Xalkori 250 mg

ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
XALKORI 200 mg gélules
XALKORI 250 mg gélules
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
XALKORI 200 mg gélules
Chaque gélule contient 200 mg de crizotinib.
XALKORI 250 mg gélules
Chaque gélule contient 250 mg de crizotinib.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Gélules.
XALKORI 200 mg gélules
Gélule, blanc opaque et rose opaque, imprimée « Pfizer » sur la coiffe et « CRZ 200 » sur le corps.
XALKORI 250 mg gélules
Gélule, rose opaque, imprimée « Pfizer » sur la coiffe et « CRZ 250 » sur le corps.
4.
4.1
INFORMATIONS CLINIQUES
Indications thérapeutiques
XALKORI est indiqué en monothérapie :
En première ligne de traitement des patients adultes ayant un cancer du poumon non à petites
cellules (CPNPC) anaplastic lymphoma kinase (ALK)-positif et avancé.
Dans le traitement des patients adultes ayant reçu au moins un traitement antérieur pour un
cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) anaplastic lymphoma kinase (ALK)-positif
et avancé.
Dans le traitement des patients adultes ayant un cancer du poumon non à petites cellules
(CPNPC) ROS1(Proto-Oncogene 1, Receptor Tyrosine Kinase)-positif et avancé.
Posologie et mode d’administration
4.2
Le traitement par XALKORI doit être instauré et supervisé par un médecin expérimenté dans
l’utilisation des médicaments anticancéreux.
Test ALK et ROS1
Une recherche du statut ALK ou ROS1 par une technique spécifique et validée est nécessaire pour
sélectionner les patients à traiter par XALKORI (voir rubrique 5.1 pour une information sur les tests
utilisés dans les études cliniques).
Le diagnostic de CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif doit être confirmé avant l’instauration du
traitement par crizotinib. La recherche doit être réalisée par un laboratoire ayant fait la preuve de ses
compétences dans l’utilisation de ces technologies spécifiques (voir rubrique 4.4).
2
Posologie
La posologie recommandée de XALKORI est de 250 mg deux fois par jour (500 mg par jour) en
continu.
En cas d’oubli d’une dose, le patient doit la prendre dès qu’il s’en aperçoit, sauf si la dose suivante
doit être prise dans moins de 6 heures, auquel cas le patient ne doit pas prendre la dose oubliée.
Le patient ne doit pas prendre une dose double pour compenser une dose oubliée.
Ajustement de la posologie
Une interruption de l’administration et/ou une diminution de dose peuvent être justifiées en fonction
de la tolérance individuelle. Chez 1 722 patients atteints d’un CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif et
traités par crizotinib lors d’études cliniques, les effets indésirables le plus fréquemment (≥ 3 %)
associés à une interruption du traitement ont été une neutropénie, une augmentation des transaminases,
des vomissements et nausées. Les effets indésirables le plus fréquemment (≥ 3 %) associés à une
diminution de la posologie ont été une augmentation des transaminases et une neutropénie. Lorsqu’une
diminution de la posologique est nécessaire chez les patients traités par 250 mg de crizotinib par voie
orale deux fois par jour, la dose doit être réduite comme indiqué ci-dessous.
Première diminution de la posologie : XALKORI 200 mg par voie orale deux fois par jour
Deuxième diminution de la posologie : XALKORI 250 mg par voie orale une fois par jour
Arrêter définitivement le traitement si le patient ne peut pas tolérer XALKORI 250 mg par
voie orale une fois par jour
Les recommandations d’ajustement de la posologie en cas de toxicité hématologique et non-
hématologique sont décrites dans les Tableaux 1 et 2. Pour les patients traités par une posologie de
crizotinib inférieure à 250 mg deux fois par jour, suivre les recommandations présentées dans les
Tableaux 1 et 2.
Tableau 1.
Ajustement de la posologie de XALKORI - Toxicités hématologiques
a,b
Grade CTCAE
c
Traitement par XALKORI
Grade 3
Interrompre jusqu'à résolution à un grade ≤ 2, puis reprendre à la même
posologie
Grade 4
Interrompre jusqu'à résolution à un grade ≤ 2, puis reprendre à la
posologie inférieure
d,e
a.
Sauf lymphopénie (à moins qu’elle ne soit associée à des événements cliniques tels que des infections
opportunistes).
b.
Pour les patients développant une neutropénie et une leucopénie, voir également rubriques 4.4 et 4.8.
c.
National Cancer Institute (NCI) Common Terminology Criteria for Adverse Events.
d.
En cas de réapparition, le traitement doit être interrompu jusqu'à résolution à un grade ≤ 2, puis le traitement
doit être repris à la posologie de 250 mg une fois par jour. XALKORI doit être définitivement arrêté en cas de
nouvelle réapparition de grade 4.
e.
Pour les patients traités par 250 mg une fois par jour ou ceux dont la dose a été réduite à 250 mg une fois par
jour, arrêter le traitement pendant l’évaluation.
3
Tableau 2.
Ajustement de la posologie de XALKORI - Toxicités non-hématologiques
a
Grade CTCAE
Traitement par XALKORI
Augmentation de l’alanine aminotransférase Interrompre jusqu'à résolution à un grade ≤ 1 ou à la valeur
(ALAT) ou de l’aspartate aminotransférase initiale, puis reprendre à la posologie de 250 mg une fois par
(ASAT) de Grade 3 ou 4 avec bilirubine
jour et augmenter à 200 mg deux fois par jour si le traitement
est bien toléré d’un point de vue clinique
b,c
totale de Grade
1
Augmentation des ALAT ou ASAT de
Arrêter définitivement
Grade 2, 3 ou 4 avec augmentation
concomitante de la bilirubine totale de
Grade 2, 3 ou 4 (en l’absence de cholestase ou
d’hémolyse)
Pneumopathie interstitielle (PID) de tout
Interrompre en cas de suspicion de PID et arrêter
grade
définitivement si une PID liée au traitement est
diagnostiquée
d
Allongement de l’intervalle QTc de Grade 3 Interrompre jusqu'à résolution à un grade ≤ 1, contrôler et si
nécessaire corriger les taux d’électrolytes, puis reprendre à la
posologie inférieure
b,c
Allongement de l’intervalle QTc de Grade 4 Arrêter définitivement
Bradycardie de Grade 2 ou 3
d,e
Interrompre jusqu'à résolution à un grade ≤ 1ou à une
fréquence cardiaque ≥ 60 bpm.
Symptomatique, potentiellement sévère et
médicalement significative, nécessitant une Evaluer les médicaments concomitants pouvant entraîner une
intervention médicale
bradycardie, ainsi que les médicaments antihypertenseurs.
Si un de ces médicaments concomitants est identifié et arrêté,
ou si sa posologie est ajustée, reprendre à la posologie
précédente jusqu’à résolution à un grade ≤ 1 ou à une
fréquence cardiaque ≥ 60 bpm.
Si aucun de ces médicaments concomitants n’est identifié, ou
si ces médicaments ne sont pas arrêtés ou que leur posologie
n’est pas modifiée, reprendre à une posologie inférieure
c
jusqu’à résolution à un grade ≤ 1 ou à une fréquence
cardiaque ≥ 60 bpm.
Arrêter définitivement si aucun de ces médicaments
concomitants n’est identifié.
Si un de ces médicaments concomitants est identifié et arrêté,
ou si sa posologie est ajustée, reprendre à la posologie de
250 mg une fois par jour
c
jusqu’à résolution à un grade ≤ 1 ou
à une fréquence cardiaque ≥ 60 bpm, et surveiller
fréquemment.
Arrêter le traitement pendant l'évaluation de la perte de vision
sévère
Bradycardie de Grade 4
d,e,f
Conséquences menaçant le pronostic vital,
nécessitant une intervention d’urgence
Atteinte oculaire de Grade 4 (perte de la
vision)
a.
b.
National Cancer Institute (NCI) Common Terminology Criteria for Adverse Events.
XALKORI doit être définitivement arrêté en cas de nouvelle apparition de grade ≥ 3. Voir rubriques 4.4 et 4.8.
c.
Pour les patients traités par 250 mg une fois par jour ou ceux dont la dose a été réduite à 250 mg une fois par
jour, arrêter le traitement pendant l’évaluation.
d.
Voir rubriques 4.4 et 4.8.
e.
Fréquence cardiaque inférieure à 60 battements par minute (bpm).
f.
Arrêter définitivement en cas de nouvelle apparition.
Atteinte hépatique
Le crizotinib est largement métabolisé par le foie. Le traitement par crizotinib doit être utilisé avec
précaution chez les patients présentant une atteinte hépatique (voir tableau 2 et rubriques 4.4, 4.8 et
5.2).
4
Selon la classification du National Cancer Institute (NCI), aucun ajustement de la posologie initiale du
crizotinib n'est recommandé chez les patients présentant une atteinte hépatique légère (soit
ASAT > limite supérieure de la normale (LSN) et bilirubine totale ≤ LSN soit toute valeur d’ASAT et
bilirubine totale > LSN mais ≤ 1,5 × LSN). La posologie initiale recommandée de crizotinib chez les
patients présentant une atteinte hépatique modérée (toute valeur d’ASAT et bilirubine
totale > 1,5 × LSN et ≤ 3 × LSN) est de 200 mg deux fois par jour. La posologie initiale recommandée
de crizotinib chez les patients présentant une atteinte hépatique sévère (toute valeur d’ASAT et
bilirubine totale > 3 × LSN) est de 250 mg une fois par jour (voir rubrique 5.2). L’ajustement de la
posologie de crizotinib chez les patients présentant des atteintes hépatiques selon la classification de
Child-Pugh n’a pas été étudié.
Insuffisance rénale
Aucun ajustement de la posologie initiale n’est recommandé chez les patients présentant une
insuffisance rénale légère (60 ≤ clairance de la créatinine [Cl
cr
] < 90 ml/min) ou modérée
(30 ≤ Cl
cr
< 60 ml/min), puisque l’analyse pharmacocinétique de population n’a montré aucune
modification cliniquement significative de l’exposition au crizotinib à l’état d’équilibre chez ces
patients. Les concentrations plasmatiques du crizotinib peuvent être augmentées chez les patients
présentant une insuffisance rénale sévère (Cl
cr
< 30 ml/min). La posologie initiale du crizotinib doit
être ajustée à 250 mg par voie orale une fois par jour chez les patients présentant une insuffisance
rénale sévère ne nécessitant pas de dialyse péritonéale ou d’hémodialyse. La posologie peut être
augmentée à 200 mg deux fois par jour en fonction de la sécurité et de la tolérance individuelles après
au moins 4 semaines de traitement (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Patients âgés
Aucun ajustement de la posologie initiale n’est requis (voir rubriques 5.1 et 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité du crizotinib chez les patients pédiatriques n’ont pas été établies. Aucune
donnée n’est disponible.
Mode d’administration
Les gélules doivent être avalées entières, de préférence avec de l’eau, et ne doivent pas être écrasées,
dissoutes ou ouvertes. Elles peuvent être prises pendant ou en dehors des repas. Le pamplemousse ou
le jus de pamplemousse doivent être évités car ils peuvent augmenter les concentrations plasmatiques
de crizotinib ; le millepertuis doit être évité car il peut diminuer les concentrations plasmatiques de
crizotinib (voir rubrique 4.5).
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité au crizotinib ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Recherche du statut ALK et ROS1
Il est important de choisir une méthode robuste et validée pour la recherche du statut ALK ou ROS1
du patient afin d’éviter un résultat faux négatif ou faux positif.
Hépatotoxicité
Des cas d’hépatotoxicité médicamenteuse (y compris des cas d’évolution fatale) ont été rapportés chez
des patients traités par crizotinib lors d’études cliniques (voir rubrique 4.8). Un bilan de la fonction
hépatique, incluant ALAT, ASAT et bilirubine totale, doit être réalisé une fois par semaine au cours
des 2 premiers mois de traitement, puis une fois par mois et si cliniquement indiqué, et plus
fréquemment en cas d’augmentation de grade 2, 3 ou 4. Pour les patients qui développent une
augmentation des transaminases, voir rubrique 4.2.
5
Pneumopathie interstitielle
Des pneumopathies interstitielles sévères, menaçant le pronostic vital ou d’évolution fatale peuvent
survenir chez les patients traités par crizotinib. Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance des
symptômes pulmonaires évocateurs de PID. Le traitement par crizotinib doit être interrompu si une
PID est suspectée. Une PID induite par le traitement doit être envisagée lors du diagnostic différentiel
chez les patients présentant une pathologie similaire à une PID, telle que : pneumopathie,
pneumopathie radique, pneumopathie d’hypersensibilité, pneumopathie interstitielle, fibrose
pulmonaire, syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), alvéolite, infiltration pulmonaire,
pneumonie, œdème pulmonaire, bronchopneumopathie chronique obstructive, épanchement pleural,
pneumopathie d’aspiration, bronchite, bronchiolite oblitérante et bronchectasie. D’autres causes
potentielles de PID doivent être éliminées, et le crizotinib doit être définitivement arrêté chez les
patients diagnostiqués avec une PID liée au traitement (voir rubriques 4.2 et 4.8).
Allongement de l’intervalle QT
Des allongements de l’intervalle QTc ont été observés chez les patients traités par crizotinib dans les
études cliniques (voir rubriques 4.8 et 5.2), pouvant conduire à une augmentation du risque de
tachyarythmies ventriculaires (par ex, torsade de pointes) ou de mort subite. Les bénéfices et les
risques potentiels du crizotinib doivent être pris en compte avant de commencer le traitement chez les
patients qui présentent une bradycardie pré-existante ainsi que des antécédents ou une prédisposition à
l’allongement de l’intervalle QTc, qui prennent des antiarythmiques ou d’autres médicaments connus
pour allonger l’intervalle QT ainsi que chez les patients présentant des maladies cardiaques
pré-existantes et/ou des perturbations électrolytiques. Le crizotinib doit être administré avec prudence
chez ces patients et une surveillance périodique des électrocardiogrammes (ECG), des électrolytes et
de la fonction rénale est nécessaire. Lors de l’administration de crizotinib, un ECG et un dosage des
électrolytes (par ex, calcium, magnésium, potassium) doivent être réalisés dans un délai le plus court
possible avant la première administration, et une surveillance périodique avec des ECG et dosages des
électrolytes est recommandée, tout particulièrement en début de traitement en cas de vomissements, de
diarrhée, de déshydratation ou de fonction rénale altérée. Si nécessaire, les taux d’électrolytes doivent
être corrigés. Si un allongement supérieur ou égal à 60 msec par rapport à la valeur initiale est observé
mais que l’intervalle QTc reste inférieur à 500 msec, le traitement par crizotinib doit être interrompu et
l’avis d’un cardiologue doit être sollicité. Si un allongement de l’intervalle QTc supérieur ou égal à
500 msec est observé, l’avis d’un cardiologue doit être immédiatement sollicité. Pour les patients qui
développent un allongement de l’intervalle QTc, voir rubriques 4.2, 4.8 et 5.2.
Bradycardie
Des cas de bradycardie, toute étiologie confondue, ont été rapportés au cours des études cliniques chez
13 % des patients traités par crizotinib. Une bradycardie symptomatique (par ex, syncope,
étourdissements, hypotension) peut survenir chez les patients recevant du crizotinib. L'effet total du
crizotinib sur le ralentissement de la fréquence cardiaque peut s’observer plusieurs semaines après le
début du traitement. L’association de crizotinib et d’autres agents bradycardisants (par
ex, bêta
-
bloquants, antagonistes calciques non
-
dihydropyridiniques tels que le vérapamil et le
diltiazem, clonidine, digoxine) doit être évitée dans la mesure du possible en raison du risque accru de
bradycardie symptomatique. La fréquence cardiaque et la tension artérielle doivent être surveillées
régulièrement. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas de bradycardie asymptomatique.
Pour la prise en charge des patients développant une bradycardie symptomatique, voir rubriques
Ajustement de la posologie et Effets indésirables (voir rubriques 4.2 et 4.8).
Insuffisance cardiaque
Au cours des essais cliniques avec crizotinib et lors de la surveillance après commercialisation, des
effets indésirables d’insuffisance cardiaque sévères menaçant le pronostic vital ou d’évolution fatale
ont été rapportés (voir rubrique 4.8).
6
L’apparition de signes et symptômes d'insuffisance cardiaque (dyspnée, œdème, rapide prise de poids
due à une rétention d’eau) chez les patients recevant du crizotinib, et présentant ou non des affections
cardiaques préexistantes doit être surveillée. Des mesures adaptées telles qu’une interruption du
traitement, une diminution des doses ou un arrêt du traitement, selon le cas, doivent être envisagées, si
de tels symptômes sont observés.
Neutropénie et leucopénie
Lors des études cliniques conduites avec le crizotinib, chez des patients atteints d’un CPNPC
ALK
-
positif ou ROS1
-
positif, des cas de neutropénie de grade 3 ou 4 ont été très fréquemment
rapportés (12%). Des cas de leucopénie de grade 3 ou 4 ont été fréquemment rapportés (3%) (voir
rubrique 4.8). Moins de 0,5% des patients ont développé une neutropénie fébrile au cours des études
cliniques avec le crizotinib. Une numération de la formule sanguine, incluant une numération
différentielle des globules blancs, doit être réalisée si cliniquement indiquée, en répétant les tests plus
fréquemment en cas d’anomalies de grade 3 ou 4, ou si de la fièvre ou une infection surviennent (voir
rubrique 4.2).
Perforation gastro-intestinale
Dans les études cliniques portant sur le crizotinib, des cas de perforation gastro-intestinale ont été
rapportés. Après la mise sur le marché, des cas fatals de perforation gastro-intestinale ont été rapportés
lors de l’utilisation du crizotinib (voir rubrique 4.8).
Le crizotinib doit être utilisé avec prudence chez les patients à risque de perforation gastro-intestinale
(par ex., antécédents de diverticulite, métastases au niveau du tractus gastro-intestinal, utilisation
concomitante de médicaments présentant un risque connu de perforation gastro-intestinale).
Le traitement par crizotinib doit être interrompu en cas de survenue d’une perforation gastro-
intestinale. Les patients doivent être avertis des premiers signes de perforation gastro-intestinale et il
doit leur être conseillé de consulter rapidement en cas d’apparition de tels signes.
Effets rénaux
Une augmentation de la créatininémie et une diminution de la clairance de la créatinine ont été
observées chez des patients traités par crizotinib lors d’essais cliniques. Des insuffisances rénales et
des insuffisances rénales aiguës ont été rapportées chez des patients traités par crizotinib au cours
d’études cliniques et après commercialisation. Des cas d’évolution fatale, des cas nécessitant une
hémodialyse et des cas d’hyperkaliémie de grade 4 ont également été observés. Une surveillance de la
fonction rénale, avant le début du traitement par crizotinib et pendant celui-ci, est recommandée. Une
attention particulière doit être portée aux patients qui présentent des facteurs de risque ou un
antécédent d’insuffisance rénale (voir rubrique 4.8).
Insuffisance rénale
Si les patients présentent une insuffisance rénale sévère ne nécessitant pas de dialyse péritonéale ou
d’hémodialyse, la posologie du crizotinib doit être ajustée (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Effets visuels
Au cours des études cliniques portant sur le crizotinib conduites chez des patients atteints d’un
CPNPC ALK
-
positif ou ROS1
-
positif (N = 1 722), une altération du champ visuel de Grade 4 avec
perte de la vision a été rapportée chez 4 patients (0,2 %). Une atrophie optique et une atteinte du nerf
optique ont été rapportées comme des causes possibles d'une perte de la vision.
Le traitement par crizotinib doit être arrêté chez les patients en cas d’apparition d’une perte de la
vision sévère (meilleure acuité visuelle corrigée inférieure à 6/60 dans un œil ou dans les deux yeux)
(voir rubrique 4.2). En cas d’apparition d’une perte de la vision sévère, il convient de procéder à un
7
examen ophtalmologique comportant : meilleure acuité visuelle corrigée, fonds d’œil, champs visuels,
tomographie par cohérence optique (TCO) et d'autres examens si indiqué. Les informations
disponibles sont insuffisantes pour déterminer le risque de reprise du traitement par crizotinib chez les
patients qui ont développé une perte de la vision sévère. La décision de reprendre le traitement par
crizotinib doit prendre en compte le bénéfice potentiel pour le patient.
Un examen ophtalmologique est recommandé si les troubles de la vision persistent ou s’aggravent
(voir rubrique 4.8).
Photosensibilité
Une photosensibilité a été rapportée chez des patients traités par XALKORI (voir rubrique 4.8). Il
convient de conseiller aux patients d’éviter toute exposition prolongée au soleil pendant le traitement
par XALKORI et, lorsqu’ils sont à l’extérieur, de prendre des mesures de protection (par exemple,
utilisation de vêtements de protection et/ou d’un écran solaire).
Interactions médicamenteuses
L’utilisation concomitante de crizotinib avec des inhibiteurs ou des inducteurs puissants ou modérés
du CYP3A4 doit être évitée (voir rubrique 4.5).
L’utilisation concomitante de crizotinib avec des substrats du CYP3A4 ayant une marge thérapeutique
étroite doit être évitée (voir rubrique 4.5). L’association de crizotinib et d’autres agents
bradycardisants, de médicaments connus pour allonger l’intervalle QT et/ou d’antiarythmiques doit
être évitée (voir rubrique 4.4 Allongement de l’intervalle QT, Bradycardie et rubrique 4.5).
Interactions avec des aliments
Le pamplemousse ou le jus de pamplemousse doivent être évités pendant le traitement par crizotinib
(voir rubriques 4.2 et 4.5).
Histologie autre qu’adénocarcinome
Les données disponibles sont limitées chez les patients présentant un CPNPC ALK
-
positif ou
ROS1
-
positif et dont l’histologie n’est pas un adénocarcinome, y compris un carcinome épidermoïde
(CE) (voir rubrique 5.1).
Sodium alimentaire
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule de 200 mg ou 250 mg, c’est-
à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Interactions pharmacocinétiques
Agents susceptibles d’augmenter les concentrations plasmatiques de crizotinib
L’administration concomitante de crizotinib et d’inhibiteurs puissants du CYP3A peut augmenter les
concentrations plasmatiques de crizotinib. L’administration concomitante d’une dose orale unique de
150 mg de crizotinib en présence de kétoconazole (200 mg deux fois par jour), inhibiteur puissant du
CYP3A, a entraîné des augmentations de l’exposition systémique au crizotinib, avec des valeurs de
l’aire sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps de zéro à l’infini (AUC
inf
)
et de la concentration plasmatique maximale observée (C
max
) respectivement environ 3,2 fois et
1,4 fois celles observées lorsque le crizotinib était administré seul.
8
L’administration concomitante de doses répétées de crizotinib (250 mg une fois par jour) et de doses
répétées d’itraconazole (200 mg une fois par jour), un inhibiteur puissant du CYP3A, a entraîné des
augmentations de l’AUC
tau
et de la C
max
du crizotinib à l’état d’équilibre d’environ 1,6 fois et 1,3 fois,
respectivement, celles observées lorsque le crizotinib était administré seul.
Par conséquent, l’administration concomitante d’inhibiteurs puissants du CYP3A (tels que mais non
limités à l’atazanavir, le ritonavir, le cobicistat, l’itraconazole, le kétoconazole, le posaconazole, le
voriconazole, la clarithromycine, la télithromycine et l’érythromycine) doit être évitée. À moins que le
bénéfice potentiel pour le patient ne l’emporte sur le risque encouru, auquel cas les patients devront
être étroitement surveillés en vue de détecter toute survenue d’événements indésirables liés au
crizotinib (voir rubrique 4.4).
Les simulations pharmacocinétiques physiologiques (PBPK) on prédit une augmentation de 17% de
l’AUC de crizotinib à l’état d’équilibre après traitement par des inhibiteurs modérés du CYP3A, le
diltiazem ou le verapamil. La prudence est, par conséquent, recommandée en cas d’administration
concomitante de crizotinib et des inhibiteurs modérés du CYP3A.
Le pamplemousse ou le jus de pamplemousse peuvent également augmenter les concentrations
plasmatiques du crizotinib et doivent être évités (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Agents susceptibles de diminuer les concentrations plasmatiques de crizotinib
L’administration concomitante de doses répétées de crizotinib (250 mg 2 fois par jour) et de doses
répétées de rifampicine (600 mg une fois par jour), un inducteur puissant du CYP3A4, a entraîné des
diminutions respectives de 84 % et 79 % à l’état d’équilibre de l’AUC
tau
et de la C
max
du crizotinib
comparativement aux valeurs observées lorsque le crizotinib était administré seul. L’utilisation
concomitante d’inducteurs puissants du CYP3A, tels que mais non limités à, la carbamazépine, le
phénobarbital, la phénytoïne, la rifampicine, et le millepertuis, doit être évitée (voir rubrique 4.4).
L’effet d’un inducteur modéré y compris mais non limité à l’efavirenz ou à la rifabutine n’est pas
clairement établi ; en conséquence, leur administration concomitante en présence de crizotinib doit
être évitée (voir rubrique 4.4).
Administration concomitante de médicaments augmentant le pH gastrique
La solubilité aqueuse du crizotinib est dépendante du pH, un pH faible (acide) augmentant la solubilité.
L’administration d’une dose unique de 250 mg de crizotinib après un traitement par ésoméprazole à la
dose de 40 mg une fois par jour pendant 5 jours a entraîné une diminution d’environ 10 % de
l’exposition totale au crizotinib (AUC
inf
) et aucune modification de l’exposition maximale (C
max
) ;
l’exposition totale n’a pas été modifiée à un degré cliniquement significatif. Par conséquent, aucun
ajustement de la posologie initiale n’est nécessaire en cas d’administration concomitante de crizotinib
et d’agents entraînant une augmentation du pH gastrique (tels que les inhibiteurs de la pompe à
protons, les antagonistes des récepteurs H2 et les antiacides).
Agents dont les concentrations plasmatiques peuvent être modifiées par le crizotinib
Après l’administration pendant 28 jours de crizotinib à la dose de 250 mg deux fois par jour chez des
patients atteints de cancer, l’AUC
inf
du midazolam par voie orale était 3,7 fois celle observée lorsque
le midazolam était administré seul, suggérant que le crizotinib est un inhibiteur modéré du CYP3A.
Par conséquent, l’administration concomitante de crizotinib et de substrats du CYP3A ayant une
marge thérapeutique étroite, tels que mais non limités à, l’alfentanil, le cisapride, la ciclosporine, les
dérivés de l’ergot de seigle, le fentanyl, le pimozide, la quinidine, le sirolimus et le tacrolimus doit être
évitée (voir rubrique 4.4). Si l’association est nécessaire, un suivi clinique étroit doit être réalisé.
Des études
in vitro
ont montré que le crizotinib est un inhibiteur du CYP2B6. Par conséquent, le
crizotinib peut potentiellement augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments
administrés de façon concomitante et qui sont métabolisés par le CYP2B6 (par ex. bupropion,
éfavirenz).
9
Des études
in vitro
sur hépatocytes humains ont montré que le crizotinib pouvait être un inducteur des
enzymes régulées par le récepteur pregnane X (PXR) et par le récepteur constitutif de l'androstane
(constitutive androstane receptor ou CAR) (par ex. CYP3A4, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, UGT1A1).
Cependant, aucune induction
in vivo
n'a été observée quand le crizotinib était administré de façon
concomitante avec le midazolam, substrat de référence du CYP3A4. La prudence est de rigueur lors de
l’administration concomitante de crizotinib et de médicaments majoritairement métabolisés par ces
enzymes. Il est à noter que l’efficacité de contraceptifs oraux administrés de façon concomitante peut
être réduite.
Les études
in vitro
ont indiqué que le crizotinib est un inhibiteur faible de l’uridine diphosphate
glucuronosyltransférase (UGT) 1A1 et de l’UGT2B7. Par conséquent, le crizotinib peut
potentiellement augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments administrés de façon
concomitante et qui sont métabolisés principalement par l’UGT1A1 (par ex. raltégravir, irinotécan) ou
l’UGT2B7 (morphine, naloxone).
Sur la base d’une étude
in vitro,
il est attendu que le crizotinib soit un inhibiteur de la glycoprotéine-P
(P-gp) intestinale. Par conséquent, l’administration de crizotinib avec des médicaments substrats de la
P-gp (par ex. digoxine, dabigatran, colchicine, pravastatine) pourrait augmenter leur effet
thérapeutique et leurs effets indésirables. Une surveillance clinique rapprochée est recommandée lors
de l’administration de crizotinib avec ces médicaments.
Le crizotinib est un inhibiteur de l’OCT1 et de l’OCT2
in vitro.
Par conséquent, le crizotinib peut
potentiellement augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments administrés de façon
concomitante et qui sont des substrats de l’OCT1 ou de l’OCT2 (par ex, metformine, procaïnamide).
Interactions pharmacodynamiques
Un allongement de l’intervalle QTc a été observé avec le crizotinib dans les études cliniques. Par
conséquent, l’utilisation concomitante de crizotinib avec des médicaments connus pour allonger
l’intervalle QT ou avec des médicaments pouvant induire des torsades de pointes (par ex, classe IA
[quinidine, disopyramide] ou classe III [par ex, amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide], méthadone,
cisapride, moxifloxacine, antipsychotiques, etc) doit être envisagée avec précaution. Une surveillance
de l’intervalle QT devra être réalisée en cas d’association de tels médicaments (voir rubriques 4.2 et
4.4).
Une bradycardie a été rapportée au cours des études cliniques ; par conséquent, le crizotinib doit être
utilisé avec précaution en raison du risque de bradycardie excessive en cas d’association avec d’autres
agents bradycardisants (par ex. antagonistes calciques non-dihydropyridiniques tels que le vérapamil
et le diltiazem, bêtabloquants, clonidine, guanfacine, digoxine, méfloquine, anticholinestérases,
pilocarpine) (voir rubriques 4.2 et 4.4).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent être incitées à ne pas débuter une grossesse au cours de leur
traitement par XALKORI.
Contraception chez les hommes et les femmes
Une méthode de contraception adéquate doit être utilisée au cours du traitement, et pendant au moins
90 jours après l’arrêt du traitement (voir rubrique 4.5).
10
Grossesse
XALKORI peut être nocif pour le fœtus s’il est administré à une femme enceinte. Des études chez
l’animal ont montré une toxicité de la reproduction (voir rubrique 5.3).
Il n’existe pas de données chez la femme enceinte traitée par le crizotinib. Ce médicament ne doit pas
être utilisé pendant la grossesse, à moins que la situation clinique de la mère ne justifie le traitement.
Les femmes enceintes ou tombant enceinte au cours du traitement par le crizotinib, ou les patients
traités partenaires d’une femme enceinte, doivent être informés des risques potentiels pour le fœtus.
Allaitement
On ne sait pas si crizotinib et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. En raison du risque
potentiel pour le nourrisson, les mères doivent être averties qu’elles ne doivent pas allaiter pendant
leur traitement par XALKORI (voir rubrique 5.3).
Fertilité
Sur la base des données précliniques, la fécondité masculine et féminine pourraient être affectées par
un traitement par XALKORI (voir rubrique 5.3). Les hommes et les femmes devraient prendre des
conseils relatifs à la préservation de la fertilité avant le traitement.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
XALKORI a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
La prudence est de rigueur pour les patients qui conduisent ou utilisent des machines car les patients
peuvent présenter une bradycardie symptomatique (par ex, syncope, étourdissements, hypotension),
des troubles de la vision ou de la fatigue avec XALKORI (voir rubriques 4.2, 4.4 et 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les données décrites ci-dessous reflètent l’exposition à XALKORI de 1 669 patients atteints de
CPNPC ALK-positif avancé ayant participé à 2 études de phase 3 randomisées (Études 1007 et 1014)
et à 2 études à bras unique (Études 1001 et 1005) et de 53 patients atteints de CPNPC ROS1-positif
avancé ayant participé à l’étude à bras unique (Étude 1001) pour un total de 1 722 patients (voir
rubrique 5.1). Ces patients ont reçu une dose orale initiale de 250 mg deux fois par jour en continu.
Dans l’étude 1014, la durée médiane du traitement était de 47 semaines chez les patients du bras
crizotinib (N = 171) ; elle était de 23 semaines chez les patients qui sont passés du bras chimiothérapie
au bras crizotinib (N = 109). Dans l’étude 1007, la durée médiane du traitement était de 48 semaines
chez les patients du bras crizotinib (N = 172). Dans les études 1001 (N = 154) et 1005 (N = 1063),
chez les patients atteints de CPNPC ALK-positif, la durée médiane du traitement était de 57 et
45 semaines respectivement. Dans l’étude 1001 (N = 53), chez les patients atteints de CPNPC
ROS1-positif, la durée médiane du traitement était de 101 semaines.
Les effets indésirables les plus graves observés chez 1 722 patients présentant un CPNPC soit
ALK-positif soit ROS1-positif avancé étaient : hépatotoxicité, PID, neutropénie et allongement de
l’intervalle QT (voir rubrique 4.4). Les effets indésirables les plus fréquemment observés (≥ 25%)
chez les patients présentant un CPNPC soit ALK-positif soit ROS1-positif étaient : troubles de la
vision, nausées, diarrhée, vomissements, œdème, constipation, augmentation des transaminases,
fatigue, diminution de l'appétit, étourdissement et neuropathie.
Les effets indésirables les plus fréquemment (≥ 3 %, quelle qu’en soit la cause) associés à une
interruption du traitement étaient : neutropénie (11 %), augmentation des transaminases (7 %),
vomissements (5 %) et nausées (4 %). Les effets indésirables les plus fréquemment (≥ 3 %, quelle
qu’en soit la cause) associés à une diminution de la posologie étaient : augmentation des
11
transaminases (4 %) et neutropénie (3 %). Des événements indésirables (toutes causes confondues) ont
été responsables d’un arrêt définitif du traitement chez 302 patients (18 %), les plus fréquents (≥ 1 %)
étant PID (1 %) et augmentation des transaminases (1 %).
Tableau des effets indésirables
Le tableau 3 présente les effets indésirables observés chez 1 722 patients atteints d’un CPNPC soit
ALK-positif soit ROS1-positif avancé ayant reçu du crizotinib lors de 2 études de phase 3 randomisées
(1007 et 1014) et de 2 études cliniques à bras unique (1001 et 1005) (voir rubrique 5.1).
Les effets indésirables sont présentés dans le tableau 3 par classe de système d’organes et par
catégories de fréquence définie selon les conventions suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent
(≥ 1/100 jusqu’à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 jusqu’à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 jusqu’à
< 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données
disponibles). Dans chaque classe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre
décroissant de gravité.
Tableau 3.
Effets indésirables rapportés au cours des études cliniques (N = 1 722)
Classe de système
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
d’organes
Affections hématologiques
Neutropénie
a
(22 %)
et du système lymphatique
Anémie
b
(15 %)
Leucopénie
c
(15 %)
Troubles du métabolisme et
Diminution de l’appétit Hypophosphatémie
de la nutrition
(30 %)
(6 %)
d
Affections du système
Neuropathie (25 %)
nerveux
Dysgueusie (21 %)
Affections oculaires
Trouble de la vision
e
(63 %)
Affections cardiaques
Étourdissement
f
(26 %) Insuffisance cardiaque
h
Bradycardie
g
(13 %)
(1 %)
Allongement de
l’intervalle QT (ECG)
(4 %)
Syncope (3 %)
Affections respiratoires,
Pneumopathie
thoraciques et
interstitielle
i
(3 %)
médiastinales
Affections gastro-
Vomissements (51 %)
Œsophagite
k
(2 %)
Perforation gastro-
intestinales
Diarrhée (54 %)
Dyspepsie (8%)
intestinale
l
(< 1 %)
Nausées (57 %)
Constipation (43 %)
Douleur abdominale
j
(21 %)
Affections hépatobiliaires
Augmentation des
Augmentation de la
Insuffisance
m
transaminases (32 %) phosphatase alcaline
hépatique (< 1 %)
sérique (7 %)
Affections de la peau et du
Rash (13 %)
Photosensibilité
tissu sous-cutané
(< 1 %)
Affection du rein et des
Kyste rénal
n
(3 %)
Insuffisance rénale
voies urinaires
Augmentation de la
aiguë (< 1 %)
o
créatininémie (8 %)
Insuffisance rénale
(< 1 %)
p
Troubles généraux et
Œdème (47 %)
anomalies au site
Fatigue (30 %)
d’administration
Investigations
Diminution de la
Créatine
12
Classe de système
d’organes
Très fréquent
Fréquent
testostéronémie
q
(2 %)
Peu fréquent
phosphokinase
sanguine
augmentée
(< 1 %)*
Les termes pour les événements qui représentent le même concept médical ou la même condition médicale ont
été regroupés et rapportés comme un effet indésirable unique dans le Tableau 3. Les termes réellement rapportés
au cours de l’étude jusqu’à la date d’analyse et contribuant à l’effet indésirable correspondant sont indiqués entre
parenthèses ci-dessous.
* La créatine phosphokinase n’était pas un test de laboratoire standard dans les essais cliniques portant sur le
crizotinib.
a.
Neutropénie (neutropénie fébrile, neutropénie, diminution des neutrophiles)
b.
Anémie (anémie, hémoglobine diminuée, anémie hypochrome)
c.
Leucopénie (leucopénie, globules blancs diminués)
d.
Neuropathie (sensation de brûlure, dysesthésie, fourmillements, troubles de la démarche, hyperesthésie, hypo-
esthésie, hypotonie, dysfonction motrice, atrophie musculaire, faiblesse musculaire, névralgie, névrite,
neuropathie périphérique, neurotoxicité, paresthésie, neuropathie motrice périphérique, neuropathie sensori-
moteur périphérique, neuropathie périphérique sensitive, paralysie du nerf sciatique, polyneuropathie, trouble
sensoriel, sensation de brûlure cutanée)
e.
Trouble de la vision (diplopie, halo, photophobie, photopsie, vision floue, baisse de l'acuité visuelle, brillance
visuelle, détérioration de la vision, persistance visuelle, corps flottants du vitré)
f.
Étourdissement (trouble de l'équilibre, étourdissement, sensation vertigineuse posturale, présyncope)
g.
Bradycardie (bradycardie, fréquence cardiaque diminuée, bradycardie sinusale)
h.
Insuffisance cardiaque (insuffisance cardiaque, insuffisance cardiaque congestive, diminution de la fraction
d’éjection, insuffisance ventriculaire gauche, œdème pulmonaire). Sur l’ensemble des études cliniques
(n=1 722), une insuffisance cardiaque tous grades confondus est survenue chez 19 (1,1 %) patients traités par
le crizotinib, de grade 3 ou 4 chez 8 (0,5 %) patients et 3 (0,2 %) patients ont eu une évolution fatale.
i.
Pneumopathie interstitielle (syndrome de détresse respiratoire aiguë, alvéolite, pneumopathie interstitielle
diffuse, pneumopathie)
j.
Douleur abdominale (gêne abdominale, douleur abdominale, douleur affectant la partie inférieure de l’abdomen,
douleur affectant la partie supérieure de l’abdomen, sensibilité abdominale)
k.
Œsophagite (œsophagite, ulcère de l'œsophage)
l.
Perforation gastro-intestinale (perforation gastro-intestinale, perforation intestinale, perforation du gros intestin)
m.
Augmentation des transaminases (augmentation de l’alanine aminotransférase, augmentation de l’aspartate
aminotransférase, augmentation de la gamma-glutamyltransférase, augmentation des enzymes hépatiques,
fonction hépatique anormale, test de la fonction hépatique anormal, augmentation des transaminases)
n.
Kyste rénal (abcès rénal, kyste rénal, hémorragie d'un kyste rénal, infection de kyste rénal)
o.
Augmentation de la créatininémie (augmentation de la créatininémie, diminution de la clairance de la créatinine
rénale).
p.
Œdème (œdème de la face, œdème généralisé, gonflement local, œdème localisé, œdème, œdème périphérique,
œdème péri-orbitaire)
q.
Diminution de la testostéronémie (diminution de la testostéronémie, hypogonadisme, hypogonadisme
secondaire).
Description des effets indésirables sélectionnés
Hépatotoxicité
Des cas d’hépatotoxicité médicamenteuse, dont certaines d’évolution fatale, ont été rapportés chez
0,1 % des 1 722 patients traités par crizotinib lors des études cliniques. Des augmentations
concomitantes des taux d’ALAT et/ou d’ASAT ≥ 3 × LSN et de bilirubine totale ≥ 2 × LSN sans
augmentation significative de la phosphatase alcaline (≤ 2 × LSN) ont été observées chez moins de 1%
des patients traités par crizotinib.
Des augmentations de grade 3 ou 4 des taux d’ALAT ou d’ASAT ont été observées chez 187 patients
(11 %) et 95 patients (6 %), respectivement. Pour 17 patients (1 %), une augmentation du taux de
transaminases a nécessité un arrêt définitif du traitement, ce qui suggère que les adaptations de la
posologie telles que définies au tableau 2 (voir rubrique 4.2) permettent de gérer ces évènements. Dans
l’étude 1014 de phase 3 randomisée, des augmentations de grade 3 ou 4 des taux d’ALAT ou d’ASAT
ont été observées chez 15 % et 8 % des patients traités par crizotinib, contre 2 % et 1 % des patients
traités par chimiothérapie, respectivement. Dans l’étude 1007 de phase 3 randomisée, des
13
augmentations de grade 3 ou 4 des taux d’ALAT ou d’ASAT ont été observées chez 18 % et 9 % des
patients traités par crizotinib et chez 5 % et < 1 % des patients traités par chimiothérapie,
respectivement.
Les augmentations des transaminases sont généralement apparues au cours des 2 premiers mois de
traitement. Au cours des études conduites chez des patients atteints d’un CPNPC ALK-positif ou
ROS1-positif et traités par crizotinib, le délai médian de survenue d’une élévation du taux des
transaminases de grade 1 ou 2 était de 23 jours et de 43 jours pour les élévations de grade 3 ou 4.
Ces augmentations du taux des transaminases de grade 3 et 4 étaient généralement réversibles à l’arrêt
du traitement. Lors d’études portant sur le crizotinib chez des patients atteints d’un CPNPC
ALK-positif ou ROS1-positif (N = 1 722), les augmentations du taux des transaminases ont conduit à
des réductions de posologie chez 76 patients (4 %) et à un arrêt définitif du traitement chez 17 patients
(1 %).
L’apparition d’une hépatotoxicité doit être surveillée, et les patients doivent être pris en charge
conformément aux recommandations présentées aux rubriques 4.2 et 4.4.
Effets gastro-intestinaux
Les événements gastro-intestinaux de toutes causes les plus fréquemment rapportés étaient des
nausées (57 %), des diarrhées (54 %), des vomissements (51 %) et de la constipation (43 %). La
majorité de ces événements était d’intensité légère à modérée. Le délai médian de survenue des
nausées et des vomissements était de 3 jours et leur fréquence diminuait après 3 semaines de
traitement. Le traitement symptomatique doit inclure l’administration de médicaments antiémétiques.
Le délai médian d’apparition des diarrhées et des constipations était de 13 et 17 jours respectivement.
Le traitement symptomatique des diarrhées et constipations doit inclure l’administration de traitements
de référence antidiarrhéiques et laxatifs, respectivement.
Dans les études cliniques portant sur le crizotinib, des cas de perforation gastro-intestinale ont été
rapportés. Après la mise sur le marché, des cas fatals de perforation gastro-intestinale ont été rapportés
lors de l’utilisation du crizotinib (voir rubrique 4.4).
Allongement de l’intervalle QT
Au cours des études conduites chez des patients atteints d’un CPNPC soit ALK
-
positif soit
ROS1
-
positif avancé, une valeur de l’intervalle QTcF (QT corrigé par la méthode de Fridericia)
≥ 500 msec a été observée chez 34 patients (2,1 %) sur les 1 619 ayant fait l’objet d’une évaluation par
ECG lors d’au moins une visite de suivi, et une augmentation maximum de l’intervalle
QTcF ≥ 60 msec par rapport à la valeur initiale a été observée chez 79 patients (5,0 %) sur les 1 585
ayant fait l’objet d’une évaluation par ECG à l’inclusion et lors d’au moins une visite de suivi. Des
allongements de l’intervalle QT de grade 3 ou 4 quelle qu’en soit la cause ont été observés sur
l’électrocardiogramme chez 27 patients (1,6 %) parmi les 1 722 traités au cours des essais cliniques
(voir rubriques 4.2, 4.4, 4.5 et 5.2).
Dans une sous-étude à bras unique portant sur les ECG (voir rubrique 5.2), dans laquelle des mesures
ECG étaient réalisées manuellement en aveugle, on a observé une augmentation de
l’intervalle QTcF ≥ 30 à < 60 msec par rapport à la valeur initiale chez 11 patients (21 %) et une
augmentation de l’intervalle QTcF ≥ 60 msec par rapport à la valeur initiale chez un patient (2 %).
Aucun patient ne présentait un intervalle maximum QTcF ≥ 480 msec. L’analyse de tendance
centralisée a indiqué que la variation moyenne la plus importante de l’intervalle QTcF par rapport à
l’entrée dans l’étude était de 12,3 msec (IC 95 % 5,1 – 19,5 msec, moyenne des moindres carrés [MC]
de l’analyse de la variance [ANOVA]) et se produisait 6 heures après la dose le Jour 1 du Cycle 2.
Toutes les limites supérieures de l’IC à 90 % pour la variation moyenne des MC de l’intervalle QTcF
par rapport à la valeur initiale étaient < 20 msec à tous les temps de mesure du Jour 1 du Cycle 2.
Un allongement de l’intervalle QT peut provoquer des arythmies et constitue un facteur de risque de
mort subite. Un allongement de l’intervalle QT peut se manifester cliniquement par une bradycardie,
des étourdissements et une syncope. Des perturbations électrolytiques, une déshydratation et une
14
bradycardie peuvent augmenter davantage le risque d’allongement de l’intervalle QTc, et de ce fait,
une surveillance périodique de l’ECG et des taux des électrolytes est recommandée chez les patients
présentant une toxicité gastro-intestinale (voir rubrique 4.4).
Bradycardie
Des bradycardies, toutes causes confondues, ont été rapportées chez 219 patients (13 %) parmi les
1 722 traités par crizotinib au cours des études conduites chez des patients atteints d’un CPNPC soit
ALK
-
positif soit ROS1
-
positif. La majorité des événements était d’intensité légère. Au total,
259 patients (16 %), parmi les 1 666 patients ayant fait l’objet d’au moins une évaluation des signes
vitaux lors d’une des visites de suivi, avaient un pouls < 50 bpm.
L’utilisation de médicaments concomitants entraînant une bradycardie doit être évaluée avec attention.
Les patients développant une bradycardie symptomatique doivent être pris en charge conformément
aux recommandations présentées dans les rubriques Ajustement de la posologie et Mises en garde
spéciales et précautions d’emploi (voir rubriques 4.2, 4.4 et 4.5).
Pneumopathie interstitielle
Des PID sévères, menaçant le pronostic vital ou d’évolution fatale peuvent survenir chez les patients
traités par crizotinib. Au cours des études conduites chez des patients atteints d’un CPNPC soit
ALK
-
positif soit ROS1
-
positif (N = 1 722), 50 patients (3 %) recevant le crizotinib ont présenté une
PID toutes causes confondues, tous grades confondus, parmi lesquels 18 patients (1 %) ont présenté
une PID de grade 3 ou 4, et 8 patients (< 1 %) sont décédés. Après évaluation par un Comité de Revue
Indépendant (CRI) des patients présentant un CPNPC ALK
-
positif (N = 1 669), 20 patients (1,2 %)
ont présenté une PID, et 10 d’entre eux (< 1 %) sont décédés. Ces cas sont généralement survenus
dans les 3 mois suivant l’instauration du traitement. Les patients présentant des symptômes
pulmonaires évocateurs de PID doivent faire l’objet d’une surveillance. D’autres causes potentielles de
PID doivent être éliminées (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Effets visuels
Au cours des études cliniques portant sur le crizotinib conduites chez des patients atteints d’un
CPNPC soit ALK
-
positif soit ROS1
-
positif avancé (N = 1 722), une altération du champ visuel de
Grade 4 avec perte de la vision a été rapportée chez 4 patients (0,2 %). Une atrophie optique et une
atteinte du nerf optique ont été rapportées comme des causes possibles d'une perte de la vision
(voir rubrique 4.4).
Des troubles de la vision, toutes causes et tous grades confondus, le plus fréquemment une
détérioration de la vision, une photopsie, une vision floue et des corps flottants du vitré ont été
observés chez 1 084 patients (63 %) parmi les 1 722 traités par crizotinib. Chez les 1 084 patients
ayant rencontré des troubles de la vision, les événements étaient d’intensité légère pour 95 % d’entre
eux. La survenue d’un trouble de la vision a nécessité une interruption temporaire du traitement pour
7 patients (0,4 %) et une réduction de la posologie pour 2 (0,1 %). Aucun arrêt définitif du traitement
n’a été associé à un trouble de la vision chez les 1 722 patients traités par crizotinib.
D’après les réponses obtenues au questionnaire d’évaluation des symptômes visuels (Visual Symptom
Assessment Questionnaire, VSAQ-ALK), l’incidence des troubles visuels était plus élevée chez les
patients traités par crizotinib que chez les patients traités par chimiothérapie dans les études 1007 et
1014. Les troubles de la vision sont généralement apparus dans la première semaine du traitement. La
majorité des patients du bras crizotinib des études de phase 3 randomisée 1007 et 1014 (> 50 %) ont
indiqué dans le questionnaire VSAQ-ALK avoir ressenti des troubles visuels à une fréquence de 4 à
7 jours chaque semaine, d’une durée maximum de 1 minute et ayant eu un impact léger voire nul
(scores de 0 à 3 sur une échelle de 10) sur leurs activités quotidiennes.
Une sous-étude ophtalmologique incluant des évaluations ophtalmologiques spécifiques à des
moments précis a été menée sur 54 patients atteints d’un CPNPC qui ont reçu 250 mg de crizotinib
2 fois par jour. Trente-huit patients sur 54 (70,4 %) ont présenté un évènement indésirable, toutes
causes confondues, apparu sous traitement, répertorié dans la classe de systèmes d’organes Affections
oculaires ; parmi eux, 30 patients ont subi un examen ophtalmologique. Sur ces 30 patients, une
15
anomalie ophtalmologique de tout type, a été signalée chez 14 patients (36,8 %) et aucune observation
ophtalmologique n’a été constatée chez 16 patients (42,1 %). Les observations les plus fréquentes ont
été constatées lors d’une biomicroscopie par lampe à fente (21,1 %), d’un examen du fond de
l’œil (15,8 %) et d’un examen d’acuité visuelle (13,2 %). Des anomalies ophtalmologiques pré-
existantes ainsi que des pathologies concomitantes qui pourraient avoir contribué aux observations
oculaires ont été constatées chez de nombreux patients ; et aucun lien de causalité au crizotinib n’a
donc pu être déterminé. Il n’y a eu aucune observation reliée à la numération des cellules aqueuses et
l’évaluation de l’humeur aqueuse de la chambre antérieure. Aucun trouble de la vision associé au
crizotinib n’a semblé être lié aux modifications de la meilleure acuité visuelle corrigée, du corps vitré,
de la rétine ou du nerf optique.
Le traitement par crizotinib doit être arrêté chez les patients en cas d’apparition d’une perte de la
vision de grade 4 et un examen ophtalmologique doit être réalisé. Un examen ophtalmologique est
recommandé si les troubles de la vision persistent ou s’aggravent (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Effets sur le système nerveux
Des neuropathies, toutes causes confondues, telles que décrites dans le tableau 3, sont survenues chez
435 patients (25 %) parmi les 1 722 traités par crizotinib. Des dysgueusies, essentiellement de grade 1,
ont également été très fréquemment rapportées dans ces études.
Kystes rénaux
Des kystes rénaux complexes, toutes causes confondues, ont été observés chez 52 patients (3 %) parmi
les 1 722 traités par crizotinib. Un envahissement local au-delà du rein a été observé chez certains
patients. Une surveillance périodique avec examen radiologique et analyse d’urine doit être envisagée
en cas d’apparition de kystes rénaux.
Neutropénie et leucopénie
Au cours des études conduites chez des patients atteints d’un CPNPC soit ALK
-
positif soit
ROS1
-
positif avancé (N = 1 722), des neutropénies de grade 3 ou 4 ont été observées chez
212 patients (12 %) traités par crizotinib. Le délai médian de survenue des neutropénies, tous grades
confondus, était de 89 jours. Les neutropénies ont conduit à une réduction de posologie ou à un arrêt
définitif du traitement chez 3 % et < 1 % des patients, respectivement. Moins de 0,5 % des patients ont
développé une neutropénie fébrile lors des études cliniques menées avec le crizotinib.
Au cours des études conduites chez des patients atteints d’un CPNPC soit ALK
-
positif soit
ROS1
-
positif avancé (N = 1 722), des leucopénies de grade 3 ou 4 ont été observées chez
48 patients (3 %) traités par crizotinib. Le délai médian de survenue des leucopénies, tous grades
confondus, était de 85 jours.
Les leucopénies ont conduit à une réduction de dose chez < 0,5 % des patients, et aucun patient n’a
nécessité d’arrêt définitif du traitement par crizotinib en raison d’une leucopénie.
Dans des études cliniques portant sur le crizotinib chez des patients atteints d’un CPNPC soit
ALK-positif soit ROS1-positif avancé, des diminutions du taux de leucocytes et de neutrophiles de
grade 3 ou 4 ont été observées à une fréquence de 4 % et de 13 % respectivement.
Une numération de la formule sanguine, incluant une numération différentielle des globules blancs,
doit être réalisée si cliniquement indiquée, en répétant les tests plus fréquemment en cas d’anomalies
de grade 3 ou 4, ou si de la fièvre ou une infection surviennent. Pour les patients qui développent des
anomalies biologiques hématologiques, voir rubrique 4.2.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir
Annexe V.
16
4.9
Surdosage
Le traitement du surdosage par ce médicament consiste en des mesures générales de traitement
symptomatique. Il n’existe pas d’antidote au surdosage par XALKORI.
5.
5.1
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Agents antinéoplasiques, inhibiteurs de protéines kinases ; code ATC :
L01ED01.
Mécanisme d’action
Le crizotinib est une petite molécule inhibitrice sélective du récepteur à activité tyrosine kinase (RTK)
ALK et de ses variants oncogéniques (c’est à dire variants de fusion ALK et certaines mutations
d’ALK). Le crizotinib est également un inhibiteur du RTK du facteur de croissance des hépatocytes
(HGFR, c-Met), du ROS1 (c-ros) et du récepteur d’origine nantais (RON) RTK. Le crizotinib a montré
une inhibition concentration-dépendante de l’activité kinase de l’ALK, du ROS1 et du c-Met dans des
essais biochimiques, et a inhibé la phosphorylation et les phénotypes dépendants des kinases dans des
modèles cellulaires. Le crizotinib a démontré une inhibition puissante et sélective de la croissance et a
induit l’apoptose dans des lignées de cellules tumorales présentant des variants de fusion ALK (dont le
type 4 de protéine associée au microtubule d’échinoderme [EML4]-ALK et la nucléophosmine
[NPM]-ALK), des variants de fusion ROS1 ou présentant une amplification des locus géniques ALK
ou Met. Le crizotinib a montré une efficacité antitumorale, notamment une activité antitumorale
cytoréductrice marquée, chez des souris porteuses de xénogreffes tumorales exprimant des variants de
fusion ALK. L’efficacité antitumorale du crizotinib a été dépendante de la dose et a montré une
corrélation avec l’inhibition pharmacodynamique de la phosphorylation des protéines de fusion ALK
(EML4-ALK et NPM-ALK) dans des tumeurs
in vivo.
Crizotinib a également démontré une activité
antitumorale marquée lors d’études de xénogreffes de souris au cours desquelles des tumeurs ont été
générées à l’aide d’un panel de lignées cellulaires NIH-3T3 traitées pour exprimer les fusions ROS1
clés identifiées dans les tumeurs humaines. L’efficacité antitumorale du crizotinib était dépendante de
la dose et il a été démontré une corrélation avec l’inhibition de la phosphorylation de ROS1
in vivo.
Études cliniques
CPNPC ALK-positif avancé non préalablement traité – étude 1014 de phase 3 randomisée
L’efficacité et la sécurité du crizotinib dans le traitement des patients atteints d’un CPNPC
ALK-positif métastatique, n’ayant pas reçu de traitement systémique préalable pour la maladie
avancée, ont été démontrées dans l’étude globale, randomisée et en ouvert 1014.
La population FAS (Full Analysis Set) comprenait 343 patients atteints d’un CPNPC ALK-positif
avancé identifié par hybridation in situ en fluorescence (Fluorescence In Situ Hybridization, FISH)
avant la randomisation : 172 patients ont été randomisés dans le bras crizotinib et 171 dans le bras
chimiothérapie (pémétrexed + carboplatine ou cisplatine ; jusqu'à 6 cycles de traitement). Les
caractéristiques démographiques et pathologiques de la population globale de l’étude étaient les
suivantes : 62 % des patients étaient des femmes, l’âge médian était de 53 ans, 95 % des patients
présentaient un indice de performance ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) de 0 ou 1 à
l’entrée dans l’étude, 51 % des patients étaient blancs et 46% étaient asiatiques, 4 % étaient des
fumeurs actifs, 32 % étaient d’anciens fumeurs et 64% n’avaient jamais fumé. En ce qui concerne les
caractéristiques pathologiques de la population globale de l’étude, 98 % des patients présentaient des
métastases, 92 % des tumeurs étaient classifiées histologiquement comme adénocarcinomes et 27 %
des patients présentaient des métastases cérébrales.
Les patients pouvaient poursuivre le traitement par crizotinib après la progression de leur maladie,
définie selon les critères RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumours), à la discrétion de
17
l’investigateur s’ils présentaient toujours des bénéfices cliniques. Soixante-cinq patients (73 %) parmi
les 89 traités par crizotinib et 11 patients (8,3 %) parmi les 132 traités par chimiothérapie ont continué
le traitement pendant au moins 3 semaines après la progression objective de leur maladie. Les patients
randomisés dans le bras chimiothérapie pouvaient recevoir le crizotinib en cas de progression de la
maladie, définie selon les critères RECIST et confirmée par un comité indépendant de revue
radiologique (Independent Radiology Review, IRR). Cent quarante-quatre patients (84 %) du bras
chimiothérapie ont reçu un traitement ultérieur par crizotinib.
Le crizotinib a significativement prolongé la survie sans progression (Progression-Free Survival, PFS),
objectif principal de l’étude, par rapport à la chimiothérapie d’après les évaluations de l’IRR. Le
bénéfice apporté par le crizotinib en termes de PFS était homogène dans les sous-groupes de
caractéristiques initiales telles que l’âge, le sexe, l’origine ethnique, le statut tabagique, le délai depuis
le diagnostic, l’indice de performance ECOG et la présence de métastases cérébrales. Une
amélioration numérique de la survie globale (OS) a été constatée chez les patients traités par crizotinib,
bien que cette amélioration n’ait pas été statistiquement significative. Les données d’efficacité de
l’étude 1014 de phase 3 randomisée sont résumées dans le tableau 4, et les courbes de Kaplan-Meier
de la PFS et de l’OS sont affichées dans les figures 1 et 2, respectivement.
Tableau 4. Résultats d’efficacité de l’étude 1014 de phase 3 randomisée (population FAS) chez
des patients atteints d’un CPNPC ALK-positif avancé non préalablement traité*
Critère de réponse
Crizotinib
Chimiothérapie
N = 172
N = 171
Survie sans progression (d’après l’IRR)
Nombre de patients ayant présenté un événement,
100 (58 %)
137 (80 %)
n (%)
PFS médiane en mois (IC à 95 %)
10,9 (8,3 ; 13,9)
7,0
a
(6,8 ; 8,2)
RR (IC à 95 %)
b
0,45 (0,35 ; 0,60)
c
Valeur de p
< 0,0001
Survie globale
d
Nombre de décès, n (%)
71 (41 %)
81 (47 %)
OS médiane en mois (IC à 95 %)
NA (45,8 ; NA)
47,5 (32,2 ; NA)
b
RR (IC à 95 %)
0,76 (0,55 ; 1,05)
c
Valeur de p
0,0489
d
Probabilité de survie à 12 mois, % (IC à 95 %)
83,5 (77,0 ; 88,3)
78,4 (71,3 ; 83,9)
d
Probabilité de survie à 18 mois, % (IC à 95 %)
71,5 (64,0 ; 77,7)
66,6 (58,8 ; 73,2)
Probabilité de survie à 48 mois,
d
% (IC à 95 %)
56,6 (48,3 ; 64,1)
49,1 (40,5 ; 57,1)
Taux de réponse objective (d’après l’IRR)
Taux de réponse objective % (IC à 95 %)
74 % (67 ; 81)
45 %
e
(37 ; 53)
Valeur de p
f
< 0,0001
Durée de réponse
Mois
g
(IC à 95 %)
11,3 (8,1 ; 13,8)
5,3 (4,1 ; 5,8)
Abréviations : IC : intervalle de confiance ; RR : risque relatif ; IRR : comité indépendant de revue radiologique ;
N/n : nombre de patients ; NA : non atteint ; PFS : survie sans progression ; ORR : taux de réponse objective ; OS :
survie globale.
* La PFS, le taux de réponse objective et la durée de réponse sont définis d’après la date d’analyse du
30 novembre 2013 ; l’OS est définie d’après la dernière visite du dernier patient du 30 novembre 2016, et est
définie d’après un suivi médian d’environ 46 mois.
a. La durée médiane de la PFS était de 6,9 mois (IC à 95% : 6,6 ; 8,3) avec le pémétrexed/la cisplatine
(RR = 0,49 ; valeur de p < 0,0001 pour le crizotinib en comparaison avec le pémétrexed/la cisplatine) et de
7,0 mois (IC à 95% : 5,9 ; 8,3) avec le pémétrexed/la carboplatine (RR = 0,45 ; valeur de p < 0,0001 pour le
crizotinib en comparaison avec le pémétrexed/la carboplatine).
b. D’après l’analyse stratifiée à risques proportionnels de Cox.
c. D’après le test de log-rank stratifié (unilatéral).
d. Actualisée d’après l’analyse de l’OS finale. L’analyse de l’OS n’a pas été ajustée pour les effets confondants
potentiels du passage dans le bras crizotinib (144 [84%] patients du bras chimiothérapie ont reçu un traitement
ultérieur par crizotinib).
e. L’ORR était de 47% (IC à 95% : 37 ; 58) pour le pémétrexed/la cisplatine (valeur de p < 0,0001 en
comparaison avec le crizotinib) et de 44% (IC à 95% : 32 ; 55) pour le pémétrexed/la carboplatine (valeur de
18
p < 0,0001 en comparaison avec le crizotinib).
f. D’après le test de Cochran-Mantel-Haenszel stratifié (bilatéral).
g. Estimé selon la méthode de Kaplan-Meier.
Figure 1.
Courbes de Kaplan-Meier de la survie sans progression (d’après l’IRR) par bras de
traitement dans l'étude 1014 de phase 3 randomisée (population FAS) chez des
patients atteints d’un CPNPC ALK-positif avancé non préalablement traité
Abréviations : IC : intervalle de confiance ; N : nombre de patients ; p : valeur de p.
Figure 2.
Courbes de Kaplan-Meier de la survie globale par bras de traitement dans
l’étude 1014 de phase 3 randomisée (population FAS) chez des patients atteints d’un
CPNPC ALK-positif avancé non préalablement traité
Abréviations : IC : intervalle de confiance ; N : nombre de patients ; p : valeur de p.
Chez les patients présentant des métastases cérébrales préalablement traitées à l’entrée dans l’étude, le
temps jusqu’à progression des métastases intracrâniennes (Intracranial Time to Progression, IC-TTP)
médian était de 15,7 mois dans le bras crizotinib (N = 39) et de 12,5 mois dans le bras chimiothérapie
(N = 40) (RR = 0,45 [IC à 95 % : 0,19 ; 1,07] ; valeur de p unilatérale = 0,0315). Chez les patients
19
sans métastases cérébrales à l’entrée dans l’étude, l’IC-TTP médian n’a été atteint ni dans le bras
crizotinib (N = 132) ni dans les bras chimiothérapie (N = 131) (RR = 0,69 [IC à 95 % : 0,33 ; 1,45] ;
valeur de p unilatérale = 0,1617).
Les symptômes et la qualité de vie globale rapportés par les patients ont été évalués à l’aide de
l’échelle EORTC QLQ-C30 et de son module sur le cancer du poumon (EORTC QLQ-LC13). Au
total, 166 patients du bras crizotinib et 163 patients du bras chimiothérapie ont rempli les
questionnaires EORTC QLQ-C30 et LC13 à l’inclusion, puis à au moins lors d’une autre visite de
suivi. Une amélioration significativement plus importante de la qualité de vie globale a été observée
dans le bras crizotinib par rapport au bras chimiothérapie (variation globale par rapport aux scores à
l’entrée dans l’étude de 13,8 ; valeur de p < 0,0001).
Le temps jusqu’à détérioration (Time to Deterioration, TTD) a été préalablement spécifié comme la
première survenue d’une augmentation de ≥ 10 points, par rapport à l’entrée dans l’étude, des scores
des symptômes de douleur thoracique, de toux ou de dyspnée tels qu’évalués par le questionnaire
EORTC QLQ-LC13.
Le crizotinib a eu un effet bénéfique sur les symptômes en prolongeant de façon significative le TTD
en comparaison avec la chimiothérapie (délai moyen de 2,1 mois contre 0,5 mois ; RR : 0,59 ;
IC à 95 % : 0,45 ; 0,77 ; valeur de p bilatérale du log-rank ajusté selon la méthode de
Hochberg = 0,0005).
CPNPC ALK-positif avancé préalablement traité – étude 1007 de phase 3 randomisée
L’efficacité et la sécurité du crizotinib dans le traitement des patients atteints d’un CPNPC
ALK-positif métastatique, ayant reçu un traitement systémique préalable pour la maladie avancée, ont
été démontrées dans l’étude globale, randomisée et en ouvert 1007.
La population FAS comprenait 347 patients atteints d’un CPNPC ALK-positif avancé identifié par la
technique FISH avant la randomisation. Cent soixante-treize (173) patients ont été randomisés dans le
bras crizotinib et 174 dans le bras chimiothérapie (pémétrexed ou docétaxel). Les caractéristiques
démographiques et pathologiques de la population globale de l’étude étaient les suivantes : 56 % des
patients étaient des femmes, l’âge médian était de 50 ans, 39 % des patients présentaient un indice de
performance ECOG de 0 à l’entrée dans l’étude et 52 % un indice de 1, 52 % des patients étaient
blancs et 45 % étaient asiatiques, 4 % étaient des fumeurs actifs, 33 % étaient d’anciens fumeurs et
63 % n’avaient jamais fumé, 93 % des patients présentaient des métastases et 93 % des tumeurs étaient
classifiées histologiquement comme adénocarcinomes.
Les patients pouvaient poursuivre le traitement qui leur avait été attribué après la progression de leur
maladie, définie selon les critères RECIST, à la discrétion de l’investigateur s’ils semblaient tirer des
bénéfices cliniques du traitement. Cinquante-huit des 84 patients (69 %) traités par crizotinib et 17 des
119 patients (14 %) traités par chimiothérapie ont poursuivi le traitement pendant au moins 3 semaines
après la progression objective de leur maladie. Les patients randomisés dans le bras chimiothérapie
pouvaient recevoir le crizotinib au moment de la progression de leur maladie, définie selon les critères
RECIST et confirmée par l’IRR.
D’après les évaluations de l’IRR, le crizotinib a prolongé la PFS, objectif principal de l’étude, de façon
significative, en comparaison avec la chimiothérapie. Le bénéfice apporté par le crizotinib en termes
de PFS était homogène dans les sous-groupes de caractéristiques initiales, telles que l’âge, le sexe,
l’origine ethnique, le statut tabagique, le délai depuis le diagnostic, l’indice de performance ECOG, la
présence de métastases cérébrales et l’administration antérieure d’un ITK de l’EGFR.
Les données d’efficacité de l’étude 1007 sont résumées dans le tableau 5, et les courbes de
Kaplan-Meier de la PFS et de l’OS sont présentées aux figures 3 et 4, respectivement.
20
Tableau 5. Résultats d’efficacité de l’étude 1007 de phase 3 randomisée chez des patients atteints
d’un CPNPC avancé ALK-positif préalablement traité (population FAS)*
Critère de réponse
Crizotinib
Chimiothérapie
N = 173
N = 174
Survie sans progression (d’après l’IRR)
Nombre de patients ayant présenté un événement, n (%)
100 (58%)
127 (73%)
Type d’événement, n (%)
Progression de la maladie
84 (49%)
119 (68%)
Décès sans progression objective
16 (9%)
8 (5%)
a
PFS médiane en mois (IC à 95%)
7,7 (6,0 ; 8,8)
3,0 (2,6 ; 4,3)
b
RR (IC à 95%)
0,49 (0,37 ; 0,64)
c
Valeur de p
< 0,0001
d
Survie globale
Nombre de décès, n (%)
116 (67%)
126 (72%)
OS médiane en mois (IC à 95%)
21,7 (18,9 ; 30,5)
21,9 (16,8 ; 26,0)
b
RR (IC à 95%)
0,85 (0,66 ; 1,10)
c
Valeur de p
0,1145
e
Probabilité de survie à 6 mois , % (IC à 95%)
86,6 (80,5 ; 90,9)
83,8 (77,4 ; 88,5)
Probabilité de survie à 1 an
e
, % (IC à 95%)
70,4 (62,9 ; 76,7)
66,7 (59,1 ; 73,2)
Taux de réponse objective (d’après l’IRR)
Taux de réponse objective, % (IC à 95%)
65% (58 ; 72)
20%
f
(14 ; 26)
Valeur de p
g
< 0,0001
Durée de réponse
Médiane
e
, mois (IC à 95%)
7,4 (6,1 ; 9,7)
5,6 (3,4 ; 8,3)
Abréviations : IC : intervalle de confiance ; RR : risque relatif, IRR : comité indépendant de revue radiologique ;
N/n nombre de patients ; PFS : survie sans progression ; ORR : taux de réponse objective ; OS : survie globale.
* La PFS, le taux de réponse objective et la durée de réponse sont définis d’après la date d’analyse du
30 mars 2012 ; l’OS est définie d’après la date d’analyse du 31 août 2015.
a.
La durée médiane de la PFS était de 4,2 mois (IC à 95 % : 2,8 ; 5,7) avec le pémétrexed (RR = 0,59 ; valeur de
p = 0,0004 pour le crizotinib en comparaison avec le pémétrexed) et de 2,6 mois (IC à 95 % : 1,6 ; 4,0) avec le
docétaxel (RR = 0,30 ; valeur de p < 0,0001 pour le crizotinib en comparaison avec le docétaxel).
b.
D’après l’analyse stratifiée à risques proportionnels de Cox.
c.
D’après le test de log-rank stratifié (unilatéral).
d.
Actualisée d’après l’analyse de l’OS finale. L'analyse de l’OS finale n'a pas été ajustée pour les effets
confondants potentiels du passage dans le bras crizotinib (154 [89%] patients ont reçu un traitement ultérieur par
crizotinib).
e.
Estimée par la méthode Kaplan-Meier.
f.
L’ORR était de 29% (IC à 95 % : 21 ; 39) avec le pémétrexed (valeur de p < 0,0001 en comparaison avec le
crizotinib) et de 7% (IC à 95 % : 2 ; 16) avec le docétaxel (valeur de p < 0 ,0001 en comparaison avec le
crizotinib).
g.
D’après le test de Cochran-Mantel-Haenszel stratifié (bilatéral).
21
Figure 3.
Courbes de Kaplan-Meier de la survie sans progression (d’après l’IRR) par bras
de traitement dans l’étude 1007 de phase 3 randomisée (population FAS) chez des
patients atteints d’un CPNPC avancé ALK-positif préalablement traité
Abréviations : IC : intervalle de confiance ; N : nombre de patients ; p : valeur de p.
Figure 4.
Courbes de Kaplan-Meier de la survie globale par bras de traitement dans
l’étude 1007 de phase 3 randomisée (population FAS) chez des patients atteints
d’un CPNPC avancé ALK-positif préalablement traité
Probabilité de survie (%)
XALKORI (N = 173)
Médiane 21,7 mois
Chimiothérapie (N = 174)
Médiane 21,9 mois
Risque relatif = 0,85
IC à 95% (0,66 - 1,10)
p = 0,1145
Nombre de
patients à risque
XALKORI
Chimiothérapie
Temps (mois)
Abréviations : IC : intervalle de confiance ; N : nombre de patients ; p : valeur de p.
Cinquante-deux (52) patients traités par crizotinib et 57 patients traités par chimiothérapie et
présentant des métastases cérébrales asymptomatiques préalablement traitées ou non ont été inclus
dans l’étude 1007 de phase 3 randomisée. Le taux de contrôle de la maladie intracrânienne
(Intracranial Disease Control Rate, IC-DCR) à 12 semaines était de 65 % et de 46 % pour les patients
traités par crizotinib et par chimiothérapie, respectivement.
22
Les symptômes et la qualité de vie globale rapportés par les patients ont été évalués à l’aide du
questionnaire EORTC QLQ-C30 et de son module pour le cancer du poumon (EORTC QLQ-LC13) à
l’inclusion (Jour 1 du Cycle 1) et le Jour 1 de chaque cycle de traitement suivant. Au total,
162 patients du bras crizotinib et 151 patients du bras chimiothérapie ont rempli les questionnaires
EORTC QLQ-C30 et LC-13 à l’inclusion puis à au moins 1 autre visite.
Le crizotinib a eu un effet bénéfique sur les symptômes en prolongeant de façon significative le temps
jusqu’à détérioration (délai médian de 4,5 mois contre 1,4 mois) des symptômes de douleur thoracique,
de dyspnée ou de toux rapportés par les patients, par rapport à la chimiothérapie (RR : 0,50 ;
IC à 95 % : 0,37 ; 0,66 ; valeur de p bilatérale du log-rank ajusté selon la méthode de
Hochberg < 0,0001).
Les améliorations par rapport à l’entrée dans l’étude ont été significativement supérieures avec le
crizotinib, en comparaison avec la chimiothérapie, en ce qui concerne l’alopécie (Cycles 2 à 15 ;
valeur de p < 0,05), la toux (Cycles 2 à 20 ; valeur de p < 0,0001), la dyspnée (Cycles 2 à 20 ; valeur
de p < 0,0001), l’hémoptysie (Cycles 2 à 20 ; valeur de p < 0,05), les douleurs au bras ou à l’épaule
(Cycles 2 à 20 ; valeur de p < 0,0001), les douleurs thoraciques (Cycles 2 à 20 ; valeur de p < 0,0001)
et les douleurs dans d’autres régions du corps (Cycles 2 à 20 ; valeur de p < 0,05). La détérioration,
par rapport à l’entrée dans l’étude, des neuropathies périphériques (Cycles 6 à 20 ; valeur de p < 0,05),
des dysphagies (Cycles 5 à 11 ; valeur de p < 0,05) et des lésions buccales (Cycles 2 à 20 ; valeur de
p < 0,05) a été significativement plus faible avec le crizotinib en comparaison avec la chimiothérapie.
D’une manière générale, le crizotinib a permis d’améliorer la qualité de vie globale, et les
améliorations observées par rapport à l’entrée dans l’étude ont été significativement plus importantes
dans le bras crizotinib par rapport au bras chimiothérapie (Cycles 2 à 20 ; valeur de p < 0,05).
Études à un seul bras menées sur des patients atteints de CPNPC ALK-positif avancé
L’utilisation du crizotinib en monothérapie pour le traitement du CPNPC ALK-positif avancé a été
évaluée dans deux études internationales, à un seul bras (études 1001 et 1005). Parmi les patients
inclus dans ces études, les patients décrits ci-dessous avaient reçu un traitement systémique antérieur
pour un cancer localement avancé ou métastatique. Dans ces deux études, le critère principal
d’efficacité était le taux de réponse objective (ORR) selon les critères RECIST.
Au total, 149 patients atteints de CPNPC ALK-positif avancé étaient inclus dans l’étude 1001 au
moment de l’analyse de la PFS et de l’ORR, dont 125 qui avaient reçu au moins un traitement
antérieur. Les données démographiques et pathologiques étaient les suivantes : 50 % des patients
étaient des femmes, l’âge médian était de 51 ans, 32 % des patients présentaient un indice de
performance ECOG de 0 à l’entrée dans l’étude et 55 % un indice de 1, 61 % des patients étaient
blancs et 30 % étaient asiatiques, moins de 1 % des patients étaient des fumeurs actifs, 27 % étaient
d’anciens fumeurs et 72 % n’avaient jamais fumé, 94 % des cancers étaient métastatiques et 98 %
étaient classifiées histologiquement comme adénocarcinomes. La durée médiane du traitement était de
42 semaines.
Au total, 934 patients atteints de CPNPC ALK-positif avancé avaient reçu du crizotinib dans
l’étude 1005 au moment de l’analyse de la PFS et de l’ORR. Les données démographiques et
pathologiques étaient les suivantes : 57 % des patients étaient des femmes, l’âge médian était de
53 ans, 82 % des patients présentaient un indice de performance ECOG de 0/1 à l’entrée dans l’étude
et 18% un indice de 2/3, 52% des patients étaient blancs et 44 % étaient asiatiques, 4 % des patients
étaient des fumeurs actifs, 30% étaient d’anciens fumeurs et 66 % n’avaient jamais fumé, 92 % des
cancers étaient métastatiques et 94% étaient classifiées histologiquement comme adénocarcinomes. La
durée médiane du traitement pour ces patients était de 23 semaines. Les patients pouvaient poursuivre
le traitement après la progression de leur maladie, définie selon les critères RECIST, à la discrétion de
l’investigateur. Soixante-dix-sept des 106 patients (73 %) ont continué le traitement par crizotinib
pendant au moins 3 semaines après la progression objective de leur maladie.
Les résultats d’efficacité des études 1001 et 1005 sont présentés dans le tableau 6.
23
Tableau 6. Résultats d’efficacité des études 1001 et 1005 dans le CPNPC avancé ALK-positif
Critère d’efficacité
Étude 1001
Étude 1005
Taux de réponse objective (ORR)
b
[% (IC à 95 %)]
Délai de réponse tumorale (DTR) [médiane (limites)] en semaines
Durée de réponse (DR)
c
[médiane (IC à 95 %)] en semaines
Survie sans progression
c
(PFS) [médiane (IC à 95%)] en mois
Nombre de décès, n (%)
Survie globale
c
[médiane (IC à 95 %)] mois
N = 125
a
60 (51 ; 69)
7,9 (2,1 ; 39,6)
48,1 (35,7 ; 64,1)
9,2 (7,3 ; 12,7)
N = 154
e
83 (54 %)
28,9 (21,1 ; 40,1)
N = 765
a
48 (44 ; 51)
6,1 (3 ; 49)
47,3 (36 ; 54)
7,8 (6,9 ; 9,5)
d
N = 905
e
504 (56 %)
21,5 (19,3 ; 23,6)
Abréviation : IC : intervalle de confiance ; N/n :nombre de patients ; PFS : survie sans progression.
a.Lors des dates d’analyse : 1
er
juin 2011 (Étude 1001) et 15 février 2012 (Étude 1005).
b.La réponse n’a pas pu être évaluée chez trois patients de l’étude 1001 et chez 42 patients de l'étude 1005.
c
.
Estimée par la méthode Kaplan-Meier.
d
.
Les données de PFS de l’étude 1005 portent sur 807 patients de la population de l’analyse de sécurité
diagnostiqués au moyen de la technique FISH (date d’analyse : 15 février 2012).
e.Lors de la date d’analyse : 30 novembre 2013.
CPNPC ROS1-positif avancé
L’utilisation du crizotinib en monothérapie dans le traitement du CPNPC ROS1-positif avancé a été
évaluée dans une étude multicentrique, internationale, à bras unique, l’étude 1001. Au total,
53 patients atteints de CPNPC ROS1-positif avancé avaient été inclus dans l’étude à la date d’analyse,
parmi lesquels 46 patients atteints de CPNPC ROS1-positif avancé précédemment traités et un nombre
limité de patients (N = 7) n’ayant pas reçu de traitement systémique antérieur. Le critère principal
d’efficacité était l’ORR selon les critères RECIST. Les critères secondaires étaient : délai de réponse
tumorale (DTR), durée de réponse (DR), PFS et OS. Les patients recevaient 250 mg de crizotinib par
voie orale deux fois par jour.
Les données démographiques étaient les suivantes : 57 % des patients étaient des femmes, l’âge
médian était de 55 ans ; 98 % des patients présentaient un indice de performance ECOG de 0 ou 1 à
l’entrée dans l’étude et 2 % un indice de 2. Cinquante-sept pour cent (57 %) des patients étaient blancs
et 40 % étaient asiatiques ; 25 % des patients étaient d’anciens fumeurs et 75 % n’avaient jamais fumé.
Les caractéristiques de la pathologie étaient les suivantes : 94 % des patients présentaient un cancer à
un stade métastatique, 96 % un adénocarcinome et 13 % n’avaient reçu aucun traitement systémique
antérieur pour un cancer métastatique.
Dans l’étude 1001, les patients devaient présenter un CPNPC ROS1-positif avancé avant d’être inclus
dans l’étude clinique. Pour la plupart des patients, le statut ROS1-positif a été identifié par FISH. La
durée médiane du traitement était de 22,4 mois (IC à 95 % : 15,0 ; 35,9). Il a été observé 6 réponses
complètes et 32 réponses partielles pour un ORR de 72 % (IC à 95 % : 58 % ; 83 %). La DR médiane
était de 24,7 mois (IC à 95 % : 15,2 ; 45,3). Cinquante pour cent des réponses tumorales objectives ont
été obtenues au cours des 8 premières semaines de traitement. La PFS médiane à la date de l’analyse
était de 19,3 mois (IC à 95 % : 15,2 ; 39,1). L’OS médiane à la date de l’analyse était de 51,4 mois
(IC à 95 % : 29,3 ; NA).
Les données d’efficacité des patients atteints d’un CPNPC ROS1-positif avancé dans l’étude 1001
sont résumées dans le tableau 7.
24
Tableau 7. Résultats d’efficacité de l’étude 1001 dans le CPNPC avancé ROS1-positif
Étude 1001
Critère d’efficacité
N = 53
a
Taux de réponse objective (ORR) [% (IC à 95 %)]
72 (58 ; 83)
Délai de réponse tumorale (DTR) [médiane (limites)] en semaines
8 (4 ; 104)
b
Durée de réponse (DR) [médiane (IC à 95 %)] en mois
24,7 (15,2 ; 45,3)
b
Survie sans progression (PFS) [médiane (IC à 95 %)] en mois
19,3 (15,2 ; 39,1)
OS
b
[médiane (IC à 95 %)] en mois
51,4 (29,3 ; NA)
Abréviation : IC : intervalle de confiance ; N/n : nombre de patients ; NA : non atteint ; OS = survie globale.
L’OS est définie d’après un suivi médian d’environ 63 mois.
a.Lors de la date d’analyse : 30 juin 2018.
b. Estimée par la méthode Kaplan-Meier.
Histologie autre qu’adénocarcinome
Les études 1014 et 1007 de phase 3 randomisées ont respectivement inclus 21 patients non
préalablement traités et 12 patients préalablement traités pour un CPNPC ALK-positif avancé dont
l’histologie n’était pas un adénocarcinome. Les sous-groupes de ces études étaient de trop petite taille
pour permettre de tirer des conclusions fiables. Il convient de noter qu’aucun patient atteint de CE n’a
été randomisé dans le bras crizotinib de l’étude 1007 et qu’aucun patient atteint de CE n’a été inclus
dans l’étude 1014 en raison de l’utilisation d’un traitement par pémétrexed comme comparateur.
Les informations disponibles proviennent de 45 patients préalablement traités pour un CPNPC dont
l’histologie n’est pas un adénocarcinome (dont 22 patients atteints de CE) évaluables pour la réponse
dans l'étude 1005. Des réponses partielles ont été observées chez 20 patients parmi les 45 atteints de
CPNPC de type non-adénocarcinome avec un ORR de 44 % et chez 9 patients parmi les 22 atteints de
CPNPC de type épidermoïde avec un ORR de 41 %, qui étaient tous deux inférieurs à l’ORR rapporté
au cours de l’étude 1005 (54 %) pour tous les patients.
Réadministration de crizotinib
Aucune donnée de sécurité et d’efficacité n’est disponible concernant la réadministration de crizotinib
chez des patients préalablement traités par crizotinib.
Patients âgés
Parmi les 171 patients atteints de CPNPC ALK-positif traités par crizotinib, dans le cadre de
l’étude 1014 de phase 3 randomisée, 22 (13 %) étaient âgés de 65 ans ou plus et 26 (24 %) parmi les
109 patients ALK-positifs qui ont reçu crizotinib après avoir progressé dans le bras chimiothérapie.
Parmi les 172 patients ALK-positifs traités par crizotinib dans le cadre de l’étude 1007 de phase 3
randomisée, 27 (16 %) étaient âgés de 65 ans ou plus. Dans le cadre des études simple bras,
1001 (N=154) et 1005 (N=1063) conduites chez des patients atteints de CPNPC ALK-positif ,
22 (14 %) et 173 (16 %) étaient âgés de 65 ans ou plus, respectivement. Chez les patients atteints de
CPNPC ALK-positif, la fréquence des effets indésirables a été généralement similaire chez les patients
de < 65 ans et chez les patients de
65 ans, à l'exception de l'œdème et de la constipation, qui ont été
rapportés plus fréquemment (≥ 15% de différence) dans l'étude 1014 chez les patients traités par
crizotinib âgés de
65 ans. Aucun patient inclus dans le bras crizotinib des études 1007 et 1014 de
phase 3 randomisées et inclus dans l’étude 1005 à bras unique n’était âgé de > 85 ans. Un patient
ALK-positif sur 154 était âgé de > 85 ans dans l'étude 1001 à bras unique (voir également
rubriques 4.2 et 5.2). Parmi les 53 patients atteints de CPNPC ROS1-positif de l’étude 1001 à bras
unique, 15 (28 %) étaient âgés de 65 et plus. Il n’y avait aucun patient ROS1-positif âgés de > 85 ans
dans l’étude 1001.
Population pédiatrique
25
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les
résultats d’études réalisées avec XALKORI dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique
dans le CPNPC (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Après l’administration orale d’une dose unique à jeun, le temps médian d’absorption du crizotinib
pour atteindre le pic de concentration est de 4 à 6 heures. Avec une administration deux fois par jour,
l’état d’équilibre est atteint sous 15 jours. La biodisponibilité absolue du crizotinib est de 43 % après
l’administration d’une dose unique orale de 250 mg.
La consommation d’un repas riche en graisses a réduit l’AUC
inf
et la C
max
du crizotinib d’environ 14 %
chez des volontaires sains ayant reçu une dose unique de 250 mg. Le crizotinib peut être pris pendant
ou en dehors des repas (voir rubrique 4.2).
Distribution
Le volume de distribution moyen géométrique (Vss) du crizotinib était de 1772 L après administration
intraveineuse d’une dose de 50 mg, ce qui indique une large distribution tissulaire à partir du plasma.
La liaison du crizotinib aux protéines plasmatiques humaines
in vitro
est de 91 % et est indépendante
de la concentration de médicament. Des études
in vitro
semblent indiquer que le crizotinib est un
substrat de la glycoprotéine P (P-gp).
Biotransformation
Des études
in vitro
ont montré que les CYP3A4/5 étaient les enzymes principalement impliquées dans
la clairance métabolique du crizotinib. Chez l’homme, les principales voies métaboliques sont
l’oxydation de l’anneau de pipéridine en crizotinib lactame et son
O-désalkylation,
suivies de la
conjugaison de phase 2 des métabolites désalkylés.
Des études
in vitro
menées sur des microsomes hépatiques humains ont montré que le crizotinib est un
inhibiteur des CYP2B6 et CYP3A dépendant du temps (voir rubrique 4.5). Des études
in vitro
indiquent qu’il est peu probable que des interactions médicamenteuses cliniques surviennent suite à
l’inhibition médiée par le crizotinib du métabolisme des médicaments qui sont des substrats du
CYP1A2, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19 ou du CYP2D6.
Des études
in vitro
ont montré que le crizotinib est un inhibiteur faible de l’UGT1A1 et de l’UGT2B7
(voir rubrique 4.5). Cependant, des études
in vitro
ont indiqué qu’il est peu probable que des
interactions médicamenteuses cliniques surviennent suite à l’inhibition médiée par le crizotinib du
métabolisme des médicaments qui sont des substrats de l’UGT1A4, UGT1A6 ou UGT1A9.
Des études
in vitro
menées sur des hépatocytes humains ont indiqué qu’il est peu probable que des
interactions médicamenteuses cliniques surviennent suite à une induction médiée par le crizotinib du
métabolisme des médicaments qui sont des substrats du CYP1A2.
Élimination
Après l’administration de doses uniques de crizotinib chez l’homme, la demi-vie plasmatique
terminale apparente du crizotinib était de 42 heures.
Après l’administration à des sujets sains d’une dose unique de 250 mg de crizotinib radiomarqué,
63 % et 22 % de la dose administrée ont été retrouvés respectivement dans les fèces et dans les urines.
Le crizotinib sous forme inchangée représentait environ 53 % et 2,3 % de la dose administrée
retrouvée respectivement dans les fèces et dans les urines.
26
Administration concomitante avec des médicaments qui sont des substrats des transporteurs
In vitro,
le crizotinib est un inhibiteur de la glycoprotéine-P (P-gp). Par conséquent, le crizotinib peut
potentiellement augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments administrés de façon
concomitante et qui sont des substrats de la P-gp (voir rubrique 4.5).
In vitro,
le crizotinib est un inhibiteur de l’OCT1 et de l’OCT2. Par conséquent, le crizotinib peut
potentiellement augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments administrés de façon
concomitante et qui sont des substrats de l’OCT1 ou de l’OCT2 (voir rubrique 4.5).
In vitro,
à des concentrations cliniquement significatives, le crizotinib n’a pas inhibé les protéines de
transport hépatiques humaines, les polypeptides de transport des anions organiques (OATP)1B1 et
OATP1B3 qui participent à la capture du médicament au niveau hépatique, ni les protéines de
transport rénales, les transporteurs d’anions organiques (OAT)1 et OAT3 qui participent à la capture
du médicament au niveau rénal. Il est donc peu probable que des interactions médicamenteuses
cliniques surviennent suite à l’inhibition médiée par le crizotinib de la capture hépatique ou rénale des
médicaments qui sont des substrats de ces transporteurs.
Effet sur d’autres protéines de transport
In vitro,
le crizotinib n’est pas un inhibiteur de la BSEP à des concentrations cliniquement
significatives.
Pharmacocinétique dans des populations particulières
Atteinte hépatique
Le crizotinib est largement métabolisé par le foie. Les patients présentant une atteinte hépatique légère
(soit ASAT > LSN et bilirubine totale ≤ LSN soit toute valeur d’ASAT et bilirubine totale > LSN mais
≤ 1,5 × LSN), modérée (toute valeur d’ASAT et bilirubine totale > 1,5 × LSN et ≤ 3 × LSN), ou
sévère (toute valeur d’ASAT et bilirubine totale > 3 × LSN) ou une fonction hépatique normale
(ASAT et bilirubine totale ≤ LSN), qui étaient des témoins appariés pour une atteinte hépatique légère
ou modérée, ont été inclus dans une étude clinique en ouvert, non randomisée (Étude 1012), d’après la
classification du NCI.
Suite à l’administration du crizotinib 250 mg deux fois par jour, les patients qui présentaient une
atteinte hépatique légère (N = 10) ont présenté une exposition systémique au crizotinib à l’état
d’équilibre similaire aux patients présentant une fonction hépatique normale (N = 8), avec des rapports
des moyennes géométriques pour l’aire sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du
temps comme exposition quotidienne à l’état d’équilibre (ASC
quotidienne
) et la C
max
de 91,1 % et 91,2 %,
respectivement. Aucun ajustement de la posologie initiale n’est recommandé chez les patients
présentant une atteinte hépatique légère.
Suite à l’administration de 200 mg de crizotinib deux fois par jour, les patients qui présentaient une
atteinte hépatique modérée (N = 8) ont présenté une exposition systémique au crizotinib supérieure à
celle des patients présentant une fonction hépatique normale (N = 9) au même niveau de dose, avec
des rapports des moyennes géométriques pour l’ASC
quotidienne
et la C
max
de 150 % et de 144 %,
respectivement. Cependant, l’exposition systémique au crizotinib chez les patients présentant une
atteinte hépatique modérée à la dose de 200 mg deux fois par jour a été comparable à celle observée
chez les patients présentant une fonction hépatique normale à la dose de 250 mg deux fois par jour,
avec des rapports des moyennes géométriques pour l’ASC
quotidienne
et la C
max
de 114 % et de 109 %,
respectivement.
Les paramètres d’exposition systémique au crizotinib ASC
quotidienne
et C
max
chez les patients présentant
une atteinte hépatique sévère (N = 6) recevant une dose de crizotinib de 250 mg une fois par jour ont
été d’environ 64,7 % et 72,6 %, respectivement, par rapport à ceux des patients présentant une
fonction hépatique normale et recevant une dose de 250 mg deux fois par jour.
27
Un ajustement de la posologie du crizotinib est recommandé en cas d’administration du crizotinib à
des patients présentant une atteinte hépatique modérée ou sévère (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Insuffisance rénale
Les études 1001 et 1005 à bras unique ont inclus des patients présentant une insuffisance rénale légère
(60 ≤ Cl
cr
< 90 ml/min) ou modérée (30 ≤ Cl
cr
< 60 ml/min). L’effet de la fonction rénale, mesurée par
la Cl
cr
à l’inclusion, sur les concentrations minimales de crizotinib observées à l’état d’équilibre
(C
minss
) a été évalué. Dans l’étude 1001, les moyennes géométriques ajustées de la C
minss
plasmatique
chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (N = 35) ou modérée (N = 8) étaient
supérieures de 5,1 % et de 11 % respectivement à celles relevées chez les patients ayant une fonction
rénale normale. Dans l’étude 1005, les moyennes géométriques ajustées de la C
minss
du crizotinib dans
les groupes présentant une insuffisance rénale légère (N = 191) ou modérée (N = 65) étaient
supérieures de 9,1 % et de 15 % respectivement à celles relevées chez les patients ayant une fonction
rénale normale. En outre, l’analyse pharmacocinétique de population réalisée sur les données des
études 1001, 1005 et 1007 a indiqué que la Cl
cr
n’avait pas d’effet cliniquement significatif sur la
pharmacocinétique du crizotinib. Du fait de la faible augmentation de l’exposition au crizotinib (5-
15 %), aucun ajustement de la posologie initiale n’est recommandé chez les patients présentant une
insuffisance rénale légère ou modérée.
Après administration d’une dose unique de 250 mg chez des sujets présentant une insuffisance rénale
sévère (Cl
cr
< 30 ml/min) ne nécessitant pas de dialyse péritonéale ou d’hémodialyse, l’AUC
inf
et la
C
max
du crizotinib ont été augmentées de 79 % et 34 %, respectivement, en comparaison à celles des
sujets présentant une fonction rénale normale. Un ajustement de la posologie du crizotinib est
recommandé lors de l’administration du crizotinib chez des patients présentant une insuffisance rénale
sévère ne nécessitant pas de dialyse péritonéale ou d’hémodialyse (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Âge
Selon l’analyse pharmacocinétique de population réalisée sur les données des études 1001, 1005 et
1007, l’âge n’a aucun effet sur la pharmacocinétique du crizotinib (voir rubriques 4.2 et 5.1).
Poids et sexe
Selon l’analyse pharmacocinétique de population réalisée sur les données des études 1001, 1005 et
1007, le poids et le sexe n’ont pas d’effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du
crizotinib.
Origine ethnique
D’après l’analyse pharmacocinétique de population menée sur les données des études 1001, 1005 et
1007, l’aire sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps prévue à l’état
d’équilibre (AUC
ss
) (IC à 95 %) des patients asiatiques (N = 523) était 23 % à 37 % supérieure à celle
des patients non asiatiques (N = 691).
Au cours des études conduites chez des patients atteints de CPNPC ALK-positif avancé (N = 1 669),
les effets indésirables suivants étaient rapportés avec une différence absolue de ≥ 10% chez les
patients asiatiques (N = 753) par rapport aux patients non asiatiques (N = 916) : augmentation du taux
des transaminases, diminution de l’appétit, neutropénie et leucopénie. Aucun effet indésirable n’a été
rapporté avec une différence absolue de ≥ 15%.
Patients âgés
Les données sont limitées dans ce sous-groupe de patients (voir rubriques 4.2 et 5.1). Selon l’analyse
pharmacocinétique de population réalisée sur les données des études 1001, 1005 et 1007, l’âge n’a
aucun effet sur la pharmacocinétique du crizotinib.
Électrophysiologie cardiaque
Le potentiel d’allongement de l’intervalle QT du crizotinib a été évalué chez les patients atteints de
CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif qui ont reçu 250 mg de crizotinib deux fois par jour. Des ECG
28
réalisés en série de trois répétitions ont été obtenus après l’administration d’une dose unique et à l’état
d’équilibre afin d’évaluer l’effet du crizotinib sur les intervalles QT. Chez 34 des 1 619 patients
(2,1%) ayant fait l’objet d’une évaluation par ECG lors d’au moins une visite de suivi, le QTcF
était ≥ 500 msec et 79 des 1 585 patients (5,0 %) ayant fait l’objet d’une évaluation par ECG à
l’inclusion et lors d’au moins une visite de suivi présentaient une augmentation du QTcF ≥ 60 msec
par rapport à la valeur initiale, d’après la lecture automatisée de l’ECG (voir rubrique 4.4).
Une sous-étude portant sur les ECG, dans laquelle des mesures ECG étaient réalisées manuellement en
aveugle, a été menée chez 52 patients présentant un CPNPC ALK-positif et recevant 250 mg de
crizotinib deux fois par jour. On a observé une augmentation de l’intervalle QTcF ≥ 30 à < 60 msec
par rapport à la valeur initiale chez 11 patients (21 %) et une augmentation de
l’intervalle QTcF ≥ 60 msec par rapport à la valeur initiale chez un patient (2 %). Aucun patient ne
présentait un intervalle maximum QTcF ≥ 480 msec. L’analyse de tendance centralisée a indiqué que
toutes les limites supérieures de l’IC à 90 % pour la variation moyenne des MC de l’intervalle QTcF
par rapport à la valeur initiale étaient < 20 msec à tous les temps de mesure du Jour 1 du Cycle 2. Une
analyse pharmacocinétique/pharmacodynamique semble indiquer une relation entre la concentration
plasmatique de crizotinib et le QTc. De plus, il est apparu que le ralentissement de la fréquence
cardiaque était associé à l’augmentation des concentrations plasmatiques de crizotinib (voir
rubrique 4.4) ; la diminution moyenne maximale étant de 17,8 battements par minute (bpm) après
8 heures au Jour 1 du Cycle 2.
5.3
Données de sécurité préclinique
Au cours d'études de toxicité de doses répétées chez le rat et le chien allant jusqu’à 3 mois, les effets
principaux sur les organes cibles ont concerné le système gastro-intestinal (vomissements,
modifications fécales, congestion), hématopoïétique (hypocellularité de la moelle osseuse),
cardiovasculaire (inhibiteur calcique de type mixte, diminution de la fréquence cardiaque et de la
pression sanguine, augmentation de la pression télédiastolique ventriculaire gauche, allongement des
intervalles QRS et PR et diminution de la contractilité du myocarde) ou reproducteur (dégénérescence
des spermatocytes pachytènes testiculaires, nécrose monocellulaire des follicules ovariens). Les doses
sans effet nocif observé (No Observed Adverse Effect Levels, NOAEL) pour ces observations ont été
soit sous-thérapeutiques soit jusqu'à 2,6 fois l'exposition clinique chez l'homme sur la base de l'AUC.
D'autres observations ont révélé un effet sur le foie (augmentation des transaminases hépatiques) et sur
la fonction rétinienne, et un risque de phospholipidose dans plusieurs organes, sans toxicités
corrélatives.
Le crizotinib n'a pas été mutagène
in vitro
dans le test de mutation inverse bactérienne (test d’Ames).
Le crizotinib a été aneugène dans un test
in vitro
sur micronoyau sur des cellules d'ovaire de hamster
chinois et dans un test
in vitro
d'aberration chromosomique réalisé sur des lymphocytes humains. De
petites augmentations des aberrations chromosomiques structurelles ont été observées dans les
lymphocytes humains à des concentrations cytotoxiques. La NOAEL pour l'aneugénicité a été environ
1,8 fois supérieure à l'exposition clinique chez l'homme sur la base de l'AUC.
Aucune étude de carcinogénicité n'a été réalisée avec le crizotinib.
Aucune étude spécifique n'a été conduite avec le crizotinib chez l’animal pour évaluer son effet sur la
fertilité ; cependant, on estime que le crizotinib peut affecter la fonction reproductrice et la fertilité
chez l'homme au vu des résultats obtenus lors des études de toxicité de doses répétées chez le rat. Les
résultats observés sur l'appareil reproducteur mâle ont inclus une dégénérescence des spermatocytes
pachytènes testiculaires chez les rats ayant reçu ≥ 50 mg/kg/jour pendant 28 jours (environ 1,1 fois
l'exposition clinique chez l'homme sur la base de l'AUC). Les résultats observés sur l'appareil
reproducteur femelle ont inclus une nécrose monocellulaire des follicules ovariens chez une rate ayant
reçu 500 mg/kg/jour pendant 3 jours.
Le crizotinib ne s'est pas avéré tératogène chez les rates ni chez les lapines gravides. La perte post-
implantation a été plus élevée à des doses ≥ 50 mg/kg/jour (environ 0,4 fois l'AUC à la dose
recommandée chez l'homme) chez le rat, et une diminution du poids corporel fœtal a été considérée
29
comme un effet secondaire chez le rat et le lapin à 200 et 60 mg/kg/jour respectivement (environ
1,2 fois l'exposition clinique chez l'homme sur la base de l'AUC).
Une diminution de la formation osseuse dans les os longs en croissance a été observée chez des rats
juvéniles à la dose de 150 mg/kg/jour après une administration quotidienne pendant 28 jours (environ
3,3 fois l'exposition clinique chez l'homme sur la base de l'AUC). D'autres toxicités potentiellement
préoccupantes pour les patients pédiatriques n'ont pas été évaluées chez les animaux juvéniles.
Les résultats d'une étude de phototoxicité
in vitro
ont démontré que le crizotinib pourrait avoir un
potentiel phototoxique.
6.
6.1
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Liste des excipients
Contenu de la gélule
Silice colloïdale anhydre
Cellulose microcristalline
Phosphate de calcium dibasique anhydre
Carboxyméthylamidon sodique (Type A)
Stéarate de magnésium
Enveloppe de la gélule
Gélatine
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer rouge (E172)
Encre d’impression
Gomme laque
Propylèneglycol
Hydroxyde de potassium
Oxyde de fer noir (E172)
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
4 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Durée de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacons en PEHD avec un bouchon en polypropylène contenant 60 gélules.
Plaquettes (PVC/Aluminium) contenant 10 gélules.
Chaque boite contient 60 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination
30
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
8.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
XALKORI 200 mg gélules
EU/1/12/793/001
EU/1/12/793/002
XALKORI 250 mg gélules
EU/1/12/793/003
EU/1/12/793/004
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 23 octobre 2012
Date de dernier renouvellement : 16 juillet 2021.
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu/.
31
ANNEXE II
A.
B.
C.
D.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
32
A.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Pfizer Manufacturing Deutschland GmbH
Betriebsstätte Freiburg
Mooswaldallee 1
79090 Freiburg
Allemagne
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
Mesures additionnelles de réduction du risque
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché doit valider avec l’autorité nationale compétente le
contenu et le format d’un matériel éducationnel. Le texte final utilisé dans le matériel éducationnel
doit être en ligne avec l’information produit approuvée.
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché doit s’assurer qu’au lancement et par la suite, tous
les professionnels de santé qui sont susceptibles d’utiliser ou de prescrire XALKORI reçoivent un
matériel éducationnel.
Le matériel éducationnel doit contenir les éléments suivants :
1.
2.
Résumé des caractéristiques du produit et notice
Brochure patient comprenant une Carte d’Alerte Patient (texte tel qu’approuvé par le CHMP)
33
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
34
A. ÉTIQUETAGE
35
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ÉTIQUETTE DU FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
XALKORI 200 mg gélule
crizotinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 200 mg de crizotinib.
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
36
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/793/002
13.
Lot
14.
15.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
NUMÉRO DU LOT
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
XALKORI 200 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
37
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTUI POUR PLAQUETTES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
XALKORI 200 mg gélules
crizotinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 200 mg de crizotinib.
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
38
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/793/001
13.
Lot
14.
15.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
NUMÉRO DU LOT
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
XALKORI 200 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
39
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
XALKORI 200 mg gélules
crizotinib
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG (logo)
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
40
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ÉTIQUETTE DU FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
XALKORI 250 mg gélule
crizotinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 250 mg de crizotinib.
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
41
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/793/004
13.
Lot
14.
15.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
NUMÉRO DU LOT
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
XALKORI 250 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
42
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
ÉTUI POUR PLAQUETTES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
XALKORI 250 mg gélules
crizotinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 250 mg de crizotinib.
3.
4.
LISTE DES EXCIPIENTS
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
8.
EXP
9.
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
DATE DE PÉREMPTION
43
11.
NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/793/003
13.
Lot
14.
15.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
INDICATIONS D’UTILISATION
NUMÉRO DU LOT
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
XALKORI 250 mg
17.
IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
PC
SN
NN
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
44
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
PLAQUETTES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
XALKORI 250 mg gélules
crizotinib
2.
NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG (logo)
3.
EXP
4.
Lot
5.
AUTRE
NUMÉRO DU LOT
DATE DE PÉREMPTION
45
B. NOTICE
46
Notice : Information du patient
XALKORI 200 mg gélules
XALKORI 250 mg gélules
crizotinib
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
-
-
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
:
1.
2.
3.
4.
5.
6.
1.
Qu’est-ce que XALKORI et dans quels cas est-il utilisé
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre XALKORI
Comment prendre XALKORI
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comment conserver XALKORI
Contenu de l’emballage et autres informations
Qu’est-ce que XALKORI et dans quels cas est-il utilisé
XALKORI est un médicament anticancéreux contenant la substance active crizotinib utilisé pour
traiter les adultes atteints d’un type de cancer du poumon appelé cancer du poumon non à petites
cellules, présentant un réarrangement spécifique ou un défaut du gène appelé anaplastic lymphoma
kinase (ALK) ou du gène appelé ROS1.
XALKORI peut vous être prescrit en traitement initial si vous souffrez d’un cancer du poumon à un
stade avancé.
XALKORI peut vous être prescrit si votre maladie est à un stade avancé et que le (ou les) traitements
précédents n’ont pas arrêté la progression de votre maladie.
XALKORI peut ralentir ou arrêter la croissance du cancer du poumon. Il peut contribuer à réduire la
taille des tumeurs.
Si vous avez des questions sur la façon dont XALKORI agit ou si vous souhaitez savoir pourquoi ce
médicament vous a été prescrit, adressez-vous à votre médecin.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre XALKORI
Ne prenez jamais XALKORI :
Si vous êtes allergique au crizotinib ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6 « Ce que contient XALKORI »).
47
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre XALKORI :
Si vous avez des problèmes de foie modérés ou sévères.
Si vous avez déjà présenté tout autre problème aux poumons. Certains problèmes pulmonaires
peuvent s’aggraver au cours du traitement par XALKORI, car XALKORI peut provoquer une
inflammation des poumons pendant le traitement. Leurs symptômes peuvent être similaires à
ceux d’un cancer du poumon. Parlez-en immédiatement à votre médecin, en cas d’apparition de
nouveaux symptômes ou d’aggravation des symptômes existants, notamment une difficulté à
respirer, un essoufflement, une toux avec ou sans mucus, ou une fièvre.
Si on vous a indiqué que vous aviez une anomalie du rythme cardiaque appelée « intervalle QT
allongé » après avoir passé un électrocardiogramme (ECG).
Si votre rythme cardiaque est ralenti.
Si vous avez déjà eu des problèmes à l’estomac ou à l’intestin, tels que des trous (perforations),
si vous avez une maladie provoquant une inflammation à l’intérieur de l’abdomen (diverticulite)
ou si votre cancer s’est propagé dans votre abdomen (métastases).
Si vous avez des problèmes visuels (vision d’éclairs de lumière, vision floue et vision double).
Si vous avez une maladie grave des reins.
Si vous êtes actuellement traité avec l’un des médicaments listés dans la rubrique « Autres
médicaments et XALKORI ».
Adressez-vous à votre médecin immédiatement après avoir pris XALKORI :
Si vous avez de fortes douleurs à l’estomac ou à l’abdomen, de la fièvre, des frissons, un
essoufflement, une accélération des battements du cœur, une perte de la vision partielle ou
totale (d'un ou des deux yeux) ou une modification du transit intestinal.
La plupart des données disponibles provient de patients présentant un cancer du poumon non à petites
cellules ALK-positif ayant un type d’histologie spécifique (adénocarcinome) et les informations sont
limitées pour les autres histologies.
Enfants et adolescents
Le traitement des enfants et des adolescents avec ce médicament est déconseillé. L’indication ne
concerne pas les enfants et les adolescents.
Autres médicaments et XALKORI
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament, y compris des médicaments à base de plantes et des médicaments obtenus sans
ordonnance.
En particulier, les médicaments suivants peuvent augmenter le risque d’effets indésirables avec
XALKORI:
La clarithromycine, la télithromycine, l’érythromycine, antibiotiques utilisés pour traiter des
infections bactériennes.
Le kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole, le voriconazole, utilisés pour traiter des
infections fongiques.
L’atazanavir, le ritonavir, le cobicistat, utilisés pour traiter les infections à VIH/SIDA.
Les médicaments suivants peuvent réduire l’efficacité de XALKORI:
La phénytoine, la carbamazépine ou le phénobarbital, antiépileptiques utilisés pour traiter les
convulsions ou les crises épileptiques.
48
La rifabutine, la rifampicine, utilisées pour traiter la tuberculose.
Le millepertuis (Hypericum
perforatum),
produit à base de plante utilisé pour traiter la
dépression.
XALKORI peut augmenter les effets indésirables associés aux médicaments suivants :
L’alfentanil et autres opiacés à courte durée d’action tels que le fentanyl (analgésiques utilisés
en chirurgie).
La quinidine, la digoxine, le disopyramide, l’amiodarone, le sotalol, le dofétilide, l’ibutilide, le
vérapamil, le diltiazem utilisés pour traiter les problèmes cardiaques.
Les médicaments utilisés pour traiter l’hypertension appelés bêta-bloquants, tels que l’aténolol,
le propranolol, le labétolol.
Le pimozide, utilisé pour traiter les maladies mentales.
La metformine, utilisée pour traiter le diabète.
Le procaïnamide, utilisé pour traiter les arythmies cardiaques.
Le cisapride, utilisé pour les problèmes d’estomac.
La ciclosporine, le sirolimus et le tacrolimus, utilisés pour les greffes.
Les alcaloïdes de l’ergot de seigle (par ex. l’ergotamine, la dihydroergotamine), utilisés pour
traiter la migraine.
Le dabigatran, anticoagulant utilisé pour ralentir la coagulation de votre sang.
La colchicine, utilisée pour traiter la goutte.
La pravastatine, utilisée pour réduire le taux de cholestérol.
La clonidine, la guanfacine, utilisées pour traiter l’hypertension.
La méfloquine, utilisée en prévention du paludisme.
La pilocarpine, utilisée pour traiter le glaucome (maladie grave de l’œil).
Les anticholinestérases, utilisés pour restaurer la fonction musculaire.
Les neuroleptiques, utilisés pour traiter les maladies mentales.
La moxifloxacine, utilisée pour traiter les infections bactériennes.
La méthadone, utilisée pour traiter la douleur et la dépendance aux opiacés.
Le bupropion, utilisé pour traiter la dépression et la dépendance au tabac.
L’éfavirenz, le raltégravir, utilisés pour traiter l’infection par le VIH.
L’irinotécan, un médicament de chimiothérapie utilisé pour traiter le cancer du côlon et du
rectum.
La morphine, utilisée pour traiter la douleur aiguë et cancéreuse.
La naloxone, utilisée pour traiter la dépendance aux médicaments opiacés et son sevrage.
Ces médicaments
doivent être évités
pendant toute la durée de votre traitement par XALKORI.
Contraceptifs oraux
Si vous prenez XALKORI alors que vous utilisez des contraceptifs oraux, les contraceptifs oraux
peuvent être inefficaces.
XALKORI avec des aliments et boissons
Vous pouvez prendre XALKORI pendant ou en dehors des repas ; cependant, vous devez éviter de
boire du jus de pamplemousse ou de manger du pamplemousse pendant votre traitement par
XALKORI car ils peuvent modifier la quantité de XALKORI dans votre corps.
Protection solaire
Évitez de vous exposer de façon prolongée au soleil. XALKORI peut rendre votre peau sensible au
soleil (photosensibilité) et vous pouvez prendre des coups de soleil plus facilement. Vous devez porter
des vêtements de protection et/ou utiliser un écran solaire couvrant votre peau pour vous protéger des
coups de soleil si vous devez être exposé(e) au soleil pendant le traitement par XALKORI.
49
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte, s’il est possible que vous tombiez enceinte ou si vous allaitez, adressez-vous à
votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Il est recommandé aux femmes d’éviter de tomber enceintes et aux hommes de ne pas concevoir
d’enfants pendant leur traitement avec XALKORI car ce médicament pourrait être nocif pour le bébé.
S’il existe une possibilité que la personne prenant ce médicament tombe enceinte ou conçoive un
enfant, elle devra utiliser une méthode de contraception adéquate tout au long du traitement et pendant
au moins 90 jours après la dernière dose car les contraceptifs oraux peuvent être inefficaces pendant le
traitement par XALKORI.
N’allaitez pas pendant votre traitement avec XALKORI. XALKORI pourrait être nocif pour un enfant
allaité.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Soyez très prudent(e) en conduisant des véhicules ou en utilisant des machines car les patients prenant
XALKORI peuvent ressentir des troubles de la vision, des sensations de vertiges et de la fatigue.
XALKORI contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par gélule de 200 mg ou 250 mg, c’est-
à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre XALKORI
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
La dose recommandée est d’une gélule à 250 mg prise par voie orale deux fois par jour (quantité
totale 500 mg).
Prenez une gélule le matin et une gélule le soir.
Prenez les gélules environ à la même heure chaque jour.
Vous pouvez prendre les gélules pendant ou en dehors d’un repas, évitez toujours le
pamplemousse.
Avalez les gélules entières et ne pas les écraser, ni les dissoudre ou les ouvrir.
Si nécessaire, votre médecin pourra décider de réduire la dose à 200 mg par voie orale deux fois par
jour (quantité totale 400 mg) et si la dose doit être diminuée davantage, il pourra la réduire à 250 mg
par voie orale une fois par jour. Votre médecin pourra décider d’arrêter définitivement votre traitement
si vous ne pouvez pas tolérer XALKORI 250 mg par voie orale une fois par jour.
Si vous avez pris plus de XALKORI que vous n’auriez dû
Si vous avez pris trop de gélules par accident, parlez-en immédiatement à votre médecin ou
pharmacien. Il est possible qu’une assistance médicale soit nécessaire.
Si vous oubliez de prendre XALKORI
Ce que vous devez faire si vous oubliez de prendre une gélule dépend du temps restant avant votre
prochaine dose.
50
Si votre prochaine dose est dans
6 heures ou plus,
prenez la gélule oubliée dès que vous y
pensez. Prenez ensuite la gélule suivante à l’heure habituelle.
Si votre prochaine dose est dans
moins de 6 heures,
ne prenez pas la gélule oubliée.
Prenez la gélule suivante à l’heure habituelle.
Signalez la dose oubliée à votre médecin lors de la consultation suivante.
Ne prenez pas de dose double (deux gélules en même temps) pour compenser la gélule que vous avez
oubliée de prendre.
En cas de vomissement après la prise de XALKORI, ne reprenez pas de dose supplémentaire mais
prenez la dose suivante à l’heure habituelle.
Si vous arrêtez de prendre XALKORI
Il est important de prendre XALKORI tous les jours, aussi longtemps que votre médecin vous le
prescrit. Si vous n’êtes pas en mesure de respecter la prise du médicament tel que votre médecin vous
l’a prescrit ou si vous pensez ne plus en avoir besoin, contactez votre médecin immédiatement.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice.
Certains effets indésirables peuvent être graves. Vous devez immédiatement contacter votre médecin
si vous présentez n’importe lequel des effets indésirables graves suivants (voir également la rubrique 2:
« Quelles sont les informations à connaître avant de prendre XALKORI ? »):
Atteinte hépatique
Avertissez immédiatement votre médecin si vous vous sentez plus fatigué(e) que d’habitude, si
votre peau et le blanc de vos yeux deviennent jaunes, si vos urines deviennent foncées ou
marron (couleur du thé), si vous avez des nausées, des vomissements ou une diminution de
l’appétit, si vous avez des douleurs du côté droit de votre estomac, si vous avez des
démangeaisons ou si vous avez des bleus plus facilement que d’habitude. Votre médecin pourra
vous faire des tests sanguins pour vérifier votre fonction hépatique, et si les résultats sont
anormaux, votre médecin pourra décider de diminuer la dose de XALKORI ou d’arrêter votre
traitement.
Inflammation des poumons
Avertissez immédiatement votre médecin si vous ressentez de la difficulté à respirer, en
particulier en cas d’association avec de la toux ou de la fièvre.
Réduction du nombre de globules blancs dans le sang (incluant les neutrophiles)
Avertissez immédiatement votre médecin si vous présentez de la fièvre ou une infection. Votre
médecin pourra vous faire des tests sanguins et si les résultats sont anormaux, votre médecin
pourra décider de diminuer la dose de XALKORI.
51
Étourdissement, évanouissement ou douleur à la poitrine
Avertissez immédiatement votre médecin si vous ressentez ces symptômes qui pourraient être
les signes d’une modification de l’activité électrique (visible à l’électrocardiogramme) ou d’un
rythme anormal du cœur. Votre médecin pourra pratiquer des électrocardiogrammes pour
contrôler l’absence de problèmes avec votre cœur pendant votre traitement par XALKORI.
Perte de la vision partielle ou totale dans un ou les deux yeux
Avertissez immédiatement votre médecin en cas de perte de la vision ou de tout changement de
votre vue comme une difficulté à voir d’un œil ou des deux yeux. Votre médecin pourrait arrêter
le traitement par XALKORI et vous adresser à un ophtalmologue.
Les autres effets indésirables avec XALKORI peuvent inclure:
Effets indésirables très fréquents
(peuvent affecter plus d’une personne sur 10)
Effets visuels (éclairs de lumière, vision floue ou vision double ; ces effets apparaissent souvent
peu après le début du traitement par XALKORI).
Problèmes d’estomac, incluant vomissements, diarrhée, nausées.
Œdème (excès de liquide dans les tissus corporels provoquant un gonflement des mains et des
pieds).
Constipation.
Anomalies des tests sanguins hépatiques.
Diminution de l’appétit.
Fatigue.
Étourdissements.
Neuropathie (sensation d’engourdissement ou de picotement dans les articulations ou les
extrémités).
Altération du goût.
Douleur abdominale.
Réduction du nombre de globules rouges sanguins (anémie).
Éruption cutanée.
Ralentissement du rythme cardiaque.
Effets indésirables fréquents
(peuvent affecter 1 à 10 personnes sur 100)
Indigestion.
Augmentation de la créatininémie (taux de créatinine dans le sang, pouvant indiquer que les
reins ne fonctionnent pas correctement).
Hausse du taux d’enzyme phosphatase alcaline dans le sang (indicateur de lésion ou de
dysfonctionnement d’un organe, en particulier du foie, du pancréas, des os, de la thyroïde ou de
la vésicule biliaire).
Hypophosphatémie (taux de phosphate faible, pouvant provoquer une confusion mentale ou une
faiblesse musculaire).
Poches de liquide dans les reins (kystes rénaux).
Evanouissements.
Inflammation de l'œsophage.
Diminution du taux de testostérone, une hormone masculine.
Insuffisance cardiaque.
Effets indésirables peu fréquents
(peuvent affecter 1 à 10 personnes sur 1000)
Trou (perforation) dans l’estomac ou l’intestin.
Sensibilité à la lumière du soleil (photosensibilité).
Augmentation des taux sanguins de tests visant à vérifier la présence de lésions musculaires
(taux élevés de créatine phosphokinase).
Déclaration des effets secondaires
52
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en
Annexe V.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité
du médicament.
5.
Comment conserver XALKORI
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon ou la plaquette
et sur la boîte après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Pas de précautions particulières de conservation.
N’utilisez pas un emballage qui est endommagé ou montre des signes de détérioration.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6.
Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient XALKORI
-
La substance active de XALKORI est le crizotinib.
XALKORI 200 mg : chaque gélule contient 200 mg de crizotinib
XALKORI 250 mg : chaque gélule contient 250 mg de crizotinib
-
Les autres composants sont (voir également rubrique 2 « XALKORI contient du sodium ») :
Contenu de la gélule :
silice colloïdale anhydre, cellulose microcristalline, phosphate de calcium
dibasique anhydre, carboxyméthylamidon sodique (Type A), stéarate de magnésium.
Enveloppe de la gélule :
gélatine, dioxyde de titane (E171) et oxyde de fer rouge (E172).
Encre d’impression :
gomme laque, propylèneglycol, hydroxyde de potassium et oxyde de fer
noir (E172).
Comment se présente XALKORI et contenu de l’emballage extérieur
XALKORI 200 mg se présente sous forme de gélules composées d’une coiffe rose et d’un corps blanc ;
« Pfizer » est imprimé à l’encre noire sur la coiffe et « CRZ 200 » sur le corps.
XALKORI 250 mg se présente sous forme de gélules composées d’une coiffe et d’un corps roses ;
« Pfizer » est imprimé à l’encre noire sur la coiffe et « CRZ 250 » sur le corps.
Il est disponible en plaquettes de 60 gélules et en flacons en plastique de 60 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
Fabricant
53
Pfizer Manufacturing Deutschland GmbH
Betriebsstätte Freiburg
Mooswaldallee 1
79090 Freiburg
Allemagne
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique /Belgien
Luxembourg/Luxemburg
Pfizer NV/SA
Tél/Tel: +32 (0)2 554 62 11
България
Пфайзер Люксембург САРЛ, Кло½ България
Тел.: +359 2 970 4333
Česká republika
Pfizer, spol. s r.o.
Tel: +420 283 004 111
Danmark
Pfizer ApS
Tlf: +45 44 20 11 00
Deutschland
PFIZER PHARMA GmbH
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Slovenská republika
Pfizer Luxembourg SARL, organizačná zložka
Tel: +421 2 3355 5500
Ireland
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Tel: +1800 633 363 (toll free)
Tel: +44 (0)1304 616161
54
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Italia
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Tel: +44 (0) 1304 616161
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
MM/AAAA.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments
http://www.ema.europa.eu.
55
ANNEXE IV
CONCLUSIONS SCIENTIFIQUES ET MOTIFS DE LA MODIFICATION DES TERMES
DES AUTORISATIONS DE MISE SUR LE MARCHÉ
56
Conclusions scientifiques
Compte tenu du rapport d’évaluation du PRAC sur les PSUR concernant le crizotinib, les
conclusions scientifiques du CHMP sont les suivantes :
Au vu des données disponibles sur la
photosensibilité
provenant d’une étude de phototoxicité
in
vitro
(ayant démontré que le crizotinib pouvait avoir un potentiel phototoxique), des essais
cliniques, de la littérature, des notifications spontanées, dont trois cas avec une relation temporelle
étroite, un de-challenge et un re-challenge positifs, deux cas avec un de-challenge positif soit à dose
complète soit à dose réduite et deux cas soulignant qu’avec des mesures prophylactiques
appropriées de protection solaire, le crizotinib pouvait être poursuivi sans modification de dose chez
certains patients, le PRAC estime qu’un lien de causalité entre le crizotinib et la photosensibilité
constitue au moins une possibilité raisonnable. Le PRAC a conclu que les informations sur le
produit des produits contenant du crizotinib devaient être modifiées en conséquence.
Au vu des données disponibles sur
l’augmentation de la créatine phosphokinase dans le sang
provenant de notifications spontanées, y compris cinq cas avec une relation temporelle étroite et un
re-challenge positif, et au vu d’un effet de classe possible, le PRAC estime qu’un lien de causalité
entre le crizotinib et l’augmentation de la créatine phosphokinase dans le sang constitue au moins
une possibilité raisonnable. Le PRAC a conclu que les informations sur le produit des produits
contenant du crizotinib devaient être modifiées en conséquence.
Le CHMP approuve les conclusions scientifiques formulées par le PRAC.
Motifs de la modification des termes de la/des autorisation(s) de mise sur le marché
Sur la base des conclusions scientifiques relatives au crizotinib, le CHMP estime que le rapport
bénéfice-risque du/des médicament(s) contenant du crizotinib demeure inchangé, sous réserve des
modifications proposées des informations sur le produit.
Le CHMP recommande que les termes de la/des autorisation(s) de mise sur le marché soient
modifiés.
57

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
XALKORI 200 mg gélules
XALKORI 250 mg gélules
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
XALKORI 200 mg gélules
Chaque gélule contient 200 mg de crizotinib.
XALKORI 250 mg gélules
Chaque gélule contient 250 mg de crizotinib.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Gélules.
XALKORI 200 mg gélules
Gélule, blanc opaque et rose opaque, imprimée « Pfizer » sur la coiffe et « CRZ 200 » sur le corps.
XALKORI 250 mg gélules
Gélule, rose opaque, imprimée « Pfizer » sur la coiffe et « CRZ 250 » sur le corps.
4.
INFORMATIONS CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
XALKORI est indiqué en monothérapie :
En première ligne de traitement des patients adultes ayant un cancer du poumon non à petites
cellules (CPNPC) anaplastic lymphoma kinase (ALK)-positif et avancé.
Dans le traitement des patients adultes ayant reçu au moins un traitement antérieur pour un
cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) anaplastic lymphoma kinase (ALK)-positif
et avancé.
Dans le traitement des patients adultes ayant un cancer du poumon non à petites cellules
(CPNPC) ROS1(Proto-Oncogene 1, Receptor Tyrosine Kinase)-positif et avancé.
4.2
Posologie et mode d'administration
Le traitement par XALKORI doit être instauré et supervisé par un médecin expérimenté dans
l'utilisation des médicaments anticancéreux.
Test ALK et ROS1
Une recherche du statut ALK ou ROS1 par une technique spécifique et validée est nécessaire pour
sélectionner les patients à traiter par XALKORI (voir rubrique 5.1 pour une information sur les tests
utilisés dans les études cliniques).
Le diagnostic de CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif doit être confirmé avant l'instauration du
traitement par crizotinib. La recherche doit être réalisée par un laboratoire ayant fait la preuve de ses
compétences dans l'utilisation de ces technologies spécifiques (voir rubrique 4.4).
La posologie recommandée de XALKORI est de 250 mg deux fois par jour (500 mg par jour) en
continu.
En cas d'oubli d'une dose, le patient doit la prendre dès qu'il s'en aperçoit, sauf si la dose suivante
doit être prise dans moins de 6 heures, auquel cas le patient ne doit pas prendre la dose oubliée.
Le patient ne doit pas prendre une dose double pour compenser une dose oubliée.
Ajustement de la posologie
Une interruption de l'administration et/ou une diminution de dose peuvent être justifiées en fonction
de la tolérance individuelle. Chez 1 722 patients atteints d'un CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif et
traités par crizotinib lors d'études cliniques, les effets indésirables le plus fréquemment ( 3 %)
associés à une interruption du traitement ont été une neutropénie, une augmentation des transaminases,
des vomissements et nausées. Les effets indésirables le plus fréquemment ( 3 %) associés à une
diminution de la posologie ont été une augmentation des transaminases et une neutropénie. Lorsqu'une
diminution de la posologique est nécessaire chez les patients traités par 250 mg de crizotinib par voie
orale deux fois par jour, la dose doit être réduite comme indiqué ci-dessous.
Première diminution de la posologie : XALKORI 200 mg par voie orale deux fois par jour
Deuxième diminution de la posologie : XALKORI 250 mg par voie orale une fois par jour
Arrêter définitivement le traitement si le patient ne peut pas tolérer XALKORI 250 mg par
voie orale une fois par jour
Les recommandations d'ajustement de la posologie en cas de toxicité hématologique et non-
hématologique sont décrites dans les Tableaux 1 et 2. Pour les patients traités par une posologie de
crizotinib inférieure à 250 mg deux fois par jour, suivre les recommandations présentées dans les
Tableaux 1 et 2.
Tableau 1.
Ajustement de la posologie de XALKORI - Toxicités hématologiquesa,b
Grade CTCAEc
Traitement par XALKORI
Grade 3
Interrompre jusqu'à résolution à un grade 2, puis reprendre à la même
posologie
Grade 4
Interrompre jusqu'à résolution à un grade 2, puis reprendre à la
posologie inférieured,e
a. Sauf lymphopénie (à moins qu'elle ne soit associée à des événements cliniques tels que des infections
opportunistes).
b. Pour les patients développant une neutropénie et une leucopénie, voir également rubriques 4.4 et 4.8.
c. National Cancer Institute (NCI) Common Terminology Criteria for Adverse Events.
d. En cas de réapparition, le traitement doit être interrompu jusqu'à résolution à un grade 2, puis le traitement
doit être repris à la posologie de 250 mg une fois par jour. XALKORI doit être définitivement arrêté en cas de
nouvelle réapparition de grade 4.
e. Pour les patients traités par 250 mg une fois par jour ou ceux dont la dose a été réduite à 250 mg une fois par
jour, arrêter le traitement pendant l'évaluation.
Ajustement de la posologie de XALKORI - Toxicités non-hématologiques
Grade CTCAEa
Traitement par XALKORI
Augmentation de l'alanine aminotransférase Interrompre jusqu'à résolution à un grade 1 ou à la valeur
(ALAT) ou de l'aspartate aminotransférase
initiale, puis reprendre à la posologie de 250 mg une fois par
(ASAT) de Grade 3 ou 4 avec bilirubine
jour et augmenter à 200 mg deux fois par jour si le traitement
totale de Grade 1
est bien toléré d'un point de vue cliniqueb,c
Augmentation des ALAT ou ASAT de
Arrêter définitivement
Grade 2, 3 ou 4 avec augmentation
concomitante de la bilirubine totale de
Grade 2, 3 ou 4 (en l'absence de cholestase ou
d'hémolyse)
Pneumopathie interstitielle (PID) de tout
Interrompre en cas de suspicion de PID et arrêter
grade
définitivement si une PID liée au traitement est
diagnostiquéed
Allongement de l'intervalle QTc de Grade 3 Interrompre jusqu'à résolution à un grade 1, contrôler et si
nécessaire corriger les taux d'électrolytes, puis reprendre à la
posologie inférieureb,c
Allongement de l'intervalle QTc de Grade 4 Arrêter définitivement
Bradycardie de Grade 2 ou 3d,e
Interrompre jusqu'à résolution à un grade 1ou à une
fréquence cardiaque 60 bpm.
Symptomatique, potentiellement sévère et
médicalement significative, nécessitant une Evaluer les médicaments concomitants pouvant entraîner une
intervention médicale
bradycardie, ainsi que les médicaments antihypertenseurs.
Si un de ces médicaments concomitants est identifié et arrêté,
ou si sa posologie est ajustée, reprendre à la posologie
précédente jusqu'à résolution à un grade 1 ou à une
fréquence cardiaque 60 bpm.
Si aucun de ces médicaments concomitants n'est identifié, ou
si ces médicaments ne sont pas arrêtés ou que leur posologie
n'est pas modifiée, reprendre à une posologie inférieurec
jusqu'à résolution à un grade 1 ou à une fréquence
cardiaque 60 bpm.
Bradycardie de Grade 4d,e,f
Arrêter définitivement si aucun de ces médicaments
concomitants n'est identifié.
Conséquences menaçant le pronostic vital,
nécessitant une intervention d'urgence
Si un de ces médicaments concomitants est identifié et arrêté,
ou si sa posologie est ajustée, reprendre à la posologie de
250 mg une fois par jourc jusqu'à résolution à un grade 1 ou
à une fréquence cardiaque 60 bpm, et surveiller
fréquemment.
Atteinte oculaire de Grade 4 (perte de la
Arrêter le traitement pendant l'évaluation de la perte de vision
vision)
sévère
a. National Cancer Institute (NCI) Common Terminology Criteria for Adverse Events.
b. XALKORI doit être définitivement arrêté en cas de nouvelle apparition de grade 3. Voir rubriques 4.4 et 4.8.
c. Pour les patients traités par 250 mg une fois par jour ou ceux dont la dose a été réduite à 250 mg une fois par
jour, arrêter le traitement pendant l'évaluation.
d. Voir rubriques 4.4 et 4.8.
e. Fréquence cardiaque inférieure à 60 battements par minute (bpm).
f. Arrêter définitivement en cas de nouvelle apparition.
Atteinte hépatique
Le crizotinib est largement métabolisé par le foie. Le traitement par crizotinib doit être utilisé avec
précaution chez les patients présentant une atteinte hépatique (voir tableau 2 et rubriques 4.4, 4.8 et
5.2).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement de la posologie initiale n'est recommandé chez les patients présentant une
insuffisance rénale légère (60 clairance de la créatinine [Clcr] < 90 ml/min) ou modérée
(30 Clcr < 60 ml/min), puisque l'analyse pharmacocinétique de population n'a montré aucune
modification cliniquement significative de l'exposition au crizotinib à l'état d'équilibre chez ces
patients. Les concentrations plasmatiques du crizotinib peuvent être augmentées chez les patients
présentant une insuffisance rénale sévère (Clcr < 30 ml/min). La posologie initiale du crizotinib doit
être ajustée à 250 mg par voie orale une fois par jour chez les patients présentant une insuffisance
rénale sévère ne nécessitant pas de dialyse péritonéale ou d'hémodialyse. La posologie peut être
augmentée à 200 mg deux fois par jour en fonction de la sécurité et de la tolérance individuelles après
au moins 4 semaines de traitement (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Patients âgés
Aucun ajustement de la posologie initiale n'est requis (voir rubriques 5.1 et 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité du crizotinib chez les patients pédiatriques n'ont pas été établies. Aucune
donnée n'est disponible.
Mode d'administration
Les gélules doivent être avalées entières, de préférence avec de l'eau, et ne doivent pas être écrasées,
dissoutes ou ouvertes. Elles peuvent être prises pendant ou en dehors des repas. Le pamplemousse ou
le jus de pamplemousse doivent être évités car ils peuvent augmenter les concentrations plasmatiques
de crizotinib ; le millepertuis doit être évité car il peut diminuer les concentrations plasmatiques de
crizotinib (voir rubrique 4.5).
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité au crizotinib ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Recherche du statut ALK et ROS1
Il est important de choisir une méthode robuste et validée pour la recherche du statut ALK ou ROS1
du patient afin d'éviter un résultat faux négatif ou faux positif.
Hépatotoxicité
Des cas d'hépatotoxicité médicamenteuse (y compris des cas d'évolution fatale) ont été rapportés chez
des patients traités par crizotinib lors d'études cliniques (voir rubrique 4.8). Un bilan de la fonction
hépatique, incluant ALAT, ASAT et bilirubine totale, doit être réalisé une fois par semaine au cours
des 2 premiers mois de traitement, puis une fois par mois et si cliniquement indiqué, et plus
fréquemment en cas d'augmentation de grade 2, 3 ou 4. Pour les patients qui développent une
augmentation des transaminases, voir rubrique 4.2.
Des pneumopathies interstitielles sévères, menaçant le pronostic vital ou d'évolution fatale peuvent
survenir chez les patients traités par crizotinib. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance des
symptômes pulmonaires évocateurs de PID. Le traitement par crizotinib doit être interrompu si une
PID est suspectée. Une PID induite par le traitement doit être envisagée lors du diagnostic différentiel
chez les patients présentant une pathologie similaire à une PID, telle que : pneumopathie,
pneumopathie radique, pneumopathie d'hypersensibilité, pneumopathie interstitielle, fibrose
pulmonaire, syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), alvéolite, infiltration pulmonaire,
pneumonie, oedème pulmonaire, bronchopneumopathie chronique obstructive, épanchement pleural,
pneumopathie d'aspiration, bronchite, bronchiolite oblitérante et bronchectasie. D'autres causes
potentielles de PID doivent être éliminées, et le crizotinib doit être définitivement arrêté chez les
patients diagnostiqués avec une PID liée au traitement (voir rubriques 4.2 et 4.8).
Allongement de l'intervalle QT
Des allongements de l'intervalle QTc ont été observés chez les patients traités par crizotinib dans les
études cliniques (voir rubriques 4.8 et 5.2), pouvant conduire à une augmentation du risque de
tachyarythmies ventriculaires (par ex, torsade de pointes) ou de mort subite. Les bénéfices et les
risques potentiels du crizotinib doivent être pris en compte avant de commencer le traitement chez les
patients qui présentent une bradycardie pré-existante ainsi que des antécédents ou une prédisposition à
l'allongement de l'intervalle QTc, qui prennent des antiarythmiques ou d'autres médicaments connus
pour allonger l'intervalle QT ainsi que chez les patients présentant des maladies cardiaques
pré-existantes et/ou des perturbations électrolytiques. Le crizotinib doit être administré avec prudence
chez ces patients et une surveillance périodique des électrocardiogrammes (ECG), des électrolytes et
de la fonction rénale est nécessaire. Lors de l'administration de crizotinib, un ECG et un dosage des
électrolytes (par ex, calcium, magnésium, potassium) doivent être réalisés dans un délai le plus court
possible avant la première administration, et une surveillance périodique avec des ECG et dosages des
électrolytes est recommandée, tout particulièrement en début de traitement en cas de vomissements, de
diarrhée, de déshydratation ou de fonction rénale altérée. Si nécessaire, les taux d'électrolytes doivent
être corrigés. Si un allongement supérieur ou égal à 60 msec par rapport à la valeur initiale est observé
mais que l'intervalle QTc reste inférieur à 500 msec, le traitement par crizotinib doit être interrompu et
l'avis d'un cardiologue doit être sollicité. Si un allongement de l'intervalle QTc supérieur ou égal à
500 msec est observé, l'avis d'un cardiologue doit être immédiatement sollicité. Pour les patients qui
développent un allongement de l'intervalle QTc, voir rubriques 4.2, 4.8 et 5.2.
Bradycardie
Des cas de bradycardie, toute étiologie confondue, ont été rapportés au cours des études cliniques chez
13 % des patients traités par crizotinib. Une bradycardie symptomatique (par ex, syncope,
étourdissements, hypotension) peut survenir chez les patients recevant du crizotinib. L'effet total du
crizotinib sur le ralentissement de la fréquence cardiaque peut s'observer plusieurs semaines après le
début du traitement. L'association de crizotinib et d'autres agents bradycardisants (par
ex, bêta-bloquants, antagonistes calciques non-dihydropyridiniques tels que le vérapamil et le
diltiazem, clonidine, digoxine) doit être évitée dans la mesure du possible en raison du risque accru de
bradycardie symptomatique. La fréquence cardiaque et la tension artérielle doivent être surveillées
régulièrement. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas de bradycardie asymptomatique.
Pour la prise en charge des patients développant une bradycardie symptomatique, voir rubriques
Ajustement de la posologie et Effets indésirables (voir rubriques 4.2 et 4.8).
Insuffisance cardiaque
Au cours des essais cliniques avec crizotinib et lors de la surveillance après commercialisation, des
effets indésirables d'insuffisance cardiaque sévères menaçant le pronostic vital ou d'évolution fatale
ont été rapportés (voir rubrique 4.8).
Neutropénie et leucopénie
Lors des études cliniques conduites avec le crizotinib, chez des patients atteints d'un CPNPC
ALK-positif ou ROS1-positif, des cas de neutropénie de grade 3 ou 4 ont été très fréquemment
rapportés (12%). Des cas de leucopénie de grade 3 ou 4 ont été fréquemment rapportés (3%) (voir
rubrique 4.8). Moins de 0,5% des patients ont développé une neutropénie fébrile au cours des études
cliniques avec le crizotinib. Une numération de la formule sanguine, incluant une numération
différentielle des globules blancs, doit être réalisée si cliniquement indiquée, en répétant les tests plus
fréquemment en cas d'anomalies de grade 3 ou 4, ou si de la fièvre ou une infection surviennent (voir
rubrique 4.2).
Perforation gastro-intestinale
Dans les études cliniques portant sur le crizotinib, des cas de perforation gastro-intestinale ont été
rapportés. Après la mise sur le marché, des cas fatals de perforation gastro-intestinale ont été rapportés
lors de l'utilisation du crizotinib (voir rubrique 4.8).
Le crizotinib doit être utilisé avec prudence chez les patients à risque de perforation gastro-intestinale
(par ex., antécédents de diverticulite, métastases au niveau du tractus gastro-intestinal, utilisation
concomitante de médicaments présentant un risque connu de perforation gastro-intestinale).
Le traitement par crizotinib doit être interrompu en cas de survenue d'une perforation gastro-
intestinale. Les patients doivent être avertis des premiers signes de perforation gastro-intestinale et il
doit leur être conseillé de consulter rapidement en cas d'apparition de tels signes.
Effets rénaux
Une augmentation de la créatininémie et une diminution de la clairance de la créatinine ont été
observées chez des patients traités par crizotinib lors d'essais cliniques. Des insuffisances rénales et
des insuffisances rénales aiguës ont été rapportées chez des patients traités par crizotinib au cours
d'études cliniques et après commercialisation. Des cas d'évolution fatale, des cas nécessitant une
hémodialyse et des cas d'hyperkaliémie de grade 4 ont également été observés. Une surveillance de la
fonction rénale, avant le début du traitement par crizotinib et pendant celui-ci, est recommandée. Une
attention particulière doit être portée aux patients qui présentent des facteurs de risque ou un
antécédent d'insuffisance rénale (voir rubrique 4.8).
Insuffisance rénale
Si les patients présentent une insuffisance rénale sévère ne nécessitant pas de dialyse péritonéale ou
d'hémodialyse, la posologie du crizotinib doit être ajustée (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Effets visuels
Au cours des études cliniques portant sur le crizotinib conduites chez des patients atteints d'un
CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif (N = 1 722), une altération du champ visuel de Grade 4 avec
perte de la vision a été rapportée chez 4 patients (0,2 %). Une atrophie optique et une atteinte du nerf
optique ont été rapportées comme des causes possibles d'une perte de la vision.
Le traitement par crizotinib doit être arrêté chez les patients en cas d'apparition d'une perte de la
vision sévère (meilleure acuité visuelle corrigée inférieure à 6/60 dans un oeil ou dans les deux yeux)
(voir rubrique 4.2). En cas d'apparition d'une perte de la vision sévère, il convient de procéder à un
Un examen ophtalmologique est recommandé si les troubles de la vision persistent ou s'aggravent
(voir rubrique 4.8).
Photosensibilité
Une photosensibilité a été rapportée chez des patients traités par XALKORI (voir rubrique 4.8). Il
convient de conseiller aux patients d'éviter toute exposition prolongée au soleil pendant le traitement
par XALKORI et, lorsqu'ils sont à l'extérieur, de prendre des mesures de protection (par exemple,
utilisation de vêtements de protection et/ou d'un écran solaire).
Interactions médicamenteuses
L'utilisation concomitante de crizotinib avec des inhibiteurs ou des inducteurs puissants ou modérés
du CYP3A4 doit être évitée (voir rubrique 4.5).
L'utilisation concomitante de crizotinib avec des substrats du CYP3A4 ayant une marge thérapeutique
étroite doit être évitée (voir rubrique 4.5). L'association de crizotinib et d'autres agents
bradycardisants, de médicaments connus pour allonger l'intervalle QT et/ou d'antiarythmiques doit
être évitée (voir rubrique 4.4 Allongement de l'intervalle QT, Bradycardie et rubrique 4.5).
Interactions avec des aliments
Le pamplemousse ou le jus de pamplemousse doivent être évités pendant le traitement par crizotinib
(voir rubriques 4.2 et 4.5).
Histologie autre qu'adénocarcinome
Les données disponibles sont limitées chez les patients présentant un CPNPC ALK-positif ou
ROS1-positif et dont l'histologie n'est pas un adénocarcinome, y compris un carcinome épidermoïde
(CE) (voir rubrique 5.1).
Sodium alimentaire
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule de 200 mg ou 250 mg, c'est-
à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
4.5
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions pharmacocinétiques
Agents susceptibles d'augmenter les concentrations plasmatiques de crizotinib
L'administration concomitante de crizotinib et d'inhibiteurs puissants du CYP3A peut augmenter les
concentrations plasmatiques de crizotinib. L'administration concomitante d'une dose orale unique de
150 mg de crizotinib en présence de kétoconazole (200 mg deux fois par jour), inhibiteur puissant du
CYP3A, a entraîné des augmentations de l'exposition systémique au crizotinib, avec des valeurs de
l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps de zéro à l'infini (AUC inf )
et de la concentration plasmatique maximale observée (Cmax) respectivement environ 3,2 fois et
1,4 fois celles observées lorsque le crizotinib était administré seul.
Par conséquent, l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A (tels que mais non
limités à l'atazanavir, le ritonavir, le cobicistat, l'itraconazole, le kétoconazole, le posaconazole, le
voriconazole, la clarithromycine, la télithromycine et l'érythromycine) doit être évitée. À moins que le
bénéfice potentiel pour le patient ne l'emporte sur le risque encouru, auquel cas les patients devront
être étroitement surveillés en vue de détecter toute survenue d'événements indésirables liés au
crizotinib (voir rubrique 4.4).
Les simulations pharmacocinétiques physiologiques (PBPK) on prédit une augmentation de 17% de
l'AUC de crizotinib à l'état d'équilibre après traitement par des inhibiteurs modérés du CYP3A, le
diltiazem ou le verapamil. La prudence est, par conséquent, recommandée en cas d'administration
concomitante de crizotinib et des inhibiteurs modérés du CYP3A.
Le pamplemousse ou le jus de pamplemousse peuvent également augmenter les concentrations
plasmatiques du crizotinib et doivent être évités (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Agents susceptibles de diminuer les concentrations plasmatiques de crizotinib
L'administration concomitante de doses répétées de crizotinib (250 mg 2 fois par jour) et de doses
répétées de rifampicine (600 mg une fois par jour), un inducteur puissant du CYP3A4, a entraîné des
diminutions respectives de 84 % et 79 % à l'état d'équilibre de l'AUCtau et de la Cmax du crizotinib
comparativement aux valeurs observées lorsque le crizotinib était administré seul. L'utilisation
concomitante d'inducteurs puissants du CYP3A, tels que mais non limités à, la carbamazépine, le
phénobarbital, la phénytoïne, la rifampicine, et le millepertuis, doit être évitée (voir rubrique 4.4).
L'effet d'un inducteur modéré y compris mais non limité à l'efavirenz ou à la rifabutine n'est pas
clairement établi ; en conséquence, leur administration concomitante en présence de crizotinib doit
être évitée (voir rubrique 4.4).
Administration concomitante de médicaments augmentant le pH gastrique
La solubilité aqueuse du crizotinib est dépendante du pH, un pH faible (acide) augmentant la solubilité.
L'administration d'une dose unique de 250 mg de crizotinib après un traitement par ésoméprazole à la
dose de 40 mg une fois par jour pendant 5 jours a entraîné une diminution d'environ 10 % de
l'exposition totale au crizotinib (AUCinf) et aucune modification de l'exposition maximale (Cmax) ;
l'exposition totale n'a pas été modifiée à un degré cliniquement significatif. Par conséquent, aucun
ajustement de la posologie initiale n'est nécessaire en cas d'administration concomitante de crizotinib
et d'agents entraînant une augmentation du pH gastrique (tels que les inhibiteurs de la pompe à
protons, les antagonistes des récepteurs H2 et les antiacides).
Agents dont les concentrations plasmatiques peuvent être modifiées par le crizotinib
Après l'administration pendant 28 jours de crizotinib à la dose de 250 mg deux fois par jour chez des
patients atteints de cancer, l'AUCinf du midazolam par voie orale était 3,7 fois celle observée lorsque
le midazolam était administré seul, suggérant que le crizotinib est un inhibiteur modéré du CYP3A.
Par conséquent, l'administration concomitante de crizotinib et de substrats du CYP3A ayant une
marge thérapeutique étroite, tels que mais non limités à, l'alfentanil, le cisapride, la ciclosporine, les
dérivés de l'ergot de seigle, le fentanyl, le pimozide, la quinidine, le sirolimus et le tacrolimus doit être
évitée (voir rubrique 4.4). Si l'association est nécessaire, un suivi clinique étroit doit être réalisé.
Des études in vitro ont montré que le crizotinib est un inhibiteur du CYP2B6. Par conséquent, le
crizotinib peut potentiellement augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments
administrés de façon concomitante et qui sont métabolisés par le CYP2B6 (par ex. bupropion,
éfavirenz).
Les études in vitro ont indiqué que le crizotinib est un inhibiteur faible de l'uridine diphosphate
glucuronosyltransférase (UGT) 1A1 et de l'UGT2B7. Par conséquent, le crizotinib peut
potentiellement augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments administrés de façon
concomitante et qui sont métabolisés principalement par l'UGT1A1 (par ex. raltégravir, irinotécan) ou
l'UGT2B7 (morphine, naloxone).
Sur la base d'une étude in vitro, il est attendu que le crizotinib soit un inhibiteur de la glycoprotéine-P
(P-gp) intestinale. Par conséquent, l'administration de crizotinib avec des médicaments substrats de la
P-gp (par ex. digoxine, dabigatran, colchicine, pravastatine) pourrait augmenter leur effet
thérapeutique et leurs effets indésirables. Une surveillance clinique rapprochée est recommandée lors
de l'administration de crizotinib avec ces médicaments.
Le crizotinib est un inhibiteur de l'OCT1 et de l'OCT2 in vitro. Par conséquent, le crizotinib peut
potentiellement augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments administrés de façon
concomitante et qui sont des substrats de l'OCT1 ou de l'OCT2 (par ex, metformine, procaïnamide).
Interactions pharmacodynamiques
Un allongement de l'intervalle QTc a été observé avec le crizotinib dans les études cliniques. Par
conséquent, l'utilisation concomitante de crizotinib avec des médicaments connus pour allonger
l'intervalle QT ou avec des médicaments pouvant induire des torsades de pointes (par ex, classe IA
[quinidine, disopyramide] ou classe III [par ex, amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide], méthadone,
cisapride, moxifloxacine, antipsychotiques, etc) doit être envisagée avec précaution. Une surveillance
de l'intervalle QT devra être réalisée en cas d'association de tels médicaments (voir rubriques 4.2 et
4.4).
Une bradycardie a été rapportée au cours des études cliniques ; par conséquent, le crizotinib doit être
utilisé avec précaution en raison du risque de bradycardie excessive en cas d'association avec d'autres
agents bradycardisants (par ex. antagonistes calciques non-dihydropyridiniques tels que le vérapamil
et le diltiazem, bêtabloquants, clonidine, guanfacine, digoxine, méfloquine, anticholinestérases,
pilocarpine) (voir rubriques 4.2 et 4.4).
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent être incitées à ne pas débuter une grossesse au cours de leur
traitement par XALKORI.
Contraception chez les hommes et les femmes
Une méthode de contraception adéquate doit être utilisée au cours du traitement, et pendant au moins
90 jours après l'arrêt du traitement (voir rubrique 4.5).
XALKORI peut être nocif pour le foetus s'il est administré à une femme enceinte. Des études chez
l'animal ont montré une toxicité de la reproduction (voir rubrique 5.3).
Il n'existe pas de données chez la femme enceinte traitée par le crizotinib. Ce médicament ne doit pas
être utilisé pendant la grossesse, à moins que la situation clinique de la mère ne justifie le traitement.
Les femmes enceintes ou tombant enceinte au cours du traitement par le crizotinib, ou les patients
traités partenaires d'une femme enceinte, doivent être informés des risques potentiels pour le foetus.
Allaitement
On ne sait pas si crizotinib et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. En raison du risque
potentiel pour le nourrisson, les mères doivent être averties qu'elles ne doivent pas allaiter pendant
leur traitement par XALKORI (voir rubrique 5.3).
Fertilité
Sur la base des données précliniques, la fécondité masculine et féminine pourraient être affectées par
un traitement par XALKORI (voir rubrique 5.3). Les hommes et les femmes devraient prendre des
conseils relatifs à la préservation de la fertilité avant le traitement.
4.7
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
XALKORI a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
La prudence est de rigueur pour les patients qui conduisent ou utilisent des machines car les patients
peuvent présenter une bradycardie symptomatique (par ex, syncope, étourdissements, hypotension),
des troubles de la vision ou de la fatigue avec XALKORI (voir rubriques 4.2, 4.4 et 4.8).
4.8
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les données décrites ci-dessous reflètent l'exposition à XALKORI de 1 669 patients atteints de
CPNPC ALK-positif avancé ayant participé à 2 études de phase 3 randomisées (Études 1007 et 1014)
et à 2 études à bras unique (Études 1001 et 1005) et de 53 patients atteints de CPNPC ROS1-positif
avancé ayant participé à l'étude à bras unique (Étude 1001) pour un total de 1 722 patients (voir
rubrique 5.1). Ces patients ont reçu une dose orale initiale de 250 mg deux fois par jour en continu.
Dans l'étude 1014, la durée médiane du traitement était de 47 semaines chez les patients du bras
crizotinib (N = 171) ; elle était de 23 semaines chez les patients qui sont passés du bras chimiothérapie
au bras crizotinib (N = 109). Dans l'étude 1007, la durée médiane du traitement était de 48 semaines
chez les patients du bras crizotinib (N = 172). Dans les études 1001 (N = 154) et 1005 (N = 1063),
chez les patients atteints de CPNPC ALK-positif, la durée médiane du traitement était de 57 et
45 semaines respectivement. Dans l'étude 1001 (N = 53), chez les patients atteints de CPNPC
ROS1-positif, la durée médiane du traitement était de 101 semaines.
Les effets indésirables les plus graves observés chez 1 722 patients présentant un CPNPC soit
ALK-positif soit ROS1-positif avancé étaient : hépatotoxicité, PID, neutropénie et allongement de
l'intervalle QT (voir rubrique 4.4). Les effets indésirables les plus fréquemment observés ( 25%)
chez les patients présentant un CPNPC soit ALK-positif soit ROS1-positif étaient : troubles de la
vision, nausées, diarrhée, vomissements, oedème, constipation, augmentation des transaminases,
fatigue, diminution de l'appétit, étourdissement et neuropathie.
Les effets indésirables les plus fréquemment ( 3 %, quelle qu'en soit la cause) associés à une
interruption du traitement étaient : neutropénie (11 %), augmentation des transaminases (7 %),
vomissements (5 %) et nausées (4 %). Les effets indésirables les plus fréquemment ( 3 %, quelle
qu'en soit la cause) associés à une diminution de la posologie étaient : augmentation des
Tableau des effets indésirables
Le tableau 3 présente les effets indésirables observés chez 1 722 patients atteints d'un CPNPC soit
ALK-positif soit ROS1-positif avancé ayant reçu du crizotinib lors de 2 études de phase 3 randomisées
(1007 et 1014) et de 2 études cliniques à bras unique (1001 et 1005) (voir rubrique 5.1).
Les effets indésirables sont présentés dans le tableau 3 par classe de système d'organes et par
catégories de fréquence définie selon les conventions suivantes : très fréquent ( 1/10), fréquent
( 1/100 jusqu'à < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000 jusqu'à < 1/100), rare ( 1/10 000 jusqu'à
< 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données
disponibles). Dans chaque classe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre
décroissant de gravité.
Tableau 3.
Effets indésirables rapportés au cours des études cliniques (N = 1 722)
Classe de système
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
d'organes
Affections hématologiques Neutropéniea (22 %)
et du système lymphatique Anémieb (15 %)
Leucopéniec (15 %)
Troubles du métabolisme et Diminution de l'appétit Hypophosphatémie
de la nutrition
(30 %)
(6 %)
Affections du système
Neuropathied (25 %)
nerveux
Dysgueusie (21 %)
Affections oculaires
Trouble de la visione
(63 %)
Affections cardiaques
Étourdissementf (26 %)
Insuffisance cardiaqueh
Bradycardieg (13 %)
(1 %)
Allongement de
l'intervalle QT (ECG)
(4 %)
Syncope (3 %)
Affections respiratoires,
Pneumopathie
thoraciques et
interstitiellei (3 %)
médiastinales
Affections gastro-

Vomissements (51 %)
OEsophagitek (2 %)
Perforation gastro-
intestinales
Diarrhée (54 %)
Dyspepsie (8%)
intestinalel (< 1 %)
Nausées (57 %)
Constipation (43 %)
Douleur abdominalej
(21 %)
Affections hépatobiliaires Augmentation des
Augmentation de la
Insuffisance
transaminasesm (32 %)
phosphatase alcaline
hépatique (< 1 %)
sérique (7 %)
Affections de la peau et du Rash (13 %)
Photosensibilité
tissu sous-cutané
(< 1 %)
Affection du rein et des
Kyste rénaln (3 %)
Insuffisance rénale
voies urinaires
Augmentation de la
aiguë (< 1 %)
créatininémieo (8 %)
Insuffisance rénale
(< 1 %)
Troubles généraux et
OEdèmep (47 %)
anomalies au site
Fatigue (30 %)
d'administration
Investigations

Diminution de la
Créatine
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
d'organes
testostéronémieq (2 %)
phosphokinase
sanguine
augmentée
(< 1 %)*
Les termes pour les événements qui représentent le même concept médical ou la même condition médicale ont
été regroupés et rapportés comme un effet indésirable unique dans le Tableau 3. Les termes réellement rapportés
au cours de l'étude jusqu'à la date d'analyse et contribuant à l'effet indésirable correspondant sont indiqués entre
parenthèses ci-dessous.
* La créatine phosphokinase n'était pas un test de laboratoire standard dans les essais cliniques portant sur le
crizotinib.
a. Neutropénie (neutropénie fébrile, neutropénie, diminution des neutrophiles)
b. Anémie (anémie, hémoglobine diminuée, anémie hypochrome)
c. Leucopénie (leucopénie, globules blancs diminués)
d. Neuropathie (sensation de brûlure, dysesthésie, fourmillements, troubles de la démarche, hyperesthésie, hypo-
esthésie, hypotonie, dysfonction motrice, atrophie musculaire, faiblesse musculaire, névralgie, névrite,
neuropathie périphérique, neurotoxicité, paresthésie, neuropathie motrice périphérique, neuropathie sensori-
moteur périphérique, neuropathie périphérique sensitive, paralysie du nerf sciatique, polyneuropathie, trouble
sensoriel, sensation de brûlure cutanée)
e. Trouble de la vision (diplopie, halo, photophobie, photopsie, vision floue, baisse de l'acuité visuelle, brillance
visuelle, détérioration de la vision, persistance visuelle, corps flottants du vitré)
f. Étourdissement (trouble de l'équilibre, étourdissement, sensation vertigineuse posturale, présyncope)
g. Bradycardie (bradycardie, fréquence cardiaque diminuée, bradycardie sinusale)
h. Insuffisance cardiaque (insuffisance cardiaque, insuffisance cardiaque congestive, diminution de la fraction
d'éjection, insuffisance ventriculaire gauche, oedème pulmonaire). Sur l'ensemble des études cliniques
(n=1 722), une insuffisance cardiaque tous grades confondus est survenue chez 19 (1,1 %) patients traités par
le crizotinib, de grade 3 ou 4 chez 8 (0,5 %) patients et 3 (0,2 %) patients ont eu une évolution fatale.
i. Pneumopathie interstitielle (syndrome de détresse respiratoire aiguë, alvéolite, pneumopathie interstitielle
diffuse, pneumopathie)
j. Douleur abdominale (gêne abdominale, douleur abdominale, douleur affectant la partie inférieure de l'abdomen,
douleur affectant la partie supérieure de l'abdomen, sensibilité abdominale)
k. OEsophagite (oesophagite, ulcère de l'oesophage)
l. Perforation gastro-intestinale (perforation gastro-intestinale, perforation intestinale, perforation du gros intestin)
m. Augmentation des transaminases (augmentation de l'alanine aminotransférase, augmentation de l'aspartate
aminotransférase, augmentation de la gamma-glutamyltransférase, augmentation des enzymes hépatiques,
fonction hépatique anormale, test de la fonction hépatique anormal, augmentation des transaminases)
n. Kyste rénal (abcès rénal, kyste rénal, hémorragie d'un kyste rénal, infection de kyste rénal)
o.Augmentation de la créatininémie (augmentation de la créatininémie, diminution de la clairance de la créatinine
rénale).
p. OEdème (oedème de la face, oedème généralisé, gonflement local, oedème localisé, oedème, oedème périphérique,
oedème péri-orbitaire)
q. Diminution de la testostéronémie (diminution de la testostéronémie, hypogonadisme, hypogonadisme
secondaire).
Description des effets indésirables sélectionnés
Hépatotoxicité
Des cas d'hépatotoxicité médicamenteuse, dont certaines d'évolution fatale, ont été rapportés chez
0,1 % des 1 722 patients traités par crizotinib lors des études cliniques. Des augmentations
concomitantes des taux d'ALAT et/ou d'ASAT 3 × LSN et de bilirubine totale 2 × LSN sans
augmentation significative de la phosphatase alcaline ( 2 × LSN) ont été observées chez moins de 1%
des patients traités par crizotinib.
Des augmentations de grade 3 ou 4 des taux d'ALAT ou d'ASAT ont été observées chez 187 patients
(11 %) et 95 patients (6 %), respectivement. Pour 17 patients (1 %), une augmentation du taux de
transaminases a nécessité un arrêt définitif du traitement, ce qui suggère que les adaptations de la
posologie telles que définies au tableau 2 (voir rubrique 4.2) permettent de gérer ces évènements. Dans
l'étude 1014 de phase 3 randomisée, des augmentations de grade 3 ou 4 des taux d'ALAT ou d'ASAT
ont été observées chez 15 % et 8 % des patients traités par crizotinib, contre 2 % et 1 % des patients
traités par chimiothérapie, respectivement. Dans l'étude 1007 de phase 3 randomisée, des
Les augmentations des transaminases sont généralement apparues au cours des 2 premiers mois de
traitement. Au cours des études conduites chez des patients atteints d'un CPNPC ALK-positif ou
ROS1-positif et traités par crizotinib, le délai médian de survenue d'une élévation du taux des
transaminases de grade 1 ou 2 était de 23 jours et de 43 jours pour les élévations de grade 3 ou 4.
Ces augmentations du taux des transaminases de grade 3 et 4 étaient généralement réversibles à l'arrêt
du traitement. Lors d'études portant sur le crizotinib chez des patients atteints d'un CPNPC
ALK-positif ou ROS1-positif (N = 1 722), les augmentations du taux des transaminases ont conduit à
des réductions de posologie chez 76 patients (4 %) et à un arrêt définitif du traitement chez 17 patients
(1 %).
L'apparition d'une hépatotoxicité doit être surveillée, et les patients doivent être pris en charge
conformément aux recommandations présentées aux rubriques 4.2 et 4.4.
Effets gastro-intestinaux
Les événements gastro-intestinaux de toutes causes les plus fréquemment rapportés étaient des
nausées (57 %), des diarrhées (54 %), des vomissements (51 %) et de la constipation (43 %). La
majorité de ces événements était d'intensité légère à modérée. Le délai médian de survenue des
nausées et des vomissements était de 3 jours et leur fréquence diminuait après 3 semaines de
traitement. Le traitement symptomatique doit inclure l'administration de médicaments antiémétiques.
Le délai médian d'apparition des diarrhées et des constipations était de 13 et 17 jours respectivement.
Le traitement symptomatique des diarrhées et constipations doit inclure l'administration de traitements
de référence antidiarrhéiques et laxatifs, respectivement.
Dans les études cliniques portant sur le crizotinib, des cas de perforation gastro-intestinale ont été
rapportés. Après la mise sur le marché, des cas fatals de perforation gastro-intestinale ont été rapportés
lors de l'utilisation du crizotinib (voir rubrique 4.4).
Allongement de l'intervalle QT
Au cours des études conduites chez des patients atteints d'un CPNPC soit ALK-positif soit
ROS1-positif avancé, une valeur de l'intervalle QTcF (QT corrigé par la méthode de Fridericia)
500 msec a été observée chez 34 patients (2,1 %) sur les 1 619 ayant fait l'objet d'une évaluation par
ECG lors d'au moins une visite de suivi, et une augmentation maximum de l'intervalle
QTcF 60 msec par rapport à la valeur initiale a été observée chez 79 patients (5,0 %) sur les 1 585
ayant fait l'objet d'une évaluation par ECG à l'inclusion et lors d'au moins une visite de suivi. Des
allongements de l'intervalle QT de grade 3 ou 4 quelle qu'en soit la cause ont été observés sur
l'électrocardiogramme chez 27 patients (1,6 %) parmi les 1 722 traités au cours des essais cliniques
(voir rubriques 4.2, 4.4, 4.5 et 5.2).
Dans une sous-étude à bras unique portant sur les ECG (voir rubrique 5.2), dans laquelle des mesures
ECG étaient réalisées manuellement en aveugle, on a observé une augmentation de
l'intervalle QTcF 30 à < 60 msec par rapport à la valeur initiale chez 11 patients (21 %) et une
augmentation de l'intervalle QTcF 60 msec par rapport à la valeur initiale chez un patient (2 %).
Aucun patient ne présentait un intervalle maximum QTcF 480 msec. L'analyse de tendance
centralisée a indiqué que la variation moyenne la plus importante de l'intervalle QTcF par rapport à
l'entrée dans l'étude était de 12,3 msec (IC 95 % 5,1 ­ 19,5 msec, moyenne des moindres carrés [MC]
de l'analyse de la variance [ANOVA]) et se produisait 6 heures après la dose le Jour 1 du Cycle 2.
Toutes les limites supérieures de l'IC à 90 % pour la variation moyenne des MC de l'intervalle QTcF
par rapport à la valeur initiale étaient < 20 msec à tous les temps de mesure du Jour 1 du Cycle 2.
Un allongement de l'intervalle QT peut provoquer des arythmies et constitue un facteur de risque de
mort subite. Un allongement de l'intervalle QT peut se manifester cliniquement par une bradycardie,
des étourdissements et une syncope. Des perturbations électrolytiques, une déshydratation et une
Bradycardie
Des bradycardies, toutes causes confondues, ont été rapportées chez 219 patients (13 %) parmi les
1 722 traités par crizotinib au cours des études conduites chez des patients atteints d'un CPNPC soit
ALK-positif soit ROS1-positif. La majorité des événements était d'intensité légère. Au total,
259 patients (16 %), parmi les 1 666 patients ayant fait l'objet d'au moins une évaluation des signes
vitaux lors d'une des visites de suivi, avaient un pouls < 50 bpm.
L'utilisation de médicaments concomitants entraînant une bradycardie doit être évaluée avec attention.
Les patients développant une bradycardie symptomatique doivent être pris en charge conformément
aux recommandations présentées dans les rubriques Ajustement de la posologie et Mises en garde
spéciales et précautions d'emploi (voir rubriques 4.2, 4.4 et 4.5).
Pneumopathie interstitielle
Des PID sévères, menaçant le pronostic vital ou d'évolution fatale peuvent survenir chez les patients
traités par crizotinib. Au cours des études conduites chez des patients atteints d'un CPNPC soit
ALK-positif soit ROS1-positif (N = 1 722), 50 patients (3 %) recevant le crizotinib ont présenté une
PID toutes causes confondues, tous grades confondus, parmi lesquels 18 patients (1 %) ont présenté
une PID de grade 3 ou 4, et 8 patients (< 1 %) sont décédés. Après évaluation par un Comité de Revue
Indépendant (CRI) des patients présentant un CPNPC ALK-positif (N = 1 669), 20 patients (1,2 %)
ont présenté une PID, et 10 d'entre eux (< 1 %) sont décédés. Ces cas sont généralement survenus
dans les 3 mois suivant l'instauration du traitement. Les patients présentant des symptômes
pulmonaires évocateurs de PID doivent faire l'objet d'une surveillance. D'autres causes potentielles de
PID doivent être éliminées (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Effets visuels
Au cours des études cliniques portant sur le crizotinib conduites chez des patients atteints d'un
CPNPC soit ALK-positif soit ROS1-positif avancé (N = 1 722), une altération du champ visuel de
Grade 4 avec perte de la vision a été rapportée chez 4 patients (0,2 %). Une atrophie optique et une
atteinte du nerf optique ont été rapportées comme des causes possibles d'une perte de la vision
(voir rubrique 4.4).
Des troubles de la vision, toutes causes et tous grades confondus, le plus fréquemment une
détérioration de la vision, une photopsie, une vision floue et des corps flottants du vitré ont été
observés chez 1 084 patients (63 %) parmi les 1 722 traités par crizotinib. Chez les 1 084 patients
ayant rencontré des troubles de la vision, les événements étaient d'intensité légère pour 95 % d'entre
eux. La survenue d'un trouble de la vision a nécessité une interruption temporaire du traitement pour
7 patients (0,4 %) et une réduction de la posologie pour 2 (0,1 %). Aucun arrêt définitif du traitement
n'a été associé à un trouble de la vision chez les 1 722 patients traités par crizotinib.
D'après les réponses obtenues au questionnaire d'évaluation des symptômes visuels (Visual Symptom
Assessment Questionnaire, VSAQ-ALK), l'incidence des troubles visuels était plus élevée chez les
patients traités par crizotinib que chez les patients traités par chimiothérapie dans les études 1007 et
1014. Les troubles de la vision sont généralement apparus dans la première semaine du traitement. La
majorité des patients du bras crizotinib des études de phase 3 randomisée 1007 et 1014 (> 50 %) ont
indiqué dans le questionnaire VSAQ-ALK avoir ressenti des troubles visuels à une fréquence de 4 à
7 jours chaque semaine, d'une durée maximum de 1 minute et ayant eu un impact léger voire nul
(scores de 0 à 3 sur une échelle de 10) sur leurs activités quotidiennes.
Une sous-étude ophtalmologique incluant des évaluations ophtalmologiques spécifiques à des
moments précis a été menée sur 54 patients atteints d'un CPNPC qui ont reçu 250 mg de crizotinib
2 fois par jour. Trente-huit patients sur 54 (70,4 %) ont présenté un évènement indésirable, toutes
causes confondues, apparu sous traitement, répertorié dans la classe de systèmes d'organes Affections
oculaires ; parmi eux, 30 patients ont subi un examen ophtalmologique. Sur ces 30 patients, une
Le traitement par crizotinib doit être arrêté chez les patients en cas d'apparition d'une perte de la
vision de grade 4 et un examen ophtalmologique doit être réalisé. Un examen ophtalmologique est
recommandé si les troubles de la vision persistent ou s'aggravent (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Effets sur le système nerveux
Des neuropathies, toutes causes confondues, telles que décrites dans le tableau 3, sont survenues chez
435 patients (25 %) parmi les 1 722 traités par crizotinib. Des dysgueusies, essentiellement de grade 1,
ont également été très fréquemment rapportées dans ces études.
Kystes rénaux
Des kystes rénaux complexes, toutes causes confondues, ont été observés chez 52 patients (3 %) parmi
les 1 722 traités par crizotinib. Un envahissement local au-delà du rein a été observé chez certains
patients. Une surveillance périodique avec examen radiologique et analyse d'urine doit être envisagée
en cas d'apparition de kystes rénaux.
Neutropénie et leucopénie
Au cours des études conduites chez des patients atteints d'un CPNPC soit ALK-positif soit
ROS1-positif avancé (N = 1 722), des neutropénies de grade 3 ou 4 ont été observées chez
212 patients (12 %) traités par crizotinib. Le délai médian de survenue des neutropénies, tous grades
confondus, était de 89 jours. Les neutropénies ont conduit à une réduction de posologie ou à un arrêt
définitif du traitement chez 3 % et < 1 % des patients, respectivement. Moins de 0,5 % des patients ont
développé une neutropénie fébrile lors des études cliniques menées avec le crizotinib.
Au cours des études conduites chez des patients atteints d'un CPNPC soit ALK-positif soit
ROS1-positif avancé (N = 1 722), des leucopénies de grade 3 ou 4 ont été observées chez
48 patients (3 %) traités par crizotinib. Le délai médian de survenue des leucopénies, tous grades
confondus, était de 85 jours.
Les leucopénies ont conduit à une réduction de dose chez < 0,5 % des patients, et aucun patient n'a
nécessité d'arrêt définitif du traitement par crizotinib en raison d'une leucopénie.
Dans des études cliniques portant sur le crizotinib chez des patients atteints d'un CPNPC soit
ALK-positif soit ROS1-positif avancé, des diminutions du taux de leucocytes et de neutrophiles de
grade 3 ou 4 ont été observées à une fréquence de 4 % et de 13 % respectivement.
Une numération de la formule sanguine, incluant une numération différentielle des globules blancs,
doit être réalisée si cliniquement indiquée, en répétant les tests plus fréquemment en cas d'anomalies
de grade 3 ou 4, ou si de la fièvre ou une infection surviennent. Pour les patients qui développent des
anomalies biologiques hématologiques, voir rubrique 4.2.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Surdosage
Le traitement du surdosage par ce médicament consiste en des mesures générales de traitement
symptomatique. Il n'existe pas d'antidote au surdosage par XALKORI.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Agents antinéoplasiques, inhibiteurs de protéines kinases ; code ATC :
L01ED01.
Mécanisme d'action
Le crizotinib est une petite molécule inhibitrice sélective du récepteur à activité tyrosine kinase (RTK)
ALK et de ses variants oncogéniques (c'est à dire variants de fusion ALK et certaines mutations
d'ALK). Le crizotinib est également un inhibiteur du RTK du facteur de croissance des hépatocytes
(HGFR, c-Met), du ROS1 (c-ros) et du récepteur d'origine nantais (RON) RTK. Le crizotinib a montré
une inhibition concentration-dépendante de l'activité kinase de l'ALK, du ROS1 et du c-Met dans des
essais biochimiques, et a inhibé la phosphorylation et les phénotypes dépendants des kinases dans des
modèles cellulaires. Le crizotinib a démontré une inhibition puissante et sélective de la croissance et a
induit l'apoptose dans des lignées de cellules tumorales présentant des variants de fusion ALK (dont le
type 4 de protéine associée au microtubule d'échinoderme [EML4]-ALK et la nucléophosmine
[NPM]-ALK), des variants de fusion ROS1 ou présentant une amplification des locus géniques ALK
ou Met. Le crizotinib a montré une efficacité antitumorale, notamment une activité antitumorale
cytoréductrice marquée, chez des souris porteuses de xénogreffes tumorales exprimant des variants de
fusion ALK. L'efficacité antitumorale du crizotinib a été dépendante de la dose et a montré une
corrélation avec l'inhibition pharmacodynamique de la phosphorylation des protéines de fusion ALK
(EML4-ALK et NPM-ALK) dans des tumeurs in vivo. Crizotinib a également démontré une activité
antitumorale marquée lors d'études de xénogreffes de souris au cours desquelles des tumeurs ont été
générées à l'aide d'un panel de lignées cellulaires NIH-3T3 traitées pour exprimer les fusions ROS1
clés identifiées dans les tumeurs humaines. L'efficacité antitumorale du crizotinib était dépendante de
la dose et il a été démontré une corrélation avec l'inhibition de la phosphorylation de ROS1 in vivo.
Études cliniques
CPNPC ALK-positif avancé non préalablement traité ­ étude 1014 de phase 3 randomisée
L'efficacité et la sécurité du crizotinib dans le traitement des patients atteints d'un CPNPC
ALK-positif métastatique, n'ayant pas reçu de traitement systémique préalable pour la maladie
avancée, ont été démontrées dans l'étude globale, randomisée et en ouvert 1014.
La population FAS (Full Analysis Set) comprenait 343 patients atteints d'un CPNPC ALK-positif
avancé identifié par hybridation in situ en fluorescence (Fluorescence In Situ Hybridization, FISH)
avant la randomisation : 172 patients ont été randomisés dans le bras crizotinib et 171 dans le bras
chimiothérapie (pémétrexed + carboplatine ou cisplatine ; jusqu'à 6 cycles de traitement). Les
caractéristiques démographiques et pathologiques de la population globale de l'étude étaient les
suivantes : 62 % des patients étaient des femmes, l'âge médian était de 53 ans, 95 % des patients
présentaient un indice de performance ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) de 0 ou 1 à
l'entrée dans l'étude, 51 % des patients étaient blancs et 46% étaient asiatiques, 4 % étaient des
fumeurs actifs, 32 % étaient d'anciens fumeurs et 64% n'avaient jamais fumé. En ce qui concerne les
caractéristiques pathologiques de la population globale de l'étude, 98 % des patients présentaient des
métastases, 92 % des tumeurs étaient classifiées histologiquement comme adénocarcinomes et 27 %
des patients présentaient des métastases cérébrales.
Les patients pouvaient poursuivre le traitement par crizotinib après la progression de leur maladie,
définie selon les critères RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumours), à la discrétion de
Le crizotinib a significativement prolongé la survie sans progression (Progression-Free Survival, PFS),
objectif principal de l'étude, par rapport à la chimiothérapie d'après les évaluations de l'IRR. Le
bénéfice apporté par le crizotinib en termes de PFS était homogène dans les sous-groupes de
caractéristiques initiales telles que l'âge, le sexe, l'origine ethnique, le statut tabagique, le délai depuis
le diagnostic, l'indice de performance ECOG et la présence de métastases cérébrales. Une
amélioration numérique de la survie globale (OS) a été constatée chez les patients traités par crizotinib,
bien que cette amélioration n'ait pas été statistiquement significative. Les données d'efficacité de
l'étude 1014 de phase 3 randomisée sont résumées dans le tableau 4, et les courbes de Kaplan-Meier
de la PFS et de l'OS sont affichées dans les figures 1 et 2, respectivement.
Tableau 4. Résultats d'efficacité de l'étude 1014 de phase 3 randomisée (population FAS) chez
des patients atteints d'un CPNPC ALK-positif avancé non préalablement traité*
Critère de réponse
Crizotinib
Chimiothérapie
N = 172
N = 171
Survie sans progression (d'après l'IRR)
Nombre de patients ayant présenté un événement,
100 (58 %)
137 (80 %)
n (%)
PFS médiane en mois (IC à 95 %)
10,9 (8,3 ; 13,9)
7,0a (6,8 ; 8,2)
RR (IC à 95 %)b
0,45 (0,35 ; 0,60)
Valeur de pc
< 0,0001
Survie globaled
Nombre de décès, n (%)
71 (41 %)
81 (47 %)
OS médiane en mois (IC à 95 %)
NA (45,8 ; NA)
47,5 (32,2 ; NA)
RR (IC à 95 %)b
0,76 (0,55 ; 1,05)
Valeur de pc
0,0489
Probabilité de survie à 12 mois,d % (IC à 95 %)
83,5 (77,0 ; 88,3)
78,4 (71,3 ; 83,9)
Probabilité de survie à 18 mois,d % (IC à 95 %)
71,5 (64,0 ; 77,7)
66,6 (58,8 ; 73,2)
Probabilité de survie à 48 mois,d % (IC à 95 %)
56,6 (48,3 ; 64,1)
49,1 (40,5 ; 57,1)
Taux de réponse objective (d'après l'IRR)
Taux de réponse objective % (IC à 95 %)
74 % (67 ; 81)
45 %e (37 ; 53)
Valeur de pf
< 0,0001
Durée de réponse
Moisg (IC à 95 %)
11,3 (8,1 ; 13,8)
5,3 (4,1 ; 5,8)
Abréviations : IC : intervalle de confiance ; RR : risque relatif ; IRR : comité indépendant de revue radiologique ;
N/n : nombre de patients ; NA : non atteint ; PFS : survie sans progression ; ORR : taux de réponse objective ; OS :
survie globale.
* La PFS, le taux de réponse objective et la durée de réponse sont définis d'après la date d'analyse du
30 novembre 2013 ; l'OS est définie d'après la dernière visite du dernier patient du 30 novembre 2016, et est
définie d'après un suivi médian d'environ 46 mois.
a. La durée médiane de la PFS était de 6,9 mois (IC à 95% : 6,6 ; 8,3) avec le pémétrexed/la cisplatine
(RR = 0,49 ; valeur de p < 0,0001 pour le crizotinib en comparaison avec le pémétrexed/la cisplatine) et de
7,0 mois (IC à 95% : 5,9 ; 8,3) avec le pémétrexed/la carboplatine (RR = 0,45 ; valeur de p < 0,0001 pour le
crizotinib en comparaison avec le pémétrexed/la carboplatine).
b. D'après l'analyse stratifiée à risques proportionnels de Cox.
c. D'après le test de log-rank stratifié (unilatéral).
d. Actualisée d'après l'analyse de l'OS finale. L'analyse de l'OS n'a pas été ajustée pour les effets confondants
potentiels du passage dans le bras crizotinib (144 [84%] patients du bras chimiothérapie ont reçu un traitement
ultérieur par crizotinib).
e. L'ORR était de 47% (IC à 95% : 37 ; 58) pour le pémétrexed/la cisplatine (valeur de p < 0,0001 en
comparaison avec le crizotinib) et de 44% (IC à 95% : 32 ; 55) pour le pémétrexed/la carboplatine (valeur de
f. D'après le test de Cochran-Mantel-Haenszel stratifié (bilatéral).
g. Estimé selon la méthode de Kaplan-Meier.
Figure 1.
Courbes de Kaplan-Meier de la survie sans progression (d'après l'IRR) par bras de
traitement dans l'étude 1014 de phase 3 randomisée (population FAS) chez des
patients atteints d'un CPNPC ALK-positif avancé non préalablement traité

Abréviations : IC : intervalle de confiance ; N : nombre de patients ; p : valeur de p.
Figure 2. Courbes de Kaplan-Meier de la survie globale par bras de traitement dans
l'étude 1014 de phase 3 randomisée (population FAS) chez des patients atteints d'un
CPNPC ALK-positif avancé non préalablement traité

Abréviations : IC : intervalle de confiance ; N : nombre de patients ; p : valeur de p.
Chez les patients présentant des métastases cérébrales préalablement traitées à l'entrée dans l'étude, le
temps jusqu'à progression des métastases intracrâniennes (Intracranial Time to Progression, IC-TTP)
médian était de 15,7 mois dans le bras crizotinib (N = 39) et de 12,5 mois dans le bras chimiothérapie
(N = 40) (RR = 0,45 [IC à 95 % : 0,19 ; 1,07] ; valeur de p unilatérale = 0,0315). Chez les patients
Les symptômes et la qualité de vie globale rapportés par les patients ont été évalués à l'aide de
l'échelle EORTC QLQ-C30 et de son module sur le cancer du poumon (EORTC QLQ-LC13). Au
total, 166 patients du bras crizotinib et 163 patients du bras chimiothérapie ont rempli les
questionnaires EORTC QLQ-C30 et LC13 à l'inclusion, puis à au moins lors d'une autre visite de
suivi. Une amélioration significativement plus importante de la qualité de vie globale a été observée
dans le bras crizotinib par rapport au bras chimiothérapie (variation globale par rapport aux scores à
l'entrée dans l'étude de 13,8 ; valeur de p < 0,0001).
Le temps jusqu'à détérioration (Time to Deterioration, TTD) a été préalablement spécifié comme la
première survenue d'une augmentation de 10 points, par rapport à l'entrée dans l'étude, des scores
des symptômes de douleur thoracique, de toux ou de dyspnée tels qu'évalués par le questionnaire
EORTC QLQ-LC13.
Le crizotinib a eu un effet bénéfique sur les symptômes en prolongeant de façon significative le TTD
en comparaison avec la chimiothérapie (délai moyen de 2,1 mois contre 0,5 mois ; RR : 0,59 ;
IC à 95 % : 0,45 ; 0,77 ; valeur de p bilatérale du log-rank ajusté selon la méthode de
Hochberg = 0,0005).
CPNPC ALK-positif avancé préalablement traité ­ étude 1007 de phase 3 randomisée
L'efficacité et la sécurité du crizotinib dans le traitement des patients atteints d'un CPNPC
ALK-positif métastatique, ayant reçu un traitement systémique préalable pour la maladie avancée, ont
été démontrées dans l'étude globale, randomisée et en ouvert 1007.
La population FAS comprenait 347 patients atteints d'un CPNPC ALK-positif avancé identifié par la
technique FISH avant la randomisation. Cent soixante-treize (173) patients ont été randomisés dans le
bras crizotinib et 174 dans le bras chimiothérapie (pémétrexed ou docétaxel). Les caractéristiques
démographiques et pathologiques de la population globale de l'étude étaient les suivantes : 56 % des
patients étaient des femmes, l'âge médian était de 50 ans, 39 % des patients présentaient un indice de
performance ECOG de 0 à l'entrée dans l'étude et 52 % un indice de 1, 52 % des patients étaient
blancs et 45 % étaient asiatiques, 4 % étaient des fumeurs actifs, 33 % étaient d'anciens fumeurs et
63 % n'avaient jamais fumé, 93 % des patients présentaient des métastases et 93 % des tumeurs étaient
classifiées histologiquement comme adénocarcinomes.
Les patients pouvaient poursuivre le traitement qui leur avait été attribué après la progression de leur
maladie, définie selon les critères RECIST, à la discrétion de l'investigateur s'ils semblaient tirer des
bénéfices cliniques du traitement. Cinquante-huit des 84 patients (69 %) traités par crizotinib et 17 des
119 patients (14 %) traités par chimiothérapie ont poursuivi le traitement pendant au moins 3 semaines
après la progression objective de leur maladie. Les patients randomisés dans le bras chimiothérapie
pouvaient recevoir le crizotinib au moment de la progression de leur maladie, définie selon les critères
RECIST et confirmée par l'IRR.
D'après les évaluations de l'IRR, le crizotinib a prolongé la PFS, objectif principal de l'étude, de façon
significative, en comparaison avec la chimiothérapie. Le bénéfice apporté par le crizotinib en termes
de PFS était homogène dans les sous-groupes de caractéristiques initiales, telles que l'âge, le sexe,
l'origine ethnique, le statut tabagique, le délai depuis le diagnostic, l'indice de performance ECOG, la
présence de métastases cérébrales et l'administration antérieure d'un ITK de l'EGFR.
Les données d'efficacité de l'étude 1007 sont résumées dans le tableau 5, et les courbes de
Kaplan-Meier de la PFS et de l'OS sont présentées aux figures 3 et 4, respectivement.
Crizotinib
Chimiothérapie
N = 173
N = 174
Survie sans progression (d'après l'IRR)
Nombre de patients ayant présenté un événement, n (%)
100 (58%)
127 (73%)
Type d'événement, n (%)
Progression de la maladie
84 (49%)
119 (68%)
Décès sans progression objective
16 (9%)
8 (5%)
PFS médiane en mois (IC à 95%)
7,7 (6,0 ; 8,8)
3,0a (2,6 ; 4,3)
RR (IC à 95%)b
0,49 (0,37 ; 0,64)
Valeur de pc
< 0,0001
Survie globaled
Nombre de décès, n (%)
116 (67%)
126 (72%)
OS médiane en mois (IC à 95%)
21,7 (18,9 ; 30,5)
21,9 (16,8 ; 26,0)
RR (IC à 95%)b
0,85 (0,66 ; 1,10)
Valeur de pc
0,1145
Probabilité de survie à 6 moise, % (IC à 95%)
86,6 (80,5 ; 90,9)
83,8 (77,4 ; 88,5)
Probabilité de survie à 1 ane, % (IC à 95%)
70,4 (62,9 ; 76,7)
66,7 (59,1 ; 73,2)
Taux de réponse objective (d'après l'IRR)
Taux de réponse objective, % (IC à 95%)
65% (58 ; 72)
20%f (14 ; 26)
Valeur de pg
< 0,0001
Durée de réponse
Médianee, mois (IC à 95%)
7,4 (6,1 ; 9,7)
5,6 (3,4 ; 8,3)
Abréviations : IC : intervalle de confiance ; RR : risque relatif, IRR : comité indépendant de revue radiologique ;
N/n nombre de patients ; PFS : survie sans progression ; ORR : taux de réponse objective ; OS : survie globale.
* La PFS, le taux de réponse objective et la durée de réponse sont définis d'après la date d'analyse du
30 mars 2012 ; l'OS est définie d'après la date d'analyse du 31 août 2015.
a. La durée médiane de la PFS était de 4,2 mois (IC à 95 % : 2,8 ; 5,7) avec le pémétrexed (RR = 0,59 ; valeur de
p = 0,0004 pour le crizotinib en comparaison avec le pémétrexed) et de 2,6 mois (IC à 95 % : 1,6 ; 4,0) avec le
docétaxel (RR = 0,30 ; valeur de p < 0,0001 pour le crizotinib en comparaison avec le docétaxel).
b. D'après l'analyse stratifiée à risques proportionnels de Cox.
c. D'après le test de log-rank stratifié (unilatéral).
d. Actualisée d'après l'analyse de l'OS finale. L'analyse de l'OS finale n'a pas été ajustée pour les effets
confondants potentiels du passage dans le bras crizotinib (154 [89%] patients ont reçu un traitement ultérieur par
crizotinib).
e. Estimée par la méthode Kaplan-Meier.
f. L'ORR était de 29% (IC à 95 % : 21 ; 39) avec le pémétrexed (valeur de p < 0,0001 en comparaison avec le
crizotinib) et de 7% (IC à 95 % : 2 ; 16) avec le docétaxel (valeur de p < 0 ,0001 en comparaison avec le
crizotinib).
g. D'après le test de Cochran-Mantel-Haenszel stratifié (bilatéral).
Courbes de Kaplan-Meier de la survie sans progression (d'après l'IRR) par bras
de traitement dans l'étude 1007 de phase 3 randomisée (population FAS) chez des
patients atteints d'un CPNPC avancé ALK-positif préalablement traité

Abréviations : IC : intervalle de confiance ; N : nombre de patients ; p : valeur de p.
Figure 4.
Courbes de Kaplan-Meier de la survie globale par bras de traitement dans
l'étude 1007 de phase 3 randomisée (population FAS) chez des patients atteints
d'un CPNPC avancé ALK-positif préalablement traité

)
r
v
i
e
(
%

u
s
e

XALKORI (N = 173)

d

Médiane 21,7 mois
i
l
i
t
é

b
Chimiothérapie (N = 174)
a
b

Médiane 21,9 mois
r
o
P

Risque relatif = 0,85
IC à 95% (0,66 - 1,10)
p = 0,1145
Nombre de
patients à risque

Temps (mois)
XALKORI
Chimiothérapie

Abréviations : IC : intervalle de confiance ; N : nombre de patients ; p : valeur de p.
Cinquante-deux (52) patients traités par crizotinib et 57 patients traités par chimiothérapie et
présentant des métastases cérébrales asymptomatiques préalablement traitées ou non ont été inclus
dans l'étude 1007 de phase 3 randomisée. Le taux de contrôle de la maladie intracrânienne
(Intracranial Disease Control Rate, IC-DCR) à 12 semaines était de 65 % et de 46 % pour les patients
traités par crizotinib et par chimiothérapie, respectivement.
Le crizotinib a eu un effet bénéfique sur les symptômes en prolongeant de façon significative le temps
jusqu'à détérioration (délai médian de 4,5 mois contre 1,4 mois) des symptômes de douleur thoracique,
de dyspnée ou de toux rapportés par les patients, par rapport à la chimiothérapie (RR : 0,50 ;
IC à 95 % : 0,37 ; 0,66 ; valeur de p bilatérale du log-rank ajusté selon la méthode de
Hochberg < 0,0001).
Les améliorations par rapport à l'entrée dans l'étude ont été significativement supérieures avec le
crizotinib, en comparaison avec la chimiothérapie, en ce qui concerne l'alopécie (Cycles 2 à 15 ;
valeur de p < 0,05), la toux (Cycles 2 à 20 ; valeur de p < 0,0001), la dyspnée (Cycles 2 à 20 ; valeur
de p < 0,0001), l'hémoptysie (Cycles 2 à 20 ; valeur de p < 0,05), les douleurs au bras ou à l'épaule
(Cycles 2 à 20 ; valeur de p < 0,0001), les douleurs thoraciques (Cycles 2 à 20 ; valeur de p < 0,0001)
et les douleurs dans d'autres régions du corps (Cycles 2 à 20 ; valeur de p < 0,05). La détérioration,
par rapport à l'entrée dans l'étude, des neuropathies périphériques (Cycles 6 à 20 ; valeur de p < 0,05),
des dysphagies (Cycles 5 à 11 ; valeur de p < 0,05) et des lésions buccales (Cycles 2 à 20 ; valeur de
p < 0,05) a été significativement plus faible avec le crizotinib en comparaison avec la chimiothérapie.
D'une manière générale, le crizotinib a permis d'améliorer la qualité de vie globale, et les
améliorations observées par rapport à l'entrée dans l'étude ont été significativement plus importantes
dans le bras crizotinib par rapport au bras chimiothérapie (Cycles 2 à 20 ; valeur de p < 0,05).
Études à un seul bras menées sur des patients atteints de CPNPC ALK-positif avancé
L'utilisation du crizotinib en monothérapie pour le traitement du CPNPC ALK-positif avancé a été
évaluée dans deux études internationales, à un seul bras (études 1001 et 1005). Parmi les patients
inclus dans ces études, les patients décrits ci-dessous avaient reçu un traitement systémique antérieur
pour un cancer localement avancé ou métastatique. Dans ces deux études, le critère principal
d'efficacité était le taux de réponse objective (ORR) selon les critères RECIST.
Au total, 149 patients atteints de CPNPC ALK-positif avancé étaient inclus dans l'étude 1001 au
moment de l'analyse de la PFS et de l'ORR, dont 125 qui avaient reçu au moins un traitement
antérieur. Les données démographiques et pathologiques étaient les suivantes : 50 % des patients
étaient des femmes, l'âge médian était de 51 ans, 32 % des patients présentaient un indice de
performance ECOG de 0 à l'entrée dans l'étude et 55 % un indice de 1, 61 % des patients étaient
blancs et 30 % étaient asiatiques, moins de 1 % des patients étaient des fumeurs actifs, 27 % étaient
d'anciens fumeurs et 72 % n'avaient jamais fumé, 94 % des cancers étaient métastatiques et 98 %
étaient classifiées histologiquement comme adénocarcinomes. La durée médiane du traitement était de
42 semaines.
Au total, 934 patients atteints de CPNPC ALK-positif avancé avaient reçu du crizotinib dans
l'étude 1005 au moment de l'analyse de la PFS et de l'ORR. Les données démographiques et
pathologiques étaient les suivantes : 57 % des patients étaient des femmes, l'âge médian était de
53 ans, 82 % des patients présentaient un indice de performance ECOG de 0/1 à l'entrée dans l'étude
et 18% un indice de 2/3, 52% des patients étaient blancs et 44 % étaient asiatiques, 4 % des patients
étaient des fumeurs actifs, 30% étaient d'anciens fumeurs et 66 % n'avaient jamais fumé, 92 % des
cancers étaient métastatiques et 94% étaient classifiées histologiquement comme adénocarcinomes. La
durée médiane du traitement pour ces patients était de 23 semaines. Les patients pouvaient poursuivre
le traitement après la progression de leur maladie, définie selon les critères RECIST, à la discrétion de
l'investigateur. Soixante-dix-sept des 106 patients (73 %) ont continué le traitement par crizotinib
pendant au moins 3 semaines après la progression objective de leur maladie.
Les résultats d'efficacité des études 1001 et 1005 sont présentés dans le tableau 6.
Étude 1001
Étude 1005
N = 125a
N = 765a
Taux de réponse objective (ORR)b [% (IC à 95 %)]
60 (51 ; 69)
48 (44 ; 51)
Délai de réponse tumorale (DTR) [médiane (limites)] en semaines
7,9 (2,1 ; 39,6)
6,1 (3 ; 49)
Durée de réponse (DR)c [médiane (IC à 95 %)] en semaines
48,1 (35,7 ; 64,1)
47,3 (36 ; 54)
Survie sans progressionc (PFS) [médiane (IC à 95%)] en mois
9,2 (7,3 ; 12,7)
7,8 (6,9 ; 9,5)d
N = 154e
N = 905e
Nombre de décès, n (%)
83 (54 %)
504 (56 %)
Survie globalec [médiane (IC à 95 %)] mois
28,9 (21,1 ; 40,1)
21,5 (19,3 ; 23,6)
Abréviation : IC : intervalle de confiance ; N/n :nombre de patients ; PFS : survie sans progression.
a.Lors des dates d'analyse : 1er juin 2011 (Étude 1001) et 15 février 2012 (Étude 1005).
b.La réponse n'a pas pu être évaluée chez trois patients de l'étude 1001 et chez 42 patients de l'étude 1005.
c.Estimée par la méthode Kaplan-Meier.
d.Les données de PFS de l'étude 1005 portent sur 807 patients de la population de l'analyse de sécurité
diagnostiqués au moyen de la technique FISH (date d'analyse : 15 février 2012).
e.Lors de la date d'analyse : 30 novembre 2013.
CPNPC ROS1-positif avancé
L'utilisation du crizotinib en monothérapie dans le traitement du CPNPC ROS1-positif avancé a été
évaluée dans une étude multicentrique, internationale, à bras unique, l'étude 1001. Au total,
53 patients atteints de CPNPC ROS1-positif avancé avaient été inclus dans l'étude à la date d'analyse,
parmi lesquels 46 patients atteints de CPNPC ROS1-positif avancé précédemment traités et un nombre
limité de patients (N = 7) n'ayant pas reçu de traitement systémique antérieur. Le critère principal
d'efficacité était l'ORR selon les critères RECIST. Les critères secondaires étaient : délai de réponse
tumorale (DTR), durée de réponse (DR), PFS et OS. Les patients recevaient 250 mg de crizotinib par
voie orale deux fois par jour.
Les données démographiques étaient les suivantes : 57 % des patients étaient des femmes, l'âge
médian était de 55 ans ; 98 % des patients présentaient un indice de performance ECOG de 0 ou 1 à
l'entrée dans l'étude et 2 % un indice de 2. Cinquante-sept pour cent (57 %) des patients étaient blancs
et 40 % étaient asiatiques ; 25 % des patients étaient d'anciens fumeurs et 75 % n'avaient jamais fumé.
Les caractéristiques de la pathologie étaient les suivantes : 94 % des patients présentaient un cancer à
un stade métastatique, 96 % un adénocarcinome et 13 % n'avaient reçu aucun traitement systémique
antérieur pour un cancer métastatique.
Dans l'étude 1001, les patients devaient présenter un CPNPC ROS1-positif avancé avant d'être inclus
dans l'étude clinique. Pour la plupart des patients, le statut ROS1-positif a été identifié par FISH. La
durée médiane du traitement était de 22,4 mois (IC à 95 % : 15,0 ; 35,9). Il a été observé 6 réponses
complètes et 32 réponses partielles pour un ORR de 72 % (IC à 95 % : 58 % ; 83 %). La DR médiane
était de 24,7 mois (IC à 95 % : 15,2 ; 45,3). Cinquante pour cent des réponses tumorales objectives ont
été obtenues au cours des 8 premières semaines de traitement. La PFS médiane à la date de l'analyse
était de 19,3 mois (IC à 95 % : 15,2 ; 39,1). L'OS médiane à la date de l'analyse était de 51,4 mois
(IC à 95 % : 29,3 ; NA).
Les données d'efficacité des patients atteints d'un CPNPC ROS1-positif avancé dans l'étude 1001
sont résumées dans le tableau 7.
Étude 1001
Critère d'efficacité
N = 53a
Taux de réponse objective (ORR) [% (IC à 95 %)]
72 (58 ; 83)
Délai de réponse tumorale (DTR) [médiane (limites)] en semaines
8 (4 ; 104)
Durée de réponse (DR)b [médiane (IC à 95 %)] en mois
24,7 (15,2 ; 45,3)
Survie sans progression (PFS)b [médiane (IC à 95 %)] en mois
19,3 (15,2 ; 39,1)
OSb [médiane (IC à 95 %)] en mois
51,4 (29,3 ; NA)
Abréviation : IC : intervalle de confiance ; N/n : nombre de patients ; NA : non atteint ; OS = survie globale.
L'OS est définie d'après un suivi médian d'environ 63 mois.
a.Lors de la date d'analyse : 30 juin 2018.
b. Estimée par la méthode Kaplan-Meier.
Histologie autre qu'adénocarcinome
Les études 1014 et 1007 de phase 3 randomisées ont respectivement inclus 21 patients non
préalablement traités et 12 patients préalablement traités pour un CPNPC ALK-positif avancé dont
l'histologie n'était pas un adénocarcinome. Les sous-groupes de ces études étaient de trop petite taille
pour permettre de tirer des conclusions fiables. Il convient de noter qu'aucun patient atteint de CE n'a
été randomisé dans le bras crizotinib de l'étude 1007 et qu'aucun patient atteint de CE n'a été inclus
dans l'étude 1014 en raison de l'utilisation d'un traitement par pémétrexed comme comparateur.
Les informations disponibles proviennent de 45 patients préalablement traités pour un CPNPC dont
l'histologie n'est pas un adénocarcinome (dont 22 patients atteints de CE) évaluables pour la réponse
dans l'étude 1005. Des réponses partielles ont été observées chez 20 patients parmi les 45 atteints de
CPNPC de type non-adénocarcinome avec un ORR de 44 % et chez 9 patients parmi les 22 atteints de
CPNPC de type épidermoïde avec un ORR de 41 %, qui étaient tous deux inférieurs à l'ORR rapporté
au cours de l'étude 1005 (54 %) pour tous les patients.
Réadministration de crizotinib
Aucune donnée de sécurité et d'efficacité n'est disponible concernant la réadministration de crizotinib
chez des patients préalablement traités par crizotinib.
Patients âgés
Parmi les 171 patients atteints de CPNPC ALK-positif traités par crizotinib, dans le cadre de
l'étude 1014 de phase 3 randomisée, 22 (13 %) étaient âgés de 65 ans ou plus et 26 (24 %) parmi les
109 patients ALK-positifs qui ont reçu crizotinib après avoir progressé dans le bras chimiothérapie.
Parmi les 172 patients ALK-positifs traités par crizotinib dans le cadre de l'étude 1007 de phase 3
randomisée, 27 (16 %) étaient âgés de 65 ans ou plus. Dans le cadre des études simple bras,
1001 (N=154) et 1005 (N=1063) conduites chez des patients atteints de CPNPC ALK-positif ,
22 (14 %) et 173 (16 %) étaient âgés de 65 ans ou plus, respectivement. Chez les patients atteints de
CPNPC ALK-positif, la fréquence des effets indésirables a été généralement similaire chez les patients
de < 65 ans et chez les patients de 65 ans, à l'exception de l'oedème et de la constipation, qui ont été
rapportés plus fréquemment ( 15% de différence) dans l'étude 1014 chez les patients traités par
crizotinib âgés de 65 ans. Aucun patient inclus dans le bras crizotinib des études 1007 et 1014 de
phase 3 randomisées et inclus dans l'étude 1005 à bras unique n'était âgé de > 85 ans. Un patient
ALK-positif sur 154 était âgé de > 85 ans dans l'étude 1001 à bras unique (voir également
rubriques 4.2 et 5.2). Parmi les 53 patients atteints de CPNPC ROS1-positif de l'étude 1001 à bras
unique, 15 (28 %) étaient âgés de 65 et plus. Il n'y avait aucun patient ROS1-positif âgés de > 85 ans
dans l'étude 1001.
Population pédiatrique
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Après l'administration orale d'une dose unique à jeun, le temps médian d'absorption du crizotinib
pour atteindre le pic de concentration est de 4 à 6 heures. Avec une administration deux fois par jour,
l'état d'équilibre est atteint sous 15 jours. La biodisponibilité absolue du crizotinib est de 43 % après
l'administration d'une dose unique orale de 250 mg.
La consommation d'un repas riche en graisses a réduit l'AUCinf et la Cmax du crizotinib d'environ 14 %
chez des volontaires sains ayant reçu une dose unique de 250 mg. Le crizotinib peut être pris pendant
ou en dehors des repas (voir rubrique 4.2).
Distribution
Le volume de distribution moyen géométrique (Vss) du crizotinib était de 1772 L après administration
intraveineuse d'une dose de 50 mg, ce qui indique une large distribution tissulaire à partir du plasma.
La liaison du crizotinib aux protéines plasmatiques humaines in vitro est de 91 % et est indépendante
de la concentration de médicament. Des études in vitro semblent indiquer que le crizotinib est un
substrat de la glycoprotéine P (P-gp).
Biotransformation
Des études in vitro ont montré que les CYP3A4/5 étaient les enzymes principalement impliquées dans
la clairance métabolique du crizotinib. Chez l'homme, les principales voies métaboliques sont
l'oxydation de l'anneau de pipéridine en crizotinib lactame et son O-désalkylation, suivies de la
conjugaison de phase 2 des métabolites désalkylés.
Des études in vitro menées sur des microsomes hépatiques humains ont montré que le crizotinib est un
inhibiteur des CYP2B6 et CYP3A dépendant du temps (voir rubrique 4.5). Des études in vitro
indiquent qu'il est peu probable que des interactions médicamenteuses cliniques surviennent suite à
l'inhibition médiée par le crizotinib du métabolisme des médicaments qui sont des substrats du
CYP1A2, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19 ou du CYP2D6.
Des études in vitro ont montré que le crizotinib est un inhibiteur faible de l'UGT1A1 et de l'UGT2B7
(voir rubrique 4.5). Cependant, des études in vitro ont indiqué qu'il est peu probable que des
interactions médicamenteuses cliniques surviennent suite à l'inhibition médiée par le crizotinib du
métabolisme des médicaments qui sont des substrats de l'UGT1A4, UGT1A6 ou UGT1A9.
Des études in vitro menées sur des hépatocytes humains ont indiqué qu'il est peu probable que des
interactions médicamenteuses cliniques surviennent suite à une induction médiée par le crizotinib du
métabolisme des médicaments qui sont des substrats du CYP1A2.
Élimination
Après l'administration de doses uniques de crizotinib chez l'homme, la demi-vie plasmatique
terminale apparente du crizotinib était de 42 heures.
Après l'administration à des sujets sains d'une dose unique de 250 mg de crizotinib radiomarqué,
63 % et 22 % de la dose administrée ont été retrouvés respectivement dans les fèces et dans les urines.
Le crizotinib sous forme inchangée représentait environ 53 % et 2,3 % de la dose administrée
retrouvée respectivement dans les fèces et dans les urines.
In vitro, le crizotinib est un inhibiteur de la glycoprotéine-P (P-gp). Par conséquent, le crizotinib peut
potentiellement augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments administrés de façon
concomitante et qui sont des substrats de la P-gp (voir rubrique 4.5).
In vitro, le crizotinib est un inhibiteur de l'OCT1 et de l'OCT2. Par conséquent, le crizotinib peut
potentiellement augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments administrés de façon
concomitante et qui sont des substrats de l'OCT1 ou de l'OCT2 (voir rubrique 4.5).
In vitro, à des concentrations cliniquement significatives, le crizotinib n'a pas inhibé les protéines de
transport hépatiques humaines, les polypeptides de transport des anions organiques (OATP)1B1 et
OATP1B3 qui participent à la capture du médicament au niveau hépatique, ni les protéines de
transport rénales, les transporteurs d'anions organiques (OAT)1 et OAT3 qui participent à la capture
du médicament au niveau rénal. Il est donc peu probable que des interactions médicamenteuses
cliniques surviennent suite à l'inhibition médiée par le crizotinib de la capture hépatique ou rénale des
médicaments qui sont des substrats de ces transporteurs.
Effet sur d'autres protéines de transport
In vitro, le crizotinib n'est pas un inhibiteur de la BSEP à des concentrations cliniquement
significatives.
Pharmacocinétique dans des populations particulières
Atteinte hépatique
Le crizotinib est largement métabolisé par le foie. Les patients présentant une atteinte hépatique légère
(soit ASAT > LSN et bilirubine totale LSN soit toute valeur d'ASAT et bilirubine totale > LSN mais
1,5 × LSN), modérée (toute valeur d'ASAT et bilirubine totale > 1,5 × LSN et 3 × LSN), ou
sévère (toute valeur d'ASAT et bilirubine totale > 3 × LSN) ou une fonction hépatique normale
(ASAT et bilirubine totale LSN), qui étaient des témoins appariés pour une atteinte hépatique légère
ou modérée, ont été inclus dans une étude clinique en ouvert, non randomisée (Étude 1012), d'après la
classification du NCI.
Suite à l'administration du crizotinib 250 mg deux fois par jour, les patients qui présentaient une
atteinte hépatique légère (N = 10) ont présenté une exposition systémique au crizotinib à l'état
d'équilibre similaire aux patients présentant une fonction hépatique normale (N = 8), avec des rapports
des moyennes géométriques pour l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du
temps comme exposition quotidienne à l'état d'équilibre (ASCquotidienne) et la Cmax de 91,1 % et 91,2 %,
respectivement. Aucun ajustement de la posologie initiale n'est recommandé chez les patients
présentant une atteinte hépatique légère.
Suite à l'administration de 200 mg de crizotinib deux fois par jour, les patients qui présentaient une
atteinte hépatique modérée (N = 8) ont présenté une exposition systémique au crizotinib supérieure à
celle des patients présentant une fonction hépatique normale (N = 9) au même niveau de dose, avec
des rapports des moyennes géométriques pour l'ASCquotidienne et la Cmax de 150 % et de 144 %,
respectivement. Cependant, l'exposition systémique au crizotinib chez les patients présentant une
atteinte hépatique modérée à la dose de 200 mg deux fois par jour a été comparable à celle observée
chez les patients présentant une fonction hépatique normale à la dose de 250 mg deux fois par jour,
avec des rapports des moyennes géométriques pour l'ASCquotidienne et la Cmax de 114 % et de 109 %,
respectivement.
Les paramètres d'exposition systémique au crizotinib ASCquotidienne et Cmax chez les patients présentant
une atteinte hépatique sévère (N = 6) recevant une dose de crizotinib de 250 mg une fois par jour ont
été d'environ 64,7 % et 72,6 %, respectivement, par rapport à ceux des patients présentant une
fonction hépatique normale et recevant une dose de 250 mg deux fois par jour.
Insuffisance rénale
Les études 1001 et 1005 à bras unique ont inclus des patients présentant une insuffisance rénale légère
(60 Clcr < 90 ml/min) ou modérée (30 Clcr < 60 ml/min). L'effet de la fonction rénale, mesurée par
la Clcr à l'inclusion, sur les concentrations minimales de crizotinib observées à l'état d'équilibre
(Cminss) a été évalué. Dans l'étude 1001, les moyennes géométriques ajustées de la Cminss plasmatique
chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (N = 35) ou modérée (N = 8) étaient
supérieures de 5,1 % et de 11 % respectivement à celles relevées chez les patients ayant une fonction
rénale normale. Dans l'étude 1005, les moyennes géométriques ajustées de la Cminss du crizotinib dans
les groupes présentant une insuffisance rénale légère (N = 191) ou modérée (N = 65) étaient
supérieures de 9,1 % et de 15 % respectivement à celles relevées chez les patients ayant une fonction
rénale normale. En outre, l'analyse pharmacocinétique de population réalisée sur les données des
études 1001, 1005 et 1007 a indiqué que la Clcr n'avait pas d'effet cliniquement significatif sur la
pharmacocinétique du crizotinib. Du fait de la faible augmentation de l'exposition au crizotinib (5-
15 %), aucun ajustement de la posologie initiale n'est recommandé chez les patients présentant une
insuffisance rénale légère ou modérée.
Après administration d'une dose unique de 250 mg chez des sujets présentant une insuffisance rénale
sévère (Clcr < 30 ml/min) ne nécessitant pas de dialyse péritonéale ou d'hémodialyse, l'AUCinf et la
Cmax du crizotinib ont été augmentées de 79 % et 34 %, respectivement, en comparaison à celles des
sujets présentant une fonction rénale normale. Un ajustement de la posologie du crizotinib est
recommandé lors de l'administration du crizotinib chez des patients présentant une insuffisance rénale
sévère ne nécessitant pas de dialyse péritonéale ou d'hémodialyse (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Âge
Selon l'analyse pharmacocinétique de population réalisée sur les données des études 1001, 1005 et
1007, l'âge n'a aucun effet sur la pharmacocinétique du crizotinib (voir rubriques 4.2 et 5.1).
Poids et sexe
Selon l'analyse pharmacocinétique de population réalisée sur les données des études 1001, 1005 et
1007, le poids et le sexe n'ont pas d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du
crizotinib.
Origine ethnique
D'après l'analyse pharmacocinétique de population menée sur les données des études 1001, 1005 et
1007, l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps prévue à l'état
d'équilibre (AUCss) (IC à 95 %) des patients asiatiques (N = 523) était 23 % à 37 % supérieure à celle
des patients non asiatiques (N = 691).
Au cours des études conduites chez des patients atteints de CPNPC ALK-positif avancé (N = 1 669),
les effets indésirables suivants étaient rapportés avec une différence absolue de 10% chez les
patients asiatiques (N = 753) par rapport aux patients non asiatiques (N = 916) : augmentation du taux
des transaminases, diminution de l'appétit, neutropénie et leucopénie. Aucun effet indésirable n'a été
rapporté avec une différence absolue de 15%.
Patients âgés
Les données sont limitées dans ce sous-groupe de patients (voir rubriques 4.2 et 5.1). Selon l'analyse
pharmacocinétique de population réalisée sur les données des études 1001, 1005 et 1007, l'âge n'a
aucun effet sur la pharmacocinétique du crizotinib.
Électrophysiologie cardiaque
Le potentiel d'allongement de l'intervalle QT du crizotinib a été évalué chez les patients atteints de
CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif qui ont reçu 250 mg de crizotinib deux fois par jour. Des ECG
Une sous-étude portant sur les ECG, dans laquelle des mesures ECG étaient réalisées manuellement en
aveugle, a été menée chez 52 patients présentant un CPNPC ALK-positif et recevant 250 mg de
crizotinib deux fois par jour. On a observé une augmentation de l'intervalle QTcF 30 à < 60 msec
par rapport à la valeur initiale chez 11 patients (21 %) et une augmentation de
l'intervalle QTcF 60 msec par rapport à la valeur initiale chez un patient (2 %). Aucun patient ne
présentait un intervalle maximum QTcF 480 msec. L'analyse de tendance centralisée a indiqué que
toutes les limites supérieures de l'IC à 90 % pour la variation moyenne des MC de l'intervalle QTcF
par rapport à la valeur initiale étaient < 20 msec à tous les temps de mesure du Jour 1 du Cycle 2. Une
analyse pharmacocinétique/pharmacodynamique semble indiquer une relation entre la concentration
plasmatique de crizotinib et le QTc. De plus, il est apparu que le ralentissement de la fréquence
cardiaque était associé à l'augmentation des concentrations plasmatiques de crizotinib (voir
rubrique 4.4) ; la diminution moyenne maximale étant de 17,8 battements par minute (bpm) après
8 heures au Jour 1 du Cycle 2.
5.3
Données de sécurité préclinique
Au cours d'études de toxicité de doses répétées chez le rat et le chien allant jusqu'à 3 mois, les effets
principaux sur les organes cibles ont concerné le système gastro-intestinal (vomissements,
modifications fécales, congestion), hématopoïétique (hypocellularité de la moelle osseuse),
cardiovasculaire (inhibiteur calcique de type mixte, diminution de la fréquence cardiaque et de la
pression sanguine, augmentation de la pression télédiastolique ventriculaire gauche, allongement des
intervalles QRS et PR et diminution de la contractilité du myocarde) ou reproducteur (dégénérescence
des spermatocytes pachytènes testiculaires, nécrose monocellulaire des follicules ovariens). Les doses
sans effet nocif observé (No Observed Adverse Effect Levels, NOAEL) pour ces observations ont été
soit sous-thérapeutiques soit jusqu'à 2,6 fois l'exposition clinique chez l'homme sur la base de l'AUC.
D'autres observations ont révélé un effet sur le foie (augmentation des transaminases hépatiques) et sur
la fonction rétinienne, et un risque de phospholipidose dans plusieurs organes, sans toxicités
corrélatives.
Le crizotinib n'a pas été mutagène in vitro dans le test de mutation inverse bactérienne (test d'Ames).
Le crizotinib a été aneugène dans un test in vitro sur micronoyau sur des cellules d'ovaire de hamster
chinois et dans un test in vitro d'aberration chromosomique réalisé sur des lymphocytes humains. De
petites augmentations des aberrations chromosomiques structurelles ont été observées dans les
lymphocytes humains à des concentrations cytotoxiques. La NOAEL pour l'aneugénicité a été environ
1,8 fois supérieure à l'exposition clinique chez l'homme sur la base de l'AUC.
Aucune étude de carcinogénicité n'a été réalisée avec le crizotinib.
Aucune étude spécifique n'a été conduite avec le crizotinib chez l'animal pour évaluer son effet sur la
fertilité ; cependant, on estime que le crizotinib peut affecter la fonction reproductrice et la fertilité
chez l'homme au vu des résultats obtenus lors des études de toxicité de doses répétées chez le rat. Les
résultats observés sur l'appareil reproducteur mâle ont inclus une dégénérescence des spermatocytes
pachytènes testiculaires chez les rats ayant reçu 50 mg/kg/jour pendant 28 jours (environ 1,1 fois
l'exposition clinique chez l'homme sur la base de l'AUC). Les résultats observés sur l'appareil
reproducteur femelle ont inclus une nécrose monocellulaire des follicules ovariens chez une rate ayant
reçu 500 mg/kg/jour pendant 3 jours.
Le crizotinib ne s'est pas avéré tératogène chez les rates ni chez les lapines gravides. La perte post-
implantation a été plus élevée à des doses 50 mg/kg/jour (environ 0,4 fois l'AUC à la dose
recommandée chez l'homme) chez le rat, et une diminution du poids corporel foetal a été considérée
Une diminution de la formation osseuse dans les os longs en croissance a été observée chez des rats
juvéniles à la dose de 150 mg/kg/jour après une administration quotidienne pendant 28 jours (environ
3,3 fois l'exposition clinique chez l'homme sur la base de l'AUC). D'autres toxicités potentiellement
préoccupantes pour les patients pédiatriques n'ont pas été évaluées chez les animaux juvéniles.
Les résultats d'une étude de phototoxicité in vitro ont démontré que le crizotinib pourrait avoir un
potentiel phototoxique.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Contenu de la gélule
Silice colloïdale anhydre
Cellulose microcristalline
Phosphate de calcium dibasique anhydre
Carboxyméthylamidon sodique (Type A)
Stéarate de magnésium
Enveloppe de la gélule
Gélatine
Dioxyde de titane (E171)
Oxyde de fer rouge (E172)
Encre d'impression
Gomme laque
Propylèneglycol
Hydroxyde de potassium
Oxyde de fer noir (E172)
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
4 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5
Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacons en PEHD avec un bouchon en polypropylène contenant 60 gélules.
Plaquettes (PVC/Aluminium) contenant 10 gélules.
Chaque boite contient 60 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d'élimination
7.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
8.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
XALKORI 200 mg gélules
EU/1/12/793/001
EU/1/12/793/002
XALKORI 250 mg gélules
EU/1/12/793/003
EU/1/12/793/004
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION

Date de première autorisation : 23 octobre 2012
Date de dernier renouvellement : 16 juillet 2021.
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
A.
FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D'UTILISATION

C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT

FABRICANT RESPONSABLE DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Pfizer Manufacturing Deutschland GmbH
Betriebsstätte Freiburg
Mooswaldallee 1
79090 Freiburg
Allemagne
B.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D'UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I : Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C.
AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L'AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ


Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l'Union (liste EURD) prévue à l'article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D.
CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D'UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT


Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l'autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l'Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu'une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.

Mesures additionnelles de réduction du risque
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché doit valider avec l'autorité nationale compétente le
contenu et le format d'un matériel éducationnel. Le texte final utilisé dans le matériel éducationnel
doit être en ligne avec l'information produit approuvée.
Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché doit s'assurer qu'au lancement et par la suite, tous
les professionnels de santé qui sont susceptibles d'utiliser ou de prescrire XALKORI reçoivent un
matériel éducationnel.
Le matériel éducationnel doit contenir les éléments suivants :
1.
Résumé des caractéristiques du produit et notice
2.
Brochure patient comprenant une Carte d'Alerte Patient (texte tel qu'approuvé par le CHMP)
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
ÉTIQUETTE DU FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
XALKORI 200 mg gélule
crizotinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 200 mg de crizotinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/793/002
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
XALKORI 200 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
ÉTUI POUR PLAQUETTES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
XALKORI 200 mg gélules
crizotinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 200 mg de crizotinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/793/001
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
XALKORI 200 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
PLAQUETTES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
XALKORI 200 mg gélules
crizotinib
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG (logo)
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
ÉTIQUETTE DU FLACON
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
XALKORI 250 mg gélule
crizotinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 250 mg de crizotinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/793/004
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
XALKORI 250 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
ÉTUI POUR PLAQUETTES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
XALKORI 250 mg gélules
crizotinib
2.
COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque gélule contient 250 mg de crizotinib.
3.
LISTE DES EXCIPIENTS
4.
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 gélules
5.
MODE ET VOIE(S) D'ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6.
MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS

Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7.
AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCÉSSAIRE
8.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
9.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S'IL Y A
LIEU

NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ

Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
12.
NUMÉRO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/12/793/003
13.
NUMÉRO DU LOT
Lot
14.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15.
INDICATIONS D'UTILISATION
16.
INFORMATIONS EN BRAILLE
XALKORI 250 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18.
IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
PLAQUETTES
1.
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
XALKORI 250 mg gélules
crizotinib
2.
NOM DU TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Pfizer Europe MA EEIG (logo)
3.
DATE DE PÉREMPTION
EXP
4.
NUMÉRO DU LOT
Lot
5.
AUTRE
XALKORI 200 mg gélules
XALKORI 250 mg gélules

crizotinib
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.

- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné
dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ? :
1.
Qu'est-ce que XALKORI et dans quels cas est-il utilisé
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre XALKORI
3.
Comment prendre XALKORI
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5.
Comment conserver XALKORI
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
1.
Qu'est-ce que XALKORI et dans quels cas est-il utilisé
XALKORI est un médicament anticancéreux contenant la substance active crizotinib utilisé pour
traiter les adultes atteints d'un type de cancer du poumon appelé cancer du poumon non à petites
cellules, présentant un réarrangement spécifique ou un défaut du gène appelé anaplastic lymphoma
kinase (ALK) ou du gène appelé ROS1.
XALKORI peut vous être prescrit en traitement initial si vous souffrez d'un cancer du poumon à un
stade avancé.
XALKORI peut vous être prescrit si votre maladie est à un stade avancé et que le (ou les) traitements
précédents n'ont pas arrêté la progression de votre maladie.
XALKORI peut ralentir ou arrêter la croissance du cancer du poumon. Il peut contribuer à réduire la
taille des tumeurs.
Si vous avez des questions sur la façon dont XALKORI agit ou si vous souhaitez savoir pourquoi ce
médicament vous a été prescrit, adressez-vous à votre médecin.
2.
Quelles sont les informations à connaître avant de prendre XALKORI
Ne prenez jamais XALKORI :
Si vous êtes allergique au crizotinib ou à l'un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6 « Ce que contient XALKORI »).
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre XALKORI :
Si vous avez des problèmes de foie modérés ou sévères.
Si vous avez déjà présenté tout autre problème aux poumons. Certains problèmes pulmonaires
peuvent s'aggraver au cours du traitement par XALKORI, car XALKORI peut provoquer une
inflammation des poumons pendant le traitement. Leurs symptômes peuvent être similaires à
ceux d'un cancer du poumon. Parlez-en immédiatement à votre médecin, en cas d'apparition de
nouveaux symptômes ou d'aggravation des symptômes existants, notamment une difficulté à
respirer, un essoufflement, une toux avec ou sans mucus, ou une fièvre.
Si on vous a indiqué que vous aviez une anomalie du rythme cardiaque appelée « intervalle QT
allongé » après avoir passé un électrocardiogramme (ECG).
Si votre rythme cardiaque est ralenti.
Si vous avez déjà eu des problèmes à l'estomac ou à l'intestin, tels que des trous (perforations),
si vous avez une maladie provoquant une inflammation à l'intérieur de l'abdomen (diverticulite)
ou si votre cancer s'est propagé dans votre abdomen (métastases).
Si vous avez des problèmes visuels (vision d'éclairs de lumière, vision floue et vision double).
Si vous avez une maladie grave des reins.
Si vous êtes actuellement traité avec l'un des médicaments listés dans la rubrique « Autres
médicaments et XALKORI ».
Adressez-vous à votre médecin immédiatement après avoir pris XALKORI :
Si vous avez de fortes douleurs à l'estomac ou à l'abdomen, de la fièvre, des frissons, un
essoufflement, une accélération des battements du coeur, une perte de la vision partielle ou
totale (d'un ou des deux yeux) ou une modification du transit intestinal.
La plupart des données disponibles provient de patients présentant un cancer du poumon non à petites
cellules ALK-positif ayant un type d'histologie spécifique (adénocarcinome) et les informations sont
limitées pour les autres histologies.
Enfants et adolescents
Le traitement des enfants et des adolescents avec ce médicament est déconseillé. L'indication ne
concerne pas les enfants et les adolescents.
Autres médicaments et XALKORI
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament, y compris des médicaments à base de plantes et des médicaments obtenus sans
ordonnance.
En particulier, les médicaments suivants peuvent augmenter le risque d'effets indésirables avec
XALKORI:
La clarithromycine, la télithromycine, l'érythromycine, antibiotiques utilisés pour traiter des
infections bactériennes.
Le kétoconazole, l'itraconazole, le posaconazole, le voriconazole, utilisés pour traiter des
infections fongiques.
L'atazanavir, le ritonavir, le cobicistat, utilisés pour traiter les infections à VIH/SIDA.
Les médicaments suivants peuvent réduire l'efficacité de XALKORI:
La phénytoine, la carbamazépine ou le phénobarbital, antiépileptiques utilisés pour traiter les
convulsions ou les crises épileptiques.
La rifabutine, la rifampicine, utilisées pour traiter la tuberculose.
Le millepertuis (Hypericum perforatum), produit à base de plante utilisé pour traiter la
dépression.
XALKORI peut augmenter les effets indésirables associés aux médicaments suivants :
L'alfentanil et autres opiacés à courte durée d'action tels que le fentanyl (analgésiques utilisés
en chirurgie).
La quinidine, la digoxine, le disopyramide, l'amiodarone, le sotalol, le dofétilide, l'ibutilide, le
vérapamil, le diltiazem utilisés pour traiter les problèmes cardiaques.
Les médicaments utilisés pour traiter l'hypertension appelés bêta-bloquants, tels que l'aténolol,
le propranolol, le labétolol.
Le pimozide, utilisé pour traiter les maladies mentales.
La metformine, utilisée pour traiter le diabète.
Le procaïnamide, utilisé pour traiter les arythmies cardiaques.
Le cisapride, utilisé pour les problèmes d'estomac.
La ciclosporine, le sirolimus et le tacrolimus, utilisés pour les greffes.
Les alcaloïdes de l'ergot de seigle (par ex. l'ergotamine, la dihydroergotamine), utilisés pour
traiter la migraine.
Le dabigatran, anticoagulant utilisé pour ralentir la coagulation de votre sang.
La colchicine, utilisée pour traiter la goutte.
La pravastatine, utilisée pour réduire le taux de cholestérol.
La clonidine, la guanfacine, utilisées pour traiter l'hypertension.
La méfloquine, utilisée en prévention du paludisme.
La pilocarpine, utilisée pour traiter le glaucome (maladie grave de l'oeil).
Les anticholinestérases, utilisés pour restaurer la fonction musculaire.
Les neuroleptiques, utilisés pour traiter les maladies mentales.
La moxifloxacine, utilisée pour traiter les infections bactériennes.
La méthadone, utilisée pour traiter la douleur et la dépendance aux opiacés.
Le bupropion, utilisé pour traiter la dépression et la dépendance au tabac.
L'éfavirenz, le raltégravir, utilisés pour traiter l'infection par le VIH.
L'irinotécan, un médicament de chimiothérapie utilisé pour traiter le cancer du côlon et du
rectum.
La morphine, utilisée pour traiter la douleur aiguë et cancéreuse.
La naloxone, utilisée pour traiter la dépendance aux médicaments opiacés et son sevrage.
Ces médicaments doivent être évités pendant toute la durée de votre traitement par XALKORI.
Contraceptifs oraux
Si vous prenez XALKORI alors que vous utilisez des contraceptifs oraux, les contraceptifs oraux
peuvent être inefficaces.
XALKORI avec des aliments et boissons
Vous pouvez prendre XALKORI pendant ou en dehors des repas ; cependant, vous devez éviter de
boire du jus de pamplemousse ou de manger du pamplemousse pendant votre traitement par
XALKORI car ils peuvent modifier la quantité de XALKORI dans votre corps.
Protection solaire
Évitez de vous exposer de façon prolongée au soleil. XALKORI peut rendre votre peau sensible au
soleil (photosensibilité) et vous pouvez prendre des coups de soleil plus facilement. Vous devez porter
des vêtements de protection et/ou utiliser un écran solaire couvrant votre peau pour vous protéger des
coups de soleil si vous devez être exposé(e) au soleil pendant le traitement par XALKORI.
Si vous êtes enceinte, s'il est possible que vous tombiez enceinte ou si vous allaitez, adressez-vous à
votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Il est recommandé aux femmes d'éviter de tomber enceintes et aux hommes de ne pas concevoir
d'enfants pendant leur traitement avec XALKORI car ce médicament pourrait être nocif pour le bébé.
S'il existe une possibilité que la personne prenant ce médicament tombe enceinte ou conçoive un
enfant, elle devra utiliser une méthode de contraception adéquate tout au long du traitement et pendant
au moins 90 jours après la dernière dose car les contraceptifs oraux peuvent être inefficaces pendant le
traitement par XALKORI.
N'allaitez pas pendant votre traitement avec XALKORI. XALKORI pourrait être nocif pour un enfant
allaité.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Soyez très prudent(e) en conduisant des véhicules ou en utilisant des machines car les patients prenant
XALKORI peuvent ressentir des troubles de la vision, des sensations de vertiges et de la fatigue.
XALKORI contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par gélule de 200 mg ou 250 mg, c'est-
à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
3.
Comment prendre XALKORI
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
La dose recommandée est d'une gélule à 250 mg prise par voie orale deux fois par jour (quantité
totale 500 mg).
Prenez une gélule le matin et une gélule le soir.
Prenez les gélules environ à la même heure chaque jour.
Vous pouvez prendre les gélules pendant ou en dehors d'un repas, évitez toujours le
pamplemousse.
Avalez les gélules entières et ne pas les écraser, ni les dissoudre ou les ouvrir.
Si nécessaire, votre médecin pourra décider de réduire la dose à 200 mg par voie orale deux fois par
jour (quantité totale 400 mg) et si la dose doit être diminuée davantage, il pourra la réduire à 250 mg
par voie orale une fois par jour. Votre médecin pourra décider d'arrêter définitivement votre traitement
si vous ne pouvez pas tolérer XALKORI 250 mg par voie orale une fois par jour.
Si vous avez pris plus de XALKORI que vous n'auriez dû
Si vous avez pris trop de gélules par accident, parlez-en immédiatement à votre médecin ou
pharmacien. Il est possible qu'une assistance médicale soit nécessaire.
Si vous oubliez de prendre XALKORI
Ce que vous devez faire si vous oubliez de prendre une gélule dépend du temps restant avant votre
prochaine dose.
Si votre prochaine dose est dans
6 heures ou plus, prenez la gélule oubliée dès que vous y
pensez. Prenez ensuite la gélule suivante à l'heure habituelle.
Si votre prochaine dose est dans
moins de 6 heures, ne prenez pas la gélule oubliée.
Prenez la gélule suivante à l'heure habituelle.
Signalez la dose oubliée à votre médecin lors de la consultation suivante.
Ne prenez pas de dose double (deux gélules en même temps) pour compenser la gélule que vous avez
oubliée de prendre.
En cas de vomissement après la prise de XALKORI, ne reprenez pas de dose supplémentaire mais
prenez la dose suivante à l'heure habituelle.
Si vous arrêtez de prendre XALKORI
Il est important de prendre XALKORI tous les jours, aussi longtemps que votre médecin vous le
prescrit. Si vous n'êtes pas en mesure de respecter la prise du médicament tel que votre médecin vous
l'a prescrit ou si vous pensez ne plus en avoir besoin, contactez votre médecin immédiatement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4.
Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice.
Certains effets indésirables peuvent être graves. Vous devez immédiatement contacter votre médecin
si vous présentez n'importe lequel des effets indésirables graves suivants (voir également la rubrique 2:
« Quelles sont les informations à connaître avant de prendre XALKORI ? »):

Atteinte hépatique
Avertissez immédiatement votre médecin si vous vous sentez plus fatigué(e) que d'habitude, si
votre peau et le blanc de vos yeux deviennent jaunes, si vos urines deviennent foncées ou
marron (couleur du thé), si vous avez des nausées, des vomissements ou une diminution de
l'appétit, si vous avez des douleurs du côté droit de votre estomac, si vous avez des
démangeaisons ou si vous avez des bleus plus facilement que d'habitude. Votre médecin pourra
vous faire des tests sanguins pour vérifier votre fonction hépatique, et si les résultats sont
anormaux, votre médecin pourra décider de diminuer la dose de XALKORI ou d'arrêter votre
traitement.

Inflammation des poumons
Avertissez immédiatement votre médecin si vous ressentez de la difficulté à respirer, en
particulier en cas d'association avec de la toux ou de la fièvre.

Réduction du nombre de globules blancs dans le sang (incluant les neutrophiles)
Avertissez immédiatement votre médecin si vous présentez de la fièvre ou une infection. Votre
médecin pourra vous faire des tests sanguins et si les résultats sont anormaux, votre médecin
pourra décider de diminuer la dose de XALKORI.
Étourdissement, évanouissement ou douleur à la poitrine
Avertissez immédiatement votre médecin si vous ressentez ces symptômes qui pourraient être
les signes d'une modification de l'activité électrique (visible à l'électrocardiogramme) ou d'un
rythme anormal du coeur. Votre médecin pourra pratiquer des électrocardiogrammes pour
contrôler l'absence de problèmes avec votre coeur pendant votre traitement par XALKORI.

Perte de la vision partielle ou totale dans un ou les deux yeux
Avertissez immédiatement votre médecin en cas de perte de la vision ou de tout changement de
votre vue comme une difficulté à voir d'un oeil ou des deux yeux. Votre médecin pourrait arrêter
le traitement par XALKORI et vous adresser à un ophtalmologue.
Les autres effets indésirables avec XALKORI peuvent inclure:
Effets indésirables très fréquents (peuvent affecter plus d'une personne sur 10)
Effets visuels (éclairs de lumière, vision floue ou vision double ; ces effets apparaissent souvent
peu après le début du traitement par XALKORI).
Problèmes d'estomac, incluant vomissements, diarrhée, nausées.
OEdème (excès de liquide dans les tissus corporels provoquant un gonflement des mains et des
pieds).
Constipation.
Anomalies des tests sanguins hépatiques.
Diminution de l'appétit.
Fatigue.
Étourdissements.
Neuropathie (sensation d'engourdissement ou de picotement dans les articulations ou les
extrémités).
Altération du goût.
Douleur abdominale.
Réduction du nombre de globules rouges sanguins (anémie).
Éruption cutanée.
Ralentissement du rythme cardiaque.
Effets indésirables fréquents (peuvent affecter 1 à 10 personnes sur 100)
Indigestion.
Augmentation de la créatininémie (taux de créatinine dans le sang, pouvant indiquer que les
reins ne fonctionnent pas correctement).
Hausse du taux d'enzyme phosphatase alcaline dans le sang (indicateur de lésion ou de
dysfonctionnement d'un organe, en particulier du foie, du pancréas, des os, de la thyroïde ou de
la vésicule biliaire).
Hypophosphatémie (taux de phosphate faible, pouvant provoquer une confusion mentale ou une
faiblesse musculaire).
Poches de liquide dans les reins (kystes rénaux).
Evanouissements.
Inflammation de l'oesophage.
Diminution du taux de testostérone, une hormone masculine.
Insuffisance cardiaque.
Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter 1 à 10 personnes sur 1000)
Trou (perforation) dans l'estomac ou l'intestin.
Sensibilité à la lumière du soleil (photosensibilité).
Augmentation des taux sanguins de tests visant à vérifier la présence de lésions musculaires
(taux élevés de créatine phosphokinase).
Déclaration des effets secondaires
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité
du médicament.
5.
Comment conserver XALKORI
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon ou la plaquette
et sur la boîte après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Pas de précautions particulières de conservation.
N'utilisez pas un emballage qui est endommagé ou montre des signes de détérioration.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement.
6.
Contenu de l'emballage et autres informations
Ce que contient XALKORI
-
La substance active de XALKORI est le crizotinib.
XALKORI 200 mg : chaque gélule contient 200 mg de crizotinib
XALKORI 250 mg : chaque gélule contient 250 mg de crizotinib
- Les autres composants sont (voir également rubrique 2 « XALKORI contient du sodium ») :
Contenu de la gélule : silice colloïdale anhydre, cellulose microcristalline, phosphate de calcium
dibasique anhydre, carboxyméthylamidon sodique (Type A), stéarate de magnésium.
Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E171) et oxyde de fer rouge (E172).
Encre d'impression : gomme laque, propylèneglycol, hydroxyde de potassium et oxyde de fer
noir (E172).
Comment se présente XALKORI et contenu de l'emballage extérieur
XALKORI 200 mg se présente sous forme de gélules composées d'une coiffe rose et d'un corps blanc ;
« Pfizer » est imprimé à l'encre noire sur la coiffe et « CRZ 200 » sur le corps.
XALKORI 250 mg se présente sous forme de gélules composées d'une coiffe et d'un corps roses ;
« Pfizer » est imprimé à l'encre noire sur la coiffe et « CRZ 250 » sur le corps.
Il est disponible en plaquettes de 60 gélules et en flacons en plastique de 60 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Pfizer Europe MA EEIG
Boulevard de la Plaine 17
1050 Bruxelles
Belgique
Fabricant
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique /Belgien
Lietuva
Luxembourg/Luxemburg
Pfizer Luxembourg SARL filialas Lietuvoje
Pfizer NV/SA
Tel: +370 5 251 4000
Tél/Tel: +32 (0)2 554 62 11

Magyarország
,
Pfizer Kft.
.: +359 2 970 4333
Tel.: + 36 1488 37 00
Ceská republika
Malta
Pfizer, spol. s r.o.
Vivian Corporation Ltd.
Tel: +420 283 004 111
Tel: +356 21344610
Danmark
Nederland
Pfizer ApS
Pfizer bv
Tlf: +45 44 20 11 00
Tel: +31 (0)800 63 34 636
Deutschland
Norge
PFIZER PHARMA GmbH
Pfizer AS
Tel: +49 (0)30 550055-51000
Tlf: +47 67 52 61 00
Eesti
Österreich
Pfizer Luxembourg SARL Eesti filiaal
Pfizer Corporation Austria Ges.m.b.H.
Tel: +372 666 7500
Tel: +43 (0)1 521 15-0

Polska
Pfizer A.E.
Pfizer Polska Sp. z o.o.
: +30 210 6785800
Tel.: +48 22 335 61 00
España
Portugal
Pfizer, S.L.
Laboratórios Pfizer, Lda.
Tel: +34 91 490 99 00
Tel: +351 21 423 5500
France
România
Pfizer
Pfizer Romania S.R.L.
Tél: +33 (0)1 58 07 34 40
Tel: +40 (0) 21 207 28 00
Hrvatska
Slovenija
Pfizer Croatia d.o.o.
Pfizer Luxembourg SARL
Tel: +385 1 3908 777
Pfizer, podruznica za svetovanje s podrocja
farmacevtske dejavnosti, Ljubljana
Tel: +386 (0)1 52 11 400
Ireland
Slovenská republika
Pfizer Healthcare Ireland
Pfizer Luxembourg SARL, organizacná zlozka
Tel: +1800 633 363 (toll free)
Tel: +421 2 3355 5500
Tel: +44 (0)1304 616161
Suomi/Finland
Icepharma hf.
Pfizer Oy
Sími: +354 540 8000
Puh/Tel: +358 (0)9 430 040
Italia
Sverige
Pfizer S.r.l.
Pfizer AB
Tel: +39 06 33 18 21
Tel: +46 (0)8 550 520 00
K
United Kingdom (Northern Ireland)
Pfizer .. (Cyprus Branch)
Pfizer Limited
: +357 22817690
Tel: +44 (0) 1304 616161
Latvija
Pfizer Luxembourg SARL filile Latvij
Tel: +371 670 35 775
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est MM/AAAA.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
CONCLUSIONS SCIENTIFIQUES ET MOTIFS DE LA MODIFICATION DES TERMES
DES AUTORISATIONS DE MISE SUR LE MARCHÉ
Compte tenu du rapport d'évaluation du PRAC sur les PSUR concernant le crizotinib, les
conclusions scientifiques du CHMP sont les suivantes :
Au vu des données disponibles sur la
photosensibilité provenant d'une étude de phototoxicité in
vitro
(ayant démontré que le crizotinib pouvait avoir un potentiel phototoxique), des essais
cliniques, de la littérature, des notifications spontanées, dont trois cas avec une relation temporelle
étroite, un de-challenge et un re-challenge positifs, deux cas avec un de-challenge positif soit à dose
complète soit à dose réduite et deux cas soulignant qu'avec des mesures prophylactiques
appropriées de protection solaire, le crizotinib pouvait être poursuivi sans modification de dose chez
certains patients, le PRAC estime qu'un lien de causalité entre le crizotinib et la photosensibilité
constitue au moins une possibilité raisonnable. Le PRAC a conclu que les informations sur le
produit des produits contenant du crizotinib devaient être modifiées en conséquence.
Au vu des données disponibles sur
l'augmentation de la créatine phosphokinase dans le sang
provenant de notifications spontanées, y compris cinq cas avec une relation temporelle étroite et un
re-challenge positif, et au vu d'un effet de classe possible, le PRAC estime qu'un lien de causalité
entre le crizotinib et l'augmentation de la créatine phosphokinase dans le sang constitue au moins
une possibilité raisonnable. Le PRAC a conclu que les informations sur le produit des produits
contenant du crizotinib devaient être modifiées en conséquence.
Le CHMP approuve les conclusions scientifiques formulées par le PRAC.
Motifs de la modification des termes de la/des autorisation(s) de mise sur le marché
Sur la base des conclusions scientifiques relatives au crizotinib, le CHMP estime que le rapport
bénéfice-risque du/des médicament(s) contenant du crizotinib demeure inchangé, sous réserve des
modifications proposées des informations sur le produit.
Le CHMP recommande que les termes de la/des autorisation(s) de mise sur le marché soient
modifiés.

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Faites attention

  • N'utilisez pas de médicaments sans l'avis de votre médecin
  • Ne faites confiance qu’aux notices accompagnant vos médicaments
  • N'utilisez pas de médicaments dont la de péremption est dépassée
  • Les notices sont fournies par l'AFMPS