Fycompa 6 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 2 mg comprimés pelliculés
Fycompa 4 mg comprimés pelliculés
Fycompa 6 mg comprimés pelliculés
Fycompa 8 mg comprimés pelliculés
Fycompa 10 mg comprimés pelliculés
Fycompa 12 mg comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Fycompa 2 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 2 mg de pérampanel.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé de 2 mg contient 78,5 mg de lactose (sous forme de
monohydrate).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Fycompa 4 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 4 mg de pérampanel.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé de 4 mg contient 157,0 mg de lactose (sous forme de
monohydrate).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Fycompa 6 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 6 mg de pérampanel.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé de 6 mg contient 151,0 mg de lactose (sous forme de
monohydrate).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Fycompa 8 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 8 mg de pérampanel.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé de 8 mg contient 149,0 mg de lactose (sous forme de
monohydrate).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Fycompa 10 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 10 mg de pérampanel.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé de 10 mg contient 147,0 mg de lactose (sous forme de
monohydrate).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Fycompa 12 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 12 mg de pérampanel.
2
Excipient à effet notoire : chaque comprimé de 12 mg contient 145,0 mg de lactose (sous forme de
monohydrate).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé (comprimé).
Fycompa 2 mg comprimés pelliculés
Comprimé orange, rond, biconvexe, portant l’inscription « E275 » gravée sur une face et « 2 » sur
l’autre face.
Fycompa 4 mg comprimés pelliculés
Comprimé rouge, rond, biconvexe, portant l’inscription « E277 » gravée sur une face et « 4 » sur
l’autre face.
Fycompa 6 mg comprimés pelliculés
Comprimé rose, rond, biconvexe, portant l’inscription « E294 » gravée sur une face et « 6 » sur l’autre
face.
Fycompa 8 mg comprimés pelliculés
Comprimé violet, rond, biconvexe, portant l’inscription « E295 » gravée sur une face et « 8 » sur
l’autre face.
Fycompa 10 mg comprimés pelliculés
Comprimé vert, rond, biconvexe, portant l’inscription « E296 » gravée sur une face et « 10 » sur
l’autre face.
Fycompa 12 mg comprimés pelliculés
Comprimé bleu, rond, biconvexe, portant l’inscription « E297 » gravée sur une face et « 12 » sur
l’autre face.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Fycompa (pérampanel) est indiqué en association dans le traitement des
-
crises d’épilepsie partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les patients âgés de
4 ans et plus ;
-
crises généralisées tonicocloniques primaires (GTCP) chez les patients âgés de 7 ans et plus
atteints d’épilepsie généralisée idiopathique (EGI).
4.2
Posologie et mode d’administration
Posologie
La dose de Fycompa doit être augmentée progressivement en fonction de la réponse de chaque patient,
afin d’optimiser le rapport bénéfice-risque.
Le pérampanel doit être pris par voie orale, une fois par jour au coucher.
3
Le médecin doit prescrire la formulation et le dosage les plus appropriés en fonction du poids et de la
dose. D’autres formulations du pérampanel sont disponibles, notamment la suspension buvable.
Crises d’épilepsie partielles
Le pérampanel aux doses de 4 mg/jour à 12 mg/jour est efficace dans le traitement des crises
d’épilepsie partielles.
Le tableau suivant présente une synthèse de la posologie recommandée pour les adultes, les
adolescents et les enfants âgés de 4 ans et plus. Des informations supplémentaires sont fournies sous le
tableau.
Adulte/adolescent
(12 ans et plus)
Dose initiale
recommandée
Titration (par
paliers)
Dose d’entretien
recommandée
Titration (par
paliers)
Dose maximale
recommandée
2 mg/jour
2 mg/jour
(en respectant un
délai minimal d’une
semaine)
4 à 8 mg/jour
2 mg/jour
(en respectant un
délai minimal d’une
semaine)
12 mg/jour
Enfants (4 à 11 ans) ; pesant :
≥ 30 kg
20 à < 30 kg
< 20 kg
2 mg/jour
2 mg/jour
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
4 à 8 mg/jour
2 mg/jour
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
12 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
4 à 6 mg/jour
1 mg/jour
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
8 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
2 à 4 mg/jour
0,5 mg/jour
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
6 mg/jour
Adultes et adolescents âgés de ≥ 12 ans
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour. La dose peut être augmentée par
paliers de 2 mg (à intervalle d’une ou deux semaines, selon les facteurs influant sur la demi-vie
indiqués ci-dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu’à une dose d’entretien
de 4 à 8 mg/jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de
8 mg/jour, la posologie peut être augmentée par paliers de 2 mg/jour jusqu’à atteindre 12 mg/jour.
Chez les patients dont les traitements concomitants n’entraînent pas une réduction de la demi-vie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d’au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la demi-
vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d’au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant ≥ 30 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour. La dose peut être augmentée par
paliers de 2 mg (à intervalle d’une ou deux semaines, selon les facteurs influant sur la demi vie
indiqués ci dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu’à une dose d’entretien
de 4 à 8 mg/jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de
8 mg/jour, la posologie peut être augmentée par paliers de 2 mg/jour jusqu’à atteindre 12 mg/jour.
Chez les patients dont les traitements concomitants n’entraînent pas une réduction de la demi vie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d’au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la
demi vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d’au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant entre 20 kg et < 30 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 1 mg/jour. La dose peut être augmentée par
paliers de 1 mg (à intervalle d’une ou deux semaines, selon les facteurs influant sur la demi vie
indiqués ci dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu’à une dose d’entretien
de 4 à 6 mg/jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de
6 mg/jour, la posologie peut être augmentée par paliers de 1 mg/jour jusqu’à atteindre 8 mg/jour. Chez
4
les patients dont les traitements concomitants n’entraînent pas une réduction de la demi vie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d’au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la
demi vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d’au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant < 20 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 1 mg/jour. La dose peut être augmentée par
paliers de 1 mg (à intervalle d’une ou deux semaines, selon les facteurs influant sur la demi vie
indiqués ci dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu’à une dose d’entretien
de 2 à 4 mg/jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de
4 mg/jour, la posologie peut être augmentée par paliers de 0,5 mg/jour jusqu’à atteindre 6 mg/jour.
Chez les patients dont les traitements concomitants n’entraînent pas une réduction de la demi vie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d’au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la
demi vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d’au moins une semaine devra être observé.
Crises généralisées tonicocloniques primaires
Le pérampanel à une dose allant jusqu’à 8 mg/jour est efficace dans le traitement des crises d’épilepsie
généralisées tonicocloniques primaires.
Le tableau suivant présente une synthèse de la posologie recommandée pour les adultes, les
adolescents et les enfants âgés de 7 ans et plus. Des informations supplémentaires sont fournies sous le
tableau.
Adulte/adolescent
(12 ans et plus)
Dose initiale
recommandée
Titration (par
paliers)
Dose d’entretien
recommandée
Titration (par
paliers)
Dose maximale
recommandée
2 mg/jour
2 mg/jour
(en respectant un
délai minimal d’une
semaine)
Jusqu’à 8 mg/jour
2 mg/jour
(en respectant un
délai minimal d’une
semaine)
12 mg/jour
Enfants (7 à 11 ans) ; pesant :
≥ 30 kg
20 à < 30 kg
< 20 kg
2 mg/jour
2 mg/jour
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
4 à 8 mg/jour
2 mg/jour
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
12 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
4 à 6 mg/jour
1 mg/jour
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
8 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
2 à 4 mg/jour
0,5 mg/jour
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
6 mg/jour
Adultes et adolescents âgés de ≥ 12 ans
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour. La dose peut être augmentée par
paliers de 2 mg (à intervalle d’une ou deux semaines, selon les facteurs influant sur la demi-vie
indiqués ci-dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu’à une dose d’entretien
allant jusqu’à 8 mg/jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de
8 mg/jour, la posologie peut être augmentée jusqu’à une dose de 12 mg/jour, qui peut être efficace
chez certains patients (voir rubrique 4.4). Chez les patients dont les traitements concomitants
n’entraînent pas une réduction de la demi-vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de
respecter un délai d’au moins deux semaines entre chaque augmentation de dose. Chez les patients
dont les traitements concomitants diminuent la demi-vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai
d’au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant ≥ 30 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour. La dose peut être augmentée par
paliers de 2 mg (à intervalle d’une ou deux semaines, selon les facteurs influant sur la demi vie
5
indiqués ci dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu’à une dose d’entretien
de 4 à 8 mg/jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de
8 mg/jour, la posologie peut être augmentée par paliers de 2 mg/jour jusqu’à atteindre 12 mg/jour.
Chez les patients dont les traitements concomitants n’entraînent pas une réduction de la demi vie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d’au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la
demi vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d’au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant entre 20 kg et < 30 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 1 mg/jour. La dose peut être augmentée par
paliers de 1 mg (à intervalle d’une ou deux semaines, selon les facteurs influant sur la demi vie
indiqués ci dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu’à une dose d’entretien
de 4 à 6 mg/jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de
6 mg/jour, la posologie peut être augmentée par paliers de 1 mg/jour jusqu’à atteindre 8 mg/jour. Chez
les patients dont les traitements concomitants n’entraînent pas une réduction de la demi vie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d’au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la
demi vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d’au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant < 20 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 1 mg/jour. La dose peut être augmentée par
paliers de 1 mg (à intervalle d’une ou deux semaines, selon les facteurs influant sur la demi vie
indiqués ci dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu’à une dose d’entretien
de 2 à 4 mg/jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de
4 mg/jour, la posologie peut être augmentée par paliers de 0,5 mg/jour jusqu’à atteindre 6 mg/jour.
Chez les patients dont les traitements concomitants n’entraînent pas une réduction de la demi vie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d’au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la
demi vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d’au moins une semaine devra être observé.
Arrêt du traitement
Il est recommandé d’arrêter progressivement le traitement, afin de réduire le risque de crises
d’épilepsie par effet rebond. Cependant, compte tenu de sa demi-vie longue et de la diminution lente
des concentrations plasmatiques qui en résulte, le pérampanel peut être arrêté brutalement en cas
d’absolue nécessité.
Doses oubliées
Une seule dose oubliée : compte tenu de la demi-vie longue du pérampanel, le patient doit attendre et
prendre la dose suivante au moment habituel.
En cas d’oubli de plus d’une dose pendant une période continue de moins de cinq demi-vies
(3 semaines pour les patients ne recevant pas de médicaments antiépileptiques induisant le
métabolisme du pérampanel, 1 semaine pour les autres patients (voir rubrique 4.5)), il convient
d’envisager la reprise du traitement à la dernière dose administrée.
Si un patient a arrêté le pérampanel pendant une période continue de plus de 5 demi-vies, il est
conseillé de suivre les recommandations d’instauration du traitement initial indiquées ci-dessus.
Sujets âgés (65 ans et plus)
Les études cliniques de Fycompa dans l’épilepsie n’ont pas inclus suffisamment de patients âgés de
65 ans et plus pour déterminer si leur réponse au traitement est différente de celle des patients plus
jeunes. L’analyse des données de sécurité de 905 patients âgés traités par le pérampanel (dans le cadre
d’études en double insu menées dans des indications autres que l’épilepsie) n’a mis en évidence
aucune différence du profil de sécurité en fonction de l’âge. Couplés à l’absence de différence
d’exposition au pérampanel liée à l’âge, ces résultats indiquent qu’aucune adaptation de la posologie
n’est requise. Le pérampanel doit malgré tout être utilisé avec précaution chez les sujets âgés, en
6
raison des interactions médicamenteuses éventuelles chez des patients polymédiqués (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la posologie n’est requise chez les patients présentant une insuffisance rénale
légère. Son utilisation n’est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale
modérée ou sévère ou chez les patients sous hémodialyse.
Insuffisance hépatique
Les augmentations de dose chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée
doivent reposer sur la réponse et la tolérance cliniques. Pour les patients présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée, le traitement peut être instauré à la dose de 2 mg. La dose doit être
augmentée par paliers de 2 mg à intervalles d’au moins 2 semaines, en fonction de l’efficacité et de la
tolérance.
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, la dose de pérampanel ne
doit pas dépasser 8 mg.
Son utilisation n’est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité du pérampanel n’ont pas encore été établies chez les enfants âgés de moins
de 4 ans dans l’indication des crises d’épilepsie partielles ou chez les enfants âgés de moins de 7 ans
dans l’indication des crises généralisées tonicocloniques primaires.
Mode d’administration
Fycompa doit être pris par voie orale une fois par jour au coucher. Il peut être pris avec ou sans
aliments (voir rubrique 5.2). Le comprimé doit être avalé entier à l’aide d’un verre d’eau. Il ne doit pas
être croqué, écrasé ou divisé. En l’absence de barre de cassure, les comprimés ne peuvent pas être
divisés de façon précise.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Idées suicidaires
Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des
médicaments antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse des études randomisées
contrôlées contre placebo portant sur des médicaments antiépileptiques a également montré une légère
augmentation des idées et comportement suicidaires. Le mécanisme de ce risque n’est pas connu et les
données disponibles ne permettent pas d’exclure la possibilité d’un risque accru avec le pérampanel.
Par conséquent, les patients (enfants, adolescents et adultes) doivent être surveillés afin de déceler les
signes d’idées et de comportement suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il convient
de recommander aux patients (et à leurs aidants) de consulter un médecin en cas de survenue de signes
d’idées et de comportement suicidaires.
Réactions indésirables cutanées sévères
Des réactions indésirables cutanées sévères, y compris une réaction médicamenteuse avec éosinophilie
et symptômes systémiques (syndrome DRESS) et un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), qui peuvent
menacer le pronostic vital ou être fatales, ont été signalées (fréquence indéterminée ; voir rubrique 4.8)
en association avec le traitement par pérampanel.
Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et des symptômes de
réactions cutanées et doivent être étroitement surveillés.
7
Les symptômes d’un syndrome DRESS incluent généralement, mais pas exclusivement, une fièvre,
une éruption cutanée associée à l’atteinte d’autres systèmes d’organes, une lymphadénopathie, des
anomalies des tests hépatiques et une éosinophilie. Il est important de noter que des manifestations
précoces d’hypersensibilité, telles qu’une fièvre ou une lymphadénopathie, peuvent être présentes,
même si l’éruption cutanée n’est pas évidente. Les symptômes de SSJ incluent généralement, mais pas
exclusivement, un décollement de la peau (nécrose/bulle épidermiques) < 10 %, un rash cutané
érythémateux (confluent), une progression rapide, des lésions en cocarde atypiques et douloureuses
et/ou des macules purpuriques largement disséminées ou un érythème étendu (confluent), une atteinte
bulleuse/érosive touchant plus de 2 muqueuses.
Si des signes et des symptômes de ces réactions apparaissent, il convient d’arrêter immédiatement le
pérampanel et d’envisager un autre traitement (le cas échéant).
En cas de réaction grave, telle qu’un SSJ ou un DRESS, lors de l’utilisation du pérampanel, le
traitement ne doit jamais être réinstauré chez le patient.
Absences et crises myocloniques
Les absences et les crises myocloniques sont deux types courants de crises généralisées qui
surviennent fréquemment chez les patients atteints d’EGI. D’autres médicaments antiépileptiques sont
connus pour induire ou aggraver ces types de crises. Les patients présentant des crises myocloniques et
des épilepsies d’absence doivent être surveillés pendant leur traitement par Fycompa.
Troubles du système nerveux
Le pérampanel peut provoquer des sensations vertigineuses et une somnolence et peut donc avoir une
influence sur l’aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines (voir rubrique 4.7).
Contraceptifs hormonaux
Aux doses de 12 mg/jour, Fycompa peut diminuer l’efficacité des contraceptifs hormonaux contenant
des progestatifs ; dans ce cas, il est recommandé d’utiliser une méthode de contraception non
hormonale, additionnelle pendant le traitement par Fycompa (voir rubriques 4.5 et 4.6).
Chutes
Il semble exister un risque accru de chutes, particulièrement chez les sujets âgés ; la raison sous-
jacente n’est pas claire.
Agressivité
Un comportement agressif et hostile a été décrit chez des patients traités par le pérampanel. Dans les
essais cliniques, l’agressivité, la colère et l’irritabilité décrites étaient plus fréquentes chez les patients
traités par le pérampanel aux fortes doses. La plupart de ces événements étaient d’intensité légère à
modérée et disparaissaient spontanément ou avec un ajustement de la posologie. Cependant, des cas
d’intention de nuire à autrui, d’agression physique ou de comportement menaçant ont été observés
chez certains patients (< 1 % dans les études cliniques sur le pérampanel). Des idées d’homicide ont
été rapportées chez certains patients. Il convient de conseiller aux patients et à leurs aidants d’alerter
immédiatement un professionnel de santé, en cas de changement important de l’humeur ou de
comportement. La posologie du pérampanel doit être diminuée si ces symptômes surviennent et le
traitement doit être arrêté immédiatement s’ils sont graves.
Risque d’utilisation abusive
Des précautions s’imposent chez les patients ayant des antécédents de toxicomanie et les signes
d’utilisation abusive du pérampanel doivent être surveillés chez ces patients.
8
Médicaments antiépileptiques concomitants inducteurs du CYP3A
Les taux de réponse après ajout de pérampanel à doses fixes étaient inférieurs lorsque les patients
recevaient un traitement concomitant par des médicaments antiépileptiques inducteurs de l’enzyme
CYP3A (carbamazépine, phénytoïne, oxcarbazépine) par rapport au taux de réponses des patients
ayant reçu des médicaments antiépileptiques concomitants non inducteurs enzymatiques. La réponse
du patient doit être surveillée lors du relais d’un médicament antiépileptique concomitant non
inducteur par un médicament antiépileptique inducteur enzymatique et vice versa. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée ou diminuée par paliers de
2 mg/jour (voir rubrique 4.2).
Autres médicaments concomitants (non antiépileptiques) inducteurs ou inhibiteurs du
cytochrome P450
La réponse clinique et la tolérance des patients doivent être suivies étroitement lors de l’ajout ou du
retrait d’inducteurs ou d’inhibiteurs du cytochrome P450, car les concentrations plasmatiques du
pérampanel peuvent être diminuées ou augmentées ; il est possible que la dose de pérampanel doive
être ajustée en conséquence.
Hépatotoxicité
Des cas d’hépatotoxicité (principalement une élévation des enzymes hépatiques) ont été rapportés avec
l’utilisation du pérampanel en association avec d’autres antiépileptiques. En cas d’élévation des
enzymes hépatiques, une surveillance de la fonction hépatique doit être envisagée.
Excipients
Intolérance au lactose
Fycompa contient du lactose. Par conséquent, ce médicament est contre-indiqué chez les patients
présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de
malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Fycompa n’est pas considéré comme étant un inducteur ou inhibiteur puissant des isoenzymes du
cytochrome P450 ou des UDP-glucuronosyltransférases [UGT] (voir rubrique 5.2).
Contraceptifs hormonaux
Chez des femmes en bonne santé, l’administration concomitante de Fycompa à la dose de 12 mg (mais
pas de 4 ou 8 mg/jour) pendant 21 jours et d’un contraceptif oral combiné a diminué l’exposition au
lévonorgestrel (les valeurs moyennes de la C
max
et de l’ASC ont été diminuées chacune de 40 %).
L’ASC de l’éthinylestradiol n’a pas été modifiée par Fycompa à la dose de 12 mg, tandis que sa C
max
a
été diminuée de 18 %. Par conséquent, il convient de prendre en compte le risque de diminution de
l’efficacité des contraceptifs hormonaux contenant des progestatifs chez les femmes ayant besoin de
12 mg/jour de Fycompa et de leur demander d’utiliser un autre moyen de contraception fiable
additionnel (dispositif intra-utérin, préservatif) (voir rubrique 4.4).
Interactions entre Fycompa et les autres médicaments antiépileptiques
Les interactions éventuelles entre Fycompa et d’autres médicaments antiépileptiques ont été évaluées
lors des études cliniques. Une analyse pharmacocinétique de population de trois études de phase III
combinées menées chez des patients adultes et adolescents présentant des crises d’épilepsie partielles a
été réalisée pour évaluer l’effet de Fycompa (jusqu’à 12 mg une fois par jour) sur la
pharmacocinétique d’autres médicaments antiépileptiques. L’effet des médicaments antiépileptiques
concomitants sur la clairance du pérampanel a été évalué dans une autre analyse pharmacocinétique de
9
population sur des données combinées issues de vingt études de phase I menées chez des volontaires
sains, avec des doses de Fycompa allant jusqu’à 36 mg, d’une étude de phase II et de six études de
phase III menées chez des patients adultes, adolescents et pédiatriques présentant des crises d’épilepsie
partielles ou des crises généralisées tonicocloniques primaires, avec des doses de Fycompa allant
jusqu’à 16 mg une fois par jour. Le tableau ci-dessous présente une synthèse de l’effet de ces
interactions sur la concentration moyenne à l’état d’équilibre.
Médicament
antiépileptique
coadministré
Carbamazépine
Clobazam
Clonazépam
Lamotrigine
Lévétiracétam
Oxcarbazépine
Phénobarbital
Phénytoïne
Topiramate
Acide valproïque
Zonisamide
1)
Effet du médicament
antiépileptique sur la
concentration de Fycompa
Diminution d’un facteur 3
Pas d’effet
Pas d’effet
Pas d’effet
Pas d’effet
Diminution d’un facteur 2
Diminution de 20 %
Diminution d’un facteur 2
Diminution de 20 %
Pas d’effet
Pas d’effet
Effet de Fycompa sur la
concentration du médicament
antiépileptique
Diminution < 10 %
Diminution < 10 %
Pas d’effet
Diminution < 10 %
Pas d’effet
Augmentation de 35 %
1)
Pas d’effet
Pas d’effet
Pas d’effet
Diminution < 10 %
Pas d’effet
Le métabolite actif monohydroxycarbazépine n’a pas été évalué.
Selon les résultats de l’analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises
d’épilepsie partielles et de patients présentant des crises généralisées tonicocloniques primaires, la
clairance totale de Fycompa a augmenté lors de l’administration concomitante de carbamazépine
(multiplication par 3) et de phénytoïne ou d’oxcarbazépine (multiplication par 2), qui sont des
inducteurs connus des enzymes du métabolisme (voir rubrique 5.2). Il convient de tenir compte de cet
effet et de prendre les mesures appropriées lors de l’ajout ou du retrait de ces médicaments
antiépileptiques au traitement d’un patient. Le clonazépam, le lévétiracétam, le phénobarbital, le
topiramate, le zonisamide, le clobazam, la lamotrigine et l’acide valproïque n’ont pas eu d’effet
cliniquement significatif sur la clairance de Fycompa.
Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d’épilepsie
partielles, Fycompa n’a pas eu d’effet cliniquement pertinent sur la clairance du clonazépam, du
lévétiracétam, du phénobarbital, de la phénytoïne, du topiramate, du zonisamide, de la carbamazépine,
du clobazam, de la lamotrigine et de l’acide valproïque à la plus forte dose de pérampanel évaluée
(12 mg/jour).
Le pérampanel a diminué de 26 % la clairance de l’oxcarbazépine. L’oxcarbazépine est rapidement
métabolisée en métabolite actif, la monohydroxycarbazépine, par les réductases cytosoliques. L’effet
du pérampanel sur les concentrations de la monohydroxycarbazépine n’est pas connu.
La dose du pérampanel est déterminée par l’effet clinique indépendamment des autres médicaments
antiépileptiques.
Effet du pérampanel sur les substrats du CYP3A
Chez des volontaires sains, Fycompa (6 mg une fois par jour pendant 20 jours) a diminué de 13 %
l’ASC du midazolam. Une diminution plus importante de l’exposition au midazolam (ou à d’autres
substrats sensibles du CYP3A) à des doses plus fortes de Fycompa ne peut être exclue.
Effet des inducteurs du cytochrome P450 sur la pharmacocinétique du pérampanel
Les inducteurs puissants du cytochrome P450, tels que la rifampicine et le millepertuis sont
susceptibles de diminuer les concentrations du pérampanel et la possibilité d’augmentation des
concentrations plasmatiques des métabolites réactifs en leur présence n’a pas été exclue. Le felbamate
10
a diminué les concentrations de certains médicaments et pourrait également diminuer celles du
pérampanel.
Effet des inhibiteurs du cytochrome P450 sur la pharmacocinétique du pérampanel
Chez des volontaires sains, un inhibiteur du CYP3A4, le kétoconazole (400 mg une fois par jour
pendant 10 jours), a augmenté de 20 % l’ASC du pérampanel et a allongé de 15 % sa demi-vie (67,8 h
contre 58,4 h). Des effets plus importants ne peuvent être exclus lorsque le pérampanel est associé à
un inhibiteur du CYP3A ayant une demi-vie plus longue que le kétoconazole ou lorsque la durée du
traitement par l’inhibiteur est plus longue.
Lévodopa
Chez des volontaires sains, Fycompa (4 mg une fois par jour pendant 19 jours) n’a pas eu d’effet sur la
C
max
ou l’ASC de la lévodopa.
Alcool
Les effets du pérampanel et ceux de l’alcool ont été additifs ou synergiques sur les activités nécessitant
des capacités de réaction et de la vigilance, telles que l’aptitude à conduire, comme l’a montré une
étude d’interaction pharmacodynamique menée chez des volontaires sains. L’administration répétée de
pérampanel à raison de 12 mg/jour a augmenté les niveaux de colère, de désorientation et de
dépression, tels que déterminés à l’aide de l’échelle POMS d’évaluation de l’humeur en 5 points
(Profile
of Mood State)
(voir rubrique 5.1). Ces effets peuvent également être observés lorsque
Fycompa est utilisé en association avec d’autres médicaments dépresseurs du système nerveux central
(SNC).
Population pédiatrique
Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.
Une analyse pharmacocinétique de population de patients adolescents âgés de ≥ 12 ans et d’enfants
âgés de 4 à 11 ans n’a mis en évidence aucune différence notable par rapport à la population adulte.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer et contraception chez les hommes et les femmes
Fycompa n’est pas recommandé chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de contraception, à
moins d’une nécessité absolue. Fycompa peut diminuer l’efficacité des contraceptifs hormonaux
contenant des progestatifs. Il est donc recommandé d’utiliser une méthode de contraception
additionnelle non hormonale (voir rubriques 4.4 et 4.5).
Grossesse
Il existe des données limitées (moins de 300 grossesses) sur l’utilisation du pérampanel chez la femme
enceinte. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets tératogènes chez le rat
ou le lapin, mais une embryotoxicité a été observée chez le rat à des doses entraînant une toxicité
maternelle (voir rubrique 5.3). Fycompa n’est pas recommandé pendant la grossesse.
Allaitement
Les études menées chez des rates allaitantes ont mis en évidence l’excrétion du pérampanel et/ou de
ses métabolites dans le lait (pour plus d’informations, voir rubrique 5.3). On ne sait pas si le
pérampanel est excrété dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être
exclu. Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre/de s’abstenir du
traitement avec Fycompa en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du
bénéfice du traitement pour la femme.
11
Fertilité
Dans l’étude de fertilité chez le rat, des cycles œstraux prolongés et irréguliers ont été observés chez
les femelles recevant une dose élevée (30 mg/kg) ; ces changements n’ont toutefois pas altéré la
fécondité et les premiers stades du développement embryonnaire. Il n’y a pas eu d’effet sur la
fécondité des mâles (voir rubrique 5.3). L’effet du pérampanel sur la fécondité humaine n’a pas été
établi.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Fycompa a une influence modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Le pérampanel peut provoquer des sensations vertigineuses et une somnolence et peut donc altérer
l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Il est conseillé aux patients de ne pas
conduire de véhicule, de ne pas utiliser de machines complexes et de ne pas entreprendre d’autres
activités susceptibles d’être dangereuses jusqu’à ce qu’ils soient certains que le pérampanel n’altère
par leur capacité à effectuer ces tâches (voir rubriques 4.4 et 4.5).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Dans l’ensemble des études contrôlées et non contrôlées menées chez des patients présentant des
crises d’épilepsie partielles, 1 639 patients ont reçu le pérampanel, parmi lesquels 1 147 ont été traités
pendant 6 mois et 703 pendant plus de 12 mois.
Dans les études contrôlées et non contrôlées menées chez des patients présentant des crises
généralisées tonicocloniques primaires, 114 patients ont reçu le pérampanel, parmi lesquels 68 ont été
traités pendant 6 mois et 36 pendant plus de 12 mois.
Effets indésirables ayant entraîné l’arrêt du traitement
Dans les études cliniques de phase III contrôlées menées chez des patients présentant des crises
d’épilepsie partielles, le taux d’arrêt de traitement en raison d’effets indésirables a été de
1,7 % (3/172), 4,2 % (18/431) et 13,7 % (35/255) respectivement chez les patients randomisés pour
recevoir le pérampanel aux doses recommandées de 4 mg, 8 mg et 12 mg/jour et de 1,4 % (6/442)
chez les patients du groupe placebo. Les effets indésirables les plus fréquents (≥ 1 % dans l’ensemble
des groupes pérampanel et incidence supérieure à celle observée chez les patients recevant le placebo)
ayant entraîné l’arrêt du traitement ont été des sensations vertigineuses et une somnolence.
Dans les études cliniques de phase III contrôlées menées chez des patients présentant des crises
généralisées tonicocloniques primaires, le taux d’arrêt de traitement en raison d’effets indésirables a
été de 4,9 % (4/81) chez les patients randomisés pour recevoir le pérampanel 8 mg et de 1,2 % (1/82)
chez les patients du groupe placebo. L’effet indésirable le plus fréquent (≥ 2 % dans le groupe
pérampanel et incidence supérieure à celle observée chez les patients recevant le placebo) ayant
entraîné l’arrêt du traitement a été des sensations vertigineuses.
Utilisation après la commercialisation
Des réactions indésirables cutanées sévères, y compris une réaction médicamenteuse avec éosinophilie
et symptômes systémiques (syndrome DRESS), ont été signalées en association avec le traitement par
pérampanel (voir rubrique 4.4).
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
Dans le tableau ci-dessous, les effets indésirables, identifiés par l’analyse de la base de données de
sécurité complète des études cliniques menées avec Fycompa, sont présentés par classe de systèmes
d’organes et fréquence. Les effets indésirables sont présentés selon la convention suivante : très
fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), fréquence
indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
12
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre
décroissant de gravité.
Classe de systèmes
d’organes
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Affections
psychiatriques
Très fréquent
Fréquent
Perte d’appétit
Augmentation de
l’appétit
Agressivité
Colère
Anxiété
Désorientation
Sensation
vertigineuse
Somnolence
Ataxie
Dysarthrie
Troubles de
l’équilibre
Irritabilité
Diplopie
Vision trouble
Vertige
Nausées
Réaction
médicamenteuse
avec
éosinophilie et
symptômes
systémiques
(syndrome
DRESS)*
Syndrome de
Stevens-Johnson
(SSJ)*
Dorsalgies
Trouble de la
marche
Fatigue
Prise de poids
Chute
Peu fréquent
Fréquence
indéterminée
Idées
suicidaires
Tentative de
suicide
Hallucinations
Affections du système
nerveux
Affections oculaires
Affections de l’oreille
et du labyrinthe
Affections gastro-
intestinales
Affections de la peau
et du tissu sous-cutané
Affections musculo-
squelettiques et
systémiques
Troubles généraux
Investigations
Lésions, intoxications
et complications liées
aux procédures
*
Voir rubrique 4.4
Population pédiatrique
Selon la base de données des études cliniques incluant 196 adolescents traités par le pérampanel dans
les études en double aveugle pour des crises d’épilepsie partielles et des crises généralisées
tonicocloniques primaires, le profil de sécurité global chez les adolescents a été comparable à celui
observé chez les adultes, à l’exception de l’agressivité, qui était rapportée plus fréquemment chez les
adolescents que chez les adultes.
Selon la base de données des études cliniques incluant 180 patients pédiatriques traités par pérampanel
dans une étude multicentrique en ouvert, le profil de sécurité global chez les enfants a été comparable
13
à celui établi pour les adolescents et les adultes, à l’exception de la somnolence, l’irritabilité,
l’agressivité et l’agitation qui étaient rapportées plus fréquemment dans l’étude pédiatrique que dans
les études menées chez les patients adolescents et adultes.
Les données disponibles chez les enfants n’ont mis en évidence aucun effet cliniquement significatif
du pérampanel sur les paramètres de croissance et de développement, y compris le poids corporel, la
taille, la fonction thyroïdienne, le taux de facteur de croissance 1 analogue à l’insuline (IGF 1), la
fonction cognitive (telle qu’évaluée par le programme d’évaluation neuropsychologique
d’Aldenkamp Baker [ABNAS]), le comportement (tel qu’évalué par la liste de contrôle du
comportement de l’enfant [CBCL]), et la dextérité (telle qu’évaluée par le test de la planche à trous
Lafayette [Lafayette Grooved Pegboard Test, LGPT]). Cependant, les effets à long terme [au delà de
1 an] sur l’apprentissage, l’intelligence, la croissance, la fonction endocrinienne et la puberté chez les
enfants demeurent inconnus.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Des cas de surdosage volontaire ou accidentel ont été observés après la commercialisation du produit
chez des patients pédiatriques avec des doses de pérampanel allant jusqu’à 36 mg et chez des patients
adultes avec des doses allant jusqu’à 300 mg. Les effets indésirables observés comprenaient
l’altération de l’état mental, l’agitation, un comportement agressif, le coma et une diminution du
niveau de conscience. Les patients se sont rétablis sans séquelles.
Il n’existe pas d’antidote spécifique pour les effets du pérampanel.
Un traitement symptomatique et de maintien des fonctions vitales, pouvant comprendre la surveillance
des signes vitaux et l’observation de l’état clinique du patient est indiqué. Du fait de sa demi-vie
longue, les effets provoqués par le pérampanel peuvent être prolongés. En raison de la faible clairance
rénale, les mesures spécifiques telles qu’une diurèse forcée, une dialyse ou une hémoperfusion sont
peu susceptibles d’être efficaces.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiépileptiques, autres antiépileptiques, Code ATC : N03AX22
Mécanisme d’action
Le pérampanel est le premier représentant de la classe des antagonistes sélectifs, non compétitifs des
récepteurs ionotropiques au glutamate de type AMPA (acide α-amino-3-hydroxy-5-méthyl-4-
isoxazole propionique) présents sur les neurones post-synaptiques. Le glutamate est le principal
neurotransmetteur excitateur du système nerveux central (SNC) et il est impliqué dans différents
troubles neurologiques provoqués par une hyperexcitabilité neuronale. L’activation des récepteurs
AMPA par le glutamate serait responsable de l’essentiel de la transmission synaptique excitatrice
rapide dans le cerveau. Dans les études
in vitro,
le pérampanel n’est pas entré en compétition avec
l’AMPA pour la liaison aux récepteurs AMPA, mais la liaison du pérampanel a été déplacée par des
antagonistes non compétitifs des récepteurs AMPA, ce qui indique que le pérampanel est un
antagoniste non compétitif de ces récepteurs.
In vitro,
le pérampanel a inhibé l’augmentation du
calcium intracellulaire induite par l’activation des récepteurs AMPA (mais pas celle induite par
14
l’activation des récepteurs NMDA).
In vivo,
le pérampanel a significativement allongé la période de
latence des crises d’épilepsie chez un modèle d’épilepsie induite par les récepteurs AMPA.
Le mécanisme précis par lequel le pérampanel exerce ses effets antiépileptiques chez l’homme n’est
pas complètement élucidé.
Effets pharmacodynamiques
Une analyse (d’efficacité) pharmacocinétique-pharmacodynamique a été réalisée à partir des données
groupées issues de trois études d’efficacité dans les crises d’épilepsie partielles. De plus, une analyse
(d’efficacité) pharmacocinétique-pharmacodynamique a été réalisée dans le cadre d’une étude
d’efficacité dans les crises généralisées tonicocloniques primaires. Dans les deux analyses,
l’exposition au pérampanel est corrélée à la diminution de la fréquence des crises.
Fonctions psychomotrices
Chez des volontaires sains, des doses uniques et répétées de 8 mg et 12 mg ont altéré les fonctions
psychomotrices de façon dose-dépendante. Les effets du pérampanel sur des tâches complexes telles
que la conduite de véhicules et les effets délétères de l’alcool ont été additifs ou synergiques. Les
résultats des tests des fonctions psychomotrices sont revenus au niveau initial dans les 2 semaines
suivant l’arrêt de l’administration de pérampanel.
Fonction cognitive
Dans une étude menée chez des volontaires sains afin d’évaluer les effets du pérampanel sur la
vigilance et la mémoire, à l’aide d’une batterie de tests classique, aucun effet du pérampanel n’a été
observé après l’administration de doses uniques ou répétées de pérampanel allant jusqu’à 12 mg/jour.
Dans une étude contrôlée contre placebo menée chez des patients adolescents, il n’a pas été observé
avec le pérampanel par rapport au placebo de modifications significatives de la fonction cognitive,
évaluée par le score global de fonction cognitive de la batterie de tests du système d’évaluation
informatisé Cognitive Drug Research (CDR). Dans la phase d’extension en ouvert, il n’a pas été
observé de variations significatives du score global du système CDR après 52 semaines de traitement
par le pérampanel (voir rubrique 5.1, Population pédiatrique).
Dans une étude non contrôlée en ouvert menée chez des patients pédiatriques, aucun changement
cliniquement important de la fonction cognitive depuis l’inclusion, d’après l’évaluation ABNAS, n’a
été observé à la suite du traitement par le pérampanel en association (voir rubrique 5.1, Population
pédiatrique).
Vigilance et humeur
Chez des volontaires sains ayant reçu de 4 à 12 mg/jour de pérampanel, les niveaux de vigilance
(éveil) ont diminué de façon dose-dépendante. L’humeur ne s’est détériorée qu’après l’administration
de 12 mg/jour ; les changements de l’humeur étaient minimes et traduisaient une baisse générale de la
vigilance. L’administration de doses répétées de 12 mg/jour de pérampanel a également potentialisé
les effets de l’alcool sur l’attention et la vigilance et augmenté les niveaux de colère, désorientation et
dépression, déterminés à l’aide de l’échelle POMS d’évaluation de l’humeur en 5 points.
Électrophysiologie cardiaque
Le pérampanel administré à des doses quotidiennes allant jusqu’à 12 mg n’a pas induit d’allongement
de l’intervalle QTc et n’a pas eu d’effet dose-dépendant ou cliniquement significatif sur la durée du
complexe QRS.
Efficacité et sécurité cliniques
Crises d’épilepsie partielles
L’efficacité du pérampanel en association dans les crises d’épilepsie partielles a été établie par trois
études multicentriques, randomisées, en double insu, contrôlées contre placebo, de 19 semaines chez
des patients adultes et adolescents. Les patients présentaient des crises d’épilepsie partielles avec ou
15
sans généralisation secondaire et non correctement contrôlées par un à trois médicaments
antiépileptiques concomitants. Durant une période initiale de 6 semaines, les patients devaient
présenter plus de cinq crises d’épilepsie, avec des périodes sans crise n’excédant pas 25 jours. Dans
ces trois études cliniques, l’ancienneté moyenne de l’épilepsie était d’environ 21,06 ans. Entre 85,3 %
et 89,1 % des patients prenaient deux à trois médicaments antiépileptiques concomitants avec ou sans
stimulation concurrente du nerf pneumogastrique.
Deux études (études 304 et 305) ont été menées pour comparer les doses de 8 et 12 mg/jour de
pérampanel à un placebo et la troisième étude (étude 306) pour comparer les doses de 2, 4 et 8 mg/jour
de pérampanel à un placebo. Dans les trois études, après une phase initiale de 6 semaines avant la
randomisation destinée à établir la fréquence initiale des crises d’épilepsie, les patients ont été
randomisés et la posologie a été augmentée progressivement jusqu’à la dose attribuée par
randomisation. Pendant la phase de titration des trois études, le traitement a été instauré à la dose de
2 mg/jour et la dose était augmentée chaque semaine par paliers de 2 mg/jour jusqu’à la dose cible.
Les patients présentant des événements indésirables intolérables pouvaient poursuivre le traitement à
la même dose ou recevoir une dose inférieure à la dose antérieure. Dans les trois études, la phase de
titration a été suivie d’une phase d’entretien d’une durée de 13 semaines, au cours de laquelle les
patients devaient recevoir une dose stable de pérampanel.
Les taux de répondeurs à 50 % (définis par une réduction de 50 % de la fréquence des crises)
combinés ont été de 19 % pour le placebo, 29 % pour la dose de 4 mg, 35 % pour la dose de 8 mg et
35 % pour la dose de 12 mg. Un effet statistiquement significatif sur la diminution de la fréquence des
crises au cours d’une période de 28 jours (entre la phase initiale et la phase de traitement) a été
observé par rapport au groupe placebo avec le traitement par le pérampanel aux doses de 4 mg/jour
(étude 306), 8 mg/jour (études 304, 305 et 306) et 12 mg/jour (études 304 et 305). Les taux de
répondeurs à 50 % dans les groupes 4 mg, 8 mg et 12 mg ont été respectivement de 23,0 %, 31,5 % et
30,0 % en association avec des médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques et de 33,3 %,
46,5 % et 50,0 % lorsque le pérampanel était administré en association avec des médicaments
antiépileptiques non inducteurs enzymatiques. Ces études montrent que le pérampanel administré en
association aux doses de 4 mg à 12 mg une fois par jour est significativement plus efficace que le
placebo dans cette population.
Les données des études contrôlées contre placebo montrent une amélioration du contrôle des crises
d’épilepsie avec la dose 4 mg de pérampanel une fois par jour et que ce bénéfice est majoré lorsque la
dose est augmentée à 8 mg/jour. Dans la population globale, l’efficacité observée à la dose de 12 mg
n’a pas été meilleure que celle observée à la dose de 8 mg. Un bénéfice de la dose de 12 mg a été
observé chez certains patients supportant bien la dose de 8 mg et lorsque la réponse clinique à cette
dose était insuffisante. Une réduction cliniquement significative de la fréquence des crises par rapport
au placebo a été obtenue dès la deuxième semaine de traitement lorsque les patients atteignaient une
dose journalière de 4 mg.
Dans les études cliniques, 1,7 % à 5,8 % des patients traités par le pérampanel ont été libres de crises
pendant la période d’entretien de 3 mois par rapport à 0 % à 1,0 % des patients recevant le placebo.
Étude d’extension en ouvert
Quatre-vingt-dix-sept pour cent des patients ayant terminé les études randomisées menées chez les
patients présentant des crises d’épilepsie partielles ont été inclus dans l’étude d’extension en ouvert
(n = 1 186). Les patients ayant participé aux études randomisées ont reçu le pérampanel en relais
pendant 16 semaines, suivies d’une période d’entretien au long cours (≥ 1 an). La dose journalière
moyenne était de 10,05 mg.
Crises généralisées tonicocloniques primaires
L’efficacité du pérampanel en association chez les patients âgés de 12 ans et plus atteints d’épilepsie
idiopathique généralisée présentant des crises généralisées tonicocloniques primaires (GTCP) a été
établie par une étude multicentrique, randomisée en double insu, contrôlée contre placebo (étude 332).
Les patients éligibles traités par un à trois médicaments antiépileptiques à dose stable présentant au
moins trois crises généralisées tonicocloniques primaires pendant la période de pré-inclusion de
16
8 semaines ont été randomisés pour recevoir le pérampanel ou le placebo. La population était
composée de 164 patients (pérampanel N = 82, placebo N = 82). La posologie était augmentée
progressivement sur quatre semaines jusqu’à une dose cible de 8 mg par jour ou jusqu’à la dose
maximale tolérée et les patients ont été traités pendant 13 semaines supplémentaires au dernier palier
de dose atteint à la fin de la période de titration. La durée totale de la période de traitement était de
17 semaines. Le médicament à l’étude était administré une fois par jour.
Le taux de répondeurs à 50 % (réduction de 50 % de la fréquence des crises généralisées
tonicocloniques primaires) pendant la période d’entretien a été significativement plus élevé dans le
groupe pérampanel (58,0 %) que dans le groupe placebo (35,8 %) (P = 0,0059). Le taux de répondeurs
à 50 % a été de 22,2 % en association avec des médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques
et de 69,4 % lorsque le pérampanel était administré en association avec des médicaments
antiépileptiques non inducteurs enzymatiques. Le nombre de patients traités par le pérampanel
recevant des médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques était faible (n = 9). La variation
en pourcentage médiane de la fréquence des crises généralisées tonicocloniques primaires sur une
période de 28 jours pendant les périodes de titration et d’entretien (combinées) par rapport à la période
avant la randomisation a été plus importante avec le pérampanel (-76,5 %) qu’avec le placebo
(-38,4 %) (P < 0,0001). Pendant la période d’entretien de 3 mois, 30,9 % des patients (25/81) traités
par le pérampanel ont été libres de crises généralisées tonicocloniques primaires par rapport à 12,3 %
des patients (10/81) recevant le placebo.
Autres sous-types de crise généralisée idiopathique
L’efficacité et la sécurité du pérampanel chez les patients présentant des crises myocloniques n’ont pas
été établies. Les données disponibles sont insuffisantes pour tirer des conclusions.
L’efficacité du pérampanel dans le traitement des absences n’a pas été démontrée.
Dans l’étude 332, chez les patients présentant des crises GTCP et des crises myocloniques
concomitantes, 16,7 % des patients (4/24) traités par le pérampanel ont été libres de crises par rapport
à 13,0 % des patients (3/23) recevant le placebo. Chez les patients présentant des crises d’absence
concomitantes, 22,2 % des patients (6/27) traités par le pérampanel ont été libres de crises par rapport
à 12,1 % des patients (4/33) recevant le placebo. 23,5 % des patients (19/81) traités par le pérampanel
ont été libres de tous les types de crises par rapport à 4,9 % des patients (4/81) recevant le placebo.
Phase d’extension en ouvert
Sur les 140 patients ayant terminé l’étude 332, 114 (81,4 %) sont entrés dans la phase d’extension. Les
patients de l’étude randomisée ont reçu le pérampanel en relais pendant 6 semaines, suivies d’une
période d’entretien au long cours (≥ 1 an). Dans la phase d’extension, 73,7 % (84/114) des patients
reçoivent une dose journalière modale de pérampanel supérieure à 4 à 8 mg par jour et
16,7 % (19/114) une dose journalière modale supérieure à 8 à 12 mg par jour. Une diminution d’au
moins 50 % de la fréquence des crises GTCP a été observée chez 65,9 % (29/44) des patients après un
an de traitement pendant la phase d’extension (par rapport à leur fréquence de crises lors de l’inclusion
avant le traitement par le pérampanel). Ces données concordaient avec celles de la variation en
pourcentage de la fréquence des crises et ont montré que le taux de répondeurs à 50 % chez les
patients présentant des crises GTCP était généralement stable au cours du temps de la semaine 26
environ jusqu’à la fin de l’année 2. Des résultats similaires ont été observés lorsque tous les types de
crises et absences par rapport aux crises myocloniques ont été évalués au cours du temps.
Relais par une monothérapie
Dans une étude rétrospective de la pratique clinique, 51 patients atteints d’épilepsie qui recevaient le
pérampanel en traitement en association ont changé pour le pérampanel en monothérapie. La majorité
de ces patients avait des antécédents de crises d’épilepsie partielles. Parmi ces patients, 14 (27 %) sont
revenus au traitement en association au cours des mois suivants. Trente-quatre (34) patients ont été
suivis pendant au moins 6 mois et sur ceux-ci, 24 patients (71 %) sont restés sous pérampanel en
monothérapie pendant au moins 6 mois. Dix (10) patients ont été suivis pendant au moins 18 mois et
sur ceux-ci, 3 patients (30 %) sont restés sous pérampanel en monothérapie pendant au moins 18 mois.
17
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études
réalisées avec Fycompa dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans
l’indication d’épilepsies résistantes au traitement (syndromes épileptiques idiopathiques liés à l’âge et
syndromes épileptiques liés à la localisation) (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant
l’usage chez les adolescents et les patients pédiatriques).
Les trois études pivot de phase III en double insu, contrôlées contre placebo ont inclus 143 adolescents
âgés de 12 à 18 ans. Les résultats chez ces adolescents ont été comparables à ceux observés dans la
population adulte.
L’étude 332 a inclus 22 adolescents âgés de 12 à 18 ans. Les résultats chez ces adolescents ont été
comparables à ceux observés dans la population adulte.
Une étude randomisée en double aveugle, contrôlée contre placebo, d’une durée de 19 semaines, avec
phase d’extension en ouvert (étude 235) a été menée pour évaluer les effets à court terme sur la
fonction cognitive de Fycompa (dose cible allant de 8 à 12 mg une fois par jour) en traitement
adjuvant chez 133 adolescents (Fycompa n = 85, placebo n = 48) âgés de 12 ans à moins de 18 ans
présentant des crises partielles mal contrôlées. La fonction cognitive était évaluée par le T-score global
de fonction cognitive du système Cognitive Drug Research (CDR), qui est un score composite calculé
à partir de 5 domaines testant la capacité d’attention, le maintien de l’attention, la qualité de la
mémoire épisodique secondaire, la qualité de la mémoire de travail et la vitesse de rappel de
l’information. La variation moyenne (écart-type, ET) du T-score global de fonction cognitive du
système CDR à la fin de la période de traitement en double aveugle (19 semaines) par rapport au score
initial était de 1,1 (7,14) dans le groupe placebo et de –1,0 (8,86) dans le groupe pérampanel, avec une
différence des moyennes des moindres carrés (IC à 95 %) entre les groupes de traitement de –2,2 (–
5,2 ; 0,8). Il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre les groupes de traitement
(P = 0,145). Les T-scores globaux de fonction cognitive du système CDR pour les groupes placebo et
pérampanel étaient de 41,2 (10,7) et 40,8 (13,0) respectivement lors de l’inclusion. Chez les patients
traités par le pérampanel dans la phase d’extension en ouvert (n = 112), la variation moyenne (ET) du
T-score global de fonction cognitive du système CDR à la fin de la période de traitement en ouvert
(52 semaines) par rapport au score initial était de –1,0 (9,91). Cette différence n’était pas
statistiquement significative (P = 0,96). Après une durée de traitement par le pérampanel allant jusqu’à
52 semaines (n = 114), aucun effet sur la croissance osseuse n’a été observé. Il n’a pas été observé
d’effets sur le poids, la taille et le développement sexuel après une durée de traitement allant jusqu’à
104 semaines (n = 114).
Une étude non contrôlée en ouvert (étude 311) a été menée pour établir le lien entre exposition et
efficacité du pérampanel en association chez 180 patients pédiatriques (âgés de 4 à 11 ans) présentant
des crises partielles ou des crises généralisées tonicocloniques primaires mal contrôlées. La posologie
était augmentée progressivement sur 11 semaines jusqu’à une dose cible de 8 mg/jour ou jusqu’à la
dose maximale tolérée (sans dépasser 12 mg/jour) pour les patients n’utilisant pas de médicaments
antiépileptiques concomitants inducteurs du CYP3A (carbamazépine, oxcarbazépine, eslicarbazépine
et phénytoïne), ou jusqu’à une dose de 12 mg/jour ou la dose maximale tolérée (sans dépasser
16 mg/jour) pour les patients utilisant un médicament antiépileptique concomitant inducteur du
CYP3A. La dose de pérampanel atteinte au terme de la période de titration a été maintenue pendant
12 semaines (pour un total de 23 semaines d’exposition) à la fin de l’étude principale. Les patients qui
sont entrés dans la phase d’extension ont été traités pendant 29 semaines supplémentaires, pour une
durée d’exposition totale de 52 semaines.
Chez les patients présentant des crises partielles (n = 148 patients), la variation médiane de la
fréquence des crises sur une période de 28 jours, le taux de répondeurs à 50 % ou plus, et le taux
d’absence de crises après 23 semaines de traitement par pérampanel étaient respectivement de
40,1 %, 46,6 % (n = 69/148), et 11,5 % (n = 17/148) pour la totalité des crises partielles. Les effets
du traitement sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 40 52 : n = 108 patients,
69,4 %), le taux de répondeurs à 50 % (semaines 40 52 : 62,0 %, n = 67/108), et le taux d’absence
18
de crises (semaines 40 52 : 13,0 %, n = 14/108) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement
par pérampanel.
Dans un sous groupe de patients atteints de crises partielles avec généralisation secondaire
(n = 54 patients), les valeurs correspondantes étaient respectivement de 58,7 %, 64,8 % (n = 35/54),
et 18,5 % (n = 10/54) pour les crises généralisées tonicocloniques secondaires. Les effets du traitement
sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 40 52 : n = 41 patients, 73,8 %), le
taux de répondeurs à 50 % (semaines 40 52 : 80,5 %, n = 33/41), et le taux d’absence de crises
(semaines 40 52 : 24,4 %, n = 10/41) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par
pérampanel.
Chez les patients présentant des crises généralisées tonicocloniques primaires (n = 22 patients, dont
19 patients âgés de 7 < 12 ans et 3 patients âgés de 4 < 7 ans), la variation médiane de la fréquence
des crises sur une période de 28 jours, le taux de répondeurs à 50 % ou plus, et le taux d’absence de
crises étaient respectivement de 69,2 %, 63,6 % (n = 14/22), et 54,5 % (n = 12/22). Les effets du
traitement sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 40 52 : n = 13 patients,
100,0 %), le taux de répondeurs à 50 % (semaines 40 52 : 61,5 %, n = 8/13), et le taux d’absence de
crises (semaines 40 52 : 38,5 %, n = 5/13) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par
pérampanel. En raison du nombre très limité de patients, ces résultats doivent être interprétés avec
prudence.
Des résultats similaires ont été obtenus dans un sous groupe de patients présentant des crises
généralisées tonicocloniques primaires d’épilepsie généralisée idiopathique (EGI) (n = 19 patients,
dont 17 patients âgés de 7 < 12 ans et 2 patients âgés de 4 < 7 ans) ; les valeurs correspondantes
étaient respectivement de 56,5 %, 63,2 % (n = 12/19), et 52,6 % (n = 10/19). Les effets du traitement
sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 40 52 : n = 11 patients, 100,0 %), le
taux de répondeurs à 50 % (semaines 40 52 : 54,5 %, n = 6/11), et le taux d’absence de crises
(semaines 40 52 : 36,4 %, n = 4/11) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par
pérampanel. En raison du nombre très limité de patients, ces résultats doivent être interprétés avec
prudence.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
La pharmacocinétique du pérampanel a été étudiée chez des volontaires sains adultes (âgés de 18 à
79 ans), des adultes, adolescents et patients pédiatriques présentant des crises d’épilepsie partielles et
des crises généralisées tonicocloniques primaires, des adultes atteints de la maladie de Parkinson, des
adultes présentant une neuropathie diabétique, des adultes atteints de sclérose en plaques et des
patients présentant une insuffisance hépatique.
Absorption
Après administration orale, le pérampanel est facilement absorbé, sans signe d’effet de premier
passage hépatique important. L’administration de comprimés de pérampanel avec un repas riche en
graisses n’a pas eu d’effet sur l’exposition plasmatique maximale (C
max
) ou sur l’exposition totale
(ASC
0-inf
) au pérampanel. Le t
max
a été prolongé d’environ 1 heure par rapport à l’administration à
jeun.
Distribution
Les données des études
in vitro
indiquent que la liaison du pérampanel aux protéines plasmatiques est
d’environ 95 %.
Des études
in vitro
montrent que le pérampanel n’est pas un substrat ni un inhibiteur significatif des
polypeptides transporteurs d’anions organiques (OATP) 1B1 et 1B3, des transporteurs d’anions
organiques (OAT) 1, 2, 3 et 4, des transporteurs de cations organiques (OCT) 1, 2 et 3 et des pompes
d’efflux que sont la glycoprotéine P et la protéine BCRP (Breast
Cancer Resistance Protein).
19
Biotransformation
Le pérampanel est fortement métabolisé par oxydation primaire suivie d’une glucuroconjugaison. Les
résultats d’une étude clinique menée chez des volontaires sains ayant reçu du pérampanel
radiomarqué, confirmés par des études
in vitro
utilisant des CYP humains recombinants et des
microsomes hépatiques humains, montrent que le métabolisme du pérampanel fait intervenir
principalement le CYP3A.
Après l’administration de pérampanel radiomarqué, les métabolites du pérampanel n’ont été retrouvés
qu’à l’état de traces dans le plasma.
Élimination
Après l’administration d’une dose de pérampanel radiomarqué chez 8 volontaires sains adultes ou
âgés, environ 30 % de la radioactivité récupérée ont été retrouvés dans les urines et 70 % dans les
fèces. Dans les urines et les fèces, la radioactivité récupérée était essentiellement composée d’un
mélange de métabolites oxydés et conjugués. Dans une analyse pharmacocinétique de population
réalisée sur les données combinées de 19 études de phase I, la demi-vie (t
1/2
) moyenne du pérampanel
était de 105 heures. Lorsque le pérampanel a été administré en association avec la carbamazépine, un
inducteur puissant du CYP3A, le t
1/2
moyen a été de 25 heures.
Linéarité/non-linéarité
Une relation linéaire entre la dose et la concentration plasmatique de pérampanel a été mise en
évidence dans une analyse pharmacocinétique de population sur des données combinées issues de
vingt études de phase I menées chez des volontaires sains qui recevaient des doses de pérampanel
uniques ou répétées comprises entre 0,2 et 36 mg, d’une étude de phase II, de cinq études de phase III
menées chez des patients présentant des crises d’épilepsie partielles qui recevaient du pérampanel à
des doses comprises entre 2 et 16 mg/jour et deux études de phase III menées chez des patients
présentant des crises généralisées tonicocloniques primaires qui recevaient du pérampanel à des doses
comprises entre 2 et 14 mg/jour.
Populations particulières
Insuffisance hépatique
Les paramètres pharmacocinétiques du pérampanel après administration d’une dose unique de 1 mg
ont été évalués chez 12 patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh
A et B, respectivement) par rapport à 12 volontaires sains appariés pour les caractéristiques
démographiques. La clairance apparente moyenne du pérampanel libre était de 188 ml/min chez les
patients présentant une insuffisance légère contre 338 ml/min chez les témoins appariés et de
120 ml/min ; chez les patients présentant une insuffisance modérée contre 392 ml/min chez les
témoins appariés. Le t
1/2
a été plus long chez les patients présentant une insuffisance légère (306 h
contre 125 h) et chez les patients présentant une insuffisance modérée (295 h contre 139 h) que chez
les volontaires sains appariés.
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique du pérampanel n’a pas été évaluée de façon formelle chez les patients
insuffisants rénaux. Le pérampanel est éliminé presque exclusivement par métabolisme suivi d’une
excrétion rapide des métabolites ; les métabolites du pérampanel ne sont retrouvés qu’à l’état de traces
dans le plasma. Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises
d’épilepsie partielles ayant une clairance de la créatinine comprise entre 39 et 160 ml/min et qui
recevaient le pérampanel à des doses allant jusqu’à 12 mg/jour dans le cadre d’études cliniques
contrôlés contre placebo, la clairance du pérampanel n’a pas été influencée par la clairance de la
créatinine. Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises
généralisées tonicocloniques primaires qui recevaient le pérampanel à des doses allant jusqu’à
8 mg/jour dans le cadre d’une étude clinique contrôlée contre placebo, la clairance du pérampanel n’a
pas été influencée par la clairance de la créatinine initiale.
20
Sexe
Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d’épilepsie
partielles et recevant le pérampanel à des doses allant jusqu’à 12 mg/jour et de patients présentant des
crises généralisées tonicocloniques primaires et recevant le pérampanel à des doses allant jusqu’à
8 mg/jour dans le cadre d’études cliniques contrôlés contre placebo, la clairance du pérampanel chez
les femmes (0,54 l/h) a été plus faible de 18 % que chez les hommes (0,66 l/h).
Sujets âgés (65 ans et plus)
Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d’épilepsie
partielles (âgés de 12 à 74 ans) et de patients présentant des crises généralisées tonicocloniques
primaires (âgés de 12 à 58 ans) et recevant le pérampanel à des doses allant jusqu’à 8 mg/jour ou
12 mg/jour dans le cadre d’études cliniques contrôlés contre placebo, aucun effet significatif de l’âge
sur la clairance du pérampanel n’a été observé. Aucune adaptation de la posologie n’est jugée
nécessaire chez les patients âgés (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
Une analyse pharmacocinétique de population sur des données combinées obtenues auprès d’enfants
âgés de 4 à 11 ans, d’adolescents âgés de ≥ 12 ans et d’adultes a montré que la clairance du
pérampanel augmentait avec l’augmentation du poids corporel. Par conséquent, il est nécessaire
d’adapter la posologie chez les enfants âgés de 4 à 11 ans dont le poids corporel est < 30 kg (voir
rubrique 4.2).
Études d’interactions médicamenteuses
Évaluation in vitro des interactions médicamenteuses
Inhibition des enzymes du métabolisme des médicaments
Dans des microsomes hépatiques humains, le pérampanel (30 µmol/l) a présenté un faible effet
inhibiteur sur le CYP2C8 et sur l’UGT1A9 parmi les principaux cytochromes et
glucuronosyltransférases hépatiques.
Induction des enzymes du métabolisme des médicaments
Par rapport aux témoins positifs (dont le phénobarbital et la rifampicine), le pérampanel a été un
inducteur faible du CYP2B6 (30 µmol/l) et du CYP3A4/5 (≥ 3 µmol/l) parmi les principaux CYP et
UGT hépatiques dans des hépatocytes humains en culture.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les effets indésirables suivants n’ont pas été observés dans les études cliniques, mais ont été constatés
chez des animaux soumis à des niveaux d’exposition semblables à ceux utilisés pour l’homme et
pourraient avoir une signification clinique.
Dans l’étude de fertilité chez le rat, des cycles œstraux prolongés et irréguliers ont été observés chez
les femelles à la dose maximale tolérée (30 mg/kg) ; ces changements n’ont toutefois pas altéré la
fécondité et les premiers stades du développement embryonnaire. Il n’y a pas eu d’effet sur la
fécondité des mâles.
L’excrétion dans le lait a été mesurée chez les rates 10 jours après la mise bas. Les concentrations
étaient maximales après une heure et représentaient 3,65 fois les concentrations plasmatiques.
Dans une étude de toxicité sur le développement pré- et post-natal chez le rat, il a été observé des
conditions anormales de parturition et d’allaitement aux doses materno-toxiques et une augmentation
de la mortinatalité dans la descendance. Le développement du comportement et des fonctions de
reproduction des petits n’a pas été altéré, mais quelques paramètres du développement physique ont
montré un certain retard, probablement secondaire aux effets pharmacologiques du pérampanel sur le
21
SNC. Le passage à travers la barrière placentaire était relativement faible ; 0,09 % ou moins de la dose
administrée a été détecté chez les fœtus.
Les données non cliniques ont révélé que le pérampanel n’est ni génotoxique ni cancérigène. Chez le
rat et le singe, l’administration des doses maximales tolérées a entraîné des manifestations cliniques
liées au mode d’action pharmacologique sur le SNC et une réduction du poids corporel à la fin de
l’étude. Aucune modification imputable directement au pérampanel de la pathologie clinique ou de
l’histopathologie n’a été observée.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Fycompa 2 mg et 4 mg comprimés pelliculés
Noyau
Lactose monohydraté
Hydroxypropylcellulose faiblement substituée
Povidone K-29/32
Stéarate de magnésium (E470b)
Fycompa 6 mg, 8 mg, 10 mg et 12 mg comprimés pelliculés
Noyau
Lactose monohydraté
Hydroxypropylcellulose faiblement substituée
Povidone K-29/32
Cellulose microcristalline
Stéarate de magnésium (E470b)
Fycompa 2 mg comprimés pelliculés
Pelliculage
Hypromellose 2910
Talc
Macrogol 8000
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer jaune (E172)
Oxyde de fer rouge (E172)
Fycompa 4 mg comprimés pelliculés
Pelliculage
Hypromellose 2910
Talc
Macrogol 8000
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer rouge (E172)
22
Fycompa 6 mg comprimés pelliculés
Pelliculage
Hypromellose 2910
Talc
Macrogol 8000
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer rouge (E172)
Fycompa 8 mg comprimés pelliculés
Pelliculage
Hypromellose 2910
Talc
Macrogol 8000
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer rouge (E172)
Oxyde de fer noir (E172)
Fycompa 10 mg comprimés pelliculés
Pelliculage
Hypromellose 2910
Talc
Macrogol 8000
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer jaune (E172)
Laque aluminique d’indigotine (E132)
Fycompa 12 mg comprimés pelliculés
Pelliculage
Hypromellose 2910
Talc
Macrogol 8000
Dioxyde de titane (E171)
Laque aluminique d’indigotine (E132)
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
5 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Plaquettes thermoformées en PVC/aluminium.
Fycompa 2 mg comprimés pelliculés
Boîte de 7 uniquement pour la première semaine de traitement, 28 et 98.
23
Fycompa 4 mg comprimés pelliculés
4 mg – boîtes de 7, 28, 84 et 98.
Fycompa 6 mg comprimés pelliculés
6 mg – boîtes de 7, 28, 84 et 98.
Fycompa 8 mg comprimés pelliculés
8 mg – boîtes de 7, 28, 84 et 98.
Fycompa 10 mg comprimés pelliculés
10 mg – boîtes de 7, 28, 84 et 98.
Fycompa 12 mg comprimés pelliculés
12 mg – boîtes de 7, 28, 84 et 98.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
e-mail : medinfo_de@eisai.net
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/001-023
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 23 juillet 2012
Date du dernier renouvellement : 6 avril 2017
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
{MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
24
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 0,5 mg/mL suspension buvable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque mL de suspension buvable contient 0,5 mg de pérampanel.
Chaque flacon de 340 mL contient 170 mg de pérampanel.
Excipient à effet notoire :
Chaque mL de suspension buvable contient 175 mg de sorbitol (E420).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Suspension buvable.
Suspension blanche à blanc-cassé.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications therapeutiques
Fycompa (pérampanel) est indiqué en association dans le traitement des
-
crises d’épilepsie partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les patients âgés de
4 ans et plus ;
-
crises généralisées tonicocloniques primaires (GTCP) chez les patients âgés de 7 ans et plus
atteints d’épilepsie généralisée idiopathique (EGI).
4.2
Posologie et mode d’administration
Posologie
La dose de Fycompa doit être augmentée progressivement en fonction de la réponse de chaque patient,
afin d’optimiser le rapport bénéfice-risque.
Le pérampanel sous forme de suspension doit être pris par voie orale, une fois par jour au coucher.
Il peut être pris au cours ou en dehors des repas, mais de préférence toujours dans les mêmes
conditions. Le relais entre les formulations en comprimé et en suspension doit être effectué avec
précaution (voir rubrique 5.2).
Le médecin doit prescrire la formulation et le dosage les plus appropriés en fonction du poids et de la
dose.
Crises d’épilepsie partielles
Le pérampanel aux doses de 4 mg/jour à 12 mg/jour est efficace dans le traitement des crises
d’épilepsie partielles.
Le tableau suivant présente une synthèse de la posologie recommandée pour les adultes, les
adolescents et les enfants âgés de 4 ans et plus. Des informations supplémentaires sont fournies sous le
tableau.
25
Dose initiale
recommandée
Titration (par
paliers)
Dose d’entretien
recommandée
Titration (par
paliers)
Dose maximale
recommandée
Adulte/adolescent
(12 ans et plus)
2 mg/jour
(4 mL/jour)
2 mg/jour
(4 mL/jour)
(en respectant un
délai minimal d’une
semaine)
4 à 8 mg/jour
(8 à 16 mL/jour)
2 mg/jour
(4 mL/jour)
(en respectant un
délai minimal d’une
semaine)
12 mg/jour
(24 mL/jour)
Enfants (4 à 11 ans) ; pesant :
≥ 30 kg
20 à < 30 kg
< 20 kg
2 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
(4 mL/jour)
(2 mL/jour)
(2 mL/jour)
2 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
(4 mL/jour)
(2 mL/jour)
(2 mL/jour)
(en respectant un (en respectant un (en respectant un
délai minimal
délai minimal
délai minimal
d’une semaine)
d’une semaine)
d’une semaine)
4 à 8 mg/jour
4 à 6 mg/jour
2 à 4 mg/jour
(8 à 16 mL/jour)
(8 à 12 mL/jour)
(4 à 8 mL/jour)
2 mg/jour
1 mg/jour
0,5 mg/jour
(4 mL/jour)
(2 mL/jour)
(1 mL/jour)
(en respectant un (en respectant un (en respectant un
délai minimal
délai minimal
délai minimal
d’une semaine)
d’une semaine)
d’une semaine)
12 mg/jour
8 mg/jour
6 mg/jour
(24 mL/jour)
(16 mL/jour)
(12 mL/jour)
Adultes et adolescents âgés de ≥ 12 ans
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour (4 mL/jour). La dose peut être
augmentée par paliers de 2 mg (4 mL) (à intervalle d’une ou deux semaines, selon les facteurs influant
sur la demi-vie indiqués ci-dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu’à une
dose d’entretien de 4 mg/jour (8 mL/jour) à 8 mg/jour (16 mL/jour). En fonction de la réponse clinique
et de la tolérance des patients à la dose de 8 mg/jour (16 mL/jour), la posologie peut être augmentée
par paliers de 2 mg/jour (4 mL/jour) jusqu’à atteindre 12 mg/jour (24 mL/jour). Chez les patients dont
les traitements concomitants n’entraînent pas une réduction de la demi-vie du pérampanel (voir
rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d’au moins deux semaines entre chaque augmentation
de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la demi-vie du pérampanel
(voir rubrique 4.5), un délai d’au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant ≥ 30 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour (4 mL/jour). La dose peut être
augmentée par paliers de 2 mg (4 mL/jour) (à intervalle d’une ou deux semaines, selon les facteurs
influant sur la demi vie indiqués ci dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance
jusqu’à une dose d’entretien de 4 mg/jour (8 mL/jour) à 8 mg/jour (16 mL/jour). En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de 8 mg/jour (16 mL/jour), la posologie peut
être augmentée par paliers de 2 mg/jour (4 mL/jour) jusqu’à atteindre 12 mg/jour (24 mL/jour). Chez
les patients dont les traitements concomitants n’entraînent pas une réduction de la demi vie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d’au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la
demi vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d’au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant entre 20 kg et < 30 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 1 mg/jour (2 mL/jour). La dose peut être
augmentée par paliers de 1 mg (2 mL/jour) (à intervalle d’une ou deux semaines, selon les facteurs
influant sur la demi vie indiqués ci dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance
jusqu’à une dose d’entretien de 4 mg/jour (8 mL/jour) à 6 mg/jour (12 mL/jour). En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de 6 mg/jour (12 mL/jour), la posologie peut
être augmentée par paliers de 1 mg/jour (2 mL/jour) jusqu’à atteindre 8 mg/jour (16 mL/jour). Chez
les patients dont les traitements concomitants n’entraînent pas une réduction de la demi vie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d’au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la
demi vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d’au moins une semaine devra être observé.
26
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant < 20 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 1 mg/jour (2 mL/jour). La dose peut être
augmentée par paliers de 1 mg (2 mL/jour) (à intervalle d’une ou deux semaines, selon les facteurs
influant sur la demi vie indiqués ci dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance
jusqu’à une dose d’entretien de 2 mg/jour (4 mL/jour) à 4 mg/jour (8 mL/jour). En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de 4 mg/jour (8 mL/jour), la posologie peut
être augmentée par paliers de 0,5 mg/jour (1 mL/jour) jusqu’à atteindre 6 mg/jour (12 mL/jour). Chez
les patients dont les traitements concomitants n’entraînent pas une réduction de la demi vie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d’au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la
demi vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d’au moins une semaine devra être observé.
Crises généralisées tonicocloniques primaires
Le pérampanel à une dose allant jusqu’à 8 mg/jour est efficace dans le traitement des crises d’épilepsie
généralisées tonicocloniques primaires.
Le tableau suivant présente une synthèse de la posologie recommandée pour les adultes, les
adolescents et les enfants âgés de 7 ans et plus. Des informations supplémentaires sont fournies sous le
tableau.
Adulte/adolescent
(12 ans et plus)
2 mg/jour
(4 mL/jour)
2 mg/jour
(4 mL/jour)
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
Jusqu’à 8 mg/jour
(Jusqu’à
16 mL/jour)
2 mg/jour
(4 mL/jour)
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
12 mg/jour
(24 mL/jour)
Enfants (7 à 11 ans) ; pesant :
≥ 30 kg
20 à < 30 kg
< 20 kg
2 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
(4 mL/jour)
(2 mL/jour)
(2 mL/jour)
2 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
(4 mL/jour)
(2 mL/jour)
(2 mL/jour)
(en respectant un (en respectant un (en respectant un
délai minimal
délai minimal
délai minimal
d’une semaine)
d’une semaine)
d’une semaine)
4 à 8 mg/jour
(8 à 16 mL/jour)
2 mg/jour
(4 mL/jour)
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
12 mg/jour
(24 mL/jour)
4 à 6 mg/jour
(8 à 12 mL/jour)
1 mg/jour
(2 mL/jour)
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
8 mg/jour
(16 mL/jour)
2 à 4 mg/jour
(4 à 8 mL/jour)
0,5 mg/jour
(1 mL/jour)
(en respectant un
délai minimal
d’une semaine)
6 mg/jour
(12 mL/jour)
Dose initiale
recommandée
Titration (par
paliers)
Dose d’entretien
recommandée
Titration (par
paliers)
Dose maximale
recommandée
Adultes et adolescents âgés de ≥ 12 ans
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour (4 mL/jour). La dose peut être
augmentée par paliers de 2 mg (4 mL) (à intervalle d’une ou deux semaines, selon les facteurs influant
sur la demi-vie indiqués ci-dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu’à une
dose d’entretien allant jusqu’à 8 mg/jour (16 mL/jour). En fonction de la réponse clinique et de la
tolérance des patients à la dose de 8 mg/jour (16 mL/jour), la posologie peut être augmentée jusqu’à
une dose de 12 mg/jour (24 mL/jour), qui peut être efficace chez certains patients (voir rubrique 4.4).
Chez les patients dont les traitements concomitants n’entraînent pas une réduction de la demi-vie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d’au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la demi-
vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d’au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant ≥ 30 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour (4 mL/jour). La dose peut être
augmentée par paliers de 2 mg (4 mL) (à intervalle d’une ou deux semaines, selon les facteurs influant
sur la demi vie indiqués ci dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu’à une
27
dose d’entretien de 4 mg/jour (8 mL/jour) à 8 mg/jour (16 mL/jour). En fonction de la réponse clinique
et de la tolérance des patients à la dose de 8 mg/jour (16 mL/jour), la posologie peut être augmentée
par paliers de 2 mg/jour (4 mL/jour) jusqu’à atteindre 12 mg/jour (24 mL/jour). Chez les patients dont
les traitements concomitants n’entraînent pas une réduction de la demi vie du pérampanel (voir
rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d’au moins deux semaines entre chaque augmentation
de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la demi vie du pérampanel
(voir rubrique 4.5), un délai d’au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant entre 20 kg et < 30 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 1 mg/jour (2 mL/jour). La dose peut être
augmentée par paliers de 1 mg (2 mL) (à intervalle d’une ou deux semaines, selon les facteurs influant
sur la demi vie indiqués ci dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu’à une
dose d’entretien de 4 mg/jour (8 mL/jour) à 6 mg/jour (12 mL/jour). En fonction de la réponse clinique
et de la tolérance des patients à la dose de 6 mg/jour, la posologie peut être augmentée par paliers de
1 mg/jour (2 mL/jour) jusqu’à atteindre 8 mg/jour (16 mL/jour). Chez les patients dont les traitements
concomitants n’entraînent pas une réduction de la demi vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), il
convient de respecter un délai d’au moins deux semaines entre chaque augmentation de dose. Chez les
patients dont les traitements concomitants diminuent la demi vie du pérampanel (voir rubrique 4.5),
un délai d’au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant < 20 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 1 mg/jour (2 mL/jour). La dose peut être
augmentée par paliers de 1 mg (2 mL) (à intervalle d’une ou deux semaines, selon les facteurs influant
sur la demi vie indiqués ci dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu’à une
dose d’entretien de 2 mg/jour (4 mL/jour) à 4 mg/jour (8 mL/jour). En fonction de la réponse clinique
et de la tolérance des patients à la dose de 4 mg/jour (8 mL/jour), la posologie peut être augmentée par
paliers de 0,5 mg/jour (1 mL/jour) jusqu’à atteindre 6 mg/jour (12 mL/jour). Chez les patients dont les
traitements concomitants n’entraînent pas une réduction de la demi vie du pérampanel (voir
rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d’au moins deux semaines entre chaque augmentation
de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la demi vie du pérampanel
(voir rubrique 4.5), un délai d’au moins une semaine devra être observé.
Arrêt du traitement
Il est recommandé d’arrêter progressivement le traitement, afin de réduire le risque de crises
d’épilepsie par effet rebond. Cependant, compte tenu de sa demi-vie longue et de la diminution lente
des concentrations plasmatiques qui en résulte, le pérampanel peut être arrêté brutalement en cas
d’absolue nécessité.
Doses oubliées
Une seule dose oubliée : compte tenu de la demi-vie longue du pérampanel, le patient doit attendre et
prendre la dose suivante au moment habituel.
En cas d’oubli de plus d’une dose pendant une période continue de moins de cinq demi-vies
(3 semaines pour les patients ne recevant pas de médicaments antiépileptiques induisant le
métabolisme du pérampanel, 1 semaine pour les autres patients (voir rubrique 4.5)), il convient
d’envisager la reprise du traitement à la dernière dose administrée.
Si un patient a arrêté le pérampanel pendant une période continue de plus de 5 demi-vies, il est
conseillé de suivre les recommandations d’instauration du traitement initial indiquées ci-dessus.
Sujets âgés (65 ans et plus)
Les études cliniques de Fycompa dans l’épilepsie n’ont pas inclus suffisamment de patients âgés de
65 ans et plus pour déterminer si leur réponse au traitement est différente de celle des patients plus
jeunes. L’analyse des données de sécurité de 905 patients âgés traités par le pérampanel (dans le cadre
d’études en double insu menées dans des indications autres que l’épilepsie) n’a mis en évidence
aucune différence du profil de sécurité en fonction de l’âge. Couplés à l’absence de différence
d’exposition au pérampanel liée à l’âge, ces résultats indiquent qu’aucune adaptation de la posologie
28
n’est requise. Le pérampanel doit malgré tout être utilisé avec précaution chez les sujets âgés, en
raison des interactions médicamenteuses éventuelles chez des patients polymédiqués (voir
rubrique 4.4).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la posologie n’est requise chez les patients présentant une insuffisance rénale
légère. Son utilisation n’est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale
modérée ou sévère ou chez les patients sous hémodialyse.
Insuffisance hépatique
Les augmentations de dose chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée
doivent reposer sur la réponse et la tolérance cliniques. Pour les patients présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée, le traitement peut être instauré à la dose de 2 mg (4 mL). La dose doit
être augmentée par paliers de 2 mg (4 mL) à intervalles d’au moins 2 semaines, en fonction de
l’efficacité et de la tolérance.
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, la dose de pérampanel ne
doit pas dépasser 8 mg.
Son utilisation n’est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité du pérampanel n’ont pas encore été établies chez les enfants âgés de moins
de 4 ans dans l’indication des crises d’épilepsie partielles ou chez les enfants âgés de moins de 7 ans
dans l’indication des crises généralisées tonicocloniques primaires.
Mode d’administration
Fycompa doit être pris par voie orale.
Préparation : l’adaptateur à pression pour flacon (PIBA) qui est fourni dans la boîte doit être inséré
fermement dans le goulot du flacon avant utilisation et rester en place pendant toute la durée
d’utilisation du flacon. Insérer la seringue pour administration orale dans l’adaptateur, retourner le
flacon et prélever la dose. Refermer le flacon avec le bouchon après chaque utilisation. Le bouchon
s’adapte correctement lorsque l’adaptateur est en place.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Idées suicidaires
Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des
médicaments antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse des études randomisées
contrôlées contre placebo portant sur des médicaments antiépileptiques a également montré une légère
augmentation des idées et comportement suicidaires. Le mécanisme de ce risque n’est pas connu et les
données disponibles ne permettent pas d’exclure la possibilité d’un risque accru avec le pérampanel.
Par conséquent, les patients (enfants, adolescents et adultes) doivent être surveillés afin de déceler les
signes d’idées et de comportement suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il convient
de recommander aux patients (et à leurs aidants) de consulter un médecin en cas de survenue de signes
d’idées et de comportement suicidaires.
29
Réactions indésirables cutanées sévères
Des réactions indésirables cutanées sévères, y compris une réaction médicamenteuse avec éosinophilie
et symptômes systémiques (syndrome DRESS) et un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), qui peuvent
menacer le pronostic vital ou être fatales, ont été signalées (fréquence indéterminée ; voir rubrique 4.8)
en association avec le traitement par pérampanel.
Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et des symptômes de
réactions cutanées et doivent être étroitement surveillés.
Les symptômes d’un syndrome DRESS incluent généralement, mais pas exclusivement, une fièvre,
une éruption cutanée associée à l’atteinte d’autres systèmes d’organes, une lymphadénopathie, des
anomalies des tests hépatiques et une éosinophilie. Il est important de noter que des manifestations
précoces d’hypersensibilité, telles qu’une fièvre ou une lymphadénopathie, peuvent être présentes,
même si l’éruption cutanée n’est pas évidente.
Les symptômes de SSJ incluent généralement, mais pas exclusivement, un décollement de la peau
(nécrose /bulle épidermiques) < 10 %, un rash cutané érythémateux (confluent), une progression
rapide, des lésions en cocarde atypiques et douloureuses et/ou des macules purpuriques largement
disséminées ou un érythème étendu (confluent), une atteinte bulleuse/érosive touchant plus de
2 muqueuses.
Si des signes et des symptômes de ces réactions apparaissent, il convient d’arrêter immédiatement le
pérampanel et d’envisager un autre traitement (le cas échéant).
En cas de réaction grave, telle qu’un SSJ ou un DRESS, lors de l’utilisation du pérampanel, le
traitement ne doit être réinstauré chez le patient.
Absences et crises myocloniques
Les absences et les crises myocloniques sont deux types courants de crises généralisées qui
surviennent fréquemment chez les patients atteints d’EGI. D’autres médicaments antiépileptiques sont
connus pour induire ou aggraver ces types de crises. Les patients présentant des crises myocloniques et
des épilepsies d’absence doivent être surveillés pendant leur traitement par Fycompa.
Troubles du système nerveux
Le pérampanel peut provoquer des sensations vertigineuses et une somnolence et peut donc avoir une
influence sur l’aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines (voir rubrique 4.7).
Contraceptifs hormonaux
Aux doses de 12 mg/jour, Fycompa peut diminuer l’efficacité des contraceptifs hormonaux contenant
des progestatifs ; dans ce cas, il est recommandé d’utiliser une méthode de contraception non
hormonale additionnelle pendant le traitement par Fycompa (voir rubriques 4.5 et 4.6).
Chutes
Il semble exister un risque accru de chutes, particulièrement chez les sujets âgés ; la raison sous-
jacente n’est pas claire.
Agressivité
Un comportement agressif et hostile a été décrit chez des patients traités par le pérampanel. Dans les
essais cliniques, l’agressivité, la colère et l’irritabilité décrites étaient plus fréquentes chez les patients
traités par le pérampanel aux fortes doses. La plupart de ces événements étaient d’intensité légère à
modérée et disparaissaient spontanément ou avec un ajustement de la posologie. Cependant, des cas
d’intention de nuire à autrui, d’agression physique ou de comportement menaçant ont été observés
30
chez certains patients (< 1 % dans les études cliniques sur le pérampanel). Des idées d’homicide ont
été rapportées chez certains patients. Il convient de conseiller aux patients et à leurs aidants d’alerter
immédiatement un professionnel de santé, en cas de changement important de l’humeur ou de
comportement. La posologie du pérampanel doit être diminuée si ces symptômes surviennent et le
traitement doit être arrêté immédiatement s’ils sont graves.
Risque d’utilisation abusive
Des précautions s’imposent chez les patients ayant des antécédents de toxicomanie et les signes
d’utilisation abusive du pérampanel doivent être surveillés chez ces patients.
Médicaments antiépileptiques concomitants inducteurs du CYP3A
Les taux de réponse après ajout de pérampanel à doses fixes étaient inférieurs lorsque les patients
recevaient un traitement concomitant par des médicaments antiépileptiques inducteurs de l’enzyme
CYP3A (carbamazépine, phénytoïne, oxcarbazépine) par rapport au taux de réponses des patients
ayant reçu des médicaments antiépileptiques concomitants non inducteurs enzymatiques. La réponse
du patient doit être surveillée lors du relais d’un médicament antiépileptique concomitant non
inducteur par un médicament antiépileptique inducteur enzymatique et vice versa. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée ou diminuée par paliers de
2 mg/jour (voir rubrique 4.2).
Autres médicaments concomitants (non antiépileptiques) inducteurs ou inhibiteurs du
cytochrome P450
La réponse clinique et la tolérance des patients doivent être suivies étroitement lors de l’ajout ou du
retrait d’inducteurs ou d’inhibiteurs du cytochrome P450, car les concentrations plasmatiques du
pérampanel peuvent être diminuées ou augmentées ; il est possible que la dose de pérampanel doive
être ajustée en conséquence.
Hépatotoxicité
Des cas d’hépatotoxicité (principalement une élévation des enzymes hépatiques) ont été rapportés avec
l’utilisation du pérampanel en association avec d’autres antiépileptiques. En cas d’élévation des
enzymes hépatiques, une surveillance de la fonction hépatique doit être envisagée.
Excipients
Intolérance au fructose
Fycompa contient du sorbitol (E420). Chaque mL de Fycompa contient 175 mg de sorbitol.
Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir
ce médicament.
La prudence s’impose en cas d’association de Fycompa suspension buvable avec d’autres
médicaments antiépileptiques contenant du sorbitol, car l’absorption de certains médicaments peut être
affectée en cas d’ingestion d’une dose combinée de plus d’un gramme de sorbitol.
Acide benzoïque (E210) et sodium benzoate (E211)
Fycompa contient de l’acide benzoïque (E210) et du sodium benzoate (E211). Chaque mL de
Fycompa contient < 0,005 mg d’acide benzoïque et 1,1 mg de sodium benzoate.
L’acide benzoïque et les benzoates peuvent déplacer la bilirubine grâce à l’albumine. L’augmentation
de la bilirubinémie suite a son déplacement grâce à l’albumine peut accroître le risque d’ictère
néonatal pouvant se transformer en ictère nucléaire.
31
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Fycompa n’est pas considéré comme étant un inducteur ou inhibiteur puissant des isoenzymes du
cytochrome P450 ou des UDP-glucuronosyltransférases [UGT] (voir rubrique 5.2).
Contraceptifs hormonaux
Chez des femmes en bonne santé, l’administration concomitante de Fycompa à la dose de 12 mg (mais
pas de 4 ou 8 mg/jour) pendant 21 jours et d’un contraceptif oral combiné a diminué l’exposition au
lévonorgestrel (les valeurs moyennes de la C
max
et de l’ASC ont été diminuées chacune de 40 %).
L’ASC de l’éthinylestradiol n’a pas été modifiée par Fycompa à la dose de 12 mg, tandis que sa C
max
a
été diminuée de 18 %. Par conséquent, il convient de prendre en compte le risque de diminution de
l’efficacité des contraceptifs hormonaux contenant des progestatifs chez les femmes ayant besoin de
12 mg/jour de Fycompa et de leur demander d’utiliser un autre moyen de contraception fiable
additionnel (dispositif intra-utérin, préservatif) (voir rubrique 4.4).
Interactions entre Fycompa et les autres médicaments antiépileptiques
Les interactions éventuelles entre Fycompa et d’autres médicaments antiépileptiques ont été évaluées
lors des études cliniques. Une analyse pharmacocinétique de population de trois études de phase III
combinées menées chez des patients adultes et adolescents présentant des crises d’épilepsie partielles a
été réalisée pour évaluer l’effet de Fycompa (jusqu’à 12 mg une fois par jour) sur la
pharmacocinétique d’autres médicaments antiépileptiques. L’effet des médicaments antiépileptiques
concomitants sur la clairance du pérampanel a été évalué dans une autre analyse pharmacocinétique de
population sur des données combinées issues de vingt études de phase I menées chez des volontaires
sains, avec des doses de Fycompa allant jusqu’à 36 mg, d’une étude de phase II et de six études de
phase III menées chez des patients présentant des crises d’épilepsie partielles ou des crises
généralisées tonicocloniques primaires, avec des doses de Fycompa allant jusqu’à 16 mg une fois par
jour. Le tableau ci-dessous présente une synthèse de l’effet de ces interactions sur la concentration
moyenne à l’état d’équilibre.
Médicament
antiépileptique
coadministré
Carbamazépine
Clobazam
Clonazépam
Lamotrigine
Lévétiracétam
Oxcarbazépine
Phénobarbital
Phénytoïne
Topiramate
Acide valproïque
Zonisamide
1)
Effet du médicament
antiépileptique sur la
concentration de Fycompa
Diminution d’un facteur 3
Pas d’effet
Pas d’effet
Pas d’effet
Pas d’effet
Diminution d’un facteur 2
Diminution de 20 %
Diminution d’un facteur 2
Diminution de 20 %
Pas d’effet
Pas d’effet
Effet de Fycompa sur la
concentration du médicament
antiépileptique
Diminution < 10 %
Diminution < 10 %
Pas d’effet
Diminution < 10 %
Pas d’effet
Augmentation de 35 %
1)
Pas d’effet
Pas d’effet
Pas d’effet
Diminution < 10 %
Pas d’effet
Le métabolite actif monohydroxycarbazépine n’a pas été évalué.
Selon les résultats de l’analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises
d’épilepsie partielles et de patients présentant des crises généralisées tonicocloniques primaires, la
clairance totale de Fycompa a augmenté lors de l’administration concomitante de carbamazépine
(multiplication par 3) et de phénytoïne ou d’oxcarbazépine (multiplication par 2), qui sont des
inducteurs connus des enzymes du métabolisme (voir rubrique 5.2). Il convient de tenir compte de cet
effet et de prendre les mesures appropriées lors de l’ajout ou du retrait de ces médicaments
antiépileptiques au traitement d’un patient. Le clonazépam, le lévétiracétam, le phénobarbital, le
topiramate, le zonisamide, le clobazam, la lamotrigine et l’acide valproïque n’ont pas eu d’effet
cliniquement significatif sur la clairance de Fycompa.
32
Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d’épilepsie
partielles, Fycompa n’a pas eu d’effet cliniquement pertinent sur la clairance du clonazépam, du
lévétiracétam, du phénobarbital, de la phénytoïne, du topiramate, du zonisamide, de la carbamazépine,
du clobazam, de la lamotrigine et de l’acide valproïque à la plus forte dose de pérampanel évaluée
(12 mg/jour).
Le pérampanel a diminué de 26 % la clairance de l’oxcarbazépine. L’oxcarbazépine est rapidement
métabolisée en métabolite actif, la monohydroxycarbazépine, par les réductases cytosoliques. L’effet
du pérampanel sur les concentrations de la monohydroxycarbazépine n’est pas connu.
La dose du pérampanel est déterminée par l’effet clinique indépendamment des autres médicaments
antiépileptiques.
Effet du pérampanel sur les substrats du CYP3A
Chez des volontaires sains, Fycompa (6 mg une fois par jour pendant 20 jours) a diminué de 13 %
l’ASC du midazolam. Une diminution plus importante de l’exposition au midazolam (ou à d’autres
substrats sensibles du CYP3A) à des doses plus fortes de Fycompa ne peut être exclue.
Effet des inducteurs du cytochrome P450 sur la pharmacocinétique du pérampanel
Les inducteurs puissants du cytochrome P450, tels que la rifampicine et le millepertuis sont
susceptibles de diminuer les concentrations du pérampanel et la possibilité d’augmentation des
concentrations plasmatiques des métabolites réactifs en leur présence n’a pas été exclue. Le felbamate
a diminué les concentrations de certains médicaments et pourrait également diminuer celles du
pérampanel.
Effet des inhibiteurs du cytochrome P450 sur la pharmacocinétique du pérampanel
Chez des volontaires sains, un inhibiteur du CYP3A4, le kétoconazole (400 mg une fois par jour
pendant 10 jours), a augmenté de 20 % l’ASC du pérampanel et a allongé de 15 % sa demi-vie (67,8 h
contre 58,4 h). Des effets plus importants ne peuvent être exclus lorsque le pérampanel est associé à
un inhibiteur du CYP3A ayant une demi-vie plus longue que le kétoconazole ou lorsque la durée du
traitement par l’inhibiteur est plus longue.
Lévodopa
Chez des volontaires sains, Fycompa (4 mg une fois par jour pendant 19 jours) n’a pas eu d’effet sur la
C
max
ou l’ASC de la lévodopa.
Alcool
Les effets du pérampanel et ceux de l’alcool ont été additifs ou synergiques sur les activités nécessitant
des capacités de réaction et de la vigilance, telles que l’aptitude à conduire, comme l’a montré une
étude d’interaction pharmacodynamique menée chez des volontaires sains. L’administration répétée de
pérampanel à raison de 12 mg/jour a augmenté les niveaux de colère, de désorientation et de
dépression, tels que déterminés à l’aide de l’échelle POMS d’évaluation de l’humeur en 5 points
(Profile
of Mood State)
(voir rubrique 5.1). Ces effets peuvent également être observés lorsque
Fycompa est utilisé en association avec d’autres médicaments dépresseurs du système nerveux central
(SNC).
Population pédiatrique
Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.
Une analyse pharmacocinétique de population de patients adolescents âgés de ≥ 12 ans et d’enfants
âgés de 4 à 11 ans n’a mis en évidence aucune différence notable par rapport à la population adulte.
33
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer et contraception chez les hommes et les femmes
Fycompa n’est pas recommandé chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de contraception, à
moins d’une nécessité absolue. Fycompa peut diminuer l’efficacité des contraceptifs hormonaux
contenant des progestatifs. Il est donc recommandé d’utiliser une méthode de contraception non
hormonale additionnelle (voir rubriques 4.4 et 4.5).
Grossesse
Il existe des données limitées (moins de 300 grossesses) sur l’utilisation du pérampanel chez la femme
enceinte. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets tératogènes chez le rat
ou le lapin, mais une embryotoxicité a été observée chez le rat à des doses entraînant une toxicité
maternelle (voir rubrique 5.3). Fycompa n’est pas recommandé pendant la grossesse.
Allaitement
Les études menées chez des rates allaitantes ont mis en évidence l’excrétion du pérampanel et/ou de
ses métabolites dans le lait (pour plus d’informations, voir rubrique 5.3). On ne sait pas si le
pérampanel est excrété dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être
exclu. Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre/de s’abstenir du
traitement avec Fycompa en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du
bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Dans l’étude de fertilité chez le rat, des cycles œstraux prolongés et irréguliers ont été observés chez
les femelles recevant une dose élevée (30 mg/kg) ; ces changements n’ont toutefois pas altéré la
fécondité et les premiers stades du développement embryonnaire. Il n’y a pas eu d’effet sur la
fécondité des mâles (voir rubrique 5.3). L’effet du pérampanel sur la fécondité humaine n’a pas été
établi.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Fycompa a une influence modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Le pérampanel peut provoquer des sensations vertigineuses et une somnolence et peut donc altérer
l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Il est conseillé aux patients de ne pas
conduire de véhicule, de ne pas utiliser de machines complexes et de ne pas entreprendre d’autres
activités susceptibles d’être dangereuses jusqu’à ce qu’ils soient certains que le pérampanel n’altère
par leur capacité à effectuer ces tâches (voir rubriques 4.4 et 4.5).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Dans l’ensemble des études contrôlées et non contrôlées menées chez des patients présentant des
crises d’épilepsie partielles, 1 639 patients ont reçu le pérampanel, parmi lesquels 1 147 ont été traités
pendant 6 mois et 703 pendant plus de 12 mois.
Dans les études contrôlées et non contrôlées menées chez des patients présentant des crises
généralisées tonicocloniques primaires, 114 patients ont reçu le pérampanel, parmi lesquels 68 ont été
traités pendant 6 mois et 36 pendant plus de 12 mois.
Effets indésirables ayant entraîné l’arrêt du traitement
Dans les études cliniques de phase III contrôlées menées chez des patients présentant des crises
d’épilepsie partielles, le taux d’arrêt de traitement en raison d’effets indésirables a été de
34
1,7 % (3/172), 4,2 % (18/431) et 13,7 % (35/255) respectivement chez les patients randomisés pour
recevoir le pérampanel aux doses recommandées de 4 mg, 8 mg et 12 mg/jour et de 1,4 % (6/442)
chez les patients du groupe placebo. Les effets indésirables les plus fréquents (≥ 1 % dans l’ensemble
des groupes pérampanel et incidence supérieure à celle observée chez les patients recevant le placebo)
ayant entraîné l’arrêt du traitement ont été des sensations vertigineuses et une somnolence.
Dans les études cliniques de phase III contrôlées menées chez des patients présentant des crises
généralisées tonicocloniques primaires, le taux d’arrêt de traitement en raison d’effets indésirables a
été de 4,9 % (4/81) chez les patients randomisés pour recevoir le pérampanel 8 mg et de 1,2 % (1/82)
chez les patients du groupe placebo. L’effet indésirable le plus fréquent (≥ 2 % dans le groupe
pérampanel et incidence supérieure à celle observée chez les patients recevant le placebo) ayant
entraîné l’arrêt du traitement a été des sensations vertigineuses.
Utilisation après la commercialisation
Des réactions indésirables cutanées sévères, y compris une réaction médicamenteuse avec éosinophilie
et symptômes systémiques (syndrome DRESS), ont été signalées en association avec le traitement par
pérampanel (voir rubrique 4.4).
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
Dans le tableau ci-dessous, les effets indésirables, identifiés par l’analyse de la base de données de
sécurité complète des études cliniques menées avec Fycompa, sont présentés par classe de systèmes
d’organes et fréquence. Les effets indésirables sont présentés selon la convention suivante : très
fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), fréquence
indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre
décroissant de gravité.
Classe de systèmes
d’organes
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Affections
psychiatriques
Très fréquent
Fréquent
Perte d’appétit
Augmentation de
l’appétit
Agressivité
Colère
Anxiété
Désorientation
Sensation
vertigineuse
Somnolence
Ataxie
Dysarthrie
Troubles de
l’équilibre
Irritabilité
Diplopie
Vision trouble
Vertige
Peu fréquent
Fréquence
indéterminée
Idées
suicidaires
Tentative de
suicide
Hallucinations
Affections du système
nerveux
Affections oculaires
Affections de l’oreille
et du labyrinthe
35
Classe de systèmes
d’organes
Affections de la peau
et du tissu sous-
cutané
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
indéterminée
Réaction
médicamenteuse
avec
éosinophilie et
symptômes
systémiques
(syndrome
DRESS)*
Syndrome de
Stevens-Johnson
(SSJ)*
Affections gastro-
intestinales
Affections musculo-
squelettiques et
systémiques
Troubles généraux
Investigations
Lésions, intoxications
et complications liées
aux procédures
*
Voir rubrique 4.4
Nausées
Dorsalgies
Trouble de la
marche
Fatigue
Prise de poids
Chute
Population pédiatrique
Selon la base de données des études cliniques incluant 196 adolescents traités par le pérampanel dans
les études en double aveugle pour des crises d’épilepsie partielles et des crises généralisées
tonicocloniques primaires, le profil de sécurité global chez les adolescents a été comparable à celui
observé chez les adultes, à l’exception de l’agressivité, qui était rapportée plus fréquemment chez les
adolescents que chez les adultes.
Selon la base de données des études cliniques incluant 180 patients pédiatriques traités par pérampanel
dans une étude multicentrique en ouvert, le profil de sécurité global chez les enfants a été comparable
à celui établi pour les adolescents et les adultes, à l’exception de la somnolence, l’irritabilité,
l’agressivité et l’agitation qui étaient signalées plus fréquemment dans l’étude pédiatrique que dans les
études menées chez les patients adolescents et adultes.
Les données disponibles chez les enfants n’ont mis en évidence aucun effet cliniquement significatif
du pérampanel sur les paramètres de croissance et de développement, y compris le poids corporel, la
taille, la fonction thyroïdienne, le taux de facteur de croissance 1 analogue à l’insuline (IGF 1), la
fonction cognitive (telle qu’évaluée par le programme d’évaluation neuropsychologique
d’Aldenkamp Baker [ABNAS]), le comportement (tel qu’évalué par la liste de contrôle du
comportement de l’enfant [CBCL]), et la dextérité (telle qu’évaluée par le test de la planche à trous
Lafayette [Lafayette Grooved Pegboard Test, LGPT]). Cependant, les effets à long terme [au delà de
1 an] sur l’apprentissage, l’intelligence, la croissance, la fonction endocrinienne et la puberté chez les
enfants demeurent inconnus.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
36
4.9
Surdosage
Des cas de surdosage volontaire ou accidentel ont été observés après la commercialisation du produit
chez des patients pédiatriques avec des doses de pérampanel allant jusqu’à 36 mg et chez des patients
adultes avec des doses allant jusqu’à 300 mg. Les effets indésirables observés comprenaient
l’altération de l’état mental, l’agitation, un comportement agressif, le coma et une diminution du
niveau de conscience. Les patients se sont rétablis sans séquelles.
Il n’existe pas d’antidote spécifique pour les effets du pérampanel.
Un traitement symptomatique et de maintien des fonctions vitales, pouvant comprendre la surveillance
des signes vitaux et l’observation de l’état clinique du patient est indiqué. Du fait de sa demi-vie
longue, les effets provoqués par le pérampanel peuvent être prolongés. En raison de la faible clairance
rénale, les mesures spécifiques telles qu’une diurèse forcée, une dialyse ou une hémoperfusion sont
peu susceptibles d’être efficaces.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiépileptiques, autres antiépileptiques, Code ATC : N03AX22
Mécanisme d’action
Le pérampanel est le premier représentant de la classe des antagonistes sélectifs, non compétitifs des
récepteurs ionotropiques au glutamate de type AMPA (acide α-amino-3-hydroxy-5-méthyl-4-
isoxazole propionique) présents sur les neurones post-synaptiques. Le glutamate est le principal
neurotransmetteur excitateur du système nerveux central (SNC) et il est impliqué dans différents
troubles neurologiques provoqués par une hyperexcitabilité neuronale. L’activation des récepteurs
AMPA par le glutamate serait responsable de l’essentiel de la transmission synaptique excitatrice
rapide dans le cerveau. Dans les études
in vitro,
le pérampanel n’est pas entré en compétition avec
l’AMPA pour la liaison aux récepteurs AMPA, mais la liaison du pérampanel a été déplacée par des
antagonistes non compétitifs des récepteurs AMPA, ce qui indique que le pérampanel est un
antagoniste non compétitif de ces récepteurs.
In vitro,
le pérampanel a inhibé l’augmentation du
calcium intracellulaire induite par l’activation des récepteurs AMPA (mais pas celle induite par
l’activation des récepteurs NMDA).
In vivo,
le pérampanel a significativement allongé la période de
latence des crises d’épilepsie chez un modèle d’épilepsie induite par les récepteurs AMPA.
Le mécanisme précis par lequel le pérampanel exerce ses effets antiépileptiques chez l’homme n’est
pas complètement élucidé.
Effets pharmacodynamiques
Une analyse (d’efficacité) pharmacocinétique-pharmacodynamique a été réalisée à partir des données
groupées issues de trois études d’efficacité dans les crises d’épilepsie partielles. De plus, une analyse
(d’efficacité) pharmacocinétique-pharmacodynamique a été réalisée dans le cadre d’une étude
d’efficacité dans les crises généralisées tonicocloniques primaires. Dans les deux analyses,
l’exposition au pérampanel est corrélée à la diminution de la fréquence des crises.
Fonctions psychomotrices
Chez des volontaires sains, des doses uniques et répétées de 8 mg et 12 mg ont altéré les fonctions
psychomotrices de façon dose-dépendante. Les effets du pérampanel sur des tâches complexes telles
que la conduite de véhicules et les effets délétères de l’alcool ont été additifs ou synergiques. Les
résultats des tests des fonctions psychomotrices sont revenus au niveau initial dans les 2 semaines
suivant l’arrêt de l’administration de pérampanel.
37
Fonction cognitive
Dans une étude menée chez des volontaires sains afin d’évaluer les effets du pérampanel sur la
vigilance et la mémoire, à l’aide d’une batterie de tests classique, aucun effet du pérampanel n’a été
observé après l’administration de doses uniques ou répétées de pérampanel allant jusqu’à 12 mg/jour.
Dans une étude contrôlée contre placebo menée chez des patients adolescents, il n’a pas été observé
avec le pérampanel par rapport au placebo de modifications significatives de la fonction cognitive,
évaluée par le score global de fonction cognitive de la batterie de tests du système d’évaluation
informatisé Cognitive Drug Research (CDR). Dans la phase d’extension en ouvert, il n’a pas été
observé de variations significatives du score global du système CDR après 52 semaines de traitement
par le pérampanel (voir rubrique 5.1, Population pédiatrique).
Dans une étude non contrôlée en ouvert menée chez des patients pédiatriques, aucun changement
cliniquement important de la fonction cognitive depuis l’inclusion, d’après l’évaluation ABNAS, n’a
été observé à la suite du traitement par le pérampanel en association (voir rubrique 5.1, Population
pédiatrique).
Vigilance et humeur
Chez des volontaires sains ayant reçu de 4 à 12 mg/jour de pérampanel, les niveaux de vigilance
(éveil) ont diminué de façon dose-dépendante. L’humeur ne s’est détériorée qu’après l’administration
de 12 mg/jour ; les changements de l’humeur étaient minimes et traduisaient une baisse générale de la
vigilance. L’administration de doses répétées de 12 mg/jour de pérampanel a également potentialisé
les effets de l’alcool sur l’attention et la vigilance et augmenté les niveaux de colère, désorientation et
dépression, déterminés à l’aide de l’échelle POMS d’évaluation de l’humeur en 5 points.
Électrophysiologie cardiaque
Le pérampanel administré à des doses quotidiennes allant jusqu’à 12 mg n’a pas induit d’allongement
de l’intervalle QTc et n’a pas eu d’effet dose-dépendant ou cliniquement significatif sur la durée du
complexe QRS.
Efficacité et sécurité cliniques
Crises d’épilepsie partielles
L’efficacité du pérampanel en association dans les crises d’épilepsie partielles a été établie par trois
études multicentriques, randomisées, en double insu, contrôlées contre placebo, de 19 semaines chez
des patients adultes et adolescents. Les patients présentaient des crises d’épilepsie partielles avec ou
sans généralisation secondaire et non correctement contrôlées par un à trois médicaments
antiépileptiques concomitants. Durant une période initiale de 6 semaines, les patients devaient
présenter plus de cinq crises d’épilepsie, avec des périodes sans crise n’excédant pas 25 jours. Dans
ces trois études cliniques, l’ancienneté moyenne de l’épilepsie était d’environ 21,06 ans. Entre 85,3 %
et 89,1 % des patients prenaient deux à trois médicaments antiépileptiques concomitants avec ou sans
stimulation concurrente du nerf pneumogastrique.
Deux études (études 304 et 305) ont été menées pour comparer les doses de 8 et 12 mg/jour de
pérampanel à un placebo et la troisième étude (étude 306) pour comparer les doses de 2, 4 et 8 mg/jour
de pérampanel à un placebo. Dans les trois études, après une phase initiale de 6 semaines avant la
randomisation destinée à établir la fréquence initiale des crises d’épilepsie, les patients ont été
randomisés et la posologie a été augmentée progressivement jusqu’à la dose attribuée par
randomisation. Pendant la phase de titration des trois études, le traitement a été instauré à la dose de
2 mg/jour et la dose était augmentée chaque semaine par paliers de 2 mg/jour jusqu’à la dose cible.
Les patients présentant des événements indésirables intolérables pouvaient poursuivre le traitement à
la même dose ou recevoir une dose inférieure à la dose antérieure. Dans les trois études, la phase de
titration a été suivie d’une phase d’entretien d’une durée de 13 semaines, au cours de laquelle les
patients devaient recevoir une dose stable de pérampanel.
Les taux de répondeurs à 50 % (définis par une réduction de 50 % de la fréquence des crises)
combinés ont été de 19 % pour le placebo, 29 % pour la dose de 4 mg, 35 % pour la dose de 8 mg et
38
35 % pour la dose de 12 mg. Un effet statistiquement significatif sur la diminution de la fréquence des
crises au cours d’une période de 28 jours (entre la phase initiale et la phase de traitement) a été
observé par rapport au groupe placebo avec le traitement par le pérampanel aux doses de 4 mg/jour
(étude 306), 8 mg/jour (études 304, 305 et 306) et 12 mg/jour (études 304 et 305). Les taux de
répondeurs à 50 % dans les groupes 4 mg, 8 mg et 12 mg ont été respectivement de 23,0 %, 31,5 % et
30,0 % en association avec des médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques et de 33,3 %,
46,5 % et 50,0 % lorsque le pérampanel était administré en association avec des médicaments
antiépileptiques non inducteurs enzymatiques. Ces études montrent que le pérampanel administré en
association aux doses de 4 mg à 12 mg une fois par jour est significativement plus efficace que le
placebo dans cette population.
Les données des études contrôlées contre placebo montrent une amélioration du contrôle des crises
d’épilepsie avec la dose 4 mg de pérampanel une fois par jour et que ce bénéfice est majoré lorsque la
dose est augmentée à 8 mg/jour. Dans la population globale, l’efficacité observée à la dose de 12 mg
n’a pas été meilleure que celle observée à la dose de 8 mg. Un bénéfice de la dose de 12 mg a été
observé chez certains patients supportant bien la dose de 8 mg et lorsque la réponse clinique à cette
dose était insuffisante. Une réduction cliniquement significative de la fréquence des crises par rapport
au placebo a été obtenue dès la deuxième semaine de traitement lorsque les patients atteignaient une
dose journalière de 4 mg.
Dans les études cliniques, 1,7 % à 5,8 % des patients traités par le pérampanel ont été libres de crises
pendant la période d’entretien de 3 mois par rapport à 0 % à 1,0 % des patients recevant le placebo.
Étude d’extension en ouvert
Quatre-vingt-dix-sept pour cent des patients ayant terminé les études randomisées menées chez les
patients présentant des crises d’épilepsie partielles ont été inclus dans l’étude d’extension en ouvert
(n = 1 186). Les patients ayant participé aux études randomisées ont reçu le pérampanel en relais
pendant 16 semaines, suivies d’une période d’entretien au long cours (≥ 1 an). La dose journalière
moyenne était de 10,05 mg.
Crises généralisées tonicocloniques primaires
L’efficacité du pérampanel en association chez les patients âgés de 12 ans et plus atteints d’épilepsie
idiopathique généralisée présentant des crises généralisées tonicocloniques primaires (GTCP) a été
établie par une étude multicentrique, randomisée en double insu, contrôlée contre placebo (étude 332).
Les patients éligibles traités par un à trois médicaments antiépileptiques à dose stable présentant au
moins trois crises généralisées tonicocloniques primaires pendant la période de pré-inclusion de
8 semaines ont été randomisés pour recevoir le pérampanel ou le placebo. La population était
composée de 164 patients (pérampanel N = 82, placebo N = 82). La posologie était augmentée
progressivement sur quatre semaines jusqu’à une dose cible de 8 mg par jour ou jusqu’à la dose
maximale tolérée et les patients ont été traités pendant 13 semaines supplémentaires au dernier palier
de dose atteint à la fin de la période de titration. La durée totale de la période de traitement était de
17 semaines. Le médicament à l’étude était administré une fois par jour.
Le taux de répondeurs à 50 % (réduction de 50 % de la fréquence des crises généralisées
tonicocloniques primaires) pendant la période d’entretien a été significativement plus élevé dans le
groupe pérampanel (58,0 %) que dans le groupe placebo (35,8 %) (P = 0,0059). Le taux de répondeurs
à 50 % a été de 22,2 % en association avec des médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques
et de 69,4 % lorsque le pérampanel était administré en association avec des médicaments
antiépileptiques non inducteurs enzymatiques. Le nombre de patients traités par le pérampanel
recevant des médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques était faible (n = 9). La variation
en pourcentage médiane de la fréquence des crises généralisées tonicocloniques primaires sur une
période de 28 jours pendant les périodes de titration et d’entretien (combinées) par rapport à la période
avant la randomisation a été plus importante avec le pérampanel (-76,5 %) qu’avec le placebo
(-38,4 %) (P < 0,0001). Pendant la période d’entretien de 3 mois, 30,9 % des patients (25/81) traités
par le pérampanel ont été libres de crises généralisées tonicocloniques primaires par rapport à 12,3 %
des patients (10/81) recevant le placebo.
39
Autres sous-types de crise généralisée idiopathique
L’efficacité et la sécurité du pérampanel chez les patients présentant des crises myocloniques n’ont pas
été établies. Les données disponibles sont insuffisantes pour tirer des conclusions.
L’efficacité du pérampanel dans le traitement des absences n’a pas été démontrée.
Dans l’étude 332, chez les patients présentant des crises GTCP et des crises myocloniques
concomitantes, 16,7 % des patients (4/24) traités par le pérampanel ont été libres de crises par rapport
à 13,0 % des patients (3/23) recevant le placebo. Chez les patients présentant des crises d’absence
concomitantes, 22,2 % des patients (6/27) traités par le pérampanel ont été libres de crises par rapport
à 12,1 % des patients (4/33) recevant le placebo. 23,5 % des patients (19/81) traités par le pérampanel
ont été libres de tous les types de crises par rapport à 4,9 % des patients (4/81) recevant le placebo.
Phase d’extension en ouvert
Sur les 140 patients ayant terminé l’étude 332, 114 (81,4 %) sont entrés dans la phase d’extension. Les
patients de l’étude randomisée ont reçu le pérampanel en relais pendant 6 semaines, suivies d’une
période d’entretien au long cours (≥ 1 an). Dans la phase d’extension, 73,7 % (84/114) des patients
reçoivent une dose journalière modale de pérampanel supérieure à 4 à 8 mg par jour et
16,7 % (19/114) une dose journalière modale supérieure à 8 à 12 mg par jour. Une diminution d’au
moins 50 % de la fréquence des crises GTCP a été observée chez 65,9 % (29/44) des patients après un
an de traitement pendant la phase d’extension (par rapport à leur fréquence de crises lors de l’inclusion
avant le traitement par le pérampanel). Ces données concordaient avec celles de la variation en
pourcentage de la fréquence des crises et ont montré que le taux de répondeurs à 50 % chez les
patients présentant des crises GTCP était généralement stable au cours du temps de la semaine 26
environ jusqu’à la fin de l’année 2. Des résultats similaires ont été observés lorsque tous les types de
crises et absences par rapport aux crises myocloniques ont été évalués au cours du temps.
Relais par une monothérapie
Dans une étude rétrospective de la pratique clinique, 51 patients atteints d’épilepsie qui recevaient le
pérampanel en traitement en association ont changé pour le pérampanel en monothérapie. La majorité
de ces patients avait des antécédents de crises d’épilepsie partielles. Parmi ces patients, 14 (27 %) sont
revenus au traitement en association au cours des mois suivants. Trente-quatre (34) patients ont été
suivis pendant au moins 6 mois et sur ceux-ci, 24 patients (71 %) sont restés sous pérampanel en
monothérapie pendant au moins 6 mois. Dix (10) patients ont été suivis pendant au moins 18 mois et
sur ceux-ci, 3 patients (30 %) sont restés sous pérampanel en monothérapie pendant au moins 18 mois.
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études
réalisées avec Fycompa dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans
l’indication d’épilepsies résistantes au traitement (syndromes épileptiques idiopathiques liés à l’âge et
syndromes épileptiques liés à la localisation) (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant
l’usage chez les adolescents et les patients pédiatriques).
Les trois études pivot de phase III en double insu, contrôlées contre placebo ont inclus 143 adolescents
âgés de 12 à 18 ans. Les résultats chez ces adolescents ont été comparables à ceux observés dans la
population adulte.
L’étude 332 a inclus 22 adolescents âgés de 12 à 18 ans. Les résultats chez ces adolescents ont été
comparables à ceux observés dans la population adulte.
Une étude randomisée en double aveugle, contrôlée contre placebo, d’une durée de 19 semaines, avec
phase d’extension en ouvert (étude 235) a été menée pour évaluer les effets à court terme sur la
fonction cognitive de Fycompa (dose cible allant de 8 à 12 mg une fois par jour) en traitement
adjuvant chez 133 adolescents (Fycompa n = 85, placebo n = 48) âgés de 12 ans à moins de 18 ans
présentant des crises partielles mal contrôlées. La fonction cognitive était évaluée par le T-score global
de fonction cognitive du système Cognitive Drug Research (CDR), qui est un score composite calculé
à partir de 5 domaines testant la capacité d’attention, le maintien de l’attention, la qualité de la
mémoire épisodique secondaire, la qualité de la mémoire de travail et la vitesse de rappel de
40
l’information. La variation moyenne (écart-type, ET) du T-score global de fonction cognitive du
système CDR à la fin de la période de traitement en double aveugle (19 semaines) par rapport au score
initial était de 1,1 (7,14) dans le groupe placebo et de –1,0 (8,86) dans le groupe pérampanel, avec une
différence des moyennes des moindres carrés (IC à 95 %) entre les groupes de traitement de –2,2 (–
5,2 ; 0,8). Il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre les groupes de traitement
(P = 0,145). Les T-scores globaux de fonction cognitive du système CDR pour les groupes placebo et
pérampanel étaient de 41,2 (10,7) et 40,8 (13,0) respectivement lors de l’inclusion. Chez les patients
traités par le pérampanel dans la phase d’extension en ouvert (n = 112), la variation moyenne (ET) du
T-score global de fonction cognitive du système CDR à la fin de la période de traitement en ouvert
(52 semaines) par rapport au score initial était de –1,0 (9,91). Cette différence n’était pas
statistiquement significative (P = 0,96). Après une durée de traitement par le pérampanel allant jusqu’à
52 semaines (n = 114), aucun effet sur la croissance osseuse n’a été observé. Il n’a pas été observé
d’effets sur le poids, la taille et le développement sexuel après une durée de traitement allant jusqu’à
104 semaines (n = 114).
Une étude non contrôlée en ouvert (étude 311) a été menée pour établir le lien entre exposition et
efficacité du pérampanel en association chez 180 patients pédiatriques (âgés de 4 à 11 ans) présentant
des crises partielles ou des crises généralisées tonicocloniques primaires mal contrôlées. La posologie
était augmentée progressivement sur 11 semaines jusqu’à une dose cible de 8 mg/jour ou jusqu’à la
dose maximale tolérée (sans dépasser 12 mg/jour) pour les patients n’utilisant pas de médicaments
antiépileptiques concomitants inducteurs du CYP3A (carbamazépine, oxcarbazépine, eslicarbazépine
et phénytoïne), ou jusqu’à une dose de 12 mg/jour ou la dose maximale tolérée (sans dépasser
16 mg/jour) pour les patients utilisant un médicament antiépileptique concomitant inducteur du
CYP3A. La dose de pérampanel atteinte au terme de la période de titration a été maintenue pendant
12 semaines (pour un total de 23 semaines d’exposition) à la fin de l’étude principale. Les patients qui
sont entrés dans la phase d’extension ont été traités pendant 29 semaines supplémentaires, pour une
durée d’exposition totale de 52 semaines.
Chez les patients présentant des crises partielles (n = 148 patients), la variation médiane de la
fréquence des crises sur une période de 28 jours, le taux de répondeurs à 50 % ou plus, et le taux
d’absence de crises après 23 semaines de traitement par pérampanel étaient respectivement de
40,1 %, 46,6 % (n = 69/148), et 11,5 % (n = 17/148) pour la totalité des crises partielles. Les effets
du traitement sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 40 52 : n = 108 patients,
69,4 %), le taux de répondeurs à 50 % (semaines 40 52 : 62,0 %, n = 67/108), et le taux d’absence
de crises (semaines 40 52 : 13,0 %, n = 14/108) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement
par pérampanel.
Dans un sous groupe de patients atteints de crises partielles avec généralisation secondaire, les
valeurs correspondantes étaient respectivement de 58,7 %, 64,8 % (n = 35/54), et 18,5 % (n = 10/54)
pour les crises généralisées tonicocloniques secondaires. Les effets du traitement sur la diminution
médiane de la fréquence des crises (semaines 40 52 : n = 41 patients, 73,8 %), le taux de
répondeurs à 50 % (semaines 40 52 : 80,5 %, n = 33/41), et le taux d’absence de crises
(semaines 40 52 : 24,4 %, n = 10/41) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par
pérampanel.
Chez les patients présentant des crises généralisées tonicocloniques primaires (n = 22 patients, dont
19 patients âgés de 7 < 12 ans et 3 patients âgés de 4 < 7 ans), la variation médiane de la fréquence
des crises sur une période de 28 jours, le taux de répondeurs à 50 % ou plus, et le taux d’absence de
crises étaient respectivement de 69,2 %, 63,6 % (n = 14/22), et 54,5 % (n = 12/22). Les effets du
traitement sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 40 52 : n = 13 patients,
100,0 %), le taux de répondeurs à 50 % (semaines 40 52 : 61,5 %, n = 8/13), et le taux d’absence de
crises (semaines 40 52 : 38,5 %, n = 5/13) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par
pérampanel. En raison du nombre très limité de patients, ces résultats doivent être interprétés avec
prudence.
Des résultats similaires ont été obtenus dans un sous groupe de patients présentant des crises
généralisées tonicocloniques primaires d’épilepsie généralisée idiopathique (EGI) (n = 19 patients,
41
dont 17 patients âgés de 7 < 12 ans et 2 patients âgés de 4 < 7 ans) ; les valeurs correspondantes
étaient respectivement de 56,5 %, 63,2 % (n = 12/19), et 52,6 % (n = 10/19). Les effets du traitement
sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 40 52 : n = 11 patients, 100,0 %), le
taux de répondeurs à 50 % (semaines 40 52 : 54,5 %, n = 6/11), et le taux d’absence de crises
(semaines 40 52 : 36,4 %, n = 4/11) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par
pérampanel. En raison du nombre très limité de patients, ces résultats doivent être interprétés avec
prudence.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
La pharmacocinétique du pérampanel a été étudiée chez des volontaires sains adultes (âgés de 18 à
79 ans), des adultes, adolescents et patients pédiatriques présentant des crises d’épilepsie partielles et
des crises généralisées tonicocloniques primaires, des adultes atteints de la maladie de Parkinson, des
adultes présentant une neuropathie diabétique, des adultes atteints de sclérose en plaques et des
patients présentant une insuffisance hépatique.
Absorption
Après administration orale, le pérampanel est facilement absorbé, sans signe d’effet de premier
passage hépatique important.
En cas d’administration à jeun, le pérampanel suspension buvable est bioéquivalent sur une base
mg/mg au pérampanel comprimés. Après administration d’une dose unique de 12 mg des deux
formulations avec un repas riche en graisses, l’ASC
0-inf
du pérampanel suspension buvable est
équivalente, la C
max
est inférieure d’environ 23 % et le temps jusqu’à l’exposition plasmatique
maximale (t
max
) est prolongé de 2 heures par rapport à la formulation en comprimés. Cependant, une
analyse pharmacocinétique de population a démontré qu’en conditions d’exposition à l’état d’équilibre
simulées, la C
max
et l’ASC
0-24h
du pérampanel suspension buvable étaient bioéquivalentes à celles de la
formulation en comprimés, tant après administration à jeun qu’avec un repas.
Après administration avec un repas riche en graisses d’une dose unique de 12 mg de pérampanel
suspension buvable, la C
max
et ASC
0-inf
étaient inférieures d’environ 22 % et 13 % respectivement par
rapport à l’administration à jeun.
Distribution
Les données des études
in vitro
indiquent que la liaison du pérampanel aux protéines plasmatiques est
d’environ 95 %.
Des études
in vitro
montrent que le pérampanel n’est pas un substrat ni un inhibiteur significatif des
polypeptides transporteurs d’anions organiques (OATP) 1B1 et 1B3, des transporteurs d’anions
organiques (OAT) 1, 2, 3 et 4, des transporteurs de cations organiques (OCT) 1, 2 et 3 et des pompes
d’efflux que sont la glycoprotéine P et la protéine BCRP (Breast
Cancer Resistance Protein).
Biotransformation
Le pérampanel est fortement métabolisé par oxydation primaire suivie d’une glucuroconjugaison. Les
résultats d’une étude clinique menée chez des volontaires sains ayant reçu du pérampanel
radiomarqué, confirmés par des études
in vitro
utilisant des CYP humains recombinants et des
microsomes hépatiques humains, montrent que le métabolisme du pérampanel fait intervenir
principalement le CYP3A.
Après l’administration de pérampanel radiomarqué, les métabolites du pérampanel n’ont été retrouvés
qu’à l’état de traces dans le plasma.
42
Élimination
Après l’administration d’une dose de pérampanel radiomarqué chez 8 volontaires sains adultes ou
âgés, environ 30 % de la radioactivité récupérée ont été retrouvés dans les urines et 70 % dans les
fèces. Dans les urines et les fèces, la radioactivité récupérée était essentiellement composée d’un
mélange de métabolites oxydés et conjugués. Dans une analyse pharmacocinétique de population
réalisée sur les données combinées de 19 études de phase I, la demi-vie (t
1/2
) moyenne du pérampanel
était de 105 heures. Lorsque le pérampanel a été administré en association avec la carbamazépine, un
inducteur puissant du CYP3A, le t
1/2
moyen a été de 25 heures.
Linéarité/non-linéarité
Une relation linéaire entre la dose et la concentration plasmatique de pérampanel a été mise en
évidence dans une analyse pharmacocinétique de population sur des données combinées issues de
vingt études de phase I menées chez des volontaires sains qui recevaient des doses de pérampanel
uniques ou répétées comprises entre 0,2 et 36 mg, d’une étude de phase II, de cinq études de phase III
menées chez des patients présentant des crises d’épilepsie partielles qui recevaient du pérampanel à
des doses comprises entre 2 et 16 mg/jour et deux études de phase III menées chez des patients
présentant des crises généralisées tonico cloniques primaires qui recevaient du pérampanel à des
doses comprises entre 2 et 14 mg/jour.
Populations particulières
Insuffisance hépatique
Les paramètres pharmacocinétiques du pérampanel après administration d’une dose unique de 1 mg
ont été évalués chez 12 patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh
A et B, respectivement) par rapport à 12 volontaires sains appariés pour les caractéristiques
démographiques. La clairance apparente moyenne du pérampanel libre était de 188 ml/min chez les
patients présentant une insuffisance légère contre 338 ml/min chez les témoins appariés et de
120 ml/min ; chez les patients présentant une insuffisance modérée contre 392 ml/min chez les
témoins appariés. Le t
1/2
a été plus long chez les patients présentant une insuffisance légère (306 h
contre 125 h) et chez les patients présentant une insuffisance modérée (295 h contre 139 h) que chez
les volontaires sains appariés.
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique du pérampanel n’a pas été évaluée de façon formelle chez les patients
insuffisants rénaux. Le pérampanel est éliminé presque exclusivement par métabolisme suivi d’une
excrétion rapide des métabolites ; les métabolites du pérampanel ne sont retrouvés qu’à l’état de traces
dans le plasma. Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises
d’épilepsie partielles ayant une clairance de la créatinine comprise entre 39 et 160 ml/min et qui
recevaient le pérampanel à des doses allant jusqu’à 12 mg/jour dans le cadre d’études cliniques
contrôlés contre placebo, la clairance du pérampanel n’a pas été influencée par la clairance de la
créatinine. Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises
généralisées tonicocloniques primaires qui recevaient le pérampanel à des doses allant jusqu’à
8 mg/jour dans le cadre d’une étude clinique contrôlée contre placebo, la clairance du pérampanel n’a
pas été influencée par la clairance de la créatinine initiale.
Sexe
Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d’épilepsie
partielles et recevant le pérampanel à des doses allant jusqu’à 12 mg/jour et de patients présentant des
crises généralisées tonicocloniques primaires et recevant le pérampanel à des doses allant jusqu’à
8 mg/jour dans le cadre d’études cliniques contrôlés contre placebo, la clairance du pérampanel chez
les femmes (0,54 l/h) a été plus faible de 18 % que chez les hommes (0,66 l/h).
Sujets âgés (65 ans et plus)
Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d’épilepsie
partielles (âgés de 12 à 74 ans) et de patients présentant des crises généralisées tonicocloniques
43
primaires (âgés de 12 à 58 ans) et recevant le pérampanel à des doses allant jusqu’à 8 mg/jour ou
12 mg/jour dans le cadre d’études cliniques contrôlés contre placebo, aucun effet significatif de l’âge
sur la clairance du pérampanel n’a été observé. Aucune adaptation de la posologie n’est jugée
nécessaire chez les patients âgés (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
Une analyse pharmacocinétique de population sur des données combinées obtenues auprès d’enfants
âgés de 4 à 11 ans, d’adolescents âgés de ≥ 12 ans et d’adultes a montré que la clairance du
pérampanel augmente parallèlement à l’augmentation du poids corporel. Par conséquent, il est
nécessaire d’adapter la posologie chez les enfants âgés de 4 à 11 ans dont le poids corporel est < 30 kg
(voir rubrique 4.2).
Études d’interactions médicamenteuses
Évaluation in vitro des interactions médicamenteuses
Inhibition des enzymes du métabolisme des médicaments
Dans des microsomes hépatiques humains, le pérampanel (30 µmol/l) a présenté un faible effet
inhibiteur sur le CYP2C8 et sur l’UGT1A9 parmi les principaux cytochromes et
glucuronosyltransférases hépatiques.
Induction des enzymes du métabolisme des médicaments
Par rapport aux témoins positifs (dont le phénobarbital et la rifampicine), le pérampanel a été un
inducteur faible du CYP2B6 (30 µmol/l) et du CYP3A4/5 (≥ 3 µmol/l) parmi les principaux CYP et
UGT hépatiques dans des hépatocytes humains en culture.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les effets indésirables suivants n’ont pas été observés dans les études cliniques, mais ont été constatés
chez des animaux soumis à des niveaux d’exposition semblables à ceux utilisés pour l’homme et
pourraient avoir une signification clinique.
Dans l’étude de fertilité chez le rat, des cycles œstraux prolongés et irréguliers ont été observés chez
les femelles à la dose maximale tolérée (30 mg/kg) ; ces changements n’ont toutefois pas altéré la
fécondité et les premiers stades du développement embryonnaire. Il n’y a pas eu d’effet sur la
fécondité des mâles.
L’excrétion dans le lait a été mesurée chez les rates 10 jours après la mise bas. Les concentrations
étaient maximales après une heure et représentaient 3,65 fois les concentrations plasmatiques.
Dans une étude de toxicité sur le développement pré- et post-natal chez le rat, il a été observé des
conditions anormales de parturition et d’allaitement aux doses materno-toxiques et une augmentation
de la mortinatalité dans la descendance. Le développement du comportement et des fonctions de
reproduction des petits n’a pas été altéré, mais quelques paramètres du développement physique ont
montré un certain retard, probablement secondaire aux effets pharmacologiques du pérampanel sur le
SNC. Le passage à travers la barrière placentaire était relativement faible ; 0,09 % ou moins de la dose
administrée a été détecté chez les fœtus.
Les données non cliniques ont révélé que le pérampanel n’est ni génotoxique ni cancérigène. Chez le
rat et le singe, l’administration des doses maximales tolérées a entraîné des manifestations cliniques
liées au mode d’action pharmacologique sur le SNC et une réduction du poids corporel à la fin de
l’étude. Aucune modification imputable directement au pérampanel de la pathologie clinique ou de
l’histopathologie n’a été observée.
44
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Sorbitol (E420) liquide (cristallisant)
Cellulose microcristalline (E460)
Carmellose sodique (E466)
Poloxamère 188
Émulsion de siméthicone à 30 % contenant : eau purifiée, huile de silicone, polysorbate 65,
méthylcellulose, gel de silice, stéarate de polyéthylène glycol, acide sorbique, acide benzoïque (E210)
et acide sulfurique
Acide citrique anhydre (E330)
Benzoate de sodium (E211)
Eau purifiée
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
30 mois
Après première ouverture : 90 jours.
6.4
Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon en polyéthylène teréphtalate (PET) avec fermeture de sécurité enfant en polypropylène (PP) ;
chaque flacon contenant 340 mL de suspension est conditionné dans une boîte en carton.
Chaque boîte contient un flacon, deux seringues pour administration orale de 20 mL graduées et un
adaptateur à pression pour flacon (PIBA) en PEBD. Les seringues pour administration orale sont
graduées par paliers de 0,5 mL.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
e-mail : medinfo_de@eisai.net
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/024
45
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 23 juillet 2012
Date du dernier renouvellement : 6 avril 2017
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
{MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
46
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE
MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE
ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
47
A.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
Les exigences relatives à la soumission des rapports périodiques actualisés de sécurité pour ce
médicament sont définies dans la liste des dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à
l’article 107 quater, paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le
portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités et interventions requises,
décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation de mise sur le marché,
ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
48
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
49
A. ÉTIQUETAGE
50
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîte de 7, 28 et 98 comprimés
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 2 mg comprimés pelliculés.
Pérampanel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 2 mg de pérampanel.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose : voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés pelliculés.
28 comprimés pelliculés.
98 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
51
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/001
EU/1/12/776/017
EU/1/12/776/018
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Fycompa 2 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
52
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
Plaquette (PVC/feuille d’aluminium)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 2 mg comprimés
Pérampanel
2.
Eisai
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
AUTRE
53
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîtes de 7, 28, 84 et 98 comprimés.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 4 mg comprimés pelliculés.
Pérampanel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 4 mg de pérampanel.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose : voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés pelliculés.
28 comprimés pelliculés.
84 comprimés pelliculés.
98 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
54
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/002
EU/1/12/776/003
EU/1/12/776/004
EU/1/12/776/019
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Fycompa 4 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
55
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
Plaquette (PVC/feuille d’aluminium)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 4 mg comprimés
Pérampanel
2.
Eisai
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
AUTRE
56
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîtes de 7, 28, 84 et 98 comprimés.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 6 mg comprimés pelliculés.
Pérampanel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 6 mg de pérampanel.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose : voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés pelliculés.
28 comprimés pelliculés.
84 comprimés pelliculés.
98 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
57
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/005
EU/1/12/776/006
EU/1/12/776/007
EU/1/12/776/020
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Fycompa 6 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
58
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
Plaquette (PVC/feuille d’aluminium)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 6 mg comprimés
Pérampanel
2.
Eisai
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
AUTRE
59
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîtes de 7, 28, 84 et 98 comprimés.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 8 mg comprimés pelliculés.
Pérampanel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 8 mg de pérampanel.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose : voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés pelliculés.
28 comprimés pelliculés.
84 comprimés pelliculés.
98 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
60
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/008
EU/1/12/776/009
EU/1/12/776/010
EU/1/12/776/021
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Fycompa 8 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
61
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
Plaquette (PVC/feuille d’aluminium)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 8 mg comprimés
Pérampanel
2.
Eisai
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
AUTRE
62
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîtes de 7, 28, 84 et 98 comprimés.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 10 mg comprimés pelliculés
Pérampanel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 10 mg de pérampanel.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose : voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés pelliculés.
28 comprimés pelliculés.
84 comprimés pelliculés.
98 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
63
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/011
EU/1/12/776/012
EU/1/12/776/013
EU/1/12/776/022
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Fycompa 10 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
64
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
Plaquette (PVC/feuille d’aluminium)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 10 mg comprimés
Pérampanel
2.
Eisai
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
AUTRE
65
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîtes de 7, 28, 84 et 98 comprimés.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 12 mg comprimés pelliculés
Pérampanel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 12 mg de pérampanel.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose : voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés pelliculés.
28 comprimés pelliculés.
84 comprimés pelliculés.
98 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
66
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/014
EU/1/12/776/015
EU/1/12/776/016
EU/1/12/776/023
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Fycompa 12 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC:
SN:
NN:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
67
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
Plaquette (PVC/feuille d’aluminium)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 12 mg comprimés
Pérampanel
2.
Eisai
3.
EXP
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
AUTRE
68
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 0,5 mg/mL suspension buvable
pérampanel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque mL contient 0,5 mg de pérampanel.
Un flacon (340 mL) contient 170 mg de pérampanel.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du sorbitol (E420), de l’acide benzoïque (E210) et du sodium benzoate (E211) : voir la notice
pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Suspension buvable, 340 mL.
1 flacon
2 seringues pour administration orale
1 adaptateur à pression pour flacon (PIBA)
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Agiter pendant au moins 5 secondes avant utilisation.
Voie orale.
Date d’ouverture :
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
69
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Après première ouverture : utiliser dans les 90 jours.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/024
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Fycompa 0,5 mg/mL
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
70
18.
PC:
SN:
NN:
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
71
B. NOTICE
72
Notice : Information de l’utilisateur
Fycompa 2 mg, 4 mg, 6 mg, 8 mg, 10 mg et 12 mg comprimés pelliculés
Pérampanel
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament, car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
2.
3.
4
5.
6.
1.
Qu’est-ce que Fycompa et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Fycompa
Comment prendre Fycompa
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comment conserver Fycompa
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que Fycompa et dans quels cas est-il utilisé
Fycompa contient un médicament appelé pérampanel. Il appartient à un groupe de médicaments
appelés antiépileptiques. Ces médicaments sont utilisés pour traiter l’épilepsie, une maladie dans
laquelle le patient présente des crises (convulsions) répétées. Il vous a été prescrit par votre médecin
pour diminuer le nombre de vos crises.
Fycompa est utilisé en association avec d’autres médicaments antiépileptiques pour traiter certaines
formes d’épilepsie :
Chez les adultes, les adolescents (âgés de 12 ans et plus) et les enfants (âgés de 4 à 11 ans)
-
Il est utilisé pour traiter les crises qui touchent une partie du cerveau (que l’on appelle
« épilepsie partielle »)
-
Ces crises partielles peuvent être suivies ou non d’une crise touchant l’ensemble du cerveau
(appelée « généralisation secondaire »).
Chez les adultes et les adolescents (âgés de 12 ans et plus), et les enfants (âgés de 7 à 11 ans)
-
Il est également utilisé pour traiter certaines crises qui touchent tout le cerveau dès qu’elles
débutent (que l’on appelle « crises généralisées ») et qui provoquent des convulsions ou des
absences épileptiques.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Fycompa
NE PRENEZ JAMAIS Fycompa :
-
si vous avez déjà développé une éruption cutanée sévère ou si vous avez déjà eu la peau qui
pèle, des cloques et/ou des plaies dans la bouche après avoir pris du pérampanel.
-
si vous êtes allergique au pérampanel ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
73
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Fycompa si vous avez des problèmes
au foie ou des problèmes modérés ou graves aux reins.
Vous ne devez pas prendre Fycompa si vous avez de graves problèmes au foie ou des problèmes
modérés ou graves aux reins.
Si vous avez des antécédents d’alcoolisme ou de toxicomanie, parlez-en à votre médecin avant de
prendre ce médicament.
Des cas d’élévation des enzymes du foie ont été rapportés avec l’utilisation de Fycompa en association
avec d’autres antiépileptiques.
- Fycompa peut provoquer des vertiges ou une somnolence, en particulier en début de traitement ;
-
Fycompa peut augmenter votre risque de tomber, notamment chez les personnes âgées ; cela
peut être dû à votre maladie ;
-
Fycompa peut vous rendre agressif (-ve), coléreux (-se) ou violent (-e). Il peut également
provoquer des changements inhabituels ou extrêmes de votre comportement ou de votre
humeur.
Si l’un de ces événements se produit, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Un petit nombre de personnes traitées par des antiépileptiques ont eu des pensées d’automutilation ou
de suicide. Si à tout moment vous avez de telles pensées, contactez immédiatement votre médecin.
Des réactions cutanées graves, y compris une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et
symptômes systémiques (syndrome DRESS) et un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), ont été
signalées avec l’utilisation du pérampanel.
-
Un syndrome DRESS se manifeste généralement, mais pas exclusivement, par des symptômes
de type grippal et une éruption cutanée, accompagnés d’une température corporelle élevée, de
taux d’enzymes hépatiques augmentés observés dans les analyses de sang, d’une augmentation
d’un certain type de globules blancs (éosinophilie) et d’un gonflement des ganglions
lymphatiques.
-
Un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) peut se manifester dans un premier temps par
l’apparition sur le tronc de taches rougeâtres en forme de cible ou de plaques circulaires
présentant une cloque en leur centre. Des ulcères peuvent également se former au niveau de la
bouche, de la gorge, du nez, des parties génitales et des yeux (yeux rouges et gonflés). Ces
éruptions cutanées graves sont souvent précédées de fièvre et/ou de symptômes de type grippal.
Les éruptions cutanées peuvent évoluer en un décollement généralisé de la peau et entraîner des
complications menaçant le pronostic vital, voire fatales.
Si vous êtes dans l’un de ces cas après avoir pris Fycompa (ou si vous avez un doute), parlez-en à
votre médecin ou votre pharmacien.
Enfants
L’utilisation de Fycompa n’est pas recommandée chez les enfants de moins de 4 ans. La sécurité et
l’efficacité n’ont pas encore été établies chez les enfants de moins de 4 ans pour le traitement des
crises partielles et chez les enfants de moins de 7 ans pour le traitement des crises généralisées.
Autres médicaments et Fycompa
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament. La prise de Fycompa avec certains autres médicaments peut provoquer des effets
indésirables ou modifier l’action de ces médicaments. Ne commencez pas à prendre d’autres
médicaments et n’arrêtez pas sans en parler à votre médecin ou votre pharmacien.
-
D’autres médicaments antiépileptiques, tels que la carbamazépine, l’oxcarbazépine et la
phénytoïne, utilisés pour traiter les crises convulsives, peuvent modifier l’effet de Fycompa. Si
vous prenez ou avez pris récemment ces médicaments, dites-le à votre médecin, car il est
possible que votre dose doive être ajustée.
-
Le felbamate (médicament utilisé dans le traitement de l’épilepsie) peut également modifier
l’effet de Fycompa. Si vous prenez ou avez pris récemment ce médicament, dites-le à votre
médecin, car il est possible que votre dose doive être ajustée.
74
-
-
-
L’effet du midazolam (un médicament utilisé pour faire cesser les crises convulsives aiguës
subites
prolongées, pour la sédation et pour les problèmes de sommeil) peut être modifié par
Fycompa. Si vous prenez du midazolam, dites-le à votre médecin, car il est possible que votre
dose doive être ajustée.
Certains autres médicaments, tels que la rifampicine (utilisée dans le traitement des infections
bactériennes), le millepertuis (utilisé dans le traitement de l’anxiété légère) et le kétoconazole
(utilisé dans le traitement des infections dues à un champignon) peuvent modifier l’effet de
Fycompa. Si vous prenez ou avez pris récemment ces médicaments, dites-le à votre médecin,
car il est possible que votre dose doive être ajustée.
Contraceptifs hormonaux (notamment les contraceptifs oraux, sous forme d’implant, par
injection ou sous forme de patch).
Informez votre médecin si vous prenez des contraceptifs hormonaux. Fycompa peut diminuer
l’efficacité de certains contraceptifs hormonaux tels que le lévonorgestrel. Vous devez utiliser un autre
moyen de contraception sûr et efficace (tel que les préservatifs ou le stérilet) pendant le traitement par
Fycompa et pendant un mois après l’arrêt du traitement.
Discutez avec votre médecin de la méthode de
contraception qui vous convient le mieux.
Fycompa avec de l’alcool
Avant de consommer de l’alcool, parlez-en avec votre médecin. Soyez prudent(e) quant à la
consommation d’alcool avec des médicaments antiépileptiques tels que Fycompa.
-
La consommation d’alcool pendant le traitement par Fycompa peut diminuer votre vigilance et
altérer votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des outils ou des machines.
-
La consommation d’alcool pendant le traitement par Fycompa peut également aggraver des
sentiments de colère, désorientation ou tristesse.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. N’arrêtez pas le traitement sans
en parler au préalable avec votre médecin.
-
Fycompa n’est pas recommandé pendant la grossesse.
-
Vous devez utiliser une méthode de contraception fiable pour éviter toute grossesse pendant
votre traitement par Fycompa et pendant un mois après l’arrêt du traitement. Si vous prenez des
contraceptifs hormonaux, parlez-en à votre médecin. Fycompa peut diminuer l’efficacité de
certains contraceptifs hormonaux, tels que le lévonorgestrel. Dans ce cas, vous devez utiliser
d’autres moyens de contraception efficaces et sûrs (tels que les préservatifs ou le stérilet)
pendant le traitement par Fycompa et pendant un mois après l’arrêt du traitement. Discutez avec
votre médecin de la méthode de contraception qui vous convient le mieux.
On ne sait pas si les composants contenus dans Fycompa passent dans le lait maternel.
Le médecin évaluera le bénéfice pour vous du traitement par Fycompa pendant l’allaitement par
rapport aux risques pour votre enfant.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Ne conduisez pas et n’utilisez pas de machines tant que vous ne connaissez pas les effets de Fycompa
sur vous.
Vous devez informer votre médecin de l’effet de votre épilepsie sur la conduite et l’utilisation de
machines.
-
Fycompa peut provoquer des sensations vertigineuses ou une somnolence, en particulier en
début de traitement. Dans ce cas, ne conduisez pas et n’utilisez pas d’outils ou de machines.
-
La consommation d’alcool pendant le traitement par Fycompa peut aggraver ces effets.
Fycompa contient du lactose
Fycompa contient du lactose (un type de sucre). Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance
à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
75
3.
Comment prendre Fycompa
Adultes et adolescents (âgés de 12 ans et plus) pour le traitement des crises partielles et des crises
généralisées :
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Quelle dose de Fycompa devez-vous prendre
La dose initiale usuelle est de 2 mg une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l’augmenter par paliers de 2 mg jusqu’à une dose d’entretien comprise
entre 4 mg et 12 mg par jour, en fonction de votre réponse.
-
Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 8 mg par
jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d’au moins 2 semaines.
-
Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Le tableau suivant présente une synthèse des doses recommandées pour le traitement des crises
partielles chez les enfants de 4 à 11 ans et des crises généralisées chez les enfants de 7 à 11 ans. Des
informations supplémentaires sont fournies sous le tableau.
Poids de l’enfant :
De 20 kg à moins de
30 kg
1 mg/jour
4 à 6 mg/jour
8 mg/jour
Supérieur à 30 kg
Dose initiale
recommandée
Dose d’entretien
recommandée
Dose maximale
recommandée
2 mg/jour
4 à 8 mg/jour
12 mg/jour
Inférieur à 20 kg
1 mg/jour
2 à 4 mg/jour
6 mg/jour
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant 30 kg ou plus pour le traitement des crises partielles :
La dose initiale usuelle est de 2 mg une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l’augmenter par paliers de 2 mg jusqu’à une dose d’entretien comprise
entre 4 mg et 8 mg par jour, en fonction de votre réponse. En fonction de la réponse clinique et
de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu’à une dose maximale de
12 mg/jour.
-
Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg par
jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d’au moins 2 semaines.
-
Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant entre 20 kg et 30 kg pour le traitement des crises partielles :
La dose initiale usuelle est de 1 mg une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l’augmenter par paliers de 1 mg jusqu’à une dose d’entretien comprise
entre 4 mg et 6 mg par jour, en fonction de votre réponse. En fonction de la réponse clinique et
de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu’à une dose maximale de
8 mg/jour.
-
Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg par
jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d’au moins 2 semaines.
-
Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
76
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant moins de 20 kg pour le traitement des crises partielles :
La dose initiale usuelle est de 1 mg une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l’augmenter par paliers de 1 mg jusqu’à une dose d’entretien comprise
entre 2 mg et 4 mg par jour, en fonction de votre réponse. En fonction de la réponse clinique et
de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu’à une dose maximale de
6 mg/jour.
-
Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg par
jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d’au moins 2 semaines.
-
Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant 30 kg ou plus pour le traitement des crises généralisées :
La dose initiale usuelle est de 2 mg une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l’augmenter par paliers de 2 mg jusqu’à une dose d’entretien comprise
entre 4 mg et 8 mg par jour, en fonction de votre réponse. En fonction de la réponse clinique et
de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu’à une dose maximale de
12 mg/jour.
-
Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg par
jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d’au moins 2 semaines.
-
Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant entre 20 kg et 30 kg pour le traitement des crises généralisées :
La dose initiale usuelle est de 1 mg une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l’augmenter par paliers de 1 mg jusqu’à une dose d’entretien comprise
entre 4 mg et 6 mg par jour, en fonction de votre réponse. En fonction de la réponse clinique et
de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu’à une dose maximale de
8 mg/jour.
-
Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg par
jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d’au moins 2 semaines.
-
Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant moins de 20 kg pour le traitement des crises généralisées :
La dose initiale usuelle est de 1 mg une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l’augmenter par paliers de 1 mg jusqu’à une dose d’entretien comprise
entre 2 mg et 4 mg par jour, en fonction de votre réponse. En fonction de la réponse clinique et
de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu’à une dose maximale de
6 mg/jour.
-
Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg par
jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d’au moins 2 semaines.
-
Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Comment prendre Fycompa
Avalez le comprimé entier avec un verre d’eau. Vous pouvez prendre Fycompa avec ou sans aliments.
Ne pas croquer, écraser ou fractionner le comprimé. Les comprimés ne peuvent pas être divisés de
façon précise, car ils ne comportent pas de barre de cassure.
Si vous avez pris plus de Fycompa que vous n’auriez dû
Si vous avez pris plus de Fycompa que vous n’auriez dû, vous devez contacter immédiatement votre
médecin. Vous pourrez présenter une confusion, une agitation, un comportement agressif et une
diminution du niveau de conscience.
77
Si vous oubliez de prendre Fycompa
-
Si vous oubliez de prendre un comprimé, attendez la prise suivante et poursuivez le traitement
comme d’habitude.
-
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
-
Si vous avez oublié de prendre Fycompa pendant moins de 7 jours, continuez à prendre votre
comprimé chaque jour comme votre médecin vous l’avait prescrit.
-
Si vous avez oublié de prendre Fycompa pendant plus de 7 jours, parlez-en immédiatement à
votre médecin.
Si vous arrêtez de prendre Fycompa
Prenez Fycompa aussi longtemps que votre médecin vous le recommande. N’arrêtez pas de prendre
Fycompa sans l’avis de votre médecin. Celui-ci pourra diminuer la dose lentement pour éviter que vos
crises d’épilepsie ne réapparaissent ou s’aggravent.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Un petit nombre de personnes ayant été traitées par des antiépileptiques ont eu des pensées
d’automutilation ou de suicide. Si à tout moment vous avez de telles pensées, contactez
immédiatement votre médecin.
Très fréquents
(pouvant affecter plus de 1 patient sur 10)
:
-
sensations vertigineuses
-
somnolence (envie de dormir ou assoupissement)
Fréquents
(pouvant affecter plus de 1 patient sur 100) :
-
augmentation ou diminution de l’appétit, prise de poids
-
sentiment d’agressivité, de colère, d’irritabilité, d’anxiété ou de désorientation
-
difficulté à marcher ou autres problèmes d’équilibre (mauvaise coordination des mouvements,
troubles de la démarche, troubles de l’équilibre)
-
élocution lente (dysarthrie)
-
vision trouble ou double (diplopie)
-
vertige
-
nausées
-
mal de dos
-
sensation de grande fatigue
-
chute
Peu fréquents
(pouvant affecter plus de 1 patient sur 1 000) :
-
idées de s’infliger des blessures (automutilation) ou de se suicider (idées suicidaires), tentative
de suicide
-
hallucinations (voir, entendre ou ressentir des choses qui n’existent pas).
Fréquence indéterminée
(la fréquence de cet effet indésirable ne peut être estimée sur la base des
données disponibles) :
-
Réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques, également connue sous
le nom de syndrome DRESS ou d’hypersensibilité médicamenteuse : éruption cutanée
généralisée, température corporelle élevée, élévations des enzymes hépatiques, anomalies
sanguines (éosinophilie), gonflement des ganglions lymphatiques et atteinte d’autres organes du
corps.
78
Syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) : éruption cutanée grave pouvant se manifester sous la
forme de taches rougeâtres en forme de cible ou de plaques circulaires présentant une cloque en
leur centre au niveau du tronc, d’un décollement de la peau, d’ulcères au niveau de la bouche,
de la gorge, du nez, des parties génitales et des yeux, et pouvant être précédée de fièvre et/ou de
symptômes de type grippal.
Cessez de prendre le pérampanel si vous développez ces symptômes et contactez ou consultez
immédiatement votre médecin. Voir également la rubrique 2.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Fycompa
-
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et la plaquette
thermoformée. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Fycompa
La substance active est le pérampanel. Chaque comprimé pelliculé contient 2 mg, 4 mg, 6 mg, 8 mg,
10 mg, ou 12 mg de pérampanel.
Les autres composants sont :
Noyau du comprimé (comprimés de 2 mg et 4 mg) :
lactose monohydraté, hydroxypropylcellulose faiblement substituée, povidone, stéarate de magnésium
(E470b).
Noyau du comprimé (comprimés de 6 mg, 8 mg, 10 mg et 12 mg) :
lactose monohydraté, hydroxypropylcellulose faiblement substituée, povidone, cellulose
microcristalline, stéarate de magnésium (E470b).
Pelliculage (comprimés de 2 mg, 4 mg, 6 mg, 8 mg, 10 mg et 12 mg) :
hypromellose 2910, talc, macrogol 8000, dioxyde de titane (E171), colorants*
*Les colorants sont :
comprimé de 2 mg : oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172) ;
comprimé de 4 mg : oxyde de fer rouge (E172) ;
comprimé de 6 mg : oxyde de fer rouge (E172) ;
comprimé de 8 mg : oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172) ;
comprimé de 10 mg : oxyde de fer jaune (E172), laque aluminique d’indigotine (E132) ;
comprimé de 12 mg : laque aluminique d’indigotine (E132).
79
Comment se présente Fycompa et contenu de l’emballage extérieur
Les comprimés de tous les dosages de Fycompa sont des comprimés pelliculés ronds biconvexes.
2 mg : comprimé orange portant l’inscription « E275 » sur une face et « 2 » sur l’autre face.
4 mg : comprimé rouge portant l’inscription « E277 » sur une face et « 4 » sur l’autre face.
6 mg : comprimé rose portant l’inscription « E294 » sur une face et « 6 » sur l’autre face.
8 mg : comprimé violet portant l’inscription « E295 » sur une face et « 8 » sur l’autre face.
10 mg : comprimé vert portant l’inscription « E296 » sur une face et « 10 » sur l’autre face.
12 mg : comprimé bleu portant l’inscription « E297 » sur une face et « 12 » sur l’autre face.
Fycompa est disponible dans les conditionnements suivants :
comprimés de 2 mg — boîtes de 7, 28 et 98 ;
comprimés de 4 mg, 6 mg, 8 mg, 10 mg, 12 mg — boîtes de 7, 28, 84 et 98.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
e-mail : medinfo_de@eisai.net
Fabricant
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Eisai SA/NV
Tél/Tel: +32 (0)800 158 58
България
Eisai GmbH
Teл.: + 49 (0) 69 66 58 50
(Герма½ия)
Česká republika
Eisai GesmbH organizačni složka
Tel: + 420 242 485 839
Danmark
Eisai AB
Tlf: + 46 (0) 8 501 01 600
(Sverige)
Deutschland
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Lietuva
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Vokietija)
Luxembourg/Luxemburg
Eisai SA/NV
Tél/Tel: +32 (0)800 158 58
(Belgique/Belgien)
Magyarország
Ewopharma Hungary Kft.
Tel.: + 36 1 200 46 50
Malta
Cherubino LTD
Tel: +356 21343270
Nederland
Eisai B.V.
Tel: + 31 (0) 900 575 3340
80
Eesti
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Saksamaa)
Ελλάδα
Arriani Pharmaceutical S.A.
Τηλ: + 30 210 668 3000
España
Eisai Farmacéutica, S.A.
Tel: + (34) 91 455 94 55
France
Eisai SAS
Tél: + (33) 1 47 67 00 05
Hrvatska
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Njemačka)
Ireland
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Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Germany)
Ísland
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Sími: + 46 (0)8 501 01 600
(Svíþjóð)
Italia
Eisai S.r.l.
Tel: + 39 02 5181401
Κύπρος
Arriani Pharmaceuticals S.A.
Τηλ: + 30 210 668 3000
(Ελλάδα)
Latvija
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Vācija)
Norge
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Tlf: + 46 (0) 8 501 01 600
(Sverige)
Österreich
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Tel: + 43 (0) 1 535 1980-0
Polska
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Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Niemcy)
Portugal
Eisai Farmacêtica, Unipessoal Lda
Tel: + 351 214 875 540
România
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Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Germania)
Slovenija
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Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Nemčija)
Slovenská republika
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Tel.: + 420 242 485 839
(Česká republika)
Suomi/Finland
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Puh/Tel: + 46 (0) 8 501 01 600
(Ruotsi)
Sverige
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Tel: + 46 (0) 8 501 01 600
United Kingdom (Northern Ireland)
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Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Germany)
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicamentshttp://www.ema.europa.eu.
81
Notice : Information de l’utilisateur
Fycompa 0,5 mg/mL suspension buvable
Pérampanel
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament, car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
2.
3.
4
5.
6.
1.
Qu’est-ce que Fycompa et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Fycompa
Comment utiliser Fycompa
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comment conserver Fycompa
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que Fycompa et dans quels cas est-il utilisé
Fycompa contient un médicament appelé pérampanel. Il appartient à un groupe de médicaments
appelés antiépileptiques. Ces médicaments sont utilisés pour traiter l’épilepsie, une maladie dans
laquelle le patient présente des crises (convulsions) répétées. Il vous a été prescrit par votre médecin
pour diminuer le nombre de vos crises.
Fycompa est utilisé en association avec d’autres médicaments antiépileptiques pour traiter certaines
formes d’épilepsie :
Chez les adultes, les adolescents (âgés de 12 ans et plus) et les enfants (âgés de 4 à 11 ans)
-
Il est utilisé pour traiter les crises qui touchent une partie du cerveau (que l’on appelle
« épilepsie partielle »)
-
Ces crises partielles peuvent être suivies ou non d’une crise touchant l’ensemble du cerveau
(appelée « généralisation secondaire »).
Chez les adultes et les adolescents (âgés de 12 ans et plus), et les enfants (âgés de 7 à 11 ans)
-
Il est également utilisé pour traiter certaines crises qui touchent tout le cerveau dès qu’elles
débutent (que l’on appelle « crises généralisées ») et qui provoquent des convulsions ou des
absences épileptiques.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Fycompa
NE PRENEZ JAMAIS Fycompa :
-
si vous avez déjà développé une éruption cutanée sévère ou si vous avez déjà eu la peau qui
pèle, des cloques et/ou des plaies dans la bouche après avoir pris du pérampanel.
-
si vous êtes allergique au pérampanel ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Fycompa si vous avez des problèmes
au foie ou des problèmes modérés ou graves aux reins.
82
Vous ne devez pas prendre Fycompa si vous avez de graves problèmes au foie ou des problèmes
modérés ou graves aux reins.
Si vous avez des antécédents d’alcoolisme ou de toxicomanie, parlez-en à votre médecin avant de
prendre ce médicament.
Des cas d’élévation des enzymes du foie ont été rapportés avec l’utilisation de Fycompa en association
avec d’autres antiépileptiques.
-
-
Fycompa peut provoquer des vertiges ou une somnolence, en particulier en début de traitement ;
Fycompa peut augmenter votre risque de tomber, notamment chez les personnes âgées ; cela
peut être dû à votre maladie ;
-
Fycompa peut vous rendre agressif (-ve), coléreux (-se) ou violent (-e). Il peut également
provoquer des changements inhabituels ou extrêmes de votre comportement ou de votre
humeur.
Si l’un de ces événements se produit, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Un petit nombre de personnes traitées par des antiépileptiques ont eu des pensées d’automutilation ou
de suicide. Si à tout moment vous avez de telles pensées, contactez immédiatement votre médecin.
Des réactions cutanées graves, y compris une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et
symptômes systémiques (syndrome DRESS) et un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), ont été
signalées avec l’utilisation du pérampanel.
-
Un syndrome DRESS se manifeste généralement, mais pas exclusivement, par des symptômes
de type grippal et une éruption cutanée, accompagnés d’une température corporelle élevée, de
taux d’enzymes hépatiques augmentés observés dans les analyses de sang, d’une augmentation
d’un certain type de globules blancs (éosinophilie) et d’un gonflement des ganglions
lymphatiques.
-
Un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) peut se manifester dans un premier temps par
l’apparition de taches rougeâtres en forme de cible ou de plaques circulaires présentant une
cloque en leur centre au niveau du tronc. Des ulcères peuvent également se former au niveau de
la bouche, de la gorge, du nez, des parties génitales et des yeux (yeux rouges et gonflés). Ces
éruptions cutanées graves sont souvent précédées de fièvre et/ou de symptômes de type grippal.
Les éruptions cutanées peuvent évoluer en un décollement généralisé de la peau et entraîner des
complications menaçant le pronostic vital, voire fatales.
Si vous êtes dans l’un de ces cas après avoir pris Fycompa (ou si vous avez un doute), parlez-en à
votre médecin ou votre pharmacien.
Enfants
L’utilisation de Fycompa n’est pas recommandée chez les enfants de moins de 4 ans. La sécurité et
l’efficacité n’ont pas encore été établies chez les enfants de moins de 4 ans pour le traitement des
crises partielles et chez les enfants de moins de 7 ans pour le traitement des crises généralisées.
Autres médicaments et Fycompa
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament. La prise de Fycompa avec certains autres médicaments peut provoquer des effets
indésirables ou modifier l’action de ces médicaments. Ne commencez pas à prendre d’autres
médicaments et n’arrêtez pas sans en parler à votre médecin ou votre pharmacien.
-
D’autres médicaments antiépileptiques, tels que la carbamazépine, l’oxcarbazépine et la
phénytoïne, utilisés pour traiter les crises convulsives, peuvent modifier l’effet de Fycompa. Si
vous prenez ou avez pris récemment ces médicaments, dites-le à votre médecin, car il est
possible que votre dose doive être ajustée.
-
Le felbamate (médicament utilisé dans le traitement de l’épilepsie) peut également modifier
l’effet de Fycompa. Si vous prenez ou avez pris récemment ce médicament, dites-le à votre
médecin, car il est possible que votre dose doive être ajustée.
-
L’effet du midazolam (un médicament utilisé pour faire cesser les crises convulsives aiguës
subites
prolongées, pour la sédation et pour les problèmes de sommeil) peut être modifié par
83
Fycompa. Si vous prenez du midazolam, dites-le à votre médecin, car il est possible que votre
dose doive être ajustée.
-
Certains autres médicaments, tels que la rifampicine (utilisée dans le traitement des infections
bactériennes), le millepertuis (utilisé dans le traitement de l’anxiété légère) et le kétoconazole
(utilisé dans le traitement des infections dues à un champignon) peuvent modifier l’effet de
Fycompa. Si vous prenez ou avez pris récemment ces médicaments, dites-le à votre médecin,
car il est possible que votre dose doive être ajustée.
-
Contraceptifs hormonaux (notamment les contraceptifs oraux, sous forme d’implant, par
injection ou sous forme de patch).
Informez votre médecin si vous prenez des contraceptifs hormonaux. Fycompa peut diminuer
l’efficacité de certains contraceptifs hormonaux tels que le lévonorgestrel. Vous devez utiliser un autre
moyen de contraception sûr et efficace (tel que les préservatifs ou le stérilet) pendant le traitement par
Fycompa et pendant un mois après l’arrêt du traitement.
Discutez avec votre médecin de la méthode de
contraception qui vous convient le mieux.
Fycompa avec de l’alcool
Avant de consommer de l’alcool, parlez-en avec votre médecin. Soyez prudent(e) quant à la
consommation d’alcool avec des médicaments antiépileptiques tels que Fycompa.
-
La consommation d’alcool pendant le traitement par Fycompa peut diminuer votre vigilance et
altérer votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des outils ou des machines.
-
La consommation d’alcool pendant le traitement par Fycompa peut également aggraver des
sentiments de colère, désorientation ou tristesse.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. N’arrêtez pas le traitement sans
en parler au préalable avec votre médecin.
-
Fycompa n’est pas recommandé pendant la grossesse.
-
Vous devez utiliser une méthode de contraception fiable pour éviter toute grossesse pendant
votre traitement par Fycompa et pendant un mois après l’arrêt du traitement. Si vous prenez des
contraceptifs hormonaux, parlez-en à votre médecin. Fycompa peut diminuer l’efficacité de
certains contraceptifs hormonaux, tels que le lévonorgestrel. Dans ce cas, vous devez utiliser
d’autres moyens de contraception efficaces et sûrs (tels que les préservatifs ou le stérilet)
pendant le traitement par Fycompa et pendant un mois après l’arrêt du traitement. Discutez avec
votre médecin de la méthode de contraception qui vous convient le mieux.
On ne sait pas si les composants contenus dans Fycompa passent dans le lait maternel.
Le médecin évaluera le bénéfice pour vous du traitement par Fycompa pendant l’allaitement par
rapport aux risques pour votre enfant.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Ne conduisez pas et n’utilisez pas de machines tant que vous ne connaissez pas les effets de Fycompa
sur vous.
Vous devez informer votre médecin de l’effet de votre épilepsie sur la conduite et l’utilisation de
machines.
-
Fycompa peut provoquer des sensations vertigineuses ou une somnolence, en particulier en
début de traitement. Dans ce cas, ne conduisez pas et n’utilisez pas d’outils ou de machines.
-
La consommation d’alcool pendant le traitement par Fycompa peut aggraver ces effets.
Fycompa contient 175 mg du sorbitol (E420) par mL.
Le sorbitol est une source de fructose. Si votre médecin vous a informé(e) que vous (ou votre enfant)
présentiez une intolérance à certains sucres ou si vous avez été diagnostiqué(e) avec une intolérance
héréditaire au fructose (IHF), un trouble génétique rare caractérisé par l’incapacité à décomposer le
fructose, parlez-en à votre médecin avant que vous (ou votre enfant) ne preniez ou ne receviez ce
médicament.
84
La prise de Fycompa avec un autre médicament antiépileptique contenant du sorbitol peut affecter
l’efficacité des médicaments. Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez d’autres
médicaments antiépileptiques qui contiennent du sorbitol.
Fycompa contient < 0,005 mg de l’acide benzoïque (E210) et 1.1 mg du sodium benzoate (E211)
par mL.
L’acide benzoïque et le sodium benzoate peut accroître le risque d’ictère (jaunissement de la peau et
des yeux) chez les nouveau-nés (jusqu’à 4 semaines).
3.
Comment utiliser Fycompa
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Quelle dose de Fycompa devez-vous prendre
Adultes et adolescents (âgés de 12 ans et plus) pour le traitement des crises partielles et des crises
généralisées :
La dose initiale usuelle est de 2 mg (4 mL) une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l’augmenter par paliers de 2 mg (4 mL) jusqu’à une dose d’entretien
comprise entre 4 mg (8 mL) et 12 mg (24 mL), en fonction de votre réponse.
-
Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 8 mg par
jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d’au moins 2 semaines.
-
Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Le tableau suivant présente une synthèse des doses recommandées pour le traitement des crises
partielles chez les enfants de 4 à 11 ans et des crises généralisées chez les enfants de 7 à 11 ans. Des
informations supplémentaires sont fournies sous le tableau.
Poids de l’enfant :
De 20 kg à moins de
30 kg
1 mg/jour
(2 mL/jour)
4 à 6 mg/jour
(8 à 12 mL/jour)
8 mg/jour
(16 mL/jour)
Supérieur à 30 kg
Dose initiale
recommandée
Dose d’entretien
recommandée
Dose maximale
recommandée
2 mg/jour
(4 mL/jour)
4 à 8 mg/jour
(8 à 16 mL/jour)
12 mg/jour
(24 mL/jour)
Inférieur à 20 kg
1 mg/jour
(2 mL/jour)
2 à 4 mg/jour
(4 à 8 mL/jour)
6 mg/jour
(12 mL/jour)
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant 30 kg ou plus pour le traitement des crises partielles :
La dose initiale usuelle est de 2 mg (4 mL) une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l’augmenter par paliers de 2 mg (4 mL) jusqu’à une dose d’entretien
comprise entre 4 mg (8 mL) et 8 mg (16 mL), en fonction de votre réponse. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu’à une dose
maximale de 12 mg/jour (24 mL/jour).
-
Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg
(8 mL) par jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d’au moins 2 semaines.
-
Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant entre 20 kg et 30 kg pour le traitement des crises partielles :
La dose initiale usuelle est de 1 mg (2 mL) une fois par jour avant le coucher.
85
-
-
-
Votre médecin pourra l’augmenter par paliers de 1 mg (2 mL) jusqu’à une dose d’entretien
comprise entre 4 mg (8 mL) et 6 mg (12 mL), en fonction de votre réponse. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu’à une dose
maximale de 8 mg/jour (16 mL/jour).
Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg
(8 mL) par jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d’au moins 2 semaines.
Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant moins de 20 kg pour le traitement des crises partielles :
La dose initiale usuelle est de 1 mg (2 mL) une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l’augmenter par paliers de 1 mg (2 mL) jusqu’à une dose d’entretien
comprise entre 2 mg (4 mL) et 4 mg (8 mL), en fonction de votre réponse. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu’à une dose
maximale de 6 mg/jour (12 mL/jour).
-
Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg
(8 mL) par jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d’au moins 2 semaines.
-
Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant 30 kg ou plus pour le traitement des crises généralisées :
La dose initiale usuelle est de 2 mg (4 mL) une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l’augmenter par paliers de 2 mg (4 mL) jusqu’à une dose d’entretien
comprise entre 4 mg (8 mL) et 8 mg (16 mL), en fonction de votre réponse. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu’à une dose
maximale de 12 mg/jour (24 mL/jour).
-
Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg
(8 mL) par jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d’au moins 2 semaines.
-
Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant entre 20 kg et 30 kg pour le traitement des crises généralisées :
La dose initiale usuelle est de 1 mg (2 mL) une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l’augmenter par paliers de 1 mg (2 mL) jusqu’à une dose d’entretien
comprise entre 4 mg (8 mL) et 6 mg (12 mL), en fonction de votre réponse. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu’à une dose
maximale de 8 mg/jour (16 mL/jour).
-
Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg
(8 mL) par jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d’au moins 2 semaines.
-
Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant moins de 20 kg pour le traitement des crises généralisées :
La dose initiale usuelle est de 1 mg (2 mL) une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l’augmenter par paliers de 1 mg jusqu’à une dose d’entretien comprise
entre 2 mg (4 mL) et 4 mg (8 mL), en fonction de votre réponse. En fonction de la réponse
clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu’à une dose maximale
de 6 mg/jour (12 mL/jour).
-
Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg
(8 mL) par jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d’au moins 2 semaines.
-
Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
86
Comment prendre Fycompa
Fycompa est pris par voie orale. Vous pouvez prendre Fycompa avec ou sans aliments et vous devez
toujours le prendre de la même façon. Par exemple, si vous décidez de prendre Fycompa avec des
aliments, prenez-le toujours de cette façon.
Pour l’administration, veuillez utiliser la seringue pour administration orale et l’adaptateur fournis.
Les instructions d’utilisation de la seringue pour administration orale et de l’adaptateur sont présentées
ci-dessous :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
Agitez pendant au moins 5 secondes avant utilisation.
Appuyez sur le bouchon (1) en tournant (2) pour ouvrir le flacon.
Insérez l’adaptateur dans le goulot du flacon jusqu’à obtention d’un joint étanche.
Enfoncez complètement le piston de la seringue.
Insérez la seringue au maximum dans l’orifice de l’adaptateur.
Retournez l’ensemble et prélevez la quantité prescrite de Fycompa à partir du flacon.
Retournez le flacon et retirez la seringue.
Laissez l’adaptateur en place et remettez le bouchon sur le flacon.
Après administration de la dose, séparez le corps et le piston de la seringue et immergez-
les complètement dans de l’eau savonneuse CHAUDE.
Immergez le corps et le piston de la seringue dans de l’eau afin d’éliminer tout résidu de
savon. Égouttez-les et laissez-les sécher à l’air libre. Ne les essuyez pas.
Ne nettoyez pas et ne réutilisez pas la seringue au-delà de 40 utilisations, ou si les repères
figurant sur la seringue s’effacent.
Si vous avez pris plus de Fycompa que vous n’auriez dû
Si vous avez pris plus de Fycompa que vous n’auriez dû, vous devez contacter immédiatement votre
médecin. Vous pourrez présenter une confusion, une agitation, un comportement agressif et une
diminution du niveau de conscience.
Si vous oubliez de prendre Fycompa
-
Si vous oubliez de prendre Fycompa, attendez la prise suivante et poursuivez le traitement
comme d’habitude.
-
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
-
Si vous avez oublié de prendre Fycompa pendant moins de 7 jours, continuez à prendre votre
dose chaque jour comme votre médecin vous l’avait prescrit.
-
Si vous avez oublié de prendre Fycompa pendant plus de 7 jours, parlez-en immédiatement à
votre médecin.
Si vous arrêtez de prendre Fycompa
Prenez Fycompa aussi longtemps que votre médecin vous le recommande. N’arrêtez pas de prendre
Fycompa sans l’avis de votre médecin. Celui-ci pourra diminuer la dose lentement pour éviter que vos
crises d’épilepsie ne réapparaissent ou s’aggravent.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
87
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Un petit nombre de personnes ayant été traitées par des antiépileptiques ont eu des pensées
d’automutilation ou de suicide. Si à tout moment vous avez de telles pensées, contactez
immédiatement votre médecin.
Très fréquents
(pouvant affecter plus de 1 patient sur 10)
:
- sensations vertigineuses
- somnolence (envie de dormir ou assoupissement)
Fréquents
(pouvant affecter plus de 1 patient sur 100) :
-
augmentation ou diminution de l’appétit, prise de poids
-
sentiment d’agressivité, de colère, d’irritabilité, d’anxiété ou de désorientation
-
difficulté à marcher ou autres problèmes d’équilibre (mauvaise coordination des mouvements,
troubles de la démarche, troubles de l’équilibre)
-
élocution lente (dysarthrie)
-
vision trouble ou double (diplopie)
-
vertige
-
nausées
-
mal de dos
-
sensation de grande fatigue
-
chute.
Peu fréquents
(pouvant affecter plus de 1 patient sur 1 000) :
-
idées de s’infliger des blessures (automutilation) ou de se suicider (idées suicidaires), tentative
de suicide
-
hallucinations (voir, entendre ou ressentir des choses qui n’existent pas).
Fréquence indéterminée
(la fréquence de cet effet indésirable ne peut être estimée sur la base des
données disponibles) :
-
Réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques, également connue sous
le nom de syndrome DRESS ou d’hypersensibilité médicamenteuse : éruption cutanée
généralisée, température corporelle élevée, élévations des enzymes hépatiques, anomalies
sanguines (éosinophilie), gonflement des ganglions lymphatiques et atteinte d’autres organes du
corps.
-
Syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) : éruption cutanée grave pouvant se manifester sous la
forme de taches rougeâtres en forme de cible ou de plaques circulaires présentant une cloque en
leur centre au niveau du tronc, d’un décollement de la peau, d’ulcères au niveau de la bouche,
de la gorge, du nez, des parties génitales et des yeux, et pouvant être précédée de fièvre et/ou de
symptômes de type grippal.
Cessez de prendre le pérampanel si vous développez ces symptômes et contactez ou consultez
immédiatement votre médecin. Voir également la rubrique 2.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
88
5.
Comment conserver Fycompa
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette du flacon et la boîte.
La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
S’il reste de la suspension dans le flacon plus de 90 jours après la première ouverture du flacon, ne
l’utilisez pas.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Fycompa
-
La substance active est le pérampanel. Chaque millilitre contient 0,5 mg de pérampanel.
-
Les autres composants sont : sorbitol (E420) liquide (cristallisant), cellulose microcristalline
(E460), carmellose sodique (E466), poloxamère 188, émulsion de siméthicone à 30 %
(contenant : eau purifiée, huile de silicone, polysorbate 65, méthylcellulose, gel de silice,
stéarate de polyéthylène glycol, acide sorbique, acide benzoïque (E210) et acide sulfurique),
acide citrique anhydre (E330), benzoate de sodium (E211) et eau purifiée.
Comment se présente Fycompa et contenu de l’emballage extérieur
Fycompa 0,5 mg/mL suspension buvable est une suspension blanche à blanc cassé. Le médicament est
présenté en flacon de 340 mL avec deux seringues pour administration orale graduées et un adaptateur
à pression pour flacon (PIBA) en PEBD.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
e-mail : medinfo_de@eisai.net
Fabricant
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
89
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Eisai SA/NV
Tél/Tel: +32 (0)800 158 58
България
Eisai GmbH
Teл.: + 49 (0) 69 66 58 50
(Герма½ия)
Česká republika
Eisai GesmbH organizačni složka
Tel: + 420 242 485 839
Danmark
Eisai AB
Tlf: + 46 (0) 8 501 01 600
(Sverige)
Deutschland
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Eesti
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Saksamaa)
Ελλάδα
Arriani Pharmaceutical S.A.
Τηλ: + 30 210 668 3000
España
Eisai Farmacéutica, S.A.
Tel: + (34) 91 455 94 55
France
Eisai SAS
Tél: + (33) 1 47 67 00 05
Hrvatska
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Njemačka)
Ireland
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Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Germany)
Lietuva
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Vokietija)
Luxembourg/Luxemburg
Eisai SA/NV
Tél/Tel: +32 (0)800 158 58
(Belgique/Belgien)
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Tel.: + 49 (0) 69 66 58 50
(Németország)
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Tel: +356 21343270
Nederland
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Tel: + 31 (0) 900 575 3340
Norge
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Tlf: + 46 (0) 8 501 01 600
(Sverige)
Österreich
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Tel: + 43 (0) 1 535 1980-0
Polska
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Niemcy)
Portugal
Eisai Farmacêtica, Unipessoal Lda
Tel: + 351 214 875 540
România
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Germania)
Slovenija
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Nemčija)
90
Ísland
Eisai AB
Sími: + 46 (0)8 501 01 600
(Svíþjóð)
Italia
Eisai S.r.l.
Tel: + 39 02 5181401
Κύπρος
Arriani Pharmaceuticals S.A.
Τηλ: + 30 210 668 3000
(Ελλάδα)
Latvija
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Vācija)
Slovenská republika
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Tel.: + 420 242 485 839
(Česká republika)
Suomi/Finland
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Puh/Tel: + 46 (0) 8 501 01 600
(Ruotsi)
Sverige
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Tel: + 46 (0) 8 501 01 600
United Kingdom (Northern Ireland)
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Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Germany)
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
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RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 2 mg comprimés pelliculés
Fycompa 4 mg comprimés pelliculés
Fycompa 6 mg comprimés pelliculés
Fycompa 8 mg comprimés pelliculés
Fycompa 10 mg comprimés pelliculés
Fycompa 12 mg comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Fycompa 2 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 2 mg de pérampanel.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé de 2 mg contient 78,5 mg de lactose (sous forme de
monohydrate).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Fycompa 4 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 4 mg de pérampanel.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé de 4 mg contient 157,0 mg de lactose (sous forme de
monohydrate).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Fycompa 6 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 6 mg de pérampanel.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé de 6 mg contient 151,0 mg de lactose (sous forme de
monohydrate).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Fycompa 8 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 8 mg de pérampanel.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé de 8 mg contient 149,0 mg de lactose (sous forme de
monohydrate).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Fycompa 10 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 10 mg de pérampanel.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé de 10 mg contient 147,0 mg de lactose (sous forme de
monohydrate).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Fycompa 12 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 12 mg de pérampanel.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé (comprimé).
Fycompa 2 mg comprimés pelliculés
Comprimé orange, rond, biconvexe, portant l'inscription « E275 » gravée sur une face et « 2 » sur
l'autre face.
Fycompa 4 mg comprimés pelliculés
Comprimé rouge, rond, biconvexe, portant l'inscription « E277 » gravée sur une face et « 4 » sur
l'autre face.
Fycompa 6 mg comprimés pelliculés
Comprimé rose, rond, biconvexe, portant l'inscription « E294 » gravée sur une face et « 6 » sur l'autre
face.
Fycompa 8 mg comprimés pelliculés
Comprimé violet, rond, biconvexe, portant l'inscription « E295 » gravée sur une face et « 8 » sur
l'autre face.
Fycompa 10 mg comprimés pelliculés
Comprimé vert, rond, biconvexe, portant l'inscription « E296 » gravée sur une face et « 10 » sur
l'autre face.
Fycompa 12 mg comprimés pelliculés
Comprimé bleu, rond, biconvexe, portant l'inscription « E297 » gravée sur une face et « 12 » sur
l'autre face.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Fycompa (pérampanel) est indiqué en association dans le traitement des
-
crises d'épilepsie partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les patients âgés de
4 ans et plus ;
-
crises généralisées tonicocloniques primaires (GTCP) chez les patients âgés de 7 ans et plus
atteints d'épilepsie généralisée idiopathique (EGI).
4.2
Posologie et mode d'administration
Posologie
La dose de Fycompa doit être augmentée progressivement en fonction de la réponse de chaque patient,
afin d'optimiser le rapport bénéfice-risque.
Le pérampanel doit être pris par voie orale, une fois par jour au coucher.
Crises d'épilepsie partielles
Le pérampanel aux doses de 4 mg/jour à 12 mg/jour est efficace dans le traitement des crises
d'épilepsie partielles.
Le tableau suivant présente une synthèse de la posologie recommandée pour les adultes, les
adolescents et les enfants âgés de 4 ans et plus. Des informations supplémentaires sont fournies sous le
tableau.
Adulte/adolescent
Enfants (4 à 11 ans) ; pesant :
(12 ans et plus)
30 kg
20 à < 30 kg
< 20 kg
Dose initiale
2 mg/jour
2 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
recommandée
2 mg/jour
2 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
Titration (par
(en respectant un
(en respectant un (en respectant un (en respectant un
paliers)
délai minimal d'une délai minimal
délai minimal
délai minimal
semaine)
d'une semaine)
d'une semaine)
d'une semaine)
Dose d'entretien
4 à 8 mg/jour
4 à 8 mg/jour
4 à 6 mg/jour
2 à 4 mg/jour
recommandée
2 mg/jour
2 mg/jour
1 mg/jour
0,5 mg/jour
Titration (par
(en respectant un
(en respectant un (en respectant un (en respectant un
paliers)
délai minimal d'une délai minimal
délai minimal
délai minimal
semaine)
d'une semaine)
d'une semaine)
d'une semaine)
Dose maximale
12 mg/jour
12 mg/jour
8 mg/jour
6 mg/jour
recommandée
Adultes et adolescents âgés de 12 ans
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour. La dose peut être augmentée par
paliers de 2 mg (à intervalle d'une ou deux semaines, selon les facteurs influant sur la demi-vie
indiqués ci-dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu'à une dose d'entretien
de 4 à 8 mg/jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de
8 mg/jour, la posologie peut être augmentée par paliers de 2 mg/jour jusqu'à atteindre 12 mg/jour.
Chez les patients dont les traitements concomitants n'entraînent pas une réduction de la demi-vie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d'au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la demi-
vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d'au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant 30 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour. La dose peut être augmentée par
paliers de 2 mg (à intervalle d'une ou deux semaines, selon les facteurs influant sur la demivie
indiqués cidessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu'à une dose d'entretien
de 4 à 8 mg/jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de
8 mg/jour, la posologie peut être augmentée par paliers de 2 mg/jour jusqu'à atteindre 12 mg/jour.
Chez les patients dont les traitements concomitants n'entraînent pas une réduction de la demivie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d'au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la
demivie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d'au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant entre 20 kg et < 30 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 1 mg/jour. La dose peut être augmentée par
paliers de 1 mg (à intervalle d'une ou deux semaines, selon les facteurs influant sur la demivie
indiqués cidessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu'à une dose d'entretien
de 4 à 6 mg/jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de
6 mg/jour, la posologie peut être augmentée par paliers de 1 mg/jour jusqu'à atteindre 8 mg/jour. Chez
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant < 20 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 1 mg/jour. La dose peut être augmentée par
paliers de 1 mg (à intervalle d'une ou deux semaines, selon les facteurs influant sur la demivie
indiqués cidessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu'à une dose d'entretien
de 2 à 4 mg/jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de
4 mg/jour, la posologie peut être augmentée par paliers de 0,5 mg/jour jusqu'à atteindre 6 mg/jour.
Chez les patients dont les traitements concomitants n'entraînent pas une réduction de la demivie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d'au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la
demivie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d'au moins une semaine devra être observé.
Crises généralisées tonicocloniques primaires
Le pérampanel à une dose allant jusqu'à 8 mg/jour est efficace dans le traitement des crises d'épilepsie
généralisées tonicocloniques primaires.
Le tableau suivant présente une synthèse de la posologie recommandée pour les adultes, les
adolescents et les enfants âgés de 7 ans et plus. Des informations supplémentaires sont fournies sous le
tableau.
Adulte/adolescent
Enfants (7 à 11 ans) ; pesant :
(12 ans et plus)
30 kg
20 à < 30 kg
< 20 kg
Dose initiale
2 mg/jour
2 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
recommandée
2 mg/jour
2 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
Titration (par
(en respectant un
(en respectant un (en respectant un (en respectant un
paliers)
délai minimal d'une délai minimal
délai minimal
délai minimal
semaine)
d'une semaine)
d'une semaine)
d'une semaine)
Dose d'entretien
Jusqu'à 8 mg/jour
4 à 8 mg/jour
4 à 6 mg/jour
2 à 4 mg/jour
recommandée
2 mg/jour
2 mg/jour
1 mg/jour
0,5 mg/jour
Titration (par
(en respectant un
(en respectant un (en respectant un (en respectant un
paliers)
délai minimal d'une délai minimal
délai minimal
délai minimal
semaine)
d'une semaine)
d'une semaine)
d'une semaine)
Dose maximale
12 mg/jour
12 mg/jour
8 mg/jour
6 mg/jour
recommandée
Adultes et adolescents âgés de 12 ans
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour. La dose peut être augmentée par
paliers de 2 mg (à intervalle d'une ou deux semaines, selon les facteurs influant sur la demi-vie
indiqués ci-dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu'à une dose d'entretien
allant jusqu'à 8 mg/jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de
8 mg/jour, la posologie peut être augmentée jusqu'à une dose de 12 mg/jour, qui peut être efficace
chez certains patients (voir rubrique 4.4). Chez les patients dont les traitements concomitants
n'entraînent pas une réduction de la demi-vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de
respecter un délai d'au moins deux semaines entre chaque augmentation de dose. Chez les patients
dont les traitements concomitants diminuent la demi-vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai
d'au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant 30 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour. La dose peut être augmentée par
paliers de 2 mg (à intervalle d'une ou deux semaines, selon les facteurs influant sur la demivie
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant entre 20 kg et < 30 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 1 mg/jour. La dose peut être augmentée par
paliers de 1 mg (à intervalle d'une ou deux semaines, selon les facteurs influant sur la demivie
indiqués cidessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu'à une dose d'entretien
de 4 à 6 mg/jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de
6 mg/jour, la posologie peut être augmentée par paliers de 1 mg/jour jusqu'à atteindre 8 mg/jour. Chez
les patients dont les traitements concomitants n'entraînent pas une réduction de la demivie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d'au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la
demivie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d'au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant < 20 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 1 mg/jour. La dose peut être augmentée par
paliers de 1 mg (à intervalle d'une ou deux semaines, selon les facteurs influant sur la demivie
indiqués cidessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu'à une dose d'entretien
de 2 à 4 mg/jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de
4 mg/jour, la posologie peut être augmentée par paliers de 0,5 mg/jour jusqu'à atteindre 6 mg/jour.
Chez les patients dont les traitements concomitants n'entraînent pas une réduction de la demivie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d'au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la
demivie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d'au moins une semaine devra être observé.
Arrêt du traitement
Il est recommandé d'arrêter progressivement le traitement, afin de réduire le risque de crises
d'épilepsie par effet rebond. Cependant, compte tenu de sa demi-vie longue et de la diminution lente
des concentrations plasmatiques qui en résulte, le pérampanel peut être arrêté brutalement en cas
d'absolue nécessité.
Doses oubliées
Une seule dose oubliée : compte tenu de la demi-vie longue du pérampanel, le patient doit attendre et
prendre la dose suivante au moment habituel.
En cas d'oubli de plus d'une dose pendant une période continue de moins de cinq demi-vies
(3 semaines pour les patients ne recevant pas de médicaments antiépileptiques induisant le
métabolisme du pérampanel, 1 semaine pour les autres patients (voir rubrique 4.5)), il convient
d'envisager la reprise du traitement à la dernière dose administrée.
Si un patient a arrêté le pérampanel pendant une période continue de plus de 5 demi-vies, il est
conseillé de suivre les recommandations d'instauration du traitement initial indiquées ci-dessus.
Sujets âgés (65 ans et plus)
Les études cliniques de Fycompa dans l'épilepsie n'ont pas inclus suffisamment de patients âgés de
65 ans et plus pour déterminer si leur réponse au traitement est différente de celle des patients plus
jeunes. L'analyse des données de sécurité de 905 patients âgés traités par le pérampanel (dans le cadre
d'études en double insu menées dans des indications autres que l'épilepsie) n'a mis en évidence
aucune différence du profil de sécurité en fonction de l'âge. Couplés à l'absence de différence
d'exposition au pérampanel liée à l'âge, ces résultats indiquent qu'aucune adaptation de la posologie
n'est requise. Le pérampanel doit malgré tout être utilisé avec précaution chez les sujets âgés, en
Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la posologie n'est requise chez les patients présentant une insuffisance rénale
légère. Son utilisation n'est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale
modérée ou sévère ou chez les patients sous hémodialyse.
Insuffisance hépatique
Les augmentations de dose chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée
doivent reposer sur la réponse et la tolérance cliniques. Pour les patients présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée, le traitement peut être instauré à la dose de 2 mg. La dose doit être
augmentée par paliers de 2 mg à intervalles d'au moins 2 semaines, en fonction de l'efficacité et de la
tolérance.
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, la dose de pérampanel ne
doit pas dépasser 8 mg.
Son utilisation n'est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité du pérampanel n'ont pas encore été établies chez les enfants âgés de moins
de 4 ans dans l'indication des crises d'épilepsie partielles ou chez les enfants âgés de moins de 7 ans
dans l'indication des crises généralisées tonicocloniques primaires.
Mode d'administration
Fycompa doit être pris par voie orale une fois par jour au coucher. Il peut être pris avec ou sans
aliments (voir rubrique 5.2). Le comprimé doit être avalé entier à l'aide d'un verre d'eau. Il ne doit pas
être croqué, écrasé ou divisé. En l'absence de barre de cassure, les comprimés ne peuvent pas être
divisés de façon précise.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Idées suicidaires
Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des
médicaments antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse des études randomisées
contrôlées contre placebo portant sur des médicaments antiépileptiques a également montré une légère
augmentation des idées et comportement suicidaires. Le mécanisme de ce risque n'est pas connu et les
données disponibles ne permettent pas d'exclure la possibilité d'un risque accru avec le pérampanel.
Par conséquent, les patients (enfants, adolescents et adultes) doivent être surveillés afin de déceler les
signes d'idées et de comportement suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il convient
de recommander aux patients (et à leurs aidants) de consulter un médecin en cas de survenue de signes
d'idées et de comportement suicidaires.
Réactions indésirables cutanées sévères
Des réactions indésirables cutanées sévères, y compris une réaction médicamenteuse avec éosinophilie
et symptômes systémiques (syndrome DRESS) et un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), qui peuvent
menacer le pronostic vital ou être fatales, ont été signalées (fréquence indéterminée ; voir rubrique 4.8)
en association avec le traitement par pérampanel.
Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et des symptômes de
réactions cutanées et doivent être étroitement surveillés.
Si des signes et des symptômes de ces réactions apparaissent, il convient d'arrêter immédiatement le
pérampanel et d'envisager un autre traitement (le cas échéant).
En cas de réaction grave, telle qu'un SSJ ou un DRESS, lors de l'utilisation du pérampanel, le
traitement ne doit jamais être réinstauré chez le patient.
Absences et crises myocloniques
Les absences et les crises myocloniques sont deux types courants de crises généralisées qui
surviennent fréquemment chez les patients atteints d'EGI. D'autres médicaments antiépileptiques sont
connus pour induire ou aggraver ces types de crises. Les patients présentant des crises myocloniques et
des épilepsies d'absence doivent être surveillés pendant leur traitement par Fycompa.
Troubles du système nerveux
Le pérampanel peut provoquer des sensations vertigineuses et une somnolence et peut donc avoir une
influence sur l'aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines (voir rubrique 4.7).
Contraceptifs hormonaux
Aux doses de 12 mg/jour, Fycompa peut diminuer l'efficacité des contraceptifs hormonaux contenant
des progestatifs ; dans ce cas, il est recommandé d'utiliser une méthode de contraception non
hormonale, additionnelle pendant le traitement par Fycompa (voir rubriques 4.5 et 4.6).
Chutes
Il semble exister un risque accru de chutes, particulièrement chez les sujets âgés ; la raison sous-
jacente n'est pas claire.
Agressivité
Un comportement agressif et hostile a été décrit chez des patients traités par le pérampanel. Dans les
essais cliniques, l'agressivité, la colère et l'irritabilité décrites étaient plus fréquentes chez les patients
traités par le pérampanel aux fortes doses. La plupart de ces événements étaient d'intensité légère à
modérée et disparaissaient spontanément ou avec un ajustement de la posologie. Cependant, des cas
d'intention de nuire à autrui, d'agression physique ou de comportement menaçant ont été observés
chez certains patients (< 1 % dans les études cliniques sur le pérampanel). Des idées d'homicide ont
été rapportées chez certains patients. Il convient de conseiller aux patients et à leurs aidants d'alerter
immédiatement un professionnel de santé, en cas de changement important de l'humeur ou de
comportement. La posologie du pérampanel doit être diminuée si ces symptômes surviennent et le
traitement doit être arrêté immédiatement s'ils sont graves.
Risque d'utilisation abusive
Des précautions s'imposent chez les patients ayant des antécédents de toxicomanie et les signes
d'utilisation abusive du pérampanel doivent être surveillés chez ces patients.
Les taux de réponse après ajout de pérampanel à doses fixes étaient inférieurs lorsque les patients
recevaient un traitement concomitant par des médicaments antiépileptiques inducteurs de l'enzyme
CYP3A (carbamazépine, phénytoïne, oxcarbazépine) par rapport au taux de réponses des patients
ayant reçu des médicaments antiépileptiques concomitants non inducteurs enzymatiques. La réponse
du patient doit être surveillée lors du relais d'un médicament antiépileptique concomitant non
inducteur par un médicament antiépileptique inducteur enzymatique et vice versa. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée ou diminuée par paliers de
2 mg/jour (voir rubrique 4.2).
Autres médicaments concomitants (non antiépileptiques) inducteurs ou inhibiteurs du
cytochrome P450
La réponse clinique et la tolérance des patients doivent être suivies étroitement lors de l'ajout ou du
retrait d'inducteurs ou d'inhibiteurs du cytochrome P450, car les concentrations plasmatiques du
pérampanel peuvent être diminuées ou augmentées ; il est possible que la dose de pérampanel doive
être ajustée en conséquence.
Hépatotoxicité
Des cas d'hépatotoxicité (principalement une élévation des enzymes hépatiques) ont été rapportés avec
l'utilisation du pérampanel en association avec d'autres antiépileptiques. En cas d'élévation des
enzymes hépatiques, une surveillance de la fonction hépatique doit être envisagée.
Excipients
Intolérance au lactose
Fycompa contient du lactose. Par conséquent, ce médicament est contre-indiqué chez les patients
présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de
malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Fycompa n'est pas considéré comme étant un inducteur ou inhibiteur puissant des isoenzymes du
cytochrome P450 ou des UDP-glucuronosyltransférases [UGT] (voir rubrique 5.2).
Contraceptifs hormonaux
Chez des femmes en bonne santé, l'administration concomitante de Fycompa à la dose de 12 mg (mais
pas de 4 ou 8 mg/jour) pendant 21 jours et d'un contraceptif oral combiné a diminué l'exposition au
lévonorgestrel (les valeurs moyennes de la Cmax et de l'ASC ont été diminuées chacune de 40 %).
L'ASC de l'éthinylestradiol n'a pas été modifiée par Fycompa à la dose de 12 mg, tandis que sa Cmax a
été diminuée de 18 %. Par conséquent, il convient de prendre en compte le risque de diminution de
l'efficacité des contraceptifs hormonaux contenant des progestatifs chez les femmes ayant besoin de
12 mg/jour de Fycompa et de leur demander d'utiliser un autre moyen de contraception fiable
additionnel (dispositif intra-utérin, préservatif) (voir rubrique 4.4).
Interactions entre Fycompa et les autres médicaments antiépileptiques
Les interactions éventuelles entre Fycompa et d'autres médicaments antiépileptiques ont été évaluées
lors des études cliniques. Une analyse pharmacocinétique de population de trois études de phase III
combinées menées chez des patients adultes et adolescents présentant des crises d'épilepsie partielles a
été réalisée pour évaluer l'effet de Fycompa (jusqu'à 12 mg une fois par jour) sur la
pharmacocinétique d'autres médicaments antiépileptiques. L'effet des médicaments antiépileptiques
concomitants sur la clairance du pérampanel a été évalué dans une autre analyse pharmacocinétique de
Médicament
Effet du médicament
Effet de Fycompa sur la
antiépileptique
antiépileptique sur la
concentration du médicament
coadministré
concentration de Fycompa
antiépileptique
Carbamazépine
Diminution d'un facteur 3
Diminution < 10 %
Clobazam
Pas d'effet
Diminution < 10 %
Clonazépam
Pas d'effet
Pas d'effet
Lamotrigine
Pas d'effet
Diminution < 10 %
Lévétiracétam
Pas d'effet
Pas d'effet
Oxcarbazépine
Diminution d'un facteur 2
Augmentation de 35 % 1)
Phénobarbital
Diminution de 20 %
Pas d'effet
Phénytoïne
Diminution d'un facteur 2
Pas d'effet
Topiramate
Diminution de 20 %
Pas d'effet
Acide valproïque
Pas d'effet
Diminution < 10 %
Zonisamide
Pas d'effet
Pas d'effet
1)
Le métabolite actif monohydroxycarbazépine n'a pas été évalué.
Selon les résultats de l'analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises
d'épilepsie partielles et de patients présentant des crises généralisées tonicocloniques primaires, la
clairance totale de Fycompa a augmenté lors de l'administration concomitante de carbamazépine
(multiplication par 3) et de phénytoïne ou d'oxcarbazépine (multiplication par 2), qui sont des
inducteurs connus des enzymes du métabolisme (voir rubrique 5.2). Il convient de tenir compte de cet
effet et de prendre les mesures appropriées lors de l'ajout ou du retrait de ces médicaments
antiépileptiques au traitement d'un patient. Le clonazépam, le lévétiracétam, le phénobarbital, le
topiramate, le zonisamide, le clobazam, la lamotrigine et l'acide valproïque n'ont pas eu d'effet
cliniquement significatif sur la clairance de Fycompa.
Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d'épilepsie
partielles, Fycompa n'a pas eu d'effet cliniquement pertinent sur la clairance du clonazépam, du
lévétiracétam, du phénobarbital, de la phénytoïne, du topiramate, du zonisamide, de la carbamazépine,
du clobazam, de la lamotrigine et de l'acide valproïque à la plus forte dose de pérampanel évaluée
(12 mg/jour).
Le pérampanel a diminué de 26 % la clairance de l'oxcarbazépine. L'oxcarbazépine est rapidement
métabolisée en métabolite actif, la monohydroxycarbazépine, par les réductases cytosoliques. L'effet
du pérampanel sur les concentrations de la monohydroxycarbazépine n'est pas connu.
La dose du pérampanel est déterminée par l'effet clinique indépendamment des autres médicaments
antiépileptiques.
Effet du pérampanel sur les substrats du CYP3A
Chez des volontaires sains, Fycompa (6 mg une fois par jour pendant 20 jours) a diminué de 13 %
l'ASC du midazolam. Une diminution plus importante de l'exposition au midazolam (ou à d'autres
substrats sensibles du CYP3A) à des doses plus fortes de Fycompa ne peut être exclue.
Effet des inducteurs du cytochrome P450 sur la pharmacocinétique du pérampanel
Les inducteurs puissants du cytochrome P450, tels que la rifampicine et le millepertuis sont
susceptibles de diminuer les concentrations du pérampanel et la possibilité d'augmentation des
concentrations plasmatiques des métabolites réactifs en leur présence n'a pas été exclue. Le felbamate
Effet des inhibiteurs du cytochrome P450 sur la pharmacocinétique du pérampanel
Chez des volontaires sains, un inhibiteur du CYP3A4, le kétoconazole (400 mg une fois par jour
pendant 10 jours), a augmenté de 20 % l'ASC du pérampanel et a allongé de 15 % sa demi-vie (67,8 h
contre 58,4 h). Des effets plus importants ne peuvent être exclus lorsque le pérampanel est associé à
un inhibiteur du CYP3A ayant une demi-vie plus longue que le kétoconazole ou lorsque la durée du
traitement par l'inhibiteur est plus longue.
Lévodopa
Chez des volontaires sains, Fycompa (4 mg une fois par jour pendant 19 jours) n'a pas eu d'effet sur la
Cmax ou l'ASC de la lévodopa.
Alcool
Les effets du pérampanel et ceux de l'alcool ont été additifs ou synergiques sur les activités nécessitant
des capacités de réaction et de la vigilance, telles que l'aptitude à conduire, comme l'a montré une
étude d'interaction pharmacodynamique menée chez des volontaires sains. L'administration répétée de
pérampanel à raison de 12 mg/jour a augmenté les niveaux de colère, de désorientation et de
dépression, tels que déterminés à l'aide de l'échelle POMS d'évaluation de l'humeur en 5 points
(Profile of Mood State) (voir rubrique 5.1). Ces effets peuvent également être observés lorsque
Fycompa est utilisé en association avec d'autres médicaments dépresseurs du système nerveux central
(SNC).
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Une analyse pharmacocinétique de population de patients adolescents âgés de 12 ans et d'enfants
âgés de 4 à 11 ans n'a mis en évidence aucune différence notable par rapport à la population adulte.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer et contraception chez les hommes et les femmes
Fycompa n'est pas recommandé chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception, à
moins d'une nécessité absolue. Fycompa peut diminuer l'efficacité des contraceptifs hormonaux
contenant des progestatifs. Il est donc recommandé d'utiliser une méthode de contraception
additionnelle non hormonale (voir rubriques 4.4 et 4.5).
Grossesse
Il existe des données limitées (moins de 300 grossesses) sur l'utilisation du pérampanel chez la femme
enceinte. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets tératogènes chez le rat
ou le lapin, mais une embryotoxicité a été observée chez le rat à des doses entraînant une toxicité
maternelle (voir rubrique 5.3). Fycompa n'est pas recommandé pendant la grossesse.
Allaitement
Les études menées chez des rates allaitantes ont mis en évidence l'excrétion du pérampanel et/ou de
ses métabolites dans le lait (pour plus d'informations, voir rubrique 5.3). On ne sait pas si le
pérampanel est excrété dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être
exclu. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre/de s'abstenir du
traitement avec Fycompa en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du
bénéfice du traitement pour la femme.
Dans l'étude de fertilité chez le rat, des cycles oestraux prolongés et irréguliers ont été observés chez
les femelles recevant une dose élevée (30 mg/kg) ; ces changements n'ont toutefois pas altéré la
fécondité et les premiers stades du développement embryonnaire. Il n'y a pas eu d'effet sur la
fécondité des mâles (voir rubrique 5.3). L'effet du pérampanel sur la fécondité humaine n'a pas été
établi.
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Fycompa a une influence modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Le pérampanel peut provoquer des sensations vertigineuses et une somnolence et peut donc altérer
l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Il est conseillé aux patients de ne pas
conduire de véhicule, de ne pas utiliser de machines complexes et de ne pas entreprendre d'autres
activités susceptibles d'être dangereuses jusqu'à ce qu'ils soient certains que le pérampanel n'altère
par leur capacité à effectuer ces tâches (voir rubriques 4.4 et 4.5).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Dans l'ensemble des études contrôlées et non contrôlées menées chez des patients présentant des
crises d'épilepsie partielles, 1 639 patients ont reçu le pérampanel, parmi lesquels 1 147 ont été traités
pendant 6 mois et 703 pendant plus de 12 mois.
Dans les études contrôlées et non contrôlées menées chez des patients présentant des crises
généralisées tonicocloniques primaires, 114 patients ont reçu le pérampanel, parmi lesquels 68 ont été
traités pendant 6 mois et 36 pendant plus de 12 mois.
Effets indésirables ayant entraîné l'arrêt du traitement
Dans les études cliniques de phase III contrôlées menées chez des patients présentant des crises
d'épilepsie partielles, le taux d'arrêt de traitement en raison d'effets indésirables a été de
1,7 % (3/172), 4,2 % (18/431) et 13,7 % (35/255) respectivement chez les patients randomisés pour
recevoir le pérampanel aux doses recommandées de 4 mg, 8 mg et 12 mg/jour et de 1,4 % (6/442)
chez les patients du groupe placebo. Les effets indésirables les plus fréquents ( 1 % dans l'ensemble
des groupes pérampanel et incidence supérieure à celle observée chez les patients recevant le placebo)
ayant entraîné l'arrêt du traitement ont été des sensations vertigineuses et une somnolence.
Dans les études cliniques de phase III contrôlées menées chez des patients présentant des crises
généralisées tonicocloniques primaires, le taux d'arrêt de traitement en raison d'effets indésirables a
été de 4,9 % (4/81) chez les patients randomisés pour recevoir le pérampanel 8 mg et de 1,2 % (1/82)
chez les patients du groupe placebo. L'effet indésirable le plus fréquent ( 2 % dans le groupe
pérampanel et incidence supérieure à celle observée chez les patients recevant le placebo) ayant
entraîné l'arrêt du traitement a été des sensations vertigineuses.
Utilisation après la commercialisation
Des réactions indésirables cutanées sévères, y compris une réaction médicamenteuse avec éosinophilie
et symptômes systémiques (syndrome DRESS), ont été signalées en association avec le traitement par
pérampanel (voir rubrique 4.4).
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
Dans le tableau ci-dessous, les effets indésirables, identifiés par l'analyse de la base de données de
sécurité complète des études cliniques menées avec Fycompa, sont présentés par classe de systèmes
d'organes et fréquence. Les effets indésirables sont présentés selon la convention suivante : très
fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100, < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100), fréquence
indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
d'organes
indéterminée
Troubles du
Perte d'appétit
métabolisme et de la
Augmentation de
nutrition
l'appétit
Affections
Agressivité
Idées
psychiatriques
Colère
suicidaires
Anxiété
Tentative de
Désorientation
suicide
Hallucinations
Affections du système
Sensation
Ataxie
nerveux
vertigineuse
Dysarthrie
Somnolence
Troubles de
l'équilibre
Irritabilité
Affections oculaires
Diplopie
Vision trouble
Affections de l'oreille
Vertige
et du labyrinthe
Affections gastro-

Nausées
intestinales
Affections de la peau

Réaction
et du tissu sous-cutané
médicamenteuse
avec
éosinophilie et
symptômes
systémiques
(syndrome
DRESS)*
Syndrome de
Stevens-Johnson
(SSJ)*
Affections musculo-
Dorsalgies
squelettiques et
systémiques
Troubles généraux

Trouble de la
marche
Fatigue
Investigations
Prise de poids
Lésions, intoxications
Chute
et complications liées
aux procédures

*
Voir rubrique 4.4
Population pédiatrique
Selon la base de données des études cliniques incluant 196 adolescents traités par le pérampanel dans
les études en double aveugle pour des crises d'épilepsie partielles et des crises généralisées
tonicocloniques primaires, le profil de sécurité global chez les adolescents a été comparable à celui
observé chez les adultes, à l'exception de l'agressivité, qui était rapportée plus fréquemment chez les
adolescents que chez les adultes.
Selon la base de données des études cliniques incluant 180 patients pédiatriques traités par pérampanel
dans une étude multicentrique en ouvert, le profil de sécurité global chez les enfants a été comparable
Les données disponibles chez les enfants n'ont mis en évidence aucun effet cliniquement significatif
du pérampanel sur les paramètres de croissance et de développement, y compris le poids corporel, la
taille, la fonction thyroïdienne, le taux de facteur de croissance 1 analogue à l'insuline (IGF1), la
fonction cognitive (telle qu'évaluée par le programme d'évaluation neuropsychologique
d'AldenkampBaker [ABNAS]), le comportement (tel qu'évalué par la liste de contrôle du
comportement de l'enfant [CBCL]), et la dextérité (telle qu'évaluée par le test de la planche à trous
Lafayette [Lafayette Grooved Pegboard Test, LGPT]). Cependant, les effets à long terme [audelà de
1 an] sur l'apprentissage, l'intelligence, la croissance, la fonction endocrinienne et la puberté chez les
enfants demeurent inconnus.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
Des cas de surdosage volontaire ou accidentel ont été observés après la commercialisation du produit
chez des patients pédiatriques avec des doses de pérampanel allant jusqu'à 36 mg et chez des patients
adultes avec des doses allant jusqu'à 300 mg. Les effets indésirables observés comprenaient
l'altération de l'état mental, l'agitation, un comportement agressif, le coma et une diminution du
niveau de conscience. Les patients se sont rétablis sans séquelles.
Il n'existe pas d'antidote spécifique pour les effets du pérampanel.
Un traitement symptomatique et de maintien des fonctions vitales, pouvant comprendre la surveillance
des signes vitaux et l'observation de l'état clinique du patient est indiqué. Du fait de sa demi-vie
longue, les effets provoqués par le pérampanel peuvent être prolongés. En raison de la faible clairance
rénale, les mesures spécifiques telles qu'une diurèse forcée, une dialyse ou une hémoperfusion sont
peu susceptibles d'être efficaces.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiépileptiques, autres antiépileptiques, Code ATC : N03AX22
Mécanisme d'action
Le pérampanel est le premier représentant de la classe des antagonistes sélectifs, non compétitifs des
récepteurs ionotropiques au glutamate de type AMPA (acide -amino-3-hydroxy-5-méthyl-4-
isoxazole propionique) présents sur les neurones post-synaptiques. Le glutamate est le principal
neurotransmetteur excitateur du système nerveux central (SNC) et il est impliqué dans différents
troubles neurologiques provoqués par une hyperexcitabilité neuronale. L'activation des récepteurs
AMPA par le glutamate serait responsable de l'essentiel de la transmission synaptique excitatrice
rapide dans le cerveau. Dans les études in vitro, le pérampanel n'est pas entré en compétition avec
l'AMPA pour la liaison aux récepteurs AMPA, mais la liaison du pérampanel a été déplacée par des
antagonistes non compétitifs des récepteurs AMPA, ce qui indique que le pérampanel est un
antagoniste non compétitif de ces récepteurs. In vitro, le pérampanel a inhibé l'augmentation du
calcium intracellulaire induite par l'activation des récepteurs AMPA (mais pas celle induite par
Le mécanisme précis par lequel le pérampanel exerce ses effets antiépileptiques chez l'homme n'est
pas complètement élucidé.
Effets pharmacodynamiques
Une analyse (d'efficacité) pharmacocinétique-pharmacodynamique a été réalisée à partir des données
groupées issues de trois études d'efficacité dans les crises d'épilepsie partielles. De plus, une analyse
(d'efficacité) pharmacocinétique-pharmacodynamique a été réalisée dans le cadre d'une étude
d'efficacité dans les crises généralisées tonicocloniques primaires. Dans les deux analyses,
l'exposition au pérampanel est corrélée à la diminution de la fréquence des crises.
Fonctions psychomotrices
Chez des volontaires sains, des doses uniques et répétées de 8 mg et 12 mg ont altéré les fonctions
psychomotrices de façon dose-dépendante. Les effets du pérampanel sur des tâches complexes telles
que la conduite de véhicules et les effets délétères de l'alcool ont été additifs ou synergiques. Les
résultats des tests des fonctions psychomotrices sont revenus au niveau initial dans les 2 semaines
suivant l'arrêt de l'administration de pérampanel.
Fonction cognitive
Dans une étude menée chez des volontaires sains afin d'évaluer les effets du pérampanel sur la
vigilance et la mémoire, à l'aide d'une batterie de tests classique, aucun effet du pérampanel n'a été
observé après l'administration de doses uniques ou répétées de pérampanel allant jusqu'à 12 mg/jour.
Dans une étude contrôlée contre placebo menée chez des patients adolescents, il n'a pas été observé
avec le pérampanel par rapport au placebo de modifications significatives de la fonction cognitive,
évaluée par le score global de fonction cognitive de la batterie de tests du système d'évaluation
informatisé Cognitive Drug Research (CDR). Dans la phase d'extension en ouvert, il n'a pas été
observé de variations significatives du score global du système CDR après 52 semaines de traitement
par le pérampanel (voir rubrique 5.1, Population pédiatrique).
Dans une étude non contrôlée en ouvert menée chez des patients pédiatriques, aucun changement
cliniquement important de la fonction cognitive depuis l'inclusion, d'après l'évaluation ABNAS, n'a
été observé à la suite du traitement par le pérampanel en association (voir rubrique 5.1, Population
pédiatrique).
Vigilance et humeur
Chez des volontaires sains ayant reçu de 4 à 12 mg/jour de pérampanel, les niveaux de vigilance
(éveil) ont diminué de façon dose-dépendante. L'humeur ne s'est détériorée qu'après l'administration
de 12 mg/jour ; les changements de l'humeur étaient minimes et traduisaient une baisse générale de la
vigilance. L'administration de doses répétées de 12 mg/jour de pérampanel a également potentialisé
les effets de l'alcool sur l'attention et la vigilance et augmenté les niveaux de colère, désorientation et
dépression, déterminés à l'aide de l'échelle POMS d'évaluation de l'humeur en 5 points.
Électrophysiologie cardiaque
Le pérampanel administré à des doses quotidiennes allant jusqu'à 12 mg n'a pas induit d'allongement
de l'intervalle QTc et n'a pas eu d'effet dose-dépendant ou cliniquement significatif sur la durée du
complexe QRS.
Efficacité et sécurité cliniques
Crises d'épilepsie partielles
L'efficacité du pérampanel en association dans les crises d'épilepsie partielles a été établie par trois
études multicentriques, randomisées, en double insu, contrôlées contre placebo, de 19 semaines chez
des patients adultes et adolescents. Les patients présentaient des crises d'épilepsie partielles avec ou
Deux études (études 304 et 305) ont été menées pour comparer les doses de 8 et 12 mg/jour de
pérampanel à un placebo et la troisième étude (étude 306) pour comparer les doses de 2, 4 et 8 mg/jour
de pérampanel à un placebo. Dans les trois études, après une phase initiale de 6 semaines avant la
randomisation destinée à établir la fréquence initiale des crises d'épilepsie, les patients ont été
randomisés et la posologie a été augmentée progressivement jusqu'à la dose attribuée par
randomisation. Pendant la phase de titration des trois études, le traitement a été instauré à la dose de
2 mg/jour et la dose était augmentée chaque semaine par paliers de 2 mg/jour jusqu'à la dose cible.
Les patients présentant des événements indésirables intolérables pouvaient poursuivre le traitement à
la même dose ou recevoir une dose inférieure à la dose antérieure. Dans les trois études, la phase de
titration a été suivie d'une phase d'entretien d'une durée de 13 semaines, au cours de laquelle les
patients devaient recevoir une dose stable de pérampanel.
Les taux de répondeurs à 50 % (définis par une réduction de 50 % de la fréquence des crises)
combinés ont été de 19 % pour le placebo, 29 % pour la dose de 4 mg, 35 % pour la dose de 8 mg et
35 % pour la dose de 12 mg. Un effet statistiquement significatif sur la diminution de la fréquence des
crises au cours d'une période de 28 jours (entre la phase initiale et la phase de traitement) a été
observé par rapport au groupe placebo avec le traitement par le pérampanel aux doses de 4 mg/jour
(étude 306), 8 mg/jour (études 304, 305 et 306) et 12 mg/jour (études 304 et 305). Les taux de
répondeurs à 50 % dans les groupes 4 mg, 8 mg et 12 mg ont été respectivement de 23,0 %, 31,5 % et
30,0 % en association avec des médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques et de 33,3 %,
46,5 % et 50,0 % lorsque le pérampanel était administré en association avec des médicaments
antiépileptiques non inducteurs enzymatiques. Ces études montrent que le pérampanel administré en
association aux doses de 4 mg à 12 mg une fois par jour est significativement plus efficace que le
placebo dans cette population.
Les données des études contrôlées contre placebo montrent une amélioration du contrôle des crises
d'épilepsie avec la dose 4 mg de pérampanel une fois par jour et que ce bénéfice est majoré lorsque la
dose est augmentée à 8 mg/jour. Dans la population globale, l'efficacité observée à la dose de 12 mg
n'a pas été meilleure que celle observée à la dose de 8 mg. Un bénéfice de la dose de 12 mg a été
observé chez certains patients supportant bien la dose de 8 mg et lorsque la réponse clinique à cette
dose était insuffisante. Une réduction cliniquement significative de la fréquence des crises par rapport
au placebo a été obtenue dès la deuxième semaine de traitement lorsque les patients atteignaient une
dose journalière de 4 mg.
Dans les études cliniques, 1,7 % à 5,8 % des patients traités par le pérampanel ont été libres de crises
pendant la période d'entretien de 3 mois par rapport à 0 % à 1,0 % des patients recevant le placebo.
Étude d'extension en ouvert
Quatre-vingt-dix-sept pour cent des patients ayant terminé les études randomisées menées chez les
patients présentant des crises d'épilepsie partielles ont été inclus dans l'étude d'extension en ouvert
(n = 1 186). Les patients ayant participé aux études randomisées ont reçu le pérampanel en relais
pendant 16 semaines, suivies d'une période d'entretien au long cours ( 1 an). La dose journalière
moyenne était de 10,05 mg.
Crises généralisées tonicocloniques primaires
L'efficacité du pérampanel en association chez les patients âgés de 12 ans et plus atteints d'épilepsie
idiopathique généralisée présentant des crises généralisées tonicocloniques primaires (GTCP) a été
établie par une étude multicentrique, randomisée en double insu, contrôlée contre placebo (étude 332).
Les patients éligibles traités par un à trois médicaments antiépileptiques à dose stable présentant au
moins trois crises généralisées tonicocloniques primaires pendant la période de pré-inclusion de
Le taux de répondeurs à 50 % (réduction de 50 % de la fréquence des crises généralisées
tonicocloniques primaires) pendant la période d'entretien a été significativement plus élevé dans le
groupe pérampanel (58,0 %) que dans le groupe placebo (35,8 %) (P = 0,0059). Le taux de répondeurs
à 50 % a été de 22,2 % en association avec des médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques
et de 69,4 % lorsque le pérampanel était administré en association avec des médicaments
antiépileptiques non inducteurs enzymatiques. Le nombre de patients traités par le pérampanel
recevant des médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques était faible (n = 9). La variation
en pourcentage médiane de la fréquence des crises généralisées tonicocloniques primaires sur une
période de 28 jours pendant les périodes de titration et d'entretien (combinées) par rapport à la période
avant la randomisation a été plus importante avec le pérampanel (-76,5 %) qu'avec le placebo
(-38,4 %) (P < 0,0001). Pendant la période d'entretien de 3 mois, 30,9 % des patients (25/81) traités
par le pérampanel ont été libres de crises généralisées tonicocloniques primaires par rapport à 12,3 %
des patients (10/81) recevant le placebo.
Autres sous-types de crise généralisée idiopathique
L'efficacité et la sécurité du pérampanel chez les patients présentant des crises myocloniques n'ont pas
été établies. Les données disponibles sont insuffisantes pour tirer des conclusions.
L'efficacité du pérampanel dans le traitement des absences n'a pas été démontrée.
Dans l'étude 332, chez les patients présentant des crises GTCP et des crises myocloniques
concomitantes, 16,7 % des patients (4/24) traités par le pérampanel ont été libres de crises par rapport
à 13,0 % des patients (3/23) recevant le placebo. Chez les patients présentant des crises d'absence
concomitantes, 22,2 % des patients (6/27) traités par le pérampanel ont été libres de crises par rapport
à 12,1 % des patients (4/33) recevant le placebo. 23,5 % des patients (19/81) traités par le pérampanel
ont été libres de tous les types de crises par rapport à 4,9 % des patients (4/81) recevant le placebo.
Phase d'extension en ouvert
Sur les 140 patients ayant terminé l'étude 332, 114 (81,4 %) sont entrés dans la phase d'extension. Les
patients de l'étude randomisée ont reçu le pérampanel en relais pendant 6 semaines, suivies d'une
période d'entretien au long cours ( 1 an). Dans la phase d'extension, 73,7 % (84/114) des patients
reçoivent une dose journalière modale de pérampanel supérieure à 4 à 8 mg par jour et
16,7 % (19/114) une dose journalière modale supérieure à 8 à 12 mg par jour. Une diminution d'au
moins 50 % de la fréquence des crises GTCP a été observée chez 65,9 % (29/44) des patients après un
an de traitement pendant la phase d'extension (par rapport à leur fréquence de crises lors de l'inclusion
avant le traitement par le pérampanel). Ces données concordaient avec celles de la variation en
pourcentage de la fréquence des crises et ont montré que le taux de répondeurs à 50 % chez les
patients présentant des crises GTCP était généralement stable au cours du temps de la semaine 26
environ jusqu'à la fin de l'année 2. Des résultats similaires ont été observés lorsque tous les types de
crises et absences par rapport aux crises myocloniques ont été évalués au cours du temps.
Relais par une monothérapie
Dans une étude rétrospective de la pratique clinique, 51 patients atteints d'épilepsie qui recevaient le
pérampanel en traitement en association ont changé pour le pérampanel en monothérapie. La majorité
de ces patients avait des antécédents de crises d'épilepsie partielles. Parmi ces patients, 14 (27 %) sont
revenus au traitement en association au cours des mois suivants. Trente-quatre (34) patients ont été
suivis pendant au moins 6 mois et sur ceux-ci, 24 patients (71 %) sont restés sous pérampanel en
monothérapie pendant au moins 6 mois. Dix (10) patients ont été suivis pendant au moins 18 mois et
sur ceux-ci, 3 patients (30 %) sont restés sous pérampanel en monothérapie pendant au moins 18 mois.
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études
réalisées avec Fycompa dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans
l'indication d'épilepsies résistantes au traitement (syndromes épileptiques idiopathiques liés à l'âge et
syndromes épileptiques liés à la localisation) (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant
l'usage chez les adolescents et les patients pédiatriques).
Les trois études pivot de phase III en double insu, contrôlées contre placebo ont inclus 143 adolescents
âgés de 12 à 18 ans. Les résultats chez ces adolescents ont été comparables à ceux observés dans la
population adulte.
L'étude 332 a inclus 22 adolescents âgés de 12 à 18 ans. Les résultats chez ces adolescents ont été
comparables à ceux observés dans la population adulte.
Une étude randomisée en double aveugle, contrôlée contre placebo, d'une durée de 19 semaines, avec
phase d'extension en ouvert (étude 235) a été menée pour évaluer les effets à court terme sur la
fonction cognitive de Fycompa (dose cible allant de 8 à 12 mg une fois par jour) en traitement
adjuvant chez 133 adolescents (Fycompa n = 85, placebo n = 48) âgés de 12 ans à moins de 18 ans
présentant des crises partielles mal contrôlées. La fonction cognitive était évaluée par le T-score global
de fonction cognitive du système Cognitive Drug Research (CDR), qui est un score composite calculé
à partir de 5 domaines testant la capacité d'attention, le maintien de l'attention, la qualité de la
mémoire épisodique secondaire, la qualité de la mémoire de travail et la vitesse de rappel de
l'information. La variation moyenne (écart-type, ET) du T-score global de fonction cognitive du
système CDR à la fin de la période de traitement en double aveugle (19 semaines) par rapport au score
initial était de 1,1 (7,14) dans le groupe placebo et de ­1,0 (8,86) dans le groupe pérampanel, avec une
différence des moyennes des moindres carrés (IC à 95 %) entre les groupes de traitement de ­2,2 (­
5,2 ; 0,8). Il n'y avait pas de différence statistiquement significative entre les groupes de traitement
(P = 0,145). Les T-scores globaux de fonction cognitive du système CDR pour les groupes placebo et
pérampanel étaient de 41,2 (10,7) et 40,8 (13,0) respectivement lors de l'inclusion. Chez les patients
traités par le pérampanel dans la phase d'extension en ouvert (n = 112), la variation moyenne (ET) du
T-score global de fonction cognitive du système CDR à la fin de la période de traitement en ouvert
(52 semaines) par rapport au score initial était de ­1,0 (9,91). Cette différence n'était pas
statistiquement significative (P = 0,96). Après une durée de traitement par le pérampanel allant jusqu'à
52 semaines (n = 114), aucun effet sur la croissance osseuse n'a été observé. Il n'a pas été observé
d'effets sur le poids, la taille et le développement sexuel après une durée de traitement allant jusqu'à
104 semaines (n = 114).
Une étude non contrôlée en ouvert (étude 311) a été menée pour établir le lien entre exposition et
efficacité du pérampanel en association chez 180 patients pédiatriques (âgés de 4 à 11 ans) présentant
des crises partielles ou des crises généralisées tonicocloniques primaires mal contrôlées. La posologie
était augmentée progressivement sur 11 semaines jusqu'à une dose cible de 8 mg/jour ou jusqu'à la
dose maximale tolérée (sans dépasser 12 mg/jour) pour les patients n'utilisant pas de médicaments
antiépileptiques concomitants inducteurs du CYP3A (carbamazépine, oxcarbazépine, eslicarbazépine
et phénytoïne), ou jusqu'à une dose de 12 mg/jour ou la dose maximale tolérée (sans dépasser
16 mg/jour) pour les patients utilisant un médicament antiépileptique concomitant inducteur du
CYP3A. La dose de pérampanel atteinte au terme de la période de titration a été maintenue pendant
12 semaines (pour un total de 23 semaines d'exposition) à la fin de l'étude principale. Les patients qui
sont entrés dans la phase d'extension ont été traités pendant 29 semaines supplémentaires, pour une
durée d'exposition totale de 52 semaines.
Chez les patients présentant des crises partielles (n = 148 patients), la variation médiane de la
fréquence des crises sur une période de 28 jours, le taux de répondeurs à 50 % ou plus, et le taux
d'absence de crises après 23 semaines de traitement par pérampanel étaient respectivement de
40,1 %, 46,6 % (n = 69/148), et 11,5 % (n = 17/148) pour la totalité des crises partielles. Les effets
du traitement sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 4052 : n = 108 patients,
69,4 %), le taux de répondeurs à 50 % (semaines 4052 : 62,0 %, n = 67/108), et le taux d'absence
Dans un sousgroupe de patients atteints de crises partielles avec généralisation secondaire
(n = 54 patients), les valeurs correspondantes étaient respectivement de 58,7 %, 64,8 % (n = 35/54),
et 18,5 % (n = 10/54) pour les crises généralisées tonicocloniques secondaires. Les effets du traitement
sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 4052 : n = 41 patients, 73,8 %), le
taux de répondeurs à 50 % (semaines 4052 : 80,5 %, n = 33/41), et le taux d'absence de crises
(semaines 4052 : 24,4 %, n = 10/41) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par
pérampanel.
Chez les patients présentant des crises généralisées tonicocloniques primaires (n = 22 patients, dont
19 patients âgés de 7< 12 ans et 3 patients âgés de 4< 7 ans), la variation médiane de la fréquence
des crises sur une période de 28 jours, le taux de répondeurs à 50 % ou plus, et le taux d'absence de
crises étaient respectivement de 69,2 %, 63,6 % (n = 14/22), et 54,5 % (n = 12/22). Les effets du
traitement sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 4052 : n = 13 patients,
100,0 %), le taux de répondeurs à 50 % (semaines 4052 : 61,5 %, n = 8/13), et le taux d'absence de
crises (semaines 4052 : 38,5 %, n = 5/13) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par
pérampanel. En raison du nombre très limité de patients, ces résultats doivent être interprétés avec
prudence.
Des résultats similaires ont été obtenus dans un sousgroupe de patients présentant des crises
généralisées tonicocloniques primaires d'épilepsie généralisée idiopathique (EGI) (n = 19 patients,
dont 17 patients âgés de 7< 12 ans et 2 patients âgés de 4< 7 ans) ; les valeurs correspondantes
étaient respectivement de 56,5 %, 63,2 % (n = 12/19), et 52,6 % (n = 10/19). Les effets du traitement
sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 4052 : n = 11 patients, 100,0 %), le
taux de répondeurs à 50 % (semaines 4052 : 54,5 %, n = 6/11), et le taux d'absence de crises
(semaines 4052 : 36,4 %, n = 4/11) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par
pérampanel. En raison du nombre très limité de patients, ces résultats doivent être interprétés avec
prudence.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
La pharmacocinétique du pérampanel a été étudiée chez des volontaires sains adultes (âgés de 18 à
79 ans), des adultes, adolescents et patients pédiatriques présentant des crises d'épilepsie partielles et
des crises généralisées tonicocloniques primaires, des adultes atteints de la maladie de Parkinson, des
adultes présentant une neuropathie diabétique, des adultes atteints de sclérose en plaques et des
patients présentant une insuffisance hépatique.
Absorption
Après administration orale, le pérampanel est facilement absorbé, sans signe d'effet de premier
passage hépatique important. L'administration de comprimés de pérampanel avec un repas riche en
graisses n'a pas eu d'effet sur l'exposition plasmatique maximale (Cmax) ou sur l'exposition totale
(ASC0-inf) au pérampanel. Le tmax a été prolongé d'environ 1 heure par rapport à l'administration à
jeun.
Distribution
Les données des études in vitro indiquent que la liaison du pérampanel aux protéines plasmatiques est
d'environ 95 %.
Des études in vitro montrent que le pérampanel n'est pas un substrat ni un inhibiteur significatif des
polypeptides transporteurs d'anions organiques (OATP) 1B1 et 1B3, des transporteurs d'anions
organiques (OAT) 1, 2, 3 et 4, des transporteurs de cations organiques (OCT) 1, 2 et 3 et des pompes
d'efflux que sont la glycoprotéine P et la protéine BCRP (Breast Cancer Resistance Protein).
Le pérampanel est fortement métabolisé par oxydation primaire suivie d'une glucuroconjugaison. Les
résultats d'une étude clinique menée chez des volontaires sains ayant reçu du pérampanel
radiomarqué, confirmés par des études in vitro utilisant des CYP humains recombinants et des
microsomes hépatiques humains, montrent que le métabolisme du pérampanel fait intervenir
principalement le CYP3A.
Après l'administration de pérampanel radiomarqué, les métabolites du pérampanel n'ont été retrouvés
qu'à l'état de traces dans le plasma.
Élimination
Après l'administration d'une dose de pérampanel radiomarqué chez 8 volontaires sains adultes ou
âgés, environ 30 % de la radioactivité récupérée ont été retrouvés dans les urines et 70 % dans les
fèces. Dans les urines et les fèces, la radioactivité récupérée était essentiellement composée d'un
mélange de métabolites oxydés et conjugués. Dans une analyse pharmacocinétique de population
réalisée sur les données combinées de 19 études de phase I, la demi-vie (t1/2) moyenne du pérampanel
était de 105 heures. Lorsque le pérampanel a été administré en association avec la carbamazépine, un
inducteur puissant du CYP3A, le t1/2 moyen a été de 25 heures.
Linéarité/non-linéarité
Une relation linéaire entre la dose et la concentration plasmatique de pérampanel a été mise en
évidence dans une analyse pharmacocinétique de population sur des données combinées issues de
vingt études de phase I menées chez des volontaires sains qui recevaient des doses de pérampanel
uniques ou répétées comprises entre 0,2 et 36 mg, d'une étude de phase II, de cinq études de phase III
menées chez des patients présentant des crises d'épilepsie partielles qui recevaient du pérampanel à
des doses comprises entre 2 et 16 mg/jour et deux études de phase III menées chez des patients
présentant des crises généralisées tonicocloniques primaires qui recevaient du pérampanel à des doses
comprises entre 2 et 14 mg/jour.
Populations particulières
Insuffisance hépatique
Les paramètres pharmacocinétiques du pérampanel après administration d'une dose unique de 1 mg
ont été évalués chez 12 patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh
A et B, respectivement) par rapport à 12 volontaires sains appariés pour les caractéristiques
démographiques. La clairance apparente moyenne du pérampanel libre était de 188 ml/min chez les
patients présentant une insuffisance légère contre 338 ml/min chez les témoins appariés et de
120 ml/min ; chez les patients présentant une insuffisance modérée contre 392 ml/min chez les
témoins appariés. Le t1/2 a été plus long chez les patients présentant une insuffisance légère (306 h
contre 125 h) et chez les patients présentant une insuffisance modérée (295 h contre 139 h) que chez
les volontaires sains appariés.
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique du pérampanel n'a pas été évaluée de façon formelle chez les patients
insuffisants rénaux. Le pérampanel est éliminé presque exclusivement par métabolisme suivi d'une
excrétion rapide des métabolites ; les métabolites du pérampanel ne sont retrouvés qu'à l'état de traces
dans le plasma. Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises
d'épilepsie partielles ayant une clairance de la créatinine comprise entre 39 et 160 ml/min et qui
recevaient le pérampanel à des doses allant jusqu'à 12 mg/jour dans le cadre d'études cliniques
contrôlés contre placebo, la clairance du pérampanel n'a pas été influencée par la clairance de la
créatinine. Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises
généralisées tonicocloniques primaires qui recevaient le pérampanel à des doses allant jusqu'à
8 mg/jour dans le cadre d'une étude clinique contrôlée contre placebo, la clairance du pérampanel n'a
pas été influencée par la clairance de la créatinine initiale.
Sujets âgés (65 ans et plus)
Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d'épilepsie
partielles (âgés de 12 à 74 ans) et de patients présentant des crises généralisées tonicocloniques
primaires (âgés de 12 à 58 ans) et recevant le pérampanel à des doses allant jusqu'à 8 mg/jour ou
12 mg/jour dans le cadre d'études cliniques contrôlés contre placebo, aucun effet significatif de l'âge
sur la clairance du pérampanel n'a été observé. Aucune adaptation de la posologie n'est jugée
nécessaire chez les patients âgés (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
Une analyse pharmacocinétique de population sur des données combinées obtenues auprès d'enfants
âgés de 4 à 11 ans, d'adolescents âgés de 12 ans et d'adultes a montré que la clairance du
pérampanel augmentait avec l'augmentation du poids corporel. Par conséquent, il est nécessaire
d'adapter la posologie chez les enfants âgés de 4 à 11 ans dont le poids corporel est < 30 kg (voir
rubrique 4.2).
Études d'interactions médicamenteuses
Évaluation in vitro des interactions médicamenteuses
Inhibition des enzymes du métabolisme des médicaments
Dans des microsomes hépatiques humains, le pérampanel (30 µmol/l) a présenté un faible effet
inhibiteur sur le CYP2C8 et sur l'UGT1A9 parmi les principaux cytochromes et
glucuronosyltransférases hépatiques.
Induction des enzymes du métabolisme des médicaments
Par rapport aux témoins positifs (dont le phénobarbital et la rifampicine), le pérampanel a été un
inducteur faible du CYP2B6 (30 µmol/l) et du CYP3A4/5 ( 3 µmol/l) parmi les principaux CYP et
UGT hépatiques dans des hépatocytes humains en culture.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les effets indésirables suivants n'ont pas été observés dans les études cliniques, mais ont été constatés
chez des animaux soumis à des niveaux d'exposition semblables à ceux utilisés pour l'homme et
pourraient avoir une signification clinique.
Dans l'étude de fertilité chez le rat, des cycles oestraux prolongés et irréguliers ont été observés chez
les femelles à la dose maximale tolérée (30 mg/kg) ; ces changements n'ont toutefois pas altéré la
fécondité et les premiers stades du développement embryonnaire. Il n'y a pas eu d'effet sur la
fécondité des mâles.
L'excrétion dans le lait a été mesurée chez les rates 10 jours après la mise bas. Les concentrations
étaient maximales après une heure et représentaient 3,65 fois les concentrations plasmatiques.
Dans une étude de toxicité sur le développement pré- et post-natal chez le rat, il a été observé des
conditions anormales de parturition et d'allaitement aux doses materno-toxiques et une augmentation
de la mortinatalité dans la descendance. Le développement du comportement et des fonctions de
reproduction des petits n'a pas été altéré, mais quelques paramètres du développement physique ont
montré un certain retard, probablement secondaire aux effets pharmacologiques du pérampanel sur le
Les données non cliniques ont révélé que le pérampanel n'est ni génotoxique ni cancérigène. Chez le
rat et le singe, l'administration des doses maximales tolérées a entraîné des manifestations cliniques
liées au mode d'action pharmacologique sur le SNC et une réduction du poids corporel à la fin de
l'étude. Aucune modification imputable directement au pérampanel de la pathologie clinique ou de
l'histopathologie n'a été observée.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Fycompa 2 mg et 4 mg comprimés pelliculés
Noyau
Lactose monohydraté
Hydroxypropylcellulose faiblement substituée
Povidone K-29/32
Stéarate de magnésium (E470b)
Fycompa 6 mg, 8 mg, 10 mg et 12 mg comprimés pelliculés
Noyau
Lactose monohydraté
Hydroxypropylcellulose faiblement substituée
Povidone K-29/32
Cellulose microcristalline
Stéarate de magnésium (E470b)
Fycompa 2 mg comprimés pelliculés
Pelliculage
Hypromellose 2910
Talc
Macrogol 8000
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer jaune (E172)
Oxyde de fer rouge (E172)
Fycompa 4 mg comprimés pelliculés
Pelliculage
Hypromellose 2910
Talc
Macrogol 8000
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer rouge (E172)
Pelliculage
Hypromellose 2910
Talc
Macrogol 8000
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer rouge (E172)
Fycompa 8 mg comprimés pelliculés
Pelliculage
Hypromellose 2910
Talc
Macrogol 8000
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer rouge (E172)
Oxyde de fer noir (E172)
Fycompa 10 mg comprimés pelliculés
Pelliculage
Hypromellose 2910
Talc
Macrogol 8000
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer jaune (E172)
Laque aluminique d'indigotine (E132)
Fycompa 12 mg comprimés pelliculés
Pelliculage
Hypromellose 2910
Talc
Macrogol 8000
Dioxyde de titane (E171)
Laque aluminique d'indigotine (E132)
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
5 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes thermoformées en PVC/aluminium.
Fycompa 2 mg comprimés pelliculés
Boîte de 7 uniquement pour la première semaine de traitement, 28 et 98.
Fycompa 6 mg comprimés pelliculés
6 mg ­ boîtes de 7, 28, 84 et 98.
Fycompa 8 mg comprimés pelliculés
8 mg ­ boîtes de 7, 28, 84 et 98.
Fycompa 10 mg comprimés pelliculés
10 mg ­ boîtes de 7, 28, 84 et 98.
Fycompa 12 mg comprimés pelliculés
12 mg ­ boîtes de 7, 28, 84 et 98.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d'élimination
Pas d'exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
e-mail : medinfo_de@eisai.net
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/001-023
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 23 juillet 2012
Date du dernier renouvellement : 6 avril 2017
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
{MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 0,5 mg/mL suspension buvable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque mL de suspension buvable contient 0,5 mg de pérampanel.
Chaque flacon de 340 mL contient 170 mg de pérampanel.
Excipient à effet notoire :
Chaque mL de suspension buvable contient 175 mg de sorbitol (E420).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Suspension buvable.
Suspension blanche à blanc-cassé.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications therapeutiques
Fycompa (pérampanel) est indiqué en association dans le traitement des
-
crises d'épilepsie partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les patients âgés de
4 ans et plus ;
-
crises généralisées tonicocloniques primaires (GTCP) chez les patients âgés de 7 ans et plus
atteints d'épilepsie généralisée idiopathique (EGI).
4.2
Posologie et mode d'administration
Posologie
La dose de Fycompa doit être augmentée progressivement en fonction de la réponse de chaque patient,
afin d'optimiser le rapport bénéfice-risque.
Le pérampanel sous forme de suspension doit être pris par voie orale, une fois par jour au coucher.
Il peut être pris au cours ou en dehors des repas, mais de préférence toujours dans les mêmes
conditions. Le relais entre les formulations en comprimé et en suspension doit être effectué avec
précaution (voir rubrique 5.2).
Le médecin doit prescrire la formulation et le dosage les plus appropriés en fonction du poids et de la
dose.
Crises d'épilepsie partielles
Le pérampanel aux doses de 4 mg/jour à 12 mg/jour est efficace dans le traitement des crises
d'épilepsie partielles.
Le tableau suivant présente une synthèse de la posologie recommandée pour les adultes, les
adolescents et les enfants âgés de 4 ans et plus. Des informations supplémentaires sont fournies sous le
tableau.
Enfants (4 à 11 ans) ; pesant :
(12 ans et plus)
30 kg
20 à < 30 kg
< 20 kg
Dose initiale
2 mg/jour
2 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
recommandée
(4 mL/jour)
(4 mL/jour)
(2 mL/jour)
(2 mL/jour)
2 mg/jour
2 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
(4 mL/jour)
(4 mL/jour)
(2 mL/jour)
(2 mL/jour)
Titration (par
(en respectant un
(en respectant un (en respectant un (en respectant un
paliers)
délai minimal d'une délai minimal
délai minimal
délai minimal
semaine)
d'une semaine)
d'une semaine)
d'une semaine)
Dose d'entretien
4 à 8 mg/jour
4 à 8 mg/jour
4 à 6 mg/jour
2 à 4 mg/jour
recommandée
(8 à 16 mL/jour)
(8 à 16 mL/jour)
(8 à 12 mL/jour)
(4 à 8 mL/jour)
2 mg/jour
2 mg/jour
1 mg/jour
0,5 mg/jour
(4 mL/jour)
(4 mL/jour)
(2 mL/jour)
(1 mL/jour)
Titration (par
(en respectant un
(en respectant un (en respectant un (en respectant un
paliers)
délai minimal d'une délai minimal
délai minimal
délai minimal
semaine)
d'une semaine)
d'une semaine)
d'une semaine)
Dose maximale
12 mg/jour
12 mg/jour
8 mg/jour
6 mg/jour
recommandée
(24 mL/jour)
(24 mL/jour)
(16 mL/jour)
(12 mL/jour)
Adultes et adolescents âgés de 12 ans
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour (4 mL/jour). La dose peut être
augmentée par paliers de 2 mg (4 mL) (à intervalle d'une ou deux semaines, selon les facteurs influant
sur la demi-vie indiqués ci-dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu'à une
dose d'entretien de 4 mg/jour (8 mL/jour) à 8 mg/jour (16 mL/jour). En fonction de la réponse clinique
et de la tolérance des patients à la dose de 8 mg/jour (16 mL/jour), la posologie peut être augmentée
par paliers de 2 mg/jour (4 mL/jour) jusqu'à atteindre 12 mg/jour (24 mL/jour). Chez les patients dont
les traitements concomitants n'entraînent pas une réduction de la demi-vie du pérampanel (voir
rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d'au moins deux semaines entre chaque augmentation
de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la demi-vie du pérampanel
(voir rubrique 4.5), un délai d'au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant 30 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour (4 mL/jour). La dose peut être
augmentée par paliers de 2 mg (4 mL/jour) (à intervalle d'une ou deux semaines, selon les facteurs
influant sur la demivie indiqués cidessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance
jusqu'à une dose d'entretien de 4 mg/jour (8 mL/jour) à 8 mg/jour (16 mL/jour). En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de 8 mg/jour (16 mL/jour), la posologie peut
être augmentée par paliers de 2 mg/jour (4 mL/jour) jusqu'à atteindre 12 mg/jour (24 mL/jour). Chez
les patients dont les traitements concomitants n'entraînent pas une réduction de la demivie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d'au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la
demivie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d'au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant entre 20 kg et < 30 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 1 mg/jour (2 mL/jour). La dose peut être
augmentée par paliers de 1 mg (2 mL/jour) (à intervalle d'une ou deux semaines, selon les facteurs
influant sur la demivie indiqués cidessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance
jusqu'à une dose d'entretien de 4 mg/jour (8 mL/jour) à 6 mg/jour (12 mL/jour). En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients à la dose de 6 mg/jour (12 mL/jour), la posologie peut
être augmentée par paliers de 1 mg/jour (2 mL/jour) jusqu'à atteindre 8 mg/jour (16 mL/jour). Chez
les patients dont les traitements concomitants n'entraînent pas une réduction de la demivie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d'au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la
demivie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d'au moins une semaine devra être observé.
Crises généralisées tonicocloniques primaires
Le pérampanel à une dose allant jusqu'à 8 mg/jour est efficace dans le traitement des crises d'épilepsie
généralisées tonicocloniques primaires.
Le tableau suivant présente une synthèse de la posologie recommandée pour les adultes, les
adolescents et les enfants âgés de 7 ans et plus. Des informations supplémentaires sont fournies sous le
tableau.
Adulte/adolescent
Enfants (7 à 11 ans) ; pesant :
(12 ans et plus)
30 kg
20 à < 30 kg
< 20 kg
Dose initiale
2 mg/jour
2 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
recommandée
(4 mL/jour)
(4 mL/jour)
(2 mL/jour)
(2 mL/jour)
2 mg/jour
2 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
(4 mL/jour)
(4 mL/jour)
(2 mL/jour)
(2 mL/jour)
Titration (par
(en respectant un
(en respectant un (en respectant un (en respectant un
paliers)
délai minimal
délai minimal
délai minimal
délai minimal
d'une semaine)
d'une semaine)
d'une semaine)
d'une semaine)
Jusqu'à 8 mg/jour
Dose d'entretien
4 à 8 mg/jour
4 à 6 mg/jour
2 à 4 mg/jour
(Jusqu'à
recommandée
(8 à 16 mL/jour)
(8 à 12 mL/jour)
(4 à 8 mL/jour)
16 mL/jour)
2 mg/jour
2 mg/jour
1 mg/jour
0,5 mg/jour
(4 mL/jour)
(4 mL/jour)
(2 mL/jour)
(1 mL/jour)
Titration (par
(en respectant un
(en respectant un (en respectant un (en respectant un
paliers)
délai minimal
délai minimal
délai minimal
délai minimal
d'une semaine)
d'une semaine)
d'une semaine)
d'une semaine)
Dose maximale
12 mg/jour
12 mg/jour
8 mg/jour
6 mg/jour
recommandée
(24 mL/jour)
(24 mL/jour)
(16 mL/jour)
(12 mL/jour)
Adultes et adolescents âgés de 12 ans
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour (4 mL/jour). La dose peut être
augmentée par paliers de 2 mg (4 mL) (à intervalle d'une ou deux semaines, selon les facteurs influant
sur la demi-vie indiqués ci-dessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu'à une
dose d'entretien allant jusqu'à 8 mg/jour (16 mL/jour). En fonction de la réponse clinique et de la
tolérance des patients à la dose de 8 mg/jour (16 mL/jour), la posologie peut être augmentée jusqu'à
une dose de 12 mg/jour (24 mL/jour), qui peut être efficace chez certains patients (voir rubrique 4.4).
Chez les patients dont les traitements concomitants n'entraînent pas une réduction de la demi-vie du
pérampanel (voir rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d'au moins deux semaines entre
chaque augmentation de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la demi-
vie du pérampanel (voir rubrique 4.5), un délai d'au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant 30 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour (4 mL/jour). La dose peut être
augmentée par paliers de 2 mg (4 mL) (à intervalle d'une ou deux semaines, selon les facteurs influant
sur la demivie indiqués cidessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu'à une
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant entre 20 kg et < 30 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 1 mg/jour (2 mL/jour). La dose peut être
augmentée par paliers de 1 mg (2 mL) (à intervalle d'une ou deux semaines, selon les facteurs influant
sur la demivie indiqués cidessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu'à une
dose d'entretien de 4 mg/jour (8 mL/jour) à 6 mg/jour (12 mL/jour). En fonction de la réponse clinique
et de la tolérance des patients à la dose de 6 mg/jour, la posologie peut être augmentée par paliers de
1 mg/jour (2 mL/jour) jusqu'à atteindre 8 mg/jour (16 mL/jour). Chez les patients dont les traitements
concomitants n'entraînent pas une réduction de la demivie du pérampanel (voir rubrique 4.5), il
convient de respecter un délai d'au moins deux semaines entre chaque augmentation de dose. Chez les
patients dont les traitements concomitants diminuent la demivie du pérampanel (voir rubrique 4.5),
un délai d'au moins une semaine devra être observé.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant < 20 kg
Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 1 mg/jour (2 mL/jour). La dose peut être
augmentée par paliers de 1 mg (2 mL) (à intervalle d'une ou deux semaines, selon les facteurs influant
sur la demivie indiqués cidessous) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu'à une
dose d'entretien de 2 mg/jour (4 mL/jour) à 4 mg/jour (8 mL/jour). En fonction de la réponse clinique
et de la tolérance des patients à la dose de 4 mg/jour (8 mL/jour), la posologie peut être augmentée par
paliers de 0,5 mg/jour (1 mL/jour) jusqu'à atteindre 6 mg/jour (12 mL/jour). Chez les patients dont les
traitements concomitants n'entraînent pas une réduction de la demivie du pérampanel (voir
rubrique 4.5), il convient de respecter un délai d'au moins deux semaines entre chaque augmentation
de dose. Chez les patients dont les traitements concomitants diminuent la demivie du pérampanel
(voir rubrique 4.5), un délai d'au moins une semaine devra être observé.
Arrêt du traitement
Il est recommandé d'arrêter progressivement le traitement, afin de réduire le risque de crises
d'épilepsie par effet rebond. Cependant, compte tenu de sa demi-vie longue et de la diminution lente
des concentrations plasmatiques qui en résulte, le pérampanel peut être arrêté brutalement en cas
d'absolue nécessité.
Doses oubliées
Une seule dose oubliée : compte tenu de la demi-vie longue du pérampanel, le patient doit attendre et
prendre la dose suivante au moment habituel.
En cas d'oubli de plus d'une dose pendant une période continue de moins de cinq demi-vies
(3 semaines pour les patients ne recevant pas de médicaments antiépileptiques induisant le
métabolisme du pérampanel, 1 semaine pour les autres patients (voir rubrique 4.5)), il convient
d'envisager la reprise du traitement à la dernière dose administrée.
Si un patient a arrêté le pérampanel pendant une période continue de plus de 5 demi-vies, il est
conseillé de suivre les recommandations d'instauration du traitement initial indiquées ci-dessus.
Sujets âgés (65 ans et plus)
Les études cliniques de Fycompa dans l'épilepsie n'ont pas inclus suffisamment de patients âgés de
65 ans et plus pour déterminer si leur réponse au traitement est différente de celle des patients plus
jeunes. L'analyse des données de sécurité de 905 patients âgés traités par le pérampanel (dans le cadre
d'études en double insu menées dans des indications autres que l'épilepsie) n'a mis en évidence
aucune différence du profil de sécurité en fonction de l'âge. Couplés à l'absence de différence
d'exposition au pérampanel liée à l'âge, ces résultats indiquent qu'aucune adaptation de la posologie
Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la posologie n'est requise chez les patients présentant une insuffisance rénale
légère. Son utilisation n'est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale
modérée ou sévère ou chez les patients sous hémodialyse.
Insuffisance hépatique
Les augmentations de dose chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée
doivent reposer sur la réponse et la tolérance cliniques. Pour les patients présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée, le traitement peut être instauré à la dose de 2 mg (4 mL). La dose doit
être augmentée par paliers de 2 mg (4 mL) à intervalles d'au moins 2 semaines, en fonction de
l'efficacité et de la tolérance.
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, la dose de pérampanel ne
doit pas dépasser 8 mg.
Son utilisation n'est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité du pérampanel n'ont pas encore été établies chez les enfants âgés de moins
de 4 ans dans l'indication des crises d'épilepsie partielles ou chez les enfants âgés de moins de 7 ans
dans l'indication des crises généralisées tonicocloniques primaires.
Mode d'administration
Fycompa doit être pris par voie orale.
Préparation : l'adaptateur à pression pour flacon (PIBA) qui est fourni dans la boîte doit être inséré
fermement dans le goulot du flacon avant utilisation et rester en place pendant toute la durée
d'utilisation du flacon. Insérer la seringue pour administration orale dans l'adaptateur, retourner le
flacon et prélever la dose. Refermer le flacon avec le bouchon après chaque utilisation. Le bouchon
s'adapte correctement lorsque l'adaptateur est en place.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Idées suicidaires
Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des
médicaments antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse des études randomisées
contrôlées contre placebo portant sur des médicaments antiépileptiques a également montré une légère
augmentation des idées et comportement suicidaires. Le mécanisme de ce risque n'est pas connu et les
données disponibles ne permettent pas d'exclure la possibilité d'un risque accru avec le pérampanel.
Par conséquent, les patients (enfants, adolescents et adultes) doivent être surveillés afin de déceler les
signes d'idées et de comportement suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il convient
de recommander aux patients (et à leurs aidants) de consulter un médecin en cas de survenue de signes
d'idées et de comportement suicidaires.
Des réactions indésirables cutanées sévères, y compris une réaction médicamenteuse avec éosinophilie
et symptômes systémiques (syndrome DRESS) et un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), qui peuvent
menacer le pronostic vital ou être fatales, ont été signalées (fréquence indéterminée ; voir rubrique 4.8)
en association avec le traitement par pérampanel.
Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et des symptômes de
réactions cutanées et doivent être étroitement surveillés.
Les symptômes d'un syndrome DRESS incluent généralement, mais pas exclusivement, une fièvre,
une éruption cutanée associée à l'atteinte d'autres systèmes d'organes, une lymphadénopathie, des
anomalies des tests hépatiques et une éosinophilie. Il est important de noter que des manifestations
précoces d'hypersensibilité, telles qu'une fièvre ou une lymphadénopathie, peuvent être présentes,
même si l'éruption cutanée n'est pas évidente.
Les symptômes de SSJ incluent généralement, mais pas exclusivement, un décollement de la peau
(nécrose /bulle épidermiques) < 10 %, un rash cutané érythémateux (confluent), une progression
rapide, des lésions en cocarde atypiques et douloureuses et/ou des macules purpuriques largement
disséminées ou un érythème étendu (confluent), une atteinte bulleuse/érosive touchant plus de
2 muqueuses.
Si des signes et des symptômes de ces réactions apparaissent, il convient d'arrêter immédiatement le
pérampanel et d'envisager un autre traitement (le cas échéant).
En cas de réaction grave, telle qu'un SSJ ou un DRESS, lors de l'utilisation du pérampanel, le
traitement ne doit être réinstauré chez le patient.
Absences et crises myocloniques
Les absences et les crises myocloniques sont deux types courants de crises généralisées qui
surviennent fréquemment chez les patients atteints d'EGI. D'autres médicaments antiépileptiques sont
connus pour induire ou aggraver ces types de crises. Les patients présentant des crises myocloniques et
des épilepsies d'absence doivent être surveillés pendant leur traitement par Fycompa.
Troubles du système nerveux
Le pérampanel peut provoquer des sensations vertigineuses et une somnolence et peut donc avoir une
influence sur l'aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines (voir rubrique 4.7).
Contraceptifs hormonaux
Aux doses de 12 mg/jour, Fycompa peut diminuer l'efficacité des contraceptifs hormonaux contenant
des progestatifs ; dans ce cas, il est recommandé d'utiliser une méthode de contraception non
hormonale additionnelle pendant le traitement par Fycompa (voir rubriques 4.5 et 4.6).
Chutes
Il semble exister un risque accru de chutes, particulièrement chez les sujets âgés ; la raison sous-
jacente n'est pas claire.
Agressivité
Un comportement agressif et hostile a été décrit chez des patients traités par le pérampanel. Dans les
essais cliniques, l'agressivité, la colère et l'irritabilité décrites étaient plus fréquentes chez les patients
traités par le pérampanel aux fortes doses. La plupart de ces événements étaient d'intensité légère à
modérée et disparaissaient spontanément ou avec un ajustement de la posologie. Cependant, des cas
d'intention de nuire à autrui, d'agression physique ou de comportement menaçant ont été observés
Risque d'utilisation abusive
Des précautions s'imposent chez les patients ayant des antécédents de toxicomanie et les signes
d'utilisation abusive du pérampanel doivent être surveillés chez ces patients.
Médicaments antiépileptiques concomitants inducteurs du CYP3A
Les taux de réponse après ajout de pérampanel à doses fixes étaient inférieurs lorsque les patients
recevaient un traitement concomitant par des médicaments antiépileptiques inducteurs de l'enzyme
CYP3A (carbamazépine, phénytoïne, oxcarbazépine) par rapport au taux de réponses des patients
ayant reçu des médicaments antiépileptiques concomitants non inducteurs enzymatiques. La réponse
du patient doit être surveillée lors du relais d'un médicament antiépileptique concomitant non
inducteur par un médicament antiépileptique inducteur enzymatique et vice versa. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée ou diminuée par paliers de
2 mg/jour (voir rubrique 4.2).
Autres médicaments concomitants (non antiépileptiques) inducteurs ou inhibiteurs du
cytochrome P450
La réponse clinique et la tolérance des patients doivent être suivies étroitement lors de l'ajout ou du
retrait d'inducteurs ou d'inhibiteurs du cytochrome P450, car les concentrations plasmatiques du
pérampanel peuvent être diminuées ou augmentées ; il est possible que la dose de pérampanel doive
être ajustée en conséquence.
Hépatotoxicité
Des cas d'hépatotoxicité (principalement une élévation des enzymes hépatiques) ont été rapportés avec
l'utilisation du pérampanel en association avec d'autres antiépileptiques. En cas d'élévation des
enzymes hépatiques, une surveillance de la fonction hépatique doit être envisagée.
Excipients
Intolérance au fructose
Fycompa contient du sorbitol (E420). Chaque mL de Fycompa contient 175 mg de sorbitol.
Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir
ce médicament.
La prudence s'impose en cas d'association de Fycompa suspension buvable avec d'autres
médicaments antiépileptiques contenant du sorbitol, car l'absorption de certains médicaments peut être
affectée en cas d'ingestion d'une dose combinée de plus d'un gramme de sorbitol.
Acide benzoïque (E210) et sodium benzoate (E211)
Fycompa contient de l'acide benzoïque (E210) et du sodium benzoate (E211). Chaque mL de
Fycompa contient < 0,005 mg d'acide benzoïque et 1,1 mg de sodium benzoate.
L'acide benzoïque et les benzoates peuvent déplacer la bilirubine grâce à l'albumine. L'augmentation
de la bilirubinémie suite a son déplacement grâce à l'albumine peut accroître le risque d'ictère
néonatal pouvant se transformer en ictère nucléaire.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Fycompa n'est pas considéré comme étant un inducteur ou inhibiteur puissant des isoenzymes du
cytochrome P450 ou des UDP-glucuronosyltransférases [UGT] (voir rubrique 5.2).
Contraceptifs hormonaux
Chez des femmes en bonne santé, l'administration concomitante de Fycompa à la dose de 12 mg (mais
pas de 4 ou 8 mg/jour) pendant 21 jours et d'un contraceptif oral combiné a diminué l'exposition au
lévonorgestrel (les valeurs moyennes de la Cmax et de l'ASC ont été diminuées chacune de 40 %).
L'ASC de l'éthinylestradiol n'a pas été modifiée par Fycompa à la dose de 12 mg, tandis que sa Cmax a
été diminuée de 18 %. Par conséquent, il convient de prendre en compte le risque de diminution de
l'efficacité des contraceptifs hormonaux contenant des progestatifs chez les femmes ayant besoin de
12 mg/jour de Fycompa et de leur demander d'utiliser un autre moyen de contraception fiable
additionnel (dispositif intra-utérin, préservatif) (voir rubrique 4.4).
Interactions entre Fycompa et les autres médicaments antiépileptiques
Les interactions éventuelles entre Fycompa et d'autres médicaments antiépileptiques ont été évaluées
lors des études cliniques. Une analyse pharmacocinétique de population de trois études de phase III
combinées menées chez des patients adultes et adolescents présentant des crises d'épilepsie partielles a
été réalisée pour évaluer l'effet de Fycompa (jusqu'à 12 mg une fois par jour) sur la
pharmacocinétique d'autres médicaments antiépileptiques. L'effet des médicaments antiépileptiques
concomitants sur la clairance du pérampanel a été évalué dans une autre analyse pharmacocinétique de
population sur des données combinées issues de vingt études de phase I menées chez des volontaires
sains, avec des doses de Fycompa allant jusqu'à 36 mg, d'une étude de phase II et de six études de
phase III menées chez des patients présentant des crises d'épilepsie partielles ou des crises
généralisées tonicocloniques primaires, avec des doses de Fycompa allant jusqu'à 16 mg une fois par
jour. Le tableau ci-dessous présente une synthèse de l'effet de ces interactions sur la concentration
moyenne à l'état d'équilibre.
Médicament
Effet du médicament
Effet de Fycompa sur la
antiépileptique
antiépileptique sur la
concentration du médicament
coadministré
concentration de Fycompa
antiépileptique
Carbamazépine
Diminution d'un facteur 3
Diminution < 10 %
Clobazam
Pas d'effet
Diminution < 10 %
Clonazépam
Pas d'effet
Pas d'effet
Lamotrigine
Pas d'effet
Diminution < 10 %
Lévétiracétam
Pas d'effet
Pas d'effet
Oxcarbazépine
Diminution d'un facteur 2
Augmentation de 35 % 1)
Phénobarbital
Diminution de 20 %
Pas d'effet
Phénytoïne
Diminution d'un facteur 2
Pas d'effet
Topiramate
Diminution de 20 %
Pas d'effet
Acide valproïque
Pas d'effet
Diminution < 10 %
Zonisamide
Pas d'effet
Pas d'effet
1)
Le métabolite actif monohydroxycarbazépine n'a pas été évalué.
Selon les résultats de l'analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises
d'épilepsie partielles et de patients présentant des crises généralisées tonicocloniques primaires, la
clairance totale de Fycompa a augmenté lors de l'administration concomitante de carbamazépine
(multiplication par 3) et de phénytoïne ou d'oxcarbazépine (multiplication par 2), qui sont des
inducteurs connus des enzymes du métabolisme (voir rubrique 5.2). Il convient de tenir compte de cet
effet et de prendre les mesures appropriées lors de l'ajout ou du retrait de ces médicaments
antiépileptiques au traitement d'un patient. Le clonazépam, le lévétiracétam, le phénobarbital, le
topiramate, le zonisamide, le clobazam, la lamotrigine et l'acide valproïque n'ont pas eu d'effet
cliniquement significatif sur la clairance de Fycompa.
Le pérampanel a diminué de 26 % la clairance de l'oxcarbazépine. L'oxcarbazépine est rapidement
métabolisée en métabolite actif, la monohydroxycarbazépine, par les réductases cytosoliques. L'effet
du pérampanel sur les concentrations de la monohydroxycarbazépine n'est pas connu.
La dose du pérampanel est déterminée par l'effet clinique indépendamment des autres médicaments
antiépileptiques.
Effet du pérampanel sur les substrats du CYP3A
Chez des volontaires sains, Fycompa (6 mg une fois par jour pendant 20 jours) a diminué de 13 %
l'ASC du midazolam. Une diminution plus importante de l'exposition au midazolam (ou à d'autres
substrats sensibles du CYP3A) à des doses plus fortes de Fycompa ne peut être exclue.
Effet des inducteurs du cytochrome P450 sur la pharmacocinétique du pérampanel
Les inducteurs puissants du cytochrome P450, tels que la rifampicine et le millepertuis sont
susceptibles de diminuer les concentrations du pérampanel et la possibilité d'augmentation des
concentrations plasmatiques des métabolites réactifs en leur présence n'a pas été exclue. Le felbamate
a diminué les concentrations de certains médicaments et pourrait également diminuer celles du
pérampanel.
Effet des inhibiteurs du cytochrome P450 sur la pharmacocinétique du pérampanel
Chez des volontaires sains, un inhibiteur du CYP3A4, le kétoconazole (400 mg une fois par jour
pendant 10 jours), a augmenté de 20 % l'ASC du pérampanel et a allongé de 15 % sa demi-vie (67,8 h
contre 58,4 h). Des effets plus importants ne peuvent être exclus lorsque le pérampanel est associé à
un inhibiteur du CYP3A ayant une demi-vie plus longue que le kétoconazole ou lorsque la durée du
traitement par l'inhibiteur est plus longue.
Lévodopa
Chez des volontaires sains, Fycompa (4 mg une fois par jour pendant 19 jours) n'a pas eu d'effet sur la
Cmax ou l'ASC de la lévodopa.
Alcool
Les effets du pérampanel et ceux de l'alcool ont été additifs ou synergiques sur les activités nécessitant
des capacités de réaction et de la vigilance, telles que l'aptitude à conduire, comme l'a montré une
étude d'interaction pharmacodynamique menée chez des volontaires sains. L'administration répétée de
pérampanel à raison de 12 mg/jour a augmenté les niveaux de colère, de désorientation et de
dépression, tels que déterminés à l'aide de l'échelle POMS d'évaluation de l'humeur en 5 points
(Profile of Mood State) (voir rubrique 5.1). Ces effets peuvent également être observés lorsque
Fycompa est utilisé en association avec d'autres médicaments dépresseurs du système nerveux central
(SNC).
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Une analyse pharmacocinétique de population de patients adolescents âgés de 12 ans et d'enfants
âgés de 4 à 11 ans n'a mis en évidence aucune différence notable par rapport à la population adulte.
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer et contraception chez les hommes et les femmes
Fycompa n'est pas recommandé chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception, à
moins d'une nécessité absolue. Fycompa peut diminuer l'efficacité des contraceptifs hormonaux
contenant des progestatifs. Il est donc recommandé d'utiliser une méthode de contraception non
hormonale additionnelle (voir rubriques 4.4 et 4.5).
Grossesse
Il existe des données limitées (moins de 300 grossesses) sur l'utilisation du pérampanel chez la femme
enceinte. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets tératogènes chez le rat
ou le lapin, mais une embryotoxicité a été observée chez le rat à des doses entraînant une toxicité
maternelle (voir rubrique 5.3). Fycompa n'est pas recommandé pendant la grossesse.
Allaitement
Les études menées chez des rates allaitantes ont mis en évidence l'excrétion du pérampanel et/ou de
ses métabolites dans le lait (pour plus d'informations, voir rubrique 5.3). On ne sait pas si le
pérampanel est excrété dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être
exclu. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre/de s'abstenir du
traitement avec Fycompa en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du
bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Dans l'étude de fertilité chez le rat, des cycles oestraux prolongés et irréguliers ont été observés chez
les femelles recevant une dose élevée (30 mg/kg) ; ces changements n'ont toutefois pas altéré la
fécondité et les premiers stades du développement embryonnaire. Il n'y a pas eu d'effet sur la
fécondité des mâles (voir rubrique 5.3). L'effet du pérampanel sur la fécondité humaine n'a pas été
établi.
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Fycompa a une influence modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Le pérampanel peut provoquer des sensations vertigineuses et une somnolence et peut donc altérer
l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Il est conseillé aux patients de ne pas
conduire de véhicule, de ne pas utiliser de machines complexes et de ne pas entreprendre d'autres
activités susceptibles d'être dangereuses jusqu'à ce qu'ils soient certains que le pérampanel n'altère
par leur capacité à effectuer ces tâches (voir rubriques 4.4 et 4.5).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Dans l'ensemble des études contrôlées et non contrôlées menées chez des patients présentant des
crises d'épilepsie partielles, 1 639 patients ont reçu le pérampanel, parmi lesquels 1 147 ont été traités
pendant 6 mois et 703 pendant plus de 12 mois.
Dans les études contrôlées et non contrôlées menées chez des patients présentant des crises
généralisées tonicocloniques primaires, 114 patients ont reçu le pérampanel, parmi lesquels 68 ont été
traités pendant 6 mois et 36 pendant plus de 12 mois.
Effets indésirables ayant entraîné l'arrêt du traitement
Dans les études cliniques de phase III contrôlées menées chez des patients présentant des crises
d'épilepsie partielles, le taux d'arrêt de traitement en raison d'effets indésirables a été de
Dans les études cliniques de phase III contrôlées menées chez des patients présentant des crises
généralisées tonicocloniques primaires, le taux d'arrêt de traitement en raison d'effets indésirables a
été de 4,9 % (4/81) chez les patients randomisés pour recevoir le pérampanel 8 mg et de 1,2 % (1/82)
chez les patients du groupe placebo. L'effet indésirable le plus fréquent ( 2 % dans le groupe
pérampanel et incidence supérieure à celle observée chez les patients recevant le placebo) ayant
entraîné l'arrêt du traitement a été des sensations vertigineuses.
Utilisation après la commercialisation
Des réactions indésirables cutanées sévères, y compris une réaction médicamenteuse avec éosinophilie
et symptômes systémiques (syndrome DRESS), ont été signalées en association avec le traitement par
pérampanel (voir rubrique 4.4).
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
Dans le tableau ci-dessous, les effets indésirables, identifiés par l'analyse de la base de données de
sécurité complète des études cliniques menées avec Fycompa, sont présentés par classe de systèmes
d'organes et fréquence. Les effets indésirables sont présentés selon la convention suivante : très
fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100, < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100), fréquence
indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre
décroissant de gravité.
Classe de systèmes
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
d'organes
indéterminée
Troubles du
Perte d'appétit
métabolisme et de la
Augmentation de
nutrition
l'appétit
Affections
Agressivité
Idées
psychiatriques
Colère
suicidaires
Anxiété
Tentative de
Désorientation
suicide
Hallucinations
Affections du système Sensation
Ataxie
nerveux
vertigineuse
Dysarthrie
Somnolence
Troubles de
l'équilibre
Irritabilité
Affections oculaires
Diplopie
Vision trouble
Affections de l'oreille
Vertige
et du labyrinthe
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence
d'organes
indéterminée
Affections de la peau
Réaction
et du tissu sous-
médicamenteuse
cutané
avec
éosinophilie et
symptômes
systémiques
(syndrome
DRESS)*
Syndrome de
Stevens-Johnson
(SSJ)*
Affections gastro-
Nausées
intestinales
Affections musculo-

Dorsalgies
squelettiques et
systémiques
Troubles généraux

Trouble de la
marche
Fatigue
Investigations
Prise de poids
Lésions, intoxications
Chute
et complications liées
aux procédures

*
Voir rubrique 4.4
Population pédiatrique
Selon la base de données des études cliniques incluant 196 adolescents traités par le pérampanel dans
les études en double aveugle pour des crises d'épilepsie partielles et des crises généralisées
tonicocloniques primaires, le profil de sécurité global chez les adolescents a été comparable à celui
observé chez les adultes, à l'exception de l'agressivité, qui était rapportée plus fréquemment chez les
adolescents que chez les adultes.
Selon la base de données des études cliniques incluant 180 patients pédiatriques traités par pérampanel
dans une étude multicentrique en ouvert, le profil de sécurité global chez les enfants a été comparable
à celui établi pour les adolescents et les adultes, à l'exception de la somnolence, l'irritabilité,
l'agressivité et l'agitation qui étaient signalées plus fréquemment dans l'étude pédiatrique que dans les
études menées chez les patients adolescents et adultes.
Les données disponibles chez les enfants n'ont mis en évidence aucun effet cliniquement significatif
du pérampanel sur les paramètres de croissance et de développement, y compris le poids corporel, la
taille, la fonction thyroïdienne, le taux de facteur de croissance 1 analogue à l'insuline (IGF1), la
fonction cognitive (telle qu'évaluée par le programme d'évaluation neuropsychologique
d'AldenkampBaker [ABNAS]), le comportement (tel qu'évalué par la liste de contrôle du
comportement de l'enfant [CBCL]), et la dextérité (telle qu'évaluée par le test de la planche à trous
Lafayette [Lafayette Grooved Pegboard Test, LGPT]). Cependant, les effets à long terme [audelà de
1 an] sur l'apprentissage, l'intelligence, la croissance, la fonction endocrinienne et la puberté chez les
enfants demeurent inconnus.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
Surdosage
Des cas de surdosage volontaire ou accidentel ont été observés après la commercialisation du produit
chez des patients pédiatriques avec des doses de pérampanel allant jusqu'à 36 mg et chez des patients
adultes avec des doses allant jusqu'à 300 mg. Les effets indésirables observés comprenaient
l'altération de l'état mental, l'agitation, un comportement agressif, le coma et une diminution du
niveau de conscience. Les patients se sont rétablis sans séquelles.
Il n'existe pas d'antidote spécifique pour les effets du pérampanel.
Un traitement symptomatique et de maintien des fonctions vitales, pouvant comprendre la surveillance
des signes vitaux et l'observation de l'état clinique du patient est indiqué. Du fait de sa demi-vie
longue, les effets provoqués par le pérampanel peuvent être prolongés. En raison de la faible clairance
rénale, les mesures spécifiques telles qu'une diurèse forcée, une dialyse ou une hémoperfusion sont
peu susceptibles d'être efficaces.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiépileptiques, autres antiépileptiques, Code ATC : N03AX22
Mécanisme d'action
Le pérampanel est le premier représentant de la classe des antagonistes sélectifs, non compétitifs des
récepteurs ionotropiques au glutamate de type AMPA (acide -amino-3-hydroxy-5-méthyl-4-
isoxazole propionique) présents sur les neurones post-synaptiques. Le glutamate est le principal
neurotransmetteur excitateur du système nerveux central (SNC) et il est impliqué dans différents
troubles neurologiques provoqués par une hyperexcitabilité neuronale. L'activation des récepteurs
AMPA par le glutamate serait responsable de l'essentiel de la transmission synaptique excitatrice
rapide dans le cerveau. Dans les études in vitro, le pérampanel n'est pas entré en compétition avec
l'AMPA pour la liaison aux récepteurs AMPA, mais la liaison du pérampanel a été déplacée par des
antagonistes non compétitifs des récepteurs AMPA, ce qui indique que le pérampanel est un
antagoniste non compétitif de ces récepteurs. In vitro, le pérampanel a inhibé l'augmentation du
calcium intracellulaire induite par l'activation des récepteurs AMPA (mais pas celle induite par
l'activation des récepteurs NMDA). In vivo, le pérampanel a significativement allongé la période de
latence des crises d'épilepsie chez un modèle d'épilepsie induite par les récepteurs AMPA.
Le mécanisme précis par lequel le pérampanel exerce ses effets antiépileptiques chez l'homme n'est
pas complètement élucidé.
Effets pharmacodynamiques
Une analyse (d'efficacité) pharmacocinétique-pharmacodynamique a été réalisée à partir des données
groupées issues de trois études d'efficacité dans les crises d'épilepsie partielles. De plus, une analyse
(d'efficacité) pharmacocinétique-pharmacodynamique a été réalisée dans le cadre d'une étude
d'efficacité dans les crises généralisées tonicocloniques primaires. Dans les deux analyses,
l'exposition au pérampanel est corrélée à la diminution de la fréquence des crises.
Fonctions psychomotrices
Chez des volontaires sains, des doses uniques et répétées de 8 mg et 12 mg ont altéré les fonctions
psychomotrices de façon dose-dépendante. Les effets du pérampanel sur des tâches complexes telles
que la conduite de véhicules et les effets délétères de l'alcool ont été additifs ou synergiques. Les
résultats des tests des fonctions psychomotrices sont revenus au niveau initial dans les 2 semaines
suivant l'arrêt de l'administration de pérampanel.
Dans une étude contrôlée contre placebo menée chez des patients adolescents, il n'a pas été observé
avec le pérampanel par rapport au placebo de modifications significatives de la fonction cognitive,
évaluée par le score global de fonction cognitive de la batterie de tests du système d'évaluation
informatisé Cognitive Drug Research (CDR). Dans la phase d'extension en ouvert, il n'a pas été
observé de variations significatives du score global du système CDR après 52 semaines de traitement
par le pérampanel (voir rubrique 5.1, Population pédiatrique).
Dans une étude non contrôlée en ouvert menée chez des patients pédiatriques, aucun changement
cliniquement important de la fonction cognitive depuis l'inclusion, d'après l'évaluation ABNAS, n'a
été observé à la suite du traitement par le pérampanel en association (voir rubrique 5.1, Population
pédiatrique).
Vigilance et humeur
Chez des volontaires sains ayant reçu de 4 à 12 mg/jour de pérampanel, les niveaux de vigilance
(éveil) ont diminué de façon dose-dépendante. L'humeur ne s'est détériorée qu'après l'administration
de 12 mg/jour ; les changements de l'humeur étaient minimes et traduisaient une baisse générale de la
vigilance. L'administration de doses répétées de 12 mg/jour de pérampanel a également potentialisé
les effets de l'alcool sur l'attention et la vigilance et augmenté les niveaux de colère, désorientation et
dépression, déterminés à l'aide de l'échelle POMS d'évaluation de l'humeur en 5 points.
Électrophysiologie cardiaque
Le pérampanel administré à des doses quotidiennes allant jusqu'à 12 mg n'a pas induit d'allongement
de l'intervalle QTc et n'a pas eu d'effet dose-dépendant ou cliniquement significatif sur la durée du
complexe QRS.
Efficacité et sécurité cliniques
Crises d'épilepsie partielles
L'efficacité du pérampanel en association dans les crises d'épilepsie partielles a été établie par trois
études multicentriques, randomisées, en double insu, contrôlées contre placebo, de 19 semaines chez
des patients adultes et adolescents. Les patients présentaient des crises d'épilepsie partielles avec ou
sans généralisation secondaire et non correctement contrôlées par un à trois médicaments
antiépileptiques concomitants. Durant une période initiale de 6 semaines, les patients devaient
présenter plus de cinq crises d'épilepsie, avec des périodes sans crise n'excédant pas 25 jours. Dans
ces trois études cliniques, l'ancienneté moyenne de l'épilepsie était d'environ 21,06 ans. Entre 85,3 %
et 89,1 % des patients prenaient deux à trois médicaments antiépileptiques concomitants avec ou sans
stimulation concurrente du nerf pneumogastrique.
Deux études (études 304 et 305) ont été menées pour comparer les doses de 8 et 12 mg/jour de
pérampanel à un placebo et la troisième étude (étude 306) pour comparer les doses de 2, 4 et 8 mg/jour
de pérampanel à un placebo. Dans les trois études, après une phase initiale de 6 semaines avant la
randomisation destinée à établir la fréquence initiale des crises d'épilepsie, les patients ont été
randomisés et la posologie a été augmentée progressivement jusqu'à la dose attribuée par
randomisation. Pendant la phase de titration des trois études, le traitement a été instauré à la dose de
2 mg/jour et la dose était augmentée chaque semaine par paliers de 2 mg/jour jusqu'à la dose cible.
Les patients présentant des événements indésirables intolérables pouvaient poursuivre le traitement à
la même dose ou recevoir une dose inférieure à la dose antérieure. Dans les trois études, la phase de
titration a été suivie d'une phase d'entretien d'une durée de 13 semaines, au cours de laquelle les
patients devaient recevoir une dose stable de pérampanel.
Les taux de répondeurs à 50 % (définis par une réduction de 50 % de la fréquence des crises)
combinés ont été de 19 % pour le placebo, 29 % pour la dose de 4 mg, 35 % pour la dose de 8 mg et
Les données des études contrôlées contre placebo montrent une amélioration du contrôle des crises
d'épilepsie avec la dose 4 mg de pérampanel une fois par jour et que ce bénéfice est majoré lorsque la
dose est augmentée à 8 mg/jour. Dans la population globale, l'efficacité observée à la dose de 12 mg
n'a pas été meilleure que celle observée à la dose de 8 mg. Un bénéfice de la dose de 12 mg a été
observé chez certains patients supportant bien la dose de 8 mg et lorsque la réponse clinique à cette
dose était insuffisante. Une réduction cliniquement significative de la fréquence des crises par rapport
au placebo a été obtenue dès la deuxième semaine de traitement lorsque les patients atteignaient une
dose journalière de 4 mg.
Dans les études cliniques, 1,7 % à 5,8 % des patients traités par le pérampanel ont été libres de crises
pendant la période d'entretien de 3 mois par rapport à 0 % à 1,0 % des patients recevant le placebo.
Étude d'extension en ouvert
Quatre-vingt-dix-sept pour cent des patients ayant terminé les études randomisées menées chez les
patients présentant des crises d'épilepsie partielles ont été inclus dans l'étude d'extension en ouvert
(n = 1 186). Les patients ayant participé aux études randomisées ont reçu le pérampanel en relais
pendant 16 semaines, suivies d'une période d'entretien au long cours ( 1 an). La dose journalière
moyenne était de 10,05 mg.
Crises généralisées tonicocloniques primaires
L'efficacité du pérampanel en association chez les patients âgés de 12 ans et plus atteints d'épilepsie
idiopathique généralisée présentant des crises généralisées tonicocloniques primaires (GTCP) a été
établie par une étude multicentrique, randomisée en double insu, contrôlée contre placebo (étude 332).
Les patients éligibles traités par un à trois médicaments antiépileptiques à dose stable présentant au
moins trois crises généralisées tonicocloniques primaires pendant la période de pré-inclusion de
8 semaines ont été randomisés pour recevoir le pérampanel ou le placebo. La population était
composée de 164 patients (pérampanel N = 82, placebo N = 82). La posologie était augmentée
progressivement sur quatre semaines jusqu'à une dose cible de 8 mg par jour ou jusqu'à la dose
maximale tolérée et les patients ont été traités pendant 13 semaines supplémentaires au dernier palier
de dose atteint à la fin de la période de titration. La durée totale de la période de traitement était de
17 semaines. Le médicament à l'étude était administré une fois par jour.
Le taux de répondeurs à 50 % (réduction de 50 % de la fréquence des crises généralisées
tonicocloniques primaires) pendant la période d'entretien a été significativement plus élevé dans le
groupe pérampanel (58,0 %) que dans le groupe placebo (35,8 %) (P = 0,0059). Le taux de répondeurs
à 50 % a été de 22,2 % en association avec des médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques
et de 69,4 % lorsque le pérampanel était administré en association avec des médicaments
antiépileptiques non inducteurs enzymatiques. Le nombre de patients traités par le pérampanel
recevant des médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques était faible (n = 9). La variation
en pourcentage médiane de la fréquence des crises généralisées tonicocloniques primaires sur une
période de 28 jours pendant les périodes de titration et d'entretien (combinées) par rapport à la période
avant la randomisation a été plus importante avec le pérampanel (-76,5 %) qu'avec le placebo
(-38,4 %) (P < 0,0001). Pendant la période d'entretien de 3 mois, 30,9 % des patients (25/81) traités
par le pérampanel ont été libres de crises généralisées tonicocloniques primaires par rapport à 12,3 %
des patients (10/81) recevant le placebo.
Phase d'extension en ouvert
Sur les 140 patients ayant terminé l'étude 332, 114 (81,4 %) sont entrés dans la phase d'extension. Les
patients de l'étude randomisée ont reçu le pérampanel en relais pendant 6 semaines, suivies d'une
période d'entretien au long cours ( 1 an). Dans la phase d'extension, 73,7 % (84/114) des patients
reçoivent une dose journalière modale de pérampanel supérieure à 4 à 8 mg par jour et
16,7 % (19/114) une dose journalière modale supérieure à 8 à 12 mg par jour. Une diminution d'au
moins 50 % de la fréquence des crises GTCP a été observée chez 65,9 % (29/44) des patients après un
an de traitement pendant la phase d'extension (par rapport à leur fréquence de crises lors de l'inclusion
avant le traitement par le pérampanel). Ces données concordaient avec celles de la variation en
pourcentage de la fréquence des crises et ont montré que le taux de répondeurs à 50 % chez les
patients présentant des crises GTCP était généralement stable au cours du temps de la semaine 26
environ jusqu'à la fin de l'année 2. Des résultats similaires ont été observés lorsque tous les types de
crises et absences par rapport aux crises myocloniques ont été évalués au cours du temps.
Relais par une monothérapie
Dans une étude rétrospective de la pratique clinique, 51 patients atteints d'épilepsie qui recevaient le
pérampanel en traitement en association ont changé pour le pérampanel en monothérapie. La majorité
de ces patients avait des antécédents de crises d'épilepsie partielles. Parmi ces patients, 14 (27 %) sont
revenus au traitement en association au cours des mois suivants. Trente-quatre (34) patients ont été
suivis pendant au moins 6 mois et sur ceux-ci, 24 patients (71 %) sont restés sous pérampanel en
monothérapie pendant au moins 6 mois. Dix (10) patients ont été suivis pendant au moins 18 mois et
sur ceux-ci, 3 patients (30 %) sont restés sous pérampanel en monothérapie pendant au moins 18 mois.
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études
réalisées avec Fycompa dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans
l'indication d'épilepsies résistantes au traitement (syndromes épileptiques idiopathiques liés à l'âge et
syndromes épileptiques liés à la localisation) (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant
l'usage chez les adolescents et les patients pédiatriques).
Les trois études pivot de phase III en double insu, contrôlées contre placebo ont inclus 143 adolescents
âgés de 12 à 18 ans. Les résultats chez ces adolescents ont été comparables à ceux observés dans la
population adulte.
L'étude 332 a inclus 22 adolescents âgés de 12 à 18 ans. Les résultats chez ces adolescents ont été
comparables à ceux observés dans la population adulte.
Une étude randomisée en double aveugle, contrôlée contre placebo, d'une durée de 19 semaines, avec
phase d'extension en ouvert (étude 235) a été menée pour évaluer les effets à court terme sur la
fonction cognitive de Fycompa (dose cible allant de 8 à 12 mg une fois par jour) en traitement
adjuvant chez 133 adolescents (Fycompa n = 85, placebo n = 48) âgés de 12 ans à moins de 18 ans
présentant des crises partielles mal contrôlées. La fonction cognitive était évaluée par le T-score global
de fonction cognitive du système Cognitive Drug Research (CDR), qui est un score composite calculé
à partir de 5 domaines testant la capacité d'attention, le maintien de l'attention, la qualité de la
mémoire épisodique secondaire, la qualité de la mémoire de travail et la vitesse de rappel de
Une étude non contrôlée en ouvert (étude 311) a été menée pour établir le lien entre exposition et
efficacité du pérampanel en association chez 180 patients pédiatriques (âgés de 4 à 11 ans) présentant
des crises partielles ou des crises généralisées tonicocloniques primaires mal contrôlées. La posologie
était augmentée progressivement sur 11 semaines jusqu'à une dose cible de 8 mg/jour ou jusqu'à la
dose maximale tolérée (sans dépasser 12 mg/jour) pour les patients n'utilisant pas de médicaments
antiépileptiques concomitants inducteurs du CYP3A (carbamazépine, oxcarbazépine, eslicarbazépine
et phénytoïne), ou jusqu'à une dose de 12 mg/jour ou la dose maximale tolérée (sans dépasser
16 mg/jour) pour les patients utilisant un médicament antiépileptique concomitant inducteur du
CYP3A. La dose de pérampanel atteinte au terme de la période de titration a été maintenue pendant
12 semaines (pour un total de 23 semaines d'exposition) à la fin de l'étude principale. Les patients qui
sont entrés dans la phase d'extension ont été traités pendant 29 semaines supplémentaires, pour une
durée d'exposition totale de 52 semaines.
Chez les patients présentant des crises partielles (n = 148 patients), la variation médiane de la
fréquence des crises sur une période de 28 jours, le taux de répondeurs à 50 % ou plus, et le taux
d'absence de crises après 23 semaines de traitement par pérampanel étaient respectivement de
40,1 %, 46,6 % (n = 69/148), et 11,5 % (n = 17/148) pour la totalité des crises partielles. Les effets
du traitement sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 4052 : n = 108 patients,
69,4 %), le taux de répondeurs à 50 % (semaines 4052 : 62,0 %, n = 67/108), et le taux d'absence
de crises (semaines 4052 : 13,0 %, n = 14/108) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement
par pérampanel.
Dans un sousgroupe de patients atteints de crises partielles avec généralisation secondaire, les
valeurs correspondantes étaient respectivement de 58,7 %, 64,8 % (n = 35/54), et 18,5 % (n = 10/54)
pour les crises généralisées tonicocloniques secondaires. Les effets du traitement sur la diminution
médiane de la fréquence des crises (semaines 4052 : n = 41 patients, 73,8 %), le taux de
répondeurs à 50 % (semaines 4052 : 80,5 %, n = 33/41), et le taux d'absence de crises
(semaines 4052 : 24,4 %, n = 10/41) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par
pérampanel.
Chez les patients présentant des crises généralisées tonicocloniques primaires (n = 22 patients, dont
19 patients âgés de 7< 12 ans et 3 patients âgés de 4< 7 ans), la variation médiane de la fréquence
des crises sur une période de 28 jours, le taux de répondeurs à 50 % ou plus, et le taux d'absence de
crises étaient respectivement de 69,2 %, 63,6 % (n = 14/22), et 54,5 % (n = 12/22). Les effets du
traitement sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 4052 : n = 13 patients,
100,0 %), le taux de répondeurs à 50 % (semaines 4052 : 61,5 %, n = 8/13), et le taux d'absence de
crises (semaines 4052 : 38,5 %, n = 5/13) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par
pérampanel. En raison du nombre très limité de patients, ces résultats doivent être interprétés avec
prudence.
Des résultats similaires ont été obtenus dans un sousgroupe de patients présentant des crises
généralisées tonicocloniques primaires d'épilepsie généralisée idiopathique (EGI) (n = 19 patients,
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
La pharmacocinétique du pérampanel a été étudiée chez des volontaires sains adultes (âgés de 18 à
79 ans), des adultes, adolescents et patients pédiatriques présentant des crises d'épilepsie partielles et
des crises généralisées tonicocloniques primaires, des adultes atteints de la maladie de Parkinson, des
adultes présentant une neuropathie diabétique, des adultes atteints de sclérose en plaques et des
patients présentant une insuffisance hépatique.
Absorption
Après administration orale, le pérampanel est facilement absorbé, sans signe d'effet de premier
passage hépatique important.
En cas d'administration à jeun, le pérampanel suspension buvable est bioéquivalent sur une base
mg/mg au pérampanel comprimés. Après administration d'une dose unique de 12 mg des deux
formulations avec un repas riche en graisses, l'ASC0-inf du pérampanel suspension buvable est
équivalente, la Cmax est inférieure d'environ 23 % et le temps jusqu'à l'exposition plasmatique
maximale (tmax) est prolongé de 2 heures par rapport à la formulation en comprimés. Cependant, une
analyse pharmacocinétique de population a démontré qu'en conditions d'exposition à l'état d'équilibre
simulées, la Cmax et l'ASC0-24h du pérampanel suspension buvable étaient bioéquivalentes à celles de la
formulation en comprimés, tant après administration à jeun qu'avec un repas.
Après administration avec un repas riche en graisses d'une dose unique de 12 mg de pérampanel
suspension buvable, la Cmax et ASC0-inf étaient inférieures d'environ 22 % et 13 % respectivement par
rapport à l'administration à jeun.
Distribution
Les données des études in vitro indiquent que la liaison du pérampanel aux protéines plasmatiques est
d'environ 95 %.
Des études in vitro montrent que le pérampanel n'est pas un substrat ni un inhibiteur significatif des
polypeptides transporteurs d'anions organiques (OATP) 1B1 et 1B3, des transporteurs d'anions
organiques (OAT) 1, 2, 3 et 4, des transporteurs de cations organiques (OCT) 1, 2 et 3 et des pompes
d'efflux que sont la glycoprotéine P et la protéine BCRP (Breast Cancer Resistance Protein).
Biotransformation
Le pérampanel est fortement métabolisé par oxydation primaire suivie d'une glucuroconjugaison. Les
résultats d'une étude clinique menée chez des volontaires sains ayant reçu du pérampanel
radiomarqué, confirmés par des études in vitro utilisant des CYP humains recombinants et des
microsomes hépatiques humains, montrent que le métabolisme du pérampanel fait intervenir
principalement le CYP3A.
Après l'administration de pérampanel radiomarqué, les métabolites du pérampanel n'ont été retrouvés
qu'à l'état de traces dans le plasma.
Après l'administration d'une dose de pérampanel radiomarqué chez 8 volontaires sains adultes ou
âgés, environ 30 % de la radioactivité récupérée ont été retrouvés dans les urines et 70 % dans les
fèces. Dans les urines et les fèces, la radioactivité récupérée était essentiellement composée d'un
mélange de métabolites oxydés et conjugués. Dans une analyse pharmacocinétique de population
réalisée sur les données combinées de 19 études de phase I, la demi-vie (t1/2) moyenne du pérampanel
était de 105 heures. Lorsque le pérampanel a été administré en association avec la carbamazépine, un
inducteur puissant du CYP3A, le t1/2 moyen a été de 25 heures.
Linéarité/non-linéarité
Une relation linéaire entre la dose et la concentration plasmatique de pérampanel a été mise en
évidence dans une analyse pharmacocinétique de population sur des données combinées issues de
vingt études de phase I menées chez des volontaires sains qui recevaient des doses de pérampanel
uniques ou répétées comprises entre 0,2 et 36 mg, d'une étude de phase II, de cinq études de phase III
menées chez des patients présentant des crises d'épilepsie partielles qui recevaient du pérampanel à
des doses comprises entre 2 et 16 mg/jour et deux études de phase III menées chez des patients
présentant des crises généralisées tonicocloniques primaires qui recevaient du pérampanel à des
doses comprises entre 2 et 14 mg/jour.
Populations particulières
Insuffisance hépatique
Les paramètres pharmacocinétiques du pérampanel après administration d'une dose unique de 1 mg
ont été évalués chez 12 patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh
A et B, respectivement) par rapport à 12 volontaires sains appariés pour les caractéristiques
démographiques. La clairance apparente moyenne du pérampanel libre était de 188 ml/min chez les
patients présentant une insuffisance légère contre 338 ml/min chez les témoins appariés et de
120 ml/min ; chez les patients présentant une insuffisance modérée contre 392 ml/min chez les
témoins appariés. Le t1/2 a été plus long chez les patients présentant une insuffisance légère (306 h
contre 125 h) et chez les patients présentant une insuffisance modérée (295 h contre 139 h) que chez
les volontaires sains appariés.
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique du pérampanel n'a pas été évaluée de façon formelle chez les patients
insuffisants rénaux. Le pérampanel est éliminé presque exclusivement par métabolisme suivi d'une
excrétion rapide des métabolites ; les métabolites du pérampanel ne sont retrouvés qu'à l'état de traces
dans le plasma. Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises
d'épilepsie partielles ayant une clairance de la créatinine comprise entre 39 et 160 ml/min et qui
recevaient le pérampanel à des doses allant jusqu'à 12 mg/jour dans le cadre d'études cliniques
contrôlés contre placebo, la clairance du pérampanel n'a pas été influencée par la clairance de la
créatinine. Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises
généralisées tonicocloniques primaires qui recevaient le pérampanel à des doses allant jusqu'à
8 mg/jour dans le cadre d'une étude clinique contrôlée contre placebo, la clairance du pérampanel n'a
pas été influencée par la clairance de la créatinine initiale.
Sexe
Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d'épilepsie
partielles et recevant le pérampanel à des doses allant jusqu'à 12 mg/jour et de patients présentant des
crises généralisées tonicocloniques primaires et recevant le pérampanel à des doses allant jusqu'à
8 mg/jour dans le cadre d'études cliniques contrôlés contre placebo, la clairance du pérampanel chez
les femmes (0,54 l/h) a été plus faible de 18 % que chez les hommes (0,66 l/h).
Sujets âgés (65 ans et plus)
Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d'épilepsie
partielles (âgés de 12 à 74 ans) et de patients présentant des crises généralisées tonicocloniques
Population pédiatrique
Une analyse pharmacocinétique de population sur des données combinées obtenues auprès d'enfants
âgés de 4 à 11 ans, d'adolescents âgés de 12 ans et d'adultes a montré que la clairance du
pérampanel augmente parallèlement à l'augmentation du poids corporel. Par conséquent, il est
nécessaire d'adapter la posologie chez les enfants âgés de 4 à 11 ans dont le poids corporel est < 30 kg
(voir rubrique 4.2).
Études d'interactions médicamenteuses
Évaluation in vitro des interactions médicamenteuses
Inhibition des enzymes du métabolisme des médicaments
Dans des microsomes hépatiques humains, le pérampanel (30 µmol/l) a présenté un faible effet
inhibiteur sur le CYP2C8 et sur l'UGT1A9 parmi les principaux cytochromes et
glucuronosyltransférases hépatiques.
Induction des enzymes du métabolisme des médicaments
Par rapport aux témoins positifs (dont le phénobarbital et la rifampicine), le pérampanel a été un
inducteur faible du CYP2B6 (30 µmol/l) et du CYP3A4/5 ( 3 µmol/l) parmi les principaux CYP et
UGT hépatiques dans des hépatocytes humains en culture.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les effets indésirables suivants n'ont pas été observés dans les études cliniques, mais ont été constatés
chez des animaux soumis à des niveaux d'exposition semblables à ceux utilisés pour l'homme et
pourraient avoir une signification clinique.
Dans l'étude de fertilité chez le rat, des cycles oestraux prolongés et irréguliers ont été observés chez
les femelles à la dose maximale tolérée (30 mg/kg) ; ces changements n'ont toutefois pas altéré la
fécondité et les premiers stades du développement embryonnaire. Il n'y a pas eu d'effet sur la
fécondité des mâles.
L'excrétion dans le lait a été mesurée chez les rates 10 jours après la mise bas. Les concentrations
étaient maximales après une heure et représentaient 3,65 fois les concentrations plasmatiques.
Dans une étude de toxicité sur le développement pré- et post-natal chez le rat, il a été observé des
conditions anormales de parturition et d'allaitement aux doses materno-toxiques et une augmentation
de la mortinatalité dans la descendance. Le développement du comportement et des fonctions de
reproduction des petits n'a pas été altéré, mais quelques paramètres du développement physique ont
montré un certain retard, probablement secondaire aux effets pharmacologiques du pérampanel sur le
SNC. Le passage à travers la barrière placentaire était relativement faible ; 0,09 % ou moins de la dose
administrée a été détecté chez les foetus.
Les données non cliniques ont révélé que le pérampanel n'est ni génotoxique ni cancérigène. Chez le
rat et le singe, l'administration des doses maximales tolérées a entraîné des manifestations cliniques
liées au mode d'action pharmacologique sur le SNC et une réduction du poids corporel à la fin de
l'étude. Aucune modification imputable directement au pérampanel de la pathologie clinique ou de
l'histopathologie n'a été observée.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Sorbitol (E420) liquide (cristallisant)
Cellulose microcristalline (E460)
Carmellose sodique (E466)
Poloxamère 188
Émulsion de siméthicone à 30 % contenant : eau purifiée, huile de silicone, polysorbate 65,
méthylcellulose, gel de silice, stéarate de polyéthylène glycol, acide sorbique, acide benzoïque (E210)
et acide sulfurique
Acide citrique anhydre (E330)
Benzoate de sodium (E211)
Eau purifiée
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
30 mois
Après première ouverture : 90 jours.
6.4
Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon en polyéthylène teréphtalate (PET) avec fermeture de sécurité enfant en polypropylène (PP) ;
chaque flacon contenant 340 mL de suspension est conditionné dans une boîte en carton.
Chaque boîte contient un flacon, deux seringues pour administration orale de 20 mL graduées et un
adaptateur à pression pour flacon (PIBA) en PEBD. Les seringues pour administration orale sont
graduées par paliers de 0,5 mL.
6.6
Précautions particulières d'élimination
Pas d'exigences particulières pour l'élimination.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
e-mail : medinfo_de@eisai.net
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/024
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 23 juillet 2012
Date du dernier renouvellement : 6 avril 2017
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
{MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
A.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE
MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE
ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ


Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSUR)
Les exigences relatives à la soumission des rapports périodiques actualisés de sécurité pour ce
médicament sont définies dans la liste des dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à
l'article 107 quater, paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le
portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT


Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités et interventions requises,
décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation de mise sur le marché,
ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
Boîte de 7, 28 et 98 comprimés
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 2 mg comprimés pelliculés.
Pérampanel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 2 mg de pérampanel.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose : voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés pelliculés.
28 comprimés pelliculés.
98 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/001
EU/1/12/776/017
EU/1/12/776/018
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Fycompa 2 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
SN:
NN:
Plaquette (PVC/feuille d'aluminium)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 2 mg comprimés
Pérampanel
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
Boîtes de 7, 28, 84 et 98 comprimés.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 4 mg comprimés pelliculés.
Pérampanel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 4 mg de pérampanel.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose : voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés pelliculés.
28 comprimés pelliculés.
84 comprimés pelliculés.
98 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/002
EU/1/12/776/003
EU/1/12/776/004
EU/1/12/776/019
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Fycompa 4 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
SN:
NN:
Plaquette (PVC/feuille d'aluminium)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 4 mg comprimés
Pérampanel
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
Boîtes de 7, 28, 84 et 98 comprimés.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 6 mg comprimés pelliculés.
Pérampanel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 6 mg de pérampanel.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose : voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés pelliculés.
28 comprimés pelliculés.
84 comprimés pelliculés.
98 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/005
EU/1/12/776/006
EU/1/12/776/007
EU/1/12/776/020
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Fycompa 6 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
SN:
NN:
Plaquette (PVC/feuille d'aluminium)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 6 mg comprimés
Pérampanel
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
Boîtes de 7, 28, 84 et 98 comprimés.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 8 mg comprimés pelliculés.
Pérampanel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 8 mg de pérampanel.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose : voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés pelliculés.
28 comprimés pelliculés.
84 comprimés pelliculés.
98 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/008
EU/1/12/776/009
EU/1/12/776/010
EU/1/12/776/021
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Fycompa 8 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
SN:
NN:
Plaquette (PVC/feuille d'aluminium)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 8 mg comprimés
Pérampanel
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
Boîtes de 7, 28, 84 et 98 comprimés.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 10 mg comprimés pelliculés
Pérampanel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 10 mg de pérampanel.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose : voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés pelliculés.
28 comprimés pelliculés.
84 comprimés pelliculés.
98 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/011
EU/1/12/776/012
EU/1/12/776/013
EU/1/12/776/022
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Fycompa 10 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
SN:
NN:
Plaquette (PVC/feuille d'aluminium)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 10 mg comprimés
Pérampanel
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
Boîtes de 7, 28, 84 et 98 comprimés.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 12 mg comprimés pelliculés
Pérampanel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 12 mg de pérampanel.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose : voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
7 comprimés pelliculés.
28 comprimés pelliculés.
84 comprimés pelliculés.
98 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/014
EU/1/12/776/015
EU/1/12/776/016
EU/1/12/776/023
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Fycompa 12 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
SN:
NN:
Plaquette (PVC/feuille d'aluminium)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 12 mg comprimés
Pérampanel
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Eisai
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Fycompa 0,5 mg/mL suspension buvable
pérampanel
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque mL contient 0,5 mg de pérampanel.
Un flacon (340 mL) contient 170 mg de pérampanel.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du sorbitol (E420), de l'acide benzoïque (E210) et du sodium benzoate (E211) : voir la notice
pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Suspension buvable, 340 mL.
1 flacon
2 seringues pour administration orale
1 adaptateur à pression pour flacon (PIBA)
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Agiter pendant au moins 5 secondes avant utilisation.
Voie orale.
Date d'ouverture :
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP
Après première ouverture : utiliser dans les 90 jours.
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/776/024
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Fycompa 0,5 mg/mL
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
SN:
NN:
Fycompa 2 mg, 4 mg, 6 mg, 8 mg, 10 mg et 12 mg comprimés pelliculés
Pérampanel
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament, car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Fycompa et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Fycompa
3.
Comment prendre Fycompa
4
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Fycompa
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Fycompa et dans quels cas est-il utilisé
Fycompa contient un médicament appelé pérampanel. Il appartient à un groupe de médicaments
appelés antiépileptiques. Ces médicaments sont utilisés pour traiter l'épilepsie, une maladie dans
laquelle le patient présente des crises (convulsions) répétées. Il vous a été prescrit par votre médecin
pour diminuer le nombre de vos crises.
Fycompa est utilisé en association avec d'autres médicaments antiépileptiques pour traiter certaines
formes d'épilepsie :
Chez les adultes, les adolescents (âgés de 12 ans et plus) et les enfants (âgés de 4 à 11 ans)
-
Il est utilisé pour traiter les crises qui touchent une partie du cerveau (que l'on appelle
« épilepsie partielle »)
- Ces crises partielles peuvent être suivies ou non d'une crise touchant l'ensemble du cerveau
(appelée « généralisation secondaire »).
Chez les adultes et les adolescents (âgés de 12 ans et plus), et les enfants (âgés de 7 à 11 ans)
-
Il est également utilisé pour traiter certaines crises qui touchent tout le cerveau dès qu'elles
débutent (que l'on appelle « crises généralisées ») et qui provoquent des convulsions ou des
absences épileptiques.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Fycompa
NE PRENEZ JAMAIS Fycompa :
-
si vous avez déjà développé une éruption cutanée sévère ou si vous avez déjà eu la peau qui
pèle, des cloques et/ou des plaies dans la bouche après avoir pris du pérampanel.
- si vous êtes allergique au pérampanel ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
- Fycompa peut provoquer des vertiges ou une somnolence, en particulier en début de traitement ;
-
Fycompa peut augmenter votre risque de tomber, notamment chez les personnes âgées ; cela
peut être dû à votre maladie ;
- Fycompa peut vous rendre agressif (-ve), coléreux (-se) ou violent (-e). Il peut également
provoquer des changements inhabituels ou extrêmes de votre comportement ou de votre
humeur.
Si l'un de ces événements se produit, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Un petit nombre de personnes traitées par des antiépileptiques ont eu des pensées d'automutilation ou
de suicide. Si à tout moment vous avez de telles pensées, contactez immédiatement votre médecin.
Des réactions cutanées graves, y compris une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et
symptômes systémiques (syndrome DRESS) et un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), ont été
signalées avec l'utilisation du pérampanel.
-
Un syndrome DRESS se manifeste généralement, mais pas exclusivement, par des symptômes
de type grippal et une éruption cutanée, accompagnés d'une température corporelle élevée, de
taux d'enzymes hépatiques augmentés observés dans les analyses de sang, d'une augmentation
d'un certain type de globules blancs (éosinophilie) et d'un gonflement des ganglions
lymphatiques.
- Un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) peut se manifester dans un premier temps par
l'apparition sur le tronc de taches rougeâtres en forme de cible ou de plaques circulaires
présentant une cloque en leur centre. Des ulcères peuvent également se former au niveau de la
bouche, de la gorge, du nez, des parties génitales et des yeux (yeux rouges et gonflés). Ces
éruptions cutanées graves sont souvent précédées de fièvre et/ou de symptômes de type grippal.
Les éruptions cutanées peuvent évoluer en un décollement généralisé de la peau et entraîner des
complications menaçant le pronostic vital, voire fatales.
Si vous êtes dans l'un de ces cas après avoir pris Fycompa (ou si vous avez un doute), parlez-en à
votre médecin ou votre pharmacien.
Enfants
L'utilisation de Fycompa n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 4 ans. La sécurité et
l'efficacité n'ont pas encore été établies chez les enfants de moins de 4 ans pour le traitement des
crises partielles et chez les enfants de moins de 7 ans pour le traitement des crises généralisées.
Autres médicaments et Fycompa
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament. La prise de Fycompa avec certains autres médicaments peut provoquer des effets
indésirables ou modifier l'action de ces médicaments. Ne commencez pas à prendre d'autres
médicaments et n'arrêtez pas sans en parler à votre médecin ou votre pharmacien.
-
D'autres médicaments antiépileptiques, tels que la carbamazépine, l'oxcarbazépine et la
phénytoïne, utilisés pour traiter les crises convulsives, peuvent modifier l'effet de Fycompa. Si
vous prenez ou avez pris récemment ces médicaments, dites-le à votre médecin, car il est
possible que votre dose doive être ajustée.
- Le felbamate (médicament utilisé dans le traitement de l'épilepsie) peut également modifier
l'effet de Fycompa. Si vous prenez ou avez pris récemment ce médicament, dites-le à votre
médecin, car il est possible que votre dose doive être ajustée.
L'effet du midazolam (un médicament utilisé pour faire cesser les crises convulsives aiguës
subites prolongées, pour la sédation et pour les problèmes de sommeil) peut être modifié par
Fycompa. Si vous prenez du midazolam, dites-le à votre médecin, car il est possible que votre
dose doive être ajustée.
- Certains autres médicaments, tels que la rifampicine (utilisée dans le traitement des infections
bactériennes), le millepertuis (utilisé dans le traitement de l'anxiété légère) et le kétoconazole
(utilisé dans le traitement des infections dues à un champignon) peuvent modifier l'effet de
Fycompa. Si vous prenez ou avez pris récemment ces médicaments, dites-le à votre médecin,
car il est possible que votre dose doive être ajustée.
- Contraceptifs hormonaux (notamment les contraceptifs oraux, sous forme d'implant, par
injection ou sous forme de patch).
Informez votre médecin si vous prenez des contraceptifs hormonaux. Fycompa peut diminuer
l'efficacité de certains contraceptifs hormonaux tels que le lévonorgestrel. Vous devez utiliser un autre
moyen de contraception sûr et efficace (tel que les préservatifs ou le stérilet) pendant le traitement par
Fycompa et pendant un mois après l'arrêt du traitement. Discutez avec votre médecin de la méthode de
contraception qui vous convient le mieux.
Fycompa avec de l'alcool
Avant de consommer de l'alcool, parlez-en avec votre médecin. Soyez prudent(e) quant à la
consommation d'alcool avec des médicaments antiépileptiques tels que Fycompa.
-
La consommation d'alcool pendant le traitement par Fycompa peut diminuer votre vigilance et
altérer votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des outils ou des machines.
- La consommation d'alcool pendant le traitement par Fycompa peut également aggraver des
sentiments de colère, désorientation ou tristesse.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. N'arrêtez pas le traitement sans
en parler au préalable avec votre médecin.
-
Fycompa n'est pas recommandé pendant la grossesse.
- Vous devez utiliser une méthode de contraception fiable pour éviter toute grossesse pendant
votre traitement par Fycompa et pendant un mois après l'arrêt du traitement. Si vous prenez des
contraceptifs hormonaux, parlez-en à votre médecin. Fycompa peut diminuer l'efficacité de
certains contraceptifs hormonaux, tels que le lévonorgestrel. Dans ce cas, vous devez utiliser
d'autres moyens de contraception efficaces et sûrs (tels que les préservatifs ou le stérilet)
pendant le traitement par Fycompa et pendant un mois après l'arrêt du traitement. Discutez avec
votre médecin de la méthode de contraception qui vous convient le mieux.
On ne sait pas si les composants contenus dans Fycompa passent dans le lait maternel.
Le médecin évaluera le bénéfice pour vous du traitement par Fycompa pendant l'allaitement par
rapport aux risques pour votre enfant.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Ne conduisez pas et n'utilisez pas de machines tant que vous ne connaissez pas les effets de Fycompa
sur vous.
Vous devez informer votre médecin de l'effet de votre épilepsie sur la conduite et l'utilisation de
machines.
-
Fycompa peut provoquer des sensations vertigineuses ou une somnolence, en particulier en
début de traitement. Dans ce cas, ne conduisez pas et n'utilisez pas d'outils ou de machines.
- La consommation d'alcool pendant le traitement par Fycompa peut aggraver ces effets.
Fycompa contient du lactose
Fycompa contient du lactose (un type de sucre). Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance
à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Comment prendre Fycompa
Adultes et adolescents (âgés de 12 ans et plus) pour le traitement des crises partielles et des crises
généralisées :
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Quelle dose de Fycompa devez-vous prendre
La dose initiale usuelle est de 2 mg une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l'augmenter par paliers de 2 mg jusqu'à une dose d'entretien comprise
entre 4 mg et 12 mg par jour, en fonction de votre réponse.
- Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 8 mg par
jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d'au moins 2 semaines.
- Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Le tableau suivant présente une synthèse des doses recommandées pour le traitement des crises
partielles chez les enfants de 4 à 11 ans et des crises généralisées chez les enfants de 7 à 11 ans. Des
informations supplémentaires sont fournies sous le tableau.
Poids de l'enfant :
De 20 kg à moins de
Supérieur à 30 kg
Inférieur à 20 kg
30 kg
Dose initiale
2 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
recommandée
Dose d'entretien
4 à 8 mg/jour
4 à 6 mg/jour
2 à 4 mg/jour
recommandée
Dose maximale
12 mg/jour
8 mg/jour
6 mg/jour
recommandée
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant 30 kg ou plus pour le traitement des crises partielles :
La dose initiale usuelle est de 2 mg une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l'augmenter par paliers de 2 mg jusqu'à une dose d'entretien comprise
entre 4 mg et 8 mg par jour, en fonction de votre réponse. En fonction de la réponse clinique et
de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu'à une dose maximale de
12 mg/jour.
- Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg par
jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d'au moins 2 semaines.
- Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant entre 20 kg et 30 kg pour le traitement des crises partielles :
La dose initiale usuelle est de 1 mg une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l'augmenter par paliers de 1 mg jusqu'à une dose d'entretien comprise
entre 4 mg et 6 mg par jour, en fonction de votre réponse. En fonction de la réponse clinique et
de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu'à une dose maximale de
8 mg/jour.
- Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg par
jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d'au moins 2 semaines.
- Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
La dose initiale usuelle est de 1 mg une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l'augmenter par paliers de 1 mg jusqu'à une dose d'entretien comprise
entre 2 mg et 4 mg par jour, en fonction de votre réponse. En fonction de la réponse clinique et
de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu'à une dose maximale de
6 mg/jour.
- Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg par
jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d'au moins 2 semaines.
- Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant 30 kg ou plus pour le traitement des crises généralisées :
La dose initiale usuelle est de 2 mg une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l'augmenter par paliers de 2 mg jusqu'à une dose d'entretien comprise
entre 4 mg et 8 mg par jour, en fonction de votre réponse. En fonction de la réponse clinique et
de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu'à une dose maximale de
12 mg/jour.
- Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg par
jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d'au moins 2 semaines.
- Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant entre 20 kg et 30 kg pour le traitement des crises généralisées :
La dose initiale usuelle est de 1 mg une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l'augmenter par paliers de 1 mg jusqu'à une dose d'entretien comprise
entre 4 mg et 6 mg par jour, en fonction de votre réponse. En fonction de la réponse clinique et
de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu'à une dose maximale de
8 mg/jour.
- Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg par
jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d'au moins 2 semaines.
- Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant moins de 20 kg pour le traitement des crises généralisées :
La dose initiale usuelle est de 1 mg une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l'augmenter par paliers de 1 mg jusqu'à une dose d'entretien comprise
entre 2 mg et 4 mg par jour, en fonction de votre réponse. En fonction de la réponse clinique et
de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu'à une dose maximale de
6 mg/jour.
- Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg par
jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d'au moins 2 semaines.
- Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Comment prendre Fycompa
Avalez le comprimé entier avec un verre d'eau. Vous pouvez prendre Fycompa avec ou sans aliments.
Ne pas croquer, écraser ou fractionner le comprimé. Les comprimés ne peuvent pas être divisés de
façon précise, car ils ne comportent pas de barre de cassure.
Si vous avez pris plus de Fycompa que vous n'auriez dû
Si vous avez pris plus de Fycompa que vous n'auriez dû, vous devez contacter immédiatement votre
médecin. Vous pourrez présenter une confusion, une agitation, un comportement agressif et une
diminution du niveau de conscience.
Si vous oubliez de prendre un comprimé, attendez la prise suivante et poursuivez le traitement
comme d'habitude.
- Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
- Si vous avez oublié de prendre Fycompa pendant moins de 7 jours, continuez à prendre votre
comprimé chaque jour comme votre médecin vous l'avait prescrit.
- Si vous avez oublié de prendre Fycompa pendant plus de 7 jours, parlez-en immédiatement à
votre médecin.
Si vous arrêtez de prendre Fycompa
Prenez Fycompa aussi longtemps que votre médecin vous le recommande. N'arrêtez pas de prendre
Fycompa sans l'avis de votre médecin. Celui-ci pourra diminuer la dose lentement pour éviter que vos
crises d'épilepsie ne réapparaissent ou s'aggravent.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Un petit nombre de personnes ayant été traitées par des antiépileptiques ont eu des pensées
d'automutilation ou de suicide. Si à tout moment vous avez de telles pensées, contactez
immédiatement votre médecin.
Très fréquents (pouvant affecter plus de 1 patient sur 10)
:
-
sensations vertigineuses
- somnolence (envie de dormir ou assoupissement)
Fréquents (pouvant affecter plus de 1 patient sur 100) :
-
augmentation ou diminution de l'appétit, prise de poids
- sentiment d'agressivité, de colère, d'irritabilité, d'anxiété ou de désorientation
- difficulté à marcher ou autres problèmes d'équilibre (mauvaise coordination des mouvements,
troubles de la démarche, troubles de l'équilibre)
- élocution lente (dysarthrie)
- vision trouble ou double (diplopie)
- vertige
- nausées
- mal de dos
- sensation de grande fatigue
- chute
Peu fréquents (pouvant affecter plus de 1 patient sur 1 000) :
-
idées de s'infliger des blessures (automutilation) ou de se suicider (idées suicidaires), tentative
de suicide
- hallucinations (voir, entendre ou ressentir des choses qui n'existent pas).
Fréquence indéterminée (la fréquence de cet effet indésirable ne peut être estimée sur la base des
données disponibles) :
- Réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques, également connue sous
le nom de syndrome DRESS ou d'hypersensibilité médicamenteuse : éruption cutanée
généralisée, température corporelle élevée, élévations des enzymes hépatiques, anomalies
sanguines (éosinophilie), gonflement des ganglions lymphatiques et atteinte d'autres organes du
corps.
Syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) : éruption cutanée grave pouvant se manifester sous la
forme de taches rougeâtres en forme de cible ou de plaques circulaires présentant une cloque en
leur centre au niveau du tronc, d'un décollement de la peau, d'ulcères au niveau de la bouche,
de la gorge, du nez, des parties génitales et des yeux, et pouvant être précédée de fièvre et/ou de
symptômes de type grippal.
Cessez de prendre le pérampanel si vous développez ces symptômes et contactez ou consultez
immédiatement votre médecin. Voir également la rubrique 2.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Fycompa
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et la plaquette
thermoformée. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Fycompa
La substance active est le pérampanel. Chaque comprimé pelliculé contient 2 mg, 4 mg, 6 mg, 8 mg,
10 mg, ou 12 mg de pérampanel.
Les autres composants sont :
Noyau du comprimé (comprimés de 2 mg et 4 mg) :
lactose monohydraté, hydroxypropylcellulose faiblement substituée, povidone, stéarate de magnésium
(E470b).
Noyau du comprimé (comprimés de 6 mg, 8 mg, 10 mg et 12 mg) :
lactose monohydraté, hydroxypropylcellulose faiblement substituée, povidone, cellulose
microcristalline, stéarate de magnésium (E470b).
Pelliculage (comprimés de 2 mg, 4 mg, 6 mg, 8 mg, 10 mg et 12 mg) :
hypromellose 2910, talc, macrogol 8000, dioxyde de titane (E171), colorants*
*Les colorants sont :
comprimé de 2 mg : oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172) ;
comprimé de 4 mg : oxyde de fer rouge (E172) ;
comprimé de 6 mg : oxyde de fer rouge (E172) ;
comprimé de 8 mg : oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172) ;
comprimé de 10 mg : oxyde de fer jaune (E172), laque aluminique d'indigotine (E132) ;
comprimé de 12 mg : laque aluminique d'indigotine (E132).
Fycompa est disponible dans les conditionnements suivants :
comprimés de 2 mg -- boîtes de 7, 28 et 98 ;
comprimés de 4 mg, 6 mg, 8 mg, 10 mg, 12 mg -- boîtes de 7, 28, 84 et 98.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'autorisation de mise sur le marché
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
e-mail : medinfo_de@eisai.net
Fabricant
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Eisai SA/NV
Eisai GmbH
Tél/Tel: +32 (0)800 158 58
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Vokietija)

Luxembourg/Luxemburg
Eisai GmbH
Eisai SA/NV
Te.: + 49 (0) 69 66 58 50
Tél/Tel: +32 (0)800 158 58
()
(Belgique/Belgien)
Ceská republika
Magyarország
Eisai GesmbH organizacni slozka
Ewopharma Hungary Kft.
Tel: + 420 242 485 839
Tel.: + 36 1 200 46 50
Danmark
Malta
Eisai AB
Cherubino LTD
Tlf: + 46 (0) 8 501 01 600
Tel: +356 21343270
(Sverige)
Deutschland
Nederland
Eisai GmbH
Eisai B.V.
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tel: + 31 (0) 900 575 3340
Norge
Eisai GmbH
Eisai AB
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tlf: + 46 (0) 8 501 01 600
(Saksamaa)
(Sverige)

Österreich
Arriani Pharmaceutical S.A.
Eisai GesmbH
: + 30 210 668 3000
Tel: + 43 (0) 1 535 1980-0
España
Polska
Eisai Farmacéutica, S.A.
Eisai GmbH
Tel: + (34) 91 455 94 55
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Niemcy)
France
Portugal
Eisai SAS
Eisai Farmacêtica, Unipessoal Lda
Tél: + (33) 1 47 67 00 05
Tel: + 351 214 875 540
Hrvatska
România
Eisai GmbH
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Njemacka)
(Germania)
Ireland
Slovenija
Eisai GmbH
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Germany)
(Nemcija)
Ísland
Slovenská republika
Eisai AB
Eisai GesmbH organizacni slozka
Sími: + 46 (0)8 501 01 600
Tel.: + 420 242 485 839
(Svíþjóð)
(Ceská republika)
Italia
Suomi/Finland
Eisai S.r.l.
Eisai AB
Tel: + 39 02 5181401
Puh/Tel: + 46 (0) 8 501 01 600
(Ruotsi)

Sverige
Arriani Pharmaceuticals S.A.
Eisai AB
: + 30 210 668 3000
Tel: + 46 (0) 8 501 01 600
()
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
Eisai GmbH
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Vcija)
(Germany)
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicamentshttp://www.ema.europa.eu.
Fycompa 0,5 mg/mL suspension buvable
Pérampanel
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament, car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Fycompa et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Fycompa
3.
Comment utiliser Fycompa
4
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Fycompa
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Fycompa et dans quels cas est-il utilisé
Fycompa contient un médicament appelé pérampanel. Il appartient à un groupe de médicaments
appelés antiépileptiques. Ces médicaments sont utilisés pour traiter l'épilepsie, une maladie dans
laquelle le patient présente des crises (convulsions) répétées. Il vous a été prescrit par votre médecin
pour diminuer le nombre de vos crises.
Fycompa est utilisé en association avec d'autres médicaments antiépileptiques pour traiter certaines
formes d'épilepsie :
Chez les adultes, les adolescents (âgés de 12 ans et plus) et les enfants (âgés de 4 à 11 ans)
-
Il est utilisé pour traiter les crises qui touchent une partie du cerveau (que l'on appelle
« épilepsie partielle »)
- Ces crises partielles peuvent être suivies ou non d'une crise touchant l'ensemble du cerveau
(appelée « généralisation secondaire »).
Chez les adultes et les adolescents (âgés de 12 ans et plus), et les enfants (âgés de 7 à 11 ans)
-
Il est également utilisé pour traiter certaines crises qui touchent tout le cerveau dès qu'elles
débutent (que l'on appelle « crises généralisées ») et qui provoquent des convulsions ou des
absences épileptiques.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Fycompa
NE PRENEZ JAMAIS Fycompa :
-
si vous avez déjà développé une éruption cutanée sévère ou si vous avez déjà eu la peau qui
pèle, des cloques et/ou des plaies dans la bouche après avoir pris du pérampanel.
- si vous êtes allergique au pérampanel ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Fycompa si vous avez des problèmes
au foie ou des problèmes modérés ou graves aux reins.
- Fycompa peut provoquer des vertiges ou une somnolence, en particulier en début de traitement ;
- Fycompa peut augmenter votre risque de tomber, notamment chez les personnes âgées ; cela
peut être dû à votre maladie ;
- Fycompa peut vous rendre agressif (-ve), coléreux (-se) ou violent (-e). Il peut également
provoquer des changements inhabituels ou extrêmes de votre comportement ou de votre
humeur.
Si l'un de ces événements se produit, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Un petit nombre de personnes traitées par des antiépileptiques ont eu des pensées d'automutilation ou
de suicide. Si à tout moment vous avez de telles pensées, contactez immédiatement votre médecin.
Des réactions cutanées graves, y compris une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et
symptômes systémiques (syndrome DRESS) et un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), ont été
signalées avec l'utilisation du pérampanel.
-
Un syndrome DRESS se manifeste généralement, mais pas exclusivement, par des symptômes
de type grippal et une éruption cutanée, accompagnés d'une température corporelle élevée, de
taux d'enzymes hépatiques augmentés observés dans les analyses de sang, d'une augmentation
d'un certain type de globules blancs (éosinophilie) et d'un gonflement des ganglions
lymphatiques.
- Un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) peut se manifester dans un premier temps par
l'apparition de taches rougeâtres en forme de cible ou de plaques circulaires présentant une
cloque en leur centre au niveau du tronc. Des ulcères peuvent également se former au niveau de
la bouche, de la gorge, du nez, des parties génitales et des yeux (yeux rouges et gonflés). Ces
éruptions cutanées graves sont souvent précédées de fièvre et/ou de symptômes de type grippal.
Les éruptions cutanées peuvent évoluer en un décollement généralisé de la peau et entraîner des
complications menaçant le pronostic vital, voire fatales.
Si vous êtes dans l'un de ces cas après avoir pris Fycompa (ou si vous avez un doute), parlez-en à
votre médecin ou votre pharmacien.
Enfants
L'utilisation de Fycompa n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 4 ans. La sécurité et
l'efficacité n'ont pas encore été établies chez les enfants de moins de 4 ans pour le traitement des
crises partielles et chez les enfants de moins de 7 ans pour le traitement des crises généralisées.
Autres médicaments et Fycompa
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament. La prise de Fycompa avec certains autres médicaments peut provoquer des effets
indésirables ou modifier l'action de ces médicaments. Ne commencez pas à prendre d'autres
médicaments et n'arrêtez pas sans en parler à votre médecin ou votre pharmacien.
-
D'autres médicaments antiépileptiques, tels que la carbamazépine, l'oxcarbazépine et la
phénytoïne, utilisés pour traiter les crises convulsives, peuvent modifier l'effet de Fycompa. Si
vous prenez ou avez pris récemment ces médicaments, dites-le à votre médecin, car il est
possible que votre dose doive être ajustée.
- Le felbamate (médicament utilisé dans le traitement de l'épilepsie) peut également modifier
l'effet de Fycompa. Si vous prenez ou avez pris récemment ce médicament, dites-le à votre
médecin, car il est possible que votre dose doive être ajustée.
- L'effet du midazolam (un médicament utilisé pour faire cesser les crises convulsives aiguës
subites prolongées, pour la sédation et pour les problèmes de sommeil) peut être modifié par
- Certains autres médicaments, tels que la rifampicine (utilisée dans le traitement des infections
bactériennes), le millepertuis (utilisé dans le traitement de l'anxiété légère) et le kétoconazole
(utilisé dans le traitement des infections dues à un champignon) peuvent modifier l'effet de
Fycompa. Si vous prenez ou avez pris récemment ces médicaments, dites-le à votre médecin,
car il est possible que votre dose doive être ajustée.
- Contraceptifs hormonaux (notamment les contraceptifs oraux, sous forme d'implant, par
injection ou sous forme de patch).
Informez votre médecin si vous prenez des contraceptifs hormonaux. Fycompa peut diminuer
l'efficacité de certains contraceptifs hormonaux tels que le lévonorgestrel. Vous devez utiliser un autre
moyen de contraception sûr et efficace (tel que les préservatifs ou le stérilet) pendant le traitement par
Fycompa et pendant un mois après l'arrêt du traitement. Discutez avec votre médecin de la méthode de
contraception qui vous convient le mieux.
Fycompa avec de l'alcool
Avant de consommer de l'alcool, parlez-en avec votre médecin. Soyez prudent(e) quant à la
consommation d'alcool avec des médicaments antiépileptiques tels que Fycompa.
-
La consommation d'alcool pendant le traitement par Fycompa peut diminuer votre vigilance et
altérer votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des outils ou des machines.
- La consommation d'alcool pendant le traitement par Fycompa peut également aggraver des
sentiments de colère, désorientation ou tristesse.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. N'arrêtez pas le traitement sans
en parler au préalable avec votre médecin.
-
Fycompa n'est pas recommandé pendant la grossesse.
- Vous devez utiliser une méthode de contraception fiable pour éviter toute grossesse pendant
votre traitement par Fycompa et pendant un mois après l'arrêt du traitement. Si vous prenez des
contraceptifs hormonaux, parlez-en à votre médecin. Fycompa peut diminuer l'efficacité de
certains contraceptifs hormonaux, tels que le lévonorgestrel. Dans ce cas, vous devez utiliser
d'autres moyens de contraception efficaces et sûrs (tels que les préservatifs ou le stérilet)
pendant le traitement par Fycompa et pendant un mois après l'arrêt du traitement. Discutez avec
votre médecin de la méthode de contraception qui vous convient le mieux.
On ne sait pas si les composants contenus dans Fycompa passent dans le lait maternel.
Le médecin évaluera le bénéfice pour vous du traitement par Fycompa pendant l'allaitement par
rapport aux risques pour votre enfant.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Ne conduisez pas et n'utilisez pas de machines tant que vous ne connaissez pas les effets de Fycompa
sur vous.
Vous devez informer votre médecin de l'effet de votre épilepsie sur la conduite et l'utilisation de
machines.
-
Fycompa peut provoquer des sensations vertigineuses ou une somnolence, en particulier en
début de traitement. Dans ce cas, ne conduisez pas et n'utilisez pas d'outils ou de machines.
- La consommation d'alcool pendant le traitement par Fycompa peut aggraver ces effets.
Fycompa contient 175 mg du sorbitol (E420) par mL.
Le sorbitol est une source de fructose. Si votre médecin vous a informé(e) que vous (ou votre enfant)
présentiez une intolérance à certains sucres ou si vous avez été diagnostiqué(e) avec une intolérance
héréditaire au fructose (IHF), un trouble génétique rare caractérisé par l'incapacité à décomposer le
fructose, parlez-en à votre médecin avant que vous (ou votre enfant) ne preniez ou ne receviez ce
médicament.
Fycompa contient < 0,005 mg de l'acide benzoïque (E210) et 1.1 mg du sodium benzoate (E211)
par mL.
L'acide benzoïque et le sodium benzoate peut accroître le risque d'ictère (jaunissement de la peau et
des yeux) chez les nouveau-nés (jusqu'à 4 semaines).
3.
Comment utiliser Fycompa
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Quelle dose de Fycompa devez-vous prendre
Adultes et adolescents (âgés de 12 ans et plus) pour le traitement des crises partielles et des crises
généralisées :
La dose initiale usuelle est de 2 mg (4 mL) une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l'augmenter par paliers de 2 mg (4 mL) jusqu'à une dose d'entretien
comprise entre 4 mg (8 mL) et 12 mg (24 mL), en fonction de votre réponse.
- Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 8 mg par
jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d'au moins 2 semaines.
- Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Le tableau suivant présente une synthèse des doses recommandées pour le traitement des crises
partielles chez les enfants de 4 à 11 ans et des crises généralisées chez les enfants de 7 à 11 ans. Des
informations supplémentaires sont fournies sous le tableau.
Poids de l'enfant :
De 20 kg à moins de
Supérieur à 30 kg
Inférieur à 20 kg
30 kg
Dose initiale
2 mg/jour
1 mg/jour
1 mg/jour
recommandée
(4 mL/jour)
(2 mL/jour)
(2 mL/jour)
Dose d'entretien
4 à 8 mg/jour
4 à 6 mg/jour
2 à 4 mg/jour
recommandée
(8 à 16 mL/jour)
(8 à 12 mL/jour)
(4 à 8 mL/jour)
Dose maximale
12 mg/jour
8 mg/jour
6 mg/jour
recommandée
(24 mL/jour)
(16 mL/jour)
(12 mL/jour)
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant 30 kg ou plus pour le traitement des crises partielles :
La dose initiale usuelle est de 2 mg (4 mL) une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l'augmenter par paliers de 2 mg (4 mL) jusqu'à une dose d'entretien
comprise entre 4 mg (8 mL) et 8 mg (16 mL), en fonction de votre réponse. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu'à une dose
maximale de 12 mg/jour (24 mL/jour).
- Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg
(8 mL) par jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d'au moins 2 semaines.
- Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant entre 20 kg et 30 kg pour le traitement des crises partielles :
La dose initiale usuelle est de 1 mg (2 mL) une fois par jour avant le coucher.
Votre médecin pourra l'augmenter par paliers de 1 mg (2 mL) jusqu'à une dose d'entretien
comprise entre 4 mg (8 mL) et 6 mg (12 mL), en fonction de votre réponse. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu'à une dose
maximale de 8 mg/jour (16 mL/jour).
- Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg
(8 mL) par jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d'au moins 2 semaines.
- Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 4 à 11 ans) pesant moins de 20 kg pour le traitement des crises partielles :
La dose initiale usuelle est de 1 mg (2 mL) une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l'augmenter par paliers de 1 mg (2 mL) jusqu'à une dose d'entretien
comprise entre 2 mg (4 mL) et 4 mg (8 mL), en fonction de votre réponse. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu'à une dose
maximale de 6 mg/jour (12 mL/jour).
- Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg
(8 mL) par jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d'au moins 2 semaines.
- Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant 30 kg ou plus pour le traitement des crises généralisées :
La dose initiale usuelle est de 2 mg (4 mL) une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l'augmenter par paliers de 2 mg (4 mL) jusqu'à une dose d'entretien
comprise entre 4 mg (8 mL) et 8 mg (16 mL), en fonction de votre réponse. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu'à une dose
maximale de 12 mg/jour (24 mL/jour).
- Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg
(8 mL) par jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d'au moins 2 semaines.
- Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant entre 20 kg et 30 kg pour le traitement des crises généralisées :
La dose initiale usuelle est de 1 mg (2 mL) une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l'augmenter par paliers de 1 mg (2 mL) jusqu'à une dose d'entretien
comprise entre 4 mg (8 mL) et 6 mg (12 mL), en fonction de votre réponse. En fonction de la
réponse clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu'à une dose
maximale de 8 mg/jour (16 mL/jour).
- Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg
(8 mL) par jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d'au moins 2 semaines.
- Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Enfants (de 7 à 11 ans) pesant moins de 20 kg pour le traitement des crises généralisées :
La dose initiale usuelle est de 1 mg (2 mL) une fois par jour avant le coucher.
-
Votre médecin pourra l'augmenter par paliers de 1 mg jusqu'à une dose d'entretien comprise
entre 2 mg (4 mL) et 4 mg (8 mL), en fonction de votre réponse. En fonction de la réponse
clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée jusqu'à une dose maximale
de 6 mg/jour (12 mL/jour).
- Si vous avez des problèmes de foie légers ou modérés, votre dose ne doit pas dépasser 4 mg
(8 mL) par jour et les augmentations de la dose doivent être espacées d'au moins 2 semaines.
- Ne prenez pas plus de Fycompa que votre médecin vous a recommandé. Plusieurs semaines
peuvent être nécessaires avant de trouver la dose de Fycompa qui vous convient.
Pour l'administration, veuillez utiliser la seringue pour administration orale et l'adaptateur fournis.
Les instructions d'utilisation de la seringue pour administration orale et de l'adaptateur sont présentées
ci-dessous :
1.
Agitez pendant au moins 5 secondes avant utilisation.
2.
Appuyez sur le bouchon (1) en tournant (2) pour ouvrir le flacon.
3.
Insérez l'adaptateur dans le goulot du flacon jusqu'à obtention d'un joint étanche.
4.
Enfoncez complètement le piston de la seringue.
5.
Insérez la seringue au maximum dans l'orifice de l'adaptateur.
6.
Retournez l'ensemble et prélevez la quantité prescrite de Fycompa à partir du flacon.
7.
Retournez le flacon et retirez la seringue.
8.
Laissez l'adaptateur en place et remettez le bouchon sur le flacon.
9.
Après administration de la dose, séparez le corps et le piston de la seringue et immergez-
les complètement dans de l'eau savonneuse CHAUDE.
10.
Immergez le corps et le piston de la seringue dans de l'eau afin d'éliminer tout résidu de
savon. Égouttez-les et laissez-les sécher à l'air libre. Ne les essuyez pas.
11.
Ne nettoyez pas et ne réutilisez pas la seringue au-delà de 40 utilisations, ou si les repères
figurant sur la seringue s'effacent.
Si vous avez pris plus de Fycompa que vous n'auriez dû
Si vous avez pris plus de Fycompa que vous n'auriez dû, vous devez contacter immédiatement votre
médecin. Vous pourrez présenter une confusion, une agitation, un comportement agressif et une
diminution du niveau de conscience.
Si vous oubliez de prendre Fycompa
-
Si vous oubliez de prendre Fycompa, attendez la prise suivante et poursuivez le traitement
comme d'habitude.
- Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
- Si vous avez oublié de prendre Fycompa pendant moins de 7 jours, continuez à prendre votre
dose chaque jour comme votre médecin vous l'avait prescrit.
- Si vous avez oublié de prendre Fycompa pendant plus de 7 jours, parlez-en immédiatement à
votre médecin.
Si vous arrêtez de prendre Fycompa
Prenez Fycompa aussi longtemps que votre médecin vous le recommande. N'arrêtez pas de prendre
Fycompa sans l'avis de votre médecin. Celui-ci pourra diminuer la dose lentement pour éviter que vos
crises d'épilepsie ne réapparaissent ou s'aggravent.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Un petit nombre de personnes ayant été traitées par des antiépileptiques ont eu des pensées
d'automutilation ou de suicide. Si à tout moment vous avez de telles pensées, contactez
immédiatement votre médecin.
Très fréquents (pouvant affecter plus de 1 patient sur 10)
:
- sensations vertigineuses
- somnolence (envie de dormir ou assoupissement)
Fréquents (pouvant affecter plus de 1 patient sur 100) :
-
augmentation ou diminution de l'appétit, prise de poids
- sentiment d'agressivité, de colère, d'irritabilité, d'anxiété ou de désorientation
- difficulté à marcher ou autres problèmes d'équilibre (mauvaise coordination des mouvements,
troubles de la démarche, troubles de l'équilibre)
- élocution lente (dysarthrie)
- vision trouble ou double (diplopie)
- vertige
- nausées
- mal de dos
- sensation de grande fatigue
- chute.
Peu fréquents (pouvant affecter plus de 1 patient sur 1 000) :
-
idées de s'infliger des blessures (automutilation) ou de se suicider (idées suicidaires), tentative
de suicide
- hallucinations (voir, entendre ou ressentir des choses qui n'existent pas).
Fréquence indéterminée (la fréquence de cet effet indésirable ne peut être estimée sur la base des
données disponibles) :
-
Réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques, également connue sous
le nom de syndrome DRESS ou d'hypersensibilité médicamenteuse : éruption cutanée
généralisée, température corporelle élevée, élévations des enzymes hépatiques, anomalies
sanguines (éosinophilie), gonflement des ganglions lymphatiques et atteinte d'autres organes du
corps.
- Syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) : éruption cutanée grave pouvant se manifester sous la
forme de taches rougeâtres en forme de cible ou de plaques circulaires présentant une cloque en
leur centre au niveau du tronc, d'un décollement de la peau, d'ulcères au niveau de la bouche,
de la gorge, du nez, des parties génitales et des yeux, et pouvant être précédée de fièvre et/ou de
symptômes de type grippal.
Cessez de prendre le pérampanel si vous développez ces symptômes et contactez ou consultez
immédiatement votre médecin. Voir également la rubrique 2.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
Comment conserver Fycompa
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette du flacon et la boîte.
La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
S'il reste de la suspension dans le flacon plus de 90 jours après la première ouverture du flacon, ne
l'utilisez pas.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Fycompa
-
La substance active est le pérampanel. Chaque millilitre contient 0,5 mg de pérampanel.
- Les autres composants sont : sorbitol (E420) liquide (cristallisant), cellulose microcristalline
(E460), carmellose sodique (E466), poloxamère 188, émulsion de siméthicone à 30 %
(contenant : eau purifiée, huile de silicone, polysorbate 65, méthylcellulose, gel de silice,
stéarate de polyéthylène glycol, acide sorbique, acide benzoïque (E210) et acide sulfurique),
acide citrique anhydre (E330), benzoate de sodium (E211) et eau purifiée.
Comment se présente Fycompa et contenu de l'emballage extérieur
Fycompa 0,5 mg/mL suspension buvable est une suspension blanche à blanc cassé. Le médicament est
présenté en flacon de 340 mL avec deux seringues pour administration orale graduées et un adaptateur
à pression pour flacon (PIBA) en PEBD.
Titulaire de l'autorisation de mise sur le marché
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
e-mail : medinfo_de@eisai.net
Fabricant
Eisai GmbH
Edmund-Rumpler-Straße 3
60549 Frankfurt am Main
Allemagne
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Eisai SA/NV
Eisai GmbH
Tél/Tel: +32 (0)800 158 58
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Vokietija)

Luxembourg/Luxemburg
Eisai GmbH
Eisai SA/NV
Te.: + 49 (0) 69 66 58 50
Tél/Tel: +32 (0)800 158 58
()
(Belgique/Belgien)
Ceská republika
Magyarország
Eisai GesmbH organizacni slozka
Eisai GmbH
Tel: + 420 242 485 839
Tel.: + 49 (0) 69 66 58 50
(Németország)
Danmark
Malta
Eisai AB
Cherubino LTD
Tlf: + 46 (0) 8 501 01 600
Tel: +356 21343270
(Sverige)
Deutschland
Nederland
Eisai GmbH
Eisai B.V.
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tel: + 31 (0) 900 575 3340
Eesti
Norge
Eisai GmbH
Eisai AB
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tlf: + 46 (0) 8 501 01 600
(Saksamaa)
(Sverige)

Österreich
Arriani Pharmaceutical S.A.
Eisai GesmbH
: + 30 210 668 3000
Tel: + 43 (0) 1 535 1980-0
España
Polska
Eisai Farmacéutica, S.A.
Eisai GmbH
Tel: + (34) 91 455 94 55
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Niemcy)
France
Portugal
Eisai SAS
Eisai Farmacêtica, Unipessoal Lda
Tél: + (33) 1 47 67 00 05
Tel: + 351 214 875 540
Hrvatska
România
Eisai GmbH
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Njemacka)
(Germania)
Ireland
Slovenija
Eisai GmbH
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Germany)
(Nemcija)
Slovenská republika
Eisai AB
Eisai GesmbH organizacni slozka
Sími: + 46 (0)8 501 01 600
Tel.: + 420 242 485 839
(Svíþjóð)
(Ceská republika)
Italia
Suomi/Finland
Eisai S.r.l.
Eisai AB
Tel: + 39 02 5181401
Puh/Tel: + 46 (0) 8 501 01 600
(Ruotsi)

Sverige
Arriani Pharmaceuticals S.A.
Eisai AB
: + 30 210 668 3000
Tel: + 46 (0) 8 501 01 600
()
Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
Eisai GmbH
Eisai GmbH
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
Tel: + 49 (0) 69 66 58 50
(Vcija)
(Germany)
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS