocole en termes de
perte de réponse ou d'absence d'amélioration devaient sortir de l'étude et
étaient comptabilisés comme non-répondeurs.
Parmi les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12 et traités en continu par
Humira toutes les semaines, le taux de répondeurs HiSCR à la semaine 48 était de 68,3 % et de 65,1 %
à la semaine 96. Un traitement à plus long terme par Humira 40 mg une fois par semaine pendant
96 semaines n'a identifié aucun nouveau signal de sécurité.
Parmi les patients dont le traitement par Humira a été interrompu à la semaine 12 dans les études HS-I
et HS-II, le taux de répondeurs HiSCR 12 semaines après la ré-introduction d'Humira 40 mg toutes les
semaines était revenu à des valeurs similaires à celles observées avant l'interruption du traitement
(56,0 %).
Maladie de Crohn
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées chez plus de 1 500 patients ayant une maladie de
Crohn active modérée à sévère (indice d'activité de la maladie de Crohn [Crohn's Disease Activity
Index (CDAI)] 220 et 450) dans des études randomisées, en double-aveugle, contrôlées versus
placebo. Des doses stables concomitantes d'aminosalicylés, de corticoïdes et/ou
d'immunomodulateurs étaient autorisées et 80% des patients ont continué à recevoir au moins un de
ces médicaments.
L'induction d'une rémission clinique (définie par un indice CDAI < 150) a été évaluée dans deux
études, l'étude I sur la MC (CLASSIC I) et l'étude II sur la MC (GAIN). Dans l'étude I sur la MC,
299 patients non précédemment traités par un anti-TNF ont été randomisés vers l'un des quatre
groupes de traitement de l'étude ; placebo aux semaines 0 et 2, 160 mg d'Humira à la semaine 0 et
80 mg à la semaine 2, 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2, et 40 mg à la semaine 0 et 20 mg
à la semaine 2. Dans l'étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant intolérants à
l'infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d'Humira à la semaine 0 et 80 mg à la
semaine 2 soit un placebo aux semaines 0 et 2. Les non-répondeurs primaires ont été exclus des études
et ces patients n'ont par conséquent pas fait l'objet d'autres évaluations.
Le maintien de la rémission clinique a été évalué dans l'étude III sur la MC (CHARM). Dans l'étude
III sur la MC, 854 patients ont reçu en ouvert 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2. A la
semaine 4, les patients ont été randomisés pour recevoir 40 mg toutes les deux semaines ou 40 mg
toutes les semaines soit un placebo pour une durée totale de 56 semaines. Les patients présentant une
réponse clinique (diminution de l'indice CDAI 70) à la semaine 4 ont été stratifiés et analysés
séparément de ceux n'ayant pas présenté de réponse clinique à la semaine 4. La diminution
progressive des corticoïdes était autorisée après la semaine 8.
Les taux d'induction d'une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont
présentés dans le tableau 21.
Induction d'une rémission clinique et d'une réponse clinique
(pourcentage de patients)
Etude I sur la MC : patients naïfs
Etude II sur la MC : patients
d'infliximab
précédemment traités par
l'infliximab
Placebo
Humira
Humira
Placebo
Humira
N = 74
80/40 mg
160/80 mg
N = 166
160/80 mg
N = 75
N = 76
N = 159
Semaine 4
Rémission clinique
12%
24%
36%*
7 %
21%*
Réponse clinique
24%
37%
49%**
25%
38%**
(CR-100)
Toutes les valeurs de p correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour Humira
versus placebo
*
p < 0,001
**
p < 0,01
Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d'induction 160/80 mg et 80/40 mg
à la semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.
Dans l'étude III sur la MC, 58% (499/854) des patients présentaient une réponse clinique à la semaine
4 et ont été évalués dans l'analyse principale. Parmi les patients présentant une réponse clinique à la
semaine 4, 48% avaient été préalablement exposés à un autre traitement anti-TNF. Les taux de
maintien de la rémission et de réponse sont présentés dans le tableau 22. Les résultats de rémission
clinique sont restés relativement constants, indépendamment de l'exposition antérieure éventuelle à un
anti-TNF.
Les hospitalisations et les interventions chirurgicales liées à la maladie ont été réduites de manière
statistiquement significative avec l'adalimumab comparé au placebo à la semaine 56.
Tableau 22
Maintien de la rémission clinique et de la réponse clinique
(pourcentage de patients)
Placebo
40 mg d'Humira
40 mg d'Humira
toutes les deux
toutes les
semaines
semaines
Semaine 26
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
17 %
40 %*
47 %*
Réponse clinique (CR-100)
27 %
52 %*
52 %*
Patients en rémission sans
3 % (2/66)
19 % (11/58)**
15 % (11/74)**
corticoïdes
depuis >= 90 joursa
Semaine 56
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
12 %
36 %*
41 %*
Réponse clinique (CR-100)
17 %
41 %*
48 %*
Patients en rémission sans
5 % (3/66)
29 % (17/58)*
20 % (15/74)**
corticoïdes
depuis >= 90 joursa
*
p < 0,001 pour Humira versus placebo, comparaisons combinées des pourcentages
** p < 0,02 pour Humira versus placebo, comparaisons combinées des pourcentages
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
117/276 patients de l'étude I sur la MC et 272/777 patients des études II et III sur la MC ont été suivis
pendant au moins 3 ans de traitement en ouvert par l'adalimumab. 88 et 189 patients, respectivement,
sont restés en rémission clinique. La réponse clinique (CR-100) a été maintenue chez 102 et 233
patients, respectivement.
Qualité de vie
Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été
obtenue à la semaine 4 chez les patients randomisés traités par Humira 80/40 mg et 160/80 mg versus
placebo et également aux semaines 26 et 56 dans l'étude III sur la MC ainsi que dans tous les groupes
traités par l'adalimumab versus placebo.
Rectocolite hémorragique
La tolérance et l'efficacité de doses multiples d'Humira ont été évaluées chez des patients adultes
atteints de rectocolite hémorragique active, modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-
score endoscopique de 2 à 3) dans des études randomisées, en double aveugle, contrôlées versus
placebo.
Dans l'étude I sur la RCH, 390 patients naïfs d'anti-TNF ont été randomisés pour recevoir soit un
placebo aux semaines 0 et 2, soit 160 mg d'Humira à la semaine 0 suivis de 80 mg à la semaine 2, soit
80 mg d'Humira à la semaine 0 suivis de 40 mg à la semaine 2. Après la semaine 2, les patients des
deux groupes adalimumab ont reçu 40 mg toutes les 2 semaines. La rémission clinique (définie par un
score Mayo 2 sans aucun sous-score > 1) a été évaluée à la semaine 8.
Dans l'étude II sur la RCH, 248 patients ont reçu 160 mg d'Humira à la semaine 0, 80 mg à la semaine
2 puis 40 mg toutes les 2 semaines et 246 patients ont reçu un placebo. Les résultats cliniques ont été
évalués en termes d'induction d'une rémission à la semaine 8 et de maintien de la rémission à la
semaine 52.
Les taux de rémission clinique versus placebo à la semaine 8 ont été significativement plus importants
chez les patients ayant reçu un traitement d'induction par 160/80 mg d'Humira dans l'étude I sur la
RCH (respectivement 18 % versus 9 %, p = 0,031) et dans l'étude II sur la RCH (respectivement 17 %
versus 9 %, p = 0,019). Dans l'étude II sur la RCH, parmi les patients traités par Humira qui étaient en
rémission à la semaine 8, 21/41 (51 %) étaient en rémission à la semaine 52.
Les résultats de l'ensemble de la population de l'étude II sur la RCH sont présentés dans le tableau 23.
Réponse, rémission et cicatrisation de la muqueuse dans l'étude II sur la RCH
(Pourcentage de patients)
Placebo
40 mg d'Humira
toutes les deux
semaines
Semaine 52
N = 246
N = 248
Réponse clinique
18 %
30 %*
Rémission clinique
9 %
17 %*
Cicatrisation de la muqueuse
15 %
25 %*
Rémission sans corticoïdes depuis 90 jours a
6 %
13 % *
(N = 140)
(N = 150)
Semaines 8 et 52
Réponse maintenue
12 %
24 %**
Rémission maintenue
4 %
8 %*
Cicatrisation de la muqueuse maintenue
11 %
19 %*
Une rémission clinique est définie par un score Mayo 2 sans aucun sous-score > 1 ;
La réponse clinique est une diminution du score Mayo 3 points et 30% par rapport à
la valeur de base associée à une diminution du sous-score de saignement rectal [SSR] 1
ou une valeur absolue du SSR de 0 ou 1 ;
*p < 0,05 pour Humira versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
**p < 0,001 pour Humira versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
a Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients ayant une réponse clinique à la 8ème semaine, 47% étaient en réponse clinique, 29%
étaient en rémission clinique, 41% avaient une cicatrisation de la muqueuse et 20% étaient en
rémission sans corticoïdes depuis plus de 90 jours à la semaine 52.
Environ 40 % des patients de l'étude II sur la RCH étaient en échec à un traitement anti-TNF antérieur
par l'infliximab. L'efficacité de l'adalimumab chez ces patients était moindre versus celle chez les
patients naïfs d'anti-TNF. Parmi les patients en échec à un traitement anti-TNF antérieur, une
rémission a été obtenue à la semaine 52 chez 3 % des patients sous placebo et 10 % des patients sous
adalimumab.
Les patients des études I et II sur la RCH avaient la possibilité d'être inclus dans l'étude d'extension à
long terme en ouvert (étude III sur la RCH). Après 3 ans de traitement par l'adalimumab, 75%
(301/402) continuaient à être en rémission clinique selon le score Mayo partiel.
Taux d'hospitalisation
Pendant les 52 semaines des études I et II dans la RCH, des taux plus faibles d'hospitalisation toutes
causes confondues et d'hospitalisation liée à la RCH ont été observés dans le bras traité par
l'adalimumab comparé au bras placebo. Le nombre d'hospitalisations toutes causes confondues dans
le groupe traité par l'adalimumab était de 0,18 par patient-année versus 0,26 par patient-année dans le
groupe placebo et le nombre correspondant d'hospitalisations liées à la RCH était de 0,12 par patient-
année versus 0,22 par patient-année.
Dans l'étude II sur la RCH, le traitement par l'adalimumab entraînait des améliorations du score du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (IBDQ).
Uvéite
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées chez des patients adultes atteints d'uvéite non
infectieuse, intermédiaire, postérieure et de panuvéite, à l'exclusion des patients présentant une uvéite
antérieure isolée, dans deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo (UV I
et II). Les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg puis de 40 mg toutes
les deux semaines en commençant une semaine après l'administration de la première dose.
L'administration concomitante d'un immunosuppresseur non biologique à dose stable était autorisée.
L'étude UV I a évalué 217 patients présentant une uvéite active malgré un traitement par corticoïdes
(prednisone par voie orale à la dose de 10 à 60 mg/jour). Au moment de l'inclusion dans l'étude, tous
les patients ont reçu une dose de 60 mg/jour de prednisone pendant deux semaines, progressivement
réduite selon un schéma standardisé imposé jusqu'à l'arrêt complet de la corticothérapie à la
semaine 15.
L'étude UV II a évalué 226 patients présentant une uvéite inactive nécessitant une corticothérapie
chronique (prednisone par voie orale à la dose de 10 à 35 mg/jour) au moment de l'inclusion dans
l'étude pour contrôler leur maladie. La dose de corticoïdes était progressivement réduite selon un
schéma standardisé jusqu'à l'arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 19.
Le critère principal d'évaluation de l'efficacité dans les deux études était le « délai de survenue de la
rechute ». La rechute était définie par un critère composite basé sur la présence de lésions vasculaires
rétiniennes et/ou choriorétiniennes inflammatoires, le Tyndall cellulaire de la chambre antérieure,
l'inflammation vitréenne et la meilleure acuité visuelle corrigée.
Les patients ayant terminé les études UV I et UV II étaient éligible pour participer à une étude
d'extension à long terme non contrôlée d'une durée initialement prévue de 78 semaines. Les patients
ont été autorisés à continuer à prendre le médicament de l'étude au-delà de la semaine 78 jusqu'à ce
qu'ils aient accès à Humira.
Réponse clinique
Les résultats des deux études ont mis en évidence une réduction statistiquement significative du risque
de rechute chez les patients traités par Humira comparativement aux patients recevant le placebo (voir
tableau 24). Les deux études ont montré un effet précoce et durable sur le taux de rechute sous Humira
comparativement au placebo (voir figure 2).
Délai de survenue de la rechute dans les études UV I et UV II
Analyse
N
Rechute Délai médian HRa
IC à 95 % Valeur
Traitement
N (%)
de survenue
pour le
de pb
de la rechute
HRa
(mois)
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 6 dans l'étude UV I
Analyse principale (ITT)
Placebo
107
84
3,0
--
--
--
(78,5)
Adalimumab
110
60
5,6
0,50
0,36 ; 0,70
< 0,001
(54,5)
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 2 dans l'étude UV II
Analyse principale (ITT)
Placebo
111
61
8,3
--
--
--
(55,0)
Adalimumab
115
45
NEc
0,57
0,39 ; 0,84
0,004
(39,1)
Remarque : La rechute à ou après la semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II) était comptabilisée
comme un événement. Les sorties d'étude pour d'autres raisons qu'une rechute étaient censurées au moment de
la sortie d'étude.
a
HR pour l'adalimumab versus placebo par une analyse de régression à risque proportionnel ajusté sur le
traitement.
b
Valeur de p bilatérale selon le test de log-rank.
c
NE = non estimable. Moins de la moitié des patients à risque ont présenté un événement.
Figure 2 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute à ou après la
semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II)
)
(
%
E
T
U
H
C
E
R
E
D
X
U
A
T

TEMPS (MOIS)
Etude UV I Traitement
Placebo
Adalimumab
TEMPS (MOIS)
Etude UV II Traitement
Placebo
Adalimumab
Remarque : P# = Placebo (Nombre d'événements/Nombre de patients à risque) ; A# = Humira
(Nombre d'événements/Nombre de patients à risque)
Dans l'étude UV I, des différences statistiquement significatives en faveur de l'adalimumab versus
placebo ont été observées pour chaque composante du critère de rechute. Dans l'étude UV II, des
différences statistiquement significatives ont été observées pour l'acuité visuelle, toutes les autres
composantes étaient cependant numériquement en faveur de l'adalimumab.
Sur les 424 patients inclus dans l'extension à long-terme non contrôlée des études UV I et UV II,
60 patients ont été considérés inéligibles (par exemple, en raison de déviations ou en raison de
complications secondaires à une rétinopathie diabétique, suite à une chirurgie de la cataracte ou une
vitrectomie) et ont été exclus de l'analyse des critères primaires d'efficacité. Sur les 364 patients
restants, 269 patients évaluables (74%) ont été traités pendant 78 semaines en ouvert par
l'adalimumab. Sur la base des données observées, 216 (80,3 %) étaient en phase de quiescence
(absence de lésions inflammatoires actives, Tyndall cellulaire 0,5+, inflammation du vitrée 0,5+)
avec corticothérapie associée à une dose 7,5 mg par jour, et 178 (66,2 %) étaient en phase de
quiescence sans corticoïdes. La meilleure acuité visuelle corrigée était soit améliorée soit maintenue
(détérioration < 5 lettres) pour 88,6 % des yeux évalués à la semaine 78. Les données au-delà de la
semaine 78 concordaient globalement avec ces résultats, mais le nombre de sujets inclus a diminué
après cette période. Dans l'ensemble, parmi les patients sortis de l'étude avant la semaine 78, 18 % ont
arrêté l'étude en raison d'événements indésirables et 8 % en raison d'une réponse insuffisante au
traitement par l'adalimumab.
Qualité de vie
Les résultats rapportés par les patients en termes de qualité de vie liée à la fonction visuelle ont fait
l'objet d'une évaluation dans les deux études cliniques, à l'aide du questionnaire de qualité de vie
NEI VFQ-25. La majorité des sous-scores étaient numériquement en faveur d'Humira, avec des
différences moyennes statistiquement significatives en termes de vision générale, douleur oculaire,
vision de près, santé mentale, et de score total dans l'étude UV I, et en termes de vision générale et
santé mentale dans l'étude UV II. Les effets sur la qualité de vie liée à la fonction visuelle n'étaient
pas numériquement en faveur d'Humira pour le sous-score vision des couleurs dans l'étude UV I et
pour les sous-scores vision des couleurs, vision périphérique et vision de près dans l'étude UV II.
La formation d'anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une
diminution de l'efficacité de l'adalimumab. Il n'y a pas de corrélation apparente entre la présence
d'anticorps anti-adalimumab et la survenue d'effets indésirables.
Des dosages répétés des anticorps anti-adalimumab ont été faits chez les patients souffrant de
polyarthrite rhumatoïde des études I, II et III, pendant la période de 6 à 12 mois. Dans les essais
pivots, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 5,5 % (58/1053) des patients traités avec
l'adalimumab, contre 0,5 % (2/370) des patients sous placebo. Chez les patients ne recevant pas
simultanément du méthotrexate, la fréquence a été de 12,4 %, contre 0,6 % lorsque l'adalimumab était
ajouté au méthotrexate.
Chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans, des
anticorps anti-adalimumab ont été détectés chez 15,8 % (27/171) des patients traités par l'adalimumab.
Chez les patients n'ayant pas reçu simultanément le méthotrexate, l'incidence a été de 25,6 % (22/86)
versus 5,9 % (5/85) lorsque l'adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.
Chez des patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de
4 ans et plus d'un poids < 15 kg, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 7 % (1/15) des
patients, et le patient en question recevait un traitement concomitant par le méthotrexate.
Chez les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite, des anticorps anti-adalimumab ont été détectés
chez 10,9 % (5/46) des patients traités par l'adalimumab. Chez les patients n'ayant pas reçu
simultanément le méthotrexate, l'incidence a été de 13,6 % (3/22) versus 8,3 % (2/24) lorsque
l'adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.
Chez les patients présentant un rhumatisme psoriasique, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 38 des 376 patients (10 %) traités avec l'adalimumab. Chez les patients ne recevant pas
simultanément de méthotrexate, la fréquence était de 13,5 % (24 patients sur 178) contre 7 % (14
patients sur 198) lorsque l'adalimumab était ajouté au méthotrexate.
Chez les patients présentant une spondylarthrite ankylosante, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 17 des 204 patients (8,3 %) traités avec l'adalimumab. Chez les patients ne recevant
pas simultanément de méthotrexate, la fréquence était de 16 patients sur 185 (8,6 %) comparé à 1
patient sur 19 (5,3 %) lorsque l'adalimumab était ajouté au méthotrexate.
Chez les patients présentant une spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques, des anticorps
anti-adalimumab ont été identifiés chez 8 des 152 patients (5,3 %) traités avec l'adalimumab.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez
7 des 269 patients (2,6 %) et chez 19 des 487 patients (3,9 %) atteints de rectocolite hémorragique.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 77
des 920 patients (8,4 %) traités par l'adalimumab en monothérapie.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis en plaques traités par adalimumab en monothérapie à
long terme et qui ont participé à une étude d'interruption de traitement puis de retraitement, le taux
d'anticorps anti-adalimumab après retraitement (11 des 482 patients, 2,3 %) était similaire au taux
observé avant l'interruption de traitement (11 des 590 patients, 1,9 %).
Chez les enfants et adolescents atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés
chez 5 des 38 patients (13 %) traités par l'adalimumab 0,8 mg/kg en monothérapie.
Chez les patients atteints d'hidrosadénite suppurée modérée à sévère, des anticorps anti-adalimumab
ont été identifiés chez 10 des 99 patients (10,1 %) traités par l'adalimumab.
Chez les patients adultes atteints d'uvéite non infectieuse, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 4,8 % des patients traités par l'adalimumab (soit 12 patients sur 249).
Chez les enfants et les adolescentsatteints de rectocolite hémorragique active modérée à sévère, 3%
des patients ayant reçu de l'adalimumab ont présenté des anticorps antiadalimumab.
Les études d'immunogénicité étant spécifiques du produit, une comparaison des taux d'anticorps
enregistrés avec ceux d'autres produits est sans objet.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique (AJI)
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (AJIp)
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans deux études (AJIp I et II) chez des enfants
ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire active ou une AJI d'évolution polyarticulaire,
qui présentaient différentes formes de début de la maladie (le plus souvent polyarthrite avec facteur
rhumatoïde négatif ou positif et oligoarthrite étendue).
AJIp I
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique randomisée en
double aveugle en groupes parallèles menée chez 171 enfants (de 4 à 17 ans) présentant une AJI
polyarticulaire. Dans la phase de pré-inclusion en ouvert (PI-O), les patients ont été stratifiés en deux
groupes : patients traités par MTX (méthotrexate) ou non traités par MTX. Les patients de la strate
« sans MTX » étaient naïfs de traitement ou le MTX avait été arrêté deux semaines au moins avant
l'administration du médicament à l'étude. Les patients sont restés sous doses stables d'AINS et/ou de
prednisone ( 0,2 mg/kg/jour ou 10 mg/jour au maximum). Dans la phase de pré-inclusion en ouvert,
tous les patients ont reçu 24 mg/m2 d'Humira, jusqu'à un maximum de 40 mg, toutes les deux
semaines pendant 16 semaines. Le tableau 25 présente la distribution des patients par âge et doses
minimales, médianes et maximales reçues pendant la phase de pré-inclusion en ouvert.
Tableau 25
Distribution des patients par âge et doses d'adalimumab reçues pendant la phase de pré-
inclusion en ouvert
Groupe d'âge
Nombre de patients au début de
Dose minimale, médiane et
l'étude n (%)
maximale
4 à 7 ans
31 (18,1)
10, 20 et 25 mg
8 à 12 ans
71 (41,5)
20, 25 et 40 mg
13 à 17 ans
69 (40,4)
25, 40 et 40 mg
Les patients présentant une réponse ACR 30 pédiatrique en semaine 16 étaient éligibles pour être
randomisés dans la phase en double aveugle (DA) et ils ont reçu Humira à raison de 24 mg/m2 jusqu'à
un maximum de 40 mg ou le placebo toutes les deux semaines pendant 32 semaines de plus ou
jusqu'à une poussée de la maladie. Une poussée était définie comme une aggravation d'au moins
30 % d'au moins 3 des 6 critères du score ACR pédiatrique, la présence d'au moins deux articulations
actives et une amélioration supérieure à 30 % d'un critère seulement sur les six. Après 32 semaines ou
au moment d'une poussée de la maladie, les patients étaient éligibles pour entrer dans la phase
d'extension en ouvert.
Réponses ACR 30 Pédiatrique dans l'étude de l'AJI
Strate
MTX
Sans MTX
Phase
Pré-inclusion en ouvert
de 16 semaines
Réponse ACR
94,1 % (80/85)
74,4 % (64/86)
30 Péd. (n/N)
Critères d'efficacité
Double aveugle de 32
Humira / MTX
Placebo / MTX
Humira
Placebo
semaines
(N = 38)
(N = 37)
(N = 30)
(N = 28)
Poussées de la
36,8 % (14/38)
64,9 % (24/37)b
43,3 % (13/30)
71,4 %
maladie à la fin
(20/28)c
des 32 semainesa
(n/N)
Délai médian
> 32 semaines
20 semaines
> 32 semaines
14 semaines
jusqu'à une
poussée de la
maladie
a Réponses ACR Péd. 30/50/70 en semaine 48 significativement plus élevées que celles des patients
sous placebo.
b p = 0,015
c p = 0,031
Chez les sujets qui avaient répondu en semaine 16 (n = 144), les réponses ACR pédiatrique
30/50/70/90 ont été maintenues pendant des durées allant jusqu'à six ans dans la phase d'extension en
ouvert chez les patients qui avaient reçu Humira pendant toute l'étude. Dix-neuf patients dont 11 du
groupe d'âge de 4 à 12 ans et 8 du groupe d'âge de 13 à 17 ans ont été traités pendant 6 ans ou plus.
Les réponses globales ont été généralement supérieures et le nombre de patients ayant développé des
anticorps a été plus faible avec l'association Humira plus MTX qu'avec Humira en monothérapie. En
tenant compte de ces résultats, Humira est recommandé en association avec le MTX et en
monothérapie chez les patients pour lesquels le traitement par MTX est inadapté (voir rubrique 4.2).
AJIp II
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude en ouvert, multicentrique chez 32
enfants (âgés de 2 à 4 ans ou âgés de 4 ans et plus, de poids < 15 kg) présentant une AJI
polyarticulaire modérément à sévèrement active. Les patients ont reçu Humira à la dose de 24 mg/m2
de surface corporelle jusqu'à une dose maximale de 20 mg en une seule injection sous-cutanée toutes
les 2 semaines pendant au moins 24 semaines. Durant l'étude, la plupart des patients avaient un
traitement concomitant par MTX, une plus faible proportion avait des corticoïdes ou des AINS.
A la semaine 12 et à la semaine 24, la réponse ACR30 Pédiatrique était de 93,5 % et de 90,0 %,
respectivement, en utilisant les données observées. La proportion de patients avec ACR50/70/90
Pédiatrique à la semaine 12 et à la semaine 24 était de 90,3 %/ 61,3 %/38,7 % et 83,3 %/73,3 %/36,7
%, respectivement. Parmi ceux ayant répondu (ACR 30 Pédiatrique) à la semaine 24 (n=27 sur les 30
patients), la réponse ACR 30 Pédiatrique était maintenue jusqu'à 60 semaines dans la phase
d'extension en ouvert chez les patients qui ont reçu Humira durant toute cette période. Globalement,
20 patients ont été traités pendant 60 semaines ou plus.
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée en
double aveugle chez 46 patients pédiatriques (âgés de 6 à 17 ans) présentant une arthrite liée à
l'enthésite modérée. Les patients ont été randomisés pour recevoir, toutes les deux semaines pendant
12 semaines, soit une dose d'Humira de 24 mg/m² de surface corporelle jusqu'à une dose maximale de
40 mg, soit un placebo. La phase en double aveugle a été suivie d'une phase en ouvert durant laquelle
les patients recevaient une dose d'Humira de 24 mg/m² de surface corporelle jusqu'à une dose
maximale de 40 mg toutes les deux semaines par voie sous-cutanée pendant 192 semaines
supplémentaires. Le critère d'évaluation principal était la variation en pourcentage du nombre
d'articulations actives touchées par l'arthrite (gonflement non lié à une malformation ou articulations
avec perte de mouvement et douleur et/ou sensibilité) entre l'inclusion et la semaine 12. Une réduction
moyenne de -62,6 % (variation médiane : -88,9 %) a été observée chez les patients traités par Humira
par rapport à -11,6 % (variation médiane : -50,0 %) chez les patients recevant le placebo.
L'amélioration relative au nombre d'articulations actives touchées par l'arthrite a été maintenue au
cours de la phase en ouvert jusqu'à la semaine 156 pour les 26 patients sur les 31 (84 %) du groupe
Humira qui sont restés dans l'étude. Une amélioration clinique mais non statistiquement significative a
été observée chez la majorité des patients pour les critères secondaires tels que le nombre de sites
d'enthésite, le nombre d'articulations douloureuses, le nombre d'articulations gonflées, et la réponse
selon les critères ACR 50 et 70 pédiatriques.
Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent
L'efficacité d'Humira a été évaluée dans une étude contrôlée, randomisée en double aveugle chez
114 patients pédiatriques âgés de 4 ans et plus présentant un psoriasis en plaques chronique sévère
(défini par un score PGA 4 ou une atteinte de la surface corporelle > 20 % ou > 10 % avec des
lésions très épaisses ou un score PASI 20 ou 10 avec atteinte cliniquement significative du visage,
des organes génitaux ou des mains et/ou pieds) qui n'était pas suffisamment contrôlé par un traitement
topique et l'héliothérapie ou la photothérapie.
Les patients ont reçu Humira à la dose de 0,8 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu'à 40 mg), ou
0,4 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu'à 20 mg) ou le méthotrexate à la dose de 0,1 à 0,4 mg/kg
une fois par semaine (jusqu'à 25 mg). À la semaine 16, il y a eu plus de répondeurs (par ex. PASI 75)
chez les patients randomisés dans le groupe Humira 0,8 mg/kg toutes les deux semaines par rapport
aux patients randomisés dans le groupe Humira 0,4 mg/kg toutes les deux semaines ou le MTX.
Tableau 27 : Psoriasis en plaques pédiatrique ­ Résultats d'efficacité à 16 semaines
Humira 0,8 mg/kg toutes les
MTXa
2 semaines
N = 37
N = 38
PASI 75b
12
22 (57,9 %)
(32,4 %)
PGA : clair/minimalc
15
23 (60,5 %)
(40,5 %)
a MTX = méthotrexate
b p = 0,027, Humira 0,8 mg/kg versus MTX.
c p = 0,083, Humira 0,8 mg/kg versus MTX.
Chez les patients ayant obtenu un score PASI 75 et un score PGA « clair ou minimal », le traitement a
été arrêté pendant une durée allant jusqu'à 36 semaines et ils ont été suivis pour détecter une perte de
contrôle de la maladie (c'est-à-dire une aggravation d'au moins 2 grades du score PGA). Les patients
ont ensuite été retraités par l'adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines pendant 16 semaines
supplémentaires et les taux de réponse observés pendant le retraitement ont été comparables à ceux
rapportés pendant la phase en double aveugle antérieure : réponse PASI 75 chez 78,9 % des patients
(15 sur 19) et score PGA « clair ou minimal » chez 52,6 % (10 sur 19).
Hidrosadénite suppurée de l'adolescent
Il n'existe pas d'essai clinique conduit avec Humira chez des adolescents atteints d'HS. L'efficacité de
l'adalimumab pour le traitement des adolescents atteints d'HS est prédite sur la base de l'efficacité et
de la relation exposition-réponse démontrées chez des patients adultes atteints d'HS ainsi que de la
probabilité que l'évolution de la maladie, sa physiopathologie et les effets du médicament soient
sensiblement similaires à ceux observés chez les adultes aux mêmes niveaux d'exposition. La
tolérance de la dose recommandée d'adalimumab chez les adolescents atteints d'HS est basée sur le
profil de tolérance de l'adalimumab dans ses indications croisées chez les adultes et chez les patients
pédiatriques à des doses similaires ou plus fréquentes (voir rubrique 5.2).
Maladie de Crohn de l'enfant et l'adolescent
Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance
d'Humira dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en
fonction du poids (< 40 kg ou 40 kg) chez 192 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans (inclus),
présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère (définie par un indice d'activité de la maladie
de Crohn chez l'enfant [Paediatric Crohn's Disease Activity Index (PCDAI)] > 30). Les patients
devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou
un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à
l'infliximab.
Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de
leur poids initial : 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 pour les patients de poids 40 kg et
respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.
À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette
date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le
montre le tableau 28.
Tableau 28
Schéma posologique d'entretien
Poids du patient
Dose faible
Dose standard
< 40 kg
10 mg toutes les deux semaines 20 mg toutes les deux semaines
40 kg
20 mg toutes les deux semaines 40 mg toutes les deux semaines
Résultats d'efficacité
Le critère de jugement principal de l'étude était la rémission clinique à la semaine 26, définie par un
score PCDAI 10.
Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au
moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le tableau 29. Les taux d'arrêt des
corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés dans le tableau 30.
Etude sur la MC pédiatrique
Rémission et réponse cliniques (PCDAI)
Dose standard
Dose faible
Valeur de p*
40/20 mg toutes les deux 20/10 mg toutes les
semaines
deux semaines
N = 93
N = 95
Semaine 26
Rémission clinique
38,7 %
28,4 %
0,075
Réponse clinique
59,1 %
48,4 %
0,073
Semaine 52
Rémission clinique
33,3 %
23,2 %
0,100
Réponse clinique
41,9 %
28,4 %
0,038
* Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible.
Tableau 30
Etude sur la MC pédiatrique
Arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs et fermeture des fistules
Dose standard
Dose faible
Valeur de p1
40/20 mg toutes les
20/10 mg toutes les
deux semaines
deux semaines
Arrêt des corticoïdes
N = 33
N = 38
Semaine 26
84,8 %
65,8 %
0,066
Semaine 52
69,7 %
60,5 %
0,420
Arrêt des immunomodulateurs2
N = 60
N = 57
Semaine 52
30,0 %
29,8 %
0,983
Fermeture des fistules3
N = 15
N = 21
Semaine 26
46,7 %
38,1 %
0,608
Semaine 52
40,0 %
23,8 %
0,303
1 Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible
2 Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la semaine 26, à la libre
appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique
3 Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la
visite initiale
Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la
vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite
initiale et les semaines 26 et 52.
Des améliorations statistiquement et cliniquement significatives par rapport à la visite initiale ont
également été observées dans les deux groupes de traitement pour les paramètres de qualité de vie (y
compris IMPACT III).
Cent patients (n=100) issus de l'étude sur la MC pédiatrique ont été inclus dans une étude d'extension
à long terme, en ouvert. Après 5 ans de traitement par l'adalimumab, 74,0 % (37/50) des 50 patients
restant dans l'étude continuaient à être en rémission clinique et 92,0 % (46/50) des patients
continuaient à être en réponse clinique selon le score PCDAI.
Rectocolite hémorragique chez l'enfant et l'adolescent
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée, en
double aveugle, menée chez 93 patients âgés de 5 à 17 ans et atteints de rectocolite hémorragique
modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-score endoscopique de 2 à 3 points, confirmé
par une endoscopie évaluée par une relecture centralisée) qui présentaient une réponse inadéquate ou
l'inclusion ont été autorisés à diminuer progressivement leur traitement par corticoïdes après la
semaine 4.
Au cours de la période d'induction de l'étude, 77 patients ont été randomisés (3:2) pour recevoir un
traitement en double aveugle par Humira à une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 ;
ou une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, un placebo à la
semaine 1 et une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2. Les deux groupes ont
reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6 Suite à un
amendement de l'étude, 16 patients ont reçu un traitement en ouvert par Humira à la dose d'induction
de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose
maximale de 80 mg) à la semaine 2.
À la semaine 8, 62 patients ayant présenté une réponse clinique selon le score Mayo partiel (SMP ;
définie comme une diminution du SMP 2 points et 30 % par rapport à la valeur initiale) ont été
randomisés pour recevoir un traitement d'entretien en double aveugle par Humira à une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine, ou une dose d'entretien de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) toutes les deux semaines. Après l'amendement, 12 patients ayant présenté une
réponse clinique d'après le SMP ont été randomisés pour recevoir un placebo, mais ces derniers n'ont
pas été inclus dans l'analyse principale d'efficacité.
Une poussée de la maladie était définie comme une augmentation du SMP d'au moins 3 points (pour
les patients présentant un SMP de 0 à 2 à la semaine 8), d'au moins 2 points (pour les patients
présentant un SMP de 3 à 4 à la semaine 8), ou d'au moins 1 point (pour les patients présentant un
SMP de 5 à 6 à la semaine 8).
Les patients dont l'état répondait aux critères de poussée de la maladie à la semaine 12 ou après ont
été randomisés pour recevoir une dose de réinduction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) ou une
dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) et ont conservé leur dose d'entretien respective par la
suite.
Résultats d'efficacité
Les cocritères principaux d'évaluation de l'étude étaient la rémission clinique selon le SMP (définie
par un SMP 2 sans aucun sousscore individuel > 1) à la semaine 8, et la rémission clinique selon le
score SMT (score Mayo total) (définie par un score Mayo 2 sans aucun sousscore individuel > 1) à
la semaine 52 chez les patients ayant obtenu une réponse clinique d'après le SMP à la semaine 8.
À la semaine 8, les taux de rémission clinique selon le SMP pour les patients de chaque groupe ayant
reçu le traitement d'induction par Humira en double aveugle sont présentés dans le tableau 31.
Humiraa
Humirab, c
Dose maximale de 160 mg à la Dose maximale de 160 mg à la
semaine 0 / placebo à la
semaine 0 et à la semaine 1
semaine 1
N = 47
N = 30
Rémission clinique
13/30 (43,3 %)
28/47 (59,6 %)
a Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la
semaine 1, et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c En excluant la dose d'induction en ouvert d'Humira de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à
la semaine 2
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d'induction ont reçu une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, le
critère d'évaluation est considéré comme n'étant pas atteint.
À la semaine 52, la rémission clinique selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse
clinique à la semaine 8, la réponse clinique selon le SMT (définie comme une diminution du score
Mayo 3 points et 30 %) chez les patients ayant présenté une réponse à la semaine 8, la cicatrisation
de la muqueuse (définie comme un sous-score endoscopique Mayo 1) chez les patients ayant
présenté une réponse à la semaine 8, la rémission clinique selon le SMT chez les patients en rémission
à la semaine 8, et la proportion de patients en rémission sans corticoïdes selon le SMT chez les
patients ayant présenté une réponse à la semaine 8 ont été évaluées pour les patients ayant reçu
Humira en double aveugle à la dose d'entretien maximale de 40 mg 1 semaine sur 2 (0,6 mg/kg) et à la
dose d'entretien maximale de 40 mg (0,6 mg/kg) chaque semaine (tableau 32).
Tableau 32 : Résultats d'efficacité à 52 semaines
Humiraa
Humirab
Dose maximale de 40 mg Dose maximale de 40 mg
1 semaine sur 2
chaque semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
répondeurs à la semaine 8
9/31 (29,0 %)
14/31 (45,2 %)
selon le SMP
Réponse clinique chez les
répondeurs à la semaine 8
19/31 (61,3 %)
21/31 (67,7 %)
selon le SMP
Cicatrisation de la
muqueuse chez les
12/31 (38,7 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8
selon le SMP
Rémission clinique chez les
patients en rémission à la
9/21 (42,9 %)
10/22 (45,5 %)
semaine 8 selon le SMP
Rémission sans corticoïdes
chez les répondeurs à la
4/13 (30,8 %)
5/16 (31,3 %)
semaine 8 selon le SMPc
a Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
b Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
c Pour les patients recevant un traitement concomitant par corticoïdes à l'inclusion.
Remarque : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui
ont été randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d'entretien ont été
considérés comme non répondeurs d'après les critères d'évaluation de la semaine 52.
Tableau 33 : Résultats des critères d'évaluation exploratoires selon l'indice PUCAI
Semaine 8
Humiraa
Humirab,c
Dose maximale de 160 mg à
Dose maximale de
la semaine 0 / placebo à la
160 mg à la semaine 0
semaine 1
et à la semaine 1
N = 30
N = 47
Rémission clinique selon
10/30 (33,3 %)
22/47 (46,8 %)
l'indice PUCAI
Réponse clinique selon
15/30 (50,0 %)
32/47 (68,1 %)
l'indice PUCAI
Semaine 52
Humirad
Humirae
Dose maximale de 40 mg
Dose maximale de
1 semaine sur 2
40 mg chaque
N = 31
semaine
N = 31
Rémission clinique chez les
14/31 (45,2 %)
18/31 (58,1 %)
répondeurs à la semaine 8
selon l'indice PUCAI
Réponse clinique chez les
18/31 (58,1 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8
selon l'indice PUCAI
a Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c En excluant la dose d'induction en ouvert d'Humira de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
semaine 2
d Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
e Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d'induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg
(dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, les
critères d'évaluation sont considérés comme n'étant pas atteints.
Remarque 3 : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui ont
été randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d'entretien ont été considérés
comme non répondeurs d'après les critères d'évaluation de la semaine 52.
Parmi les patients traités par Humira qui ont reçu un traitement de réinduction pendant la période
d'entretien, 2/6 (33 %) ont présenté une réponse clinique selon le SMT à la semaine 52.
Qualité de vie
Par rapport aux données d'inclusion, des améliorations cliniquement significatives ont été observées
au niveau des paramètres IMPACT III et des scores du questionnaire à remplir par le soignant sur la
Par rapport aux données d'inclusion, des augmentations cliniquement significatives (amélioration) de
la vitesse de croissance staturale ont été observées dans les groupes traités par adalimumab, et des
augmentations cliniquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle ont été
observées chez les sujets recevant la dose d'entretien élevée de 40 mg (0,6 mg/kg) maximum chaque
semaine.
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude randomisée, contrôlée, en double
aveugle, conduite chez 90 patients pédiatriques âgés de 2 à < 18 ans atteints d'uvéite active antérieure
non infectieuse associée à une AJI qui étaient réfractaires à un traitement d'au moins 12 semaines par
le méthotrexate. Les patients ont reçu soit un placebo soit 20 mg d'adalimumab (s'ils pesaient < 30 kg)
ou 40 mg d'adalimumab (s'ils pesaient 30 kg) toutes les deux semaines en association avec leur dose
initiale de méthotrexate.
Le critère principal d'évaluation était le « délai de survenue de la rechute ». Les critères déterminant la
rechute étaient une aggravation ou l'absence prolongée d'amélioration de l'inflammation oculaire, une
amélioration partielle avec le développement de comorbidités oculaires prolongées ou l'aggravation
des comorbidités oculaires, l'utilisation non autorisée de médicaments concomitants et la suspension
du traitement sur une durée de temps prolongée.
Réponse clinique
L'adalimumab a retardé de manière significative le délai de survenue de la rechute versus placebo
(voir figure 3, p < 0,0001, test de log rank). Le délai médian de survenue de la rechute était de
24,1 semaines pour les patients recevant le placebo, tandis que le délai médian de survenue de la
rechute n'a pas pu être estimé pour les patients traités par l'adalimumab car moins de la moitié de ces
patients a présenté une rechute. L'adalimumab a diminué de manière significative le risque de rechute
de 75 % versus placebo, comme le montre le hazard ratio (HR = 0,25 [IC à 95 % : 0,12 ; 0,49]).
sur l'uvéite pédiatrique
E
T
U
H
C
E
R
E
D
E
I
T
I
L
B
A
B
O
R
P

TEMPS (SEMAINES)
Traitement
Placebo
Adalimumab
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque) ; H = HUMIRA (Nombre de patients à
risque).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Après administration sous-cutanée d'une dose unique de 40 mg, l'absorption et la distribution de
l'adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après
l'administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l'adalimumab, estimée à partir de trois
études, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de 40 mg. Après administration de doses
intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les concentrations ont été proportionnelles à la
dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg ( 40 mg), les clairances étaient de 11 à
15 ml/heure, le volume de distribution (Vss) était compris entre 5 et 6,0 litres, la demi-vie terminale
moyenne a été de deux semaines environ. La concentration d'adalimumab dans le liquide synovial de
plusieurs patients atteints de polyarthrite rhumatoïde était comprise entre 31 et 96 % des
concentrations sériques.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations moyennes au creux étaient de
l'ordre d'environ 5 g/ml (sans méthotrexate) et de 8 à 9 g/ml (avec méthotrexate). Les
concentrations sériques minimales d'adalimumab à l'état d'équilibre ont augmenté de façon à peu près
dose-dépendante après l'administration par voie sous-cutanée de 20, 40 et 80 mg toutes les deux
semaines et toutes les semaines.
Chez les patients atteints d'AJI polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de 4 ans et plus d'un poids
< 15 kg ayant reçu l'adalimumab à la dose de 24 mg/m2, la concentration sérique résiduelle moyenne
de l'adalimumab était de 6,0 ± 6,1 µg/ml (CV 101 %) lorsque l'adalimumab était administré sans
traitement concomitant par le méthotrexate et de 7,9 ± 5,6 µg/ml (CV 71,2 %) en cas d'administration
concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée d'une dose de 24 mg/m² (une dose maximale de 40 mg) toutes les
deux semaines chez des patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite âgés de 6 à 17 ans, la concentration
sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab à l'état d'équilibre (valeurs mesurées à la semaine 24) a
été de 8,8 ± 6,6 µg/ml lorsque l'adalimumab était administré sans traitement concomitant par le
méthotrexate et de 11,8 ± 4,3 µg/ml en cas d'administration concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques, la concentration résiduelle
moyenne à l'état d'équilibre de l'adalimumab (moyenne ± ET) à la semaine 68 était de 8,0 ±
4,6 g/ml.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration résiduelle moyenne à l'état d'équilibre
était de 5 g/ml pendant le traitement par 40 mg d'adalimumab une semaine sur deux en
monothérapie.
Après administration sous-cutanée de 0,8 mg/kg (une dose maximale de 40 mg) toutes les deux
semaines chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques chronique, la concentration
résiduelle moyenne à l'état d'équilibre de l'adalimumab (moyenne ± ET) était d'environ
7,4 ±5,8 g/mL (CV 79 %).
Chez les patients adultes atteints d'hidrosadénite suppurée, une dose de 160 mg d'Humira à la
semaine 0 suivie d'une dose de 80 mg à la semaine 2, ont permis d'obtenir des concentrations sériques
résiduelles d'adalimumab d'environ 7 à 8 g/ml à la semaine 2 et à la semaine 4. Au cours du
traitement par l'adalimumab 40 mg par semaine, les concentrations sériques résiduelles moyennes à
l'état d'équilibre, de la semaine 12 jusqu'à la semaine 36, ont été d'environ 8 à 10 g/ml.
L'exposition à l'adalimumab chez les adolescents atteints d'HS a été prédite en utilisant une
modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans des indications croisées chez d'autres patients pédiatriques (psoriasis pédiatrique,
arthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l'enthésite). Le schéma
posologique recommandé d'Humira chez les adolescents atteints d'HS est 40 mg toutes les
deux semaines. Comme l'exposition à l'adalimumab peut être modifiée par la masse corporelle, les
adolescents avec un poids corporel plus élevé et une réponse insuffisante pourraient bénéficier de la
dose recommandée chez l'adulte de 40 mg par semaine.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d'Humira à la semaine 0
suivie de 40 mg d'Humira à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations sériques minimales
d'adalimumab d'environ 5,5 µg/ml pendant la période d'induction. Une dose de charge de 160 mg
d'Humira à la semaine 0 suivie de 80 mg d'Humira à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations
sériques minimales d'adalimumab d'environ 12 µg/ml pendant la période d'induction. Des
concentrations minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 7 µg/ml ont été obtenues chez des
patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg d'Humira toutes les
deux semaines.
Chez les patients toujours traités, les concentrations résiduelles moyennes (± ET) de l'adalimumab à la
semaine 52 étaient de 9,5 ± 5,6 g/ml dans le groupe traité à la dose standard et de 3,5 ± 2,2 g/ml
dans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations résiduelles moyennes ont été maintenues chez
les patients ayant continué à recevoir le traitement par l'adalimumab toutes les deux semaines pendant
52 semaines. Chez les patients dont le schéma posologique est passé de toutes les deux semaines à
toutes les semaines, les concentrations sériques moyennes (± ET) de l'adalimumab à la semaine 52 ont
été de 15,3 ± 11,4 g/ml (40/20 mg, toutes les semaines) et de 6,7 ± 3,5 g/ml (20/10 mg, toutes les
semaines).
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, la dose d'induction de 160 mg d'Humira à la
semaine 0 suivie de 80 mg d'Humira à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations sériques
minimales d'adalimumab d'environ 12 g/ml pendant la période d'induction. Des concentrations
minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 8 g/ml ont été observées chez des patients atteints
de rectocolite hémorragique ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg d'Humira toutes les deux
semaines.
Après administration souscutanée de la dose déterminée par le poids de 0,6 mg/kg (dose maximale
de 40 mg) toutes les deux semaines chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite
hémorragique, la concentration sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab à l'état d'équilibre était
de 5,01 ± 3,28 µg/ml à la semaine 52. Chez les patients qui recevaient une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) chaque semaine, la concentration sérique résiduelle moyenne (± ET) de
l'adalimumab à l'état d'équilibre était de 15,7 ± 5,60 g/ml à la semaine 52.
Chez les patients adultes atteints d'uvéite, la dose d'induction de 80 mg d'adalimumab à la semaine 0
suivie de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines à partir de la semaine 1 a permis d'obtenir des
concentrations sériques moyennes d'adalimumab à l'état d'équilibre d'environ 8 à 10 g/ml.
L'exposition à l'adalimumab chez les patients atteints d'uvéite pédiatrique a été prédite en utilisant
une modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique,
maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l'enthésite). Aucune donnée d'exposition clinique n'est
disponible sur l'utilisation d'une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les
expositions prévisibles indiquent qu'en l'absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner
une augmentation initiale de l'exposition systémique.
Une modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par
80 mg toutes les deux semaines en comparaison avec 40 mg toutes les semaines (y compris les
patients adultes atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d'HS, et les patients
pédiatriques 40 kg atteints de MC et RCH).
Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique
Sur la base des données des essais cliniques chez les patients atteints d'AJI (AJI polyarticulaire et
arthrite liée à l'enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations
plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d'adalimumab apparente
produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 µg/ml (IC à
95 % : 1-6 g/ml).
Elimination
Les analyses pharmacocinétiques de populations portant sur des données recueillies chez plus de
1300 patients atteints de PR, ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente de
l'adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des différences
pondérales, le sexe et l'âge ont semblé avoir peu d'effet sur la clairance de l'adalimumab. Il a été
observé que les taux sériques d'adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab, AAA)
étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.
Insuffisance hépatique ou rénale
Humira n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en
administration répétée et de génotoxicité, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Une étude de toxicité portant sur le développement embryo-foetal et le développement périnatal a été
réalisée chez des singes cynomolgus à 0,30 et 100 mg/kg (9-17 singes/groupe) ; elle n'a pas révélé de
signe de foeto-toxicité de l'adalimumab. Ni une étude du pouvoir carcinogène, ni une évaluation
standard sur la fertilité et la toxicité post-natale n'ont été effectuées avec l'adalimumab en raison du
manque de modèles appropriés pour un anticorps présentant une réactivité croisée limitée avec le TNF
de rongeur et du développement d'anticorps neutralisants chez le rongeur.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Mannitol
Polysorbate 80
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments.
6.3
Durée de conservation
2 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver la seringue préremplie ou
le stylo prérempli dans son emballage extérieur à l'abri de la lumière.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie à usage unique (verre de type I) munie d'un
bouchon-piston (caoutchouc bromobutyle) et d'une aiguille avec un capuchon protecteur d'aiguille
(élastomère thermoplastique).
Boîtes de :
1 seringue préremplie (0,4 ml de solution stérile) avec un tampon d'alcool, sous plaquette.
2 seringues préremplies (0,4 ml de solution stérile) avec chacune 1 tampon d'alcool, sous
plaquette.
4 seringues préremplies (0,4 ml de solution stérile) avec chacune 1 tampon d'alcool, sous
plaquette.
6 seringues préremplies (0,4 ml de solution stérile) avec chacune 1 tampon d'alcool, sous
plaquette.
Humira 40 mg solution injectable en stylo prérempli
Humira 40 mg solution injectable en stylo prérempli unidose, contenant une seringue préremplie. La
seringue présente dans le stylo est en verre de type I munie d'un bouchon-piston (caoutchouc
bromobutyle) et d'une aiguille avec un capuchon protecteur d'aiguille (élastomère thermoplastique).
Boîtes de :
1 stylo prérempli (0,4 ml de solution stérile) avec 2 tampons d'alcool sous plaquette.
2 stylos préremplis (0,4 ml de solution stérile) avec chacun un tampon d'alcool sous plaquette.
4 stylos préremplis (0,4 ml de solution stérile) avec chacun un tampon d'alcool sous plaquette.
6 stylos préremplis (0,4 ml de solution stérile) avec chacun un tampon d'alcool sous plaquette.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
8.
NUMÉROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie
EU/1/03/256/012
EU/1/03/256/013
EU/1/03/256/014
EU/1/03/256/015
Humira 40 mg solution injectable en stylo prérempli
EU/1/03/256/016
EU/1/03/256/017
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 8 Septembre 2003
Date du dernier renouvellement : 8 Septembre 2008
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 80 mg, solution injectable en seringue préremplie.
Humira 80 mg, solution injectable en stylo prérempli.
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Humira 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
Une seringue unidose préremplie de 0,8 ml contient 80 mg d'adalimumab.
Humira 80 mg, solution injectable en stylo prérempli
Un stylo prérempli unidose de 0,8 ml contient 80 mg d'adalimumab.
L'adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant produit dans des cellules ovariennes
de hamster chinois.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable. (injection)
Solution limpide, incolore.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Polyarthrite rhumatoïde
Humira en association au méthotrexate est indiqué pour :
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active de l'adulte lorsque
la réponse aux traitements de fond, y compris le méthotrexate, est inadéquate.
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive chez les adultes non
précédemment traités par le méthotrexate.
Humira peut être donné en monothérapie en cas d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite
du traitement avec le méthotrexate est inadaptée.
Il a été montré qu'Humira ralentit la progression des dommages structuraux articulaires mesurés par
radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu'il est administré en association au
méthotrexate.
Psoriasis
Humira est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques, modéré à sévère, chez les patients
adultes qui nécessitent un traitement systémique.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Humira est indiqué dans le traitement de l'hidrosadénite suppurée (maladie de Verneuil) active,
modérée à sévère, chez les adultes et les adolescents à partir de 12 ans en cas de réponse insuffisante
au traitement systémique conventionnel de l'HS (voir rubriques 5.1 et 5.2).
Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les
patients adultes qui n'ont pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde
et/ou un immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les enfants
et les adolescents à partir de 6 ans, qui n'ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un
traitement nutritionnel de première intention et un corticoïde et/ou un immunomodulateur, ou chez
lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Rectocolite hémorragique
Humira est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez les
patients adultes ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant les
corticoïdes et la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l'azathioprine (AZA), ou chez lesquels ce traitement est
contre-indiqué ou mal toléré.
Rectocolite hémorragique chez l'enfant et l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez les
enfants et les adolescents à partir de 6 ans ayant eu une réponse inadéquate au traitement
conventionnel, comprenant les corticoïdes et/ou la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l'azathioprine (AZA),
ou chez lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Uvéite
Humira est indiqué dans le traitement de l'uvéite non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de la
panuvéite chez les patients adultes ayant eu une réponse insuffisante à la corticothérapie, chez les
patients nécessitant une épargne cortisonique, ou chez lesquels la corticothérapie est inappropriée.
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
Humira est indiqué dans le traitement de l'uvéite antérieure chronique non infectieuse chez les enfants
et les adolescents à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance au traitement
conventionnel ou pour lesquels un traitement conventionnel est inapproprié.
4.2
Posologie et mode d'administration
Le traitement par Humira doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière
de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles Humira est indiqué. Il est recommandé
aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par Humira
(voir rubrique 4.4). Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par Humira.
Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter Humira, si
leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.
Pendant le traitement par Humira, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou
immunomodulateurs) devront être optimisés.
Posologie
Polyarthrite rhumatoïde
Les glucocorticoïdes, les salicylés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ou les antalgiques
peuvent être poursuivis pendant le traitement par Humira. En ce qui concerne l'association aux autres
médicaments anti-rhumatismaux de fond autres que le méthotrexate (voir rubriques 4.4 et 5.1).
En monothérapie, certains patients chez qui l'on observe une diminution de leur réponse à Humira
40 mg toutes les deux semaines, peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg
d'adalimumab toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en
12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient n'ayant
pas répondu dans ces délais.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Psoriasis
La posologie recommandée d'Humira pour débuter le traitement chez l'adulte est de 80 mg par voie
sous-cutanée. La posologie se poursuivra une semaine après par 40 mg en voie sous-cutanée une
semaine sur deux. Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli
est disponible pour la dose d'entretien.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Au-delà de 16 semaines, en cas de réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux semaines, les
patients peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines. Les bénéfices et les risques d'un traitement continu de 40 mg toutes les
semaines ou 80 mg toutes les deux semaines doivent être soigneusement reconsidérés chez un patient
en cas de réponse insuffisante après l'augmentation de la posologie (voir rubrique 5.1). En cas de
réponse suffisante obtenue avec 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines, la
posologie peut ensuite être réduite à 40 mg toutes les 2 semaines.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Hidrosadénite suppurée
Le schéma posologique recommandé d'Humira chez les patients adultes atteints d'hidrosadénite
suppurée (HS) est d'une dose initiale de 160 mg au Jour 1 (administrée sous forme de 2 injections de
80 mg sur un jour ou de 1 injection de 80 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie d'une
dose de 80 mg deux semaines après au Jour 15. Deux semaines plus tard (Jour 29), poursuivre avec
une dose de 40 mg toutes les semaines ou de 80 mg toutes les deux semaines. Si nécessaire, les
antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Humira. Au cours du traitement par
Humira, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un antiseptique
topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d'amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Humira 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
pourrait être réintroduit (voir rubrique 5.1).
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn
Chez les patients adultes atteints de maladie de Crohn active modérée à sévère, le schéma posologique
d'induction recommandé d'Humira est de 80 mg à la semaine 0, suivis de 40 mg à la semaine 2. S'il
est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, le schéma 160 mg à la semaine 0 (la
dose peut être administrée sous forme de 2 injections de 80 mg sur un jour ou de 1 injection de 80 mg
par jour pendant deux jours consécutifs), puis 80 mg à la semaine 2, peut être utilisé sachant que le
risque d'événements indésirables est alors plus élevé pendant cette phase d'induction.
Après le traitement d'induction, la posologie recommandée est une dose de 40 mg administrée toutes
les deux semaines, en injection sous-cutanée. Si un patient a arrêté le traitement par Humira et si les
signes et symptômes de la maladie réapparaissent, Humira pourra être ré-administré. L'expérience de
la ré-administration du traitement au-delà de 8 semaines après la dose précédente est limitée.
Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Humira 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg d'Humira
toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Certains patients n'ayant pas répondu au traitement à la semaine 4 peuvent poursuivre le traitement
d'entretien jusqu'à la semaine 12. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée
chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Rectocolite hémorragique
Chez les patients adultes atteints de rectocolite hémorragique modérée à sévère, le schéma
posologique d'induction recommandé d'Humira est de 160 mg à la semaine 0 (administré sous forme
de 2 injections de 80 mg sur un jour ou de 1 injection de 80 mg par jour pendant deux jours
consécutifs) et de 80 mg à la semaine 2. Après le traitement d'induction, la posologie recommandée
est de 40 mg administrée toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement de 40 mg toutes les deux
semaines est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg d'Humira
toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 2 à
8 semaines de traitement. Le traitement par Humira ne doit pas être poursuivi chez les patients n'ayant
pas répondu dans ces délais.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Chez les patients adultes atteints d'uvéite, la posologie recommandée d'Humira est d'une dose initiale
de 80 mg suivie d'une dose de 40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après
l'administration de la première dose. Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie et/ou
en stylo prérempli, est disponible pour la dose d'entretien. L'expérience sur l'instauration du
traitement par Humira en monothérapie est limitée. Le traitement par Humira peut être débuté en
association avec une corticothérapie et/ou avec d'autres traitements immunomodulateurs non
biologiques. La dose de corticoïdes associée peut être progressivement diminuée conformément à la
pratique clinique, en débutant deux semaines après l'instauration du traitement par Humira.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Populations particulières
Sujets âgés
Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Humira n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des
posologies.
Population pédiatrique
Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent
La sécurité et l'efficacité d'Humira ont été établies chez l'enfant et l'adolescent âgés de 4 à 17ans
atteints de psoriasis en plaques. Les doses recommandées d'Humira sont limitées à un maximum de
40 mg par dose.
Hidrosadénite suppurée de l'adolescent (à partir de 12 ans, pesant au moins 30 kg)
Il n'existe pas d'essai clinique conduit avec Humira chez des adolescents atteints d'HS. La posologie
d'Humira chez ces patients a été déterminée à partir d'une modélisation pharmacocinétique et d'une
simulation (voir rubrique 5.2).
La posologie recommandée d'Humira est de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg toutes les
deux semaines à partir de la semaine 1 en injection sous-cutanée.
Chez les adolescents avec une réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux semaines, une
augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines peut être
envisagée.
Si nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Humira. Au cours du
traitement par Humira, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un
antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d'amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Humira pourrait être réintroduit si nécessaire.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 12 ans dans cette
indication.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à
17 ans dépend du poids corporel (tableau 1). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 1. Posologie d'Humira chez les enfants et les adolescents atteints de la maladie de Crohn
Poids du
Dose d'induction
Dose
patient
d'entretien
à partir de la
semaine 4
< 40 kg
40 mg à la semaine 0 et 20 mg à la semaine 2
20 mg toutes
les 2 semaines
S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d'événements indésirables peut être plus important
avec à une dose d'induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
40 kg
80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2
40 mg toutes
les 2 semaines
S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, et
sachant que le risque d'événements indésirables peut être plus important
avec à une dose d'induction plus élevée, la posologie suivante peut être
utilisée :
160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2
Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d'une
augmentation de la posologie :
< 40 kg : 20 mg toutes les semaines
40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu
à la semaine 12.
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Rectocolite hémorragique chez l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les patients âgés de 6 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique dépend du poids corporel (tableau 2). Humira est administré par injection
souscutanée.
hémorragique
Dose d'entretien
Poids du patient
Dose d'induction
à partir de la semaine 4*
< 40 kg
· 80 mg à la semaine 0 (une
· 40 mg toutes les deux
injection de 80 mg) et
semaines
· 40 mg à la semaine 2 (une
injection de 40 mg)
40 kg
· 160 mg à la semaine 0 (deux
· 80 mg toutes les deux
injections de 80 mg le jour de
semaines
l'induction ou une injection de
80 mg par jour pendant deux
jours) et
· 80 mg à la semaine 2 (une
injection de 80 mg)
* Pour les patients atteignant l'âge de 18 ans pendant le traitement par Humira, la dose
d'entretien prescrite doit être maintenue.
La poursuite du traitement audelà de 8 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients n'ayant pas répondu pendant cette période.
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Différents dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée d'Humira pour les enfants et les adolescents atteints d'uvéite à partir de
l'âge de 2 ans dépend du poids corporel (tableau 3). Humira est administré en injection sous-cutanée.
Dans l'uvéite chez l'enfant et l'adolescent, aucun essai clinique n'a été conduit avec Humira sans
traitement concomitant par le méthotrexate.
Tableau 3. Posologie d'Humira chez les enfants et les adolescents atteints d'uvéite
Poids du patient
Schéma posologique
< 30 kg
20 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
30 kg
40 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
Lors de l'instauration du traitement par Humira, une dose de charge de 40 mg pour les patients ayant
un poids < 30 kg ou de 80 mg pour ceux ayant un poids 30 kg peut être administrée une semaine
avant le début du traitement d'entretien. Aucune donnée clinique n'est disponible sur l'utilisation
d'une dose de charge d'Humira chez les enfants âgés de moins de 6 ans (voir rubrique 5.2).
Il n'y a pas d'utilisation justifiée d'Humira chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D'autres dosages et/ou présentations d'Humira peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.
Humira est administré en injection sous-cutanée. Les instructions complètes d'utilisation sont fournies
dans la notice.
D'autres dosages et présentations d'Humira sont disponibles.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA classes III/IV) (voir rubrique 4.4).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le
numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
Les patients recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une
fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients
doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose)
avant, pendant et après le traitement par Humira. La durée d'élimination de l'adalimumab pouvant
aller jusqu'à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.
Le traitement par Humira ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les
infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la
tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques,
par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du
traitement par Humira doivent être pris en considération avant l'instauration du traitement (voir Autres
infections opportunistes
).
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Humira doivent faire
l'objet d'une surveillance soigneuse et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas
d'apparition d'une nouvelle infection grave ou d'une septicémie, l'administration d'Humira doit être
interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu'à ce que
l'infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d'utiliser Humira chez des
patients ayant des antécédents d'infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes
susceptibles de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des
médicaments immunosuppresseurs.
Infections graves
Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes,
fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d'autres infections opportunistes, telles que listériose,
légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par Humira.
Les autres infections graves observées dans les essais cliniques sont : pneumonie, pyélonéphrite,
arthrite septique et septicémie
. Des cas d'infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue
fatale ont été rapportés.
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection
tuberculeuse, ont été rapportés pour des patients recevant Humira. Des cas de tuberculoses pulmonaire
et extra-pulmonaire (c'est-à-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l'instauration du traitement par Humira, tous les patients doivent faire l'objet d'une recherche
d'infection tuberculeuse active ou non (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale
détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d'exposition antérieure possible à
des patients atteints de tuberculose active et/ou d'un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien.
Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et radiographie
pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations
locales). Il est conseillé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de surveillance
du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine peut donner des faux-
négatifs notamment chez les patients gravement malades ou immuno-déprimés.
En cas de diagnostic d'une tuberculose active, le traitement par Humira ne doit pas être instauré (voir
rubrique 4.3).
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d'évaluer très attentivement le rapport
bénéfice/risque du traitement.
En cas de suspicion d'une tuberculose latente, la consultation d'un médecin spécialiste, qualifié dans
le traitement de la tuberculose, doit être envisagée.
En cas de diagnostic d'une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et
conforme aux recommandations locales doit être mise en oeuvre avant le début du traitement par
Humira.
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l'instauration d'Humira chez les
patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de
dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou
active, chez qui l'administration d'un traitement anti-tuberculeux approprié ne peut être confirmée.
Des cas de réactivation d'une tuberculose malgré un traitement prophylactique sont survenus chez des
patients traités par Humira. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une tuberculose
active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par Humira.
Les patients devront être informés qu'il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d'une infection tuberculeuse (par exemple toux persistante,
amaigrissement/perte de poids, fébricule, apathie), pendant ou après le traitement par Humira.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des
patients traités par Humira. Ces infections n'ont pas toujours été détectées chez les patients recevant
des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l'instauration d'un traitement approprié, avec parfois une
issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids,
sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans
choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient
d'arrêter immédiatement l'administration d'Humira. Le diagnostic et la mise en place d'un traitement
antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin ayant
l'expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
Une réactivation d'hépatite B s'est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y
compris Humira et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c'est-à-dire antigène de surface positif
­ Ag HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l'objet d'un
dépistage d'infection à VHB avant l'initiation d'un traitement par Humira. Pour les patients pour
lesquels le test de dépistage de l'hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin
spécialisé dans le traitement de l'hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Humira, il faut surveiller attentivement les
signes et les symptômes d'infection active par le VHB tout au long du traitement et pendant plusieurs
mois après son arrêt. Il n'y a pas de données disponibles suffisantes concernant le traitement de
patients porteurs du VHB traités par antiviral pour prévenir une réactivation du VHB et traités par un
antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB, Humira doit être
arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu'un traitement complémentaire adapté doit être initié.
Evénements neurologiques
Les antagonistes du TNF, dont Humira, ont été associés dans de rares circonstances à l'apparition ou à
l'exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie démyélinisante du
système nerveux central y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de maladie
démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est recommandée
aux prescripteurs avant de traiter avec Humira les patients atteints d'une maladie démyélinisante du
système nerveux central ou périphérique, préexistante ou de survenue récente ; l'arrêt du traitement
par Humira doit être envisagé en cas d'apparition de l'un de ces troubles. L'association entre l'uvéite
intermédiaire et les maladies démyélinisantes du système nerveux central est connue. Une évaluation
neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite intermédiaire non infectieuse
avant l'instauration du traitement par Humira, et répétée régulièrement au cours du traitement afin de
rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central préexistante ou évolutive.
Réactions allergiques
Au cours des essais cliniques, des réactions allergiques graves associées à Humira ont rarement été
rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à Humira ont été peu fréquentes. Des cas
de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques, ont été rapportés après
administration d'Humira. En cas de survenue d'une réaction anaphylactique ou d'une autre réaction
allergique grave, l'administration d'Humira doit être immédiatement interrompue et un traitement
approprié mis en oeuvre.
Immunosuppression
Au cours d'une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par Humira,
on n'a enregistré aucun élément évocateur d'une dépression de l'hypersensibilité de type retardé,
d'une diminution des taux d'immunoglobulines ou d'une modification de la numération des
lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes
neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers
y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe
contrôle. Cependant, l'incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de
leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de
risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d'une polyarthrite rhumatoïde
ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l'estimation du risque. Dans l'état
Des tumeurs malignes, dont certaines d'issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation chez
des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu'à l'âge de 22 ans) traités par des anti-TNF
(initiation du traitement avant l'âge de 18 ans), y compris l'adalimumab. La moitié de ces cas environ
étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d'autres types de tumeurs malignes parmi
lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d'immunosuppression. Le risque de
développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l'enfant et l'adolescent traités par anti-TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphomes hépatospléniques à
lymphocytes T ont été identifiés chez des patients traités par l'adalimumab. Cette forme rare de
lymphome à lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces
lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T observés avec Humira sont survenus chez des adultes
jeunes ayant un traitement concomitant par l'azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé dans les
maladies inflammatoires de l'intestin. Le risque potentiel de l'association de l'azathioprine ou de la
6 mercaptopurine avec Humira doit être soigneusement pris en considération. Un risque de
développement de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T chez des patients traités par Humira
ne peut pas être exclu (voir rubrique 4.8).
Il n'existe pas d'études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le
traitement par Humira est poursuivi après le développement d'un cancer. En conséquence, une
prudence accrue devra être observée lorsqu'on envisage un traitement de ces patients par Humira (voir
rubrique 4.8).
Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou
atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie, devront être examinés à la recherche
d'un cancer cutané autre que mélanome avant et pendant le traitement par Humira. Des cas de
mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités
par anti-TNF y compris l'adalimumab (voir rubrique 4.8).
Dans une étude clinique prospective évaluant l'emploi d'un autre agent anti-TNF, l'infliximab, chez
des patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), modérée à sévère, on
rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par
infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents
de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises dans l'emploi d'un anti-
TNF chez des patients souffrant de BPCO, et aussi chez des patients à risque de cancer à cause d'un
tabagisme important.
Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par l'adalimumab influence le risque
de développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite
hémorragique qui présentent un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les
patients atteints de rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou qui
ont un antécédent de dysplasie ou de cancer du côlon doivent faire l'objet d'un dépistage régulier à la
recherche d'une dysplasie avant le traitement et pendant toute l'évolution de leur maladie. Cette
évaluation doit inclure une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d'anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF. Des
effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par
ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été observés avec Humira. Il doit être conseillé à tous les
patients de demander immédiatement un avis médical s'ils ont des signes ou des symptômes suggérant
des troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous Humira.
L'arrêt du traitement par Humira devra être envisagé pour les patients chez qui des anomalies
hématologiques significatives seront confirmées.
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination
contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de
polyarthrite rhumatoïde traités par l'adalimumab ou un placebo. Il n'y a pas de données disponibles
sur la transmission secondaire d'infection par des vaccins vivants chez les patients recevant Humira.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à
jour conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l'instauration du traitement par
Humira.
Les patients sous Humira peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté des vaccins
vivants. L'administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été
exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d'adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Insuffisance cardiaque congestive
Dans un essai clinique mené avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de
l'insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque
congestive. Des cas d'aggravation d'insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des
patients sous Humira. Humira doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance
cardiaque légère (NYHA classes I/II). Humira est contre-indiqué dans l'insuffisance cardiaque
modérée à sévère (voir rubrique 4.3). Le traitement par Humira doit être arrêté chez les patients
présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d'insuffisance cardiaque
congestive.
Processus auto-immuns
Le traitement par Humira peut entraîner la formation d'anticorps auto-immuns. L'impact d'un
traitement à long terme par Humira sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu. Si
un patient développe des symptômes invoquant un syndrome de type lupus à la suite d'un traitement
par Humira et présente une réaction positive anti-ADN double brin, le traitement par Humira ne devra
pas être poursuivi (voir rubrique 4.8).
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d'anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l'administration simultanée
d'anakinra et d'un autre anti-TNF, l'étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à
l'étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par
l'association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de
l'association d'anakinra et d'autres anti-TNF. Par conséquent l'association d'adalimumab et
d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
L'administration concomitante d'adalimumab avec d'autres traitements de fond biologiques (par
exemple anakinra et abatacept) ou avec d'autres anti-TNF n'est pas recommandée en raison de
l'augmentation possible du risque d'infections, y compris d'infections graves, et d'autres interactions
pharmacologiques potentielles (voir rubrique 4.5).
Chirurgie
L'expérience concernant la tolérance au cours d'interventions chirurgicales chez les patients traités par
Humira est limitée. La longue demi-vie de l'adalimumab doit être prise en compte si une intervention
chirurgicale est prévue. Un patient traité par Humira nécessitant une intervention chirurgicale doit être
attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées doivent être
entreprises. L'expérience concernant la tolérance d'Humira chez les patients opérés pour arthroplastie
est limitée.
Dans la maladie de Crohn, l'échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent qu'Humira n'aggrave
pas ou ne provoque pas de sténoses.
Sujets âgés
La fréquence des infections graves chez les sujets traités par Humira âgés de plus de 65 ans (3,7 %) est
plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5 %). Certains cas ont eu une issue fatale. Une
attention particulière concernant le risque d'infection doit être apportée lors du traitement des sujets
âgés.
Population pédiatrique
Voir Vaccinations ci-dessus.
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Humira a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant Humira en monothérapie et chez
ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d'anticorps était plus faible lorsque
Humira était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son utilisation en
monothérapie. L'administration d'Humira sans méthotrexate a entraîné une augmentation de la
formation d'anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de l'efficacité de
l'adalimumab (voir rubrique 5.1).
L'association d'Humira et d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d'anti-TNF »).
L'association d'Humira et d'abatacept n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4 « Administration
simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d'anti-TNF »).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace
pendant le traitement par Humira et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière
administration d'Humira.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l'adalimumab dont les données ont été
recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue,
avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l'adalimumab au cours du premier trimestre, ne
révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Au cours d'une étude de cohorte prospective, 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR)
ou une maladie de Crohn (MC) et traitées par l'adalimumab au moins pendant le premier trimestre et
120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par l'adalimumab ont été incluses. La
prévalence à la naissance des anomalies congénitales majeures constituait le critère d'évaluation
principal. Le taux de grossesses aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie
congénitale majeure était de 6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par l'adalimumab présentant une
PR et de 5/74 (6,8 %) chez les femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95 %
0,38-4,52), et de 16/152 (10,5 %) chez les femmes traitées par l'adalimumab présentant une MC et de
3/32 (9,4 %) chez les femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-
Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n'y a eu aucun signe
évocateur d'une éventuelle toxicité maternelle, d'embryo-toxicité ou de potentiel tératogène. On ne
dispose pas de données précliniques sur la toxicité post-natale de l'adalimumab (voir rubrique 5.3).
En raison de son effet inhibiteur sur le TNF, l'adalimumab administré pendant la grossesse pourrait
affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L'adalimumab doit être utilisé pendant la
grossesse seulement si nécessaire.
Chez les femmes traitées par l'adalimumab durant leur grossesse, l'adalimumab peut traverser le
placenta et passer dans le sang de leur enfant. En conséquence, ces enfants peuvent avoir un risque
accru d'infections. L'administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des enfants qui
ont été exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection d'adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Allaitement
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l'adalimumab est excrété dans le
lait maternel à de très faibles concentrations, l'adalimumab étant présent dans le lait maternel à des
concentrations équivalentes à 0,1 %­1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les
protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible
biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu. Par conséquent,
Humira peut être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l'adalimumab sur la fertilité.
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Humira peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des vertiges et des troubles visuels peuvent survenir après l'administration d'Humira (voir
rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Humira a été étudié chez 9 506 patients dans des essais pivots contrôlés et en ouvert d'une durée de
60 mois et plus. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente ou
ancienne, d'arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée
à l'enthésite) ou des patients souffrant de spondyloarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA), de rhumatisme psoriasique, de la maladie
de Crohn, de rectocolite hémorragique, de psoriasis, d'hidrosadénite suppurée et d'uvéite. Les études
contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients ayant reçu Humira et 3 801 patients ayant reçu un
placebo ou un comparateur actif pendant la phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d'effets indésirables pendant la
phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9 % chez les patients traités par
Humira et de 5,4 % chez les patients du groupe contrôle.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec Humira. Les antagonistes du TNF, tels
qu'Humira affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les
défenses du corps contre les infections et le cancer. Des infections menaçant le pronostic vital et
d'issue fatale (comprenant sepsis, infections opportunistes et tuberculose), des réactivations
d'hépatite B et différents cancers (y compris leucémie, lymphome et lymphome hépatosplénique à
lymphocytes T) ont également été rapportés avec l'utilisation d'Humira.
Des effets hématologiques, neurologiques et autoimmuns sévères ont également été rapportés. Ceci
comprend de rares cas de pancytopénie, d'anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et
périphérique et des cas de lupus, d'événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.
Population pédiatrique
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l'enfant et l'adolescent
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
Liste des effets indésirables
La liste des effets indésirables est basée sur les études cliniques et sur l'expérience après
commercialisation et est présentée par classe de systèmes d'organes (SOC) et par fréquence dans le
tableau 4 ci-dessous : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100, < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000,
< 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par
ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été
incluse. La présence d'un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d'organes » indique que
de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
Tableau 4
Effets indésirables
Classe de systèmes
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Infections et infestations*
Très fréquent
Infections des voies respiratoires (y compris
infections des voies respiratoires basses et
infections des voies respiratoires hautes,
pneumonie, sinusite, pharyngite, rhino-
pharyngite et pneumonie herpétique).
Fréquent
Infections systémiques (y compris sepsis,
candidose et grippe).
Infections intestinales (y compris gastro-
entérite virale).
Infections cutanées et des tissus mous (y
compris panaris superficiel périunguéal,
cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et zona).
Infections de l'oreille.
Infections buccales (y compris herpès, herpès
buccal et infections dentaires).
Infections des organes de reproduction (y
compris mycose vulvo-vaginale).
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Infections des voies urinaires (y compris
pyélonéphrite).
Infections fongiques.
Infections articulaires.
Peu fréquent
Infections neurologiques (y compris méningite
virale).
Infections opportunistes et tuberculose (y
compris coccidioïdomycose, histoplasmose et
infections à Mycobacterium avium complex).
Infections bactériennes.
Infections oculaires.
Diverticulite1).
Tumeurs bénignes,
Fréquent
Cancer de la peau à l'exclusion du mélanome (y
malignes et non précisées
compris carcinome basocellulaire et carcinome
(incl kystes et polypes)*
malpighien spino-cellulaire).
Tumeur bénigne.
Peu fréquent
Lymphome**.
Tumeurs des organes solides (y compris cancer
du sein, du poumon et de la thyroïde).
Mélanome**.
Rare
Leucémie1)
Fréquence
Lymphome hépatosplénique à lymphocytes T1).
indéterminée
Carcinome à cellules de Merkel (carcinome
neuroendocrine cutané)1),
Sarcome de Kaposi
Affections
Très fréquent
Leucopénie (y compris neutropénie et
hématologiques et du
agranulocytose).
système lymphatique*
Anémie.
Fréquent
Leucocytose.
Thrombocytopénie.
Peu fréquent
Purpura thrombopénique idiopathique.
Rare
Pancytopénie.
Affections du système
Fréquent
Hypersensibilité.
immunitaire*
Allergies (y compris allergie saisonnière).
Peu fréquent
Sarcoïdose1).
Vascularite.
Rare
Anaphylaxie1).
Troubles du métabolisme
Très fréquent
Augmentation du taux de lipides.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
et de la nutrition
Fréquent
Hypokaliémie.
Augmentation de l'acide urique.
Taux anormal de sodium dans le sang.
Hypocalcémie.
Hyperglycémie.
Hypophosphatémie.
Déshydratation.
Affections psychiatriques
Fréquent
Troubles de l'humeur (y compris dépression).
Anxiété.
Insomnie.
Affections du système
Très fréquent
Céphalées.
nerveux*
Fréquent
Paresthésies (y compris hypoesthésie).
Migraine.
Compression des racines nerveuses.
Peu fréquent
Accident vasculaire cérébral1).
Tremblements.
Neuropathie.
Rare
Sclérose en plaques.
Affections démyélinisantes (par ex. névrite
optique, syndrome de Guillain-Barré) 1).
Affections oculaires
Fréquent
Troubles visuels.
Conjonctivite.
Blépharite.
Gonflement des yeux.
Peu fréquent
Diplopie.
Affections de l'oreille et
Fréquent
Vertiges.
du labyrinthe
Peu fréquent
Surdité.
Acouphènes.
Affections cardiaques*
Fréquent
Tachycardie.
Peu fréquent
Infarctus du myocarde1).
Arythmies.
Insuffisance cardiaque congestive.
Rare
Arrêt cardiaque.
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension.
Bouffées de chaleur.
Hématomes.
Peu fréquent
Anévrisme aortique.
Occlusion vasculaire.
Thrombophlébite.
Affections respiratoires,
Fréquent
Asthme.
thoraciques et
Dyspnée.
médiastinales*
Toux.
Peu fréquent
Embolie pulmonaire1).
Maladie pulmonaire interstitielle.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Pneumopathie.
Epanchement pleural1).
Rare
Fibrose pulmonaire1).
Affections gastro-
Très fréquent
Douleurs abdominales.
intestinales
Nausées et vomissements.
Fréquent
Hémorragie gastro-intestinale.
Dyspepsie.
Reflux gastro-oesophagien.
Syndrome de Gougerot-Sjögren.
Peu fréquent
Pancréatite.
Dysphagie.
OEdème du visage.
Rare
Perforation intestinale1).
Affections
Très fréquent
Elévation des enzymes hépatiques.
hépatobiliaires*
Peu fréquent
Cholécystite et lithiase biliaire.
Stéatose hépatique.
Hyperbilirubinémie.
Rare
Hépatite.
Réactivation d'hépatite B1).
Hépatite auto-immune1).
Fréquence
Insuffisance hépatique1).
indéterminée
Affections de la peau et
Très fréquent
Rash (y compris éruption exfoliative).
du tissu sous-cutané
Fréquent
Aggravation ou apparition d'un psoriasis (y
compris psoriasis pustulaire palmoplantaire) 1).
Urticaire.
Ecchymoses (y compris purpura).
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
Dermatite (y compris eczéma).
Onychoclasie.
Hyperhidrose.
Alopécie 1).
Prurit.
Peu fréquent
Sueurs nocturnes.
Cicatrice.
Rare
Erythème polymorphe1).
Syndrome de Stevens-Johnson1).
Angioedème1).
Vascularite cutanée1).
Réaction lichénoïde cutanée 1).
Fréquence
Aggravation des symptômes de
indéterminée
dermatomyosite1)
Affections musculo-
Très fréquent
Douleurs musculo-squelettiques.
squelettiques et
systémiques
Fréquent
Spasmes musculaires (y compris augmentation
de la créatine phosphokinase sérique).
Peu fréquent
Rhabdomyolyse.
Lupus érythémateux disséminé.
Rare
Syndrome type lupus1).
Affections du rein et des
Fréquent
Insuffisance rénale.
voies urinaires
Hématurie.
Peu fréquent
Nycturie.
Affections des organes de Peu fréquent
Troubles de la fonction érectile.
reproduction et du sein
Troubles généraux et
Très fréquent
Réaction au site d'injection (y compris
anomalies au site
érythème au site d'injection).
d'administration*
Fréquent
Douleur thoracique.
OEdème.
Fièvre1).
Peu fréquent
Inflammation.
Investigations*
Fréquent
Troubles de la coagulation et troubles
hémorragiques (incluant un allongement du
temps de céphaline activé).
Positivité aux auto-anticorps (y compris aux
Fréquence
Effets indésirables
d'organes
anticorps anti-ADN double brin).
Augmentation du taux sanguin de lactate
deshydrogénase.
Indéterminée
Augmentation du poids2)
Lésions, intoxications et
Fréquent
Mauvaise cicatrisation.
complications liées aux
procédures
* de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
** y compris les études d'extension en ouvert.
1)
comprenant les données des notifications spontanées
2) Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l'adalimumab allait de 0,3 kg à 1,0
kg pour toutes les indications chez l'adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le placebo, sur une période
de traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre 5 et 6 kg a également été observée
au cours d'études d'extension à long terme, avec des expositions moyennes d'environ 1 à 2 ans sans groupe
témoin, en particulier chez les patients atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse. Le mécanisme
qui sous-tend cet effet n'est pas clair mais pourrait être associé à l'action anti-inflammatoire de
l'adalimumab.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'HS traités par Humira de façon hebdomadaire
correspond au profil de sécurité connu d'Humira.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'uvéite traités par Humira toutes les deux semaines
correspond au profil de sécurité connu d'Humira.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au point d'injection
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l'adulte et l'enfant, 12,9 % des patients traités par Humira
ont présenté des réactions au point d'injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur ou
tuméfaction) contre 7,2 % des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au
point d'injection n'ont généralement pas nécessité l'arrêt du médicament.
Infections
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l'adulte et l'enfant, la fréquence des infections a été de
1,51 par patient-année dans le groupe Humira et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo et le
groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites, infections de
l'appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué Humira après la
guérison de l'infection.
L'incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe Humira et de 0,03 par
patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec Humira menées chez l'adulte et dans la population
pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d'issue fatale, ce qui s'est produit
rarement) ont été rapportées dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à localisations
extra-pulmonaires) et d'infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose disséminée ou
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Aucun cas de cancer n'a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition de
655,6 patient-années lors des études avec Humira chez les patients atteints d'arthrite juvénile
idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l'enthésite). De plus, aucun
cas de cancer n'a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition
de 498.1 patient-années lors des études avec Humira dans la maladie de Crohn pédiatrique. Aucun cas
de cancer n'a été observé chez 77 patients pédiatriques correspondant à une exposition de 80,0 patient-
années lors d'une étude avec Humira dans le psoriasis en plaques chronique pédiatrique. Lors d'une
étude avec Humira menée chez des enfants et des adolecents atteints de rectocolite hémorragique,
aucun cas de cancer n'a été observé chez 93 enfants et adolescents représentant une exposition de 65,3
patientannées. Aucun cas de cancer n'a été observé chez 60 patients pédiatriques représentant une
exposition de 58,4 patient-années lors d'une étude avec Humira dans l'uvéite pédiatrique.
Pendant les périodes contrôlées des essais cliniques pivots chez l'adulte avec Humira d'une durée d'au
moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement
active, de spondylarthrite ankylosante, de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA,
de rhumatisme psoriasique, de psoriasis, d'hidrosadénite suppurée, de la maladie de Crohn, de
rectocolite hémorragique et d'uvéite, un taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers autres que
lymphomes ou cancers de la peau non mélanomes, de 6,8 (4,4 ­ 10,5) pour 1 000 patient-années parmi
les 5 291 patients traités par Humira, a été observé versus un taux de 6,3 (3,4 ­ 11,8) pour
1 000 patient-années parmi les 3 444 patients du groupe contrôle (la durée moyenne du traitement était
de 4,0 mois pour les patients traités par Humira et de 3,8 mois pour les patients du groupe contrôle).
Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers de la peau non mélanomes était de 8,8 (6,0 ­ 13,0)
pour 1 000 patient-années pour les patients traités par Humira et de 3,2 (1,3 ­ 7,6) pour 1 000 patient-
années parmi les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers de la peau, les carcinomes spino-
cellulaires sont survenus à des taux de 2,7 (1,4 ­ 5,4) pour 1 000 patient-années chez les patients
traités par Humira et 0,6 (0,1 ­ 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle
(intervalle de confiance à 95 %). Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de 0,7
(0,2 ­ 2,7) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par Humira et 0,6 (0,1 ­ 4,5) pour
1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces essais et les essais d'extension en ouvert terminés ou en
cours avec une durée moyenne d'environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus de 26 439 patient-
années de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers de la peau non
mélanomes est d'environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de la peau non-
mélanomes est d'environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés est
d'environ 1,3 pour 1 000 patient-années.
En post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les patients atteints de
polyarthrite rhumatoïde, le taux rapporté de cancers est approximativement de 2,7 pour 1 000 patient-
années de traitement. Les taux rapportés pour les cancers de la peau non-mélanomes et les lymphomes
sont respectivement d'environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de traitement (voir rubrique 4.4).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome hépatosplénique à
lymphocytes T ont été rapportés chez des patients traités par l'adalimumab (voir rubrique 4.4).
Auto-anticorps
Des recherches d'auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients
des essais I-V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces essais, les titres d'anticorps antinucléaires
initialement négatifs étaient positifs à la semaine 24 chez 11,9 % des patients traités par Humira et
8,1 % des patients sous placebo et comparateur. Deux patients sur les 3 441 traités par Humira dans
Evénements hépatobiliaires
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme
psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations de l'ALAT 3 x LSN
sont survenues chez 3,7 % des patients traités par Humira et chez 1,6 % des patients du groupe
contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d'Humira chez les patients atteints d'arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite âgés
de 6 à 17 ans, des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 6,1 % des patients traités par
Humira et chez 1,3 % des patients du groupe contrôle. La plupart des élévations de l'ALAT sont
survenues dans le cadre d'une utilisation concomitante de méthotrexate. Aucune élévation de l'ALAT
3 x LSN n'est survenue au cours de l'essai de phase III d'Humira chez des patients atteints d'arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III d'Humira chez les patients atteints de maladie de
Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des élévations
de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 0,9 % des patients traités par Humira et chez 0,9 % des
patients du groupe contrôle.
Dans l'essai clinique de phase III d'Humira chez les enfants et adolescents atteints de maladie de
Crohn qui a évalué l'efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d'entretien en
fonction du poids après un traitement d'induction ajusté au poids jusqu'à 52 semaines de traitement,
des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 2,6 % des patients (5/192), parmi lesquels 4
étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l'étude.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III dans le psoriasis en plaques avec une période de
contrôle de 12 à 24 semaines, des élévations de l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 1,8 % des
patients traités par Humira et chez 1,8 % des patients du groupe contrôle.
Il n'a pas été observé d'élévations de l'ALAT 3 x LSN dans l'étude de phase III d'Humira chez des
patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les essais cliniques contrôlés d'Humira (doses initiales de 160 mg à la Semaine 0 et 80 mg à la
Semaine 2 suivies de 40 mg chaque semaine à partir de la semaine 4), chez les patients atteints
d'hidrosadénite suppurée avec une période de contrôle de 12 à 16 semaines, des élévations de l'ALAT
3 x LSN sont survenues chez 0,3 % des patients traités par Humira et 0,6 % des patients du groupe
contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés d'Humira (dose initiale de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg
toutes les deux semaines à partir de la semaine 1) chez les patients adultes atteints d'uvéite pour une
durée allant jusqu'à 80 semaines, avec une durée médiane d'exposition de respectivement 166,5 jours
et 105,0 jours pour les patients traités par Humira et les patients du groupe contrôle, des élévations de
l'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 2,4 % des patients traités par Humira et 2,4 % des patients du
groupe contrôle.
Dans l'essai clinique contrôlé de phase III d'Humira mené chez des enfants et des adolescents atteints
de rectocolite hémorragique (N = 93) qui a évalué l'efficacité et le profil de sécurité d'une dose
d'entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée une semaine sur deux (N = 31) et
d'une dose d'entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée chaque semaine (N = 32),
à la suite d'une dose d'induction ajustée en fonction du poids corporel de 2,4 mg/kg (dose maximale
de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
Dans les essais cliniques, toutes indications confondues, les patients avec ALAT augmentées étaient
asymptomatiques et dans la plupart des cas les élévations étaient transitoires et réversibles lors de la
poursuite du traitement. Cependant, au cours de la surveillance post-marketing, des insuffisances
hépatiques ainsi que des désordres hépatiques moins sévères, qui peuvent précéder une insuffisance
hépatique, tels que des hépatites y compris des hépatites auto-immunes, ont été rapportées chez des
patients recevant de l'adalimumab.
Administration concomitante d'azathioprine/6-mercaptopurine
Lors d'études dans la maladie de Crohn chez l'adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et
d'infections graves a été observée avec l'association Humira et azathioprine/6-mercaptopurine
comparativement à Humira utilisé seul.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Aucune toxicité liée à la dose n'a été observée dans les essais cliniques. La plus forte dose évaluée
était constituée de doses répétées de 10 mg/kg en IV, ce qui représente 15 fois environ la dose
recommandée.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale
alpha (TNF-).
Code ATC : L04AB04
Mécanisme d'action
L'adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son
interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.
L'adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris les
variations des taux des molécules d'adhésion responsables de la migration des leucocytes (ELAM-1,
VCAM-1, et ICAM-1 avec une CI50 de 0,1-0,2 nM).
Effets pharmacodynamiques
Après traitement par Humira chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé une
diminution rapide du taux des marqueurs de la phase aiguë de l'inflammation (protéine réactive C
[CRP], vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques [IL-6] par rapport aux valeurs
initialement observées. L'administration d'Humira est également associée à une diminution des taux
sériques des métalloprotéinases matricielles (MMP-1 et MMP-3) qui permettent le remodelage
tissulaire responsable de la destruction cartilagineuse. Les patients traités par Humira présentent
généralement une amélioration des signes hématologiques de l'inflammation chronique.
Efficacité et sécurité cliniques
Polyarthrite rhumatoïde
Humira a fait l'objet d'études chez plus de 3 000 patients dans l'ensemble des essais cliniques dans la
polyarthrite rhumatoïde. L'efficacité et le profil de sécurité d'Humira ont été évalués dans cinq études
contrôlées randomisées, en double aveugle. Certains patients ont été traités pendant 120 mois. La
douleur au point d'injection d'Humira 40 mg/0,4 ml a été évaluée dans deux études randomisées,
contrôlées avec comparateur actif, en simple aveugle, croisées en deux phases.
L'étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de
fond avait échoué et chez qui le méthotrexate à la posologie de 12,5 à 25 mg/semaine (10 mg en cas
d'intolérance au méthotrexate), s'était avéré insuffisamment efficace alors que la dose de méthotrexate
était restée constante de 10 à 25 mg par semaine. Ces patients ont reçu 20, 40 ou 80 mg d'Humira ou
un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.
L'étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un médicament anti-
rhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 ou 40 mg d'Humira par voie
sous-cutanée toutes les deux semaines en alternance avec un placebo, ou chaque semaine pendant
26 semaines ; un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun autre
médicament anti-rhumatismal de fond n'était autorisé.
L'étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus qui n'avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux
doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par
semaine. L'étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo
pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d'Humira toutes les semaines pendant 52 semaines et
le troisième a été traité par 40 mg d'Humira toutes les deux semaines en alternance avec le placebo.
Après la fin de la première période de 52 semaines, 457 patients ont été inclus dans une phase
d'extension en ouvert au cours de laquelle Humira a été administré à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines en association au méthotrexate pendant 10 ans.
L'étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde d'activité modérée à sévère et âgés de 18 ans et plus. Les patients pouvaient n'avoir jamais
reçu de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique
préexistant pourvu que ce dernier soit stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements comprenaient
le méthotrexate, le léflunomide, l'hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels d'or. Les patients
après randomisation ont reçu soit 40 mg d'Humira soit un placebo toutes les deux semaines pendant
24 semaines.
L'étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate ayant une polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active, récente (durée moyenne de la maladie inférieure à
9 mois). Cette étude a évalué l'efficacité de l'association Humira à la dose de 40 mg toutes les deux
semaines/méthotrexate, Humira 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une monothérapie
de méthotrexate sur les signes et symptômes et le taux de progression des dommages structuraux dans
la polyarthrite rhumatoïde, pendant 104 semaines. Après la fin de la première période de
Les études VI et VII sur la PR ont chacune évalué 60 patients âgés de 18 ans et plus atteints de
polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère. Les patients inclus étaient soit des patients en cours
de traitement par Humira 40 mg/0,8 ml avec une estimation moyenne de leur douleur au point
d'injection à au moins 3 cm (sur une EVA de 0 à 10 cm) soit des patients naïfs de traitement
biologique qui débutaient Humira 40 mg/0,8 ml. Les patients étaient randomisés pour recevoir une
dose unique d'Humira 40 mg/0,8 ml ou d'Humira 40 mg/0,4 ml, suivie d'une injection unique du
traitement opposé lors de l'administration suivante.
Le critère de jugement principal des études I, II et III sur la PR et le critère de jugement secondaire de
l'étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24e ou la
26e semaine. Le critère de jugement principal dans l'étude V sur la PR était le pourcentage de patients
qui avaient obtenu une réponse ACR 50 à la semaine 52. Les études III et V sur la PR avaient un
critère de jugement principal supplémentaire à 52 semaines à savoir le retard de progression de la
maladie (attesté par les résultats radiologiques). L'étude III sur la PR avait aussi comme critère de
jugement principal les modifications de la qualité de vie. Le critère de jugement principal des études
VI et VII dans la PR était la douleur au point d'injection survenant immédiatement après l'injection,
mesurée par une EVA de 0 à 10 cm.
Réponse ACR
Le pourcentage de patients sous Humira qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été cohérent
dans les essais I, II et III sur la PR. Le tableau 5 résume les résultats obtenus à la posologie de 40 mg
toutes les deux semaines.
Tableau 5
Réponses ACR dans les essais contrôlés contre placebo
(pourcentage de patients)
Réponse
Etude Ia** sur la PR
Etude IIa** sur la PR
Etude IIIa** sur la PR
Placebo/ MTXc Humirab/ MTXc Placebo Humirab Placebo/ MTXc Humirab/ MTXc
n=60
n=63
n=110
n=113
n=200
n=207
ACR 20
6 mois
13,3 %
65,1 %
19,1 %
46,0 %
29,5 %
63,3 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
24,0 %
58,9 %
ACR 50
6 mois
6,7 %
52,4 %
8,2 %
22,1 %
9,5 %
39,1 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
9,5 %
41,5 %
ACR 70
6 mois
3,3 %
23,8 %
1,8 %
12,4 %
2,5 %
20,8 %
12 mois
NA
NA
NA
NA
4,5 %
23,2 %
a Etude I sur la PR à 24 semaines, étude II sur la PR à 26 semaines et étude III sur la PR à 24 et 52
semaines
b 40 mg Humira administré toutes les deux semaines
c MTX = méthotrexate
**p < 0,01, Humira versus placebo
Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l'ACR
(nombre d'articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l'activité de
la maladie et de la douleur, indice d'invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dl]) ont été améliorées
à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l'étude III sur la PR, ces améliorations se sont
maintenues tout au long des 52 semaines.
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude III sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez la plupart des patients suivis jusqu'à 10 ans. Sur 207 patients qui avaient été
Dans l'étude IV sur la PR, la réponse ACR 20 des patients traités par Humira en plus des soins
habituels a été significativement meilleure que chez les patients recevant le placebo plus les soins
habituels (p < 0,001).
Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par Humira ont été
statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de
traitement.
Dans l'étude V sur la PR chez des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde récente, naïfs de
méthotrexate, un traitement associant Humira et du méthotrexate a conduit à des réponses ACR plus
rapides et significativement plus importantes qu'avec le méthotrexate seul et Humira seul, à la
semaine 52 et les réponses étaient maintenues à la semaine 104 (voir tableau 6).
Tableau 6
Réponses ACR dans l'étude V sur la PR
(pourcentage de patients)
MTX
Humira
Humira/MTX
Valeur
Valeur de Valeur de
Réponse
n = 257
N = 274
n = 268
de pa
pb
pc
ACR 20
Semaine 52
62,6 %
54,4 %
72,8 %
0,013
< 0,001
0,043
Semaine 104
56,0 %
49,3 %
69,4 %
0,002
< 0,001
0,140
ACR 50
Semaine 52
45,9 %
41,2 %
61,6 %
< 0,001
< 0,001
0,317
Semaine 104
42,8 %
36,9 %
59,0 %
< 0,001
< 0,001
0,162
ACR 70
Semaine 52
27,2 %
25,9 %
45,5 %
< 0,001
< 0,001
0,656
Semaine 104
28,4 %
28,1 %
46,6 %
< 0,001
< 0,001
0,864
a.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
méthotrexate seul par le test U de Mann-Whitney
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude V sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez les patients suivis jusqu'à 10 ans. Sur 542 patients randomisés dans le bras Humira
40 mg toutes les deux semaines, 170 patients ont poursuivi Humira à la dose de 40 mg toutes les deux
semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 154 patients (90,6 %) ont eu une réponse ACR 20 ;
127 patients (74,7 %) ont eu une réponse ACR 50 et 102 patients (60,0 %) ont eu une réponse ACR
70.
A la semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l'association Humira/méthotrexate étaient en
rémission clinique (DAS 28 (CRP) < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant reçu le
méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu Humira seul. Le traitement par l'association
Humira/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate (p < 0,001) et à
Humira en monothérapie (p < 0,001) dans l'obtention d'un état d'activité basse de la maladie pour les
patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été récemment diagnostiquée. La
réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447). Sur 342 patients initialement
Réponse radiographique
Dans l'étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par Humira avaient une polyarthrite
rhumatoïde d'une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux articulaires ont été
évalués par radiographie et exprimés en termes de modification du score total de Sharp (STS) et de ses
composants, le score d'érosion et le score de pincement articulaire. Les patients traités par Humira
associé au méthotrexate ont présenté une progression significativement moindre que les patients
recevant seulement du méthotrexate à 6 et 12 mois (voir tableau 7).
Dans l'extension en ouvert de l'étude III dans la PR, le ralentissement de la progression des
dommages structuraux est maintenu à 8 et 10 ans pour une partie des patients. À 8 ans, 81 des
207 patients traités dès le début par 40 mg d'Humira une semaine sur deux ont été évalués par
radiographie. Parmi ces patients, 48 patients n'ont pas présenté de progression des dommages
structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à
la valeur de base. À 10 ans, 79 des 207 patients traités dès le début par 40 mg d'Humira une semaine
sur deux ont été évalués par radiographie. Parmi ces patients, 40 patients n'ont pas présenté de
progression des dommages structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de
0,5 ou moins par rapport à la valeur de base.
Tableau 7
Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois
dans l'étude III sur la PR
Placebo/MTXa
Humira/MTX
Placebo/MTX-
Valeur de p
40 mg toutes les 2
Humira/MTX
semaines
(intervalle de
confiance à 95 %b)
Score total de Sharp
2,7
0,1
2,6 (1,4 ; 3,8)
< 0,001c
Score d'érosion
1,6
0,0
1,6 (0,9 ; 2,2)
< 0,001
Score de pincement
1,0
0,1
0,9 (0,3 ; 1,4)
0,002
articulaire (JSNd)
a méthotrexate
b intervalle de confiance à 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et Humira
c d'après les analyses de rang
d JSN : Joint Space Narrowing
Dans l'étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et
exprimés en termes de variation du score total de Sharp (voir tableau 8).
Valeurs moyennes des modifications radiographiques
à la semaine 52 dans l'étude V sur la PR
MTX
Humira
Humira/MTX
n = 257
n = 274
n = 268
Valeur
Valeur
Valeur
(intervalle de
(intervalle de
(intervalle de
de pa
de pb
de pc
confiance à
confiance à
confiance à
95 %)
95 %)
95 %)
Score total de
5,7 (4,2-7,3)
3,0 (1,7-4,3)
1,3 (0,5-2,1)
< 0,001
0,0020
< 0,001
Sharp
Score
3,7 (2,7-4,7)
1,7 (1,0-2,4)
0,8 (0,4-1,2)
< 0,001
0,0082
< 0,001
d'érosion
Score de
2,0 (1,2-2,8)
1,3 (0,5-2,1)
0,5 (0-1,0)
< 0,001
0,0037
0,151
pincement
articulaire
(JSN)
a.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par Humira seul et par
l'association Humira/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c.
La valeur de p résulte de la monothérapie par Humira et de la monothérapie par méthotrexate
par le test U de Mann-Whitney
A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation
du score total de Sharp modifié par rapport à la valeur de base 0,5) était significativement supérieur
avec le traitement par l'association Humira/méthotrexate (respectivement 63,8 % et 61,2 %)
comparativement au méthotrexate en monothérapie (respectivement 37,4 % et 33,5 %, p < 0,001) et
Humira en monothérapie (respectivement 50,7 %, p < 0,002 et 44,5 %, p < 0,001).
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude V sur la PR, la variation moyenne du score total de
Sharp modifié à 10 ans par rapport à la valeur de base a été de 10,8 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir le méthotrexate en monothérapie, 9,2 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir Humira en monothérapie et 3,9 chez les patients randomisés initialement
pour recevoir l'association Humira/méthotrexate. Les proportions correspondantes de patients ne
présentant pas de progression radiographique ont été respectivement de 31,3 %, 23,7 % et 36,7 %.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l'indice
d'invalidité du Questionnaire d'Evaluation de l'état de Santé (Health Assessment Questionnaire,
HAQ) dans les quatre essais originels adéquats et correctement contrôlés et constituait un critère
principal de jugement pré-spécifié à la 52ème semaine dans l'étude III sur la PR. Comparativement au
placebo, toutes les doses/schémas posologiques d'administration d'Humira ont entraîné une
amélioration statistiquement significative plus importante de l'indice d'invalidité du HAQ entre
l'examen initial et le 6e mois dans les quatre études et il en a été de même à la semaine 52 dans l'étude
III sur la PR. Dans les quatre études, les résultats des scores de la Short Form Health Survey (SF 36)
confirment ces observations pour toutes les doses/schémas posologiques d'administration d'Humira,
avec des valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi que des scores
de douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les deux semaines.
Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la PR), on a
observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l'aide des scores
d'évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).
Dans l'étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités
fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu'à la semaine 520
Dans l'étude V sur la PR, l'amélioration de l'indice d'invalidité HAQ et la composante physique du
SF 36 s'est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l'association Humira/méthotrexate par
rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie d'Humira à la semaine 52, et s'est
maintenue jusqu'à la semaine 104. Parmi les 250 patients ayant terminé l'étude d'extension en ouvert,
l'amélioration des capacités fonctionnelles s'est maintenue au cours des 10 ans de traitement.
Douleur au point d'injection
Pour les études dans la PR croisées et regroupées VI et VII, une différence statistiquement
significative concernant la douleur au point d'injection, immédiatement après l'administration, a été
observée entre Humira 40 mg/0,8 ml et Humira 40 mg/0,4 ml (EVA moyenne de 3,7 cm versus
1,2 cm, échelle de 0 à 10 cm, P < 0,001), ce qui représente une réduction médiane de 84 % de la
douleur au point d'injection.
Psoriasis
L'efficacité et la tolérance d'Humira ont été étudiées lors d'études randomisées menées en double
aveugle chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (intéressant 10 % de la
surface corporelle, avec un indice de sévérité PASI (Psoriasis Area and Severity Index) 12 ou 10)
qui étaient candidats à un traitement systémique ou une photothérapie. Au total, 73 % des patients
recrutés dans les études I et II sur le psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou une
photothérapie. L'efficacité et la tolérance d'Humira ont également été étudiées chez des patients
adultes atteints de psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte concomitante des
mains et/ou des pieds qui étaient candidats à un traitement systémique dans une étude randomisée en
double aveugle (étude III sur le psoriasis).
L'étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1 212 patients pendant trois périodes de traitement.
Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg, suivie
de 40 mg une semaine sur deux à partir d'une semaine après la dose initiale. Au bout de 16 semaines
de traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse PASI 75 (amélioration d'au moins
75 % du score PASI par rapport aux valeurs initiales), entraient dans la période B et recevaient 40 mg
d'Humira en ouvert une semaine sur deux. Les patients dont la réponse restait PASI 75 à la
semaine 33 et qui avaient été initialement randomisés pour recevoir le traitement actif pendant la
période A, ont à nouveau été randomisés pendant la période C pour recevoir 40 mg d'Humira une
semaine sur deux ou un placebo pendant 19 semaines supplémentaires. Dans tous les groupes de
traitement, le score PASI initial moyen était de 18,9 et le score PGA (Physician's Global Assessment,
évaluation initiale globale du médecin) était compris entre « modéré » (53 % des sujets inclus) et
« sévère » (41 %), voire « très sévère » (6 %).
L'étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l'efficacité et la tolérance d'Humira versus celles
du méthotrexate et d'un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose initiale
de MTX à 7,5 mg, augmentée ensuite jusqu'à la semaine 12, la dose maximale étant de 25 mg, ou bien
une dose initiale de 80 mg d'Humira suivie de 40 mg une semaine sur deux (en commençant une
semaine après la semaine initiale) pendant 16 semaines. On ne dispose d'aucune donnée concernant la
comparaison entre Humira et le MTX au-delà de 16 semaines de traitement. Chez les patients sous
MTX ayant atteint une réponse PASI 50 à la semaine 8 et/ou 12, la posologie n'était pas augmentée
davantage. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de 19,7 et le score
PGA initial allait de « léger » (< 1 %) à « modéré » (48 %), « sévère » (46 %) et « très sévère » (6 %).
Les patients ayant participé aux études de phase 2 et de phase 3 dans le psoriasis étaient éligibles pour
entrer dans une étude d'extension en ouvert, dans laquelle Humira était administré pendant au moins
108 semaines supplémentaires.
Tableau 9 : étude I sur le psoriasis (REVEAL)
Résultats d'efficacité à 16 semaines
Placebo
Humira 40 mg 1 sem/2
N=398
N=814
n (%)
n (%)

PASI 75a
26 (6,5)
578 (70,9)b
PASI 100
3 (0,8)
163 (20,0)b
PGA : clair/minimal
17 (4,3)
506 (62,2)b
a Le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI 75 a été calculé
comme un taux ajusté en fonction du centre d'étude
b p< 0,001, Humira vs. Placebo
Tableau 10 : étude II sur le psoriasis (CHAMPION)
Résultats d'efficacité à 16 semaines
Placebo
MTX
Humira 40 mg 1 sem/2
N=53
N=110
N=108
n (%)
n (%)
n (%)

PASI 75
10 (18,9)
39 (35,5)
86 (79,6) a, b
PASI 100
1 (1,9)
8 (7,3)
18 (16,7) c, d
PGA :
6 (11,3)
33 (30,0)
79 (73,1) a, b
clair/minimal
a p< 0,001 Humira vs. placebo
b p< 0,001 Humira vs. méthotrexate
c p< 0,01 Humira vs. placebo
d p< 0,05 Humira vs. méthotrexate
Dans l'étude I sur le psoriasis, 28 % des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés à
nouveau pour recevoir le placebo à la semaine 33 et 5 % de ceux poursuivant le traitement par Humira
(p< 0,001), ont présenté « une diminution de la réponse appropriée » (score PASI entre la semaine 33
et la semaine 52 (incluse) se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à l'inclusion, avec un
minimum d'augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la semaine 33). Parmi les patients
présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans le groupe placebo
et ensuite recrutés dans l'étude d'extension en ouvert, 38 % (25/66) et 55 % (36/66) ont retrouvé une
réponse PASI 75 au bout de respectivement 12 et 24 semaines.
Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la semaine 16 et à la semaine 33 ont reçu un traitement
en continu par Humira pendant 52 semaines dans l'étude I et ont poursuivi le traitement par Humira
dans l'étude d'extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces
patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 %, après 108 semaines supplémentaires de traitement
en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients sortis d'essai pour effets
indésirables ou pour manque d'efficacité ou pour lesquels la dose a été augmentée, ont été considérés
comme non-répondeurs, le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces patients étaient
respectivement de 69,6 % et 55,7%, après 108 semaines supplémentaires de traitement en ouvert (total
de 160 semaines).
Un total de 347 patients répondeurs stables ont participé à une évaluation d'interruption de traitement
et de retraitement dans une étude d'extension en ouvert. Durant la période d'interruption de traitement,
les symptômes du psoriasis sont réapparus au cours du temps avec un délai médian de rechute
(régression vers un PGA « modéré » ou plus sévère) d'environ 5 mois. Aucun patient n'a présenté de
rebond durant la phase d'interruption de traitement. 76,5 % (218/285) des patients qui sont entrés dans
la période de retraitement ont eu une réponse PGA « clair » ou « minimal » après 16 semaines de
retraitement, indépendamment du fait qu'ils aient rechuté ou non durant l'interruption de traitement
L'index dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology Life Quality Index) a mis en évidence
des améliorations significatives à la semaine 16 par rapport à l'inclusion, comparativement au placebo
(études I et II) et au MTX (étude II). Dans l'étude I, les améliorations des scores résumés des
composantes physiques et psychologiques du SF-36 étaient également significatives par rapport au
placebo.
Dans une étude d'extension en ouvert chez les patients ayant dû augmenter les doses (de 40 mg une
semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d'une réponse PASI inférieure à 50 %,
26,4 % (92/349) et 37,8 % (132/349) des patients ont atteint une réponse PASI 75 à la semaine 12 et à
la semaine 24, respectivement.
L'étude III dans le psoriasis (REACH) a comparé l'efficacité et la tolérance d'Humira versus placebo
chez 72 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte
concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg d'Humira
suivi par 40 mg toutes les 2 semaines (en commençant une semaine après la dose initiale) ou le
placebo pendant 16 semaines. A la semaine 16, une proportion statistiquement significative plus
importante de patients ayant reçu Humira ont atteint un PGA « clair » ou « pratiquement clair » pour
les mains et/ou les pieds par rapport à ceux qui ont reçu le placebo (30,6 % versus 4,3 %,
respectivement [p=0,014]).
L'étude IV dans le psoriasis a comparé l'efficacité et la tolérance d'Humira versus placebo chez
217 patients adultes atteints de psoriasis unguéal modéré à sévère. Les patients ont reçu une dose
initiale de 80 mg d'Humira, suivie par 40 mg toutes les deux semaines (en commençant une semaine
après la dose initiale) ou un placebo pendant 26 semaines suivi d'un traitement par Humira en ouvert
pendant 26 semaines supplémentaires. L'évaluation du psoriasis unguéal a été faite sur la base de
l'indice modifié de sévérité du psoriasis unguéal (mNAPSI, Modified Nail Psoriasis Severity Index),
de l'évaluation globale par le médecin de la sévérité du psoriasis des ongles des mains (PGA-F,
Physician's Global Assessment of Fingernail Psoriasis) et de l'indice de sévérité du psoriasis unguéal
(NAPSI, Nail Psoriasis Severity Index) (voir Tableau 11). Humira a démontré un bénéfice dans le
traitement des patients atteints de psoriasis unguéal présentant différents degrés d'atteinte cutanée
(Surface Corporelle Atteinte SCA 10 % (60 % des patients) et SCA< 10 % et 5 % (40 % des
patients)).
Tableau 11 : Etude IV sur le psoriasis
Résultats d'efficacité à 16, 26 et 52 semaines
Critères
Semaine 16
Semaine 26
Semaine 52
contrôlée versus placebo
contrôlée versus
en ouvert
placebo
Placebo
Humira
Placebo
Humira
Humira
N=108
40 mg /2sem
N=108
40 mg /2sem
40 mg /2sem
N=109
N=109
N=80
mNAPSI 75 (%)
2.9
26.0a
3.4
46.6a
65.0
PGA-F clair/minimal et
2.9
29.7a
6.9
48.9a
61.3
2-grade d'amélioration
(%)
Pourcentage de variation

-7.8
-44.2 a
-11.5
-56.2a
-72.2
du NAPSI des ongles des
mains total (%)
a p< 0.001, Humira vs. placebo
Les patients traités par Humira ont montré des améliorations statistiquement significatives du DLQI à
la semaine 26 par rapport au groupe placebo.
La sécurité et l'efficacité d'Humira ont été évaluées au cours d'études randomisées, en double-
aveugle, contrôlées versus placebo et d'une étude d'extension en ouvert chez des patients adultes
atteints d'hidrosadénite suppurée (HS) modérée à sévère ayant présenté une intolérance, une contre-
indication ou une réponse insuffisante à un traitement antibiotique systémique de 3 mois minimum.
Les patients des études HS-I et HS-II présentaient une maladie de stade II ou III selon la classification
de Hurley, avec au moins 3 abcès ou nodules inflammatoires.
L'étude HS-I (PIONEER I) a évalué 307 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou Humira à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0,
puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. L'utilisation
concomitante d'antibiotiques n'était pas autorisée au cours de l'étude. Après 12 semaines de
traitement, les patients traités par Humira au cours de la période A ont été de nouveau randomisés dans
la période B dans l'un des 3 groupes de traitement (Humira 40 mg toutes les semaines, Humira 40 mg
toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la semaine 35). Les patients randomisés pour
recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés au groupe Humira 40 mg toutes les
semaines de la période B.
L'étude HS-II (PIONEER II) a évalué 326 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la
période A, les patients recevaient le placebo ou Humira à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0,
puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. 19,3 % des
patients ont poursuivi pendant la durée de l'étude le traitement antibiotique oral qu'ils avaient à
l'inclusion. Après 12 semaines de traitement, les patients traités par Humira au cours de la période A
ont été de nouveau randomisés dans la période B dans l'un des 3 groupes de traitement (Humira 40 mg
toutes les semaines, Humira 40 mg toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la
semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés
au groupe placebo de la période B.
Les patients des études HS-I et HS-II étaient éligibles à l'inclusion dans une étude d'extension en
ouvert au cours de laquelle Humira 40 mg était administré toutes les semaines. L'exposition moyenne
dans toute la population traitée par l'adalimumab a été de 762 jours. Tout au long des 3 études, les
patients ont utilisé quotidiennement un antiseptique local sur leurs lésions.
Réponse clinique
La réduction des lésions inflammatoires et la prévention de l'aggravation des abcès et des fistules
drainantes ont été évaluées à l'aide du score de réponse clinique dans l'hidrosadénite suppurée
(HiSCR : réduction d'au-moins 50 % du nombre total d'abcès et de nodules inflammatoires sans
augmentation du nombre d'abcès ni du nombre de fistules drainantes par rapport aux valeurs à
l'inclusion). La réduction de la douleur cutanée liée à l'HS a été évaluée à l'aide d'une échelle
numérique chez les patients de l'étude qui présentaient à l'inclusion un score initial supérieur ou égal
à 3 sur une échelle de 11 points.
À la semaine 12, il y a eu significativement plus de répondeurs HiSCR dans le groupe Humira
comparativement au groupe placebo. À la semaine 12 de l'étude HS-II, un pourcentage
significativement plus élevé de patients a obtenu une réduction cliniquement significative de la
douleur liée à l'HS (voir tableau 12). Les patients traités par Humira présentaient une réduction
significative du risque de poussée de la maladie au cours des 12 premières semaines de traitement.
Etude HS-I
Etude HS-II
Humira 40 mg
Humira 40 mg
Placebo
par semaine
Placebo
par semaine
N = 153
N = 163
N = 163
HiSCRa
N = 154
40 (26,0 %)
64 (41,8 %) *
45 (27,6 %)
96 (58,9 %) ***
Réduction 30 % de la
N = 109
N = 122
N = 111
N = 105
douleur cutanéeb
27 (24,8 %)
34 (27,9 %)
23 (20,7 %)
48 (45,7 %) ***
* P < 0,05, ***P < 0,001, Humira versus placebo
c
Chez tous les patients randomisés.
d
Chez les patients présentant un score de la douleur cutanée à l'inclusion 3, sur la base d'une
échelle numérique de 0-10, avec 0 = aucune douleur cutanée et 10 = pire douleur cutanée
imaginable.
Le traitement par Humira 40 mg toutes les semaines a réduit significativement le risque d'aggravation
des abcès et fistules drainantes. Au cours des 12 premières semaines des études HS-I et HS-II, environ
deux fois plus de patients du groupe placebo ont présenté une aggravation des abcès (23,0 % versus
11,4 %, respectivement) et des fistules drainantes (30,0 % versus 13,9 %, respectivement),
comparativement aux groupes Humira.
Versus placebo, des améliorations plus importantes entre l'inclusion et la semaine 12 ont été observées
en termes de qualité de vie liée à la santé spécifique à la peau mesurée par l'indice de qualité de vie
dermatologique (DLQI ; études HS-I et HS-II), de satisfaction globale du patient par rapport à son
traitement médicamenteux mesurée par le questionnaire de satisfaction relative au traitement
médicamenteux (TSQM ; études HS-I et HS-II), et de santé physique mesurée par la composante
physique du score SF-36 (étude HS-I).
Chez les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12, traités par Humira 40 mg
administré toutes les semaines, le taux de réponse clinique HiSCR à la semaine 36 était plus élevé
chez les patients recevant Humira toutes les semaines par rapport aux patients chez lesquels la
fréquence d'administration était réduite à toutes les deux semaines ou chez lesquels le traitement était
interrompu (voir tableau 13).
Tableau 13 :
Pourcentage de patientsa répondeurs HiSCRb aux semaines 24 et 36 après re-
randomisation des traitements à la semaine 12, patients issus du groupe Humira 40 mg toutes les
semaines
Placebo
Humira 40 mg
(arrêt du
toutes les deux
Humira 40 mg
traitement)
semaines
par semaine
N = 73
N = 70
N = 70
Semaine 24
24 (32,9 %)
36 (51,4 %)
40 (57,1 %)
Semaine 36
22 (30,1 %)
28 (40,0 %)
39 (55,7 %)
c
Patients ayant présenté au moins une réponse partielle au traitement par
Humira 40 mg par semaine après 12 semaines.
d
Les patients répondant aux critères spécifiés dans le protocole en termes de
perte de réponse ou d'absence d'amélioration devaient sortir de l'étude et
étaient comptabilisés comme non-répondeurs.
Parmi les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12 et traités en continu par
Humira toutes les semaines, le taux de répondeurs HiSCR à la semaine 48 était de 68,3 % et de 65,1 %
à la semaine 96. Un traitement à plus long terme par Humira 40 mg une fois par semaine pendant
96 semaines n'a identifié aucun nouveau signal de sécurité.
Maladie de Crohn
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées chez plus de 1 500 patients ayant une maladie de
Crohn active modérée à sévère (indice d'activité de la maladie de Crohn [Crohn's Disease Activity
Index (CDAI)] 220 et 450) dans des études randomisées, en double-aveugle, contrôlées versus
placebo. Des doses stables concomitantes d'aminosalicylés, de corticoïdes et/ou
d'immunomodulateurs étaient autorisées et 80 % des patients ont continué à recevoir au moins un de
ces médicaments.
L'induction d'une rémission clinique (définie par un indice CDAI < 150) a été évaluée dans
deux études, l'étude I sur la MC (CLASSIC I) et l'étude II sur la MC (GAIN). Dans l'étude I sur la
MC, 299 patients non précédemment traités par un anti-TNF ont été randomisés vers l'un des
quatre groupes de traitement de l'étude ; placebo aux semaines 0 et 2, 160 mg d'Humira à la semaine 0
et 80 mg à la semaine 2, 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2, et 40 mg à la semaine 0 et
20 mg à la semaine 2. Dans l'étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant intolérants à
l'infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d'Humira à la semaine 0 et 80 mg à la
semaine 2 soit un placebo aux semaines 0 et 2. Les non-répondeurs primaires ont été exclus des études
et ces patients n'ont par conséquent pas fait l'objet d'autres évaluations.
Le maintien de la rémission clinique a été évalué dans l'étude III sur la MC (CHARM). Dans
l'étude III sur la MC, 854 patients ont reçu en ouvert 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2. A
la semaine 4, les patients ont été randomisés pour recevoir 40 mg toutes les deux semaines ou 40 mg
toutes les semaines soit un placebo pour une durée totale de 56 semaines. Les patients présentant une
réponse clinique (diminution de l'indice CDAI 70) à la semaine 4 ont été stratifiés et analysés
séparément de ceux n'ayant pas présenté de réponse clinique à la semaine 4. La diminution
progressive des corticoïdes était autorisée après la semaine 8.
Les taux d'induction d'une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont
présentés dans le tableau 14.
Tableau 14 : Induction d'une rémission clinique et d'une réponse clinique
(pourcentage de patients)
Etude I sur la MC : patients naïfs
Etude II sur la MC : patients
d'infliximab
précédemment traités par
l'infliximab
Placebo
Humira
Humira
Placebo
Humira
N = 74
80/40 mg
160/80 mg
N = 166
160/80 mg
N = 75
N = 76
N = 159
Semaine 4
Rémission clinique
12 %
24 %
36 %*
7 %
21 %*
Réponse clinique
24 %
37 %
49 %**
25 %
38 %**
(CR-100)
Toutes les valeurs de p correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour Humira
versus placebo
*
p < 0,001
**
p < 0,01
Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d'induction 160/80 mg et 80/40 mg
à la semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.
Les hospitalisations et les interventions chirurgicales liées à la maladie ont été réduites de manière
statistiquement significative avec l'adalimumab comparé au placebo à la semaine 56.
Tableau 15 : Maintien de la rémission clinique et de la réponse clinique
(pourcentage de patients)
Placebo
40 mg d'Humira
40 mg d'Humira
toutes les deux
toutes les
semaines
semaines
Semaine 26
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
17 %
40 %*
47 %*
Réponse clinique (CR-100)
27 %
52 %*
52 %*
Patients en rémission sans
3 % (2/66)
19 % (11/58)**
15 % (11/74)**
corticoïdes
depuis >= 90 joursa
Semaine 56
N = 170
N = 172
N = 157
Rémission clinique
12 %
36 %*
41 %*
Réponse clinique (CR-100)
17 %
41 %*
48 %*
Patients en rémission sans
5 % (3/66)
29 % (17/58)*
20 % (15/74)**
corticoïdes
depuis >= 90 joursa
*
p < 0,001 pour Humira versus placebo, comparaisons combinées des pourcentages
** p < 0,02 pour Humira versus placebo, comparaisons combinées des pourcentages
a
Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients non répondeurs à la semaine 4, 43 % des patients recevant un traitement d'entretien
par Humira ont répondu à la semaine 12 contre 30 % des patients recevant le placebo en traitement
d'entretien. Ces résultats suggèrent que certains patients n'ayant pas répondu à la semaine 4
bénéficient de la poursuite du traitement d'entretien jusqu'à la semaine 12. La poursuite du traitement
au-delà de 12 semaines n'est pas significativement associée à plus de réponses (voir rubrique 4.2).
117/276 patients de l'étude I sur la MC et 272/777 patients des études II et III sur la MC ont été suivis
pendant au moins 3 ans de traitement en ouvert par l'adalimumab. 88 et 189 patients, respectivement,
sont restés en rémission clinique. La réponse clinique (CR-100) a été maintenue chez 102 et
233 patients, respectivement.
Qualité de vie
Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été
obtenue à la semaine 4 chez les patients randomisés traités par Humira 80/40 mg et 160/80 mg versus
placebo et également aux semaines 26 et 56 dans l'étude III sur la MC ainsi que dans tous les groupes
traités par l'adalimumab versus placebo.
Rectocolite hémorragique
La tolérance et l'efficacité de doses multiples d'Humira ont été évaluées chez des patients adultes
atteints de rectocolite hémorragique active, modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un
Dans l'étude I sur la RCH, 390 patients naïfs d'anti-TNF ont été randomisés pour recevoir soit un
placebo aux semaines 0 et 2, soit 160 mg d'Humira à la semaine 0 suivis de 80 mg à la semaine 2, soit
80 mg d'Humira à la semaine 0 suivis de 40 mg à la semaine 2. Après la semaine 2, les patients des
deux groupes adalimumab ont reçu 40 mg toutes les 2 semaines. La rémission clinique (définie par un
score Mayo 2 sans aucun sous-score > 1) a été évaluée à la semaine 8.
Dans l'étude II sur la RCH, 248 patients ont reçu 160 mg d'Humira à la semaine 0, 80 mg à la
semaine 2 puis 40 mg toutes les 2 semaines et 246 patients ont reçu un placebo. Les résultats cliniques
ont été évalués en termes d'induction d'une rémission à la semaine 8 et de maintien de la rémission à
la semaine 52.
Les taux de rémission clinique versus placebo à la semaine 8 ont été significativement plus importants
chez les patients ayant reçu un traitement d'induction par 160/80 mg d'Humira dans l'étude I sur la
RCH (respectivement 18 % versus 9 %, p = 0,031) et dans l'étude II sur la RCH (respectivement 17 %
versus 9 %, p = 0,019). Dans l'étude II sur la RCH, parmi les patients traités par Humira qui étaient en
rémission à la semaine 8, 21/41 (51 %) étaient en rémission à la semaine 52.
Les résultats de l'ensemble de la population de l'étude II sur la RCH sont présentés dans le tableau 16.
Tableau 16
Réponse, rémission et cicatrisation de la muqueuse dans l'étud II sur la RCH
(Pourcentage de patients)
Placebo
40 mg d'Humira
toutes les deux
semaines
Semaine 52
N = 246
N = 248
Réponse clinique
18 %
30 %*
Rémission clinique
9 %
17 %*
Cicatrisation de la muqueuse
15 %
25 %*
Rémission sans corticoïdes depuis 90 jours a
6 %
13 % *
(N = 140)
(N = 150)
Semaines 8 et 52
Réponse maintenue
12 %
24 %**
Rémission maintenue
4 %
8 %*
Cicatrisation de la muqueuse maintenue
11 %
19 %*
Une rémission clinique est définie par un score Mayo 2 sans aucun sous-score > 1 ;
La réponse clinique est une diminution du score Mayo 3 points et 30 % par rapport à
la valeur de base associée à une diminution du sous-score de saignement rectal [SSR] 1
ou une valeur absolue du SSR de 0 ou 1 ;
*p < 0,05 pour Humira versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
**p < 0,001 pour Humira versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
a Parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients ayant une réponse clinique à la 8ème semaine, 47 % étaient en réponse clinique, 29 %
étaient en rémission clinique, 41 % avaient une cicatrisation de la muqueuse et 20 % étaient en
rémission sans corticoïdes depuis plus de 90 jours à la semaine 52.
Environ 40 % des patients de l'étude II sur la RCH étaient en échec à un traitement anti-TNF antérieur
par l'infliximab. L'efficacité de l'adalimumab chez ces patients était moindre versus celle chez les
patients naïfs d'anti-TNF. Parmi les patients en échec à un traitement anti-TNF antérieur, une
Les patients des études I et II sur la RCH avaient la possibilité d'être inclus dans l'étude d'extension à
long terme en ouvert (étude III sur la RCH). Après 3 ans de traitement par l'adalimumab, 75 %
(301/402) continuaient à être en rémission clinique selon le score Mayo partiel.
Taux d'hospitalisation
Pendant les 52 semaines des études I et II dans la RCH, des taux plus faibles d'hospitalisation toutes
causes confondues et d'hospitalisation liée à la RCH ont été observés dans le bras traité par
l'adalimumab comparé au bras placebo. Le nombre d'hospitalisations toutes causes confondues dans
le groupe traité par l'adalimumab était de 0,18 par patient-année versus 0,26 par patient-année dans le
groupe placebo et le nombre correspondant d'hospitalisations liées à la RCH était de 0,12 par patient-
année versus 0,22 par patient-année.
Qualité de vie
Dans l'étude II sur la RCH, le traitement par l'adalimumab entraînait des améliorations du score du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (IBDQ).
Uvéite
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées chez des patients adultes atteints d'uvéite non
infectieuse, intermédiaire, postérieure et de panuvéite, à l'exclusion des patients présentant une uvéite
antérieure isolée, dans deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo (UV I
et II). Les patients recevaient un placebo ou Humira à la dose initiale de 80 mg puis de 40 mg toutes
les deux semaines en commençant une semaine après l'administration de la première dose.
L'administration concomitante d'un immunosuppresseur non biologique à dose stable était autorisée.
L'étude UV I a évalué 217 patients présentant une uvéite active malgré un traitement par corticoïdes
(prednisone par voie orale à la dose de 10 à 60 mg/jour). Au moment de l'inclusion dans l'étude, tous
les patients ont reçu une dose de 60 mg/jour de prednisone pendant deux semaines, progressivement
réduite selon un schéma standardisé imposé jusqu'à l'arrêt complet de la corticothérapie à la
semaine 15.
L'étude UV II a évalué 226 patients présentant une uvéite inactive nécessitant une corticothérapie
chronique (prednisone par voie orale à la dose de 10 à 35 mg/jour) au moment de l'inclusion dans
l'étude pour contrôler leur maladie. La dose de corticoïdes était progressivement réduite selon un
schéma standardisé jusqu'à l'arrêt complet de la corticothérapie à la semaine 19.
Le critère principal d'évaluation de l'efficacité dans les deux études était le « délai de survenue de la
rechute ». La rechute était définie par un critère composite basé sur la présence de lésions vasculaires
rétiniennes et/ou choriorétiniennes inflammatoires, le Tyndall cellulaire de la chambre antérieure,
l'inflammation vitréenne et la meilleure acuité visuelle corrigée.
Les patients ayant terminé les études UV I et UV II étaient éligible pour participer à une étude
d'extension à long terme non contrôlée d'une durée initialement prévue de 78 semaines. Les patients
ont été autorisés à continuer à prendre le médicament de l'étude au-delà de la semaine 78 jusqu'à ce
qu'ils aient accès à Humira.
Réponse clinique
Les résultats des deux études ont mis en évidence une réduction statistiquement significative du risque
de rechute chez les patients traités par Humira comparativement aux patients recevant le placebo (voir
Tableau 17
Délai de survenue de la rechute dans les études UV I et UV II
Analyse
N
Rechute Délai médian HRa
IC à 95 % Valeur
Traitement
N (%)
de survenue
pour le
de pb
de la rechute
HRa
(mois)
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 6 dans l'étude UV I
Analyse principale (ITT)
Placebo
107
84
3,0
--
--
--
(78,5)
Adalimumab
110
60
5,6
0,50
0,36 ; 0,70
< 0,001
(54,5)
Délai de survenue de la rechute à ou après la semaine 2 dans l'étude UV II
Analyse principale (ITT)
Placebo
111
61
8,3
--
--
--
(55,0)
Adalimumab
115
45
NEc
0,57
0,39 ; 0,84
0,004
(39,1)
Remarque : La rechute à ou après la semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II) était comptabilisée
comme un événement. Les sorties d'étude pour d'autres raisons qu'une rechute étaient censurées au moment de
la sortie d'étude.
a
HR pour l'adalimumab versus placebo par une analyse de régression à risque proportionnel ajusté sur le
traitement.
b
Valeur de p bilatérale selon le test de log-rank.
c
NE = non estimable. Moins de la moitié des patients à risque ont présenté un événement.
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute à ou après la
semaine 6 (étude UV I) ou la semaine 2 (étude UV II)
)
(
%
E
T
U
H
C
E
R
E
D
X
U
A
T

TEMPS (MOIS)
Etude UV I Traitement
Placebo
Adalimumab
TEMPS (MOIS)
Etude UV II Traitement
Placebo
Adalimumab
Remarque : P# = Placebo (Nombre d'événements/Nombre de patients à risque) ; A# = Humira
(Nombre d'événements/Nombre de patients à risque)
Dans l'étude UV I, des différences statistiquement significatives en faveur de l'adalimumab versus
placebo ont été observées pour chaque composante du critère de rechute. Dans l'étude UV II, des
différences statistiquement significatives ont été observées pour l'acuité visuelle, toutes les autres
composantes étaient cependant numériquement en faveur de l'adalimumab.
Sur les 424 patients inclus dans l'extension à long-terme non contrôlée des études UV I et UV II,
60 patients ont été considérés inéligibles (par exemple, en raison de déviations ou en raison de
complications secondaires à une rétinopathie diabétique, suite à une chirurgie de la cataracte ou une
vitrectomie) et ont été exclus de l'analyse des critères primaires d'efficacité. Sur les 364 patients
restants, 269 patients évaluables (74%) ont été traités pendant 78 semaines en ouvert par
l'adalimumab. Sur la base des données observées, 216 (80,3 %) étaient en phase de quiescence
(absence de lésions inflammatoires actives, Tyndall cellulaire 0,5+, inflammation du vitrée 0,5+)
avec corticothérapie associée à une dose 7,5 mg par jour, et 178 (66,2 %) étaient en phase de
quiescence sans corticoïdes. La meilleure acuité visuelle corrigée était soit améliorée soit maintenue
(détérioration < 5 lettres) pour 88,6 % des yeux évalués à la semaine 78. Les données au-delà de la
semaine 78 concordaient globalement avec ces résultats, mais le nombre de sujets inclus a diminué
après cette période. Dans l'ensemble, parmi les patients sortis de l'étude avant la semaine 78, 18 % ont
arrêté l'étude en raison d'événements indésirables et 8 % en raison d'une réponse insuffisante au
traitement par l'adalimumab.
Qualité de vie
Les résultats rapportés par les patients en termes de qualité de vie liée à la fonction visuelle ont fait
l'objet d'une évaluation dans les deux études cliniques, à l'aide du questionnaire de qualité de vie
NEI VFQ-25. La majorité des sous-scores étaient numériquement en faveur d'Humira, avec des
différences moyennes statistiquement significatives en termes de vision générale, douleur oculaire,
vision de près, santé mentale, et de score total dans l'étude UV I, et en termes de vision générale et
santé mentale dans l'étude UV II. Les effets sur la qualité de vie liée à la fonction visuelle n'étaient
pas numériquement en faveur d'Humira pour le sous-score vision des couleurs dans l'étude UV I et
pour les sous-scores vision des couleurs, vision périphérique et vision de près dans l'étude UV II.
La formation d'anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une
diminution de l'efficacité de l'adalimumab. Il n'y a pas de corrélation apparente entre la présence
d'anticorps anti-adalimumab et la survenue d'effets indésirables.
Des dosages répétés des anticorps anti-adalimumab ont été faits chez les patients souffrant de
polyarthrite rhumatoïde des études I, II et III, pendant la période de 6 à 12 mois. Dans les essais
pivots, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 5,5 % (58/1 053) des patients traités avec
l'adalimumab, contre 0,5 % (2/370) des patients sous placebo. Chez les patients ne recevant pas
simultanément du méthotrexate, la fréquence a été de 12,4 %, contre 0,6 % lorsque l'adalimumab était
ajouté au méthotrexate.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés
chez 7 des 269 patients (2,6 %) et chez 19 des 487 patients (3,9 %) atteints de rectocolite
hémorragique.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 77
des 920 patients (8,4 %) traités par l'adalimumab en monothérapie.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis en plaques traités par adalimumab en monothérapie à
long terme et qui ont participé à une étude d'interruption de traitement puis de retraitement, le taux
d'anticorps anti-adalimumab après retraitement (11 des 482 patients, 2,3 %) était similaire au taux
observé avant l'interruption de traitement (11 des 590 patients, 1,9 %).
Chez les patients atteints d'hidrosadénite suppurée modérée à sévère, des anticorps anti-adalimumab
ont été identifiés chez 10 des 99 patients (10,1 %) traités par l'adalimumab.
Chez les enfants et adolescents atteints de la maladie de Crohn active modérée à sévère, des anticorps
anti-adalimumab ont été identifiés chez 3,3 % des patients ayant reçu de l'adalimumab.
Chez les patients adultes atteints d'uvéite non infectieuse, des anticorps anti-adalimumab ont été
identifiés chez 4,8 % des patients traités par l'adalimumab (soit 12 patients sur 249).
Chez les enfants et les adolescents atteints de rectocolite hémorragique active modérée à sévère, 3%
des patients ayant reçu de l'adalimumab ont présenté des anticorps antiadalimumab.
Les études d'immunogénicité étant spécifiques du produit, une comparaison des taux d'anticorps
enregistrés avec ceux d'autres produits est sans objet.
Population pédiatrique
Hidrosadénite suppurée de l'adolescent
Il n'existe pas d'essai clinique conduit avec Humira chez des adolescents atteints d'HS. L'efficacité de
l'adalimumab pour le traitement des adolescents atteints d'HS est prédite sur la base de l'efficacité et
de la relation exposition-réponse démontrées chez des patients adultes atteints d'HS ainsi que de la
probabilité que l'évolution de la maladie, sa physiopathologie et les effets du médicament soient
sensiblement similaires à ceux observés chez les adultes aux mêmes niveaux d'exposition. La
tolérance de la dose recommandée d'adalimumab chez les adolescents atteints d'HS est basée sur le
profil de tolérance de l'adalimumab dans ses indications croisées chez les adultes et chez les patients
pédiatriques à des doses similaires ou plus fréquentes (voir rubrique 5.2).
Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance
d'Humira dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en
fonction du poids (< 40 kg ou 40 kg) chez 192 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans (inclus),
présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère (définie par un indice d'activité de la maladie
de Crohn chez l'enfant [Paediatric Crohn's Disease Activity Index (PCDAI)] > 30). Les patients
devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou
un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à
l'infliximab.
Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de
leur poids initial : 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 pour les patients de poids 40 kg et
respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.
À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette
date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le
montre le tableau 18.
Tableau 18
Schéma posologique d'entretien
Poids du patient
Dose faible
Dose standard
< 40 kg
10 mg toutes les deux semaines
20 mg toutes les deux semaines
40 kg
20 mg toutes les deux semaines
40 mg toutes les deux semaines
Résultats d'efficacité
Le critère de jugement principal de l'étude était la rémission clinique à la semaine 26, définie par un
score PCDAI 10.
Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au
moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le tableau 19. Les taux d'arrêt des
corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés dans le tableau 20.
Tableau 19
Etude sur la MC pédiatrique
Rémission et réponse cliniques (PCDAI)
Dose standard
Dose faible
Valeur de p*
40/20 mg toutes les
20/10 mg toutes les
deux semaines
deux semaines
N = 93
N = 95
Semaine 26
Rémission clinique
38,7 %
28,4 %
0,075
Réponse clinique
59,1 %
48,4 %
0,073
Semaine 52
Rémission clinique
33,3 %
23,2 %
0,100
Réponse clinique
41,9 %
28,4 %
0,038
* Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible.
Etude sur la MC pédiatrique
Arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs et fermeture des fistules
Dose standard
Dose faible
Valeur de p1
40/20 mg toutes les
20/10 mg toutes les
deux semaines
deux semaines
Arrêt des corticoïdes
N = 33
N = 38
Semaine 26
84,8 %
65,8 %
0,066
Semaine 52
69,7 %
60,5 %
0,420
Arrêt des immunomodulateurs2
N = 60
N = 57
Semaine 52
30,0 %
29,8 %
0,983
Fermeture des fistules3
N = 15
N = 21
Semaine 26
46,7 %
38,1 %
0,608
Semaine 52
40,0 %
23,8 %
0,303
1 Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible
2 Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la semaine 26, à la libre
appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique
3 Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la
visite initiale
Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la
vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite
initiale et les semaines 26 et 52.
Des améliorations statistiquement et cliniquement significatives par rapport à la visite initiale ont
également été observées dans les deux groupes de traitement pour les paramètres de qualité de vie (y
compris IMPACT III).
Cent patients (n=100) issus de l'étude sur la MC pédiatrique ont été inclus dans une étude d'extension
à long terme, en ouvert. Après 5 ans de traitement par l'adalimumab, 74,0 % (37/50) des 50 patients
restant dans l'étude continuaient à être en rémission clinique et 92,0 % (46/50) des patients
continuaient à être en réponse clinique selon le score PCDAI.
Rectocolite hémorragique chez l'enfant et l'adolescent
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée, en
double aveugle, menée chez 93 patients âgés de 5 à 17 ans et atteints de rectocolite hémorragique
modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-score endoscopique de 2 à 3 points, confirmé
par une endoscopie évaluée par une relecture centralisée) qui présentaient une réponse inadéquate ou
une intolérance au traitement conventionnel. Environ 16 % des patients de l'étude étaient en échec
d'un précédent traitement par anti-TNF. Les patients recevant des corticoïdes au moment de
l'inclusion ont été autorisés à diminuer progressivement leur traitement par corticoïdes après la
semaine 4.
Au cours de la période d'induction de l'étude, 77 patients ont été randomisés (3:2) pour recevoir un
traitement en double aveugle par Humira à une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 ;
ou une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, un placebo à la
semaine 1 et une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2. Les deux groupes ont
reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6. Suite à un
amendementde l'étude, 16 patients ont reçu un traitement en ouvert par Humira à la dose d'induction
de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose
maximale de 80 mg) à la semaine 2.
Une poussée de la maladie était définie comme une augmentation du SMP d'au moins 3 points (pour
les patients présentant un SMP de 0 à 2 à la semaine 8), d'au moins 2 points (pour les patients
présentant un SMP de 3 à 4 à la semaine 8), ou d'au moins 1 point (pour les patients présentant un
SMP de 5 à 6 à la semaine 8).
Les patients dont l'état répondait aux critères de poussée de la maladie à la semaine 12 ou après ont
été randomisés pour recevoir une dose de réinduction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) ou une
dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) et ont conservé leur dose d'entretien respective par la
suite.
Résultats d'efficacité
Les cocritères principaux d'évaluation de l'étude étaient la rémission clinique selon le SMP (définie
par un SMP 2 sans aucun sousscore individuel > 1) à la semaine 8, et la rémission clinique selon le
score SMT (score Mayo total) (définie par un score Mayo 2 sans aucun sousscore individuel > 1) à
la semaine 52 chez les patients ayant obtenu une réponse clinique d'après le SMP à la semaine 8.
À la semaine 8, les taux de rémission clinique selon le SMP pour les patients de chaque groupe ayant
reçu le traitement d'induction par Humira en double aveugle sont présentés dans le tableau 21.
Tableau 21 : Rémission clinique selon le SMP à 8 semaines
Humiraa
Humirab, c
Dose maximale de 160 mg à la Dose maximale de 160 mg à la
semaine 0 / placebo à la
semaine 0 et à la semaine 1
semaine 1
N = 47
N = 30
Rémission clinique
13/30 (43,3 %)
28/47 (59,6 %)
a Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la
semaine 1, et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c En excluant la dose d'induction en ouvert d'Humira de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à
la semaine 2
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d'induction ont reçu une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, le
critère d'évaluation est considéré comme n'étant pas atteint.
À la semaine 52, la rémission clinique selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse
clinique à la semaine 8, la réponse clinique selon le SMT (définie comme une diminution du score
Mayo 3 points et 30 %) chez les patients ayant présenté une réponse à la semaine 8, la cicatrisation
de la muqueuse (définie comme un sous-score endoscopique Mayo 1) chez les patients ayant
présenté une réponse à la semaine 8, la rémission clinique selon le SMT chez les patients en rémission
à la semaine 8, et la proportion de patients en rémission sans corticostéroïdes selon le SMT chez les
patients ayant présenté une réponse à la semaine 8 ont été évaluées pour les patients ayant reçu
Humira en double aveugle à la dose d'entretien maximale de 40 mg 1 semaine sur 2 (0,6 mg/kg) et à la
dose d'entretien maximale de 40 mg (0,6 mg/kg) chaque semaine (tableau 22).
Humiraa
Humirab
Dose maximale de 40 mg Dose maximale de 40 mg
1 semaine sur 2
chaque semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
répondeurs à la semaine 8
9/31 (29,0 %)
14/31 (45,2 %)
selon le SMP
Réponse clinique chez les
répondeurs à la semaine 8
19/31 (61,3 %)
21/31 (67,7 %)
selon le SMP
Cicatrisation de la
muqueuse chez les
12/31 (38,7 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8
selon le SMP
Rémission clinique chez les
patients en rémission à la
9/21 (42,9 %)
10/22 (45,5 %)
semaine 8 selon le SMP
Rémission sans corticoïdes
chez les répondeurs à la
4/13 (30,8 %)
5/16 (31,3 %)
semaine 8 selon le SMPc
a Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
b Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
c Pour les patients recevant un traitement concomitant par corticoïdes à l'inclusion.
Remarque : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui
ont été randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d'entretien ont été
considérés comme non répondeurs d'après les critères d'évaluation de la semaine 52.
Les autres critères d'évaluation exploratoires de l'efficacité comprenaient la réponse clinique selon
l'indice d'activité de la rectocolite hémorragique pédiatrique (Paediatric Ulcerative Colitis Activity
Index, PUCAI) (définie comme une diminution de l'indice PUCAI 20 points par rapport à la valeur
initiale) et la rémission clinique selon l'indice PUCAI (définie comme un indice PUCAI < 10) à la
semaine 8 et à la semaine 52 (tableau 23).
Tableau 23 : Résultats des critères d'évaluation exploratoires selon l'indice PUCAI
Semaine 8
Humiraa
Humirab,c
Dose maximale de 160 mg à
Dose maximale de
la semaine 0 / placebo à la
160 mg à la semaine 0
semaine 1
et à la semaine 1
N = 30
N = 47
Rémission clinique selon
10/30 (33,3 %)
22/47 (46,8 %)
l'indice PUCAI
Réponse clinique selon
15/30 (50,0 %)
32/47 (68,1 %)
l'indice PUCAI
Semaine 52
Humirad
Humirae
Dose maximale de 40 mg
Dose maximale de
1 semaine sur 2
40 mg chaque semaine
N = 31
N = 31
Rémission clinique chez les
14/31 (45,2 %)
18/31 (58,1 %)
répondeurs à la semaine 8
selon l'indice PUCAI
18/31 (58,1 %)
16/31 (51,6 %)
répondeurs à la semaine 8
selon l'indice PUCAI
a Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, placebo à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
b Humira 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2
c En excluant la dose d'induction en ouvert d'Humira de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
semaine 2
d Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
e Humira 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d'induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg
(dose maximale de 40 mg) à la semaine 4 et à la semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 8, les
critères d'évaluation sont considérés comme n'étant pas atteints.
Remarque 3 : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la semaine 52 ou qui ont
été randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d'entretien ont été considérés
comme non répondeurs d'après les critères d'évaluation de la semaine 52.
Parmi les patients traités par Humira qui ont reçu un traitement de réinduction pendant la période
d'entretien, 2/6 (33 %) ont présenté une réponse clinique selon le SMT à la semaine 52.
Qualité de vie
Par rapport aux données d'inclusion, des améliorations cliniquement significatives ont été observées
au niveau des paramètres IMPACT III et des scores du questionnaire à remplir par le soignant sur la
productivité au travail et la limitation des activités (Work Productivity and Activity Impairment,
WPAI) dans les groupes traités par Humira.
Par rapport aux données d'inclusion, des augmentations cliniquement significatives (amélioration) de
la vitesse de croissance staturale ont été observées dans les groupes traités par adalimumab, et des
augmentations cliniquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle ont été
observées chez les sujets recevant la dose d'entretien élevée de 40 mg (0,6 mg/kg) maximum chaque
semaine.
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
La tolérance et l'efficacité d'Humira ont été évaluées dans une étude randomisée, contrôlée, en double
aveugle, conduite chez 90 patients pédiatriques âgés de 2 à < 18 ans atteints d'uvéite active antérieure
non infectieuse associée à une AJI qui étaient réfractaires à un traitement d'au moins 12 semaines par
le méthotrexate. Les patients ont reçu soit un placebo soit 20 mg d'adalimumab (s'ils pesaient < 30 kg)
ou 40 mg d'adalimumab (s'ils pesaient 30 kg) toutes les deux semaines en association avec leur dose
initiale de méthotrexate.
Le critère principal d'évaluation était le « délai de survenue de la rechute ». Les critères déterminant la
rechute étaient une aggravation ou l'absence prolongée d'amélioration de l'inflammation oculaire, une
amélioration partielle avec le développement de comorbidités oculaires prolongées ou l'aggravation
des comorbidités oculaires, l'utilisation non autorisée de médicaments concomitants et la suspension
du traitement sur une durée de temps prolongée.
Réponse clinique
L'adalimumab a retardé de manière significative le délai de survenue de la rechute versus placebo
(voir figure 2, p < 0,0001, test de log rank). Le délai médian de survenue de la rechute était de
24,1 semaines pour les patients recevant le placebo, tandis que le délai médian de survenue de la
rechute n'a pas pu être estimé pour les patients traités par l'adalimumab car moins de la moitié de ces
Figure 2 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute dans l'étude
sur l'uvéite pédiatrique
E
T
U
H
C
E
R
E
D
E
I
T
I
L
B
A
B
O
R
P

TEMPS (SEMAINES)
Traitement
Placebo
Adalimumab
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque) ; H = HUMIRA (Nombre de patients à
risque).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Après administration sous-cutanée d'une dose unique de 40 mg, l'absorption et la distribution de
l'adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après
l'administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l'adalimumab, estimée à partir de
trois études, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de 40 mg. Après administration de
doses intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les concentrations ont été proportionnelles à
la dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg ( 40 mg), les clairances étaient de 11 à
15 ml/heure, le volume de distribution (Vss) était compris entre 5 et 6,0 litres, la demi-vie terminale
moyenne a été de deux semaines environ. La concentration d'adalimumab dans le liquide synovial de
plusieurs patients atteints de polyarthrite rhumatoïde était comprise entre 31 et 96 % des
concentrations sériques.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations moyennes au creux étaient de
l'ordre d'environ 5 g/ml (sans méthotrexate) et de 8 à 9 g/ml (avec méthotrexate). Les
concentrations sériques minimales d'adalimumab à l'état d'équilibre ont augmenté de façon à peu près
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration résiduelle moyenne à l'état d'équilibre
était de 5 g/ml pendant le traitement par 40 mg d'adalimumab une semaine sur deux en
monothérapie.
Chez les patients adultes atteints d'hidrosadénite suppurée, une dose de 160 mg d'Humira à la
semaine 0 suivie d'une dose de 80 mg à la semaine 2, ont permis d'obtenir des concentrations sériques
résiduelles d'adalimumab d'environ 7 à 8 g/ml à la semaine 2 et à la semaine 4. Au cours du
traitement par l'adalimumab 40 mg par semaine, les concentrations sériques résiduelles moyennes à
l'état d'équilibre, de la semaine 12 jusqu'à la semaine 36, ont été d'environ 8 à 10 g/ml.
L'exposition à l'adalimumab chez les adolescents atteints d'HS a été prédite en utilisant une
modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans des indications croisées chez d'autres patients pédiatriques (psoriasis pédiatrique,
arthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l'enthésite). Le schéma
posologique recommandé d'Humira chez les adolescents atteints d'HS est 40 mg toutes les
deux semaines. Comme l'exposition à l'adalimumab peut être modifiée par la masse corporelle, les
adolescents avec un poids corporel plus élevé et une réponse insuffisante pourraient bénéficier de la
dose recommandée chez l'adulte de 40 mg par semaine.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d'Humira à la semaine 0
suivie de 40 mg d'Humira à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations sériques minimales
d'adalimumab d'environ 5,5 µg/ml pendant la période d'induction. Une dose de charge de 160 mg
d'Humira à la semaine 0 suivie de 80 mg d'Humira à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations
sériques minimales d'adalimumab d'environ 12 µg/ml pendant la période d'induction. Des
concentrations minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 7 µg/ml ont été obtenues chez des
patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg d'Humira toutes les
deux semaines.
Chez les enfants et les adolescents atteints de MC modérée à sévère, la dose d'induction de
l'adalimumab en ouvert était respectivement de 160/80 mg ou 80/40 mg aux semaines 0 et 2, en
fonction d'une valeur seuil de poids de 40 kg. À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un
rapport de 1/1 pour recevoir un traitement d'entretien soit à la dose standard (40/20 mg toutes les
deux semaines) soit à la dose faible (20/10 mg toutes les deux semaines) en fonction de leur poids. Les
concentrations sériques résiduelles moyennes (± ET) de l'adalimumab obtenues à la semaine 4 ont été
de 15,7 ± 6,6 g/ml chez les patients de poids 40 kg (160/80 mg) et de 10,6 ± 6,1 g/ml chez les
patients de poids < 40 kg (80/40 mg).
Chez les patients toujours traités, les concentrations résiduelles moyennes (± ET) de l'adalimumab à la
semaine 52 étaient de 9,5 ± 5,6 g/ml dans le groupe traité à la dose standard et de 3,5 ± 2,2 g/ml
dans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations résiduelles moyennes ont été maintenues chez
les patients ayant continué à recevoir le traitement par l'adalimumab toutes les deux semaines pendant
52 semaines. Chez les patients dont le schéma posologique est passé de toutes les deux semaines à
toutes les semaines, les concentrations sériques moyennes (± ET) de l'adalimumab à la semaine 52 ont
été de 15,3 ± 11,4 g/ml (40/20 mg, toutes les semaines) et de 6,7 ± 3,5 g/ml (20/10 mg, toutes les
semaines).
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, la dose d'induction de 160 mg d'Humira à la
semaine 0 suivie de 80 mg d'Humira à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations sériques
minimales d'adalimumab d'environ 12 g/ml pendant la période d'induction. Des concentrations
minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 8 g/ml ont été observées chez des patients atteints
de rectocolite hémorragique ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg d'Humira toutes les
deux semaines.
Chez les patients adultes atteints d'uvéite, la dose d'induction de 80 mg d'adalimumab à la semaine 0
suivie de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines à partir de la semaine 1 a permis d'obtenir des
concentrations sériques moyennes d'adalimumab à l'état d'équilibre d'environ 8 à 10 g/ml.
L'exposition à l'adalimumab chez les patients atteints d'uvéite pédiatrique a été prédite en utilisant
une modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique,
maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l'enthésite). Aucune donnée d'exposition clinique n'est
disponible sur l'utilisation d'une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les
expositions prévisibles indiquent qu'en l'absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner
une augmentation initiale de l'exposition systémique.
Une modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par
80 mg toutes les deux semaines en comparaison avec 40 mg toutes les semaines (y compris les
patients adultes atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d'HS, et les patients
pédiatriques 40 kg atteints de MC et RCH).
Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique
Sur la base des données des essais cliniques chez les patients atteints d'AJI (AJI polyarticulaire et
arthrite liée à l'enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations
plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d'adalimumab apparente
produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 µg/ml (IC à
95 % : 1-6 g/ml).
Des relations exposition-réponse entre la concentration d'adalimumab et l'efficacité chez les patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques sévère ont été établies pour les résultats PASI 75 et PGA
« clair ou minimal », respectivement. Les taux de résultats PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont
augmenté à mesure de l'augmentation des concentrations d'adalimumab, avec une CE50 apparente
similaire d'environ 4,5 g/ml (IC à 95 % respectifs de 0,4-47,6 et 1,9-10,5) dans les deux cas.
Élimination
Les analyses pharmacocinétiques de populations portant sur des données recueillies chez plus de
1300 patients atteints de PR, ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente de
l'adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des différences
pondérales, le sexe et l'âge ont semblé avoir peu d'effet sur la clairance de l'adalimumab. Il a été
observé que les taux sériques d'adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab, AAA)
étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.
Insuffisance hépatique ou rénale
Humira n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en
administration répétée et de génotoxicité, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Mannitol
Polysorbate 80
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
En l'absence d'étude de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments.
6.3
Durée de conservation
2 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver la seringue préremplie ou
le stylo prérempli dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Une seringue préremplie ou un stylo prérempli d'Humira peut être maintenue à des températures allant
jusqu'à 25°C pendant 14 jours maximum à l'abri de la lumière. Après cette période, le médicament
doit être jeté.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Humira 80 mg solution injectable en seringue préremplie
Humira 80 mg solution injectable en seringue préremplie à usage unique (verre de type I) munie d'un
bouchon-piston (caoutchouc bromobutyle) et d'une aiguille avec un capuchon protecteur d'aiguille
(élastomère thermoplastique).
Boîte de :
1 seringue préremplie (0,8 ml de solution stérile) avec un tampon d'alcool sous plaquette.
Humira 80 mg solution injectable en stylo prérempli
Humira 80 mg solution injectable en stylo prérempli unidose, contenant une seringue préremplie. La
seringue présente dans le stylo est en verre de type I munie d'un bouchon-piston (caoutchouc
bromobutyle) et d'une aiguille avec un capuchon protecteur d'aiguille (élastomère thermoplastique).
Boîte de :
1 stylo prérempli (0,8 ml de solution stérile) avec 2 tampons d'alcool sous plaquette.
3 stylos préremplis (0,8 ml de solution stérile) avec 4 tampons d'alcool sous plaquette.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
8.
NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Humira 80 mg solution injectable en seringue préremplie
EU/1/03/256/020
Humira 80 mg solution injectable en stylo prérempli
EU/1/03/256/021
EU/1/03/256/027
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 8 Septembre 2003
Date du dernier renouvellement : 8 Septembre 2008
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
A.
FABRICANTS DE LA SUBSTANCE ACTIVE D'ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANTS RESPONSABLES DE LA
LIBÉRATION DES LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

FABRICANTS DE LA SUBSTANCE ACTIVE D'ORIGINE BIOLOGIQUE ET
FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBÉRATION DES LOTS

Nom et adresse des fabricants de la substance active d'origine biologique
AbbVie Bioresearch Center
100 Research Drive
Worcester
MA 01605
USA
et
AbbVie Biotechnology Ltd.
Road N° 2, Km. 59.2
Barceloneta
Puerto Rico 00617
et
Lonza Biologics Tuas PTE Ltd
35 Tuas South Ave 6
Singapore 637377
et
AbbVie Operations Singapore PTE Ltd
23 Tuas South Avenue 6
Singapore 637022
Nom et adresse dufabricant responsable de la libération des lots
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
EFFICACE DU MÉDICAMENT

Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
Mesures additionnelles de réduction du risque
La carte de surveillance du patient (adute et enfant) contient les éléments clés suivants :
- Les infections, y compris la tuberculose
- Les cancers
- Les affections du système nerveux
- Les vaccinations
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 20 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,2 ml contient 20 mg d'adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus
d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
2 seringues préremplies
2 tampons d'alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
À usage unique.
Pour usage pédiatrique
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Se référer à la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver les seringues dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/022
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Humira 20 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
CONTRE-ÉTIQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 20 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie (comme le logo)
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
À usage unique.
Pour usage pédiatrique
ÉTIQUETTES DES SERINGUES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D'ADMINISTRATION
Humira 20 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
20 mg/0,2 ml
6.
AUTRE
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg/0,8 ml solution injectable
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un flacon de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, acide citrique monohydraté, citrate de sodium, phosphate monosodique
dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, polysorbate 80, hydroxyde de sodium,
eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
Contient 2 boîtes, chacune pour une injection unique.
Chaque boîte contient :
1 flacon
1 seringue pour injection stérile
1 aiguille stérile.
1 adaptateur stérile pour flacon.
2 tampons d'alcool.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
Pour usage pédiatrique
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/001
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Humira 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
EMBALLAGE INTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg/0,8 ml solution injectable
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un flacon de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, acide citrique monohydraté, citrate de sodium, phosphate monosodique
dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, polysorbate 80, hydroxyde de sodium,
eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 flacon
1 seringue pour injection stérile
1 aiguille stérile.
1 adaptateur stérile pour flacon.
2 tampons d'alcool.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
Usage pédiatrique
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/001
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Humira 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
ÉTIQUETTE DU FLACON.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D'ADMINISTRATION
Humira 40 mg/0 ,8 ml, solution injectable.
adalimumab
SC
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
40 mg/0,8 ml.
6.
AUTRE
A usage unique
EMBALLAGE EXTÉRIEUR.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie.
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, acide citrique monohydraté, citrate de sodium, phosphate monosodique
dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, polysorbate 80, hydroxyde de sodium,
eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 seringue préremplie
1 tampon d'alcool
2 seringues préremplies
2 tampons d'alcool
4 seringues préremplies
4 tampons d'alcool
6 seringues préremplies
6 tampons d'alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
À usage unique.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Se référer à la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver la seringue dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/002
EU/1/03/256/003
EU/1/03/256/004
EU/1/03/256/005
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Humira 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
CONTRE-ÉTIQUETTE.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie (comme le logo)
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
A usage unique.
ÉTIQUETTES DES SERINGUES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D'ADMINISTRATION
Humira 40 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
40 mg/0,8 ml
6.
AUTRE
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie avec protège­aiguille de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, acide citrique monohydraté, citrate de sodium, phosphate monosodique
dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, polysorbate 80, hydroxyde de sodium,
eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 seringue préremplie
1 tampon d'alcool.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
À usage unique.
Avec protège-aiguille
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Se référer à la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver la seringue dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/006
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Humira 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
CONTRE-ÉTIQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie (comme le logo)
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
A usage unique.
Avec protège-aiguille
ÉTIQUETTE DE LA SERINGUE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D'ADMINISTRATION
Humira 40 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
40 mg/0,8 ml
6.
AUTRE
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un stylo prérempli de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, acide citrique monohydraté, citrate de sodium, phosphate monosodique
dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, polysorbate 80, hydroxyde de sodium,
eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 stylo prérempli
2 tampons d'alcool
2 stylos préremplis
2 tampons d'alcool
4 stylos préremplis
4 tampons d'alcool
6 stylos préremplis
6 tampons d'alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Se référer à la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver les stylos préremplis dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/007
EU/1/03/256/008
EU/1/03/256/009
EU/1/03/256/010
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Humira 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
ÉTIQUETAGE DE LA PLAQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli.
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie (comme le logo)
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
A usage unique.
ÉTIQUETTE DU STYLO
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D'ADMINISTRATION
Humira 40 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
40 mg/0,8 ml
6.
AUTRE
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,4 ml contient 40 mg d'adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus
d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 seringue préremplie
1 tampon d'alcool
2 seringues préremplies
2 tampons d'alcool
4 seringues préremplies
4 tampons d'alcool
6 seringues préremplies
6 tampons d'alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Se référer à la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver la seringue dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/012
EU/1/03/256/013
EU/1/03/256/014
EU/1/03/256/015
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Humira 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
CONTRE-ÉTIQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie (comme le logo)
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
A usage unique.
40 mg/0,4 ml
ÉTIQUETTES DES SERINGUES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D'ADMINISTRATION
Humira 40 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
40 mg/0,4 ml
6.
AUTRE
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un stylo prérempli de 0,4 ml contient 40 mg d'adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus
d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 stylo prérempli
2 tampons d'alcool
2 stylos préremplis
2 tampons d'alcool
4 stylos préremplis
4 tampons d'alcool
6 stylos préremplis
6 tampons d'alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Se référer à la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver les stylos préremplis dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/016
EU/1/03/256/017
EU/1/03/256/018
EU/1/03/256/019
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Humira 40 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN:
NN
ÉTIQUETAGE DE LA PLAQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie (comme le logo)
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
A usage unique.
40 mg/0,4 ml
ÉTIQUETTE DU STYLO
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D'ADMINISTRATION
Humira 40 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
40 mg/0,4 ml
6.
AUTRE
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 80 mg solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,8 ml contient 80 mg d'adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, polysorbate 80, eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus
d'information.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 seringue préremplie
1 tampon d'alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Se référer à la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver la seringue dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/020
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Humira 80 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
CONTRE-ÉTIQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie (comme le logo)
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
A usage unique.
ÉTIQUETTES DES SERINGUES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D'ADMINISTRATION
Humira 80 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
80 mg/0,8 ml
6.
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 80 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un stylo prérempli de 0,8 ml contient 80 mg d'adalimumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables. Voir la notice pour plus
d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
1 stylo prérempli
2 tampons d'alcool
3 stylos préremplis
4 tampons d'alcool
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie sous-cutanée
Lire la notice avant utilisation.
A usage unique.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Se référer à la notice pour les autres conditions de conservation.
Conserver le stylo prérempli dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
12.
NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/03/256/021
EU/1/03/256/027
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Humira 80 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
ÉTIQUETAGE DE LA PLAQUETTE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Humira 80 mg, solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie (comme le logo)
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
Pour les conditions de conservation, voir la notice.
A usage unique.
ÉTIQUETTE DU STYLO
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE D'ADMINISTRATION
Humira 80 mg, solution injectable
adalimumab
SC
2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
80 mg/0,8 ml
6.
AUTRE
Humira
Coller les étiquettes jointes sur votre calendrier, pour vous rappeler la date de votre prochaine dose.
Humira 20 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant que votre enfant ne prenne ce médicament car elle
contient des informations importantes.

Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Votre médecin vous remettra également une
carte de surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant que l'on administre Humira à votre
enfant et pendant le traitement. Vous ou votre enfant devez conserver cette
carte de
surveillance
.
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament a été prescrit à votre enfant. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il pourrait
leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques à ceux de votre enfant.
Si votre enfant ressent un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce qu'Humira et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant que votre enfant ne prenne Humira
3.
Comment utiliser Humira
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Humira
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
7.
Injecter Humira
1.
Qu'est-ce qu'Humira et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Humira est l'adalimumab.
Humira est destiné au traitement des maladies inflammatoires décrites ci-dessous :
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Arthrite liée à l'enthésite
Psoriasis en plaques chez l'enfant et l'adolescent
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent.
Le principe actif dans Humira, l'adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l'adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNF) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNF, Humira diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
L'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire est une maladie inflammatoire des articulations qui
apparait habituellement d'abord dans l'enfance.
Humira est utilisé pour traiter l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez les patients à partir
de l'âge de 2 ans. Votre enfant peut d'abord recevoir d'autres traitements de fond tels que du
Votre médecin déterminera si Humira doit être utilisé seul ou avec du méthotrexate.
Arthrite liée à l'enthésite
L'arthrite liée à l'enthésite est une maladie inflammatoire des articulations et des points d'attache entre
les tendons et les os.
Humira est utilisé pour traiter l'arthrite liée à l'enthésite chez les patients à partir de l'âge de 6 ans.
Votre enfant peut d'abord recevoir d'autres traitements de fond tels que du méthotrexate. Si ces
traitements ne fonctionnent pas assez bien, votre enfant peut recevoir Humira pour traiter son arthrite
liée à l'enthésite.
Psoriasis en plaques chez l'enfant et l'adolescent
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l'ongle, ce qui
peut être douloureux. On pense que le psoriasis est causé par un dérèglement du système immunitaire
de l'organisme qui entraîne une augmentation de la production de cellules cutanées.
Humira est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants et adolescents
âgés de 4 à 17 ans pour lesquels un traitement topique et les photothérapies n'ont pas été assez
efficaces ou ne sont pas adaptés.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Humira est utilisé pour traiter la maladie de Crohn modérée à sévère chez les enfants et adolescents
âgés de 6 à 17 ans.
Votre enfant peut d'abord recevoir d'autres traitements. Si ces traitements ne fonctionnent pas assez
bien, votre enfant peut recevoir Humira pour réduire les signes et symptômes de sa maladie.
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
L'uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l'oeil.
Humira est utilisé pour traiter l'uvéite chronique non infectieuse chez les enfants à partir de l'âge de
2 ans lorsque l'inflammation affecte la partie avant de l'oeil.
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l'oeil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Humira agit en réduisant
cette inflammation.
Votre enfant peut d'abord recevoir d'autres traitements. Si ces traitements ne fonctionnent pas assez
bien, votre enfant peut recevoir Humira pour réduire les signes et symptômes de sa maladie.
Quelles sont les informations à connaître avant que votre enfant ne prenne Humira
N'utilisez jamais Humira :
Si votre enfant est allergique à l'adalimumab ou à l'un des autres composants contenus dans
ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si votre enfant est atteint de tuberculose active ou présente d'autres infections sévères (voir
« Avertissements et précautions »). Il est important de signaler à votre médecin si votre enfant
présente des symptômes d'infections, par exemple de la fièvre, des plaies, une sensation de
fatigue, des problèmes dentaires.
Si votre enfant souffre d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important
d'informer votre médecin si votre enfant a ou a eu des problèmes cardiaques graves (voir
« Avertissements et précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Humira.
Réactions allergiques
Si votre enfant présente des réactions allergiques avec des symptômes tels qu'oppression dans
la poitrine, respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée,
arrêtez les injections d'Humira et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares
cas, ces réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
Si votre enfant a une infection, y compris une infection de longue durée ou une infection sur
une partie du corps (par exemple, ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de
commencer Humira. En cas de doute, veuillez contacter votre médecin.
Votre enfant peut développer plus facilement des infections au cours du traitement par
Humira. Ce risque peut augmenter si votre enfant a des problèmes au niveau des poumons.
Ces infections peuvent être graves et elles incluent :
tuberculose
infections causées par des virus, des champignons, des parasites ou des bactéries
infection sévère du sang (sepsis)
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer la vie du patient. Il est important de
prévenir votre médecin si votre enfant a des symptômes tels que de la fièvre, s'il a des plaies,
s'il se sent fatigué ou s'il a des problèmes dentaires. Votre médecin vous dira d'arrêter le
traitement par Humira pendant un certain temps.
Informez votre médecin si votre enfant vit ou voyage dans des régions où les infections
fongiques (par exemple, histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose) sont très
fréquentes.
Informez votre médecin si votre enfant a eu des infections qui reviennent à plusieurs reprises
ou d'autres problèmes de santé qui augmentent le risque d'infection.
Votre enfant et son médecin doivent apporter une attention particulière aux signes d'infection
lorsque votre enfant est traité par Humira. Il est important de signaler à votre médecin si votre
Tuberculose
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par Humira, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose chez votre enfant avant de
débuter le traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant les
antécédents médicaux de votre enfant et les examens de dépistage appropriés (par exemple
radiographie pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests
devront être enregistrés sur la
carte de surveillance de votre enfant.
Il est très important de dire à votre médecin si votre enfant a déjà contracté la
tuberculose ou s'il a été en contact étroit avec quelqu'un qui a eu la tuberculose. Si
votre enfant a une tuberculose active, ne pas utiliser Humira.
Une tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si votre enfant a reçu
un traitement pour la prévention de la tuberculose.
Si des symptômes de tuberculose (par exemple, toux qui ne part pas, perte de poids,
manque d'énergie, légère fièvre) ou si d'autres infections apparaissent durant ou après
le traitement, prévenez votre médecin immédiatement.
Hépatite B
Informez votre médecin si votre enfant est porteur du virus de l'hépatite B (VHB), s'il a une
hépatite B active ou si vous pensez qu'il peut avoir un risque d'attraper le VHB.
Votre médecin devra effectuer un dépistage du VHB chez votre enfant. Chez les
patients qui sont porteurs du VHB, Humira peut entraîner une nouvelle activation du
virus.
Dans de rares cas, particulièrement si votre enfant prend d'autres médicaments qui
diminuent le système immunitaire, une réactivation du virus de l'hépatite B peut être
extrêmement grave.
Chirurgie ou intervention dentaire
Si votre enfant doit avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre
médecin qu'il est traité par Humira. Votre médecin peut recommander d'arrêter
momentanément le traitement par Humira.
Maladies démyélinisantes
Si votre enfant a ou développe une maladie démyélinisante (une maladie qui affecte la gaine
entourant les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera s'il doit recevoir
ou continuer de recevoir Humira. Informez immédiatement votre médecin si votre enfant
présente des symptômes tels que des modifications de la vision, une faiblesse dans les bras ou
les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie du corps.
Vaccinations
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Humira.
Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination de votre enfant.
Chez les enfants, il est recommandé, si possible, qu'ils aient reçu toutes les
vaccinations prévues pour leur âge avant le début du traitement par Humira.
Si votre fille a reçu Humira alors qu'elle était enceinte, son bébé peut présenter un
risque plus élevé d'avoir une infection pendant environ cinq mois après la dernière
Troubles cardiaques
Si votre enfant a une insuffisance cardiaque légère et est traité par Humira, ses troubles
cardiaques doivent être surveillés par votre médecin. Il est important d'informer votre
médecin si votre enfant a ou a eu des problèmes cardiaques graves. S'il développe de
nouveaux symptômes ou si ceux de l'insuffisance cardiaque s'aggravent (par exemple souffle
court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre médecin. Votre
médecin déterminera si votre enfant peut recevoir Humira.
Fièvre, hématome, saignement, aspect pâle
Chez certains patients, l'organisme n'arrive plus à produire suffisamment de cellules
sanguines qui aident à lutter contre les infections ou à arrêter les saignements. Votre médecin
pourrait décider d'arrêter le traitement. Si votre enfant présente une fièvre qui ne part pas, s'il
présente de légers hématomes ou s'il saigne très facilement ou s'il est très pâle, contactez tout
de suite votre médecin.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
Humira ou par d'autres anti-TNF.
Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui ont développé la maladie
depuis longtemps peuvent avoir un risque plus élevé que la moyenne de développer
un lymphome (cancer qui touche le système lymphatique) et une leucémie (cancer qui
touche le sang et la moelle osseuse).
Si votre enfant est traité par Humira, le risque d'avoir un lymphome, une leucémie ou
d'autres cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme peu fréquente et sévère
de lymphome a été observée chez des patients prenant Humira. Certains de ces
patients étaient également traités par l'azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
Indiquez à votre médecin si votre enfant prend de l'azathioprine ou de la 6-
mercaptopurine avec Humira.
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients
prenant Humira.
Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des
lésions pré-existantes changent d'aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant
d'une maladie pulmonaire spécifique appelée broncho-pneumopathie chronique obstructive
(BPCO) et traités par un autre anti-TNF. Si votre enfant souffre de BPCO ou est un gros
fumeur, vous devriez discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNF est adapté
pour votre enfant.
Maladie auto-immune
Dans de rares cas, le traitement par Humira peut entraîner un syndrome de type lupus.
Contactez votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur
articulaire ou fatigue surviennent.
Informez votre médecin ou pharmacien si votre enfant prend, a pris récemment ou pourrait prendre
tout autre médicament.
Votre enfant ne doit pas prendre Humira en association avec des médicaments contenant les
substances actives suivantes en raison du risque accru d'infection grave :
anakinra
abatacept.
Humira peut être pris en association avec :
le méthotrexate
certains traitements anti-rhumatismaux de fond (par exemple, sulfasalazine,
hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à base de sel d'or)
corticoïdes ou médicaments contre la douleur, y compris des anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Votre fille doit envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace pour éviter
toute grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l'arrêt du
traitement par Humira.
Si votre fille est enceinte, si elle pense être enceinte ou planifie une grossesse, demandez
conseil à son médecin avant de prendre ce médicament.
Humira doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D'après une étude sur la grossesse, il n'existait pas de risque plus élevé d'anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu Humira pendant la grossesse par rapport aux mères
ayant la même maladie et n'ayant pas reçu Humira pendant la grossesse.
Humira peut être utilisé pendant l'allaitement.
Si votre fille a reçu Humira pendant sa grossesse, son bébé peut présenter un risque plus élevé
d'avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de son bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que votre fille a eu Humira pendant sa grossesse et ceci, avant que son bébé ne reçoive
ses vaccins. Pour plus d'informations concernant les vaccins, voir paragraphe sur la
vaccination à la rubrique « Avertissements et précautions ».
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Humira peut avoir une influence mineure sur l'aptitude de votre enfant à conduire, à faire du vélo ou à
utiliser des machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après
l'injection d'Humira.
3.
Comment utiliser Humira
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Les doses recommandées d'Humira pour chacune des indications approuvées sont présentées dans le
tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d'Humira si votre enfant a besoin
d'une dose différente.
Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Enfants, adolescents et adultes
40 mg une semaine sur deux.
Non applicable
à partir de 2 ans et pesant 30 kg
et plus
Enfants et adolescents à partir
20 mg une semaine sur deux.
Non applicable
de 2 ans et pesant 10 kg à
moins de 30 kg
Arthrite liée à l'enthésite
Âge ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Enfants, adolescents et adultes
40 mg une semaine sur deux.
Non applicable
à partir de 6 ans et pesant 30 kg
et plus
Enfants et adolescents à partir
20 mg une semaine sur deux.
Non applicable
de 6 ans et pesant 15 kg à
moins de 30 kg
Psoriasis en plaques chez l'enfant et l'adolescent
Âge ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Enfants et adolescents âgés de
Dose initiale de 40 mg suivie
Non applicable
4 à 17 ans et pesant 30 kg et
d'une dose de 40 mg une
plus
semaine plus tard.
Par la suite, la posologie
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Enfants et adolescents âgés de
Dose initiale de 20 mg suivie
Non applicable
4 à 17 ans et pesant 15 kg à
d'une dose de 20 mg une
moins de 30 kg
semaine plus tard.
Par la suite, la posologie
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
Âge ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Enfants et adolescents âgés de
Dose initiale de 80 mg suivie
Le médecin de votre enfant
6 à 17 ans et pesant 40 kg et
d'une dose de 40 mg deux
pourra augmenter la posologie
plus
semaines plus tard.
à 40 mg toutes les semaines ou
à 80 mg toutes les deux
S'il est nécessaire d'obtenir
semaines.
une réponse plus rapide, le
médecin de votre enfant pourra
lui prescrire une dose initiale
de 160 mg suivie d'une dose de
80 mg deux semaines plus tard.
Ensuite, la posologie habituelle
est de 40 mg une semaine sur
deux
Dose initiale de 40 mg suivie
Le médecin de votre enfant
6 à 17 ans et pesant moins de
d'une dose de 20 mg deux
pourra augmenter la dose à 20
40 kg
semaines plus tard.
mg toutes les semaines.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide, le
médecin pourra prescrire une
dose initiale de 80 mg suivie
d'une dose de 40 mg deux
semaines plus tard.
Ensuite, la posologie habituelle
est de 20 mg une semaine sur
deux.
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
Âge ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Enfants et adolescents à partir
20 mg toutes les 2 semaines.
Le médecin pourra prescrire
de 2 ans et pesant moins de
une dose initiale de 40 mg qui
30 kg
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 20 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
40 mg toutes les 2 semaines.
Le médecin pourra prescrire
de 2 ans et pesant 30 kg et plus
une dose initiale de 80 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 40 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Mode et voie d'administration
Humira est administré en injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur comment s'injecter Humira sont fournies à la rubrique 7
« Injecter Humira ».

Si vous avez utilisé plus d'Humira que vous n'auriez dû
Si vous avez injecté accidentellement Humira plus souvent que votre médecin ne l'avait prescrit,
contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que votre enfant en a pris plus. Gardez toujours
avec vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d'utiliser Humira
Si vous oubliez de faire une injection à votre enfant, vous devez lui injecter Humira dès que vous vous
en rendez compte. Puis, injectez à votre enfant la dose suivante à la date qui avait été initialement
prévue si vous n'aviez pas oublié une dose.
La décision d'arrêter d'utiliser Humira doit être discutée avec votre médecin. Les symptômes de votre
enfant peuvent revenir à l'arrêt du traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore 4 mois après la dernière injection d'Humira.
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez un des effets suivants
éruption cutanée sévère, urticaire ou autres signes de réaction allergique
gonflement de la face, des mains, des pieds
gêne respiratoire, gêne en avalant
essoufflement au cours de l'activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants
signes d'infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes dentaires,
brûlures en urinant
sensation de faiblesse ou de fatigue
toux
fourmillements
engourdissements
vision double
faiblesse des bras ou des jambes
« bouton » ou plaie ouverte qui ne cicatrise pas
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec Humira.
Très fréquent (peut affecter plus d'1 personne sur 10)
réactions au point d'injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison)
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie)
maux de tête
douleurs abdominales
nausées et vomissements
rash
douleurs musculo-squelettiques
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe)
infections intestinales (y compris gastroentérite)
infections cutanées (y compris cellulite et zona)
infections de l'oreille
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre)
infections des organes de reproduction
infections urinaires
infections fongiques
infections articulaires
tumeurs bénignes
cancer de la peau
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière)
déshydratation
troubles de l'humeur (y compris dépression)
anxiété
sommeil difficile
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement
migraine
compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les
jambes)
troubles de la vision
inflammation oculaire
inflammation de la paupière et gonflement des yeux
vertige (sensation d'étourdissement ou de tête qui tourne)
sensation de battements de coeur rapides
hypertension
bouffées de chaleur
hématome (accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins)
toux
asthme
souffle court
saignements gastro-intestinaux
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique)
reflux acide
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche)
démangeaisons
éruption cutanée avec démangeaisons
ecchymoses
inflammation cutanée (telle qu'eczéma)
cassure des ongles des mains et des pieds
transpiration excessive
chute des cheveux
apparition ou aggravation d'un psoriasis
spasmes musculaires
présence de sang dans les urines
problèmes rénaux
douleur thoracique
oedème (gonflement)
fièvre
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d'hématomes
mauvaise cicatrisation
infections opportunistes (incluant la tuberculose et d'autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée)
infections neurologiques (y compris méningite virale)
infections oculaires
infections bactériennes
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin)
cancer
cancer affectant le système lymphatique
mélanome
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(se présentant le plus souvent comme une sarcoïdose)
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins)
tremblements (frissons)
neuropathie (maladie des nerfs)
accident vasculaire cérébral
perte d'audition, bourdonnements d'oreilles
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un oedème des chevilles
crise cardiaque
poche dans la paroi d'une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d'un
vaisseau sanguin
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation)
embolie pulmonaire (obstruction d'une artère du poumon)
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale)
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l'abdomen et le dos
difficulté à avaler
oedème du visage (gonflement du visage)
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire
stéatose du foie
sueurs nocturnes
cicatrice
faiblesse musculaire anormale
lupus érythémateux disséminé (y compris inflammation de la peau, du coeur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d'organes)
sommeil interrompu
impuissance
inflammations
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse)
réactions allergiques sévères avec choc
sclérose en plaques
troubles neurologiques (tels qu'inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans
les bras et le haut du corps)
arrêt de la fonction de pompage du coeur
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons)
perforation intestinale (trou dans l'intestin)
hépatite
réactivation du virus de l'hépatite B
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du corps)
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau)
syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
rash)
oedème du visage (gonflement du visage) avec réactions allergiques
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau)
syndrome type lupus
angioedème (gonflement localisé de la peau)
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison)
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel)
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau)
sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l'infection par l'herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau
insuffisance hépatique
aggravation d'une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire)
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec Humira ne se traduisent par aucun symptôme et ne peuvent
être détectés qu'au moyen d'examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus d'1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs
taux faibles de globules rouges
élévation des taux de lipides dans le sang
élévation des enzymes hépatiques
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs
taux faibles de plaquettes
élévation des taux d'acide urique dans le sang
taux anormaux de sodium dans le sang
taux faibles de calcium dans le sang
taux faibles de phosphate dans le sang
taux de sucre élevé dans le sang
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang
présence d'anticorps dans le sang
taux faibles de potassium dans le sang
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
taux élévés de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes
Déclaration des effets secondaires
5.
Comment conserver Humira
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette/le blister/la boîte
après EXP.
À conserver au réfrigérateur (entre 2 C et 8 C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans son emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), une seringue préremplie d'Humira peut être conservée à
température ambiante (jusqu'à 25 °C) pendant une durée maximale de 14 jours, en la protégeant de la
lumière. Après avoir été retirée du réfrigérateur pour être conservée à température ambiante, la
seringue
doit être utilisée dans les 14 jours ou jetée, même si elle est remise au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle la seringue a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle elle doit être jetée.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Humira
La substance active est l'adalimumab.
Les autres composants sont : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Humira en seringue préremplie et contenu de l'emballage extérieur
Humira 20 mg, solution injectable en seringue préremplie à usage pédiatrique est présenté sous forme
de solution stérile de 20 mg d'adalimumab dissous dans 0,2 ml de solution.
La seringue préremplie d'Humira est une seringue en verre contenant une solution d'adalimumab.
La seringue préremplie d'Humira est présentée dans une boîte contenant 2 seringues préremplies avec
2 tampons d'alcool.
Humira est disponible en flacon, en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Fabricant
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
AbbVie SA
AbbVie UAB
Tél/Tel: +32 10 477811
Tel: +370 5 205 3023

Luxembourg/Luxemburg
AbbVie SA
.:+359 2 90 30 430
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 10 477811
Ceská republika
Magyarország
AbbVie s.r.o.
AbbVie Kft.
Tel: +420 233 098 111
Tel.:+36 1 455 8600
Danmark
Malta
AbbVie A/S
V.J.Salomone Pharma Limited
Tlf: +45 72 30-20-28
Tel: +356 22983201
Deutschland
Nederland
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
AbbVie B.V.
Tel: 00800 222843 33 (gebührenfrei)
Tel: +31 (0)88 322 2843
Tel: +49 (0) 611 / 1720-0
Eesti
Norge
AbbVie OÜ
AbbVie AS
Tel: +372 623 1011
Tlf: +47 67 81 80 00

Österreich
AbbVie ..
AbbVie GmbH
: +30 214 4165 555
Tel: +43 1 20589-0
España
Polska
AbbVie Spain, S.L.U.
AbbVie Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 91 384 09 10
Tel.: +48 22 372 78 00
France
Portugal
AbbVie
AbbVie, Lda.
Tél: +33 (0) 1 45 60 13 00
Tel: +351 (0)21 1908400
Hrvatska
România
AbbVie d.o.o.
AbbVie S.R.L.
Tel + 385 (0)1 5625 501
Tel: +40 21 529 30 35
Ireland
Slovenija
AbbVie Limited
AbbVie Biofarmacevtska druzba d.o.o.
Tel: +353 (0)1 4287900
Tel: +386 (1)32 08 060
Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
AbbVie s.r.o.
Tel: +354 535 7000
Tel: +421 2 5050 0777
Italia
Suomi/Finland
AbbVie Oy
Puh/Tel: +358 (0)10 2411 200
Tel: +39 06 928921

Sverige
Lifepharma (Z.A.M.) Ltd
AbbVie AB
.: +357 22 34 74 40
Tel: +46 (0)8 684 44 600
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
AbbVie SIA
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: +371 67605000
Tel: +44 (0)1628 561090
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence européenne
des médicaments : http://www.ema.europa.eu.
Pour écouter ou demander une copie de cette notice en <Braille>, en <gros caractères> ou en
version <audio>, veuillez contacter le représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur
le marché.

7.
Injecter Humira
Les instructions suivantes expliquent comment injecter à votre enfant Humira en injection
sous-cutanée avec la seringue préremplie. Tout d'abord, veuillez lire attentivement toutes les
instructions et les suivre étape par étape.
Votre médecin, votre infirmier/ère ou votre pharmacien vous indiquera comment effectuer
l'injection.
Ne faites pas l'injection à votre enfant si vous n'êtes pas sûr d'avoir compris la méthode de
préparation et d'injection.
Après un entraînement approprié, l'injection pourra être effectuée par votre enfant ou par une
autre personne, par exemple un membre de votre famille ou un ami.
Chaque seringue préremplie est utilisée pour une seule injection.
Humira en seringue préremplie
Piston
Ailette de préhension Capuchon de l'aiguille
Ne pas utiliser la seringue préremplie et appeler votre médecin ou votre pharmacien si
la date d'expiration (EXP) est dépassée
le liquide a été congelé ou a séjourné au soleil
la seringue préremplie est tombée ou a été écrasée
N'enlevez le capuchon de l'aiguille que juste avant l'injection. Gardez Humira hors de la vue et
de la portée des enfants.

Sortez Humira du réfrigérateur.
Laissez Humira à température ambiante pendant
15 à 30 minutes avant l'injection.
Ne pas enlever le capuchon de l'aiguille jusqu'à ce que Humira soit à température ambiante.
Ne pas réchauffer Humira par un autre moyen. Par exemple,
ne pas le réchauffer au micro-
ondes ou dans l'eau chaude.
ÉTAPE 2
Vérifiez la date de péremption (EXP).
Ne pas utiliser la
Seringue
seringue préremplie si la date d'expiration (EXP) est
dépassée.
Posez le matériel sur une surface plane et propre
1 seringue préremplie à usage unique
1 tampon d'alcool
Lavez et séchez vos mains.
Tampon d'alcool
ÉTAPE 3

Choisissez un site d'injection :
Zones d'injection
sur le devant des cuisses de votre enfant ou
sur le ventre (abdomen) de votre enfant à au moins
5 cm de son nombril
à au moins 3 cm du dernier site d'injection de votre
enfant
Nettoyez le site d'injection avec le tampon d'alcool en
faisant un mouvement circulaire.
Ne pas injecter à travers les vêtements
Ne pas injecter dans une peau douloureuse,
meurtrie, rouge, dure, griffée, avec des vergetures,
ou au niveau de plaques de psoriasis
Zones d'injection
Tenez la seringue préremplie dans une main.
Vérifiez le liquide dans la seringue préremplie.
Assurez-vous que la solution est limpide et incolore
Ne pas utiliser la seringue préremplie si le liquide
est trouble ou avec des particules
Ne pas utiliser la seringue préremplie si elle est
tombée ou a été écrasée
Retirez doucement le capuchon de l'aiguille d'un seul coup
avec l'autre main. Jetez le capuchon de l'aiguille. Ne pas
remettre le capuchon.
Ne pas toucher l'aiguille avec vos doigts et ne pas
laisser l'aiguille toucher quoi que ce soit
ÉTAPE 5
Tenez la seringue préremplie avec l'aiguille vers le haut.
Tenez la seringue préremplie à hauteur des yeux
avec une main afin que vous puissiez voir l'air dans
la seringue préremplie
Poussez lentement le piston pour chasser l'air à travers
l'aiguille.
Il est normal de voir une goutte de liquide au bout
de l'aiguille
ÉTAPE 6
Tenez le corps de la seringue préremplie d'une main entre
votre pouce et votre index, comme un stylo.
Pincez la peau du site d'injection avec votre autre main pour
faire un pli et tenez-le fermement.
Insérez l'aiguille jusqu'au bout dans la peau selon un angle
d'environ 45 degrés avec un mouvement rapide.
Une fois l'aiguille insérée, relâchez la peau
Poussez doucement le piston jusqu'à ce que tout le liquide
soit injecté et que la seringue préremplie soit vide.
ÉTAPE 8
Quand l'injection est terminée, retirez doucement l'aiguille
de la peau en gardant toujours la seringue préremplie avec le
même angle d'inclinaison.
Après avoir terminé l'injection, placez une boule de coton
ou une compresse sur la peau au niveau du site d'injection.
Ne pas frotter
Un léger saignement au site d'injection est normal
Boule de coton
ÉTAPE 9
Jetez la seringue préremplie utilisée dans un collecteur de déchets comme indiqué par votre médecin,
infirmier/ère ou pharmacien.
Ne jamais remettre le capuchon sur l'aiguille.
Ne pas recycler ou jeter la seringue préremplie dans les ordures ménagères
Gardez
toujours la seringue préremplie et le collecteur de déchets hors de la vue et de la
portée des enfants
Le capuchon de protection de l'aiguille, le tampon d'alcool, la boule de coton ou la compresse, le
blister et l'emballage peuvent être jetés avec vos ordures ménagères.
Humira 40 mg/0,8 ml, solution injectable
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant que votre enfant ne prenne ce médicament car elle
contient des informations importantes.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Votre médecin vous remettra une carte de surveillance qui comporte d'importantes informations
sur la tolérance que vous devez connaître avant que l'on administre Humira à votre enfant et
pendant le traitement. Vous ou votre enfant devez conserver cette carte.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
- Ce médicament a été prescrit à votre enfant. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il pourrait
leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques à ceux de votre enfant.
- Si votre enfant ressent un quelconque effet indésirable, parlez-en au médecin de votre enfant ou
à votre pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce qu'Humira et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant que votre enfant ne prenne Humira
3.
Comment utiliser Humira
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Humira
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce qu'Humira et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Humira est l'adalimumab.
Humira est destiné au traitement des maladies inflammatoires décrites ci-dessous :
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Arthrite liée à l'enthésite
Psoriasis en plaques chez l'enfant et l'adolescent
Hidrosadénite suppurée chez l'adolescent
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
Rectocolite hémorragique chez l'enfant et l'adolescent
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
Le principe actif dans Humira, l'adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l'adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNF) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNF, Humira diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l'enthésite
L'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et l'arthrite liée à l'enthésite sont des maladies
inflammatoires.
Humira est utilisé pour le traitement de l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et l'arthrite liée
à l'enthésite. Votre enfant peut d'abord recevoir d'autres traitements de fond tels que du méthotrexate.
Si ces traitements ne fonctionnent pas suffisamment bien, votre enfant peut recevoir Humira pour
traiter son arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire ou son arthrite liée à l'enthésite.
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l'ongle, ce qui
peut être douloureux. On pense que le psoriasis est causé par un dérèglement du système immunitaire
de l'organisme qui entraîne une augmentation de la production de cellules cutanées.
Humira est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques sévère chez les enfants et adolescents âgés de 4 à
17 ans pour lesquels un traitement topique et les photothérapies n'ont pas été assez efficaces ou ne
sont pas adaptés.
Hidrosadénite suppurée chez l'adolescent
L'hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus. Elle touche le plus souvent
des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l'intérieur des cuisses,
l'aine, et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones concernées.
Humira est utilisé pour traiter l'hidrosadénite suppurée chez l'adolescent à partir de 12 ans. Humira
peut réduire le nombre de nodules et d'abcès que vous avez, et la douleur souvent associée à la
maladie. On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements
n'est pas assez bonne, on vous prescrira Humira.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif. Humira est indiqué pour le
traitement de la maladie de Crohn chez les enfants âgés de 6 à 17 ans. Votre enfant peut d'abord
recevoir d'autres traitements. Si ces traitements ne fonctionnent pas assez bien, votre enfant peut
recevoir Humira pour réduire les signes et symptômes de sa maladie.
Rectocolite hémorragique chez l'enfant et l'adolescent
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin. Humira est utilisé pour
traiter la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez les enfants âgés de 6 à 17 ans. Votre enfant
peut d'abord recevoir d'autres traitements. Si ces traitements ne fonctionnent pas assez bien, votre
enfant peut recevoir Humira pour réduire les signes et symptômes de sa maladie.
Uvéite chez l'enfant et l'adolescent
L'uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire qui touche certaines parties de l'oeil.
Humira est utilisé pour traiter les enfants à partir de 2 ans atteints d'uvéite chronique non infectieuse
présentant une inflammation de la partie avant de l'oeil. Cette inflammation peut entraîner une baisse
de la vision et/ou la présence de particules flottant dans l'oeil (points noirs ou filaments qui se
déplacent dans le champ de vision). Humira agit en réduisant cette inflammation.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant que votre enfant ne prenne Humira
N'utilisez jamais Humira
Si votre enfant est allergique à l'adalimumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si votre enfant a une infection sévère, y compris une tuberculose active (voir "Avertissements et
précautions"). Il est important de signaler à votre médecin si votre enfant présente des signes
d'infections, par exemple de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes
dentaires.
Si votre enfant souffre d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer
votre médecin si votre enfant a ou a eu des problèmes cardiaques graves (voir " Avertissements
et précautions").
Avertissements et précautions
Adressez-vous au médecin de votre enfant ou à votre pharmacien avant de prendre Humira
Si votre enfant présente des réactions allergiques symptomatiques telles qu'une oppression dans
la poitrine, une respiration sifflante, des sensations vertigineuses, un gonflement ou une éruption
cutanée, arrêtez les injections d'Humira et contactez votre médecin immédiatement car dans de
rares cas, ces réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Si votre enfant a une infection, y compris une infection de longue durée ou localisée (par
exemple, ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer Humira. En cas de
doute, veuillez contacter votre médecin.
Votre enfant peut développer plus facilement des infections au cours du traitement par Humira.
Ce risque peut augmenter si sa fonction pulmonaire est altérée. Ces infections peuvent être
graves et elles incluent tuberculose, infections causées par des virus, des champignons, des
parasites ou des bactéries ou autres infections opportunistes et septicémie, qui peuvent dans de
rares cas, menacer la vie du patient. Il est important de prévenir votre médecin si votre enfant
présente des symptômes tels que de la fièvre, s'il a des plaies, s'il se sent fatigué ou s'il a des
problèmes dentaires. Votre médecin peut recommander d'arrêter momentanément le traitement
par Humira.
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par Humira, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose chez votre enfant avant de débuter
le traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant les antécédents
médicaux de votre enfant et les examens de dépistage appropriés (par exemple radiographie
pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests devront être
enregistrés sur la carte de surveillance de votre enfant. Il est très important de dire à votre
médecin si votre enfant a déjà contracté la tuberculose ou s'il a été en contact étroit avec
quelqu'un qui a eu la tuberculose. Une tuberculose peut se développer pendant le traitement,
même si votre enfant a reçu un traitement préventif de la tuberculose. Si des symptômes de
tuberculose (toux persistante, perte de poids, apathie, légère fièvre) ou si d'autres infections
apparaissent durant ou après le traitement, prévenez votre médecin immédiatement.
Avertissez votre médecin si votre enfant habite ou voyage dans des régions où les infections
fongiques telles qu'histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose sont endémiques.
Avertissez votre médecin si votre enfant a des antécédents d'infections récurrentes ou d'autres
problèmes de santé qui pourraient accroître le risque d'infection.
Avertissez votre médecin si votre enfant est porteur du virus de l'hépatite B (VHB), s'il a une
hépatite B active ou si vous pensez qu'il peut avoir un risque de contracter le VHB. Le médecin
de votre enfant devra effectuer un dépistage du VHB chez votre enfant. Humira peut entraîner
une réactivation du VHB chez les patients qui sont porteurs de ce virus. Dans de rares cas,
particulièrement si votre enfant prend d'autres médicaments qui diminuent le système
immunitaire, une réactivation du virus de l'hépatite B peut être extrêmement grave.
Il est important de signaler à votre médecin si votre enfant présente des signes d'infection tels
que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des problèmes dentaires.
Si votre enfant doit subir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre
médecin qu'il est traité par Humira. Votre médecin peut recommander d'arrêter momentanément
le traitement par Humira.
Si votre enfant a ou développe une maladie démyélinisante telle que la sclérose en plaques,
votre médecin évaluera s'il doit recevoir ou continuer de recevoir Humira. Informez
immédiatement votre médecin si votre enfant présente des symptômes tels que des
modifications de la vision, une faiblesse dans les bras ou les jambes, ou un engourdissement ou
des fourmillements dans une partie du corps.
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Humira. Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination. Chez les enfants, il
est recommandé si possible, que toutes les vaccinations soient à jour conformément aux
recommandations vaccinales en vigueur avant le début du traitement par Humira. Si vous avez
reçu Humira alors que vous étiez enceinte, votre enfant peut présenter un risque plus élevé
d'avoir une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose reçue pendant la grossesse.
Il est important de dire aux médecins de votre enfant et aux autres professionnels de santé que
vous avez eu Humira pendant votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra
recevoir ses vaccins.
Si votre enfant a une insuffisance cardiaque légère et qu'il est traité par Humira, l'état de son
insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin. Il est important
d'informer votre médecin si votre enfant a ou a eu des problèmes cardiaques graves. S'il
développe de nouveaux symptômes ou si ceux de l'insuffisance cardiaque s'aggravent (par
exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre
médecin. Votre médecin déterminera si votre enfant peut recevoir Humira.
Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident l'organisme de votre enfant à lutter contre les infections ou à arrêter les hémorragies.
Si votre enfant a une fièvre qui ne disparaît pas, des contusions ou s'il saigne très facilement ou
semble très pâle, contactez tout de suite votre médecin. Votre médecin pourrait décider d'arrêter
le traitement.
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
Humira ou par d'autres anti-TNF. Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui
ont développé la maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de
développer un lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un
cancer qui touche le sang et la moelle osseuse). Si votre enfant est traité par Humira, le risque
d'avoir un lymphome, une leucémie ou d'autres cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une
forme spécifique et sévère de lymphome a été observée chez des patients prenant Humira.
Certains de ces patients étaient également traités par l'azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
Indiquez à votre médecin si votre enfant prend de l'azathioprine ou de la 6-mercaptopurine avec
Humira. Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients
prenant Humira. Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou
si des lésions pré-existantes changent d'aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d'une
maladie pulmonaire spécifique appelée Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
et traités par un autre anti-TNF. Si votre enfant souffre de BPCO ou est un gros fumeur, vous
devriez discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNF est adapté pour votre
enfant.
Dans de rares cas, le traitement par Humira peut entraîner un syndrome de type lupus. Contactez
votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur articulaire
ou fatigue surviennent.
Autres médicaments et Humira
Informez le médecin de votre enfant ou votre pharmacien si votre enfant prend ou a pris récemment ou
pourrait prendre tout autre médicament.
Humira peut être pris en association avec le méthotrexate ou certains traitements de fond de la
polyarthrite rhumatoïde (sulfasalazine, hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à
base de sels d'or), corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Votre enfant ne doit pas prendre Humira en association avec des médicaments contenant les
substances actives anakinra ou abatacept en raison du risque accru d'infection grave. Si vous vous
posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Votre fille doit envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace pour éviter
toute grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l'arrêt du
traitement par Humira.
Si votre fille est enceinte, si elle pense être enceinte ou planifie une grossesse, demandez
conseil à son médecin avant de prendre ce médicament.
Humira doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D'après une étude sur la grossesse, il n'existait pas de risque plus élevé d'anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu Humira pendant la grossesse par rapport aux mères
ayant la même maladie et n'ayant pas reçu Humira pendant la grossesse.
Humira peut être utilisé pendant l'allaitement.
Si votre fille reçoit Humira pendant sa grossesse, son bébé peut présenter un risque plus élevé
d'avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de son bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que votre fille a eu Humira pendant sa grossesse et ceci, avant que son bébé ne reçoive
ses vaccins. Pour plus d'informations concernant les vaccins, voir paragraphe sur la
vaccination à la rubrique « Avertissements et précautions ».
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Humira peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l'injection
d'Humira.
Humira contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 ml, c'est-à-dire qu'il est
pratiquement « sans sodium ».
3.
Comment utiliser Humira
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les instructions du médecin de votre
enfant ou de votre pharmacien. Vérifiez auprès du médecin de votre enfant ou de votre pharmacien en
cas de doute ou si vous avez des questions. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d'Humira
si votre enfant a besoin d'une dose différente.
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant 10 kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d'Humira est de 20 mg une semaine sur deux.
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d'Humira est de 40 mg une semaine sur deux.
Enfants, adolescents et adultes atteints d'arthrite liée à l'enthésite
Enfants et adolescents à partir de de 6 ans et pesant 15 kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d'Humira est de 20 mg une semaine sur deux.
Enfants, adolescents et adultes à partir de 6 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d'Humira est de 40 mg une semaine sur deux.
Enfants et adolescents atteints de psoriasis
Enfants et adolescents de 4 à 17 ans et pesant 15 kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d'Humira est une dose initiale de 20 mg suivie d'une dose de 20 mg une
semaine plus tard. Par la suite, la posologie habituelle est de 20 mg une semaine sur deux.
Enfants et adolescents de 4 à 17 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d'Humira est une dose initiale de 40 mg, suivie d'une dose de 40 mg une
semaine plus tard. Par la suite, la posologie habituelle est de 40 mg une semaine sur deux.
Adolescents atteints d'hidrosadénite suppurée âgés de 12 à 17 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d'Humira est une dose initiale de 80 mg (administrée sous forme de
deux injections de 40 mg sur un jour), suivie d'une dose de 40 mg toutes les deux semaines à partir de
la semaine suivante. Si vous présentez une réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux
semaines, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg toutes les semaines ou à 80 mg toutes
les deux semaines.
Il est recommandé de laver quotidiennement les zones concernées avec un antiseptique local.
Enfants et adolescents atteints de maladie de Crohn
Enfants et adolescents de 6 à 17 ans et pesant moins de 40 kg
La posologie initiale habituelle est de 40 mg, suivie de 20 mg deux semaines plus tard. Si une réponse
plus rapide est nécessaire, le médecin de votre enfant pourra lui prescrire une dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour), suivie d'une dose de 40 mg deux
semaines plus tard.
Par la suite, la posologie habituelle est de 20 mg toutes les deux semaines. En fonction de la réponse
de votre enfant au traitement, son médecin pourra augmenter la posologie à 20 mg toutes les
semaines.
La posologie initiale habituelle est de 80 mg (en deux injections de 40 mg le même jour), suivie de
40 mg deux semaines plus tard. Si une réponse plus rapide est nécessaire, le médecin de votre enfant
pourra lui prescrire une dose initiale de 160 mg (en quatre injections de 40 mg le même jour ou en
deux injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie d'une dose de 80 mg (en
deux injections de 40 mg le même jour) deux semaines plus tard.
Par la suite, la posologie habituelle est de 40 mg toutes les deux semaines. En fonction de la réponse
de votre enfant au traitement, son médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg toutes les semaines
ou à 80 mg toutes les deux semaines.
Enfants et adolescents atteints de rectocolite hémorragique
Enfants et adolescents à partir de 6 ans pesant moins de 40 kg
La dose initiale habituelle d'Humira est de 80 mg (administrée sous forme de deux injections de
40 mg sur un jour), suivie de 40 mg (administrés en une seule injection de 40 mg) deux semaines plus
tard. Ensuite, la dose habituelle est de 40 mg une semaine sur deux.
Les patients atteignant l'âge de 18 ans alors qu'ils reçoivent une dose de 40 mg toutes les deux
semaines doivent poursuivre leur traitement à la dose prescrite.
Enfants et adolescents à partir de 6 ans pesant 40 kg et plus
La dose initiale habituelle d'Humira est de 160 mg (administrée sous forme de quatre injections de
40 mg sur un jour ou de deux injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie de
80 mg (administrés sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour) deux semaines plus tard.
Ensuite, la dose habituelle est de 80 mg une semaine sur deux.
Les patients atteignant l'âge de 18 ans alors qu'ils reçoivent une dose de 80 mg toutes les deux
semaines doivent poursuivre leur traitement à la dose prescrite.
Enfants et adolescents atteints d'uvéite chronique non infectieuse à partir de 2 ans
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant moins de 30 kg
La dose usuelle d'Humira est de 20 mg toutes les deux semaines, en association au méthotrexate.
Le médecin de votre enfant peut également lui prescrire une dose initiale de 40 mg qui pourra être
administrée une semaine avant le début de la dose usuelle.
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant 30 kg et plus
La dose usuelle d'Humira est de 40 mg toutes les deux semaines, en association au méthotrexate.
Le médecin de votre enfant peut également lui prescrire une dose initiale de 80 mg qui pourra être
administrée une semaine avant le début de la dose usuelle.
Mode et voie d'administration
Humira est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Instructions pour la préparation et l'injection d'Humira
Les instructions suivantes expliquent comment injecter Humira. Veuillez lire attentivement ces
instructions et les suivre étape par étape. Le médecin de votre enfant vous indiquera la technique
Le non-respect des étapes décrites ci-dessous peut entraîner une contamination qui pourrait causer une
infection chez votre enfant.
Cette solution injectable ne doit pas être mélangée avec un autre médicament dans la même seringue
ou dans le même flacon.
1)
Préparation
Vérifiez que vous connaissez la quantité (volume) exacte à administrer. Si vous ne connaissez pas
la quantité,
ARRETEZ A CETTE ETAPE et contactez votre médecin pour des instructions
supplémentaires.
Vous aurez besoin d'un conteneur spécial pour les déchets, tels qu'un collecteur d'aiguilles ou un
autre conteneur indiqué par votre infirmière, médecin ou pharmacien. Placez le conteneur sur
votre plan de travail.
Lavez vos mains soigneusement.
Sortez de l'étui, une boîte contenant une seringue, un adaptateur pour flacon, un flacon, deux
tampons d'alcool et une aiguille. Si l'étui contient une autre boîte pour une future injection,
remettez-le immédiatement au réfrigérateur.
Vérifiez la date de péremption sur la boîte à utiliser.
N'UTILISEZ aucun élément après la date
mentionnée sur la boîte.
Posez le matériel suivant sur une surface propre.
NE LES SORTEZ PAS encore de leur
emballage individuel.
- une seringue de 1 ml (1)
- un adaptateur pour flacon (2)
- un flacon d'Humira solution injectable pour usage pédiatrique (3)
- deux tampons d'alcool (4)
- une aiguille (5)
Humira se présente sous forme de liquide limpide et incolore.
NE PAS UTILISER si la
solution est trouble, jaunie ou si elle contient des flocons ou des particules.
Préparation de la dose d'Humira pour l'injection
Manipulation générale :
NE PAS ELIMINER les éléments utilisés avant que l'injection ne
soit terminée.
Préparez l'aiguille en ouvrant partiellement l'emballage à partir de l'extrémité la plus proche du
raccord jaune de la seringue. L'emballage ne doit être retiré que sur la longueur suffisante pour
découvrir le raccord jaune de la seringue. Posez l'emballage avec le côté transparent vers le
haut.
Retirez le capuchon en plastique blanc du flacon pour voir le haut du bouchon du flacon.
Utilisez un des tampons d'alcool pour nettoyer le bouchon du flacon. NE TOUCHEZ PAS le
bouchon du flacon après l'avoir nettoyé avec le tampon d'alcool.
Retirez l'emballage de l'adaptateur pour flacon mais ne sortez pas l'adaptateur.
Tenez le flacon avec le bouchon vers le haut.
L'adaptateur étant toujours dans son emballage transparent, fixez-le sur le bouchon du flacon en
appuyant jusqu'à ce que l'adaptateur soit enclenché et en place.
Lorsque vous êtes certain(e) que l'adaptateur est attaché au flacon, retirez l'emballage de
l'adaptateur.
Posez doucement le flacon muni de l'adaptateur sur votre plan de travail propre. Veillez à ce
qu'il ne tombe pas.
NE TOUCHEZ PAS l'adaptateur du flacon.
Préparez la seringue en ouvrant partiellement l'emballage à partir de l'extrémité la plus proche
du piston blanc.
Ouvrez l'emballage transparent sur une longueur suffisante pour découvrir le piston blanc, mais
ne sortez pas la seringue de son emballage.
Tenez l'emballage de la seringue et tirez
LENTEMENT le piston blanc jusqu'à 0,1 ml au-delà
de la dose prescrite (par exemple, si la dose prescrite est 0,5 ml, tirez le piston jusqu'à 0,6 ml).
NE JAMAIS tirer le piston au-delà du repère 0,9 ml, quelle que soit la dose prescrite.
Vous réglerez le volume à la dose prescrite lors d'une étape ultérieure.

NE PAS TIRER le piston blanc complètement hors de la seringue.
REMARQUE :
Si le piston blanc est complètement sorti de la seringue, éliminez la seringue et contactez votre
pharmacien pour obtenir son remplacement.
N'ESSAYEZ PAS de réinsérer le piston blanc.
Dose + 0.1 ml

N'UTILISEZ PAS le piston blanc pour sortir la seringue de l'emballage. Tenez la seringue au
niveau de la zone graduée et sortez-la de son emballage. A aucun moment la seringue
NE
DOIT ETRE POSEE
.
En tenant fermement l'adaptateur du flacon, insérez l'embout de la seringue dans l'adaptateur et
d'une main, faites tourner la seringue dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce qu'elle
soit bien en place.
NE SERREZ PAS excessivement.
En tenant le flacon, poussez à fond sur le piston blanc. Cette étape est importante pour obtenir
la dose correcte. Tenez le piston blanc et retournez le flacon et la seringue.
Tirez
LENTEMENT le piston blanc jusqu'à 0,1 ml au-delà de la dose prescrite. Cela est
important pour prélever la dose correcte. Vous réglerez le volume à la dose prescrite à l'étape 4,
Préparation de la dose. Si la dose prescrite est de 0,5 ml, tirez le piston blanc jusqu'à 0,6 ml.
Vous verrez la solution passer du flacon dans la seringue.
Poussez à fond sur le piston blanc pour refaire passer la solution dans le flacon. A nouveau,
tirez
LENTEMENT sur le piston blanc jusqu'à 0,1 ml au-delà de la dose prescrite, cela est
important pour prélever la dose correcte et pour éviter la présence de bulles ou de couches d'air
dans la solution. Vous réglerez le volume à la dose prescrite à l'étape 4, Préparation de la dose.
Si vous remarquez qu'il reste des bulles ou des couches d'air dans la solution présente dans la
seringue, vous pouvez répéter cette manoeuvre jusqu'à trois fois.
N'AGITEZ PAS la seringue.
REMARQUE :
Si le piston blanc est complètement sorti de la seringue, éliminez la seringue et contactez votre
pharmacien pour obtenir son remplacement.
N'ESSAYEZ PAS de réinsérer le piston blanc.
Tout en tenant verticalement la seringue par la zone graduée, retirez l'adaptateur et le flacon en
tournant l'adaptateur avec l'autre main. Veillez à retirer l'adaptateur avec le flacon de la
seringue.
NE TOUCHEZ PAS l'embout de la seringue.
Si une grosse bulle ou une couche d'air est visible près de l'embout de la seringue, poussez
LENTEMENT le piston blanc dans la seringue jusqu'à ce que le liquide commence à pénétrer
dans l'embout de la seringue.
NE POUSSEZ PAS le piston blanc au-delà du repère de la dose.
Par exemple, si la dose prescrite est de 0,5 ml,
NE POUSSEZ PAS le piston blanc au-delà du
repère 0,5 ml.
Vérifiez que le volume restant dans la seringue correspond au minimum au volume de la dose
prescrite. Si le volume restant est inférieur à celui de la dose prescrite,
N'UTILISEZ PAS la
seringue et contactez votre pharmacien.
A l'aide de votre main libre, saisissez l'emballage de l'aiguille, le raccord jaune de la seringue
étant dirigé vers le bas.
En tenant la seringue verticalement, insérez l'embout de la seringue dans le raccord jaune et
faites tourner la seringue dans le sens indiqué par la flèche sur l'illustration jusqu'à ce qu'elle
soit en place. L'aiguille est maintenant fixée à la seringue.
Retirez l'emballage de l'aiguille, mais
NE RETIREZ PAS le capuchon transparent de
l'aiguille.
Placez la seringue sur votre plan de travail propre. Continuez immédiatement avec la
préparation du site d'injection et de la dose.
3) Choix et préparation du site d'injection
Choisissez un endroit sur votre cuisse ou sur votre abdomen.
NE PAS UTILISER le même site
que celui utilisé pour l'injection précédente.
Le nouveau site d'injection doit être à une distance d'au moins 3 cm du site de l'injection
précédente.

NE PAS INJECTER à un endroit où la peau est rouge, contusionnée ou indurée. Cela pourrait
indiquer la présence d'une infection et vous devez donc contacter votre médecin.
Pour diminuer le risque d'infection, nettoyer le site d'injection avec l'autre tampon d'alcool.
NE TOUCHEZ PLUS cet endroit avant l'injection.
4)
Préparation de la dose
Tenez la seringue avec l'aiguille vers le haut.
Avec l'autre main, faites glisser le protège-aiguille rose vers la seringue.
Retirez le capuchon transparent de l'aiguille en le tirant avec l'autre main.
L'aiguille est propre.

NE TOUCHEZ PAS l'aiguille.

NE POSEZ PAS la seringue après avoir retiré le capuchon transparent de l'aiguille.

N'ESSAYEZ PAS de replacer le capuchon transparent sur l'aiguille.
Tenez la seringue à la hauteur des yeux avec l'aiguille vers le haut pour voir nettement le
volume. Faites attention à ne pas faire gicler le liquide dans vos yeux.
Vérifiez à nouveau le volume de médicament prescrit.
Poussez doucement le piston blanc dans la seringue jusqu'à ce que la seringue contienne le
volume prescrit de solution. La solution en excès peut sortir de l'aiguille lorsque le piston
blanc est poussé.
NE PAS ESSUYER l'aiguille ou la seringue.
5)
Injection d'Humira
Avec votre main libre, pincez doucement la peau désinfectée et maintenez fermement le pli en
tirant vers le haut
Avec l'autre main, tenez la seringue à 45° par rapport à la peau.
D'un mouvement rapide, poussez toute l'aiguille dans la peau.
Relâchez la peau.
Poussez le piston blanc pour injecter le médicament jusqu'à ce que la seringue soit vide.
Quand la seringue est vide, retirez l'aiguille de la peau, en veillant à respecter le même angle
d'inclinaison qu'au moment de l'introduction.
Faites glisser doucement le protège-aiguille rose sur l'aiguille jusqu'à ce qu'il soit enclenché et
en place et posez la seringue avec l'aiguille sur le plan de travail. NE REMETTEZ PAS le
capuchon transparent sur l'aiguille.
Comprimez le site d'injection pendant 10 secondes à l'aide d'une compresse. Un léger
saignement peut apparaître.
NE PAS FROTTER le site d'injection. Utilisez un pansement
adhésif si vous le désirez.
6)
Elimination du matériel
Vous aurez besoin d'un conteneur à déchets spécial, par exemple un collecteur d'aiguilles ou un
autre conteneur indiqué par votre infirmière, médecin ou pharmacien.
Mettez la seringue avec l'aiguille, le flacon et l'adaptateur du flacon dans un conteneur à déchets
spécial. NE JETEZ PAS ces éléments avec les ordures ménagères.
La seringue, l'aiguille, le flacon et l'adaptateur du flacon NE DOIVENT JAMAIS être réutilisés.
Tenez toujours ce conteneur spécial hors de la vue et de la portée des enfants.
Tous les autres éléments utilisés peuvent être jetés avec les ordures ménagères.
Si vous avez injecté plus d'Humira que vous n'auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, un volume plus important de solution d'Humira ou si vous
avez injecté Humira plus souvent que le médecin de votre enfant ne l'avait prescrit, contactez le
médecin de votre enfant et dites-lui que votre enfant en a reçu plus qu'il n'aurait dû. Gardez toujours
avec vous la boîte du médicament ou le flacon, même vide.
Si vous avez injecté moins d'Humira que vous n'auriez dû
Si vous avez injecté accidentellement un volume moins important de solution d'Humira ou si vous
avez injecté Humira moins souvent que votre médecin ne l'avait prescrit, contactez votre médecin ou
votre pharmacien et dites-lui que votre enfant en a reçu moins qu'il n'aurait dû. Gardez toujours avec
vous la boîte du médicament ou le flacon, même vide.
Si vous oubliez d'administrer une injection à votre enfant, vous devez injecter la dose d'Humira dès
que vous vous en rendez compte. Puis injectez à votre enfant la dose suivante à la date qui avait été
initialement prévue si vous n'aviez pas oublié une dose.
Si votre enfant arrête d'utiliser Humira
La décision d'arrêter d'utiliser Humira doit être discutée avec le médecin de votre enfant. Les
symptômes de votre enfant peuvent revenir à l'arrêt du traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore 4 mois après la dernière injection d'Humira.
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez un des effets suivants
éruption cutanée sévère, urticaire, ou autres signes de réactions allergiques ;
gonflement de la face, des mains, des pieds ;
gêne respiratoire, gêne en avalant ;
essoufflement à l'effort ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants
signes d'infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant ;
sensation de faiblesse ou de fatigue ;
toux ;
fourmillements ;
engourdissement ;
vision double ;
faiblesse des bras ou des jambes ;
« bouton » ou plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec Humira.
Très fréquent (peut affecter plus d'1 personne sur 10)
réactions au point d'injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison) ;
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
maux de tête ;
douleurs abdominales ;
nausées et vomissements ;
rash ;
douleurs musculo-squelettiques.
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
infections de l'oreille ;
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
infections des organes de reproduction ;
infections urinaires ;
infections fongiques ;
infections articulaires ;
tumeurs bénignes ;
cancer de la peau ;
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
déshydratation ;
troubles de l'humeur (y compris dépression) ;
anxiété ;
sommeil difficile ;
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
migraine ;
compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les
jambes) ;
troubles de la vision ;
inflammation oculaire ;
inflammation de la paupière et gonflement des yeux ;
vertiges ;
sensation de battements de coeur rapides ;
hypertension ;
bouffées de chaleur ;
hématomes ;
toux ;
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu'eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d'un psoriasis,
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
oedème ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d'hématomes ;
mauvaise cicatrisation.
infections opportunistes (incluant la tuberculose et d'autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée) ;
infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
infections oculaires ;
infections bactériennes ;
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
cancer ;
cancer affectant le système lymphatique ;
mélanome ;
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(se présentant le plus souvent comme une sarcoïdose) ;
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
tremblements ;
accident vasculaire cérébral ;
neuropathie ;
perte d'audition, bourdonnements d'oreilles ;
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un oedème des chevilles ;
crise cardiaque ;
poche dans la paroi d'une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d'un
vaisseau sanguin ;
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
embolie pulmonaire (obstruction d'une artère du poumon) ;
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l'abdomen et le dos ;
difficulté à avaler ;
oedème du visage ;
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
stéatose du foie ;
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux disséminé (y compris inflammation de la peau, du coeur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d'organes)
sommeil interrompu ;
impuissance ;
inflammations.
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
réactions allergiques sévères avec choc ;
sclérose en plaques ;
troubles neurologiques tels qu'inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans
les bras et le haut du corps ;
arrêt de la fonction de pompage du coeur ;
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
perforation intestinale ;
hépatite ;
réactivation du virus de l'hépatite B ;
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps) ;
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
rash) ;
oedème du visage avec réactions allergiques ;
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau) ;
syndrome de type lupus ;
angioedème (gonflement localisé de la peau) ;
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison)
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l'infection par l'herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau ;
insuffisance hépatique ;
aggravation d'une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec Humira ne se traduisent par aucun symptôme et ne peuvent
être détectés qu'au moyen d'examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus d'1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs ;
taux faibles de globules rouges ;
élévation des taux de lipides dans le sang ;
élévation des enzymes hépatiques.
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs ;
taux faibles de plaquettes ;
élévation des taux d'acide urique dans le sang ;
taux anormaux de sodium dans le sang ;
taux faibles de calcium dans le sang ;
taux faibles de phosphate dans le sang ;
taux de sucre élevé dans le sang ;
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
présence d'anticorps dans le sang ;
taux faibles de potassium dans le sang.
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
taux élevés de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Si votre enfant ressent un quelconque effet indésirable, parlez-en au médecin de votre enfant ou à
votre pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Humira
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Humira
La substance active est l'adalimumab.
Les autres composants sont : mannitol, acide citrique monohydraté, citrate de sodium, phosphate
monosodique dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, polysorbate 80,
hydroxyde de sodium et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Humira en flacon et contenu de l'emballage extérieur
Humira 40 mg, solution injectable en flacon est présenté sous forme de solution stérile de 40 mg
d'adalimumab dissous dans 0,8 ml de solution.
Le flacon d'Humira est un flacon de verre contenant une solution d'adalimumab. Chaque étui contient
2 boîtes contenant chacune 1 flacon, 1 seringue stérile vide, 1 aiguille, 1 adaptateur pour flacon et 2
tampons d'alcool.
Humira est disponible en flacon, en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Fabricant
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
AbbVie SA
AbbVie UAB
Tél/Tel: +32 10 477811
Tel: +370 5 205 3023

Luxembourg/Luxemburg
AbbVie SA
:+359 2 90 30 430
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 10 477811
Ceská republika
Magyarország
AbbVie s.r.o.
AbbVie Kft.
Tel: +420 233 098 111
Tel.:+36 1 455 8600
Danmark
Malta
AbbVie A/S
V.J.Salomone Pharma Limited
Tlf: +45 72 30-20-28
Tel: +356 22983201
Deutschland
Nederland
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
AbbVie B.V.
Tel: 00800 222843 33 (gebührenfrei)
Tel: +31 (0)88 322 2843
Tel: +49 (0) 611 / 1720-0
Eesti
Norge
AbbVie OÜ
AbbVie AS
Tel: +372 6231011
Tlf: +47 67 81 80 00

Österreich
AbbVie ..
AbbVie GmbH
: +30 214 4165 555
Tel: +43 1 20589-0
España
Polska
AbbVie Spain, S.L.U.
AbbVie Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 91 384 09 10
Tel.: +48 22 372 78 00
France
Portugal
AbbVie
AbbVie, Lda.
Tél: +33 (0) 1 45 60 13 00
Tel: +351 (0)21 1908400
Hrvatska
România
AbbVie d.o.o.
AbbVie S.R.L.
Tel + 385 (0)1 5625 501
Tel: +40 21 529 30 35
Ireland
Slovenija
AbbVie Limited
AbbVie Biofarmacevtska druzba d.o.o.
Tel: +353 (0)1 4287900
Tel: +386 (1)32 08 060
Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
AbbVie s.r.o.
Tel: +354 535 7000
Tel: +421 2 5050 0777
Italia
Suomi/Finland
AbbVie S.r.l.
AbbVie Oy
Tel: +39 06 928921
Puh/Tel: +358 (0) 10 2411 200

Sverige
Lifepharma (Z.A.M.) Ltd
AbbVie AB
.: +357 22 34 74 40
Tel: +46 (0)8 684 44 600
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
AbbVie SIA
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: +371 67605000
Tel: +44 (0)1628 561090
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veuillez contacter le représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché.

Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Votre médecin vous remettra également une carte de surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant que l'on vous administre Humira et
pendant le traitement. Conservez cette carte avec vous.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce qu'Humira et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
3.
Comment utiliser Humira
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Humira
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce qu'Humira et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Humira est l'adalimumab.
Humira est destiné au traitement des maladies inflammatoires décrites ci-dessous :
Polyarthrite rhumatoïde,
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire,
Arthrite liée à l'enthésite,
Spondylarthrite ankylosante,
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante,
Rhumatisme psoriasique,
Psoriasis,
Hidrosadénite suppurée,
Maladie de Crohn,
Rectocolite hémorragique,
Uvéite non infectieuse.
Le principe actif dans Humira, l'adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l'adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNF) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNF, Humira diminue le processus
inflammatoire de ces maladies.
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Humira peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Il a été montré qu'Humira ralentit les lésions cartilagineuses et osseuses des articulations causées par
la maladie et améliore les capacités fonctionnelles.
Habituellement, Humira est utilisé avec le méthotrexate. Si votre médecin juge que le méthotrexate est
inapproprié, Humira peut être donné seul.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l'enthésite
L'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et l'arthrite liée à l'enthésite sont des maladies
inflammatoires.
Humira est utilisé pour traiter l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez l'enfant et
l'adolescent de 2 à 17 ans et l'arthrite liée à l'enthésite chez l'enfant et l'adolescent de 6 à 17 ans. On
pourra d'abord prescrire d'autres traitements de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez
insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira pour traiter votre arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire ou votre arthrite liée à l'enthésite.
Spondylarthrite ankylosante et spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante
La spondylarthrite ankylosante et la spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante sont des maladies inflammatoires de la colonne vertébrale.
Humira est utilisé pour traiter la spondylarthrite ankylosante et la spondyloarthrite axiale sans signes
radiographiques de spondylarthrite ankylosante chez l'adulte. Si vous avez une spondylarthrite
ankylosante ou une spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante, on vous prescrira d'abord d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n'est
pas assez bonne, on vous prescrira Humira afin d'atténuer les signes et symptômes de votre maladie.
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une inflammation des articulations associée au psoriasis.
Humira est utilisé pour traiter le rhumatisme psoriasique chez l'adulte. On a montré qu'Humira ralentit
les altérations du cartilage et de l'os des articulations dues à la maladie et améliore les capacités
fonctionnelles.
Psoriasis en plaques chez l'adulte et l'enfant
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l'ongle, ce qui
peut être douloureux. On pense que le psoriasis est causé par un dérèglement du système immunitaire
de l'organisme qui entraîne une augmentation de la production de cellules cutanées.
Humira est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques modéré à sévère chez l'adulte. Humira est
également utilisé pour traiter le psoriasis en plaques sévère chez les enfants et adolescents âgés de 4 à
17 ans pour lesquels un traitement topique et les photothérapies n'ont pas été assez efficaces ou ne
sont pas adaptés.
L'hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus. Elle touche le plus souvent
des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l'intérieur des cuisses,
l'aine, et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones concernées.
Humira est utilisé pour traiter l'hidrosadénite suppurée chez l'adulte et l'adolescent à partir de 12 ans.
Humira peut réduire le nombre de nodules et d'abcès que vous avez, et la douleur souvent associée à
la maladie. On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements
n'est pas assez bonne, on vous prescrira Humira.
Maladie de Crohn chez l'adulte et l'enfant
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Humira est utilisé pour traiter la maladie de Crohn chez l'adulte et l'enfant de 6 à 17 ans. Si vous êtes
atteint de la maladie de Crohn, on vous prescrira d'abord d'autres médicaments. Si votre réponse à ces
traitements n'est pas assez bonne, on vous prescrira Humira afin d'atténuer les signes et symptômes de
votre maladie de Crohn.
Rectocolite hémorragique chez l'adulte et l'enfant
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Humira est utilisé pour traiter la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez les adultes et les
enfants âgés de 6 à 17 ans. Si vous souffrez de rectocolite hémorragique, on vous prescrira d'abord
d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n'est pas assez bonne, on vous prescrira
Humira afin d'atténuer les signes et symptômes de votre maladie.
Uvéite non infectieuse chez l'adulte et l'enfant
L'uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l'oeil.
Humira est utilisé pour traiter
les adultes atteints d'uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l'oeil
les enfants à partir de 2 ans atteints d'uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l'oeil
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l'oeil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Humira agit en réduisant
cette inflammation.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
Ne prenez jamais Humira
Si vous êtes allergique à l'adalimumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous avez une infection sévère, y compris une tuberculose active (voir « Avertissements et
précautions»). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes d'infections,
par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes dentaires.
Si vous souffrez d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez eu des problèmes cardiaques graves (voir « Avertissements et
précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Humira
Si vous présentez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu'oppression dans la
poitrine, respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez
les injections d'Humira et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou localisée (par exemple,
ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer Humira. En cas de doute,
veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Humira. Ce
risque peut augmenter si votre fonction pulmonaire est altérée. Ces infections peuvent être
graves et elles incluent tuberculose, infections causées par des virus, des champignons, des
parasites ou des bactéries ou autres infections opportunistes et septicémie, qui peuvent, dans de
rares cas, menacer la vie du patient. Il est important de prévenir votre médecin si vous avez des
symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des plaies, si vous vous sentez fatigué ou si vous
avez des problèmes dentaires. Votre médecin peut vous recommander d'arrêter momentanément
votre traitement par Humira.
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par Humira, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le traitement. Ceci
comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos antécédents médicaux et les
examens de dépistage appropriés (par exemple radiographie pulmonaire et test tuberculinique).
La réalisation et les résultats de ces tests devront être enregistrés sur votre carte de surveillance.
Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si vous
avez été en contact étroit avec quelqu'un qui a eu la tuberculose. Une tuberculose peut se
développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un traitement préventif de la
tuberculose. Si des symptômes de tuberculose (toux persistante, perte de poids, apathie, légère
fièvre) ou si d'autres infections apparaissent durant ou après le traitement, prévenez votre
médecin immédiatement.
Avertissez votre médecin si vous habitez ou voyagez dans des régions où les infections
fongiques telles qu'histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose sont endémiques.
Avertissez votre médecin si vous avez des antécédents d'infections récurrentes ou d'autres
problèmes de santé qui pourraient accroître le risque d'infection.
Avertissez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l'hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque de contracter le VHB. Votre
médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Humira peut entraîner une réactivation du VHB
chez les patients qui sont porteurs de ce virus. Dans de rares cas, particulièrement si vous prenez
d'autres médicaments qui diminuent le système immunitaire, une réactivation du virus de
l'hépatite B peut être extrêmement grave.
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le traitement
par Humira. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux signes
d'infection lorsque vous êtes traité par Humira. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d'infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Si vous devez subir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Humira. Votre médecin peut vous recommander d'arrêter
momentanément votre traitement par Humira.
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante telle que la sclérose en plaques, votre
médecin évaluera si vous devez recevoir ou continuer de recevoir Humira. Informez
immédiatement votre médecin si vous présentez des symptômes tels que des modifications de
votre vision, une faiblesse dans les bras ou les jambes, ou un engourdissement ou des
fourmillements dans une partie de votre corps.
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Humira. Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination. Chez les enfants, il
est recommandé si possible, que toutes les vaccinations soient à jour conformément aux
recommandations vaccinales en vigueur avant le début du traitement par Humira. Si vous avez
reçu Humira alors que vous étiez enceinte, votre enfant peut présenter un risque plus élevé
d'avoir une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose reçue pendant la grossesse.
Il est important de dire aux médecins de votre enfant et aux autres professionnels de santé que
vous avez eu Humira pendant votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra
recevoir ses vaccins.
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et que vous êtes traité par Humira, l'état de votre
insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin. Il est important
d'informer votre médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves. Si
vous développez de nouveaux symptômes ou si ceux de votre insuffisance cardiaque s'aggravent
(par exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre
médecin. Votre médecin déterminera si vous pouvez recevoir Humira.
Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident votre organisme à lutter contre les infections ou à arrêter les hémorragies. Si vous
avez une fièvre qui ne disparaît pas, si vous avez des contusions ou saignez très facilement, si
vous présentez une pâleur, contactez tout de suite votre médecin. Votre médecin pourrait décider
d'arrêter le traitement.
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
Humira ou par d'autres anti-TNF. Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui
ont développé la maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de
développer un lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un
cancer qui touche le sang et la moelle osseuse). Si vous prenez Humira, le risque d'avoir un
lymphome, une leucémie ou d'autres cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme
spécifique et sévère de lymphome a été observée chez des patients prenant Humira. Certains de
ces patients étaient également traités par l'azathioprine ou la 6-mercaptopurine. Indiquez à votre
médecin si vous prenez de l'azathioprine ou de la 6-mercaptopurine avec Humira. Des cas de
cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant Humira. Si de
nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des lésions pré-
existantes changent d'aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d'une
maladie pulmonaire spécifique appelée Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
et traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
Dans de rares cas, le traitement par Humira peut entrainer un syndrome de type lupus. Contactez
votre médecin si des symptômes tels que rash persistant, inexpliqué, fièvre, douleur articulaire
ou fatigue surviennent.
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d'utiliser
Humira.
Ne donnez pas Humira aux enfants ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire avant
l'âge de 2 ans.
Autres médicaments et Humira
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Humira peut être pris en association avec le méthotrexate ou certains traitements de fond de la
polyarthrite rhumatoïde (sulfasalazine, hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à
base de sels d'or), corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Vous ne devriez pas prendre Humira en association avec des médicaments contenant les substances
actives anakinra ou abatacept en raison du risque accru d'infection grave. Si vous vous posez des
questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l'arrêt du traitement par
Humira.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Humira doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D'après une étude sur la grossesse, il n'existait pas de risque plus élevé d'anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu Humira pendant la grossesse par rapport aux mères
ayant la même maladie et n'ayant pas reçu Humira pendant la grossesse.
Humira peut être utilisé pendant l'allaitement.
Si vous recevez Humira pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus
élevé d'avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Humira pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins (pour plus d'informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions »).
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Humira peut avoir une influence mineure sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l'injection
d'Humira.
Humira contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 ml, c'est-à-dire qu'il est
pratiquement « sans sodium ».
Comment utiliser Humira
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute. Votre médecin pourra
prescrire un autre dosage d'Humira si vous avez besoin d'une dose différente.
Adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, de rhumatisme psoriasique, de spondylarthrite ankylosante
ou de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante
Humira est injecté sous la peau (voie sous-cutanée). La dose usuelle pour les adultes présentant une
polyarthrite rhumatoïde, une spondylarthrite ankylosante, une spondyloarthrite axiale sans signes
radiographiques de spondylarthrite ankylosante et pour les patients atteints de rhumatisme psoriasique
est de 40 mg d'adalimumab, une semaine sur deux en dose unique.
Dans la polyarthrite rhumatoïde, le traitement par méthotrexate est poursuivi avec celui par Humira. Si
votre médecin juge que le méthotrexate est inapproprié, Humira peut être donné seul.
Si vous avez une polyarthrite rhumatoïde et ne recevez pas de méthotrexate avec votre traitement par
Humira, votre médecin peut décider de vous prescrire 40 mg d'adalimumab toutes les semaines ou
80 mg toutes les deux semaines.
Enfants, adolescents et adultes atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant 10 kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d'Humira est de 20 mg une semaine sur deux.
Enfants, adolescents et adultes à partir de 2 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d'Humira est de 40 mg une semaine sur deux.
Enfants, adolescents et adultes atteints d'arthrite liée à l'enthésite
Enfants et adolescents à partir de 6 ans et pesant 15kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d'Humira est de 20 mg une semaine sur deux.
Enfants, adolescents et adultes à partir de l'âge de 6 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d'Humira est de 40 mg une semaine sur deux.
Adultes atteints de psoriasis
La posologie habituelle chez l'adulte atteint de psoriasis est une dose initiale de 80 mg (en
deux injections de 40 mg sur un jour), suivie de 40 mg administrés une semaine sur deux en
commençant une semaine après la dose initiale. Vous devez continuer le traitement par Humira
pendant aussi longtemps que vous l'a indiqué votre médecin.
En fonction de votre réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg
toutes les semaines ou à 80 mg toutes les deux semaines.
Enfants et adolescents atteints de psoriasis en plaques
Enfants et adolescents de 4 à 17 ans et pesant 15kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d'Humira est une dose initiale de 20 mg, suivie d'une dose de 20 mg une
semaine plus tard. Par la suite, la posologie habituelle est de 20 mg une semaine sur deux.
La posologie recommandée d'Humira est une dose initiale de 40 mg, suivie d'une dose de 40 mg une
semaine plus tard. Par la suite, la posologie habituelle est de 40 mg une semaine sur deux.
Adultes atteints d'hidrosadénite suppurée
La posologie habituelle dans l'hidrosadénite suppurée est une dose initiale de 160 mg (administrée
sous forme de quatre injections de 40 mg sur un jour ou de deux injections de 40 mg par jour pendant
deux jours consécutifs), suivie d'une dose de 80 mg deux semaines après (administrée sous forme de
deux injections de 40 mg sur un jour). Après deux semaines supplémentaires, le traitement doit être
poursuivi à raison d'une dose de 40 mg toutes les semaines ou de 80 mg toutes les deux semaines,
suivant la prescription de votre médecin. Il est recommandé de laver quotidiennement les zones
concernées avec un antiseptique local.
Adolescents atteints d'hidrosadénite suppurée âgés de 12 à 17 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d'Humira est une dose initiale de 80 mg (administrée sous forme de
deux injections de 40 mg sur un jour), suivie d'une dose de 40 mg toutes les deux semaines à partir de
la semaine suivante. Si vous présentez une réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux
semaines, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg par semaine ou à 80 mg toutes les
deux semaines.
Il est recommandé de laver quotidiennement les zones concernées avec un antiseptique local.
Adultes atteints de maladie de Crohn
Le schéma posologique habituel pour la maladie de Crohn est initialement de 80 mg (administré sous
forme de deux injections de 40 mg sur un jour) suivi deux semaines plus tard de 40 mg une semaine
sur deux. S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide, votre médecin pourra vous prescrire
une dose initiale de 160 mg (sous forme de quatre injections de 40 mg le même jour ou de deux
injections de 40 mg par jour pendant deux jours de suite), suivie deux semaines plus tard de 80 mg
(administrée sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour), puis 40 mg une semaine sur deux.
En fonction de votre réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg par
semaine ou à 80 mg toutes les deux semaines.
Enfants et adolescents atteints de maladie de Crohn
Enfants et adolescents de 6 à 17 ans et pesant moins de 40 kg
La posologie initiale habituelle est de 40 mg, suivie de 20 mg deux semaines plus tard. Si une réponse
plus rapide est nécessaire, votre médecin pourra vous prescrire une dose initiale de 80 mg (sous forme
de deux injections de 40 mg sur un jour), suivie de 40 mg deux semaines plus tard.
Par la suite, la posologie habituelle est de 20 mg toutes les deux semaines. En fonction de votre
réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 20 mg toutes les semaines.
Enfants et adolescents de 6 à 17 ans et pesant 40 kg et plus
La posologie initiale habituelle est de 80 mg (administrée sous forme de deux injections de 40 mg sur
un jour), suivie de 40 mg deux semaines plus tard. Si une réponse plus rapide est nécessaire, votre
médecin pourra vous prescrire une dose initiale de 160 mg (en quatre injections de 40 mg sur un jour
ou en deux injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie de 80 mg (administrée
sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour) deux semaines plus tard.
Adultes atteints de rectocolite hémorragique
La posologie habituelle d'Humira chez l'adulte atteint de rectocolite hémorragique est de 160 mg
(administrée sous forme de quatre injections de 40 mg sur un jour ou de deux injections de 40 mg par
jour pendant deux jours consécutifs) à la semaine 0 et de 80 mg (administrée sous la forme de deux
injections de 40 mg sur un jour) à la semaine 2, puis 40 mg une semaine sur deux. En fonction de
votre réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg toutes les semaines
ou à 80 mg toutes les deux semaines.
Enfants et adolescents atteints de rectocolite hémorragique
Enfants et adolescents à partir de 6 ans pesant moins de 40 kg
La dose initiale habituelle d'Humira est de 80 mg (administrée sous forme de deux injections de
40 mg sur un jour), suivie de 40 mg (administrés en une seule injection de 40 mg) deux semaines plus
tard. Ensuite, la dose habituelle est de 40 mg une semaine sur deux.
Les patients atteignant l'âge de 18 ans alors qu'ils reçoivent une dose de 40 mg toutes les deux
semaines doivent poursuivre leur traitement à la dose prescrite.
Enfants et adolescents à partir de 6 ans pesant 40 kg et plus
La dose initiale habituelle d'Humira est de 160 mg (administrée sous forme de quatre injections de
40 mg sur un jour ou de deux injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie de
80 mg (administrés sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour) deux semaines plus tard.
Ensuite, la dose habituelle est de 80 mg une semaine sur deux.
Les patients atteignant l'âge de 18 ans alors qu'ils reçoivent une dose de 80 mg toutes les deux
semaines doivent poursuivre leur traitement à la dose prescrite.
Adultes atteints d'uvéite non infectieuse
La posologie habituelle d'Humira chez l'adulte atteint d'uvéite non infectieuse est une dose initiale de
80 mg (administrée sous la forme de deux injections sur un jour), suivie de 40 mg administrés une
semaine sur deux en commençant une semaine après la dose initiale. Vous devez continuer le
traitement par Humira aussi longtemps que vous l'a indiqué votre médecin.
Dans l'uvéite non infectieuse, l'administration de corticoïdes ou d'autres immunomodulateurs peut
être poursuivie au cours du traitement par Humira. Humira peut aussi être administré seul.
Enfants et adolescents atteints d'uvéite chronique non infectieuse à partir de 2 ans
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant moins de 30 kg
La dose usuelle d'Humira est de 20 mg toutes les deux semaines, en association au méthotrexate.
Votre médecin peut également prescrire une dose initiale de 40 mg qui pourra être administrée une
semaine avant le début de la dose usuelle.
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant 30 kg et plus
La dose usuelle d'Humira est de 40 mg toutes les deux semaines, en association au méthotrexate.
Mode et voie d'administration
Humira est administré en injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Instructions pour la préparation et l'injection d'Humira
Les instructions suivantes expliquent comment injecter Humira. Veuillez lire attentivement ces
instructions et les suivre étape par étape. Votre médecin vous indiquera comment effectuer vous-même
l'injection. Ne faites pas l'auto-injection si vous n'êtes pas sûr d'avoir compris la méthode de
préparation et d'injection d'Humira. Après un entraînement approprié, vous pourrez faire l'injection
vous-même ou la faire faire par une autre personne, membre de votre famille ou ami.
Cette solution injectable ne doit pas être mélangée avec un autre médicament dans la même seringue
ou dans le même flacon.
1)
Préparation
Lavez vos mains soigneusement
Posez le matériel suivant sur une surface propre
o Une seringue préremplie d'Humira pour l'injection
o Un tampon d'alcool
Vérifiez la date de péremption sur la seringue. Ne pas utiliser le produit si la date dépasse le mois et
l'année indiqués.
2)
Choix et préparation du site d'injection
Choisissez un endroit sur votre cuisse ou sur votre abdomen
o Ne pas injecter à un endroit où la peau est rouge, contusionnée ou indurée. Cela pourrait
signifier la présence d'une infection.
o Nettoyer l'endroit de l'injection avec le tampon d'alcool présent dans la boîte, par un
mouvement circulaire.
o Ne touchez plus cet endroit avant l'injection.
3)
Injection d'Humira
Ne secouez PAS la seringue.
Enlevez le capuchon de l'aiguille en prenant bien soin de ne pas toucher l'aiguille ou de la
mettre au contact d'une surface étrangère.
Avec une main, pincez doucement la peau désinfectée et maintenez fermement le pli en tirant
vers le haut
Avec l'autre main, tenez la seringue à 45° par rapport à la peau (la rainure étant orientée vers le
haut).
D'un mouvement rapide, poussez toute l'aiguille dans la peau
Relâchez la peau
Poussez le piston pour injecter la solution ­ cela peut prendre 2 à 5 secondes pour vider la
seringue
Quand la seringue est vide, retirez l'aiguille de la peau, en respectant le même angle
d'inclinaison qu'au moment de l'introduction
Comprimez le site d'injection pendant 10 secondes à l'aide du pouce ou d'une compresse. Un
léger saignement peut apparaître. Ne pas frotter le site d'injection. Utilisez un pansement adhésif
si vous le désirez.
Elimination du matériel
Les seringues d'Humira ne doivent
JAMAIS être réutilisées. Ne
JAMAIS recapuchonner une
aiguille.
Après injection d'Humira, jeter immédiatement la seringue utilisée dans un récipient spécial
comme indiqué par votre médecin, votre infirmière ou votre pharmacien.
Tenir ce récipient hors de la vue et de la portée des enfants.
Instructions pour la préparation et l'injection d'Humira
Les instructions suivantes expliquent comment injecter Humira. Veuillez lire attentivement ces
instructions et les suivre étape par étape. Votre médecin vous indiquera comment effectuer vous-même
l'injection. Ne faites pas l'auto-injection si vous n'êtes pas sûr d'avoir compris la méthode de
préparation et d'injection d'Humira. Après un entraînement approprié, vous pourrez faire l'injection
vous-même ou la faire faire par une autre personne, membre de votre famille ou ami.
Cette solution injectable ne doit pas être mélangée avec un autre médicament dans la même seringue
ou dans le même flacon.
1)
Organisation
Lavez vos mains soigneusement
Posez le matériel suivant sur une surface propre
o
Une seringue préremplie d'Humira pour l'injection
o
Un tampon d'alcool
Vérifiez la date de péremption sur la seringue. Ne pas utiliser le produit si la date dépasse le mois et
l'année indiqués.
2)
Choix et préparation du site d'injection
Choisissez un endroit sur votre cuisse ou sur votre abdomen
o
Ne pas injecter à un endroit où la peau est rouge, contusionnée ou indurée. Cela pourrait
signifier la présence d'une infection.
o
Nettoyer l'endroit de l'injection avec le tampon d'alcool présent dans la boîte, par un
mouvement circulaire.
o
Ne touchez plus cet endroit avant l'injection.
3)
Injection d'Humira
Ne secouez PAS la seringue.
Enlevez le capuchon de l'aiguille en prenant bien soin de ne pas toucher l'aiguille ou de la
mettre au contact d'une surface étrangère.
Avec une main, pincez doucement la peau désinfectée et maintenez fermement le pli en tirant
vers le haut.
Avec l'autre main, tenez la seringue à un angle de 45° par rapport à la peau (la rainure étant
orientée vers le haut).
D'un mouvement rapide, poussez toute l'aiguille dans la peau.
Relâchez la peau
Poussez le piston pour injecter la solution ­ cela peut prendre 2 à 5 secondes pour vider la
seringue
Quand la seringue est vide, retirez l'aiguille de la peau, en respectant le même angle
d'inclinaison qu'au moment de l'introduction
Tenez la seringue d'une main et, de l'autre main, faites glisser le capuchon sur l'aiguille
exposée jusqu'à ce qu'il soit enclenché et en place
Comprimez le site d'injection pendant 10 secondes à l'aide du pouce ou d'une compresse. Un
léger saignement peut apparaître. Ne pas frotter le site d'injection. Utilisez un pansement
adhésif si vous le désirez.
4)
Élimination du matériel
La seringue d'Humira ne doit JAMAIS être réutilisée. Ne JAMAIS recapuchonner l'aiguille
Après injection d'Humira, jeter immédiatement la seringue utilisée dans un récipient spécial
comme indiqué par votre médecin, votre infirmière ou votre pharmacien.
Tenir ce récipient hors de la vue et de la portée des enfants.
Si vous avez utilisé plus d'Humira que vous n'auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Humira plus souvent que votre médecin ne l'avait prescrit,
contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez toujours avec
vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Humira dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n'aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d'utiliser Humira
La décision d'arrêter d'utiliser Humira doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes peuvent
revenir à l'arrêt du traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore 4 mois après la dernière injection d'Humira.
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez un des effets suivants
éruption cutanée sévère, urticaire, ou autres signes de réactions allergiques ;
gonflement de la face, des mains, des pieds ;
gêne respiratoire, gêne en avalant ;
essoufflement à l'effort ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants
signes d'infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies ou problèmes
dentaires, brûlures en urinant ;
sensation de faiblesse ou de fatigue ;
toux ;
fourmillements ;
engourdissement ;
vision double ;
faiblesse des bras ou des jambes ;
« bouton » ou plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec Humira.
Très fréquent (peut affecter plus d'1 personne sur 10)
réactions au point d'injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison) ;
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
maux de tête ;
douleurs abdominales ;
nausées et vomissements ;
rash ;
douleurs musculo-squelettiques.
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
infections de l'oreille ;
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
infections des organes de reproduction ;
infections urinaires ;
infections fongiques ;
infections articulaires ;
tumeurs bénignes ;
cancer de la peau ;
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
déshydratation ;
troubles de l'humeur (y compris dépression) ;
anxiété ;
sommeil difficile ;
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
migraine ;
compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les
jambes) ;
troubles de la vision ;
inflammation oculaire ;
inflammation de la paupière et gonflement des yeux ;
vertiges ;
sensation de battements de coeur rapides ;
hypertension ;
bouffées de chaleur ;
hématomes ;
toux ;
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu'eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d'un psoriasis ;
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
oedème ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d'hématomes ;
mauvaise cicatrisation.
infections opportunistes (incluant la tuberculose et d'autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée) ;
infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
infections oculaires ;
infections bactériennes ;
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
cancer ;
cancer affectant le système lymphatique ;
mélanome ;
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(se présentant le plus souvent comme une sarcoïdose) ;
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
tremblements ;
neuropathie ;
accident vasculaire cérébral ;
perte d'audition, bourdonnements d'oreilles ;
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un oedème des chevilles ;
crise cardiaque ;
poche dans la paroi d'une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d'un
vaisseau sanguin ;
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
embolie pulmonaire (obstruction d'une artère du poumon) ;
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l'abdomen et le dos ;
difficulté à avaler ;
oedème du visage ;
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
stéatose du foie ;
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux disséminé (y compris inflammation de la peau, du coeur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d'organes) ;.
sommeil interrompu ;
impuissance ;
inflammations.
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
réactions allergiques sévères avec choc ;
sclérose en plaques ;
troubles neurologiques tels qu'inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans
les bras et le haut du corps ;
arrêt de la fonction de pompage du coeur ;
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
perforation intestinale ;
hépatite ;
réactivation du virus de l'hépatite B ;
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps) ;
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
rash) ;
oedème du visage avec réactions allergiques ;
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau) ;
syndrome de type lupus ;
angioedème (gonglement localisé de la peau) ;
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l'infection par l'herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau ;
insuffisance hépatique ;
aggravation d'une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec Humira ne se traduisent par aucun symptôme et ne peuvent
être détectés qu'au moyen d'examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus d'1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs ;
taux faibles de globules rouges ;
élévation des taux de lipides dans le sang ;
élévation des enzymes hépatiques.
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs ;
taux faibles de plaquettes ;
élévation des taux d'acide urique dans le sang ;
taux anormaux de sodium dans le sang ;
taux faibles de calcium dans le sang ;
taux faibles de phosphate dans le sang ;
taux de sucre élevé dans le sang ;
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
présence d'anticorps dans le sang ;
taux faible de potassium dans le sang.
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
taux élevé de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Humira
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans son emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), une seringue préremplie d'Humira peut être conservée à
température ambiante (jusqu'à 25 °C) pendant une durée maximale de 14 jours, en la protégeant de la
lumière. Après avoir été retirée du réfrigérateur pour être conservée à température ambiante, la
seringue
doit être utilisée dans les 14 jours ou jetée, même si elle est remise au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle la seringue a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle elle doit être jetée.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Humira
La substance active est l'adalimumab.
Les autres composants sont : mannitol, acide citrique monohydraté, citrate de sodium, phosphate
monosodique dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, polysorbate 80,
hydroxyde de sodium et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Humira en seringue préremplie et contenu de l'emballage extérieur
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie est présenté sous forme de solution stérile
de 40 mg d'adalimumab dissous dans 0,8 ml de solution.
La seringue préremplie d'Humira est une seringue en verre contenant une solution d'adalimumab.
Chaque boîte contient 1, 2, 4 ou 6 seringues préremplies pour l'utilisation par le patient avec
respectivement 1, 2, 4 ou 6 tampons d'alcool.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Humira est disponible en flacon, en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Fabricant
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
AbbVie SA
AbbVie UAB
Tél/Tel: +32 10 477811
Tel: +370 5 205 3023

Luxembourg/Luxemburg
AbbVie SA
:+359 2 90 30 430
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 10 477811
Ceská republika
Magyarország
AbbVie s.r.o.
AbbVie Kft.
Tel: +420 233 098 111
Tel.:+36 1 455 8600
Danmark
Malta
AbbVie A/S
V.J.Salomone Pharma Limited
Tlf: +45 72 30-20-28
Tel: +356 22983201
Deutschland
Nederland
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
AbbVie B.V.
Tel: 00800 222843 33 (gebührenfrei)
Tel: +31 (0)88 322 2843
Tel: +49 (0) 611 / 1720-0
Eesti
Norge
AbbVie OÜ
AbbVie AS
Tel: +372 6231011
Tlf: +47 67 81 80 00

Österreich
AbbVie ..
AbbVie GmbH
: +30 214 4165 555
Tel: +43 1 20589-0
España
Polska
AbbVie Spain, S.L.U.
AbbVie Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 91 384 09 10
Tel.: +48 22 372 78 00
France
Portugal
AbbVie
AbbVie, Lda.
Tél: +33 (0) 1 45 60 13 00
Tel: +351 (0)21 1908400
Hrvatska
România
AbbVie d.o.o.
AbbVie S.R.L.
Tel + 385 (0)1 5625 501
Tel: +40 21 529 30 35
Ireland
Slovenija
AbbVie Limited
AbbVie Biofarmacevtska druzba d.o.o.
Tel: +353 (0)1 4287900
Tel: +386 (1)32 08 060
Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
AbbVie s.r.o.
Tel: +354 535 7000
Tel: +421 2 5050 0777
Italia
Suomi/Finland
AbbVie Oy
Tel: +39 06 928921
Puh/Tel: +358 (0) 10 2411 200

Sverige
Lifepharma (Z.A.M.) Ltd
AbbVie AB
.: +357 22 34 74 40
Tel: +46 (0)8 684 44 600
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
AbbVie SIA
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: +371 67605000
Tel: +44 (0)1628 561090
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
Pour écouter ou demander une copie de cette notice en <braille>, <gros caractères> ou <audio>,
veuillez contacter le représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché.

Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Votre médecin vous remettra également une carte de surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant que l'on vous administre Humira et
pendant le traitement. Conservez cette carte avec vous.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce qu'Humira et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
3.
Comment utiliser Humira
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Humira
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce-qu'Humira et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Humira est l'adalimumab.
Humira est destiné au traitement des maladies inflammatoires décrites ci-dessous :
Polyarthrite rhumatoïde,
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire,
Arthrite liée à l'enthésite,
Spondylarthrite ankylosante,
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante,
Rhumatisme psoriasique,
Psoriasis,
Hidrosadénite suppurée,
Maladie de Crohn,
Rectocolite hémorragique,
Uvéite non infectieuse.
Le principe actif dans Humira, l'adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l'adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNF) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNF, Humira diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Humira peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite sévère, active et évolutive non traitée
préalablement par le méthotrexate.
Il a été montré qu'Humira ralentit les lésions cartilagineuses et osseuses des articulations causées par
la maladie et améliore les capacités fonctionnelles.
Habituellement, Humira est utilisé avec le méthotrexate. Si votre médecin juge que le méthotrexate est
inapproprié, Humira peut être donné seul.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l'enthésite
L'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et l'arthrite liée à l'enthésite sont des maladies
inflammatoires.
Humira est utilisé pour traiter l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez l'enfant et
l'adolescent de 2 à 17 ans et l'arthrite liée à l'enthésite chez l'enfant et l'adolescent de 6 à 17 ans.
On pourra d'abord prescrire d'autres traitements de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez
insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira pour traiter votre arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire ou votre arthrite liée à l'enthésite.
Spondylarthrite ankylosante et spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante
La spondylarthrite ankylosante et la spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante sont des maladies inflammatoires de la colonne vertébrale.
Humira est utilisé pour traiter la spondylarthrite ankylosante et la spondyloarthrite axiale sans signes
radiographiques de spondylarthrite ankylosante chez l'adulte.
Si vous avez une spondylarthrite ankylosante ou une spondyloarthrite axiale sans signes
radiographiques de spondylarthrite ankylosante, on vous prescrira d'abord d'autres médicaments. Si
votre réponse à ces traitements n'est pas assez bonne, on vous prescrira Humira afin d'atténuer les
signes et symptômes de votre maladie.
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une inflammation des articulations associée au psoriasis.
Humira est utilisé pour traiter le rhumatisme psoriasique chez l'adulte. On a montré qu'Humira ralentit
les altérations du cartilage et de l'os des articulations dues à la maladie et améliore les capacités
fonctionnelles.
Psoriasis en plaques chez l'adulte et l'enfant
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges croûteuses couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles, entrainant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l'ongle, ce qui
peut être douloureux. On pense que le psoriasis est causé par un dérèglement du système immunitaire
de l'organisme qui entraîne une augmentation de la production de cellules cutanées.
Humira est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques modéré à sévère chez l'adulte. Humira est
également utilisé pour traiter le psoriasis en plaques sévère chez les enfants et adolescents âgés de 4 à
Hidrosadénite suppurée chez l'adulte et l'adolescent
L'hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus. Elle touche le plus souvent
des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l'intérieur des cuisses,
l'aine, et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones concernées.
Humira est utilisé pour traiter l'hidrosadénite suppurée chez l'adulte et l'adolescent à partir de 12 ans.
Humira peut réduire le nombre de nodules et d'abcès que vous avez, et la douleur souvent associée à
la maladie. On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements
n'est pas assez bonne, on vous prescrira Humira.
Maladie de Crohn chez l'adulte et l'enfant
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Humira est utilisé pour traiter la maladie de Crohn chez l'adulte et l'enfant de 6 à 17 ans. Si vous êtes
atteint de la maladie de Crohn, on vous prescrira d'abord d'autres médicaments. Si votre réponse à ces
traitements n'est pas assez bonne, on vous prescrira Humira afin d'atténuer les signes et symptômes de
votre maladie de Crohn.
Rectocolite hémorragique chez l'adulte et l'enfant
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Humira est utilisé pour traiter la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez les adultes et les
enfants âgés de 6 à 17 ans. Si vous souffrez de rectocolite hémorragique, on vous prescrira d'abord
d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n'est pas assez bonne, on vous prescrira
Humira afin d'atténuer les signes et symptômes de votre maladie.
Uvéite non infectieuse chez l'adulte et l'enfant
L'uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l'oeil.
Humira est utilisé pour traiter
les adultes atteints d'uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l'oeil
les enfants à partir de 2 ans atteints d'uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l'oeil
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l'oeil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Humira agit en réduisant
cette inflammation.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
Ne prenez jamais Humira
Si vous êtes allergique à l'adalimumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous avez une infection sévère, y compris une tuberculose active (voir "Avertissements et
précautions "). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes d'infections,
par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes dentaires.
Si vous souffrez d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez eu des problèmes graves (voir "Avertissements et précautions").
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Humira
Si vous présentez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu'oppression dans la
poitrine, respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez
les injections d'Humira et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou localisée (par exemple,
ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer Humira. En cas de doute,
veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Humira. Ce
risque peut augmenter si votre fonction pulmonaire est altérée. Ces infections peuvent être
graves et elles incluent tuberculose, infections causées par des virus, des champignons, des
parasites ou des bactéries ou autres infections opportunistes et septicémie, qui peuvent dans de
rares cas, menacer la vie du patient. Il est important de prévenir votre médecin si vous avez des
symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des plaies, si vous vous sentez fatigué ou si vous
avez des problèmes dentaires. Votre médecin peut vous recommander d'arrêter momentanément
votre traitement par Humira.
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par Humira, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le traitement. Ceci
comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos antécédents médicaux et les
examens de dépistage appropriés (par exemple radiographie pulmonaire et test tuberculinique).
La réalisation et les résultats de ces tests devront être enregistrés sur votre carte de surveillance.
Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si vous
avez été en contact étroit avec quelqu'un qui a eu la tuberculose. Une tuberculose peut se
développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un traitement préventif de la
tuberculose. Si des symptômes de tuberculose (toux persistante, perte de poids, apathie, légère
fièvre) ou si d'autres infections apparaissent durant ou après le traitement, prévenez votre
médecin immédiatement.
Avertissez votre médecin si vous habitez ou voyagez dans des régions où les infections
fongiques telles qu'histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose sont endémiques.
Avertissez votre médecin si vous avez des antécédents d'infections récurrentes ou d'autres
problèmes de santé qui pourraient accroître le risque d'infection.
Avertissez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l'hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque de contracter le VHB. Votre
médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Humira peut entraîner une réactivation du VHB
chez les patients qui sont porteurs de ce virus. Dans de rares cas, particulièrement si vous prenez
d'autres médicaments qui diminuent le système immunitaire, une réactivation du virus de
l'hépatite B peut être extrêmement grave.
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le traitement
par Humira. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux signes
Si vous devez subir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Humira. Votre médecin peut vous recommander d'arrêter
momentanément votre traitement par Humira.
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante telle que la sclérose en plaques, votre
médecin évaluera si vous devez recevoir ou continuer de recevoir Humira. Informez
immédiatement votre médecin si vous présentez des symptômes tels que des modifications de
votre vision, une faiblesse dans les bras ou les jambes, ou un engourdissement ou des
fourmillements dans une partie de votre corps.
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Humira. Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination. Chez les enfants, il
est recommandé si possible, que toutes les vaccinations soient à jour conformément aux
recommandations vaccinales en vigueur avant le début du traitement par Humira. Si vous avez
reçu Humira alors que vous étiez enceinte, votre enfant peut présenter un risque plus élevé
d'avoir une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose reçue pendant la grossesse.
Il est important de dire aux médecins de votre enfant et aux autres professionnels de santé que
vous avez eu Humira pendant votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra
recevoir ses vaccins.
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et que vous êtes traité par Humira, l'état de votre
insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin. Il est important
d'informer votre médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves. Si
vous développez de nouveaux symptômes ou si ceux de votre insuffisance cardiaque
s'aggravent (par exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter
immédiatement votre médecin. Votre médecin déterminera si vous pouvez recevoir Humira.
Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident votre organisme à lutter contre les infections ou à arrêter les hémorragies. Si vous
avez une fièvre qui ne disparaît pas, si vous avez des contusions ou saignez très facilement, si
vous présentez une pâleur, contactez tout de suite votre médecin. Votre médecin pourrait décider
d'arrêter le traitement.
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
Humira ou par d'autres anti-TNF. Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui
ont développé la maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de
développer un lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un
cancer qui touche le sang et la moelle osseuse). Si vous prenez Humira, le risque d'avoir un
lymphome, une leucémie ou d'autres cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme
spécifique et sévère de lymphome a été observée chez des patients prenant Humira. Certains de
ces patients étaient également traités par l'azathioprine ou la 6-mercaptopurine. Indiquez à votre
médecin si vous prenez de l'azathioprine ou de la 6-mercaptopurine avec Humira. Des cas de
cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant Humira. Si de
nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des lésions pré-
existantes changent d'aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d'une
maladie pulmonaire spécifique appelée Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
et traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
Dans de rares cas, le traitement par Humira peut entraîner un syndrome de type lupus. Contactez
votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur articulaire
ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d'utiliser
Humira.
Ne donnez pas Humira aux enfants ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire avant
l'âge de 2 ans.
Autres médicaments et Humira
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Humira peut être pris en association avec le méthotrexate ou certains traitements de fond de la
polyarthrite rhumatoïde (sulfasalazine, hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à
base de sels d'or), corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Vous ne devriez pas prendre Humira en association avec des médicaments contenant les substances
actives, anakinra ou abatacept en raison du risque accru d'infection grave. Si vous vous posez des
questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l'arrêt du traitement par
Humira.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Humira doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D'après une étude sur la grossesse, il n'existait pas de risque plus élevé d'anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu Humira pendant la grossesse par rapport aux mères
ayant la même maladie et n'ayant pas reçu Humira pendant la grossesse.
Humira peut être utilisé pendant l'allaitement.
Si vous recevez Humira pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus
élevé d'avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Humira pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins. Pour plus d'informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions ».
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Humira peut avoir une influence mineure sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l'injection
d'Humira.
Humira contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 ml, c'est-à-dire qu'il est
pratiquement « sans sodium ».
Comment utiliser Humira
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou de pharmacien, en cas de doute. Votre médecin
pourra prescrire un autre dosage d'Humira si vous avez besoin d'une dose différente.
Adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, de rhumatisme psoriasique, de spondylarthrite ankylosante
ou de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante.
Humira est injecté sous la peau (voie sous-cutanée). La dose usuelle pour les adultes présentant une
polyarthrite rhumatoïde, une spondylarthrite ankylosante, une spondyloarthrite axiale sans signes
radiographiques de spondylarthrite ankylosante et pour les patients atteints de rhumatisme psoriasique
est de 40 mg d'adalimumab, une semaine sur deux en dose unique.
Dans la polyarthrite rhumatoïde, le traitement par méthotrexate est poursuivi avec celui par Humira. Si
votre médecin juge que le méthotrexate est inapproprié, Humira peut être donné seul.
Si vous avez une polyarthrite rhumatoïde et ne recevez pas de méthotrexate avec votre traitement par
Humira, votre médecin peut décider de vous prescrire 40 mg d'adalimumab toutes les semaines ou
80 mg toutes les deux semaines.
Enfants, adolescents et adultes atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant 10 kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d'Humira est de 20 mg une semaine sur deux.
Enfants, adolescents et adultes à partir de 2 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d'Humira est de 40 mg une semaine sur deux.
Enfants, adolescents et adultes atteints d'arthrite liée à l'enthésite
Enfants et adolescents à partir de 6 ans et pesant 15 kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d'Humira est de 20 mg une semaine sur deux.
Enfants, adolescents et adultes à partir de 6 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d'Humira est de 40 mg une semaine sur deux.
Adultes atteints de psoriasis
La posologie habituelle chez l'adulte atteint de psoriasis est une dose initiale de 80 mg (administrée
sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour), suivie de 40 mg administrés une semaine sur
deux en commençant une semaine après la dose initiale. Vous devez continuer le traitement par
Humira pendant aussi longtemps que vous l'a indiqué votre médecin.
En fonction de votre réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg
toutes les semaines ou à 80 mg toutes les deux semaines.
Enfants et adolescents atteints de psoriasis en plaques
Enfants et adolescents âgés de 4 à 17 ans et pesant 15 kg à moins de 30 kg
La posologie recommandée d'Humira est une dose initiale de 20 mg, suivie d'une dose de 20 mg une
semaine plus tard. Par la suite, la posologie habituelle est de 20 mg une semaine sur deux.
La posologie recommandée d'Humira est une dose initiale de 40 mg, suivie d'une dose de 40 mg une
semaine plus tard. Par la suite, la posologie habituelle est de 40 mg une semaine sur deux.
Adultes atteints d'hidrosadénite suppurée
La posologie habituelle dans l'hidrosadénite suppurée est une dose initiale de 160 mg (administrée
sous forme de quatre injections de 40 mg sur un jour ou de deux injections de 40 mg par jour pendant
deux jours consécutifs), suivie d'une dose de 80 mg deux semaines après (administrée sous forme de
deux injections de 40 mg sur un jour). Après deux semaines supplémentaires, le traitement doit être
poursuivi à raison d'une posologie de 40 mg toutes les semaines ou de 80 mg toutes les deux
semaines, suivant la prescription de votre médecin. Il est recommandé de laver quotidiennement les
zones concernées avec un antiseptique local.
Adolescents atteints d'hidrosadénite suppurée âgés de 12 à 17 ans et pesant 30 kg et plus
La posologie recommandée d'Humira est une dose initiale de 80 mg (administrée sous forme de
deux injections de 40 mg sur un jour), suivie d'une dose de 40 mg toutes les deux semaines à partir de
la semaine suivante. Si vous présentez une réponse insuffisante à Humira 40 mg toutes les deux
semaines, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg toutes les semaines ou à 80 mg toutes
les deux semaines.
Il est recommandé de laver quotidiennement les zones concernées avec un antiseptique local.
Adultes atteints de maladie de Crohn
Le schéma posologique habituel pour la maladie de Crohn est initialement de 80 mg (administré sous
forme de deux injections de 40 mg sur un jour) suivi deux semaines plus tard de 40 mg une semaine
sur deux. S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide, votre médecin pourra vous prescrire
une dose initiale de 160 mg (sous forme de quatre injections de 40 mg le même jour ou de deux
injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie deux semaines plus tard de 80 mg
(administrée sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour), puis 40 mg une semaine sur deux.
En fonction de votre réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg
toutes les semaines ou à 80 mg toutes les deux semaines.
Enfants et adolescents atteints de maladie de Crohn
Enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans et pesant moins de 40 kg
La posologie initiale habituelle est de 40 mg, suivie de 20 mg deux semaines plus tard. Si une réponse
plus rapide est nécessaire, votre médecin pourra vous prescrire une dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour), suivie de 40 mg deux semaines plus
tard.
Par la suite, la posologie habituelle est de 20 mg toutes les deux semaines. En fonction de votre
réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 20 mg toutes les semaines.
Enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans et pesant 40 kg et plus
La posologie initiale habituelle est de 80 mg (administrée sous forme de deux injections de 40 mg sur
un jour), suivie de 40 mg deux semaines plus tard. Si une réponse plus rapide est nécessaire, votre
médecin pourra vous prescrire une dose initiale de 160 mg (administrée sous forme de quatre
injections de 40 mg sur un jour ou de deux injections de 40 mg par jour pendant deux jours
consécutifs), suivie de 80 mg (administrée sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour) deux
semaines plus tard.
Adultes atteints de rectocolite hémorragique
La posologie habituelle d'Humira chez l'adulte atteint de rectocolite hémorragique est de 160 mg
(administrée sous forme de quatre injections de 40 mg sur un jour ou de deux injections de 40 mg par
jour pendant deux jours consécutifs) à la semaine 0 et de 80 mg (administrée sous forme de deux
injections de 40 mg sur un jour) à la semaine 2, puis 40 mg une semaine sur deux. En fonction de
votre réponse au traitement, votre médecin pourra augmenter la posologie à 40 mg par semaine ou à
80 mg toutes les deux semaines.
Enfants et adolescents atteints de rectocolite hémorragique
Enfants et adolescents à partir de 6 ans pesant moins de 40 kg
La dose initiale habituelle d'Humira est de 80 mg (administrée sous forme de deux injections de
40 mg sur un jour), suivie de 40 mg (administrés en une seule injection de 40 mg) deux semaines plus
tard. Ensuite, la dose habituelle est de 40 mg une semaine sur deux.
Les patients atteignant l'âge de 18 ans alors qu'ils reçoivent une dose de 40 mg toutes les deux
semaines doivent poursuivre leur traitement à la dose prescrite.
Enfants et adolescents à partir de 6 ans pesant 40 kg et plus
La dose initiale habituelle d'Humira est de 160 mg (administrée sous forme de quatre injections de
40 mg sur un jour ou de deux injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie de
80 mg (administrés sous forme de deux injections de 40 mg sur un jour) deux semaines plus tard.
Ensuite, la dose habituelle est de 80 mg une semaine sur deux.
Les patients qui atteignent l'âge de 18 ans alors qu'ils reçoivent une dose de 80 mg toutes les deux
semaines doivent poursuivre leur traitement à la dose prescrite.
Adultes atteints d'uvéite non infectieuse
La posologie habituelle d'Humira chez l'adulte atteint d'uvéite non infectieuse est une dose initiale de
80 mg (administrée sous forme de deux injections sur un jour), suivie de 40 mg administrés une
semaine sur deux en commençant une semaine après la dose initiale. Vous devez continuer le
traitement par Humira aussi longtemps que vous l'a indiqué votre médecin.
Dans l'uvéite non infectieuse, l'administration de corticoïdes ou d'autres immunomodulateurs peut
être poursuivie au cours du traitement par Humira. Humira peut aussi être administré seul.
Enfants et adolescents atteints d'uvéite chronique non infectieuse à partir de 2 ans
Enfants et adolescents à partir de 2 ans et pesant moins de 30 kg
La dose usuelle d'Humira est de 20 mg toutes les deux semaines, en association au méthotrexate.
Le médecin de votre enfant peut également lui prescrire une dose initiale de 40 mg qui pourra être
administrée une semaine avant le début de la dose usuelle.
Enfants et adolescents à partir de l'âge de 2 ans et pesant 30 kg et plus
La dose usuelle d'Humira est de 40 mg toutes les deux semaines, en association au méthotrexate.
Mode et voie d'administration
Humira est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Instructions pour la préparation et l'injection d'Humira
Les instructions suivantes expliquent comment vous injecter vous-même Humira avec le stylo
prérempli.
Veuillez lire attentivement ces instructions et les suivre étape par étape. Votre médecin vous indiquera
comment effectuer vous-même l'injection. Ne faites pas l'auto-injection si vous n'êtes pas sûr d'avoir
compris la méthode de préparation et d'injection d'Humira. Après un entraînement approprié, vous
pourrez faire l'injection vous-même ou la faire faire par une autre personne, membre de votre famille
ou ami.
Que dois-je faire avant de m'injecter Humira en sous-cutané ?
1.
Lavez vos mains soigneusement.
2.
Sortez du réfrigérateur une plaquette contenant le stylo prérempli d'Humira.
3.
Ne secouez pas le stylo et ne le laissez pas tomber.
4.
Posez le matériel suivant sur une surface propre.
Un stylo prérempli d'Humira
Un tampon d'alcool
Tampon d'alcool
Fenêtre
5.
Vérifiez la date de péremption sur l'étiquette du stylo prérempli (EXP :). Ne pas utiliser le
produit si la date dépasse le mois et l'année indiqués.
6.
Tenez le stylo prérempli, le capuchon gris (marqué "1") dirigé vers le haut. Vérifiez l'aspect de
la solution d'Humira par la fenêtre sur les côtés du stylo prérempli. Elle doit être limpide et
incolore. Si elle est trouble ou jaunie ou contient des flocons ou des particules, vous ne devez
pas l'utiliser. N'utilisez pas un stylo prérempli congelé ou qui a séjourné en plein soleil.
N'enlevez le capuchon gris et le capuchon prune que
juste avant l'injection.
Liquide limpide dans la seringue
Où dois-je me faire l'injection ?
1.
Choisissez un endroit sur le haut de votre cuisse ou sur votre abdomen (sauf la zone autour du
nombril).
2.
Changez l'endroit de l'injection à chaque fois pour que la zone ne devienne pas douloureuse.
Chaque nouvelle injection doit être effectuée à au moins 3 cm du site de la dernière injection.
3.
Ne pas injecter à un endroit où la peau est rouge, contusionnée ou indurée. Cela pourrait
signifier la présence d'une infection.
Comment me faire l'injection ?
1.
Nettoyez votre peau avec le tampon d'alcool présent dans la boîte, par un mouvement circulaire.
Ne plus toucher cet endroit avant l'injection.
2.
N'enlevez le capuchon gris et le capuchon prune que
juste avant l'injection. Tenez le corps gris
du stylo prérempli avec une main. Placez la main au milieu du stylo de sorte que ni le capuchon
gris (1) ni le capuchon prune (2) ne soit recouvert. Tenez le stylo prérempli avec le capuchon
gris (1) dirigé vers le haut. Avec votre autre main, tirez d'un seul coup le capuchon gris (1),
vérifiez que la petite protection noire de l'aiguille de la seringue a été enlevée avec le capuchon
puis jetez-le. Il se peut que quelques petites gouttes de liquide sortent de l'aiguille. Le manchon
blanc autour de l'aiguille est alors apparent. N'essayez pas de toucher l'aiguille logée dans le
corps du stylo.
NE PAS RECAPUCHONNER car vous pourriez abîmer l'aiguille à l'intérieur.
Tirez d'un seul coup le capuchon de sécurité couleur prune (étiqueté "2") pour découvrir le
bouton déclencheur d'injection de couleur prune. Le stylo prérempli est maintenant prêt à
l'emploi. Ne pressez pas le bouton déclencheur prune avant que le positionnement ne soit
correct sinon il en résulterait la libération du médicament.
NE RECAPUCHONNEZ PAS car
cela pourrait provoquer le déclenchement du stylo.

Faire l'injection
1.
Avec votre main libre, saisissez doucement un endroit nettoyé assez important de la peau du lieu
de l'injection et tenez-le fermement (voir ci-dessous).
2.
Placez l'embout blanc du stylo prérempli à angle droit (90 degrés) par rapport à la peau, de
façon à voir la fenêtre. La présence d'une ou plusieurs bulles dans la fenêtre est normale.
3.
En tenant le corps du stylo prérempli, pressez doucement vers le bas à l'endroit prévu pour
l'injection (maintenez sur place sans bouger).
4.
Avec l'index ou le pouce, pressez le bouton déclencheur couleur prune situé au bout dès que
vous êtes prêt à commencer l'injection (voir ci-dessous). Vous entendrez alors un grand "clic"
quand l'aiguille sera libérée et vous sentirez une petite piqûre quand l'aiguille s'enfoncera.
5.
Continuez à appuyer et à maintenir le stylo prérempli avec une pression constante pendant
environ
10 secondes pour garantir une injection complète. Ne pas enlever le stylo prérempli
pendant que l'injection se fait.
6.
Vous verrez dans la fenêtre un indicateur jaune se déplacer pendant l'injection. L'injection est
terminée lorsque l'indicateur jaune arrête de bouger. L'indicateur jaune fait partie du piston du
stylo prérempli. Si l'on ne voit pas l'indicateur jaune dans la fenêtre, le piston ne s'est pas
déplacé correctement et l'injection n'est pas complète.
7.
Enlevez d'un seul coup le stylo prérempli du site d'injection. Le manchon blanc de l'aiguille
descendra sur l'aiguille et se bloquera dans une position recouvrant la pointe de l'aiguille.
N'essayez pas de toucher l'aiguille. Le manchon blanc de l'aiguille est là pour vous éviter de
toucher l'aiguille.
Fenêtre
Indicateur jaune
visible
8.
Vous observerez peut-être une tache de sang à l'endroit de l'injection. Vous pouvez comprimer
avec un coton ou une compresse le site d'injection pendant 10 secondes. Ne pas frotter le site
d'injection. Utilisez un pansement adhésif si vous le désirez.
Elimination du matériel
N'utilisez chaque stylo prérempli que pour une seule injection. Ne pas remettre l'un ou l'autre des
capuchons sur le stylo prérempli.
Après l'injection d'Humira, jetez immédiatement le stylo prérempli usagé dans un récipient spécial
comme indiqué par votre médecin, infirmière ou pharmacien
Tenez ce récipient hors de la vue et de la portée des enfants.
Si vous avez utilisé plus d'Humira que vous n'auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Humira plus souvent que votre médecin ne l'avait prescrit,
contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez toujours avec
vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d'utiliser Humira
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Humira dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n'aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d'utiliser Humira
La décision d'arrêter d'utiliser Humira doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes peuvent
revenir à l'arrêt du traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore 4 mois après la dernière injection d'Humira.
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez un des effets suivants
une éruption cutanée sévère, de l'urticaire, ou d'autres signes de réactions allergiques ;
un gonflement de la face, des mains, des pieds ;
une gêne respiratoire, gêne en avalant ;
essoufflement à l'effort ou en position allongée ou gonflement des pieds.
des signes d'infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant ;
une sensation de faiblesse ou de fatigue ;
une toux ;
des fourmillements ;
un engourdissement ;
une vision double ;
une faiblesse des bras ou des jambes ;
un « bouton » ou une plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec Humira.
Très fréquent (peut affecter plus d'1 personne sur 10)
réactions au point d'injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison) ;
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
maux de tête ;
douleurs abdominales ;
nausées et vomissements ;
rash ;
douleurs musculo-squelettiques.
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
infections de l'oreille ;
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
infections des organes de reproduction ;
infections urinaires ;
infections fongiques ;
infections articulaires ;
tumeurs bénignes ;
cancer de la peau ;
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
déshydratation ;
troubles de l'humeur (y compris dépression) ;
anxiété ;
sommeil difficile ;
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
migraine ;
compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les
jambes) ;
troubles de la vision ;
inflammation oculaire ;
inflammation de la paupière et gonflement des yeux ;
vertiges ;
sensation de battements de coeur rapides ;
hypertension ;
bouffées de chaleur ;
hématomes ;
toux ;
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu'eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d'un psoriasis ;
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
oedème ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d'hématomes ;
mauvaise cicatrisation.
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
infections opportunistes (incluant la tuberculose et d'autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée) ;
infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
infections oculaires ;
infections bactériennes ;
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
cancer ;
cancer affectant le système lymphatique ;
mélanome ;
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(se présentant le plus souvent comme une sarcoïdose) ;
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
tremblements ;
neuropathie ;
accident vasculaire cérébral ;
perte d'audition, bourdonnements d'oreilles ;
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un oedème des chevilles ;
crise cardiaque ;
poche dans la paroi d'une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d'un
vaisseau sanguin ;
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
embolie pulmonaire (obstruction d'une artère du poumon) ;
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l'abdomen et le dos ;
difficulté à avaler ;
oedème du visage ;
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
stéatose du foie ;
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux disséminé (y compris inflammation de la peau, du coeur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d'organes) ;
sommeil interrompu ;
impuissance ;
inflammations.
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
réactions allergiques sévères avec choc ;
sclérose en plaques ;
troubles neurologiques tels qu'inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans
les bras et le haut du corps ;
arrêt de la fonction de pompage du coeur ;
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
perforation intestinale ;
hépatite ;
réactivation du virus de l'hépatite B ;
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps) ;
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
rash) ;
oedème du visage avec réactions allergiques ;
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau) ;
syndrome de type lupus ;
angioedème (gonflement localisée de la peau) ;
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l'infection par l'herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau ;
insuffisance hépatique ;
aggravation d'une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec Humira ne se traduisent par aucun symptôme et ne peuvent
être détectés qu'au moyen d'examens sanguins. Ils incluent :
taux faibles de globules blancs ;
taux faibles de globules rouges ;
élévation des taux de lipides dans le sang ;
élévation des enzymes hépatiques.
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs ;
taux faibles de plaquettes ;
élévation des taux d'acide urique dans le sang ;
taux anormaux de sodium dans le sang ;
taux faibles de calcium dans le sang ;
taux faibles de phosphate dans le sang ;
taux de sucre élevé dans le sang ;
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
présence d'anticorps dans le sang ;
taux faible de potassium dans le sang.
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
taux élévé de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Humira
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le stylo prérempli dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), un stylo prérempli d'Humira peut être conservé à
température ambiante (jusqu'à 25 °C) pendant une durée maximale de 14 jours, en le protégeant de la
lumière. Après avoir été retiré du réfrigérateur pour être conservé à température ambiante, le stylo
doit
être utilisé dans les 14 jours ou jeté,
même s'il est remis au réfrigérateur.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Humira
La substance active est l'adalimumab.
Les autres composants sont : mannitol, acide citrique monohydraté, citrate de sodium, phosphate
monosodique dihydraté, phosphate disodique dihydraté, chlorure de sodium, polysorbate 80,
hydroxyde de sodium et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Humira en stylo prérempli et contenu de l'emballage extérieur
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli est présenté sous forme de solution stérile de
40 mg d'adalimumab dissous dans 0,8 ml de solution.
Le stylo prérempli d'Humira est un stylo à usage unique gris et prune qui contient une seringue en
verre avec Humira. Il y a 2 capuchons ­ un est gris, marqué "1" et l'autre est prune et marqué "2". Il y
a une fenêtre de chaque côté du stylo par laquelle vous pouvez voir la solution d'Humira dans la
seringue.
Les stylos préremplis d'Humira sont présentés en boîtes de 1, 2, 4 ou 6 stylos préremplis. La boîte de 1
stylo prérempli contient 2 tampons d'alcool (1 tampon de rechange). Pour les boîtes de 2, 4 et 6 stylos
préremplis, chaque stylo prérempli est accompagné d'un tampon d'alcool.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Humira est disponible en flacon, en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Fabricant
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
AbbVie SA
AbbVie UAB
Tél/Tel: +32 10 477811
Tel: +370 5 205 3023
Luxembourg/Luxemburg
AbbVie SA
:+359 2 90 30 430
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 10 477811
Ceská republika
Magyarország
AbbVie s.r.o.
AbbVie Kft.
Tel: +420 233 098 111
Tel.:+36 1 455 8600
Danmark
Malta
AbbVie A/S
V.J.Salomone Pharma Limited
Tlf: +45 72 30-20-28
Tel: +356 22983201
Deutschland
Nederland
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
AbbVie B.V.
Tel: 00800 222843 33 (gebührenfrei)
Tel: +31 (0)88 322 2843
Tel: +49 (0) 611 / 1720-0
Eesti
Norge
AbbVie OÜ
AbbVie AS
Tel: +372 623 1011
Tlf: +47 67 81 80 00

Österreich
AbbVie ..
AbbVie GmbH
: +30 214 4165 555
Tel: +43 1 20589-0
España
Polska
AbbVie Spain, S.L.U.
AbbVie Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 91 384 09 10
Tel.: +48 22 372 78 00
France
Portugal
AbbVie
AbbVie, Lda.
Tél: +33 (0) 1 45 60 13 00
Tel: +351 (0)21 1908400
Hrvatska
România
AbbVie d.o.o.
AbbVie S.R.L.
Tel + 385 (0)1 5625 501
Tel: +40 21 529 30 35
Ireland
Slovenija
AbbVie Limited
AbbVie Biofarmacevtska druzba d.o.o.
Tel: +353 (0)1 4287900
Tel: +386 (1)32 08 060
Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
AbbVie s.r.o.
Tel: +354 535 7000
Tel: +421 2 5050 0777
Italia
Suomi/Finland
AbbVie S.r.l.
AbbVie Oy
Tel: +39 06 928921
Puh/Tel: +358 (0)10 2411 200

Sverige
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AbbVie AB
.: +357 22 34 74 40
Tel: +46 (0)8 684 44 600
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
AbbVie SIA
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: +371 67605000
Tel: +44 (0)1628 561090
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
Pour écouter ou demander une copie de cette notice en <braille>, <gros caractères> ou <audio>,
veuillez contacter le représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché.

Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Votre médecin vous remettra également une
Carte de Surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant de commencer votre traitement
avec Humira et pendant le traitement. Conservez cette
Carte de Surveillance avec vous.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce qu'Humira et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
3.
Comment utiliser Humira
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Humira
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
7.
Injecter Humira
1.
Qu'est-ce qu'Humira et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Humira est l'adalimumab.
Humira est utilisé dans le traitement de
la polyarthrite rhumatoïde
l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
l'arthrite liée à l'enthésite
la spondylarthrite ankylosante
la spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante
le rhumatisme psoriasique
le psoriasis en plaques
l'hidrosadénite suppurée
la maladie de Crohn
la rectocolite hémorragique
l'uvéite non infectieuse.
Le principe actif dans Humira, l'adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l'adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNF) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNF, Humira diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Humira est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère chez l'adulte.
On pourra d'abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez
insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira.
Humira peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Humira peut ralentir les atteintes des articulations causées par la maladie inflammatoire et peut aider à
bouger plus facilement.
Votre médecin décidera si Humira doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
L'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire est une maladie inflammatoire des articulations.
Humira est utilisé pour traiter l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez les patients à partir
de 2 ans. On pourra d'abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous
répondez insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira.
Votre médecin décidera si Humira doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Arthrite liée à l'enthésite
L'arthrite liée à l'enthésite est une maladie inflammatoire des articulations et des zones de fixation des
tendons sur les os.
Humira est utilisé pour traiter l'arthrite liée à l'enthésite chez les patients à partir de 6 ans. On pourra
d'abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez
insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira.
Spondylarthrite ankylosante et spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante

La spondylarthrite ankylosante et la spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante sont des maladies inflammatoires de la colonne vertébrale.
Humira est utilisé pour traiter la spondylarthrite ankylosante sévère et la spondyloarthrite axiale sévère
sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante chez l'adulte. On pourra d'abord vous
prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n'est pas assez bonne, on vous
prescrira Humira.
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une maladie inflammatoire des articulations habituellement associée au
psoriasis.
Humira est utilisé pour traiter le rhumatisme psoriasique chez l'adulte. Humira peut ralentir les
atteintes des articulations causées par la maladie et peut aider à bouger plus facilement. On pourra
d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n'est pas assez bonne,
on vous prescrira Humira.
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l'ongle, ce qui
peut être douloureux.
Humira est utilisé pour traiter
le psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez l'adulte et
le psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants et adolescents âgés de 4 à 17 ans
pour lesquels un traitement topique et les photothérapies n'ont pas été assez efficaces ou ne
sont pas adaptés.
Hidrosadénite suppurée
L'hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus. Elle touche le plus souvent
des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l'intérieur des cuisses,
l'aine et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones concernées.
Humira est utilisé pour traiter
l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adulte et
l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adolescent âgé de 12 à 17 ans.
Humira peut réduire le nombre de nodules et d'abcès dus à la maladie, et la douleur souvent associée à
la maladie. On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements
n'est pas assez bonne, on vous prescrira Humira.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Humira est utilisé pour traiter
la maladie de Crohn modérée à sévère chez l'adulte et
la maladie de Crohn modérée à sévère chez l'enfant et l'adolescent âgé de 6 à 17 ans.
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n'est pas
assez bonne, on vous prescrira Humira.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Humira est utilisé pour traiter :
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l'adulte et
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l'enfant et l'adolescent âgé de 6 à 17 ans
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n'est pas
assez bonne, on vous prescrira Humira.
Uvéite non infectieuse
L'uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l'oeil.
Humira est utilisé pour traiter
l'oeil
les enfants à partir de 2 ans atteints d'uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l'oeil
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l'oeil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Humira agit en réduisant
cette inflammation.
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n'est pas
assez bonne, on vous prescrira Humira.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
Ne prenez jamais Humira :
Si vous êtes allergique à l'adalimumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous avez une tuberculose active ou d'autres infections sévères, (voir « Avertissements et
précautions »). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes d'infections,
par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes dentaires.
Si vous souffrez d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves (voir
« Avertissements et précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Humira.
Réactions allergiques
Si vous avez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu'oppression dans la poitrine,
respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez les
injections d'Humira et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou une infection sur une
partie du corps (par exemple, ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer
Humira. En cas de doute, veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Humira. Ce
risque peut augmenter si vous avez des problèmes au niveau des poumons. Ces infections
peuvent être graves et elles incluent :
tuberculose
infections causées par des virus, des champignons, des parasites ou des bactéries
infection sévère du sang (septicémie)
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer la vie du patient. Il est important de
prévenir votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des
plaies, si vous vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre médecin
vous dira d'arrêter votre traitement par Humira pendant un certain temps.
Informez votre médecin si vous vivez ou voyagez dans des régions où les infections fongiques
(par exemple, histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose) sont très fréquentes.
Informez votre médecin si vous avez eu des infections qui reviennent ou d'autres problèmes de
santé qui augmentent le risque d'infection.
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le traitement
par Humira. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux signes
d'infection lorsque vous êtes traité par Humira. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d'infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Tuberculose
Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si vous
avez été en contact étroit avec quelqu'un qui a eu la tuberculose. Si vous avez une tuberculose
active, ne pas utiliser Humira.
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par Humira,
votre médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le
traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos
antécédents médicaux et les examens de dépistage appropriés (par exemple
radiographie pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces
tests devront être enregistrés sur votre
Carte de Surveillance.
Une tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un
traitement pour la prévention de la tuberculose.
Si des symptômes de tuberculose (par exemple, toux qui ne part pas, perte de poids,
manque d'énergie, légère fièvre) ou si d'autres infections apparaissent durant ou après
le traitement, prévenez votre médecin immédiatement.
Hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l'hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque d'attraper le VHB.
Votre médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Chez les personnes qui sont
porteurs du VHB, Humira peut entraîner une nouvelle activation du virus.
Dans de rares cas, particulièrement si vous prenez d'autres médicaments qui
diminuent le système immunitaire, une réactivation du virus de l'hépatite B peut être
extrêmement grave.
Chirurgie ou intervention dentaire
Si vous devez avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Humira. Votre médecin peut vous recommander d'arrêter
momentanément votre traitement par Humira.
Maladie démyélinisante
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (une maladie qui affecte la gaine
entourant les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera si vous devez
recevoir Humira ou continuer de recevoir Humira. Informez immédiatement votre médecin si
vous présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les
bras ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre
corps.
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Humira.
Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination.
Chez les enfants, il est recommandé si possible, qu'ils aient reçu toutes les
vaccinations prévues pour leur âge avant le début du traitement par Humira.
Si vous avez reçu Humira alors que vous étiez enceinte, votre bébé peut présenter un
risque plus élevé d'avoir une infection pendant environ cinq mois après la dernière
dose d'Humira reçue pendant la grossesse. Il est important de dire aux médecins de
votre bébé et aux autres professionnels de santé que vous avez eu Humira pendant
votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra recevoir ses
vaccins.
Troubles cardiaques
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et êtes traité par Humira, l'état de votre
insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin. Il est important
d'informer votre médecin si vous avez ou avez eu des problèmes cardiaques graves. Si vous
développez de nouveaux symptômes ou si ceux de l'insuffisance cardiaque s'aggravent (par
exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre
médecin. Votre médecin déterminera si vous pouvez recevoir Humira.
Fièvre, hématome, saignement, aspect pâle
Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident votre organisme à lutter contre les infections ou à arrêter les hémorragies. Votre
médecin pourrait décider d'arrêter le traitement. Si vous présentez une fièvre qui ne part pas, si
vous présentez de légers hématomes ou saignez très facilement, ou si vous êtes très pâle,
contactez tout de suite votre médecin.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
Humira ou par d'autres anti-TNF.
Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui ont développé la maladie
depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de développer un
lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un cancer
qui touche le sang et la moelle osseuse).
Si vous prenez Humira, le risque d'avoir un lymphome, une leucémie ou d'autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme rare et sévère de lymphome a
été observée chez des patients prenant Humira. Certains de ces patients étaient
également traités par l'azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
Indiquez à votre médecin si vous prenez de l'azathioprine ou de la 6-mercaptopurine
avec Humira.
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients
prenant Humira.
Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des
lésions pré-existantes changent d'aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d'une
maladie pulmonaire spécifique appelée Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
et traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
Dans de rares cas, le traitement par Humira peut entraîner un syndrome de type lupus. Contactez
votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur articulaire
ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d'utiliser
Humira.
Autres médicaments et Humira
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Vous ne devez pas prendre Humira en association avec des médicaments contenant les substances
actives suivantes en raison du risque accru d'infection grave :
anakinra
abatacept.
Humira peut être pris en association avec :
le méthotrexate
certains traitements de fond de la polyarthrite rhumatoïde (par exemple, sulfasalazine,
hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à base de sels d'or)
des corticoïdes ou des médicaments contre la douleur y compris des anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l'arrêt du traitement par
Humira.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Humira doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D'après une étude sur la grossesse, il n'existait pas de risque plus élevé d'anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu Humira pendant la grossesse par rapport aux mères
ayant la même maladie et n'ayant pas reçu Humira pendant la grossesse.
Humira peut être utilisé pendant l'allaitement.
Si vous recevez Humira pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus
élevé d'avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Humira pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins. Pour plus d'informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions ».
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Humira peut avoir un petit effet sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l'injection
d'Humira.
Comment utiliser Humira
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien, en cas de doute.
Les doses recommandées d'Humira pour chacune des indications approuvées sont présentées dans le
tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d'Humira si vous avez besoin
d'une dose différente.
Polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante ou
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante.
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
40 mg une semaine sur deux
Dans la polyarthrite
rhumatoïde, le traitement par
méthotrexate est poursuivi avec
celui par Humira. Si votre
médecin décide que le
méthotrexate est inapproprié,
Humira peut être donné seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas
de méthotrexate avec votre
traitement par Humira, votre
médecin peut décider de vous
prescrire Humira 40 mg toutes
les semaines ou 80 mg toutes
les deux semaines.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Enfants, adolescents et adultes
40 mg une semaine sur deux
Non applicable
à partir de 2 ans et pesant 30 kg
et plus
Enfants et adolescents à partir
20 mg une semaine sur deux
Non applicable
de 2 ans et pesant 10 kg à
moins de 30 kg
Arthrite liée à l'enthésite
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Enfants, adolescents, et adultes 40 mg une semaine sur deux
Non applicable
à partir de 6 ans et pesant
30 kg et plus
Enfants et adolescents à partir
20 mg une semaine sur deux
Non applicable
de 6 ans et pesant 15 kg à
moins de 30 kg
Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
Première dose de 80 mg
Si vous avez une réponse
(deux injections de 40 mg le
insuffisante, votre médecin
même jour), suivie de 40 mg
pourra augmenter la posologie
administré une semaine sur
à 40 mg toutes les semaines ou
deux en commençant une
à 80 mg toutes les deux
semaine après la première dose. semaines.
Enfants et adolescents âgés de
Dose initiale de 40 mg suivie
Non applicable
4 à 17 ans et pesant 30 kg et
d'une dose de 40 mg une
plus
semaine plus tard.
Par la suite, la posologie
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Enfants et adolescents âgés de
Dose initiale de 20 mg suivie
Non applicable
4 à 17 ans et pesant 15 kg à
d'une dose de 20 mg une
moins de 30 kg
semaine plus tard.
Par la suite, la posologie
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Hidrosadénite suppurée
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
Première dose de 160 mg
Il est recommandé de laver
(quatre injections de 40 mg le
quotidiennement les zones
même jour ou deux injections
concernées avec un
de 40 mg par jour pendant
antiseptique local.
deux jours de suite), suivie
d'une dose de 80 mg
(deux injections de 40 mg le
même jour) deux semaines
après. Après deux semaines
supplémentaires, le traitement
doit être poursuivi à raison
d'une dose de 40 mg toutes les
semaines ou de 80 mg toutes
les deux semaines, suivant la
prescription de votre médecin.
Adolescents âgés de 12 à
Une dose initiale de 80 mg
Si vous présentez une réponse
17 ans et pesant 30 kg et plus
(administrée sous forme de
insuffisante à Humira 40 mg
2 injections de 40 mg sur
toutes les deux semaines, votre
un jour), suivie d'une dose de
médecin pourra augmenter la
40 mg toutes les deux semaines posologie à 40 mg toutes les
à partir de la semaine suivante.
semaines ou à 80 mg toutes les
deux semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Enfants, adolescents et adultes
Première dose de 80 mg (deux
Votre médecin pourra
à partir de 6 ans pesant 40 kg et injections de 40 mg le même
augmenter la posologie à
plus
jour), suivie de 40 mg
40 mg toutes les semaines ou à
deux semaines plus tard.
80 mg toutes les deux
semaines.
S'il est nécessaire d'obtenir une
réponse plus rapide, votre
médecin pourra vous prescrire
une première dose de 160 mg
(quatre injections de 40 mg le
même jour ou deux injections
de 40 mg par jour pendant
deux jours de suite), suivie
deux semaines plus tard de
80 mg (deux injections de
40 mg le même jour).
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Enfants et adolescents âgés de
Première dose de 40 mg, suivie Votre médecin pourra
6 à 17 ans pesant moins de
de 20 mg deux semaines plus
augmenter la dose à 20 mg
40 kg
tard.
toutes les semaines.
S'il est nécessaire d'obtenir une
réponse plus rapide, votre
médecin pourra vous prescrire
une première dose de 80 mg
(deux injections de 40 mg le
même jour), suivie
deux semaines plus tard de
40 mg.
Ensuite, la dose habituelle est
de 20 mg une semaine sur
deux.
Rectocolite hémorragique
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
Première dose de 160 mg
Votre médecin pourra
(quatre injections de 40 mg le
augmenter la posologie à
même jour ou deux injections
40 mg toutes les semaines ou à
de 40 mg par jour pendant
80 mg toutes les deux
deux jours de suite), suivie
semaines.
deux semaines plus tard de
80 mg (deux injections de
40 mg le même jour).
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Enfants et adolescents à partir
Première dose de 80 mg (deux
Vous devez poursuivre votre
de 6 ans pesant moins de 40 kg
injections de 40 mg le même
traitement par Humira à la dose
habituelle, même après avoir
injection de 40 mg) deux
atteint l'âge de 18 ans.
semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Enfants et adolescents à partir
Première dose de 160 mg
Vous devez poursuivre votre
de 6 ans pesant 40 kg et plus
(quatre injections de 40 mg le
traitement par Humira à la dose
même jour ou deux injections
habituelle, même après avoir
de 40 mg par jour pendant deux atteint l'âge de 18 ans.
jours consécutifs), suivie de
80 mg (deux injections de
40 mg le même jour) deux
semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est
de 80 mg une semaine sur
deux.
Uvéite non infectieuse
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
Première dose de 80 mg
L'administration de corticoïdes
(deux injections de 40 mg le
ou d'autres
même jour), suivie de 40 mg
immunomodulateurs peut être
administré une semaine sur
poursuivie au cours du
deux en commençant une
traitement par Humira. Humira
semaine après la première dose. peut aussi être administré seul.
Enfants et adolescents à partir
20 mg toutes les deux semaines Votre médecin peut prescrire
de 2 ans pesant moins de 30 kg
une dose initiale de 40 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 20 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
40 mg toutes les deux semaines Votre médecin peut prescrire
de 2 ans pesant au moins 30 kg
une dose initiale de 80 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 40 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Mode et voie d'administration
Humira est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur comment s'injecter Humira sont fournies à la rubrique 7
« Injecter Humira ».

Si vous avez injecté, accidentellement, Humira plus souvent que votre médecin ne l'avait prescrit,
contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez toujours avec
vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d'utiliser Humira
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Humira dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n'aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d'utiliser Humira
La décision d'arrêter d'utiliser Humira doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes peuvent
revenir si vous arrêtez d'utiliser Humira.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore 4 mois après la dernière injection d'Humira.
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez un des effets suivants
éruption cutanée sévère, urticaire, ou autres signes de réactions allergiques
gonflement de la face, des mains, des pieds
gêne respiratoire, gêne en avalant
essoufflement au cours de l'activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants
signes d'infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant
sensation de faiblesse ou de fatigue
toux
fourmillements
engourdissement
vision double
faiblesse des bras ou des jambes
« bouton » ou plaie ouverte qui ne cicatrise pas
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec Humira.
réactions au point d'injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison)
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie)
maux de tête
douleurs abdominales
nausées et vomissements
rash
douleurs musculo-squelettiques
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe)
infections intestinales (y compris gastroentérite)
infections cutanées (y compris cellulite et zona)
infections de l'oreille
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre)
infections des organes de reproduction
infections urinaires
infections fongiques
infections articulaires
tumeurs bénignes
cancer de la peau
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière)
déshydratation
troubles de l'humeur (y compris dépression)
anxiété
sommeil difficile
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement
migraine
compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les
jambes)
troubles de la vision
inflammation oculaire
inflammation de la paupière et gonflement des yeux
vertiges (sensation d'étourdissement ou de tête qui tourne)
sensation de battements de coeur rapides
hypertension
bouffées de chaleur
hématomes (accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins)
toux
asthme
souffle court
saignements gastro-intestinaux
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique)
reflux acide
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche)
démangeaisons
éruption cutanée avec démangeaisons
ecchymoses
inflammation cutanée (telle qu'eczéma)
cassure des ongles des mains et des pieds
transpiration excessive
chute des cheveux
apparition ou aggravation d'un psoriasis
spasmes musculaires
présence de sang dans les urines
problèmes rénaux
douleur thoracique
oedème (gonflement)
fièvre
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d'hématomes
mauvaise cicatrisation
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
infections opportunistes (incluant la tuberculose et d'autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée)
infections neurologiques (y compris méningite virale)
infections oculaires
infections bactériennes
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin)
cancer
cancer affectant le système lymphatique
mélanome
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(se présentant le plus souvent comme une sarcoïdose)
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins)
tremblements (frissons)
neuropathie (maladie des nerfs)
accident vasculaire cérébral
perte d'audition, bourdonnements d'oreilles
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un oedème des chevilles
crise cardiaque
poche dans la paroi d'une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d'un
vaisseau sanguin
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation)
embolie pulmonaire (obstruction d'une artère du poumon)
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale)
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l'abdomen et le dos
difficulté à avaler
oedème du visage (gonflement du visage)
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire
stéatose du foie
sueurs nocturnes
cicatrice
faiblesse musculaire anormale
lupus érythémateux disséminé (y compris inflammation de la peau, du coeur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d'organes)
sommeil interrompu
impuissance
inflammations
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse)
réactions allergiques sévères avec choc
sclérose en plaques
troubles neurologiques tels qu'inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans
les bras et le haut du corps ;
arrêt de la fonction de pompage du coeur
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons)
perforation intestinale (trou dans l'intestin)
hépatite
réactivation du virus de l'hépatite B
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps)
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau)
syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
rash)
oedème du visage (gonflement du visage) avec réactions allergiques
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau)
syndrome type lupus
angioedème (gonflement localisé de la peau)
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison)
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel)
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau)
sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l'infection par l'herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau
insuffisance hépatique
aggravation d'une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire)
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec Humira ne se traduisent par aucun symptôme et ne peuvent
être détectés qu'au moyen d'examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs
taux faibles de globules rouges
élévation des taux de lipides dans le sang
élévation des enzymes hépatiques
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs
taux faibles de plaquettes
élévation des taux d'acide urique dans le sang
taux anormaux de sodium dans le sang
taux faibles de calcium dans le sang
taux faibles de phosphate dans le sang
taux de sucre élevé dans le sang
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang
présence d'anticorps dans le sang
taux faibles de potassium dans le sang
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
taux élévés de bilirubine (test sanguin du foie)
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Humira
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), une seringue préremplie d'Humira peut être conservée à
température ambiante (jusqu'à 25 °C) pendant une durée maximale de 14 jours, en la protégeant de la
lumière. Après avoir été retirée du réfrigérateur pour être conservée à température ambiante, la
seringue
doit être utilisée dans les 14 jours ou jetée, même si elle est remise au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle la seringue a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle elle doit être jetée.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Humira
La substance active est l'adalimumab.
Les autres composants sont : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables.
Humira 40 mg, solution injectable en seringue préremplie est présenté sous forme de solution stérile
de 40 mg d'adalimumab dissous dans 0,4 ml de solution.
La seringue préremplie d'Humira est une seringue en verre contenant une solution d'adalimumab.
Chaque boîte contient 1, 2, 4 ou 6 seringues préremplies pour l'utilisation par le patient avec
respectivement 1, 2, 4 ou 6 tampons d'alcool.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Humira est disponible en flacon, en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Fabricant
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
AbbVie SA
AbbVie UAB
Tél/Tel: +32 10 477811
Tel: +370 5 205 3023

Luxembourg/Luxemburg
AbbVie SA
:+359 2 90 30 430
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 10 477811
Ceská republika
Magyarország
AbbVie s.r.o.
AbbVie Kft.
Tel: +420 233 098 111
Tel.:+36 1 455 8600
Danmark
Malta
AbbVie A/S
V.J.Salomone Pharma Limited
Tlf: +45 72 30-20-28
Tel: +356 22983201
Deutschland
Nederland
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
AbbVie B.V.
Tel: 00800 222843 33 (gebührenfrei)
Tel: +31 (0)88 322 2843
Tel: +49 (0) 611 / 1720-0
Eesti
Norge
AbbVie OÜ
AbbVie AS
Tel: +372 623 1011
Tlf: +47 67 81 80 00

Österreich
AbbVie ..
AbbVie GmbH
: +30 214 4165 555
Tel: +43 1 20589-0
España
Polska
AbbVie Spain, S.L.U.
AbbVie Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 91 384 09 10
Tel.: +48 22 372 78 00
Portugal
AbbVie
AbbVie, Lda.
Tél: +33 (0) 1 45 60 13 00
Tel: +351 (0)21 1908400
Hrvatska
România
AbbVie d.o.o.
AbbVie S.R.L.
Tel + 385 (0)1 5625 501
Tel: +40 21 529 30 35
Ireland
Slovenija
AbbVie Limited
AbbVie Biofarmacevtska druzba d.o.o.
Tel: +353 (0)1 4287900
Tel: +386 (1)32 08 060
Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
AbbVie s.r.o.
Tel: +354 535 7000
Tel: +421 2 5050 0777
Italia
Suomi/Finland
AbbVie S.r.l.
AbbVie Oy
Tel: +39 06 928921
Puh/Tel: +358 (0)10 2411 200

Sverige
Lifepharma (Z.A.M.) Ltd
AbbVie AB
.: +357 22 34 74 40
Tel: +46 (0)8 684 44 600
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
AbbVie SIA
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: +371 67605000
Tel: +44 (0)1628 561090
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
Pour écouter ou demander une copie de cette notice en <braille>, <gros caractères> ou <audio>,
veuillez contacter le représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché.

7.
Injecter Humira
Les instructions suivantes expliquent comment vous injecter vous-même Humira en sous-
cutané, avec la seringue préremplie. Tout d'abord, veuillez lire attentivement toutes les
instructions et les suivre étape par étape.
Votre médecin, votre infirmier/ère ou votre pharmacien vous indiquera comment effectuer
vous-même l'injection.
Ne faites pas l'auto-injection si vous n'êtes pas sûr d'avoir compris la méthode de préparation
et d'injection d'Humira.
Après un entraînement approprié, vous pourrez faire l'injection vous-même ou la faire faire
par une autre personne, par exemple un membre de votre famille ou un ami.
Chaque seringue préremplie est utilisée pour une seule injection.
Piston
Ailette de préhension Capuchon de l'aiguille
Ne pas utiliser la seringue préremplie et appeler votre médecin ou votre pharmacien si
la solution est trouble, jaunie, ou contient des flocons ou des particules
la date d'expiration (EXP) est dépassée
le liquide a été congelé ou a séjourné au soleil
la seringue préremplie est tombée ou a été écrasée
N'enlevez le capuchon de l'aiguille que juste avant l'injection. Gardez Humira hors de la vue et
de la portée des enfants.

ETAPE 1
Sortez Humira du réfrigérateur.
Laissez Humira à température ambiante pendant
15 à 30 minutes avant l'injection.
Ne pas enlever le capuchon de l'aiguille jusqu'à ce que Humira soit à température
ambiante
Ne pas réchauffer Humira par un autre moyen. Par exemple,
ne pas le réchauffer dans le
micro-ondes ou dans l'eau chaude
ETAPE 2
Vérifiez la date de péremption (EXP).
Ne pas
Seringue
utiliser la seringue préremplie si la date de
péremption (EXP) est dépassée.

Posez le matériel sur une surface plane et propre
1 seringue préremplie à usage unique
1 tampon d'alcool
Lavez et séchez vos mains.
Tampon d'alcool
ETAPE 3

Choisissez un site d'injection :
Zones d'injection
Sur le devant de vos cuisses ou
Votre ventre (abdomen) à au moins
5 cm de votre nombril
A au moins 3 cm de votre dernier site
d'injection
Ne pas injecter à travers les vêtements
Ne pas injecter dans une peau
douloureuse, meurtrie, rouge, dure,
griffée, avec des vergetures, ou au
niveau de plaques de psoriasis
Zones d'injection
Tenez la seringue préremplie dans une main.
Vérifiez le liquide dans la seringue préremplie.
Assurez-vous que la solution est limpide
et incolore
Ne pas utiliser la seringue préremplie si
le liquide est trouble ou avec des
particules
Ne pas utiliser la seringue préremplie si
elle est tombée ou a été écrasée
Retirez doucement le capuchon de l'aiguille
avec l'autre main. Jetez le capuchon de
l'aiguille. Ne pas remettre le capuchon.
Ne pas toucher l'aiguille avec vos doigts
et ne pas laisser l'aiguille toucher quoi
que ce soit
ETAPE 5
Tenez la seringue préremplie avec l'aiguille
vers le haut.
Tenez la seringue préremplie à
hauteur des yeux avec une main
afin que vous puissiez voir l'air
dans la seringue préremplie
Poussez lentement le piston pour chasser
l'air à travers l'aiguille.
Il est normal de voir une goutte de
liquide au bout de l'aiguille
ETAPE 6
Tenez le corps de la seringue préremplie
d'une main entre votre pouce et votre
index, comme un stylo.
Pincez la peau du site d'injection avec votre
autre main pour faire un pli et tenez-le
fermement.
Insérez l'aiguille jusqu'au bout dans la peau
selon un angle d'environ 45 degrés avec un
mouvement rapide.
Une fois l'aiguille insérée, relâchez
la peau
Poussez doucement le piston jusqu'à ce que
tout le liquide soit injecté et que la seringue
préremplie soit vide.
ETAPE 8
Quand l'injection est terminée, retirez
doucement l'aiguille de votre peau en
gardant toujours la seringue préremplie
avec le même angle d'inclinaison.
Après avoir terminé l'injection, placez une
boule de coton ou une compresse sur la
peau au niveau du site d'injection.
Ne pas frotter
Un léger saignement au site
d'injection est normal
Boule de coton
ETAPE 9

Jetez la seringue préremplie utilisée dans un collecteur de déchets comme indiqué par votre
médecin, infirmier/ère ou pharmacien.
Ne jamais remettre le capuchon sur l'aiguille.
Ne pas recycler ou jeter la seringue préremplie dans les ordures ménagères
Gardez
toujours la seringue préremplie et le collecteur de déchets hors de la vue et de la
portée des enfants
Humira 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Votre médecin vous remettra également une
Carte de Surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant de commencer votre traitement
avec Humira et pendant le traitement. Conservez cette
Carte de Surveillance avec vous.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce qu'Humira et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
3.
Comment utiliser Humira
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Humira
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
7.
Injecter Humira
1.
Qu'est-ce qu'Humira et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Humira est l'adalimumab.
Humira est utilisé dans le traitement de
la polyarthrite rhumatoïde
l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
l'arthrite liée à l'enthésite
la spondylarthrite ankylosante
la spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante
le rhumatisme psoriasique
le psoriasis en plaques
l'hidrosadénite suppurée
la maladie de Crohn
la rectocolite hémorragique
l'uvéite non infectieuse
Le principe actif dans Humira, l'adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l'adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNF) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNF, Humira diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Humira est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère chez l'adulte.
On pourra d'abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez
insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira.
Humira peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Humira peut ralentir les atteintes des articulations causées par la maladie inflammatoire et peut aider à
bouger plus facilement.
Votre médecin décidera si Humira doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
L'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire est une maladie inflammatoire des articulations.
Humira est utilisé pour traiter l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez les patients à partir
de 2 ans. On pourra d'abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous
répondez insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira.
Votre médecin décidera si Humira doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Arthrite liée à l'enthésite
L'arthrite liée à l'enthésite est une maladie inflammatoire des articulations et des zones de fixation des
tendons sur les os.
Humira est utilisé pour traiter l'arthrite liée à l'enthésite chez les patients à partir de 6 ans. On pourra
d'abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez
insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira.
Spondylarthrite ankylosante et spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante

La spondylarthrite ankylosante et la spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante sont des maladies inflammatoires de la colonne vertébrale.
Humira est utilisé pour traiter la spondylarthrite ankylosante sévère et la spondyloarthrite axiale sévère
sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante chez l'adulte. On pourra d'abord vous
prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n'est pas assez bonne, on vous
prescrira Humira.
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une maladie inflammatoire des articulations habituellement associée au
psoriasis.
Humira est utilisé pour traiter le rhumatisme psoriasique chez l'adulte. Humira peut ralentir les
atteintes des articulations causées par la maladie et peut aider à bouger plus facilement. On pourra
d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n'est pas assez bonne,
on vous prescrira Humira.
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l'ongle, ce qui
peut être douloureux.
Humira est utilisé pour traiter
le psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez l'adulte et
le psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants et adolescents âgés de 4 à 17 ans
pour lesquels un traitement topique et les photothérapies n'ont pas été assez efficaces ou ne
sont pas adaptés.
Hidrosadénite suppurée
L'hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus. Elle touche le plus souvent
des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l'intérieur des cuisses,
l'aine et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones concernées.
Humira est utilisé pour traiter
l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adulte et
l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adolescent âgé de 12 à 17 ans.
Humira peut réduire le nombre de nodules et d'abcès dus à la maladie, et la douleur souvent associée à
la maladie. On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements
n'est pas assez bonne, on vous prescrira Humira.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Humira est utilisé pour traiter
la maladie de Crohn modérée à sévère chez l'adulte et
la maladie de Crohn modérée à sévère chez l'enfant et l'adolescent âgé de 6 à 17 ans.
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n'est pas
assez bonne, on vous prescrira Humira.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Humira est utilisé pour traiter :
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l'adulte et
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l'enfant et l'adolescent âgé de 6 à 17 ans
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n'est pas
assez bonne, on vous prescrira Humira.
Uvéite non infectieuse
L'uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l'oeil.
les adultes atteints d'uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l'oeil
les enfants à partir de 2 ans atteints d'uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l'oeil
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l'oeil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Humira agit en réduisant
cette inflammation.
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n'est pas
assez bonne, on vous prescrira Humira.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
Ne prenez jamais Humira :
si vous êtes allergique à l'adalimumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
si vous avez une tuberculose active ou d'autres infections sévères, (voir "Avertissements et
précautions "). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes d'infections,
par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes dentaires.
si vous souffrez d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves (voir "Avertissements
et précautions").
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Humira.
Réactions allergiques
Si vous avez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu'oppression dans la poitrine,
respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez les
injections d'Humira et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou une infection sur une
partie du corps (par exemple, ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer
Humira. En cas de doute, veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Humira. Ce
risque peut augmenter si vous avez des problèmes au niveau des poumons. Ces infections
peuvent être graves et elles incluent :
tuberculose
infections causées par des virus, des champignons, des parasites ou des bactéries
infection sévère du sang (septicémie)
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer la vie du patient. Il est important de
prévenir votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des
Informez votre médecin si vous vivez ou voyagez dans des régions où les infections fongiques
(histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose) sont très fréquentes.
Informez votre médecin si vous avez eu des infections qui reviennent ou d'autres problèmes de
santé qui augmentent le risque d'infection.
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le traitement
par Humira. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux signes
d'infection lorsque vous êtes traité par Humira. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d'infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Tuberculose
Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si vous
avez été en contact étroit avec quelqu'un qui a eu la tuberculose. Si vous avez une tuberculose
active, ne pas utiliser Humira.
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par Humira,
votre médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le
traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos
antécédents médicaux et les examens de dépistage appropriés (par exemple
radiographie pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces
tests devront être enregistrés sur votre
Carte de Surveillance.
Une tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un
traitement pour la prévention de la tuberculose.
Si des symptômes de tuberculose (par exemple, toux qui ne part pas, perte de poids,
manque d'énergie, légère fièvre) ou si d'autres infections apparaissent durant ou après
le traitement, prévenez votre médecin immédiatement.
Hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l'hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque d'attraper le VHB.
Votre médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Chez les personnes qui sont
porteurs du VHB, Humira peut entraîner une nouvelle activation du virus.
Dans de rares cas, particulièrement si vous prenez d'autres médicaments qui
diminuent le système immunitaire, une réactivation du virus de l'hépatite B peut être
extrêmement grave.
Chirurgie ou intervention dentaire
Si vous devez avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Humira. Votre médecin peut vous recommander d'arrêter
momentanément votre traitement par Humira.
Maladie démyélinisante
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (une maladie qui affecte la gaine
entourant les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera si vous devez
recevoir Humira ou continuer de recevoir Humira. Informez immédiatement votre médecin si
vous présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les
Vaccinations
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Humira.
Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination.
Chez les enfants, il est recommandé si possible, qu'ils aient reçu toutes les
vaccinations prévues pour leur âge avant le début du traitement par Humira.
Si vous avez reçu Humira alors que vous étiez enceinte, votre bébé peut présenter un
risque plus élevé d'avoir une infection pendant environ cinq mois après la dernière
dose d'Humira reçue pendant la grossesse. Il est important de dire aux médecins de
votre bébé et aux autres professionnels de santé que vous avez eu Humira pendant
votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra recevoir ses
vaccins.
Troubles cardiaques
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et êtes traité par Humira, l'état de votre
insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin. Il est important
d'informer votre médecin si vous avez ou avez eu des problèmes cardiaques graves. Si vous
développez de nouveaux symptômes ou si ceux de l'insuffisance cardiaque s'aggravent (par
exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre
médecin. Votre médecin déterminera si vous pouvez recevoir Humira.
Fièvre, hématome, saignement, aspect pâle
Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident votre organisme à lutter contre les infections ou à arrêter les hémorragies. Votre
médecin pourrait décider d'arrêter le traitement. Si vous présentez une fièvre qui ne part pas, si
vous présentez de légers hématomes ou saignez très facilement, ou si vous êtes très pâle,
contactez tout de suite votre médecin.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
Humira ou par d'autres anti-TNF.
Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui ont développé la maladie
depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de développer un
lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un cancer
qui touche le sang et la moelle osseuse).
Si vous prenez Humira, le risque d'avoir un lymphome, une leucémie ou d'autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme rare et sévère de lymphome a
été observée chez des patients prenant Humira. Certains de ces patients étaient
également traités par l'azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
Indiquez à votre médecin si vous prenez de l'azathioprine ou de la 6-mercaptopurine
avec Humira.
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients
prenant Humira.
Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des
lésions pré-existantes changent d'aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d'une
maladie pulmonaire spécifique appelée Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
Maladie auto-immune
Dans de rares cas, le traitement par Humira peut entraîner un syndrome de type lupus. Contactez
votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur articulaire
ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d'utiliser
Humira.
Autres médicaments et Humira
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Vous ne devez pas prendre Humira en association avec des médicaments contenant les substances
actives suivantes en raison du risque accru d'infection grave :
anakinra
abatacept.
Humira peut être pris en association avec :
le méthotrexate
certains traitements de fond de la polyarthrite rhumatoïde (par exemple, sulfasalazine,
hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à base de sels d'or)
corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l'arrêt du traitement par
Humira.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Humira doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D'après une étude sur la grossesse, il n'existait pas de risque plus élevé d'anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu Humira pendant la grossesse par rapport aux mères
ayant la même maladie et n'ayant pas reçu Humira pendant la grossesse.
Humira peut être utilisé pendant l'allaitement.
Si vous recevez Humira pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus
élevé d'avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Humira pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins. Pour plus d'informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions ».
Humira peut avoir un petit effet sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l'injection
d'Humira.
3.
Comment utiliser Humira
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou de votre pharmacien, en cas de doute.
Les doses recommandées d'Humira pour chacune des indications approuvées sont présentées dans le
tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d'Humira si vous avez besoin
d'une dose différente.
Polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante ou
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante.
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
40 mg une semaine sur deux
Dans la polyarthrite
rhumatoïde, le traitement par
méthotrexate est poursuivi avec
celui par Humira. Si votre
médecin décide que le
méthotrexate est inapproprié,
Humira peut être donné seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas
de méthotrexate avec votre
traitement par Humira, votre
médecin peut décider de vous
prescrire Humira 40 mg toutes
les semaines ou 80 mg toutes
les deux semaines.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Enfants, adolescents et adultes
40 mg une semaine sur deux
Non applicable
à partir de 2 ans et pesant 30 kg
et plus
Enfants et adolescents à partir
20 mg une semaine sur deux
Non applicable
de 2 ans et pesant 10 kg à
moins de 30 kg
Arthrite liée à l'enthésite
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Enfants, adolescents, et adultes 40 mg une semaine sur deux
Non applicable
à partir de 6 ans et pesant
30 kg et plus
Enfants et adolescents à partir
20 mg une semaine sur deux
Non applicable
de 6 ans et pesant 15 kg à
moins de 30 kg
Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
Première dose de 80 mg (deux
Si vous avez une réponse
injections de 40 mg le même
insuffisante, votre médecin
jour), suivie de 40 mg
pourra augmenter la posologie
administré une semaine sur
à 40 mg toutes les semaines ou
deux en commençant une
à 80 mg toutes les deux
semaine après la première
semaines.
dose.
Enfants et adolescents âgés de
Dose initiale de 40 mg suivie
Non applicable
4 à 17 ans et pesant 30 kg et
d'une dose de 40 mg une
plus
semaine plus tard.
Par la suite, la posologie
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Enfants et adolescents âgés de
Dose initiale de 20 mg suivie
Non applicable
4 à 17 ans et pesant 15 kg à
d'une dose de 20 mg une
moins de 30 kg
semaine plus tard.
Par la suite, la posologie
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Hidrosadénite suppurée
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
Première dose de 160 mg
Il est recommandé de laver
(quatre injections de 40 mg le
quotidiennement les zones
même jour ou deux injections
concernées avec un
de 40 mg par jour pendant deux antiseptique local.
jours de suite), suivie d'une
dose de 80 mg (deux injections
de 40 mg le même jour) deux
semaines après. Après deux
semaines supplémentaires, le
traitement doit être poursuivi à
raison d'une dose de 40 mg
toutes les semaines ou de
80 mg toutes les deux
semaines, suivant la
prescription de votre médecin.
Adolescents âgés de 12 à
Une dose initiale de 80 mg
Si vous présentez une réponse
17 ans et pesant 30 kg et plus
(administrée sous forme de
insuffisante à Humira 40 mg
2 injections de 40 mg sur
toutes les deux semaines, votre
un jour), suivie d'une dose de
médecin pourra augmenter la
40 mg toutes les deux semaines posologie à 40 mg toutes les
à partir de la semaine suivante.
semaines ou à 80 mg toutes les
deux semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Enfants, adolescents et adultes
Première dose de 80 mg (deux
Votre médecin pourra
à partir de 6 ans pesant 40 kg et injections de 40 mg le même
augmenter la posologie à 40
plus
jour), suivie de 40 mg deux
mg toutes les semaines ou à
semaines plus tard.
80 mg toutes les deux
semaines.
S'il est nécessaire d'obtenir une
réponse plus rapide, votre
médecin pourra vous prescrire
une première dose de 160 mg
(quatre injections de 40 mg le
même jour ou deux injections
de 40 mg par jour pendant deux
jours de suite), suivie deux
semaines plus tard de 80 mg
(deux injections de 40 mg le
même jour).
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Enfants et adolescents âgés de
Première dose de 40 mg, suivie Votre médecin pourra
6 à 17 ans pesant moins de 40
de 20 mg deux semaines plus
augmenter la dose à 20 mg
kg
tard.
toutes les semaines.
S'il est nécessaire d'obtenir une
réponse plus rapide, votre
médecin pourra vous prescrire
une première dose de 80 mg
(deux injections de 40 mg le
même jour), suivie deux
semaines plus tard de 40 mg.
Ensuite, la dose habituelle est
de 20 mg une semaine sur
deux.
Rectocolite hémorragique
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
Première dose de 160 mg
Votre médecin pourra
(quatre injections de 40 mg le
augmenter la posologie à 40
même jour ou deux injections
mg toutes les semaines ou à
de 40 mg par jour pendant deux 80 mg toutes les deux
jours de suite), suivie deux
semaines.
semaines plus tard de 80 mg
(deux injections de 40 mg le
même jour).
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Première dose de 80 mg (deux
Vous devez poursuivre votre
de 6 ans pesant moins de 40 kg
injections de 40 mg le même
traitement par Humira à la dose
jour), suivie de 40 mg (une
habituelle, même après avoir
injection de 40 mg) deux
atteint l'âge de 18 ans.
semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Enfants et adolescents à partir
Première dose de 160 mg
Vous devez poursuivre votre
de 6 ans pesant 40 kg et plus
(quatre injections de 40 mg le
traitement par Humira à la dose
même jour ou deux injections
habituelle, même après avoir
de 40 mg par jour pendant deux atteint l'âge de 18 ans.
jours), suivie de 80 mg (deux
injections de 40 mg le même
jour) deux semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est
de 80 mg une semaine sur
deux.
Uvéite non infectieuse
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
Première dose de 80 mg (deux
L'administration de corticoïdes
injections de 40 mg le même
ou d'autres
jour), suivie de 40 mg
immunomodulateurs peut être
administré une semaine sur
poursuivie au cours du
deux en commençant une
traitement par Humira. Humira
semaine après la première
peut aussi être administré seul.
dose.
Enfants et adolescents à partir
20 mg toutes les deux semaines Votre médecin peut prescrire
de 2 ans pesant moins de 30 kg
une dose initiale de 40 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 20 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
40 mg toutes les deux semaines Votre médecin peut prescrire
de 2 ans pesant au moins 30 kg
une dose initiale de 80 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 40 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Mode et voie d'administration
Humira est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur comment s'injecter Humira sont fournis à la rubrique 7 « Injecter
Humira».

Si vous avez injecté, accidentellement, Humira plus souvent que votre médecin ne l'avait prescrit,
contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez toujours avec
vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d'utiliser Humira
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Humira dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n'aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d'utiliser Humira
La décision d'arrêter d'utiliser Humira doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes peuvent
revenir à l'arrêt du traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore 4 mois après la dernière injection d'Humira.
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez un des effets suivants
une éruption cutanée sévère, de l'urticaire, ou d'autres signes de réactions allergiques
un gonflement de la face, des mains, des pieds
une gêne respiratoire, gêne en avalant
essoufflement au cours de l'activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants
des signes d'infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant
une sensation de faiblesse ou de fatigue
une toux
des fourmillements
un engourdissement
une vision double
une faiblesse des bras ou des jambes
un « bouton » ou une plaie ouverte qui ne cicatrise pas
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec Humira :
réactions au point d'injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison)
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie)
maux de tête
douleurs abdominales
nausées et vomissements
rash
douleurs musculo-squelettiques
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
infections graves(y compris empoisonnement du sang et grippe)
infections intestinales (y compris gastroentérite)
infections cutanées (y compris cellulite et zona)
infections de l'oreille
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre)
infections des organes de reproduction
infections urinaires
infections fongiques
infections articulaires
tumeurs bénignes
cancer de la peau
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière)
déshydratation
troubles de l'humeur (y compris dépression)
anxiété
sommeil difficile
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement
migraine
compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les
jambes)
troubles de la vision
inflammation oculaire
inflammation de la paupière et gonflement des yeux
vertiges (sensation d'étourdissement ou de tête qui tourne)
sensation de battements de coeur rapides
hypertension
bouffées de chaleur
hématomes (accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins)
toux
asthme
souffle court
saignements gastro-intestinaux
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique)
reflux acide
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche)
démangeaisons
éruption cutanée avec démangeaisons
ecchymoses
inflammation cutanée (telle qu'eczéma)
cassure des ongles des mains et des pieds
transpiration excessive
chute des cheveux
apparition ou aggravation d'un psoriasis
spasmes musculaires
présence de sang dans les urines
problèmes rénaux
douleur thoracique
oedème (gonflement)
fièvre
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d'hématomes
mauvaise cicatrisation
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
infections opportunistes (incluant la tuberculose et d'autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée)
infections neurologiques (y compris méningite virale)
infections oculaires
infections bactériennes
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin)
cancer
cancer affectant le système lymphatique
mélanome
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(se présentant le plus souvent comme une sarcoïdose)
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins)
tremblements (frissons)
neuropathie (maladie des nerfs)
accident vasculaire cérébral
perte d'audition, bourdonnements d'oreilles
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un oedème des chevilles
crise cardiaque
poche dans la paroi d'une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d'un
vaisseau sanguin
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation)
embolie pulmonaire (obstruction d'une artère du poumon)
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale)
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l'abdomen et le dos
difficulté à avaler
oedème du visage (gonflement du visage)
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire
stéatose du foie
sueurs nocturnes
cicatrice
faiblesse musculaire anormale
lupus érythémateux disséminé (y compris inflammation de la peau, du coeur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d'organes)
sommeil interrompu
impuissance
inflammations
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse)
réactions allergiques sévères avec choc
sclérose en plaques
troubles neurologiques tels qu'inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans
les bras et le haut du corps
arrêt de la fonction de pompage du coeur
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons)
perforation intestinale (trou dans l'intestin)
hépatite
réactivation du virus de l'hépatite B
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps)
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau)
syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
rash)
oedème du visage (gonflement du visage) avec réactions allergiques
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau)
syndrome type lupus
angioedème (gonflement localisé de la peau)
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison)
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel)
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau)
sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l'infection par l'herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau
insuffisance hépatique
aggravation d'une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire)
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec Humira ne se traduisent par aucun symptôme et ne peuvent
être détectés qu'au moyen d'examens sanguins :
Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs
taux faibles de globules rouges
élévation des taux de lipides dans le sang
élévation des enzymes hépatiques
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs
taux faibles de plaquettes
élévation des taux d'acide urique dans le sang
taux anormaux de sodium dans le sang
taux faibles de calcium dans le sang
taux faibles de phosphate dans le sang
taux de sucre élevé dans le sang
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang
présence d'anticorps dans le sang
taux faibles de potassium dans le sang
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
taux élévés de bilirubine (test sanguin du foie)
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Humira
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le stylo prérempli dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), un stylo prérempli d'Humira peut être conservé à
température ambiante (jusqu'à 25 °C) pendant une durée maximale de 14 jours, en le protégeant de la
lumière.
Après avoir été retiré du réfrigérateur pour être conservé à température ambiante, le stylo
doit être
utilisé dans les 14 jours ou jeté,
même s'il est remis au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle le stylo a été retiré la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle il doit être jeté.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Humira
La substance active est l'adalimumab.
Les autres composants sont : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Humira en stylo prérempli et contenu de l'emballage extérieur
Le stylo prérempli d'Humira est un stylo à usage unique gris et prune qui contient une seringue en
verre avec Humira. Il y a 2 capuchons ­ un est gris, marqué "1" et l'autre est prune et marqué "2". Il y
a une fenêtre de chaque côté du stylo par laquelle vous pouvez voir la solution d'Humira dans la
seringue.
Les stylos préremplis d'Humira sont présentés en boîtes de 1, 2, 4 ou 6 stylos préremplis. La boîte de 1
stylo prérempli contient 2 tampons d'alcool (1 tampon de rechange). Pour les boîtes de 2, 4 et 6 stylos
préremplis, chaque stylo prérempli est accompagné d'un tampon d'alcool.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Humira est disponible en flacon, en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Fabricant
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
AbbVie SA
AbbVie UAB
Tél/Tel: +32 10 477811
Tel: +370 5 205 3023

Luxembourg/Luxemburg
AbbVie SA
:+359 2 90 30 430
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 10 477811
Ceská republika
Magyarország
AbbVie s.r.o.
AbbVie Kft.
Tel: +420 233 098 111
Tel.:+36 1 455 8600
Danmark
Malta
AbbVie A/S
V.J.Salomone Pharma Limited
Tlf: +45 72 30-20-28
Tel: +356 22983201
Deutschland
Nederland
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
AbbVie B.V.
Tel: 00800 222843 33 (gebührenfrei)
Tel: +31 (0)88 322 2843
Tel: +49 (0) 611 / 1720-0
Eesti
Norge
AbbVie OÜ
AbbVie AS
Tel: +372 623 1011
Tlf: +47 67 81 80 00

Österreich
AbbVie ..
AbbVie GmbH
: +30 214 4165 555
Tel: +43 1 20589-0
España
Polska
AbbVie Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 91 384 09 10
Tel.: +48 22 372 78 00
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Portugal
AbbVie
AbbVie, Lda.
Tél: +33 (0) 1 45 60 13 00
Tel: +351 (0)21 1908400
Hrvatska
România
AbbVie d.o.o.
AbbVie S.R.L.
Tel + 385 (0)1 5625 501
Tel: +40 21 529 30 35
Ireland
Slovenija
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Tel: +353 (0)1 4287900
Tel: +386 (1)32 08 060
Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
AbbVie s.r.o.
Tel: +354 535 7000
Tel: +421 2 5050 0777
Italia
Suomi/Finland
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AbbVie Oy
Tel: +39 06 928921
Puh/Tel: +358 (0)10 2411 200

Sverige
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.: +357 22 34 74 40
Tel: +46 (0)8 684 44 600
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
AbbVie SIA
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: +371 67605000
Tel: +44 (0)1628 561090
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
Pour écouter ou demander une copie de cette notice en braille, en gros caractères ou en version
audio, veuillez contacter le représentant local du Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le
Marché.

Injecter Humira
Les instructions suivantes expliquent comment vous injecter vous-même Humira en injection
sous-cutanée avec le stylo prérempli. Tout d'abord, veuillez lire attentivement toutes les
instructions et les suivre étape par étape.
Votre médecin, votre infirmière ou votre pharmacien vous indiquera comment effectuer vous-
même l'injection.
Ne faites pas l'auto-injection si vous n'êtes pas sûr d'avoir compris la méthode de préparation
et d'injection d'Humira.
Après un entraînement approprié, vous pourrez faire l'injection vous-même ou la faire faire
par une autre personne, par exemple un membre de votre famille ou un ami.
Chaque stylo pré-rempli est utilisé pour une seule injection.
Stylo pré-rempli Humira
Capuchon gris 1 Manchon blanc de l'aiguille Flèche blanche
Capuchon prune 2
Ne pas utiliser le stylo prérempli et appeler votre médecin ou votre pharmacien si
la solution est trouble, jaunie, ou contient des flocons ou des particules
la date d'expiration (EXP) est dépassée
le liquide a été congelé ou a séjourné au soleil
le stylo prérempli est tombé ou a été écrasé
N'enlevez les capuchons que juste avant l'injection. Gardez Humira hors de la vue et de la
portée des enfants.

ETAPE 1
Sortez Humira du réfrigérateur.
Laissez Humira à température ambiante pendant
15 à 30 minutes avant l'injection
Ne pas enlever le capuchon gris ou le capuchon prune jusqu'à ce que Humira soit à
température ambiante
Ne pas réchauffer Humira par un autre moyen. Par exemple,
ne pas le réchauffer dans le
micro-ondes ou dans l'eau chaude.
ETAPE 2
Stylo

Vérifiez la date de péremption (EXP).
Ne pas utiliser le
stylo prérempli si la date (EXP) est dépassée.
Posez le matériel sur une surface plane et propre
1 stylo pré-rempli à usage unique
1 tampon d'alcool
Lavez et séchez vos mains
Tampon d'alcool
Zones d'injection
Choisissez un site d'injection :
sur le devant de vos cuisses ou
votre ventre (abdomen) à au moins 5 cm de
votre nombril
à au moins 3 cm de votre dernier site
d'injection
Nettoyez le site d'injection avec le tampon d'alcool en
faisant un mouvement circulaire
Ne pas injecter à travers les vêtements
Ne pas injecter dans une peau douloureuse,
meurtrie, rouge, dure, griffée, avec des vergetures,
ou au niveau de plaques de psoriasis
Zones d'injection
ETAPE 4
Tenez le stylo prérempli avec le capuchon 1 gris dirigé
vers le haut.
Vérifiez la fenêtre de contrôle.
Il est normal de voir une ou plusieurs bulles
dans la fenêtre
Assurez-vous que la solution est limpide et
incolore
Ne pas utiliser le stylo prérempli si le liquide
est trouble ou avec des particules
Ne pas utiliser le stylo prérempli s'il est tombé
ou a été écrasé
ETAPE 5
Tirez d'un seul coup le capuchon 1 gris. Jetez le
capuchon. Ne pas recapuchonner.
Capuchon 1
Vérifiez que la petite protection noire de
l'aiguille de la seringue a été enlevée avec le
capuchon
Il est normal de voir quelques gouttes sortir de
l'aiguille
Tirez d'un seul coup le capuchon 2 prune. Jetez le
capuchon. Ne pas recapuchonner.
Le stylo prérempli est maintenant prêt à être utilisé.
Capuchon 2
Dirigez le stylo prérempli de telle sorte que la flèche
blanche pointe vers le site d'injection.
Pincez la peau du site d'injection avec l'autre main afin
de faire un pli et le tenir fermement jusqu'à ce que
l'injection soit terminée.
Dirigez la flèche blanche vers le site d'injection (cuisse
ou abdomen).
Placez le manchon blanc de l'aiguille à angle droit
(
angle de 90°) par rapport au site d'injection.
Tenez le stylo prérempli de telle sorte que vous
puissiez voir la fenêtre de contrôle.
Ne pas appuyer sur le bouton déclencheur prune avant
d'être prêt(e) à réaliser l'injection.
ETAPE 7
10 secondes

Appuyez fermement le stylo prérempli contre le
site d'injection avant de commencer l'injection.
Maintenir le stylo prérempli
appuyé pour éviter
qu'il ne se retire de la peau pendant l'injection.
Appuyez sur le bouton déclencheur prune et
comptez doucement pendant
10 secondes.
Un grand
« clic » vous signalera le début de
l'injection
Maintenez fermement le stylo prérempli
contre le site d'injection jusqu'à ce que
l'injection soit terminée
L'injection est terminée lorsque l'indicateur jaune
arrête de bouger.
Quand l'injection est terminée, retirez doucement le stylo
prérempli de la peau. Le manchon blanc de l'aiguille
recouvrira l'extrémité de l'aiguille.
La présence d'une petite quantité de liquide au
niveau du site d'injection est normale.
S'il y a plus que quelques gouttes de liquide au niveau du
site d'injection, contactez votre médecin, infirmière ou
pharmacien.
Après avoir terminé l'injection, placez un coton ou une
compresse sur la peau au niveau du site d'injection.
Ne pas frotter
Un léger saignement au site d'injection est normal
ETAPE 9
Jetez le stylo prérempli utilisé dans un collecteur de déchets comme indiqué par votre médecin,
infirmière ou pharmacien.
Ne pas recycler ou jeter le stylo prérempli dans les ordures ménagères
Gardez
toujours le stylo prérempli et le collecteur de déchets hors de la vue et de la portée des
enfants
Les capuchons, tampon d'alcool, boule de coton ou compresse, blister, et l'emballage peuvent être
jetés avec vos ordures ménagères.
Humira 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Votre médecin vous remettra également une
Carte de Surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant de commencer votre traitement
avec Humira et pendant le traitement. Conservez cette
Carte de Surveillance avec vous.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce qu'Humira et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
3.
Comment utiliser Humira
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Humira
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
7.
Injecter Humira
1.
Qu'est-ce qu'Humira et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Humira est l'adalimumab.
Humira est utilisé pour traiter
la polyarthrite rhumatoïde
le psoriasis en plaques
l'hidrosadénite suppurée
la maladie de Crohn
la rectocolite hémorragique
l'uvéite non infectieuse.
Le principe actif dans Humira, l'adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l'adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNF) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNF, Humira diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Humira est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère chez l'adulte. On pourra
d'abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez
insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira.
Humira peut ralentir les atteintes des articulations causées par la maladie inflammatoire et peut aider à
bouger plus facilement.
Votre médecin décidera si Humira doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l'ongle, ce qui
peut être douloureux.
Humira est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez l'adulte.
Hidrosadénite suppurée
L'hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus. Elle touche le plus souvent
des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l'intérieur des cuisses,
l'aine et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones concernées.
Humira est utilisé pour traiter
l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adulte et
l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adolescent âgé de 12 à 17 ans.
Humira peut réduire le nombre de nodules et d'abcès dus à la maladie, et la douleur souvent associée à
la maladie. D'autres médicaments pourront d'abord vous être prescrits. Si votre réponse à ces
traitements n'est pas assez bonne, Humira vous sera prescrit.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Humira est utilisé pour traiter
la maladie de Crohn modérée à sévère chez l'adulte et
la maladie de Crohn modérée à sévère chez l'enfant et l'adolescent de 6 à 17 ans.
Si vous êtes atteint de la maladie de Crohn, on vous prescrira d'autres médicaments. Si votre réponse à
ces traitements n'est pas assez bonne, on vous prescrira Humira.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Humira est utilisé pour traiter :
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l'adulte et
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l'enfant et l'adolescent âgé de 6 à 17 ans
Si vous souffrez de rectocolite hémorragique, on vous prescrira d'abord d'autres médicaments. Si
votre réponse à ces traitements n'est pas assez bonne, Humira vous sera prescrit.
L'uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l'oeil.
Humira est utilisé pour traiter
les adultes atteints d'uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l'oeil
les enfants à partir de 2 ans atteints d'uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l'oeil
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l'oeil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Humira agit en réduisant
cette inflammation. D'autres médicaments pourront d'abord vous être prescrits. Si votre réponse à ces
traitements n'est pas assez bonne, Humira vous sera prescrit.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
Ne prenez jamais Humira :
Si vous êtes allergique à l'adalimumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous avez une tuberculose active ou d'autres infections sévères (voir « Avertissements et
précautions »). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes d'infections,
par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes dentaires.
Si vous souffrez d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves (voir
« Avertissements et précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Humira.
Réactions allergiques
Si vous avez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu'oppression dans la poitrine,
respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez les
injections d'Humira et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou une infection sur une
partie du corps (par exemple, ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer
Humira. En cas de doute, veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Humira. Ce
risque peut augmenter si vous avez des problèmes au niveau des poumons. Ces infections
peuvent être graves et elles incluent :
tuberculose
infections causées par des virus, des champignons, des parasites ou des bactéries
infection sévère du sang (septicémie)
Informez votre médecin si vous vivez ou voyagez dans des régions où les infections fongiques
(histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose) sont très fréquentes.
Informez votre médecin si vous avez eu des infections qui reviennent ou d'autres problèmes de
santé qui augmentent le risque d'infection.
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le traitement
par Humira. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux signes
d'infection lorsque vous êtes traité par Humira. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d'infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Tuberculose
Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si vous
avez été en contact étroit avec quelqu'un qui a eu la tuberculose. Si vous avez une tuberculose
active, ne pas utiliser Humira.
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par Humira,
votre médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le
traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos
antécédents médicaux et les examens de dépistage appropriés (par exemple
radiographie pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces
tests devront être enregistrés sur votre
Carte de Surveillance.
Une tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un
traitement pour la prévention de la tuberculose.
Si des symptômes de tuberculose (par exemple, toux qui ne part pas, perte de poids,
manque d'énergie, légère fièvre) ou si d'autres infections apparaissent durant ou après
le traitement, prévenez votre médecin immédiatement.
Hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l'hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque d'attraper le VHB.
Votre médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Chez les personnes qui sont
porteurs du VHB, Humira peut entraîner une nouvelle activation du virus.
Dans de rares cas, particulièrement si vous prenez d'autres médicaments qui
diminuent le système immunitaire, une réactivation du virus de l'hépatite B peut être
extrêmement grave.
Chirurgie ou intervention dentaire
Si vous devez avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Humira. Votre médecin peut vous recommander d'arrêter
momentanément votre traitement par Humira.
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (maladie qui affecte la gaine entourant
les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera si vous devez recevoir
Humira ou continuer de recevoir Humira. Informez immédiatement votre médecin si vous
présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les bras
ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre corps.
Vaccinations
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Humira.
Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination.
Chez les enfants, il est recommandé si possible, qu'ils aient reçu toutes les
vaccinations prévues pour leur âge avant le début du traitement par Humira.
Si vous avez reçu Humira alors que vous étiez enceinte, votre bébé peut présenter un
risque plus élevé d'avoir une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose
d'Humira reçue pendant la grossesse. Il est important de dire aux médecins de votre
bébé et aux autres professionnels de santé que vous avez eu Humira pendant votre
grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra recevoir ses vaccins.
Troubles cardiaques
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et êtes traité par Humira, l'état de votre
insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin. Il est important
d'informer votre médecin si vous avez ou si vous avez eu des problèmes cardiaques graves. Si
vous développez de nouveaux symptômes ou si ceux de votre insuffisance cardiaque
s'aggravent (par exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter
immédiatement votre médecin. Votre médecin déterminera si vous pouvez recevoir Humira.
Fièvre, hématome, saignement, aspect pâle
Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui aident votre organisme à lutter contre les infections ou à arrêter les hémorragies. Votre
médecin pourrait décider d'arrêter le traitement.Si vous présentez une fièvre qui ne part pas, si
vous présentez de légers hématomes ou saignez très facilement, si vous êtes très pâle, contactez
tout de suite votre médecin.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
Humira ou par d'autres anti-TNF.
Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui ont développé la maladie
depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de développer un
lymphome (un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un cancer
qui touche le sang et la moelle osseuse).
Si vous prenez Humira, le risque d'avoir un lymphome, une leucémie ou d'autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme rare et sévère de lymphome a
été observée chez des patients prenant Humira. Certains de ces patients étaient
également traités par l'azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
avec Humira.
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients
prenant Humira.
Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des
lésions pré-existantes changent d'aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d'une
maladie pulmonaire spécifique appelée Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
et traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
Maladie auto-immune
Dans de rares cas, le traitement par Humira peut entraîner un syndrome de type lupus. Contactez
votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur articulaire
ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d'utiliser
Humira.
Autres médicaments et Humira
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Vous ne devez pas prendre Humira en association avec des médicaments contenant les substances
actives suivantes en raison du risque accru d'infection grave :
anakinra
abatacept.
Humira peut être pris en association avec :
le méthotrexate
certains traitements de fond de la polyarthrite rhumatoïde (par exemple, sulfasalazine,
hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à base de sels d'or)
corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l'arrêt du traitement par
Humira.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Humira doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D'après une étude sur la grossesse, il n'existait pas de risque plus élevé d'anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu Humira pendant la grossesse par rapport aux mères
ayant la même maladie et n'ayant pas reçu Humira pendant la grossesse.
Humira peut être utilisé pendant l'allaitement.
élevé d'avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Humira pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins. Pour plus d'informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions ».
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Humira peut avoir un petit effet sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l'injection
d'Humira.
3.
Comment utiliser Humira
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou de votre pharmacien, en cas de doute.
Les doses recommandées d'Humira pour chacune des indications approuvées sont présentées dans le
tableau ci-dessous.
Votre médecin pourra vous prescrire un autre dosage d'Humira si vous avez besoin d'une dose
différente.
Polyarthrite rhumatoïde
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
40 mg toutes les deux semaines Dans la polyarthrite
rhumatoïde, le traitement par
méthotrexate est poursuivi avec
celui par Humira. Si votre
médecin décide que le
méthotrexate est inapproprié,
Humira peut être donné seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas
de méthotrexate avec votre
traitement par Humira, votre
médecin peut décider de vous
prescrire Humira 40 mg toutes
les semaines ou 80 mg toutes
les deux semaines.
Psoriasis en plaques
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
Première dose de 80 mg (une
Si vous avez une réponse
injection de 80 mg), suivie de
insuffisante, votre médecin
40 mg administré une semaine
pourra augmenter la posologie
sur deux en commençant une
à 40 mg toutes les semaines ou
semaine après la première dose. à 80 mg toutes les deux
semaines.
Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
Première dose de 160 mg
Il est recommandé de laver
(deux injections de 80 mg le
quotidiennement les zones
même jour ou une injection de
concernées avec un
80 mg par jour pendant
antiseptique local.
deux jours de suite), suivie
d'une dose de 80 mg (une
injection de 80 mg)
deux semaines après. Après
deux semaines
supplémentaires, le traitement
doit être poursuivi à raison
d'une dose de 40 mg toutes les
semaines ou de 80 mg toutes
les deux semaines, suivant la
prescription de votre médecin.
Adolescents âgés de 12 à
Une dose initiale de 80 mg
Si vous présentez une réponse
17 ans, pesant 30 kg et plus
(une injection de 80 mg), suivie insuffisante à Humira 40 mg
d'une dose de 40 mg toutes les
toutes les deux semaines, votre
deux semaines à partir de la
médecin pourra augmenter la
semaine suivante.
posologie à 40 mg toutes les
semaines ou à 80 mg toutes les
deux semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Maladie de Crohn
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Enfants, adolescents et adultes
Première dose de 80 mg (une
Votre médecin pourra
à partir de 6 ans pesant 40 kg et injection de 80 mg), suivie de
augmenter la posologie à 40
plus
40 mg deux semaines plus tard.
mg toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux
S'il est nécessaire d'obtenir
semaines.
une réponse plus rapide, votre
médecin pourra vous prescrire
une première dose de 160 mg
(deux injections de 80 mg le
même jour ou une injection de
80 mg par jour pendant
deux jours consécutifs), suivie
deux semaines plus tard de
80 mg (une injection de
80 mg).
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Première dose de 40 mg, suivie Votre médecin pourra
6 à 17 ans pesant moins de 40
de 20 mg deux semaines plus
augmenter la dose à 20 mg
kg
tard.
toutes les semaines.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide, votre
médecin pourra vous prescrire
une première dose de 80 mg
(une injection de 80 mg), suivie
deux semaines plus tard de
40 mg.
Ensuite, la dose habituelle est
de 20 mg une semaine sur
deux.
Rectocolite hémorragique
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
Première dose de 160 mg
Votre médecin pourra
(deux injections de 80 mg le
augmenter la posologie à
même jour ou une injection de
40 mg toutes les semaines ou à
80 mg par jour pendant
80 mg toutes les deux
deux jours consécutifs), suivie
semaines.
deux semaines plus tard de
80 mg (une injection de
80 mg).
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Enfants et adolescents à partir
Première dose de 80 mg (une
Vous devez poursuivre votre
de 6 ans pesant moins de 40 kg
injection de 80 mg), suivie de
traitement par Humira à la dose
40 mg (une injection de 40 mg) habituelle, même après avoir
deux semaines après.
atteint l'âge de 18 ans.
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Enfants et adolescents à partir
Première dose de 160 mg (deux Vous devez poursuivre votre
de 6 ans pesant 40 kg et plus
injections de 80 mg le même
traitement par Humira à la dose
jour ou une injection de 80 mg
habituelle, même après avoir
par jour pendant deux jours
atteint l'âge de 18 ans.
consécutifs), suivie de 80 mg
(une injection de 80 mg) deux
semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est
de 80 mg une semaine sur
deux.
Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
Première dose de 80 mg (une
L'administration de corticoïdes
injection de 80 mg), suivie de
ou d'autres
40 mg administré une semaine
immunomodulateurs peut être
sur deux en commençant une
poursuivie au cours du
semaine après la première
traitement par Humira. Humira
dose.
peut aussi être administré seul.
Enfants et adolescents à partir
20 mg toutes les deux semaines Votre médecin peut prescrire
de 2 ans pesant moins de 30 kg
une dose initiale de 40 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 20 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
40 mg toutes les deux semaines Votre médecin peut prescrire
de 2 ans pesant 30 kg et plus
une dose initiale de 80 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 40 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Mode et voie d'administration
Humira est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur comment s'injecter Humira sont fournies à la rubrique 7
« Injecter Humira ».

Si vous avez utilisé plus d'Humira que vous n'auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Humira plus souvent que votre médecin ne l'avait prescrit,
contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez toujours avec
vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d'utiliser Humira
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Humira dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n'aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d'utiliser Humira
La décision d'arrêter d'utiliser Humira doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes peuvent
revenir à l'arrêt du traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore 4 mois après la dernière injection d'Humira.
Informez votre médecin immédiatement si vous constatez un des effets suivants
éruption cutanée sévère, urticaire ou autres signes de réactions allergiques
gonflement de la face, des mains, des pieds
gêne respiratoire, gêne en avalant
essoufflement au cours de l'activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants
signes d'infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant
sensation de faiblesse ou de fatigue
toux
fourmillements
engourdissement
vision double
faiblesse des bras ou des jambes
« bouton » ou une plaie ouverte qui ne cicatrise pas
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec Humira :
Très fréquent (peut affecter plus d'1 personne sur 10)
réactions au point d'injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison)
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie)
maux de tête
douleurs abdominales
nausées et vomissements
rash
douleurs musculo-squelettiques
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe)
infections intestinales (y compris gastroentérite)
infections cutanées (y compris cellulite et zona)
infections de l'oreille
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre)
infections des organes de reproduction
infections urinaires
infections fongiques
infections articulaires
tumeurs bénignes
cancer de la peau
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière)
déshydratation
troubles de l'humeur (y compris dépression)
anxiété
sommeil difficile
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement
migraine
compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les
jambes)
troubles de la vision
inflammation oculaire
inflammation de la paupière et gonflement des yeux
vertiges (sensation d'étourdissement ou de tête qui tourne)
sensation de battements de coeur rapides
hypertension
bouffées de chaleur
hématomes (accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins)
toux
asthme
souffle court
saignements gastro-intestinaux
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique)
reflux acide
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche)
démangeaisons
éruption cutanée avec démangeaisons
ecchymoses
inflammation cutanée (telle qu'eczéma)
cassure des ongles des mains et des pieds
transpiration excessive
chute des cheveux
apparition ou aggravation d'un psoriasis
spasmes musculaires
présence de sang dans les urines
problèmes rénaux
douleur thoracique
oedème (gonflement)
fièvre
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d'hématomes
mauvaise cicatrisation
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
infections opportunistes (incluant la tuberculose et d'autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée)
infections neurologiques (y compris méningite virale)
infections oculaires
infections bactériennes
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin)
cancer
cancer affectant le système lymphatique
mélanome
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(se présentant le plus souvent comme une sarcoïdose)
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins)
tremblements (frissons)
neuropathie (maladie des nerfs)
accident vasculaire cérébral
perte d'audition, bourdonnements d'oreilles
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un oedème des chevilles
crise cardiaque
poche dans la paroi d'une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d'un
vaisseau sanguin
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation)
embolie pulmonaire (obstruction d'une artère du poumon)
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale)
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l'abdomen et le dos
difficulté à avaler
oedème du visage (gonflement du visage)
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire
stéatose du foie
sueurs nocturnes
cicatrice
faiblesse musculaire anormale
lupus érythémateux disséminé (y compris inflammation de la peau, du coeur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d'organes)
sommeil interrompu
impuissance
inflammations
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse)
réactions allergiques sévères avec choc
sclérose en plaques
troubles neurologiques tels qu'inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans
les bras et le haut du corps
arrêt de la fonction de pompage du coeur
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons)
perforation intestinale (trou dans l'intestin)
hépatite
réactivation du virus de l'hépatite B
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps)
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau)
syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
rash)
oedème du visage (gonflement du visage) avec réactions allergiques
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau)
syndrome de type lupus
angioedème (gonflement localisé de la peau)
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel)
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau)
sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l'infection par l'herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau
insuffisance hépatique
aggravation d'une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire)
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible)
Certains effets indésirables observés avec Humira ne se traduisent par aucun symptôme et ne peuvent
être détectés qu'au moyen d'examens. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs
taux faibles de globules rouges
élévation des taux de lipides dans le sang
élévation des enzymes hépatiques
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs
taux faibles de plaquettes
élévation des taux d'acide urique dans le sang
taux anormaux de sodium dans le sang
taux faibles de calcium dans le sang
taux faibles de phosphate dans le sang
taux de sucre élevé dans le sang
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang
présence d'anticorps dans le sang
taux faible de potassium dans le sang
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
taux élévé de bilirubine (test sanguin du foie)
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Humira
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), une seringue préremplie d'Humira peut être conservée à
température ambiante (jusqu'à 25°C) pendant une durée maximale de 14 jours, en la protégeant de la
lumière.
Après avoir été retirée du réfrigérateur pour être conservé à température ambiante, la seringue
doit
être utilisée dans les 14 jours ou jetée,
même si elle est remise au réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle la seringue a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle elle doit être jetée.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Humira
La substance active est l'adalimumab.
Les autres composants sont : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Humira en seringue préremplie et contenu de l'emballage extérieur
Humira 80 mg, solution injectable en seringue préremplie est présentée sous forme de solution stérile
de 80 mg d'adalimumab dissous dans 0,8 ml de solution.
La seringue préremplie d'Humira est une seringue en verre contenant une solution d'adalimumab.
La seringue préremplie d'Humira est disponible en boîte de 1 seringue préremplie pour utilisation par
le patient, avec un tampon d'alcool.
Humira est disponible en flacon, en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Fabricant
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
België/Belgique/Belgien
Lietuva
AbbVie SA
AbbVie UAB
Tél/Tel: +32 10 477811
Tel: +370 5 205 3023

Luxembourg/Luxemburg
AbbVie SA
:+359 2 90 30 430
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 10 477811
Ceská republika
Magyarország
AbbVie s.r.o.
AbbVie Kft.
Tel: +420 233 098 111
Tel.:+36 1 455 8600
Danmark
Malta
AbbVie A/S
V.J.Salomone Pharma Limited
Tlf: +45 72 30-20-28
Tel: +356 22983201
Deutschland
Nederland
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
AbbVie B.V.
Tel: 00800 222843 33 (gebührenfrei)
Tel: +31 (0)88 322 2843
Tel: +49 (0) 611 / 1720-0
Eesti
Norge
AbbVie OÜ
AbbVie AS
Tel: +372 623 1011
Tlf: +47 67 81 80 00

Österreich
AbbVie ..
AbbVie GmbH
: +30 214 4165 555
Tel: +43 1 20589-0
España
Polska
AbbVie Spain, S.L.U.
AbbVie Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 91 384 09 10
Tel.: +48 22 372 78 00
France
Portugal
AbbVie
AbbVie, Lda.
Tél: +33 (0) 1 45 60 13 00
Tel: +351 (0)21 1908400
Hrvatska
România
AbbVie d.o.o.
AbbVie S.R.L.
Tel + 385 (0)1 5625 501
Tel: +40 21 529 30 35
Ireland
Slovenija
AbbVie Limited
AbbVie Biofarmacevtska druzba d.o.o.
Tel: +353 (0)1 4287900
Tel: +386 (1)32 08 060
Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
AbbVie s.r.o.
Tel: +354 535 7000
Tel: +421 2 5050 0777
Italia
Suomi/Finland
AbbVie S.r.l.
AbbVie Oy
Tel: +39 06 928921
Puh/Tel: +358 (0)10 2411 200

Sverige
Lifepharma (Z.A.M.) Ltd
AbbVie AB
.: +357 22 34 74 40
Tel: +46 (0)8 684 44 600
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
AbbVie SIA
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: +371 67605000
Tel: +44 (0)1628 561090
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
7.
Injecter Humira
Les instructions suivantes expliquent comment vous injecter vous-même Humira en sous-
cutané, avec la seringue préremplie. Tout d'abord, veuillez lire attentivement toutes les
instructions et les suivre étape par étape.
Votre médecin, votre infirmière ou votre pharmacien vous indiquera comment effectuer vous-
même l'injection.
Ne faites pas l'auto-injection si vous n'êtes pas sûr d'avoir compris la méthode de préparation
et d'injection d'Humira.
Après un entraînement approprié, vous pourrez faire l'injection vous-même ou la faire faire
par une autre personne, par exemple un membre de votre famille ou un ami.
Chaque seringue préremplie est utilisée pour une seule injection.
Humira seringue préremplie
Piston
Ailette de préhension
Capuchon de l'aiguille
Ne pas utiliser la seringue préremplie et appeler votre médecin ou votre pharmacien si
la solution est trouble, jaunie, ou contient des flocons ou des particules
la date d'expiration est dépassée
le liquide a été congelé ou a séjourné au soleil
la seringue préremplie est tombée ou a été écrasée
ETAPE 1
Sortez Humira du réfrigérateur.
Laissez Humira à température ambiante pendant
15 à 30 minutes avant l'injection
Ne pas enlever le capuchon de l'aiguille jusqu'à ce que Humira soit à température ambiante
Ne pas réchauffer Humira par un autre moyen. Par exemple,
ne pas le réchauffer dans le
micro-ondes ou dans l'eau chaude.
ETAPE 2
Vérifiez la date de péremption (EXP).
Ne pas utiliser
Seringue
la seringue préremplie si la date (EXP) est dépassée.

Posez le matériel sur une surface plane et propre
1 seringue préremplie à usage unique
1 tampon d'alcool
Lavez et séchez vos mains
Tampon d'alcool
ETAPE 3

Choisissez un site d'injection :
sur le devant de vos cuisses ou
Zones d'injection
votre ventre (abdomen) à au moins 5 cm de
votre nombril
à au moins 3 cm de votre dernier site
d'injection
Nettoyez le site d'injection avec le tampon d'alcool
en faisant un mouvement circulaire.
Ne pas injecter à travers les vêtements
Ne pas injecter dans une peau douloureuse,
meurtrie, rouge, dure, griffée, avec des
vergetures, ou au niveau de plaques de
psoriasis
Zones d'injection
Tenez la seringue préremplie dans une main.
Vérifiez le liquide dans la seringue préremplie.
Assurez-vous que la solution est limpide et
incolore
Ne pas utiliser la seringue préremplie si le
liquide est trouble ou avec des particules
Ne pas utiliser la seringue préremplie si elle
est tombée ou a été écrasée
Retirez doucement le capuchon de l'aiguille avec
l'autre main. Jetez le capuchon de l'aiguille. Ne pas
remettre le capuchon.
Ne pas toucher l'aiguille avec vos doigts et ne
pas laisser l'aiguille toucher quoi que ce soit
ETAPE 5
Tenez la seringue préremplie avec l'aiguille vers le
haut.
Tenez la seringue préremplie à hauteur des
yeux avec une main afin que vous puissiez
voir l'air dans la seringue préremplie
Poussez lentement le piston pour chasser l'air à
travers l'aiguille.
Il est normal de voir une goutte de liquide au
bout de l'aiguille
ETAPE 6
Tenez le corps de la seringue préremplie d'une main
entre votre pouce et votre index, comme un stylo.
Pincez la peau du site d'injection avec votre autre
main pour faire un pli et tenez-le fermement.
Insérez l'aiguille jusqu'au bout dans la peau selon un
angle d'environ 45 degrés avec un mouvement rapide.
Une fois l'aiguille insérée, relâchez la peau
Poussez doucement le piston jusqu'à ce que tout le
liquide soit injecté et que la seringue préremplie soit
vide.
ETAPE 8
Quand l'injection est terminée, retirez doucement
l'aiguille de votre peau en gardant toujours la
seringue préremplie avec le même angle
d'inclinaison.
Après avoir terminé l'injection, placez une boule de
coton ou une compresse sur la peau au niveau du site
d'injection.
Ne pas frotter
Un léger saignement au site d'injection est
normal
Boule de coton
ETAPE 9

Jetez la seringue préremplie utilisée dans un collecteur de déchets comme indiqué par votre médecin,
infirmière ou pharmacien.
Ne jamais remettre le capuchon sur l'aiguille.
Ne pas recycler ou jeter la seringue préremplie dans les ordures ménagères
Gardez
toujours la seringue préremplie et le collecteur de déchets hors de la vue et de la portée
des enfants
Humira 80 mg, solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Votre médecin vous remettra également une
Carte de Surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant de commencer votre traitement
avec Humira et pendant le traitement. Conservez cette
Carte de Surveillance avec vous.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce qu'Humira et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Humira
3.
Comment utiliser Humira
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Humira
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
7.
Injecter Humira
1.
Qu'est-ce qu'Humira et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Humira est l'adalimumab.
Humira est utilisé pour traiter
la polyarthrite rhumatoïde
le psoriasis en plaques
l'hidrosadénite suppurée
la maladie de Crohn
la rectocolite hémorragique
l'uvéite non infectieuse.
Le principe actif dans Humira, l'adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique.
La cible de l'adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNF) qui est
impliquée dans le système immunitaire (défense) et est présente à des taux augmentés dans les
maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au TNF, Humira diminue le processus
inflammatoire dans ces maladies.
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Humira est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère chez l'adulte.
On pourra d'abord vous prescrire des médicaments de fond tels que du méthotrexate. Si vous répondez
insuffisamment à ces traitements, on vous prescrira Humira.
Humira peut ralentir les atteintes des articulations causées par la maladie inflammatoire et peut aider à
bouger plus facilement.
Votre médecin décidera si Humira doit être utilisé en association avec le méthotrexate ou seul.
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau qui provoque la formation de plaques squameuses
rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi toucher les
ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l'ongle, ce qui
peut être douloureux.
Humira est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques chronique modéré à sévère chez l'adulte
Hidrosadénite suppurée
L'hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire
chronique de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus. Elle touche le plus souvent
des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les aisselles, l'intérieur des cuisses,
l'aine et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également apparaître sur les zones concernées.
Humira est utilisé pour traiter :
l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adulte et
l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adolescent de 12 à 17 ans.
Humira peut réduire le nombre de nodules et d'abcès dus à la maladie, et la douleur souvent associée à
la maladie. D'autres médicaments pourront d'abord vous être prescrits. Si votre réponse à ces
traitements n'est pas assez bonne, Humira vous sera prescrit.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire du tube digestif.
Humira est utilisé pour traiter :
la maladie de Crohn modérée à sévère chez l'adulte et
la maladie de Crohn modérée à sévère chez l'enfant et l'adolescent de 6 à 17 ans.
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n'est pas
assez bonne, on vous prescrira Humira.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Humira est utilisé pour traiter :
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l'adulte et
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez l'enfant et l'adolescent âgé de 6 à 17 ans
On pourra d'abord vous prescrire d'autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n'est pas
assez bonne, Humira vous sera prescrit.
L'uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l'oeil.
Humira est utilisé pour traiter
les adultes atteints d'uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière de
l'oeil
les enfants à partir de 2 ans atteints d'uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l'oeil
Cette inflammation peut entraîner une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans
l'oeil (points noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Humira agit en réduisant
cette inflammation. D'autres médicaments pourront d'abord vous être prescrits. Si votre réponse à ces
traitements n'est pas assez bonne, Humira vous sera prescrit.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Humira
N'utilisez jamais Humira :
Si vous êtes allergique à l'adalimumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous avez une tuberculose active ou d'autres infections sévères (voir « Avertissements et
précautions »). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes
d'infections, par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes
dentaires.
Si vous souffrez d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes cardiaques graves (voir
« Avertissements et précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser Humira.
Réactions allergiques
Si vous avez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu'oppression dans la poitrine,
respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez les
injections d'Humira et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou une infection sur une
partie du corps (par exemple, ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer
Humira. En cas de doute, veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Humira. Ce
risque peut augmenter si vous avez des problèmes au niveau des poumons. Ces infections
peuvent être graves et elles incluent :
tuberculose
infections causées par des virus, des champignons, des parasites ou des bactéries
infection sévère du sang (septicémie)
Informez votre médecin si vous vivez ou voyagez dans des régions où les infections fongiques
(histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose) sont très fréquentes.
Informez votre médecin si vous avez eu des infections qui reviennent ou d'autres problèmes
de santé qui augmentent le risque d'infection.
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le
traitement par Humira. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux
signes d'infection lorsque vous êtes traité par Humira. Il est important de signaler à votre
médecin si vous avez des signes d'infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de
fatigue ou des problèmes dentaires.
Tuberculose
Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la tuberculose ou si
vous avez été en contact étroit avec quelqu'un qui a eu la tuberculose. Si vous avez une
tuberculose active, ne pas utiliser Humira.
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par Humira,
votre médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le
traitement. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos
antécédents médicaux et les examens de dépistage appropriés (par exemple,
radiographie pulmonaire et test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces
tests devront être enregistrés sur votre
Carte de Surveillance.
Une tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un
traitement pour la prévention de la tuberculose.
Si des symptômes de tuberculose (par exemple, toux qui ne part pas, perte de poids,
manque d'énergie, légère fièvre) ou si d'autres infections apparaissent durant ou après
le traitement, prévenez votre médecin immédiatement.
Hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l'hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque d'attraper le VHB.
Votre médecin devra effectuer un dépistage du VHB. Chez les personnes qui sont
porteurs du VHB, Humira peut entraîner une nouvelle activation du virus.
Dans de rares cas, particulièrement si vous prenez d'autres médicaments qui diminuent
le système immunitaire, une réactivation du virus de l'hépatite B peut être extrêmement
grave.
Chirurgie ou intervention dentaire
Si vous devez avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, veuillez informer votre médecin
que vous êtes traité par Humira. Votre médecin peut vous recommander d'arrêter
momentanément votre traitement par Humira.
Maladie démyélinisante
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (une maladie qui affecte la gaine
entourant les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera si vous devez
recevoir Humira ou continuer de recevoir Humira. Informez immédiatement votre médecin si
Vaccinations
Certains vaccins peuvent entraîner des infections et ne doivent pas être administrés pendant le
traitement par Humira.
Vérifiez avec votre médecin avant toute vaccination.
Chez les enfants, il est recommandé si possible, qu'ils aient reçu les vaccinations
prévues pour leur âge avant le début du traitement par Humira.
Si vous avez reçu Humira alors que vous étiez enceinte, votre bébé peut présenter un
risque plus élevé d'avoir une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose
d'Humira reçue pendant la grossesse. Il est important de dire aux médecins de votre
bébé et aux autres professionnels de santé que vous avez eu Humira pendant votre
grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra recevoir ses vaccins.
Troubles cardiaques
Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et êtes traité par Humira, l'état de votre
insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin. Il est important
d'informer votre médecin si vous avez ou si vous avez eu des problèmes cardiaques graves. Si
vous développez de nouveaux symptômes ou si ceux de votre insuffisance cardiaque
s'aggravent (par exemple, souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter
immédiatement votre médecin. Votre médecin déterminera si vous pouvez recevoir Humira.
Fièvre, hématome, saignement, aspect pâle
Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules
sanguines qui aident votre organisme à lutter contre les infections ou à arrêter les hémorragies.
Votre médecin pourrait décider d'arrêter le traitement. Si vous présentez une fièvre qui ne part
pas, si vous présentez de légers hématomes ou saignez très facilement, si vous êtes très pâle,
contactez tout de suite votre médecin.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
Humira ou par d'autres anti-TNF.
Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave et qui ont développé la maladie
depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de développer un lymphome
(un cancer qui touche le système lymphatique), et une leucémie (un cancer qui touche le
sang et la moelle osseuse).
Si vous prenez Humira, le risque d'avoir un lymphome, une leucémie ou d'autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme rare et sévère de lymphome a été
observée chez des patients prenant Humira. Certains de ces patients étaient également
traités par l'azathioprine ou la 6-mercaptopurine.
Indiquez à votre médecin si vous prenez de l'azathioprine ou de la 6-mercaptopurine
avec Humira.
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant
Humira.
Si de nouvelles lésions cutanées apparaissent pendant ou après le traitement ou si des
lésions pré-existantes changent d'aspect, signalez-le à votre médecin.
Des cas de cancers autres que des lymphomes ont été signalés chez des patients souffrant d'une
maladie pulmonaire spécifique appelée Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
et traités par un autre anti-TNF. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNF est adapté pour vous.
Maladie auto-immune
Dans de rares cas, le traitement par Humira peut entraîner un syndrome de type lupus. Contactez
votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur articulaire
ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d'utiliser
Humira.
Autres médicaments et Humira
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Vous ne devez pas prendre Humira en association avec des médicaments contenant les substances
actives suivantes en raison du risque accru d'infection grave :
anakinra
abatacept.
Humira peut être pris en association avec :
le méthotrexate
certains traitements de fond de la polyarthrite rhumatoïde (par exemple, sulfasalazine,
hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables à base de sels d'or)
corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l'arrêt du traitement par
Humira.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez
conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Humira doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D'après une étude sur la grossesse, il n'existait pas de risque plus élevé d'anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu Humira pendant la grossesse par rapport aux mères
ayant la même maladie et n'ayant pas reçu Humira pendant la grossesse.
Humira peut être utilisé pendant l'allaitement.
Si vous recevez Humira pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus
élevé d'avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Humira pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins. Pour plus d'informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions ».
Humira peut avoir un petit effet sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations vertigineuses et des troubles de la vision peuvent survenir après l'injection
d'Humira.
3.
Comment utiliser Humira
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Les doses recommandées d'Humira pour chacune des indications approuvées sont présentées dans le
tableau ci-dessous.
Votre médecin pourra vous prescrire un autre dosage d'Humira si vous avez besoin d'une dose
différente.
Polyarthrite rhumatoïde
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
40 mg toutes les deux semaines Dans la polyarthrite
rhumatoïde, le traitement par
méthotrexate est poursuivi avec
celui par Humira. Si votre
médecin décide que le
méthotrexate est inapproprié,
Humira peut être donné seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas
de méthotrexate avec votre
traitement par Humira, votre
médecin peut décider de vous
prescrire Humira 40 mg toutes
les semaines ou 80 mg toutes
les deux semaines.
Psoriasis en plaques
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
Première dose de 80 mg (une
Si vous avez une réponse
injection de 80 mg), suivie de
insuffisante, votre médecin
40 mg administré une semaine
pourra augmenter la posologie
sur deux en commençant une
à 40 mg toutes les semaines ou
semaine après la première dose. à 80 mg toutes les deux
semaines.
Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
Première dose de 160 mg
Il est recommandé de laver
(deux injections de 80 mg le
quotidiennement les zones
même jour ou une injection de
concernées avec un
80 mg par jour pendant
antiseptique local.
deux jours de suite), suivie
d'une dose de 80 mg (une
injection de 80 mg)
deux semaines après. Après
deux semaines
supplémentaires, le traitement
doit être poursuivi à raison
d'une dose de 40 mg toutes les
semaines ou de 80 mg toutes
les deux semaines, suivant la
prescription de votre médecin.
Adolescent de 12 à 17 ans,
Une dose initiale de 80 mg
Si vous présentez une réponse
pesant au moins 30 kg
(une injection de 80 mg), suivie insuffisante à Humira 40 mg
d'une dose de 40 mg toutes les
toutes les deux semaines, votre
deux semaines à partir de la
médecin pourra augmenter la
semaine suivante.
posologie à 40 mg par semaine
ou à 80 mg toutes les deux
semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Maladie de Crohn
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Enfants, adolescents et adultes
Première dose de 80 mg (une
Votre médecin pourra
de 6 à 17 ans pesant 40 kg et
injection de 80 mg), suivie de
augmenter la posologie à
plus
40 mg deux semaines plus tard.
40 mg toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux
S'il est nécessaire d'obtenir
semaines.
une réponse plus rapide, votre
médecin pourra vous prescrire
une première dose de 160 mg
(deux injections de 80 mg le
même jour ou une injection de
80 mg par jour pendant
deux jours consécutifs), suivie
deux semaines plus tard de
80 mg (une injection de
80 mg).
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Première dose de 40 mg, suivie Votre médecin pourra
17 ans pesant moins de 40 kg
de 20 mg deux semaines plus
augmenter la dose à 20 mg
tard.
toutes les semaines.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide, votre
médecin pourra vous prescrire
une première dose de 80 mg
(une injection de 80 mg), suivie
deux semaines plus tard de
40 mg.
Ensuite, la dose habituelle est
de 20 mg une semaine sur
deux.
Rectocolite hémorragique
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
Première dose de 160 mg
Votre médecin pourra
(deux injections de 80 mg le
augmenter la posologie à
même jour ou une injection de
40 mg toutes les semaines ou à
80 mg par jour pendant
80 mg toutes les deux
deux jours consécutifs), suivie
semaines.
deux semaines plus tard de
80 mg (une injection de
80 mg).
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Enfants et adolescents à partir
Première dose de 80 mg (une
Vous devez poursuivre votre
de 6 ans pesant moins de 40 kg
injection de 80 mg), suivie de
traitement par Humira à la dose
40 mg (une injection de 40 mg) habituelle, même après avoir
deux semaines après.
atteint l'âge de 18 ans.
Ensuite, la dose habituelle est
de 40 mg une semaine sur
deux.
Enfants et adolescents à partir
Première dose de 160 mg (deux Vous devez poursuivre votre
de 6 ans pesant 40 kg et plus
injections de 80 mg le même
traitement par Humira à la dose
jour ou une injection de 80 mg
habituelle, même après avoir
par jour pendant deux jours
atteint l'âge de 18 ans.
consécutifs), suivie de 80 mg
(une injection de 80 mg) deux
semaines après.
Ensuite, la dose habituelle est
de 80 mg une semaine sur
deux.
Uvéite non infectieuse
Age ou poids

Combien et à quelle
Commentaires
fréquence prendre Humira ?
Adultes
Première dose de 80 mg (une
L'administration de corticoïdes
injection de 80 mg), suivie de
ou d'autres
40 mg administré une semaine
immunomodulateurs peut être
poursuivie au cours du
semaine après la première
traitement par Humira. Humira
dose.
peut aussi être administré seul.
Enfants et adolescents à partir
20 mg toutes les deux semaines Votre médecin peut prescrire
de 2 ans pesant moins de 30 kg
une dose initiale de 40 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 20 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
40 mg toutes les deux semaines Votre médecin peut prescrire
de 2 ans pesant 30 kg et plus
une dose initiale de 80 mg qui
sera administrée une semaine
avant le début de la dose
usuelle de 40 mg toutes les
deux semaines. Humira est
recommandé en association au
méthotrexate.
Mode et voie d'administration
Humira est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur comment s'injecter Humira sont fournies à la rubrique 7
« Injecter Humira ».

Si vous avez utilisé plus d'Humira que vous n'auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Humira plus souvent que votre médecin ne l'avait prescrit,
contactez votre médecin ou pharmacien et dites-lui que vous en avez pris plus. Gardez toujours avec
vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d'utiliser Humira
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Humira dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n'aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d'utiliser Humira
La décision d'arrêter d'utiliser Humira doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes peuvent
revenir à l'arrêt du traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir au moins encore 4 mois après la dernière injection d'Humira.
éruption cutanée sévère, urticaire ou autres signes de réactions allergiques
gonflement de la face, des mains, des pieds
gêne respiratoire, gêne en avalant
essoufflement au cours de l'activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez l'un des effets suivants
signes d'infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies, problèmes
dentaires, brûlures en urinant
sensation de faiblesse ou de fatigue
toux
fourmillements
engourdissement
vision double
faiblesse des bras ou des jambes
« bouton » ou plaie ouverte qui ne cicatrise pas
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur
Les symptômes décrits ci-dessus peuvent être des signes des effets secondaires listés ci-dessous qui
ont été observés avec Humira :
Très fréquent (peut affecter plus d'1 personne sur 10)
réactions au point d'injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison)
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie)
maux de tête
douleurs abdominales
nausées et vomissements
rash
douleurs musculo-squelettiques
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe)
infections intestinales (y compris gastroentérites)
infections cutanées (y compris cellulite et zona)
infections de l'oreille
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre)
infections des organes de reproduction
infections urinaires
infections fongiques
infections articulaires
tumeurs bénignes
cancer de la peau
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière)
déshydratation
troubles de l'humeur (y compris dépression)
anxiété
sommeil difficile
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement
migraine
compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs dans les
jambes)
troubles de la vision
inflammation oculaire
inflammation de la paupière et gonflement des yeux
vertiges (sensation d'étourdissement ou de tête qui tourne)
sensation de battements de coeur rapides
hypertension
bouffées de chaleur
hématomes (accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins)
toux
asthme
souffle court
saignements gastro-intestinaux
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique)
reflux acide
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche)
démangeaisons
éruption cutanée avec démangeaisons
ecchymoses
inflammation cutanée (telle qu'eczéma)
cassure des ongles des mains et des pieds
transpiration excessive
chute des cheveux
apparition ou aggravation d'un psoriasis
spasmes musculaires
présence de sang dans les urines
problèmes rénaux
douleur thoracique
oedème (gonflement)
fièvre
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d'hématomes
mauvaise cicatrisation
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
infections opportunistes (incluant la tuberculose et d'autres infections qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée)
infections neurologiques (y compris méningite virale)
infections oculaires
infections bactériennes
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin)
cancer
cancer affectant le système lymphatique
mélanome
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(se présentant le plus souvent comme une sarcoïdose)
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins)
tremblements (frissons)
neuropathie (maladie des nerfs)
accident vasculaire cérébral
perte d'audition, bourdonnements d'oreilles
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un oedème des chevilles
crise cardiaque
poche dans la paroi d'une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d'un
vaisseau sanguin
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation)
embolie pulmonaire (obstruction d'une artère du poumon)
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale)
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l'abdomen et le dos
difficulté à avaler
oedème du visage (gonflement du visage)
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire
stéatose du foie
sueurs nocturnes
cicatrice
faiblesse musculaire anormale
lupus érythémateux disséminé (y compris inflammation de la peau, du coeur, du poumon, des
articulations et des autres systèmes d'organes)
sommeil interrompu
impuissance
inflammations
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse)
réactions allergiques sévères avec choc
sclérose en plaques
troubles neurologiques tels qu'inflammation du nerf oculaire et syndrome de Guillain-Barré
pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations anormales, des fourmillements dans
les bras et le haut du corps
arrêt de la fonction de pompage du coeur
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons)
perforation intestinale (trou dans l'intestin)
hépatite
réactivation du virus de l'hépatite B
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps)
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau)
syndrome de Stevens-Johnson (les symptômes précoces incluent malaise, fièvre, maux de tête et
rash)
oedème du visage (gonflement du visage) avec réactions allergiques
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau)
syndrome de type lupus
angioedème (gonflement localisé de la peau)
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison)
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel)
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau)
sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l'infection par l'herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau
insuffisance hépatique
aggravation d'une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire)
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs
taux faibles de globules rouges
élévation des taux de lipides dans le sang
élévation des enzymes hépatiques
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs
taux faibles de plaquettes
élévation des taux d'acide urique dans le sang
taux anormaux de sodium dans le sang
taux faibles de calcium dans le sang
taux faibles de phosphate dans le sang
taux de sucre élevé dans le sang
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang
présence d'anticorps dans le sang
taux faible de potassium dans le sang
Peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
taux élévé de bilirubine (test sanguin du foie)
Rare (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Humira
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP.
A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler.
Conserver le stylo prérempli dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), un stylo prérempli d'Humira peut être conservé à
température ambiante (jusqu'à 25 °C) pendant une durée maximale de 14 jours, en le protégeant de la
Vous devez noter la date à laquelle le stylo a été retiré la première fois du réfrigérateur et la date à
laquelle il doit être jeté.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Humira
La substance active est l'adalimumab.
Les autres composants sont : mannitol, polysorbate 80 et eau pour préparations injectables.
Comment se présente Humira en stylo prérempli et contenu de l'emballage extérieur
Humira 80 mg, solution injectable en stylo prérempli est présenté sous forme de solution stérile de
80 mg d'adalimumab dissous dans 0,8 ml de solution.
Le stylo prérempli d'Humira est un stylo à usage unique gris et prune qui contient une seringue en
verre avec Humira. Il y a deux capuchons ­ un est gris, marqué "1" et l'autre est prune et marqué "2".
Il y a une fenêtre de chaque côté du stylo par laquelle vous pouvez voir la solution d'Humira dans la
seringue.
Le stylo prérempli d'Humira est présenté dans une boîte contenant :
1 stylo prérempli pour utilisation par le patient avec 2 tampons d'alcool (1 tampon de
rechange).
3 stylos préremplis pour utilisation par le patient avec 4 tampons d'alcool (1 tampon de
rechange)
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Humira est disponible en flacon, en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli.
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Fabricant
AbbVie Biotechnology GmbH
Knollstrasse
67061 Ludwigshafen
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché :
Lietuva
AbbVie SA
AbbVie UAB
Tél/Tel: +32 10 477811
Tel: +370 5 205 3023

Luxembourg/Luxemburg
AbbVie SA
:+359 2 90 30 430
Belgique/Belgien
Tél/Tel: +32 10 477811
Ceská republika
Magyarország
AbbVie s.r.o.
AbbVie Kft.
Tel: +420 233 098 111
Tel.:+36 1 455 8600
Danmark
Malta
AbbVie A/S
V.J.Salomone Pharma Limited
Tlf: +45 72 30-20-28
Tel: +356 22983201
Deutschland
Nederland
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
AbbVie B.V.
Tel: 00800 222843 33 (gebührenfrei)
Tel: +31 (0)88 322 2843
Tel: +49 (0) 611 / 1720-0
Eesti
Norge
AbbVie OÜ
AbbVie AS
Tel: +372 623 1011
Tlf: +47 67 81 80 00

Österreich
AbbVie ..
AbbVie GmbH
: +30 214 4165 555
Tel: +43 1 20589-0
España
Polska
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AbbVie Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 91 384 09 10
Tel.: +48 22 372 78 00
France
Portugal
AbbVie
AbbVie, Lda.
Tél: +33 (0) 1 45 60 13 00
Tel: +351 (0)21 1908400
Hrvatska
România
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AbbVie S.R.L.
Tel + 385 (0)1 5625 501
Tel: +40 21 529 30 35
Ireland
Slovenija
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AbbVie Biofarmacevtska druzba d.o.o.
Tel: +353 (0)1 4287900
Tel: +386 (1)32 08 060
Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
AbbVie s.r.o.
Tel: +354 535 7000
Tel: +421 2 5050 0777
Italia
Suomi/Finland
AbbVie S.r.l.
AbbVie Oy
Tel: +39 06 928921
Puh/Tel: +358 (0)10 2411 200

Sverige
Lifepharma (Z.A.M.) Ltd
AbbVie AB
.: +357 22 34 74 40
Tel: +46 (0)8 684 44 600
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
AbbVie SIA
AbbVie Deutschland GmbH & Co. KG
Tel: +371 67605000
Tel: +44 (0)1628 561090
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
7. Injecter Humira
Les instructions suivantes expliquent comment vous injecter vous-même Humira en sous-
cutané, avec le stylo prérempli. Tout d'abord, veuillez lire attentivement toutes les instructions
et les suivre étape par étape.
Votre médecin, votre infirmière ou votre pharmacien vous indiquera comment effectuer vous-
même l'injection.
Ne faites pas l'auto-injection si vous n'êtes pas sûr d'avoir compris la méthode de préparation
et d'injection d'Humira.
Après un entraînement approprié, vous pourrez faire l'injection vous-même ou la faire faire
par une autre personne, par exemple un membre de votre famille ou un ami.
Chaque stylo prérempli est utilisé pour une seule injection.
Stylo prérempli Humira
Capuchon gris 1 Manchon blanc de l'aiguille Flèche blanche Capuchon prune 2
Aiguille Fenêtre de contrôle Bouton déclencheur prune
Ne pas utiliser le stylo prérempli et appeler votre médecin ou votre pharmacien si
la solution est trouble, jaunie, ou contient des flocons ou des particules
la date d'expiration (EXP) est dépassée
le liquide a été congelé ou a séjourné au soleil
le stylo prérempli est tombé ou a été écrasé
ETAPE 1
Sortez Humira du réfrigérateur.
Laissez Humira à température ambiante pendant
15 à 30 minutes avant l'injection.
Ne pas enlever le capuchon gris ou le capuchon prune jusqu'à ce que Humira soit à
température ambiante
Ne pas réchauffer Humira par un autre moyen. Par exemple,
ne pas le réchauffer dans le
micro-ondes ou dans l'eau chaude
ETAPE 2
Vérifiez la date de péremption (EXP).
Ne pas utiliser le
Stylo
stylo prérempli si la date (EXP) est dépassée.
Posez le matériel sur une surface plane et propre
1 stylo prérempli à usage unique
1 tampon d'alcool
Lavez et séchez vos mains.
Tampon d'alcool
ETAPE 3

Choisissez un site d'injection :
Zones d'injection
sur le devant de vos cuisses ou
au niveau de votre ventre (abdomen) à au
moins 5 cm de votre nombril
à au moins 3 cm de votre dernier site
d'injection
Nettoyez le site d'injection avec le tampon d'alcool
en faisant un mouvement circulaire.
Ne pas injecter à travers les vêtements
Ne pas injecter dans une peau douloureuse,
meurtrie, rouge, dure, griffée, avec des
vergetures, ou au niveau de plaques de
psoriasis
Zones d'injection
Tenez le stylo prérempli avec le capuchon 1 gris
dirigé vers le haut.
Vérifiez la fenêtre de contrôle.
Il est normal de voir une ou plusieurs bulles
dans la fenêtre
Assurez-vous que la solution est limpide et
incolore
Ne pas utiliser le stylo prérempli si le liquide
est trouble ou avec des particules
Ne pas utiliser le stylo prérempli s'il est
tombé ou a été écrasé
ETAPE 5
Tirez d'un seul coup le capuchon 1 gris. Jetez le
capuchon.
Ne pas recapuchonner.
Capuchon 1
Vérifiez que la petite protection noire de
l'aiguille de la seringue a été enlevée avec le
capuchon
Il est normal de voir quelques gouttes sortir de
l'aiguille
Tirez d'un seul coup le capuchon 2 prune. Jetez le
capuchon.
Ne pas recapuchonner.
Le stylo prérempli est maintenant prêt à être utilisé.
Dirigez le stylo prérempli de telle sorte que la flèche
Capuchon 2
blanche pointe vers le site d'injection.
ETAPE 6
Pincez la peau du site d'injection avec l'autre main afin
de faire un pli et le tenir fermement jusqu'à ce que
l'injection soit terminée.
Dirigez la flèche blanche vers le site d'injection (cuisse
ou abdomen).
Placez le manchon blanc de l'aiguille à angle droit
(
angle de 90°) par rapport au site d'injection.
Tenez le stylo prérempli de telle sorte que vous
puissiez voir la fenêtre de contrôle.
Ne pas appuyer sur le bouton déclencheur prune avant
d'être prêt(e) à réaliser l'injection.
Appuyez fermement le stylo prérempli contre le
site d'injection avant de commencer l'injection
Maintenir le stylo prérempli
appuyé pour éviter
qu'il ne se retire de la peau pendant l'injection..
Appuyez sur le bouton déclencheur prune et
comptez doucement pendant
15 secondes.
Un grand
« clic » vous signalera le début de
l'injection
Maintenez fermement le stylo prérempli
contre le site d'injection jusqu'à ce que
l'injection soit terminée.
L'injection est terminée lorsque l'indicateur jaune
arrête de bouger.
ETAPE 8
Quand l'injection est terminée, retirez doucement le
stylo prérempli de la peau. Le manchon blanc de
l'aiguille recouvrira l'extrémité de l'aiguille.
La présence d'une petite quantité de liquide au
niveau du site d'injection est normale.
S'il y a plus que quelques gouttes de liquide au niveau
du site d'injection, contactez votre médecin,
infirmier/ère ou pharmacien.
Après avoir terminé l'injection, placez un coton ou une
compresse sur la peau au niveau du site d'injection.
Ne pas frotter
Un léger saignement au site d'injection est
normal
ETAPE 9
Jetez le stylo prérempli utilisé dans un collecteur de déchets comme indiqué par votre médecin,
infirmier/ère ou pharmacien.
Ne pas recycler ou jeter le stylo prérempli dans les ordures ménagères
Gardez
toujours le stylo prérempli et le collecteur de déchets hors de la vue et de la portée
des enfants
Les capuchons, tampon d'alcool, boule de coton ou compresse, blister, et l'emballage peuvent être
jetés avec vos ordures ménagères.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS