Copiktra 25 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Copiktra 15 mg, gélules
Copiktra 25 mg, gélules
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Copiktra 15 mg, gélules
Chaque gélule contient 15 mg de duvélisib (sous forme de monohydrate)
Copiktra 25 mg, gélules
Chaque gélule contient 25 mg de duvélisib (sous forme de monohydrate)
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule
Copiktra 15 mg, gélules
Gélules en gélatine dure roses opaques de taille 2, portant la mention «duv 15 mg» à l'encre noire.
Dimensions: environ 18 mm x 6 mm (longueur et diamètre).
Copiktra 25 mg, gélules
Gélules opaques en gélatine dure, de couleur blanc à blanc cassé et orange et de taille 2, portant la
mention «duv 25 mg» à l'encre noire. Dimensions: environ 18 mm x 6 mm (longueur et diamètre).
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Copiktra en monothérapie est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints de:
Leucémie lymphoïde chronique (LLC) récidivante ou réfractaire après au moins deux
traitements antérieurs (voir les rubriques 4.4 et 5.1).
Lymphome folliculaire (LF) réfractaire à au moins deux traitements systémiques antérieurs
(voir les rubriques 4.4 et 5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement par Copiktra doit être conduit par un médecin expérimenté dans l’utilisation des
traitements anticancéreux.
2
Posologie
La dose recommandée est de 25 mg de duvélisib deux fois par jour. Un cycle est composé de 28 jours.
Le traitement doit être poursuivi jusqu’à progression de la maladie ou jusqu’à atteinte d’une toxicité
non acceptable.
Doses retardées ou oubliées
Les patients doivent être informés que si une dose a été oubliée depuis moins de 6 heures, la dose
oubliée doit être prise dès que possible. La dose suivante devra être prise à l’heure habituelle. Si une
dose a été oubliée depuis plus de 6 heures, il est conseillé aux patients d’attendre et de prendre la dose
suivante à l’heure habituelle.
Modification de la dose en cas d’utilisation concomitante avec des inhibiteurs du CYP3A4
La dose de Copiktra doit être réduite à 15 mg deux fois par jour en cas d’administration concomitante
avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple le kétoconazole) [voir rubrique 4.5]. Aucun
ajustement de la dose n’est nécessaire en cas d’administration concomitante avec des inhibiteurs
modérés du CYP3A4 (par exemple le fluconazole), mais les effets indésirables éventuels du duvélisib
doivent être étroitement surveillés.
Ajustements posologiques en cas d’effets indésirables
Les toxicités doivent être prises en charge conformément au 1 par le biais d’une réduction de la dose,
d’une suspension du traitement ou de l’arrêt de Copiktra.
Tableau 1:
Modifications de la dose de Copiktra et gestion de la toxicité
Grade des effets
Toxicité
Prise en charge recommandée
indésirables
Effets indésirables non hématologiques
Infection de grade 3 ou
plus
Interrompre Copiktra jusqu’à disparition de
l’effet indésirable
Reprendre le traitement à la même dose ou à
une dose réduite (25 mg ou 15 mg deux fois
par jour)
Interrompre Copiktra jusqu’à disparition de
l’effet indésirable
Reprendre le traitement à la même dose ou à
une dose réduite (25 mg ou 15 mg deux fois
par jour)
En cas de reprise de Copiktra, contrôler les
patients pour une réactivation du CMV (au
moyen d’un test PCR ou antigénique) au
moins une fois par mois. Dans les études
cliniques portant sur l’iNHL, le LF (IPI-145-
06) et la LLC/le LL (IPI-145-07), les résultats
de la reprise du traitement à la même dose ou
de la réduction de la dose sont comparables.
En cas de suspicion de PPJ, suspendre
l’administration de Copiktra jusqu’à son
évaluation
En cas de PPJ confirmée, arrêter Copiktra
Aucune modification de la dose
Instaurer un traitement de soutien par des
agents antidiarrhéiques, le cas échéant.
Contrôler au moins une fois par semaine
jusqu’à disparition de l'effet indésirable
3
Infections
Infection clinique à CMV
ou virémie (test PCR ou
antigénique positif)
PPJ
Diarrhée légère/modérée
(grade 1-2, jusqu’à 6 selles
par jour par rapport aux
valeurs de référence) et
répondant aux agents anti-
diarrhéiques,
Diarrhée ou colite
non infectieuse
Toxicité
Grade des effets
indésirables
OU
Colite asymptomatique
(grade 1)
Diarrhée légère/modérée
(grade 1-2, jusqu’à 6 selles
par jour par rapport aux
valeurs de référence) et ne
répondant pas aux agents
anti-diarrhéiques
Douleurs abdominales,
selles contenant du mucus
ou du sang, changement
des habitudes intestinales,
signes péritonéaux,
OU
Diarrhée sévère (grade 3,
> 6 selles par jour par
rapport aux valeurs de
référence)
Mise en danger de la vie du
patient
Grade 1-2
Prise en charge recommandée
Interrompre Copiktra jusqu’à disparition de
l’effet indésirable
Instaurer un traitement de soutien par des
stéroïdes à action entérique (par exemple,
budésonide).
Contrôler au moins une fois par semaine
jusqu’à disparition de l'effet indésirable
Reprendre à une dose réduite (15 mg deux
fois par jour)
Interrompre Copiktra jusqu’à disparition de
l’effet indésirable
Initier un traitement de soutien par des
stéroïdes à action entérique (par exemple,
budésonide) ou des stéroïdes systémiques
Contrôler au moins une fois par semaine
jusqu’à disparition de l'effet indésirable
Reprendre à une dose réduite (15 mg deux
fois par jour)
En cas de diarrhée récurrente de grade 3 ou de
colite récurrente, de quelque grade que ce
soit, arrêter Copiktra
Arrêter Copiktra
Aucune modification de la dose
Instaurer des soins de soutien avec des
émollients, des antihistaminiques (pour
soulager le prurit) ou des stéroïdes topiques.
Surveiller étroitement
Interrompre Copiktra jusqu’à disparition de
l’effet indésirable
Passer en revue tous les médicaments
concomitants et interrompre tout médicament
susceptible de contribuer à l’effet indésirable
Instaurer des soins de soutien par des
stéroïdes (topiques ou systémiques) et des
antihistaminiques pour soulager le prurit
Surveiller au moins une fois par semaine
jusqu’à disparition de l’effet indésirable
Reprendre à une dose réduite (15 mg deux
fois par jour)
Si la réaction cutanée grave ne s’améliore
pas, s’aggrave ou réapparaît, arrêter Copiktra
Arrêter Copiktra
Interrompre Copiktra quel que soit le grade du
syndrome
Réactions
cutanées
Grade 3
Mise en danger de la vie du
patient
SSJ, NET, DRESS (de
quelque grade que ce soit)
4
Toxicité
Grade des effets
indésirables
Prise en charge recommandée
Suspendre le traitement par Copiktra
Traiter avec une corticothérapie systémique
Si la pneumonie revient au grade 0 ou 1, le
traitement par Copiktra peut être repris à dose
réduite (15 mg deux fois par jour).
Si la pneumopathie non infectieuse réapparaît
ou si le patient ne répond pas à la
corticothérapie, arrêter Copiktra.
Arrêter Copiktra
Traiter avec une corticothérapie systémique
Maintenir la dose de Copiktra
Contrôler au moins une fois par semaine
jusqu’au retour à <3 fois la LNS
Suspendre le traitement par Copiktra et
contrôler au moins une fois par semaine
jusqu’au retour à <3 fois la LNS
Reprendre Copiktra à la même dose (25 mg
deux fois par jour) pour la première survenue
ou à une dose réduite (15 mg deux fois par
jour) pour toute survenue ultérieure
Arrêter Copiktra
Maintenir la dose de Copiktra
Contrôler la NAN au moins une fois par
semaine
Suspendre le traitement par Copiktra.
Contrôler la NAN jusqu’à ce qu’elle soit
supérieure à 0,5 x 10
9
/L
Reprendre Copiktra à la même dose (25 mg
deux fois par jour) pour la première survenue
ou à une dose réduite (15 mg deux fois par
jour) pour toute survenue ultérieure
Aucune modification de la dose
Contrôler la numération plaquettaire au moins
une fois par semaine
Suspendre le traitement par Copiktra
Contrôler la numération plaquettaire jusqu’à ≥
25 x 10
9
/L et l’arrêt de l’hémorragie (le cas
échéant)
Reprendre Copiktra à la même dose (25 mg
deux fois par jour) pour la première survenue
ou reprendre à une dose réduite (15 mg deux
fois par jour) pour les survenues ultérieures
Pneumonie sans
cause infectieuse
suspectée
Pneumonie symptomatique
modérée (grade 2)
Pneumopathie grave
(grade 3) ou mettant en jeu
le pronostic vital
3 à 5 fois la limite normale
supérieure (LNS) (grade 2)
Élévation de
l’ALT/AST
>5 à 20 fois la LNS
(grade 3)
>20 fois la LNS (grade 4)
Effets indésirables hématologiques
Numération absolue des
neutrophiles (NAN) 0,5 à
1,0 x 10
9
/L
Neutropénie
NAN inférieure à 0,5 x
10
9
/L
Numération plaquettaire
comprise entre 25 et < 50 x
10
9
/L (grade 3) avec
hémorragie de grade 1
Thrombopénie
Numération plaquettaire
comprise entre 25 et < 50 x
10
9
/L (grade 3) avec
hémorragie de grade 2
ou
Numération plaquettaire <
25 x 10
9
/L (grade 4)
Abréviations: ALT = alanine aminotransférase; NAN = numération absolue des neutrophiles; AST = aspartate
aminotransférase; CMV = cytomégalovirus; DRESS = syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec
éosinophilie et symptômes systémiques; PCR = amplification en chaîne par polymérase; PPJ = pneumonie à
Pneumocystis jirovecii;
SSJ = syndrome de Stevens-Johnson; NET = nécrolyse épidermique toxique; LNS = limite
normale supérieure
Remarque: toute suspension des doses pendant > 42 jours en raison d’une toxicité liée au traitement entraînera
l’arrêt définitif du traitement.
5
Populations spécifiques
Patients âgés
Aucun ajustement posologique spécifique n’est nécessaire chez les patients âgés (≥ 65 ans) (voir
rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale
légère ou modérée. Aucune donnée sur l’insuffisance rénale sévère et terminale avec ou sans dialyse
n’est disponible (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la dose initiale n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance
hépatique de classe Child Pugh A, B et C (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité du duvélisib chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n’ont pas été établies.
Aucune donnée n’est disponible.
Il n'existe pas d'utilisation justifiée du duvélisib dans la population pédiatrique dans l’indication pour
la LLC et le LF.
Mode d’administration
Copiktra est destiné à une utilisation par voie orale et peut être pris au cours ou en dehors des repas.
Les gélules doivent être avalées entières. Il est conseillé aux patients de ne pas ouvrir, casser ni
mâcher les gélules.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Informations générales
La sécurité et l’efficacité du duvélisib après utilisation préalable de l’idélalisib n’ont pas été établies.
Infections
Des infections graves, voire mortelles, sont survenues chez des patients recevant du duvélisib. Les
infections graves les plus fréquentes étaient la pneumonie, la septicémie et les infections des voies
respiratoires inférieures. Le délai moyen d’apparition d’une infection de n’importe quel grade était de
3 mois, 75 % des cas survenant dans les 6 mois (voir rubrique 4.8).
Toute infection doit être traitée avant l’instauration du duvélisib. Les patients doivent être surveillés
pour détecter toute infection, y compris les signes et symptômes respiratoires, tout au long du
traitement. Il convient de conseiller aux patients de signaler rapidement toute nouvelle infection ou
toute aggravation d’une infection (voir le 1 concernant la prise en charge des infections).
Des pneumonies PPJ graves, y compris fatales, sont survenues chez des patients recevant du duvélisib.
La prophylaxie de la PPJ doit donc être administrée à tous les patients (voir le 1). Une réactivation du
CMV/infection par le CMV est survenue chez des patients prenant du duvélisib. Des antiviraux
prophylactiques doivent être envisagés pendant le traitement pour prévenir l’infection par le CMV, y
compris la réactivation du CMV (voir le 1).
6
Prophylaxie recommandée
Toute infection doit être traitée avant l’instauration du duvélisib. Les patients doivent être surveillés
pour détecter toute infection, y compris les signes et symptômes respiratoires, tout au long du
traitement. Il convient de conseiller aux patients de signaler rapidement toute nouvelle infection ou
toute aggravation d’une infection (voir le 1 concernant la prise en charge des infections).
La prophylaxie de la PPJ doit être assurée pendant le traitement par le duvélisib. Après la fin du
traitement par le duvélisib, la prophylaxie de la PPJ doit être poursuivie jusqu’à ce que la numération
absolue de lymphocytes T CD4+ soit supérieure à 200 cellules/µL.
Le traitement par duvélisib doit être suspendu chez les patients chez qui l’on suspecte une PPJ, de
quelque grade que ce soit, et interrompu si la PPJ est confirmée.
Des antiviraux prophylactiques doivent être envisagés pendant le traitement par le duvélisib pour
prévenir l’infection par le CMV, y compris la réactivation du CMV.
Diarrhée ou colite
Des diarrhées ou colites graves, y compris mortelles, sont survenues chez des patients recevant du
duvélisib. Le délai moyen d’apparition d’une diarrhée ou colite (de quelque grade que ce soit) était de
4 mois, 75 % des cas survenant dans les 8 mois. La durée moyenne de l’effet indésirable était de
0,5 mois. Il convient de conseiller aux patients de signaler rapidement toute nouvelle diarrhée ou toute
aggravation d’une diarrhée (voir le 1 concernant la prise en charge de la diarrhée) (voir rubrique 4.8).
Réactions cutanées
Des réactions cutanées graves, voire mortelles, sont survenues chez des patients recevant du duvélisib.
Les cas mortels comprenaient un syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et
symptômes systémiques (DRESS) et une nécrolyse épidermique toxique (NET). Le délai moyen
d’apparition d’une réaction cutanée (de quelque grade que ce soit) était de 3 mois, avec une durée
moyenne de l’effet indésirable de 1 mois (voir rubrique 4.8).
Les termes employés pour caractériser les réactions cutanées graves ont principalement été
«prurigineuses», «érythémateuses» ou «maculopapuleuses». Parmi les manifestations moins
fréquentes figurent l’exanthème, la desquamation, l’érythrodermie, l’exfoliation cutanée, la nécrose
des kératinocytes et l’éruption papuleuse. Il convient de conseiller aux patients de signaler rapidement
toute nouvelle réaction cutanée ou toute aggravation d’une réaction cutanée (voir le 1 concernant la
prise en charge des réactions cutanées). Tous les médicaments concomitants doivent être examinés et
tout médicament pouvant contribuer à l’effet indésirable doit être interrompu.
Pneumopathie
Des pneumopathies graves, voire mortelles, sans cause infectieuse apparente, sont survenues chez des
patients recevant du duvélisib. Le délai moyen d’apparition d’une pneumopathie (de quelque grade
que ce soit) était de 4 mois, 75 % des cas survenant dans les 9 mois (voir rubrique 4.8). La durée
moyenne de l’effet indésirable était de 1 mois, 75 % des cas ayant guéri dans un délai de 2 mois (voir
le 1 concernant la prise en charge de la pneumopathie).
Hépatotoxicité
Des élévations des taux d’ALT et/ou d’AST de grade 3 et 4 sont apparues chez les patients recevant du
duvélisib. Deux pour cent des patients ont présenté à la fois une ALT ou une AST supérieure à 3 fois
la LNS et une bilirubine totale supérieure à 2 fois la LNS. Le délai moyen d’apparition d’une élévation
des transaminases (de quelque grade que ce soit) était de 2 mois, la durée moyenne de l’effet
indésirable étant de 1 mois. La fonction hépatique doit être surveillée pendant le traitement par le
duvélisib, en particulier pendant les trois premiers mois du traitement, sur une base mensuelle. Cette
7
recommandation s’applique aux patients qui présentent uniquement une élévation de l’ALT et de
l’AST.
Neutropénie
Des neutropénies de grade 3 ou 4 sont survenues chez les patients recevant du duvélisib. Le délai
moyen d’apparition d’une neutropénie de grade ≥ 3 était de 2 mois, 75 % des cas survenant dans les
4 mois. La numération des neutrophiles doit être contrôlée au moins toutes les 2 semaines pendant les
2 premiers mois de traitement par le duvélisib.
Inducteurs du CYP3A4
L’exposition au duvélisib peut être réduite en cas d’administration concomitante avec des inducteurs
puissants du CYP3A. Comme une réduction des concentrations plasmatiques de duvélisib peut
entraîner une diminution de l’efficacité, l’administration concomitante de duvélisib avec des
inducteurs puissants du CYP3A doit être évitée (voir rubrique 4.5).
Substrats du CYP3A
Le duvélisib et son principal métabolite, IPI-656, sont des inhibiteurs puissants du CYP3A4. Ainsi, le
duvélisib a le potentiel d’interagir avec des médicaments qui sont métabolisés par le CYP3A, ce qui
peut entraîner une augmentation des concentrations sériques de l’autre produit (voir rubrique 4.5).
Lorsque le duvélisib est administré en concomitance avec d’autres médicaments, le résumé des
caractéristiques du produit (RCP) de l’autre médicament doit être consulté pour connaître les
recommandations relatives à l’administration concomitante avec les inhibiteurs du CYP3A4. Le
traitement concomitant par le duvélisib avec des substrats sensibles du CYP3A doit être évité et des
médicaments alternatifs moins sensibles à l’inhibition du CYP3A4 doivent être utilisés dans la mesure
du possible.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Effets d’autres médicaments sur la pharmacocinétique du duvélisib
Inducteurs puissants et modérés du CYP3A4
L’administration concomitante de 600 mg de rifampicine, un puissant inducteur du CYP3A, une fois
par jour pendant 7 jours avec une dose unique de 25 mg de duvélisib par voie orale chez des adultes en
bonne santé (N = 13) a diminué la C
max
du duvélisib de 66 % et l’ASC de 82 %. L’administration
concomitante avec un puissant inducteur du CYP3A diminue l’aire sous la courbe (ASC) du duvélisib
(voir rubrique 5.2), ce qui peut réduire son efficacité. L’administration concomitante de duvélisib et de
puissants inducteurs du CYP3A4 (par ex., apalutamide, carbamazépine, enzalutamide, mitotane,
phénytoïne, rifampicine, millepertuis) doit être évitée.
L’administration concomitante de 200 mg d’étravirine, un inducteur modéré du CYP3A, deux fois par
jour pendant 10 jours, et d'une dose unique de 25 mg de duvélisib par voie orale chez des adultes en
bonne santé (N = 20) a diminué la C
max
du duvélisib de 16 % et l’ASC de 35 %. L’administration
concomitante de duvélisib et d’inducteurs modérés du CYP3A diminue l’ASC du duvélisib à moins de
1,5 fois et une réduction de la dose n’est pas recommandée. Des exemples d’inducteurs modérés du
CYP3A4 sont le bosentan, l’éfavirenz, l’étravirine, le phénobarbital et la primidone. Si un inducteur
modéré du CYP3A4 doit être utilisé, le patient doit être étroitement surveillé en raison d’un défaut
potentiel d’efficacité. Exemples: bosentan, éfavirenz, étravirine, phénobarbital, primidone.
Inhibiteurs puissants et modérés du CYP3A
L’administration concomitante d’un puissant inhibiteur du CYP3A, le kétoconazole (à raison de
200 mg deux fois par jour pendant 5 jours), et d'une dose orale unique de 10 mg de duvélisib chez des
adultes en bonne santé (N = 16) a augmenté la C
max
du duvélisib de 1,7 fois et l’ASC de 4 fois. En
raison de l’auto-inhibition du CYP3A4 en fonction du temps, la sensibilité du duvélisib aux inhibiteurs
modérés et puissants du CYP3A4 est diminuée à l’état d’équilibre. Sur la base de modélisations et de
8
simulations pharmacocinétiques basées sur la physiologie (PBPK), l’augmentation de l’exposition au
duvélisib est estimée à ~1,6 fois à l’état d’équilibre chez les patients atteints d’un cancer lorsqu’il est
utilisé de façon concomitante avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que le kétoconazole et
l’itraconazole.
La dose de duvélisib doit être réduite à 15 mg deux fois par jour en cas d’administration concomitante
avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 (voir rubrique 4.2) (par exemple, kétoconazole, indinavir,
nelfinavir, ritonavir, saquinavir, clarithromycine, télithromycine, itraconazole, néfazodon, cobicistat,
voriconazole et posaconazole, et jus de pamplemousse).
La modélisation et la simulation PBPK n’ont estimé aucun effet cliniquement significatif sur les
expositions au duvélisib des inhibiteurs modérés du CYP3A4 utilisés de façon concomitante. Une
réduction de la dose de duvélisib n’est pas nécessaire en cas d’administration concomitante avec des
inhibiteurs modérés du CYP3A4 (voir rubrique 4.2) (par exemple, aprépitant, ciprofloxacine,
conivaptan, crizotinib, ciclosporine, diltiazem, dronédarone, érythromycine, fluconazole, fluvoxamine,
imatinib, tofisopam, vérapamil).
Effet du duvélisib sur la pharmacocinétique d’autres médicaments
Substrats du CYP3A4
L’administration concomitante de doses multiples de duvélisib 25 mg 2 fois par jour pendant 5 jours et
d’une dose orale unique de 2 mg de midazolam, un substrat sensible du CYP3A4, chez des adultes en
bonne santé (N = 14), a augmenté l’ASC du midazolam de 4,3 fois et la C
max
de 2,2 fois. Des
simulations PBPK chez des patients atteints d’un cancer à l’état d’équilibre ont montré que la C
max
et
l’ASC du midazolam augmenteraient respectivement d’environ 2,5 et ≥5 fois. L’administration
concomitante de midazolam avec le duvélisib doit être évitée.
Le duvélisib et son principal métabolite, IPI-656, sont des inhibiteurs puissants du CYP3A4. Une
réduction de la dose du substrat du CYP3A4 doit être envisagée en cas d’administration concomitante
avec le duvélisib, en particulier pour les médicaments à indice thérapeutique étroit. Les patients
doivent être surveillés pour détecter les signes de toxicité du substrat sensible du CYP3A administré
de manière concomitante. Des exemples de substrats sensibles comprennent: alfentanil, avanafil,
buspirone, conivaptan, darifénacine, darunavir, ébastine, évérolimus, ibrutinib, lomitapide, lovastatine,
midazolam, naloxégol, nisoldipine, saquinavir, simvastatine, sirolimus, tacrolimus, tipranavir,
triazolam, vardénafil, budésonide, dasatinib, dronédarone, élétriptan, éplérénone, félodipine, indinavir,
lurasidone, maraviroc, quétiapine, sildénafil, ticagrelor, tolvaptan. Des exemples de substrats
modérément sensibles comprennent: alprazolam, aprépitant, atorvastatine, colchicine, éliglustat,
pimozide, rilpivirine, rivaroxaban, tadalafil. Cette liste n’est pas exhaustive et n’est fournie qu’à titre
indicatif. Le RCP de l’autre produit doit être consulté pour connaître les recommandations concernant
l’administration concomitante avec les inhibiteurs du CYP3A4 (voir rubrique 4.4).
Contraceptifs hormonaux
On ne sait pas actuellement si le duvélisib réduit l’efficacité des contraceptifs hormonaux. Par
conséquent, il convient de conseiller aux femmes utilisant des contraceptifs hormonaux d’utiliser une
deuxième méthode de contraception de type barrière (voir rubrique 4.6).
Inhibiteurs de la pompe à protons
L’analyse pharmacocinétique de population (POPPK) a montré que les inhibiteurs de la pompe à
protons (IPP) n’affectent pas l’exposition de Copiktra. Les IPP peuvent être administrés de manière
concomitante avec le duvélisib.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’existe pas de données sur l’utilisation du duvélisib chez les femmes enceintes. Les études
effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la
9
reproduction à des expositions cliniquement pertinentes (voir rubrique 5.3). Par mesure de précaution,
il est préférable d’éviter l’utilisation de Copiktra pendant la grossesse.
Allaitement
On ne sait pas si le duvélisib et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour les
nourrissons allaités ne peut être exclu. L’allaitement doit être interrompu au cours du traitement avec
Copiktra et pendant au moins un mois après la dernière dose.
Fertilité
Il n’existe pas de données sur les effets du duvélisib sur la fertilité humaine. Des effets sur les
testicules ont été observés chez les rats, mais pas chez les singes.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Copiktra n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (incidence ≥ 20 %) sont la diarrhée ou la colite,
la neutropénie, l’éruption cutanée, la fatigue, la pyrexie, la toux, les nausées, l’infection des voies
respiratoires supérieures, la pneumonie, les douleurs musculosquelettiques et l’anémie.
Les effets indésirables graves les plus fréquemment rapportés étaient la pneumonie, la colite et la
diarrhée.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés suite au traitement par duvélisib sont présentés par classe de système
d’organes et par fréquence dans le 2. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquent (≥ 1/10),
fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare
(< 1/10 000), et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les
effets indésirables sont classés par ordre de gravité décroissant dans chaque catégorie de fréquence.
Tableau 2: Effets indésirables rapportés chez les patients atteints d’hémopathie maligne et
recevant du duvélisib (N=442)
Classe de système d’organes/terme
Tous grades
Grade 3 ou plus
préférentiel ou effet indésirable
confondus
Infections et infestations
Infection des voies respiratoires inférieures
1
Septicémie
Infections des voies respiratoires supérieures
1
Affections hématologiques et du système
lymphatique
Neutropénie
1
Anémie
1
Thrombopénie
1
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Perte d’appétit
Affections du système nerveux
Maux de tête
1
Très fréquent
Fréquent
Très fréquent
Fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
10
Classe de système d’organes/terme
préférentiel ou effet indésirable
Affections respiratoires, thoraciques et
médiastinales
Dyspnée
1
Pneumopathie
2
Toux
1
Affections gastro-intestinales
Diarrhée/colite
3
Nausée
1
Vomissements
Douleur abdominale
1
Constipation
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Éruption cutanée
4
Prurit
1
Affections musculosquelettiques et du tissu
conjonctif
Douleur musculosquelettique
1
Arthralgie
Troubles généraux et anomalies au site
d’administration
Pyrexie
Fatigue
1
Investigations
Augmentation de la lipase
Augmentation des transaminases
5
1
Terme
2
La
Tous grades
confondus
Très fréquent
Fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Fréquent
Grade 3 ou plus
Fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Très fréquent
Peu fréquent
Fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Fréquent
Très fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquent
groupé pour les réactions avec plusieurs termes préférentiels
pneumopathie comprend les termes préférentiels: pneumonie, maladie pulmonaire interstitielle, infiltration pulmonaire
3
La diarrhée ou colite comprend les termes préférentiels: colite, entérocolite, colite microscopique, colite ulcéreuse, diarrhée,
diarrhée hémorragique
4
L’éruption cutanée comprend les termes préférentiels: dermatite (y compris allergique, exfoliative, périvasculaire),
érythème (y compris multiforme), éruption (y compris exfoliative, érythémateuse, folliculaire, généralisée, maculaire et
papuleuse, prurigineuse, pustuleuse), nécrolyse épidermique toxique et éruption cutanée toxique, syndrome
d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques, éruption médicamenteuse, syndrome de
Stevens-Johnson.
5
L’élévation des transaminases comprend les termes préférentiels suivants: augmentation de l’alanine aminotransférase,
augmentation de l’aspartate aminotransférase, augmentation des transaminases, hypertransaminasémie, lésion
hépatocellulaire, hépatotoxicité.
Remarque: toute suspension des doses pendant > 42 jours en raison d’une toxicité liée au traitement entraînera
l’arrêt définitif du traitement.
Description de certains effets indésirables
Infections
Les infections graves les plus fréquentes étaient la pneumonie, la septicémie et les infections des voies
respiratoires inférieures. Le délai moyen d’apparition d’une infection (de quelque grade que ce soit)
était de 3 mois (intervalle: 1 jour à 32 mois), avec 75 % des cas survenant dans les 6 mois. Les
infections doivent être traitées avant l’instauration du duvélisib. Il convient de conseiller aux patients
de signaler tout signe ou symptôme d’infection nouveau ou s’aggravant.
Pour en savoir plus sur la prise en charge des infections, voir les rubriques 4.2 (1) et 4.4.
Diarrhée et colite
Le délai moyen d’apparition d’une diarrhée ou colite (de quelque grade que ce soit) était de 4 mois
(intervalle: 1 jour à 33 mois), avec 75 % des cas survenant dans les 8 mois. La durée moyenne de
11
l’effet indésirable était de 0,5 mois (intervalle: 1 jour à 29 mois; 75 % des cas: 1 mois). Il convient de
conseiller aux patients de signaler toute diarrhée nouvelle ou s’aggravant.
Pneumopathie non infectieuse
Le délai moyen d’apparition d’une pneumopathie (de quelque grade que ce soit) était de 4 mois
(intervalle: 9 jour à 27 mois), avec 75 % des cas survenant dans les 9 mois. La durée moyenne de
l’effet indésirable était de 1 mois, 75 % des cas ayant guéri dans un délai de 2 mois.
Le duvélisib doit être suspendu chez les patients qui présentent des signes et symptômes pulmonaires
nouveaux ou en progression tels que toux, dyspnée, hypoxie, infiltrats interstitiels à l’examen
radiologique, ou une baisse de plus de 5 % de la saturation en oxygène. Il convient d’évaluer
l’étiologie. Si la pneumopathie est infectieuse, les patients peuvent reprendre le traitement par
duvélisib à la dose précédente une fois l’infection, les signes et les symptômes pulmonaires disparus.
Réactions cutanées graves
Le délai moyen d’apparition d’une réaction cutanée (de quelque grade que ce soit) était de 3 mois
(intervalle: 1 jour à 29 mois; 75 % des cas: 6 mois), avec une durée moyenne de l’effet indésirable de
1 mois (intervalle: 1 jour à 37 mois; 75 % des cas: 2 mois). Les réactions cutanées graves comprennent
des éruptions cutanées, le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique
(NET) et le syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques
(DRESS).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration -
voir Annexe V.
4.9
Surdosage
En cas de surdosage, le patient doit être surveillé pour rechercher des signes de toxicité (voir
rubrique 4.8). En cas de surdosage, des mesures générales et un traitement de soutien doivent être mis
en place. Le patient doit être surveillé pour contrôler les signes et symptômes, les paramètres de
laboratoire et les signes vitaux.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: agents antinéoplasiques, inhibiteurs de la phosphatidylinositol 3-
kinase Pi3K, code ATC: L01EM04
Mécanisme d’action
Le duvélisib est un inhibiteur double de la phosphatidylinositol 3-kinase p110δ (PI3K-δ) et de la
PI3K-γ. L’inhibition de la PI3K-δ réduit directement la prolifération et la survie des lignées de
cellules B malignes et des cellules tumorales primaires de la LLC, tandis que l’inhibition de la PI3K-γ
réduit l’activité des lymphocytes T CD4+ et des macrophages dans le microenvironnement tumoral
pour soutenir les cellules B malignes. À une dose de 25 mg deux fois par jour, les concentrations
plasmatiques du duvélisib peuvent ne pas être suffisamment élevées pour provoquer une inhibition
durable de la PI3K-γ, et la contribution de l’inhibition de la PI3K-γ à l’efficacité peut être limitée.
Électrophysiologie cardiaque
L’effet de doses multiples de duvélisib 25 et 75 mg deux fois par jour sur l’intervalle QT corrigé
(QTc) a été évalué chez des patients présentant des hémopathies malignes préalablement traitées.
Aucun allongement de l’intervalle QTc > 20 ms n’a été observé.
12
Efficacité clinique dans la LLC/le LL récidivant(e) ou réfractaire
IPI-145-07
Une étude randomisée, multicentrique et ouverte (étude IPI-145-07) a comparé le duvélisib à
l’ofatumumab chez 319 patients adultes atteints de LLC (N = 312) ou de LL (N = 7) après au moins un
traitement antérieur. Les patients n’étaient pas éligibles à un traitement à base d’analogues de la purine
(selon les directives du National Comprehensive Cancer Network ou de la Société européenne
d’oncologie médicale), y compris une rechute ≤ 36 mois après un traitement par chimio-
immunothérapie à base de purine ou une rechute ≤ 24 mois après un traitement par monothérapie à
base de purine. Les patients qui avaient déjà reçu des inhibiteurs de la BTK ou de la PI3K ont été
exclus de l’essai. Aucun des patients recrutés n’a reçu de traitement antérieur par un inhibiteur de
BCL-2.
L’étude a randomisé les patients selon un ratio 1:1 pour recevoir soit du duvélisib 25 mg deux fois par
jour jusqu’à progression de la maladie ou atteinte d’une toxicité non acceptable, soit de l’ofatumumab
pendant 7 cycles. L’ofatumumab a été administré par voie intraveineuse à une dose initiale de 300 mg,
suivie une semaine plus tard de 2 000 mg une fois par semaine pendant 7 semaines, puis de 2 000 mg
une fois par mois pendant 4 mois supplémentaires. Le traitement par ofatumumab au-delà de 7 cycles
n’était pas autorisé et aucun patient n’a reçu plus de 7 cycles d’ofatumumab.
Dans la population globale de l’étude (160 patients ont été randomisés pour le duvélisib, 159 pour
l’ofatumumab), l’âge moyen des patients était de 69 ans (intervalle: 39 à 90 ans), 68 % des patients
avaient plus de 65 ans, 60 % étaient des hommes et 92 % avaient un statut de performance ECOG
(Eastern Cooperative Oncology Group) de 0 ou 1. 61 % des patients avaient un stade de Rai ≥ I, et
39 % un stade de Binet ≥ B. Le pourcentage de patients présentant une IGHV (chaîne lourde d’Ig V-
111) non mutée était de 71 %. Trente-huit pour cent (38 %) ont reçu 1 ligne antérieure de traitement et
62 % ont reçu 2 lignes antérieures ou plus. Quatre-vingt-quatorze pour cent (94 %) des patients ont
reçu un traitement antérieur par alkylateur, 38 % des patients ayant reçu un traitement antérieur par
bendamustine; 80 % des patients ont reçu un traitement antérieur par rituximab. 60 % des patients du
bras duvélisib et 71 % des patients du bras ofatumumab avaient déjà reçu un traitement à base
d’analogues de la purine (mais n’étaient pas réfractaires au sens de l’IwCLL). Au début de l’étude,
46 % des patients présentaient au moins une tumeur ≥5 cm, 24 % des patients avaient une délétion 17p
documentée, 32 % des patients présentaient une délétion 17p documentée et/ou une mutation
TP53,
et
23 % avaient une délétion 11q documentée. Le délai moyen à partir du diagnostic initial était de 7 ans
(intervalle: 0,3 à 34,7 ans). Le délai moyen à partir du diagnostic le plus récent de rechute/maladie
réfractaire était de 2,4 mois (intervalle: 0,2 à 80,2 mois). Le délai moyen à partir du traitement
systémique le plus récent était de 19,5 mois (intervalle: 0,5 à 148,8 mois).
Au cours du traitement randomisé, la durée moyenne d’exposition au duvélisib était de 12 mois
(intervalle: 0,2 à 37), 72 % des patients ayant reçu du duvélisib pendant au moins 6 mois et 49 % ayant
reçu du duvélisib pendant au moins 12 mois. La durée moyenne d’exposition à l’ofatumumab était de
5 mois (intervalle: < 0,1 à 6).
L’autorisation de Copiktra repose sur l’analyse de l’efficacité et de la sécurité des patients ayant reçu
au moins deux lignes de traitement antérieures, où le rapport bénéfice/risque est apparu plus important
dans cette population plus lourdement prétraitée que dans la population globale de l’essai.
Dans ce sous-ensemble de patients ayant reçu au moins 2 lignes de traitement antérieures (95
randomisés pour le duvélisib, 101 pour l’ofatumumab), l’âge moyen des patients était de 69 ans
(intervalle: 40 à 90 ans), 70 % des patients avaient plus de 65 ans, 59 % étaient des hommes et 88 %
avaient un statut de performance ECOG de 0 ou 1. 62% des patients avaient un stade de Rai ≥ I, et
38 % un stade de Binet ≥ B. Le pourcentage de patients présentant une IGHV (chaîne lourde d’Ig V-
111) non mutée était de 69 %. Quarante-six pour cent (46 %) ont reçu 2 lignes antérieures de
traitement et 54 % ont reçu 3 lignes antérieures ou plus. Quatre-vingt-seize pour cent (96 %) des
patients ont reçu un traitement antérieur par alkylateur, 51 % des patients ayant reçu un traitement
antérieur par bendamustine; 86 % des patients ont reçu un traitement antérieur par rituximab. 70 % des
patients du bras duvélisib et 77 % des patients du bras ofatumumab avaient déjà reçu un traitement à
base d’analogues de la purine (mais n’étaient pas réfractaires au sens de l’IwCLL). Au début de
13
l’étude, 52 % des patients avaient au moins une tumeur ≥5 cm, 22 % des patients avaient une délétion
17p documentée, 31 % des patients présentaient une délétion 17p documentée et/ou une mutation
TP53,
et 27 % avaient une délétion 11q documentée. Le délai moyen à partir du diagnostic initial était
de 8 ans (intervalle: 0,9 à 34,7 ans). Le délai moyen à partir du diagnostic le plus récent de
rechute/maladie réfractaire était de 2,6 mois (intervalle: 0,2 à 69 mois). Le délai moyen à partir du
traitement systémique le plus récent était de 15,5 mois (intervalle: 0,5 à 107,2 mois).
Au cours du traitement randomisé, la durée moyenne d’exposition au duvélisib était de 13 mois
(intervalle: 0,2 à 37), 80 % des patients ayant reçu du duvélisib pendant au moins 6 mois et 52 % en
ayant reçu pendant au moins 12 mois. La durée moyenne d’exposition à l’ofatumumab était de 5 mois
(intervalle: < 0,1 à 6).
L’efficacité était basée sur le critère principal de survie sans progression (SSP), évalué par un comité
d’examen indépendant (CEI). Les patients des deux bras devaient continuer à être suivis pour évaluer
la progression de la maladie après l’arrêt du traitement randomisé jusqu’à l’instauration d’un
traitement anticancéreux ultérieur. Les autres mesures de l’efficacité comprenaient le taux de réponse
global. Les critères d’efficacité du taux de réponse globale et de la survie globale ont été désignés
comme des critères d’efficacité secondaires clés et ne devaient être testés séquentiellement que si le
critère d’efficacité primaire de la SSP était significatif.
Les résultats sont présentés dans le Tableau 3 et la 1 concernant le sous-ensemble des patients ayant
reçu au moins deux traitements antérieurs.
Tableau 3: Efficacité dans la LLC après au moins deux traitements antérieurs (IPI-145-07)
Résultat
SSP par CEI
SSP moyenne (IC à 95 %), mois
a
Rapport de risque (IC à 95 %),
b
Duvélisib/ofatumumab
valeur-p
Taux de réponse par CEI
ORR, n (%)
c
(IC à 95 %)
CR, n (%)
PR, n (%)
valeur-p
Survie globale (SG
d
)
SG moyenne (IC à 95 %), mois
a
Rapport de risque (IC à 95 %),
b
Duvélisib/Ofatumumab valeur-p
45,2 (35,9, 59,7)
1,1 (0,7, 1,6)
0,6065
46,9 (33,3, 75,0)
75 (78,9) (70,7, 87,1)
0
75 (78,9)
< 0,0001
39 (38,6) (29,1, 48,1)
0
39 (38,6)
16,4 (12,0, 20,5)
0,4 (0,27, 0,59)
< 0,0001
9,1 (7,9, 10,7)
Duvélisib N = 95
Ofatumumab N = 101
Abréviations: IC = intervalle de confiance; CR = réponse complète; CEI = Comité d’examen indépendant; SSP = survie sans
progression; PR = réponse partielle;
a
Estimation de Kaplan-Meier
b
Modèle de risques proportionnels de Cox stratifié utilisant les strates de randomisation telles qu’utilisées pour la
randomisation.
c
IWCLL ou critères de réponse révisés de l’IWG, avec modification pour la lymphocytose liée au traitement.
d
L’analyse de la SG comprend les données des sujets qui ont reçu de l’ofatumumab au cours de l’étude et qui ont ensuite
reçu du duvélisib pendant une étude d’extension, sur la base d’une analyse en intention de traiter. Les sujets des deux bras ont
continué à être suivis pour la SG après l’arrêt du traitement randomisé, indépendamment des traitements ultérieurs reçus. La
SG a été mise à jour en fonction de la dernière analyse effectuée, où l’ensemble des sujets étaient hors étude.
14
Tableau 4: Résumé de la SSP et des taux de réponse dans les sous-groupes de traitement chez
les patients ayant reçu au moins deux traitements antérieurs - (IPI-145-07)
Résultat par CEI
Délétion 17p/mutation
TP53
SSP moyenne (IC à 95 %), mois
a
Rapport de risque (IC à 95 %),
b
Duvélisib/ofatumumab
ORR, (IC à 95 %)
c
Âge ≥ 65 ans
SSP moyenne (IC à 95 %), mois
a
Rapport de risque (IC à 95 %),
b
Duvélisib/ofatumumab
ORR, (IC à 95 %)
c
IGHV non mutée
SSP moyenne (IC à 95 %), mois
a
Rapport de risque (IC à 95 %),
b
Duvélisib/ofatumumab
ORR, (IC à 95 %)
c
Duvélisib
N = 29
12,8 (8,9, 22,1)
0,36 (0,18, 0,72)
72,4 (56,1, 88,7)
N=68
16,4 (10,4, 24,0)
0,38 (0,24, 0,61)
77,9 (68,1, 87,8)
N=65
17,4 (12,0, 24,0)
0,27 (0,17, 0,45)
86,2 (77,8, 94,6)
40 (28,5, 51,5)
39,1 (27,6, 50,6)
N=70
9,0 (7,3, 10,7)
36,7 (19,4, 53,9)
N=69
9,2 (8,7, 10,8)
Ofatumumab
N=30
8,7 (5,3, 12,6)
Abréviations: IC = intervalle de confiance; CEI = Comité d’examen indépendant; SSP = survie sans progression
a
Estimation de Kaplan-Meier
b
Modèle de risques proportionnels de Cox non stratifié
c
IWCLL ou critères de réponse révisés de l’IWG, avec modification pour la lymphocytose liée au traitement.
Figure 1:
Probabilité de survie sans progression
Courbe de Kaplan-Meier de la SSP par CEI chez les patients ayant reçu au moins
deux traitements antérieurs (IPI-145-07)
Traitement
Copiktra 25 mg 2x/jour (N= 95)
Ofatumumab (N= 101)
Censuré
Nombre à risque
Copiktra
Ofatumumab
Durée (mois)
Efficacité clinique dans le lymphome folliculaire récidivant ou réfractaire (LF)
IPI-145-06
L’efficacité du duvélisib chez les patients atteints de LF précédemment traités repose sur un essai
multicentrique à un seul bras (étude IPI-145-06). Dans cette étude, le duvélisib 25 mg deux fois par
jour a été administré à 129 patients atteints de lymphome non hodgkinien indolent à cellules B (iNHL,
dont: LF, n = 83; LL, n = 28; et lymphome de la zone marginale [MZL], n = 18) réfractaires au
15
rituximab et à une chimiothérapie ou une radio-immunothérapie. La maladie réfractaire a été définie
comme étant moins qu’une rémission partielle ou une rechute dans les 6 mois suivant la dernière dose.
L’essai excluait les patients présentant un LF de grade 3b, une transformation à grandes cellules, une
greffe allogène antérieure et une exposition antérieure à un inhibiteur de la PI3K ou à un inhibiteur de
la tyrosine kinase de Bruton.
L’âge moyen était de 65 ans (intervalle: 30 à 90 ans) avec 50 % de sujets âgés de plus de 65 ans et
14 % de sujets âgés de 75 ans ou plus, 68 % étaient des hommes et 40 % avaient une maladie
volumineuse évaluée au début de l’étude (lésion cible ≥ 5 cm). Les patients avaient reçu en moyenne
3 lignes de traitement antérieures (intervalle: 1 à 18), 96 % étant réfractaires à leur dernier traitement
et 77 % étant réfractaires à 2 lignes de traitement antérieures ou plus. Quatre-vingt-dix-huit pour cent
(98 %) des patients étaient réfractaires au rituximab et 91 % étaient réfractaires à un agent alkylant. La
plupart des patients (environ 75 %) ont connu une rechute précoce (absence de réponse au traitement,
maladie progressive ou délai avant le prochain traitement inférieur à 2 ans) après leur premier
traitement. Le délai moyen depuis le diagnostic initial était de 4,5 ans (intervalle de 4 mois à 27 ans).
La plupart des patients (95 %) avaient un statut de performance ECOG de 0 ou 1.
La durée moyenne d’exposition au duvélisib était de 7 mois (intervalle: 0,4 à 45,5), 53 % des patients
ayant reçu du duvélisib pendant au moins 6 mois et 26 % ayant reçu du duvélisib pendant au moins
12 mois.
L’efficacité était basée sur le critère principal du taux de réponse global. Les critères d’évaluation
secondaires étaient la survie sans progression, la durée de la réponse évaluée par un CEI et la survie
globale (Tableau 5).
Tableau 5: Efficacité chez les patients atteints de LF (IPI-145-06) récidivant ou réfractaire
ayant reçu au moins deux traitements antérieurs
Critère d’évaluation
LF
N = 73
a
ORR, n (%)
29 (40)
IC à 95 %
31 (54)
CR, n (%)
0
PR, n (%)
29 (40)
Durée de réponse
Intervalle, mois
0,0
+
à 41,9
DOR médiane (IC à 95 %), mois
b
10,01 (6,3, SE)
Abréviations: IC = intervalle de confiance; CR = réponse complète; CEI = Comité d’examen indépendant; ORR = taux de
réponse global; PR = réponse partielle
a
Par CEI selon les critères du groupe de travail international révisés
b
Estimation de Kaplan-Meier
+
Indique l’observation censurée
Patients âgés
Les essais cliniques sur le duvélisib ont inclus 270 patients (61 %) âgés de 65 ans et plus et 104 (24 %)
âgés de 75 ans et plus. Aucune différence majeure en termes d’efficacité ou de sécurité n’a été
observée entre les patients âgés de moins de 65 ans et les patients âgés de 65 ans et plus. Aucun
ajustement posologique spécifique n’est nécessaire chez les patients âgés (≥ 65 ans) (voir
rubrique 5.2).
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les
résultats d'études réalisées avec le duvélisib pour le traitement des tumeurs malignes à cellules B
matures dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique de la naissance à moins de 18 ans
(voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
16
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
L’exposition au duvélisib a augmenté de manière proportionnelle à la dose sur une gamme de doses
allant de 8 mg à 75 mg (0,3 à 3 fois la dose recommandée) après administration d’une dose unique. La
proportionnalité de la dose n’a pas été établie après des doses multiples.
À l’état d’équilibre après l’administration de 25 mg deux fois par jour de duvélisib chez les patients, la
moyenne géométrique (CV%) de la concentration maximale (C
max
) était de 1,5 (64 %) µg/mL et l’ASC
était de 7,9 (77 %) µg•h/mL.
Absorption
La biodisponibilité absolue de 25 mg de duvélisib après une dose orale unique chez des volontaires
sains était de 42 %. Le délai moyen pour atteindre la concentration maximale (T
max
) a été observé au
bout d’1 ou 2 heures chez les patients.
Effet des aliments
Le duvélisib peut être administré sans tenir compte de l’alimentation. L’administration d’une dose
unique de duvélisib avec un repas riche en graisses (les graisses représentaient environ 50 % du
contenu calorique total du repas) a diminué la C
max
d’environ 37 % et l’ASC d’environ 6 % par rapport
à des conditions de jeûne.
Distribution
La liaison protéique du duvélisib est supérieure à 95 %. Le rapport sang/plasma moyen était de 0,5. La
moyenne géométrique (CV%) du volume apparent de distribution à l’état d’équilibre (V
ss
/F) est de
28,5 L (62 %).
Biotransformation
Le duvélisib est principalement métabolisé par le cytochrome P450 (CYP3A4). Le principal
métabolite est IPI-656, qui est pharmacologiquement inactif aux niveaux d’exposition cliniquement
observés.
Élimination
La moyenne géométrique (CV%) de la clairance systémique apparente à l’état d’équilibre est de
4,2 L/h (56 %) chez les patients présentant un lymphome ou une leucémie. La moyenne géométrique
(CV%) de la demi-vie d’élimination du duvélisib est de 4,7 heures (57 %) pendant les 0-8 heures
suivant l’administration.
Excrétion
Après une dose orale unique de 25 mg de duvélisib radiomarqué, 79 % de la radioactivité a été
excrétée dans les fèces (11 % sous forme inchangée) et 14 % dans les urines (1 % sous forme
inchangée). Ces données ont été déterminées chez des sujets sains.
Études d’interactions médicamenteuses in vitro
Le duvélisib est un substrat de la P-glycoprotéine (P-gp) et de la protéine résistante au cancer du sein
(BCRP). Le duvélisib est fortement absorbé après administration par voie orale et, par conséquent,
aucun effet cliniquement pertinent des inhibiteurs de la P-gp et de la BCRP n’est attendu.
Les études in vitro combinées aux données pharmacologiques humaines in vivo suggèrent que les
interactions médicamenteuses cliniquement pertinentes du duvélisib et de son principal métabolite IPI-
656 avec les substrats de l’OAT1, de l’OAT3, de l’OCT1, de l’OCT2, de l’OATP1B1, de l’OATP1B3,
de la BCRP ou de la P-gp sont peu probables. Par conséquent, les études d’interaction avec la Pgp, la
BCRP et le CYP2C8 ne sont pas considérées comme nécessaires.
17
Le duvélisib et l’IPI-656 ont été déterminés comme étant des inhibiteurs directs du CYP2C8 et du
CYP3A4 ainsi que des inhibiteurs du CYP3A4 dépendant du métabolisme (veuillez vous référer à la
rubrique 4.5). Les simulations ont indiqué qu’à des doses suprathérapeutiques, le duvélisib peut être un
inhibiteur léger du CYP2C8, ce qui est considéré comme peu susceptible d’entraîner des interactions
cliniquement pertinentes.
Populations spécifiques
L’âge (18 à 90 ans), le sexe, la race, l’insuffisance rénale (clairance de la créatinine 23 à 80 mL/min),
l’insuffisance hépatique (classe A, B et C de Child Pugh) et le poids corporel (40 à 154 kg) n’ont pas
eu d’effet cliniquement significatif sur l’exposition au duvélisib.
La pharmacocinétique du duvélisib a été très variable chez les sujets atteints d’insuffisance hépatique
modérée et sévère. La moyenne géométrique de l’ASC
0-∞
du duvélisib chez les sujets atteints
d’insuffisance hépatique légère, modérée et sévère était inférieure (à moins de 20 %) par rapport à
l’exposition observée chez les sujets sains. Elle représentait 89 %, 94 % et 81 % de l’exposition
observée chez les sujets sains et n’est pas considérée comme cliniquement significative. Les
expositions chez les sujets modérément et sévèrement atteints étaient très variables (CV% 46 - 67 %)
et les effets indésirables doivent faire l’objet d’une surveillance attentive chez ces patients (voir
rubrique 4.4).
Les expositions obtenues chez les patients atteints de cancer étaient environ 2 fois plus élevées que les
expositions observées chez les sujets sains.
5.3
Données de sécurité préclinique
Dans les études de toxicité à doses répétées chez le rat et le singe cynomolgus, les effets indésirables
étaient principalement liés à un effet pharmacologique accentué attendu, notamment des effets
indésirables sur les tissus lymphoïdes, la moelle osseuse et les paramètres hématologiques lors
d’expositions à la fraction libre de duvélisib 8 à 16 fois supérieures, correspondant à à une dose de
fraction totale de duvélisib 2 à 11 fois supérieure à la dose maximale recommandée chez l’homme
(MRHD) de 25 mg deux fois par jour.
Le duvélisib n’a pas causé de lésions génétiques dans les tests
in vitro
ou
in vivo.
Dans les études de détermination des doses et les études pivots concernant la toxicité sur le
développement embryofœtal chez le rat et le lapin, le duvélisib (fraction libre) a induit une toxicité sur
le développement embryofœtal uniquement à des marges d’exposition plasmatique libres > 25 fois la
dose de 25 mg deux fois par jour chez l’homme (MRHD), ce qui correspond à 4 à 5 fois les
concentrations plasmatiques totales.
Aucune étude de fertilité n’a été menée avec le duvélisib. Des effets histologiques ont été observés
chez les rats mâles et femelles dans les études de toxicité à doses répétées et comprenaient, chez les
mâles, les testicules (atrophie de l’épithélium séminifère, diminution du poids, testicules mous) et
l’épididyme (petite taille, oligo/aspermie) et, chez les femelles, l’ovaire (diminution du poids) et
l’utérus (atrophie).
Aucune étude de cancérogénicité n’ été réalisée avec le duvélisib.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Contenu de la gélule
Dioxyde de silicium colloïdal
Crospovidone
Stéarate de magnésium
18
Cellulose microcristalline
Enveloppe de la gélule
Gélatine
Dioxyde de titane (E 171)
Oxyde de fer rouge (E 172)
Encre d’imprimerie noire
Gomme-laque
Oxyde de fer noir (E 172)
Propylène glycol
Hydroxyde d’ammonium
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
Copiktra 15 mg, gélules
4 ans
Copiktra 25 mg, gélules
5 ans
6.4
Précautions particulières de conservation
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
À conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Copiktra 15 mg, gélules
PVC-PE-PCTFE à l’épreuve des enfants / Plaquettes thermosoudées en aluminium.
Présentation: Boîte de 28 jours contenant 56 gélules (2 plaquettes thermosoudées de 28 gélules
chacune).
Copiktra 25 mg, gélules
PVC-PE-PCTFE à l’épreuve des enfants / Plaquettes thermosoudées en aluminium.
Présentation: Boîte de 28 jours contenant 56 gélules (2 plaquettes thermosoudées de 28 gélules
chacune).
6.6
Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
19
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Secura Bio Limited
32 Molesworth Street
Dublin 2
Irlande
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1542/001
EU/1/21/1542/002
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation: 19 mai 2021
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
20
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
21
A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Millmount Healthcare Limited (raison commerciale: PCI Pharma Services)
Block-7, City North Business Campus
Stamullen, Co. Meath, K32 YD60
Irlande
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I: résumé des caractéristiques du
produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107
quater,
paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web
européen des médicaments.
Le titulaire soumet le premier PSUR pour ce médicament dans un délai de 6 mois suivant
l’autorisation.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l’autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l’Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
22
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
23
A. ÉTIQUETAGE
24
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Copiktra 15 mg, gélules
duvélisib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 15 mg de duvélisib (sous forme de monohydrate)
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
56 gélules (2 plaquettes thermosoudées de 28 gélules chacune)
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
À conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
25
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Secura Bio Limited
32 Molesworth Street
Dublin 2
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1542/001
13.
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
NUMÉRO DU LOT
Copiktra 15 mg, gélules
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
26
INDICATIONS DEVANT FIGURER SUR L’ENVELOPPE EXTÉRIEURE CONTENANT LA
PLAQUETTE THERMOSOUDÉE
ENVELOPPE EXTÉRIEURE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Copiktra 15 mg, gélules
duvélisib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 15 mg de duvélisib (sous forme de monohydrate).
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
1. Appuyez et maintenez ici
Appuyez
Tirez
INSTRUCTIONS D’OUVERTURE
1. Appuyez délicatement sur l’ouverture avec le pouce et maintenez-la enfoncée.
2. Sortez la plaquette contenant les médicaments.
3. Trouvez le bon comprimé quotidien sur la plaquette thermosoudée, appuyez dessus et prenez le
comprimé.
4. Pour fermer, faites glisser la plaquette thermosoudée à l’intérieur de l’emballage.
2. Tirez ici
27
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
À conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
Secura Bio Limited
32 Molesworth Street
Dublin 2
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1542/001
13.
Lot:
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
NUMÉRO DU LOT
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée.
28
17.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
29
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTE THERMOSOUDÉE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Copiktra 15 mg, gélules
duvélisib
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Secura Bio Limited
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
30
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Copiktra 25 mg, gélules
duvélisib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 25 mg de duvélisib (sous forme de monohydrate).
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
56 gélules (2 plaquettes thermosoudées de 28 gélules chacune)
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C. À conserver dans l’emballage d’origine à l’abri
de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
31
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Secura Bio Limited
32 Molesworth Street
Dublin 2
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1542/002
13.
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
NUMÉRO DU LOT
Copiktra 25 mg, gélules
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
32
INDICATIONS DEVANT FIGURER SUR L’ENVELOPPE EXTÉRIEURE CONTENANT LA
PLAQUETTE THERMOSOUDÉE
ENVELOPPE EXTÉRIEURE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Copiktra 25 mg, gélules
duvélisib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 25 mg de duvélisib (sous forme de monohydrate).
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
1. Appuyez et maintenez ici
Appuyez
Tirez
INSTRUCTIONS D’OUVERTURE
1. Appuyez délicatement sur l’ouverture avec le pouce et maintenez-la enfoncée.
2. Sortez la plaquette contenant les médicaments.
3. Trouvez le bon comprimé quotidien sur la plaquette thermosoudée, appuyez dessus et prenez le
comprimé.
4. Pour fermer, faites glisser la plaquette thermosoudée à l’intérieur de l’emballage.
2. Tirez ici
33
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C. À conserver dans l’emballage d’origine à l’abri
de la lumière.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
11.
Secura Bio Limited
32 Molesworth Street
Dublin 2
Irlande
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1542/002
13.
Lot
14.
15.
16.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
INFORMATIONS EN BRAILLE
NUMÉRO DU LOT
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée.
34
17.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
35
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES THERMOSOUDÉES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Copiktra 25 mg, gélules
duvélisib
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Secura Bio Limited
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT<CODES DON ET PRODUIT>
DATE DE PÉREMPTION
36
B. NOTICE
37
Notice: Information du patient
Copiktra
15 mg, gélules
Copiktra
25 mg, gélules
duvélisib
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique
aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1.
Qu’est-ce que Copiktra et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Copiktra
Comment prendre Copiktra
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comment conserver Copiktra
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que Copiktra et dans quels cas est-il utilisé
Copiktra est un médicament anticancéreux qui contient la substance active duvélisib. Il agit en
bloquant les effets des enzymes nécessaires à la croissance et à la survie des lymphocytes B (un type
de globules blancs). Ces enzymes sont hyperactives dans certains globules blancs cancéreux et, en les
bloquant, Copiktra peut tuer et réduire le nombre de lymphocytes B cancéreux.
Copiktra est utilisé pour le traitement des cancers des lymphocytes B appelés
leucémie lymphoïde chronique (ou lymphome à petits lymphocytes)
leucémie folliculaire.
Dans ces maladies, les lymphocytes B se multiplient trop rapidement et vivent trop longtemps, de
sorte qu’ils sont trop nombreux dans le sang ou les ganglions lymphatiques. Copiktra est utilisé
lorsque les patients ont déjà reçu au moins 2 autres traitements qui n’ont pas fonctionné ou qui ne
fonctionnent plus.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Copiktra
Ne prenez jamais Copiktra
- si vous êtes allergique au duvélisib ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament
(mentionnés dans la rubrique 6).
En cas de doute, adressez-vous à votre médecin avant de prendre Copiktra.
Avertissements et précautions
Consultez votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre Copiktra,
-
si vous avez une infection. Elle doit être traitée avant de commencer à prendre Copiktra;
38
-
-
si vous avez des problèmes intestinaux;
si vous avez des problèmes pulmonaires ou respiratoires.
Infections
Les infections sont fréquentes pendant le traitement par Copiktra; elles peuvent être graves et entraîner
la mort. Informez immédiatement votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous avez
de la fièvre, des frissons ou d’autres signes d’infection pendant le traitement par Copiktra. Votre
médecin peut vous prescrire un autre médicament pendant que vous prenez Copiktra, de façon à
prévenir certains types d’infection.
Diarrhée ou inflammation de l’intestin
Une diarrhée ou une inflammation de l'intestin (colite) est fréquente pendant le traitement par
Copiktra; ce symptôme peut être grave et entraîner la mort. Informez immédiatement votre médecin ou
votre pharmacien si vous avez une nouvelle diarrhée ou si elle s’aggrave, si vous évacuez du mucus ou
du sang en allant aux toilettes, ou si vous avez des douleurs abdominales (dans la région de l’estomac)
intenses. Votre médecin ou votre pharmacien doit vous prescrire un médicament pour soulager votre
diarrhée et vous examiner au moins une fois par semaine. Si votre diarrhée est grave ou si les
médicaments antidiarrhéiques ne sont pas efficaces, vous pouvez avoir besoin d’un médicament à base
de stéroïdes.
Réactions cutanées
Copiktra peut provoquer des éruptions cutanées et d’autres réactions cutanées qui peuvent être graves
et entraîner la mort. Informez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien si vous présentez
une nouvelle éruption cutanée ou une aggravation de celle-ci, ou d’autres réactions cutanées pendant le
traitement par Copiktra, notamment:
-
des plaies ou des ulcères douloureux sur la peau, les lèvres ou dans la bouche
-
une éruption cutanée sévère avec vésicules ou desquamation
-
une éruption cutanée s’accompagnant de démangeaisons
-
une éruption cutanée s’accompagnant de fièvre
Votre médecin peut être amené à vous prescrire des médicaments, notamment un médicament à base
de stéroïdes, pour traiter votre éruption cutanée ou d’autres réactions cutanées.
Inflammation des poumons
Copiktra peut provoquer une inflammation des poumons qui peut être grave et entraîner la mort.
Informez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien si vous avez une toux nouvelle ou qui
s’aggrave ou des difficultés à respirer. Votre médecin peut effectuer des tests pour contrôler vos
poumons si vous présentez des problèmes respiratoires. Votre médecin peut vous traiter avec un
médicament à base de stéroïdes si vous développez une inflammation des poumons qui n’est pas due à
une infection.
Augmentation du taux des enzymes hépatiques
Copiktra peut provoquer des anomalies dans votre bilan hépatique sanguin. Votre médecin recherchera
des problèmes hépatiques pendant votre traitement par Copiktra. Informez immédiatement votre
médecin si vous présentez des symptômes de problèmes hépatiques, notamment un jaunissement de la
peau ou du blanc des yeux (jaunisse), des douleurs abdominales, des ecchymoses ou des saignements
plus fréquents que la normale.
Numération globulaire
Une faible numération des globules blancs (neutropénie) et une diminution des globules rouges
(anémie ou ischémie) peuvent survenir chez les patients traités par Copiktra. Ces deux phénomènes
peuvent être graves. Votre médecin contrôlera régulièrement votre numération globulaire. Informez
immédiatement votre médecin si vous avez de la fièvre ou des signes d’infection, si vous vous sentez
fatigué ou étourdi, ou si vous avez des maux de tête.
Si vous présentez l’un des effets indésirables graves mentionnés ci-dessus pendant le traitement par
Copiktra, votre médecin peut interrompre votre traitement, modifier votre dose de Copiktra ou arrêter
complètement votre traitement par Copiktra.
39
Enfants et adolescents
Veillez à ne pas administrer ce médicament aux enfants et aux adolescents de moins de 18 ans car il
n’a pas été étudié dans cette tranche d’âge.
Autres médicaments et Copiktra
Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez, avez récemment pris
ou pourriez prendre tout autre médicament. En effet, Copiktra peut affecter le mode d’action de
certains autres médicaments et certains autres médicaments peuvent affecter le mode d’action de
Copiktra.
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez l’un des médicaments suivants:
alfentanil, fentanyl, méthadone, buprénorphine/naloxone,
des antalgiques
alfuzosine,
un médicament utilisé pour traiter une hypertrophie de la prostate
amiodarone, bépridil, disopyramide, lidocaïne, quinidine,
des médicaments utilisés pour
traiter les problèmes cardiaques
amlodipine, diltiazem, félodipine, nicardipine, nifédipine, vérapamil,
des médicaments
utilisés pour traiter l’hypertension artérielle et les problèmes cardiaques
amprénavir, atazanavir, darunavir, éfavirenz, étravirine, fosamprénavir, indinavir,
lopinavir, nelfinavir, ritonavir, saquinavir,
des médicaments utilisés pour traiter les
infections par le VIH
aprépitant,
un anti-émétique
bocéprévir, télaprévir,
des médicaments utilisés pour traiter l’hépatite C
bosentan,
un médicament utilisé pour traiter l’hypertension pulmonaire, une maladie des
poumons qui rend la respiration difficile
budésonide, fluticasone,
des médicaments à base de stéroïdes utilisés pour traiter le rhume
des foins et l’asthme, et
salmétérol,
utilisé pour traiter l’asthme
buspirone, clorazépate, diazépam, estazolam, flurazépam, zolpidem,
des médicaments
utilisés pour traiter les troubles du système nerveux
carbamazépine, méphénytoïne, phénytoïne,
des médicaments utilisés pour prévenir les
convulsions
ciclosporine, sirolimus, tacrolimus,
des médicaments utilisés pour prévenir le «rejet
d’organe» après une greffe
ciprofloxacine, clarithromycine, érythromycine, nafcilline, télithromycine,
des
médicaments utilisés pour traiter les infections bactériennes
cisapride,
un médicament utilisé pour soulager certains problèmes d’estomac
colchicine,
un médicament utilisé pour traiter la goutte
conivaptan,,
un médicament utilisé pour traiter les problèmes cardiaques
dabigatran, warfarine,
des médicaments utilisés pour prévenir la formation de caillots
sanguins
dasatinib, imatinib, nilotinib, paclitaxel, vinblastine, vincristine,
des médicaments utilisés
pour traiter le cancer
dihydroergotamine, ergotamine,
des anti-migraineux
fluconazole, itraconazole, kétoconazole, posaconazole, voriconazole,
des médicaments
utilisés pour traiter les infections fongiques
midazolam, triazolam,
lorsqu’ils sont pris par voie orale pour vous aider à dormir ou
soulager l’anxiété
modafinil,
un médicament utilisé pour traiter la somnolence excessive
contraceptifs hormonaux oraux ou implantés,
utilisés pour prévenir une grossesse
pimozide,
un médicament utilisé pour traiter les pensées ou les sentiments anormaux
quétiapine,,
un médicament utilisé pour traiter la schizophrénie, les troubles bipolaires et les
troubles dépressifs majeurs
rifabutine, rifampicine,
des médicaments utilisés pour traiter les infections bactériennes, y
compris la tuberculose
sildénafil, tadalafil,
des médicaments utilisés pour traiter l’impuissance et l’hypertension
pulmonaire, une maladie des poumons qui rend la respiration difficile.
40
médicaments de type «statines» tels que l’atorvastatine, la lovastatine et la simvastatine,
utilisés pour faire baisser le cholestérol
millepertuis
(Hypericum
perforatum),
un remède à base de plantes utilisé pour traiter la
dépression et l’anxiété
trazodone,
un médicament utilisé pour traiter la dépression
Copiktra avec des aliments et boissons
Évitez de boire du jus de pamplemousse. Le jus de pamplemousse peut affecter le mode d’action de
Copiktra.
Grossesse
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin avant de prendre ce médicament. Un test de grossesse doit être effectué avant de
prendre Copiktra.
Il faut éviter de prendre Copiktra pendant la grossesse.
Si vous tombez enceinte pendant le traitement par Copiktra, prévenez votre médecin dès que possible.
Allaitement
On ignore si Copiktra passe dans le lait maternel. N’allaitez pas au cours du traitement par Copiktra et
pendant au moins un mois après la prise de la dernière dose.
Contraception
Utilisez une contraception efficace, qui comprend deux formes de contraception fiable, pendant le
traitement et pendant au moins 1 mois après avoir reçu la dernière dose de Copiktra.
Pilules contraceptives
On ne sait pas si Copiktra réduit l’efficacité de la pilule contraceptive. Si vous prenez la pilule
contraceptive pendant votre traitement par Copiktra, vous devez également utiliser une méthode de
contraception barrière (comme les préservatifs). Demandez conseil à votre médecin.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il est peu probable que Copiktra ait des effets sur votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser
des machines.
3.
Comment prendre Copiktra
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute.
La dose recommandée de Copiktra est de 25 mg pris par voie orale deux fois par jour. Cependant,
votre médecin peut modifier votre dose de Copiktra ou vous demander d’arrêter de prendre Copiktra si
vous présentez des effets indésirables particuliers. Ne modifiez pas votre dose ou n’arrêtez pas de
prendre Copiktra sans en parler d’abord à votre médecin.
Avalez les gélules de Copiktra en entier.
Ne coupez pas, n’écrasez et ne mâchez pas les gélules. Vous pouvez prendre Copiktra en mangeant ou
entre les repas. Prévenez votre médecin ou votre soignant si vous avez des difficultés à avaler ces
gélules.
Si vous avez pris plus de Copiktra que vous n’auriez dû
Si vous prenez trop de Copiktra, contactez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien ou
rendez-vous aux urgences de l’hôpital le plus proche. Prenez le médicament et cette notice avec vous
afin de pouvoir décrire facilement ce que vous avez pris.
41
Si vous oubliez de prendre Copiktra
Veillez à ne pas oublier une dose de Copiktra. Si vous oubliez une dose de Copiktra pendant moins de
6 heures par rapport à l’heure habituelle, prenez la dose oubliée immédiatement, puis prenez la dose
suivante à l’heure habituelle. Si vous oubliez une dose pendant plus de 6 heures par rapport à l’heure
habituelle, patientez et prenez la dose suivante à l’heure habituelle. Ne prenez pas de dose double pour
compenser la gélule que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre Copiktra
N’arrêtez la prise de ce médicament que si votre médecin vous l’indique.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Certains effets indésirables peuvent être graves.
Contactez immédiatement votre médecin si vous présentez l’un des symptômes suivants:
Fièvre, frissons ou autres signes d’infection
Diarrhée nouvelle ou qui s’aggrave, selles contenant du mucus ou du sang, ou douleur
abdominale (dans la région de l’estomac) intense.
Éruption cutanée nouvelle ou qui s’aggrave, ou autres réactions cutanées, notamment
o
plaies ou ulcères douloureux sur la peau, les lèvres ou dans la bouche
o
éruption cutanée sévère avec vésicules ou desquamation
o
éruption cutanée s’accompagnant de démangeaisons et/ou de fièvre
Toux nouvelle ou qui s’aggrave ou difficulté à respirer
Autres effets indésirables
Très fréquents:
pouvant toucher plus d’une personne sur 10
Infections des voies respiratoires supérieures et inférieures, infection pulmonaire (pneumonie)
Diminution de certains globules blancs (neutropénie)
Diminution du nombre de globules rouges (anémie)
Diminution de la numération plaquettaire qui aide le sang à coaguler (thrombopénie).
Perte d’appétit
Maux de tête
Essoufflement (dyspnée)
Toux
Inflammation des intestins (colite), diarrhée (selles aqueuses, molles ou liquides),
vomissements, nausées, douleurs d’estomac
Difficultés à évacuer les selles (constipation)
Éruption cutanée, s’accompagnant parfois de vésicules
Douleurs musculaires, osseuses (douleurs musculosquelettiques) et articulaires (arthralgie)
Fièvre
Sensation de fatigue ou de faiblesse
Augmentation du taux d’une protéine spécifique dans le sang qui mesure la fonction du
pancréas
Augmentation du taux d’enzymes hépatiques dans les analyses de sang
Fréquents:
pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10
Infection qui peut se propager aux organes vitaux et entraîner un dysfonctionnement de ces
derniers (septicémie)
42
Inflammation des poumons (pneumopathie, caractérisée par une toux et des difficultés à
respirer)
Peu fréquents:
pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100
Desquamation grave de la peau, pouvant entraîner la mort (nécrolyse épidermique toxique),
syndrome de Stevens-Johnson, éruption médicamenteuse avec augmentation du nombre de
globules blancs (éosinophilie) et symptômes affectant l’ensemble du corps
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer
les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V
.
En
signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du
médicament.
5.
Comment conserver Copiktra
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage extérieur et sur la
plaquette thermosoudée après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Conservez le médicament à une température ne dépassant pas 30 °C.
Conservez le médicament dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Copiktra
-
La substance active est le duvélisib. Chaque gélule contient 15 mg ou 25 mg de duvélisib (sous
forme de monohydrate).
-
Les autres composants sont:
Contenu de la gélule: dioxyde de silicium colloïdal, crospovidone, stéarate de magnésium,
cellulose microcristalline.
Enveloppe de la gélule: gélatine, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer rouge (E 172).
Encre d’imprimerie noire: gomme-laque, oxyde de fer noir (E 172), propylène glycol, hydroxyde
d’ammonium.
Comment se présente Copiktra et contenu de l’emballage extérieur
Copiktra 15 mg, gélules
Gélule rose opaque portant la mention «duv 15 mg» imprimée à l’encre noir sur son enveloppe.
Présentation: Boîte de 28 jours contenant 56 gélules (2 plaquettes thermosoudées de 28 gélules
chacune).
Copiktra 25 mg, gélules
Gélule opaque avec enveloppe de couleur blanc à blanc cassé et coiffe orange portant la mention
«duv 25 mg» imprimée à l’encre noire sur l’enveloppe.
Présentation: Boîte de 28 jours contenant 56 gélules (2 plaquettes thermosoudées de 28 gélules
chacune).
43
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
Secura Bio Limited
32 Molesworth Street
Dublin 2
Irlande
Fabricant
Millmount Healthcare Limited (raison commerciale: PCI Pharma Services)
Block 7, City North Business Campus
Stamullen, Co. Meath, K32 YD60
Irlande
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments:
http://www.ema.europa.eu.
44

ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet
indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Copiktra 15 mg, gélules
Copiktra 25 mg, gélules
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Copiktra 15 mg, gélules
Chaque gélule contient 15 mg de duvélisib (sous forme de monohydrate)
Copiktra 25 mg, gélules
Chaque gélule contient 25 mg de duvélisib (sous forme de monohydrate)
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule
Copiktra 15 mg, gélules
Gélules en gélatine dure roses opaques de taille 2, portant la mention «duv 15 mg» à l'encre noire.
Dimensions: environ 18 mm x 6 mm (longueur et diamètre).
Copiktra 25 mg, gélules
Gélules opaques en gélatine dure, de couleur blanc à blanc cassé et orange et de taille 2, portant la
mention «duv 25 mg» à l'encre noire. Dimensions: environ 18 mm x 6 mm (longueur et diamètre).
4.
INFORMATIONS CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques

Copiktra en monothérapie est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints de:
· Leucémie lymphoïde chronique (LLC) récidivante ou réfractaire après au moins deux
traitements antérieurs (voir les rubriques 4.4 et 5.1).
· Lymphome folliculaire (LF) réfractaire à au moins deux traitements systémiques antérieurs
(voir les rubriques 4.4 et 5.1).

4.2 Posologie et mode d'administration
Le traitement par Copiktra doit être conduit par un médecin expérimenté dans l'utilisation des
traitements anticancéreux.

La dose recommandée est de 25 mg de duvélisib deux fois par jour. Un cycle est composé de 28 jours.
Le traitement doit être poursuivi jusqu'à progression de la maladie ou jusqu'à atteinte d'une toxicité
non acceptable.
Doses retardées ou oubliées
Les patients doivent être informés que si une dose a été oubliée depuis moins de 6 heures, la dose
oubliée doit être prise dès que possible. La dose suivante devra être prise à l'heure habituelle. Si une
dose a été oubliée depuis plus de 6 heures, il est conseillé aux patients d'attendre et de prendre la dose
suivante à l'heure habituelle.
Modification de la dose en cas d'utilisation concomitante avec des inhibiteurs du CYP3A4
La dose de Copiktra doit être réduite à 15 mg deux fois par jour en cas d'administration concomitante
avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple le kétoconazole) [voir rubrique 4.5]. Aucun
ajustement de la dose n'est nécessaire en cas d'administration concomitante avec des inhibiteurs
modérés du CYP3A4 (par exemple le fluconazole), mais les effets indésirables éventuels du duvélisib
doivent être étroitement surveillés.
Ajustements posologiques en cas d'effets indésirables
Les toxicités doivent être prises en charge conformément au 1 par le biais d'une réduction de la dose,
d'une suspension du traitement ou de l'arrêt de Copiktra.

Tableau 1:
Modifications de la dose de Copiktra et gestion de la toxicité
Toxicité
Grade des effets
indésirables
Prise en charge recommandée
Effets indésirables non hématologiques
· Interrompre Copiktra jusqu'à disparition de
Infection de grade 3 ou
l'effet indésirable
plus
· Reprendre le traitement à la même dose ou à
une dose réduite (25 mg ou 15 mg deux fois
par jour)
· Interrompre Copiktra jusqu'à disparition de
l'effet indésirable
· Reprendre le traitement à la même dose ou à
une dose réduite (25 mg ou 15 mg deux fois
par jour)
Infections
Infection clinique à CMV
· En cas de reprise de Copiktra, contrôler les
ou virémie (test PCR ou
patients pour une réactivation du CMV (au
antigénique positif)
moyen d'un test PCR ou antigénique) au
moins une fois par mois. Dans les études
cliniques portant sur l'iNHL, le LF (IPI-145-
06) et la LLC/le LL (IPI-145-07), les résultats
de la reprise du traitement à la même dose ou
de la réduction de la dose sont comparables.
· En cas de suspicion de PPJ, suspendre
PPJ
l'administration de Copiktra jusqu'à son
évaluation
· En cas de PPJ confirmée, arrêter Copiktra
Diarrhée légère/modérée
(grade 1-2, jusqu'à 6 selles · Aucune modification de la dose
Diarrhée ou colite par jour par rapport aux
· Instaurer un traitement de soutien par des
non infectieuse
valeurs de référence) et
agents antidiarrhéiques, le cas échéant.
répondant aux agents anti-
· Contrôler au moins une fois par semaine
diarrhéiques,
jusqu'à disparition de l'effet indésirable

Grade des effets
indésirables
Prise en charge recommandée
OU
Colite asymptomatique
(grade 1)
· Interrompre Copiktra jusqu'à disparition de
Diarrhée légère/modérée
l'effet indésirable
(grade 1-2, jusqu'à 6 selles · Instaurer un traitement de soutien par des
par jour par rapport aux
stéroïdes à action entérique (par exemple,
valeurs de référence) et ne
budésonide).
répondant pas aux agents
· Contrôler au moins une fois par semaine
anti-diarrhéiques
jusqu'à disparition de l'effet indésirable
· Reprendre à une dose réduite (15 mg deux
fois par jour)
Douleurs abdominales,
· Interrompre Copiktra jusqu'à disparition de
selles contenant du mucus
l'effet indésirable
ou du sang, changement
· Initier un traitement de soutien par des
des habitudes intestinales,
stéroïdes à action entérique (par exemple,
signes péritonéaux,
budésonide) ou des stéroïdes systémiques
· Contrôler au moins une fois par semaine
OU
jusqu'à disparition de l'effet indésirable
· Reprendre à une dose réduite (15 mg deux
Diarrhée sévère (grade 3,
fois par jour)
> 6 selles par jour par
· En cas de diarrhée récurrente de grade 3 ou de
rapport aux valeurs de
colite récurrente, de quelque grade que ce
référence)
soit, arrêter Copiktra
Mise en danger de la vie du
patient
· Arrêter Copiktra
· Aucune modification de la dose
· Instaurer des soins de soutien avec des
Grade 1-2
émollients, des antihistaminiques (pour
soulager le prurit) ou des stéroïdes topiques.
· Surveiller étroitement
· Interrompre Copiktra jusqu'à disparition de
l'effet indésirable
· Passer en revue tous les médicaments
concomitants et interrompre tout médicament
susceptible de contribuer à l'effet indésirable
Réactions
· Instaurer des soins de soutien par des
cutanées
Grade 3
stéroïdes (topiques ou systémiques) et des
antihistaminiques pour soulager le prurit
· Surveiller au moins une fois par semaine
jusqu'à disparition de l'effet indésirable
· Reprendre à une dose réduite (15 mg deux
fois par jour)
· Si la réaction cutanée grave ne s'améliore
pas, s'aggrave ou réapparaît, arrêter Copiktra
Mise en danger de la vie du
patient
· Arrêter Copiktra
SSJ, NET, DRESS (de
· Interrompre Copiktra quel que soit le grade du
quelque grade que ce soit)
syndrome
Grade des effets
indésirables
Prise en charge recommandée
· Suspendre le traitement par Copiktra
· Traiter avec une corticothérapie systémique
· Si la pneumonie revient au grade 0 ou 1, le
Pneumonie symptomatique
traitement par Copiktra peut être repris à dose
Pneumonie sans
modérée (grade 2)
réduite (15 mg deux fois par jour).
cause infectieuse
· Si la pneumopathie non infectieuse réapparaît
suspectée
ou si le patient ne répond pas à la
corticothérapie, arrêter Copiktra.
Pneumopathie grave
(grade 3) ou mettant en jeu · Arrêter Copiktra
le pronostic vital
· Traiter avec une corticothérapie systémique
3 à 5 fois la limite normale · Maintenir la dose de Copiktra
supérieure (LNS) (grade 2) · Contrôler au moins une fois par semaine
jusqu'au retour à <3 fois la LNS
· Suspendre le traitement par Copiktra et
Élévation de
contrôler au moins une fois par semaine
l'ALT/AST
>5 à 20 fois la LNS
jusqu'au retour à <3 fois la LNS
(grade 3)
· Reprendre Copiktra à la même dose (25 mg
deux fois par jour) pour la première survenue
ou à une dose réduite (15 mg deux fois par
jour) pour toute survenue ultérieure
>20 fois la LNS (grade 4)
· Arrêter Copiktra
Effets indésirables hématologiques
Numération absolue des
· Maintenir la dose de Copiktra
neutrophiles (NAN) 0,5 à
· Contrôler la NAN au moins une fois par
1,0 x 109/L
semaine
· Suspendre le traitement par Copiktra.
Neutropénie
· Contrôler la NAN jusqu'à ce qu'elle soit
NAN inférieure à 0,5 x
supérieure à 0,5 x 109/L
109/L
· Reprendre Copiktra à la même dose (25 mg
deux fois par jour) pour la première survenue
ou à une dose réduite (15 mg deux fois par
jour) pour toute survenue ultérieure
Numération plaquettaire
comprise entre 25 et < 50 x · Aucune modification de la dose
109/L (grade 3) avec
· Contrôler la numération plaquettaire au moins
hémorragie de grade 1
une fois par semaine
Numération plaquettaire
· Suspendre le traitement par Copiktra
Thrombopénie
comprise entre 25 et < 50 x · Contrôler la numération plaquettaire jusqu'à
109/L (grade 3) avec
25 x 109/L et l'arrêt de l'hémorragie (le cas
hémorragie de grade 2
échéant)
ou
· Reprendre Copiktra à la même dose (25 mg
Numération plaquettaire <
deux fois par jour) pour la première survenue
25 x 109/L (grade 4)
ou reprendre à une dose réduite (15 mg deux
fois par jour) pour les survenues ultérieures
Abréviations: ALT = alanine aminotransférase; NAN = numération absolue des neutrophiles; AST = aspartate
aminotransférase; CMV = cytomégalovirus; DRESS = syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec
éosinophilie et symptômes systémiques; PCR = amplification en chaîne par polymérase; PPJ = pneumonie à
Pneumocystis jirovecii; SSJ = syndrome de Stevens-Johnson; NET = nécrolyse épidermique toxique; LNS = limite
normale supérieure
Remarque: toute suspension des doses pendant > 42 jours en raison d'une toxicité liée au traitement entraînera
l'arrêt définitif du traitement.

Patients âgés
Aucun ajustement posologique spécifique n'est nécessaire chez les patients âgés ( 65 ans) (voir
rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale
légère ou modérée. Aucune donnée sur l'insuffisance rénale sévère et terminale avec ou sans dialyse
n'est disponible (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la dose initiale n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance
hépatique de classe Child Pugh A, B et C (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité du duvélisib chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n'ont pas été établies.
Aucune donnée n'est disponible.
Il n'existe pas d'utilisation justifiée du duvélisib dans la population pédiatrique dans l'indication pour
la LLC et le LF.
Mode d'administration
Copiktra est destiné à une utilisation par voie orale et peut être pris au cours ou en dehors des repas.
Les gélules doivent être avalées entières. Il est conseillé aux patients de ne pas ouvrir, casser ni
mâcher les gélules.

4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Informations générales
La sécurité et l'efficacité du duvélisib après utilisation préalable de l'idélalisib n'ont pas été établies.
Infections
Des infections graves, voire mortelles, sont survenues chez des patients recevant du duvélisib. Les
infections graves les plus fréquentes étaient la pneumonie, la septicémie et les infections des voies
respiratoires inférieures. Le délai moyen d'apparition d'une infection de n'importe quel grade était de
3 mois, 75 % des cas survenant dans les 6 mois (voir rubrique 4.8).
Toute infection doit être traitée avant l'instauration du duvélisib. Les patients doivent être surveillés
pour détecter toute infection, y compris les signes et symptômes respiratoires, tout au long du
traitement. Il convient de conseiller aux patients de signaler rapidement toute nouvelle infection ou
toute aggravation d'une infection (voir le 1 concernant la prise en charge des infections).
Des pneumonies PPJ graves, y compris fatales, sont survenues chez des patients recevant du duvélisib.
La prophylaxie de la PPJ doit donc être administrée à tous les patients (voir le 1). Une réactivation du
CMV/infection par le CMV est survenue chez des patients prenant du duvélisib. Des antiviraux
prophylactiques doivent être envisagés pendant le traitement pour prévenir l'infection par le CMV, y
compris la réactivation du CMV (voir le 1).
Toute infection doit être traitée avant l'instauration du duvélisib. Les patients doivent être surveillés
pour détecter toute infection, y compris les signes et symptômes respiratoires, tout au long du
traitement. Il convient de conseiller aux patients de signaler rapidement toute nouvelle infection ou
toute aggravation d'une infection (voir le 1 concernant la prise en charge des infections).
La prophylaxie de la PPJ doit être assurée pendant le traitement par le duvélisib. Après la fin du
traitement par le duvélisib, la prophylaxie de la PPJ doit être poursuivie jusqu'à ce que la numération
absolue de lymphocytes T CD4+ soit supérieure à 200 cellules/µL.
Le traitement par duvélisib doit être suspendu chez les patients chez qui l'on suspecte une PPJ, de
quelque grade que ce soit, et interrompu si la PPJ est confirmée.
Des antiviraux prophylactiques doivent être envisagés pendant le traitement par le duvélisib pour
prévenir l'infection par le CMV, y compris la réactivation du CMV.
Diarrhée ou colite
Des diarrhées ou colites graves, y compris mortelles, sont survenues chez des patients recevant du
duvélisib. Le délai moyen d'apparition d'une diarrhée ou colite (de quelque grade que ce soit) était de
4 mois, 75 % des cas survenant dans les 8 mois. La durée moyenne de l'effet indésirable était de
0,5 mois. Il convient de conseiller aux patients de signaler rapidement toute nouvelle diarrhée ou toute
aggravation d'une diarrhée (voir le 1 concernant la prise en charge de la diarrhée) (voir rubrique 4.8).
Réactions cutanées


Des réactions cutanées graves, voire mortelles, sont survenues chez des patients recevant du duvélisib.
Les cas mortels comprenaient un syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et
symptômes systémiques (DRESS) et une nécrolyse épidermique toxique (NET). Le délai moyen
d'apparition d'une réaction cutanée (de quelque grade que ce soit) était de 3 mois, avec une durée
moyenne de l'effet indésirable de 1 mois (voir rubrique 4.8).
Les termes employés pour caractériser les réactions cutanées graves ont principalement été
«prurigineuses», «érythémateuses» ou «maculopapuleuses». Parmi les manifestations moins
fréquentes figurent l'exanthème, la desquamation, l'érythrodermie, l'exfoliation cutanée, la nécrose
des kératinocytes et l'éruption papuleuse. Il convient de conseiller aux patients de signaler rapidement
toute nouvelle réaction cutanée ou toute aggravation d'une réaction cutanée (voir le 1 concernant la
prise en charge des réactions cutanées). Tous les médicaments concomitants doivent être examinés et
tout médicament pouvant contribuer à l'effet indésirable doit être interrompu.

Pneumopathie
Des pneumopathies graves, voire mortelles, sans cause infectieuse apparente, sont survenues chez des
patients recevant du duvélisib. Le délai moyen d'apparition d'une pneumopathie (de quelque grade
que ce soit) était de 4 mois, 75 % des cas survenant dans les 9 mois (voir rubrique 4.8). La durée
moyenne de l'effet indésirable était de 1 mois, 75 % des cas ayant guéri dans un délai de 2 mois (voir
le 1 concernant la prise en charge de la pneumopathie).

Hépatotoxicité
Des élévations des taux d'ALT et/ou d'AST de grade 3 et 4 sont apparues chez les patients recevant du
duvélisib. Deux pour cent des patients ont présenté à la fois une ALT ou une AST supérieure à 3 fois
la LNS et une bilirubine totale supérieure à 2 fois la LNS. Le délai moyen d'apparition d'une élévation
des transaminases (de quelque grade que ce soit) était de 2 mois, la durée moyenne de l'effet
indésirable étant de 1 mois. La fonction hépatique doit être surveillée pendant le traitement par le
duvélisib, en particulier pendant les trois premiers mois du traitement, sur une base mensuelle. Cette
l'AST.
Neutropénie
Des neutropénies de grade 3 ou 4 sont survenues chez les patients recevant du duvélisib. Le délai
moyen d'apparition d'une neutropénie de grade 3 était de 2 mois, 75 % des cas survenant dans les
4 mois. La numération des neutrophiles doit être contrôlée au moins toutes les 2 semaines pendant les
2 premiers mois de traitement par le duvélisib.
Inducteurs du CYP3A4
L'exposition au duvélisib peut être réduite en cas d'administration concomitante avec des inducteurs
puissants du CYP3A. Comme une réduction des concentrations plasmatiques de duvélisib peut
entraîner une diminution de l'efficacité, l'administration concomitante de duvélisib avec des
inducteurs puissants du CYP3A doit être évitée (voir rubrique 4.5).
Substrats du CYP3A
Le duvélisib et son principal métabolite, IPI-656, sont des inhibiteurs puissants du CYP3A4. Ainsi, le
duvélisib a le potentiel d'interagir avec des médicaments qui sont métabolisés par le CYP3A, ce qui
peut entraîner une augmentation des concentrations sériques de l'autre produit (voir rubrique 4.5).
Lorsque le duvélisib est administré en concomitance avec d'autres médicaments, le résumé des
caractéristiques du produit (RCP) de l'autre médicament doit être consulté pour connaître les
recommandations relatives à l'administration concomitante avec les inhibiteurs du CYP3A4. Le
traitement concomitant par le duvélisib avec des substrats sensibles du CYP3A doit être évité et des
médicaments alternatifs moins sensibles à l'inhibition du CYP3A4 doivent être utilisés dans la mesure
du possible.
4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effets d'autres médicaments sur la pharmacocinétique du duvélisib
Inducteurs puissants et modérés du CYP3A4
L'administration concomitante de 600 mg de rifampicine, un puissant inducteur du CYP3A, une fois
par jour pendant 7 jours avec une dose unique de 25 mg de duvélisib par voie orale chez des adultes en
bonne santé (N = 13) a diminué la Cmax du duvélisib de 66 % et l'ASC de 82 %. L'administration
concomitante avec un puissant inducteur du CYP3A diminue l'aire sous la courbe (ASC) du duvélisib
(voir rubrique 5.2), ce qui peut réduire son efficacité. L'administration concomitante de duvélisib et de
puissants inducteurs du CYP3A4 (par ex., apalutamide, carbamazépine, enzalutamide, mitotane,
phénytoïne, rifampicine, millepertuis) doit être évitée.
L'administration concomitante de 200 mg d'étravirine, un inducteur modéré du CYP3A, deux fois par
jour pendant 10 jours, et d'une dose unique de 25 mg de duvélisib par voie orale chez des adultes en
bonne santé (N = 20) a diminué la Cmax du duvélisib de 16 % et l'ASC de 35 %. L'administration
concomitante de duvélisib et d'inducteurs modérés du CYP3A diminue l'ASC du duvélisib à moins de
1,5 fois et une réduction de la dose n'est pas recommandée. Des exemples d'inducteurs modérés du
CYP3A4 sont le bosentan, l'éfavirenz, l'étravirine, le phénobarbital et la primidone. Si un inducteur
modéré du CYP3A4 doit être utilisé, le patient doit être étroitement surveillé en raison d'un défaut
potentiel d'efficacité. Exemples: bosentan, éfavirenz, étravirine, phénobarbital, primidone.
Inhibiteurs puissants et modérés du CYP3A
L'administration concomitante d'un puissant inhibiteur du CYP3A, le kétoconazole (à raison de
200 mg deux fois par jour pendant 5 jours), et d'une dose orale unique de 10 mg de duvélisib chez des
adultes en bonne santé (N = 16) a augmenté la Cmax du duvélisib de 1,7 fois et l'ASC de 4 fois. En
raison de l'auto-inhibition du CYP3A4 en fonction du temps, la sensibilité du duvélisib aux inhibiteurs
modérés et puissants du CYP3A4 est diminuée à l'état d'équilibre. Sur la base de modélisations et de
duvélisib est estimée à ~1,6 fois à l'état d'équilibre chez les patients atteints d'un cancer lorsqu'il est
utilisé de façon concomitante avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que le kétoconazole et
l'itraconazole.
La dose de duvélisib doit être réduite à 15 mg deux fois par jour en cas d'administration concomitante
avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 (voir rubrique 4.2) (par exemple, kétoconazole, indinavir,
nelfinavir, ritonavir, saquinavir, clarithromycine, télithromycine, itraconazole, néfazodon, cobicistat,
voriconazole et posaconazole, et jus de pamplemousse).
La modélisation et la simulation PBPK n'ont estimé aucun effet cliniquement significatif sur les
expositions au duvélisib des inhibiteurs modérés du CYP3A4 utilisés de façon concomitante. Une
réduction de la dose de duvélisib n'est pas nécessaire en cas d'administration concomitante avec des
inhibiteurs modérés du CYP3A4 (voir rubrique 4.2) (par exemple, aprépitant, ciprofloxacine,
conivaptan, crizotinib, ciclosporine, diltiazem, dronédarone, érythromycine, fluconazole, fluvoxamine,
imatinib, tofisopam, vérapamil).
Effet du duvélisib sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
Substrats du CYP3A4
L'administration concomitante de doses multiples de duvélisib 25 mg 2 fois par jour pendant 5 jours et
d'une dose orale unique de 2 mg de midazolam, un substrat sensible du CYP3A4, chez des adultes en
bonne santé (N = 14), a augmenté l'ASC du midazolam de 4,3 fois et la Cmax de 2,2 fois. Des
simulations PBPK chez des patients atteints d'un cancer à l'état d'équilibre ont montré que la Cmax et
l'ASC du midazolam augmenteraient respectivement d'environ 2,5 et 5 fois. L'administration
concomitante de midazolam avec le duvélisib doit être évitée.
Le duvélisib et son principal métabolite, IPI-656, sont des inhibiteurs puissants du CYP3A4. Une
réduction de la dose du substrat du CYP3A4 doit être envisagée en cas d'administration concomitante
avec le duvélisib, en particulier pour les médicaments à indice thérapeutique étroit. Les patients
doivent être surveillés pour détecter les signes de toxicité du substrat sensible du CYP3A administré
de manière concomitante. Des exemples de substrats sensibles comprennent: alfentanil, avanafil,
buspirone, conivaptan, darifénacine, darunavir, ébastine, évérolimus, ibrutinib, lomitapide, lovastatine,
midazolam, naloxégol, nisoldipine, saquinavir, simvastatine, sirolimus, tacrolimus, tipranavir,
triazolam, vardénafil, budésonide, dasatinib, dronédarone, élétriptan, éplérénone, félodipine, indinavir,
lurasidone, maraviroc, quétiapine, sildénafil, ticagrelor, tolvaptan. Des exemples de substrats
modérément sensibles comprennent: alprazolam, aprépitant, atorvastatine, colchicine, éliglustat,
pimozide, rilpivirine, rivaroxaban, tadalafil. Cette liste n'est pas exhaustive et n'est fournie qu'à titre
indicatif. Le RCP de l'autre produit doit être consulté pour connaître les recommandations concernant
l'administration concomitante avec les inhibiteurs du CYP3A4 (voir rubrique 4.4).
Contraceptifs hormonaux
On ne sait pas actuellement si le duvélisib réduit l'efficacité des contraceptifs hormonaux. Par
conséquent, il convient de conseiller aux femmes utilisant des contraceptifs hormonaux d'utiliser une
deuxième méthode de contraception de type barrière (voir rubrique 4.6).
Inhibiteurs de la pompe à protons
L'analyse pharmacocinétique de population (POPPK) a montré que les inhibiteurs de la pompe à
protons (IPP) n'affectent pas l'exposition de Copiktra. Les IPP peuvent être administrés de manière
concomitante avec le duvélisib.

4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de données sur l'utilisation du duvélisib chez les femmes enceintes. Les études
effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la
il est préférable d'éviter l'utilisation de Copiktra pendant la grossesse.
Allaitement
On ne sait pas si le duvélisib et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour les
nourrissons allaités ne peut être exclu. L'allaitement doit être interrompu au cours du traitement avec
Copiktra et pendant au moins un mois après la dernière dose.
Fertilité
Il n'existe pas de données sur les effets du duvélisib sur la fertilité humaine. Des effets sur les
testicules ont été observés chez les rats, mais pas chez les singes.

4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Copiktra n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines.

4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (incidence 20 %) sont la diarrhée ou la colite,
la neutropénie, l'éruption cutanée, la fatigue, la pyrexie, la toux, les nausées, l'infection des voies
respiratoires supérieures, la pneumonie, les douleurs musculosquelettiques et l'anémie.
Les effets indésirables graves les plus fréquemment rapportés étaient la pneumonie, la colite et la
diarrhée.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés suite au traitement par duvélisib sont présentés par classe de système
d'organes et par fréquence dans le 2. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquent ( 1/10),
fréquent ( 1/100 à < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000 à < 1/100), rare ( 1/10 000 à < 1/1 000), très rare
(< 1/10 000), et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les
effets indésirables sont classés par ordre de gravité décroissant dans chaque catégorie de fréquence.

Tableau 2: Effets indésirables rapportés chez les patients atteints d'hémopathie maligne et
recevant du duvélisib (N=442)
Classe de système d'organes/terme
Tous grades
préférentiel ou effet indésirable
confondus
Grade 3 ou plus
Infections et infestations


Infection des voies respiratoires inférieures1
Très fréquent
Fréquent
Septicémie
Fréquent
Fréquent
Infections des voies respiratoires supérieures1
Très fréquent
Peu fréquent
Affections hématologiques et du système
lymphatique

Neutropénie1
Très fréquent
Très fréquent
Anémie1
Très fréquent
Très fréquent
Thrombopénie1
Très fréquent
Très fréquent
Troubles du métabolisme et de la nutrition


Perte d'appétit
Très fréquent
Peu fréquent
Affections du système nerveux


Maux de tête1
Très fréquent
Peu fréquent
Tous grades
préférentiel ou effet indésirable
confondus
Grade 3 ou plus
Affections respiratoires, thoraciques et
médiastinales


Dyspnée1
Très fréquent
Fréquent
Pneumopathie2
Fréquent
Fréquent
Toux1
Très fréquent
Peu fréquent
Affections gastro-intestinales


Diarrhée/colite3
Très fréquent
Très fréquent
Nausée1
Très fréquent
Peu fréquent
Vomissements
Très fréquent
Fréquent
Douleur abdominale1
Très fréquent
Fréquent
Constipation
Très fréquent
Peu fréquent
Affections de la peau et du tissu sous-cutané


Éruption cutanée4
Très fréquent
Fréquent
Prurit1
Fréquent
Peu fréquent
Affections musculosquelettiques et du tissu
conjonctif

Douleur musculosquelettique1
Très fréquent
Fréquent
Arthralgie
Très fréquent
Peu fréquent
Troubles généraux et anomalies au site
d'administration


Pyrexie
Très fréquent
Fréquent
Fatigue1
Très fréquent
Fréquent
Investigations


Augmentation de la lipase
Fréquent
Fréquent
Augmentation des transaminases5
Très fréquent
Fréquent
1 Terme groupé pour les réactions avec plusieurs termes préférentiels
2 La pneumopathie comprend les termes préférentiels: pneumonie, maladie pulmonaire interstitielle, infiltration pulmonaire
3 La diarrhée ou colite comprend les termes préférentiels: colite, entérocolite, colite microscopique, colite ulcéreuse, diarrhée,
diarrhée hémorragique
4 L'éruption cutanée comprend les termes préférentiels: dermatite (y compris allergique, exfoliative, périvasculaire),
érythème (y compris multiforme), éruption (y compris exfoliative, érythémateuse, folliculaire, généralisée, maculaire et
papuleuse, prurigineuse, pustuleuse), nécrolyse épidermique toxique et éruption cutanée toxique, syndrome
d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques, éruption médicamenteuse, syndrome de
Stevens-Johnson.
5 L'élévation des transaminases comprend les termes préférentiels suivants: augmentation de l'alanine aminotransférase,
augmentation de l'aspartate aminotransférase, augmentation des transaminases, hypertransaminasémie, lésion
hépatocellulaire, hépatotoxicité.
Remarque: toute suspension des doses pendant > 42 jours en raison d'une toxicité liée au traitement entraînera
l'arrêt définitif du traitement.
Description de certains effets indésirables
Infections
Les infections graves les plus fréquentes étaient la pneumonie, la septicémie et les infections des voies
respiratoires inférieures. Le délai moyen d'apparition d'une infection (de quelque grade que ce soit)
était de 3 mois (intervalle: 1 jour à 32 mois), avec 75 % des cas survenant dans les 6 mois. Les
infections doivent être traitées avant l'instauration du duvélisib. Il convient de conseiller aux patients
de signaler tout signe ou symptôme d'infection nouveau ou s'aggravant.
Pour en savoir plus sur la prise en charge des infections, voir les rubriques 4.2 (1) et 4.4.
Diarrhée et colite
Le délai moyen d'apparition d'une diarrhée ou colite (de quelque grade que ce soit) était de 4 mois
(intervalle: 1 jour à 33 mois), avec 75 % des cas survenant dans les 8 mois. La durée moyenne de
conseiller aux patients de signaler toute diarrhée nouvelle ou s'aggravant.
Pneumopathie non infectieuse
Le délai moyen d'apparition d'une pneumopathie (de quelque grade que ce soit) était de 4 mois
(intervalle: 9 jour à 27 mois), avec 75 % des cas survenant dans les 9 mois. La durée moyenne de
l'effet indésirable était de 1 mois, 75 % des cas ayant guéri dans un délai de 2 mois.
Le duvélisib doit être suspendu chez les patients qui présentent des signes et symptômes pulmonaires
nouveaux ou en progression tels que toux, dyspnée, hypoxie, infiltrats interstitiels à l'examen
radiologique, ou une baisse de plus de 5 % de la saturation en oxygène. Il convient d'évaluer
l'étiologie. Si la pneumopathie est infectieuse, les patients peuvent reprendre le traitement par
duvélisib à la dose précédente une fois l'infection, les signes et les symptômes pulmonaires disparus.
Réactions cutanées graves
Le délai moyen d'apparition d'une réaction cutanée (de quelque grade que ce soit) était de 3 mois
(intervalle: 1 jour à 29 mois; 75 % des cas: 6 mois), avec une durée moyenne de l'effet indésirable de
1 mois (intervalle: 1 jour à 37 mois; 75 % des cas: 2 mois). Les réactions cutanées graves comprennent
des éruptions cutanées, le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique
(NET) et le syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques
(DRESS).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.

4.9 Surdosage
En cas de surdosage, le patient doit être surveillé pour rechercher des signes de toxicité (voir
rubrique 4.8). En cas de surdosage, des mesures générales et un traitement de soutien doivent être mis
en place. Le patient doit être surveillé pour contrôler les signes et symptômes, les paramètres de
laboratoire et les signes vitaux.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: agents antinéoplasiques, inhibiteurs de la phosphatidylinositol 3-
kinase Pi3K, code ATC: L01EM04
Mécanisme d'action
Le duvélisib est un inhibiteur double de la phosphatidylinositol 3-kinase p110 (PI3K-) et de la
PI3K-. L'inhibition de la PI3K- réduit directement la prolifération et la survie des lignées de
cellules B malignes et des cellules tumorales primaires de la LLC, tandis que l'inhibition de la PI3K-
réduit l'activité des lymphocytes T CD4+ et des macrophages dans le microenvironnement tumoral
pour soutenir les cellules B malignes. À une dose de 25 mg deux fois par jour, les concentrations
plasmatiques du duvélisib peuvent ne pas être suffisamment élevées pour provoquer une inhibition
durable de la PI3K-, et la contribution de l'inhibition de la PI3K- à l'efficacité peut être limitée.
Électrophysiologie cardiaque

L'effet de doses multiples de duvélisib 25 et 75 mg deux fois par jour sur l'intervalle QT corrigé
(QTc) a été évalué chez des patients présentant des hémopathies malignes préalablement traitées.
Aucun allongement de l'intervalle QTc > 20 ms n'a été observé.
IPI-145-07
Une étude randomisée, multicentrique et ouverte (étude IPI-145-07) a comparé le duvélisib à
l'ofatumumab chez 319 patients adultes atteints de LLC (N = 312) ou de LL (N = 7) après au moins un
traitement antérieur. Les patients n'étaient pas éligibles à un traitement à base d'analogues de la purine
(selon les directives du National Comprehensive Cancer Network ou de la Société européenne
d'oncologie médicale), y compris une rechute 36 mois après un traitement par chimio-
immunothérapie à base de purine ou une rechute 24 mois après un traitement par monothérapie à
base de purine. Les patients qui avaient déjà reçu des inhibiteurs de la BTK ou de la PI3K ont été
exclus de l'essai. Aucun des patients recrutés n'a reçu de traitement antérieur par un inhibiteur de
BCL-2.
L'étude a randomisé les patients selon un ratio 1:1 pour recevoir soit du duvélisib 25 mg deux fois par
jour jusqu'à progression de la maladie ou atteinte d'une toxicité non acceptable, soit de l'ofatumumab
pendant 7 cycles. L'ofatumumab a été administré par voie intraveineuse à une dose initiale de 300 mg,
suivie une semaine plus tard de 2 000 mg une fois par semaine pendant 7 semaines, puis de 2 000 mg
une fois par mois pendant 4 mois supplémentaires. Le traitement par ofatumumab au-delà de 7 cycles
n'était pas autorisé et aucun patient n'a reçu plus de 7 cycles d'ofatumumab.
Dans la population globale de l'étude (160 patients ont été randomisés pour le duvélisib, 159 pour
l'ofatumumab), l'âge moyen des patients était de 69 ans (intervalle: 39 à 90 ans), 68 % des patients
avaient plus de 65 ans, 60 % étaient des hommes et 92 % avaient un statut de performance ECOG
(Eastern Cooperative Oncology Group) de 0 ou 1. 61 % des patients avaient un stade de Rai I, et
39 % un stade de Binet B. Le pourcentage de patients présentant une IGHV (chaîne lourde d'Ig V-
111) non mutée était de 71 %. Trente-huit pour cent (38 %) ont reçu 1 ligne antérieure de traitement et
62 % ont reçu 2 lignes antérieures ou plus. Quatre-vingt-quatorze pour cent (94 %) des patients ont
reçu un traitement antérieur par alkylateur, 38 % des patients ayant reçu un traitement antérieur par
bendamustine; 80 % des patients ont reçu un traitement antérieur par rituximab. 60 % des patients du
bras duvélisib et 71 % des patients du bras ofatumumab avaient déjà reçu un traitement à base
d'analogues de la purine (mais n'étaient pas réfractaires au sens de l'IwCLL). Au début de l'étude,
46 % des patients présentaient au moins une tumeur 5 cm, 24 % des patients avaient une délétion 17p
documentée, 32 % des patients présentaient une délétion 17p documentée et/ou une mutation TP53, et
23 % avaient une délétion 11q documentée. Le délai moyen à partir du diagnostic initial était de 7 ans
(intervalle: 0,3 à 34,7 ans). Le délai moyen à partir du diagnostic le plus récent de rechute/maladie
réfractaire était de 2,4 mois (intervalle: 0,2 à 80,2 mois). Le délai moyen à partir du traitement
systémique le plus récent était de 19,5 mois (intervalle: 0,5 à 148,8 mois).
Au cours du traitement randomisé, la durée moyenne d'exposition au duvélisib était de 12 mois
(intervalle: 0,2 à 37), 72 % des patients ayant reçu du duvélisib pendant au moins 6 mois et 49 % ayant
reçu du duvélisib pendant au moins 12 mois. La durée moyenne d'exposition à l'ofatumumab était de
5 mois (intervalle: < 0,1 à 6).
L'autorisation de Copiktra repose sur l'analyse de l'efficacité et de la sécurité des patients ayant reçu
au moins deux lignes de traitement antérieures, où le rapport bénéfice/risque est apparu plus important
dans cette population plus lourdement prétraitée que dans la population globale de l'essai.
Dans ce sous-ensemble de patients ayant reçu au moins 2 lignes de traitement antérieures (95
randomisés pour le duvélisib, 101 pour l'ofatumumab), l'âge moyen des patients était de 69 ans
(intervalle: 40 à 90 ans), 70 % des patients avaient plus de 65 ans, 59 % étaient des hommes et 88 %
avaient un statut de performance ECOG de 0 ou 1. 62% des patients avaient un stade de Rai I, et
38 % un stade de Binet B. Le pourcentage de patients présentant une IGHV (chaîne lourde d'Ig V-
111) non mutée était de 69 %. Quarante-six pour cent (46 %) ont reçu 2 lignes antérieures de
traitement et 54 % ont reçu 3 lignes antérieures ou plus. Quatre-vingt-seize pour cent (96 %) des
patients ont reçu un traitement antérieur par alkylateur, 51 % des patients ayant reçu un traitement
antérieur par bendamustine; 86 % des patients ont reçu un traitement antérieur par rituximab. 70 % des
patients du bras duvélisib et 77 % des patients du bras ofatumumab avaient déjà reçu un traitement à
base d'analogues de la purine (mais n'étaient pas réfractaires au sens de l'IwCLL). Au début de
17p documentée, 31 % des patients présentaient une délétion 17p documentée et/ou une mutation
TP53, et 27 % avaient une délétion 11q documentée. Le délai moyen à partir du diagnostic initial était
de 8 ans (intervalle: 0,9 à 34,7 ans). Le délai moyen à partir du diagnostic le plus récent de
rechute/maladie réfractaire était de 2,6 mois (intervalle: 0,2 à 69 mois). Le délai moyen à partir du
traitement systémique le plus récent était de 15,5 mois (intervalle: 0,5 à 107,2 mois).
Au cours du traitement randomisé, la durée moyenne d'exposition au duvélisib était de 13 mois
(intervalle: 0,2 à 37), 80 % des patients ayant reçu du duvélisib pendant au moins 6 mois et 52 % en
ayant reçu pendant au moins 12 mois. La durée moyenne d'exposition à l'ofatumumab était de 5 mois
(intervalle: < 0,1 à 6).
L'efficacité était basée sur le critère principal de survie sans progression (SSP), évalué par un comité
d'examen indépendant (CEI). Les patients des deux bras devaient continuer à être suivis pour évaluer
la progression de la maladie après l'arrêt du traitement randomisé jusqu'à l'instauration d'un
traitement anticancéreux ultérieur. Les autres mesures de l'efficacité comprenaient le taux de réponse
global. Les critères d'efficacité du taux de réponse globale et de la survie globale ont été désignés
comme des critères d'efficacité secondaires clés et ne devaient être testés séquentiellement que si le
critère d'efficacité primaire de la SSP était significatif.
Les résultats sont présentés dans le Tableau 3 et la 1 concernant le sous-ensemble des patients ayant
reçu au moins deux traitements antérieurs.

Tableau 3: Efficacité dans la LLC après au moins deux traitements antérieurs (IPI-145-07)
Résultat

Duvélisib N = 95
Ofatumumab N = 101
SSP par CEI
SSP moyenne (IC à 95 %), moisa 16,4 (12,0, 20,5)
9,1 (7,9, 10,7)
Rapport de risque (IC à 95 %), b
Duvélisib/ofatumumab
0,4 (0,27, 0,59)
valeur-p
< 0,0001
Taux de réponse par CEI
ORR, n (%)c (IC à 95 %)
75 (78,9) (70,7, 87,1)
39 (38,6) (29,1, 48,1)
CR, n (%)
0
0
PR, n (%)
75 (78,9)
39 (38,6)
valeur-p
< 0,0001
Survie globale (SGd)
SG moyenne (IC à 95 %), moisa 45,2 (35,9, 59,7)
46,9 (33,3, 75,0)
Rapport de risque (IC à 95 %), b 1,1 (0,7, 1,6)
Duvélisib/Ofatumumab valeur-p 0,6065
Abréviations: IC = intervalle de confiance; CR = réponse complète; CEI = Comité d'examen indépendant; SSP = survie sans
progression; PR = réponse partielle;
a Estimation de Kaplan-Meier
b Modèle de risques proportionnels de Cox stratifié utilisant les strates de randomisation telles qu'utilisées pour la
randomisation.
c IWCLL ou critères de réponse révisés de l'IWG, avec modification pour la lymphocytose liée au traitement.
d L'analyse de la SG comprend les données des sujets qui ont reçu de l'ofatumumab au cours de l'étude et qui ont ensuite
reçu du duvélisib pendant une étude d'extension, sur la base d'une analyse en intention de traiter. Les sujets des deux bras ont
continué à être suivis pour la SG après l'arrêt du traitement randomisé, indépendamment des traitements ultérieurs reçus. La
SG a été mise à jour en fonction de la dernière analyse effectuée, où l'ensemble des sujets étaient hors étude.

les patients ayant reçu au moins deux traitements antérieurs - (IPI-145-07)
Résultat par CEI
Duvélisib
Ofatumumab
Délétion 17p/mutation TP53
N = 29
N=30
SSP moyenne (IC à 95 %), moisa
12,8 (8,9, 22,1)
8,7 (5,3, 12,6)
Rapport de risque (IC à 95 %), b
Duvélisib/ofatumumab
0,36 (0,18, 0,72)
ORR, (IC à 95 %)c
72,4 (56,1, 88,7)
36,7 (19,4, 53,9)
Âge 65 ans
N=68
N=69
SSP moyenne (IC à 95 %), moisa
16,4 (10,4, 24,0)
9,2 (8,7, 10,8)
Rapport de risque (IC à 95 %), b
Duvélisib/ofatumumab
0,38 (0,24, 0,61)
ORR, (IC à 95 %)c
77,9 (68,1, 87,8)
39,1 (27,6, 50,6)
IGHV non mutée
N=65
N=70
SSP moyenne (IC à 95 %), moisa
17,4 (12,0, 24,0)
9,0 (7,3, 10,7)
Rapport de risque (IC à 95 %), b
Duvélisib/ofatumumab
0,27 (0,17, 0,45)
ORR, (IC à 95 %)c
86,2 (77,8, 94,6)
40 (28,5, 51,5)
Abréviations: IC = intervalle de confiance; CEI = Comité d'examen indépendant; SSP = survie sans progression
a Estimation de Kaplan-Meier
b Modèle de risques proportionnels de Cox non stratifié
c IWCLL ou critères de réponse révisés de l'IWG, avec modification pour la lymphocytose liée au traitement.

Figure 1: Courbe de Kaplan-Meier de la SSP par CEI chez les patients ayant reçu au moins
deux traitements antérieurs (IPI-145-07)
n
Traitement
Censuré
sio
Copiktra 25 mg 2x/jour (N= 95)
res
Ofatumumab (N= 101)
og
n
s pr
sa
survie
de
bilité
Proba
Nombre à risque
Durée (mois)
Copiktra
Ofatumumab

Efficacité clinique dans le lymphome folliculaire récidivant ou réfractaire (LF)
IPI-145-06
L'efficacité du duvélisib chez les patients atteints de LF précédemment traités repose sur un essai
multicentrique à un seul bras (étude IPI-145-06). Dans cette étude, le duvélisib 25 mg deux fois par
jour a été administré à 129 patients atteints de lymphome non hodgkinien indolent à cellules B (iNHL,
dont: LF, n = 83; LL, n = 28; et lymphome de la zone marginale [MZL], n = 18) réfractaires au
comme étant moins qu'une rémission partielle ou une rechute dans les 6 mois suivant la dernière dose.
L'essai excluait les patients présentant un LF de grade 3b, une transformation à grandes cellules, une
greffe allogène antérieure et une exposition antérieure à un inhibiteur de la PI3K ou à un inhibiteur de
la tyrosine kinase de Bruton.
L'âge moyen était de 65 ans (intervalle: 30 à 90 ans) avec 50 % de sujets âgés de plus de 65 ans et
14 % de sujets âgés de 75 ans ou plus, 68 % étaient des hommes et 40 % avaient une maladie
volumineuse évaluée au début de l'étude (lésion cible 5 cm). Les patients avaient reçu en moyenne
3 lignes de traitement antérieures (intervalle: 1 à 18), 96 % étant réfractaires à leur dernier traitement
et 77 % étant réfractaires à 2 lignes de traitement antérieures ou plus. Quatre-vingt-dix-huit pour cent
(98 %) des patients étaient réfractaires au rituximab et 91 % étaient réfractaires à un agent alkylant. La
plupart des patients (environ 75 %) ont connu une rechute précoce (absence de réponse au traitement,
maladie progressive ou délai avant le prochain traitement inférieur à 2 ans) après leur premier
traitement. Le délai moyen depuis le diagnostic initial était de 4,5 ans (intervalle de 4 mois à 27 ans).
La plupart des patients (95 %) avaient un statut de performance ECOG de 0 ou 1.
La durée moyenne d'exposition au duvélisib était de 7 mois (intervalle: 0,4 à 45,5), 53 % des patients
ayant reçu du duvélisib pendant au moins 6 mois et 26 % ayant reçu du duvélisib pendant au moins
12 mois.
L'efficacité était basée sur le critère principal du taux de réponse global. Les critères d'évaluation
secondaires étaient la survie sans progression, la durée de la réponse évaluée par un CEI et la survie
globale (Tableau 5).

Tableau 5: Efficacité chez les patients atteints de LF (IPI-145-06) récidivant ou réfractaire
ayant reçu au moins deux traitements antérieurs
Critère d'évaluation

LF
N = 73
ORR, n (%)a
29 (40)
IC à 95 %
31 (54)
CR, n (%)
0
PR, n (%)
29 (40)
Durée de réponse
Intervalle, mois
0,0+ à 41,9
DOR médiane (IC à 95 %), moisb
10,01 (6,3, SE)
Abréviations: IC = intervalle de confiance; CR = réponse complète; CEI = Comité d'examen indépendant; ORR = taux de
réponse global; PR = réponse partielle
a Par CEI selon les critères du groupe de travail international révisés
b Estimation de Kaplan-Meier
+ Indique l'observation censurée
Patients âgés
Les essais cliniques sur le duvélisib ont inclus 270 patients (61 %) âgés de 65 ans et plus et 104 (24 %)
âgés de 75 ans et plus. Aucune différence majeure en termes d'efficacité ou de sécurité n'a été
observée entre les patients âgés de moins de 65 ans et les patients âgés de 65 ans et plus. Aucun
ajustement posologique spécifique n'est nécessaire chez les patients âgés ( 65 ans) (voir
rubrique 5.2).
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les
résultats d'études réalisées avec le duvélisib pour le traitement des tumeurs malignes à cellules B
matures dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique de la naissance à moins de 18 ans
(voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).

L'exposition au duvélisib a augmenté de manière proportionnelle à la dose sur une gamme de doses
allant de 8 mg à 75 mg (0,3 à 3 fois la dose recommandée) après administration d'une dose unique. La
proportionnalité de la dose n'a pas été établie après des doses multiples.
À l'état d'équilibre après l'administration de 25 mg deux fois par jour de duvélisib chez les patients, la
moyenne géométrique (CV%) de la concentration maximale (Cmax) était de 1,5 (64 %) µg/mL et l'ASC
était de 7,9 (77 %) µg·h/mL.

Absorption
La biodisponibilité absolue de 25 mg de duvélisib après une dose orale unique chez des volontaires
sains était de 42 %. Le délai moyen pour atteindre la concentration maximale (Tmax) a été observé au
bout d'1 ou 2 heures chez les patients.

Effet des aliments

Le duvélisib peut être administré sans tenir compte de l'alimentation. L'administration d'une dose
unique de duvélisib avec un repas riche en graisses (les graisses représentaient environ 50 % du
contenu calorique total du repas) a diminué la Cmax d'environ 37 % et l'ASC d'environ 6 % par rapport
à des conditions de jeûne.
Distribution
La liaison protéique du duvélisib est supérieure à 95 %. Le rapport sang/plasma moyen était de 0,5. La
moyenne géométrique (CV%) du volume apparent de distribution à l'état d'équilibre (Vss/F) est de
28,5 L (62 %).
Biotransformation
Le duvélisib est principalement métabolisé par le cytochrome P450 (CYP3A4). Le principal
métabolite est IPI-656, qui est pharmacologiquement inactif aux niveaux d'exposition cliniquement
observés.
Élimination
La moyenne géométrique (CV%) de la clairance systémique apparente à l'état d'équilibre est de
4,2 L/h (56 %) chez les patients présentant un lymphome ou une leucémie. La moyenne géométrique
(CV%) de la demi-vie d'élimination du duvélisib est de 4,7 heures (57 %) pendant les 0-8 heures
suivant l'administration.
Excrétion
Après une dose orale unique de 25 mg de duvélisib radiomarqué, 79 % de la radioactivité a été
excrétée dans les fèces (11 % sous forme inchangée) et 14 % dans les urines (1 % sous forme
inchangée). Ces données ont été déterminées chez des sujets sains.
Études d'interactions médicamenteuses in vitro
Le duvélisib est un substrat de la P-glycoprotéine (P-gp) et de la protéine résistante au cancer du sein
(BCRP). Le duvélisib est fortement absorbé après administration par voie orale et, par conséquent,
aucun effet cliniquement pertinent des inhibiteurs de la P-gp et de la BCRP n'est attendu.
Les études in vitro combinées aux données pharmacologiques humaines in vivo suggèrent que les
interactions médicamenteuses cliniquement pertinentes du duvélisib et de son principal métabolite IPI-
656 avec les substrats de l'OAT1, de l'OAT3, de l'OCT1, de l'OCT2, de l'OATP1B1, de l'OATP1B3,
de la BCRP ou de la P-gp sont peu probables. Par conséquent, les études d'interaction avec la Pgp, la
BCRP et le CYP2C8 ne sont pas considérées comme nécessaires.
CYP3A4 ainsi que des inhibiteurs du CYP3A4 dépendant du métabolisme (veuillez vous référer à la
rubrique 4.5). Les simulations ont indiqué qu'à des doses suprathérapeutiques, le duvélisib peut être un
inhibiteur léger du CYP2C8, ce qui est considéré comme peu susceptible d'entraîner des interactions
cliniquement pertinentes.
Populations spécifiques
L'âge (18 à 90 ans), le sexe, la race, l'insuffisance rénale (clairance de la créatinine 23 à 80 mL/min),
l'insuffisance hépatique (classe A, B et C de Child Pugh) et le poids corporel (40 à 154 kg) n'ont pas
eu d'effet cliniquement significatif sur l'exposition au duvélisib.
La pharmacocinétique du duvélisib a été très variable chez les sujets atteints d'insuffisance hépatique
modérée et sévère. La moyenne géométrique de l'ASC0- du duvélisib chez les sujets atteints
d'insuffisance hépatique légère, modérée et sévère était inférieure (à moins de 20 %) par rapport à
l'exposition observée chez les sujets sains. Elle représentait 89 %, 94 % et 81 % de l'exposition
observée chez les sujets sains et n'est pas considérée comme cliniquement significative. Les
expositions chez les sujets modérément et sévèrement atteints étaient très variables (CV% 46 - 67 %)
et les effets indésirables doivent faire l'objet d'une surveillance attentive chez ces patients (voir
rubrique 4.4).
Les expositions obtenues chez les patients atteints de cancer étaient environ 2 fois plus élevées que les
expositions observées chez les sujets sains.

5.3 Données de sécurité préclinique
Dans les études de toxicité à doses répétées chez le rat et le singe cynomolgus, les effets indésirables
étaient principalement liés à un effet pharmacologique accentué attendu, notamment des effets
indésirables sur les tissus lymphoïdes, la moelle osseuse et les paramètres hématologiques lors
d'expositions à la fraction libre de duvélisib 8 à 16 fois supérieures, correspondant à à une dose de
fraction totale de duvélisib 2 à 11 fois supérieure à la dose maximale recommandée chez l'homme
(MRHD) de 25 mg deux fois par jour.
Le duvélisib n'a pas causé de lésions génétiques dans les tests in vitro ou in vivo.
Dans les études de détermination des doses et les études pivots concernant la toxicité sur le
développement embryofoetal chez le rat et le lapin, le duvélisib (fraction libre) a induit une toxicité sur
le développement embryofoetal uniquement à des marges d'exposition plasmatique libres > 25 fois la
dose de 25 mg deux fois par jour chez l'homme (MRHD), ce qui correspond à 4 à 5 fois les
concentrations plasmatiques totales.
Aucune étude de fertilité n'a été menée avec le duvélisib. Des effets histologiques ont été observés
chez les rats mâles et femelles dans les études de toxicité à doses répétées et comprenaient, chez les
mâles, les testicules (atrophie de l'épithélium séminifère, diminution du poids, testicules mous) et
l'épididyme (petite taille, oligo/aspermie) et, chez les femelles, l'ovaire (diminution du poids) et
l'utérus (atrophie).
Aucune étude de cancérogénicité n' été réalisée avec le duvélisib.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Contenu de la gélule
Dioxyde de silicium colloïdal
Crospovidone
Stéarate de magnésium
Enveloppe de la gélule
Gélatine
Dioxyde de titane (E 171)
Oxyde de fer rouge (E 172)
Encre d'imprimerie noire
Gomme-laque
Oxyde de fer noir (E 172)
Propylène glycol
Hydroxyde d'ammonium

6.2 Incompatibilités
Sans objet.

6.3 Durée de conservation
Copiktra 15 mg, gélules
4 ans
Copiktra 25 mg, gélules
5 ans

6.4 Précautions particulières de conservation
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
À conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de la lumière.

6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur

Copiktra 15 mg, gélules
PVC-PE-PCTFE à l'épreuve des enfants / Plaquettes thermosoudées en aluminium.
Présentation: Boîte de 28 jours contenant 56 gélules (2 plaquettes thermosoudées de 28 gélules
chacune).
Copiktra 25 mg, gélules
PVC-PE-PCTFE à l'épreuve des enfants / Plaquettes thermosoudées en aluminium.
Présentation: Boîte de 28 jours contenant 56 gélules (2 plaquettes thermosoudées de 28 gélules
chacune).

6.6 Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Secura Bio Limited
32 Molesworth Street
Dublin 2
Irlande
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1542/001
EU/1/21/1542/002
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation: 19 mai 2021
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.


ANNEXE II

A.
FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION
DES LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT


Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Millmount Healthcare Limited (raison commerciale: PCI Pharma Services)
Block-7, City North Business Campus
Stamullen, Co. Meath, K32 YD60
Irlande
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I: résumé des caractéristiques du
produit, rubrique 4.2).
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater,
paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web
européen des médicaments.
Le titulaire soumet le premier PSUR pour ce médicament dans un délai de 6 mois suivant
l'autorisation.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
·
Plan de gestion des risques (PGR)

Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l'autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
· à la demande de l'Agence européenne des médicaments;
· dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.

ANNEXE III

ÉTIQUETAGE ET NOTICE


A. ÉTIQUETAGE


EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Copiktra 15 mg, gélules
duvélisib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 15 mg de duvélisib (sous forme de monohydrate)
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
56 gélules (2 plaquettes thermosoudées de 28 gélules chacune)
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
À conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

MARCHÉ
Secura Bio Limited
32 Molesworth Street
Dublin 2
Irlande
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1542/001
13. NUMÉRO DU LOT

Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE


15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Copiktra 15 mg, gélules
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN


INDICATIONS DEVANT FIGURER SUR L'ENVELOPPE EXTÉRIEURE CONTENANT LA
PLAQUETTE THERMOSOUDÉE

ENVELOPPE EXTÉRIEURE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Copiktra 15 mg, gélules
duvélisib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 15 mg de duvélisib (sous forme de monohydrate).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.

1. Appuyez et maintenez ici

Appuyez
Tirez

INSTRUCTIONS D'OUVERTURE
1. Appuyez délicatement sur l'ouverture avec le pouce et maintenez-la enfoncée.
2. Sortez la plaquette contenant les médicaments.
3. Trouvez le bon comprimé quotidien sur la plaquette thermosoudée, appuyez dessus et prenez le
comprimé.
4. Pour fermer, faites glisser la plaquette thermosoudée à l'intérieur de l'emballage.

2. Tirez ici

MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
À conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Secura Bio Limited
32 Molesworth Street
Dublin 2
Irlande
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1542/001
13. NUMÉRO DU LOT

Lot:
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE


15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l'information en Braille acceptée.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

THERMOSOUDÉS

PLAQUETTE THERMOSOUDÉE

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

Copiktra 15 mg, gélules
duvélisib
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Secura Bio Limited
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE


EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Copiktra 25 mg, gélules
duvélisib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 25 mg de duvélisib (sous forme de monohydrate).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
56 gélules (2 plaquettes thermosoudées de 28 gélules chacune)
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C. À conserver dans l'emballage d'origine à l'abri
de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

MARCHÉ
Secura Bio Limited
32 Molesworth Street
Dublin 2
Irlande
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1542/002
13. NUMÉRO DU LOT

Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE


15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Copiktra 25 mg, gélules
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN


INDICATIONS DEVANT FIGURER SUR L'ENVELOPPE EXTÉRIEURE CONTENANT LA
PLAQUETTE THERMOSOUDÉE

ENVELOPPE EXTÉRIEURE
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Copiktra 25 mg, gélules
duvélisib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 25 mg de duvélisib (sous forme de monohydrate).
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
28 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.

1. Appuyez et maintenez ici

Appuyez
Tirez

INSTRUCTIONS D'OUVERTURE
1. Appuyez délicatement sur l'ouverture avec le pouce et maintenez-la enfoncée.
2. Sortez la plaquette contenant les médicaments.
3. Trouvez le bon comprimé quotidien sur la plaquette thermosoudée, appuyez dessus et prenez le
comprimé.
4. Pour fermer, faites glisser la plaquette thermosoudée à l'intérieur de l'emballage.

2. Tirez ici

MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C. À conserver dans l'emballage d'origine à l'abri
de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Secura Bio Limited
32 Molesworth Street
Dublin 2
Irlande
12. NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/21/1542/002
13. NUMÉRO DU LOT

Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE


15. INDICATIONS D'UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l'information en Braille acceptée.

18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

THERMOSOUDÉS

PLAQUETTES THERMOSOUDÉES

1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

Copiktra 25 mg, gélules
duvélisib
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Secura Bio Limited
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT<CODES DON ET PRODUIT>
Lot
5.
AUTRE


B. NOTICE

Copiktra 15 mg, gélules

Copiktra 25 mg, gélules
duvélisib
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.

Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s'applique
aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice?
1. Qu'est-ce que Copiktra et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Copiktra
3. Comment prendre Copiktra
4. Quels sont les effets indésirables éventuels?
5. Comment conserver Copiktra
6. Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que Copiktra et dans quels cas est-il utilisé
Copiktra est un médicament anticancéreux qui contient la substance active duvélisib. Il agit en
bloquant les effets des enzymes nécessaires à la croissance et à la survie des lymphocytes B (un type
de globules blancs). Ces enzymes sont hyperactives dans certains globules blancs cancéreux et, en les
bloquant, Copiktra peut tuer et réduire le nombre de lymphocytes B cancéreux.
Copiktra est utilisé pour le traitement des cancers des lymphocytes B appelés
· leucémie lymphoïde chronique (ou lymphome à petits lymphocytes)
· leucémie folliculaire.
Dans ces maladies, les lymphocytes B se multiplient trop rapidement et vivent trop longtemps, de
sorte qu'ils sont trop nombreux dans le sang ou les ganglions lymphatiques. Copiktra est utilisé
lorsque les patients ont déjà reçu au moins 2 autres traitements qui n'ont pas fonctionné ou qui ne
fonctionnent plus.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Copiktra

Ne prenez jamais Copiktra
- si vous êtes allergique au duvélisib ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament
(mentionnés dans la rubrique 6).
En cas de doute, adressez-vous à votre médecin avant de prendre Copiktra.

Avertissements et précautions
Consultez votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre Copiktra,
-
si vous avez une infection. Elle doit être traitée avant de commencer à prendre Copiktra;
si vous avez des problèmes intestinaux;
-
si vous avez des problèmes pulmonaires ou respiratoires.
Infections
Les infections sont fréquentes pendant le traitement par Copiktra; elles peuvent être graves et entraîner
la mort. Informez immédiatement votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous avez
de la fièvre, des frissons ou d'autres signes d'infection pendant le traitement par Copiktra. Votre
médecin peut vous prescrire un autre médicament pendant que vous prenez Copiktra, de façon à
prévenir certains types d'infection.
Diarrhée ou inflammation de l'intestin
Une diarrhée ou une inflammation de l'intestin (colite) est fréquente pendant le traitement par
Copiktra; ce symptôme peut être grave et entraîner la mort. Informez immédiatement votre médecin ou
votre pharmacien si vous avez une nouvelle diarrhée ou si elle s'aggrave, si vous évacuez du mucus ou
du sang en allant aux toilettes, ou si vous avez des douleurs abdominales (dans la région de l'estomac)
intenses. Votre médecin ou votre pharmacien doit vous prescrire un médicament pour soulager votre
diarrhée et vous examiner au moins une fois par semaine. Si votre diarrhée est grave ou si les
médicaments antidiarrhéiques ne sont pas efficaces, vous pouvez avoir besoin d'un médicament à base
de stéroïdes.
Réactions cutanées
Copiktra peut provoquer des éruptions cutanées et d'autres réactions cutanées qui peuvent être graves
et entraîner la mort. Informez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien si vous présentez
une nouvelle éruption cutanée ou une aggravation de celle-ci, ou d'autres réactions cutanées pendant le
traitement par Copiktra, notamment:
-
des plaies ou des ulcères douloureux sur la peau, les lèvres ou dans la bouche
-
une éruption cutanée sévère avec vésicules ou desquamation
-
une éruption cutanée s'accompagnant de démangeaisons
-
une éruption cutanée s'accompagnant de fièvre
Votre médecin peut être amené à vous prescrire des médicaments, notamment un médicament à base
de stéroïdes, pour traiter votre éruption cutanée ou d'autres réactions cutanées.
Inflammation des poumons
Copiktra peut provoquer une inflammation des poumons qui peut être grave et entraîner la mort.
Informez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien si vous avez une toux nouvelle ou qui
s'aggrave ou des difficultés à respirer. Votre médecin peut effectuer des tests pour contrôler vos
poumons si vous présentez des problèmes respiratoires. Votre médecin peut vous traiter avec un
médicament à base de stéroïdes si vous développez une inflammation des poumons qui n'est pas due à
une infection.
Augmentation du taux des enzymes hépatiques
Copiktra peut provoquer des anomalies dans votre bilan hépatique sanguin. Votre médecin recherchera
des problèmes hépatiques pendant votre traitement par Copiktra. Informez immédiatement votre
médecin si vous présentez des symptômes de problèmes hépatiques, notamment un jaunissement de la
peau ou du blanc des yeux (jaunisse), des douleurs abdominales, des ecchymoses ou des saignements
plus fréquents que la normale.
Numération globulaire
Une faible numération des globules blancs (neutropénie) et une diminution des globules rouges
(anémie ou ischémie) peuvent survenir chez les patients traités par Copiktra. Ces deux phénomènes
peuvent être graves. Votre médecin contrôlera régulièrement votre numération globulaire. Informez
immédiatement votre médecin si vous avez de la fièvre ou des signes d'infection, si vous vous sentez
fatigué ou étourdi, ou si vous avez des maux de tête.

Si vous présentez l'un des effets indésirables graves mentionnés ci-dessus pendant le traitement par
Copiktra, votre médecin peut interrompre votre traitement, modifier votre dose de Copiktra ou arrêter
complètement votre traitement par Copiktra.
Veillez à ne pas administrer ce médicament aux enfants et aux adolescents de moins de 18 ans car il
n'a pas été étudié dans cette tranche d'âge.

Autres médicaments et Copiktra
Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez, avez récemment pris
ou pourriez prendre tout autre médicament. En effet, Copiktra peut affecter le mode d'action de
certains autres médicaments et certains autres médicaments peuvent affecter le mode d'action de
Copiktra.
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez l'un des médicaments suivants:
·
alfentanil, fentanyl, méthadone, buprénorphine/naloxone, des antalgiques
·
alfuzosine, un médicament utilisé pour traiter une hypertrophie de la prostate
·
amiodarone, bépridil, disopyramide, lidocaïne, quinidine, des médicaments utilisés pour
traiter les problèmes cardiaques
·
amlodipine, diltiazem, félodipine, nicardipine, nifédipine, vérapamil, des médicaments
utilisés pour traiter l'hypertension artérielle et les problèmes cardiaques
·
amprénavir, atazanavir, darunavir, éfavirenz, étravirine, fosamprénavir, indinavir,
lopinavir, nelfinavir, ritonavir, saquinavir, des médicaments utilisés pour traiter les
infections par le VIH
·
aprépitant, un anti-émétique
·
bocéprévir, télaprévir, des médicaments utilisés pour traiter l'hépatite C
·
bosentan, un médicament utilisé pour traiter l'hypertension pulmonaire, une maladie des
poumons qui rend la respiration difficile
·
budésonide, fluticasone, des médicaments à base de stéroïdes utilisés pour traiter le rhume
des foins et l'asthme, et
salmétérol, utilisé pour traiter l'asthme
·
buspirone, clorazépate, diazépam, estazolam, flurazépam, zolpidem, des médicaments
utilisés pour traiter les troubles du système nerveux
·
carbamazépine, méphénytoïne, phénytoïne, des médicaments utilisés pour prévenir les
convulsions
·
ciclosporine, sirolimus, tacrolimus, des médicaments utilisés pour prévenir le «rejet
d'organe» après une greffe
·
ciprofloxacine, clarithromycine, érythromycine, nafcilline, télithromycine, des
médicaments utilisés pour traiter les infections bactériennes
·
cisapride, un médicament utilisé pour soulager certains problèmes d'estomac
·
colchicine, un médicament utilisé pour traiter la goutte
·
conivaptan,, un médicament utilisé pour traiter les problèmes cardiaques
·
dabigatran, warfarine, des médicaments utilisés pour prévenir la formation de caillots
sanguins
·
dasatinib, imatinib, nilotinib, paclitaxel, vinblastine, vincristine, des médicaments utilisés
pour traiter le cancer
·
dihydroergotamine, ergotamine, des anti-migraineux
·
fluconazole, itraconazole, kétoconazole, posaconazole, voriconazole, des médicaments
utilisés pour traiter les infections fongiques
·
midazolam, triazolam, lorsqu'ils sont pris par voie orale pour vous aider à dormir ou
soulager l'anxiété
·
modafinil, un médicament utilisé pour traiter la somnolence excessive
·
contraceptifs hormonaux oraux ou implantés, utilisés pour prévenir une grossesse
·
pimozide, un médicament utilisé pour traiter les pensées ou les sentiments anormaux
·
quétiapine,, un médicament utilisé pour traiter la schizophrénie, les troubles bipolaires et les
troubles dépressifs majeurs
·
rifabutine, rifampicine, des médicaments utilisés pour traiter les infections bactériennes, y
compris la tuberculose
·
sildénafil, tadalafil, des médicaments utilisés pour traiter l'impuissance et l'hypertension
pulmonaire, une maladie des poumons qui rend la respiration difficile.
utilisés pour faire baisser le cholestérol
·
millepertuis (Hypericum perforatum), un remède à base de plantes utilisé pour traiter la
dépression et l'anxiété
·
trazodone, un médicament utilisé pour traiter la dépression

Copiktra avec des aliments et boissons
Évitez de boire du jus de pamplemousse. Le jus de pamplemousse peut affecter le mode d'action de
Copiktra.


Grossesse

Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à
votre médecin avant de prendre ce médicament. Un test de grossesse doit être effectué avant de
prendre Copiktra.
Il faut éviter de prendre Copiktra pendant la grossesse.

Si vous tombez enceinte pendant le traitement par Copiktra, prévenez votre médecin dès que possible.

Allaitement
On ignore si Copiktra passe dans le lait maternel. N'allaitez pas au cours du traitement par Copiktra et
pendant au moins un mois après la prise de la dernière dose.

Contraception
Utilisez une contraception efficace, qui comprend deux formes de contraception fiable, pendant le
traitement et pendant au moins 1 mois après avoir reçu la dernière dose de Copiktra.
Pilules contraceptives
On ne sait pas si Copiktra réduit l'efficacité de la pilule contraceptive. Si vous prenez la pilule
contraceptive pendant votre traitement par Copiktra, vous devez également utiliser une méthode de
contraception barrière (comme les préservatifs). Demandez conseil à votre médecin.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il est peu probable que Copiktra ait des effets sur votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser
des machines.
3.
Comment prendre Copiktra
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute.
La dose recommandée de Copiktra est de 25 mg pris par voie orale deux fois par jour. Cependant,
votre médecin peut modifier votre dose de Copiktra ou vous demander d'arrêter de prendre Copiktra si
vous présentez des effets indésirables particuliers. Ne modifiez pas votre dose ou n'arrêtez pas de
prendre Copiktra sans en parler d'abord à votre médecin.

Avalez les gélules de Copiktra en entier.
Ne coupez pas, n'écrasez et ne mâchez pas les gélules. Vous pouvez prendre Copiktra en mangeant ou
entre les repas. Prévenez votre médecin ou votre soignant si vous avez des difficultés à avaler ces
gélules.

Si vous avez pris plus de Copiktra que vous n'auriez dû
Si vous prenez trop de Copiktra, contactez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien ou
rendez-vous aux urgences de l'hôpital le plus proche. Prenez le médicament et cette notice avec vous
afin de pouvoir décrire facilement ce que vous avez pris.
Veillez à ne pas oublier une dose de Copiktra. Si vous oubliez une dose de Copiktra pendant moins de
6 heures par rapport à l'heure habituelle, prenez la dose oubliée immédiatement, puis prenez la dose
suivante à l'heure habituelle. Si vous oubliez une dose pendant plus de 6 heures par rapport à l'heure
habituelle, patientez et prenez la dose suivante à l'heure habituelle. Ne prenez pas de dose double pour
compenser la gélule que vous avez oublié de prendre.

Si vous arrêtez de prendre Copiktra
N'arrêtez la prise de ce médicament que si votre médecin vous l'indique.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Certains effets indésirables peuvent être graves.

Contactez immédiatement votre médecin si vous présentez l'un des symptômes suivants:
· Fièvre, frissons ou autres signes d'infection
· Diarrhée nouvelle ou qui s'aggrave, selles contenant du mucus ou du sang, ou douleur
abdominale (dans la région de l'estomac) intense.
· Éruption cutanée nouvelle ou qui s'aggrave, ou autres réactions cutanées, notamment
o plaies ou ulcères douloureux sur la peau, les lèvres ou dans la bouche
o éruption cutanée sévère avec vésicules ou desquamation
o éruption cutanée s'accompagnant de démangeaisons et/ou de fièvre
· Toux nouvelle ou qui s'aggrave ou difficulté à respirer

Autres effets indésirables

Très fréquents: pouvant toucher plus d'une personne sur 10
· Infections des voies respiratoires supérieures et inférieures, infection pulmonaire (pneumonie)
· Diminution de certains globules blancs (neutropénie)
· Diminution du nombre de globules rouges (anémie)
· Diminution de la numération plaquettaire qui aide le sang à coaguler (thrombopénie).
· Perte d'appétit
· Maux de tête
· Essoufflement (dyspnée)
· Toux
· Inflammation des intestins (colite), diarrhée (selles aqueuses, molles ou liquides),
vomissements, nausées, douleurs d'estomac
· Difficultés à évacuer les selles (constipation)
· Éruption cutanée, s'accompagnant parfois de vésicules
· Douleurs musculaires, osseuses (douleurs musculosquelettiques) et articulaires (arthralgie)
· Fièvre
· Sensation de fatigue ou de faiblesse
· Augmentation du taux d'une protéine spécifique dans le sang qui mesure la fonction du
pancréas
· Augmentation du taux d'enzymes hépatiques dans les analyses de sang

Fréquents: pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10
· Infection qui peut se propager aux organes vitaux et entraîner un dysfonctionnement de ces
derniers (septicémie)
respirer)

Peu fréquents: pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100
· Desquamation grave de la peau, pouvant entraîner la mort (nécrolyse épidermique toxique),
syndrome de Stevens-Johnson, éruption médicamenteuse avec augmentation du nombre de
globules blancs (éosinophilie) et symptômes affectant l'ensemble du corps

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s'applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer
les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en Annexe V. En
signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité du
médicament.
5.
Comment conserver Copiktra
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage extérieur et sur la
plaquette thermosoudée après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Conservez le médicament à une température ne dépassant pas 30 °C.
Conservez le médicament dans l'emballage d'origine à l'abri de la lumière.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Copiktra
- La substance active est le duvélisib. Chaque gélule contient 15 mg ou 25 mg de duvélisib (sous
forme de monohydrate).
- Les autres composants sont:
Contenu de la gélule: dioxyde de silicium colloïdal, crospovidone, stéarate de magnésium,
cellulose microcristalline.
Enveloppe de la gélule: gélatine, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer rouge (E 172).
Encre d'imprimerie noire: gomme-laque, oxyde de fer noir (E 172), propylène glycol, hydroxyde
d'ammonium.

Comment se présente Copiktra et contenu de l'emballage extérieur

Copiktra 15 mg, gélules
· Gélule rose opaque portant la mention «duv 15 mg» imprimée à l'encre noir sur son enveloppe.
· Présentation: Boîte de 28 jours contenant 56 gélules (2 plaquettes thermosoudées de 28 gélules
chacune).
Copiktra 25 mg, gélules
· Gélule opaque avec enveloppe de couleur blanc à blanc cassé et coiffe orange portant la mention
«duv 25 mg» imprimée à l'encre noire sur l'enveloppe.
· Présentation: Boîte de 28 jours contenant 56 gélules (2 plaquettes thermosoudées de 28 gélules
chacune).
Secura Bio Limited
32 Molesworth Street
Dublin 2
Irlande

Fabricant
Millmount Healthcare Limited (raison commerciale: PCI Pharma Services)
Block 7, City North Business Campus
Stamullen, Co. Meath, K32 YD60
Irlande

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est

Autres sources d'informations

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments: http://www.ema.europa.eu.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS