Zytiga 250 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYTIGA 250 mg, comprimés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient 250 mg d’acétate d'abiratérone correspondant à 223 mg d’abiratérone.
Excipients à effet notoire
Chaque comprimé contient 198,65 mg de lactose monohydraté et 6,8 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé
Comprimés ovales, blancs à blanc cassé (15,9 mm de long x 9,5 mm de large), avec AA250 gravé sur
une face.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
ZYTIGA est indiqué en association avec la prednisone ou la prednisolone dans :
le traitement du cancer métastatique de la prostate hormono-sensible (mHSPC) à haut risque
nouvellement diagnostiqué chez les hommes adultes, en association avec un traitement par
suppression androgénique (ADT) (voir rubrique 5.1)
le traitement du cancer métastatique de la prostate résistant à la castration (mCRPC) chez les
hommes adultes asymptomatiques ou peu symptomatiques, après échec d’un traitement par
suppression androgénique et pour lesquels la chimiothérapie n’est pas encore cliniquement
indiquée (voir rubrique 5.1)
le traitement du cancer métastatique de la prostate résistant à la castration (mCRPC) chez les
hommes adultes dont la maladie a progressé pendant ou après une chimiothérapie à base de
docétaxel.
4.2
Posologie et mode d'administration
Ce médicament doit être prescrit par un professionnel de santé habilité.
Posologie
La dose recommandée est de 1 000 mg (quatre comprimés de 250 mg) en une seule prise quotidienne
et ne doit pas être administrée avec de la nourriture (voir ci-dessous « Mode d’administration »). La
prise des comprimés avec la nourriture augmente l’exposition systémique à l’abiratérone (voir
rubriques 4.5 et 5.2).
Dose de prednisone ou de prednisolone
Dans le mHSPC, ZYTIGA est utilisé en association avec 5 mg de prednisone ou de prednisolone par
jour.
Dans le mCRPC, ZYTIGA est utilisé en association avec 10 mg de prednisone ou de prednisolone par
jour.
2
La castration médicale par analogue de l’hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires
(LH-RH) doit être maintenue pendant la durée du traitement pour les patients n’ayant pas subi de
castration chirurgicale.
Surveillance recommandée
Les taux de transaminases sériques doivent êtres dosés avant le début du traitement, toutes les deux
semaines pendant les trois premiers mois de traitement et ensuite tous les mois. La tension artérielle, le
taux de potassium sérique et la rétention hydrique doivent être surveillés mensuellement. Cependant,
les patients ayant un risque significatif d’insuffisance cardiaque congestive doivent être surveillés
toutes les 2 semaines pendant les 3 premiers mois du traitement et ensuite tous les mois (voir
rubrique 4.4).
Chez les patients ayant une hypokaliémie pré-existante ou ayant développé une hypokaliémie au cours
du traitement par ZYTIGA, le maintien de la kaliémie à un taux ≥ 4,0 mM doit être envisagé.
Chez les patients qui développent des toxicités de Grade ≥ 3 incluant hypertension artérielle,
hypokaliémie, œdème et autres troubles d’origine non minéralocorticoïde, le traitement doit être
interrompu et une prise en charge médicale appropriée instaurée. Le traitement par ZYTIGA ne doit
pas être réintroduit tant que les symptômes de toxicité n’ont pas régressé au Grade 1 ou à l’état initial.
En cas d'oubli d'une dose quotidienne de ZYTIGA, de prednisone ou de prednisolone, il convient de
reprendre le traitement le lendemain à la dose quotidienne habituelle.
Hépatotoxicité
Chez les patients développant une hépatotoxicité au cours du traitement (augmentation de l’alanine
aminotransférase [ALAT] ou augmentation de l’aspartate aminotransférase [ASAT] de plus de 5 fois
la limite supérieure de la normale [LSN]), le traitement doit être interrompu immédiatement (voir
rubrique 4.4). Après le retour des tests fonctionnels hépatiques à leurs valeurs initiales, la reprise du
traitement peut être effectuée à une dose réduite de 500 mg (deux comprimés) une fois par jour. Chez
les patients pour qui le traitement a été réintroduit, les taux de transaminases sériques doivent être
surveillés au minimum toutes les 2 semaines pendant les trois premiers mois et ensuite tous les mois.
Si l’hépatotoxicité réapparait à la dose réduite de 500 mg par jour, le traitement doit être arrêté.
Si les patients développent une hépatotoxicité sévère (ALAT ou ASAT 20 fois supérieurs à la LSN) à
un moment quelconque au cours du traitement, celui-ci doit être arrêté et ne doit pas être réintroduit
chez ces patients.
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique
légère préexistante, Classe A de Child-Pugh.
En cas d’insuffisance hépatique modérée (Classe B de Child-Pugh), on observe une augmentation de
l’exposition systémique à l’abiratérone d’environ quatre fois suite à l’administration de 1 000 mg en
dose unique d’acétate d’abiratérone (voir rubrique 5.2). Il n’existe pas de données sur la sécurité et
l’efficacité clinique suite à l’administration de doses répétées d’acétate d’abiratérone chez des patients
ayant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh Classe B ou C). Aucun ajustement
posologique ne peut être prévu. L’utilisation de ZYTIGA doit être évaluée avec précaution chez les
patients atteints d’une insuffisance hépatique modérée, chez lesquels le bénéfice doit être nettement
supérieur au risque potentiel (voir les rubriques 4.2 et 5.2). ZYTIGA ne doit pas être utilisé chez les
patients atteints d’une insuffisance hépatique sévère (voir les rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux (voir
rubrique 5.2). Cependant, il n’existe pas d’expérience clinique chez les patients présentant à la fois un
cancer de la prostate et une insuffisance rénale sévère. La prudence est recommandée chez ces patients
(voir rubrique 4.4).
3
Population pédiatrique
L’utilisation de ZYTIGA dans la population pédiatrique n’est pas justifiée.
Mode d’administration
ZYTIGA est à usage oral.
Les comprimés sont à prendre à jeun, en une prise quotidienne unique. ZYTIGA doit être pris au
moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être consommée pendant au moins
une heure suivant la prise de ZYTIGA. Les comprimés de ZYTIGA doivent être avalés en entier avec
de l’eau.
4.3
-
-
-
-
4.4
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Femmes enceintes ou susceptibles de l’être (voir rubrique 4.6).
Insuffisance hépatique sévère [Classe C de Child-Pugh (voir les rubriques 4.2, 4.4 et 5.2)].
L’association de ZYTIGA et la prednisone/ prednisolone avec du radium (Ra-223) est contre
indiquée.
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Hypertension artérielle, hypokaliémie, rétention hydrique et insuffisance cardiaque dues à un excès de
minéralocorticoïdes
ZYTIGA peut entraîner une hypertension artérielle, une hypokaliémie et une rétention hydrique (voir
rubrique 4.8) en raison de l'augmentation du taux de minéralocorticoïdes secondaire à l'inhibition du
CYP17 (voir rubrique 5.1). L'administration concomitante d'un corticoïde réduit la stimulation de
l'hormone adrénocorticotrope (ACTH), entraînant une baisse de l'incidence et de la gravité de ces
effets indésirables. La prudence est recommandée lors du traitement des patients présentant des
pathologies sous-jacentes pouvant être aggravées par une augmentation de la pression artérielle, par
une hypokaliémie (par exemple, ceux traités par des glucosides cardiotoniques), ou par une rétention
hydrique (par exemple, ceux présentant une insuffisance cardiaque, un angor sévère ou instable, un
infarctus récent ou une arythmie ventriculaire et ceux avec une insuffisance rénale sévère).
ZYTIGA doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents de maladie
cardiovasculaire. Les patients atteints d'hypertension artérielle non contrôlée, d'une maladie cardiaque
cliniquement significative, telle qu’un infarctus du myocarde ou des événements thrombotiques
artériels dans les 6 mois précédents, un angor sévère ou instable, une insuffisance cardiaque de classe
III ou IV (étude 301) selon la New York Heart Association (NYHA) ou une insuffisance cardiaque de
classe II à IV (études 3 011 et 302) ou avec une mesure de la fraction d’éjection cardiaque
(FEVG) < 50 % ont été exclus des études de phase 3 menées avec ZYTIGA. Dans les études 3 011
et 302, les patients présentant une fibrillation auriculaire ou d’autres arythmies cardiaques nécessitant
un traitement médical ont été exclus. La sécurité d’emploi chez les patients présentant une fraction
d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) < 50% ou atteints d'insuffisance cardiaque de classe III ou IV
selon la NYHA (dans l’étude 301) ou d’insuffisance cardiaque de classe II à IV selon la NYHA (dans
les études 3 011 et 302) n'a pas été établie (voir rubriques 4.8 et 5.1).
Avant de traiter les patients ayant un risque significatif d’insuffisance cardiaque congestive (par
exemple antécédent d’insuffisance cardiaque, hypertension artérielle non contrôlée, ou troubles
cardiaques comme une cardiopathie ischémique), il faut envisager la réalisation d’un bilan cardiaque
(par exemple une échographie cardiaque). Avant le traitement par ZYTIGA, l’insuffisance cardiaque
doit être traitée et la fonction cardiaque optimisée. Toute hypertension artérielle, hypokaliémie et
rétention hydrique doit être corrigée et contrôlée. Pendant le traitement, la pression artérielle, la
kaliémie, la rétention hydrique (prise de poids, œdèmes périphériques), et autres signes et symptômes
d’insuffisance cardiaque congestive doivent être surveillés toutes les 2 semaines pendant 3 mois et
ensuite tous les mois et les anomalies doivent être corrigées. Un allongement de l’intervalle QT a été
observé chez des patients présentant une hypokaliémie au cours du traitement par ZYTIGA. Evaluez
la fonction cardiaque, instaurez une prise en charge appropriée et envisagez l’arrêt de ce traitement en
cas de détérioration cliniquement significative de la fonction cardiaque (voir rubrique 4.2).
4
Hépatotoxicité et insuffisance hépatique
Des élévations marquées du taux d'enzymes hépatiques entraînant l'arrêt du traitement ou une
modification de la dose sont survenues lors des études cliniques contrôlées (voir rubrique 4.8). Les
taux de transaminases sériques doivent êtres dosés avant le début du traitement, toutes les deux
semaines pendant les trois premiers mois de traitement puis tous les mois. En cas d'apparition de
symptômes cliniques ou de signes révélant le développement d’une hépatotoxicité, les transaminases
sériques doivent être dosées immédiatement. Si au cours du traitement les ALAT ou ASAT
augmentent de plus de 5 fois par rapport à la LSN, le traitement doit être immédiatement interrompu et
les fonctions hépatiques étroitement surveillées.
La reprise du traitement pourra se faire uniquement après le retour des tests fonctionnels hépatiques à
leurs valeurs initiales et à doses réduites (voir rubrique 4.2).
Si les patients développent une hépatotoxicité sévère, (ALAT ou ASAT 20 fois supérieurs à la LSN) à
un moment quelconque au cours du traitement, celui-ci devra être arrêté et ne sera pas réintroduit chez
ces patients.
Les patients présentant une hépatite virale active ou symptomatique ont été exclus des essais
cliniques ; il n’y a donc pas de données relatives à l’utilisation de ZYTIGA dans cette population.
Il n’y a aucune donnée clinique de sécurité et d’efficacité concernant l’administration de doses
multiples d’acétate d’abiratérone chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique modérée ou
sévère (Classe B ou C de Child-Pugh). L’utilisation de ZYTIGA doit être évaluée avec précaution
chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique modérée, chez lesquels le bénéfice doit être
nettement supérieur au risque potentiel (voir les rubriques 4.2 et 5.2). ZYTIGA ne doit pas être utilisé
chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique sévère (voir les rubriques 4.2, 4.3 et 5.2).
De rares cas d’insuffisance hépatique aigüe et d’hépatite fulminante, dont certains d’issue fatale, ont
été rapportés après commercialisation (voir rubrique 4.8).
Sevrage des corticoïdes et prise en charge des situations de stress
La prudence est recommandée et une surveillance de l'insuffisance corticosurrénale doit être mise en
place en cas d’arrêt de l'administration de la prednisone ou de la prednisolone. En cas de poursuite de
l'administration de ZYTIGA après sevrage des corticoïdes, les patients doivent faire l'objet d'une
surveillance afin de déceler les symptômes d'un surdosage en minéralocorticoïdes (voir les
informations ci-dessus).
Chez les patients sous prednisone ou prednisolone sujets à un stress inhabituel, une augmentation de la
dose de corticoïdes avant, pendant et après la période de stress peut être indiquée.
Densité osseuse
Une diminution de la densité osseuse peut survenir chez les hommes avec un cancer métastatique
avancé de la prostate. L’utilisation de ZYTIGA en association avec un glucocorticoïde peut augmenter
cet effet.
Utilisation précédente de kétoconazole
Des taux de réponse plus faibles peuvent être attendus chez les patients qui ont été traités
précédemment par du kétoconazole pour leur cancer de la prostate.
Hyperglycémie
L’utilisation de glucocorticoïdes pouvant augmenter l’hyperglycémie, la glycémie doit être
fréquemment contrôlée chez les patients diabétiques.
Hypoglycémie
Des cas d’hypoglycémie ont été rapportés lors de l’administration de ZYTIGA associé à la
prednisone/prednisolone à des patients diabétiques recevant de la pioglitazone ou du répaglinide (voir
rubrique 4.5) ; par conséquent, la glycémie doit être surveillée chez les patients diabétiques.
5
Utilisation avec une chimiothérapie
La sécurité et l’efficacité de l’utilisation concomitante de ZYTIGA avec une chimiothérapie par agent
cytotoxique n’a pas été établie (voir rubrique 5.1).
Intolérance aux excipients
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit
total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires
rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient 27,2 mg (soit 1,18 mmol) de sodium par dose de quatre comprimés, ce qui
équivaut à 1,36 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de
sodium pour un adulte.
Risques potentiels
Une anémie et un dysfonctionnement sexuel peuvent apparaitre chez les hommes souffrant d’un
cancer métastatique de la prostate, y compris ceux traités par ZYTIGA.
Effets musculo-squelettiques
Des cas de myopathies et de rhabdomyolyse ont été rapportés chez des patients traités par ZYTIGA.
La plupart des cas se sont développés au cours des 6 premiers mois de traitement ; les patients se sont
rétablis après l’arrêt de ZYTIGA. La prudence est recommandée chez les patients traités
simultanément avec des médicaments connus pour être associés à une myopathie/rhabdomyolyse.
Interactions avec d’autres médicaments
En raison du risque de diminution de l’exposition à l’abiratérone, les inducteurs puissants du CYP3A4
doivent être évités au cours du traitement, à moins qu’il n’y ait pas d’alternative thérapeutique (voir
rubrique 4.5).
Association de l’acétate d’abiratérone et la prednisone/prednisolone avec du radium (Ra-223)
Le traitement avec l’acétate d’abiratérone et la prednisone/prednisolone en association avec du radium
(Ra-223) est contre indiqué (voir rubrique 4.3). Les études cliniques ont montré une augmentation du
risque de fractures et une tendance à l’augmentation de la mortalité chez les patients atteints d’un
cancer de la prostate, asymptomatiques ou peu symptomatiques.
Il est recommandé de ne pas initier de traitement par du radium (Ra-223) moins de 5 jours après la
dernière administration de ZYTIGA en association avec la prednisone/ prednisolone.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Effets de la nourriture sur l'abiratérone
L'administration avec la nourriture augmente de façon significative l'absorption de l'abiratérone.
L'efficacité et la sécurité d’emploi lorsqu’il est administré avec de la nourriture n'ayant pas été
établies, ce médicament ne doit pas être pris avec de la nourriture (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Interactions avec d’autres médicaments
Effet potentiel d'autres médicaments sur l’exposition à l'abiratérone
Dans une étude pharmacocinétique clinique d’interaction chez des sujets sains pré-traités avec de la
rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4, à la dose de 600 mg par jour pendant 6 jours, suivie
d’une dose unique de 1 000 mg d’acétate d’abiratérone, l’ASC
plasmatique moyenne de l’abiratérone
était diminuée de 55%.
Les inducteurs puissants du CYP3A4 (comme par exemple la phénytoïne, la carbamazépine, la
rifampicine, la rifabutine, la rifapentine, le phénobarbital, le millepertuis [Hypericum
perforatum])
sont à éviter au cours du traitement, à moins qu’il n’y ait pas d’alternative thérapeutique.
6
Dans une autre étude pharmacocinétique clinique d’interaction chez des sujets sains, l'administration
concomitante de kétoconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4, n’a pas eu d’effet cliniquement
significatif sur la pharmacocinétique de l'abiratérone.
Effet potentiel sur l’exposition d'autres médicaments
L’abiratérone est un inhibiteur des enzymes hépatiques CYP2D6 et CYP2C8 métabolisant les
médicaments. Dans une étude visant à déterminer les effets de l'acétate d'abiratérone (plus prednisone)
sur une dose unique de dextrométhorphane comme substrat du CYP2D6, l'exposition systémique
(ASC) du dextrométhorphane a été augmentée d’environ 2,9 fois. Une augmentation de l’ASC
24
du
dextrorphane, métabolite actif du dextrométhorphane, d'environ 33% a été observée.
La prudence est recommandée lors de l'administration avec des médicaments activés ou métabolisés
par le CYP2D6, en particulier ceux ayant une marge thérapeutique étroite. Une diminution de la dose
des médicaments à marge thérapeutique étroite métabolisés par le CYP2D6 doit être envisagée. Des
exemples de médicaments métabolisés par le CYP2D6 incluent métoprolol, propanolol, désipramine,
venlafaxine, halopéridol, rispéridone, propafénone, flécaïnide, codéine, oxycodone et tramadol (les
trois derniers médicaments nécessitant le CYP2D6 pour la formation de leurs métabolites actifs
analgésiques).
Dans une étude d'interaction médicamenteuse avec le CYP2C8 chez des sujets sains, l'ASC de la
pioglitazone a été augmentée de 46% et les ASC de M-III et M-IV, les métabolites actifs de la
pioglitazone, ont chacune diminué de 10% lorsque la pioglitazone était associée avec une dose unique
de 1 000 mg d'acétate d'abiratérone. Les patients doivent être surveillés pour des signes de toxicité liés
à un substrat du CYP2C8 à index thérapeutique étroit, s'ils sont utilisés de façon concomitante. Des
exemples de médicaments métabolisés par le CYP2C8 incluent la pioglitazone et le répaglinide (voir
rubrique 4.4).
In vitro,
les métabolites principaux, le sulfate d'abiratérone et le sulfate de N-oxyde-abiratérone,
inhibent l'absorption par le transporteur hépatique OATP1B1 ; en conséquence, cela peut augmenter
les concentrations des médicaments éliminés par OATP1B1. Il n'existe pas de données cliniques
disponibles pour confirmer l’interaction avec le transporteur.
Utilisation avec les médicaments allongeant l’intervalle QT
Le traitement par suppression androgénique étant susceptible d’allonger l’intervalle QT, la prudence
est conseillée lorsque ZYTIGA est administré avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle
QT, ou des médicaments capables d’induire des torsades de pointes tels que les antiarythmiques de
classe IA (par exemple quinidine, disopyramide) ou de classe III (par exemple amiodarone, sotalol,
dofetilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc.
Utilisation avec la spironolactone
La spironolactone se lie aux récepteurs des androgènes et peut augmenter le taux d’antigène
prostatique spécifique (PSA). L’utilisation avec ZYTIGA n’est pas recommandée (voir rubrique 5.1).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Il n’y a pas de donnée chez l’Homme sur l’utilisation de ZYTIGA lors de la grossesse et ce
médicament ne doit pas être utilisé chez la femme en âge de procréer.
Contraception chez les hommes et les femmes
La présence de l'abiratérone ou de ses métabolites dans le sperme n’est pas connue. L’utilisation d’un
préservatif est nécessaire en cas de rapport sexuel avec une femme enceinte. L’utilisation d’un
préservatif associée à une autre méthode de contraception efficace est nécessaire en cas de rapport
sexuel avec une femme en âge de procréer. Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence
une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
7
Grossesse
ZYTIGA ne doit pas être utilisé chez la femme et il est contre-indiqué chez la femme enceinte ou
susceptible de l’être (voir rubriques 4.3 et 5.3).
Allaitement
ZYTIGA ne doit pas être utilisé chez la femme.
Fertilité
L’acétate d’abiratérone a perturbé la fécondité des rats mâles et femelles, mais ces effets ont été
entièrement réversibles (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
ZYTIGA n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
D’après une analyse des effets indésirables rapportés dans les différentes études de phase 3 menées
avec ZYTIGA, les effets indésirables observés chez ≥ 10 % des patients étaient : œdème périphérique,
hypokaliémie, hypertension artérielle, infection du tractus urinaire, augmentation de l’alanine
aminotransférase et/ou augmentation de l’aspartate aminotransférase.
Les autres effets indésirables importants incluent des affections cardiaques, une hépatotoxicité, des
fractures et l’alvéolite allergique.
Les conséquences pharmacodynamiques du mécanisme d'action de ZYTIGA peuvent entraîner une
hypertension artérielle, une hypokaliémie et une rétention hydrique. Au cours des études de phase 3,
des réactions indésirables minéralocorticoïdes attendues ont été observées plus fréquemment chez les
patients traités par acétate d’abiratérone que chez les patients sous placebo : hypokaliémie 18% vs 8%,
hypertension artérielle 22% vs 16%, rétention hydrique (œdème périphérique) 23% vs 17 %. Chez les
patients traités par acétate d’abiratérone versus les patients traités par placebo, des cas d'hypokaliémie
de grades 3 et 4 selon la CTCAE (version 4.0) ont été observés chez 6% versus 1%, des cas
d’hypertension artérielle de grades 3 et 4 selon la CTCAE (version 4.0) ont été observés chez 7%
versus 5%, et des cas de rétention hydrique (œdème périphérique) de grades 3 et 4 ont été observés
chez 1% versus 1% des patients. Dans l'ensemble, les réactions minéralocorticoïdes ont été prises en
charge médicalement avec succès. L'administration concomitante d'un corticoïde réduit l'incidence et
la gravité de ces effets indésirables (voir rubrique 4.4).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Au cours d'études incluant des patients atteints de cancer de la prostate métastasique à un stade avancé
traités par un analogue de la LH-RH ou traités précédemment par orchidectomie, ZYTIGA a été
administré à une dose de 1 000 mg par jour en association avec la prednisone ou la prednisolone à
faible dose (5 ou 10 mg par jour selon l’indication).
Les effets indésirables observés au cours des études cliniques et de l’expérience post-
commercialisation sont énumérés ci-dessous par catégorie de fréquence. Les catégories sont définies
comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ;
rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000); très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée
sur la base des données disponibles).
Dans chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés dans l'ordre décroissant de
gravité.
8
Tableau 1 : Effets indésirables observés au cours des essais cliniques et post-
commercialisation
Classes de systèmes d’organes
Effet indésirable et fréquence
Infections et infestations
Très fréquent : infection du tractus urinaire
Fréquent : sepsis
Affections du système immunitaire
Fréquence indeterminée : réactions anaphylactiques
Affections endocriniennes
Peu fréquent : insuffisance surrénalienne
Troubles du métabolisme et de la
Très fréquent : hypokaliémie
nutrition
Fréquent : hypertriglycéridémie
Affections cardiaques
Fréquent : insuffisance cardiaque*, angine de poitrine,
fibrillation auriculaire, tachycardie
Peu fréquent : autres arythmies
Indéterminée : infarctus du myocarde,
allongement de l’intervalle QT (voir rubriques 4.4 et
4.5)
Affections vasculaires
Très fréquent : hypertension artérielle
Affections respiratoires, thoraciques et
Rare : alvéolite allergique
a
médiastinales
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : diarrhée
Fréquent : dyspepsie
Affections hépatobiliaires
Très fréquent : augmentation de l'alanine
aminotransférase et/ou augmentation de l’aspartate
aminotransférase
b
Rare : hépatite fulminante, insuffisance hépatique aigüe
Affections de la peau et du tissu sous-
Fréquent : rash
cutané
Affections musculo-squelettiques et
Peu fréquent : myopathie, rhabdomyolyse
systémiques
Affections du rein et des voies
Fréquent : hématurie
urinaires
Troubles généraux et anomalies au site
Très fréquent : œdème périphérique
d'administration
Lésions, intoxications et complications
Fréquent : fractures**
liées aux procédures
*
L'insuffisance cardiaque regroupe l'insuffisance cardiaque congestive, le dysfonctionnement ventriculaire gauche et la
diminution de la fraction d'éjection.
** Les fractures incluent l’ostéoporose et toutes les fractures à l’exception des fractures pathologiques
a
Notifications spontanées issues de l’expérience post-commercialisation
b
L’augmentation de l’alanine aminotransférase et/ou de l’aspartate aminotransférase inclut l’augmentation du taux
d’ALAT, l’augmentation du taux d’ASAT et les anomalies de la fonction hépatique.
Les effets indésirables de grade 3 selon la CTCAE (version 4.0) survenues chez les patients traités par
acétate d’abiratérone ont été les suivants : hypokaliémie (5%), infection urinaire (2%), augmentation
du taux d’alanine aminotransférase et/ou du taux d’aspartate aminotransférase (4%), hypertension
artérielle (6%), fractures (2%), œdèmes périphériques, insuffisance cardiaque et fibrillation auriculaire
(1% chacun). Une hypertriglycéridémie et une angine de poitrine de grade 3 selon la CTCAE (version
4.0) ont été observées chez moins de 1% des patients. Une infection du tractus urinaire, une
augmentation du taux d’alanine aminotransférase et/ou une augmentation du taux d’aspartate
aminotransférase, une hypokaliémie, une insuffisance cardiaque, une fibrillation auriculaire et des
fractures de grade 4 selon la CTCAE (version 4.0) ont été observés chez moins de 1% des patients.
L’hypertension et l’hypokaliémie ont été observées à une fréquence plus élevée dans la population
hormonosensible (étude 3 011). Une hypertension a été rapportée chez 36,7% des patients dans la
population hormonosensible (étude 3 011), comparé à 11,8% et 20,2 % respectivement dans les études
301 et 302. Une hypokaliémie a été observée chez 20,4% des patients dans la population
hormonosensible (étude 3 011) comparé à 19,2% et 14,9 % respectivement dans les études 301 et 302.
9
L’incidence et la gravité des évènements indésirables étaient plus élevées dans le sous-groupe de
patients ayant un score de performance ECOG2 à l’inclusion et également chez les patients âgés
(≥ 75 ans).
Description d'une sélection d'effets indésirables
Effets cardiovasculaires
Les patients atteints d'hypertension artérielle non contrôlée, d'une maladie cardiaque cliniquement
significative, telle qu’un infarctus du myocarde ou un événement thrombotique artériel dans les 6 mois
précédents, un angor sévère ou instable, une insuffisance cardiaque de classe III ou IV (étude 301) ou
une insuffisance cardiaque de classe II à IV (études 3 011 et 302) selon la NYHA ou avec une mesure
de la fraction d’éjection cardiaque < 50% ont été exclus des trois études de phase 3. Tous les patients
inclus (groupe traité par la substance active et groupe placebo) ont simultanément reçu un traitement
de suppression androgénique, principalement par des analogues de la LH-RH, qui a été associé à des
cas de diabète, d'infarctus du myocarde, d'accident vasculaire cérébral et de mort subite cardiaque. La
fréquence des effets indésirables cardiovasculaires dans les études de phase 3 chez les patients sous
acétate d’abiratérone
versus
les patients sous placebo a été : fibrillation auriculaire 2,6% vs2,0%,
tachycardie 1,9% vs 1,0%, angine de poitrine 1,7% vs 0,8%, troubles cardiaques 0,7% vs 0,2%, et
arythmie 0,7% vs 0,5%.
Hépatotoxicité
Des cas d'hépatotoxicité avec une élévation des taux d'ALAT, d'ASAT et de bilirubine totale ont été
rapportés chez des patients traités par acétate d’abiratérone. Dans les études cliniques de phase 3, une
hépatotoxicité de grades 3 et 4 (par exemple augmentation du taux d'ALAT ou d'ASAT de > 5 x LSN
ou augmentation de la bilirubine de > 1,5 x LSN) a été rapportée chez 6% des patients traités par
acétate d’abiratérone, généralement durant les trois premiers mois de traitement. Dans l’étude 3 011,
une hépatotoxicité de grade 3 ou 4 a été observée chez 8,4 % des patients traités par ZYTIGA. Dix
patients ayant reçu ZYTIGA ont arrêté le traitement en raison d’une hépatotoxicité ; deux présentaient
une hépatotoxicité de grade 2, six une hépatotoxicité de grade 3 et deux une hépatotoxicité de grade 4.
Aucun patient n’est décédé des suites d’une hépatotoxicité dans l’étude 3 011. Au cours des études
cliniques de phase 3, les patients dont le taux initial d'ALAT ou d'ASAT était élevé se sont révélés
plus susceptibles de présenter une augmentation des résultats des tests fonctionnels hépatiques que
ceux commençant le traitement avec des valeurs normales. Lorsque des augmentations du taux
d'ALAT ou d'ASAT > 5 x LSN ou de la bilirubine > 3 x LSN ont été observées, l’acétate d’abiratérone
a été suspendu ou arrêté. Dans deux cas, une élévation importante des résultats des tests fonctionnels
hépatiques est survenue (voir rubrique 4.4). Ces deux patients, avec une fonction hépatique initiale
normale, ont présenté une élévation du taux d'ALAT ou d'ASAT de 15 à 40 x LSN et une élévation de
la bilirubine de 2 à 6 x LSN. Après arrêt de l'administration du traitement, les valeurs des tests
fonctionnels hépatiques de ces deux patients se sont normalisées et un des patients a été traité à
nouveau, sans récurrence de ces augmentations. Dans l’étude 302, des élévations d’ALAT ou d’ASAT
de grade 3 ou 4 ont été observées chez 35 (6,5%) des patients traités par acétate d’abiratérone. Les
élévations du taux d’aminotransférase ont été normalisées chez tous les patients sauf 3 (2 avec de
nouvelles métastases hépatiques multiples et 1 avec une augmentation des ASAT environ 3 semaines
après la dernière administration d’acétate d’abiratérone). Dans les études cliniques de phase 3, les
arrêts de traitement dus à l’augmentation des ALAT et des ASAT ou à des anomalies de la fonction
hépatique ont été rapportés chez 1,1% des patients traités par acétate d’abiratérone et chez 0,6% des
patients traités par placebo ; aucun décès lié à une toxicité hépatique n’a été rapporté.
Au cours des essais cliniques, le risque d'hépatotoxicité a été atténué par l'exclusion des patients
présentant initialement une hépatite ou des anomalies significatives des tests de la fonction hépatique.
Dans l’étude 3 011, les patients présentant initialement des taux d’ALAT et d’ASAT > 2,5 x LSN, un
taux de bilirubine > 1,5 x LSN ou une hépatite virale active ou symptomatique ou une atteinte
hépatique chronique, une ascite ou des troubles hémorragiques secondaires à un dysfonctionnement
hépatique étaient exclus. Dans l’étude 301, les patients présentant un taux initial d'ALAT et
d'ASAT ≥ 2,5 x LSN en l'absence de métastases hépatiques et > 5 x LSN en présence de métastases
hépatiques ont été exclus. Dans l’étude 302, les patients présentant des métastases hépatiques n’étaient
pas éligibles et ceux ayant un taux initial d’ALAT et d’ASAT ≥ 2.5 x LSN ont été exclus. Les
anomalies des tests fonctionnels hépatiques apparues chez les patients participant aux essais cliniques
10
ont été prises en charge de manière active par l'interruption du traitement et la reprise éventuelle de
celui-ci uniquement après retour des résultats des tests fonctionnels hépatiques à leur valeur initiale
(voir rubrique 4.2). Les patients présentant une élévation du taux d'ALAT ou d'ASAT > 20 x LSN
n'ont pas été retraités. La sécurité d'une reprise du traitement chez ces patients est inconnue. Le
mécanisme de l'hépatotoxicité n'est pas connu.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V.
4.9
Surdosage
L’expérience de surdosage chez l’homme avec ZYTIGA est limitée.
Il n'y a pas d'antidote spécifique. En cas de surdosage, l'administration doit être suspendue et des
mesures générales de prise en charge doivent être mises en place, incluant une surveillance de la
survenue d’arythmies, d’une hypokaliémie et de signes et symptômes de rétention hydrique. La
fonction hépatique doit également être évaluée.
5.
5.1.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Endocrinothérapie, autres antagonistes hormonaux et agents
apparentés, Code ATC : L02BX03
Mécanisme d'action
L’acétate d’abiratérone (ZYTIGA) est transformé
in vivo
en abiratérone, un inhibiteur de la
biosynthèse des androgènes. Plus spécifiquement, l'abiratérone inhibe de manière sélective l'enzyme
17α-hydroxylase/C17,20-lyase (CYP17). Cette enzyme est exprimée et nécessaire lors de la
biosynthèse des androgènes au niveau des testicules, des glandes surrénales et des tissus tumoraux
prostatiques. Le CYP17 catalyse la conversion de la prégnénolone et de la progestérone en précurseurs
de la testostérone, respectivement la DHEA et l'androstènedione, par 17α-hydroxylation et rupture de
la liaison C17,20. L'inhibition du CYP17 entraîne également une augmentation de la production de
minéralocorticoïdes par les glandes surrénales (voir rubrique 4.4).
Le cancer de la prostate sensible aux androgènes répond aux traitements qui diminuent les taux
d’androgènes. Les traitements suppresseurs des androgènes, tels que les analogues de la LH-RH ou
l'orchidectomie, réduisent la production d'androgènes dans les testicules mais n'affectent pas leur
production par les glandes surrénales ni dans la tumeur. Administré en même temps que des analogues
de la LH-RH (ou que l'orchidectomie), le traitement par ZYTIGA abaisse le taux de testostérone
sérique à un niveau indétectable (par les méthodes de dosage commercialisées).
Effets pharmacodynamiques
ZYTIGA diminue les taux sériques de testostérone et des autres androgènes à des niveaux inférieurs à
ceux atteints par l’utilisation des analogues de la LH-RH seuls ou par l’orchidectomie. Ceci est dû à
l’inhibition sélective de l’enzyme CYP17 nécessaire à la biosynthèse des androgènes. Le PSA sert de
biomarqueur chez les patients atteints de cancer de la prostate. Lors d'une étude clinique de phase 3
chez des patients en échec de chimiothérapie contenant des taxanes, 38% des patients traités par
acétate d’abiratérone ont vu leur PSA baisser d'au moins 50% par rapport à la valeur initiale, contre
10% pour le groupe placebo.
Efficacité et sécurité clinique
L'efficacité a été établie au cours de trois études cliniques (études 3 011, 302 et 301) de phase 3,
multicentriques, randomisées, contrôlées
versus
placebo, chez des patients atteints de mHSPC et de
11
mCRPC. L’étude 3 011 incluait des patients atteints de mHSPC nouvellement diagnostiqué (au cours
des 3 mois précédant la randomisation) et présentant des facteurs pronostiques de haut risque. Le
pronostic à haut risque était défini par la présence d’au moins 2 des 3 facteurs de risque suivants : (1)
score de Gleason ≥ 8 ; (2) présence d’au moins 3 lésions à la scintigraphie osseuse ; (3) présence de
métastase viscérale mesurable (hors atteinte ganglionnaire). Dans le bras actif, ZYTIGA était
administré à la dose de 1 000 mg par jour en association avec une faible dose de 5 mg de prednisone
une fois par jour en complément d’un ADT (analogue de la LH-RH ou orchidectomie), qui était
considéré comme le traitement de référence. Les patients du groupe contrôle ont reçu un ADT et des
placebos à la place de ZYTIGA et de la prednisone. Les patients inclus dans l’étude 302 n’avaient pas
eu de chimiothérapie antérieure par docétaxel ; alors que les patients inclus dans l’étude 301 avaient
déjà reçu au préalable du docétaxel. Les patients étaient traités par un analogue de la LH-RH ou
avaient précédemment été traités par orchidectomie. Dans le groupe recevant la substance active,
ZYTIGA a été administré à une dose de 1 000 mg par jour en association avec la prednisone ou la
prednisolone à une dose faible de 5 mg, deux fois par jour. Les patients du groupe témoin ont reçu un
placebo et de la prednisone ou de la prednisolone à une dose faible de 5 mg, deux fois par jour.
Les modifications du PSA sérique pris isolément ne sont pas toujours prédictives du bénéfice clinique.
Ainsi, dans toutes les études, il était recommandé que les patients poursuivent leurs traitements jusqu’à
ce que les critères d’arrêt soient remplis pour chaque étude comme spécifié ci-après.
Dans toutes les études, l’utilisation de spironolactone n’était pas autorisée car la spironolactone se lie
aux récepteurs des androgènes et peut augmenter le PSA.
Étude 3 011 (patients atteints d’un mHSPC à haut risque nouvellement diagnostiqué)
Dans l’étude 3 011 (n = 1 199), l’âge médian des patients inclus était de 67 ans. Par origine ethnique,
le nombre de patients traités par ZYTIGA était de 832 patients caucasiens (69,4%), 246 patients
asiatiques (20,5%), 25 patients noirs ou afro-américains (2,1%), 80 patients d’origine autre (6,7%), 13
patients d’origine inconnue/non rapportée (1,1%) et 3 patients originaires d’Alaska ou amérindiens
(0,3%). Chez 97 % des patients, le score de performance ECOG était de 0 ou 1. Les patients présentant
des métastases cérébrales connues, une hypertension non contrôlée, une pathologie cardiaque
significative ou une insuffisance cardiaque de classe NYHA II à IV étaient exclus. Les patients
précédemment traités pour leur cancer métastatique de la prostate par un traitement pharmacologique,
une radiothérapie ou une chirurgie étaient exclus, excepté ceux ayant reçu moins de 3 mois de
traitement par ADT, ou une séance de radiothérapie palliative ou ayant subi une intervention
chirurgicale visant à traiter les symptômes résultant de la maladie métastatique. Les co-critères
principaux d’évaluation de l’efficacité étaient la survie globale (OS) et la survie sans progression
radiologique (rPFS). Le score médian d’évaluation de la douleur à l’inclusion, mesuré à l’aide du
questionnaire Brief Pain Inventory Short Form (BPI-SF), était de 2,0 dans le groupe de traitement
comme dans le groupe placebo. Outre les co-critères principaux d’évaluation, les bénéfices du
traitement ont également été évalués d’après le délai de survenue de complications osseuses (SRE), le
délai jusqu’au traitement suivant pour le cancer de la prostate, le délai jusqu’à instauration d’une
chimiothérapie, le délai jusqu’à progression de la douleur et le délai jusqu’à progression du PSA. Le
traitement a été poursuivi jusqu’à progression de la maladie, retrait du consentement, survenue d’une
toxicité inacceptable ou décès du patient.
La survie sans progression radiologique était définie comme le délai entre la randomisation et la
survenue d’une progression radiologique ou le décès du patient, toutes causes confondues. La
progression radiologique incluait la progression visible à l’imagerie par scintigraphie osseuse (selon
les critères modifiés du PCWG2) ou la progression des lésions des tissus mous visible au scanner ou à
l’IRM (selon les critères RECIST 1.1).
Une différence significative en termes de rPFS a été observée entre les groupes de traitement (voir
Tableau 2 et Figure 1).
12
Tableau 2: Analyse stratifiée de la survie sans progression radiologique ; Population en
Intention de Traiter (étude PCR 3 011)
AA+P
Placebo
Sujets randomisés
597
602
Evènements
239 (40,0%)
354 (58,8%)
Censurés
358 (60,0%)
248 (41,2%)
Délai de survenue de l’évènement (mois)
Médiane (IC à 95%)
Intervalle
p
a
Hazard Ratio (IC à 95%)
b
33,02 (29,57; NE)
(0,0+; 41,0+)
< 0,0001
0,466 (0,394; 0,550)
14,78 (14,69; 18,27)
(0,0+; 40,6+)
Note: += observation censurée, NE = non évaluable. La progression radiologique et le décès sont pris en compte dans la
definition de l’évènement “rPFS”. AA+P = sujets ayant reçu de l’acétate d’abiraterone et de la prednisone.
a
La valeur de p est dérivée d’un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0/1 ou 2) et
l’atteinte viscérale (présence ou absence).
b
Le Hazard Ratio est calculé à partir d’un modèle à risques proportionnels stratifié. Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de
AA+P.
Figure 1:
Courbe de Kaplan-Meier de la survie sans progression radiologique; Population en
Intention de Traiter (étude PCR3 011)
Une amélioration statistiquement significative de l’OS a été observée en faveur du traitement AA+P
plus ADT, avec une réduction de 34 % du risque de décès comparé au groupe placebo plus ADT
(HR = 0,66 ; IC à 95 % : 0,56 à 0,78 ; p< 0,0001) (voir Tableau 3 et Figure 2).
13
Tableau 3:
Survie Globale des patients traités par ZYTIGA ou placebo dans l’étude PCR3011 (Analyse
en Intention de Traiter)
Survie Globale
ZYTIGA et Prednisone
Placebo
(N=597)
(N=602)
Décès (%)
275 (46%)
343 (57%)
Survie médiane (mois)
53,3
36,5
(IC à 95%)
(48,2; NE)
(33,5 ; 40,0)
1
0,66 (0,56 ; 0,78)
Hazard ratio (IC à 95%)
NE=non évaluable
1
Le Hazard Ratio est dérivé d’un modèle à risques proportionnels stratifié. Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de ZYTIGA
associé à la prednisone.
Figure 2:
Courbe de Kaplan-Meier de la Survie Globale ; Population en Intention de Traiter dans
l’étude PCR3 011
Les analyses en sous-groupes sont toutes favorables au traitement par ZYTIGA. Au sein des différents
sous-groupes préspécifiés, l’effet du traitement par AA+P sur la rPFS et l’OS a été favorable et
cohérent avec la population générale de l’étude, excepté pour le sous-groupe de score ECOG 2 pour
lequel aucune tendance en termes de bénéfice n’a été observée. Cependant la faible taille d’échantillon
(n=40) ne permet pas de tirer de conclusion valide de ce résultat.
Outre les améliorations observées au niveau de la survie globale et de la rPFS, le bénéfice d’un
traitement par ZYTIGA
vs
placebo a été démontré sur tous les critères secondaires d’évaluation définis
de façon prospective.
Étude 302 (patients n’ayant pas eu de chimiothérapie antérieure)
Cette étude a inclus des patients n’ayant pas eu de chimiothérapie antérieure qui étaient
asymptomatiques ou peu symptomatiques et pour lesquels la chimiothérapie n’était pas encore
cliniquement indiquée. Un score ne dépassant pas 0-1 sur l’échelle BPI-SF (Brief
Pain Inventory-Short
Form)
au cours des dernières 24 heures était considéré comme asymptomatique, et un score de 2-3
était considéré comme peu symptomatique.
14
Dans l’étude 302, (n=1 088) l’âge médian des patients inclus était de 71 ans pour les patients traités
par ZYTIGA plus prednisone ou prednisolone et de 70 ans pour les patients traités par placebo plus
prednisone ou prednisolone. Le nombre de patients traités par ZYTIGA par groupe ethnique était de
520 sujets de race blanche (95,4%), 15 sujets de race noire (2,8%), 4 sujets asiatiques (0,7%) et
6 sujets d’autres groupes ethniques (1,1%). Dans chacun des deux bras, le score de performance à
l’échelle de l’Eastern Cooperative Oncology Group (ECOG) était de 0 pour 76% des patients et de 1
pour 24% des patients. Cinquante pourcent des patients n’avaient que des métastases osseuses, 31%
des patients avaient des métastases osseuses et des tissus mous ou des ganglions lymphatiques et 19%
des patients avaient seulement des métastases des tissus mous ou des ganglions lymphatiques. Les
patients présentant des métastases viscérales étaient exclus. Les co-critères primaires d’efficacité
étaient la survie globale et la survie sans progression radiologique (rPFS). En plus de ces co-critères
primaires, le bénéfice a également été évalué par le délai jusqu’à l’utilisation des opiacés pour les
douleurs cancéreuses, le délai jusqu’à l’instauration d’une chimiothérapie, le délai jusqu’à la
détérioration du score de performance à l’échelle ECOG ≥ 1 point et le délai jusqu’à l’augmentation
du PSA sur la base des critères PCWG2 (Prostate
Cancer Working Group-2).
Les traitements à l’étude
ont été arrêtés à l’apparition d’une progression clinique sans équivoque. Les traitements pouvaient
aussi être arrêtés au moment de la confirmation de la progression radiologique, laissée à la discrétion
de l’investigateur.
La survie sans progression radiologique (rPFS) a été évaluée à l’aide d’études d’imagerie séquentielle
comme défini par les critères PCWG2 (pour les lésions osseuses) et par les critères RECIST (Response
Evaluation Criteria In Solid Tumours)
modifiés (pour les lésions des tissus mous). L’analyse de la
rPFS était basée sur une évaluation centralisée de la progression radiologique.
Lors de l’analyse planifiée de la rPFS il y avait 401 événements ; soit 150 (28%) patients traités par
ZYTIGA et 251 (46%) patients traités par placebo ayant progressé radiologiquement ou étant décédés.
Une différence significative de rPFS entre les groupes de traitement a été observée (voir Tableau 4 et
Figure 3)
Tableau 4 : Étude 302 : Survie sans progression radiologique des patients traités par ZYTIGA
ou par placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone et des
analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable
ZYTIGA
Placebo
(N=546)
(N=542)
Survie sans progression
radiologique (rPFS)
Progression ou décès (%)
150 (28%)
251 (46%)
rPFS médiane en mois
Non atteint
8,3
(IC à 95%)
(11,66 - NE)
(8,12 - 8,54)
p*
< 0,0001
Hazard Ratio **
0,425
(IC à 95%)
(0,347 - 0,522)
NE= Non évaluable
* La valeur de p est dérivée d’un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0 ou 1)
** Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de ZYTIGA
15
Figure 3 : Courbe de Kaplan Meier de survie sans progression radiologique pour les patients
traités par ZYTIGA ou placebo en association avec la prednisone ou la
prednisolone, et des analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable
100
80
% Patients sans Progression ou Décès
60
40
20
0
0
AA
Placebo
546
542
3
489
400
6
340
204
9
Mois depuis la randomisation
164
90
12
46
30
15
12
3
18
0
0
Placebo
AA
AA=ZYTIGA
Cependant, des données ont continué à être collectées dans le cadre de la seconde analyse
intermédiaire de la survie globale (OS). L’analyse radiologique de la rPFS par l’investigateur, réalisée
dans le cadre de l’analyse de suivi de sensibilité, est présentée dans le tableau 5 et la figure 4.
Six cent sept (607) sujets ont eu une progression radiologique ou sont décédés : 271 (50%) dans le
groupe acétate d’abiratérone et 336 (62%) dans le groupe placebo. Le traitement par acétate
d’abiratérone a diminué le risque de progression radiologique ou de décès de 47% par rapport au
placebo (HR = 0,530 ; IC à 95% : [0,451 - 0,623], p < 0,0001). La rPFS médiane était de 16,5 mois
dans le groupe acétate d’abiratérone et de 8,3 mois dans le groupe placebo.
Tableau 5 : Étude 302 : Survie sans progression radiologique des patients traités par ZYTIGA
ou par placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone et des
analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable (à la seconde analyse
intermédiaire de l’OS, évaluation par l’investigateur)
ZYTIGA
Placebo
(N=546)
(N=542)
Survie sans progression
radiologique (rPFS)
Progression ou décès (%)
271 (50%)
336 (62%)
rPFS médiane en mois
16,5
8,3
(IC à 95%)
(13,80 - 16,79)
(8,05 - 9,43)
p*
< 0,0001
Hazard Ratio **
0,530
(IC à 95%)
(0,451 - 0,623)
16
* La valeur de p est dérivée d’un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0 ou 1)
** Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de ZYTIGA
Figure 4 : Courbe de Kaplan Meier de survie sans progression radiologique pour les patients
traités par ZYTIGA ou placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone
et des analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable (à la seconde analyse
intermédiaire, évaluation par l’investigateur)
AA=ZYTIGA
Une analyse intermédiaire (AI) planifiée de l’OS a été menée après l’observation de 333 décès. La
levée d’aveugle s’est basée sur l’amplitude du bénéfice clinique observé et un traitement par ZYTIGA
a été proposé aux patients du groupe placebo. La survie globale était plus longue pour le groupe traité
par ZYTIGA que pour celui traité par placebo avec une réduction de 25% du risque de décès
(HR = 0,752 ; IC à 95% : [0,606 - 0,934], p=0,0097), mais les données de survie globale n’étaient pas
matures et les résultats intermédiaires n’atteignaient pas le seuil d’arrêt statistiquement significatif pré-
défini (voir Tableau 6). La survie a continué à être suivie après cette AI.
L’analyse finale planifiée de la survie globale a été menée après l’observation de 741 décès (durée
médiane de suivi de 49 mois). Soixante-cinq pourcent des patients traités par ZYTIGA sont décédés
(354 sur 546), comparé à 71% des patients traités par placebo (387 sur 542). Un bénéfice
statistiquement significatif en termes de survie globale a été démontré dans le groupe traité par
ZYTIGA avec une réduction du risque de décès de 19,4% (HR=0,806 ; IC à 95% : [0,697 - 0,931],
p=0,0033) et une amélioration dans la médiane de survie globale de 4,4 mois (ZYTIGA : 34,7 mois,
placebo : 30,3 mois) (voir Tableau 6 et Figure 5). Cette amélioration a été démontrée alors que 44 %
des patients du groupe placebo avaient reçu un traitement ultérieur par ZYTIGA.
17
Tableau 6 : Étude 302 : Survie globale des patients traités par ZYTIGA ou par placebo en
association avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH
ou une orchidectomie préalable
ZYTIGA
Placebo
(N=546)
(N=542)
Analyse intermédiaire de la
survie
Décès (%)
147 (27%)
186 (34%)
Survie médiane (mois)
Non atteint
27,2
(IC à 95%)
(NE – NE)
(25,95 – NE)
p*
0,0097
Hazard Ratio**
0,752
(IC à 95%)
(0,606 - 0,934)
Analyse finale de la survie
Décès
354 (65%)
387 (71%)
Survie globale médiane en mois
34,7 (32,7 - 36,8)
30,3 (28,7 - 33,3)
(IC à 95%)
p*
0,0033
Hazard Ratio** (IC à 95%)
0,806 (0,697 -
0,931)
NE= Non Évaluable
* La valeur de p est dérivée d’un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0 ou 1)
** Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de ZYTIGA
Figure 5 : Courbe de Kaplan Meier de survie pour les patients traités par ZYTIGA ou placebo
en association avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH
ou une orchidectomie préalable, analyse finale
AA=ZYTIGA
18
Outre l’observation de l’amélioration de la survie globale et de la rPFS, l’ensemble des critères
secondaires était en faveur de ZYTIGA comme suit :
Le délai médian jusqu’à progression du PSA, basé sur les critères PCWG2, était de 11,1 mois pour les
patients recevant ZYTIGA et de 5,6 mois pour les patients recevant le placebo (HR = 0,488 ; IC à
95% : [0,420 - 0,568], p < 0,0001). Le délai jusqu’à progression du PSA était approximativement
doublé avec le traitement par ZYTIGA (HR = 0,488). La proportion de patients avec une réponse
confirmée sur le PSA était plus grande dans le groupe ZYTIGA que dans le groupe placebo (62% vs
24% ; p < 0,0001). Une augmentation significative du nombre de réponses tumorales complètes et
partielles a été observée chez les patients atteints de lésions des tissus mous mesurables et traités par
ZYTIGA.
Délai jusqu’à l’utilisation des opiacés pour les douleurs cancéreuses : lors de l’analyse finale, le délai
médian jusqu’à l’utilisation des opiacés pour les douleurs liées au cancer de la prostate était de
33,4 mois pour les patients recevant ZYTIGA et de 23,4 mois pour les patients recevant le placebo
(HR = 0,721 ; IC à 95% : [0,614 - 0,846], p < 0,0001).
Délai jusqu’à l’instauration d’une chimiothérapie par agent cytotoxique : le délai médian était de
25,2 mois pour les patients recevant ZYTIGA et de 16,8 mois pour les patients recevant le placebo
(HR = 0,580 ; IC à 95% : [0,487 - 0,691], p < 0,0001)
Délai jusqu’à la détérioration du score de performance à l’échelle ECOG ≥ 1 point : le délai médian
était de 12,3 mois pour les patients recevant ZYTIGA et de 10,9 mois pour les patients recevant le
placebo (HR = 0,821 ; IC à 95% : [0,714 - 0,943], p = 0,0053).
Les critères suivants d’évaluation de cette étude démontrent un avantage statistiquement significatif en
faveur du traitement par ZYTIGA :
La réponse objective : Une réponse objective a été définie comme la proportion de patients avec une
maladie mesurable parvenant à une réponse complète ou partielle selon les critères RECIST (la taille
initiale des ganglions lymphatiques devait être ≥ 2 cm pour être considérée comme une lésion-cible).
La proportion des patients avec une maladie mesurable initiale ayant une réponse objective était de
36% pour le groupe ZYTIGA et de 16% dans le groupe placebo (p < 0,0001).
Douleur : Le traitement par ZYTIGA a réduit significativement le risque de progression du score
moyen de la douleur de 18% par rapport au traitement par placebo (p = 0,0490). Le délai médian
jusqu’à la progression était de 26,7 mois dans le groupe ZYTIGA et de 18,4 mois dans le groupe
placebo.
Délai jusqu’à la dégradation du FACT-P (score total) : le traitement par ZYTIGA a réduit le risque de
dégradation du FACT-P (score total) de 22% par rapport au placebo (p = 0,0028). Le délai médian
jusqu’à la dégradation du FACT-P (score total) était de 12,7 mois dans le groupe ZYTIGA et de
8,3 mois dans le groupe placebo.
Étude 301 (patients ayant eu une chimiothérapie antérieure)
Les patients inclus dans l’étude 301 avaient déjà été traités par docétaxel. Il n’était pas nécessaire que
les patients présentent une progression de la maladie sous docétaxel, étant donné que le traitement
avait pu être arrêté suite à la toxicité de la chimiothérapie. Les patients ont été maintenus sous
traitement à l’étude jusqu’à l’observation d’une progression du PSA (confirmée par une augmentation
de 25% par rapport à l’état initial/nadir) ainsi que jusqu’à progression radiologique telle que définie au
protocole et progression symptomatique ou clinique. Les patients ayant antérieurement reçu un
traitement par le kétoconazole pour un cancer de la prostate ont été exclus de cette étude. Le critère
primaire d’efficacité était la survie globale.
L’âge médian des patients inclus était de 69 ans (intervalle [39 – 95]). Le nombre de patients traités
par ZYTIGA par groupe ethnique comportait 737 (93,2%) sujets de race blanche, 28 (3,5%) sujets de
race noire, 11 (1,4%) sujets asiatiques et 14 (1,8%) sujets d’autres groupes ethniques. Onze pourcent
19
des patients inclus présentaient un score de performance de 2 à l’échelle ECOG, 70% présentaient des
signes radiologiques de progression de la maladie, avec ou sans progression du PSA, 70% avaient déjà
reçu une chimiothérapie par un agent cytotoxique et 30% en avaient reçu deux. 11% des patients
traités par ZYTIGA présentaient des métastases hépatiques.
Une analyse programmée, réalisée après observation de 552 décès, a montré que 42% (333 sur 797)
des patients traités par ZYTIGA contre 55% (219 sur 398) des patients sous placebo sont décédés. Une
amélioration statistiquement significative de la médiane de survie globale a été observée chez les
patients traités par ZYTIGA (voir Tableau 7).
Tableau 7 : Survie globale des patients traités par ZYTIGA ou par placebo en association
avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH ou une
orchidectomie préalable
ZYTIGA
Placebo
(N=797)
(N=398)
Analyse primaire de survie
Décès (%)
333 (42%)
219 (55%)
Survie médiane (mois)
14,8
10,9
(IC à 95%)
(14,1 - 15,4)
(10,2 - 12,0)
a
p
0,0001
b
Hazard Ratio (IC à 95%)
0,646 (0,543 - 0,768)
Analyse de survie mise à jour
Décès (%)
501 (63%)
274 (69%)
Survie médiane (mois)
15,8
11,2
(IC à 95%)
(14,8 - 17,0)
(10,4 - 13,1)
b
Hazard Ratio (IC à 95%)
0,740 (0,638 - 0,859)
a
b
La valeur de p est dérivée d’un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0-1 vs 2), le score
de douleur (absent vs présent), le nombre de cures de chimiothérapies antérieures (1 vs. 2), et le type de progression de
la pathologie (PSA uniquement vs. radiologique)
Le Hazard Ratio est dérivé d’un modèle à risques proportionnels stratifié. Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de
ZYTIGA.
À chaque évaluation après les premiers mois de traitement, la proportion de patients toujours en vie
était plus importante dans le groupe ZYTIGA comparé au groupe contrôle (voir Figure 6).
20
Figure 6 : Courbes de survie de Kaplan Meier pour les patients traités par ZYTIGA ou
placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone, et des analogues de la
LH-RH ou une orchidectomie préalable
AA=ZYTIGA
Les analyses de survie par sous-groupe révèlent un bénéfice de survie constant pour le traitement par
ZYTIGA (voir Figure 7).
21
Figure 7 : Survie globale par sous-groupe : Hazard Ratio et intervalle de confiance à 95%
AA=ZYTIGA, BPI=Brief Pain Inventory, IC=intervalle de confiance, ECOG=indice de performance de l'Eastern
Cooperative Oncology Group, HR=Hazard Ratio, NE=non évaluable
Outre l'observation de l'amélioration de la survie globale, l'ensemble des critères secondaires étaient en
faveur de ZYTIGA et étaient statistiquement significatifs, après ajustements en analyse multivariée,
comme suit :
Les patients traités par ZYTIGA présentaient un taux de réponse sur le PSA total (défini comme une
baisse ≥ 50% par rapport à la valeur initiale) significativement plus élevé que ceux sous placebo, 38%
vs 10%, p < 0,0001.
Le temps médian jusqu’à progression du PSA était de 10,2 mois pour les patients traités par ZYTIGA
et de 6,6 mois pour les patients sous placebo (RR= 0,580 ; IC à 95% : [0,462 - 0,728], p < 0,0001).
La survie médiane sans progression radiologique était de 5,6 mois pour les patients traités par
ZYTIGA et de 3,6 mois pour les patients sous placebo (HR = 0,673 ; IC à 95% : [0,585 - 0,776],
p < 0,0001).
Douleur
La proportion de patients ayant ressenti un soulagement de la douleur était, d'un point de vue
statistique, significativement plus élevée pour le groupe traité par ZYTIGA que pour le groupe
placebo (44% vs 27%, p = 0,0002). Un patient répondant au soulagement de la douleur était défini
comme un patient ayant ressenti une diminution d’au moins 30% par rapport à la valeur initiale du
score de la pire douleur sur l'échelle BPI-SF, au cours des dernières 24 heures sans augmentation du
score d’utilisation des antalgiques, observée lors de deux évaluations consécutives, à quatre semaines
d'intervalle. Le soulagement de la douleur a été évalué uniquement chez les patients présentant un
score initial de douleur ≥ 4 et avec au moins un score de soulagement de la douleur évalué en cours de
traitement (N=512).
Une plus faible proportion de patients traités par ZYTIGA a ressenti une augmentation de la douleur
comparativement aux patients sous placebo à 6 mois (22% vs 28%), 12 mois (30% vs 38%) et 18 mois
(35% vs 46%). L'augmentation de la douleur a été définie comme une augmentation
30%, par
rapport à la valeur initiale, du score de la pire douleur sur l'échelle BPI-SF au cours des 24 heures
22
précédentes, sans baisse du score d'utilisation des analgésiques observée lors de deux visites
consécutives ou une augmentation
30% du score d'utilisation des analgésiques observée lors de deux
visites consécutives. Le temps avant progression de la douleur au 25
e
percentile était de 7,4 mois pour
le groupe traité par ZYTIGA contre 4,7 mois pour le groupe placebo.
Complications osseuses
Une plus faible proportion de patients dans le groupe ZYTIGA a présenté des complications osseuses
par rapport au groupe placebo à 6 mois (18% vs 28%), 12 mois (30% vs 40%) et 18 mois (35% vs
40%). Le temps avant la survenue d’une complication osseuse au 25
e
percentile a été deux fois plus
élevé dans le groupe ZYTIGA que celui du groupe contrôle : 9,9 mois
versus
4,9 mois. Une
complication osseuse est définie comme une fracture spontanée, une compression médullaire, une
irradiation palliative des os ou une intervention chirurgicale sur des os.
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les
résultats d’études réalisées avec ZYTIGA dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans
le cancer avancé de la prostate. Voir rubrique 4.2 pour des informations concernant l’usage
pédiatrique.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Suite à l'administration d'acétate d'abiratérone, la pharmacocinétique de l'abiratérone a été étudiée chez
des sujets sains, des patients atteints de cancer métastatique de la prostate à un stade avancé et des
sujets non atteints de cancer et présentant une insuffisance hépatique ou rénale. L'acétate d'abiratérone
est rapidement transformé in vivo en abiratérone, un inhibiteur de la biosynthèse des androgènes (voir
rubrique 5.1).
Absorption
Après administration orale d’acétate d’abiratérone à jeun, la concentration plasmatique maximale
d'abiratérone est atteinte après environ 2 heures.
Comparé à une administration à jeun, l'administration d’acétate d’abiratérone avec la nourriture
entraîne une augmentation de l’exposition systémique moyenne à l'abiratérone jusqu’à 10 fois (pour
l'ASC) et jusqu’à 17 fois (pour la C
max
), en fonction de la teneur en graisses des aliments. En raison de
la variabilité normale du contenu et de la composition des repas, la prise de ZYTIGA avec les repas
peut entraîner des degrés d’exposition très variables. Ainsi, ZYTIGA ne doit pas être pris avec de la
nourriture. Les comprimés de ZYTIGA sont à prendre à jeun, en une prise quotidienne unique.
ZYTIGA doit être pris au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être
consommée pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA. Les comprimés doivent être
avalés en entier avec de l’eau (voir rubrique 4.2).
Distribution
Dans le plasma humain, la fixation protéique de la
14
C-abiratérone est de 99,8%. Le volume de
distribution apparent est d'environ 5 630 L, ce qui suggère une large distribution de l'abiratérone vers
les tissus périphériques.
Biotransformation
Après administration orale de gélules de
14
C-acétate d'abiratérone, l'acétate d'abiratérone est hydrolysé
en abiratérone, elle-même éliminée par plusieurs mécanismes dont la sulfatation, l'hydroxylation et
l'oxydation, principalement au niveau du foie. La majorité de la radioactivité circulante (environ 92%)
se trouve sous forme de métabolites de l’abiratérone. Sur 15 métabolites détectables, deux métabolites
principaux, le sulfate d'abiratérone et le sulfate de N-oxyde-abiratérone, représentent chacun environ
43% de la radioactivité totale.
Élimination
D'après les données recueillies chez les sujets sains, la demi-vie plasmatique moyenne de l'abiratérone
est d'environ 15 heures. Après administration orale de 1 000 mg de
14
C-acétate d'abiratérone, environ
23
88% de la dose radioactive est retrouvée dans les selles et environ 5% dans l'urine. Les principaux
composés présents dans les selles sont l'acétate d'abiratérone et l'abiratérone sous forme inchangée
(respectivement environ 55% et 22% de la dose administrée).
Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique de l'acétate d’abiratérone a été étudiée chez des sujets atteints d'insuffisance
hépatique préexistante légère ou modérée (respectivement Classes A et B de Child-Pugh) et chez des
sujets contrôles sains. L'exposition systémique à l'abiratérone après administration d'une dose unique
de 1 000 mg par voie orale a augmenté d'environ 11% et 260% respectivement chez les sujets atteints
d'insuffisance hépatique préexistante légère et modérée. La demi-vie moyenne de l'abiratérone est
prolongée jusqu'à environ 18 heures chez les sujets atteints d’insuffisance hépatique légère et jusqu’à
environ 19 heures chez les sujets atteints d’insuffisance hépatique modérée.
Dans une autre étude, la pharmacocinétique de l’abiratérone a été étudiée chez des sujets atteints
d'insuffisance hépatique sévère (Classe C de Child-Pugh) préexistante (n=8) et chez 8 sujets contrôles
sains ayant une fonction hépatique normale. L'ASC de l’abiratérone a augmenté d'environ 600% et la
fraction libre de médicament a augmenté d'environ 80% chez les sujets atteints d'insuffisance
hépatique sévère comparés aux sujets ayant une fonction hépatique normale.
Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance hépatique
préexistante légère.
L’utilisation d’acétate d’abiratérone doit être évaluée avec précaution chez les patients atteints
d'insuffisance hépatique modérée chez lesquels le bénéfice doit être nettement supérieur au risque
potentiel (voir les rubriques 4.2 et 4.4). L’acétate d’abiratérone ne doit pas être utilisé chez les patients
atteints d’une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques 4.2, 4.3 et 4.4).
Pour les patients qui développent une hépatotoxicité en cours de traitement, un arrêt du traitement et
une adaptation de la dose peuvent être nécessaires (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique de l’acétate d’abiratérone a été comparée chez des patients atteints
d’insuffisance rénale terminale sous hémodialyse stable
versus
des patients contrôles appariés ayant
une fonction rénale normale. L’exposition systémique à l’abiratérone après administration d’une dose
unique de 1 000 mg par voie orale n’a pas augmenté chez les sujets atteints d’insuffisance rénale
terminale sous dialyse. L’administration chez des patients présentant une insuffisance rénale, incluant
une insuffisance rénale sévère ne nécessite pas de réduction de la dose (voir rubrique 4.2). Cependant,
il n’existe pas d’expérience clinique chez les patients présentant à la fois un cancer de la prostate et
une insuffisance rénale sévère. La prudence est recommandée chez ces patients.
5.3
Données de sécurité préclinique
Dans toutes les études de toxicité chez l'animal, une baisse significative du taux de testostérone
circulante a été observée. En conséquence, une diminution de la masse des organes ainsi que des
modifications morphologiques et/ou histopathologiques des organes génitaux, des glandes surrénales,
de l'hypophyse et des glandes mammaires ont été observées. Toutes ces modifications se sont révélées
entièrement ou partiellement réversibles. Les modifications des organes génitaux et des organes
sensibles aux androgènes sont conformes à la pharmacologie de l'acétate d’abiratérone. Toutes les
modifications hormonales liées au traitement ont été réversibles ou résolutives après une période de
récupération de quatre semaines.
Dans les études de fécondité chez le rat mâle et femelle, l’acétate d’abiratérone a réduit la fécondité ;
ceci était complètement réversible en 4 à 16 semaines après l’arrêt de l’acétate d’abiratérone.
Dans une étude de toxicité chez le rat, l’acétate d’abiratérone a affecté la grossesse, incluant une
diminution de la survie et du poids du fœtus. Des effets sur les organes génitaux externes ont été
observés bien que l’acétate d’abiratérone n’ait pas été tératogène.
24
Dans ces études de fécondité et de toxicité réalisées chez le rat, tous les effets ont été rapportés à
l’activité pharmacologique de l’acétate d’abiratérone.
Outre les modifications des organes génitaux observées lors de toutes les études de toxicité chez
l'animal, les données non cliniques issues des études classiques de sécurité pharmacologique, de
toxicité à doses répétées, de génotoxicité et de potentiel carcinogène n'ont pas révélé de risque
particulier pour l'homme. Dans une étude de 6 mois chez la souris transgénique (Tg.rasH2), l’acétate
d’abiratérone n’était pas carcinogène. Dans une étude de carcinogénicité de 24 mois chez le rat,
l’acétate d’abiratérone a augmenté l’incidence des néoplasmes des cellules interstitielles au niveau des
testicules. Ce résultat est considéré comme lié à l’action pharmacologique de l’abiratérone et
spécifique au rat. L’acétate d’abiratérone n’était pas carcinogène chez la rate.
Évaluation du risque environnemental
La substance active, l’abiratérone, présente un risque environnemental pour l’environnement
aquatique, notamment pour les poissons.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Cellulose microcristalline
Croscarmellose sodique
Lactose monohydraté
Stéarate de magnésium
Povidone (K29/K32)
Silice colloïdale anhydre
Laurylsulfate de sodium
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
2 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacons ronds blancs en PEHD munis d'un bouchon sécurité-enfant en polypropylène contenant
120 comprimés. Chaque boîte contient un flacon.
6.6
Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Etant donné son mécanisme d’action, ce médicament peut nuire au développement du fœtus ; ainsi, les
femmes enceintes ou susceptibles de l’être ne doivent pas le manipuler sans protection, comme par
exemple des gants.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Ce médicament peut induire un risque pour l’environnement aquatique (voir rubrique 5.3).
25
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/11/714/001
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 5 septembre 2011
Date du dernier renouvellement : 26 mai 2016
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
26
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYTIGA 500 mg, comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 500 mg d’acétate d'abiratérone correspondant à 446 mg
d’abiratérone.
Excipients à effet notoire
Chaque comprimé pelliculé contient 253,2 mg de lactose monohydraté et 13,5 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé
Comprimés pelliculés violets, de forme ovale (20 mm de long x 10 mm de large), avec « AA » gravé
sur une face et « 500 » gravé sur l’autre face.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
ZYTIGA est indiqué en association avec la prednisone ou la prednisolone dans :
le traitement du cancer métastatique de la prostate hormono-sensible (mHSPC) à haut risque
nouvellement diagnostiqué chez les hommes adultes, en association avec un traitement par
suppression androgénique (ADT) (voir rubrique 5.1)
le traitement du cancer métastatique de la prostate résistant à la castration (mCRPC) chez les
hommes adultes asymptomatiques ou peu symptomatiques, après échec d’un traitement par
suppression androgénique et pour lesquels la chimiothérapie n’est pas encore cliniquement
indiquée (voir rubrique 5.1)
le traitement du cancer métastatique de la prostate résistant à la castration (mCRPC) chez les
hommes adultes dont la maladie a progressé pendant ou après une chimiothérapie à base de
docétaxel.
4.2
Posologie et mode d'administration
Ce médicament doit être prescrit par un professionnel de santé habilité.
Posologie
La dose recommandée est de 1 000 mg (deux comprimés de 500 mg) en une seule prise quotidienne et
ne doit pas être administrée avec de la nourriture (voir ci-dessous « Mode d’administration »). La prise
des comprimés avec la nourriture augmente l’exposition systémique à l’abiratérone (voir rubriques 4.5
et 5.2).
Dose de prednisone ou de prednisolone
Dans le mHSPC, ZYTIGA est utilisé en association avec 5 mg de prednisone ou de prednisolone par
jour.
Dans le mCRPC, ZYTIGA est utilisé en association avec 10 mg de prednisone ou de prednisolone par
jour.
27
La castration médicale par analogue de l’hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires
(LH-RH) doit être maintenue pendant la durée du traitement pour les patients n’ayant pas subi de
castration chirurgicale.
Surveillance recommandée
Les taux de transaminases sériques doivent êtres dosés avant le début du traitement, toutes les deux
semaines pendant les trois premiers mois de traitement et ensuite tous les mois. La tension artérielle, le
taux de potassium sérique et la rétention hydrique doivent être surveillés mensuellement. Cependant,
les patients ayant un risque significatif d’insuffisance cardiaque congestive doivent être surveillés
toutes les 2 semaines pendant les 3 premiers mois du traitement et ensuite tous les mois (voir
rubrique 4.4).
Chez les patients ayant une hypokaliémie pré-existante ou ayant développé une hypokaliémie au cours
du traitement par ZYTIGA, le maintien de la kaliémie à un taux ≥ 4,0 mM doit être envisagé.
Chez les patients qui développent des toxicités de Grade ≥ 3 incluant hypertension artérielle,
hypokaliémie, œdème et autres troubles d’origine non minéralocorticoïde, le traitement doit être
interrompu et une prise en charge médicale appropriée instaurée. Le traitement par ZYTIGA ne doit
pas être réintroduit tant que les symptômes de toxicité n’ont pas régressé au Grade 1 ou à l’état initial.
En cas d'oubli d'une dose quotidienne de ZYTIGA, de prednisone ou de prednisolone, il convient de
reprendre le traitement le lendemain à la dose quotidienne habituelle.
Hépatotoxicité
Chez les patients développant une hépatotoxicité au cours du traitement (augmentation de l’alanine
aminotransférase [ALAT] ou augmentation de l’aspartate aminotransférase [ASAT] de plus de 5 fois
la limite supérieure de la normale [LSN]), le traitement doit être interrompu immédiatement (voir
rubrique 4.4). Après le retour des tests fonctionnels hépatiques à leurs valeurs initiales, la reprise du
traitement peut être effectuée à une dose réduite de 500 mg (un comprimé) une fois par jour. Chez les
patients pour qui le traitement a été réintroduit, les taux de transaminases sériques doivent être
surveillés au minimum toutes les 2 semaines pendant les trois premiers mois et ensuite tous les mois.
Si l’hépatotoxicité réapparait à la dose réduite de 500 mg par jour, le traitement doit être arrêté.
Si les patients développent une hépatotoxicité sévère (ALAT ou ASAT 20 fois supérieurs à la LSN) à
un moment quelconque au cours du traitement, celui-ci doit être arrêté et ne doit pas être réintroduit
chez ces patients.
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique
légère préexistante, Classe A de Child-Pugh.
En cas d’insuffisance hépatique modérée (Classe B de Child-Pugh), on observe une augmentation de
l’exposition systémique à l’abiratérone d’environ quatre fois suite à l’administration de 1 000 mg en
dose unique d’acétate d’abiratérone (voir rubrique 5.2). Il n’existe pas de données sur la sécurité et
l’efficacité clinique suite à l’administration de doses répétées d’acétate d’abiratérone chez des patients
ayant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh Classe B ou C). Aucun ajustement
posologique ne peut être prévu. L’utilisation de ZYTIGA doit être évaluée avec précaution chez les
patients atteints d’une insuffisance hépatique modérée, chez lesquels le bénéfice doit être nettement
supérieur au risque potentiel (voir les rubriques 4.2 et 5.2). ZYTIGA ne doit pas être utilisé chez les
patients atteints d’une insuffisance hépatique sévère (voir les rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux (voir
rubrique 5.2). Cependant, il n’existe pas d’expérience clinique chez les patients présentant à la fois un
cancer de la prostate et une insuffisance rénale sévère. La prudence est recommandée chez ces patients
(voir rubrique 4.4).
28
Population pédiatrique
L’utilisation de ZYTIGA dans la population pédiatrique n’est pas justifiée.
Mode d’administration
ZYTIGA est à usage oral.
Les comprimés sont à prendre à jeun, en une prise quotidienne unique. ZYTIGA doit être pris au
moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être consommée pendant au moins
une heure suivant la prise de ZYTIGA. Les comprimés de ZYTIGA doivent être avalés en entier avec
de l’eau.
4.3
-
-
-
-
4.4
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Femmes enceintes ou susceptibles de l’être (voir rubrique 4.6).
Insuffisance hépatique sévère [Classe C de Child-Pugh (voir les rubriques 4.2, 4.4 et 5.2)].
L’association de ZYTIGA et la prednisone/prednisolone avec du radium (Ra-223) est contre
indiquée.
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Hypertension artérielle, hypokaliémie, rétention hydrique et insuffisance cardiaque dues à un excès de
minéralocorticoïdes
ZYTIGA peut entraîner une hypertension artérielle, une hypokaliémie et une rétention hydrique (voir
rubrique 4.8) en raison de l'augmentation du taux de minéralocorticoïdes secondaire à l'inhibition du
CYP17 (voir rubrique 5.1). L'administration concomitante d'un corticoïde réduit la stimulation de
l'hormone adrénocorticotrope (ACTH), entraînant une baisse de l'incidence et de la gravité de ces
effets indésirables. La prudence est recommandée lors du traitement des patients présentant des
pathologies sous-jacentes pouvant être aggravées par une augmentation de la pression artérielle, par
une hypokaliémie (par exemple, ceux traités par des glucosides cardiotoniques), ou par une rétention
hydrique (par exemple, ceux présentant une insuffisance cardiaque, un angor sévère ou instable, un
infarctus récent ou une arythmie ventriculaire et ceux avec une insuffisance rénale sévère).
ZYTIGA doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents de maladie
cardiovasculaire. Les patients atteints d'hypertension artérielle non contrôlée, d'une maladie cardiaque
cliniquement significative, telle qu’un infarctus du myocarde ou des événements thrombotiques
artériels dans les 6 mois précédents, un angor sévère ou instable, une insuffisance cardiaque de classe
III ou IV (étude 301) selon la New York Heart Association (NYHA) ou une insuffisance cardiaque de
classe II à IV (études 3 011 et 302) ou avec une mesure de la fraction d’éjection cardiaque
(FEVG) < 50 % ont été exclus des études de phase 3 menées avec ZYTIGA. Dans les études 3 011
et 302, les patients présentant une fibrillation auriculaire ou d’autres arythmies cardiaques nécessitant
un traitement médical ont été exclus. La sécurité d’emploi chez les patients présentant une fraction
d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) < 50% ou atteints d'insuffisance cardiaque de classe III ou IV
selon la NYHA (dans l’étude 301) ou d’insuffisance cardiaque de classe II à IV selon la NYHA (dans
les études 3 011 et 302) n'a pas été établie (voir rubriques 4.8 et 5.1).
Avant de traiter les patients ayant un risque significatif d’insuffisance cardiaque congestive (par
exemple antécédent d’insuffisance cardiaque, hypertension artérielle non contrôlée, ou troubles
cardiaques comme une cardiopathie ischémique), il faut envisager la réalisation d’un bilan cardiaque
(par exemple une échographie cardiaque). Avant le traitement par ZYTIGA, l’insuffisance cardiaque
doit être traitée et la fonction cardiaque optimisée. Toute hypertension artérielle, hypokaliémie et
rétention hydrique doit être corrigée et contrôlée. Pendant le traitement, la pression artérielle, la
kaliémie, la rétention hydrique (prise de poids, œdèmes périphériques), et autres signes et symptômes
d’insuffisance cardiaque congestive doivent être surveillés toutes les 2 semaines pendant 3 mois et
ensuite tous les mois et les anomalies doivent être corrigées. Un allongement de l’intervalle QT a été
observé chez des patients présentant une hypokaliémie au cours du traitement par ZYTIGA. Evaluez
la fonction cardiaque, instaurez une prise en charge appropriée et envisagez l’arrêt de ce traitement en
cas de détérioration cliniquement significative de la fonction cardiaque (voir rubrique 4.2).
29
Hépatotoxicité et insuffisance hépatique
Des élévations marquées du taux d'enzymes hépatiques entraînant l'arrêt du traitement ou une
modification de la dose sont survenues lors des études cliniques contrôlées (voir rubrique 4.8). Les
taux de transaminases sériques doivent êtres dosés avant le début du traitement, toutes les deux
semaines pendant les trois premiers mois de traitement puis tous les mois. En cas d'apparition de
symptômes cliniques ou de signes révélant le développement d’une hépatotoxicité, les transaminases
sériques doivent être dosées immédiatement. Si au cours du traitement les ALAT ou ASAT
augmentent de plus de 5 fois par rapport à la LSN, le traitement doit être immédiatement interrompu et
les fonctions hépatiques étroitement surveillées.
La reprise du traitement pourra se faire uniquement après le retour des tests fonctionnels hépatiques à
leurs valeurs initiales et à doses réduites (voir rubrique 4.2).
Si les patients développent une hépatotoxicité sévère, (ALAT ou ASAT 20 fois supérieurs à la LSN) à
un moment quelconque au cours du traitement, celui-ci devra être arrêté et ne sera pas réintroduit chez
ces patients.
Les patients présentant une hépatite virale active ou symptomatique ont été exclus des essais
cliniques ; il n’y a donc pas de données relatives à l’utilisation de ZYTIGA dans cette population.
Il n’y a aucune donnée clinique de sécurité et d’efficacité concernant l’administration de doses
multiples d’acétate d’abiratérone chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique modérée ou
sévère (Classe B ou C de Child-Pugh). L’utilisation de ZYTIGA doit être évaluée avec précaution
chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique modérée, chez lesquels le bénéfice doit être
nettement supérieur au risque potentiel (voir les rubriques 4.2 et 5.2). ZYTIGA ne doit pas être utilisé
chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique sévère (voir les rubriques 4.2, 4.3 et 5.2).
De rares cas d’insuffisance hépatique aigüe et d’hépatite fulminante, dont certains d’issue fatale, ont
été rapportés après commercialisation (voir rubrique 4.8).
Sevrage des corticoïdes et prise en charge des situations de stress
La prudence est recommandée et une surveillance de l'insuffisance corticosurrénale doit être mise en
place en cas d’arrêt de l'administration de la prednisone ou de la prednisolone. En cas de poursuite de
l'administration de ZYTIGA après sevrage des corticoïdes, les patients doivent faire l'objet d'une
surveillance afin de déceler les symptômes d'un surdosage en minéralocorticoïdes (voir les
informations ci-dessus).
Chez les patients sous prednisone ou prednisolone sujets à un stress inhabituel, une augmentation de la
dose de corticoïdes avant, pendant et après la période de stress peut être indiquée.
Densité osseuse
Une diminution de la densité osseuse peut survenir chez les hommes avec un cancer métastatique
avancé de la prostate. L’utilisation de ZYTIGA en association avec un glucocorticoïde peut augmenter
cet effet.
Utilisation précédente de kétoconazole
Des taux de réponse plus faibles peuvent être attendus chez les patients qui ont été traités
précédemment par du kétoconazole pour leur cancer de la prostate.
Hyperglycémie
L’utilisation de glucocorticoïdes pouvant augmenter l’hyperglycémie, la glycémie doit être
fréquemment contrôlée chez les patients diabétiques.
Hypoglycémie
Des cas d’hypoglycémie ont été rapportés lors de l’administration de ZYTIGA associé à la
prednisone/prednisolone à des patients diabétiques recevant de la pioglitazone ou du répaglinide (voir
rubrique 4.5) ; par conséquent, la glycémie doit être surveillée chez les patients diabétiques.
30
Utilisation avec une chimiothérapie
La sécurité et l’efficacité de l’utilisation concomitante de ZYTIGA avec une chimiothérapie par agent
cytotoxique n’a pas été établie (voir rubrique 5.1).
Intolérance aux excipients
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit
total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires
rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient 27 mg (soit 1,17 mmol) de sodium par dose de deux comprimés, ce qui
équivaut à 1,35 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de
sodium pour un adulte.
Risques potentiels
Une anémie et un dysfonctionnement sexuel peuvent apparaitre chez les hommes souffrant d’un
cancer métastatique de la prostate, y compris ceux traités par ZYTIGA.
Effets musculo-squelettiques
Des cas de myopathies et de rhabdomyolyse ont été rapportés chez des patients traités par ZYTIGA.
La plupart des cas se sont développés au cours des 6 premiers mois de traitement ; les patients se sont
rétablis après l’arrêt de ZYTIGA. La prudence est recommandée chez les patients traités
simultanément avec des médicaments connus pour être associés à une myopathie/rhabdomyolyse.
Interactions avec d’autres médicaments
En raison du risque de diminution de l’exposition à l’abiratérone, les inducteurs puissants du CYP3A4
doivent être évités au cours du traitement, à moins qu’il n’y ait pas d’alternative thérapeutique (voir
rubrique 4.5).
Association de l’acétate d’abiratérone et la prednisone/prednisolone avec du radium (Ra-223)
Le traitement avec l’acétate d’abiratérone et la prednisone/prednisolone en association avec du radium
(Ra-223) est contre indiqué (voir rubrique 4.3). Les études cliniques ont montré une augmentation du
risque de fractures et une tendance à l’augmentation de la mortalité chez les patients atteints d’un
cancer de la prostate, asymptomatiques ou peu symptomatiques.
Il est recommandé de ne pas initier de traitement par du radium (Ra-223) moins de 5 jours après la
dernière administration de ZYTIGA en association avec la prednisone/prednisolone.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Effets de la nourriture sur l'abiratérone
L'administration avec la nourriture augmente de façon significative l'absorption de l'abiratérone.
L'efficacité et la sécurité d’emploi lorsqu’il est administré avec de la nourriture n'ayant pas été
établies, ce médicament ne doit pas être pris avec de la nourriture (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Interactions avec d’autres médicaments
Effet potentiel d'autres médicaments sur l’exposition à l'abiratérone
Dans une étude pharmacocinétique clinique d’interaction chez des sujets sains pré-traités avec de la
rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4, à la dose de 600 mg par jour pendant 6 jours, suivie
d’une dose unique de 1 000 mg d’acétate d’abiratérone, l’ASC
plasmatique moyenne de l’abiratérone
était diminuée de 55%.
Les inducteurs puissants du CYP3A4 (comme par exemple la phénytoïne, la carbamazépine, la
rifampicine, la rifabutine, la rifapentine, le phénobarbital, le millepertuis [Hypericum
perforatum])
sont à éviter au cours du traitement, à moins qu’il n’y ait pas d’alternative thérapeutique.
31
Dans une autre étude pharmacocinétique clinique d’interaction chez des sujets sains, l'administration
concomitante de kétoconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4, n’a pas eu d’effet cliniquement
significatif sur la pharmacocinétique de l'abiratérone.
Effet potentiel sur l’exposition d'autres médicaments
L’abiratérone est un inhibiteur des enzymes hépatiques CYP2D6 et CYP2C8 métabolisant les
médicaments. Dans une étude visant à déterminer les effets de l'acétate d'abiratérone (plus prednisone)
sur une dose unique de dextrométhorphane comme substrat du CYP2D6, l'exposition systémique
(ASC) du dextrométhorphane a été augmentée d’environ 2,9 fois. Une augmentation de l’ASC
24
du
dextrorphane, métabolite actif du dextrométhorphane, d'environ 33% a été observée.
La prudence est recommandée lors de l'administration avec des médicaments activés ou métabolisés
par le CYP2D6, en particulier ceux ayant une marge thérapeutique étroite. Une diminution de la dose
des médicaments à marge thérapeutique étroite métabolisés par le CYP2D6 doit être envisagée. Des
exemples de médicaments métabolisés par le CYP2D6 incluent métoprolol, propanolol, désipramine,
venlafaxine, halopéridol, rispéridone, propafénone, flécaïnide, codéine, oxycodone et tramadol (les
trois derniers médicaments nécessitant le CYP2D6 pour la formation de leurs métabolites actifs
analgésiques).
Dans une étude d'interaction médicamenteuse avec le CYP2C8 chez des sujets sains, l'ASC de la
pioglitazone a été augmentée de 46% et les ASC de M-III et M-IV, les métabolites actifs de la
pioglitazone, ont chacune diminué de 10% lorsque la pioglitazone était associée avec une dose unique
de 1 000 mg d'acétate d'abiratérone. Les patients doivent être surveillés pour des signes de toxicité liés
à un substrat du CYP2C8 à index thérapeutique étroit, s'ils sont utilisés de façon concomitante. Des
exemples de médicaments métabolisés par le CYP2C8 incluent la pioglitazone et le répaglinide (voir
rubrique 4.4).
In vitro,
les métabolites principaux, le sulfate d'abiratérone et le sulfate de N-oxyde-abiratérone,
inhibent l'absorption par le transporteur hépatique OATP1B1 ; en conséquence, cela peut augmenter
les concentrations des médicaments éliminés par OATP1B1. Il n'existe pas de données cliniques
disponibles pour confirmer l’interaction avec le transporteur.
Utilisation avec les médicaments allongeant l’intervalle QT
Le traitement par suppression androgénique étant susceptible d’allonger l’intervalle QT, la prudence
est conseillée lorsque ZYTIGA est administré avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle
QT, ou des médicaments capables d’induire des torsades de pointes tels que les antiarythmiques de
classe IA (par exemple quinidine, disopyramide) ou de classe III (par exemple amiodarone, sotalol,
dofetilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc.
Utilisation avec la spironolactone
La spironolactone se lie aux récepteurs des androgènes et peut augmenter le taux d’antigène
prostatique spécifique (PSA). L’utilisation avec ZYTIGA n’est pas recommandée (voir rubrique 5.1).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Il n’y a pas de donnée chez l’Homme sur l’utilisation de ZYTIGA lors de la grossesse et ce
médicament ne doit pas être utilisé chez la femme en âge de procréer.
Contraception chez les hommes et les femmes
La présence de l'abiratérone ou de ses métabolites dans le sperme n’est pas connue. L’utilisation d’un
préservatif est nécessaire en cas de rapport sexuel avec une femme enceinte. L’utilisation d’un
préservatif associée à une autre méthode de contraception efficace est nécessaire en cas de rapport
sexuel avec une femme en âge de procréer. Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence
une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
32
Grossesse
ZYTIGA ne doit pas être utilisé chez la femme et il est contre-indiqué chez la femme enceinte ou
susceptible de l’être (voir rubriques 4.3 et 5.3).
Allaitement
ZYTIGA ne doit pas être utilisé chez la femme.
Fertilité
L’acétate d’abiratérone a perturbé la fécondité des rats mâles et femelles, mais ces effets ont été
entièrement réversibles (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
ZYTIGA n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
D’après une analyse des effets indésirables rapportés dans les différentes études de phase 3 menées
avec ZYTIGA, les effets indésirables observés chez ≥ 10 % des patients étaient : œdème périphérique,
hypokaliémie, hypertension artérielle, infection du tractus urinaire, augmentation de l’alanine
aminotransférase et/ou augmentation de l’aspartate aminotransférase.
Les autres effets indésirables importants incluent des affections cardiaques, une hépatotoxicité, des
fractures et l’alvéolite allergique.
Les conséquences pharmacodynamiques du mécanisme d'action de ZYTIGA peuvent entraîner une
hypertension artérielle, une hypokaliémie et une rétention hydrique. Au cours des études de phase 3,
des réactions indésirables minéralocorticoïdes attendues ont été observées plus fréquemment chez les
patients traités par acétate d’abiratérone que chez les patients sous placebo : hypokaliémie 18% vs 8%,
hypertension artérielle 22% vs 16%, rétention hydrique (œdème périphérique) 23% vs 17 %. Chez les
patients traités par acétate d’abiratérone versus les patients traités par placebo, des cas d'hypokaliémie
de grades 3 et 4 selon la CTCAE (version 4.0) ont été observés respectivement chez 6% versus 1%,
des cas d’hypertension artérielle de grades 3 et 4 selon la CTCAE (version 4.0) ont été observés
respectivement chez 7% versus 5%, et des cas de rétention hydrique (œdème périphérique) de grades 3
et 4 ont été observés respectivement chez 1% versus 1%. Dans l'ensemble, les réactions
minéralocorticoïdes ont été prises en charge médicalement avec succès. L'administration concomitante
d'un corticoïde réduit l'incidence et la gravité de ces effets indésirables (voir rubrique 4.4).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Au cours d'études incluant des patients atteints de cancer de la prostate métastasique à un stade avancé
traités par un analogue de la LH-RH ou traités précédemment par orchidectomie, ZYTIGA a été
administré à une dose de 1 000 mg par jour en association avec la prednisone ou la prednisolone à
faible dose (5 ou 10 mg par jour selon l’indication).
Les effets indésirables observés au cours des études cliniques et de l’expérience post-
commercialisation sont énumérés ci-dessous par catégorie de fréquence. Les catégories sont définies
comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ;
rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000); très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée
sur la base des données disponibles).
Dans chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés dans l'ordre décroissant de
gravité.
33
Tableau 1 : Effets indésirables observés au cours des essais cliniques et post-
commercialisation
Classes de systèmes d’organes
Effet indésirable et fréquence
Infections et infestations
Très fréquent : infection du tractus urinaire
Fréquent : sepsis
Affections du système immunitaire
Fréquence indeterminée : réactions anaphylactiques
Affections endocriniennes
Peu fréquent : insuffisance surrénalienne
Troubles du métabolisme et de la
Très fréquent : hypokaliémie
nutrition
Fréquent : hypertriglycéridémie
Affections cardiaques
Fréquent : insuffisance cardiaque*, angine de poitrine,
fibrillation auriculaire, tachycardie
Peu fréquent : autres arythmies
Indéterminée : infarctus du myocarde,
allongement de l’intervalle QT (voir rubriques 4.4 et
4.5)
Affections vasculaires
Très fréquent : hypertension artérielle
Affections respiratoires, thoraciques et
Rare : alvéolite allergique
a
médiastinales
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : diarrhée
Fréquent : dyspepsie
Affections hépatobiliaires
Très fréquent : augmentation de l'alanine
aminotransférase et/ou augmentation de l’aspartate
aminotransférase
b
Rare : hépatite fulminante, insuffisance hépatique aigüe
Affections de la peau et du tissu sous-
Fréquent : rash
cutané
Affections musculo-squelettiques et
Peu fréquent : myopathie, rhabdomyolyse
systémiques
Affections du rein et des voies
Fréquent : hématurie
urinaires
Troubles généraux et anomalies au site
Très fréquent : œdème périphérique
d'administration
Lésions, intoxications et complications
Fréquent : fractures**
liées aux procédures
*
L'insuffisance cardiaque regroupe l'insuffisance cardiaque congestive, le dysfonctionnement ventriculaire gauche et la
diminution de la fraction d'éjection.
** Les fractures incluent l’ostéoporose et toutes les fractures à l’exception des fractures pathologiques
a
Notifications spontanées issues de l’expérience post-commercialisation
b
L’augmentation de l’alanine aminotransférase et/ou de l’aspartate aminotransférase inclut l’augmentation du taux
d’ALAT, l’augmentation du taux d’ASAT et les anomalies de la fonction hépatique.
Les effets indésirables de grade 3 selon la CTCAE (version 4.0) survenues chez les patients traités par
acétate d’abiratérone ont été les suivants : hypokaliémie (5%), infection urinaire (2%), augmentation
du taux d’alanine aminotransférase et/ou du taux d’aspartate aminotransférase (4%), hypertension
artérielle (6%), fractures (2%), œdèmes périphériques, insuffisance cardiaque et fibrillation auriculaire
(1% chacun). Une hypertriglycéridémie et une angine de poitrine de grade 3 selon la CTCAE (version
4.0) ont été observées chez moins de 1% des patients. Une infection du tractus urinaire, une
augmentation du taux d’alanine aminotransférase et/ou une augmentation du taux d’aspartate
aminotransférase, une hypokaliémie, une insuffisance cardiaque, une fibrillation auriculaire et des
fractures de grade 4 selon la CTCAE (version 4.0) ont été observés chez moins de 1% des patients.
L’hypertension et l’hypokaliémie ont été observées à une fréquence plus élevée dans la population
hormonosensible (étude 3 011). Une hypertension a été rapportée chez 36,7% des patients dans la
population hormonosensible (étude 3 011), comparé à 11,8% et 20,2 % respectivement dans les études
301 et 302. Une hypokaliémie a été observée chez 20,4% des patients dans la population
hormonosensible (étude 3 011) comparé à 19,2% et 14,9 % respectivement dans les études 301 et 302.
34
L’incidence et la gravité des évènements indésirables étaient plus élevées dans le sous-groupe de
patients ayant un score de performance ECOG2 à l’inclusion et également chez les patients âgés
(≥75 ans).
Description d'une sélection d'effets indésirables
Effets cardiovasculaires
Les patients atteints d'hypertension artérielle non contrôlée, d'une maladie cardiaque cliniquement
significative, telle qu’un infarctus du myocarde ou un événement thrombotique artériel dans les 6 mois
précédents, un angor sévère ou instable, une insuffisance cardiaque de classe III ou IV (étude 301) ou
une insuffisance cardiaque de classe II à IV (études 3 011 et 302) selon la NYHA ou avec une mesure
de la fraction d’éjection cardiaque < 50% ont été exclus des trois études de phase 3. Tous les patients
inclus (groupe traité par la substance active et groupe placebo) ont simultanément reçu un traitement
de suppression androgénique, principalement par des analogues de la LH-RH, qui a été associé à des
cas de diabète, d'infarctus du myocarde, d'accident vasculaire cérébral et de mort subite cardiaque. La
fréquence des effets indésirables cardiovasculaires dans les études de phase 3 chez les patients sous
acétate d’abiratérone
versus
les patients sous placebo a été : fibrillation auriculaire 2,6% vs2,0%,
tachycardie 1,9% vs 1,0%, angine de poitrine 1,7% vs 0,8%, troubles cardiaques 0,7% vs 0,2%, et
arythmie 0,7% vs 0,5%.
Hépatotoxicité
Des cas d'hépatotoxicité avec une élévation des taux d'ALAT, d'ASAT et de bilirubine totale ont été
rapportés chez des patients traités par acétate d’abiratérone. Dans les études cliniques de phase 3, une
hépatotoxicité de grades 3 et 4 (par exemple augmentation du taux d'ALAT ou d'ASAT de > 5 x LSN
ou augmentation de la bilirubine de > 1,5 x LSN) a été rapportée chez 6% des patients traités par
acétate d’abiratérone, généralement durant les trois premiers mois de traitement. Dans l’étude 3 011,
une hépatotoxicité de grade 3 ou 4 a été observée chez 8,4 % des patients traités par ZYTIGA. Dix
patients ayant reçu ZYTIGA ont arrêté le traitement en raison d’une hépatotoxicité ; deux présentaient
une hépatotoxicité de grade 2, six une hépatotoxicité de grade 3 et deux une hépatotoxicité de grade 4.
Aucun patient n’est décédé des suites d’une hépatotoxicité dans l’étude 3 011. Au cours des études
cliniques de phase 3, les patients dont le taux initial d'ALAT ou d'ASAT était élevé se sont révélés
plus susceptibles de présenter une augmentation des résultats des tests fonctionnels hépatiques que
ceux commençant le traitement avec des valeurs normales. Lorsque des augmentations du taux
d'ALAT ou d'ASAT > 5 x LSN ou de la bilirubine > 3 x LSN ont été observées, l’acétate d’abiratérone
a été suspendu ou arrêté. Dans deux cas, une élévation importante des résultats des tests fonctionnels
hépatiques est survenue (voir rubrique 4.4). Ces deux patients, avec une fonction hépatique initiale
normale, ont présenté une élévation du taux d'ALAT ou d'ASAT de 15 à 40 x LSN et une élévation de
la bilirubine de 2 à 6 x LSN. Après arrêt de l'administration du traitement, les valeurs des tests
fonctionnels hépatiques de ces deux patients se sont normalisées et un des patients a été traité à
nouveau, sans récurrence de ces augmentations. Dans l’étude 302, des élévations d’ALAT ou d’ASAT
de grade 3 ou 4 ont été observées chez 35 (6,5%) des patients traités par acétate d’abiratérone. Les
élévations du taux d’aminotransférase ont été normalisées chez tous les patients sauf 3 (2 avec de
nouvelles métastases hépatiques multiples et 1 avec une augmentation des ASAT environ 3 semaines
après la dernière administration d’acétate d’abiratérone). Dans les études cliniques de phase 3, les
arrêts de traitement dus à l’augmentation des ALAT et des ASAT ou à des anomalies de la fonction
hépatique ont été rapportés chez 1,1% des patients traités par acétate d’abiratérone et chez 0,6% des
patients traités par placebo ; aucun décès lié à une toxicité hépatique n’a été rapporté.
Au cours des essais cliniques, le risque d'hépatotoxicité a été atténué par l'exclusion des patients
présentant initialement une hépatite ou des anomalies significatives des tests de la fonction hépatique.
Dans l’étude 3 011, les patients présentant initialement des taux d’ALAT et d’ASAT > 2,5 x LSN, un
taux de bilirubine > 1,5 x LSN ou une hépatite virale active ou symptomatique ou une atteinte
hépatique chronique, une ascite ou des troubles hémorragiques secondaires à un dysfonctionnement
hépatique étaient exclus. Dans l’étude 301, les patients présentant un taux initial d'ALAT et
d'ASAT ≥ 2,5 x LSN en l'absence de métastases hépatiques et > 5 x LSN en présence de métastases
hépatiques ont été exclus. Dans l’étude 302 les patients présentant des métastases hépatiques n’étaient
pas éligibles et ceux ayant un taux initial d’ALAT et d’ASAT ≥ 2.5 x LSN ont été exclus. Les
anomalies des tests fonctionnels hépatiques apparues chez les patients participant aux essais cliniques
35
ont été prises en charge de manière active par l'interruption du traitement et la reprise éventuelle de
celui-ci uniquement après retour des résultats des tests fonctionnels hépatiques à leur valeur initiale
(voir rubrique 4.2). Les patients présentant une élévation du taux d'ALAT ou d'ASAT > 20 x LSN
n'ont pas été retraités. La sécurité d'une reprise du traitement chez ces patients est inconnue. Le
mécanisme de l'hépatotoxicité n'est pas connu.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V.
4.9
Surdosage
L’expérience de surdosage chez l’homme avec ZYTIGA est limitée.
Il n'y a pas d'antidote spécifique. En cas de surdosage, l'administration doit être suspendue et des
mesures générales de prise en charge doivent être mises en place, incluant une surveillance de la
survenue d’arythmies, d’une hypokaliémie et de signes et symptômes de rétention hydrique. La
fonction hépatique doit également être évaluée.
5.
5.1.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Endocrinothérapie, autres antagonistes hormonaux et agents
apparentés, Code ATC : L02BX03
Mécanisme d'action
L’acétate d’abiratérone (ZYTIGA) est transformé
in vivo
en abiratérone, un inhibiteur de la
biosynthèse des androgènes. Plus spécifiquement, l'abiratérone inhibe de manière sélective l'enzyme
17α-hydroxylase/C17,20-lyase (CYP17). Cette enzyme est exprimée et nécessaire lors de la
biosynthèse des androgènes au niveau des testicules, des glandes surrénales et des tissus tumoraux
prostatiques. Le CYP17 catalyse la conversion de la prégnénolone et de la progestérone en précurseurs
de la testostérone, respectivement la DHEA et l'androstènedione, par 17α-hydroxylation et rupture de
la liaison C17,20. L'inhibition du CYP17 entraîne également une augmentation de la production de
minéralocorticoïdes par les glandes surrénales (voir rubrique 4.4).
Le cancer de la prostate sensible aux androgènes répond aux traitements qui diminuent les taux
d’androgènes. Les traitements suppresseurs des androgènes, tels que les analogues de la LH-RH ou
l'orchidectomie, réduisent la production d'androgènes dans les testicules mais n'affectent pas leur
production par les glandes surrénales ni dans la tumeur. Administré en même temps que des analogues
de la LH-RH (ou que l'orchidectomie), le traitement par ZYTIGA abaisse le taux de testostérone
sérique à un niveau indétectable (par les méthodes de dosage commercialisées).
Effets pharmacodynamiques
ZYTIGA diminue les taux sériques de testostérone et des autres androgènes à des niveaux inférieurs à
ceux atteints par l’utilisation des analogues de la LH-RH seuls ou par l’orchidectomie. Ceci est dû à
l’inhibition sélective de l’enzyme CYP17 nécessaire à la biosynthèse des androgènes. Le PSA sert de
biomarqueur chez les patients atteints de cancer de la prostate. Lors d'une étude clinique de phase 3
chez des patients en échec de chimiothérapie contenant des taxanes, 38% des patients traités par
acétate d’abiratérone ont vu leur PSA baisser d'au moins 50% par rapport à la valeur initiale, contre
10% pour le groupe placebo.
Efficacité et sécurité clinique
L'efficacité a été établie au cours de trois études cliniques (études 3 011, 302 et 301) de phase 3,
multicentriques, randomisées, contrôlées
versus
placebo, chez des patients atteints de mHSPC et de
36
mCRPC. L’étude 3 011 incluait des patients atteints de mHSPC nouvellement diagnostiqué (au cours
des 3 mois précédant la randomisation) et présentant des facteurs pronostiques de haut risque. Le
pronostic à haut risque était défini par la présence d’au moins 2 des 3 facteurs de risque suivants : (1)
score de Gleason ≥ 8 ; (2) présence d’au moins 3 lésions à la scintigraphie osseuse ; (3) présence de
métastase viscérale mesurable (hors atteinte ganglionnaire). Dans le bras actif, ZYTIGA était
administré à la dose de 1 000 mg par jour en association avec une faible dose de 5 mg de prednisone
une fois par jour en complément d’un ADT (analogue de la LH-RH ou orchidectomie), qui était
considéré comme le traitement de référence. Les patients du groupe contrôle ont reçu un ADT et des
placebos à la place de ZYTIGA et de la prednisone. Les patients inclus dans l’étude 302 n’avaient pas
eu de chimiothérapie antérieure par docétaxel ; alors que les patients inclus dans l’étude 301 avaient
déjà reçu au préalable du docétaxel. Les patients étaient traités par un analogue de la LH-RH ou
avaient précédemment été traités par orchidectomie. Dans le groupe recevant la substance active,
ZYTIGA a été administré à une dose de 1 000 mg par jour en association avec la prednisone ou la
prednisolone à une dose faible de 5 mg, deux fois par jour. Les patients du groupe témoin ont reçu un
placebo et de la prednisone ou de la prednisolone à une dose faible de 5 mg, deux fois par jour.
Les modifications du PSA sérique pris isolément ne sont pas toujours prédictives du bénéfice clinique.
Ainsi, dans toutes les études, il était recommandé que les patients poursuivent leurs traitements jusqu’à
ce que les critères d’arrêt soient remplis pour chaque étude comme spécifié ci-après.
Dans toutes les études, l’utilisation de spironolactone n’était pas autorisée car la spironolactone se lie
aux récepteurs des androgènes et peut augmenter le PSA.
Étude 3 011 (patients atteints d’un mHSPC à haut risque nouvellement diagnostiqué)
Dans l’étude 3 011 (n = 1 199), l’âge médian des patients inclus était de 67 ans. Par origine ethnique,
le nombre de patients traités par ZYTIGA était de 832 patients caucasiens (69,4%), 246 patients
asiatiques (20,5%), 25 patients noirs ou afro-américains (2,1%), 80 patients d’origine autre (6,7%), 13
patients d’origine inconnue/non rapportée (1,1%) et 3 patients originaires d’Alaska ou amérindiens
(0,3%). Chez 97 % des patients, le score de performance ECOG était de 0 ou 1. Les patients présentant
des métastases cérébrales connues, une hypertension non contrôlée, une pathologie cardiaque
significative ou une insuffisance cardiaque de classe NYHA II à IV étaient exclus. Les patients
précédemment traités pour leur cancer métastatique de la prostate par un traitement pharmacologique,
une radiothérapie ou une chirurgie étaient exclus, excepté ceux ayant reçu moins de 3 mois de
traitement par ADT, ou une séance de radiothérapie palliative ou ayant subi une intervention
chirurgicale visant à traiter les symptômes résultant de la maladie métastatique. Les co-critères
principaux d’évaluation de l’efficacité étaient la survie globale (OS) et la survie sans progression
radiologique (rPFS). Le score médian d’évaluation de la douleur à l’inclusion, mesuré à l’aide du
questionnaire Brief Pain Inventory Short Form (BPI-SF), était de 2,0 dans le groupe de traitement
comme dans le groupe placebo. Outre les co-critères principaux d’évaluation, les bénéfices du
traitement ont également été évalués d’après le délai de survenue de complications osseuses (SRE), le
délai jusqu’au traitement suivant pour le cancer de la prostate, le délai jusqu’à instauration d’une
chimiothérapie, le délai jusqu’à progression de la douleur et le délai jusqu’à progression du PSA. Le
traitement a été poursuivi jusqu’à progression de la maladie, retrait du consentement, survenue d’une
toxicité inacceptable ou décès du patient.
La survie sans progression radiologique était définie comme le délai entre la randomisation et la
survenue d’une progression radiologique ou le décès du patient, toutes causes confondues. La
progression radiologique incluait la progression visible à l’imagerie par scintigraphie osseuse (selon
les critères modifiés du PCWG2) ou la progression des lésions des tissus mous visible au scanner ou à
l’IRM (selon les critères RECIST 1.1).
Une différence significative en termes de rPFS a été observée entre les groupes de traitement (voir
Tableau 2 et Figure 1).
37
Tableau 2: Analyse stratifiée de la survie sans progression radiologique ; Population en
Intention de Traiter (étude PCR 3 011)
AA+P
Placebo
Sujets randomisés
597
602
Evènements
239 (40,0%)
354 (58,8%)
Censurés
358 (60,0%)
248 (41,2%)
Délai de survenue de l’évènement (mois)
Médiane (IC à 95%)
Intervalle
p
a
Hazard Ratio (IC à 95%)
b
33,02 (29,57; NE)
(0,0+; 41,0+)
< 0,0001
0,466 (0,394; 0,550)
14,78 (14,69; 18,27)
(0,0+; 40,6+)
Note: += observation censurée, NE = non évaluable. La progression radiologique et le décès sont pris en compte dans la
definition de l’évènement “rPFS”. AA+P = sujets ayant reçu de l’acétate d’abiraterone et de la prednisone.
a
La valeur de p est dérivée d’un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0/1 ou 2) et
l’atteinte viscérale (présence ou absence).
b
Le Hazard Ratio est calculé à partir d’un modèle à risques proportionnels stratifié. Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de
AA+P.
Figure 1:
Courbe de Kaplan-Meier de la survie sans progression radiologique; Population en
Intention de Traiter (étude PCR3011)
Une amélioration statistiquement significative de l’OS a été observée en faveur du traitement AA+P
plus ADT, avec une réduction de 34 % du risque de décès comparé au groupe placebo plus ADT
(HR = 0,66 ; IC à 95 % : 0,56 à 0,78 ; p < 0,0001) (voir Tableau 3 et Figure 2).
38
Tableau 3:
Survie Globale des patients traités par ZYTIGA ou placebo dans l’étude PCR3011 (Analyse
en Intention de Traiter)
Survie Globale
ZYTIGA et Prednisone
Placebo
(N=597)
(N=602)
Décès (%)
275 (46%)
343 (57%)
Survie médiane (mois)
53,3
36,5
(IC à 95%)
(48,2; NE)
(33,5 ; 40,0)
1
0,66 (0,56 ; 0,78)
Hazard ratio (IC à 95%)
NE=non évaluable
1
Le Hazard Ratio est dérivé d’un modèle à risques proportionnels stratifié. Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de ZYTIGA
associé à la prednisone.
Figure 2:
Courbe de Kaplan-Meier de la Survie Globale ; Population en Intention de Traiter dans
l’étude PCR3011
Les analyses en sous-groupes sont toutes favorables au traitement par ZYTIGA. Au sein des différents
sous-groupes préspécifiés, l’effet du traitement par AA+P sur la rPFS et l’OS a été favorable et
cohérent avec la population générale de l’étude, excepté pour le sous-groupe de score ECOG 2 pour
lequel aucune tendance en termes de bénéfice n’a été observée. Cependant la faible taille d’échantillon
(n=40) ne permet pas de tirer de conclusion valide de ce résultat.
Outre les améliorations observées au niveau de la survie globale et de la rPFS, le bénéfice d’un
traitement par ZYTIGA
vs
placebo a été démontré sur tous les critères secondaires d’évaluation définis
de façon prospective.
Étude 302 (patients n’ayant pas eu de chimiothérapie antérieure)
Cette étude a inclus des patients n’ayant pas eu de chimiothérapie antérieure qui étaient
asymptomatiques ou peu symptomatiques et pour lesquels la chimiothérapie n’était pas encore
cliniquement indiquée. Un score ne dépassant pas 0-1 sur l’échelle BPI-SF (Brief
Pain Inventory-Short
Form)
au cours des dernières 24 heures était considéré comme asymptomatique, et un score de 2-3
était considéré comme peu symptomatique.
Dans l’étude 302, (n=1 088) l’âge médian des patients inclus était de 71 ans pour les patients traités
par ZYTIGA plus prednisone ou prednisolone et de 70 ans pour les patients traités par placebo plus
prednisone ou prednisolone. Le nombre de patients traités par ZYTIGA par groupe ethnique était de
39
520 sujets de race blanche (95,4%), 15 sujets de race noire (2,8%), 4 sujets asiatiques (0,7%) et
6 sujets d’autres groupes ethniques (1,1%). Dans chacun des deux bras, le score de performance à
l’échelle de l’Eastern Cooperative Oncology Group (ECOG) était de 0 pour 76% des patients et de 1
pour 24% des patients. Cinquante pourcent des patients n’avaient que des métastases osseuses, 31%
des patients avaient des métastases osseuses et des tissus mous ou des ganglions lymphatiques et 19%
des patients avaient seulement des métastases des tissus mous ou des ganglions lymphatiques. Les
patients présentant des métastases viscérales étaient exclus. Les co-critères primaires d’efficacité
étaient la survie globale et la survie sans progression radiologique (rPFS). En plus de ces co-critères
primaires, le bénéfice a également été évalué par le délai jusqu’à l’utilisation des opiacés pour les
douleurs cancéreuses, le délai jusqu’à l’instauration d’une chimiothérapie, le délai jusqu’à la
détérioration du score de performance à l’échelle ECOG ≥ 1 point et le délai jusqu’à l’augmentation
du PSA sur la base des critères PCWG2 (Prostate
Cancer Working Group-2).
Les traitements à l’étude
ont été arrêtés à l’apparition d’une progression clinique sans équivoque. Les traitements pouvaient
aussi être arrêtés au moment de la confirmation de la progression radiologique, laissée à la discrétion
de l’investigateur.
La survie sans progression radiologique (rPFS) a été évaluée à l’aide d’études d’imagerie séquentielle
comme défini par les critères PCWG2 (pour les lésions osseuses) et par les critères RECIST (Response
Evaluation Criteria In Solid Tumours)
modifiés (pour les lésions des tissus mous). L’analyse de la
rPFS était basée sur une évaluation centralisée de la progression radiologique.
Lors de l’analyse planifiée de la rPFS il y avait 401 événements ; soit 150 (28%) patients traités par
ZYTIGA et 251 (46%) patients traités par placebo ayant progressé radiologiquement ou étant décédés.
Une différence significative de rPFS entre les groupes de traitement a été observée (voir Tableau 4 et
Figure 3)
Tableau 4 : Étude 302 : Survie sans progression radiologique des patients traités par ZYTIGA
ou par placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone et des
analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable
ZYTIGA
Placebo
(N=546)
(N=542)
Survie sans progression
radiologique (rPFS)
Progression ou décès (%)
150 (28%)
251 (46%)
rPFS médiane en mois
Non atteint
8,3
(IC à 95%)
(11,66 - NE)
(8,12 - 8,54)
p*
< 0,0001
Hazard Ratio **
0,425
(IC à 95%)
(0,347 - 0,522)
NE= Non évaluable
* La valeur de p est dérivée d’un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0 ou 1)
** Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de ZYTIGA
40
Figure 3 : Courbe de Kaplan Meier de survie sans progression radiologique pour les patients
traités par ZYTIGA ou placebo en association avec la prednisone ou la
prednisolone, et des analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable
100
80
% Patients sans Progression ou Décès
60
40
20
0
0
AA
Placebo
546
542
3
489
400
6
340
204
9
Mois depuis la randomisation
164
90
12
46
30
15
12
3
18
0
0
Placebo
AA
AA=ZYTIGA
Cependant, des données ont continué à être collectées dans le cadre de la seconde analyse
intermédiaire de la survie globale (OS). L’analyse radiologique de la rPFS par l’investigateur, réalisée
dans le cadre de l’analyse de suivi de sensibilité, est présentée dans le tableau 5 et la figure 4.
Six cent sept (607) sujets ont eu une progression radiologique ou sont décédés : 271 (50%) dans le
groupe acétate d’abiratérone et 336 (62%) dans le groupe placebo. Le traitement par acétate
d’abiratérone a diminué le risque de progression radiologique ou de décès de 47% par rapport au
placebo (HR = 0,530 ; IC à 95% : [0,451 - 0,623], p < 0,0001). La rPFS médiane était de 16,5 mois
dans le groupe acétate d’abiratérone et de 8,3 mois dans le groupe placebo.
Tableau 5 : Étude 302 : Survie sans progression radiologique des patients traités par ZYTIGA
ou par placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone et des
analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable (à la seconde analyse
intermédiaire de l’OS, évaluation par l’investigateur)
ZYTIGA
Placebo
(N=546)
(N=542)
Survie sans progression
radiologique (rPFS)
Progression ou décès (%)
271 (50%)
336 (62%)
rPFS médiane en mois
16,5
8,3
(IC à 95%)
(13,80 - 16,79)
(8,05 - 9,43)
p*
< 0,0001
Hazard Ratio **
0,530
(IC à 95%)
(0,451 - 0,623)
41
* La valeur de p est dérivée d’un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0 ou 1)
** Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de ZYTIGA
Figure 4 : Courbe de Kaplan Meier de survie sans progression radiologique pour les patients
traités par ZYTIGA ou placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone
et des analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable (à la seconde analyse
intermédiaire, évaluation par l’investigateur)
AA=ZYTIGA
Une analyse intermédiaire (AI) planifiée de l’OS a été menée après l’observation de 333 décès. La
levée d’aveugle s’est basée sur l’amplitude du bénéfice clinique observé et un traitement par ZYTIGA
a été proposé aux patients du groupe placebo. La survie globale était plus longue pour le groupe traité
par ZYTIGA que pour celui traité par placebo avec une réduction de 25% du risque de décès
(HR = 0,752 ; IC à 95% : [0,606 - 0,934], p=0,0097), mais les données de survie globale n’étaient pas
matures et les résultats intermédiaires n’atteignaient pas le seuil d’arrêt statistiquement significatif pré-
défini (voir Tableau 6). La survie a continué à être suivie après cette AI.
L’analyse finale planifiée de la survie globale a été menée après l’observation de 741 décès (durée
médiane de suivi de 49 mois). Soixante-cinq pourcent des patients traités par ZYTIGA sont décédés
(354 sur 546), comparé à 71% des patients traités par placebo (387 sur 542). Un bénéfice
statistiquement significatif en termes de survie globale a été démontré dans le groupe traité par
ZYTIGA avec une réduction du risque de décès de 19,4% (HR=0,806 ; IC à 95% : [0,697 - 0,931],
p=0,0033) et une amélioration dans la médiane de survie globale de 4,4 mois (ZYTIGA : 34,7 mois,
placebo : 30,3 mois) (voir Tableau 6 et Figure 5). Cette amélioration a été démontrée alors que 44 %
des patients du groupe placebo avaient reçu un traitement ultérieur par ZYTIGA.
42
Tableau 6 : Étude 302 : Survie globale des patients traités par ZYTIGA ou par placebo en
association avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH
ou une orchidectomie préalable
ZYTIGA
Placebo
(N=546)
(N=542)
Analyse intermédiaire de la
survie
Décès (%)
147 (27%)
186 (34%)
Survie médiane (mois)
Non atteint
27,2
(IC à 95%)
(NE – NE)
(25,95 – NE)
p*
0,0097
Hazard Ratio**
0,752
(IC à 95%)
(0,606 - 0,934)
Analyse finale de la survie
Décès
354 (65%)
387 (71%)
Survie globale médiane en mois
34,7 (32,7 - 36,8)
30,3 (28,7 - 33,3)
(IC à 95%)
p*
0,0033
Hazard Ratio** (IC à 95%)
0,806 (0,697 -
0,931)
NE= Non Évaluable
* La valeur de p est dérivée d’un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0 ou 1)
** Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de ZYTIGA
Figure 5 : Courbe de Kaplan Meier de survie pour les patients traités par ZYTIGA ou placebo
en association avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH
ou une orchidectomie préalable, analyse finale
AA=ZYTIGA
43
Outre l’observation de l’amélioration de la survie globale et de la rPFS, l’ensemble des critères
secondaires était en faveur de ZYTIGA comme suit :
Le délai médian jusqu’à progression du PSA, basé sur les critères PCWG2, était de 11,1 mois pour les
patients recevant ZYTIGA et de 5,6 mois pour les patients recevant le placebo (HR = 0,488 ; IC à
95% : [0,420 - 0,568], p < 0,0001). Le délai jusqu’à progression du PSA était approximativement
doublé avec le traitement par ZYTIGA (HR = 0,488). La proportion de patients avec une réponse
confirmée sur le PSA était plus grande dans le groupe ZYTIGA que dans le groupe placebo (62% vs
24% ; p < 0,0001). Une augmentation significative du nombre de réponses tumorales complètes et
partielles a été observée chez les patients atteints de lésions des tissus mous mesurables et traités par
ZYTIGA.
Délai jusqu’à l’utilisation des opiacés pour les douleurs cancéreuses : lors de l’analyse finale, le délai
médian jusqu’à l’utilisation des opiacés pour les douleurs liées au cancer de la prostate était de
33,4 mois pour les patients recevant ZYTIGA et de 23,4 mois pour les patients recevant le placebo
(HR = 0,721 ; IC à 95% : [0,614 - 0,846], p < 0,0001).
Délai jusqu’à l’instauration d’une chimiothérapie par agent cytotoxique : le délai médian était de
25,2 mois pour les patients recevant ZYTIGA et de 16,8 mois pour les patients recevant le placebo
(HR = 0,580 ; IC à 95% : [0,487 - 0,691], p < 0,0001)
Délai jusqu’à la détérioration du score de performance à l’échelle ECOG ≥ 1 point : le délai médian
était de 12,3 mois pour les patients recevant ZYTIGA et de 10,9 mois pour les patients recevant le
placebo (HR = 0,821 ; IC à 95% : [0,714 - 0,943], p = 0,0053).
Les critères suivants d’évaluation de cette étude démontrent un avantage statistiquement significatif en
faveur du traitement par ZYTIGA :
La réponse objective : Une réponse objective a été définie comme la proportion de patients avec une
maladie mesurable parvenant à une réponse complète ou partielle selon les critères RECIST (la taille
initiale des ganglions lymphatiques devait être ≥ 2 cm pour être considérée comme une lésion-cible).
La proportion des patients avec une maladie mesurable initiale ayant une réponse objective était de
36% pour le groupe ZYTIGA et de 16% dans le groupe placebo (p < 0,0001).
Douleur : Le traitement par ZYTIGA a réduit significativement le risque de progression du score
moyen de la douleur de 18% par rapport au traitement par placebo (p = 0,0490). Le délai médian
jusqu’à la progression était de 26,7 mois dans le groupe ZYTIGA et de 18,4 mois dans le groupe
placebo.
Délai jusqu’à la dégradation du FACT-P (score total) : le traitement par ZYTIGA a réduit le risque de
dégradation du FACT-P (score total) de 22% par rapport au placebo (p = 0,0028). Le délai médian
jusqu’à la dégradation du FACT-P (score total) était de 12,7 mois dans le groupe ZYTIGA et de
8,3 mois dans le groupe placebo.
Étude 301 (patients ayant eu une chimiothérapie antérieure)
Les patients inclus dans l’étude 301 avaient déjà été traités par docétaxel. Il n’était pas nécessaire que
les patients présentent une progression de la maladie sous docétaxel, étant donné que le traitement
avait pu être arrêté suite à la toxicité de la chimiothérapie. Les patients ont été maintenus sous
traitement à l’étude jusqu’à l’observation d’une progression du PSA (confirmée par une augmentation
de 25% par rapport à l’état initial/nadir) ainsi que jusqu’à progression radiologique telle que définie au
protocole et progression symptomatique ou clinique. Les patients ayant antérieurement reçu un
traitement par le kétoconazole pour un cancer de la prostate ont été exclus de cette étude. Le critère
primaire d’efficacité était la survie globale.
L’âge médian des patients inclus était de 69 ans (intervalle [39 – 95]). Le nombre de patients traités
par ZYTIGA par groupe ethnique comportait 737 (93,2%) sujets de race blanche, 28 (3,5%) sujets de
race noire, 11 (1,4%) sujets asiatiques et 14 (1,8%) sujets d’autres groupes ethniques. Onze pourcent
44
des patients inclus présentaient un score de performance de 2 à l’échelle ECOG, 70% présentaient des
signes radiologiques de progression de la maladie, avec ou sans progression du PSA, 70% avaient déjà
reçu une chimiothérapie par un agent cytotoxique et 30% en avaient reçu deux. 11% des patients
traités par ZYTIGA présentaient des métastases hépatiques.
Une analyse programmée, réalisée après observation de 552 décès, a montré que 42% (333 sur 797)
des patients traités par ZYTIGA contre 55% (219 sur 398) des patients sous placebo sont décédés. Une
amélioration statistiquement significative de la médiane de survie globale a été observée chez les
patients traités par ZYTIGA (voir Tableau 7).
Tableau 7 : Survie globale des patients traités par ZYTIGA ou par placebo en association
avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH ou une
orchidectomie préalable
ZYTIGA
Placebo
(N=797)
(N=398)
Analyse primaire de survie
Décès (%)
333 (42%)
219 (55%)
Survie médiane (mois)
14,8
10,9
(IC à 95%)
(14,1 - 15,4)
(10,2 - 12,0)
a
p
0,0001
b
Hazard Ratio (IC à 95%)
0,646 (0,543 - 0,768)
Analyse de survie mise à jour
Décès (%)
501 (63%)
274 (69%)
Survie médiane (mois)
15,8
11,2
(IC à 95%)
(14,8 - 17,0)
(10,4 - 13,1)
b
Hazard Ratio (IC à 95%)
0,740 (0,638 - 0,859)
a
b
La valeur de p est dérivée d’un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0-1 vs 2), le score
de douleur (absent vs présent), le nombre de cures de chimiothérapies antérieures (1 vs. 2), et le type de progression de
la pathologie (PSA uniquement vs. radiologique)
Le Hazard Ratio est dérivé d’un modèle à risques proportionnels stratifié. Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de
ZYTIGA.
À chaque évaluation après les premiers mois de traitement, la proportion de patients toujours en vie
était plus importante dans le groupe ZYTIGA comparé au groupe contrôle (voir Figure 6).
45
Figure 6 : Courbes de survie de Kaplan Meier pour les patients traités par ZYTIGA ou
placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone, et des analogues de la
LH-RH ou une orchidectomie préalable
AA=ZYTIGA
Les analyses de survie par sous-groupe révèlent un bénéfice de survie constant pour le traitement par
ZYTIGA (voir Figure 7).
46
Figure 7 : Survie globale par sous-groupe : Hazard ratio et intervalle de confiance à 95%
AA=ZYTIGA, BPI=Brief Pain Inventory, IC=intervalle de confiance, ECOG=indice de performance de l'Eastern
Cooperative Oncology Group, HR=Hazard Ratio, NE=non évaluable
Outre l'observation de l'amélioration de la survie globale, l'ensemble des critères secondaires étaient en
faveur de ZYTIGA et étaient statistiquement significatifs, après ajustements en analyse multivariée,
comme suit :
Les patients traités par ZYTIGA présentaient un taux de réponse sur le PSA total (défini comme une
baisse ≥ 50% par rapport à la valeur initiale) significativement plus élevé que ceux sous placebo, 38%
vs 10%, p < 0,0001.
Le temps médian jusqu’à progression du PSA était de 10,2 mois pour les patients traités par ZYTIGA
et de 6,6 mois pour les patients sous placebo (RR= 0,580 ; IC à 95% : [0,462 - 0,728], p < 0,0001).
La survie médiane sans progression radiologique était de 5,6 mois pour les patients traités par
ZYTIGA et de 3,6 mois pour les patients sous placebo (HR = 0,673 ; IC à 95% : [0,585 - 0,776],
p < 0,0001).
Douleur
La proportion de patients ayant ressenti un soulagement de la douleur était, d'un point de vue
statistique, significativement plus élevée pour le groupe traité par ZYTIGA que pour le groupe
placebo (44% vs 27%, p = 0,0002). Un patient répondant au soulagement de la douleur était défini
comme un patient ayant ressenti une diminution d’au moins 30% par rapport à la valeur initiale du
score de la pire douleur sur l'échelle BPI-SF, au cours des dernières 24 heures sans augmentation du
score d’utilisation des antalgiques, observée lors de deux évaluations consécutives, à quatre semaines
d'intervalle. Le soulagement de la douleur a été évalué uniquement chez les patients présentant un
score initial de douleur ≥ 4 et avec au moins un score de soulagement de la douleur évalué en cours de
traitement (N=512).
Une plus faible proportion de patients traités par ZYTIGA a ressenti une augmentation de la douleur
comparativement aux patients sous placebo à 6 mois (22% vs 28%), 12 mois (30% vs 38%) et 18 mois
(35% vs 46%). L'augmentation de la douleur a été définie comme une augmentation
30%, par
rapport à la valeur initiale, du score de la pire douleur sur l'échelle BPI-SF au cours des 24 heures
47
précédentes, sans baisse du score d'utilisation des analgésiques observée lors de deux visites
consécutives ou une augmentation
30% du score d'utilisation des analgésiques observée lors de deux
visites consécutives. Le temps avant progression de la douleur au 25
e
percentile était de 7,4 mois pour
le groupe traité par ZYTIGA contre 4,7 mois pour le groupe placebo.
Complications osseuses
Une plus faible proportion de patients dans le groupe ZYTIGA a présenté des complications osseuses
par rapport au groupe placebo à 6 mois (18% vs 28%), 12 mois (30% vs 40%) et 18 mois (35% vs
40%). Le temps avant la survenue d’une complication osseuse au 25
e
percentile a été deux fois plus
élevé dans le groupe ZYTIGA que celui du groupe contrôle : 9,9 mois
versus
4,9 mois. Une
complication osseuse est définie comme une fracture spontanée, une compression médullaire, une
irradiation palliative des os ou une intervention chirurgicale sur des os.
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les
résultats d’études réalisées avec ZYTIGA dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans
le cancer avancé de la prostate. Voir rubrique 4.2 pour des informations concernant l’usage
pédiatrique.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Suite à l'administration d'acétate d'abiratérone, la pharmacocinétique de l'abiratérone a été étudiée chez
des sujets sains, des patients atteints de cancer métastatique de la prostate à un stade avancé et des
sujets non atteints de cancer et présentant une insuffisance hépatique ou rénale. L'acétate d'abiratérone
est rapidement transformé in vivo en abiratérone, un inhibiteur de la biosynthèse des androgènes (voir
rubrique 5.1).
Absorption
Après administration orale d’acétate d’abiratérone à jeun, la concentration plasmatique maximale
d'abiratérone est atteinte après environ 2 heures.
Comparé à une administration à jeun, l'administration d’acétate d’abiratérone avec la nourriture
entraîne une augmentation de l’exposition systémique moyenne à l'abiratérone jusqu’à 10 fois (pour
l'ASC) et jusqu’à 17 fois (pour la C
max
), en fonction de la teneur en graisses des aliments. En raison de
la variabilité normale du contenu et de la composition des repas, la prise de ZYTIGA avec les repas
peut entraîner des degrés d’exposition très variables. Ainsi, ZYTIGA ne doit pas être pris avec de la
nourriture. Les comprimés de ZYTIGA sont à prendre à jeun, en une prise quotidienne unique.
ZYTIGA doit être pris au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être
consommée pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA. Les comprimés doivent être
avalés en entier avec de l’eau.(voir rubrique 4.2).
Distribution
Dans le plasma humain, la fixation protéique de la
14
C-abiratérone est de 99,8%. Le volume de
distribution apparent est d'environ 5 630 L, ce qui suggère une large distribution de l'abiratérone vers
les tissus périphériques.
Biotransformation
Après administration orale de gélules de
14
C-acétate d'abiratérone, l'acétate d'abiratérone est hydrolysé
en abiratérone, elle-même éliminée par plusieurs mécanismes dont la sulfatation, l'hydroxylation et
l'oxydation, principalement au niveau du foie. La majorité de la radioactivité circulante (environ 92%)
se trouve sous forme de métabolites de l’abiratérone. Sur 15 métabolites détectables, deux métabolites
principaux, le sulfate d'abiratérone et le sulfate de N-oxyde-abiratérone, représentent chacun environ
43% de la radioactivité totale.
Élimination
D'après les données recueillies chez les sujets sains, la demi-vie plasmatique moyenne de l'abiratérone
est d'environ 15 heures. Après administration orale de 1 000 mg de
14
C-acétate d'abiratérone, environ
48
88% de la dose radioactive est retrouvée dans les selles et environ 5% dans l'urine. Les principaux
composés présents dans les selles sont l'acétate d'abiratérone et l'abiratérone sous forme inchangée
(respectivement environ 55% et 22% de la dose administrée).
Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique de l'acétate d’abiratérone a été étudiée chez des sujets atteints d'insuffisance
hépatique préexistante légère ou modérée (respectivement Classes A et B de Child-Pugh) et chez des
sujets contrôles sains. L'exposition systémique à l'abiratérone après administration d'une dose unique
de 1 000 mg par voie orale a augmenté d'environ 11% et 260% respectivement chez les sujets atteints
d'insuffisance hépatique préexistante légère et modérée. La demi-vie moyenne de l'abiratérone est
prolongée jusqu'à environ 18 heures chez les sujets atteints d’insuffisance hépatique légère et jusqu’à
environ 19 heures chez les sujets atteints d’insuffisance hépatique modérée.
Dans une autre étude, la pharmacocinétique de l’abiratérone a été étudiée chez des sujets atteints
d'insuffisance hépatique sévère (Classe C de Child-Pugh) préexistante (n=8) et chez 8 sujets contrôles
sains ayant une fonction hépatique normale. L'ASC de l’abiratérone a augmenté d'environ 600% et la
fraction libre de médicament a augmenté d'environ 80% chez les sujets atteints d'insuffisance
hépatique sévère comparés aux sujets ayant une fonction hépatique normale.
Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance hépatique
préexistante légère.
L’utilisation d’acétate d’abiratérone doit être évaluée avec précaution chez les patients atteints
d'insuffisance hépatique modérée chez lesquels le bénéfice doit être nettement supérieur au risque
potentiel (voir les rubriques 4.2 et 4.4). L’acétate d’abiratérone ne doit pas être utilisé chez les patients
atteints d’une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques 4.2, 4.3 et 4.4).
Pour les patients qui développent une hépatotoxicité en cours de traitement, un arrêt du traitement et
une adaptation de la dose peuvent être nécessaires (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique de l’acétate d’abiratérone a été comparée chez des patients atteints
d’insuffisance rénale terminale sous hémodialyse stable
versus
des patients contrôles appariés ayant
une fonction rénale normale. L’exposition systémique à l’abiratérone après administration d’une dose
unique de 1 000 mg par voie orale n’a pas augmenté chez les sujets atteints d’insuffisance rénale
terminale sous dialyse. L’administration chez des patients présentant une insuffisance rénale, incluant
une insuffisance rénale sévère ne nécessite pas de réduction de la dose (voir rubrique 4.2). Cependant,
il n’existe pas d’expérience clinique chez les patients présentant à la fois un cancer de la prostate et
une insuffisance rénale sévère. La prudence est recommandée chez ces patients.
5.3
Données de sécurité préclinique
Dans toutes les études de toxicité chez l'animal, une baisse significative du taux de testostérone
circulante a été observée. En conséquence, une diminution de la masse des organes ainsi que des
modifications morphologiques et/ou histopathologiques des organes génitaux, des glandes surrénales,
de l'hypophyse et des glandes mammaires ont été observées. Toutes ces modifications se sont révélées
entièrement ou partiellement réversibles. Les modifications des organes génitaux et des organes
sensibles aux androgènes sont conformes à la pharmacologie de l'acétate d’abiratérone. Toutes les
modifications hormonales liées au traitement ont été réversibles ou résolutives après une période de
récupération de quatre semaines.
Dans les études de fécondité chez le rat mâle et femelle, l’acétate d’abiratérone a réduit la fécondité ;
ceci était complètement réversible en 4 à 16 semaines après l’arrêt de l’acétate d’abiratérone.
Dans une étude de toxicité chez le rat, l’acétate d’abiratérone a affecté la grossesse, incluant une
diminution de la survie et du poids du fœtus. Des effets sur les organes génitaux externes ont été
observés bien que l’acétate d’abiratérone n’ait pas été tératogène.
49
Dans ces études de fécondité et de toxicité réalisées chez le rat, tous les effets ont été rapportés à
l’activité pharmacologique de l’acétate d’abiratérone.
Outre les modifications des organes génitaux observées lors de toutes les études de toxicité chez
l'animal, les données non cliniques issues des études classiques de sécurité pharmacologique, de
toxicité à doses répétées, de génotoxicité et de potentiel carcinogène n'ont pas révélé de risque
particulier pour l'homme. Dans une étude de 6 mois chez la souris transgénique (Tg.rasH2), l’acétate
d’abiratérone n’était pas carcinogène. Dans une étude de carcinogénicité de 24 mois chez le rat,
l’acétate d’abiratérone a augmenté l’incidence des néoplasmes des cellules interstitielles au niveau des
testicules. Ce résultat est considéré comme lié à l’action pharmacologique de l’abiratérone et
spécifique au rat. L’acétate d’abiratérone n’était pas carcinogène chez la rate.
Évaluation du risque environnemental
La substance active, l’abiratérone, présente un risque environnemental pour l’environnement
aquatique, notamment pour les poissons.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Noyau du comprimé
Cellulose microcristalline (silicifiée)
Croscarmellose sodique
Hypromellose 2910 (15 mPa.S)
Lactose monohydraté
Stéarate de magnésium
Silice colloïdale anhydre
Laurylsulfate de sodium
Pelliculage
Oxyde de fer noir (E172)
Oxyde de fer rouge (E172)
Macrogol 3350
Alcool polyvinylique
Talc
Dioxyde de titane
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
3 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Pochette en carton de 14 comprimés pelliculés sous plaquette thermoformée en
PVDC/PE/PVC/aluminium. Chaque boîte contient 4 pochettes (56 comprimés pelliculés).
Pochette en carton de 12 comprimés pelliculés sous plaquette thermoformée en
PVDC/PE/PVC/aluminium. Chaque boîte contient 5 pochettes (60 comprimés pelliculés).
50
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Ce médicament peut induire un risque pour l’environnement aquatique (voir rubrique 5.3).
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/11/714/002 - 56 comprimés pelliculés (4 pochettes de 14)
EU/1/11/714/003 - 60 comprimés pelliculés (5 pochettes de 12)
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 5 septembre 2011
Date du dernier renouvellement : 26 mai 2016
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
51
ANNEXE II
A.
FABRICANT DE LA SUBSTANCE ACTIVE D’ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANT RESPONSABLE DE LA
LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION
DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION
SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
B.
C.
D.
52
A.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Janssen-Cilag SpA
Via C. Janssen
IT-04100 Borgo San Michele
Latina
Italie
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception
de nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil
bénéfice/risque, ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du
risque) est franchie.
53
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
54
A. ÉTIQUETAGE
55
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ETUI 250 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYTIGA 250 mg comprimés
acétate d’abiratérone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 250 mg d’acétate d’abiratérone.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose et du sodium.
Voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
120 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Prendre ZYTIGA au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être
consommée pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA.
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
Les femmes enceintes ou susceptibles de l’être ne doivent pas manipuler ZYTIGA sans gants.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
DATE DE PÉREMPTION
56
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
Jeter tout contenu inutilisé de façon appropriée conformément à la réglementation en vigueur.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/11/714/001
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYTIGA 250 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
57
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ÉTIQUETTE FLACON 250 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYTIGA 250 mg comprimés
acétate d’abiratérone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 250 mg d’acétate d’abiratérone.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose et du sodium.
Voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
120 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Prendre ZYTIGA au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être
consommée pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA.
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NÉCESSAIRE
Les femmes enceintes ou susceptibles de l’être ne doivent pas manipuler ZYTIGA sans gants.
8.
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
DATE DE PÉREMPTION
58
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
Jeter tout contenu inutilisé de façon appropriée conformément à la réglementation en vigueur.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/11/714/001
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
59
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ETUI 500 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYTIGA 500 mg comprimés pelliculés
acétate d’abiratérone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 500 mg d’acétate d’abiratérone.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose et du sodium.
Voir la notice pour plus d’informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
56 comprimés pelliculés
60 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Prendre ZYTIGA au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être
consommée pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA.
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
9.
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
60
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
Jeter tout contenu inutilisé de façon appropriée conformément à la réglementation en vigueur.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/11/714/002 (56 comprimés pelliculés)
EU/1/11/714/003 (60 comprimés pelliculés)
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYTIGA 500 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
61
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
POCHETTE 500 mg (30 jours)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYTIGA 500 mg comprimés pelliculés
acétate d’abiratérone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 500 mg d’acétate d’abiratérone.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
12 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Remplissez vos jours de la semaine
Date de démarrage :
Jour
Lire la notice avant utilisation.
Prendre ZYTIGA au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être
consommée pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA.
Avaler les comprimés en entier avec de l’eau.
Ne pas casser les comprimés.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
EXP
DATE DE PÉREMPTION
62
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
Jeter tout contenu inutilisé de façon appropriée conformément à la réglementation en vigueur.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/11/714/003
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYTIGA 500 mg
63
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
POCHETTE 500 mg (28 jours)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYTIGA 500 mg comprimés pelliculés
acétate d’abiratérone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 500 mg d’acétate d’abiratérone.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
14 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Prendre ZYTIGA au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être
consommée pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA.
Avaler les comprimés en entier avec de l’eau.
Ne pas casser les comprimés.
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NÉCESSAIRE
64
8.
EXP
9.
DATE DE PÉREMPTION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
Jeter tout contenu inutilisé de façon appropriée conformément à la réglementation en vigueur.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/11/714/002
13.
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
NUMÉRO DU LOT
15.
INDICATIONS D’UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYTIGA 500 mg
65
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES
THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES THERMOFORMEES 500 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYTIGA 500 mg comprimés pelliculés
acétate d’abiratérone
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
66
B. NOTICE
67
Notice : Information de l’utilisateur
ZYTIGA 250 mg, comprimés
acétate d’abiratérone
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament, car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
:
1.
Qu’est-ce que ZYTIGA et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZYTIGA
3.
Comment prendre ZYTIGA
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver ZYTIGA
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que ZYTIGA et dans quels cas est-il utilisé ?
ZYTIGA contient un médicament appelé acétate d’abiratérone. Il est utilisé chez les hommes adultes
pour traiter le cancer de la prostate qui s’est disséminé dans d’autres parties du corps. ZYTIGA arrête
la production de testostérone par votre corps, ce qui peut ralentir la croissance du cancer de la prostate.
Lorsque ZYTIGA est prescrit au stade précoce de la maladie répondant encore à un traitement
hormonal, il est utilisé en association à un traitement qui diminue le taux de testostérone (suppression
androgénique).
Lors de votre traitement par ce médicament, votre médecin vous prescrira également un autre
médicament appelé prednisone ou prednisolone. Cela permettra de réduire vos risques de développer
une pression artérielle élevée, d’accumuler une quantité excessive d’eau dans votre corps (rétention
hydrique), ou de présenter des taux réduits d’un composant chimique appelé potassium dans votre
sang.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZYTIGA ?
Ne prenez jamais ZYTIGA :
-
si vous êtes allergique à l’acétate d’abiratérone ou à l’un des autres composants contenus dans
ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
-
si vous êtes une femme, surtout si vous êtes enceinte. ZYTIGA ne doit être utilisé que chez les
patients de sexe masculin.
-
si vous avez une lésion sévère du foie.
-
en association avec du radium (Ra-223) (utilisé pour traiter le cancer de la prostate).
Ne prenez pas ce médicament si l’un des cas ci-dessus vous concerne. En cas de doute, parlez-en à
votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament :
68
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
si vous avez des troubles du foie
si on vous a dit que vous aviez une pression artérielle élevée ou une insuffisance cardiaque ou
un faible taux sanguin de potassium (un faible taux sanguin de potassium peut augmenter le
risque de troubles du rythme cardiaque)
si vous avez eu d’autres problèmes cardiaques ou vasculaires
si vous avez un rythme cardiaque rapide ou irrégulier
si vous êtes essoufflé
si vous avez pris du poids rapidement
si vous avez un gonflement des pieds, des chevilles ou des jambes
si vous avez pris comme traitement du cancer de la prostate, un médicament appelé
kétoconazole
au sujet de la nécessité de prendre ce médicament avec de la prednisone ou de la prednisolone
au sujet des effets possibles sur vos os
si vous avez une glycémie (taux
de sucre dans le sang)
élevée
Informez votre médecin si on vous a dit que vous aviez une maladie cardiaque ou vasculaire, y
compris des troubles du rythme cardiaque (arythmie), ou si vous recevez des médicaments pour traiter
ces maladies.
Informez votre médecin si vous présentez un jaunissement de la peau ou des yeux, des urines plus
foncées, des nausées ou des vomissements sévères, car il pourrait s’agir de signes ou symptômes
révélateurs de problèmes hépatiques. Une défaillance des fonctions du foie (appelée insuffisance
hépatique aigüe), pouvant être fatale, peut survenir dans de rares cas.
Une diminution des globules rouges, une diminution du désir sexuel (libido), une faiblesse musculaire
et/ou des douleurs musculaires peuvent apparaître.
ZYTIGA ne doit pas être administré en association avec du radium (Ra-223) en raison d’une possible
augmentation du risque de fractures ou décès.
Si vous prévoyez d’utiliser du radium (Ra-223) après un traitement avec ZYTIGA et
prednisone/prednisolone, vous devez attendre 5 jours avant de commencer le traitement avec du
radium (Ra-223).
Si vous n’êtes pas sûr(e) que l’un de ces cas vous concerne, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien avant de prendre ce médicament.
Surveillance des paramètres sanguins
ZYTIGA peut affecter votre foie, bien qu’il soit possible que vous ne présentiez pas de symptômes.
Lors de votre traitement par ce médicament, votre médecin contrôlera périodiquement votre bilan
sanguin afin de rechercher tout effet sur votre foie.
Enfants et adolescents
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents. Si ZYTIGA est
accidentellement ingéré par un enfant ou un adolescent, allez immédiatement à l’hôpital et prenez la
notice avec vous pour la montrer au médecin urgentiste.
Autres médicaments et ZYTIGA
Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament. Ceci est important parce que ZYTIGA peut augmenter les effets d’un certain
nombre de médicaments, incluant les médicaments pour le cœur, les tranquilisants, certains
médicaments contre le diabète, les médicaments à base de plantes (par exemple le millepertuis) et
autres. Votre médecin peut vouloir changer la dose de ces médicaments. De plus, certains
médicaments peuvent augmenter ou diminuer les effets de ZYTIGA. Ceci peut entrainer des effets
indésirables ou faire que ZYTIGA ne marche pas aussi bien qu’il le devrait.
69
Le traitement par suppression androgénique peut augmenter le risque de troubles du rythme cardiaque.
Informez votre médecin si vous prenez des médicaments
-
utilisés pour traiter les troubles du rythme cardiaque (par exemple quinidine, procainamide,
amiodarone et sotalol) ;
-
connus pour augmenter le risque de troubles du rythme cardiaque [par exemple la méthadone
(utilisé comme antidouleur et lors de cures de désintoxication d’une addiction aux opiacés), la
moxifloxacine (un antibiotique), les antipsychotiques (utilisés pour les maladies mentales
graves)].
Informez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments mentionnés ci-dessus.
ZYTIGA avec des aliments
-
Ce médicament ne doit pas être pris avec de la nourriture (voir rubrique 3 : « Prise du
médicament »).
-
La prise de ZYTIGA avec de la nourriture peut provoquer des effets indésirables.
Grossesse et allaitement
ZYTIGA ne doit pas être utilisé chez la femme.
-
Ce médicament peut causer des malformations chez l’enfant à naître s’il est pris par des
femmes enceintes.
-
Les femmes enceintes ou susceptibles de l’être doivent porter des gants si elles doivent
toucher ou manipuler ZYTIGA.
-
Si vous avez des rapports sexuels avec une femme susceptible de tomber enceinte, utilisez
un préservatif et une autre méthode de contraception efficace. Si vous avez des relations
sexuelles avec une femme enceinte, utilisez un préservatif pour protéger l’enfant à naître.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il est peu probable que ce médicament ait un effet sur votre capacité à conduire un véhicule et à
utiliser certains outils ou machines.
ZYTIGA contient du lactose et du sodium
-
ZYTIGA contient du lactose. Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains
sucres, contactez le avant de prendre ce médicament.
-
Ce médicament contient 27,2 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par
dose quotidienne de quatre comprimés. Cela équivaut à 1,36 % de l’apport alimentaire quotidien
maximal recommandé de sodium pour un adulte.
3.
Comment prendre ZYTIGA ?
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Combien en prendre
La dose recommandée est de 1 000 mg (quatre comprimés) une fois par jour.
Prise du médicament
-
Prenez ce médicament par la bouche.
-
Ne prenez pas ZYTIGA avec de la nourriture.
La prise de ZYTIGA avec de la nourriture
peut entraîner une absorption plus importante du médicament par l'organisme que nécessaire, ce
qui peut entraîner des effets secondaires.
-
Prenez les comprimés de ZYTIGA à jeun, en une prise quotidienne unique. ZYTIGA doit être
pris au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être consommée
pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA. (Voir rubrique 2 : « ZYTIGA avec
des aliments »).
-
Avalez les comprimés en entier avec de l’eau.
70
-
-
-
-
Ne cassez pas les comprimés.
ZYTIGA est pris avec un médicament appelé prednisone ou prednisolone. Prendre la
prednisone ou la prednisolone en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vous devez prendre la prednisone ou la prednisolone tous les jours pendant votre traitement par
ZYTIGA.
La dose de prednisone ou de prednisolone que vous prenez peut devoir être modifiée en cas de
survenue d’une urgence médicale. Votre médecin vous préviendra si vous devez changer la dose
de prednisone ou de prednisolone que vous prenez. N’arrêtez pas de prendre la prednisone ou la
prednisolone à moins que votre médecin ne vous le demande.
Votre médecin peut également vous prescrire d’autres médicaments pendant votre traitement par
ZYTIGA et la prednisone ou la prednisolone.
Si vous avez pris plus de ZYTIGA que vous n’auriez dû
Si vous avez pris plus que vous n’auriez dû, prévenez immédiatement votre médecin ou allez
immédiatement à l’hôpital.
Si vous oubliez de prendre ZYTIGA
-
Si vous oubliez de prendre ZYTIGA ou la prednisone ou la prednisolone, prenez votre dose
habituelle le jour suivant.
-
Si vous oubliez de prendre ZYTIGA ou la prednisone ou la prednisolone durant plus d’un jour,
contactez votre médecin sans délai.
Si vous arrêtez de prendre ZYTIGA
N’arrêtez pas de prendre ZYTIGA ou la prednisone ou la prednisolone, à moins que votre médecin ne
vous l’ait dit.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Arrêtez de prendre ZYTIGA et consultez immédiatement votre médecin si vous ressentez l’un
des effets suivants:
-
Faiblesse musculaire, contractions musculaires ou forts battements du cœur (palpitations). Ces
derniers peuvent être le signe d’un faible taux de potassium dans votre sang.
Les autres effets indésirables incluent :
Très fréquents
(peuvent affecter plus d’1 personne sur 10) :
Rétention d’eau dans vos jambes ou vos pieds, faible taux sanguin de potassium, augmentation des
résultats des tests de la fonction hépatique, pression artérielle élevée, infection des voies urinaires,
diarrhée.
Fréquents
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
Taux élevés de graisses dans votre sang, douleur thoracique, rythme cardiaque irrégulier (fibrillation
auriculaire), insuffisance cardiaque, rythme cardiaque rapide, infections sévères appelées sepsis,
fractures osseuses, indigestion, sang dans les urines, éruption cutanée.
Peu fréquents
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
Troubles des glandes surrénales (en lien avec un déséquilibre des quantités en sel et en eau), rythme
cardiaque anormal (arythmie), faiblesse musculaire et/ou douleur musculaire.
Rares
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
Irritation du poumon (également appelée alvéolite allergique).
Défaillance des fonctions du foie (également appelée insuffisance hépatique aigüe).
71
Fréquence indéterminée
(ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
Crise cardiaque, modifications de l’ECG - électrocardiogramme (allongement de l’intervalle QT), et
réactions allergiques sévères avec difficulté à avaler ou à respirer, gonflement du visage, des lèvres, de
la langue ou de la gorge, ou éruption cutanée avec démangeaisons.
Une perte osseuse peut apparaitre chez les hommes traités pour le cancer de la prostate. ZYTIGA en
association avec la prednisone ou la prednisolone peut augmenter la perte osseuse.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
-
-
-
-
Comment conserver ZYTIGA
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boite et l’étiquette du
flacon. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à
protéger l’environnement.
Contenu de l’emballage et autres informations
6.
Ce que contient ZYTIGA
-
La substance active est l’acétate d’abiratérone. Chaque comprimé contient 250 mg d’acétate
d’abiratérone.
-
Les autres composants sont : cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, lactose
monohydraté, stéarate de magnésium, povidone (K29/K32), silice colloïdale anhydre et
laurylsulfate de sodium (voir la rubrique 2, « ZYTIGA contient du lactose et du sodium »).
Comment se présente ZYTIGA et contenu de l’emballage extérieur
-
Les comprimés de ZYTIGA sont blancs à blanc cassé, de forme ovale (15,9 mm de long sur
9,5 mm de large), avec l’inscription «AA250» sur une face.
-
Les comprimés sont conditionnés dans un flacon en plastique muni d’un bouchon sécurité
enfant. Chaque flacon contient 120 comprimés. Chaque boîte contient un flacon.
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
Fabricant
Janssen-Cilag SpA
Via C. Janssen
Borgo San Michele
I-04100 Latina
Italie
72
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Janssen-Cilag NV
Tel/Tél: +32 14 64 94 11
janssen@jacbe.jnj.com
България
„Джо½съ½ & Джо½съ½ България” ЕООД
Тел.: +359 2 489 94 00
jjsafety@its.jnj.com
Česká republika
Janssen-Cilag s.r.o.
Tel. +420 227 012 227
Danmark
Janssen-Cilag A/S
Tlf: +45 45 94 82 82
jacdk@its.jnj.com
Deutschland
Janssen-Cilag GmbH
Tel: +49 2137 955 955
jancil@its.jnj.com
Eesti
UAB "JOHNSON & JOHNSON" Eesti filiaal
Tel: +372 617 7410
ee@its.jnj.com
Ελλάδα
Janssen-Cilag Φαρμακευτική Α.Ε.Β.Ε.
Tηλ: +30 210 80 90 000
España
Janssen-Cilag, S.A.
Tel: +34 91 722 81 00
contacto@its.jnj.com
France
Janssen-Cilag
Tél: 0 800 25 50 75 / +33 1 55 00 40 03
medisource@its.jnj.com
Hrvatska
Johnson & Johnson S.E. d.o.o.
Tel: +385 1 6610 700
jjsafety@JNJCR.JNJ.com
Ireland
Janssen Sciences Ireland UC
Tel: +353 1 800 709 122
Lietuva
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tel: +370 5 278 68 88
lt@its.jnj.com
Luxembourg/Luxemburg
Janssen-Cilag NV
Tel/Tél: +32 14 64 94 11
janssen@jacbe.jnj.com
Magyarország
Janssen-Cilag Kft.
Tel.: +36 1 884 2858
janssenhu@its.jnj.com
Malta
AM MANGION LTD.
Tel: +356 2397 6000
Nederland
Janssen-Cilag B.V.
Tel: +31 76 711 1111
janssen@jacnl.jnj.com
Norge
Janssen-Cilag AS
Tlf: +47 24 12 65 00
jacno@its.jnj.com
Österreich
Janssen-Cilag Pharma GmbH
Tel: +43 1 610 300
Polska
Janssen-Cilag Polska Sp. z o.o.
Tel.+48 22 237 60 00
Portugal
Janssen-Cilag Farmacêutica, Lda.
Tel: +351 214 368 600
România
Johnson & Johnson România SRL
Tel: +40 21 207 1800
Slovenija
Johnson & Johnson d.o.o.
Tel: +386 1 401 18 00
Janssen_safety_slo@its.jnj.com
73
Ísland
Janssen-Cilag AB
c/o Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
janssen@vistor.is
Italia
Janssen-Cilag SpA
Tel: 800.688.777 / +39 02 2510 1
janssenita@its.jnj.com
Κύπρος
Βαρ½άβας Χατζηπα½αγής Λτδ
Τηλ: +357 22 207 700
Latvija
UAB "JOHNSON & JOHNSON" filiāle Latvijā
Tel: +371 678 93561
lv@its.jnj.com
Slovenská republika
Johnson & Johnson, s.r.o.
Tel: +421 232 408 400
Suomi/Finland
Janssen-Cilag Oy
Puh/Tel: +358 207 531 300
jacfi@its.jnj.com
Sverige
Janssen-Cilag AB
Tfn: +46 8 626 50 00
jacse@its.jnj.com
United Kingdom (Northern Ireland)
Janssen Sciences Ireland UC
Tel: +44 1 494 567 444
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
74
Notice : Information de l’utilisateur
ZYTIGA 500 mg, comprimés pelliculés
acétate d’abiratérone
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament, car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
:
1.
Qu’est-ce que ZYTIGA et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZYTIGA
3.
Comment prendre ZYTIGA
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver ZYTIGA
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
1.
Qu’est-ce que ZYTIGA et dans quels cas est-il utilisé ?
ZYTIGA contient un médicament appelé acétate d’abiratérone. Il est utilisé chez les hommes adultes
pour traiter le cancer de la prostate qui s’est disséminé dans d’autres parties du corps. ZYTIGA arrête
la production de testostérone par votre corps, ce qui peut ralentir la croissance du cancer de la prostate.
Lorsque ZYTIGA est prescrit au stade précoce de la maladie répondant encore à un traitement
hormonal, il est utilisé en association à un traitement qui diminue le taux de testostérone (suppression
androgénique).
Lors de votre traitement par ce médicament, votre médecin vous prescrira également un autre
médicament appelé prednisone ou prednisolone. Cela permettra de réduire vos risques de développer
une pression artérielle élevée, d’accumuler une quantité excessive d’eau dans votre corps (rétention
hydrique), ou de présenter des taux réduits d’un composant chimique appelé potassium dans votre
sang.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZYTIGA ?
Ne prenez jamais ZYTIGA :
-
si vous êtes allergique à l’acétate d’abiratérone ou à l’un des autres composants contenus dans
ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
-
si vous êtes une femme, surtout si vous êtes enceinte. ZYTIGA ne doit être utilisé que chez les
patients de sexe masculin.
-
si vous avez une lésion sévère du foie.
-
en association avec du radium (Ra-223) (utilisé pour traiter le cancer de la prostate).
Ne prenez pas ce médicament si l’un des cas ci-dessus vous concerne. En cas de doute, parlez-en à
votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament :
75
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
si vous avez des troubles du foie
si on vous a dit que vous aviez une pression artérielle élevée ou une insuffisance cardiaque ou
un faible taux sanguin de potassium (un faible taux sanguin de potassium peut augmenter le
risque de troubles du rythme cardiaque)
si vous avez eu d’autres problèmes cardiaques ou vasculaires
si vous avez un rythme cardiaque rapide ou irrégulier
si vous êtes essoufflé
si vous avez pris du poids rapidement
si vous avez un gonflement des pieds, des chevilles ou des jambes
si vous avez pris comme traitement du cancer de la prostate, un médicament appelé
kétoconazole
au sujet de la nécessité de prendre ce médicament avec de la prednisone ou de la prednisolone
au sujet des effets possibles sur vos os
si vous avez une glycémie (taux
de sucre dans le sang)
élevée
Informez votre médecin si on vous a dit que vous aviez une maladie cardiaque ou vasculaire, y
compris des troubles du rythme cardiaque (arythmie), ou si vous recevez des médicaments pour traiter
ces maladies.
Informez votre médecin si vous présentez un jaunissement de la peau ou des yeux, des urines plus
foncées, des nausées ou des vomissements sévères, car il pourrait s’agir de signes ou symptômes
révélateurs de problèmes hépatiques. Une défaillance des fonctions du foie (appelée insuffisance
hépatique aigüe), pouvant être fatale, peut survenir dans de rares cas.
Une diminution des globules rouges, une diminution du désir sexuel (libido), une faiblesse musculaire
et/ou des douleurs musculaires peuvent apparaître.
ZYTIGA ne doit pas être administré en association avec du radium (Ra-223) en raison d’une possible
augmentation du risque de fractures ou décès.
Si vous prévoyez d’utiliser du radium (Ra-223) après un traitement avec ZYTIGA et
prednisone/prednisolone, vous devez attendre 5 jours avant de commencer le traitement avec du
radium (Ra-223).
Si vous n’êtes pas sûr(e) que l’un de ces cas vous concerne, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien avant de prendre ce médicament.
Surveillance des paramètres sanguins
ZYTIGA peut affecter votre foie, bien qu’il soit possible que vous ne présentiez pas de symptômes.
Lors de votre traitement par ce médicament, votre médecin contrôlera périodiquement votre bilan
sanguin afin de rechercher tout effet sur votre foie.
Enfants et adolescents
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents. Si ZYTIGA est
accidentellement ingéré par un enfant ou un adolescent, allez immédiatement à l’hôpital et prenez la
notice avec vous pour la montrer au médecin urgentiste.
Autres médicaments et ZYTIGA
Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament. Ceci est important parce que ZYTIGA peut augmenter les effets d’un certain
nombre de médicaments, incluant les médicaments pour le cœur, les tranquilisants, certains
médicaments contre le diabète, les médicaments à base de plantes (par exemple le millepertuis) et
autres. Votre médecin peut vouloir changer la dose de ces médicaments. De plus, certains
médicaments peuvent augmenter ou diminuer les effets de ZYTIGA. Ceci peut entrainer des effets
indésirables ou faire que ZYTIGA ne marche pas aussi bien qu’il le devrait.
76
Le traitement par suppression androgénique peut augmenter le risque de troubles du rythme cardiaque.
Informez votre médecin si vous prenez des médicaments
-
utilisés pour traiter les troubles du rythme cardiaque (par exemple quinidine, procainamide,
amiodarone et sotalol) ;
-
connus pour augmenter le risque de troubles du rythme cardiaque [par exemple la méthadone
(utilisé comme antidouleur et lors de cures de désintoxication d’une addiction aux opiacés), la
moxifloxacine (un antibiotique), les antipsychotiques (utilisés pour les maladies mentales
graves)].
Informez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments mentionnés ci-dessus.
ZYTIGA avec des aliments
-
Ce médicament ne doit pas être pris avec de la nourriture (voir rubrique 3 : « Prise du
médicament »).
-
La prise de ZYTIGA avec de la nourriture peut provoquer des effets indésirables.
Grossesse et allaitement
ZYTIGA ne doit pas être utilisé chez la femme.
-
Ce médicament peut causer des malformations chez l’enfant à naître s’il est pris par des
femmes enceintes.
-
Si vous avez des rapports sexuels avec une femme susceptible de tomber enceinte, utilisez
un préservatif et une autre méthode de contraception efficace. Si vous avez des relations
sexuelles avec une femme enceinte, utilisez un préservatif pour protéger l’enfant à naître.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il est peu probable que ce médicament ait un effet sur votre capacité à conduire un véhicule et à
utiliser certains outils ou machines.
ZYTIGA contient du lactose et du sodium
-
ZYTIGA contient du lactose. Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains
sucres, contactez le avant de prendre ce médicament.
-
Ce médicament contient 27 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par
dose quotidienne de deux comprimés. Cela équivaut à 1,35 % de l’apport alimentaire quotidien
maximal recommandé de sodium pour un adulte.
3.
Comment prendre ZYTIGA ?
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Combien en prendre
La dose recommandée est de 1 000 mg (deux comprimés) une fois par jour.
Prise du médicament
-
Prenez ce médicament par la bouche.
-
Ne prenez pas ZYTIGA avec de la nourriture.
La prise de ZYTIGA avec de la nourriture
peut entraîner une absorption plus importante du médicament par l'organisme que nécessaire, ce
qui peut entraîner des effets secondaires.
-
Prenez les comprimés de ZYTIGA à jeun, en une prise quotidienne unique. ZYTIGA doit être
pris au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être consommée
pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA. (Voir rubrique 2 : « ZYTIGA avec
des aliments »).
-
Avalez les comprimés en entier avec de l’eau.
-
Ne cassez pas les comprimés.
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-
-
-
ZYTIGA est pris avec un médicament appelé prednisone ou prednisolone. Prendre la
prednisone ou la prednisolone en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vous devez prendre la prednisone ou la prednisolone tous les jours pendant votre traitement par
ZYTIGA.
La dose de prednisone ou de prednisolone que vous prenez peut devoir être modifiée en cas de
survenue d’une urgence médicale. Votre médecin vous préviendra si vous devez changer la dose
de prednisone ou de prednisolone que vous prenez. N’arrêtez pas de prendre la prednisone ou la
prednisolone à moins que votre médecin ne vous le demande.
Votre médecin peut également vous prescrire d’autres médicaments pendant votre traitement par
ZYTIGA et la prednisone ou la prednisolone.
Si vous avez pris plus de ZYTIGA que vous n’auriez dû
Si vous avez pris plus que vous n’auriez dû, prévenez immédiatement votre médecin ou allez
immédiatement à l’hôpital.
Si vous oubliez de prendre ZYTIGA
-
Si vous oubliez de prendre ZYTIGA ou la prednisone ou la prednisolone, prenez votre dose
habituelle le jour suivant.
-
Si vous oubliez de prendre ZYTIGA ou la prednisone ou la prednisolone durant plus d’un jour,
contactez votre médecin sans délai.
Si vous arrêtez de prendre ZYTIGA
N’arrêtez pas de prendre ZYTIGA ou la prednisone ou la prednisolone, à moins que votre médecin ne
vous l’ait dit.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Arrêtez de prendre ZYTIGA et consultez immédiatement votre médecin si vous ressentez l’un
des effets suivants:
-
Faiblesse musculaire, contractions musculaires ou forts battements du cœur (palpitations). Ces
derniers peuvent être le signe d’un faible taux de potassium dans votre sang.
Les autres effets indésirables incluent :
Très fréquents
(peuvent affecter plus d’1 personne sur 10) :
Rétention d’eau dans vos jambes ou vos pieds, faible taux sanguin de potassium, augmentation des
résultats des tests de la fonction hépatique, pression artérielle élevée, infection des voies urinaires,
diarrhée.
Fréquents
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
Taux élevés de graisses dans votre sang, douleur thoracique, rythme cardiaque irrégulier (fibrillation
auriculaire), insuffisance cardiaque, rythme cardiaque rapide, infections sévères appelées sepsis,
fractures osseuses, indigestion, sang dans les urines, éruption cutanée.
Peu fréquents
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
Troubles des glandes surrénales (en lien avec un déséquilibre des quantités en sel et en eau), rythme
cardiaque anormal (arythmie), faiblesse musculaire et/ou douleur musculaire.
Rares
(peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
Irritation du poumon (également appelée alvéolite allergique).
Défaillance des fonctions du foie (également appelée insuffisance hépatique aigüe).
78
Fréquence indéterminée
(ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
Crise cardiaque, modifications de l’ECG - électrocardiogramme (allongement de l’intervalle QT), et
réactions allergiques sévères avec difficulté à avaler ou à respirer, gonflement du visage, des lèvres, de
la langue ou de la gorge, ou éruption cutanée avec démangeaisons.
Une perte osseuse peut apparaitre chez les hommes traités pour le cancer de la prostate. ZYTIGA en
association avec la prednisone ou la prednisolone peut augmenter la perte osseuse.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5.
-
-
-
-
Comment conserver ZYTIGA
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boite et la pochette en
carton et la plaquette thermoformée. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce
mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à
protéger l’environnement.
Contenu de l’emballage et autres informations
6.
Ce que contient ZYTIGA
-
La substance active est l’acétate d’abiratérone. Chaque comprimé pelliculé contient 500 mg
d’acétate d’abiratérone.
-
Les autres composants sont : cellulose microcristalline (silicifiée), croscarmellose sodique,
hypromellose 2910 (15 mPa.S), lactose monohydraté, stéarate de magnésium, silice colloïdale
anhydre et laurylsulfate de sodium (voir la rubrique 2, « ZYTIGA contient du lactose et du
sodium »). Le pelliculage contient de l’oxyde de fer noir (E172), de l’oxyde de fer rouge
(E172), du macrogol 3350, de l’alcool polyvinylique, du talc et du dioxyde de titane.
Comment se présente ZYTIGA et contenu de l’emballage extérieur
-
Les comprimés de ZYTIGA sont violets, pelliculés, de forme ovale (20 mm de long sur 10 mm
de large), avec l’inscription «AA» sur une face et « 500 » sur l’autre face.
Chaque boîte de 28 jours contient 56 comprimés pelliculés dans 4 pochettes en carton contenant
chacune 14 comprimés pelliculés.
Chaque boîte de 30 jours contient 60 comprimés pelliculés dans 5 pochettes en carton contenant
chacune 12 comprimés pelliculés.
-
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
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B-2340 Beerse
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La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
81

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYTIGA 250 mg, comprimés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient 250 mg d'acétate d'abiratérone correspondant à 223 mg d'abiratérone.
Excipients à effet notoire
Chaque comprimé contient 198,65 mg de lactose monohydraté et 6,8 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé
Comprimés ovales, blancs à blanc cassé (15,9 mm de long x 9,5 mm de large), avec AA250 gravé sur
une face.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
ZYTIGA est indiqué en association avec la prednisone ou la prednisolone dans :
le traitement du cancer métastatique de la prostate hormono-sensible (mHSPC) à haut risque
nouvellement diagnostiqué chez les hommes adultes, en association avec un traitement par
suppression androgénique (ADT) (voir rubrique 5.1)
le traitement du cancer métastatique de la prostate résistant à la castration (mCRPC) chez les
hommes adultes asymptomatiques ou peu symptomatiques, après échec d'un traitement par
suppression androgénique et pour lesquels la chimiothérapie n'est pas encore cliniquement
indiquée (voir rubrique 5.1)
le traitement du cancer métastatique de la prostate résistant à la castration (mCRPC) chez les
hommes adultes dont la maladie a progressé pendant ou après une chimiothérapie à base de
docétaxel.
4.2
Posologie et mode d'administration
Ce médicament doit être prescrit par un professionnel de santé habilité.
Posologie
La dose recommandée est de 1 000 mg (quatre comprimés de 250 mg) en une seule prise quotidienne
et ne doit pas être administrée avec de la nourriture (voir ci-dessous « Mode d'administration »). La
prise des comprimés avec la nourriture augmente l'exposition systémique à l'abiratérone (voir
rubriques 4.5 et 5.2).
Dose de prednisone ou de prednisolone
Dans le mHSPC, ZYTIGA est utilisé en association avec 5 mg de prednisone ou de prednisolone par
jour.
Dans le mCRPC, ZYTIGA est utilisé en association avec 10 mg de prednisone ou de prednisolone par
jour.
Surveillance recommandée
Les taux de transaminases sériques doivent êtres dosés avant le début du traitement, toutes les deux
semaines pendant les trois premiers mois de traitement et ensuite tous les mois. La tension artérielle, le
taux de potassium sérique et la rétention hydrique doivent être surveillés mensuellement. Cependant,
les patients ayant un risque significatif d'insuffisance cardiaque congestive doivent être surveillés
toutes les 2 semaines pendant les 3 premiers mois du traitement et ensuite tous les mois (voir
rubrique 4.4).
Chez les patients ayant une hypokaliémie pré-existante ou ayant développé une hypokaliémie au cours
du traitement par ZYTIGA, le maintien de la kaliémie à un taux 4,0 mM doit être envisagé.
Chez les patients qui développent des toxicités de Grade 3 incluant hypertension artérielle,
hypokaliémie, oedème et autres troubles d'origine non minéralocorticoïde, le traitement doit être
interrompu et une prise en charge médicale appropriée instaurée. Le traitement par ZYTIGA ne doit
pas être réintroduit tant que les symptômes de toxicité n'ont pas régressé au Grade 1 ou à l'état initial.
En cas d'oubli d'une dose quotidienne de ZYTIGA, de prednisone ou de prednisolone, il convient de
reprendre le traitement le lendemain à la dose quotidienne habituelle.
Hépatotoxicité
Chez les patients développant une hépatotoxicité au cours du traitement (augmentation de l'alanine
aminotransférase [ALAT] ou augmentation de l'aspartate aminotransférase [ASAT] de plus de 5 fois
la limite supérieure de la normale [LSN]), le traitement doit être interrompu immédiatement (voir
rubrique 4.4). Après le retour des tests fonctionnels hépatiques à leurs valeurs initiales, la reprise du
traitement peut être effectuée à une dose réduite de 500 mg (deux comprimés) une fois par jour. Chez
les patients pour qui le traitement a été réintroduit, les taux de transaminases sériques doivent être
surveillés au minimum toutes les 2 semaines pendant les trois premiers mois et ensuite tous les mois.
Si l'hépatotoxicité réapparait à la dose réduite de 500 mg par jour, le traitement doit être arrêté.
Si les patients développent une hépatotoxicité sévère (ALAT ou ASAT 20 fois supérieurs à la LSN) à
un moment quelconque au cours du traitement, celui-ci doit être arrêté et ne doit pas être réintroduit
chez ces patients.
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique
légère préexistante, Classe A de Child-Pugh.
En cas d'insuffisance hépatique modérée (Classe B de Child-Pugh), on observe une augmentation de
l'exposition systémique à l'abiratérone d'environ quatre fois suite à l'administration de 1 000 mg en
dose unique d'acétate d'abiratérone (voir rubrique 5.2). Il n'existe pas de données sur la sécurité et
l'efficacité clinique suite à l'administration de doses répétées d'acétate d'abiratérone chez des patients
ayant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh Classe B ou C). Aucun ajustement
posologique ne peut être prévu. L'utilisation de ZYTIGA doit être évaluée avec précaution chez les
patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée, chez lesquels le bénéfice doit être nettement
supérieur au risque potentiel (voir les rubriques 4.2 et 5.2). ZYTIGA ne doit pas être utilisé chez les
patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère (voir les rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux (voir
rubrique 5.2). Cependant, il n'existe pas d'expérience clinique chez les patients présentant à la fois un
cancer de la prostate et une insuffisance rénale sévère. La prudence est recommandée chez ces patients
(voir rubrique 4.4).
Mode d'administration
ZYTIGA est à usage oral.
Les comprimés sont à prendre à jeun, en une prise quotidienne unique. ZYTIGA doit être pris au
moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être consommée pendant au moins
une heure suivant la prise de ZYTIGA. Les comprimés de ZYTIGA doivent être avalés en entier avec
de l'eau.
4.3
Contre-indications
- Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
- Femmes enceintes ou susceptibles de l'être (voir rubrique 4.6).
- Insuffisance hépatique sévère [Classe C de Child-Pugh (voir les rubriques 4.2, 4.4 et 5.2)].
- L'association de ZYTIGA et la prednisone/ prednisolone avec du radium (Ra-223) est contre
indiquée.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Hypertension artérielle, hypokaliémie, rétention hydrique et insuffisance cardiaque dues à un excès de
minéralocorticoïdes
ZYTIGA peut entraîner une hypertension artérielle, une hypokaliémie et une rétention hydrique (voir
rubrique 4.8) en raison de l'augmentation du taux de minéralocorticoïdes secondaire à l'inhibition du
CYP17 (voir rubrique 5.1). L'administration concomitante d'un corticoïde réduit la stimulation de
l'hormone adrénocorticotrope (ACTH), entraînant une baisse de l'incidence et de la gravité de ces
effets indésirables. La prudence est recommandée lors du traitement des patients présentant des
pathologies sous-jacentes pouvant être aggravées par une augmentation de la pression artérielle, par
une hypokaliémie (par exemple, ceux traités par des glucosides cardiotoniques), ou par une rétention
hydrique (par exemple, ceux présentant une insuffisance cardiaque, un angor sévère ou instable, un
infarctus récent ou une arythmie ventriculaire et ceux avec une insuffisance rénale sévère).
ZYTIGA doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents de maladie
cardiovasculaire. Les patients atteints d'hypertension artérielle non contrôlée, d'une maladie cardiaque
cliniquement significative, telle qu'un infarctus du myocarde ou des événements thrombotiques
artériels dans les 6 mois précédents, un angor sévère ou instable, une insuffisance cardiaque de classe
III ou IV (étude 301) selon la New York Heart Association (NYHA) ou une insuffisance cardiaque de
classe II à IV (études 3 011 et 302) ou avec une mesure de la fraction d'éjection cardiaque
(FEVG) < 50 % ont été exclus des études de phase 3 menées avec ZYTIGA. Dans les études 3 011
et 302, les patients présentant une fibrillation auriculaire ou d'autres arythmies cardiaques nécessitant
un traitement médical ont été exclus. La sécurité d'emploi chez les patients présentant une fraction
d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) < 50% ou atteints d'insuffisance cardiaque de classe III ou IV
selon la NYHA (dans l'étude 301) ou d'insuffisance cardiaque de classe II à IV selon la NYHA (dans
les études 3 011 et 302) n'a pas été établie (voir rubriques 4.8 et 5.1).
Avant de traiter les patients ayant un risque significatif d'insuffisance cardiaque congestive (par
exemple antécédent d'insuffisance cardiaque, hypertension artérielle non contrôlée, ou troubles
cardiaques comme une cardiopathie ischémique), il faut envisager la réalisation d'un bilan cardiaque
(par exemple une échographie cardiaque). Avant le traitement par ZYTIGA, l'insuffisance cardiaque
doit être traitée et la fonction cardiaque optimisée. Toute hypertension artérielle, hypokaliémie et
rétention hydrique doit être corrigée et contrôlée. Pendant le traitement, la pression artérielle, la
kaliémie, la rétention hydrique (prise de poids, oedèmes périphériques), et autres signes et symptômes
d'insuffisance cardiaque congestive doivent être surveillés toutes les 2 semaines pendant 3 mois et
ensuite tous les mois et les anomalies doivent être corrigées. Un allongement de l'intervalle QT a été
observé chez des patients présentant une hypokaliémie au cours du traitement par ZYTIGA. Evaluez
la fonction cardiaque, instaurez une prise en charge appropriée et envisagez l'arrêt de ce traitement en
cas de détérioration cliniquement significative de la fonction cardiaque (voir rubrique 4.2).
Si les patients développent une hépatotoxicité sévère, (ALAT ou ASAT 20 fois supérieurs à la LSN) à
un moment quelconque au cours du traitement, celui-ci devra être arrêté et ne sera pas réintroduit chez
ces patients.
Les patients présentant une hépatite virale active ou symptomatique ont été exclus des essais
cliniques ; il n'y a donc pas de données relatives à l'utilisation de ZYTIGA dans cette population.
Il n'y a aucune donnée clinique de sécurité et d'efficacité concernant l'administration de doses
multiples d'acétate d'abiratérone chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée ou
sévère (Classe B ou C de Child-Pugh). L'utilisation de ZYTIGA doit être évaluée avec précaution
chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée, chez lesquels le bénéfice doit être
nettement supérieur au risque potentiel (voir les rubriques 4.2 et 5.2). ZYTIGA ne doit pas être utilisé
chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère (voir les rubriques 4.2, 4.3 et 5.2).
De rares cas d'insuffisance hépatique aigüe et d'hépatite fulminante, dont certains d'issue fatale, ont
été rapportés après commercialisation (voir rubrique 4.8).
Sevrage des corticoïdes et prise en charge des situations de stress
La prudence est recommandée et une surveillance de l'insuffisance corticosurrénale doit être mise en
place en cas d'arrêt de l'administration de la prednisone ou de la prednisolone. En cas de poursuite de
l'administration de ZYTIGA après sevrage des corticoïdes, les patients doivent faire l'objet d'une
surveillance afin de déceler les symptômes d'un surdosage en minéralocorticoïdes (voir les
informations ci-dessus).
Chez les patients sous prednisone ou prednisolone sujets à un stress inhabituel, une augmentation de la
dose de corticoïdes avant, pendant et après la période de stress peut être indiquée.
Densité osseuse
Une diminution de la densité osseuse peut survenir chez les hommes avec un cancer métastatique
avancé de la prostate. L'utilisation de ZYTIGA en association avec un glucocorticoïde peut augmenter
cet effet.
Utilisation précédente de kétoconazole
Des taux de réponse plus faibles peuvent être attendus chez les patients qui ont été traités
précédemment par du kétoconazole pour leur cancer de la prostate.
Hyperglycémie
L'utilisation de glucocorticoïdes pouvant augmenter l'hyperglycémie, la glycémie doit être
fréquemment contrôlée chez les patients diabétiques.
Hypoglycémie
Des cas d'hypoglycémie ont été rapportés lors de l'administration de ZYTIGA associé à la
prednisone/prednisolone à des patients diabétiques recevant de la pioglitazone ou du répaglinide (voir
rubrique 4.5) ; par conséquent, la glycémie doit être surveillée chez les patients diabétiques.
Intolérance aux excipients
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit
total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires
rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient 27,2 mg (soit 1,18 mmol) de sodium par dose de quatre comprimés, ce qui
équivaut à 1,36 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de
sodium pour un adulte.
Risques potentiels
Une anémie et un dysfonctionnement sexuel peuvent apparaitre chez les hommes souffrant d'un
cancer métastatique de la prostate, y compris ceux traités par ZYTIGA.
Effets musculo-squelettiques
Des cas de myopathies et de rhabdomyolyse ont été rapportés chez des patients traités par ZYTIGA.
La plupart des cas se sont développés au cours des 6 premiers mois de traitement ; les patients se sont
rétablis après l'arrêt de ZYTIGA. La prudence est recommandée chez les patients traités
simultanément avec des médicaments connus pour être associés à une myopathie/rhabdomyolyse.
Interactions avec d'autres médicaments
En raison du risque de diminution de l'exposition à l'abiratérone, les inducteurs puissants du CYP3A4
doivent être évités au cours du traitement, à moins qu'il n'y ait pas d'alternative thérapeutique (voir
rubrique 4.5).
Association de l'acétate d'abiratérone et la prednisone/prednisolone avec du radium (Ra-223)
Le traitement avec l'acétate d'abiratérone et la prednisone/prednisolone en association avec du radium
(Ra-223) est contre indiqué (voir rubrique 4.3). Les études cliniques ont montré une augmentation du
risque de fractures et une tendance à l'augmentation de la mortalité chez les patients atteints d'un
cancer de la prostate, asymptomatiques ou peu symptomatiques.
Il est recommandé de ne pas initier de traitement par du radium (Ra-223) moins de 5 jours après la
dernière administration de ZYTIGA en association avec la prednisone/ prednisolone.
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effets de la nourriture sur l'abiratérone
L'administration avec la nourriture augmente de façon significative l'absorption de l'abiratérone.
L'efficacité et la sécurité d'emploi lorsqu'il est administré avec de la nourriture n'ayant pas été
établies
, ce médicament ne doit pas être pris avec de la nourriture (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Interactions avec d'autres médicaments
Effet potentiel d'autres médicaments sur l'exposition à l'abiratérone
Dans une étude pharmacocinétique clinique d'interaction chez des sujets sains pré-traités avec de la
rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4, à la dose de 600 mg par jour pendant 6 jours, suivie
d'une dose unique de 1 000 mg d'acétate d'abiratérone, l'ASC plasmatique moyenne de l'abiratérone
était diminuée de 55%.
Les inducteurs puissants du CYP3A4 (comme par exemple la phénytoïne, la carbamazépine, la
rifampicine, la rifabutine, la rifapentine, le phénobarbital, le millepertuis [Hypericum perforatum])
sont à éviter au cours du traitement, à moins qu'il n'y ait pas d'alternative thérapeutique.
Effet potentiel sur l'exposition d'autres médicaments
L'abiratérone est un inhibiteur des enzymes hépatiques CYP2D6 et CYP2C8 métabolisant les
médicaments. Dans une étude visant à déterminer les effets de l'acétate d'abiratérone (plus prednisone)
sur une dose unique de dextrométhorphane comme substrat du CYP2D6, l'exposition systémique
(ASC) du dextrométhorphane a été augmentée d'environ 2,9 fois. Une augmentation de l'ASC24 du
dextrorphane, métabolite actif du dextrométhorphane, d'environ 33% a été observée.
La prudence est recommandée lors de l'administration avec des médicaments activés ou métabolisés
par le CYP2D6, en particulier ceux ayant une marge thérapeutique étroite. Une diminution de la dose
des médicaments à marge thérapeutique étroite métabolisés par le CYP2D6 doit être envisagée. Des
exemples de médicaments métabolisés par le CYP2D6 incluent métoprolol, propanolol, désipramine,
venlafaxine, halopéridol, rispéridone, propafénone, flécaïnide, codéine, oxycodone et tramadol (les
trois derniers médicaments nécessitant le CYP2D6 pour la formation de leurs métabolites actifs
analgésiques).
Dans une étude d'interaction médicamenteuse avec le CYP2C8 chez des sujets sains, l'ASC de la
pioglitazone a été augmentée de 46% et les ASC de M-III et M-IV, les métabolites actifs de la
pioglitazone, ont chacune diminué de 10% lorsque la pioglitazone était associée avec une dose unique
de 1 000 mg d'acétate d'abiratérone. Les patients doivent être surveillés pour des signes de toxicité liés
à un substrat du CYP2C8 à index thérapeutique étroit, s'ils sont utilisés de façon concomitante. Des
exemples de médicaments métabolisés par le CYP2C8 incluent la pioglitazone et le répaglinide (voir
rubrique 4.4).
In vitro, les métabolites principaux, le sulfate d'abiratérone et le sulfate de N-oxyde-abiratérone,
inhibent l'absorption par le transporteur hépatique OATP1B1 ; en conséquence, cela peut augmenter
les concentrations des médicaments éliminés par OATP1B1. Il n'existe pas de données cliniques
disponibles pour confirmer l'interaction avec le transporteur.
Utilisation avec les médicaments allongeant l'intervalle QT
Le traitement par suppression androgénique étant susceptible d'allonger l'intervalle QT, la prudence
est conseillée lorsque ZYTIGA est administré avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle
QT, ou des médicaments capables d'induire des torsades de pointes tels que les antiarythmiques de
classe IA (par exemple quinidine, disopyramide) ou de classe III (par exemple amiodarone, sotalol,
dofetilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc.
Utilisation avec la spironolactone
La spironolactone se lie aux récepteurs des androgènes et peut augmenter le taux d'antigène
prostatique spécifique (PSA). L'utilisation avec ZYTIGA n'est pas recommandée (voir rubrique 5.1).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Il n'y a pas de donnée chez l'Homme sur l'utilisation de ZYTIGA lors de la grossesse et ce
médicament ne doit pas être utilisé chez la femme en âge de procréer.
Contraception chez les hommes et les femmes
La présence de l'abiratérone ou de ses métabolites dans le sperme n'est pas connue. L'utilisation d'un
préservatif est nécessaire en cas de rapport sexuel avec une femme enceinte. L'utilisation d'un
préservatif associée à une autre méthode de contraception efficace est nécessaire en cas de rapport
sexuel avec une femme en âge de procréer. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence
une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Allaitement
ZYTIGA ne doit pas être utilisé chez la femme.
Fertilité
L'acétate d'abiratérone a perturbé la fécondité des rats mâles et femelles, mais ces effets ont été
entièrement réversibles (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
ZYTIGA n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
D'après une analyse des effets indésirables rapportés dans les différentes études de phase 3 menées
avec ZYTIGA, les effets indésirables observés chez 10 % des patients étaient : oedème périphérique,
hypokaliémie, hypertension artérielle, infection du tractus urinaire, augmentation de l'alanine
aminotransférase et/ou augmentation de l'aspartate aminotransférase.
Les autres effets indésirables importants incluent des affections cardiaques, une hépatotoxicité, des
fractures et l'alvéolite allergique.
Les conséquences pharmacodynamiques du mécanisme d'action de ZYTIGA peuvent entraîner une
hypertension artérielle, une hypokaliémie et une rétention hydrique. Au cours des études de phase 3,
des réactions indésirables minéralocorticoïdes attendues ont été observées plus fréquemment chez les
patients traités par acétate d'abiratérone que chez les patients sous placebo : hypokaliémie 18% vs 8%,
hypertension artérielle 22% vs 16%, rétention hydrique (oedème périphérique) 23% vs 17 %. Chez les
patients traités par acétate d'abiratérone versus les patients traités par placebo, des cas d'hypokaliémie
de grades 3 et 4 selon la CTCAE (version 4.0) ont été observés chez 6% versus 1%, des cas
d'hypertension artérielle de grades 3 et 4 selon la CTCAE (version 4.0) ont été observés chez 7%
versus 5%, et des cas de rétention hydrique (oedème périphérique) de grades 3 et 4 ont été observés
chez 1% versus 1% des patients. Dans l'ensemble, les réactions minéralocorticoïdes ont été prises en
charge médicalement avec succès. L'administration concomitante d'un corticoïde réduit l'incidence et
la gravité de ces effets indésirables (voir rubrique 4.4).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Au cours d'études incluant des patients atteints de cancer de la prostate métastasique à un stade avancé
traités par un analogue de la LH-RH ou traités précédemment par orchidectomie, ZYTIGA a été
administré à une dose de 1 000 mg par jour en association avec la prednisone ou la prednisolone à
faible dose (5 ou 10 mg par jour selon l'indication).
Les effets indésirables observés au cours des études cliniques et de l'expérience post-
commercialisation sont énumérés ci-dessous par catégorie de fréquence. Les catégories sont définies
comme suit : très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100 à < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000 à < 1/100) ;
rare ( 1/10 000 à < 1/1 000); très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée
sur la base des données disponibles).
Dans chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés dans l'ordre décroissant de
gravité.
commercialisation
Classes de systèmes d'organes
Effet indésirable et fréquence
Infections et infestations
Très fréquent : infection du tractus urinaire
Fréquent : sepsis
Affections du système immunitaire
Fréquence indeterminée : réactions anaphylactiques
Affections endocriniennes
Peu fréquent : insuffisance surrénalienne
Troubles du métabolisme et de la
Très fréquent : hypokaliémie
nutrition
Fréquent : hypertriglycéridémie
Affections cardiaques
Fréquent : insuffisance cardiaque*, angine de poitrine,
fibrillation auriculaire, tachycardie
Peu fréquent : autres arythmies
Indéterminée : infarctus du myocarde,
allongement de l'intervalle QT (voir rubriques 4.4 et
4.5)
Affections vasculaires
Très fréquent : hypertension artérielle
Affections respiratoires, thoraciques et Rare : alvéolite allergiquea
médiastinales
Affections gastro-intestinales

Très fréquent : diarrhée
Fréquent : dyspepsie
Affections hépatobiliaires
Très fréquent : augmentation de l'alanine
aminotransférase et/ou augmentation de l'aspartate
aminotransféraseb
Rare : hépatite fulminante, insuffisance hépatique aigüe
Affections de la peau et du tissu sous-
Fréquent : rash
cutané
Affections musculo-squelettiques et

Peu fréquent : myopathie, rhabdomyolyse
systémiques
Affections du rein et des voies

Fréquent : hématurie
urinaires
Troubles généraux et anomalies au site
Très fréquent : oedème périphérique
d'administration
Lésions, intoxications et complications

Fréquent : fractures**
liées aux procédures
* L'insuffisance cardiaque regroupe l'insuffisance cardiaque congestive, le dysfonctionnement ventriculaire gauche et la
diminution de la fraction d'éjection.
** Les fractures incluent l'ostéoporose et toutes les fractures à l'exception des fractures pathologiques
a
Notifications spontanées issues de l'expérience post-commercialisation
b
L'augmentation de l'alanine aminotransférase et/ou de l'aspartate aminotransférase inclut l'augmentation du taux
d'ALAT, l'augmentation du taux d'ASAT et les anomalies de la fonction hépatique.
Les effets indésirables de grade 3 selon la CTCAE (version 4.0) survenues chez les patients traités par
acétate d'abiratérone ont été les suivants : hypokaliémie (5%), infection urinaire (2%), augmentation
du taux d'alanine aminotransférase et/ou du taux d'aspartate aminotransférase (4%), hypertension
artérielle (6%), fractures (2%), oedèmes périphériques, insuffisance cardiaque et fibrillation auriculaire
(1% chacun). Une hypertriglycéridémie et une angine de poitrine de grade 3 selon la CTCAE (version
4.0) ont été observées chez moins de 1% des patients. Une infection du tractus urinaire, une
augmentation du taux d'alanine aminotransférase et/ou une augmentation du taux d'aspartate
aminotransférase, une hypokaliémie, une insuffisance cardiaque, une fibrillation auriculaire et des
fractures de grade 4 selon la CTCAE (version 4.0) ont été observés chez moins de 1% des patients.
L'hypertension et l'hypokaliémie ont été observées à une fréquence plus élevée dans la population
hormonosensible (étude 3 011). Une hypertension a été rapportée chez 36,7% des patients dans la
population hormonosensible (étude 3 011), comparé à 11,8% et 20,2 % respectivement dans les études
301 et 302. Une hypokaliémie a été observée chez 20,4% des patients dans la population
hormonosensible (étude 3 011) comparé à 19,2% et 14,9 % respectivement dans les études 301 et 302.
Description d'une sélection d'effets indésirables
Effets cardiovasculaires
Les patients atteints d'hypertension artérielle non contrôlée, d'une maladie cardiaque cliniquement
significative, telle qu'un infarctus du myocarde ou un événement thrombotique artériel dans les 6 mois
précédents, un angor sévère ou instable, une insuffisance cardiaque de classe III ou IV (étude 301) ou
une insuffisance cardiaque de classe II à IV (études 3 011 et 302) selon la NYHA ou avec une mesure
de la fraction d'éjection cardiaque < 50% ont été exclus des trois études de phase 3. Tous les patients
inclus (groupe traité par la substance active et groupe placebo) ont simultanément reçu un traitement
de suppression androgénique, principalement par des analogues de la LH-RH, qui a été associé à des
cas de diabète, d'infarctus du myocarde, d'accident vasculaire cérébral et de mort subite cardiaque. La
fréquence des effets indésirables cardiovasculaires dans les études de phase 3 chez les patients sous
acétate d'abiratérone versus les patients sous placebo a été : fibrillation auriculaire 2,6% vs2,0%,
tachycardie 1,9% vs 1,0%, angine de poitrine 1,7% vs 0,8%, troubles cardiaques 0,7% vs 0,2%, et
arythmie 0,7% vs 0,5%.
Hépatotoxicité
Des cas d'hépatotoxicité avec une élévation des taux d'ALAT, d'ASAT et de bilirubine totale ont été
rapportés chez des patients traités par acétate d'abiratérone. Dans les études cliniques de phase 3, une
hépatotoxicité de grades 3 et 4 (par exemple augmentation du taux d'ALAT ou d'ASAT de > 5 x LSN
ou augmentation de la bilirubine de > 1,5 x LSN) a été rapportée chez 6% des patients traités par
acétate d'abiratérone, généralement durant les trois premiers mois de traitement. Dans l'étude 3 011,
une hépatotoxicité de grade 3 ou 4 a été observée chez 8,4 % des patients traités par ZYTIGA. Dix
patients ayant reçu ZYTIGA ont arrêté le traitement en raison d'une hépatotoxicité ; deux présentaient
une hépatotoxicité de grade 2, six une hépatotoxicité de grade 3 et deux une hépatotoxicité de grade 4.
Aucun patient n'est décédé des suites d'une hépatotoxicité dans l'étude 3 011. Au cours des études
cliniques de phase 3, les patients dont le taux initial d'ALAT ou d'ASAT était élevé se sont révélés
plus susceptibles de présenter une augmentation des résultats des tests fonctionnels hépatiques que
ceux commençant le traitement avec des valeurs normales. Lorsque des augmentations du taux
d'ALAT ou d'ASAT > 5 x LSN ou de la bilirubine > 3 x LSN ont été observées, l'acétate d'abiratérone
a été suspendu ou arrêté. Dans deux cas, une élévation importante des résultats des tests fonctionnels
hépatiques est survenue (voir rubrique 4.4). Ces deux patients, avec une fonction hépatique initiale
normale, ont présenté une élévation du taux d'ALAT ou d'ASAT de 15 à 40 x LSN et une élévation de
la bilirubine de 2 à 6 x LSN. Après arrêt de l'administration du traitement, les valeurs des tests
fonctionnels hépatiques de ces deux patients se sont normalisées et un des patients a été traité à
nouveau, sans récurrence de ces augmentations. Dans l'étude 302, des élévations d'ALAT ou d'ASAT
de grade 3 ou 4 ont été observées chez 35 (6,5%) des patients traités par acétate d'abiratérone. Les
élévations du taux d'aminotransférase ont été normalisées chez tous les patients sauf 3 (2 avec de
nouvelles métastases hépatiques multiples et 1 avec une augmentation des ASAT environ 3 semaines
après la dernière administration d'acétate d'abiratérone). Dans les études cliniques de phase 3, les
arrêts de traitement dus à l'augmentation des ALAT et des ASAT ou à des anomalies de la fonction
hépatique ont été rapportés chez 1,1% des patients traités par acétate d'abiratérone et chez 0,6% des
patients traités par placebo ; aucun décès lié à une toxicité hépatique n'a été rapporté.
Au cours des essais cliniques, le risque d'hépatotoxicité a été atténué par l'exclusion des patients
présentant initialement une hépatite ou des anomalies significatives des tests de la fonction hépatique.
Dans l'étude 3 011, les patients présentant initialement des taux d'ALAT et d'ASAT > 2,5 x LSN, un
taux de bilirubine > 1,5 x LSN ou une hépatite virale active ou symptomatique ou une atteinte
hépatique chronique, une ascite ou des troubles hémorragiques secondaires à un dysfonctionnement
hépatique étaient exclus. Dans l'étude 301, les patients présentant un taux initial d'ALAT et
d'ASAT 2,5 x LSN en l'absence de métastases hépatiques et > 5 x LSN en présence de métastases
hépatiques ont été exclus. Dans l'étude 302, les patients présentant des métastases hépatiques n'étaient
pas éligibles et ceux ayant un taux initial d'ALAT et d'ASAT 2.5 x LSN ont été exclus. Les
anomalies des tests fonctionnels hépatiques apparues chez les patients participant aux essais cliniques
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
L'expérience de surdosage chez l'homme avec ZYTIGA est limitée.
Il n'y a pas d'antidote spécifique. En cas de surdosage, l'administration doit être suspendue et des
mesures générales de prise en charge doivent être mises en place, incluant une surveillance de la
survenue d'arythmies, d'une hypokaliémie et de signes et symptômes de rétention hydrique. La
fonction hépatique doit également être évaluée.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Endocrinothérapie, autres antagonistes hormonaux et agents
apparentés, Code ATC : L02BX03
Mécanisme d'action
L'acétate d'abiratérone (ZYTIGA) est transformé in vivo en abiratérone, un inhibiteur de la
biosynthèse des androgènes. Plus spécifiquement, l'abiratérone inhibe de manière sélective l'enzyme
17-hydroxylase/C17,20-lyase (CYP17). Cette enzyme est exprimée et nécessaire lors de la
biosynthèse des androgènes au niveau des testicules, des glandes surrénales et des tissus tumoraux
prostatiques. Le CYP17 catalyse la conversion de la prégnénolone et de la progestérone en précurseurs
de la testostérone, respectivement la DHEA et l'androstènedione, par 17-hydroxylation et rupture de
la liaison C17,20. L'inhibition du CYP17 entraîne également une augmentation de la production de
minéralocorticoïdes par les glandes surrénales (voir rubrique 4.4).
Le cancer de la prostate sensible aux androgènes répond aux traitements qui diminuent les taux
d'androgènes. Les traitements suppresseurs des androgènes, tels que les analogues de la LH-RH ou
l'orchidectomie, réduisent la production d'androgènes dans les testicules mais n'affectent pas leur
production par les glandes surrénales ni dans la tumeur. Administré en même temps que des analogues
de la LH-RH (ou que l'orchidectomie), le traitement par ZYTIGA abaisse le taux de testostérone
sérique à un niveau indétectable (par les méthodes de dosage commercialisées).
Effets pharmacodynamiques
ZYTIGA diminue les taux sériques de testostérone et des autres androgènes à des niveaux inférieurs à
ceux atteints par l'utilisation des analogues de la LH-RH seuls ou par l'orchidectomie. Ceci est dû à
l'inhibition sélective de l'enzyme CYP17 nécessaire à la biosynthèse des androgènes. Le PSA sert de
biomarqueur chez les patients atteints de cancer de la prostate. Lors d'une étude clinique de phase 3
chez des patients en échec de chimiothérapie contenant des taxanes, 38% des patients traités par
acétate d'abiratérone ont vu leur PSA baisser d'au moins 50% par rapport à la valeur initiale, contre
10% pour le groupe placebo.
Efficacité et sécurité clinique
L'efficacité a été établie au cours de trois études cliniques (études 3 011, 302 et 301) de phase 3,
multicentriques, randomisées, contrôlées versus placebo, chez des patients atteints de mHSPC et de
Les modifications du PSA sérique pris isolément ne sont pas toujours prédictives du bénéfice clinique.
Ainsi, dans toutes les études, il était recommandé que les patients poursuivent leurs traitements jusqu'à
ce que les critères d'arrêt soient remplis pour chaque étude comme spécifié ci-après.
Dans toutes les études, l'utilisation de spironolactone n'était pas autorisée car la spironolactone se lie
aux récepteurs des androgènes et peut augmenter le PSA.

Étude 3 011 (patients atteints d'un mHSPC à haut risque nouvellement diagnostiqué)
Dans l'étude 3 011 (n = 1 199), l'âge médian des patients inclus était de 67 ans. Par origine ethnique,
le nombre de patients traités par ZYTIGA était de 832 patients caucasiens (69,4%), 246 patients
asiatiques (20,5%), 25 patients noirs ou afro-américains (2,1%), 80 patients d'origine autre (6,7%), 13
patients d'origine inconnue/non rapportée (1,1%) et 3 patients originaires d'Alaska ou amérindiens
(0,3%). Chez 97 % des patients, le score de performance ECOG était de 0 ou 1. Les patients présentant
des métastases cérébrales connues, une hypertension non contrôlée, une pathologie cardiaque
significative ou une insuffisance cardiaque de classe NYHA II à IV étaient exclus. Les patients
précédemment traités pour leur cancer métastatique de la prostate par un traitement pharmacologique,
une radiothérapie ou une chirurgie étaient exclus, excepté ceux ayant reçu moins de 3 mois de
traitement par ADT, ou une séance de radiothérapie palliative ou ayant subi une intervention
chirurgicale visant à traiter les symptômes résultant de la maladie métastatique. Les co-critères
principaux d'évaluation de l'efficacité étaient la survie globale (OS) et la survie sans progression
radiologique (rPFS). Le score médian d'évaluation de la douleur à l'inclusion, mesuré à l'aide du
questionnaire Brief Pain Inventory Short Form (BPI-SF), était de 2,0 dans le groupe de traitement
comme dans le groupe placebo. Outre les co-critères principaux d'évaluation, les bénéfices du
traitement ont également été évalués d'après le délai de survenue de complications osseuses (SRE), le
délai jusqu'au traitement suivant pour le cancer de la prostate, le délai jusqu'à instauration d'une
chimiothérapie, le délai jusqu'à progression de la douleur et le délai jusqu'à progression du PSA. Le
traitement a été poursuivi jusqu'à progression de la maladie, retrait du consentement, survenue d'une
toxicité inacceptable ou décès du patient.
La survie sans progression radiologique était définie comme le délai entre la randomisation et la
survenue d'une progression radiologique ou le décès du patient, toutes causes confondues. La
progression radiologique incluait la progression visible à l'imagerie par scintigraphie osseuse (selon
les critères modifiés du PCWG2) ou la progression des lésions des tissus mous visible au scanner ou à
l'IRM (selon les critères RECIST 1.1).
Une différence significative en termes de rPFS a été observée entre les groupes de traitement (voir
Tableau 2 et Figure 1).
Intention de Traiter (étude PCR 3 011)
AA+P
Placebo
Sujets randomisés
597
602
Evènements
239 (40,0%)
354 (58,8%)
Censurés
358 (60,0%)
248 (41,2%)
Délai de survenue de l'évènement (mois)
Médiane (IC à 95%)
33,02 (29,57; NE)
14,78 (14,69; 18,27)
Intervalle
(0,0+; 41,0+)
(0,0+; 40,6+)
pa
< 0,0001
Hazard Ratio (IC à 95%)b
0,466 (0,394; 0,550)
Note: += observation censurée, NE = non évaluable. La progression radiologique et le décès sont pris en compte dans la
definition de l'évènement 'rPFS'. AA+P = sujets ayant reçu de l'acétate d'abiraterone et de la prednisone.
a
La valeur de p est dérivée d'un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0/1 ou 2) et
l'atteinte viscérale (présence ou absence).
b
Le Hazard Ratio est calculé à partir d'un modèle à risques proportionnels stratifié. Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de
AA+P.
Figure 1:
Courbe de Kaplan-Meier de la survie sans progression radiologique; Population en
Intention de Traiter (étude PCR3 011)

Une amélioration statistiquement significative de l'OS a été observée en faveur du traitement AA+P
plus ADT, avec une réduction de 34 % du risque de décès comparé au groupe placebo plus ADT
(HR = 0,66 ; IC à 95 % : 0,56 à 0,78 ; p< 0,0001) (voir Tableau 3 et Figure 2).
en Intention de Traiter)
Survie Globale
ZYTIGA et Prednisone
Placebo
(N=597)
(N=602)
Décès (%)
275 (46%)
343 (57%)
Survie médiane (mois)
53,3
36,5
(IC à 95%)
(48,2; NE)
(33,5 ; 40,0)
Hazard ratio (IC à 95%)1
0,66 (0,56 ; 0,78)
NE=non évaluable
1
Le Hazard Ratio est dérivé d'un modèle à risques proportionnels stratifié. Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de ZYTIGA
associé à la prednisone.
Figure 2:
Courbe de Kaplan-Meier de la Survie Globale ; Population en Intention de Traiter dans
l'étude PCR3 011

Les analyses en sous-groupes sont toutes favorables au traitement par ZYTIGA. Au sein des différents
sous-groupes préspécifiés, l'effet du traitement par AA+P sur la rPFS et l'OS a été favorable et
cohérent avec la population générale de l'étude, excepté pour le sous-groupe de score ECOG 2 pour
lequel aucune tendance en termes de bénéfice n'a été observée. Cependant la faible taille d'échantillon
(n=40) ne permet pas de tirer de conclusion valide de ce résultat.
Outre les améliorations observées au niveau de la survie globale et de la rPFS, le bénéfice d'un
traitement par ZYTIGA vs placebo a été démontré sur tous les critères secondaires d'évaluation définis
de façon prospective.
Étude 302 (patients n'ayant pas eu de chimiothérapie antérieure)
Cette étude a inclus des patients n'ayant pas eu de chimiothérapie antérieure qui étaient
asymptomatiques ou peu symptomatiques et pour lesquels la chimiothérapie n'était pas encore
cliniquement indiquée. Un score ne dépassant pas 0-1 sur l'échelle BPI-SF (Brief Pain Inventory-Short
Form
) au cours des dernières 24 heures était considéré comme asymptomatique, et un score de 2-3
était considéré comme peu symptomatique.
La survie sans progression radiologique (rPFS) a été évaluée à l'aide d'études d'imagerie séquentielle
comme défini par les critères PCWG2 (pour les lésions osseuses) et par les critères RECIST (Response
Evaluation Criteria In Solid Tumours
) modifiés (pour les lésions des tissus mous). L'analyse de la
rPFS était basée sur une évaluation centralisée de la progression radiologique.
Lors de l'analyse planifiée de la rPFS il y avait 401 événements ; soit 150 (28%) patients traités par
ZYTIGA et 251 (46%) patients traités par placebo ayant progressé radiologiquement ou étant décédés.
Une différence significative de rPFS entre les groupes de traitement a été observée (voir Tableau 4 et
Figure 3)
Tableau 4 : Étude 302 : Survie sans progression radiologique des patients traités par ZYTIGA
ou par placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone et des
analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable

ZYTIGA
Placebo
(N=546)
(N=542)
Survie sans progression
radiologique (rPFS)
Progression ou décès (%)
150 (28%)
251 (46%)
rPFS médiane en mois
Non atteint
8,3
(IC à 95%)
(11,66 - NE)
(8,12 - 8,54)
p*
< 0,0001
Hazard Ratio **
0,425
(IC à 95%)
(0,347 - 0,522)
NE= Non évaluable
* La valeur de p est dérivée d'un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0 ou 1)
** Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de ZYTIGA
traités par ZYTIGA ou placebo en association avec la prednisone ou la
prednisolone, et des analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable

100
80
s
c
è
é
D
u
o
n
60
s
s
i
o
r
e
g
r
o
s
P
n
t
s
s
a
40
n
t
i
e
a
P
%
20
0
0
3
6
9
12
15
18
Mois depuis la randomisation
AA
546
489
340
164
46
12
0
Placebo
542
400
204
90
30
3
0
Placebo
AA
AA=ZYTIGA
Cependant, des données ont continué à être collectées dans le cadre de la seconde analyse
intermédiaire de la survie globale (OS). L'analyse radiologique de la rPFS par l'investigateur, réalisée
dans le cadre de l'analyse de suivi de sensibilité, est présentée dans le tableau 5 et la figure 4.
Six cent sept (607) sujets ont eu une progression radiologique ou sont décédés : 271 (50%) dans le
groupe acétate d'abiratérone et 336 (62%) dans le groupe placebo. Le traitement par acétate
d'abiratérone a diminué le risque de progression radiologique ou de décès de 47% par rapport au
placebo (HR = 0,530 ; IC à 95% : [0,451 - 0,623], p < 0,0001). La rPFS médiane était de 16,5 mois
dans le groupe acétate d'abiratérone et de 8,3 mois dans le groupe placebo.
Tableau 5 : Étude 302 : Survie sans progression radiologique des patients traités par ZYTIGA
ou par placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone et des
analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable (à la seconde analyse
intermédiaire de l'OS, évaluation par l'investigateur)

ZYTIGA
Placebo
(N=546)
(N=542)
Survie sans progression
radiologique (rPFS)
Progression ou décès (%)
271 (50%)
336 (62%)
rPFS médiane en mois
16,5
8,3
(IC à 95%)
(13,80 - 16,79)
(8,05 - 9,43)
p *
< 0,0001
Hazard Ratio **
0,530
(IC à 95%)
(0,451 - 0,623)
Figure 4 : Courbe de Kaplan Meier de survie sans progression radiologique pour les patients
traités par ZYTIGA ou placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone
et des analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable (à la seconde analyse
intermédiaire, évaluation par l'investigateur)

AA=ZYTIGA
Une analyse intermédiaire (AI) planifiée de l'OS a été menée après l'observation de 333 décès. La
levée d'aveugle s'est basée sur l'amplitude du bénéfice clinique observé et un traitement par ZYTIGA
a été proposé aux patients du groupe placebo. La survie globale était plus longue pour le groupe traité
par ZYTIGA que pour celui traité par placebo avec une réduction de 25% du risque de décès
(HR = 0,752 ; IC à 95% : [0,606 - 0,934], p=0,0097), mais les données de survie globale n'étaient pas
matures et les résultats intermédiaires n'atteignaient pas le seuil d'arrêt statistiquement significatif pré-
défini (voir Tableau 6). La survie a continué à être suivie après cette AI.
L'analyse finale planifiée de la survie globale a été menée après l'observation de 741 décès (durée
médiane de suivi de 49 mois). Soixante-cinq pourcent des patients traités par ZYTIGA sont décédés
(354 sur 546), comparé à 71% des patients traités par placebo (387 sur 542). Un bénéfice
statistiquement significatif en termes de survie globale a été démontré dans le groupe traité par
ZYTIGA avec une réduction du risque de décès de 19,4% (HR=0,806 ; IC à 95% : [0,697 - 0,931],
p=0,0033) et une amélioration dans la médiane de survie globale de 4,4 mois (ZYTIGA : 34,7 mois,
placebo : 30,3 mois) (voir Tableau 6 et Figure 5). Cette amélioration a été démontrée alors que 44 %
des patients du groupe placebo avaient reçu un traitement ultérieur par ZYTIGA.
association avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH
ou une orchidectomie préalable

ZYTIGA
Placebo
(N=546)
(N=542)
Analyse intermédiaire de la
survie
Décès (%)
147 (27%)
186 (34%)
Survie médiane (mois)
Non atteint
27,2
(IC à 95%)
(NE ­ NE)
(25,95 ­ NE)
p*
0,0097
Hazard Ratio**
0,752
(IC à 95%)
(0,606 - 0,934)
Analyse finale de la survie
Décès
354 (65%)
387 (71%)
Survie globale médiane en mois
34,7 (32,7 - 36,8)
30,3 (28,7 - 33,3)
(IC à 95%)
p*
0,0033
Hazard Ratio** (IC à 95%)
0,806 (0,697 -
0,931)
NE= Non Évaluable
* La valeur de p est dérivée d'un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0 ou 1)
** Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de ZYTIGA
Figure 5 : Courbe de Kaplan Meier de survie pour les patients traités par ZYTIGA ou placebo
en association avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH
ou une orchidectomie préalable, analyse finale

AA=ZYTIGA
Le délai médian jusqu'à progression du PSA, basé sur les critères PCWG2, était de 11,1 mois pour les
patients recevant ZYTIGA et de 5,6 mois pour les patients recevant le placebo (HR = 0,488 ; IC à
95% : [0,420 - 0,568], p < 0,0001). Le délai jusqu'à progression du PSA était approximativement
doublé avec le traitement par ZYTIGA (HR = 0,488). La proportion de patients avec une réponse
confirmée sur le PSA était plus grande dans le groupe ZYTIGA que dans le groupe placebo (62% vs
24% ; p < 0,0001). Une augmentation significative du nombre de réponses tumorales complètes et
partielles a été observée chez les patients atteints de lésions des tissus mous mesurables et traités par
ZYTIGA.
Délai jusqu'à l'utilisation des opiacés pour les douleurs cancéreuses : lors de l'analyse finale, le délai
médian jusqu'à l'utilisation des opiacés pour les douleurs liées au cancer de la prostate était de
33,4 mois pour les patients recevant ZYTIGA et de 23,4 mois pour les patients recevant le placebo
(HR = 0,721 ; IC à 95% : [0,614 - 0,846], p < 0,0001).
Délai jusqu'à l'instauration d'une chimiothérapie par agent cytotoxique : le délai médian était de
25,2 mois pour les patients recevant ZYTIGA et de 16,8 mois pour les patients recevant le placebo
(HR = 0,580 ; IC à 95% : [0,487 - 0,691], p < 0,0001)
Délai jusqu'à la détérioration du score de performance à l'échelle ECOG 1 point : le délai médian
était de 12,3 mois pour les patients recevant ZYTIGA et de 10,9 mois pour les patients recevant le
placebo (HR = 0,821 ; IC à 95% : [0,714 - 0,943], p = 0,0053).
Les critères suivants d'évaluation de cette étude démontrent un avantage statistiquement significatif en
faveur du traitement par ZYTIGA :
La réponse objective : Une réponse objective a été définie comme la proportion de patients avec une
maladie mesurable parvenant à une réponse complète ou partielle selon les critères RECIST (la taille
initiale des ganglions lymphatiques devait être 2 cm pour être considérée comme une lésion-cible).
La proportion des patients avec une maladie mesurable initiale ayant une réponse objective était de
36% pour le groupe ZYTIGA et de 16% dans le groupe placebo (p < 0,0001).
Douleur : Le traitement par ZYTIGA a réduit significativement le risque de progression du score
moyen de la douleur de 18% par rapport au traitement par placebo (p = 0,0490). Le délai médian
jusqu'à la progression était de 26,7 mois dans le groupe ZYTIGA et de 18,4 mois dans le groupe
placebo.
Délai jusqu'à la dégradation du FACT-P (score total) : le traitement par ZYTIGA a réduit le risque de
dégradation du FACT-P (score total) de 22% par rapport au placebo (p = 0,0028). Le délai médian
jusqu'à la dégradation du FACT-P (score total) était de 12,7 mois dans le groupe ZYTIGA et de
8,3 mois dans le groupe placebo.
Étude 301 (patients ayant eu une chimiothérapie antérieure)
Les patients inclus dans l'étude 301 avaient déjà été traités par docétaxel. Il n'était pas nécessaire que
les patients présentent une progression de la maladie sous docétaxel, étant donné que le traitement
avait pu être arrêté suite à la toxicité de la chimiothérapie. Les patients ont été maintenus sous
traitement à l'étude jusqu'à l'observation d'une progression du PSA (confirmée par une augmentation
de 25% par rapport à l'état initial/nadir) ainsi que jusqu'à progression radiologique telle que définie au
protocole et progression symptomatique ou clinique. Les patients ayant antérieurement reçu un
traitement par le kétoconazole pour un cancer de la prostate ont été exclus de cette étude. Le critère
primaire d'efficacité était la survie globale.
L'âge médian des patients inclus était de 69 ans (intervalle [39 ­ 95]). Le nombre de patients traités
par ZYTIGA par groupe ethnique comportait 737 (93,2%) sujets de race blanche, 28 (3,5%) sujets de
race noire, 11 (1,4%) sujets asiatiques et 14 (1,8%) sujets d'autres groupes ethniques. Onze pourcent
Une analyse programmée, réalisée après observation de 552 décès, a montré que 42% (333 sur 797)
des patients traités par ZYTIGA contre 55% (219 sur 398) des patients sous placebo sont décédés. Une
amélioration statistiquement significative de la médiane de survie globale a été observée chez les
patients traités par ZYTIGA (voir Tableau 7).
Tableau 7 : Survie globale des patients traités par ZYTIGA ou par placebo en association
avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH ou une
orchidectomie préalable

ZYTIGA
Placebo
(N=797)
(N=398)
Analyse primaire de survie
Décès (%)
333 (42%)
219 (55%)
Survie médiane (mois)
14,8
10,9
(IC à 95%)
(14,1 - 15,4)
(10,2 - 12,0)
pa
0,0001
Hazard Ratio (IC à 95%)b
0,646 (0,543 - 0,768)
Analyse de survie mise à jour
Décès (%)
501 (63%)
274 (69%)
Survie médiane (mois)
15,8
11,2
(IC à 95%)
(14,8 - 17,0)
(10,4 - 13,1)
Hazard Ratio (IC à 95%)b
0,740 (0,638 - 0,859)
a
La valeur de p est dérivée d'un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0-1 vs 2), le score
de douleur (absent vs présent), le nombre de cures de chimiothérapies antérieures (1 vs. 2), et le type de progression de
la pathologie (PSA uniquement vs. radiologique)
b
Le Hazard Ratio est dérivé d'un modèle à risques proportionnels stratifié. Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de
ZYTIGA.
À chaque évaluation après les premiers mois de traitement, la proportion de patients toujours en vie
était plus importante dans le groupe ZYTIGA comparé au groupe contrôle (voir Figure 6).
placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone, et des analogues de la
LH-RH ou une orchidectomie préalable

AA=ZYTIGA
Les analyses de survie par sous-groupe révèlent un bénéfice de survie constant pour le traitement par
ZYTIGA (voir Figure 7).
AA=ZYTIGA, BPI=Brief Pain Inventory, IC=intervalle de confiance, ECOG=indice de performance de l'Eastern
Cooperative Oncology Group, HR=Hazard Ratio, NE=non évaluable
Outre l'observation de l'amélioration de la survie globale, l'ensemble des critères secondaires étaient en
faveur de ZYTIGA et étaient statistiquement significatifs, après ajustements en analyse multivariée,
comme suit :
Les patients traités par ZYTIGA présentaient un taux de réponse sur le PSA total (défini comme une
baisse 50% par rapport à la valeur initiale) significativement plus élevé que ceux sous placebo, 38%
vs 10%, p < 0,0001.
Le temps médian jusqu'à progression du PSA était de 10,2 mois pour les patients traités par ZYTIGA
et de 6,6 mois pour les patients sous placebo (RR= 0,580 ; IC à 95% : [0,462 - 0,728], p < 0,0001).
La survie médiane sans progression radiologique était de 5,6 mois pour les patients traités par
ZYTIGA et de 3,6 mois pour les patients sous placebo (HR = 0,673 ; IC à 95% : [0,585 - 0,776],
p < 0,0001).
Douleur
La proportion de patients ayant ressenti un soulagement de la douleur était, d'un point de vue
statistique, significativement plus élevée pour le groupe traité par ZYTIGA que pour le groupe
placebo (44% vs 27%, p = 0,0002). Un patient répondant au soulagement de la douleur était défini
comme un patient ayant ressenti une diminution d'au moins 30% par rapport à la valeur initiale du
score de la pire douleur sur l'échelle BPI-SF, au cours des dernières 24 heures sans augmentation du
score d'utilisation des antalgiques, observée lors de deux évaluations consécutives, à quatre semaines
d'intervalle. Le soulagement de la douleur a été évalué uniquement chez les patients présentant un
score initial de douleur 4 et avec au moins un score de soulagement de la douleur évalué en cours de
traitement (N=512).
Une plus faible proportion de patients traités par ZYTIGA a ressenti une augmentation de la douleur
comparativement aux patients sous placebo à 6 mois (22% vs 28%), 12 mois (30% vs 38%) et 18 mois
(35% vs 46%). L'augmentation de la douleur a été définie comme une augmentation 30%, par
rapport à la valeur initiale, du score de la pire douleur sur l'échelle BPI-SF au cours des 24 heures
Complications osseuses
Une plus faible proportion de patients dans le groupe ZYTIGA a présenté des complications osseuses
par rapport au groupe placebo à 6 mois (18% vs 28%), 12 mois (30% vs 40%) et 18 mois (35% vs
40%). Le temps avant la survenue d'une complication osseuse au 25e percentile a été deux fois plus
élevé dans le groupe ZYTIGA que celui du groupe contrôle : 9,9 mois versus 4,9 mois. Une
complication osseuse est définie comme une fracture spontanée, une compression médullaire, une
irradiation palliative des os ou une intervention chirurgicale sur des os.
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les
résultats d'études réalisées avec ZYTIGA dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans
le cancer avancé de la prostate. Voir rubrique 4.2 pour des informations concernant l'usage
pédiatrique.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Suite à l'administration d'acétate d'abiratérone, la pharmacocinétique de l'abiratérone a été étudiée chez
des sujets sains, des patients atteints de cancer métastatique de la prostate à un stade avancé et des
sujets non atteints de cancer et présentant une insuffisance hépatique ou rénale. L'acétate d'abiratérone
est rapidement transformé in vivo en abiratérone, un inhibiteur de la biosynthèse des androgènes (voir
rubrique 5.1).
Absorption
Après administration orale d'acétate d'abiratérone à jeun, la concentration plasmatique maximale
d'abiratérone est atteinte après environ 2 heures.
Comparé à une administration à jeun, l'administration d'acétate d'abiratérone avec la nourriture
entraîne une augmentation de l'exposition systémique moyenne à l'abiratérone jusqu'à 10 fois (pour
l'ASC) et jusqu'à 17 fois (pour la Cmax), en fonction de la teneur en graisses des aliments. En raison de
la variabilité normale du contenu et de la composition des repas, la prise de ZYTIGA avec les repas
peut entraîner des degrés d'exposition très variables. Ainsi, ZYTIGA ne doit pas être pris avec de la
nourriture. Les comprimés de ZYTIGA sont à prendre à jeun, en une prise quotidienne unique.
ZYTIGA doit être pris au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être
consommée pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA. Les comprimés doivent être
avalés en entier avec de l'eau (voir rubrique 4.2).
Distribution
Dans le plasma humain, la fixation protéique de la 14C-abiratérone est de 99,8%. Le volume de
distribution apparent est d'environ 5 630 L, ce qui suggère une large distribution de l'abiratérone vers
les tissus périphériques.
Biotransformation
Après administration orale de gélules de 14C-acétate d'abiratérone, l'acétate d'abiratérone est hydrolysé
en abiratérone, elle-même éliminée par plusieurs mécanismes dont la sulfatation, l'hydroxylation et
l'oxydation, principalement au niveau du foie. La majorité de la radioactivité circulante (environ 92%)
se trouve sous forme de métabolites de l'abiratérone. Sur 15 métabolites détectables, deux métabolites
principaux, le sulfate d'abiratérone et le sulfate de N-oxyde-abiratérone, représentent chacun environ
43% de la radioactivité totale.
Élimination
D'après les données recueillies chez les sujets sains, la demi-vie plasmatique moyenne de l'abiratérone
est d'environ 15 heures. Après administration orale de 1 000 mg de 14C-acétate d'abiratérone, environ
Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique de l'acétate d'abiratérone a été étudiée chez des sujets atteints d'insuffisance
hépatique préexistante légère ou modérée (respectivement Classes A et B de Child-Pugh) et chez des
sujets contrôles sains. L'exposition systémique à l'abiratérone après administration d'une dose unique
de 1 000 mg par voie orale a augmenté d'environ 11% et 260% respectivement chez les sujets atteints
d'insuffisance hépatique préexistante légère et modérée. La demi-vie moyenne de l'abiratérone est
prolongée jusqu'à environ 18 heures chez les sujets atteints d'insuffisance hépatique légère et jusqu'à
environ 19 heures chez les sujets atteints d'insuffisance hépatique modérée.
Dans une autre étude, la pharmacocinétique de l'abiratérone a été étudiée chez des sujets atteints
d'insuffisance hépatique sévère (Classe C de Child-Pugh) préexistante (n=8) et chez 8 sujets contrôles
sains ayant une fonction hépatique normale. L'ASC de l'abiratérone a augmenté d'environ 600% et la
fraction libre de médicament a augmenté d'environ 80% chez les sujets atteints d'insuffisance
hépatique sévère comparés aux sujets ayant une fonction hépatique normale.
Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance hépatique
préexistante légère.
L'utilisation d'acétate d'abiratérone doit être évaluée avec précaution chez les patients atteints
d'insuffisance hépatique modérée chez lesquels le bénéfice doit être nettement supérieur au risque
potentiel (voir les rubriques 4.2 et 4.4). L'acétate d'abiratérone ne doit pas être utilisé chez les patients
atteints d'une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques 4.2, 4.3 et 4.4).
Pour les patients qui développent une hépatotoxicité en cours de traitement, un arrêt du traitement et
une adaptation de la dose peuvent être nécessaires (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique de l'acétate d'abiratérone a été comparée chez des patients atteints
d'insuffisance rénale terminale sous hémodialyse stable versus des patients contrôles appariés ayant
une fonction rénale normale. L'exposition systémique à l'abiratérone après administration d'une dose
unique de 1 000 mg par voie orale n'a pas augmenté chez les sujets atteints d'insuffisance rénale
terminale sous dialyse. L'administration chez des patients présentant une insuffisance rénale, incluant
une insuffisance rénale sévère ne nécessite pas de réduction de la dose (voir rubrique 4.2). Cependant,
il n'existe pas d'expérience clinique chez les patients présentant à la fois un cancer de la prostate et
une insuffisance rénale sévère. La prudence est recommandée chez ces patients.
5.3
Données de sécurité préclinique
Dans toutes les études de toxicité chez l'animal, une baisse significative du taux de testostérone
circulante a été observée. En conséquence, une diminution de la masse des organes ainsi que des
modifications morphologiques et/ou histopathologiques des organes génitaux, des glandes surrénales,
de l'hypophyse et des glandes mammaires ont été observées. Toutes ces modifications se sont révélées
entièrement ou partiellement réversibles. Les modifications des organes génitaux et des organes
sensibles aux androgènes sont conformes à la pharmacologie de l'acétate d'abiratérone. Toutes les
modifications hormonales liées au traitement ont été réversibles ou résolutives après une période de
récupération de quatre semaines.
Dans les études de fécondité chez le rat mâle et femelle, l'acétate d'abiratérone a réduit la fécondité ;
ceci était complètement réversible en 4 à 16 semaines après l'arrêt de l'acétate d'abiratérone.
Dans une étude de toxicité chez le rat, l'acétate d'abiratérone a affecté la grossesse, incluant une
diminution de la survie et du poids du foetus. Des effets sur les organes génitaux externes ont été
observés bien que l'acétate d'abiratérone n'ait pas été tératogène.
Outre les modifications des organes génitaux observées lors de toutes les études de toxicité chez
l'animal, les données non cliniques issues des études classiques de sécurité pharmacologique, de
toxicité à doses répétées, de génotoxicité et de potentiel carcinogène n'ont pas révélé de risque
particulier pour l'homme. Dans une étude de 6 mois chez la souris transgénique (Tg.rasH2), l'acétate
d'abiratérone n'était pas carcinogène. Dans une étude de carcinogénicité de 24 mois chez le rat,
l'acétate d'abiratérone a augmenté l'incidence des néoplasmes des cellules interstitielles au niveau des
testicules. Ce résultat est considéré comme lié à l'action pharmacologique de l'abiratérone et
spécifique au rat. L'acétate d'abiratérone n'était pas carcinogène chez la rate.
Évaluation du risque environnemental
La substance active, l'abiratérone, présente un risque environnemental pour l'environnement
aquatique, notamment pour les poissons.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Cellulose microcristalline
Croscarmellose sodique
Lactose monohydraté
Stéarate de magnésium
Povidone (K29/K32)
Silice colloïdale anhydre
Laurylsulfate de sodium
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
2 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacons ronds blancs en PEHD munis d'un bouchon sécurité-enfant en polypropylène contenant
120 comprimés. Chaque boîte contient un flacon.
6.6
Précautions particulières d'élimination et de manipulation
Etant donné son mécanisme d'action, ce médicament peut nuire au développement du foetus ; ainsi, les
femmes enceintes ou susceptibles de l'être ne doivent pas le manipuler sans protection, comme par
exemple des gants.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Ce médicament peut induire un risque pour l'environnement aquatique (voir rubrique 5.3).
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/11/714/001
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 5 septembre 2011
Date du dernier renouvellement : 26 mai 2016
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYTIGA 500 mg, comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 500 mg d'acétate d'abiratérone correspondant à 446 mg
d'abiratérone.
Excipients à effet notoire
Chaque comprimé pelliculé contient 253,2 mg de lactose monohydraté et 13,5 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé
Comprimés pelliculés violets, de forme ovale (20 mm de long x 10 mm de large), avec « AA » gravé
sur une face et « 500 » gravé sur l'autre face.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
ZYTIGA est indiqué en association avec la prednisone ou la prednisolone dans :
le traitement du cancer métastatique de la prostate hormono-sensible (mHSPC) à haut risque
nouvellement diagnostiqué chez les hommes adultes, en association avec un traitement par
suppression androgénique (ADT) (voir rubrique 5.1)
le traitement du cancer métastatique de la prostate résistant à la castration (mCRPC) chez les
hommes adultes asymptomatiques ou peu symptomatiques, après échec d'un traitement par
suppression androgénique et pour lesquels la chimiothérapie n'est pas encore cliniquement
indiquée (voir rubrique 5.1)
le traitement du cancer métastatique de la prostate résistant à la castration (mCRPC) chez les
hommes adultes dont la maladie a progressé pendant ou après une chimiothérapie à base de
docétaxel.
4.2
Posologie et mode d'administration
Ce médicament doit être prescrit par un professionnel de santé habilité.
Posologie
La dose recommandée est de 1 000 mg (deux comprimés de 500 mg) en une seule prise quotidienne et
ne doit pas être administrée avec de la nourriture (voir ci-dessous « Mode d'administration »). La prise
des comprimés avec la nourriture augmente l'exposition systémique à l'abiratérone (voir rubriques 4.5
et 5.2).
Dose de prednisone ou de prednisolone
Dans le mHSPC, ZYTIGA est utilisé en association avec 5 mg de prednisone ou de prednisolone par
jour.
Dans le mCRPC, ZYTIGA est utilisé en association avec 10 mg de prednisone ou de prednisolone par
jour.
Surveillance recommandée
Les taux de transaminases sériques doivent êtres dosés avant le début du traitement, toutes les deux
semaines pendant les trois premiers mois de traitement et ensuite tous les mois. La tension artérielle, le
taux de potassium sérique et la rétention hydrique doivent être surveillés mensuellement. Cependant,
les patients ayant un risque significatif d'insuffisance cardiaque congestive doivent être surveillés
toutes les 2 semaines pendant les 3 premiers mois du traitement et ensuite tous les mois (voir
rubrique 4.4).
Chez les patients ayant une hypokaliémie pré-existante ou ayant développé une hypokaliémie au cours
du traitement par ZYTIGA, le maintien de la kaliémie à un taux 4,0 mM doit être envisagé.
Chez les patients qui développent des toxicités de Grade 3 incluant hypertension artérielle,
hypokaliémie, oedème et autres troubles d'origine non minéralocorticoïde, le traitement doit être
interrompu et une prise en charge médicale appropriée instaurée. Le traitement par ZYTIGA ne doit
pas être réintroduit tant que les symptômes de toxicité n'ont pas régressé au Grade 1 ou à l'état initial.
En cas d'oubli d'une dose quotidienne de ZYTIGA, de prednisone ou de prednisolone, il convient de
reprendre le traitement le lendemain à la dose quotidienne habituelle.
Hépatotoxicité
Chez les patients développant une hépatotoxicité au cours du traitement (augmentation de l'alanine
aminotransférase [ALAT] ou augmentation de l'aspartate aminotransférase [ASAT] de plus de 5 fois
la limite supérieure de la normale [LSN]), le traitement doit être interrompu immédiatement (voir
rubrique 4.4). Après le retour des tests fonctionnels hépatiques à leurs valeurs initiales, la reprise du
traitement peut être effectuée à une dose réduite de 500 mg (un comprimé) une fois par jour. Chez les
patients pour qui le traitement a été réintroduit, les taux de transaminases sériques doivent être
surveillés au minimum toutes les 2 semaines pendant les trois premiers mois et ensuite tous les mois.
Si l'hépatotoxicité réapparait à la dose réduite de 500 mg par jour, le traitement doit être arrêté.
Si les patients développent une hépatotoxicité sévère (ALAT ou ASAT 20 fois supérieurs à la LSN) à
un moment quelconque au cours du traitement, celui-ci doit être arrêté et ne doit pas être réintroduit
chez ces patients.
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique
légère préexistante, Classe A de Child-Pugh.
En cas d'insuffisance hépatique modérée (Classe B de Child-Pugh), on observe une augmentation de
l'exposition systémique à l'abiratérone d'environ quatre fois suite à l'administration de 1 000 mg en
dose unique d'acétate d'abiratérone (voir rubrique 5.2). Il n'existe pas de données sur la sécurité et
l'efficacité clinique suite à l'administration de doses répétées d'acétate d'abiratérone chez des patients
ayant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh Classe B ou C). Aucun ajustement
posologique ne peut être prévu. L'utilisation de ZYTIGA doit être évaluée avec précaution chez les
patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée, chez lesquels le bénéfice doit être nettement
supérieur au risque potentiel (voir les rubriques 4.2 et 5.2). ZYTIGA ne doit pas être utilisé chez les
patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère (voir les rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux (voir
rubrique 5.2). Cependant, il n'existe pas d'expérience clinique chez les patients présentant à la fois un
cancer de la prostate et une insuffisance rénale sévère. La prudence est recommandée chez ces patients
(voir rubrique 4.4).
Mode d'administration
ZYTIGA est à usage oral.
Les comprimés sont à prendre à jeun, en une prise quotidienne unique. ZYTIGA doit être pris au
moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être consommée pendant au moins
une heure suivant la prise de ZYTIGA. Les comprimés de ZYTIGA doivent être avalés en entier avec
de l'eau.
4.3
Contre-indications
- Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
- Femmes enceintes ou susceptibles de l'être (voir rubrique 4.6).
- Insuffisance hépatique sévère [Classe C de Child-Pugh (voir les rubriques 4.2, 4.4 et 5.2)].
- L'association de ZYTIGA et la prednisone/prednisolone avec du radium (Ra-223) est contre
indiquée.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Hypertension artérielle, hypokaliémie, rétention hydrique et insuffisance cardiaque dues à un excès de
minéralocorticoïdes
ZYTIGA peut entraîner une hypertension artérielle, une hypokaliémie et une rétention hydrique (voir
rubrique 4.8) en raison de l'augmentation du taux de minéralocorticoïdes secondaire à l'inhibition du
CYP17 (voir rubrique 5.1). L'administration concomitante d'un corticoïde réduit la stimulation de
l'hormone adrénocorticotrope (ACTH), entraînant une baisse de l'incidence et de la gravité de ces
effets indésirables. La prudence est recommandée lors du traitement des patients présentant des
pathologies sous-jacentes pouvant être aggravées par une augmentation de la pression artérielle, par
une hypokaliémie (par exemple, ceux traités par des glucosides cardiotoniques), ou par une rétention
hydrique (par exemple, ceux présentant une insuffisance cardiaque, un angor sévère ou instable, un
infarctus récent ou une arythmie ventriculaire et ceux avec une insuffisance rénale sévère).
ZYTIGA doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents de maladie
cardiovasculaire. Les patients atteints d'hypertension artérielle non contrôlée, d'une maladie cardiaque
cliniquement significative, telle qu'un infarctus du myocarde ou des événements thrombotiques
artériels dans les 6 mois précédents, un angor sévère ou instable, une insuffisance cardiaque de classe
III ou IV (étude 301) selon la New York Heart Association (NYHA) ou une insuffisance cardiaque de
classe II à IV (études 3 011 et 302) ou avec une mesure de la fraction d'éjection cardiaque
(FEVG) < 50 % ont été exclus des études de phase 3 menées avec ZYTIGA. Dans les études 3 011
et 302, les patients présentant une fibrillation auriculaire ou d'autres arythmies cardiaques nécessitant
un traitement médical ont été exclus. La sécurité d'emploi chez les patients présentant une fraction
d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) < 50% ou atteints d'insuffisance cardiaque de classe III ou IV
selon la NYHA (dans l'étude 301) ou d'insuffisance cardiaque de classe II à IV selon la NYHA (dans
les études 3 011 et 302) n'a pas été établie (voir rubriques 4.8 et 5.1).
Avant de traiter les patients ayant un risque significatif d'insuffisance cardiaque congestive (par
exemple antécédent d'insuffisance cardiaque, hypertension artérielle non contrôlée, ou troubles
cardiaques comme une cardiopathie ischémique), il faut envisager la réalisation d'un bilan cardiaque
(par exemple une échographie cardiaque). Avant le traitement par ZYTIGA, l'insuffisance cardiaque
doit être traitée et la fonction cardiaque optimisée. Toute hypertension artérielle, hypokaliémie et
rétention hydrique doit être corrigée et contrôlée. Pendant le traitement, la pression artérielle, la
kaliémie, la rétention hydrique (prise de poids, oedèmes périphériques), et autres signes et symptômes
d'insuffisance cardiaque congestive doivent être surveillés toutes les 2 semaines pendant 3 mois et
ensuite tous les mois et les anomalies doivent être corrigées. Un allongement de l'intervalle QT a été
observé chez des patients présentant une hypokaliémie au cours du traitement par ZYTIGA. Evaluez
la fonction cardiaque, instaurez une prise en charge appropriée et envisagez l'arrêt de ce traitement en
cas de détérioration cliniquement significative de la fonction cardiaque (voir rubrique 4.2).
Si les patients développent une hépatotoxicité sévère, (ALAT ou ASAT 20 fois supérieurs à la LSN) à
un moment quelconque au cours du traitement, celui-ci devra être arrêté et ne sera pas réintroduit chez
ces patients.
Les patients présentant une hépatite virale active ou symptomatique ont été exclus des essais
cliniques ; il n'y a donc pas de données relatives à l'utilisation de ZYTIGA dans cette population.
Il n'y a aucune donnée clinique de sécurité et d'efficacité concernant l'administration de doses
multiples d'acétate d'abiratérone chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée ou
sévère (Classe B ou C de Child-Pugh). L'utilisation de ZYTIGA doit être évaluée avec précaution
chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée, chez lesquels le bénéfice doit être
nettement supérieur au risque potentiel (voir les rubriques 4.2 et 5.2). ZYTIGA ne doit pas être utilisé
chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère (voir les rubriques 4.2, 4.3 et 5.2).
De rares cas d'insuffisance hépatique aigüe et d'hépatite fulminante, dont certains d'issue fatale, ont
été rapportés après commercialisation (voir rubrique 4.8).
Sevrage des corticoïdes et prise en charge des situations de stress
La prudence est recommandée et une surveillance de l'insuffisance corticosurrénale doit être mise en
place en cas d'arrêt de l'administration de la prednisone ou de la prednisolone. En cas de poursuite de
l'administration de ZYTIGA après sevrage des corticoïdes, les patients doivent faire l'objet d'une
surveillance afin de déceler les symptômes d'un surdosage en minéralocorticoïdes (voir les
informations ci-dessus).
Chez les patients sous prednisone ou prednisolone sujets à un stress inhabituel, une augmentation de la
dose de corticoïdes avant, pendant et après la période de stress peut être indiquée.
Densité osseuse
Une diminution de la densité osseuse peut survenir chez les hommes avec un cancer métastatique
avancé de la prostate. L'utilisation de ZYTIGA en association avec un glucocorticoïde peut augmenter
cet effet.
Utilisation précédente de kétoconazole
Des taux de réponse plus faibles peuvent être attendus chez les patients qui ont été traités
précédemment par du kétoconazole pour leur cancer de la prostate.
Hyperglycémie
L'utilisation de glucocorticoïdes pouvant augmenter l'hyperglycémie, la glycémie doit être
fréquemment contrôlée chez les patients diabétiques.
Hypoglycémie
Des cas d'hypoglycémie ont été rapportés lors de l'administration de ZYTIGA associé à la
prednisone/prednisolone à des patients diabétiques recevant de la pioglitazone ou du répaglinide (voir
rubrique 4.5) ; par conséquent, la glycémie doit être surveillée chez les patients diabétiques.
Intolérance aux excipients
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit
total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires
rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient 27 mg (soit 1,17 mmol) de sodium par dose de deux comprimés, ce qui
équivaut à 1,35 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de
sodium pour un adulte.
Risques potentiels
Une anémie et un dysfonctionnement sexuel peuvent apparaitre chez les hommes souffrant d'un
cancer métastatique de la prostate, y compris ceux traités par ZYTIGA.
Effets musculo-squelettiques
Des cas de myopathies et de rhabdomyolyse ont été rapportés chez des patients traités par ZYTIGA.
La plupart des cas se sont développés au cours des 6 premiers mois de traitement ; les patients se sont
rétablis après l'arrêt de ZYTIGA. La prudence est recommandée chez les patients traités
simultanément avec des médicaments connus pour être associés à une myopathie/rhabdomyolyse.
Interactions avec d'autres médicaments
En raison du risque de diminution de l'exposition à l'abiratérone, les inducteurs puissants du CYP3A4
doivent être évités au cours du traitement, à moins qu'il n'y ait pas d'alternative thérapeutique (voir
rubrique 4.5).
Association de l'acétate d'abiratérone et la prednisone/prednisolone avec du radium (Ra-223)
Le traitement avec l'acétate d'abiratérone et la prednisone/prednisolone en association avec du radium
(Ra-223) est contre indiqué (voir rubrique 4.3). Les études cliniques ont montré une augmentation du
risque de fractures et une tendance à l'augmentation de la mortalité chez les patients atteints d'un
cancer de la prostate, asymptomatiques ou peu symptomatiques.
Il est recommandé de ne pas initier de traitement par du radium (Ra-223) moins de 5 jours après la
dernière administration de ZYTIGA en association avec la prednisone/prednisolone.
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effets de la nourriture sur l'abiratérone
L'administration avec la nourriture augmente de façon significative l'absorption de l'abiratérone.
L'efficacité et la sécurité d'emploi lorsqu'il est administré avec de la nourriture n'ayant pas été
établies
, ce médicament ne doit pas être pris avec de la nourriture (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Interactions avec d'autres médicaments
Effet potentiel d'autres médicaments sur l'exposition à l'abiratérone
Dans une étude pharmacocinétique clinique d'interaction chez des sujets sains pré-traités avec de la
rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4, à la dose de 600 mg par jour pendant 6 jours, suivie
d'une dose unique de 1 000 mg d'acétate d'abiratérone, l'ASC plasmatique moyenne de l'abiratérone
était diminuée de 55%.
Les inducteurs puissants du CYP3A4 (comme par exemple la phénytoïne, la carbamazépine, la
rifampicine, la rifabutine, la rifapentine, le phénobarbital, le millepertuis [Hypericum perforatum])
sont à éviter au cours du traitement, à moins qu'il n'y ait pas d'alternative thérapeutique.
Effet potentiel sur l'exposition d'autres médicaments
L'abiratérone est un inhibiteur des enzymes hépatiques CYP2D6 et CYP2C8 métabolisant les
médicaments. Dans une étude visant à déterminer les effets de l'acétate d'abiratérone (plus prednisone)
sur une dose unique de dextrométhorphane comme substrat du CYP2D6, l'exposition systémique
(ASC) du dextrométhorphane a été augmentée d'environ 2,9 fois. Une augmentation de l'ASC24 du
dextrorphane, métabolite actif du dextrométhorphane, d'environ 33% a été observée.
La prudence est recommandée lors de l'administration avec des médicaments activés ou métabolisés
par le CYP2D6, en particulier ceux ayant une marge thérapeutique étroite. Une diminution de la dose
des médicaments à marge thérapeutique étroite métabolisés par le CYP2D6 doit être envisagée. Des
exemples de médicaments métabolisés par le CYP2D6 incluent métoprolol, propanolol, désipramine,
venlafaxine, halopéridol, rispéridone, propafénone, flécaïnide, codéine, oxycodone et tramadol (les
trois derniers médicaments nécessitant le CYP2D6 pour la formation de leurs métabolites actifs
analgésiques).
Dans une étude d'interaction médicamenteuse avec le CYP2C8 chez des sujets sains, l'ASC de la
pioglitazone a été augmentée de 46% et les ASC de M-III et M-IV, les métabolites actifs de la
pioglitazone, ont chacune diminué de 10% lorsque la pioglitazone était associée avec une dose unique
de 1 000 mg d'acétate d'abiratérone. Les patients doivent être surveillés pour des signes de toxicité liés
à un substrat du CYP2C8 à index thérapeutique étroit, s'ils sont utilisés de façon concomitante. Des
exemples de médicaments métabolisés par le CYP2C8 incluent la pioglitazone et le répaglinide (voir
rubrique 4.4).
In vitro, les métabolites principaux, le sulfate d'abiratérone et le sulfate de N-oxyde-abiratérone,
inhibent l'absorption par le transporteur hépatique OATP1B1 ; en conséquence, cela peut augmenter
les concentrations des médicaments éliminés par OATP1B1. Il n'existe pas de données cliniques
disponibles pour confirmer l'interaction avec le transporteur.
Utilisation avec les médicaments allongeant l'intervalle QT
Le traitement par suppression androgénique étant susceptible d'allonger l'intervalle QT, la prudence
est conseillée lorsque ZYTIGA est administré avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle
QT, ou des médicaments capables d'induire des torsades de pointes tels que les antiarythmiques de
classe IA (par exemple quinidine, disopyramide) ou de classe III (par exemple amiodarone, sotalol,
dofetilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc.
Utilisation avec la spironolactone
La spironolactone se lie aux récepteurs des androgènes et peut augmenter le taux d'antigène
prostatique spécifique (PSA). L'utilisation avec ZYTIGA n'est pas recommandée (voir rubrique 5.1).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Il n'y a pas de donnée chez l'Homme sur l'utilisation de ZYTIGA lors de la grossesse et ce
médicament ne doit pas être utilisé chez la femme en âge de procréer.
Contraception chez les hommes et les femmes
La présence de l'abiratérone ou de ses métabolites dans le sperme n'est pas connue. L'utilisation d'un
préservatif est nécessaire en cas de rapport sexuel avec une femme enceinte. L'utilisation d'un
préservatif associée à une autre méthode de contraception efficace est nécessaire en cas de rapport
sexuel avec une femme en âge de procréer. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence
une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Allaitement
ZYTIGA ne doit pas être utilisé chez la femme.
Fertilité
L'acétate d'abiratérone a perturbé la fécondité des rats mâles et femelles, mais ces effets ont été
entièrement réversibles (voir rubrique 5.3).
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
ZYTIGA n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser
des machines.
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
D'après une analyse des effets indésirables rapportés dans les différentes études de phase 3 menées
avec ZYTIGA, les effets indésirables observés chez 10 % des patients étaient : oedème périphérique,
hypokaliémie, hypertension artérielle, infection du tractus urinaire, augmentation de l'alanine
aminotransférase et/ou augmentation de l'aspartate aminotransférase.
Les autres effets indésirables importants incluent des affections cardiaques, une hépatotoxicité, des
fractures et l'alvéolite allergique.
Les conséquences pharmacodynamiques du mécanisme d'action de ZYTIGA peuvent entraîner une
hypertension artérielle, une hypokaliémie et une rétention hydrique. Au cours des études de phase 3,
des réactions indésirables minéralocorticoïdes attendues ont été observées plus fréquemment chez les
patients traités par acétate d'abiratérone que chez les patients sous placebo : hypokaliémie 18% vs 8%,
hypertension artérielle 22% vs 16%, rétention hydrique (oedème périphérique) 23% vs 17 %. Chez les
patients traités par acétate d'abiratérone versus les patients traités par placebo, des cas d'hypokaliémie
de grades 3 et 4 selon la CTCAE (version 4.0) ont été observés respectivement chez 6% versus 1%,
des cas d'hypertension artérielle de grades 3 et 4 selon la CTCAE (version 4.0) ont été observés
respectivement chez 7% versus 5%, et des cas de rétention hydrique (oedème périphérique) de grades 3
et 4 ont été observés respectivement chez 1% versus 1%. Dans l'ensemble, les réactions
minéralocorticoïdes ont été prises en charge médicalement avec succès. L'administration concomitante
d'un corticoïde réduit l'incidence et la gravité de ces effets indésirables (voir rubrique 4.4).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Au cours d'études incluant des patients atteints de cancer de la prostate métastasique à un stade avancé
traités par un analogue de la LH-RH ou traités précédemment par orchidectomie, ZYTIGA a été
administré à une dose de 1 000 mg par jour en association avec la prednisone ou la prednisolone à
faible dose (5 ou 10 mg par jour selon l'indication).
Les effets indésirables observés au cours des études cliniques et de l'expérience post-
commercialisation sont énumérés ci-dessous par catégorie de fréquence. Les catégories sont définies
comme suit : très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100 à < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000 à < 1/100) ;
rare ( 1/10 000 à < 1/1 000); très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée
sur la base des données disponibles).
Dans chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés dans l'ordre décroissant de
gravité.
commercialisation
Classes de systèmes d'organes
Effet indésirable et fréquence
Infections et infestations
Très fréquent : infection du tractus urinaire
Fréquent : sepsis
Affections du système immunitaire
Fréquence indeterminée : réactions anaphylactiques
Affections endocriniennes
Peu fréquent : insuffisance surrénalienne
Troubles du métabolisme et de la
Très fréquent : hypokaliémie
nutrition
Fréquent : hypertriglycéridémie
Affections cardiaques
Fréquent : insuffisance cardiaque*, angine de poitrine,
fibrillation auriculaire, tachycardie
Peu fréquent : autres arythmies
Indéterminée : infarctus du myocarde,
allongement de l'intervalle QT (voir rubriques 4.4 et
4.5)
Affections vasculaires
Très fréquent : hypertension artérielle
Affections respiratoires, thoraciques et Rare : alvéolite allergiquea
médiastinales
Affections gastro-intestinales

Très fréquent : diarrhée
Fréquent : dyspepsie
Affections hépatobiliaires
Très fréquent : augmentation de l'alanine
aminotransférase et/ou augmentation de l'aspartate
aminotransféraseb
Rare : hépatite fulminante, insuffisance hépatique aigüe
Affections de la peau et du tissu sous-
Fréquent : rash
cutané
Affections musculo-squelettiques et

Peu fréquent : myopathie, rhabdomyolyse
systémiques
Affections du rein et des voies

Fréquent : hématurie
urinaires
Troubles généraux et anomalies au site
Très fréquent : oedème périphérique
d'administration
Lésions, intoxications et complications

Fréquent : fractures**
liées aux procédures
* L'insuffisance cardiaque regroupe l'insuffisance cardiaque congestive, le dysfonctionnement ventriculaire gauche et la
diminution de la fraction d'éjection.
** Les fractures incluent l'ostéoporose et toutes les fractures à l'exception des fractures pathologiques
a
Notifications spontanées issues de l'expérience post-commercialisation
b
L'augmentation de l'alanine aminotransférase et/ou de l'aspartate aminotransférase inclut l'augmentation du taux
d'ALAT, l'augmentation du taux d'ASAT et les anomalies de la fonction hépatique.
Les effets indésirables de grade 3 selon la CTCAE (version 4.0) survenues chez les patients traités par
acétate d'abiratérone ont été les suivants : hypokaliémie (5%), infection urinaire (2%), augmentation
du taux d'alanine aminotransférase et/ou du taux d'aspartate aminotransférase (4%), hypertension
artérielle (6%), fractures (2%), oedèmes périphériques, insuffisance cardiaque et fibrillation auriculaire
(1% chacun). Une hypertriglycéridémie et une angine de poitrine de grade 3 selon la CTCAE (version
4.0) ont été observées chez moins de 1% des patients. Une infection du tractus urinaire, une
augmentation du taux d'alanine aminotransférase et/ou une augmentation du taux d'aspartate
aminotransférase, une hypokaliémie, une insuffisance cardiaque, une fibrillation auriculaire et des
fractures de grade 4 selon la CTCAE (version 4.0) ont été observés chez moins de 1% des patients.
L'hypertension et l'hypokaliémie ont été observées à une fréquence plus élevée dans la population
hormonosensible (étude 3 011). Une hypertension a été rapportée chez 36,7% des patients dans la
population hormonosensible (étude 3 011), comparé à 11,8% et 20,2 % respectivement dans les études
301 et 302. Une hypokaliémie a été observée chez 20,4% des patients dans la population
hormonosensible (étude 3 011) comparé à 19,2% et 14,9 % respectivement dans les études 301 et 302.
Description d'une sélection d'effets indésirables
Effets cardiovasculaires
Les patients atteints d'hypertension artérielle non contrôlée, d'une maladie cardiaque cliniquement
significative, telle qu'un infarctus du myocarde ou un événement thrombotique artériel dans les 6 mois
précédents, un angor sévère ou instable, une insuffisance cardiaque de classe III ou IV (étude 301) ou
une insuffisance cardiaque de classe II à IV (études 3 011 et 302) selon la NYHA ou avec une mesure
de la fraction d'éjection cardiaque < 50% ont été exclus des trois études de phase 3. Tous les patients
inclus (groupe traité par la substance active et groupe placebo) ont simultanément reçu un traitement
de suppression androgénique, principalement par des analogues de la LH-RH, qui a été associé à des
cas de diabète, d'infarctus du myocarde, d'accident vasculaire cérébral et de mort subite cardiaque. La
fréquence des effets indésirables cardiovasculaires dans les études de phase 3 chez les patients sous
acétate d'abiratérone versus les patients sous placebo a été : fibrillation auriculaire 2,6% vs2,0%,
tachycardie 1,9% vs 1,0%, angine de poitrine 1,7% vs 0,8%, troubles cardiaques 0,7% vs 0,2%, et
arythmie 0,7% vs 0,5%.
Hépatotoxicité
Des cas d'hépatotoxicité avec une élévation des taux d'ALAT, d'ASAT et de bilirubine totale ont été
rapportés chez des patients traités par acétate d'abiratérone. Dans les études cliniques de phase 3, une
hépatotoxicité de grades 3 et 4 (par exemple augmentation du taux d'ALAT ou d'ASAT de > 5 x LSN
ou augmentation de la bilirubine de > 1,5 x LSN) a été rapportée chez 6% des patients traités par
acétate d'abiratérone, généralement durant les trois premiers mois de traitement. Dans l'étude 3 011,
une hépatotoxicité de grade 3 ou 4 a été observée chez 8,4 % des patients traités par ZYTIGA. Dix
patients ayant reçu ZYTIGA ont arrêté le traitement en raison d'une hépatotoxicité ; deux présentaient
une hépatotoxicité de grade 2, six une hépatotoxicité de grade 3 et deux une hépatotoxicité de grade 4.
Aucun patient n'est décédé des suites d'une hépatotoxicité dans l'étude 3 011. Au cours des études
cliniques de phase 3, les patients dont le taux initial d'ALAT ou d'ASAT était élevé se sont révélés
plus susceptibles de présenter une augmentation des résultats des tests fonctionnels hépatiques que
ceux commençant le traitement avec des valeurs normales. Lorsque des augmentations du taux
d'ALAT ou d'ASAT > 5 x LSN ou de la bilirubine > 3 x LSN ont été observées, l'acétate d'abiratérone
a été suspendu ou arrêté. Dans deux cas, une élévation importante des résultats des tests fonctionnels
hépatiques est survenue (voir rubrique 4.4). Ces deux patients, avec une fonction hépatique initiale
normale, ont présenté une élévation du taux d'ALAT ou d'ASAT de 15 à 40 x LSN et une élévation de
la bilirubine de 2 à 6 x LSN. Après arrêt de l'administration du traitement, les valeurs des tests
fonctionnels hépatiques de ces deux patients se sont normalisées et un des patients a été traité à
nouveau, sans récurrence de ces augmentations. Dans l'étude 302, des élévations d'ALAT ou d'ASAT
de grade 3 ou 4 ont été observées chez 35 (6,5%) des patients traités par acétate d'abiratérone. Les
élévations du taux d'aminotransférase ont été normalisées chez tous les patients sauf 3 (2 avec de
nouvelles métastases hépatiques multiples et 1 avec une augmentation des ASAT environ 3 semaines
après la dernière administration d'acétate d'abiratérone). Dans les études cliniques de phase 3, les
arrêts de traitement dus à l'augmentation des ALAT et des ASAT ou à des anomalies de la fonction
hépatique ont été rapportés chez 1,1% des patients traités par acétate d'abiratérone et chez 0,6% des
patients traités par placebo ; aucun décès lié à une toxicité hépatique n'a été rapporté.
Au cours des essais cliniques, le risque d'hépatotoxicité a été atténué par l'exclusion des patients
présentant initialement une hépatite ou des anomalies significatives des tests de la fonction hépatique.
Dans l'étude 3 011, les patients présentant initialement des taux d'ALAT et d'ASAT > 2,5 x LSN, un
taux de bilirubine > 1,5 x LSN ou une hépatite virale active ou symptomatique ou une atteinte
hépatique chronique, une ascite ou des troubles hémorragiques secondaires à un dysfonctionnement
hépatique étaient exclus. Dans l'étude 301, les patients présentant un taux initial d'ALAT et
d'ASAT 2,5 x LSN en l'absence de métastases hépatiques et > 5 x LSN en présence de métastases
hépatiques ont été exclus. Dans l'étude 302 les patients présentant des métastases hépatiques n'étaient
pas éligibles et ceux ayant un taux initial d'ALAT et d'ASAT 2.5 x LSN ont été exclus. Les
anomalies des tests fonctionnels hépatiques apparues chez les patients participant aux essais cliniques
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration ­ voir Annexe V.
4.9
Surdosage
L'expérience de surdosage chez l'homme avec ZYTIGA est limitée.
Il n'y a pas d'antidote spécifique. En cas de surdosage, l'administration doit être suspendue et des
mesures générales de prise en charge doivent être mises en place, incluant une surveillance de la
survenue d'arythmies, d'une hypokaliémie et de signes et symptômes de rétention hydrique. La
fonction hépatique doit également être évaluée.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Endocrinothérapie, autres antagonistes hormonaux et agents
apparentés, Code ATC : L02BX03
Mécanisme d'action
L'acétate d'abiratérone (ZYTIGA) est transformé in vivo en abiratérone, un inhibiteur de la
biosynthèse des androgènes. Plus spécifiquement, l'abiratérone inhibe de manière sélective l'enzyme
17-hydroxylase/C17,20-lyase (CYP17). Cette enzyme est exprimée et nécessaire lors de la
biosynthèse des androgènes au niveau des testicules, des glandes surrénales et des tissus tumoraux
prostatiques. Le CYP17 catalyse la conversion de la prégnénolone et de la progestérone en précurseurs
de la testostérone, respectivement la DHEA et l'androstènedione, par 17-hydroxylation et rupture de
la liaison C17,20. L'inhibition du CYP17 entraîne également une augmentation de la production de
minéralocorticoïdes par les glandes surrénales (voir rubrique 4.4).
Le cancer de la prostate sensible aux androgènes répond aux traitements qui diminuent les taux
d'androgènes. Les traitements suppresseurs des androgènes, tels que les analogues de la LH-RH ou
l'orchidectomie, réduisent la production d'androgènes dans les testicules mais n'affectent pas leur
production par les glandes surrénales ni dans la tumeur. Administré en même temps que des analogues
de la LH-RH (ou que l'orchidectomie), le traitement par ZYTIGA abaisse le taux de testostérone
sérique à un niveau indétectable (par les méthodes de dosage commercialisées).
Effets pharmacodynamiques
ZYTIGA diminue les taux sériques de testostérone et des autres androgènes à des niveaux inférieurs à
ceux atteints par l'utilisation des analogues de la LH-RH seuls ou par l'orchidectomie. Ceci est dû à
l'inhibition sélective de l'enzyme CYP17 nécessaire à la biosynthèse des androgènes. Le PSA sert de
biomarqueur chez les patients atteints de cancer de la prostate. Lors d'une étude clinique de phase 3
chez des patients en échec de chimiothérapie contenant des taxanes, 38% des patients traités par
acétate d'abiratérone ont vu leur PSA baisser d'au moins 50% par rapport à la valeur initiale, contre
10% pour le groupe placebo.
Efficacité et sécurité clinique
L'efficacité a été établie au cours de trois études cliniques (études 3 011, 302 et 301) de phase 3,
multicentriques, randomisées, contrôlées versus placebo, chez des patients atteints de mHSPC et de
Les modifications du PSA sérique pris isolément ne sont pas toujours prédictives du bénéfice clinique.
Ainsi, dans toutes les études, il était recommandé que les patients poursuivent leurs traitements jusqu'à
ce que les critères d'arrêt soient remplis pour chaque étude comme spécifié ci-après.
Dans toutes les études, l'utilisation de spironolactone n'était pas autorisée car la spironolactone se lie
aux récepteurs des androgènes et peut augmenter le PSA.

Étude 3 011 (patients atteints d'un mHSPC à haut risque nouvellement diagnostiqué)
Dans l'étude 3 011 (n = 1 199), l'âge médian des patients inclus était de 67 ans. Par origine ethnique,
le nombre de patients traités par ZYTIGA était de 832 patients caucasiens (69,4%), 246 patients
asiatiques (20,5%), 25 patients noirs ou afro-américains (2,1%), 80 patients d'origine autre (6,7%), 13
patients d'origine inconnue/non rapportée (1,1%) et 3 patients originaires d'Alaska ou amérindiens
(0,3%). Chez 97 % des patients, le score de performance ECOG était de 0 ou 1. Les patients présentant
des métastases cérébrales connues, une hypertension non contrôlée, une pathologie cardiaque
significative ou une insuffisance cardiaque de classe NYHA II à IV étaient exclus. Les patients
précédemment traités pour leur cancer métastatique de la prostate par un traitement pharmacologique,
une radiothérapie ou une chirurgie étaient exclus, excepté ceux ayant reçu moins de 3 mois de
traitement par ADT, ou une séance de radiothérapie palliative ou ayant subi une intervention
chirurgicale visant à traiter les symptômes résultant de la maladie métastatique. Les co-critères
principaux d'évaluation de l'efficacité étaient la survie globale (OS) et la survie sans progression
radiologique (rPFS). Le score médian d'évaluation de la douleur à l'inclusion, mesuré à l'aide du
questionnaire Brief Pain Inventory Short Form (BPI-SF), était de 2,0 dans le groupe de traitement
comme dans le groupe placebo. Outre les co-critères principaux d'évaluation, les bénéfices du
traitement ont également été évalués d'après le délai de survenue de complications osseuses (SRE), le
délai jusqu'au traitement suivant pour le cancer de la prostate, le délai jusqu'à instauration d'une
chimiothérapie, le délai jusqu'à progression de la douleur et le délai jusqu'à progression du PSA. Le
traitement a été poursuivi jusqu'à progression de la maladie, retrait du consentement, survenue d'une
toxicité inacceptable ou décès du patient.
La survie sans progression radiologique était définie comme le délai entre la randomisation et la
survenue d'une progression radiologique ou le décès du patient, toutes causes confondues. La
progression radiologique incluait la progression visible à l'imagerie par scintigraphie osseuse (selon
les critères modifiés du PCWG2) ou la progression des lésions des tissus mous visible au scanner ou à
l'IRM (selon les critères RECIST 1.1).
Une différence significative en termes de rPFS a été observée entre les groupes de traitement (voir
Tableau 2 et Figure 1).
Intention de Traiter (étude PCR 3 011)
AA+P
Placebo
Sujets randomisés
597
602
Evènements
239 (40,0%)
354 (58,8%)
Censurés
358 (60,0%)
248 (41,2%)
Délai de survenue de l'évènement (mois)
Médiane (IC à 95%)
33,02 (29,57; NE)
14,78 (14,69; 18,27)
Intervalle
(0,0+; 41,0+)
(0,0+; 40,6+)
pa
< 0,0001
Hazard Ratio (IC à 95%)b
0,466 (0,394; 0,550)
Note: += observation censurée, NE = non évaluable. La progression radiologique et le décès sont pris en compte dans la
definition de l'évènement 'rPFS'. AA+P = sujets ayant reçu de l'acétate d'abiraterone et de la prednisone.
a
La valeur de p est dérivée d'un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0/1 ou 2) et
l'atteinte viscérale (présence ou absence).
b
Le Hazard Ratio est calculé à partir d'un modèle à risques proportionnels stratifié. Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de
AA+P.
Figure 1:
Courbe de Kaplan-Meier de la survie sans progression radiologique; Population en
Intention de Traiter (étude PCR3011)

Une amélioration statistiquement significative de l'OS a été observée en faveur du traitement AA+P
plus ADT, avec une réduction de 34 % du risque de décès comparé au groupe placebo plus ADT
(HR = 0,66 ; IC à 95 % : 0,56 à 0,78 ; p < 0,0001) (voir Tableau 3 et Figure 2).
en Intention de Traiter)
Survie Globale
ZYTIGA et Prednisone
Placebo
(N=597)
(N=602)
Décès (%)
275 (46%)
343 (57%)
Survie médiane (mois)
53,3
36,5
(IC à 95%)
(48,2; NE)
(33,5 ; 40,0)
Hazard ratio (IC à 95%)1
0,66 (0,56 ; 0,78)
NE=non évaluable
1
Le Hazard Ratio est dérivé d'un modèle à risques proportionnels stratifié. Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de ZYTIGA
associé à la prednisone.
Figure 2:
Courbe de Kaplan-Meier de la Survie Globale ; Population en Intention de Traiter dans
l'étude PCR3011

Les analyses en sous-groupes sont toutes favorables au traitement par ZYTIGA. Au sein des différents
sous-groupes préspécifiés, l'effet du traitement par AA+P sur la rPFS et l'OS a été favorable et
cohérent avec la population générale de l'étude, excepté pour le sous-groupe de score ECOG 2 pour
lequel aucune tendance en termes de bénéfice n'a été observée. Cependant la faible taille d'échantillon
(n=40) ne permet pas de tirer de conclusion valide de ce résultat.
Outre les améliorations observées au niveau de la survie globale et de la rPFS, le bénéfice d'un
traitement par ZYTIGA vs placebo a été démontré sur tous les critères secondaires d'évaluation définis
de façon prospective.
Étude 302 (patients n'ayant pas eu de chimiothérapie antérieure)
Cette étude a inclus des patients n'ayant pas eu de chimiothérapie antérieure qui étaient
asymptomatiques ou peu symptomatiques et pour lesquels la chimiothérapie n'était pas encore
cliniquement indiquée. Un score ne dépassant pas 0-1 sur l'échelle BPI-SF (Brief Pain Inventory-Short
Form
) au cours des dernières 24 heures était considéré comme asymptomatique, et un score de 2-3
était considéré comme peu symptomatique.
Dans l'étude 302, (n=1 088) l'âge médian des patients inclus était de 71 ans pour les patients traités
par ZYTIGA plus prednisone ou prednisolone et de 70 ans pour les patients traités par placebo plus
prednisone ou prednisolone. Le nombre de patients traités par ZYTIGA par groupe ethnique était de
La survie sans progression radiologique (rPFS) a été évaluée à l'aide d'études d'imagerie séquentielle
comme défini par les critères PCWG2 (pour les lésions osseuses) et par les critères RECIST (Response
Evaluation Criteria In Solid Tumours
) modifiés (pour les lésions des tissus mous). L'analyse de la
rPFS était basée sur une évaluation centralisée de la progression radiologique.
Lors de l'analyse planifiée de la rPFS il y avait 401 événements ; soit 150 (28%) patients traités par
ZYTIGA et 251 (46%) patients traités par placebo ayant progressé radiologiquement ou étant décédés.
Une différence significative de rPFS entre les groupes de traitement a été observée (voir Tableau 4 et
Figure 3)
Tableau 4 : Étude 302 : Survie sans progression radiologique des patients traités par ZYTIGA
ou par placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone et des
analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable

ZYTIGA
Placebo
(N=546)
(N=542)
Survie sans progression
radiologique (rPFS)
Progression ou décès (%)
150 (28%)
251 (46%)
rPFS médiane en mois
Non atteint
8,3
(IC à 95%)
(11,66 - NE)
(8,12 - 8,54)
p*
< 0,0001
Hazard Ratio **
0,425
(IC à 95%)
(0,347 - 0,522)
NE= Non évaluable
* La valeur de p est dérivée d'un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0 ou 1)
** Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de ZYTIGA
traités par ZYTIGA ou placebo en association avec la prednisone ou la
prednisolone, et des analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable

100
80
s
c
è
é
D
u
o
n
60
s
s
i
o
r
e
g
r
o
s
P
n
t
s
s
a
40
n
t
i
e
a
P
%
20
0
0
3
6
9
12
15
18
Mois depuis la randomisation
AA
546
489
340
164
46
12
0
Placebo
542
400
204
90
30
3
0
Placebo
AA
AA=ZYTIGA
Cependant, des données ont continué à être collectées dans le cadre de la seconde analyse
intermédiaire de la survie globale (OS). L'analyse radiologique de la rPFS par l'investigateur, réalisée
dans le cadre de l'analyse de suivi de sensibilité, est présentée dans le tableau 5 et la figure 4.
Six cent sept (607) sujets ont eu une progression radiologique ou sont décédés : 271 (50%) dans le
groupe acétate d'abiratérone et 336 (62%) dans le groupe placebo. Le traitement par acétate
d'abiratérone a diminué le risque de progression radiologique ou de décès de 47% par rapport au
placebo (HR = 0,530 ; IC à 95% : [0,451 - 0,623], p < 0,0001). La rPFS médiane était de 16,5 mois
dans le groupe acétate d'abiratérone et de 8,3 mois dans le groupe placebo.
Tableau 5 : Étude 302 : Survie sans progression radiologique des patients traités par ZYTIGA
ou par placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone et des
analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable (à la seconde analyse
intermédiaire de l'OS, évaluation par l'investigateur)

ZYTIGA
Placebo
(N=546)
(N=542)
Survie sans progression
radiologique (rPFS)
Progression ou décès (%)
271 (50%)
336 (62%)
rPFS médiane en mois
16,5
8,3
(IC à 95%)
(13,80 - 16,79)
(8,05 - 9,43)
p *
< 0,0001
Hazard Ratio **
0,530
(IC à 95%)
(0,451 - 0,623)
Figure 4 : Courbe de Kaplan Meier de survie sans progression radiologique pour les patients
traités par ZYTIGA ou placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone
et des analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable (à la seconde analyse
intermédiaire, évaluation par l'investigateur)

AA=ZYTIGA
Une analyse intermédiaire (AI) planifiée de l'OS a été menée après l'observation de 333 décès. La
levée d'aveugle s'est basée sur l'amplitude du bénéfice clinique observé et un traitement par ZYTIGA
a été proposé aux patients du groupe placebo. La survie globale était plus longue pour le groupe traité
par ZYTIGA que pour celui traité par placebo avec une réduction de 25% du risque de décès
(HR = 0,752 ; IC à 95% : [0,606 - 0,934], p=0,0097), mais les données de survie globale n'étaient pas
matures et les résultats intermédiaires n'atteignaient pas le seuil d'arrêt statistiquement significatif pré-
défini (voir Tableau 6). La survie a continué à être suivie après cette AI.
L'analyse finale planifiée de la survie globale a été menée après l'observation de 741 décès (durée
médiane de suivi de 49 mois). Soixante-cinq pourcent des patients traités par ZYTIGA sont décédés
(354 sur 546), comparé à 71% des patients traités par placebo (387 sur 542). Un bénéfice
statistiquement significatif en termes de survie globale a été démontré dans le groupe traité par
ZYTIGA avec une réduction du risque de décès de 19,4% (HR=0,806 ; IC à 95% : [0,697 - 0,931],
p=0,0033) et une amélioration dans la médiane de survie globale de 4,4 mois (ZYTIGA : 34,7 mois,
placebo : 30,3 mois) (voir Tableau 6 et Figure 5). Cette amélioration a été démontrée alors que 44 %
des patients du groupe placebo avaient reçu un traitement ultérieur par ZYTIGA.
association avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH
ou une orchidectomie préalable

ZYTIGA
Placebo
(N=546)
(N=542)
Analyse intermédiaire de la
survie
Décès (%)
147 (27%)
186 (34%)
Survie médiane (mois)
Non atteint
27,2
(IC à 95%)
(NE ­ NE)
(25,95 ­ NE)
p*
0,0097
Hazard Ratio**
0,752
(IC à 95%)
(0,606 - 0,934)
Analyse finale de la survie
Décès
354 (65%)
387 (71%)
Survie globale médiane en mois
34,7 (32,7 - 36,8)
30,3 (28,7 - 33,3)
(IC à 95%)
p*
0,0033
Hazard Ratio** (IC à 95%)
0,806 (0,697 -
0,931)
NE= Non Évaluable
* La valeur de p est dérivée d'un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0 ou 1)
** Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de ZYTIGA
Figure 5 : Courbe de Kaplan Meier de survie pour les patients traités par ZYTIGA ou placebo
en association avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH
ou une orchidectomie préalable, analyse finale

AA=ZYTIGA
Le délai médian jusqu'à progression du PSA, basé sur les critères PCWG2, était de 11,1 mois pour les
patients recevant ZYTIGA et de 5,6 mois pour les patients recevant le placebo (HR = 0,488 ; IC à
95% : [0,420 - 0,568], p < 0,0001). Le délai jusqu'à progression du PSA était approximativement
doublé avec le traitement par ZYTIGA (HR = 0,488). La proportion de patients avec une réponse
confirmée sur le PSA était plus grande dans le groupe ZYTIGA que dans le groupe placebo (62% vs
24% ; p < 0,0001). Une augmentation significative du nombre de réponses tumorales complètes et
partielles a été observée chez les patients atteints de lésions des tissus mous mesurables et traités par
ZYTIGA.
Délai jusqu'à l'utilisation des opiacés pour les douleurs cancéreuses : lors de l'analyse finale, le délai
médian jusqu'à l'utilisation des opiacés pour les douleurs liées au cancer de la prostate était de
33,4 mois pour les patients recevant ZYTIGA et de 23,4 mois pour les patients recevant le placebo
(HR = 0,721 ; IC à 95% : [0,614 - 0,846], p < 0,0001).
Délai jusqu'à l'instauration d'une chimiothérapie par agent cytotoxique : le délai médian était de
25,2 mois pour les patients recevant ZYTIGA et de 16,8 mois pour les patients recevant le placebo
(HR = 0,580 ; IC à 95% : [0,487 - 0,691], p < 0,0001)
Délai jusqu'à la détérioration du score de performance à l'échelle ECOG 1 point : le délai médian
était de 12,3 mois pour les patients recevant ZYTIGA et de 10,9 mois pour les patients recevant le
placebo (HR = 0,821 ; IC à 95% : [0,714 - 0,943], p = 0,0053).
Les critères suivants d'évaluation de cette étude démontrent un avantage statistiquement significatif en
faveur du traitement par ZYTIGA :
La réponse objective : Une réponse objective a été définie comme la proportion de patients avec une
maladie mesurable parvenant à une réponse complète ou partielle selon les critères RECIST (la taille
initiale des ganglions lymphatiques devait être 2 cm pour être considérée comme une lésion-cible).
La proportion des patients avec une maladie mesurable initiale ayant une réponse objective était de
36% pour le groupe ZYTIGA et de 16% dans le groupe placebo (p < 0,0001).
Douleur : Le traitement par ZYTIGA a réduit significativement le risque de progression du score
moyen de la douleur de 18% par rapport au traitement par placebo (p = 0,0490). Le délai médian
jusqu'à la progression était de 26,7 mois dans le groupe ZYTIGA et de 18,4 mois dans le groupe
placebo.
Délai jusqu'à la dégradation du FACT-P (score total) : le traitement par ZYTIGA a réduit le risque de
dégradation du FACT-P (score total) de 22% par rapport au placebo (p = 0,0028). Le délai médian
jusqu'à la dégradation du FACT-P (score total) était de 12,7 mois dans le groupe ZYTIGA et de
8,3 mois dans le groupe placebo.
Étude 301 (patients ayant eu une chimiothérapie antérieure)
Les patients inclus dans l'étude 301 avaient déjà été traités par docétaxel. Il n'était pas nécessaire que
les patients présentent une progression de la maladie sous docétaxel, étant donné que le traitement
avait pu être arrêté suite à la toxicité de la chimiothérapie. Les patients ont été maintenus sous
traitement à l'étude jusqu'à l'observation d'une progression du PSA (confirmée par une augmentation
de 25% par rapport à l'état initial/nadir) ainsi que jusqu'à progression radiologique telle que définie au
protocole et progression symptomatique ou clinique. Les patients ayant antérieurement reçu un
traitement par le kétoconazole pour un cancer de la prostate ont été exclus de cette étude. Le critère
primaire d'efficacité était la survie globale.
L'âge médian des patients inclus était de 69 ans (intervalle [39 ­ 95]). Le nombre de patients traités
par ZYTIGA par groupe ethnique comportait 737 (93,2%) sujets de race blanche, 28 (3,5%) sujets de
race noire, 11 (1,4%) sujets asiatiques et 14 (1,8%) sujets d'autres groupes ethniques. Onze pourcent
Une analyse programmée, réalisée après observation de 552 décès, a montré que 42% (333 sur 797)
des patients traités par ZYTIGA contre 55% (219 sur 398) des patients sous placebo sont décédés. Une
amélioration statistiquement significative de la médiane de survie globale a été observée chez les
patients traités par ZYTIGA (voir Tableau 7).
Tableau 7 : Survie globale des patients traités par ZYTIGA ou par placebo en association
avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH ou une
orchidectomie préalable

ZYTIGA
Placebo
(N=797)
(N=398)
Analyse primaire de survie
Décès (%)
333 (42%)
219 (55%)
Survie médiane (mois)
14,8
10,9
(IC à 95%)
(14,1 - 15,4)
(10,2 - 12,0)
pa
0,0001
Hazard Ratio (IC à 95%)b
0,646 (0,543 - 0,768)
Analyse de survie mise à jour
Décès (%)
501 (63%)
274 (69%)
Survie médiane (mois)
15,8
11,2
(IC à 95%)
(14,8 - 17,0)
(10,4 - 13,1)
Hazard Ratio (IC à 95%)b
0,740 (0,638 - 0,859)
a
La valeur de p est dérivée d'un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0-1 vs 2), le score
de douleur (absent vs présent), le nombre de cures de chimiothérapies antérieures (1 vs. 2), et le type de progression de
la pathologie (PSA uniquement vs. radiologique)
b
Le Hazard Ratio est dérivé d'un modèle à risques proportionnels stratifié. Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de
ZYTIGA.
À chaque évaluation après les premiers mois de traitement, la proportion de patients toujours en vie
était plus importante dans le groupe ZYTIGA comparé au groupe contrôle (voir Figure 6).
placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone, et des analogues de la
LH-RH ou une orchidectomie préalable

AA=ZYTIGA
Les analyses de survie par sous-groupe révèlent un bénéfice de survie constant pour le traitement par
ZYTIGA (voir Figure 7).
AA=ZYTIGA, BPI=Brief Pain Inventory, IC=intervalle de confiance, ECOG=indice de performance de l'Eastern
Cooperative Oncology Group, HR=Hazard Ratio, NE=non évaluable
Outre l'observation de l'amélioration de la survie globale, l'ensemble des critères secondaires étaient en
faveur de ZYTIGA et étaient statistiquement significatifs, après ajustements en analyse multivariée,
comme suit :
Les patients traités par ZYTIGA présentaient un taux de réponse sur le PSA total (défini comme une
baisse 50% par rapport à la valeur initiale) significativement plus élevé que ceux sous placebo, 38%
vs 10%, p < 0,0001.
Le temps médian jusqu'à progression du PSA était de 10,2 mois pour les patients traités par ZYTIGA
et de 6,6 mois pour les patients sous placebo (RR= 0,580 ; IC à 95% : [0,462 - 0,728], p < 0,0001).
La survie médiane sans progression radiologique était de 5,6 mois pour les patients traités par
ZYTIGA et de 3,6 mois pour les patients sous placebo (HR = 0,673 ; IC à 95% : [0,585 - 0,776],
p < 0,0001).
Douleur
La proportion de patients ayant ressenti un soulagement de la douleur était, d'un point de vue
statistique, significativement plus élevée pour le groupe traité par ZYTIGA que pour le groupe
placebo (44% vs 27%, p = 0,0002). Un patient répondant au soulagement de la douleur était défini
comme un patient ayant ressenti une diminution d'au moins 30% par rapport à la valeur initiale du
score de la pire douleur sur l'échelle BPI-SF, au cours des dernières 24 heures sans augmentation du
score d'utilisation des antalgiques, observée lors de deux évaluations consécutives, à quatre semaines
d'intervalle. Le soulagement de la douleur a été évalué uniquement chez les patients présentant un
score initial de douleur 4 et avec au moins un score de soulagement de la douleur évalué en cours de
traitement (N=512).
Une plus faible proportion de patients traités par ZYTIGA a ressenti une augmentation de la douleur
comparativement aux patients sous placebo à 6 mois (22% vs 28%), 12 mois (30% vs 38%) et 18 mois
(35% vs 46%). L'augmentation de la douleur a été définie comme une augmentation 30%, par
rapport à la valeur initiale, du score de la pire douleur sur l'échelle BPI-SF au cours des 24 heures
Complications osseuses
Une plus faible proportion de patients dans le groupe ZYTIGA a présenté des complications osseuses
par rapport au groupe placebo à 6 mois (18% vs 28%), 12 mois (30% vs 40%) et 18 mois (35% vs
40%). Le temps avant la survenue d'une complication osseuse au 25e percentile a été deux fois plus
élevé dans le groupe ZYTIGA que celui du groupe contrôle : 9,9 mois versus 4,9 mois. Une
complication osseuse est définie comme une fracture spontanée, une compression médullaire, une
irradiation palliative des os ou une intervention chirurgicale sur des os.
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les
résultats d'études réalisées avec ZYTIGA dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans
le cancer avancé de la prostate. Voir rubrique 4.2 pour des informations concernant l'usage
pédiatrique.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Suite à l'administration d'acétate d'abiratérone, la pharmacocinétique de l'abiratérone a été étudiée chez
des sujets sains, des patients atteints de cancer métastatique de la prostate à un stade avancé et des
sujets non atteints de cancer et présentant une insuffisance hépatique ou rénale. L'acétate d'abiratérone
est rapidement transformé in vivo en abiratérone, un inhibiteur de la biosynthèse des androgènes (voir
rubrique 5.1).
Absorption
Après administration orale d'acétate d'abiratérone à jeun, la concentration plasmatique maximale
d'abiratérone est atteinte après environ 2 heures.
Comparé à une administration à jeun, l'administration d'acétate d'abiratérone avec la nourriture
entraîne une augmentation de l'exposition systémique moyenne à l'abiratérone jusqu'à 10 fois (pour
l'ASC) et jusqu'à 17 fois (pour la Cmax), en fonction de la teneur en graisses des aliments. En raison de
la variabilité normale du contenu et de la composition des repas, la prise de ZYTIGA avec les repas
peut entraîner des degrés d'exposition très variables. Ainsi, ZYTIGA ne doit pas être pris avec de la
nourriture. Les comprimés de ZYTIGA sont à prendre à jeun, en une prise quotidienne unique.
ZYTIGA doit être pris au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être
consommée pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA. Les comprimés doivent être
avalés en entier avec de l'eau.(voir rubrique 4.2).
Distribution
Dans le plasma humain, la fixation protéique de la 14C-abiratérone est de 99,8%. Le volume de
distribution apparent est d'environ 5 630 L, ce qui suggère une large distribution de l'abiratérone vers
les tissus périphériques.
Biotransformation
Après administration orale de gélules de 14C-acétate d'abiratérone, l'acétate d'abiratérone est hydrolysé
en abiratérone, elle-même éliminée par plusieurs mécanismes dont la sulfatation, l'hydroxylation et
l'oxydation, principalement au niveau du foie. La majorité de la radioactivité circulante (environ 92%)
se trouve sous forme de métabolites de l'abiratérone. Sur 15 métabolites détectables, deux métabolites
principaux, le sulfate d'abiratérone et le sulfate de N-oxyde-abiratérone, représentent chacun environ
43% de la radioactivité totale.
Élimination
D'après les données recueillies chez les sujets sains, la demi-vie plasmatique moyenne de l'abiratérone
est d'environ 15 heures. Après administration orale de 1 000 mg de 14C-acétate d'abiratérone, environ
Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique de l'acétate d'abiratérone a été étudiée chez des sujets atteints d'insuffisance
hépatique préexistante légère ou modérée (respectivement Classes A et B de Child-Pugh) et chez des
sujets contrôles sains. L'exposition systémique à l'abiratérone après administration d'une dose unique
de 1 000 mg par voie orale a augmenté d'environ 11% et 260% respectivement chez les sujets atteints
d'insuffisance hépatique préexistante légère et modérée. La demi-vie moyenne de l'abiratérone est
prolongée jusqu'à environ 18 heures chez les sujets atteints d'insuffisance hépatique légère et jusqu'à
environ 19 heures chez les sujets atteints d'insuffisance hépatique modérée.
Dans une autre étude, la pharmacocinétique de l'abiratérone a été étudiée chez des sujets atteints
d'insuffisance hépatique sévère (Classe C de Child-Pugh) préexistante (n=8) et chez 8 sujets contrôles
sains ayant une fonction hépatique normale. L'ASC de l'abiratérone a augmenté d'environ 600% et la
fraction libre de médicament a augmenté d'environ 80% chez les sujets atteints d'insuffisance
hépatique sévère comparés aux sujets ayant une fonction hépatique normale.
Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance hépatique
préexistante légère.
L'utilisation d'acétate d'abiratérone doit être évaluée avec précaution chez les patients atteints
d'insuffisance hépatique modérée chez lesquels le bénéfice doit être nettement supérieur au risque
potentiel (voir les rubriques 4.2 et 4.4). L'acétate d'abiratérone ne doit pas être utilisé chez les patients
atteints d'une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques 4.2, 4.3 et 4.4).
Pour les patients qui développent une hépatotoxicité en cours de traitement, un arrêt du traitement et
une adaptation de la dose peuvent être nécessaires (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique de l'acétate d'abiratérone a été comparée chez des patients atteints
d'insuffisance rénale terminale sous hémodialyse stable versus des patients contrôles appariés ayant
une fonction rénale normale. L'exposition systémique à l'abiratérone après administration d'une dose
unique de 1 000 mg par voie orale n'a pas augmenté chez les sujets atteints d'insuffisance rénale
terminale sous dialyse. L'administration chez des patients présentant une insuffisance rénale, incluant
une insuffisance rénale sévère ne nécessite pas de réduction de la dose (voir rubrique 4.2). Cependant,
il n'existe pas d'expérience clinique chez les patients présentant à la fois un cancer de la prostate et
une insuffisance rénale sévère. La prudence est recommandée chez ces patients.
5.3
Données de sécurité préclinique
Dans toutes les études de toxicité chez l'animal, une baisse significative du taux de testostérone
circulante a été observée. En conséquence, une diminution de la masse des organes ainsi que des
modifications morphologiques et/ou histopathologiques des organes génitaux, des glandes surrénales,
de l'hypophyse et des glandes mammaires ont été observées. Toutes ces modifications se sont révélées
entièrement ou partiellement réversibles. Les modifications des organes génitaux et des organes
sensibles aux androgènes sont conformes à la pharmacologie de l'acétate d'abiratérone. Toutes les
modifications hormonales liées au traitement ont été réversibles ou résolutives après une période de
récupération de quatre semaines.
Dans les études de fécondité chez le rat mâle et femelle, l'acétate d'abiratérone a réduit la fécondité ;
ceci était complètement réversible en 4 à 16 semaines après l'arrêt de l'acétate d'abiratérone.
Dans une étude de toxicité chez le rat, l'acétate d'abiratérone a affecté la grossesse, incluant une
diminution de la survie et du poids du foetus. Des effets sur les organes génitaux externes ont été
observés bien que l'acétate d'abiratérone n'ait pas été tératogène.
Outre les modifications des organes génitaux observées lors de toutes les études de toxicité chez
l'animal, les données non cliniques issues des études classiques de sécurité pharmacologique, de
toxicité à doses répétées, de génotoxicité et de potentiel carcinogène n'ont pas révélé de risque
particulier pour l'homme. Dans une étude de 6 mois chez la souris transgénique (Tg.rasH2), l'acétate
d'abiratérone n'était pas carcinogène. Dans une étude de carcinogénicité de 24 mois chez le rat,
l'acétate d'abiratérone a augmenté l'incidence des néoplasmes des cellules interstitielles au niveau des
testicules. Ce résultat est considéré comme lié à l'action pharmacologique de l'abiratérone et
spécifique au rat. L'acétate d'abiratérone n'était pas carcinogène chez la rate.
Évaluation du risque environnemental
La substance active, l'abiratérone, présente un risque environnemental pour l'environnement
aquatique, notamment pour les poissons.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Noyau du comprimé
Cellulose microcristalline (silicifiée)
Croscarmellose sodique
Hypromellose 2910 (15 mPa.S)
Lactose monohydraté
Stéarate de magnésium
Silice colloïdale anhydre
Laurylsulfate de sodium
Pelliculage
Oxyde de fer noir (E172)
Oxyde de fer rouge (E172)
Macrogol 3350
Alcool polyvinylique
Talc
Dioxyde de titane
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
3 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Pochette en carton de 14 comprimés pelliculés sous plaquette thermoformée en
PVDC/PE/PVC/aluminium. Chaque boîte contient 4 pochettes (56 comprimés pelliculés).
Pochette en carton de 12 comprimés pelliculés sous plaquette thermoformée en
PVDC/PE/PVC/aluminium. Chaque boîte contient 5 pochettes (60 comprimés pelliculés).
6.6
Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Ce médicament peut induire un risque pour l'environnement aquatique (voir rubrique 5.3).
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/11/714/002 - 56 comprimés pelliculés (4 pochettes de 14)
EU/1/11/714/003 - 60 comprimés pelliculés (5 pochettes de 12)
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 5 septembre 2011
Date du dernier renouvellement : 26 mai 2016
10.
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
A.
FABRICANT DE LA SUBSTANCE ACTIVE D'ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANT RESPONSABLE DE LA
LIBÉRATION DES LOTS

B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION
DE MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION
SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Janssen-Cilag SpA
Via C. Janssen
IT-04100 Borgo San Michele
Latina
Italie
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ


Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT


Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l'Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception
de nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil
bénéfice/risque, ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du
risque) est franchie.
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
ETUI 250 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYTIGA 250 mg comprimés
acétate d'abiratérone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 250 mg d'acétate d'abiratérone.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose et du sodium.
Voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
120 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Prendre ZYTIGA au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être
consommée pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA.
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
Les femmes enceintes ou susceptibles de l'être ne doivent pas manipuler ZYTIGA sans gants.
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

Jeter tout contenu inutilisé de façon appropriée conformément à la réglementation en vigueur.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/11/714/001
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYTIGA 250 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
ÉTIQUETTE FLACON 250 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYTIGA 250 mg comprimés
acétate d'abiratérone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé contient 250 mg d'acétate d'abiratérone.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose et du sodium.
Voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
120 comprimés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Prendre ZYTIGA au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être
consommée pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA.
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NÉCESSAIRE
Les femmes enceintes ou susceptibles de l'être ne doivent pas manipuler ZYTIGA sans gants.
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

Jeter tout contenu inutilisé de façon appropriée conformément à la réglementation en vigueur.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/11/714/001
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
ETUI 500 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYTIGA 500 mg comprimés pelliculés
acétate d'abiratérone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 500 mg d'acétate d'abiratérone.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose et du sodium.
Voir la notice pour plus d'informations.
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
56 comprimés pelliculés
60 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Prendre ZYTIGA au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être
consommée pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA.
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

Jeter tout contenu inutilisé de façon appropriée conformément à la réglementation en vigueur.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/11/714/002 (56 comprimés pelliculés)
EU/1/11/714/003 (60 comprimés pelliculés)
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYTIGA 500 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
POCHETTE 500 mg (30 jours)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYTIGA 500 mg comprimés pelliculés
acétate d'abiratérone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 500 mg d'acétate d'abiratérone.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
12 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Remplissez vos jours de la semaine
Date de démarrage :
Jour
Lire la notice avant utilisation.
Prendre ZYTIGA au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être
consommée pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA.
Avaler les comprimés en entier avec de l'eau.
Ne pas casser les comprimés.
Voie orale.
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

Jeter tout contenu inutilisé de façon appropriée conformément à la réglementation en vigueur.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/11/714/003
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYTIGA 500 mg
POCHETTE 500 mg (28 jours)
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYTIGA 500 mg comprimés pelliculés
acétate d'abiratérone
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 500 mg d'acétate d'abiratérone.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
14 comprimés pelliculés
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Prendre ZYTIGA au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être
consommée pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA.
Avaler les comprimés en entier avec de l'eau.
Ne pas casser les comprimés.
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NÉCESSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

Jeter tout contenu inutilisé de façon appropriée conformément à la réglementation en vigueur.
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/11/714/002
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
ZYTIGA 500 mg
PLAQUETTES THERMOFORMEES 500 mg
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ZYTIGA 500 mg comprimés pelliculés
acétate d'abiratérone
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
ZYTIGA 250 mg, comprimés
acétate d'abiratérone
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament, car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ? :
1.
Qu'est-ce que ZYTIGA et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZYTIGA
3.
Comment prendre ZYTIGA
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver ZYTIGA
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que ZYTIGA et dans quels cas est-il utilisé ?
ZYTIGA contient un médicament appelé acétate d'abiratérone. Il est utilisé chez les hommes adultes
pour traiter le cancer de la prostate qui s'est disséminé dans d'autres parties du corps. ZYTIGA arrête
la production de testostérone par votre corps, ce qui peut ralentir la croissance du cancer de la prostate.
Lorsque ZYTIGA est prescrit au stade précoce de la maladie répondant encore à un traitement
hormonal, il est utilisé en association à un traitement qui diminue le taux de testostérone (suppression
androgénique).
Lors de votre traitement par ce médicament, votre médecin vous prescrira également un autre
médicament appelé prednisone ou prednisolone. Cela permettra de réduire vos risques de développer
une pression artérielle élevée, d'accumuler une quantité excessive d'eau dans votre corps (rétention
hydrique), ou de présenter des taux réduits d'un composant chimique appelé potassium dans votre
sang.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZYTIGA ?
Ne prenez jamais ZYTIGA :
-
si vous êtes allergique à l'acétate d'abiratérone ou à l'un des autres composants contenus dans
ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
- si vous êtes une femme, surtout si vous êtes enceinte. ZYTIGA ne doit être utilisé que chez les
patients de sexe masculin.
- si vous avez une lésion sévère du foie.
- en association avec du radium (Ra-223) (utilisé pour traiter le cancer de la prostate).
Ne prenez pas ce médicament si l'un des cas ci-dessus vous concerne. En cas de doute, parlez-en à
votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament :
si vous avez des troubles du foie
- si on vous a dit que vous aviez une pression artérielle élevée ou une insuffisance cardiaque ou
un faible taux sanguin de potassium (un faible taux sanguin de potassium peut augmenter le
risque de troubles du rythme cardiaque)
- si vous avez eu d'autres problèmes cardiaques ou vasculaires
- si vous avez un rythme cardiaque rapide ou irrégulier
- si vous êtes essoufflé
- si vous avez pris du poids rapidement
- si vous avez un gonflement des pieds, des chevilles ou des jambes
- si vous avez pris comme traitement du cancer de la prostate, un médicament appelé
kétoconazole
- au sujet de la nécessité de prendre ce médicament avec de la prednisone ou de la prednisolone
- au sujet des effets possibles sur vos os
- si vous avez une glycémie (taux de sucre dans le sang) élevée
Informez votre médecin si on vous a dit que vous aviez une maladie cardiaque ou vasculaire, y
compris des troubles du rythme cardiaque (arythmie), ou si vous recevez des médicaments pour traiter
ces maladies.
Informez votre médecin si vous présentez un jaunissement de la peau ou des yeux, des urines plus
foncées, des nausées ou des vomissements sévères, car il pourrait s'agir de signes ou symptômes
révélateurs de problèmes hépatiques. Une défaillance des fonctions du foie (appelée insuffisance
hépatique aigüe), pouvant être fatale, peut survenir dans de rares cas.
Une diminution des globules rouges, une diminution du désir sexuel (libido), une faiblesse musculaire
et/ou des douleurs musculaires peuvent apparaître.
ZYTIGA ne doit pas être administré en association avec du radium (Ra-223) en raison d'une possible
augmentation du risque de fractures ou décès.
Si vous prévoyez d'utiliser du radium (Ra-223) après un traitement avec ZYTIGA et
prednisone/prednisolone, vous devez attendre 5 jours avant de commencer le traitement avec du
radium (Ra-223).
Si vous n'êtes pas sûr(e) que l'un de ces cas vous concerne, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien avant de prendre ce médicament.
Surveillance des paramètres sanguins
ZYTIGA peut affecter votre foie, bien qu'il soit possible que vous ne présentiez pas de symptômes.
Lors de votre traitement par ce médicament, votre médecin contrôlera périodiquement votre bilan
sanguin afin de rechercher tout effet sur votre foie.
Enfants et adolescents
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents. Si ZYTIGA est
accidentellement ingéré par un enfant ou un adolescent, allez immédiatement à l'hôpital et prenez la
notice avec vous pour la montrer au médecin urgentiste.
Autres médicaments et ZYTIGA
Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament. Ceci est important parce que ZYTIGA peut augmenter les effets d'un certain
nombre de médicaments, incluant les médicaments pour le coeur, les tranquilisants, certains
médicaments contre le diabète, les médicaments à base de plantes (par exemple le millepertuis) et
autres. Votre médecin peut vouloir changer la dose de ces médicaments. De plus, certains
médicaments peuvent augmenter ou diminuer les effets de ZYTIGA. Ceci peut entrainer des effets
indésirables ou faire que ZYTIGA ne marche pas aussi bien qu'il le devrait.
utilisés pour traiter les troubles du rythme cardiaque (par exemple quinidine, procainamide,
amiodarone et sotalol) ;
- connus pour augmenter le risque de troubles du rythme cardiaque [par exemple la méthadone
(utilisé comme antidouleur et lors de cures de désintoxication d'une addiction aux opiacés), la
moxifloxacine (un antibiotique), les antipsychotiques (utilisés pour les maladies mentales
graves)].
Informez votre médecin si vous prenez l'un des médicaments mentionnés ci-dessus.
ZYTIGA avec des aliments
-
Ce médicament ne doit pas être pris avec de la nourriture (voir rubrique 3 : « Prise du
médicament »).
- La prise de ZYTIGA avec de la nourriture peut provoquer des effets indésirables.
Grossesse et allaitement
ZYTIGA ne doit pas être utilisé chez la femme.
-
Ce médicament peut causer des malformations chez l'enfant à naître s'il est pris par des
femmes enceintes.

-
Les femmes enceintes ou susceptibles de l'être doivent porter des gants si elles doivent
toucher ou manipuler ZYTIGA.

-
Si vous avez des rapports sexuels avec une femme susceptible de tomber enceinte, utilisez
un préservatif et une autre méthode de contraception efficace. Si vous avez des relations
sexuelles avec une femme enceinte, utilisez un préservatif pour protéger l'enfant à naître.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il est peu probable que ce médicament ait un effet sur votre capacité à conduire un véhicule et à
utiliser certains outils ou machines.
ZYTIGA contient du lactose et du sodium
-
ZYTIGA contient du lactose. Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains
sucres, contactez le avant de prendre ce médicament.
- Ce médicament contient 27,2 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par
dose quotidienne de quatre comprimés. Cela équivaut à 1,36 % de l'apport alimentaire quotidien
maximal recommandé de sodium pour un adulte.
3.
Comment prendre ZYTIGA ?
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Combien en prendre
La dose recommandée est de 1 000 mg (quatre comprimés) une fois par jour.
Prise du médicament
-
Prenez ce médicament par la bouche.
-
Ne prenez pas ZYTIGA avec de la nourriture. La prise de ZYTIGA avec de la nourriture
peut entraîner une absorption plus importante du médicament par l'organisme que nécessaire, ce
qui peut entraîner des effets secondaires.
- Prenez les comprimés de ZYTIGA à jeun, en une prise quotidienne unique. ZYTIGA doit être
pris au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être consommée
pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA. (Voir rubrique 2 : « ZYTIGA avec
des aliments »).
- Avalez les comprimés en entier avec de l'eau.
Ne cassez pas les comprimés.
- ZYTIGA est pris avec un médicament appelé prednisone ou prednisolone. Prendre la
prednisone ou la prednisolone en suivant exactement les indications de votre médecin.
- Vous devez prendre la prednisone ou la prednisolone tous les jours pendant votre traitement par
ZYTIGA.
- La dose de prednisone ou de prednisolone que vous prenez peut devoir être modifiée en cas de
survenue d'une urgence médicale. Votre médecin vous préviendra si vous devez changer la dose
de prednisone ou de prednisolone que vous prenez. N'arrêtez pas de prendre la prednisone ou la
prednisolone à moins que votre médecin ne vous le demande.
Votre médecin peut également vous prescrire d'autres médicaments pendant votre traitement par
ZYTIGA et la prednisone ou la prednisolone.
Si vous avez pris plus de ZYTIGA que vous n'auriez dû
Si vous avez pris plus que vous n'auriez dû, prévenez immédiatement votre médecin ou allez
immédiatement à l'hôpital.
Si vous oubliez de prendre ZYTIGA
-
Si vous oubliez de prendre ZYTIGA ou la prednisone ou la prednisolone, prenez votre dose
habituelle le jour suivant.
- Si vous oubliez de prendre ZYTIGA ou la prednisone ou la prednisolone durant plus d'un jour,
contactez votre médecin sans délai.
Si vous arrêtez de prendre ZYTIGA
N'arrêtez pas de prendre ZYTIGA ou la prednisone ou la prednisolone, à moins que votre médecin ne
vous l'ait dit.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Arrêtez de prendre ZYTIGA et consultez immédiatement votre médecin si vous ressentez l'un
des effets suivants:
-
Faiblesse musculaire, contractions musculaires ou forts battements du coeur (palpitations). Ces
derniers peuvent être le signe d'un faible taux de potassium dans votre sang.
Les autres effets indésirables incluent :
Très fréquents
(peuvent affecter plus d'1 personne sur 10) :
Rétention d'eau dans vos jambes ou vos pieds, faible taux sanguin de potassium, augmentation des
résultats des tests de la fonction hépatique, pression artérielle élevée, infection des voies urinaires,
diarrhée.
Fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
Taux élevés de graisses dans votre sang, douleur thoracique, rythme cardiaque irrégulier (fibrillation
auriculaire), insuffisance cardiaque, rythme cardiaque rapide, infections sévères appelées sepsis,
fractures osseuses, indigestion, sang dans les urines, éruption cutanée.
Peu fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
Troubles des glandes surrénales (en lien avec un déséquilibre des quantités en sel et en eau), rythme
cardiaque anormal (arythmie), faiblesse musculaire et/ou douleur musculaire.
Rares (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000) :
Irritation du poumon (également appelée alvéolite allergique).
Défaillance des fonctions du foie (également appelée insuffisance hépatique aigüe).
Une perte osseuse peut apparaitre chez les hommes traités pour le cancer de la prostate. ZYTIGA en
association avec la prednisone ou la prednisolone peut augmenter la perte osseuse.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver ZYTIGA
- Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
- N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boite et l'étiquette du
flacon. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
- Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
- Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à
protéger l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient ZYTIGA
-
La substance active est l'acétate d'abiratérone. Chaque comprimé contient 250 mg d'acétate
d'abiratérone.
- Les autres composants sont : cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, lactose
monohydraté, stéarate de magnésium, povidone (K29/K32), silice colloïdale anhydre et
laurylsulfate de sodium (voir la rubrique 2, « ZYTIGA contient du lactose et du sodium »).
Comment se présente ZYTIGA et contenu de l'emballage extérieur
-
Les comprimés de ZYTIGA sont blancs à blanc cassé, de forme ovale (15,9 mm de long sur
9,5 mm de large), avec l'inscription «AA250» sur une face.
- Les comprimés sont conditionnés dans un flacon en plastique muni d'un bouchon sécurité
enfant. Chaque flacon contient 120 comprimés. Chaque boîte contient un flacon.
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
Fabricant
Janssen-Cilag SpA
Via C. Janssen
Borgo San Michele
I-04100 Latina
Italie
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Janssen-Cilag NV
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tel/Tél: +32 14 64 94 11
Tel: +370 5 278 68 88
janssen@jacbe.jnj.com
lt@its.jnj.com

Luxembourg/Luxemburg
,, & '
Janssen-Cilag NV
.: +359 2 489 94 00
Tel/Tél: +32 14 64 94 11
jjsafety@its.jnj.com
janssen@jacbe.jnj.com
Ceská republika
Magyarország
Janssen-Cilag s.r.o.
Janssen-Cilag Kft.
Tel. +420 227 012 227
Tel.: +36 1 884 2858
janssenhu@its.jnj.com
Danmark
Malta
Janssen-Cilag A/S
AM MANGION LTD.
Tlf: +45 45 94 82 82
Tel: +356 2397 6000
jacdk@its.jnj.com
Deutschland
Nederland
Janssen-Cilag GmbH
Janssen-Cilag B.V.
Tel: +49 2137 955 955
Tel: +31 76 711 1111
jancil@its.jnj.com
janssen@jacnl.jnj.com
Eesti
Norge
UAB "JOHNSON & JOHNSON" Eesti filiaal
Janssen-Cilag AS
Tel: +372 617 7410
Tlf: +47 24 12 65 00
ee@its.jnj.com
jacno@its.jnj.com

Österreich
Janssen-Cilag ....
Janssen-Cilag Pharma GmbH
T: +30 210 80 90 000
Tel: +43 1 610 300
España
Polska
Janssen-Cilag, S.A.
Janssen-Cilag Polska Sp. z o.o.
Tel: +34 91 722 81 00
Tel.+48 22 237 60 00
contacto@its.jnj.com
France
Portugal
Janssen-Cilag
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La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d'informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
ZYTIGA 500 mg, comprimés pelliculés
acétate d'abiratérone
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament, car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ? :
1.
Qu'est-ce que ZYTIGA et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZYTIGA
3.
Comment prendre ZYTIGA
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels
5.
Comment conserver ZYTIGA
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que ZYTIGA et dans quels cas est-il utilisé ?
ZYTIGA contient un médicament appelé acétate d'abiratérone. Il est utilisé chez les hommes adultes
pour traiter le cancer de la prostate qui s'est disséminé dans d'autres parties du corps. ZYTIGA arrête
la production de testostérone par votre corps, ce qui peut ralentir la croissance du cancer de la prostate.
Lorsque ZYTIGA est prescrit au stade précoce de la maladie répondant encore à un traitement
hormonal, il est utilisé en association à un traitement qui diminue le taux de testostérone (suppression
androgénique).
Lors de votre traitement par ce médicament, votre médecin vous prescrira également un autre
médicament appelé prednisone ou prednisolone. Cela permettra de réduire vos risques de développer
une pression artérielle élevée, d'accumuler une quantité excessive d'eau dans votre corps (rétention
hydrique), ou de présenter des taux réduits d'un composant chimique appelé potassium dans votre
sang.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZYTIGA ?
Ne prenez jamais ZYTIGA :
-
si vous êtes allergique à l'acétate d'abiratérone ou à l'un des autres composants contenus dans
ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
- si vous êtes une femme, surtout si vous êtes enceinte. ZYTIGA ne doit être utilisé que chez les
patients de sexe masculin.
- si vous avez une lésion sévère du foie.
- en association avec du radium (Ra-223) (utilisé pour traiter le cancer de la prostate).
Ne prenez pas ce médicament si l'un des cas ci-dessus vous concerne. En cas de doute, parlez-en à
votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament :
si vous avez des troubles du foie
- si on vous a dit que vous aviez une pression artérielle élevée ou une insuffisance cardiaque ou
un faible taux sanguin de potassium (un faible taux sanguin de potassium peut augmenter le
risque de troubles du rythme cardiaque)
- si vous avez eu d'autres problèmes cardiaques ou vasculaires
- si vous avez un rythme cardiaque rapide ou irrégulier
- si vous êtes essoufflé
- si vous avez pris du poids rapidement
- si vous avez un gonflement des pieds, des chevilles ou des jambes
- si vous avez pris comme traitement du cancer de la prostate, un médicament appelé
kétoconazole
- au sujet de la nécessité de prendre ce médicament avec de la prednisone ou de la prednisolone
- au sujet des effets possibles sur vos os
- si vous avez une glycémie (taux de sucre dans le sang) élevée
Informez votre médecin si on vous a dit que vous aviez une maladie cardiaque ou vasculaire, y
compris des troubles du rythme cardiaque (arythmie), ou si vous recevez des médicaments pour traiter
ces maladies.
Informez votre médecin si vous présentez un jaunissement de la peau ou des yeux, des urines plus
foncées, des nausées ou des vomissements sévères, car il pourrait s'agir de signes ou symptômes
révélateurs de problèmes hépatiques. Une défaillance des fonctions du foie (appelée insuffisance
hépatique aigüe), pouvant être fatale, peut survenir dans de rares cas.
Une diminution des globules rouges, une diminution du désir sexuel (libido), une faiblesse musculaire
et/ou des douleurs musculaires peuvent apparaître.
ZYTIGA ne doit pas être administré en association avec du radium (Ra-223) en raison d'une possible
augmentation du risque de fractures ou décès.
Si vous prévoyez d'utiliser du radium (Ra-223) après un traitement avec ZYTIGA et
prednisone/prednisolone, vous devez attendre 5 jours avant de commencer le traitement avec du
radium (Ra-223).
Si vous n'êtes pas sûr(e) que l'un de ces cas vous concerne, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien avant de prendre ce médicament.
Surveillance des paramètres sanguins
ZYTIGA peut affecter votre foie, bien qu'il soit possible que vous ne présentiez pas de symptômes.
Lors de votre traitement par ce médicament, votre médecin contrôlera périodiquement votre bilan
sanguin afin de rechercher tout effet sur votre foie.
Enfants et adolescents
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents. Si ZYTIGA est
accidentellement ingéré par un enfant ou un adolescent, allez immédiatement à l'hôpital et prenez la
notice avec vous pour la montrer au médecin urgentiste.
Autres médicaments et ZYTIGA
Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament. Ceci est important parce que ZYTIGA peut augmenter les effets d'un certain
nombre de médicaments, incluant les médicaments pour le coeur, les tranquilisants, certains
médicaments contre le diabète, les médicaments à base de plantes (par exemple le millepertuis) et
autres. Votre médecin peut vouloir changer la dose de ces médicaments. De plus, certains
médicaments peuvent augmenter ou diminuer les effets de ZYTIGA. Ceci peut entrainer des effets
indésirables ou faire que ZYTIGA ne marche pas aussi bien qu'il le devrait.
utilisés pour traiter les troubles du rythme cardiaque (par exemple quinidine, procainamide,
amiodarone et sotalol) ;
- connus pour augmenter le risque de troubles du rythme cardiaque [par exemple la méthadone
(utilisé comme antidouleur et lors de cures de désintoxication d'une addiction aux opiacés), la
moxifloxacine (un antibiotique), les antipsychotiques (utilisés pour les maladies mentales
graves)].
Informez votre médecin si vous prenez l'un des médicaments mentionnés ci-dessus.
ZYTIGA avec des aliments
-
Ce médicament ne doit pas être pris avec de la nourriture (voir rubrique 3 : « Prise du
médicament »).
- La prise de ZYTIGA avec de la nourriture peut provoquer des effets indésirables.
Grossesse et allaitement
ZYTIGA ne doit pas être utilisé chez la femme.
-
Ce médicament peut causer des malformations chez l'enfant à naître s'il est pris par des
femmes enceintes.

-
Si vous avez des rapports sexuels avec une femme susceptible de tomber enceinte, utilisez
un préservatif et une autre méthode de contraception efficace. Si vous avez des relations
sexuelles avec une femme enceinte, utilisez un préservatif pour protéger l'enfant à naître.

Conduite de véhicules et utilisation de machines
Il est peu probable que ce médicament ait un effet sur votre capacité à conduire un véhicule et à
utiliser certains outils ou machines.
ZYTIGA contient du lactose et du sodium
-
ZYTIGA contient du lactose. Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains
sucres, contactez le avant de prendre ce médicament.
- Ce médicament contient 27 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par
dose quotidienne de deux comprimés. Cela équivaut à 1,35 % de l'apport alimentaire quotidien
maximal recommandé de sodium pour un adulte.
3.
Comment prendre ZYTIGA ?
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Combien en prendre
La dose recommandée est de 1 000 mg (deux comprimés) une fois par jour.
Prise du médicament
-
Prenez ce médicament par la bouche.
-
Ne prenez pas ZYTIGA avec de la nourriture. La prise de ZYTIGA avec de la nourriture
peut entraîner une absorption plus importante du médicament par l'organisme que nécessaire, ce
qui peut entraîner des effets secondaires.
- Prenez les comprimés de ZYTIGA à jeun, en une prise quotidienne unique. ZYTIGA doit être
pris au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être consommée
pendant au moins une heure suivant la prise de ZYTIGA. (Voir rubrique 2 : « ZYTIGA avec
des aliments »).
- Avalez les comprimés en entier avec de l'eau.
- Ne cassez pas les comprimés.
ZYTIGA est pris avec un médicament appelé prednisone ou prednisolone. Prendre la
prednisone ou la prednisolone en suivant exactement les indications de votre médecin.
- Vous devez prendre la prednisone ou la prednisolone tous les jours pendant votre traitement par
ZYTIGA.
- La dose de prednisone ou de prednisolone que vous prenez peut devoir être modifiée en cas de
survenue d'une urgence médicale. Votre médecin vous préviendra si vous devez changer la dose
de prednisone ou de prednisolone que vous prenez. N'arrêtez pas de prendre la prednisone ou la
prednisolone à moins que votre médecin ne vous le demande.
Votre médecin peut également vous prescrire d'autres médicaments pendant votre traitement par
ZYTIGA et la prednisone ou la prednisolone.
Si vous avez pris plus de ZYTIGA que vous n'auriez dû
Si vous avez pris plus que vous n'auriez dû, prévenez immédiatement votre médecin ou allez
immédiatement à l'hôpital.
Si vous oubliez de prendre ZYTIGA
-
Si vous oubliez de prendre ZYTIGA ou la prednisone ou la prednisolone, prenez votre dose
habituelle le jour suivant.
- Si vous oubliez de prendre ZYTIGA ou la prednisone ou la prednisolone durant plus d'un jour,
contactez votre médecin sans délai.
Si vous arrêtez de prendre ZYTIGA
N'arrêtez pas de prendre ZYTIGA ou la prednisone ou la prednisolone, à moins que votre médecin ne
vous l'ait dit.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Arrêtez de prendre ZYTIGA et consultez immédiatement votre médecin si vous ressentez l'un
des effets suivants:
-
Faiblesse musculaire, contractions musculaires ou forts battements du coeur (palpitations). Ces
derniers peuvent être le signe d'un faible taux de potassium dans votre sang.
Les autres effets indésirables incluent :
Très fréquents
(peuvent affecter plus d'1 personne sur 10) :
Rétention d'eau dans vos jambes ou vos pieds, faible taux sanguin de potassium, augmentation des
résultats des tests de la fonction hépatique, pression artérielle élevée, infection des voies urinaires,
diarrhée.
Fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
Taux élevés de graisses dans votre sang, douleur thoracique, rythme cardiaque irrégulier (fibrillation
auriculaire), insuffisance cardiaque, rythme cardiaque rapide, infections sévères appelées sepsis,
fractures osseuses, indigestion, sang dans les urines, éruption cutanée.
Peu fréquents (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
Troubles des glandes surrénales (en lien avec un déséquilibre des quantités en sel et en eau), rythme
cardiaque anormal (arythmie), faiblesse musculaire et/ou douleur musculaire.
Rares (peuvent affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000) :
Irritation du poumon (également appelée alvéolite allergique).
Défaillance des fonctions du foie (également appelée insuffisance hépatique aigüe).
Une perte osseuse peut apparaitre chez les hommes traités pour le cancer de la prostate. ZYTIGA en
association avec la prednisone ou la prednisolone peut augmenter la perte osseuse.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d'informations sur la sécurité du médicament.
5.
Comment conserver ZYTIGA
- Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
- N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boite et la pochette en
carton et la plaquette thermoformée. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce
mois.
- Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
- Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à
protéger l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient ZYTIGA
-
La substance active est l'acétate d'abiratérone. Chaque comprimé pelliculé contient 500 mg
d'acétate d'abiratérone.
- Les autres composants sont : cellulose microcristalline (silicifiée), croscarmellose sodique,
hypromellose 2910 (15 mPa.S), lactose monohydraté, stéarate de magnésium, silice colloïdale
anhydre et laurylsulfate de sodium (voir la rubrique 2, « ZYTIGA contient du lactose et du
sodium »). Le pelliculage contient de l'oxyde de fer noir (E172), de l'oxyde de fer rouge
(E172), du macrogol 3350, de l'alcool polyvinylique, du talc et du dioxyde de titane.
Comment se présente ZYTIGA et contenu de l'emballage extérieur
-
Les comprimés de ZYTIGA sont violets, pelliculés, de forme ovale (20 mm de long sur 10 mm
de large), avec l'inscription «AA» sur une face et « 500 » sur l'autre face.
Chaque boîte de 28 jours contient 56 comprimés pelliculés dans 4 pochettes en carton contenant
chacune 14 comprimés pelliculés.
Chaque boîte de 30 jours contient 60 comprimés pelliculés dans 5 pochettes en carton contenant
chacune 12 comprimés pelliculés.
- Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
Fabricant
Janssen-Cilag SpA
Via C. Janssen
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Lietuva
Janssen-Cilag NV
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tel/Tél: +32 14 64 94 11
Tel: +370 5 278 68 88
janssen@jacbe.jnj.com
lt@its.jnj.com

Luxembourg/Luxemburg
,, & '
Janssen-Cilag NV
.: +359 2 489 94 00
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Ceská republika
Magyarország
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Tel.: +36 1 884 2858
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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS