Carboplatinum hikma farmacêutica 10 mg/ml

notice
NOTICE : INFORMATION DE L’UTILISATEUR
Carboplatinum Hikma Farmacêutica 50 mg Solution à diluer pour perfusion
Carboplatinum Hikma Farmacêutica 150 mg Solution à diluer pour perfusion
Carboplatinum Hikma Farmacêutica 450 mg Solution à diluer pour perfusion
Carboplatine
Veuillez   lire   attentivement   cette   notice   avant   d'utiliser   ce   médicament   car   elle   contient   des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/
ière.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou
votre infirmier/ière. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans
cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ? :
1. Qu'est-ce que Carboplatinum Hikma Farmacêutica et dans quel cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Carboplatinum Hikma Farmacêutica
3. Comment utiliser Carboplatinum Hikma Farmacêutica
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Carboplatinum Hikma Farmacêutica
6. Contenu de l’emballage et autres informations
1.  Qu’est-ce que Carboplatinum Hikma Farmacêutica et dans quel cas est-il utilisé ?
Carboplatinum Hikma Farmacêutica appartient au groupe des agents antitumoraux (médicaments
contre le cancer).
Carboplatinum Hikma Farmacêutica est généralement utilisé dans le traitement d’un type de cancer de
l’ovaire, du poumon ou d’un type de cancer de la peau (région de la tête et du cou).
2.  Quelles   sont   les   informations   à   connaître   avant   d’utiliser  Carboplatinum  Hikma
Farmacêutica ?
N’utilisez jamais Carboplatinum Hikma Farmacêutica :
si vous êtes allergique au carboplatine ou à d’autres composés contenant du platine (par exemple
le cisplatine), ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la
rubrique 6 ;
si vous présentez une forte diminution de la fonction des reins (insuffisance rénale sévère (clai -
rance de la créatinine < 30 ml/min) sauf si, de l’avis du médecin et du patient, les bénéfices po -
tentiels du traitement l’emportent sur les risques);
si vous présentez une forte diminution des globules rouges, des globules blancs ou des plaquettes,
liée à un défaut de leur production par la moelle osseuse (myélodépression sévère) ;
si vous présentez une hémorragie importante.
en utilisation concomitante d’un vaccin contre la fièvre jaune (voir rubrique « autres médicaments
et Carboplatinum Hikma Farmacêutica »).
Avertissements et précautions 
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Adressez-vous à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ière avant d’utiliser
Carboplatinum Hikma Farmacêutica:
si vous recevez simultanément (ou avez reçu) d’autres médicaments anticancéreux myélosuppres -
seurs (qui bloquent le fonctionnement de la moelle osseuse, et donc sa capacité à produire des
cellules sanguines), ou une radiothérapie (irradiation contre le cancer) : le risque de myélosup-
pression sévère (diminution très forte des globules et plaquettes dans le sang) est augmenté, tou-
chant en particulier les plaquettes (thrombocytopénie). Votre médecin surveillera régulièrement
votre formule sanguine ;
si vos reins fonctionnent mal (insuffisance rénale) : dans ce cas, votre médecin surveillera réguliè-
rement votre fonction rénale par des examens. Si vous êtes agé(e), votre foie a une activité dimi-
nuée, le médecin diminuera la dose pour limiter les risques de toxicité du médicament ;
si vous avez reçu des antibiotiques de la famille des aminoglycosides, ou d'autres médicaments po-
tentiellement toxiques pour le rein. Voir aussi la rubrique « Autres médicaments et Carboplati-
num Hikma Farmacêutica » ;
si vous souhaitez concevoir un enfant, que vous soyez un homme ou une femme : attendez au
moins 6 mois après l’arrêt du traitement. En effet, ce médicament peut provoquer des mutations
dans vos cellules reproductrices (spermatozoïdes ou ovules), qui pourraient induire des malforma-
tions chez un éventuel fœtus. Vous devrez donc utiliser des méthodes contraceptives pendant le
traitement et les 6 mois suivants. Voir aussi la rubrique « Grossesse, allaitement et fertilité» ;
si vous êtes enceinte : prévenez votre médecin, car ce médicament est toxique pour le bébé en for-
mation. Voir aussi la rubrique « Grossesse, allaitement et fertilité » ;
si vous souffrez de maux de tête, d'une altération de la fonction mentale, de convulsions et de
troubles de la vue allant d'une vision brouillée à une perte de vision ;
si vous développez une fatigue extrême avec diminution du nombre de globules rouges et essouf-
flement (anémie hémolytique), seule ou combinée à une diminution du nombre de plaquettes, une
tendance anormale aux hématomes (thrombocytopénie) et une affection rénale avec diminution
ou absence d'urine (symptômes de syndrome hémolytique et urémique) ;
si vous avez de la fièvre (température égale ou supérieure à 38 °C) ou des frissons, contactez votre
médecin immédiatement car cela pourrait être des signes d'infection. Vous pourriez être à risque
de développer une infection du sang ;
ce médicament peut provoquer des vomissements : pour limiter cet effet indésirable, votre méde-
cin pourra vous prescrire des médicaments bloquant les vomissements (antiémétiques) avant les
administrations de Carboplatinum Hikma Farmacêutica, ou étaler les administrations sur des pé-
riodes plus longues ;
ce médicament peut diminuer le bon fonctionnement de vos oreilles (fonction auditive), en parti-
culier si vous avez déjà été traité(e) par un médicament contenant du platine (carboplatine, cispla -
tine), ou si vous êtes âgé(e) : votre médecin surveillera régulièrement votre fonction auditive, et si
besoin adaptera votre traitement ;
Lors du traitement par carboplatine, vous recevrez des médicaments qui aideront à réduire une
complication potentiellement mortelle connue sous le nom de syndrome de lyse tumorale. Cette
complication est causée par des perturbations chimiques dans le sang dues à une décomposition
des cellules cancéreuses mortes qui libèrent leur contenu dans la circulation sanguine.
Professionnels de santé : voir également la rubrique « les informations suivantes sont destinées
exclusivement aux professionnels de la santé » à la fin de la notice.
Veuillez consulter votre médecin si l'une des mises en garde mentionnées ci-dessus est d’application
pour vous ou si elle l’a été dans le passé.
Enfants 
Aucune étude sponsorisée par le détenteur d’autorisation n’a été menée chez l’enfant pour permettre la
recommandation d’un dosage spécifique.
Autres médicaments et Carboplatinum Hikma Farmacêutica
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Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
autres médicaments anticancéreux à effets toxiques similaires pour la moelle osseuse, ou radiothé-
rapie : l’effet toxique sur la moelle est cumulatif, que ces traitements soient antérieurs ou associés
à votre traitement avec Carboplatinum Hikma Farmacêutica. Le risque de myélosuppression est
augmenté par ces associations, et donc les risques de forte diminution des globules et plaquettes
au niveau du sang ;
vaccination : l’utilisation concomitante du vaccin contre la fièvre jaune est contre indiquée: risque
de maladie vaccinale généralisée mortelle. N’utilisez pas de vaccin vivant ou vivant atténué. En
effet, votre système immunitaire a une très faible capacité à combattre les infections, du fait de la
diminution importante des globules blancs dans le sang. Un tel vaccin risquerait de provoquer une
infection grave, voire fatale. Vous pouvez sans risque recevoir des vaccins tués ou inactivés, mais
leur efficacité peut être diminuée : votre système immunitaire sera peut-être trop faible pour
qu’une réponse protectrice soit déclenchée par la vaccination ;
autres médicaments induisant des vomissements : leur association avec Carboplatinum Hikma Far-
macêutica, ou le fait d’en avoir utilisé antérieurement au traitement, augmente le risque de vomis-
sements ;
antibiotiques de la famille des aminoglycosides : évitez l’utilisation de ces médicaments pendant
votre traitement, car l’association augmente le risque de toxicité pour les reins et pour les oreilles.
Voir aussi la rubrique « Avertissements et précautions » ;
médicaments potentiellement toxiques pour les reins : évitez leur utilisation pendant votre traite-
ment avec Carboplatinum Hikma Farmacêutica, afin de limiter les risques pour vos reins ;
phénytoïne (médicament contre l’épilepsie) : évitez de prendre ce médicament pendant votre trai-
tement. En effet, Carboplatinum Hikma Farmacêutica diminue la bonne absorption de ce médica-
ment au niveau du tube digestif. La quantité réellement présente dans votre corps est trop faible,
et il y a risque de survenue de convulsions ;
anticoagulants oraux (médicaments destinés à diminuer la coagulation et éviter les caillots san-
guins) : Carboplatinum Hikma Farmacêutica peut diminuer votre quantité de plaquettes, les élé-
ments du sang qui permettent la coagulation. En association avec un anticoagulant, votre capacité
à coaguler pourrait devenir trop basse : votre médecin fera contrôler régulièrement votre coagula-
tion par un test de l’INR (International Normalized Ratio) ;
immunosuppresseurs (médicaments contre les rejets) ;
certains diurétiques appelés « diurétiques de l’anse ».
Carboplatinum Hikma Farmacêutica avec des aliments, boissons et de l’alcool
Non applicable.
Grossesse, allaitement et fertilité  
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser ce médicament.
Grossesse
Le carboplatine provoque des mutations (il est mutagène) : vous devrez utiliser une contraception
durant le traitement, et jusqu’à 6 mois après son arrêt, que vous soyez une femme ou un homme.
Le carboplatine peut causer des dommages au fœtus (il est embryotoxique) si vous êtes déjà enceinte.
Si vous êtes enceinte, ce médicament ne pourra donc vous être administré que dans des situations où
votre vie est en danger, ou en cas de maladies qui ne peuvent pas être traitées par des médicaments
plus sûrs ou lorsque des médicaments plus sûrs sont inefficaces.
Si ce médicament doit vous être administré pendant la grossesse, ou si vous devenez enceinte pendant
le traitement ou pendant les 6 mois suivant le traitement, discutez avec votre médecin des risques
possibles pour le fœtus.
Allaitement
On ignore si le carboplatine solution injectable est excrété dans le lait humain. Si le traitement s’avère
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nécessaire en période d’allaitement, l’allaitement devra être arrêté.
Fertilité
Une aménorrhée (l’absence des règles) ou une azoospermie (l’absence totale de spermatozoïdes dans
le sperme) peut survenir chez les patients sous traitement avec des agents antinéoplasiques. Ces effets
semblent être liés à la dose et à la durée du traitement et peuvent être irréversibles.
Il est déconseillé aux patients pubères de sexe masculin traités par carboplatine de concevoir un enfant
durant et jusqu'à six mois après l'arrêt du traitement. Il leur est recommandé de se renseigner sur les
possibilités de conservation du sperme avant le début du traitement car il est possible que le
carboplatine entraîne une stérilité irréversible.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. Le
carboplatine solution injectable peut toutefois causer des nausées, des vomissements, des anomalies de
la vision et une ototoxicité ; les patients doivent donc être avertis de l’effet potentiel de ces
événements sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
3.  Comment utiliser Carboplatinum Hikma Farmacêutica ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Carboplatinum Hikma Farmacêutica vous sera administré par voie intraveineuse (injection dans une
veine). La dose est calculée en fonction de votre surface corporelle, exprimée en m
2
, et adaptée par
votre médecin en fonction de votre cas particulier.
Si vous êtes adulte, si c’est votre premier traitement anticancéreux, si vos reins fonctionnent
normalement, et si ce médicament vous est administré sans combinaison avec un autre médicament
anticancéreux (monothérapie), la dose recommandée est de 400 mg/m
2
sous forme d'une perfusion
courte de 15 à 60 minutes. Un délai de 4 semaines sera respecté entre les traitements successifs. Le
nombre de cures sera déterminé en fonction de l’effet du traitement sur votre cancer et de votre état.
Professionnels de santé : voir également la rubrique « Informations destinées aux professionnels de
santé » à la fin de la notice.
Si vous avez déjà eu un traitement anticancéreux avant celui-ci ou si votre médecin associe
Carboplatinum Hikma Farmacêutica à d’autres médicaments anticancéreux, si vous êtes agé(e), si
votre état général est altéré, ou si vos reins fonctionnent mal, votre médecin adaptera les doses ou le
rythme des cures. Dans tous les cas, votre médecin fera régulièrement réaliser des tests sanguins de
contrôle (voir également la rubrique « Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser
Carboplatinum Hikma Farmacêutica »)
Professionnels de santé : voir également la rubrique « Les informations suivantes sont destinées
exclusivement aux professionnels de la santé » à la fin de la notice.
Si vous avez utilisé plus de Carboplatinum Hikma Farmacêutica que vous n'auriez dû
Si vous avez utilisé trop de Carboplatinum Hikma Farmacêutica, prenez immédiatement contact avec
votre médecin, votre pharmacien ou le centre Antipoison (070/245.245).
Professionnels de santé : voir également la rubrique « Les informations suivantes sont destinées
exclusivement aux professionnels de la santé » à la fin de la notice.
Si vous oubliez d’utiliser Carboplatinum Hikma Farmacêutica
N’utilisez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié d’utiliser.
Si vous arrêtez d’utiliser Carboplatinum Hikma Farmacêutica
Votre médecin décidera du temps d’utilisation. Le traitement ne peut pas être arrêté prématurément.
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Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou votre infirmier/ière.
4.  Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne sur -
viennent pas systématiquement chez tout le monde.
Dans de rares cas, ce médicament peut provoquer une réaction allergique grave, potentiellement
mortelle (anaphylaxie). Si juste après l’injection vous observez l’apparition de difficultés respiratoires
ou d’un gonflement des mains ou des pieds, ou de la face et de la gorge, si vous ressentez un malaise
général comme si vous alliez vous évanouir (choc),
contactez immédiatement un médecin.
Comme la plupart des anticancéreux, ce médicament provoque des mutations, c'est pourquoi une
méthode contraceptive doit être utilisée pendant le traitement et au cours des 6 mois qui suivent l'arrêt
du traitement. Le traitement au carboplatine peut provoquer une stérilité définitive.
Effet indésirable le plus fréquent 
Ce médicament provoque chez la plupart des patients une diminution de l’activité de la moelle osseuse
(myélosuppression), conduisant au niveau du sang à une diminution, voire une disparition temporaire
des globules blancs (cellules en charge des défenses immunitaires), des globules rouges (cellules
assurant l’oxygénation du corps) et des plaquettes (éléments-clefs de la coagulation). L’effet
indésirable le plus fréquent est la forte baisse des plaquettes (thrombocytopénie), puis la baisse du
nombre total des globules blancs (leucopénie), et la baisse d’un type particulier de globules blancs, les
neutrophiles (neutropénie). La baisse des globules rouges (anémie) est également très fréquente, et
doit parfois être compensée par des transfusions sanguines, en particulier si le traitement s’étale sur
une longue période. La myélosuppression peut être plus sévère en cas de dose élevée du médicament
ou s’il est associé avec d’autres médicaments anticancéreux, s’il y a eu auparavant d’autres traitements
anticancéreux, et en cas de mauvais état général, de problèmes rénaux ou d’âge avancé.
Autres effets indésirables très fréquents (peuvent toucher plus d’un patient sur 10)
altération du fonctionnement des reins (insuffisance rénale), généralement peu grave. L’altération
peut être plus sévère en cas de problèmes rénaux pré-existants ou d’administration de doses éle-
vées ;
nausées, avec ou sans vomissements, en particulier en cas d’association avec d’autres médica -
ments anticancéreux ; douleurs abdominales ;
légère altération de l’audition, pas toujours ressentie mais détectable par des tests. Les risques
pour l’audition sont augmentés en cas d’administration simultanée d’un autre médicament
toxique pour les oreilles, comme par exemple un antibiotique de la famille des aminoglycosides ;
perturbations temporaires du fonctionnement du foie, détectées par des changements faibles à mo-
dérés des tests sanguins, et pour la plupart se résolvant spontanément au cours du traitement.
Effets indésirables fréquents (peuvent toucher jusqu’à un patient sur 10)
fièvre et infections, liées à la baisse des globules blancs ;
hémorragies, liées à la baisse des plaquettes sanguines ;
diarrhées ou constipation ;
signes perceptibles d’une altération de l’audition, accompagnés parfois de bruits parasites dans les
oreilles, comme des bourdonnement ou des sifflements (acouphènes) ;
fatigue importante (asthénie), plus fréquente s’il y a association avec un autre anticancéreux ;
perte des cheveux (alopécie), plus fréquente s’il y a association avec un autre anticancéreux ;
anomalies des sensations du toucher (paresthésies), perturbation du contrôle automatique de la ten-
sion des muscles (réduction des réflexes tendineux). Ces risques augmentent avec l’âge, et en cas
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de traitement prolongé (effet de cumul de la toxicité du médicament). Il peut également se pro-
duire des effets sur le système nerveux central ;
douleurs au niveau des muscles (myalgies) ou des articulations (arthralgies) ;
problèmes au niveau de la peau ou les muqueuses ;
problèmes au niveau du système respiratoire ;
problèmes au niveau des organes génitaux ou du système urinaire ;
réactions allergiques plus ou moins graves, pouvant se manifester par une éruption de boutons
rouges, une fièvre sans cause apparente, des démangeaisons, un urticaire, une difficulté à respirer
(bronchospasme), une baisse de tension (hypotension) ;
anomalies de fonctionnement du cœur (insuffisance cardiaque, accidents de type infarctus) ;
baisses de la tension artérielle (hypotension) ;
signes de types grippaux ;
réactions au site de l’injection.
Effets indésirables peu fréquents, rares ou très rares (peuvent toucher jusqu’à un patient sur
100)
anomalies de la vision, comme une perte de vision. Généralement la vision se rétablit quelques se-
maines après la fin du traitement. En cas de problèmes rénaux ou de doses élevées, il peut se pro-
duire une détérioration importante de la vision avec désorientation spatiale (cécité corticale), liée
à un défaut de perception au niveau du cerveau ;
réaction allergique grave se manifestant par une rougeur et une destruction de surface de la peau,
qui peut se détacher en lambeaux (dermatite exfoliative) ;
altération du goût ;
malaise ;
augmentation de la tension (hypertension) ;
inflammation au niveau des petits vaisseaux sanguins des reins avec formation de caillots, entraî-
nant une destruction des globules rouges par frottement sur les parois internes des vaisseaux abî-
més, une diminution des plaquettes dans le sang, et de graves anomalies de fonctionnement des
reins (syndrome hémolyse-urémie) ;
maladie de la moelle osseuse, telle une production de cellules sanguines anormales (syndrome
myélodysplasique) ou un type particulier de cancer du sang (leucémie myéloïde aiguë). Ce phé-
nomène est rare, et apparaît dans la plupart des cas quand le médicament est associé à d’autres
médicaments toxiques pour la moelle osseuse.
Diminution du taux de sodium, calcium, potassium et/ou magnésium dans le sang.
Effets  indésirables  de   fréquence   indéterminée  (ne  peut   être  estimée  sur  la   base   des  données
disponibles)
un groupe de symptômes comme des maux de tête, une altération de la fonction mentale, des
convulsions et des troubles de la vue allant d'une vision brouillée à une perte de vision (symp-
tômes de syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible, un trouble neurologique
rare) ;
pancréatite
infection des poumons
crampe musculaire, faiblesse musculaire, confusion, perturbations visuelles ou perte de vision,
rythme cardiaque irrégulier, insuffisance rénale ou résultats des tests sanguins anormaux (symp-
tômes du syndrome de lyse tumorale pouvant être causé par la décomposition rapide des tumeurs
cellulaires) (voir section 2).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou
votre infirmier/ière. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans
cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via l’Agence Fédérale
des Médicaments et des Produits de Santé - Division Vigilance, Eurostation II, Place Victor Horta, 40/
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40, B-1060 Bruxelles (Site internet:
www.afmps.be,
e-mail:
patientinfo@fagg-afmps.be).
En signalant
les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du
médicament.
5.  Comment conserver Carboplatinum Hikma Farmacêutica ?
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
Conservez ce médicament à une température ne dépassant pas 25 °C, à l’abri de la lumière.
Une fois diluée, la solution reste stable pendant 8 heures à température ambiante ou pendant 24 heures
au réfrigérateur.
Professionnels de santé : voir également la rubrique « Les informations suivantes sont destinées
exclusivement aux professionnels de la santé » à la fin de la notice.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage après « EXP ». La
date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.  Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Carboplatinum Hikma Farmacêutica
La substance active est le carboplatine. 1 ml de Carboplatinum Hikma Farmacêutica contient 10 mg de
carboplatine.
L’autre composant est de l’eau pour préparations injectables. La solution est isotonique et ne contient
pas de conservateur.
Aspect de Carboplatinum Hikma Farmacêutica et contenu de l’emballage extérieur
Carboplatinum Hikma Farmacêutica 50 mg solution à diluer pour perfusion : chaque emballage
renferme un flacon Cytosafe en polypropylène contenant 5 ml de solution.
Carboplatinum Hikma Farmacêutica 150 mg solution à diluer pour perfusion : chaque emballage
renferme un flacon Cytosafe en polypropylène contenant 15 ml de solution.
Carboplatinum Hikma Farmacêutica 450 mg solution à diluer pour perfusion : chaque emballage
renferme un flacon Cytosafe en polypropylène contenant 45 ml de solution.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché et fabricant
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché :
Hikma Farmacêutica (Portugal), S.A.
Estrada do Rio da Mó, n.º 8, 8A e 8B,
Fervença
2705-906 Terrugem SNT
Portugal
Fabricant :
Pfizer Service Company BVBA
Hoge Wei 10
1930 Zaventem
Belgique
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Numéros des Autorisations de mise sur le marché
Carboplatinum Hikma Farmacêutica 50 mg solution à diluer pour perfusion : BE174553
Carboplatinum Hikma FarmacêuticaHikma Farmacêutica 150 mg solution à diluer pour perfusion :
BE174754
Carboplatinum Hikma Farmacêutica 450 mg solution à diluer pour perfusion : BE174763
Mode de délivrance
: médicament soumis à prescription médicale.
La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est 06/2018.
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Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé :
Reconstitution
La solution peut être diluée dans une solution de glucose à 5 % ou de chlorure de sodium à 0,9 %
jusqu’à obtention d'une concentration de 0,5 mg/ml. Ces solutions diluées restent stables pendant
8 heures à température ambiante ou pendant 24 heures au réfrigérateur.
Les précautions habituelles pour la manipulation ou la préparation de drogues cytotoxiques doivent
être observées lors de la reconstitution ou de l’administration de carboplatine.
Précautions particulières pour perfusion IV prolongée :
Lorsque le carboplatine est dilué avec du chlorure de sodium 0,9 % et conservé à 25 °C, il subit dans
un délai de 24 heures une dégradation d’environ 5 % par rapport à la concentration initiale. En outre,
les solutions de chlorure de sodium 0,9 % sont considérées comme étant inappropriées pour la
perfusion de carboplatine, ce non seulement en raison de la perte de produit actif, mais également à
cause d’une possible conversion en cisplatine, qui représente un risque de toxicité accrue. Par
conséquent, il n’est pas recommandé de diluer le carboplatine avec du chlorure de sodium 0,9 %
lorsqu’il est destiné à une perfusion IV prolongée.
Manipulation
Le personnel doit être suffisamment formé à l'utilisation des techniques correctes pour la reconsti -
tution et la manipulation des cytostatiques.
Les femmes enceintes du personnel ne peuvent pas manipuler ce produit.
Le personnel qui manipule des cytostatiques doit appliquer les mesures les plus strictes pour éviter
le contact avec le produit ou son inhalation : gants en PVC, lunettes de protection, longue blouse
protectrice et masque jetables.
Un endroit réservé à cet usage doit être prévu pour la préparation (de préférence sous hotte à flux
d'air laminaire vertical). La surface de travail doit être protégée à l'aide de papier absorbant je -
table au verso plastifié.
Il est recommandé d’utiliser des dispositifs fermés pour l’assemblage des seringues et des sets de
perfusion, pour éviter toute fuite.
Tout le matériel utilisé lors de la préparation, l'administration ou le nettoyage, y compris les ai -
guilles, les seringues, les flacons, et d’autres objets qui ont été en contact avec le médicament cy-
totoxique, doivent être jetés dans un sac pour déchets à haut risque et incinérés à haute tempéra-
ture.
Les surfaces contaminées doivent être lavées copieusement à l'eau.
Tous les matériaux utilisés pour le nettoyage doivent être éliminés comme décrit ci-dessus.
Si le produit est accidentellement entré en contact avec la peau, celle-ci doit être abondamment
rincée à l'eau. En cas de contact avec les yeux, soulevez la paupière et rincez l'œil avec des quan -
tités abondantes d'eau ou d’eau salée pendant au moins 15 minutes. Dans les deux cas, consultez
un médecin. Si le produit est ingéré ou inhalé, consultez immédiatement un médecin.
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Administration
Posologie
Le carboplatine solution injectable doit être utilisé uniquement par voie intraveineuse.
La posologie recommandée de carboplatine solution injectable chez les patients adultes non traités
précédemment et ayant une fonction rénale normale est, en monothérapie, de 400 mg/m2 sous forme
d'une perfusion de 15 à 60 minutes. Le traitement ne pourra être répété qu’au minimum 4 semaines
après l’administration précédente de carboplatine solution injectable et/ou lorsque la numération de
neutrophiles sera d’au moins 2000 cellules/mm3 et la numération de plaquettes d’au moins 100 000
cellules/mm3. Le nombre de cures sera déterminé en fonction de la réponse clinique et de l'état du
patient.
Une réduction de la dose initiale de l'ordre de 20 à 25 % est recommandée chez les patients qui
présentent des facteurs de risque tels que traitement myélosuppresseur antérieur et indice de
performance bas (ECOG-Zubrod 2-4 ou Karnofsky inférieur à 80) (voir également rubrique
« Avertissements et précautions »)
Patients âgés :
Chez les patients de plus de 65 ans, la dose de carboplatine sera adaptée à l’état général du patient
durant le premier cycle de traitement et les cycles ultérieurs. Afin de pouvoir adapter la dose suivante,
il y a lieu d'évaluer chaque semaine la formule hématologique lors des premières cures de
carboplatine.
Patients pédiatriques :
Les données disponibles sont insuffisantes pour recommander une dose dans la population pédiatrique.
Traitement combiné :
L’utilisation optimale du carboplatine solution injectable en combinaison avec d’autres agents
myélosuppresseurs nécessite des ajustements de doses en fonction du schéma et du calendrier à
adopter.
Avertissements et précautions
Le carboplatine solution injectable doit être utilisé uniquement par des médecins possédant
l’expérience des médicaments chimiothérapeutiques. Des numérations globulaires et des tests de la
fonction rénale et hépatique doivent être effectués régulièrement et le médicament devra être
interrompu en présence d’une dépression anormale de la moelle osseuse ou d’une anomalie rénale ou
hépatique.
Des moyens de diagnostic adéquats et une infrastructure appropriée doivent être disponibles en vue
d’appliquer le traitement le mieux adapté et de faire face aux complications. Une surveillance étroite
des valeurs hématologiques et des tests de la fonction rénale doit être exercée, en particulier lorsque le
médicament est administré à hautes doses. Le carboplatine est un médicament hautement toxique à
faible index thérapeutique ; il y a donc de fortes chances pour que l’effet thérapeutique soit associé à
une certaine toxicité. Il est recommandé de procéder à des examens hématologiques au début du
traitement et de les répéter chaque semaine. Ce qui permettra d'adapter les doses ultérieures. Un
examen neurologique doit également être pratiqué régulièrement.
Toxicité hématologique
:
La leucopénie, la neutropénie et la thrombocytopénie sont dose-dépendantes et dose-limitantes. Les
numérations des cellules du sang périphérique doivent être régulièrement contrôlées lors d’un
traitement par carboplatine solution injectable et, en cas de toxicité, jusqu’à ce qu’elles soient
redevenues normales. Le jour médian d’apparition du nadir est le jour 21 chez les patients sous
monothérapie par carboplatine solution injectable et le jour 15 chez les patients recevant le
carboplatine solution injectable en combinaison avec d’autres agents chimiothérapeutiques. De
manière générale, les monothérapies intermittentes de carboplatine solution injectable ne peuvent pas
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notice
être répétées avant un retour à la normale des numérations de leucocytes, de neutrophiles et de
plaquettes. Le traitement ne pourra être répété qu’au minimum 4 semaines après l’administration
précédente de carboplatine solution injectable et/ou lorsque la numération de neutrophiles sera d’au
moins 2000 cellules/mm3 et la numération de plaquettes d’au moins 100 000 cellules/mm3.
L’anémie est fréquente et cumulative, mais nécessite très rarement une transfusion.Même si, aux doses
de médicament recommandées, la toxicité hématologique du carboplatine est habituellement modérée
et réversible, la myélosuppression est plus sévère chez les patients qui ont reçu un traitement antérieur
(en particulier par cisplatine) et/ou une radiothérapie simultanée et/ou présentent une altération de la
fonction rénale. Dans ces groupes de patients, les doses initiales de carboplatine solution injectable
doivent être réduites en conséquence (voir rubrique « administration ») et les effets soigneusement
contrôlés par des numérations globulaires fréquentes entre les cycles de traitement. Le carboplatine
solution injectable combiné à d’autres formes de traitement myélosuppresseur doit être planifié très
soigneusement en termes de doses et de timing afin de minimiser les effets additifs.
Les effets myélosuppresseurs peuvent être additifs à ceux de la chimiothérapie concomitante. Les
patients présentant une myélosuppression sévère et persistante sont à risque élevé de complications
infectieuses, y compris une issue fatale (voir rubrique 4.8). Si l’un de ces événements se produit, il
faut interrompre le carboplatine.
Chez les patients dont les numérations de plaquettes et de neutrophiles demeurent respectivement au-
dessus de 100 000 et de 2 000/mm
3
, la dose de carboplatine peut être augmentée de 25 %. Cependant,
les doses dépassant 125 % de la dose initiale sont déconseillées. Chez les patients dont les numérations
de plaquettes et de neutrophiles oscillent respectivement entre 100 000 et 50 000 et entre 2 000 et
500/mm
3
, des ajustements posologiques ne sont pas nécessaires. Pour les patients qui présentent une
toxicité hématologique modérée à sévère (c’est-à-dire des numérations de plaquettes et de neutrophiles
respectivement inférieures à 50 000 et à 500/mm
3
), il convient d’envisager une diminution de la
posologie de 25 %, que le schéma thérapeutique implique un agent unique ou une association. Une
alternative à la diminution de posologie consiste à reporter l’administration de la dose thérapeutique
complète du médicament jusqu’au rétablissement des numérotations de neutrophiles et de plaquettes
(respectivement à des valeurs de > 2 000/mm
3
et de 100 000/mm
3
). Le traitement d’une toxicité
hématologique sévère peut être constitué de soins de soutien, d’agents anti-infectieux pour les
infections aggravantes, de transfusions de produits sanguins, d’une autogreffe de moelle osseuse,
d’une greffe de cellules souches périphériques et d’agents hématopoïétiques (facteurs de stimulation
des colonies).
L’anémie hémolytique, avec la présence d’anticorps induits par des médicaments sérologiques, a été
rapportée chez des patients traités par carboplatine. Cet évènement peut être fatal.
Des cas de leucémie promyélocytaire aiguë et de syndrome myélodysplasique (SMD)/leucémie
myéloïde aiguë (LMA) ont été rapportés des années après le traitement par carboplatine et autres
traitements antinéoplasiques.
Réactions allergiques :
Comme avec d’autres médicaments à base de platine, des réactions allergiques peuvent se produire, la
plupart du temps durant la perfusion, et nécessiter l’arrêt de la perfusion ainsi qu’un traitement
symptomatique approprié. Des réactions croisées, quelquefois fatales, ont été rapportées avec tous les
composés à base de platine (voir rubriques « N’utilisez jamais Carboplatinum Hikma Farmacêutica »
et «Quels sont les effets indésirables éventuels ? » ). Ces réactions peuvent survenir endéans les
minutes qui suivent l'administration de carboplatine et doivent être traitées par des mesures
appropriées le plus rapidement possible. Les patients doivent être surveillés, afin de détecter
d’éventuelles réactions anaphylactoïdes ; le matériel et les médicaments adéquats doivent être prêts à
l’emploi pour traiter de telles réactions (par exemple antihistaminiques, corticostéroïdes, epinéphine,
oxygène), à chaque administration de carboplatine.
Toxicité rénale
:
Chez les patients ayant une fonction rénale altérée, l’effet du carboplatine sur le système
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notice
hématopoïétique est plus prononcé et de plus longue durée que chez les patients dont la fonction rénale
est normale. Dans ce groupe à risque, le traitement par carboplatine solution injectable doit se faire
avec prudence (voir rubrique « administration »). Le carboplatine est excrété principalement dans
l’urine et la fonction rénale des patients recevant le médicament doit être surveillée. Chez ces patients,
la clairance de la créatinine s’avère être le critère d’appréciation le plus sensible de la fonction des
reins.
En présence de facteurs de risque, comme un score de performance faible, un ample traitement
antérieur aux myélosuppresseurs et/ou un âge de plus de 65 ans, une diminution de 20 à 25 % de la
dose est conseillée ; la prudence s’impose également lorsque le carboplatine est administré à des
patients ayant auparavant reçu du cisplatine, un médicament néphrotoxique.
Contrairement au cisplatine, l’hydratation avant et après le traitement n’est pas nécessaire avec le
carboplatine, dans la mesure où le médicament présente un potentiel néphrotoxique assez faible ;
néanmoins, un traitement antérieur par cisplatine ou l’administration concomitante d’autres
médicaments néphrotoxiques (comme les antibiotiques aminoglycosides) sont susceptibles d’accroître
le risque de néphrotoxicité (voir également rubrique « Utilisation d’autres médicaments »).
Toxicité gastro-intestinale
:
Le carboplatine peut provoquer des vomissements. L’incidence et la sévérité de ces effets indésirables
peuvent être réduites par un traitement préalable avec des antiémétiques ; il est également possible
d’administrer le carboplatine en perfusion IV continue sur 24 heures, ou de l’administrer par IV sous
forme de doses réparties sur 5 jours consécutifs plutôt que sous forme d’une perfusion unique. Les
antagonistes des récepteurs 5HT3 sérotoninergiques (comme l’ondansétron), ou les benzamides
substitués (comme le métoclopramide) peuvent s’avérer être des antiémétiques particulièrement
efficaces, et un traitement d’association est envisageable pour les patients subissant des effets
émétogènes sévères ou réfractaires.
Toxicité neurologique
:
Bien que la toxicité neurologique périphérique soit en général fréquente et minime, se limitant à une
paresthésie et à une diminution des réflexes ostéo-tendineux, elle est plus fréquente chez les patients
de plus de 65 ans et/ou chez les patients précédemment traités par cisplatine. Une surveillance et des
examens neurologiques doivent être effectués à intervalles réguliers.
Des troubles visuels, notamment une perte de vision, ont été rapportés après l’utilisation du
carboplatine solution injectable à des doses supérieures aux doses recommandées chez les patients
atteints d’insuffisance rénale. Les patients recouvrent la vision totalement ou en grande partie dans les
semaines qui suivent l’arrêt de ces doses élevées.
Carcinogénicité :
Le carboplatine peut être toxique pour le fœtus lorsqu'il est administré chez la femme enceinte. Le
carboplatine s'est révélé embryotoxique et mutagène chez le rat. Il n'existe pas d'études chez la femme
enceinte.
Comme la plupart des autres antitumoraux, le carboplatine est mutagène. C'est pourquoi une méthode
anticonceptionnelle doit être utilisée pendant le traitement et au cours des 6 mois qui suivent l'arrêt du
traitement.
Syndrome de Leucoencephalopathie Posterieure Reversible (SLPR) :
Des cas de syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible (SLPR) ont été rapportés chez
des patients recevant le carboplatine en chimiothérapie d’association. Le SLPR est une maladie rare,
réversible après l’arrêt du traitement, une affection neurologique qui évolue rapidement et peut
comporter des crises convulsives, de l’hypertension, des céphalées, la confusion, la cécité, et d’autres
troubles visuels et neurologiques (voir rubrique 4.8). Le diagnostic de SLRP se base sur une
confirmation par imagerie cérébrale, de préférence une IRM (imagerie par résonance magnétique).
Syndrome Hémolytique et Urémique (SHU) :
Le syndrome hémolytique et urémique (SHU) est un effet secondaire potentiellement mortel. Le
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notice
carboplatine doit être arrêté dès les premiers signes attestant d’une anémie hémolytique
microangiopathique, comme une chute brutale de l’hémoglobine avec une thrombopénie
concomitante, une élévation de la bilirubine sérique, de la créatinine sérique, de l’urée sanguine, ou de
la lactate déshydrogénase (LDH) sanguine. L’insuffisance rénale n’est pas toujours réversible à l’arrêt
du traitement et la dialyse s’avère alors nécessaire.
Maladie veino-occlusive hépatique :
Des cas de maladie veino-occlusive hépatique (syndrome d’obstruction sinusoïdale) ont été rapportés,
dont certains étaient mortels. Les patients doivent être surveillés pour des signes et des symptômes de
fonction hépatique anormale ou d’hypertension portale ne résultant pas de manière évidente de
métastases hépatiques.
Syndrome de lyse tumorale (SLT) :
Dans l’expérience de post-mise sur le marché, le syndrome de lyse tumorale (SLT) a été rapporté chez
les patients suite à l’utilisation de carboplatine seul ou en association avec d’autres agents
chimiothérapeutiques. Les patients à risque élevé de SLT, comme les patients présentant un taux
prolifératif élevé, une charge tumorale élevée et une haute sensibilité à des agents cytotoxiques,
doivent être étroitement surveillés et des précautions appropriées doivent être prises.
Utilisation chez le patient âgé
:
Dans les études portant sur le traitement combiné par carboplatine et cyclophosphamide, les patients
âgés traités par carboplatine étaient plus susceptibles de développer une thrombocytopénie sévère que
les patients plus jeunes. La fonction rénale étant souvent diminuée chez les sujets âgés, la fonction
rénale doit être prise en considération pour déterminer la posologie voir rubrique « Administration ».
Autre
:
Des déficits auditifs ont été rapportés lors du traitement par carboplatine. Le carboplatine peut
engendrer une ototoxicité cumulative. Un audiogramme doit être pratiqué préalablement à
l’instauration du traitement, pendant la durée du traitement et lorsque des symptômes auditifs se
manifestent. Un déficit auditif cliniquement important peut nécessiter des modifications de la
posologie ou l’interruption du traitement.
Population pédiatrique :
L’ototoxicité peut être plus prononcée chez les enfants. Des cas de perte auditive tardive ont été
rapportés chez des patients pédiatriques. Un suivi audiométrique à long terme est recommandé dans
cette population.
L’administration de vaccins vivants ou vivants atténués à des patients immunocompromis par des
agents chimiothérapeutiques, dont le carboplatine, peut entraîner des infections sévères ou fatales. La
vaccination par un vaccin vivant doit être évitée chez les patients traités par le carboplatine. Des
vaccins tués ou inactivés peuvent être administrés, mais la réponse à ces vaccins peut être réduite
diminuée.
Des équipements contenant de l’Aluminium ne doivent pas être utilisés pendant la préparation et
l’administration de carboplatine).
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NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR
Carboplatinum Hikma Farmacêutica 50 mg Solution à diluer pour perfusion
Carboplatinum Hikma Farmacêutica 150 mg Solution à diluer pour perfusion
Carboplatinum Hikma Farmacêutica 450 mg Solution à diluer pour perfusion

Carboplatine
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.

Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/
ière.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou
votre infirmier/ière. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans
cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ? :
1. Qu'est-ce que Carboplatinum Hikma Farmacêutica et dans quel cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Carboplatinum Hikma Farmacêutica
3. Comment utiliser Carboplatinum Hikma Farmacêutica
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Carboplatinum Hikma Farmacêutica
6. Contenu de l'emballage et autres informations
1. Qu'est-ce que Carboplatinum Hikma Farmacêutica et dans quel cas est-il utilisé ?
Carboplatinum Hikma Farmacêutica appartient au groupe des agents antitumoraux (médicaments
contre le cancer).
Carboplatinum Hikma Farmacêutica est généralement utilisé dans le traitement d'un type de cancer de
l'ovaire, du poumon ou d'un type de cancer de la peau (région de la tête et du cou).
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Carboplatinum Hikma
Farmacêutica ?
N'utilisez jamais Carboplatinum Hikma Farmacêutica :
si vous êtes allergique au carboplatine ou à d'autres composés contenant du platine (par exemple
le cisplatine), ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la
rubrique 6 ;
si vous présentez une forte diminution de la fonction des reins (insuffisance rénale sévère (clai-
rance de la créatinine < 30 ml/min) sauf si, de l'avis du médecin et du patient, les bénéfices po-
tentiels du traitement l'emportent sur les risques);
si vous présentez une forte diminution des globules rouges, des globules blancs ou des plaquettes,
liée à un défaut de leur production par la moelle osseuse (myélodépression sévère) ;
si vous présentez une hémorragie importante.
en utilisation concomitante d'un vaccin contre la fièvre jaune (voir rubrique « autres médicaments
et Carboplatinum Hikma Farmacêutica »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ière avant d'utiliser
Carboplatinum Hikma Farmacêutica:
si vous recevez simultanément (ou avez reçu) d'autres médicaments anticancéreux myélosuppres-
seurs (qui bloquent le fonctionnement de la moelle osseuse, et donc sa capacité à produire des
cellules sanguines), ou une radiothérapie (irradiation contre le cancer) : le risque de myélosup-
pression sévère (diminution très forte des globules et plaquettes dans le sang) est augmenté, tou-
chant en particulier les plaquettes (thrombocytopénie). Votre médecin surveillera régulièrement
votre formule sanguine ;
si vos reins fonctionnent mal (insuffisance rénale) : dans ce cas, votre médecin surveillera réguliè-
rement votre fonction rénale par des examens. Si vous êtes agé(e), votre foie a une activité dimi-
nuée, le médecin diminuera la dose pour limiter les risques de toxicité du médicament ;
si vous avez reçu des antibiotiques de la famille des aminoglycosides, ou d'autres médicaments po-
tentiellement toxiques pour le rein. Voir aussi la rubrique « Autres médicaments et Carboplati-
num Hikma Farmacêutica » ;
si vous souhaitez concevoir un enfant, que vous soyez un homme ou une femme : attendez au
moins 6 mois après l'arrêt du traitement. En effet, ce médicament peut provoquer des mutations
dans vos cellules reproductrices (spermatozoïdes ou ovules), qui pourraient induire des malforma-
tions chez un éventuel foetus. Vous devrez donc utiliser des méthodes contraceptives pendant le
traitement et les 6 mois suivants. Voir aussi la rubrique « Grossesse, allaitement et fertilité» ;
si vous êtes enceinte : prévenez votre médecin, car ce médicament est toxique pour le bébé en for-
mation. Voir aussi la rubrique « Grossesse, allaitement et fertilité » ;
si vous souffrez de maux de tête, d'une altération de la fonction mentale, de convulsions et de
troubles de la vue allant d'une vision brouillée à une perte de vision ;
si vous développez une fatigue extrême avec diminution du nombre de globules rouges et essouf-
flement (anémie hémolytique), seule ou combinée à une diminution du nombre de plaquettes, une
tendance anormale aux hématomes (thrombocytopénie) et une affection rénale avec diminution
ou absence d'urine (symptômes de syndrome hémolytique et urémique) ;
si vous avez de la fièvre (température égale ou supérieure à 38 °C) ou des frissons, contactez votre
médecin immédiatement car cela pourrait être des signes d'infection. Vous pourriez être à risque
de développer une infection du sang ;
ce médicament peut provoquer des vomissements : pour limiter cet effet indésirable, votre méde-
cin pourra vous prescrire des médicaments bloquant les vomissements (antiémétiques) avant les
administrations de Carboplatinum Hikma Farmacêutica, ou étaler les administrations sur des pé-
riodes plus longues ;
ce médicament peut diminuer le bon fonctionnement de vos oreilles (fonction auditive), en parti-
culier si vous avez déjà été traité(e) par un médicament contenant du platine (carboplatine, cispla-
tine), ou si vous êtes âgé(e) : votre médecin surveillera régulièrement votre fonction auditive, et si
besoin adaptera votre traitement ;
Lors du traitement par carboplatine, vous recevrez des médicaments qui aideront à réduire une
complication potentiellement mortelle connue sous le nom de syndrome de lyse tumorale. Cette
complication est causée par des perturbations chimiques dans le sang dues à une décomposition
des cellules cancéreuses mortes qui libèrent leur contenu dans la circulation sanguine.
Professionnels de santé : voir également la rubrique « les informations suivantes sont destinées
exclusivement aux professionnels de la santé » à la fin de la notice.
Veuillez consulter votre médecin si l'une des mises en garde mentionnées ci-dessus est d'application
pour vous ou si elle l'a été dans le passé.
Enfants
Aucune étude sponsorisée par le détenteur d'autorisation n'a été menée chez l'enfant pour permettre la
recommandation d'un dosage spécifique.
Autres médicaments et Carboplatinum Hikma Farmacêutica
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
autres médicaments anticancéreux à effets toxiques similaires pour la moelle osseuse, ou radiothé-
rapie : l'effet toxique sur la moelle est cumulatif, que ces traitements soient antérieurs ou associés
à votre traitement avec Carboplatinum Hikma Farmacêutica. Le risque de myélosuppression est
augmenté par ces associations, et donc les risques de forte diminution des globules et plaquettes
au niveau du sang ;
vaccination : l'utilisation concomitante du vaccin contre la fièvre jaune est contre indiquée
: risque
de maladie vaccinale généralisée mortelle. N'utilisez pas de vaccin vivant ou vivant atténué. En
effet, votre système immunitaire a une très faible capacité à combattre les infections, du fait de la
diminution importante des globules blancs dans le sang. Un tel vaccin risquerait de provoquer une
infection grave, voire fatale. Vous pouvez sans risque recevoir des vaccins tués ou inactivés, mais
leur efficacité peut être diminuée : votre système immunitaire sera peut-être trop faible pour
qu'une réponse protectrice soit déclenchée par la vaccination ;
autres médicaments induisant des vomissements : leur association avec Carboplatinum Hikma Far-
macêutica, ou le fait d'en avoir utilisé antérieurement au traitement, augmente le risque de vomis-
sements ;
antibiotiques de la famille des aminoglycosides : évitez l'utilisation de ces médicaments pendant
votre traitement, car l'association augmente le risque de toxicité pour les reins et pour les oreilles.
Voir aussi la rubrique « Avertissements et précautions » ;
médicaments potentiellement toxiques pour les reins : évitez leur utilisation pendant votre traite-
ment avec Carboplatinum Hikma Farmacêutica, afin de limiter les risques pour vos reins ;
phénytoïne (médicament contre l'épilepsie) : évitez de prendre ce médicament pendant votre trai-
tement. En effet, Carboplatinum Hikma Farmacêutica diminue la bonne absorption de ce médica-
ment au niveau du tube digestif. La quantité réellement présente dans votre corps est trop faible,
et il y a risque de survenue de convulsions ;
anticoagulants oraux (médicaments destinés à diminuer la coagulation et éviter les caillots san-
guins) : Carboplatinum Hikma Farmacêutica peut diminuer votre quantité de plaquettes, les élé-
ments du sang qui permettent la coagulation. En association avec un anticoagulant, votre capacité
à coaguler pourrait devenir trop basse : votre médecin fera contrôler régulièrement votre coagula-
tion par un test de l'INR (International Normalized Ratio) ;
immunosuppresseurs (médicaments contre les rejets) ;
certains diurétiques appelés « diurétiques de l'anse ».
Carboplatinum Hikma Farmacêutica avec des aliments, boissons et de l'alcool
Non applicable.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser ce médicament.
Grossesse
Le carboplatine provoque des mutations (il est mutagène) : vous devrez utiliser une contraception
durant le traitement, et jusqu'à 6 mois après son arrêt, que vous soyez une femme ou un homme.
Le carboplatine peut causer des dommages au foetus (il est embryotoxique) si vous êtes déjà enceinte.
Si vous êtes enceinte, ce médicament ne pourra donc vous être administré que dans des situations où
votre vie est en danger, ou en cas de maladies qui ne peuvent pas être traitées par des médicaments
plus sûrs ou lorsque des médicaments plus sûrs sont inefficaces.
Si ce médicament doit vous être administré pendant la grossesse, ou si vous devenez enceinte pendant
le traitement ou pendant les 6 mois suivant le traitement, discutez avec votre médecin des risques
possibles pour le foetus.
Allaitement
On ignore si le carboplatine solution injectable est excrété dans le lait humain. Si le traitement s'avère
nécessaire en période d'allaitement, l'allaitement devra être arrêté.
Fertilité
Une aménorrhée (l'absence des règles) ou une azoospermie (l'absence totale de spermatozoïdes dans
le sperme) peut survenir chez les patients sous traitement avec des agents antinéoplasiques. Ces effets
semblent être liés à la dose et à la durée du traitement et peuvent être irréversibles.
Il est déconseillé aux patients pubères de sexe masculin traités par carboplatine de concevoir un enfant
durant et jusqu'à six mois après l'arrêt du traitement. Il leur est recommandé de se renseigner sur les
possibilités de conservation du sperme avant le début du traitement car il est possible que le
carboplatine entraîne une stérilité irréversible.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Le
carboplatine solution injectable peut toutefois causer des nausées, des vomissements, des anomalies de
la vision et une ototoxicité ; les patients doivent donc être avertis de l'effet potentiel de ces
événements sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
3. Comment utiliser Carboplatinum Hikma Farmacêutica ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Carboplatinum Hikma Farmacêutica vous sera administré par voie intraveineuse (injection dans une
veine). La dose est calculée en fonction de votre surface corporelle, exprimée en m2, et adaptée par
votre médecin en fonction de votre cas particulier.
Si vous êtes adulte, si c'est votre premier traitement anticancéreux, si vos reins fonctionnent
normalement, et si ce médicament vous est administré sans combinaison avec un autre médicament
anticancéreux (monothérapie), la dose recommandée est de 400 mg/m2 sous forme d'une perfusion
courte de 15 à 60 minutes. Un délai de 4 semaines sera respecté entre les traitements successifs. Le
nombre de cures sera déterminé en fonction de l'effet du traitement sur votre cancer et de votre état.
Professionnels de santé : voir également la rubrique « Informations destinées aux professionnels de
santé » à la fin de la notice.
Si vous avez déjà eu un traitement anticancéreux avant celui-ci ou si votre médecin associe
Carboplatinum Hikma Farmacêutica à d'autres médicaments anticancéreux, si vous êtes agé(e), si
votre état général est altéré, ou si vos reins fonctionnent mal, votre médecin adaptera les doses ou le
rythme des cures. Dans tous les cas, votre médecin fera régulièrement réaliser des tests sanguins de
contrôle (voir également la rubrique « Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser
Carboplatinum Hikma Farmacêutica »)
Professionnels de santé : voir également la rubrique « Les informations suivantes sont destinées
exclusivement aux professionnels de la santé » à la fin de la notice.
Si vous avez utilisé plus de Carboplatinum Hikma Farmacêutica que vous n'auriez dû
Si vous avez utilisé trop de Carboplatinum Hikma Farmacêutica, prenez immédiatement contact avec
votre médecin, votre pharmacien ou le centre Antipoison (070/245.245).
Professionnels de santé : voir également la rubrique « Les informations suivantes sont destinées
exclusivement aux professionnels de la santé » à la fin de la notice.
Si vous oubliez d'utiliser Carboplatinum Hikma Farmacêutica
N'utilisez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié d'utiliser.
Si vous arrêtez d'utiliser Carboplatinum Hikma Farmacêutica
Votre médecin décidera du temps d'utilisation. Le traitement ne peut pas être arrêté prématurément.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou votre infirmier/ière.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne sur-
viennent pas systématiquement chez tout le monde.
Dans de rares cas, ce médicament peut provoquer une réaction allergique grave, potentiellement
mortelle (anaphylaxie). Si juste après l'injection vous observez l'apparition de difficultés respiratoires
ou d'un gonflement des mains ou des pieds, ou de la face et de la gorge, si vous ressentez un malaise
général comme si vous alliez vous évanouir (choc),
contactez immédiatement un médecin.
Comme la plupart des anticancéreux, ce médicament provoque des mutations, c'est pourquoi une
méthode contraceptive doit être utilisée pendant le traitement et au cours des 6 mois qui suivent l'arrêt
du traitement. Le traitement au carboplatine peut provoquer une stérilité définitive.
Effet indésirable le plus fréquent
Ce médicament provoque chez la plupart des patients une diminution de l'activité de la moelle osseuse
(myélosuppression), conduisant au niveau du sang à une diminution, voire une disparition temporaire
des globules blancs (cellules en charge des défenses immunitaires), des globules rouges (cellules
assurant l'oxygénation du corps) et des plaquettes (éléments-clefs de la coagulation). L'effet
indésirable le plus fréquent est la forte baisse des plaquettes (thrombocytopénie), puis la baisse du
nombre total des globules blancs (leucopénie), et la baisse d'un type particulier de globules blancs, les
neutrophiles (neutropénie). La baisse des globules rouges (anémie) est également très fréquente, et
doit parfois être compensée par des transfusions sanguines, en particulier si le traitement s'étale sur
une longue période. La myélosuppression peut être plus sévère en cas de dose élevée du médicament
ou s'il est associé avec d'autres médicaments anticancéreux, s'il y a eu auparavant d'autres traitements
anticancéreux, et en cas de mauvais état général, de problèmes rénaux ou d'âge avancé.
Autres effets indésirables très fréquents (peuvent toucher plus d'un patient sur 10)
altération du fonctionnement des reins (insuffisance rénale), généralement peu grave. L'altération
peut être plus sévère en cas de problèmes rénaux pré-existants ou d'administration de doses éle-
vées ;
nausées, avec ou sans vomissements, en particulier en cas d'association avec d'autres médica-
ments anticancéreux ; douleurs abdominales ;
légère altération de l'audition, pas toujours ressentie mais détectable par des tests. Les risques
pour l'audition sont augmentés en cas d'administration simultanée d'un autre médicament
toxique pour les oreilles, comme par exemple un antibiotique de la famille des aminoglycosides ;
perturbations temporaires du fonctionnement du foie, détectées par des changements faibles à mo-
dérés des tests sanguins, et pour la plupart se résolvant spontanément au cours du traitement.
Effets indésirables fréquents (peuvent toucher jusqu'à un patient sur 10)
fièvre et infections, liées à la baisse des globules blancs ;
hémorragies, liées à la baisse des plaquettes sanguines ;
diarrhées ou constipation ;
signes perceptibles d'une altération de l'audition, accompagnés parfois de bruits parasites dans les
oreilles, comme des bourdonnement ou des sifflements (acouphènes) ;
fatigue importante (asthénie), plus fréquente s'il y a association avec un autre anticancéreux ;
perte des cheveux (alopécie), plus fréquente s'il y a association avec un autre anticancéreux ;
anomalies des sensations du toucher (paresthésies), perturbation du contrôle automatique de la ten-
sion des muscles (réduction des réflexes tendineux). Ces risques augmentent avec l'âge, et en cas
de traitement prolongé (effet de cumul de la toxicité du médicament). Il peut également se pro-
duire des effets sur le système nerveux central ;
douleurs au niveau des muscles (myalgies) ou des articulations (arthralgies) ;
problèmes au niveau de la peau ou les muqueuses ;
problèmes au niveau du système respiratoire ;
problèmes au niveau des organes génitaux ou du système urinaire ;
réactions allergiques plus ou moins graves, pouvant se manifester par une éruption de boutons
rouges, une fièvre sans cause apparente, des démangeaisons, un urticaire, une difficulté à respirer
(bronchospasme), une baisse de tension (hypotension) ;
anomalies de fonctionnement du coeur (insuffisance cardiaque, accidents de type infarctus) ;
baisses de la tension artérielle (hypotension) ;
signes de types grippaux ;
réactions au site de l'injection.
Effets indésirables peu fréquents, rares ou très rares (peuvent toucher jusqu'à un patient sur
100)
anomalies de la vision, comme une perte de vision. Généralement la vision se rétablit quelques se-
maines après la fin du traitement. En cas de problèmes rénaux ou de doses élevées, il peut se pro-
duire une détérioration importante de la vision avec désorientation spatiale (cécité corticale), liée
à un défaut de perception au niveau du cerveau ;
réaction allergique grave se manifestant par une rougeur et une destruction de surface de la peau,
qui peut se détacher en lambeaux (dermatite exfoliative) ;
altération du goût ;
malaise ;
augmentation de la tension (hypertension) ;
inflammation au niveau des petits vaisseaux sanguins des reins avec formation de caillots, entraî-
nant une destruction des globules rouges par frottement sur les parois internes des vaisseaux abî-
més, une diminution des plaquettes dans le sang, et de graves anomalies de fonctionnement des
reins (syndrome hémolyse-urémie) ;
maladie de la moelle osseuse, telle une production de cellules sanguines anormales (syndrome
myélodysplasique) ou un type particulier de cancer du sang (leucémie myéloïde aiguë). Ce phé-
nomène est rare, et apparaît dans la plupart des cas quand le médicament est associé à d'autres
médicaments toxiques pour la moelle osseuse.
Diminution du taux de sodium, calcium, potassium et/ou magnésium dans le sang.
Effets indésirables de fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données
disponibles)

un groupe de symptômes comme des maux de tête, une altération de la fonction mentale, des
convulsions et des troubles de la vue allant d'une vision brouillée à une perte de vision (symp-
tômes de syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible, un trouble neurologique
rare) ;
pancréatite
infection des poumons
crampe musculaire, faiblesse musculaire, confusion, perturbations visuelles ou perte de vision,
rythme cardiaque irrégulier, insuffisance rénale ou résultats des tests sanguins anormaux (symp-
tômes du syndrome de lyse tumorale pouvant être causé par la décomposition rapide des tumeurs
cellulaires) (voir section 2).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou
votre infirmier/ière. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans
cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via l'Agence Fédérale
des Médicaments et des Produits de Santé - Division Vigilance, Eurostation II, Place Victor Horta, 40/
40, B-1060 Bruxelles (Site internet: www.afmps.be, e-mail: patientinfo@fagg-afmps.be). En signalant
les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité du
médicament.
5. Comment conserver Carboplatinum Hikma Farmacêutica ?
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
Conservez ce médicament à une température ne dépassant pas 25 °C, à l'abri de la lumière.
Une fois diluée, la solution reste stable pendant 8 heures à température ambiante ou pendant 24 heures
au réfrigérateur.
Professionnels de santé : voir également la rubrique « Les informations suivantes sont destinées
exclusivement aux professionnels de la santé » à la fin de la notice.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'emballage après « EXP ». La
date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6. Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient Carboplatinum Hikma Farmacêutica
La substance active est le carboplatine. 1 ml de Carboplatinum Hikma Farmacêutica contient 10 mg de
carboplatine.
L'autre composant est de l'eau pour préparations injectables. La solution est isotonique et ne contient
pas de conservateur.
Aspect de Carboplatinum Hikma Farmacêutica et contenu de l'emballage extérieur
Carboplatinum Hikma Farmacêutica 50 mg solution à diluer pour perfusion : chaque emballage
renferme un flacon Cytosafe en polypropylène contenant 5 ml de solution.
Carboplatinum Hikma Farmacêutica 150 mg solution à diluer pour perfusion : chaque emballage
renferme un flacon Cytosafe en polypropylène contenant 15 ml de solution.
Carboplatinum Hikma Farmacêutica 450 mg solution à diluer pour perfusion : chaque emballage
renferme un flacon Cytosafe en polypropylène contenant 45 ml de solution.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché et fabricant
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché :
Hikma Farmacêutica (Portugal), S.A.
Estrada do Rio da Mó, n.º 8, 8A e 8B,
Fervença
2705-906 Terrugem SNT
Portugal
Fabricant :
Pfizer Service Company BVBA
Hoge Wei 10
1930 Zaventem
Belgique
Numéros des Autorisations de mise sur le marché
Carboplatinum Hikma Farmacêutica 50 mg solution à diluer pour perfusion : BE174553
Carboplatinum Hikma FarmacêuticaHikma Farmacêutica 150 mg solution à diluer pour perfusion :
BE174754
Carboplatinum Hikma Farmacêutica 450 mg solution à diluer pour perfusion : BE174763
Mode de délivrance : médicament soumis à prescription médicale.
La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est 06/2018.
_________________________________________________________________________________
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé :
Reconstitution
La solution peut être diluée dans une solution de glucose à 5 % ou de chlorure de sodium à 0,9 %
jusqu'à obtention d'une concentration de 0,5 mg/ml. Ces solutions diluées restent stables pendant
8 heures à température ambiante ou pendant 24 heures au réfrigérateur.
Les précautions habituelles pour la manipulation ou la préparation de drogues cytotoxiques doivent
être observées lors de la reconstitution ou de l'administration de carboplatine.
Précautions particulières pour perfusion IV prolongée :
Lorsque le carboplatine est dilué avec du chlorure de sodium 0,9 % et conservé à 25 °C, il subit dans
un délai de 24 heures une dégradation d'environ 5 % par rapport à la concentration initiale. En outre,
les solutions de chlorure de sodium 0,9 % sont considérées comme étant inappropriées pour la
perfusion de carboplatine, ce non seulement en raison de la perte de produit actif, mais également à
cause d'une possible conversion en cisplatine, qui représente un risque de toxicité accrue. Par
conséquent, il n'est pas recommandé de diluer le carboplatine avec du chlorure de sodium 0,9 %
lorsqu'il est destiné à une perfusion IV prolongée.
Manipulation
Le personnel doit être suffisamment formé à l'utilisation des techniques correctes pour la reconsti-
tution et la manipulation des cytostatiques.
Les femmes enceintes du personnel ne peuvent pas manipuler ce produit.
Le personnel qui manipule des cytostatiques doit appliquer les mesures les plus strictes pour éviter
le contact avec le produit ou son inhalation : gants en PVC, lunettes de protection, longue blouse
protectrice et masque jetables.
Un endroit réservé à cet usage doit être prévu pour la préparation (de préférence sous hotte à flux
d'air laminaire vertical). La surface de travail doit être protégée à l'aide de papier absorbant je -
table au verso plastifié.
Il est recommandé d'utiliser des dispositifs fermés pour l'assemblage des seringues et des sets de
perfusion, pour éviter toute fuite.
Tout le matériel utilisé lors de la préparation, l'administration ou le nettoyage, y compris les ai -
guilles, les seringues, les flacons, et d'autres objets qui ont été en contact avec le médicament cy-
totoxique, doivent être jetés dans un sac pour déchets à haut risque et incinérés à haute tempéra-
ture.
Les surfaces contaminées doivent être lavées copieusement à l'eau.
Tous les matériaux utilisés pour le nettoyage doivent être éliminés comme décrit ci-dessus.
Si le produit est accidentellement entré en contact avec la peau, celle-ci doit être abondamment
rincée à l'eau. En cas de contact avec les yeux, soulevez la paupière et rincez l'oeil avec des quan-
tités abondantes d'eau ou d'eau salée pendant au moins 15 minutes. Dans les deux cas, consultez
un médecin. Si le produit est ingéré ou inhalé, consultez immédiatement un médecin.
Administration
Posologie
Le carboplatine solution injectable doit être utilisé uniquement par voie intraveineuse.
La posologie recommandée de carboplatine solution injectable chez les patients adultes non traités
précédemment et ayant une fonction rénale normale est, en monothérapie, de 400 mg/m2 sous forme
d'une perfusion de 15 à 60 minutes. Le traitement ne pourra être répété qu'au minimum 4 semaines
après l'administration précédente de carboplatine solution injectable et/ou lorsque la numération de
neutrophiles sera d'au moins 2000 cellules/mm3 et la numération de plaquettes d'au moins 100 000
cellules/mm3. Le nombre de cures sera déterminé en fonction de la réponse clinique et de l'état du
patient.
Une réduction de la dose initiale de l'ordre de 20 à 25 % est recommandée chez les patients qui
présentent des facteurs de risque tels que traitement myélosuppresseur antérieur et indice de
performance bas (ECOG-Zubrod 2-4 ou Karnofsky inférieur à 80) (voir également rubrique
« Avertissements et précautions »)
Patients âgés :
Chez les patients de plus de 65 ans, la dose de carboplatine sera adaptée à l'état général du patient
durant le premier cycle de traitement et les cycles ultérieurs. Afin de pouvoir adapter la dose suivante,
il y a lieu d'évaluer chaque semaine la formule hématologique lors des premières cures de
carboplatine.
Patients pédiatriques :
Les données disponibles sont insuffisantes pour recommander une dose dans la population pédiatrique.
Traitement combiné :
L'utilisation optimale du carboplatine solution injectable en combinaison avec d'autres agents
myélosuppresseurs nécessite des ajustements de doses en fonction du schéma et du calendrier à
adopter.
Avertissements et précautions
Le carboplatine solution injectable doit être utilisé uniquement par des médecins possédant
l'expérience des médicaments chimiothérapeutiques. Des numérations globulaires et des tests de la
fonction rénale et hépatique doivent être effectués régulièrement et le médicament devra être
interrompu en présence d'une dépression anormale de la moelle osseuse ou d'une anomalie rénale ou
hépatique.
Des moyens de diagnostic adéquats et une infrastructure appropriée doivent être disponibles en vue
d'appliquer le traitement le mieux adapté et de faire face aux complications. Une surveillance étroite
des valeurs hématologiques et des tests de la fonction rénale doit être exercée, en particulier lorsque le
médicament est administré à hautes doses. Le carboplatine est un médicament hautement toxique à
faible index thérapeutique ; il y a donc de fortes chances pour que l'effet thérapeutique soit associé à
une certaine toxicité. Il est recommandé de procéder à des examens hématologiques au début du
traitement et de les répéter chaque semaine. Ce qui permettra d'adapter les doses ultérieures. Un
examen neurologique doit également être pratiqué régulièrement.
Toxicité hématologique :
La leucopénie, la neutropénie et la thrombocytopénie sont dose-dépendantes et dose-limitantes. Les
numérations des cellules du sang périphérique doivent être régulièrement contrôlées lors d'un
traitement par carboplatine solution injectable et, en cas de toxicité, jusqu'à ce qu'elles soient
redevenues normales. Le jour médian d'apparition du nadir est le jour 21 chez les patients sous
monothérapie par carboplatine solution injectable et le jour 15 chez les patients recevant le
carboplatine solution injectable en combinaison avec d'autres agents chimiothérapeutiques. De
manière générale, les monothérapies intermittentes de carboplatine solution injectable ne peuvent pas
être répétées avant un retour à la normale des numérations de leucocytes, de neutrophiles et de
plaquettes. Le traitement ne pourra être répété qu'au minimum 4 semaines après l'administration
précédente de carboplatine solution injectable et/ou lorsque la numération de neutrophiles sera d'au
moins 2000 cellules/mm3 et la numération de plaquettes d'au moins 100 000 cellules/mm3.
L'anémie est fréquente et cumulative, mais nécessite très rarement une transfusion.Même si, aux doses
de médicament recommandées, la toxicité hématologique du carboplatine est habituellement modérée
et réversible, la myélosuppression est plus sévère chez les patients qui ont reçu un traitement antérieur
(en particulier par cisplatine) et/ou une radiothérapie simultanée et/ou présentent une altération de la
fonction rénale. Dans ces groupes de patients, les doses initiales de carboplatine solution injectable
doivent être réduites en conséquence (voir rubrique « administration ») et les effets soigneusement
contrôlés par des numérations globulaires fréquentes entre les cycles de traitement. Le carboplatine
solution injectable combiné à d'autres formes de traitement myélosuppresseur doit être planifié très
soigneusement en termes de doses et de timing afin de minimiser les effets additifs.
Les effets myélosuppresseurs peuvent être additifs à ceux de la chimiothérapie concomitante. Les
patients présentant une myélosuppression sévère et persistante sont à risque élevé de complications
infectieuses, y compris une issue fatale (voir rubrique 4.8). Si l'un de ces événements se produit, il
faut interrompre le carboplatine.
Chez les patients dont les numérations de plaquettes et de neutrophiles demeurent respectivement au-
dessus de 100 000 et de 2 000/mm3, la dose de carboplatine peut être augmentée de 25 %. Cependant,
les doses dépassant 125 % de la dose initiale sont déconseillées. Chez les patients dont les numérations
de plaquettes et de neutrophiles oscillent respectivement entre 100 000 et 50 000 et entre 2 000 et
500/mm3, des ajustements posologiques ne sont pas nécessaires. Pour les patients qui présentent une
toxicité hématologique modérée à sévère (c'est-à-dire des numérations de plaquettes et de neutrophiles
respectivement inférieures à 50 000 et à 500/mm3), il convient d'envisager une diminution de la
posologie de 25 %, que le schéma thérapeutique implique un agent unique ou une association. Une
alternative à la diminution de posologie consiste à reporter l'administration de la dose thérapeutique
complète du médicament jusqu'au rétablissement des numérotations de neutrophiles et de plaquettes
(respectivement à des valeurs de > 2 000/mm3 et de 100 000/mm3). Le traitement d'une toxicité
hématologique sévère peut être constitué de soins de soutien, d'agents anti-infectieux pour les
infections aggravantes, de transfusions de produits sanguins, d'une autogreffe de moelle osseuse,
d'une greffe de cellules souches périphériques et d'agents hématopoïétiques (facteurs de stimulation
des colonies).
L'anémie hémolytique, avec la présence d'anticorps induits par des médicaments sérologiques, a été
rapportée chez des patients traités par carboplatine. Cet évènement peut être fatal.
Des cas de leucémie promyélocytaire aiguë et de syndrome myélodysplasique (SMD)/leucémie
myéloïde aiguë (LMA) ont été rapportés des années après le traitement par carboplatine et autres
traitements antinéoplasiques.
Réactions allergiques :
Comme avec d'autres médicaments à base de platine, des réactions allergiques peuvent se produire, la
plupart du temps durant la perfusion, et nécessiter l'arrêt de la perfusion ainsi qu'un traitement
symptomatique approprié. Des réactions croisées, quelquefois fatales, ont été rapportées avec tous les
composés à base de platine (voir rubriques « N'utilisez jamais Carboplatinum Hikma Farmacêutica »
et «Quels sont les effets indésirables éventuels ? » ). Ces réactions peuvent survenir endéans les
minutes qui suivent l'administration de carboplatine et doivent être traitées par des mesures
appropriées le plus rapidement possible. Les patients doivent être surveillés, afin de détecter
d'éventuelles réactions anaphylactoïdes ; le matériel et les médicaments adéquats doivent être prêts à
l'emploi pour traiter de telles réactions (par exemple antihistaminiques, corticostéroïdes, epinéphine,
oxygène), à chaque administration de carboplatine.
Toxicité rénale :
Chez les patients ayant une fonction rénale altérée, l'effet du carboplatine sur le système
hématopoïétique est plus prononcé et de plus longue durée que chez les patients dont la fonction rénale
est normale. Dans ce groupe à risque, le traitement par carboplatine solution injectable doit se faire
avec prudence (voir rubrique « administration »). Le carboplatine est excrété principalement dans
l'urine et la fonction rénale des patients recevant le médicament doit être surveillée. Chez ces patients,
la clairance de la créatinine s'avère être le critère d'appréciation le plus sensible de la fonction des
reins.
En présence de facteurs de risque, comme un score de performance faible, un ample traitement
antérieur aux myélosuppresseurs et/ou un âge de plus de 65 ans, une diminution de 20 à 25 % de la
dose est conseillée ; la prudence s'impose également lorsque le carboplatine est administré à des
patients ayant auparavant reçu du cisplatine, un médicament néphrotoxique.
Contrairement au cisplatine, l'hydratation avant et après le traitement n'est pas nécessaire avec le
carboplatine, dans la mesure où le médicament présente un potentiel néphrotoxique assez faible ;
néanmoins, un traitement antérieur par cisplatine ou l'administration concomitante d'autres
médicaments néphrotoxiques (comme les antibiotiques aminoglycosides) sont susceptibles d'accroître
le risque de néphrotoxicité (voir également rubrique « Utilisation d'autres médicaments »).
Toxicité gastro-intestinale :
Le carboplatine peut provoquer des vomissements. L'incidence et la sévérité de ces effets indésirables
peuvent être réduites par un traitement préalable avec des antiémétiques ; il est également possible
d'administrer le carboplatine en perfusion IV continue sur 24 heures, ou de l'administrer par IV sous
forme de doses réparties sur 5 jours consécutifs plutôt que sous forme d'une perfusion unique. Les
antagonistes des récepteurs 5HT3 sérotoninergiques (comme l'ondansétron), ou les benzamides
substitués (comme le métoclopramide) peuvent s'avérer être des antiémétiques particulièrement
efficaces, et un traitement d'association est envisageable pour les patients subissant des effets
émétogènes sévères ou réfractaires.
Toxicité neurologique :
Bien que la toxicité neurologique périphérique soit en général fréquente et minime, se limitant à une
paresthésie et à une diminution des réflexes ostéo-tendineux, elle est plus fréquente chez les patients
de plus de 65 ans et/ou chez les patients précédemment traités par cisplatine. Une surveillance et des
examens neurologiques doivent être effectués à intervalles réguliers.
Des troubles visuels, notamment une perte de vision, ont été rapportés après l'utilisation du
carboplatine solution injectable à des doses supérieures aux doses recommandées chez les patients
atteints d'insuffisance rénale. Les patients recouvrent la vision totalement ou en grande partie dans les
semaines qui suivent l'arrêt de ces doses élevées.
Carcinogénicité :
Le carboplatine peut être toxique pour le foetus lorsqu'il est administré chez la femme enceinte. Le
carboplatine s'est révélé embryotoxique et mutagène chez le rat. Il n'existe pas d'études chez la femme
enceinte.
Comme la plupart des autres antitumoraux, le carboplatine est mutagène. C'est pourquoi une méthode
anticonceptionnelle doit être utilisée pendant le traitement et au cours des 6 mois qui suivent l'arrêt du
traitement.
Syndrome de Leucoencephalopathie Posterieure Reversible (SLPR) :
Des cas de syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible (SLPR) ont été rapportés chez
des patients recevant le carboplatine en chimiothérapie d'association. Le SLPR est une maladie rare,
réversible après l'arrêt du traitement, une affection neurologique qui évolue rapidement et peut
comporter des crises convulsives, de l'hypertension, des céphalées, la confusion, la cécité, et d'autres
troubles visuels et neurologiques (voir rubrique 4.8). Le diagnostic de SLRP se base sur une
confirmation par imagerie cérébrale, de préférence une IRM (imagerie par résonance magnétique).
Syndrome Hémolytique et Urémique (SHU) :
Le syndrome hémolytique et urémique (SHU) est un effet secondaire potentiellement mortel. Le
carboplatine doit être arrêté dès les premiers signes attestant d'une anémie hémolytique
microangiopathique, comme une chute brutale de l'hémoglobine avec une thrombopénie
concomitante, une élévation de la bilirubine sérique, de la créatinine sérique, de l'urée sanguine, ou de
la lactate déshydrogénase (LDH) sanguine. L'insuffisance rénale n'est pas toujours réversible à l'arrêt
du traitement et la dialyse s'avère alors nécessaire.
Maladie veino-occlusive hépatique :
Des cas de maladie veino-occlusive hépatique (syndrome d'obstruction sinusoïdale) ont été rapportés,
dont certains étaient mortels. Les patients doivent être surveillés pour des signes et des symptômes de
fonction hépatique anormale ou d'hypertension portale ne résultant pas de manière évidente de
métastases hépatiques.
Syndrome de lyse tumorale (SLT) :
Dans l'expérience de post-mise sur le marché, le syndrome de lyse tumorale (SLT) a été rapporté chez
les patients suite à l'utilisation de carboplatine seul ou en association avec d'autres agents
chimiothérapeutiques. Les patients à risque élevé de SLT, comme les patients présentant un taux
prolifératif élevé, une charge tumorale élevée et une haute sensibilité à des agents cytotoxiques,
doivent être étroitement surveillés et des précautions appropriées doivent être prises.
Utilisation chez le patient âgé :
Dans les études portant sur le traitement combiné par carboplatine et cyclophosphamide, les patients
âgés traités par carboplatine étaient plus susceptibles de développer une thrombocytopénie sévère que
les patients plus jeunes. La fonction rénale étant souvent diminuée chez les sujets âgés, la fonction
rénale doit être prise en considération pour déterminer la posologie voir rubrique « Administration ».
Autre :
Des déficits auditifs ont été rapportés lors du traitement par carboplatine. Le carboplatine peut
engendrer une ototoxicité cumulative. Un audiogramme doit être pratiqué préalablement à
l'instauration du traitement, pendant la durée du traitement et lorsque des symptômes auditifs se
manifestent. Un déficit auditif cliniquement important peut nécessiter des modifications de la
posologie ou l'interruption du traitement.
Population pédiatrique :
L'ototoxicité peut être plus prononcée chez les enfants. Des cas de perte auditive tardive ont été
rapportés chez des patients pédiatriques. Un suivi audiométrique à long terme est recommandé dans
cette population.
L'administration de vaccins vivants ou vivants atténués à des patients immunocompromis par des
agents chimiothérapeutiques, dont le carboplatine, peut entraîner des infections sévères ou fatales. La
vaccination par un vaccin vivant doit être évitée chez les patients traités par le carboplatine. Des
vaccins tués ou inactivés peuvent être administrés, mais la réponse à ces vaccins peut être réduite
diminuée.
Des équipements contenant de l'Aluminium ne doivent pas être utilisés pendant la préparation et
l'administration de carboplatine).

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS