Flixabi 100 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
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1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Flixabi 100 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque flacon contient 100 mg d’infliximab*. Après reconstitution, chaque mL contient 10 mg
d’infliximab.
*L’infliximab est un anticorps monoclonal chimérique humain/murin de type IgG1 produit dans des
cellules d’ovaire de hamster chinois (CHO) par la technique de l’ADN recombinant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour solution à diluer pour perfusion (poudre pour solution à diluer)
Poudre blanche.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Polyarthrite rhumatoïde
Flixabi, en association avec le méthotrexate, est indiqué pour la réduction des signes et symptômes mais
aussi l’amélioration des capacités fonctionnelles chez :
les patients adultes ayant une maladie active lorsque la réponse aux traitements de fond
antirhumatismaux (DMARDs), dont le méthotrexate, a été inappropriée ;
les patients adultes ayant une maladie active, sévère et évolutive, non traitée auparavant par le
méthotrexate ni les autres DMARDs.
Dans ces populations de patients, un ralentissement de la destruction articulaire, mesuré par
radiographie, a été démontré (voir rubrique 5.1).
Maladie de Crohn chez l’adulte
Flixabi est indiqué dans :
le traitement de la maladie de Crohn active, modérée à sévère, chez les patients adultes qui n’ont
pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde et/ou un
immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré ;
le traitement de la maladie de Crohn active fistulisée, chez les patients adultes qui n’ont pas
répondu malgré un traitement conventionnel approprié et bien conduit (comprenant antibiotiques,
drainage et thérapie immunosuppressive).
Maladie de Crohn chez l’enfant
Flixabi est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active, sévère, chez les enfants et les
adolescents âgés de 6 à 17 ans, qui n’ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un
corticoïde, un immunomodulateur et un traitement nutritionnel de première intention ; ou chez lesquels
ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués. L’infliximab a été étudié uniquement en association
avec un traitement conventionnel immunosuppresseur.
2
Rectocolite hémorragique
Flixabi est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère, chez les
patients adultes qui n’ont pas répondu de manière adéquate à un traitement conventionnel comprenant
les corticoïdes et la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l’azathioprine (AZA), ou chez lesquels ce traitement
est mal toléré ou contre-indiqué.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant
Flixabi est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active sévère chez les enfants et les
adolescents âgés de 6 à 17 ans, qui n’ont pas répondu de manière adéquate à un traitement
conventionnel comprenant les corticoïdes et la 6-MP ou l’AZA, ou chez lesquels ces traitements sont
mal tolérés ou contre-indiqués.
Spondylarthrite ankylosante
Flixabi est indiqué dans le traitement de la spondylarthrite ankylosante active, sévère, chez les adultes
qui n’ont pas répondu de manière adéquate à un traitement conventionnel.
Rhumatisme psoriasique
Flixabi est indiqué dans le traitement du rhumatisme psoriasique actif et évolutif chez les patients
adultes quand la réponse à un précédent traitement avec les DMARDs a été inadéquate.
Flixabi doit être administré :
en association avec le méthotrexate ;
ou seul chez les patients qui ont montré une intolérance au méthotrexate ou chez lesquels le
méthotrexate est contre-indiqué.
Il a été démontré que l’infliximab améliorait la fonction physique chez les patients atteints de
rhumatisme psoriasique, et ralentissait l’évolution de l’arthrite périphérique à la radiographie chez les
patients présentant des formes polyarticulaires symétriques de la maladie (voir rubrique 5.1).
Psoriasis
Flixabi est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère des patients adultes en
cas d’échec, ou de contre-indication, ou d’intolérance aux autres traitements systémiques y compris la
ciclosporine, le méthotrexate ou la puvathérapie (psoralène et ultraviolets A) (voir rubrique 5.1)
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par Flixabi doit être initié sous le contrôle de médecins qualifiés expérimentés dans le
diagnostic et le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, des maladies inflammatoires de l’intestin, de la
spondylarthrite ankylosante, du rhumatisme psoriasique ou du psoriasis. Flixabi doit être administré par
voie intraveineuse. Les perfusions de Flixabi doivent être administrées par des professionnels de santé
qualifiés exercés à détecter toute complication liée aux perfusions. Les patients traités par Flixabi
devront recevoir la notice ainsi que la carte de rappel patient.
Pendant le traitement par Flixabi, les autres traitements concomitants tels que les corticoïdes et les
immunosuppresseurs devront être optimisés.
Posologie
Chez les adultes (≥ 18 ans)
Polyarthrite rhumatoïde
3 mg/kg de poids corporel (pc) administrés en perfusion intraveineuse suivis par des perfusions
supplémentaires de 3 mg/kg pc aux semaines 2 et 6 après la première perfusion, puis ensuite toutes les
8 semaines.
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Flixabi doit être administré en association avec le méthotrexate.
Les données disponibles suggèrent que la réponse clinique est habituellement obtenue dans les
12 semaines de traitement. Si un patient obtient une réponse inadéquate ou ne répond plus après cette
période, une augmentation de la dose par paliers d’environ 1,5 mg/kg pc peut être considérée, jusqu’à
un maximum de 7,5 mg/kg pc toutes les 8 semaines. Alternativement, une administration de 3 mg/kg pc
aussi souvent que toutes les 4 semaines peut être envisagée. Si une réponse adéquate est obtenue, les
patients doivent être maintenus à la dose ou à la fréquence d’administration sélectionnée. La poursuite
de ce traitement doit être attentivement reconsidérée chez les patients pour lesquels aucun bénéfice
thérapeutique n’a été démontré au cours des 12 premières semaines du traitement ou après un
ajustement de la dose.
Maladie de Crohn active, modérée à sévère
5 mg/kg pc administrés par perfusion intraveineuse, suivis d’une perfusion supplémentaire de
5 mg/kg pc 2 semaines après la première perfusion. Si un patient ne répond pas après 2 doses, aucun
traitement supplémentaire par infliximab ne doit être administré. Les données disponibles ne permettent
pas de poursuivre le traitement par infliximab chez les patients non répondeurs dans les 6 semaines
suivant la perfusion initiale.
Chez les patients répondeurs, les stratégies alternatives pour la poursuite du traitement sont :
traitement d’entretien : une perfusion supplémentaire de 5 mg/kg pc à la semaine 6 après la dose
initiale, suivie de perfusions toutes les 8 semaines ou
ré-administration : une perfusion de 5 mg/kg pc si les signes et symptômes de la maladie
réapparaissent (voir « Ré-administration » ci-après et la rubrique 4.4).
Bien qu’il manque des données comparatives, des données limitées obtenues auprès de patients ayant
initialement répondu à 5 mg/kg pc, mais dont la réponse a ensuite été perdue, indiquent que certains
patients peuvent retrouver une réponse après augmentation de la dose (voir rubrique 5.1). La poursuite
du traitement doit être sérieusement remise en cause chez les patients ne montrant aucun signe de
bénéfice thérapeutique après ajustement de la dose.
Maladie de Crohn active fistulisée
5 mg/kg pc administrés par perfusion intraveineuse suivis de perfusions supplémentaires de 5 mg/kg pc
aux semaines 2 et 6 après la première perfusion. Si le patient ne répond pas après 3 doses, aucun
traitement supplémentaire par infliximab ne doit être administré.
Chez les patients répondeurs, les stratégies alternatives pour la poursuite du traitement sont :
traitement d’entretien : perfusions supplémentaires de 5 mg/kg pc toutes les 8 semaines ou
ré-administration : perfusion de 5 mg/kg pc si les signes et symptômes de la maladie
réapparaissent, suivie par des perfusions de 5 mg/kg pc toutes les 8 semaines (voir « Ré-
administration » ci-après et la rubrique 4.4).
Bien qu’il manque des données comparatives, des données limitées obtenues auprès de patients ayant
initialement répondu à 5 mg/kg pc, mais dont la réponse a ensuite été perdue, indiquent que certains
patients peuvent retrouver une réponse après augmentation de la dose (voir rubrique 5.1). La poursuite
du traitement doit être sérieusement remise en cause chez les patients ne montrant aucun signe de
bénéfice thérapeutique après ajustement de la dose.
Dans la maladie de Crohn, l’expérience de la ré-administration en cas de réapparition des signes et
symptômes de la maladie est limitée et les données comparatives sur le rapport bénéfice/risque des
stratégies alternatives pour la poursuite du traitement sont insuffisantes.
Rectocolite hémorragique
5 mg/kg pc administrés en perfusion intraveineuse suivis par des perfusions supplémentaires de
5 mg/kg pc aux semaines 2 et 6 après la première perfusion, puis ensuite toutes les 8 semaines.
4
Les données disponibles suggèrent que la réponse clinique est habituellement obtenue dans les
14 semaines de traitement,
i.e.
après trois doses. La poursuite de ce traitement doit être attentivement
reconsidérée chez les patients pour lesquels aucun bénéfice thérapeutique n’a été démontré au cours de
cet intervalle de temps.
Spondylarthrite ankylosante
5 mg/kg pc administrés en perfusion intraveineuse suivis par des perfusions supplémentaires de
5 mg/kg pc aux semaines 2 et 6 après la première perfusion, puis toutes les 6 à 8 semaines. Si un patient
ne répond pas à la semaine 6 (i.e. après 2 doses), aucun traitement supplémentaire par infliximab ne doit
être administré.
Rhumatisme psoriasique
5 mg/kg pc administrés en perfusion intraveineuse, suivis par des perfusions supplémentaires de
5 mg/kg pc aux semaines 2 et 6 après la première perfusion, puis ensuite toutes les 8 semaines.
Psoriasis
5 mg/kg pc administrés en perfusion intraveineuse, suivis par des perfusions supplémentaires de
5 mg/kg pc aux semaines 2 et 6 après la première perfusion, puis ensuite toutes les 8 semaines. Si un
patient ne répond pas après la semaine 14 (i.e. après 4 doses), aucun traitement supplémentaire par
infliximab ne doit être administré.
Ré-administration pour la maladie de Crohn et la polyarthrite rhumatoïde
Si les signes et symptômes de la maladie réapparaissent, l’infliximab peut être ré-administré dans les
16 semaines suivant la dernière perfusion. Lors des études cliniques, les réactions d’hypersensibilité
retardée ont été peu fréquentes et sont survenues après des intervalles sans infliximab de moins de 1 an
(voir rubriques 4.4 et 4.8). La sécurité et l’efficacité de la ré-administration après un intervalle sans
infliximab de plus de 16 semaines n’ont pas été établies. Cela s’applique à la fois chez les patients
atteints de la maladie de Crohn et chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.
Ré-administration pour la rectocolite hémorragique
La sécurité et l’efficacité de la ré-administration, autre que toutes les 8 semaines, n’ont pas été établies
(voir rubriques 4.4 et 4.8).
Ré-administration pour la spondylarthrite ankylosante
La sécurité et l’efficacité de la ré-administration, autre que toutes les 6 à 8 semaines, n’ont pas été
établies (voir rubriques 4.4 et 4.8).
Ré-administration pour le rhumatisme psoriasique
La sécurité et l’efficacité de la ré-administration, en dehors du schéma posologique toutes les
8 semaines, n’ont pas été établies (voir rubriques 4.4 et 4.8).
Ré-administration pour le psoriasis
L’expérience limitée du re-traitement du psoriasis par une seule dose d’infliximab après un intervalle de
20 semaines suggère une efficacité réduite et une incidence plus élevée de réactions liées à la perfusion
légères à modérées en comparaison avec le traitement d’induction initial (voir rubrique 5.1).
L’expérience limitée de la réintroduction du traitement suite à la reprise de la maladie suggère une plus
grande incidence de réactions liées à la perfusion, incluant des réactions graves, en comparaison à celles
qui peuvent être observées lors d’un traitement d’entretien administré régulièrement toutes les
8 semaines (voir rubrique 4.8).
Ré-administration pour toutes les indications
En cas d’interruption du traitement d’entretien, et de nécessité de reprendre le traitement, l’utilisation du
schéma d’induction n’est pas recommandée (voir rubrique 4.8). Dans cette situation, le traitement par
infliximab doit être ré-initié sous forme d’une seule administration, suivie de la dose d’entretien selon
les recommandations décrites ci-dessus.
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Populations particulières
Sujets âgés
L’infliximab n’a pas été étudié spécifiquement chez le sujet âgé. Aucune différence majeure liée à l’âge
n’a été observée dans les études cliniques pour ce qui concerne la clairance ou le volume de
distribution. Aucun ajustement de dose n’est nécessaire (voir rubrique 5.2). Pour plus d’informations
sur la sécurité de l’infliximab chez les sujets âgés (voir les rubriques 4.4 et 4.8).
Insuffisance rénale et/ou hépatique
L’infliximab n’a pas été étudié dans ces populations de patients. Aucune recommandation de dose ne
peut être faite (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
Maladie de Crohn (6 à 17 ans)
5 mg/kg pc administrés en perfusion intraveineuse suivis par des perfusions supplémentaires de
5 mg/kg pc aux semaines 2 et 6 après la première perfusion, puis ensuite toutes les 8 semaines. Les
données disponibles ne permettent pas de continuer le traitement par infliximab chez les enfants et les
adolescents qui n’auront pas répondu dans les 10 premières semaines de traitement (voir rubrique 5.1).
Pour certains patients, un intervalle d’administration plus court peut être nécessaire afin de maintenir le
bénéfice clinique tandis que pour d’autres, un intervalle de dose plus long semble suffisant. Le risque
d’effets indésirables est augmenté chez les patients pour lesquels l’intervalle d’administration a été
réduit à moins de 8 semaines. La poursuite du traitement chez les patients pour lesquels un intervalle
d’administration plus court est nécessaire doit être attentivement reconsidérée si aucun bénéfice
thérapeutique supplémentaire n’est apporté après une modification de l'intervalle de dose.
La sécurité et l’efficacité de l’infliximab chez les enfants âgés de moins de 6 ans atteints de la maladie
de Crohn n’ont pas été établies. Les données de pharmacocinétique actuellement disponibles sont
décrites à la rubrique 5.2 mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée chez les
enfants de moins de 6 ans.
Rectocolite hémorragique (6 à 17 ans)
5 mg/kg pc administrés en perfusion intraveineuse, suivis par des perfusions supplémentaires de
5 mg/kg pc aux semaines 2 et 6 après la première perfusion, puis ensuite toutes les 8 semaines. Les
données disponibles ne permettent pas de continuer le traitement par infliximab chez les enfants et les
adolescents qui n’auront pas répondu dans les 8 premières semaines de traitement (voir rubrique 5.1).
La sécurité et l’efficacité de l’infliximab chez les enfants âgés de moins de 6 ans atteints de rectocolite
hémorragique n’ont pas été établies. Les données de pharmacocinétique actuellement disponibles sont
décrites à la rubrique 5.2 mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée chez les
enfants de moins de 6 ans.
Psoriasis
La sécurité et l’efficacité de l’infliximab chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans
dans l’indication du psoriasis n’ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites
à la rubrique 5.2 mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
Arthrite juvénile idiopathique, rhumatisme psoriasique et spondylarthrite ankylosante
La sécurité et l’efficacité de l’infliximab chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans
dans les indications d’arthrite juvénile idiopathique, de rhumatisme psoriasique et de spondylarthrite
ankylosante n’ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites à la rubrique 5.2
mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
Arthrite rhumatoïde juvénile
La sécurité et l’efficacité de l’infliximab chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans
dans l’indication d’arthrite rhumatoïde juvénile n’ont pas été établies. Les données actuellement
disponibles sont décrites aux rubriques 4.8 et 5.2 mais aucune recommandation sur la posologie ne peut
6
être donnée.
Mode d’administration
L’infliximab doit être administré par voie intraveineuse sur une durée de 2 heures. Tous les patients
recevant l’infliximab doivent être maintenus en observation pendant au moins 1 à 2 heures après la
perfusion en raison du risque de réactions aiguës liées à la perfusion. Un équipement d’urgence, tel
qu’adrénaline, antihistaminiques, corticoïdes ainsi qu’une assistance respiratoire doivent être
disponibles. Les patients peuvent être préalablement traités avec, par exemple, un antihistaminique, de
l’hydrocortisone et/ou du paracétamol et la vitesse de perfusion peut être ralentie afin de diminuer les
risques de réactions liées à la perfusion surtout s’il y a déjà eu des antécédents (voir rubrique 4.4).
Perfusion d’une durée raccourcie, pour toutes les indications chez l’adulte
Chez certains patients adultes soigneusement sélectionnés qui ont toléré au moins 3 perfusions initiales
d’infliximab, chacune ayant duré 2 heures (traitement d’induction) et recevant un traitement d’entretien,
l’administration des perfusions suivantes, sur une durée qui ne doit pas être inférieure à 1 heure, peut
être considérée. Si une réaction liée à la perfusion survient au cours d’une perfusion d’une durée
raccourcie et si le traitement est poursuivi, une diminution de la vitesse de perfusion peut être
considérée pour les perfusions suivantes. Les perfusions plus courtes aux doses > 6 mg/kg pc n’ont pas
été étudiées (voir rubrique 4.8).
Pour les instructions concernant la préparation et l’administration du médicament, voir la rubrique 6.6.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active, aux autres protéines murines, ou à l’un des excipients mentionnés
à la rubrique 6.1.
Patients atteints de tuberculose ou d’autres infections sévères telles que sepsis, abcès, et infections
opportunistes (voir rubrique 4.4).
Patients atteints d’insuffisance cardiaque modérée ou sévère (de classe III/IV dans la classification
NYHA) (voir rubriques 4.4 et 4.8).
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit
administré doivent être clairement enregistrés.
Réactions liées à la perfusion (RLP) et hypersensibilité
L’infliximab a été associé à des réactions aiguës liées à la perfusion, comprenant des chocs
anaphylactiques et des réactions d’hypersensibilité retardée (voir rubrique 4.8).
Des réactions aiguës liées à la perfusion dont des réactions anaphylactiques peuvent survenir au
moment (dès les premières secondes) de la perfusion ou au cours des quelques heures suivant le début
de la perfusion. Lorsque ces réactions aiguës liées à la perfusion surviennent, la perfusion doit être
interrompue immédiatement. Un équipement d’urgence, tel qu’adrénaline, antihistaminiques,
corticoïdes ainsi qu’une assistance respiratoire doivent être disponibles. Les patients peuvent être
préalablement traités avec, par exemple, un antihistaminique, de l’hydrocortisone et/ou du paracétamol
afin de prévenir la survenue d’effets indésirables légers et transitoires.
Des anticorps anti-infliximab peuvent se développer et ont été associés à une augmentation de la
fréquence des réactions liées à la perfusion. Une faible proportion de ces réactions liées à la perfusion
était de graves réactions allergiques. Une relation entre le développement d’anticorps anti-infliximab et
la diminution de la durée de réponse a été également observée. L’administration concomitante
d’immunosuppresseurs a été associée à une plus faible incidence des anticorps anti-infliximab et à une
7
réduction de la fréquence des réactions liées à la perfusion. L’effet d’une thérapie concomitante avec les
immunosuppresseurs était plus marqué chez les patients traités à la demande que chez les patients sous
traitement d’entretien. Les patients qui arrêtent les immunosuppresseurs avant ou pendant le traitement
par l’infliximab ont un risque plus élevé de développer ces anticorps. Les anticorps anti-infliximab ne
peuvent pas toujours être détectés par une prise de sang. Si des réactions graves surviennent, un
traitement symptomatique doit être donné et l’infliximab ne doit pas être ré-administré (voir
rubrique 4.8).
Lors des études cliniques, des réactions d’hypersensibilité retardée ont été rapportées. Les données
disponibles suggèrent un risque accru d’hypersensibilité retardée avec un allongement de l’intervalle
sans infliximab. Les patients doivent être informés de la nécessité de demander immédiatement un avis
médical en cas de survenue de tout effet indésirable retardé (voir rubrique 4.8). Si après une longue
période sans traitement par infliximab des patients sont re-traités, ils doivent être étroitement surveillés
vis-à-vis des signes et symptômes d’une réaction d’hypersensibilité retardée.
Infections
Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance attentive au regard des infections y compris la
tuberculose et d’autres infections sévères tels que sepsis, abcès et infections opportunistes avant,
pendant et après le traitement par infliximab. L’élimination de l’infliximab pouvant prendre jusqu’à
6 mois, la surveillance doit être maintenue pendant toute cette période. L’infliximab ne doit pas être ré-
administré si le patient développe une infection sévère ou un sepsis.
Des précautions doivent être prises lorsque l’utilisation d’infliximab est envisagée chez les patients
ayant une infection chronique, des antécédents d’infections récurrentes, ou en cas de traitement
immunosuppresseur concomitant. Les patients doivent être avertis du risque infectieux et éviter
l’exposition à tout facteur de risque potentiel d’infection.
Le facteur de nécrose tumorale alpha (TNF
) médie l’inflammation et module les réponses
immunitaires à médiation cellulaire. Les données expérimentales montrent que le TNF
est essentiel
pour lutter contre les infections intracellulaires. L’expérience clinique a montré que les défenses de
l’hôte contre l’infection sont altérées chez certains patients traités par infliximab.
Il doit être souligné que la suppression du TNF
peut masquer les symptômes d’une infection, tels que
la fièvre. Une reconnaissance précoce de tableaux cliniques atypiques d’infections graves et de tableaux
cliniques typiques d’infections rares et inhabituelles est importante dans le but de réduire les délais dans
le diagnostic et le traitement.
Les patients traités par anti-TNF sont plus exposés à des infections sévères.
Tuberculose, infections mycobactériennes, infections bactériennes, y compris sepsis et pneumonie,
infections fongiques invasives, virales et autres infections opportunistes ont été observées chez des
patients traités par infliximab. Certaines de ces infections ont eu une issue fatale ; les infections
opportunistes les plus fréquemment rapportées avec un taux de mortalité > 5 % comprennent
l’aspergillose, la candidose, la listériose et la pneumocystose. Les patients qui développent une nouvelle
infection au cours d’un traitement par infliximab doivent être étroitement surveillés et faire l’objet d’un
bilan diagnostique complet. L’administration d’infliximab doit être arrêtée si un patient développe une
nouvelle infection grave ou un sepsis, et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être
instauré jusqu’à ce que l’infection soit contrôlée.
Tuberculose
Des cas de tuberculose active ont été rapportés chez des patients recevant l’infliximab. Il doit être noté
que dans la majorité de ces cas, la tuberculose était extra-pulmonaire, se présentant soit comme une
maladie locale soit une maladie disséminée.
Avant de débuter un traitement par infliximab, une tuberculose active ou inactive (« latente ») doit être
recherchée chez tous les patients. Cette recherche doit comprendre un entretien médical détaillé
précisant les antécédents personnels de tuberculose, d’éventuels contacts antérieurs avec un patient
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tuberculeux et les traitements immunosuppresseurs anciens et/ou en cours. Des tests de dépistage
appropriés (par exemple intradermo-réaction à la tuberculine, radiographie pulmonaire et/ou test de
détection de l’interféron-gamma) devront être réalisés chez tous les patients (sans préjuger d’éventuelles
recommandations locales). Il est recommandé de consigner les dates de ces examens sur la carte de
rappel patient. Il est rappelé aux prescripteurs qu’une intradermo-réaction peut s’avérer faussement
négative, surtout chez un patient sévèrement malade ou immunodéprimé.
Si une tuberculose active est diagnostiquée, le traitement par infliximab ne doit pas être instauré (voir
rubrique 4.3).
En cas de suspicion de tuberculose latente, il est conseillé de consulter un médecin spécialisé dans le
traitement de la tuberculose. Dans tous les cas décrits ci-dessous, le rapport bénéfice/risque du
traitement par infliximab doit être soigneusement évalué.
Si une tuberculose inactive (« latente ») est diagnostiquée, un traitement antituberculeux adapté à une
tuberculose latente doit être démarré avec un antituberculeux avant d’instaurer un traitement par
infliximab, en accord avec les recommandations nationales.
Chez les patients qui présentent des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose et dont le
test pour la tuberculose latente est négatif, un traitement antituberculeux doit être envisagé avant
d’instaurer un traitement par infliximab.
La prise d’un traitement antituberculeux doit également être envisagée avant d’instaurer un traitement
par infliximab chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou active pour qui le bon
déroulement du traitement ne peut pas être confirmé.
Des cas de tuberculose active ont été rapportés chez des patients traités par infliximab pendant et après
un traitement pour une tuberculose latente.
Tous les patients doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin si des signes ou des
symptômes évoquant une tuberculose (par exemple, toux persistante, asthénie/perte de poids, fébricule)
apparaissent pendant ou après le traitement par infliximab.
Infections fongiques invasives
Chez les patients traités par infliximab, une infection fongique invasive telle qu’aspergillose, candidose,
pneumocystose, histoplasmose, coccidiomycose ou blastomycose doit être suspectée s’ils développent
une maladie systémique grave, et un médecin spécialisé dans le diagnostic et le traitement des infections
fongiques invasives devra être consulté précocement lors de l’auscultation de ces patients.
Les infections fongiques invasives peuvent se présenter sous une forme disséminée plutôt qu’une forme
locale, et le test antigène-anticorps peut être négatif chez certains patients présentant une infection
active. Un traitement antifongique empirique approprié devra être considéré dès lors que le diagnostic a
été établi en tenant compte à la fois du risque d’une infection fongique sévère et du traitement
antifongique.
Pour les patients qui ont séjourné ou voyagé dans des régions endémiques pour les infections fongiques
invasives telles qu’histoplasmose, coccidiomycose ou blastomycose, le rapport bénéfice/risque du
traitement par infliximab doit être soigneusement considéré avant l’instauration du traitement.
Maladie de Crohn fistulisée
Le traitement par infliximab ne doit pas être instauré chez les patients présentant une maladie de Crohn
avec une fistule suppurative en phase aiguë, avant que tout foyer infectieux, en particulier un abcès,
n’ait été éliminé (voir rubrique 4.3).
Réactivation d’une hépatite B (VHB)
Une réactivation d’hépatite B est survenue chez des patients ayant reçu un anti-TNF, y compris
l’infliximab, et qui étaient porteurs chroniques de ce virus. Certains cas ont été fatals.
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La recherche d’une infection par le VHB doit être effectuée avant d’initier un traitement par infliximab.
Pour les patients dont le test de dépistage du VHB est positif, il est recommandé de consulter un
médecin spécialisé dans le traitement de l’hépatite B. Il faut surveiller étroitement les patients porteurs
du VHB nécessitant un traitement par infliximab pour déceler les signes ou symptômes révélateurs
d’une infection active par le VHB tout au long du traitement par Flixabi et plusieurs mois après la fin de
celui-ci. Aucune donnée pertinente pour traiter les patients porteurs de VHB par un traitement antiviral
conjointement avec un anti-TNF n’est disponible afin de prévenir une réactivation du VHB. Chez les
patients qui développent une réactivation du VHB, le traitement par infliximab doit être interrompu et
un traitement antiviral efficace avec un traitement supplétif approprié doit être instauré.
Atteintes hépatobiliaires
Des cas de jaunisse et d’hépatites non infectieuses, dont certaines ayant les caractéristiques d’une
hépatite auto-immune, ont été observés depuis la commercialisation de l’infliximab. Des cas isolés
d’insuffisance hépatique conduisant à une transplantation du foie ou au décès sont survenus. La preuve
d’une atteinte hépatique doit être recherchée chez les patients ayant les symptômes ou les signes d’un
dysfonctionnement hépatique. Si une jaunisse et/ou une élévation des ALAT ≥ 5 fois la limite normale
supérieure se développe(nt), le traitement par infliximab doit être arrêté, et une investigation plus
approfondie des signes anormaux doit être menée.
Administration concomitante d’un agent inhibiteur du TNF-alpha et d’anakinra
Des infections et neutropénies graves ont été observées lors d’essais cliniques au cours desquels
l’anakinra et un autre agent anti-TNF
, l’étanercept, ont été administrés de façon concomitante, sans
bénéfice clinique supplémentaire comparativement à l’étanercept administré seul. En raison de la nature
des effets indésirables observés lors de l’association thérapeutique de l’anakinra et de l’étanercept, des
toxicités similaires peuvent résulter de l’association entre l’anakinra avec un autre agent anti-TNF
. Par
conséquent, l’association de l’infliximab et de l’anakinra n’est pas recommandée.
Administration concomitante d’un agent inhibiteur du TNF
et abatacept
Dans les études cliniques, l’administration concomitante d’anti-TNF
et d’abatacept a été associée à une
augmentation du risque d’infections, y compris des infections graves, sans augmentation du bénéfice
clinique, par rapport aux anti-TNF seuls. L’association de l’infliximab et de l’abatacept n’est pas
recommandée.
Administration concomitante avec d’autres biothérapies
Les informations sont insuffisantes concernant l’utilisation concomitante d’infliximab avec d’autres
biothérapies utilisées pour traiter les mêmes affections que l’infliximab. L’administration concomitante
d’infliximab avec ces biothérapies n’est pas recommandée en raison de l’augmentation possible du
risque d’infections, et d’autres interactions pharmacologiques potentielles.
Changement de traitements de fond antirhumatismaux (DMARD) biologiques
Des précautions doivent être prises lors du changement d’un agent biologique par un autre, et les
patients doivent rester sous surveillance, puisque le risque d’effets indésirables, dont les infections, peut
être augmenté.
Vaccinations
Il est recommandé que les patients aient si possible leurs vaccinations à jour conformément aux
recommandations vaccinales en vigueur, avant d’instaurer un traitement par infliximab. Les patients
sous infliximab peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté en ce qui concerne les
vaccins vivants (voir rubriques 4.5 et 4.6).
Dans un sous-groupe de l'étude ASPIRE de 90 patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, une
10
proportion similaire de patients dans chaque groupe de traitement (méthotrexate plus : placebo [n = 17],
3 mg/kg [n = 27] ou 6 mg/kg de infliximab [n = 46]) a présenté une multiplication par deux du titre
d'anticorps contre un vaccin antipneumococcique polyvalent, indiquant que infliximab n'interférait pas
avec les réponses immunitaires humorales indépendantes des lymphocytes T. Cependant, des études
publiées dans la littérature dans diverses indications (par exemple polyarthrite rhumatoïde, psoriasis,
maladie de Crohn) suggèrent que les vaccins non vivants reçus pendant le traitement par anti-TNF, y
compris infliximab, peuvent induire une réponse immunitaire plus faible que chez les patients ne
recevant pas de traitement par anti-TNF.
Vaccins vivants et autres agents infectieux thérapeutiques
Chez les patients recevant un traitement par anti-TNF, des données limitées sont disponibles sur la
réponse à la vaccination avec des vaccins vivants ou sur la transmission secondaire de l’infection par
des vaccins vivants. L’utilisation de vaccins vivants peut entraîner des infections cliniques, y compris
des infections disséminées. L’administration concomitante de vaccins vivants avec l’infliximab n’est
pas recommandée.
Exposition du nourrisson
in utero
Chez les nourrissons exposés
in utero
à l’infliximab, une issue fatale due à une infection disséminée par
le bacille de Calmette-Guérin (BCG) a été rapportée suite à l’administration du vaccin BCG après la
naissance. Un délai de douze mois après la naissance est recommandé avant l’administration de vaccins
vivants chez les nourrissons exposés
in utero
à l’infliximab. Si les taux sériques d’infliximab chez le
nourrisson sont indétectables ou si l’administration d’infliximab a été limitée au premier trimestre de la
grossesse, l’administration d’un vaccin vivant pourrait être envisagée plus tôt s’il existe un réel bénéfice
clinique pour le nourrisson (voir rubrique 4.6).
Exposition du nourrisson via le lait maternel
L’administration d’un vaccin vivant à un nourrisson allaité lorsque la mère est traitée par l’infliximab
n’est pas recommandée, sauf si les taux sériques d’infliximab chez le nourrisson sont indétectables (voir
rubrique 4.6).
Agents infectieux thérapeutiques
D’autres utilisations d’agents infectieux thérapeutiques tels que des bactéries vivantes atténuées (par
exemple, l’instillation vésicale de BCG pour le traitement d’un cancer) pourraient entraîner des
infections cliniques, y compris des infections disséminées. Il est recommandé de ne pas administrer
d’agents infectieux thérapeutiques de façon concomitante avec l’infliximab.
Processus auto-immuns
La relative déficience du TNF
causée par la thérapie anti-TNF peut provoquer le début d’un processus
auto-immun. Si des symptômes évocateurs d’un syndrome lupoïde se développent chez un patient à la
suite du traitement par infliximab et si ce patient présente des anticorps anti-ADN double-brin, un
nouveau traitement par infliximab ne doit pas être administré (voir rubrique 4.8).
Atteintes neurologiques
L’utilisation d’agents inhibiteurs du TNF, y compris l’infliximab, a été associée à des cas de nouvelle
poussée ou d’aggravation des symptômes cliniques et/ou des preuves radiographiques d’atteintes
démyélinisantes centrales, y compris la sclérose en plaques, et d’atteintes démyélinisantes
périphériques, y compris le syndrome de Guillain-Barré. Chez les patients présentant des antécédents ou
des manifestations récentes d’atteintes démyélinisantes, le rapport bénéfice/risque d’un traitement par
anti-TNF doit être soigneusement évalué avant d’instaurer un traitement par infliximab. L’arrêt du
traitement par infliximab doit être envisagé si ces troubles se manifestent.
11
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans les phases contrôlées des études cliniques menées avec les anti-TNF, il a été observé plus de cas
de tumeurs, notamment des lymphomes, parmi les patients ayant reçu un anti-TNF, que chez les
patients du groupe témoin. Au cours des études cliniques de l’infliximab couvrant toutes les indications
approuvées, l’incidence des lymphomes chez les patients traités par l’infliximab était plus élevée que
celle attendue dans la population générale, mais la fréquence des lymphomes était rare. Après
commercialisation, des cas de leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. Il existe
un risque accru de développer un lymphome ou une leucémie chez les patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde de longue date, hautement active et inflammatoire, ce qui complique l’évaluation du risque.
Dans une étude clinique exploratoire évaluant l’utilisation de l’infliximab chez des patients atteints
d’une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) modérée à sévère, plus de tumeurs
malignes ont été rapportées chez les patients traités par l’infliximab que chez les patients du groupe
témoin. Tous les patients avaient des antécédents de tabagisme important. Des précautions doivent être
prises chez les patients présentant un risque accru de tumeurs du fait d’un tabagisme important.
En l’état actuel des connaissances, un risque de développer des lymphomes ou d’autres tumeurs
malignes chez les patients traités avec un agent anti-TNF ne peut être écarté (voir rubrique 4.8). Des
précautions doivent être prises quand un traitement avec un agent anti-TNF est envisagé chez des
patients présentant des antécédents de tumeurs malignes ou lorsqu’on choisit de poursuivre le traitement
chez des patients qui développent une tumeur.
Des précautions doivent aussi être prises chez les patients atteints de psoriasis et ayant des antécédents
médicaux de thérapie immunosuppressive soutenue ou de traitement prolongé par puvathérapie.
Des tumeurs malignes, dont certaines mortelles, ont été rapportées après commercialisation chez des
enfants, des adolescents et des jeunes adultes (jusqu’à 22 ans) traités par des agents anti-TNF
(instauration du traitement ≤ 18 ans), tels que l’infliximab. Environ la moitié des cas étaient des
lymphomes. Les autres cas correspondaient à un type différent de tumeurs malignes, incluant des
tumeurs malignes rares habituellement associées à une immunosuppression. Le risque de développer
des tumeurs malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclu.
Depuis la commercialisation, des cas de lymphomes T hépatospléniques ont été rapportés chez des
patients traités par des anti-TNF, y compris l’infliximab. Ce type de lymphome T, de survenue rare, se
caractérise par une évolution très agressive et une issue habituellement fatale. Presque tous les patients
avaient reçu un traitement par AZA ou 6-MP en association ou juste avant la prise d’un anti-TNF. La
grande majorité des cas rapportés avec l’infliximab est survenue chez des patients atteints de maladie de
Crohn ou de rectocolite hémorragique et la plupart d’entre eux étaient des adolescents ou de jeunes
adultes de sexe masculin. Le risque potentiel de l’association de l’AZA ou de la 6-MP avec l’infliximab
doit être soigneusement considéré. Le risque de développer un lymphome T hépatosplénique chez les
patients traités par infliximab ne peut pas être exclu (voir rubrique 4.8).
Des mélanomes et des carcinomes à cellules de Merkel ont été rapportés chez les patients traités par des
agents anti-TNF, dont l’infliximab (voir rubrique 4.8). Des examens périodiques de la peau sont
recommandés, en particulier pour les patients qui ont des facteurs de risque de cancer cutané.
Une étude de cohorte rétrospective basée sur la population générale et utilisant des données des
registres nationaux Suédois a montré une augmentation de l’incidence des cancers du col de l’utérus
chez les femmes atteintes de polyarthrite rhumatoïde traitées par infliximab comparées aux patientes
naïves de produits biologiques ou à la population générale, y compris chez les femmes de plus de
60 ans. Un dépistage régulier doit être réalisé chez les femmes traitées par infliximab, y compris celles
âgées de plus de 60 ans.
Tous les patients atteints de rectocolite hémorragique ayant un risque élevé de développer une dysplasie
ou un carcinome colique (par exemple, les patients avec une rectocolite hémorragique de longue date ou
une cholangite sclérosante primitive), ou ayant des antécédents de dysplasie ou de carcinome colique
12
doivent être examinés régulièrement pour dépister une éventuelle dysplasie avant la mise sous
traitement et au cours de l’évolution de leur maladie. Cette évaluation doit comprendre une coloscopie
et des biopsies conformément aux recommandations locales. Les données actuelles n’indiquent pas que
le traitement par l’infliximab a une influence sur le risque de développement de dysplasies ou d’un
cancer du côlon (voir rubrique 4.8).
L’augmentation possible du risque de développer un cancer chez les patients présentant une dysplasie
récemment diagnostiquée traités par l’infliximab n’ayant pas été établie, les risques et bénéfices de la
poursuite du traitement pour chaque patient doivent être évalués attentivement par le médecin.
Insuffisance cardiaque
L’infliximab doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque légère
(classe I/II de la NYHA). Les patients doivent être étroitement surveillés et le traitement par infliximab
ne doit pas être continué chez les patients qui développent de nouveaux symptômes ou une aggravation
de leur insuffisance cardiaque (voir rubriques 4.3 et 4.8).
Réactions hématologiques
Des pancytopénies, des leucopénies, des neutropénies, et des thrombocytopénies ont été rapportées chez
les patients recevant des agents anti-TNF, y compris l’infliximab. Tous les patients devront être
informés de la nécessité de demander immédiatement un avis médical en cas de survenue de signes et
de symptômes évoquant une dyscrasie sanguine (telle que fièvre persistante, ecchymoses, hémorragie,
pâleur). L’arrêt du traitement par infliximab doit être considéré chez les patients présentant des
anomalies hématologiques significatives confirmées.
Autres
Les données concernant la sécurité du traitement par l’infliximab chez les patients ayant subi une
intervention chirurgicale, y compris une arthroplastie, sont limitées. La longue demi-vie de l’infliximab
doit être prise en compte lorsqu’une intervention chirurgicale est prévue. Si un patient nécessite une
intervention chirurgicale pendant son traitement par infliximab, il doit être étroitement surveillé vis-à-
vis des infections, et des mesures appropriées doivent être prises.
Dans la maladie de Crohn, l’échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Aucun élément ne suggère que l’infliximab aggrave ou
provoque des sténoses fibreuses.
Populations particulières
Sujets âgés
L’incidence des infections graves chez les patients de 65 ans ou plus traités par l’infliximab était plus
importante que celle chez les patients de moins de 65 ans. Certaines d’entre elles ont eu une issue fatale.
Des précautions particulières au regard du risque infectieux devront être prises chez les personnes âgées
(voir rubrique 4.8)
Population pédiatrique
Infections
Dans les études cliniques, des infections ont été rapportées plus fréquemment dans les populations
pédiatriques que dans les populations adultes (voir rubrique 4.8).
Vaccinations
Il est recommandé que les enfants soient, si possible, à jour de leurs vaccinations conformément aux
recommandations actuelles sur la vaccination, avant d’instaurer un traitement par infliximab. Les
enfants sous infliximab peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté en ce qui concerne
les vaccins vivants (voir rubriques 4.5 et 4.6).
13
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Des tumeurs malignes, dont certaines mortelles, ont été rapportées après commercialisation chez des
enfants, des adolescents et des jeunes adultes (jusqu’à 22 ans) traités par des agents anti-TNF (initiation
du traitement ≤ 18 ans), y compris l’infliximab. Environ la moitié des cas étaient des lymphomes. Les
autres cas correspondaient à un type différent de tumeurs malignes, incluant des tumeurs malignes rares
habituellement associées à une immunosuppression. Le risque de développer des tumeurs malignes chez
les enfants et les adolescents traités par anti-TNF ne peut être exclu.
Depuis la commercialisation, des cas de lymphomes T hépatospléniques ont été rapportés chez des
patients traités par des anti-TNF y compris infliximab. Ce type de lymphome T, de survenue rare, se
caractérise par une évolution très agressive et une issue habituellement fatale. Presque tous les patients
avaient reçu un traitement par AZA ou 6-MP en association ou juste avant la prise d’un anti-TNF. La
grande majorité des cas rapportés avec l’infliximab est survenue chez des patients atteints de maladie de
Crohn ou de rectocolite hémorragique et la plupart d’entre eux étaient des adolescents ou de jeunes
adultes de sexe masculin. Le risque potentiel de l’association de l’AZA ou de la 6-MP avec l’infliximab
doit être soigneusement considéré. Le risque de développer un lymphome T hépatosplénique chez les
patients traités par l’infliximab ne peut pas être exclu (voir rubrique 4.8).
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu’il est essentiellement
« sans sodium ». Cependant, Flixabi est dilué dans une solution pour perfusion de chlorure de sodium à
9 mg/mL (0,9 %). À prendre en compte chez les patients contrôlant leur apport alimentaire en sodium
(voir rubrique 6.6).
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.
Chez les patients ayant une polyarthrite rhumatoïde, un rhumatisme psoriasique ou la maladie de Crohn,
il existe des données qui indiquent que l’utilisation concomitante du méthotrexate ou d’autres
immunosuppresseurs réduit la formation d’anticorps anti-infliximab et augmente les concentrations
plasmatiques de l’infliximab. Cependant, les résultats sont incertains en raison des limites des méthodes
utilisées pour les analyses sériques de l’infliximab et des anticorps anti-infliximab.
Les corticoïdes ne semblent pas affecter les paramètres pharmacocinétiques de l’infliximab d’une façon
cliniquement significative.
L’association de l’infliximab avec d’autres biothérapies utilisées pour traiter les mêmes affections que
l’infliximab, dont l’anakinra et l’abatacept, n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
Il est recommandé de ne pas administrer de façon concomitante des vaccins vivants avec l’infliximab. Il
est également recommandé de ne pas administrer des vaccins vivants chez les nourrissons exposés
in
utero
à l’infliximab pendant 12 mois après la naissance. Si les taux sériques d’infliximab chez le
nourrisson sont indétectables ou si l’administration d’infliximab a été limitée au premier trimestre de la
grossesse, l’administration d’un vaccin vivant pourrait être envisagée plus tôt s’il existe un réel bénéfice
clinique pour le nourrisson (voir rubrique 4.4).
L’administration d’un vaccin vivant à un nourrisson allaité lorsque la mère est traitée par l’infliximab
n’est pas recommandée, sauf si les taux sériques d’infliximab chez le nourrisson sont indétectables (voir
rubriques 4.4 et 4.6).
Il est recommandé de ne pas administrer de façon concomitante des agents infectieux thérapeutiques
avec l’infliximab (voir rubrique 4.4).
14
4.6.
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge d’avoir des enfants
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l’utilisation d’une contraception appropriée afin de
prévenir toute grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 6 mois après le dernier
traitement par infliximab.
Grossesse
Le nombre modéré de données recueillies prospectivement concernant des grossesses sous infliximab
ayant abouti à un nouveau-né vivant et dont l’issue est connue, comprenant environ 1 100 grossesses
exposées au cours du premier trimestre, n’a pas mis en évidence d’augmentation du taux de
malformation chez le nouveau-né.
Basé sur une étude observationnelle d’Europe du Nord, un risque accru (OR, IC à 95 % ; valeur de p) de
césariennes (1,50, 1,14 ; 1,96 ; p = 0,0032), de naissances prématurées (1,48, 1,05 ; 2,09 ; p = 0,024),
d’enfants nés de petites tailles pour l’âge gestationnel (2,79, 1,54 ; 5,04 ; p = 0,0007), et de faible poids
à la naissance (2,03, 1,41 ; 2,94 ; p = 0,0002) a été observé chez les femmes exposées à l’infliximab
pendant la grossesse (270 grossesses, avec ou sans immunomodulateurs/corticoïdes) par rapport aux
femmes exposées uniquement aux immunomodulateurs et /ou aux corticoïdes (6 460 grossesses). La
contribution potentielle de l’exposition à l’infliximab et/ou de la sévérité de la maladie sous-jacente
dans ces résultats demeure incertaine.
En raison de son inhibition du TNF
, l’infliximab administré pendant la grossesse pourrait affecter les
réponses immunitaires normales du nouveau-né. Aucune preuve de toxicité maternelle,
d’embryotoxicité ou de tératogénicité n’a été rapportée lors d’une étude de toxicité sur le
développement conduite chez la souris utilisant un anticorps analogue qui inhibe de façon sélective
l’activité fonctionnelle du TNF
de la souris (voir rubrique 5.3).
L’expérience clinique disponible est limitée. L’infliximab ne doit être utilisé pendant la grossesse qu’en
cas de nécessité absolue.
L’infliximab traverse la barrière placentaire et a été détecté dans le sérum de nourrissons
jusqu’à 12 mois après la naissance. Après une exposition
in utero
à l’infliximab, les nourrissons
peuvent présenter un risque accru d’infections, y compris d’infections disséminées graves qui
peuvent devenir fatales. Il n’est pas recommandé d’administrer de vaccins vivants (tel que le
vaccin BCG) aux nourrissons exposés
in utero
à l’infliximab pendant 12 mois après la naissance
(voir rubriques 4.4 et 4.5). Si les taux sériques d’infliximab chez le nourrisson sont
indétectables ou si l’administration d’infliximab a été limitée au premier trimestre de la
grossesse, l’administration d’un vaccin vivant pourrait être envisagée plus tôt s’il existe un réel
bénéfice clinique pour le nourrisson. Des cas d’agranulocytose ont également été rapportés (voir
rubrique 4.8).
Allaitement
Des données limitées publiées dans la littérature indiquent que l’infliximab a été détecté à de faibles
niveaux dans le lait maternel à des concentrations allant jusqu’à 5 % du niveau sérique maternelle.
L’infliximab a également été détecté dans le sérum du nourrisson après exposition à l’infliximab via le
lait maternel. Alors que l’exposition systémique chez un nourrisson allaité devrait être faible car
l’infliximab est largement dégradé dans le tractus gastro-intestinal, l’administration de vaccins vivants à
un nourrisson allaité lorsque la mère est traitée par l’infliximab n’est pas recommandée, sauf si les taux
sériques d’infliximab chez le nourrisson sont indétectables. Alors, l’infliximab peut être envisagé
pendant l’allaitement peut alors être envisagée.
15
Fertilité
Les données précliniques sont insuffisantes pour établir des conclusions sur les effets de l’infliximab sur
la fertilité et les fonctions générales de reproduction (voir rubrique 5.3).
4.7.
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Flixabi a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines, par
exemple étourdissements, vertiges (voir rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les infections des voies respiratoires hautes étaient l’effet indésirable (EI) le plus fréquent lors des
études cliniques, survenant chez 25,3 % des patients traités par infliximab contre 16,5 % des patients du
groupe témoin. Les effets indésirables les plus graves, associés à l’utilisation des anti-TNF, rapportés
avec l’infliximab, étaient une réactivation de l’hépatite B, une insuffisance cardiaque congestive (ICC),
des infections graves (incluant sepsis, infections opportunistes et tuberculose), des réactions sériques
(réactions d’hypersensibilité retardée), des réactions hématologiques, un lupus érythémateux disséminé/
syndrome lupoïde, des troubles démyélisants, des troubles hépatobiliaires, un lymphome, un
lymphome T hépatosplénique, une leucémie, un carcinome à cellules de Merkel, un mélanome, une
tumeur maligne pédiatrique, une sarcoïdose/réaction de type sarcoïdosique, un abcès intestinal ou
périanal (dans la maladie de Crohn) et des réactions liées à la perfusion graves (voir rubrique 4.4).
Liste tabulée des effets indésirables
Le tableau 1 liste les EI basés sur l’expérience des études cliniques ainsi que les effets indésirables, dont
certains d’issue fatale, rapportés depuis la commercialisation. Dans les études cliniques, au sein des
classes de systèmes d’organes, les effets indésirables ont été listés par fréquence en utilisant la
classification suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000,
< 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être
estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets
indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 1
Effets indésirables lors des études cliniques et depuis la commercialisation
Infections et infestations
Très fréquent :
Infection virale (telle que grippe, infection par le virus de
l’herpès)
Fréquent :
Infections bactériennes (telles que sepsis, cellulite, abcès)
Peu fréquent :
Tuberculose, infections fongiques (par exemple candidose,
onychomycose)
Rare :
Méningite, infections opportunistes (telles qu’infections
fongiques invasives [pneumocystose, histoplasmose,
aspergillose, coccidioïdomycose, cryptococcose,
blastomycose], infections bactériennes [mycobactérie
atypique, listériose, salmonellose], et infections virales
[cytomégalovirus]), infections parasitaires, réactivation de
l’hépatite B
Fréquence
Infection survenant suite à l’administration d’un vaccin
indéterminée :
vivant (après exposition
in utero
à l’infliximab)*
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)
Rare :
Lymphome, lymphome non hodgkinien, maladie de
Hodgkin, leucémie, mélanome, cancer du col de l’utérus
Fréquence
Lymphome T hépatosplénique (principalement chez les
indéterminée :
adolescents et jeunes adultes de sexe masculin atteints de la
16
maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique),
carcinome à cellules de Merkel, sarcome de Kaposi
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent :
Neutropénie, leucopénie, anémie, lymphadénopathie.
Peu fréquent :
Thrombocytopénie, lymphopénie, lymphocytose
Rare :
Agranulocytose (y compris chez les nourrissons exposés
in
utero
à l’infliximab), purpura thrombopénique
thrombotique, pancytopénie, anémie hémolytique, purpura
thrombopénique idiopathique
Affections du système immunitaire
Fréquent :
Réactions allergiques du système respiratoire
Peu fréquent :
Réaction anaphylactique, syndrome lupoïde, maladie
sérique ou réaction de type réaction sérique
Rare :
Choc anaphylactique, vascularite, réaction de type
sarcoïdosique
Affections psychiatriques
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Peu fréquent :
Dyslipidémie.
Fréquent :
Dépression, insomnie
Peu fréquent :
Amnésie, agitation, confusion, somnolence, nervosité
Rare :
Apathie
Affections du système nerveux
Très fréquent :
Céphalées
Fréquent :
Vertiges, étourdissement, hypoesthésie, paresthésie
Peu fréquent :
Convulsion, neuropathie
Rare :
Myélite transverse, atteintes démyélinisantes centrales
(telles que sclérose en plaques et névrite optique), atteintes
démyélinisantes périphériques (telles que syndrome de
Guillain-Barré, polynévrite démyélinisante chronique
inflammatoire et neuropathie multifocale motrice)
Fréquence
indéterminée
:
Affections oculaires
Fréquent :
Peu fréquent :
Rare :
Fréquence
indéterminée :
Affections cardiaques
Fréquent :
Peu fréquent :
Rare :
Fréquence
indéterminée :
Affections vasculaires
Fréquent :
Peu fréquent :
Rare :
Conjonctivite
Kératite, œdème périorbital, orgelet
Endophtalmie
Perte transitoire de la vue survenant pendant ou au cours des
2 heures suivant la perfusion
Tachycardie, palpitations
Insuffisance cardiaque (apparition ou aggravation),
arythmie, syncope, bradycardie
Cyanose, épanchement péricardique
Ischémie myocardique/infarctus du myocarde
Accidents vasculaires cérébraux en association temporelle
étroite avec les perfusions
Hypotension, hypertension, ecchymoses, bouffées de
chaleur, bouffées vasomotrices
Ischémie périphérique, thrombophlébite, hématome
Insuffisance circulatoire, pétéchies, vasospasme
17
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très fréquent :
Infection des voies respiratoires hautes, sinusites
Fréquent :
Infection des voies respiratoires basses (telle que bronchite,
pneumonie), dyspnée, épistaxis
Peu fréquent :
Œdème pulmonaire, bronchospasme, pleurésie,
épanchement pleural
Rare :
Pneumopathie interstitielle (incluant une maladie
rapidement évolutive, une fibrose pulmonaire et
pneumopathie)
Affections gastro-intestinales
Très fréquent :
Douleur abdominale, nausées
Fréquent :
Hémorragie gastro-intestinale, diarrhée, dyspepsie, reflux
gastro-œsophagien, constipation
Peu fréquent :
Perforation intestinale, sténose intestinale, diverticulite,
pancréatite, chéilite
Affections hépatobiliaires
Fréquent :
Fonction hépatique anormale, transaminases élevées
Peu fréquent :
Hépatite, atteinte hépatocellulaire, cholécystite
Rare :
Hépatite auto-immune, jaunisse
Fréquence
Insuffisance hépatique
indéterminée :
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent :
Apparition nouvelle ou aggravation de psoriasis, y compris
psoriasis pustuleux (essentiellement palmo-plantaire),
urticaire, rash, prurit, hypersudation, sécheresse cutanée,
dermatite fongique, eczéma, alopécie
Peu fréquent :
Éruption bulleuse, séborrhée, rosacée, papillome de la peau,
hyperkératose, pigmentation anormale de la peau
Rare :
Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-
Johnson, érythème polymorphe, furonculose, dermatose
bulleuse à IgA linéaire (DBAL), pustulose exanthématique
aiguë généralisée (PEAG), réactions lichénoïdes
Fréquence
Aggravation des symptômes de dermatomyosite
indéterminée :
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent :
Arthralgie, myalgie, dorsalgie
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent :
Infection du tractus urinaire
Peu fréquent :
Pyélonéphrite
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu fréquent :
Vaginite
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Très fréquent :
Réactions liées à la perfusion, douleur
Fréquent :
Douleur thoracique, fatigue, fièvre, réactions au site
d’injection, frissons, œdème
Peu fréquent :
Mauvaise cicatrisation
Rare :
Lésions granulomateuses
Investigations
Peu fréquent :
Auto-anticorps positifs
Rare :
Anomalies des fractions du complément
* Y compris la tuberculose bovine (infection disséminée par le BCG), voir rubrique 4.4
Description de certaines réactions indésirables au médicament
Réactions liées à la perfusion
Une réaction liée à la perfusion était définie dans les études cliniques comme étant tout événement
18
apparaissant pendant la perfusion ou dans l’heure suivant la perfusion. Lors des études cliniques de
Phase III, 18 % des patients traités par infliximab comparés à 5 % des patients traités par placebo ont
présenté une réaction liée à la perfusion. Dans l’ensemble, une proportion plus élevée de patients ayant
reçu l’infliximab en monothérapie a présenté une réaction liée à la perfusion comparée aux patients
ayant reçu l’infliximab avec un traitement immunosuppresseur concomitant. Environ 3 % des patients
ont arrêté leur traitement en raison de réactions liées à la perfusion et tous se sont rétablis avec ou sans
traitement médical. Parmi les patients traités par infliximab et ayant eu une réaction liée à la perfusion
lors du traitement d’induction, jusqu’à la semaine 6, 27 % ont présenté une réaction liée à la perfusion
lors du traitement d’entretien, de la semaine 7 à la semaine 54. Parmi les patients n’ayant pas eu de
réaction liée à la perfusion lors du traitement d’induction, 9 % ont présenté une réaction liée à la
perfusion lors du traitement d’entretien.
Dans une étude clinique menée chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (ASPIRE), les
perfusions ont été administrées sur 2 heures pour les 3 premières perfusions. Pour les patients qui
n’avaient pas présenté de réaction grave liée à la perfusion, la durée des perfusions suivantes pouvait
être raccourcie jusqu’à 40 minutes. Dans cette étude, soixante-six pour cent des patients (686 sur 1 040)
ont reçu au moins une perfusion d’une durée raccourcie à 90 minutes ou moins et 44 % des patients
(454 sur 1 040) ont reçu au moins une perfusion d’une durée raccourcie à 60 minutes ou moins. Chez
les patients traités par infliximab qui ont reçu au moins une perfusion d’une durée raccourcie, des
réactions liées à la perfusion sont survenues chez 15 % des patients et des réactions sévères liées à la
perfusion sont survenues chez 0,4 % des patients.
Lors d’une étude clinique menée chez des patients atteints de la maladie de Crohn (SONIC), des
réactions liées à la perfusion sont survenues chez 16,6 % (27/163) des patients ayant reçu l’infliximab
en monothérapie, chez 5 % (9/179) des patients ayant reçu l’infliximab en association avec
l’azathioprine et chez 5,6 % (9/161) des patients ayant reçu l’azathioprine en monothérapie.
Une réaction sévère liée à la perfusion (< 1 %) s’est produite chez un patient sous infliximab en
monothérapie.
Depuis la commercialisation, des cas de réactions de type anaphylactique, comprenant œdèmes
laryngés/pharyngés et bronchospasmes sévères, et des convulsions ont été associés à l’administration
d’infliximab (voir rubrique 4.4).
Des cas de perte transitoire de la vue survenant pendant ou au cours des deux heures suivant la
perfusion d’infliximab ont été rapportés.
Des événements (dont certains mortels) d'ischémie myocardique/infarctus et d'arythmie ont été
rapportés, certains en association temporelle étroite avec la perfusion d'infliximab ; des accidents
vasculaires cérébraux ont également été rapportés en association temporelle étroite avec la perfusion
d’infliximab.
Réactions liées à la perfusion à la suite de la ré-administration d’infliximab
Une étude clinique chez des patients atteints de psoriasis modéré à sévère a été conçue pour évaluer
l’efficacité et la sécurité à long-terme du traitement d’entretien
versus
la réintroduction du traitement
avec un schéma d’induction du traitement par l’infliximab (maximum de quatre perfusions aux
semaines 0, 2, 6 et 14) à la suite de la reprise de la maladie. Les patients ne recevaient aucun traitement
immunosuppresseur concomitant. Dans le bras réintroduction du traitement, 4 % (8/219) des patients
ont présenté une réaction grave liée à la perfusion
versus
< 1 % (1/222) en traitement d’entretien. La
majorité des réactions graves liées à la perfusion sont survenues au cours de la seconde perfusion à la
semaine 2. L’intervalle entre la dernière dose d’entretien et la première dose de réintroduction du
traitement variait entre 35 et 231 jours. Les symptômes comprenaient, sans être exhaustifs, une dyspnée,
une urticaire, un œdème facial, et une hypotension. Dans tous les cas, le traitement par l’infliximab a été
interrompu et/ou d’autres traitements ont été instaurés avec une résolution complète des signes et des
symptômes.
Hypersensibilité retardée
Lors des études cliniques, des réactions d’hypersensibilité retardée étaient peu fréquentes et sont
survenues après des intervalles sans infliximab de moins de 1 an. Lors des études dans le psoriasis, des
réactions d’hypersensibilité retardée sont survenues précocement au cours du traitement. Les signes et
19
symptômes comprenaient une myalgie et/ou une arthralgie accompagnée de fièvre et/ou rash, avec
quelques patients qui ont connu un prurit, un œdème facial, un œdème des mains ou des lèvres, une
dysphagie, une urticaire, un mal de gorge et une céphalée.
Il n’y a pas suffisamment de données sur l’incidence des réactions d’hypersensibilité retardée après des
intervalles sans infliximab de plus de 1 an, mais des données limitées d’études cliniques suggèrent un
risque accru d’hypersensibilité retardée avec un accroissement de l’intervalle sans infliximab (voir
rubrique 4.4).
Lors d’une étude clinique sur une période de 1 an dans laquelle des patients atteints de la maladie de
Crohn étaient traités par des perfusions répétées (étude ACCENT I), l’incidence des réactions de type
réaction sérique était de 2,4 %.
Immunogénicité
Les patients qui ont développé des anticorps dirigés contre l’infliximab étaient plus susceptibles
(environ 2 à 3 fois) de développer des réactions liées à la perfusion. Il s’est avéré que l’utilisation
concomitante d’agents immunosuppresseurs a réduit la fréquence des réactions liées à la perfusion.
Lors des études cliniques mettant en jeu des doses uniques et multiples d’infliximab comprises entre 1 à
20 mg/kg, les anticorps dirigés contre l’infliximab ont été détectés chez 14 % des patients sous
traitement immunosuppresseur et chez 24 % des patients sans traitement immunosuppresseur. Chez les
patients atteints de polyarthrite rhumatoïde recevant les doses répétées recommandées en association
avec le méthotrexate, 8 % des patients présentaient des anticorps dirigés contre l’infliximab. Chez les
patients atteints de rhumatisme psoriasique qui ont reçu 5 mg/kg avec ou sans méthotrexate, des
anticorps sont apparus en tout chez 15 % des patients (des anticorps sont apparus chez 4 % des patients
ayant reçu du méthotrexate et chez 26 % des patients n’ayant pas reçu de méthotrexate à l’inclusion).
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn qui ont suivi un traitement d’entretien, des anticorps
anti-infliximab sont survenus chez 3,3 % des patients sous traitement immunosuppresseur et chez
13,3 % des patients sans traitement immunosuppresseur.
L’incidence des anticorps s’est révélée 2 à 3 fois supérieure chez les patients traités épisodiquement. En
raison des limites méthodologiques, un résultat de dosage négatif n’exclut pas la présence d’anticorps
dirigés contre l’infliximab. Certains patients qui développent de grandes quantités d’anticorps dirigés
contre l’infliximab présentent des preuves d’efficacité diminuée. Chez les patients atteints de psoriasis
traités par l’infliximab en traitement d’entretien sans immunomodulateurs concomitants, environ 28 %
ont développé des anticorps dirigés contre l’infliximab (voir rubrique 4.4 : « Réactions liées à la
perfusion (RLP) et hypersensibilité »).
Infections
Tuberculose, infections bactériennes, y compris sepsis et pneumonie, infections fongiques invasives,
virales et autres infections opportunistes ont été observées chez des patients recevant l’infliximab.
Certaines de ces infections ont eu une issue fatale ; les infections opportunistes les plus fréquemment
rapportées avec un taux de mortalité > 5 % comprennent la pneumocystose, la candidose, la listériose et
l’aspergillose (voir rubrique 4.4).
Lors des études cliniques, 36 % des patients sous infliximab ont été traités pour des infections contre
25 % des patients sous placebo.
Lors des études cliniques dans la polyarthrite rhumatoïde, l’incidence d’infections sévères incluant une
pneumonie était plus élevée dans le groupe de patients traités par l’infliximab plus méthotrexate que
dans celui traité par méthotrexate seul, notamment aux doses de 6 mg/kg ou plus (voir rubrique 4.4).
Dans les notifications spontanées recueillies depuis la commercialisation, les cas d’infections sont les
effets indésirables graves les plus fréquents. Certains cas ont eu une issue fatale. Près de 50 % des décès
rapportés étaient associés aux infections. Des cas de tuberculose, parfois fatals, comprenant des
tuberculoses miliaires et des tuberculoses avec localisation extra-pulmonaire ont été rapportés (voir
rubrique 4.4).
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Lors des études cliniques avec l’infliximab dans lesquelles 5 780 patients ont été traités, soit
20
5 494 années-patients, 5 cas de lymphomes et 26 cas de tumeurs non lymphomateuses ont été détectés
versus aucun lymphome et 1 tumeur non lymphomateuse chez les 1 600 patients traités par le placebo
soit 941 années-patients.
Lors du suivi à long terme sur 5 ans des études cliniques avec l’infliximab, soit 6 234 années-patients
(3 210 patients), 5 cas de lymphomes et 38 cas de tumeurs non lymphomateuses ont été rapportés.
Des cas de tumeurs malignes, y compris des lymphomes, ont aussi été rapportés dans le cadre de la
commercialisation (voir rubrique 4.4).
Dans une étude clinique exploratoire impliquant des patients atteints d’une BPCO modérée à sévère qui
étaient soit d’actuels fumeurs soit d’ex-fumeurs, 157 patients adultes ont été traités par l’infliximab à
des doses similaires à celles utilisées dans la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn. Neuf de
ces patients ont développé des pathologies malignes, incluant 1 lymphome. La durée médiane de suivi
était de 0,8 an (incidence : 5,7 % [IC à 95 % : 2,65 % ; 10,6 %]. Il a été rapporté un cancer parmi
77 patients du groupe témoin (durée médiane du suivi : 0,8 an ; incidence : 1,3 % [IC à 95 % : 0,03 % ;
7,0 %]). La majorité des tumeurs malignes se sont développées dans le poumon ou le cerveau et les
voies aéro-digestives supérieures.
Une étude de cohorte rétrospective basée sur la population générale a montré une augmentation de
l’incidence des cancers du col de l’utérus chez les femmes atteintes de polyarthrite rhumatoïde traitées
par infliximab comparées aux patientes naïves de produits biologiques ou à la population générale, y
compris chez les femmes de plus de 60 ans (voir rubrique 4.4).
De plus, depuis la commercialisation, des cas de lymphome T hépatosplénique ont été rapportés chez
des patients traités par l’infliximab, une grande majorité de ces cas survenant dans la maladie de Crohn
et la rectocolite hémorragique et la plupart d’entre eux chez des adolescents ou de jeunes adultes de
sexe masculin (voir rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque
Dans une étude de phase II évaluant l’infliximab dans l’ICC, une mortalité plus élevée due à
l’aggravation de l’insuffisance cardiaque a été constatée chez les patients traités par l’infliximab,
notamment chez ceux traités par la dose la plus élevée de 10 mg/kg (c’est-à-dire deux fois la dose
maximale recommandée). Dans cette étude, 150 patients atteints d’ICC de classes III-IV NYHA
(fraction d’éjection ventriculaire gauche ≤ 35 %) ont été traités par 3 perfusions d’infliximab à la dose
e
de 5 mg/kg, 10 mg/kg, ou par du placebo pendant plus de 6 semaines. À la 38 semaine, 9 des
101 patients traités par l’infliximab (2 à 5 mg/kg et 7 à 10 mg/kg) étaient décédés, contre 1 sur 49 dans
le groupe placebo.
Au cours de la surveillance post-marketing, des cas d’aggravation d’insuffisance cardiaque ont été
rapportés chez des patients recevant l’infliximab, avec ou sans facteurs de risque identifiables. Des cas
de nouvelle survenue d’insuffisance cardiaque chez des patients sans antécédent cardiovasculaire ont
également été rapportés au cours de cette surveillance. Certains de ces patients étaient âgés de moins de
50 ans.
Atteintes hépatobiliaires
Lors des études cliniques, des élévations légères ou modérées des ALAT et ASAT ont été observées
chez des patients ayant reçu l’infliximab, sans progression vers une atteinte hépatique sévère. Des
élévations des ALAT ≥ 5 × la limite supérieure de la normale (LSN) ont été observées (voir tableau 2).
Des élévations des aminotransférases ont été observées (ALAT plus fréquemment qu’ASAT) chez une
plus grande proportion de patients ayant reçu l’infliximab que ceux des groupes témoins, qu’ils aient été
traités par l’infliximab en monothérapie ou en association avec d’autres agents immunosuppresseurs. La
plupart des valeurs anormales d’aminotransférases étaient transitoires ; cependant, un petit nombre de
patients ont connu des élévations plus prolongées. En général, les patients qui développaient des
élévations des ALAT et ASAT étaient asymptomatiques, et les valeurs anormales diminuaient ou
revenaient à la normale, que le traitement par l’infliximab soit poursuivi ou arrêté, ou que le traitement
concomitant soit modifié. Durant la surveillance depuis la commercialisation, des cas de jaunisse et
d’hépatites, dont certaines ayant les caractéristiques d’une hépatite auto-immune, ont été rapportés chez
21
des patients recevant l’infliximab (voir rubrique 4.4).
Tableau 2
Proportion de patients avec une activité des ALAT augmentée lors des études cliniques
Indication
Polyarthrite
rhumatoïde
1
Maladie de
Crohn
2
Maladie de Crohn
pédiatrique
Rectocolite
hémorragique
Rectocolite
hémorragique
pédiatrique
Spondylarthrite
ankylosante
Rhumatisme
psoriasique
Psoriasis en
plaques
1
Nombre de patients
3
placebo
375
324
N/A
242
N/A
76
98
281
infliximab
1 087
1 034
139
482
60
275
191
1 175
Période de suivi
médiane (sem)
4
placebo infliximab
58,1
53,7
N/A
30,1
N/A
24,1
18,1
16,1
58,3
54,0
53,0
30,8
49,4
101,9
39,1
50,1
≥ 3 × LSN
placebo
3,2 %
2,2 %
N/A
1,2 %
N/A
0,0 %
0,0 %
0,4 %
infliximab
3,9 %
4,9 %
4,4 %
2,5 %
6,7 %
9,5 %
6,8 %
7,7 %
≥ 5 × LSN
placebo
0,8 %
0,0 %
N/A
0,4 %
N/A
0,0 %
0,0 %
0,0 %
infliximab
0,9 %
1,5 %
1,5 %
0,6 %
1,7 %
3,6 %
2,1 %
3,4 %
Les patients sous placebo ont reçu du méthotrexate alors que les patients sous infliximab ont reçu en même temps de l’infliximab et du
méthotrexate.
2
Les patients sous placebo dans les 2 études de phase III dans la maladie de Crohn, ACCENT I et ACCENT II, ont reçu une dose initiale de
5 mg/kg d’infliximab au début de l’étude, puis ont reçu du placebo durant la phase d’entretien. Les patients randomisés dans le groupe
d’entretien par placebo et par la suite transférés dans le groupe infliximab ont été inclus dans le groupe infliximab pour l’analyse des ALAT.
Dans l’étude SONIC de phase IIIb menée chez les patients atteints de la maladie de Crohn, les patients du groupe placebo ont reçu
2,5 mg/kg/jour d’azathioprine comme traitement de contrôle actif en plus des perfusions de placebo d’infliximab.
3
Nombre de patients évalués pour les ALAT.
4
La période de suivi médiane repose sur le nombre de patients traités.
Anticorps antinucléaires (AAN)/anticorps anti-ADN double-brin (dbADN)
Lors des études cliniques, environ la moitié des patients traités par infliximab qui étaient négatifs pour
les AAN avant le traitement ont développé des AAN pendant l’étude, contre environ un cinquième des
patients traités par placebo. Des anticorps anti-dbADN ont été détectés chez environ 17 % des patients
traités par infliximab contre 0 % des patients traités par placebo. À la dernière évaluation, 57 % des
patients traités par infliximab sont restés anti-dbADN positifs. Les cas de lupus et de syndrome lupoïde
restent cependant peu fréquents (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Chez les patients atteints d’arthrite rhumatoïde juvénile
L’infliximab a été étudié lors d’une étude clinique chez 120 patients (âgés de 4 à 17 ans) atteints
d’arthrite rhumatoïde juvénile active malgré un traitement par méthotrexate. Les patients ont reçu 3 ou
6 mg/kg d’infliximab à raison de 3 doses d’induction (aux semaines 0, 2, 6 ou aux semaines 14, 16, 20,
respectivement) suivies d’un traitement d’entretien toutes les 8 semaines, en association avec le
méthotrexate.
Réactions liées à la perfusion
Des réactions liées à la perfusion sont survenues chez 35 % des patients atteints d’arthrite rhumatoïde
juvénile ayant reçu 3 mg/kg d’infliximab comparé à 17,5 % chez les patients ayant reçu 6 mg/kg. Dans
le groupe infliximab 3 mg/kg, 4 sur 60 patients ont eu une réaction sévère liée à la perfusion et
3 patients ont rapporté une possible réaction anaphylactique (dont 2 faisaient partie des réactions
sévères liées à la perfusion). Dans le groupe 6 mg/kg, 2 des 57 patients ont eu une réaction sévère liée à
la perfusion, dont un a pu avoir une réaction anaphylactique (voir rubrique 4.4).
22
Immunogénicité
Des anticorps anti-infliximab se sont développés chez 38 % des patients ayant reçu 3 mg/kg comparé à
12 % des patients ayant reçu 6 mg/kg. Les dosages d’anticorps étaient notablement plus élevés pour le
groupe 3 mg/kg que pour le groupe 6 mg/kg.
Infections
Des infections sont survenues chez 68 % (41/60) des enfants ayant reçu 3 mg/kg pendant 52 semaines,
65 % (37/57) des enfants ayant reçu de l’infliximab à 6 mg/kg pendant 38 semaines et 47 % (28/60) des
enfants ayant reçu du placebo pendant 14 semaines (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique atteinte de maladie de Crohn
Les effets indésirables suivants ont été rapportés plus souvent chez les enfants atteints de maladie de
Crohn dans l’étude REACH (voir rubrique 5.1) que chez les adultes atteints de maladie de Crohn :
anémie (10,7 %), sang dans les selles (9,7 %), leucopénie (8,7 %), bouffées vasomotrices (8,7 %),
infection virale (7,8 %), neutropénie (6,8 %), infection bactérienne (5,8 %) et réactions allergiques des
voies respiratoires (5,8 %). De plus, des fractures (6,8%) ont été rapportées, mais aucune relation de
cause à effet n’a été établie. D’autres effets spécifiques sont discutés ci-dessous.
Réactions liées à la perfusion
Dans l’étude REACH, 17,5 % des patients randomisés ont présenté 1 ou plusieurs réactions liées à la
perfusion. Il n’y a pas eu de réactions sévères liées à la perfusion, et 2 sujets dans REACH ont eu des
réactions anaphylactiques non sévères.
Immunogénicité
Des anticorps anti-infliximab ont été détectés chez 3 (2,9 %) enfants.
Infections
Dans l’étude REACH, des infections ont été rapportées chez 56,3 % des patients randomisés traités par
infliximab. Les infections ont été rapportées plus souvent chez les patients qui ont reçu des perfusions
toutes les 8 semaines par rapport à ceux les recevant toutes les 12 semaines (73,6 % et 38,0 %
respectivement), alors que des infections sévères ont été rapportées chez 3 sujets dans le groupe de
traitement d’entretien toutes les 8 semaines et chez 4 sujets dans le groupe de traitement d’entretien
toutes les 12 semaines. Les infections les plus couramment rapportées ont été les infections des voies
respiratoires hautes et les pharyngites, et les infections sévères les plus couramment rapportées ont été
des abcès. Trois cas de pneumonie (un sévère) et 2 cas de zona (tous deux non sévères) ont été
rapportés.
Population pédiatrique atteinte de rectocolite hémorragique
Dans l’ensemble, les réactions indésirables rapportées dans l’étude dans la rectocolite hémorragique
pédiatrique (C0168T72) et dans les études dans la rectocolite hémorragique chez l’adulte (ACT 1 et
ACT 2) étaient généralement cohérentes. Dans l’étude C0168T72, les réactions indésirables les plus
fréquentes étaient : infection des voies respiratoires supérieures, pharyngite, douleur abdominale, fièvre
et maux de tête. L’évènement indésirable le plus fréquent était l’aggravation de la rectocolite
hémorragique, dont l’incidence était plus importante chez les patients traités toutes les 12 semaines que
chez les patients traités toutes les 8 semaines.
Réactions liées à la perfusion
Dans l’ensemble, 8 (13,3 %) des 60 patients traités ont présenté une ou plusieurs réactions liées à la
perfusion, dont 4 des 22 (18,2 %) patients recevaient des perfusions toutes les 8 semaines et 3 des
23 (13,0 %) patients recevaient des perfusions toutes les 12 semaines en traitement d’entretien. Aucune
réaction grave liée à la perfusion n’a été rapportée. Toutes les réactions liées à la perfusion étaient
d’intensité légère ou modérée.
Immunogénicité
Des anticorps anti-infliximab ont été détectés chez 4 (7,7 %) patients au cours des 54 semaines.
23
Infections
Des infections ont été rapportées chez 31 (51,7 %) des 60 patients traités dans l’étude C0168T72 et
22 (36,7 %) patients ont nécessité un traitement antimicrobien oral ou parentéral. La proportion de
patients atteints d’infections dans l’étude C0168T72 était similaire à celle dans l’étude dans la maladie
de Crohn pédiatrique (REACH) mais supérieure à celle dans les études dans la rectocolite hémorragique
chez l’adulte (ACT 1 et ACT 2). L’incidence globale des infections dans l’étude C0168T72 était de
13/22 (59 %) dans le groupe de traitement d’entretien toutes les 8 semaines et de 14/23 (60,9 %) dans le
groupe de traitement d’entretien toutes les 12 semaines. Les infections des voies respiratoires
supérieures (7/60 [12 %]) et les pharyngites (5/60 [8 %]) ont été les infections du système respiratoire
les plus fréquemment rapportées. Des infections graves ont été rapportées chez 12 % (7/60) de
l’ensemble des patients traités.
Dans cette étude, il y avait plus de patients âgés de 12 à 17 ans que de patients âgés de 6 à 11 ans (45/60
[75 %])
versus
15/60 [25 %]). Bien que le nombre de patients dans chacun des sous-groupes soit
insuffisant pour tirer des conclusions définitives sur les effets de l’âge sur la sécurité, une proportion
plus importante d’effets indésirables graves et d’arrêt d’étude pour cause d’effets indésirables a été
rapportée chez les patients les plus jeunes que chez les patients les plus âgés. Bien que la proportion
d’infections soit aussi plus élevée chez les patients les plus jeunes, en ce qui concerne les infections
graves, leur proportion était similaire dans les deux groupes d’âge. Dans l’ensemble, les proportions
d’effets indésirables et de réactions liées à la perfusion étaient similaires entre les groupes d’âge de 6 à
11 ans et 12 à 17 ans.
Expérience post-commercialisation
Depuis la commercialisation des effets indésirables spontanés sévères avec l’infliximab chez les enfants
ont inclus des tumeurs malignes comprenant des lymphomes T hépatospléniques, des anomalies
transitoires des enzymes hépatiques, des syndromes lupoïdes et des auto-anticorps positifs (voir
rubriques 4.4 et 4.8).
Informations supplémentaires concernant des populations particulières
Sujets âgés
Lors des études cliniques dans la polyarthrite rhumatoïde, l’incidence des infections graves était plus
importante chez les patients de 65 ans et plus traités par infliximab plus méthotrexate (11,3 %) que celle
chez les patients de moins de 65 ans (4,6 %). Chez les patients traités par méthotrexate seul, l’incidence
des infections graves était de 5,2 % chez les patients de 65 ans et plus, comparée à 2,7 % chez les
patients de moins de 65 ans (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Aucun cas de surdosage n’a été rapporté. Des doses uniques allant jusqu’à 20 mg/kg ont été
administrées sans effets toxiques.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale alpha
24
(TNF
), Code ATC : L04AB02.
Flixabi est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site internet
de l’Agence européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
Mécanisme d’action
L’infliximab est un anticorps monoclonal chimérique humain/murin qui se lie avec une grande affinité à
la fois aux formes solubles et transmembranaires du TNF
mais pas à la lymphotoxine
(TNF
).
Effets pharmacodynamiques
L’infliximab inhibe l’activité fonctionnelle du TNF
dans une grande variété de tests biologiques
in vitro.
L’infliximab a prévenu la maladie chez les souris transgéniques qui développent une
polyarthrite à la suite de l’expression de TNF
humain et lorsqu’il est administré après l’apparition de la
maladie, il a permis aux articulations lésées de cicatriser.
In vivo,
l’infliximab forme rapidement des
complexes stables avec le TNF
humain, processus qui équivaut à la perte de bioactivité du TNF
.
Des concentrations élevées en TNF
ont été trouvées dans les articulations des patients ayant une
polyarthrite rhumatoïde et celles-ci sont corrélées à une activité élevée de la maladie. Dans la
polyarthrite rhumatoïde, le traitement par infliximab diminue l’infiltration de cellules inflammatoires
dans les parties inflammatoires de l’articulation ainsi que l’expression des molécules d’adhésion
cellulaire, la chimio-attraction et la dégradation tissulaire. Après traitement par infliximab, les patients
ont présenté des taux sériques diminués d’interleukine 6 (IL-6) et de protéine C réactive (CRP), et des
taux augmentés d’hémoglobine chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde qui avaient une
hémoglobinémie réduite, par rapport aux valeurs de base. Par ailleurs, il n’y a pas eu de diminution du
taux circulant de lymphocytes, ni de la réponse proliférative à une stimulation mitogénique
in vitro
par
comparaison aux cellules des patients non traités. Chez les patients atteints de psoriasis, le traitement
par infliximab a conduit à une diminution de l’inflammation de l’épiderme et à une normalisation de la
différenciation des kératinocytes des plaques de psoriasis. Dans le rhumatisme psoriasique, un
traitement à court terme par l’infliximab réduit le nombre de cellules T et de vaisseaux sanguins dans le
synovium et la peau psoriasique.
L’examen histologique des biopsies coliques, obtenues avant et 4 semaines après administration
d’infliximab, a révélé une importante réduction du TNF
décelable. Le traitement par infliximab des
patients atteints de la maladie de Crohn est également accompagné d’une réduction importante du
marqueur sérique de l’inflammation généralement élevé, la CRP. Les numérations leucocytaires
périphériques totales n’ont été que peu affectées chez les patients traités par infliximab, bien que des
modifications par rapport aux valeurs normales des lymphocytes, monocytes et neutrophiles aient été
observées. La numération des mononucléaires du sang périphérique (PBMC) des patients traités par
infliximab a révélé une réponse proliférative stable aux stimuli par rapport à des patients non traités, et
aucune altération importante de la production de cytokines par les mononucléaires (PBMC) n’a été
observée à la suite du traitement par infliximab. D’après l’analyse des mononucléaires de la lamina
propria obtenue par biopsie de la muqueuse intestinale, le traitement par infliximab entraîne une
réduction du nombre de cellules capables d’exprimer le TNF
et l’interféron-. Des études histologiques
complémentaires ont montré que le traitement par infliximab réduisait l’infiltration des cellules
inflammatoires dans les zones atteintes de l’intestin ainsi que la présence de marqueurs d’inflammation
sur ces sites. Les études endoscopiques sur la muqueuse intestinale ont démontré une cicatrisation des
muqueuses chez les patients traités par infliximab.
Efficacité et sécurité cliniques
Polyarthrite rhumatoïde chez l’adulte
L’efficacité de l’infliximab a été évaluée lors de deux études cliniques pivot, multicentriques,
randomisées, en double aveugle : ATTRACT et ASPIRE. Dans les deux études, l’utilisation
concomitante de doses stables d’acide folique, de corticoïdes oraux (≤ 10 mg/jour) et/ou de
25
médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) était permise.
Les critères d’évaluation principaux étaient la réduction des signes et symptômes évaluée selon ceux de
l’American College of Rheumatology (ACR20 dans ATTRACT, landmark ACR-N pour ASPIRE), la
prévention de la destruction articulaire et l’amélioration des capacités fonctionnelles. Une réduction des
signes et symptômes était définie comme au moins équivalente à une amélioration de 20 % (ACR20) du
nombre d’articulations gonflées et douloureuses, et de 3 des 5 critères suivants : (1) évaluation globale
par le médecin, (2) évaluation globale par le patient, (3) mesure de la capacité fonctionnelle, (4) échelle
visuelle analogique de la douleur et (5) vitesse de sédimentation ou taux sanguin de protéine C réactive.
L’ACR-N utilise les mêmes critères que l’ACR20, calculé en prenant le plus faible pourcentage
d’amélioration dans le nombre d’articulations gonflées, d’articulations douloureuses et la valeur
médiane des 5 composants restants de la réponse ACR. La destruction articulaire (érosion et pincement
de l’interligne articulaire) des mains et des pieds était mesurée par l’évolution par rapport aux valeurs
initiales du score total de Sharp modifié par van der Heijde (0-440). Le Health Assessment
Questionnaire (HAQ ; échelle 0-3) était utilisé pour mesurer les variations moyennes des capacités
fonctionnelles par rapport aux valeurs initiales.
L’étude ATTRACT a évalué les réponses aux semaines 30, 54 et 102 dans le cadre d’une étude
contrôlée
versus
placebo chez 428 patients présentant une polyarthrite rhumatoïde active malgré un
traitement par méthotrexate. Environ 50 % des patients présentaient une capacité fonctionnelle de
classe III. Les patients recevaient soit le placebo, soit 3 mg/kg ou 10 mg/kg d’infliximab aux
semaines 0, 2 et 6, puis toutes les 4 ou 8 semaines. Tous les patients recevaient des doses stables de
méthotrexate (en moyenne 15 mg/semaine) pendant 6 mois avant leur inclusion et étaient maintenus à
des doses stables pendant l’étude.
Les résultats à la semaine 54 (ACR20, score total de Sharp modifié par van der Heijde et HAQ) sont
présentés dans le tableau 3. De meilleures réponses cliniques (ACR50 et ACR70) ont été observées
dans tous les groupes traités par l’infliximab aux semaines 30 et 54 par rapport au méthotrexate seul.
Une réduction de la vitesse de progression de la destruction articulaire (érosion et pincement de
l’interligne articulaire) a été observée dans tous les groupes traités par l’infliximab à la semaine 54
(tableau 3).
Les effets observés à la semaine 54 ont été maintenus jusqu’à la semaine 102. En raison d’un certain
nombre de sorties d’étude, l’importance de la différence des effets observés dans les groupes traités
avec l’infliximab par rapport au méthotrexate seul ne peut pas être définie.
Tableau 3
Effets sur l’ACR20, les lésions articulaires structurelles et les capacités fonctionnelles à la
semaine 54, ATTRACT
Infliximab
b
Placebo
Patients avec réponse
ACR20/
patients évalués (%)
a
3 mg/kg
/8 sem
3 mg/kg
/4 sem
10 mg/kg
/8 sem
10 mg/kg
/4 sem
Tous groupes
infliximab
confondus
b
176/340
(52 %)
15/88 (17 %) 36/86 (42 %) 41/86 (48 %) 51/87 (59 %) 48/81 (59 %)
Score total
d
(score de
Sharp modifié par van der
Heijde)
Variation par rapport aux
valeurs initiales (moyenne
7,0 ± 10,3
1,3 ± 6,0
1,6 ± 8,5
0,2 ± 3,6
- 0,7 ± 3,8
0,6 ± 5,9
c
ET )
4,0
0,5
0,1
0,5
- 0,5
0,0
Médiane
c
(intervalle interquartile)
(0,5 ; 9,7)
(-1,5 ; 3,0) (-2,5 ; 3,0) (-1,5 ; 2,0) (-3,0 ; 1,5) (-1,8 ; 2,0)
Patients sans
150/285
détérioration/patients
13/64 (20 %) 34/71 (48 %) 35/71 (49 %) 37/77 (48 %) 44/66 (67 %)
(53 %)
évalués (%)
c
26
Infliximab
b
Placebo
a
3 mg/kg
/8 sem
3 mg/kg
/4 sem
10 mg/kg
/8 sem
10 mg/kg
/4 sem
Tous groupes
infliximab
confondus
b
Variations de l’HAQ par
rapport aux valeurs
initiales
e
(patients évalués)
Moyenne
ET
c
a
87
0,2 ± 0,3
86
0,4 ± 0,3
85
0,5 ± 0,4
87
0,5 ± 0,5
81
0,4 ± 0,4
339
0,4 ± 0,4
b
c
d
e
Placebo = tous les patients présentaient une PR active malgré un traitement avec des doses stables de méthotrexate
pendant 6 mois avant leur inclusion et étaient maintenus à des doses stables pendant toute l’étude. L’utilisation
concomitante de doses stables de corticoïdes oraux (≤ 10 mg/jour) et/ou d’AINS était permise, et une supplémentation
en acide folique était administrée.
Toutes doses d’infliximab confondues administrées en association avec le méthotrexate et l’acide folique et pour
certains avec des corticoïdes et/ou des AINS
p
< 0,001, pour chaque groupe traité par l’infliximab
versus
placebo.
Plus les valeurs sont élevées, plus la destruction articulaire est importante.
HAQ = Health Assessment Questionnaire ; plus les valeurs sont élevées, moins l’invalidité est importante.
L’étude ASPIRE a évalué les réponses à la semaine 54 chez 1 004 patients naïfs de méthotrexate
présentant une polyarthrite rhumatoïde active dans sa forme débutante (durée de la maladie ≤ 3 ans,
durée médiane de 0,6 an) active (nombre médian d’articulations gonflées et douloureuses
respectivement de 19 et 31). Tous les patients ont reçu du méthotrexate (optimisé à 20 mg/semaine à la
semaine 8) et, soit du placebo, soit 3 mg/kg ou 6 mg/kg d’infliximab aux semaines 0, 2, et 6 puis toutes
les 8 semaines. Les résultats à la semaine 54 sont présentés dans le tableau 4.
Après 54 semaines de traitement, comparées au méthotrexate seul, les deux doses d’infliximab +
méthotrexate ont conduit à une meilleure amélioration statistiquement significative des signes et
symptômes mesurée par la proportion de patients obtenant des réponses ACR20, 50 et 70.
Dans ASPIRE, plus de 90 % des patients ont eu au moins 2 radiographies interprétables. Une
diminution de la vitesse de progression de l’atteinte structurelle a été observée aux semaines 30 et 54
dans les groupes de traitement infliximab + méthotrexate, comparé au méthotrexate seul.
Tableau 4
Effets sur l’ACRn, les lésions articulaires structurelles et les capacités fonctionnelles à la
semaine 54, ASPIRE
Infliximab + MTX
Placebo + MTX
3 mg/kg
6 mg/kg
Combiné
Patients randomisés
282
359
363
722
Amélioration de l’ACR en pourcentage
24,8
59,7
37,3
52,8 42,0
47,3 39,6
50,1
Moyenne
ET
a
Variations par rapport aux valeurs
initiales du score total de Sharp modifié
par van der Heijde
b
3, 70
9,61
0,42
5,82 0,51
5,55 0,46
5,68
Moyenne
ET
a
Médiane
0,43
0,00
0,00
0,00
Amélioration de l’HAQ par rapport aux
valeurs initiales, sur toute la période de
la semaine 30 à 54
c
0,68
0,63
0,80
0,65 0,88
0,65 0,84
0,65
Moyenne
ET
d
a
b
c
d
p
< 0,001, pour chaque groupe traité par l’infliximab
versus
placebo.
Plus les valeurs sont élevées, plus la destruction articulaire est importante.
HAQ = Health Assessment Questionnaire ; plus les valeurs sont élevées moins l’invalidité est importante.
p
= 0,030 et < 0,001 pour les groupes de traitement 3 mg/kg et 6 mg/kg respectivement
versus
placebo + MTX.
27
Les données soutenant l’ajustement posologique dans la polyarthrite rhumatoïde proviennent des études
ATTRACT, ASPIRE et START. START était une étude de tolérance randomisée, multicentrique, en
double aveugle, avec 3 bras, sur des groupes parallèles. Sur l’un des bras de l’étude (groupe 2, n = 329),
les patients qui avaient une réponse inadéquate étaient autorisés à des ajustements de dose par paliers de
1,5 mg/kg, à partir de 3 jusqu’à 9 mg/kg. La majorité (67 %) de ces patients n’ont pas nécessité
d’ajustement de dose. Parmi les patients qui ont nécessité un ajustement de dose, 80 % ont obtenu une
réponse clinique et la majorité d’entre eux (64 %) n’ont eu besoin que d’un ajustement de 1,5 mg/kg.
Maladie de Crohn chez l’adulte
Traitement d’induction dans la maladie de Crohn active, modérée à sévère
L’efficacité d’un traitement par infliximab constitué d’une dose unique a été évaluée chez 108 patients
atteints de la maladie de Crohn active (Indice d’Activité de la Maladie de Crohn (CDAI) ≥ 220 ≤ 400)
lors d’une étude dose-réponse, randomisée en double aveugle, contrôlée
versus
placebo. Parmi ces
108 patients, 27 avaient été traités à la dose recommandée de 5 mg/kg d’infliximab. Tous les patients
n’avaient pas eu de réponse satisfaisante aux traitements conventionnels préalables. Une utilisation
concomitante de doses stables de produits conventionnels étant autorisée, 92 % des patients ont
continué à prendre ces traitements.
Le principal critère d’évaluation était la proportion de patients ayant montré une réponse clinique,
définie comme une diminution du CDAI ≥ 70 points par rapport à la valeur de départ lors de
l’évaluation de la semaine 4, et n’ayant pas fait l’objet d’une augmentation de la prise des médicaments
ou d’une chirurgie liée à la maladie de Crohn. Les patients ayant répondu à la semaine 4 ont été suivis
jusqu’à la semaine 12. Les critères d’évaluation secondaires incluaient la proportion de patients en
phase de rémission clinique à la semaine 4 (CDAI < 150) et la réponse clinique à terme.
À la semaine 4, après administration d’une dose unique, 22/27 (81 %) patients traités par infliximab à la
dose de 5 mg/kg ont montré une réponse clinique versus 4/25 (16 %) patients sous placebo (p < 0,001).
De même, à la semaine 4, 13/27 (48 %) patients traités par infliximab présentaient une rémission
clinique (CDAI < 150) contre 1/25 (4 %) patient sous placebo. Une réponse était observée dans un délai
de 2 semaines, avec une réponse maximale à 4 semaines. Lors de la dernière visite à 12 semaines,
13/27 (48 %) patients traités par infliximab présentaient toujours une réponse.
Traitement d’entretien dans la maladie de Crohn active, modérée à sévère chez l’adulte
L’efficacité de perfusions répétées d’infliximab a été évaluée au cours d’une étude clinique de 1 an
(ACCENT I).
Un total de 573 patients atteints de la maladie de Crohn active modérée à sévère (CDAI ≥ 220 ≤ 400)
ont reçu une perfusion unique de 5 mg/kg à la semaine 0. Sur les 580 patients inclus, 178 (30,7 %)
étaient définis comme ayant une maladie sévère (score CDAI > 300 avec un traitement concomitant par
corticoïde et/ou immunosuppresseur) et correspondaient à la population définie dans l’indication (voir
rubrique 4.1). À la semaine 2, la réponse clinique de tous les patients a été évaluée et les patients ont été
randomisés dans l’un des 3 groupes de traitement : un groupe placebo, un groupe à la dose d’entretien
de 5 mg/kg et un groupe à la dose d’entretien de 10 mg/kg. Les 3 groupes ont reçu des perfusions
répétées aux semaines 2, 6, puis toutes les 8 semaines.
Sur les 573 patients randomisés, 335 (58 %) ont présenté une réponse clinique à la semaine 2. Ces
patients ont été classés dans le groupe des répondeurs à la semaine 2 et ont été inclus dans l’analyse
principale (voir tableau 5). Parmi les patients classés comme non-répondeurs à la semaine 2,
32 % (26/81) du groupe d’entretien recevant le placebo et 42 % (68/163) du groupe infliximab ont
présenté une réponse clinique à la semaine 6. Par la suite, il n’y avait pas de différence entre les groupes
dans le nombre de répondeurs tardifs.
Les critères d’évaluation principaux étaient la proportion de patients en rémission clinique
(CDAI < 150) à la semaine 30 et le délai de perte de réponse tout au long des 54 semaines. Une
réduction des corticoïdes était permise après la semaine 6.
28
Tableau 5
Effets sur les taux de réponse et de rémission, données issues d’ACCENT I (répondeurs à la
semaine 2)
ACCENT I (répondeurs à la semaine 2)
% de patients
Traitement d’entretien
Traitement d’entretien par
par 5 mg/kg d’infliximab
placebo
(n = 113)
(n = 110)
(valeur de
p)
Délai médian de perte de
réponse tout au long des
54 semaines
Réponse clinique
a
Traitement d’entretien
par 10 mg/kg
d’infliximab
(n = 112)
(valeur de
p)
> 54 semaines
(< 0,001)
59,1
(< 0,001)
45,5
(< 0,001)
36,8 (21/57)
(0,001)
47,7
(< 0,001)
38,4
(< 0,001)
28,6 (16/56)
(0,002)
19 semaines
Semaine 30
27,3
20,9
10,7 (6/56)
Semaine 54
38 semaines
(0,002)
51,3
(< 0,001)
38,9
(0,003)
31,0 (18/58)
(0,008)
38,1
(< 0,001)
28,3
(0,007)
17,9 (10/56)
(0,075)
Rémission clinique
Rémission sans
corticoïdes
Réponse clinique
a
Rémission clinique
Rémission durable
sans corticoïdes
b
a
b
15,5
13,6
5,7 (3/53)
Diminution du CDAI ≥ 25 % et ≥ 70 points.
CDAI < 150 aux semaines 30 et 54, et sans administration de corticoïdes au cours des 3 mois précédant la semaine 54
parmi les patients qui recevaient des corticoïdes au début de l’étude.
À partir de la semaine 14, les patients qui avaient répondu au traitement, mais qui ont par la suite perdu
leur bénéfice clinique, ont été autorisés à passer à une dose d’infliximab supérieure de 5 mg/kg à celle
qui leur avait été initialement attribuée. Quatre-vingt-neuf pour cent (50/56) des patients ayant perdu la
réponse clinique pendant le traitement d’entretien par 5 mg/kg d’infliximab après la semaine 14 ont
répondu au traitement par 10 mg/kg d’infliximab.
Une amélioration des paramètres de qualité de vie et une diminution des hospitalisations dues à la
maladie ainsi que du recours aux corticoïdes ont été observées chez les groupes de traitement
d’entretien par infliximab comparés au groupe d’entretien par placebo aux semaines 30 et 54.
L’infliximab avec ou sans azathioprine a été évalué lors d’une étude clinique randomisée, en double
aveugle
versus
un comparateur actif (SONIC) chez 508 patients adultes atteints de la maladie de Crohn
dans sa forme modérée à sévère (CDAI ≥ 220 ≤ 450), naïfs d’agents biologiques ainsi que
d’immunosuppresseurs et dont la durée médiane de la maladie était de 2,3 ans. À l’inclusion 27,4 % des
patients recevaient des corticoïdes par voie systémique, 14,2 % du budésonide et 54,3 % du 5-ASA. Les
patients ont été randomisés pour recevoir soit de l’azathioprine en monothérapie, soit de l’infliximab en
monothérapie ou de l’infliximab et de l'azathioprine en association. L’infliximab a été administré à la
dose de 5 mg/kg aux semaines 0, 2, 6, puis toutes les 8 semaines. L’azathioprine a été administrée à une
dose de 2,5 mg/kg par jour.
Le critère principal de l’étude était la rémission clinique sans corticoïde à la semaine 26, définie par les
patients en rémission clinique (CDAI < 150) qui n’avaient pas reçu de corticoïde oral (prednisolone ou
équivalent) ou de budésonide à une dose > 6 mg/jour pendant au moins 3 semaines. Voir les résultats
dans le tableau 6. La proportion de patients avec une cicatrisation des muqueuses à la semaine 26 était
significativement plus élevée dans le groupe infliximab et azathioprine en association (43,9 %,
29
p
< 0,001) et le groupe infliximab en monothérapie (30,1 %,
p
= 0,023) que dans le groupe azathioprine
en monothérapie (16,5 %).
Tableau 6
Pourcentage de patients ayant obtenu une rémission clinique sans corticoïde à la semaine 26,
SONIC
Infliximab +
Azathioprine en
Infliximab en
azathioprine en
monothérapie
monothérapie
association
Semaine 26
44,4 % (75/169)
56,8 % (96/169)
Tous les patients randomisés
30,0 % (51/170)
(p = 0,006)*
(p < 0,001)*
*
Les valeurs de
p
représentent chaque groupe de traitement par infliximab
versus
azathioprine en monothérapie.
Des tendances similaires dans l’obtention d’une rémission clinique sans corticoïde ont été observées à la
semaine 50. De plus, une amélioration de la qualité de vie mesurée par le score IBDQ a été observée
avec l’infliximab.
Traitement d’induction dans la maladie de Crohn active, fistulisée
L’efficacité a été évaluée lors d’une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée
versus
placebo
chez 94 patients présentant une maladie de Crohn fistulisée qui avaient des fistules présentes depuis au
moins 3 mois. Trente et un de ces patients ont été traités avec 5 mg/kg d’infliximab. Environ 93 % des
patients avaient reçu préalablement un traitement antibiotique ou immunosuppresseur.
L’utilisation concomitante de doses stables de traitements conventionnels étant autorisée, et 83 % des
patients ont continué à recevoir au moins l’un de ces traitements. Les patients ont reçu trois doses de
placebo ou d’infliximab aux semaines 0, 2 et 6. Le suivi des patients s’est poursuivi pendant
26 semaines. Le principal critère d’évaluation était la proportion de patients ayant montré une réponse
clinique, définie comme une réduction ≥ 50 % par rapport à la valeur de départ du nombre de fistules
s’évacuant sur légère compression sur au moins deux visites consécutives (à 4 semaines d’intervalle),
sans augmentation de prise de médicaments ou chirurgie liée à la maladie de Crohn.
Soixante-huit pour cent (21/31) des patients traités par infliximab à la dose de 5 mg/kg ont répondu
contre 26 % (8/31) des patients sous placebo (p = 0,002). Le délai moyen de survenue de la réponse a
été de 2 semaines dans le groupe traité par infliximab. La durée moyenne de la réponse a été de
12 semaines. En outre, la fermeture de toutes les fistules est survenue chez 55 % des patients recevant
de l’infliximab, contre 13 % des patients traités par placebo (p = 0,001).
Traitement d’entretien dans la maladie de Crohn active, fistulisée
L’efficacité de perfusions répétées d’infliximab chez les patients atteints de la maladie de Crohn
fistulisée a été évaluée au cours d’une étude clinique qui a duré un an (ACCENT II). Un total de
306 patients ont reçu 3 doses de 5 mg/kg d’infliximab aux semaines 0, 2 et 6. À l’inclusion, 87 % des
patients avaient des fistules périanales, 14 % des fistules abdominales, 9 % des fistules rectovaginales.
Le score CDAI médian était de 180. À la semaine 14, la réponse clinique a été évaluée chez
282 patients qui ont été randomisés pour recevoir soit du placebo, soit 5 mg/kg d’infliximab toutes les
8 semaines jusqu’à la semaine 46.
Le critère d’évaluation principal qui était le délai entre la randomisation et la perte de réponse (voir
tableau 7) a été analysé chez les répondeurs à la semaine 14 (195/282). Une réduction des corticoïdes
était permise après la semaine 6.
30
Tableau 7
Effets sur le taux de réponse, données issues d’ACCENT II (répondeurs à la semaine 14)
ACCENT II (répondeurs à la semaine 14)
Traitement d’entretien
Traitement d’entretien par
par infliximab
placebo
Valeur de
p
(5 mg/kg)
(n = 99)
(n = 96)
Délai médian de perte de
réponse tout au long des
14 semaines
> 40 semaines
< 0,001
54 semaines
Semaine 54
Réponse sur les fistules
23,5
46,2
0,001
a
(%)
Réponse complète sur les
19,4
36,3
0,009
b
fistules (%)
a
b
Diminution ≥ 50 % du nombre de fistules avec écoulement par rapport aux valeurs initiales sur une période
≥ 4 semaines.
Absence totale de fistules avec écoulement.
À partir de la semaine 22, les patients qui avaient initialement répondu au traitement, mais qui ont par la
suite perdu leur réponse, ont été éligibles à un nouveau traitement actif toutes les 8 semaines à une dose
d’infliximab supérieure de 5 mg/kg à celle qui leur avait été initialement attribuée. Chez les patients du
groupe traités par 5 mg/kg d’infliximab ayant changé de traitement en raison d’une perte de réponse sur
les fistules après la semaine 22, 57 % (12/21) ont répondu au nouveau traitement par 10 mg/kg
d’infliximab toutes les 8 semaines.
Aucune différence significative n’a été observée entre le placebo et l’infliximab pour ce qui est de la
proportion de patients ayant eu toutes leurs fistules maintenues fermées tout au long des 54 semaines,
les symptômes tels que proctalgies, abcès et infection du tractus urinaire ou l’apparition de nouvelles
fistules développées au cours du traitement.
Le traitement d’entretien par infliximab toutes les 8 semaines a réduit significativement les
hospitalisations et les interventions chirurgicales dues à la maladie par rapport au placebo. Par ailleurs,
une diminution de la prise de corticoïdes et des améliorations de la qualité de vie ont été observées.
Rectocolite hémorragique chez l’adulte
L’efficacité et la sécurité de l’infliximab ont été évaluées au cours de deux études cliniques (ACT 1 et
ACT 2) randomisées, en double aveugle, contre placebo, chez des patients adultes atteints de rectocolite
hémorragique modérée à sévère (score de Mayo de 6 à 12 dont un score ≥ 2 pour l’endoscopie) ayant
une réponse clinique inadéquate aux traitements conventionnels (corticoïdes oraux, aminosalicylés et/ou
immunomodulateurs [6-mercaptopurine, azathioprine]). Des doses stables concomitantes
d’aminosalicylés oraux, de corticoïdes, et/ou d’immunomodulateurs étaient autorisées. Dans les deux
études, les patients étaient randomisés pour recevoir soit le placebo, soit l’infliximab 5 mg/kg ou
l’infliximab 10 mg/kg aux semaines 0, 2, 6, 14 et 22, et dans ACT 1 aux semaines 30, 38, et 46. Une
réduction des corticoïdes était permise après la semaine 8.
31
Tableau 8
Effets sur la réponse clinique, la rémission clinique et la cicatrisation des muqueuses aux
semaines 8 et 30.
Données groupées d’ACT 1 et ACT 2.
Infliximab
Placebo
5 mg/kg
Patients randomisés
244
242
Pourcentage de patients en réponse clinique et en réponse clinique durable
Réponse clinique à la semaine 8
a
33,2 %
66,9 %
Réponse clinique à la semaine 30
a
27,9 %
49,6 %
10 mg/kg
242
65,3 %
55,4 %
Tous groupes
confondus
484
66,1 %
52,5 %
47,3 %
Réponse durable
(réponse clinique à la fois à la semaine 8 et à la
19,3 %
45,0 %
49,6 %
a
semaine 30)
Pourcentage de patients en rémission clinique et en rémission clinique durable
Rémission clinique à la semaine 8
a
10,2 %
36,4 %
29,8 %
Rémission clinique à la semaine 30
a
Rémission durable
(en rémission à la fois à la semaine 8 et à la
semaine 30)
a
13,1 %
5,3 %
29,8 %
19,0 %
36,4 %
24,4 %
33,1 %
33,1 %
21,7 %
Pourcentage de patients avec une cicatrisation des muqueuses
Cicatrisation des muqueuses à la semaine 8
a
32,4 %
61,2 %
Cicatrisation des muqueuses à la semaine 30
a
a
60,3 %
52,9 %
60,7 %
50,6 %
27,5 %
48,3 %
p
< 0,001, pour chaque groupe de traitement par infliximab
versus
placebo.
L’efficacité de l’infliximab a été évaluée dans l’étude ACT 1 durant 54 semaines.
À la semaine 54, la proportion de patients dans le groupe infliximab toutes doses confondues ayant
montré une réponse clinique était de 44,9 % comparé à 19,8 % dans le groupe placebo (p < 0,001). Le
taux de rémission clinique et de cicatrisation des muqueuses était plus important dans le groupe de
patients recevant de l’infliximab toutes doses confondues comparé au groupe placebo à la semaine 54
(34,6 %
versus
16,5 %,
p
< 0,001 et 46,1 %
versus
18,2 %,
p
< 0,001, respectivement). Les proportions
de patients en réponse durable ou rémission durable à la semaine 54, étaient plus élevées dans le groupe
infliximab toutes doses confondues comparé au groupe placebo (37,9 %
versus
14,0 %,
p
< 0,001 ; et
20,2 %
versus
6,6 %,
p
< 0,001, respectivement).
Un taux plus élevé de patients était susceptible d’arrêter les corticoïdes tout en restant en rémission
clinique dans le groupe infliximab toutes doses confondues comparé au groupe placebo à la semaine 30
(22,3 %
versus
7,2 %,
p
< 0,001, données poolées de ACT 1 & ACT 2) comme à la semaine 54 (21,0 %
versus
8,9 %,
p
= 0,022, données de ACT 1).
Les données poolées issues des études ACT 1 et ACT 2 et de leurs extensions, analysées depuis
l’inclusion et ceci pendant 54 semaines, ont montré, sous traitement par infliximab, une réduction des
hospitalisations et des actes chirurgicaux imputables à la rectocolite hémorragique. Le nombre
d’hospitalisations liées à la rectocolite hémorragique était significativement plus faible dans les groupes
de traitement par infliximab 5 et 10 mg/kg que dans le groupe placebo (nombre moyen
d’hospitalisations pour 100 patients-années : 21 et 19
versus
40 dans le groupe placebo ;
p
= 0,019 et
p
= 0,007, respectivement). Le nombre d’actes chirurgicaux liés à la rectocolite hémorragique était
également plus faible dans les groupes de traitement par infliximab 5 et 10 mg/kg que dans le groupe
placebo (nombre moyen d’actes chirurgicaux pour 100 patients-années : 22 et 19
versus
34 ;
p
= 0,145
et
p
= 0,022, respectivement).
32
La proportion de patients ayant subi une colectomie à n’importe quel moment durant les 54 semaines
qui ont suivi la première perfusion du produit à l’étude, a été déterminée et poolée à partir des études
ACT 1 et ACT 2 et de leurs extensions. Moins de patients ont subi de colectomie dans le groupe de
traitement par infliximab 5 mg/kg (28/242 ou 11,6 % [NS]) et dans le groupe de traitement par
infliximab 10 mg/kg (18/242 ou 7,4 % [p = 0,011]) que dans le groupe placebo (36/244 ; 14,8 %).
La réduction de l’incidence de la colectomie a été également évaluée dans une autre étude randomisée
en double-aveugle (C0168Y06) chez des patients hospitalisés (n = 45) ayant une rectocolite
hémorragique modérée à sévère qui n’ont pas répondu aux corticoïdes intraveineux et qui étaient par
conséquent à un risque plus élevé de colectomie. Un nombre significativement plus faible de
colectomies est apparu au cours des 3 mois d’étude chez les patients qui ont reçu une dose unique de
5 mg/kg d’infliximab en comparaison aux patients qui ont reçu du placebo (29,2 %
versus
66,7 %
respectivement,
p
= 0,017).
Dans ACT 1 et ACT 2, l’infliximab a amélioré la qualité de vie des patients, ce qui a été confirmé à la
fois par une amélioration statistiquement significative d’un outil de mesure spécifique à la maladie,
l’IBDQ et par une amélioration sur la forme abrégée du questionnaire général SF-36 à 36 items.
Spondylarthrite ankylosante chez l’adulte
L’efficacité et la sécurité de l’infliximab ont été évaluées au cours de deux études multicentriques, en
double aveugle, contrôlées contre placebo, chez des patients atteints de spondylarthrite ankylosante
active (score BASDAI [Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index] ≥ 4 et douleur rachidienne
≥ 4 sur une échelle de 1 à 10).
Dans la première étude (P01522), qui a eu une phase en double aveugle de 3 mois, 70 patients ont reçu
soit 5 mg/kg d’infliximab soit du placebo aux semaines 0, 2, 6 (35 patients dans chaque groupe). À la
semaine 12, les patients du groupe placebo ont changé leur traitement pour de l’infliximab 5 mg/kg
toutes les 6 semaines jusqu’à la semaine 54. Après la première année de l’étude, 53 patients ont
poursuivi une phase d’extension en ouvert jusqu’à la semaine 102.
Dans la seconde étude clinique (ASSERT), 279 patients ont été randomisés pour recevoir soit du
placebo (Groupe 1, n = 78), soit 5 mg/kg d’infliximab (Groupe 2, n = 201) aux semaines 0, 2 et 6 puis
toutes les 6 semaines jusqu’à la semaine 24. Ensuite, tous les patients ont poursuivi sous infliximab
toutes les 6 semaines jusqu’à la semaine 96. Les patients du Groupe 1 ont reçu 5 mg/kg d’infliximab.
Dans le Groupe 2, à partir de la perfusion de la semaine 36, les patients qui avaient un score BASDAI
≥ 3 lors de deux visites consécutives, ont reçu alors 7,5 mg/kg d’infliximab toutes les 6 semaines
jusqu’à la semaine 96.
Dans l’étude ASSERT, l’amélioration des signes et symptômes était observée dès la semaine 2. À la
semaine 24, le nombre de répondeurs ASAS 20 était de 15/78 (19 %) dans le groupe placebo et de
123/201 (61 %) dans le groupe infliximab 5 mg/kg (p < 0,001). Dans le groupe 2, 95 patients ont
poursuivi à 5 mg/kg toutes les 6 semaines. À la semaine 102, 80 patients étaient toujours sous
traitement par infliximab et parmi eux, 71 (89 %) étaient répondeurs ASAS 20.
Dans l’étude P01522, l’amélioration des signes et symptômes était également observée dès la
semaine 2. À la semaine 12, le nombre de répondeurs BASDAI 50 était de 3/35 (9 %) dans le groupe
placebo et de 20/35 (57 %) dans le groupe infliximab 5 mg/kg (p < 0,01). Cinquante-trois patients ont
poursuivi à 5 mg/kg toutes les 6 semaines. À la semaine 102, 49 patients étaient toujours sous
traitement par infliximab et parmi eux, 30 (61 %) étaient répondeurs BASDAI 50.
Dans les deux études, la fonction physique et la qualité de vie mesurées par BASFI et la composante
physique du score SF-36 ont été également améliorées de façon significative.
Rhumatisme psoriasique chez l’adulte
L’efficacité et la sécurité ont été évaluées au cours de deux études multicentriques, en double aveugle,
33
contrôlées contre placebo chez des patients atteints de rhumatisme psoriasiques.
Dans la première étude clinique (IMPACT), l’efficacité et la sécurité de l’infliximab ont été étudiées
chez 104 patients atteints d’un rhumatisme psoriasique polyarticulaire actif. Durant la phase de
16 semaines en double aveugle, les patients ont reçu soit 5 mg/kg d’infliximab soit du placebo aux
semaines 0, 2, 6 et 14 (52 patients dans chaque groupe). À partir de la semaine 16, les patients sous
placebo ont été transférés dans le groupe de traitement par infliximab et tous les patients ont reçu par la
suite 5 mg/kg d’infliximab toutes les 8 semaines jusqu’à la semaine 46. Après la première année de
l’étude, 78 patients ont poursuivi dans une phase d’extension en ouvert jusqu’à la semaine 98.
Dans la seconde étude clinique (IMPACT 2), l’efficacité et la sécurité de l’infliximab ont été étudiées
chez 200 patients atteints d’un rhumatisme psoriasique actif (≥ 5 articulations gonflées et
≥ 5 articulations douloureuses). Quarante-six pour cent des patients avaient des doses stables de
méthotrexate (≤ 25 mg/semaine). Durant la phase de 24 semaines en double aveugle, les patients ont
reçu soit 5 mg/kg d’infliximab soit du placebo aux semaines 0, 2, 6, 14 et 22 (100 patients dans chaque
groupe). À la semaine 16, 47 patients sous placebo ayant < 10 % d’amélioration par rapport à
l’inclusion en ce qui concerne les articulations gonflées et douloureuses sont passés dans le groupe
d’induction avec infliximab (échappement précoce). À la semaine 24, tous les patients sous placebo
sont passés dans le groupe d’induction avec infliximab. L’administration chez tous les patients s’est
poursuivie jusqu’à la semaine 46.
Les résultats clés d’efficacité d’IMPACT et d’IMPACT 2 sont montrés dans le tableau 9 ci-après :
Tableau 9
Effets sur les réponses ACR et PASI dans IMPACT et IMPACT 2
IMPACT
Placebo
Infliximab
Infliximab
Placebo
(semaine 16) (semaine 16) (semaine 98) (semaine 24)
52
52
100
N/A
a
IMPACT 2*
Infliximab
Infliximab
(semaine 24) (semaine 54)
100
100
Patients randomisés
Réponse ACR (% de patients)
N
52
Réponse ACR 20*
5 (10 %)
Réponse ACR 50*
0 (0 %)
Réponse ACR 70*
0 (0 %)
Réponse PASI (% de patients)
b
N
Réponse PASI 75**
*
a
52
34 (65 %)
24 (46 %)
15 (29 %)
78
48 (62 %)
35 (45 %)
27 (35 %)
100
16 (16 %)
4 (4 %)
2 (2 %)
87
1 (1 %)
100
54 (54 %)
41(41 %)
27 (27 %)
83
50 (60 %)
100
53 (53 %)
33 (33 %)
20 (20 %)
82
40 (48,8 %)
Analyse en ITT où les sujets pour lesquels des données étaient manquantes ont été inclus comme non répondeurs.
Les données à la semaine 98 pour IMPACT comprennent les patients sous placebo qui sont passés sous infliximab et
ceux sous infliximab qui sont entrés dans la phase d’extension en ouvert.
b
Basés sur les patients ayant un PASI > 2,5 à l’inclusion pour IMPACT, et les patients ayant un psoriasis impliquant une
surface corporelle > 3 % à l’inclusion pour IMPACT 2.
** La réponse PASI 75 pour IMPACT n’était pas incluse en raison d’un N faible ;
p
< 0,001 pour l’infliximab
versus
placebo à la semaine 24 pour IMPACT 2.
Dans IMPACT et IMPACT 2, les réponses cliniques ont été observées dès la semaine 2 et ont été
maintenues jusqu’aux semaines 98 et 54 respectivement. L’efficacité a été démontrée avec ou sans
méthotrexate en association. Des réductions des paramètres caractéristiques de l’activité du rhumatisme
psoriasique dans ses manifestations périphériques (comme le nombre d’articulations gonflées, le
nombre d’articulations douloureuses/sensibles, de dactylites et la présence d’enthésite) ont été
observées chez les patients du groupe infliximab.
Les changements radiographiques ont été évalués dans IMPACT 2. Des radiographies des mains et des
pieds ont été réalisées au début de l’étude, puis aux semaines 24 et 54. Le traitement par infliximab a
ralenti la destruction articulaire périphérique comparé au traitement par placebo lors de l’évaluation du
critère principal à la semaine 24, mesuré par la variation du score vdH-S total modifié par rapport aux
valeurs initiales (le score moyen ± ET a été de 0,82 ± 2,62 dans le groupe placebo contre -0,70 ± 2,53
34
dans le groupe infliximab ;
p
< 0,001). Dans le groupe infliximab, la variation moyenne du score vdH-S
total modifié est restée inférieure à 0 à la semaine d’évaluation 54.
Les patients du groupe infliximab ont montré une amélioration significative des capacités fonctionnelles
mesurée par le HAQ. Une amélioration significative de la qualité de vie a aussi bien été démontrée que
mesurée par les scores résumés des composantes physiques et mentales du SF-36 dans IMPACT 2.
Psoriasis chez l’adulte
L’efficacité de l’infliximab a été évaluée au cours de deux études multicentriques, randomisées, en
double aveugle : SPIRIT et EXPRESS. Les patients dans les deux études avaient du psoriasis en
plaques (≥ 10 % de la surface corporelle et un score
Psoriasis Area and Severity Index
[PASI] ≥ 12). Le
critère principal dans les deux études était le pourcentage de patients ayant obtenu une amélioration
≥ 75 % du score PASI entre l’inclusion et la semaine 10.
SPIRIT a évalué l’efficacité du traitement d’induction par l’infliximab chez 249 patients atteints de
psoriasis en plaques qui avaient reçu auparavant une puvathérapie ou un traitement systémique. Les
patients ont reçu des perfusions d’infliximab soit de 3 ou 5 mg/kg ou de placebo aux semaines 0, 2 et 6.
Les patients ayant un score
PGA [Physician Global Assessment]
≥ 3 étaient éligibles pour une perfusion
supplémentaire du même traitement à la semaine 26.
Dans l’étude SPIRIT, la proportion de patients ayant eu une réponse PASI 75 à la semaine 10 était de
71,7 % dans le groupe infliximab 3 mg/kg, 87,9 % dans le groupe infliximab 5 mg/kg, et 5,9 % dans le
groupe placebo (p < 0,001). À la semaine 26, vingt semaines après la dernière dose d’induction, 30 %
des patients dans le groupe infliximab 5 mg/kg et 13,8 % des patients dans le groupe infliximab
3 mg/kg étaient répondeurs PASI 75. Entre les semaines 6 et 26, les symptômes du psoriasis sont
progressivement réapparus avec un délai médian de rechute de la maladie > 20 semaines. Aucun rebond
n’a été observé.
EXPRESS a évalué l’efficacité du traitement d’induction et d’entretien par l’infliximab chez
378 patients atteints de psoriasis en plaques. Les patients ont reçu des perfusions de 5 mg/kg
d’infliximab ou de placebo aux semaines 0, 2 et 6 suivies d’un traitement d’entretien toutes les
8 semaines jusqu’à la semaine 22 dans le groupe placebo et jusqu’à la semaine 46 pour le groupe
infliximab. À la semaine 24, le groupe placebo est passé dans le groupe d’induction par infliximab
(5 mg/kg) puis dans le groupe d’entretien par infliximab (5 mg/kg). L’état des ongles dans le psoriasis a
été évalué en utilisant le
Nail Psoriasis Severity Index
(NAPSI). 71,4 % des patients avaient reçu un
traitement antérieur par puvathérapie, méthotrexate, ciclosporine ou acitrétine, bien qu’ils n’aient pas
été nécessairement résistants à ces traitements. Les résultats clés sont présentés dans le tableau 10.
Chez les patients traités par infliximab, des réponses PASI 50 significatives étaient visibles à la
première visite (semaine 2) et les réponses PASI 75 à la seconde visite (semaine 6). L’efficacité était
similaire dans le sous-groupe de patients qui avaient été exposés à des traitements systémiques
antérieurs en comparaison avec la population globale de l’étude.
Tableau 10
Résumé de la réponse PASI, de la réponse PGA et du pourcentage de patients ayant tous les
ongles sains aux semaines 10, 24 et 50. EXPRESS
Placebo → infliximab
5 mg/kg
(à la semaine 24)
Semaine 10
N
≥ 90 % d’amélioration
≥ 75 % d’amélioration
≥ 50 % d’amélioration
PGA de sain (0) ou lésion minime (1)
PGA de sain (0), ou lésion minime (1), ou légère (2)
77
1 (1,3 %)
2 (2,6 %)
6 (7,8 %)
3 (3,9 %)
14 (18,2 %)
Infliximab
5 mg/kg
301
172 (57,1 %)
a
242 (80,4 %)
a
274 (91,0 %)
242 (82,9 %)
ab
275 (94,2 %)
ab
35
Placebo → infliximab
5 mg/kg
(à la semaine 24)
Semaine 24
N
≥ 90 % d’amélioration
≥ 75 % d’amélioration
≥ 50 % d’amélioration
PGA de sain (0) ou lésion minime (1)
PGA de sain (0), ou lésion minime (1), ou légère (2)
Semaine 50
N
≥ 90 % d’amélioration
≥ 75 % d’amélioration
≥ 50 % d’amélioration
PGA de sain (0) ou lésion minime (1)
PGA de sain (0), ou lésion minime (1), ou légère (2)
Tous les ongles sains
c
Semaine 10
Semaine 24
Semaine 50
a
b
c
Infliximab
5 mg/kg
77
1 (1,3 %)
3 (3,9 %)
5 (6,5 %)
2 (2,6 %)
15 (19,5 %)
68
34 (50,0 %)
52 (76,5 %)
61 (89,7 %)
46 (67,6 %)
59 (86,8 %)
1/65 (1,5 %)
3/65 (4,6 %)
27/64 (42,2 %)
276
161 (58,3 %)
a
227 (82,2 %)
a
248 (89,9 %)
203 (73,6 %)
a
246 (89,1 %)
a
281
127 (45,2 %)
170 (60,5 %)
193 (68,7 %)
149 (53,0 %)
189 (67,3 %)
16/235 (6,8 %)
58/223 (26,0 %)
a
92/226 (40,7 %)
p
< 0,001, pour chacun des groupes de traitement par infliximab
versus
placebo.
n = 292.
L’analyse était basée sur les sujets qui avaient à l’état initial un psoriasis des ongles (81,8 % des sujets). Les scores NAPSI
moyen à l’inclusion étaient de 4,6 et 4,3 dans les groupes infliximab et placebo.
Des améliorations significatives du DLQI (p < 0,001) et des composantes mentales et physiques du
SF-36 (p < 0.001 pour chacune des composantes comparées) par rapport à l’état initial ont été
démontrées.
Population pédiatrique
Maladie de Crohn chez l’enfant (de 6 à 17 ans)
Dans l’étude REACH, 112 patients (de 6 à 17 ans, âge médian de 13,0 ans) atteints de maladie de Crohn
active, modérée à sévère (PCDAI médian de 40) et ayant eu une réponse inadéquate aux thérapies
conventionnelles ont reçu 5 mg/kg d’infliximab aux semaines 0, 2 et 6. Tous les patients devaient être
sous une dose stable de 6-MP, AZA ou MTX (35 % recevaient également des corticoïdes au moment de
l’inclusion). Les patients répondeurs cliniquement à la semaine 10, évalués par l’investigateur, ont été
randomisés et ont reçu 5 mg/kg d’infliximab soit toutes les 8 semaines, soit toutes les 12 semaines en
traitement d’entretien. En cas de perte de réponse au cours du traitement d’entretien, le passage à une
dose plus élevée (10 mg/kg) et/ou à un intervalle de dose plus court (toutes les 8 semaines) était
autorisé. Trente-deux (32) enfants évaluables ont changé de traitement (9 sujets dans le groupe
d’entretien toutes les 8 semaines et 23 sujets dans le groupe d’entretien toutes les 12 semaines).
Vingt-quatre de ces patients (75,0 %) ont retrouvé une réponse clinique après cette modification.
La proportion de sujets ayant une réponse à la semaine 10 était de 88,4 % (99/112). La proportion de
sujets ayant atteint une rémission clinique à la semaine 10 était de 58,9 % (66/112).
À la semaine 30, la proportion de sujets en rémission clinique était plus élevée dans le groupe de
traitement d’entretien toutes les 8 semaines (59,6 %, 31/52) que dans celui toutes les 12 semaines
(35,3 %, 18/51 ;
p
= 0,013). À la semaine 54, les résultats étaient de 55,8 % (29/52) et 23,5 % (12/51)
dans les groupes de traitement d’entretien toutes les 8 semaines et toutes les 12 semaines
respectivement (p < 0,001).
Les données concernant les fistules proviennent des scores PCDAI. Sur les 22 sujets ayant des fistules à
l’inclusion, 63,6 % (14/22), 59,1 % (13/22) et 68,2 % (15/22) avaient une réponse clinique complète sur
la fistule aux semaines 10, 30 et 54 respectivement dans les groupes de traitement d'entretien toutes les
8 semaines et toutes les 12 semaines combinés.
36
De plus, des améliorations statistiquement et cliniquement significatives de la qualité de vie et de la
taille ainsi qu’une réduction significative du recours aux corticoïdes par rapport à l’inclusion, ont été
observées.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant (6 à 17 ans)
La sécurité et l’efficacité de l’infliximab ont été évaluées au cours d’une étude clinique (C0168T72)
multicentrique, randomisée, ouverte en groupes parallèles chez 60 enfants âgés de 6 à 17 ans (âge
médian : 14,5 ans) atteints de rectocolite hémorragique active modérée à sévère (score de Mayo de 6 à
12 ; sous-score endoscopique ≥ 2) ayant une réponse inadéquate aux traitements conventionnels. À
l’inclusion, 53 % des patients recevaient un traitement immunomodulateur (6-MP, AZA et/ou MTX) et
62 % des patients recevaient des corticoïdes. L’arrêt des immunomodulateurs et la diminution des
corticoïdes étaient permis après la semaine 0.
Tous les patients ont reçu en traitement d’induction des perfusions d’infliximab à 5 mg/kg aux
semaines 0, 2 et 6. Les patients non répondeurs à la semaine 8 (n = 15) n’ont plus reçu le médicament et
sont revenus pour un suivi de la sécurité. À la semaine 8, 45 patients ont été randomisés soit dans le
groupe infliximab 5 mg/kg toutes les 8 semaines, soit dans le groupe infliximab 5 mg/kg toutes les
12 semaines en traitement d’entretien.
À la semaine 8, la proportion de patients ayant une réponse clinique était de 73,3 % (44/60). La réponse
clinique à la semaine 8 était similaire chez les patients qui recevaient ou non un traitement
immunomodulateur concomitant lors de l’inclusion. À la semaine 8, la rémission clinique mesurée par
le score PUCAI (Paediatric
Ulcerative Colitis Activity Index)
était de 33,3 % (17/51).
À la semaine 54, la proportion de patients ayant une rémission clinique selon le score PUCAI était de
38 % (8/21) dans le groupe recevant le traitement d’entretien toutes les 8 semaines et de 18 % (4/22)
dans le groupe recevant le traitement d’entretien toutes les 12 semaines. Pour les patients recevant des
corticoïdes à l’inclusion, la proportion de patients ayant une rémission sans corticoïdes à la semaine 54
était de 38,5 % (5/13) dans le groupe recevant le traitement d’entretien toutes les 8 semaines et de
0 % (0/13) dans le groupe recevant le traitement d’entretien toutes les 12 semaines.
Dans cette étude, il y avait plus de patients âgés de 12 à 17 ans que de patients âgés de 6 à 11 ans (45/60
contre 15/60). Bien que le nombre de patients dans chacun des sous-groupes soit insuffisant pour tirer
des conclusions définitives sur les effets de l’âge, un nombre plus élevé d’augmentations de dose ou
d’interruptions de traitement pour efficacité insuffisante a été rapporté chez les patients les plus jeunes.
Autres indications pédiatriques
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les
résultats d’études réalisées avec le médicament de référence contenant l’infliximab dans tous les sous-
groupes de la population pédiatrique dans la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrite juvénile idiopathique, le
rhumatisme psoriasique, la spondylarthrite ankylosante, le psoriasis et la maladie de Crohn (voir
rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
5.2.
Propriétés pharmacocinétiques
Des perfusions intraveineuses uniques de 1, 3, 5, 10 ou 20 mg/kg d’infliximab ont produit des
augmentations linéaires proportionnelles à la dose de la concentration sérique maximale (C
max
) et de
l’aire sous la courbe concentration-temps (ASC). Le volume de distribution à l’état d’équilibre (V
d
médian de 3,0 à 4,1 litres) était indépendant de la dose administrée ce qui indique que l’infliximab est
essentiellement distribué au sein du compartiment vasculaire. Les paramètres pharmacocinétiques
n’étaient pas temps-dépendants. Les voies d’élimination de l’infliximab n’ont pas été identifiées.
L’infliximab inchangé n’a pas été détecté dans les urines. Aucune différence majeure liée à l’âge ou au
poids en termes de clairance ou de volume de distribution n’a été observée chez les patients ayant une
polyarthrite rhumatoïde. Les paramètres pharmacocinétiques de l’infliximab chez le patient âgé n’ont
pas été étudiés. Aucune étude n’a été réalisée chez les patients avec une maladie hépatique ou rénale.
37
Aux doses uniques de 3, 5 ou 10 mg/kg, les valeurs médianes de C
max
étaient respectivement de 77, 118
et 277 microgrammes/mL. La demi-vie d’élimination terminale moyenne de ces doses était comprise
entre 8 et 9,5 jours. Chez la plupart des patients, l’infliximab pouvait être détecté dans le sérum pendant
au moins 8 semaines après la dose recommandée unique de 5 mg/kg pour la maladie de Crohn et la dose
d’entretien de 3 mg/kg toutes les 8 semaines pour la polyarthrite rhumatoïde.
L’administration répétée d’infliximab (5 mg/kg à 0, 2 et 6 semaines dans la maladie de Crohn fistulisée,
3 ou 10 mg/kg toutes les 4 ou 8 semaines dans la polyarthrite rhumatoïde) a conduit à une légère
accumulation d’infliximab dans le sérum après la deuxième dose. Aucune autre accumulation
cliniquement significative n’a été observée. Chez la plupart des patients atteints de maladie de Crohn
fistulisée, l’infliximab était détecté dans le sérum pendant 12 semaines (intervalle 4 à 28 semaines)
après administration du schéma posologique.
Population pédiatrique
L’analyse pharmacocinétique de population basée sur les données obtenues chez les patients
appartenant à la tranche d’âge de 2 mois à 17 ans, atteints de rectocolite hémorragique (N = 60), de la
maladie de Crohn (N = 112), d’arthrite juvénile (N = 117) et de la maladie de Kawasaki (N = 16)
indiquait que l’exposition à l’infliximab dépendait du poids corporel de manière non-linéaire. Après
l’administration d’infliximab à 5 mg/kg toutes les 8 semaines, les taux médians d’infliximab attendus à
l’état d’équilibre (aire sous la courbe à l’état d’équilibre, ASC
ss
) chez les enfants âgés de 6 à 17 ans
étaient approximativement 20 % plus faibles que ceux attendus chez les adultes. L’ASC
ss
médiane chez
les enfants âgés de 2 à moins de 6 ans était estimée environ 40 % inférieure à celle chez les adultes, bien
que le nombre de patients à l’origine de cette estimation soit limité.
5.3.
Données de sécurité préclinique
L’infliximab ne réagit pas de façon croisée avec le TNF
des espèces autres que l’homme et le
chimpanzé. Par conséquent, les données de sécurité préclinique standards de l’infliximab sont limitées.
Lors d’une étude de toxicité sur le développement conduite chez la souris à l’aide d’un anticorps
analogue inhibant sélectivement l’activité fonctionnelle du TNF
de souris, il n’y avait pas de signe de
toxicité maternelle, d’embryotoxicité ou de tératogénicité. Dans une étude sur la fertilité et les fonctions
générales de reproduction, le nombre de souris gravides était réduit après l’administration du même
anticorps analogue. On ne sait pas si cette observation était due aux effets sur les mâles et/ou sur les
femelles. Dans une étude de toxicité à doses répétées conduite pendant 6 mois chez la souris, utilisant le
même anticorps analogue anti-TNF
de souris, des dépôts de cristaux ont été observés sur la capsule du
cristallin de certains mâles traités. Aucun examen ophtalmologique spécifique n’a été réalisé chez des
patients afin d’évaluer la pertinence clinique de ces observations.
Des études à long terme pour évaluer le potentiel carcinogène de l’infliximab n’ont pas été effectuées.
Les études chez la souris déficiente en TNF
n’ont démontré aucune augmentation des tumeurs par
comparaison à des inducteurs et/ou promoteurs de tumeurs connus.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Saccharose
Polysorbate 80
Phosphate monosodique monohydraté (pour l’ajustement du pH)
Phosphate disodique heptahydraté (pour l’ajustement du pH)
6.2
Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
38
6.3
Durée de conservation
Avant reconstitution
4 ans entre 2 °C et 8 °C.
Flixabi peut être conservé à une température ne dépassant pas 25 °C pendant une seule période allant
jusqu’à 6 mois, mais sans dépasser la date de péremption initiale. La nouvelle date de péremption doit
être inscrite sur la boîte. Une fois sorti du réfrigérateur, Flixabi ne doit pas être remis en conditions
réfrigérées.
Après reconstitution et dilution
La stabilité physico-chimique en cours d’utilisation de la solution diluée a été démontrée jusqu’à
34 jours à une température comprise entre 2 °C et 8 °C et pendant 24 heures supplémentaires à 25 °C
après la sortie de la poche du réfrigérateur. D’un point de vue microbiologique, la solution pour
perfusion doit être administrée immédiatement, les durées et les conditions de conservation en cours
d’administration et les conditions de conservation avant administration relèvent de la responsabilité de
l’utilisateur et ne devraient normalement pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 °C
et 8 °C, sauf si la reconstitution/la dilution ont été effectuées dans des conditions aseptiques contrôlées
et validées.
6.4
Précautions particulières de conservation
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Pour les conditions de conservation du médicament à une température ne dépassant pas 25 °C avant
reconstitution, voir la rubrique 6.3.
Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution, voir la rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon en verre de type I avec un bouchon en caoutchouc et une capsule aluminium, protégés par un
capuchon en plastique.
Flixabi est disponible en boîtes contenant 1, 2, 3, 4 ou 5 flacon(s). Toutes les présentations peuvent ne
pas être commercialisées.
6.6
1.
Précautions particulières d’élimination et manipulation
Calculer la dose et le nombre de flacons de Flixabi nécessaires. Chaque flacon de Flixabi contient
100 mg d’infliximab. Calculer le volume total de solution reconstituée de Flixabi nécessaire.
En conditions aseptiques, reconstituer chaque flacon de Flixabi avec 10 mL d’eau pour
préparations injectables, à l’aide d’une seringue équipée d’une aiguille de gauge 21 (0,8 mm) ou
d’un diamètre inférieur. Retirer la capsule protectrice du flacon et essuyer le haut du flacon avec
un tampon imbibé d’alcool à 70 %. Introduire l’aiguille de la seringue dans le flacon, au centre du
bouchon en caoutchouc et diriger le jet d’eau pour préparations injectables vers la paroi en verre
du flacon. Mélanger doucement la solution par rotation du flacon afin de dissoudre la poudre
lyophilisée. Ne pas agiter de façon prolongée ou trop énergique. NE PAS SECOUER. De la
mousse provenant de la solution peut apparaître lors de la reconstitution. Laisser reposer la
solution ainsi obtenue pendant 5 minutes. Vérifier que la solution est incolore à faiblement jaune,
opalescente. La solution peut contenir quelques particules fines et translucides car l’infliximab est
une protéine. Ne pas utiliser en cas de coloration anormale ou de présence de particules opaques
ou étrangères.
2.
39
3.
Diluer le volume total de solution reconstituée de Flixabi jusqu’à 250 mL à l’aide d’une solution
pour perfusion de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %). Ne pas diluer la solution reconstituée de
Flixabi avec tout autre diluant. La dilution peut être faite en retirant du flacon en verre ou de la
poche pour perfusion de 250 mL un volume de solution de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %)
correspondant au volume de solution reconstituée de Flixabi. Ajouter lentement la totalité de la
solution reconstituée de Flixabi dans le flacon ou la poche pour perfusion de 250 mL. Mélanger
doucement. Pour des volumes supérieurs à 250 mL, utilisez une poche de perfusion plus grande
(par exemple 500 mL, 1 000 mL) ou utiliser plusieurs poches de perfusion de 250 mL afin de
s’assurer que la concentration de la solution pour perfusion n’excède pas 4 mg/mL. Si la solution
est conservée au réfrigérateur après reconstitution et dilution, il est indispensable de laisser la
solution pour perfusion s’équilibrer à température ambiante ne dépassant pas 25 °C pendant
3 heures avant l’étape 4 (perfusion). La conservation au-delà de 24 heures entre 2 °C et 8 °C
s’applique uniquement à la préparation de Flixabi dans la poche pour perfusion.
Administrer la solution pour perfusion sur une période qui ne soit pas inférieure à celle
recommandée (voir rubrique 4.2). Utiliser uniquement un set d’administration muni d’un filtre en
ligne stérile, apyrogène, à faible liaison aux protéines (diamètre des pores 1,2 micromètre ou
inférieur). Comme aucun conservateur n’est présent dans la formule, il est recommandé que
l’administration de la solution pour perfusion débute dès que possible et dans les 3 heures qui
suivent la reconstitution et la dilution. Si la solution n’est pas utilisée immédiatement, les durées et
les conditions de conservation avant et en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de
l’utilisateur et ne devraient normalement pas dépasser 24 heures à une température comprise entre
2 °C et 8 °C, sauf si la reconstitution/la dilution ont été effectuées dans des conditions aseptiques
contrôlées et validées (voir rubrique 6.3 ci-dessus). Ne pas conserver un reste de solution inutilisé
en vue d’une réutilisation.
Aucune étude de compatibilité biochimique n’a été réalisée afin d’évaluer l’administration
concomitante de Flixabi et d’autres agents. Ne pas perfuser Flixabi en même temps et dans la
même tubulure que d’autres agents.
Inspecter visuellement Flixabi avant administration pour mettre en évidence la présence de
particules ou une coloration anormale. Ne pas utiliser en cas de coloration anormale ou de
présence de particules opaques visibles ou de particules étrangères.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en
vigueur.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
4.
5.
6.
7.
7.
Samsung Bioepis NL B.V.
Olof Palmestraat 10
2616 LR Delft
Pays-Bas
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
8.
EU/1/16/1106/001
EU/1/16/1106/002
EU/1/16/1106/003
EU/1/16/1106/004
EU/1/16/1106/005
40
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 26 mai 2016
Date du dernier renouvellement : 11 février 2021
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
41
ANNEXE II
A.
FABRICANT(S) DE LA SUBSTANCE ACTIVE D’ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANT RESPONSABLE DE LA
LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
B.
C.
D.
42
A.
FABRICANT(S) DE LA SUBSTANCE ACTIVE D’ORIGINE BIOLOGIQUE ET
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) de la substance active d’origine biologique
FUJIFILM Diosynth Biotechnologies Denmark ApS
Biotek Allé 1,
Hillerød, 3400,
DANEMARK
Samsung BioLogics Co., Ltd.
300, Songdo bio-daero
Yeonsu-gu, Incheon City, 21987
République de Corée
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Biogen Netherlands B.V.
Prins Mauritslaan 13,
1171 LP, Badhoevedorp
Pays-Bas
Samsung Bioepis NL B.V.
Olof Palmestraat 10
2616 LR Delft
Pays-Bas
Le nom et l’adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
B.
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
C.
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
D.
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
43
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
Mesures additionnelles de réduction du risque
La mesure éducationnelle se compose d’une carte de rappel patient à conserver par le patient. La carte
est destinée à servir de rappel pour recueillir les dates et les résultats de tests spécifiques et pour faciliter
le partage d’informations spéciales sur le traitement en cours avec le(s) professionnel(s) de santé en
charge du patient.
La carte de rappel patient
doit contenir les messages clés suivants :
Un rappel pour que les patients présentent leur carte de rappel patient à tous les professionnels de
santé, y compris en cas d’urgence, et un message à l’intention des professionnels de santé
indiquant que le patient utilise Flixabi.
Une mention indiquant que le nom de marque et le numéro de lot doivent être enregistrés.
Un encart permettant d’enregistrer le type, la date et les résultats des tests de dépistages de la
tuberculose.
Ce traitement par Flixabi peut augmenter les risques d’infection grave/sepsis, d’infections
opportunistes, de tuberculose, de réactivation de l’hépatite B, et d’infections survenant suite à
l’administration du BCG chez les enfants exposés
in utero
ou pendant l’allaitement à
l’infliximab, et quand consulter un professionnel de santé.
Coordonnées du prescripteur.
44
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
45
A. ÉTIQUETAGE
46
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE EXTÉRIEURE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Flixabi 100 mg poudre pour solution à diluer pour perfusion
infliximab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 100 mg d’infliximab.
Après reconstitution, un mL contient 10 mg d’infliximab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : saccharose, polysorbate 80, phosphate monosodique monohydraté et phosphate disodique
heptahydraté.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre pour solution à diluer pour perfusion
1 flacon
2 flacons
3 flacons
4 flacons
5 flacons
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
5.
Lire la notice avant utilisation.
Voie intraveineuse.
Reconstituer et diluer avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
EXP, si non réfrigéré :
47
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur.
Peut être conservé à température ne dépassant pas 25 °C pendant une seule période allant jusqu’à
6 mois, mais sans dépasser la date de péremption initiale.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
10.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Samsung Bioepis NL B.V.
Olof Palmestraat 10
2616 LR Delft
Pays-Bas
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
12.
EU/1/16/1106/001 1 flacon
EU/1/16/1106/002 2 flacons
EU/1/16/1106/003 3 flacons
EU/1/16/1106/004 4 flacons
EU/1/16/1106/005 5 flacons
13.
Lot
NUMÉRO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée.
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
48
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
49
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DU FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Flixabi 100 mg poudre à diluer
infliximab
Voie intraveineuse
MODE D’ADMINISTRATION
2.
3.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
4.
Lot
NUMÉRO DU LOT
5.
100 mg
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
6.
AUTRE
50
Flixabi 100 mg
infliximab
Infections
Avant le traitement par Flixabi
Veuillez informer votre médecin si vous
présentez une infection, même si elle est très
légère.
Il est très important d’informer votre médecin
si vous avez déjà présenté une tuberculose ou
si vous avez été en contact avec une personne
ayant déjà présenté une tuberculose. Votre
médecin vous prescrira des tests pour voir si
vous avez la tuberculose. Demandez à votre
médecin de noter le type et la date de votre
(vos) dernier(s) test(s) de dépistage de la
tuberculose sur la carte.
Veuillez informer votre médecin si vous
souffrez de l’hépatite B ou si vous savez ou
suspectez que vous êtes porteur du virus de
l’hépatite B.
Pendant le traitement par Flixabi
Veuillez informer votre médecin
immédiatement si vous présentez les signes
d’une infection. Les signes incluent de la
fièvre, une sensation de fatigue, une toux
(persistante), un essoufflement, une perte de
poids, des sueurs nocturnes, une diarrhée, des
plaies, des problèmes dentaires, des brûlures
à la miction ou des symptômes « pseudo-
grippaux ».
Carte de rappel patient
Nom du patient :
Nom du médecin :
Numéro de téléphone du médecin :
Cette carte de rappel patient contient des
informations importantes de sécurité que vous
devez connaître avant et pendant votre
traitement par Flixabi.
Montrez cette carte à tous les médecins
impliqués dans votre traitement.
Veuillez lire attentivement la « Notice » de
Flixabi avant de commencer à utiliser ce
médicament.
Date d’instauration du traitement par Flixabi :
Administrations actuelles :
Il est important que vous et votre médecin
consigniez le nom de marque et le numéro de lot
de votre médicament.
Demandez à votre médecin de noter le type et la
date du (des) dernier(s) test(s) de dépistage de la
tuberculose ci-dessous :
Test :
Date :
Résultat :
Assurez-vous d’avoir également avec vous une
liste de tous les autres médicaments que vous
utilisez lors de chaque visite auprès d’un
professionnel de santé.
Liste des allergies :
Liste des autres médicaments :
Grossesse, allaitement et
vaccinations
Si vous avez reçu Flixabi pendant votre
grossesse ou si vous allaitez, il est important
d’en informer votre pédiatre avant que votre
bébé ne reçoive un vaccin. Votre bébé ne doit
pas recevoir de « vaccin vivant », comme le
BCG (utilisé pour prévenir de la tuberculose)
dans les 12 mois suivant la naissance ou
pendant que vous allaitez, sauf avis contraire
de votre pédiatre.
Gardez cette carte sur vous pendant 4 mois après
votre dernière dose de Flixabi, ou en cas de
grossesse pendant 12 mois après la naissance de
votre bébé. Les effets indésirables peuvent
survenir longtemps après votre dernière dose.
51
B. NOTICE
52
Notice : Information de l’utilisateur
Flixabi 100 mg poudre pour solution à diluer pour perfusion
infliximab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Votre médecin vous remettra également une carte de rappel patient qui contient d’importantes
informations sur la sécurité d’emploi dont vous devez prendre connaissance avant et durant votre
traitement par Flixabi.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique
aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce que Flixabi et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Flixabi
3.
Comment Flixabi sera-t-il administré
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Flixabi
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que Flixabi et dans quels cas est-il utilisé
1.
Flixabi contient la substance active infliximab. L’infliximab est un anticorps monoclonal - un type de
protéine qui se lie à une cible spécifique de l’organisme appelée TNF (facteur de nécrose tumorale)
alpha.
Flixabi appartient à un groupe de médicaments appelés « inhibiteurs du TNF » ou « anti-TNF ». Il est
utilisé chez les adultes présentant les maladies inflammatoires suivantes :
polyarthrite rhumatoïde ;
rhumatisme psoriasique ;
spondylarthrite ankylosante (maladie de Bechterew) ;
psoriasis.
Flixabi est également utilisé chez les adultes et les enfants de 6 ans et plus pour :
la maladie de Crohn ;
la rectocolite hémorragique.
Flixabi agit en se liant sélectivement au TNF alpha et en bloquant son action. Le TNF alpha est
impliqué dans les processus inflammatoires de l’organisme et ainsi en le bloquant, on peut réduire
l’inflammation dans votre organisme.
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations. Si vous présentez une
polyarthrite rhumatoïde active, vous recevrez initialement d’autres médicaments. Si ces médicaments ne
fonctionnent pas suffisamment bien, Flixabi vous sera administré et vous le prendrez en association
avec un autre médicament appelé méthotrexate afin de :
réduire les signes et symptômes de votre maladie ;
ralentir l’atteinte de vos articulations ;
améliorer vos capacités physiques.
53
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une maladie inflammatoire des articulations, d’habitude associée au
psoriasis. Si vous êtes atteint(e) de rhumatisme psoriasique actif, vous recevrez initialement d’autres
médicaments. Si vous ne répondez pas suffisamment bien à ces médicaments, Flixabi vous sera
administré afin de :
réduire les signes et symptômes de votre maladie ;
ralentir l’atteinte de vos articulations ;
améliorer vos capacités physiques.
Spondylarthrite ankylosante (maladie de Bechterew)
La spondylarthrite ankylosante est une maladie inflammatoire du rachis. Si vous êtes atteint(e) de
spondylarthrite ankylosante, vous recevrez initialement d’autres médicaments. Si vous ne répondez pas
suffisamment bien à ces médicaments, Flixabi vous sera administré afin de :
réduire les signes et symptômes de votre maladie ;
améliorer vos capacités physiques.
Psoriasis
Le psoriasis est une maladie inflammatoire de la peau. Si vous êtes atteint(e) de psoriasis en plaques
modéré à sévère, vous recevrez initialement d’autres médicaments ou traitements tels qu’une
photothérapie. Si vous ne répondez pas suffisamment bien à ces médicaments ou traitements, Flixabi
vous sera administré afin de réduire les signes et symptômes de votre maladie.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint(e) de
rectocolite hémorragique, vous recevrez initialement d’autres médicaments. Si vous ne répondez pas
suffisamment bien à ces médicaments, Flixabi vous sera administré pour traiter votre maladie.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint(e) de la maladie
de Crohn, vous recevrez initialement d’autres médicaments. Si vous ne répondez pas suffisamment bien
à ces médicaments, Flixabi vous sera administré afin de :
traiter la maladie de Crohn active ;
réduire le nombre d’orifices anormaux (fistules) entre votre intestin et votre peau qui n’ont pas pu
être contrôlés par d’autres médicaments ou par chirurgie.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Flixabi
Vous ne devez jamais recevoir Flixabi
si vous êtes allergique à l’infliximab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
si vous êtes allergique (hypersensible) aux protéines provenant de souris.
si vous avez la tuberculose (TB) ou une autre infection grave telle qu’une pneumonie ou une
septicémie.
si vous présentez une insuffisance cardiaque modérée ou sévère.
Vous ne devez pas recevoir Flixabi si l’un des cas mentionnés ci-dessus s’applique à vous. En cas de
doute, parlez-en à votre médecin avant de recevoir Flixabi.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant ou pendant le traitement par Flixabi si :
Vous avez déjà été traité(e) par un médicament contenant l’infliximab
Veuillez informer votre médecin si vous avez déjà été traité(e) par des médicaments contenant
l’infliximab dans le passé et si vous recommencez maintenant le traitement par Flixabi.
54
Si vous avez arrêté votre traitement par l’infliximab pendant plus de 16 semaines, il y a un
risque accru de survenue de réactions allergiques lors de la reprise du traitement.
Infections
Veuillez informer votre médecin avant de recevoir Flixabi si vous avez une infection, même si
elle est très légère.
Veuillez informer votre médecin avant de recevoir Flixabi si vous avez déjà vécu ou séjourné
dans une région où des infections appelées histoplasmose, coccidioïdomycose, ou
blastomycose sont fréquentes. Ces infections sont dues à des espèces spécifiques de
champignons qui peuvent affecter les poumons ou autres parties de votre corps.
Vous êtes plus susceptible de contracter des infections lorsque vous êtes traité(e) par Flixabi.
Vous avez un risque plus important, si vous avez 65 ans ou plus.
Ces infections peuvent être graves et comprennent la tuberculose, les infections dues à des
virus, des champignons, des bactéries, ou d’autres organismes présents dans l’environnement
et un sepsis qui peuvent menacer votre vie.
Veuillez prévenir votre médecin immédiatement si vous présentez un signe quelconque d’infection
durant le traitement par Flixabi. Les signes incluent : fièvre, toux, signes pseudo-grippaux,
sensation d’indisposition, peau rouge ou chaude, plaies ou problèmes dentaires. Votre médecin
peut vous recommander d’arrêter temporairement Flixabi.
Tuberculose (TB)
Il est très important que vous informiez votre médecin si vous avez déjà souffert de TB ou si
vous avez été en contact avec une personne qui a eu ou qui a actuellement la TB.
Votre médecin vous fera subir des tests pour voir si vous avez la TB. Des cas de TB ont été
rapportés chez des patients traités par Flixabi, même chez des patients ayant déjà été traités
par des médicaments pour la tuberculose. Votre médecin consignera ces tests sur votre carte
de rappel patient.
Si votre médecin pense que vous êtes exposé(e) au risque de contracter la TB, il est possible
qu’il vous administre des médicaments pour la TB avant de vous donner Flixabi.
Prévenez immédiatement votre médecin si vous présentez des signes de TB durant le traitement
par Flixabi. Les signes incluent : toux persistante, perte de poids, sensation de fatigue, fièvre,
sueurs nocturnes.
Virus de l’hépatite B
Veuillez informer votre médecin avant de recevoir Flixabi si vous êtes porteur/euse du virus
de l’hépatite B ou si vous avez ou avez eu une hépatite B.
Veuillez informer votre médecin si vous pensez que vous pourriez être exposé(e) au risque de
contracter une hépatite B.
Votre médecin doit rechercher la présence d’
une hépatite B
.
Le traitement avec des inhibiteurs du TNF tels que Flixabi risque de réactiver le virus de
l’hépatite B chez des patients porteurs du virus, ce qui peut être une menace vitale dans
certains cas.
Problèmes cardiaques
Veuillez informer votre médecin si vous présentez des problèmes cardiaques, tels qu’une
légère insuffisance cardiaque.
Votre médecin désirera surveiller votre cœur de très près.
Veuillez informer votre médecin immédiatement si vous présentez de nouveaux signes ou des
signes d’aggravation d’une insuffisance cardiaque durant le traitement par Flixabi. Les signes
incluent : essoufflement ou gonflement de vos pieds.
Cancer et lymphome
Veuillez informer votre médecin avant de recevoir Flixabi si vous avez présenté ou présentez
actuellement un lymphome (un type de cancer du sang) ou tout autre cancer.
Les patients présentant une polyarthrite rhumatoïde sévère et qui en souffrent depuis
longtemps peuvent être exposés à un risque plus important de développer un lymphome.
55
Les enfants et les adultes recevant Flixabi peuvent présenter un risque accru de développer un
lymphome ou un autre cancer.
Quelques patients traités par des anti-TNF, dont Flixabi, ont développé un type de cancer rare
appelé lymphome T hépatosplénique. La plupart de ces patients étaient des adolescents ou de
jeunes adultes hommes et la plupart avaient soit une maladie de Crohn, soit une rectocolite
hémorragique. Ce type de cancer a généralement entraîné la mort. Presque tous les patients
avaient également reçu des médicaments contenant de l’azathioprine ou 6-mercaptopurine en
plus de l’anti-TNF.
Quelques patients traités par infliximab ont développé certains types de cancers de la peau.
Veuillez informer votre médecin de tout changement de votre peau ou de grosseurs au niveau
de votre peau pendant ou après le traitement.
Quelques femmes traitées par infliximab pour la polyarthrite rhumatoïde ont développé un
cancer du col de l’utérus. Pour les femmes prenant infliximab, y compris pour celles âgées de
plus de 60 ans, votre médecin peut vous recommander un dépistage régulier pour le cancer du
col de l’utérus.
Maladie pulmonaire ou tabagisme important
Veuillez informer votre médecin avant de recevoir Flixabi si vous êtes atteint(e) d’une
maladie pulmonaire appelée broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou si vous
êtes un gros fumeur.
Les patients avec BPCO et ceux qui sont de gros fumeurs peuvent être exposés à un plus
grand risque de survenue d’un cancer avec le traitement par Flixabi.
Maladie du système nerveux
Veuillez informer votre médecin si vous présentez ou avez déjà présenté un problème qui
affecte votre système nerveux avant de recevoir Flixabi. Ces problèmes incluent la sclérose en
plaques, le syndrome de Guillain-Barre, la survenue de crises convulsives ou un diagnostic de
« névrite optique ».
Veuillez informer votre médecin immédiatement si vous présentez les symptômes d’une maladie
du système nerveux durant le traitement par Flixabi. Les signes incluent : changements de votre
vision, faiblesse dans vos bras ou jambes, engourdissement ou fourmillements dans n’importe
quelle partie de votre corps.
Orifices anormaux de la peau
Veuillez informer votre médecin si vous présentez des orifices anormaux de la peau (fistules)
avant de recevoir Flixabi.
Vaccinations
Veuillez informer votre médecin si vous avez récemment été vacciné(e) ou si vous devez
l’être.
Vous devez recevoir les vaccins recommandés avant de commencer le traitement par Flixabi.
Vous pouvez recevoir certains vaccins pendant le traitement par Flixabi, mais vous ne devez
pas recevoir de vaccins vivants (vaccins contenant un agent infectieux vivant mais affaibli)
durant le traitement par Flixabi parce qu’ils peuvent provoquer des infections.
Si vous avez reçu Flixabi pendant votre grossesse, votre bébé peut également présenter un
risque accru d’infections après avoir reçu un vaccin vivant au cours de la première année de
vie. Il est important d’informer votre pédiatre et les autres professionnels de santé de votre
traitement par Flixabi afin qu’ils puissent décider quand votre bébé devrait être vacciné, y
compris pour les vaccins vivants tels que le vaccin BCG (utilisé pour prévenir de la
tuberculose).
Si vous allaitez, il est important que vous informiez votre pédiatre et les autres professionnels
de la santé de votre traitement par Flixabi avant que votre bébé ne reçoive un vaccin. Pour
plus d’informations, voir la rubrique Grossesse et allaitement.
56
Agents infectieux thérapeutiques
Veuillez informer votre médecin si vous avez reçu récemment ou avez prévu de recevoir un
traitement avec un agent infectieux thérapeutique (tel que l’instillation de BCG utilisé pour le
traitement du cancer).
Interventions chirurgicales ou dentaires
Veuillez informer votre médecin si vous êtes sur le point de subir une intervention
chirurgicale ou dentaire.
Veuillez informer votre chirurgien ou dentiste que vous êtes sous traitement par Flixabi en lui
montrant votre carte de rappel patient.
Problèmes de foie
Certains patients traités par infliximab ont développé de graves problèmes de foie.
Informez votre médecin si vous présentez un jaunissement de la peau et des yeux, des urines
de couleur brun foncé, une douleur ou un gonflement en haut et à droite de la région de
l’estomac, des douleurs articulaires, des éruptions cutanées ou de la fièvre.
Faible nombre de cellules sanguines
Chez certains patients recevant infliximab, le corps peut ne pas fabriquer suffisamment de
cellules sanguines pour combattre les infections ou arrêter les saignements.
Informez immédiatement votre médecin si vous présentez les symptômes d’un nombre faible
de cellules sanguines pendant le traitement par Flixabi. Les signes comprennent une fièvre
persistante, des saignements ou des ecchymoses survenant plus facilement, de petites taches
rouges ou violettes causées par des saignements sous la peau ou une pâleur.
Troubles du système immunitaire
Certains patients traités par infliximab ont développé les symptômes d’un trouble du système
immunitaire appelé lupus.
Informez immédiatement votre médecin si vous développez les symptômes d’un lupus
pendant le traitement par Flixabi. Les signes comprennent des douleurs articulaires ou une
éruption cutanée sur les joues ou les bras et qui est sensible au soleil.
Enfants et adolescents
Les informations ci-dessus s’appliquent également aux enfants et aux adolescents. De plus :
Certains enfants ou adolescents qui ont reçu des anti-TNF, tels que Flixabi ont développé des
cancers, incluant des types de cancers peu communs, qui parfois ont entraîné le décès.
Un nombre plus important d’infections sont survenues chez des enfants traités par Flixabi
comparé aux adultes.
Les enfants devraient recevoir les vaccins recommandés avant d’initier un traitement par
Flixabi. Les enfants peuvent recevoir certains vaccins pendant le traitement par Flixabi mais
ne doivent pas recevoir de vaccins vivants lorsqu’ils utilisent Flixabi.
Si vous n’êtes pas sûr(e) que ce qui précède s’applique à vous, parlez-en à votre médecin avant de
recevoir Flixabi.
Autres médicaments et Flixabi
Informez votre médecin si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre
médicament.
Les patients qui souffrent de maladies inflammatoires reçoivent déjà des médicaments pour traiter leur
problème. Ces médicaments peuvent entraîner des effets indésirables. Votre médecin vous indiquera
quels sont les autres médicaments que vous devez continuer à prendre au cours de votre traitement par
Flixabi.
En particulier, veuillez informer votre médecin si vous utilisez l’un des médicaments suivants :
des médicaments qui affectent le système immunitaire ;
Kineret (qui contient l’anakinra). Flixabi et Kineret ne doivent pas être utilisés simultanément ;
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Orencia (qui contient l’abatacept). Flixabi et Orencia ne doivent pas être utilisés simultanément.
Durant le traitement par Flixabi, vous ne devez pas recevoir de vaccins vivants (vaccin BCG par
exemple). Si vous avez utilisé Flixabi pendant votre grossesse ou si vous recevez Flixabi pendant
l’allaitement, informez votre pédiatre et les autres professionnels de santé s’occupant de votre bébé de
votre traitement par Flixabi avant que le bébé ne reçoive tout vaccin.
Si vous n’êtes pas sûr(e) que l’un des cas ci-dessus s’applique à vous, veuillez en parler à votre médecin
ou pharmacien avant de recevoir Flixabi.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. Flixabi ne doit être utilisé
pendant la grossesse ou l’allaitement que si votre médecin le juge nécessaire.
Vous devriez éviter de tomber enceinte quand vous êtes traitée par Flixabi et pendant les 6 mois
suivant l’arrêt du traitement. Discutez de l’utilisation d’un moyen de contraception durant cette
période avec votre médecin.
Si vous avez reçu Flixabi au cours de votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque accru
d’infections.
Il est important d’informer votre pédiatre et les autres professionnels de santé de votre traitement
par Flixabi avant que votre bébé ne reçoive tout vaccin. Si vous avez reçu Flixabi pendant la
grossesse, l’administration du vaccin BCG (utilisé pour prévenir de la tuberculose) à votre bébé
dans les 12 mois suivant la naissance peut entraîner une infection avec de graves complications, y
compris la mort. Les vaccins vivants tels que le vaccin BCG ne doivent pas être administrés à
votre bébé dans les 12 mois suivant la naissance, sauf avis contraire de votre pédiatre. Pour plus
d’informations voir la rubrique sur la vaccination.
Si vous allaitez, il est important que vous informiez votre pédiatre et les autres professionnels de
santé de votre traitement par Flixabi avant que votre bébé ne reçoive un vaccin. Les vaccins
vivants ne doivent pas être administrés à votre bébé pendant que vous allaitez, sauf avis contraire
de votre pédiatre.
Des diminutions sévères du nombre de globules blancs ont été rapportées chez les nourrissons
nés de femmes traitées par Flixabi pendant la grossesse. Si votre bébé a une fièvre continue ou
des infections, contactez votre pédiatre immédiatement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Flixabi a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines, par
exemple étourdissements, vertiges.
Flixabi contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu’il est essentiellement
« sans sodium ». Cependant, avant que Flixabi ne vous soit administré, il est mélangé avec une solution
contenant du sodium. Parlez-en à votre médecin si vous devez suivre un régime à faible teneur en sel
(sodium).
3.
Comment Flixabi sera-t-il administré
Polyarthrite rhumatoïde
La dose habituelle est de 3 mg par kg de poids corporel.
Rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante (maladie de Bechterew), psoriasis,
rectocolite hémorragique et maladie de Crohn
La dose habituelle est de 5 mg par kg de poids corporel.
Comment Flixabi est-il administré
Flixabi vous sera administré par votre médecin ou infirmier/ère.
Votre médecin ou infirmier/ère préparera le médicament à perfuser.
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Le médicament sera administré par perfusion (goutte-à-goutte) (pendant 2 heures) dans l’une de
vos veines, généralement dans votre bras. Après le troisième traitement, votre médecin peut
décider de vous administrer votre dose de Flixabi pendant 1 heure.
Vous serez sous surveillance pendant que vous recevrez Flixabi et pendant les 1 à 2 heures qui
suivent.
Quelle quantité de Flixabi sera administrée
Le médecin déterminera votre dose et la fréquence à laquelle Flixabi vous sera administré. Cela
dépendra de votre maladie, de votre poids et de la manière dont vous répondrez à Flixabi.
Le tableau ci-dessous indique la fréquence à laquelle vous recevrez normalement ce médicament
après la première dose.
2
e
dose
3
e
dose
Doses ultérieures
2 semaines après votre 1
re
dose
6 semaines après votre 1
re
dose
Toutes les 6 à 8 semaines, en fonction de
votre maladie
Utilisation chez les enfants et les adolescents
Flixabi ne doit être utilisé chez les enfants et les adolescents que s’ils sont traités pour la maladie de
Crohn ou la rectocolite hémorragique. Ces enfants doivent avoir 6 ans ou plus.
Si vous avez reçu plus de Flixabi que vous n’auriez dû
Étant donné que ce médicament vous est administré par un médecin ou un(e) infirmier/ère, il est peu
probable que vous en receviez une trop grande quantité. Il n’existe pas d’effets indésirables connus
résultant de l’administration d’une dose trop élevée de Flixabi.
Si vous oubliez ou manquez votre perfusion de Flixabi
Si vous oubliez ou manquez un rendez-vous pour recevoir Flixabi, prenez un autre rendez-vous dès que
possible.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart des effets indésirables sont légers à
modérés. Cependant, chez certains patients, ils peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les
effets indésirables peuvent aussi apparaître après l’arrêt de votre traitement par Flixabi.
Prévenez votre médecin immédiatement si vous remarquez l’un des effets suivants :
signes d’une réaction allergique
tels que gonflement du visage, des lèvres, de la bouche ou de la
gorge qui peuvent entraîner une difficulté à avaler ou respirer, rash cutané, urticaire, gonflement
des mains, des pieds ou des chevilles. Certaines de ces réactions peuvent être graves ou peuvent
constituer une menace vitale. Une réaction allergique peut se produire dans les 2 heures suivant
votre injection voire plus tard. D’autres effets indésirables allergiques qui peuvent se manifester
jusqu’à 12 jours après votre injection incluent des douleurs dans les muscles, de la fièvre, des
douleurs dans les articulations ou à la mâchoire, un mal de gorge ou des maux de tête ;
signes d’un problème cardiaque
tels que gêne ou douleur thoracique, douleur au bras, douleurs
à l'estomac, essoufflement, anxiété, étourdissements, vertiges, évanouissements, transpiration,
nausées (maux de cœur), vomissements, palpitations ou battements forts dans la poitrine,
battements de cœur rapides ou lents, et/ou gonflement des pieds ;
signes d’infection (y compris TB)
tels que fièvre, sensation de fatigue, toux qui peut être
persistante, essoufflement, symptômes pseudo-grippaux, perte de poids, sueurs nocturnes,
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diarrhée, plaies, présence de pus dans l’intestin ou autour de l’anus (abcès), problèmes dentaires
ou sensation de brûlure à la miction ;
signes possibles de cancer,
y compris mais pas seulement, gonflement des ganglions
lymphatiques, perte de poids, fièvre, nodules cutanés inhabituels, modification des grains de
beauté ou de la couleur de la peau, ou saignement vaginal inhabituel.
signes d’un problème pulmonaire
tels que toux, difficulté respiratoire ou oppression
thoracique ;
signes d’un problème du système nerveux (y compris des problèmes oculaires)
tels que des
signes d’accident vasculaire cérébral (engourdissement ou faiblesse soudaine du visage, des bras
ou des jambes, en particulier d’un seul côté du corps ; confusion soudaine, trouble du langage ou
de la compréhension ; difficultés à voir avec un œil ou avec les deux yeux, difficultés à marcher,
vertiges, perte d’équilibre ou de coordination ou mal de tête sévère), crises, engourdissement/
fourmillements dans n’importe quelle partie du corps ou faiblesse dans les bras ou les jambes,
changements de la vision tels que vue double ou autres problèmes oculaires ;
signes d’un problème hépatique
(y compris l’hépatite B lorsque vous avez déjà eu l’hépatite B
dans le passé) tels qu’un jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, urines de couleur brun
foncé, douleur ou gonflement en haut et à droite de la région de l’estomac, douleurs articulaires,
éruptions cutanées, ou fièvre ;
signes d’un problème du système immunitaire
tels que douleur articulaire ou éruption cutanée
sur les joues ou les bras qui est sensible au soleil (lupus) ou toux, essoufflement, fièvre ou
éruption cutanée (sarcoïdose) ;
signes d’un nombre faible de cellules sanguines
tels que fièvre persistante, plus grande
tendance au saignement ou aux contusions, petits boutons rouges ou violets causés par des
saignements sous la peau, pâleur.
signes d’un problème cutané grave,
tel que taches rougeâtres ou plaques circulaires au niveau
du tronc souvent cloqués en leurs centres, larges zones de peau se desquamant et pelant
(exfoliant), ulcères de la bouche, de la gorge, du nez, des organes génitaux et des yeux, ou petites
vésicules remplies de pus pouvant se disséminer sur le corps. Ces réactions cutanées peuvent
s’accompagner de fièvre.
Si vous remarquez l’un des effets susmentionnés, veuillez en informer votre médecin immédiatement.
Les effets indésirables suivants ont été observés avec l’infliximab
Très fréquents
(pouvant affecter plus d’1 personne sur 10)
Douleurs gastriques, nausées
Infections virales telles que l’herpès ou la grippe
Infections respiratoires hautes telles que la sinusite
Maux de tête
Effet secondaire dû à une perfusion
Douleur.
Fréquents
(pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
Changements dans la façon dont votre foie fonctionne, augmentation du taux d’enzymes
hépatiques (mise en évidence par les analyses du sang)
Infections pulmonaires ou thoraciques telles que bronchite ou pneumonie
Respiration difficile ou douloureuse, douleurs thoraciques
Saignement dans l’estomac ou les intestins, diarrhées, indigestion, brûlures d’estomac,
constipation
Éruption cutanée de type urticaire, éruption cutanée avec démangeaisons ou peau sèche
Problèmes d’équilibre ou étourdissements
Fièvre, sudation accrue
Problèmes de circulation tels qu’une pression artérielle faible ou élevée
Ecchymoses, bouffées de chaleur ou saignement de nez, peau tiède et rouge (rougeurs)
Sensation de fatigue ou de faiblesse
Infections bactériennes telles qu’une septicémie, un abcès ou une infection de la peau (cellulite)
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Infection de la peau due à un champignon
Problèmes sanguins tels qu’une anémie ou un faible nombre de globules blancs
Gonflement des ganglions lymphatiques
Dépression, difficulté à dormir
Problème oculaire, y compris les yeux rouges et les infections
Rythme cardiaque accéléré (tachycardie) ou palpitations
Douleurs dans les articulations, les muscles ou le dos
Infection du tractus urinaire
Psoriasis, problèmes de peau tels qu’eczéma et chute de cheveux
Réactions au site d’injection telles que douleur, gonflement, rougeurs ou démangeaisons
Frissons, accumulation de liquide sous la peau provoquant des gonflements
Engourdissement ou sensation de picotements.
Peu fréquents
(pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
Diminution de l’apport sanguin, gonflement d’une veine
Présence de sang à l’extérieur des vaisseaux sanguins (hématome) ou ecchymoses
Problèmes cutanés tels que cloques, verrues, couleur ou pigmentation anormale de la peau ou
gonflement des lèvres, ou épaississement de la peau ou peau rouge, prurigineuse, squameuse
Réactions allergiques sévères (par ex. anaphylaxie), trouble du système immunitaire appelé
lupus, réactions allergiques aux protéines étrangères
Plaies prenant plus longtemps qu’à l’ordinaire pour se cicatriser
Gonflement du foie (hépatite) ou de la vésicule biliaire, atteinte hépatique
Sensation de tout oublier, irritabilité, confusion, nervosité
Problèmes oculaires, dont vue trouble ou diminuée, yeux gonflés ou orgelets
Apparition ou aggravation d’une insuffisance cardiaque, ralentissement du rythme cardiaque
Évanouissement
Convulsions, problèmes nerveux
Trou dans l’intestin ou occlusion intestinale, douleurs ou crampes gastriques
Gonflement du pancréas (pancréatite)
Infections fongiques telles qu’une infection par des levures ou infections fongiques des ongles
Problèmes pulmonaires (tels qu’œdème)
Liquide autour des poumons (épanchement pleural)
Voies respiratoires rétrécies dans les poumons, entraînant des difficultés à respirer
Inflammation de la paroi des poumons, causant des douleurs thoraciques aiguës qui s’aggravent
avec la respiration (pleurésie)
Tuberculose
Infections des reins
Nombre de plaquettes bas, nombre trop élevé de globules blancs
Infections vaginales
Résultat de tests sanguins montrant des « anticorps » dirigés contre votre organisme
Modifications des taux de cholestérol et de graisses dans le sang.
Rares
(pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
Un type de cancer du sang (lymphome)
Apport insuffisant d’oxygène par voie sanguine à votre organisme, problèmes de circulation tels
qu’un rétrécissement d’un vaisseau sanguin
Inflammation de la membrane entourant le cerveau (méningite)
Infections dues à un système immunitaire affaibli
Infection par le virus de l’hépatite B quand vous avez déjà souffert d’une hépatite B
Inflammation du foie causée par un problème du système immunitaire (hépatite auto-immune)
Problème de foie qui provoque le jaunissement de la peau ou des yeux (jaunisse)
Gonflement ou croissance anormale de tissus
Réaction allergique grave pouvant causer la perte de conscience et menacer votre vie (choc
anaphylactique)
61
Gonflement des petits vaisseaux sanguins (vascularite)
Affections immunes qui pourraient affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(telle qu’une sarcoïdose)
Présence de cellules immunitaires résultant d’une réponse inflammatoire (lésions
granulomateuses)
Manque d’intérêt ou d’émotion
Problèmes cutanés graves tels que la nécrolyse épidermique toxique, le syndrome de Stevens-
Johnson et la pustulose exanthématique aiguë généralisée
Autres problèmes cutanés tels que l’érythème multiforme, réactions lichénoïdes (éruption cutanée
violet-rougeâtre avec démangeaisons et/ou lignes gris-blanc filiformes sur les muqueuses),
cloques et peau qui pèle, ou furoncles (furonculose)
Problèmes graves du système nerveux tels que la myélite transverse, la sclérose en plaques, la
névrite optique ou le syndrome de Guillain-Barré
Inflammation de l’œil pouvant entraîner des modifications de la vision, y compris la cécité
Liquide dans la muqueuse cardiaque (épanchement péricardique)
Problèmes pulmonaires graves (tels que la maladie pulmonaire interstitielle)
Mélanome (un type de cancer de la peau)
Cancer du col de l’utérus
Faible numération sanguine, y compris une diminution sévère du nombre de globules blancs.
Petits boutons rouges ou violets causées par des saignements sous la peau
Valeurs anormales d’une protéine sanguine appelée « facteur du complément » qui fait partie du
système immunitaire.
Fréquence indéterminée
(la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Cancer chez les enfants et les adultes
Un type rare de cancer du sang affectant principalement les adolescents ou les jeunes adultes de
sexe masculin (lymphome à cellules T hépatosplénique)
Insuffisance hépatique
Carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau)
Sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à une infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau
Aggravation d’un état appelé dermatomyosite (vue comme une éruption cutanée accompagnant
une faiblesse musculaire)
Crise cardiaque
Accident vasculaire cérébral
Perte temporaire de la vue survenant pendant ou au cours des 2 heures suivant la perfusion
Infection due aux vaccins vivants à cause d’un système immunitaire affaibli.
Effets indésirables supplémentaires chez les enfants et les adolescents
Les enfants et les adolescents traités par l’infliximab pour la maladie de Crohn ont montré certaines
différences en termes d’effets indésirables comparés aux adultes traités par l’infliximab pour la maladie
de Crohn. Les effets indésirables qui survenaient plus fréquemment chez les enfants étaient : un faible
nombre de globules rouges (anémie), la présence de sang dans les selles, un faible niveau général du
nombre de globules blancs (leucopénie), une rougeur ou un rougissement (bouffées de chaleur), des
infections virales, un faible niveau de globules blancs luttant contre les infections (neutropénie), des
fractures, des infections bactériennes et des réactions allergiques au niveau du tractus respiratoire.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
62
5.
Comment conserver Flixabi
Flixabi sera conservé par les professionnels de santé à l’hôpital ou à la clinique. Si vous en aviez besoin,
les détails concernant sa conservation figurent ci-dessous.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette et l’emballage
après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C) ;
Ce médicament peut également être conservé dans l’emballage d’origine hors du réfrigérateur à
une température ne dépassant pas 25 °C pendant une seule période allant jusqu’à 6 mois, mais
sans dépasser la date de péremption initiale. Dans ce cas, ne pas le remettre au réfrigérateur.
Noter la nouvelle date de péremption au format jour/mois/année sur la boîte.
Éliminer ce médicament s’il n’a pas été utilisé avant la nouvelle date de péremption ou avant la
date de péremption imprimée sur la boîte, selon la première des deux dates.
Il est recommandé que Flixabi soit utilisé immédiatement (dans les 3 heures) une fois préparé
pour la perfusion. Cependant, si la solution est préparée dans des conditions exemptes de germes,
il peut être conservé au réfrigérateur entre 2 °C et 8 °C jusqu’à 34 jours et pendant 24 heures
supplémentaires à 25 °C après la sortie du réfrigérateur.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que la solution présente une couleur anormale
ou contient des particules.
Contenu de l’emballage et autres informations
6.
Ce que contient Flixabi
La substance active est l’infliximab. Chaque flacon contient 100 mg d’infliximab. Après la
préparation, chaque mL contient 10 mg d’infliximab.
Les autres composants sont le saccharose, le polysorbate 80, le phosphate monosodique
monohydraté et le phosphate disodique heptahydraté.
Comment se présente Flixabi et contenu de l’emballage extérieur
Flixabi est fourni en flacon de verre contenant une poudre pour solution à diluer pour perfusion. La
poudre est blanche.
Flixabi est présenté en boîtes de 1, 2, 3, 4 ou 5 flacon(s). Toutes les présentations peuvent ne pas être
commercialisées.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Samsung Bioepis NL B.V.
Olof Palmestraat 10
2616 LR Delft
Pays-Bas
Fabricant
Biogen Netherlands B.V.
Prins Mauritslaan 13,
1171 LP, Badhoevedorp
Pays-Bas
Samsung Bioepis NL B.V.
Olof Palmestraat 10
2616 LR Delft
Pays-Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
63
België/Belgique/Belgien
Biogen Belgium NV/S.A
Tél/Tel: + 32 (0)2 808 5947
България
Ewopharma AG Representative Office
Teл.: + 359 249 176 81
Česká republika
Biogen (Czech Republic) s.r.o.
Tel: + 420 228 884 152
Danmark
Biogen (Denmark) A/S
Tlf: + 45 78 79 37 53
Deutschland
Biogen GmbH
Tel: + 49 (0)30 223 864 72
Eesti
Ewopharma AG Eesti filiaal
Tel: + 372 6 68 30 56
Ελλάδα
Genesis Pharma S.A.
Τηλ: + 30 211 176 8555
España
Biogen Spain, S.L.
Tel: + 34 931 790 519
France
Biogen France SAS
Tél: + 33 (0)1 776 968 14
Lietuva
Ewopharma AG Atstovybė
Tel: +370 52 07 91 38
Luxembourg/Luxemburg
Biogen Belgium NV/SA
Tél/Tel: +35 227 772 038
Magyarország
Biogen Hungary Kft.
Tel.: + 36 1 848 04 64
Malta
Pharma.MT Ltd
Tel: + 356 27 78 15 79
Nederland
Biogen Netherlands B.V.
Tel: + 31 (0)20 808 02 70
Norge
Biogen Norway AS
Tlf: + 47 21 93 95 87
Österreich
Biogen Austria GmbH
Tel: + 43 (0)1 267 51 42
Polska
Biogen Poland Sp. z o.o.
Tel.: + 48 22 116 86 94
Portugal
Biogen Portugal Sociedade Farmacêutica,
Unipessoal, Lda
Tel: + 351 308 800 792
România
Ewopharma AG Representative Office
Tel: + 40 377 881 045
Slovenija
Biogen Pharma d.o.o.
Tel: + 386 (0)1 888 81 07
Slovenská republika
Biogen Slovakia s.r.o.
Tel: + 421 (0)2 333 257 10
Suomi/Finland
Biogen Finland Oy
Puh/Tel: + 358 (0)9 427 041 08
Sverige
Biogen Sweden AB
Tel: +46 (0)8 525 038 36
Hrvatska
Ewopharma d.o.o
Tel: + 385 (0)1 777 64 37
Ireland
Biogen Idec (Ireland) Ltd.
Tel: +353 (0)1 513 33 33
Ísland
Icepharma hf.
Sími: + 354 800 9836
Italia
Biogen Italia s.r.l.
Tel: + 39 (0)6 899 701 50
Κύπρος
Genesis Pharma (Cyprus) Ltd
Τηλ: + 357 22 00 04 93
64
Latvija
Ewopharma AG pārstāvniecība
Tel: + 371 66 16 40 32
United Kingdom (Northern Ireland)
Biogen Idec (Ireland) Ltd.
Tel: +44 (0)20 360 886 22
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
65
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé :
Les patients traités par Flixabi doivent recevoir la carte de rappel patient.
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit
administré doivent être clairement enregistrés.
Instructions pour l’utilisation et la manipulation – conditions de conservation
À conserver à une température comprise entre 2 °C et 8 °C.
Flixabi peut être conservé à une température ne dépassant pas 25 °C pendant une seule période allant
jusqu’à 6 mois, mais sans dépasser la date de péremption initiale. La nouvelle date de péremption doit
être inscrite sur la boîte. Une fois sorti du réfrigérateur, Flixabi ne doit pas être remis en conditions
réfrigérées.
Instructions pour l’utilisation et la manipulation – reconstitution, dilution et administration
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom commercial et le numéro de lot du
médicament administré doivent être clairement enregistrés.
1.
Calculer la dose et le nombre de flacons de Flixabi nécessaires. Chaque flacon de Flixabi contient
100 mg d’infliximab. Calculer le volume total de solution reconstituée de Flixabi nécessaire.
En conditions aseptiques, reconstituer chaque flacon de Flixabi avec 10 mL d’eau pour
préparations injectables, à l’aide d’une seringue équipée d’une aiguille de gauge 21 (0,8 mm) ou
d’un diamètre inférieur. Retirer la capsule du flacon et essuyer le haut du flacon avec un tampon
imbibé d’alcool à 70 %. Introduire l’aiguille de la seringue dans le flacon, au centre du bouchon en
caoutchouc et diriger le jet d’eau pour préparations injectables vers la paroi en verre du flacon.
Mélanger doucement la solution par rotation du flacon afin de dissoudre la poudre lyophilisée. Ne
pas agiter de façon prolongée ou trop énergique. NE PAS SECOUER. De la mousse provenant de
la solution peut apparaître lors de la reconstitution. Laisser reposer la solution ainsi obtenue
pendant 5 minutes. Vérifier que la solution est incolore à jaune clair et opalescente. La solution
peut contenir quelques particules fines et translucides car l’infliximab est une protéine. Ne pas
utiliser en cas de coloration anormale ou de présence de particules opaques ou étrangères.
Diluer le volume total de solution reconstituée de Flixabi jusqu’à 250 mL à l’aide d’une solution
pour perfusion de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %). Ne pas diluer la solution reconstituée de
Flixabi avec tout autre diluant. La dilution peut être faite en retirant du flacon en verre ou de la
poche pour perfusion de 250 mL un volume de solution de chlorure de sodium pour perfusion à
9 mg/mL (0,9 %) égal au volume de solution reconstituée de Flixabi. Ajouter lentement la totalité
de la solution reconstituée de Flixabi dans le flacon ou la poche pour perfusion de 250 mL.
Mélanger doucement. Pour des volumes supérieurs à 250 mL, utilisez une poche de perfusion plus
grande (par exemple 500 mL, 1 000 mL) ou utilisez plusieurs poches de perfusion de 250 mL afin
de s’assurer que la concentration de la solution pour perfusion n’excède pas 4 mg/mL. Si la
solution est conservée au réfrigérateur après reconstitution et dilution, il est indispensable de
laisser la solution pour perfusion s’équilibrer à température ambiante ne dépassant pas 25 °C
pendant 3 heures avant l’étape 4 (perfusion). La conservation au-delà de 24 heures entre 2 °C et
8 °C s’applique uniquement à la préparation de Flixabi dans la poche pour perfusion.
Administrer la solution pour perfusion sur une période d’au moins la durée de perfusion
recommandée. Utiliser uniquement un set d’administration muni d’un filtre en ligne stérile,
apyrogène, à faible liaison aux protéines (diamètre des pores 1,2 micromètre ou inférieur). Comme
aucun conservateur n’est présent, il est recommandé que l’administration de la solution pour
perfusion débute dès que possible et dans les 3 heures qui suivent la reconstitution et la dilution. Si
la solution n’est pas utilisée immédiatement, les durées et les conditions de conservation avant et
66
2.
3.
4.
en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur et ne devraient normalement pas
dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C, sauf si la reconstitution/la
dilution ont été effectuées dans des conditions aseptiques contrôlées et validées. Ne pas conserver
un reste de solution inutilisé en vue d’une réutilisation.
5.
Aucune étude de compatibilité physique et biochimique n’a été réalisée afin d’évaluer
l’administration de Flixabi avec d’autres agents. Ne pas perfuser Flixabi en même temps et dans la
même tubulure que d’autres agents.
Inspecter visuellement Flixabi avant administration pour mettre en évidence la présence de
particules ou une coloration anormale. Ne pas utiliser en cas de coloration anormale ou de
présence de particules opaques visibles ou de particules étrangères.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
6.
7.
67

ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

Flixabi 100 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion

2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque flacon contient 100 mg d'infliximab*. Après reconstitution, chaque mL contient 10 mg
d'infliximab.
*L'infliximab est un anticorps monoclonal chimérique humain/murin de type IgG1 produit dans des
cellules d'ovaire de hamster chinois (CHO) par la technique de l'ADN recombinant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour solution à diluer pour perfusion (poudre pour solution à diluer)
Poudre blanche.

4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques


Polyarthrite rhumatoïde
Flixabi, en association avec le méthotrexate, est indiqué pour la réduction des signes et symptômes mais
aussi l'amélioration des capacités fonctionnelles chez :
·
les patients adultes ayant une maladie active lorsque la réponse aux traitements de fond
antirhumatismaux (DMARDs), dont le méthotrexate, a été inappropriée ;
·
les patients adultes ayant une maladie active, sévère et évolutive, non traitée auparavant par le
méthotrexate ni les autres DMARDs.
Dans ces populations de patients, un ralentissement de la destruction articulaire, mesuré par
radiographie, a été démontré (voir rubrique 5.1).
Maladie de Crohn chez l'adulte
Flixabi est indiqué dans :
·
le traitement de la maladie de Crohn active, modérée à sévère, chez les patients adultes qui n'ont
pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde et/ou un
immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré ;
·
le traitement de la maladie de Crohn active fistulisée, chez les patients adultes qui n'ont pas
répondu malgré un traitement conventionnel approprié et bien conduit (comprenant antibiotiques,
drainage et thérapie immunosuppressive).
Maladie de Crohn chez l'enfant
Flixabi est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active, sévère, chez les enfants et les
adolescents âgés de 6 à 17 ans, qui n'ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un
corticoïde, un immunomodulateur et un traitement nutritionnel de première intention ; ou chez lesquels
ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués. L'infliximab a été étudié uniquement en association
avec un traitement conventionnel immunosuppresseur.
·
en association avec le méthotrexate ;
·
ou seul chez les patients qui ont montré une intolérance au méthotrexate ou chez lesquels le
méthotrexate est contre-indiqué.
Il a été démontré que l'infliximab améliorait la fonction physique chez les patients atteints de
rhumatisme psoriasique, et ralentissait l'évolution de l'arthrite périphérique à la radiographie chez les
patients présentant des formes polyarticulaires symétriques de la maladie (voir rubrique 5.1).
Psoriasis
Flixabi est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère des patients adultes en
cas d'échec, ou de contre-indication, ou d'intolérance aux autres traitements systémiques y compris la
ciclosporine, le méthotrexate ou la puvathérapie (psoralène et ultraviolets A) (voir rubrique 5.1)
4.2 Posologie et mode d'administration

Le traitement par Flixabi doit être initié sous le contrôle de médecins qualifiés expérimentés dans le
diagnostic et le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, des maladies inflammatoires de l'intestin, de la
spondylarthrite ankylosante, du rhumatisme psoriasique ou du psoriasis. Flixabi doit être administré par
voie intraveineuse. Les perfusions de Flixabi doivent être administrées par des professionnels de santé
qualifiés exercés à détecter toute complication liée aux perfusions. Les patients traités par Flixabi
devront recevoir la notice ainsi que la carte de rappel patient.
Pendant le traitement par Flixabi, les autres traitements concomitants tels que les corticoïdes et les
immunosuppresseurs devront être optimisés.
Posologie
Chez les adultes ( 18 ans)
Polyarthrite rhumatoïde
3 mg/kg de poids corporel (pc) administrés en perfusion intraveineuse suivis par des perfusions
supplémentaires de 3 mg/kg pc aux semaines 2 et 6 après la première perfusion, puis ensuite toutes les
8 semaines.
·
traitement d'entretien : une perfusion supplémentaire de 5 mg/kg pc à la semaine 6 après la dose
initiale, suivie de perfusions toutes les 8 semaines ou
·
ré-administration : une perfusion de 5 mg/kg pc si les signes et symptômes de la maladie
réapparaissent (voir « Ré-administration » ci-après et la rubrique 4.4).
Bien qu'il manque des données comparatives, des données limitées obtenues auprès de patients ayant
initialement répondu à 5 mg/kg pc, mais dont la réponse a ensuite été perdue, indiquent que certains
patients peuvent retrouver une réponse après augmentation de la dose (voir rubrique 5.1). La poursuite
du traitement doit être sérieusement remise en cause chez les patients ne montrant aucun signe de
bénéfice thérapeutique après ajustement de la dose.
Maladie de Crohn active fistulisée
5 mg/kg pc administrés par perfusion intraveineuse suivis de perfusions supplémentaires de 5 mg/kg pc
aux semaines 2 et 6 après la première perfusion. Si le patient ne répond pas après 3 doses, aucun
traitement supplémentaire par infliximab ne doit être administré.
Chez les patients répondeurs, les stratégies alternatives pour la poursuite du traitement sont :
·
traitement d'entretien : perfusions supplémentaires de 5 mg/kg pc toutes les 8 semaines ou
·
ré-administration : perfusion de 5 mg/kg pc si les signes et symptômes de la maladie
réapparaissent, suivie par des perfusions de 5 mg/kg pc toutes les 8 semaines (voir « Ré-
administration » ci-après et la rubrique 4.4).
Bien qu'il manque des données comparatives, des données limitées obtenues auprès de patients ayant
initialement répondu à 5 mg/kg pc, mais dont la réponse a ensuite été perdue, indiquent que certains
patients peuvent retrouver une réponse après augmentation de la dose (voir rubrique 5.1). La poursuite
du traitement doit être sérieusement remise en cause chez les patients ne montrant aucun signe de
bénéfice thérapeutique après ajustement de la dose.
Dans la maladie de Crohn, l'expérience de la ré-administration en cas de réapparition des signes et
symptômes de la maladie est limitée et les données comparatives sur le rapport bénéfice/risque des
stratégies alternatives pour la poursuite du traitement sont insuffisantes.
Rectocolite hémorragique
5 mg/kg pc administrés en perfusion intraveineuse suivis par des perfusions supplémentaires de
5 mg/kg pc aux semaines 2 et 6 après la première perfusion, puis ensuite toutes les 8 semaines.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.
Chez les patients ayant une polyarthrite rhumatoïde, un rhumatisme psoriasique ou la maladie de Crohn,
il existe des données qui indiquent que l'utilisation concomitante du méthotrexate ou d'autres
immunosuppresseurs réduit la formation d'anticorps anti-infliximab et augmente les concentrations
plasmatiques de l'infliximab. Cependant, les résultats sont incertains en raison des limites des méthodes
utilisées pour les analyses sériques de l'infliximab et des anticorps anti-infliximab.
Les corticoïdes ne semblent pas affecter les paramètres pharmacocinétiques de l'infliximab d'une façon
cliniquement significative.
L'association de l'infliximab avec d'autres biothérapies utilisées pour traiter les mêmes affections que
l'infliximab, dont l'anakinra et l'abatacept, n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
Il est recommandé de ne pas administrer de façon concomitante des vaccins vivants avec l'infliximab. Il
est également recommandé de ne pas administrer des vaccins vivants chez les nourrissons exposés in
utero
à l'infliximab pendant 12 mois après la naissance. Si les taux sériques d'infliximab chez le
nourrisson sont indétectables ou si l'administration d'infliximab a été limitée au premier trimestre de la
grossesse, l'administration d'un vaccin vivant pourrait être envisagée plus tôt s'il existe un réel bénéfice
clinique pour le nourrisson (voir rubrique 4.4).
L'administration d'un vaccin vivant à un nourrisson allaité lorsque la mère est traitée par l'infliximab
n'est pas recommandée, sauf si les taux sériques d'infliximab chez le nourrisson sont indétectables (voir
rubriques 4.4 et 4.6).
Il est recommandé de ne pas administrer de façon concomitante des agents infectieux thérapeutiques
avec l'infliximab (voir rubrique 4.4).
Tableau 1
Effets indésirables lors des études cliniques et depuis la commercialisation
Infections et infestations

Très fréquent :
Infection virale (telle que grippe, infection par le virus de
l'herpès)

Fréquent :

Infections bactériennes (telles que sepsis, cellulite, abcès)

Peu fréquent :
Tuberculose, infections fongiques (par exemple candidose,
onychomycose)

Rare :
Méningite, infections opportunistes (telles qu'infections
fongiques invasives [pneumocystose, histoplasmose,
aspergillose, coccidioïdomycose, cryptococcose,
blastomycose], infections bactériennes [mycobactérie
atypique, listériose, salmonellose], et infections virales
[cytomégalovirus]), infections parasitaires, réactivation de
l'hépatite B

Fréquence
Infection survenant suite à l'administration d'un vaccin
indéterminée :
vivant (après exposition in utero à l'infliximab)*
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)


Rare :
Lymphome, lymphome non hodgkinien, maladie de
Hodgkin, leucémie, mélanome, cancer du col de l'utérus

Fréquence
Lymphome T hépatosplénique (principalement chez les
indéterminée :
adolescents et jeunes adultes de sexe masculin atteints de la
Affections hématologiques et du système lymphatique


Fréquent :

Neutropénie, leucopénie, anémie, lymphadénopathie.

Peu fréquent :
Thrombocytopénie, lymphopénie, lymphocytose

Rare :
Agranulocytose (y compris chez les nourrissons exposés in
utero
à l'infliximab), purpura thrombopénique
thrombotique, pancytopénie, anémie hémolytique, purpura
thrombopénique idiopathique
Affections du système immunitaire

Fréquent :


Réactions allergiques du système respiratoire


Peu fréquent :

Réaction anaphylactique, syndrome lupoïde, maladie
sérique ou réaction de type réaction sérique


Rare :
Choc anaphylactique, vascularite, réaction de type
sarcoïdosique
Affections psychiatriques
Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent :
Dyslipidémie.

Fréquent :

Dépression, insomnie

Peu fréquent :
Amnésie, agitation, confusion, somnolence, nervosité

Rare :
Apathie
Affections du système nerveux

Très fréquent :
Céphalées

Fréquent :

Vertiges, étourdissement, hypoesthésie, paresthésie

Peu fréquent :
Convulsion, neuropathie

Rare :
Myélite transverse, atteintes démyélinisantes centrales

(telles que sclérose en plaques et névrite optique), atteintes

démyélinisantes périphériques (telles que syndrome de

Guillain-Barré, polynévrite démyélinisante chronique

inflammatoire et neuropathie multifocale motrice)


Fréquence
Accidents vasculaires cérébraux en association temporelle
indéterminée
:
étroite avec les perfusions
Affections oculaires

Fréquent :
Conjonctivite

Peu fréquent :
Kératite, oedème périorbital, orgelet

Rare :
Endophtalmie

Fréquence
Perte transitoire de la vue survenant pendant ou au cours des
indéterminée :
2 heures suivant la perfusion
Affections cardiaques

Fréquent :

Tachycardie, palpitations

Peu fréquent :
Insuffisance cardiaque (apparition ou aggravation),
arythmie, syncope, bradycardie

Rare :
Cyanose, épanchement péricardique

Fréquence
Ischémie myocardique/infarctus du myocarde
indéterminée :
Affections vasculaires

Fréquent :

Hypotension, hypertension, ecchymoses, bouffées de
chaleur, bouffées vasomotrices

Peu fréquent :
Ischémie périphérique, thrombophlébite, hématome

Rare :
Insuffisance circulatoire, pétéchies, vasospasme
Très fréquent :
Infection des voies respiratoires hautes, sinusites

Fréquent :

Infection des voies respiratoires basses (telle que bronchite,
pneumonie), dyspnée, épistaxis

Peu fréquent :
OEdème pulmonaire, bronchospasme, pleurésie,
épanchement pleural

Rare :
Pneumopathie interstitielle (incluant une maladie
rapidement évolutive, une fibrose pulmonaire et
pneumopathie)
Affections gastro-intestinales

Très fréquent :
Douleur abdominale, nausées

Fréquent :

Hémorragie gastro-intestinale, diarrhée, dyspepsie, reflux
gastro-oesophagien, constipation

Peu fréquent :
Perforation intestinale, sténose intestinale, diverticulite,
pancréatite, chéilite
Affections hépatobiliaires

Fréquent :

Fonction hépatique anormale, transaminases élevées

Peu fréquent :
Hépatite, atteinte hépatocellulaire, cholécystite

Rare :
Hépatite auto-immune, jaunisse

Fréquence
Insuffisance hépatique
indéterminée :
Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent :

Apparition nouvelle ou aggravation de psoriasis, y compris
psoriasis pustuleux (essentiellement palmo-plantaire),
urticaire, rash, prurit, hypersudation, sécheresse cutanée,
dermatite fongique, eczéma, alopécie

Peu fréquent :
Éruption bulleuse, séborrhée, rosacée, papillome de la peau,
hyperkératose, pigmentation anormale de la peau

Rare :
Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-
Johnson, érythème polymorphe, furonculose, dermatose
bulleuse à IgA linéaire (DBAL), pustulose exanthématique
aiguë généralisée (PEAG), réactions lichénoïdes

Fréquence
Aggravation des symptômes de dermatomyosite
indéterminée :
Affections musculo-squelettiques et systémiques


Fréquent :


Arthralgie, myalgie, dorsalgie
Affections du rein et des voies urinaires

Fréquent :

Infection du tractus urinaire

Peu fréquent :
Pyélonéphrite
Affections des organes de reproduction et du sein

Peu fréquent :
Vaginite
Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très fréquent :
Réactions liées à la perfusion, douleur

Fréquent :
Douleur thoracique, fatigue, fièvre, réactions au site
d'injection, frissons, oedème

Peu fréquent :
Mauvaise cicatrisation

Rare :
Lésions granulomateuses
Investigations

Peu fréquent :
Auto-anticorps positifs
Rare :
Anomalies des fractions du complément
* Y compris la tuberculose bovine (infection disséminée par le BCG), voir rubrique 4.4
Description de certaines réactions indésirables au médicament
Réactions liées à la perfusion
Une réaction liée à la perfusion était définie dans les études cliniques comme étant tout événement
Tableau 2
Proportion de patients avec une activité des ALAT augmentée lors des études cliniques
Période de suivi
Indication
Nombre de patients3
médiane (sem)4
3 × LSN
5 × LSN
placebo infliximab placebo infliximab placebo infliximab placebo infliximab
Polyarthrite
rhumatoïde1
375
1 087
58,1
58,3
3,2 %
3,9 %
0,8 %
0,9 %
Maladie de
Crohn2
324
1 034
53,7
54,0
2,2 %
4,9 %
0,0 %
1,5 %
Maladie de Crohn
pédiatrique
N/A
139
N/A
53,0
N/A
4,4 %
N/A
1,5 %
Rectocolite
hémorragique
242
482
30,1
30,8
1,2 %
2,5 %
0,4 %
0,6 %
Rectocolite
hémorragique
N/A
60
N/A
49,4
N/A
6,7 %
N/A
1,7 %
pédiatrique
Spondylarthrite
ankylosante
76
275
24,1
101,9
0,0 %
9,5 %
0,0 %
3,6 %
Rhumatisme
psoriasique
98
191
18,1
39,1
0,0 %
6,8 %
0,0 %
2,1 %
Psoriasis en
plaques
281
1 175
16,1
50,1
0,4 %
7,7 %
0,0 %
3,4 %
1 Les patients sous placebo ont reçu du méthotrexate alors que les patients sous infliximab ont reçu en même temps de l'infliximab et du
méthotrexate.
2 Les patients sous placebo dans les 2 études de phase III dans la maladie de Crohn, ACCENT I et ACCENT II, ont reçu une dose initiale de
5 mg/kg d'infliximab au début de l'étude, puis ont reçu du placebo durant la phase d'entretien. Les patients randomisés dans le groupe
d'entretien par placebo et par la suite transférés dans le groupe infliximab ont été inclus dans le groupe infliximab pour l'analyse des ALAT.
Dans l'étude SONIC de phase IIIb menée chez les patients atteints de la maladie de Crohn, les patients du groupe placebo ont reçu
2,5 mg/kg/jour d'azathioprine comme traitement de contrôle actif en plus des perfusions de placebo d'infliximab.
3 Nombre de patients évalués pour les ALAT.
4 La période de suivi médiane repose sur le nombre de patients traités.
Anticorps antinucléaires (AAN)/anticorps anti-ADN double-brin (dbADN)
Lors des études cliniques, environ la moitié des patients traités par infliximab qui étaient négatifs pour
les AAN avant le traitement ont développé des AAN pendant l'étude, contre environ un cinquième des
patients traités par placebo. Des anticorps anti-dbADN ont été détectés chez environ 17 % des patients
traités par infliximab contre 0 % des patients traités par placebo. À la dernière évaluation, 57 % des
patients traités par infliximab sont restés anti-dbADN positifs. Les cas de lupus et de syndrome lupoïde
restent cependant peu fréquents (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique

Chez les patients atteints d'arthrite rhumatoïde juvénile
L'infliximab a été étudié lors d'une étude clinique chez 120 patients (âgés de 4 à 17 ans) atteints
d'arthrite rhumatoïde juvénile active malgré un traitement par méthotrexate. Les patients ont reçu 3 ou
6 mg/kg d'infliximab à raison de 3 doses d'induction (aux semaines 0, 2, 6 ou aux semaines 14, 16, 20,
respectivement) suivies d'un traitement d'entretien toutes les 8 semaines, en association avec le
méthotrexate.
Réactions liées à la perfusion
Des réactions liées à la perfusion sont survenues chez 35 % des patients atteints d'arthrite rhumatoïde
juvénile ayant reçu 3 mg/kg d'infliximab comparé à 17,5 % chez les patients ayant reçu 6 mg/kg. Dans
le groupe infliximab 3 mg/kg, 4 sur 60 patients ont eu une réaction sévère liée à la perfusion et
3 patients ont rapporté une possible réaction anaphylactique (dont 2 faisaient partie des réactions
sévères liées à la perfusion). Dans le groupe 6 mg/kg, 2 des 57 patients ont eu une réaction sévère liée à
la perfusion, dont un a pu avoir une réaction anaphylactique (voir rubrique 4.4).
Surdosage

Aucun cas de surdosage n'a été rapporté. Des doses uniques allant jusqu'à 20 mg/kg ont été
administrées sans effets toxiques.

5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques


Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale alpha
Tableau 3
Effets sur l'ACR20, les lésions articulaires structurelles et les capacités fonctionnelles à la
semaine 54, ATTRACT
Infliximabb
Tous groupes
3 mg/kg

10 mg/kg

10 mg/kg

Placeboa

3 mg/kg

infliximab
/8 sem

/4 sem

/8 sem

/4 sem
confondusb

Patients avec réponse
ACR20/
15/88 (17 %) 36/86 (42 %) 41/86 (48 %) 51/87 (59 %) 48/81 (59 %) 176/340
(52 %)
patients évalués (%)
Score totald (score de
Sharp modifié par van der



Heijde)
Variation par rapport aux
valeurs initiales (moyenne
7,0 ± 10,3
1,3 ± 6,0
1,6 ± 8,5
0,2 ± 3,6
- 0,7 ± 3,8
0,6 ± 5,9
ETc)
Médianec
4,0
0,5
0,1
0,5
- 0,5
0,0
(intervalle interquartile)
(0,5 ; 9,7)
(-1,5 ; 3,0) (-2,5 ; 3,0)
(-1,5 ; 2,0)
(-3,0 ; 1,5)
(-1,8 ; 2,0)
Patients sans
détérioration/patients
13/64 (20 %) 34/71 (48 %) 35/71 (49 %) 37/77 (48 %) 44/66 (67 %) 150/285
(53 %)
évalués (%)c
Infliximabb
Tous groupes
3 mg/kg

10 mg/kg

10 mg/kg

Placeboa

3 mg/kg

infliximab
/8 sem

/4 sem

/8 sem

/4 sem
confondusb

Variations de l'HAQ par
rapport aux valeurs
87
86
85
87
81
339
initialese (patients évalués)
Moyenne ETc
0,2 ± 0,3
0,4 ± 0,3
0,5 ± 0,4
0,5 ± 0,5
0,4 ± 0,4
0,4 ± 0,4
a Placebo = tous les patients présentaient une PR active malgré un traitement avec des doses stables de méthotrexate
pendant 6 mois avant leur inclusion et étaient maintenus à des doses stables pendant toute l'étude. L'utilisation
concomitante de doses stables de corticoïdes oraux ( 10 mg/jour) et/ou d'AINS était permise, et une supplémentation
en acide folique était administrée.
b Toutes doses d'infliximab confondues administrées en association avec le méthotrexate et l'acide folique et pour
certains avec des corticoïdes et/ou des AINS
c p < 0,001, pour chaque groupe traité par l'infliximab versus placebo.
d Plus les valeurs sont élevées, plus la destruction articulaire est importante.
e
HAQ = Health Assessment Questionnaire ; plus les valeurs sont élevées, moins l'invalidité est importante.
L'étude ASPIRE a évalué les réponses à la semaine 54 chez 1 004 patients naïfs de méthotrexate
présentant une polyarthrite rhumatoïde active dans sa forme débutante (durée de la maladie 3 ans,
durée médiane de 0,6 an) active (nombre médian d'articulations gonflées et douloureuses
respectivement de 19 et 31). Tous les patients ont reçu du méthotrexate (optimisé à 20 mg/semaine à la
semaine 8) et, soit du placebo, soit 3 mg/kg ou 6 mg/kg d'infliximab aux semaines 0, 2, et 6 puis toutes
les 8 semaines. Les résultats à la semaine 54 sont présentés dans le tableau 4.
Après 54 semaines de traitement, comparées au méthotrexate seul, les deux doses d'infliximab +
méthotrexate ont conduit à une meilleure amélioration statistiquement significative des signes et
symptômes mesurée par la proportion de patients obtenant des réponses ACR20, 50 et 70.
Dans ASPIRE, plus de 90 % des patients ont eu au moins 2 radiographies interprétables. Une
diminution de la vitesse de progression de l'atteinte structurelle a été observée aux semaines 30 et 54
dans les groupes de traitement infliximab + méthotrexate, comparé au méthotrexate seul.

Tableau 4
Effets sur l'ACRn, les lésions articulaires structurelles et les capacités fonctionnelles à la
semaine 54, ASPIRE
Infliximab + MTX
Placebo + MTX

3 mg/kg

6 mg/kg

Combiné

Patients randomisés

282

359

363

722

Amélioration de l'ACR en pourcentage



Moyenne ETa
24,8 59,7
37,3 52,8 42,0 47,3 39,6 50,1
Variations par rapport aux valeurs
initiales du score total de Sharp modifié


par van der Heijdeb
Moyenne ETa
3, 70 9,61
0,42 5,82 0,51 5,55 0,46 5,68
Médiane
0,43
0,00
0,00
0,00
Amélioration de l'HAQ par rapport aux
valeurs initiales, sur toute la période de


la semaine 30 à 54c
Moyenne ETd
0,68 0,63
0,80 0,65 0,88 0,65 0,84 0,65


a p < 0,001, pour chaque groupe traité par l'infliximab versus placebo.
b Plus les valeurs sont élevées, plus la destruction articulaire est importante.
c HAQ = Health Assessment Questionnaire ; plus les valeurs sont élevées moins l'invalidité est importante.
d p = 0,030 et < 0,001 pour les groupes de traitement 3 mg/kg et 6 mg/kg respectivement versus placebo + MTX.

Effets sur les taux de réponse et de rémission, données issues d'ACCENT I (répondeurs à la
semaine 2)
ACCENT I (répondeurs à la semaine 2)
% de patients
Traitement d'entretien
Traitement d'entretien
Traitement d'entretien par
par 10 mg/kg
par 5 mg/kg d'infliximab
placebo
d'infliximab
(n = 113)
(n = 110)
(n = 112)
(valeur de p)
(valeur de p)
Délai médian de perte de
38 semaines
> 54 semaines
réponse tout au long des
19 semaines
(0,002)
(< 0,001)
54 semaines
Semaine 30
Réponse cliniquea
51,3
59,1
27,3
(< 0,001)
(< 0,001)
Rémission clinique
38,9
45,5
20,9
(0,003)
(< 0,001)
Rémission sans
31,0 (18/58)
36,8 (21/57)
10,7 (6/56)
corticoïdes
(0,008)
(0,001)
Semaine 54
Réponse cliniquea
38,1
47,7
15,5
(< 0,001)
(< 0,001)
Rémission clinique
28,3
38,4
13,6
(0,007)
(< 0,001)
Rémission durable
17,9 (10/56)
28,6 (16/56)
5,7 (3/53)
sans corticoïdesb
(0,075)
(0,002)
a Diminution du CDAI 25 % et 70 points.
b CDAI < 150 aux semaines 30 et 54, et sans administration de corticoïdes au cours des 3 mois précédant la semaine 54
parmi les patients qui recevaient des corticoïdes au début de l'étude.
À partir de la semaine 14, les patients qui avaient répondu au traitement, mais qui ont par la suite perdu
leur bénéfice clinique, ont été autorisés à passer à une dose d'infliximab supérieure de 5 mg/kg à celle
qui leur avait été initialement attribuée. Quatre-vingt-neuf pour cent (50/56) des patients ayant perdu la
réponse clinique pendant le traitement d'entretien par 5 mg/kg d'infliximab après la semaine 14 ont
répondu au traitement par 10 mg/kg d'infliximab.
Une amélioration des paramètres de qualité de vie et une diminution des hospitalisations dues à la
maladie ainsi que du recours aux corticoïdes ont été observées chez les groupes de traitement
d'entretien par infliximab comparés au groupe d'entretien par placebo aux semaines 30 et 54.
L'infliximab avec ou sans azathioprine a été évalué lors d'une étude clinique randomisée, en double
aveugle versus un comparateur actif (SONIC) chez 508 patients adultes atteints de la maladie de Crohn
dans sa forme modérée à sévère (CDAI 220 450), naïfs d'agents biologiques ainsi que
d'immunosuppresseurs et dont la durée médiane de la maladie était de 2,3 ans. À l'inclusion 27,4 % des
patients recevaient des corticoïdes par voie systémique, 14,2 % du budésonide et 54,3 % du 5-ASA. Les
patients ont été randomisés pour recevoir soit de l'azathioprine en monothérapie, soit de l'infliximab en
monothérapie ou de l'infliximab et de l'azathioprine en association. L'infliximab a été administré à la
dose de 5 mg/kg aux semaines 0, 2, 6, puis toutes les 8 semaines. L'azathioprine a été administrée à une
dose de 2,5 mg/kg par jour.
Le critère principal de l'étude était la rémission clinique sans corticoïde à la semaine 26, définie par les
patients en rémission clinique (CDAI < 150) qui n'avaient pas reçu de corticoïde oral (prednisolone ou
équivalent) ou de budésonide à une dose > 6 mg/jour pendant au moins 3 semaines. Voir les résultats
dans le tableau 6. La proportion de patients avec une cicatrisation des muqueuses à la semaine 26 était
significativement plus élevée dans le groupe infliximab et azathioprine en association (43,9 %,
Tableau 6
Pourcentage de patients ayant obtenu une rémission clinique sans corticoïde à la semaine 26,
SONIC
Infliximab +
Azathioprine en
Infliximab en
azathioprine en
monothérapie
monothérapie
association
Semaine 26
44,4 % (75/169)
56,8 % (96/169)
Tous les patients randomisés
30,0 % (51/170)
(p = 0,006)*
(p < 0,001)*
* Les valeurs de p représentent chaque groupe de traitement par infliximab versus azathioprine en monothérapie.
Des tendances similaires dans l'obtention d'une rémission clinique sans corticoïde ont été observées à la
semaine 50. De plus, une amélioration de la qualité de vie mesurée par le score IBDQ a été observée
avec l'infliximab.
Traitement d'induction dans la maladie de Crohn active, fistulisée
L'efficacité a été évaluée lors d'une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo
chez 94 patients présentant une maladie de Crohn fistulisée qui avaient des fistules présentes depuis au
moins 3 mois. Trente et un de ces patients ont été traités avec 5 mg/kg d'infliximab. Environ 93 % des
patients avaient reçu préalablement un traitement antibiotique ou immunosuppresseur.
L'utilisation concomitante de doses stables de traitements conventionnels étant autorisée, et 83 % des
patients ont continué à recevoir au moins l'un de ces traitements. Les patients ont reçu trois doses de
placebo ou d'infliximab aux semaines 0, 2 et 6. Le suivi des patients s'est poursuivi pendant
26 semaines. Le principal critère d'évaluation était la proportion de patients ayant montré une réponse
clinique, définie comme une réduction 50 % par rapport à la valeur de départ du nombre de fistules
s'évacuant sur légère compression sur au moins deux visites consécutives (à 4 semaines d'intervalle),
sans augmentation de prise de médicaments ou chirurgie liée à la maladie de Crohn.
Soixante-huit pour cent (21/31) des patients traités par infliximab à la dose de 5 mg/kg ont répondu
contre 26 % (8/31) des patients sous placebo (p = 0,002). Le délai moyen de survenue de la réponse a
été de 2 semaines dans le groupe traité par infliximab. La durée moyenne de la réponse a été de
12 semaines. En outre, la fermeture de toutes les fistules est survenue chez 55 % des patients recevant
de l'infliximab, contre 13 % des patients traités par placebo (p = 0,001).
Traitement d'entretien dans la maladie de Crohn active, fistulisée
L'efficacité de perfusions répétées d'infliximab chez les patients atteints de la maladie de Crohn
fistulisée a été évaluée au cours d'une étude clinique qui a duré un an (ACCENT II). Un total de
306 patients ont reçu 3 doses de 5 mg/kg d'infliximab aux semaines 0, 2 et 6. À l'inclusion, 87 % des
patients avaient des fistules périanales, 14 % des fistules abdominales, 9 % des fistules rectovaginales.
Le score CDAI médian était de 180. À la semaine 14, la réponse clinique a été évaluée chez
282 patients qui ont été randomisés pour recevoir soit du placebo, soit 5 mg/kg d'infliximab toutes les
8 semaines jusqu'à la semaine 46.
Le critère d'évaluation principal qui était le délai entre la randomisation et la perte de réponse (voir
tableau 7) a été analysé chez les répondeurs à la semaine 14 (195/282). Une réduction des corticoïdes
était permise après la semaine 6.
Effets sur le taux de réponse, données issues d'ACCENT II (répondeurs à la semaine 14)
ACCENT II (répondeurs à la semaine 14)
Traitement d'entretien
Traitement d'entretien par
par infliximab
placebo
Valeur de p
(5 mg/kg)
(n = 99)
(n = 96)
Délai médian de perte de
réponse tout au long des
14 semaines
> 40 semaines
< 0,001
54 semaines
Semaine 54
Réponse sur les fistules
23,5
46,2
0,001
(%)a
Réponse complète sur les
19,4
36,3
0,009
fistules (%)b
a Diminution 50 % du nombre de fistules avec écoulement par rapport aux valeurs initiales sur une période
4 semaines.
b Absence totale de fistules avec écoulement.
À partir de la semaine 22, les patients qui avaient initialement répondu au traitement, mais qui ont par la
suite perdu leur réponse, ont été éligibles à un nouveau traitement actif toutes les 8 semaines à une dose
d'infliximab supérieure de 5 mg/kg à celle qui leur avait été initialement attribuée. Chez les patients du
groupe traités par 5 mg/kg d'infliximab ayant changé de traitement en raison d'une perte de réponse sur
les fistules après la semaine 22, 57 % (12/21) ont répondu au nouveau traitement par 10 mg/kg
d'infliximab toutes les 8 semaines.
Aucune différence significative n'a été observée entre le placebo et l'infliximab pour ce qui est de la
proportion de patients ayant eu toutes leurs fistules maintenues fermées tout au long des 54 semaines,
les symptômes tels que proctalgies, abcès et infection du tractus urinaire ou l'apparition de nouvelles
fistules développées au cours du traitement.
Le traitement d'entretien par infliximab toutes les 8 semaines a réduit significativement les
hospitalisations et les interventions chirurgicales dues à la maladie par rapport au placebo. Par ailleurs,
une diminution de la prise de corticoïdes et des améliorations de la qualité de vie ont été observées.
Rectocolite hémorragique chez l'adulte
L'efficacité et la sécurité de l'infliximab ont été évaluées au cours de deux études cliniques (ACT 1 et
ACT 2) randomisées, en double aveugle, contre placebo, chez des patients adultes atteints de rectocolite
hémorragique modérée à sévère (score de Mayo de 6 à 12 dont un score 2 pour l'endoscopie) ayant
une réponse clinique inadéquate aux traitements conventionnels (corticoïdes oraux, aminosalicylés et/ou
immunomodulateurs [6-mercaptopurine, azathioprine]). Des doses stables concomitantes
d'aminosalicylés oraux, de corticoïdes, et/ou d'immunomodulateurs étaient autorisées. Dans les deux
études, les patients étaient randomisés pour recevoir soit le placebo, soit l'infliximab 5 mg/kg ou
l'infliximab 10 mg/kg aux semaines 0, 2, 6, 14 et 22, et dans ACT 1 aux semaines 30, 38, et 46. Une
réduction des corticoïdes était permise après la semaine 8.
Effets sur la réponse clinique, la rémission clinique et la cicatrisation des muqueuses aux
semaines 8 et 30.
Données groupées d'ACT 1 et ACT 2.
Infliximab
Placebo
Tous groupes
5 mg/kg
10 mg/kg
confondus
Patients randomisés
244
242
242
484
Pourcentage de patients en réponse clinique et en réponse clinique durable
Réponse clinique à la semaine 8a
33,2 %
66,9 %
65,3 %
66,1 %
Réponse clinique à la semaine 30a
27,9 %
49,6 %
55,4 %
52,5 %
Réponse durable
(réponse clinique à la fois à la semaine 8 et à la
19,3 %
45,0 %
49,6 %
47,3 %
semaine 30)a
Pourcentage de patients en rémission clinique et en rémission clinique durable
Rémission clinique à la semaine 8a
10,2 %
36,4 %
29,8 %
33,1 %
Rémission clinique à la semaine 30a
13,1 %
29,8 %
36,4 %
33,1 %
Rémission durable
(en rémission à la fois à la semaine 8 et à la
5,3 %
19,0 %
24,4 %
21,7 %
semaine 30)a
Pourcentage de patients avec une cicatrisation des muqueuses
Cicatrisation des muqueuses à la semaine 8a
32,4 %
61,2 %
60,3 %
60,7 %
Cicatrisation des muqueuses à la semaine 30a
27,5 %
48,3 %
52,9 %
50,6 %
a p < 0,001, pour chaque groupe de traitement par infliximab versus placebo.
L'efficacité de l'infliximab a été évaluée dans l'étude ACT 1 durant 54 semaines.
À la semaine 54, la proportion de patients dans le groupe infliximab toutes doses confondues ayant
montré une réponse clinique était de 44,9 % comparé à 19,8 % dans le groupe placebo (p < 0,001). Le
taux de rémission clinique et de cicatrisation des muqueuses était plus important dans le groupe de
patients recevant de l'infliximab toutes doses confondues comparé au groupe placebo à la semaine 54
(34,6 % versus 16,5 %, p < 0,001 et 46,1 % versus 18,2 %, p < 0,001, respectivement). Les proportions
de patients en réponse durable ou rémission durable à la semaine 54, étaient plus élevées dans le groupe
infliximab toutes doses confondues comparé au groupe placebo (37,9 % versus 14,0 %, p < 0,001 ; et
20,2 % versus 6,6 %, p < 0,001, respectivement).
Un taux plus élevé de patients était susceptible d'arrêter les corticoïdes tout en restant en rémission
clinique dans le groupe infliximab toutes doses confondues comparé au groupe placebo à la semaine 30
(22,3 % versus 7,2 %, p < 0,001, données poolées de ACT 1 & ACT 2) comme à la semaine 54 (21,0 %
versus 8,9 %, p = 0,022, données de ACT 1).
Les données poolées issues des études ACT 1 et ACT 2 et de leurs extensions, analysées depuis
l'inclusion et ceci pendant 54 semaines, ont montré, sous traitement par infliximab, une réduction des
hospitalisations et des actes chirurgicaux imputables à la rectocolite hémorragique. Le nombre
d'hospitalisations liées à la rectocolite hémorragique était significativement plus faible dans les groupes
de traitement par infliximab 5 et 10 mg/kg que dans le groupe placebo (nombre moyen
d'hospitalisations pour 100 patients-années : 21 et 19 versus 40 dans le groupe placebo ; p = 0,019 et
p = 0,007, respectivement). Le nombre d'actes chirurgicaux liés à la rectocolite hémorragique était
également plus faible dans les groupes de traitement par infliximab 5 et 10 mg/kg que dans le groupe
placebo (nombre moyen d'actes chirurgicaux pour 100 patients-années : 22 et 19 versus 34 ; p = 0,145
et p = 0,022, respectivement).
Tableau 9
Effets sur les réponses ACR et PASI dans IMPACT et IMPACT 2
IMPACT
IMPACT 2*
Placebo
Infliximab
Infliximab
Placebo
Infliximab
Infliximab
(semaine 16) (semaine 16) (semaine 98) (semaine 24) (semaine 24) (semaine 54)
Patients randomisés
52
52
N/Aa
100
100
100
Réponse ACR (% de patients)
N
52
52
78
100
100
100
Réponse ACR 20*
5 (10 %)
34 (65 %)
48 (62 %)
16 (16 %)
54 (54 %)
53 (53 %)
Réponse ACR 50*
0 (0 %)
24 (46 %)
35 (45 %)
4 (4 %)
41(41 %)
33 (33 %)
Réponse ACR 70*
0 (0 %)
15 (29 %)
27 (35 %)
2 (2 %)
27 (27 %)
20 (20 %)
Réponse PASI (% de patients)b
N
87
83
82
Réponse PASI 75**
1 (1 %)
50 (60 %)
40 (48,8 %)
* Analyse en ITT où les sujets pour lesquels des données étaient manquantes ont été inclus comme non répondeurs.
a Les données à la semaine 98 pour IMPACT comprennent les patients sous placebo qui sont passés sous infliximab et
ceux sous infliximab qui sont entrés dans la phase d'extension en ouvert.
b Basés sur les patients ayant un PASI > 2,5 à l'inclusion pour IMPACT, et les patients ayant un psoriasis impliquant une
surface corporelle > 3 % à l'inclusion pour IMPACT 2.
** La réponse PASI 75 pour IMPACT n'était pas incluse en raison d'un N faible ; p < 0,001 pour l'infliximab versus
placebo à la semaine 24 pour IMPACT 2.
Dans IMPACT et IMPACT 2, les réponses cliniques ont été observées dès la semaine 2 et ont été
maintenues jusqu'aux semaines 98 et 54 respectivement. L'efficacité a été démontrée avec ou sans
méthotrexate en association. Des réductions des paramètres caractéristiques de l'activité du rhumatisme
psoriasique dans ses manifestations périphériques (comme le nombre d'articulations gonflées, le
nombre d'articulations douloureuses/sensibles, de dactylites et la présence d'enthésite) ont été
observées chez les patients du groupe infliximab.
Les changements radiographiques ont été évalués dans IMPACT 2. Des radiographies des mains et des
pieds ont été réalisées au début de l'étude, puis aux semaines 24 et 54. Le traitement par infliximab a
ralenti la destruction articulaire périphérique comparé au traitement par placebo lors de l'évaluation du
critère principal à la semaine 24, mesuré par la variation du score vdH-S total modifié par rapport aux
valeurs initiales (le score moyen ± ET a été de 0,82 ± 2,62 dans le groupe placebo contre -0,70 ± 2,53
Tableau 10
Résumé de la réponse PASI, de la réponse PGA et du pourcentage de patients ayant tous les
ongles sains aux semaines 10, 24 et 50. EXPRESS
Placebo infliximab

Infliximab

5 mg/kg

5 mg/kg

(à la semaine 24)

Semaine 10
N

77

301

90 % d'amélioration
1 (1,3 %)
172 (57,1 %)a
75 % d'amélioration
2 (2,6 %)
242 (80,4 %)a
50 % d'amélioration
6 (7,8 %)
274 (91,0 %)
PGA de sain (0) ou lésion minime (1)
3 (3,9 %)
242 (82,9 %)ab
PGA de sain (0), ou lésion minime (1), ou légère (2)
14 (18,2 %)
275 (94,2 %)ab
Placebo infliximab

Infliximab

5 mg/kg

5 mg/kg

(à la semaine 24)

Semaine 24
N
77
276
90 % d'amélioration
1 (1,3 %)
161 (58,3 %)a
75 % d'amélioration
3 (3,9 %)
227 (82,2 %)a
50 % d'amélioration
5 (6,5 %)
248 (89,9 %)
PGA de sain (0) ou lésion minime (1)
2 (2,6 %)
203 (73,6 %)a
PGA de sain (0), ou lésion minime (1), ou légère (2)
15 (19,5 %)
246 (89,1 %)a
Semaine 50
N
68
281
90 % d'amélioration
34 (50,0 %)
127 (45,2 %)
75 % d'amélioration
52 (76,5 %)
170 (60,5 %)
50 % d'amélioration
61 (89,7 %)
193 (68,7 %)
PGA de sain (0) ou lésion minime (1)
46 (67,6 %)
149 (53,0 %)
PGA de sain (0), ou lésion minime (1), ou légère (2)
59 (86,8 %)
189 (67,3 %)
Tous les ongles sainsc
Semaine 10
1/65 (1,5 %)
16/235 (6,8 %)
Semaine 24
3/65 (4,6 %)
58/223 (26,0 %)a
Semaine 50
27/64 (42,2 %)
92/226 (40,7 %)
a p < 0,001, pour chacun des groupes de traitement par infliximab versus placebo.
b n = 292.
c L'analyse était basée sur les sujets qui avaient à l'état initial un psoriasis des ongles (81,8 % des sujets). Les scores NAPSI
moyen à l'inclusion étaient de 4,6 et 4,3 dans les groupes infliximab et placebo.
Des améliorations significatives du DLQI (p < 0,001) et des composantes mentales et physiques du
SF-36 (p < 0.001 pour chacune des composantes comparées) par rapport à l'état initial ont été
démontrées.
Population pédiatrique

Maladie de Crohn chez l'enfant (de 6 à 17 ans)
Dans l'étude REACH, 112 patients (de 6 à 17 ans, âge médian de 13,0 ans) atteints de maladie de Crohn
active, modérée à sévère (PCDAI médian de 40) et ayant eu une réponse inadéquate aux thérapies
conventionnelles ont reçu 5 mg/kg d'infliximab aux semaines 0, 2 et 6. Tous les patients devaient être
sous une dose stable de 6-MP, AZA ou MTX (35 % recevaient également des corticoïdes au moment de
l'inclusion). Les patients répondeurs cliniquement à la semaine 10, évalués par l'investigateur, ont été
randomisés et ont reçu 5 mg/kg d'infliximab soit toutes les 8 semaines, soit toutes les 12 semaines en
traitement d'entretien. En cas de perte de réponse au cours du traitement d'entretien, le passage à une
dose plus élevée (10 mg/kg) et/ou à un intervalle de dose plus court (toutes les 8 semaines) était
autorisé. Trente-deux (32) enfants évaluables ont changé de traitement (9 sujets dans le groupe
d'entretien toutes les 8 semaines et 23 sujets dans le groupe d'entretien toutes les 12 semaines).
Vingt-quatre de ces patients (75,0 %) ont retrouvé une réponse clinique après cette modification.
La proportion de sujets ayant une réponse à la semaine 10 était de 88,4 % (99/112). La proportion de
sujets ayant atteint une rémission clinique à la semaine 10 était de 58,9 % (66/112).
À la semaine 30, la proportion de sujets en rémission clinique était plus élevée dans le groupe de
traitement d'entretien toutes les 8 semaines (59,6 %, 31/52) que dans celui toutes les 12 semaines
(35,3 %, 18/51 ; p = 0,013). À la semaine 54, les résultats étaient de 55,8 % (29/52) et 23,5 % (12/51)
dans les groupes de traitement d'entretien toutes les 8 semaines et toutes les 12 semaines
respectivement (p < 0,001).
Les données concernant les fistules proviennent des scores PCDAI. Sur les 22 sujets ayant des fistules à
l'inclusion, 63,6 % (14/22), 59,1 % (13/22) et 68,2 % (15/22) avaient une réponse clinique complète sur
la fistule aux semaines 10, 30 et 54 respectivement dans les groupes de traitement d'entretien toutes les
8 semaines et toutes les 12 semaines combinés.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients
Saccharose
Polysorbate 80
Phosphate monosodique monohydraté (pour l'ajustement du pH)
Phosphate disodique heptahydraté (pour l'ajustement du pH)
6.2 Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments.
100 mg d'infliximab. Calculer le volume total de solution reconstituée de Flixabi nécessaire.
2. En conditions aseptiques, reconstituer chaque flacon de Flixabi avec 10 mL d'eau pour
préparations injectables, à l'aide d'une seringue équipée d'une aiguille de gauge 21 (0,8 mm) ou
d'un diamètre inférieur. Retirer la capsule protectrice du flacon et essuyer le haut du flacon avec
un tampon imbibé d'alcool à 70 %. Introduire l'aiguille de la seringue dans le flacon, au centre du
bouchon en caoutchouc et diriger le jet d'eau pour préparations injectables vers la paroi en verre
du flacon. Mélanger doucement la solution par rotation du flacon afin de dissoudre la poudre
lyophilisée. Ne pas agiter de façon prolongée ou trop énergique. NE PAS SECOUER. De la
mousse provenant de la solution peut apparaître lors de la reconstitution. Laisser reposer la
solution ainsi obtenue pendant 5 minutes. Vérifier que la solution est incolore à faiblement jaune,
opalescente. La solution peut contenir quelques particules fines et translucides car l'infliximab est
une protéine. Ne pas utiliser en cas de coloration anormale ou de présence de particules opaques
ou étrangères.
pour perfusion de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %). Ne pas diluer la solution reconstituée de
Flixabi avec tout autre diluant. La dilution peut être faite en retirant du flacon en verre ou de la
poche pour perfusion de 250 mL un volume de solution de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %)
correspondant au volume de solution reconstituée de Flixabi. Ajouter lentement la totalité de la
solution reconstituée de Flixabi dans le flacon ou la poche pour perfusion de 250 mL. Mélanger
doucement. Pour des volumes supérieurs à 250 mL, utilisez une poche de perfusion plus grande
(par exemple 500 mL, 1 000 mL) ou utiliser plusieurs poches de perfusion de 250 mL afin de
s'assurer que la concentration de la solution pour perfusion n'excède pas 4 mg/mL. Si la solution
est conservée au réfrigérateur après reconstitution et dilution, il est indispensable de laisser la
solution pour perfusion s'équilibrer à température ambiante ne dépassant pas 25 °C pendant
3 heures avant l'étape 4 (perfusion). La conservation au-delà de 24 heures entre 2 °C et 8 °C
s'applique uniquement à la préparation de Flixabi dans la poche pour perfusion.
4. Administrer la solution pour perfusion sur une période qui ne soit pas inférieure à celle
recommandée (voir rubrique 4.2). Utiliser uniquement un set d'administration muni d'un filtre en
ligne stérile, apyrogène, à faible liaison aux protéines (diamètre des pores 1,2 micromètre ou
inférieur). Comme aucun conservateur n'est présent dans la formule, il est recommandé que
l'administration de la solution pour perfusion débute dès que possible et dans les 3 heures qui
suivent la reconstitution et la dilution. Si la solution n'est pas utilisée immédiatement, les durées et
les conditions de conservation avant et en cours d'utilisation relèvent de la responsabilité de
l'utilisateur et ne devraient normalement pas dépasser 24 heures à une température comprise entre
2 °C et 8 °C, sauf si la reconstitution/la dilution ont été effectuées dans des conditions aseptiques
contrôlées et validées (voir rubrique 6.3 ci-dessus). Ne pas conserver un reste de solution inutilisé
en vue d'une réutilisation.
5. Aucune étude de compatibilité biochimique n'a été réalisée afin d'évaluer l'administration
concomitante de Flixabi et d'autres agents. Ne pas perfuser Flixabi en même temps et dans la
même tubulure que d'autres agents.
6. Inspecter visuellement Flixabi avant administration pour mettre en évidence la présence de
particules ou une coloration anormale. Ne pas utiliser en cas de coloration anormale ou de
présence de particules opaques visibles ou de particules étrangères.
7. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en
vigueur.
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

Samsung Bioepis NL B.V.
Olof Palmestraat 10
2616 LR Delft
Pays-Bas
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/16/1106/001
EU/1/16/1106/002
EU/1/16/1106/003
EU/1/16/1106/004
EU/1/16/1106/005

DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION


Date de première autorisation : 26 mai 2016
Date du dernier renouvellement : 11 février 2021

10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.

ANNEXE II

A.
FABRICANT(S) DE LA SUBSTANCE ACTIVE D'ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANT RESPONSABLE DE LA
LIBÉRATION DES LOTS


B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION


C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ


D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

FABRICANT(S) DE LA SUBSTANCE ACTIVE D'ORIGINE BIOLOGIQUE ET
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS


Nom et adresse du (des) fabricant(s) de la substance active d'origine biologique
FUJIFILM Diosynth Biotechnologies Denmark ApS
Biotek Allé 1,
Hillerød, 3400,
DANEMARK
Samsung BioLogics Co., Ltd.
300, Songdo bio-daero
Yeonsu-gu, Incheon City, 21987
République de Corée
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Biogen Netherlands B.V.
Prins Mauritslaan 13,
1171 LP, Badhoevedorp
Pays-Bas
Samsung Bioepis NL B.V.
Olof Palmestraat 10
2616 LR Delft
Pays-Bas

Le nom et l'adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.

B.

CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION

Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ


·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)

Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

·
Plan de gestion des risques (PGR)

Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
· dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
·
Mesures additionnelles de réduction du risque

La mesure éducationnelle se compose d'une carte de rappel patient à conserver par le patient. La carte
est destinée à servir de rappel pour recueillir les dates et les résultats de tests spécifiques et pour faciliter
le partage d'informations spéciales sur le traitement en cours avec le(s) professionnel(s) de santé en
charge du patient.
La carte de rappel patient doit contenir les messages clés suivants :
·
Un rappel pour que les patients présentent leur carte de rappel patient à tous les professionnels de
santé, y compris en cas d'urgence, et un message à l'intention des professionnels de santé
indiquant que le patient utilise Flixabi.
·
Une mention indiquant que le nom de marque et le numéro de lot doivent être enregistrés.
·
Un encart permettant d'enregistrer le type, la date et les résultats des tests de dépistages de la
tuberculose.
·
Ce traitement par Flixabi peut augmenter les risques d'infection grave/sepsis, d'infections
opportunistes, de tuberculose, de réactivation de l'hépatite B, et d'infections survenant suite à
l'administration du BCG chez les enfants exposés in utero ou pendant l'allaitement à
l'infliximab, et quand consulter un professionnel de santé.
·
Coordonnées du prescripteur.
ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE


A. ÉTIQUETAGE


DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Flixabi 100 mg poudre pour solution à diluer pour perfusion
infliximab

2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 100 mg d'infliximab.
Après reconstitution, un mL contient 10 mg d'infliximab.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : saccharose, polysorbate 80, phosphate monosodique monohydraté et phosphate disodique
heptahydraté.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre pour solution à diluer pour perfusion
1 flacon
2 flacons
3 flacons
4 flacons
5 flacons

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie intraveineuse.
Reconstituer et diluer avant utilisation.

6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
EXP, si non réfrigéré :
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur.
Peut être conservé à température ne dépassant pas 25 °C pendant une seule période allant jusqu'à
6 mois, mais sans dépasser la date de péremption initiale.

10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Samsung Bioepis NL B.V.
Olof Palmestraat 10
2616 LR Delft
Pays-Bas

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/16/1106/001 1 flacon
EU/1/16/1106/002 2 flacons
EU/1/16/1106/003 3 flacons
EU/1/16/1106/004 4 flacons
EU/1/16/1106/005 5 flacons

13. NUMÉRO DU LOT
Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l'information en Braille acceptée.

17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN


DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Flixabi 100 mg poudre à diluer
infliximab
Voie intraveineuse

2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
100 mg

6.
AUTRE

Infections
infliximab


Avant le traitement par Flixabi
Carte de rappel patient
· Veuillez informer votre médecin si vous
présentez une infection, même si elle est très
légère.
Nom du patient :
· Il est très important d'informer votre médecin
Nom du médecin :
si vous avez déjà présenté une tuberculose ou
Numéro de téléphone du médecin :
si vous avez été en contact avec une personne
ayant déjà présenté une tuberculose. Votre
Cette carte de rappel patient contient des
médecin vous prescrira des tests pour voir si
informations importantes de sécurité que vous
vous avez la tuberculose. Demandez à votre
devez connaître avant et pendant votre
médecin de noter le type et la date de votre
traitement par Flixabi.
(vos) dernier(s) test(s) de dépistage de la
tuberculose sur la carte.
Montrez cette carte à tous les médecins
· Veuillez informer votre médecin si vous
impliqués dans votre traitement.
souffrez de l'hépatite B ou si vous savez ou
suspectez que vous êtes porteur du virus de
Veuillez lire attentivement la « Notice » de
l'hépatite B.
Flixabi avant de commencer à utiliser ce
médicament.
Pendant le traitement par Flixabi
· Veuillez informer votre médecin
Date d'instauration du traitement par Flixabi :
immédiatement si vous présentez les signes
d'une infection. Les signes incluent de la
Administrations actuelles :
fièvre, une sensation de fatigue, une toux
(persistante), un essoufflement, une perte de
Il est important que vous et votre médecin
poids, des sueurs nocturnes, une diarrhée, des
consigniez le nom de marque et le numéro de lot
plaies, des problèmes dentaires, des brûlures
à la miction ou des symptômes « pseudo-
de votre médicament.
grippaux ».
Demandez à votre médecin de noter le type et la

date du (des) dernier(s) test(s) de dépistage de la
Grossesse, allaitement et
tuberculose ci-dessous :
vaccinations
Test :

Date :
· Si vous avez reçu Flixabi pendant votre
Résultat :
grossesse ou si vous allaitez, il est important
d'en informer votre pédiatre avant que votre
Assurez-vous d'avoir également avec vous une
bébé ne reçoive un vaccin. Votre bébé ne doit
liste de tous les autres médicaments que vous
pas recevoir de « vaccin vivant », comme le
utilisez lors de chaque visite auprès d'un
BCG (utilisé pour prévenir de la tuberculose)
professionnel de santé.
dans les 12 mois suivant la naissance ou
pendant que vous allaitez, sauf avis contraire
Liste des allergies :
de votre pédiatre.

Liste des autres médicaments :
Gardez cette carte sur vous pendant 4 mois après
votre dernière dose de Flixabi, ou en cas de
grossesse pendant 12 mois après la naissance de
votre bébé. Les effets indésirables peuvent
survenir longtemps après votre dernière dose.

B. NOTICE

Flixabi 100 mg poudre pour solution à diluer pour perfusion
infliximab


Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous
.
·
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
·
Votre médecin vous remettra également une carte de rappel patient qui contient d'importantes
informations sur la sécurité d'emploi dont vous devez prendre connaissance avant et durant votre
traitement par Flixabi.
·
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin.
·
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable parlez-en à votre médecin. Ceci s'applique
aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce que Flixabi et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Flixabi
3.
Comment Flixabi sera-t-il administré
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver Flixabi
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Flixabi et dans quels cas est-il utilisé

Flixabi contient la substance active infliximab. L'infliximab est un anticorps monoclonal - un type de
protéine qui se lie à une cible spécifique de l'organisme appelée TNF (facteur de nécrose tumorale)
alpha.
Flixabi appartient à un groupe de médicaments appelés « inhibiteurs du TNF » ou « anti-TNF ». Il est
utilisé chez les adultes présentant les maladies inflammatoires suivantes :
·
polyarthrite rhumatoïde ;
·
rhumatisme psoriasique ;
·
spondylarthrite ankylosante (maladie de Bechterew) ;
·
psoriasis.
Flixabi est également utilisé chez les adultes et les enfants de 6 ans et plus pour :
·
la maladie de Crohn ;
·
la rectocolite hémorragique.
Flixabi agit en se liant sélectivement au TNF alpha et en bloquant son action. Le TNF alpha est
impliqué dans les processus inflammatoires de l'organisme et ainsi en le bloquant, on peut réduire
l'inflammation dans votre organisme.
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations. Si vous présentez une
polyarthrite rhumatoïde active, vous recevrez initialement d'autres médicaments. Si ces médicaments ne
fonctionnent pas suffisamment bien, Flixabi vous sera administré et vous le prendrez en association
avec un autre médicament appelé méthotrexate afin de :
·
réduire les signes et symptômes de votre maladie ;
·
ralentir l'atteinte de vos articulations ;
·
améliorer vos capacités physiques.
réduire les signes et symptômes de votre maladie ;
·
ralentir l'atteinte de vos articulations ;
·
améliorer vos capacités physiques.

Spondylarthrite ankylosante (maladie de Bechterew)
La spondylarthrite ankylosante est une maladie inflammatoire du rachis. Si vous êtes atteint(e) de
spondylarthrite ankylosante, vous recevrez initialement d'autres médicaments. Si vous ne répondez pas
suffisamment bien à ces médicaments, Flixabi vous sera administré afin de :
·
réduire les signes et symptômes de votre maladie ;
·
améliorer vos capacités physiques.

Psoriasis
Le psoriasis est une maladie inflammatoire de la peau. Si vous êtes atteint(e) de psoriasis en plaques
modéré à sévère, vous recevrez initialement d'autres médicaments ou traitements tels qu'une
photothérapie. Si vous ne répondez pas suffisamment bien à ces médicaments ou traitements, Flixabi
vous sera administré afin de réduire les signes et symptômes de votre maladie.
Rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint(e) de
rectocolite hémorragique, vous recevrez initialement d'autres médicaments. Si vous ne répondez pas
suffisamment bien à ces médicaments, Flixabi vous sera administré pour traiter votre maladie.
Maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins. Si vous êtes atteint(e) de la maladie
de Crohn, vous recevrez initialement d'autres médicaments. Si vous ne répondez pas suffisamment bien
à ces médicaments, Flixabi vous sera administré afin de :
·
traiter la maladie de Crohn active ;
·
réduire le nombre d'orifices anormaux (fistules) entre votre intestin et votre peau qui n'ont pas pu
être contrôlés par d'autres médicaments ou par chirurgie.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Flixabi

Vous ne devez jamais recevoir Flixabi

·
si vous êtes allergique à l'infliximab ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
·
si vous êtes allergique (hypersensible) aux protéines provenant de souris.
·
si vous avez la tuberculose (TB) ou une autre infection grave telle qu'une pneumonie ou une
septicémie.
·
si vous présentez une insuffisance cardiaque modérée ou sévère.
Vous ne devez pas recevoir Flixabi si l'un des cas mentionnés ci-dessus s'applique à vous. En cas de
doute, parlez-en à votre médecin avant de recevoir Flixabi.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant ou pendant le traitement par Flixabi si :
Vous avez déjà été traité(e) par un médicament contenant l'infliximab
· Veuillez informer votre médecin si vous avez déjà été traité(e) par des médicaments contenant
l'infliximab dans le passé et si vous recommencez maintenant le traitement par Flixabi.
risque accru de survenue de réactions allergiques lors de la reprise du traitement.
Infections
· Veuillez informer votre médecin avant de recevoir Flixabi si vous avez une infection, même si
elle est très légère.
· Veuillez informer votre médecin avant de recevoir Flixabi si vous avez déjà vécu ou séjourné
dans une région où des infections appelées histoplasmose, coccidioïdomycose, ou
blastomycose sont fréquentes. Ces infections sont dues à des espèces spécifiques de
champignons qui peuvent affecter les poumons ou autres parties de votre corps.
· Vous êtes plus susceptible de contracter des infections lorsque vous êtes traité(e) par Flixabi.
Vous avez un risque plus important, si vous avez 65 ans ou plus.
· Ces infections peuvent être graves et comprennent la tuberculose, les infections dues à des
virus, des champignons, des bactéries, ou d'autres organismes présents dans l'environnement
et un sepsis qui peuvent menacer votre vie.
Veuillez prévenir votre médecin immédiatement si vous présentez un signe quelconque d'infection
durant le traitement par Flixabi. Les signes incluent : fièvre, toux, signes pseudo-grippaux,
sensation d'indisposition, peau rouge ou chaude, plaies ou problèmes dentaires. Votre médecin
peut vous recommander d'arrêter temporairement Flixabi.
Tuberculose (TB)
· Il est très important que vous informiez votre médecin si vous avez déjà souffert de TB ou si
vous avez été en contact avec une personne qui a eu ou qui a actuellement la TB.
· Votre médecin vous fera subir des tests pour voir si vous avez la TB. Des cas de TB ont été
rapportés chez des patients traités par Flixabi, même chez des patients ayant déjà été traités
par des médicaments pour la tuberculose. Votre médecin consignera ces tests sur votre carte
de rappel patient.
· Si votre médecin pense que vous êtes exposé(e) au risque de contracter la TB, il est possible
qu'il vous administre des médicaments pour la TB avant de vous donner Flixabi.
Prévenez immédiatement votre médecin si vous présentez des signes de TB durant le traitement
par Flixabi. Les signes incluent : toux persistante, perte de poids, sensation de fatigue, fièvre,
sueurs nocturnes.
Virus de l'hépatite B
· Veuillez informer votre médecin avant de recevoir Flixabi si vous êtes porteur/euse du virus
de l'hépatite B ou si vous avez ou avez eu une hépatite B.
· Veuillez informer votre médecin si vous pensez que vous pourriez être exposé(e) au risque de
contracter une hépatite B.
· Votre médecin doit rechercher la présence d'une hépatite B.
· Le traitement avec des inhibiteurs du TNF tels que Flixabi risque de réactiver le virus de
l'hépatite B chez des patients porteurs du virus, ce qui peut être une menace vitale dans
certains cas.
Problèmes cardiaques
· Veuillez informer votre médecin si vous présentez des problèmes cardiaques, tels qu'une
légère insuffisance cardiaque.
· Votre médecin désirera surveiller votre coeur de très près.
Veuillez informer votre médecin immédiatement si vous présentez de nouveaux signes ou des
signes d'aggravation d'une insuffisance cardiaque durant le traitement par Flixabi. Les signes
incluent : essoufflement ou gonflement de vos pieds.
Cancer et lymphome
· Veuillez informer votre médecin avant de recevoir Flixabi si vous avez présenté ou présentez
actuellement un lymphome (un type de cancer du sang) ou tout autre cancer.
· Les patients présentant une polyarthrite rhumatoïde sévère et qui en souffrent depuis
longtemps peuvent être exposés à un risque plus important de développer un lymphome.
lymphome ou un autre cancer.
· Quelques patients traités par des anti-TNF, dont Flixabi, ont développé un type de cancer rare
appelé lymphome T hépatosplénique. La plupart de ces patients étaient des adolescents ou de
jeunes adultes hommes et la plupart avaient soit une maladie de Crohn, soit une rectocolite
hémorragique. Ce type de cancer a généralement entraîné la mort. Presque tous les patients
avaient également reçu des médicaments contenant de l'azathioprine ou 6-mercaptopurine en
plus de l'anti-TNF.
· Quelques patients traités par infliximab ont développé certains types de cancers de la peau.
Veuillez informer votre médecin de tout changement de votre peau ou de grosseurs au niveau
de votre peau pendant ou après le traitement.
· Quelques femmes traitées par infliximab pour la polyarthrite rhumatoïde ont développé un
cancer du col de l'utérus. Pour les femmes prenant infliximab, y compris pour celles âgées de
plus de 60 ans, votre médecin peut vous recommander un dépistage régulier pour le cancer du
col de l'utérus.
Maladie pulmonaire ou tabagisme important
· Veuillez informer votre médecin avant de recevoir Flixabi si vous êtes atteint(e) d'une
maladie pulmonaire appelée broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou si vous
êtes un gros fumeur.
· Les patients avec BPCO et ceux qui sont de gros fumeurs peuvent être exposés à un plus
grand risque de survenue d'un cancer avec le traitement par Flixabi.
Maladie du système nerveux
· Veuillez informer votre médecin si vous présentez ou avez déjà présenté un problème qui
affecte votre système nerveux avant de recevoir Flixabi. Ces problèmes incluent la sclérose en
plaques, le syndrome de Guillain-Barre, la survenue de crises convulsives ou un diagnostic de
« névrite optique ».
Veuillez informer votre médecin immédiatement si vous présentez les symptômes d'une maladie
du système nerveux durant le traitement par Flixabi. Les signes incluent : changements de votre
vision, faiblesse dans vos bras ou jambes, engourdissement ou fourmillements dans n'importe
quelle partie de votre corps.
Orifices anormaux de la peau
· Veuillez informer votre médecin si vous présentez des orifices anormaux de la peau (fistules)
avant de recevoir Flixabi.
Vaccinations
· Veuillez informer votre médecin si vous avez récemment été vacciné(e) ou si vous devez
l'être.
· Vous devez recevoir les vaccins recommandés avant de commencer le traitement par Flixabi.
Vous pouvez recevoir certains vaccins pendant le traitement par Flixabi, mais vous ne devez
pas recevoir de vaccins vivants (vaccins contenant un agent infectieux vivant mais affaibli)
durant le traitement par Flixabi parce qu'ils peuvent provoquer des infections.
· Si vous avez reçu Flixabi pendant votre grossesse, votre bébé peut également présenter un
risque accru d'infections après avoir reçu un vaccin vivant au cours de la première année de
vie. Il est important d'informer votre pédiatre et les autres professionnels de santé de votre
traitement par Flixabi afin qu'ils puissent décider quand votre bébé devrait être vacciné, y
compris pour les vaccins vivants tels que le vaccin BCG (utilisé pour prévenir de la
tuberculose).
· Si vous allaitez, il est important que vous informiez votre pédiatre et les autres professionnels
de la santé de votre traitement par Flixabi avant que votre bébé ne reçoive un vaccin. Pour
plus d'informations, voir la rubrique Grossesse et allaitement.
· Veuillez informer votre médecin si vous avez reçu récemment ou avez prévu de recevoir un
traitement avec un agent infectieux thérapeutique (tel que l'instillation de BCG utilisé pour le
traitement du cancer).
Interventions chirurgicales ou dentaires
· Veuillez informer votre médecin si vous êtes sur le point de subir une intervention
chirurgicale ou dentaire.
· Veuillez informer votre chirurgien ou dentiste que vous êtes sous traitement par Flixabi en lui
montrant votre carte de rappel patient.
Problèmes de foie
· Certains patients traités par infliximab ont développé de graves problèmes de foie.
Informez votre médecin si vous présentez un jaunissement de la peau et des yeux, des urines
de couleur brun foncé, une douleur ou un gonflement en haut et à droite de la région de
l'estomac, des douleurs articulaires, des éruptions cutanées ou de la fièvre.
Faible nombre de cellules sanguines
· Chez certains patients recevant infliximab, le corps peut ne pas fabriquer suffisamment de
cellules sanguines pour combattre les infections ou arrêter les saignements.
Informez immédiatement votre médecin si vous présentez les symptômes d'un nombre faible
de cellules sanguines pendant le traitement par Flixabi. Les signes comprennent une fièvre
persistante, des saignements ou des ecchymoses survenant plus facilement, de petites taches
rouges ou violettes causées par des saignements sous la peau ou une pâleur.
Troubles du système immunitaire
· Certains patients traités par infliximab ont développé les symptômes d'un trouble du système
immunitaire appelé lupus.
Informez immédiatement votre médecin si vous développez les symptômes d'un lupus
pendant le traitement par Flixabi. Les signes comprennent des douleurs articulaires ou une
éruption cutanée sur les joues ou les bras et qui est sensible au soleil.

Enfants et adolescents
Les informations ci-dessus s'appliquent également aux enfants et aux adolescents. De plus :
· Certains enfants ou adolescents qui ont reçu des anti-TNF, tels que Flixabi ont développé des
cancers, incluant des types de cancers peu communs, qui parfois ont entraîné le décès.
· Un nombre plus important d'infections sont survenues chez des enfants traités par Flixabi
comparé aux adultes.
· Les enfants devraient recevoir les vaccins recommandés avant d'initier un traitement par
Flixabi. Les enfants peuvent recevoir certains vaccins pendant le traitement par Flixabi mais
ne doivent pas recevoir de vaccins vivants lorsqu'ils utilisent Flixabi.
Si vous n'êtes pas sûr(e) que ce qui précède s'applique à vous, parlez-en à votre médecin avant de
recevoir Flixabi.
Autres médicaments et Flixabi
Informez votre médecin si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre
médicament.
Les patients qui souffrent de maladies inflammatoires reçoivent déjà des médicaments pour traiter leur
problème. Ces médicaments peuvent entraîner des effets indésirables. Votre médecin vous indiquera
quels sont les autres médicaments que vous devez continuer à prendre au cours de votre traitement par
Flixabi.
En particulier, veuillez informer votre médecin si vous utilisez l'un des médicaments suivants :
·
des médicaments qui affectent le système immunitaire ;
·
Kineret (qui contient l'anakinra). Flixabi et Kineret ne doivent pas être utilisés simultanément ;
Orencia (qui contient l'abatacept). Flixabi et Orencia ne doivent pas être utilisés simultanément.
Durant le traitement par Flixabi, vous ne devez pas recevoir de vaccins vivants (vaccin BCG par
exemple). Si vous avez utilisé Flixabi pendant votre grossesse ou si vous recevez Flixabi pendant
l'allaitement, informez votre pédiatre et les autres professionnels de santé s'occupant de votre bébé de
votre traitement par Flixabi avant que le bébé ne reçoive tout vaccin.
Si vous n'êtes pas sûr(e) que l'un des cas ci-dessus s'applique à vous, veuillez en parler à votre médecin
ou pharmacien avant de recevoir Flixabi.
Grossesse, allaitement et fertilité
·
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. Flixabi ne doit être utilisé
pendant la grossesse ou l'allaitement que si votre médecin le juge nécessaire.
·
Vous devriez éviter de tomber enceinte quand vous êtes traitée par Flixabi et pendant les 6 mois
suivant l'arrêt du traitement. Discutez de l'utilisation d'un moyen de contraception durant cette
période avec votre médecin.
·
Si vous avez reçu Flixabi au cours de votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque accru
d'infections.
·
Il est important d'informer votre pédiatre et les autres professionnels de santé de votre traitement
par Flixabi avant que votre bébé ne reçoive tout vaccin. Si vous avez reçu Flixabi pendant la
grossesse, l'administration du vaccin BCG (utilisé pour prévenir de la tuberculose) à votre bébé
dans les 12 mois suivant la naissance peut entraîner une infection avec de graves complications, y
compris la mort. Les vaccins vivants tels que le vaccin BCG ne doivent pas être administrés à
votre bébé dans les 12 mois suivant la naissance, sauf avis contraire de votre pédiatre. Pour plus
d'informations voir la rubrique sur la vaccination.
·
Si vous allaitez, il est important que vous informiez votre pédiatre et les autres professionnels de
santé de votre traitement par Flixabi avant que votre bébé ne reçoive un vaccin. Les vaccins
vivants ne doivent pas être administrés à votre bébé pendant que vous allaitez, sauf avis contraire
de votre pédiatre.
·
Des diminutions sévères du nombre de globules blancs ont été rapportées chez les nourrissons
nés de femmes traitées par Flixabi pendant la grossesse. Si votre bébé a une fièvre continue ou
des infections, contactez votre pédiatre immédiatement.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
Flixabi a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines, par
exemple étourdissements, vertiges.
Flixabi contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu'il est essentiellement
« sans sodium ». Cependant, avant que Flixabi ne vous soit administré, il est mélangé avec une solution
contenant du sodium. Parlez-en à votre médecin si vous devez suivre un régime à faible teneur en sel
(sodium).

3.
Comment Flixabi sera-t-il administré

Polyarthrite rhumatoïde
La dose habituelle est de 3 mg par kg de poids corporel.
Rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante (maladie de Bechterew), psoriasis,
rectocolite hémorragique et maladie de Crohn
La dose habituelle est de 5 mg par kg de poids corporel.
Comment Flixabi est-il administré
·
Flixabi vous sera administré par votre médecin ou infirmier/ère.
·
Votre médecin ou infirmier/ère préparera le médicament à perfuser.
Le médicament sera administré par perfusion (goutte-à-goutte) (pendant 2 heures) dans l'une de
vos veines, généralement dans votre bras. Après le troisième traitement, votre médecin peut
décider de vous administrer votre dose de Flixabi pendant 1 heure.
·
Vous serez sous surveillance pendant que vous recevrez Flixabi et pendant les 1 à 2 heures qui
suivent.

Quelle quantité de Flixabi sera administrée
·
Le médecin déterminera votre dose et la fréquence à laquelle Flixabi vous sera administré. Cela
dépendra de votre maladie, de votre poids et de la manière dont vous répondrez à Flixabi.
·
Le tableau ci-dessous indique la fréquence à laquelle vous recevrez normalement ce médicament
après la première dose.
2e dose
2 semaines après votre 1re dose
3e dose
6 semaines après votre 1re dose
Doses ultérieures
Toutes les 6 à 8 semaines, en fonction de
votre maladie
Utilisation chez les enfants et les adolescents
Flixabi ne doit être utilisé chez les enfants et les adolescents que s'ils sont traités pour la maladie de
Crohn ou la rectocolite hémorragique. Ces enfants doivent avoir 6 ans ou plus.
Si vous avez reçu plus de Flixabi que vous n'auriez dû
Étant donné que ce médicament vous est administré par un médecin ou un(e) infirmier/ère, il est peu
probable que vous en receviez une trop grande quantité. Il n'existe pas d'effets indésirables connus
résultant de l'administration d'une dose trop élevée de Flixabi.

Si vous oubliez ou manquez votre perfusion de Flixabi

Si vous oubliez ou manquez un rendez-vous pour recevoir Flixabi, prenez un autre rendez-vous dès que
possible.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin.

4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart des effets indésirables sont légers à
modérés. Cependant, chez certains patients, ils peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les
effets indésirables peuvent aussi apparaître après l'arrêt de votre traitement par Flixabi.
Prévenez votre médecin immédiatement si vous remarquez l'un des effets suivants :
·
signes d'une réaction allergique tels que gonflement du visage, des lèvres, de la bouche ou de la
gorge qui peuvent entraîner une difficulté à avaler ou respirer, rash cutané, urticaire, gonflement
des mains, des pieds ou des chevilles. Certaines de ces réactions peuvent être graves ou peuvent
constituer une menace vitale. Une réaction allergique peut se produire dans les 2 heures suivant
votre injection voire plus tard. D'autres effets indésirables allergiques qui peuvent se manifester
jusqu'à 12 jours après votre injection incluent des douleurs dans les muscles, de la fièvre, des
douleurs dans les articulations ou à la mâchoire, un mal de gorge ou des maux de tête ;
·
signes d'un problème cardiaque tels que gêne ou douleur thoracique, douleur au bras, douleurs
à l'estomac, essoufflement, anxiété, étourdissements, vertiges, évanouissements, transpiration,
nausées (maux de coeur), vomissements, palpitations ou battements forts dans la poitrine,
battements de coeur rapides ou lents, et/ou gonflement des pieds ;
·
signes d'infection (y compris TB) tels que fièvre, sensation de fatigue, toux qui peut être
persistante, essoufflement, symptômes pseudo-grippaux, perte de poids, sueurs nocturnes,
·
signes possibles de cancer, y compris mais pas seulement, gonflement des ganglions
lymphatiques, perte de poids, fièvre, nodules cutanés inhabituels, modification des grains de
beauté ou de la couleur de la peau, ou saignement vaginal inhabituel.
·
signes d'un problème pulmonaire tels que toux, difficulté respiratoire ou oppression
thoracique ;
·
signes d'un problème du système nerveux (y compris des problèmes oculaires) tels que des
signes d'accident vasculaire cérébral (engourdissement ou faiblesse soudaine du visage, des bras
ou des jambes, en particulier d'un seul côté du corps ; confusion soudaine, trouble du langage ou
de la compréhension ; difficultés à voir avec un oeil ou avec les deux yeux, difficultés à marcher,
vertiges, perte d'équilibre ou de coordination ou mal de tête sévère), crises, engourdissement/
fourmillements dans n'importe quelle partie du corps ou faiblesse dans les bras ou les jambes,
changements de la vision tels que vue double ou autres problèmes oculaires ;
·
signes d'un problème hépatique (y compris l'hépatite B lorsque vous avez déjà eu l'hépatite B
dans le passé)
tels qu'un jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, urines de couleur brun
foncé, douleur ou gonflement en haut et à droite de la région de l'estomac, douleurs articulaires,
éruptions cutanées, ou fièvre ;
·
signes d'un problème du système immunitaire tels que douleur articulaire ou éruption cutanée
sur les joues ou les bras qui est sensible au soleil (lupus) ou toux, essoufflement, fièvre ou
éruption cutanée (sarcoïdose) ;
·
signes d'un nombre faible de cellules sanguines tels que fièvre persistante, plus grande
tendance au saignement ou aux contusions, petits boutons rouges ou violets causés par des
saignements sous la peau, pâleur.
·
signes d'un problème cutané grave, tel que taches rougeâtres ou plaques circulaires au niveau
du tronc souvent cloqués en leurs centres, larges zones de peau se desquamant et pelant
(exfoliant), ulcères de la bouche, de la gorge, du nez, des organes génitaux et des yeux, ou petites
vésicules remplies de pus pouvant se disséminer sur le corps. Ces réactions cutanées peuvent
s'accompagner de fièvre.

Si vous remarquez l'un des effets susmentionnés, veuillez en informer votre médecin immédiatement.
Les effets indésirables suivants ont été observés avec l'infliximab
Très fréquents (pouvant affecter plus d'1 personne sur 10)
·
Douleurs gastriques, nausées
·
Infections virales telles que l'herpès ou la grippe
·
Infections respiratoires hautes telles que la sinusite
·
Maux de tête
·
Effet secondaire dû à une perfusion
·
Douleur.

Fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
·
Changements dans la façon dont votre foie fonctionne, augmentation du taux d'enzymes
hépatiques (mise en évidence par les analyses du sang)
·
Infections pulmonaires ou thoraciques telles que bronchite ou pneumonie
·
Respiration difficile ou douloureuse, douleurs thoraciques
·
Saignement dans l'estomac ou les intestins, diarrhées, indigestion, brûlures d'estomac,
constipation
·
Éruption cutanée de type urticaire, éruption cutanée avec démangeaisons ou peau sèche
·
Problèmes d'équilibre ou étourdissements
·
Fièvre, sudation accrue
·
Problèmes de circulation tels qu'une pression artérielle faible ou élevée
·
Ecchymoses, bouffées de chaleur ou saignement de nez, peau tiède et rouge (rougeurs)
·
Sensation de fatigue ou de faiblesse
·
Infections bactériennes telles qu'une septicémie, un abcès ou une infection de la peau (cellulite)
Infection de la peau due à un champignon
·
Problèmes sanguins tels qu'une anémie ou un faible nombre de globules blancs
·
Gonflement des ganglions lymphatiques
·
Dépression, difficulté à dormir
·
Problème oculaire, y compris les yeux rouges et les infections
·
Rythme cardiaque accéléré (tachycardie) ou palpitations
·
Douleurs dans les articulations, les muscles ou le dos
·
Infection du tractus urinaire
·
Psoriasis, problèmes de peau tels qu'eczéma et chute de cheveux
·
Réactions au site d'injection telles que douleur, gonflement, rougeurs ou démangeaisons
·
Frissons, accumulation de liquide sous la peau provoquant des gonflements
·
Engourdissement ou sensation de picotements.

Peu fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
·
Diminution de l'apport sanguin, gonflement d'une veine
·
Présence de sang à l'extérieur des vaisseaux sanguins (hématome) ou ecchymoses
·
Problèmes cutanés tels que cloques, verrues, couleur ou pigmentation anormale de la peau ou
gonflement des lèvres, ou épaississement de la peau ou peau rouge, prurigineuse, squameuse
·
Réactions allergiques sévères (par ex. anaphylaxie), trouble du système immunitaire appelé
lupus, réactions allergiques aux protéines étrangères
·
Plaies prenant plus longtemps qu'à l'ordinaire pour se cicatriser
·
Gonflement du foie (hépatite) ou de la vésicule biliaire, atteinte hépatique
·
Sensation de tout oublier, irritabilité, confusion, nervosité
·
Problèmes oculaires, dont vue trouble ou diminuée, yeux gonflés ou orgelets
·
Apparition ou aggravation d'une insuffisance cardiaque, ralentissement du rythme cardiaque
·
Évanouissement
·
Convulsions, problèmes nerveux
·
Trou dans l'intestin ou occlusion intestinale, douleurs ou crampes gastriques
·
Gonflement du pancréas (pancréatite)
·
Infections fongiques telles qu'une infection par des levures ou infections fongiques des ongles
·
Problèmes pulmonaires (tels qu'oedème)
·
Liquide autour des poumons (épanchement pleural)
·
Voies respiratoires rétrécies dans les poumons, entraînant des difficultés à respirer
·
Inflammation de la paroi des poumons, causant des douleurs thoraciques aiguës qui s'aggravent
avec la respiration (pleurésie)
·
Tuberculose
·
Infections des reins
·
Nombre de plaquettes bas, nombre trop élevé de globules blancs
·
Infections vaginales
·
Résultat de tests sanguins montrant des « anticorps » dirigés contre votre organisme
·
Modifications des taux de cholestérol et de graisses dans le sang.

Rares (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000)
·
Un type de cancer du sang (lymphome)
·
Apport insuffisant d'oxygène par voie sanguine à votre organisme, problèmes de circulation tels
qu'un rétrécissement d'un vaisseau sanguin
·
Inflammation de la membrane entourant le cerveau (méningite)
·
Infections dues à un système immunitaire affaibli
·
Infection par le virus de l'hépatite B quand vous avez déjà souffert d'une hépatite B
·
Inflammation du foie causée par un problème du système immunitaire (hépatite auto-immune)
·
Problème de foie qui provoque le jaunissement de la peau ou des yeux (jaunisse)
·
Gonflement ou croissance anormale de tissus
·
Réaction allergique grave pouvant causer la perte de conscience et menacer votre vie (choc
anaphylactique)
Gonflement des petits vaisseaux sanguins (vascularite)
·
Affections immunes qui pourraient affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(telle qu'une sarcoïdose)
·
Présence de cellules immunitaires résultant d'une réponse inflammatoire (lésions
granulomateuses)
·
Manque d'intérêt ou d'émotion
·
Problèmes cutanés graves tels que la nécrolyse épidermique toxique, le syndrome de Stevens-
Johnson et la pustulose exanthématique aiguë généralisée
·
Autres problèmes cutanés tels que l'érythème multiforme, réactions lichénoïdes (éruption cutanée
violet-rougeâtre avec démangeaisons et/ou lignes gris-blanc filiformes sur les muqueuses),
cloques et peau qui pèle, ou furoncles (furonculose)
·
Problèmes graves du système nerveux tels que la myélite transverse, la sclérose en plaques, la
névrite optique ou le syndrome de Guillain-Barré
·
Inflammation de l'oeil pouvant entraîner des modifications de la vision, y compris la cécité
·
Liquide dans la muqueuse cardiaque (épanchement péricardique)
·
Problèmes pulmonaires graves (tels que la maladie pulmonaire interstitielle)
·
Mélanome (un type de cancer de la peau)
·
Cancer du col de l'utérus
·
Faible numération sanguine, y compris une diminution sévère du nombre de globules blancs.
·
Petits boutons rouges ou violets causées par des saignements sous la peau
·
Valeurs anormales d'une protéine sanguine appelée « facteur du complément » qui fait partie du
système immunitaire.

Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
·
Cancer chez les enfants et les adultes
·
Un type rare de cancer du sang affectant principalement les adolescents ou les jeunes adultes de
sexe masculin (lymphome à cellules T hépatosplénique)
·
Insuffisance hépatique
·
Carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau)
·
Sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à une infection par l'herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau
·
Aggravation d'un état appelé dermatomyosite (vue comme une éruption cutanée accompagnant
une faiblesse musculaire)
·
Crise cardiaque
·
Accident vasculaire cérébral
·
Perte temporaire de la vue survenant pendant ou au cours des 2 heures suivant la perfusion
·
Infection due aux vaccins vivants à cause d'un système immunitaire affaibli.

Effets indésirables supplémentaires chez les enfants et les adolescents
Les enfants et les adolescents traités par l'infliximab pour la maladie de Crohn ont montré certaines
différences en termes d'effets indésirables comparés aux adultes traités par l'infliximab pour la maladie
de Crohn. Les effets indésirables qui survenaient plus fréquemment chez les enfants étaient : un faible
nombre de globules rouges (anémie), la présence de sang dans les selles, un faible niveau général du
nombre de globules blancs (leucopénie), une rougeur ou un rougissement (bouffées de chaleur), des
infections virales, un faible niveau de globules blancs luttant contre les infections (neutropénie), des
fractures, des infections bactériennes et des réactions allergiques au niveau du tractus respiratoire.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.

Comment conserver Flixabi

Flixabi sera conservé par les professionnels de santé à l'hôpital ou à la clinique. Si vous en aviez besoin,
les détails concernant sa conservation figurent ci-dessous.
·
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
·
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette et l'emballage
après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
·
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C) ;
·
Ce médicament peut également être conservé dans l'emballage d'origine hors du réfrigérateur à
une température ne dépassant pas 25 °C pendant une seule période allant jusqu'à 6 mois, mais
sans dépasser la date de péremption initiale. Dans ce cas, ne pas le remettre au réfrigérateur.
Noter la nouvelle date de péremption au format jour/mois/année sur la boîte.
Éliminer ce médicament s'il n'a pas été utilisé avant la nouvelle date de péremption ou avant la
date de péremption imprimée sur la boîte, selon la première des deux dates.
·
Il est recommandé que Flixabi soit utilisé immédiatement (dans les 3 heures) une fois préparé
pour la perfusion. Cependant, si la solution est préparée dans des conditions exemptes de germes,
il peut être conservé au réfrigérateur entre 2 °C et 8 °C jusqu'à 34 jours et pendant 24 heures
supplémentaires à 25 °C après la sortie du réfrigérateur.
·
N'utilisez pas ce médicament si vous remarquez que la solution présente une couleur anormale
ou contient des particules.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Flixabi

·
La substance active est l'infliximab. Chaque flacon contient 100 mg d'infliximab. Après la
préparation, chaque mL contient 10 mg d'infliximab.
·
Les autres composants sont le saccharose, le polysorbate 80, le phosphate monosodique
monohydraté et le phosphate disodique heptahydraté.

Comment se présente Flixabi et contenu de l'emballage extérieur
Flixabi est fourni en flacon de verre contenant une poudre pour solution à diluer pour perfusion. La
poudre est blanche.
Flixabi est présenté en boîtes de 1, 2, 3, 4 ou 5 flacon(s). Toutes les présentations peuvent ne pas être
commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Samsung Bioepis NL B.V.
Olof Palmestraat 10
2616 LR Delft
Pays-Bas
Fabricant
Biogen Netherlands B.V.
Prins Mauritslaan 13,
1171 LP, Badhoevedorp
Pays-Bas
Samsung Bioepis NL B.V.
Olof Palmestraat 10
2616 LR Delft
Pays-Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
Lietuva
Biogen Belgium NV/S.A
Ewopharma AG Atstovyb
Tél/Tel: + 32 (0)2 808 5947
Tel: +370 52 07 91 38

Luxembourg/Luxemburg
Ewopharma AG Representative Office
Biogen Belgium NV/SA
Te.: + 359 249 176 81
Tél/Tel: +35 227 772 038

Ceská republika
Magyarország
Biogen (Czech Republic) s.r.o.
Biogen Hungary Kft.
Tel: + 420 228 884 152
Tel.: + 36 1 848 04 64

Danmark
Malta
Biogen (Denmark) A/S
Pharma.MT Ltd
Tlf: + 45 78 79 37 53
Tel: + 356 27 78 15 79

Deutschland
Nederland
Biogen GmbH
Biogen Netherlands B.V.
Tel: + 49 (0)30 223 864 72
Tel: + 31 (0)20 808 02 70
Eesti
Norge
Ewopharma AG Eesti filiaal
Biogen Norway AS
Tel: + 372 6 68 30 56
Tlf: + 47 21 93 95 87

Österreich
Genesis Pharma S.A.
Biogen Austria GmbH
: + 30 211 176 8555
Tel: + 43 (0)1 267 51 42
España
Polska
Biogen Spain, S.L.
Biogen Poland Sp. z o.o.
Tel: + 34 931 790 519
Tel.: + 48 22 116 86 94


France
Portugal
Biogen France SAS
Biogen Portugal Sociedade Farmacêutica,
Tél: + 33 (0)1 776 968 14
Unipessoal, Lda

Tel: + 351 308 800 792

Hrvatska
România
Ewopharma d.o.o
Ewopharma AG Representative Office
Tel: + 385 (0)1 777 64 37
Tel: + 40 377 881 045


Ireland
Slovenija
Biogen Idec (Ireland) Ltd.
Biogen Pharma d.o.o.
Tel: +353 (0)1 513 33 33
Tel: + 386 (0)1 888 81 07


Ísland
Slovenská republika
Icepharma hf.
Biogen Slovakia s.r.o.
Sími: + 354 800 9836
Tel: + 421 (0)2 333 257 10


Italia
Suomi/Finland
Biogen Italia s.r.l.
Biogen Finland Oy
Tel: + 39 (0)6 899 701 50
Puh/Tel: + 358 (0)9 427 041 08



Sverige
Genesis Pharma (Cyprus) Ltd
Biogen Sweden AB
: + 357 22 00 04 93
Tel: +46 (0)8 525 038 36


United Kingdom (Northern Ireland)
Ewopharma AG prstvniecba
Biogen Idec (Ireland) Ltd.
Tel: + 371 66 16 40 32
Tel: +44 (0)20 360 886 22


La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est

Autres sources d'informations

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
100 mg d'infliximab. Calculer le volume total de solution reconstituée de Flixabi nécessaire.
2. En conditions aseptiques, reconstituer chaque flacon de Flixabi avec 10 mL d'eau pour
préparations injectables, à l'aide d'une seringue équipée d'une aiguille de gauge 21 (0,8 mm) ou
d'un diamètre inférieur. Retirer la capsule du flacon et essuyer le haut du flacon avec un tampon
imbibé d'alcool à 70 %. Introduire l'aiguille de la seringue dans le flacon, au centre du bouchon en
caoutchouc et diriger le jet d'eau pour préparations injectables vers la paroi en verre du flacon.
Mélanger doucement la solution par rotation du flacon afin de dissoudre la poudre lyophilisée. Ne
pas agiter de façon prolongée ou trop énergique. NE PAS SECOUER. De la mousse provenant de
la solution peut apparaître lors de la reconstitution. Laisser reposer la solution ainsi obtenue
pendant 5 minutes. Vérifier que la solution est incolore à jaune clair et opalescente. La solution
peut contenir quelques particules fines et translucides car l'infliximab est une protéine. Ne pas
utiliser en cas de coloration anormale ou de présence de particules opaques ou étrangères.
3. Diluer le volume total de solution reconstituée de Flixabi jusqu'à 250 mL à l'aide d'une solution
pour perfusion de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %). Ne pas diluer la solution reconstituée de
Flixabi avec tout autre diluant. La dilution peut être faite en retirant du flacon en verre ou de la
poche pour perfusion de 250 mL un volume de solution de chlorure de sodium pour perfusion à
9 mg/mL (0,9 %) égal au volume de solution reconstituée de Flixabi. Ajouter lentement la totalité
de la solution reconstituée de Flixabi dans le flacon ou la poche pour perfusion de 250 mL.
Mélanger doucement. Pour des volumes supérieurs à 250 mL, utilisez une poche de perfusion plus
grande (par exemple 500 mL, 1 000 mL) ou utilisez plusieurs poches de perfusion de 250 mL afin
de s'assurer que la concentration de la solution pour perfusion n'excède pas 4 mg/mL. Si la
solution est conservée au réfrigérateur après reconstitution et dilution, il est indispensable de
laisser la solution pour perfusion s'équilibrer à température ambiante ne dépassant pas 25 °C
pendant 3 heures avant l'étape 4 (perfusion). La conservation au-delà de 24 heures entre 2 °C et
8 °C s'applique uniquement à la préparation de Flixabi dans la poche pour perfusion.
4. Administrer la solution pour perfusion sur une période d'au moins la durée de perfusion
recommandée. Utiliser uniquement un set d'administration muni d'un filtre en ligne stérile,
apyrogène, à faible liaison aux protéines (diamètre des pores 1,2 micromètre ou inférieur). Comme
aucun conservateur n'est présent, il est recommandé que l'administration de la solution pour
perfusion débute dès que possible et dans les 3 heures qui suivent la reconstitution et la dilution. Si
la solution n'est pas utilisée immédiatement, les durées et les conditions de conservation avant et
5. Aucune étude de compatibilité physique et biochimique n'a été réalisée afin d'évaluer
l'administration de Flixabi avec d'autres agents. Ne pas perfuser Flixabi en même temps et dans la
même tubulure que d'autres agents.
6. Inspecter visuellement Flixabi avant administration pour mettre en évidence la présence de
particules ou une coloration anormale. Ne pas utiliser en cas de coloration anormale ou de
présence de particules opaques visibles ou de particules étrangères.
7. Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS