Epivir 10 mg/ml

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 150 mg de lamivudine.
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 300 mg de lamivudine.
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé de 150 mg contient 0,378 mg de sodium.
Chaque comprimé de 300 mg contient 0,756 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Comprimés pelliculés
Comprimés de couleur blanche, en forme de losange, sécables et gravés “ GX CJ7 ” sur chaque face.
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
Comprimés pelliculés
Comprimés de couleur grise, en forme de losange et gravés “ GX EJ7 ” sur une face.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Epivir est indiqué dans le cadre d’associations antirétrovirales, pour le traitement de l’infection par le
Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH), chez l’adulte et l’enfant.
4.2
Posologie et mode d’administration
La prescription initiale doit être faite par un médecin expérimenté dans la prise en charge de
l’infection par le VIH.
Epivir peut être administré au cours ou en dehors des repas.
Les comprimés doivent être idéalement avalés sans les écraser, afin de garantir l'administration de la
dose complète.
2
Epivir est également disponible sous forme de solution buvable pour les enfants de plus de trois mois
et pesant moins de 14 kg ou pour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés (voir rubrique
4.4).
Les patients passant de la forme solution buvable au comprimé, ou inversement, doivent respecter les
recommandations posologiques spécifiques à chaque formulation (voir rubrique 5.2).
Une autre alternative pour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés est d'écraser les
comprimés et de les mélanger à une petite quantité de nourriture semi-solide ou de liquide, le tout
devant être ingéré immédiatement (voir rubrique 5.2).
Adultes, adolescents et enfants (pesant au moins 25 kg) :
La posologie recommandée d’Epivir est de 300 mg par jour. Cette dose peut être administrée soit en
deux prises journalières de 150 mg chacune, soit en une prise journalière unique de 300 mg (voir
rubrique 4.4).
Le comprimé à 300 mg ne peut être utilisé que dans le cadre d’une prise journalière unique.
Enfants (pesant moins de 25 kg) :
Il est recommandé d'ajuster la posologie par tranche de poids pour les comprimés d'Epivir.
Enfants pesant de 20 kg à < 25 kg :
La posologie recommandée est de 225 mg par jour. Cette dose
peut être administrée en deux prises journalières (75 mg [un demi-comprimé de 150 mg] le matin et
150 mg [un comprimé de 150 mg en entier] le soir) ou en une prise journalière unique de 225 mg (un
comprimé et demi de 150 mg).
Enfants pesant de 14 kg à < 20 kg :
La posologie recommandée est de 150 mg par jour. Cette dose
peut être administrée en deux prises journalières (75 mg [un demi-comprimé de 150 mg] deux fois par
jour) ou en une prise journalière unique de 150 mg (un comprimé en 150 mg en entier).
Enfant à partir de trois mois :
Le comprimé de 300 mg, non sécable, ne permettant pas d'obtenir une
dose précise pour cette population, il est recommandé d'utiliser le comprimé d'Epivir de 150 mg,
sécable, en suivant les instructions posologiques correspondantes.
Enfants de moins de trois mois :
Les données disponibles sont limitées et insuffisantes pour proposer
une recommandation posologique spécifique (voir rubrique 5.2).
Les patients passant de deux prises journalières à une seule prise journalière devront prendre la dose
journalière unique recommandée (comme décrit ci-dessus) en respectant un intervalle d'environ
12 heures après la dernière des deux prises journalières, puis continuer à prendre la dose recommandée
une fois par jour (comme décrit ci-dessus) environ toutes les 24 heures. Les patients revenant à un
schéma posologique en deux prises journalières devront prendre la première des deux prises
journalières environ 24 heures après la dernière prise journalière unique.
Populations particulières :
Sujets âgés :
aucune donnée spécifique n'est disponible ; toutefois, une attention particulière devra être
portée chez le sujet âgé en raison de modifications liées à l'âge, telles qu'une diminution de la fonction
rénale et une altération des paramètres hématologiques.
Insuffisance rénale :
En cas d'insuffisance rénale modérée à sévère, les concentrations de lamivudine
sont augmentées en raison d’une diminution de sa clairance. La posologie doit donc être adaptée, en
utilisant la solution buvable d’Epivir, chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à
30 ml/min (cf. tableaux) :
3
Recommandations posologiques - Adultes, adolescents et enfants (pesant au moins 25 kg) :
Clairance de la créatinine
(Cl en ml/min)
50
30 - < 50
< 30
de 15 à < 30
de 5 à < 15
<5
Dose d’entretien
300 mg une fois par jour
ou
ou
150 mg
150 mg deux fois par jour
150 mg
150 mg une fois par jour
Des doses inférieures à 150 mg étant nécessaires, l’utilisation de
la solution buvable est recommandée.
150 mg
100 mg une fois par jour
150 mg
50 mg une fois par jour
50 mg
25 mg une fois par jour
Dose initiale
300 mg
Aucune donnée n’est disponible concernant l’utilisation de la lamivudine chez l’enfant insuffisant
rénal. En se basant sur l’hypothèse d’une corrélation similaire chez l’enfant et l’adulte entre la
clairance de la créatinine et celle de la lamivudine, il est recommandé de diminuer la posologie chez
l’enfant insuffisant rénal en fonction de la clairance de la créatinine, ceci dans les mêmes proportions
que celles recommandées chez l’adulte. L'utilisation de la solution buvable d'Epivir 10 mg/mL peut
être plus adaptée pour atteindre les doses recommandées chez les enfants insuffisants rénaux âgés de 3
mois et plus et pesant moins de 25 kg.
Recommandations posologiques - Enfants âgés d'au moins 3 mois et pesant moins de 25 kg :
Clairance de la créatinine
(Cl en ml/min)
Cl
50
30
Cl < 50
15
Cl < 30
5
Cl < 15
Cl < 5
Dose initiale
10 mg/kg
5 mg/kg
5 mg/kg
5 mg/kg
5 mg/kg
1,6 mg/kg
Dose d’entretien
10 mg/kg une fois par jour
ou
5mg/kg deux fois par jour
5 mg/kg une fois par jour
3,3 mg/kg une fois par jour
1,6 mg/kg une fois par jour
0,9 mg/kg une fois par jour
ou
Insuffisance hépatique :
En cas d'insuffisance hépatique modérée à sévère, les paramètres
pharmacocinétiques de la lamivudine ne sont pas significativement altérés. Aussi, aucun ajustement
posologique n'est nécessaire chez ces patients, excepté si l'insuffisance hépatique est associée à une
insuffisance rénale.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
L’utilisation d’Epivir en monothérapie n’est pas recommandée.
Atteinte rénale :
En cas d’insuffisance rénale modérée à sévère, la demi-vie plasmatique de la
lamivudine est augmentée en raison d’une diminution de sa clairance rénale. La posologie doit donc
être ajustée (voir rubrique 4.2).
Trithérapie comportant deux analogues nucléosidiques et un analogue nucléotidique :
Des taux élevés
d'échec virologique et d’émergence de résistance ont été rapportés à un stade précoce lorsque la
lamivudine était associée au ténofovir disoproxil fumarate et à l'abacavir ainsi qu’au ténofovir
disoproxil fumarate et à la didanosine selon un schéma posologique en une prise par jour.
4
Infections opportunistes :
L’apparition d’infections opportunistes ou d’autres complications liées à
l’évolution de l’infection par le VIH reste possible sous Epivir comme avec les autres traitements
antirétroviraux. Une surveillance clinique adaptée, par un médecin expérimenté dans le traitement de
l’infection par le VIH, demeure donc nécessaire.
Pancréatite :
De rares cas de pancréatite ont été observés. Cependant, la responsabilité respective des
traitements antirétroviraux et de l'évolution de l'infection par le VIH n'a pas pu être formellement
établie. Le traitement par Epivir doit être interrompu immédiatement en cas de signes cliniques ou
biologiques évocateurs de pancréatite.
Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d’une exposition in utero :
Les analogues
nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur la fonction mitochondriale, l’effet
le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine. Des cas de
dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH,
exposés
in utero
et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques ; il s’agissait
majoritairement d’associations comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement
rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques
(hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ont souvent été transitoires. Des troubles
neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions,
troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est
pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé
in utero
à des
analogues nucléos(t)idiques qui présente des manifestations cliniques sévères d’étiologie inconnue, en
particulier des manifestations neurologiques. Ces données ne modifient pas les recommandations
actuelles nationales quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la
prévention de la transmission materno-fœtale du VIH.
Poids corporel et paramètres métaboliques :
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux
de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles
modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les
augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu’il existe un effet du traitement,
aucun lien n’est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral.
Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en
vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge en
fonction du tableau clinique.
Syndrome de Restauration Immunitaire :
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit
immunitaire sévère au moment de l’instauration du traitement par association d’antirétroviraux, une
réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître
et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions
ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l’instauration du
traitement par association d’antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à
cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à
Pneumocystis jirovecii
(souvent désignées par PPC). Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et
un traitement doit être instauré si nécessaire. Des cas d’affections auto-immunes (telle que la maladie
de Basedow et l’hépatite auto-immune) ont également été rapportés dans un contexte de restauration
immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté varie davantage, et ces évènements peuvent
survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement.
Atteinte hépatique :
Si la lamivudine est utilisée concomitamment pour le traitement de l'infection par
le VIH et par le virus de l'hépatite B, des informations supplémentaires sur l'utilisation de la
lamivudine dans le traitement de l'hépatite B sont disponibles dans le Résumé des Caractéristiques du
Produit (RCP) de Zeffix.
Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux
présentent un risque accru de développer des événements indésirables hépatiques sévères et
potentiellement fatals. En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou
C, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de ces médicaments.
5
Si le traitement par Epivir est interrompu chez des patients co-infectés par le virus de l'hépatite B, il
est recommandé de procéder à une surveillance régulière de la fonction hépatique et des marqueurs de
la réplication du VHB, l'interruption de la lamivudine pouvant entraîner une exacerbation de l'hépatite
(cf. RCP de Zeffix).
Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique
active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée
d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces
patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement
devra être envisagé (voir rubrique 4.8).
Population pédiatrique :
Dans une étude réalisée chez des patients pédiatriques (voir rubrique 5.1 -
étude ARROW), une diminution des taux de suppression virale et une augmentation de la fréquence de
résistance virale ont été rapportés chez les enfants recevant Epivir sous forme de solution buvable en
comparaison à ceux recevant la forme comprimé. Quand cela est possible, Epivir sous forme de
comprimé doit être privilégié chez l'enfant.
Ostéonécrose :
L’étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l’utilisation de corticoïdes,
la consommation d’alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé),
cependant des cas d’ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé
de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d’antirétroviraux au long cours. Il
est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s’ils éprouvent des douleurs et des arthralgies,
une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.
Interactions médicamenteuses :
Epivir ne doit pas être pris avec un autre médicament contenant de la
lamivudine ou un médicament contenant de l'emtricitabine (voir rubrique 4.5).
L'association de la lamivudine et de la cladribine n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Excipients :
Sodium : ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire
qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction
Les études d’interactions n’ont été réalisées que chez l’adulte.
La probabilité d’interactions métaboliques est faible en raison du métabolisme réduit, de la faible
liaison aux protéines plasmatiques et de l’élimination essentiellement rénale de la lamivudine.
L’administration de triméthoprime (160 mg) et de sulfaméthoxazole (800 mg) entraîne une
augmentation de 40 % de l’exposition à la lamivudine en raison du triméthoprime ; il n’y a pas
d’interaction avec le sulfaméthoxazole. Il n’est cependant pas nécessaire d’adapter la posologie de la
lamivudine, sauf en cas d’insuffisance rénale (voir rubrique 4.2). La lamivudine ne modifie pas la
pharmacocinétique du triméthoprime ou du sulfaméthoxazole. Lorsque l’administration concomitante
est indiquée, une surveillance clinique est nécessaire. La co-administration de lamivudine et de fortes
doses de cotrimoxazole pour le traitement des pneumonies à
Pneumocystis jirovecii
(PPC) et de la
toxoplasmose devrait être évitée.
Des interactions potentielles avec d’autres traitements médicamenteux concomitants doivent être
envisagées, en particulier avec les médicaments à élimination essentiellement rénale par sécrétion
tubulaire active, via le système de transport cationique (ex. : triméthoprime). D’autres médicaments
(ex. : ranitidine, cimétidine), éliminés partiellement par ce mécanisme, n’ont pas montré d’interaction
avec la lamivudine. Les analogues nucléosidiques (ex. : didanosine, zidovudine), ne sont pas éliminés
par ce mécanisme et la probabilité d’interaction avec la lamivudine est faible.
6
Une augmentation modérée de la C
max
(28 %) de la zidovudine a été observée lors de la
co-administration de lamivudine. Cependant, l’exposition totale (ASC : Aire Sous la Courbe) à la
zidovudine n’est pas modifiée de façon significative. La zidovudine n’a pas d’effet sur la
pharmacocinétique de la lamivudine (voir rubrique 5.2).
Epivir ne doit pas être administré de façon concomitante avec d'autres analogues de la cytidine, telle
que l'emtricitabine, en raison de leurs similarités. Par ailleurs, Epivir ne doit pas être pris avec d’autres
médicaments contenant de la lamivudine (voir rubrique 4.4).
In vitro,
la lamivudine inhibe la phosphorylation intracellulaire de la cladribine, entraînant un risque
potentiel de perte d’efficacité de la cladribine en cas d’association de ces deux molécules en pratique
clinique. Des données cliniques sont également en faveur d’une possible interaction entre la
lamivudine et la cladribine. Par conséquent, l'utilisation concomitante de lamivudine et de cladribine
n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
Le métabolisme de la lamivudine ne fait pas intervenir l’isoenzyme CYP3A, les interactions avec
d’autres médicaments métabolisés par le cytochrome P450 sont donc peu probables (ex. : IP).
La co-administration de solution de sorbitol (3,2 g, 10,2 g, 13,4 g) et d’une dose unique de 300 mg de
solution buvable de lamivudine a entrainé des diminutions dose-dépendantes de l’exposition à la
lamivudine (ASC
) de 14%, 32% et 36% ainsi que de la C
max
de la lamivudine de 28 %, 52 % et 55 %
chez l’adulte. La co-administration chronique d’Epivir avec des médicaments contenant du sorbitol ou
d’autres polyols à action osmotique ou alcools monosaccharidiques (ex : xylitol, mannitol, lactitol,
maltitol) doit, dans la mesure du possible, être évitée. Si elle ne peut être évitée, des contrôles plus
fréquents de la charge virale du VIH-1 doivent être envisagés.
4.6
Fécondité, grossesse et allaitement
Grossesse
En règle générale, l’utilisation des antirétroviraux pour traiter l'infection par le VIH chez les femmes
enceintes, et par conséquent réduire le risque de transmission verticale du VIH chez le nourrisson,
nécessite de prendre en compte les données obtenues chez l'animal ainsi que l’expérience clinique
acquise avec les antirétroviraux chez les femmes enceintes.
Les études réalisées chez l'animal avec la lamivudine ont montré une augmentation de la mortalité
embryonnaire précoce chez le lapin mais pas chez le rat (voir rubrique 5.3). Le passage placentaire de
la lamivudine a été démontré dans l'espèce humaine.
Chez la femme enceinte, les données issues de plus de 1 000 grossesses exposées pendant le premier
trimestre et de plus de 1 000 grossesses exposées pendant les deuxième et troisième trimestres n'ont
mis en évidence aucun effet malformatif ni toxique de la lamivudine sur le fœtus ou le nouveau-né.
Epivir peut être utilisé pendant la grossesse si le traitement est justifié d'un point de vue clinique.
Compte-tenu de ces résultats, le risque malformatif est peu probable dans l'espèce humaine.
Dans le cas d'une grossesse survenant chez une patiente co-infectée par le virus de l'hépatite et traitée
par lamivudine, la possibilité d'une récidive de l'hépatite à l'arrêt du traitement devra être prise en
considération.
Dysfonctionnement mitochondrial
Il a été démontré que les analogues nucléosidiques et nucléotidiques entraînent,
in vitro
et
in vivo,
des
atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été
rapportés chez des nourrissons exposés
in utero
et/ou en période post-natale à des analogues
nucléosidiques (voir rubrique 4.4).
7
Allaitement
Après administration orale, la lamivudine est excrétée dans le lait maternel à des concentrations
comparables à celles mesurées au niveau sérique. Les données issues de plus de 200 paires
"mère/enfant" traitées pour le VIH indiquent que les concentrations sériques de lamivudine chez les
nourrissons allaités par une mère traitée pour le VIH sont très faibles (< 4 % des concentrations
sériques de la mère), et diminuent progressivement jusqu'à être indétectables lorsque les nourrissons
allaités atteignent l'âge de 24 semaines. Aucune donnée n'est disponible concernant l'innocuité de la
lamivudine administrée à des nourrissons de moins de trois mois. Il est recommandé aux femmes
vivant avec le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson afin d’éviter la transmission du VIH.
Fertilité
Des études réalisées chez l’animal ont montré que la lamivudine n'avait pas d’effet sur la fertilité (voir
rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude n’est disponible concernant les effets d’Epivir sur l’aptitude à conduire des véhicules et
à utiliser des machines.
4.8
Effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors du traitement de l'infection par le VIH avec
Epivir.
Les effets indésirables considérés comme pouvant être imputables au traitement sont listés ci-dessous
par classe d’organe et par fréquence absolue. Les fréquences sont définies selon les catégories
suivantes
: très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1
000 à < 1/100),
rare
(≥ 1/10
000 à < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000). Au sein de chaque catégorie, les effets
indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Peu Fréquent
: Neutropénie et anémie (toutes deux parfois sévères), thrombocytopénie.
Très rare
: Aplasie érythrocytaire.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très rare
: Acidose lactique
Affections du système nerveux :
Fréquent
: Céphalées, insomnie.
Très rare
: Neuropathie périphérique (ou paresthésie).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Fréquent
: Toux, symptômes au niveau nasal.
Affections gastro-intestinales :
Fréquent
: Nausées, vomissements, douleur ou crampes abdominales, diarrhée.
Rare
: Pancréatite, élévation de l’amylasémie.
Affections hépatobiliaires :
Peu fréquent
: Elévation transitoire des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT).
Rare
: Hépatite.
8
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquent
: Eruption cutanée, alopécie.
Rare
: Angioedème.
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Fréquent
: Arthralgies, troubles musculaires.
Rare
: Rhabdomyolyse.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Fréquent
: Fatigue, malaise, fièvre.
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent
survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique 4.4).
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l’instauration du traitement par une association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des cas d’affections auto-
immunes (telle que la maladie de Basedow et l’hépatite auto-immune) ont également été
rapportés dans un contexte de restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté varie
davantage, et ces évènements peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement (voir
rubrique 4.4).
Des cas d’ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de
risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association
d’antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n’est pas connue (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
1206 patients pédiatriques (âgés de 3 mois à 17 ans) infectés par le VIH ont été inclus dans l'essai
ARROW (COL105677), parmi lesquels 669 ont reçu de l'abacavir et de la lamivudine administrés en
une ou deux prises journalières (voir rubrique 5.1). Aucun nouveau problème de sécurité n'a été mis en
évidence chez les sujets pédiatriques recevant la posologie recommandée, que ce soit en une ou deux
prises par jour, par rapport aux patients adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé
déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Chez l'animal, l'administration unique de très fortes doses de lamivudine n'a pas entraîné de toxicité
d'organe spécifique. Aucun signe ou symptôme spécifique n'a été identifié à la suite de surdosages
aigus de lamivudine, en dehors de ceux mentionnés dans la section des effets indésirables.
En cas de surdosage, une surveillance médicale avec un éventuel traitement symptomatique est
néanmoins nécessaire. La lamivudine étant dialysable, une hémodialyse continue peut être réalisée en
cas de surdosage, bien que cela n’ait pas été étudié.
9
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmaco-thérapeutique : analogue nucléosidique, code ATC : J05AF05.
Mécanisme d'action
La lamivudine est un analogue nucléosidique actif sur le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH)
et sur le Virus de l'Hépatite B (VHB). Au niveau intracellulaire, la lamivudine est métabolisée en
lamivudine 5’-triphosphate, dérivé actif qui agit principalement par arrêt de l’élongation de la chaîne
d’ADN au niveau de la transcriptase inverse du VIH.
In vitro,
la lamivudine 5’-triphosphate présente
une activité inhibitrice sélective sur la réplication des virus VIH-1 et VIH-2. Elle est également active
sur les souches cliniques de VIH résistantes à la zidovudine. Aucun effet antagoniste n’a été observé
in vitro
avec la lamivudine et les autres médicaments antirétroviraux testés (abacavir, didanosine,
névirapine et zidovudine).
Résistance
La résistance du VIH-1 à la lamivudine résulte de l’apparition de la mutation M184V proche du site
actif de la transcriptase inverse virale. Cette mutation apparaît aussi bien
in vitro
que chez les patients
infectés par le VIH-1 et recevant un traitement antirétroviral contenant de la lamivudine. Les mutants
M184V montrent une importante réduction de la sensibilité à la lamivudine et une diminution de leur
capacité de réplication virale
in vitro.
Des études
in vitro
ont montré que des souches résistantes à la
zidovudine peuvent redevenir sensibles à celle-ci lorsqu'elles ont acquis simultanément une résistance
à la lamivudine. La pertinence clinique de ces résultats n'est cependant pas bien définie.
Des donnés
in vitro
suggèrent que le maintien de la lamivudine dans un traitement anti-rétroviral,
malgré l’émergence de la mutation M184V, permettrait d’obtenir une activité anti-rétrovirale
résiduelle (probablement liée à une réduction de la capacité réplicative du virus). La pertinence
clinique de ces observations n'a pas été établie. En effet, les données cliniques disponibles sont très
limitées et ne permettent pas de tirer de conclusion fiable. Dans tous les cas, l’utilisation d’INTIs actifs
sur le virus est toujours préférable au maintien du traitement par lamivudine. Par conséquent, la
poursuite du traitement par lamivudine malgré l’émergence de la mutation M184V ne devra être
envisagée que dans les cas où aucun autre INTI actif n'est disponible.
Les résistances croisées induites par la mutation M184V de la transcriptase inverse se limitent aux
agents antirétroviraux de la classe des inhibiteurs nucléosidiques. La zidovudine et la stavudine
conservent leur activité antirétrovirale sur les virus VIH-1 résistants à la lamivudine. L'abacavir
conserve son activité antirétrovirale sur les virus VIH-1 résistants à la lamivudine, porteurs de la
mutation M184V uniquement. Les mutants M184V de la transcriptase inverse montrent une
diminution de la sensibilité à la didanosine d'un facteur inférieur à 4 ; la signification clinique de ces
données est inconnue. Les tests de sensibilité
in vitro
ne sont pas standardisés et les résultats peuvent
varier en fonction de facteurs méthodologiques.
In vitro,
la lamivudine présente une faible cytotoxicité sur les lymphocytes du sang circulant, sur les
lymphocytes et monocytes-macrophages en lignée cellulaire continue et sur diverses cellules-souches
médullaires.
Efficacité clinique et sécurité d'emploi
Au cours des essais cliniques, il a été démontré que l’association de la lamivudine à la zidovudine
diminue la charge virale VIH-1 et augmente le taux de lymphocytes CD
4
. Les données d’évolution
clinique de la maladie montrent que la lamivudine associée à la zidovudine diminuent de façon
significative le risque de progression de la maladie et le taux de mortalité.
10
Des études cliniques ont montré que la lamivudine associée à la zidovudine retarde l'émergence des
souches résistantes à la zidovudine chez des personnes sans traitement antirétroviral préalable.
La lamivudine a été largement utilisée comme traitement dans les thérapies antirétrovirales en
association à d'autres agents antirétroviraux de la même classe (INTI) ou d'autres classes (IP,
inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse).
Des études cliniques pédiatriques portant sur l'administration de lamivudine en association avec
d'autres médicaments antirétroviraux (abacavir, névirapine/éfavirenz ou zidovudine) ont montré que le
profil de résistance observé chez les patients pédiatriques était similaire à celui observé chez l'adulte,
en termes de substitutions génotypiques détectées et de leur fréquence relative.
Des études cliniques ont montré que les enfants recevant la solution buvable de lamivudine en
association avec d'autres antirétroviraux en solution buvable développaient plus fréquemment une
résistance virologique comparativement aux enfants recevant la forme comprimé (voir la description
de l'expérience clinique acquise en pédiatrie (étude ARROW) ainsi que la rubrique 5.2).
Les traitements associant plusieurs médicaments antirétroviraux dont la lamivudine se sont montrés
efficaces chez les patients non préalablement traités par antirétroviral ainsi que chez les patients
porteurs de virus avec une mutation M184V.
La relation entre la sensibilité
in vitro
du VIH à la lamivudine et la réponse clinique au traitement est
encore à l’étude.
La lamivudine à une posologie de 100 mg en une prise par jour s'est montrée efficace chez l'adulte
pour le traitement de l'infection chronique par le virus de l'hépatite B (pour plus de renseignements
concernant les études cliniques, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de Zeffix).
Cependant, pour le traitement de l'infection par le VIH, seule une posologie de 300 mg par jour (en
association avec d'autres médicaments antirétroviraux) s'est montrée efficace.
La lamivudine n'a pas été spécifiquement étudiée chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB.
Prise journalière unique (300 mg une fois par jour) :
une étude clinique a démontré la non infériorité
du traitement par Epivir en une prise par jour par rapport à Epivir en deux prises par jour. Ces résultats
ont été obtenus dans une population de patients infectés par le VIH, non préalablement traités par un
antirétroviral et pour la plupart asymptomatiques (classification CDC – stade A).
Population pédiatrique :
Une comparaison des schémas posologiques d'administration d'abacavir et de lamivudine en une prise
versus en deux prises par jour a été effectuée dans une étude clinique multicentrique randomisée,
contrôlée, réalisée chez des patients pédiatriques infectés par le VIH. 1206 patients pédiatriques âgés
de 3 mois à 17 ans ont été inclus dans l'essai ARROW (COL105677) et ont été traités selon les
recommandations posologiques, en fonction des tranches de poids, définies par les lignes directrices
de l'Organisation Mondiale de la Santé
("Antiretroviral therapy of HIV infection in infants and
children, 2006").
Après 36 semaines d'administration d'abacavir et de lamivudine en deux prises
journalières, 669 patients éligibles ont été randomisés afin soit, de continuer le traitement en deux
prises par jour, soit de passer au schéma posologique en une prise journalière unique et ce, pendant un
minimum de 96 semaines. A noter que dans cet essai, aucune donnée clinique chez l'enfant de moins
de un an n'était disponible. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci-dessous :
Réponse virologique basée sur un taux d'ARN VIH-1 plasmatique < 80 copies/ml à la semaine 48
et à la semaine 96, observée avec une administration d'abacavir + lamivudine en une seule prise
11
par jour versus en deux prises par jour selon la randomisation de l'étude ARROW (analyse en
Observé)
Deux prises
Une prise
journalières
journalière unique
N (%)
N (%)
Semaine 0 (après
36 semaines de traitement)
ARN VIH-1 plasmatique
250/331 (76)
237/335 (71)
< 80 c/ml
Différence entre les
-4,8 % (IC 95 % : -11,5 % ; +1,9 %), p=0,16
traitements (une prise par
jour - deux prises par jour)
Semaine 48
ARN VIH-1 plasmatique
242/331 (73)
236/330 (72)
< 80 c/ml
Différence entre les
-1,6% (IC 95% : -8,4 % ; +5,2 %), p=0,65
traitements (une prise par
jour - deux prises par jour)
Semaine 96
ARN VIH-1 plasmatique
234/326 (72)
230/331 (69)
< 80 c/ml
Différence entre les
-2,3% (IC 95% : -9,3 % ; +4,7 %), p=0,52
traitements (une prise par
jour - deux prises par jour)
La non-infériorité du groupe abacavir + lamivudine en une prise journalière unique a été démontrée
par rapport au groupe en deux prises par jour (borne de non-infériorité pré-définie de -12 %) pour le
critère principal d'évaluation : charge virale < 80 c/ml à la semaine 48, ainsi qu'à la semaine 96 (critère
d'évaluation secondaire). Pour tous les autres seuils testés (< 200c/ml, < 400c/ml, < 1 000c/ml), les
résultats étaient dans les limites de cette borne de non-infériorité. Les tests d’hétérogénéité en sous-
groupes pour les posologies en une ou deux prises par jour n'ont mis en évidence aucun effet
significatif du sexe, de l'âge ou de la charge virale au moment de la randomisation. Les conclusions
supportaient la non-infériorité, quelle que soit la méthode d'analyse.
Dans une étude de pharmacocinétique (PENTA 15), quatre patients âgés de moins de 12 mois
contrôlés virologiquement sont passés d’une administration en deux prises journalières à une
administration en une prise journalière unique d'abacavir et de lamivudine en solution buvable. A la
semaine 48, trois patients avaient une charge virale indétectable et un patient avait un taux d'ARN VIH
à 900 copies/ml. Aucun problème de tolérance n'a été observé chez ces patients.
Au moment de la randomisation (administration en une seule prise par jour ou poursuite de
l’administration en deux prises par jour) (Semaine 0), un taux de suppression virologique plus élevé a
été observé chez les patients ayant reçu la forme comprimé par rapport à ceux traités avec une forme
buvable, quel que soit le moment de leur traitement. Ces différences ont été observées au sein de
chacun des différents groupes d'âge étudiés. Cette différence de taux de suppression virologique entre
la forme solution buvable et la forme comprimé s'est maintenue jusqu'à la Semaine 96 avec la
posologie en une seule prise par jour.
12
Proportions de patients avec un taux d'ARN VIH-1 plasmatique < 80 copies/ml selon la
randomisation de l'étude ARROW (administration d'abacavir + lamivudine en une seule prise
par jour versus en deux prises par jour) : analyse en sous-groupe par formulation
Administration en
deux prises par jour
ARN VIH-1
plasmatique < 80
copies/ml
n/N (%)
14/26 (54)
236/305 (77)
13/26 (50)
221/300 (74)
Administration en une
prise par jour
ARN VIH-1
plasmatique < 80
copies/ml
n/N (%)
15/30 (50)
222/305 (73)
17/30 (57)
213/301 (71)
Semaine 0 (après 36 semaines de
traitement)
Administration par solution buvable, quel
que soit le moment du traitement
Administration par comprimé pendant
toute la durée du traitement
Semaine 96
Administration par solution buvable, quel
que soit le moment du traitement
Administration par comprimé pendant
toute la durée du traitement
La résistance génotypique a été analysée sur des échantillons plasmatiques avec un taux d'ARN VIH-1
> 1 000 copies/ml. Des cas de résistance plus nombreux ont été détectés parmi les patients ayant reçu
la solution buvable de lamivudine en association avec d'autres antirétroviraux en solution buvable, par
rapport aux patients ayant reçu des doses similaires d'antirétroviraux sous forme comprimé. Ces
résultats sont cohérents avec les plus faibles taux de suppression virologique observés chez ces
patients.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La lamivudine est bien absorbée au niveau du tractus gastro-intestinal. Sa biodisponibilité par voie
orale est comprise entre 80 et 85 % chez l’adulte. Après administration orale, la valeur moyenne du
T
max
pour obtenir la concentration sérique maximale (C
max
) est d’environ une heure. Sur la base des
données issues d'une étude conduite chez le volontaire sain, les valeurs plasmatiques moyennes de
C
max
et de C
min
de lamivudine, à l'état d'équilibre et après administration de 150 mg de lamivudine
deux fois par jour, sont respectivement de 1,2 µg/ml (coefficient de variation / CV : 24 %) et
0,09 µg/ml (CV : 27 %). La valeur moyenne de l'Aire Sous la Courbe : ASC
0
12h
est de 4,7 µg.h/ml
(CV : 18 %). Après administration de 300 mg de lamivudine une fois par jour, les valeurs moyennes
de C
max
et de C
min
de lamivudine, à l'état d'équilibre, sont de respectivement 2,0 µg/ml (CV : 26 %) et
0,04 µg/ml (CV : 34 %). La valeur moyenne de l'Aire Sous la Courbe (ASC
0
24h
) est de 8,9 µg.h/ml
(CV : 21 %).
En ce qui concerne l’ASC, la C
max
et le T
max
, le comprimé à 150 mg est bioéquivalent
(proportionnellement à la dose) au comprimé à 300 mg. Chez l'adulte, l'administration d'Epivir sous
forme de comprimés est bioéquivalente à celle de la solution buvable en termes d'ASC
et de C
max
.
Des différences ont été observées en termes d'absorption entre la population adulte et la population
pédiatrique (voir "Populations particulières").
L’administration de lamivudine au cours d’un repas entraîne un allongement de la valeur du T
max
et
une diminution de la valeur de la C
max
(diminuée de 47 %). Cependant, la quantité de lamivudine
absorbée (ASC) n’est pas modifiée.
Il n'est pas attendu d'impact sur la qualité pharmaceutique, ni par conséquent de modification de l'effet
clinique, suite à l'administration de comprimés écrasés et mélangés à une petite quantité de nourriture
13
semi-solide ou de liquide. Cette conclusion est basée sur les données physicochimiques et
pharmacocinétiques, en supposant que le patient ingère immédiatement la totalité du comprimé écrasé.
L’administration concomitante de zidovudine entraîne une augmentation de 13 % de l’exposition à la
zidovudine et une augmentation de 28 % de la concentration au pic plasmatique. Cette augmentation
n’est pas significative en termes de tolérance et ne nécessite donc pas d’ajustement posologique.
Distribution
Après injection intraveineuse, le volume moyen de distribution est de 1,3 l/kg. La clairance
systémique moyenne de la lamivudine est d’environ 0,32 l/h/kg, avec une élimination essentiellement
rénale (> 70 %) par le système de transport cationique.
Aux doses thérapeutiques, la lamivudine présente une pharmacocinétique linéaire. La liaison de la
lamivudine à l’albumine plasmatique est faible (< 16 % à 36 % de liaison à l’albumine sérique,
in
vitro).
Un petit nombre d’observations indique que la lamivudine traverse la barrière hémato-méningée et
diffuse dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Deux à quatre heures après administration orale, le
rapport moyen des concentrations LCR/sérum de lamivudine était d’environ 0,12. La pénétration
réelle et le bénéfice clinique de ce passage hémato-méningé ne sont pas connus.
Biotransformation
La demi-vie plasmatique de la lamivudine après administration orale est de 18 à 19 heures et la
fraction active, le triphosphate de lamivudine intracellulaire, a une demi-vie terminale prolongée dans
la cellule (16 à 19 heures) . Dans une étude réalisée chez 60 volontaires sains adultes, une équivalence
pharmacocinétique entre Epivir 300 mg x 1/jour et Epivir 150 mg x 2/jour a été démontrée à l’état
d’équilibre pour les valeurs de l’ASC
24h
et de la C
max
du dérivé triphosphaté intracellulaire.
La lamivudine est essentiellement éliminée par excrétion rénale sous forme inchangée. La possibilité
d’interactions métaboliques entre la lamivudine et d’autres médicaments est faible en raison d’un
métabolisme hépatique limité (5-10 %) et d’une faible liaison aux protéines plasmatiques.
Elimination
Des études chez l’insuffisant rénal ont montré que l’élimination de la lamivudine était altérée en cas
d’atteinte de la fonction rénale. La posologie recommandée pour les patients ayant une clairance de la
créatinine inférieure à 50 ml/min est décrite au paragraphe 4.2.
L’administration concomitante de triméthoprime, composant du cotrimoxazole, augmente l’exposition
à la lamivudine de 40 % aux doses thérapeutiques. Ceci ne nécessite pas d’ajustement posologique,
sauf en cas d’insuffisance rénale (voir rubriques 4.5 et 4.2). L’administration concomitante de
cotrimoxazole et de lamivudine doit être envisagée avec prudence en cas d’insuffisance rénale.
Populations particulières
Enfants :
La biodisponibilité absolue (approximativement 58 - 66 %) de la lamivudine est réduite chez
les enfants âgés de moins de 12 ans. Chez les enfants, l'administration des comprimés en association à
d'autres antirétroviraux en comprimés a entraîné une ASC
et une C
max
plasmatiques plus élevées que
la solution buvable administrée en association à d'autres antirétroviraux en solution buvable. Chez les
enfants traités par la solution buvable de lamivudine selon le schéma posologique recommandé,
l’exposition plasmatique à la lamivudine obtenue était du même ordre de grandeur que celle observée
chez l'adulte. Chez les enfants traités par des comprimés de lamivudine selon le schéma posologique
recommandé, l’exposition plasmatique à la lamivudine était supérieure à celle obtenue chez les enfants
recevant la solution buvable, d'une part du fait que les doses administrées avec le comprimé sont plus
élevées en mg/kg, et d'autre part en raison de la plus grande biodisponibilité du comprimé (voir
14
rubrique 4.2). Les études de pharmacocinétique réalisées en pédiatrie avec les formes comprimé et
solution buvable ont montré que la posologie en une prise journalière unique permettait d'obtenir une
ASC
0-24
équivalente à celle obtenue avec une posologie en deux prises journalières pour une même
dose totale journalière.
Les données de pharmacocinétique chez l’enfant de moins de 3 mois sont limitées. Chez le
nouveau-né âgé d’une semaine, la clairance orale de la lamivudine est réduite comparativement à celle
mesurée chez les enfants plus âgés. Ceci est probablement dû à l’immaturité de la fonction rénale et à
une variabilité de l’absorption. Pour obtenir une imprégnation similaire à celle de l’adulte et des
enfants plus âgés, la posologie appropriée pour le nouveau-né est donc de 4 mg/kg/jour. L'estimation
de la filtration glomérulaire suggère que la posologie de 8 mg/kg/jour est appropriée pour les enfants
âgés de 6 semaines ou plus, afin d’obtenir une imprégnation similaire à celle de l’adulte et de l’enfant.
Les données de pharmacocinétiqes sont issues de 3 études pharmacocinétiques (PENTA 13, PENTA
15 et sous-étude PK de ARROW) portant sur des enfants de moins de 12 ans. Les résultats sont
résumés dans le tableau ci-dessous :
Résumé des ASC
(0-24)
plasmatiques de la lamivudine à l'état d'équilibre (µg.h/ml) et comparaison
statistique pour les posologies en une seule prise par jour versus deux prises par jour à partir des
différentes études
Etude
Groupe d'âge
Lamivudine
administrée en
une seule prise
par jour à la
dose de 8 mg/kg
Moyenne
géométrique
(IC 95 %)
13,0
(11,4 ; 14,9)
9,80
(8,64 ; 11,1)
8.66
(7,46 ;10,1)
Lamivudine
administrée en
deux prises par
jour à la dose de
4 mg/kg
Moyenne
géométrique
(IC 95 %)
12,0
(10,7 ; 13,4)
8,88
(7,67 ; 10,3)
9,48
(7,89 ; 11,40)
Différences entre
une seule prise
par jour versus
deux prises par
jour
Rapport moyen
des moindres
carrés
géométriques
(IC 90 %)
1,09
(0,979 ; 1,20)
1,12
(1,03 ; 1,21)
0,91
(0,79 ; 1,06)
Etude ARROW
Sous – étude PK
Partie 1
PENTA 13
PENTA 15
3 à 12 ans
(N=35)
2 à 12 ans
(N=19)
3 à 36 mois
(N=17)
Dans l'étude PENTA 15, la moyenne géométrique de l'ASC
(0-24)
plasmatique de la lamivudine
(IC 95 %) des quatre patients âgés de moins de 12 mois qui sont passés de deux prises par jour à une
seule prise par jour (voir rubrique 5.1) était de 10,31 (6,26 ; 17,0) µg.h/ml pour la prise en une seule
fois par jour et de 9,24 (4,66 ; 18,3) µg.h/ml pour la prise en deux fois par jour.
Grossesse :
Après administration orale, la pharmacocinétique de la lamivudine en fin de grossesse est
comparable à celle des femmes non enceintes.
5.3
Données de sécurité précliniques
Dans les études de toxicologie animale, l'administration de fortes doses de lamivudine n'a pas entraîné
de toxicité majeure d'organe. Aux doses les plus élevées, des effets mineurs sur certains marqueurs des
fonctions hépatique et rénale ont été observés avec une diminution occasionnelle du poids du foie. Les
seuls effets cliniquement pertinents étaient une diminution du nombre de globules rouges et une
neutropénie.
15
La lamivudine ne s’est pas avérée mutagène dans les tests bactériologiques. Cependant, comme avec
la plupart des analogues nucléosidiques, une activité mutagène a été observée dans un test de
cytogénicité
in vitro
ainsi que dans le test du lymphome de souris. La lamivudine n'est pas
génotoxique
in vivo
aux posologies permettant d'obtenir des concentrations plasmatiques 40 à 50 fois
supérieures à celles qui peuvent être atteintes chez l'Homme. L'activité mutagène
in vitro
de la
lamivudine n'ayant pas été confirmée par les tests
in vivo,
la lamivudine ne devrait pas entraîner de
risque génotoxique chez les patients sous traitement.
Une étude de génotoxicité transplacentaire réalisée chez le singe a comparé la zidovudine seule par
rapport à l'association zidovudine-lamivudine, avec une exposition comparable à l’homme. Chez les
fœtus exposés
in utero
à l'association, cette étude a démontré une incorporation des analogues
nucléosidiques à l'ADN plus importante dans divers organes du fœtus ainsi qu'un nombre plus
important de raccourcissements des télomères, par rapport aux fœtus de singe exposés uniquement à la
zidovudine. La signification clinique de ces résultats n’est pas connue.
Les résultats des études de carcinogénicité à long terme réalisées chez le rat et la souris n'ont pas
montré de potentiel carcinogène pertinent pour l’Homme.
Une étude de fertilité chez le rat a montré que la lamivudine n'a pas d'effet sur la fertilité des animaux
mâles ou femelles.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Noyau :
Cellulose microcristalline (E460)
Glycolate d'amidon sodique
Stéarate de magnésium
Pelliculage :
Hypromellose (E464)
Dioxyde de titane (E171)
Macrogol
Polysorbate 80
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
Noyau :
Cellulose microcristalline (E460)
Glycolate d'amidon sodique
Stéarate de magnésium
Pelliculage :
Hypromellose (E464)
Dioxyde de titane(E171)
Oxyde de fer noir (E172)
Macrogol
Polysorbate 80
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
16
6.3
Durée de conservation
Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Flacons HDPE :
Plaquettes thermoformées PVC/aluminium :
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
Flacons HDPE :
Plaquettes thermoformées PVC/aluminium :
6.4
3 ans.
2 ans.
5 ans.
2 ans.
Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Boîte contenant 60 comprimés, conditionnés en flacons HDPE avec fermeture de sécurité pour enfant
ou sous plaquettes thermoformées en PVC/aluminium.
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
Boîte contenant 30 comprimés, conditionnés en flacons HDPE avec fermeture de sécurité pour enfant
ou sous plaquettes thermoformées en PVC/aluminium.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Pas d’exigence particulière pour l’élimination.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
EU/1/96/015/001 (Flacon)
EU/1/96/015/004 (Plaquettes thermoformées)
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
EU/1/96/015/003 (Flacon)
EU/1/96/015/003 (Plaquettes thermoformées)
17
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Epivir 150 mg Film-coated tablets
Date de première autorisation : 8 août 1996
Date du dernier renouvellement : 28 juillet 2006
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
Date de première autorisation : 15 novembre 2001
Date du dernier renouvellement : 28 juillet 2006
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments :
http://www.ema.europa.eu.
18
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 10 mg/ml, solution buvable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque ml de solution buvable contient 10 mg de lamivudine.
Excipients à effet notoire :
Chaque dose de 15 ml contient 3 g de sucrose (20 % p/v).
Parahydroxybenzoate de méthyle
Parahydroxybenzoate de propyle
Chaque dose de 15 ml contient 300 mg de propylène glycol.
Chaque dose de 15 ml contient 39 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution buvable.
Solution limpide, incolore à jaune pâle.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Epivir est indiqué dans le cadre d’associations antirétrovirales, pour le traitement de l’infection par le
Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH), chez l’adulte et l’enfant.
4.2
Posologie et mode d’administration
La prescription initiale doit être faite par un médecin expérimenté dans la prise en charge de
l’infection par le VIH.
Epivir peut être administré au cours ou en dehors des repas.
Epivir est également disponible sous forme de comprimé pour les patients pesant au moins 14 kg (voir
rubrique 4.4).
Les patients passant de la forme solution buvable au comprimé, ou inversement, doivent respecter les
recommandations posologiques spécifiques à chaque formulation (voir rubrique 5.2).
Pour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés, une autre alternative est d'écraser les
comprimés et de les mélanger à une petite quantité de nourriture semi-solide ou de liquide, le tout
devant être ingéré immédiatement (voir rubrique 5.2).
Adultes, adolescents et enfants (pesant au moins 25 kg) :
La posologie recommandée d’Epivir est de 300 mg par jour. Cette dose peut être administrée soit en
deux prises journalières de 150 mg (15 ml) chacune, soit en une prise journalière unique de 300 mg
(30 ml) (voir rubrique 4.4).
19
Enfants (pesant moins de 25 kg) :
Enfants à partir de un an :
La posologie recommandée d’Epivir est de 0,5 mL/kg (5 mg/kg), deux
fois/jour, ou 1 mL/kg (10 mg/kg) une fois par jour (voir rubriques 4.4 et 4.5).
Enfants âgés de trois mois à un an
: La posologie recommandée est de 0,5 mL/kg (5 mg/kg) deux fois
par jour. Dans le cas où une posologie en deux prises par jour ne serait pas réalisable, la posologie en
une prise par jour (10 mg/kg/jour) peut être envisagée, bien que les données sur son utilisation dans cette
population soient très limitées (voir rubriques 4.4, 5.1 et 5.2).
Enfants de moins de trois mois :
Les données limitées actuellement disponibles sont insuffisantes pour
proposer une recommandation posologique dans cette tranche d’âge (voir rubrique 5.2).
Les patients passant de deux prises journalières à une seule prise journalière devront prendre la dose
journalière unique recommandée (comme décrit ci-dessus), en respectant un intervalle d'environ
12 heures après la dernière des deux prises journalières, puis continuer à prendre la dose recommandée
une fois par jour (comme décrit ci-dessus) environ toutes les 24 heures. Les patients revenant à un
schéma posologique en deux prises journalières devront prendre la première des deux prises
journalières environ 24 heures après la dernière prise journalière unique.
Populations particulières :
Sujets âgés :
aucune donnée spécifique n'est disponible ; toutefois, une attention particulière devra être
portée chez le sujet âgé en raison de modifications liées à l'âge, telles qu'une diminution de la fonction
rénale et une altération des paramètres hématologiques.
Insuffisance rénale :
En cas d'insuffisance rénale modérée à sévère, les concentrations de lamivudine
sont augmentées en raison d’une diminution de sa clairance. La posologie doit donc être adaptée (cf.
tableaux ci-dessous) :
Recommandations posologiques - Adultes, adolescents et enfant (pesant au moins 25 kg):
Clairance de la créatinine
(Cl en ml/min)
Cl
50
30
Cl < 50
15
Cl < 30
5
Cl < 15
Cl < 5
Dose initiale
300 mg (30 ml)
150 mg (15ml)
150 mg (15ml)
150 mg (15ml)
150 mg (15ml)
50 mg (5ml)
Dose d’entretien
300 mg (30 ml) une fois par jour
ou
150 mg (15 ml) deux fois par jour
150 mg (15 ml) une fois par jour
100 mg (10 ml) une fois par jour
50 mg (5 ml) une fois par jour
25 mg (2,5 ml) une fois par jour
ou
Aucune donnée n’est disponible concernant l’utilisation de la lamivudine chez l’enfant insuffisant
rénal. En se basant sur l’hypothèse d’une corrélation similaire chez l’enfant et l’adulte entre la
clairance de la créatinine et celle de la lamivudine, il est recommandé de diminuer la posologie chez
l’enfant insuffisant rénal en fonction de la clairance de la créatinine, ceci dans les mêmes proportions
que celles recommandées chez l’adulte. La solution buvable d'Epivir 10 mg/mL peut être la
formulation la plus adaptée pour atteindre les doses recommandées chez les enfants insuffisants
rénaux âgés de 3 mois et plus et pesant moins de 25 kg.
20
Recommandations posologiques - Enfants âgés d'au moins 3 mois et pesant moins de 25 kg :
Clairance de la créatinine
(Cl en ml/min)
Cl
50
30
Cl < 50
15
Cl < 30
5
Cl < 15
Cl < 5
Dose initiale
10 mg/kg
5 mg/kg
5 mg/kg
5 mg/kg
5 mg/kg
1,6 mg/kg
Dose d’entretien
10 mg/kg une fois par jour
5 mg/kg deux fois par jour
5 mg/kg une fois par jour
3,3 mg/kg une fois par jour
1,6 mg/kgune fois par jour
0,9 mg/kg une fois par jour
ou
Insuffisance hépatique :
En cas d'insuffisance hépatique modérée à sévère, les paramètres
pharmacocinétiques de la lamivudine ne sont pas significativement altérés. Aussi, aucun ajustement
posologique n'est nécessaire chez ces patients, excepté si l'insuffisance hépatique est associée à une
insuffisance rénale.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
L’utilisation d’Epivir en monothérapie n’est pas recommandée.
Atteinte rénale :
En cas d’insuffisance rénale modérée à sévère, la demi-vie plasmatique de la
lamivudine est augmentée en raison d'une diminution de sa clairance rénale. La posologie doit donc
être ajustée (voir rubrique 4.2).
Trithérapie comportant deux analogues nucléosidiques et un analogue nucléotidique :
Des taux élevés
d'échec virologique et d’émergence de résistance ont été rapportés à un stade précoce lorsque la
lamivudine était associée au ténofovir disoproxil fumarate et à l'abacavir ainsi qu’au ténofovir
disoproxil fumarate et à la didanosine selon un schéma posologique en une prise par jour.
Infections opportunistes :
L'apparition d'infections opportunistes ou d’autres complications liées à
l'évolution de l'infection par le VIH reste possible sous Epivir comme avec les autres traitements
antirétroviraux. Une surveillance clinique adaptée, par un médecin expérimenté dans le traitement de
l’infection par le VIH, demeure donc nécessaire.
Pancréatite :
De rares cas de pancréatite ont été observés. Cependant, la responsabilité respective des
traitements antirétroviraux et de l'évolution de l'infection par le VIH n'a pas pu être formellement
établie. Le traitement par Epivir doit être interrompu immédiatement en cas de signes cliniques ou
biologiques évocateurs de pancréatite.
Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d’une exposition in utero :
Les analogues
nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur la fonction mitochondriale, l’effet
le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine. Des cas de
dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH,
exposés
in utero
et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques ; il s’agissait
majoritairement d’associations comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement
rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques
(hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ont souvent été transitoires. Des troubles
neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions,
troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est
pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé
in utero
à des
analogues nucléos(t)idiques qui présente des manifestations cliniques sévères d’étiologie inconnue, en
21
particulier des manifestations neurologiques. Ces données ne modifient pas les recommandations
actuelles nationales quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la
prévention de la transmission materno-fœtale du VIH.
Poids corporel et paramètres métaboliques :
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux
de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles
modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les
augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu’il existe un effet du traitement,
aucun lien n’est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral.
Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en
vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge en
fonction du tableau clinique.
Syndrome de Restauration Immunitaire :
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit
immunitaire sévère au moment de l’instauration du traitement par association d’antirétroviraux, une
réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître
et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions
ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l’instauration du
traitement par association d’antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à
cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à
Pneumocystis jirovecii
(souvent désignées par PPC). Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et
un traitement doit être instauré si nécessaire. Des cas d’affections auto-immunes (telle que la maladie
de Basedow et l’hépatite auto-immune) ont également été rapportés dans un contexte de restauration
immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté varie davantage, et ces évènements peuvent
survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement.
Atteinte hépatique :
Si la lamivudine est utilisée concomitamment pour le traitement de l'infection par
le VIH et par le virus de l'hépatite B, des informations supplémentaires sur l'utilisation de la
lamivudine dans le traitement de l'hépatite B sont disponibles dans le Résumé des Caractéristiques du
Produit (RCP) de Zeffix.
Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux
présentent un risque accru de développer des événements indésirables hépatiques sévères et
potentiellement fatals. En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou
C, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de ces médicaments
Si le traitement par Epivir est interrompu chez des patients co-infectés par le virus de l'hépatite B, il
est recommandé de procéder à une surveillance régulière de la fonction hépatique et des marqueurs de
la réplication du VHB, l'interruption de la lamivudine pouvant entraîner une exacerbation de l'hépatite
(cf. RCP de Zeffix).
Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique
active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée
d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces
patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement
devra être envisagé (voir rubrique 4.8).
Excipients :
Les patients diabétiques doivent être informés que chaque dose (150 mg = 15 ml) contient
3 g de saccharose.
Les patients ayant un problème héréditaire rare d’intolérance au fructose, de malabsorption glucose-
galactose ou une insuffisance sucrase-isomaltase ne doivent pas prendre ce médicament.
Epivir contient du parahydroxybenzoate de méthyle et du parahydroxybenzoate de propyle. Cela peut
causer des réactions allergiques (réactions tardives possibles).
Ce médicament contient 39 mg de sodium par dose de 15 ml, ce qui équivaut à 1,95 % de l’apport
alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium pour un adulte.
22
Population pédiatrique :
Dans une étude réalisée chez des patients pédiatriques (voir rubrique 5.1 -
étude ARROW), une diminution des taux de suppression virale et une augmentation de la fréquence de
résistance virale ont été rapportés chez les enfants recevant Epivir sous forme de solution buvable en
comparaison à ceux recevant la forme comprimé.
L’administration sous forme de comprimé uniquement doit dans la mesure du possible être privilégiée
chez l’enfant, quel que soit le traitement. La solution buvable d’Epivir ne doit être co-administrée avec
des médicaments contenant du sorbitol qu’en cas d’impossibilité d’administrer le traitement sous
forme de comprimé uniquement, et à condition que le bénéfice attendu du traitement l’emporte sur les
risques potentiels, y compris celui d’une diminution de la suppression virologique. Lorsqu’Epivir est
utilisé avec des médicaments administrés de façon chronique contenant du sorbitol [par exemple :
Ziagen solution buvable], des contrôles plus fréquents de la charge virale du VIH-1 doivent être
envisagés. Bien que non étudié, un effet similaire est attendu avec d’autres polyols à action osmotique
ou alcools monosaccharidiques (ex : xylitol, mannitol, lactitol, maltitol) (voir rubrique 4.5).
Ostéonécrose
: L’étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l’utilisation de corticoïdes,
la consommation d’alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé),
cependant des cas d’ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé
de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d’antirétroviraux au long cours. Il
est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s’ils éprouvent des douleurs et des arthralgies,
une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.
Interactions médicamenteuses :
Epivir ne doit pas être pris avec un autre médicament contenant de la
lamivudine ou un médicament contenant de l'emtricitabine (voir rubrique 4.5).
L'association de la lamivudine et de la cladribine n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction
Les études d’interactions n’ont été réalisées que chez l’adulte.
La probabilité d’interactions métaboliques est faible en raison du métabolisme réduit, de la faible
liaison aux protéines plasmatiques et de l’élimination essentiellement rénale de la lamivudine.
L’administration de triméthoprime (160 mg) et de sulfaméthoxazole (800 mg) entraîne une
augmentation de 40 % de l’exposition à la lamivudine en raison du triméthoprime ; il n’y a pas
d’interaction avec le sulfaméthoxazole. Il n’est cependant pas nécessaire d’adapter la posologie de la
lamivudine, sauf en cas d’insuffisance rénale (voir rubrique 4.2). La lamivudine ne modifie pas la
pharmacocinétique du triméthoprime ou du sulfaméthoxazole. Lorsque l’administration concomitante
est indiquée, une surveillance clinique est nécessaire. La co-administration de lamivudine et de fortes
doses de cotrimoxazole pour le traitement des pneumonies à
Pneumocystis jirovecii
(PPC) et de la
toxoplasmose est déconseillée.
Des interactions potentielles avec d’autres traitements médicamenteux concomitants doivent être
envisagées, en particulier avec les médicaments à élimination essentiellement rénale par sécrétion
tubulaire active, via le système de transport cationique (ex. : triméthoprime). D’autres médicaments
(ex. : ranitidine, cimétidine), éliminés partiellement par ce mécanisme, n’ont pas montré d’interaction
avec la lamivudine. Les analogues nucléosidiques (ex. : didanosine et zidovudine), ne sont pas
éliminés par ce mécanisme et la probabilité d’interaction avec la lamivudine est faible.
Une augmentation modérée de la C
max
(28 %) de la zidovudine a été observée lors de la
co-administration de lamivudine. Cependant, l’exposition totale (ASC : Aire Sous la Courbe) à la
zidovudine n’est pas modifiée de façon significative. La zidovudine n’a pas d’effet sur la
pharmacocinétique de la lamivudine (voir rubrique 5.2).
23
Epivir ne doit pas être administré de façon concomitante avec d'autres analogues de la cytidine, telle
que l'emtricitabine, en raison de leurs similarités. Par ailleurs, Epivir ne doit pas être pris avec d’autres
médicaments contenant de la lamivudine (voir rubrique 4.4).
In vitro,
la lamivudine inhibe la phosphorylation intracellulaire de la cladribine, entraînant un risque
potentiel de perte d’efficacité de la cladribine en cas d’association de ces deux molécules en pratique
clinique. Des données cliniques sont également en faveur d’une possible interaction entre la
lamivudine et la cladribine. Par conséquent, l'utilisation concomitante de lamivudine et de cladribine
n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
Le métabolisme de la lamivudine ne fait pas intervenir l’isoenzyme CYP3A, les interactions avec
d’autres médicaments métabolisés par le cytochrome P450 sont donc peu probables (ex. : IP).
La co-administration de solution de sorbitol (3,2 g, 10,2 g, 13,4 g) et d’une dose unique de 300 mg de
solution buvable de lamivudine a entrainé des diminutions dose-dépendantes de l’exposition à la
lamivudine (ASC
) de 14%, 32% et 36% ainsi que de la C
max
de la lamivudine de 28 %, 52 % et 55 %
chez l’adulte. La co-administration chronique d’Epivir avec des médicaments contenant du sorbitol ou
d’autres polyols à action osmotique ou alcools monosaccharidiques (ex : xylitol, mannitol, lactitol,
maltitol) doit, dans la mesure du possible, être évitée. Si elle ne peut être évitée, des contrôles plus
fréquents de la charge virale du VIH-1 doivent être envisagés (voir rubrique 4.4).
4.6
Fécondité, grossesse et allaitement
Grossesse
En règle générale, l’utilisation des antirétroviraux pour traiter l'infection par le VIH chez les femmes
enceintes, et par conséquent réduire le risque de transmission verticale du VIH chez le nourrisson,
nécessite de prendre en compte les données obtenues chez l'animal ainsi que l’expérience clinique
acquise avec les antirétroviraux chez les femmes enceintes.
Les études réalisées chez l'animal avec la lamivudine ont montré une augmentation de la mortalité
embryonnaire précoce chez le lapin mais pas chez le rat (voir rubrique 5.3). Le passage placentaire de
la lamivudine a été démontré dans l'espèce humaine.
Chez la femme enceinte, les données issues de plus de 1 000 grossesses exposées pendant le premier
trimestre et de plus de 1 000 grossesses exposées pendant les deuxième et troisième trimestres n'ont
mis en évidence aucun effet malformatif ni toxique de la lamivudine sur le fœtus ou le nouveau-né.
Epivir peut être utilisé pendant la grossesse si le traitement est justifié d'un point de vue clinique.
Compte-tenu de ces résultats, le risque malformatif est peu probable dans l'espèce humaine.
Dans le cas d'une grossesse survenant chez une patiente co-infectée par le virus de l'hépatite et traitée
par lamivudine, la possibilité d'une récidive de l'hépatite à l'arrêt du traitement devra être prise en
considération.
Dysfonctionnement mitochondrial
Il a été démontré que les analogues nucléosidiques et nucléotidiques entraînent,
in vitro
et
in vivo,
des
atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été
rapportés chez des nourrissons exposés
in utero
et/ou en période post-natale à des analogues
nucléosidiques (voir rubrique 4.4).
Allaitement
Après administration orale, la lamivudine est excrétée dans le lait maternel à des concentrations
comparables à celles mesurées au niveau sérique. Les données issues de plus de 200 paires
"mère/enfant" traitées pour le VIH indiquent que les concentrations sériques de lamivudine chez les
nourrissons allaités par une mère traitée pour le VIH sont très faibles (< 4 % des concentrations
24
sériques de la mère), et diminuent progressivement jusqu'à être indétectables lorsque les nourrissons
allaités atteignent l'âge de 24 semaines. Aucune donnée n'est disponible concernant l'innocuité de la
lamivudine administrée à des nourrissons de moins de trois mois. Il est recommandé aux femmes
vivant avec le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson afin d’éviter la transmission du VIH.
Fertilité
Des études réalisées chez l’animal ont montré que la lamivudine n'avait pas d’effet sur la fertilité (voir
rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude n’est disponible concernant les effets d’Epivir sur l’aptitude à conduire des véhicules et
à utiliser des machines.
4.8
Effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors du traitement de l'infection par le VIH avec
Epivir.
Les effets indésirables considérés comme pouvant être imputables au traitement sont listés ci-dessous
par classe d’organe et par fréquence absolue. Les fréquences sont définies selon les catégories
suivantes
: très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1
000 à < 1/100),
rare
(≥ 1/10
000 à < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000). Au sein de chaque catégorie, les effets
indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Peu Fréquent
: Neutropénie et anémie (toutes deux parfois sévères), thrombocytopénie.
Très rare
: Aplasie érythrocytaire.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très rare
: Acidose lactique
Affections du système nerveux :
Fréquent
: Céphalées, insomnie.
Très rare
: Neuropathie périphérique (ou paresthésie).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Fréquent
: Toux, symptômes au niveau nasal.
Affections gastro-intestinales :
Fréquent
: Nausées, vomissements, douleur ou crampes abdominales, diarrhée.
Rare
: Pancréatite, élévation de l’amylasémie.
Affections hépatobiliaires :
Peu fréquent
: Elévation transitoire des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT).
Rare
: Hépatite.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquent
: Eruption cutanée, alopécie.
Rare
: Angioedème.
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Fréquent
: Arthralgies, troubles musculaires.
Rare
: Rhabdomyolyse.
25
Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
Fréquent
: Fatigue, malaise, fièvre.
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent
survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique 4.4).
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l’instauration du traitement par une association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des cas d’affections auto-
immunes (telle que la maladie de Basedow et l’hépatite auto-immune) ont également été
rapportés dans un contexte de restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté varie
davantage, et ces évènements peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement (voir
rubrique 4.4).
Des cas d’ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de
risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association
d’antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n’est pas connue (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
1206 patients pédiatriques (âgés de 3 mois à 17 ans) infectés par le VIH ont été inclus dans l'essai
ARROW (COL105677), parmi lesquels 669 ont reçu de l'abacavir et de la lamivudine administrés en
une ou deux prises journalières (voir rubrique 5.1). Aucun nouveau problème de sécurité n'a été mis en
évidence chez les sujets pédiatriques recevant la posologie recommandée, que ce soit en une ou deux
prises par jour, par rapport aux patients adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé
déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
4.9
Surdosage
Chez l'animal, l'administration unique de très fortes doses de lamivudine n'a pas entraîné de toxicité
d'organe spécifique. Aucun signe ou symptôme spécifique n'a été identifié à la suite de surdosages
aigus de lamivudine, en dehors de ceux mentionnés dans la section des effets indésirables.
En cas de surdosage, une surveillance médicale avec un éventuel traitement symptomatique est
néanmoins nécessaire. La lamivudine étant dialysable, une hémodialyse continue peut être réalisée en
cas de surdosage, bien que cela n’ait pas été étudié.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmaco-thérapeutique : analogue nucléosidique, code ATC : J05AF05.
Mécanisme d'action
La lamivudine est un analogue nucléosidique actif sur le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH)
et sur le Virus de l'Hépatite B (VHB). Au niveau intracellulaire, la lamivudine est métabolisée en
lamivudine 5’-triphosphate, dérivé actif qui agit principalement par arrêt de l’élongation de la chaîne
d’ADN au niveau de la transcriptase inverse du VIH.
In vitro,
la lamivudine 5’-triphosphate présente
une activité inhibitrice sélective sur la réplication des virus VIH-1 et VIH-2. Elle est également active
sur les souches cliniques de VIH résistantes à la zidovudine. Aucun effet antagoniste n’a été observé
26
in vitro
avec la lamivudine et les autres médicaments antirétroviraux testés (abacavir, didanosine,
névirapine et zidovudine).
Résistance
La résistance du VIH-1 à la lamivudine résulte de l’apparition de la mutation M184V proche du site
actif de la transcriptase inverse virale. Cette mutation apparaît aussi bien
in vitro
que chez les patients
infectés par le VIH-1 et recevant un traitement antirétroviral contenant de la lamivudine. Les mutants
M184V montrent une importante réduction de la sensibilité à la lamivudine et une diminution de leur
capacité de réplication virale
in vitro.
Des études
in vitro
ont montré que des souches résistantes à la
zidovudine peuvent redevenir sensibles à celle-ci lorsqu'elles ont acquis simultanément une résistance
à la lamivudine. La pertinence clinique de ces résultats n'est cependant pas bien définie.
Des donnés
in vitro
suggèrent que le maintien de la lamivudine dans un traitement anti-rétroviral,
malgré l’émergence de la mutation M184V, permettrait d’obtenir une activité anti-rétrovirale
résiduelle (probablement liée à une réduction de la capacité réplicative du virus). La pertinence
clinique de ces observations n'a pas été établie. En effet, les données cliniques disponibles sont très
limitées et ne permettent pas de tirer de conclusion fiable. Dans tous les cas, l’utilisation d’INTIs actifs
sur le virus est toujours préférable au maintien du traitement par lamivudine. Par conséquent, la
poursuite du traitement par lamivudine malgré l’émergence de la mutation M184V ne devra être
envisagée que dans les cas où aucun autre INTI actif n'est disponible.
Les résistances croisées induites par la mutation M184V de la transcriptase inverse se limitent aux
agents antirétroviraux de la classe des inhibiteurs nucléosidiques. La zidovudine et la stavudine
conservent leur activité antirétrovirale sur les virus VIH-1 résistants à la lamivudine. L'abacavir
conserve son activité antirétrovirale sur les virus VIH-1 résistants à la lamivudine, porteurs
uniquement de la mutation M184V. Les mutants M184V de la transcriptase inverse montrent une
diminution de la sensibilité à la didanosine d'un facteur inférieur à 4 ; la signification clinique de ces
données est inconnue. Les tests de sensibilité
in vitro
ne sont pas standardisés et les résultats peuvent
varier en fonction de facteurs méthodologiques.
In vitro,
la lamivudine présente une faible cytotoxicité sur les lymphocytes du sang circulant, sur les
lymphocytes et monocytes-macrophages en lignée cellulaire continue et sur diverses cellules-souches
médullaires.
Efficacité clinique et sécurité d'emploi :
Au cours des essais cliniques, il a été démontré que l’association de la lamivudine à la zidovudine
diminue la charge virale VIH-1 et augmente le taux de lymphocytes CD
4
. Les données d’évolution
clinique de la maladie montrent que la lamivudine associée à la zidovudine diminuent de façon
significative le risque de progression de la maladie et le taux de mortalité.
Des études cliniques ont montré que la lamivudine associée à la zidovudine retarde l'émergence des
souches résistantes à la zidovudine chez des personnes sans traitement antirétroviral préalable.
La lamivudine a été largement utilisée comme traitement dans les thérapies antirétrovirales en
association à d'autres agents antirétroviraux de la même classe (INTI) ou d'autres classes (IP,
inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse).
Des études cliniques pédiatriques portant sur l'administration de lamivudine en association avec
d'autres médicaments antirétroviraux (abacavir, névirapine/éfavirenz ou zidovudine) ont montré que le
profil de résistance observé chez les patients pédiatriques était similaire à celui observé chez l'adulte,
en termes de substitutions génotypiques détectées et de leur fréquence relative.
Des études cliniques ont montré que les enfants recevant la solution buvable de lamivudine en
association avec d'autres antirétroviraux en solution buvable développaient plus fréquemment une
27
résistance virologique comparativement aux enfants recevant la forme comprimé (voir la description
de l’expérience clinique acquise en pédiatrie (étude ARROW) ainsi que la rubrique 5.2).
Les traitements associant plusieurs médicaments antirétroviraux dont la lamivudine se sont montrés
efficaces chez les patients non préalablement traités par antirétroviral ainsi que chez les patients
porteurs de virus avec une mutation M184V.
La relation entre la sensibilité
in vitro
du VIH à la lamivudine et la réponse clinique au traitement est
encore à l’étude.
La lamivudine à une posologie de 100 mg en une prise par jour s'est montrée efficace chez l'adulte
pour le traitement de l'infection chronique par le virus de l'hépatite B (pour plus de renseignements
concernant les études cliniques, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de Zeffix).
Cependant, pour le traitement de l'infection par le VIH, seule une posologie de 300 mg par jour (en
association avec d'autres médicaments antirétroviraux) s'est montrée efficace.
La lamivudine n'a pas été spécifiquement étudiée chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB.
Prise journalière unique (300 mg une fois par jour) :
une étude clinique a démontré la non infériorité
du traitement par Epivir en une prise par jour par rapport à Epivir en deux prises par jour. Ces résultats
ont été obtenus dans une population de patients infectés par le VIH, non préalablement traités par un
antirétroviral et pour la plupart asymptomatiques (classification CDC – stade A).
Population pédiatrique :
Une comparaison des schémas posologiques d'administration d'abacavir et de lamivudine en une prise
versus en deux prises par jour a été effectuée dans une étude clinique multicentrique randomisée,
contrôlée, réalisée chez des patients pédiatriques infectés par le VIH. 1206 patients pédiatriques âgés
de 3 mois à 17 ans ont été inclus dans l'essai ARROW (COL105677) et ont été traités selon les
recommandations posologiques, en fonction des tranches de poids, définies par les lignes directrices
de l'Organisation Mondiale de la Santé
("Antiretroviral therapy of HIV infection in infants and
children, 2006").
Après 36 semaines d'administration d'abacavir et de lamivudine en deux prises
journalières, 669 patients éligibles ont été randomisés afin soit, de continuer le traitement en deux
prises par jour, soit de passer au schéma posologique en une prise journalière unique et ce, pendant un
minimum de 96 semaines. A noter que dans cet essai, aucune donnée clinique chez l'enfant de moins
de un an n'était disponible. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci-dessous :
Réponse virologique basée sur un taux d'ARN VIH-1 plasmatique < 80 copies/ml à la semaine 48
et à la semaine 96, observée avec une administration d'abacavir + lamivudine en une seule prise
28
par jour versus en deux prises par jour selon la randomisation de l'étude ARROW (analyse en
Observé)
Deux prises
Une prise
journalières
journalière unique
N (%)
N (%)
Semaine 0 (après
36 semaines de traitement)
ARN VIH-1 plasmatique
250/331 (76)
237/335 (71)
< 80 c/ml
Différence entre les
-4,8 % (IC 95 % : -11,5 % ; +1,9 %), p=0,16
traitements (une prise par jour
- deux prises par jour)
Semaine 48
ARN VIH-1 plasmatique
242/331 (73)
236/330 (72)
< 80 c/ml
Différence entre les
-1,6% (IC 95% : -8,4 % ; +5,2 %), p=0,65
traitements (une prise par jour
- deux prises par jour)
Semaine 96
ARN VIH-1 plasmatique
234/326 (72)
230/331 (69)
< 80 c/ml
Différence entre les
-2,3% (IC 95% : -9,3 % ; +4,7 %), p=0,52
traitements (une prise par jour
- deux prises par jour)
La non-infériorité du groupe abacavir + lamivudine en une prise journalière unique a été démontrée
par rapport au groupe en deux prises par jour (borne de non-infériorité pré-définie de -12 %) pour le
critère principal d'évaluation : charge virale < 80 c/ml à la semaine 48, ainsi qu'à la semaine 96 (critère
d'évaluation secondaire). Pour tous les autres seuils testés (< 200c/ml, < 400c/ml, < 1 000c/ml), les
résultats étaient dans les limites de cette borne de non-infériorité. Les tests d’hétérogénéité en sous-
groupes pour les posologies en une ou deux prises par jour n'ont mis en évidence aucun effet
significatif du sexe, de l'âge ou de la charge virale au moment de la randomisation. Les conclusions
supportaient la non-infériorité, quelle que soit la méthode d'analyse.
Dans une étude de pharmacocinétique (PENTA 15), quatre patients âgés de moins de 12 mois
contrôlés virologiquement sont passés d’une administration en deux prises journalières à une
administration en une prise journalière unique d'abacavir et de lamivudine en solution buvable. A la
semaine 48, trois patients avaient une charge virale indétectable et un patient avait un taux d'ARN VIH
à 900 copies/ml. Aucun problème de tolérance n'a été observé chez ces patients.
Au moment de la randomisation (administration en une seule prise par jour ou poursuite de
l’administration en deux prises par jour) (Semaine 0), un taux de suppression virologique plus élevé a
été observé chez les patients ayant reçu la forme comprimé par rapport à ceux traités avec une forme
buvable, quel que soit le moment de leur traitement. Ces différences ont été observées au sein de
chacun des différents groupes d'âge étudiés. Cette différence de taux de suppression virologique entre
la forme solution buvable et la forme comprimé s'est maintenue jusqu'à la Semaine 96 avec la
posologie en une seule prise par jour.
29
Proportions de patients avec un taux d'ARN VIH-1 plasmatique < 80 copies/ml selon la
randomisation de l'étude ARROW (administration d'abacavir + lamivudine en une seule prise
par jour versus en deux prises par jour) : analyse en sous-groupe par formulation
Administration en
deux prises par jour
ARN VIH-1
plasmatique < 80
copies/ml
n/N (%)
14/26 (54)
236/305 (77)
13/26 (50)
221/300 (74)
Administration en une
prise par jour
ARN VIH-1
plasmatique < 80
copies/ml
n/N (%)
15/30 (50)
222/305 (73)
17/30 (57)
213/301 (71)
Semaine 0 (après 36 semaines de
traitement)
Administration par solution buvable, quel
que soit le moment du traitement
Administration par comprimé pendant
toute la durée du traitement
Semaine 96
Administration par solution buvable, quel
que soit le moment du traitement
Administration par comprimé pendant
toute la durée du traitement
La résistance génotypique a été analysée sur des échantillons plasmatiques avec un taux d'ARN VIH-1
> 1 000 copies/ml. Des cas de résistance plus nombreux ont été détectés parmi les patients ayant reçu
la solution buvable de lamivudine en association avec d'autres antirétroviraux en solution buvable, par
rapport aux patients ayant reçu des doses similaires d'antirétroviraux sous forme comprimé. Ces
résultats sont cohérents avec les plus faibles taux de suppression virologique observés chez ces
patients.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La lamivudine est bien absorbée au niveau du tractus gastro-intestinal. Sa biodisponibilité par voie
orale est comprise entre 80 et 85 % chez l’adulte. Après administration orale, la valeur moyenne du
T
max
pour obtenir la concentration sérique maximale (C
max
) est d’environ une heure. Sur la base des
données issues d'une étude conduite chez le volontaire sain, les valeurs plasmatiques moyennes de
C
max
et de C
min
de lamivudine, à l'état d'équilibre et après administration de 150 mg de lamivudine
deux fois par jour, sont respectivement de 1,2 µg/ml (coefficient de variation / CV : 24 %) et
0,09 µg/ml (CV : 27 %). La valeur moyenne de l'Aire Sous la Courbe : ASC
0
12h
est de 4,7 µg.h/ml
(CV : 18 %). Après administration de 300 mg de lamivudine une fois par jour, les valeurs moyennes
de C
max
et de C
min
de lamivudine, à l'état d'équilibre, sont de respectivement 2,0 µg/ml (CV : 26 %) et
0,04 µg/ml (CV : 34 %). La valeur moyenne de l'Aire Sous la Courbe (ASC
0
24h
) est de 8,9 µg.h/ml
(CV : 21 %).
L’administration de lamivudine au cours d’un repas entraîne un allongement de la valeur du T
max
et
une diminution de la valeur de la C
max
(diminuée de 47 %). Cependant, la quantité de lamivudine
absorbée (ASC) n’est pas modifiée.
Il n'est pas attendu d'impact sur la qualité pharmaceutique, ni par conséquent de modification de l'effet
clinique, suite à l'administration de comprimés écrasés et mélangés à une petite quantité de nourriture
semi-solide ou de liquide. Cette conclusion est basée sur les données physicochimiques et
pharmacocinétiques, en supposant que le patient ingère immédiatement la totalité du comprimé écrasé.
L’administration concomitante de zidovudine entraîne une augmentation de 13 % de l’exposition à la
zidovudine et une augmentation de 28 % des taux de pic plasmatique. Cette augmentation n’est pas
significative en termes de tolérance et ne nécessite donc pas d’ajustement posologique.
30
Distribution
Après injection intraveineuse, le volume moyen de distribution est de 1,3 l/kg. La clairance
systémique moyenne de la lamivudine est d’environ 0,32 l/h/kg, avec une élimination essentiellement
rénale (> 70 %) par le système de transport cationique.
Aux doses thérapeutiques, la lamivudine présente une pharmacocinétique linéaire. La liaison de la
lamivudine à l’albumine plasmatique est faible (< 16 % à 36 % de liaison à l’albumine sérique,
in
vitro).
Un petit nombre d’observations indique que la lamivudine traverse la barrière hémato-méningée et
diffuse dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Deux à quatre heures après administration orale, le
rapport moyen des concentrations LCR/sérum de lamivudine était d’environ 0,12. La pénétration
réelle et le bénéfice clinique de ce passage hémato-méningé ne sont pas connus.
Biotransformation
La demi-vie plasmatique de la lamivudine après administration orale est de 18 à 19 heures et la
fraction active, le triphosphate de lamivudine intracellulaire, a une demi-vie terminale prolongée dans
la cellule (16 à 19 heures). Dans une étude réalisée chez 60 volontaires sains adultes, une équivalence
pharmacocinétique entre Epivir 300 mg x 1/jour et Epivir 150 mg x 2/jour a été démontrée à l’état
d’équilibre pour les valeurs de l’ASC
24h
et de la C
max
du dérivé triphosphaté intracellulaire.
La lamivudine est essentiellement éliminée par excrétion rénale sous forme inchangée. La possibilité
d’interactions métaboliques entre la lamivudine et d’autres médicaments est faible en raison d’un
métabolisme hépatique limité (5-10 %) et d’une faible liaison aux protéines plasmatiques.
Elimination
Des études chez l’insuffisant rénal ont montré que l’élimination de la lamivudine était altérée en cas
d’atteinte de la fonction rénale. La posologie recommandée pour les patients ayant une clairance de la
créatinine inférieure à 50 ml/min est décrite au paragraphe 4.2.
L’administration concomitante de triméthoprime, composant du cotrimoxazole, augmente l’exposition
à la lamivudine de 40% aux doses thérapeutiques. Ceci ne nécessite pas d’ajustement posologique,
sauf en cas d’insuffisance rénale (voir rubriques 4.5 et 4.2). L’administration concomitante du
cotrimoxazole et de lamivudine doit être envisagée avec prudence en cas d’insuffisance rénale.
Populations particulières
Enfants :
La biodisponibilité absolue (approximativement 58 - 66 %) de la lamivudine est réduite chez
les enfants âgés de moins de 12 ans. Chez les enfants, l'administration des comprimés en association à
d'autres antirétroviraux en comprimés a entraîné une ASC
et une C
max
plasmatiques plus élevées que
la solution buvable administrée en association à d'autres antirétroviraux en solution buvable. Chez les
enfants traités par la solution buvable de lamivudine selon le schéma posologique recommandé,
l’exposition plasmatique à la lamivudine obtenue était du même ordre de grandeur que celle observée
chez l'adulte. Chez les enfants traités par des comprimés de lamivudine selon le schéma posologique
recommandé, l’exposition plasmatique à la lamivudine était supérieure à celle obtenue chez les enfants
recevant la solution buvable, d'une part du fait que les doses administrées avec le comprimé sont plus
élevées en mg/kg, et d'autre part en raison de la plus grande biodisponibilité du comprimé (voir
rubrique 4.2). Les études de pharmacocinétique réalisées en pédiatrie avec les formes comprimé et
solution buvable ont montré que la posologie en une prise journalière unique permettait d'obtenir une
ASC
0-24
équivalente à celle obtenue avec une posologie en deux prises journalières pour une même
dose totale journalière.
Les données de pharmacocinétique chez l’enfant de moins de 3 mois sont limitées. Chez le
nouveau-né âgé d’une semaine, la clairance orale de la lamivudine est réduite comparativement à celle
31
mesurée chez les enfants plus âgés. Ceci est probablement dû à l’immaturité de la fonction rénale et à
une variabilité de l’absorption. Pour obtenir une imprégnation similaire à celle de l’adulte et des
enfants plus âgés, la posologie appropriée pour le nouveau-né est donc de 4 mg/kg/jour. L'estimation
de la filtration glomérulaire suggère que la posologie de 8 mg/kg/jour est appropriée pour les enfants
âgés de 6 semaines ou plus, afin d’obtenir une imprégnation similaire à celle de l’adulte et de l’enfant.
Les données de pharmacocinétiqes sont issues de 3 études pharmacocinétiques (PENTA 13, PENTA
15 et sous-étude PK de ARROW) portant sur des enfants de moins de 12 ans. Les résultats sont
résumés dans le tableau ci-dessous :
Résumé des ASC
(0-24)
plasmatiques de la lamivudine à l'état d'équilibre (µg.h/ml) et comparaison
statistique pour les posologies en une seule prise par jour versus deux prises par jour à partir des
différentes études
Etude
Groupe d'âge
Lamivudine
administrée en
une seule prise
par jour à la
dose de 8 mg/kg
Moyenne
géométrique
(IC 95 %)
13,0
(11,4 ; 14,9)
9,80
(8,64 ; 11,1)
8.66
(7,46 ;10,1)
Lamivudine
administrée en
deux prises par
jour à la dose de
4 mg/kg
Moyenne
géométrique
(IC 95 %)
12,0
(10,7 ; 13,4)
8,88
(7,67 ; 10,3)
9,48
(7,89 ; 11,40)
Différences entre
une seule prise
par jour versus
deux prises par
jour
Rapport moyen
des moindres
carrés
géométriques
(IC 90 %)
1,09
(0,979 ; 1,20)
1,12
(1,03 ; 1,21)
0,91
(0,79 ; 1,06)
Etude ARROW
Sous – étude PK
Partie 1
PENTA 13
PENTA 15
3 à 12 ans
(N=35)
2 à 12 ans
(N=19)
3 à 36 mois
(N=17)
Dans l'étude PENTA 15, la moyenne géométrique de l'ASC
(0-24)
plasmatique de la lamivudine
(IC 95 %) des quatre patients âgés de moins de 12 mois qui sont passés de deux prises par jour à une
seule prise par jour (voir rubrique 5.1) était de 10,31 (6,26 ; 17,0) µg.h/ml pour la prise en une seule
fois par jour et de 9,24 (4,66 ; 18,3) µg.h/ml pour la prise en deux fois par jour.
Grossesse :
Après administration orale, la pharmacocinétique de la lamivudine en fin de grossesse est
comparable à celle des femmes non enceintes.
5.3
Données de sécurité précliniques
Dans les études de toxicologie animale, l'administration de fortes doses de lamivudine n'a pas entraîné
de toxicité majeure d'organe. Aux doses les plus élevées, des effets mineurs sur certains marqueurs des
fonctions hépatique et rénale ont été observés avec une diminution occasionnelle du poids du foie. Les
seuls effets cliniquement pertinents étaient une diminution du nombre de globules rouges et une
neutropénie.
La lamivudine ne s’est pas avérée mutagène dans les tests bactériologiques. Cependant, comme avec
la plupart des analogues nucléosidiques, une activité mutagène a été observée dans un test de
cytogénicité
in vitro
ainsi que dans le test du lymphome de souris. La lamivudine n'est pas
génotoxique
in vivo
aux posologies permettant d'obtenir des concentrations plasmatiques 40 à 50 fois
supérieures à celles qui peuvent être atteintes chez l'Homme. L'activité mutagène
in vitro
de la
lamivudine n'ayant pas été confirmée par les tests
in vivo,
la lamivudine ne devrait pas entraîner de
risque génotoxique chez les patients sous traitement.
32
Une étude de génotoxicité transplacentaire réalisée chez le singe a comparé la zidovudine seule par
rapport à l'association zidovudine-lamivudine, avec une exposition comparable à l’homme. Chez les
fœtus exposés
in utero
à l'association, cette étude a démontré une incorporation des analogues
nucléosidiques à l'ADN plus importante dans divers organes du fœtus ainsi qu'un nombre plus
important de raccourcissements des télomères, par rapport aux fœtus de singe exposés uniquement à la
zidovudine. La signification clinique de ces résultats n’est pas connue.
Les résultats des études de carcinogénicité à long terme réalisées chez le rat et la souris n'ont pas
montré de potentiel carcinogène pertinent pour l’Homme.
Une étude de fertilité chez le rat a montré que la lamivudine n'a pas d'effet sur la fertilité des animaux
mâles ou femelles.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Saccharose 20 % p/v (3 g/15 ml)
Parahydroxybenzoate de méthyle
Parahydroxybenzoate de propyle
Acide citrique anhydre
Propylène glycol
Citrate de sodium
Arôme artificiel fraise
Arôme artificiel banane
Eau purifiée
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
Deux ans.
Ne pas conserver plus d’un mois après ouverture du flacon.
6.4
Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Boîte contenant 240 ml de solution de lamivudine dosée à 10 mg/ml, dans un flacon blanc en
polyéthylène de haute densité (HDPE), avec fermeture de sécurité. La boîte contient également une
seringue doseuse pour usage oral de 10 ml, composée d'un cylindre en polypropylène (gradué en ml)
et d’un piston en polyéthylène, ainsi qu’un adaptateur pour la seringue, en polyéthylène.
La seringue graduée est insérée dans la boîte afin de mesurer avec précision la dose de solution
buvable prescrite. Les instructions pour son utilisation sont détaillées dans la notice.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Pas d’exigence particulière pour l’élimination.
33
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/015/002
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 8 août 1996
Date du dernier renouvellement : 28 juillet 2006
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments :
http://www.ema.europa.eu.
34
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES
LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
35
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du(des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Comprimés pelliculés :
Delpharm Poznań Spółka Akcyjna
ul. Grunwaldzka 189
60-322 Poznan
Pologne
Solution buvable :
ViiV Healthcare Trading Services UK Limited
12 Riverwalk,
Citywest Business Campus
Dublin 24,
Irlande
Le nom et l’adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : Résumé des Caractéristiques
du Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l’autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
36
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
37
A. ÉTIQUETAGE
38
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
CONDITIONNEMENT EXTÉRIEUR (ÉTUI – FLACON X 60 COMPRIMÉS PELLICULÉS
(150 mg))
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 150 mg de lamivudine.
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés
Comprimés sécables
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
39
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/015/001
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS
EN BRAILLE
epivir 150 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
40
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE (ÉTIQUETTE – FLACON X 60 COMPRIMÉS
PELLICULÉS (150 mg))
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 150 mg de lamivudine.
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés
Comprimés sécables
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
41
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/015/001
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
17.
18.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS
EN BRAILLE
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
42
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
CONDITIONNEMENT EXTÉRIEUR (ÉTUI - PLAQUETTES THERMOFORMÉES X 60
COMPRIMÉS PELLICULÉS (150 mg))
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient :
150 mg de lamivudine.
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
43
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/015/004
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS
EN BRAILLE
epivir 150 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
44
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉE OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 150 mg, comprimés
Lamivudine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
45
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
CONDITIONNEMENT EXTÉRIEUR (ÉTUI – FLACON SOLUTION BUVABLE)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 10 mg/ml, solution buvable
Lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque ml de la solution buvable contient 10 mg de lamivudine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Ce produit contient également du sucre et les conservateurs : parahydroxybenzoate de méthyle et
parahydroxybenzoate de propyle, propylène glycol et sodium.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Flacon contenant :
240 ml de solution buvable.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
46
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne pas conserver plus d’un mois après ouverture du flacon.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/015/002
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS
EN BRAILLE
epivir 10 mg/mL
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
47
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE (ÉTIQUETTE – FLACON SOLUTION BUVABLE)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 10 mg/ml, solution buvable
Lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque ml de la solution buvable contient 10 mg de lamivudine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Ce produit contient également du sucre et les conservateurs : parahydroxybenzoate de méthyle et
parahydroxybenzoate de propyle, propylène glycol et sodium.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Flacon contenant :
240 ml de solution buvable.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
48
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne pas conserver plus d’un mois après ouverture du flacon.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/015/002
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
17.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS
EN BRAILLE
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
49
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
CONDITIONNEMENT EXTÉRIEUR (ÉTUI – FLACON X 30 COMPRIMÉS PELLICULÉS
(300 mg))
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
Lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient :
300 mg de lamivudine.
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
50
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/015/003
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS
EN BRAILLE
epivir 300 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
51
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE (ÉTIQUETTE – FLACON X 30 COMPRIMÉS
PELLICULÉS (300 mg))
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
Lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient :
300 mg de lamivudine.
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
52
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/015/003
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
17.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS
EN BRAILLE
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
53
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
CONDITIONNEMENT EXTÉRIEUR (ÉTUI – PLAQUETTES THERMOFORMÉES X 30
COMPRIMÉS PELLICULÉS (300 mg))
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
Lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 300 mg de lamivudine.
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
54
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/96/015/005
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
Médicament soumis à prescription médicale.
15.
16.
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS
EN BRAILLE
epivir 300 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
55
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 300 mg, comprimés
Lamivudine
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
56
B. NOTICE
57
Notice : information de l’utilisateur
Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
lamivudine
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
-
-
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce qu’Epivir et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Epivir
3.
Comment prendre Epivir
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Epivir
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce qu’Epivir et dans quel cas est-il utilisé
Epivir est indiqué dans le traitement de l'infection par le VIH (Virus de l’Immunodéficience
Humaine) chez l'adulte et l’enfant.
La substance active d’Epivir est la lamivudine. Epivir est un type de médicament connu sous le nom
d’antirétroviral. Il appartient à une classe de médicaments appelés
analogues nucléosidiques
inhibiteurs de la transcriptase inverse (INTI).
Epivir ne guérit pas complètement l'infection par le VIH ; il diminue la quantité de virus dans votre
corps et la maintient à un niveau bas. Il augmente également le nombre de cellules CD4 dans votre
sang. Les cellules CD4 sont un type de globules blancs, importants pour aider votre corps à combattre
les infections.
Tout le monde ne répond pas au traitement par Epivir de manière identique. Votre médecin s'assurera
régulièrement de l'efficacité de votre traitement.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Epivir
Ne prenez jamais Epivir :
si vous êtes
allergique
à la lamivudine ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament mentionnés à la rubrique 6.
Si vous pensez être dans ce cas,
parlez-en à votre médecin.
Faites attention avec Epivir
Certaines personnes traitées par Epivir ou par d'autres associations de traitements contre le VIH sont
plus à risque de développer des effets indésirables graves. Vous devez être conscient de ces risques
58
supplémentaires :
si vous avez déjà eu
une maladie du foie,
y compris une hépatite B ou C (si vous êtes infecté par
le virus de l'hépatite B, n'arrêtez pas votre traitement par Epivir sans l'avis de votre médecin, car
votre hépatite peut se réactiver)
si vous souffrez
d'un important surpoids
(particulièrement si vous êtes une femme)
si vous ou votre enfant avez des problèmes au niveau des reins,
il pourrait être nécessaire de
modifier votre dose d'Epivir, ou celle de votre enfant.
Si vous vous trouvez dans l'un de ces cas, parlez-en à votre médecin.
Vous pourriez être amené à
subir des examens supplémentaires, y compris des analyses de sang, pendant votre traitement par
Epivir.
Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique 4.
Soyez vigilant en cas de symptômes importants
Certaines personnes prenant des médicaments pour traiter l'infection par le VIH développent d'autres
maladies, qui peuvent être graves. II est nécessaire que vous connaissiez les signes et les symptômes
devant vous alerter pendant votre traitement par Epivir.
Prenez connaissance des informations contenues dans le paragraphe "Quels sont les autres effets
indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH" à la rubrique 4 de
cette notice.
Autres médicaments et Epivir
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou avez récemment pris tout autre
médicament,
y compris les médicaments à base de plantes ou d'autres médicaments obtenus sans
ordonnance.
N'oubliez pas de prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous commencez à prendre un
nouveau médicament pendant votre traitement par Epivir.
Ne prenez pas les médicaments suivants avec Epivir :
les médicaments (généralement sous forme liquide) contenant du sorbitol et autres polyols (tels que
xylitol, mannitol, lactitol ou maltitol), s’ils sont utilisés régulièrement
d’autres médicaments contenant de la lamivudine (utilisés dans le traitement de l'infection
par le
VIH
ou de l’infection
par le virus de l'hépatite B)
l’emtricitabine (utilisée dans le traitement de l'infection
par le VIH)
de fortes doses de
cotrimoxazole
(triméthoprime
+ sulfaméthoxazole),
un antibiotique
la cladribine (utilisée pour traiter la leucémie à tricholeucocytes).
Prévenez votre médecin
si vous prenez l'un de ces médicaments.
Grossesse
Si vous êtes enceinte, si une grossesse survient ou si vous envisagez de concevoir un enfant, discutez
avec votre médecin des risques encourus et des bénéfices attendus d'un traitement par Epivir, pour vous
et votre bébé.
Epivir, comme d'autres médicaments similaires, peut causer des effets indésirables chez le fœtus.
Si
vous avez pris Epivir
pendant votre grossesse, votre médecin peut demander à voir votre enfant
régulièrement en consultation afin de surveiller son développement. Ces consultations pourront
comporter des tests sanguins et d’autres types de tests. Chez les enfants dont la mère a été traitée par des
INTIs pendant la grossesse, le bénéfice attendu de la protection contre l’infection par le VIH est
supérieur au risque de survenue d’effets indésirables.
Allaitement
L’allaitement
n’est pas recommandé
chez les femmes vivant avec le VIH, car l'infection par le VIH
59
peut se transmettre au bébé par l'intermédiaire du lait maternel.
Une petite quantité des composants d’Epivir peut également passer dans le lait maternel.
Si vous allaitez ou envisagez d'allaiter, vous devez
en discuter avec votre médecin dès que possible.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il est peu probable qu’Epivir modifie votre capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des
machines.
Epivir contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Epivir
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre
médecin ou de votre pharmacien.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Avalez les comprimés entiers, avec de l’eau. Epivir peut être pris au cours ou en dehors des repas.
Si vous ne pouvez pas avaler les comprimés en entier, vous pouvez les écraser et les mélanger à une
petite quantité de nourriture ou de boisson ; vous devez avaler la totalité du mélange immédiatement.
Consultez régulièrement votre médecin
Epivir vous aide à contrôler votre maladie. Vous devez continuer à prendre ce médicament chaque
jour afin de stopper l'aggravation de votre maladie. Il se peut que vous développiez tout de même
d'autres infections et maladies liées à l'infection par le VIH.
Restez en contact avec votre médecin, et n'arrêtez pas votre traitement par Epivir
sans
son avis.
Quelle quantité d’Epivir aurez-vous besoin de prendre
Adultes, adolescents et enfants pesant au moins 25 kg :
La dose habituelle est de 300 mg d’Epivir par jour.
Cette dose peut être prise, soit sous forme d'un
comprimé de 150 mg deux fois par jour (en espaçant chaque prise d'environ 12 heures), soit sous
forme de deux comprimés de 150 mg en une seule prise par jour, conformément à la prescription de
votre médecin.
Enfants pesant de 20 kg à moins de 25 kg :
La dose habituelle est de 225 mg d’Epivir par jour.
Cette dose peut être administrée soit en deux
prises par jour (75 mg [un demi-comprimé de 150 mg] le matin et 150 mg [un comprimé de 150 mg en
entier] le soir), soit en une seule prise par jour de 225 mg (un comprimé de 150 mg et demi),
conformément à la prescription de votre médecin.
Enfants pesant de 14 kg à moins de 20 kg :
La dose habituelle est de 150 mg d’Epivir par jour.
Cette dose peut être administrée soit en deux
prises par jour (75 mg [un demi-comprimé de 150 mg] deux fois par jour, en espaçant chaque prise
d'environ 12 heures), soit en une seule prise par jour de 150 mg (un comprimé de 150 mg en entier),
conformément à la prescription de votre médecin.
Une solution buvable est également disponible pour le traitement des enfants de plus de trois mois, ou
des patients nécessitant une réduction de la dose habituelle ou qui sont dans l’incapacité d’avaler des
comprimés.
60
Il pourrait être nécessaire de modifier votre dose d’Epivir, ou celle de votre enfant,
si vous ou votre
enfant avez des problèmes au niveau des reins.
Prévenez votre médecin
si vous pensez que vous, ou votre enfant, êtes dans ce cas.
Si vous avez pris plus d’Epivir que vous n’auriez dû
Si vous avez pris plus d’Epivir que vous n’auriez dû, contactez votre médecin ou votre pharmacien, ou
bien le service d’urgence de l’hôpital le plus proche, pour avis. Si possible, montrez-leur la boîte
d’Epivir.
Si vous oubliez de prendre Epivir
Si vous avez oublié de prendre une dose de votre médicament, prenez la dose oubliée dès que possible,
puis poursuivez votre traitement normalement. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose
que vous avez oublié de prendre.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Une augmentation du poids ainsi que des taux de lipides et de glucose dans le sang peuvent survenir
au cours d'un traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de
votre état de santé et du mode de vie ; concernant l’augmentation des lipides sanguins, celle-ci est
parfois liée aux médicaments contre le VIH. Votre médecin procèdera à des examens afin d'évaluer
ces changements.
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Lorsque vous êtes traité pour le VIH, il est difficile d'affirmer qu'un symptôme est lié à un effet
indésirable d’Epivir ou d'autres médicaments que vous prenez, ou bien à l'infection par le VIH en elle-
même.
Il est donc très important que vous informiez votre médecin de tout changement de votre
état de santé.
En dehors des effets indésirables d’Epivir listés ci-dessous,
d'autres maladies peuvent se développer
au cours d'un traitement associant plusieurs médicaments pour traiter l'infection par le VIH.
II est important que vous lisiez les informations mentionnées ci-après, au paragraphe "Quels
sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH".
Effets indésirables fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 10
prenant Epivir :
maux de tête
envie de vomir
(nausées)
vomissements
diarrhée
crampes d’estomac
fatigue, manque d’énergie
fièvre (température corporelle élevée)
sensation généralisée de malaise
douleurs musculaires et sensation d’inconfort
douleurs articulaires
troubles du sommeil
(insomnie)
toux
nez irrité ou nez qui coule
éruption cutanée
chute des cheveux (alopécie).
61
Effets indésirables peu fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 100
prenant Epivir :
Les effets indésirables peu fréquents pouvant être révélés par une analyse de sang sont :
une diminution du nombre de cellules sanguines importantes pour la coagulation
(thrombocytopénie)
un faible nombre de globules rouges dans le sang
(anémie),
ou un faible nombre de globules blancs
dans le sang
(neutropénie)
une augmentation du taux d'enzymes du foie.
Effets indésirables rares
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 1 000
prenant Epivir :
réaction allergique grave entrainant un gonflement du visage, de la langue ou de la gorge pouvant
causer des difficultés à avaler ou à respirer
inflammation du pancréas (pancréatite)
altération du tissu musculaire
inflammation du foie (hépatite).
Un effet indésirable rare pouvant être révélé par une analyse de sang est :
augmentation d'une enzyme appelée
amylase.
Effets indésirables très rares
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 10 000
prenant Epivir :
acidose lactique (excès d'acide lactique dans le sang)
fourmillements ou engourdissement au niveau des bras, des jambes, des mains ou des pieds.
Un effet indésirable très rare pouvant être révélé par une analyse de sang est :
l'absence de production de nouveaux globules rouges par votre moelle osseuse
(érythroblastopénie).
Si vous constatez des effets indésirables
Si vous ressentez que l’un des effets mentionnés s’aggrave ou devient gênant ou si vous
ressentez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice,
veuillez en informer votre
médecin ou votre pharmacien.
Quels sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le
VIH
D'autres maladies peuvent se développer au cours d'un traitement contre le VIH associant plusieurs
médicaments, tels qu’Epivir.
Réactivation d’infections
Le système immunitaire des personnes à un stade avancé de leur infection par le VIH (SIDA) est
affaibli, ce qui peut favoriser la survenue d'infections graves (infections
opportunistes).
Au début du
traitement, ces personnes peuvent se rendre compte que des infections antérieures, jusque là non
diagnostiquées, surviennent de façon soudaine, causant des signes et symptômes révélateurs d'une
inflammation. Ces symptômes sont probablement dus au fait que le système immunitaire de leur
organisme se renforce, et que le corps commence par conséquent à combattre ces infections.
En plus des infections opportunistes, des maladies auto-immunes (maladies qui surviennent lorsque le
système immunitaire attaque les tissus sains du corps) peuvent également survenir après que vous avez
commencé à prendre votre traitement contre votre infection par le VIH. Ces maladies auto-immunes
peuvent apparaître plusieurs mois après le début du traitement. Si vous remarquez n’importe quel
signe d'infection ou d'autres symptômes tels qu’une faiblesse musculaire, une faiblesse partant des
mains et des pieds et remontant vers le tronc, des palpitations, des tremblements ou une hyperactivité,
veuillez en informer immédiatement votre médecin afin d’obtenir le traitement nécessaire.
Si vous développez un ou plusieurs de ces symptômes pendant votre traitement par Epivir :
62
Informez-en immédiatement votre médecin.
Ne prenez pas d'autres médicaments pour traiter
l'infection sans avis médical.
Vous pouvez développer des problèmes osseux
Certains patients prenant une association de traitements contre le VIH peuvent développer une maladie
appelée
ostéonécrose.
Cette maladie entraîne la mort de certaines parties du tissu osseux par manque
d'irrigation sanguine de l'os. Le risque de développer cette maladie est plus important chez les
personnes qui :
sont sous traitement par association d'antirétroviraux depuis longtemps
prennent également des médicaments anti-inflammatoires appelés corticoïdes
consomment de l'alcool
ont un système immunitaire très affaibli
sont en surpoids.
Les signes évocateurs d'une ostéonécrose comprennent :
une raideur au niveau des articulations
des douleurs (en particulier de la hanche, du genou ou de l'épaule)
des difficultés pour se mouvoir.
Si vous remarquez un ou plusieurs de ces symptômes :
Informez-en votre médecin.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Epivir
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage.
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Epivir
La substance active est la lamivudine.
Les comprimés contiennent également les composants suivants :
Noyau du comprimé
: cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique (sans gluten), stéarate
de magnésium.
Pelliculage du comprimé
: hypromellose, dioxyde de titane, macrogol, polysorbate 80.
Qu'est-ce qu'Epivir et contenu de l'emballage extérieur
Les comprimés pelliculés d’Epivir 150 mg sont conditionnés par 60 comprimés, dans un flacon blanc
en polyéthylène ou sous plaquette thermoformée. Ils sont de couleur blanche, en forme de losange,
63
sécables, pelliculés et gravés "GXCJ7" sur chaque face.
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché et Fabricant
Fabricant
Delpharm Poznań Spółka Akcyjna
ul. Grunwaldzka 189
60-322 Poznan
Pologne
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
64
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
ViiV Healthcare srl/bv
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 65 00
България
ViiV Healthcare BV
Teл.: + 359 80018205
Česká
republika
GlaxoSmithKline s.r.o.
Tel: + 420 222 001 111
cz.info@gsk.com
Danmark
GlaxoSmithKline Pharma A/S
Tlf: + 45 36 35 91 00
dk-info@gsk.com
Deutschland
ViiV Healthcare GmbH
Tel.: + 49 (0)89 203 0038-10
viiv.med.info@viivhealthcare.com
Eesti
ViiV Healthcare BV
Tel: + 372 8002640
Ελλάδα
GlaxoSmithKline
Μο½οπρόσωπη
A.E.B.E.
Τηλ:
+ 30 210 68 82 100
España
Laboratorios ViiV Healthcare, S.L.
Tel: + 34 900 923 501
es-ci@viivhealthcare.com
France
ViiV Healthcare SAS
Tél.: + 33 (0)1 39 17 69 69
Infomed@viivhealthcare.com
Hrvatska
ViiV Healthcare BV
Tel: +385 800787089
Ireland
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 353 (0)1 4955000
Ísland
65
Lietuva
ViiV Healthcare BV
Tel: + 370 80000334
Luxembourg/Luxemburg
ViiV Healthcare srl/bv
Belgique/Belgien
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 65 00
Magyarország
ViiV Healthcare BV
Tel.: + 36 80088309
Malta
ViiV Healthcare BV
Tel: + 356 80065004
Nederland
ViiV Healthcare BV
Tel: + 31 (0)33 2081199
Norge
GlaxoSmithKline AS
Tlf: + 47 22 70 20 00
Österreich
GlaxoSmithKline Pharma GmbH
Tel: + 43 (0)1 97075 0
at.info@gsk.com
Polska
GSK Services Sp. z o.o.
Tel.: + 48 (0)22 576 9000
Portugal
VIIV HIV HEALTHCARE, UNIPESSOAL,
LDA
Tel: + 351 21 094 08 01
viiv.fi.pt@viivhealthcare.com
România
ViiV Healthcare BV
Tel: + 40 800672524
Slovenija
ViiV Healthcare BV
Tel: + 386 80688869
Slovenská republika
Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
Italia
ViiV Healthcare S.r.l
Tel: + 39 (0)45 7741600
Κύπρος
ViiV Healthcare BV
Τηλ:
+ 357 80070017
Latvija
ViiV Healthcare BV
Tel: + 371 80205045
ViiV Healthcare BV
Tel: + 421 800500589
Suomi/Finland
GlaxoSmithKline Oy
Puh/Tel: + 358 (0)10 30 30 30
Sverige
GlaxoSmithKline AB
Tel: + 46 (0)8 638 93 00
info.produkt@gsk.com
United Kingdom (Northern Ireland)
ViiV Healthcare BV
Tel: + 44 (0)800 221441
customercontactuk@gsk.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu
66
Notice : information de l’utilisateur
Epivir 10 mg/ml, solution buvable
lamivudine
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
-
-
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce qu’Epivir et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Epivir
3.
Comment prendre Epivir
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Epivir
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce qu’Epivir et dans quel cas est-il utilisé
Epivir est indiqué dans le traitement de l'infection par le VIH (Virus de l’Immunodéficience
Humaine) chez l'adulte et l’enfant.
La substance active d’Epivir est la lamivudine. Epivir est un type de médicament connu sous le nom
d’antirétroviral. Il appartient à une classe de médicaments appelés
analogues nucléosidiques
inhibiteurs de la transcriptase inverse (INTI).
Epivir ne guérit pas complètement l'infection par le VIH ; il diminue la quantité de virus dans votre
corps et la maintient à un niveau bas. Il augmente également le nombre de cellules CD4 dans votre
sang. Les cellules CD4 sont un type de globules blancs importants pour aider votre corps à combattre
les infections.
Tout le monde ne répond pas au traitement par Epivir de manière identique. Votre médecin s'assurera
régulièrement de l'efficacité de votre traitement.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Epivir
Ne prenez jamais Epivir :
si vous êtes
allergique
à la lamivudine ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament mentionnés à la rubrique 6.
Si vous pensez être dans ce cas,
parlez-en à votre médecin.
Faites attention avec Epivir
Certaines personnes traitées par Epivir ou par d'autres associations de traitements contre le VIH sont
plus à risque de développer des effets indésirables graves. Vous devez être conscient de ces risques
supplémentaires :
67
si vous avez déjà eu
une maladie du foie,
y compris une hépatite B ou C (si vous êtes infecté par
le virus de l'hépatite B, n'arrêtez pas votre traitement par Epivir sans l'avis de votre médecin, car
votre hépatite peut se réactiver)
si vous souffrez
d'un important surpoids
(particulièrement si vous êtes une femme)
si vous ou votre enfant avez des problèmes au niveau des reins, il pourrait être nécessaire de
modifier votre dose d'Epivir, ou celle de votre enfant.
si vous vous trouvez dans l'un de ces cas, parlez-en à votre médecin.
Vous pourriez être amené
à subir des examens supplémentaires, y compris des analyses de sang, pendant votre traitement par
Epivir.
Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique 4.
Soyez vigilant en cas de symptômes importants
Certaines personnes prenant des médicaments pour traiter l'infection par le VIH développent d'autres
maladies, qui peuvent être graves. II est nécessaire que vous connaissiez les signes et les symptômes
devant vous alerter pendant votre traitement par Epivir.
Prenez connaissance des informations contenues dans le paragraphe "Quels sont les autres effets
indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH" à la rubrique 4 de
cette notice.
Autres médicaments et Epivir
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou avez récemment pris tout autre
médicament,
y compris les médicaments à base de plantes ou d'autres médicaments obtenus sans
ordonnance.
N'oubliez pas de prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous commencez à prendre un
nouveau médicament pendant votre traitement par Epivir.
Ne prenez pas les médicaments suivants avec Epivir :
les médicaments (généralement sous forme liquide) contenant du sorbitol et autres polyols (tels que
xylitol, mannitol, lactitol ou maltitol), s’ils sont utilisés régulièrement
d’autres médicaments contenant de la lamivudine (utilisés dans le traitement de l'infection
par le
VIH
ou de l’infection
par le virus de l'hépatite B)
l’emtricitabine (utilisée dans le traitement de l'infection
par le VIH)
de fortes doses de
cotrimoxazole
(triméthoprime
+ sulfaméthoxazole),
un antibiotique
la cladribine (utilisée pour traiter la leucémie à tricholeucocytes).
Prévenez votre médecin
si vous prenez l'un de ces médicaments.
Grossesse
Si vous êtes enceinte, si une grossesse survient ou si vous envisagez de concevoir un enfant, discutez
avec votre médecin des risques encourus et des bénéfices attendus d'un traitement par Epivir, pour vous
et votre bébé.
Epivir, comme d'autres médicaments similaires, peut causer des effets indésirables chez le fœtus.
Si vous avez pris Epivir
pendant votre grossesse, votre médecin peut demander à voir votre enfant
régulièrement en consultation afin de surveiller son développement. Ces consultations pourront
comporter des tests sanguins et d’autres types de tests. Chez les enfants dont la mère a été traitée par des
INTIs pendant la grossesse, le bénéfice attendu de la protection contre l’infection par le VIH est
supérieur au risque de survenue d’effets indésirables.
Allaitement
L’allaitement
n’est pas recommandé
chez les femmes vivant avec le VIH, car l'infection par le VIH
68
peut se transmettre au bébé par l'intermédiaire du lait maternel.
Une petite quantité des composants d’Epivir peut également passer dans le lait maternel.
Si vous allaitez ou envisagez d'allaiter, vous devez
en discuter avec votre médecin dès que possible.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il est peu probable qu’Epivir modifie votre capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des
machines.
Informations importantes concernant certains composants d’Epivir
Si vous êtes diabétique, sachez que chaque dose de solution buvable d’Epivir (150 mg = 15 ml)
contient 3 g de sucre.
Epivir contient du saccharose. Si vous avez été informé par votre médecin que vous aviez une
intolérance à certains sucres, contactez votre médecin avant de prendre Epivir. Le saccharose peut être
nocif pour les dents.
Epivir contient également des conservateurs (parahydroxybenzoates) qui peuvent entraîner des
réactions allergiques (éventuellement décalées dans le temps).
Epivir contient du sodium
Ce médicament contient 39 mg de sodium par dose de 15 mL. Cela équivaut à 1,95 % de l’apport
alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.
3.
Comment prendre Epivir
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre
médecin ou de votre pharmacien.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute
en cas de doute.
Epivir peut être pris au cours ou en dehors des repas.
Consultez régulièrement votre médecin
Epivir vous aide à contrôler votre maladie. Vous devez continuer à prendre ce médicament chaque
jour afin de stopper l'aggravation de votre maladie. Il se peut que vous développiez tout de même
d'autres infections et maladies liées à l'infection par le VIH.
Restez en contact avec votre médecin, et n'arrêtez pas votre traitement par Epivir
sans
son avis.
Quelle quantité d’Epivir aurez-vous besoin de prendre
Adultes, adolescents et enfants pesant au moins 25 kg
La dose habituelle est de 30 ml (300 mg) d’Epivir par jour.
Cette dose peut être prise, soit en 15 ml
(150 mg) deux fois par jour (en espaçant chaque prise d'environ 12 heures), soit en 30 ml (300 mg)
une seule fois par jour.
Enfants à partir de 3 mois et pesant moins de 25 kg
La dose dépend du poids de l'enfant.
La dose habituelle est de 0,5 mL/kg (5 mg/kg) d’Epivir deux
fois par jour (en espaçant chaque prise d'environ 12 heures), ou de 1 mL/kg (10 mg/kg) une fois par
jour.
69
Utilisez la seringue doseuse graduée pour usage oral contenue dans la boîte, afin de mesurer avec
précision la dose prescrite :
1.
2.
3.
4.
Retirez le film plastique de la seringue/adaptateur.
Retirez l'adaptateur de la seringue.
Retirez le bouchon du flacon
et conservez-le précieusement.
Tenez fermement le flacon.
Enfoncez solidement l’adaptateur plastique dans le goulot du
flacon.
5.
Introduisez fermement la seringue
dans l’adaptateur.
6. Retournez le flacon.
7.
Tirez le piston de la seringue
jusqu’à ce que la seringue contienne la première partie de votre
dose complète.
8. Remettez le flacon à l'endroit.
Retirez la seringue
de l’adaptateur.
9.
Placez la seringue dans votre bouche,
l’extrémité de la seringue contre l’intérieur de la joue.
Repoussez lentement le piston,
de façon à vous laisser le temps d’avaler le liquide.
N’appuyez
pas trop fort
et évitez de projeter un jet de liquide au fond de la gorge, afin de ne pas vous
étouffer.
10.
Répétez les étapes 5 à 9
de la même façon jusqu’à ce que vous ayez pris la totalité de votre dose.
Par exemple, si la dose qui vous a été prescrite est de 15 ml, vous devrez prendre une seringue
doseuse pleine de solution, plus la moitié d’une seringue.
11.
Retirez la seringue du flacon
et
rincez-la
soigneusement à l’eau claire. Laissez-la sécher
complètement avant de la réutiliser.
12.
Refermez soigneusement le flacon avec le bouchon,
tout en laissant l’adaptateur en place.
Jetez la solution orale un mois après la première ouverture.
Il pourrait être nécessaire de modifier votre dose d’Epivir, ou celle de votre enfant, si vous ou votre
enfant avez des
problèmes au niveau des reins.
Prévenez votre médecin
si vous pensez que vous ou votre enfant êtes dans ce cas.
Si vous avez pris plus d’Epivir que vous n’auriez dû
Si vous avez pris plus d’Epivir que vous n’auriez dû, contactez votre médecin ou votre pharmacien, ou
bien le service d’urgence de l’hôpital le plus proche, pour avis. Si possible, montrez-leur la boîte
d’Epivir.
Si vous oubliez de prendre Epivir
Si vous avez oublié de prendre une dose de votre médicament, prenez la dose oubliée dès que possible,
puis poursuivez votre traitement normalement. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose
que vous avez oublié de prendre.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Une augmentation du poids ainsi que des taux de lipides et de glucose dans le sang peuvent survenir
au cours d'un traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de
votre état de santé et du mode de vie ; concernant l’augmentation des lipides sanguins, celle-ci est
parfois liée aux médicaments contre le VIH. Votre médecin procèdera à des examens afin d'évaluer
ces changements.
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Lorsque vous êtes traité pour le VIH, il est difficile d'affirmer qu'un symptôme est lié à un effet
indésirable d’Epivir ou d'autres médicaments que vous prenez, ou bien à l'infection par le VIH en elle-
même.
Il est donc très important que vous informiez votre médecin de tout changement de votre
état de santé.
70
En dehors des effets indésirables d’Epivir listés ci-dessous,
d'autres maladies peuvent se développer
au cours d'un traitement associant plusieurs médicaments pour traiter l'infection par le VIH.
II est important que vous lisiez les informations mentionnées ci-après, au paragraphe "Quels
sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH".
Effets indésirables fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 10
prenant Epivir :
maux de tête
envie de vomir
(nausées)
vomissements
diarrhée
crampes d’estomac
fatigue, manque d’énergie
fièvre (température corporelle élevée)
sensation généralisée de malaise
douleurs musculaires et sensation d’inconfort
douleurs articulaires
troubles du sommeil
(insomnie)
toux
nez irrité ou nez qui coule
éruption cutanée
chute des cheveux (alopécie).
Effets indésirables peu fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 100
prenant Epivir :
Les effets indésirables peu fréquents pouvant être révélés par une analyse de sang sont :
une diminution du nombre de cellules sanguines importantes pour la coagulation
(thrombocytopénie)
un faible nombre de globules rouges dans le sang
(anémie),
ou un faible nombre de globules blancs
dans le sang
(neutropénie)
une augmentation du taux d'enzymes du foie.
Effets indésirables rares
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 1 000
prenant Epivir :
réaction allergique grave entrainant un gonflement du visage, de la langue ou de la gorge pouvant
causer des difficultés à avaler ou à respirer
inflammation du pancréas (pancréatite)
altération du tissu musculaire
inflammation du foie (hépatite).
Un effet indésirable rare pouvant être révélé par une analyse de sang est :
augmentation d'une enzyme appelée
amylase.
Effets indésirables très rares
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 10 000
prenant Epivir :
acidose lactique (excès d'acide lactique dans le sang)
fourmillements ou engourdissement au niveau des bras, des jambes, des mains ou des pieds.
Un effet indésirable très rare pouvant être révélé par une analyse de sang est :
l'absence de production de nouveaux globules rouges par votre moelle osseuse
71
(érythroblastopénie).
Si vous constatez des effets indésirables
Si vous ressentez que l’un des effets mentionnés s’aggrave ou devient gênant ou si vous
ressentez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice,
veuillez en informer votre
médecin ou votre pharmacien.
Quels sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le
VIH
D'autres maladies peuvent se développer au cours d'un traitement contre le VIH associant plusieurs
médicaments, tels qu’Epivir.
Réactivation d’infections
Le système immunitaire des personnes à un stade avancé de leur infection par le VIH (SIDA) est
affaibli, ce qui peut favoriser la survenue d'infections graves (infections
opportunistes).
Au début du
traitement, ces personnes peuvent se rendre compte que des infections antérieures, jusque là non
diagnostiquées, surviennent de façon soudaine, causant des signes et symptômes révélateurs d'une
inflammation. Ces symptômes sont probablement dus au fait que le système immunitaire de leur
organisme se renforce, et que le corps commence par conséquent à combattre ces infections.
En plus des infections opportunistes, des maladies auto-immunes (maladies qui surviennent lorsque le
système immunitaire attaque les tissus sains du corps) peuvent également survenir après que vous avez
commencé à prendre votre traitement contre votre infection par le VIH. Ces maladies auto-immunes
peuvent apparaître plusieurs mois après le début du traitement. Si vous remarquez n’importe quel
signe d'infection ou d'autres symptômes tels qu’une faiblesse musculaire, une faiblesse partant des
mains et des pieds et remontant vers le tronc, des palpitations, des tremblements ou une hyperactivité,
veuillez en informer immédiatement votre médecin afin d’obtenir le traitement nécessaire.
Si vous développez un ou plusieurs de ces symptômes pendant votre traitement par Epivir :
Informez-en immédiatement votre médecin.
Ne prenez pas d'autres médicaments pour traiter
l'infection sans avis médical.
Vous pouvez développer des problèmes osseux
Certains patients prenant une association de traitements contre le VIH peuvent développer une maladie
appelée
ostéonécrose.
Cette maladie entraîne la mort de certaines parties du tissu osseux par manque
d'irrigation sanguine de l'os. Le risque de développer cette maladie est plus important chez les
personnes qui :
sont sous traitement par association d'antirétroviraux depuis longtemps
prennent également des médicaments anti-inflammatoires appelés corticoïdes
consomment de l'alcool
ont un système immunitaire très affaibli
sont en surpoids.
Les signes évocateurs d'une ostéonécrose comprennent :
une raideur au niveau des articulations
des douleurs (en particulier de la hanche, du genou ou de l'épaule)
des difficultés pour se mouvoir.
Si vous remarquez un ou plusieurs de ces symptômes :
Informez-en votre médecin.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
72
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Epivir
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage.
Ne pas utiliser la solution buvable au-delà d’un mois après la première ouverture du flacon.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Epivir
La substance active est la lamivudine.
La solution buvable contient également les composants suivants : sucre (3 g de saccharose /15 ml de
solution buvable), parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle, acide citrique
anhydre, citrate de sodium, propylène glycol, eau, arôme artificiel de fraise et de banane.
Chaque dose de 15 ml de ce médicament contient 300 mg de propylène glycol.
Qu'est-ce qu'Epivir et contenu de l'emballage extérieur
La solution buvable d’Epivir est conditionnée dans un flacon en polyéthylène blanc contenant 240 ml
de solution. Une seringue doseuse graduée pour usage oral et un adaptateur en plastique sont
également inclus dans la boîte.
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché et fabricant
Fabricant
ViiV Healthcare Trading Services UK Limited
12 Riverwalk,
Citywest Business Campus
Dublin 24,
Irlande
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
73
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
ViiV Healthcare srl/bv
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 65 00
България
ViiV Healthcare BV
Teл.: + 359 80018205
Česká
republika
GlaxoSmithKline s.r.o.
Tel: + 420 222 001 111
cz.info@gsk.com
Danmark
GlaxoSmithKline Pharma A/S
Tlf: + 45 36 35 91 00
dk-info@gsk.com
Deutschland
ViiV Healthcare GmbH
Tel.: + 49 (0)89 203 0038-10
viiv.med.info@viivhealthcare.com
Eesti
ViiV Healthcare BV
Tel: + 372 8002640
Ελλάδα
GlaxoSmithKline
Μο½οπρόσωπη
A.E.B.E.
Τηλ:
+ 30 210 68 82 100
España
Laboratorios ViiV Healthcare, S.L.
Tel: + 34 900 923 501
es-ci@viivhealthcare.com
France
ViiV Healthcare SAS
Tél.: + 33 (0)1 39 17 69 69
Infomed@viivhealthcare.com
Hrvatska
ViiV Healthcare BV
Tel: +385 800787089
Ireland
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 353 (0)1 4955000
Ísland
74
Lietuva
ViiV Healthcare BV
Tel: + 370 80000334
Luxembourg/Luxemburg
ViiV Healthcare srl/bv
Belgique/Belgien
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 65 00
Magyarország
ViiV Healthcare BV
Tel.: + 36 80088309
Malta
ViiV Healthcare BV
Tel: + 356 80065004
Nederland
ViiV Healthcare BV
Tel: + 31 (0)33 2081199
Norge
GlaxoSmithKline AS
Tlf: + 47 22 70 20 00
Österreich
GlaxoSmithKline Pharma GmbH
Tel: + 43 (0)1 97075 0
at.info@gsk.com
Polska
GSK Services Sp. z o.o.
Tel.: + 48 (0)22 576 9000
Portugal
VIIV HIV HEALTHCARE, UNIPESSOAL,
LDA
Tel: + 351 21 094 08 01
viiv.fi.pt@viivhealthcare.com
România
ViiV Healthcare BV
Tel: + 40 800672524
Slovenija
ViiV Healthcare BV
Tel: + 386 80688869
Slovenská republika
Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
Italia
ViiV Healthcare S.r.l
Tel: + 39 (0)45 7741600
Κύπρος
ViiV Healthcare BV
Τηλ:
+ 357 80070017
Latvija
ViiV Healthcare BV
Tel: + 371 80205045
ViiV Healthcare BV
Tel: + 421 800500589
Suomi/Finland
GlaxoSmithKline Oy
Puh/Tel: + 358 (0)10 30 30 30
Sverige
GlaxoSmithKline AB
Tel: + 46 (0)8 638 93 00
info.produkt@gsk.com
United Kingdom (Northern Ireland)
ViiV Healthcare BV
Tel: + 44 (0)800 221441
customercontactuk@gsk.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu
75
Notice : information de l’utilisateur
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
lamivudine
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
-
-
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
Qu’est-ce qu’Epivir et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Epivir
3.
Comment prendre Epivir
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Epivir
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce qu’Epivir et dans quel cas est-il utilisé
Epivir est indiqué dans le traitement de l'infection par le VIH (Virus de l’Immunodéficience
Humaine) chez l'adulte et l’enfant.
La substance active d’Epivir est la lamivudine. Epivir est un type de médicament connu sous le nom
d’antirétroviral. Il appartient à une classe de médicaments appelés
analogues nucléosidiques
inhibiteurs de la transcriptase inverse (INTI).
Epivir ne guérit pas complètement l'infection par le VIH ; il diminue la quantité de virus dans votre
corps et la maintient à un niveau bas. Il augmente également le nombre de cellules CD4 dans votre
sang. Les cellules CD4 sont un type de globules blancs, importants pour aider votre corps à combattre
les infections.
Tout le monde ne répond pas au traitement par Epivir de manière identique. Votre médecin s'assurera
régulièrement de l'efficacité de votre traitement.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Epivir
Ne prenez jamais Epivir :
si vous êtes
allergique
à la lamivudine ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament mentionnés à la rubrique 6.
Si vous pensez être dans ce cas,
parlez-en à votre médecin.
Faites attention avec Epivir
Certaines personnes traitées par Epivir ou par d'autres associations de traitements contre le VIH sont
plus à risque de développer des effets indésirables graves. Vous devez être conscient de ces risques
76
supplémentaires :
si vous avez déjà eu
une maladie du foie,
y compris une hépatite B ou C (si vous êtes infecté par
le virus de l'hépatite B, n'arrêtez pas votre traitement par Epivir sans l'avis de votre médecin, car
votre hépatite peut se réactiver)
si vous souffrez
d'un important surpoids
(particulièrement si vous êtes une femme)
si vous avez des problèmes au niveau de vos reins,
il pourrait être nécessaire de modifier votre
dose d'Epivir.
Si vous vous trouvez dans l'un de ces cas, parlez-en à votre médecin.
Vous pourriez être amené à
subir des examens supplémentaires, y compris des analyses de sang, pendant votre traitement par
Epivir.
Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique 4.
Soyez vigilant en cas de symptômes importants
Certaines personnes prenant des médicaments pour traiter l'infection par le VIH développent d'autres
maladies, qui peuvent être graves. II est nécessaire que vous connaissiez les signes et les symptômes
devant vous alerter pendant votre traitement par Epivir.
Prenez connaissance des informations contenues dans le paragraphe "Quels sont les autres effets
indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH" à la rubrique 4 de
cette notice.
Autres médicaments et Epivir
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou avez récemment pris tout autre
médicament,
y compris les médicaments à base de plantes ou d'autres médicaments obtenus sans
ordonnance.
N'oubliez pas de prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous commencez à prendre un
nouveau médicament pendant votre traitement par Epivir.
Ne prenez pas les médicaments suivants avec Epivir :
les médicaments (généralement sous forme liquide) contenant du sorbitol et autres polyols (tels que
xylitol, mannitol, lactitol ou maltitol), s’ils sont utilisés régulièrement
d’autres médicaments contenant de la lamivudine (utilisés dans le traitement de l'infection
par le
VIH
ou de l’infection
par le virus de l'hépatite B)
l’emtricitabine (utilisée dans le traitement de l'infection
par le VIH)
de fortes doses de
cotrimoxazole
(triméthoprime + sulfaméthoxazole),
un antibiotique.
la cladribine (utilisée pour traiter la leucémie à tricholeucocytes).
Prévenez votre médecin
si vous prenez l'un de ces médicaments.
Grossesse
Si vous êtes enceinte, si une grossesse survient ou si vous envisagez de concevoir un enfant, discutez
avec votre médecin des risques encourus et des bénéfices attendus d'un traitement par Epivir, pour vous
et votre bébé.
Epivir, comme d'autres médicaments similaires, peut causer des effets indésirables chez le fœtus.
Si vous avez pris Epivir
pendant votre grossesse, votre médecin peut demander à voir votre enfant
régulièrement en consultation afin de surveiller son développement. Ces consultations pourront
comporter des tests sanguins et d’autres types de tests. Chez les enfants dont la mère a été traitée par des
INTIs pendant la grossesse, le bénéfice attendu de la protection contre l’infection par le VIH est
supérieur au risque de survenue d’effets indésirables.
Allaitement
L’allaitement
n’est pas recommandé
chez les femmes vivant avec le VIH, car l'infection par le VIH
77
peut se transmettre au bébé par l'intermédiaire du lait maternel.
Une petite quantité des composants d’Epivir peut également passer dans le lait maternel.
Si vous allaitez ou envisagez d'allaiter, vous devez
en discuter avec votre médecin dès que possible.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il est peu probable qu’Epivir modifie votre capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des
machines.
Epivir contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre Epivir
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre
médecin ou de votre pharmacien.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Avalez les comprimés entiers, avec de l’eau. Epivir peut être pris au cours ou en dehors des repas.
Si vous ne pouvez pas avaler les comprimés en entier, vous pouvez les écraser et les mélanger à une
petite quantité de nourriture ou de boisson ; vous devez avaler la totalité du mélange immédiatement.
Consultez régulièrement votre médecin
Epivir vous aide à contrôler votre maladie. Vous devez continuer à prendre ce médicament chaque
jour afin de stopper l'aggravation de votre maladie. Il se peut que vous développiez tout de même
d'autres infections et maladies liées à l'infection par le VIH.
Restez en contact avec votre médecin, et n'arrêtez pas votre traitement par Epivir
sans
son avis.
Quelle quantité d’Epivir aurez-vous besoin de prendre
Adultes, adolescents et enfants pesant au moins 25 kg :
La dose habituelle est d'un comprimé de 300 mg une seule fois par jour.
Epivir est également disponible sous forme de comprimé de 150 mg pour le traitement des enfants à
partir de 3 mois, pesant moins de 25 kg.
Une solution buvable est également disponible pour le traitement des enfants de plus de trois mois, ou
des patients nécessitant une réduction de la dose habituelle ou qui sont dans l’incapacité d’avaler des
comprimés.
Il pourrait être nécessaire de modifier votre dose d'Epivir si vous avez des
problèmes au niveau de
vos reins.
Prévenez votre médecin
si vous pensez être dans ce cas.
Si vous avez pris plus d’Epivir que vous n’auriez dû
Si vous avez pris plus d’Epivir que vous n’auriez dû, contactez votre médecin ou votre pharmacien, ou
bien le service d’urgence de l’hôpital le plus proche, pour avis. Si possible, montrez-leur la boîte
d’Epivir.
Si vous oubliez de prendre Epivir
Si vous avez oublié de prendre une dose de votre médicament, prenez la dose oubliée dès que possible,
puis poursuivez votre traitement normalement. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose
78
que vous avez oublié de prendre.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Une augmentation du poids ainsi que des taux de lipides et de glucose dans le sang peuvent survenir
au cours d'un traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de
votre état de santé et du mode de vie ; concernant l’augmentation des lipides sanguins, celle-ci est
parfois liée aux médicaments contre le VIH. Votre médecin procèdera à des examens afin d'évaluer
ces changements.
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Lorsque vous êtes traité pour le VIH, il est difficile d'affirmer qu'un symptôme est lié à un effet
indésirable d’Epivir ou d'autres médicaments que vous prenez, ou bien à l'infection par le VIH en elle-
même.
Il est donc très important que vous informiez votre médecin de tout changement de votre
état de santé.
En dehors des effets indésirables d’Epivir listés ci-dessous,
d'autres maladies peuvent se développer
au cours d'un traitement associant plusieurs médicaments pour traiter l'infection par le VIH.
II est important que vous lisiez les informations mentionnées ci-après, au paragraphe "Quels
sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH".
Effets indésirables fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 10
prenant Epivir :
maux de tête
envie de vomir
(nausées)
vomissements
diarrhée
crampes d’estomac
fatigue, manque d’énergie
fièvre (température corporelle élevée)
sensation généralisée de malaise
douleurs musculaires et sensation d’inconfort
douleurs articulaires
troubles du sommeil
(insomnie)
toux
nez irrité ou nez qui coule
éruption cutanée
chute des cheveux (alopécie).
Effets indésirables peu fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 100
prenant Epivir :
Les effets indésirables peu fréquents pouvant être révélés par une analyse de sang sont :
une diminution du nombre de cellules sanguines importantes pour la coagulation
(thrombocytopénie)
un faible nombre de globules rouges dans le sang
(anémie),
ou un faible nombre de globules blancs
dans le sang
(neutropénie)
79
une augmentation du taux d'enzymes du foie.
Effets indésirables rares
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 1 000
prenant Epivir :
réaction allergique grave entrainant un gonflement du visage, de la langue ou de la gorge pouvant
causer des difficultés à avaler ou à respirer
inflammation du pancréas (pancréatite)
altération du tissu musculaire
inflammation du foie (hépatite).
Un effet indésirable rare pouvant être révélé par une analyse de sang est :
augmentation d'une enzyme appelée
amylase.
Effets indésirables très rares
Ils peuvent concerner
jusqu’à 1 personne sur 10 000
prenant Epivir :
acidose lactique (excès d'acide lactique dans le sang)
fourmillements ou engourdissement au niveau des bras, des jambes, des mains ou des pieds.
Un effet indésirable très rare pouvant être révélé par une analyse de sang est :
l'absence de production de nouveaux globules rouges par votre moelle osseuse
(érythroblastopénie).
Si vous constatez des effets indésirables
Si vous ressentez que l’un des effets mentionnés s’aggrave ou devient gênant ou si vous
ressentez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice,
veuillez en informer votre
médecin ou votre pharmacien.
Quels sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le
VIH
D'autres maladies peuvent se développer au cours d'un traitement contre le VIH associant plusieurs
médicaments, tels qu’Epivir.
Réactivation d’infections
Le système immunitaire des personnes à un stade avancé de leur infection par le VIH (SIDA) est
affaibli, ce qui peut favoriser la survenue d'infections graves (infections
opportunistes).
Au début du
traitement, ces personnes peuvent se rendre compte que des infections antérieures, jusque là non
diagnostiquées, surviennent de façon soudaine, causant des signes et symptômes révélateurs d'une
inflammation. Ces symptômes sont probablement dus au fait que le système immunitaire de leur
organisme se renforce, et que le corps commence par conséquent à combattre ces infections.
En plus des infections opportunistes, des maladies auto-immunes (maladies qui surviennent lorsque le
système immunitaire attaque les tissus sains du corps) peuvent également survenir après que vous avez
commencé à prendre votre traitement contre votre infection par le VIH. Ces maladies auto-immunes
peuvent apparaître plusieurs mois après le début du traitement. Si vous remarquez n’importe quel
signe d'infection ou d'autres symptômes tels qu’une faiblesse musculaire, une faiblesse partant des
mains et des pieds et remontant vers le tronc, des palpitations, des tremblements ou une hyperactivité,
veuillez en informer immédiatement votre médecin afin d’obtenir le traitement nécessaire.
Si vous développez un ou plusieurs de ces symptômes pendant votre traitement par Epivir :
Informez-en immédiatement votre médecin.
Ne prenez pas d'autres médicaments pour traiter
l'infection sans avis médical.
Vous pouvez développer des problèmes osseux
Certains patients prenant une association de traitements contre le VIH peuvent développer une maladie
appelée
ostéonécrose.
Cette maladie entraîne la mort de certaines parties du tissu osseux par manque
80
d'irrigation sanguine de l'os. Le risque de développer cette maladie est plus important chez les
personnes qui :
sont sous traitement par association d'antirétroviraux depuis longtemps
prennent également des médicaments anti-inflammatoires appelés corticoïdes
consomment de l'alcool
ont un système immunitaire très affaibli
sont en surpoids.
Les signes évocateurs d'une ostéonécrose comprennent :
une raideur au niveau des articulations
des douleurs (en particulier de la hanche, du genou ou de l'épaule)
des difficultés pour se mouvoir.
Si vous remarquez un ou plusieurs de ces symptômes :
Informez-en votre médecin.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Epivir
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage.
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Epivir
La substance active est la lamivudine.
Les comprimés contiennent également les composants suivants :
Noyau du comprimé
: cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique (sans gluten), stéarate
de magnésium.
Pelliculage du comprimé
: hypromellose, dioxyde de titane, oxyde de fer noir (E172), macrogol,
polysorbate 80.
Qu'est-ce qu'Epivir et contenu de l'emballage extérieur
Les comprimés pelliculés d’Epivir 300 mg sont conditionnés par 30 comprimés, dans un flacon blanc
en polyéthylène ou sous plaquette thermoformée. Ils sont de couleur grise, en forme de losange,
pelliculés et gravés "GXEJ7" sur une face.
81
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché et Fabricant
Fabricant
Delpharm Poznań Spółka Akcyjna
ul. Grunwaldzka 189,
60-322 Poznan
Pologne
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
ViiV Healthcare srl/bv
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 65 00
България
ViiV Healthcare BV
Teл.: + 359 80018205
Česká
republika
GlaxoSmithKline s.r.o.
Tel: + 420 222 001 111
cz.info@gsk.com
Danmark
GlaxoSmithKline Pharma A/S
Tlf: + 45 36 35 91 00
dk-info@gsk.com
Deutschland
ViiV Healthcare GmbH
Tel.: + 49 (0)89 203 0038-10
viiv.med.info@viivhealthcare.com
Eesti
ViiV Healthcare BV
Tel: + 372 8002640
Ελλάδα
GlaxoSmithKline
Μο½οπρόσωπη
A.E.B.E.
Τηλ:
+ 30 210 68 82 100
España
Laboratorios ViiV Healthcare, S.L.
Tel: + 34 900 923 501
es-ci@viivhealthcare.com
France
ViiV Healthcare SAS
Tél.: + 33 (0)1 39 17 69 69
Infomed@viivhealthcare.com
Lietuva
ViiV Healthcare BV
Tel: + 370 80000334
Luxembourg/Luxemburg
ViiV Healthcare srl/bv
Belgique/Belgien
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 65 00
Magyarország
ViiV Healthcare BV
Tel.: + 36 80088309
Malta
ViiV Healthcare BV
Tel: + 356 80065004
Nederland
ViiV Healthcare BV
Tel: + 31 (0)33 2081199
Norge
GlaxoSmithKline AS
Tlf: + 47 22 70 20 00
Österreich
GlaxoSmithKline Pharma GmbH
Tel: + 43 (0)1 97075 0
at.info@gsk.com
Polska
GSK Services Sp. z o.o.
Tel.: + 48 (0)22 576 9000
Portugal
VIIV HIV HEALTHCARE, UNIPESSOAL,
LDA
Tel: + 351 21 094 08 01
viiv.fi.pt@viivhealthcare.com
82
Hrvatska
ViiV Healthcare BV
Tel: +385 800787089
Ireland
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
Tel: + 353 (0)1 4955000
Ísland
Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
Italia
ViiV Healthcare S.r.l
Tel: + 39 (0)45 7741600
Κύπρος
ViiV Healthcare BV
Τηλ:
+ 357 80070017
Latvija
ViiV Healthcare BV
Tel: + 371 80205045
România
ViiV Healthcare BV
Tel: + 40 800672524
Slovenija
ViiV Healthcare BV
Tel: + 386 80688869
Slovenská republika
ViiV Healthcare BV
Tel: + 421 800500589
Suomi/Finland
GlaxoSmithKline Oy
Puh/Tel: + 358 (0)10 30 30 30
Sverige
GlaxoSmithKline AB
Tel: + 46 (0)8 638 93 00
info.produkt@gsk.com
United Kingdom (Northern Ireland)
ViiV Healthcare BV
Tel: + 44 (0)800 221441
customercontactuk@gsk.com
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu
83

ANNEXE I


RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT














DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 150 mg de lamivudine.
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 300 mg de lamivudine.
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé de 150 mg contient 0,378 mg de sodium.
Chaque comprimé de 300 mg contient 0,756 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.

FORME PHARMACEUTIQUE
Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Comprimés pelliculés
Comprimés de couleur blanche, en forme de losange, sécables et gravés ' GX CJ7 ' sur chaque face.
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
Comprimés pelliculés
Comprimés de couleur grise, en forme de losange et gravés ' GX EJ7 ' sur une face.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques

Epivir est indiqué dans le cadre d'associations antirétrovirales, pour le traitement de l'infection par le
Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH), chez l'adulte et l'enfant.

4.2 Posologie et mode d'administration

La prescription initiale doit être faite par un médecin expérimenté dans la prise en charge de
l'infection par le VIH.
Epivir peut être administré au cours ou en dehors des repas.
Les comprimés doivent être idéalement avalés sans les écraser, afin de garantir l'administration de la
dose complète.
et pesant moins de 14 kg ou pour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés (voir rubrique
4.4).
Les patients passant de la forme solution buvable au comprimé, ou inversement, doivent respecter les
recommandations posologiques spécifiques à chaque formulation (voir rubrique 5.2).
Une autre alternative pour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés est d'écraser les
comprimés et de les mélanger à une petite quantité de nourriture semi-solide ou de liquide, le tout
devant être ingéré immédiatement (voir rubrique 5.2).
Adultes, adolescents et enfants (pesant au moins 25 kg) :
La posologie recommandée d'Epivir est de 300 mg par jour. Cette dose peut être administrée soit en
deux prises journalières de 150 mg chacune, soit en une prise journalière unique de 300 mg (voir
rubrique 4.4).
Le comprimé à 300 mg ne peut être utilisé que dans le cadre d'une prise journalière unique.
Enfants (pesant moins de 25 kg) :
Il est recommandé d'ajuster la posologie par tranche de poids pour les comprimés d'Epivir.
Enfants pesant de 20 kg à < 25 kg : La posologie recommandée est de 225 mg par jour. Cette dose
peut être administrée en deux prises journalières (75 mg [un demi-comprimé de 150 mg] le matin et
150 mg [un comprimé de 150 mg en entier] le soir) ou en une prise journalière unique de 225 mg (un
comprimé et demi de 150 mg).
Enfants pesant de 14 kg à < 20 kg : La posologie recommandée est de 150 mg par jour. Cette dose
peut être administrée en deux prises journalières (75 mg [un demi-comprimé de 150 mg] deux fois par
jour) ou en une prise journalière unique de 150 mg (un comprimé en 150 mg en entier).
Enfant à partir de trois mois : Le comprimé de 300 mg, non sécable, ne permettant pas d'obtenir une
dose précise pour cette population, il est recommandé d'utiliser le comprimé d'Epivir de 150 mg,
sécable, en suivant les instructions posologiques correspondantes.

Enfants de moins de trois mois :
Les données disponibles sont limitées et insuffisantes pour proposer
une recommandation posologique spécifique (voir rubrique 5.2).
Les patients passant de deux prises journalières à une seule prise journalière devront prendre la dose
journalière unique recommandée (comme décrit ci-dessus) en respectant un intervalle d'environ
12 heures après la dernière des deux prises journalières, puis continuer à prendre la dose recommandée
une fois par jour (comme décrit ci-dessus) environ toutes les 24 heures. Les patients revenant à un
schéma posologique en deux prises journalières devront prendre la première des deux prises
journalières environ 24 heures après la dernière prise journalière unique.
Populations particulières :

Sujets âgés :
aucune donnée spécifique n'est disponible ; toutefois, une attention particulière devra être
portée chez le sujet âgé en raison de modifications liées à l'âge, telles qu'une diminution de la fonction
rénale et une altération des paramètres hématologiques.
Insuffisance rénale :
En cas d'insuffisance rénale modérée à sévère, les concentrations de lamivudine
sont augmentées en raison d'une diminution de sa clairance. La posologie doit donc être adaptée, en
utilisant la solution buvable d'Epivir, chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à
30 ml/min (cf. tableaux) :

Clairance de la créatinine

(Cl en ml/min)
Dose initiale
Dose d'entretien
50
300 mg
300 mg une fois par jour

ou
ou
150 mg
150 mg deux fois par jour
30 - < 50
150 mg
150 mg une fois par jour
< 30
Des doses inférieures à 150 mg étant nécessaires, l'utilisation de
la solution buvable est recommandée.
de 15 à < 30
150 mg
100 mg une fois par jour
de 5 à < 15
150 mg
50 mg une fois par jour
<5
50 mg
25 mg une fois par jour

Aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation de la lamivudine chez l'enfant insuffisant
rénal. En se basant sur l'hypothèse d'une corrélation similaire chez l'enfant et l'adulte entre la
clairance de la créatinine et celle de la lamivudine, il est recommandé de diminuer la posologie chez
l'enfant insuffisant rénal en fonction de la clairance de la créatinine, ceci dans les mêmes proportions
que celles recommandées chez l'adulte. L'utilisation de la solution buvable d'Epivir 10 mg/mL peut
être plus adaptée pour atteindre les doses recommandées chez les enfants insuffisants rénaux âgés de 3
mois et plus et pesant moins de 25 kg.

Recommandations posologiques - Enfants âgés d'au moins 3 mois et pesant moins de 25 kg :
Clairance de la créatinine

(Cl en ml/min)
Dose initiale
Dose d'entretien
Cl 50
10 mg/kg
10 mg/kg une fois par jour

ou
ou
5 mg/kg
5mg/kg deux fois par jour
30 Cl < 50
5 mg/kg
5 mg/kg une fois par jour
15 Cl < 30
5 mg/kg
3,3 mg/kg une fois par jour
5 Cl < 15
5 mg/kg
1,6 mg/kg une fois par jour
Cl < 5
1,6 mg/kg
0,9 mg/kg une fois par jour

Insuffisance hépatique : En cas d'insuffisance hépatique modérée à sévère, les paramètres
pharmacocinétiques de la lamivudine ne sont pas significativement altérés. Aussi, aucun ajustement
posologique n'est nécessaire chez ces patients, excepté si l'insuffisance hépatique est associée à une
insuffisance rénale.

4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
L'utilisation d'Epivir en monothérapie n'est pas recommandée.
Atteinte rénale : En cas d'insuffisance rénale modérée à sévère, la demi-vie plasmatique de la
lamivudine est augmentée en raison d'une diminution de sa clairance rénale. La posologie doit donc
être ajustée (voir rubrique 4.2).

Trithérapie comportant deux analogues nucléosidiques et un analogue nucléotidique :
Des taux élevés
d'échec virologique et d'émergence de résistance ont été rapportés à un stade précoce lorsque la
lamivudine était associée au ténofovir disoproxil fumarate et à l'abacavir ainsi qu'au ténofovir
disoproxil fumarate et à la didanosine selon un schéma posologique en une prise par jour.
l'évolution de l'infection par le VIH reste possible sous Epivir comme avec les autres traitements
antirétroviraux. Une surveillance clinique adaptée, par un médecin expérimenté dans le traitement de
l'infection par le VIH, demeure donc nécessaire.
Pancréatite : De rares cas de pancréatite ont été observés. Cependant, la responsabilité respective des
traitements antirétroviraux et de l'évolution de l'infection par le VIH n'a pas pu être formellement
établie. Le traitement par Epivir doit être interrompu immédiatement en cas de signes cliniques ou
biologiques évocateurs de pancréatite.

Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d'une exposition in utero :
Les analogues
nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur la fonction mitochondriale, l'effet
le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine. Des cas de
dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH,
exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques ; il s'agissait
majoritairement d'associations comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement
rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques
(hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ont souvent été transitoires. Des troubles
neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions,
troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est
pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé in utero à des
analogues nucléos(t)idiques qui présente des manifestations cliniques sévères d'étiologie inconnue, en
particulier des manifestations neurologiques. Ces données ne modifient pas les recommandations
actuelles nationales quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la
prévention de la transmission materno-foetale du VIH.
Poids corporel et paramètres métaboliques : Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux
de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles
modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les
augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement,
aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral.
Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en
vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge en
fonction du tableau clinique.

Syndrome de Restauration Immunitaire :
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit
immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une
réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître
et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions
ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du
traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à
cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à
Pneumocystis jirovecii (souvent désignées par PPC). Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et
un traitement doit être instauré si nécessaire. Des cas d'affections auto-immunes (telle que la maladie
de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportés dans un contexte de restauration
immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté varie davantage, et ces évènements peuvent
survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement.

Atteinte hépatique :
Si la lamivudine est utilisée concomitamment pour le traitement de l'infection par
le VIH et par le virus de l'hépatite B, des informations supplémentaires sur l'utilisation de la
lamivudine dans le traitement de l'hépatite B sont disponibles dans le Résumé des Caractéristiques du
Produit (RCP) de Zeffix.
Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux
présentent un risque accru de développer des événements indésirables hépatiques sévères et
potentiellement fatals. En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou
C, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de ces médicaments.
est recommandé de procéder à une surveillance régulière de la fonction hépatique et des marqueurs de
la réplication du VHB, l'interruption de la lamivudine pouvant entraîner une exacerbation de l'hépatite
(cf. RCP de Zeffix).
Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique
active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée
d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces
patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement
devra être envisagé (voir rubrique 4.8).
Population pédiatrique : Dans une étude réalisée chez des patients pédiatriques (voir rubrique 5.1 -
étude ARROW), une diminution des taux de suppression virale et une augmentation de la fréquence de
résistance virale ont été rapportés chez les enfants recevant Epivir sous forme de solution buvable en
comparaison à ceux recevant la forme comprimé. Quand cela est possible, Epivir sous forme de
comprimé doit être privilégié chez l'enfant.
Ostéonécrose : L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes,
la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé),
cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé
de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il
est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies,
une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.
Interactions médicamenteuses : Epivir ne doit pas être pris avec un autre médicament contenant de la
lamivudine ou un médicament contenant de l'emtricitabine (voir rubrique 4.5).
L'association de la lamivudine et de la cladribine n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5).

Excipients :

Sodium : ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire
qu'il est essentiellement « sans sodium ».

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interaction
Les études d'interactions n'ont été réalisées que chez l'adulte.
La probabilité d'interactions métaboliques est faible en raison du métabolisme réduit, de la faible
liaison aux protéines plasmatiques et de l'élimination essentiellement rénale de la lamivudine.
L'administration de triméthoprime (160 mg) et de sulfaméthoxazole (800 mg) entraîne une
augmentation de 40 % de l'exposition à la lamivudine en raison du triméthoprime ; il n'y a pas
d'interaction avec le sulfaméthoxazole. Il n'est cependant pas nécessaire d'adapter la posologie de la
lamivudine, sauf en cas d'insuffisance rénale (voir rubrique 4.2). La lamivudine ne modifie pas la
pharmacocinétique du triméthoprime ou du sulfaméthoxazole. Lorsque l'administration concomitante
est indiquée, une surveillance clinique est nécessaire. La co-administration de lamivudine et de fortes
doses de cotrimoxazole pour le traitement des pneumonies à Pneumocystis jirovecii (PPC) et de la
toxoplasmose devrait être évitée.
Des interactions potentielles avec d'autres traitements médicamenteux concomitants doivent être
envisagées, en particulier avec les médicaments à élimination essentiellement rénale par sécrétion
tubulaire active, via le système de transport cationique (ex. : triméthoprime). D'autres médicaments
(ex. : ranitidine, cimétidine), éliminés partiellement par ce mécanisme, n'ont pas montré d'interaction
avec la lamivudine. Les analogues nucléosidiques (ex. : didanosine, zidovudine), ne sont pas éliminés
par ce mécanisme et la probabilité d'interaction avec la lamivudine est faible.
co-administration de lamivudine. Cependant, l'exposition totale (ASC : Aire Sous la Courbe) à la
zidovudine n'est pas modifiée de façon significative. La zidovudine n'a pas d'effet sur la
pharmacocinétique de la lamivudine (voir rubrique 5.2).
Epivir ne doit pas être administré de façon concomitante avec d'autres analogues de la cytidine, telle
que l'emtricitabine, en raison de leurs similarités. Par ailleurs, Epivir ne doit pas être pris avec d'autres
médicaments contenant de la lamivudine (voir rubrique 4.4).
In vitro, la lamivudine inhibe la phosphorylation intracellulaire de la cladribine, entraînant un risque
potentiel de perte d'efficacité de la cladribine en cas d'association de ces deux molécules en pratique
clinique. Des données cliniques sont également en faveur d'une possible interaction entre la
lamivudine et la cladribine. Par conséquent, l'utilisation concomitante de lamivudine et de cladribine
n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
Le métabolisme de la lamivudine ne fait pas intervenir l'isoenzyme CYP3A, les interactions avec
d'autres médicaments métabolisés par le cytochrome P450 sont donc peu probables (ex. : IP).
La co-administration de solution de sorbitol (3,2 g, 10,2 g, 13,4 g) et d'une dose unique de 300 mg de
solution buvable de lamivudine a entrainé des diminutions dose-dépendantes de l'exposition à la
lamivudine (ASC) de 14%, 32% et 36% ainsi que de la Cmax de la lamivudine de 28 %, 52 % et 55 %
chez l'adulte. La co-administration chronique d'Epivir avec des médicaments contenant du sorbitol ou
d'autres polyols à action osmotique ou alcools monosaccharidiques (ex : xylitol, mannitol, lactitol,
maltitol) doit, dans la mesure du possible, être évitée. Si elle ne peut être évitée, des contrôles plus
fréquents de la charge virale du VIH-1 doivent être envisagés.


4.6 Fécondité, grossesse et al aitement

Grossesse
En règle générale, l'utilisation des antirétroviraux pour traiter l'infection par le VIH chez les femmes
enceintes, et par conséquent réduire le risque de transmission verticale du VIH chez le nourrisson,
nécessite de prendre en compte les données obtenues chez l'animal ainsi que l'expérience clinique
acquise avec les antirétroviraux chez les femmes enceintes.
Les études réalisées chez l'animal avec la lamivudine ont montré une augmentation de la mortalité
embryonnaire précoce chez le lapin mais pas chez le rat (voir rubrique 5.3). Le passage placentaire de
la lamivudine a été démontré dans l'espèce humaine.
Chez la femme enceinte, les données issues de plus de 1 000 grossesses exposées pendant le premier
trimestre et de plus de 1 000 grossesses exposées pendant les deuxième et troisième trimestres n'ont
mis en évidence aucun effet malformatif ni toxique de la lamivudine sur le foetus ou le nouveau-né.
Epivir peut être utilisé pendant la grossesse si le traitement est justifié d'un point de vue clinique.
Compte-tenu de ces résultats, le risque malformatif est peu probable dans l'espèce humaine.
Dans le cas d'une grossesse survenant chez une patiente co-infectée par le virus de l'hépatite et traitée
par lamivudine, la possibilité d'une récidive de l'hépatite à l'arrêt du traitement devra être prise en
considération.
Dysfonctionnement mitochondrial
Il a été démontré que les analogues nucléosidiques et nucléotidiques entraînent, in vitro et in vivo, des
atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été
rapportés chez des nourrissons exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues
nucléosidiques (voir rubrique 4.4).
Après administration orale, la lamivudine est excrétée dans le lait maternel à des concentrations
comparables à celles mesurées au niveau sérique. Les données issues de plus de 200 paires
"mère/enfant" traitées pour le VIH indiquent que les concentrations sériques de lamivudine chez les
nourrissons allaités par une mère traitée pour le VIH sont très faibles (< 4 % des concentrations
sériques de la mère), et diminuent progressivement jusqu'à être indétectables lorsque les nourrissons
allaités atteignent l'âge de 24 semaines. Aucune donnée n'est disponible concernant l'innocuité de la
lamivudine administrée à des nourrissons de moins de trois mois. Il est recommandé aux femmes
vivant avec le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson afin d'éviter la transmission du VIH.


Fertilité
Des études réalisées chez l'animal ont montré que la lamivudine n'avait pas d'effet sur la fertilité (voir
rubrique 5.3).

4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Aucune étude n'est disponible concernant les effets d'Epivir sur l'aptitude à conduire des véhicules et
à utiliser des machines.

4.8 Effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors du traitement de l'infection par le VIH avec
Epivir.
Les effets indésirables considérés comme pouvant être imputables au traitement sont listés ci-dessous
par classe d'organe et par fréquence absolue. Les fréquences sont définies selon les catégories
suivantes : très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100 à < 1/10), peu fréquent ( 1/1
000 à < 1/100),
rare ( 1/10
000 à < 1/1 000) et très rare (< 1/10
000). Au sein de chaque catégorie, les effets
indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Peu Fréquent : Neutropénie et anémie (toutes deux parfois sévères), thrombocytopénie.
Très rare : Aplasie érythrocytaire.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très rare : Acidose lactique


Affections du système nerveux :
Fréquent : Céphalées, insomnie.
Très rare : Neuropathie périphérique (ou paresthésie).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Fréquent : Toux, symptômes au niveau nasal.
Affections gastro-intestinales :
Fréquent : Nausées, vomissements, douleur ou crampes abdominales, diarrhée.
Rare : Pancréatite, élévation de l'amylasémie.
Affections hépatobiliaires :
Peu fréquent : Elévation transitoire des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT).
Rare : Hépatite.
Fréquent : Eruption cutanée, alopécie.
Rare : Angioedème.
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Fréquent : Arthralgies, troubles musculaires.
Rare : Rhabdomyolyse.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :

Fréquent : Fatigue, malaise, fièvre.
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent
survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique 4.4).
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l'instauration du traitement par une association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des cas d'affections auto-
immunes (telle que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été
rapportés dans un contexte de restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté varie
davantage, et ces évènements peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement (voir
rubrique 4.4).
Des cas d'ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de
risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association
d'antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n'est pas connue (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
1206 patients pédiatriques (âgés de 3 mois à 17 ans) infectés par le VIH ont été inclus dans l'essai
ARROW (COL105677), parmi lesquels 669 ont reçu de l'abacavir et de la lamivudine administrés en
une ou deux prises journalières (voir rubrique 5.1). Aucun nouveau problème de sécurité n'a été mis en
évidence chez les sujets pédiatriques recevant la posologie recommandée, que ce soit en une ou deux
prises par jour, par rapport aux patients adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé
déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.

4.9 Surdosage
Chez l'animal, l'administration unique de très fortes doses de lamivudine n'a pas entraîné de toxicité
d'organe spécifique. Aucun signe ou symptôme spécifique n'a été identifié à la suite de surdosages
aigus de lamivudine, en dehors de ceux mentionnés dans la section des effets indésirables.
En cas de surdosage, une surveillance médicale avec un éventuel traitement symptomatique est
néanmoins nécessaire. La lamivudine étant dialysable, une hémodialyse continue peut être réalisée en
cas de surdosage, bien que cela n'ait pas été étudié.


PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmaco-thérapeutique : analogue nucléosidique, code ATC : J05AF05.
Mécanisme d'action
La lamivudine est un analogue nucléosidique actif sur le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH)
et sur le Virus de l'Hépatite B (VHB). Au niveau intracellulaire, la lamivudine est métabolisée en
lamivudine 5'-triphosphate, dérivé actif qui agit principalement par arrêt de l'élongation de la chaîne
d'ADN au niveau de la transcriptase inverse du VIH. In vitro, la lamivudine 5'-triphosphate présente
une activité inhibitrice sélective sur la réplication des virus VIH-1 et VIH-2. Elle est également active
sur les souches cliniques de VIH résistantes à la zidovudine. Aucun effet antagoniste n'a été observé
in vitro avec la lamivudine et les autres médicaments antirétroviraux testés (abacavir, didanosine,
névirapine et zidovudine).
Résistance
La résistance du VIH-1 à la lamivudine résulte de l'apparition de la mutation M184V proche du site
actif de la transcriptase inverse virale. Cette mutation apparaît aussi bien in vitro que chez les patients
infectés par le VIH-1 et recevant un traitement antirétroviral contenant de la lamivudine. Les mutants
M184V montrent une importante réduction de la sensibilité à la lamivudine et une diminution de leur
capacité de réplication virale in vitro. Des études in vitro ont montré que des souches résistantes à la
zidovudine peuvent redevenir sensibles à celle-ci lorsqu'elles ont acquis simultanément une résistance
à la lamivudine. La pertinence clinique de ces résultats n'est cependant pas bien définie.
Des donnés in vitro suggèrent que le maintien de la lamivudine dans un traitement anti-rétroviral,
malgré l'émergence de la mutation M184V, permettrait d'obtenir une activité anti-rétrovirale
résiduelle (probablement liée à une réduction de la capacité réplicative du virus). La pertinence
clinique de ces observations n'a pas été établie. En effet, les données cliniques disponibles sont très
limitées et ne permettent pas de tirer de conclusion fiable. Dans tous les cas, l'utilisation d'INTIs actifs
sur le virus est toujours préférable au maintien du traitement par lamivudine. Par conséquent, la
poursuite du traitement par lamivudine malgré l'émergence de la mutation M184V ne devra être
envisagée que dans les cas où aucun autre INTI actif n'est disponible.
Les résistances croisées induites par la mutation M184V de la transcriptase inverse se limitent aux
agents antirétroviraux de la classe des inhibiteurs nucléosidiques. La zidovudine et la stavudine
conservent leur activité antirétrovirale sur les virus VIH-1 résistants à la lamivudine. L'abacavir
conserve son activité antirétrovirale sur les virus VIH-1 résistants à la lamivudine, porteurs de la
mutation M184V uniquement. Les mutants M184V de la transcriptase inverse montrent une
diminution de la sensibilité à la didanosine d'un facteur inférieur à 4 ; la signification clinique de ces
données est inconnue. Les tests de sensibilité in vitro ne sont pas standardisés et les résultats peuvent
varier en fonction de facteurs méthodologiques.

In vitro
, la lamivudine présente une faible cytotoxicité sur les lymphocytes du sang circulant, sur les
lymphocytes et monocytes-macrophages en lignée cellulaire continue et sur diverses cellules-souches
médullaires.

Efficacité clinique et sécurité d'emploi
Au cours des essais cliniques, il a été démontré que l'association de la lamivudine à la zidovudine
diminue la charge virale VIH-1 et augmente le taux de lymphocytes CD4. Les données d'évolution
clinique de la maladie montrent que la lamivudine associée à la zidovudine diminuent de façon
significative le risque de progression de la maladie et le taux de mortalité.
souches résistantes à la zidovudine chez des personnes sans traitement antirétroviral préalable.

La lamivudine a été largement utilisée comme traitement dans les thérapies antirétrovirales en
association à d'autres agents antirétroviraux de la même classe (INTI) ou d'autres classes (IP,
inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse).
Des études cliniques pédiatriques portant sur l'administration de lamivudine en association avec
d'autres médicaments antirétroviraux (abacavir, névirapine/éfavirenz ou zidovudine) ont montré que le
profil de résistance observé chez les patients pédiatriques était similaire à celui observé chez l'adulte,
en termes de substitutions génotypiques détectées et de leur fréquence relative.
Des études cliniques ont montré que les enfants recevant la solution buvable de lamivudine en
association avec d'autres antirétroviraux en solution buvable développaient plus fréquemment une
résistance virologique comparativement aux enfants recevant la forme comprimé (voir la description
de l'expérience clinique acquise en pédiatrie (étude ARROW) ainsi que la rubrique 5.2).
Les traitements associant plusieurs médicaments antirétroviraux dont la lamivudine se sont montrés
efficaces chez les patients non préalablement traités par antirétroviral ainsi que chez les patients
porteurs de virus avec une mutation M184V.
La relation entre la sensibilité in vitro du VIH à la lamivudine et la réponse clinique au traitement est
encore à l'étude.
La lamivudine à une posologie de 100 mg en une prise par jour s'est montrée efficace chez l'adulte
pour le traitement de l'infection chronique par le virus de l'hépatite B (pour plus de renseignements
concernant les études cliniques, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de Zeffix).
Cependant, pour le traitement de l'infection par le VIH, seule une posologie de 300 mg par jour (en
association avec d'autres médicaments antirétroviraux) s'est montrée efficace.
La lamivudine n'a pas été spécifiquement étudiée chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB.
Prise journalière unique (300 mg une fois par jour) : une étude clinique a démontré la non infériorité
du traitement par Epivir en une prise par jour par rapport à Epivir en deux prises par jour. Ces résultats
ont été obtenus dans une population de patients infectés par le VIH, non préalablement traités par un
antirétroviral et pour la plupart asymptomatiques (classification CDC ­ stade A).
Population pédiatrique :
Une comparaison des schémas posologiques d'administration d'abacavir et de lamivudine en une prise
versus en deux prises par jour a été effectuée dans une étude clinique multicentrique randomisée,
contrôlée, réalisée chez des patients pédiatriques infectés par le VIH. 1206 patients pédiatriques âgés
de 3 mois à 17 ans ont été inclus dans l'essai ARROW (COL105677) et ont été traités selon les
recommandations posologiques, en fonction des tranches de poids, définies par les lignes directrices
de l'Organisation Mondiale de la Santé ("Antiretroviral therapy of HIV infection in infants and
children, 2006"). Après 36 semaines d'administration d'abacavir et de lamivudine en deux prises
journalières, 669 patients éligibles ont été randomisés afin soit, de continuer le traitement en deux
prises par jour, soit de passer au schéma posologique en une prise journalière unique et ce, pendant un
minimum de 96 semaines. A noter que dans cet essai, aucune donnée clinique chez l'enfant de moins
de un an n'était disponible. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci-dessous :

Réponse virologique basée sur un taux d'ARN VIH-1 plasmatique < 80 copies/ml à la semaine 48
et à la semaine 96, observée avec une administration d'abacavir + lamivudine en une seule prise
Observé)


Deux prises
Une prise
journalières
journalière unique
N (%)
N (%)
Semaine 0 (après 36 semaines de traitement)
ARN VIH-1 plasmatique
250/331 (76)
237/335 (71)
< 80 c/ml
Différence entre les
-4,8 % (IC 95 % : -11,5 % ; +1,9 %), p=0,16
traitements (une prise par
jour - deux prises par jour)
Semaine 48
ARN VIH-1 plasmatique
242/331 (73)
236/330 (72)
< 80 c/ml
Différence entre les
-1,6% (IC 95% : -8,4 % ; +5,2 %), p=0,65
traitements (une prise par
jour - deux prises par jour)
Semaine 96
ARN VIH-1 plasmatique
234/326 (72)
230/331 (69)
< 80 c/ml
Différence entre les
-2,3% (IC 95% : -9,3 % ; +4,7 %), p=0,52
traitements (une prise par
jour - deux prises par jour)
La non-infériorité du groupe abacavir + lamivudine en une prise journalière unique a été démontrée
par rapport au groupe en deux prises par jour (borne de non-infériorité pré-définie de -12 %) pour le
critère principal d'évaluation : charge virale < 80 c/ml à la semaine 48, ainsi qu'à la semaine 96 (critère
d'évaluation secondaire). Pour tous les autres seuils testés (< 200c/ml, < 400c/ml, < 1 000c/ml), les
résultats étaient dans les limites de cette borne de non-infériorité. Les tests d'hétérogénéité en sous-
groupes pour les posologies en une ou deux prises par jour n'ont mis en évidence aucun effet
significatif du sexe, de l'âge ou de la charge virale au moment de la randomisation. Les conclusions
supportaient la non-infériorité, quelle que soit la méthode d'analyse.
Dans une étude de pharmacocinétique (PENTA 15), quatre patients âgés de moins de 12 mois
contrôlés virologiquement sont passés d'une administration en deux prises journalières à une
administration en une prise journalière unique d'abacavir et de lamivudine en solution buvable. A la
semaine 48, trois patients avaient une charge virale indétectable et un patient avait un taux d'ARN VIH
à 900 copies/ml. Aucun problème de tolérance n'a été observé chez ces patients.
Au moment de la randomisation (administration en une seule prise par jour ou poursuite de
l'administration en deux prises par jour) (Semaine 0), un taux de suppression virologique plus élevé a
été observé chez les patients ayant reçu la forme comprimé par rapport à ceux traités avec une forme
buvable, quel que soit le moment de leur traitement. Ces différences ont été observées au sein de
chacun des différents groupes d'âge étudiés. Cette différence de taux de suppression virologique entre
la forme solution buvable et la forme comprimé s'est maintenue jusqu'à la Semaine 96 avec la
posologie en une seule prise par jour.

randomisation de l'étude ARROW (administration d'abacavir + lamivudine en une seule prise
par jour versus en deux prises par jour) : analyse en sous-groupe par formulation

Administration en
Administration en une
deux prises par jour
prise par jour
ARN VIH-1
ARN VIH-1
plasmatique < 80
plasmatique < 80
copies/ml
copies/ml
n/N (%)
n/N (%)
Semaine 0 (après 36 semaines de

traitement)
Administration par solution buvable, quel 14/26 (54)
15/30 (50)
que soit le moment du traitement
Administration par comprimé pendant
236/305 (77)
222/305 (73)
toute la durée du traitement
Semaine 96

Administration par solution buvable, quel 13/26 (50)
17/30 (57)
que soit le moment du traitement
Administration par comprimé pendant
221/300 (74)
213/301 (71)
toute la durée du traitement
La résistance génotypique a été analysée sur des échantillons plasmatiques avec un taux d'ARN VIH-1
> 1 000 copies/ml. Des cas de résistance plus nombreux ont été détectés parmi les patients ayant reçu
la solution buvable de lamivudine en association avec d'autres antirétroviraux en solution buvable, par
rapport aux patients ayant reçu des doses similaires d'antirétroviraux sous forme comprimé. Ces
résultats sont cohérents avec les plus faibles taux de suppression virologique observés chez ces
patients.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques

Absorption


La lamivudine est bien absorbée au niveau du tractus gastro-intestinal. Sa biodisponibilité par voie
orale est comprise entre 80 et 85 % chez l'adulte. Après administration orale, la valeur moyenne du
Tmax pour obtenir la concentration sérique maximale (Cmax) est d'environ une heure. Sur la base des
données issues d'une étude conduite chez le volontaire sain, les valeurs plasmatiques moyennes de
Cmax et de Cmin de lamivudine, à l'état d'équilibre et après administration de 150 mg de lamivudine
deux fois par jour, sont respectivement de 1,2 µg/ml (coefficient de variation / CV : 24 %) et
0,09 µg/ml (CV : 27 %). La valeur moyenne de l'Aire Sous la Courbe : ASC 012h est de 4,7 µg.h/ml
(CV : 18 %). Après administration de 300 mg de lamivudine une fois par jour, les valeurs moyennes
de Cmax et de Cmin de lamivudine, à l'état d'équilibre, sont de respectivement 2,0 µg/ml (CV : 26 %) et
0,04 µg/ml (CV : 34 %). La valeur moyenne de l'Aire Sous la Courbe (ASC 024h) est de 8,9 µg.h/ml
(CV : 21 %).
En ce qui concerne l'ASC, la Cmax et le Tmax, le comprimé à 150 mg est bioéquivalent
(proportionnellement à la dose) au comprimé à 300 mg. Chez l'adulte, l'administration d'Epivir sous
forme de comprimés est bioéquivalente à celle de la solution buvable en termes d'ASC et de Cmax.
Des différences ont été observées en termes d'absorption entre la population adulte et la population
pédiatrique (voir "Populations particulières").
L'administration de lamivudine au cours d'un repas entraîne un allongement de la valeur du Tmax et
une diminution de la valeur de la Cmax (diminuée de 47 %). Cependant, la quantité de lamivudine
absorbée (ASC) n'est pas modifiée.
Il n'est pas attendu d'impact sur la qualité pharmaceutique, ni par conséquent de modification de l'effet
clinique, suite à l'administration de comprimés écrasés et mélangés à une petite quantité de nourriture
pharmacocinétiques, en supposant que le patient ingère immédiatement la totalité du comprimé écrasé.
L'administration concomitante de zidovudine entraîne une augmentation de 13 % de l'exposition à la
zidovudine et une augmentation de 28 % de la concentration au pic plasmatique. Cette augmentation
n'est pas significative en termes de tolérance et ne nécessite donc pas d'ajustement posologique.

Distribution
Après injection intraveineuse, le volume moyen de distribution est de 1,3 l/kg. La clairance
systémique moyenne de la lamivudine est d'environ 0,32 l/h/kg, avec une élimination essentiellement
rénale (> 70 %) par le système de transport cationique.
Aux doses thérapeutiques, la lamivudine présente une pharmacocinétique linéaire. La liaison de la
lamivudine à l'albumine plasmatique est faible (< 16 % à 36 % de liaison à l'albumine sérique, in
vitro).
Un petit nombre d'observations indique que la lamivudine traverse la barrière hémato-méningée et
diffuse dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Deux à quatre heures après administration orale, le
rapport moyen des concentrations LCR/sérum de lamivudine était d'environ 0,12. La pénétration
réelle et le bénéfice clinique de ce passage hémato-méningé ne sont pas connus.


Biotransformation


La demi-vie plasmatique de la lamivudine après administration orale est de 18 à 19 heures et la
fraction active, le triphosphate de lamivudine intracellulaire, a une demi-vie terminale prolongée dans
la cellule (16 à 19 heures) . Dans une étude réalisée chez 60 volontaires sains adultes, une équivalence
pharmacocinétique entre Epivir 300 mg x 1/jour et Epivir 150 mg x 2/jour a été démontrée à l'état
d'équilibre pour les valeurs de l'ASC24h et de la Cmax du dérivé triphosphaté intracellulaire.
La lamivudine est essentiellement éliminée par excrétion rénale sous forme inchangée. La possibilité
d'interactions métaboliques entre la lamivudine et d'autres médicaments est faible en raison d'un
métabolisme hépatique limité (5-10 %) et d'une faible liaison aux protéines plasmatiques.

Elimination


Des études chez l'insuffisant rénal ont montré que l'élimination de la lamivudine était altérée en cas
d'atteinte de la fonction rénale. La posologie recommandée pour les patients ayant une clairance de la
créatinine inférieure à 50 ml/min est décrite au paragraphe 4.2.
L'administration concomitante de triméthoprime, composant du cotrimoxazole, augmente l'exposition
à la lamivudine de 40 % aux doses thérapeutiques. Ceci ne nécessite pas d'ajustement posologique,
sauf en cas d'insuffisance rénale (voir rubriques 4.5 et 4.2). L'administration concomitante de
cotrimoxazole et de lamivudine doit être envisagée avec prudence en cas d'insuffisance rénale.
Populations particulières
Enfants :
La biodisponibilité absolue (approximativement 58 - 66 %) de la lamivudine est réduite chez
les enfants âgés de moins de 12 ans. Chez les enfants, l'administration des comprimés en association à
d'autres antirétroviraux en comprimés a entraîné une ASC et une Cmax plasmatiques plus élevées que
la solution buvable administrée en association à d'autres antirétroviraux en solution buvable. Chez les
enfants traités par la solution buvable de lamivudine selon le schéma posologique recommandé,
l'exposition plasmatique à la lamivudine obtenue était du même ordre de grandeur que celle observée
chez l'adulte. Chez les enfants traités par des comprimés de lamivudine selon le schéma posologique
recommandé, l'exposition plasmatique à la lamivudine était supérieure à celle obtenue chez les enfants
recevant la solution buvable, d'une part du fait que les doses administrées avec le comprimé sont plus
élevées en mg/kg, et d'autre part en raison de la plus grande biodisponibilité du comprimé (voir
solution buvable ont montré que la posologie en une prise journalière unique permettait d'obtenir une
ASC0-24 équivalente à celle obtenue avec une posologie en deux prises journalières pour une même
dose totale journalière.
Les données de pharmacocinétique chez l'enfant de moins de 3 mois sont limitées. Chez le
nouveau-né âgé d'une semaine, la clairance orale de la lamivudine est réduite comparativement à celle
mesurée chez les enfants plus âgés. Ceci est probablement dû à l'immaturité de la fonction rénale et à
une variabilité de l'absorption. Pour obtenir une imprégnation similaire à celle de l'adulte et des
enfants plus âgés, la posologie appropriée pour le nouveau-né est donc de 4 mg/kg/jour. L'estimation
de la filtration glomérulaire suggère que la posologie de 8 mg/kg/jour est appropriée pour les enfants
âgés de 6 semaines ou plus, afin d'obtenir une imprégnation similaire à celle de l'adulte et de l'enfant.
Les données de pharmacocinétiqes sont issues de 3 études pharmacocinétiques (PENTA 13, PENTA
15 et sous-étude PK de ARROW) portant sur des enfants de moins de 12 ans. Les résultats sont
résumés dans le tableau ci-dessous :

Résumé des ASC(0-24) plasmatiques de la lamivudine à l'état d'équilibre (µg.h/ml) et comparaison
statistique pour les posologies en une seule prise par jour versus deux prises par jour à partir des
différentes études


Lamivudine
Lamivudine
Différences entre
Etude
Groupe d'âge
administrée en
administrée en
une seule prise
une seule prise
deux prises par
par jour versus
par jour à la
jour à la dose de deux prises par
dose de 8 mg/kg
4 mg/kg
jour
Moyenne
Moyenne
Rapport moyen
géométrique
géométrique
des moindres
(IC 95 %)
(IC 95 %)
carrés
géométriques
(IC 90 %)
Etude ARROW
3 à 12 ans
13,0
12,0
1,09
Sous ­ étude PK
(N=35)
(11,4 ; 14,9)
(10,7 ; 13,4)
(0,979 ; 1,20)
Partie 1
PENTA 13
2 à 12 ans
9,80
8,88
1,12
(N=19)
(8,64 ; 11,1)
(7,67 ; 10,3)
(1,03 ; 1,21)
PENTA 15
3 à 36 mois
8.66
9,48
0,91
(N=17)
(7,46 ;10,1)
(7,89 ; 11,40)
(0,79 ; 1,06)
Dans l'étude PENTA 15, la moyenne géométrique de l'ASC(0-24) plasmatique de la lamivudine
(IC 95 %) des quatre patients âgés de moins de 12 mois qui sont passés de deux prises par jour à une
seule prise par jour (voir rubrique 5.1) était de 10,31 (6,26 ; 17,0) µg.h/ml pour la prise en une seule
fois par jour et de 9,24 (4,66 ; 18,3) µg.h/ml pour la prise en deux fois par jour.
Grossesse :
Après administration orale, la pharmacocinétique de la lamivudine en fin de grossesse est
comparable à celle des femmes non enceintes.

5.3 Données de sécurité précliniques

Dans les études de toxicologie animale, l'administration de fortes doses de lamivudine n'a pas entraîné
de toxicité majeure d'organe. Aux doses les plus élevées, des effets mineurs sur certains marqueurs des
fonctions hépatique et rénale ont été observés avec une diminution occasionnelle du poids du foie. Les
seuls effets cliniquement pertinents étaient une diminution du nombre de globules rouges et une
neutropénie.
la plupart des analogues nucléosidiques, une activité mutagène a été observée dans un test de
cytogénicité in vitro ainsi que dans le test du lymphome de souris. La lamivudine n'est pas
génotoxique in vivo aux posologies permettant d'obtenir des concentrations plasmatiques 40 à 50 fois
supérieures à celles qui peuvent être atteintes chez l'Homme. L'activité mutagène in vitro de la
lamivudine n'ayant pas été confirmée par les tests in vivo, la lamivudine ne devrait pas entraîner de
risque génotoxique chez les patients sous traitement.
Une étude de génotoxicité transplacentaire réalisée chez le singe a comparé la zidovudine seule par
rapport à l'association zidovudine-lamivudine, avec une exposition comparable à l'homme. Chez les
foetus exposés in utero à l'association, cette étude a démontré une incorporation des analogues
nucléosidiques à l'ADN plus importante dans divers organes du foetus ainsi qu'un nombre plus
important de raccourcissements des télomères, par rapport aux foetus de singe exposés uniquement à la
zidovudine. La signification clinique de ces résultats n'est pas connue.
Les résultats des études de carcinogénicité à long terme réalisées chez le rat et la souris n'ont pas
montré de potentiel carcinogène pertinent pour l'Homme.
Une étude de fertilité chez le rat a montré que la lamivudine n'a pas d'effet sur la fertilité des animaux
mâles ou femelles.

6.

DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Noyau :
Cellulose microcristalline (E460)
Glycolate d'amidon sodique
Stéarate de magnésium
Pelliculage :
Hypromellose (E464)
Dioxyde de titane (E171)
Macrogol
Polysorbate 80

Epivir 300 mg, comprimés pelliculés

Noyau :
Cellulose microcristalline (E460)
Glycolate d'amidon sodique
Stéarate de magnésium
Pelliculage :
Hypromellose (E464)
Dioxyde de titane(E171)
Oxyde de fer noir (E172)
Macrogol
Polysorbate 80

6.2 Incompatibilités

Sans objet.

Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Flacons HDPE :

5 ans.
Plaquettes thermoformées PVC/aluminium :
2 ans.

Epivir 300 mg, comprimés pelliculés

Flacons HDPE :

3 ans.
Plaquettes thermoformées PVC/aluminium :
2 ans.

6.4 Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.


6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Boîte contenant 60 comprimés, conditionnés en flacons HDPE avec fermeture de sécurité pour enfant
ou sous plaquettes thermoformées en PVC/aluminium.
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
Boîte contenant 30 comprimés, conditionnés en flacons HDPE avec fermeture de sécurité pour enfant
ou sous plaquettes thermoformées en PVC/aluminium.

6.6 Précautions particulières d'élimination
Pas d'exigence particulière pour l'élimination.


7.

TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
EU/1/96/015/001 (Flacon)
EU/1/96/015/004 (Plaquettes thermoformées)
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
EU/1/96/015/003 (Flacon)
EU/1/96/015/003 (Plaquettes thermoformées)
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Epivir 150 mg Film-coated tablets
Date de première autorisation : 8 août 1996
Date du dernier renouvellement : 28 juillet 2006
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
Date de première autorisation : 15 novembre 2001
Date du dernier renouvellement : 28 juillet 2006
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments : http://www.ema.europa.eu.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

Epivir 10 mg/ml, solution buvable
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque ml de solution buvable contient 10 mg de lamivudine.
Excipients à effet notoire :
Chaque dose de 15 ml contient 3 g de sucrose (20 % p/v).
Parahydroxybenzoate de méthyle
Parahydroxybenzoate de propyle
Chaque dose de 15 ml contient 300 mg de propylène glycol.
Chaque dose de 15 ml contient 39 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.

FORME PHARMACEUTIQUE
Solution buvable.
Solution limpide, incolore à jaune pâle.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques

Epivir est indiqué dans le cadre d'associations antirétrovirales, pour le traitement de l'infection par le
Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH), chez l'adulte et l'enfant.

4.2 Posologie et mode d'administration
La prescription initiale doit être faite par un médecin expérimenté dans la prise en charge de
l'infection par le VIH.
Epivir peut être administré au cours ou en dehors des repas.
Epivir est également disponible sous forme de comprimé pour les patients pesant au moins 14 kg (voir
rubrique 4.4).
Les patients passant de la forme solution buvable au comprimé, ou inversement, doivent respecter les
recommandations posologiques spécifiques à chaque formulation (voir rubrique 5.2).
Pour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés, une autre alternative est d'écraser les
comprimés et de les mélanger à une petite quantité de nourriture semi-solide ou de liquide, le tout
devant être ingéré immédiatement (voir rubrique 5.2).
Adultes, adolescents et enfants (pesant au moins 25 kg) :


La posologie recommandée d'Epivir est de 300 mg par jour. Cette dose peut être administrée soit en
deux prises journalières de 150 mg (15 ml) chacune, soit en une prise journalière unique de 300 mg
(30 ml) (voir rubrique 4.4).


Enfants à partir de un an : La posologie recommandée d'Epivir est de 0,5 mL/kg (5 mg/kg), deux
fois/jour, ou 1 mL/kg (10 mg/kg) une fois par jour (voir rubriques 4.4 et 4.5).
Enfants âgés de trois mois à un an : La posologie recommandée est de 0,5 mL/kg (5 mg/kg) deux fois
par jour. Dans le cas où une posologie en deux prises par jour ne serait pas réalisable, la posologie en
une prise par jour (10 mg/kg/jour) peut être envisagée, bien que les données sur son utilisation dans cette
population soient très limitées (voir rubriques 4.4, 5.1 et 5.2).

Enfants de moins de trois mois :
Les données limitées actuellement disponibles sont insuffisantes pour
proposer une recommandation posologique dans cette tranche d'âge (voir rubrique 5.2).
Les patients passant de deux prises journalières à une seule prise journalière devront prendre la dose
journalière unique recommandée (comme décrit ci-dessus), en respectant un intervalle d'environ
12 heures après la dernière des deux prises journalières, puis continuer à prendre la dose recommandée
une fois par jour (comme décrit ci-dessus) environ toutes les 24 heures. Les patients revenant à un
schéma posologique en deux prises journalières devront prendre la première des deux prises
journalières environ 24 heures après la dernière prise journalière unique.
Populations particulières :
Sujets âgés : aucune donnée spécifique n'est disponible ; toutefois, une attention particulière devra être
portée chez le sujet âgé en raison de modifications liées à l'âge, telles qu'une diminution de la fonction
rénale et une altération des paramètres hématologiques.
Insuffisance rénale :
En cas d'insuffisance rénale modérée à sévère, les concentrations de lamivudine
sont augmentées en raison d'une diminution de sa clairance. La posologie doit donc être adaptée (cf.
tableaux ci-dessous) :
Recommandations posologiques - Adultes, adolescents et enfant (pesant au moins 25 kg):
Clairance de la créatinine

(Cl en ml/min)
Dose initiale
Dose d'entretien
Cl 50
300 mg (30 ml)
300 mg (30 ml) une fois par jour

ou
ou
150 mg (15ml)
150 mg (15 ml) deux fois par jour
30 Cl < 50
150 mg (15ml)
150 mg (15 ml) une fois par jour
15 Cl < 30
150 mg (15ml)
100 mg (10 ml) une fois par jour
5 Cl < 15
150 mg (15ml)
50 mg (5 ml) une fois par jour
Cl < 5
50 mg (5ml)
25 mg (2,5 ml) une fois par jour
Aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation de la lamivudine chez l'enfant insuffisant
rénal. En se basant sur l'hypothèse d'une corrélation similaire chez l'enfant et l'adulte entre la
clairance de la créatinine et celle de la lamivudine, il est recommandé de diminuer la posologie chez
l'enfant insuffisant rénal en fonction de la clairance de la créatinine, ceci dans les mêmes proportions
que celles recommandées chez l'adulte. La solution buvable d'Epivir 10 mg/mL peut être la
formulation la plus adaptée pour atteindre les doses recommandées chez les enfants insuffisants
rénaux âgés de 3 mois et plus et pesant moins de 25 kg.

Clairance de la créatinine

(Cl en ml/min)
Dose initiale
Dose d'entretien
Cl 50
10 mg/kg
10 mg/kg une fois par jour

ou
5 mg/kg
5 mg/kg deux fois par jour
30 Cl < 50
5 mg/kg
5 mg/kg une fois par jour
15 Cl < 30
5 mg/kg
3,3 mg/kg une fois par jour
5 Cl < 15
5 mg/kg
1,6 mg/kgune fois par jour
Cl < 5
1,6 mg/kg
0,9 mg/kg une fois par jour
Insuffisance hépatique :
En cas d'insuffisance hépatique modérée à sévère, les paramètres
pharmacocinétiques de la lamivudine ne sont pas significativement altérés. Aussi, aucun ajustement
posologique n'est nécessaire chez ces patients, excepté si l'insuffisance hépatique est associée à une
insuffisance rénale.

4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

L'utilisation d'Epivir en monothérapie n'est pas recommandée.
Atteinte rénale : En cas d'insuffisance rénale modérée à sévère, la demi-vie plasmatique de la
lamivudine est augmentée en raison d'une diminution de sa clairance rénale. La posologie doit donc
être ajustée (voir rubrique 4.2).
Trithérapie comportant deux analogues nucléosidiques et un analogue nucléotidique : Des taux élevés
d'échec virologique et d'émergence de résistance ont été rapportés à un stade précoce lorsque la
lamivudine était associée au ténofovir disoproxil fumarate et à l'abacavir ainsi qu'au ténofovir
disoproxil fumarate et à la didanosine selon un schéma posologique en une prise par jour.
Infections opportunistes : L'apparition d'infections opportunistes ou d'autres complications liées à
l'évolution de l'infection par le VIH reste possible sous Epivir comme avec les autres traitements
antirétroviraux. Une surveillance clinique adaptée, par un médecin expérimenté dans le traitement de
l'infection par le VIH, demeure donc nécessaire.
Pancréatite : De rares cas de pancréatite ont été observés. Cependant, la responsabilité respective des
traitements antirétroviraux et de l'évolution de l'infection par le VIH n'a pas pu être formellement
établie. Le traitement par Epivir doit être interrompu immédiatement en cas de signes cliniques ou
biologiques évocateurs de pancréatite.

Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d'une exposition in utero :
Les analogues
nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur la fonction mitochondriale, l'effet
le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine. Des cas de
dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH,
exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques ; il s'agissait
majoritairement d'associations comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement
rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques
(hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ont souvent été transitoires. Des troubles
neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions,
troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est
pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé in utero à des
analogues nucléos(t)idiques qui présente des manifestations cliniques sévères d'étiologie inconnue, en
actuelles nationales quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la
prévention de la transmission materno-foetale du VIH.
Poids corporel et paramètres métaboliques : Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux
de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles
modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les
augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement,
aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral.
Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en
vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge en
fonction du tableau clinique.

Syndrome de Restauration Immunitaire :
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit
immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une
réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître
et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions
ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du
traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à
cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à
Pneumocystis jirovecii (souvent désignées par PPC). Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et
un traitement doit être instauré si nécessaire. Des cas d'affections auto-immunes (telle que la maladie
de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportés dans un contexte de restauration
immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté varie davantage, et ces évènements peuvent
survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement.

Atteinte hépatique :
Si la lamivudine est utilisée concomitamment pour le traitement de l'infection par
le VIH et par le virus de l'hépatite B, des informations supplémentaires sur l'utilisation de la
lamivudine dans le traitement de l'hépatite B sont disponibles dans le Résumé des Caractéristiques du
Produit (RCP) de Zeffix.
Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux
présentent un risque accru de développer des événements indésirables hépatiques sévères et
potentiellement fatals. En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou
C, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de ces médicaments
Si le traitement par Epivir est interrompu chez des patients co-infectés par le virus de l'hépatite B, il
est recommandé de procéder à une surveillance régulière de la fonction hépatique et des marqueurs de
la réplication du VHB, l'interruption de la lamivudine pouvant entraîner une exacerbation de l'hépatite
(cf. RCP de Zeffix).
Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique
active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée
d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces
patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement
devra être envisagé (voir rubrique 4.8).
Excipients : Les patients diabétiques doivent être informés que chaque dose (150 mg = 15 ml) contient
3 g de saccharose.
Les patients ayant un problème héréditaire rare d'intolérance au fructose, de malabsorption glucose-
galactose ou une insuffisance sucrase-isomaltase ne doivent pas prendre ce médicament.
Epivir contient du parahydroxybenzoate de méthyle et du parahydroxybenzoate de propyle. Cela peut
causer des réactions allergiques (réactions tardives possibles).
Ce médicament contient 39 mg de sodium par dose de 15 ml, ce qui équivaut à 1,95 % de l'apport
alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium pour un adulte.
étude ARROW), une diminution des taux de suppression virale et une augmentation de la fréquence de
résistance virale ont été rapportés chez les enfants recevant Epivir sous forme de solution buvable en
comparaison à ceux recevant la forme comprimé.
L'administration sous forme de comprimé uniquement doit dans la mesure du possible être privilégiée
chez l'enfant, quel que soit le traitement. La solution buvable d'Epivir ne doit être co-administrée avec
des médicaments contenant du sorbitol qu'en cas d'impossibilité d'administrer le traitement sous
forme de comprimé uniquement, et à condition que le bénéfice attendu du traitement l'emporte sur les
risques potentiels, y compris celui d'une diminution de la suppression virologique. Lorsqu'Epivir est
utilisé avec des médicaments administrés de façon chronique contenant du sorbitol [par exemple :
Ziagen solution buvable], des contrôles plus fréquents de la charge virale du VIH-1 doivent être
envisagés. Bien que non étudié, un effet similaire est attendu avec d'autres polyols à action osmotique
ou alcools monosaccharidiques (ex : xylitol, mannitol, lactitol, maltitol) (voir rubrique 4.5).
Ostéonécrose : L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes,
la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé),
cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé
de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il
est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies,
une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.
Interactions médicamenteuses : Epivir ne doit pas être pris avec un autre médicament contenant de la
lamivudine ou un médicament contenant de l'emtricitabine (voir rubrique 4.5).
L'association de la lamivudine et de la cladribine n'est pas recommandée (voir rubrique 4.5).

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interaction
Les études d'interactions n'ont été réalisées que chez l'adulte.
La probabilité d'interactions métaboliques est faible en raison du métabolisme réduit, de la faible
liaison aux protéines plasmatiques et de l'élimination essentiellement rénale de la lamivudine.
L'administration de triméthoprime (160 mg) et de sulfaméthoxazole (800 mg) entraîne une
augmentation de 40 % de l'exposition à la lamivudine en raison du triméthoprime ; il n'y a pas
d'interaction avec le sulfaméthoxazole. Il n'est cependant pas nécessaire d'adapter la posologie de la
lamivudine, sauf en cas d'insuffisance rénale (voir rubrique 4.2). La lamivudine ne modifie pas la
pharmacocinétique du triméthoprime ou du sulfaméthoxazole. Lorsque l'administration concomitante
est indiquée, une surveillance clinique est nécessaire. La co-administration de lamivudine et de fortes
doses de cotrimoxazole pour le traitement des pneumonies à Pneumocystis jirovecii (PPC) et de la
toxoplasmose est déconseillée.
Des interactions potentielles avec d'autres traitements médicamenteux concomitants doivent être
envisagées, en particulier avec les médicaments à élimination essentiellement rénale par sécrétion
tubulaire active, via le système de transport cationique (ex. : triméthoprime). D'autres médicaments
(ex. : ranitidine, cimétidine), éliminés partiellement par ce mécanisme, n'ont pas montré d'interaction
avec la lamivudine. Les analogues nucléosidiques (ex. : didanosine et zidovudine), ne sont pas
éliminés par ce mécanisme et la probabilité d'interaction avec la lamivudine est faible.
Une augmentation modérée de la Cmax (28 %) de la zidovudine a été observée lors de la
co-administration de lamivudine. Cependant, l'exposition totale (ASC : Aire Sous la Courbe) à la
zidovudine n'est pas modifiée de façon significative. La zidovudine n'a pas d'effet sur la
pharmacocinétique de la lamivudine (voir rubrique 5.2).
que l'emtricitabine, en raison de leurs similarités. Par ailleurs, Epivir ne doit pas être pris avec d'autres
médicaments contenant de la lamivudine (voir rubrique 4.4).
In vitro, la lamivudine inhibe la phosphorylation intracellulaire de la cladribine, entraînant un risque
potentiel de perte d'efficacité de la cladribine en cas d'association de ces deux molécules en pratique
clinique. Des données cliniques sont également en faveur d'une possible interaction entre la
lamivudine et la cladribine. Par conséquent, l'utilisation concomitante de lamivudine et de cladribine
n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
Le métabolisme de la lamivudine ne fait pas intervenir l'isoenzyme CYP3A, les interactions avec
d'autres médicaments métabolisés par le cytochrome P450 sont donc peu probables (ex. : IP).
La co-administration de solution de sorbitol (3,2 g, 10,2 g, 13,4 g) et d'une dose unique de 300 mg de
solution buvable de lamivudine a entrainé des diminutions dose-dépendantes de l'exposition à la
lamivudine (ASC) de 14%, 32% et 36% ainsi que de la Cmax de la lamivudine de 28 %, 52 % et 55 %
chez l'adulte. La co-administration chronique d'Epivir avec des médicaments contenant du sorbitol ou
d'autres polyols à action osmotique ou alcools monosaccharidiques (ex : xylitol, mannitol, lactitol,
maltitol) doit, dans la mesure du possible, être évitée. Si elle ne peut être évitée, des contrôles plus
fréquents de la charge virale du VIH-1 doivent être envisagés (voir rubrique 4.4).

4.6 Fécondité, grossesse et al aitement

Grossesse
En règle générale, l'utilisation des antirétroviraux pour traiter l'infection par le VIH chez les femmes
enceintes, et par conséquent réduire le risque de transmission verticale du VIH chez le nourrisson,
nécessite de prendre en compte les données obtenues chez l'animal ainsi que l'expérience clinique
acquise avec les antirétroviraux chez les femmes enceintes.
Les études réalisées chez l'animal avec la lamivudine ont montré une augmentation de la mortalité
embryonnaire précoce chez le lapin mais pas chez le rat (voir rubrique 5.3). Le passage placentaire de
la lamivudine a été démontré dans l'espèce humaine.
Chez la femme enceinte, les données issues de plus de 1 000 grossesses exposées pendant le premier
trimestre et de plus de 1 000 grossesses exposées pendant les deuxième et troisième trimestres n'ont
mis en évidence aucun effet malformatif ni toxique de la lamivudine sur le foetus ou le nouveau-né.
Epivir peut être utilisé pendant la grossesse si le traitement est justifié d'un point de vue clinique.
Compte-tenu de ces résultats, le risque malformatif est peu probable dans l'espèce humaine.
Dans le cas d'une grossesse survenant chez une patiente co-infectée par le virus de l'hépatite et traitée
par lamivudine, la possibilité d'une récidive de l'hépatite à l'arrêt du traitement devra être prise en
considération.
Dysfonctionnement mitochondrial
Il a été démontré que les analogues nucléosidiques et nucléotidiques entraînent, in vitro et in vivo, des
atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été
rapportés chez des nourrissons exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues
nucléosidiques (voir rubrique 4.4).
Allaitement
Après administration orale, la lamivudine est excrétée dans le lait maternel à des concentrations
comparables à celles mesurées au niveau sérique. Les données issues de plus de 200 paires
"mère/enfant" traitées pour le VIH indiquent que les concentrations sériques de lamivudine chez les
nourrissons allaités par une mère traitée pour le VIH sont très faibles (< 4 % des concentrations
allaités atteignent l'âge de 24 semaines. Aucune donnée n'est disponible concernant l'innocuité de la
lamivudine administrée à des nourrissons de moins de trois mois. Il est recommandé aux femmes
vivant avec le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson afin d'éviter la transmission du VIH.


Fertilité
Des études réalisées chez l'animal ont montré que la lamivudine n'avait pas d'effet sur la fertilité (voir
rubrique 5.3).

4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Aucune étude n'est disponible concernant les effets d'Epivir sur l'aptitude à conduire des véhicules et
à utiliser des machines.

4.8 Effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors du traitement de l'infection par le VIH avec
Epivir.
Les effets indésirables considérés comme pouvant être imputables au traitement sont listés ci-dessous
par classe d'organe et par fréquence absolue. Les fréquences sont définies selon les catégories
suivantes : très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100 à < 1/10), peu fréquent ( 1/1
000 à < 1/100),
rare ( 1/10
000 à < 1/1 000) et très rare (< 1/10
000). Au sein de chaque catégorie, les effets
indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Peu Fréquent : Neutropénie et anémie (toutes deux parfois sévères), thrombocytopénie.
Très rare : Aplasie érythrocytaire.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très rare : Acidose lactique


Affections du système nerveux :
Fréquent : Céphalées, insomnie.
Très rare : Neuropathie périphérique (ou paresthésie).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Fréquent : Toux, symptômes au niveau nasal.
Affections gastro-intestinales :
Fréquent : Nausées, vomissements, douleur ou crampes abdominales, diarrhée.
Rare : Pancréatite, élévation de l'amylasémie.
Affections hépatobiliaires :
Peu fréquent : Elévation transitoire des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT).
Rare : Hépatite.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquent : Eruption cutanée, alopécie.
Rare : Angioedème.
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Fréquent : Arthralgies, troubles musculaires.
Rare : Rhabdomyolyse.
Fréquent : Fatigue, malaise, fièvre.
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent
survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique 4.4).
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l'instauration du traitement par une association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des cas d'affections auto-
immunes (telle que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été
rapportés dans un contexte de restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté varie
davantage, et ces évènements peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement (voir
rubrique 4.4).
Des cas d'ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de
risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association
d'antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n'est pas connue (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
1206 patients pédiatriques (âgés de 3 mois à 17 ans) infectés par le VIH ont été inclus dans l'essai
ARROW (COL105677), parmi lesquels 669 ont reçu de l'abacavir et de la lamivudine administrés en
une ou deux prises journalières (voir rubrique 5.1). Aucun nouveau problème de sécurité n'a été mis en
évidence chez les sujets pédiatriques recevant la posologie recommandée, que ce soit en une ou deux
prises par jour, par rapport aux patients adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé
déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.

4.9 Surdosage
Chez l'animal, l'administration unique de très fortes doses de lamivudine n'a pas entraîné de toxicité
d'organe spécifique. Aucun signe ou symptôme spécifique n'a été identifié à la suite de surdosages
aigus de lamivudine, en dehors de ceux mentionnés dans la section des effets indésirables.
En cas de surdosage, une surveillance médicale avec un éventuel traitement symptomatique est
néanmoins nécessaire. La lamivudine étant dialysable, une hémodialyse continue peut être réalisée en
cas de surdosage, bien que cela n'ait pas été étudié.

5.

PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmaco-thérapeutique : analogue nucléosidique, code ATC : J05AF05.
Mécanisme d'action
La lamivudine est un analogue nucléosidique actif sur le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH)
et sur le Virus de l'Hépatite B (VHB). Au niveau intracellulaire, la lamivudine est métabolisée en
lamivudine 5'-triphosphate, dérivé actif qui agit principalement par arrêt de l'élongation de la chaîne
d'ADN au niveau de la transcriptase inverse du VIH. In vitro, la lamivudine 5'-triphosphate présente
une activité inhibitrice sélective sur la réplication des virus VIH-1 et VIH-2. Elle est également active
sur les souches cliniques de VIH résistantes à la zidovudine. Aucun effet antagoniste n'a été observé
névirapine et zidovudine).
Résistance
La résistance du VIH-1 à la lamivudine résulte de l'apparition de la mutation M184V proche du site
actif de la transcriptase inverse virale. Cette mutation apparaît aussi bien in vitro que chez les patients
infectés par le VIH-1 et recevant un traitement antirétroviral contenant de la lamivudine. Les mutants
M184V montrent une importante réduction de la sensibilité à la lamivudine et une diminution de leur
capacité de réplication virale in vitro. Des études in vitro ont montré que des souches résistantes à la
zidovudine peuvent redevenir sensibles à celle-ci lorsqu'elles ont acquis simultanément une résistance
à la lamivudine. La pertinence clinique de ces résultats n'est cependant pas bien définie.
Des donnés in vitro suggèrent que le maintien de la lamivudine dans un traitement anti-rétroviral,
malgré l'émergence de la mutation M184V, permettrait d'obtenir une activité anti-rétrovirale
résiduelle (probablement liée à une réduction de la capacité réplicative du virus). La pertinence
clinique de ces observations n'a pas été établie. En effet, les données cliniques disponibles sont très
limitées et ne permettent pas de tirer de conclusion fiable. Dans tous les cas, l'utilisation d'INTIs actifs
sur le virus est toujours préférable au maintien du traitement par lamivudine. Par conséquent, la
poursuite du traitement par lamivudine malgré l'émergence de la mutation M184V ne devra être
envisagée que dans les cas où aucun autre INTI actif n'est disponible.
Les résistances croisées induites par la mutation M184V de la transcriptase inverse se limitent aux
agents antirétroviraux de la classe des inhibiteurs nucléosidiques. La zidovudine et la stavudine
conservent leur activité antirétrovirale sur les virus VIH-1 résistants à la lamivudine. L'abacavir
conserve son activité antirétrovirale sur les virus VIH-1 résistants à la lamivudine, porteurs
uniquement de la mutation M184V. Les mutants M184V de la transcriptase inverse montrent une
diminution de la sensibilité à la didanosine d'un facteur inférieur à 4 ; la signification clinique de ces
données est inconnue. Les tests de sensibilité in vitro ne sont pas standardisés et les résultats peuvent
varier en fonction de facteurs méthodologiques.

In vitro
, la lamivudine présente une faible cytotoxicité sur les lymphocytes du sang circulant, sur les
lymphocytes et monocytes-macrophages en lignée cellulaire continue et sur diverses cellules-souches
médullaires.

Efficacité clinique et sécurité d'emploi :

Au cours des essais cliniques, il a été démontré que l'association de la lamivudine à la zidovudine
diminue la charge virale VIH-1 et augmente le taux de lymphocytes CD4. Les données d'évolution
clinique de la maladie montrent que la lamivudine associée à la zidovudine diminuent de façon
significative le risque de progression de la maladie et le taux de mortalité.
Des études cliniques ont montré que la lamivudine associée à la zidovudine retarde l'émergence des
souches résistantes à la zidovudine chez des personnes sans traitement antirétroviral préalable.

La lamivudine a été largement utilisée comme traitement dans les thérapies antirétrovirales en
association à d'autres agents antirétroviraux de la même classe (INTI) ou d'autres classes (IP,
inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse).
Des études cliniques pédiatriques portant sur l'administration de lamivudine en association avec
d'autres médicaments antirétroviraux (abacavir, névirapine/éfavirenz ou zidovudine) ont montré que le
profil de résistance observé chez les patients pédiatriques était similaire à celui observé chez l'adulte,
en termes de substitutions génotypiques détectées et de leur fréquence relative.
Des études cliniques ont montré que les enfants recevant la solution buvable de lamivudine en
association avec d'autres antirétroviraux en solution buvable développaient plus fréquemment une
de l'expérience clinique acquise en pédiatrie (étude ARROW) ainsi que la rubrique 5.2).
Les traitements associant plusieurs médicaments antirétroviraux dont la lamivudine se sont montrés
efficaces chez les patients non préalablement traités par antirétroviral ainsi que chez les patients
porteurs de virus avec une mutation M184V.
La relation entre la sensibilité in vitro du VIH à la lamivudine et la réponse clinique au traitement est
encore à l'étude.
La lamivudine à une posologie de 100 mg en une prise par jour s'est montrée efficace chez l'adulte
pour le traitement de l'infection chronique par le virus de l'hépatite B (pour plus de renseignements
concernant les études cliniques, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de Zeffix).
Cependant, pour le traitement de l'infection par le VIH, seule une posologie de 300 mg par jour (en
association avec d'autres médicaments antirétroviraux) s'est montrée efficace.
La lamivudine n'a pas été spécifiquement étudiée chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB.
Prise journalière unique (300 mg une fois par jour) : une étude clinique a démontré la non infériorité
du traitement par Epivir en une prise par jour par rapport à Epivir en deux prises par jour. Ces résultats
ont été obtenus dans une population de patients infectés par le VIH, non préalablement traités par un
antirétroviral et pour la plupart asymptomatiques (classification CDC ­ stade A).
Population pédiatrique :
Une comparaison des schémas posologiques d'administration d'abacavir et de lamivudine en une prise
versus en deux prises par jour a été effectuée dans une étude clinique multicentrique randomisée,
contrôlée, réalisée chez des patients pédiatriques infectés par le VIH. 1206 patients pédiatriques âgés
de 3 mois à 17 ans ont été inclus dans l'essai ARROW (COL105677) et ont été traités selon les
recommandations posologiques, en fonction des tranches de poids, définies par les lignes directrices
de l'Organisation Mondiale de la Santé ("Antiretroviral therapy of HIV infection in infants and
children, 2006"). Après 36 semaines d'administration d'abacavir et de lamivudine en deux prises
journalières, 669 patients éligibles ont été randomisés afin soit, de continuer le traitement en deux
prises par jour, soit de passer au schéma posologique en une prise journalière unique et ce, pendant un
minimum de 96 semaines. A noter que dans cet essai, aucune donnée clinique chez l'enfant de moins
de un an n'était disponible. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci-dessous :

Réponse virologique basée sur un taux d'ARN VIH-1 plasmatique < 80 copies/ml à la semaine 48
et à la semaine 96, observée avec une administration d'abacavir + lamivudine en une seule prise
Observé)


Deux prises
Une prise
journalières
journalière unique
N (%)
N (%)
Semaine 0 (après 36 semaines de traitement)
ARN VIH-1 plasmatique
250/331 (76)
237/335 (71)
< 80 c/ml
Différence entre les
-4,8 % (IC 95 % : -11,5 % ; +1,9 %), p=0,16
traitements (une prise par jour
- deux prises par jour)
Semaine 48
ARN VIH-1 plasmatique
242/331 (73)
236/330 (72)
< 80 c/ml
Différence entre les
-1,6% (IC 95% : -8,4 % ; +5,2 %), p=0,65
traitements (une prise par jour
- deux prises par jour)
Semaine 96
ARN VIH-1 plasmatique
234/326 (72)
230/331 (69)
< 80 c/ml
Différence entre les
-2,3% (IC 95% : -9,3 % ; +4,7 %), p=0,52
traitements (une prise par jour
- deux prises par jour)
La non-infériorité du groupe abacavir + lamivudine en une prise journalière unique a été démontrée
par rapport au groupe en deux prises par jour (borne de non-infériorité pré-définie de -12 %) pour le
critère principal d'évaluation : charge virale < 80 c/ml à la semaine 48, ainsi qu'à la semaine 96 (critère
d'évaluation secondaire). Pour tous les autres seuils testés (< 200c/ml, < 400c/ml, < 1 000c/ml), les
résultats étaient dans les limites de cette borne de non-infériorité. Les tests d'hétérogénéité en sous-
groupes pour les posologies en une ou deux prises par jour n'ont mis en évidence aucun effet
significatif du sexe, de l'âge ou de la charge virale au moment de la randomisation. Les conclusions
supportaient la non-infériorité, quelle que soit la méthode d'analyse.
Dans une étude de pharmacocinétique (PENTA 15), quatre patients âgés de moins de 12 mois
contrôlés virologiquement sont passés d'une administration en deux prises journalières à une
administration en une prise journalière unique d'abacavir et de lamivudine en solution buvable. A la
semaine 48, trois patients avaient une charge virale indétectable et un patient avait un taux d'ARN VIH
à 900 copies/ml. Aucun problème de tolérance n'a été observé chez ces patients.

Au moment de la randomisation (administration en une seule prise par jour ou poursuite de
l'administration en deux prises par jour) (Semaine 0), un taux de suppression virologique plus élevé a
été observé chez les patients ayant reçu la forme comprimé par rapport à ceux traités avec une forme
buvable, quel que soit le moment de leur traitement. Ces différences ont été observées au sein de
chacun des différents groupes d'âge étudiés. Cette différence de taux de suppression virologique entre
la forme solution buvable et la forme comprimé s'est maintenue jusqu'à la Semaine 96 avec la
posologie en une seule prise par jour.

randomisation de l'étude ARROW (administration d'abacavir + lamivudine en une seule prise
par jour versus en deux prises par jour) : analyse en sous-groupe par formulation

Administration en
Administration en une
deux prises par jour
prise par jour
ARN VIH-1
ARN VIH-1
plasmatique < 80
plasmatique < 80
copies/ml
copies/ml
n/N (%)
n/N (%)
Semaine 0 (après 36 semaines de

traitement)
Administration par solution buvable, quel 14/26 (54)
15/30 (50)
que soit le moment du traitement
Administration par comprimé pendant
236/305 (77)
222/305 (73)
toute la durée du traitement
Semaine 96

Administration par solution buvable, quel 13/26 (50)
17/30 (57)
que soit le moment du traitement
Administration par comprimé pendant
221/300 (74)
213/301 (71)
toute la durée du traitement
La résistance génotypique a été analysée sur des échantillons plasmatiques avec un taux d'ARN VIH-1
> 1 000 copies/ml. Des cas de résistance plus nombreux ont été détectés parmi les patients ayant reçu
la solution buvable de lamivudine en association avec d'autres antirétroviraux en solution buvable, par
rapport aux patients ayant reçu des doses similaires d'antirétroviraux sous forme comprimé. Ces
résultats sont cohérents avec les plus faibles taux de suppression virologique observés chez ces
patients.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques

Absorption


La lamivudine est bien absorbée au niveau du tractus gastro-intestinal. Sa biodisponibilité par voie
orale est comprise entre 80 et 85 % chez l'adulte. Après administration orale, la valeur moyenne du
Tmax pour obtenir la concentration sérique maximale (Cmax) est d'environ une heure. Sur la base des
données issues d'une étude conduite chez le volontaire sain, les valeurs plasmatiques moyennes de
Cmax et de Cmin de lamivudine, à l'état d'équilibre et après administration de 150 mg de lamivudine
deux fois par jour, sont respectivement de 1,2 µg/ml (coefficient de variation / CV : 24 %) et
0,09 µg/ml (CV : 27 %). La valeur moyenne de l'Aire Sous la Courbe : ASC 012h est de 4,7 µg.h/ml
(CV : 18 %). Après administration de 300 mg de lamivudine une fois par jour, les valeurs moyennes
de Cmax et de Cmin de lamivudine, à l'état d'équilibre, sont de respectivement 2,0 µg/ml (CV : 26 %) et
0,04 µg/ml (CV : 34 %). La valeur moyenne de l'Aire Sous la Courbe (ASC 024h) est de 8,9 µg.h/ml
(CV : 21 %).
L'administration de lamivudine au cours d'un repas entraîne un allongement de la valeur du Tmax et
une diminution de la valeur de la Cmax (diminuée de 47 %). Cependant, la quantité de lamivudine
absorbée (ASC) n'est pas modifiée.
Il n'est pas attendu d'impact sur la qualité pharmaceutique, ni par conséquent de modification de l'effet
clinique, suite à l'administration de comprimés écrasés et mélangés à une petite quantité de nourriture
semi-solide ou de liquide. Cette conclusion est basée sur les données physicochimiques et
pharmacocinétiques, en supposant que le patient ingère immédiatement la totalité du comprimé écrasé.
L'administration concomitante de zidovudine entraîne une augmentation de 13 % de l'exposition à la
zidovudine et une augmentation de 28 % des taux de pic plasmatique. Cette augmentation n'est pas
significative en termes de tolérance et ne nécessite donc pas d'ajustement posologique.

Après injection intraveineuse, le volume moyen de distribution est de 1,3 l/kg. La clairance
systémique moyenne de la lamivudine est d'environ 0,32 l/h/kg, avec une élimination essentiellement
rénale (> 70 %) par le système de transport cationique.
Aux doses thérapeutiques, la lamivudine présente une pharmacocinétique linéaire. La liaison de la
lamivudine à l'albumine plasmatique est faible (< 16 % à 36 % de liaison à l'albumine sérique, in
vitro).
Un petit nombre d'observations indique que la lamivudine traverse la barrière hémato-méningée et
diffuse dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Deux à quatre heures après administration orale, le
rapport moyen des concentrations LCR/sérum de lamivudine était d'environ 0,12. La pénétration
réelle et le bénéfice clinique de ce passage hémato-méningé ne sont pas connus.

Biotransformation


La demi-vie plasmatique de la lamivudine après administration orale est de 18 à 19 heures et la
fraction active, le triphosphate de lamivudine intracellulaire, a une demi-vie terminale prolongée dans
la cellule (16 à 19 heures). Dans une étude réalisée chez 60 volontaires sains adultes, une équivalence
pharmacocinétique entre Epivir 300 mg x 1/jour et Epivir 150 mg x 2/jour a été démontrée à l'état
d'équilibre pour les valeurs de l'ASC24h et de la Cmax du dérivé triphosphaté intracellulaire.
La lamivudine est essentiellement éliminée par excrétion rénale sous forme inchangée. La possibilité
d'interactions métaboliques entre la lamivudine et d'autres médicaments est faible en raison d'un
métabolisme hépatique limité (5-10 %) et d'une faible liaison aux protéines plasmatiques.

Elimination


Des études chez l'insuffisant rénal ont montré que l'élimination de la lamivudine était altérée en cas
d'atteinte de la fonction rénale. La posologie recommandée pour les patients ayant une clairance de la
créatinine inférieure à 50 ml/min est décrite au paragraphe 4.2.
L'administration concomitante de triméthoprime, composant du cotrimoxazole, augmente l'exposition
à la lamivudine de 40% aux doses thérapeutiques. Ceci ne nécessite pas d'ajustement posologique,
sauf en cas d'insuffisance rénale (voir rubriques 4.5 et 4.2). L'administration concomitante du
cotrimoxazole et de lamivudine doit être envisagée avec prudence en cas d'insuffisance rénale.
Populations particulières
Enfants :
La biodisponibilité absolue (approximativement 58 - 66 %) de la lamivudine est réduite chez
les enfants âgés de moins de 12 ans. Chez les enfants, l'administration des comprimés en association à
d'autres antirétroviraux en comprimés a entraîné une ASC et une Cmax plasmatiques plus élevées que
la solution buvable administrée en association à d'autres antirétroviraux en solution buvable. Chez les
enfants traités par la solution buvable de lamivudine selon le schéma posologique recommandé,
l'exposition plasmatique à la lamivudine obtenue était du même ordre de grandeur que celle observée
chez l'adulte. Chez les enfants traités par des comprimés de lamivudine selon le schéma posologique
recommandé, l'exposition plasmatique à la lamivudine était supérieure à celle obtenue chez les enfants
recevant la solution buvable, d'une part du fait que les doses administrées avec le comprimé sont plus
élevées en mg/kg, et d'autre part en raison de la plus grande biodisponibilité du comprimé (voir
rubrique 4.2). Les études de pharmacocinétique réalisées en pédiatrie avec les formes comprimé et
solution buvable ont montré que la posologie en une prise journalière unique permettait d'obtenir une
ASC0-24 équivalente à celle obtenue avec une posologie en deux prises journalières pour une même
dose totale journalière.
Les données de pharmacocinétique chez l'enfant de moins de 3 mois sont limitées. Chez le
nouveau-né âgé d'une semaine, la clairance orale de la lamivudine est réduite comparativement à celle
une variabilité de l'absorption. Pour obtenir une imprégnation similaire à celle de l'adulte et des
enfants plus âgés, la posologie appropriée pour le nouveau-né est donc de 4 mg/kg/jour.
L'estimation
de la filtration glomérulaire suggère que la posologie de 8 mg/kg/jour est appropriée pour les enfants
âgés de 6 semaines ou plus, afin d'obtenir une imprégnation similaire à celle de l'adulte et de l'enfant.

Les données de pharmacocinétiqes sont issues de 3 études pharmacocinétiques (PENTA 13, PENTA
15 et sous-étude PK de ARROW) portant sur des enfants de moins de 12 ans. Les résultats sont
résumés dans le tableau ci-dessous :

Résumé des ASC(0-24) plasmatiques de la lamivudine à l'état d'équilibre (µg.h/ml) et comparaison
statistique pour les posologies en une seule prise par jour versus deux prises par jour à partir des
différentes études


Lamivudine
Lamivudine
Différences entre
Etude
Groupe d'âge
administrée en
administrée en
une seule prise
une seule prise
deux prises par
par jour versus
par jour à la
jour à la dose de deux prises par
dose de 8 mg/kg
4 mg/kg
jour
Moyenne
Moyenne
Rapport moyen
géométrique
géométrique
des moindres
(IC 95 %)
(IC 95 %)
carrés
géométriques
(IC 90 %)
Etude ARROW
3 à 12 ans
13,0
12,0
1,09
Sous ­ étude PK
(N=35)
(11,4 ; 14,9)
(10,7 ; 13,4)
(0,979 ; 1,20)
Partie 1
PENTA 13
2 à 12 ans
9,80
8,88
1,12
(N=19)
(8,64 ; 11,1)
(7,67 ; 10,3)
(1,03 ; 1,21)
PENTA 15
3 à 36 mois
8.66
9,48
0,91
(N=17)
(7,46 ;10,1)
(7,89 ; 11,40)
(0,79 ; 1,06)
Dans l'étude PENTA 15, la moyenne géométrique de l'ASC(0-24) plasmatique de la lamivudine
(IC 95 %) des quatre patients âgés de moins de 12 mois qui sont passés de deux prises par jour à une
seule prise par jour (voir rubrique 5.1) était de 10,31 (6,26 ; 17,0) µg.h/ml pour la prise en une seule
fois par jour et de 9,24 (4,66 ; 18,3) µg.h/ml pour la prise en deux fois par jour.

Grossesse : Après administration orale, la pharmacocinétique de la lamivudine en fin de grossesse est
comparable à celle des femmes non enceintes.

5.3 Données de sécurité précliniques
Dans les études de toxicologie animale, l'administration de fortes doses de lamivudine n'a pas entraîné
de toxicité majeure d'organe. Aux doses les plus élevées, des effets mineurs sur certains marqueurs des
fonctions hépatique et rénale ont été observés avec une diminution occasionnelle du poids du foie. Les
seuls effets cliniquement pertinents étaient une diminution du nombre de globules rouges et une
neutropénie.
La lamivudine ne s'est pas avérée mutagène dans les tests bactériologiques. Cependant, comme avec
la plupart des analogues nucléosidiques, une activité mutagène a été observée dans un test de
cytogénicité in vitro ainsi que dans le test du lymphome de souris. La lamivudine n'est pas
génotoxique in vivo aux posologies permettant d'obtenir des concentrations plasmatiques 40 à 50 fois
supérieures à celles qui peuvent être atteintes chez l'Homme. L'activité mutagène in vitro de la
lamivudine n'ayant pas été confirmée par les tests in vivo, la lamivudine ne devrait pas entraîner de
risque génotoxique chez les patients sous traitement.
rapport à l'association zidovudine-lamivudine, avec une exposition comparable à l'homme. Chez les
foetus exposés in utero à l'association, cette étude a démontré une incorporation des analogues
nucléosidiques à l'ADN plus importante dans divers organes du foetus ainsi qu'un nombre plus
important de raccourcissements des télomères, par rapport aux foetus de singe exposés uniquement à la
zidovudine. La signification clinique de ces résultats n'est pas connue.
Les résultats des études de carcinogénicité à long terme réalisées chez le rat et la souris n'ont pas
montré de potentiel carcinogène pertinent pour l'Homme.
Une étude de fertilité chez le rat a montré que la lamivudine n'a pas d'effet sur la fertilité des animaux
mâles ou femelles.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients
Saccharose 20 % p/v (3 g/15 ml)
Parahydroxybenzoate de méthyle
Parahydroxybenzoate de propyle
Acide citrique anhydre
Propylène glycol
Citrate de sodium
Arôme artificiel fraise
Arôme artificiel banane
Eau purifiée

6.2 Incompatibilités
Sans objet.

6.3 Durée de conservation

Deux ans.
Ne pas conserver plus d'un mois après ouverture du flacon.

6.4 Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.


6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte contenant 240 ml de solution de lamivudine dosée à 10 mg/ml, dans un flacon blanc en
polyéthylène de haute densité (HDPE), avec fermeture de sécurité. La boîte contient également une
seringue doseuse pour usage oral de 10 ml, composée d'un cylindre en polypropylène (gradué en ml)
et d'un piston en polyéthylène, ainsi qu'un adaptateur pour la seringue, en polyéthylène.
La seringue graduée est insérée dans la boîte afin de mesurer avec précision la dose de solution
buvable prescrite. Les instructions pour son utilisation sont détaillées dans la notice.

6.6 Précautions particulières d'élimination
Pas d'exigence particulière pour l'élimination.

TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/96/015/002


9.

DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 8 août 1996
Date du dernier renouvellement : 28 juillet 2006
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments : http://www.ema.europa.eu.


ANNEXE II


A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES
LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

Nom et adresse du(des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Comprimés pelliculés :
Delpharm Pozna Spólka Akcyjna
ul. Grunwaldzka 189
60-322 Poznan
Pologne
Solution buvable :
ViiV Healthcare Trading Services UK Limited
12 Riverwalk,
Citywest Business Campus
Dublin 24,
Irlande
Le nom et l'adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION

Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : Résumé des Caractéristiques
du Produit, rubrique 4.2).

C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR

LE MARCHÉ
·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)

Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
·
Plan de gestion des risques (PGR)

Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l'autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
· à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
· dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.



ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE








A. ÉTIQUETAGE

CONDITIONNEMENT PRIMAIRE

CONDITIONNEMENT EXTÉRIEUR (ÉTUI ­ FLACON X 60 COMPRIMÉS PELLICULÉS

(150 mg))
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 150 mg de lamivudine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés
Comprimés sécables

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas


12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ


EU/1/96/015/001
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
epivir 150 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

CONDITIONNEMENT PRIMAIRE

CONDITIONNEMENT PRIMAIRE (ÉTIQUETTE ­ FLACON X 60 COMPRIMÉS

PELLICULÉS (150 mg))
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 150 mg de lamivudine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés
Comprimés sécables

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas

12.

NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/96/015/001
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS


CONDITIONNEMENT EXTÉRIEUR (ÉTUI - PLAQUETTES THERMOFORMÉES X 60

COMPRIMÉS PELLICULÉS (150 mg))
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
Lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient :
150 mg de lamivudine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/96/015/004
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION

16.

INFORMATIONS EN BRAILLE
epivir 150 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOFORMÉE OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 150 mg, comprimés
Lamivudine

2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE

CONDITIONNEMENT PRIMAIRE

CONDITIONNEMENT EXTÉRIEUR (ÉTUI ­ FLACON SOLUTION BUVABLE)

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 10 mg/ml, solution buvable
Lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque ml de la solution buvable contient 10 mg de lamivudine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Ce produit contient également du sucre et les conservateurs : parahydroxybenzoate de méthyle et
parahydroxybenzoate de propyle, propylène glycol et sodium.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Flacon contenant :
240 ml de solution buvable.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne pas conserver plus d'un mois après ouverture du flacon.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/96/015/002
13. NUMÉRO DU LOT

Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
epivir 10 mg/mL
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

CONDITIONNEMENT PRIMAIRE

CONDITIONNEMENT PRIMAIRE (ÉTIQUETTE ­ FLACON SOLUTION BUVABLE)

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 10 mg/ml, solution buvable
Lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque ml de la solution buvable contient 10 mg de lamivudine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Ce produit contient également du sucre et les conservateurs : parahydroxybenzoate de méthyle et
parahydroxybenzoate de propyle, propylène glycol et sodium.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Flacon contenant :
240 ml de solution buvable.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne pas conserver plus d'un mois après ouverture du flacon.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

EU/1/96/015/002
13. NUMÉRO DU LOT

Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

CONDITIONNEMENT PRIMAIRE

CONDITIONNEMENT EXTÉRIEUR (ÉTUI ­ FLACON X 30 COMPRIMÉS PELLICULÉS

(300 mg))


1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
Lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient :
300 mg de lamivudine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.

PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ


EU/1/96/015/003
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
epivir 300 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

CONDITIONNEMENT PRIMAIRE

CONDITIONNEMENT PRIMAIRE (ÉTIQUETTE ­ FLACON X 30 COMPRIMÉS

PELLICULÉS (300 mg))


1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
Lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient :
300 mg de lamivudine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP

9.

PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas

12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ


EU/1/96/015/003
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D

18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS


CONDITIONNEMENT EXTÉRIEUR (ÉTUI ­ PLAQUETTES THERMOFORMÉES X 30

COMPRIMÉS PELLICULÉS (300 mg))
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
Lamivudine
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 300 mg de lamivudine.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
30 comprimés pelliculés.
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie orale.
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
Van Asch van Wijckstraat 55H
3811 LP Amersfoort
Pays-Bas


12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ


EU/1/96/015/005
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D'UTILISATION


16. INFORMATIONS EN BRAILLE
epivir 300 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN

THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Epivir 300 mg, comprimés
Lamivudine

2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
ViiV Healthcare BV
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot

5.

AUTRE



B. NOTICE


Epivir 150 mg, comprimés pelliculés
lamivudine

Veuil ez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des

informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce qu'Epivir et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Epivir
3.
Comment prendre Epivir
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Epivir
6.
Contenu de l'emballage et autres informations


1. Qu'est-ce qu'Epivir et dans quel cas est-il utilisé


Epivir est indiqué dans le traitement de l'infection par le VIH (Virus de l'Immunodéficience

Humaine) chez l'adulte et l'enfant.
La substance active d'Epivir est la lamivudine. Epivir est un type de médicament connu sous le nom
d'antirétroviral. Il appartient à une classe de médicaments appelés analogues nucléosidiques
inhibiteurs de la transcriptase inverse (INTI).
Epivir ne guérit pas complètement l'infection par le VIH ; il diminue la quantité de virus dans votre
corps et la maintient à un niveau bas. Il augmente également le nombre de cellules CD4 dans votre
sang. Les cellules CD4 sont un type de globules blancs, importants pour aider votre corps à combattre
les infections.
Tout le monde ne répond pas au traitement par Epivir de manière identique. Votre médecin s'assurera
régulièrement de l'efficacité de votre traitement.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Epivir

Ne prenez jamais Epivir :
· si vous êtes
al ergique à la lamivudine ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament mentionnés à la rubrique 6.
Si vous pensez être dans ce cas,
parlez-en à
votre médecin.

Faites attention avec Epivir

Certaines personnes traitées par Epivir ou par d'autres associations de traitements contre le VIH sont
plus à risque de développer des effets indésirables graves. Vous devez être conscient de ces risques
· si vous avez déjà eu
une maladie du foie, y compris une hépatite B ou C (si vous êtes infecté par
le virus de l'hépatite B, n'arrêtez pas votre traitement par Epivir sans l'avis de votre médecin, car
votre hépatite peut se réactiver)
· si vous souffrez
d'un important surpoids (particulièrement si vous êtes une femme)
·
si vous ou votre enfant avez des problèmes au niveau des reins, il pourrait être nécessaire de
modifier votre dose d'Epivir, ou celle de votre enfant.
Si vous vous trouvez dans l'un de ces cas, parlez-en à votre médecin. Vous pourriez être amené à
subir des examens supplémentaires, y compris des analyses de sang, pendant votre traitement par
Epivir.
Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique 4.

Soyez vigilant en cas de symptômes importants
Certaines personnes prenant des médicaments pour traiter l'infection par le VIH développent d'autres
maladies, qui peuvent être graves. II est nécessaire que vous connaissiez les signes et les symptômes
devant vous alerter pendant votre traitement par Epivir.

Prenez connaissance des informations contenues dans le paragraphe "Quels sont les autres effets
indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH" à la rubrique 4 de
cette notice.

Autres médicaments et Epivir
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou avez récemment pris tout autre

médicament, y compris les médicaments à base de plantes ou d'autres médicaments obtenus sans
ordonnance.
N'oubliez pas de prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous commencez à prendre un
nouveau médicament pendant votre traitement par Epivir.

Ne prenez pas les médicaments suivants avec Epivir :
· les médicaments (généralement sous forme liquide) contenant du sorbitol et autres polyols (tels que
xylitol, mannitol, lactitol ou maltitol), s'ils sont utilisés régulièrement
· d'autres médicaments contenant de la lamivudine (utilisés dans le traitement de l'
infection par le
VIH ou de l'
infection par le virus de l'hépatite B)
· l'emtricitabine (utilisée dans le traitement de l'
infection par le VIH)
· de fortes doses de
cotrimoxazole (triméthoprime + sulfaméthoxazole), un antibiotique
· la cladribine (utilisée pour traiter la leucémie à tricholeucocytes).

Prévenez votre médecin si vous prenez l'un de ces médicaments.

Grossesse
Si vous êtes enceinte, si une grossesse survient ou si vous envisagez de concevoir un enfant, discutez
avec votre médecin des risques encourus et des bénéfices attendus d'un traitement par Epivir, pour vous
et votre bébé.
Epivir, comme d'autres médicaments similaires, peut causer des effets indésirables chez le foetus.
Si
vous avez pris Epivir pendant votre grossesse, votre médecin peut demander à voir votre enfant
régulièrement en consultation afin de surveiller son développement. Ces consultations pourront
comporter des tests sanguins et d'autres types de tests. Chez les enfants dont la mère a été traitée par des
INTIs pendant la grossesse, le bénéfice attendu de la protection contre l'infection par le VIH est
supérieur au risque de survenue d'effets indésirables.

Allaitement
L'allaitement
n'est pas recommandé chez les femmes vivant avec le VIH, car l'infection par le VIH
machines.

Epivir contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».

3.
Comment prendre Epivir

Veil ez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre
médecin ou de votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Avalez les comprimés entiers, avec de l'eau. Epivir peut être pris au cours ou en dehors des repas.
Si vous ne pouvez pas avaler les comprimés en entier, vous pouvez les écraser et les mélanger à une
petite quantité de nourriture ou de boisson ; vous devez avaler la totalité du mélange immédiatement.

Consultez régulièrement votre médecin
Epivir vous aide à contrôler votre maladie. Vous devez continuer à prendre ce médicament chaque
jour afin de stopper l'aggravation de votre maladie. Il se peut que vous développiez tout de même
d'autres infections et maladies liées à l'infection par le VIH.
Restez en contact avec votre médecin, et n'arrêtez pas votre traitement par Epivir sans
son avis.

Quelle quantité d'Epivir aurez-vous besoin de prendre

Adultes, adolescents et enfants pesant au moins 25 kg :


La dose habituel e est de 300 mg d'Epivir par jour.
Cette dose peut être prise, soit sous forme d'un
comprimé de 150 mg deux fois par jour (en espaçant chaque prise d'environ 12 heures), soit sous
forme de deux comprimés de 150 mg en une seule prise par jour, conformément à la prescription de
votre médecin.

Enfants pesant de 20 kg à moins de 25 kg :
La dose habituel e est de 225 mg d'Epivir par jour.
Cette dose peut être administrée soit en deux
prises par jour (75 mg [un demi-comprimé de 150 mg] le matin et 150 mg [un comprimé de 150 mg en
entier] le soir), soit en une seule prise par jour de 225 mg (un comprimé de 150 mg et demi),
conformément à la prescription de votre médecin.

Enfants pesant de 14 kg à moins de 20 kg :
La dose habituel e est de 150 mg d'Epivir par jour
. Cette dose peut être administrée soit en deux
prises par jour (75 mg [un demi-comprimé de 150 mg] deux fois par jour, en espaçant chaque prise
d'environ 12 heures), soit en une seule prise par jour de 150 mg (un comprimé de 150 mg en entier),
conformément à la prescription de votre médecin.
Une solution buvable est également disponible pour le traitement des enfants de plus de trois mois, ou
des patients nécessitant une réduction de la dose habituelle ou qui sont dans l'incapacité d'avaler des
comprimés.
enfant avez des problèmes au niveau des reins.
Prévenez votre médecin si vous pensez que vous, ou votre enfant, êtes dans ce cas.

Si vous avez pris plus d'Epivir que vous n'auriez dû

Si vous avez pris plus d'Epivir que vous n'auriez dû, contactez votre médecin ou votre pharmacien, ou
bien le service d'urgence de l'hôpital le plus proche, pour avis. Si possible, montrez-leur la boîte
d'Epivir.

Si vous oubliez de prendre Epivir
Si vous avez oublié de prendre une dose de votre médicament, prenez la dose oubliée dès que possible,
puis poursuivez votre traitement normalement. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose
que vous avez oublié de prendre.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
Une augmentation du poids ainsi que des taux de lipides et de glucose dans le sang peuvent survenir
au cours d'un traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de
votre état de santé et du mode de vie ; concernant l'augmentation des lipides sanguins, celle-ci est
parfois liée aux médicaments contre le VIH. Votre médecin procèdera à des examens afin d'évaluer
ces changements.
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Lorsque vous êtes traité pour le VIH, il est difficile d'affirmer qu'un symptôme est lié à un effet
indésirable d'Epivir ou d'autres médicaments que vous prenez, ou bien à l'infection par le VIH en elle-
même.
Il est donc très important que vous informiez votre médecin de tout changement de votre
état de santé.

En dehors des effets indésirables d'Epivir listés ci-dessous, d'autres maladies peuvent se développer
au cours d'un traitement associant plusieurs médicaments pour traiter l'infection par le VIH.
II est important que vous lisiez les informations mentionnées ci-après, au paragraphe "Quels
sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH".

Effets indésirables fréquents

Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 10 prenant Epivir :
· maux de tête
· envie de vomir (nausées)
· vomissements
· diarrhée
· crampes d'estomac
· fatigue, manque d'énergie
· fièvre (température corporelle élevée)
· sensation généralisée de malaise
· douleurs musculaires et sensation d'inconfort
· douleurs articulaires
· troubles du sommeil (insomnie)
· toux
· nez irrité ou nez qui coule
· éruption cutanée
· chute des cheveux (alopécie).
Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 100 prenant Epivir :
Les effets indésirables peu fréquents pouvant être révélés par une analyse de sang sont :
· une diminution du nombre de cellules sanguines importantes pour la coagulation
(thrombocytopénie)
· un faible nombre de globules rouges dans le sang (anémie), ou un faible nombre de globules blancs
dans le sang (neutropénie)
· une augmentation du taux d'enzymes du foie.

Effets indésirables rares
Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 1 000 prenant Epivir :
· réaction allergique grave entrainant un gonflement du visage, de la langue ou de la gorge pouvant
causer des difficultés à avaler ou à respirer
· inflammation du pancréas (pancréatite)
· altération du tissu musculaire
· inflammation du foie (hépatite).
Un effet indésirable rare pouvant être révélé par une analyse de sang est :
· augmentation d'une enzyme appelée amylase.

Effets indésirables très rares
Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 10 000 prenant Epivir :
· acidose lactique (excès d'acide lactique dans le sang)
· fourmillements ou engourdissement au niveau des bras, des jambes, des mains ou des pieds.
Un effet indésirable très rare pouvant être révélé par une analyse de sang est :
· l'absence de production de nouveaux globules rouges par votre moelle osseuse
(érythroblastopénie).

Si vous constatez des effets indésirables
Si vous ressentez que l'un des effets mentionnés s'aggrave ou devient gênant ou si vous
ressentez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice,
veuil ez en informer votre
médecin ou votre pharmacien.

Quels sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le
VIH
D'autres maladies peuvent se développer au cours d'un traitement contre le VIH associant plusieurs
médicaments, tels qu'Epivir.

Réactivation d'infections
Le système immunitaire des personnes à un stade avancé de leur infection par le VIH (SIDA) est
affaibli, ce qui peut favoriser la survenue d'infections graves (infections opportunistes). Au début du
traitement, ces personnes peuvent se rendre compte que des infections antérieures, jusque là non
diagnostiquées, surviennent de façon soudaine, causant des signes et symptômes révélateurs d'une
inflammation. Ces symptômes sont probablement dus au fait que le système immunitaire de leur
organisme se renforce, et que le corps commence par conséquent à combattre ces infections.
En plus des infections opportunistes, des maladies auto-immunes (maladies qui surviennent lorsque le
système immunitaire attaque les tissus sains du corps) peuvent également survenir après que vous avez
commencé à prendre votre traitement contre votre infection par le VIH. Ces maladies auto-immunes
peuvent apparaître plusieurs mois après le début du traitement. Si vous remarquez n'importe quel
signe d'infection ou d'autres symptômes tels qu'une faiblesse musculaire, une faiblesse partant des
mains et des pieds et remontant vers le tronc, des palpitations, des tremblements ou une hyperactivité,
veuillez en informer immédiatement votre médecin afin d'obtenir le traitement nécessaire.
Si vous développez un ou plusieurs de ces symptômes pendant votre traitement par Epivir :
l'infection sans avis médical.

Vous pouvez développer des problèmes osseux
Certains patients prenant une association de traitements contre le VIH peuvent développer une maladie
appelée ostéonécrose. Cette maladie entraîne la mort de certaines parties du tissu osseux par manque
d'irrigation sanguine de l'os. Le risque de développer cette maladie est plus important chez les
personnes qui :
· sont sous traitement par association d'antirétroviraux depuis longtemps
· prennent également des médicaments anti-inflammatoires appelés corticoïdes
· consomment de l'alcool
· ont un système immunitaire très affaibli
· sont en surpoids.

Les signes évocateurs d'une ostéonécrose comprennent :
· une raideur au niveau des articulations
· des douleurs (en particulier de la hanche, du genou ou de l'épaule)
· des difficultés pour se mouvoir.
Si vous remarquez un ou plusieurs de ces symptômes :
Informez-en votre médecin.

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver Epivir
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage.
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.

6.

Contenu de l'emballage et autres informations


Ce que contient Epivir
La substance active est la lamivudine.
Les comprimés contiennent également les composants suivants :
Noyau du comprimé : cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique (sans gluten), stéarate
de magnésium.
Pelliculage du comprimé : hypromellose, dioxyde de titane, macrogol, polysorbate 80.

Qu'est-ce qu'Epivir et contenu de l'embal age extérieur

Les comprimés pelliculés d'Epivir 150 mg sont conditionnés par 60 comprimés, dans un flacon blanc
en polyéthylène ou sous plaquette thermoformée. Ils sont de couleur blanche, en forme de losange,
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché et Fabricant

Fabricant





Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
Delpharm Pozna Spólka Akcyjna
ViiV Healthcare BV
ul. Grunwaldzka 189
Van Asch van Wijckstraat 55H
60-322 Poznan
3811 LP Amersfoort
Pologne
Pays-Bas



représentant local du titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
ViiV Healthcare srl/bv
ViiV Healthcare BV
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 65 00
Tel: + 370 80000334



Luxembourg/Luxemburg

ViiV Healthcare srl/bv
ViiV Healthcare BV
Belgique/Belgien
Te.: + 359 80018205
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 65 00




Magyarország
Ceská republika
ViiV Healthcare BV
GlaxoSmithKline s.r.o.
Tel.: + 36 80088309
Tel: + 420 222 001 111
cz.info@gsk.com


Danmark
Malta
GlaxoSmithKline Pharma A/S
ViiV Healthcare BV
Tlf: + 45 36 35 91 00
Tel: + 356 80065004
dk-info@gsk.com

Deutschland
Nederland
ViiV Healthcare GmbH
ViiV Healthcare BV
Tel.: + 49 (0)89 203 0038-10
Tel: + 31 (0)33 2081199
viiv.med.info@viivhealthcare.com


Eesti
Norge
ViiV Healthcare BV
GlaxoSmithKline AS
Tel: + 372 8002640
Tlf: + 47 22 70 20 00



Österreich
GlaxoSmithKline A.E.B.E.
GlaxoSmithKline Pharma GmbH
: + 30 210 68 82 100
Tel: + 43 (0)1 97075 0
at.info@gsk.com

España
Polska
Laboratorios ViiV Healthcare, S.L.
GSK Services Sp. z o.o.
Tel: + 34 900 923 501
Tel.: + 48 (0)22 576 9000
es-ci@viivhealthcare.com


France
Portugal
ViiV Healthcare SAS
VIIV HIV HEALTHCARE, UNIPESSOAL,
Tél.: + 33 (0)1 39 17 69 69
LDA
Infomed@viivhealthcare.com
Tel: + 351 21 094 08 01
viiv.fi.pt@viivhealthcare.com

Hrvatska
România
ViiV Healthcare BV
ViiV Healthcare BV
Tel: +385 800787089
Tel: + 40 800672524


Ireland
Slovenija
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
ViiV Healthcare BV
Tel: + 353 (0)1 4955000
Tel: + 386 80688869

Ísland
Slovenská republika
ViiV Healthcare BV
Sími: +354 535 7000
Tel: + 421 800500589


Italia
Suomi/Finland
ViiV Healthcare S.r.l
GlaxoSmithKline Oy
Tel: + 39 (0)45 7741600
Puh/Tel: + 358 (0)10 30 30 30



Sverige

GlaxoSmithKline AB
ViiV Healthcare BV
Tel: + 46 (0)8 638 93 00
: + 357 80070017
info.produkt@gsk.com

Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
ViiV Healthcare BV
ViiV Healthcare BV
Tel: + 371 80205045
Tel: + 44 (0)800 221441
customercontactuk@gsk.com

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu





Epivir 10 mg/ml, solution buvable
lamivudine

Veuil ez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce qu'Epivir et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Epivir
3.
Comment prendre Epivir
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Epivir
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

1. Qu'est-ce qu'Epivir et dans quel cas est-il utilisé

Epivir est indiqué dans le traitement de l'infection par le VIH (Virus de l'Immunodéficience

Humaine) chez l'adulte et l'enfant.
La substance active d'Epivir est la lamivudine. Epivir est un type de médicament connu sous le nom
d'antirétroviral. Il appartient à une classe de médicaments appelés analogues nucléosidiques
inhibiteurs de la transcriptase inverse (INTI).
Epivir ne guérit pas complètement l'infection par le VIH ; il diminue la quantité de virus dans votre
corps et la maintient à un niveau bas. Il augmente également le nombre de cellules CD4 dans votre
sang. Les cellules CD4 sont un type de globules blancs importants pour aider votre corps à combattre
les infections.
Tout le monde ne répond pas au traitement par Epivir de manière identique. Votre médecin s'assurera
régulièrement de l'efficacité de votre traitement.
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Epivir

Ne prenez jamais Epivir :
· si vous êtes
al ergique à la lamivudine ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament mentionnés à la rubrique 6.
Si vous pensez être dans ce cas,
parlez-en à
votre médecin.

Faites attention avec Epivir

Certaines personnes traitées par Epivir ou par d'autres associations de traitements contre le VIH sont
plus à risque de développer des effets indésirables graves. Vous devez être conscient de ces risques
supplémentaires :
le virus de l'hépatite B, n'arrêtez pas votre traitement par Epivir sans l'avis de votre médecin, car
votre hépatite peut se réactiver)
· si vous souffrez
d'un important surpoids (particulièrement si vous êtes une femme)
·
si vous ou votre enfant avez des problèmes au niveau des reins, il pourrait être nécessaire de
modifier votre dose d'Epivir, ou celle de votre enfant.
·
si vous vous trouvez dans l'un de ces cas, parlez-en à votre médecin. Vous pourriez être amené
à subir des examens supplémentaires, y compris des analyses de sang, pendant votre traitement par
Epivir.
Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique 4.

Soyez vigilant en cas de symptômes importants
Certaines personnes prenant des médicaments pour traiter l'infection par le VIH développent d'autres
maladies, qui peuvent être graves. II est nécessaire que vous connaissiez les signes et les symptômes
devant vous alerter pendant votre traitement par Epivir.

Prenez connaissance des informations contenues dans le paragraphe "Quels sont les autres effets
indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH" à la rubrique 4 de
cette notice.

Autres médicaments et Epivir
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou avez récemment pris tout autre

médicament, y compris les médicaments à base de plantes ou d'autres médicaments obtenus sans
ordonnance.
N'oubliez pas de prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous commencez à prendre un
nouveau médicament pendant votre traitement par Epivir.

Ne prenez pas les médicaments suivants avec Epivir :
· les médicaments (généralement sous forme liquide) contenant du sorbitol et autres polyols (tels que
xylitol, mannitol, lactitol ou maltitol), s'ils sont utilisés régulièrement
· d'autres médicaments contenant de la lamivudine (utilisés dans le traitement de l'
infection par le
VIH ou de l'
infection par le virus de l'hépatite B)
· l'emtricitabine (utilisée dans le traitement de l'
infection par le VIH)
· de fortes doses de
cotrimoxazole (triméthoprime + sulfaméthoxazole), un antibiotique
· la cladribine (utilisée pour traiter la leucémie à tricholeucocytes).

Prévenez votre médecin si vous prenez l'un de ces médicaments.

Grossesse
Si vous êtes enceinte, si une grossesse survient ou si vous envisagez de concevoir un enfant, discutez
avec votre médecin des risques encourus et des bénéfices attendus d'un traitement par Epivir, pour vous
et votre bébé.
Epivir, comme d'autres médicaments similaires, peut causer des effets indésirables chez le foetus.
Si vous avez pris Epivir pendant votre grossesse, votre médecin peut demander à voir votre enfant
régulièrement en consultation afin de surveiller son développement. Ces consultations pourront
comporter des tests sanguins et d'autres types de tests. Chez les enfants dont la mère a été traitée par des
INTIs pendant la grossesse, le bénéfice attendu de la protection contre l'infection par le VIH est
supérieur au risque de survenue d'effets indésirables.

Allaitement
L'allaitement
n'est pas recommandé chez les femmes vivant avec le VIH, car l'infection par le VIH
machines.

Informations importantes concernant certains composants d'Epivir

Si vous êtes diabétique, sachez que chaque dose de solution buvable d'Epivir (150 mg = 15 ml)

contient 3 g de sucre.
Epivir contient du saccharose. Si vous avez été informé par votre médecin que vous aviez une
intolérance à certains sucres, contactez votre médecin avant de prendre Epivir. Le saccharose peut être
nocif pour les dents.
Epivir contient également des conservateurs (parahydroxybenzoates) qui peuvent entraîner des
réactions allergiques (éventuellement décalées dans le temps).

Epivir contient du sodium
Ce médicament contient 39 mg de sodium par dose de 15 mL. Cela équivaut à 1,95 % de l'apport
alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.
3.
Comment prendre Epivir

Veil ez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre
médecin ou de votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute
en cas de doute.
Epivir peut être pris au cours ou en dehors des repas.

Consultez régulièrement votre médecin
Epivir vous aide à contrôler votre maladie. Vous devez continuer à prendre ce médicament chaque
jour afin de stopper l'aggravation de votre maladie. Il se peut que vous développiez tout de même
d'autres infections et maladies liées à l'infection par le VIH.

Restez en contact avec votre médecin, et n'arrêtez pas votre traitement par Epivir sans
son avis.

Quelle quantité d'Epivir aurez-vous besoin de prendre

Adultes, adolescents et enfants pesant au moins 25 kg


La dose habituel e est de 30 ml (300 mg) d'Epivir par jour
. Cette dose peut être prise, soit en 15 ml
(150 mg) deux fois par jour (en espaçant chaque prise d'environ 12 heures), soit en 30 ml (300 mg)
une seule fois par jour.

Enfants à partir de 3 mois et pesant moins de 25 kg


La dose dépend du poids de l'enfant.
La dose habituelle est de 0,5 mL/kg (5 mg/kg) d'Epivir deux
fois par jour (en espaçant chaque prise d'environ 12 heures), ou de 1 mL/kg (10 mg/kg) une fois par
jour.

précision la dose prescrite :
1. Retirez le film plastique de la seringue/adaptateur.
2. Retirez l'adaptateur de la seringue.
3.
Retirez le bouchon du flacon et
conservez-le précieusement.
4. Tenez fermement le flacon.
Enfoncez solidement l'adaptateur plastique dans le goulot du
flacon.
5.
Introduisez fermement la seringue dans l'adaptateur.
6. Retournez le flacon.
7.
Tirez le piston de la seringue jusqu'à ce que la seringue contienne la première partie de votre
dose complète.
8. Remettez le flacon à l'endroit.
Retirez la seringue de l'adaptateur.
9.
Placez la seringue dans votre bouche, l'extrémité de la seringue contre l'intérieur de la joue.
Repoussez lentement le piston, de façon à vous laisser le temps d'avaler le liquide.
N'appuyez
pas trop fort et évitez de projeter un jet de liquide au fond de la gorge, afin de ne pas vous
étouffer.
10.
Répétez les étapes 5 à 9 de la même façon jusqu'à ce que vous ayez pris la totalité de votre dose.
Par exemple, si la dose qui vous a été prescrite est de 15 ml, vous devrez prendre une seringue
doseuse pleine de solution, plus la moitié d'une seringue.
11.
Retirez la seringue du flacon et
rincez-la soigneusement à l'eau claire. Laissez-la sécher
complètement avant de la réutiliser.
12.
Refermez soigneusement le flacon avec le bouchon, tout en laissant l'adaptateur en place.
Jetez la solution orale un mois après la première ouverture.
Il pourrait être nécessaire de modifier votre dose d'Epivir, ou celle de votre enfant, si vous ou votre
enfant avez des
problèmes au niveau des reins.
Prévenez votre médecin si vous pensez que vous ou votre enfant êtes dans ce cas.

Si vous avez pris plus d'Epivir que vous n'auriez dû
Si vous avez pris plus d'Epivir que vous n'auriez dû, contactez votre médecin ou votre pharmacien, ou
bien le service d'urgence de l'hôpital le plus proche, pour avis. Si possible, montrez-leur la boîte
d'Epivir.

Si vous oubliez de prendre Epivir
Si vous avez oublié de prendre une dose de votre médicament, prenez la dose oubliée dès que possible,
puis poursuivez votre traitement normalement. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose
que vous avez oublié de prendre.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
Une augmentation du poids ainsi que des taux de lipides et de glucose dans le sang peuvent survenir
au cours d'un traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de
votre état de santé et du mode de vie ; concernant l'augmentation des lipides sanguins, celle-ci est
parfois liée aux médicaments contre le VIH. Votre médecin procèdera à des examens afin d'évaluer
ces changements.
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Lorsque vous êtes traité pour le VIH, il est difficile d'affirmer qu'un symptôme est lié à un effet
indésirable d'Epivir ou d'autres médicaments que vous prenez, ou bien à l'infection par le VIH en elle-
même.
Il est donc très important que vous informiez votre médecin de tout changement de votre
état de santé.
au cours d'un traitement associant plusieurs médicaments pour traiter l'infection par le VIH.
II est important que vous lisiez les informations mentionnées ci-après, au paragraphe "Quels
sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH".

Effets indésirables fréquents

Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 10 prenant Epivir :
· maux de tête
· envie de vomir (nausées)
· vomissements
· diarrhée
· crampes d'estomac
· fatigue, manque d'énergie
· fièvre (température corporelle élevée)
· sensation généralisée de malaise
· douleurs musculaires et sensation d'inconfort
· douleurs articulaires
· troubles du sommeil (insomnie)
· toux
· nez irrité ou nez qui coule
· éruption cutanée
· chute des cheveux (alopécie).

Effets indésirables peu fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 100 prenant Epivir :
Les effets indésirables peu fréquents pouvant être révélés par une analyse de sang sont :
· une diminution du nombre de cellules sanguines importantes pour la coagulation
(thrombocytopénie)
· un faible nombre de globules rouges dans le sang (anémie), ou un faible nombre de globules blancs
dans le sang (neutropénie)
· une augmentation du taux d'enzymes du foie.

Effets indésirables rares
Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 1 000 prenant Epivir :
· réaction allergique grave entrainant un gonflement du visage, de la langue ou de la gorge pouvant
causer des difficultés à avaler ou à respirer
· inflammation du pancréas (pancréatite)
· altération du tissu musculaire
· inflammation du foie (hépatite).
Un effet indésirable rare pouvant être révélé par une analyse de sang est :
· augmentation d'une enzyme appelée amylase.

Effets indésirables très rares
Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 10 000 prenant Epivir :
· acidose lactique (excès d'acide lactique dans le sang)
· fourmillements ou engourdissement au niveau des bras, des jambes, des mains ou des pieds.
Un effet indésirable très rare pouvant être révélé par une analyse de sang est :
· l'absence de production de nouveaux globules rouges par votre moelle osseuse

Si vous constatez des effets indésirables
Si vous ressentez que l'un des effets mentionnés s'aggrave ou devient gênant ou si vous
ressentez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice,
veuil ez en informer votre
médecin ou votre pharmacien.
Quels sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le
VIH
D'autres maladies peuvent se développer au cours d'un traitement contre le VIH associant plusieurs
médicaments, tels qu'Epivir.

Réactivation d'infections
Le système immunitaire des personnes à un stade avancé de leur infection par le VIH (SIDA) est
affaibli, ce qui peut favoriser la survenue d'infections graves (infections opportunistes). Au début du
traitement, ces personnes peuvent se rendre compte que des infections antérieures, jusque là non
diagnostiquées, surviennent de façon soudaine, causant des signes et symptômes révélateurs d'une
inflammation. Ces symptômes sont probablement dus au fait que le système immunitaire de leur
organisme se renforce, et que le corps commence par conséquent à combattre ces infections.
En plus des infections opportunistes, des maladies auto-immunes (maladies qui surviennent lorsque le
système immunitaire attaque les tissus sains du corps) peuvent également survenir après que vous avez
commencé à prendre votre traitement contre votre infection par le VIH. Ces maladies auto-immunes
peuvent apparaître plusieurs mois après le début du traitement. Si vous remarquez n'importe quel
signe d'infection ou d'autres symptômes tels qu'une faiblesse musculaire, une faiblesse partant des
mains et des pieds et remontant vers le tronc, des palpitations, des tremblements ou une hyperactivité,
veuillez en informer immédiatement votre médecin afin d'obtenir le traitement nécessaire.
Si vous développez un ou plusieurs de ces symptômes pendant votre traitement par Epivir :
Informez-en immédiatement votre médecin. Ne prenez pas d'autres médicaments pour traiter
l'infection sans avis médical.

Vous pouvez développer des problèmes osseux
Certains patients prenant une association de traitements contre le VIH peuvent développer une maladie
appelée ostéonécrose. Cette maladie entraîne la mort de certaines parties du tissu osseux par manque
d'irrigation sanguine de l'os. Le risque de développer cette maladie est plus important chez les
personnes qui :
· sont sous traitement par association d'antirétroviraux depuis longtemps
· prennent également des médicaments anti-inflammatoires appelés corticoïdes
· consomment de l'alcool
· ont un système immunitaire très affaibli
· sont en surpoids.

Les signes évocateurs d'une ostéonécrose comprennent :
· une raideur au niveau des articulations
· des douleurs (en particulier de la hanche, du genou ou de l'épaule)
· des difficultés pour se mouvoir.
Si vous remarquez un ou plusieurs de ces symptômes :
Informez-en votre médecin.

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
5.
Comment conserver Epivir
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage.
Ne pas utiliser la solution buvable au-delà d'un mois après la première ouverture du flacon.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.

6.

Contenu de l'emballage et autres informations


Ce que contient Epivir
La substance active est la lamivudine.
La solution buvable contient également les composants suivants : sucre (3 g de saccharose /15 ml de
solution buvable), parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle, acide citrique
anhydre, citrate de sodium, propylène glycol, eau, arôme artificiel de fraise et de banane.
Chaque dose de 15 ml de ce médicament contient 300 mg de propylène glycol.

Qu'est-ce qu'Epivir et contenu de l'embal age extérieur

La solution buvable d'Epivir est conditionnée dans un flacon en polyéthylène blanc contenant 240 ml
de solution. Une seringue doseuse graduée pour usage oral et un adaptateur en plastique sont
également inclus dans la boîte.

Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché et fabricant
Fabricant
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché

ViiV Healthcare Trading Services UK Limited ViiV Healthcare BV
12 Riverwalk,
Van Asch van Wijckstraat 55H
Citywest Business Campus
3811 LP Amersfoort
Dublin 24,
Pays-Bas
Irlande


représentant local du titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
ViiV Healthcare srl/bv
ViiV Healthcare BV
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 65 00
Tel: + 370 80000334



Luxembourg/Luxemburg

ViiV Healthcare srl/bv
ViiV Healthcare BV
Belgique/Belgien
Te.: + 359 80018205
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 65 00




Magyarország
Ceská republika
ViiV Healthcare BV
GlaxoSmithKline s.r.o.
Tel.: + 36 80088309
Tel: + 420 222 001 111
cz.info@gsk.com


Danmark
Malta
GlaxoSmithKline Pharma A/S
ViiV Healthcare BV
Tlf: + 45 36 35 91 00
Tel: + 356 80065004
dk-info@gsk.com

Deutschland
Nederland
ViiV Healthcare GmbH
ViiV Healthcare BV
Tel.: + 49 (0)89 203 0038-10
Tel: + 31 (0)33 2081199
viiv.med.info@viivhealthcare.com


Eesti
Norge
ViiV Healthcare BV
GlaxoSmithKline AS
Tel: + 372 8002640
Tlf: + 47 22 70 20 00



Österreich
GlaxoSmithKline A.E.B.E.
GlaxoSmithKline Pharma GmbH
: + 30 210 68 82 100
Tel: + 43 (0)1 97075 0
at.info@gsk.com

España
Polska
Laboratorios ViiV Healthcare, S.L.
GSK Services Sp. z o.o.
Tel: + 34 900 923 501
Tel.: + 48 (0)22 576 9000
es-ci@viivhealthcare.com


France
Portugal
ViiV Healthcare SAS
VIIV HIV HEALTHCARE, UNIPESSOAL,
Tél.: + 33 (0)1 39 17 69 69
LDA
Infomed@viivhealthcare.com
Tel: + 351 21 094 08 01
viiv.fi.pt@viivhealthcare.com

Hrvatska
România
ViiV Healthcare BV
ViiV Healthcare BV
Tel: +385 800787089
Tel: + 40
800672524


Ireland
Slovenija
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
ViiV Healthcare BV
Tel: + 353 (0)1 4955000
Tel: + 386 80688869

Ísland
Slovenská republika
ViiV Healthcare BV
Sími: +354 535 7000
Tel: + 421 800500589


Italia
Suomi/Finland
ViiV Healthcare S.r.l
GlaxoSmithKline Oy
Tel: + 39 (0)45 7741600
Puh/Tel: + 358 (0)10 30 30 30



Sverige

GlaxoSmithKline AB
ViiV Healthcare BV
Tel: + 46 (0)8 638 93 00
: + 357 80070017
info.produkt@gsk.com

Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
ViiV Healthcare BV
ViiV Healthcare BV
Tel: + 371 80205045
Tel: + 44 (0)800 221441
customercontactuk@gsk.com

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu






Epivir 300 mg, comprimés pelliculés
lamivudine

Veuil ez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?
1.
Qu'est-ce qu'Epivir et dans quel cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Epivir
3.
Comment prendre Epivir
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver Epivir
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

1. Qu'est-ce qu'Epivir et dans quel cas est-il utilisé

Epivir est indiqué dans le traitement de l'infection par le VIH (Virus de l'Immunodéficience

Humaine) chez l'adulte et l'enfant.
La substance active d'Epivir est la lamivudine. Epivir est un type de médicament connu sous le nom
d'antirétroviral. Il appartient à une classe de médicaments appelés analogues nucléosidiques
inhibiteurs de la transcriptase inverse (INTI).
Epivir ne guérit pas complètement l'infection par le VIH ; il diminue la quantité de virus dans votre
corps et la maintient à un niveau bas. Il augmente également le nombre de cellules CD4 dans votre
sang. Les cellules CD4 sont un type de globules blancs, importants pour aider votre corps à combattre
les infections.
Tout le monde ne répond pas au traitement par Epivir de manière identique. Votre médecin s'assurera
régulièrement de l'efficacité de votre traitement.
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Epivir

Ne prenez jamais Epivir :
· si vous êtes
al ergique à la lamivudine ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament mentionnés à la rubrique 6.
Si vous pensez être dans ce cas,
parlez-en à
votre médecin.

Faites attention avec Epivir

Certaines personnes traitées par Epivir ou par d'autres associations de traitements contre le VIH sont
plus à risque de développer des effets indésirables graves. Vous devez être conscient de ces risques
· si vous avez déjà eu
une maladie du foie, y compris une hépatite B ou C (si vous êtes infecté par
le virus de l'hépatite B, n'arrêtez pas votre traitement par Epivir sans l'avis de votre médecin, car
votre hépatite peut se réactiver)
· si vous souffrez
d'un important surpoids (particulièrement si vous êtes une femme)
·
si vous avez des problèmes au niveau de vos reins, il pourrait être nécessaire de modifier votre
dose d'Epivir.
Si vous vous trouvez dans l'un de ces cas, parlez-en à votre médecin. Vous pourriez être amené à
subir des examens supplémentaires, y compris des analyses de sang, pendant votre traitement par
Epivir.
Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique 4.

Soyez vigilant en cas de symptômes importants
Certaines personnes prenant des médicaments pour traiter l'infection par le VIH développent d'autres
maladies, qui peuvent être graves. II est nécessaire que vous connaissiez les signes et les symptômes
devant vous alerter pendant votre traitement par Epivir.

Prenez connaissance des informations contenues dans le paragraphe "Quels sont les autres effets
indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH" à la rubrique 4 de
cette notice.

Autres médicaments et Epivir
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou avez récemment pris tout autre

médicament, y compris les médicaments à base de plantes ou d'autres médicaments obtenus sans
ordonnance.
N'oubliez pas de prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous commencez à prendre un
nouveau médicament pendant votre traitement par Epivir.

Ne prenez pas les médicaments suivants avec Epivir :
· les médicaments (généralement sous forme liquide) contenant du sorbitol et autres polyols (tels que
xylitol, mannitol, lactitol ou maltitol), s'ils sont utilisés régulièrement
· d'autres médicaments contenant de la lamivudine (utilisés dans le traitement de l'
infection par le
VIH ou de l'
infection par le virus de l'hépatite B)
· l'emtricitabine (utilisée dans le traitement de l'
infection par le VIH)
· de fortes doses de
cotrimoxazole (triméthoprime + sulfaméthoxazole), un antibiotique.
· la cladribine (utilisée pour traiter la leucémie à tricholeucocytes).

Prévenez votre médecin si vous prenez l'un de ces médicaments.

Grossesse
Si vous êtes enceinte, si une grossesse survient ou si vous envisagez de concevoir un enfant, discutez
avec votre médecin des risques encourus et des bénéfices attendus d'un traitement par Epivir, pour vous
et votre bébé.
Epivir, comme d'autres médicaments similaires, peut causer des effets indésirables chez le foetus.
Si vous avez pris Epivir pendant votre grossesse, votre médecin peut demander à voir votre enfant
régulièrement en consultation afin de surveiller son développement. Ces consultations pourront
comporter des tests sanguins et d'autres types de tests. Chez les enfants dont la mère a été traitée par des
INTIs pendant la grossesse, le bénéfice attendu de la protection contre l'infection par le VIH est
supérieur au risque de survenue d'effets indésirables.

Allaitement
L'allaitement
n'est pas recommandé chez les femmes vivant avec le VIH, car l'infection par le VIH
machines.

Epivir contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est
essentiellement « sans sodium ».
3. Comment prendre Epivir

Veil ez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre
médecin ou de votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Avalez les comprimés entiers, avec de l'eau. Epivir peut être pris au cours ou en dehors des repas.
Si vous ne pouvez pas avaler les comprimés en entier, vous pouvez les écraser et les mélanger à une
petite quantité de nourriture ou de boisson ; vous devez avaler la totalité du mélange immédiatement.

Consultez régulièrement votre médecin
Epivir vous aide à contrôler votre maladie. Vous devez continuer à prendre ce médicament chaque
jour afin de stopper l'aggravation de votre maladie. Il se peut que vous développiez tout de même
d'autres infections et maladies liées à l'infection par le VIH.
Restez en contact avec votre médecin, et n'arrêtez pas votre traitement par Epivir sans
son avis.

Quelle quantité d'Epivir aurez-vous besoin de prendre

Adultes, adolescents et enfants pesant au moins 25 kg :


La dose habituelle est d'un comprimé de 300 mg une seule fois par jour.

Epivir est également disponible sous forme de comprimé de 150 mg pour le traitement des enfants à
partir de 3 mois, pesant moins de 25 kg.

Une solution buvable est également disponible pour le traitement des enfants de plus de trois mois, ou
des patients nécessitant une réduction de la dose habituelle ou qui sont dans l'incapacité d'avaler des
comprimés.
Il pourrait être nécessaire de modifier votre dose d'Epivir si vous avez des
problèmes au niveau de
vos reins.
Prévenez votre médecin si vous pensez être dans ce cas.
Si vous avez pris plus d'Epivir que vous n'auriez dû
Si vous avez pris plus d'Epivir que vous n'auriez dû, contactez votre médecin ou votre pharmacien, ou
bien le service d'urgence de l'hôpital le plus proche, pour avis. Si possible, montrez-leur la boîte
d'Epivir.

Si vous oubliez de prendre Epivir
Si vous avez oublié de prendre une dose de votre médicament, prenez la dose oubliée dès que possible,
puis poursuivez votre traitement normalement. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
Une augmentation du poids ainsi que des taux de lipides et de glucose dans le sang peuvent survenir
au cours d'un traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de
votre état de santé et du mode de vie ; concernant l'augmentation des lipides sanguins, celle-ci est
parfois liée aux médicaments contre le VIH. Votre médecin procèdera à des examens afin d'évaluer
ces changements.
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Lorsque vous êtes traité pour le VIH, il est difficile d'affirmer qu'un symptôme est lié à un effet
indésirable d'Epivir ou d'autres médicaments que vous prenez, ou bien à l'infection par le VIH en elle-
même.
Il est donc très important que vous informiez votre médecin de tout changement de votre
état de santé.

En dehors des effets indésirables d'Epivir listés ci-dessous, d'autres maladies peuvent se développer
au cours d'un traitement associant plusieurs médicaments pour traiter l'infection par le VIH.
II est important que vous lisiez les informations mentionnées ci-après, au paragraphe "Quels
sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH".

Effets indésirables fréquents

Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 10 prenant Epivir :
· maux de tête
· envie de vomir (nausées)
· vomissements
· diarrhée
· crampes d'estomac
· fatigue, manque d'énergie
· fièvre (température corporelle élevée)
· sensation généralisée de malaise
· douleurs musculaires et sensation d'inconfort
· douleurs articulaires
· troubles du sommeil (insomnie)
· toux
· nez irrité ou nez qui coule
· éruption cutanée
· chute des cheveux (alopécie).

Effets indésirables peu fréquents
Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 100 prenant Epivir :
Les effets indésirables peu fréquents pouvant être révélés par une analyse de sang sont :
· une diminution du nombre de cellules sanguines importantes pour la coagulation
(thrombocytopénie)
· un faible nombre de globules rouges dans le sang (anémie), ou un faible nombre de globules blancs
dans le sang (neutropénie)

Effets indésirables rares
Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 1 000 prenant Epivir :
· réaction allergique grave entrainant un gonflement du visage, de la langue ou de la gorge pouvant
causer des difficultés à avaler ou à respirer
· inflammation du pancréas (pancréatite)
· altération du tissu musculaire
· inflammation du foie (hépatite).
Un effet indésirable rare pouvant être révélé par une analyse de sang est :
· augmentation d'une enzyme appelée amylase.

Effets indésirables très rares
Ils peuvent concerner
jusqu'à 1 personne sur 10 000 prenant Epivir :
· acidose lactique (excès d'acide lactique dans le sang)
· fourmillements ou engourdissement au niveau des bras, des jambes, des mains ou des pieds.
Un effet indésirable très rare pouvant être révélé par une analyse de sang est :
· l'absence de production de nouveaux globules rouges par votre moelle osseuse
(érythroblastopénie).

Si vous constatez des effets indésirables
Si vous ressentez que l'un des effets mentionnés s'aggrave ou devient gênant ou si vous
ressentez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice,
veuil ez en informer votre
médecin ou votre pharmacien.

Quels sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le
VIH
D'autres maladies peuvent se développer au cours d'un traitement contre le VIH associant plusieurs
médicaments, tels qu'Epivir.

Réactivation d'infections
Le système immunitaire des personnes à un stade avancé de leur infection par le VIH (SIDA) est
affaibli, ce qui peut favoriser la survenue d'infections graves (infections opportunistes). Au début du
traitement, ces personnes peuvent se rendre compte que des infections antérieures, jusque là non
diagnostiquées, surviennent de façon soudaine, causant des signes et symptômes révélateurs d'une
inflammation. Ces symptômes sont probablement dus au fait que le système immunitaire de leur
organisme se renforce, et que le corps commence par conséquent à combattre ces infections.
En plus des infections opportunistes, des maladies auto-immunes (maladies qui surviennent lorsque le
système immunitaire attaque les tissus sains du corps) peuvent également survenir après que vous avez
commencé à prendre votre traitement contre votre infection par le VIH. Ces maladies auto-immunes
peuvent apparaître plusieurs mois après le début du traitement. Si vous remarquez n'importe quel
signe d'infection ou d'autres symptômes tels qu'une faiblesse musculaire, une faiblesse partant des
mains et des pieds et remontant vers le tronc, des palpitations, des tremblements ou une hyperactivité,
veuillez en informer immédiatement votre médecin afin d'obtenir le traitement nécessaire.
Si vous développez un ou plusieurs de ces symptômes pendant votre traitement par Epivir :
Informez-en immédiatement votre médecin. Ne prenez pas d'autres médicaments pour traiter
l'infection sans avis médical.

Vous pouvez développer des problèmes osseux
Certains patients prenant une association de traitements contre le VIH peuvent développer une maladie
appelée ostéonécrose. Cette maladie entraîne la mort de certaines parties du tissu osseux par manque
personnes qui :
· sont sous traitement par association d'antirétroviraux depuis longtemps
· prennent également des médicaments anti-inflammatoires appelés corticoïdes
· consomment de l'alcool
· ont un système immunitaire très affaibli
· sont en surpoids.

Les signes évocateurs d'une ostéonécrose comprennent :
· une raideur au niveau des articulations
· des douleurs (en particulier de la hanche, du genou ou de l'épaule)
· des difficultés pour se mouvoir.
Si vous remarquez un ou plusieurs de ces symptômes :
Informez-en votre médecin.

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver Epivir
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage.
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.

6.

Contenu de l'emballage et autres informations


Ce que contient Epivir
La substance active est la lamivudine.
Les comprimés contiennent également les composants suivants :
Noyau du comprimé : cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique (sans gluten), stéarate
de magnésium.
Pelliculage du comprimé : hypromellose, dioxyde de titane, oxyde de fer noir (E172), macrogol,
polysorbate 80.

Qu'est-ce qu'Epivir et contenu de l'embal age extérieur

Les comprimés pelliculés d'Epivir 300 mg sont conditionnés par 30 comprimés, dans un flacon blanc
en polyéthylène ou sous plaquette thermoformée. Ils sont de couleur grise, en forme de losange,
pelliculés et gravés "GXEJ7" sur une face.

Fabricant





Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
Delpharm Pozna Spólka Akcyjna
ViiV Healthcare BV
ul. Grunwaldzka 189,
Van Asch van Wijckstraat 55H
60-322 Poznan
3811 LP Amersfoort
Pologne
Pays-Bas

Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
ViiV Healthcare srl/bv
ViiV Healthcare BV
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 65 00
Tel: + 370 80000334



Luxembourg/Luxemburg

ViiV Healthcare srl/bv
ViiV Healthcare BV
Belgique/Belgien
Te.: + 359 80018205
Tél/Tel: + 32 (0)10 85 65 00




Magyarország
Ceská republika
ViiV Healthcare BV
GlaxoSmithKline s.r.o.
Tel.: + 36 80088309
Tel: + 420 222 001 111
cz.info@gsk.com


Danmark
Malta
GlaxoSmithKline Pharma A/S
ViiV Healthcare BV
Tlf: + 45 36 35 91 00
Tel: + 356 80065004
dk-info@gsk.com

Deutschland
Nederland
ViiV Healthcare GmbH
ViiV Healthcare BV
Tel.: + 49 (0)89 203 0038-10
Tel: + 31 (0)33 2081199
viiv.med.info@viivhealthcare.com


Eesti
Norge
ViiV Healthcare BV
GlaxoSmithKline AS
Tel: + 372 8002640
Tlf: + 47 22 70 20 00



Österreich
GlaxoSmithKline A.E.B.E.
GlaxoSmithKline Pharma GmbH
: + 30 210 68 82 100
Tel: + 43 (0)1 97075 0
at.info@gsk.com

España
Polska
Laboratorios ViiV Healthcare, S.L.
GSK Services Sp. z o.o.
Tel: + 34 900 923 501
Tel.: + 48 (0)22 576 9000
es-ci@viivhealthcare.com


France
Portugal
ViiV Healthcare SAS
VIIV HIV HEALTHCARE, UNIPESSOAL,
Tél.: + 33 (0)1 39 17 69 69
LDA
Infomed@viivhealthcare.com
Tel: + 351 21 094 08 01
viiv.fi.pt@viivhealthcare.com
Hrvatska
România
ViiV Healthcare BV
ViiV Healthcare BV
Tel: +385 800787089
Tel: + 40 800672524


Ireland
Slovenija
GlaxoSmithKline (Ireland) Limited
ViiV Healthcare BV
Tel: + 353 (0)1 4955000
Tel: + 386 80688869

Ísland
Slovenská republika
Vistor hf.
ViiV Healthcare BV
Sími: +354 535 7000
Tel: + 421 800500589


Italia
Suomi/Finland
ViiV Healthcare S.r.l
GlaxoSmithKline Oy
Tel: + 39 (0)45 7741600
Puh/Tel: + 358 (0)10 30 30 30



Sverige

GlaxoSmithKline AB
ViiV Healthcare BV
Tel: + 46 (0)8 638 93 00
: + 357 80070017
info.produkt@gsk.com

Latvija
United Kingdom (Northern Ireland)
ViiV Healthcare BV
ViiV Healthcare BV
Tel: + 371 80205045
Tel: + 44 (0)800 221441
customercontactuk@gsk.com


La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu

Vous avez utilisé Epivir 10 mg/ml te vormen.

Votre expérience aide d'autres utilisateurs à se faire une idée de Epivir 10 mg/ml te vormen.

Soyez le premier a partager votre expérience sur Epivir 10 mg/ml

Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS