Cytosar 100 mg/ml

notice
BEL 20I01
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Notice : Information de l’utilisateur
Cytosar 100 mg solution injectable
Cytosar 500 mg solution injectable
Cytosar 1 g solution à diluer pour perfusion
Cytosar 2 g solution à diluer pour perfusion
cytarabine
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1. Qu'est-ce que Cytosar et dans quel cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Cytosar
3. Comment utiliser Cytosar
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Cytosar
6. Contenu de l’emballage et autres informations
1. Qu’est-ce que Cytosar et dans quel cas est-il utilisé ?
Cytarabine appartient au groupe des antimétabolites.
Cytosar est utilisé :
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dans l'induction et l'entretien de la rémission de la leucémie myéloblastique aiguë tant chez
l'adulte que chez l'enfant, y compris les nourrissons.
dans le traitement d'autres formes de leucémie, telles que la leucémie lymphoblastique aiguë, la
crise blastique en cas de leucémie myéloïde chronique et l'érythro-leucémie.
dans la prévention ou le traitement de la leucémie méningée.
Cytosar est indiqué tant chez l’adulte, l’adolescent, que chez l’enfant, y compris les nourissons.
Ce médicament doit être employé selon l'avis de votre médecin.
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Cytosar ?
N’utilisez jamais Cytosar :
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Si vous êtes allergique à la cytarabine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médica-
ment mentionnés dans la rubrique 6.
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Si le nombre de cellules sanguines dans votre analyse de sang est très bas pour des raisons autres
que le cancer ou selon les indications de votre médecin.
Si vous éprouvez de plus en plus de difficultés à coordonner vos mouvements après une radiothé-
rapie ou un traitement par un autre médicament anticancéreux tel que le méthotrexate.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant d’utiliser Cytosar.
-
Cytosar ne peut être administré que par des médecins ayant l'expérience de ce type de traitement.
-
Si vous prenez déjà d’autres médicaments, veuillez lire également la rubrique « Autres
médicaments et Cytosar ».
RECOMMANDATIONS PARTICULIERES A L'INTENTION DES MEDECINS ET DU
PERSONNEL HOSPITALIER
Pour un traitement d'induction, il est recommandé de traiter les patients dans un établissement
disposant de l'infrastructure nécessaire pour évaluer la tolérance du produit et pour protéger et traiter
les patients en cas de phénomènes toxiques.
Avant de prescrire un traitement par Cytosar, le médecin devra peser les bénéfices potentiels pour le
patient vis-à-vis de la toxicité connue et prendre connaissance du texte ci-dessous.
Cytosar (cytarabine) est un puissant myélosuppresseur : la gravité dépend de la dose du
médicament et du schéma d’administration. Chez les patients présentant une myélosuppression
médicamenteuse préexistante, le traitement sera instauré avec la prudence nécessaire. Une
surveillance médicale stricte des patients recevant ce médicament est indiquée ; pendant le
traitement d'induction, on contrôlera chaque jour les taux de leucocytes et de plaquettes. Après
disparition des blastes du sang périphérique, la moelle osseuse devra être fréquemment analysée.
Lorsque la myélosuppression médicamenteuse fait chuter les plaquettes à moins de 50.000 ou les
granulocytes polymorphonucléaires à moins de 1000/mm
3
, il est préférable d'interrompre ou de
modifier le traitement. Le taux d'éléments figurés dans le sang périphérique peut continuer à
baisser après interruption du traitement, les taux les plus bas étant atteints après 12 à 24 jours
d'intervalle entre deux cycles. Si la reprise du traitement est indiquée, on ne recommencera
l'administration du médicament qu'en présence de signes manifestes de récupération lors
d'analyses consécutives de la moelle. L'établissement doit disposer des équipements nécessaires
pour traiter les complications potentiellement fatales de la myélosuppression (infections dues à
une granulocytopénie et d'autres troubles de l'immunité, hémorragies suite à une
thrombocytopénie).
Un cas d'anaphylaxie ayant débouché sur un arrêt cardiaque et respiratoire aigu et ayant nécessité
une réanimation a été décrit. Il s'est produit immédiatement après l'administration IV de Cytosar.
Chez certains patients, on a observé une thrombophlébite au niveau du point d'injection ou de
perfusion ; au point d'injection sous-cutanée, les patients ont rarement constaté une douleur ou
une inflammation.
En cas d'administration rapide de doses intraveineuses importantes, les patients sont souvent
nauséeux ; il est possible qu'ils vomissent pendant plusieurs heures après l'injection. En cas de
perfusion, ces phénomènes sont moins sévères.
Une quantité importante de la dose administrée est débarrassée de ses propriétés toxiques par le
foie humain. Chez les insuffisants hépatiques ainsi que chez les insuffisants rénaux, le
médicament sera administré avec prudence, à doses réduites.
Chez les patients recevant Cytosar, on contrôlera régulièrement la moelle osseuse ainsi que les
fonctions hépatique et rénale.
Comme d'autres cytostatiques, Cytosar peut entraîner une hyperuricémie suite à la lyse rapide des
cellules néoplasiques. Le clinicien doit surveiller attentivement le taux d'acide urique dans le sang
et prendre les mesures de soutien et les mesures pharmacologiques nécessaires.
Des cas de pancréatite aiguë ont déjà été décrits chez des patients recevant d'autres médicaments
en même temps que Cytosar.
Population pédiatrique
: Des enfants souffrant d'une leucémie myéloïde aiguë myéloblastique
juvénile, à qui on avait administré les doses conventionnelles de Cytosar par voie intrathécale et
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intraveineuse en plus d'un certain nombre de médicaments, ont présenté par la suite une paralysie
ascendante progressive et fatale.
Des patients ont présenté des douleurs abdominales (péritonite) et une colite guaïac-positive, avec
une neutropénie et une thrombocytopénie concomitantes, après administration des doses
habituelles de Cytosar associé à d’autres médicaments. Un traitement médical non-chirurgical a
suffi dans les deux cas. Chez les patients qui semblent présenter un abdomen aigu pendant le
traitement par Cytosar mais chez qui aucun diagnostic définitif ne peut être posé, les auteurs
recommandent un traitement conservateur prudent.
Aucun effet n'a été observé après exposition lors de la préparation. Une légère irritation des yeux
est possible. Un contact répété ou prolongé avec la peau peut donner lieu à une irritation. Après
contact accidentel, la zone de peau concernée doit être lavée abondamment à l'eau et au savon.
Une infection due à des virus, des bactéries, des champignons, des parasites ou des saprophytes
peut survenir pendant le traitement avec Cytosar.
L’administration de vaccins vivants ou vivants atténués aux patients immunocompromis par des
agents chimiothérapeutiques comme le Cytosar peut provoquer des infections graves ou fatales.
La vaccination avec un vaccin vivant doit être évitée chez des patients recevant du Cytosar. Des
vaccins tués ou inactivés peuvent être administrés ; la réponse à de tels vaccins peut néanmoins
être diminuée.
Effets neurologiques :
Des cas d’effets indésirables neurologiques graves allant de maux de tête à
la paralysie, au coma et à des épisodes de type AVC ont été rapportés, le plus souvent chez des
enfants et des adolescents recevant la cytarabine par voie intraveineuse en association à du
méthotrexate par voie intrathécale.
Toxicité de l’alcool benzylique:
Lors de la préparation du Cytosar pour un traitement par voie
intraveineuse à doses élevées ou par voie intrathécale, ou lors de l’administration à des
nourrissons et enfants jusqu’à l’âge de 3 ans, il ne faut pas utiliser de diluants contenant de
l’alcool benzylique. De nombreux médecins font la dilution avec du chlorure de sodium à 0,9 %
pour injection sans conservateur et l’utilisent immédiatement. L’alcool benzylique a été décrit
comme étant associé à des événements indésirables graves, y compris le « Gasping Syndrome »
fatal chez des patients pédiatriques.
Grossesse
: Pendant la grossesse, Cytosar ne doit être administré que sur indication stricte, les
avantages du médicament pour la mère doivent être évalués en fonction des risques possibles
pour le fœtus.
ADMINISTRATION PAR VOIE INTRATHECALE
En cas d'administration intrathécale, Cytosar peut induire une toxicité systémique; un contrôle attentif
du système hématopoïétique est dès lors recommandé. Il peut être nécessaire de modifier le traitement
antileucémique. Une toxicité sévère est rare.
Lorsque Cytosar est administré aussi bien par voie intrathécale que par voie intraveineuse en l'espace
de quelques jours, il existe un risque accru de toxicité médullaire. En cas de maladie potentiellement
fatale, l'opportunité d'administrer Cytosar par voie intrathécale et intraveineuse est laissée à
l'appréciation du médecin traitant.
Une atteinte leucémique focale du système nerveux central peut ne pas répondre à l'administration
intrathécale de Cytosar; il peut être préférable de la traiter par radiothérapie.
CARCINOGENESE, MUTAGENESE, TROUBLES DE LA FECONDITE
La cytarabine provoque des anomalies chromosomiques étendues, y compris des ruptures de
chromatine. Une transformation maligne de cellules de rongeurs en culture a également été décrite.
Veuillez consulter votre médecin si une des mises en garde mentionnées ci-dessus est d’application
pour vous, ou si elle l’a été dans le passé.
Autres médicaments et Cytosar
Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser
tout autre médicament.
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L'administration simultanée d'autres médicaments peut altérer l'efficacité du Cytosar.
-
Si vous avez reçu des médicaments contenant de la fluorocytosine (un médicament utilisé pour
traiter les infections fongiques).
-
Si vous prenez des médicaments contenant de la digitoxine ou de la bêta-acétyldigoxine, qui sont
utilisés pour traiter certains problèmes cardiaques.
-
Si vous prenez de la gentamicine (un antibiotique utilisé pour traiter les infections bactériennes).
-
Si vous recevez du méthotrexate (traitement des cancers, du psoriasis et de la polyarthrite
rhumatoïde)
-
Des infections causées par des virus, des bactéries, des champignons, des parasites ou des
saprophytes peuvent apparaître et être très graves après l’administration simultanée de Cytosar et
d’autres médicaments qui diminuent l’immunité, notamment avec certains vaccins vivants.
Cytosar avec des aliments, boissons et de l’alcool
Non applicable.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
L’utilisation de Cytosar pendant le premier trimestre de grossesse et chez des femmes en âge de
procréer qui n’utilisent pas de contraception adéquate n’est pas recommandée.
Lors d'un traitement au Cytosar il est recommandé d’éviter toute grossesse.
Les hommes et les femmes en âge de procéer traités par Cytosar et leur partenaire doivent utiliser une
contraception efficace pendant et jusqu'à 6 mois après le traitement.
Si une grossesse survient malgré tout, informez-en immédiatement votre médecin.
Chez des femmes enceintes ou susceptibles de l'être, le Cytosar ne peut être administré qu'après une
analyse approfondie des éventuels avantages et inconvénients pour la mère et l'enfant.
Allaitement
Si vous allaitez, prenez contact avec votre médecin qui décidera soit d’interrompre l’allaitement, soit
d’arrêter/interrompre Cytosar.
Fertilité
Une absence de règles et une absence de spermatozoïdes dans le sperme peuvent survenir et être
irréversibles.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Non applicable.
Cytosar contient du sodium
Cytosar 100 mg, solution injectable et cytosar 1g et 2g, solutions à diluer pour perfusion contiennent
moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par flacon, c.-à-d.- qu’ils sont essentiellement “sans sodium”.
Cytosar 500 mg, solution injectable contient 66,75 mg de sodium (composant principal du sel de
cuisine/table) par flacon. Cela équivaut à 3 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé
de sodium pour un adulte.
3. Comment utiliser Cytosar ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
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Le Cytosar peut être administré en perfusion (administration lente et continue par une veine) ou par
injection intraveineuse (injection dans une veine), par voie sous-cutanée (injection sous la peau) ou
intrathécale (injection dans la moëlle épinière).
Voie d’administration :
100 mg et 500 mg : Voie intraveineuse (injection), voie intrathécale, voie sous-cutanée
1 g et 2 g : Voie intraveineuse (perfusion)
La quantité à administrer ainsi que l'emploi simultané d'autres médicaments seront déterminés par
votre médecin.
Lors de la préparation du Cytosar pour un traitement par voie intraveineuse à doses élevées ou par
voie intrathécale, il ne faut pas utiliser de diluants contenant de l’alcool benzylique. De nombreux
médecins font la dilution avec du chlorure de sodium à 0,9 % pour injection sans conservateur et
l’utilisent immédiatement. L’alcool benzylique a été décrit comme étant associé à des événements
indésirables graves, y compris le « Gasping Syndrome » fatal chez des patients pédiatriques.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
L'utilisation du Cytosar chez l'enfant est la même que chez l'adulte.
Lors de la préparation du Cytosar pour l’administration à des nourrissons et enfants jusqu’à l’âge de 3
ans, il ne faut pas utiliser de diluants contenant de l’alcool benzylique.
Fonction hépatique et/ou rénale
Utilisez le médicament avec prudence et à doses réduites si vous présentez une insuffisance hépatique
(foie) ou rénale (rein). La réduction de la dose dépendra de l’évaluation de votre médecin ou
professionnel de santé.
Si vous avez utilisé plus de Cytosar que vous n’auriez dû
Voir la rubrique "Quels sont les effets indésirables éventuels".
Des traitements de 4,5 g/m
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, en perfusion intraveineuse d'une durée d'une heure toutes les 12 heures et
ceci pendant 6 jours sont inacceptables, vu la toxicité irréversible au niveau du système nerveux
central.
Bien qu'un traitement spécifique ne soit pas connu, plusieurs mesures thérapeutiques peuvent être
instaurées en fonction des symptômes : arrêt du traitement, suivi de la prise en charge de la
dépression médullaire qui s’ensuit, y compris transfusion de sang total ou de plaquettes et
administration d’antibiotiques, au besoin. La cytarabine peut être éliminée par hémodialyse.
Si vous avez utilisé trop de Cytosar, prenez immédiatement contact avec votre médecin, votre
pharmacien ou le centre Antipoison (070/245.245).
Si vous oubliez d’utiliser Cytosar
Non applicable.
Si vous arrêtez d’utiliser Cytosar
Non applicable.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets indésirables les plus importants que vous pouvez ressentir pendant votre traitement par
Cytosar sont listés ci-dessous. Si vous ressentez l’un de ces effets, veuillez en informer
immédiatement votre médecin.
Ce médicament peut provoquer chez certaines personnes une réaction allergique grave,
potentiellement mortelle (anaphylaxie). Si vous observez l’apparition rapide de difficultés
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respiratoires, de gonflement de la face et de la gorge (œdème de Quincke), un malaise général (choc),
contactez immédiatement un médecin.
CYTOSAR diminue fortement les capacités de réactions du système immunitaire : il y a donc un
risque important d’infection ou d’infestation, en particulier une infection des poumons (pneumonie)
ou du tissu cellulaire sous-cutané (cellulite) au site d’injection. Ces infections peuvent être légères ou
graves, et dues à tous types de microbes : virus, bactéries, champignons, parasites, saprophytes. A
doses élevées, il peut survenir un abcès du foie. En raison des défenses diminuées, une infection peut
évoluer en une infection généralisée (septicémie) qui peut être mortelle : en cas d’apparition d’une
forte fièvre,
contactez immédiatement un médecin.
Le syndrome cytarabine
Le syndrome cytarabine se caractérise par de la fièvre, des douleurs musculaires et osseuses,
occasionnellement une douleur dans la poitrine, des éruptions maculopapulaires (petites taches en
relief), une inflammation de la conjonctive et des malaises. Il se manifeste généralement 6 à 12 heures
après l'administration du médicament.
Avertissez-en votre médecin. Consultez-le également en cas d'autres phénomènes inhabituels.
Vu que des médicaments tels que le Cytosar peuvent en plus influencer la synthèse des cellules
sanguines, le médecin devra effectuer des prises de sang durant la consultation précédant
l'instauration du traitement et pendant la cure de Cytosar.
Les autres effets indésirables avec
Cytosar
peuvent inclure :
Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus de 1 patient sur 10) :
-
Empoisonnement du sang, pneumonie, infections
-
Thrombocytopénie, anémie, mégaloblastose, leucopénie et réduction du nombre de réticulocytes
-
Ulcération ou inflammation au niveau de la bouche ou de l'anus, diarrhée, nausées/vomissements,
maux de ventre
-
Mauvais fonctionnement du foie
-
Chute des cheveux, éruptions cutanées
-
Fièvre
-
Biopsie anormale de la moelle osseuse, test anormal de frottis sanguin
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 10) :
-
Ulcérations de la peau
Effets indésirables pour lesquels la fréquence n’est pas connue :
-
Cellulite au site d’injection
-
Choc allergique, œdème allergique
-
Manque d’appétit, anorexie
-
Toxicité neurale, inflammation du nerf (névrite), vertiges, maux de tête
-
Inflammation de la conjonctive (parfois avec éruptions)
-
Inflammation du péricarde, la membrane qui enveloppe le cœur (péricardite), ralentissement du
rythme cardiaque
-
Inflammation d'une veine
-
Difficultés à respirer (dyspnée), maux de gorge
-
Inflammation du pancréas (pancréatite), ulcération ou inflammation de l'œsophage
-
Jaunisse
-
Syndrome main-pied (picotements ou une sensation de brûlure aux mains et aux pieds), urticaire,
démangeaisons, taches de rousseur, lentigo (petites taches sur la peau)
-
Mauvais fonctionnement des reins, rétention d’urine
-
Douleurs dans la poitrine, réaction au site d’injection (douleur et inflammation aux sites
d’injection sous-cutanée)
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Effets indésirables liés au traitement à doses élevées de Cytosar
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Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus de 1 patient sur 10) :
-
Mauvais fonctionnement cérébral et cérébelleux (du cerveau et du cervelet), somnolence
-
Toxicité pour la cornée, inflammation hémorragique de la conjonctive
-
Syndrome de détresse respiratoire aiguë, œdème pulmonaire
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 10) :
-
Colite nécrosante
-
Exfoliation de la peau, éruptions cutanées entraînant une desquamation
Effets indésirables pour lesquels la fréquence n’est pas connue :
-
Modifications de la personnalité liées à un mauvais fonctionnement cérébral et cérébelleux (du
cerveau et du cervelet), toxicité pour le cerveau (ce risque augmente quand la cytarabine est
utilisée en injection intraveineuse à forte dose en combinaison avec d’autres traitements combinés
tels que la radiothérapie ou un agent cytotoxique en concentration élevée)
-
Coma, convulsions, neuropathie périphérique motrice et sensorielle (atteinte des nerfs)
-
Augmentation mortelle de volume du cœur (cardiomyopathie), ralentissement du rythme
cardiaque
-
Nécrose gastro-intestinale, ulcérations gastro-intestinales incluant des kystes gazeux dans
l'intestin aboutissant à une l'inflammation du péritoine (péritonite)
-
Abcès du foie, lésions du foie avec augmentation de la quantité de bilirubine dans le sang
Effets indésirables spécifiques à l’utilisation intrathécale (injection dans la moëlle épinière)
Les réactions les plus fréquentes après administration intrathécale sont des nausées, des
vomissements et de la fièvre. Elles ne sont pas très sévères et disparaissent spontanément. Une étude
mentionne une paraplégie. On a observé une leuco-encéphalopathie nécrosante avec ou sans
convulsions. Dans quelques cas, les patients avaient également reçu du méthotrexate et de
l'hydrocortisone par voie intrathécale ainsi qu'une irradiation du système nerveux central. Dans une
étude, une neurotoxicité isolée a été décrite. Une cécité a été observée chez deux patients en
rémission dont le traitement consistait en une chimiothérapie systémique combinée, une irradiation
prophylactique du système nerveux central et l'administration intrathécale de Cytosar.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans
cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via l’Agence Fédé-
rale des Médicaments et des Produits de Santé - Division Vigilance, Boîte Postale 97, B-1000
Bruxelles Madou (site internet:
www.afmps.be
; e-mail :
patientinfo@fagg-afmps.be).
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité
du médicament.
5. Comment conserver Cytosar ?
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver à une température entre 15 - 25°C et à l’abri de la lumière.
En cas de formation d'un dépôt suite à une exposition involontaire à des températures inférieures à
15°C, pendant le transport ou le stockage, ce dépôt peut être dissout en réchauffant doucement le
produit à 55°C, en l'agitant de manière adéquate. Laisser refroidir le produit avant de l'utiliser.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon et l’emballage après
« EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Comme Cytosar à injecter et les solutions pour perfusion préparées à partir de celui-ci ne contiennent pas
d’agents antimicrobiens, il est donc recommandé que la dilution soit effectuée immédiatement avant
l’utilisation et que la perfusion soit commencée aussi rapidement que possible après la préparation du
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mélange. La perfusion doit être terminée dans les 24 heures suivant la préparation et le résidu doit être
éliminé.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à
protéger l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Cytosar
La substance active est la cytarabine.
Cytosar 100 mg solution injectable contient 100 mg de cytarabine/5 ml soit 20 mg/ml.
Cytosar 500 mg solution injectable contient 500 mg de cytarabine/25 ml soit 20 mg/ml.
Cytosar 1 g solution à diluer pour perfusion contient 1000 mg de cytarabine/10 ml soit 100
mg/ml.
Cytosar 2 g solution à diluer pour perfusion contient 2000 mg de cytarabine/20 ml soit 100
mg/ml.
Les autres composants sont :
Cytosar 100 mg et 500 mg solution injectable : chlorure de sodium, acide chlorhydrique
concentré/ hydroxyde de sodium (pour l’ajustement du pH) et eau pour préparations injectables
(voir rubrique 2 ‘Cytosar contient du sodium’).
Cytosar 1 g et 2 g solution à diluer pour perfusion : acide chlorhydrique concentré/hydroxyde de
sodium (pour l’ajustement du pH) et eau pour préparations injectables (voir rubrique 2 ‘Cytosar
contient du sodium’).
Aspect de Cytosar et contenu de l’emballage extérieur
Formes :
solution injectable
solution à diluer pour perfusion
Cytosar 100 mg solution injectable :
Chaque emballage contient un flacon CytoSafe contenant 100 mg de cytarabine
Cytosar 500 mg solution injectable :
Chaque emballage contient un flacon CytoSafe contenant 500 mg de cytarabine
Cytosar 1 g solution à diluer pour perfusion :
Chaque emballage contient un flacon CytoSafe contenant 1 g de cytarabine
Cytosar 2 g solution à diluer pour perfusion :
Chaque emballage contient un flacon CytoSafe contenant 2 g de cytarabine
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché et fabricants
:
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché :
Pfizer NV/SA, Boulevard de la Plaine 17, 1050 Bruxelles, Belgique
Fabricants :
Pfizer Italia S.r.l., Viale Pasteur 10, 20014 Nerviano (Milan), Italie
ou
Pfizer Service Company, Hoge Wei 10, 1930 Zaventem, Belgique
Numéros de l’Autorisation de mise sur le marché :
Cytosar 100 mg solution injectable : BE 176565
Cytosar 500 mg solution injectable : BE 176574
Cytosar 1 g solution à diluer pour perfusion : BE 176601
Cytosar 2 g solution à diluer pour perfusion : BE 176617
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Délivrance
: médicament soumis à prescription médicale.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est 10/2020 .
La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est 10/2020 .
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Vous ne trouverez dans cette notice qu'une information de base succincte qui ne pourra jamais
remplacer l'avis ou les directives spécifiques de votre médecin. Il est en fait la personne tout
indiquée avec laquelle vous pouvez discuter des avantages et des inconvénients de ce
médicament. Si vous deviez encore avoir d'autres questions, votre pharmacien ou votre
infirmière pourrait également vous aider.
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé :
Les solutions de 100 mg et 500 mg sont administrées par voie intraveineuse, intrathécale ou sous-
cutanée.
Les concentrés de 1 g et 2 g sont dilués avant d’être administrés par voie intraveineuse.
Précautions à prendre avant la manipulation ou l’administration du produit cytotoxique.
La cytarabine étant un médicament cytotoxique, des précautions doivent être prises concernant sa
manipulation. Cytosar solution injectable/solution à diluer pour perfusion ne peut être dilué que par
du personnel possédant une expérience en la matière. La dilution doit avoir lieu dans une enceinte de
sécurité de classe II spécifiquement prévue à cet effet. Le port d’un tablier de protection, d’un
masque, de gants de protection et de lunettes de sécurité appropriées est obligatoire lors de la
manipulation de cytarabine. En cas de contact accidentel avec la peau ou les muqueuses, laver
immédiatement et soigneusement la zone contaminée au savon et à l’eau. Ne pas manipuler de
médicaments cytotoxiques tels que la cytarabine pendant la grossesse.
Écoulements et élimination de produits cytotoxiques :
En cas de fuite du flacon, restreindre l’accès à la zone. Utiliser deux paires de gants de protection (en
latex), un masque respiratoire, un tablier de protection et des lunettes de sécurité. Limiter la
dispersion des écoulements en absorbant le médicament avec un matériau absorbant, par exemple du
papier. Les écoulements peuvent être traités avec une solution d’hypochlorite de sodium à 5%.
Recueillir le matériau absorbant usagé et les autres déchets dans un conteneur en plastique intact et y
apposer un autocollant d’avertissement DÉCHETS CYTOSTATIQUES. Les déchets doivent être
incinérés à 1100ºC pendant au moins une seconde. Pour finir, nettoyer la zone abondamment à l’eau.
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Notice : Information de l'utilisateur
Cytosar 100 mg solution injectable
Cytosar 500 mg solution injectable

Cytosar 1 g solution à diluer pour perfusion
Cytosar 2 g solution à diluer pour perfusion

cytarabine
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1. Qu'est-ce que Cytosar et dans quel cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Cytosar
3. Comment utiliser Cytosar
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Cytosar
6. Contenu de l'emballage et autres informations
1. Qu'est-ce que Cytosar
et dans quel cas est-il utilisé ?
Cytarabine appartient au groupe des antimétabolites.
Cytosar est utilisé :
- dans l'induction et l'entretien de la rémission de la leucémie myéloblastique aiguë tant chez
l'adulte que chez l'enfant, y compris les nourrissons.
- dans le traitement d'autres formes de leucémie, telles que la leucémie lymphoblastique aiguë, la
crise blastique en cas de leucémie myéloïde chronique et l'érythro-leucémie.
- dans la prévention ou le traitement de la leucémie méningée.
Cytosar est indiqué tant chez l'adulte, l'adolescent, que chez l'enfant, y compris les nourissons.
Ce médicament doit être employé selon l'avis de votre médecin.
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Cytosar ?
N'utilisez jamais Cytosar :
-
Si vous êtes allergique à la cytarabine ou à l'un des autres composants contenus dans ce médica-
ment mentionnés dans la rubrique 6.
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- Si le nombre de cellules sanguines dans votre analyse de sang est très bas pour des raisons autres
que le cancer ou selon les indications de votre médecin.
- Si vous éprouvez de plus en plus de difficultés à coordonner vos mouvements après une radiothé-
rapie ou un traitement par un autre médicament anticancéreux tel que le méthotrexate.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant d'utiliser Cytosar.
-
Cytosar ne peut être administré que par des médecins ayant l'expérience de ce type de traitement.
- Si vous prenez déjà d'autres médicaments, veuillez lire également la rubrique « Autres
médicaments et Cytosar ».
RECOMMANDATIONS PARTICULIERES A L'INTENTION DES MEDECINS ET DU
PERSONNEL HOSPITALIER
Pour un traitement d'induction, il est recommandé de traiter les patients dans un établissement
disposant de l'infrastructure nécessaire pour évaluer la tolérance du produit et pour protéger et traiter
les patients en cas de phénomènes toxiques.
Avant de prescrire un traitement par Cytosar, le médecin devra peser les bénéfices potentiels pour le
patient vis-à-vis de la toxicité connue et prendre connaissance du texte ci-dessous.
Cytosar (cytarabine) est un puissant myélosuppresseur : la gravité dépend de la dose du
médicament et du schéma d'administration. Chez les patients présentant une myélosuppression
médicamenteuse préexistante, le traitement sera instauré avec la prudence nécessaire. Une
surveillance médicale stricte des patients recevant ce médicament est indiquée ; pendant le
traitement d'induction, on contrôlera chaque jour les taux de leucocytes et de plaquettes. Après
disparition des blastes du sang périphérique, la moelle osseuse devra être fréquemment analysée.
Lorsque la myélosuppression médicamenteuse fait chuter les plaquettes à moins de 50.000 ou les
granulocytes polymorphonucléaires à moins de 1000/mm3, il est préférable d'interrompre ou de
modifier le traitement. Le taux d'éléments figurés dans le sang périphérique peut continuer à
baisser après interruption du traitement, les taux les plus bas étant atteints après 12 à 24 jours
d'intervalle entre deux cycles. Si la reprise du traitement est indiquée, on ne recommencera
l'administration du médicament qu'en présence de signes manifestes de récupération lors
d'analyses consécutives de la moelle. L'établissement doit disposer des équipements nécessaires
pour traiter les complications potentiellement fatales de la myélosuppression (infections dues à
une granulocytopénie et d'autres troubles de l'immunité, hémorragies suite à une
thrombocytopénie).
Un cas d'anaphylaxie ayant débouché sur un arrêt cardiaque et respiratoire aigu et ayant nécessité
une réanimation a été décrit. Il s'est produit immédiatement après l'administration IV de Cytosar.
Chez certains patients, on a observé une thrombophlébite au niveau du point d'injection ou de
perfusion ; au point d'injection sous-cutanée, les patients ont rarement constaté une douleur ou
une inflammation.
En cas d'administration rapide de doses intraveineuses importantes, les patients sont souvent
nauséeux ; il est possible qu'ils vomissent pendant plusieurs heures après l'injection. En cas de
perfusion, ces phénomènes sont moins sévères.
Une quantité importante de la dose administrée est débarrassée de ses propriétés toxiques par le
foie humain. Chez les insuffisants hépatiques ainsi que chez les insuffisants rénaux, le
médicament sera administré avec prudence, à doses réduites.
Chez les patients recevant Cytosar, on contrôlera régulièrement la moelle osseuse ainsi que les
fonctions hépatique et rénale.
Comme d'autres cytostatiques, Cytosar peut entraîner une hyperuricémie suite à la lyse rapide des
cellules néoplasiques. Le clinicien doit surveiller attentivement le taux d'acide urique dans le sang
et prendre les mesures de soutien et les mesures pharmacologiques nécessaires.
Des cas de pancréatite aiguë ont déjà été décrits chez des patients recevant d'autres médicaments
en même temps que Cytosar.
Population pédiatrique : Des enfants souffrant d'une leucémie myéloïde aiguë myéloblastique
juvénile, à qui on avait administré les doses conventionnelles de Cytosar par voie intrathécale et
BEL 20I01
intraveineuse en plus d'un certain nombre de médicaments, ont présenté par la suite une paralysie
ascendante progressive et fatale.
Des patients ont présenté des douleurs abdominales (péritonite) et une colite guaïac-positive, avec
une neutropénie et une thrombocytopénie concomitantes, après administration des doses
habituelles de Cytosar associé à d'autres médicaments. Un traitement médical non-chirurgical a
suffi dans les deux cas. Chez les patients qui semblent présenter un abdomen aigu pendant le
traitement par Cytosar mais chez qui aucun diagnostic définitif ne peut être posé, les auteurs
recommandent un traitement conservateur prudent.
Aucun effet n'a été observé après exposition lors de la préparation. Une légère irritation des yeux
est possible. Un contact répété ou prolongé avec la peau peut donner lieu à une irritation. Après
contact accidentel, la zone de peau concernée doit être lavée abondamment à l'eau et au savon.
Une infection due à des virus, des bactéries, des champignons, des parasites ou des saprophytes
peut survenir pendant le traitement avec Cytosar.
L'administration de vaccins vivants ou vivants atténués aux patients immunocompromis par des
agents chimiothérapeutiques comme le Cytosar peut provoquer des infections graves ou fatales.
La vaccination avec un vaccin vivant doit être évitée chez des patients recevant du Cytosar. Des
vaccins tués ou inactivés peuvent être administrés ; la réponse à de tels vaccins peut néanmoins
être diminuée.
Effets neurologiques : Des cas d'effets indésirables neurologiques graves allant de maux de tête à
la paralysie, au coma et à des épisodes de type AVC ont été rapportés, le plus souvent chez des
enfants et des adolescents recevant la cytarabine par voie intraveineuse en association à du
méthotrexate par voie intrathécale.
Toxicité de l'alcool benzylique: Lors de la préparation du Cytosar pour un traitement par voie
intraveineuse à doses élevées ou par voie intrathécale, ou lors de l'administration à des
nourrissons et enfants jusqu'à l'âge de 3 ans, il ne faut pas utiliser de diluants contenant de
l'alcool benzylique. De nombreux médecins font la dilution avec du chlorure de sodium à 0,9 %
pour injection sans conservateur et l'utilisent immédiatement. L'alcool benzylique a été décrit
comme étant associé à des événements indésirables graves, y compris le « Gasping Syndrome »
fatal chez des patients pédiatriques.
Grossesse : Pendant la grossesse, Cytosar ne doit être administré que sur indication stricte, les
avantages du médicament pour la mère doivent être évalués en fonction des risques possibles
pour le foetus.
ADMINISTRATION PAR VOIE INTRATHECALE
En cas d'administration intrathécale, Cytosar peut induire une toxicité systémique; un contrôle attentif
du système hématopoïétique est dès lors recommandé. Il peut être nécessaire de modifier le traitement
antileucémique. Une toxicité sévère est rare.
Lorsque Cytosar est administré aussi bien par voie intrathécale que par voie intraveineuse en l'espace
de quelques jours, il existe un risque accru de toxicité médullaire. En cas de maladie potentiellement
fatale, l'opportunité d'administrer Cytosar par voie intrathécale et intraveineuse est laissée à
l'appréciation du médecin traitant.
Une atteinte leucémique focale du système nerveux central peut ne pas répondre à l'administration
intrathécale de Cytosar; il peut être préférable de la traiter par radiothérapie.
CARCINOGENESE, MUTAGENESE, TROUBLES DE LA FECONDITE
La cytarabine provoque des anomalies chromosomiques étendues, y compris des ruptures de
chromatine. Une transformation maligne de cellules de rongeurs en culture a également été décrite.
Veuillez consulter votre médecin si une des mises en garde mentionnées ci-dessus est d'application
pour vous, ou si elle l'a été dans le passé.
Autres médicaments et Cytosar
Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser
tout autre médicament.
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L'administration simultanée d'autres médicaments peut altérer l'efficacité du Cytosar.
-
Si vous avez reçu des médicaments contenant de la fluorocytosine (un médicament utilisé pour
traiter les infections fongiques).
- Si vous prenez des médicaments contenant de la digitoxine ou de la bêta-acétyldigoxine, qui sont
utilisés pour traiter certains problèmes cardiaques.
- Si vous prenez de la gentamicine (un antibiotique utilisé pour traiter les infections bactériennes).
- Si vous recevez du méthotrexate (traitement des cancers, du psoriasis et de la polyarthrite
rhumatoïde)
- Des infections causées par des virus, des bactéries, des champignons, des parasites ou des
saprophytes peuvent apparaître et être très graves après l'administration simultanée de Cytosar et
d'autres médicaments qui diminuent l'immunité, notamment avec certains vaccins vivants.
Cytosar
avec des aliments, boissons et de l'alcool
Non applicable.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
L'utilisation de Cytosar pendant le premier trimestre de grossesse et chez des femmes en âge de
procréer qui n'utilisent pas de contraception adéquate n'est pas recommandée.
Lors d'un traitement au Cytosar il est recommandé d'éviter toute grossesse.
Les hommes et les femmes en âge de procéer traités par Cytosar et leur partenaire doivent utiliser une
contraception efficace pendant et jusqu'à 6 mois après le traitement.
Si une grossesse survient malgré tout, informez-en immédiatement votre médecin.
Chez des femmes enceintes ou susceptibles de l'être, le Cytosar ne peut être administré qu'après une
analyse approfondie des éventuels avantages et inconvénients pour la mère et l'enfant.
Allaitement
Si vous allaitez, prenez contact avec votre médecin qui décidera soit d'interrompre l'allaitement, soit
d'arrêter/interrompre Cytosar.
Fertilité
Une absence de règles et une absence de spermatozoïdes dans le sperme peuvent survenir et être
irréversibles.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Non applicable.
Cytosar contient du sodium
Cytosar 100 mg, solution injectable et cytosar 1g et 2g, solutions à diluer pour perfusion contiennent
moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par flacon, c.-à-d.- qu'ils sont essentiellement 'sans sodium'.
Cytosar 500 mg, solution injectable contient 66,75 mg de sodium (composant principal du sel de
cuisine/table) par flacon. Cela équivaut à 3 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé
de sodium pour un adulte.
3. Comment utiliser Cytosar
?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
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Le Cytosar peut être administré en perfusion (administration lente et continue par une veine) ou par
injection intraveineuse (injection dans une veine), par voie sous-cutanée (injection sous la peau) ou
intrathécale (injection dans la moëlle épinière).
Voie d'administration :
100 mg et 500 mg : Voie intraveineuse (injection), voie intrathécale, voie sous-cutanée
1 g et 2 g : Voie intraveineuse (perfusion)
La quantité à administrer ainsi que l'emploi simultané d'autres médicaments seront déterminés par
votre médecin.
Lors de la préparation du Cytosar pour un traitement par voie intraveineuse à doses élevées ou par
voie intrathécale, il ne faut pas utiliser de diluants contenant de l'alcool benzylique. De nombreux
médecins font la dilution avec du chlorure de sodium à 0,9 % pour injection sans conservateur et
l'utilisent immédiatement. L'alcool benzylique a été décrit comme étant associé à des événements
indésirables graves, y compris le « Gasping Syndrome » fatal chez des patients pédiatriques.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
L'utilisation du Cytosar chez l'enfant est la même que chez l'adulte.
Lors de la préparation du Cytosar pour l'administration à des nourrissons et enfants jusqu'à l'âge de 3
ans, il ne faut pas utiliser de diluants contenant de l'alcool benzylique.
Fonction hépatique et/ou rénale
Utilisez le médicament avec prudence et à doses réduites si vous présentez une insuffisance hépatique
(foie) ou rénale (rein). La réduction de la dose dépendra de l'évaluation de votre médecin ou
professionnel de santé.
Si vous avez utilisé plus de Cytosar
que vous n'auriez dû
Voir la rubrique "Quels sont les effets indésirables éventuels".
Des traitements de 4,5 g/m2, en perfusion intraveineuse d'une durée d'une heure toutes les 12 heures et
ceci pendant 6 jours sont inacceptables, vu la toxicité irréversible au niveau du système nerveux
central.
Bien qu'un traitement spécifique ne soit pas connu, plusieurs mesures thérapeutiques peuvent être
instaurées en fonction des symptômes : arrêt du traitement, suivi de la prise en charge de la
dépression médullaire qui s'ensuit, y compris transfusion de sang total ou de plaquettes et
administration d'antibiotiques, au besoin. La cytarabine peut être éliminée par hémodialyse.
Si vous avez utilisé trop de Cytosar, prenez immédiatement contact avec votre médecin, votre
pharmacien ou le centre Antipoison (070/245.245).
Si vous oubliez d'utiliser Cytosar
Non applicable.
Si vous arrêtez d'utiliser Cytosar
Non applicable.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Les effets indésirables les plus importants que vous pouvez ressentir pendant votre traitement par
Cytosar sont listés ci-dessous. Si vous ressentez l'un de ces effets, veuillez en informer
immédiatement votre médecin.
Ce médicament peut provoquer chez certaines personnes une réaction allergique grave,
potentiellement mortelle (anaphylaxie). Si vous observez l'apparition rapide de difficultés
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respiratoires, de gonflement de la face et de la gorge (oedème de Quincke), un malaise général (choc),
contactez immédiatement un médecin.
CYTOSAR diminue fortement les capacités de réactions du système immunitaire : il y a donc un
risque important d'infection ou d'infestation, en particulier une infection des poumons (pneumonie)
ou du tissu cellulaire sous-cutané (cellulite) au site d'injection. Ces infections peuvent être légères ou
graves, et dues à tous types de microbes : virus, bactéries, champignons, parasites, saprophytes. A
doses élevées, il peut survenir un abcès du foie. En raison des défenses diminuées, une infection peut
évoluer en une infection généralisée (septicémie) qui peut être mortelle : en cas d'apparition d'une
forte fièvre,
contactez immédiatement un médecin.

Le syndrome cytarabine
Le syndrome cytarabine se caractérise par de la fièvre, des douleurs musculaires et osseuses,
occasionnellement une douleur dans la poitrine, des éruptions maculopapulaires (petites taches en
relief), une inflammation de la conjonctive et des malaises. Il se manifeste généralement 6 à 12 heures
après l'administration du médicament.
Avertissez-en votre médecin. Consultez-le également en cas d'autres phénomènes inhabituels.
Vu que des médicaments tels que le Cytosar peuvent en plus influencer la synthèse des cellules
sanguines, le médecin devra effectuer des prises de sang durant la consultation précédant
l'instauration du traitement et pendant la cure de Cytosar.
Les autres effets indésirables avec Cytosar
peuvent inclure :
Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus de 1 patient sur 10) :
-
Empoisonnement du sang, pneumonie, infections
- Thrombocytopénie, anémie, mégaloblastose, leucopénie et réduction du nombre de réticulocytes
- Ulcération ou inflammation au niveau de la bouche ou de l'anus, diarrhée, nausées/vomissements,
maux de ventre
- Mauvais fonctionnement du foie
- Chute des cheveux, éruptions cutanées
- Fièvre
- Biopsie anormale de la moelle osseuse, test anormal de frottis sanguin
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 10) :
-
Ulcérations de la peau
Effets indésirables pour lesquels la fréquence n'est pas connue :
-
Cellulite au site d'injection
- Choc allergique, oedème allergique
- Manque d'appétit, anorexie
- Toxicité neurale, inflammation du nerf (névrite), vertiges, maux de tête
- Inflammation de la conjonctive (parfois avec éruptions)
- Inflammation du péricarde, la membrane qui enveloppe le coeur (péricardite), ralentissement du
rythme cardiaque
- Inflammation d'une veine
- Difficultés à respirer (dyspnée), maux de gorge
- Inflammation du pancréas (pancréatite), ulcération ou inflammation de l'oesophage
- Jaunisse
- Syndrome main-pied (picotements ou une sensation de brûlure aux mains et aux pieds), urticaire,
démangeaisons, taches de rousseur, lentigo (petites taches sur la peau)
- Mauvais fonctionnement des reins, rétention d'urine
- Douleurs dans la poitrine, réaction au site d'injection (douleur et inflammation aux sites
d'injection sous-cutanée)
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Effets indésirables liés au traitement à doses élevées de Cytosar
Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus de 1 patient sur 10) :
-
Mauvais fonctionnement cérébral et cérébelleux (du cerveau et du cervelet), somnolence
- Toxicité pour la cornée, inflammation hémorragique de la conjonctive
- Syndrome de détresse respiratoire aiguë, oedème pulmonaire
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 patient sur 10) :
-

Colite nécrosante
- Exfoliation de la peau, éruptions cutanées entraînant une desquamation
Effets indésirables pour lesquels la fréquence n'est pas connue :
-
Modifications de la personnalité liées à un mauvais fonctionnement cérébral et cérébelleux (du
cerveau et du cervelet), toxicité pour le cerveau (ce risque augmente quand la cytarabine est
utilisée en injection intraveineuse à forte dose en combinaison avec d'autres traitements combinés
tels que la radiothérapie ou un agent cytotoxique en concentration élevée)
- Coma, convulsions, neuropathie périphérique motrice et sensorielle (atteinte des nerfs)
- Augmentation mortelle de volume du coeur (cardiomyopathie), ralentissement du rythme
cardiaque
- Nécrose gastro-intestinale, ulcérations gastro-intestinales incluant des kystes gazeux dans
l'intestin aboutissant à une l'inflammation du péritoine (péritonite)
- Abcès du foie, lésions du foie avec augmentation de la quantité de bilirubine dans le sang
Effets indésirables spécifiques à l'utilisation intrathécale (injection dans la moëlle épinière)
Les réactions les plus fréquentes après administration intrathécale sont des nausées, des
vomissements et de la fièvre. Elles ne sont pas très sévères et disparaissent spontanément. Une étude
mentionne une paraplégie. On a observé une leuco-encéphalopathie nécrosante avec ou sans
convulsions. Dans quelques cas, les patients avaient également reçu du méthotrexate et de
l'hydrocortisone par voie intrathécale ainsi qu'une irradiation du système nerveux central. Dans une
étude, une neurotoxicité isolée a été décrite. Une cécité a été observée chez deux patients en
rémission dont le traitement consistait en une chimiothérapie systémique combinée, une irradiation
prophylactique du système nerveux central et l'administration intrathécale de Cytosar.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans
cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via l'Agence Fédé-
rale des Médicaments et des Produits de Santé - Division Vigilance, Boîte Postale 97, B-1000
Bruxelles Madou (site internet: www.afmps.be ; e-mail : patientinfo@fagg-afmps.be).
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité
du médicament.
5. Comment conserver Cytosar
?
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver à une température entre 15 - 25°C et à l'abri de la lumière.
En cas de formation d'un dépôt suite à une exposition involontaire à des températures inférieures à
15°C, pendant le transport ou le stockage, ce dépôt peut être dissout en réchauffant doucement le
produit à 55°C, en l'agitant de manière adéquate. Laisser refroidir le produit avant de l'utiliser.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon et l'emballage après
« EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Comme Cytosar à injecter et les solutions pour perfusion préparées à partir de celui-ci ne contiennent pas
d'agents antimicrobiens, il est donc recommandé que la dilution soit effectuée immédiatement avant
l'utilisation et que la perfusion soit commencée aussi rapidement que possible après la préparation du
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mélange. La perfusion doit être terminée dans les 24 heures suivant la préparation et le résidu doit être
éliminé.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à
protéger l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Cytosar
La substance active est la cytarabine.
Cytosar 100 mg solution injectable contient 100 mg de cytarabine/5 ml soit 20 mg/ml.
Cytosar 500 mg solution injectable contient 500 mg de cytarabine/25 ml soit 20 mg/ml.
Cytosar 1 g solution à diluer pour perfusion contient 1000 mg de cytarabine/10 ml soit 100
mg/ml.
Cytosar 2 g solution à diluer pour perfusion contient 2000 mg de cytarabine/20 ml soit 100
mg/ml.
Les autres composants sont :
Cytosar 100 mg et 500 mg solution injectable : chlorure de sodium, acide chlorhydrique
concentré/ hydroxyde de sodium (pour l'ajustement du pH) et eau pour préparations injectables
(voir rubrique 2 `Cytosar contient du sodium').
Cytosar 1 g et 2 g solution à diluer pour perfusion : acide chlorhydrique concentré/hydroxyde de
sodium (pour l'ajustement du pH) et eau pour préparations injectables (voir rubrique 2 `Cytosar
contient du sodium').
Aspect de Cytosar
et contenu de l'emballage extérieur
Formes :
solution injectable
solution à diluer pour perfusion
Cytosar
100 mg solution injectable :
Chaque emballage contient un flacon CytoSafe contenant 100 mg de cytarabine
Cytosar
500 mg solution injectable :
Chaque emballage contient un flacon CytoSafe contenant 500 mg de cytarabine
Cytosar
1 g solution à diluer pour perfusion :
Chaque emballage contient un flacon CytoSafe contenant 1 g de cytarabine
Cytosar
2 g solution à diluer pour perfusion :
Chaque emballage contient un flacon CytoSafe contenant 2 g de cytarabine
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché et fabricants :
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché :
Pfizer NV/SA, Boulevard de la Plaine 17, 1050 Bruxelles, Belgique
Fabricants :
Pfizer Italia S.r.l., Viale Pasteur 10, 20014 Nerviano (Milan), Italie
ou
Pfizer Service Company, Hoge Wei 10, 1930 Zaventem, Belgique
Numéros de l'Autorisation de mise sur le marché :
Cytosar 100 mg solution injectable : BE 176565
Cytosar 500 mg solution injectable : BE 176574
Cytosar 1 g solution à diluer pour perfusion : BE 176601
Cytosar 2 g solution à diluer pour perfusion : BE 176617
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Délivrance : médicament soumis à prescription médicale.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est 10/2020 .
La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est 10/2020 .

Vous ne trouverez dans cette notice qu'une information de base succincte qui ne pourra jamais
remplacer l'avis ou les directives spécifiques de votre médecin. Il est en fait la personne tout
indiquée avec laquelle vous pouvez discuter des avantages et des inconvénients de ce
médicament. Si vous deviez encore avoir d'autres questions, votre pharmacien ou votre
infirmière pourrait également vous aider.

Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé :
Les solutions de 100 mg et 500 mg sont administrées par voie intraveineuse, intrathécale ou sous-
cutanée.
Les concentrés de 1 g et 2 g sont dilués avant d'être administrés par voie intraveineuse.
Précautions à prendre avant la manipulation ou l'administration du produit cytotoxique.
La cytarabine étant un médicament cytotoxique, des précautions doivent être prises concernant sa
manipulation. Cytosar solution injectable/solution à diluer pour perfusion ne peut être dilué que par
du personnel possédant une expérience en la matière. La dilution doit avoir lieu dans une enceinte de
sécurité de classe II spécifiquement prévue à cet effet. Le port d'un tablier de protection, d'un
masque, de gants de protection et de lunettes de sécurité appropriées est obligatoire lors de la
manipulation de cytarabine. En cas de contact accidentel avec la peau ou les muqueuses, laver
immédiatement et soigneusement la zone contaminée au savon et à l'eau. Ne pas manipuler de
médicaments cytotoxiques tels que la cytarabine pendant la grossesse.
Écoulements et élimination de produits cytotoxiques :
En cas de fuite du flacon, restreindre l'accès à la zone. Utiliser deux paires de gants de protection (en
latex), un masque respiratoire, un tablier de protection et des lunettes de sécurité. Limiter la
dispersion des écoulements en absorbant le médicament avec un matériau absorbant, par exemple du
papier. Les écoulements peuvent être traités avec une solution d'hypochlorite de sodium à 5%.
Recueillir le matériau absorbant usagé et les autres déchets dans un conteneur en plastique intact et y
apposer un autocollant d'avertissement DÉCHETS CYTOSTATIQUES. Les déchets doivent être
incinérés à 1100ºC pendant au moins une seconde. Pour finir, nettoyer la zone abondamment à l'eau.
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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS