Bavencio 20 mg/ml

ANNEXE I
RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
1
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé doivent déclarer tout
effet indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Bavencio 20 mg/mL solution à diluer pour perfusion
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque mL de solution à diluer contient 20 mg d’avélumab.
Un flacon de 10 mL contient 200 mg d’avélumab.
Avélumab est un anticorps monoclonal IgG1 humain dirigé contre la protéine de surface
immunomodulatrice PD-L1, ligand du récepteur PD-1. Il est produit dans des cellules ovariennes de
hamster chinois par la technique de l’ADN recombinant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution à diluer pour perfusion (solution à diluer stérile).
Solution limpide, incolore à légèrement jaune. Le pH de la solution est compris entre 5,0 et 5,6 et son
osmolalité se situe entre 285 et 350 mOsm/kg.
4.
4.1
DONNEES CLINIQUES
Indications thérapeutiques
Bavencio est indiqué en monothérapie pour le traitement de patients atteints de carcinome à cellules de
Merkel (CCM) métastatique de l’adulte.
Bavencio est indiqué en monothérapie pour le traitement d’entretien de première ligne des patients
adultes atteints de carcinome urothélial (CU) à un stade localement avancé ou métastatique, dont la
maladie n’a pas progressé après la chimiothérapie à base de sel de platine.
Bavencio, en association avec axitinib, est indiqué dans le traitement de première ligne des patients
adultes atteints de carcinome à cellules rénales (CCR) à un stade avancé (voir rubrique 5.1).
4.2
Posologie et mode d’administration
Le traitement doit être instauré et supervisé par un médecin expérimenté en matière de traitement du
cancer.
Posologie
La dose recommandée de Bavencio en monothérapie est de 800 mg à administrer par voie
intraveineuse pendant 60 minutes toutes les 2 semaines.
L’administration de Bavencio doit être poursuivie selon le schéma recommandé jusqu’à la progression
de la maladie ou l’apparition d’une toxicité inacceptable.
2
La dose recommandée de Bavencio en association avec axitinib est de 800 mg à administrer par voie
intraveineuse pendant 60 minutes toutes les 2 semaines avec la prise concomitante de 5 mg d’axitinib
à prendre par voie orale deux fois par jour (à 12 heures d’intervalle) avec ou sans nourriture jusqu’à la
progression de la maladie ou l’apparition d’une toxicité inacceptable.
Pour toute information relative à la posologie d’axitinib, veuillez vous reporter aux informations sur le
produit axitinib.
Prémédication
Les patients doivent recevoir une prémédication composée d’un antihistaminique et de paracétamol
avant les 4 premières perfusions de Bavencio. Si la quatrième perfusion a pu être réalisée sans que
survienne de réaction liée à la perfusion, l’administration de la prémédication avant les doses suivantes
sera laissée à l’appréciation du médecin.
Modifications du traitement
Les augmentations ou réductions de dose ne sont pas recommandées. Un report ou une interruption du
traitement peuvent être nécessaires au cas par cas en fonction de la sécurité d’emploi et de la
tolérance ; voir le Tableau 1.
Les recommandations précises pour la prise en charge des effets indésirables d’origine immunologique
sont présentées dans la rubrique 4.4.
Tableau 1 : Recommandations pour la suspension ou l’arrêt de Bavencio
Effet indésirable lié au
Sévérité*
traitement
Réaction liée à la perfusion Réaction liée à la perfusion de grade 1
Modification du traitement
Réduire le débit de perfusion
de 50 %
Réaction liée à la perfusion de grade 2
Suspendre le traitement
jusqu’à régression des effets
indésirables à un grade 0-1 ;
reprendre la perfusion à un
débit réduit de 50 %
Réaction liée à la perfusion de grade 3 ou Arrêter définitivement le
de grade 4
traitement
Pneumopathie
Pneumopathie de grade 2
Suspendre le traitement
jusqu’à régression des effets
indésirables à un grade 0-1
Pneumopathie de grade 3 ou de grade 4, ou Arrêter définitivement le
pneumopathie récurrente de grade 2
traitement
Hépatite
Aspartate aminotransférases (ASAT) ou
Suspendre le traitement
alanine aminotransférases (ALAT)
jusqu’à régression des effets
Pour les recommandations supérieures à 3 fois et inférieures ou égales indésirables à un grade 0-1
pour Bavencio en
à 5 fois la limite normale supérieure (LNS)
association avec axitinib,
ou bilirubine totale supérieure à 1,5 fois et
voir ci-dessous
inférieure ou égale à 3 fois la LNS
ASAT ou ALAT supérieures à 5 fois la
Arrêter définitivement le
LNS ou bilirubine totale supérieure à 3 fois traitement
la LNS
Colite
Colite ou diarrhée de grade 2 ou de grade 3 Suspendre le traitement
jusqu’à régression des effets
indésirables à un grade 0-1
Colite ou diarrhée de grade 4 ou colite
Arrêter définitivement le
récurrente de grade 3
traitement
3
Effet indésirable lié au
traitement
Pancréatite
Sévérité*
Pancréatite suspectée
Pancréatite confirmée
Modification du traitement
Suspendre le traitement
Arrêter définitivement le
traitement
Myocardite
Myocardite suspectée
Suspendre le traitement
Myocardite confirmée
Arrêter définitivement le
traitement
Endocrinopathies
Endocrinopathies de grade 3 ou de grade 4 Suspendre le traitement
(hypothyroïdie,
jusqu’à régression des effets
hyperthyroïdie, insuffisance
indésirables à un grade 0-1
surrénalienne,
hyperglycémie)
Néphrite et dysfonction
Taux de créatinine sérique compris entre Suspendre le traitement
rénale
1,5 fois et 6 fois la LNS
jusqu’à régression des effets
indésirables à un grade 0-1
Taux de créatinine sérique supérieur à
Arrêter définitivement le
6 fois la LNS
traitement
Réactions cutanées
Éruption cutanée de grade 3
Suspendre le traitement
jusqu’à régression des effets
indésirables à un grade 0-1
Éruption cutanée de grade 4 ou récurrente Arrêter définitivement le
de grade 3 ou syndrome de Stevens-
traitement
Johnson (SSJ) ou nécrolyse épidermique
toxique (NET) confirmés
Autres effets indésirables Pour les effets suivants :
Suspendre le traitement
d’origine immunologique
•
Signes ou symptômes cliniques de jusqu’à régression des effets
(dont myosite,
indésirables à un grade 0-1
grade 2 ou de grade 3 d’un effet
hypopituitarisme, uvéite,
indésirable d’origine immunologique
myasthénie grave, syndrome
non décrit ci-dessus
myasthénique, syndrome de Pour les effets suivants :
Arrêter définitivement le
Guillain-Barré)
traitement
•
Effet indésirable de grade 4 ou
engageant le pronostic vital (à
l’exception des endocrinopathies
contrôlées par un traitement
hormonal substitutif)
•
Effet indésirable d’origine
immunologique récurrent de grade 3
•
Nécessité d’administrer 10 mg/jour
ou plus de prednisone ou équivalent
pendant plus de 12 semaines
•
Effets indésirables à médiation
immunitaire de grade 2 ou de grade 3
persistants pendant 12 semaines ou
plus
* Toxicité évaluée selon les Critères Communs de Terminologie pour les Effets Indésirables du National Cancer
Institute, version 4.0 (NCI-CTCAE v4.03)
Modifications du traitement lorsque Bavencio est utilisé en association avec axitinib
Si le taux d’ALAT ou d’ASAT est ≥ 3 fois la LNS mais < 5 fois la LNS ou si la bilirubine totale est
≥ 1,5 fois la LNS mais < 3 fois la LNS, Bavencio et axitinib doivent tous deux être suspendus jusqu’à
ce que ces effets indésirables régressent à un grade 0-1. S’ils persistent (plus de 5 jours), une
corticothérapie par prednisone ou un équivalent, suivie d’une réduction progressive, doit être
envisagée. Après rétablissement, une reprise du traitement par Bavencio ou axitinib, ou une reprise
séquentielle par Bavencio et axitinib doit être envisagée. Une réduction de la dose selon les
informations sur le produit axitinib doit être envisagée en cas de reprise du traitement par axitinib.
4
Si le taux d’ALAT ou d’ASAT est ≥ 5 fois la LNS ou > 3 fois la LNS avec en parallèle un taux de
bilirubine totale ≥ 2 fois la LNS, ou si le taux de bilirubine totale est ≥ 3 fois la LNS, Bavencio et
axitinib doivent tous deux être arrêtés définitivement et une corticothérapie doit être envisagée.
Conseils concernant la modification de la dose d’axitinib lorsqu’il est utilisé avec Bavencio
Lorsque Bavencio est administré en association avec axitinib, veuillez vous reporter aux informations
sur le produit axitinib pour connaître les modifications de dose recommandées pour axitinib.
Populations particulières
Personnes âgées
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients âgés (≥ 65 ans) (voir rubriques 5.1
et 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de Bavencio chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans
n’ont pas été établies.
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère
ou modérée (voir rubrique 5.2). Les données concernant les patients atteints d’insuffisance rénale
sévère sont insuffisantes pour donner des recommandations posologiques.
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance hépatique
légère (voir rubrique 5.2). Les données concernant les patients atteints d’insuffisance hépatique
modérée ou sévère sont insuffisantes pour donner des recommandations posologiques.
Mode d’administration
Bavencio est destiné à être utilisé en perfusion intraveineuse exclusivement. Il ne doit pas être
administré en injection intraveineuse rapide ni en bolus intraveineux.
Bavencio doit être dilué dans une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) ou une
solution injectable de chlorure de sodium à 4,5 mg/mL (0,45 %). Il sera ensuite administré en
perfusion intraveineuse pendant 60 minutes en utilisant un filtre intégré ou additionnel stérile,
apyrogène, à faible liaison aux protéines, de 0,2 micromètre.
Pour les instructions concernant la préparation et l’administration du médicament, voir la rubrique 6.6.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit
administré doivent être clairement enregistrés.
Réactions liées à la perfusion
Des réactions liées à la perfusion, pouvant être sévères, ont été signalées chez des patients traités par
avélumab (voir rubrique 4.8).
Les patients doivent être surveillés afin de détecter des signes et symptômes de réactions liées à la
perfusion, notamment fièvre, frissons, bouffées vasomotrices, hypotension, dyspnée, sifflement
respiratoire, dorsalgie, douleur abdominale et urticaire.
5
En cas de réaction liée à la perfusion de grade 3 ou de grade 4, la perfusion doit être interrompue et le
traitement par avélumab doit être définitivement arrêté (voir rubrique 4.2).
Pour les réactions liées à la perfusion de grade 1, le débit de perfusion doit être réduit de 50 % pour la
perfusion en cours. En cas de réaction liée à la perfusion de grade 2, la perfusion doit être
provisoirement arrêtée jusqu’au retour à un grade 1 ou jusqu’à la disparition de la réaction, et elle sera
reprise ensuite à un débit de perfusion réduit de 50 % (voir rubrique 4.2).
En cas de réapparition d’une réaction liée à la perfusion de grade 1 ou de grade 2, le patient pourra
continuer à recevoir avélumab sous étroite surveillance, après ajustement adéquat du débit de
perfusion et administration d’une prémédication par paracétamol et antihistaminique (voir
rubrique 4.2).
Chez 98,6 % (433/439) des patients ayant présenté des réactions liées à la perfusion au cours des
essais cliniques, la première réaction s’est produite lors des 4 premières perfusions dont 2,7 %
(12/439) étaient de grade ≥ 3. Chez les 1,4 % (6/439) de patients restants, les réactions liées à la
perfusion se sont produites après les 4 premières perfusions et étaient toutes de grade 1 ou de grade 2.
Effets indésirables d’origine immunologique
La plupart des effets indésirables d’origine immunologique survenus avec avélumab ont été
réversibles et ont pu être gérés au moyen d’interruptions temporaires ou définitives du traitement par
avélumab, de l’administration de corticoïdes et/ou de soins de support.
Lorsqu’un effet indésirable d’origine immunologique est suspecté, une évaluation adéquate doit être
réalisée afin de confirmer l’étiologie ou d’exclure les autres causes. Selon la sévérité de l’effet
indésirable, le traitement par avélumab devra être suspendu et une corticothérapie administrée. Si des
corticoïdes sont utilisés pour traiter un effet indésirable, une réduction progressive de leurs doses doit
être initiée sur une période d’au moins 1 mois à partir de l’amélioration.
Lorsque les effets indésirables d’origine immunologique n’ont pas pu être contrôlés par la
corticothérapie, l’administration d’autres immunosuppresseurs systémiques pourra être envisagée.
Pneumopathie d’origine immunologique
Des cas de pneumopathie d’origine immunologique ont été observés chez des patients traités par
avélumab. Un cas avec une issue fatale a été signalé chez des patients traités par avélumab (voir
rubrique 4.8).
L’apparition de signes et symptômes de pneumopathie d’origine immunologique doit être surveillée
chez les patients et les causes de pneumopathie autres qu’une origine immunologique doivent être
exclues. En cas de suspicion, la pneumopathie doit être confirmée par un examen radiographique.
Une corticothérapie doit être administrée en cas d’événement de grade ≥ 2 (dose initiale de
1 à 2 mg/kg/jour de prednisone ou équivalent, suivie d’une réduction progressive du corticoïde).
Le traitement par avélumab doit être suspendu jusqu’à disparition de la réaction en cas de
pneumopathie d’origine immunologique de grade 2 et définitivement arrêté en cas de pneumopathie
d’origine immunologique de grade 3, de grade 4, ou de grade 2 si elle est récurrente (voir
rubrique 4.2).
Hépatite d’origine immunologique
Des cas d’hépatite d’origine immunologique ont été observés chez des patients traités par avélumab.
Deux cas avec une issue fatale ont été signalés chez des patients traités par avélumab (voir
rubrique 4.8).
Les altérations de la fonction hépatique et les symptômes d’hépatite d’origine immunologique doivent
être surveillés chez les patients et les causes d’hépatite autres que l’origine immunologique doivent
être exclues.
6
Une corticothérapie doit être administrée en cas d’événements de grade ≥ 2 (dose initiale de
1 à 2 mg/kg/jour de prednisone ou équivalent, suivie d’une réduction progressive du corticoïde).
Le traitement par avélumab doit être suspendu jusqu’à disparition de la réaction en cas d’hépatite
d’origine immunologique de grade 2 et définitivement arrêté en cas d’hépatite d’origine
immunologique de grade 3 ou de grade 4 (voir rubrique 4.2).
Colite d’origine immunologique
Des cas de colite d’origine immunologique ont été signalés chez des patients traités par avélumab
(voir rubrique 4.8).
L’apparition de signes et symptômes de colite d’origine immunologique doit être surveillée chez les
patients et les causes de colite autres qu’une origine immunologique doivent être exclues. Une
corticothérapie doit être administrée en cas d’événements de grade ≥ 2 (dose initiale de
1 à 2 mg/kg/jour de prednisone ou équivalent, suivie d’une réduction progressive du corticoïde).
Le traitement par avélumab doit être suspendu jusqu’à disparition de la réaction en cas de colite
d’origine immunologique de grade 2 ou de grade 3 et définitivement arrêté en cas de colite d’origine
immunologique de grade 4, ou de grade 3 si elle est récurrente (voir rubrique 4.2).
Pancréatite d’origine immunologique
Des cas de pancréatite d’origine immunologique ont été signalés chez des patients traités par
avélumab. Deux cas avec une issue fatale ont été signalés chez des patients traités par avélumab en
association avec axitinib (voir rubrique 4.8).
L’apparition de signes et symptômes de pancréatite d’origine immunologique doit être surveillée chez
les patients. Chez les patients symptomatiques, une consultation en gastroentérologie et des examens
de laboratoire (y compris des examens d’imagerie médicale) sont indiqués pour assurer l’instauration
précoce de mesures appropriées. Une corticothérapie doit être administrée en cas de pancréatite
d’origine immunologique (dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour de prednisone ou équivalent, suivie d’une
réduction progressive du corticoïde).
Le traitement par avélumab doit être suspendu en cas de suspicion de pancréatite d’origine
immunologique et définitivement arrêté en cas de confirmation de la pancréatite d’origine
immunologique (voir rubrique 4.2).
Myocardite d’origine immunologique
Des cas de myocardite d’origine immunologique ont été signalés chez des patients traités par
avélumab. Deux cas avec une issue fatale ont été signalés chez des patients traités par avélumab en
association avec axitinib (voir rubrique 4.8).
L’apparition de signes et symptômes de myocardite d’origine immunologique doit être surveillée chez
les patients. Chez les patients symptomatiques, une consultation en cardiologie et des examens de
laboratoire sont indiqués pour assurer l’instauration précoce des mesures appropriées. Une
corticothérapie doit être administrée en cas de myocardite d’origine immunologique (dose initiale de
1 à 2 mg/kg/jour de prednisone ou équivalent, suivie d’une réduction progressive du corticoïde). En
l’absence d’amélioration après 24 heures de corticothérapie, une immunosuppression supplémentaire
(par ex. par mycophénolate, infliximab ou globuline anti-thymocyte) doit être envisagée.
Le traitement par avélumab doit être suspendu en cas de suspicion de myocardite d’origine
immunologique et définitivement arrêté en cas de confirmation de la myocardite d’origine
immunologique (voir rubrique 4.2).
Endocrinopathies d’origine immunologique
Des cas de troubles thyroïdiens d’origine immunologique, d’insuffisance surrénalienne d’origine
immunologique et de diabète de type 1 ont été rapportés chez des patients traités par avélumab (voir
7
rubrique 4.8). Les patients doivent être surveillés afin de détecter des signes et symptômes cliniques
d’endocrinopathies. Le traitement par avélumab doit être suspendu jusqu’à disparition de la réaction
en cas d’endocrinopathies de grade 3 ou de grade 4 (voir rubrique 4.2).
Troubles thyroïdiens (hypothyroïdie/hyperthyroïdie)
Des troubles thyroïdiens peuvent survenir à tout moment pendant le traitement (voir rubrique 4.8).
Les altérations de la fonction thyroïdienne doivent être surveillées chez les patients (en début de
traitement, régulièrement au cours du traitement et dès lors qu’un suivi est indiqué en fonction de
l’évaluation clinique), ainsi que les signes cliniques et les symptômes de troubles thyroïdiens.
L’hypothyroïdie doit être prise en charge au moyen d’un traitement hormonal substitutif et
l’hyperthyroïdie, au moyen d’un médicament antithyroïdien, selon les besoins.
Le traitement par avélumab doit être suspendu en cas de troubles thyroïdiens de grade 3 ou de grade 4
(voir rubrique 4.2).
Insuffisance surrénalienne
L’apparition de signes et symptômes d’insuffisance surrénalienne doit être surveillée chez les patients
pendant et après le traitement. Une corticothérapie doit être administrée (1 à 2 mg/kg/jour de
prednisone par voie intraveineuse ou équivalent oral) en cas d’insuffisance surrénalienne de grade ≥ 3,
suivie d’une réduction progressive de la dose jusqu’à ≤ 10 mg/jour.
Le traitement par avélumab doit être suspendu en cas d’insuffisance surrénalienne symptomatique de
grade 3 ou de grade 4 (voir rubrique 4.2).
Diabète de type 1
Avélumab peut provoquer un diabète de type 1, y compris une acidocétose diabétique
(voir
rubrique 4.8).
Les patients doivent être surveillés pour rechercher une hyperglycémie ou d'autres signes et
symptômes du diabète. Un traitement par insuline doit être instauré pour le diabète de type 1. En cas
d'hyperglycémie de grade ≥ 3, le traitement par avélumab doit être suspendu et des anti-
hyperglycémiants doivent être administrés. Le traitement par avélumab pourra être repris après
obtention du contrôle métabolique sous insulinothérapie.
Néphrite et dysfonction rénale d’origine immunologique
Avélumab peut provoquer une néphrite d’origine immunologique (voir rubrique 4.8).
Les patients doivent être surveillés pour rechercher des taux sériques élevés de créatinine avant le
traitement et, à intervalles réguliers, pendant le traitement. En cas de néphrite de grade ≥ 2, des
corticoïdes doivent être administrés (dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour de prednisone ou équivalent,
puis diminution progressive). En cas de néphrite de grade 2 ou de grade 3, le traitement par avélumab
doit être suspendu jusqu’au retour à un grade ≤ 1. En cas de néphrite de grade 4, le traitement par
avélumab doit être arrêté définitivement.
Autres effets indésirables d’origine immunologique
D’autres effets indésirables d’origine immunologique cliniquement importants ont été rapportés chez
moins de 1 % des patients : myosite, hypopituitarisme, uvéite, myasthénie grave, syndrome
myasthénique, cystite non infectieuse et syndrome de Guillain-Barré (voir rubrique 4.8).
Lorsqu’un effet indésirable d’origine immunologique est suspecté, une évaluation adéquate doit être
réalisée afin de confirmer l’étiologie ou d’exclure d’autres causes. Selon la sévérité de l’effet
indésirable, le traitement par avélumab devra être suspendu et une corticothérapie devra être
administrée. Le traitement par avélumab devra être repris une fois que l’effet indésirable d’origine
immunologique sera revenu à un grade 1 ou inférieur, après réduction progressive du corticoïde. Le
traitement par avélumab doit être définitivement arrêté en cas de récidive d’un effet indésirable
8
d’origine immunologique de grade 3 et en cas d’effet indésirable d’origine immunologique de grade 4
(voir rubrique 4.2).
Hépatotoxicité (en association avec axitinib)
Des cas d’hépatotoxicité ont été signalés chez des patients traités par avélumab en association avec
axitinib et la fréquence d’élévation des taux d’ALAT ou d’ASAT de grade 3 et de grade 4 était plus
élevée que celle observée avec avélumab seul (voir rubrique 4.8).
Les modifications de la fonction hépatique et les symptômes hépatiques doivent être surveillés plus
fréquemment chez les patients traités par avélumab en association avec axitinib que chez les patients
traités par avélumab en monothérapie.
Le traitement par avélumab doit être suspendu en cas d’hépatotoxicité de grade 2 jusqu’à résolution de
la toxicité et définitivement arrêté en cas d’hépatotoxicité de grade 3 ou de grade 4. Une
corticothérapie doit être envisagée en cas d’évènements de grade ≥ 2 (voir rubrique 4.2).
Patients exclus des études cliniques
Les patients atteints des affections suivantes ont été exclus des essais cliniques : métastases actives du
système nerveux central (SNC), maladie auto-immune active ou antérieure, antécédents d’autres
tumeurs malignes au cours des 5 années précédentes, greffe d’organe, affection nécessitant un
traitement immunosuppresseur ou infection active par le VIH, ou hépatite B ou C.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée avec avélumab.
Avélumab étant principalement métabolisé par des voies du catabolisme, aucune interaction
pharmacocinétique entre avélumab et d’autres médicaments n’est attendue.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer/contraception
Il doit être conseillé aux femmes en âge de procréer d’éviter de débuter une grossesse pendant qu’elles
reçoivent avélumab. Elles doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par
avélumab et pendant au moins 1 mois après la dernière dose d’avélumab.
Grossesse
Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées sur l’utilisation d’avélumab chez la femme
enceinte.
Aucune étude des effets d’avélumab sur la reproduction animale n’a été effectuée. Cependant, il a été
démontré chez les modèles murins gravides que le blocage de la voie de signalisation PD-L1 entraînait
une perturbation de la tolérance fœto-maternelle, aboutissant à une augmentation des pertes fœtales
(voir rubrique 5.3). Ces résultats indiquent que l’administration d’avélumab pendant la grossesse, étant
donné son mécanisme d’action, expose à un risque potentiel d’effets délétères sur le fœtus, notamment
à des taux plus élevés d’avortement ou de mort-né.
Les immunoglobulines IgG1 humaines sont connues pour traverser la barrière placentaire. Avélumab
est donc susceptible de passer de la mère au fœtus en cours de développement. Il n’est pas
recommandé d’utiliser avélumab pendant la grossesse à moins que la situation clinique de la femme ne
justifie le traitement par avélumab.
9
Allaitement
On ne sait pas si avélumab est excrété dans le lait maternel. Dans la mesure où l’on sait que les
anticorps peuvent être sécrétés dans le lait maternel, un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne
peut être exclu.
Il doit être conseillé aux femmes de ne pas allaiter pendant le traitement et pendant au moins 1 mois
après la dernière dose en raison du risque potentiel d’effets indésirables graves chez les nourrissons
allaités.
Fertilité
Les effets d’avélumab sur la fertilité masculine et féminine ne sont pas connus.
Bien qu’aucune étude n’ait été réalisée pour évaluer les effets d’avélumab sur la fertilité, il n’a été
constaté aucun effet notable sur les organes reproducteurs des singes femelles lors des études de
toxicologie en administration répétée sur 1 mois et 3 mois (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Avélumab a un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Des
cas de fatigue ont été signalés après l’administration d’avélumab (voir rubrique 4.8). Il doit être
conseillé aux patients d’être prudents lorsqu’ils conduisent des véhicules ou utilisent des machines tant
qu’ils ne sont pas certains que le traitement par avélumab n'altère pas leur vigilance.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Avélumab est associé à des effets indésirables d’origine immunologique. La plupart d’entre eux, y
compris les réactions sévères, se sont résolus après instauration d’un traitement médical approprié ou
arrêt d’avélumab (voir « Description de certains effets indésirables particuliers » ci-dessous).
Les effets indésirables les plus fréquents avec avélumab étaient des cas de fatigue (30,0 %), des
nausées (23,6 %), des diarrhées (18,5 %), une constipation (18,1 %), une diminution de l’appétit
(17,6 %), des réactions liées à la perfusion (15,9 %), des vomissements (15,6 %) et une perte de poids
(14,5 %).
Les effets indésirables de grade ≥ 3 les plus fréquents étaient une anémie (5,6 %), une hypertension
(3,9 %), une hyponatrémie (3,6 %), une dyspnée (3,5 %) et des douleurs abdominales (2,6 %). Les
effets indésirables graves étaient des effets indésirables d’origine immunologique et des réactions liées
à la perfusion (voir rubrique 4.4).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
La sécurité de l’avélumab en monothérapie a été évaluée chez 2 082 patients atteints de tumeurs
solides, dont le CCM métastatique ou le CU localement avancé ou métastatique, ayant reçu 10 mg/kg
d’avélumab toutes les 2 semaines dans le cadre des études cliniques (voir Tableau 2).
Ces réactions sont présentées par classe de système d’organe et par fréquence. Les fréquences sont
définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000,
< 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000). Au sein de chaque catégorie de
fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
10
Tableau 2 : Effets indésirables survenus chez les patients traités par avélumab en monothérapie
Fréquence
Effets indésirables
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent
Anémie
Fréquent
Lymphopénie, thrombocytopénie
Peu fréquent
Éosinophilie
§
Affections du système immunitaire
Peu fréquent
Hypersensibilité, hypersensibilité médicamenteuse
Rare
Réaction anaphylactique, hypersensibilité de type I
Affections endocriniennes
Fréquent
Hypothyroïdie*, hyperthyroïdie*
Peu fréquent
Insuffisance surrénalienne*, thyroïdite auto-immune*, thyroïdite*,
hypothyroïdie auto-immune*
Rare
Insuffisance corticosurrénalienne aiguë*, hypopituitarisme*
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent
Diminution de l’appétit
Fréquent
Hyponatrémie
Peu fréquent
Hyperglycémie*
Rare
Diabète*, diabète de type I*
Affections du système nerveux
Fréquent
Céphalée, vertiges, neuropathie périphérique
Peu fréquent
Myasthénie grave
†
, syndrome myasthénique
†
Rare
Syndrome de Guillain-Barré*, syndrome de Miller-Fisher*
Affections oculaires
Rare
Uvéite*
Affections cardiaques
Rare
Myocardite*
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension
Peu fréquent
Hypotension, bouffées vasomotrices
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très fréquent
Toux, dyspnée
Fréquent
Pneumopathie*
Rare
Pneumopathie interstitielle*
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Nausées, diarrhée, constipation, vomissements, douleur abdominale
Fréquent
Sécheresse buccale
Peu fréquent
Iléus, colite*
Rare
Pancréatite*, colite auto-immune*, entérocolite*, pancréatite auto-immune*,
entérite*, rectite*
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent
Hépatite auto-immune*
Rare
Insuffisance hépatique aiguë*, insuffisance hépatique*, hépatite*,
hépatotoxicité*
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Prurit*, éruption cutanée*, sécheresse de la peau, éruption maculo-papuleuse*
Peu fréquent
Eczéma, dermatite, éruption prurigineuse*, psoriasis*, érythème*, éruption
érythémateuse*, éruption généralisée*, éruption maculaire*, éruption
papuleuse*
Rare
Érythème polymorphe*, purpura*, vitiligo*, prurit généralisé*, dermatite
exfoliative*, pemphigoïde*, dermatite psoriasiforme*, éruption
médicamenteuse*, lichen plan*
11
Fréquence
Effets indésirables
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très fréquent
Dorsalgie, arthralgie
Fréquent
Myalgie
Peu fréquent
Myosite*, polyarthrite rhumatoïde*
Rare
Arthrite*, polyarthrite*, oligoarthrite*
Affections du rein et des voies urinaires
Peu fréquent
Insuffisance rénale*, néphrite*
Rare
Néphrite tubulo-interstitielle*, cystite non infectieuse*
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Très fréquent
Fatigue, fièvre, œdème périphérique
Fréquent
Asthénie, frissons, syndrome pseudo-grippal
Rare
Syndrome de réponse inflammatoire généralisée*
Investigations
Très fréquent
Perte de poids
Fréquent
Élévation de la créatinine plasmatique, élévation de la phosphatase alcaline
plasmatique, élévation de la lipase, élévation des taux de gamma-
glutamyltransférase, élévation de l’amylase
Peu fréquent
Élévation des taux d’alanine aminotransférase (ALAT)*, élévation des taux
d’aspartate aminotransférase (ASAT)*, élévation de la créatine phosphokinase
plasmatique*
Rare
Élévation des taux de transaminases*, diminution de la thyroxine libre*,
augmentation de la thyréostimuline plasmatique*
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Très fréquent
Réaction liée à la perfusion
* Effet indésirable d’origine immunologique d’après la revue médicale
†
Effets indésirables survenus chez un nombre estimé de 4 000 patients exposés à l’avélumab en monothérapie en
dehors de l’analyse groupée
§
Réaction uniquement observée dans l’étude EMR100070-003 (Partie B) après la date limite de recueil des
données, il s’agit donc d’une estimation de la fréquence
Carcinome à cellules rénales
Résumé du profil de sécurité
La sécurité d’emploi d’avélumab en association avec axitinib a été évaluée chez 489 patients atteints
de CCR à un stade avancé ayant reçu 10 mg/kg d’avélumab toutes les 2 semaines et 5 mg d’axitinib
par voie orale deux fois par jour dans deux études cliniques.
Dans cette population de patients, les effets indésirables les plus fréquents étaient la diarrhée (62,8 %),
l’hypertension (49,3 %), la fatigue (42,9 %), les nausées (33,5 %), la dysphonie (32,7 %), la
diminution de l’appétit (26,0 %), l’hypothyroïdie (25,2 %), la toux (23,7 %), les céphalées (21,3 %), la
dyspnée (20,9 %) et les arthralgies (20,9 %).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés chez les 489 patients atteints de CCR à un stade avancé et traités par
avélumab en association avec axitinib au cours de deux études cliniques sont présentés dans le
Tableau 3.
Ces réactions sont présentées par classe de système d’organe et par fréquence. Les fréquences sont
définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000,
< 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000). Au sein de chaque catégorie de
fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
12
Tableau 3 : Effets indésirables survenus chez les patients traités par avélumab en association
avec axitinib au cours des études cliniques B9991002 et B9991003
Fréquence
Effets indésirables
Infections et infestations
Peu fréquent
Eruption pustuleuse
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent
Anémie, thrombocytopénie
Peu fréquent
Lymphopénie, éosinophilie
Affections du système immunitaire
Fréquent
Hypersensibilité
Affections endocriniennes
Très fréquent
Hypothyroïdie
Fréquent
Hyperthyroïdie, insuffisance surrénalienne, thyroïdite
Peu fréquent
Thyroïdite auto-immune, hypophysite
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent
Diminution de l’appétit
Fréquent
Hyperglycémie
Peu fréquent
Diabète, diabète de type I
Affections du système nerveux
Très fréquent
Céphalée, vertiges
Fréquent
Neuropathie périphérique
Peu fréquent
Myasthénie grave, syndrome myasthénique
Affections cardiaques
Peu fréquent
Myocardite
Affections vasculaires
Très fréquent
Hypertension
Fréquent
Hypotension, bouffées vasomotrices
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très fréquent
Dysphonie, toux, dyspnée
Fréquent
Pneumopathie
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Diarrhée, nausées, constipation, vomissements, douleur abdominale
Fréquent
Sécheresse buccale, colite
Peu fréquent
Colite auto-immune, pancréatite auto-immune, entérocolite, iléus,
pancréatite nécrosante
Affections hépatobiliaires
Fréquent
Fonction hépatique anormale
Peu fréquent
Hépatite, hépatotoxicité, hépatite à médiation immunitaire, trouble
hépatique
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent
Éruption cutanée, prurit
Fréquent
Éruption prurigineuse, éruption maculo-papuleuse, prurit généralisé,
dermatite acnéiforme, érythème, éruption maculaire, éruption papuleuse,
éruption érythémateuse, dermatite, eczéma, éruption généralisée
Peu fréquent
Éruption d’origine médicamenteuse, érythème polymorphe, psoriasis
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très fréquent
Arthralgie, dorsalgie, myalgie
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent
Insuffisance rénale aiguë
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Très fréquent
Fatigue, frissons, asthénie, fièvre
Fréquent
Œdème périphérique, syndrome pseudo-grippal
13
Fréquence
Investigations
Très fréquent
Effets indésirables
Perte de poids, élévation des taux d’alanine aminotransférase (ALAT),
élévation des taux d’aspartate aminotransférase (ASAT)
Fréquent
Élévation de la créatinine plasmatique, élévation de l’amylase, élévation
de la lipase, élévation de la gamma-glutamyltransférase, élévation de la
phosphatase alcaline plasmatique, élévation de la créatine phosphokinase
plasmatique, diminution de la thyréostimuline (TSH) plasmatique,
élévation des taux de transaminases
Peu fréquent
Augmentation des paramètres biologiques du bilan hépatique
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Très fréquent
Réaction liée à la perfusion
Description de certains effets indésirables particuliers
Les données relatives aux effets indésirables d’origine immunologique pour avélumab en
monothérapie reposent sur 2 082 patients, dont 1 650 patients atteints de tumeurs solides dans l’étude
de phase I EMR100070-001, 88 patients dans l’étude EMR100070-003 sur le CCM et 344 patients
dans l’étude B9991001 sur le CU et, pour l’avélumab en association avec axitinib, sur les 489 patients
des études B9991002 et B9991003 sur le CCR (voir rubrique 5.1).
Les recommandations pour la prise en charge de ces effets indésirables sont décrites dans la
rubrique 4.4.
Pneumopathie d’origine immunologique
Chez les patients traités par avélumab en monothérapie, des pneumopathies d’origine immunologique
ont été observées chez 1,3 % (28/2 082) des patients. L’issue a été fatale pour 1 de ces patients (moins
de 0,1 %). La pneumopathie d’origine immunologique était de grade 4 chez 1 patient (moins de 0,1 %)
et de grade 3 chez 6 patients (0,3 %).
Le délai médian d’apparition de la pneumopathie d’origine immunologique était de 2,5 mois
(intervalle : 3 jours à 13,8 mois). La durée médiane de la réaction était de 8,1 semaines (intervalle :
4 jours à plus de 4,9 mois).
L’administration d’avélumab a été interrompue chez 0,4 % (9/2 082) des patients en raison d’une
pneumopathie d’origine immunologique. Les 28 patients ayant présenté une pneumopathie d’origine
immunologique ont tous été traités par corticothérapie et 21 (75 %) des 28 patients ont reçu une
corticothérapie à forte dose pendant une durée médiane de 9 jours (intervalle : 1 jour à 2,3 mois). La
pneumopathie d’origine immunologique était résolue chez 18 (64,3 %) des 28 patients à la date limite
de recueil des données.
Chez les patients traités par avélumab en association avec axitinib, des pneumopathies d’origine
immunologique ont été observées chez 0,6 % (3/489) des patients. Aucun d’entre eux n’a présenté une
pneumopathie d’origine immunologique de grade ≥ 3.
Le délai médian d’apparition de la pneumopathie d’origine immunologique était de 3,7 mois
(intervalle : 2,7 mois à 8,6 mois). La durée médiane de la réaction était de 2,6 mois (intervalle :
3,3 semaines à plus de 7,9 mois).
L’administration d’avélumab n’a été interrompue chez aucun patient en raison d’une pneumopathie
d’origine immunologique. Les 3 patients ayant présenté une pneumopathie d’origine immunologique
ont été traités par une corticothérapie à forte dose pendant une durée médiane de 3,3 mois (intervalle :
3 semaines à 22,3 mois). La pneumopathie d’origine immunologique était résolue chez 2 (66,7 %) des
3 patients à la date limite de recueil des données.
14
Hépatite d’origine immunologique
Chez les patients traités par avélumab en monothérapie, des hépatites d’origine immunologique ont été
observées chez 1,0 % (21/2 082) des patients. L’issue a été fatale pour 2 de ces patients (0,1 %), et
l’hépatite d’origine immunologique était de grade 3 chez 16 patients (0,8 %).
Le délai médian d’apparition de l’hépatite d’origine immunologique était de 3,3 mois (intervalle :
9 jours à 14,8 mois). La durée médiane de la réaction était de 2,5 mois (intervalle : 1 jour à plus
de 7,4 mois).
L’administration d’avélumab a été interrompue chez 0,6 % (13/2 082) des patients en raison d’une
hépatite d’origine immunologique. Les 21 patients ayant présenté une hépatite d’origine
immunologique ont tous été traités par corticothérapie et 20 (95,2 %) des 21 patients ont reçu une
corticothérapie à forte dose pendant une durée médiane de 17 jours (intervalle : 1 jour à 4,1 mois).
L’hépatite d’origine immunologique était résolue chez 12 (57,1 %) des 21 patients à la date limite de
recueil des données.
Chez les patients traités par avélumab en association avec axitinib, des hépatites d’origine
immunologique ont été observées chez 6,3 % (31/489) des patients. L’hépatite d’origine
immunologique était de grade 3 chez 18 de ces patients (3,7 %) et de grade 4 chez 3 patients (0,6 %).
Le délai médian d’apparition de l’hépatite d’origine immunologique était de 2,3 mois (intervalle :
2,1 semaines à 14,5 mois). La durée médiane de la réaction était de 2,1 semaines (intervalle : 2 jours à
8,9 mois).
L’administration d’avélumab a été interrompue chez 4,7 % (23/489) des patients en raison d’une
hépatite d’origine immunologique. Les 31 patients ayant présenté une hépatite d’origine
immunologique ont tous été traités : 30 (96,8 %) patients ont reçu une corticothérapie et 1 patient a
reçu un immunosuppresseur non stéroïdien. Vingt-huit (90,3 %) des 31 patients ont suivi une
corticothérapie à forte dose pendant une durée médiane de 2,4 semaines (intervalle : 1 jour à
10,2 mois). L’hépatite d’origine immunologique était résolue chez 27 (87,1 %) des 31 patients à la
date limite de recueil des données.
Colite d’origine immunologique
Chez les patients traités par avélumab en monothérapie, des colites d’origine immunologique ont été
observées chez 1,5 % (31/2 082) des patients. Chez 10 de ces patients (0,5 %), la colite d’origine
immunologique a été de grade 3.
Le délai médian d’apparition de la colite d’origine immunologique était de 2,0 mois (intervalle :
2 jours à 11,5 mois). La durée médiane de la réaction était de 5,9 semaines (intervalle : 1 jour à plus
de 14 mois).
L’administration d’avélumab a été interrompue chez 0,5 % (11/2 082) des patients en raison d’une
colite d’origine immunologique. Les 31 patients ayant présenté une colite d’origine immunologique
ont tous été traités par corticothérapie et 19 (61,3 %) des 31 patients ont reçu une corticothérapie à
forte dose pendant une durée médiane de 19 jours (intervalle : 1 jour à 2,3 mois). La colite d’origine
immunologique était résolue chez 22 (71 %) des 31 patients à la date limite de recueil des données.
Chez les patients traités par avélumab en association avec axitinib, des colites d’origine
immunologique ont été observées chez 2,7 % (13/489) des patients. La colite d’origine
immunologique a été de grade 3 chez 9 (1,8 %) de ces patients.
Le délai médian d’apparition de la colite d’origine immunologique était de 5,1 mois (intervalle :
2,3 semaines à 14 mois). La durée médiane de la réaction était de 1,6 semaine (intervalle : 1 jour à
plus de 9 mois).
L’administration d’avélumab a été interrompue chez 0,4 % (2/489) des patients en raison d’une colite
d’origine immunologique. Les 13 patients ayant présenté une colite d’origine immunologique ont tous
15
été traités par corticothérapie et 12 (92,3 %) des 13 patients ont reçu une corticothérapie à forte dose
pendant une durée médiane de 2,3 semaines (intervalle : 5 jours à 4,6 mois). La colite d’origine
immunologique était résolue chez 10 (76,9 %) des 13 patients à la date limite de recueil des données.
Pancréatite d’origine immunologique
Chez les patients traités par avélumab en monothérapie, des pancréatites d’origine immunologique ont
été observées chez moins de 1 % (1/4 000) des patients dans les études cliniques avec différents types
de tumeurs et chez 0,6 % (3/489) des patients ayant reçu avélumab en association avec axitinib, l’issue
ayant été fatale pour 2 (0,4 %) de ces 3 patients.
Myocardite d’origine immunologique
Chez les patients traités par avélumab en monothérapie, des myocardites d’origine immunologique ont
été observées chez moins de 1 % (5/4 000) des patients dans les études cliniques avec différents types
de tumeurs et chez 0,6 % (3/489) des patients ayant reçu avélumab en association avec axitinib, l’issue
ayant été fatale chez 2 (0,4 %) de ces 3 patients.
Endocrinopathies d’origine immunologique
Troubles thyroïdiens
Chez les patients traités par avélumab en monothérapie, 6,7 % (140/2 082) des patients ont présenté
des troubles thyroïdiens d’origine immunologique, incluant 127 patients (6,1 %) avec une
hypothyroïdie, 23 patients (1,1 %) avec une hyperthyroïdie et 7 patients (0,3 %) avec une thyroïdite.
Les troubles thyroïdiens d’origine immunologique ont été de grade 3 chez 4 patients (0,2 %).
Le délai médian d’apparition des troubles thyroïdiens était de 2,8 mois (intervalle : 2 semaines à
12,8 mois). La durée médiane de la réaction n’a pu être évaluée (intervalle : 3 jours à plus de
27,6 mois).
L’administration d’avélumab a été interrompue chez 0,2 % (4/2 082) des patients en raison de troubles
thyroïdiens d’origine immunologique. Les troubles thyroïdiens étaient résolus chez 14 (10 %) des
140 patients à la date limite de recueil des données.
Chez les patients traités par avélumab en association avec axitinib, des troubles thyroïdiens d’origine
immunologique ont été observés chez 24,7 % (121/489) des patients, incluant 111 patients (22,7 %)
avec une ’hypothyroïdie, 17 patients (3,5 %) avec une hyperthyroïdie et 7 patients (1,4 %) avec une
thyroïdite. Les troubles thyroïdiens d’origine immunologique ont été de grade 3 chez 2 (0,4%) de ces
patients.
Le délai médian d’apparition des troubles thyroïdiens était de 2,8 mois (intervalle : 3,6 semaines à
19,3 mois). La durée médiane de la réaction n’a pas pu être évaluée (intervalle : 8 jours à plus de
23,9 mois).
L’administration d’avélumab a été interrompue chez 0,2 % (1/489) des patients en raison de troubles
thyroïdiens d’origine immunologique. Les troubles thyroïdiens étaient résolus chez 15 (12,4 %) des
121 patients à la date limite de recueil des données.
Insuffisance surrénalienne
Chez les patients traités par avélumab en monothérapie, une insuffisance surrénalienne d’origine
immunologique a été observée chez 0,5 % (11/2 082) des patients. L’insuffisance surrénalienne
d’origine immunologique a été de grade 3 chez 1 patient (moins de 0,1 %).
Le délai médian d’apparition de l’insuffisance surrénalienne d’origine immunologique était de
3,3 mois (intervalle : 1 jour à 7,6 mois). La durée médiane de la réaction n’a pu être évaluée
(intervalle : 2 jours à plus de 10,4 mois).
L’administration d’avélumab a été interrompue chez 0,1 % (2/2 082) des patients en raison d’une
insuffisance surrénalienne d’origine immunologique. Les 11 patients ayant présenté une insuffisance
surrénalienne d’origine immunologique ont tous été traités par corticothérapie, et 5 (45,5 %) des
16
11 patients ont reçu de fortes doses de corticoïdes à action systémique (≥ 40 mg de prednisone ou
équivalent) sur une durée médiane de 2 jours (intervalle : 1 jour à 24 jours). L’insuffisance
surrénalienne était résolue chez 3 (27,3 %) des patients à la date limite de recueil des données.
Chez les patients traités par avélumab en association avec axitinib, une insuffisance surrénalienne
d’origine immunologique a été observée chez 1,8 % (9/489) des patients. L’insuffisance surrénalienne
d’origine immunologique a été de grade 3 chez 2 (0,4 %) de ces patients.
Le délai médian d’apparition de l’insuffisance surrénalienne d’origine immunologique était de
5,5 mois (intervalle : 3,6 semaines à 8,7 mois). La durée médiane de la réaction était de 2,8 mois
(intervalle : 3 jours à 15,5 mois).
L’administration d’avélumab n’a été interrompue chez aucun patient en raison d’une insuffisance
surrénalienne d’origine immunologique. Huit patients (88,9 %) ayant présenté une insuffisance
surrénalienne d’origine immunologique ont été traités par corticothérapie et 2 (25 %) des 8 patients
ont reçu de fortes doses de corticoïdes (≥ 40 mg de prednisone ou équivalent) pendant une durée
médiane de 8 jours (intervalle : 5 jours à 11 jours). L’insuffisance surrénalienne était résolue chez
4 (44,4 %) des 9 patients à la date limite de recueil des données.
Diabète de type 1
Chez les patients traités par avélumab en monothérapie, des
cas de diabète de type 1 sans autre
étiologie connue ont été observés chez
0,2 % (5/2 082) des patients. Les 5 patients ont tous présenté un
diabète de type 1 de grade 3.
Le délai médian d’apparition du diabète de type 1 était de 3,3 mois (intervalle : 1 jour à 18,7 mois). La
durée médiane de la réaction n’a pu être évaluée (intervalle : 14 jours à plus de 4,8 mois).
L’administration d’avélumab a été interrompue chez 0,1 % (2/2 082) des patients en raison d’un
diabète de type 1. Le diabète de type 1 était résolu chez 2 (40 %) des patients à la date limite de recueil
des données.
Chez les patients traités par avélumab en association avec axitinib, un diabète de type 1 sans autre
étiologie connue a été observé chez 1,0 % (5/489) des patients. Le diabète de type 1 était de grade 3
chez 1 (0,2 %) de ces patients.
Le délai médian d’apparition du diabète de type 1 était de 1,9 mois (intervalle : 1,1 mois à 7,3 mois).
L’administration d’avélumab a été interrompue chez 0,2 % (1/489) des patients en raison d’un diabète
de type 1. Les 5 patients ayant présenté un diabète de type 1 ont tous été traités par insuline. Le diabète
de type 1 n’était résolu chez aucun des patients au moment de la date limite de recueil des données.
Néphrite et dysfonction rénale d’origine immunologique
Chez les patients traités par avélumab en monothérapie, des cas de néphrite d’origine immunologique
ont été observés chez 0,3 % (7/2 082) des patients. La néphrite d’origine immunologique a été de
grade 3 chez 1 (moins de 0,1 %) patient.
Le délai médian d’apparition de la néphrite d’origine immunologique était de 2,4 mois
(intervalle :7,1 semaines à 21,9 mois). La durée médiane de la réaction était de 6,1 mois (intervalle :
9 jours à 6,1 mois).
L’administration d’avélumab a été interrompue chez 0,2 % (4/2 2082) des patients en raison d’une
néphrite d’origine immunologique. Les 7 patients ayant présenté une néphrite d’origine
immunologique ont tous été traités par corticothérapie. 6 (85,7 %) des 7 patients ayant présenté une
néphrite d’origine immunologique ont reçu de fortes doses de corticoïdes sur une durée médiane de
2,5 semaines (intervalle : 6 jours à 2,8 mois). La néphrite d’origine immunologique était résolue chez
4 (57,1 %) patients à la date limite de recueil des données.
17
Chez les patients traités par avélumab en association avec axitinib, une néphrite d’origine
immunologique a été observée chez 0,4 % (2/489) des patients. La néphrite d’origine immunologique
était de grade 3 chez 2 (0,4 %) de ces patients.
Le délai médian d’apparition de la néphrite d’origine immunologique était de 1,2 mois (intervalle :
2,9 semaines à 1,8 mois). La durée médiane de la réaction était de 1,3 semaine (intervalle : plus de
4 jours à 1,3 semaine).
L’administration d’avélumab n’a été interrompue chez aucun patient en raison d’une néphrite
d’origine immunologique. Les 2 patients ayant présenté une néphrite d’origine immunologique ont
tous les deux été traités par de fortes doses de corticoïdes pendant une durée médiane de 1,1 semaine
(intervalle : 3 jours à 1,9 semaine). La néphrite d’origine immunologique était résolue chez 1 (50 %)
des 2 patients au moment de la date limite de recueil des données.
Hépatotoxicité (en association avec axitinib)
Chez les patients traités par avélumab en association avec axitinib, une augmentation des taux
d’ALAT et d’ASAT de grade 3 et de grade 4 a été rapportée chez, respectivement, 9 % et 7 % des
patients.
Chez les patients ayant présenté un taux d’ALAT ≥ 3 fois la LNS (grades 2-4, n = 82), le taux
d’ALAT a régressé à un grade 0-1 dans 92 % des cas.
Parmi les 73 patients traités de nouveau par avélumab (59 %) ou axitinib (85 %) en monothérapie, ou
les deux (55 %), 66 % n’ont pas montré de nouvelle augmentation du taux d’ALAT ≥ 3 fois la LNS.
Immunogénicité
Pour l’étude EMR107000-003, dans la population atteinte de CCM, sur 204 patients (88 issus de la
partie A et 116 issus de la partie B) ayant été traités par avélumab à 10 mg/kg en perfusion
intraveineuse toutes les 2 semaines et pour lesquels au moins une mesure valide des anticorps anti-
médicament (AAM) était disponible à un moment quelconque, 189 (79 issus de la partie A et 110 issus
de la partie B) étaient évaluables pour la détection d’AAM apparus sous traitement et le résultat était
positif pour 16 (8,5 %) d’entre eux (7 issus de la partie A et 9 issus de la partie B).
Pour l’étude B9991001, dans la population atteinte de CU, sur 344 patients ayant été traités par
avélumab à 10 mg/kg en perfusion intraveineuse toutes les 2 semaines en plus des meilleurs soins de
support (MSS) et pour lesquels au moins une mesure valide des AAM était disponible à un moment
quelconque, 325 étaient évaluables pour la détection d’AAM apparus sous traitement et le résultat était
positif pour 62 (19,1 %) d’entre eux.
Pour l’étude B9991002 et l’étude B9991003 dans la population atteinte de CCR, sur 480 patients ayant
été traités par avélumab à 10 mg/kg en perfusion intraveineuse toutes les 2 semaines en association
avec 5 mg d’axitinib deux fois par jour et pour lesquels au moins une mesure valide des AAM était
disponible à un moment quelconque, 453 étaient évaluables pour la détection d’AAM apparus sous
traitement et le résultat était positif pour 66 (14,6 %) d’entre eux.
Globalement, aucune modification du profil pharmacocinétique, aucune augmentation de l’incidence
des réactions à la perfusion ni d’effets sur l’efficacité en lien avec l’apparition d’anticorps anti-
avélumab n’ont été mis en évidence. L’impact des anticorps neutralisants (AcN) n’est pas connu.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir
Annexe V.
18
4.9
Surdosage
Un surdosage a été rapporté chez trois patients qui ont reçu une dose d’avélumab entre 5 % à 10 %
supérieure à la dose recommandée. Les patients n’ont présenté aucun symptôme, le surdosage n’a
nécessité aucun traitement et l’administration d’avélumab a été poursuivie.
En cas de surdosage, les signes ou symptômes d’effets indésirables doivent être étroitement surveillés
chez les patients. Le traitement visera à prendre en charge les symptômes.
5.
5.1
PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : autres agents antinéoplasiques, anticorps monoclonaux ; Code ATC :
L01FF04.
Mécanisme d’action
Avélumab est un anticorps monoclonal humain de type immunoglobuline G1 (IgG1) dirigé contre le
ligand de la protéine de mort programmée 1 (PD-L1). Avélumab se lie au PD-L1 et bloque
l’interaction entre le PD-L1 et ses récepteurs, PD-1 (protéine de mort programmée 1) et B7.1. Cela
conduit à la suppression des effets inhibiteurs du PD-L1 sur les lymphocytes T CD8
+
cytotoxiques,
rétablissant ainsi les réponses anti-tumorales des lymphocytes T. Il a également été montré
qu’avélumab induisait une lyse directe des cellules tumorales par les cellules Natural Killer (NK) via
la cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps (ADCC).
Efficacité et sécurité cliniques
Carcinome à cellules de Merkel (étude EMR100070-003)
L’efficacité et la sécurité d’avélumab ont été évaluées dans le cadre de l’étude multicentrique
monobras EMR100070-003, une étude en deux parties. La partie A était une étude menée chez des
patients atteints de CCM métastatique confirmé histologiquement, dont la maladie avait progressé
pendant ou après une chimiothérapie administrée pour traiter les métastases à distance et qui
présentaient une espérance de vie de plus de 3 mois. La partie B incluait des patients atteints de CCM
métastatique confirmé histologiquement n’ayant jamais reçu de traitement systémique dans le cadre de
la maladie métastatique.
Les patients présentant des métastases actives ou des antécédents de métastases dans le système
nerveux central (SNC), une maladie auto-immune active ou antérieure, des antécédents d’autres
tumeurs malignes dans les 5 années précédentes, une greffe d’organe, une affection nécessitant un
traitement immunosuppresseur ou une infection active par le VIH, ou une hépatite B ou C ont été
exclus.
Les patients ont reçu avélumab à la dose de 10 mg/kg toutes les 2 semaines jusqu’à la progression de
la maladie ou l’apparition d’une toxicité inacceptable. Les patients présentant une progression
radiologique de la maladie non associée à une détérioration clinique significative, c’est-à-dire les
patients ne présentant pas de nouveaux symptômes ou d’aggravation des symptômes existants, dont
l’indice de performance n’a pas évolué depuis plus de deux semaines et ne nécessitant pas de
traitement de rattrapage, ont pu poursuivre le traitement.
Des évaluations de la réponse tumorale ont été menées toutes les 6 semaines à l’aide des critères
RECIST v 1.1 (Response
Evaluation Criteria in Solid Tumours,
critères d’évaluation de la réponse
dans les tumeurs solides), par un IERC (Independent
Endpoint Review Committee,
comité indépendant
de revue des critères d’évaluation).
19
Étude 003, partie A – patients traités précédemment
Le principal critère d’évaluation de l’efficacité était la meilleure réponse globale (MRG) confirmée ;
les critères d’évaluation secondaires de l’efficacité comprenaient la durée de réponse (DDR), la survie
sans progression (SSP) et la survie globale (SG).
Une analyse de l’efficacité a été réalisée chez l’ensemble des 88 patients après une durée de suivi
minimale de 36 mois. Les patients ont reçu un nombre médian de 7 doses d’avélumab (intervalle :
1 dose à 95 doses) et la durée médiane du traitement a été de 17 semaines (intervalle : 2 semaines à
208 semaines).
Parmi les 88 patients, 65 (74 %) étaient de sexe masculin ; l’âge médian était de 73 ans (intervalle :
33 ans à 88 ans) ; 81 patients (92 %) étaient caucasiens ; 49 patients (56 %) et 39 patients (44 %)
présentaient un indice de performance ECOG (Eastern
Cooperative Oncology Group)
de 0 et 1,
respectivement.
Globalement, 52 (59 %) patients avaient reçu au préalable 1 traitement anticancéreux pour leur CCM,
26 (30 %) avaient reçu 2 traitements et 10 (11 %) avaient reçu 3 traitements ou plus. Quarante-sept
(53 %) patients présentaient des métastases viscérales.
Le Tableau 4 résume les résultats de l’évaluation des critères d’efficacité chez les patients traités par
avélumab à la dose recommandée dans la partie A de l’étude EMR100070-003, après une durée de
suivi minimale de 36 mois. La survie globale a été évaluée dans une analyse avec une durée de suivi
minimale de 44 mois. La SG médiane a été de 12,6 mois (IC à 95 % : 7,5 ; 17,1).
20
Tableau 4 : Réponse au traitement par avélumab à 10 mg/kg toutes les 2 semaines chez les
patients atteints de CCM métastatique dans l’étude EMR100070-003 (partie A)*
Critères d’efficacité (partie A)
(critères RECIST v1.1, évalués par l’IERC)
Taux de réponse objective (TRO)
Taux de réponse, RC + RP** n (%)
(IC à 95 %)
Meilleure réponse globale (MRG) confirmée
Réponse complète (RC)** n (%)
Réponse partielle (RP)** n (%)
Durée de réponse (DDR)
a
Médiane, mois
(IC à 95 %)
Minimale, maximale (mois)
≥ 6 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
≥ 12 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
≥ 24 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
≥ 36 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
Survie sans progression (SSP)
SSP médiane, mois
(IC à 95 %)
Taux de SSP à 6 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
Taux de SSP à 12 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
Taux de SSP à 24 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
Taux de SSP à 36 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
Résultats
(N = 88)
29 (33,0 %)
(23,3 ; 43,8)
10 (11,4 %)
19 (21,6 %)
40,5
(18 ; non évaluable)
2,8 ; 41,5+
93 % (75 ; 98)
71 % (51 ; 85)
67 % (47 ; 82)
52 % (26 ; 73)
2,7
(1,4 ; 6,9)
40 % (29 ; 50)
29 % (19 ; 39)
26 % (17 ; 36)
21 % (12 ; 32)
IC : intervalle de confiance ; RECIST :
Response Evaluation Criteria in Solid Tumours
(critères
d’évaluation de la réponse dans les tumeurs solides) ; IERC :
Independent Endpoint Review Committee
(comité indépendant de revue des critères d’évaluation) ; K-M : Kaplan-Meier ; le signe + signale une
valeur censurée
* Données d’efficacité après une durée de suivi minimale de 36 mois (date limite de prise en compte des
données : 14 septembre 2018)
** La RC ou la RP a été confirmée lors d’une évaluation ultérieure de la tumeur.
a
Basée sur le nombre de patients ayant présenté une réponse confirmée (RC ou RP)
Le délai médian d’apparition de la réponse a été de 6 semaines (intervalle : 6 semaines à 36 semaines)
après la première dose d’avélumab. Chez 22 des 29 patients (76 %) ayant répondu au traitement, la
réponse a été obtenue dans les 7 semaines après la première dose d’avélumab.
Les estimations de Kaplan-Meier correspondant à la SSP chez les 88 patients (partie A) atteints de
CCM métastatique sont présentées dans la Figure 1.
21
Figure 1 : Estimations de Kaplan-Meier de la survie sans progression (SSP) selon les
critères RECIST v1.1, évalués par l’IERC (partie A, durée de suivi minimale de
36 mois)
Estimation de la survie (N = 88)
Estimation par la méthode de Kaplan-Meier
Nombre de
patients à risque
Survie sans progression, déterminée par l’IERC (mois)
Des échantillons tumoraux ont été analysés afin d’évaluer l’expression de PD-L1 dans les cellules
tumorales ainsi que la présence du polyomavirus de Merkel (MCV) en utilisant un test
d’immunohistochimie (IHC) expérimental. Le Tableau 5 résume les taux de réponse objective selon
l’expression de PD-L1 et le statut du MCV chez les patients atteints de CCM métastatique dans
l’étude EMR100070-003 (Partie A).
Tableau 5 : Taux de réponse objective selon l’expression de PD-L1 et le statut tumoral du MCV
chez les patients atteints de CCM métastatique dans l’étude EMR100070-003 (Partie A)
Avélumab
TRO (IC à 95 %)*
N = 74
a
36,2 % (24,0 ; 49,9)
18,8 % (4,0 ; 45,6)
N = 77
b
28,3 % (16,0 ; 43,5)
35,5 % (19,2 ; 54,6)
Expression de PD-L1, seuil de ≥ 1 %
Positive (n = 58)
Négative (n = 16)
Statut tumoral du MCV par IHC
Positif (n = 46)
Négatif (n = 31)
IHC : immunohistochimie ; MCV : polyomavirus de Merkel ; TRO : taux de réponse objective
* TRO (date limite de prise en compte des données : 14 septembre 2018)
a Basé sur les données des patients évaluables pour l’expression de PD-L1
b
Basé sur les données des patients évaluables pour la recherche de MCV par immunohistochimie (IHC)
Étude 003, partie B – patients n’ayant pas reçu de traitement systémique dans le cadre de la maladie
métastatique
Le critère d’évaluation principal de l’efficacité était l’obtention d’une réponse durable, définie comme
une réponse objective (réponse complète [RC] ou réponse partielle [RP]) d’une durée d’au moins
6 mois ; les critères d’évaluation secondaires comprenaient la MRG, la DDR, la SSP et la SG.
L’analyse primaire pour la Partie B a porté sur 116 patients ayant reçu au moins une dose d’avélumab
suivis sur une durée minimale de 15 mois à la date limite de prise en compte des données (2 mai 2019).
Parmi les 116 patients, 81 (70 %) étaient de sexe masculin, leur âge médian était de 74 ans (intervalle :
41 à 93 ans), 75 (65 %) étaient caucasiens, et 72 (62 %) et 44 (38 %) présentaient un indice de
performance ECOG de 0 et 1, respectivement.
22
Le Tableau 6 résume les résultats de l’analyse primaire des critères d’efficacité, y compris l’estimation
des taux à 24 mois selon la méthode de Kaplan-Meier pour la DDR et la SSP, chez les patients traités
par avélumab à la dose recommandée dans la partie B de l’étude EMR100070-003.
Tableau 6 : Analyse primaire de la réponse au traitement par avélumab à 10 mg/kg toutes les
2 semaines chez les patients atteints de CCM métastatique dans l’étude EMR100070-003
(Partie B)*
Critères d’efficacité (partie B)
(critères RECIST v1.1, évalués par l’IERC)
Réponse durable
≥ 6 mois
(IC à 95 %)
Taux de réponse objective (TRO)
Taux de réponse, RC + RP** n (%)
(IC à 95 %)
Meilleure réponse globale (MRG) confirmée
Réponse complète (RC)** n (%)
Réponse partielle (RP)** n (%)
Durée de réponse (DDR)
a
Médiane, mois
(IC à 95 %)
Minimale, maximale (mois)
≥ 3 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
≥ 6 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
≥ 12 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
≥ 18 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
≥ 24 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
Survie sans progression (SSP)
SSP médiane, mois
(IC à 95 %)
Taux de SSP à 3 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
Taux de SSP à 6 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
Taux de SSP à 12 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
Taux de SSP à 24 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
Résultats
(N = 116)
30,2 %
(22,0 ; 39,4)
46 (39,7 %)
(30,7 ; 49,2)
19 (16,4 %)
27 (23,3 %)
18,2
(11,3 ; non évaluable)
1,2 ; 28,3
89 % (75 ; 95)
78 % (63 ; 87)
66 % (50 ; 78)
52 % (34 ; 67)
45 % (25 ; 63)
4,1
(1,4 ; 6,1)
51 % (42 ; 60)
41 % (32 ; 50)
31 % (23 ; 40)
20 % (12 ; 30)
IC : intervalle de confiance ; RECIST :
Response Evaluation Criteria in Solid Tumours
(critères
d’évaluation de la réponse dans les tumeurs solides) ; IERC :
Independent Endpoint Review Committee
(comité indépendant de revue des critères d’évaluation) ; K-M : Kaplan-Meier
* Données d’efficacité après une durée de suivi minimale de 15 mois (date limite de prise en compte :
2 mai 2019)
** La RC ou la RP a été confirmée lors d’une évaluation ultérieure de la tumeur.
a
Basée sur le nombre de patients ayant présenté une réponse confirmée (RC ou RP)
La Figure 2 présente les estimations de Kaplan-Meier correspondant à la SSP d’après l’analyse
primaire pour les 116 patients inclus dans la partie B, après une durée de suivi minimale de 15 mois.
23
Figure 2 : Estimations de Kaplan-Meier de la survie sans progression (SSP) selon les
critères RECIST v1.1, évalués par l’IERC (Partie B, N = 116)
Estimation de la survie (N = 116)
Estimation par la méthode de Kaplan-Meier
Nombre de patients
à risque
Survie sans progression, déterminée par l’IERC (mois)
Des échantillons tumoraux ont été analysés afin d’évaluer l’expression de PD-L1 dans les cellules
tumorales ainsi que la présence du MCV en utilisant un test de IHC expérimental. Le Tableau 7
résume les taux de réponse objective selon l’expression de PD-L1 et le statut du MCV chez les
patients atteints de CCM métastatique dans l’étude EMR100070-003 (Partie B).
Tableau 7 : Taux de réponse objective selon l’expression de PD-L1 et le statut tumoral du MCV
chez les patients atteints de CCM métastatique dans l’étude EMR100070-003 (Partie B)
Avélumab
TRO (IC à 95 %)*
N = 108
a
61,9 % (38,4 ; 81,9)
33,3 % (23,6 ; 44,3)
N = 107
b
34,3 % (23,3 ; 46,6)
48,6 % (31,9 ; 65,6)
Expression de PD-L1, seuil de ≥ 1 %
Positive (n = 21)
Négative (n = 87)
Statut tumoral du MCV par IHC
Positif (n = 70)
Négatif (n = 37)
IHC : immunohistochimie ; MCV : polyomavirus de Merkel ; TRO : taux de réponse objective
* TRO (date limite de prise en compte des données : 2 mai 2019)
a
Basé sur les données des patients évaluables pour l’expression de PD-L1
b
Basé sur les données des patients évaluables pour la recherche de MCV par IHC
Carcinome urothélial localement avancé ou métastatique (étude B9991001)
L’efficacité et la sécurité d’avélumab ont été démontrées dans le cadre de l’étude B9991001, une étude
randomisée, multicentrique, ouverte, menée chez 700 patients atteints de carcinome urothélial
localement avancé ou métastatique non résécable, dont la maladie n’avait pas progressé sous
4‑6 cycles de chimiothérapie d’induction de première ligne à base de platine. Les patients souffrant
d’une maladie auto-immune ou présentant une affection nécessitant une immunosuppression étaient
exclus de l’étude.
La randomisation a été stratifiée en fonction de la meilleure réponse à la chimiothérapie (RC/RP
versus maladie stable [MS]) et de la localisation des métastases (viscérales versus non-viscérales) au
moment de l’instauration de la chimiothérapie d’induction de première ligne. Les patients ont été
randomisés (1:1) en vue de recevoir soit une perfusion intraveineuse d’avélumab à 10 mg/kg toutes les
2 semaines en plus des meilleurs soins de support (MSS), soit les MSS seuls.
24
L’administration d’avélumab était autorisée au-delà de la progression de la maladie, telle que définie
par les critères RECIST v1.1 (Response
Evaluation Criteria in Solid Tumors)
d’après la revue
centralisée indépendante réalisée en aveugle (BICR, pour
Blinded Independent Central Review),
si le
patient était cliniquement stable et considéré comme tirant un bénéfice clinique, selon l’investigateur.
L’évaluation du statut de la tumeur a été réalisée à l’inclusion, 8 semaines après la randomisation, puis
toutes les 8 semaines jusqu’à 12 mois après la randomisation et toutes les 12 semaines par la suite,
jusqu’à la progression documentée de la maladie confirmée par le BICR sur la base des critères
RECIST v1.1.
Les caractéristiques démographiques et les caractéristiques à l’inclusion étaient généralement bien
équilibrées entre le bras avélumab plus MSS et le bras MSS seuls. Caractéristiques initiales : âge
médian de 69 ans (intervalle : 32 à 90), 66 % des patients étaient âgés de 65 ans ou plus, 77 % étaient
de sexe masculin, 67 % étaient de type caucasien et l’indice de performance ECOG était de 0 (61 %)
ou 1 (39 %) pour les deux bras.
Pour la chimiothérapie d’induction de première ligne, 56 % des patients ont reçu du cisplatine plus de
la gemcitabine, 38 % des patients ont reçu du carboplatine plus de la gemcitabine et 6 % des patients
ont reçu du cisplatine plus de la gemcitabine et du carboplatine plus de la gemcitabine (c.-à-d. que ces
patients ont reçu un ou plusieurs cycles de chaque association). La meilleure réponse à la
chimiothérapie d’induction de première ligne était une RC ou une RP (72 %) ou une MS (28 %). La
localisation des métastases avant la chimiothérapie était viscérale (55 %) ou non viscérale (45 %).
Cinquante-et-un pour cent des patients présentaient une tumeur PD-L1-positive. Six pour cent des
patients du bras avélumab plus MSS et 44 % des patients du bras MSS seuls ont reçu un autre
inhibiteur du point de contrôle PD-1/PD-L1 après l’arrêt du traitement.
Le critère d’efficacité principal était la surgie globale (SG) pour l’ensemble des patients randomisés et
chez les patients présentant une tumeur PD-L1-positive. La survie sans progression (SSP), calculée sur
base de l’examen BICR selon les critères RECIST v1.1, constituait un autre critère d’évaluation de
l’efficacité. Les critères d’efficacité ont été mesurés à partir de la randomisation après 4 à 6 cycles de
chimiothérapie d’induction à base de platine.
Le statut PD-L1 de la tumeur a été évalué à l’aide du test Ventana PD-L1 (SP263). Un statut PD-L1
positif était établi lorsque ≥ 25 % des cellules tumorales présentaient une coloration des protéines PD-
L1 ; ≥ 25 % des cellules immunitaires présentaient une coloration des protéines PD-L1 si > 1 % de la
zone tumorale contenait des cellules immunitaires ; ou 100 % des cellules immunitaires présentaient
une coloration des protéines PD-L1 si = 1 % de la zone tumorale contenait des cellules immunitaires.
Lors de l’analyse intermédiaire prédéfinie (date limite de recueil des données : 21 octobre 2019), le
critère principal de l’étude B9991001 pour la SG était rempli dans les deux populations co‑primaires :
chez l’ensemble des patients randomisés avec une SG médiane de 21,4 mois (IC à 95 % : 18,9 ; 26,1 ;
HR : 0,69 ; IC à 95 % : 0,556 ; 0,863) dans le bras avélumab plus MSS et avec une SG médiane de
14,3 mois (IC à 95 % : 12,9 ; 17,8) dans le bras MSS seuls. Pour les patients présentant des tumeurs
PD-L1-positives, la SG médiane n’a pas été atteinte (IC à 95 % : 20,3 ; non atteinte ; HR : 0,56 ; IC à
95 % : 0,404 ; 0,787) dans le bras avélumab plus MSS et la SG médiane dans le bras MSS seuls était
de 17,1 mois (IC à 95 % : 13,5 ; 23,7). Les données de SG actualisées à la date limite du
19 janvier2020 et les données de SSP à la date limite du 21 octobre 2019 sont présentées ci-dessous
dans le tableau 8 et sur la figure 3 et la figure 4.
25
Tableau 8 : Résultats d’efficacité en fonction de l’expression de PD-L1 dans l’étude B9991001
Critères d’efficacité
Avélumab
MSS
plus MSS
(N = 350)
(N = 350)
Tous les patients
randomisés
Avélumab
MSS
plus MSS
(N = 189)
(N = 169)
Tumeurs PD-L1-positives
Avélumab
MSS
plus MSS
(N = 139)
(N = 131)
Tumeurs PD-
L1-négatives
c
80 (57,6)
80 (61,1)
18,9
13,4
(13,3; 22,1) (10,4; 17,3)
0,83
(0,603; 1,131)
-
103 (74,1)
99 (75,6)
3,0
1,9
(2,0 ; 3,7)
(1,9 ; 2,1)
0,63
(0,474 ; 0,847)
-
Survie globale (SG)
a
Événements (%)
156 (44,6)
190 (54,3)
Médiane en mois
22,1
14,6
(IC à 95 %)
(19,0; 26,1) (12,8; 17,8)
Hazard ratio
0,70
(IC à 95 %)
(0,564; 0,862)
Valeur bilatérale de p
d
0,0008
b, e, f
Survie sans progression (SSP)
Événements (%)
225 (64,3)
260 (74,3)
Médiane en mois
3,7
2,0
(IC à 95 %)
(3,5 ; 5,5)
(1,9 ; 2,7)
Hazard ratio
0,62
(IC à 95 %)
(0,519 ; 0,751)
Valeur bilatérale de p
d
< 0,0001
68 (36,0)
85 (50,3)
NÉ
17,5
(20,6; NÉ) (13,5; 31,6)
0,60
(0,439; 0,833)
0,0019
109 (57,7)
130 (76,9)
5,7
2,1
(3,7 ; 7,4)
(1,9 ; 3,5)
0,56
(0,431 ; 0,728)
< 0,0001
IC : intervalle de confiance ; K-M : Kaplan-Meier ; NÉ : non évaluable
Remarque : 72 patients (22 patients du groupe avélumab plus MSS et 50 patients du groupe MSS seuls)
présentaient une tumeur dont le statut PD-L1 était inconnu.
a
La date limite de recueil des données pour la SG était le 19 janvier 2020
b
La date limite de recueil des données pour la SSP était le 21 octobre 2019
c
Les analyses des populations PD-L1-négatives étaient exploratoires et aucun test formel n’a été réalisé
d
Valeur de p basée sur le log-rank stratifié
e
Basée sur l’examen BICR selon les critères RECIST v1.1
f
Les motifs de censure de la SSP suivent un ordre hiérarchique séquentiel : aucune évaluation adéquate à
l’inclusion, instauration d’un nouveau traitement contre le cancer, événement après 2 ou plusieurs évaluations
manquantes, retrait du consentement, perdu de vue, aucune évaluation tumorale adéquate après l’inclusion, en
cours sans événement
26
Figure 3 : Estimations de Kaplan-Meier de la survie globale (SG) en fonction de l’expression de
PD-L1 (date limite de recueil des données : 19 janvier 2020) – population d’analyse complète
Probabilité de SG
Durée de survie globale (mois)
Nombre à risque
Avélumab + MSS:
MSS:
Avélumab + MSS
MSS
(A) : Tous les patients randomisés
Probabilité de SG
Nombre à risque
Avélumab + MSS:
Avélumab + MSS:
MSS
:
MSS
:
Durée de survie globale (mois)
Avélumab + MSS
MSS
Avélumab + MSS
MSS
(B) : Patients en fonction de l’expression de PD-L1
27
Figure 4 : Estimations de Kaplan-Meier de la survie sans progression (SSP) en fonction de
l’expression de PD-L1, selon l’examen BICR (RECIST v1.1) (date limite de recueil des données :
21 octobre 2019) – population d’analyse complète
Probabilité de SSP
Nombre à risque
Avélumab + MSS:
MSS:
Durée de survie sans progression (mois)
Avélumab + MSS
MSS
(A) : Tous les patients randomisés
Probabilité de SSP
Nombre à risque
Avélumab + MSS:
Avélumab + MSS:
MSS
:
MSS
:
Durée de survie sans progression (mois)
Avélumab + MSS
MSS
Avélumab + MSS
MSS
(B) : Patients en fonction de l’expression de PD-L1
Carcinome à cellules rénales (étude B9991003)
L’efficacité et la sécurité d’avélumab en association avec axitinib ont été démontrées dans le cadre de
l’étude B9991003, une étude randomisée, multicentrique, en ouvert, évaluant avélumab en association
avec axitinib chez 886 patients atteints de CCR à cellules claires à un stade avancé ou métastatique
non traité.
28
Les patients ont été inclus indépendamment de leur groupe de risque pronostique et de l’expression
tumorale de PD-L1, et devaient présenter au moins une lésion mesurable (comme définie dans la
version 1.1 des critères RECIST [Response
Evaluation Criteria in Solid Tumours])
n’ayant pas été
irradiée auparavant. Les patients ayant reçu un traitement systémique antérieur dirigé contre le CCR
avancé ou métastatique, une immunothérapie systémique antérieure à base d’IL-2, d’IFN-α, ou
d’anticorps anti-PD-1, anti-PD-L1 ou anti-CTLA-4, ceux présentant des métastases cérébrales actives,
une maladie auto-immune active susceptible de s’aggraver en cas de traitement par des agents
immunostimulants ou des antécédents d’autres tumeurs malignes dans les 5 dernières années, et ceux
ayant reçu une greffe d’organe n’ont pas été admis dans l’étude.
La randomisation a été stratifiée en fonction de l’indice de performance ECOG (Eastern
Cooperative
Oncology Group)
(0 ou 1) et de la région (États-Unis, Canada/Europe occidentale ou le reste du
monde). Les patients ont été randomisés (1:1) dans l’un des groupes de traitement suivants :
•
Avélumab 10 mg/kg en perfusion intraveineuse toutes les 2 semaines en association avec
axitinib 5 mg deux fois par jour par voie orale (N = 442). Les patients qui avaient toléré axitinib
5 mg deux fois par jour sans évènement indésirable de grade 2 ou plus dû à axitinib pendant
2 semaines consécutives pouvaient passer à 7 mg puis à 10 mg deux fois par jour. Axitinib
pouvait être interrompu ou réduit à 3 mg deux fois par jour puis à 2 mg deux fois par jour pour
gérer sa toxicité.
•
Sunitinib 50 mg une fois par jour par voie orale pendant 4 semaines suivi par 2 semaines sans
traitement (N = 444) jusqu’à la progression radiologique ou clinique, ou l’apparition d’une
toxicité inacceptable.
Le traitement par avélumab et axitinib a été poursuivi jusqu’à la progression de la maladie telle que
définie par les critères RECIST v1.1 et constatée par un examen centralisé indépendant réalisé en
aveugle (BICR, pour
Blinded Independent Central Review),
ou jusqu’à l’apparition d’une toxicité
inacceptable. L’administration d’avélumab et axitinib était permise au-delà de la progression de la
maladie définie par les critères RECIST sur la base de l’évaluation, par l’investigateur, des risques et
bénéfices pour le patient ainsi que de la situation clinique de ce dernier, notamment l’indice de
performance, les symptômes cliniques, les évènements indésirables et les données de laboratoire. La
majorité (n = 160, 71,4 %) des patients dont la maladie avait évolué ont poursuivi le traitement par les
deux médicaments après la progression. L’évaluation du statut tumoral a été réalisée à l’inclusion,
après la randomisation à 6 semaines puis toutes les 6 semaines jusqu’à 18 mois après la randomisation,
puis toutes les 12 semaines jusqu’à la progression de la maladie confirmée par le BICR.
Les critères d’efficacité primaires étaient la survie sans progression (SSP), telle qu’évaluée par le
BICR à partir des critères RECIST v 1.1, et la survie globale (SG) dans le cadre du traitement de
première intention des patients atteints de CCR à un stade avancé dont les tumeurs étaient
PD-L1-positives (niveau d’expression de PD-L1 ≥ 1 %). Les principaux critères d’évaluation
secondaires étaient la SSP basée sur le BICR d’après les critères RECIST v 1.1 et la SG
indépendamment de l’expression de PD-L1. Le statut PD-L1 a été déterminé par immunohistochimie.
Les autres critères d’évaluation secondaires comprenaient la réponse objective (RO), le délai
d’apparition de la réponse (DAR) et la durée de réponse (DDR).
Caractéristiques de la population de l’étude : âge médian de 61 ans (intervalle : 27,0 à 88,0), 38 % des
patients étaient âgés de 65 ans ou plus, 75 % étaient de sexe masculin, 75 % étaient caucasiens et leur
indice de performance ECOG était de 0 (63 %) ou 1 (37 %).
La répartition des patients par groupe de risque selon la classification de l’IMDC (International
Metastatic Renal Cell Carcinoma Database Consortium)
était la suivante : 21 % favorable, 62 %
intermédiaire et 16 % défavorable. La répartition des patients par groupe de risque selon la
classification du MSKCC (Memorial
Sloan–Kettering Cancer Center)
était la suivante : 22 %
favorable, 65 % intermédiaire et 11 % défavorable.
Les résultats d’efficacité sont présentés dans le Tableau 9 et la Figure 5, à la date de recueil des
données du 28 janvier 2019. Avec un suivi médian de la SG de 19 mois, les données concernant la SG
29
étaient immatures avec 27 % de décès. Le rapport de risque observé pour la SG était de 0,80 (IC à
95 % : 0,616 ; 1,027) pour avélumab en association avec axitinib par rapport au sunitinib.
Tableau 9 : Résultats d’efficacité de l’étude B9991003 chez les patients indépendamment de
l’expression de PD-L1.
Critères d’efficacité
(basés sur le BICR)
Survie sans progression (SSP)
Événements (%)
Médiane en mois (IC à 95 %)
Rapport de risque (IC à 95 %)
Valeur de
p*
Taux de SSP à 12 mois selon la méthode
de K-M (IC à 95 %)**
Taux de SSP à 18 mois selon la méthode
de K-M (IC à 95 %)**
Taux de réponse objective (TRO) confirmée
Taux de réponse objective (TRO) n (%)
(IC à 95 %)
Réponse complète (RC) n (%)
Réponse partielle (RP) n (%)
Délai d’apparition de la réponse (DAR)
Médiane, mois (intervalle)
Durée de réponse (DDR)
Médiane, mois (IC à 95 %)
Avélumab plus axitinib
(N = 442)
Sunitinib
(N = 444)
229 (52)
258 (58)
13,3 (11,1 ; 15,3)
8,0 (6,7 ; 9,8)
0,69 (0,574 ; 0,825)
< 0,0001
52,4 % (47,4 ; 57,2)
39,2 % (34,1 ; 44,2)
43,9 % (38,8 ; 49,0)
29,3 % (24,2 ; 34,6)
232 (52,5)
47,7 ; 57,2
17 (3,8)
215 (48,6)
2,7 (1,2 ; 20,7)
18,5 (17,8 ; NÉ)
121 (27,3)
23,2 ; 31,6
9 (2,0)
112 (25,2)
4,0 (1,2 ; 18,0)
NÉ (16,4 ; NÉ)
BICR :
Blinded Independent Central Review
(examen centralisé indépendant réalisé en aveugle) ; IC : intervalle
de confiance ; K-M : Kaplan-Meier ; NÉ : non évaluable
* Valeur de
p
(test unilatéral) basée sur le log-rank stratifié
** Les IC sont dérivés de la transformation log-log avec rétro-transformation vers l’échelle non transformée
30
Figure 5 : Courbes de Kaplan-Meier pour la survie sans progression basée sur le BICR chez les
patients indépendamment de l’expression de PD-L1
Probabilité de SSP
Temps de survie sans progression (mois)
Nombre à risque
Avélumab + Axitinib :
Sunitinib :
L’amélioration de la SSP a été observée dans les sous-groupes prédéfinis.
31
Figure 6 : Graphique en forêt de la survie sans progression basée sur le BICR chez les patients
indépendamment de l’expression de PD-L1
Nombre d´évènements/Nombre de sujets
Sous-groupes
Avélumab + Axitinib
Sunitinib
Rapport de risque (intervalle de confiance à 95 %)
Tous les sujets
Indice de performance ECOG :
Région géographique :
Canada/Europe occidentale
Reste du monde
Âge :
< 65 ans
≥ 65 ans
Sexe :
Hommes
Femmes
Origine ethnique :
Blanche
Asiatique
Autre
Néphrectomie :
Oui
Non
Critères de pronostic du MSKCC :
Favorable
Intermédiaire
Défavorable
Critères de pronostic de l’IMDC :
Favorable
Intermédiaire
Défavorable
En faveur de l’avélumab + axitinib
En faveur du sunitinib
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les
résultats d’études réalisées avec Bavencio dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique pour
le traitement du carcinome à cellules de Merkel, du carcinome urothélial et du carcinome à cellules
rénales (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
La pharmacocinétique (PK) d’avélumab a été évaluée suivant une approche PK de population pour
avélumab en monothérapie et avélumab en association avec axitinib.
D’après l’analyse PK de population pour avélumab en monothérapie et en association avec axitinib,
aucune différence cliniquement significative n’est attendue au niveau de l’exposition à avélumab entre
les schémas d’administration toutes les 2 semaines à 800 mg ou à 10 mg/kg.
Distribution
Une distribution d’avélumab dans la circulation générale est escomptée et, dans une moindre mesure,
dans le compartiment extracellulaire. Le volume de distribution à l’état d’équilibre est de 4,72 L.
En cohérence avec la distribution extravasculaire limitée, le volume de distribution d’avélumab à l’état
d’équilibre est faible. Comme attendu pour un anticorps, avélumab ne se lie pas de façon spécifique
aux protéines plasmatiques.
32
Élimination
D’après l’analyse pharmacocinétique de population effectuée chez 1 629 patients, la clairance
systémique totale (CL) est de 0,59 L/jour. Lors de l’analyse complémentaire, il a été observé que la
CL d’avélumab diminuait avec le temps : la réduction maximale moyenne la plus importante
(coefficient de variation [CV%]) par rapport à la valeur initiale avec différents types de tumeurs a été
d’environ 32,1 % (CV de 36,2 %).
Les concentrations d’avélumab ont atteint l’état d’équilibre au bout d’environ 4 à 6 semaines
(2 à 3 cycles) d’administration répétée à 10 mg/kg toutes les 2 semaines et une accumulation
systémique d’un facteur 1,25 environ a été observée.
À la dose recommandée, la demi-vie d’élimination (t
½
) est de 6,1 jours, d’après l’analyse PK de
population.
Linéarité/non-linéarité
L’exposition à avélumab augmente de façon proportionnelle à la dose dans l’intervalle posologique de
10 mg/kg à 20 mg/kg toutes les 2 semaines.
Lorsque avélumab à 10 mg/kg a été administré en association avec axitinib à 5 mg, les expositions
respectives à avélumab et à axitinib sont restées inchangées par comparaison avec l’administration de
chaque agent seul. Aucun élément indiquant une modification cliniquement pertinente de la clairance
d’avélumab au fil du temps n’a été observé chez les patients atteints de CCR à un stade avancé.
Populations particulières
L’analyse pharmacocinétique de population n’a révélé aucune différence au niveau de la clairance
systémique totale d’avélumab en fonction de l’âge, du sexe, de l’origine ethnique, du statut PD-L1, de
la charge tumorale, de la présence d’une insuffisance rénale ou d’une insuffisance hépatique légère ou
modérée.
La clairance systémique totale augmente avec le poids corporel. L’exposition à l’état d’équilibre était
approximativement uniforme sur un large intervalle de poids corporels (30 à 204 kg) pour une dose
normalisée au poids corporel.
Insuffisance rénale
Aucune différence cliniquement notable n’a été constatée au niveau de la clairance d’avélumab entre
les patients présentant une insuffisance rénale légère (débit de filtration glomérulaire [DFG] de
60 à 89 mL/min, clairance de la créatinine [ClCr] selon la formule de Cockroft-Gault ; n = 623),
modérée (DFG de 30 à 59 mL/min, n = 320) et les patients présentant une fonction rénale normale
(DFG ≥ 90 mL/min, n = 671).
Avélumab n’a pas été évalué chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (DFG de
15 à 29 mL/min).
Insuffisance hépatique
Aucune différence cliniquement notable n’a été constatée au niveau de la clairance d’avélumab entre
les patients présentant une insuffisance hépatique légère (bilirubine ≤ LNS et ASAT > LNS ou
bilirubine comprise entre 1 et 1,5 fois la LNS, n = 217) et ceux présentant une fonction hépatique
normale (bilirubine et ASAT ≤ LNS, n = 1 388) lors de l’analyse PK de population. L’insuffisance
hépatique était définie selon les critères du
National Cancer Institute
(NCI) pour l’évaluation de la
dysfonction hépatique.
Avélumab n’a pas été évalué chez les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée (bilirubine
comprise entre 1,5 et 3 fois la LNS) ou d’insuffisance hépatique sévère (bilirubine > 3 fois la LNS).
33
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration répétée
chez des singes cynomolgus traités par voie intraveineuse à des doses de 20, 60 ou 140 mg/kg une fois
par semaine pendant 1 mois et 3 mois, avec une période de récupération de 2 mois après la période
d’administration de 3 mois, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme. Une infiltration
périvasculaire de cellules mononucléées a été observée dans le cerveau et la moelle épinière des singes
traités par avélumab à une dose ≥ 20 mg/kg pendant 3 mois. Bien qu’aucune relation dose-réponse
claire n’ait été mise en évidence, un lien entre cette observation et le traitement par avélumab ne peut
être exclu.
Aucune étude des effets d’avélumab sur la reproduction animale n’a été effectuée. La
voie PD-1/PD-L1 pourrait être impliquée dans le maintien de la tolérance au fœtus tout au long de la
grossesse. Il a été montré, chez les modèles murins gravides, que le blocage de la voie de signalisation
du PD-L1 perturbait la tolérance au fœtus, entraînant une augmentation des pertes fœtales. Ces
résultats indiquent que l’administration d’avélumab pendant la grossesse expose à un risque potentiel
d’effets délétères sur le fœtus, notamment à des taux plus élevés d’avortement ou de mort-né.
Aucune étude n’a été réalisée pour évaluer le potentiel cancérogène ou génotoxique d’avélumab.
Les effets d’avélumab sur la fertilité n’ont pas été étudiés. Les études de toxicologie en administration
répétée sur 1 mois et 3 mois chez le singe n’ont révélé aucun effet notable sur les organes
reproducteurs femelles. Un grand nombre des singes mâles utilisés au cours de ces études étaient
sexuellement immatures ; par conséquent, aucune conclusion explicite ne peut être tirée concernant les
effets sur les organes reproducteurs mâles.
6.
6.1
DONNEES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Mannitol
Acide acétique glacial
Polysorbate 20
Hydroxyde de sodium
Eau pour préparations injectables
6.2
Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés
dans la rubrique 6.6.
6.3
Durée de conservation
Flacon non ouvert
3 ans
Après ouverture
D’un point de vue microbiologique, après ouverture, le médicament doit être dilué et perfusé
immédiatement.
Après préparation de la solution pour perfusion
La stabilité chimique et physique de la solution diluée a été démontrée sur une durée de 24 heures à
une température comprise entre 20°C et 25°C, et sous éclairage intérieur. D’un point de vue
microbiologique, à moins que la méthode de dilution utilisée ne permette d’exclure tout risque de
contamination microbienne, la solution diluée doit être perfusée immédiatement. Si la solution n’est
34
pas utilisée immédiatement, la durée et les conditions de conservation avant utilisation sont de la
responsabilité de l’utilisateur.
6.4
Précautions particulières de conservation
À conserver au réfrigérateur (entre 2C et 8C).
Ne pas congeler.
À conserver dans l’emballage extérieur d’origine à l’abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir la rubrique 6.3.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
10 mL de solution à diluer dans un flacon (en verre de type I) fermé par un bouchon en caoutchouc
halo butyle et un opercule scellé en aluminium avec capuchon amovible en plastique.
Boîte de 1 flacon.
6.6
Précautions particulières d’élimination et manipulation
Bavencio est compatible avec les poches de perfusion en polyéthylène, en polypropylène et en
éthylène-acétate de vinyle, avec les flacons en verre, le matériel de perfusion en polychlorure de vinyle
et les filtres intégrés avec membranes en polyéther sulfone dotées de pores d’un diamètre de
0,2 micromètre.
Instructions de manipulation
La solution pour perfusion doit être préparée en respectant les règles d’asepsie.
•
•
Le flacon doit être inspecté visuellement afin de rechercher les possibles particules ou
changements de coloration. Bavencio est une solution limpide, incolore à légèrement jaune. Si
la solution est trouble, a changé de couleur ou contient des particules, le flacon doit être éliminé.
Une poche de perfusion de dimension appropriée (de préférence 250 mL) contenant une
solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) ou une solution injectable de
chlorure de sodium à 4,5 mg/mL (0,45 %) doit être utilisée. Le volume nécessaire de Bavencio
doit être prélevé dans le(s) flacon(s) et transféré dans la poche de perfusion. Tout flacon entamé
ou vide doit être éliminé.
La solution diluée doit être mélangée en retournant délicatement la poche de façon à éviter de
faire mousser la solution ou de la soumettre à une force de cisaillement trop importante.
La solution doit être inspectée afin de vérifier qu’elle est limpide, incolore et exempte de
particules visibles. Une fois préparée, la solution diluée doit être utilisée immédiatement.
Les autres médicaments ne doivent pas être coadministrés dans la même ligne de perfusion
intraveineuse. La perfusion doit être administrée en utilisant un filtre intégré à la ligne de
perfusion ou additionnel stérile, apyrogène, à faible liaison aux protéines, de 0,2 micromètre
comme indiqué dans la rubrique 4.2.
•
•
•
Après l’administration de Bavencio, la ligne de perfusion doit être purgée à l’aide d’une solution
injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) ou d’une solution injectable de chlorure de
sodium à 4,5 mg/mL (0,45 %).
Ne pas congeler ni agiter la solution diluée. En cas de réfrigération, laisser la solution diluée dans les
poches de perfusion intraveineuse revenir à température ambiante avant utilisation.
Élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
35
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Merck Europe B.V.
Gustav Mahlerplein 102
1082 MA Amsterdam
Pays-Bas
8.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/17/1214/001
9.
DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 18 septembre 2017
Date du dernier renouvellement : 23 juillet 2020
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
36
ANNEXE II
A.
FABRICANT(S) DE LA/DES SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
D’ORIGINE BIOLOGIQUE ET FABRICANT(S)
RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
B.
C.
D.
37
A.
FABRICANT(S) DE LA/DES SUBSTANCE(S) ACTIVE(S) D’ORIGINE BIOLOGIQUE
ET FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant de la substance active d’origine biologique
Merck Serono SA
Succursale de Corsier-sur-Vevey
Chemin du Fenil - Zone Industrielle B
1804 Corsier-sur-Vevey
Suisse
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Merck Serono S.p.A.
Via Delle Magnolie 15 (loc. frazione Zona Industriale)
70026 - Modugno (BA)
Italie
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
B.
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
C.
•
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
Le titulaire soumet le premier PSUR pour ce médicament dans un délai de 6 mois suivant
l’autorisation.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
D.
•
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
•
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
•
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
•
Mesures additionnelles de réduction du risque
Avant le lancement de Bavencio dans chaque État membre, le titulaire de l’autorisation de mise sur le
marché (AMM) doit s’accorder sur le contenu et le format du support pédagogique, y compris les
38
supports de communication, les modalités de distribution et tout autre aspect du programme, avec
l’autorité compétente nationale.
Le support pédagogique a pour objectif d’accroître la prise de conscience et d’apporter des
informations sur les signes et symptômes de certains risques importants identifiés concernant
avélumab et d’origine immunologique, notamment la pneumopathie, l’hépatite, la colite, la
pancréatite, la myocardite, les troubles thyroïdiens, l’insuffisance surrénalienne, le diabète de type 1,
la néphrite et la dysfonction rénale, la myosite, l’hypopituitarisme, l’uvéite, le syndrome de Guillain-
Barre et les réactions à la perfusion, et la manière de les prendre en charge.
Le titulaire de l’AMM s’assurera que, dans chaque État membre où Bavencio est commercialisé, tous
les patients/soignants susceptibles d’utiliser Bavencio aient accès/reçoivent le dossier pédagogique
suivant :
•
La Brochure d’information du patient
•
La Carte d'alerte du patient
Le matériel pédagogique destiné aux patients
doit contenir :
•
Notice
•
Brochure d’information du patient
•
Carte d'alerte du patient
La Brochure d’information du patient
doit contenir les messages clés suivants :
•
Une courte présentation de l’outil et de son objectif
•
Une courte présentation du traitement par Bavencio
•
La recommandation de consulter la notice
•
L’information selon laquelle avélumab peut provoquer de graves effets indésirables pendant ou
après le traitement qui doivent être traités immédiatement ainsi qu’un avertissement quant à
l’importance qu’il y a d’être attentif aux signes et symptômes de ces effets indésirables pendant
un traitement par avélumab
•
Un rappel de l’importance de consulter son médecin avant toute modification de traitement ou
en cas d’effet indésirable
La Carte d’alerte du patient
doit contenir les messages clés suivants :
•
Une courte présentation d’avélumab (indication et objectif de cet outil)
•
Une description des principaux signes et symptômes des problèmes de sécurité suivants et un
rappel de l’importance qu’il y d’avertir son médecin traitant immédiatement si les symptômes
apparaissent, persistent ou s’aggravent :
o
Pneumopathie d’origine immunologique
o
Hépatite d’origine immunologique
o
Colite d’origine immunologique
o
Pancréatite d’origine immunologique
o
Myocardite d’origine immunologique
o
Endocrinopathies d’origine immunologique (diabète sucré, troubles thyroïdiens,
insuffisance surrénalienne)
o
Néphrite et dysfonction rénale d’origine immunologique
o
Autres réactions indésirables d’origine immunologique incluant la myosite,
l’hypopituitarisme, l’uvéite et le syndrome de Guillain-Barre
o
Réactions liées à la perfusion
•
Un avertissement à l’attention des patients sur l’importance qu’il y a de consulter
immédiatement son médecin si l’un des signes et symptômes apparaît et sur l’importance qu’il y
a de ne pas tenter de se soigner soi-même
•
Un rappel qu’il faut toujours avoir avec soi la Carte d’alerte du patient et la montrer à tous les
professionnels de la santé susceptibles de les prendre en charge
39
•
La carte doit disposer d’un espace où seront indiquées les coordonnées du médecin et contenir
un avertissement à l’attention des professionnels de la santé prenant en charge le patient à
quelque moment que ce soit, y compris dans des situations d’urgence, indiquant que le patient
est traité par Bavencio
40
ANNEXE III
ETIQUETAGE ET NOTICE
41
A. ETIQUETAGE
42
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
EMBALLAGE EXTERIEUR
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Bavencio 20 mg/mL solution à diluer pour perfusion
avélumab
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque mL de solution à diluer contient 20 mg d’avélumab.
Un flacon de 10 mL contient 200 mg d’avélumab.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, acide acétique glacial, polysorbate 20, hydroxyde de sodium, eau pour
préparations injectables.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution à diluer pour perfusion.
200 mg/10 mL
1 flacon
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie intraveineuse après dilution
Lire la notice avant utilisation.
6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE VUE ET DE PORTEE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
Pour un usage unique.
8.
EXP
DATE DE PEREMPTION
43
9.
PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
À conserver dans l’emballage extérieur d’origine à l’abri de la lumière.
10.
PRECAUTIONS PARTICULIERES D’ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Merck Europe B.V.
Gustav Mahlerplein 102
1082 MA Amsterdam
Pays-Bas
12.
NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/17/1214/001
13.
Lot
NUMERO DU LOT
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée.
IDENTIFIANT UNIQUE – CODE-BARRES 2D
17.
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
IDENTIFIANT UNIQUE – DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
18.
PC
SN
NN
44
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ETIQUETTE DU FLACON
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Bavencio 20 mg/mL solution à diluer stérile
avélumab
IV après dilution
2.
MODE D’ADMINISTRATION
3.
EXP
DATE DE PEREMPTION
4.
Lot
NUMERO DU LOT
5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITE
200 mg/10 mL
6.
AUTRE
45
B. NOTICE
46
Notice : information du patient
Bavencio 20 mg/mL solution à diluer pour perfusion
avélumab
Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
•
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
•
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin.
•
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique
aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Qu’est-ce que Bavencio et dans quel cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Bavencio
Comment utiliser Bavencio
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comment conserver Bavencio
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que Bavencio et dans quel cas est-il utilisé
1.
La substance active de Bavencio, avélumab, est un anticorps monoclonal (un type de protéine) qui se
lie à une cible spécifique dans l’organisme appelée PD-L1.
Le PD-L1 est présent à la surface de certaines cellules tumorales et contribue à les protéger contre le
système immunitaire (les défenses naturelles de l’organisme). Bavencio se lie au PD-L1 et bloque cet
effet protecteur, ce qui permet au système immunitaire de s’attaquer aux cellules tumorales.
Bavencio est utilisé chez l’adulte pour traiter :
•
le carcinome à cellules de Merkel (CCM),
un type rare de cancer de la peau,
lorsqu’il est
métastatique (c’est-à-dire lorsqu’il s’est propagé dans d’autres régions de l’organisme) ;
•
le carcinome urothélial (CU),
un cancer qui apparaît au niveau des voies urinaires,
lorsque
la maladie est à un stade avancé ou métastatique (c’est-à-dire lorsqu’elle s’est propagée en
dehors de la vessie ou dans d’autres régions de l’organisme). Bavencio est utilisé comme
traitement d’entretien si la tumeur n’a pas grossi après une chimiothérapie à base de platine
administrée comme premier traitement ;
•
le carcinome à cellules rénales (CCR),
un type de cancer du rein,
lorsque la maladie est à un
stade avancé (c’est-à-dire lorsqu’elle s’est propagée en dehors du rein ou dans d’autres régions
de l’organisme).
Pour le cancer à cellules rénales, Bavencio doit être utilisé en association avec axitinib.
Il est important que vous lisiez également la notice du médicament contenant axitinib. Si vous avez
des questions concernant axitinib, adressez-vous à votre médecin.
47
2.
Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Bavencio
N’utilisez jamais Bavencio
si vous êtes allergique à avélumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament
(mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Analyses de sang et contrôles du poids :
Votre médecin contrôlera votre état de santé général avant et pendant le traitement par Bavencio.
Vous devrez faire des analyses de sang pendant votre traitement et votre médecin surveillera votre
poids avant et pendant le traitement.
Adressez-vous à votre médecin avant de recevoir Bavencio :
Ce médicament peut provoquer des effets indésirables (voir rubrique 4). Veuillez noter que, dans
certains cas, les symptômes apparaissent de façon retardée et peuvent survenir après la dernière dose
reçue. Si vous ressentez l’un de ces symptômes, vous devez
consulter un médecin de toute urgence :
•
réactions liées à la perfusion ;
•
problèmes dûs à une inflammation des poumons (pneumopathie) ;
•
inflammation du foie (hépatite) ou autres problèmes hépatiques ;
•
inflammation des intestins (colite), diarrhée (selles molles ou liquides) ou selles plus fréquentes
que d’habitude ;
•
inflammation du pancréas (pancréatite) ;
•
inflammation du cœur (myocardite) ;
•
problèmes au niveau des glandes sécrétrices d’hormones (thyroïde, surrénales et hypophyse)
pouvant affecter le fonctionnement de ces glandes ;
•
diabète de type 1, incluant un trouble grave, engageant parfois le pronostic vital, dû à la
présence d’acides dans le sang produits en cas de diabète (acidocétose diabétique) ;
•
problèmes rénaux ;
•
inflammation des muscles (myosite).
Si vous présentez l’un de ces symptômes pendant le traitement par Bavencio,
ne
tentez
pas
de le
traiter vous-même avec d’autres médicaments. Votre médecin pourra :
•
vous donner d’autres médicaments afin de prévenir les complications et de réduire les
symptômes ;
•
repousser l’administration suivante de Bavencio ;
•
ou arrêter définitivement votre traitement par Bavencio.
Adressez-vous à votre médecin ou votre infirmier/ère avant de recevoir Bavencio si :
•
vous avez une maladie auto-immune (maladie au cours de laquelle l’organisme s’attaque à ses
propres cellules) ;
•
vous avez une infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ou un syndrome
d’immunodéficience acquise (SIDA) ;
•
vous avez déjà eu une infection virale chronique du foie, y compris par le virus de l’hépatite B
(VHB) ou de l’hépatite C (VHC) ;
•
vous recevez des médicaments destinés à inhiber votre système immunitaire ;
•
vous avez reçu une greffe d’organe.
Enfants et adolescents
Bavencio n’a pas été étudié chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans.
Autres médicaments et Bavencio
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament.
48
Grossesse
Bavencio pourrait être nocif pour l’enfant à naître. Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte
ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin avant de recevoir ce médicament.
Vous ne devez pas utiliser Bavencio si vous êtes enceinte, à moins que votre médecin ne vous l’ait
spécifiquement recommandé.
Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez utiliser une contraception efficace pendant le
traitement par Bavencio et pendant au moins 1 mois après la dernière dose.
Allaitement
Si vous allaitez, informez-en votre médecin.
Vous
ne devez pas
allaiter pendant le traitement par Bavencio et pendant au moins 1 mois après la
dernière dose.
On ne sait pas si Bavencio passe dans le lait maternel. Un risque pour l’enfant allaité ne peut être
exclu.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Ne
conduisez
pas
de véhicules et
n’utilisez pas
de machines après avoir reçu Bavencio si vous ne
vous sentez pas suffisamment bien. La fatigue est un effet indésirable très fréquent de Bavencio et
peut altérer votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
Bavencio a une faible teneur en sodium
Bavencio contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu’il est essentiellement
« sans sodium ».
3.
Comment utiliser Bavencio
Bavencio vous sera administré dans un hôpital ou une clinique, sous la surveillance d’un médecin
expérimenté.
Quelle quantité de Bavencio recevrez-vous ?
La dose recommandée d’avélumab est de 800 mg toutes les deux semaines. Votre médecin
déterminera combien de fois vous devrez recevoir le traitement.
Comment Bavencio vous sera-t-il administré ?
Vous recevrez Bavencio en perfusion dans une veine (en intraveineuse) sur une durée d’une heure.
Bavencio sera ajouté dans une poche de perfusion contenant une solution de chlorure de sodium avant
utilisation.
Avant de recevoir Bavencio
Lors des 4 premières perfusions au minimum, vous recevrez du paracétamol et un antihistaminique
avant l’administration de Bavencio afin de prévenir de possibles effets indésirables liés à la perfusion.
Selon la façon dont votre organisme répond au traitement, votre médecin pourra décider de continuer à
vous administrer ces médicaments avant toutes les perfusions de Bavencio.
Si vous manquez une dose de Bavencio
Il est très important que vous vous rendiez à tous les rendez-vous prévus pour l’administration de
Bavencio. Si vous manquez un rendez-vous, demandez à votre médecin de convenir d’un nouveau
rendez-vous pour l’administration de la dose suivante.
Si vous arrêtez de recevoir Bavencio
N’arrêtez pas
le traitement par Bavencio sans en avoir d’abord discuté avec votre médecin. L’arrêt du
traitement pourrait arrêter les effets du médicament.
49
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Certains effets indésirables peuvent apparaître
plusieurs semaines ou plusieurs mois après votre dernière dose.
Bavencio agit sur votre système immunitaire et peut provoquer une inflammation à différents endroits
de votre organisme (voir rubrique 2). L’inflammation peut entraîner des dommages sévères dans votre
organisme et certaines affections inflammatoires pouvant être fatales, peuvent nécessiter un traitement
ou l’arrêt de Bavencio.
Consultez un médecin de toute urgence si vous présentez une inflammation dans une quelconque
partie de votre
organisme ou si vous présentez l’un des signes ou symptômes suivants, ou s’ils
s’aggravent.
•
Des signes de réactions liées à la perfusion tels qu’un
essoufflement ou une respiration
sifflante, des frissons ou des tremblements, une éruption cutanée boutonneuse ou
papuleuse, une apparition soudaine de rougeurs au niveau du visage et du cou
(bouffées
vasomotrices), une pression artérielle basse
(vertiges, fatigue, nausées),
de la fièvre, une
douleur au dos
et
une douleur abdominale.
Ces réactions sont très fréquentes.
Les signes d’une inflammation des glandes sécrétrices d’hormones (qui peut influencer la façon
dont les glandes fonctionnent) peuvent comprendre
une fatigue extrême, des battements
rapides du cœur, une augmentation de la transpiration, des changements d’humeur ou de
comportement,
tels qu’irritabilité ou oublis,
une sensation de froid, une pression artérielle
très basse
(évanouissement, vertiges, fatigue, nausées),
une variation de poids
ou
des maux
de tête.
Cette réaction est très fréquente pour la glande thyroïde, fréquente pour les glandes
surrénales et peu fréquente pour l’hypophyse.
Les signes d’une inflammation des poumons (pneumopathie) peuvent inclure des
difficultés à
respirer
ou une
toux.
Ces signes sont fréquents.
Les signes d’une inflammation des intestins (colite) peuvent inclure une
diarrhée
(selles
molles) ou
des selles plus fréquentes que d’habitude, la présence de sang dans les selles ou
des selles foncées, goudronneuses, gluantes,
ou
une douleur sévère
ou une
sensibilité au
ventre
(abdomen). Cette réaction est fréquente.
Les signes de problèmes au niveau du foie, notamment d’une inflammation du foie (hépatite),
peuvent inclure
une coloration jaune de la peau
(jaunisse) ou
du blanc des yeux, des nausées
et vomissements sévères, une douleur au côté droit de l’abdomen, une somnolence, des
urines sombres
(couleur thé),
un risque accru de saignement ou de bleus (ecchymoses), une
perte d’appétit, une fatigue
ou
un bilan hépatique anormal.
Cette réaction est fréquente.
Les signes d’une inflammation du pancréas (pancréatite) peuvent inclure
des douleurs
abdominales, des nausées
et
des vomissements.
Cette réaction est peu fréquente.
Les signes d’une inflammation du cœur (myocardite) peuvent inclure
des difficultés à respirer,
des vertiges
ou
des évanouissements, une fièvre, une douleur
et
une oppression dans la
poitrine,
ou
des symptômes pseudo-grippaux.
Cette réaction est peu fréquente.
Les signes d’un diabète de type 1, y compris d’une acidocétose diabétique, peuvent inclure
une
sensation de faim
ou
de soif plus importante que d’habitude, un besoin d’uriner plus
50
•
•
•
•
•
•
•
fréquemment, une perte de poids
et
une sensation de fatigue
ou
des difficultés à avoir les
idées claires, une haleine sucrée
ou
fruitée, une sensation de malaise ou d'être malade, des
douleurs au ventre,
et
une respiration profonde
ou
rapide.
Cette réaction est peu fréquente.
•
Les signes d’une inflammation rénale peuvent inclure
des résultats anormaux lors des
analyses de la fonction rénale, des mictions (action d’uriner) moins fréquentes que
d’habitude, la présence de sang dans les urines
ou
un gonflement des chevilles.
Cette
réaction est peu fréquente.
Les signes d’une inflammation des muscles (myosite) peuvent inclure
des douleurs
musculaires
ou
une faiblesse musculaire.
Cette réaction est peu fréquente.
•
N’essayez pas de vous traiter avec d’autres médicaments.
Autres effets indésirables
Certains effets indésirables peuvent ne s’accompagner d’aucun symptôme et être découverts
uniquement à l’occasion d’analyses de sang.
Les effets indésirables suivants ont été signalés au cours des essais cliniques réalisés avec avélumab
utilisé seul :
Très fréquent (pouvant toucher plus de 1 personne sur 10)
•
Diminution du nombre de globules rouges
•
Nausées, selles molles, constipation, vomissements
•
Douleurs au ventre, douleurs au dos, douleurs articulaires
•
Toux, essoufflement
•
Sensation de fatigue ou de faiblesse
•
Fièvre
•
Gonflement des bras, pieds ou jambes
•
Perte de poids, diminution de l’appétit
Fréquent (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 10)
•
Diminution du nombre d’un type de globules blancs (lymphocytes)
•
Diminution du nombre de plaquettes dans le sang
•
Augmentation de la pression artérielle
•
Faible taux de sodium
•
Maux de tête, vertiges
•
Sensation de froid
•
Sècheresse de la bouche
•
Élévation du taux d’enzymes du foie (hépatiques) dans le sang
•
Augmentation des enzymes pancréatiques dans le sang
•
Éruption cutanée, démangeaisons
•
Douleurs musculaires
•
Symptômes pseudo-grippaux (avec sensation de fièvre et douleurs musculaires)
•
Engourdissement, picotements, faiblesse, sensation de brûlure dans les bras et les jambes
Peu fréquent (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 100)
•
Rougeur de la peau
•
Occlusion intestinale
•
Plaques rouges, prurigineuses, écailleuses sur la peau, peau sèche
•
Diminution de la pression artérielle
•
Augmentation des enzymes musculaires dans le sang
•
Augmentation du nombre d’un type de globules blancs (éosinophiles)
•
Inflammation des articulations (polyarthrite rhumatoïde)
51
•
Myasthénie grave, syndrome myasthénique, une maladie pouvant provoquer une faiblesse
musculaire
Rare (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000)
•
Inflammation de la vessie. Les signes et symptômes peuvent inclure une miction fréquente et/ou
douloureuse, une envie pressante d’uriner, du sang dans les urines, des douleurs ou une pression
dans la partie inférieure de l’abdomen
Les effets indésirables suivants ont été rapportés dans les études cliniques menées avec avélumab en
association avec axitinib :
Très fréquent (pouvant toucher plus de 1 personne sur 10)
•
Selles molles, nausées, constipation, vomissements
•
Augmentation de la pression artérielle
•
Sensation de fatigue ou de faiblesse
•
Voix enrouée, toux, essoufflement
•
Diminution de l’appétit, perte de poids
•
Maux de tête, vertiges
•
Douleurs articulaires, douleurs au dos, douleurs au ventre, douleurs musculaires
•
Élévation des enzymes hépatiques dans le sang
•
Sensation de froid
•
Éruption cutanée, démangeaisons
•
Fièvre
Fréquent (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 10)
•
Plaques rouges, prurigineuses et écailleuses sur la peau, éruption de type acné
•
Gonflement des bras, des pieds ou des jambes
•
Sécheresse de la bouche
•
Augmentation des enzymes pancréatiques dans le sang
•
Diminution de la fonction rénale
•
Diminution du nombre de globules rouges
•
Diminution de la pression artérielle
•
Augmentation de la glycémie
•
Symptômes pseudo-grippaux (avec sensation de fièvre et douleurs musculaires)
•
Augmentation des enzymes musculaires dans le sang
•
Diminution du nombre de plaquettes dans le sang
•
Engourdissement, picotements, faiblesse, sensation de brûlure dans les bras et les jambes
•
Rougeur de la peau
Peu fréquent (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 100)
•
Diminution du nombre d’un type de globules blancs (lymphocytes)
•
Augmentation du nombre d’un type de globules blancs (éosinophiles)
•
Occlusion intestinale
•
Myasthénie grave, syndrome myasthénique, une maladie pouvant provoquer une faiblesse
musculaire
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer
les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en
Annexe V.
En
signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du
médicament.
52
5.
Comment conserver Bavencio
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette et l’emballage après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour du mois.
À conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
À conserver dans l’emballage extérieur d’origine à l’abri de la lumière.
Ne pas conserver la quantité inutilisée de la solution à diluer ou de la solution diluée pour perfusion en
vue de la réutiliser.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Contenu de l’emballage et autres informations
6.
Ce que contient Bavencio
La substance active est avélumab.
Un flacon de 10 mL contient 200 mg d’avélumab. Chaque mL de solution à diluer contient 20 mg
d’avélumab.
Les autres composants sont : mannitol, acide acétique glacial, polysorbate 20, hydroxyde de sodium,
eau pour préparations injectables (voir « Bavencio a une faible teneur en sodium » dans la rubrique 2).
Comment se présente Bavencio et contenu de l’emballage extérieur
Bavencio est une solution à diluer pour perfusion (solution à diluer stérile) limpide, incolore à
légèrement jaune.
Présentation : 1 flacon en verre par boîte.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Merck Europe B.V.
Gustav Mahlerplein 102
1082 MA Amsterdam
Pays-Bas
Fabricant
Merck Serono S.p.A.
Via Delle Magnolie 15 (loc. frazione Zona Industriale)
70026 - Modugno (BA)
Italie
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
53
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé :
Instructions de manipulation
Préparation et administration
La solution pour perfusion doit être préparée en respectant les règles d’asepsie.
•
•
Le flacon doit être inspecté visuellement afin de rechercher les possibles particules ou
changements de coloration. Bavencio est une solution limpide, incolore à légèrement jaune. Si
la solution est trouble, a changé de couleur ou contient des particules, le flacon doit être éliminé.
Une poche de perfusion de dimension appropriée (de préférence 250 mL) contenant une
solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) ou une solution injectable de
chlorure de sodium à 4,5 mg/mL (0,45 %) doit être utilisée. Le volume nécessaire de Bavencio
doit être prélevé dans le(s) flacon(s) et transféré dans la poche de perfusion. Tout flacon entamé
ou vide doit être éliminé.
La solution diluée doit être mélangée en retournant délicatement la poche de façon à éviter de
faire mousser la solution ou de la soumettre à une force de cisaillement trop importante.
La solution doit être inspectée afin de vérifier qu’elle est limpide, incolore et exempte de
particules visibles. Une fois préparée, la solution diluée doit être utilisée immédiatement.
Les autres médicaments ne doivent pas être coadministrés dans la même ligne de perfusion
intraveineuse. La perfusion doit être administrée en utilisant un filtre intégré à la ligne de
perfusion ou additionnel stérile, apyrogène, à faible liaison aux protéines, de 0,2 micromètre.
•
•
•
Après l’administration de Bavencio, la ligne de perfusion doit être purgée à l’aide d’une solution
injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) ou d’une solution injectable de chlorure de
sodium à 4,5 mg/mL (0,45 %).
Ne pas congeler ni agiter la solution diluée. En cas de réfrigération, laisser la solution diluée dans les
poches de perfusion intraveineuse revenir à température ambiante avant utilisation.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
54

ANNEXE I

RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé doivent déclarer tout
effet indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.

1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Bavencio 20 mg/mL solution à diluer pour perfusion

2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque mL de solution à diluer contient 20 mg d'avélumab.
Un flacon de 10 mL contient 200 mg d'avélumab.
Avélumab est un anticorps monoclonal IgG1 humain dirigé contre la protéine de surface
immunomodulatrice PD-L1, ligand du récepteur PD-1. Il est produit dans des cellules ovariennes de
hamster chinois par la technique de l'ADN recombinant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Solution à diluer pour perfusion (solution à diluer stérile).
Solution limpide, incolore à légèrement jaune. Le pH de la solution est compris entre 5,0 et 5,6 et son
osmolalité se situe entre 285 et 350 mOsm/kg.

4.
DONNEES CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques

Bavencio est indiqué en monothérapie pour le traitement de patients atteints de carcinome à cellules de
Merkel (CCM) métastatique de l'adulte.
Bavencio est indiqué en monothérapie pour le traitement d'entretien de première ligne des patients
adultes atteints de carcinome urothélial (CU) à un stade localement avancé ou métastatique, dont la
maladie n'a pas progressé après la chimiothérapie à base de sel de platine.
Bavencio, en association avec axitinib, est indiqué dans le traitement de première ligne des patients
adultes atteints de carcinome à cellules rénales (CCR) à un stade avancé (voir rubrique 5.1).
4.2 Posologie et mode d'administration

Le traitement doit être instauré et supervisé par un médecin expérimenté en matière de traitement du
cancer.
Posologie
La dose recommandée de Bavencio en monothérapie est de 800 mg à administrer par voie
intraveineuse pendant 60 minutes toutes les 2 semaines.
L'administration de Bavencio doit être poursuivie selon le schéma recommandé jusqu'à la progression
de la maladie ou l'apparition d'une toxicité inacceptable.
Effet indésirable lié au
Sévérité*
Modification du traitement
traitement
Réaction liée à la perfusion Réaction liée à la perfusion de grade 1
Réduire le débit de perfusion
de 50 %
Réaction liée à la perfusion de grade 2
Suspendre le traitement
jusqu'à régression des effets
indésirables à un grade 0-1 ;
reprendre la perfusion à un
débit réduit de 50 %
Réaction liée à la perfusion de grade 3 ou Arrêter définitivement le
de grade 4
traitement
Pneumopathie
Pneumopathie de grade 2
Suspendre le traitement
jusqu'à régression des effets
indésirables à un grade 0-1
Pneumopathie de grade 3 ou de grade 4, ou Arrêter définitivement le
pneumopathie récurrente de grade 2
traitement
Hépatite
Aspartate aminotransférases (ASAT) ou
Suspendre le traitement
alanine aminotransférases (ALAT)
jusqu'à régression des effets
Pour les recommandations supérieures à 3 fois et inférieures ou égales indésirables à un grade 0-1
pour Bavencio en
à 5 fois la limite normale supérieure (LNS)
association avec axitinib,
ou bilirubine totale supérieure à 1,5 fois et
voir ci-dessous
inférieure ou égale à 3 fois la LNS
ASAT ou ALAT supérieures à 5 fois la
Arrêter définitivement le
LNS ou bilirubine totale supérieure à 3 fois traitement
la LNS
Colite
Colite ou diarrhée de grade 2 ou de grade 3 Suspendre le traitement
jusqu'à régression des effets
indésirables à un grade 0-1
Colite ou diarrhée de grade 4 ou colite
Arrêter définitivement le
récurrente de grade 3
traitement
Sévérité*
Modification du traitement
traitement
Pancréatite
Pancréatite suspectée
Suspendre le traitement
Pancréatite confirmée
Arrêter définitivement le
traitement
Myocardite
Myocardite suspectée
Suspendre le traitement
Myocardite confirmée
Arrêter définitivement le
traitement
Endocrinopathies
Endocrinopathies de grade 3 ou de grade 4 Suspendre le traitement
(hypothyroïdie,
jusqu'à régression des effets
hyperthyroïdie, insuffisance
indésirables à un grade 0-1
surrénalienne,
hyperglycémie)
Néphrite et dysfonction
Taux de créatinine sérique compris entre
Suspendre le traitement
rénale
1,5 fois et 6 fois la LNS
jusqu'à régression des effets
indésirables à un grade 0-1
Taux de créatinine sérique supérieur à
Arrêter définitivement le
6 fois la LNS
traitement
Réactions cutanées
Éruption cutanée de grade 3
Suspendre le traitement
jusqu'à régression des effets
indésirables à un grade 0-1
Éruption cutanée de grade 4 ou récurrente Arrêter définitivement le
de grade 3 ou syndrome de Stevens-
traitement
Johnson (SSJ) ou nécrolyse épidermique
toxique (NET) confirmés
Autres effets indésirables
Pour les effets suivants :
Suspendre le traitement
d'origine immunologique ·
Signes ou symptômes cliniques de jusqu'à régression des effets
(dont myosite,
grade 2 ou de grade 3 d'un effet
indésirables à un grade 0-1
hypopituitarisme, uvéite,
indésirable d'origine immunologique
myasthénie grave, syndrome
non décrit ci-dessus
myasthénique, syndrome de Pour les effets suivants :
Arrêter définitivement le
Guillain-Barré)
·
Effet indésirable de grade 4 ou
traitement
engageant le pronostic vital (à
l'exception des endocrinopathies
contrôlées par un traitement
hormonal substitutif)
·
Effet indésirable d'origine
immunologique récurrent de grade 3
·
Nécessité d'administrer 10 mg/jour
ou plus de prednisone ou équivalent
pendant plus de 12 semaines
·
Effets indésirables à médiation
immunitaire de grade 2 ou de grade 3
persistants pendant 12 semaines ou
plus
* Toxicité évaluée selon les Critères Communs de Terminologie pour les Effets Indésirables du National Cancer
Institute, version 4.0 (NCI-CTCAE v4.03)
Modifications du traitement lorsque Bavencio est utilisé en association avec axitinib
Si le taux d'ALAT ou d'ASAT est 3 fois la LNS mais < 5 fois la LNS ou si la bilirubine totale est
1,5 fois la LNS mais < 3 fois la LNS, Bavencio et axitinib doivent tous deux être suspendus jusqu'à
ce que ces effets indésirables régressent à un grade 0-1. S'ils persistent (plus de 5 jours), une
corticothérapie par prednisone ou un équivalent, suivie d'une réduction progressive, doit être
envisagée. Après rétablissement, une reprise du traitement par Bavencio ou axitinib, ou une reprise
séquentielle par Bavencio et axitinib doit être envisagée. Une réduction de la dose selon les
informations sur le produit axitinib doit être envisagée en cas de reprise du traitement par axitinib.
Fréquence
Effets indésirables
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent
Anémie
Fréquent
Lymphopénie, thrombocytopénie
Peu fréquent
Éosinophilie§
Affections du système immunitaire
Peu fréquent
Hypersensibilité, hypersensibilité médicamenteuse
Rare
Réaction anaphylactique, hypersensibilité de type I
Affections endocriniennes
Fréquent
Hypothyroïdie*, hyperthyroïdie*
Peu fréquent
Insuffisance surrénalienne*, thyroïdite auto-immune*, thyroïdite*,
hypothyroïdie auto-immune*
Rare
Insuffisance corticosurrénalienne aiguë*, hypopituitarisme*
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent
Diminution de l'appétit
Fréquent
Hyponatrémie
Peu fréquent
Hyperglycémie*
Rare
Diabète*, diabète de type I*
Affections du système nerveux
Fréquent
Céphalée, vertiges, neuropathie périphérique
Peu fréquent
Myasthénie grave, syndrome myasthénique
Rare
Syndrome de Guillain-Barré*, syndrome de Miller-Fisher*
Affections oculaires
Rare
Uvéite*
Affections cardiaques
Rare
Myocardite*
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension
Peu fréquent
Hypotension, bouffées vasomotrices
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très fréquent
Toux, dyspnée
Fréquent
Pneumopathie*
Rare
Pneumopathie interstitielle*
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Nausées, diarrhée, constipation, vomissements, douleur abdominale
Fréquent
Sécheresse buccale
Peu fréquent
Iléus, colite*
Rare
Pancréatite*, colite auto-immune*, entérocolite*, pancréatite auto-immune*,
entérite*, rectite*
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent
Hépatite auto-immune*
Rare
Insuffisance hépatique aiguë*, insuffisance hépatique*, hépatite*,
hépatotoxicité*
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Prurit*, éruption cutanée*, sécheresse de la peau, éruption maculo-papuleuse*
Peu fréquent
Eczéma, dermatite, éruption prurigineuse*, psoriasis*, érythème*, éruption
érythémateuse*, éruption généralisée*, éruption maculaire*, éruption
papuleuse*
Rare
Érythème polymorphe*, purpura*, vitiligo*, prurit généralisé*, dermatite
exfoliative*, pemphigoïde*, dermatite psoriasiforme*, éruption
médicamenteuse*, lichen plan*
Effets indésirables
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très fréquent
Dorsalgie, arthralgie
Fréquent
Myalgie
Peu fréquent
Myosite*, polyarthrite rhumatoïde*
Rare
Arthrite*, polyarthrite*, oligoarthrite*
Affections du rein et des voies urinaires
Peu fréquent
Insuffisance rénale*, néphrite*
Rare
Néphrite tubulo-interstitielle*, cystite non infectieuse*
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent
Fatigue, fièvre, oedème périphérique
Fréquent
Asthénie, frissons, syndrome pseudo-grippal
Rare
Syndrome de réponse inflammatoire généralisée*
Investigations
Très fréquent
Perte de poids
Fréquent
Élévation de la créatinine plasmatique, élévation de la phosphatase alcaline
plasmatique, élévation de la lipase, élévation des taux de gamma-
glutamyltransférase, élévation de l'amylase
Peu fréquent
Élévation des taux d'alanine aminotransférase (ALAT)*, élévation des taux
d'aspartate aminotransférase (ASAT)*, élévation de la créatine phosphokinase
plasmatique*
Rare
Élévation des taux de transaminases*, diminution de la thyroxine libre*,
augmentation de la thyréostimuline plasmatique*
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Très fréquent
Réaction liée à la perfusion
* Effet indésirable d'origine immunologique d'après la revue médicale
Effets indésirables survenus chez un nombre estimé de 4 000 patients exposés à l'avélumab en monothérapie en
dehors de l'analyse groupée
§ Réaction uniquement observée dans l'étude EMR100070-003 (Partie B) après la date limite de recueil des
données, il s'agit donc d'une estimation de la fréquence
Carcinome à cellules rénales

Résumé du profil de sécurité
La sécurité d'emploi d'avélumab en association avec axitinib a été évaluée chez 489 patients atteints
de CCR à un stade avancé ayant reçu 10 mg/kg d'avélumab toutes les 2 semaines et 5 mg d'axitinib
par voie orale deux fois par jour dans deux études cliniques.
Dans cette population de patients, les effets indésirables les plus fréquents étaient la diarrhée (62,8 %),
l'hypertension (49,3 %), la fatigue (42,9 %), les nausées (33,5 %), la dysphonie (32,7 %), la
diminution de l'appétit (26,0 %), l'hypothyroïdie (25,2 %), la toux (23,7 %), les céphalées (21,3 %), la
dyspnée (20,9 %) et les arthralgies (20,9 %).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés chez les 489 patients atteints de CCR à un stade avancé et traités par
avélumab en association avec axitinib au cours de deux études cliniques sont présentés dans le
Tableau 3.
Ces réactions sont présentées par classe de système d'organe et par fréquence. Les fréquences sont
définies comme suit : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100, < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000,
< 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000). Au sein de chaque catégorie de
fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
Fréquence
Effets indésirables
Infections et infestations
Peu fréquent
Eruption pustuleuse
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent
Anémie, thrombocytopénie
Peu fréquent
Lymphopénie, éosinophilie
Affections du système immunitaire
Fréquent
Hypersensibilité
Affections endocriniennes
Très fréquent
Hypothyroïdie
Fréquent
Hyperthyroïdie, insuffisance surrénalienne, thyroïdite
Peu fréquent
Thyroïdite auto-immune, hypophysite
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent
Diminution de l'appétit
Fréquent
Hyperglycémie
Peu fréquent
Diabète, diabète de type I
Affections du système nerveux
Très fréquent
Céphalée, vertiges
Fréquent
Neuropathie périphérique
Peu fréquent
Myasthénie grave, syndrome myasthénique
Affections cardiaques
Peu fréquent
Myocardite
Affections vasculaires
Très fréquent
Hypertension
Fréquent
Hypotension, bouffées vasomotrices
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très fréquent
Dysphonie, toux, dyspnée
Fréquent
Pneumopathie
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Diarrhée, nausées, constipation, vomissements, douleur abdominale
Fréquent
Sécheresse buccale, colite
Peu fréquent
Colite auto-immune, pancréatite auto-immune, entérocolite, iléus,
pancréatite nécrosante
Affections hépatobiliaires
Fréquent
Fonction hépatique anormale
Peu fréquent
Hépatite, hépatotoxicité, hépatite à médiation immunitaire, trouble
hépatique
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent
Éruption cutanée, prurit
Fréquent
Éruption prurigineuse, éruption maculo-papuleuse, prurit généralisé,
dermatite acnéiforme, érythème, éruption maculaire, éruption papuleuse,
éruption érythémateuse, dermatite, eczéma, éruption généralisée
Peu fréquent
Éruption d'origine médicamenteuse, érythème polymorphe, psoriasis
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très fréquent
Arthralgie, dorsalgie, myalgie
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent
Insuffisance rénale aiguë
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent
Fatigue, frissons, asthénie, fièvre
Fréquent
OEdème périphérique, syndrome pseudo-grippal
Effets indésirables
Investigations
Très fréquent
Perte de poids, élévation des taux d'alanine aminotransférase (ALAT),
élévation des taux d'aspartate aminotransférase (ASAT)
Fréquent
Élévation de la créatinine plasmatique, élévation de l'amylase, élévation
de la lipase, élévation de la gamma-glutamyltransférase, élévation de la
phosphatase alcaline plasmatique, élévation de la créatine phosphokinase
plasmatique, diminution de la thyréostimuline (TSH) plasmatique,
élévation des taux de transaminases
Peu fréquent
Augmentation des paramètres biologiques du bilan hépatique
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Très fréquent
Réaction liée à la perfusion
Description de certains effets indésirables particuliers
Les données relatives aux effets indésirables d'origine immunologique pour avélumab en
monothérapie reposent sur 2 082 patients, dont 1 650 patients atteints de tumeurs solides dans l'étude
de phase I EMR100070-001, 88 patients dans l'étude EMR100070-003 sur le CCM et 344 patients
dans l'étude B9991001 sur le CU et, pour l'avélumab en association avec axitinib, sur les 489 patients
des études B9991002 et B9991003 sur le CCR (voir rubrique 5.1).
Les recommandations pour la prise en charge de ces effets indésirables sont décrites dans la
rubrique 4.4.
Pneumopathie d'origine immunologique
Chez les patients traités par avélumab en monothérapie, des pneumopathies d'origine immunologique
ont été observées chez 1,3 % (28/2 082) des patients. L'issue a été fatale pour 1 de ces patients (moins
de 0,1 %). La pneumopathie d'origine immunologique était de grade 4 chez 1 patient (moins de 0,1 %)
et de grade 3 chez 6 patients (0,3 %).
Le délai médian d'apparition de la pneumopathie d'origine immunologique était de 2,5 mois
(intervalle : 3 jours à 13,8 mois). La durée médiane de la réaction était de 8,1 semaines (intervalle :
4 jours à plus de 4,9 mois).
L'administration d'avélumab a été interrompue chez 0,4 % (9/2 082) des patients en raison d'une
pneumopathie d'origine immunologique. Les 28 patients ayant présenté une pneumopathie d'origine
immunologique ont tous été traités par corticothérapie et 21 (75 %) des 28 patients ont reçu une
corticothérapie à forte dose pendant une durée médiane de 9 jours (intervalle : 1 jour à 2,3 mois). La
pneumopathie d'origine immunologique était résolue chez 18 (64,3 %) des 28 patients à la date limite
de recueil des données.

Chez les patients traités par avélumab en association avec axitinib, des pneumopathies d'origine
immunologique ont été observées chez 0,6 % (3/489) des patients. Aucun d'entre eux n'a présenté une
pneumopathie d'origine immunologique de grade 3.
Le délai médian d'apparition de la pneumopathie d'origine immunologique était de 3,7 mois
(intervalle : 2,7 mois à 8,6 mois). La durée médiane de la réaction était de 2,6 mois (intervalle :
3,3 semaines à plus de 7,9 mois).
L'administration d'avélumab n'a été interrompue chez aucun patient en raison d'une pneumopathie
d'origine immunologique. Les 3 patients ayant présenté une pneumopathie d'origine immunologique
ont été traités par une corticothérapie à forte dose pendant une durée médiane de 3,3 mois (intervalle :
3 semaines à 22,3 mois). La pneumopathie d'origine immunologique était résolue chez 2 (66,7 %) des
3 patients à la date limite de recueil des données.
PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : autres agents antinéoplasiques, anticorps monoclonaux ; Code ATC :
L01FF04.

Mécanisme d'action
Avélumab est un anticorps monoclonal humain de type immunoglobuline G1 (IgG1) dirigé contre le
ligand de la protéine de mort programmée 1 (PD-L1). Avélumab se lie au PD-L1 et bloque
l'interaction entre le PD-L1 et ses récepteurs, PD-1 (protéine de mort programmée 1) et B7.1. Cela
conduit à la suppression des effets inhibiteurs du PD-L1 sur les lymphocytes T CD8+ cytotoxiques,
rétablissant ainsi les réponses anti-tumorales des lymphocytes T. Il a également été montré
qu'avélumab induisait une lyse directe des cellules tumorales par les cellules Natural Killer (NK) via
la cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps (ADCC).
Efficacité et sécurité cliniques

Carcinome à cellules de Merkel (étude EMR100070-003)
L'efficacité et la sécurité d'avélumab ont été évaluées dans le cadre de l'étude multicentrique
monobras EMR100070-003, une étude en deux parties. La partie A était une étude menée chez des
patients atteints de CCM métastatique confirmé histologiquement, dont la maladie avait progressé
pendant ou après une chimiothérapie administrée pour traiter les métastases à distance et qui
présentaient une espérance de vie de plus de 3 mois. La partie B incluait des patients atteints de CCM
métastatique confirmé histologiquement n'ayant jamais reçu de traitement systémique dans le cadre de
la maladie métastatique.
Les patients présentant des métastases actives ou des antécédents de métastases dans le système
nerveux central (SNC), une maladie auto-immune active ou antérieure, des antécédents d'autres
tumeurs malignes dans les 5 années précédentes, une greffe d'organe, une affection nécessitant un
traitement immunosuppresseur ou une infection active par le VIH, ou une hépatite B ou C ont été
exclus.
Les patients ont reçu avélumab à la dose de 10 mg/kg toutes les 2 semaines jusqu'à la progression de
la maladie ou l'apparition d'une toxicité inacceptable. Les patients présentant une progression
radiologique de la maladie non associée à une détérioration clinique significative, c'est-à-dire les
patients ne présentant pas de nouveaux symptômes ou d'aggravation des symptômes existants, dont
l'indice de performance n'a pas évolué depuis plus de deux semaines et ne nécessitant pas de
traitement de rattrapage, ont pu poursuivre le traitement.
Des évaluations de la réponse tumorale ont été menées toutes les 6 semaines à l'aide des critères
RECIST v 1.1 (Response Evaluation Criteria in Solid Tumours, critères d'évaluation de la réponse
dans les tumeurs solides), par un IERC (Independent Endpoint Review Committee, comité indépendant
de revue des critères d'évaluation).
Critères d'efficacité (partie A)
Résultats
(critères RECIST v1.1, évalués par l'IERC)
(N = 88)
Taux de réponse objective (TRO)

Taux de réponse, RC + RP** n (%)
29 (33,0 %)
(IC à 95 %)
(23,3 ; 43,8)
Meilleure réponse globale (MRG) confirmée

Réponse complète (RC)** n (%)
10 (11,4 %)
Réponse partielle (RP)** n (%)
19 (21,6 %)
Durée de réponse (DDR)a

Médiane, mois
40,5
(IC à 95 %)
(18 ; non évaluable)
Minimale, maximale (mois)
2,8 ; 41,5+
6 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
93 % (75 ; 98)
12 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
71 % (51 ; 85)
24 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
67 % (47 ; 82)
36 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
52 % (26 ; 73)
Survie sans progression (SSP)

SSP médiane, mois
2,7
(IC à 95 %)
(1,4 ; 6,9)
Taux de SSP à 6 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
40 % (29 ; 50)
Taux de SSP à 12 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
29 % (19 ; 39)
Taux de SSP à 24 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
26 % (17 ; 36)
Taux de SSP à 36 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
21 % (12 ; 32)
IC : intervalle de confiance ; RECIST : Response Evaluation Criteria in Solid Tumours (critères
d'évaluation de la réponse dans les tumeurs solides) ; IERC : Independent Endpoint Review Committee
(comité indépendant de revue des critères d'évaluation) ; K-M : Kaplan-Meier ; le signe + signale une
valeur censurée
* Données d'efficacité après une durée de suivi minimale de 36 mois (date limite de prise en compte des
données : 14 septembre 2018)
** La RC ou la RP a été confirmée lors d'une évaluation ultérieure de la tumeur.
a Basée sur le nombre de patients ayant présenté une réponse confirmée (RC ou RP)
Le délai médian d'apparition de la réponse a été de 6 semaines (intervalle : 6 semaines à 36 semaines)
après la première dose d'avélumab. Chez 22 des 29 patients (76 %) ayant répondu au traitement, la
réponse a été obtenue dans les 7 semaines après la première dose d'avélumab.
Les estimations de Kaplan-Meier correspondant à la SSP chez les 88 patients (partie A) atteints de
CCM métastatique sont présentées dans la Figure 1.
critères RECIST v1.1, évalués par l'IERC (partie A, durée de suivi minimale de
36 mois)

Estimation de la survie (N = 88)
r
e
i
e
M
n
-
a
l
p
a
K
e
d
e
d
o
h
t
mé
a
l
r
a
p
n
o
i
t
a
i
m
Est
Nombre de
Survie sans progression, déterminée par l'IERC (mois)
patients à risque

Des échantillons tumoraux ont été analysés afin d'évaluer l'expression de PD-L1 dans les cellules
tumorales ainsi que la présence du polyomavirus de Merkel (MCV) en utilisant un test
d'immunohistochimie (IHC) expérimental. Le Tableau 5 résume les taux de réponse objective selon
l'expression de PD-L1 et le statut du MCV chez les patients atteints de CCM métastatique dans
l'étude EMR100070-003 (Partie A).
Tableau 5 : Taux de réponse objective selon l'expression de PD-L1 et le statut tumoral du MCV
chez les patients atteints de CCM métastatique dans l'étude EMR100070-003 (Partie A)


Avélumab
TRO (IC à 95 %)*
Expression de PD-L1, seuil de 1 %
N = 74a

Positive (n = 58)
36,2 % (24,0 ; 49,9)
Négative (n = 16)
18,8 % (4,0 ; 45,6)
Statut tumoral du MCV par IHC
N = 77b
Positif (n = 46)
28,3 % (16,0 ; 43,5)
Négatif (n = 31)
35,5 % (19,2 ; 54,6)
IHC : immunohistochimie ; MCV : polyomavirus de Merkel ; TRO : taux de réponse objective
* TRO (date limite de prise en compte des données : 14 septembre 2018)
a Basé sur les données des patients évaluables pour l'expression de PD-L1
b Basé sur les données des patients évaluables pour la recherche de MCV par immunohistochimie (IHC)
Étude 003, partie B ­ patients n'ayant pas reçu de traitement systémique dans le cadre de la maladie
métastatique

Le critère d'évaluation principal de l'efficacité était l'obtention d'une réponse durable, définie comme
une réponse objective (réponse complète [RC] ou réponse partielle [RP]) d'une durée d'au moins
6 mois ; les critères d'évaluation secondaires comprenaient la MRG, la DDR, la SSP et la SG.
L'analyse primaire pour la Partie B a porté sur 116 patients ayant reçu au moins une dose d'avélumab
suivis sur une durée minimale de 15 mois à la date limite de prise en compte des données (2 mai 2019).
Parmi les 116 patients, 81 (70 %) étaient de sexe masculin, leur âge médian était de 74 ans (intervalle :
41 à 93 ans), 75 (65 %) étaient caucasiens, et 72 (62 %) et 44 (38 %) présentaient un indice de
performance ECOG de 0 et 1, respectivement.
Critères d'efficacité (partie B)
Résultats
(critères RECIST v1.1, évalués par l'IERC)
(N = 116)
Réponse durable

6 mois
30,2 %
(IC à 95 %)
(22,0 ; 39,4)

Taux de réponse objective (TRO)

Taux de réponse, RC + RP** n (%)
46 (39,7 %)
(IC à 95 %)
(30,7 ; 49,2)

Meilleure réponse globale (MRG) confirmée

Réponse complète (RC)** n (%)
19 (16,4 %)
Réponse partielle (RP)** n (%)
27 (23,3 %)
Durée de réponse (DDR)a

Médiane, mois
18,2
(IC à 95 %)
(11,3 ; non évaluable)
Minimale, maximale (mois)
1,2 ; 28,3
3 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
89 % (75 ; 95)
6 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
78 % (63 ; 87)
12 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
66 % (50 ; 78)
18 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
52 % (34 ; 67)
24 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
45 % (25 ; 63)
Survie sans progression (SSP)

SSP médiane, mois
4,1
(IC à 95 %)
(1,4 ; 6,1)
Taux de SSP à 3 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
51 % (42 ; 60)
Taux de SSP à 6 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
41 % (32 ; 50)
Taux de SSP à 12 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
31 % (23 ; 40)
Taux de SSP à 24 mois selon la méthode de K-M (IC à 95 %)
20 % (12 ; 30)
IC : intervalle de confiance ; RECIST : Response Evaluation Criteria in Solid Tumours (critères
d'évaluation de la réponse dans les tumeurs solides) ; IERC : Independent Endpoint Review Committee
(comité indépendant de revue des critères d'évaluation) ; K-M : Kaplan-Meier
* Données d'efficacité après une durée de suivi minimale de 15 mois (date limite de prise en compte :
2 mai 2019)
** La RC ou la RP a été confirmée lors d'une évaluation ultérieure de la tumeur.
a Basée sur le nombre de patients ayant présenté une réponse confirmée (RC ou RP)
La Figure 2 présente les estimations de Kaplan-Meier correspondant à la SSP d'après l'analyse
primaire pour les 116 patients inclus dans la partie B, après une durée de suivi minimale de 15 mois.
critères RECIST v1.1, évalués par l'IERC (Partie B, N = 116)
Estimation de la survie (N = 116)
ier
e
M
-
lan
p
Ka
e
d
e
d
o
th
é
la m
r
a
p
n
o
ti
a
m
Esti
Survie sans progression, déterminée par l'IERC (mois)
Nombre de patients
à risque

Des échantillons tumoraux ont été analysés afin d'évaluer l'expression de PD-L1 dans les cellules
tumorales ainsi que la présence du MCV en utilisant un test de IHC expérimental. Le Tableau 7
résume les taux de réponse objective selon l'expression de PD-L1 et le statut du MCV chez les
patients atteints de CCM métastatique dans l'étude EMR100070-003 (Partie B).
Tableau 7 : Taux de réponse objective selon l'expression de PD-L1 et le statut tumoral du MCV
chez les patients atteints de CCM métastatique dans l'étude EMR100070-003 (Partie B)


Avélumab
TRO (IC à 95 %)*
Expression de PD-L1, seuil de 1 %
N = 108a

Positive (n = 21)
61,9 % (38,4 ; 81,9)
Négative (n = 87)
33,3 % (23,6 ; 44,3)
Statut tumoral du MCV par IHC
N = 107b
Positif (n = 70)
34,3 % (23,3 ; 46,6)
Négatif (n = 37)
48,6 % (31,9 ; 65,6)
IHC : immunohistochimie ; MCV : polyomavirus de Merkel ; TRO : taux de réponse objective
* TRO (date limite de prise en compte des données : 2 mai 2019)
a Basé sur les données des patients évaluables pour l'expression de PD-L1
b Basé sur les données des patients évaluables pour la recherche de MCV par IHC
Carcinome urothélial localement avancé ou métastatique (étude B9991001)
L'efficacité et la sécurité d'avélumab ont été démontrées dans le cadre de l'étude B9991001, une étude
randomisée, multicentrique, ouverte, menée chez 700 patients atteints de carcinome urothélial
localement avancé ou métastatique non résécable, dont la maladie n'avait pas progressé sous
46 cycles de chimiothérapie d'induction de première ligne à base de platine. Les patients souffrant
d'une maladie auto-immune ou présentant une affection nécessitant une immunosuppression étaient
exclus de l'étude.
La randomisation a été stratifiée en fonction de la meilleure réponse à la chimiothérapie (RC/RP
versus maladie stable [MS]) et de la localisation des métastases (viscérales versus non-viscérales) au
moment de l'instauration de la chimiothérapie d'induction de première ligne. Les patients ont été
randomisés (1:1) en vue de recevoir soit une perfusion intraveineuse d'avélumab à 10 mg/kg toutes les
2 semaines en plus des meilleurs soins de support (MSS), soit les MSS seuls.
Critères d'efficacité Avélumab
MSS
Avélumab
MSS
Avélumab
MSS
plus MSS

plus MSS

plus MSS

(N = 350)
(N = 350)
(N = 189)
(N = 169)
(N = 139)
(N = 131)

Tous les patients
Tumeurs PD-L1-positives
Tumeurs PD-
randomisés
L1-négativesc

Survie globale (SG)a
Événements (%)
156 (44,6)
190 (54,3)
68 (36,0)
85 (50,3)
80 (57,6)
80 (61,1)
Médiane en mois
22,1
14,6
NÉ
17,5
18,9
13,4
(IC à 95 %)
(19,0; 26,1) (12,8; 17,8) (20,6; NÉ) (13,5; 31,6) (13,3; 22,1) (10,4; 17,3)
Hazard ratio
0,70
0,60
0,83
(IC à 95 %)
(0,564; 0,862)
(0,439; 0,833)
(0,603; 1,131)
Valeur bilatérale de pd
0,0008
0,0019
-
Survie sans progression (SSP)b, e, f
Événements (%)
225 (64,3)
260 (74,3)
109 (57,7)
130 (76,9)
103 (74,1)
99 (75,6)
Médiane en mois
3,7
2,0
5,7
2,1
3,0
1,9
(IC à 95 %)
(3,5 ; 5,5)
(1,9 ; 2,7)
(3,7 ; 7,4)
(1,9 ; 3,5)
(2,0 ; 3,7)
(1,9 ; 2,1)
Hazard ratio
0,62
0,56
0,63
(IC à 95 %)
(0,519 ; 0,751)
(0,431 ; 0,728)
(0,474 ; 0,847)
Valeur bilatérale de pd
< 0,0001
< 0,0001
-
IC : intervalle de confiance ; K-M : Kaplan-Meier ; NÉ : non évaluable
Remarque : 72 patients (22 patients du groupe avélumab plus MSS et 50 patients du groupe MSS seuls)
présentaient une tumeur dont le statut PD-L1 était inconnu.
a La date limite de recueil des données pour la SG était le 19 janvier 2020
b La date limite de recueil des données pour la SSP était le 21 octobre 2019
c Les analyses des populations PD-L1-négatives étaient exploratoires et aucun test formel n'a été réalisé
d Valeur de p basée sur le log-rank stratifié
e Basée sur l'examen BICR selon les critères RECIST v1.1
f Les motifs de censure de la SSP suivent un ordre hiérarchique séquentiel : aucune évaluation adéquate à
l'inclusion, instauration d'un nouveau traitement contre le cancer, événement après 2 ou plusieurs évaluations
manquantes, retrait du consentement, perdu de vue, aucune évaluation tumorale adéquate après l'inclusion, en
cours sans événement
G
S
e
d
é
it
il
b
a
b
o
r
P
Durée de survie globale (mois)
Nombre à risque
Avélumab + MSS:
MSS:
Avélumab + MSS
MSS
(A) : Tous les patients randomisés
G
S
e
d
é
it
il
b
a
b
o
r
P
Durée de survie globale (mois)
Nombre à risque
Avélumab + MSS:
Avélumab + MSS:
MSS:
MSS:
Avélumab + MSS
Avélumab + MSS
MSS
MSS
(B) : Patients en fonction de l'expression de PD-L1
P
S
S
e
d
é
it
il
b
a
b
o
r
P
Durée de survie sans progression (mois)
Nombre à risque
Avélumab + MSS:
MSS:
Avélumab + MSS
MSS
(A) : Tous les patients randomisés
P
S
S
e
d
é
it
il
b
a
b
o
r
P
Durée de survie sans progression (mois)
Nombre à risque
Avélumab + MSS:
Avélumab + MSS:
MSS:
MSS:
Avélumab + MSS
Avélumab + MSS
MSS
MSS
(B) : Patients en fonction de l'expression de PD-L1
Carcinome à cellules rénales (étude B9991003)
L'efficacité et la sécurité d'avélumab en association avec axitinib ont été démontrées dans le cadre de
l'étude B9991003, une étude randomisée, multicentrique, en ouvert, évaluant avélumab en association
avec axitinib chez 886 patients atteints de CCR à cellules claires à un stade avancé ou métastatique
non traité.
Avélumab 10 mg/kg en perfusion intraveineuse toutes les 2 semaines en association avec
axitinib 5 mg deux fois par jour par voie orale (N = 442). Les patients qui avaient toléré axitinib
5 mg deux fois par jour sans évènement indésirable de grade 2 ou plus dû à axitinib pendant
2 semaines consécutives pouvaient passer à 7 mg puis à 10 mg deux fois par jour. Axitinib
pouvait être interrompu ou réduit à 3 mg deux fois par jour puis à 2 mg deux fois par jour pour
gérer sa toxicité.
·
Sunitinib 50 mg une fois par jour par voie orale pendant 4 semaines suivi par 2 semaines sans
traitement (N = 444) jusqu'à la progression radiologique ou clinique, ou l'apparition d'une
toxicité inacceptable.
Le traitement par avélumab et axitinib a été poursuivi jusqu'à la progression de la maladie telle que
définie par les critères RECIST v1.1 et constatée par un examen centralisé indépendant réalisé en
aveugle (BICR, pour Blinded Independent Central Review), ou jusqu'à l'apparition d'une toxicité
inacceptable. L'administration d'avélumab et axitinib était permise au-delà de la progression de la
maladie définie par les critères RECIST sur la base de l'évaluation, par l'investigateur, des risques et
bénéfices pour le patient ainsi que de la situation clinique de ce dernier, notamment l'indice de
performance, les symptômes cliniques, les évènements indésirables et les données de laboratoire. La
majorité (n = 160, 71,4 %) des patients dont la maladie avait évolué ont poursuivi le traitement par les
deux médicaments après la progression. L'évaluation du statut tumoral a été réalisée à l'inclusion,
après la randomisation à 6 semaines puis toutes les 6 semaines jusqu'à 18 mois après la randomisation,
puis toutes les 12 semaines jusqu'à la progression de la maladie confirmée par le BICR.
Les critères d'efficacité primaires étaient la survie sans progression (SSP), telle qu'évaluée par le
BICR à partir des critères RECIST v 1.1, et la survie globale (SG) dans le cadre du traitement de
première intention des patients atteints de CCR à un stade avancé dont les tumeurs étaient
PD-L1-positives (niveau d'expression de PD-L1 1 %). Les principaux critères d'évaluation
secondaires étaient la SSP basée sur le BICR d'après les critères RECIST v 1.1 et la SG
indépendamment de l'expression de PD-L1. Le statut PD-L1 a été déterminé par immunohistochimie.
Les autres critères d'évaluation secondaires comprenaient la réponse objective (RO), le délai
d'apparition de la réponse (DAR) et la durée de réponse (DDR).
Caractéristiques de la population de l'étude : âge médian de 61 ans (intervalle : 27,0 à 88,0), 38 % des
patients étaient âgés de 65 ans ou plus, 75 % étaient de sexe masculin, 75 % étaient caucasiens et leur
indice de performance ECOG était de 0 (63 %) ou 1 (37 %).
La répartition des patients par groupe de risque selon la classification de l'IMDC (International
Metastatic Renal Cell Carcinoma Database Consortium
) était la suivante : 21 % favorable, 62 %
intermédiaire et 16 % défavorable. La répartition des patients par groupe de risque selon la
classification du MSKCC (Memorial Sloan­Kettering Cancer Center) était la suivante : 22 %
favorable, 65 % intermédiaire et 11 % défavorable.
Les résultats d'efficacité sont présentés dans le Tableau 9 et la Figure 5, à la date de recueil des
données du 28 janvier 2019. Avec un suivi médian de la SG de 19 mois, les données concernant la SG
Critères d'efficacité
Avélumab plus axitinib
Sunitinib
(basés sur le BICR)
(N = 442)
(N = 444)

Survie sans progression (SSP)

Événements (%)
229 (52)
258 (58)
Médiane en mois (IC à 95 %)
13,3 (11,1 ; 15,3)
8,0 (6,7 ; 9,8)
Rapport de risque (IC à 95 %)
0,69 (0,574 ; 0,825)
Valeur de p*
< 0,0001
Taux de SSP à 12 mois selon la méthode
52,4 % (47,4 ; 57,2)
39,2 % (34,1 ; 44,2)
de K-M (IC à 95 %)**
Taux de SSP à 18 mois selon la méthode
43,9 % (38,8 ; 49,0)
29,3 % (24,2 ; 34,6)
de K-M (IC à 95 %)**
Taux de réponse objective (TRO) confirmée

Taux de réponse objective (TRO) n (%)
232 (52,5)
121 (27,3)
(IC à 95 %)
47,7 ; 57,2
23,2 ; 31,6
Réponse complète (RC) n (%)
17 (3,8)
9 (2,0)
Réponse partielle (RP) n (%)
215 (48,6)
112 (25,2)
Délai d'apparition de la réponse (DAR)

Médiane, mois (intervalle)
2,7 (1,2 ; 20,7)
4,0 (1,2 ; 18,0)
Durée de réponse (DDR)

Médiane, mois (IC à 95 %)
18,5 (17,8 ; NÉ)
NÉ (16,4 ; NÉ)
BICR : Blinded Independent Central Review (examen centralisé indépendant réalisé en aveugle) ; IC : intervalle
de confiance ; K-M : Kaplan-Meier ; NÉ : non évaluable
* Valeur de p (test unilatéral) basée sur le log-rank stratifié
** Les IC sont dérivés de la transformation log-log avec rétro-transformation vers l'échelle non transformée

P
S
S
e
d
é
t
i
il
b
a
ob
r
P

Temps de survie sans progression (mois)
Nombre à risque
Avélumab + Axitinib :
Sunitinib :

L'amélioration de la SSP a été observée dans les sous-groupes prédéfinis.
Nombre d´évènements/Nombre de sujets
Rapport de risque (intervalle de confiance à 95 %)
Sous-groupes
Avélumab + Axitinib
Sunitinib
Tous les sujets
Indice de performance ECOG :
Région géographique :
Canada/Europe occidentale
Reste du monde
Âge :
< 65 ans
65 ans
Sexe :
Hommes
Femmes
Origine ethnique :
Blanche
Asiatique
Autre
Néphrectomie :
Oui
Non
Critères de pronostic du MSKCC :
Favorable
Intermédiaire
Défavorable
Critères de pronostic de l'IMDC :
Favorable
Intermédiaire
Défavorable
En faveur de l'avélumab + axitinib
En faveur du sunitinib


Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les
résultats d'études réalisées avec Bavencio dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique pour
le traitement du carcinome à cellules de Merkel, du carcinome urothélial et du carcinome à cellules
rénales (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
5.2 Propriétés pharmacocinétiques

La pharmacocinétique (PK) d'avélumab a été évaluée suivant une approche PK de population pour
avélumab en monothérapie et avélumab en association avec axitinib.
D'après l'analyse PK de population pour avélumab en monothérapie et en association avec axitinib,
aucune différence cliniquement significative n'est attendue au niveau de l'exposition à avélumab entre
les schémas d'administration toutes les 2 semaines à 800 mg ou à 10 mg/kg.
Distribution
Une distribution d'avélumab dans la circulation générale est escomptée et, dans une moindre mesure,
dans le compartiment extracellulaire. Le volume de distribution à l'état d'équilibre est de 4,72 L.
En cohérence avec la distribution extravasculaire limitée, le volume de distribution d'avélumab à l'état
d'équilibre est faible. Comme attendu pour un anticorps, avélumab ne se lie pas de façon spécifique
aux protéines plasmatiques.
DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Mannitol
Acide acétique glacial
Polysorbate 20
Hydroxyde de sodium
Eau pour préparations injectables
6.2 Incompatibilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés
dans la rubrique 6.6.
6.3 Durée de conservation

Flacon non ouvert
3 ans
Après ouverture
D'un point de vue microbiologique, après ouverture, le médicament doit être dilué et perfusé
immédiatement.
Après préparation de la solution pour perfusion
La stabilité chimique et physique de la solution diluée a été démontrée sur une durée de 24 heures à
une température comprise entre 20°C et 25°C, et sous éclairage intérieur. D'un point de vue
microbiologique, à moins que la méthode de dilution utilisée ne permette d'exclure tout risque de
contamination microbienne, la solution diluée doit être perfusée immédiatement. Si la solution n'est
Le flacon doit être inspecté visuellement afin de rechercher les possibles particules ou
changements de coloration. Bavencio est une solution limpide, incolore à légèrement jaune. Si
la solution est trouble, a changé de couleur ou contient des particules, le flacon doit être éliminé.
·
Une poche de perfusion de dimension appropriée (de préférence 250 mL) contenant une
solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) ou une solution injectable de
chlorure de sodium à 4,5 mg/mL (0,45 %) doit être utilisée. Le volume nécessaire de Bavencio
doit être prélevé dans le(s) flacon(s) et transféré dans la poche de perfusion. Tout flacon entamé
ou vide doit être éliminé.
·
La solution diluée doit être mélangée en retournant délicatement la poche de façon à éviter de
faire mousser la solution ou de la soumettre à une force de cisaillement trop importante.
·
La solution doit être inspectée afin de vérifier qu'elle est limpide, incolore et exempte de
particules visibles. Une fois préparée, la solution diluée doit être utilisée immédiatement.
·
Les autres médicaments ne doivent pas être coadministrés dans la même ligne de perfusion
intraveineuse. La perfusion doit être administrée en utilisant un filtre intégré à la ligne de
perfusion ou additionnel stérile, apyrogène, à faible liaison aux protéines, de 0,2 micromètre
comme indiqué dans la rubrique 4.2.
Après l'administration de Bavencio, la ligne de perfusion doit être purgée à l'aide d'une solution
injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) ou d'une solution injectable de chlorure de
sodium à 4,5 mg/mL (0,45 %).
Ne pas congeler ni agiter la solution diluée. En cas de réfrigération, laisser la solution diluée dans les
poches de perfusion intraveineuse revenir à température ambiante avant utilisation.
Élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Merck Europe B.V.
Gustav Mahlerplein 102
1082 MA Amsterdam
Pays-Bas

8.
NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/17/1214/001

9.
DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION


Date de première autorisation : 18 septembre 2017
Date du dernier renouvellement : 23 juillet 2020

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.

ANNEXE II

A.
FABRICANT(S) DE LA/DES SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
D'ORIGINE BIOLOGIQUE ET FABRICANT(S)
RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS


B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION


C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ


D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT


FABRICANT(S) DE LA/DES SUBSTANCE(S) ACTIVE(S) D'ORIGINE BIOLOGIQUE
ET FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS

Nom et adresse du fabricant de la substance active d'origine biologique
Merck Serono SA
Succursale de Corsier-sur-Vevey
Chemin du Fenil - Zone Industrielle B
1804 Corsier-sur-Vevey
Suisse
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Merck Serono S.p.A.
Via Delle Magnolie 15 (loc. frazione Zona Industriale)
70026 - Modugno (BA)
Italie

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ

·
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
Le titulaire soumet le premier PSUR pour ce médicament dans un délai de 6 mois suivant
l'autorisation.

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT

·
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
·
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
·
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
·
Mesures additionnelles de réduction du risque
Avant le lancement de Bavencio dans chaque État membre, le titulaire de l'autorisation de mise sur le
marché (AMM) doit s'accorder sur le contenu et le format du support pédagogique, y compris les
La Brochure d'information du patient
·
La Carte d'alerte du patient

Le matériel pédagogique destiné aux patients doit contenir :

·
Notice
·
Brochure d'information du patient
·
Carte d'alerte du patient

La Brochure d'information du patient doit contenir les messages clés suivants :
·
Une courte présentation de l'outil et de son objectif
·
Une courte présentation du traitement par Bavencio
·
La recommandation de consulter la notice
·
L'information selon laquelle avélumab peut provoquer de graves effets indésirables pendant ou
après le traitement qui doivent être traités immédiatement ainsi qu'un avertissement quant à
l'importance qu'il y a d'être attentif aux signes et symptômes de ces effets indésirables pendant
un traitement par avélumab
·
Un rappel de l'importance de consulter son médecin avant toute modification de traitement ou
en cas d'effet indésirable

La Carte d'alerte du patient doit contenir les messages clés suivants :

·
Une courte présentation d'avélumab (indication et objectif de cet outil)
·
Une description des principaux signes et symptômes des problèmes de sécurité suivants et un
rappel de l'importance qu'il y d'avertir son médecin traitant immédiatement si les symptômes
apparaissent, persistent ou s'aggravent :
o Pneumopathie d'origine immunologique
o Hépatite d'origine immunologique
o Colite d'origine immunologique
o Pancréatite d'origine immunologique
o Myocardite d'origine immunologique
o Endocrinopathies d'origine immunologique (diabète sucré, troubles thyroïdiens,
insuffisance surrénalienne)
o Néphrite et dysfonction rénale d'origine immunologique
o Autres réactions indésirables d'origine immunologique incluant la myosite,
l'hypopituitarisme, l'uvéite et le syndrome de Guillain-Barre
o Réactions liées à la perfusion
·
Un avertissement à l'attention des patients sur l'importance qu'il y a de consulter
immédiatement son médecin si l'un des signes et symptômes apparaît et sur l'importance qu'il y
a de ne pas tenter de se soigner soi-même
·
Un rappel qu'il faut toujours avoir avec soi la Carte d'alerte du patient et la montrer à tous les
professionnels de la santé susceptibles de les prendre en charge
La carte doit disposer d'un espace où seront indiquées les coordonnées du médecin et contenir
un avertissement à l'attention des professionnels de la santé prenant en charge le patient à
quelque moment que ce soit, y compris dans des situations d'urgence, indiquant que le patient
est traité par Bavencio

ANNEXE III

ETIQUETAGE ET NOTICE

A. ETIQUETAGE
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Bavencio 20 mg/mL solution à diluer pour perfusion
avélumab


2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque mL de solution à diluer contient 20 mg d'avélumab.
Un flacon de 10 mL contient 200 mg d'avélumab.

3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : mannitol, acide acétique glacial, polysorbate 20, hydroxyde de sodium, eau pour
préparations injectables.

4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution à diluer pour perfusion.
200 mg/10 mL
1 flacon

5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Voie intraveineuse après dilution
Lire la notice avant utilisation.

6.
MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE VUE ET DE PORTEE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
Pour un usage unique.

8.
DATE DE PEREMPTION
EXP

PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
À conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de la lumière.

10. PRECAUTIONS PARTICULIERES D'ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
Merck Europe B.V.
Gustav Mahlerplein 102
1082 MA Amsterdam
Pays-Bas

12. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EU/1/17/1214/001

13. NUMERO DU LOT

Lot

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE


15. INDICATIONS D'UTILISATION

16. INFORMATIONS EN BRAILLE

Justification de ne pas inclure l'information en Braille acceptée.

17. IDENTIFIANT UNIQUE ­ CODE-BARRES 2D

code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.

18. IDENTIFIANT UNIQUE ­ DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS

PC
SN
NN
DENOMINATION DU MEDICAMENT ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Bavencio 20 mg/mL solution à diluer stérile
avélumab
IV après dilution

2.
MODE D'ADMINISTRATION
3.
DATE DE PEREMPTION
EXP

4.
NUMERO DU LOT
Lot

5.
CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITE
200 mg/10 mL

6.
AUTRE


B. NOTICE

Bavencio 20 mg/mL solution à diluer pour perfusion
avélumab
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide
de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet
indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.

·
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
·
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin.
·
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s'applique
aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1. Qu'est-ce que Bavencio et dans quel cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Bavencio
3. Comment utiliser Bavencio
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Bavencio
6. Contenu de l'emballage et autres informations

1.
Qu'est-ce que Bavencio et dans quel cas est-il utilisé
La substance active de Bavencio, avélumab, est un anticorps monoclonal (un type de protéine) qui se
lie à une cible spécifique dans l'organisme appelée PD-L1.
Le PD-L1 est présent à la surface de certaines cellules tumorales et contribue à les protéger contre le
système immunitaire (les défenses naturelles de l'organisme). Bavencio se lie au PD-L1 et bloque cet
effet protecteur, ce qui permet au système immunitaire de s'attaquer aux cellules tumorales.

Bavencio est utilisé chez l'adulte pour traiter :
·
le carcinome à cellules de Merkel (CCM),
un type rare de cancer de la peau, lorsqu'il est
métastatique (c'est-à-dire lorsqu'il s'est propagé dans d'autres régions de l'organisme) ;
·
le carcinome urothélial (CU),
un cancer qui apparaît au niveau des voies urinaires, lorsque
la maladie est à un stade avancé ou métastatique (c'est-à-dire lorsqu'elle s'est propagée en
dehors de la vessie ou dans d'autres régions de l'organisme). Bavencio est utilisé comme
traitement d'entretien si la tumeur n'a pas grossi après une chimiothérapie à base de platine
administrée comme premier traitement ;
·
le carcinome à cellules rénales (CCR),
un type de cancer du rein, lorsque la maladie est à un
stade avancé (c'est-à-dire lorsqu'elle s'est propagée en dehors du rein ou dans d'autres régions
de l'organisme).
Pour le cancer à cellules rénales, Bavencio doit être utilisé en association avec axitinib.
Il est important que vous lisiez également la notice du médicament contenant axitinib. Si vous avez
des questions concernant axitinib, adressez-vous à votre médecin.

Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser Bavencio

N'utilisez jamais Bavencio
si vous êtes allergique à avélumab ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament
(mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Analyses de sang et contrôles du poids :
Votre médecin contrôlera votre état de santé général avant et pendant le traitement par Bavencio.
Vous devrez faire des analyses de sang pendant votre traitement et votre médecin surveillera votre
poids
avant et pendant le traitement.
Adressez-vous à votre médecin avant de recevoir Bavencio :
Ce médicament peut provoquer des effets indésirables (voir rubrique 4). Veuillez noter que, dans
certains cas, les symptômes apparaissent de façon retardée et peuvent survenir après la dernière dose
reçue. Si vous ressentez l'un de ces symptômes, vous devez
consulter un médecin de toute urgence :
·
réactions liées à la perfusion ;
·
problèmes dûs à une inflammation des poumons (pneumopathie) ;
·
inflammation du foie (hépatite) ou autres problèmes hépatiques ;
·
inflammation des intestins (colite), diarrhée (selles molles ou liquides) ou selles plus fréquentes
que d'habitude ;
·
inflammation du pancréas (pancréatite) ;
·
inflammation du coeur (myocardite) ;
·
problèmes au niveau des glandes sécrétrices d'hormones (thyroïde, surrénales et hypophyse)
pouvant affecter le fonctionnement de ces glandes ;
·
diabète de type 1, incluant un trouble grave, engageant parfois le pronostic vital, dû à la
présence d'acides dans le sang produits en cas de diabète (acidocétose diabétique) ;
·
problèmes rénaux ;
·
inflammation des muscles (myosite).
Si vous présentez l'un de ces symptômes pendant le traitement par Bavencio,
ne tentez
pas de le
traiter vous-même avec d'autres médicaments. Votre médecin pourra :
·
vous donner d'autres médicaments afin de prévenir les complications et de réduire les
symptômes ;
·
repousser l'administration suivante de Bavencio ;
·
ou arrêter définitivement votre traitement par Bavencio.
Adressez-vous à votre médecin ou votre infirmier/ère avant de recevoir Bavencio si :
·
vous avez une maladie auto-immune (maladie au cours de laquelle l'organisme s'attaque à ses
propres cellules) ;
·
vous avez une infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ou un syndrome
d'immunodéficience acquise (SIDA) ;
·
vous avez déjà eu une infection virale chronique du foie, y compris par le virus de l'hépatite B
(VHB) ou de l'hépatite C (VHC) ;
·
vous recevez des médicaments destinés à inhiber votre système immunitaire ;
·
vous avez reçu une greffe d'organe.

Enfants et adolescents
Bavencio n'a pas été étudié chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans.
Autres médicaments et Bavencio
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre
médicament.
Comment utiliser Bavencio
Bavencio vous sera administré dans un hôpital ou une clinique, sous la surveillance d'un médecin
expérimenté.


Quelle quantité de Bavencio recevrez-vous ?
La dose recommandée d'avélumab est de 800 mg toutes les deux semaines. Votre médecin
déterminera combien de fois vous devrez recevoir le traitement.
Comment Bavencio vous sera-t-il administré ?
Vous recevrez Bavencio en perfusion dans une veine (en intraveineuse) sur une durée d'une heure.
Bavencio sera ajouté dans une poche de perfusion contenant une solution de chlorure de sodium avant
utilisation.
Avant de recevoir Bavencio
Lors des 4 premières perfusions au minimum, vous recevrez du paracétamol et un antihistaminique
avant l'administration de Bavencio afin de prévenir de possibles effets indésirables liés à la perfusion.
Selon la façon dont votre organisme répond au traitement, votre médecin pourra décider de continuer à
vous administrer ces médicaments avant toutes les perfusions de Bavencio.
Si vous manquez une dose de Bavencio
Il est très important que vous vous rendiez à tous les rendez-vous prévus pour l'administration de
Bavencio. Si vous manquez un rendez-vous, demandez à votre médecin de convenir d'un nouveau
rendez-vous pour l'administration de la dose suivante.
Si vous arrêtez de recevoir Bavencio
N'arrêtez pas
le traitement par Bavencio sans en avoir d'abord discuté avec votre médecin. L'arrêt du
traitement pourrait arrêter les effets du médicament.
Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Certains effets indésirables peuvent apparaître
plusieurs semaines ou plusieurs mois après votre dernière dose.
Bavencio agit sur votre système immunitaire et peut provoquer une inflammation à différents endroits
de votre organisme (voir rubrique 2). L'inflammation peut entraîner des dommages sévères dans votre
organisme et certaines affections inflammatoires pouvant être fatales, peuvent nécessiter un traitement
ou l'arrêt de Bavencio.
Consultez un médecin de toute urgence si vous présentez une inflammation dans une quelconque
partie de votre
organisme ou si vous présentez l'un des signes ou symptômes suivants, ou s'ils
s'aggravent.
·
Des signes de réactions liées à la perfusion tels qu'
un essoufflement ou une respiration
sifflante, des frissons ou des tremblements, une éruption cutanée boutonneuse ou
papuleuse, une apparition soudaine de rougeurs au niveau du visage et du cou (bouffées
vasomotrices), une pression artérielle basse
(vertiges, fatigue, nausées)
, de la fièvre, une
douleur au dos
et
une douleur abdominale. Ces réactions sont très fréquentes.
·
Les signes d'une inflammation des glandes sécrétrices d'hormones (qui peut influencer la façon
dont les glandes fonctionnent) peuvent comprendre
une fatigue extrême,
des battements
rapides du coeur
,
une augmentation de la transpiration, des changements d'humeur ou de
comportement
, tels qu'irritabilité ou oublis,
une sensation de froid,
une pression artérielle
très basse
(évanouissement, vertiges, fatigue, nausées),
une variation de poids ou
des maux
de tête
. Cette réaction est très fréquente pour la glande thyroïde, fréquente pour les glandes
surrénales et peu fréquente pour l'hypophyse.
·
Les signes d'une inflammation des poumons (pneumopathie) peuvent inclure des
difficultés à
respirer
ou une
toux. Ces signes sont fréquents.
·
Les signes d'une inflammation des intestins (colite) peuvent inclure une
diarrhée (selles
molles) ou
des selles plus fréquentes que d'habitude, la présence de sang dans les selles ou
des selles foncées, goudronneuses, gluantes,
ou
une douleur sévère ou une
sensibilité au
ventre
(abdomen). Cette réaction est fréquente.
·
Les signes de problèmes au niveau du foie, notamment d'une inflammation du foie (hépatite),
peuvent inclure
une coloration jaune de la peau (jaunisse) ou
du blanc des yeux, des nausées
et vomissements sévères, une douleur au côté droit de l'abdomen
,
une somnolence, des
urines sombres
(couleur thé),
un
risque accru de saignement ou de bleus (ecchymoses),
une
perte d'appétit, une fatigue
ou
un bilan hépatique anormal. Cette réaction est fréquente.

·
Les signes d'une inflammation du pancréas (pancréatite) peuvent inclure
des douleurs
abdominales
,
des
nausées et
des
vomissements. Cette réaction est peu fréquente.
·
Les signes d'une inflammation du coeur (myocardite) peuvent inclure
des difficultés à respirer,
des vertiges ou
des évanouissements,
une fièvre,
une douleur et
une oppression dans la
poitrine
, ou
des symptômes pseudo-grippaux. Cette réaction est peu fréquente.
·
Les signes d'un diabète de type 1, y compris d'une acidocétose diabétique, peuvent inclure
une
sensation de faim
ou
de soif plus importante que d'habitude,
un besoin d'uriner plus
·
Les signes d'une inflammation rénale peuvent inclure
des résultats anormaux lors des
analyses de la fonction rénale
,
des mictions (action d'uriner) moins fréquentes que
d'habitude
,
la présence de sang dans les urines ou
un gonflement des chevilles. Cette
réaction est peu fréquente.
·
Les signes d'une inflammation des muscles (myosite) peuvent inclure
des douleurs
musculaires
ou
une faiblesse musculaire. Cette réaction est peu fréquente.


N'essayez pas de vous traiter avec d'autres médicaments.
Autres effets indésirables

Certains effets indésirables peuvent ne s'accompagner d'aucun symptôme et être découverts
uniquement à l'occasion d'analyses de sang.
Les effets indésirables suivants ont été signalés au cours des essais cliniques réalisés avec avélumab
utilisé seul :
Très fréquent (pouvant toucher plus de 1 personne sur 10)
·
Diminution du nombre de globules rouges
·
Nausées, selles molles, constipation, vomissements
·
Douleurs au ventre, douleurs au dos, douleurs articulaires
·
Toux, essoufflement
·
Sensation de fatigue ou de faiblesse
·
Fièvre
·
Gonflement des bras, pieds ou jambes
·
Perte de poids, diminution de l'appétit

Fréquent (pouvant toucher jusqu'à 1 personne sur 10)
·
Diminution du nombre d'un type de globules blancs (lymphocytes)
·
Diminution du nombre de plaquettes dans le sang
·
Augmentation de la pression artérielle
·
Faible taux de sodium
·
Maux de tête, vertiges
·
Sensation de froid
·
Sècheresse de la bouche
·
Élévation du taux d'enzymes du foie (hépatiques) dans le sang
·
Augmentation des enzymes pancréatiques dans le sang
·
Éruption cutanée, démangeaisons
·
Douleurs musculaires
·
Symptômes pseudo-grippaux (avec sensation de fièvre et douleurs musculaires)
·
Engourdissement, picotements, faiblesse, sensation de brûlure dans les bras et les jambes

Peu fréquent (pouvant toucher jusqu'à 1 personne sur 100)
·
Rougeur de la peau
·
Occlusion intestinale
·
Plaques rouges, prurigineuses, écailleuses sur la peau, peau sèche
·
Diminution de la pression artérielle
·
Augmentation des enzymes musculaires dans le sang
·
Augmentation du nombre d'un type de globules blancs (éosinophiles)
·
Inflammation des articulations (polyarthrite rhumatoïde)
Myasthénie grave, syndrome myasthénique, une maladie pouvant provoquer une faiblesse
musculaire

Rare (pouvant toucher jusqu'à 1 personne sur 1 000)
·
Inflammation de la vessie. Les signes et symptômes peuvent inclure une miction fréquente et/ou
douloureuse, une envie pressante d'uriner, du sang dans les urines, des douleurs ou une pression
dans la partie inférieure de l'abdomen
Les effets indésirables suivants ont été rapportés dans les études cliniques menées avec avélumab en
association avec axitinib :
Très fréquent (pouvant toucher plus de 1 personne sur 10)
·
Selles molles, nausées, constipation, vomissements
·
Augmentation de la pression artérielle
·
Sensation de fatigue ou de faiblesse
·
Voix enrouée, toux, essoufflement
·
Diminution de l'appétit, perte de poids
·
Maux de tête, vertiges
·
Douleurs articulaires, douleurs au dos, douleurs au ventre, douleurs musculaires
·
Élévation des enzymes hépatiques dans le sang
·
Sensation de froid
·
Éruption cutanée, démangeaisons
·
Fièvre

Fréquent (pouvant toucher jusqu'à 1 personne sur 10)
·
Plaques rouges, prurigineuses et écailleuses sur la peau, éruption de type acné
·
Gonflement des bras, des pieds ou des jambes
·
Sécheresse de la bouche
·
Augmentation des enzymes pancréatiques dans le sang
·
Diminution de la fonction rénale
·
Diminution du nombre de globules rouges
·
Diminution de la pression artérielle
·
Augmentation de la glycémie
·
Symptômes pseudo-grippaux (avec sensation de fièvre et douleurs musculaires)
·
Augmentation des enzymes musculaires dans le sang
·
Diminution du nombre de plaquettes dans le sang
·
Engourdissement, picotements, faiblesse, sensation de brûlure dans les bras et les jambes
·
Rougeur de la peau

Peu fréquent (pouvant toucher jusqu'à 1 personne sur 100)
·
Diminution du nombre d'un type de globules blancs (lymphocytes)
·
Augmentation du nombre d'un type de globules blancs (éosinophiles)
·
Occlusion intestinale
·
Myasthénie grave, syndrome myasthénique, une maladie pouvant provoquer une faiblesse
musculaire

Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s'applique aussi à
tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer
les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en Annexe V. En
signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité du
médicament.

Comment conserver Bavencio
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l'étiquette et l'emballage après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour du mois.
À conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
À conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de la lumière.
Ne pas conserver la quantité inutilisée de la solution à diluer ou de la solution diluée pour perfusion en
vue de la réutiliser.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

6.
Contenu de l'emballage et autres informations

Ce que contient Bavencio

La substance active est avélumab.
Un flacon de 10 mL contient 200 mg d'avélumab. Chaque mL de solution à diluer contient 20 mg
d'avélumab.
Les autres composants sont : mannitol, acide acétique glacial, polysorbate 20, hydroxyde de sodium,
eau pour préparations injectables (voir « Bavencio a une faible teneur en sodium » dans la rubrique 2).
Comment se présente Bavencio et contenu de l'emballage extérieur
Bavencio est une solution à diluer pour perfusion (solution à diluer stérile) limpide, incolore à
légèrement jaune.
Présentation : 1 flacon en verre par boîte.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Merck Europe B.V.
Gustav Mahlerplein 102
1082 MA Amsterdam
Pays-Bas
Fabricant
Merck Serono S.p.A.
Via Delle Magnolie 15 (loc. frazione Zona Industriale)
70026 - Modugno (BA)
Italie
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est

Autres sources d'informations

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.

Le flacon doit être inspecté visuellement afin de rechercher les possibles particules ou
changements de coloration. Bavencio est une solution limpide, incolore à légèrement jaune. Si
la solution est trouble, a changé de couleur ou contient des particules, le flacon doit être éliminé.
·
Une poche de perfusion de dimension appropriée (de préférence 250 mL) contenant une
solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) ou une solution injectable de
chlorure de sodium à 4,5 mg/mL (0,45 %) doit être utilisée. Le volume nécessaire de Bavencio
doit être prélevé dans le(s) flacon(s) et transféré dans la poche de perfusion. Tout flacon entamé
ou vide doit être éliminé.
·
La solution diluée doit être mélangée en retournant délicatement la poche de façon à éviter de
faire mousser la solution ou de la soumettre à une force de cisaillement trop importante.
·
La solution doit être inspectée afin de vérifier qu'elle est limpide, incolore et exempte de
particules visibles. Une fois préparée, la solution diluée doit être utilisée immédiatement.
·
Les autres médicaments ne doivent pas être coadministrés dans la même ligne de perfusion
intraveineuse. La perfusion doit être administrée en utilisant un filtre intégré à la ligne de
perfusion ou additionnel stérile, apyrogène, à faible liaison aux protéines, de 0,2 micromètre.
Après l'administration de Bavencio, la ligne de perfusion doit être purgée à l'aide d'une solution
injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) ou d'une solution injectable de chlorure de
sodium à 4,5 mg/mL (0,45 %).
Ne pas congeler ni agiter la solution diluée. En cas de réfrigération, laisser la solution diluée dans les
poches de perfusion intraveineuse revenir à température ambiante avant utilisation.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS